15, rue de la Krutenau


Rue de la Krutenau n° 15 – X 131 (Blondel), O 968

Boulangerie – Démolie en 1864 pour agrandir la manufacture des tabacs


Plan-relief de 1725 (Musée historique). La boulangerie forme l’angle de la rue de la Krutenau (en bas de l’image) et de la rue des Poules

La boulangerie inscrite au nom du boulanger Georges Stœffel dans le Livre des communaux (1587) comprend un auvent de 36 pieds de long, en saillie de 5 pieds 3 pouces. Les boulangers suivants sont Léonard Klein puis Gabriel Rupp qui la vend en 1632 à Samuel Lipp dont les ayants droit sont propriétaires des lieux jusqu’en 1793. La maison comprend en 1762 un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, un four de boulanger et une boulangerie tous deux voûtés ainsi qu’une cave voûtée. Abraham Diemer charge en 1781 le maître maçon Paul Joseph Schrœder de chauler la maison et de la peindre en gris perle.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 227 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (b’) : porte flanquées d’une fenêtre de part et d’autres, étage à trois fenêtres, toiture à un niveau de lucarnes. La cour N représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue, la partie sud du bâtiment arrière (5-6), le bâtiment (4-5) au nord de la cour, les bâtiments (1-3, sans doute le four) et (6-1) au sud de la cour.
La maison porte d’abord le n° 118 (1784-1857) puis le n° 15.


Plan – Cour N

Le boulanger Jean Michel Fritsch conserve la maison toute sa vie. Ses héritiers la louent à des boulangers. Les bâtiments sont expropriés en 1864 pour agrandir la manufacture des tabacs.


La boulangerie se trouvait à l’emplacement du bâtiment au premier plan à droite (manufacture des tabacs vers 1905, carte postale de la série Strasbourg disparu)

juin 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1864 (démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Stœffel, boulanger, et (1579) Anne Braun puis (1589) Ursule Metzger – luthériens
v Léonard Klein, boulanger, et (1583) Anne Bleicher, auparavant (1574) femme du boucher Loup Sigel – luthériens
1620 v Gabriel Rupp, boulanger, et (1614) Sara Ebinger, d’abord (1590) femme du gainier Antoine Weinand puis (1608) du menuisier Georges Straub – luthériens
1632 v Samuel Lips, boulanger, et (1630) Madeleine Adam – luthériens
1634 h Jean Küffel, boulanger, et (1634) Madeleine Adam veuve de Samuel Lips puis (1636) Marie Metzger – luthériens
1730 h Abraham Küffel, boulanger, et (1721) Susanne Wund, d’abord (1703) femme du fripier Jean Jacques Bruder, (1707) du fournier Nicolas Diemer, (1720) du fournier Jean Michel Kammerer – luthériens
1762 h Abraham Diemer, boulanger, et (1762) Marguerite Salomé Boch – luthériens
1793 v Jonathan Feilmetzger, boulanger, et (1785) Salomé Frentzel – luthériens
1816 h Jean Michel Fritsch, boulanger, et (1810) Marie Madeleine Schlagdenhauffen puis (1825) Sophie Baldner
1864 exp Etat, pour la manufacture des tabacs

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1681, 800 livres en 1760

(1765, Liste Blondel) X 131, Abraham Diemer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Diemert, 4 toises, – pieds et – pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 968, Fritsch, Jean Michel, boulanger Krutenau 118 – maison, sol – 1,48 are

Locations

1630, Laurent Andres, boulanger
1631, Samuel Lips, boulanger (futur propriétaire)
1725, Robert Gabory, boulanger
1727, Nicolas Huck, farinier, et Barbe Kuntz
1847, Frédéric Ferber, boulanger à Bouxwiller, et Salomé Gross

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 517-v
Le boulanger Georges Stœffel paie 8 sols 4 deniers pour sa maison, à savoir un auvent (36 pieds de long, saillie de 5 pieds 3 pouces), une échoppe de boulanger (saillie de 3 pieds ½)

Das Ander Eckh an Vihe Gaßen, vnd daselbs hinumb nach dem Wilhelmer Closter Abwährts.
Georg Stöffel der Weißbeckh hatt an seinem Hauß ein Wettertach xxxvj schu lang, v schu iij Zoll herauß, Ein becken Laden x= schu lang, iii+ schu herauß, Bessert für das Nüessen, viij ß. iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le maître maçon Schrœtter est autorisé au nom du boulanger Abraham Diemer à chauler la maison et à la peindre en gris perle

(f° 291) Dienstags den 25. Septembris 1781. – Abraham Diemert, Beck
Mr Schrötter, der Maurer nôe. Abraham Diemert, des Becken, bittet zu erlauben deßen behausung in der Krautenau gelegen weisen und Perlfarb anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1762 (billet d’estimation traduit) 1762 La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, item un four de boulanger et une boulangerie tous deux voûtés, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour, appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau

nouveau N° / ancien N° : 49 / 118
Fritsch
Rez de chaussée et 1° étage médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 301 case 2

Fritsch, Jean Michel, boulanger, largeur N° 117

O 968, maison, sol, Krutenau 118
Contenance : 1,48
Revenu total : 108,77 (108 et 0,77)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1075 case 1

Fritsch, Jean Michel, boulanger, 1865

O 968, maison, sol, Rue de la Krutenau 15
Contenance : 1,48
Revenu total : 108,77 (108 et 0,77)
Folio de provenance : (301)
Folio de destination : démolie, (sol) 1075
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35
fenêtres du 3° et au-dessus :
1865 Diminutions – Fritsch Jean Michel f° 1073, O 968, sol 1,48 are, revenu 0,77, Expropriation du 22 avril 64, agrandt. de la manuf. des tabacs
Fritsch Jean Michel f° 1073, O 968, Maison, revenu 108, Démolie, supp. en 1865

Sol porté à la case 1 du même folio, Krutenau 7, O 996.p, sol – O 997.p, sol – O 998.p, sol – O 999.p, sol

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue de la Krautenau

118
pr. Diemert, Sr Abraham, Mre Boulanger – Boulanger

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau p. 538

118
pr. Diemert, Abraham, Mre Boulanger – Boulangers


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du boulanger Georges Stœffel dans le Livre des communaux (1587). Originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, Georges Stœffel épouse en 1579 Anne, fille du boulanger Frédéric Braun, et devient bourgeois une semaine après son mariage

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 89 n° 9)
1579. den 13. Octobris sind eingesegnet Georg Stoffel von Marckkirch, vnd Anna friederich Praunen tochter (i 46)

1579, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 468
Jorg stoffel vonn Markirch Hatts Burgerrecht empfangen vonn Ana Seiner Haußfrauwen Friderich Braunen des becken dochtter dattum denn 22.th oct.r 1579.

Georges Stœffel se remarie en 1589 avec Ursule, fille du meunier au moulin de l’Hôpital Jean Metzger
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 83-v n° 11)
1589. Dominica Misericordiæ. M. Georg Stöffeler ein weißbeck vnd J: Ursula M: hansen Metzgers deß Spitalmüllers tochter, Sind mir angezeigt worden von d. braut vatter. Confirmatio facta 21. Aprilis (i 207)

La maison appartient ensuite (1592) au boulanger Léonard Klein et à sa femme Anne Bleicher. Anne Bleicher épouse Loup Sigel en 1574 à Illkirch puis se remarie en 1583 avec le boulanger Léonard Klein, de Nordheim

Mariage, Illkirch (luth. n° 37)
1574. 15. Februari sindt in Kirchen gangen vnd Ehelich eingesegnet wordenmitt Namen Wolff Sigel von Benseck* undt Anna Bleicherin Caspar Bleichers tochter von Merldorff (i 5)

Mariage, Illkirch (luth. n° 20)
1583. 30* Septembri ohnprter od. * des Octobris außgeruffen Lienhardt Klein ein Beck allhie von Nartz vnd Anna Adolff Sygell hieig. metzigk verlaßne wittwe (i 17)

Le boulanger Léonard Klein d’Illkirch achète le droit de bourgeoisie en 1591.
1591, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 543
Lienhardt Klein von Illkirch d. weÿßbeck Kauft mit Beÿstandt Georg Gart. deß Eynspennigers, das Burckrecht, vnd will Zu den Becken dienen. Act. j. Martÿ A. 91.

Le boulanger Léonard Klein le jeune emprunte de l’argent à Jean Bœler. Son père Léonard Klein se porte garant et hypothèque sa maison. En marge, quittance accordée en 1632 à Samuel Lips, alors propriétaire de l& maison

1615 (ut spâ [xvj Junÿ]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 289-v
(Inchoat. in Proth. fol. 269.) Erschienen Lienhardt Clein der Jüng. schwartzbeck burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Bölers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 50 pfund
So Ist Auch persönlich erschienen Lienhardt Klein der elter burger Zu Straßburg des Bekhenners Vatters hatt sich für sich & mit sampt seinem Sohn Zu einem Rechten Bürg. mit vnd selbst schuldner und selbst Zahler vnver: gesetzt und gemacht (…) ermelt. Bürg. für sich & Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hind.hauß, mit Allen Ihren gebew. & geleg. Inn d. Voorstatt Inn Crutenauw nahe beÿ d. Vÿhe gaß, einseit neben hannß Mock dem Wÿßbeck. And.seit Cunradt Bosch. hind. vff gemelt. hannß Mocken stoßend, Dauon gend wij ß iiij d In closter S. Niclauß in Vndis, Mehr x lb d gelts, Abloßig mit ij C lb Jörg Stöfflin dem Weÿßbeck, Item ij lb gelt Loßig mit xxxx lb hanß von Ouwenh. iit. j lb v ß ß gelts, Wid.kheuffig mit xxv lb Geörg Burckhard den scheÿd. So dann ij lb x ß gelts stnd. In hptgutt L lb Geörg Ringler dem lauttenmach.
[in margine :] Erschienen Jgfr. Agatha disdorniin* mit beÿstand H. Johann Bölers ihres Stieff vaters hatt in gegensein Samuel Lipsen deß Weißbecken, Alß ietzig. Besitzers deß vnd.pfandts bekannt (…) q.ttirt den 3. Octob. 1632.

Léonard Klein l’aîné et Anne Bleicher vendent au boulanger Gabriel Rupp la maison qui comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un puits commun

1620 (ut spâ [vij. Septembris]), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 446-v
(Inchoat. in Prot. fol. 401.) Erschienen Lienhardt Clein der elter der beck burger Zu Straßburg vnd Anna Bleicherin sein eheliche haußrauw (verkaufft)
Gabriel Ruob dem schwartzbecken burgern Zu Straßburg vnd Sara Ebingerin seiner ehelichen haußwürthin
hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß, sampt dem gemeinen brunnen auch Allen Andern Ihren gebäuwen & gelegen Inn der vorstatt Straßburg Inn Curtenauw fast gegen dem Engell vber, einseit neben der herberg Zum Jäger, Anderseit neben hannß Macken dem Weißbecken, hinden Auch vff gemelten hannß Macken stoßend, Dauon gend xij ß iiij d bodenzinß vf Martini dem Closter Sant Niclaus in vndis, Mehr x lb d gelts abllößig mit ij C d vff Jacobi Georg Stöffelin dem becken, Item ij lb gelts Lößig mit xxxx lb vff 23. 9.bris Hannß von Ouwenheim, Ferner Ist die behaußung verhafftet vmb xxv lb Johann Klappen gewesenen ballmeisters seligen Sohn dessen Vogt Johann Schmidt, so Jahres vff Michaelis verzinßt würdt, Weither mit Lxxv lb Hannß Geörg Rüegler dem lauthen macher falt der Zinß vff Liecht meß, Item umb L lb d Johann Bühler dem Notario so Jahrs vff den 16. Junÿ verzinßt würdt, So dann vmb j C xxiv lb v ß Georg Kelterer dem Küffer deren man Alle Jahr ein vierdtentheil vff Johannis Baptistæ Zuerlegen schuldig vnd ist Albereidt der erste termin vff Johanni nechst verschienen verfallen, vnd sollen Auch Alle abstands hauptgütter wann sie gefordert werden nach lauth der creditoren Urkunden erlegt vnd bezahlt werden, sunst ledig und eigen Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Kauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 130 pfund
(vide nachtrag in Reg. 1630. fol. 305)

Fils du boulanger Joël Rupp, Gabriel Rupp épouse en 1614 Sara, fille du serrurier Jacques Ebinger, qui s’est mariée en 1590 avec le gainier Antoine Weinand puis en 1608 avec le menuisier Georges Straub, originaire de Silésie
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 12-v n° 6)
1590. den 4. Maÿ sindt Ehelich eingesegnet worden Antoni Weinandt, Jacob Weinandts deß scheydenmachers Sohn vnd Sara Ebingerin Jacob Ebingers selig. deß Schloßers hind.laßene Tochter von Straßburgk (i 15)

Mariage, cathédrale (luth. p. 202)
1608. Jerg straub der schreiner von Girlbz* aus der schlesingen vnd Sara Anton Weinandt des Botten n:g: witwe (i 105)

Mariage, cathédrale (luth. p. 21)
1614. Dominica 13. Trin: den 18. 7.bris. Gabriel Rup der beck, Joel Rupen des Schwartzbecken sohn, vnd Sara Jörg Struben des Schreiners n: witwe, eingegegnet in d. Rupertsaw montag d. 26. 7.bris (i 15)

Gabriel Rupp et Sara Ebinger hypothèquent la maison au profit de Jean Adolphe Grüenwald

1622 (3. Decembris), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 533
(Inchoat. in Prot. fol. 380.) Erschienen Gabriel Ruop d. schwartz Beck burger Zu Straßburg vnd Sara Ewingerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. hannß Adolff Grüenwaldt burger zu Straßburg – schuldig seÿent 500 pfund
Zu vnderpfand verlegt, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hind. hauß, sampt dem gemeinen Brunnen, Auch Allen Ihren & gelg. Inn d. vorstatt Straßburg In Crutenauw fast geg. dem Engell vber, einseit neben d. herrberg Zum Jäger, And.seit n hanß Mockh. dem weÿß beckh. hind. vff gemelt. hannß Mock. stoßend, dauon gnd. xijj. ß iiij. d Bod. Zinß vff Martini Sant Niclaus in Undis, Mehr 2 lb d geltd loßig mit 40. lb. vff Jacobi hannß von Ouwenh. So dan seind sie verhafftet vmb xxx ij lb vj ß hannß Geörg Marbach.

Ursule Metzger, veuve de Georges Stœffel et ses enfants donnent quittance à Gabriel Rupp d’une somme portée au contrat de 1620.

1630 (ut spâ [10. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 467 f° 304-v
Erschienen obgenante Stöfflerische Wittib vnd Kinder [Georg Stöfflers seel ietzmalß hinderlaßenen wittiben fr. Ursulæ Metzgerin, mit beÿstand Daniel Steinbocks Würths Im Falckenkeller Ihres vogts, So dann deßelben Jüngern Kinder mit namen Ursula, Elisabeth, Stöfflern vnd hanß Georg Stöfflers, vnd besagte Ursula mit beÿstand H M. Wendelini Martini Gerlachs Diaconi Zu sanct Thoman, vnd Elisabeth mit beÿstand Andres Ernsten Leinenwebers Ihrer Ehevögt] wie auch Maria Stöfflerin mit beÿstand ut supra [Ihres Jetzigen Ehewürths hanß Jacoben von Zabern deß Barbierers auch Burgers alhie] alß weÿland Georg Stöfflers des Weißbecken vnd Burgers seel. alhie Wittib und Erben an einem,
So dann Gabriel Ruep der Schwartzbeck Burger Zu Straßburg am Andern theil
Zeigten an, demnach er Ruep Ihr der Stöfflerisch. haußwürth vnd Vetter seel. die 200. Pf Str. gut geldt so Ihme Rupen, beÿ dem Kauff seiner alhie in der Vorstatt Crautenaw gelegenen Behaußung, Vermög der beÿ H Hilario Meÿgern Contractuum Notario den 7.t Septembris Anno 1620. vfgerichten vnd in deßelben gehaltenen Registrand fol. 447. befindlichen verschreibung, alß ein beschwerdt angeben worden, den 30. Novembris Anno 1622. an damalß hohem dem Reichßthaler nach zu 6 fl. gerechnet. geldt abgelöst, Alß hetten sie sich mit einand. verglichen, daß ermelter Ruep obgenanter Stöfflerischen Wittib vnd Erben an Jetzo wolgengbarem geldt (…) 100 Pfund Straßburger nachzutragen

Gabriel Rupp hypothèque la maison au profit du cordeur de bois Jean Stierlé

1630 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 493
Erschienen Gabriel Ruepp der Weißbeck burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Stierlen deß holtzlägers auch burgers alhie – schuldig seÿ xxv. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern Zugehörd. alhie in Crautenaw, neben dem würthshauß Zum Jäger & hanß Mogen wittib, hind. vffs hamerers hoff stoßend gelegen, so zuuor v.hafft vmb 300. fl. H hanß Adolff Grüenwalden, It. umb 50. fl. Johann Bölers dochter, Jt. vmb 50. fl. hanß Jörg Ringler dem Lautenmacher, Item vmb 80. fl. H hanß von Awenheim, Item vmb 140. fl. der Müntz alhie, so gehen Jarß auch dauon 8 ß 4 d 2 Cappen Bodenzinß S. Nicolai in Undis, Ferner ist d. hauß noch v.Pfändet umb 200. fl. Georg Stöfflers Erben

Le boulanger Laurent Andres prend à bail le bâtiment avant

1630 (ut spâ [18. 7.bris]), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 628
Erschienen Lorentz Andreß der Weißbeck, burg. Zu St.
hatt in gegensein Gabriel Rueppen auch Weißbecken vnd Saræ Ebingerin seiner ehefr. bekannt,
daß Er von demselben zweÿ Jarlang die von ietzigen Michaelis an nechst nach einander Volgen, entlehnet vnd bestanden, Wie dann sie die beede Ehegemechdt auch ihme Andreß berürte 2 Jarlang V.lühen haben ihre Vordere behausung mit alle, deren gebawen & gelegen alhie in Krautenaw neben dem Jäger für vnd vmb 15. ß d rechten wochentlichen Zinses

Le boulanger Samuel Lips prend à bail le bâtiment avant

1631 (12. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 462-v
Erschienen Samuel Lipps weißbeck burger Zu St.
hatt in gegensein Gabriel Rueppen Auch Becken vnd burgers alhie
bekannt, daß Er von demselben dreÿ Jahr lang, die von schierist kommend Michaelis An nechst nach einander folgend
entlehnet vnd bestanden Ein Vorder Beckenhauß mit allen deß. Zugehörd. sampt dem halben höfflin, gelegen alhie in Crautenaw, neben der herberg zum Jäger & neben hanß Mocken witib für vnd vmb Xiij. ß wochentlichen Zinßes

Gabriel Rupp vend la maison au boulanger Loup Bilger. L’acte suivant montre que la vente est annulée.

1632 (11. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 466 (expéditions) f° 6-v
(Wolff Bilger dem Weißbecken) Wir ut spâ [Joachim von Berstett der M. &] erschienen vnser burger Gabriel Ruepp der Beck, cit. Sara Ebingerin sein eheliche haußfraw (verkaufft)
auch Vnserm burger Wolff Bilger dem Weißbecken, so Zugegen, ihme Kauffte
Ein Vorder vnd hinderhauß, hoffstat vnd höfflin mit allen and.n ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. vnd deren Vorstat die Crautenaw genannt, einseit neben dem Würths hauß Zum Jägern anderseit neben Hanß Mocken deß Becken see: wittib hinden vff ietzgedachte wittib stoßend, so zuuor noch verhafftet vmb 150. Pfund hanß Adolff Grüenwaldt dreÿer An alhieiger Müntzen, Item vmb 70 pfund d. vnserer Statt Müntz, Item vmb 40 Pfund d. hanß von Awenheim dem holtzhändler, item vmb 25 Pfund Johann Böhelers stieffdochter, Item vmb 25. Pfund d hanß Georg Ringler dem Lautenmach. Item vmb 50. pfund d Georg Stöllers deß Becken see. wittib, So dann vmb 25 pfund d Hanß N. dem holtzläger, So gehen auch jährlich dauon 8 schilling vier pfenning vnd Zween Kappen Bood. Zinß vff Martini dem Closter S. Nicolai in Undis alhie, sonst ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 390 pfund

Gabriel Rupp vend la maison au boulanger Samuel Lips (qui en a été locataire)

1632 (Xxvj. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 466 (expéditions) f° 60-v
(Samuel Lipsen dem Weißbecken) Wir ut spâ [Hanß Carol Prechter der M. &] erschienen ist vnser Burger Gabriel Ruepp der Beck (verkaufft)
auch vnserm Burger Samuel Lipsen dem Weißbecken
Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoffstat vnd höfflin, mit allen anderern ihren gebäwen & gelegen in vnserer Statt Straßburg, in der Crautenaw einseit neben dem Würthshauß, Zum Jäger genannt, anderseit neben weÿl: hanß Mocken gewesenen Weißbecken see: witib hinden vff erstbesagte witib stoßend, dauon gehen Jährlich auf Martini Acht schilling vier pfenning dem Closter S. Nicolai in Undis alhie, So seind sie auch noch verhafftet vmb 40 pfund d. hanß von Awenheim dem holtzhändler, Item vmb 25 pfund d Johann Böhlers Stiefftochter, Item vmb 25. pfund s hanß Georg Ringler dem Lautenmacher, Item vmb 50. pfund d weÿ: Georg Stöfflers see: nachgelaßener wittiben, So dann vmb 25 pfund d. Hanß N. dem holtzläger sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff, vber die beschwerden, so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 610 Pfund

Originaire de Bischofsheim à la Haute-Montée en Bade (aujourd’hui Rheinbischofsheim)), le boulanger Samuel Lips achète le droit de bourgeoisie le 24 juillet 1630
1630, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 849
Samuel Lüps Von Büschen Zum hohenstäg Khaufft d. Burgerrecht Umb 20 goldguld. Wüll Zu den Beck. dienen den 24. Julÿ 1630.

Il passe le même jour un contrat de mariage avec Madeleine, fille de Jean Adam de Blæsheim. Le mariage a lieu dix jours plus tard
1630 (24. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 551-v
(Protocollat. fol. 120.) Erschienen Samuel Lipps der Weißbeck von Bischoffsheim Zum hohensteeg an ietzo burg. alhie, alß hochzeiter, mit beÿstand Dieterich von Wüllichen Tuchscherers, burgers Zu St. seines Schwagern, an eim,
So dann hanß Adam von Bleßheim, innamen seiner eheleiblichen dochter Magdalenen, alß hochzeiterin, mit beÿstand herrn M. Johann Wagners deß Notÿ vnd Mathiß Klinglers deß Barbierers beed. burgern alhie, Am and. theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 286)
1630. Samuel Lips der Beck von bischeim Zum hohensteg Hans Lips des schulmeisters daselbsten e. sohn, vnd J Madglen Hans Adams zu bloscheim tochter, eingesegnet montag 2. Aug: (i 148)

Madeleine, veuve de Samuel Lips, se remarie en 1634 avec le boulanger Jean Küffel, originaire de Dettwiller : contrat de mariage, célébration

1634 (7. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 657
(Protocollat. fol. 184. – Eheberedung) Erschienen hanß Küfel der Beck, von Dettweiler alß hochzeiter, mit beÿstand H Jacob Katzensteins, Kleinen Rhats Verwanthen Alhie, An eim,
So dann Magdalena weÿ: Samuel Lipßen deß Becken alhie s: witib alß hochzeiterin mit beÿstand Mathiß Klingers deß Barbierers ihres Vogts, wie auch ihres Kindts Vogts Georg Metzgers deß Becken, An 2. theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 61-v)
1634. Domin. 19 & 20 Trinit. Hanß Kiefl der Weißbeck weÿl. Jacob Kieffels burgers Zu Dettweiler nachgel. Sohn und Magdalena weÿl. Samuel Lipßen des weißbeck. alhie nachg. witwe Cop. eodem die [21. Oct.]

Jean Küffel devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 144
Hanß Küffel Von Dettweÿhler der weißbeck Empfangt d. Burgerrecht von seiner haußfrauwen Magthalena weÿl. Samuel Lupsen deß weißbeck. seelig. wittib wüll bey den Beckh Zünfftig sein den 4 9.bris 1634.

Jean Küffel se remarie en 1636 avec Marie, fille du boulanger Georges Metzger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung (…) zwischen dem Ehrenhafften Hanß Küffeln weißbecken v. burger, alhie Zu Straßburg an einem, V. dann der Ehrn v. tugendsamen Jungfr. Mariæ Metzgerin, deß Vesten v. fürgeachten H Georg Metzgers weißbecken v. burgers Zu Straßburg ehelichen dochter andern theils (…) Welches alles beschehen Vndt abgehandelt in deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Zinstags den 1. Novembris im Jahr nach Christi geburth 1636. Caspar Medler

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 93)
1636. Dom: XXII & XXIII. Hanns Kiefel d. Weißbeckh burg. alhie vndt Jungfr. Mariæ, Georg Metzgers deß Weißbeck. vnd burgers alhie ehe. tochter. Cop. Eod. die Zu Sr W. (i 291)

Jean Küffel et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Heckher, chef de chantier de l’Œuvre Notre Dame

1668 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 607-v
Erschienen Hannß Küffel der weißbeckh und Maria sein Eheweib, Und Zwar Sie Maria mit assistentz H Andres Fischers und H Daniel Schmidts beed. alß aus E.E. hochweisen groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirte, wie auch Philipß Küffels deß Strählmachers und Jacob Küffels deß Weißbeckh. alß ihrer eheleiblich. Söhn
in gegensein H Hannß Georg Häckhlers werckhmaÿsters der Fabric deß Münsters – schuldig seÿen 75 Pfund pfenning
Unterpfand sein solle, Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit deren hoffstätten höfflin und allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, in der Krautenaw einseit neben der Behaußung Zum Jäger, anderseit neben hannß Mockhen dem weißbeckh. hinden auch vff denselben stoßend gelegen – eingangß gemelten hannß Küffel lebtägig verwidmet

Jean Küffel meurt en 1681 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 400 livres. La masse propre à la veuve est de 613 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 522 livres, le passif à 609 livres.

1681 (10.8.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 16) n° 500
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeder ligend vndt vahrendes Haab, Nahrung Vndt güetter, so weÿland der Ehrengeachte Herr Hanß Küffel, Weißbeck vndt burger alhie nach seinem den 2. Junÿ deß Zue end gemeltten jars aus dießer Zergänglichen Welt genommenen seel. hienscheiden, hinder ihme Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernachgemeltter sein des verstorbenen mit hernachgemeltter seiner gebiebten ehelichen haußfrawen ehelich erzielter Kinder Und per Testamentum eingesetzter Erben, durch die Viel Ehrn: und Tugendsame fraw Mariam Küffelin gebohrne Metzgerin, mit beÿstand deß Ehrenhafften Vndt Achtbaren Herrn Philippß Metzgers, Weißbeckens vnd burgers alhier ihres leiblichen bruders vnndt geschwornen Curatoris (…) Actum Straßburg Mittwochs den 10. Augusti A° 1681.
Der eingangs gemelte H. Hanß Küffel hatt p. Testamentum Zue Erben hinterlaßen Volgende seine mit eingangs benantter Wittibin Ehelich erzielte Söhn Und döchtere,auch Enckelein, alß 1. Weÿl. Mstr Phil. Küffels, geweßenen Kammachers vnd burgers alhier seel. hinderlaßene Eheliche Kinder, nemblich Jacobe, Hanß Philipsen, David, Eliam vndt Hanß Georg, deß seel. v.storbenen geliebte Enckele, deren geordneter Vogt nachgemelter Jacob Küffel, in ihrem nahmen aber dem geschäfft gewohnt d. Ehrenhaffte Emanuel Eckel, glaßer v. Burg. alhier alß hierzu geordnet. Theilvogt
2. Daniel Küffeln, becken handwercks, so längst in Krieg gezog. v. für todt gehaltten Wirt, in deß. Wie auch hernach gemeltter Annæ Mariæ d. älttern dochter statt p.sönlich Zueg. d. Ehrenvest vorgeacht, fürsichtig v. Weiß, Johann Herrenschneider E. E. Kleinen Rhats alhier nunmaliger wohlmeritirte Beÿsitzer, alß hierzu erbetten vndt wohldeputirtrer herr
3. Jacob Küffeln, haußfeürern Vndt burgern allhie, so Zugeg. 4. Annam Mariam Küffelin, anietzo Zue Franckfortt am Maÿn in diensten, in dero nahmen anweßend ob Wohl Ehrengemeltter herr Rathh. Herrenschneider, 5. Johann Martin Küffeln, Rothz stuck v. glocken gießern auch burgern alhier so p.sönlich Zugeg. 6. Abraham Küffeln, Weißbecken handwercks, annoch ledigen standts, mit beÿstand Mstr Hanß Georg Krafften weißbeckens vnd burgers alhier, 7. Salome Küffelin, Mstr hannß Martin Brehmen, Schneiders vnd burgers alhier Eheliche haußfrauw, mit beÿstand gedacht ihres Ehelich haußwürths
Copia Eheberedung – Copia Testamenti

In Einer der Statt Straßburg Vorstatt Krautenau genant gelegenen hiehero gehörigen vndt hernach beschriebenen Behaußung ist befunden worden wie volgt
Ahne Haußrath, In d. Cammern A, In d. Cammern B, In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, In d. Obern Kuchen,
In dem Hindern hauß, In d. Cammern C, In dem hindern Stüblein, In d. Vndern Vordern Stuben, In d. Vndern Kuchen, In dem hindern Keller, In dem Vordern Keller, Im obern Undern Haußöhren, 171 lb
Schiff und geschirr Zum Becken Handtwerck gehörig 16, Ahne Frucht Meel vnd Kleÿen 44, Ahne Silbergeschmeidt 1, Ahne Wein v. Lehren Vaßen 3, Ahne Guldinen Ringen, W. 5 T. 8, Ahne Baarschafft 146
Eigenthumb an einer Behaußung so theilbar (T.) Ein Vorder v. hinderhauß hoffstatt v. höfflin mit allen andern deren gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen alhier Zue Straßburg in d. Vorstatt Krautenauw genant eins. neben Job Bäschten dem Jüngern waffenschmidt v. burgern alhier anders. neben Hanß Georg Krafften dem Weißb. v. burgern alhier hind. auf gedachten Crafften stoßend, dauon gehen jährlichen auf Martini 8 ß 4 d v. 2. Cappen bod. Zinß dem Closter St. Nicolai in undis alhier, thut Zu Cap. gerechnet 10 lb 6 ß 8 d
So dann weÿl. H Daniel von Zabern geweßenen Schiffmans v. burgers alhier seinen in 2. Ehen Ehelich erzielten Kindern, zuruckgefallen wüdembs Capital 310. lb 14 ß 6 d Waran jährlich auf Joh. Bapt: v. A° 1682. Zum Erstenmahl allweg. 50. lb d sampt dem Zinß biß Zur völligen abstattung mann ihnen Zuerlegen schuldig ist. Sonsten über jetzt gemelte beschwerdten freÿ ledig v eigen. Welche behaußung durch die 3. hießige geschworne H. Werckmeistere überhaupt angeschlagen word. pro 400 lb. d. Vb. abzug aber Vorhergemalter beschwerden, ist p. rest annoch außzuewerffen allein 78. lb 18 ß 10. d. Über nechstgemelte Behaußung ist vorhand. 1. teutsch. p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt de dato d. 26. Junÿ A° 1632 mit altem Nro 1. not. v. dabeÿ gelaß.
Sa. Eigenthumbs an einer Behaußung 78, Pfenningzinß hauptgüter 75, Schulden in das Erb zugeltend 76
Summa summarum der Wittib gantzen ohnverändert Vermögen 613 lb
Sa. alles theilbaren guths 522 lb – Schulden 609, Theilbar Schulden übertreffen das theilbare guth 86 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem billich. Wahr nach 837 – Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 755 lb
Ergäntzung der Wittib unverändert guths Auß hernach Volgenden Vnderschiedlichen Documentis. Aus deren den 16. 9.bris A° 1636. durch Notarium Herrn Caspar Madlern längst seelig außgefertigten Außweißung ehe d. Wittib Zur Zeit ihrer v.heürathung von ihrem geliebten Vatter H. Georg Metzger geweßenen Wbecken v. burgern alhier (…)
Aus dem jeing. Theil Registerlein so A° 1645 d. 9. Xbris durch Notarium H. Daniel Werbeck nun längst selig. über das, so Sie Wittib beÿ Abtheillung deren Von Weÿland Fr. Salome Schultheißin auch weÿl. H. Georg Metzgers obgedacht, geweßenen Ehelich haußfr. ihr d. Wittib geliebter Mutter seel. (…)
Auß den Anno 1646 d. 12. Decembris durch Not. Urbanum Küßeln, nun ebenmäßig längst seel. über das jenige, so ihro Wittibin Abtheillung Mütterlich haußraths (…) Zuegefallen
Aus dem den 28. Xbris A° 1649. durch Not. H Johann Conrad Grunen längst seel. über das jenige, waß ihro Fr. Maria Küffelin d. Wittibin beÿ abtheilung Weÿl. Mariæ Riedingerin auch weÿl. Georg Veltins gewes. Fischers v. burgers zu Straßburg Wittibin seel. Verlaßenschafft als eingesetzt Testaments Erbin
Aus dem ienigen durch Not. H Johann Thoman Tromern A° 1658. über alles dasjenige was veÿ abtheillung Weÿland fraweb Catharina Hirttin auch weÿl. H hanß Rothen geweßenen Garttners und. Wagner v. Alt; Groß. Rhats verwanthen alhier geweßenen haußfr. seelig.
Aus dem durch mich Eingangs vnd hernach Zue End gemeltten Notarius Anno 1668. d. 17. 7.bris über das jenige was ihro Fr. Mariæ Küffelin gebohrner Metzgerin beÿ abtheillung weÿl. H. Georg Metzger s geweßenen Wbeckers v burgers alhie ihres gebiebten Vatters seel. V.laßenschafft, Summa summarum 608 lb
Copia Eheberedung (…) Straßburg Zinstags den 1. Novembris im Jahr nach Christi geburth 1636. Caspar Medler
Wÿdemb So d. selig abgelebte biß an sein Ende von Weÿl. Fr Magdalena Adamin Samuel Lipsen gewesenen Weißbeck v. Burgers alhier seel. hinderlaßenen Wittibin alß seiner Ers. Ehelichen haußfr. seel. hinderlaßenen wittibin alß seiner Erst Ehelichen haußfr. seel.
Copia Extractus Aus allhießig. Cancelleÿ Contract Stub weg. deß nunmehr zurückfallend. Wÿdembs (…) Actum den 23. 8.bris A° 1665.

Marie Metzger fait vendre des meubles
1683 (7.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 561
Verkauff vndt Looß Register Inhaltend undt außweißend alles das jenige was frawen Maria Metzgerin weÿl. H Hannß Küffels geweßenen Weißbecken vndt Burgers alhier hinderbliebene Wittib * Underschiedlichen Mobilien, Welche Sie auf E. E. Zunfft der Becker alhier (…) Zur offenen Marck feÿl gathan Undt Verkaufft (…) die Looßung durch Mstr. Hanß Martin Beremen, Schneidern v. burgern alhier wie auch Abraham küffeln, d. Weißbeck. als dochtermab Vndt Jüngsten Sohn
d. 7. vndt 8. Julÿ Stylo Novo Anno 1683.

Inventaire des biens de Marie Metzger qui va habiter chez son fils cadet Abraham Küffel. L’actif s’élève à 788 livres

1683 (21. Xbr), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 576
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeder Haab Undt Nahrung, so Weÿland deß Ehrenhafften Herrn Hannß Küffels hinterbliebene Wittib, die Ehren: und Tugendtsahme Fraw Maria, geborne Metzgerin nach deren diß Zue End gemeltt Jahrs allererst beschehenen haußraths distraction Vndt abbezalter passiv Schulden, auch darauff abgestellter haußhalttung vnd angetrettene Cost beÿ ihrem jüngsten Sohn Abraham Küffeln, d. Weißb. v. Burgern alhier, annoch übrig behaltten (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in beÿsein der Ehrenhafften Achtbar v. bescheidenen Jacob vndt Abraham Kiffels, beeder Weißbecken v. burgere alhier, Ihr Fr. Mariæ Küffelin beeder Söhne, Wie auch Fr. Salome Küffelin Mstr Hanß meister Brehmen, Schneiders v. Burgers alhier Ehelich. haußfr. ihr Fr. Mariæ jüngern dochter, dinstags den 21.ten Xbris Stylo Novo A° 1683.

In einer d. Statt Straßburg Vorstatt Krautenau genant nahe beÿ d. hennengaßen gelegenen hieher gehörigen vndt hernach beschriebenen Behaußung ist befunden word. wie volget
Ahne Haußrath 67 lb, Schiff und geschirr Zum Becken Handtwerck gehörig 14, Ahne Silbergeschmeidt 1, Ahne Guldinen Ringen,13, Ahne Baarschafft 15
Eigenthumb an einer Behaußung. Item j. Vorder: v. hinderhauß, hoffstatt vndt höfflin mit allen andern deren gebäwen, begriffen, Weitt, Recht. Zugehörd. vndt gerechtigkeiten gelegen alhier Zue Straßburg in d. Vorstatt Krautenauw genant, eins. neben Job Bästen dem jüngern Waffenschmidt vnd burgern alhier, anders. neb. Annæ Martæ Mockin, Weÿl. Lstr. Hanß Georg Krafften gewes. Weißb. v. burgers alhier seel. hinterbliebenen Wittib, hinden auf gedachte Krafftin stoßend. Dauon geh. jahrs auf Martini 8 ß 4 d vndt 2. Cappen boden Zinß dem Closter St. Nicolai in undis alhier, thut Zu Cap. gerechnet 10 lb 6 ß 8 d. Vndt dann ist mann Weÿl. H. Daniel von Zabern deß gewes. Schiffmans v. burgers alhier seel. seinen in 2.en Ehen Ehelich erzielten Kindern, annoch zuruckgefallenen 310. lb 14 ß 6 d über abzug inmittelst davon bezalter 110 lb 14 ß 6 d p. Rest noch zulieffern schuldig 200 lb d. Waran jährlich auf Joh. Bapt: Jedesmahl biß Zur völligen abstattung 50. lb d sampt d. Zinß Zue entricht. seindt. Sonsten über jetzt gemelte beschwerdten, welche zusammen thun 210 lb 6 ß 8 d freÿ ledig vndt eigen. Vnd daon A° 1681. durch die hießige 3. H. Werckmeistere beschehenen Abschatzung nach dießmalen annoch gewürdiget pro 189 lb 13 ß 4 d. Darüber vorhand. ein teutsch. p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt v. d. 26. Junÿ A° 1632. datirt mit altem Nro 1. signirt
Sa. Eigenthumbs an einer Behaußung 189, Pfenningzinß hauptgüter 225, Schulden in die Nahrung zugeltend 124, Summa summarum 788. lb

Marie Metzger hypothèque la maison au profit de son fils Abraham Küffel

1687 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 447-v
Maria gebohrne Metzgerin, weÿl. hans Küffels gewes. Weißbecken sel. hinderlaßene wittib mit beÿstand Jacob küffels ihres leiblich. sohns und hans Martin Brehmen deß Schneiders ihres tochtermanns
in gegensein Abraham Küffels auch Weißbecken auch ihres leiblichen sohn – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Ein vorder und hinderhauß, hoffstatt und höfflein, sambt allen deren Gebäuen, Rechten und zugehördten allhier in der Krautenau einseit neben dem Würthshauß Zum Jäger genandt, anderseit neben weÿl. hans Mocken gewes. weißbeck. sel. Erben hinden auff ged. Mockische Erben stoßend geleg. darvon gehen jährlich auff Martini 8 schilling vier pfenning und 2. Kappen bodenzinß

Accord entre les héritiers après la mort de Marie Metzger
1695 (17.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 27) n° 857
Theil Register darinnen Waß beÿ Abtheÿlung Weÿl. Frawen Mariæ Küffelin gebohrner Metzgerin seel. Verlassenschafft Einem Jeden p. Testamentum in Stämmen Eingesetzten Erben Erb. Zu und angefallen begriffen, so auffgerichtet Anno 1695.
Zuwißen demnach auff seligen hienscheiden Weÿland der viel Ehren vndt Tugendsamen Frawen Mariæ gebohrnen Metzgerin, auch weÿl. deß Ehrengeachten H Johannis Küffels gewesenen Weißbeckens vndt burgers alhier seelig. Wittibin, deroselben gantze Verlaßenschafft den 7.d diß Zu End gemeltten Monats vndt Jars, in beÿsein der darzu gehörigen, im Inventario auch hernach gemeltten Personnen inventirt, angeschlagen und beschrieben wordt., daß auff die beÿ hießiger Statt Stall erhalttene Großg. Erlaubnus auch gleich d. 17. huius Ihr Fr. Küffelin p. Testamentum in 5. Stämmen Eingesetzten Erben, außer allein Jgfr. Susannæ Margarethæ Küffelin, welche mit deme So selbige Einschießen sollen, außgewießen, Vnd Übriges so Sie darüber auch schuldig wahr, Ihro, von denen übrigen Stämmen freÿwillig, nachgesehen, V. also Sie damit weggewießen, allein die Übrigen Vier Stämme, Nahmentlich v. Erstlich In Nahmen Weÿll. Philipp Küffels, des Kammachers und burgers alhier seel. hinderlaßene noch lebend 3.er Kinder alß Jacob, Davids vnd Eliæ Küffel, der in Ersten Stammen Eingesetzte Erben, dero geschworne Theil Vogt H Emanuel Eckel, Glaßer und burger alhier, beneben gedachter Kinder leibliche Mutter vnd dero Stieffvattern,
So dann H Jacob Küffel Weißbeck Vnd burg. alhier in 2. Stammen instituirte Erb, Weitters H Abraham Kieffel auch Weißb. und burg. alhie, d. in 4.t Stamm Eingesetzte Erb, Vnd dann Fr. Salome Kieffelin, H Johann Martin Brehmen deß Schneiders und burgers alhier Ehelibste, als in 5. Stammen eingesetzte Erbin beÿständlich gedacht ihres Ehemans (…) Actum in d. Königl. freyen Statt Straßb. Donnerstags d. 17. Februarÿ Anno 1695.

Marie Metzger meurt à l’âge de 78 ans le 20 décembre 1694.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. f° 74 n° 107)
1694. Montag d. 20. Dec. ist Fr. Maria geb. Metzgerin, Wld. Hanß Küffels deß Weißbecken v. b. alhier nachgelaßene wittib Ihres Alters 78 Jahr 8 Wochen v. 5. Tag auff der Neuen Begräbnus beerdiget worden [unterzeichnet] Jacob Küffell als Sohn, Hanß Marttin Brehm dochtermann (i 74)

Marie Metzger hypothèque la maison au profit de son fils Abraham

1693 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 127
Maria gebohrne Mezgerin weÿl. hanns Küffels gewesenen Weißbecken sel. hinderl. wittib, mit beÿstand Hannß Jacob Kern, des huffschmids
in gegensein H. Abraham Küffels auch Weißbecken, ihres leibl. Sohns, schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, Ein Vorder und Hinderhauß und höfflein mit allen übrigen deren Gebäuen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der Krautenau einseit neben hiob bästen dem waffenschmidt anderseit neben weÿl. hanns Mocken gewesenen Weißbecken seel. Erben, hinten auff ged. Mockische Erben, stoßend gelegen, darvon gehen Jährl. uff Martini 8 ß 4 d und Zween Kappen bodenzinß dem Stifft St Nicolai in undis
[in margine :] hierinn gemeldter H. Creditor, zeigte an und bekandte, demnach Er die hierinn ihm umb 200 lb Cap. Zur hypothec verschriebene behaußung nunmehr von der Debitrice seiner Mutter Kaüfflich angenommen (…) den 28. feb. 1693

Marie Metzger veuve de Jean Küffel vend la maison à son fils Abraham Küffel

1693 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 149
Maria gebohrne Mezgerin weÿl. Hannß Küffels gewesenen Weißbecken seel. nachgel. wittib mit beÿstand Hn Jacob Küffel des weißbecken und Hannß Martin Brehm des Schneiders /:alß Ehevogts Mariæ Salome geb. Küffelin:/ ihres respect. leiblich und Schwähren Sohns
in gegensein H. Abrahamb Küffel des Weißbecken ihres leiblichen Sohns
Ein Becken behaußung, bestehend in einem vordern und hinderhauß, höffein mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten auch dem darinnen sich befindlichen zum becken handwerck gehörigen Schiff und geschirr und Ein gantze Gewand Kasten mit 4. thüren und Ein Grün Zelten bettladen, allhier in der Crautenau, einseit neben hiob Bästen, dem Waffenschmid, anderseit neben weÿl. hanns Mocken gewesenen Weißbecken seel. Erben, hinden auch auff ged. Mockische Erben stoßend gelegen, darvon gehend Jährl. auff Martini 8 ß 4 d und Zween Cappen bodenzinß dem Stifft Nicolai in undis, so seÿe dieselbe auch umb 250 pfund obged. Kaüffern verhafftet – umb 325 pfund
Paulo post ist verglichen, daß der Käuffer seine Erben und Nachkommende besitzer und inhabere obverschriebener behaußung, die Verkaüfferin, alß seine Mutter auff die noch übrige Zeit ihres Lebens zugesunden und krancken tagen darinn unvertrieben. maßen dieselbe mit Eßen und trincken so gut alß Sie es selbst haben werden, und Sie biß hero genoßen, auch mit benöthigten holtz in den jenigen Gemachen, welch Sie zu ihrem Gebrauch schon lange Jahr inne gehabt umb den Jährl. Zinß deß Kauffß. Rests (…)
[in margine :] Erschienen H. Jacob Küffel, der Weißbeck für sich selbsten und alß Vogt weÿl. Philipß Küffels gewesenen Strehlmachers sel. kind. mit beÿstand H. Emanuel Eckels deß Glaßes deren theilvogts, Johann Schmid der tabackbereiter alß vogt weil. hans Martin Küffels gewesenen Stuck und Glocken Gießers sel. nachgelaßene Kinder, So dann Salome gebohrne Küffelin, hans Martin Brehm, deß Schneiders eheliche haußfrau in gegensein deß hierinn gemeldten Kaüffers, angezeigt und bekandt, Nach deme die hierin gemeldte Verkaüfferin Ihre respect. leiblich Mutter und großmutter todes Verfahren (Quittung) den 12. apr. 1695

Abraham Küffel épouse en 1683 Anne Catherine Popp, fille du boulanger Simon Popp

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 112-v, n° 30)
1683. Zum 2.mahl Abraham Küffel, der Weißbeck weÿl. Joh. Küffels geweßenen Weißbecken und Burgers alhier nachgel. ehel. S. Jfr. Anna Catharina, Simon Poppen deß Weißbecken und burgers alhie ehel. Tochter. Mont. 21. Junÿ Zun Predigern (i 114)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 162) 1683. Eisdem Dominicis [Festo Trinit. et Dom. I. Trinit] Abraham Küffel der ledige Weißbeck Johannes Küffels deß Weißbecken Und Burgers alhier ehel. Sohn vndt J. Anna Catharina, Simon Poppen deß Weißbecken Vndt burgers alhie ehel. Tochter. Pr. (i 101)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère du marié. Les apports du mari s’élèvent à 144 livres, ceux de la femme à 333 livres

1683 (21.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 567
Inventarium Undt beschreibung aller vndt jeder Haab vndt Nahrung, So der Ehrsam und bescheidene Abraham Küffel, Weißbeck alhie vndt die Ehren: und Tugendsame Fr. Anna Catharina Poppin beede new angangene Eheleütt mitt einander in den ohnlängst mitt einander angetrettenen Ehestand für Unverändert Würcklich Zugebracht haben, Welche umb künfftige nachricht vndt Verhüetung alles streits, wie ein Jedes das Seinige in des Anders vnd beeder seiten respectivé geliebte Frau Mutter vnd Schwieger beÿsein würcklich vorgewießen vndt angegeben – Actum in d. Königlichen Freÿen Statt Straßb. Mittwochs den 21.ten Julÿ Stylo Novo Anno 1683.
In einer der Statt Straßburg Vorstatt Krautenaw gelegenen sein Abraham küffels gebiebten Muttern Eigenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Sa. haußraths 114, Sa. Silbergeschmeids 31, Sa. guldn. ring 15, Sa. baarschafft 171, Summa summarum ihr der Fr. für unverändert in die Ehe gebracht 333 lb
Sa. haußraths 125, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. baarschafft 16, Summa summarum sein des Manns für unverändert der Fr. in die Ehe gebracht 144 lb

Abraham Küffel et Anne Catherine Popp hypothèquent la maison et une autre rue des Balayeurs au profit du receveur de Saint-Thomas Jean Jacques Mosseder

1694 (28. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 740
Abraham Küffel, der Weißbeck und fr. Anna Catharina gebohrne Poppin deßen eheliche Haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand Johannis Braunen deß Weißbecken ihres Schwagers, und Sebastian Göppels des Metzgers ihres vettern
in gegensein Hn Johann Joachim Moseders des Scribenten, im Nahmen Hn Johann Jacob Moseders, schaffners zu St. Thomæ, schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, Erstlich eine becken behaußung, bestehend in einem vorder und hinderhauß, sambt übrigen deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, Wie auch dem darinn sich befindlichen zum becken Handwerck gebührigen Schiff und Geschirr, allhier in der vorstattt Krautenau, einseit neben Hiob Bästen dem statt Waffenschmid, anderseit neben weÿl.Hannß Mocken, gewesenen Weißbecken seel. Erben, hinden auch auff ged. Mockische Erben stoßend gelegen, darvon gebend Jährlich uff Martini 8 ß 4 d. und zween Cappen bodenzinß dem Stifft St. Nicolai in Undis
So dann noch eine behaußung, Höfflein, Hoffstatt und Gärttlein sambt der Gemeinschafft des bronnens, allhier in ged. Krautenau in der Vieh gaß, einseit neben H. Caspar Mustinger dem barbierer anderseit neben weÿl. Andres Schusters seel. hinterlassener Wittib, hind. auff ged. Schusterische wittib stoßend gelegen

Abraham Küffel et Anne Catherine Popp hypothèquent les mêmes maisons au profit du receveur de l’Orphelinat Jean Heupel

1702 (14.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 506
Abraham Küffel weißbecker u. Anna Cath: Poppin seine Haußfr: u. zwar dieße mit beÿstand Samuel Rothen u. frid: Braunen beÿder weißbecker
in gegensein Hn Joh: Heupels Schafners im waÿßenhauß – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, der debitorum behausung cum appertinentiis in der Crautenau in der viehgaß einseit neben Hn Pierre du comte chyrurgien major anderseit neben andres Schuster gartenmann hinten auf eundem stoßend gelegen
ferners Hauß, Hoffstatt, Höfflein u. Gärtlein cum appertinentiis in besagter vorstatt ahm Hänfer gäßlein einseit neben dem bierhauß zuem Sternen anderseith ist ein eck ahn gedachtem gäßlein hinten auf Valentin Buschen schiffmann stoßend gelegen
so dann eine behaußung cum appertinentiis daßelbst einseit neben Hiob Bästen wafenschmid anderseit neben weÿl. Hanß Georg Kraften weißbeckers wittib hinten auf eundem stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 8 ß 4 dem Stift St Thomæ

Nouvelle hypothèque à partirau profit de Georges Jacques Wormser de Vendenheim Sundhouse

1711 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 639
Abraham Küffel weißbecker und anna Catharina geb. Poppinin mit beÿstand Samuel Rothen und Johanns Braunen beeder Weißbecker Ihres respe. Schwagers und Vettern
in gegensein Hrn Johann Brewen E.E. großen Raths beÿsitzers im Nahmen :/tit:/ Jr Philipp Friedrich von Berckheim alß Curator Jr. Georg Jacob Wormbser Von Vendenheim zu Sundhaußen – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behaußung cum appertinentÿs in der Krautenau in d. Viehgaß, einseit neben Johann Georg Hahn Metzger anderseit neben Johann Michel Küffer Gartnern hinten auff Georg Küffer
So dann eine behaußung cum appertinentÿs in ged. Krautenau einseit neben Hiob Bösten Statt waffenschmidt anderseit neben Joh: Erhard Schwingen Wittiben hinten auf ged. Schwingen, davon gehen jährlichen 8 ß 4 und 2 Cappen bodenzinß obged. Stifft St. Nicolaus in Vndis

Abraham Küffel et Anne Catherine Popp hypothèquent les mêmes maisons au profit de Susanne Metzger veuve Brackenhoffer

1718 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 148-v
Abraham Kieffel der Weißbeck und Anna Catharina geb. Boppinin mit beÿstand H. andres Eckert und H. Andres gundelweins EE. kleinen Raths beÿsitzers
in gegensein Frauen Susannæ Brackenhofferin Wittib geb. Metzgerin mit beÿstand H. Johann Georg Cracau Inspectoris des Umbgelds ihres Vogts – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Erstlich eine Weißbecken behausung cum appertinentÿs in der Krauttenau einseit neben H Job Bäst Statt waffenschmid anderseit neben Jacob Löschmeyer weißbecken hinten auff ged. Löschmeÿer
So dann hauß hoff und garten sambt allen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in ged. Krautenau in der Fechgaß einseit neben Michel Küffer gartenmann anderseit neben hannß Georg Hahn jun: Metzgern hinten auff mit dem garten auff den Kellermännischen garten

Abraham Küffel fait des diffcultés pour régler une amende que lui a infligé la tribu des Boulangers
1718, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 278-v) Mittwochs den 22. Junÿ 1718 – Abraham Küffel der Weißbeck wird vorgestellt, daß Er die beÿ vorigem Gericht Ihme andictirte Straaff erlegen soll, Er sagte darauff, er halte sich an die Meisterschafft der Weißbecken, hienauff ließ Ihro Gnaden der Herr Ammeister die Beÿsitzer des Weißbecken handwercks herein beruffen, und proponirte Ihnen, daß sich Küffel nicht diß orths abstraffen laßen will, warauff sie sagten, daß sie sich an die Articul die Ihnen MGGh. die XV. gegeben haben, halten, nemblichen daß, wann sich jemand beÿ dem Handwerck nicht submittiren will, allß dann erst beÿ E. E. Gericht sich beklagen dörfe, Erkanth, soll der Herr Rath. Garand, wie auch H. Zunfftmeister, auff der Pfaltz beÿ Ihro Gnd. erscheinen, da sie darein Ihres Præsenz, deßwegen mit den H. Oberen Umbgeltts Herren daraus reden wollen.

Abraham Küffel et Anne Catherine Popp hypothèquent les mêmes maisons au profit du tailleur Christophe Heiner

1720 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 256
Abraham Küffel weißbecker und Anna Cath. geb. Boppin beÿständlich H. Frantz Werner und H. niclaus Lambert
in gegensein Christoph Heiner schneiders – schuldig seÿen 150 pfund in billets de banque
unterpfand, ihr hauß cu. appert: in der Krautenau einseit neben Joh. Bäst anderseit neben Jacob Löschmeier hinten auff ihn stoßendt
Item hauß und Garten in der fehgass in Krautenau einseit neben Michel Kiefer Gartenmann anderseit neben Joh. Georg hahn hinten auff den Kellermannische Garten

L’inventaire dressé en 1724 après la mort d’Abraham Küffel n’est pas conservé

1724, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 58
Inventarium über Weÿl. Mstr. Abrahamb Küffels geweßenen Weißbeckens alhier seel. Verlassenschafft

Anne Catherine Bopp loue la boulangerie au boulanger Robert Gabory qui cède deux ans plus tard ses droits au farinier Nicolas Huck et à sa femme Barbe Kuntz

1725 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 394
Fr. Anna Catharina geb. Boppingin weÿl. Abraham Kieffel weißbecken wittib mit beÿstand ihres Curatoris Johann Philipp Brehm des Schneiders
in gegensein Robert Gabory des weißbecken und hißigen burgers und Antoinette geb. Richard
Eine weißbecken behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Krauttenau, einseit neben weÿl. hiob Bästen wittib anderseit neben hannß Jacob Löschmeÿer dem weißbecken hinten auff eben dieselbe, nichts davon ausgenommen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Laurentÿ fürwährenden jahrs – um 93 gulden 6 sch so wochentlichen 18 schilling
[in margine :] entlehender Gabory in gegenwart Nicolaus Huck des meelmanns und Barbara geb. Kuntzin affter lehnungsweiße hievor beschriebener Becken behausung nichts davon ausgenommen, ahm 25. fürwährenden monaths maÿ ihren anfang nehmen Michaelis nächst kommenden 1728 jahrs – um 18 schilling wochentlichen zinnß, den 17. Maÿ 1727

Anne Catherine Bopp hypothèque la maison au profit de son fils Abraham Küffel

1726 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 410
Fr. Anna Catharina geb. Boppin weÿl. Abraham Küffel weißbecken mit beÿstand ihres vogts Johann Philipp Brehm Schneiders [unterzeichnet] keiffelin
in gegensein ihres sohns Abraham Küffel des haußfeurers und Susannæ geb. Wundtin – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung bestehend in Vorder und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Krauttenau, einseit neben Bästischer wittib anderseit neben Jacob Löschmeÿer dem weißbecken hinten auff eben denselben – davon gibt man 8 ß 4 in geldt und zween Cappen in Federn dem Stifft zu St Nicolai in Vndis

Abraham Küffel rachète les part de ses frères et sœurs et devient ainsi seul propriétaire de la maison

1730 (19.12.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 545
weÿl. Abraham Küffel gewesten weißbecken hinterlassenen töchter Erben zu zween dritten stammtheilen Maria Salome geb. Kieffelin Georg Philipp Heinrich des Metzgers Ehefrau und Anna Catharina geb. Kieffelin hannß Georg Raübel Sattlers Eheweib
ihres bruders und Miterben ahn vätterlichen verlassenschafft Abraham Kieffel haußfeurers
zwo tertzen Einer weißbecken: behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein Bronen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau, einseit neben hannß Peter Remus dem waffenschmidt anderseit neben Jacob Löschmeÿer dem weißbecken hinten auff ged. Löschmeÿer – von solchem gantzen hauß auf Martini dem Stifft St: Nicolai in Undis 8 ß 4 und zween Cappen ane bodenzinß – um 1301 pfund ausmachende capitalien zu zwo tertzen, weiter nichts weder ahne baarem geldt noch in andre weiß heraus zu geben hat

Abraham Küffel termine en 1710 son apprentissage auprès de son père. Il devient tributaire le 29 octobre 1721.
1710, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 82-v) Dienstags, den 20. Maÿ 1710 – Siegelgeltt (5 ß d)
Abraham Küffel der Weißbeck, mit Abraham Küffel seinem Sohn welcher das handwerck beÿ Ihme dem Vatter erlernt hatt, hält an, weilen die Lehrzeit Völlig Verfloßen, selbigen gerichtlich ledig Zusprechen. Erkant, auff Erlag 8 ß d Vor alle Gebühr willfahrt

(f° 363) Mittwochs den 29. Octobris 1721 – Neuzünfftiger (1 lb 5 ß)
Abraham Küffell der Jüngere schwartzbeck, Abraham Küffels deß ältern weißbeckhen undt burgers alhier Ehelicher Sohn, producirt Stall schein Vom 22.ten hujus bittel ihne beÿ E. E. Zunfft alß Einen Leibzünfftig. anzunehmen undt ihme deßen Vatters recht gedeÿen Zue laßen. Erkandt solle angenommen werden

Abraham Küffel épouse en 1721 Susanne Wund, veuve du fournier Jean Michel Kammerer : contrat de mariage, célébration
1721 (11. Aug.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 26) n° 11
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsahmen vndt bescheidenen Abraham Küffel ledigen weißbecken, des Ehrengeachten H. Abraham Küffels deß weißbecken v. Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Poppin beder Eheleuthe v. Burgere alhier ehelich erzeugten Sohn, alß hochzeitern ane einem
so dann der Tugendbegabten Fr. Susanna weÿl. deß Ehrsahmen Hanß Michel Kammerers geweßenen haußfeurers Vndt burgers alhier hinterbliebenen wittib alß hochzeiterin andern theilß
Actum Straßb. d. 11. Aug. 1721. [unterzeichnet] Abraham kiffel Als hochzeiter, Susanna Kammerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 226-v n° 25)
Eodem Mitwochs d. 8.ten 8.bris 1721 seind in der Kirch. Zu S. Wilhelm nach gleicher ausruffung ehelich eingesegnet worden Abraham Küfel der ledige Beck v. Burger Abraham Küfels deß Weißbecken v. burgers v. Catharina Roppin ehelicher Sohn v. Fr. Susannæ Weiland Hans Michael Kammerers deß Haußfeurers v. b. eheliche wittib geborne Wundin [unterzeichnet] Abraham Kiffel Als Hochzeiter, Susanna Kammrin als hochzeiterin ‘i 234)

Fille du remueur de grains Jean Wund, Susanne Wund épouse en 1703 le tailleur et fripier Jean Jacques Bruder
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 102 n° 18)
1703. Mittwoch d. 31. octob. Wurden Zur Ehe eingesegnet Hanns Jacob Bruder der ledig schneid. vnd altgewänder, Weil. hanns Jacob bruders deß schneiders und altgewänders vnd Salome Volckin seiner gewesenen Ehefrauen Und Wittib Ehl. Sohn & Und Jgfr. Susanna Hans Wunden deß burgers und Kornwerffers vnd seiner Ehefrauen Barbara Jeßlerin Ehl. Tochter [unterzeichnet] hans Jacob Bruder als hoch Zeiter, S der hochzeiterin Zeichen (i 106)

Susanne Wund devient bourgeoise à titre gratuit
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 746
Susanna Wundin V. hier, weÿl. Joh: Jacob Bruders gew. altgewenders allhier hint: Wittib, empfangt das burgerrecht gratis,V. wird beÿ E.E. Zunfft der Mörin dienen. Promis: d. 29. Dito [9.br:] 1703.

Susanne Wund se remarie en 1707 avec le fournier Nicolas Diemer : contrat de mariage, célébration
1707 (18.1.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung H : Niclaus Diemers Haußfeurers vndt Frauen Susannæ gebohrner Wundin, Zinst. d. 18.ten Januarÿ A° 1707
Zwischen dem Ehrn : und Wohlvorgeachtn herrn Niclaus Diemer, Haußfeurer undt Burgern alhier, als Hochzeitern an einem,
und dann der Ehrn : und Tugendsamen Fraun gebohrner Wundin weÿl. Meister (-) geweßenen Schneiders und Burgers alhier sel. hinderlaßenen Wittib, als Hochzeiterin am andern theil
Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Zinst. d. 18.ten Januarÿ A° 1707 [unterzeichnet] Nick glaus dimers, Balthser böß wilwlatt als Schwer Vatter, Susanna Wundin, Hanß Wundt alß Vatter, Jacob Rüffell als vogt

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 126 n° 7)
1707. Eodem, Mitw. d. 23. Hornungs seind auch Zur Christ. Ehe nach ordnung proclamirt und eingesegnet Worden, Niclaus diemer der burger, Schwartzbeck, und Wittiber & Und Frau Susanna Weÿland hanns Jacob Bruders, des Altgewänthers und burgera nachgelaßene Wittib geborne Wundin [unterzeichnet] Nicglaus diemer als hochzeiter, S das ist der hochzeiterin Zeichen (i 130)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre au mari rue de la Poule. Ceux du mari s’élèvent à 1 853 livres, ceux de la femme à 142 livres.
1707 (9.3.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 5)
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Hn: Niclaus Diemers, Haußfeurers undt der Ehren und tugendsamen Frawen Susannæ gebohrner Wundin, beeder Eheleuthe und Burgere zu Straßb. einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1707.
(…) Actum in d. Königl. Freÿen Statt Straßburg in fernerem persönlichen beÿweßen H. Michael Diemer, Weißbecken, des Ehemanns Kinder erster Ehe geschwornen Curatoris und Hn Jacob Küffels, auch Weißbecken, der Frawen noch ohnentledigten Vogts, als von Beeden Ehegetten hierzu erbettenen Beÿständere, Mittwochs den 9. Martÿ A° 1707.
Haußrath H 481, F 104, Wein Leere Faß undt Bütten H 129, Früchten, Mehl und Kleÿen H 147, Schiff und geschirr H 20, Brennholtz H 55, Vieh H 9, Silber H 42 F 30, Goldene Ring H 20 F 16, Baarschafft H 109 F 17
Eigenthumb ane einer Behaußung (H.) Eine Schwartzbecken Behaußung in d. St: St: Vorstatt Krautenau ob. halb d. Hennen Gaß gelegen (…)
Behausung H 400, Pfenningzinß hauptgüter H 300
Eigenthumb ane Liegenden güttern, im Handschuchheimer Bann H 13, Schuld 125
Summa summarum des Herrn für ohnverändert in den Ehestand gebrachten Vermögens 1853, Summa der Frawen in die Ehe gebrachte Nahrung 142 lb – Haussteuren 37 lb

Nicolaus Diemar meurt en 1719 en délaissant des enfants de trois mariages, dont Jean Jacques issu de la veuve
1719 (9. 9.bris), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 3) n° 89
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und güethere, so Weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Meister Nicolaus Diemar, der haußfeurer und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach solch nach seinem Montags den 18.ten 7.bris dießes 1719.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitlich. verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des ebgeleibten seel. in dreÿen Ehen ehelich erziehlte Söhn und tochter und per Testamentum zu ohngleichen portionen verlaßener Erben auch dero geschwornen Vögte, alle gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ benahmbset, inventirt durch Sie die Erben selbsten, ingleichem die Ehen: und tugendsame Frau Susannam Diemarin, gebohrne Wundin, die hinderbliebene Wittib, mit beÿstand des Ehrenvest, Wohlvorgeacht und weißen herrn Emanuel Diemers, des jüngern haußfeurers auch E: E: Kleinen Raths jetzigen beÿsitzers Ihres geschwornen herrn Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 9.ten Novembris Anno 1719.
Der Abgeleibte seeliger hat Zu seinen Erben /:Sis ubiq. Tis:/ per Testamentum Verlaßen wie volgt, 1. Andream Diemar, den Schwartzbecken, welcher sein burgerrecht allhier verzogen maßen derselbe vor ohngefähr dreÿen Jahren sich von hier absentiret, in deßen Nahmen aus E. E. Kleinen Raths Mittel Crafft Extractum Memorialis vom 9.ten hujus zu dießem geschäfft erbetten worden, S. T. Herr Johann Heinrich Lang, senior, Nots publ. juratus und berühmbter Practicus auch vorhergedachten Kleinen raths jetzig. wohlmeritirter Assessor, welcher hiebeÿ erschienen, jedoch allein in die Legitimam, 2. Herrn M Johann Theobald Diemar, wohlbestellten Pfarrherrn Zu Kirchheim und burger alhie. So dem geschäfft in Persohn abwartete, 3. Herrn Johann Diemar, den Pulver Müller und burgern allhie, so gleicherweiße dem geschäfft beÿgewohnt, dieße dreÿ in esterer Ehe mit Weÿl. Frauen Anna Margaretha gebohrner von Zaberin ehelich erziehlte Söhne
4. Jungfer Susannam Margaretham Diemarin, deren geschworner Vogt Herr Johann Philipp Sänger, der Weißbeck und Burger allher, welcher beneben seiner Vogts dochter hiebeÿ Zugegen geweßen, dieße in Zweÿter Ehe mit weÿland frauen Anna Catharina gebohrner Sängerin nun seel. ehelich erziehlte tochter
Und dann 5. Johann Jacob Diemer deßen geordneter Curator Herr Johann Leonhardt Lux, der haußfeurer und burg. allher, so sich beÿ dem geschäfft eingefunden, Dießer in letzter Ehe mit eingangs gedachter Frawen Susanna Diemarin geb. Wunderin, d. hind.bliebenen Wittib ehelich erzieltes Söhnl.
Also alle fünff der abgeleibten seel. in dreÿen Ehen ehelich erziehlte Söhn und Jungfr. Tochter Zu ohngleichen portionen und antheilten verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der vorstatt Krautenau gelegen und in dieße Verlaßenschafft mit gehörigen behaußung befunden Worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern bühn, In der Cammer A, In d. Cammer B, Vor dießem gemach, In der Cammer C, In dem obern Stüblein, In d.oselben Stub Cammer, Im obern haußöhren, In d. Cammer D, In der Wohnstub, Im und.n haußöhren
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine Schwartz Becken Behaußung oberhalb der hennengaß (…)
Ergäntzung der Wittib ohnveränderten guths. Vermög Inventarÿ über beeder Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1707. durch Hn Notm. Johann Ludwig Scherern auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert guth, Sa. hausraths 28, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Goldener Ring 9, Sa. Ergäntzung (70, abgezogen 44, per Rest) 25, Summa summarum 66 lb
Der Erben ohnverändert Vermög. Sa. hausraths 183, Sa. Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 3, Sa. Vaß 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 31, Sa. goldenen Ring 15, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 575, Sa. Eigenthum ane liegende güthern 74, Sa. Ergäntzung (1202, abzuziehen 890, per Rest) 311, Summa summarum 1206 lb – Schulden 8, Nach solchem abzug 1197 lb
Das Theilbahr Guth, Sa. haußraths 101, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken Handwerck gehörig 7, Sa. brennholtzes 16, Sa. frucht und kleÿen 3, Sa. Schwein 6, Sa. Wein 50, Sa. silbergeschmeids 5, Sa. goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 105, Sa. Schuld 53, Summa summarum 382 lb – Schulden 839, theilbare Schulden übertreffen das theilbar guth 457 lb – Stall Summ 731 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg, Dienstags den 18. jan. Anno 1707,, Johann Ludwig Scherer, Notarius juratus

Susanne Wund se remarie avec le boulanger Jean Michel Kammerer, fils du revendeur Jean Michel Kammerer : contrat de mariage, célébration
1720 (21. 9.br.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 141
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten H. Johann Michael Kammerer dem ledigen becken, Weil. Joh: Michael Kammerers deß grempen undt burgern allhier Zu Straßburg seel. Ehelich erzeugtem undt hinterlaßenem Sohn Hochzeitern ane einem,
So dann der Ehr: undt Tugendsamen Frn. Susanna Diemerin gebohrner Wundtin weÿl. Nicolaj Diemers deß gewesten haußfeurers undt burgers allhier seel. hinderlaßener Wittib hochzeiterin andern Theills
Actum Straßb. d. 21. 9.br. 1720 [unterzeichnet] Hanß Michel Cammerer, Susanna dimmerin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 219, n° 26)
Mitwoch den 4.ten Xbris 1720. seind nach geschehener 2.maligen außrufung Dom. 16. Trin. et Domin. 1. Adv. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Joh: Michael Kammerer der ledige Haußfeurer vnd burger weiland Joh: Michael Kammerers Chrempen v. burgers b. Mariæ Salome Meÿerin nachgelaßener Sohn v. Fr. Susanna Weiland H. Nicolai Diemers auch haußfeurers oder Schwartzbecken nachgelaßene wittib geborne Wundin [unterzeichnet] Johan Michel Cammrer hochzeiter, Susanna diemerin als hochzeiderin (i 226)

Abraham Küffel et sa femme font dresser l’inventaire de leurs apports, non conservé
1721, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 16
Inventarium über Meister Abrahamb Küffels des Haußfeurers zu Fr. Susanna geb. Wundererin in die Ehe zugebrachte Nahrung
Inventarium über Fr. Sußanna geb. Wundin zu Meister Abrahamb Kieffels ihrem Ehemann zugebrachte Nahrung

Susanne Barbe Bruder, femme du charpentier Gaspard Henri Kræmer, satisfait en 1732 sa mère Susanne Wund de ses prétensions
1732 (6.8.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 19) n° 747 (706)
Lüfferung Frauen Susannæ Barbaræ Krähmerin gebohrener Bruderin, Meister Caspar Heinrich Krähmers Zimmermanns undt burgers allhier zu Straßb. ehelicher haußfrauen, ane Ihre Mutter Fr. Susannam geb. Wundtin Mstr. Abraham Kieffel des Weißbecken und burgers allhier zu Straßburg Vor Vätter: und großmütterlich guth zu erfordtern gehabt
Erstl. Zufolg des d. 6.ten 9.bris 1704. beÿ E. löbl. Vogteÿ gerichts auffgercihteten: dem über weÿl. Hannß Jacob Bruders geweßenen altgewänders Vnd burgers allhier ihr Fr. Krähmerin Vatters seel. Verlaßenschafft durch herrn Notm. Johann Friderich Marbach auffgerichteten Inventario Zu end einvenrleibten Kindervertrags (…)
Betreffend nun das Eÿgenthumb ane einer Behaußung bestehend in einem sechsten theil vor ohnvertheilt ane einer behausung undt hoffstatt, mit allen deren gebäuden begriffen Zugehördten in der Statt Straßb. undt dero Vorstatt Crautenau in der Neugaßen (…)

Les Quinze confirment une amende que la tribu des Boulangers a infligé à Abraham Küffel
1751, Protocole des Quinze (2 R 160)
(p. 345) Sambstags d. 4. Decembris. – Idem [Rœmer] nôe Abraham Kieffel, burgers und Weißbecken Ca. die hochverordnete Obere Umbgelts Hn haben pplem umb 50 fl. mulctirt, erlegt die helffte mit 25. fl. Bittet unterth. der übrigen helffte gnädigen nachlaß. Erk. seÿe dem Implorant mit seinem begehren abzuweiß. und die andictirte Straff de 25. lb Zu confirmiren.

La tribu inflige une amende à Abraham Küffel qui a vendu du pain frais un jour où il n’en a pas le droit
1758, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 91-v) Montags den 7. Augusti 1758 – Iidem [Joh: Georg Schäffer und die übrige beeydigte riegere] Cra. Abraham Kieffel den Weißbecken, daß derselbe den 19. v. 21. Jul. seinen Ausätz banck mit frisch gebachen Brod, als an seinen trockenen tägen, vor seinem hauß stehen gehabt, bitten ihne dem 10. Art. Neuen Art. buchs nach, mit Straff Zu belegen. Bekl. durch deßen Knecht Zugegen, ist der Anklag in Abred, durch die Rieger aber überwießen. Erk. seÿe bekl. in 9 ß Straff v 2 ß gerichts Cösten Zu condemniren.

(f° 99-v) Mittwoch den 13. Decembris 1758 – Iidem [Joh: Georg Schäffer und die übrige dieser Ehrs: Zunfft geschwornen riegere] Cra. Abraham Kieffel den Weißbecken daß derselbe d. 10. 9.bris als an seinen Verbottenen tag, ein Stellenbanck mit Weich Gebäck außstehen gehabt, requiriren Straff.
Derselbe zugegen ist des vorgebrachten Zwar in Abred, aber durch die Klagende Riegere überwießen.
Erk. seÿe Bekl. in 6 ß für die Rügere v 2 ß Gerichts Cösten Zu condemniren.

Abraham Küffel et Susanne Wund hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Jacques Bender

1760 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 272
Abraham Kieffel der weißbeck und Susanna geb. Wundin beÿständlich Johann Jacob Diemer des haußfeurers und Johann Jacob Kammerer des wannenmachers
in gegensein Johann Jacob Bender des schuhmachers – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau, einseit neben Jacob Löschmeyer dem weißbeck, anderseit neben N. Mohr dem waffenschmitt, hinten auff ged. Löschmeyer

Susanne Küffel meurt en 1762 en délaissant son fils Jean Jacques Diemer. Les experts estiment la maison à 800 livres. La masse propre à l’héritier s’élève à 631 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1 007 livres, le passif de 1 055 livres.

1762 (9.6.), Not. Elles (6 E 41, 1329) n° 169
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehr: v. Tugendbegabten Frauen Susannæ Kieffelin geb. Wundin des Ehren v. Vorgeachten Herrn Abraham Kieffel des Weißbecken v. B. dahier Zu Straßb. im Leben geweßener ehel. haußfrauen nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet A° 1762. – nach Ihrem im Letztverfloßenen Monath februarii beschehenem tödtl. Ableiben hie Zeitl. verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren des Ehren v: Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Diemer, des haußfeurers v. b. allh. der verst. seel. hinterlaßenen eintzigen Sohns v. ab intestato Erben inventirt (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem beÿseÿn Hn Johannes Wolff des Weißbecken v. b. allhier, als des Wittibers erbettenen beÿstandts auff Mittwoch den 9. Junii Im Jahr 1762.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenau gelegenen hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane Behaußungen. Erstl. eine Becker Behaußung gelegen allher Zu Strb. ane d. Vorstatt Crautenau, bestehet in Vorder, v. Hinterhauß, höffl. Bronnen v. Hoffstatt, mit allen dero gebäuwen, begriffen, weiten, Zugehördeb, rechten v. gerechtigkeiten, i.s neben Peter Remus des geweßenen Waffenschmidts v. b. allh seel. Wb v. 2. s neben Jacob Löschmeÿer des abgel. Weißbecken, Fr. Wb. v. hinten auf ermelt. Löschmeÿerische Wb stoßend ist außer 8 ß 5 d v 2 Cappen so man Jahrs auf Martinj der Stifftung Sti Nicolai in Undis als boden Zß davon Zureichen schuldig freÿ leedig v eigen. Und ist solche Behaußung durch (die Werckmeistere) anhero Zufolg dero schrifftl. Zum Concept geliefferten Abschatzungs Procès verbal æstimirt worden pro 800 lb. Hievon ist abzuziehen ermel. boden Zinß der 8. ß 4 d v. 2. Cappen, so zu doppeltem Cap. gerechnet, thut 22 lb 13 ß 4 s. Nach deren Abzug verbleibt ane d. Anschlags Summa annoch übrig 777 lb 6 ß 8 s. Und besagt über 2/3. von solcher behaußung, Wovon der übrige 3.te theil dißortigem Wr. Hæreditario nôe seines Vatters seel. Zugefallen ein teutsch. perg. Kbr. in allhiesiger CCstub gef. v. mit dero anh. Ins. munirt, d.d. 19. Xbris 1730.
(E.) It. Eine Behaußung, Hoff, Schopff, bronnen v. hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuden in der Vorstatt Crautenau, oberhalb der Hechtenbruch am Blumengießen gelegen (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangen unveränderten guths. Nach masgaab des durch weÿl. Hn Johannes Brackenhoffer geweßenen Not. Publ. et Pract. dahier nun seel. den 17. 9.bris 1721. über beeder nunmehro durch den Zeitl. todt getrennten Eheleuth einand. vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen errichtet v. gefertigten Inventarii
Copia der Eheberedung (…) So beschehen v. verhandelt in der Königl. Statt Straßburg Montag d. 11. Augusti als man nach Christi unsers Einigen Erlößers u. Heÿlandes Gnadenreichen Gebuhrt Zalte 1721. Johannes Brackenhoffer Not. Jur.
Copia Codicilli – die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Susanna Küfelin einer gebohrner Wundtin, des Ehren und vorgeachten Herrn Abraham Küffel, des Weißbecken u. b. zu Straßburg haußfrau, von der Gnade des grundgütigen Gottes gesund, gehend v stehenden Leibes (…) Mittwoch den 18. des Monaths Februarii Anno Domini 1761. Philipp Jacob Marbach Notarius publicus
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Erben unverändert eigenthümliche Nahrung, Sa. Kleidung v. Weiß Gezeug 21, Sa. Sibers 4, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Anschlags der behaußung 200, Sa. (Ergäntzung 891, Sa. wehrender Ehe angegangenen unveränderten guths 251, Verbleibt) 640, Summa summarum 868 lb – Schulden 237, Nach deren Abzug 631 lb
Dießemnach wird auch des H. Wittibers unverändert v. die theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 109, Sa. Schiff und geschirr zue becker Profession gehörig 4, Sa. bachmels 19, Sa. Silbers 16, Sa. goldenen Rings 12 ß, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 777, Sa. Schulden 50, Summa summarum 1007 lb – Schulden 1055,Compensando 49 lb
Beschluß und Verstallungs summa 582 lb
Abschatzung Vom 26.ten Maÿ 1762. Auff begehren H. Abraham Kieffell des Weisbecken ist eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der Gudten Au Gelegen Ein seits Neben Jacob Loschmeir Anderseits Neben Weil. peter Remus sel. hienderlasener Wittib und hienden Auff vorhero beschriebne Stosend Gelegen, solche behausung besteht in einem Forder und hiender Gebeÿ Worinen Zweÿ Stuben eine Kichen und Ettliche hauß Kamern Ferner befindet sich ein bach hauß vnd bach Stuben Welche bäide Gewelbt dar jber seindt die Dach stiell mit breidt Ziglein belegt hat auch einen Gewelbten Keller hoff vnd brunen. Von uns unterschriebnen der Statt Straßburg Geschworne Werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und Angeschlagen worden vor und vmb Ein Thausent Sechs Hundert Gulden
Der Zweite begriff ist Auch Alhie (…) [unterzeichnet] Werner, Huber

Susanne femme du boulanger Jean Kieffel meurt à l’âge de 79 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1758-1779, f° 16-v)
Donnerst. d. 4. Martÿ 1762. Morgens zwischen 5-6 uhr ist alhie in dem Herrn seelig entschlaffen Susanna Kieffelin, Abraham Kieffels, Weißbecken u. Burgers dahier ehel. haußfrau und wurde Freÿt. darauff Nachmittags umb 1. Uhr Zu St: Wilhelm auff dem Gottesacker St Helen. Christl. Gebrauch nach Zur Erd. bestattet. Ihres Altern 79 jahr, 4 Monath 2 Wochen und 3 tag [unterzeichnet] Abraham Kieffel Als Wittiber, Abraham Diemer als Ecnkel (i 15)

Abraham Kieffel meurt quatre mois plus tard à l’âge de 70 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1758-1779 f° 20-v)
Freÿt. d. 2. Jul: 1762. Nachts Zwischen 9-10 Uhr ist alhie in dem Herrn seelig entschlaffen Abraham Kieffel, Weißbeck und Burger dahier und wurde Sonnt. daraufff, als d. 4. huj. auff dem Gottesacker St Helenen Christl. Gebrauch nach Zur Erde bestattet. Seines alters 70 Jahr 8 Monath und 4 tag. [unterzeichnet] Johann Jacob Diemer als stieffsohn, Abraham Heinrich (i 19)

L’héritier Jean Jacques Diemer épouse en 1732 Marie Salomé Roser, fille du brasseur à l’Etoile Jean Henri Roser ; contrat de mariage, célébration
1732 (10.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 270
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Diemar, dem ledigen Haußfeurer, weÿland des Ehren: und wohlvorgeachten herrn Nicolai Diemars des auch geweßenen haußfeurers und burgers Zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren: und Tugendgezierten Jungfrauen Maria Salome Roßerin Weÿl. des Ehrenvest und hochachtbahren Herrn Johann Heinrich Roßers des gewesenen biersieders Zum Sternen und burgers ammhier Zu Straßburg nunmehr Seeligen hinterlaßener Ehelich erziehlter Tochter am adern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Montag den 10. tag des Monats Martÿ im Jahr Christi Geburth gezahlt 1732.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 33-v n° 5)
aô 1732. den 30. Aprilis Sind nach geschehener Zweÿmahliger außruffung nemlich Dominica Quasimodogeniti et Misericordias zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Diemer der ledige Beck und burger alhjier Weÿl. Niclaus Diemers auch Becken und burgers allhier und Susannæ Wundin ehl. Sohn, und Jungfr. Maria Salome, weÿl. Johann Heinrich Roßers Biersieders und burgers allhier und Annæ Margarethæ Pfählerin ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Diemer als hochzeider, Maria Salome roserin als hoch zeitrin (i 36)

Abraham Küffel lègue sa maison à son petit-fils par alliance Abraham Diemer suivant testament reçu le 17 mars 1761 par le notaire Philippe Jacques Marbach (la minute n’en est pas conservée, référence donnée dans les actes suivants)

Abraham Diemer termine officiellement son apprentissage auprès de son père Jean Jacques en 1751
1751, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 40) Donnerstags den 3. Junÿ 1751. – Abraham Diemer von hier der beÿ seinem Vatter H. Johann Jacob Diemer dem Schwartzbecken das Handtwerck erlernet undt die Zeit längstens Vorbeÿ, ist der Lehr ledig gesprochen worden.

Abraham Diemer devient tributaire le 22 juin 1762 au titre de boulanger en pain blanc
1762, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 173) Dienstag den 22. Junii 1762 – Neuzünfftiger meisters Sohn (dt 1 lb 15 ß)
Abraham Diemer, H Joh: Jacob Diemer des Haußfeurers v. b. allh. ehel. Sohn, producirt Stallschein, bitt Zünfftig werden v. Weißbecken, bittet umb gerichtl. Reception. Erk. Willfahrt.

Abraham Diemer épouse en 1762 Marguerite Salomé Boch, fille du brasseur Jean Martin Boch, après avoir obtenu dispense pour consanguinité auprès des Conseillers et Vingt-et-Un : contrat de mariage célébration
1762 (12.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 166
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Abraham Diemar, dem leedigen Weißbeck und burgern allhier, herrn Johann Jacob Diemars, des Haußfeurers und Burgers allhier, mit weiland Frauen Maria Salome gebohrner Roßerin, seiner geweßenen Ehegattin ehelich erzielhltyem herrn Sohn, als dem Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und viel tugendgezierten Jungfrauen Margarethä Salome Bochin, weiland herrn Johann Martin Boch, des geweßenen Bierbrauers und Burgers allhier nun seeligen mit Frauen Magdalena gebohrner Wöhrlerin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugten Jungfer tochter als der Jungfer Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen alhier zu Straßburg auff Montag den 12. Julÿ Anno 1762. [unterzeichnet] Abraham Diemer als bodenzinß, Margaretha Salome bochen als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 243-v, n° 28)
Mittw. d. 28. Jul. 1762. Wurden in der Kirche Zu St Wilhelm nach vorher gegangener Zweÿmaligen proclamation /:so Domin: VI & VII. p. Trin. geschehen:/ ehelich copulirt und eingesegnet H Abraham Diemer, Lediger Weißbeck u. burger alhie H Joh: Jacob Diemers Schwartz-becken v Burgers dahier ehel. Sohn, und Jfr. Margaretha Salome weÿl. H Martin Boch, gewesten Bierbrauers und Burgers dahier hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Abraham Diemer als hochzeitter, Margaretha Salome bochin als hochzeiterin (i 250)

1762, Conseillers et XXI (1 R 245)
Abraham Diemert der burger und weißbeck alhier wird p° gebettener diepense in gradu prohibito Jgfr. Margr. Salome Bochin von hier Heurathen Zu dörffen, Vordersambsten Ein Ehrw. Kirchen Convent verwießen. 118. auff deßen eingeschicktes Guthachten erhält selbiger die gebettene dispense gegen erlag 6. lb d in das Allmoßen. 120.

(p. 118) Montags den 28.sten Junÿ 1762. – Froereisen nê Abraham Dienmert des burgers und weißbecken alhier producirt unterth. Memoriale und bitten samt beÿlaag sub N° 1 puncto gnädiger Erlaubnus in gradu prohibito Heurathen Zu dörffen. Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchem derselbe, auff das von E. E. würd. Kirchen Convent fordersambst einzuholenden gutachten, angetragen, wurde auf gleichen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und des auff dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Berckheim Erkandt, wird Imploriender Abraham Diemert der alhiesiger burger und weißbeck puncto gebettener dispensation in gradu prohibito sich mit Jungfr. Margaretha Salome weil. Joh: Martin Boch gewesten burgers und biersieders alhier hinterl. eheliche tochter heurathen zudörffen, an Ein Ehrwürdig Kirchen Convent verwießen damit ein solches dießen Casum mantrimonialem untersuchen und deßen schrifftlich darüber abgefaßtes gutachten an Unßer protocoll einsehen mögen, wird dießes geschehen auch MHhn wieder vorgelegt worden seÿn, so solle als dan ferner gesprochen werde was rechtens seÿn wird.
Depp. H. Rathh. Kleinclaus, H. Rathh. Strölin

(p. 120) Lect. ein zufolg MerHhen Erkantnuß vom 28. Junÿ Jüngst von E. Ehewürdigen Kirchen Convent alhier abfgefaßtes und ad protocollum überlieffertes Gutachten über einen Casum mantrimonialem, darinnen bestehend, daß Abraham Diemert der burger und weißbeck alhier sich mit Jungfr. Margaretha Salome weil. Joh: Martin Boch des gewesten burgers und biersieders alhier hinterlaßenen ehelichen tochter, die mit ihme in secundo gradu lineæ collateralis æquali verwandt ist, verheurathen will, und da dießes gutachten dahin gehet, daß einer hohen Obrikheit in obgedachtem Casu zu dispensiren einig und allein anheim Zustellen, umb somehr als der gradus quæstionis durchauß nicht wieder Gottes gesetz, als wurde nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchem derselbe, auff die willfahrung der gebettenen dispense angetragen, auff hohen anspruch des auff dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail /:angesehen H Prætor Regius de Regemorte die sach Menhhn überlaßen:/ nach gehaltener und vollführter Umbfrag unanimiter Erkandt, wird nach eingezogener plena causæ cognitione, dem Imploranten mit gebettener erlaubnus sich mit ermelter Jgfr Margaretha Salome Bochin, welche mit ihme in secundo gradu lineæ collateralis æquali verwandt ist, heurathen Zu dörffen, jedoch unter dießem anhang wilfahrt, daß Implorant pro gratiosa dispensatione sechs pfund d. deren entrichtung durch gültige gehöriger orthen vorzulegende quittung zubescheinen in das allhießige Allmoßen Zu erlegen schuldig und gehalten seÿn solle. Deppi. H. Rathh. Ulrich H Rathh. Delay.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ses apports s’élèvent à 181 livres, ceux de la femme à 501 livres.

1762 (6. 7.br), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 801) n° 292
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Abraham Diemer, des Weißbecken und der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Margarethä Salome Diemerin gebohrener Bochin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, errichtet in Anno 1762. – welche der ursachen, alldieweilen in ihr beeder Ehepersohnen Vor mir Notario den 12. Julÿ jüngsthien errichteten heuraths: Verschreibung §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in beisein H Johann Leonhard Boch des Biersieders und Burgers dahier der Ehefrauen Bruders und begettenen Assistenten auf Montag d. 6. 7.bris 1762.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krautenau gelegenen und in des Ehemanns Zugebrachte Nahrung gehörign behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. j. Behaußung, höffl. v. hoffstatt auch Gemeinschafft des Bronnens, mit allen deren Rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau, i.s neben Mr Samuel Philipp Moor dem Waffenschmid uxorio nomine 2. s neben weÿl. Joh: Jacob Löschmeÿers des geweßenen Weißbecken v. b. alhier nachgelaßener Wittib und Erben, hinden auf vorernannte seine beede Nachbaren stoßend, von welcher völligen Behaußung man jährl. auf Martini löbl. Stifft Carthauß 8 ß 4 d in Geld und 2. Cappaunen ane bodenzinß zu geben schuldig ist, sonsten aber ausser hernach eingetragenen darauf hafftenden Passiv Capitalien freÿ leedig eigen und dißorths ohnpræjudicirlich angeschlagen wie selbige der Ehemann von weÿl. H Abraham Küffel dem Weißbecken und Burgern alhier, seinem Stieffvatter seel. vermög Testamentum nuncupativum §° 3.tio legiret worden umb 1200 lb. Wie der dißortige Ehemann dieße Behausung an sich gebracht, ist vorher schon geredet und in sel H. Küffel seel. errichtetes Testamentum vor H. Notario Phil. Jacob Marbach und 7. gezeugen d. 17. Martÿ 1761. beschehen. So dann meldet über solche behaußung j in allhiesiger C. C. stub gefertigtes pergamentener Kauffbrieff so mit deri abhangendem Insiegel verwahret de dato 19.ten Xbris 1730. weißend, wie weul. Hr Abraham Küffel seel. solche behaußung ane sich erkaufft hat.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 62, Sa. Schiff und geschirr zur Becker Profession 6, Sa. Holtzes 11, Sa. Sibers 24, Sa. baarschafft 47, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1200, Summa summarum 1681 lb – Schulden 1250, Nach deren Abzug 131 lb – Adde die helffte ane denen haussteuren 49 lb Des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Vermögen 181 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefraun völlig vor ohnverändert in den Ehestand gebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 127, Sa. Silbers 32, Sa. goldener Ring 22, Sa. baarschafft 271, Summa summarum 452 lb – Darzu gelegt die helffte ane denen haussteuren 49 lb, Der Ehefrau in dieße gebrachte Guth in vero pretio 501 lb

Abraham Diemer devient boulanger français en pain blanc
1766, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 227-v) Donnerstags den 18. Xbris 1766 – Handwercks Veränderung
Abraham Diemer des bisherige Weißbeck bittet ihme Zuerlauben seine Profession Zu ändern und Frantzös. Weißbeck zu werd. Erkannd, Willfahrt.

Abraham Diemer meurt en délaissant des héritiers collatéraux. La succession comprend deux maisons. La masse propre à la veuve est de 5 651 livres tournois, celle propre aux héritiers de 9 625 livres. L’actif de la communauté s’élève à 14 199 livres, le passif à 5 580 livres.

1793 (2.5.), Strasbourg 7 (2), Not. Stoeber n° 917
Inventarium über Weiland des Bürgers Abraham Diemer, des gewesenen becken allhier, So den 9. Merz jüngst mit tod abgangen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1793.
Auf Ansuchen frauen Marg. Salome Diemerin gebohrner Bochin der hinterbliebenen Wittib beiständlich des Burgers Johann Daniel Ott des Ohlmüllers, wie auch des abgeleibten Erblaßers ohne Testamentl. Verordnung hinterlaßenen Erben benantl. 1° Im Nahmen Johann Jacob Diemer des Becken und vollbändigen Bruders so nicht gegenwärtig seines (…) mandatarii des Burgers Joseph Bitschnau avoué bey hiesigem Tribunal, 2.do der Verstorbenen Schwester weiland Fraun Maria Salome geb. Diemerin mit dem Burger Joh: Philipp Reumann Becken allhier erzeugten einzigen Sohns als Neveu der burger Johann Daniel Reumann der beck, So dann 3.tio des Verstorbenen halbbändigen Schwester Weiland Joh. Jacob Diemer geweßenen becken alhier mit weil. fr. Maria Salome geb. Hofsesin erzeugter tochter als Niece, fr. Maria Elisabetha Niethammer gebohrne Diemer, des burgers Ludwig Heinrich Niethammer Goldarbeiters allhier Ehefrau unter dessen authorisation, Zur Inventur und Erörterung dieser Succession geschritten (…) So geschehen und angefangen Donnerstag den 2. Maÿ 1793. im 2. Jahr der Republick in der allhier zu Straßburg in der Krautenau gelegenen N° 118 und in diese Verl. gehörig. behausung

(E.) Eigenthum an häußer. (E) Nemlichen eine behaußung, höflein und hofstadt, auch gemeinschafft des bronnens, mit allen deren rechten vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an der Vorstadt Krautenau N° 118 1.s neben Löschmeyer becken anderseit neben Römes Kupferschmidt, hinten auf vorbenannte seine beede Nachbaren Ziehend, von welcher behausung man jährl. der hies. Commune modo Zuvor dem Stifft Carthaus 8. ß 4 d in geld und 2. Cappaunen an bodenzins Zu geben schuldig sonsten ledig eigen. Solche behausung hat der Abgeleibte von seinem Stiefgroßvater, weil. Abraham Kiffel gew. Schreiben allhier vermög des vor Not. Philipp Jacob Marbach den 17. Martÿ 1761. gestifteten testaments legatsweise angefallen. Sonsten besagt hierüber ein in dehies. Canzleÿ Contract Stubpassirt pergament Kaufbrief de dato 19. Decembris 1730.
(E.) Und i. behaußung, hof, Schopf, bronnen und hofstadt, mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, Zugehörden u. Rechten gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau oberhalb der hechtenbruck am blumengiesen N° 29 einseit neben Jacob Steinbach dem Mezger, anderseit neben Georg Löffler dem Schläger hinten auf ihne Steinbach Ziehend, so ledig eigen. Solche behaußung hat der Verstorbene auf absterben seines Vaters weiland Joh: Jacob Diemer gew. Schwartzbeck alhier krafft der den 1. 8.br. 1782 vor weil. Not. Joh: Friderich Lobstein passirten Erbs Cession Zugekommen. Über sieben-achte theil solcher behausung meldet i. deutsch. pergamentener Kauffbrieff aus hies. Canzleÿ Contract stub sub dato 14. Aprilis 1736. Ferner über die völlige behausung i. allda gefertigte Kauffbrieff de 4. Julÿ Anno 1686.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Guth. Nach anleitung des über beeder geweßenen Eheleuthe zusammengebrachte Nahrungen durch weil. Not. Johann Friderich Lobstein den 6. Septembris 1762. auffgerichteten Inventarÿ
Norma hujus inventarii. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 260, Sa. Silbers 44, Sa. goldener Ring 66, Sa. Ergäntzung 4980, Sa. Activ Schulden 300, Summa summarum 5651 lb
Diesemnach folgt auch der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 537, Sa. Silbers 4, Sa. Eigenthums ane häusern 15.000, Sa. Ergäntzung o, Summa summarum 15.541 lb – Wovon abzuziehen, Schulden 5916, Nach deren Abzug 9625
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbare Gut beschrieben, Sa. haußraths 1041, Sa. Silbers 100, Sa. Geschmeids 141, Sa. baarschafft 3642, Sa. Wein und Faß 2096, Sa. Früchten und Geschirrs zur Becken Profession gehörig 748, Sa. activ schulden 6430, Summa summarum 14.199 lib. – Schulden 5580, (Nach solchem abzug) 8619 lib
Der Erben Vermögen und zugleich der Wb. wittum 15.371 lib
Enregistré le 15 mai 1793 l’an 2

Marguerite Salomé Boch meurt en 1814 en délaissant des héritiers collatéraux
1814 (30.11.), Strasbourg 4 (45), Not. Stoeber aîné n° 3105
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Boch veuve d’Abraham Diemer boulanger décédée le 1. courant (dressé) à la requête de 1. Marie Madeleine Boch veuve de Nicolas Günther huilier, 2. Marie Marguerite Boch femme de Jean Frédéric Pfaehler passementier tant en leur nom que se portant fort de Marie Barbe Boch épouse de Frédéric Karcher, ministre du culte à Ernolsheim près Saverne, 3. Marie Salomé Boch veuve de Daniel Heyl, tonnelier, 4. Jean Frédéric Lindauer, tonnelier, tuteur de Jean Frédéric 15 ans son fils issu de Marie Dorothée Baehr, 5. Jean Frédéric Pfaehler, tuteur de Jean Jacques Jundt mineur âgé de 17 ans issu de Marie Susanne Boch femme de Jean Jacques Jundt, passementier, 6. Abraham Boch brasseur, les 7 conjointement héritiers pour moitié de la défunte leur grand tante et tante, par représentation de Léonard Boch, brasseur, leur père grand père, frère de la défunte,
7. Marie Madeleine Wurth épouse de Jacques Baumhauer, serrurier, 8. Marie Salomé Wurth épouse de Jacques Kühlhorn, passementier conjointement pour l’autre moitié, par représentation de Marie Madeleine Boch femme d’André Wurth, orfèvre leur mère, sœur de la défunte
dans la maison du Sr Arnold architecte au fauxbourg de la Krautenau n° 102
meubles 526 fr, déclarations actives 102 fr, total 625 fr, passif 6 fr
Enreg. f° 104 du 1.12.

Les héritiers vendent la maison au boulanger Jonathan Feilmetzger et à sa femme Salomé Frentzel

1793 (8.5.), Strasbourg 7 (2), Not. Stoeber, Joint au n° 917 du 2 mai 1793
Vor mir dem unterschriebenenen öffentlichen Notario und Zu weiland Abraham Diemer, des gewesenen becken allhier Verlaßenschafft adhibirten Inventirschreiber sind erschienen deßen ab intestato Erben benantlich 1° der Burger Johann Jacob Diemer, Beck beÿständlich des Burgers Joseph Bitschnau avoué bey hiesigem Tribunal, 2.do der Burger Johann Jacob Reumann der beck und 3.tio Maria Elisabetha Niethammer gebohrne Diemer, des burgers Ludwig Heinrich Niethammer Goldarbeiters allhier Ehefrau unter seiner authorisation, welche
in gegensein des Burgers Jonathan Feilmetzger des Becken und deßen Ehefraun Salome geborner Frenzlerin (…) verkaufen, cediren, abtretten und überlaßen wollten
Eine behaußung, höflein, hinterhaus und hofstedten, auch gemeinschafft des bronnens, mit allen deren Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg an der Vorstadt Krautenau N° 118 einseit neben neben Löschmeyer dem becken anderseit neben Römet dem Kupferschmidt, hinten auf vorbenannte Nachbaren Ziehend, von welcher behausung man jährl. der hiesigen Commune Zuvor dem Stifft Carthaus 8. ß 4 d in geld und zween Cappaunen an bodenzins Zu geben schuldig, sonst ledig, eigen. und ihnen Verkäuffere als ein von vorbenanntem Abraham Diemer deren respectivé bruder und oncle erblich angefallenes gut Zuständig, samt dem in der bachstub befindlich. Kessel, Dielen, Mulden und trögen (…) um die Summ der 13.000 Livres
Straßburg Mittwoch den 8. May 1793 im Zweiten der fränckischen Republick
acp 16 f° 31-v du 15 mai 1793

La tribu des Boulangers dispense Jonathan Feilmetzger de son tour de compagnon moyennant paiement de 15 florins. Il répond qu’il n’est pas en état de les payer. La tribu maintient sa décision eu égard qu’il se comporte mal à la confrérie des boulangers
1785, Protocole de la tribu des Boulangers (VII 1295)
(f° 27) Donnerstags den 17. Martii 1785 – Jonathan Feilmetzger der ledige Becker, weiland Phil. Peter Feilmetzgers, gewesenen Meelhändlers und Burgers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn, stehet Vor und producirt Stall Schein de dato 15.ten d: m: et a: Zufolg dessen derselbe begehrt gegen Erlag geordneter Gebühr für einen Meisters Sohn als Leibzünfftiger Schwarzbecken: Meister auf: und angenommen Zu werden. Woraufhin man ihn befragte, ob er gewandert habe ? Welches er mit Nein beantwortete. Als dann man ihm anzeigte, daß er nicht nur pro receptione 2 lb 13 ß d sondern auch pro Dispensatione der Wanderzeit Kraft der Zunft: Articulo secundo annoch 7 lb 10 ß d Mithin sammenthaft 10 pf und drei Schilling zu erlegen habe, Auf dieses er Zur Antwort gab, er wäre nicht im Stand solche Zu bezahlen. bittet dahero ihm von der Dispensations: Gebühr Zu entledigen.
Nach der in Betrachtnehmung des von Imploranten jederzeit geäuselten üblen Gesinung und des schlechten Verfahrens gegen die Vorsitz: Meister der Bruderschaft, und sonstige Umbstände, Wurde nach gehaltener Umfrage Erkanndt, Seÿe Implorant, wann er diesorth Leibzünfftiger Schwartzbecken: Meister seÿn will, die ihme agesetzte Zwo Gebühren von 10 Pfund und 3 schilling Zu entrichten angehalten.

Les Quinze dispensent Jonathan Feilmetzger du paiement des 15 florins
1785, Protocole des Quinze (2 R 195)
(p. 117) Sambstags den 26.sten Martii 1785 – Wilhelm nomine Jonathan Feilmetzger des hiesigen burgers und beckenknechts, da der Implorant den 17.ten hujus beÿ E. E. Becken handwerck Zwar von den Wanderjahren gegen erlag 15 fl. dispensirt und Zum meisterrecht admittirt worden, derselben aber beÿ EG um gnädigen nachlaß solcher 15 fl. nachzukommen genüßiget ist, als bitt ihm indeßen gnädig Zu erlauben die profession als meister treiben Zu dörfen bis er die urkunden auch media des nachlaß beÿgebracht haben wird.
Erkandt, Obere handwerck Hh und denenselben die hände eröffnet Zugleich in der Sach zu spechen.

(p. 119) Sambstags den 2.ten Aprilis 1785 – Obere handwerck Hh lassen durch H. Secretarium Wilt referiren sie hätten das von Jonathan Feilmetzger den 26.sten Martii jüngst beÿ MGHh. angebrachtes begehren in gegenwarth E. E. Zunfft der becken H Zunfftmeister untersuchet und befunden daß derselbe ohne verlust der Kundschafft seiner beckengerechtigkeit nicht abgehalten werden könne, solche sogleich zu benutzen, da er aber das bewegende umstände vor sich hat welche Zu Dispensirung von dem erlag der ihme angesetzten 15 fl. vor die nicht vollbrachte wanderjahren gelegenheit geben können dahero sie provisorie denselben mit der erlaubnus seine profession als meister treiben Zu können Zu willfahren keinen anstand gefunden, welches sie MGh Confirmation anheimstellen wollen. Erkandt Confirmirt sofort wurde noch ferner Erkandt daß derselbe von erlegung der ihme angesetzten 15 fl. Zu befreÿen seÿe.

Jonathan Feilmetzger devient tributaire le 22 septembre 1785
1785, Protocole de la tribu des Boulangers (VII 1295)
(f° 30) Donnerstags den 22.ten Septembris 1785 – Neuzünfftiger meisters Sohn (dt 1 lb 15 ß)
Jonathan Feilmetzger, der nunmehr Verheurathete Schwarzbeck producirt Bescheid von Gnädigen Herren den Fünfzehen den 2.ten Aprilis h: a: ertheilt, Zufolg deßen derselbe von diesorts angesetzten 15 fl. pro dispensatione von den Wandersjahren befreit wurde, begehrt deroselben gegen Erlag der geordneten Gebühr dissorts als Leibzünfftiger Schwarzbecken Meister auf: und angenommen Zu werden. Erkanndt Willfahrt.

Fils du farinier Philippe Pierre Feilmetzger, Jonathan Feilmetzger épouse en 1785 Salomé Frentzel, fille d’un boucher de Bischheim : contrat de mariage, célébration
1785 (22.3.), Not. Lauth (6 E 41, 652) f° 90
Eheberedung – persönlich kommen u. erschienen seÿen, der Ehrsam und bescheidene Jonathan Feilmetzger, der ledige großjährige Becker, Weiland Phil: Peter Feilmetzgers, gewesenen Meel: und Gekörnshändlers auch burgers dahier, mit auch weil. Fr: Mar. Magdal. gebohrner Rheinin seiner gewesenen Ehegattin, beeder seel. ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, unter verbeiständung Hn Phil. P: Feilmetzgers des Meel: und Gekörnsh. auch brs. dahier als Hochz. ane einem
So dann die Ehr: und tugendsame Jungfr.Salome Fränzelin, Mr Michael Fräntzel des Metzgers und Brs Zu Bischheim am Saum, mit weÿl. Magdalen gebohrner Frießen seiner gewesenen Ehegattin seel. erzielten Tr. unter assistentz H. Leonhard Lutz des Haffner Mr und b. hieselbsten als Hochzeiterin
So gewesen Straßburg auf Dienstag de, 22. Martii Anno 1785 [unterzeichnet] Jonadan Feilmetzger Als Hochzeiter, Salome fräntzelin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 176, n° 14)
Im Jahr Christi 1785. Mittwoch den 13. Aprill Nachmittags um dreÿ Uhr, sind nach vorgegangenen gewöhnlichen Proclamationen Dominica Quasimodo und Misericordias Domini in öffentlicher Kirche Ehelich eingesegnet worden, Jonathan Feÿlmetzger lediger becker und burger alhier, Weÿland Peter Feÿlmetzger, gewesenen Meelhändler und Burgers alhier, mit weÿl. Frauen Magdalena einer gebornen Khunen ehevogt erzeugter Sohn, und Jungfrau Salome Frentzelin, Johann Michael Frentzels Metzgers und burgers Zu Bischheim am Saum mit weÿland Fraun Magdalena einer gebohrnen Friesin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Jonadan feilmetzger Als Hocheiter, Maria Salome fräntzelin braut (i 177)

Salomé Frentzel devient bourgeoise par son mari quinze jours après son mariage
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 76
Salome fräntzelin Von bischheim am saum gebürtig, Joh: Michael Fräntzel des burgers vnd metzgers daselbst ehl. Tochter, verheurathet mit Jonathan Feÿlmetzger dem becken vnd Burger allhier Philipp Peter Feÿlmetzger geweßenen Mehlhändlers und Burger allhier hinterlaßener ehel. sohn, erhalt das burgerrecht gratis, will dienen Zur E.E. Zunfft der Becken, juravit d. 27.ten april 1765.

Salomé Frentzel meurt en 1815 en délaissant pour unique héritiere sa sœur Catherine, femme du laboureur Georges Schlagdenhaufen, à Bischheim

1815 (18.1.), Strasbourg 5 (41), Not. F. Grimmer n° 9048
Inventaire de la succession de Salomé Frentzel, épouse de Jonathan Feilmetzger ci devant boulanger, décédée le 10 octobre dernier – dressé à la requête du veuf, la défunte laissant pour seule et unique héritière une sœur Catherine Frentzel, femme de Georges Schlagdenhaufen, laboureur à Bischheim au Saum – Contrat de mariage reçu Lauth notaire à Strasbourg le 22 mars 1785
Immeubles, Une maison, cour, puits commun avec appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau n° 118, entre les Sr Löschmeyer boulanger et Remus armurier derrière les mêmes – chargée d’une rente foncière de 1 fr 70 et de 2 chapons à la ville de Strasbourg – occupée par Michel Fritsch boulanger pour 300 fr, le logement du veuf pour 100 fr, ensemble 400 fr de revenu en capital 8000 fr – acquis par acte reçu Stöber notaire le 8 mai 1793
Plus une maison avec appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg fauxbourg Krautenau rue de la Poule n° 51 entre les héritier Baumgartner et les héritiers Oberdörfer, derrière maison du Sr Staehlin boulanger – occupée par le Sr Febre cordonnier pour 48 fr et le Sr Beyer instituteur pour 48 fr, ensemble 96 fr, en capital 1920 fr. Il existe un contrat passé devant Dinckel notaire le 4 messidor 8
communauté, meubles 945 fr, créances 14.357 fr, total des immeubles 9920 fr, total général 25.222 fr
propres, habillements 190 fr
Enreg. f° 27 du 24.1.

La maison revient en partie à Catherine Frentzel qui épouse en 1779 Georges Guillaume Duchmann, journalier originaire de Mertzwiller, puis en 1788 le cordonnier Jean Georges Schlagdenhaufen
Mariage, Bischheim (luth. p. 408)
Im Jahr 1788, Dienstag den 21. Octobris gegen Zwölf Uhr des Mittags, sind nach geschehenen Zweÿmaligen öffentlichen Ausrufungen alhier ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Georg Schlagdenhaufen, lediger Schumacher von Hoenheim, weiland Johann Georg Schumacher, geweßten Ackersmanns und Burgers daselbst, mit Ursula gebohrner Zimmerin, hinterlaßener ehelicher Sohn, 28 Jahr alt, und Catharina geborne Fränzelin, weiland Georg Wilhelm Duchmann, geweßten Tagners und Burgers alhier hinterlaßene Witwe, alt 35 Jahre [unterzeichnet] Johann Georg schladenhauffen als hochzeiter, o der Brait handzeichen des Schreibens unwissend (i 207)

Mariage, Bischheim (luth. p. 351, Mont. d. 8. 9.br.)
Im Jahr 1779.den 8. des Wintermonats sind nach zweÿmal Zugleich geschehener ausruffung ehelich zusammen gegeben und eingesegnet worden Georg Wilhelm Duchmann von Mertzweiler, Weiland Georg Wilhelm Duchmann des geweßten burgers und gastgebers daselbst hinterlaßener ehelicher Sohn, und Catharina, Johann Michael Fräntzel, des burgers und Metzgers alhier eheliche tochter [unterzeichnet] Georg wilhelm duchman als hochzeiter, der Hochzeiterin Zeichen x (i 179)

Georges Schlagdenhauffen et Catherine Frentzel vendent leur moitié de maison à leur gendre et fille respectifs Jean Michel Fritsch, boulanger, et Marie Madeleine Schlagdenhauffen

1817 (5.5.), Strasbourg 15 (22), Not. Lacombe n° 4607
Georges Schlagdenhauffen, laboureur, et Catherine Frentzel à Bischheim au Saum
à Jean Michel Fritsch, boulanger, et Marie Madeleine née Schlagdenhauffen leur gendre et fille
la moitié par indivis d’une maison ayant boulangerie avec appartenances et dépendances scituée en cette ville de Strasbourg Krautenau n° 118 d’un côté Jean Leschmeyer boulanger, d’autre le Sr Remus taillandier, derrière le même Leschmeyer – ladite moitié possédée par indivis avec Jonathan Feilmetzger ci devant boulanger, leur beau frère propriétaire de l’autre moitié, échue à la venderesse de l’héritage de Salomé née Frentzel décédée femme dudit Feilmetzger sa sœur dont elle se déclare seule et unique héritière
(en présence dudit Feilmetzger) qui a la jouissance viagère de la moitié vendue, vente de la nue propriété de la moitié – 6000 francs
Enregistrement, acp 134 F° 25 du 10.5.

Jonathan Feilmetzger lègue sa moitié aux mêmes

1816 (16.1.), Strasbourg 12 (63), Not. Wengler n° 9340
Testament – Jonathan Feilmetzger, ci devant boulanger demeurant faubourg de la Krautenau près la rue de la Poule n° 118 – décédé le 28 février dernier
à Marie Madeleine Schlagdenhauffen femme de Jean Michel Fritsch, boulanger
la moitié à moi appartenant par indivis d’une maison, cour, puits, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau rue de la Poule n° 118, d’un côté le Sr Loeschmeyer boulanger, d’autre succession Remus armurier
Enregistrement, acp 156 f° 122 du 6.3.1822

Jonathan Feilmetzger meurt en 1822

1822 (16.3.), Strasbourg 12 (86), Me Wengler n° 12.631
Inventaire de la succession de Jonathan Feilmetzger, boulanger, décédé le 28 février dernier – dressé à la requête de Salomée Feilmetzger épouse de Philippe Jacques Schulmeister, boulanger, Pierre Feilmetzger, boulanger, Jean Pierre Loewenmann, boulanger ses frère et oncle respectifs, héritiers en vertu du testament reçu par le soussigné notaire le 16 janvier 1816
le 18 mars sont intervenus 1. Georges Schlagdenhauffen, laboureur à Bischheim au Saum, veuf de feu Catherine Frentzel, avec lequel il était marié après avoir passé un contrat de mariage devant Klein, greffier du baillage de Bischheim au Saum le 6 octobre 1788, ayant droit à la moitié de la succession, 2. Catherine Duchmann épouse de Michel Thomann, tisserand à Bischheim au Saum, 3. Jean Georges Guillaume Duchmann, boulanger, 4. Marie Madeleine Schlagdenhauffen épouse de Jean Michel Fritsch boulanger, 5. Catherine Salomé épouse de Jean Valentin North, laboureur à Bischheim, héritiers de la défunte Catherine Frentzel leur mère légataire à titre universel de Jonathan Feilmetzer pour une moitié de la succession suivant acte de dernière volonté passsé le 22 février, ce legs fait à la condition que les héritiers du Sr Feilmetzger n’auront plus rien à réclamer dans les biens de la communauté, suivant inventaire dressé par Grimmer notaire le 18 janvier 1815

dans la maison mortuaire Fauxbourg de la Krautenau n°118
immeuble, 1. une petite maison avec ses dépendances située en la ville de Strasbourg Fauxbourg de la Krautenau rue de la Poule n° 51, d’un côté le Sr Dintzenhoffer cloutier, d’autre le Sr Lambach orfèvre, devant la rue, derrière le Sr Stoeling – acquis de Frédéric Wilhelm Renn maçon à Strasbourg, et de Catherine Dorothée Schroeder par acte reçu Dinckel notaire à Strasbourg le 4 messidor 8, ledit Renn l’avait acquis de Xavier Vetter, batelier, devant ledit Dinckel le 9 thermidor 6, estimée 1200 fr
2. la moitié par indivis d’une maison, cour, maisons au fond avec appartenances et dépendances située en cette ville audit Fauxbourg de la Krautenau n° 118, d’un côté le Sr Loeschmeyer boulanger, d’autre la succession Remus, devant la rue, derrière le Sr Loeschmeyer – la totalité grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 1 fr 62 et de deux chapons par an – acquis la totalité avec sa femme de Salomé Frentzel par acte reçu Stoeber notaire le 8 mai 1793, la moitié de la succession la moitié aux susdits héritier. Laquelle dernière moitié Georges Schlagdenhauffen et sa défunte femme ont cédé à Jean Michel Frisch et Marie Madeleine Schlagdenhauffen leur gendre et fille par acte reçu Lacombe notaire le 5 mai 1817. Le défunt lui même a disposé dans son testament sus allégue en date du 16 janvier 1816 de la moitié de ladite maison en faveur de ladite Marie Madeleine Schlagdenhauffen épouse Fritsch en la léguant 5000 francs, que la D° Fritsch déclare avoir accepté – estimée 5000 francs
ensemble des immeubles 6200 fr
mobilier 2158 fr, créances 8606 et 6185 fr, ensemble 16 890 fr
Enregistrement, acp 156 F° 159-v du 19.3.

Originaire de Bischheim, le boulanger Jean Michel Fritsch épouse de 1810 Marie Madeleine Schlagdenhauffen, fille de Jean Georges Schlagdenhauften
Mariage, Strasbourg (n° 613) L’an 1810 le 26° du mois de décembre sont comparus Jean Michel Fritsch, âgé de 25 ans, garçon Boulanger, domicilié en cette ville depuis dix ans, né à Bischheim au Saum, Département du Bas Rhin, né le 29 août 1785 fils d’André Fritsch, Cultivateur ci présent et consentant, et de feu Catherine Freiss, décédée à Bischheim le 24 mars dernier, Et Marie Madeleine Schlagdenhaufen âgée de 20 ans, domiciliée en cette ville depuis six ans, née audit Bischheim le 14 décembre 1790, fille de Jean Georges Schlagdenhaufen, cidevant Cordonnier, et de Catherine Fraentzlin ci présens et consentant (signé) Jan Michel ritsch, Mari Magdalen Schlachtenhaufen (i 68)

Marie Madeleine Schlagdenhauffen meurt en 1824 en délaissant trois enfants

1824 (15.11.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Schlagdenhauffen femme de Jean Michel Fritsch, boulanger, décédée le 3 septembre dernier – à la requête du veuf tuteur de 1. Caroline 2. Jonathan 3. Charles
acp 170 F° 142-v du 22.11. – meubles et marchandises 9554 fr, garde robe 381 fr, créances 15.176 fr, numéraire 2100 fr, total 27.212 fr
la moitié d’une maison à la Krautenau n° 118 estimée 4000 fr
une maison Faubourg de la Krautenau n° 117, avec les petites maisons à côté rue de l’Enfer n° 114 et 115 estimées 8000 fr
terres à Hoenheim 200 fr et 200 de, total 12.400 fr
immeubles propres, une maison rue de la Poule n° 51 estimée 1800 fr
la moitié d’une maison Krautenau n° 118 estimée 4000 fr
ensemble 5800 fr ; passif 4710 fr
vacation du 28.1. (acp 171 F° 145-v du 31.1.)

1825 (22.2.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Liquidation de la communauté qui a existé entre Jean Michel Fritsch, boulanger, et sa femme défunte Marie Madeleine Schlagdenhauffen, à la requête du veuf, père et tuteur légal de 1. Caroline 2. Jonathan 3. Charles
immeubles propres, une maison rue de la Poule n° 51 estimée 1800 fr
la moitié d’une maison Krautenau n° 118, immeuble de la communauté, indivis
acp 172 F° 31-v du 28.2.

Jean Michel Fritsch se remarie en 1825 avec Sophie Baldner
1825 (28.2.), Strasbourg 3 (72), Me Schreider n° 2352
Contrat de mariage – Jean Michel Fritsch, boulanger demeurant Faubourg de la Krutenau n° 118, veuf avec trois enfants de Marie Madeleine Schlagdenhauffen
Sophie Baldner, fille mineure de Georges Daniel Baldner, aubergiste hors la porte Dauphine n° 46 et de Marguerite Elisabeth Keck
acp 172 F° 52-v du 7.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Le fils aîné issu du mariage avec Marie Madeleine Schlagdenhauffen meurt à Alger en 1833
1834 (11.4.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire par déclaration, de la succession délaissée par Jonathan Fritsch, soldat au régiment des chasseurs d’Afrique, décédé à Alger le 25 juin 1833 – à la requête de 1. Jean Michel Fritsch, maître boulanger, veuf de Marie Madeleine Schlagdenhauffen et époux de Sophie Baldner,
2. Caroline Fritsch, femme de Théodore Nussbaum, boulanger fille du premier lit, sœur germaine du défunt, 3. Charles Fritsch, enfant mineur du premier lit frère germain, 4. Sophie et Gustave Adolphe, mineurs du second lit représentés par leur père, sœur et frère consanguins
le défunt n’a délaissé que le tiers de la succession de sa mère, suivant inventaire dressé par le notaire rédacteur le 15 novembre 1824
2. le tiers d’une maison à Strasbourg rue de la Poule n° 51
3. le quart d’une maison Faubourg de la Krutenau n° 118
4. le 6° d’une autre maison même Faubourg n° 114, 115 & 117
le père a l’usufruit de la moitié des biens délaissées par le défunt, suivant testament de sa femme reçu M° Ubersaal le 27 septembre 1811
acp 224 F° 93 du 14.4.

Jean Michel Fritsch rachète les parts de maison qui appartiennent à ses enfants du premier lit

1842 (31.1.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Vente par 1° Charles Fritsch, brasseur, & 2° Caroline Fritsch, femme de Théodore Nussbaum, batelier, tous demeurant à Strasbourg
à Jean Michel Fritsch, maître boulanger à Strasbourg
de 41/64° d’une maison avec boulangerie & appartenances, à Strasbourg faubourg Krautenau n° 118
2° de 41/64° d’une maison & dépendances en la même ville faubourg de la Krautenau rue de la Poule N° 51
3° de 41/64° d’une maison & dépendances, en la même ville, Faubourg de la Krautenau n° 117 et de deux petites maisons à côté rue de l’Enfer n° 114 et 115
moyennant la somme de 13.453
Quittance par Jacques Schladenhauffen boulanger à Bischheim au Saum en qualité de tuteur datif d’Elisabeth Salomé et Jean Guillaume Glossner enfants mineurs de Jean Nicodême Glossner vivat brasseur à Strasbourg & de Salomé Schladenhauffen sa femme décédée épouse en secondes noces de Jean Frédéric Schoffer (…) Intervention de Jean Frédéric Schladenhauffen brasseurr à Mayence (…) quittance par le même
acp 294 (3 Q 30 009) f° 81-v du 3.2.

Jean Michel Fritsch loue la maison au boulanger Frédéric Ferber et à Salomé Gross

1847 (8.10.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Bail pour trois, six ou neuf ans par Jean Michel Fritsch maître boulanger à Strasbourg
à Frédéric Ferber, boulanger à Bouxwiller, et Salomé Gross sa femme pour laquelle stipule et accepte son dit mari
d’une maison boulangerie sise à Strasbourg rue de la Krutenau n° 118, moyennant un fermage de 20 francs par semaine et en outre à charge de fournir par semaine une miche de pain et deux décalitres de charbon, le tout évalué à 90 centimes
acp 365 (3 Q 30 080) f° 96-v du 14.10.

Jean Michel Fritsch meurt en 1852 en délaissant quatre enfants

1852 (16.2.), M° Becker (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Jean Michel Fritsch, vivant boulanger à Strasbourg, décédé le 4 décembre 1851 et de la communauté de biens qui a existé entre le défunt et Sophie Baldner son épouse, dressé à la requête I. de la veuve, agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Schreider le 28 février 1825 et en qualité de mandataire de Wilhelmine Sophie Fritsch épouse de Jean Georges Bauman, pasteur à Niederbronn, II. Caroline Fritsch veuve de Théodore Nussbaum vivant boulanger, III. Gustave Adolphe Fritsch, IV. Jules Emile Fritsch, les deux mineurs émancipés, tous à Strasbourg enfants du défunt

acp 407 (3 Q 30 122) f° 57 du 25.2. (succession déclarée le 4 juin 1852 n° 999)
Succession, garde robe évaluée à 373
Communauté. mobilier 9636, meubles se trouvant à Niederbrinn entre les mains de la D° Baumann 70, argent comptant 819
Propres du mari. Deux maisons à Strasbourg rue de la Krutenau N° 117 et
l’autre rue des poules N° 51 et rue de l’Enfer N° 114 & 115
acp 410 (3 Q 30 125) f° 46-v du 5.6. (vacation des 29 mai, 1°, 2 et 3 juin) Reprises de la veuve 3360. Indemnité due par le veuf aux héritiers 15.140, indemnité due par la 2° communauté 5359, Reprises de Mde Fritsch née Baldner 7500, Reprises de la même dans la succession de sa mère 607, Bonification à faire à la D° Nussbaum 522, indemnités dues par les héritiers de Jonathan Fritsch 416
Propres de Fritsch père, 41/64 d’une maison rue de la Krutenau N° 118
41/48 d’une maison rue de la poule N° 51
41/96 d’une maison rue de la Krutenau N° 117 et rue de l’Enfer N° 114 & 115
Créances de Mme Nussbaum sur la communauté 1070, Rapport de la D° Baumann à la succession 1500, créances 4101, créances sur la D° Nussbaum 1878, six francs de rentes sur l’Etat, créances sur la caisse d’épargne 38, créances sur Emile Fritsch 120, créances sur divers 396, deniers comptant 2394 – Passif 6131

Lors de la liquidation, les immeubles reviennent en partie à chacun des héritiers

1852 (31.7.), M° Becker (minutes en déficit)
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Jean Michel Fritsch, vivant boulanger à Strasbourg, décédé le 4 décembre 1851, et de la succession de ce dernier entre 1) Sophie Baldner sa veuve, comme commune en biens suivant son contrat de mariage reçu Schreider la 28 février 1825, 2) Wilhelmine Sophie Fritsch épouse de Jean Georges Bauman, pasteur à Niederbronn, 3) Caroline Fritsch veuve de Théodore Nussbaum boulanger à Strasbourg, 4) Gustave Fritsch, commis négociant à Strasbourg, 5) Jules Emile Fritsch, mécanicien à Strasbourg

acp 412 (3 Q 30 127) f° 20-v du 4.8. Becker
Communauté. masse active 16.572, masse passive 16.537, reste 34
Succession. masse active. Elle se compose de 1) moitié de l’actif de la communauté 17, 2) la garde robe 372, 3) rapport dû par la D° Baumann à la succession 1500, 4) 151/160 d’une maison rue de la Krutenau N° 118 à Strasbourg évaluée à 16.515, 5) 111/120 d’une maison rue de la poule N° 51 évaluée à 3237, 6) 231/240 d’une maison rue de la Krutenau N° 117 évaluée à 13.475, 7) 231/240 d’une maison rue de l’Enfer N° 114 évaluée à 2887, Total 38.006 – masse passive 3646, reste 34.360
Il reste dans l’indivision entre M° Baumann, Gustave Adolphe et Jules Emile Fritsch
9/160 de la maison rue de la Krutenau N° 118 à Strasbourg évaluée à 934
9/120 de la maison rue de la poule N° 51 évaluée à 268
9/240 de la maison rue de la Krutenau N° 117 et rue de l’Enfer N° 115 évaluée à 525
9/240 de la maison rue de l’Enfer N° 114 évaluée à 112 (total) 1869 – Passif 15, reste 1869
La veuve Fritsch a fait recette de la somme de 3224. Elle a fait des dépenses portant à 3019, elle reste reliquataire avec 205
Droits des parties et abandonnements (…) Mme veuve Fritsch (…) on lui abandonne
6) 2/5 de la maison rue de la Krutenau N° 118, 7000
7) 2/5 de la maison rue de la poule N° 51, 1400
8) 2/5 de la maison rue de la Krutenau N° 117 et rue de l’Enfer N° 115, 5600
Mme veuve Nussbaum (…) on lui abandonne 3) la maison rue de l’Enfer N° 114, 3000
Mme Baumann (…) on lui abandonne
1/5 indivis de la maison rue de la Krutenau N° 118, 3500
1/5 de la maison rue de la poule N° 51, 700
1/5 de la maison rue de la Krutenau N° 117 et rue de l’Enfer N° 115, 2800
M. Gustave Fritsch (…) on lui abandonne
1/5 indivis de la maison rue de la Krutenau N° 118, 3500
1/5 de la maison rue de la poule N° 51, 700
1/5 de la maison rue de la Krutenau N° 117 et rue de l’Enfer N° 115, 2800
M. Jules Emile Fritsch (…) on lui abandonne
1/5 indivis de la maison rue de la Krutenau N° 118, 3500
1/5 de la maison rue de la poule N° 51, 700
1/5 de la maison rue de la Krutenau N° 117 et rue de l’Enfer N° 115, 2800

Les consorts Fritsch louent la maison au boulanger Georges Gitz et à sa femme Caroline Hintzsch

1852 (10. 9.br), Strasbourg 9 (101), Not. Becker n° 5650
Bail, 10 novembre 1852 – Ont comparu 1° Mad° Sophie Baldner, boulangère, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Jean Michel Fritsch, en son vivant boulanger en lad. ville, agissant tant en son propre nom qu’au nom et comme mandataire de 1° de Md. Wilhelmine Sophie Fritsch, épouse de Me Jean George Baumann, pasteur avec lequel elle demeure à Niederbronn, suivant procuration (…) 2° Et de Mr Gustave Adolphe Fritsch, commis négociant demeurant à Strasbourg (…) led. Sr Gustave Adolphe Fritsch, fils mineur desd. époux Fritsch mais émancipé par sa mère suivant déclaration par elle faite devant M. le juge de paix du canton Est de la Ville de Strasbourg le 20 janvier 1852
2° Et Mr Jules Emile Fritsch, mécanicien demeurant à Strasbourg, autre fils desd. époux Fritsch, également émancipé par sa mère suivant lad. déclaration (ont loué) pour trois,ou sic années consécutives qui commenceront le 25 mars 1853 pour finir à pareil jour soit de l’année 1856 soit de l’année 1859
au Sr Georges Gitz, boulanger, et à D° Caroline Hintzsch sa femme demeurant ensuite à Strasbourg
1° Une maison dont Mad° Fritsch se sert aujourd’hui pour l’exploitation de sa boulangerle, consistant en bâtiment de devant et bâtiment de derrière avec cour et autres appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de la Krutenau N° 118, tenant d’un côté à une autre maison marquée du N° 117 & appartenant également à la famille Fritsch de l’autre à la propriété du Sr Kielmann, par derrière au Sr Polygon
2° Et le droit de se servir pour leurs lessives de la buanderie dépendante de la maison N° 117. Ainsi, au surplus, qie le tout se poursuit et comporte sans en rien excepter ni réserver, toutesfois les parties font observer qu’il existe une porte de communication entre la cour sus mentionnée et la cour dépendanet de la maison N° 117 mais qu’il a été convenu que les époux Gitz ne seront pas en droit de se servir de cette porte – moyennant un loyer annuel de 680 francs
acp 414 (3 Q 30 129) f° 78-v du 12 9.br

Les immeubles restent dans l’indivision lors de la liquidation des biens qui appartenaient à la veuve Sophie Baldner morte en 1859

1859 (17. Xbr), Strasbourg 9 (118), Not. Becker n° 8480
Liquidation et partage de la succession délaissée par Sophie Baldner veuve de Jean Michel Fritsch vivant boulanger
Ont comparu Mr Victor Reeb, entrepreneur de constructions, demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de a) M. Jules Emile Fritsch, contrôleur des chemins de fer des Ardennes demeurant à Paris, b) et de Madame Wilhelmine Sophie Fritsch épouse de Mr Jean Georges Baumann, pasteur avec lequel elle demeure à Niederbronn (…)
Et Mr Gustave Adolphe Fritsch, commis négociant demeurant à Paris, précédemment à Sainte-Marie-aux-Mines,
Lesdits sieurs Fritsch et dame Baumann seuls héritiers chacun pour un tiers de feu Madame Sophie Baldner leur mère, veuve de Mr Jean Michel Fritsch, en son vivant boulanger à Strasbourg où elle avait son domicile, ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par ledit Mr Reeb aux noms qu’il agit, voulant procéder à la liquidation et au partage de la succession de Mad. Fritsch, susnommée, ont préalablement exposé ce qui suit

Observations préliminaires. Feu Madame Fritsch est décédée à Stephansfeld, commune de Brumath, le 20 juillet dernier. Après son décès il n’a point été fait d’inventaire, les comparants entendent que les présentes en tiennent lieu. Le meubles et effets mobiliers faisant partie de la succession de la défunte se sont trouvés lors de son décès en partie à Strasbourg, en partie à Stephansfeld et en partie à Niederbronn (…)
Aux termes d’un acte dressé par ledit M° Becker le 31 juillet 1852, contenant liquidation et partage de la communauté de biens qui avait existé entre feu Madame Fritsch et son mari défunt, il a été abandonné à ladite dame entre autres les deux cinquièmes indivis des trois maisons dont il sera parlé dans la masse active et au sujet desquelles l’établissement de la propriété se trouve au dit acte de partage, auquel on se réfère à cet égard (…)
Masse active. Article premier. La somme de 1996 francs (…)
Article 2. Les deux cinquièmes indivis qui appartenaient à la défunte des trois maisons qui vont être désignées, savoir
a) Une Maison avec cour, cave, pompe, boulangerie, étable à porcs et autres droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue de la Krutenau N° 118, actuellement N° 15, estimée à raison d’un revenu annuel de 1000 francs à 20.000 francs sont les 2/5 faisant partie de ladite succession, 8000
b) Une autre maison avec cour, cave, pompe et autres droits, appartenances et dépendances, sise en la même ville, même rue N° 117, actuellement N° 13 et rue de l’Enfer N° 115 actuellement N° 2, estimée au mêmes revenu et valeur que la précédente, ci 8000
c) Et une maison avec droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue de la Poule N° 51, actuellement N° 6, estimée à un revenu annuel de 175 francs, à 3500 francs dont pour les 2/5 faisant partie de cette succession à 1400.
Ces portions d’immeubles seront laissées en commun entre les héritiers qui étaient déjà co propriétaires avec leur mère d’un 5° indivis des mêmes immeubles, de sorte que ces immeubles leur appartiennent aujourd’hui à chacun pour un tiers indivis.
acp 484 (3 Q 30 199) f° 6 du 20. Xbr (succession déclarée le 28 Xbre 59 n° 281) Masse active. Mobilier estimé 1996, Loyers échus 362, Dépôt à la caisse d’épargne 26, Rapport de Mde Baumann 1500, Créances sur Jules Emile Fritsch pour argent à lui prêté sans titre. Intérêts du rapport de la D° Baumann 31, Intérêts de la caisse d’épargne 0,48 (total) 5501
Masse passive 1727, Reste 1257
Droits des parties (…)



François-Xavier Richter, musicien, et Marie Josèphe Motz puis (1779) Marie Catherine Wagner – catholiques


François-Xavier Richter naît à Holleschau (aujourd’hui Holešov) en Moravie en décembre 1709. Il est nommé vice-maître de chapelle du prince-abbé de Kempten en 1740. Il entre au service de l’électeur palatin du Rhin en 1747 et devient organiste de la chapelle de Mannheim. Il obtient en 1769 par concours le poste de maître de chapelle à la cathédrale de Strasbourg qu’il occupe seul jusqu’en 1783 avant de s’adjoindre son élève Ignace Pleyel. Il meurt le 12 septembre 1789.

Maison à bail
Rue Sainte-Hélène, maison de Jean Henri Buggelé (IV 294, actuel n° 10)

Enfants

  • Marie Françoise Xavière, épouse le compositeur Charles Philippe Stamitz (elle meurt à Bruxelles en 1782 (source)
  • Charlotte, épouse Paul Georg Liger, perruquier à Boynes en Gâtinais
  • Jean Baptiste Venceslas, musicien
  • Charles


Signature au bas de l’inventaire dressé en 1789 (ADBR, cote 6 E 41, 872 n° 438)


Veuf de Marie Josèphe Motz, François Xavier Richter se remarie en 1779 avec Marie Catherine Wagner, originaire d’Oberhoffen près de Wissembourg ; contrat de mariage, célébration

1778 (30. Xbr), Not. Laquiante (6 E 41, 1069) n° 53
Contrat de mariage – Sr François Xavier Richter Maître de chapelle de la Cathédrale de Strasbourg veuf de D° Josephe de Motz
Dlle Catherine Wagner fille mineure de défunt Georges Wagner bourgeois de d’Oberhoffen pres Wissembourg et défunte Marguerite Woller
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 177)
Anno 1779 die 19 Januarÿ (…) proclamatione tam in nostra parochiali Ecclesia quam in Ecclesia ad S petrum Junioren hujus civitatis publice facta (…) mutuo consensu in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Franciscus Xaverius Richter Chori musici Cathedralis Ecclesiæ Magistri viduus defunctæ Mariæ Josephæ Demose et Maria Catharina Wagner defunctorum Georgÿ Wagner et Margarithæ Walter conjugum oriunda ex Oberhoffen Diœcesis Spirensis parochiana nostra ratioe Domicilÿ, adfuerunt testes Franciscus Meontium Honauer Laurentius Rhin ambo Eclesiæ Cathedralis Musici (signé) Xavier Richter, + signum sponsæ, François Lontzi honauer, Lorentz rhein (i 186)

François Xavier Richter fait estimer son mobilier qui se trouve rue Sainte-Hélène dans la maison du menuisier Jean Henri Buggelé

1789 (10.9.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 872) n° 438
Verzeichnuß derer, H. Frantz Xaver Richter, dem Capellmeister im Münster und Inwohner alhier Zu Straßburg eigenthümlich zuständiger hausräthlicher und anderer Effecten, welche derselbe, angesehen seine Erben abwesend, heut dato durch den unterschriebenen geschworenen Notarium aufzeichnen, und durch H. Johann Georg Stoltz, den geschwornen Käufler dem heutigen wahren Werth nach abschätzen laßen, damit man nach seinem absterben hinlängliche Wißenchaft von seinem besitzender Vermögen haben könne. So beschehen alhier zu Straßburg in einer ane der St. Helena Gas gelegener Mr Joh: Heinrich Bugele, dem Schreiner und burger alhier eigenthümlich zuständiger behaußung, auf Donnerstag den 10.d Septembris 1789.
[unterzeichnet] Xavier Richter Maître de Chapelle

François Xavier Richter meurt le 13 septembre 1789 (l’inventaire porte la date du 12 septembre) dans la maison de Jean Henri Buggelé en délaissant deux enfants. Un fils cadet qu’on croyait mort intervient lors du partage. L’actif de la succession s’élève à 239 livres, le passif à 51 livres.

1789 (18.9.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 872) n° 439
Inventarium über Weil. Hn. Frantz Xaver Richter, des gewesenen Capellmeisters im Münster und Inwohners alhier zu Straßburg, nunmehro seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in Anno 1789.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen fahrenden Haab: und Vermögenschaft, so Weil. Hr. Frantz Xaver Richter der gewesene Capellmeister im Münster und Inwohner alhier zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem Sambstag den 12.ten Septembris gegenwärtigen 1789.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt nach sich verlaßen. Welche Vermögens Nachlassenschaft heutigem Zu End gesetztem Dato, auf freundliches ansuchen und begehren hernach gemelter des Hn Defuncti seel. ab intestato Zu Erben verlaßene Hrn: Sohns und Frauen tochter und letzterer H: Mandatarii, nach Ordnung ersucht und inventirt worden. Zuvorderist aber haben der hier anwesende Hr. Sohn und der abwesenden Frau Tochter Hr. Mandatarius den über das getreue äugen und Zeigen besagender ihrer deutlich vor: und abgelesenen Articul Wie darzu ermahnt, also zu erfüllen mit gegebener Handtreu ane Eÿdes statt und versprochen (…). So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der St. Helena Gaß gelegener, H. Joh: Heinrich Bugele, dem Schreiner Meister alhier eigenthümlich zuständiger behaußung, auf Freÿtag den 18.den Septembris Anno 1789.
Benamßung der Erben. Der H. Defunctus seel. hat ab intestato zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen, namentlich und 1° Frau Charlotta Carolina Liger, gebohrne Richter Mr Paul Georg Liger, des Peruckenmachers zu Boynes in Gatinois Ehefrau, in welcher Nahmen Hr. Christoph Erb, der Musicus und burger alhier, (…) sothanen Geschäft persönlich beigewohnt und dabeÿ dieser seiner Mandantin Interesse bestend besorget und 2° H. Johann Baptista Wenceslaus Richter, der leedige Musicus, so hiebeÿ persönlich zugegen, seine eigene Interesse beobachtet. Beÿde des H. Defuncti seel. mit auch Weil. Fraun (-) erzeugte tochter und Sohn und ab intestato zu Zwo gleichlingen portionen und Antheilern verlaßene Erben.
(Procuration) Paul Georges Liger perruquier demeurant à Boynes Et Charlotte Caroline Richeter, le 13. juin 1787, (signé) Carolina Richter

Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 156, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 54, Sa. des goldenen geschmeids 25, Sa. der baarschafft 3, Summa summarum 239 lb – Schulden 51 lb, Nach deren Abzug, Beschluß summa 187 lb
Verkauf und Erlöß auch respe. Abtheil, Ausweiß: und Erörterungs Register, aufgerichtet in annis 1789 et 1790 – General Abrechnung, 26. martii 1790
(als die verlaßenschafft) in zweÿ theil abgetheilet auch schon fast gäntzlich aus geliefert ware, so meldete sich auch der jüngere sohn welchen man tod geglaubet hatte, mit Nahmen Carl Richter, und machte Anspruch an den ihme gebührenden dritten theil sothaner vätterlicher Erb: und Verlaßenschafft

Maître de chapelle de la cathédrale, François Xavier Richter, originaire de « Kratz » veuf d’Anne Joséphine Metz meurt le 13 septembre 1789. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Gall le lendemain.

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 23)
Anno 1789 die 13 Septembris Mortuus est Franciscus Xaverius Richter ex Kratz oriundus octoginta et unum Annos natus, viduus defunctæ Annæ Josephinæ Metz Ecclesiæ Cathedralis hujatis Musices Director SS sacramentis Pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ Unctionis rité munitus, sequenti die sepultus in Cœmeterio Sti Galli (i 14)


Édouard Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, 1909-1910, p. 571-573

François-Xavier Richter, organiste, distingué compositeur et écrivain didactique fécond, né à Holichau en Moravie le premier décembre 1709, se fit remarquer dès son plus jeune âge par un singulier goût pour la musique. Après avoir achevé son éducation musicale, il devint en 1740 vice-maître de chapelle du prince-abbé de Kempten. Pauvre, il se trouva dans une grande gêne de 1742 à 1744. Enfin, en 1747, il entra au service de l’électeur palatin du Rhin, où il devint organiste de la célèbre chapelle de Mannheim. Il vécut quelques annés dans cette ville jusqu’à ce qu’en 1769, la place de maître de chapelle de la cathédrale de Strasbourg étant devenue vacante suite à la démission de Garnier, il se mit au nombre des aspirants et l’obtint au concours (24 avril) En venant pendre possession de sa place, il a amené avec lui plusieurs chantres distingués. Avec Richter une vie musicale des plus extraordinaires fit son entrée à Strasbourg. Alors commença la brillante époque où l’orchestre de cette ville prit rang immédiatement après l’orchestre de la Cour de Paris et où Mozart sollicita vainement une deuxième place de maître de chapelle de la cathédrale. Il remplit ses fonctions d’organiste et de maître de chapelle pendant quatorze ans seul et avec honneur, et ce ne fut qu’en 1783, à l’âge de 74 ans, qu’il sentit le besoin d’être soutenu par un maître de chapelle adjoint : ce titre fut donné à Pleyel, l’un de ses élèves. Richter mourut à Strasbourg le 12 [sic] septembre 1789 dans sa quatre-vingtième année, honoré, et respecté, estimé à juste titre comme compositeur et comme professeur. (…)



52, rue de Zurich (X 235)


Rue de Zurich n° 52 – X 235 (Blondel), O 853 ensuite section 33 parcelle 7 (cadastre)

Construite par Julie Bausch, mercière. Architectes entrepreneurs, Jacques et Emile Klein (1891)


La numéro 52 entre le 50 à droite et le 54 à gauche (février 2017) – Vue en avril 2008

La maison à encorbellement est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de Michel von Hipsheim. La femme du pasteur David Friderich en devient seule propriétaire en 1600 en rachetant les parts de ses cohéritiers. Elle fait réparer la risberme en 1625. Son gendre batelier Philippe Rixner vend en 1626 à son voisin au sud Jean Jacques Kauffmann une écurie qu’il a l’intention de convertir en jardin puis une cuisine et une petite cour. C’est sans doute à cause de cette transaction que la cour B (plan de 1830 ci-dessous) à l’arrière du bâtiment fait partie de la propriété voisine. Le voisin au nord Urbain Beyer achète la maison en 1652. On parle ensuite (1653) de deux maisons sous un même toit. Urbain Beyer vend en 1654 la partie nord à Jacques Riehm puis en 1659 la partie sud au batelier Daniel Jung, propriétaire de plusieurs maisons du quartier. Il en fait un bâtiment de rapport, comme son fils tailleur Philippe Jung, puis la veuve du notaire Jean Henri Merckel qui le vend au journalier Jean Bass. Le batelier Gabriel Meyer l’habite. Ses héritiers la vendent à l’ancien consul Jean Thiébaut Reis. Les propriétaires suivants l’habitent à nouveau, à commencer par le tonnelier Jean Michel Stein (1738). La maison qui appartient alors au batelier André von Zabern comprend en 1754 deux poêles, deux cuisines, deux petites chambres, la toiture est couverte de tuiles creuses. Le garçon batelier Jean Michel Muderer charge en 1763 le maître maçon Jean Lingenhœlin de poser un chaudron à lessive dans le bâtiment à droite de la cour. La maison a été agrandie de plusieurs chambres et la toiture couverte en tuiles plates d’après le billet d’estimation établi en 1788.


Plan-relief de 1725 – Quai aux Fleurs, passerelle au milieu de l’image. La maison est la deuxième à droite de la passerelle
Vue du quai (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 239 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers le quai (à l’est) comprend le bâtiment bas entre les repères (e-g) et la moitié gauche du bâtiment à pignon à droite du repère (g). La porte qui donne accès à la cour et le pignon du bâtiment bas forment le côté sud (e-f), la façade vers le quai le côté est (f-g). La cour C représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue puis (2-3) la porte qui donne accès à la cour et le bâtiment du voisin au sud, le bâtiment (3-4) au fond de la cour dont le rez-de-chaussée sert de remise, le côté nord (4-1) faisant partie du bâtiment à pignon vers le quai. D’après le rapport d’experts (1818) la cour est pavée, les murs sont en bois, briques, chaux et argile.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 1 quai du Brochet. Le nouveau bâtiment porte le n° 30 rue de Zurich puis à partir des années 1970 le n° 52.


Cour C – Plan de l’îlot (1830), passerelle du Brochet, quai du Brochet le long du canal, impasse du Brochet (repères h-l), venelle au nord
La passerelle du Brochet en 1868 (série de cartes postales
Strasbourg disparu). On voit à l’arrière de la passerelle le petit bâtiment à pignon orienté vers le sud, suivi du pignon (orienté vers l’est) dont la moitié fait partie de l’ancien n° 12.

La maison est vendue en 1818 par adjudication judiciaire au créancier qui la revend en 1823 au brasseur Georges Frédéric Schützenberger et à la veuve du pasteur Charles Maximilien Fritz. Depuis cette date, les numéros 12 et 13 (au nord) sont détenus par le même propriétaire. Le tisserand Jean Runtz qui achète la maison en 1841 l’agrandit en 1846 ; le revenu passe de 63 à 68 francs, le nombre d’ouvertures de 24 à 27. La mercière Julie Bausch s’entend en 1890 avec son voisin Schneitz au nord pour proposer un nouvel alignement de l’impasse du Brochet entre leurs maisons. Elle fait un échange de terrains avec la Ville puis construit un nouveau bâtiment à trois étages dont le gros œuvre est terminé en juillet 1891. Le tapissier Haas fait poser une devanture en 1892. Les architectes Grünewald et Keller transforment les deux magasins au rez-de-chaussée en 1903.



Terrains échangés avec la Ville qui acquiert les surfaces teintées en jaune et cède celles teintées en rose (1891)
Élévation (1890, J. & E. Klein) – Plan du rez-de-chaussée lors des transformations de 1903
Devanture de droite avant et après transformation (1957), dossier de la Police du Bâtiment

juin 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

(copropriétaires) Michel von Hipsheim, pêcheur, et Chrétienne Gerhard, d’abord (1573) femme du journalier Mathias Kling – luthériens
Marie von Hipsheim et (1563) Balthasar Herlin, boucher, (1573) Thiébaut Schoner, boucher, puis (1587) Jean Barth, employé à la Douane – luthériens
1600 v David Friedrich, pasteur, et (1587) Barbe Frantz – luthériens
1625* h Philippe Rixner, batelier, et (1611) Marie Friderich – luthériens
1652 v Urbain Beyer, batelier, et (1636) Anne Friedrich, (1654) Susanne Obrecht – luthériens
1659 v Daniel Jung, batelier, et (1628) Susanne Rapp, (1639) Barbe Lempfried, puis (1661) Susanne Roth – luthériens
1680* h Jean Philippe Jung, tailleur, et (1691) Marie Salomé Rauscher – luthériens
1697 v Anne Catherine Kayser, veuve du notaire Henri Merckel – luthériens
1711 v Jean Bass, journalier, et Marguerite Thorer († 1719) – luthériens
1713 v Gabriel Meyer, pilote, et (1689) Ursule Riehm – luthériens
1728 v Jean Thiébaut Reis, receveur du chapitre Saint-Pierre-le-Jeune, et Anne Catherine Rueff puis (1683) Marie Elisabeth Oberlin, veuve Heinrich – catholiques
1729 h Anastasie Reis, célibataire) († 1729) – catholique
1729 h Charles Joseph Reis, juriste, et (1743) Marguerite Louise Dumont, veuve d’Etienne Dangoisse – catholiques
1738 v Jean Michel Stein, tonnelier, et (1730) Marie Barbe Blœchel, d’abord (1712) femme du jardinier Jean Daniel Gori, puis (1736) Marie Salomé Schmutz – luthériens
1753 adj André von Zabern, batelier, et (1728) Anne Marguerite Weidenmann – luthériens
1763 v Michel Muderer, batelier, et (1752) Catherine Barbe Frech – luthériens
1787* h Jean Georges Kieffer, batelier, et (1785) Catherine Madeleine Muderer – luthériens
1818 adj Jean Jacques Schæff, juriste, célibataire († 1830)
1823 v (½) Georges Frédéric Schützenberger, brasseur, et (1798) Marie Madeleine Læmmermann
puis (1830) Georges Frédéric Schützenberger, avocat, maire, et (1826) Frédérique Fischer
(½) Charles Maximilien Fritz, pasteur, et (1793) Barbe Ziegenhagen
1841 v Jean Runtz, tisserand, et (1837) Marguerite Hamion
1853 adj (copropriétaires) Antoine Gendner, tisserand, et (1823) Barbe Hamion
Nicolas Denu, entrepreneur, et (1836) Marie Madeleine Thérèse Hollender
1864 v Aloyse Heinrich, employé à la manufacture des tabacs, et (1860) Louise Zimmer, veuve de l’employé au chemin de fer Charles Michel Wagner, puis (1871) Barbe Hickel
1892* v Julie Bausch, mercière, célibataire (1844-1924)
1918* v Frédéric (Charles Frédéric Bernard) Mayer et Hélène (Catherine Hélène) Hoss puis (1907) Rosine (Jeanne Rosine Hoss) Hoss
1939* h épouse Brinckert et Théophile Mayer

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 50 livres en 1670, 250 livres en 1720, 175 livres en 1754, 500 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) X 235, Michel Mutterer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Muterer, 6 toises, 3 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 853, Schützenberger – maison, sol – 2,55 – Runtz Jean cordonnier

Locations

1657, Jacques Horn, tailleur

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 491
Michel von Hipsheim règle 5 sols pour sa maison proche des ponts couverts, à savoir un encorbellement (28 pieds de long, saillie de 3 pieds), une plate-forme en pierre devant sa porte (4 pieds de long, deux pieds de large)

Beÿ der Undern gedeckten Brucken Vnd daselbs durch das Allmend Gäßlein herfür.
Michell von Hipßheim hatt ane seinem hauß oben ein Ausstoß xxviij schu lang, iij schu herauß, Vor der Thür ein steinen Tritt iiij schu lang, ij schu herauß, bessert für das Niessen, v ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1625, Préposés au bâtiment (VII 1340)
La veuve du pasteur David Friderich demande du bois servant aux ponts pour consolider sa risberme. Son charpentier devra dire combien de bois il lui faut.

(f° 214-v) Sambstag 3. Septembris – Bruckholtz begehrt
David Friedrichß des Pfarrers Zu Keÿl Wittwe, Bitt vmb Bruckholtz Zur Landvest beÿ Ihrem häusell in Crautenaw, Weiß nicht wievil sie bedarff. Ihr besohl* soll Ihren Zimmermann frag.*

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1763. Le maître maçon Lingenhœlin expose les travaux qu’il va faire chez le garçon batelier Jean Michel Muderer, à savoir poser un chaudron à lessive à droite de la cour.

(f° 15) Freÿtags den 8.ten Julii 1763. – Johann Michael Muderer der schiff Knecht will in seiner behaußung ane der Hechten bruck gelegen in dem hoff rechter hand einen Bauch Keßel setzen, mit einem Camin schoos, das rohr an steinern gäbel fünff schuh über den ausschnitt des tachs hinauf, Von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt – Mr Linckenhölin.

Description de la maison

  • 1720 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibules, une remise en planches, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 450 florins
  • 1754 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines, deux petites chambres, le comble est couvert de tuiles creuses, la petite cave est solivée, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 350 florins
  • 1788 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la petite cave est solivée, estimée avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 500 florins
  • 1818 (rapport d’experts)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai du Brochet

nouveau N° / ancien N° : 1 / 12
veuve Kiefer
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 276 case 3

Buntz, Jean cordonnier à Strasbourg, Runtz (Rectif. pr. 1845)
1856, Gendner, Antoine tisserand & Denu, Nicolas entrepreneur rue du Brochet N° 12 (Finckwiller 55)

O 853, maison, sol, Rue du Brochet 12
Contenance : 2,55
Revenu total : 64,33 (63 et 1,33)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1849
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 853, maison
Revenu total : 69,33 (68 et 1,33)
Folio de provenance : Rec.
Folio de destination :
Année d’entrée :1849
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus :
1849, Augmentations – Runtz Jean f° 276, O 853, maison, revenu 68, Augm.on de Const.on, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849
Diminutions – Runtz Jn. f° 276, O 853, maison, revenu 63, Démolition, en 1849

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1028 case 1

Gentner Antoine et Denn Nicolas entrepreneur, rue du finckwiller
pr. 1866, Heinrich, Aloise
1892/93, Bausch Julia, Fräulein
1902, Bausch Julie, Inhaberin eines Merceriegeschäfts in Strassburg

O 853, maison, sol, Quai du Brochet 1
Contenance : 2,55
Revenu total : 69,33 (68 et 1,33)
Folio de provenance : (276)
Folio de destination : Abbruch – (sol) theilweise zur Straße
Année d’entrée :
Année de sortie : 92/93 – (sol) 93/94
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus :
1892, Heinrich Aloys f° 1028, O 853, Maison, Reinertrag 68, Abbruch, Zeit 1891

O 853, sol, Züricherstrasse 30
Contenance : 2,47
Revenu total : 1,29
Folio de provenance : 1028
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 93/94
Année de sortie :

O 1223, sol, Züricherstrasse 30
Contenance : 0,21 (total 2,68)
Revenu total : 0,11 (total 1,40)
Folio de provenance : von der öffentl. sraß
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 93/94
Année de sortie :
1893 – Bausch Julia f° 1028, O 853, sol 0,08, Reinertrag 0,04, zu öffentl. Straße

O 853, maison, Züricherstrasse 30
Revenu total : (4)97,40 (496 et 1,40)
Folio de provenance : Neu
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 94/95
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 23 / 18
1894, Bausch Julie, Frl. f° 1028, O 853, Maison, Reinertrag 496, Neubau, vollendet 1891, steuerbar 1894, besteuert 1894/95

Cadastre allemand, registre 30, page 411 case 7

Parcelle, section 33, n° 7 – autrefois O 863.p, O 1223
Canton : Züricherstraße, Hs N° 30 – Rue de Zurich
Désignation : Hf, Whs u NG
Contenance : 1,99
Revenu : 3400 – 4000
Remarques

(Propriétaire), compte 152
Bausch Julie
1918 Mayer Friderich Kaufman und Ehefrau Rosina geb. Hoss
1935 Mayer Charles Frédéric les héritiers et sa veuve
1939 Brinckert Fr. son épouse & Mayer Théophile
(962)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 344 Rue du Brochet p. 485

12
Pr. Muderer, veuve – Bateliers
[loc.] Muderer, Jean Michel, étudiant
[loc.] Kieffer Jean George – Bateliers
[loc.] Ramée, François, invalide

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Züricherstrasse (Seite 203)

(Haus Nr.) 30
Restaur. z. Blauen Kreuz. 0
Geschw. Mayer, Kurz- u. Weisswarengeschäft. 01
Bausch, Rentnerin. E 1
Kretschmar, Eisb.-Sekr. 2
Schultze, Schuhmm. 2
Graf, Kaufmann. 3
Artzner, Näherin. 4
Hoss, Verkäuferin. 4
Sannwald, Schmied. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 516)

Rue de Zurich n° 52 (1884-1995)

Julie Bausch s’entend en 1890 avec son voisin Schneitz au nord pour proposer un nouvel alignement de l’impasse du Brochet entre leurs maisons. Elle fait un échange de terrains avec la Ville (vers l’impasse et vers la rue de Zurich) puis construit un nouveau bâtiment à trois étages dont le gros œuvre est terminé en juillet 1891. Le tapissier Haas fait poser une devanture en 1892. Les architectes Grünewald et Keller transforment les deux magasins en 1903. La maison est vendue en 1971 au boucher Marcel Stocki, demeurant au Neuhof.
Commerces – Coiffeur Charles Bœgelmann (1892) puis Straub (1897), Eugène Ochs (1933-1938)
Mercerie, bonnetterie, literie, tissus de Julie Bausch (propriétaire de la maison) puis Frédéric Mayer (1911), Ch. Rohfritsch (1926)
Association protestante Restaurant à la Croix bleue (1913), société Loegler et Wantz (1948), manufacture de chaussures Rapide (Ripa, 1951-1954), Quincaillerie de la Cité (Raymond Feuerstoss, 1957) puis Jean-Claude Mathis (1987)

Sommaire
  • 1884 – Le propriétaire Aloyse Heinrich se plaint de l’humidité due à un canal souterrain qui provient des maisons voisines, rue du Brochet n° 1, 1-bis et 3
  • 1888 – L’entrepreneur Haussmann (13, rue Kageneck) demande au nom de la famille Heinrich l’autorisation de ravaler la façade du 30, rue de Zurich – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1888
  • 1890 – Les services municipaux constatent que la fosse d’aisances du bâtiment Bieler (30, rue de Zurich) n’a que trois mètres cubes – 1890 – Le maire demande au propriétaire de modifier un conduit d’aération. Travaux terminés, mai 1890
  • 1890 – Julie Bausch, propriétaire, projette de démolir la maison et de la remplacer par un bâtiment à quatre étages sur les plans des entrepreneurs J. et E. Klein. Les voisins vers l’impasse du Brochet sont Julie Bausch elle-même et le Sr Schneitz qui ont convenu d’un nouvel alignement – Une autorisation du Conseil municipal est nécessaire pour modifier l’alignement – Travaux commencés, juin 1891, on pose le quatrième plancher – Le gros œuvre est terminé, juillet 1891
  • 1890 – Les entrepreneurs J. et E. Klein (9, rue Fritz) demandent l’autorisation de bâtir la nouvelle maison selon les plans joints
    Plan du nouvel alignement impasse du Brochet (entre Bausch et Schneitz) – Plan du nouvel alignement rue de Zurich. Le préfet ratifie le 9 juin 1891 la modification de l’alignement. La Ville achète 7,60 mètres carrés et vend à Julie Bausch 20,60 mètres carrés.
    Les entrepreneurs sont autorisés à construire pour J. Bausch un bâtiment à trois étages selon le nouvel alignement
    Les menuisiers travaillent, août 1891. Travaux terminés, septembre 1891
    L’entrepreneur demande l’autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation de poser une clôture provisoire.
  • 1892 – Le tapissier Haas demande l’autorisation de poser une devanture – Autorisation, croquis
    1892 – Rapport sur le volet roulant qu’a fait poser la mercière Julie Bausch – Croquis
    1892 – Le coiffeur Charles Bœgelmann demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation (manuscrite)
  • 1891 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom des consorts Bausch l’autorisation de faire une prise pour environ 10 becs – Autorisation
    1891 – Le même demande au nom du locataire Bœgelmann l’autorisation de faire une prise pour environ 5 becs – Autorisation
  • 1894 – Le coiffeur Charles Bœgelmann demande l’autorisation de poser une vitrine pour du matériel d’écriture – Autorisation (la vitrine a 1,95 mètre de haut, 50 centimètres de large et dépasse de 10 centimètres de la façade)
    1897 – Rappel pour recouvrer les droits. Le successeur de Bœgelmann est le coiffeur Straub
  • 1899 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Strub a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande
  • 1903 – Les architectes Grünewald et Keller demandent l’autorisation de détruire le mur entre les deux magasins d’après le plan joint – Autorisation de modifier le rez-de-chaussée
    Le mur porteur est démoli dans le magasin de droite et remplacé par des étais avant que le nouveau mur soit construit. Travaux terminés, juillet
  • 1909 – Mlle Bausch demande à la Police du Bâtiment une visite des lieux concernant la fumée qui provient de sa maison voisine. Différentes visites ne permettent pas de relever d’anomalie.
  • 1911 – Frédéric Mayer demande au nom des consorts Mayer, successeurs de J. Bausch (mercerie, lingerie, literie, tissus), l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (sur papier à lettres imprimé) – Autorisation
    1913 – Autre demande pour une inscription sur le mur vers l’impasse. Il retire sa demande après que le commissaire de police lui a dit qu’il n’avait aucun droit à verser pour une enseigne plate. La Police du Bâtiment répond que le droit de pose est réglementaire mais qu’il n’y a pas de droit annuel si la saillie est inférieure à 16 centimètres.
  • 1913 – La Police du Bâtiment constate que l’association protestante Restaurant à la Croix bleue a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
  • 1914 – Frédéric Mayer demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en forme de parapluie – Autorisation
  • 1926 – Ch. Rohfritsch (mercerie, bonnetterie, literie, tissus) demande l’autorisation de poser une antenne de radio entre les immeubles 30 rue de Zurich et 2 rue Fritz – Autorisation – Croquis
  • 1906 – Commission contre les logements insalubres – Les latrines sont raccordées aux canalisations, mai 1911
    1915 – Commission des logements militaires. Listes de travaux à faire, en quatre points. Correspondance, les travaux sont reportés à la fin de la guerre.
  • 1933 – Le coiffeur Eugène Ochs demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire Salon de coiffure – Autorisation, 29 mai 1933
    1933 (décembre) – La Police du Bâtiment constate qu’Eugène Ochs a posé sans autorisation une enseigne-tableau au-dessus de la devanture – Demande – Autorisation, 27 janvier 1934
    1938 – Le nouveau propriétaire Charles Graff informe la Police du Bâtiment que l’enseigne Ochs a été retirée (Eugène Ochs s’est établi 48 avenue des Vosges)
    1938 – Eugène Ochs (Salon de coiffure Chez Eugène) informe la Police du Bâtiment que son magasin est fermé depuis le premier juillet 1938
  • 1942 – Charles Graff informe la Police du Bâtiment que le store a été retiré
  • 1950 – Emile Hansmann informe la Police du Bâtiment que le nouveau propriétaire du magasin est la société Loegler et Wantz depuis le premier août 1948
  • 1951 (février) – La manufacture de chaussures Rapide (Ripa, Colmar) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Croquis – Autorisation
    1951 (novembre) – La même demande l’autorisation de poser une inscription sur la devanture de droite et sur celle de gauche – Autorisation
    1954 – La maison Ripa informe la Police du Bâtiment que l’enseigne est retirée
  • 1957 – L’ingénieur Francis Reichel est autorisé au nom de Raymond Feuerstoss (propriétaire du magasin) à occuper la voie publique pendant la transformation du magasin
    Raymond Feuerstoss (11, rue Jean-Jaurès à Schiltigheim) dépose une demande de permis de construire (propriétaire Théophile Mayer, rue du Lazaret au Neudorf) – Plan de situation – Dessin (ancienne et nouvelle devanture, Quincaillerie de la Cité) – Arrêté portant permis de construire pour transformer la façade au rez-de-chaussée – Le cadre métallique est posé par Victor Hihn de Sélestat, travaux terminés, juillet 1957
    1957 – Francis Reichel demande au nom de Raymond Feuerstoss l’autorisation de poser une enseigne fixe au néon en lettres détachées – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1964 – Les propriétaires (M. Mayer, rue du Lazaret au Neudorf et Mme Brinckert à Colmar) sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1965 – La société CIPEL (Compagnie Industrielle des Piles Electriques, à Levallois-Perret) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
  • 1972 – M. Brinckert, de Geispolsheim, retourne une facture en déclarant que la maison a été vendue en 1971 au boucher Stocki, demeurant au Neuhof. La gérance est assurée par l’agence Pfeiffer, rue Thomann
    1978 – Chargement de débiteur. La facture pour puits de descente jusqu’à présent au nom de l’agence Pfeiffer passe à Marcel Stocki (29, rue Principale à Offenheim)
  • 1980 – La Police du Bâtiment constate que la Quincaillerie de la Cité (Raymond Feuerstoss, 48-52, rue de Zurich) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse à double face – Demande, photo polaroïd, croquis – Autorisation
  • 1982 – La Division II constate que les façades mitoyennes de l’immeuble 52, rue de Zurich ne présentent aucun danger – Le maire envoie à Claude Bintz (rue des Francs-Bourgeois) un courrier à propos du mur mitoyen entre le 13, rue du Renard Prêchant et la propriété de l’Office public d’HLM rue du Brochet
  • 1987 – La Police du Bâtiment constate que la Quincaillerie de la Cité a posé sans autorisation une enseigne lumineuse double face – Jean-Claude Mathis (Quincaillerie de la Cité) dépose une demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1987 – L’agent commercial Raymond Feuerstoss demande l’autorisation de poser à la Quincaillerie de la Cité une enseigne (Chevilles Fischer)
  • (suite non traitée)

Autre dossier, 1198 W 1979 – Zurich (rue de) n° 52 (ravalement) DT 482 96 v 0974, 1996-1997


Relevé d’actes

Le pêcheur Michel von Hipsheim et sa sœur Marie, femme de Jean Barth, les deux enfants de Gaspard von Hipsheim, vendent deux tiers de la maison à David Friderici, pasteur à Freistett en Bade, et à sa femme Barbe Frentz qui détient le dernier tiers, moyennant 100 florins

1600 (26. 7.bris), Chancellerie, vol. 327 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 83-v
Hn Davidis Friderici Pfarrherrn zu freystetten vnd seiner Haußfr.
Erschienen Michael von Hÿpsheim der vischer vnnd Maria von Hÿpsheim deßelben eheleibliche Schwester Hans Barthen Im Zollkeller eheliche haußfraw vnd haben (verkaufft)
Herrn Davidi Friderici Pfarrherrn zu freystetten vnnd Barbarae Frentzin seiner eheligen haußfrauwen, Ihr der beeden verkeuffer Schwester Tochter
Zwehn drittheil da der dritte drittheil ihr de Keufferin Zuvor eÿgenthümblich zugehörigh ahn einer behausungk, hoffstatt, hoefflin vnd einer halben Schewren sambt allen derselben gebewen weiten begriffen Rechten vnnd gerechtigkeÿten alhie In dieser Statt Straßburg In der Krautenaw beÿ der vndersten gedeckten brucken einseit neben Michael von Hÿpsheim den verkäuffer, vnnd anderseit der verkeufferin gelegen, Hind. vff gemeldte beede verkeuffer, vornen vff S Johanns Gyß. stoßend, für freÿ ledigk vnd eÿgen (…) vnd bekandt d dieser Kauff fürgang. vnd beschehen für vnd vmb 100 fl. Straßburger wehrung

Marie, fille de Gaspard von Hipsheim, épouse en 1563 le pêcheur Balthasar Herlin puis en 1573 le boucher Thiébaut Schoner
Mariage, Saint-Guillaume (luth. n° XLIX)
1563 Balthasar Herlin der Fischer, Maria Caspar von Hipsen des Fischers tochter, die 7. Novembris. Diese seind ausgeruffen worden den XXII Sontag nach Trinitatis vnd haben hochzeitt gehaltten Zum Hirtzen vff montag vor Catharine den 22. tag Novembris, vff welchen tag ich auch mein hochzeit gehalten, wie hernach folgen wirdt. Die braut ist gar ein stille Zuchtige tochter, welche sampt irer schwester aus dem cathechismo nicht gewichen ist biß das sie in die Ehe Kommen, der Breuttigam hatt vor ein gottsförchtige fraw gehabt die den armen viel gutts gethan, aber lange Zeitt Kranck vnd blöd gewesen (i 199)
(idem, f° 77) Ehe ausgeruffen doîca xxii post Trinitatis. Balthasar Herlin, Fischer, Maria Caspar von Hipsen des Fischers tochter, celebraverunt nuptias die Lunæ ante Catharinæ die 22 Novembris Anno 63. (i 166)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 73, n° XXXIII)
1573. Diebolt Schoner ein Rindmetzger sonst Herlin Diebolt, Maria Hipsin, weÿland Balthasar Herlins nachgelaßene wittwe. Confirmatio facta die lunæ post Jacobi die 27 Iulÿ (i 261)

Marie von Hipsheim épouse en 1587 l’employé à la douane Jean Bart. Elle est veuve du boucher Thiébaut Schoner et habite aux Ponts couverts de la Krutenau dans la maison de son premier mari Balthasar Herlin
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 74-v, n° III)
1587. Herr Johannes Bart Haußherr im Zollkeller, Maria von Hipsen, Diebolt Schoners des Rindermetzgers hinderlaßene wittwe (:wohnhaft beÿ der deckten brucken in Crauttenaw in Balthasar Herlins seligen ires ersten mans behausung, das sie Zum widem bekommen:), der Herr Brauttigam Hat am Schwertag vff der ge* Stülen mich gestreng* gebetten aus ursachen, das er mich nit hat konnen Zur hochzeit laden, von wegen der ordnung, die nit* wider* dann * * erlaubt Zuhalten [in margine :] Confirmatio facta die 17 Januarÿ (i 81)

Fils du pêcheur Gaspard von Hipsheim, Michel von Hipsheim épouse en 1598 Chrétienne, veuve du journalier Mathias Kling
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 132, n° 13)
1598. Dominica Misericordiæ. Michel von hipßen d. fischer, Caspar v. Hipßen seligen, des fischers Son, vnd Christina Mathis Klingen des Taglöners (Botten) selig witwe (i 297)

Originaire d’Ellmendingen (près de Pforzheim), le jardinier Matthias Kling épouse en 1573 Chrétienne, fille de Frédéric Gerhard, de Calw
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 198-v) 1573. Dominica 11. post Trinitatis. Matthis Kling von Elmedingen ein gartners knecht vnd Christina Fridrich Gerharts von Kalb nachgelaßene tochter. Eingesegnet am Montag den 10. Augusti hora 9. Außgangen in der steinstraß auß Kunigund der wiffrawen hauß (i 104)

Matthias Kling devient bourgeois un an après son mariage
1574, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 228
Mathis Kling von Ellmeding. der Garthner hatt das burgkrecht Kaufft cit. dient Zu den garthnern In Steinstraß Eod. die [24.ten Augusti 74]

Fils du tailleur Christophe Friedrich de Mosbach en Palatinat, le pasteur de Kehl David Friedrich épouse en 1587 Barbe, fille de l’aubergiste Claude Frantz, de Schiltigheim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 87-v)
1587. Dominica I. Aduentus. M. Dauid Friderich pfarrh. Zu Kel, Christoffel Friderichen schneiders Zu Moßbach in der pfaltz Son vnd J: Barbara Claudi Frantzen eines wirts vnd gasthalters zu Schildigheim seligen tochter, in die cantzleÿ geliefert. Confirmatio facta 11. decemb. (i 95)

Le messager Jean Kachler et sa femme Anne Frantz vendent à David Friderici, pasteur à Freistett, et à Barbe Frantz un quart de l’usufruit dont bénéficie Chrétienne Erhard, veuve du pêcheur Michel von Hipsheim, sur une maison aux ponts couverts de la Krutenau et sur un étal au marché aux poissons

1607 (xxvij tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 94-v
(Inchoat. in Proth. fol: 102.) Erschienen Hannß Kachler d. Bott burg. Zu Straßburg vnnd Anna Frantzin sein eheliche haußfrauw mit beÿstandt h. Maximiliani Erhardt burgers Zu Straßburg Ouch Bernhard Freüders auch burgers Alhier beder Ihres nechsten haben (verkaufft)
herrn David Friderici disser Zeit pfarrern Zu Freüstett vnnd Barbeln Frantzin seiner ehelich. haußwürthin bemelter Annen schwester
Einen Vierdten theil obgenannter annen der Verkoüfferin für vngetheilt gebürende Ane der Verfangenschaft des Wÿdembs Benantlich Ane Einer Behausung, In Crutenouw beÿ d. Vnderst. gedeckt. bruck. Mehr An dem Zinßbrieff vff dem Pfenningthurn j C. xxx lb d So dann Ane dem standt vff dem fischmarck welche post Christin Erhardten wÿland Michel von Hüpßheim des fischers selig. Witwe die Zeit Ihres lebens Inn wÿdems wÿß Zu nÿess. Vnd alles Recht & Also d. & Vnnd Ist dißer Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 38 Pfund Pfenning

Barbe Frantz veuve de David Friderici, pasteur à Freudenstadt (sans doute mis pour Freistett), achète le droit de bourgeoisie le 12 février 1610 en s’inscrivant à la tribu des Pêcheurs
1610, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 753
Barbara Frantzin, weÿland M David Friderichs deß geweßenen Pfarrers Zu Freudenstatt hind.laßener wittib khaufft d. Burgerrecht mit Beÿstandt Bernhard Freüders deß Zieglers vnd will Zu den Vischern dienen, Actum den 12. Februarÿ 1610.

La maison revient à sa fille Marie Friderich qui épouse en 1611 le batelier Philippe Rixner, fils de Thomas Rixner : contrat de mariage, célébration

1611 (xxxj tag Julÿ), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 334
(Inchoat. in Proth. fol: 271. [Eheberedung]) Erschienen Philippß Rixner der schiffmann burger Zu Straßburg mit beÿstand & Simon Marckuta Hosenstrickers burgers Zu Straßburg seines vogts Ane eim
Sodann Maria wÿland h. David Friedrich gewesenen Pfarrers zu Freÿstett seligen dochter mit beÿstandt & Bernhard freÿdens des Zieglers burgers Zu Straßburg Ihres bißhero geweßenen vogts vnd Barbell Fräntzin Ihrer Mutter vnd Martin Baldners des vischers Ihr Barblen vogts burgers Alhie Am Anden theil
das Vor Acht wuchen ungeuorlich Als obgenante Philipß Rixner Vnnd Maria einand. ehelichen vermehlet zwüschen Ihnen vßdruckenlich Abgeredt vnd beschloßen worden seÿe

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 134-v, n° 44)
1611. Dominica III. Trinit. 9. Junÿ. Philips Rixinger ein Schifknecht Thomas Rixing.s seligen nachgelaßener Sohn, J Maria, H Dauit friderichs seligen, geweßenen pfarherrs Zue Freÿstedt tochter. Eingesegnet Zinstags den 18. Junÿ, hora 10. (i 139)

Philippe Rixner et Marie Friderich vendent à leur voisin tisserand Jean Jacques Kauffmann une écurie qu’il a l’intention de convertir en jardin. L’acquéreur s’engage à ne pas y construire de bâtiment de plus d’un étage.

1626 (ut spâ. [xiij. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 205-v
(P. fol. 111) Erschienen Philipß Rixner d. Schiffmann burger Zu Straßburg vnd Maria Friderichin sein eheliche haußfr. für sich selbst, So dann Clauß Roser d. Jüng. fisch. als vogt dauid vnd anna wÿl. dauid Friderich geweßenen pfarrers Zu freüstett s. Khind. vögtlich. weiß (verkaufft)
hannß Jacob Khauffman dem leinenweber burg. Zu Straßburg
ein Stall mit Allen begriff. vnd Zugehördt. geleg. Inn d. vorstatt Straßburg, In Crutenauw beÿ d. Vnderst gedeckht. bruck. einseit nebent der verkäuffern behaußung anderseit vnd hind. neben dem Kheüffer selbst, für led. eÿgen, Vnd Ist diser Khauff & Vmb j. C. lb
vnd Ist hierin Abgered, die weil er d. Khoüffer dissen Stall Zu einem gartt. Zuvert. Vorhabens, das Zu ewig. Zeit. nicht höher als ein eintzig. stock hoch vff dessen platz soll gebauwen werd.

Autre contrat entre les mêmes, portant vente d’une cuisine et d’une petite cour

1626 (ut spâ. [22. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 237-v
(Inchoat. in Prot. fol. 131) Erschienen Maria Frid.ichin mit beÿstand s. Philipß Rixners deß schiffmanns ihres ehevogts burgers Zu St. vnd Clauß Rosers des Jüngern Vischers
bekannte in gegensein hannß Jacob Kaufmanns deß Leinenwebers, auch burgers Alhie (verkaufft)
Ein Küchen vnd höfflin alhie im Crautenaw beÿ der vndersten gedecken Brucken, einseit neben ihr der verkäufferin vnd ihrem eheman 2. seit Niclauß Bechtoldt dem leinenweber hinden vff dem Stall, so er Keüffer allererst von ihme Rixner vnd Clauß Rosern obgedacht den 13. diß, wie hieuornen fol. 205. f. 2. Zusehen, erkaufft, stoßend gelegen, so gantz ledig eÿgen Vnd ist diser Kauff geschehen per xxv. lb
dabeÿ auch angedingt, daß an disen ohrt zu ewigen Zeiten nit höher Alß ein eintzigen stockh hoch soll gebawen werd.

Les six enfants de feu Philippe Rixner vendent la maison à leur voisin le garçon batelier Urbain Beyer moyennant 65 livres

1652 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 436
Erschienen Philipß Rixner der Schiffknecht für sich selbst und Georg Fritschmann der Schiffmann alß Vogt Mariæ, Annæ Sÿbillæ, Margarethæ, Elisabethæ, und Saræ sein Philipß. Schwestern, alle weÿl. Philipß Rixners deß Schiffmanns seel: Kinder, mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßners und H Mathiæ Hellbeckhß genannt Behem, beed. alß vß E.E groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Urban Baÿers deß Schiffknechts
hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie in der Krautenaw, beÿ der undern etwann gedeckhten Bruckh. einseit neben dem Käuffern, anderseit neben (-) Schmutzen deß Fischers seel. Erben, hind. vff H Hannß Jacob Kauffmann alt. groß. Rhats Verwanthen stoßend gelegen – umb 65 lib
[in margine :] Erschienen hierinngemelter Philipß Rixner der Schiff Knecht, Mehr hannß Jacob Schmid auch Schiffknecht Und Burger alhie alß Ehevogt Annæ Sibillæ, Und dann Johannes Zoller der Leinenweber und burger alhie alß Ehevogt Mariæ der Rixnerischen Schwestern bekannten in gegensein deß Käuffers (…) Act. den 25. Julÿ a° 1653

Fils du batelier Urbain Beyer, Urbain Beyer épouse en 1636 Anne Friedrich, fille du pasteur Thiébaut Friderich, qui a épousé en premières noces Jean Thiébaut Philipps en 1628.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 183 n° 9)
1628. Dncis ÿsdem [3 et 4 p. Epiph.] Hans Diebolt Philips Schiffknecht Erhardt Philipsen Schiffmanns p. m. Sohn, J. Anna, h. diebold Friderichs gewesenen pfarrherrn zu Bech* Tochter. Aderat (…) Confirmatione facta Zinstags 5. Febr. horâ 10. (i 365)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 90)
1636. Dominica IX et X. Urban Beÿer d. Schiffmann alhie Urban Beÿers des Schiffmanns burgers alhie ehe: Sohn, vndt Anna, Weÿl. Hanns Diebolt Philipsen deß Schiffmanns vnd burgers alhie nachge. eheliche witwe. Cop. Montags d. 22. Aug. Zu St. W. (i 289)

Urbain Beyer se remarie en 1654 avec Susanne, fille du garçon batelier Jean Obrecht
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 26, n° 22)
1654. Dncis Iidem [IX et X p. Trinitatis 23/31 Julÿ] Urban beÿer der Schiffknecht oder Steur Mann auch B. alhier, vndt Jungfr. Susanna, hans Obrechts auch gewesenen Schiffknechts v. B. alhie (…) Conf.Mont. 31. Julÿ (i 29)
Mariage, Saint-Guillaume (luth.

Urbain Beyer hypothèque deux maisons sous un même toit au profit du pasteur Balthasar Frédéric Saltzmann pour délivrer sa part d’héritage à sa belle-fille Anne Marie, fille du batelier Jean Thiébaut Philipps

1653 (23. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 382-v
Erschienen Urban Beÿer der Schiffmann und Burger alhie
hatt in gegensein H. Balthasar Friderich Saltzmanns SS Theol. Licent. und Freÿ Predigers alhie, bekannt, daß Er Beÿer von ehrengedachtem H. Lt. Saltzmann Zu Völligen Außweißung Annæ Mariæ weÿl. hannß Diebolt Philipßen des Schiffmanns seel. dochter seiner Stieff dochter und liberirung nachgeschriebener Behaußung , schuldig seÿen 25 Pfundt
Underpfand sein sollen Zweÿ häußer under Einem dach mit deren höffen, hoffstätten und allen anderen deren Gebäwen alhie in Krautenaw in St. Johannis Gießen, beÿ der understen gedeckhten Brucken, einseit neben H Hannß Jacob Kauffmann dem ältern EE. großen Rhats alten Beÿsitzern anderseit neben hannß Philipßen dem Fischern hinden uff vorgemelts H Kauffmanns Garten stoßend gelegen, Welche Behaußung noch verhafftet seindt Vmb 14. lb. d Saræ weÿl. Philipß Rixingers deß Schiffknechts undt Burgers alhier seel. dochter sonsten seÿen

Urbain Beyer vend la moitié de la maison au garçon batelier Jacques Riehm et à sa femme Ursule en se réservant l’autre moitié. Un mur de séparation sera élevé et entretenu à frais communs

1654 (9. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 88-v
(Protocoll. fol. 113.) Erschienen Vrban Beÿer der Steurmann
hatt in gegensein Jacob Rhiemen deß Schiffknechts und Ursulæ seiner ehelich. haußfrawen
Eine abgetheilte Behaußung so mit ein deß Verkäuffers zurück behaltend. Behaußung under eben eiinem dach stehet, und einen abgetheilten Keller, einen abgetheilt. hoff, ein abgetheilt. haußehren, ein sonderbahre Kuch und Stub, und treÿ Kammern, aber keinen theil ahne der Bühnen hatt, alhie iin der Krautenaw, beÿ der underst. etwann gedeckhten Bruckh. einseit neben dem Verkäuffern, anderseit neben hannß Philipß dem Fischern, hind. vff H hannß Jacob Kauffmanns alten groß. Rhats verwanthens Garten stoßend gelegen, Vnd seÿen zwar beÿde häußer noch umb 25. lib d. Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Lto. und Freÿpredigern alhie verhafftet, Es gelobte aber der Verkäuffer die kauffende Eheleuth dißer Beschwärd. halben allerdingß clag: und schadloß Zumachen, beÿ verhafftung seiner Zu rückh behaltenen Behaußung, sonst. seÿe die verkauffte Behaußung ledig. und eig. Dabeÿ ist außtruckhlich abgeredt word., daß es beÿ obgedachter Abtheilung der häußern Zwisch dem Verkäuffern und den Kauffend. Eheleuth und allen deren Nachkommen für und für, und insonderheit die gantze Bühn so vor dißem zu beÿd. häußern gehört hatt, dem Verkäuffern und iedesmahligen Besitzern seiner Behaußung verbleiben, Nichts desto wenig. aber die kauffende Eheleuthe und iedesmahlige Besitzer d. erkaufften Behaußung daß halbe tach, und so weit ihr Gebäw und. der Bühnen raÿcht, in ihrem Costen und dann beÿde iedesmahlige Nachbahren, die Vnderscheidung, Maur und wand, damit die beÿde häußer abgesondert seind in gemeinen Cost. Zu erhalten schuldig sein solle – umb 65. lib

Urbain Beyer loue au tailleur Jacques Horn sa maison à côté de l’auberge au Brochet

1657 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 252-v
Erschienen Urban Beÿer der Stewrmann
in gegensein Jacob Hornen deß Schneiders
Verlühen habe, hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie in der Krautenaw beÿ der Vndern etwan gedeckht geweßenen Bruckhen, einseit neben hannß Jacob Kauffmann Würth Zum Hechten, and.seit neben Jacob Rihmen dem Schiffknecht, und hinden vff Michael Pfennings Garten stoßend gelegen, Vff Sechß Jahr lang Von Michaelis dißes Jahrs angerechten, für Und Umb einen Jährlich. Zinnß benantlich. 5. lb 15. ß

Urbain Beyer vend sa maison au batelier Daniel Jung moyennant 65 livres

1659 (30. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 392-v
(Protocoll. fol. 51.) Erschienen Urban Beÿer der Schiffmann und Burger Zu Straßburg
in gegensein Daniel Jungen deß Schiffmanns
Hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhie in der Vorstatt Krautenaw einseit neben Jacob Riehmen dem Schiff knecht anderseit neben der Herberg Zum Guldenen Hechten, hinden vff Michael Pfennings deß Gartners garten stoßend gelegen – umb 65. lb

Le garçon batelier Daniel Jung épouse en 1628 Susanne, fille de l’arquebusier Thomas Rapp.
Mariage, cathédrale (luth. p. 264)
1628. Donâ 23. Trin: 16. 9.bris. Daniel Jung der Schifknecht, Hans Jung des schifmans e. sohn, vnd J. Susanna Thoman Rab des büchsenmachers e. tochter, eingesegnet montag 24. 9.br (i 137)

Le batelier Daniel Jung se remarie en 1639 avec Barbe, fille du teinturier Gaspard Lempfried, de Molsheim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 137)
1639. Dominica VIII Trinitatis. Daniel Jung der Schiffmann vndt burger alhier vndt Jungfraw Barbara, weÿlandt Caspar Lambfrid deß Ferbers vnd burgers Zue Moltzheim nachgelaßene eheliche Tochter. Copulirt zue St Wilhelm d. 19. Aug. (i 314)

Il se remarie en 1661 avec Susanne, fille du boulanger Michel Roth
Mariage, cathédrale (luth. f° 4 n° 13)
1661. Dom: Invocavit den 3.ten Martÿ. Zur 2. mahl hr Daniel Jung der Schiffmann undt Bürger alhier undt Jfr. Susanna Michel Rothen des Weißbecken undt Burgers alhie ehel. Tochter. Montags den 11.ten Martÿ Fischerst: Münster (i 5)

Daniel Jung l’aîné meurt en 1670 en délaissant neuf enfants issus de ses deux derniers mariages. La succession comprend six maisons à la Krutenau. La masse propre à la veuve est de 67 livres, celle propre aux héritiers de 1629 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1011 livres, le passif à 1527 livres. Les experts estiment la maison à 50 livres.

1670 (2.4.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 4) n° 9
Inventarium Vndt Beschreibung aller vndt Jeder Haab, Nahrung undt Güeter, Ligender vndt Vahrender, Veränderter vnd Vnveränderter, Keinerleÿ davon außgeschloßen noch hindengesetzt, So Weÿland der Ehrengeachte H Daniel Jung der Eltere geweßene Schiffmann vndt burger alhie Zu Straßburg auff deßelben den 19. Februarÿ deß fortruckenden 1670.sten Jahrs erfolgten tödlichen Hintritt Verlaßen, welche auff gepühriches ansuchen erfordern vndt begehren, Aller auff nachbeschriebenem Blatt bemelter vndt auß Zweÿerleÿ Ehen erzeügter Kinder vnd par Testamentum Nuncupativum eingesetzter (…) Erben – So beschehen in Straßburg Donnerstags den 21. Aprilis Anno 1670.
Copia Codicilli. 1669 (…) Montag den 8. Tag deß Monats Februarÿ Alten Calenders (…) vor mir Gottfried Stößern dem Alten alß hierzu in specie req.rirten Kaÿßerl. Notario publico, wie aich H Johann Ludwig Imlin, Cancelleÿ Secretario (…) persönlich erschienen sind der Ehrsame Hr Daniel Jung Schiffmann vnd burger Zu Straßburg vnd die tugendsame Fraw Susanna Jungin gebohrne Rothin, sein Eheliche haußfrau, Jede durch Gottes miltreiche Güthe noch uffgerichten stehenden und gehenden Leibs, auch völligen versatnds, Richtiger Sinn vnd vernünfftiger Rede (…) Gottfrid Stößer senior, Sacræ Cæsare. Majest: Auth: publicus et Reipubl. Argent. Cancell. Contract. Notarius mpp.
Der abgeleibte Daniel Jung seel. hatt zu Erben per Testamentum nuncupativum Verlaßen seine auß mittler vnd Letster Ehe erzeugte Kinder 1. Daniel Jung den Jüngern Vnd Verzogenen Schiffmann vnd burgern alhie, welcher sich für dießen mahl in Ost Indien auffhalten solle, der Allein Vermög Testaments in die Legitimam instituirt ist, In dessen Nahmen der Ehren Veste, Fürsichtige vndt Weiße Herr Abraham Goll unschlittverwalter vnd E. E. Kleinen Raths Jetzmahliger beÿsitzer, vnd auß deßelben Mittel erbettenen Deputirten Zugegen. 2. Annam Mariam Jungin, deß Ehrsamen vnd bescheidenen Hanß Jacob Bößen deß Schiffmans vnd burgers alhier, Eheliche haußfraw, So zugegen, 3. Hanß Jacob Jungen, den Ledigen Schiffknecht, 4. Hanß Martin Jungen, dieße 4 auß Mittler Ehe mit weÿl. Fr. Barbara Lempfridin Ehelich erzeugter Kinder, dießer dreÿen Letztere Geschworner vnd noch Vnerledigter Vogt H. Christoph Milling burger vnd Metzger alhie,
5. Hanß Daniel, 6. Susannam, 7. Hanß Philippßen, 8. Hanß Michael, 9. Hanß Fridrich, 10. Weilen wie die Wittib berichtet, daß Sie schwangern Leibs, so hatt mann dann, noch ein Posthumum Zugewarten, dieße 5. Letzeren Vorhanden vnndt Künfftig noch erwartenden Posthumum mit eingangs bemelter Wittib auß dritter vnd letzter Ehe erzeugte Kinder geschworner Vogt der Wohl Ehrenvest, Fürsichtig vnd Weiße Herr Geörg Sigmund Fettich E.E. Kleinen Raths alter beÿsitzer

In Einer In der Statt Straßburg In der Krautenau in dem Breüschgäßlein gelegenen, vndt In dieße Verlaßenschafft gehörige Behausung so hernacher auch eingetragen vnd specificirt würdt Ist befunden worden Als Volgt
Hultzenwerck, Auff der Obern bühn, In der Obern Stuben, In der Kuchen, Im Hauß Öhren, In der Cammer A, In d. Wohnstub, In der Kuchen, Im Undern haußöhren,, Cammer B, Vor dißer Cammer, Auff dem Kleinen Bühnel, Im Vord.n Vndern Haußöhren, Im Kleinen Keller, Im Nebens Hauß Keller
Eügenthumb ahne Haußern. (E.) Item ein Hauß vnd Hoffstatt in der Statt Straßburg vnd dero vorstatt Krautenauw im Breüschgäßlin (…)
(E.) Item ein Hauß vnd Hoffstatt in der Statt Straßburg vnd dero vorstatt Krautenauw im Breüschgäßel (…)
(E.) Item ein Hauß vnd Hoffstatt in d. Vorstatt Krautenauw beÿm fischer thor im Finsternuß gäßlein (…)
(E.) Item ein Hauß Hoff vnd Hoffstatt in d. Vorstatt Krautenauw in der Viehgaß (…)
(E.) Item ein Hauß, Hoff, Hoffstatt mit allen dero gebäwen, begriffen, rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten in d. Vorstatt Crautenauw, j.s n. Jacob Riemen dem Schiffknecht, 2. s der Herberg Zum Guldenen Hechten, Hinden auff Michell Pfennings deß gartners garten stoßend gelegen, so auch allerdings freÿ Ledig vnd eigen vnd hiehero æstimirt vnd angeschlagen word. vmb 50. lb. Hierüber sagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhißiger Cancelleÿ Contract stuben gefertiget vnd dero anhangenden Insigell verwahret datirt den 30. Maÿ Anno 1659. bezeichnet mit N° 6.
(T.) Item ein Hauß, Hoffstatt, Höfflin in d. Vorstatt Crautenauw beÿ der hohen bruck (…)
Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Vermög deßen über weÿl. Fr. Barbara Lempfridin deß verstorbenen andern Haußfr. seel. auffgerichteten Inventarÿ in A° 1660. durch Weÿl. H Christoph Kernstockh Not. sel.
Ahne Behausung, Item (…) in der Crautenaw ahn dem Fischerstaden Inn der Newen gaßen gelegen
Abzug In dießes Inventarium, Sa. haußraths 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Guldenen Ringen 20, Sa. baarschafft 19, Summa summarum der Fr. Wittib Unverändert Vermögens 67 lb
Der Erben Unveränderte Verlaßenschafft, Sa. hausraths 147, Sa. Schiff und geschirr 11, Sa. Lähren Vaßen 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 78, Sa. Guldenen Ring 8, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 66, Sa. Eigenthumbs ahne heüßern 385, Sa. Ergäntzung (1801 lb, Abgang 381, Nach deren Abzug) 1419 lb, Summa summarum 2128 lb – Schulden 498 lb,per Rest 1629 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 39, Sa. Schiff und geschirr zur Schiffarth 151, Sa. Früchten 15, Sa. Weins 78, Sa. Silbergeschmeids 9, Sa. baarschafft 573, Sa. Eigenthumbs ahne einer Behaußung 125, Sa. Schulden 18, Summa summarum 1011 lb – Schulden 1527 lb, Passiv onus 516 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1410 lb

La maison revient à son fils tailleur Jean Philippe Jung qui épouse en 1691 Marie Salomé, fille du cordonnier Michel Rauscher

Mariage, cathédrale (luth. 27-v, n° 167)
1691. Dom: 18 post Trinit: seind Zum I mahl außgeruffen Word. Johann Philipp Jung der Schneider Weiland Daniel Jungen Burgers und Schiffmanns ehel: S. Jfr. Maria Salome Hans Michel Rauschers Schuhmachers und burgers ehel. T. Sind Mittwoch den 24.ten 8.bris copulirt Word. [unterzeichnet] iohan philib iung als hochzeiter, m Ist de Hochzeiterin Zeichen (i 28)

Ancien aubergiste à l’Ecrevisse rouge, Jean Philippe Jung meurt en 1723 dans sa maison rue des Juifs en délaissant cinq enfants. La masse propre à la veuve est de 28 livres, celle propre aux héritiers de 14 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1767 livres, le passif à 443 livres.
1723 (17.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 32) n° 849
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und fahrender, Verändert und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Ehrsame und achtbare Herr Johann Philipp Jung der geweßene Gastgeber zum Krebß vnd burger allhier zu Straßburg, nach seinem den 15.ten Octobris deß zurückgelegten 1722.ten Jahres aus dießer mühesammen und Zergänglichen Welt genommenen seel. hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S.T. M. Joh: Philipp Jungen S. S. Theol. Cultoris, so majorennis Und herrn Johann Martin Rothen, Weißbeckens vnd burgers allhier als geschwornen Vogts Mariæ Margarethæ, Mariæ Magdalenæ, Susannæ Margarethæ vnd Geörg Friedrichs, der Jungen, deß verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugten vnd nach todt Verlaßenen fünff Kindern auch ab intestato nechsten rechtmäsigen Erben, Inventirt und ersucht durch die Erhen und tugendhaffte Fraw Mariam Salomeam gebohrne Reuschin, beÿständlich deß Ehrenhafften vnd bescheidenen Herrn Joh: Friderich Lungen Schloßers vnd burgers allhier, ihres beeÿdigten Curatoris (…) Actum ib der Königlichen Stadt Straßburg, Sambstags den 17. Julÿ Anno 1723.
Es ist eine Eheberedung Vorhanden, so durch weÿl. Jerrn Johann Friderich Schatzen Notarium publ. den 26.te Septembris Anno 1691. auffgerichtet worden
Sodann auch ein Codicillum reciprocum so auch durch vorgedachten H. Notarium seel. den 18.ten Aug. Anno 1697. auffgerichtet worden.
Bericht daß nicht in die Ehe inventirt worden

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg theils ane der Juden theils ane der Zimmerleuth Gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Zum rothen Krebs genannten vnd hernach beschriebenen Gastgeber behausung befunden orden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. (T.) Hauß vnd hoffstätt, so das Würths hauß Zum roth. Krebß genannt (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Schuld 25, Summa summarum 28 lb
Der Erben unverändert vätterlich Verlaßenschafft 11 lb – Schulden 25 lb, Compensando 14 lb
Das Gemein Verantwortung und theilbar Guth, Sa. haußraths 88, Sa. Wein und lehren faß 103, Sa. Pfenningzinß hauptguths 275, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 1300, Summa summarum 1767 lb – Schulden 443, Nach deren Abzug 1313 lb
Bestallung und Beschluß summa Inventarÿ 1337 lb

Jean Philippe Jung vend la maison à Anne Catherine Kayser, veuve du notaire Henri Merckel

1697 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 25-v
Prot. fol. 8) Erschienen Hans Philips Jung der Schneider
hat in gegensein Fr. Annæ Catharinæ geb. Kaÿserin weÿl. H. Johann Heinrich Merckels gewesenen Not. publ. seel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand Philips Sandrocks des Büttels beÿ E.E. Zunfft der Encker
Hauß, Hoffstatt, Höfflein, Schopff, mit allen übrig. deren gebauen, begriffen, weithen, rechten vnd Zugehördten allhier in d. Vorstatt Krautenau, beÿ der Nidersten gedeckten, modo Hechten brucken, einseit ist ein Eck am Waßer, anderseit neben Hans Georg Seifert dem Fischer, hind. auff H. Johann Carl Obechts, des Stuben Vatters auff d. beckenknecht Stuben Gartten, stoßend gelegen – umb 95 pfund

Anne Catherine Kayser vend la maison au journalier Jean Bass moyennant 150 livres

1711 (21. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 727
(150) Anna Cath: Merckelin wittib geb. Kaÿßerin beÿständlich H. Mathis Häß deß scribenten weilen unbevögtigt
in gegensein hanß Baß taglöhners
hauß hoffstatt höfflein Schopff mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten in der Krautenau beÿ der hechtenbruck, einseit ist ein eck ahm wasser anderseit neben hanß Adam seifert hinten auff H. Frantz Kühn – um 150 pfund

Fils du journalier Jean Bass et d’Odile Nonnenmacher, Jean Bass naît en 1661. Il épouse Marguerite Thorer, meurt en 1719 à l’âge de 58 ans. Son fils Jean Michel Bass et son gendre par alliance Jean Wachter signent l’acte de sépulture
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. A, 1708-1729, f° 110.b, n° 44)
Donnerstag d. 15 Jun. vor 6 mat. 1719. starb Hans Baaß der tagner v. Burger allhier Margarethen Thorerin nunmaliger wittib, ehemann ward begraben Sambst d. 17. eiusd. ad D. Urb. morbus geschwulst ætas 58 jar 4 monat 16 tag Wie Zeug. [unterzeichnet] Johann Michael baß als sohn, * Ist d handzeichen Joh. wachter deß stief dochtermans (i 112)

Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 152, n° 7)
1661. Dom. III. P. Epiph 27. Jan. Johannes, Hans Baaß, Von Badenweÿher, Taglöhner (an d. G*), Othilia Nonnenmacherin (i 124)

Jean Bass revend la maison deux ans plus tard au pilote Gabriel Meyer et à sa femme Ursule Riehm

1713 (ut ante [2. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 500
(170) hanß Baß Taglöhner
in gegensein Gabriel Meÿers steurmanns und Annæ Ursulæ geb. Rhimin
hauß hoffstatt höfflein schopff mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten und zugehörden allhier in der Krautenau beÿ der hechtenbruck, einseit ist ein eck ahm wasser anderseit neben hanß Adam Seifert hinten auf Frantz Kühn – (um 125 und 25 pfund verhafftet) geschehen um 20 pfund

Le garçon batelier Gabriel Meyer épouse en 1689 à Schiltigheim Anne Ursule Riehm, enceinte, fille de batelier
Schiltigheim (luth. p. 84)
Heut dato d. 7. Martÿ 1689. hab ich (…) Gabriel Meÿer den ledigen Schiffknecht Gabriel Meÿers auch Schiknechts Zu Straßburg hinderlaßener ehelicher Sohn, Vnnd Anna Ursula Riemin seine geschwächten Abraham Riemen Schiffers Von Straßburg eheliche dochter nach geschehener außruffung ehelich allhier copulirt v. eingesegnet [unterzeichnet] Gabriel Meÿer hochzeiter, Anna Ursula Riemin hochzeiterin dero handzeichen a r (i 31)

Gabriel Meyer et Ursule Riehm hypothèquent leurs deux maisons au profit d’Anne Marie Quadt assistée de son fils le pasteur Jean Daniel Pflaum

1718 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 556
Gabriel Meÿer der schiffmann und Anna Ursula geb. Riemin mit beÿstand Abraham Riem des Schiffmanns ihres leiblichen bruders und Johann dieboldt Jüngern fischhändlers ihres schwagers
in gegensein Annæ Mariæ Pflaumin geb. Quadin wittib so ohnbevögtigt mit H. Johann Daniel Pflaumen Diaconi zu Plobß: und gerstheim ihres leiblichen Sohns verbeÿstandet – schuldig seÿen 420 pfund
unterpfand, erst: hauß höffein hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten in d. Krautenau ahm blumen gießen, einseit neben Daniel Hahnen Erben anderseit neben Johann Krauß dem Maurer hinten auff Johann Weinsticher gartenmann
Ferner hauß höfflein hoffstatt cum appertinentÿs in ged. Krautenau beÿ der hechten bruck einseit neben hans adam Sÿfert dem fischer anderseit ist ein eck hinten auff. H. Frantz Kuhn

Gabriel Meyer meurt en 1720 dans la maison en délaissant six enfants. L’observation préliminaire établit que les conjoints Meyer n’ont pas passé de contrat de mariage ni établi d’inventaire de leurs apports. L’inventaire mentionne trois maisons toutes près du pont du Brochet. Les experts estiment la maison 250 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 27 livres. L’actif de la communauté s’élève à 783 livres, le passif à 781 livres.

1720 (12.4.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 5) n° 127
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung so Weÿl. der Ehrengeachte Herr Gabriel Meÿer geweßener Schiffmann Undt burger allhier zu Straßburg nunmehr Seel. nach seinem den 3. Aprilis deß Zurückgelegten 1719. Jahrs genommenen tödlichen ableiben zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrsamen und bescheidenen Johann Jacob Göppel Schiffer undt burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts deß abgeleibten Seel. mit hernach gemelter Wittib ehelich erzeugter Kinder undt ab intestato rechter Erben Welche alle dießem tituls Inventarÿ nach ordentlich benambset fleißig inventirt und ersucht durch die Ehren Undt tugendsame Fraw Annam Ursulam gebohrne Riehmin die hinderbliebene Wittib beÿständlich Herrn Andrea Eckerts Schiffmanns Vndt E. E. Kleinen Raths Zu ged. Straßburg Ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) geäugt und gezeigt – Actum Straßburg Freÿtag den 12. Aprilis Anno 1720.
Bericht gegenwärthigen Inventarÿ. Nach deme Eingangs gemelte Wittib gleich beÿ anfang dießer Inventation auff Anfragen in gegenwarth des H. Deputati declarirt v. berichtet d. Sie mit Ihrem Verstorbenen Ehemann Seel. Zu Zeit Ihrer Verheurathung keine Eheberedung auffgerichtet auch das Zugebrachte nicht inventirt, Weilen aber die Wittib ein theilregister über herrn Abraham Riehmen geweßenen holtz Schiffmanns allhier Ihres Vatters Seel. Verlaßenschafft in A° 1713. producirt, so hat mann Ihro die annoch Vorhanden geweßenen Natural posten Eÿgenthümblich Zugeschrieben, das übrige aber nach hießiger Statt löblichen gebrauch und ordnung vor theilbar geachtet v. Inventirt word.
Der Verstorbene Seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen Wie Volgt. 1. Fr. Annam Margaretham Meÿerin Conrad Reißen Fischer und burgers Zu Seckenheim Ehefrau so allhier ohnverburgert, In deri Nahmen als frembd v. ohnverburgerte Erbin S. T. Herrn Johann Caspar Mühlbergers hochmeritirten Schaffners der Schenckbecherischen Stifftung und E.E. Klienen Raths allhie wohlansehnlichen beÿsitzers auß ged. Ehr. Kleinen Raths mittel Zu dieser Inventation in specie deputirten herren, dem Geschäfft in persohn beÿgewohnt,
2. Fr. Annam Catharinam Meÿerin, Johann Caspar Endriß beck undt burgers allhier Ehefr.
3. Gabriel Meÿer leediger Schiffknecht, 4. Annam Ursulam Meÿerin, 5. Hannß Jacob Meÿer und 6. Abraham Meÿern dero 4. Jüngste Nahmen hat hannß Jacob Göppel Schiffer allhier als dero geschworner Curator dem geschäfft beÿgewohnt. Alle Sechs des Verstorbenen Seel. ab intestato nächster Erben, alles zu gleichen portionen vnd Stammtheilen

In einer allhier Zu Straßburg ohnfern der hechten bruckh gelegenen Vndt in dieße Verlaßenschafft Eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich Volgender maßen befund.
Ahne höltzenwerckh. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Undern hindern Stub, In der Soldaten Cammer, Im Hauß Öhren, Im Keller
Eÿgenthumb ahne Häußern. (T.) It. eine behausung, hoffstatt v. höfflein, sambt all dero weithen zugehördten Rechten v. gerechtigkeiten gelegen allhier Zue Straßburg in der Krauttenaw beÿ der hechten bruckh, 1. s. ist ein Eck am waßer a.s. neben Mathiß Bilßen, geweßenen bleichers Erben, hinten vff S. T. Herrn Dr. Silberrad stoßend ([biffé] davon gehet ab j lb d Zinß Jahrs vff Joh. Baptistæ Hanß Baaßen deß geweßenen Taglöhners allhier Seel. Erben so wid. lößig in hauptgut mit 25. lb. d Sonsten freÿ leedig und) Eÿgen vnd ist solche behaußung vermög einer beÿ mein Notÿ Concept befindl. Schrifftl. Abschatzung datirt 11. Aprilis 1720. durch die allhießig geschworene Werckmeistere annoch æstimirt pro 225. lb. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff auß allhießiger C. C. Stuben gefertiget und dero anhangend. Insiegel verwarth datirt den 4. 7.bris A° 1713 v. N° 1 notirt
(T.) It: eine behaußung hoffstatt höfflein v. hoffstatt m. allen gebäwen begriffen weithen zugehördten, Rechten v. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der Krautenaw ane dem blumengießen geleg. 1.s neben hanß Michael Wetzel Kachlern a.s. neben Johann Kraußen, Maurern, hindten vff Johann Weinsticher Gartenmann stoßend und ist solche behaußung durch sie allhießig. Werckmeistere vermög obiger abschatzung æstimirt worden pro 500. lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kbrieff auß allhieß. C. C. Stuben gefert. vndt mit dero anhangend. Insiegel Verwahrt datirt den 17. 8.bris A° 1715. und N° 2. not.
Item den achten theil ane einem Sechsten theil Von v. anr 3/6. theil ane einer behaußung
in der Vorstatt Krautenaw ohnfern der hechten brucken
– Abschatzung d. 11.t. Apprill: ano: 1720. Weÿlandt deß Ehren hafften Vnd bescheiten: H: Gabrüell Meÿer schiff Man, Seel: hündter Laßenen Frau Witib Vnd Erben Ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg, ane dem blumen Gießen gelegen, Ein Seith Neben Johannes Gruß Maurer, Ander seith Neben Joh: Michäll Wetzel Kachler hinden Auff Vor gedachten Kachlern stoßendt, Welche behaußung hoff statt, Stuben, Kammern, Küch, hauß Ehren, Ein Soldaten Kammern gebälckhter Keller, sambt Aller Ihrer gerechtigkeith, wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckh leüthen in der besichtigung befunden, vnd dem Jetzigen preiß Nach an geschlagen Wirt Vor, undt umb Ein tausendt Gulten
der Ander begriff ist Auch Allhier in der Statt Straßburg an dem blumen güßen gelegen, ein seith Neben: H: Dockhter Sülberrat, Ander seith Neben Michäll bilß bleicher, hinden auff Vor gedachten: H: Sülberrat stoßend, Welche behaußung hoffstatt Stuben, Kammern, hauß Ehren, Ein tillen schopff, vnd höffell, sampt Aller Ihrer gerechtigkeit Keith wie solches durch der Statt geschwohren werckhleüthen in der besichtigung befund. Vnd dem Jetzigen preise Nach, an geschmagen Wirt, Vor und umb Vier Hundert vnd Fünffzüg Gulden
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckleüth [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Nahrung betreffendt, Sa. haußrath 19, ([biffé] Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 7), Summa summarum 27 lb
([biffé] DerErben ohnveränderte Nahrung, Sa. Kleÿdung 10)
Die Theilbare Nahrung anlangendt, Sa. haußrath 41, Sa. Geschirr Zum Schiffahren gehörig 7, Sa. Guldener Ring 3, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 725, Sa. Activum 6, Summa summarum 783 lb – Schulden 781 lb, compensando 1 lb

Anne Ursule Riehm hypothèque la maison au profit du batelier Jean Philippe Meyer

1722 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 452-v
Anna Ursula geb. Riehmin weÿl. Daniel Meÿer Schiffers wittib beÿständlich H. Andreas Ecker auch Schiffers ihres Curatoris /:wobeÿ erschienen Anna Catharina geb. Meÿer Joh. Caspar Endißen deß Becken Ehefrau so dann Gabriel Meÿer der Schiffknecht welcher wie auch vorgemeldte Endttißin über 25 Jahr alt und ohnbevögtigt beede der debitricis Kinder
in gegensein Joh. Philipp Meÿer des Schiffmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt cum appertinentis allhier in der vorstatt Krauttenau beÿ der hechten bruck, einseit neben H. D.Silberad anderseit neben einer der E. E. Zunfft zum Spiegel gehörigen behausung hinten auff ged. H. D. Silberads gartten

Anne Ursule Riehm fait dresser un acte de vente au profit de l’amidonnier Jean Philippe Meyer et d’Anne Müeg. La vente n’est pas conclue.

1727 (s.d. [4.11.]), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 602-v
Anna Ursula geb. Riemin weÿl. Gabriel Meÿer gewesten Schiffmanns wittib mit beÿstand ihres Vogts H. Andreas Eckardt Schiffmanns und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
in gegensein hannß Philipp Meÿer des Ammlung: machers und Annæ geb. Muegin
Eine Behausung höfflein hoff Schopff auch hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Krauttenau beÿ der hechtenbruck, einseit ist ein eck ahm waßer neben dem hauß zu den dreÿen hechten anderseit neben E. E. Zunfft zum Spiegel hinten auffa ged. hauß zu den dreÿen hechten, so der Verkäuferin zweÿ jüngsten Kindern ahne vätterlichen guth umb 2 lb
Obige Verschreibung hat ihren fortgang nicht haben können

Anne Ursule Riehm meurt en 1737 dans la maison du jardinier Jean Jacques Gori quai aux Chevaux. Ses biens s’élèvent à une valeur de 13 livres

1737 (4.4.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1128, signé Christophe Michel Hoffmann) n° 8
Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Ursulæ Meÿerin gebohrner Riehmin auch weÿland Gabriel Meÿers des geweßenen Schiffmanns und burgers allhier zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet in A° 1737. – nach ihrem sambstags den 22.ten Xbris letztabgewichenen 1736.gsten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen – So beschehen Straßburg Donnerstags den 4.ten Aprilis A° 1737, Christoph Michael Hoffmann Notarius
Die abgeleibte seel. hat ab intestato Zu ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen wie Volgt. 1. Fr. Annam Catharinam Endrißin gebohrne Meÿerin, Joh. Caspar Endriß deß taglöhner auff dem allhießigen Mauerhof und burgers allhier eheliche haußfrau.
2. Gabriel Meÿer den Christmann und burgern allhier
3.. Weÿl. Annæ Ursulæ Kärcherin gebohrner Meÿerin mit Daniel Kärchern dem Schiffknect und burger allhier, ihrem hinterbliebenen Wr. ehelich erziehltes und nach todt verlaßenes Kind als dießorts enckelin nahmens Mariam Ursulam, deßen geordnet und geschworener Vogt ist nechst Vorgedachter Gabriel Meÿer, dahero weilen Er selbsten hiebeÿ interessirt ist, beÿ dießem geschäfft erschienen als geordneten Teil vogt Johann Adam Jacob, der Fischer und burger allhier
4. Johann Jacob Meÿer, den ledigen Schiffknecht, So dann 5. Abraham Meÿer, den auch leedigen Schiffknecht, welch beede letztere majorennes und dahero ohnbevögtigt, Alle fünff der abgeleibten see. mit eingangs gedachtem ihrem auch verstorbenen ehemann seel. ehelich erzeihlte Kinder und respe. dochter Kind als Enckel
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Gaul Staaden gelegenen, herrn Johann Jacob Gori dem Gartenmann et Consorten Eÿgenthümblich Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Sa. haußraths 13, Sa. Schulden 27, Mehr Schulden dan Nahrung 13 lb

Anne Ursule Riehm et ses enfants vendent la maison à l’ancien consul et assesseur des Treize Jean Thiébaut Reis pour 265 livres

1728 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 271-v
weÿl. Gabriel Meÿer gewesten Schiffmann wittib Anna Ursula geb. Riehmin beÿständlich ihres Curatoris Andreas Eckert Schiffmanns und E.E . großen Raths beÿsitzers, Ferner erstged. Meÿers und deßen wittib Kinder Gabriel Meÿer der Schiffknecht, Ferner Anna Catharina geb. Meÿerin Johann Caspar Endtriß des Becken und herrewerckers Ehefrau, Item erwehnte Meÿerische Wittib, Gabriel Meÿer und Endtische Eheleuthe im Nahmen ihrer respectivé tochter schwester und schwâgerin Anna Margaretha Meÿerin Johann Conrad Reiß des Schiffmanns zu Seckenheim Ehefrau wie auch ged. Gabriel Meÿer als vogts Ursulæ Kärcherin Johann Daniel Kärcher Schiffknechts mit weÿl. Ursula geb. Meÿerin ehelich erziehlten töchterleins, so dann Johann Daniel Schmidt als curator ad actum hannß Jacob und Abraham der Meÿer
in gegensein S.T. H. Johann Theobald Reiß ältesten Ammeisters und dreÿzeheners, d. 5. hujus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung höfflein, Schopff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau beÿ der hechtenbruck, einseit ist ein eck ahm waßer oder Johannis gießen neben Philipp Heinrich haußer tabackhändler anderseit neben E. E. Zunfft zum Spiegel hinten auff ged. haußers gartten – ihro Meÿerischer Wittib zu 3/9 theilen so dann jedem ihrer 6 Kinder zu 1/9 theil eigenthümlich zuständig – um 265 pfund

La maison revient à Anastasie Reis, fille du consul Jean Thiébaut Reis, qui meurt célibataire en septembre 1729. Elle est portée à l’inventaire dressé après sa mort à la même somme qu’à l’inventaire de son père, soit 225 livres. Elle échoit à son frère Charles Joseph Reis qui épouse en 1743 Marguerite Louise Dumont, veuve d’Etienne Dangoisse, au service du duc de Lorraine : contrat de mariage, célébration

1743 (3.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 70)
Mariage – furent presens Le Sieur Charles Joseph Reis Conseiller actuel au Petit Senat de cette ville de Strasbourg fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits de feu Mons.r Jean Theobald Reis a son deces ammeistre ou Consul et l’un des Treize de cette d° ville et de defunte Marie Elizabeth Henrich son Epouse, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et dam.le Marguerite Louyse Dumont veuve du Sr Estienne Dangoisse a son decès arrivé a Nanci le 15° septembre 1734 Brigadier des Chasses de S.A.R. M Le Duc de Lorraine et de Barre, et fille aussy majeure d’ans de feu le Sr Nicolas Dumont, Bourgeois de Paris et de defunte damle Louise Perrin son Epouse, faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom d’autre part
Fait lû et passé audit Straßburg Le Trois° Aoust 1743 (signé) Carl Joseph Reis, marguerite Louise Dumont

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 24)
Hodie 26 Augusti anni 1743 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Carolus Josephus Reis Senator Magistratûs hujus Civitatis, defuctorum Johannis Theobaldi Reis, dum viverei hujus Civitatia Consulis et Mariæ Elisabethæ Henrich legitimus filius et Margaritha Ludovica Dumont, oriunda et parochiâ (-)uli Parisÿs, vidua defunci Dni Stephani D’angoisse dum viveret Nanceÿ Ducis manipularÿ venationum Ducatûs Lotharingiæ, ultimo Commorana ante suum in parochiâ Sti Rochi Parisÿs, nunc ambo parochiani mei, in parochiâ meâ commorantes (signé) Chartle Joseph Reis, Louise dangoisse nee dumont (i 14)

Marguerite Louise Dumont meurt en 1750 en délaissant deux enfants de son premier mariage. L’inventaire est dressé rue des Frères dans la maison du marchand de vins Jean David Kræutler. La masse propre au veuf est de 363 livres, celle propre aux héritiers présente un passif de 246 livres. L’actif de la communauté s’élève à 31 livres, le passif à 96 livres.
1750 (4.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 252) n° 422
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, keinerlei außgenommen, so Weÿl. die hoch Ehren und tugendreiche frau Marguerithe Louise gebohrene Dumont, des Wohl Ehren Vesten, Großachtbaren und Weißen Herrn Carl Joseph Reißen, E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, und dermaligen Vicarii des allhiesigen Umbgelds, auch vornehmen Burgers allhier zu Straßburg, gewesene frau Eheliebstin seel. nach ihrem den 28.ten Januarÿ dießes angefangenen 1750.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft nach deme solche von seithen E. E. Kleinen Raths ex officio secretirt, und nach beschehener derer angelegten Siegel recognition und befundener deren Illæsion zu gegenwärtigen Inventur reserirt worden, auf fleißiges Ansuchen Erfordern und Begehren Sieur Christian Drechßlers, apparitoris beÿ allhießiger Officialitæt und burgers allhier, des in dem von der verstorbenen frauen rhatherrn seel. hernach errichteten Testament ernander Executoris deßelben vor: und un Nahmen Sieur Robert und Damoiselle Louis Dangoise, deroselben mit weÿl. Herrn Etienne Dangoise gewesenen Brigadier des Chasses de S.A.R. M. le Duc de Loraine et de Barre ihrem erstern Eheherrn seel. ehelich erzeugter Zweÿer Kinder, beede abweßend, der Verstorbenen Frauen Rathh. seel. sowol ab intestato verlaßener als per testamentum eingesetzter Erben fleißig inventirt (…) So beschehen allhier zu Straßburg auff Freÿtag den 6.ten Februarii Anno 1750.
Bericht In Gegenwärtig Invm. gehörig. Demnach in hievor allegirter Eheberedung §° 3° gethan daß beeder seitige Zugebrachter und wehrender Ehe ererbten güthern unverändert seÿn sollen, so habe ich d. Nots. umb deren Ersuchung vorzubehmen, den hinterbliebenen H. Wittibern befragt, ob sie beede nun Zertrennte Ehepersonen Zur Zeit eingetrettener Ehe nach ordnung ihre Illata inventiren und beschreiben laßen, und so es geschehenn die darüber besagende Documenta Vorzulegen, darüber derselbe aber mir zur antwort ertheilt, daß sie solches nicht gethan (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Bruderhoffsgaß gelegenen Herrn Johann David Kräutlers dem Weinhändlern und burgern allhier eigenthümlich Zugehörigen Behausung, folgender maßen sich befunden
In der Wohnstub, Auff der Bühn, In der Magd Cammer, Im haußöhren, In der Kuchen, In des H Wittibers Zimmer, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung und Garten zu Illwickersheim (W.)
Wÿdumbs Verfangenschaft welche Maria Eva Braunhuberin Zeit ihres ledigen stands Zu genießen berechtiget. Nehml. wie auß S. T. Herrn Johann Theobald Reißen gewes. hochverdienten, Ammeisters und XIII. allhier Zu Str. des H. Wittibers Vatters seel. Verl.Inv. de A° 1729. durch H. Notm. Joh: Marbach gef. (…)
Series rubricarum hujus Inv. des H Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 99, Sa. Silbers 14, Sa. Schuld 250, Summa summarum 363 lb
Solchemnach wird auch der KK: v. Erben anerstorbenen mütterl. Guth beschrieben, Sa. haußraths 67, Sa. Waaren 192, Sa. Silbers 68, Sa. gold. Ring 7, Summa summarum 335 lb – Schulden 582, In Compensatione 246 lb
Endlichen wird auch das theilbare Guth verzeichnet, Sa. haußraths 31 lb – Schulden aus der Theil. Nahrung Zugezahlend 96 lb
Schluß Sa. 52 lb
Copia der Eheberedung (…) Humbourg, notaire royal
Copia Testamenti – Je soussignee Margueritte Louis Dumont veuve en premières noces du sieur Etienne Dangoise a son decez Brigadier de chasses de .A.R. M. le Duc de Lorriane et a present Epouse du Sieur Charles Joseph Reis, Conseiller au Petit Senat de Strasbourg y demeurant rue Bruderhoffgass (…) Strasbourg le 25 juin 1749, déposé le 25 juin 1749, signé Laquiante

Charles Joseph Reis vend la maison au tonnelier Jean Michel Stein et à sa femme Marie Salomé Schmutz pour 400 livres

1738 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 200
H. Carl Joseph Reiß EE. kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Johann Michael Stein des kieffers und Mariæ Salome geb. Schmutzin
Eine Behausung, höfflein, schopff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau beÿ der hechtenbruck einseit ist ein eck am waßer oder an St Johannis gießen neben Johann Jacob von Zabern dem schiffmann oder neben dem hauß zu denen dreÿen hechten, anderseit neben Johannes Helck dem schiffmann deßen hauß ehedeßen E. E. Zunfft zum Spiegel gehörig ware, hinten auff ged. von Zabern gartten – in Abtheilung seines H. vatters weÿl. S.T. H. Ammeisters Johann Theobald Reißen seel. Verlaßenschafft von seinen miterben käuflich übernommen – um 400 pfund

Originaire de Kirrwiller près de Bouxwiller, Jean Michel Stein est au service de Laurent Reichard. Il s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en novembre 1725.
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 99) Montags den 12. Novembris Anno 1725 – Johann Michael Stein der Kieffer Knecht beÿ Lorentz Reichard in arbeith, Von Kirrweiler gebürthig, producirt seinen ehrlichen Lehrbrieff sub dato Buchßweiler den 13. Novembris 1725, bittet Ihme Zu Verarbeithung der Zeith umb das Meisterstück machen Zu können einzuschreiben. Erkannd Willfahrt, Zahlt Werckstatten Zinnß 1 lb 10 ß et pro inscriptione 2 ß 6 d soll in vier wochen seinen gebuhrts brieff aufweißen

Jean Michel Stein devient tributaire le 13 novembre 1730.
(f° 267-v) Montags den 13. 9.bris 1730. – Mstr Joh: Michael Stein der Kieffer wurde Leibzünfftig, Zahlte als ein frembder 2 lb 1 ß 8 d für die feureÿmer 10 ß et pro inscriptione 2 lb 6 d

Jean Michel Stein épouse en septembre 1730 Marie Barbe Blœchel, veuve du jardinier Jean Daniel Gori avec lequel elle s’est mariée en 1712
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 26-v n° 15)
Mitwoch d .27. 7.bris 1730. sind nach 2.maliger ausrufung Dominica XV & XVI Trin. in der Kirch Zu S Wilhelm ehelich eingesegnet w. Johann Michael Stein der ledige Kiefer, Joh: Georg Steinen, deß Kiefers v. Gastgebers in Kirweiler Hochgräfl. Hanawischer Herrschafft v. Annæ Mariæ Martin ehelicher Son vnd Fr. Maria Barbara Weiland Joh: Daniel Gori, gartenmanns v. b. nachgelaßene eheliche wittib, gebohrne Blöchelin [unterzeichnet] Johann Miche Stein ls hochzeiter, B Ist d. handzeichen der hochzeiterin, Johann Georg stei Als bruder, hanß Martin Herrmann Alß Vockt (i 29)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 70, n° 5)
1712. Mittw. d. 20. Aprilis 1712 nach 2. mal Außruffung Ehl. copulirt Johann Daniel Gori, der Jünger, witwer burger v. Gartenmann allhier, v. Jgfr. Barbara, Johannis Blöchels, burgers v. gartners allh. Ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Gori als hoch Zeidter,, + der hochzeiterin zeichen (i 71)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 156-v)
1712 d. 20. Aprilis 1712 wurden nach gleichmäßiger außrufung copulirt ad D Aurel. Joh: Daniel Gori der Gartenmann burger v. witwer allhier weiland Margarethae gebohrner Seÿfertin ehemann v. Jfr Barbara Hans Blöchels deß gartners b burgers in der Oberstraß vnd Maria Zerrmandlerin eheliche dochter, copulirt D. Aurelia (i 161)

Jean Michel Stein devient bourgeois un mois plus tard
1730, 4° Livre de bourgeoisie p. 961
Johann Michael Stein der Kieffer Von Kirweiller gebürtig Erhalt das burgerrecht von seiner Ehefraw Barbara weÿland Johann Daniel gorÿ geweßenen burgers vndt gartenmanns alhier hinterlaßene wittib, vmb die Tertz deß alten burger schillings will beÿ E: E: Zunfft der Kieffer dienen juravit den 6.ten 9.bris 1730.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à l’épouse à la Krutenau. Ceux du mari s’élèvent à 76 livres, ceux de la femme à 1 611 livres.
1731 (14.1.), Not. Mader (6 E 41, 687) n° 710
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Johann Michael Steinen, Kieffers und der Tugendsamen frauen Barbarä gebohrner Blöchelin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg, einander in den Ehestandt zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1731. – in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestandt zugebracht und sich vermög Ihren mit einander auffgerichteten Eheberedung Vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg, in fernerem gegensein H Joh: Martin Herrmanns Garthenmanns und burgers allhier der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogs und Mstr. David Gori Kieffers, deroselben Kinder erster Ehe geschwornen Vogts auff Donnerstag den 18. Januarÿ A° 1731.

In Einer allhier Zu Straßburg in der Crautenau am Gaulstaden gelegenen in diese Nahrung gehörigen behaußung ist befunden word. wie folgt
Eÿgenthumb ane Einer behaußung (F.) Vier Behaußungen an einander, Hoff, hoffstätt
in der Statt Straßburg in der Vorstatt Crautenau ohnfern der Hechtenbruck (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Guth, Sa. haußraths 33, Sa. Werckzeugs 21, Sa. Silbers 5, Summa summarum 59 lb – Darzue gelegt die Ihme gebührige helffte ane denen haussteuren 17 lb, des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Guth 76 lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 268, Sa. Handtgeschirrs 4, Sa. blumen auf dem feld 42, Sa. des Saamens 3, Sa. lähren Faß 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 22, Sa. der Guldtenen Ring 11 Sa. der baarschafft 28, Summa summarum 396 lb – ([biffé] Schulden 2152 lb), restiren 1611 lb

Jean Michel Stein se remarie en 1736 avec Marie Salomé, fille du pêcheur André Schmutz : contrat de mariage, célébration
1736 (7.2.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
Eheberedung entzwischen Mr Johann Michael Steinen, dem Wittiber Kiefer und Burger allhier, alß Hochzeittern ahne Einem: vndt dann
Jungfr. Mariæ Salome Schmutzin H. Andreæ Schmutzen, Senioris, Fischers und burgers Zu Straßburg Ehelichen Tochter, alß der Hochzeiterin am Andern theil
So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Montags den 7.. Febr. A° Dni 1736.
[unterzeichnet] Johann Michael Stein als Hoch Zeitter, Maria Salome schmutzin als Hoch Zeitterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 67, n° 17)
Aô 1736. den 12. Aprilis Seind nach Zweÿmahliger außrufung nämlich Dominica et Festo Paschatos et Quasimodogeniti in der Kirchen Zu S Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden Johann Michael Stein der Kieffer Wittwer und burger allhier und Jungfr. Maria Salome, Andreß Schmutzen deß ältern Fischers und burgers allhier und Maria Barbara Schorrin ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Stein als Hochzeitter Maria Salome schmutzin als hoch Zeitterin, Johann Georg Stein als bruder, Johann Peter Schmutz als bruder (i 64)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Renard-prêchant. Ceux du mari s’élèvent à 102 livres, ceux de la femme à 186 livres.
1736 (14.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 11) n° 167-b
Inventarium über Mr Joh: Michael Steinen, des Kieffers und Mariæ Salome, gebohrner Schmutzin beeder Eheleut undt burgere Zu Straßb. vor ohnverändert in Ehestandt einander Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1736 – in ihren: in Gottes des Allerhöchßten Nahmen den 12.ten Apr: lauffenden 1736.ten Jahrs mithin vor 2. Tagen angetretenen Ehestandt, einander Zugebracht, und in denen vor mir dem unterschriebenem Notario auffgerichteten Ehe Pactis §° 4.to vor ohnverändert sich außtruckhlichen Reserviret und vorbehalten haben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg In fernerm Gegensein H Johann Georg Steinen, Kieffers und Weinhändlers deß Ehemanns bruders auff seithen deßelben und dann Hans Andreæ Schmutzen sen. Fischers der hochzeiterin Vatters auff deren Seith. hierzu erbettenen beÿstandts Beeder Burgere Zu Straßburg, Sambst. en 14. deß Monats Aprilis A° Dni 1736.

In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem Catharinæ bruckh, wo der Fuchß denen Enten Prediget, gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung
Norma hujus inventarii, des Ehemanns ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 54 lb, Sa. Werckzeugs 24 lb, Sa. Silbers und Geschmeids 7 lb, Summa summarum 86 lb – Sollte nun dießer Summæ beÿgelegt werden die helffte der Haussteuren 15 lb, deß Ehemanns gesambte ohnu. Nahrung dem vero pretio nach 102 lb
Dießemnach wirdt auch der Ehefrauen in den Ehestand vor ohnv: Gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 149 lb, Sa. silbers 13 lb, Sa. gold. ring 8 lb, Summa summarum 171 lb – Da aber Zu hierüberstehende der Ehefrauen ahne denen haußteuren zu prætenduren habende helffte benantl. 15 lb, Der Ehefrau ohnv. vermögen dem vero pretio 186 lb

La tribu des boulangers inflige une amende à la femme de Jean Michel Stein pour avoir vendu du pain. Elle arive en retard à la convocation puis a des paroles vives envers l’assemblée
1746, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 93-v) Montags den 21. Martÿ 1746 – Johann Michael Stein der Kieffer undt burger dahier, deßen Ehefraw zugegen war, wurdte angeklagt, daß Sie brodt über die gaß verkaufft, Illa sagt, Sie seÿe nicht Zu Hauß geweßen, ihr Knecht so ein Taglöhner müße solches hinweg gegeben haben, seÿe nicht von ihrem brod geweß, ist gar nichts geständig.
Erkandt soll beÿ Nechster gericht der Jenigen so das brod abgehohlt, Vorgefordert werdten, undt deßwegen Zeugnuß ablegen.

(f° 96-v) Montags den 18. aprilis 1746) – In Sachen Johann Michael Stein des Kieffers dahier, Vom 21.ten martÿ Jüngst werde derselbe widerumb Citirt, daß Er brodt über die gaß verkaufft habe, welcher aber obwohlen Er auff halber Zweÿ uhr durch den Büttell Citirt worden, nach dreÿ uhr noch nicht erschienen, alß hat mann Sich genötiget gewesen die Zeugen abzuhören weillen Sie ihren geschäfften halben nicht mehr *ßerten wollen. Anna Ruebin weÿl. Abraham Rueben geweßenen Schirmers Tochter, welche nach gegebener handtrew ane Eÿdes statt die warheit Zusagen, außgesagt, daß daß beklagten Knecht ihren ein sol brodt verkaufft habe, welches ihren Jacob Letz der damahls geweßene Beck und jetzmahlige Meelmann ihro vor deß Steinen hauß abgenommen, gedachter Jacob Letz wurde nach abgelegter Handtreu die wahrheit zu sagen, Erinnert, welcher dann auch sagte, daß die Ruebin beÿ Steinin ein sol brodt gekaufft, undt Er es ihren abgenommen, so bald Er sie auß der Steinen hauß habe sehen Können.
Umb vier Uhr erschiene deß Beklagten seine Ehefrau, welcher mann der Zeugen außsag abgelesen, Sie negirte aber das Verbrechen widerumb undt stoßte beÿ E E. Gericht wüste worth auß; Ist Erkandt soll der Beklagte nebst denen unkosten den articul gnädiger Herren der XV. mit 5. lb beßern.

Jean Michel Stein porte l’affaire devant les Quinze. Il déclare avoir été malade et ne pas comprendre ce qu’on lui reproche. Il a peu de temps auparavant donné à son père qui habite avec lui de quoi acheter du pain à servir à un soldat. La commission estime que l’affaire est de peu d’importance, même si elle contrevient au règlement. Le préteur royal déclare que le boulanger n’a pas perdu d’argent puisque le pain venait de chez lui et propose d’annuler l’amende, les frais étant à partager entre les parties. Les Quinze se rangent à son avis. Ils publient une expédition de leur sentence.
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(p. 308) Mittwochs d. 27. Aprilis – Idem [Fuchs] nôe Joh: Michael Stein, des Kieffers und burgers allhier Ca. E. E. Zunfft der Becker Hn Zunfftmeisters, prod. gerichts bescheid besagter E. E. Zunfft der Becker vom 18. hujus, von welchem pplis. an MGHhn appellirt, bitt deßen verzeichnuß. Erkanndt, Verzeichnet.

(p. 320) Sambstags den 30. Aprilis – Fuchs nôe Joh: Michael Stein, des burgers und Kieffers allhier Ca. E. E. Zunfft der Becker Hn Zunfftmsts, beruffe auch auff den beÿ MGHh protocoll d. 27. hujus übergebenen wiedrigen bescheid, wovon pplis. an MGHhn appellirt, bitt umb deppôn et Factâ relatione den Imploranten von angesetzter Straff gnädig Zu absolviren, idq. ref. exp. Freund, bitt auch umb deppôn und den Zunfftbescheid gnädig Zu confirmiren ref. exp. Erkanndt, deppôn Oberumbgelts Hhn.

(p. 353) Sambstags den 7. Maÿ – Joh: Michael Stein Ca. E. E. Zunfft der Becker
Iidem [Obere Umbgeldts Hh.] laßen ferner per me Vortragen, es habe Joh: Michael Stein der Kieffer, d. 27. Aprilis jüngst einen Extractum aus E. E. Zunfft der Becker gerichts memorial, vom 28. ejusdem Zu MGHh. protokoll gelieffert, vermög welches derselbe, weilen er ein Sols brod über die gaß solle verkaufft haben, nebst den Unkosten in 5 lb d Straaff condemnirt worden, von diesem bescheid habe derselbe an MGhh. appellirt und die interponirte appellation verzeichnuß gebetten und erhalten, d. 30. dicti mensis habe der appellant umb deppôn gebetten et factâ relatione denselben von angesetzter Straff ref. exp. gnädig Zu absolviren. Auff seithen der citirten Zunfft haben man auch umb deppôn und confirmation der sententiæ à quâ ref. exp. gebetten.
Auff geschehene Weißung habe der appellant ausgesagt, er seÿe Kranck und seine Frau nicht zu hauß geweßen er Wiße von allem dem, was wider ihn angesagt worden, nicht das mindeste, er Könne sich auch nicht einbilden, wie die sach solle Zugegangen seÿn, indeme er erst Kurtz Zuvor, als das factum sich solle Zugetragen haben, seinem Vatter, den er beÿ sich im hauß habe, 2. sols gegeben, umb brod Zuhohlen vor soldaten, welche brandenwein beÿ Ihme trincken wollen, bitt deßwegen nochmahlen ihn von angesetzter Straff Zu absolviren,
Michael Gori, der beck, als Zunfftmeister, zugegen replicirte hierauff, des Imploranten Ehefrau habe es ja beÿ gericht nicht erläugnet, daß das Brod aus Ihrem hauß verkaufft worden, haben sich aber nur mit dem unwißenden Kieffer Knecht entschuldigt, bitte deßwegen nochmahlen confirmationem sententiæ priores instantiæ idq. ref. exp.
Weilen die Hh. Deputirten auff einer seith den Artickel clar befunden, vermög welches allen burgern außer den Becken, verbotten brod über die gaß Zu verkauffen, auff der andern seith aber das Verbrechen sehr gering auch nicht rechtlichen erwießen, und einige animositæt darunter herfürleichte, als hätten sie die decision dießer sachen MGHh. gäntzlich anheim stellen Wollen.
H. Prætor Regius votirte, das factum seÿe von einer solchen Kleinigkeit, daß sich zu verwundern daß man den appellant deßwegen so hoch straffen wollen, überhaupt würde ja alldergleichen brod beÿ del Becken gekaufft und hätten sie dießfalls Keinen schaden davon, deßentwegen finde er den casum so gratiabilem, daß er dafür wolle gehalten haben, daß der appellant von angesetzter Straaff von 5. lb d zu absolviren, die Unkösten aber unter denen Parthen zu compensiren seÿen. Erkanndt, H. Prætoris Regÿ voto gefolgt.

(p. 419) Sambstags d. 4. Junÿ
Bescheid – Sambstags den 7. Maÿ. In Sachen Joh: Michael Stein des Kieffes und burgers allhier, appellanten, an einem, Entgegen und wieder E. E. Zunfft der Becker H. Zunfftmeister appellaten, am andern theil, auff producirten Extractum E. E. Zunfft der Becker gerichts memoriali vom 28. Aprilis jüngst vermög welches der appellant, weilen er ein Sols brod über die gaß solle verkaufft haben, nebst den Unkosten in 5 lb d Straaff condemnirt worden, Interponirte und Verzeichnete appellation, des appellanten von diesem bescheid habe derselbe an MGhh. appellirt und die interponirte appellation mündlich gethane bitt, deputationem zu erkennen et factâ relatione denselben von angesetzter Straff gnädig Zu absolviren, idq. ref. exp. Des appellaten auch mündlich vorgebrachtes bitten, die sententiam à quâ ref. exp. Zu confirmiren.
Gebettene, bewilligte und beseßene deputation, auch all übriges derer Parthen angehörte vor: und anbringen, ist derer Herrn Deputirten abgelegten relation nach Erkandt, daß der appellant von angesetzter Straff von 5. lb d zu absolviren, die unkösten aber aus bewegender Ursachen unter denen Parthen zu compensiren seÿen.

Jean Michel Stein et Marie Salomé Schmutz hypothèquent la maison au profit du potier Jean Léonard Lutz

1746 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 887
Johann Michael Stein der kieffer und Maria Salome geb. Schmutzin mit beÿstand Martin Ripß des leinenwebers und Daniel Jung des jüngern fischkäuffers
in gegensein Johann Leonhard Lutz des haffners – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt in der Vorstatt Krautenau beÿ der Hechtenbruck einseit neben Andreas von Zabern dem holtzleger, anderseit neben Johannes Helck dem schiffmann, hinten auff gedachten von Zabern
(und bandplatz)

Marie Salomé Schmutz meurt en 1752 en délaissant deux filles. La maison est portée à l’inventaire d’après son prix d’achat, soit 400 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 170 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 431 livres, le passif de 744 livres.

1752 (11. 8.br), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 26) n° 366
Inventarium über Weÿl. Fr. Mariä Salome Steinin geb. Schmutzin Hn. Joh: Michael Steinen, des Kieffers vnd burgers zu Straßburg geweßener Ehefrau seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1752. – welche am dienstag den 18.ten Mon: Jan: 1752: seeliglich mit todte abgegangen, hinter Ihro Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg Mittwoch den 11. des Monaths Octobris A° Dni 1752.
Denominatio Hæeredum. Die verstorbene fr. hat ab intestato Zu Ihren rechtmäßigen Erben verlaßen, Nahmentlichen Und 1° Maria Salome, so das 12.te Jahr seines Alters am 8. Sept. jüngst Zurückgelegt hat Und dann 2.do Maria Margaretha, welche in das 8.te Jahr Ihres alters gehet (…) In welcher beeder KK. u. Erben Nahmen aber der Ehrenachtbar H. Andreas Jung, der Fischh. v. burger Zu Straßburg alß derenselben (…) geschw. Vogt

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Gaul Staaden ohnweit der Höchten bruck gelegenen in dieße Verl. gehörigen dahuero hernacher inventirten behaußung Ist befunden worden wie Volget
Beßerung ahne einem lehen: grund, Nemblich ein bandt Platz Und Garth. so Ohngef. ½ Ar Grundt in sich begrifft vor der Stadt Straßburg Mezger Thor in dem so genandten Sausteeg 1.s neben J. Jacob Gori d. Gartenmann 2.s neben der Gemeinen Allmend gelegen oben auff Andreas Seÿffert dem Garthen. und unten auff die Allmend außspitzend, davon gibt man Löbl. Stadt Pfth Jährl. auff Martini 1 b ahne bodenzinß die darinnen befindl. beßerung zu sambt denen Pflantzen 6 lb, bandt 3, Reeben und bäum 1 zusammen 10 pfund
Eÿgenthum ane Ir. behaußung. (T.) Nembl. i. beh. höffl. Schopff u. hoffstatt sambt allen deren überig. zugeh. rechten u. Gerechtigk. so gelegen allhier zu Straßb. ahne d. Vorstatt Krauttenau beÿ der höchtenbruck i. S. weÿl. Andr. von Zabern gewes. Schiffm. allhier nachgelaß. Wb. und E. od. d. hauß zu d. 3. höchten genandt, 2. S neben Joh: hellen d. holtzleger allhier, vornen auff den St Johannis gieß. hinten auff gedacht. Zabernische Wb. u. E. stoßend, so ausserdem hernacher passivé eingetragen auff solcher Behaußung hafftende Cap. Mannigl. freÿ led. u. Eigen, wann * mit grosg. permission der Hochv. H. 3. deß Stalls (…) so nach Maaß gaab deß hernach alleg. Kauffbr. thut 400. lb. Hierüber bes. ein in allhies. C. C. Stuben sub dato 28. Martÿ in A° 1738. gefert. teutscher Perg. Kauffbr. mit deroselb. anhangend. Ins. verw. v. hieher mit Lit. A notirt word. Weither meldet hierüber i. d° de dato 11. Junÿ 1728, so mit altem Lit. A mrquirt vnd dermalen auch darbeÿ gelaßen word. Und dann ist weg. der Vorher inv. behß. ferner vorhand. i. d° auß dito mit deßen datum ist der 4. Sept. 1713. welcher mit N° 1 bezeichnet, und auch beÿ gegenw. Verl. Inventur dabeÿ gelaßen worden.
Ergäntzung, Nach Anleitung deß vber beeden geweßener Eheleut vor ohnv. in den Ehestand einander zugebrachte Nahrung unterm 14. des Monaths Aprilis 1736 aufgerichteten Inventarii (…)
Copia der am 27. feb. 1736 vor unterschr. Notari aufgerichteten Heuraths Verschreibung (…)
Norma hujus inventarii, der KK. v. Beneficial E. Ohnv. Nahrung, Sa. hausraths 13 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Gold. Ringeen 1 lb, Sa. Schulden 50 lb, Ergäntzung 106 lb, Summa summarum 173 lb – Schulden 2 lb, Compensando 170 lb
Hierauff nun Wirdt auch sowol des Wrs. ohnv. v. T. Verl. (:weilen d. KK vnd dißorts Benef. E: geordnet undt geschworener vogt ob: ged. auff die letztere propter onus passiv. renunciren, v. facto ren* sich nur alleine das Ohnv. Guth zu reserviren gemüßigt ist:), unter einem Titul Nahmentlich des Wrs ohnv. V. T. inventiret und beschr., Sa. hausraths 15 lb, Sa. wein und lährer faß 3 lb, Sa. Silbers 3 ß, Sa. Gartengeschirrs 16 ß, Sa. Eÿgenth. ane einer behaußung 400 lb, Beßerung ane lehengüthern 10 lb, Summa summarum 431 lb – Schulden 744 lb, passiv onus 312 lb – Endliches passiv onus loco der stall Summa 142 lb

Marie Salomé Stein obtient un certificat de la tribu des Tonneliers attestant que son père était tributaire
1771, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
den 18. Septembris 1771 (f° 293-v) Dienstags den 3. Septembris 1771 – Maria Salome Steinin, Johann Michael Steinen des Kieffers Leedige Tochter, stehet vor, und Bittet ihro einen Schein Zuertheilen daß ihr Vatter burger und zünfftig auf dieser Ehrsamen Zunfft geweßen. Erkannt Willfahrt.

La maison de Jean Michel Stein est vendue aux enchères à Marguerite Weidmann veuve d’André von Zabern, déjà propriétaire de la maison voisine

1753 (1. Martÿ), Ganth Protokoll, joint à Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 380) n° 562 du 19 janv. 1754
Extractus Ganth Protocolli der Stadt Straßburg de Anno 1753. sub dato Donnerstags den 1.ten Martÿ Anno 1753.
In Sachen Johann Michael Steinen, des Kieffers und burgers allhier falliment betreffend. Zufolg Erkandtnuß E. E. Großen Raths vom 29.t Januarÿ 1753. wurde nach Zuvorhin angeschlagenen Affichen die in gedachtes falliment gehörige behaußung, Höfflein, Schopff und Hoffstatt, mit allen deren Begriffen, Weithen, Gebäuden, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Vorstatt Krautenau beÿ der Hehtenbruck, einseit neben Johannes Helck dem Holtzlegern, anderseit neben weÿland Andres von Zabern geweßenen Schiffmanns allhier nachgelaßener wittib und Erben, oder dem Hauß Zu denen dreÿen Hechten genand, Vornen auff den St. Johannes Gießen hinden auff gedachten Zabern wittib und Erben stoßend, so außer denen darauff hafftenden passiv Capitalien leedig und eigen,
Frauen Margarethä gebohrner weidenmännin, weÿl. Andreä von Zabern, geweßensn Schiffmanns und Burgers allhier hinderbliebener wittib, beÿständlich Herrn Friedrich Haußen, des Meelmanns und burgers allhier ihres Schwagers als meistbietender, beÿ Erlöschung der dritten und letzten Liechtleins um die meistgebottene Summ der 710 Gulden, darauff Sie den 14.ten Martÿ 1753 Zalt 10 gulden, von ganth wegen eigenthümlichen adjudicirt.
Actum in Beÿsein, Herrn Rathherrn Kecken und Herrn Rathherrn Degermannns, beeder Herren Deputatorum, wie auch übriger Zugehöriger Herren und Ganthbeambten
Fideliter extrahirt, Frantz Heinrich Dautel, Notarius jur:

Anne Marguerite Weidenmann meurt en 1754. Les experts estiment la maison à la somme de 175 livres lors de l’inventaire.

Les héritiers vendent la maison au garçon batelier Michel Muderer

1763 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 321
Johann Jacob von Zabern der schiffmann als vogt Andreæ von Zabern des schiffmanns zweÿen töchtern Mariæ Magdalenæ und Mariæ Elisabethæ die Zaberer und Johann Daniel von Zabern der knopffmacher als vogt Johann Daniel von Zabern gewesten schiffmanns tochter Catharinæ Dorotheæ Zabererin
in gegensein Michael Muderer des schiffknechts
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Krautenau beÿ dem hechtenbruck, einseit neben Johannes Helck dem holtzleger, anderseit neben den verkäuffern, hinten auff dieselbe – um 350 lb verhafftet, geschehen um 12 pfund

Fils du garçon batelier Jean Philippe Muderer, Michel Muderer épouse en 1752 Catherine Barbe Frech, fille de l’apprêteur de tabac manant Erard Frech : contrat de mariage, célébration
1752 (18.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 288
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren Michael Mauderer, dem leedigen Schiffknecht, des Ehrengeachten Johann Philipp Mauderers ebenmäßigen Schiffknechts und der tugendsamen Frauen Susannä gebohrner Gaÿerin, beeder Eheleuthe und Burgere Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hochzeitern ane einem
So dann der Tugendgezierten Jungfrauen Catharinä Barbarä Frechin, Weÿland des Ehrenachtbare, Erhard Frechen gewesenen Tabackbereiters und Schirms Verwanthen allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen mit der Tugendreichen Fr. Mariæ Magdalenæ gebohrner Straußin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugtter Tochter, als der Hochzeiterin am andern Theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 18. Julÿ Anno 1752. [unterzeichnet] declarirt der hochzeiter daß er Schreibens ohnerfahren +, Catharina Barbara Frechin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 203-v n° 2)
1753. Mittw. d. 7. febr. sind nach 2 mahl. Proclamation Sonnt. IV et V Epiph. copulirt worden Joh: Michael Muderer lediger schiffmann u. b. h. l. Philipp Muderers n schiffknechts u. b. h. l. ehel. sohn u. Jgfr. Cathar. Barbara weÿl. Ehrhart Frechen tabacber. u. b. h. l. ehel. Tochter [unterzeichnet] M hiemit Zeuget sponsus, Catharin Barbara Frechin als hohzeterin (i 208, procl. Saint-Guillaume f° 185.a n° 2 i 189)

Catherine Barbe Frech devient bourgeoise par son mari six mois après son mariage
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 537
Cathar. Barb. Frechin von hier gebürtig erhalt d. b. r. von ihrem Ehemann Michael Muterer demb. und schiffknecht um d. A. b. ß will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Encker, jur. d. 4. Aug. 1753.

Catherine Barbe Frech fait dresser l’inventaire de ses apports (56 livres) dans la maison Marbach au quartier dit Thomanloch.
1753 (12.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 257) n° 531
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenomme, so die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Catharina Barbara gebohrne Frechin, zu dem Ehrenachtbaren Michael Mauderer, dem Schiffmann und burgern allhier Zu Straßburg in den Ehestand zugebracht, auch sich crafft der vor mir Notario den 15.ten Julii Anno 1752. auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten hat, welche Nahrung auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der Ehefr. selbsten mit beÿstand H Johann Georg Theürkauf des Paßmentirers und burgers allhier der Ehefrauen geliebten Schwagers (…) So geschehen allhier zu Straßburg auf Montag den 12.ten Februarii Anno 1753.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomanloch gelegenen, dem Marbachischen Hoff genandten und der Ehefrauen leiblichen Mutter Zum theil lehnungsweiß bewohnenden Behaußung sich folgender massen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 46, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. goldener Ring 5, Summa summarum 56 lb
Dazu gerechnet die ane denen Haussteuren ihro gebührige Helffte mit 8 lb, Warmit alßo der Ehefrauen gesampte in die Ehe gebrachte Nahrung dem Werth nach bestehet in 65 lb

Michel Muderer et Catherine Barbe Frech hypothèquent la maison au profit du pelletier Jean Michel Theurkauff.

1769 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 97
Johann Michael Muderer der schiffknecht und Catharina Barbara geb. Frechin mit beÿstand Johann Friedrich und Johann Gottfried der Sigfrid die Pflästerer beede ihren nächsten
in gegensein H. Johann Michel Theuerkauff des kürschners – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Hechtenbruck, einseit neben Andreas Kammerer dem wannenmacher anderseit neben N. Gießbrecht dem schiffmann hinten auff dieselbe

Ancien batelier devenu employé au pont du Rhin, Michel Muderer meurt en 1787 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à 250 livres. La masse propre à la veuve est de 244 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 292 livres, le passif à 725 livres.

1787 (7.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 658) n° 205
Inventarium über Weiland des Ehrenachtbaren Michael Mauderer, gewesenen Schiffers und Beamten ane der Rheinbruck auch burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet den 7. Decembris im Jahr 1787. – nach seinem den 8. Novembris jüngst aus der Welt genommenen tödlichen hintritt hinterlassen hat. Solches wurde auf Ansuchen der hinterbliebenen Wittib Fraun Catharinæ Barbaræ gebohrner Frechin, beiständlich Herrn Johann Gottfried Siegfried, des Stadt: Pflästerers und hiesigen Burgers (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer in der Vorstadt Krautenau ane der hechtenbruck gelegenen in diese Verlaßenschaft gehörigen und hernach eingetragenen behaußung N° 12. auf Freÿtag den 7. Decembris im Jahr 1787.
Der verstorbene hat mit Eingangs benamster seiner Wittib ehelich erzeuget und ab intestato Zu Erben hinterlassen, 1° Frau Catharinam Magdalenam Kiefferin gebohrne Maudererin, Johann Georg Kieffer des jüngern Schiffers und Burgers alhier Ehegattin, unter Authorisation und Verbeistandung dieses ihres Ehevogts, 2° Herrn Johann Michael Mauderer Philosophiæ Studiosum, so 21 Jahr alt und daher ohnbevögtiget ist, Beede zu gleichen Theilen Erben, welche dießer Inventur beÿgewohnet haben

Declaratio über Gegenwärtige Verlaßenschafft. In dem vierten Artickel der Zwischen beeden gewesenen Eheleuten vor weiland Herren Notario Frantz Heinrich Dautel dem Vater den 18. Julii 1752 aufgerichteten Eheberedung haben dieselbbe ihr Zugebrachtes und währender Ehe ererbendes Gut als unverändert auch eine Ergäntzung das davon abgehenden stipulirt. Wobey die Wittib auf mein des Notarii befragen declariret hat, daß sie ihr eingebrachtes Guth durch gedachten Herrn Notarium Dautel den 12. Februarii 1753. Ordungs mäßig inventiren laßen (…)
Eigenthum ane einer Behausung. Nämlich eine Behausung, Höflein, Bronnen und hoffstatt, mit allen deroselben Zugehörden und Rechten, gelegen alhier Zu Strasburg in der Vorstast Krautenau an der Hechtenbruck, mit N° 12 bezeichnet, einseit neben Andreä Kammerer, dem Wannenmacher, anderseit neben einer behausung Zu denen drei hechten genannt, so Johann Jacob Giesbrecht, des Schiffers Wittib gehörig, vornen auf den St Johannis oder Blumen: Giesen und hinten auf gedachte Gießbrechts’sche Wittib Ziehend, so auser denen Zweien darauf haftenden und hernach passivé eingetragenen Capitalien frei ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) nach Ausweis ihrer schriftlichen Abschatzung vom 3. Januarii 1788. angeschlagen Worden vor 250. lb. Diese behausung seie der Wittib Declaration nach währender Ehe vor ohngefehr 24. Jahren erkauft worden, Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Gant: Kauf: brieff vom 1. Martii 1753. von Herrn Actuario Beguin unterschriebenen und mit Eines Ehrsamen Kleinen Raths anhangendem Insiegel versehen.
Ergäntzung der Wittib währdner Ehe abgegangen unter verbeÿstandungen Guts. Zufolg Inventarii über deroselben zu ihrem verstorbenenn Ehemann in den Ehestand gebrachtes Vermögen durch weiland Hn Notarium Frantz Heinrich Dautel den Vater den 12. Februarÿ 1753. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib unverändertes Vermögens, Sa. hausraths 3, Sa. silbers 6 ß, Sa. goldene Ringe 1, Sa. schulden 25, Sa. der Ergäntzung 214, Summa summarum 244 lb
Diesemnach wird der Erben unverändertes und das theilbare Gut und Zwar weil dieses letztere von deren Passiv Schulden übertroffen wird, unter einer Massa verzeichnet, Sa. hausraths 40, Sa. silbers 2, Sa. Eigentum an einer behausung 250, Summa summarum 292 lb – Sa. schulden 725, In Vergleichung, der Erben Passiv onus 432 lb
Passiv Onus an statt Ver Stall: Summæ
Copia der Eheberedung (…) den 15. Julÿ 1752, Frantz Heinrich Dautel Nots.
– Abschatzung vom 3.t. jenner 1788. Auf begeren Weÿland Herr johann Michael Muderer dem geweßenen Brucken Knecht, ist Eine behausung alhie in der statt strasburg beÿ der Hechten bruck gelegen, Ein seÿts neben frau Gisbrechtin Wittib, anderer seÿts Neben dem Blumen giesen, und Hinten auff andreas Kamm stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Zweÿ stuben, Zweÿ Kuchen und Etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidziegel belegt, hat auch Ein getremter Keller, Hoff und brunen, Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigenn wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und umb Fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr, Klotz WMstr

La maison revient à sa fille Catherine Madeleine Muderer qui épouse en 1785 le batelier Jean Georges Kieffer, fils du batelier du même nom : contrat de mariage, célébration

1785 (1.10.), Not. Lung (6 E 41, 1528) n° 59
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrenachtbare Johann Georg Kiefer, lediger Schiffer, H Joh: Georg Kiefer, des Schiffmanns und Burgers alhier, mit Fr. Salomea Susanna gebohrner Ochßin ehelich erzeugter annoch minderjähriger Sohn, von erstgedachtem seinem Vater hierzu authorisirt vnd verbeÿstandet, als Hochzeiter, ane einem,
So dann die Viel Ehr und tugendsame Jungfrau Catharina Magdalena Mudererin, H. Joh: Michael Muderer, des Schiffers und Burgers alhier mit Fr. Catharina Barbara gebohrneer Frechin ehelich erzeugte Tochter, auch beÿständlich erstgenannten ihres Vaters, als hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen alhier Zu Straßburg (…) auf Samstag den 1.ten Octobris Anno 1785. [unterzeichnet] H. Georg Kiefer als Hochzeitern Catharina Magdalena Mutererin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 180)
Im Jahr 1785 Dominica XXII und XXIII post Trinit. als den 23. und 30. Octobris sind in unserer Kirche Zu St. Wilhelm Ordnungs mäßig ausgerufen und Dienstag den ersten Novembris ehelich eingesegnet worden Johann Georg Kiefer, der ledige Schiffer und burger alhier, Johann Georg Kiefer, Schiffers und burgers allhier mit Susanna Salome Ochsin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Catharina Magdalena Mutererin, H. Michael Muterer Brucken Schiffmanns und burgers allhier mit Catharina Magdalena Frechin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Georg Kiefer als Hochzeiter, Catharina Magdalena Mutererin als Hochzeiterin (i 183)

Le marchand de bois Jean Georges Kieffer meurt en 1810 en délaissant cinq enfants.

1810 (24.9.), Strasbourg 7 (27), Not. Stoeber n° 2359
Inventaire de la succession de Jean Georges Kieffer batelier et marchand de bois décédé le 3 juin dernier – à la requête de Catherine Madeleine Mutterer la veuve, à cause de la communauté de biens par contrat de mariage passé devant M° Lung le 1 oct. 1785, mère et tutrice naturelle de 1. Frédéric Charles 19 ans, 2. Sophie Caroline 17 ans, 3. Louis Savine 14 ans, 4. Salomé 10 ans et à la requête de 5. Madeleine Kieffer majeure – en présence d’André Kieffer maître batelier tuteur subrogé

en la demeure du défunt quai du brochet n° 12
Part de maison. Le 6° par indivis d’une maison, cour puits avec toutes ses appartenances et dépendances sise en cette ville fauxbourg de la Krautenau vis à vis de l’hôpital militaire appelée au grand Cerf n° 27, d’un côté au coin du ruisseau de l’hôpital militaire proche l’écluse dite Thunengießen et le quartier des Suabes d’autre Georges Ehrhart jardinier, devant le quai, derrière Georges Keller laitier – chargée d’une rente foncière de 8 francs payable au 4 mess. correspondant au 23 juin – échue de la succession de son père, inventaire Me Anrich le 16 messidor 13, lettre d’achapt passée à la Chambre des Contrats le 5 août 1784 – elle est louée au Sr Daniel Kieffer marchand de bois pour 800 fr, en capital 16.000 francs dont le 6° fait 2666, cette maison est grévée d’usufruit au profit de Susanne Salomé Ochs veuve dudit Georges Kieffer
maison appartenante à la veuve. Une maison sise en cette ville faubourg de la Krautenau quai du brochet n° 12, d’un côté la maison acquise durant la communauté d’autre le Sr Giesbrecht abou. sur le Sr Habersoth – échue à la veuve dans la succession de Michel Mauderer batelier son père, Jean Michel Mauderer homme de lettres son frère en partie suivant inventaire Me Ubersaal 7 dec. 1787, Cette maison a été originairement acquise à la Chambre des subhastations le 1 mars 1753
Maison dépendant de la communauté. Une maison avec cour, bâtiments, appartenances et dépendances sise en cette ville quai du brochet n° 13, d’un côté la maison appartenant à la veuve, d’autre Jean Stamm, devant la rivière, derrière les héritiers Giesbrecht – acquis souss. le 4 avril 1810 occupée par le Sr Schmutz pêcheur pour 160 fr, en capital 3200 francs
Dépouillement. masse commune, meubles 326 fr, bateaux 1098 fr, bois de chauffage 180 fr, maison 3200 fr, total 4804 fr, passif 3620 fr, reste 1184 francs
masse des héritiers, moitié de la communauté 592 fr, remplacement 300 fr, garde robe 227 fr, maison 2666 fr, total 3785 fr, passif 1016 fr, reste 2769 francs
prétentions de la veuve, moitié de la communauté 592 fr, don matutinal 200 fr, meubles 833 fr, total 1625 fr, déduire le passif 1000 fr, reste 625 francs
Enregistrement, acp 115 F° 133-v du 1.10.

Les deux maisons au quai du Brochet sont vendues par adjudication judiciaire. L’acquéreur du numéro 12 est l’homme de lettres Jean Jacques Schæff, créancier.

1818 (14.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 111, n° 17
Tribunal Civil de Première Instance, adjudication par expropriation forcée des immeubles réellement saisis sur les veuve et héritiers de Georges Kieffer, batelier – Cahier des Charges, M° Rauter, avoué du Sr Jean Jacques Schaeff, homme de lettres, déclare que le Sr Schaeff cessionnaire de Charles Maxilimilien Fritz, professeur, est créancier de Catherine Mutterer veuve de Georges Kieffer, batelier, en son nom et mère et tutrice légale de Salomé Kieffer, Madeleine Kieffer veuve de Martin Engel, charpentier, Louise Kieffer fille majeure sans profession en qualité d’héritiers de Georges Kieffer de 222 francs suivant obligation passée devant M° Stoeber le 24 avril 1810
le 29 octobre, à Georges Frédéric Schützenberger la maison n° 13 pour 640 fr et
au Sr Schaeff la maison n° 12 pour 390 fr
Désignation des immeubles, deux maisons dont l’une est située en la ville de Strasbourg rue dite quai du Brochet n° 13, d’un côté la maison appartenant aux débiteurs n° 12, d’autre Jean Eydt n° 14, devant la rivère, derrière le Sr Giesbrecht, LL art. 136 l’autre art. 197, cette maison est composée au rez de chaussée en entrant à gauche d’une chambre en mauvais état prenant jour sur la petite cour et sur le quai derrière est la pompe qui est commune entre eux et la maison n° 14, à droite est la cuisine et sur le devant est un poele à deux croisées occupé par Joseph Frantz, le premier étage est composé d’un poele prenant jour par deux croisées sur le quai à côté est une chambre à une croisée sur le quai et une encore sur le derrière entre les deux pièces est une petite chambre à une croisée sur la petite cour et une cuisine, au dessus grenier, occupé par François Haas le tout batie en bois, briques, argile et le toit couvert de tuiles et sur un fond d’environ 2 ares
plus une autre maison à Strasbourg audit quai n° 12 d’un côté faisant le coin de la rue vers le pont à côté de la maison n° 13, d’autre le pont du Brochet, derrière le Sr Gros, LL 196, elle est composée au rez de chaussée d’une petite cour pavée à droite est la pompe, la buanderie et la cave à gauche vers la rivière est un petit corps de logis composé d’un poele et d’une chambre ayant deux petites cuisines à une demi croisée occupé par le Sr Bottiger, le premier étage est composé vers la rivière de deux chambres prenant jour sur le devant par trois croisées derrière la cuisine éclairée par la chambre au dessus, au second étage et à deux chambres par le derrière éclairées par deux demi croisées sur la cour et sur le devant il y a une grande chambre éclairée sur la rivière ayant deux croisées il y a des petits greniers, occupé savoir le premier étage par la partie saisie et le second par le Sr Bayer ouvrier en tabac, la totalité batie en bois, briques, chaux et argile les toits couverts de tuiles situé sur le fond de 2 ares – mise à prix n° 13 n° 1 à 500 fr, l’autre à 300, Cahier des Charges remis le 15 juin 1818
15 octobre, Adjudication définitive à Me Laemmerman la maison n° 13 pour 510 fr ; Déclaration de command le 17 octobre au nom de Georges Frédéric Schützenberger

Fils du notaire Jean Frédéric Schæff, le juriste Jean Jacques Schæff meurt célibataire en 1830
1830 (18.2.), Strasbourg 4 (71), Me Hatt n° 5277
Inventaire par déclaration de la succession de Jean Jacques Schaeff, propriétaire décédé le 9 novembre dernier, dressé à la requête de 1. Catherine Dorothée Schaeff femme de Georges Louis Schlag, rentier, 2. Jean Frédéric Schaeff, propriétaire, 3. Madeleine Schaeff veuve de Jean François Beguin chef de bataillon, héritiers de leur frère
dans la ville de Strasbourg, contrat de vente à reméré reçu par M° Hatt le 23 avril 1827 de Caroline Reumann épouse de Jean Baptiste Damey, employé des Contributions directes, 1/7 indivis dans une maison boulanger sise à Strasbourg Vieux Marché aux Poissons n° 84, d’un côté la veuve Senn, d’autre M Berger, 600 fr
2. ledit 19 août 1827, Louise Frédérique Reumann, 1/7 de la maison ci dessus désignée, 600 fr
3. réméré ledit 11 mars 1828 par Théodore Reymann, professeur de musique, 1/7 à la maison ci dessus désignée
4. réméré ledit 16 juillet 1828 Amélie Sophie Reymann 1/7 de la maison,
5. réméré même 16 avril même années Sophie Wilhelmine Reymann son 7° de la maison,
6. réméré du 9 août même par Marie Julie Reymann, son 7°
corps de beins à Strasbourg 2600 fr, à Neugartheim 1050 fr, totalité de l’actif 35.350 fr – passif 1900 fr – mobilier 393 fr, garde robe 65 fr, argenterie 180 fr, tonneaux 316 fr bis 912 fr, créances 28.533 fr, biens à Reichstett 300 fr
acp 198 (3 Q 29 913) f° 101-v du 1.3.

Décès, Strasbourg (n° 1986)
Déclaration de décès faite (…) le 10 novembre 1829. Jean Jacques Schaeff, âgé de 57 ans 3 mois 6 jours né à Strasbourg, Maître clerc de notaire, non marié, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 9 du mois courant à 5 heures du soir dans la maison située N° 86 Vieux Marché aux Vins, fils de feu Jean Frédéric Schaeff, Notaire, et de feu Marie Dorothée Oelinger. Premier déclarant, Daniel Ehrenfried Stoeber âgé de 50 ans, avocat, deuxième déclarant Pierre François Belot, âge de 26 ans, principal clerc de notaire, tous deux voisins du défunt

Jean Jacques Schæff revend la maison au brasseur Georges Frédéric Schützenberger pour moitié et à Barbe Ziegenhagen veuve du professeur en théologie Charles Maximilien Fritz pour l’autre moitié

1823 (25.7.), Strasbourg 4 (56), Me Hatt n° 1171
Jean Jacques Schaeff, homme de lettres
à Barbe née Ziegenhagen veuve de Charles Maximilien Fritz, professeur en théologie, et Georges Frédéric Schützenberger, brasseur, acquéreurs par moitié
une maison à deux étages avec cour, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai du Brochet n° 12, d’un côté le coin de la rue vers le pont, de l’autre la maison du Sr Schützenberger, devant le pont du Brochet, derrière le Sr Griesbrecht – acquis à l’audience des criées du Tribunal Civil sur l’expropriation forcée poursuivie contre la veuve et héritiers de Georges Kieffer, batelier, le 29 octobre 1818 – moyennant 300 francs
Enregistrement, acp 164 F° 36 du 1.8.

Fils de diacre, le pasteur Charles Maximilien Fritz épouse en 1793 Barbe Ziegenhagen, fille du chirurgien Daniel Théophile Ziegenhagen
1793 (26. Aug.), Strasbourg 7 (27), Not. Stoeber du 28.8. n° 433
Eheberedung – der Burger Carl Maximilian Fritz, dermaliger Parrer der evangelischen Gemeinde zu Barr, des Burgers Carl Maximilian Fritz, Diaconi bey der hiesigen Evangelischen Pfarrkirche zum Jungen St Peter mit weil. Fr. Maria Magd. Rußin seiner verstorbenen Ehegattin Jüngster Sohn als Bräutigam
Und Jgfr. Catharina Barbara Ziegenhagin, weiland des Burgers Daniel Gottlieb Ziegenhagin geweßenen geschwornen Wundartzt alhier mit Fraun Maria Margaretha geb. Schwarzin seiner Wittib ehelich erzeugte Tochter als Braut unter Genehmigung erstbesagter ihrer Mutter, wie auch beiständlich Burgers Philipp Christian Libich vöghändlers ihres Schwagers
Straßburg den 26. augst 1793 / 2 [unterzeichnet] Carl Maximilian Fritz als Bräutigam, Catharina Barbara Ziegenhagen, als Braut
acp 18 f° 32-v du 2. 7.br – il n’y a pas désignation d’apports. Les futurs donnent au survivant l’usufruit des biens du prémourant, de plus le futur fait don matutinal à la future de 800 livres.
Est comparu le futur lequel a déclaré que son revenu n’excède pas 600 livres par an

Fils de brasseur, Georges Frédéric Schützenberger épouse en 1798 Marie Madeleine Læmmermann, fille de tonnelier
1798 (5 Prairial 6), Strasbourg 4 (10), Not. Greis
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Georg Friedrich Schützenberger, Bierbrauer und Inwohner allhier, weiland des Bürgers Johann Daniel Schützenberger, geweßenen bierbrauers und Inwohners allhier mit auch weiland der Bürgerin Anna Catharina gebohrner Bickelhaub ehelich erzeugter hinterlaßener großjähriger leediger Sohn an einem Theil,
so dann die Bürgerin Maria Magdalena Lämmermann, des Bürgers Johannes Lämmermann, Küblers und Inwohners allhier, mit Maria Magdalena gebohrner Steltzin, ehelich erzeugte ledige Tochter unter assistentz und Verbeÿstandung dieses ihres Vaters an dem andern Theil
Straßburg den fünfften Priiarial 6. Jahrs, [unterzeichnet] Georg Friedrich Schützenberger, Maria Magdalena Lämmermann

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 4 166 francs, ceux de la femme à 6 961 francs.
1800 (9 messidor 8), Strasbourg 7 (12), Not. Stoeber n° 1557
Inventarium über bürgers Georg Friedrich Schützenberger bierbrauers und bürgerin Maria Magdalena geb. Lämmermann einander für unveränderte in den Ehestand gebrache Mittel, angefangen im VI. geendiget aber im VII. Jahr – in ihrem am 21. gegenwärtigen Monats Messidor im 6.t jahr der Fränkischen republick angetrettenen Ehestand, vor Not. Greis Not. am 5. prairial vorher errichteten Eheberedung
durch vorgedachten seither verstorbenen Not. Greis am 28. Messidor bei dem Esplanade gegen dem hangard über gelegenen mit N° 23 bezeichneten behausung
in beÿsein bs. Johannes Lämmermann des Küblers der Ehefrauen geliebten Vaters
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehemann in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 100 fr, mütterl. Guth 3115 fr, silber 47 fr, Goldene ringe 300 fr, Summa summarum 3562 fr – Haussteur 604 fr, summa 4166 fr
der Ehefrau in die Ehe gebrachten guts, hausrath 1483 fr, gold. ring 73 fr, baarschafft 4800 fr, Summa summarum 6356 fr – Haussteur 604 fr, summa 6961 fr
Enregistrement, acp 74 F° 114 du 16 mess. 8

Marie Madeleine Læmmermann meurt en 1818 en délaissant quatre enfants

1818 (29.12.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4536
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Laemmermann épouse de Georges Frédéric Schützenberger, brasseur, décédée le 9 juillet dernier – dressé à la requête du veuf, père et tuteur légal de Georges Frédéric âgé de 20 ans, Louis âgé de 17 ans, Sophie Wilhelmine âgée de 12 ans et Charles âgé de 9 ans – en présence de Philippe Laemmermann, avocat avoué près le tribunal civil de première instance, subrogé tuteur – Contrat de mariage devant M° Greis le 5 prairial 6
reprises du veuf 13.011 fr, passif 13.262 fr, passif excède l’actif de 250 fr
propre, 8513 fr – garde robe 324 fr, bijoux 78 fr, dettes actives 1000 fr, immeubles à Griesheim, reprises 6888, communauté 7687 fr
maison, une maison sise à Strasbourg rue dite quai du Brochet n° 13, d’un côté le Sr Schaeff, d’autre Jean Eydt, devant la rivière, derrière le Sr Griesbrecht, adjugée au Sieur Schützenberger à l’audience des criées du tribunal civil par jugement du 29 octobre dernier, 640 fr
passif 24.019 fr
Enregistrement, acp 141 F° 99-v du 6.1.

Georges Frédéric Schützenberger cède sa moitié des deux maisons contiguës au quai du Brochet à son fils avocat Georges Frédéric Schützenberger

1830 (30.12.), Strasbourg 3 (82), Me Schreider n° 4780
Georges Frédéric Schützenberger, ancien brasseur
à Georges Frédéric Schützenberger son fils, avocat
1. la moitié indivise d’une maison à deux étages avec cour, pompe, appartenances et dépendances située à Strasbourg quai du Brochet n° 12, d’un côté faisant le coin de la rue vers le pont, d’autre côté la maison ci après, devant le pont du Brochet, derrière le Sr Giesbrecht
2. et l’autre moitié indivise d’une maison à un étage avec petite cour, communauté de puits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg au quai susdit n° 13, d’un côté la maison ci dessus désignée, d’autre Jean Eydt, devant la rivière, derrière le Sr Giesbrecht
propriété de la maison, d’acquisition que lui et Barbe Ziegenhagen veuve de Charles Maximilien Fritz, professeur de théologie, ont fait ensemble de la totalité de Jean Jacques Schaeff, homme de lettres, suivant contrat passé devant M° Hatt le 25 juillet 1823, ledit Schaeff l’a acquis par adjudication au tribunal civil sur l’expropriation poursuivie contre la veuve et héritiers Georges Kieffer, batelier, suivant jugement du 29 octobre 1818, au moyen du même jugement le vendeur est devenu propriétaire de la totalité des maisons ci dessus désignées mais il en a vendu plus tard la moitié à la veuve Fritz par contrat reçu M° Hatt le 25 juillet 1823 – pour 1200 francs
acp 202 (3 Q 29 917) f° 61 du 3.1.

Georges Frédéric Schützenberger fils épouse en 1826 Frédérique Fischer, fille de brasseur
1826 (24.2.), Strasbourg 3 (74), M° Schreider n° 2739
Contrat de mariage – Georges Frédéric Schützenberger, avocat près le Tribunal de Première Instance
Frédérique Fischer, fille majeure de feu Jean Jacques Fischer, brasseur, et de feu Madeleine Sophie Bader
Enregistrement, acp 177 F° 57 du 25.2. – communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 80)
Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 14 mars 1826. Georges Frédéric Schützenberger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 germinal an VII, domicilié à Strasbourg, Avocat, fils de Georges Frédéric Schützenberger, brasseur, ci présente et consentant, et de feu Marie Madeleine Laemmermann, décédée en cette ville le 9 juillet 1818, et Frédérique Fischer, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 Brumaire an X à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Jacques Fischer, brasseur, décédé en cette ville le premier septembre 1819 et de feu Madeleine Sophie Bader, décédée en cette ville le 4 novembre 1813. (signé) George frederic Schutzenberger, Frédérique Fischer (i 6)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1826 (6.6.), Strasbourg 3 (75), Me Schreider n° 2894
Inventaire des apports de Georges Frédéric Schützenberger, avocat, et de Frédérique Fischer, suivant contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 24 février dernier
le mari 16.969 fr, plus terres à Griesheim
la femme 117.235 fr
Enregistrement, acp 179 F° 18 du 13.6.

Ancien maire et professeur à la faculté de droit Georges Frédéric Schützenberger meurt en 1859 en délaissant trois fils
1859 (7.2.), M° Zeyssolff
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Frédéric Schützenberger, vivant professeur à la faculté de droit à Strasbourg et Frédérique Fischer, sa veuve, et de la succession dudit Sr Schützenberger décédé le 24 janvier 1859, dressé à la requête 1) de la veuve comme commune en biens, 2) Frédéric Schützenberger, avocat à Strasbourg, 3) Paul Schützenberger, professeur de chimie à l’école profession,elle de Mulhouse, 4) Ernest Schützenberger, aide major à Constantine
acp 476 (3 Q 30 191) f° 31 du 14.2. (succession déclarée le 25 juin 1859) Communauté, maison 3616 – succession, garde robe 289
Décharge donnée au gardien des scellés
acp 478 (3 Q 30 193) f° 11-v du 19.4. (vacation du 9 avril) Un grand domaine à la Robertsau dit le Waldhoff
Produit de la vente du mobilier 3263, créances 19.988
acp 478 (3 Q 30 193) f° 16-v du 21.4. (vacation du 12 avril) Communauté, actif 53.252, passif 90.237
Reprises dues par la communauté à la veuve 126.494, à la succession 16.969
Succession, garde robe 289
acp 478 (3 Q 30 193) f° 37-v du 2.5. (vacation du 29 avril) Solde de traitement 336

1859 (20.4.), M° Zeyssolff
Renonciation par Frédérique Fischer veuve de Georges Frédéric Schützenberger, vivant professeur à Strasbourg, aux avantages que lui a assuré feu son mari par l’article 6 de son contrat de mariage reçu Schreider le 24 février 1826.
acp 478 (3 Q 30 193) f° 16-v du 21.4. (succession déclarée le 25 juin 1859)

Georges Frédéric Schützenberger et Théodore Fritz, héritier de sa mère Barbe Ziegenhagen, vendent les deux maisons contiguës au tisserand Jean Runtz et à Marguerite Hamion

1841 (25.7.bre), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 4063
Ont comparu 1° Mr George Frédéric Schützenberger, maire de la Ville de Strasbourg, professeur à la faculté de droit de cette ville et chevalier de la légion d’honneur et D° Frédérique Fischer, son épouse qu’il autorise pour tout ce qui suit, tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, 2° M. Théodore Fritz, professeur à la faculté de théologie de Strasbourg et D° Catherine Marguerite Wilhelmine Fried, son épouse, qu’il autorise pour tout ce qui suit, les deux demeurant et domiciliés également à Strasbourg lesquels (vendent)
au Sr Jean Runtz, tisserand, & à Marguerite Hamion sa femme qu’il autorise pour tout ce qui suit, tous deux demeurant à Strasbourg
1) une maison à deux étages avec cour, pompe, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, quai du brochet N° 12, d’un côté faisant le coin de la rue vers le pont, de l’autre la maison dont suit la désignation, par devant le pont du brochet et par derrière la propriété du Sr Griesbrecht
2) une maison à un étage, avec petite cour, communauté de puits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai du brochet N° 13, d’un côté la maison cidessus désignée, de l’autre le Sr Jean Eydt (…)
Mr Schützenberger comparant a acquis la moitié indivise de ces deux maisons de son père Mr Georges Schützenberger, propriétaire, suivant contrat passé devant M° Schreider, alors Notaire à Strasbourg le 30 décembre 1830, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 février 1831 vol. 242 numéro 94 met portant quittance du prix. Et Mr Fritz comparant est devenu propriétaire de la moitié de ces mêmes immeubles pour l’avoir recueilli dans la succession de Mme Barbe Ziegenhagen, veuve du Sr Charles Maximilien Fritz, professeur en théologie à Strasbourg, sa mère, dont il était seul et unique héritier, qualité dont il s’oblige à justifier à première réquisition. Ledit Mr Schützenberger père & ladite veuve Fritz ont acquis la maison N° 12 d’un Sr Jean Jacques Schaeff, homme de lettres à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Hatt, Notaire à Strasbourg le 25 juillet 1823 portant quittance du prix. Ledit Sr Schaeff était devenu propriétaire de cette même maison suivant jugement d’adjudication rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 29 octobre 1818.
Quant à la maison portant le numéro 13, elle a été acquise par Mr Schützenberger père suivant jugement d’adjudication du tribunal civil de Strasbourg déjà relaté, D° veuve Fritz née Ziegenhagen en était devenue propriétaire pour moitié suivant contrat de ventepassé devant ledit M° Hatt le 25 juillet 1823 portant également quittance du prix. – La présente vente a été consentir pour la somme de 4000 francs
acp 291 (3 Q 30 006) f° 32-v

Originaire de Hohatzenheim, Jean Runtz épouse en 1837 Marguerite Hamion native de Mutzig
1837 (21.4.), Strasbourg 12 (143), Me Noetinger n° 9158
Contrat de mariage – Jean Runtz, tisserand à Strasbourg fils de feu Jean Runtz et d’Eve Metz à Hohatzenheim
Marguerite Hamion, majeure à Strasbourg, fille de Michel Hamion, vigneron, et de feu Marguerite Lambert à Mutzig
Enregistrement, acp 249 f° 55-v du 24.4. – régime de la communauté universelle

Jean Runtz et Marguerite Hamion hypothèquent leurs maisons au profit de la Caisse des veuves des pasteurs

1842 (14.6.), Strasbourg 10 (99), Me Zimmer n° 4366
Obligation – Ont comparu Le Sieur Jean Runtz, tisserand, & D° Marguerite Hamion, sa femme qu’il autorise pour tout ce qui suit, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien & légitimement
à la Caisse des veuves des pasteurs, tant en ville qu’à la campagne & des maîtres d’école de la confession d’Augsbourg dans la Ville de Strasbourg, pour laquelle caisse est ici présent & accepte M. Frédéric Guillaume Edel, Ministre du culte protestant prè la paroisse du temple neuf à Strasbourg, président du consistoire de ladite église, impression eccésiastique, demeurant et domicilié à Strasbourg, administrateur inspecteur de ladite caisse, la somme principale de 800 francs
hypothèque, 1) une Maison à deux étages avec cour, pompe, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, quai du brochet N° 12, d’un côté faisant le coin de la rue vers le pont, de l’autre la maison dont suit la désignation, pardevant le pont du brochet et par derrière la propriété du Sr Griesbrecht
2) une Maison à un étage, avec petite cour, communauté de puits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, quai du brochet N° 13, d’un côté la maison cidessus désignée, de l’autre le Sr Jean Eydt, pardevant le pont du brochet et par derrière la propriété du Sr Griesbrecht. Ces deux maisons contiguës appartiennent aux conjoints Runtz pour les avoir acquises de 1° M. Georges Frédéric Schützenberger maire de la Ville de Strasbourg et D° Frédérique Fischer son épouse, 2° de M. Théodore Fritz professeur à la faculté de théologie de Strasbourg & D° Catherine Marguerite Wilhelmine Fried, son épouse tous demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Zimmer, soussigné, le 25 septembre 1841. transcrit au bureau des hypothèques le 9 novembre 1841, vol. 377 N° 19 & inscrit d’office le même jour vol. 333 N° 115. Les débiteurs certifient sous les peines de droit que ces immeubles leur appartiennent encore en toute propriété et qu’ils ne sont grevés d’aucune autre dette, rente, priviliège et hypothèque que d’une somme de 3000 francs due à ladite caisse des veuves pour solde de prix de vente desdites deux maisons (…)

Jean Runtz et Marguerite Hamion hypothèquent leurs maisons au profit du cordonnier François Charles Dauphiné

1845 (9.8.), Strasbourg 12 (167), Me Noetinger n° 17.915
Obligation. 9 août 1845 – Ont comparu Sr Jean Runtz, tisserand, et Dme Marguerite Hamion, son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, cette dernière de son mari dûment autorisée à l’effet des présentes, lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
à M. François Charles Dauphiné, marchand cordonnier demeurant à Strasbourgn la somme principale de 6000 francs
hypothèquent, 1° Une maison à deux étages avec cour, pompe, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, quai du brochet N° 12, d’un côté faisant le coin de la rue vers le pont, de l’autre la maison dont suit la désignation, pardevant le pont du brochet et par derrière la propriété du Sr Griesbrecht
2° Une maison à un étage, avec petite cour, communauté de puits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, quai du brochet N° 13, d’un côté la maison cidessus désignée, de l’autre le Sr Jean Eydt, pardevant la rivière et par derrière le Sr Griesbrecht. Les débiteurs ont acquis ces deux maisons de M. Georges Frédéric Schützenberger, Maire de la Ville de Strasbourg et de Dme Frédérique Fischer son épouse, et de M. Théodore Fritz professeur à la faculté de théologie de Strasbourg et de D° Catherine Marguerite Wilhelmine Fried, son épouse, tous demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Zimmer et son collègue, notaires à Strasbourg, le 25 septembre 1841. Ils déclarent que le prox d’acquisition de ces immeubles est entièrement soldén que ces immeubles leur appartiennent en toute propriété et qu’ils sont francs et libres et tout priviliège et hypothèque (…)

Jean Runtz meurt en 1852 en délaissant trois enfants

1852 (16.6.), M° Noetinger
Inventaire de la succession de Jean Runtz, tisserand décédé à Strasbourg le 2 janvier 1852 à la requête de Marguerite Hamion, sa veuve agissant comme commune en biens avec lui suivant contrat de mariage reçu M° Noetinger le 21 avril 1837 et comme mère et tutrice légale de ses enfants nommés Sophie, Jean Charles et Théophile Runtz
acp 410 (3 Q 30 125) f° 96 du 21.6. (1 juillet 1852 N° 1012) Communauté, meubles et effets 790
deux maisons contiguës à Strasbourg quai du brochet 12 & 13, capital 6000,Total 6790 – Passiv 6600, reste 190

Liquidation de la succession de Jean Runtz et de son fils Jean Charles
1855 (2.7.), M° Noetinger
Liquidation de la communauté de biens qui a existé entre Jean Runtz, tisserand, et Marguerite Hamion, conjoints à Strasbourg, II. de la succession du dit Sr Runtz décédé le 2 janvier 1852, III. Jean Charles Runtz fils décédé le 17 novembre 1754, dressé par M Noetinger au nom d’Auguste Hamion, ancien huissier à Strasbourg, en qualité de syndic définitif de la faillite de Marguerite Hamion veuve du Sr Runtz, du tuteur de Sophie et d’Auguste Théophile Runtz
acp 441 (3 Q 30 156) f° 35-v du 4.7. (succession déclarée le 1° juillet 1852, le 22 juin 1855)
Communauté, masse active 8194, masse passive 7450, reste 1043 (dont moitié 525)
Succession, masse active 521, masse passive 260, reste 260, (le tiers 86)
Succession de Jean Charles Runtz, masse active 173, masse passive 89, reste 84
Droits des parties (…)

1855 (29.X.bre), M° Noetinger
Renonciation par Auguste Stromeyer, ancien huissier à Strasbourg, agissant en qualité de syndic définitif à la faillite de Marguerite Hamion épicière à Strasbourg, veuve de Jean Runtz, vivant tisserand, à l’usufruit viager compétant à la veuve Runtz et par suite à la masse de sa faillite sur une somme de 205 francs appartenant en nue propriété à Sophie Runtz et à Auguste Théophile Runtz ses deux enfants
acp 446 (3 Q 30 161) f° 44 du 2.1.1856

Les créanciers de Marguerite Hamion veuve de Jean Runtz exposent les maisons aux enchères. L’entrepreneur Charles Schæffer se porte enchérisseur. Suite à une surenchère, la maison est adjugée au tribunal civil au tisserand Antoine Gendner et à l’entrepreneur de constructions Nicolas Denu

1855 (5.3.), M° Noetinger
26 janvier 1855. Cahier des charges pour parvenir à la vente de deux maisons à Strasbourg quai du Brochet N° 12 et 13, dressé à la requête de Henri Stromeyer, ancien huissier à Strasbourg, agissant en qualité de syndic de la faillite de Marguerite Hamion veuve de Georges Runtz, épicière à Strasbourg
Dépôt du Cahier des charges ci-dessus et approbation par le Sr Stromeyer ainsi que par Urbain Hansz, tisserand à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur de Sophie et d’Auguste Théophile Runtz, enfants mineurs des époux Runtz, des conditions retenues audit cahier des charges dressé par M° Noetinger
acp 437 (3 Q 30 152) f° 4-v du 29.1.
acp 437 (3 Q 30 152) f° 100 du 5.3. (succession déclarée le le 1 juillet 1852, le 22 juin 1855)
22 février. Adjudication définitive au profit de Charles Schaeffer, Entrepreneur à Strasbourg moyennant 6825 francs. Le prix d’adjudication payable, savoir (…)

1855 (25.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 603 et 605 (2262, 2263) n° 125
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant à ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication sur surenchère ci-après
Première adjudication. Pardevant M° Charles Noetinger et son collègue notaires à la résidence de Strasbourg soussignés. Ledit M° Noetinger commis à l’effet des présentes suivant jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 11 décembre 1854 (…) ont comparu 1° Monsieur Auguste Stromeyer ancien huissier demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de syndic définitif de la faillite de Marguerite Hamion épicière regratière demeurant et domiciliée en ladite ville veuve de Jean Runtz vivant tisserand à Strasbourg, nommé à cette fonction suivant jugement rendu par le tribunal de commerce séant à Strasbourg le 19 mai 1854 et 2° Monsieur Urbain Hansz tisserand demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Sophie Runtz et d’Auguste Théophile Runtz les deux enfants mineurs issus du mariage des dits conjoints Runtz-Hamion (…) lesdits deux mineurs Runtz en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers conjointement avec Monsieur Jean Charles Runtz leur frère décédé héritier pour l’autre tiers de la succession du dit sieur Jean Runtz leur père décédé à Strasbourg le 2 janvier 1852 ainsi que ette qualité résulte de l’intitulé de l’inventaire de la succession du dit Sieur Runtz dressé par M° Noetinger qui en a la minute et son collègue le 16 juin 1852.
Lesquels ès qualités qu’ils agissent après que M° Noetinger leur a donné communication d’un cahier des charges par lui dressé cejourd’hui contenant les clauses et conditions sous lesquelles doit avoir lieu, en exécution d’un jugement du 11 décembre précité, la vente de deux maisons contiguës sises à Strasbourg au quai du Brochet numéro 12 et 13 la moitié d’un puits avec appartenances et dépendances d’un côté la rue qui conduit au pont, de l’autre le sieur Kohler avant Jean Eyth, par devant le quai par derrière le sieur Koenig (…) Le jour de l’adjudication des maisons à vendre demeure fixé au jeudi 22 février prochain à dix heures du matin en l’étude de M° Noetinger rue des serruriers numéro 29 où les parties sont promis de se trouver. Est aussi intervenu le sieur Antoine Gendner tisserand demeurant à Strasbourg subrogé tuteur des dits deux mineurs Runtz (…)
Dont acte en minute fait et passé à Strasbourg l’an 1855 le 26 janvier
(Antoine Gendner tisserand et Nicolas Denu entrepreneur de constructions)
Cahier des charges (…) Désignation des immeubles à vendre et mise à prix. Deux maisons contiguës sises à Strasbourg au quai du Brochet numéro 12 et 13, la moitié d’un puits avec appartenances et dépendances d’un côté la rue qui conduit au pont, de l’autre le sieur Kobler avant Jean Eyth, par devant le quai par derrière le sieur Koenig avant le sieur Griesbrecht (…) Mise à prix 6000 francs
Etablissement de la propriété. Le sieur Jean Runtz et Marguerite Hamion ont acquis les deux maisons durant la communauté réduite aux acquêts qui a existé entre eux, aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Noetinger qui en a la minute & son collègue le 21 avril 1837, de Monsieur Georges Frédéric Schützenberger maire de la Ville de Strasbourg et de Frédérique Fischer son épouse et de Monsieur Théodore Fritz professeur à la faculté de Théologie de Strasbourg et de Dame Marguerite Wilhelmine Fried son épouse tous demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 25 septembre 1841. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 4000 francs (…) Le sieur Runtz est décédé à Strasbourg le 2 janvier 1842 délaissant pour seuls et uniques héritiers 1° Sophie Runtz, 2° Jean Charles Runtz, 3. Théophile Runtz ses trois enfants nés de son union avec Marguerite Hamion sa veuve chacun pour un tiers et en outre cette dernière comme donataire en usufruit de la moitié de sa succession aux termes du contrat de mariage visé, ainsi que le tout résulte de l’intitulé de l’inventaire dressé après son décès par M° Noetinger qui en a la minute et son collègue le 16 juin 1852. Jean Charles Runtz fils est décédé en la même ville le 17 novembre 1854 à l’âge de 14 ans, par conséquent incapable de pouvoir disposer d’aucune partie de sa succession, délaissant pour seuls et uniques héritiers la Dame Runtz née Hamion sa mère pour un quart et lesdits Sophie et Auguste Théophile Runtz ses frère et sœur germains ensemble pour les autres trois quarts. Par suite de ce qui précède la maison et dépendances ci-dessus appartiennent savoir 1) à la veuve 1° en toute propriété pour 26/48 dont 24/48 en sa qualité de commune en biens avec don défunt mari aux termes du contrat de mariage visé et pour 2/48 en sa qualité d’héritière à réserve de son fils Jean Charles dont un 48° qu’elle confond avec l’usufruit qui lui appartient auc termes u contrat de mariage visé, II. Et en usufruit 11/48, B. Et aux mineurs Sophie et Auguste Théophile Runtz pour moitié, I. en toute propriété pour 8/48 en leur qualité d’héritiers de leur père et pour 3/48 en leur qualité d’héritiers de leur frère Jean Charles Runtz, Ensemble 11/48 dont moitié pour chacun fait 11/96. II. Et en nue propriété l’usufruit en appartenant à leur mère pour 11/48.
Monsieur Georges Frédéric Schützenberger a acquis la moitié indivise des deux maisons de Monsieur Georges Schützenberger ancien brasseur son père demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Schreider et son collègue notaire à Strasbourg le 30 décembre 1830 transcrit au bureau des hypothèques de l’arrondissement de Strasbourg le 9 février 1831 volume 242 numéro 94 moyennant le prix de 1200 francs quittancé en l’acte. Monsieur Théodore Fritz a recueilli la moitié des dites maisons dans la succession de Dame Barbe Ziegenhagen veuve de Monsieur Charles Maximilien Fritz en son vivant professeur en théologie en cette ville sa mère dont il étaut seul et unique héritier.
Monsieur Georges Frédéric Schützenberger père et la Dame veuve Fritz née Ziegehagen sont devenus propriétaires de la maison sous le numéro 12 par suite de l’acquisition qu’ils en ont faite de Monsieur Jean Jacques Schaeff homme de lettres demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M° Hatt qui en a la minute et son collègue notaires à Strasbourg le 25 juillet 1823 moyennant le prix de 300 francs quittancés au contrat. Le sieur Schaeff l’avait acquise par suite de l’adjudication faite à l’audience des crées du tribunal séant à Strasbourg sur l’expropriation forcée poursuivie contre la veuve & héritiers de feu Georges Kieffer vivant batelier à Strasbourg suivant jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 29 octobre 1818.
Quant à la seconde maison portant le numéro 13 elle a été acquise par Monsieur Schützenberger père aux termes d’un jugement du 29 octobre précité et ladite veuve Fritz née Ziegenhagen est devenue propriétaire de la moitié indivise par suite de la vente qui lui en a passée le copropriétaire suivant acte reçu par M° Hatt notaire à Strasbourg le 25 juillet 1823 pour le prix de 300 francs payés comptant.
Charges, clauses et conditions (…)
(f° 199-v) Adjudication. Et cejourd’hui 22 février 1855 (…) cette enchère a été portée au prix de 6825 francs par Monsieur Charles Schaeffer entrepreneur de travaux publics demeurant à Strasbourg rue du Soleil numéro 29
(f° 1) Cahier des charges supplémentaire. M° Ambroise François Xavier Ackermann avoué au tribunal civil séant à Strasbourg déclaré que suivant acte dressé au greffe dudit tribunal le 28 février dernier le sieur Nicolas Denu maître maçon domicilié à Strasbourg a fait une surenchère du 6° sur deux maisons contiguës sises à Strasbourg quai du Brochet numéros 12 et 13. (…) Enregistré à Strasbourg le 13 mars
(f° 2) Adjudication. L’an 1855 le 23 mars à l’audience publique des criées du tribunal de Strasbourg (…) adjuge définitivement et sur surenchère lesdits immeubles à M° Ackermann avoué pour ladite somme de 7965 francs
(f° 3) Déclaration d’adjudication. L’an 1855 le 23 mars au greffe du tribunal civil de Strasbourg est comparu M° Ackermann avoué en ce siège lequel a déclaré qu’à l’audience de ce jour et au nom d’Antoine Gendner tisserand et Nicolas Denu entrepreneur de constructions les deux domiciliés à Strasbourg il a enchéri et est devenu adjudicataire de deux maisons contiguës sises à Strasbourg quai du Brochet numéros 12 et 13.

Originaire de Rohr, Antoine Gendner épouse en 1823 Barbe Hamion, originaire de Mutzig, qui s’est mariée en premières noces avec le tisserand Henri Scheer en 1817.
1823 (16.4.), Strasbourg 14 (75), Me Lex n° 565
Contrat de mariage – André Gendner, tisserand à Strasbourg, fils majeur de Michel Gendner, tisserand, et de Barbe Brasser à Rohr
Barbe née Hamion, veuve en premières noces sans enfants de Henri Scheer, tisserand fille de Nicolas Hamion, cultivateur, et de Catherine Wernert à Mutzig
Enregistrement, acp 162 F° 108 du 17.4. – régime de la communauté universelle

Mariage, Strasbourg (n° 17)
Acte de mariage célébré le 9 janvier 1817. Henri Scheer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 mai 1787 à Hernsheim (Ex Mont-tonnerre) domicilié à Strasbourg, tisserand, veuf de Marie Sara Volck décédée en cette ville le 24 août 1815, fils de feu Jean Adam Scheer, tisserand à Hernsheim et de feu Madeleine Koch, Barbe Hamion, majeure d’ans, née en légitime mariage le 11 mai 1787 à Mutzig (Bas-Rhin), &dil&e à Strasbourg, fille de feu Nicolas Hamion, cultivateur décédé à Mutzig le juillet 1787 et de feu Catherine Wernet décédée audit lieu le 18 Messidor an II de la République française (signé) Heinrich Scheer, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i

Barbe Hamion meurt sans enfant en 1859 en délaissant des héritiers collatéraux (dont Marguerite Hamion femme de Jean Runtz)
1859 (7. 9.bre), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Barbe Hamion veuve en premières noces sans enfant de Henri Scheer, tisserand à Strasbourg, et épouse en secondes noces d’Antoine Gendner aussi tisserand, décédée le 24 octobre dernier, dressé à la requête de 1) Etienne Gerber, gendarme à Puteaux, 2) Joseph Gerber, journalier à Molsheim, 3) Marie Anne Gerber épouse de Thiébaut Hantz vigneron à Molsheim, par représentation de Catherine Hamion leur mère, B) Maurice Hamion, ouvrier à la manufacture d’armes à Mutzig, Marguerite Hamion veuve de Jean Runtz, vivant tisserand à Strasbourg, Catherine Hamion veuve de Bernard Kalt, tisserand à Strasbourg
acp 482 (3 Q 30 197) f° 94 du 14. 9.bre (succession non déclarée)
Communauté, mobilier estimé 1441, loyer 69
moitié de deux maisons à Strasbourg quai du brochet
une maison rue finckwiller N° 21
créances 19

1860 (2.2.), M° Noetinger
Renonciation par Antoine Gendner, tisserand à Strasbourg, à l’usufruit qui lui compète sur la succession de feue Barbe Hamion sa femme, par son contrat de mariage reçu Lex Nre le 13 avril 1823
acp 485 (3 Q 30 200) f° 47-v du 8.2.

M° Noetinger, 15 février. Dépôt par Jean Baptiste Burckel, payeur à Strasbourg d’un acte du greffe en date du 2 courant, portant renonciation par le mandataire de de 1) Joseph Gerber, journalier à Molsheim, 2) Marie Anne Gerber femme de Thiébaut Hantz, vigneron à Molsheim, 3) Etienne Gerber, gendarme à Puteaux, 4) Maurice Hamion, ouvrier à Mutzig, 5) Marguerite Hamion veuve de Jean Runtz, tisserand à Strasbourg, 6) Catherine Hamion veuve de Bernard Kalb à Strasbourg, à la communauté de biens qui a existé entre entre Antoine Gendner, tisserand, et Barbe Hamion sa femme à Strasbourg
acp 485 (3 Q 30 200) f° 86 du 23.2.

Originaire de Hochfelden, Nicolas Denu épouse en 1836 Marie Madeleine Thérèse Hollender
Mariage, Strasbourg (n° 344)
Du 24° jour du mois de septembre l’an 1836. Acte de mariage de Nicolas Denu, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 novembre 1813 à Hochfelden (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Maçon, fils de feu François Joseph Denu, tisserand décédé à Hochfelden le 6 mai 1819 et de Brigitte Mertz domiciliée à Hochfelden ci présente et consentante, et de Marie Madeleine Thérèse Hollender, majeure d’ans, née en légitime mariage le 11 septembre 1809 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Michel Laurent Hollender, tourneur, et de Marie Thérèse Vix, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (signé) Nikolaus denu, Maria Magdalena theresia holender (i 8)

Inventaire suite à la séparation de biens entre Nicolas Denu et sa femme
1870 (15.2.), Strasbourg 10 (164), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1529
Inventaire après séparation de biens entre Nicolas Denu, maître maçon, & Dame Marie-Madeleine-Thérèse Hollender, conjoints domiciliés à Strasbourg
L’an 1870 lundi le 14 février à deux heures de relevée à Strasbourg en l’étude de M° Koerttgé rue du bouclier N° 1. A la requête de Dame Marie-Madeleine-Thérèse Hollender, épouse de M. Nicolas Denu, maître maçon, avec laquelle elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, agissant 1° comme ayant été déclarée séparée quant aux biens de son mari suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance de Strasbourg le 7 février courant, 2° à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son mari, communauté qu’elle se réserve d’accepter et de répudier, 3° Enfin comme créancière de cette communauté & même de son mari pour raison de ses créances & reprises Et en l’absence de M. Nicolas Denu
Prix d’adjudication d’immeubles saisis. La maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des aveugles N° 10 & la propriété rurale située dans la banlieue de cette ville hors la porte d’Austerlitz au canton dit Bubenwaesserlin sur la route du Polygone N° 37, dépendant de la communauté dont s’agit
acp 591 (3 Q 30 306) f° 41 du 21.2. – reprises 4000 – passif 35.000

Nicolas Denu et Marie Madeleine Thérèse Hollender vendent la maison portant le numéro 1 à l’employé à la manufacture des tabacs Aloïse Heinrich et à Louise Zimmer

1864 (30.9.), M° Noetinger
Vente – Nicolas Denu, entrepreneur, et Marie Madeleine Thérèse Hollender sa femme à Strasbourg
à Aloïse Heinrich, employé à la manufacture des tabacs, et Louise Zimmer son épouse à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg quai du Brochet n° 1, moyennant 8000 francs, dont 2000 francs payés, le surplus payable entre les mains de Charles Dauphiné marchand cordonnier à Strasbourg, créancier suivant obligation reçue Noetinger, Nre le 9 août 1845 – Origine, jugement d’adjudication du 23 mars 1855
acp 536 (3 Q 30 251) f° 60-v du 5.10.

Originaire de Breitenbach près de Villé, Aloyse Heinrich épouse en 1860 Louise Zimmer, native d’Obernai, veuve de l’employé au chemin de fer Charles Michel Wagner : contrat de mariage, célébration
1860 (28.3.), M° Keller
Contrat de mariage – Aloyse Heinrich, employé à la manufacture des tabacs à Strasbourg
Louise Zimmer veuve en premières noces de Charles Wagner, vivant employé au chemin de fer de l’Est à Strasbourg
acp 486 (3 Q 30 201) f° 83-v du 29.3. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 2864
ceux de la future épouse consistent en 1) mobilier estimé 750, 2) différents immeubles ban d’Obernai
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit d’une valeur de 1000 francs

Mariage, Strasbourg (n° 213)
Du premier jour du mois de mai 1860 à dix heures du matin Acte de mariage d’Aloyse Heinrich, majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 février 1825 à Breitenbach (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, ouvrier en tabacs, fils de feu Jean Adam Heinrich, vigneron décédé à Breitenbach le 7 juin 1833, et de Françoise Haas, sans profession particulière, domiciliée à Breitenbach et Louise Zimmer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 janvier 1830 à Obernai (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, sans profession, veuve de Charles Michel Wagner chef surveillant au chemin de fer décédé à Strasbourg le 2 septembre 1858, fille de feu Joseph Zimmer, charpentier décédé à Obernai le 26 septembre 1849 et de feu Thérèse Vielmeyer décédée à Obernai le 3 janvier 1844 (…) il a été passé le 28 mars dernier un contrat de mariage devant M° Keller notaire à Strasbourg (signé) Heinrich, Zimmer (i 2)

Louise Zimmer meurt en 1870 en délaissant une fille

1870 (8.7.), M° Keller
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Aloyse Heinrich, employé à la manufacture des tabacs de Strasbourg, et Louise Zimmer décédée à Strasbourg le 3 mai 1870 et de la succession de cette dernière, dressé à la requête du veuf comme commun en biens suivant contrat de mariage reçu Keller le 28 mars 1860 et comme usufruitier d’une somme de 1000 francs d’après ledit contrat, agissant en outre comme père et tuteur légal de de sa fille nommée Marie Louise Heinrich
acp 594 (3 Q 30 309) f° 96-v du 12.7. – Communauté, mobilier 617, livret de la caisse d’épargne 519, argent 858
maison à Strasbourg quai du brochet N° 1
Passif 6364
Succession, garde robe 192, passif 171

Aloyse Heinrich se remarie en 1871 avec Barbe Hickel, originaire de Gœrsdorf : contrat de mariage, célébration
1871 (19.1.), M° Keller
Ehe Contract – Aloyse Heinrich, an der Taback Manufactur angestellt, Wittwer von Louise Zimmer mit einem Kind
Barbara Hickel, großjährig in Gersdorf
acp 597 (3 Q 30 312) f° 21 du 20.1. – die Eheleuth nehmen die Gemeinschafft nach dem CC an
des Einbringen in die Ehe von deù Bräutigam ist durch Inventar vor H Keller den 1. Juli 1870 beschrieben
die Braut bringtt in die Ehe 1) verschiedene Güter im Bann von Gerstorff gelegen 2) eine Summ von 570.
Gegenseitige Schenkung des Genusses vom Vermögen des zuerst sterebenden

Mariage, Strasbourg (n° 16)
Du 21° jour du mois de janvier 1871 à dix heures du matin. Acte de mariage d’Aloyse Heinrich, majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 février 1825 à Breitenbach (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, ouvrier en tabacs, veuf de Louise Zimmer décédée à Strasbourg le 13 mai 1870, fils de feu Jean Adam Heinrich, vigneron décédé à Breitenbach le 7 juin 1833, et de Françoise Haas, décédée à Breitenbach le 29 février 1864, et de Barbe Hickel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 11 octobre 1835 à Goersdorf (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, domestique, fille de feu Jean Georges Hickel, laboureur décédé à Goersdorf le 27 février 1870 et de feu Marie Elisabeth Thomann décédée à Goersdorf le 28 novembre 1853 (…) il a été passé le 19 de ce mois un contrat de mariage devant M° Charles Keller, notaire à Strasbourg (signé) Heinrich, Hickel (i 10)

La maison est inscrite au cadastre sous le nom de Julie Bausch à partir de 1892. Fille du journalier Auguste Bausch et de Madeleine Salomé Eschbacher, elle naît en 1844 et meurt en 1924. Sa sœur Salomé épouse Pierre Eugène Neunreiter en 1864.

1846, Registre de population 600 MW 258
Registre de population 600 MW 258 (p. 423) Faubourg national N° 75
Bausch, Auguste, 1815, Strasbourg, Journalier, (auparavant) grand rue 76, (entré) 5. 8.br 46, 15 janv. 49 décédé
idem née Eschbacher, Madeleine Salomé, 1819, Strasbourg, Ep., (délogé) 18 avril 1849 faub. de Saverne 20
id. Salomé, 16. Xbre 1840, Strasbourg, fille
id. Marie Madeleine, 6. 8.bre 1842, Strasbourg, fille
id. Julie, 10 juin 1844, Strasbourg, fille

Ficher domiciliaire (603 MW 43)
Julie Bausch († 11.4.23) 10.6.44, Strassburg, E(vangelisch)
Münsterpl. 9. Schneider
V. Z. 85, Tränkgasse 7
20/9 91 Züricherstraße 30
1912 wohnung Rev. Ber.
† 11.4.23 im Diaconat

Décès, Strasbourg (n° 889)
Strasbourg le 12 avril 1923. La Supérieure de la Maison des Diaconesses a communiqué que mademoiselle Julie Bausch, sans profession, âgée de 78 ans 10 mois, de religion protestante, demeurant à Strasbourg, 30. rue de Zurich, née à Strasbourg, fille de feu Auguste Bausch, marchand de grains et de feu Madeleine Salomé née Eschbacher, demeurant en dernier lieu à Strasbourg, est décédée à Strasbourg au Diaconat le 11 avril de l’année 1923 à treize heures quinze minutes

La maison est inscrite au cadastre sous le nom du garçon batelier Frédéric (Charles Frédéric Bernard) Mayer et de sa femme Rosine Hoss à partir de 1918. Natif de Strasbourg, il épouse en premières noces Hélène (Catherine Hélène) Hoss, native de Mundelsheim en Wurtemberg, puis en secondes noces en 1907 Jeanne Rosine Hoss, sœur de la précédente.

Mariage, Strasbourg (n° 32)
Strassburg am 12. Januar 1907. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Karl Friderich Bernhard Mayer, Wittwer von Helene Hoss, evangelischer Religion, geboren am 28. Mai des Jahres 1864 zu Straßburg, wohnhaft in Straßburg Züricherstraße 30, Sohn des verstorbenen Malers Friderich Mayer und seiner verstorbenen Ehefrau Katharina gebornen Mehl, beide zuletzt wohnhaft in Straßburg, 2. die Johanna Rosina Hoss, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 10. Juli des Jahres 1869 zu Mundelsheim (Württemberg) wohnhaft in Straßburg, wie oben, Tochter des verstorbenen Weingärtners Christian Wilhelm Hoss, zuletzt wohnhaft in Weinsberg und seiner Ehefrau Barbara Wilhelmine Helene gebornen Harsch, wohnhaft in Weinsberg (Württemberg) – (i 32)

Décès, Strasbourg (n° 3211)
Strassburg am 5. Dezember 1905. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Kaufmann Georg Maÿer wohnhaft in Neudorf Schlutmattweg 25 und zeigte an, daß Katharina Helena Maÿer geborene Hoss, 35 Jahre alt, evangelischer Religion, wohnhaft in Straßburg, geboren zu Mundelsheim, Württemberg, Ehefrau des Kaufmanns Karl Friderich Bernhard Mayer, Tochter des verstorbenen Weingärtners Christian Wilhelm Hoss, zuletzt wohnhaft in Weinsberg und dessen Wittwe Barbara Wilhelmine Helene Harsch in Weinsberg wohnhaft zu Straßburg Züricherstraße 30 am 4. Dezember des Jahres 1906 Nachmittags um vier Uhr verstorben sei (i 68)



82, Grand rue


Grand rue n° 82 – VII 104 (Blondel), P 766 puis section 6 parcelle 2 (cadastre)

Façade reconstruite par la veuve du marchand de fruits et légumes Zacharie Krafft (1756)


Façade (mai 2014), étages (juillet 2012, mai 2022)

La maison inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’arbalétrier Jean Stempfer comprend notamment un encorbellement (20 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds ½). Elle appartient au début du XVII° siècle au cordonnier Henri Diel puis à sa fille Susanne, femme du cordonnier Jean Gærtner, qui la conserve jusqu’à sa mort en 1695. La veuve du boisselier Jean Jacques Buchs l’achète en 1714 et en lègue la propriété à sa fille cadette Dorothée qui épouse le marchand de fruits et légumes Zacharie Krafft. Veuve, Dorothée Buchs souhaite en 1755 réparer son encorbellement endommagé et y ouvrir des fenêtres mais les préposés lui demandent de rebâtir sa maison délabrée en supprimant l’encorbellement : ils l’autorisent ensuite à mettre un balcon de trois pieds de large. Elle demande l’année suivante au maître maçon Jean Christophe Schneider de faire des dessins mais charge un autre maçon des travaux. Elle acquiert la même année 1756 de ses voisins de droite (futur n° 80) l’autorisation de faire s’écouler les eaux par leur propriété. La façade qu’elle fait construire au goût du jour comprend une travée centrale en léger avant-corps qui répond à la légère saillie des extrémités latérales. Des cordons séparent les différents niveaux, les deux fenêtres latérales du premier étage ont des appuis galbés. Un balcon est encore mentionné dans les années 1820. La valeur minimale de la maison passe de 375 livres en 1748 (avant travaux) à 900 livres en 1762. La veuve de Zacharie Krafft lègue la maison à sa nièce Marie Madeleine Sommer qui épouse en secondes noces le marchand de fruits et légumes réformé Pierre Bailliet et la vend vingt ans plus tard (1786) au marchand de fruits et légumes Jean Georges Kamm.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 27 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages et balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (r) : trois arcades de boutique au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des trois étages, toiture à un étage de fenêtres surmontées de deux lucarnes. La cour G représente l’arrière (1-2) de la façade, le bâtiment à simple rez-de-chaussée (3-4) au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 38 (1784-1857) puis le n° 82.


Cour G – Devantures (ancien en nouvel état, 1890, dosier de la Police du Bâtiment)

Le marchand Jean Daniel Stromeyer achète la maison en 1813. Il est mis sous tutelle judiciaire en 1818. Ses héritiers la vendent en 1839 au marchand épicier Jean Geoffroi Rumpp. Le marchand Joseph Loeb remplace en 1879 les devantures en bois par de nouvelles en fer dans les arcades. L’entrepreneur Auguste Brion pose en 1890 pour Marie Louise Meyer une devanture en bois sur toute la largeur de la façade bien qu’elle ne soit pas alignée. Les locaux commerciaux du rez-de-chaussée et ceux du premier étage sont reliés par un escalier en 1897. Les travaux de canalisation dans la rue des Cheveux font apparaître des fissures en 1901.
L’architecte Jean Brum transforme en 1960 le magasin au rez-de-chaussée et au premier étage pour les établissements Costena (Comptoir Strasbourgeois des Textiles du Nord de l’Alsace) en faisant couler une dalle en béton au rez-de-chaussée, et consolider la façade principale par des sous-poutres métalliques. La démolition du bâtiment arrière voisin (numéro 84) menace la stabilité de la cage d’escalier en 1961. L’entrée par le bâtiment arrière donnant sur la place des Meuniers aménagée après les destructions dues aux bombardements de 1944 n’est pas réalisée comme prévu en 1964.


Plan (1897, Police du Bâtiment)
Elévation du bâtiment arrière vers la nouvelle place (1964), Police du Bâtiment) – Vue en mai 2022

juin 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Stempfer, arbalétrier, et (1582) Marguerite Jæger – luthériens
1591 h André Erhard, aubergiste au Lion rouge, et (1591) Marguerite Jæger, veuve du chef des travaux Jean Stempffer, remariée (1598) avec Jean Frédéric Lamb – luthériens
1612 v Henri Diel. cordonnier, et (1601) Salomé Aland – luthériens
1645* h Jean Gartner, cordonnier, et (1627) Susanne Diel, remariée (1654) avec Michel Renninger, tenancier de l’auberge des compagnons boulangers – luthériens
(héritiers) Georges Gartner, cordonnier, et (1654) Anne Marie Jelinger – luthériens
Georges Gartner, cordonnier, et (1682) Elisabeth Rœmer – luthériens
1695 h Jean Christophe Pauli, cordonnier, et (1696) Anne Marguerite Gærtner – luthériens
1714 v Jean Jacques Buchs, boisselier, et (1678) Anne Marie Fürnkorn – luthériens
1729 h Zacharie Krafft, marchand de fruits et légumes, et (1725), Dorothée Buchs
1762 h Jean Daniel Merckel, cordonnier, et (1747) Marie Madeleine Sommer – luthériens
1763 h Pierre Bailliet, cocher puis marchand de fruits et légumes, et (1763) Marie Madeleine Sommer veuve de Jean Daniel Merckel – réformé et luthérienne
1786 v Jean Georges Kamm, marchand de fruits et légumes, et (1783) Marie Salomé Fettinger – luthériens
1802 adj Louis Ignace Chayrou, officier de santé, et (1800) Marie Marguerite Hausser
1806 v Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer, et (1786) Marie Salomé Weber – luthériens
1813 v Jean Daniel Stromeyer, marchand, et (1796) Susanne Catherine Ehrlenholtz
1839 v Jean Geoffroi Rumpp, épicier, et (1813) Catherine Salomé Hoh
1865 v Joseph Lœb, revendeur, et (1845) Caroline Levy
1890* v Jacques Brubacher, marchand, et (1892) Marie Louise Meyer
Madeleine Meyer (copropriétaires)
1933* v Charles (Guillaume) Bosch, boulanger, et (1905) Caroline (Berthe) Pestel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 375 livres en 1748, 900 livres en 1762, 1000 livres en 1779

(1765, Liste Blondel) VII 104, aux héritiers du nommé Krafft
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Peter Palliet, 3 toises, 1 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 766, Strohmeyer, Jean Daniel, propriétaire rue du Jeu des Enfants – maison, sol, cour – 0,89 are / Rumpp Jean Geoffroi

Locations

1801, Jonas Baruch
1851, Louis Knœpffler, négociant

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 198
L’arbalétrier Jean Stempfer règle 18 sols pour sa maison, à savoir un encorbellement (20 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds ½), une porte de cave (7 pieds ½ de long, saillie de 5 pieds ½), un banc en pierre (3 pieds ½ de long, 1 pied ½ de large), en outre une échoppe (5 pieds de long, saillie de 2 pieds ½)

Anderseits Oberstraßen beÿ dem Zollthörlein wider hienein gemeßen
Hans Stempfer der Armbruster hatt oben ein Vsstoß xxi+ schu lang, Vnd iii+ schu herauß, Ein offene Kellerthüer vii+ schu lang, vnd v= schu herauß, Ein steinen Benckhlin iii+ schu lang, Vnd i+ schu breÿt, Mehr ein Laden v schu lang, Vnd ii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, xviij ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
La veuve de Zacharie Krafft sollicite l’autorisation de réparer son encorbellement endommagé et d’y ouvrir des fenêtres. Les préposés lui demandent de rebâtir sa maison délabrée en supprimant l’encorbellement. Elle demande l’autorisation de remplacer l’encorbellement par un balcon, les préposés autorisent un balcon de trois pieds de large.

(f° 81) Dienstags den 22. Julÿ 1755. Zachariæ Krafften Wittib – An Zachariæ Krafften Wittib Hauß an der Langen straß, welches einen schandlichen, und Zugleich schadhafften Überhang hat, darein Sie neüe fenster Zumachen und andere reparationen Vorzunehmen willens. Erkannt, solle jhr baufällig Hauß neu bauen, und den Überhang Hinwegthun. Illa bittet um erlaubnus wenigstens Anstatt des Überhangs ein Altan Zumachen. Erkannt in die breite Von 3. schuhe willfahrt.

Protocole de tribus

1756, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
La veuve de Zacharie Krafft demande au maître maçon Jean Christophe Schneider le prix des dessins qu’il a faits pour rebâtir sa maison puisqu’elle a l’intention de charger un autre maçon des travaux. Elle s’étonne du prix élevé qu’il indique (80 florins). Le conseil des Maçons fixe le prix à 30 florins.

Mittwochs den 10. Martÿ 1756. – (f° 11-v) Dorothea Krafftin, Weÿlland Zachariæ Krafft des fastenspeißhändlers allhier wittib Klagt Wieder Mstr Johann Christoph Schneider der Maurer und Steinmetzen, wie daß dieselbe angehalten werden möchte seine anforderung zu thun wegen einem gemachten Riß über dero zu bauen vorhabendes häusel, und dieses angesehen sie einem andern meister Zu auffbauung deßelben angenohmen hat.
Beklagter Schneider declarirt die forderung so er sowohl vor die gemachte Riß alß gehabte mühewaltung und gäng, wie auch einen Riß deßwegen nacher waßlenheim verdient habe in 80. fl. Zu bestehen, mithin gebetten Klägerin In die bezahlung sothaner Summ anzuhalten.
Klägerin replicirt, daß die forderung erstaunlich hoch seÿe, dahero gebetten ein solche billichmäßig zu taxiren.
Ist nach anhörung der Partheÿen, ersehehen producirten rißen und devis, nach gehaltener umbfang Zu recht Erkandt, seÿe Klägerin sowohl für die gemachte Riß, devis, gehabte gäng und gethaner Reiß zusammen Vor all und Jedes taxirtermaßen beklagten 30. fl. zu bezahlen anzuhalten.

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, petites cuisines, vestibules, échoppe de revendeur, petit bâtiment arrière, petite cave voûtée, petite cour, appartenances et dépendances, le tout estimé à la somme de 800 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une échoppe de marchand de fruits et légumes, un petit poêle et petite cuisine au rez-de-chaussée, un poêle, dépense, petite cuisine et vestibule au premier étage, le vieux comble couvert de tuiles plates renferme deux greniers dallés et plusieurs chambres dont une pour les soldats, elle comprend en outre un petit bâtiment arrière à demi toit couvert de tuiles plates où se trouvent un petit poêle, cuisine et chambre, il y a dans la cour un puits et une cave voûtée, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1779 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a en outre une cave voûtée, une cour et un puits, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 71 / 38
Rauschenbach
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 148 case 3

Rumpp, Jean Geoffroi

P 766, sol, maison, Grand’rue 38
Contenance : 0,89
Revenu total : 153,46 (153 et 0,46)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 494 case 2

Rumpp, Jean Geoffroi, 1866
p. 1866 Loeb Joseph
1891/92 Meyer Magdalena und Maria, fels*

P 766, maison, sol, Grand’rue 82
Contenance : 0,89
Revenu total : 153,46 (153 et 0,46)
Folio de provenance : (148)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 29 f° 63 case 2

Parcelle, section 6, n° 2 – autrefois P 766
Canton : Langstraße Hs N° 82
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,92
Revenu : 1400 – 1700 – 2500
Remarques : 1906 Neubau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1933), compte 248
Brubacher Jakob Ehefr. u. Erben, Meyer Magdalena
rayé 1933

(Propriétaire à partir de l’exercice 1933), compte 2368
Haug Eduard Emil, Binden*fabrikant und Ehefrau Friederika geb. Anstett
1921 Bosch Charles électricien et son épouse née Pestel chacun la ½
(922)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 343)

38
Pr. Kamm, Jean George, Chaircuitier – Moresse
loc. Baudrié, Joseph, empl. à la Lotterie Roy. – Pelletier
loc. Balliette, veuve – Moresse
loc. Vaudron – Prebandier à S. P. l. v. – Clergé
loc. Ruff, Jean, Imprimeur – Manant

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 38 (registre 600 MW 9) – légende

J. George Kamm, 36, March. – Strasb.
Sophie, id. 34, épouse – id.
Elisab. Schmidt, 40, Servante – id.
Mad. Balliet, 61, Veuve – id.
Meyer Nitter, 31, March. – id.
Cath. Walter, 40, fille – id.
André Barthel, 60, empl. – id.
Henry Gismann, 32, empl – id.
Cath Gismann, 25 ; épouse – id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 82
Meyer & Cie. Weiss-Wollwarengeschäft. 01
Brubacher, Keufmann. 2
Meyer, Geschäftstheilhbn. E 3
Zimmermann, Eisenb.-arb. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 171)

82, Grand’rue (1874-1989)

Le propriétaire Lœb remplace en 1879 les devantures en bois par de nouvelles en fer dans les arcades. L’entrepreneur Auguste Brion pose en 1890 pour la demoiselle Meyer une devanture en bois sur toute la largeur de la façade bien qu’elle ne soit pas alignée. La veuve Meyer fait poser en 1891 un miroir pliable qu’elle retire en 1898. Elle fait établir en 1897 un escalier entre les locaux commerciaux du rez-de-chaussée et ceux du premier étage. Les sœurs Meyer se plaignent en 1901 que les travaux de canalisation dans la rue des Cheveux ont provoqué l’affaissement de leur maison. La Police du Bâtiment conclut que les fissures extérieures à l’arrière du bâtiment et les fissures intérieures au rez-de-chaussée et au premier étage sont dues aux travaux de canalisation, les autres étant plus anciennes.
L’architecte Jean Brum transforme en 1960 le magasin au rez-de-chaussée et au premier étage pour les établissements Costena (Comptoir Strasbourgeois des Textiles du Nord de l’Alsace). Une dalle en béton est coulée au rez-de-chaussée, la façade principale est consolidée par des sous-poutres métalliques qui s’appuient sur des piliers métalliques. Les mêmes transforment le rez-de-chaussée en 1964 sans aménager une entrée dans la façade arrière pour accéder directement à la cage d’escalier. Le maire informe en 1961 la société civile immobilière Zdanowski que sa cage d’escalier s’écroulera quand la démolition du bâtiment arrière voisin (numéro 84) en sera au troisième étage. Des étais provisoires empêchent le mur de s’écrouler. La devanture est transformée en 1967.

Sommaire
  • 1879 – Le propriétaire Lœb demande l’autorisation de remplacer les devantures en bois par de nouvelles en fer. L’agent voyer note que la maison est alignée, le rez-de-chaussée et les étages sont en maçonnerie, les travaux consistent uniquement à remplacer les devantures (fermetures de magasin) dans les arcades. L’architecte de la ville autorise les travaux.
  • 1884 – Le maire notifie l’orfèvre Joseph Lœb (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre
    1887 – Nouvelle demande. Travaux terminés, octobre 1887
  • 1890 – L’entrepreneur Auguste Brion (11, rue Sainte-Aurélie) demande au nom de la demoiselle Meyer, propriétaire, l’autorisation de poser une devanture en bois sur toute la largeur de la façade bien qu’elle ne soit pas alignée. Comme le bâtiment dépasse jusqu’à 72 centimètres de l’alignement, les piliers ne devront pas avoir plus de 23 centimètres selon le règlement du 6 mai 1856. – Autorisation de remplacer le revêtement des devantures d’après les dessins modifiés. – Travaux terminés, avril 1890. – Dessins (ancienne et nouvelle devanture) – Droit réglés pour quatre piliers
    1891 (mars) – L’entrepreneur demande l’autorisation de poser une clôture en planches et d’étayer le bâtiment. – Autorisation – Droits payés pour avoir occupé la voie publique pendant deux semaines.
  • 1890 – Le maire notifie Madeleine Meyer (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
  • 1891 – Le maire constate que la veuve Meyer fait des travaux sans autorisation
    L’entrepreneur Nussbaum demande l’autorisation de poser un miroir, placé à l’horizontale la nuit tombée. – Autorisation. Le miroir à 2,20 mètres de hauteur fait une saillie de 60 centimètres quand il est déployé et de 10 centimètres replié. – Le maire notifie le propriétaire de déplacer le miroir pour qu’il se trouve à au moins 3 mètres du sol. – Les droits sont payés à condition d’enlever l’objet à première réquisition.
  • 1895 – La veuve Meyer et Compagnie demande l’autorisation de poser deux vitrines (1,65 mètre de haut, 0,36 mètres de large, saillie de 9 centimètres) – La Police du Bâtiment fait remarquer que la devanture posée cinq ans auparavant se trouve à 23 centimètres devant l’alignement, le trottoir a entre 1,95 et 1,70 mètre de large. La demande s’oppose au règlement du 30 novembre 1891. Les vitrines ne sont pas posées.
  • 1897 – La veuve Meyer et Compagnie demande l’autorisation de relier par un escalier les locaux commerciaux du rez-de-chaussée et ceux du premier étage – Autorisation d’aménager des locaux commerciaux au rez-de-chaussée et au premier étage et un escalier qui les fait communiquer – Dessin de l’entrepreneur Paul Brion (5-7, rue de Rosheim), coupe, plans des étages.
  • 1898 – La veuve Meyer et Compagnie retire le miroir
  • 1901 (novembre) – Le sœurs Meyer se plaignent que les travaux de canalisation dans la rue des Cheveux ont provoqué l’affaissement de leur maison. La Police du Bâtiment relate que le bâtiment doit avoir 150 ans. Elle constate qu’il y a une fissure (5 mm de large) au rez-de-chaussée à la jonction avec le n° 84, et quelques fissures insignifiantes plus haut, une fissure de 4 mm de large vers la cour à la jonction avec le n° 80. D’autres fissures sont visibles à l’intérieur au rez-de-chaussée, à chacun des trois étages, aux mansardes et dans la cage d’escalier. Elle conclut que les fissures extérieures à l’arrière du bâtiment et les fissures intérieures au rez-de-chaussée et au premier étage sont dues aux travaux de canalisation, les autres sont plus anciennes. Les travaux que la ville prend en charge s’élèvent à environ 250 marks.
    Dossier qui relate les travaux de canalisation et les fissures dans la maison Meyer
    1902 (février) – Une fissure d’un millimètre de large est apparue aux deuxième et troisième étage vers le n° 80, les autres n’ont pas augmenté.
    1902 (avril) – Les fissures n’ont pas augmenté. Le dossier d’indemnisation est transmis à la Division des canalisations. – On constate un affaissement au n° 80 qui borde la rue des Cheveux
    1902 (août) – On a posé un nouveau plâtre et de nouveaux papiers peints aux endroits des fissures. Il n’y a aucun indice que le bâtiment continue à bouger.
    1905 – Dossier ouvert après une demande de visiter les lieux. Il n’y a aucun indice de nouveaux mouvements.
  • 1902 – Le maire notifie les sœurs Meyer (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
    1905 – Idem – Travaux terminés, octobre
    1912 (juillet) – Le maire notifie Jacques Brubacher (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Le propriétaire produit une facture d’après laquelle les murs ont été repeints en juin 1912.
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1923 – Les peintres en bâtiment Kuhn et Kratz (5, rue des Balayeurs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord.
  • 1929 – Le locataire Toussaint se plaint que les cabinets d’aisance ne sont pas remis en état malgré sa demande auprès du gérant Bosch. – Les réparations sont en cours lors de la visite. Travaux terminés, octobre
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que Ch. Bosch a posé sans autorisation une enseigne. – L’inscription sur la corniche est retirée, mars.
  • 1954 – Une locataire du troisième étage, Marguerite Rochet, se plaint des mauvaises odeurs provenant d’une aération du cabinet d’aisance – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Elle demande au propriétaire, Mlle Leibenguth, de faire rehausser le tuyau d’aération. Rappels. Justin Leibenguth informe la Police du Bâtiment que les travaux ont été exécutés par l’entrepreneur Forrer (rue du Soleil) en février 1955.
  • 1960 – La société Costena, propriétaire, est autorisée à occuper la voie publique
    L’entreprise de crépissage Baron et Tassi (1, rue des Roses à Reichstett) est autorisée à occuper la voie publique.
    1959 – Zelig Zdanowski, président directeur des établissements Costena (10, rue Fischart), locataire, dépose une demande de permis de construire (82, Grand rue, section 6 parcelle 2) sous la direction de l’architecte Jean Brum (65, allée de la Robertsau). La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 40 à 70 centimètres de l’alignement (4 mètres carrés), l’agrandissement est prévu derrière l’alignement. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de transformer le magasin au rez-de-chaussée et au premier étage. – Dessins – Droits réglés pour quatre trumeaux, deux devantures et une porte d’entrée.
    Suivi des travaux. La dalle en béton est coulée au rez-de-chaussée, janvier 1960. La façade principale est consolidée par des sous-poutres métalliques qui s’appuient sur des piliers métalliques, février 1960. La façade est rénovée, les travaux intérieurs suspendus, mars. Travaux terminés d’après les plans, mai 1960.
  • 1960 (avril) – La Police du Bâtiment constate que le Comptoir Strasbourgeois des Textiles du Nord de l’Alsace (Costena, draperies, lainages, soieries, cotons en gros, vêtements de travail) a posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin. Le propriétaire déclare qu’il s’agit d’une enseigne provisoire et qu’elle transmettra quelques semaines plus tard la demande pour l’enseigne définitive. – Autorisation – L’enseigne est retirée, juillet.
    1960 (avril) – Les établissements Costena demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (texte, 82 COSTENA 82) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Maquette – Autorisation de poser une enseigne au néon à lettres détachées.
    1960 (juin) – Droits pour occupation illicite de la voie publique
  • 1964 (mai) – Rapport de visite à la demande de l’architecte Jean Brum (10, boulevard Jacques Preiss). Le magasin rénové par Jean Brum est bien entretenu. La façade arrière à pan de bois jouxte d’une part un bâtiment neuf et d’autre part un bâtiment menaçant ruine en partie démoli à l’angle de la rue des Cheveux. La suppression de la cloison figurée en jaune ne peut que profiter au commerce et aux locataires
    1964 – Zelig Zdanowski, président directeur des établissements Costena, dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Jean Brum pour transformer le rez-de-chaussée et ouvrir une porte à l’arrière – Dessins
    L’architecte présente les travaux, aménager une entrée dans la façade arrière pour accéder directement à la cage d’escalier, supprimer le couloir et l’entrée sur la façade avant. La Division VI demande de supprimer les marches en avant de l’alignement légal. – L’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées n’a pas d’objection à formuler (l’immeuble se trouve dans le périmètre de reconstruction n° 25) – Le directeur départemental de la construction émet un avis favorable, à condition que les cotes soient respectées
    1964 (novembre) – Le maire délivre le permis de construire pour transformer le magasin et aménager une entrée sur la façade postérieure
    1964 (décembre) – La nouvelle devanture est terminée. La porte à l’arrière ne sera faite qu’une fois que le bâtiment voisin sera démoli.
  • 1965 – Les établissements Costena demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire pendant la liquidation avant transformation – Autorisation
  • 1961 – Le maire informe la société civile immobilière Zdanowski (10, rue Fischart) que sa cage d’escalier s’écroulera quand la démolition du bâtiment arrière voisin (numéro 84) en sera au troisième étage et que la consolidation est à sa charge puisque tout bâtiment doit se soutenir lui-même.
    1963 (octobre – Les étais provisoires en place depuis février 1961 semblent avoir empêché le mur de séparation de s’écrouler. Le dossier est classé.
  • 1967 – M. Zdanowski autorise au nom de la société civile immobilière E. Landolt à copier les plans du dossier.
    1967 – Les établissements Costena demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire pendant la liquidation – Autorisation
    1967 () – La société civile immobilière Zélig Zdanowski (rue Beethoven) dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture. – Dessins – La Division VI fait remarquer que la devanture dépasse de 25 centimètres de l’alignement légal – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1967
    1967 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que les établissements Costena ont apposé sans autorisation deux inscriptions sur la devanture – Les établissements Costena font remarquer qu’ils ont transféré leur succursale de tricotage de luxe Satri, anciennement 30, rue Kuhn. Dessin (texte, Satri – Tricotages de luxe) – Autorisation
  • 1975 (janvier) – Sylvain Zdanowski (demeurant rue des Bonnes-Gens) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Les Cent culottes. – Photographie
    1975 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1975 (décembre) – Le service d’architecture émet un avis défavorable au projet soumis par la société Litewka – Photographie – Nouveau projet en lettres détachées éclairées par quatre lampes – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Maquette – Autorisation
  • 1975 (juillet) – La société civile immobilière Zdanowski demande l’autorisation de réparer la toiture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Devis du couvreur Ch. Dossmann (12, rue Sleidan) – Les travaux n’ont pas lieu
    1980 – Des tuiles tombent des toitures en mauvais état aux 80 et 82, Grand rue comme la presse l’a relaté – La société Les Cent Culottes informe la Police du Bâtiment que les travaux ont été exécutés par l’entreprise Hilgert et Fils (52-a, rue Himmerich).
  • 1986 – Roger Baccou (19, rue Schott) demande une subvention pour ravaler la façade et refaire la toiture sous la direction de l’architecte Francis Schæck (1-3, quai de la Bruche) – Devis (description et estimation)
    1986 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1967 – Factures de Luciani et Fils (crépissage et maçonnerie, 5, rue Wolfley à Illkirch-Graffenstaden), Georges Gœtz et Compagnie (peintre en bâtiment, Brumath)
    1988 (octobre) – Le maire accorde la subvention
  • 1987 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Les Cent Culottes a posé sans autorisation quatre lampes – Sylvain Zdanowski répond que les lampes ont été posées par l’entreprise Litewka en 1976 et remplacées en 1983 lors de la transformation du magasin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, les lampes étant proscrites dans le secteur sauvegardé – Le maire refuse l’autorisation – Le propriétaire répond qu’il n’a demandé aucune autorisation et que les lampes précédentes avaient été posées selon les exigences de l’architecte des Bâtiments de France During. Il fournit une copie des pièces de 1975. – Le maire réexamine la demande, l’architecte des Bâtiments de France maintient son refus en précisant que l’instauration du Secteur sauvegardé a modifié les dispositions antérieures. – L’affaire est classée en août 1989 à cause de situations semblables dans la même rue.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’arbalétrier Jean Stempfer qui épouse en 1582 Marguerite, fille de Thiébaut Jæger de Vendenheim.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 304 n° 57)
1582. hans Stempfer der E*lohnherr vnd Margaretha, dieboltt Jegers tochter von Fengenheim. Eingesegnet Zinstag den 2. Octobris (i 160)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 243) 1582. 6. Septemb: Johannes Stempffer Armbruster, Margreta Thiebold Jegers Zu Fendenheim tochter Eingesegnet Zu Jung St : Peter (i 130)

André Erhard, aubergiste au Lion rouge, épouse Marguerite, veuve du chef des travaux Jean Stempffer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 22, n° 34)
1591. Andres Erhart Wurth Zum Rotten Lewen, Margretta Hans Stempffer des Alten Lohnherrn am pflasterwerck selig. Wittwe. 15. Junÿ.

La veuve d’André Erhard se remarie en 1598 avec Jean Frédéric Lamb
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 58-v)
1598. Hans Friderich Lamb, Margretta Andreas Erharten des Wurts Zum Rottlewen Verlasene Wittwe, den 25. Julÿ (i 61)

Vente qui cite l’aubergiste au Lion Rouge André Lamb, sa femme Marguerite, veuve d’André Erhard et le fils de cette dernière, Mathias Erhard
1598, Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 305
(P. fol. 273.) Erschienen Hannß Friderich Lamp, disser Zeit gasthalter Zu Rothen Leuwen, burger Zu St. vnd Margred sein eheliche hußfrauw, Wÿland Andres Erhardts selig. Wittwe, für sich selbß vnd Ire erben, So dann der Ersam Mathÿs Erhardt Ohlman, burger Zu Straßburg, als ein geschworner Vogt, Mathÿsen, bemelter Ehegemechden, Margred, vnd Andres Erhardts seligen Suns, vögtlicher Weiß,

Jean Frédéric Lamp, sa femme Marguerite Jæger et le fils de celle-ci issu de son mariage avec André Erhard vendent au cordonnier Henri Diel la maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière

1612 (xiiij Xbris), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 339
Erschienen h hannß Friedrich lamb V Fr. Margred Jegerin sein ehelich hußfraw Inn nammen Iren selbs. auch anders hans Friderich lamb Alls *ig. gewalthab. Matys Erharts des Jüngern V.bemd. Fr. Margreden Sohns dießer mit Andres Erharten ehelich erzielt Mit beystd. diebolt Erharts V Mathys Erhart alls nechstuerwanden
verkaufft Heinrich dÿlen Schumacher v. Salome sein hußfr.
Zweÿ heüßer ein Vorder V ein hinders mit Iren hoffestatt V hefflin auch all and. Ir gebeu gelegen In der S S ane der ober straß bey d. Steÿnin brucken einseyt neben hanns heygeln* Rothgerber andersyt Sibilen hanns Karren bachs Melmans selig witwe stosst hind. vff weil hans beyll* vnd ernante witwen Dauon geth j lb x ß d bodenzinß d. Stifftherren Zu S thoman vff Johanns B wynacht. Mehr ij gelt SW vff Marien Verkhündung abloßig m 50 guldin bemelter werung, Item Bernhard Friderich von Marlenheim, wyther x ß vj d vff Georgÿ losig m xiij lb vj ß v d Johann heßlern Schaffnern Im Spittal, Item ij guld. gl SW vff Johannis Baptistæ loßig mit 50 guld. derselb. werung den Armen Sunder sicher Zur roth. Kirchen. So dann iij gelt gl SW vff S Jacobs tag losig, L g SW obemelts H gäßel Friedrich Lamben doch (…) der Khauff vber die beschwerden, davon der Kheüffer gewißen vnd vber sich genommen Zugang. vnd beschehen vmb 203 pfund
Hiebeÿ gewesen H Abraham Rorer Notarius hierzu erbetten

Originaire de Francfort (« Wunecken »), Henri Diel épouse en avril 1601 Salomé, fille de l’orpailleur Daniel Aland, et devient bourgeois un mois plus tard

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 74-v n° 22)
1601. Heinrich Dill der Schumacher Von Wunecken bei franckfurt, J. Salome Daniel Aland der kretzswaschers tochter. 21 Aprilis (i 77)

1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 796
Heinrich Diel der schumacher von Franckfurtt empfahet d. B: von Salomeen Daniel Aland deß Gretzwäschers dochter will Zu schumachern dienen. Act. ut S : [19. Maÿ]

Jean Hammann de Müllenheim, bailli de Ballbronn, cède au receveur Jean Frédéric Leopard un capital assis sur la maison Grand rue qui appartient au cordonnier Henri Diel

1629 (27. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 56
Erschienen Jrn: hanß Haman von Müllnheim Amptman Zu Balburn mit beÿstand H Rupert Reichardten Burgers Zu Str. alß seines Schaffners,
hatt in gegensein herrn hanß Friderich Leoparden deß Schaffners auch Burgers alhie – ane stat vnd bezahlung 41. lb so er Jr Müllnheim von seiner Fr. Mut. see: her ihme Leoparden in Rechnung schuldig v.pliben
xxvj lb Capital so Jarß vff Liechtmeß mit 1 lb. l ß Heinrich Diel schuhmacher alhie Von vff vnd Abe seiner behausung an d. ob. straßen gegen der Leimengaßen vber gelegen Zuuerzinß schuldig, v.mög pergamentin brieffs mit eines Ers : Kleinen Rhats Insigel datirt den 7. feb. a° 1534. so ledig eÿg.

La maison revient à sa fille Susanne qui épouse en 1627 le cordonnier Jean Gartner, originaire de Gärtringen près de Herrenberg en Wurtemberg

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 180-v)
1627. Dominica Jubilate. Hanß Gartner d Schumach. Von Gertring. Hans Gartner deß Schneiders daselbsten nachgelaßener Sohn, J Susanna Heinrich Dillen deß Schumachs allhie eheliche dochter. 23. Apr. (i 186)

Jean Gartner devient bourgeois une dizaine de jours après son mariage
1627, 4° Livre de bourgeoisie p. 94
Hannß Garttner Schumacher von Gertring Herrenberger Ampt Im hertzogthum Württenberg Empfangt d. Burgerrecht von Susanna Heinrich diehlen deß Schuhmachers dochter Wull Zu den Schumachern dienen den 2 May Ao 1627.

Susanne (Diel) se remarie en 1654 avec Michel Renninger, tenancier de l’auberge des compagnons boulangers : contrat de mariage, célébration. Les tenats et aboutissants citent encore en 1675 le propriétaire Susanne Gartner.
1654 (14. Augusti), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 523
Eheberedung Zwischen dem Erbarn vndt bescheidenen Michel Renninger burger vnd Stuben Vatter vf der beckenknecht Herberg alhie allß Bräuttigam an Einem
Vndt die Ehren: vndt tugendsammen Fr. Susanna Weÿl. Hanß Gärtners auch gewesenen burgers Vndt Schuemachers alhier seel. nachgelaßener Wittiben alß hochzeiterin Andern theils
So beschehen Montags den 14. Augusti 1654. [unterzeichnet] Ich Michell Reninger alls hochzeiter bekenn wie Ob Stett

Mariage, cathédrale (luth. p. 564, n° XLII.)
1654. Dom. 13. Trin. 20. Aug. Michael Renninger der burger Vndt Stubenvatter auff der Beckenknechtstub alhier, vnndt J. Susanna weilandt Hanß Gartner des burgers vnndt Schumachers alhier hinderlaßene Wittib. Mont. 25. Aug. Münster, freÿburgerstub (i 314)

Susanne Diehl fait dresser l’inventaire de ses apports (240 livres) en présence de son fils Georges Gartner
1654 (10. 9.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 12) n° 23
Inventarium vndt Beschreibung Aller vndt Jeeder Haab, Nahrung vndt Güethere, So die Ehren: undt Tugendtsame Fr. Susanna Diehlin weÿl. Hanß Gärtners geweßenen Burgers vndt Schuhmachers Alhie Zue Straßburg seel. nachgelaßene Witwe, Zue dem Erbaren vndt bescheidenen Michel Renningern, Auch burgern vndt Stubenvatter Auf der Beckhen Knecht herberg, Ihrem Jetzigen Haußwürth In diße Ehe gebracht, Welche Zu Verhüetung Allerhandt streit vndt Vneinigkeit, auch vmb beßere Richtigkeit willen Auff beeder Eheleüth begehren, vnd dero gegenwarth wie auch In beÿsein Peter Schnellers des Hutmachers vndt burgers alhie ihres noch Unerledigten Vogts vndt Geörg Gärtners des Schuemachers auch burgers alhier ihres Sohns (…) So beschehen Freÿtags den 10. 9.bris A° 1654.
Auff der Beckhen Knecht herberg alhie Zu Straßburg ist befunden worden wie volgt
Sa. haußraths 131, Sa. Silbergeschmeidts 15, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Bahrschafft 10, Sa. Schulden 70, Wÿdembs Verfangenschaft, It. Erstgemelte Heinrich Diehlen sel. Maria Salome der Fr. Muter hat die tag Ihres lebens wÿdembs weise zu genießen 91, Summa summarum ij C xxxx lib.

La maison revient en partie à son fils Georges Gartner qui épouse en 1654 Anne Marie, fille du préposé à l’accise Luc Jelinger

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107, n° 23)
1654. Dnca Rogat. 30. April. Görg Gärtner der Schuemacher, Hans Gärtners des schumachers nachgel. Ehel. Son, J. Anna Maria Lux Jelingers deß Ungelters eheliche nachgelaßene Tochter. Mont. 8. Maii (i 108)

Georges Gartner en transmet en partie la propriété à son fils aussi nommé Georges qui épouse en 1682 Elisabeth, fille du pelletier Jean Henri Rœmer

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 301)
1682. Domin. Eâd. [XIII post Trinit. 23. augusti] 1682. Johann Georg gärtner, der schuhmacher alhier, Weÿl. Joh. Georg gärtners deß burgers v. schuhmachers alhier Nachg. ehel. Sohn, v Jfr. Elisabetha, Weÿl. Johann Heinrich römers deß burgers v. Kürschners Nachgel. ehl. . tochter copul. Donnerst. 3. 7.bris (i 315)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 193 n° 35) 1682. September d. 10. Joh: Georg Gärtner lediger Schuhmacher Joh: Georg Gärtners burgers und schuhmachers alhie hint. ehel. sohn, Jf. Elisabetha hans Heinrich Römers burgers vnd Kürßners alhie hint. ehl. tochter seyndt Zum Jung. St. Peter copulirt worden (i 194)

Susanne veuve de Jean Gartner rembourse au bailli de Barr Antoine Diebold un capital établi sur la maison par un acte de 1534

1686 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 163
H. Antonius Diebold, Ambtmann Zu Barr alß Ehevogt Fr. Mariæ Margarethæ Luckin
in gegensein Susannæ weÿl. hans Gärtners deß Schuhmachers sel. hinderlaßener witt. mit beÿstand Peter Schnellen deß zollers am weisen thurn Ihres vogts
bekandt daß dieselbe Ihme diejenige 26. pfund straßb. wehrung, so weÿl. Heinrich diel gewesener Schuhmacher allhier von vff und ab einer behaußung an der Obern Straßen, gegen der Leimen gaßen über gelegen, modo Sie die gärttnerische wittib, alß ietzmahlige Inhaberin deß Unterpfands vermög eines pergamentinen hierbeÿ vorgelegten Brieffs mit E.E. Kl. Raths Insiegel, datiert den 7. Febr. 1534 Jährlich auff Liechtmeß mit 10. lb 1 ß Zu Verzinßen schuldig heut dato bezahlt

Susanne Diel meurt à l’âge de 89 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. du pasteur 1687-1698, f° 97) 1695. den 20. Julÿ ist gestorben v. den 22. Eiusdem Zu S. Gallen begraben worden Susanna Hanß Gärtners schuhmachers u. burgers hinterlassene W. ætatis 89 iahr 4 monat Etlich tag ihr vatter ist Gewesen Hanß Heinrich diel schuhmacher alhier Mutter War Salome Buchensteinerin ist in die ehe geschritten A. 1627. in d. ehe gelebte 26 iahr gezeuget 7 Kind. 4. Söhn 3 töchter hat erlebt 6 Enckel 20 uhrenckel bezeugen solche bestattung [unterzeichnet] hanß Jörg garttner als ver wader, peter Schrott als geschworner vogt (i 100)

Jean Georges Gærtner et Elisabeth Rœmer hypothèquent un cinquième de la maison au profit de Susanne Goll veuve Bechtold et Gambs. La maison doit 1 livre 10 sols au chapitre Saint-Thomas pour l’encorbellement ; elle est grevée d’un capital au profit d’Anne Marie, mère du débiteur.

1695 (15. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 537-v
hans Georg Gärttner, der Schuhmacher und Elisabetha geb. Römerin und Zwar dieselbe mit beÿstand hans Martin Kalben deß Kürßners Ihres Schwagers, und Daniel Schnitzlers, des huffschmids ihres Vettern
in gegensein Hn Johannes Bechtolds deß Saltzverwalthers, im nahmen Fr. Susannæ Gambßin geb. Gollin, seiner Fr. Mutter, schuldig seÿen 25 pfund
Unterpfand, Ein fünffter theil für ohnvertheilt an Zweÿ haüßern, Nemblich einem vorder und einem hindern mit Ihren hoffstätten und höfflein, auch allen andern Ihren Gebäuen, recht. und Zugehördt, allhier in der Obern Straß beÿ der steinern brucken, einseit neben Ulrich Greinern dem weißbecken anderseit neben Sebastian Hadern dem Rothgerber hind. auff ged. Hadern stoßend geleg. Von welcher gantzen behaußung gehend jährlich 1 lb 10 ß d bodenzinß vom überhang dem Stifft zu St. Thomæ, (und) umb 125 lb Cap. Fr. Annæ Mariæ Gärttnerin witt. deß debitoris Mutter verhafftet

Devenue propriétaire, Anne Marguerite Gærtner rembourse à Marguerite Gross née Willich et à son fils Jean Kræmer un capital assis sur la maison d’après un titre de 1539.

1696 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 29
Fr. Margaretha Großin geb. Willichin wittib mit beÿstand Johann Heinrich Kaüffers, des Schreiners, Ihres vogts So dann Diebold Ammel, der weinsticher, alß Vogt Johannis Kramers, deß ledig. wollenwebers ihres leiblich. Sohns
in gegensein Jgf. Annæ Margarethæ Gärttnerin, mit beÿstand hans Georg Farrenschons deß Caminfägers, ihres Vogts
daß Sie Anna Margaretha diejenige 10 ß d Straßb. wehr. jährlich. Zinßes welches Sie alß ietzmahlige besitzerin eines an der obern Straß jenseit der Steinern brucken, einseit neb. Sebastian Haderer dem Gerber, and. seit neb. Ulrich Greiner dem weißbecken gelegenen behaußung, welche Sie von ihren Geschwistrigen jüngster Zeit kaüfflich übernommen, nach inhalt eines pergamentenen, mit deß hoffs zu Straßburg anhangend. Insiegel verwahret Non. Mart. 1539 datirt brieff von ged. behaußung zu verzinßen schuldig, mit zwölff pfund zwölff schilling an und an sich gelößet haben darüber quittirend

Fille de Georges Gærtner, Anne Marguerite Gærtner épouse en 1696 le cordonnier Jean Christophe Pauli, fils du maître d’école de Bouxwiller Jacques Pauli
1696, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Mr Joh: Christoph Pauli Schumach: vndt Jfr Margarethæ Gärtnerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 53)
den 6. Febr. A. 1696 seind copulirt Worden Johan Christoph Pauli lediger Schuhmacher Jacob Pauli schulmeisters Zu Bueßweiler hinterlaßener ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Anna Margaretha Georg Gärtners schuhmachers V burgers alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Christoph Paulÿ als hohzeiter, Anna Margaret Gertnerin alß hochzeiterin (i 54)

Jean Christophe Pauli devient bourgeois un mois et demi après son mariage
1696, 4° Livre de bourgeoisie p. 674
Joh: Christoph Pauli, der schumacher von Buchweiler weÿl. Jacob Pauli, gewes. schulmeisters daselbst Ehel. sohn empfangt das Burgerrecht von Anna Margaretha Gärtnerin seiner haußfraw p. 2. gold fl. 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, und wird beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen. Jur. d. 29. Martÿ 1696.

Jean Christophe Pauli et Anne Marguerite Gærtner hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Wigand Lerch

1697 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 50-v
Johann Christoph Paulj der Schuhmacher, und Anna Margaretha geb. Gärttnerin, Und Zwar dieselbe mit beÿstand hans Georg Gärttners des Schuhmachers ihres leiblichen Bruders Und hans Georg Farrenschons, des Caminfegers ihres Vettern und noch ohnentledigten Vogts
in gegensein Wigand Lerchen, des Würths zum guldenen Löwen zu Waßlenheim, schuldig 400 pfund [unterzeichnet] Wÿannt Lerch
unterpfand, Eine Behaußung bestehend in einem Vorder: und Hinderhauß, sambt übrig. deren gebaüen, begriffen, rechten Und zugehördten, allhier in der obern straßen, ohnfern der steinern brucken, einseit neben Sebastian Haderer dem Gerber Und lederbereiter, anderseit neben Ulrich Greiner dem Weißbecken, hinten auf ged. Haderer und Greiner stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich 2 fl. gelds zu bodenzinß dem Stifft St. Thomæ allhier, Ferner 2 fl. Straßb. Wehrung ablösig mit 52 fl. Capital dem Stifft St. Nicolai in Undis, so dann noch 2 fl. ged. Wehr. ablösig auch mit 52 fl. der rothen Kirchen allhier

Assistée de son mari Jean Christophe Pauli, Anne Marguerite Gærtner vend la maison à Anne Marie Fürnkorn, veuve du boisselier Jean Jacques Buchs moyennant 850 livres

1714 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 696-v
(850) Anna Marg: geb. Gärtnerin beÿständlich Joh: Christoph Paulus schumachers ihres mariti
in gegensein Annæ Mariæ geb. Fürnkornin weÿl. Joh: Jacob Buchs wannenmachers wittib beÿständlich Andres Gütel schuem: weilen unbevögtigt
zweÿ häußer ein vorderes und ein hinteres mit ihren hoffstätten und höfflein auch allen anderen ihren gebäuen, begriffen, weithen, rechten und zugehörden ahn der obern straß beÿ der Steinernen brucken, einseit neben Joh: Jacob Haderer anderseit neben der Klingerischen wittib und E.E. hinten auf Dorothea Raffoldtin, darvon gibt mann 1 lb jährlich dem Stifft St Thomæ – (verhafftet um 25 und 300 pfund), beschehen um 500 pfund

Fils de boisselier, Jean Jacques Buchs épouse en 1678 Anne Marie Fürnkorn, fille de cordonnier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 179-v n° 26)
1678. 6. Junÿ copulirt Worden Hanß Jacob Buchß lediger Wannenmacher hans Carlen Buchßen Wannenmachers alhier ehelicher Sohn J. Anna Maria Georg Fürnkorns deß Schuhmachers alhier eheliche tochter (i 181)

Anne Marie Fürnkorn meurt en 1729 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue près le petit pont de pierre. L’actif de la succession s’élève à 397 livres, le passif à 7 livres. La maison est cédée à sa fille cadette Dorothée Buchs femme du marchand de fruits et légumes Zacharie Krafft d’après son contrat de mariage

1729 (24.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 31) n° 948
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Annæ Mariæ Buxin gebohrnen Fürnkornin auch weÿl. Mstr Johann Jacob Buxen gewesten Wannenmachers und burgers allhier nachgelaßener wittib nunmehro seel. verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1729. – nach Ihrem am 3.ten Januarÿ Jüngsthien genommenen tödlichen hiendritt hie Zeitlichen verlaßen (…) so beschehen Straßburg den 24.ten Januarÿ Anno 1729.
Die verstorbene seel. hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1. Frau Annam Mariam weÿl. Marx Aurthè geweßenen Sergenten unter dem Löbl. Regiment roÿal Marine nachgelaßene Wittib und Weÿlen dieselbe frembd und ohnverburgert, als ist beÿ E E Kleinen rath in dero Nahmen unterthänig erbetten und gnädig Deputirt worden S: T: H. Joh: Jacob Spielmann wolhlgedachten E: E: Kleinen Raths jetzmahliger beÿsitzer welcher dem geschäfft in persohn abgewardet. 2. Frau Susannam Elisabetham, Mstr Johann Heinrich Sommer des Schuhmachers und burgers alhier ehel. Hausfrau, mit beÿstand deßelben, 3. Frau Mariam Catharinam Hn Johann Jacob Baumann des fastenspeishändlers und burgers alier Liebe Ehegattin, mit assistentz deßelben und dann 4. Frau Mariam Dorotheam Hn Zachariæ Krafften des fastenspeishändlers und burgers allhier ehem. haußfr. beÿständlich deßelben, so Alle Vier gebohrne Buxin, so die Verstorbene seel. mit eingangs gemelten Ihrem Verstorbenen Mann auch seel. ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen

In einer alhier Zu Straßburg ane der Obern Stras Ohnfern der Steinernen Brucken gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und deswegen hernacher fol: (-) beschriebenen behaußung folgender maßen befunden
(f° 6) Eÿgenthum ane einer behaußung. Eine behausung bestehend in einem Vorder und hinterhauß, mit allen ihren Gebauen, begriffen, weithen, Zugehörten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Obern Langen Straß, beÿ der steinern brucken, einseit neben Johann Jacob Haderer dem Rothgerber, anderseit neben Johann Jacob Lippen dem weisbecken, hinten auff Dorotheam Reffoltin stoßend, davon gegen Jährlichen 1. lb d dem Stifft St: Thomæ, Zu doppeltem Capital gerechnet macht 40. lb d. sonsten freÿ Ledig und eigen, und ist dieße behaußung durch die geschworne Hhn Werckmeister Krafft dero Abschatzung vom 24. Januarÿ Anno 1729. æstimirt und angeschlagen worden pro 400. lb d davon abgezogen obige beschwerd restirt hiehero außzuwerffen 360. Darüber besagt ein teütscher Pergamentener Kauffbr. mit der Statt Straßburg anhagendel Cantzleÿ Contract Insigel Verwahrt undt datirt den 27. Septembris Anno 1714. notirt mit Lit : A.
Sa. Haußraths 36, Sa. Silbers 1, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 360, Summa summarum 397 lb – Schulden 7, Conclusio finalis Inventarÿ 390 lb
Abschatzung d. 24. Januarÿ 1729. Auff begehren Weÿland der Ehr undt tugendsahmen frau Anna Maria Bucken seel: hinter laßene Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der langen straß gelegen ein seits neben hanß Jacob Haderer Rothgerber, anderseits Neben hnß Jacob Leib Weißbeck, hinden auf Barbara Bestholdin Wittib stosendt welche behausung Stuben, Cammer, Küchel, hauß Ehren, Kremben gadlein, hinder gebäulein, gewölbtes Kellerlein und höffel sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und umb 800 gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Berechnung der Buxischen Behaußung. Die in dem Mütterlichen Verlaßenschaffts Inventario de A° 1729. verfertigt, a fol: 13.b biß 16.a inclusivé umbständlich beschrieben Zu befindene behaußung Hatt die Verstorbene Fraw Anna Maria Buxin alß leibliche Mutter, Ihrer Jüngster tochter Frawen Mariæ Dorotheæ Krafftin gebohrner Buxin, beÿ Ihrer Verheürathung in derßelben auffgerichteten Eheberedung in A° 1725. verfertiget paragrapho 6.tens Eigenthümbl. Verschriben für und umb 2000 fl. oder 1000 lb. d Davon aber gehet wider ab das jenige Capital, so dem stifft St Thomæ allhier Von alters her Verzinßet wird mit 25. lb, Nach solchem abzug bleibt in dieße Verlaßenschafft annoch übrig 975. lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que la fille aînée non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1729, Livres de la Taille (VII 1176), 256
Möhrin F., N. 4711 – Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Fürnkornin auch weÿl. Johann Jacob Buxen gewesenen Wannenmachers und und burgers alhie hinderbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann
Concl. Fin. Inv. ist fol. 16.b – 390 lb 4 ß 4 d, die machen beÿ 800. fl, Verstallte nur hiengegen 1000.
Extat kein Stall geltt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 12 ß 6 s, Summa 14 lb 1 ß 6 d
Abzug. Fr. Anna Maria Aurthé gebohrne Buxin die ohnverburgerte Tochter soll Von angefallenen 97. lb 11 ß 1 d den Abzug entrichte mit 9 lb 15 ß 2 s
dt. 31. Januarÿ 1729.

Fils de marchand de fruits et légumes, Zacharie Krafft épouse Marie Dorothée Buchs en 1725 : contrat de mariage, célébration. La mère de la future épouse assure l’habitation dans le bâtiment arrière aux futurs époux qui pourront axquérir la maison après sa mort moyennant 2 000 florins.

1725 (22. Octobris), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 49
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Herrn Zacharia Krafft dem ledigen fastenspeishändlern und burgern allhier, alß bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Mariæ Dorotheæ Buchßin, weÿl. des Ehrengeachten herrn Johann Jacob Buchßen, gewesenen fastenspeishändlers und burgers allhier und der Ehren und tugendsamen frauen Anna Maria, gebohrner Fürnkornin seiner hinderbliebener wittib ehelich erzeugten tochter, als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
Sechsten, hat eingangs gedachte Frau Anna Maria Buxin gebohrne Fürnkornin, der Jungfrauen hochzeiterin geliebte Mutter sich hierbeÿ liebreich und freÿwillig erkläret, beede hochzeiterliche Persohnen gleich nach vollerbrachter Hochzeit, entweder Vor dem Ihro der Mutter von Ihnen hochzeitleuthen zureichen habenden Costen, oder aber umb einen billichmäßigen Zinnß Zu sich in dero ane der langen Straß gegen der Gastherberg Zum Rebstock einseit neben H. Johann Jacob Hadderer dem Rothgerber anderseith neben Jacob dem Weißbecken gelegene und hienden auff frau Reffoldin, die Gerberin stosende behaußung Zunehmen und wan dieselbe wie sie die Hoffnung Zu Ihnen schöpffet, sich wohl gegen Ihro der Mutter auff führen und deroselben mit kindlichen respect ane die hand gehen werden, bis ane das Ende Ihres Leben darinnen wohnen Zulaßen, nach Ihro der Mutter tödlichen ableiben aber solle gedachte behaußung mit allen Ihren begriffen, weithen Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten Ihro Jgfr. Mariæ Dorotheæ Buchßin derselben tochter, und wann dieße annoch vor Ihro der Mutter mit todt abgehen, aber ehelich erzeugter Kinder alß Ihro der Mutter Enckeln umb den preiß der 2000 Gulden, Jedem deroselben Zu 15 batzen oder 60 Kreutzer gerechnet, eigenthümlichen Zukommen und gebühren seÿn, Vonn welchen 2000 Gulden aber die Jenige 50 gulden welche des Stifft St. Thoman auf solcher behaußung in Capital Zuerfordern hat, abgezogen (…) nach Abzug solchen Capitals annoch 1950 Gulden in gemeine Mütterliche Erbschafft eingeschoßen werden
so Beschehen in Straßburg in des Hochzeiters behaußung ane dem Spithal gäßl. in beÿsein H Johann Daniel Krafften hohlträhers des hochzeiters bruders, ingleichem der Jgfr. hochzeiterin eheleibl. Mutter wie auch H Johann Friderich Notters schuhmacher (…) auf Montag den 22. Octobris A° 1725 – [unterzeichnet] Zacharias Krafft alß hochzeiter, M D B Jgfr. hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113, n° 32)
Anno 1725. Eodem [Domin. XXV. et XXVI. Trinit.] seind proclamirt undt copulirt word. Zacharias Krafft der ledig. fastenspeißhändler undt burger allhier weÿl. Zacharias Krafften gewesenen burgers Undt fastenspeißhändlers allhier Nachgel. ehel. Sohn undt Jungfrau Maria Dorothea Buchsin weÿl. hannß Jacob Buchßen geweßenen fastenspeishändlers undt burgers alhier Nachgel. tochter [unterzeichnet] Zacharias Krafft alls hochzeiter, MDB dieße buchstaben hat due Jungfr. hochzeiterin hieher gesetzt (i 115)

Tributaire à la Mauresse, Zacharie Krafft cotise chez les Tonneliers pour pouvoir servir de l’eau-de-vie
1726, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 113) Dienstags den 26.ten Martÿ Anno 1726 – Zacharias Krafft der Kremp producirte Schein von E: E: Möhrin Zunfft Crafft Welchen Er das Grempen Weßen Zu treiben befugt Von heutigem dato, bate Ihnen das Zunfftrecht als einem Zudiener mit geld Wegen deß brandenwein schancks Zu conferiren.
Erkandt Willfahrt Zahlt gebühr 2 lb 10 ß 6 d und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß. 6 d.

La tribu des Charpentiers inflige une amende à Zacharie Krafft parce qu’il emploie un compagnon charpentier, Jean Münch, qui est aussi mis à l’amende.
1744, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 41) Dienstags den 15. Octobris 1744 – Mstr Joh: Michel Osterried Zimmermann und Ober Meister E: E: Handwercks der Zimmerl. beneben Mstr Caspar Heinrich Krähmer, Joh: Adam Dottenfeld, alle Zimmerleuthe, Klagen Contra Zacharias Krafft den Grempen und Burgern allhier, daß Er durch Johannes Münch den Zimmergesellen und Pfuscher habe arbeiten laßen, Weß Wegen Sie Ihme auch einiges Geschirr und Werckzeug saisirt und auf E: E: Zunfft transportirt, so Wieder eine, von gnänd. Herren Räth und XXI.ig ergangen Erkantnuß de 1702. laufet, bitten sowohl Ihne den Beklagten als Johannes Münch den Pfuscher in die Straff des Articuls der 3. lb d zu Condemniren, ref. Exp.
deß Bekl. Ehefrau Zugegen benebst Johannes Münch dem Pfuscher seÿnd der Anklag geständig, Frau Krafftin aber setzet beÿ, Er Münch habe nicht allein Ihro sondern auch der gantzen Nachtbarschafft gearbeitet, so er Münch auch geständig, Insonderheit daß Er Herrn von Rathsamhaußen gearbeitet.
Erkand es seÿe so wohl der Beklagte Zacharias Krafft als Johannes Münch der Pfuscher in die Straff des articuls der 3. lb s Zu Condemniren, ref. Exp.

Zacharie Krafft résigne ses fonctions de préposé aux pompes à incendie à cause de son grand âge
1746, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 176) Dienstags den 23.ten Augusti Anno 1746 – Resignirtes Feuer Eÿmer Amt
Zacharias Krafft, der Gremp erschiene und berichtete daß er Alters halben seinem bißhero gehabten Feuer Eÿmer Amt nicht mehrwohl abwarten Könne, wolte derowegen solches amt hiemit resigniret haben.

Zacharie Krafft meurt en 1748 zprès avoir institué sa femme légataire universelle. La succession comprend trois maisons. Les experts estiment la maison mortuaire sise Grand rue à la somme de 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 219 livres, le passif à 306 livres.

1748 (15. Oct.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 94) n° 781
Inventarium Weÿl. des Ehren und Wohlgeachten herrn Zachariæ Krafften geweßenen Fastenspeißhändlers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1748.
Inventariul und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. der Ehren und wohlgeachte Herr Zacharias Krafft, geweßener Fastenspeißhändler und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seelig, nach deme derselbe den 7.. Septembris Jüngsthien, Von dem lieben Gott aus dießem vergänglichen Weltweßen abgfordert worden, hie Zeitlichen hinter sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft Auf Ansuchen und begehren der Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Dorotheæ Krafftin gebohrner Buchßin, deß Verstorbenen Herrn Krafften geweßter Ehegattin und nunmaligen Wittib alß deßelben in Krafft Von hoher Obrigkeit allhier Gnädig erhaltenen Indulti testandi per Testamentum nuncupativum Vom 9. Augusti Anno 1730, so gleich hernach dießem Inventario copialiter einverleibt, nach Abzug einiger verordneter Legaten eingesetzten Universal Erbin inventirt durch sie Frau Krafftin selbsten mit Zuziehung deß Ehren und Vorgeachten Hern Johann Georg Bubenhoffers, deß Meelmanns und burgers allhier Ihres nahen herrn Anverwanthen und hierzu erbettenen beÿstandts, wie auch die Ehren und tugendsame Frau Mariam Catharinam Baumännin gebohrne Buchßen, Weÿl. des Ehren vorgeachten Herrn Johann Jacob Baumanns geweßten fastenspeißhändlers und Burgers allhier seeligen hinterbliebene Wittib, der Krafftischen Wittib eheleibliche Schwester, beÿ Ihro in dem hauß ich auffhaltend, ingleichem durch Annam Catharinam Schoberin, deß geweßten Schuhlmeisters Zu Ensißheim hinterlaßene Tochter, die Dienstmagd im Hauß (…) so beschehen Zu Straßburg auff Dienstag den 15. Octobris Anno 1748.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Obern langen Straß ohnfern dem Haargäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine Behaußung, hoffstatt und höfflein auch hinter Gebäulein, mit allen übrigen deroselben Begriffen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg, ane der obern langen Straß, ohnfern dem haargäßlein.eins. neben Johann Jacob Lippen den Weißbecken, anderseith neben einem hauß, so weÿl. H. Fischers geweßten Gastgebers Zum Reeb Stock seel. Kindern erster Ehe Zugehören solle, Vornen auf die lange Straß und hinten auf H. Benjamin Formier, den Jüngern, Rothgerber stosend, davon gefallen Jährl. auff Weÿhenachten löbl. Stifft St. Thomæ Zween Gulden Geld Zinnß, so hiebeÿ beschehenen Anzeig nach ohnablösig seÿn solle, sonsten aber gegen männigl. freÿ ledig und eigen und ohne dieße beschwerde durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben übergebenen schrifft. Abschatzung vom 2.ten Octobris 1748 vor freÿ ledig und eigen angeschlagen pro 750 Gulden oder 375 lb. Davon wegzurechnen obgemelte dem Stifft St. Thomæ Jährl. auff Weÿhenachten zu reichen schuldige zween Gulden ohnablösigen Zinnßes so zu doppeltem Capital ohnverfangl. gerechnet, antreffen 80. Gulden oder 40 lb. Welchemnach ane obigem pretio dießes haußes annoch auszuwerffen wird, benantlich 670 Gulden oder 335. lb.
Wie weÿland Frau Anna Maria gebohrne Fürkornin auch weÿl. Johann Jacob Buchsen gewesenen Wannenmachers und burgers alhier hinderlaßene Wittib, der Frauen Krafftin eheleibl. Mutter längst seel. dieses Hauß von Frauen Anna Margaretha gebohrner Gärtnerin beÿständlich Johann Christoph Paulus, deß Schuemachers und burgers allhier Ihres Ehemannsn eigenthümlichen ane sich erkaufft hat, weißt ein teutscher pergament. Kauffbrieff in allhieß. Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit deren anhangenden Innsiegel verwahret datirt den 27.t. Septembris Anno 1714. Worauff à tergo die Ablößung deren damals daroben gestandenen Capitalien notirt befindlich mit altem Lit. A. und Jetzigem N° 1 bemercket
It. eine behaußung ane dem Spithal Gäßlein (…)
Item eine Zur Sonnen genannte Behaußung, bestehend in Vorder und hinter hauß, hoff, Stall und hoffstatt mit allen übrigen dero gebäuden Begriffen, Weithen, Zugehörden in dem Finckweiler, gegen der Stadt Marstall hinüber (…)
(f° 14) Copia beider geweßten Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Testamenti nuncupativi
(f° 18-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 63, Sa. Waaren 23, Sa. Weins und Faß 20, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 11, Sa. baarschafft 32, Sa. Eigenthum ane häußern 1355, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1650, Sa. Schulden 51, Summa summarum 3219 lb – Schulden 306 lb, Nach solchem abzug 2913 lb – Sambtliche Legata 136 lb der Fr. Wittib Eigenthum 2783 lb
Abschatzung Vom 2.t 8.bris 1748. Auff begehren Weÿland herrn Zacharias Krafft deß geweßenen Fastenspeishändlers undt burgers allhier seel. hinterlaßener Wittib ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Spithalgäßlein (…)
Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg im Finckweiler (…)
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der langen Straaß, einseit neben Johann Jacob Lieb dem Weißbecken anderseit neben einem hauß, so H. Fischer dem rebstöckel Würth gehörig und hinten auff N. Benjamin den Rothgerber stoßend gelegen neben dem Eingang unten ist ein Fastenspeiß lädlein, mit einem Stübel und Küchel auff dem Erstenstockh eine Stube, nebens Kammer, Küchel und Haußöhren, hat einen alten tachstuhl mit hohl und breit Ziegel, gedeckt, worunter Zwo besetzte bühnen und etliche Kammeren davon eine Ein Soldaten Kammer, Ferner befindet sich ein hinter gebäwlein mit einem halben tach mit breit Ziegeln gedeckt, worunter ein Stüblein, Kuchen und ein Kammer, In dem höfflein ist ein bronnen und gewölbtes Kellerlein, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister, nach vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Von und umb Sieben hundert und Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer statt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs

Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft acquiert de ses voisins de droite (futur n° 80) l’autorisation de faire s’écouler les eaux par leur propriété

1756 (12.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 95)
Jean Daniel Lipp Boulanger demeurant grand rue au coin de celle dite haar Gässel tant pour luy que pour et au nom de sa sœur Catherine Marguerite Lipp femme du Sr Simon Fritz Diacre de Wangen et Regent de Wasslenheim et le Sr Pierre Fritz Mtre Menuisier au nom de Chrétien Lipp frere dud. Jean Daniel Lipp au Service de S: M: le Roy de Prusse
Et Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharia Krafft Marchand Graissier de cette ville y demeurant grand rue a côté dud. Jean Daniel Lipp Lesquelles parties sont convenu de ce qui suit
Sçavoir led. Jean Daniel Lipp (et consorts) cedent et abandonnent à perpetuité à ladite veuve Krafft pour elle et ses hoirs ou ayant cause le droit de faire passer dans la Cour des: frere et sœurs Lipp toutes les Eaux de pluye des Lavoirs et autres de la Maison et cour de ladite veuve Krafft à l’Effet de quoy elle fera percer le mur de séparation desd. deux maisons qui appartient à la maison de ladite veuve à l’exclusion de celle desd. Lipp et fera une ouverture commode pour que les eaux de sa Cour puissent écouler dans celle de la maison desd. Lipp qui sera perpetuellement et irrevocablement charge de cette servitude envers et en faveur de la maison de lad. veuve de Krafft, 200 livres tournois
Plus elle s’engage de faire construire une seule fois pour toujours et a ses frais le long de son mur de séparation du côté de la cour desd. Lipp un conduit en pierres de taille au Bout duquel sera fait un autre conduit en pavé pour que les Eaux puissent ecouler dans la Ruelle dite haar Gässel, lesd. frères et sœurs Lipp et leurs successeurs seront charg&s d’entretenir ce conduit
(Procuration, 3. martÿ 1755, ich Christian Lipp gebürtig von Straßburg ietzund aber in Königlichen diensten beÿ Ihro Mäiestet in preißen als unter Officier unter dem Regement Prauedeis jetst in diensten stehe)

Même acte transcrit à la Chambre des Contrats
1757 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 336-v, Not. royal Humbourg, 12.4.1756
auff ansuchen Fr. Maria Dorothea Krafftin geb. Buchßin, nachstehender kauf
Jean Daniel Lipp, boulanger, demeurant grand rue au coin de celle d. Haargaessel tant pour luy et en son nom que pour au nom de sa sœur Catherine Marguerite Lipp femme de Simon Fritz, diacre de Wangen et regent de Wasselenheim et Sr Pierre Fritz mre menuisier au nom de Chrétien Lipp frère dudit Jean Daniel Lipp au service de SM le roy de Prusse
et Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft marchande graissière demeurant grand rue a côté dudit Jean Daniel Lipp ; lesquels sont convenues de ce qui suit, savoir led. Jean Daniel Lipp pour luy et au nom sa sœur et Pierre Fritz pour led Chrétien Lipp
à la veuve Krafft, ses hoirs et ayant cause
le droit de faire passer dans la cour desd. frère et sœurs Lipp toutes les eaux de pluie des lavoirs et autres de la maison et cour de ladite veuve Krafft a l’effet de quoy elle fera percer le mur de séparation desd. deux maisons qui appartient à la maison de lad. veuve à l’exclusion de celle desd. Lipp et fera une ouverture commode pour que les eaux de sa cour puissent écouler dans celle de la maison desd. Lipp qui sera perpétuellement et irrévocablement chargée de cette servitude envers et en faveur de la maison de ladite Krafft
veuve Krafft a payé à Jean Daniel Lipp 200 livres tournois – Plus elle s’engage de faire construire une seule fois pour toujours et à ses frais le long de son mur de séparation de côté de la cour desdits Lipp un conduit en pierre de taille au bout duquel sera fait un autre conduit en pavé pour que les eaux puissent couler dans la ruelle Haargaessel. Lesdits frères et sœurs Lipp et leurs successeurs seront chargés d’entretenir ce conduit et ne pourront jamais plus rien pretendre de la veuve Krafft

Marie Dorothée Buchs meurt en 1762 en délaissant des héritiers collatéraux après avoir légué la maison Grand rue à sa niève Marie Madeleine Sommer, veuve du cordonnier Daniel Merckel. Les experts estiment la maison mortuaire sise Grand rue à la somme de 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 812 livres, le passif à 476 livres.

1762 (5.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 800) n° 272
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariä Dorotheä Krafftin, gebohrner Buchßin, längst weiland Herrn Zachariä Krafft, des geweßenen fastenspeißhändlers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßener wittib, nun auch seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1762.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und güethere, sowohl fahrender als liegender, überall nichts augenommen, so weiland Viel Ehren: und tugendsahme Frau Maria Dorothea Krafftin, gebohrne Buchßin, längst weiland Herrn Zachariä Krafft, des geweßenen fastenspeißhändlers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßene wittib, nun auch seelige, nach ihrem Donnerstags den 28.ten abgewichenen Monats Martÿ aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Verstorbenen Frauen seeligen vermög den 10. Martÿ hujus beÿ mir Notario und Sieben Gezeugen errichteten Testamenti nuncupativi Verlaßene Erben (…) Catharina Schoberin die dienstmagd von hier gebürtig (geäugt und gezeigt), So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 5.ten Aprilis Anno 1762.
Der Verstorbenen Frauen seeligen per Testamentum Verlaßene Erben sind 1.mo Hr Johann Ulrich, der Schuhmacher und Burger alhier, welcher in selbst eigener Persohn dießer Inventur beiwohnte, In den Ersten Fünfften Stammtheil, 2.do Hr Johann Heinrich Sommer, der Schuemacher und burger dahier, welchen gleichfallß in selbst eigener Persohn bei dießer Verlaßenschafft Inventur Zugegen gewesen, in den Zweÿten Fünfften Stammtheil, 3.tio Frau Maria Salome Bolenderin gebohrne Sommerin, Herrn Caspar Bolender, des Schuhmachers und Burgers dahier eheliche haußfrau, so mit beÿhülff dieses ihres Ehevogts bei dießem Verlaßenschafft geschäfft gegenwärtig war, In den dritten Fünfften Stammtheil, 4.to Frau Maria Magdalena Merckelin gebohrne Sommerin, Weiland Hn Johann Daniel Merckel des geweßenen Schuhmachers und burgers allhier nachgelaßener Wittib, welche mit assistentz Hn Johann Lingenhöhlen, des Maurers und Steinhauer Mrs. auch burgers dahier, dießem Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, inn den Vierten 5.ten Stammtheil, 5.to Frau Maria Catharina Bobenhofferin gebohrne Baumännin, Hn Johann Georg Bubenhoffers des Meelhändlers und burgers alhier frau Ehegattin, welche aber beÿ dießem Verlaßenschafft Geschäfft nicht in selbst eigener Persohn erschienen sondern Vorgedachtem H Johann Georg Bubenhoffer ihrem Ehe H. (…) zu ihrem Mandatario constituirt hat, In den Fünfften und letzten Stammtheil. Alßo alle Fünff der Verstorbenen Frauen seel. vermög gleich hernach inventirten Testamento nuncupativo zu gleichlingen portionen und antheilern Verlaßenen Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane der obern Langstraß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern. (Fr. Mariæ Magdalenæ Merckelin prælegirt pro 1500. lb.) Erstl. i. Behaußung, hoffstadt und hoff auch hintergebäulein, mit allen übrigen deroselben Begriffen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg an der obern langen Straß, ohnfern dem haargäßl. i.s neben Johann Jacob Lipp den Weißbecken 2.s neben einem hauß, so weil. H. Fischers geweßenen gastgebers Zum Reebstock seel. Kindern erster Ehe gehörig seÿn solle, Vornen auf die lange Straß und hinten auf H. Benjamin Formier den jüngern, Rothgerber stoßend, davon gefallen jährl. löbl. Stifft St. Thomæ 2. fl. geld Zinnßes, sonsten aber gegen männig. freÿ leedig, eigen und ohne dießer beschwerden durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben übergebenen schrifftlichen abschatzung vom 13.ten Aprilis hujus anni gewürdiget für 900 lb. Davon wegzurechnen gemelte dem Stifft St. Thomæ jährl. auff Weÿhenachten zu reichen schuldige 2. fl. Zinnß so zu doppeltem Capital ohnverfangl. à 4. pro Cento gerechnet antreffen 50. lb. Verbleibt demnach ane obigem pretio dießes haußes annoch auszuwerffen übrig 850.
Dieße behaußung rühret von weil. fr. Annä Mariä, geb. Firnkornin, auch weil. Mr Joh: Jacob Buchßen, des geweßenen Wannenmachers u. b. alh. seel. nachgelaßener Wittib der Verstorbenen Fr. eheleibl. Mutter längst seel. Verlaßenschafft her und meldet darüber ein teutscher pergamenter Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget und mit dem anhangenden Innsiegel verwahret de dato 27.t. Septembris anno 1714. worauff à tergo die ablößung deren damals daroben gestandenen Capitalien bemerckt befund. mit Altem Litera A. und N° 1 notirt und wieder dabeÿ gelaßen
It. i. Zur Sonnen genannte Behaußung, bestehend in Vorder und hinter hauß, hoff, Stall und hoffstatt mit allen übrigen dero gebäuden Begriffen, Weithen, Zugehörden in dem Finckweiler, gegen der Stadt Marstall hinüber (…)
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 91, Sa. Waaren 18, Sa. Weins und lährer Faß 69, Sa. Silbers und dergleichen geschweids 13, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 15, Sa. pfenningzinß hauptgüter 2812, Sa. Eigenthum ane häußern 1412, Sa. schulden 1373, Summa summarum 5812 lb – Schulden 476 lb, Nach solchem abzug 5336 lb – Stall Summ 3481 lb

Originaire de Mannheim, Jean Daniel Merckel épouse en 1747 Marie Madeleine, fille du cordonnier Jean Henri Sommer. Le registre des Quinze apprend qu’il est marié en novembre et qu’il a consommé son union avant sa célébration. Le mariage n’est célébré ni à Strasbourg ni dans ses environs immédiats.
1747 (24. Maÿ), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 109
Eheberedung zwischen dem Ehrsamen Johann Daniel Merckel Leedigen Schuhmacher von Mannheim gebürtig als Hochzeitern an Einem, So dann
der Tugendsahmen Jungfrawen Mariæ Magdalenæ, weÿl. Johann Heinrich Sommer, gewesenen Schuhmacherw und burgers allhier seel. ehel. hinterlaßenen dochter als Hochzeiterin
So beschehen Straßburg den 24. Maÿ 1747. [unterzeichnet] merckel, maruelaglen sumrie

Bapt. Temple-Neuf. 1751 Johann (i 258 n° 49), 1752 Johann Georg (i 356 n° 102) 1753 Johann Daniel (i 421 n° 187), 1753 Johann Heinrich (i 107 n° 71), 1759 Johann Jacob (i 244 n° 111)

Jean Daniel Merckel devient bourgeois en septembre 1747.
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 306
Joh: Daniel Merckel, der schumacher Von Manh: geb. erhaltet das burgerrecht Von seiner Ehefrau Mar: Magd: weÿl. Heinrich sommer des geweß: burgers u. schumachers alhier Ehel. tochter umb den alten b: s: u: will beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen, jur. eod. [2. Septembris 1747]

Jean Daniel Merckel s’adresse aux Quinze pour avoir le droit de présenter son chef d’œuvre comme le conseil des Cordonniers le lui a promis bien qu’il se soit marié depuis sa première demande après avoir consommé son union avant la cérémonie. La tribu répond qu’elle l’a autorisé à faire son chef d’œuvre sans connaître son concubinage, sans quoi elle ne lui aurait pas accordé la permission. Les Quinze confirment la décision de la tribu.
1747,Protocole des Quinze (2 R 157) registre lacunaire
Joh: Daniel Merckel ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
Sambstags d. 18. Novembris – Joh: Daniel Merckel ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen endlich per eundem [Secretarium] referiren, es habe Johann Daniel Merckel der Burger und Schuhmacher d. 16. Septembris jüngst beÿ MGHh. C. E. E. Zunfft der Schuhmacher Hn Zunfftmeister einen wiedrigen Gerichtsbescheid producirt, vermög welches Ihme, der d. 5. Maÿ Zu vorhin ertheilten Erkanndtnuß Zuwieder, das Meisterstück in Verheuratheten stand Zu Verfertigen, abgeschlagen worden, mit dem anhang, daß man Ihne unter die Zahl der altbußer auff: und anehmen wolle. Von dießem bescheid habe er an MGHh. appellirt, seiner interponirten appellation Verzeichnuß gebetten und erhalten, auch d. 23. ejusdem seine unterth. appellations: Klag, mit beÿl. Lit. A. Vorgelegt, worinn er exponirt, daß er, appellant, d. 25. Maÿ jüngst sich beÿ E. E. Zunfft gericht gemeldet, und unter der declaration, daß er eines burgers und Schuhmachers Meisters tochter heurathen wolle, umb admission Zum Meisterstück gebetten und erhalthen, weilen er aber ob præcoxum concubitum die hochzeith vor dem Meisterstück beförderen Müßen, habe er doch niehmahlen auff das von seiner Ehefrauen als eines Meisters tochter habende recht, das Meisterstück Zumachen renuncirt, Es Könne auch nicht gesagt werden, daß des appellanten begehren das meisterstück im verheuratheten stand Zu machen, obwas neues oder wieder ordnung und noch nie geschehen wäre, maßen mehrern præjudicia Vorhanden gelangt derowegen an Mghh. des appellanten gehorsambses bitten, Sie gnädig geruhen wollten zu erkennen und auszusprechen, daß in voriger Instantz übel gesprochen, wohl aber appellirt worden, und [p. 571 ] deßwegen die Sententia à quâ zu cassiren, appellant aber Zum Meisterstück zu admittiren, so[lch] idq. ref. exp:
Nôe appellatischer Zunfft habe man gebetten, den Appellanten mit seinem begehren, ref: exp: abzuweisen, Auff geschehene weißung habe der appellant nochmahlen contenta seiner appellations Klag und petiti repetirt, Appellatischer Zunfftmeister H: Joh: Friderich Schönfeld, præsens, habe remonstrirt, wie daß in der Zeith, als der appellant umb admission Zum meisterstück angehalthen, E. E. Zunfftgericht nicht gewußt, daß er seine jetzige Ehefrau ohnehlich geschwängert habe, sonsten ihne der admission schein nicht ertheilt worden wäre noch ertheilt werden können, Zu dem ende er sein gethanes petitum wiederhohlt, Ob nun gleich pro affirmtativa und Zum favor des heutigen appellanten gesagt werden Könne, daß das recht Zur Verfertigung des Meisterstücks durch die heurath mit einer Meisters wittib oder tochter erhalten werden Kan, der appellant auch eine solche heurath würcklich getroffen, so streite dannoch wieder Ihn, daß er durch den anticipirten und ohnehlichen concubitum mit seiner heutigen Ehefrauen sich sothanen Rechts verlustigt gemacht, und das Meisterstück Zu verfertigen sich außer stand gesetzt, indeme die artickel haben wollen, daß das meisterstück im ledigen und ohnverheurathten stand gemacht werden solle, gehe deßwegen derer Hn Deputirten meinung dahin daß in erster instantz wohlgesprochen, übel aber appellirt worden, einfolglich unbefugter appellation mit seinem begehren, ref: exp: ab: und an die ordnung Zu verweißen seÿe, die genehmhaltung dießes bedachts stehe Zu MGHh,. Erkanndt, bedacht gefolgt.

(p. 590) Sambstags d. 2. Decembris – Idem [Römer] nôe Joh: Daniel Merckel Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher, bitt ut ante [communication sententiæ]. Erk. ut ante [Willfahrt]

Marie Madeleine Sommer fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 129 livres

1755 (26.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1277) n° 260
Inventarium über Mariæ Magdalenæ gebohrner Sommerin zu Meister Johann Daniel Merckel Schuhmacher und burger allhier Zu Straßburg Ihrem Ehemann Zugebracht Anno 1755 – und krafft dero mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und Vorbehalten guth mithien die ergäntzung derselben expresse reservirt, conditionirt und bedungen (…) So beschehen Straßburg den 26.ten Septembris 1755.
In einer allhier Zu Straßburg ane der langenstraß gegen dem biehauß Zur mühlen gelegenen und von dießer Nahrung lehnungsweiße inhabend. behaußung folgender maßen befunden worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. Haußraths 29, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 129 lb

Les contrôleurs de la Mauresse font grief à la veuve Merckel, héritière de la veuve Zacharie Krafft, de permettre à la revendeuse Seltzam d’écouler les marchandises. L’affaire est classée après que ladite Seltzam a déclaré sous la foi du serment que les marchandises sont sa propriété
1762, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 229) Donnerstags den 17.ten Junÿ Anno 1762 – Johann Norbert Kleißer, Daniel Reitt und François Mourgeons diese dreÿ Fastenspeishändler und burger alhier bringen Klagend vor, wie daß nach absterben Zachariæ Kraften, des fastenspeishändlers wittib, dero Erben Namens N: Merckelin Schumachers witib, in gedachter Kraftin Boutique durch Seltzamin die fastenspeißhandlerin, unter dem Falschen vorwand die fastenspeishändler Profession treibe, als wann solche Waaren Ihro Seltzamin als ihr eigenes Guth gehörig wären, da ihnen doch Zur genüge bekandt, daß gedachte Seltzamin diese Waaren um den Lohn verkaufe, bitten also dieser Merckelin den wieder rechtlich führenden Fastenspeishandel beÿ straf niederzulegen und gedachter Seltzamin ebenfalls beÿ hoher Straf Zu inhibiren, sich nicht mehr zu unterstehen zu solchem verkauf sich employiren Zulaßen, re : Exp:
Gedachte Seltzamin Zugegen sagt aus, daß diese Waaren so sie in gedachter Kraften seel. Laden Verkaufe ihr eigen mithien sie nicht nun den Lohn gedungen seÿe, auch gedachte Erbin keinen profit davon ziehe.
Nachdeme nun sie die Seltzamin diese Ihre aussag vermittelst geleisteter Handtreu ane Eÿdessaatt affirmirt hatte, wurde Erkandt, seÿe dieselbe außer Gericht und Recht zusetzen.

Marie Madeleine Sommer hypothèque la maison héritée de sa tante au profit de Jean Theurkauff, Anne Marie Beyerle veuve du tourneur Laurent Geistodt et du peintre Laurent Geistodt

1762 (17.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 108)
Obligation – Marie Madeleine Sommer veuve de Jean Daniel Merckel Cordonnier assistée du Sr Jean Lingenhelt Mr masson
à Jean Teürkauff Marchand pelletier en qualité d’assistant de Jean Teürkauff son neveu muet, 600 florins, plus à Anne Marie née beyerle veuve de Laurent Geisstodt Maître tourneur pour laquelle Jean Gaspard Bolender Maître cordonnier son fils 300 florins, enfin au Sr Laurent Geistodt Peintre 300 florins, tous ensemble 1200 florins
hypothèque la maison a elle echue de la succession de sa tante maternelle Marie Dorothée Bucks décédée veuve de Zacarie Krafft marchand Graissier scituée en cette ville dans la grand rue vis à vis le cabaret à l’enseigne de la Vignette, le boulanger faisant coin de la rue dite haargaessel d’une part une maison appartenante a Jacob fischer cabaretier d’autre derrière Jacques formier tanneur

Marie Madeleine Sommer se remarie avec le cocher réformé Pierre Bailliet, originaire de Rauwiller près de Bouqenom dans le comté de Nassau-Sarrebruck : contrat de mariage, célébration
1763 (18.5), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 435
Eheberedung – persönlich erschienen Peter Baliet, der ledige Kutscher, dermahlen beÿ S.T. H. Debayer, alhier, weil. Nicolaus Baliet, des gewesenen Hufschmids und burgers in Rauweiler hochfürstl. Naßau Saarbruckischen Herrschaft, mit Margaretha geborner Diran, ehelich erzielter Sohn, beÿständlich H. Johann Christian Cullmann, des Sattlers und H Joh: Jacob Krieg, des Wagners, beeder burgere alhier als hochzeiter ane einem,
So dann Frau Maria Magdalena Merckelin, geborner Sommerin, weil. Mr Daniel Merckel, des gewesenen Schuhmachers und Burgers alhier hinterl. Wittib, beÿständl. H. Heinrich Sommer, ihres leibl. bruders u. H. Johann Caspar Bohlenders ihres Schwages beeder Schumacher und burgere alhier, als hochzeiterin ane dem andern theil
der bräutigam Reformirter die Fr. hochzeiterin aber der evangelisch Lutherischen Religion (…)
So geschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Mittwoch den 18. Maÿ Anno 1763
[unterzeichnet] Petter Pailliet hochzeiter, maria magdalena merchelin gebohrener sommerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 429-v, n° 1529)
Im Jaht 1763. Mittwoch den 3. Augusti sind nach vorhergegangenen ordentlichen Proclamationen ehelich eingesegnet worden Johann Peter Baillet der leedige Kutscher von Rauweiler im Saarbruckischen weiland Niclaus Baillet Hufschmidt und burgers daselbst nachgelaßener ehelicher Sohn und Frau Maria Magdalena gebohrner Sommerin weiland Johann Daniel Merckel gewesenen burgers und Schuhmachers allhier hinterbliebene Wittwe [unterzeichnet] Johann Peter Pailliet hosch Zeit, mariann magdalena mercklerin als hochzeiterin (i 435)

La tribu de la Mauresse remet à Pierre Bailliet une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois à condition de régler le tarif des étrangers s’il demandait ensuite le droit de vendre des fruits et légumes
1763, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 311) Donnerstags den 26.ten Maÿ Anno 1763 – Ertheilter Vertröstung Schein zum Zunft Recht
Peter Baliet, der Kutscher beÿ S. T. Herrn Debayer alhier in diensten von Rauweiler Hochfürstl. Naßau Sarbruckischer Herrschaft gebürtig, bittet ihme einen Vertröstung Schein zu dißortigem Zunft Recht grosgünstig zu ertheilen, damit er beÿ alhiesiger gnädiger Obrigkeit um das Burger Recht unterthänig einkommen Könne.
Erkandt, jedoch mit der Condition wilfahrt, daß wann der Implorant über Kurtz oder lang, das Grempen oder fastenspeishandel Recht begehren und erlangen wird, er als ein frembder die völlige Gebüren derentwegen Zu erlegen habe.
Dedit Protocoll geld 2 ß.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un transmettent avec avis favorable au Grand Sénat la requête de Pierre Bailliet d’être admis à la bourgeoisie, après avoir vérifié qu’il satisfait à toutes les conditions nécessaires.
1763, Conseillers et XXI (1 R 246)
Peter Baillet Von Rauweiler in der Graffschafft Saarwerden Reform. Rel. wird pt° gebettenen Civilegii an eine Dep.on Verwießen. 118. nach eingezogener und referirter causæ recognitione wird selbiger ad recipiendum in das burgerrecht an E. E. großen Rath gewießen. 126.
(p. 118) Sambstags den 25.sten Junÿ 1763 – Froereis. Nê Peter Baillet Von Rauweiler in der Graffschafft Saarwerden, prod. untert. Memoriale und bitten samt beÿl. sub N° 1 biß 5. incusivé pt° gnädig auffnahm in alhießiges Burgerrecht.
Nach angehörtem voto des H. Syndico Regio wurde auff Hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeistets von Bock Erkandt worden, H. XXI.er Streicher und H. Rathh. Plarr ad causæ cognitionem abgeordnet.

(p. 126) Montags den 4.ten Julÿ 1763 – H. XXI.er Streicher referirte, nach deme E. G. geruhet auf das von seithen Peter Baillet dem Kutscher den 25. Junÿ jüngst pt° receptionis in alhießiges Burgerrecht übergebenes unterth. Memoriale und Bitten ihn benebst H. Rathh. Plarren ad examen nondum abzuordnen, so habe sich beÿ beseßener conferenz ergeben, daß selbiger lauth beÿl. sub Nis 1 et 2 Zu Rauweiler in der Graffschaft Saarwerden von ehrlichen Eltern Gebohren, reformirter Religion Zugethan seÿe und jederzeith sich wohl auffgeführet habe, lait attestati sub N° 3 beÿ EE Zunfft Zur Möhren des Zunfftrechts Vertröstet worden seÿe und Vermög Stallscheins sub N° 4 die nöthige 6. Jährige bürgschafft geleistet und 1000. thaler baaren gelts deßen wahrhafftes Eigenthum derselbe eÿdlich bekräftiget in bonis habe, und daß seine verlobte Maria Magdalena Merckelin die hießige burgers tochter laut beÿl. sub N° 5 auf der Statt Stall nichts schuldig seÿe, da nun Implorant mit allen behörigen requisitis umb in das Burgerrecht auffgenommen werden Zu können versehen, als wird die fernere verfügung Zu E G Hohen Obrigkeit belieben anheim gestellt.
H. Rathh. Plarr als Co Deputatus bezoge sich auff die eben abgestattete relation, derselben nichts beÿsetzend
Nach angehörtem voto des H. Syndici regii, in welchem hochdrselbe auff die gebettene reception in das burgerrecht angetragen, Wurde auff hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und auff dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeitsers von Oberkirch vermittlst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird Implorant in ansehung derselbe mit allen behörigen requisitis Zu dem Burgerrecht versehen /:wie es die dißorths eingezogene causæ cognitio mit sich bringt:/ puncto begehrten Civilegii an E. E. großen Rath umb allda in das hiesige burger recht auf: und angeommen Zu wrerden, berwießen

Pierre Bailliet devient bourgeois le 6 août 1763
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 17-v
Johann Peter Bailliet, Kutscher, aus dem Nassau Saarbrückisch. Erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Magdalena Sommerin, weÿl. Joh: Daniel Merckel gew. Schuhmachers und burgers hinterl. wittib, erhalt das burgerrecht umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft Zur Mörin. Jur. eod. [6. aug. 1763.]

Pierre Bailliet devient tributaire le premier septembre mais la tribu le renvoie au règlement pour ce qui est du droit vendre des fruits et légumes
1763, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 325-v) Donnerstags den 1.ten Septembris Anno 1763
Johann Peter Baliet, gewesener Kutscher beÿ S. T. Herrn Debayer alhier, von Rauweiler, hochfürstl. Naßau Sarbruckischer Herrschaft gebürtig, producirt wegen erlangten Burger Rechts Schein von alhiesiger Cantzlei und Stall respectivé vom 13. und 17. Augusti Anni currentis und bittet um Ertheilung des Zunft: wie auch Fastenspeis und gesaltzen waar handel Rechts.
Erkandt, seÿe dem Imploranten mit dem Zunfftrecht, gegen Erlag der Gebühr Zu willfahren, puncto des Fastenspeis und gesaltzen waar Handel: Rechts aber, weilen dieses letztere Petitum wider den von gnädigen Herrn den Fünfzehen den 28. Februarÿ 1750, ertheilten Articul streitet, abzuweisen.
Nach angehörtem Bescheid erlegte derselbe die gebühr für das Zunfftrecht mit 1 lb 10 ß 4 d.

Les Quinze accordent à Pierre Bailliet le droit de vendre des fruits et légumes en le dispensant de l’apprentissage eu égard à son âge (il est quinquagénaire) et de ses fidèles services auprès de son maître. Ils délivrent une expédition de leur sentence.
1763, Protocole des Quinze (2 R 176)
(p. 512) Sambstags d. 12. Novembris 1763 – Peter Baliet Mörin
Idem [Frœreisen] nôe Peter Baliet des Burgers und Leibzünfftig auf der Mörin cit. ged. Zunfft H. Zunfftmeister prod. unterth. Implorantionsschrifft juncto petito und bitt Deputationem, Faust vorbehältlich dießeitiger Rechten bitt gleichfalls Deput: und setzt Zu Ew: Gn: Erkandt, Deputatio Willfahrt

1764, Protocole des Quinze, 2 R 176
(p. 535) Sambstags d. 1. Septembris 1764.
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [Hn Secretarium] referiren, es habe Johann Peter Baliet der burger und geweßene Kutscher allhier d. 12. 7.bris Vorigen jahres Mghh. eine unterth. Imploratôns schrifft samt beÿl. N° 1 & 2 übergeben juncto petito, Hochdieselbe ex gratia geruhen möchten ihn Von dem der Meisterschafft derer Fastenspeiß und gesaltzener waarenhändler in anno 1750 ertheilten articulo gnädigst Zu dispensiren, einfolglichen ihm gegen erlag der gebühr, das fastenspeiß und gesaltzen waar handelsrecht gütigst Zu Zuerkennen.
Auf geschehene Weißung hätten die Hhn Depp. in ansehung der Implorant Viele jahre als ein treuer domestique gedienet, auch bereits in die 50 jahr alt, geglaubt, daß der Implorant von dem durch den artickel vorgeschriebene Lehrjahr Zu dispensiren seÿe mithin der meinung seÿn wollen, daß der Implorant ex speciali gratiâ und ohne consequenz von dem artickel das Lehrjahr betr. Zu dispensiren, einfolgl. gegen ersetzung der uncosten und erlag der Verordneten gebühr Zu dem Recht der Fastenspeiß und gesaltzen waar handel zu treiben Zu laßen seÿe. Erk. Confirmirt.

(p. 569) Sambstags d. 22. Septembris 1764.
Bescheid – In Sachen Johann Peter Baliet des burgers und geweßenen Kutschers Imploranten ane einem, entgegen und wider E.E. Zunft Zur Mörin H. Zunfftmeister Imploraten am andern theil. Auf prod. unterth. Implorations schrifft mit beÿl. N° 1 & 2 juncto petito, Wir geruhen möchten, den Imploranten Von dem E. E. Meisterschafft der Fastenspeiß und gesaltzen Waar händler in anno 1750 ertheilten artickel Zu dispensiren, einfolglichen gegen erlag der gebühr, das Recht den fastenspeiß handel zu treiben, Zu erkennen, des Imploratischen H. Zunfftmeister gethanes bitten, den Imploranten mit seinem begehren ref: exp: ab: und an die Ordnung Zu Verweißen, ist nach abgelegter Relation der Hhn Depp. Erkandt, daß der Implorant ex speciali gratiâ und ohne consequenz von dem artickel das Lehrjahr betreffend, Zu dispensiren, einfolglichen gegen ersetzung der Uncosten und erlag der Verordneten gebühr Zu dem Recht der Fastenspeiß und gesaltzen waar handel zu treiben, Zu laßen seÿe.

La tribu de la Mauresse admet Pierre Bailliet parmi les marchands de fruits et légumes
1764, 1763, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 476-v) Montags den 29.ten Octobris Anno 1764 – Bereits Leibzünfftiger burger der das Fastenspeis handel Recht erlangt
Johann Peter Baliet, der seit dem 1. Septembris Anno 1763. diesorts leibzünfftige Burger, bittet um Ertheilung des Fastenspeis und gesaltzen Waar Handel Rechts.
Erkandt, weilen Gnädige Herren die XV, den Imploranten, nicht nur von dem gewohnlichen Lehr: Jahr ex speciali gratia, laut produciren Bescheids de dato 15. Septembris jüngst dispensirt, sondern auch Zugleich verordnet haben, daß er gegen Ersetzung der Unkosten und Erlag der verordneten Gebür, Zu dem Recht den Fastenspeis und gesaltzen Waar; Handel Zu treiben, zu laßen seÿe, alß wird demselben in seinem Begehren wilfart.
Promisit et dedit für die Ein: und Ausschreibung à 10 ß, 1 lb, die Fastenspeis: Händler Gebür 3 lb 4 s Und die Völlihe neue Gebür mit 25 lb, Zusammen 29 lb 4 s

Pierre Bailliet meurt en décembre 1778 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 744 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 659 livres, le passif à 1 176 livres

1779 (27.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 600) n° 334
Inventarium über Weiland H. Johann Peter Pailliet sonsten Bailliet, des gewesenen Fastenspeishändlers und Burgers alhier zu Straßburg Verlaßenschafft, aufgerichtet anno 1779 – nach seinem den 20. Christmonats des 1778.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen Abschied zurückgelassen har, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen sowohl der hinterbliebenen Tugendsameen Wittwe, Fraun Maria Magdalena geborner Sommerin beiständlich ihres leiblichen Bruders Johann Heinrich Sommer, des hiesigen Burgers und Schuhmachermeisters, als auch H. Joh. Daniel Schuller, des hiesigen Burgers und Zollers ane dem Rhein, als geordneten und geschworenen Vogts Johann Peter, Schuller der dritten Claß, und Joh. Heinrich, des verstorbenen mit solcher seiner Wittwe ehelich erzeugter und ohntestirt hinterlassener Zu Erben beder Knaben, in deren Namen aber ihr berührter Vormung diese Erbschaft anders nicht als unter der rechtlichen Wohlthat des Inventariums angenommen hat – So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an der langen Strasse gelegenen Sterbbehausung, auf Dienstag den 27. Aprill vormittag in dem Jahr nach Christi Geburt 1769.

Abschrift der zwischen beden gewesenen Eheleuten den 18. Maji 1763 vor H. Not° Joh: Frid. Lichtenberger alhier auffgerichteten Eheberedung
Vorbericht. Es haben zwar bede durch den Tod nunmehr betrennte Eheleut in den Vierten Artickel hievornen einverleibter Eheberedung ihr bederseits in die d. 3. Aug. 1763 angetrettenen Ehe gebrachtes und während derselben ererbtes Vermögen als unverändert sich bedungen, dem ohngeachtet die Zu deßen Beweis nötig gewesene Ehe Inventur unterlaßen (…)
(f° 9-v) Eigentum an einer Behausung. (W., C 7 N° 430) Nämlich die Erblehens-Gerechtigkeit, oder das dominium utile, an 1. Beh., welche in Vorder- u. Hinter-Haus, Hoffstatt, Höflein u. Bronnen bestehet, mit allen übrigen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden u. Gerechtigk: gelegen in hies. St: an der obern Langen Strasse, 1.S. neben H. Joh. Philipp Brandhoffer, des biersieders zum Strauß Kindern, 2.S. neben Joh. Daniel Lipp, dem Weißbäcker, vornen auf besagte Straß, hinten auf Joh. Jacob Formier, dem Rotgärber, stosend, Davon gibt man jährlich auf Weihnachten dem löbl. Stift St Thomä allhier 2 fl. dessen Quittungen nach, an ewigen, ehrschätzigen u. fürbietigem Zins. und insofern in regognitionem domini directi, sonsten frei, und das dominium utile eigen, das dominium directum aber, das ist Grund und Boden, besagtem Stift St Thomä gehörig. Solche Behausung ist durch die (Werckmeister) nach deren Zu diesem Concept-inventarii gelief. Abschatz-Zeduls vom 5. Maj 1779. gewürdiget worden um 1000. lb. Obige Real-Beschwerde zu dopp. Cap. gerechnet, abgezogen mit 40 lb, restiren 960 lb. Gegebenem bericht nach soll die Wittwe dieses Haus bei Erörterung der in obigem Vorbericht genannten Fr. Krafftin Verl. A° 1762. von den Miterben käuflich angenommen haben. Von welcher vor H. Not. Lobstein passirter Überlaßung aber bisher keine Abschrift ausgef. word. Wie ab. erwähnter Frau Krafftin Mutter weil. Frau A. Maria geb. Fürnkornin des weil. Joh. Jb. Buchs, gew. hies: B: u. Wannenmachers, Wb. von Fr. A. Marg. geb. Gärtnerin beiständ. ihres Ehemanns Johann X.oph Paulus, des hies. Schum. dieses haus erkaufet hat, weiset I. perg. in hies. CCSt. verf. u. m: deren anh. Ins. verw: Kbr: v. 27. sept: 1714. sich dermalen ô befund. worin aber die Qualität eines Erblehenzinses nicht enthält, sondern nur als ein ewiger Zinß gew*. Worauf wie in H. Zacharias Krafft A° 1748 dh. nun weil. H. Not. Joh: Daniel Lang dahier aufger. Verl. inv. fol: 66.b zu lesen, die Ablösung derer damalen darauf gehafteten Capitalien sich befindet. Der Brief soll mit Buchst. A. u. N° 1 bemerckh seÿn
Der hinterbliebenen Wittwe unverändertes Gut, Sa. Hausrats 109, Sa. leerer fäßer 7, Sa. Silbers 6, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigentums an einer Behausung 960, Sa. Pfenningzinses Hauptguts 200, Sa. Ergäntzung (1159, 600, rest) 559, Summa summarum 1844 lb – Schuld 100 lb – Nach deren abzug 1744 lb
Diesemnach wird alles übrige Vermoegen unter dem Titel, so der Beneficial-Erben unverändert und teilbar verzeichnet, Sa. Hausrats 63, Sa. Waaren und Geschirrs 57, Sa. Pferde und Sättel 20, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Rings und dgl. Geschmeids 4, Sa. der Gült u. Geldzinse 15, Sa. Pfenningzinses Hauptguts 208, Sa. der guten Activ-Schulden 287, Summa summarum 659 lb – Schulden 1176, Schulden last 517 – Stall summ 1227 lb – Zweiffelhaffte Activ-Schulden soe der Beneficial. 1444 lb
– Abschatzung vom 5.t Maÿ 1779. Auf begeren Weÿland Herr Peter baillet dem fastenspeishändler ist Eine behausung alhie in der statt strasburg in der langen stras gelegen Einseÿts neben Herr brandhoffer dem biersieder anderer seÿts neben Herr Danjel lipp dem weißbeck und hinten auf herr furnier den Rothgärber stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und hinter gebäu, worinnen Etliche stuben, Küchen und Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch ein gewölbter Keller, hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschworne Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz wkmr, Kaltner Wkmr
Copia der Eheberedung (…) 18. Maÿ 1763, Johann Friedrich Lichtenberger Nots.

Marie Madeleine Sommer meurt en 1806 en délaissant ses deux fils issus de son deuxième mariage ou leur représentant

1806 (3.11.), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 341, 2918
Inventaire de la succession de veuve de Jean Pierre Baillet graissier décédée le 13 mai 1806 – à la requête de 1. Jean Henri Baillet marchand Passementier, héritier pour moitié et tuteur au mineur, 2. Jean Henri Lipps tourneur subrogé tuteur d’Auguste Baillet 14 ans seul enfant de Pierre Baillet Graveur a Logel pres Neuf-Châtel en helvétie procréé avec Anne Marie Perenoud
habits 156 fr, mobilier 217 fr, argenterie 31 fr, créances 16.239 fr, total général 16.676 fr, passif 332 fr, reste 16.344 fr
Enregistrement, acp 101 f° 45-v du 5.11.

Marie Madeleine Sommer veuve de Jean Daniel Merckel et femme de Pierre Bailliet vend la maison au marchand de fruits et légumes Georges Kamm et à sa femme Sophie Salomé Fettinger moyennant 3 000 livres en se réservant un droit d’habitation

1786 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 203-v
Fr. Maria Magdalena geb. Sommerin in erster ehe mit weÿl. Mr Johann Daniel Merckel des schumachers und dermahlen auch weÿl. Peter Pailliet des fastenspeishändlers wittib beÿständlich Johann Heinrich Lipp
in gegensein Johann Georg Kamm des fastenspeishändlers und Sophiæ Salome geb. Föttingerin unter assistentz Johann Adam Föttinger des kuttlers ihres leiblichen vatters und H. Johann Jacob Mathis des obshändlers
eine behausung, höfflein, bronnen mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auch all der zu nied und maur und nagelvest nebst denen meubles und effecten so im zweÿ verschiedenen zimmern im ersten stock vorhanden (…) und zweÿ kunstoffen, ane der obern Langen straß ohnfern dem Haargäßlein, einseit neben Johann Daniel Lipp dem weißbeck, anderseit neben H. Brandhoffer dem weinhändler, vornen die straß, hinten auff Mr Reibel den amlungmacher – davon gibt man dem Stifft St Thomas 2 gulden zinß – als von weÿl. Fr. Maria Dorothea Krafftin geb. Fuchßin ererbtes haus – die Fr. verkäufferin in bereits erkauffte behausung ein unentgeltliche wohnung zeit lebens zu genießen besten vorbehaltet bestehend in dem hinter haus aus einer stub im ersten stock küch cammer in der mansard eine holtzbühn ein klein unterschlagenes kellerlein unter der steeg, ferner für ihren sohn eine cammer in dem vordern haus und so veil diese letzeter betrifft nur vor ein jahr – umb 6500 gulden

Fils du marchand de fruits et légumes Jean Daniel Kamm, Jean Georges Kamm épouse en 1783 Sophie Salomé, fille du tripier Jean Adam Fœttinger : contrat de mariage, célébration
1783 (13. 7.bris), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 532
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Herr Johann Georg Kamm, der ledige fastenspeishändler, H. Johann Daniel Kamm, des auch fastenspeishändlers und burgers allhier ehelicher Sohn, unter autorisation dießes seines gebliebten Vatters, als Hochzeiter an einem
und viel Ehren: und viel tugendgezierte Jungfer Sophia Salome Fettingerin, H. Johann Adam Fettingers, des Kuttlers und burgers allhier ehelich erziehlte Jgfr. tochter unter autorisation deßelben, als hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beisein (…) auf Sambstag den 13. Septembris Anno 1783 Nachmittags in mein des Notarÿ gewohnlicher Schreibstuben [unterzeichnet] Johann Georg Kamm als Hochzeiter, Sophia Salome Fettingerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 132 n° 50)
Im Jahr 1783. Montags den 10. Novembris Abends sind nach vorhergegangenen gewöhnlichen proclamationen (…) offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Georg Kamm, lediger Fasten-Speiß-Händlers und burgers allhier, Johann Daniel Kamm, Fastenspeishändlers und burgers allhier Sohn und Jungfrau Sophia Salome Fettingerin, H. Adam Fettinger, Metzgers und burgers allhier und Frau Mariä Barbarä gebohrner Scharbachin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Kamm als hochzeiter, Sophia Salome Fetingerin als Hochzeiterin (i 133, procl. Saint-Thomas f° 116 n° 232, i 121)

La minute de l’inventaire de leurs apports n’est pas conservée
1784, Not. Lobstein (J. Frédéric, répert. 6 E 41, 664-7) n° 1013
Invent. über H Joh: Georg Kamm der Fastenspeishändlers und Fr. Sophiä Salome Kammin geb. Föttingerin beeder Eheleute u. b. alh. Zu Straßburg zugebrachte Nahrung, Anno 1785

Marie Madeleine Sommer renonce à son droit d’habitation

1798 (8 thermidor 6), Strasbourg 12 (2), Not. Wengler n° 347
Fr. Maria Magdalena geb. Sommer weÿl. Johann Peter Baillet gewesten Fastenspeishändler hinterbliebenen wittib beiständlich des burgers Johann Heinrich Baillet Knopffmachers ihres sohns
in gegensein des burgers Johann Georg Kamm Fastenspeishändlers
wie daß sie auf den Genus dejenigen Wohnung so sie sich in der an ihn Kamm verkauften allhier an der langstras gelegenen mit N° 38 bezeichneten behausung lebenslänlich vorbehalten so wie solch in der in der C.C. Stub am 22. maÿ 1786 vorgegangenen Kauffverschreibung umständlich bechrieben sich befindet hiemit durchaus verzicht liese – 400 fr.
Enregistrement, acp 62 f° 94-v du 13 thermidor 6

Georges Kamm loue une partie de sa maison à Jonas Baruch

1801 (8 germinal 9), Enregistrement, ssp 7 F° 156-v du 8 flo. 9
Bail d’un an – Ge. Kamm
Jonas Baruch
logement dans la maison g.de Rue N° 38, moyennant 252 francs

Jean Georges Kamm et Sophie Salomé Fœttinger font dresser un état de leur fortune. La maison exposée aux enchères a été attribuée à l’épouse.

1801 (5 prairial 9), Strasbourg 9 (anc. cote 12), Not. Bossenius n° 132
Declaratio loco Inventarÿ über Johann Georg Kamm Fastenspeishändler und Sophia Salome geb. Föttiger dermal besitzende Aktiv und Passiv Nahrungen
Eigenthum einer behaußung, Nämlich eine behaußung samt zugehörden an der obern langen Strase onfern dem haar: Gäßlein mit N° 38 bezeichnet, einseit neben br Lipp Weisbäcker anderseit neben b. Endlich Posamentirer vornen auf die Strase hinten auf Rehfolck amlung Macher stoßend, davon man jährlich dem Collegi des Stifts St. Thomä 4 fr an Geldzins reichen schuldig, in auswurf gebracht pro 15.000, da nun solche behaußung von der Schuldnerin zufolg Procès verbal Akts vom 17. floreal 9 so am 18. bei mir unterschriebenen Notario verwahrlich hinterlegt worden eigenthümlich entschlagen und überlassen worden um 15.000 fr
Passiv schulden 18.547 fr, es haben aber ausweilich obgedachter Union de Créanciers acceptirt 20.419 fr, Folglich als 3 quart anlangen 1868 fr
(Joint) hausrath, silbers, goldene ringe, baarschafft 255 fr, haussteur, summa 830 fr, br Johann Friedrich Lostein am 15. dec. 1783 errichtetn Invÿ.
Enregistrement, acp 78 F° 93 du 6 prai 9

La maison est attribuée au maître de pension Joseph Boser lors de la vente aux enchères

1801 (5 thermidor 9), Strasbourg 9 (anc. cote 27), Not. Bossenius n° 821
auf Ansuchen b.rs Johann Gottfried Stahl vormaligen Goldarbeiter sowohl für sich selbst als auch zufolg deliberations act Johann Georg Kamm Fastenspeishändler und deßen Ehefrau Sophä Salome geb. Föttinger creditorum de dato 17. floreal 9.t jahr durch Urtheil des Nierderrheinischen départements Civil gerichts Straßburger bezircks unterm 7. prairial letzhin homologirten deliberations acts (…) hierzu ernannten gewalthabers
br. Joseph Boser maître de pension ausweislich des vor mir notario am 28. messidor 9 passiren procès verbal de surmise gebotenen 14.500 fr, so wurde hier auf geboten von gedachtem bürger Boser 15.450 fr
eine behausung hof hoffstatt und bronnen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg an der Langenstraße beÿ dem haargäßlein mit N° 38 bezeichnet, einseit neben br. Johann Daniel Lipp Weißbecker anderseit neben br Emanuel Endlich Posamentirer vornen die Straße hinten auf br. Rehfolck Amlungmacher stoßend, wovon man jährlich dem Stift St Thomä allhier 4 fr an Geldzinß schuldig
[actes distincts] n° 766 vom 15. Weisenmonat, Cahier des charges – n° 769 vom 19 Wiesen Monat, erste versteigerung, ausgerufen 12.000 fr – n° 778 vom 26 prairial zweÿte versteigerung 12.000 fr – n° 813 vom 27 messidor. surmise (puis) n° 815 vom 28 mess. – n° 806 vom 20 mess. 4.te versteigerung – n° 796 vom 9 mess. procès verbal de surmise – n° 795 vom 8 mess. procès verbal de surmise – n° 789 vom 7. mess. procès verbal de surmise, puis n° 793 v. 8 mess. – n° 786 vom 3. mess. dritte versteigerung – n° 821 vom 5. ther. 5.te versteigerung
Enregistrement, acp 79 F° 76 du 15 ther 9

La maison est remise en vente suite à la folle enchère de Joseph Boser. L’acquéreur est l’officier de santé Louis Ignace Chayrou

1802 (14 floréal 10), Strasbourg 9 (anc. cote 28), Not. Bossenius, n° 1106
der bürger Johann Gottfried Stahl hiesiger Goldarbeiter sowohl für sich selbst als auch zufolg deliberation Akts Johann Georg Kamm ehemaligen Fastenspeishändler und deßen ehefrau Sophia Salome geb. föttinger Creditorum de dato 17. flo 5, wie auch br. François Xavier Martinez Jursconsulte & avoué beÿ gedachen Gericht (Nieder Rheinischen département Civil Gericht) welcher letztere ausweislich dißortiger Gläubiger
burgers Louis Ignace Chayrou Officier de Santé retiré auf vorhero bei mir laut am 11. germinal letzthin passirten Acte vorgenommene Versteigerung in gefolg urtheils des Nieder-Rheinischen département Civil Tribunals vom 9. ventose laufenden Jahres
die in gemeldten Kamm’sche eheleuthen Massam gehörige behausung hof bronnen samt allen übrigen deren Weithen, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der obern Langen Strasse mit N° 38 bezeichnet, einseit neben br. Lipp Weisbäcker anderseit neben br. Endlich Pasamentirer vornen auf die Strase hinten auf bu. Rehfolck Amlung macher – davon gibt man jährlich dem Stift St Thomä 4 francken an ewigem ehrschätzigem und fürbietigem Geldzins – in der Cancelleÿ Contract Stuben vom 22. Maÿ 1786 passirten Verschreibung von Frau Maria Magdalena geb. Sommer lezmals b.s Peter Baliet gewesten Fastenspeishändlers Witwer erkaufet worden
n° 1070, 11 germinal – par folle enchere auf Kösten Joseph Böser maître de pension allhier welchem dißortige behausung zufolg procès verbal vom 5. thermidor 9 als damaligem als letzt und meistbietendem entschlagen worden – ausgerufen um die duch Citoyen Pierre Colomes rentier allhier laut Procès verbal de surmise vom 3. laufenden Monats gebotene 15.000 fr., burger Louis Ignace Chayrou officier de santé um 15.100 francken
n° 1052, 1053 vom 1. germinal, Cahier des charges – an der Langen Strase beÿ der haargäßlein ausgerufen 14.000 fr
Enregistrement, acp 84 F° 81-v du 15 flor. 10

Fils du chirurgien-major Jean Baptiste Chayrou de Colmar, Louis Ignace Chayrou épouse en 1800 Marie Marguerite Hausser, fille du marchand de fer Jean Hausser
Mariage, Strasbourg (n° 143)
Du quatrième jour du mois de Nivôse l’an IX de la République française. Acte de mariage de Louis Ignace Chayrou, âgé de 23 ans, officier de santé de troisième classe à l’hôpital militaire sédentaire, domicilié en cette ville depuis cinq ans, né à Colmar, département du Haut-Rhin le 25 août 1777, fils légitime de feu Jean Baptiste Chayrou, chirurgien-major à l’hôpital de Colmar, et de feue Thérèse Burghann, Et de Marie Marguerite Hausser, âgée de 21 ans accomplis, née en cette ville le 16 juin 1779, y domiciliée, fille légitime de feu Jean Hausser, marchand de fer, et de feue Marguerite Barbe Juncker (signé) L. Chayrou, Marguerithe Hausser (i 74)

Louis Ignace Chayrou et Marie Marguerite Hausser hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Korn, veuve de Jean Henri Hauser

1803 (10 nivose 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1215, 3954
Obligation – snt comparu en personne les Sr Ignace Chairoux Négociant et Marie Marguerite Hausser sa femme de lui autorisée (devoir)
à la Cne. Marie Salomé Hausser, née Korn, veuve de feu le C. Jean Henri Hauser vivant marchand de fer en cette ville, la somme de 450 francs
sous l’hypothèque spéciale de la maison a eux appartenante, située dans la grand rue n° 38, le Ct. Lipp boulanger d’une part et le Ct. Endlich de l’autre

Louis Ignace Chayrou et Marie Marguerite Hausser vendent la maison au marchand de fer Jean Philippe Rauschenbach et à Marie Salomé Weber

1806 (22.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 31), Not. Bossenius n° 2153, 3033
Louis Ignace Chayrou Employé au bureau des droits réunis établi à Woerth et Marie Marguerite Hausser
à Jean Philippe Rauschenbach marchand de fer et Marie Salomé Weber
Une maison petite cour et puits appartenances et dépendances sise a Strasbourg grand’rue n° 38, d’un côté le Sr Lipp boulanger, de l’autre le Sr Endlich marchand passementier, derrière le Sr Rehfolck amidonnier – acquis de la masse de Jean Georges Kamm ci devant graissier et de Sophie Salomé Foettinger suivant acte reçu par le notaire soussigné le 14 floréal 10 – pour 15 802 fr ou 16 000 fr [sic]
Enregistrement, acp 101 F° 71 du 24.11.

Originaire de Schaffhouse en Suisse mais petit-fils de bourgeois de Strasbourg, le marchand Jean Philippe Rauschenbach épouse en 1786 Marie Salomé Weber, fille du marchand Jean Georges Weber : contrat de mariage, célébration
1786 (15.5.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 105
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sind Herr Johann Philipp Rauschenbach, der leedige Handelsmann Herrn Johannes Rauschenbachs, des Handelsmanns und burgers Zu Schaffhaußen wie auch E. E. Großen Raths daselbst Wohlverdienten Mit Glieds, mit Fraun Maria Magdalena gebohrner Osterrieth seiner Ehegattin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich S. T. Herrn Philipp Jacob Dürren E. E. Großen Raths alten Wohlverdienten Beisitzers und burgers dahier, seines Herrn Stieff Großvatters, ane Einem
So dann Jungfrau Maria Salome Weber, Herrn Johann Georg Webers deß Handelßmanns und Fraun Mariæ Salome gebohrner Grießbach, beeder Eheleuthe und burgere dahier in Straßburg ehelich erzielter tochter unter assistentz erstgedachter ihrer lieben Eltern am andern Theil
(Handlung) unter dem namen Johann Georg Weber und Rauschenbach
Ferner solle hr Weber für den Zum Tabackfabriciren nöthigen dem Herrn Hochzeitern und Associé wohlbekandten Platz alljährlichen 250 Gulden aus der gemeinschaft beziehen (…)
Zehendens Geben mehrgedachte Weberische Eheleuth, Sie die Frau Weber unter abermaliger obbesagter Assistenz denen Jung angehenden Eheleuthen die in ihrer eigenthümlichen ane dem Goldgießen gelegenen behaußung im Mittlern Gebäud befindliche Wohnung auf dem Boden bestehend (…)
[unterzeichnet] Johann Philipp Rauschenbach als Hochzeiter, Maria Salome Weber als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 159 n° 317)
Im Jahr 1786 Dienstag den 11. Julii sind nach vorhergegangenen Proclamationen, welche an den dritten und Vierten Sonntag nach Trinitatis in der Reformirten Kirch Zu Wolfisheim und in unserer Kirche zu St. Thomä geschehen sind in dieser Kirche (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Johann Philipp Rauschenbach der ledige Handelsmann und burger allhier, Herrn Johannes Rauschenbach des Handelsmanns und Mitglieds E. E. Großen raths der Stadt Schaffhaußen mit Frau Maria Magdalena gebohrner Osterriedin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Salome Weberin, Herrn Johann Georg Weber deß tabacfabricanten und Burgers allhier mit Frau Maria Salome gebohrner Grießbachin ehelich erzeugte Tochter wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Philipp Rauschenbach als Bräutigam, Maria Salome Weberin als Braut (i 163)

La tribu du Miroir remet le 5 mai 1786 à Jean Philippe Rauschenbach une promesse de réception. Elle le reçoit tributaire le 13 décembre, il déclare expédier des marchandises et être commissionnaire
1786, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280) a. Conseil
(f° 12) Montags, den 5. Maji 1786 – Vertroestung
Hr Joh: Philipp Rauschenbach, der von Schaffhausen in der Schweiz gebürtige Obervogtsrichters Sohn stehet vor, Producirt glaubwürdigen Lehrbrief von H. Joh: Fried: von Riegel, dem Hdlsm. in Wien, den 1. Octobris 1785. ertheilt, Bittet um den Zu Erlangng des hiesigen Burgerrechts benötigten Vertröstungschein. Nach eingesehenem producto erkannt, Willfahrt.

(f° 24-v) Mittwochs, den 13. Decembris 1786 – E. Leibzünft.
Hr Joh: Philipp Rauschenbach, als Handelsmann auf vorgelegten Canzlei- und Stallschein vom 13. Sept. jüngsthin gegen Erlag 115. vor das Zunft- und Handels-recht. Will Spediren und committiren. Hat angelobt (dt. 115 lb, 2. Findl.)

Jean Philippe Rauschenbach devient bourgeois par sa femme le 3 septembre 1786.
1786, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 122
H. Johann Philipp Rauschenbach der handelßmann Von schaffhaußen gebürtig H. Johann Rauschenbach des obervogts richter daselbst mit Magd. gebohrner osterriethin ehl. erzeugter sohn, verheurathet mit anna Salome weberin hanß geörg weber des Burgers vnnd tabac fabricanten allhier ehl. tochter erhalt das burgerrecht ex speciali gratia vmbden halben alten burger schilling will dienen Zur E. E. Zunfft Zum spiegel juravit d. 3.ten 7.bris 1786.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue d’Or dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 395 livres, ceux de la femme à 1 744 livres.
1787 (22.3.), Not. Lederlin (6 E 41, 908) n° 362
Inventarium über Herrn Johann Philipp Rauschenbachs des Handelsmanns, und Frauen Mariæ Salome gebohrner Weberin, beeder Eheleuthe und burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen, errichtet Anno 1787 – und vermög der vor mir Notario errichteten Eheberedung deren 4.ten puncten für unverändert vorbehalten haben, Welche Nahrung auf Requisition ihr der beeden Eheleuthe selbsten, und Sie die Ehefrau beÿständl.en Herrn Johann Georg Webers, des Tabac fabricanten und burgers dahier ihres geliebten H. Vatters fleißig inventirt (…) So geschehen Straßburg den 22.ten Martii Anno 1787 Nachmittags.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen der Ehefrau leiblichen Herrn Vattern eigenthümlich gehörigen behaußung folgendermaßen sich hervorgethan
Series rubricarum hujus Inv.ÿ – Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. Haußraths 36, Sa. Silbers 27, Sa. Goldenen Geschmeids 156, Sa. baarschafft, Nullum, Summa summarum 220 lb – Darzu gelegt due Helffte derer Haussteuren 175, des Ehemanns Guth 395 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand eingebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 317, Sa. Golden Geschmeids 243, Sa. Baarschafft 1008, Summa summarum 1569 lb – Dießen ist beÿzurechnen die andere Helfte ane Haussteuren 175, der Ehefraun Vermögen 1744 lb

Le fabricant de tabac Jean Georges Weber, beau-père du propriétaire, meurt dans la maison en juin 1813

1813 (16.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 19), Not. Bossenius n° 563, 5892
Inventaire de la succession de Jean Georges Weber, ancien fabricant de tabac décédé le 29 juin 1813 – à la requête des héritiers Marie Salomé Weber épouse de Jean Philippe Rauschenbach marchand de fer, Marie Frédérique Weber femme de Jean Daniel Rehm ancien directeur des mines à Bouxwiller, Jean Daniel Weber chef de fabrication à la manufacture royale des tabacs, tant en son nom et que fondé de pouvoir de Marie Madeleine née Weber épouse de Philippe Frédéric Musculus, pharmacien à Soultz sous Forets, ledit Sr Weber fondé de pouvoir de Théophile Meyer, négociant à Lentzbourg canton d’Argovie en Suisse, tuteur d’Adolphe Meyer son fils enfant de Marie Dorothée Weber, Marguerite Barbe Weber majeure assitée de Jean Chrétien Stoeber licencié en droit et notaire impérial, héritiers de leur père et grand père
dans une maison grand rue n° 38
meubles 1078 fr, or argenterie 267 fr, vins 400 fr, numéraire 1305 fr, dettes actives 42.027 fr, total 45.078 fr, passif 384 fr, reste 44. 692 fr
Enregistrement, acp 123 F° 6-v du 15.7.
vacation du 24.7. (acp 123 F° 18 du 27.11.)

Jean Philippe Rauschenbach et Marie Salomé Weber vendent la maison à Jean Daniel Stromeyer moyennant 14 000 francs

1813 (8.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 37), Not. Bossenius n° 5988
Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer, et Marie Salomé Weber demeurant grand rue n° 38
à Jean Daniel Stromeyer propriétaire
la maison avec petite cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 38, d’un côté le Sr Lipp boulanger, d’autre la maison qui dépend de la succession de feu Sr Endlich marchand passementier, aboutissant sur le Sr Rehfolck amidonier – acquis de Louis Ignace Chayrou, employé dans l’administration des droits réunis, et de Marie Marguerite Hausser suivant acte reçu M° Bossenius le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 1. Ledit Chayrou l’avait acquis de Jean Georges Kamm graissier et de Sophie Salomé Foettinger par adjudication dressée par le même notaire le 11 germinal 14, les conjoints Kamm l’ont acquis à la Chambre des Contrats le 22 mai 1786 – moyennant 14.000 francs
Enregistrement, acp 123 F° 168 du 8.11.

Fils du marchand Philippe Georges Stromeyer, Jean Daniel Stromeyer épouse en 1796 Susanne Catherine Ehrlenholtz, fille du conseiller municipal Jean Ehrlenholtz
1796 (4 fructidor 4), Strasbourg 3 (38), Not. Übersaal n° 210
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe, der Bürger Johann Daniel Stromeÿer, leediger aber großjähriger und seiner Rechten genießender Handelsmann, weiland Bürgers Philipp Georg Stromeÿer, gewesenen ebenmäßigen hiesigen Handelsmanns mit Frau Maria Elisabetha gebohrner Heimin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam an einem Theim
So dann Jungfrau Susanna Catharina Ehrlenholtz, Bürgers Johannes Ehrlenholtz der hiesigen Municipalitæt Mitglieds mit Frau Anna Ursula gebohrner Dietsch ehelich erzeigte Tochter, unter berathung und Beistand ihres Vaters als Jungfer Braut am andern theil
Straßburg den 4.fructiror in IV Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehende Francken Republick [unterzeichnet] Johann Daniel Stromeÿer als Bräutigam,, Susanna Catharina Ehrlenholtz als Braut
Enregistrement, acp 42 F° 37-v du 6 fruct. 4 – revenu industriel, 300 francs

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 9 130 livres, ceux de la femme à 13 210 livres.
1796 (16 frimaire 5), Strasbourg 10 (11), Not. Zimmer n° 95
Inventarium über des bürgers Johann Daniel Stromeÿer handelsmanns und Frau Susanna Catharina geb. Ehrlenholtz einander in die Ehe zugebrachten Vermögens, einander in ihrer den 13. vendemiaire jüngst angetretenen Ehe, die Ehefrau unter dem beistand des burgers Johannes Ehrlenholtz der Municipal Verwaltung Mitglieds ihres eheleiblichen Vaters – vor Not. Übersaal den 4 fructidor 4 aufgerichteten Eheberedung
in der von beden Eheleuten bewohnten behaußung am Fischmarckt N° 86 den 11 frimaire
des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 449 li, silbers 21 li, gold 215 li, baarschafft 32 li, waaren 8000 li, Summa summarum 8718 li – Haussteuren 412 li, des Ehemanns Vermögen 9130 livres
der Ehefraun Einbringen, hausrath 2327 li, silber 287 li, gold. ring 1923 li, baarschafft 8000 li, Summa summarum 12.798 li – Haussteuren 412 li, summa 13.210 livres
Enregistrement, acp 43 F° 185-v du 16 fri 5

Complément au contrat de mariage
1802 (23 messidor 10), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 270, 1283
Eheberedung – br. Johann Daniel Stromeyer handelsmann
Frau Susanna Catharina geb. Ehrlenholtz seines bs. Stromeyer Ehegattin verbeÿstandet mit dem b. Johannes Ehrlenholtz Weinhändler ihrem leiblichen Vater
daß sie wegen der ihme Ehemann in Elterlichem Erben überlaßenen behausung und zugehörden am Fischmarckt N° 86 verschiedene verfügungen zu treffen gesonnen wären, die als ein anhang zu ihrem vor Notario Übersaal den 4. fructidor 4 passirten Ehe Contract
Enregistrement, acp 85 f° 1-v du 26 messidor 10

Le jurisconsulte Jean Frédéric Stromeyer, fils des propriétaires, meurt en 1820. Jean Daniel Stromeyer a été interdit par jugement en date du 13 avril 1818.

1820 (18.9.), Strasbourg 13 (36), Me Bremsinger n° 1815
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Stromeyer, jurisconsulte décédé le 28 mars dernier – à la requête de Catherine Susanne Ehrlenholtz épouse de Jean Daniel Stromeyer, propriétaire interdit par jugement du tribunal civil de première instance en date du 13 avril 1818, demeurant Grand rue n° 38 sa mère et légataire universelle par testament olographe du 10 mars 1820 enreg. 13.4. F° 119 pour trois quarts et Daniel Stromeyer son père pour l’autre quart – en présence de Philippe Frédéric Leiter, agent de change, subrogé tuteur
dans la maison grand rue n° 38
garde robe 716 fr, bijoux 346 fr, bibliothèque 300 fr, dettes actives 6000 fr, total 7362 fr, passif 990 fr
immeubles à Souffelweyersheim 18.120 fr, Willgottheim 2260 fr, Plobsheim 495 fr, Cosswiller 5953 fr, Schlestat 3942 fr
Enregistrement, acp 149 F° 73 du 21.9.

Susanne Catherine Ehrlenholtz meurt en délaissant des héritiers collatéraux

1823 (2.1.), Strasbourg 2 (53), Me Weigel, sans n°
Inventaire de la succession de Susanne Catherine Ehrlenholtz, épouse de Jean Daniel Strohmeyer, négociant, décédée le 26 décembre 1822 – à la requête de I. Bernard Wartmann, négociant, tuteur principal Jean Daniel Strohmeyer, ci devant négociant, privé de ses droits par jugement du Tribunal civil du 13 avril 1818, II. a) Catherine Marguerite Ehrlenholtz épouse de Jean Louis Steiner, négociant, b) Charlotte Sophie Ehrlenholtz épouse de Chrétien Charles Steiner, négociant à Ribeauvillé, c) Frédéric Schreider, notaire à la résidence de Strasbourg, au nom de son fils mineur Frédéric, seul et unique héritier de Charlotte Frédérique Hoeltzler – les D° Strohmeyer, Schreider par représentation de leur mère Catherine Marguerite Ehrlenholtz veuve en premières noces de Jean Ehrlenholtz et en secondes noces de Chrétien Hoeltzler, les deux selliers, en présence de Philippe Frédéric Leiter ci devant agent de change tuteur subrogé
Contrat de mariage reçu Übersaal le 4 fructidor 4, testament olographe du 20 septembre 1822 déposé au rang des minutes de M° Weigel le 30 décembre

dans la maison mortuaire grand rue n° 38, dans un appartement au second étage éclairée sur la rue
Meubles. dans une chambre au premier étage éclairée sur la rue, dans la chambre à côté, dans la cuisine, dans la chambre de derrière au second étage, dans une chambre éclairée sur la rue, dans une chambre au second étage éclairée sur la rue, dans la chambre à côté éclairée sur la rue, dans la chambre de la domestique, dans une chambre au premier étage donnant sur une ruelle, dans la chambre au troisième étage éclairée sur la, dans un chambre donnant sur le derrière, dans la petite cuisine au troisième étage, au grenier, dans la chambre au linge sale, (nouvelle vacation, au troisième) dans la chambre à côté, au grenier, dans la cave, dans la cave grand rue n° 70 (f° 22 et suiv., dans la campagne de Plobsheim)
Titres et papiers, 9) vente de quatre 9° par indivis d’une maison n° 90 Vieux Marché aux Poissons à Jean Daniel Strohmeyer par acte reçuM°Zimmer le 17 brumaire 10 transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n° 37, 10) vente des quatre autres 9° de ladite maison devant M° Zimmer le 17 brumaire 10
13) acte passé à la Chambre des Contrats le 5 octobre 1734 relatif à la maison rue de la Soupe à l’Eau n° 51, 14) à la Chambre des Contrats le 27 octobre 1840, rue de la Soupe à l’Eau n° 51
54) acte reçu Dinckel le 20 frimaire 6 (11 décembre 1797) un jardin hors la porte des Bouchers à Jean Michel Zeitler marchand et Marie Huntzinger cette vente ne porte que sur le domaine utile, le domaine direct appartient à la ville de Strasbourg, 55) M° Ubersaal le 11 frimaire 7 les conjoints Zeitler ont vendu le domaine utile du jardin à M Ehrlenholtz, 56) plan dudit jardin dressé par M Petin ingénieur, enreg. le 9 février 1815, 57) quittance par le maire de 91 fr le 24 décembre 1814 d’une rente affectée sur ledit jardin hors la porte des Bouchers enreg. 27 décembre 1814
92) par acte reçu M° Bossenius le 8 novembre 1813 transcrit au bureau des hypothèques volume 94 n° 228 Jean Philippe Rauschenbach marchand de fer et Marie Salomé Weber ont vendu à Jean Daniel Strohmeyer la maison sise à Strasbourg grand rue n° 38, 93) Chambre des Contrats le 22 mai 1786 Marie Madeleine Sommer veuve en secondes noces de Pierre Baillet graissier a vendu à Jean Georges Kamm et Salomé Foettinger la maison désignéd au contrat suscoté, 94) M° Bossenius le 14 floréal 10 (3 mai 1802) Jean Geoffroi Stahl orfèvre ensemble la masse des créanciers de Jean Georges Kamm et son épouse née Foettinger ont vendu à Louis Ignace Chayrou officier de santé ladite maison, 95) M° Bossenius le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 1 le Sr Chayrou et Marie Marguerite Hausser ont vendu à Jean Philippe Rauschenbach et son épouse née Weber ladite maison et dépendances
immeubles de la communauté à Willgottheim, Donnenheim et Bilwisheim, Plobsheim, Bosselshausen
6. une maison sise à Strasbourg grand rue n° 38, d’un côté M. Lipp boulanger, d’autre M. Endlich, acquise de Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer et Marie Salomé Weber par acte reçu M° Bossenius le 8 novembre 1816 cote 92 pour 12.000 francs
total des immeubles 60.850 fr, total des dettes actives 158.687 fr, passif de la communauté, remploi du à M Strohmeyer 32.735 fr remploi du à la défunte 20.789 fr, passif de la communauté 327.863 fr
propres (f° 112) à Willgottheim, Cosswiller, Souffelweyersheim, Plobsheim, Schlestadt
propre à la défunte, Bossendorf, Mutzenhausen, Schwindratzheim, Morschwiller, Niederschaeffolsheim, Wittisheim, la moitié par indivis d’un petit jardin sur la chaussée du Rhin, la moitié d’une rente à Gimbett, pré à la Wantzenau
VIII. 1) la moitié par indivis d’une maison rue de la Soupe à l’Eau n° 51, d’un côté la veuve Gass d’autre le Sr Duclos, cet immeuble provient de la succession de paternelle et maternelle
2) la moitié par indivis d’une maison grand rue n° 90, d’un côté le Sr Gatomme rentier, d’autre le Sr Nortz, derrière une maison appartenant à la fabrique St Pierre le Vieux, cet immeuble provient des mêmes sources
immeubles de la succession de Ferdinand Strohmeyer son fils, à Willgottheim, Cosswiller, Plobsheim, Soufflenheim, Schlestadt
passif personnel de M Strohmeyer 450 fr
Récapitulation, communauté mobilier 7243 fr, or et argenterie 3986 fr, argent comptant 8065 fr, créances 138.680 fr, créances douteuses 20.006 fr, immeubles de la communauté 60.850 fr, total 238.832 fr, prélèvements 237.863 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 19 du 13.1.- vacation du 3.1., acp 166 F° 50-v du 8.1.

Jean Daniel Strohmeyer meurt à Plobsheim en juin 1838 en délaissant des héritiers collatéraux

1838 (21.6.), Strasbourg 8 (67), Me Grimmer n° 6534
Inventaire de la succession de Jean Daniel Strohmeyer, interdit domicilié à Strasbourg, décédé à Plobsheim le 3 juin dernier – à la requête de 1. Baron Chrétien Henry Schaeffer, maréchal de camp, Grand officier de la légion d’honneur, Commandeur de l’Ordre du mérite militaire & de celui de St Ferdinand d’Espagne à Strasbourg, en son nom et et mandataire de Jean Jacques Daniel Strohmeyer, demeurant à l’octroi municipal de Landau (Palatinat bavarois) et de 2. Sophie Charlotte Strohmeyer veuve en premières noces de Philippe Meiler, médecin à Barr, et en secondes noces de Joachim Fischer, propriétaire à Strasbourg,
2. Eugène Moreau, huissier, mandataire de Louise Madeleine Strohmeyer sa mère à Strasbourg veuve de Jean Baptiste Moreau, sous directeur de l’hôpital militaire de Strasbourg
3. Louise Strohmeyer vivant de ses revenus à Plobsheim, mandataire de Georges Strohmeyer son père ancien négociant à Strasbourg demeurant à Plobsheim
4. Bernard Wartmann, négociant à Strasbourg, tant comme tuteur de Jean Daniel Strohmeyer, interdit par Jugement du tribunal civil de cette ville en date du 13 avril 1818, que comme maître des droits de Suzanne Marguerite Strohmeyer son épouse, communauté réduite aux acquets
5. Marie Madeleine Strohmeyer veuve de Jacques Kayser, commis négociant
6. Louis Jacques Strohmeyer, rentier en la même ville
7. Charles Geoffroy Strohmeyer, négociant
8. Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil, maître des droits de Caroline Strohmeyer son épouse
9. Léonard Strohmeyer, licencié en droit, en son nom et et étant aux droits de la succession de Philippe Georges Strohmeyer, ancien négociant son oncle dans la succession du susdit et Jean Daniel Strohmeyer, suivant transport sous seing privé du 4 courant enregistré le 5 juin F° 87
10. Chrétien Charles Auguste Roessel, licencié en droit, 11. Gustave Emile Roessel, étudiant en médecine, 12. Georges François Bolvé*, propriétaire tuteur de Marie Eugène Roessel, étudiant en droit en cette ville fils mineur de Jean Georges Roessel, ci devant notaire, et de Sophie Salomé Strohmeyer,
13. Jean Philippe Beck, ancien notaire demeurant à la Robertsau étant aux droits de la succession de Marguerite Elisabeth Strohmeyer épouse de Georges Frédéric Teutsch, ancien marchand de vins à Strasbourg, elle demeurant en cette ville, &sui transport devant M° Tinchant du 12 courant
14. Charles Lacombe, notaire représentant les autres héritiers absents
du mariage de Philippe Georges Strohmeyer vivant négociant à Strasbourg, et Elisabeth Heim sont issus 8 enfants, 1. Philippe Georges Strohmeyer, décédé propriétaire, de son mariage avec Susanne Marguerite Redslob sont issus 7 enfants 1. Philippe Georges, 2. Jean Geoffroi lequel est décédé laissant de son mariage avec Caroline Salomé Schneegans savoir 1) Charles Geofroi, 2) Mde Lederlin, 3) Léonard, 3. Mde Teitsch née Strohmeyer, 4. Mde Hartmann, 5. veuve Kayser, 6. Louis Jacques, 7. Mde Roessel laissant trois enfants 1) Chrétien Charles Auguste, 2) Gustave Emile, 3) Marie Eugène,
2. Marie Elisabeth femme de Jean Geoffroi Schaeffer, propriétaire à Strasbourg aux droits de laquelle le Baron Schaeffer son fils, 3. Georges, mandataire de Louise Strohmeyer, 4. Jacques Louis, juge de Paix à Landau décédé, procréé de son mariage avec Charlotte Holff deux enfants 1) Jean Jacques Daniel, représenté par son mandant M. Schaeffer, 2) Marie Elisabeth femme de Philippe Jacobi, boulanger aubergiste à Ernstwiller près de Deux Ponts, 5. Frédéric, ancien négociant Franckfort représenté par ses enfants dont on ne peut dénommer à présent, 6. veuve Moreau représentée par son fils, 7. veuve Fischer représentée par son mandant M. Schaeffer, 8. le de cujus
Titres et papiers, Inventaire de la succession de Susanne Catherine Ehrlenholtz épouse de Jean Daniel Strohmeyer de cujus décédé à Strasbourg le 26 décembre 1822, dressé par M° Weigel le 2 janvier 1823
Vacations n° 6545 du 29 juin, 6588 du 2 août, 6589 du 9 août, 6590 du 10 août, 6617 du 11. 7.bre, 6744 du 21 janvier
Enregistrement, acp 260 F° 59 du 23.6.

Les héritiers vendent la maison à l’épicier Jean Geoffroi Rumpp

1839 (26.11.), Strasbourg 15 (66), Me Lacombe n° 2327
Adjudication définitive (adjudication préparatoire n° 2298 du 7 novembre, Dépôt du cahier des charges n° 2235 du 15 septembre) à la requête de 1. Chrétien Henri baron Schaeffer, maréchal de camp Grand officier de l’ordre royal de la légion d’honneur, Commandeur de l’Ordre du mérite militaire et de celui de St Ferdianand demeurant à Strasbourg en son nom et mandataire de 1. Jean Jacques Daniel Stromeyer, receveur de l’octroi municipal de Landau (Palatinat Bavarois), 2. Sophie Charlotte Stromeyer veuve en premières noces de Pierre Leiter, médecin à Barr et en secondes noces de Joachim Fischer, propriétaire audit lieu elle demeurant à Strasbourg, 3. A. Philippe Jacoby, aubergiste propriétaire demeurant à à Ernstweiller arrondissement de Deux Ponts tant en son nom que tuteur légal de ses trois enfants mineurs Chrétien, Philippe et Charlotte Jacoby, B. Louis Jacoby, boulanger demeurant au même lieu, C. Louise Jacoby femme de Louis Brennemann, employé au haras royal demeurant ensemble à Ernstweiller, D. Catherine Jacoby épouse de Geoffroi Louis Leiner, tonnelier et brasseur à Deux Ponts, le Sr Leiner subrogé tuteur des mineurs Jacoby,
II. Charles Geoffroi Stromeyer, négociant à Strasbourg en son nom et mandataire d’Edouard Stromeyer, licencié en droit tant en son nom et étant lui même aux droits de succession de Philippe Georges Stromeyer son oncle négociant à Strasbourg, suivant cession sous seing privé du 4 juin 1838 enregistrée le lendemain F° 87 et mandataire de Caroline Stromeyer épouse de Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil de première instance de Strasbourg,
III. Jean Philippe Beck, ancien notaire demeurant à hors la porte des Pêcheurs lieu dit Alte Schiffmatt, cessionnaire d’Elisabeth Stromeyer épouse de Georges Frédéric Teutsch, marchand de vins, suivant transport reçu M° Tinchant le 12 juin 1838,
IV. Jean Baptiste Schmitt, juriste, mandataire de 1. Jean Henri Stromeyer, négociant à Francfort, 2. Jeanne Louise Charlotte Stromeyer, 3. Louise Madeleine Stromeyer veuve de Jean Baptiste Moreau, directeur de l’hôpital militaire de Strasbourg, 4. Georges Stromeyer ancien négociant, 5. Susanne Marguerite Stromeyer veuve de Bernard Wartmann, négociant, 6. Marie Madeleine Stromeyer veuve de Jacques Kayser, commis négociant, 7. Louis Jacques Stromeyer, rentier, 8. Chrétien Charles Auguste Roessel, licencié en droit, 9. Gustave Emile Roessel, étudiant en médecine, 10. Henri Eugène Roessel, étudiant en droit à Strasbourg,
V. Maximilien Reinganeim, avocat à Francfort, sur le Mein curateur nommé par la justice de 1. Frédéric Guillaume Jacques Stromeyer et Frédérique Stromeyer tous deux absents, 2. Susanne Madeleine Strohmeyer née Kreckmann veuve de Daniel Louis Stromeyer, musicien à Francfort, mère et tutrice légale de 1. Jean Henri, 2. Frédéric Guillaume, 3. Jeanne Marguerite, 4. Georges Jacques Emile tous 4 mineurs – Licitation ordonnée par jugement du tribunal civil de première instance de Strasbourg du 16 mai dernier, de la succession de Jean Daniel Stromeyer, propriétaire
à Jean Geoffroi Rumpp, épicier
Désignation des immeubles à vendre, à Strasbourg, 1. une maison sise à Strasbourg grand rue n° 38, consistant en maison de devant et de derrière, cour et puits, appartenances et dépendances. La maison de devant se compose d’un rez de chaussée sur cave voûtée et de trois étages surmonté de greniers, et la maison de derrière se compose d’un rez de chaussée et de deux étages surmontés de greniers d’un côté le Sr Hipp de l’autre les héritiers Endlich
Etablissement de la propriété, Droits des colicitants, 1. baron Schaeffer pour 420/2940, 2. Georges Stromeyer 420/2940, 3. veuve Fischer 420/2940, 4. les représentants de Philippe Georges Stromeyer, négociant, A. Philippe Georges 60/2940, B. Mde Teustch, C. Mde Wartmann, D. veuve Kayser, E. Louis Jacques, F. représentants de Jean Geoffroi, I. Charles Geoffroi, II. Mde Lederlin, III. Edouard chacum 20/2940, G. représentabnts de Mde Roessel, 5. les représentants de Jacques Louis, I. Jean Jacques Daniel, II. les représentants de Marie Elisabeth Stromeyer femme de Jacoby 210/2940 chacun 35/2940, 7. les représentants de Frédéric, négociant à Francfort sur le Main A. Jean Henri, Frédéric Guillaume, chacun 84/2940, E. et les représentants de Daniel Louis, I. Jean Henri, II. Frédéric Guillaume, III. Jeanne Marguerite, IV. Georges Jacques,
Titres de propriété, la maison à Strasbourg appartenait à feu Jean Daniel Stromeyer pour l’avoir acquis sur Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer, et Marie Salomé Weber suivant acte reçu M° Bossenius le 8 novembre 1813 transcrit au bureau des hypothèques volume 74 n° 74, ledit Rauschenbach l’avait acquis sur Louis Chayrou, employé dans l’administration des droits réunis, et Marie Marguerite Hausser, suivant actre passé devant M° Bossenius le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 1. par adjudication reçue M° Bossenius le 11 germinal et 14 floréal 10 de la masse de Jean Georges Kamm, graissier, et de Sophie Foettinger, ledit Kamm l’avait acquise par acte passé à la Chambre des Contrats le 22 mai 1786
Charges, Clauses et Conditions, vente de la maison avec 1. un fourneau avec ses tuyaux et pierre se trouvant dans la boutique au rez de chaussée, 2. un poële en faience avec ses tuyaux et peirre se trouvant au premier étage sur la rue, 3. un petit fourneau en fer de fonte avec ses tuyaux et pierre se trouvant au premier étage sur la cour, 4. un fourneau en fer de fonte quarré enmuré avec ses tuyaux et pierre et une glace en cadre brun surmonté d’une peinture se trouvant au second étage sur la rue, 6. un poële en faience avec dessus de marbre avec tuyaux et pierre au troisième étage sur le devant, mise à prix 23.000 francs – 13.100 francs
Enregistrement, acp 273 F° 57-v du 23.12.

Fils d’imprimeur, Jean Geofroi Rumpp épouse en 1813 Catherine Salomé Hoh, fille de maréchal ferrant
Mariage, Strasbourg (n° 232)
Acte de mariage célébré le 8 juillet 1813, Jean Geofroi Rumpp, mineur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1791 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Marchand, fils d’Erneste Louis Rumpp, imprimeur en cette ville et de Susanne Marie Meyer ci présents et consentants, Catherine Salomé Hoh, mineure d’ans, née en légitime mariage le 13 mai 1793 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Daniel Hoh, maréchal ferrant décédé en cette ville le 9 Germinal an III et de Marguerite Madeleine Reichatd, ci présente et consentante (signé) Jean Geofroi Rumpp, Catharina Salome Hoh (i 10)

Jean Geofroi Rumpp et Salomé Hoh hypothèquent la maison au profit de Marguerite Barbe Stromeyer veuve de Charles Auguste Ehrlen et de ses filles

1843 (29.6.), Strasbourg 3 (90), Me Burtz n° 303
Obligation – Ont comparu le S. Jean Geoffroi Rumpp, épicier, et D° Salomé Hoh, son épouse qu’il autorise à l’ette des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg lesquels reconnaissent par les présentes devoir et légitimement
1° à Mad° Marguerite Barbe Stromeyer veuve de M. Charles Auguste Ehrlen, ancien négociant, comme usufruitière sa vue durant, 2° à Mad.lle Louise Adèle Ehrlen,majeure 3° et à Mad.lle Marie Augustine Emelie Ehrlen, aussi majeure, ces deux dernières filles de la Dame précédente, conjointement comme nues propriétaires, toutes trois demeurant ensemble à Strasbourg, la somme de 2400 francs pour prêt de pareille somme
affectent et hypothèquent spécialement Une maison d’habitation avec bâtiment de derrière, cour, puits, droits et dépendances, située à Strasbourg, grand’rue N° 38 d’un côté à la propriété du Sr Hipp, de l’autre à cette des héritiers Endlich, par derrière à celle du Sr Nehfolck. Etablissement de la propriété. Les comparans déclarent qeu cette maison a fait l’objet d’une licitation poursuivie par les héritiers de Jean Daniel Stromeyer négociant à Strasbourg interdit, avec les formalités judiciaires à l’accomplissement desquelles elle a été adjugée au S. Rumpp moyennant le prix de 13.100 francs aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Lacombe notaire à Strasbourg à ce commis le 26 novembre 1839, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 janvier suivant Vol. 353 N° 131 (…) Le Sr Stromeyer avait acquis cette maison du Sr Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer, et Marie Salomé Weber, conjoints à Strasbourg suivant un contrat passé devant M° Bossenius notaire à Strasbourg le 8 novembre 1813 transcrit au bureau des hypothèques le 12 du même mois volume 74 n° 74. Les conjoints Rauschenbach l’avaient aussi acquis su Sr Louis Chayrou, employé dans l’administration des droits réunis, et Marie Marguerite Hausser, sa femme de Strasbourg aux termes d’un acte reçu par le notaire Bossenius le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 1. Elle appartenait aux conjoints Chyrou au moyen de l’acquisition que le mari avait faite de la masse de Jean Georges Hamm, graissier, et de Sophie Salomé Foettinger, conjoints à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication et contrat de vente dressé par M° Bossenius le 11 germinal et 14 floréal an 10. Enfin les mariés Hamm en étaient devenua propriétaires en vertu d’un contrat passé à la Chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 22 mai 1786.

Marguerite Sophie Ida Rumpp épouse Joseph Pfrang de Karlsruhe
1846 (2.11.), M° Noetinger
Consentement par Jean Geoffroi Rump épicier et Catherine Salomé Hoh son épouse à Strasbourg au mariage de leur fille Marguerite Sophie Ida Rumpp avec Joseph Pfrang propriétaire à Carlsruhe
acp 354 (3 Q 30 069) f° 3 du 2.11.

1846 (30. 9.br), Strasbourg 12 (170), Not. Noetinger n°18.897
Contrat de mariage – Ont comparu M. Joseph Pfrang, propriétaire demeurant à Carlsruhe (grand duché de Bade) veuf avec deux enfants de Christine Ziegler, stipulant en son nom comme futur époux d’une part
Er Delle Marguerite Sophie Ida Rumpp, majeure demeurant à Strasbourg, fille de M. Jean Geoffroi Rumpp, négociant & de D° Catherine Salomé Hoh, demeurant à Strasbourg, stipulant comme future épouse, sous l’assistance et l’autorisation des es père & mère ci présens, d’autre part
acp 355 (3 Q 30 070) f° 21 – Les apports du futur sont constatés en un inventaire dressé par les autorités badoises après le décès de son épouse en l’année 1841
Donation par les père et mère de la future à titre d’avancement d’hoirie chacun pour moitié 1° d’un trousserau mobilier évalué à 1000 francs 2° d’une somme de 1400 francs argent comptant
Donation par la future au futur de l’usufruit viager de toute sa succession réductible à moitié en cas ‘enfant et en cas de prédécès
Donation par le futur à la future en cas de prédécés e l’usufruit viager de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qui dépendent de sa succession et dans le cas om les héritiers à réserve du futur époux se refuseront à l’exécution de cette donation, le futur fait document à la future épouse en toute propriété d’une pert d’enfant le moins prenant

Jean Geofroi Rumpp et Salomé Hoh hypothèquent la maison au profit de Louise Caroline Stromeyer

1850 (21.3.), Strasbourg 2 (96), Not. Roessel n° 3319
Obligation – furent présens Mr Jean Geoffroi Rumpp, épicier, et Dame Salomé Catherine Hoh, sa femme qu’il autorise pour ce qui suit, les deux demeurant à Strasbourg lesquels ont, par les présentes, reconnu devoir bien et légitimement
à Mlle Louise Caroline Stromeyer, sans état, demeurant et domiciliée à Schiltigheim, pour laquelle est isi présente stipule et accepte M. Auguste Stromeyer, secrétaire de la Société d’assurances mutuelles contre l’incendie pour le Bas-Rhin, demeurant à Strasbourg, la somme de 3000 francs pour prêt de pareille somme
affectent en hypothèque spéciale 1° Une maison consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée sur cave voûtée et trois étages, bâtiment de derrière à rez de chaussée et deux étages, cour, puits, appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg, grand’rue N° 38 d’un côté M Hild, de l’autre côté & par derrière M. Mentel
2) Une maison d’habitation, distillerie, grange, étages, cellier, remise & jardins, droits appartenances et dépendances, le tout sis ban de Strasbourg, hors la porte nationale de cette ville à gauche de la route de Lingolsheim N° 10 près la tour verte, d’un côté le Sr Neipert, de l’autre communal et prés, en haut communal, en bas le Sr Riehl, avec tous objets mobiliers ayant nature immobilière par suite de leur destination, ledit immeuble contenant 80 ares
Déclarent les débiteurs que l’immeuble désigné sous le numéro un leur appartient pour avoir été adjugé au Sr Rumpp lors de la licitation des immeubles dépendant de la succession de feu M Jean Daniel Stromeyer propriétaire à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Lacombe notaire à Strasbourg le 26 novembre 1839, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 janvier suivant Vol. 353 N° 131 et qu’ils ne doivent plus sur le prix de cette adjudication aux ayant droit de M. Chrétien Henri Schaeffer vivant maréchal de camp en retraite à Strasbourg que la somme de 10.000 francs.
Les débiteurs déclarent qu’ils ont bâti eux mêmes les bâtiments composant l’autre immeuble, quant au sol, jardins & dépendancess, le tout d’une contenance d’environ 80 ares, ils l’ont acquis des héritiers de Thiébaut Wurtz en son vivant farinier et de feu Marie Marguerite Lentz sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un procès d’adjudication définitive dressé par M° Stoeber le jeune alors notaire à Strasbourg le 26 septembre 1831, le prix de cette adjudication a été payé (…)

Jean Geoffroi Rumpp loue une partie de la maison au négociant Louis Knœpffler

1851 (10.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 110 (3 Q 31 609) f° 88 du 21.3.
du 10 février 1851. Bail immobilier – Le soussigné Jean Geoffroi Rumpp, propriétaire à Strasbourg loue par ces présentes
au Sr Louis Knoepffler, négociant, aussi soussigné et comptant pour neuf années qui commenceront le 25 mars 1851 pour finir à pareil jour 1860.
Les localités ci-après désignées dans la maison sise à Strasbourg grand’rue N° 38 savoir
1° Le magasin de détail avec arrière boutique
2° Une buanderie et un magasin à côté, le tout au rez-de-chaussée
3° La partie portant le n° 1 de la cave voûtée qui se trouve au-dessous de la dite maison
4° plusieurs armoires et rayons situés dans le corridor
5° le droit de placer momentanément des marchandes dans le susdit corridor
6° L’usage de tous les rayons, comptoir et ustensils de magasin
Le Sr Knoepffler sera tenu de bonifier à la fin du bail au Sr Rumpp la valeur de ceux des objets mobiliers qu’il ne pourra plus représenter en nature. Le sieur Knoepffler s’engage à prendre au Sr Rumpp routes les marchandises qi lui resteront au prix du cours du jour, sauf celles avariées ou hors de sa spécialité. Le Sr Knoepffler aura la faculté de résilier le présent bail à la fin de la 3° et la 6° année de sa durée en observant envers le Sr Rumpp une dénonciation préalable de six mois. Le présent bail est fait pour un loyer annuel de 600 francs (…). Le Sr Knoepffler est autorisé à faire mettre une devanture à la boutique et à faire toute autre répartition pour lesquelles il aura à s’entendre avec le Sr Rumpp

Jean Geoffroi Rumpp meurt en 1856 en délaissant trois enfants dont deux établis aux États-Unis d’Amérique

1857 (30.3.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Geoffroi Rumpp, vivant épicier à Strasbourg & Salomé Hoh, sa femme à Strasbourg, et de la succession du dit Sr Rumpp décédé le 3 octobre 1856, dressé à la requête de 1) la veuve comme commune en biens, 2) Salomé Amélie Rumpp épouse de Chrétien Stoll, boulanger à Strasbourg, 2) du mandataire de Marguerite Sophie Ida Rumpp épouse de Joseph Pfrang, négociant à Saint-Louis (Amérique) et de Jean Geoffroi Rumpp, négociant à New York

acp 458 (3 Q 30 173) f° 91 du 1.4. (succession déclarée le 1° avril 1857) Communauté. Une maison à Strasbourg Grande rue N° 38
Un jardin ban de Strasbourg, près de le Tour Verre
Une somme de 3000, mobilier 278, garde robe 60, rapports 2241

Registre de population 600 MW 237 (1846 sqq) Grand’rue N° 38 f° 181
Rumpp Jean Geofroi, 1791, Strasb. m. Epicier, (auparavant) A.R.
id. née Hoh, Catherine Salomé, 1793, f
id. Jean Geofroi, 1823, boulanger, fils – 8 mai 49, Engt* 17 Nov. 62, pph*à Nanay*
id. Gustave Eugène, 1830, fils, 6 mars 54, décédé – 5 mai 49, id. 11 Juin 51 R*te 26 avril 51 pt.

Testament de Salomé Hoh
1875, M° Lauterbach
Testament vom 22. Mai 1874, durch Salome Hoh, Rentnerin, Wittwe von Johann Gottfried Rumpp, Kaufmann zu Straßburg, durch welches Sie mit Dispens des Rückbringens der Emelie Albertine Rumpp ihrer Enckelin 1) alle ihre Mobilien, Getüch, Bettwerk, welche von ihrem Nachlas herrühren als Eigenthum vermacht, 2) eine Summa von 2000 Franken als voller Eigenthum († den 26. october 1875)
acp 646 (3 Q 30 361) f° 16 du 11.11.1875 n° 3509 (Nachlass erklärt den 16/4.76 Bd 88, Stebefallstafel B 61 fol. 73. N° 212)

Salomé Hoh meurt en 1875 en délaissant un fils et les représentants de ses deux filles
1876 (13.3.), Strasbourg 4 (144), Not. Charles Lauterbach n° 2937
Inventar Ueber den Nachlaß von Salome Hoh, Rentnerin, Wittwe von H. Jean Geoffroi Rumpp, bei Lebzeiten Kaufmann zu Straßburg wohnend, allwo sie am 26. october 1875 gestorben ist.
Im Jahr 1876 den 13. März um neun Uhr morgens zu Straßburg in der Amtsstube des Notars Lauterbach, Auf Ansuchen und un Gegenwart von 1. H. Albert Chrétien Stoll, Kaufmann zu Strassburg wohnend, handelnd sowohl in seinem eigenen Namen wie auch als bevollmächtigter von 1) seiner Schwester Julie Amélie Stoll, Ehefrau von Auguste Wilhelm, chef d’escadron beisammen zu Bourges wohnend (…), 2) seiner Schwester Elisa Emilie Stoll, Ehefrau von H Guillaume Alfred Schnell, chef d’escadron d’Etat major, besammen zu Lille wohnend (…) die Eheleute Wilhelm verheurathet unter dem Rechtsverhältnisse der Errungenschaft Gütergemeinschaft laut ihres Ehevertrage errichtet durch H. Noetinger Notar Zu Straßburg am 9. Juni 1863 und die Eheleute Schnell verheurathet unter dem nämlichen Rechtsverhältnisse laut ihres Ehevertrags errichtet durch denselben Notar Noetinger am 19. April 1861, 3) seines onkels H Jean Geoffroi Rumpp ohne Gewerbe zu Los angeles im Staate Californien wohnend (…) & der Frau Albertine Rumpp ermächtigte und geweißtändete Ehefrau von H. Guillaume Voelckel Brandversicherungs agent, beisammen zu Strassburg, Zabernerwallstraße wohnend, Frau Voelckel als particular Legatarin, 3) Herr Théophile Eschenlauer, Kaufmann zu Straßburg wohnend, als Vertreter der Firma Eschenlauer et Cie zu Strassburg, handelnd als Bevollmächtigter von a) der frau Sophie Pfrang und deren Gemahls Raimund Woehl, Metzger, beisammen wohnhaft zu Centralia, Marion County, State of Illinois North Amerika (…) b) der volljährigen Frau Amalia Pfrang und deren Gemahls Wilhelm Harmening ohne Gewerbe, zu Centralia, Marion County, State of Illinois wohnend (…), c) Joseph Pfrang, Kaufmann in gedachten Centralia wohnend, handelnd als gesetzlicher Vormund seiner zwei noch minderjährigen Kinder 1 ; Louise Pfrang und 2. Hermann Pfrang, welche er in der Ehe mit seiner verstorbenen Frau Marguerite Sophie Ida Rumpp erzeugt hat (…)
die gedachten A. 1. H. Albert Chrétien Stoll, 2. Frau Wilhelm, 3. Frau Schnell, B. H Jean Geoffroi Rumpp, C. 1. Frau Woehl, 2. Frau Haermening, 3° die minderjährige Louise Pfrang, 4° und der minderjährige Hermann Pfrang fähig sich als Erben zu tragen von Catherine Salomé Hoh, Rentnerin, Wittwe von H Jean Geoffroi Rumpp (…) A. 1. H. Albert Chrétien Stoll, 2. Frau Wilhelm, 3. Frau Schnell jedes für 4/36, zusammen für 12/36, vermög Repräsentation ihrer Mutter Salomé Amélie Rumpp, bei Lebzeiten Ehefrau von H. Chrétien Stoll, Gutsbesitzer zu Strassburg wohnend, tochter der verstorbenen Wittwe Rumpp, ?, B. H Jean Geoffroi Rumpp für 12/36 oder ? als Sohn der Verstorbenen, C. 1. Frau Woehl, 2. Frau Harmening, 3° die minderjährige Louise Pfrang, 4° und der minderjährige Hermann Pfrang, jedes für 3/36, zusammen für 12/36, ? vermög Repräsentation ihrer Mutter Marguerite Sophie Ida Rumpp, bei Lebzeiten Ehefrau des obengenannten Kaufmanns H. Joseph Pfrang, tochter der gestorbenen

Vorbericht. I. Testament der Verstorbenen
II. Schuldbekenntnis der Verstorbenen
III. Werthe herrühren von dem Verkaufe zweier bonn der zwischen den Eheleuthen Jean Geoffroi Rumpp und Catherine Salomé Hoh bestandener Gütergemeinschaft abhängenden Liegenschaften
acp 649 (3 Q 30 364) f° 89 du 15.3. (Nachlass erklärt am 26/4.76 N° 158, B. 120)
Kaufpreisrecht Loeb nebst Zins 10.556, Hinterlegt bei Stoll Vater 3645, bei H Stoll Sohn 1886, Sparkassenbüchlein 28, bei Eheleuth Voelckel 4066

Liquidation et partage de ladite succession
1879 (10.11.), M° Lauterbach
Liquidation und Theilung des Nachlasses von Salome Hoh Wittwe Johann Gottfried Rumpp
zwischen 1. H. Albert Christian Stoll, Kaufmann zu Strassburg wohnend, handelnd sowohl eigenen Namens wie auch als bevollmächtigter seiner Schwester Julie Amalie Stoll, Ehefrau von August Wilhelm, Artillerie Major zu Bourges wohnend, 2) seiner Schwester Elisa Emilie Stoll, Ehefrau von H Wilhelm Alfred Schnell, chef d’escadron d’Etat major zu Lille, 3) seines Oheims Johann Gottfried Rumpp ohne Gewerbe in Californien, 2) Theophil Eschenlauer, Kaufmann zu Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter von a) Sophie Pfrang Ehefrau Woehl, Metzger in North Amerika, b) Amalie Pfrang und Wilhelm Harmening Eheleuthe in Centralia zu Illinois, c) Joseph Pfrang, Kaufmann allda, handelnd als gesetzlicher Vormund seiner zwei minderjährigen Kinder Luise Pfrang und Hermann Pfrang, erzeugt in der Ehe mit seiner verstorbenen Frau Marguerite Sophie Ida Rumpp hat, 3° Albertia Rumpp, Ehefrau von Wilhelm Voelckel Brandversicherungs agent zu Strassburg, als particular Legatarin (…)

acp 696 (3 Q 30 411) f° 86 du 15.11. n° 2522 (bestätigt durch Urtheil vom 3. Mai 1880, Ver. 1879 von Mai 1880) Gemeinschafft. Aktiva 1) Mobilien geschätzt im Erbverzeichnis zu 222, 2) Forderung gegen Joh: Gottfried Rumpp Sohn für darlehen 2400, 4) ein Eigenthum vor dem Weißthurnthor in der Lingolsheimerstraße, Passiva 5338 mit frembde Schulden 19.500 (zusammen) 24.838
Nachlass, Kleider 48, Anweisungen, 1) die verlebte Frau Stoll 1312, 2) die verlebte Frau Pfrang 960, Summa 2272 (…)
Gemeinschafft, 1) Erlös des Hauses 19.200, 2) des Gartens 5600, 3) Forderung an den Miterben Joh: Gottfried Rumpp 2400, 4) Schätzung der Mobilien, 222, zusammen 27.422
Passiva, Ersatzforderungen der Wittwe 5338, die andere Passiva 19.500, zusammen 24.838, bleiben 2584
Nachlass der Wb. Rumpp, getilgte Passiva 19.308, Passiva 6301 (rest) 13.007
Zuvertheilende Masse (…)

Catherine Salomé Hoh et ses enfants vendent la maison au revendeur Joseph Loeb et à Caroline Levy moyennant 24 000 francs

1865 (23.1.), M° Grimmer
Vente par 1° Catherine Salomé Hoh, veuve Jean Geoffroi Rumpp, ancien épicier à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme se portant fort de Sophie Ida Rumpp épouse de Joseph Pfrang, négociant à Saint-Louis & Jean Geoffroi Rumpp négociant à New York, 2° Salomé Amélie Rumpp épouse de Chrétien Stoll, ancien boulanger à Strasbourg
à Joseph Loeb, revendeur, et Caroline Levy sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg grand rue n° 82 – moyennant 24.000 francs, dont 11.000 francs payés, jouissance du 25 décembre dernier, impôts du premier janvier
Origine, héritage pour moitié de Jean Geoffroi Rumpp leur père décédé en 1856.
acp 539 (3 Q 30 254) f° 93-v du 27.1.

Joseph Lœb épouse en 1845 sa nièce Caroline Levy. Le mariage est autorisé par ordonnance royale
Mariage, Strasbourg (n° 502)
du 10° jour du mois de décembre l’an 1845, Acte de mariage de Joseph Loeb, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 pluviôse an XI à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Marchand, fils de feu Michel Loeb, Colporteur décédé en cette ville le 3 janvier 1815 et de Claire Proops, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Caroline Levy, majeure d’ans, née en légitime mariage le 9 juin 1817 à Soultz sous Forêts, fille de Nathan Levy, Marchand et de Sophie Loeb, conjoints domiciliés à Soultz sous Forêts, ci présents et consentants (…) lesdits futurs époux produisant l’expédition d’une ordonnance royale du 29 octobre dernier, transcrite au Greffe du Tribunal de l’arrondissement de Strasbourg le 8 novembre dernier, en conséquence de l’ordonnance du Président du même tribunal rendue le même jour, cette ordonnance royale porte que la prohibition portée par l’article 163 du code civil est levée, qu’en conséquence l’officier de l’Etat civil compétent pourra procéder à la célébration du mariage des impétrants (signé) Joseph Löb, Caroline Levy (i 24)

Joseph Lœb meurt dans la maison en 1889 à lâge de 86 ans. Son fils horloger Benjamin Lœb déclare le décès.
Décès, Strasbourg (n° 1087)
Strassburg am 5. Mai 1889. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschien heute der Kaufmann Benjamin Loeb, wohnhaft zu Straßburg Langestraße 82, und zeigte an, daß sein Vater der Rentner Joseph Loeb, 86 Jahre alt, israelitischer Religion, wohnhaft und geboren zu Straßburg, Gatte von Karoline geborner Levÿ, Sohn der hieselbst verstorbenen Eheleute Michael Loeb, Handelsmann und Clara geborener Proops, in deren gemeinschaftlichen Wohnung am 4. Mai des Jahres 1889 Nachmittags um vier Uhr verstorben sei (i 22)

Sa veuve Caroline Levy meurt en 1895 à l’âge de 77 ans.
Décès, Strasbourg (n° 599)
Strassburg am 12. März 1895. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschien heute der Uhrenmacher Benjamin Loeb, wohnhaft zu Straßburg Langestraße 63, und zeigte an, daß seine Mutter Karoline Loeb geborne Levÿ, 77 Jahre 8 Monate alt, israelitischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Sulz unterm Wald, Unter Elsaß, Wittwe des Handelsmanns Joseph Loeb, Tochter der verstorbenen Eheleute Nathan Levÿ, Handelsmann und Sophie geborner Loeb zuletzt in Sulz unterm Wald wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Wohnung am 12. März des Jahres 1895 Vormittags um zwei Uhr verstorben sei (i 63)

Originaire de Gœrlingen près de Sarre-Union, le marchand Jacques Brubacher épouse en 1892 la copropriétaire Marie Louise Meyer, native de Haguenau

Mariage, Strasbourg (n° 660)
Straßburg am 3. September 1892, Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Jacob Brubacher, evangelischer Religion, geboren den 15. Mai des Jahres 1861 zu Goerlingen (Unter Elsass), wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Ackerers Jacob Brubacher, wohnhaft zuletzt zu Goerlingen und dessen Wittwe Susanna Wittersheim, ohne Beruf, wohnhaft zu Goerlingen, 2. die gewerblose Marie Luise Meyer, evangelischer Religion, geboren den 22. August des Jahres 1862 zu Hagenau (Unter-Elsass), wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des verstorbenen Gendarms Jacob Meyer wohnhaft zuletzt zu Blâmont (Frankreich) und dessen Wittwe Magdalena Brubacher, Weißwarenhändlerin, wohnhaft zu Strassburg (i 14)

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1933, le boulanger Charles (Guillaume) Bosch épouse en 1905 Caroline (Berthe) Pestel

Mariage, Strasbourg (n° 1187)
Strassburg am 17. Oktober 1905, Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäcker Karl Wilhelm Bosch, evangelischer Religion, geboren am 10. Januar des Jahres 1881 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg an den Gewerbslauben 63, Sohn des Bäckermeisters Johann Wilhelm Bosch und seiner Ehefrau Karoline gebornen Willig, beide wohnhaft in Strassburg, 2. die Dienstmagd Karoline Berta Pestel, katholischer Religion, geboren am 25. März des Jahres 1888 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg alter Kornmarkt 12, Tochter des Pensionärs Johann Hermann Pestel und seiner Ehefrau Maria Anna gebornen Wipf, beide wohnhaft zu Strassburg (i 214)



6, rue Ernest-Munch


Rue Ernest-Munch n° 6 – X 359 (Blondel), O 556 puis section 23 parcelle 54 (cadastre)

Rue de Zurich n° 1 – section 23 parcelle 55 (cadastre)

Façade refaite par le batelier Jean Jacques von Zabern (1748)
Bâtiment rue de Zurich construit en 1888 par Emilie Petitville
Les deux maisons sont démolies en 1976


Bâtiment rue Ernest Munch, à crépi rouge (octobre 2015)
Bâtiment rue de Zurich, sur la gauche (juillet 2014)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du blanchisseur Thiébaut Negelé. Elle comprend notamment un encorbellement (26 pieds ½ de long) vers la rue, deux risbermes pourvues de cloisons en planches vers le canal et un chenal en bois dans la ruelle des Fous (Narrengässlein, ensuite ruelle des Baquets, Nardengässlein). Le tisserand et marchand d’eau-de-vie Zébédée Müller l’achète en 1611 et en transmet la propriété à sa fille qui épouse le sachetier Joseph Meyer. Le tonnelier réformé Gérard Sommer, originaire de Murat dans le canton de Berne, l’achète pour 500 livres en 1696. Le plan-relief représente un bâtiment qui s’ouvre vers la rue et un bâtiment latéral qui longe la ruelle jusqu’au canal. Gérard Sommer doit faire d’importants travaux puisque ses héritiers la revendent 1 600 livres en 1748 au batelier Jean Jacques von Zabern qui est autorisé la même année à refaire sa risberme dans l’alignement de ses voisins en enclosant un terrain communal et à construire à l’aplomb de son encorbellement. La maison qui comprend quatre logements dont la valeur minimale s’élève à 1100 livres en 1759 occupe la partie avant de la parcelle, la partie arrière étant alors libre de construction. Un bâtiment qui s’ouvre vers le canal et longe l’impasse est construit à l’époque où Simon Hæs est propriétaire.


Plan-relief de 1725 (Musée historique) La maison est celle dont le bâtiment arrière longe toute la ruelle jusqu’au canal
Plan Blondel (1765, AMS planche cote VI 587), le bâtiment arrière n’atteint plus le canal
224 (c) Plan
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 et plan, îlot 224 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (f) : deux fenêtres et porte d’entrée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le dernier des bâtiments (f-a) le long de la ruelle du Baquet-à-poissons ne figure pas sur le plan Blondel (1765). La ruelle se termine par un escalier qui monte vers le canal. Le pignon à droite du repère (a) et la porte cochère donnent sur le petit quai le long du canal. La cour (A) représente l’arrière de la façade sur rue (juste à droite de 2), les bâtiments (2-1) qui longent la ruelle, la porte cochère (6-1) surmontée d’un étage vers le canal puis un bâtiment à rez-de-chaussée qui s’appuie sur le mur du voisin (5-6).
La maison porte d’abord le n° 41 (1784-1857) puis le n° 3.


Plan du bâtiment rue de Zurich (1906), dessins préparatoires au travaux de 1907 (dossier de la Police du Bâtiment)

Légataire de Simon Hæs, Jacques Zabern vend la moitié avant de la maison à la veuve de Charles Petitville en 1834 puis la moitié vers le canal aux quatre enfants Petitville en 1839. La propriété entière revient en 1860 à Emilie Petitville, mise sous tutelle. Le maire céde en 1873 une portion de terrain vers la rue de Zurich. Le curateur d’Emilie Petitville fait construire en 1888 un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages vers la rue de Zurich qui remplace le canal comblé. La bâtiment a la même hauteur vers la ruelle sur les seize premiers mètres. Les travaux sont terminés en juin 1889. La veuve Jean dit Carolis fait percer en 1906 puis en 1907 de nouvelles fenêtres vers la ruelle. L’architecte entrepreneur Charles Nadler est autorisé en 1907 à porter à 20 mètres la hauteur du bâtiment. La maison vers la rue de la Krutenau (rue Ernest Munch) et celle vers la rue de Zurich sont démolies en janvier 1976 en même temps que le 4, rue Ernest-Munch et le 44, quai des Bateliers pour construire un bâtiment neuf.


Photographie du 44, quai des Bateliers, à l’extrême droite, angle du 1, rue de Zurich (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 2011)
Canal comblé, la maison rue de Zurich se trouve à l’arrière du bâtiment représenté à l’image précédente (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 3271) – Même endroit (AMS cote 1 Fi 156)

Vues aériennes de l’îlot actuel après suppression de la ruelle du Baquet-à-Poissons
En avant-plan (1) rue Ernest-Munch, (2) rue de Zurich, (3) place Saint-Guillaume (publiées sur Archi-wiki))

mai 2022

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment rue Ernest-Munch, rue de ZurichRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Negelé, blanchisseur, et (v. 1557 et 1567) Marguerite Stock, remariée (1593) avec le blanchisseur Ulric Walther – anabaptistes puis luthériens
1611 v Zébédée Müller, tisserand puis marchand d’eau-de-vie, et (v. 1582) Elisabeth Ittelhauser puis (1617) Marie Ulmann, remariée (1630) avec le pasteur Michel Koch – luthériens
1651 h Joseph Meyer, sachetier, et (1637) Elisabeth Müller – luthériens
1696 v Michel Bindenschuh, charpentier, et (1678) Marie Sara Ziegler – luthériens
1696 v Gérard Sommer, tonnelier, et (1694) Anne Marguerite Reeb puis (1715) Anne Marguerite Erlacher – réformé, luthérienne, réformée
1748 v Jacques von Zabern fils de Jacques, batelier, et (1734) Marie Salomé Jung – luthériens
1767 h Gabriel Meyer, batelier, et (1756) Marie Salomé von Zabern – luthériens
1812 h Simon Hæs, batelier, et (1769) Marie Salomé von Zabern, veuve de Gabriel Meyer, puis (1815) Marguerite Salomé Müller, divorcée du militaire Pierre Waltzinger – luthériens
1829 h Jacques Zabern fils de Jacques, batelier, et (1813) Sophie Madeleine Kieffer
1834
1839
v (Pierre) Charles Petitville, pharmacien, et Anne Lucie Morin puis (1807) Marie Barbe Freyss
Edouard Petitville, Eugène Petitville, Emilie Petitville et Caroline Petitville
1860 h Emilie Petitville
1897* v Jean Gustave Brodbeck, employé au chemin de fer
1900* v (François Frédéric) Jules Jean dit Carolis, marchand de vins, et (1888) Salomé Lehmann

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1765, Liste Blondel) X 359, Henry Zabern
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Häß, 2 toises, 3 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 556, Petitville, Grandes arcades – maison, sol – 2,3 ares (4,20 ares)

Locations

1761, Gabriel Meyer, batelier, et (1756) Marie Salomé von Zabern (futurs propriétaires)
1806, Jacques Joseph Demande, secrétaire à l’intendance d’Alsace, et Marie Elisabeth Dorothée Foissac de la Tour
1813, Gaspard Robinet, ancien officier, et Marie Elisabeth Janss
1849, Jean Geoffroi Müller, vitrier, et Marie Madeleine Moigniot

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 501
Le blanchisseur Thiébaut Negelé doit 9 sols 8 demiers pour sa maison louée au brasseur Matthias Bettbur, à savoir un encorbellement (26 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds), une porte de cave inclinée (7 pieds de large, saillie de 4 pieds) une marche en pierre (3 pieds 9 pouces de long, saillie de 1 pied ½ )
Vers le canal, la risberme est close par une cloison en planches (36 pieds de long, saillie de 17 pied ½), devant cette risberme il a une autre risberme pourvue de planches en chêne et de pieux (même longueur, saillie de 1 pied ½), il doit pour cette jouissance 9 sols 8 deniers
Dans la ruelle dite ruelle des Fous ,ledit Thiébaut Negelé, blanchisseur à la Gantzau, a un chenal en bois dont il paie 8 sols

Aber gegen Wilhelmern über.
Dieboldt Negele der Bleicher hatt ane seinem Hauß, da Mathis Bettbür der Biersieder Innen sitzt, ein Vsstoß xxvi+ schu lang, iij schu herauß, Ein lehende Kellerthüer vij schu breit, iiij schu herauß, Ein besetztenn Tritt iiij schu, ix Zoll lang, i+ schu herauß, Bessert für das Niessen, ix ß viiij d

Und hatt hinden am Giessen die Landtvestin mit einer dielenen Wandt Ingezogen xxxvj schu lang, xvii+ schuh herauß, Außwendig vor diser hatt Er aber ein Landtvesten mit aichinen dielen und Pfälen versehen In gleicher Lenge v= schu herauß, Bessert für das Niessen, ij lb. j ß. iiij d

In dem Allmend Gäßlin Das Narrengaßlin genandt.
Der bemeldt Diebold Negele Der Bleicher vff der Ganßaw hatt auch In disem Gäßlin ane seinem Hauß ein hültzenen Naach, Bessert für das Niessen, viij ß d

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 770-b
Le batelier Jean Jacques von Zabern doit 7 sols 6 deniers à la Saint Jean Baptiste pour être autorisé à construire à l’aplomb de son encorbellement (26 pieds 9 pouces de long) d’un côté sur 2 pieds 11 pouces, de l’autre côté sur 2 pieds 8 pouces, face au poêle des Jardiniers.

Johann Jacob von Zabern des schiffmann solle vor die erlaubnus Unter dem 26. schuhe 9. Zoll Langen Überhang an seinem Hauß in der Krautenau, gegen der gartner stub über an einem ende 2. schuhe 11 Zoll, am andern ende 2. schuhe 8. Zoll Vorzubauen, jahrs uf Joh: Baptæ und L. Prot. 1748. fol: 68. A° 1750. I.mo (id est 24. Junii – 6. Messidor), 7 ß 6 d

(Quittungen, 1750-an 10)
C. 386
jetzt Simon Häß

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Le batelier Jean Jacques von Zabern demande le 21 septembre l’autorisation 1) de construire une risberme dans l’alignement de ses voisins en enclosant un terrain communal (40 pieds de long, d’un côté 11 pieds ½ de large, de l’autre côté 12 pieds), 2) de construire un mur sous son encorbellement (27 pieds de long, 2 pieds 9 pouces de large) et 3) de refaire sa toiture. Les préposés donnent leur accord pour la risberne moyennant 8 livres, opposent un refus pour le mur et lui demandent de laisser le passage libre dans la ruelle. Jean Jacques Zabern réitère le 4 octobre sa demande de construire sous l’encorbellement (26 pieds 9 pouces) sur une surface de 2 pieds 11 pouces d’un côté et 2 pieds 8 pouces de l’autre. L’autorisation lui est accordée moyennant un loyer de 7 sols 6 deniers à condition de supprimer sa porte de cave. Il est autorisé le 9 octobre à poser du bois sous le Pont-Neuf et à l’y travailler.

(f° 64-v) Sambstags den 21. Ejsdem [Septembris] seÿend folgende augenschein eingenommen worden – Johann Jacob Von Zabern
An Johann Jacob Von Zabern des schiffmanns Hauß in der Krautenau, welcher um erlaubnus gebetten, Hinden auf das Waßer eine Landfest, in der Flucht der Nachbaren ihme Zumachen, und darzu ein 40. schuhe Lang, an einem ende 11 ½ schuhe, am andern ende 12. schuhe breites Allmend plätzel Zunehmen, fornen auf die gaß aber eine Neüe Wand in seinen 27. schuhe Lang, und 2 schhe 9 Zoll tieffen Überhang, und ein Ander dach auf das Haus Zumachen.
Erkannt, wird dem Imploranten das begehrte allmendt Zur Landvest erlaubt, gegen einmahliger bezahlung 8 lb d und 2 lb für den augenschein, welche er sogleich bezahlt hat, wegen des Überhangs aber ist das begehren abgelaint, anbeÿ demselben außtrucklich befohlen worden, das Allmendtgäßell neben seinem Hauß auf das Waßer Völlig offen und freÿzulaßen.

(f° 68) Freÿtags den 4. Octobris 1748. seÿe,d folgende augenschein eingenommen worden – Johann Jacob Von Zabern
An Johann Jacob Von Zabern des schiffmanns Hauß in der Krautenau, welcher nochmahls gebetten jhme zu erlauben unter seinem 26 schuhe 9 Zoll Langen Überhang nach der gezogenen schnur an einem ende 2 schuhe 11 Zoll am andern ende 2 schuhe 8 Zoll Vorzubauen.
Erkannt Willfahrt gegen 7 ß 6 d Zinß des Jahrs, solle aber die Kellerthür hinwegthun.

(f° 76) Montags den 9. Ejusdem [Decembris] – Johann Jacob Von Zabern
Johann Jacob Von Zabern dee schiffmann bittet um erlaubnus, das bauholtz Zu seinem Hauß Unterhalb der Neuen Bruck an die Maur Zulegen, und allda Zimmern Zulaßen. Ist jhme Von den Herren dreÿern erlaubt gegen 4 fl. Zinß

1788, préposés au bâtiment (VII 1423)
Le charpentier Arnold demande au nom du batelier Simon Hæs l’alignement à suivre à l’arrière de la maison qui donne sur l’extrémité inférieure de l’écluse sur le canal du Rhin. Les préposés chargent l’inspecteur Boudhors de l’affaire.

(f° 115-v) Dienstags den 29 Julii 1788 – Simon Häß, Schiffmann
Mr Arnold, der Zimmermann, nôe Simon Häß, des Schiffmanns, bittet um Anzeig des Alignement seines an der Krautenau gelegenen Hinterhauses so auf das untere End der Pfann des Rhein Giesens Zustoßen kommet. Erkandt, Seÿe solche durch Herrn Bau Inspector Boudhors an zu weisen.

Description de la maison

  • 1759 (billet d’estimation traduit) 1759 La maison comprend quatre poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie solivée et en partie voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour et autres dépendances à la somme de 2200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau

nouveau N° / ancien N° : 8 / 41
Haes
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 29 f° 293 case 1

Petitville veuve, grandes arcades

O 556, maison, sol, Krutenau 41
Contenance : 4,20
Revenu total : 164,18 (162 et 2,18)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 62 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1070 case 1

Petitville veuve, Grandes arcades 55
pr. 1862 Petitville Emélie Rue des Orphelins 14
97/98 Brodbeck Johann Gustav Bahnbeamte Paris
1900 Jean Julius gen. Carolis, Wirth

O 556, maison, sol, Rue de la Krutenau 6
Contenance : 4,20
Revenu total : 164,18 (162 et 2,18)
Folio de provenance : (293)
Folio de destination : 1070 Theilw. Abbruch – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1889/90
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 62 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6
1889, Augmentations – Petitville Emilie f° 1070, O 556, maison, Reinertrag 128, theilw. Abbruch, vollendet 1888
Diminutions – Petitville Emil f° 1070, O 556, maison, Reinertrag 162, theilw. Abbruch, vollendet 1888

O 1190, sol, Züricher Strasse
Contenance : 0,06
Revenu total : 0,03
Folio de provenance : vom Wege
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1878
Année de sortie :

O 556, maison, Krutenau 6
Revenu total : 164,21 (162 et 2,18 – 0,03)
Folio de provenance : 1070
Folio de destination : Vergrößerung
Année d’entrée : 1889/90
Année de sortie : 92/93
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3
1892, Augmentations – Petitville Emilie Frl. f° 1070, O 556, Maison, Reinertrag 554, Vergrößerung, vollendet 1889, steuerbar 1892/93, besteuert 1892/93
Diminutions – Petitville Emilie Frl. f° 1070, O 556, Maison, Reinertrag 128, Vergrößerung, Zeit 1889, siehe Zugang

O 556, maison, Krutenau 6
Revenu total : 556,21 (554 et 2,21)
Folio de provenance : Vergr.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 92/93
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 62 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 17

Cadastre allemand, registre 30 p. 398 case 4

Parcelle, section 23, n° 54 – autrefois O 556.p, 1196.p
Canton : Krutenaustraße N° 6
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 2,32
Revenu : 1150 – 1700
Remarques

(Propriétaire), compte 597
Jean gen. Carolis Julius d. Erben und Wwe
1920 Jean Frantz Friedrich Julius Wirt Weinhändler die Erben & Witwe Salome geb. Lehmann
(2166)

Cadastre allemand, registre 30 p. 398 case 5

Parcelle, section 23, n° 55 – autrefois O 556.p, 1196.p
Canton : Züricherstraße 1
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,03
Revenu : 3100
Remarques

(Propriétaire), compte 597
(supra)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, Rue Crutenau

41
Pr. Haese, Simon patelier marié- patelier
Loc. Adam, Georg, patelier veuve manan trois filles et deux fils – manant
Loc. Laplume, Georg, patelier marie – pateliers
Loc. Hennenberger, fileuse sans qualité

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau (p. 542)

41
Pr. Haes, Simon batelier – Bateliers
Loc. Adam, George, batelier – Manant
Loc. Adam, deux fils et trois filles du précédent
Loc. Laplume, George, Batelier – Bateliers
Loc. Hennenberger, fileuse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Züricherstrasse (Seite 202)

(Haus Nr.) 1
Sosna, Oberveterinär. 0
Esser, Gen. -Agent. 1
Stennebruggen, Rentnrn. 2
Stennebruggen, Tonkünstler u. Musiklehr. 2
Suttinger, Reg.-Sekr. 2

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krautenau (Seite 90)

(Haus Nr.) 6
Noack, Postschaffner. 0
Fischer, Einkassierer. 1
Fischer, Hebamme. 1
Früh, Bankbeamter. 2
Früh, Schreiner. 2
Früh, Telephonistin. 2
Köchel, Schreiner. 2
Rohrbach, Wwe. 2
Kuch, Gärtner, H 1
Haist, Tagner, H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 631)

6, rue Ernest Munch (1886-1916 et 1976)

Locataire, le lieutenant Oscar Schubert fait percer en 1886 une porte dans le bâtiment latéral servant d’écurie dans la rue du Baquet-à-poissons près de la rue de Zurich. Le propriétaire fait aménager en 1888 des cabinets d’aisance aux différents étages en perçant des fenêtres vers la ruelle. Les bâtiments sis 4 et 6 rue Ernest-Munch, 1 rue de Zurich et 44 quai des Bateliers sont démolis en janvier 1976.

Sommaire
  • 1886 – Oscar Schubert (lieutenant de l’intendance au 1° régiment d’infanterie du Rhin, demeurant 1, quai des Pêcheurs) demande l’autorisation de percer une porte dans le bâtiment latéral vers la rue du Baquet-à-poissons. Le cadre de la porte sera en bois – Dessin au dos (la porte est proche de la rue de Zurich) – Autorisation. En marge, la porte donne dans une écurie dont les liquides sont menés dans la rue par une rigole. Oscar Schubert s’engage verbalement à collecter les liquides dans une fosse.
  • 1888 – L’entrepreneur F. Haussmann (13, rue Kageneck) demande au nom de la demoiselle Petitville l’autorisation d’aménager des cabinets d’aisance aux différents étages en perçant des fenêtres vers la ruelle – Dessins – Autorisation – Travaux terminés, février 1888
  • 1888 – L’ancien notaire Théodore Kœrttgé, tuteur de la demoiselle Petitville, demande de reporter le ravalement jusqu’à ce que le nouveau bâtiment qu’il fait construire rue de Zurich soit terminé. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juin 1889.
  • 1895 – Le maire notifie Théodore Kœrttgé de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1889 (mai) – Le maire notifie Théodore Kœrttgé au nom du propriétaire Gustave Brodbeck de faire ravaler la façade du 6, rue de la Krutenau – Travaux terminés
  • 1900 – L’entreprise Griesbach et Grossmann (peintres en bâtiment) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – La voie publique n’est plus occupée, mai 1900.
  • 1905 – La locataire Müller se plaint que l’humidité du sol l’empêche d’ouvrir les fenêtres. – La visite des lieux ne constate pas d’humidité. Le logement est construit sur une grande cave voûtée.
  • 1910 – Le maire notifie la veuve Jean dit Carolis (demeurant 1, rue de Zurich) de faire ravaler la façade du 6, rue de la Krutenau donnant vers la ruelle – Le maire accorde un délai – Rappel, décembre 1912 – Les deux maisons ont été ravalées, octobre 1913.
    1912 (avril) – Nouvelle notification à Albert Fichter (demeurant 63, rue de Zurich)
  • 1909 – La Police du Bâtiment constate que le peintre A. Mathieu (8, rue de la Krutenau) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 6, rue de la Krutenau – Demande – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres. Le propriétaire habite à Paris. La locataire principale est Mme Müller. Locataire de la maison avant, Kuch, de la maison arrière, Huber. Le propriétaire doit faire plâtrer le plafond des cuisines. Il déclare en septembre 1899 avoir l’intention de faire des travaux importants et demande un délai.
    Nouvelle demande à la veuve Jean dit Carolis (demeurant 5, rue de Zurich) – Travaux terminés, décembre 1900
    1906. Les cabinets d’aisance sont raccordés
    1915. Commission des logements militaires. Remarques de deux points – Travaux terminés, décembre 1916
  • 1976 (janvier) – Les bâtiments sis 4 et 6 rue Ernest-Munch, 1 rue de Zurich et 44 quai des Bateliers sont démolis.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2394)

1, rue de Zurich (1888-1970)

Le curateur d’Emilie Petitville fait construire en 1888 un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages. Le bâtiment a la même hauteur vers la ruelle sur les quinze premiers mètres. Les travaux sont terminés en juin 1889. Le propriétaire fait percer en 1906 de nouvelles fenêtres vers la ruelle. La veuve Jean dit Carolis est autorisée en 1907 à percer deux nouvelles fenêtres vers la ruelle mais pas à y ajouter deux étages. L’architecte entrepreneur Charles Nadler est autorisé en 1907 à porter à 20 mètres la hauteur du bâtiment, sur une profondeur de 15 mètres vers la ruelle.
Le service de voirie a l’intention en 1969 d’élargir le quai entre la rue de Zurich et la place Saint-Guillaume pour supprimer le « goulot Saint-Guillaume ». Quand la société SOPREX demande un certificat d’urbanisme, les délibérations concluent que la parcelle au bord du goulot deviendrait inconstructible.

Sommaire
  • 1888 (mars) – L’entrepreneur F. Haussmann (13, rue Kageneck) demande au nom d’Emilie Petitville l’autorisation de construire au 1, rue de Zurich un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages – Autorisation. Le bâtiment qui longe la ruelle pourra avoir la même hauteur que la façade rue de Zurich sur les 15 premiers mètres, ensuite au plus 9,75 mètres de haut – Droits réglés pour un bâtiment à trois étages et un bâtiment accessoire à un étage
    1888 (avril) – Le même est autorisé à occuper la voie publique devant le bâtiment à construire (clôture de chantier)
    1888 (avril) – L’entrepreneur fait remarquer que la ruelle du Baquet-à-Poissons est 1,50 mètres plus bas que la rue de Zurich, ce qui fait perdre une pièce puisque la hauteur autorisée se réfère à la rue de Zurich – Le maire accorde dérogation au règlement en portant la longueur de 15 à 16 mètres dans la ruelle.
    Les fondations sont terminées, mai 1888. Les cloisons intérieures sont posées, le gros œuvre est terminé, novembre 1888. Le maire qui constate que certaines menuiseries sont à moins de 12 centimètres d’une cheminée écrit à l’entrepreneur. La fosse d’aisances a une ouverture de vidange vers la ruelle. L’aménagement intérieur est en cours, avril 1889. Travaux terminés, juin 1889.
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Ledderhose l’autorisation de faire une prise pour environ trois becs – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres. 1906, les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, remarques en deux points (l’un d’eux a trait à l’accès aux mansardes)
  • 1906 – L’entrepreneur A Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation d’ouvrir de nouvelles fenêtres vers la ruelle. Propriétaire, veuve Jean dit Carolis. – Autorisation – Travaux terminés juillet – Dessin
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate qu’Alphonse Koenen a posé sans autorisation deux enseignes sur le balcon – Autorisation de poser deux enseignes émaillées
  • 1907 (octobre) – La veuve Jean dit Carolis a l’intention d’ouvrir une fenêtre vers la ruelle au rez-de-chaussée et au deuxième étage, en outre d’ajouter deux étages dans le prolongement du bâtiment vers la ruelle en arguant que sa longueur sera portée à 14 mètres.
    1907 (novembre) – Le maire écrit à l’architecte A. Molz (46-a avenue des Vosges) que l’autorisation d’ajouter deux étages dans la ruelle qui n’a que 2,70 mètres de large ne peut être accordée. Les nouvelles fenêtres seront autorisées une fois modifiées – Autorisation de percer deux fenêtres – Dessin
    L’architecte informe la Police du Bâtiment que l’entrepreneur C. Nadler (rue des Jardiniers) est chargé des travaux
    1908 (janvier) – L’architecte demande la réception finale
  • 1910 – Guillaume Koch (route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le débit de vin de la veuve Jean dit Carolis [n° 5] – Accord
  • 1910 – Le maire notifie la veuve Jean dit Carolus de faire ravaler la façade – Rappels
    1913 – Les entrepreneurs Rossi et Leja (40, rue Geiler) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique rue de Zurich et ruelle du Baquet-à-Poissons – Croquis – Accord
    1913 – Le peintre en bâtiment Paul Beck (Beck et Fils, 1, rue du Parchemin) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique rue de Zurich et ruelle du Baquet-à-Poissons – Le commissaire de police transmet la demande au maire
  • 1923 – L’architecte entrepreneur Charles Nadler demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer le balcon – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Accord
  • 1927 – L’architecte entrepreneur Charles Nadler (rue des Orphelins) demande l’autorisation de surélever une partie du deuxième étage – Autorisation de porter à 20 mètres la hauteur du bâtiment, sur une profondeur de 15 mètres vers la ruelle au au-delà à une hauteur maximale de 10 mètres – Dessin – Travaux terminés, octobre 1927
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que Camille Gerner a fait poser une antenne de T.S.F.
    Les entrepreneurs Dentzer et Gramling (5, rue des Frères) posent une antenne de T.S.F. au-dessus de la rue de Zurich pour le compte de Camille Gerner, demeurant 1, rue de Zurich – Croquis – Demande – Autorisation
  • 1953 – L’entrepreneur de construction Santesso (77 route de Strasbourg à Illkirch-Graffenstaden) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer les balcons
  • 1955 – Le maire demande à Jules Jean dit Carolis de réparer une cheminée qui menace de s’écrouler. – Travaux terminés, novembre 1955.
  • 1969 – La société SOPREX (Société d’Exploitation des Procédés de constructions, 9-12, rue du Doubs au Neudorf) demande un certificat d’urbanisme – Plan cadastral de situation
    1969 (25 septembre) – « L’immeuble est situé dans un secteur soumis à rénovation urbaine. Dans le projet actuel de l’élargissement du goulot Saint-Guillaume, cette propriété n’est pas touchée.  » (Bureau d’urbanisme)
    1969 (7 octobre) – « Les immeubles touchés par le projet d’élargissement du goulot Saint-Guillaume doivent être démolis. Il s’agit des n° 44, 44-bis et 45, quai des Bateliers et 1, rue de Zurich »
    1969 (8 octobre) – « L’immeuble n° 1, rue de Zurich pourrait être maintenu dans l’immédiat bien que frappé d’alignement à son angle nord. De toutes façons, étant donné l’accroissement du trafic automobile, il devient de plus en plus urgent de procéder à la suppression de ce goulot » Service de voirie
    1970 (janvier) – « Le certificat d’urbanisme comporte une erreur sur la désignation cadastrale (parcelle n° 40 au lieu de 55) et est muet sur la destination future de l’immeuble (…) La parcelle est pratiquement inconstructible d’après les alignements du goulot Saint-Guillaume (…) »

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de Thiébaut Negelé, blanchisseur à la Gantzau.
Originaire de Wœrth, l’ancien anabaptiste Thiébaut Negelé épouse en décembre 1567 selon le rite luthérien Marguerite, fille de Jean Schultz de Mulhausen (près d’Ingwiller) après avoir fait baptiser cinq enfants (Jean, Sébastien, Elisabeth, Thiébaut et Jacques). Dans les actes ultérieurs, l’épouse est appelée Marguerite Stock

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 95)
NB. Am montag nach den dritten Sontag des aduents qui fuit 15 Decembris dises 1567 Jars sindt aus erlaubnus vnd befehl eines Ersamen Raths, dieboldt Negel von Werd vnd Margreth Schultzen hansen tochter von Mulhausen in der Gansaw wonhafft, so ein widertauff. ettliche Jar einander beÿwohnung gethan, aber von solchem Irthumb abgestandt, offentlich in der kirchen vnd gemein* Gottes* in vnser pfarr Zum Jungen S. peter, one vorgehende außruffung *ett vnd eingesegnett worden am morgen nach gehalttenem frugebett Nach dem sie Zuuor Zu einer anzeigung Ihrer bekerung, Ihre kindlein davon funff gewesen vor ettliche wochen Zu S Claus haben lassen tauffen (i 51)

Baptêmes, Saint-Nicolas (luth. f° 247-v)
1567, den 17. Augusti. Hie ist Zumercken das mit dießen Zweÿen Kindern sind getaufft worden fünff andere Kinder deren vatter genant Theobald Negelin ist ein Zeitlang mit dem wiedertauff behaft gewesen da er ist vß dem Bapstumb kommen Hatt sein haußhaltung gahabt auff der Ganßaw vnd ist dazu Bleich. gewesen. dieser nach dem er seinen Irthumb erkant, Hatt er auff anhaltung ettlicher guthertzig. herren sich zu vnserer Kirch gethan vnd seinen Kindern den Tauff begert, der Ihm dann auff angeloben sich vor dem wider.tauff zu halten vnd Zu vnser Kirch Zu thun, guttwillig ist gegont vnd durch mich Johannes Thoman pfarherrn seinen kindern mitgetheilt* worden [p. 248] Welche Kinder nach dem Ich sie Zuuor examinirt vnd befunden das sie die wortt vom Tauff gelernt, vnd die Artickel des christlichen glaubens sampt dem vatter vnser betten können, hab ich sie sampt Ihrem pfettern in der Kirchen erfordertt vnd auff Ihre bekandnis des glaubens vnd des gebetts nach christich. ordnung getaufft. 1. der Elteste heist Johannes sein pfetter ist gewesen herr Hans von Bersch alter ammeister 2. der ander heist Sebastian sein pfetter ist gewesen Daniel Dinckel der Ferber, 3. der dritte ist geweß Elisabeth dessen Göttle F. Margreth Stösserin Jungker Bastian Wurmßern verlassene widwe 4. der vierdte heißt Theobald sein pfetter ist gewesen Hans Jacob Stösser, 5. das fünffte heist Jacob sein pfetter ist gewesen Balthasar Stösser. Gott gebe das sie frome Kinder sein vnd bleiben vnd endlich ewig selig werden (i 262)

Thiébaut Negelé achète le droit de bourgeoisie le 28 août 1567.
1567, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 117
Dieboltt Negelin von werdt der pleicher In ganßaw hatt das burgkrecht Kaufft vnd dient Zu dem Tuchern Act. Donnerstag den 28 Augusti A° & Lxvij

Mentions de Thiébaut Negelé dans différents registres
1675 XV (2 R 5) Diebolt Negelin bleicher. 57. 76.
1584 VII 1300 Bauherren – Ganßaw Bleiche, Diebold Negelin der bleicher. 14. 126.
1587 Conseillers et XXI (1 R 64) Newhoffer Meyer vmb Schützen. 443. Diebold Negele vmb Schützen. 443.
1588 VII 1304 Bauherren – Ganßaw Bleich. 197. Diebold Negelin. 157. 169.
1589 VII 1305 Bauherren – Gansaw. Diebold Negelin der Bleicher und Erhard Schwing der Meyer. 144. Tromenschlager. 144. Erhard Schwing. 164.
1591 VII 1307 Bauherren – Gantzaw Bleich (Diebold Negelin). 111.

Thiébaut Negelé et Daniel Stock demandent l’intercession du Magistrat pour entrer en possession de la succession de feu Jean Stock, propriétaire anabaptiste à Mulhausen
1684 Conseillers et XXI (1 R 59)
1584 Hans Stocken zu Illwickersheim erbschafft. Thiebold Negele. 48.
1585 Tiebolt Negele vnnd Daniel Stock, behausung zu Mülhausen beÿ Pfaffenhoffen nach absterben Hans Stock. 28
(f° 48) III. Februarÿ – Thiebold Negele. Hans Stocken zu Illwickersheim erbschafft.
Diebolt Negele ehevögtlich. weÿß weÿland Hannß Stockhen zu Illwickersheim erb, Inn nahmen sein vnd seiner mitterb. wie auch d. wittwe vbergibt p. Bittelb. ein gegenbericht vff des Schultheißen Zu Mülhausen an mein H. außgagen schreiben, darinnen er dasselb. schreiben nach notturfft ablaint, vnd außfürlich bericht wie es vmb sein Stockhen selig. verlaßenschafft ein gelegenheit, bitten vmb fürschrifft vnd dieß. bericht mit zuschicken. Erkandt Ihnen willfahren vff Ihren Costen. H. Riedling H. Storckh.

1585 Conseillers et XXI (1 R 61)
(f° 28) XXVII Januarÿ – Tiebolt Negele vnnd Daniel Stock, behausung zu Mülhausen beÿ Pfaffenhoffen nach absterben Hans Stock
Tiebolt Negele vnnd Daniel Stock für sich vnd In nhamen anderer Ihrer miterb. vbergeben p. Bittelb. ein supplôn darinnen sie vermeld. das Ihnen zu Mülhausen beÿ Pfaffenhoffen durch absterben Hannß Stocken s. ein behausung erblich zu unnd angefallen, er zehlen außfürlich wie bemelter Hannß Stock Alß wan er mit dem wid.tauff behafftet des fleckens verwieß vnnd Ihme auch solche seine behausung Zuverkauff. nicht gegunt werd. wöll., solche behausung aber endlich durch den schultheissen vmb 120. fl zu gering. vnnd liederlich. Zielen verkaufft vnnd bemelter Stock solchen Kauff wo er nich* gar vmb das sein* kohmen wöllen Zuhalten getrung. word. deßgleichen seÿ ein andere behausung neb. dieser gelegen Jars vmb 16 ß verlühen word. Da aber nach sein Stockhen selig. absterben Ihnen den erben wed. solche behausung Zuverkauff. gestattet noch die eingenohmene haußzinß vnnd anders so Ihnen von Rechtsweg. gepurt geuolgt werd. wöllen, vnd obwol meine hn. hieuor für sie geschrib. So hab doch ein solches nichts verfangen, sond. können auch kein satten bescheid erlang. ob man Ihnen etwas wölle volg. laßen od. nit, Bitten derwegen durch fernerer Intercession od. andere mittel beÿ Hannß Caspar von Rotenburg die sach dahin Zurichten, das Ihnen das Jenig. waz Ihnen von Rechts vnd billigkeit wegen gebürt ohne lengeren vmbzug geuolgt werde. Erkandt, Noch einmal mit einschließung d. supplôn für sie schreÿt. vnnd antwort begeren. H. Rathh Hanß Reinbolt.

Marguerite Stock se remarie vers 1593 avec le blanchisseur Ulric Walther, originaire d’Auingen (près de Münsingen en Wurtemberg), qui devient bourgeois par sa femme Marguerite Stett, veuve de Thiébaut Negelé.
1593, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 700
Ulrich Walther vonn Auwingen, der Bleicher, empfangt daß Burgerrecht von Margredt Stettin W. dieboldt Negele geweßenen Bleichers Vf der Gannsauw selig. nachgelaßene Wittwe vndt will Zu den Duchern diennen. Actum den 16.t Julÿ 1593.

Ulric Walther et Marguerite Stock, demeurant à Eschau, la femme assistée de son fils Adolphe Negelin et de son frère Daniel Stock, hypothèquent au profit de Zébédée Müller les deux tiers de la maison qui appartiennent à la femme, le troisième tiers appartenant à son fils Thiébaut.

1602 (vt spâ [xxj. Maÿ]), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 254
(Inchoat. fo: 261.) Erschienen Ulrich Walther wohnhaft Zu Eschaw vnnd Margred Stöckin sein eheliche haußfrauw mit beÿstand v. bewilligung Adolff Negelins Bleÿchers In d. Ganßaw vnd Daniel Stocken Lÿnenwebers Ires Sohns und bruders
Haben Inn gegensein Zebeden Müllers burgers alhie – schuldig sigen 500 guldin Straßburger Werung
Zum vnderpfand ÿngesetzt den Zweÿtentheÿl bemelter Margreden für unvertheilt gepürend von vnd ane Hauß, Hoffestatt höfflin, Stall vnd Gärtlin mit allen andern Iren gebeüwen & gelegen Inn der voorstatt Inn Crautenauw beÿ d. Wilhelmer Kirchen In Narren gaßlin einseit neben Hans Diedelman Khüefer anderseit Hans (-) dem Kachler stoßend hind. S Johans gießen, Daran der vbrig drittheil diebolt Negelin Irem Sohn zuständig, Ist freÿ ledig eÿgen Wie man sagt
(Cassirt von wegen einer and. verschreibung vff den 19. Aprilis A° 611. darüber vffgericht)

Blanchisseur au champ des Arquebusiers (Schiessrein), Thiébaut Negelé vend son tiers de maison à Zébédée Müller

1602 (vt spâ [6. tag Decemb.]), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 473
Erschienen Diebold Negelin der Bleÿcher am Schieß reÿn hatt für sich verkaufft
Zebedeo Müllern burger alhie Ime
in drittheyl Ime für vnnvertheylt gebürend ane Zweÿ heüßer ein Vorders v ein hinders mit Iren hoffestatten höfflin v gartlin auch all and. Iren gebeud. gelegen Inn der vorstatt In Crutenouw gegen der Gartner Zunfftstuben einseyt ein eckhuß ane eim Allmend gaßliin andersyt neben hans Lentzer dem Kachler stoßend sonst* vffs wasser, Daran die vberigen Zweÿtheÿl Margred Stöckin weÿl. Diebold Negelin des eltern des verkäuffers vatters selig witwe Zustendig Ist dan ged sammenthafft xiij ß iiij Sie seÿen ewig Erblehen bod. Zinß fürbiettig Ehrschetzigk in geldt od. Müntz abzulösen wan solche In (…) Sunst für freÿ ledig eÿg. Der Khauff vber solche beschwerden für 250 guld SW

Assistée de ses fils Adolphe et Thiébaut Negelin, Marguerite Stock veuve d’Ulrich Walter d’Eschau vend ses deux tiers au même Zébédée Müller

1611 (19. Aprilis), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 153
Erschienen Fr. Margredt Stöckin wÿland Ulrich Walthers wonhaft Zu Eschaw selig. witwe hatt mit beÿstandt Adolff vnd Daniel Negelins gebrüder Irer lieben Söhn
Hatt in gegensein Zebedei Müllers burgers alhie bekhant, das sie ane statt vnd Zur bezahung v L gld St. werung Schulden luth der V.schreibung 602. fol: 254. übergeben vnd zugestellt
den Zweitentheil Iro gebürende von vnd ane hauß hoffestatt, höfflin Stall vnd gärttlin, mit allen and. Iren gebewen gelegen Inn d. voorstatt In Crutenawe bei der Wilhelmer Kirchen Im Nonnengäßlin, einseit neben Hans dendelman dem Küffer, And.sit neben hans Zwecken dem Kachler stoßend hinden vf St: Johanns gießen, für freÿ ledig eÿgen, Daran d. vbrige 3.teil obemelttem empfaher Zuuor Zustendig

Le tisserand Zébédée Müller originaire d’Ulm achète le droit de bourgeoisie le 27 septembre 1582
1582, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 394
Zebedeus Müller Vonn Ulm der Wollen Weber Hatt daß burgrechtt Kaufftt vnnd will mitt denen duochern diennen Acttum denn 27. 9.br. 1582

Le marchand d’eau-de-vie Zébédée Müller et sa femme Elisabeth Ittelhauser qui n’ont pas d’enfant ni espoir d’en avoir eu égard à leur âge se lèguent mutuellement leurs biens
1616, Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365)
(f° 16-v) Codicill vnd lettster will deß Ehrentthafften Zebedei Müllers vnd Elisabeth Eÿttelheüßerin beeder Eheleuth vnd burgere Zu Straßburg
1616. (…) vff Mittwoch denn 22. Maÿ Zwüschen fünff vnd sechs Uhren nach mittags (…) seindt der Ehrenhaffte vnd bescheÿdene Zebedeus Müller der Eltter Brandtenwein händler vnd die Erbar vnd tugendsame fraw Elisabeth Eÿttellhauserin beede ehegemächte burgere Zu Straßburg, Gesunder geender vnd stander leÿbs Auch gutter Verständig. sinnen Vernunfft gespräch vnd wissens (…) dieweil sie dann inn werend * Zeit Ihreß ehestandts Kheine Kinder mit einander erzielet, Auch Zu dem nuhnmehr Inn Ihrem *ten Altter kheiner künd mehr gewerttig

Zébédée Müller fait le même jour son testament. Il institue pour ses héritiers son frère Henri Müller, marchand de fromage à Strasbourg, les enfants de feu son frère Michel Müller à Laupheim et sa nièce Anne Müller, femme de Jacques Steudlin à Plochingen.
Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365)
(f° 35) Testamentum nuncupativum deß Ehrenhafften Zebedei Müller Brandtwein händlers burgers zu Straßburg
1616 (…) vff Mittwoch den 22. Maÿ zwüschen fünff vnd sechs Uhren nach mittags (…)
Zum andern So will er der Testator hiemit auch faß Jenige Codicill vnd lettsten willens so er heüt dato vor mir Notario vnd gezeügen mit und beneben seiner lieben haußfr. Elisabeth Eüttelhauserin vffgericht u. darinnen einand. mit widemnissungen versehen hiemit wider Confirmirt haben (…)
Zum vierten (…) bestimpt er Zu seinen rechten unnd wahren erben Heinrich Müller Käßgremppen burger zu Straßburg sein bruder (…) zu einem dritten theil, Ferner Michell Müller deß wollenwebers Zu Leibheim beÿ Ulm seines bruders seeligen hind.laßene Vier Kinder mit Nahmen Daniel, Zebedæus, Anna und Ursula (…) zu einem dritten theil, So dann Inn dem Übrigen drittentheil Annen Müllerin herrn hanß Jacob Steüdlin Jetzig. Zeit Zu Plochingen geschworen gericht schreibers haußfraun sein testirers bruders Martin Müllers Metzigers Zu Leipheim Ulmer gepiets seeligen dochter
Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) Codicill u. Testament (minutes)

Zébédée Müller épouse en 1617 Marie, fille du chapelier Loup (ou Wolffgang) Ulmann, d’Offenbourg : contrat de mariage, célébration. Le futur époux lègue l’usufruit viager de sa maison à la future épouse
1617 (xxv. Aprilis), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 198
(P. fol. 192.) [Eheberedung] Erschienen Zebedeus Müller burger Zu Straßburg Ane eim
So dann Maria, wÿland Wolff Vlmans des huttmachers burgers Zu Offenburg s. dochter mit beÿstand & Peter Schneÿders Zu Offenburg Wullenwebers Ihres bitz anhero geweßenen Vogts Am An. theil
Im beÿsein Heinrich Müller des Kremers seines Brud.s vndh. hannß Cunradt Fischers vff des hochzeiters vnd vff der hochzeiterin seÿth. Gall Jedellheüser secklers vnd Simon Glitz Auch Secklers Alle burg. Zu Straßburg
Fürs dritt, damit mehrgenannte Maria die hochzeiterin khfftig nach Ihres haußwütths todt ein heußlich. wohnung versorget werd. hatt er deroselb. wÿdembs weÿß vermacht das hind. heußlin allher Inn d. St. St. Inn Crutenauw, beÿ Sant Wilhelm, geg. d. Zunfft stub d. garttner über geleg. neben hanß Zwerck dem Kachler vnd And. seit neben dem gässell , der gestalt das sie nach des Mans tödl. sehl solches hind. heußlin ad dies vitæ Zu besitzen Zu bewohnen od. Aber Zu nutzen vnd zugeniß. macht hab.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 5, n° 16)
1617. Doîca Misericordias 4. Maÿ i. vice. Zebedeus möller, Brandtewein man Schwenckfeldianus J Maria, Wolff Uhlmans p. m. Huttmachers Zu Offenburg Tochter Confirmatio facta montags 19. maÿ (i 271)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 54) 1617. Dominica Misericord. 4. Maÿ. Zebedeus Müller der brandwein man vnd J. Maria, Wolffgang Uhlman des Hutmachers Zu Offenburgk n. Tochter, eingesegnet Zu S Wilhelm Montag den 19. Maÿ (i 32)
B. Saint-Guillaume, 1619 Zébédée (i 19 n° 16), 1619 Anne Marie (i 34 n° 29), 1620 Elisabeth (i. 56 n° 83)

Le maçon Daniel Hegelin et le cordier David Hegelin cèdent à Zébédée Müller les droits qui leurs reviennent dans la succession de leur tante Elisabeth Idelhausser
1618 (2. Octobris), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 191-v
(Inchoat. fol. 174.) Erschienen die Ersamen Daniel Hegelin der Murer vnd Dauid Hegelin der Seÿler gebrüdere burgere Alhie (verkauffen)
dem Erenthafften Zebedeo Müllern dem Eiltern
320 guldin Jedem Zum halben theÿl 160 guldin So sie Von Frauwen Elisabethen Eÿtelhuserin bemelts Zebedei Müllers haußfrauen Irer Mutter schwester seeligen Ererbt Vnd bemelter Zebedeus Müller sein leben lang Zuniessen hat, der Kauff geschehen vmb 328 guldin

Zacharie Hegelin cède au même ses droits.
1621 (ut spâ [xiij. Septembris]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 516-v
(Inchoat. in Prot. fol. 356.) Erschienen Zacharias Hegelin der einspenniger Zu Straßburg (verkaufft)
Zebedeo Müllern dem eltern burgern Zu Straßburg
die Verfangenschaft Ane Lxxx lb x ß d Ihme für seinen theil gebührend, so er von Elisabethen Eittelsheußerin bemelts Zebedei Müllers haußfrawen schwester seiner Mutter seligen ererbt, Vnd aber ermelter Zebedeus Müller solches sein lebenlang Zu niessen, wie er sagt, für freÿ ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 50 pfund

Jean Ittelheusser de la Robertsau cède ses droits au même Zébédée Müller
1621 (xj. 10.bris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 659-v
(Inchoat. in Prot. fol. 482.) Erschienen hannß Jedelheüßer, vß Ruprechtsaw (verkaufft)
Zebedeo Müllern dem eltern burgern Zu Straßburg
die Verfangenschaft Ane 80 pfund x ß pfenning Ihme für seinen theil gebührend, so er von Elisabethen Jettelsheußerin bemelts Zebedei Müllers haußfrawen schwester seiner Mutter seligen ererbt, Vnd aber besagter Zebedeus Müller solches ad dies vitæ vnd sein lebenlang Zuniessen, wie er sagt, für freÿ, ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Vnd Ist dißer Khauff beschehen für vnd vmb 45 pfund pfenning Straßburger

Marie, veuve du marchand d’eau-de-vie Zébédée Müller, se remarie en 1630 avec Michel Koch, pasteur près de Wimpfen
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 11 n° 34)
1630. Dnica 23 & 24 p.Trinit. M. Michael Koch, pfarrer zu Despach in der Gölerischen* Herrschafft bey Wimpfen ist doch näher bei Heidelberg fr. Maria Zebedei möllers des Brändeweinmans seine s. hinderlaßene wittwe Aderat Valentin Jeger Schiffmann, Copulâo 8. 9.bris (i 248)

Anne Marie Müller, fille du tisserand Zébédée Müller, épouse en 1637 le mégissier Jean Schott
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 38)
1637. Dominica V pos Trinit. Hanns Schott d. Weißgerber, Geörg Schotten deß Weißgerbers Sohn allhier, J. Anna Maria, Zebedæi Müllers deß Wullenwebers nachgelaßene dochter. 17. Julÿ (i 39)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 105) 1637. Dom: V. et VI. Hanns Schott d. Weißgerber, Geörg Schotten deß Weißgerbers v burgers Alhie ehel: Sohn, v. Jungfr. Anna Maria W. Hanns Zebedi Müllers deß Wullenwebers alhie nachgel ehe. tochter. Cop. Eodem die [17. Junÿ] Zum Alt. St. Peter (i 297)

Anne Marie Müller, femme de Jean Schott, cède sa moitié de maison à son beau-frère sachetier Joseph Meyer

1651 (27. febr.), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 164
Erschienen Anna Maria Müllerin, hannß Schotten deß Weißgerbers eheliche haußfrau, mit beÿstand H Jeremiæ Ursini Notarÿ und H. Mathæi Schmidts beeder alß vff E.E. Kleinen Rhats mittel hierzu insonderheit erbetten und Deputirt
hatt in gegensein Joseph Meÿers deß Seckhlers ihres Schwagers
die helffte ihro Annæ Mariæ für ohnvertheilt gebührend ahne Zweÿen häußern einem vordern und hindern mit deren hoffstätten, höfflin und Gärtlin, auch allen andern ihren Gebäwen, alhie in der Krautenaw geg. der Gartnerstuben vff einer seithen ein Eckhauß ahne einem Allmendgäßlin, anderseit neben weÿl. hannß Sibenhorns deß Müllers seel. wittibin und Erb. hind. vffs waßer stoßend gelegen, für ledig und eig. daran die übrige helffte ihme Meÿern vorhien ehevögtlich weiße gebühret – umb 130. lib
[in margine :] Erschienen H Georg Niclaus Brimmer LL Studiosus von Speÿer alß obgemelte Annæ Mariæ Müllerin, vermög eines sub dato Speÿr den 27. Jan. iüngsthien ahne obernannten Joseph Meÿern abgelaßener (…) missiv hierzu constituirter Gewalthaber (quittung) Act. 3. febr. a° 1657.
[in margine :] (…) in gegensein Elisabethæ hieringemelts Joseph Meÿers Eheweibs – Act. 22.ten Aug. a° 1667.

Fils de sachetier, Joseph Meyer épouse en 1637 Elisabeth, fille du tisserand Zébédée Müller : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Côpia der Zwischen dem verstorbenen und der hinterbliebeneen Wittib Zur Zeit Ihrer Verheürathung mit einand. auffgerichteten Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften V. achtbaren Joseph Meÿern dem Jüngern Säcklern, daß Ehrenhafften v. Vorgeachten Joseph Meÿers deß Säcklers v. burgers Zu Straßburg ehelicher Sohn, als dem Bräutigamb an einem, So dann der Ehren Züchtig v. tugendsamen Jungfrawen Elisabetha Müllerin, weÿlandt daß Ehrenhafft. v. achtbarn, Zebed. Müllers burgers Zu Straßb. seel. eheleiblichen tochter, als der hochzeiterin am and.en theil (…) Geschehen v. verhandelt in deß heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Sambstags den 6. Maÿ in dem jahr deß herrn alß man Zahlte 1637

Mariage, cathédrale (luth. p. 397)
1637. Festo Pentecostes. 28. Maÿ. Joseph Meÿer der seckler Joseph Meÿer des secklers sohn vndt J. Elisabeth Zebedæi Müller des Wullenwebers n. tochter eingesegnet Zinst. 6. Junÿ (i 203)

Joseph Meyer meurt en 1688 en délaissant sept enfants. L’inventaire fait mention de celui, dressé en 1626, du marchand d’eau-de-vie Zébédée Müller, mort en délaissant deux filles. La succession comprend une maison rue de l’Etal et la moitié de maison à la Krutenau, estimée à la somme de 215 livres. La masse propre à la veuve est de 630 livres. L’actif de la communauté est de 307 livres, le passif de 658 livres.

1689 (31.1.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6117) f° 229
Inventarium undt beschreibung, aller u. jed. liegd. u. Vahrend. v.ändt: und unverändert Haab u. nahrung so weÿl. d. Ehrenhaffte herr Joseph Meÿer d. älter gewes. Säckler burg. alhier zu Straßburg nach seinem d. 8. 9.bris Jüngst abgewich.en 1688.t Jahrs tödlich genommenen hienscheid. hind. Ihme verlaß. welche verlaß.schafft auf freundliches ansuch. erford. u. begehren d. ane nachstehendtem folio benambster des verstorbenen seel. mit d. hind.laß.er wittib ehelich erzeügter Kind. auch Enckel und ab intestato nachgelaßener Wb. vorgenommen u: ersucht durch die Ehren: u. tug.dtsahme fraw Elisabetham Müllerin die witib, mit Assistenz deß Ehrenhafft. Philipps Kohlen tabacmachers, burgers zu gedachtem Straßburg (…) bescheh. inn Straßburg Montags d. 31. Jan: 1689.
Der verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaß. als volgt 1. d. Ehrenhafft. Joseph Meÿ.n d. Säcklern burgern alhier so Zugeg. 2. den Ehrenhafft. Hans Melchior Meÿern, Säcklern burgern Zu Mannheim, so abwesendt, 3. die tug.tsahme Catharinen Meÿerin, deß Ehrenhafft. Hanß Caspar Mock. wachtmeisters Zu Augst beÿ Basel eheliche haußfraw, so beede nicht Zugeg. 4. d. Ehrsamen Hanß Georg Meÿern Säcklern burgern Zu Franckfort so auch nicht geg.wärtig, 5. d. Ehrenhafft Hanß Philipps Meÿern, Küeffern burgern Zu Collmar, so nicht Zugeg., Inn dieße 4. Letsterer als frembd. Erb. nahmen war Zu geg. d. wohl Ehrenvest fürsichtig u. weiße herr Daniel Lienhardt E. E. Groß. Raths alt. u. ietztmahls E. E. Kleinen Raths ane Constofflers statt beÿsitzer als auß wohlermelt. Raths mittel deputirt, 6.die Ehren: und tugendsahme Elisabetham Meÿerin deß Ehrenhafft. Phil. Kohlen tabacmachers burg.s alhier eheliche haußfr. beede geg.wärtig, 7. weÿl. deß Ehren vest. vorgeacht. Herrn Johann Friderich Meÿern gewes. Specerierers burg. alhier seel. nachgelaß. Kind. Margaretham, Barbaram undt Elisabetham d.en geschworner Vogt d. Ehrenvest undt weiße H. Clade Wilhelm handelsmann burg. alhier auch E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzern, so ab. unpäßlichkeit halb. anfangs nicht beÿgewohnt, sond. anne statt deß. erbett. word. H. Balthasar Fischer, Rathsbott Zu erwehntem Straßb. nachgehendts ab./ beÿ letzter Zusammenkunfft selbs. erschienen u. alles v.hadelte Guth geheiß. u. damit zufried. geweß., alle Zu 7. Stämmen deß verstorb. seel. ehelich erziehte hind.aßene Kind. und Enckel ab intestato nachgelaßene Erb.

Inn einer inn d. statt Straßburg im Stanggäßel hind. d. Zunfftstub Zur Möhrin gelegen: inn dieße Verlaß.schafft gehörig. hienach beschriebenen behaußung hatt sich befund. wie volgt
uff der Böhnen vor d. Böhnen, In dem obern Haußohren, In d. Stub Cammer, In d. Kuchen
Eigenthumb ahne Haüßern. Ein Behaußung hoffstatt sampt all deß. gebäuw.
hind. EE. Zunfft Zur Möhrin (…)
(½ W: ½ T:) Item ein vord: u. ein hind. hauß sampt all deß. recht. gebäwen u. gerechtigkeit alhier imd. Statt Straßb. inn d. Crautenaw geg. d. Gartner Zunfftstub. ane dem sogenanten Narrengäßl. eins. and. neb. H. Joh: Georg Schneid.s seel: hind.laß.er wittib hind. auf d. St Johanns Gieß. stoßendt geleg., welche behaußung sampt höfflein bronnen u. gärtlein Von denen Hhn Werckmeistern angeschlag.per 215. lb. d. Pro Nota. Es seindt Zwar auf angeregt hauß Von dem Platerhauß alhie inn Zweÿmahlen 150. fl. aufgenommen u. gelüh. word. welche ab. nachgehdts. hernach. beÿ d. theilbahren Passiv Schulden sich eingetrag. find. Darüb. vorhand. ein teutsch. Pergamenbrieff mit d. Statt Straßb. Contract Insigel v.siegelt deß. datum d. 19. Aprilis aô 1611. welch. gestalt d. Zweÿte theil angeregter Haüß für u. umb ane statt 500 fl. straßb. wehrung schuld. von frawen Margaretha Stockhin weÿl. Ulrich Walthers Zu Eschaw seelig. wittib Zebedeo Müllern d. wittib Vattern seelig. ane zahlung geb. p.ge mehrer brieffliche documenta darüber, Ferner ein teutsch. Pergam. brief auch mit d. Statt Straßb. Contract Ins. v.siegelt deß. datum den 6. Xbr aô 1602. wie Dieboldt Negelin Pleich. am Schießrhein einen dritt.theil vorgemelt häuß Zebedeo Müller seel. für 250 fl. Straßb. wehrung Käufflich. üb.laß. außweiß.dt, Item noch i. teutsch. Pergam. brieff mit des bischofflich. hoffs Insigel v.wahrt d. 2. 8.br aô 1581. wie solche häuß. an Dieboldt Negelin d. Pleich. auf d. Ganßaw Käufflich Kommen, sagendt. Mehr dabeÿ ein Lateinisch. Pergam. brieff mit des bischoffl. hoffs Insigel dat. d. 28. Jun: aô 1329. üb. 2. lb nn*. 4. unt. Straßb. Pfenning abgelößt Erbleh. zinßes Von dem Clost. Zu St Stephan inn sich haltendt. Dabeÿ noch ein vidimirte Copeÿ üb. angeregt. brieff v.teütscht, alles signirt mit N° 1.
Norma hujus inventarÿ Copia d. Zwisch. dem Verstorbenenseelig. u. in d. hind.laße.en wittib Zu Zeit Ihrer v.heurathung mit einander auffgerichteter Eheberedung
d. wittib ohnveränd. eÿg.thümblich Vermögen, Sa. Eÿg.thumbs ane einer behaußung zur helffte 107 lb, Ergäntzung Auß einer Stuck. u. Nach Rechnung Daniel Körbaw Hoßenstricker als gewesenen vogts d. hindlaß. wittib üb. d. vätterlich guth besagend, so d. 21. August aô 1637. vor einem löbl. vogteÿgericht confirmirt worden 100. lb. Vermög Abtheÿlung üb. Weÿl. Zebedæi Müllers des brandten weinhändlers undt burgers alhier Zu Straßburg u. d. wittib Vatters seel. Verlaßenschafft, durch H Joh: Georg Kirschner Notm. publ. d. 24. Aug. 1637. auffgerichtet (…) vorberürter Ergäntzung hat alle von vätterlich. guth her inhalt Ihr Vatter Zebedæus Müller deß. verlaß.schafft in aô 1626. durch Hn Notm. Johann Georg Kirschner Inventirt word. nur Zwo döchter gehabt (…) 522 lb, Summa summarum 630 lb
Solchemnach und endlich wirdt nun auch d. gantzen verändt. und theilbar guth geschrieben, Sa. haußraths 81, Werckzeug undt wahren Zum Säckler handwerck gehörig 1, Silb. undt Geschmeidt 18, Guldene Ring 16, Eygthmb ahne Heüßern 189, Summa summarum 307 lb – Schuldt 658, Geg.einand. gehalt. 351 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 278 lb
Côpia (…) Geschehen v. verhandelt in deß heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Sambstags den 6. Maÿ in dem jahr deß herrn alß man Zahlte 1637
Abschatzung Mitwochs d: 9. februari 1689. Weillandt deß Ehrenhafften vnd bescheidenen herrn Joseph Maÿer, geweßenen burger vnd Seckhlers See: hinder fraw Wittib Vnd Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg, hinder E. E. Zunfft der Mörin (…)
Die andere behaußung auch in der Statt Straßburg in der Crauttenaw gegen der gartner Stub über Ein Eckh ane dem so genandten Naren geßlein, anderseitzes Neben herrn Johann Georg schneider See: hinderlaßene fraw Wittib, hinden auff dem Sant: Johannes gießen Stoßent, Welche behaußung, sampt Neben Gebeÿ, höfflin Vnd Bronnen Wie auch Gärtlin, Sampt aller dero begriffen recht vnd gerechtigkeit, wie solches durch die geordnete Werckh leuthe befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Vier hundert Vnd dreißig Gulden. Bezeignis der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawenwerckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Johannes Berga Werckh Meister deß Maur hoffs.

Elisabeth Müller meurt en 1696. L’actif de la succession s’élève à 370 livres, le passif à 13 livres.
1696 (15.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6088) n° 486
Inventarium undt beschreibung, aller d. Jenig. Haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren: und tugendsahme fraw Elisabetha Müllerin, des auch weÿl. Ehrenhafft. Hn Joseph Meÿers des ältern, gewes. Säcklers burg. alhier Zu Straßburg seelig. nachgelaßene wittib, nunmehr auch seelige nach ihrem d. 1.ten dieses Monats tödlich genommenen hienscheid. hind. Ihro verlaß. welche v.laß.schafft auf freundliches erford. undt begehren d. ane nachstehendtem folio benambßt. d. verstorb. seel. ab intestato nachgelaß.er Erb. vorgenommen, durch d. Ehrenhafft. H. Philipp Kohlen tabacmachern undt fr. Elisabetham Kohlin deß. eheliche haußfr. welche beÿ d. verstorbenen seelig. wohnhaft geweßen (…) bescheh. inn Straßburg inn beÿsein des Ehrenhafft. H. Georg Bögners, Küblers burg.s allhier d. Verstorb. seel. gewes. vogt dienstags d. 15. Maÿ anô: 1696.
Die verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaß. als volgt 1. d. Ehrenhafft. Joseph Meÿern, Säcklern burgern Zu Straßburg, so anwesendt. 2. weÿl. des Ehrenhafft. Hans Melchior Meÿers, gewes. Säcklers burgers allhier Zu Straßb. seel. nachgelaßenee Kind. nahmentlich Hanß Melchior undt Adam, deren geordnet und geschworenen Vogts d. Edel vest fürsichtig undt wohlweiße H Joh: Georg Rauch, E. E. groß. Raths alt. undt ietzmahls E. E. Kleinen Raths ane Constofflers statt beÿsitz. so Zugeg. 3. die tug.tsahme fraw Catharinen Meÿ.in, deß Ehrenhafft. Hanß Caspar Mock. gewes. wachtmeisters Zu Augst beÿ Basel nachgelaßene Wittib, so Zu Basel wohnhaft. 4. d. Ehrsamen Hanß Georg Meÿern, Säcklern burg. Zu Franckfort, so abwesendt, 5. d. Ehrenhafft Hanß Philipps Meÿern, Küeffern burg. Zu Collmar, so anwesendt, weßweg. in dieß. dreÿ Letst. frembd. Erben Nahmen, d. Edel vest fürsichtig u. wohlweiße H Joh: Georg Bemberg,, EE Groß. Raths alt. und ietzmahls EE Kleinen Raths ane Constofflers statt beÿsitz. als auß ermelt. Raths mittel erschienen, 6.die Ehren: und tugendtsahme Fr. Elisabetham Meÿerin deß Ehrenhafft. Philipp Kohlen, tabacbereiters burg.s alhier Zu Straßb. eheliche haußfr mit beÿstandt deßelb. 7. weÿl. deß Ehren vest. vorgeacht. Hn Johann Frid.ich Meÿers, gewes. Specierers burg. alhier Zu Straßb. seel. nachgelaßene beede töchtere als die viel Ehren undt tug.reiche fraw Margaretham Meÿ.in, des Ehrenvest. undt wohlgelehrt. Herrn Johann Gartners, Schuldieners beÿ allhießig. Newen Kirch eheliche haußfr. welch. inn Persohn erschienen undt dann die viel Ehren vndt tugendreiche fraw Elisabetham meÿerin, des Eren vest vorgeachten Hn Joh: Philipp Khuff, Specierers burgd. Zu ged. Straßb. eheliebste, mit beÿstandt deßelb. alle zu 7 Stämmen der verstorbenen fr. seelig ehelich Erzielhlte hilnd.laß. Kind. undt Enckel ab intestato nachgelaßene Erb.
Copia Testamenti nuncupativi

Inn einer inn d. Statt Straßburg beÿ dem fischmarck hind. d. Zunfftstub Zur Möhrin geleg.en inn dieße Verlaß.schafft gehörig. behaußung hatt befund. word. wie volgt
uHültzenwerck. Auff der Obern Bühn, Inn der Cammer C, In der obern Stuben, Inn dem Haußohren, In der Kuch., Inn dem und.erb hauß öhren
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung hind. EE. Zunfft Zur Möhrin (…)
Norma hujus inventarÿ. Copia Codicilli, Copia Nach Dispositionis
Sa. haußraths 149, Werckzeug undt wahren Zum Säckler handwerck gehörig 1, Silber undt Geschmeidt 21, Guldene Ring 18, Baarschafft 132, Eygenthumb ane einer behaußung 420, Schulden 27, Summa summarum 370 lb – Schuldt 13, Conclusio finalis Inventarÿ 756 lb – Conclusio finalis dem Sttall anschlag nach 696 lb

Elisabeth Müller veuve de Joseph Meyer vend la maison au charpentier Michel Bindenschuh moyennant 475 livres

1696 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 258-v
Georg Bögner, der Kübler alß Vogt Elisabetha geb. Müllerin, weil. Joseph Meÿers gewesenen Säcklers sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Joseph Meÿers auch Säcklers deren leiblich. Sohns und Johann Philipp Kohlern, deß Tabac bereiters ihres tochtermanns, wie auch Hn Johannis Garttners Schulmeisters beÿ den Predigern allhier,
in gegensein Hn Michael Bindenschuh, deß Zimmermanns
Ein Vorder und Hinderhauß, sambt einen Gärttlein und höfflein auch bronnen, allen übrig. deren Gebaüen, begriffen, Recht. und Zugehörd. allhier in d. Vorstatt an Krautenau, gegen der Garttner Zunfft stub an dem so genandt Narren gäßlein, ein: und anderseit neben weil. H. Johann Georg Schneiders gew. Schloßers sel. hind. aßene wittib, hind. auff St. Johannis Gießen stoßend gelegen – umb 475 pfund

Fils de charpentier, Michel Bindenschuh épouse en 1678 Marie Sara Ziegler (d’autres actes à son propos seront cités dans la notice d’une maison qui lui appartient par la suite)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 279-v n° 40)
1678. Eâdem [Sonnt. XXV. Trinitatis] Michaël Bindenschue der Zimmermann Weÿl. Sebastian Bindenschue deß Zimmermanns Vndt burgers allhie nachgel. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Maria Sara H, Johann Melchior Ziegler, Specereÿhändlers Undt burgers allhie eheleibl. Tochter Copul. Eâdem die [Donnerst. 28. 9.br] (i 294)

Michel Bindenschuh revend quelques mois plus tard la maison au tonnelier Gérard Sommer et à sa femme Anne Marguerite Reeb moyennant 500 livres

1696 (4.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 614-v
H. Michael Bindenschuh der Zimmermann
in gegensein Gerhard Sommers, des Küeffers und Annæ Margarethæ geb. Reebin mit beÿstand Johann Conrad Kriegers deß Schuhmachers ihres Vettern
Ein Vorder und hinderhauß, sambt einem Gärttlein, und höfflein auch bronnen und allen übrig. deren Gebäuen, begriffen, rechten und zugehördt. allhier in der Vorstatt an Krautenau geg. der Garttner Zunfftstub an dem sogenannten Narrengäßlein, ein und and. seit neben Weil. Joh: Georg Schneiders gewesenen Schloßers sel. hind. laßene wittib, hind. auff St. Johannis Gießen stoßend gelegen – umb 500 pfund

La tribu des Tonneliers refuse de recevoir Gérard Sommer, originaire de Morat dans le canton de Berne, parce qu’il n’a pas terminé ses années d’épreuve. Il déclare avoir travaillé quatre ans chez Jean Wurtz puis chez sa veuve, ensuite un an chez Flach. D’après le rapport du 7 mai, il a travaillé un an chez Tobie Gundelwein, un an et demi chez la veuve de Jean Würtz et six mois chez Flach, mais le travail chez la veuve ne peut être pris en compte. Il déclare avoir appris le métier dans le canton de Berne et continuer à servir chez Flach. Les Quinze accordent la dispense le 7 mai 1694.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
(f° 77) Sambstags den 1.sten Maÿ – Gerhard Sommer Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
Gerhard Sommer, der leedige Kieffer von Morden Berner ebieths, per Saltzman, cit. E. E. Zunfft der Kieffer Zunfftmeister, H. Johann Kelterer, plis, Clagt daß H. Citati ihn Zum Mtr.r Nicht admittiren wollen, Weilen er die erforderte Zeit inn den Werckstätten alhier Nicht Zugebracht, ohnangesehen derßelbe beÿ 4. jahrlang beÿ H. Johann Würtzen und deßen Wittib beÿ dem Weinhandel geweßen, Und beÿ einem Jahr her beÿ Flachen, dem Kieffer gedienet, bitt deßhalben Umb gn. dispensation. Faust per Künast, Weilen gegentheil selbsten, daß er die erforderte Zeit jnn der Werckstätten nicht gearbeitet geständig, auch pl.en erst Kürtzlich ihren Articul beßer Nachzukommen erinnert Worden, als bitt mann, Klägern mit seinem begehren ab: und An die ordnung Zu Verweißen. S. Weilen das petitum beÿ Mghh. stehet, als setzt ers. Erk. vor Obere Handwercks Herren gewießen

(f° 78-v) Freÿtag den 7. Maÿ – Gerhard Sommer Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
Wegen Gerhard Sommers, des leedigen Kieffers, so geklagt, daß E. E. Mschafft der Kieffer ihn Zu Verfertigung des Meisterstücks Nicht admittiren wolle, laßen Iidem per Herrn Schragen referiren, daß, da mann H. Rathh. Knören Und Herrn Kelterer darüber gehört, dießer, so d. Word geführt, Vermeldt habe, daß Kläger beÿ Tobias Gundelwein ein jahr beÿ Hn Johann Würtzen Frau wittib ein Und ein Halb jahr, und beÿ Flachen, dem Kieffer ein Halb jahr gearbeitet habe, und der articul wolle daß einer dieße Zeit über beÿ Meistern Und Nicht beÿ Wittfrauen geschafft haben soll, Worauff Kläger geantworthet daß er dreÿ jahr lang jm Berner Gebieth gelernt habe, Und d. Meisterstück ledigen standt machen, Und nicht gleich Zünfftig Noch burger werden, sondern beÿ Flachen, dem Kieffer Noch länger dienen Wolte, Und, Wan die jahr so er beÿ der Wittib gearbeithet, Nichts gelten sollte, er solcher gestalten unglücklich were.
Auff welches hie mann allegirten articul auffgeschlagen, der dahin gehe, daß Keiner Zu einem Meister angenommen werden solle, er habe dann Zuvor dreÿ jahr beÿ einem od. Zweÿ Meister gearbeithet, daraus die Meisterschafft schließen Wollen, daß die Wittiben außgeschloßen seÿn solten, allein habe man auff seithen der Herren Deputirten es nicht so angesehen, sondern Vielmehr dafür gehalten, daß es nicht rühmlich seÿe, Wann einer beÿ einer wittib gedient, und sich wohl Verhalten, Wie dann herr XV.r Brackenhoffer der Kläger deßwegen genußsam Zeugnuß geben Könne, dahero mann Vermeine, daß beÿ ihme dispensirt, jedoch darwied. die Meisterschafft Zu Klagen Ursach haben, ihro dafür Zweÿ Pfundt von ihme gereicht werden Könt allein Zu Mghh. stündte, Ob Sie zu placidiren wolten ? Erk. Beliebt.

Anne Marguerite Reeb, fille du cordonnier Jean Martin Reeb d’Ingwiller, acquiert le 26 juillet 1694 le droit de bourgeoisie à titre gracieux en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers.
1694, 3° Livre de bourgeoisie f° 1132
Anna Margaretha Rebin von Ingweiler weÿl. Hans Martin Reben des gewesten Schumachers daselbst hinterl. tochter empfangt das burgrecht gratis ist annoch ledig standts und wird Zu E. E. Zunfft der Kieffer dienen. Promis. d. 26. Julÿ 1694.

Erard (pour Gérard) Sommer et Anne Marguerite Reeb font dresser un état de leur fortune le 12 août 1694.
1694 (12.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) f° 49
Inventarium vndt beschreibung all des Jenigen so der Ehren vndt vorachtbahre Mstr. Erhardt Sommer ledige Küeffer von Moden in der Schweitz gelegen, und die Ehren und tugendsahme Jgfr. Anna Margaretha Rebin von Ingweiler gebürthig vndt burgerin allhier weÿl. Hannß Martin Reben des geweßenen Schuhmachers daselbsten hinderlaßene Eheliche Tochter beede Verlobte hochzeiterliche persohnen ane Nahrung Vermögen vnd einander künfftig in dero bevorstehende Ehe zusammen bringen werden (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 12. Augusti Anno 1694.

Le réformé Gérard Sommer sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un le droit de bourgeoisie. La commission estime que la demande peut être transmise au Grand Sénat bien que la fortune soit légèrement insuffisante, mais chacune des parties fera un héritage de ses parents.
1694, Conseillers et XXI (1 R 177)
(p. 117) Montags den 16.ten Aug. 1694. – Gerhard Sommer pct° civilegÿ
H. Kün. Ersch. Gerhard Sommer der ledige Kieffer von Murthen Berner gebieths prod. underth. Memoriale vnd bitten pro obtinendo Civilegio mit beÿlag N. 1. 2. 3. 4. et 5.
H. Advocat Geiger haltet darvor, daß einige Herren Zu deputiren sein würden, vmb erkündigung von deß Imploranten nahrung ein Zu Ziehen vnd d. Inventarium Zu examiniren. Erk. H. XV. Wesener vnd H Rathherr Freünd deputirt.

(p. 118) Sambstags den 21.ten Aug. 1694. – Relation Gerhard Sommers nahrung betreff.
In Sachen Gerhard Sommers deß ledigen Kieffers von Murthen Berner gebieths referirt H. XV. Wesener daß ged: Sommer reformirter Religion Zugethan were, vnd seine gantze nahrung in 134. lb. bestünde, derselbe aber bereits beÿ 50 lb Zu verfertigung deß Meisterstücks angewendet, vnd im übrig. noch 200 lb von seinen Eltern so beÿde noch im Leben, Zugewart. hette, derselbige hette sich mit Jungfer Anna Margaretha weÿland Hanß Martin Reeben geweßten Schuhmachers Zu Ingweÿler tochter, welche das burgerrecht gratis allhier erhalten vnd von ihrer Mutter auch noch etwas Zu hoffen, verheurathet, vnd Ob Sie schon die erforderte 1600 fl. nicht hetten, so würde doch wenig fehlen, eh Sie dieselbige ins Künfftige nichts bekommen, vnd Zusahmen brächten. H. Geiger haltet darvor daß Zwar d. begehren abzuschlag. sein würde, wann man der Ordnung genau inhæriren wolte, weilen aber die dispensation beÿ MGhh stünde, alß were seine meinung, daß eh darin gar wohl dispensirt vnd dießes geschäfft vor E. E. Großen Rath gewießen werd. könte Erk. gefolgt.

Fils de Jacques Sommer de Morat en Suisse, le réformé Gérard Sommer épouse en septembre 1694 la luthérienenne Anne Marguerite Reeb, fille du cordonnier Jean Martin Reeb d’Ingwiller : contrat de mariage, célébration.
1694 (7. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 559-v
(Eheberedung) Gerhard Sommer, der ledige Küffer Von Murthen auß der Schweitz burg. allhier, alß hochzeiter mit beÿstand Johannis Flachen, deß Kieffrs an einem
So dann Jgf. Anna Margaretha, weil. hans Martin Reeben gewesenen Schuhmachers Zu Ingweiler sel. nachgelaßene ehelich tochter, als hochzeiterin mit beÿstand Johann Conrad Kriegers, deß Schuhmachers Ihres Vettern, am andern theil [unterzeichnet] Gerhartt Summer

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 52 n° 14)
1694 Eod. d. [Mittwochs d. 8. Sept.] seindt copulirt worden Gerhard Sommer d. ledige Kieffer, Jacob Sommers, deß Burgers Zu Murten in der Schweitz ehel. Sohn, reformirter Religion, deßen Mutter heißt Salome Nußbaumin, Vnd J Anna Margaretha, Wld. Hanß Martin Reeben, deß Burgers V. Schumachers Zu Ingweÿler, Hochgr. Hanauischer Herrschafft vnd Elisabeth (K)iefferin nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Gerhart Summer Alls hochzeitter, der hochzeiterin handzeichen (i 52)

Gérard Sommer devient bourgeois par sa femme le 15 septembre 1694.
1694, 4° Livre de bourgeoisie f° 648
Gerhard Sommer der Kieffer Von Mürden auß der Schweitz, Jacob sommer burgers daselbst Ehl. sohn empfangt das burgerrecht Von Anna Margaretha Rebin, seiner jetz. haußfrauen p. 2. gold fl. 16 ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, war Zu vor ledig. standts und will Zu E. E. Zunfft der Kieffer dienen. Jur. d. 15. 7.bris 1694.

Gérard Sommer est reçu à la tribu des Tonneliers le 12 octobre
1694, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 1) 1694. Dienstags den 12. Octobris – Gerhard Sommer d. Küeffer von Murrten aus der Schweitz gebürtig erscheint, prod. Schein von der Canzleÿ de dato 15.ten 7.bris 1694 bittet Ihme das Recht beÿ solcher Ehrs. Zunfft als Einem Küeffer angedeÿhen Zulaßen. Erkannt auf Erlag der Gebühr, so ane statt 6. lb 5 ß d eine terz 2. lb 1 ß 8 d vor E. E. Zunfft v. dann wegen der Zu der Eÿmern verordneten 10 ßd willfahrt versproch Gebott und Verbott Zu gehorsamen.

Différends entre Gérard Sommer et des clients selon les registres de la tribu des Tonneliers
(f° 242-v) Montags den 28. Novembris Anno 1701
Wieder Meister Gerhardt Sommer den Kieffer

(f° 255) Dienstags den 7. Martÿ Anno 1702
Johann Friderich Metzger vorgemelt [der Küeffer] fordert ane Gerhardt Sommer den Kieffer allhier, die Uncösten, so Er wegen zweÿen reÿffen welche beklagter Von Einem Vaß geschlagen, außgelegt, sambt erstattung der reÿffen. Beklagter Sommer anthwortet, will den Kläger mit 4 ß d befridigen maßen Er die uncösten biß auff so viel schon alle bezahlt hatte die reÿff aber Vermeinet, Er nicht schuldig sein Zuerstatten.
Erkandt solle Beklägter dem Kläger Vor die Reÿff undt unkösten Zahlen, 6 ß d warmit Kläger Zuefrieden sein, undt ane beklagten weiters nichts mehr fordern solle.

1719, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 409) Dienstags den 31. Jan: A: 1719
Mad. Therese La Cour Würthin in der Citadell klagt Contra Mstr Gerhard Sommern Kieffern

1731, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 278) Dienstags d. 8. Aug. 1731
Mstr. Joh: Michael Stein der Kieffer stehet vor klagt wid. Mstr Gerhard Sommer

Les préposés de la Taille font figurer la succession d’Anne Marguerite Reeb dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 900 florins (450 livres) sur un total de 3 000 florins
1714, Livres de la Taille (VII 1175) f° 105-v
(Kieffer, F. N° 1389) Weÿl. Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Reebin, Gerhard Sommers Kieffers und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verla²s²enschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 39-v, 1497. lb. 2 ß 10. d, die machen 3000. fl., verstallte 2100. fl. alßo Zuwenig 900 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo macht à 2. lb. 14 ß – 21 lb 12 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo, trifft à 1. lb 7 ß – 8 lb 2 ß
Extat das Stallgeltt pro 1714 – 4. lb 10 ß
Gebott – 1 ß 4 s
Abhandlung, 2 lb 2 ß 6 d – Summa 36. lb 7 ß 10 d
auf remonstrirer daß obiger ohnverstallte überrest ane Wein erst seit Zweÿ Jahren verdienet word. haben die Herren Dreÿ nachgelaßen Zweÿ Jahr in duplo und Zweÿ Jahr in simplo, th. 8. lb, restirt 28. lb
dt. 12° Novembr. 1714.

Gérard Sommer se remarie avec la réformée Anne Marguerite Erlacher, fille du batelier Jean Michel Erlacher de Bâle. Elle est sœur du chef de chantier Jean Michel Erlacher. Contrat de mariage, célébration par le pasteur réformé
1715 (19. 9.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 820
Eheberedung Zwischen Herrn Gerhardt Sommer dem Kieffer vndt burgern allhier Zu Straßburg, als dem H Hochzeiter beÿständlich herrn Conradt Krieger Schuhmachers vnd herrn Johann Jacob Steiner Schloßers beeder burgere allhier deßelben respectivé Schwagers vndt vettern, ane Einem
So dann Jungfrawen Annæ Margarethæ Erlacherin, weÿlandt Herrn Michael Erlacher gewesenen Schiffmanns vndt E. Löbl. Raths Zu Baßel wohlverdienten beÿsitzers seel. mit frawen Margaretha gebohrner Glockin ehelich erzeigten tochter, als der Jgfr. hochzeiterin, mit Assistenz Herrn Johann Michael Erlacher Werckmeisters auff den Frawenhauß cit. Steinmetzen Ihres Brudern vnd herrn Johann Lautenschlager Maurer vnd Steinmetzen deroselben wittwen auch beeder burgere allhier andern theils
4..die Wÿdumb betreffend so verschafft der herr brauthigamb seiner geliebten Jungfr. brauth Zu einem gemeinen widerfälligen Zumahlen lebtägigen wÿdumbs genuß, deßen new erbawte hinderbahaußung ane dem Wohnhauß in der Crawtenaw liegend, sambt dem darunder befindlichen Keller vnd Eßig Cammer, gantz freÿ vnd ogne die geringste verzinnßung
Actum Straßburg dienstags den 19.ten 9.bris A° 1715 [unterzeichnet] Gerhartt Summer alls hochzeiter beken Wie vorseht, Anna Margaretha Ehrlacherin beken wie obstehet

Mariage (réformés, f° 130)
1715. Novembris. den 27. seind eingesegnet worden Hrn Gerhard Sommer Kieffer und weinhändler Burger in Straßburg wittwer, Jfr. Anna Margaretha weÿl. herrn Michael Erlachers des Raths Zu Baßel nachgel. ehel. tochter (i 140)

Anne Marguerite Erlacher devient bourgeoise par son mari six mois près son mariage
1716, 4° Livre de bourgeoisie f° 822
Anna Margaretha Erlacherin Von Baßel, weÿl. Michael Erlacher gew: Raths Verwandten daselbst hint. tochter empfangt das burgerrecht Von ihrem Mann Gerhard Sommer p. 2. gold fl. 10 ß. Wird beÿ den Küefferen dienen Prom: d. 26. Maÿ 1716.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison. Ceux du mari s’élèvent à 191 livres, non compris la valeur de la maison, ceux de la femme à 174 livres.

1717 (1. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 42) n° 1403
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Meister Gerhard Sommer Kieffer und und die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Margaretha gebohrne Ehrlacherin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, und Vermög auffgerichter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier in der Königl. freÿen St. Str. Mittwochs den 1. Xbris A° 1717.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Crautenaw gelegenen und dem Ehemann eÿgenthümblich Zuständigen behaußung sich folgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Soldaten Cammer, In der obern Stub, In der stub Cammer, In der Nebens Cammer, Im Haußöhren, In der Kuchen, Im hindern stock
Eigenthum ane einer Behaußung (M.) Nemlichen die helffte an einem Vorder und hinderhauß, samt einem Gärtlein und höfflein, auch bronnen und allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Rechten und Zugehörden, davon die übrige helffte des Ehemanns Kindern erster Ehe gebührig allhier in der Vorstatt Crautenau gegen der Gartner Zunfft Stub über gelegen, einseit ist ein eck ane dem sogenannten Narrengäßlein, 2. seit neben Niclaus Hügel dem haffner, hinden auff St Johannis Gießen stoßend, so gegen Männiglichen freÿ ledig und eigen, welche behausung man Ohne anschlag Zu laßen beliebet, weilen Künfftig da solche durante matrimonio solte verkaufft werden, nach dem darab erlößten pretio Zu ergäntzen. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ contract Innsiegel verwahret, datirt den 4. Decembris 1696. mit N° 1 bemerckt.
Schulden auß der Nahrung Zubezahlend. der Ehemann soll seinen dreÿen Kindern erster Ehe laut das beÿ Löbl. Vogteÿ gericht auffgerichteten Vertrags sub dato 5. febr. 1715. vor dero anerstorbenen mütterlich guth
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung betreffend, Sa. haußraths 204, Sa. Wein und leerer faß, wie auch holtz, Reiff band und Werckzeug Zum Kieffer handwerck gehörig 588, Sa. Silbers 14, Sa. Goldener Ring 11, Sa. baarschafft 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Eigenthümlichen antheils ane einer behaußung, Sa. der Activ Schulden 196, Summa summarum 1073 lb – Schulden 900, Nach deren Abzug 173 lb, Wann aber die dem Ehemann ane den hernach beschriebenen haussteuren gebührende helffte so thur 18 lb hierzu gerechnet wird, so wird sich deßelben eigenthümliche Nahrung ohne mehrberührte behaußung belauffen auff 191 lb
Der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 9, Sa. baarschafft 45, Summa summarum 156 lb – Darzu Komt ferner die Ihro an den hernach specificirten haussteuren verglichener maßen gebührende helffte so thut 18 lb,, sofort erstreckt sich der Ehefrauen ganz substanz, so dieselbe Zur Zeit angetrettener Ehe eigenthümlich beseßen, auff 174 lb

Gérard Sommer et Anne Marguerite Erlacher hypothèquent la maison au profit du pharmacien Philippe Jacques Brackenhoffer pour remettre sa part d’héritage à Jean Jacques Sommer, fils du mari

1733 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 102-v
Gerhard Sommer der Kieffer und Margaretha geb. Erlacherin mit beÿstand ihres bruders H. Michael Erlacher des werckmeisters des Frauen haußes und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers und ihres schwagers Philipp Fiedel Metzgers
in gegensein H. Rathh. Philipp Jacob Brackenhoffer des Apotheckers – schuldig seÿe 150 pfund zu auslüfferung Johann Jacob Sommer sein des debitoris Sohns erster ehe mütterlichen guths
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau am Narrengäßel einseit ist ein eck an demselben anderseit neben Nicolaus Hügelin dem haffner hinten auff St Johannes gießen

Gérard Sommer et Anne Marguerite Erlacher hypothèquent les deux tiers de la maison au profit du boulanger de Saint-Marc Nicolas Hoffstætter

1741 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 370-v
Gerhard Sommer der kieffer und Margaretha geb. Erlacherin mit beÿstand ihres sohns Gerhard Sommer des kieffers und ihres schwagers und Philipp Fiedel des metzgers [unterzeichnet] filip fidel
in gegensein Nicolaus Hoffstätter des Pfisters zu St Marx – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, zween dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinder hauß samt einem gärtlein, höfflein, bronnen und hoffstatt et appertinentis in der Vorstatt Krautenau, gegen der gartner zunfft stub ane dem so genandten Narrengäßlein einseit neben den Hügelinischen erben, anderseit neben N. dem kutscher, hinten auff den St Johannis gießen – als ein in erster Ehe am 4. Decembris 1696 erkaufft guth zu ermelten zweÿ tertzen, seinen kindern zweÿer Ehe aber zur übrigen tertz

Jean Jacques Sommer vend à son demi-frère Gérard Sommer sa part de maison, soit un sixième, moyennant 150 livres

1742 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 284
Johann Jacob Sommer der kieffer
in gegensein seines halbbändigen bruders Gerhard Sommer jun. des kieffers mit beÿstand seines vatters Gerhard Sommer sen. des kieffers [unterzeichnet] Summer
ein 6.t theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, gärtlein, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Zunfft über ane dem so genanten Narrengäßlein, einseit ist ein eck, anderseit neben weÿl. Nicolaus Hügelins des haffners erben, hinten auff St Johannis gießen – als ein mütterliches erbguth, die übrige antheiler aber theils seinem vatter theils seinem vollbändigen geschwisterden – um 150 pfund

Gérard Sommer et Anne Marguerite Erlacher ainsi que Gérard Sommer le jeune hypothèquent la maison au profit du pharmacien Philippe Jacques Brackenhoffer. Les autres parts appartiennent aux deux filles du premier mariage

1742 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 285
Gerhard Sommer der ältere kieffer und Anna Margaretha geb. Erlacherin mit beÿstand David Kiehners des kieffers und Johann Friedrich Göbels des schloßers beede ihrer vettern so dann Gerhard Sommer der jüngere auch kieffer
in gegensein H. Philipp Jacob Brackenhoffer Exsenatori und Apotheckers – 200 pfund
unterpfand, vier 6.te theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, gärtlein, höfflein, bronnen und hoffstatt in der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner zunfft über ane dem so genanten Narrengäßlein, einseit ist ein eck, anderseit neben den Hügelinischen erben, hinten auff St Johannis gießen – ihme Sommer dem vatter als ein in erster Ehe am 4. Decembris 1696 erkaufft, mithin theilbares guth zu besagten antheilen der eine 6.t dem sohn als ein heutigem tag erkaufftes guth der rest aber seinen zwo halbbändigen schwestern eigenthümlich zuständig

Gérard Sommer et Anne Marguerite Erlacher hypothèquent la moitié indivise de la maison au profit d’Anne Elisabeth Eisenmann veuve de l’enseignant Jean Ulric Geissler

1744 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 434-v
Gerhard Sommer der ältere kieffer und Anna Margaretha geb. Erlacherin mit beÿstand ihres sohns Gerhard Sommer Junioris auch kieffers und ihres vettern Johann Friedrich Göbel des schloßers
in gegensein Fr. Annæ Elisabethæ gebohrner Eisenmännin weÿl. H. M. Johann Ulrich Geißler Præcept. superioris gÿmnasÿ wittib, mit beÿstand ihres bruders H. Georg Heinrich Eisenmann Med. D. et Prof. – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung bestehend in vorder und hinter hauß, gärtlein, höfflein, bronnen und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner zunfft stub über ane dem so genannten Narrengäßlein einseit ist eiin Eck, anderseit neben den Hügelinischen erben, hinten auff St. Johannis gießen – ihme Sommer als ein in erster ehe erkaufftes guth, die übrige antheiler aber seinen kindern eigenthümlich

L’inventaire dressé en 1746 après la mort de Gérard Sommer et Anne Marguerite Erlacher n’est pas conservé

1746, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 67 n° 830
Inventarium über weÿl. Gerhard Sommers gewesenen Kieffers allhier Verlaßenschafft sambt Verkauff Register und verschiedenen Lehnungen

Etat des biens qui appartenaient à Anne Marguerite Erlacher, dressé à la requête de son fils et unique héritier Gérard Sommer
1751 (11.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 255) n° 490
Designatio desjenigen Vermögens, welches weÿl. die Ehren: und tugendsame Frau Anna Margaretha gebohrne Erlacherin, Weÿl. des Ehrenachtbaren Meisters Gerhard Sommers, des Altern geweßenen Kieffers und burgers allhier Zu Straßburg längst seel. hinderbliebene Wittib, nunmehr auch seel. nach ihrem den 1.ten dießes Zu end gemeldeten monats und Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, so auf ansuchen und Erfordern des Ehrengeachteten Meisters Johann Gerhard Sommers, des Kieffers und Burgers allhier, der verstorbenen mit obgenandtem ihrem Ehemann seel. ehelich erzeugten Sohns und ab intestato Erben, fleißig inventirt
In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem roßen crantz gelegenen herrn H. Michael Erlachern, dem Maurern und Steinhauern auch Löbl. Stadt wohlverordneten Werckmeistern des münsters eigenthümlich gehörigen behaußung
Sa. haußraths 20, Sa. Schuld 44 – Schulden auß der Verlaßenschafft zubezahlend 19 lb, Verl. Rest 1 lb
Geschehen Straßburg auff Sambstag den 11. Septembris A° 1751.

Les héritiers de Gérard Sommer vendent la maison au batelier Jacques von Zabern fils de Jacques moyennant 1 605 livres

1748 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 617
Erschienen Johann Jacob Sommer der kieffer vor sich selbst und als vogt weÿl. Fr. Margarethæ Salome geb. Bickelhaubin mit Georg Balthasar Altenberger dem kieffer erzeugte dreÿ kinder Johann Georg, Johann Siegfried und Johann Jacob der Altenberger und annoch als vogt weÿl. Fr. Annæ Elisabethæ geb. Sommerin mit Johann Georg Schäuffelin dem kupfferschmidt erzeugte kinder Margarethæ Elisabethæ, Gerhard, Mariæ Salome und Annæ Margarethæ der Schäuffel, mehr Gerhard Sommer der ledige kieffer, so dann H. Johann Friedrich Heupel der waÿßen schaffner als mandatarius Johann Georg Heim des tabachändlers als vogt weÿl. Johann Sigfried Bickelhaub des kieffers mit auch weÿl. Fr. Annæ Margarethæ geb. Sommerin erzeugte dreÿ kinder Johann Sigmund Friedrich, Octavia Juliana Philippina und Francisca Magdalena der Bickelhaub
in gegensein Jacob von Zabern Jacobs sohns des schiffmanns – versteigerung, als letzt und meistbietenden
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, gärthlein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, Zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau gegen der gartner zunfft stub über einseit neben dem sogenannten Narrengäßlein, anderseit neben Nicolaus Hoffstätter dem pfister zu St Marx, hinten auff St Johannis gießen – als ein respective Uhr groß und elterlich zum theil auch erkaufftes gut – um 1605 pfund

Le Grand Sénat ratifie l’adjudication au profit de Jacques von Zabern qui devra être portée dans les registres de la Chambre des Contrats
(94 Z 3) Auß Erkanndtnuß E E Großen Rhats Vom 12.ten augusti 1748. Ist die weÿl. Gerhard Sommers geweßenen Kieffers hinderlaßener Wittib und Erben Zuständige, allhier in der Vorstatt Krautenau gegen der garthner Zunfft Stub ane dem sogenanndten Narrengäßlein gelegene Behaußung sambt allen Ihren Zugehördten Jacob Von Zabern dem burger und schuemacher als plus offrante umb 3210 fl. mit übergab aller unkosten obrigkeitlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und & Verkauff in acht Tagen in der C Contract Stub sille Verschrieben werden, publ. d. 19.ten ejusdem mensis et anni [unterzeichnet] Kien, Rathschrbr.

Jacques von Zabern fils de Jacques et sa femme Marie Salomé Jung hypothèquent la maison au profit d’Anne Catherine Leitersperger, veuve du greffier Jean Pierre von Carben

1748 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 808
Johann Jacob von Zabern Jacobs sohn der schiffmann und Maria Salome geb. Jungin mit beÿstand ihres vatters Diebold Jung und ihres bruders Andreas Jung beede fischkäuffer
in gegensein S.T. H. XV. Johannes Leitersperger als mandatarius seiner schwester Fr. Annæ Catharinæ geb. Leitersperger weÿl. H. Johann Peter von Carben gewesten J.U.L. und E.E. kleinen raths Actuarÿ wittib – schuldig seÿen 500 lb
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt in der Vorstatt Krautenau gegen der garten Zunfft stub über, einseit neben dem sogenannten Narrengäßlein, anderseit neben Nicolaus Hoffstätter dem Pfister zu St Marx, hinten auff den Johannis gießen – als ein am 23. Augusti jüngst erkaufftes guth

Fils du batelier Jacques von Zabern, Jacques von Zabern épouse en 1734 Marie Salomé Jung, fille du marchand de poissons Jean Thiébaut Jung : contrat de mariage, célébration
1734 (23.3.), Not. Rith (6 E 41, 953)
Eheberedung – Erschienen der ehrsambe und bescheidene Junge gesell Johann Jacob von Zabern der schiffmann des Kleinen umbgangs, unter assistentz herren Johann Jacob Von Zabern auch schiffmanns des großen umbgangs hieselbsten seines leiblichen vatters, als hochzeiter ahn einem
sodann die tugentsambe Jungfer Maria Salome Jungin, herrn Johann Diebold Jungen, des fisch Käuffers und auch burgers dahier ehelich erzeigte Jungfer Tochter unter assistentz auch erstgedachten ihres leiblich. vatters alß hochzeiterin ahm andern theil
den 23. Martÿ Im Jaht 1734. [unterzeichnet] Johann Jacob Von Zabern, Maria Salome Jungin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 47 n° 13)
aô 1734. den 25. Augusti Seind nach geschehener Zweÿmaliger außruffung nemlich Dom. VIII. et IX. Trinit. in der Kirchen Zu S Wilhelm ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob von Zabern der jünger Schiffmann und burger allhier, H. Johann Jacob von Zabern auch Schiffmanns und burgers allhier und Fr. Maria Salome Buschin ehel. Sohn und Jungfr. Maria Salome H. Theobald Jungen Fischkäuffers und burgers allhier und Anna Rosina Riemin ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob von Zabern als hochzeiter, Maria salom Jungin als hoch Zeitrin (i 49)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au quai des Bateliers. Ceux du mari s’élèvent à 286 livres, ceux de la femme à 287 livres.
1734 (13. 8.bris), Not. Rith (6 E 41, 953)
Invent. und beschreibung aller der Jenigen haab, nahrung und gütter, nichts davon außgenohmen reservirt noch vorbehalten, so der ehrsamb und bescheidene Johann Jacob Von Zaberen schiffmann des Kleinen umbgangs allhier und die tugendsambe fraw Maria Salome gebohren Jungin, beede verburgerte Eheleuth einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welches alles der Ursachen Künfftiger fall ratione der Ergäntzung desto best sich zu reguliren haben möchten (…) Actum Straßburg den 13.ten 8.bris 1734 in fernerer præsentz ihr beder eheleuthen geliebter Eltteren welche auch sothaner geschäfft bis Zu ende abgewarthet.
So in einer allhier zu straßb. ahm schiffleuthstaden gelegener und in lehnungs weiß besitzender behaußung befunden worden.
Norma hujus inventarÿ. des ehemanns zugebrachte nahrung, Sa. haußraths 106, Sa. schiff und geschirrs zur schiffahrt gehörig 160, Sa. silbers 29, Sa. baarschafft 14 Summa summarum 371 lb – passiv schulden 25, Compensando 286 lb
Solchemnach folget auch der ehefr. zugebrachte nahrung, Sa. haußraths 132, Sa. silbers 17, Sa. gold. ring. 18, Sa. baarschafft 94, Sa. activ schuld 25, Summa summarum 287 lb

1747, Protocole des Quinze (2 R 157, registre lacunaire)
(p. 162) Donnerstags d. 21. Martÿ – Joh: Jacob von Zabern Jacobs Sohn Ca. E. E. Zunfft Zum Encker
Fuchs nôe Joh: Jacob von Zabern, Jacobs Sohn, des schiffmanns Ca. E. E. Zunfft Zum Encker, prod. widrigen bescheid, von welchem pplis an MGHh appellirt, bitt deßen Verzeichnuß. Erk. Verzeichnuß

Jacques von Zabern meurt en 1759 en délaissant neuf enfants. La succession comprend deux maisons à la Krutenau, l’une ruelle des Chanvriers l’autre face au poêle des Jardiniers, estimée à 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 292 livres, celle des héritiers de 102 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 366 livres et le passif à 1 897 livres.

1759 (18.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 395) n° 816
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob von Zabern, des ältern geweßenen Schiffmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1759 – nachdeme derselbe Donnerstags den 31. Maji dießes lauffenden 1759. Jahrs durch einen seeligen tod von dießer Welt abgefordert worden nach solch seinem beschehenen tödlichen Hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliche ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Salome von Zabern gebohrne Jungin die hinterbl. wittib mit assistentz des Ehrevest und Wohlvorgeachtn H.Andreä Gerhard Jung des fischkäuffers und burgers allhier, deroselben erbettenne H beÿstands (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 18. Julÿ 1759.
Der seelig Verstorbene hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen Wie folgt 1° Frau Mariam Salome Meÿerin gebohrne von Zabern, Herrn Gabriel Meÿers des jüngern, Schiffmanns und Burgers allhier Ehefrau, welche mit beÿhülff gedachten Ihres Ehevogts dem geschäfft in persohn abwartete, 2.do Jungfrau Mariam Magdalenam von Zabern, so 21. und ein halb jahr alt, dahero Majorennis und ohnbevögtigt, mithien in selbst eigener Persohn mit Zuziehung herrn Jacob Heinrich von Zabern, des ältern Schiffmanns und Burgers allhier, Ihres erbettenen beÿstands beÿ dem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Herrn Johann Jacob von Zabern, den jüngern Ledigen Schiffmann, welcher 20 Jahr und Vier Monath alt, mithin ebenmäßig Majorennis und ohnbevögtiget, dahero in selbst eigener Persohn zugegen geweßen, 4.to Johann Theobald von Zabern, welcher die Kübler Profession erlernet, 5.to Johann Daniel von Zabern, 6.to Jungfer Annam Mariam von Zabernn 7.mo Jungfer Mariam Elisabetham von Zabern, 8.vo Jungfer Annam Margaretham von Zabern, So dann 9.no Jungfer Mariam Barbaram von Zabern dießer Sechs letzteren annoch minorennen Kinder geschworner Vogt ist Herr Johann Heinrich von Zabern, der ältere Schiffmann und burger allhier, welcher im Nahmen seiner Curanden dem geschäfft persönlich beÿgewohnt. Alßo alle Neun des Abgelebten seeligen mit Eingangs gedachter Frauen Maria Salome gebohrner Jungin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu Neun gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane häußern (E.) Erstl. eine Behaußung, hoffstatt, höfflein und bronnen, mit allen deren Gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau, jenseit und underhalb dem Katzensteeg ane dem hänffergäßlein (…)
(T.) It. eine Behaußung, bestehend im Vorder und hinderhaus, Schopff, höfflein, hoffstatt und bronnen mit allen deroselben übrigen Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg an der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Zunfft Stub hinüber, enseit ist ein Eck ane dem sogenannten Narrengäßlein, anderseit neben Weÿland Niclaus Hoffstetters, des Pfisters Zu S. Marx Wittib hinden auf S. Johannis gießen stoßend, davon reicht man Jährlichen auf Johannis Baptistæ der Statt Straßburg Pfenningthurn 7 ß 6 d Allmend Zinß, sonsten ist dieselbe vor freÿ ledig und eÿgen durch hieoben benahmbste der Statt Straßburg Herren Werckmeistere laut obenallegirten Abschatzung Zeduls vom 7.t Julÿ 1759. æstimirt pro 1085. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corrobortirt de dato 23. Augusti anno 1748. Dabeÿ Zween alte in wohlermelter Cancelleÿ Contract Stub gefertigte Kauffbrieff de datis 28.ten Aprilis et 4. Decembris Anno 1696.
Ergäntzung der Wittib angegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1734. durch Weÿland herrn Notarium Georg Philipp Rith gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung. Copia Codicilli
der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa.Silbers 1, Sa. Goldener ring 4, Sa. Schulden 25, Erg. Rest 249, Summa summarum 292 lb
Dießemnach Wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 10, Sa. Eigenthums aane einer behaußung 450, Summa summarum 488 lb – Schulden 385 lb, Nach deren Abzug 102 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein Verantwortung und theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 87, Sa. Schiff und geschirrs Zur Schiffarth gehörig 241, Sa. Wein und Lährer Faß 106, Sa. Silbers 11, Sa. baarschafft 7, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1085, Sa. Schulden 360, Sa. brennholtzes und wellen 465, Summa summarum 2366 lb – Schulden 1897 lb, Detrahendo verbleibt 378 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 772 lb – Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung Vom 7.ten Jully 1759. Auff begehren Weÿlandt Johann Jacob von Zaberach ist Ein Behaußung allhier In der Statt Straßburg jn der Guthenau gelegen, Ein seÿts, Neben Frau Hoffstätterin Wittib, Anderseÿts ein Eck auff das Narden Gäßlein Machent, und hinden auf das Waßer stoßend, solche Behaußung bestehet jn Vier Stuben, Vier Kuchen und Etliche Kammeren, dar über ist der dachstuhl mit Breit Zieglen belegt, hat auch ein getremten und gewölbten Käller, Hoff und brunnen. Von Uns der Unter Schriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern Nach Vorher Geschehener Besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen worden Vor Und umb Zweÿ Thausent Zweÿ Hundert Gulden
Der Zweÿte Begriff ist Auch allhier in der Statt Straßburg jn der Guthenau Gelegen auf dem Plätzlein (…)

Marie Salomé Jung meurt en 1761. Le prix d’estimation des maisons est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 2 870 livres, le passif à 342 livres.

1761 (26.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 399) n° 915
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariä Salome von Zabern, gebohrener Jungin auch Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbaren herrn Johann Jacob von Zabern des ältern, geweßenen Schiffmanns und burgers allhier zu Straßburg seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1761 – nachdeme dieselbe Mittwochs den 2. Septembris dießes lauffenden 1761. Jahrs durch einen seeligen Todt von dießer Welt abgefordert worden nach solch Ihrem seeligen Absterben zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg, auf Montag den 26. Octobris Anno 1761.
Die Abgelebte Frau seelige hat zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen Wie folgt 1° Frau Mariam Salome Meÿerin gebohrne von Zabern, Herrn Gabriel Meÿers, des Jüngern, Schiffmanns und Burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿhilff gedachten Ihres Ehevogts in persohn dem geschäfft abwartete, 2.do Frau Mariam Magdalenam Riebelin gebohrne von Zabern, Herrn Johann Riebels, des geschworenen holtzlegers und burgers allhier Ehegattin, Welche ebenmäßig mit assistenz besagten Ihres Ehevogts in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Herrn Johann Jacob von Zabern, den jüngern Ledigen Schiffmann und burger allhier, welcher gleicherweiße in selbst eigener Persohn zugegen geweßen, 4.to Johann Theobald von Zabern, den Ledigen Kübler, welcher in der Frembde sich aufhält, 5.to Johann Daniel von Zabern, welcher die Schiff farth ernernt, 6.to Jungfrau Annam Mariam von Zabern, 7.mo Jungfrau Mariam Elisabetham von Zabern, 8.vo Jungfrau Annam Margaretham von Zabern, So dann 9.no Jungfrau Mariam Barbaram von Zabern dießer Sechs letzteren annoch minorennen Kinder geschworner Vogt ist Herr Johann Heinrich von Zabern, der ältere Schiffmann und burger allhier, welcher im Nahmen seiner Curanden dem geschäfft persönlich beÿgewohnt. Alßo alle Neun der seelig Verstorbenen mit Eingangs gedachtem Herrn Johann Jacob von Zabern dem ältern, Ihrem geweßenen Ehemann ebenmäßig seeligen ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu Neun gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane häußern. Erstl. eine Behaußung, hoffstatt, höfflein und bronnen, mit allen deren Gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau, jenseit und underhalb dem Katzensteeg ane dem hänffergäßlein (…)
It. eine Behaußung, bestehend im Vorder und hinderhaus, Schopff, höfflein, hoffstatt und bronnen, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg an der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Zunfft Stub hinüber, enseit ist ein Eck ane dem sogenannten Narrengäßlein, anderseit neben Weÿland Niclaus Hoffstetters, des Pfisters Zu St. Marx Wittib, hinden auf St. Johannis gießen stoßend, davon reicht mann Jährlichen auf Johannis Baptistæ der Statt Straßburg Pfenningthurn 7 ß 6 d Allmend Zinß, sonsten ist dieselbe gegen männiglichen freÿ ledig und eigen und die in hieoben allegirtem der Defunctæ geweßenen Ehemanns seeligen Verlaßenschafft Inventario de Anno 1759, durch der Statt Straßburg Herrn Bau Inspectorem und Werckmeistere æstimirt vor 1085. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 23. Augusti Anno 1748. Dabeÿ Zween alte in wohlermelter Cancelleÿ Contract Stub gefertigte Kauffbrieff, de datis 28.ten Aprilis et 4. Decembris Anno 1696.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 133, Sa. Schiff und geschirrs Zur Schiffarth gehörig 85, Sa. Wein und Lährer Faß 61, Sa. Silbers 15, Sa. goldener Ring 5, Sa. baarschafft 49, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1535, Sa. Schulden 930, Summa summarum 2870 lb – Schulden 342 lb, Detrahendo verbleibt 2527 lb
Stall Summ 2527 lb

La cohéritière Marie Salomé von Zabern et son mari Gabriel Meyer prennent la maison à bail

1761 (7.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 399) Joint au n° 915 du 26 oct. 1761
Lehenung von einer Wohnung in der Behaußung ane der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Stub hinüber gelegen
Erschienen Vor mir Notario Frau Maria Magdalena Riebelin gebohrne von Zabern, H. Johann Riebels, des geschworenen holtzlegers und burgers allhier Ehefrau, mit assistentz deßelben, Ferner Hr. Johann Jacob von Zabern, der jüngere Ledige Schiffmann und burger allhier, Sodann Hr Johann Heinrich von Zabern, der ältere Schiffmann und burger allhier, alß geschworner vogt der Sechs jüngeren annoch minorennen Kinder, Zeigten
in gegenseÿn H. Gabriel Meÿers, des jüngern, Schiffmanns und Fr. Mariæ Salome gebohrener von Zabern, beede Eheleuthe und Burgere allhier der älteren Frau Tochter und H. Tochtermanns, an
daß dieselbe Ihnen Meÿerischen beede Eheleuthen verlühen in vorgesagter ane der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Zunfft Stub hinüber gelegenen behaußung, die vordere Wohnung ein Steeg hoch, bestehend in einer Stub, Stub Cammer, Nebens Cammer, Kuchen und einer schwartz Getüch Cammer, Wie auch Zwoen Cammern auf der Bühn, eine Cammer im Hoff und dem hindern Keller, samt denen Schöpffen Zur verwahrung seines Geschirrs und ist dieße Lehenung getroffen worden auff sech nach einander folgende Jahr Von Weÿhenachten dießes 1761.ten Jahrs angehend und auf gleichen Termin Anno 1767 sich wiederumb endigend um einen Jährlichen Zinß von 42 Gulden
So geschehen in Straßburg den 7. Novembris Anno 1761

Sa fille Marie Elisabeth meurt en 1765 après avoir légué sa part de maison à Marie Salomé von Zabern femme de Gabriel Meyer. L’actif de la succession s’élève à 694 livres, le passif à 141 livres.

1765 (14.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 407) n° 1087
Inventarium über Weÿland Jungfrauen Mariä Elisabethä von Zabern auch Weÿland Herrn Johann Jacob von Zabern des ältern geweßenen Schiffmanns und Burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener ehelich erziehlter tochter nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1765. – nachdem dieselbe Sambstags den 13. Julÿ dießes Lauffenden 1765 durch einen seeligen Tod von dießer Welt abgefordert worden, nach solch ihrem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren der seelig Verstorbenen eheleiblicher geschwüsterden und ab intestato nachgelaßene Rechtmäßiger Erben (…) So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 14. Novembris Anno 1765.
Die seelig Verstorbene hat zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen Wie folgt 1° Frau Mariam Salome Meÿerin gebohrne von Zabern, Weÿland Herrn Gabriel Meÿers, des Jüngern, geweßenen Schiff: und Steurmanns auch Burgers allhier seeligen nachgelaßenee Wittib, welche in selbsteigener Persohn dem geschäfft abwartete, 2.do Frau Mariam Magdalenam Riebelin gebohrne von Zabern, Herrn Johann Riebels, des geschworenen holtzlegers und burgers allhier Ehegattin, Welche mit Beÿhilff gedachten Ihres Ehevogts in Persohn beÿ dem geschäfft zugegen war, 3.tio Herrn Johann Jacob von Zabern, den jüngern Schiff: und Steurmann auch burger allhier, welcher abweßend und hiebeÿ nicht erscheinen Wollen, 4.to Herrn Johann Theobald von Zabern, den Kübler und burgern allhier, welcher in Persohn dem geschäfft sich eingefunden, 5.to Herrn Johann Daniel von Zabern, den jüngern Schiffmann und burgern allhier, Welcher ebenmäßig in Persohn præsens ware, 6.to Jungfrau Annam Mariam von Zabern, 7.mo Jungfrau Annam Margaretham von Zabern, So dann 8.vo Jungfrau Mariam Barbaram von Zabern dreÿen geschworner Vogt ist Herr Johann Heinrich von Zabern, der ältere Schiffmann und burger allhier, welcher im Nahmen gemelter seiner dreÿen Vogtsdöchter in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt. Alle acht der in Gott seelig entschlaffenen eheleibliche geschwüsterde und ab intestato Zu acht gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau unterhalb dem Katzensteeg gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
Antheil ane einer Behaußung. (Frauen Mariæ Salome Meÿerin prælegirt) Nemblichen ein Neuntertheil für ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung, bestehend im Vorder und hinderhaus, Schopff, höfflein, hoffstatt und bronnen, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Zunfft Stub hinüber, enseit ist ein Eck ane dem sogenannten Narrengäßlein, anderseit neben Weÿland Niclaus Hoffstetters, des Pfisters Zu St. Marx Wittib, hinden auf St. Johannis gießen stoßend, von dieser gantzen Behaußung reicht mann Jährlichen auf Joh. Bapt: der Statt Straßburg Pfenningthurn 7 ß 6 d Allmend Zinß, sonsten gegen männiglichen freÿ Ledig und eigen und die in dem über weÿland Frauen Mariæ Salome Von Zabern gebohrner Jungin auch weÿland herrn Johann Jacob von Zabern des ältern geweßenen Schiffmanns und burgers allhier seeligen hinterlaßener Wittib, der seelig verstorbenen eheleiblicher Mutter ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft durch mich Notarium in Anno 1761 aufgerichteten Inventario über gemelten Allmend Zinß angeschlagen vor 1085 lb, Macht daran der hiehero gehörige 9.te theil 120. 11. 1 ?. Und seind die übrige achte neuntetheil der Defunctæ acht geschwüsterden für ohnvertheilt gebührig. Über die völlige Behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 23. Augusti Anno 1748. Dabeÿ Zween alte in wohlermelter Cancelleÿ Contract Stub gefertigte Kauffbrieff, de datis 28.ten Aprilis et 4. Decembris Anno 1696.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli
Sa. kleydung und weißen gezeugs 26, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 8, Sa. pfenningzinß hauptgüter 533, Sa. Antheils ane einer Behaußung 120, Summa summarum 694 lb – Schulden 141 lb, Detrahendo verbleibt 553 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 136 lb – Stall Summ 416 lb

Marie Salomé von Zabern veuve de Gabriel Meyer rachète les parts de la maison et en devient seule propriétaire

1767 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 n° 321-v
Fr. Maria Magdalena geb. von Zabern, Johann Riebel des Holtzlegers Ehefrau, Frau Anna Maria von Zabern, H. Martin von Zabern des Gastgebers Ehefrau, Johann Jacob von Zabern der Schiffmann, Johann Theobald von Zabern der Kübler, Daniel von Zabern der Schiffmann, Heinrich von Zabern der Schiffmann als vogt Johann Jacob von Zabern des Schiffmanns zweÿen töchter Maria Margaretha und Maria Barbara der von Zabern
in gegensein Fr. Mariæ Salome von Zabern weÿl. Gabriel Meÿer gewesten schiffmanns wittib
sieben 9.te theil vor unvertheilt ane der elterlichen behausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ane der Krautenau gegen dem gartner zunfftstub über einseit neben (-) Gabriel dem kachler ux. noe., anderseit ist ein eck ane dem Nardengäßel, hinten auff die Breusch – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 7 ß 6 d ane bodenzinß – um 2115 pfund

Fils du batelier Gabriel Meyer, Gabriel Meyer épouse en 1756 Marie Salomé von Zabern : contrat de mariage, célébration
1756 (19.3), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 266
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und vorachtbahren Herrn Gabriel Meÿer, dem jüngeren, Ledigem Schiffmann, des Ehren: und wohlvorachtbaren Herrn Gabriel Meÿers, des ältern, Schiffmanns und Burgers allhier Zu Straßburg, mit Weÿland der Viel: Ehren: und tugendsamem Frauen Maria Salome gebohrner Braunin seeligen ehelich erzeugtem Sohn als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome von Zabern, des Ehren: und wohlachtbahren herrn Johann Jacob von Zabern, des ältern Schiffmann und burgers allhier, mit der Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Maria Salome gebohrner Jungin ehelich erziehlter Tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern Theil
So Beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 19. Martÿ Anno 1756. [unterzeichnet] Gabriel meÿer Als Hochzeiter, Maria Salome von Zabern Als Hochzeirin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 204-v n° 17)
aô 1756. d. 13. Augusti Seind in der Kirchen Zu S Wilhelm, nach Zweÿmaliger außruffung, so am 8. und 9. Sonntag nach Trinitatis geschehen ehelich copulirt und eingesegnet worden Gabriel Meyer, Junior, lediger Schiffer und burger allhier H. Gabriel Meyers Schiffmanns und burgers allhier und Weÿl. Salomé Braunin, ehl. Sohn und Jungfrau Maria Salome, H. Johann Jacob von Zabern sen. Schiffmanns und burgers allhier u. Maria Salome Jungin ehl. Tochter [unterzeichnet] Gabriel meÿer als Hochzeiter, Maria Salome von Zabern alß Hochzeiterin (i 209)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au quai aux Chevaux. Ceux du mari s’élèvent à 321 livres, ceux de la femme à 436 livres.
1756 (13.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 387) n° 687
Inventarium über des Ehren: und Wohl Vorachtbahren herrn Gabriel Meÿers, des jüngern, Schiffmanns und der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Mariä Salome Meÿerin gebohrner von Zabern, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1736. – welche der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe miteinander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…)
So beschehen in Straßburg, aug Mittwoch den 13. Octobris Anno 1756.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau am Gaulstaden gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in dieEhe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 112, Sa. Schiff und geschirrs zur Schiffarth gehörig 70, Sa. Silbergeschmeids 34, Sa. der baarschafft 15, Summa summarum 232 lb – Darzu ist zurechnen der Ihme gebührige halbe theil ane denen Verherten haußsteuren 89 lb, des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Guth un vero pretio 321 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa.& haußraths 197, Sa. Silbergeschmeids 22, Sa. Goldener Ring H.& Geschmeids 43, Sa. Baarschafft 83, Summa summarum 347 lb – Hierzu Kombt der Ihreo Zuständige halbetheil ane denen verehrten haußsteuren 89 lb, Der Ehefraun Völlig in die Ehe gerbracht Vermögen dem billichen werth nach 436 lb

Gabriel Meyer meurt en juin 1764 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé à la Krutenau dans la maison face au poêle des Jardiniers qui appartient en partie à la veuve. La masse propre à la veuve est de 867 livres, celle des héritiers de 250 livres. L’actif de la communauté s’élève à 734 livres et le passif à 972 livres.

1764 (16.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 405) n° 1036
Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Gabriel Meÿers des jüngern geweßenen Schiff: und Steuermanns auch Burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1764. – nachdeme derselbe Sambstags den 23. Junÿ dießes lauffenden 1764. Jahres durch einen seeligen Tod von dießer Welt abgefordet worden, nach solch seinem seeligen Absterben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Salome Meÿerin gebohrner von Zabern der hinterbliebenen Wittib mit assistentz der hoch Edel weißen Herrn Johann Michael Boehm, Medicinæ hocherfahrnen Doctoris und berühmten Practici E:E: großen Raths wohlansehnlichen beÿsitzers Ihrs erbettenen Herrn beÿstands, wie auch des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Adam Schneidersn des Schuhmachers und Burgers allhiern als geordnet und geschworenen Vogts Mariä Salome, Mariä Elisabethä, Margarethä Sophiä und Gabriels der Meÿer, des seelig Verstorbenen mit vorernannter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter vier Kinder und ab intestato nachgelaßener rechtmäsiger Erben (…) So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 16. Augusti Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau geegenen der hinterbliebenen Wittib Zum Neunten theil für ohnverändert gehörige und hierunden eingetragenen Behausung befunden worden wie folgt
Antheil ane einer Behaußung (W.) Nemblichen ein Neundtertheil für ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, bestehend im Vorder und hinderhaus, Schopff, höfflein, hoffstatt und bronnen, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg an der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Zunfft Stub hinüber, enseit ist ein Eck ane dem sogenannten Narrengäßlein, anderseit neben Weÿland Niclaus Hoffstetters, des Pfisters Zu St: Marx Wittib, hinden auf St: Johannis gießen stoßend, von dießer gantzen Behaußung reicht mann Jährlichen auf Johannis Baptistæ der Statt Straßburg Pfenningthurn 7 ß 6 d Allmend Zinß, Sonsten ist dieselbe gegen männiglichen freÿ Ledig und eigen und die in dem über Weÿland Frauen Mariä Salome von Zabern gebohrner Jungin, auch Weÿland Herrn Johann Jacob von Zabern des ältern, geweßenen Schiffmanns und burgers allhier seeligen hinterlassener Frau Wittib der dißortigen Wittib eheleiblicher Mutter ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft durch mich Notarium in Anno 1761. auffgerichteten Inventario durch der Statt Straßburg Herrn Bau Inspectorem und Werckmeistere angeschlagen pro 1085. lb. Macht daran der hiehero gehörige Neundtetheil 120. 11. 1.1/3 Und seind die übrige acht 9.te theil der Wittib eheleiblichen geschwüsterden für ohnvertheilt eigenthümlichen zuständig. Über die gantze Behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 23. Augusti Anno 1748. Dabeÿ Zween alte in wohlermelter Cancelleÿ Contract Stub gefertigte Kauffbrieff, de datis 28.ten Aprilis et 4. Decembris Anno 1696.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in Anno 1756. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 31, Sa. Antheils ane einem Schiff 15 ß, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring 11, Sa. baarschafft 8, Sa. Antheils ane einer Behaußung 120, Sa. Schulden 30, Erg. Rest 627, Summa summarum 867 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 23, Sa. Silbers 9, Erg. Rest 261, Summa summarum 300 lb – Schulden 50 lb, Detrahendo verbleibt 250 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 84, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiff farth gehörig 153, Sa. Brennholtzes 134, Sa. Wein und Lährer Faß 42, Sa. Silbers 10, Sa. baarschafft 300, Sa. Schuld nullum, Summa summarum 734 lb – Schulden 972 lb, Theilbrre Passiv onus 248 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 869 lb

Marie Salomé von Zabern se remarie avec le batelier Simon Hæs : contrat de mariage par lequel elle lui lègue sa maison moyennant 2500 livres en cas de survie, célébration

1769 (30.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 470
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Simon Häß, dem Ledigen Schiff: und Steuermann auch Burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland des Ehren: undt Wohlvorachtbahren Herrn Simon Häß, des geweßenen Schiffmanns und Burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßenem mit der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Maria Elisabetha gebohrener Schwingin seiner hinterbliebeneen Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb ane einem
So dann der viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Salome Meÿerin gebohrner von Zabern Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Gabriel Meÿer, des jüngern Schiff: und Steuermanns auch burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin, ane dem andern Theil

Sechstens, hat Sie die Frau hochzeiterin hiemit wohlmeinend constituirt und geordnet, daß auf den Fall der grundgütige Gott Sie vor demselben Zeitlichen todes sterben laßen würde, als dann ihme dem Herrn Bräutigamb, Ihre eigenthümliche Behaußung, bestehend in Vorder: und hinderhauß, Schopff, höfflein, hoffstatt und bronnen mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gegen der Garthner Zunfft stub hinüber, so einseit ein Eck an dem sogenannten Nardengäßlein, anderseit neben weÿland Niclaus Hoffstätters, des Pfisters zu St: Marx Wittib, hinten auf St: Johannis gießen stoßend, über 7 schilling und 6 pfenning der Stadt Pfenning Thurn Jährlich abzurichten habenden Allmend Zinses vor freÿ, Ledig und eigen umb 5000 gulden hießig Current eigenthümlichen Zukommen und hiemit würcklichen cedirt und überlaßen seÿn und bleiben solle
So beschehen in Straßburg (…) auf Montag den 30. Januarÿ Anno 1769. [unterzeichnet] Simon Häß als Hoch Zeiter, Maria Salome Meÿerin alß Hochzeirin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 94-v, n° 8)
In dem Jahr 1769 den 5. und 12. Februarii auf die Sonntage Quinquagesima und Quadragesima wurden Allhier in der Kirche Zu S Wilhelm nach Ordnung Ausgerufen und Mittwochs den 15. ejusdem in derselben copulirt Simon Haeß der ledige Steurmann und burger allhier weiland Herrn Simon Haeß Geweßenen Schiffmanns und Burgers allhier mit frauen Maria Elisabeth Gebohrner Schwingin ehelich erzeugter Sohn und Frau Maria Salome geborne Von Zabern, weiland Gabriel Meÿer des Jüngen, Gewesenen Steurmanns und Burgers allhier nachgelaßene eheliche Wittib, [unterzeichnet] Simon Häß Als Hoch Zeiter,Maria Salome Meÿerin geboren von Zabern alß hochzeiterin (i 100)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 145 livres, ceux de la femme à 1 236 livres.

1769 (20.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 411) n° 1185
Inventarium über des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Simon Häß, des Schiff und Steurmanns und der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariä Salome Häßin gebohrner von Zabern beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1769 – welcher der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung einem Jeden theil und respectivé deßen Erben für ohnverändert seÿn und bleiben soll (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren und vor wohlachtbahren Herrn Johann Daniel Häß des Schiffmanns und burgers allhier als von beeden theilen hierzu erbettenen beÿstands auf Montag den 20. Novembris Anno 1769.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gegen der Garthner Zunfftstub hinüber gelegenen, der Ehefrauen eigenthümlich zuständigen und hieunden eingetragenen Behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußeren. (F.) Erstl. I. Behaußung, bestehend im Vorder und hinderhaus, Schopff, höfflein, hoffstatt und bronnen, mit allen deroselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. ane der Vorstadt Krautenau gegen der Gartner Zunfft Stub hinüber, 1.s. ist ein Eck ane dem Nardengäßlein, 2.s. neben Joh: Melchior Gabriel dem Kachler, hinden auf St: Johannis gießen od. die Preusch stoßend, davon gibt mann Jährlichen auf Joh. Bapt: der Statt Straßb. Pfth. 7 ß 6 d ane Allmend Zinß, sonsten wird dieselbe dißorths vor freÿ Ledig und eigen ohnpræjudicirlich angeschlagen pro 5000 gulden oder 2500. Über 7/9.te theil ane solcher Behaußung welche der Ehefrau von Ihren noch lebenden Geschwüsterde käuflich angenommen ist vorhanden 1. teutsch perg. Kauffverschreib. in allh. C. C. Stub auffgerichtet de dato 18. Maji A. 1767, die übrige 2/9.te theil aber hat sie die Ehefrau theils von Ihren geliebten Eltern u. theils von weÿl. Jgfr. Maria Elisabetha von Zabern Ihrer ledigenweis verstorbenen Schwester prælegats weiß ererbet. Anbeÿ meldet über die gantze Behaußung 1. teutscher perg. Kffbf d. St. Str. anh. C. C. Insiegel corroborirt de dato 23. Augusti A. 1748. So dann noch 2. alte auch allda gefertigte Kffb. de datis 28. Aprilis et 4. X.bris 1696.
(F.) It. I. Behaußung ane der Vorstadt Krautenau im Narden gäßlein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 43, Sa. Schiff und geschirrs Zur Schiff farth gehörig 25, Sa. Silbers 43, Sa. goldenen Ring 2, Sa. baarschafft 1000, Summa summarum 1114 lb – Dazu ist Zurechnen der Ihme gebührige halbetheil ane denen verehrten haußsteuren betragend 30 lb, des Ehemanns Völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 1145 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 186, Sa. Silbers 41, Sa.goldener Ring und Geschmeids 34, Sa. baarschafft 600, Sa. Eigenthumbs ane häußern 3155, Summa summarum 4016 lb – Schulden 2810 lb, Detrahendo verbleibt 1266 lb – Darzu Komt der Ihro Zuständige halbe theil ane denen verehrten haussteuren ausmachend 30 lb, der Ehefrau völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem wahren werth nach 1236 lb

Les Quinze autorisent par dispense Simon Hæs à entreprendre les voyages que sa tante veuve de Jean Daniel Hæs était autorisée à faire, alors que le nouveau règlement de 1769 réserve ce remplacement à un fils ou à un gendre. La tribu de l’Ancre demande que l’article du règlement soit ou abrogé ou moins strict. Les Quinze maintiennent le règlement mais permettent au maître de la tribu de donner dispense dans des cas particuliers. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1775, Protocole des Quinze (2 R 186)
Simon Häß contra E. E. Zunfft der Äncker pt° Reiß
(p. 27) Sambstags den 28.ten Januarii 1775 – Claus nôe Simon Häß, des Burgers und schiffmanns auch Steurmanns alhier producirt unterth. Memoriale und bitten puncto einer Reÿß. Erkandt, an dei Obere Kauffhaußherren Zur untersuchung Verwießen.

(p. 54) Sambstags den 4. Februarii 1775. – Obere Kauffhauß Hn per me referiren, es habe Simon Häß der Schiff: und Steurmann auch burger alhier d 28. Januarÿ letzthin Mghh. per Memoriale gehorsamst gebetten, Hochdieselbe geruheten Zuerkennen, daß ihme dispendando von der ordnung vergönnt seÿn mögte, diejenige reÿse welche seines verstorbenen Oheims, weÿl. Johann Daniel Häß, geweßenen schiffmanns des Umbgangs alhier nachgelaßener Wittib Zukommt, Zu seiner Zeit unternehmen. Beÿ der deßfalls erkannten und beseßenen Deputation allwo der Implorant seine in aô 1773 mit vorwißen der Herren Vorsteher E. E. Zunfft der Ancker namens gedachten seines Oheims gethane nebens Reÿße Zum Beÿspiel und Beweiß seiner erfahrenheit allegirt, haben H. Rathh. Sarburger, H. Rathh Geßler, H. Andreas Meÿer und H David Andreas Eckert nôe. ehrengedachter Zunfft erwiedert, Sie hätten Zwar ihres orts nichts wider die person und erfahrenheit des Imploranten einzuwenden, allein da der artickel von 1769. ihme expresse Zuwider, als könnten sie auch nicht hierin willigen, da sie jedoch anderseits eingestehen mußten, daß dieser letztere artickel /welcher absolute erfordert, daß ein sohn oder tochtermann, welcher eine Reÿs für seinen Vater, mutter oder Schwiegervatter thun wolle, im umbgang seÿn solle/ allzuhart seÿe, Sie auch samtlich Wünscheten, daß solches wider auf den alten fuß gesetzt würde, als wolten Sie des Imploranten begehren MGhh. beliebigen dispensation überlaßen, übrigen gehorsambst gebetten haben, entweder den artickel von 1769 völlig aufzuheben und die sache beÿ der articulo 52 und 53. in aô 1752 ertheilen verordnung zu laßen, oder wofern MGHh nicht alßo zusprechen geruheten, wenigestens den Herrn Oberhh. E. E. Zunfft der Aencker zu authorisiren, nach befindung der umbstände, und der personen tüchtigkeit den artickel 1769. nach maßgab der verordnung von 1752. dispendando mitigiren Zu können. Nachdeme die Hh. Depp. sowohl des Imploranten begehren als auch der hierbeÿ erschienenen Vorsteher E E Zunfft der Ancker angebrachte anerkennungen und Vortrag in erwegung gezogen, haben dieselbe sowohl in rücksicht des Imploranten bekannter guter auff führung und eingestandener sattsamen erfahrung in der schiffahrt, als auch der von den vorstehern selbst beschehenen anmerckungen über die strenge des articuls von 1769. dafür gehalten, daß dem Imploranten mit gebettener dispensation von solchem jedoch ohne præjuditz und consequenz für das fürkünfftige könte willfahrt, mithin erlaubt worden, die seines verstorbenen Oheims Johann Daniel Häßen hinterlaßener wittib Zukommende Reÿße zu seiner Zeit zu verrichten, In ansehung des artickels selbsten aber, daß derselbe Zu Verhütung alles mißbrauchs Zwar beÿzubehalten, jedannoch aber, unter jeweiliger genehmhaltung MGHh. den Herrn Oberherrn E. E. Zunfft der Ancker die Hände eröffnet werden könnten, nach erheischung der umbstände und der person besonderer tüchtigkeit von der strenge des artickels von 1769 nach maßgab der verordnung von 1752. Zu dispensiren. Erkanndt ; bedacht befolgt und confirmirt.

(p. 90) Sambstags den 11. Februarii 1775.$$
In Sachen Simon Häß, des Schiff: und Steurmanns auch burgers alhier Imploranten, entgegen und wider E. E. Zunfft der Äncker H. Zunfftmeister Imploraren, auf übergebenes unterthäniges Memoriale, mit bitte, wir geruheten, Zu erkennen, daß ihme dispendando von der ordnung vergönnt seÿn möchte, diejenige Reÿse, welche seines verstorbenen Oheims, weÿland Johann Daniel Häß, geweßten Schiffmanns des umgangs allhier nachgelaßener Wittib Zukommet, Zu seiner Zeit Zu unternehmen, des Imploratischen H Zunfftmeisters beÿ gebetten bewilligt und besessener deputation gethane erklärung, daß weilen des Imploranten begehren dem artickel von 1769. Zuwider, er nicht hierein einwilligen könne, mit zusatz jedannoch, daß sie soferne wir die Schärfe dieser artickels nicht völlig aufzuheben gedencken, wenigstens den H. Oberhh. E. E. Zunfft Zum Äncker zu authorisiren geruheten, nach befindung der umbstände, und der persohnen tüchtigkeit, gedachten artickel nach maßgab der verordnung von 1752. mitigiren Zu können. Auch alles übrige der Parthen beschehene vor und anbringen, wobeÿ sie die dispensation in gegenwärtigem fall unnßerer entscheidung überlaßen, Ist der Hh. Deputirten abgelegter relation nach, Erkandt, daß dem Imploranten mit gebettener dispensation, jedoch ohne præjuditz und consequenz für das fürkünfftige Zu willfahren, in Befolgung deßen, ihme zu erlauben seÿe die seines verstorbenen Oheims, Johann Daniel Häßen hinterlaßener wittib Zukommende reÿße zu seiner Zeit zu verrichten, übrigens der artickel Zu Verhütung alles mißbrauchs Zwar beÿzubehalten, jedannoch aber E. E. Zunfft der Äncker H. Oberherrn die Hände eröffnet seÿn sollen, unter außerer jeweiligen genehmhaltung, nach erheischung der umbstände und der Persohnen besonderer tüchtigkeit von der Stränge deßelbennach maßgab der verordnung von 1752. Zu dispensiren.

Simon Hæs et Marie Salomé von Zabern hypothèquent la maison au profit du libraire Amand Kœnig

1781 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 432-v
H. Simon Häß der schiffmann und Maria Salome geb. von Zabern unter assistentz Jacob von Zabern des schiffmanns und Johann Jacob Riebel des schiffmanns
in gegensein H. Amandus König des buchhändlers – schuldig seÿen 3000 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Krautenau gegen der gartner zunfft stub über, einseit neben Mr Gabriel dem kachler, anderseit ist ein Eck ane dem Nardengäßlein, hinten auff die Preusch – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 7 ß 6 d

Contrat de mariage entre André Frédéric Gross et Elisabeth Ober, dressé dans la maison de Simon Hæs, grand-père par alliance de la future épouse
1804 (21 vendém. 13), Strasbourg 13 (20), Not. Bremsinger n° 2056
Contrat de mariage – André Frédéric Gross, saucissier demeurant en cette ville faubourg blanc n° 4, veuf de Susanne Barbe née Rapp, fils de Jean Georges Gross, boucher à Kirchheim Jurisdiction de Würtemberg, et de Marguerite née Buck
Elisabeth Ober, âgée de 21 ans, fille de Jean Daniel Ober, Boulanger au faubourg blanc n° 70, et de feu Marie Salomé née Meyer
en la maison appartenante au Sr Simon Haes batelier grand père de la future épouse à la Krautenau n° 41
Enregistrement, acp 94 F° 69-v du 30 vd 13

Inventaire dressé après la mort du locataire Jacques Joseph Demande, ancien secrétaire à l’intendance d’Alsace

1806 (16.12.), Strasbourg 14 (31), Not. Lex n° 992 et 1325
Inventaire de la succession de Jacques Joseph Demande, ancien secrétaire a la Cidevant Intendance d’Alsace, décédé le 19 juin dernier – à la requête de Marie Elisabeth Dorothée née Foissac de la Tour la veuve, tutrice naturelle des enfants, Auguste Benoit Cosme Demande, présentement geometre à Lucé département de la Sarthe majeur procréé du premier mariage avec De Catherine Lemarchand, décédée à Strasbourg, représenté par M Félix Treitt Jurisconsulte avoué près le Tribunal Civil, De Dorothée Joséphine Justine Demande épouse de Joseph Reine Barthelemy Moyaux, Chef de division à la Prefecture du Bas Rhin, Sr Joseph Philippe Arroy fabricant de tabac subrogé tuteur des trois enfants mineurs François Philippe actuellement géometre audit Lucé âge de 20 ans, Louis Désiré Joseph âge de 17 ans, Marie Sophie Alexandrine âgee de 14 ans
dans le logement que lad. veuve a Occupé en cette ville au quartier dit Krautenau n° 41 au deuxième étage maison du Sr Simon Häess
mobilier 2688 fr, immeubles à Romeries département du Nord 2740 fr, vendu une maison à Molsheim, dettes actives 8505 fr, passif 117.137 francs
(vacation du 5 mai 1807) total des dettes actives 3401 fr
Contrat de mariage reçu Streicher notaire à Molsheim le 20 août 1782, Titres et papiers, Inventaire de Catherine Lemarchand drséée par Streicher le 10 mai 1783
Enregistrement, acp 101 F° 105 du 17.12.

Marie Salomé von Zabern meurt en 1812 en délaissant trois filles de son premier mariage avec Gabriel Meyer. La maison revient au veuf Simon Hæs d’après le contrat de mariage.

1812 (9.10.), Strasbourg 3 (35 A), Not. Übersaal n° 1269, 6233
Inventaire de la succession de Marie Salomé Haes née Zabern épouse de Simon Haes, batelier, femme en premières noces de Gabriel Meyer le jeune batelier, décédée le 9 juillet dernier – à la requête du veuf, de plus 1. Marie Salomé Meyer épouse de Jean Daniel Ober, boulanger [in margine :] Sr Ober décédé le 17 février 1816, 2. Marie Elisabeth Meyer épouse de Jean Tibaud Busch, batelier [in margine :] décédée le 24 mars 1814, 3. Marguerite Sophie Meyer veuve de Jean Daniel Oberdoerffer aubergiste [in margine :] décédée le 4 janvier 1813, enfants en premières noces

dans une maison au fauxbourg de la Krautenau n° 41
suivant contrat de mariage reçu par Dinckel notaire le 30 janvier 1769 la défunte a cédée en toute propriété au Sr Simon Haes veuf la maison qu’elle a apportée en mariage, consistante en maison de devant et derrière avec échoppe, petite cour, puits tous bâtiments, droits, appartenances et dépendances au faubourg de la Krautenau n° 41 vis à vis de a ci devant tribu des jardiniers, formant d’un côté un coin de la ruelle appelée Nardengäßlein, de l’autre une maison appartenant ci devant à la veuve de Nicolas Hoffstaetter boulanger actuellement au cit. Diehl potier de terre, derrière la rivière appelée St Johannes Giesen, doit à la ci devant tour aux Pfennings ou a la commune de Strasbourg une rente foncière de 1,50 fr
propres du veuf, remploi suivant inventaire des apports reçu Dinckel notaire le 20 novembre 1769, 4519 fr pass la mon 9876 fr
propres de la défunte, garde robe 226 fr, dettes actives 9879 fr, remploi 7571 fr, passif 11.240 fr payées de la communauté, tenir compte à la communauté 3623 fr, total des propres 6479 fr
communauté, total 64.460 fr, passif 9216 fr, reste 55.243 fr
Contrat de mariage, 30 januarÿ 1769 (…) – Partage
Enregistrement, acp 120 F° 164 du 13.10.

Inventaire dressé après la mort du locataire Gaspard Robinet, ancien officier

1813 (24.7.), Strasbourg 15 (18), Not. Lacombe fils n° 3165
Inventaire de la succession de Gaspard Robinet officier retiré décédé le 14 avril dernier – à la requête de Marie Elisabeth Janss la veuve, tutrice naturelle de Marie Elisabeth âgée de 3 mois – en présence de Louis Brouillard journalier subrogé tuteur
au logement qu’occupait le défunt dans la maison du Sr Haess Krauttenau n° 41
meubles, première chambre, deuxième chambre 503 fr
(nomination de tuteur jointe ; Louis Brouillard cousin germain par sa femme)
Enregistrement, acp 123 F° 27 du 2.8.

Simon Hæs se remarie avec Marguerite Salomé Müller, originaire d’Oberbronn, divorcée de l’ancien militaire Pierre Waltzinger
Mariage, Strasbourg (n° 228)
Acte de mariage célébré le 3 mai 1815. Simon Haes, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 décembre 1740 à Strasbourg, Batelier, veuf de Marie Salomé Zabern, décédée en cette ville le 9 juillet 1812, fils de feu Simon Haes, batelier en cette ville, et de feu Marie Elisabeth Schwing, Marguerite Salomé Müller, majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 avril 1779 à Oberbronn (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, divorcée de Pierre Waltzinger, ancien militaire, fille de feu Mathias Müller, vigneron à Oberbronn, et de feu Salomé Fuss. ladite épouse a produit son acte de divorce, dressé par Nous, officier de l’état civil de cette ville le 24 janvier année dernière (signé) Simon Haes, Margarta Salome Müller (i 2)

Divorce, Strasbourg (n° 7)
L’an 1814, le 24° jour du mois de janvier (…) est comparue Marguerite Salomé Müller, âgée de 34 ans, domiciliée en cette ville à la Krutenau N° 41 née à Oberbronn Département du Bas-Rhin, épouse en légitime mariage Pierre Waltzinger, âgé d’environ 36 ans, ci devant soldat au service de France, né et ci devant domicilié à Oberbronn, laquelle nous a déclaré que, voulant faire procéder à la dissolution du mariage qui a eu lieu entre elle et ledit Pierre Waltzinger à Niederbronn, Département susdit, il y a environ quinze ans, elle a obtenu un jugement sur requête dei tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le quatre du présent mois qui l’autorise à faire prononcer le divorce d’après un jugement rendu par le Conseil de guerre spécial de Rimini en date du 20 septembre 1806 (i 4)

Simon Hæs lègue la maison à son neveu Jacques Zabern fils de Jacques

1829 (16.6.), Strasbourg 15 (45), Me Lacombe n° 8580
Testament – Simon Haes, batelier
à Jacques Zabern Jacobs sohn mon neveu
la maison qui m’appartient en cette ville en la Krutenau n° 41 avec tout les agrès et les ustenstiles de batelier, à charge de verser 16.000 francs dans la succession
Enregistrement, acp 205 F° 34-v du 25.8.1831

Marguerite Salomé Müller meurt en délaissant des héritiers collatéraux.

1830 (18.3.), Strasbourg 15 (47), Me Lacombe n° 8875
Inventaire, dressé en la demeure du Sr Simon Haes quai des bateliers près du pont aux Chats et rue de la Krutenau n° 41, de la succession de Marguerite Salomé Müller femme de Simon Haess décédée le 21 juin 1829 – à la requête de Simon Haes assisté de Valentin Schneegans avoué auprès du tribunal civil de première instance
Eugène Momy, avoué près ledit tribunal, Daniel Ehrenfried Stoeber avocat près le tribunal, Jean Georges Hatt, notaire, mandataire pour représenter les héritiers savoir I. Mathias Müller, journalier à Oberbronn, II. Madeleine Müller décédée femme de Chrétien Sieg, journalier à Oberbronn représentée par ses enfants A. Chrétien Sieg, sergent à la troisième compagnie du 56° régiment de ligne en garnison à Montauban, B. Jacques Sieg, journalier à Oberbronn, C. Philippe et D. Georges les deux mineurs, III. Catherine Müller femme de François Guillaume Gambs, absent, lesdits héritiers de leur sœur germaine, IV. Conrad soit Conroi Müller, propriétaire à Oberbronn, V. Barbe Müller veuve de Georges Jeneré, baquetier à Niederbronn, VI. Louise Müller veuve de Thiébaut Riedinger, cultivateur à Schiltigheim, héritiers de leur sœur consanguine, les frères et sœurs germains pour 18/24 consanguins pour 6/24
Contrat de mariage dressé le 31 mai 1815

la maison qu’il habite étant sa propriété exclusive, mais sur l’observation à lui faite par les représentants des héritiers de la défunte que les améliorations faites à cette maison notamment la construction en forme de belvédère faite à l’issue de la maison sur le quai des bateliers
dans la chambre d’habitation, dans la chambre à coucher, dans la chambre de la domestique ayant vue sur la rivière, devant cette pièce dans un vestibule, dans la cuisine à côté de cette chambre à coucher, dans une chambre garnie donnanr sur la cour, au premier, dans une pièce donnant sur le pont et quai, dans une petite pièce à côté, dans la cuisine au premier, dans une chambre au premier donnant sur la cour, dans une chambre au rez de chaussée, dans la cave, dans la cour sous une remise, 3111 fr et produit 852 fr ensemble 3952 fr
déclarations actives 15.852 fr, immeuble aucun ; passif 17.263 fr, total de l’actif 17.963 fr, passif 16.351 fr
acp 198 (3 Q 29 913) f° 179-v du 27.3. trois premières vacations
acp 200 (3 Q 29 915) f° 135 du 28.8. – Masse active de la communauté, mobilier 3963n créances 14.000, total 17.963 – Passif 16.651, reste 1612 francs dont moitié appartient à cette succession, fait 836 francs que le veuf s’oblige à payer aux héritiers dans trois mois
NB. Il y a encore dans cette cession de droit successif dont moitié pour le mobilier existant encore et qui est de 3111, moitié 1555, moitié des créances et mobilier vendeu à l’enchère 14.852 moitié 7436

Simon Hæs meurt en 1831

1831 (27.8.), Strasbourg 15 (50), Me Lacombe n° 9333
Inventaire de la succession de Simon Haes, ancien batelier décédé le 21 août dernier en sa maison rue de la Krutenau n° 41, veuf en secondes de Marguerite Salomé Müller – à la requête de 1. Jean Jacques Zabern, batelier, mandataire de Jean Zabern son père, batelier, 2. Jacques Zabern, pilote, pour lui et comme mandataire de 1) Marie Salomé Zabern femme de Jean Jacques Zabern, 2) Sophie Zabern majeure, ledit Jean Zabern héritier pour moitié les autres ensemble pour l’autre moitié par représentation de leur père Jacques Zabern leur frère utérin
en sa maison rue de la Krutenau n° 41 – Dans une chambre d’habitation au premier étage, pavillon donnant sur l’eau, Dans une chambre précédant celle ci dessus, Dans la chambre de la domestique ayant vue sur la rivière, Dans un petit vestibule, Dans la cuisine, Dans une chambre au premier à droite de l’escalier sur la cour, Dans une petit chambre à côté, Dans une chambre donnant sur l’eau* au second étage, Dans la chambre à côté, Dans une petite cuisine, Dans une chambre donnant sur la cour, au second étage à droite de l’escalier, Dans une chambre au rez de chaussée, Dans la cave
acp 205 (3 Q 29 920) f° 58-v du 3.9. – meubles 1660 fr, argenterie linge de ménage 1170 fr, garde robe 194 fr, totalité 3024 fr, créances 26.923 fr, actif 29.947 fr, passif 11.000 fr

Légataire de la maison, le batelier Jacques Zabern épouse Sophie Madeleine Kieffer en 1813

1813 (28.9.), Strasbourg 7 (50), Not. Stoeber jeune n° 220
Contrat de mariage – Jacques Zabern, garçon batelier, fils mineur de feu Jacques Zabern, batelier, et de Catherine Staehling
Sophie Madeleine Kieffer, fille mineure de Jean Daniel Kieffer, marchand de bois, et d’Anne Sibille Stieber
Enregistrement, acp 123 F° 109 du 29.9.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1822 (18.12.), Strasbourg 4 (54), Me Hatt n° 707
Inventaire des apports de Sophie Madeleine Kieffer femme de Jacques Zabern garçon batelier, d’après le contrat de mariage passé le 28 septembre 1813 par devant M° Stoeber
meubles de la femme 1259 fr
Enregistrement, acp 160 F° 162-v du 24.12.

Jacques Zabern et Sophie Madeleine Kieffer vendent la maison avant à Marie Barbe Freysz veuve de Pierre Charles Petitville en se réservant la maison arrière. L’acte indique les limites entre les deux propriétés

1834 (3.2.), Strasbourg 2 (76), Me Weigel n° 8307
Jacques Zabern dit Jacobs sohn, batelier, et Sophie Madeleine Kieffer
à Marie Barbe Freysz veuve de Pierre Charles Petitville, propriétaire
une maison située à Strasbourg rue de la Krutenau n° 41, cette maison se compose du bâtiment de devant donnant sur la rue de la Krutenau et du bâtiment latéral de celle léguée audit Sr Zabern par Simon Haetz son oncle batelier, entre Lallemand et Dienst et la rue des baquets aux poissons dite Nardengaessel
le bâtiment de derrière de ladite maison n’est pas compris dans la vente et demeure réservée par le vendeur, le mur qui sépare les bâtiments latéraux sera mitoyen – La propriété vendue à Mde veuve Petitville se composera donc du bâtiment de devant ayant son entrée sur la rue de la Krutenau, du bâtiment latéral et de la partie de la cour pavée en dalles ou pierres plates & qui finit à l’extrémité dudit bâtiment latéral, sur la ligne de démarcation qui sera tirée entre la propriété vendue et celle résevée par le Sr et D° Zabern, il sera construit à frais communs un mur mitoyen de 13 m 898 mm (12 pieds) d’élévation et de 199 mm (7 pouces) d’épaisseur pour séparer la cour de Mde Petitville de celle des Sr et D° Zabern. Dans ce mur sera pratiqué une porte dont chacune des parties aura la clef qui ne poyrra être interdite d’aucun côté. Les Sr et D° Zabern & les personnes habitant avec eux auront le droit de passer et repasser par cette porte pour venir puiser de l’eau au puits qui se trouve dans la cour de Mde Petitville & qui appartient à cette dame.
Mde Petitville aura le droit ainsi que les locataires de la maison 1. de sortir par la maison des Sr et D° Zabern sur le chemin neuf. 2. de faire leur lessive dans la buanderie des Zabern. L’entretien de cette buanderie & le nettoyage se feront à frais communs. 3. de se servir de la fosse d’aisances qui se trouve à droite en entrant dans la maison de M et Mde Zabern. La vidange de cette fosse se fera par chez les Zabern qui profiteront seuls de la vente de cette vidange mais supporteront les frais d’entretien et de réparation de ladite fosse. Il est expréssément convenu que M et Mde Zabern recevront sur leur terrain et faciliteront l’écoulement par leur maison des eaux pluviales et de celles provenant des éviers de la maison vendue à Mde Petitville, les conduits & les rigoles seront entretenues par chacun de son côté par la partie qui se trouve sur sa propriété – (y compris) trois poeles en fayence et cinq poeles en fer de fonte avec leurs tuyaux. – Etablissement de la propriété, léguée par Simon Haes son oncle, batelier, suivant testament reçu Lacombe notaire le 16 juin 1829, ledit Haes est décédé en août 1831, suivant liquidation et partage dressé par M° Lacombe le 18 octobre 1831 il a versé 16 000 francs. Ledit Haes était propriétaire suivant donation par Marie Salomé Zabern sa femme en premières noces en vertu du contrat de mariage reçu par Dinckel notaire le 30 janvier 1769, et partage de la succession de Marguerite Salomé Müller par M° Ubersaal le 11 septembre 1813 – moyennant 14.600 francs
Enregistrement, acp 222 F° 178 du 4.2.

Anne Lucie Morin, native de Nancy, épouse du pharmacien Charles Petitville, originaire de Lunéville, meurt à Strasbourg après avoir institué son mari pour légataire (le mariage n’a eu lieu ni à Nancy, ni à Lunéville ni à Strasbourg)
1807 (22.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), Not. Bossenius n° 346, 3260
Inventaire de la succession d’Anne Lucie Morin épouse de Charles Petitville pharmacien – à la requête du veuf, héritier universel de son épouse suivant testament olographe du 26 mars dernier, M° Leopold Marco Juris consulte et Avocat près ledit tribunal mandataire de D° Barbe Frédéric Visse veuve de Nicolas Sébastien Morin Juge de paix résidant à Nancy (Meurthe) mère de la défunte héritière pour un quart
dans la maison mortuaire rue Jean n° 2 faisant partie de la présente succession
garde robe 65 fr – communauté, meubles 176 fr
Ill. Premièrement une maison avec petite cour puits appartenances et dépendances située au fauxbourg blanc rue Jean n° 2 l’auberge au tilleul d’une part de l’autre Antoine Jost donnant sur le fossé du faux rempart estimée 3800 fr, Ledit immeuble rapporte la partie occupée par le Sr Robin blanchisseur 50 fr, celle occupée au premier par le nommé Peter journalier 45 fr, celle occupée par la veuve Kirmann au second Et la partie occupée au premier étage par la succession 50 fr, ensemble 190 fr – acquis par acte reçu J.D. Stoeber notaire le 29 ventôse 8 en outre acte passé à la Chambre des Contrats le 23 mars 1787
Et la moitié dans une maisonnette avec appartenances située à Luneville, total des immeubles 4100 fr
dettes actives 5900 fr, total 10.176 fr – Passif 4260 fr, reste 5915 fr
Enregistrement, acp 102 F° 164-v du 30.5.

Décès, Strasbourg (n° 771)
L’an 1807 le 4° jour du mois de Mai (…) qu’Anne Lucie Morin, âgée de 33 ans, native de Nancy, fille légitime de feu Nicolas Morin, marchand Epicier, avec Barbe Visse, Epouse de Pierre Petitville, pharmacien est décédée Cejourdhui à quatre heures du matin en la maison située Ruë de Jean N° 2 [in margine :] Apoplexie (i 196)

(Pierre) Charles Petitville se remarie en 1807 avec Marie Barbe Freyss : contrat de mariage, célébration
1807 (18.11.), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 282
Contrat de mariage – Pierre Charles Petitville, cidevant Pharmacien militaire, veuf de De Anne Lucie Morin demeurant en cette ville d’une part
Et Dle Marie Barbe Freyss, fille majeure & légitime du Sr Martin Freyss, Ebéniste à Strasbourg & de feue De Marie Barbe Reinbold, ladite Dle Freiss assistée du Sr Jean Maurer, Vannier en cette ville d’autre part (signé) Petitville, Marie Babette freiss
Enregistrement, acp 104 F° 33-v du 20.11.

Mariage, Strasbourg (n° 80, f° 41-v)
L’an 1808 le 30° jour du mois de mars, Pierre Charles Petitville agé de 35 ans, propriétaire, domicilié en cette ville depuis onze ans, né à Lunéville, Département de la meurthe le 27 janvier 1773, majeur, fils de feu Jean Baptiste Petitville, gendarme, et de Jeanne Gay, veuf d’Anne Lucie Morin, décédée en cette ville le 4 mai dernier, et Marie Barbe Freysz agée de 30 ans, née en cette ville le 26 octobre 1777, y domiciliée, majeure, fille de Jean Martin Freysz, menuisier, ci présent et consentant, et de feu Marie Barbe Reinbold, décédée en cette ville le 22 messidor an treize (signé) P.C. Petitville, B. freisz (i 14)

Les conjoints Petitville font dresser l’inventaire de leurs apports
1808 (2.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), Me Bossenius n° 394, 3786
Inventaire des apports de Pierre Charles Petitville, propriétaire, et Marie Barbe Freyss mariés le 30 mars 1808, Contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 18 novembre 1807
Observation, Pierre Charles Petitville était marié en premières noces avec Anne Lucie Morin décédée le 4 mai 1807, dont il est héritier universel par testament du 26 mars 1807, inventaire dressé par le soussigné notaire le 22 mai 1807
mari : meubles 653 fr, argenterie 261 fr, numéraire 1400 fr, dettes actives 8700 fr
immeuble, Premièrement une maison avec petite cour puits appartenances et dépendances située au faubourg blanc rue Jean n° 2, l’auberge au Tilleul d’une part de l’autre Antoine Jost donnant sur le fossé du faux rempart, estimée 3800 francs, acquise par acte reçu M° Stoeber le 29 ventose 8, propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 23 mars 1787
Et la moitié d’une maisonnette avec appartenances à Lunéville, total des immeubles 4100 fr, total général 10.114 fr
la femme : meubles 1120 fr, marchandises de modes 4400 fr, argenterie 108 fr, total 5628 fr
Enregistrement, acp 107 F° 100 du 10.9.

Pierre Charles Petitville meurt en 1833 en délaissant quatre enfants. La succession comprend deux maisons
1833 (26.6.), Strasbourg 7 (86), Me Stoeber n° 14.225
Inventaire de la succession de Pierre Charles Petitville, propriétaire, décédé le 5 janvier 1833 – à la requête de I. Marie Barbe Freyss la veuve mère et tutrice légale de Eugène, Emilie et Caroline, II. Edouard Petitville, étudiant en droit tant en son nom qu’en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs – Contrat de mariage, M° Bossenius le 18 novembre 1807

3. Immeubles. Communauté, Contrat de vente devant Me Wengler le 15 novembre 1814, acquis de Jean Chrétien Kopp, marchand boutonnier, et Marie Marguerite Liebich, une maison avec cour, pompe, appartenances, dépendances sise à Strasbourg sous les Grandes Arcades n° 38, devant la rue, derrière le diacre Kob, d’un côté la D° Remp, estimée à un revenu de 34.000 fr dont 1200 fr de loyer servi par M Chevalier orfèvre qui occupe partie de la maison – les conjoints Kopp ont acquis ledit immeuble du Sr Olinet par contrat reçu Stoeber notaire le 7 juin1808
garde robe 87 fr, communauté meubles 1441 fr ; terres 2880, 8660, créances hypothécaires 59 086 fr, créances actives 10.500 fr, passif 5628 fr
propre, une maison, cour, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg au Faubourg National rue St Jean n° 2 donnant sur le fossé du Faux Rempart, acquise de Jean Isac Hansmetzger, boucher, et Suzanne Madeleine née Kroh par acte reçu M° Stoeber le 20 mars 1800 (29 ventose 8) occupée par le Sr Robin, journalier pour un loyer annuel de 190 fr, estimée 3800 francs
Enregistrement acp 218 F° 134 du 2.7.

Jacques Zabern et Sophie Madeleine Kieffer vendent la partie qu’ils s’étaient réservée à Edouard Petitville, Eugène Petitville, Emilie Petitville et Caroline Petitville (enfants de Charles Petitville et de Marie Barbe Freyss)

1839 (25.11.), Strasbourg 2 (83), Me Tinchant n° 1352
Jacques Zabern dit Jacobs Sohn, batelier, et Sophie Madeleine Kieffer
à 1. Edouard Petitville, licencié en droit, 2. Eugène Petitville, artiste peintre, 3. Emilie Petitville, 4. Caroline Petitville
une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers près du Pont aux Chats d’un côté les Sr Lallemand et Diehl d’autre la rue des Paquets aux Poissons dite Nardegaessel, derrière la veuve Petitville – y compris trois poeles en fayence avec tuyaux et une chaudière dans la buanderie, un petit hangard dans la cour – légué par Simon Haes, batelier suivant testament public reçu Lacombe notaire le 16 juin 1829 enregistré le 25 août 1831 – à charge d’acquitter une rente de 1,50 au profit de la ville en vertu d’un Arrêté du Directeur des bâtiments du 4 octobre 1748 – moyennant 5800 francs
Enregistrement, acp 273 F° 50-v du 4.12.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Madeleine Moigniot, femme du vitrier Jean Geoffroi Müller

1849 (4. 7.br), Strasbourg 8 (72), Not. Zeyssolff n° 4444
Inventaire de la succession de feue D° Marie Madeleine Moigniot décédée épouse du sieur Jean Geoffroi Müller vitrier à Strasbourg où elle est décédée le 18 avril 1849
L’an 1849, samedi le 8 septembre à deux heures de relevée en la maison mortuaire sise à Strasbourg rue de la Krutenau N° 41. A la requête et en présence 1° Sieur Jean Géofroi Müller vitrier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui & D° Marie Madeleine Moigniot son épouse décédée, qu’en qualité de père & père et tuteur légal de 1° Madeleine Caroline Müller âgée de 16 ans, 2° Jacques Adolphe Müller âgé de 15 ans, 3° Louise Adèle Müller âgé de 12 ans, 4° Claude Edouard Müller âgé de 8 ans, 5° et Julie Mélanie Müller âgée de 7 ans, ses enfants mineurs issus de son légitime mariage avec sa dite épouse, 2° le sieur Georges Géoffroi Müller, vitrier demeurant et domicilié à Strasbourg, En présence de François Moigniot, chargeur demeurant et domicilié en ladite ville, agissant en qualité de subrogé tuteur
Meubles et objets mobiliers 1655, garde robe 122, créances 250 – passif 1300
acp 387 (3 Q 30 102) f° 9 (succession déclarée le 1° octobre 1849)

Lors de la liquidation de la communauté entre Pierre Charles Petitville et Marie Barbe Freyss, les deux parties de maison sont attribuées à l’interdite Emilie Petitville

1860 (21.5.), Strasbourg 9 (119), Not. Becker n° 8654
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Pierre Charles Petitville et Marie Barbe Freyss
Furent présents 1) Mad° Marie-Barbe Freyss, rentière, veuve de M. Pierre Charles Petitville, en son vivant propriétaire à Strasbourg où elle demeure, agissant tant à cause de la donation à titre de partage anticipé qu’elle se propose de faire au profit de ses enfants ci-après nommés, qu’à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre elle et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Bossénius, notaire à Strasbourg le 18 novembre 1807, et comme donataire, en vertu du même contrat de mariage, de l’usufruit viager de la moitié de la succession du dit défunt
2) Mr Edouard Petitville, ancien notaire demeurant à Strasbourg, 3) Mr Eugène Petitville, artiste peintre, demeurant en la même ville, 4) Mr Bernard-Frédéric Henckel propriétaire demeurant aussi à Strasbourg agissant au nom et comme mandataire de Mr Henri Henckel, ancien pelletier, actuellement propriétaire demeurant en ladite ville (…) en qualité de subrogé tuteur de delle Emilie Petitville, fille majeure interdite, sans état, demeurant en cette ville (…) l’interdiction de la Delle Petitville ayant été prononcée suivant jugement par défaut rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 27 décembre précédent (…) 5) Et Mlle Caroline Petitville aussi fille majeure, rentière demeurant également à Strasbourg,
Lesdits Sr Edouard Petitville, Sr Eugène Petitville, delle Emilie Petitville et delle Caroline Petitville tant comme habiles à prendre part chacun pour un quart au partage anticipé sus mentionné, que comme héritiers également chacun pour un quart de feu ledit Sr Petitville, leur père, ainsi que cette qualité est constatée par inventaire après le décès dudit défunt, dressé par M° Stoeber jeune notaire à Strasbourg en date au commencement du 26 juin 1833

Observations préliminaires. Première observation. Mariage des époux Petitville. Conditions civiles de leur union
Deuxième observation. Inventaire des apports des époux Petitville. Reprises en entraînement et en deniers (dressé par M° Bossénius le 2 septembre 1808)
Troisième observation. Décès de Mr Petitville. Inventaire des dites communauté et succession
Quatrième observation. Administration des valeurs indivises entre Mad° Petitville et ses enfants. Compte de cette administration
Cinquième observation. Estimation des immeubles par expertise contradictoire
Première partie. Liquidation de la communauté d’entre Mr et Mad° Petitville. Masse active
Article premier. Une maison rue des grandes arcades N° 55 (…)
Article deux. Un corps de biens situé au ban de Schlestadt (…)
Deuxième partie. Liquidation de la succession de Mr Petitville
Troisième partie. Donation à titre de partage anticipé par Mad.. Petitville à ses enfants
Article cinq. D’une maison composée d’un bâtiment de devant et d’un bâtiment latéral, avec cour, puits et autres dépendances, sise à Strasbourg, rue de la Krutenau N° 6, précédemment n° 41, tenant d’un côté au Sr Reich, autrefois aux Sr Lallemand et Dienst, de l’autre côté à la rue des baquets à poissons, par devant la rue de la Krutenau et par derrière à l’immeuble ci-après désigné sous le numéro deux de l’article 5 de la masse générale. Laquelle maison a été estimée par les comparants, conformément à l’expertise sus mentionnée à raison d’un revenu annuel de 650 francs à un capital de 13.000 francs. Au sujet de l’origine de la propriété de cet immeuble, Mad° Petitville a fait les déclarations suivantes. Le Sr Jacques Zabern dit fils de Jacques, batelier et D° Sophie Madeleine Kieffer sa femme demeurant ensemble à Strasbourg possédaient une propriété dont la susdite maison et ses dépendances ont été détachées et dont Mad° Petitville a fait l’acquisition desdits époux Zabern, suivant contrat de vente passé devant M° Weigel notaire à Strasbourg le 3 février 1834, transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 15 du même mois, volume 297, n° 50 avec inscription d’office volume 230 n° 121. Ce contrat contient l’indication de divers droits de mitoyenneté, de passage, d’écoulement d’eau et autres concernant mes localités vendues à Mad° Petitville et le surplus de la propriété des époux Zabern qui forme aujourd’hui l’immeuble qui sera désigné ci-après sous l’article cinq de la masse générale article 2, mais ces deux immeubles devant être réunis en vertu du présent acte, il est superflu d’entrer dans de plus longs détails à ce sujet. L’acquisition de Mad° Petitville a été faite pour le prix de 14.600 francs dont 1500 francs ont été quittancés au contrat (…) Ce contrat de vente du 3 février 1834 relaté ci-desous contient en outre au sujet de la provenance de la totalité de la propriété sus mentionnée des époux Zabernles renseignements qui suivent.
Cette propriété avait été léguée au dit Sieur Zabern par le Sr Simon Haes, son oncle, en son vivant batelier à Strasbourg, suivant testament reçu par M° Lacombe notaire audit Strasbourg en présence de quatre témoins le 16 juin 1829, enregistré le 25 août 1831. Le Sr Haes n’avait point laissé d’héritiers à réserve et il avait fait le dit legs à titre de préciput à charge par le légataire de verser dans la succession du légateur une somme de 16.000 francs. Par l’acte de liquidation et partage de la succession du dit Sr Haes dressé par ledit M° Lacombe le 18 novembre 1831, la somme de 16.000 francs dont il a été question avait été attribuée à différentes personnes (…) Le dit Sr Haes avait été lui-même propriétaire de l’immeuble par lui légué au Sr Zabern au moyen de la donation qui lui en avait été faite par Marie Salomé Zabern sa femme en premières noces aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Dinckel père, notaire à Strasbourg le 30 janvier 1769, donation qui avait été faite à charge par le Sr Haes de payer aux héritiers de sa femme une somme équivalent à 9876 francs qui a été acquittée
Quatrième partie. Masse générale des biens dont les enfants de Mr et Mad. Petitville sont propriétaires par indivis au moyen des dispositions qui précèdent
Article premier. La maison rue des grandes arcades n° 55 (…)
Article cinq. Les deux immeubles ci après désignés qui avaient été séparés précédemment mais qui ont été réunis depuis et ne forment qu’une seule propriété savoir
1) La maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Krutenau n° 6, estimée comme ci-dessus à 13.000 francs
2) Et une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers près du pont aux chats n° 1 tenant d’un côté au Sr Reich autrefois aux Sr Lallemand et Diehl, de l’autre à la rue des baquets aux poissons, par devant au dit quai et par derrière à l’immeuble qui vient d’être désigné, estimé conformément à l’expertise susmentionnée à 7000 francs, total de l’estimation de cette propriété 20.000 francs
La propriété de la première de ces deux maisons est suffisamment établie ci-dessus à la suite de l’article cinq de la troisième partie. Quant à la seconde de ces maisons, MM. Petitville comparants et les dites dlles Petitville en ont fait l’acquisition du Sr Jacques Zabern dit fils de Jacques et de sa femme ci-dessus nommés suivant contrat passé devant M° Tinchant, notaire à Strasbourg le 25 novembre 1839, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 9 décembre suivant volume 353, n° 46 avec inscription d’office volume 313 n° 201. Cette acquisition a eu lieu à charge de servir à la ville de Strasbourg une rente annuelle et perpétuelle d’un francs 50 centimes, rente qui a été rachetée depuis et dont le prix de rachat a été payé entre les mains du receveur municipal de cette ville le 18 novembre 1840, et en outre moyennant le prix de 5800 francs
Cnquième partie. paragraphe premier. Fixation définitive des droits des parties et abandonnements
II. à Mr Auguste Petitville 1) La maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Arcades n° 55, pour la somme de 52.000 francs
III. à Madlle Emilie Petitville, interdite 3) La propriété avec appartenances et dépendances, composée de deux maisons sises à Strasbourg, l’une rue de la Krutenau N° 6 et l’autre quai des bateliers près du pont aux chats N° 1, faisant l’objet de l’article cinq de la même masse, ensemble pour la somme de 20.000 francs
acp 488 (3 Q 30 203) f° 64-v du 23.5. – Communauté, actif 1) Une maison 52.000, 2) 7 ha 09. 17 ban de Schlestadt 77.500, 3) créances 9600, 4) somme dont les enfants sont comptables 70.428 total 139.528 – Masse passive, reprises du défunt 6314, reprises de la veuve 5628, ensemble 11.943, reste 127.585
Succession. Masse active, 1) reprises 6314, 2) moitié de la communauté 63.792, 3) somme dont les enfants sont comptables 14.087, total 84.195, dont moitié en pleine propriété aux enfants du défunt 42.097, sur laquelle somme il revient à Mde Petitville son don matutinal 600, reste 41.497 – dont ¼ à chaque enfant 10.373 francs

Inventaire de la fortune d’Emilie Petitville après la liquidation ci-dessus
1860 (13.10.), Strasbourg 9 (120), Not. Becker n° 8795
Inventaire de la fortune de Dlle Emilie Petitville, fille majeure et interdite, sans état, demeurant à Strasbourg à la date du 21 mai 1860, jour de la donation dont il sera question ci-après, comprenant les biens qui lui appartiennent à la date du 27 décembre 1859.
L’an 1860 le samedi 13 octobre à huit heures du matin. A la requête de Mr Edouard Petitville, ancien notaire à la résidence de Bischwiller, demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur de la Delle Emilie Petitville, fille majeure interdite, demeurant à Strasbourg (…) de laquelle Demoiselle Petitville l’interdiction a été prononcée suivant jugement par défaut rendu par le tribunal civil de première instance de Strasbourg le 27 décembre précédent (…) et en présence de Mr Henri Henckel, ancien pelletier, actuellement propriétaire demeurant audit Strasbourg (…) agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite interdite
dans le logement que l’interdite occupe avec Madame sa mère ci-arès nommée et dont celle-ci est locataire dans une maison sise à Strasbourg rue des Arcades n° 55

Titres et papiers. Cote première. Fortune échue à Dlle Petitville par l’acte du 21 mai 1860
1) Un corps de biens en nature de pré au ban de Schlestadt (…) 7500 francs
2) Un capital de 9600 francs
3) Une propriété avec appartenances et dépendances, composée de deux maisons sises à Strasbourg, l’une rue de la Krutenau N° 6 et l’autre quai des bateliers près du pont aux chats N° 1, pour la somme de 20.000 francs
4) Et la somme de 16.700 francs (…)
Faisant ensemble 53.800
Core quatre er dernière, – Titres de propriété des maisons susdésignées. Quarante-cinq pièces qui sont les titres de propriété des maisons susdésignées et différents papiers y relatifs notamment 1) une expédition d’un contrat de vente passé devant M° Weigel, notaire à Strasbourg, le 3 février 1834 et 2) une expédition d’un contrat de vente passé devant M° Tinchant notaire en la même ville le 25 novembre 1839 et des expéditions d’actes constatant que les prix des acquisitions des deux maisons en question se trouvent entièrement payés.
M. Petitville déclare que les loyers que les dites maisons ont produits depuis le 21 mai dernier appartiennet à ladite interdite, ci Pour mémoire
acp 492 (3 Q 30 207) f° 62 du 19.10.

Marie Barbe Freyss meurt en 1866 en délaissant deux fils et deux filles célibataires
1866 (13.7.), Strasbourg 9 (127), Not. Becker (Geoffroi)
Inventaire après le décès de Mad° Marie Barbe Freyss, en son vivant rentière à Strasbourg, veuve de M. Pierre Charles Petitville, propriétaire en ladite ville où cette dame est décédée le 5 juillet 1866.
L’an 1866 le vendredi 13 juillet à deux heures de relevée. A la requête 1. de Monsieur Edouard Petitville, ancien notaire demeurant à Strasbourg, agissant a) en son nom personnel, b) et au nom et comme tuteur de Madlle Emilie Petitville, sans état, interdite demeurant à Strasbourg (…) l’interdiction de la Dlle Petitville ayant été prononcée suivant jugement par défaut rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 27 décembre 1859, 2. de Monsieur Eugène Petitville, artiste peintre demeurant à Strasbourg agissant a) en son nom personnel, b) et en qualité de subrogé tuteur de ladite interdite, 3. et de Madlle Caroline Petitville, fille majeure rentière demeurant à Strasbourg.
Lesdits Sr Edouard Petitville, Sr Eugène Petitville, Dlle Emilie Petitville et Dlle Caroline Petitville habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un quart de leur mère Mad° Marie Barbe Freyss (…) sauf les droits compétanrt à Madlle Caroline Petitville en vertu du testament olographede Mad° Petitville en date à Strasbourg du 31 décembre 1861 qui a été présenté à M. le Président du tribunal civil de Strasbourg qui en a ordonné le dépôt en l’Etude de M° Zimmer notaire à Strasbourg (…) enregistré à Strasbourg le 12 juillet 1866 folio 67, par lequel testament la défunte a légué à Mad. Caroline Petitville la portion de la succession de la testatrice dont la loi lui permet de disposer, y compris ce que ses enfants avaient déjà reçu
dans un logement que celle-ci occupait à titre de locataire dans une maison sise à Strasbourg rue Sainte Barbe n° 19 où elle est décédée le 5 juillet courant
acp 555 (3 Q 30 270) f° 63 du 21.7. (succession déclarée le 28 Xbre 1866) mobilier estimé 892, argent 6818
acp 556 (3 Q 30 271) f° 40 du 27.8. (vacation du 24 août) – arrérages de rente 85, quatre obligations du chemin de fer intérêts 30, créances 500 intérêts 38
Masse active 9584, rapport des enfants 130.981, total 140.569, Masse passive 442, reste 140.127
Il est fait délivrance à Caroline Petitville du legs à elle fait par sa mère

1866 (17.7.), M° Zimmer
Dépôt du testament olographe de Marie Barbe Freysz veuve Pierre Charles Petitville
acp 551 (3 Q 30 266) f° 111-v du 19.7.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 144 (3 Q 31 643) 67 du 12.7.1866
Testament du 31 décembre 1861, veuve Petitville

Le maire cède un terrain rue de Zurich au propriétaire Petitville de Bischwiller

1873 (24.10.), Maire
Bürgermeister – n° 4796. Verkauf durch die Stadt Straßburg
an H. Petitville, Eigenthümer zu Bischweiler
von 5,66 Q Decimeter Bodenfläche, Zürcherstraße zu 169,80 Franken
acp 621 (3 Q 30 336) f° 31 du 30.10.

(François Frédéric) Jules Jean dit Carolis est inscrit comme propriétaire au cadastre à partir de 1900. Le marchand de vins (François Frédéric) Jules Jean épouse en 1888 Salomé Lehmann, native de Colmar.

Mariage, Strasbourg (n° 139)
Straßburg am 3. April 1888 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Weinhändler Frantz Friedrich Julius Jean, evangelischer Religion, geboren den 1. November des Jahres 1862 zu Straßburg wohnhaft zu Straßburg ehelicher Sohn des Weinhändlers Frantz Jean, wohnhaft zu Straßburg und der verstorbenen Margaretha Salome Reich, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Salome Lehmann, evangelischer Religion geboren den 15. October des Jahres 1861 zu Colmar (Ober-Elsaß), wohnhaft zu Colmar, eheliche Tochter des verstorbenen Omnibus-Conducteurs Philipp Lehmann, zuletzt wohnhaft zu Colmar und der Barbara Gocker wohnhaft zu Colmar (i 41)



14, quai des Bateliers (ancien)


N.B. L’actuel n° 14 correspond depuis 1911 aux anciens n° 14 et n° 15, le sol de l’ancien n° 14 ayant été cédé au propriétaire du n° 15.
L’actuel n° 15 correspond depuis 1911 à l’ancien n° 16

Quai des Bateliers n° 14 – IX 136 (Blondel), O 704 puis section parcelle (cadastre)

Reconstruite en 1858 par Abraham Weill – Démolie en 1908, sol réuni au numéro 15


L’ancien n° 14 correspond à la partie droite (pignon), entre des redents modernes (juillet 2016)
Photographie (vers 1907, numéros en haut) jointe au dossier coté 96 MW 114 (AMS)
Le n° 14 porte l’enseigne L. Zinck, troisième bâtiment à partir de la gauche (vers 1900, collection Strasbourg disparu)

La maison est séparée du poêle des Pêcheurs par l’impasse des Pêcheurs, son puits est commun avec le voisin. Inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du plumassier Nicolas Schultheiss (Schultz), elle comprend un encorbellement de vingt pieds et demi de long qui doit correspondre à la longueur de la façade. Elle appartient ensuite notamment au relieur Nicolas Wiriot, au peintre Zébédée Müller puis au Couvent des Pénitentes qui la louent à un barbier. Le farinier Paul Lendeisen l’achète en 1652 et permet en 1655 à son voisin André Günther (n° 15) de poser des poutres dans sa moitié du mur pignon. Le serrurier Jean Michel Schwing et sa femme Anne Marie Dœrffer en sont propriétaires de 1688 à 1742. La veuve de son fils menuisier Jean Jacques Schwing se plaint en 1786 que les charretiers qui déchargent le bois endommagent sa maison ; les préposés qui se rendent sur place constatent que le quai est très étroit et décident de faire poser une barrière pour empêcher le déchargement. Propriétaire depuis 1808, le cordonnier Nicolas Goeddelmann souhaite en 1815 ôter son encorbellement mais l’autorisation ne lui est accordée que s’il recule sa maison selon l’alignement.


La maison forme le début de la deuxième saillie à partir de la gauche, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (z) ; deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun. La mise à jour (lignes de dessous) montre que le rez-de-chaussée a une arcade au lieu des deux fenêtres, figure l’encorbellement par des traits et représente deux étages de lucarnes. La façade latérale (a), dessinée sur la gauche, comprend une arcade au rez-de-chaussée et trois petites ouvertures. Le passage sous la maison donne dans l’impasse des Pêcheurs (cour G) par la porte (4-5). Le bâtiment arrière (5-6-7) renferme une petite cour H dont le plus haut mur appartient au voisin (n° 15).
La maison porte d’abord le n° 35 (1784-1857) puis le n° 14.


Plan préparatoire au plan-relief (1830) – Plan cadastral (calque de l’original) – Cours G (impasse des Pêcheurs) et cour H

Abraham Weil achète la maison en 1857 et la fait reconstruire l’année suivante, ce qui en porte le revenu de 72 à 122 francs. Comme le bâtiment dépasse de l’alignement et que la façade est la même en 1830 et en 1907, les constructions doivent avoir lieu le long de l’impasse. La Ville souhaite en 1907 supprimer l’impasse Hecker et celle des Pêcheurs pour que le voisinage ait davantage d’air et de lumière. Elle achète la maison en même temps que le numéro 16. Elle s’accorde avec le propriétaire du numéro 15 auquel elle vend le terrain du numéro 14. Le bâtiment actuel est construit en 1911, la partie à pignon correspond à l’ancien numéro 14.


Le n° 14 forme la partie droite du bâtiment lavé en rouge (dossier sur l’impasse Hecker)

Fritz Beblo, Die alemannische Holzbauweise in Strassburg im Elsass (Zentralblatt der Bauverwaltung, n° 5, janvier 1913, pp. 37-39)
Une boutique a été aménagée au rez-de-chaussée au XVI°siècle. Les deux étages en pans de bois ont été mis au goût du jour à la Renaissance en ajoutant des madriers et des corniches. Un pilier central séparait les étages (6,80 mètres de large) en deux pièces. Les piliers porteurs qui s’étendent sur les deux étages et les planches autour d’eux étaient en chêne. Les piliers non porteurs avaient la moitié de l’épaisseur des murs.
Divers indices permettent de dater la construction. Le plafond du premier étage était peint : un rinceau rouge à feuilles bleu-vert se détachait sur un fond blanc, se terminait par des fleurs à cœur rouge entouré de sept feuilles rouges entre lesquelles des branches noires portaient des bourgeons noirs en forme de trèfle comme au gothique primitif. L’encadrement en pierre des fenêtres sur la gauche du pignon avait un chanfrein gothique primitif. L’extérieur de ce mur était peint d’un réseau de frises à trois ou quatre segments de cercle concentiques, caractéristiques du gothique rayonnant.


Fig. 5, peintures au plafond du premier étage – Fig. 7, élévation – Fig. 8, Coupe – Fig. 11, piliers non porteurs

mai 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1911, date de sa démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Nicolas Schultheiss (Schultz), plumassier, et (1576) Ursule Anselm – luthériens
Nicolas Wiriot, relieur, et (1599) Marie Stetter – luthériens
1618 v Marc Hellbeck dit Bœhm, barbier, et (1615) Judith Surlet – luthériens
1624 v Jean Gayet, boutonnier, et (v. 1605) Marie Dombale (vente résolue)
1626 v Wolffgang Trexler, tailleur, et (1620) Ursule Müller, (1627) Marguerite Engelhard, d’abord (1623) femme du coutelier Georges Lemmelshoffer, puis (1628) Marthe Hoffmann – luthériens
1627 v Zébédée Müller, peintre
1640* adj Couvent des Pénitentes
1652 v Paul Lendeisen, boulanger puis farinier, et (1639) Anne Marie Bieler – luthériens
1666 h Jean Jacques Wagner, pasteur, et (1660) Anne Marie Lendeisen – luthériens
1683 v Jean Philippe Widmann, cordonnier, et (1678) Marguerite Peter – luthériens
1688 v Jean Michel Schwing, serrurier, et (1688) Anne Marie Dœrffer – luthériens
1742 h Jean Jacques Schwing, menuisier, et (1733) Susanne Hellbeck – luthériens
1792 v Samuel Philippe Mohr, taillandier, et (1758) Anne Marie Blind, d’abord (1736) femme du taillandier Jean Pierre Rœmus, puis (1787) Anne Barbe Oberlin – luthériens
1803 adj François Joseph Martha, huissier, et (1802) Marie Françoise Bægert
1808 v Jean Nicolas Gœddelmann, cordonnier, et (1799) Marguerite Barbe Debus puis (1826) Marguerite Elisabeth Wintersinger, veuve du relieur David Ziegler
1830 h Nicolas Gœddelmann, cordonnier, et (1833) Barbe Stoltzer
1857 b Abraham Weil, marchand, et (1836) Anne Marie Weyl
1892* h Aron Weil, marchand, et (1872) Ernestine Willard
1909* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1741, 250 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) IX 136, Jean Schwing
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schwing, 2 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 704, Goettelmann, Nicolas, quai des Bateliers 34 – maison, sol – 1,1 are

Locations

1636, David Pistorius, barbier, et (1616) Marguerite Esslinger
1671, Jean Michel Barbenès, apprêteur de tabac
1783, Samuel Philippe Mohr, taillandier (futur propriétaire)
1805, Antoine Berzat, fabricant de chandelles
1825, Charles Frédéric Weiler, cafetier
1856, Jacques Luck, agent d’affaires
1859, Marie Madeleine Adolph, femme séparée de Xavier Metz

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393
Le plumassier Nicolas Schultheiss règle 9 sols 4 deniers pour sa maison sur le quai, à savoir un encorbellement (20 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds)
il règle aussi 5 sols pour une petite écurie à chevaux (6 pieds de large, saillie de 9 pieds ½) à côté des latrines communes (il faudra lui notifier de supprimer l’étable)

Aber vornen am Staden Gegen dem Wasser.
Niclaus Schultheis der Federmacher hatt Vornen auß gegen dem Wasser an seinem Haus ein Vsstoß xx+ schu lang, iij schu herauß, bessert & iiij ß d.
Er hatt auch das Allmendt gäßlin daneben Vberbawen xli+ schu lang, iiij schu breit, Bessert für das Niessen ix ß iiij d.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393-v
Aber vornen am Staden Gegen dem Wasser.
Niclaus Schultheis der Federmacher hatt neben demselben gemeinen Profeÿ ein Kleins Roßställelin vj schu breit ix= schu herauß, Bessert v sch d.
[in margine :] Ime Zu gebieten den Stall im Gäßlin hin weg zuthun.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
La veuve de Jean Jacques Schwing se plaint que les charretiers qui déchargent le bois endommagent sa maison. La visite des lieux établit que le quai est très étroit à cet endroit ; les préposés décident de poser une barrière pour empêcher le déchargement.

(f° 83) Dienstags den 23. Maji 1786. wurden folgende Augenschein eingenommen – Joh: Jacob Schwing Wittib
An Johann Jacob Schwing Wittib Behausung am Holtzstaden, welche Klagend angebracht, daß besagte ihre Behausung Von den Holzfuhren, so alda Holz laden sehr beschädiget werde. Weilen nun befunden, daß vor solcher Behausung der Staden sehr schmal, als wurde Erkannt Seÿe alda wo der Staden Zum Holtzausladen als zu mal Landern Zu machen, daß kein Holz aus geladen werden Könne [unterzeichnet] Haffner von wasslenheim

1815, Voirie (283 MW 357) n° 338
Nicolas Goeddelmann devra reculer sa maison selon l’alignement s’il souhaite ôter son encorbellement

Le Sr Madler maître charpentier est chargé de la part de Nicolas Goettelmann propriétaire de la maison N° 35 quai des bateliers de couper l’avance de ladite maison, 8 juillet 1815
Considérant que la façade du Rez de chaussée est en avant de l’alignement suis d’avis que l’on ne peut accorder la permission demandée qu’en portant la façade dans l’alignement, le 31 juillet 1815, Villot – (ratifié par le maire 1 août 1815)

Description de la maison

  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de serrurier, un étroit vestibule, une cave sous solives surmontée de la réserve de charbon, un four à pain, une cour et un puits commun, au premier étage un poêle et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, au deuxième étage un poêle et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, le comble est couvert de tuiles creuses, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 56 / 35
Goettelmann
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 201 case 2

Goettelmann Nicolas, quai des bateliers 35

O 704, maison, sol, quai des bateliers 35
Contenance : 1,10
Revenu total : 72,57 (72 et 0,57)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 /21
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 901 case 1

Goettelmann Nicolas, rayé 1859
pour 1859 Weill Abraham, Grande rue 84 (pour 1862) pour quai des bateliers 14
1892/93 Weill Aron Handelsmann

O 704, Maison, sol, Quai des bateliers 14
Contenance : 1,10
Revenu total : 72,57 (72 et 0,57)
Folio de provenance : (201)
Folio de destination : démolition en 1858, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1860
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 /21 puis 30 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :
1860, Diminutions – Weill Abraham f° 901, O 704, Maison, revenu 72, Démolition de 1858, rayée en 1860

O 704, Maison
Revenu total : 122,57 (122 et 0,57)
Folio de provenance : N.C. en 1858
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1861
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1861, Augmentations – Weill Abraham f° 901, O 704, Maison, revenu 122, N.elle Construction, achevée en 1858, imposable en 1861, imposée en 1861

Cadastre allemand, registre 19 f° 196 case 2

Parcelle, section 17, n° 12 – autrefois O 704
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 14 – 18.b / 12 – 199
Désignation : Hf, Whs e n a T
Contenance : 1,06 (Reinertrag 5,30)
Revenu : 1100
Remarques : 1913 ab S 196 [195] F. 10 – 1911 Abbruch

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 1306
Weil Aron, Rentner
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 503

35
loc. Mohr, Samuel Philip. – Maréchaux
loc. Lentz, Salomé, séparée – Moresse
loc. Schwing, Salomé, fille – Charpentiers
loc. Kauffmann, Conrad – Manant

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

11° section, Quay des Bateliers N° 35
Samuel Ph. Mohr, 64, Taillandier, Strasb.
Anne Bbe. Mohr, 46, épouse, id/
André Kroener, 26, Boucher, Anspach 1790
Salomé Kroener, 24, épouse, Strasb.
Chrétien Neugebaur, 54, Ouvrier en tabac, id
Elisab. id. 47, épouse, id
Marianne Buk, 28, servante, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 146)

(Haus Nr.) 14
Hubert, Kurzwarengesch. 0
Weil, Rentner, E 1
Christensen, Dienstm. 2.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 89)

14, quai des Bateliers (dossier I, 1886-1985)

Le dossier a trait aux affaires ordinaires (ravalements, suppression des volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée). La Ville acquiert la maison pour assainir le quartier (voir le dossier sur l’impasse Hecker) et la fait démolir en février 1908.
La suite du dossier a trait au nouveau numéro 14 qui correspond à l’ancien n° 15 auquel a été rattaché le sol de l’ancien n° 14 (voir au numéro 15)

Sommaire
  • 1886 – Le commissaire de police transmet la demande d’Aron Weil qui souhaite suspendre des chemises à vendre. L’architecte municipal donne son accord.
  • 1890 (juin) – Le maire notifie Ernestine Weil née Villard de faire ravaler les façades du 14, quai des Bateliers. Le maire refuse d’accorder un délai parce que les façades, notamment celle vers l’impasse des Pêcheurs (Fischergäßchen) sont très sales. – Travaux terminés, novembre 1890.
    1893 – Le maire notifie A. Weil de faire ravaler la façade vers l’impasse des Pêcheurs – Travaux terminés, octobre 1893.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique vers l’impasse des Pêcheurs – Travaux terminés, mars 1897
  • 1899 – Le maire notifie Aron Weil de faire ravaler la façade du 14, quai des Bateliers. Le propriétaire demande un délai parce qu’il vient de faire de grosses réparations. Le maire accorde un an de délai – Rappel – La façade a été repeinte à l’huile, juin 1900
    1902 – Le maire notifie Aron Weil de faire ravaler la façade vers l’impasse des Pêcheurs – Travaux terminés, octobre 1902
    1902 – Le maire notifie Aron Weil de faire ravaler l’entrée surbâtie de l’impasse des Pêcheurs – Travaux terminés, octobre 1902
  • 1905 – Les entrepreneurs Charles et Jules Bayer (travaux de canalisations, 36, rue de la Krutenau et 27, rue de Zurich) demandent l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique devant le n° 14. Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord.
  • 1907 (janvier) – Anne Sprauel, propriétaire du n° 13) se plaint de mauvaises odeurs dues aux tuyaux d’aération provenant des cabinets d’aisance. La Police du Bâtiment constate que le tuyau débouche sous la saillie du toit. Le maire demande à A. Weil de rehausser la cheminée. Le propriétaire objecte qu’il fait raccorder sa maison aux canalisations, ce qui occasionne des frais. La plaignante suspend sa plainte.
    1907 (juin) – La Division V déclare que la maison a été acquise par la Ville pour être démolie l’hiver suivant et que les travaux sont donc superflus.
    1908 (février) – La démolition a commencé. Elle est terminée en mars 1908.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du plumassier Nicolas Schultheiss (Schultz)

Originaire de Roda en Thuringe (aujourd’hui Stadtroda), Nicolas Schultz achète le droit de bourgeoisie en juillet 1576
1576, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 262
Niclaus Schultz von Rada auß Thüring. der federmacher hatt das burgrecht kaufft vnnd will Zum Spiegel Zünfftig sein. Actum den 30.ten Julÿ aô 1576

Nicolas Schultz épouse en 1576 Ursule, fille d’Arbogast Anselm.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 156 n° 395)
1576. Dominica XIIII. Niclaus Schultz von Roda vnd Ursel Anshelmin Arbogast Anshelm nachgelaßenee dochter, 1. octob. (i 158)

Le plumassier Nicolas Schultheiss a pris à son service son neveu Jean Becker qui a persuadé sa femme de quitter la ville avec lui en emportant de l’argent, des marchandises et des obligations. L’affaire s’est ébruitée, Jean Becker a été emprisonné. Une fois libéré, il a écrit de Wolfisheim à la femme de Nicolas Schultheiss pour la persuader d’aller avec lui à Francfort. Nicolas Schultheiss rapporte que son neveu se vante qu’aucune femme ne peut lui résister. Il demande à la ville d’intercéder auprès du comte de Hanau pour emprisonner Jean Becker à Strasbourg. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient le plaignant à la juridiction compétente.
1586, Conseillers et XXI (1 R 63)
Niclaus Schultheiß der federmacher contra Hans Becker seiner Mutter bruderson. 14.
(f° 14) XVII Januarÿ – Niclaus Schultheiß Ca Hans Becker
Niclaus Schultheiß federmacher vbergibt p. Bittelb. ein suppl.on darin erzelt er was Ihme beschwerlichs von Hanß Becker seiner Mutter bruderson so sich ein Zeitlang dienstweÿß beÿ Ihme gehalten begegnet welcher sein haußfraw dahin beredt, das sie Ihnen verlassen vnd Ihne an aller seiner nahrung berauben soll. Inn massen dan sein fraw darauff In gelt, wahren vnd schuldbrieff. vff 800 gld. werth zusammen gepackt, auß den hauß getragen, vnd mit Ihme daruon Ziehen wöllen, Es seÿ aber solches offenbar vnd bemelter sein diener In hafft eingezogen word., vnd beharr sein haußfr: ernstlich darauff, das sie solches wid. Ihren willen thun müssen vnd das sie anderst nicht könne erachten, dan d. er ein solches mit Zaubereÿ vnd sondern Künsten werde Zuwegen gebrach. haben, In veerhem aber hab sie mit Ihme nichts Zuthungehabt, Nun seÿ er der hafft also erlaß. worden das er die Statt verschweren, vnd seiner [f° 14-v] haußfrauwen weitters nicht nachsetzen, sond. derselben allerdings müessig gehn soll, Er hab aber seithero sein haußfr. In einem ernstlich. schreÿb. Zu vorigem raub wider vermant welches sie Ihme geoffenbart welchs schreÿb er Hn Johann Carl Lorch.n Zugestelt darin er sein haußfraw deß. vertröstet, das er die sach hinfüro fürsichtiger angreiff, vnd sie entweders auß d. Statt alhie hinweg holen, od. vnd. wegen vff d. Strassen nach Franckfurt Zu sich nehmen, od. Zu Franckfurt auß d. Statt hinweg füeren wöllen vnd solle es Ihne sein leib vnd leben costen, Im selbig. schreÿben werde er auch an seinen ehren angetast, daruff hab er nach Ihme trachten, vnd alß er Ihne Zu Wolffzh. betretten Ine In hafft ein Ziehen laß. Er hab auch noch weitters von Ihme erfaren, das er Ihne nach leib vnd leben getrachtet, das er sich auch berümbt wan er ein Weibs Person ansehe, das sie thun müeße was er begere, Wan Ihne dan Zum höchst. angeleg. d. dieser böß bub hieher gebracht, vnd andern Zum Exempel gestrafft [f° 15] werde, So bitt er den Graffen von Hanaw Zuersuchen mehrbemelt seinen diener von Wolfftzh. hieh. In meiner Hn hafft vnd gefengnus volgen Zulaßen.
Erkant, Wan er etwan an Ihne Zusprechen soll ers an dem Ort thun da er Ihne Ir Recht nid. geworffen, H. Wörlin, H Haaß.

Autres mentions de Nicolas Schultheiss chez les Quinze ou les Conseillers et les Vingt-et-Un
1590 Conseillers et XXI (1 R 67)
Samuel Gionet contra Niclaus Schultheißen den Federmacher. 368. 539.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68)
Abraham Jud. 40. zur rotten Rosen contra Niclaus Schultheißen wittib vmb zahlung. 358. 359. 566.
1592 Conseillers et XXI (1 R 70)
Steffan Schultheis contra Niclaus Schultheis wittib (Franckfurt schreiben). 553.

A la fin du XVI° siècle, le propriétaire est le relieur Nicolas Wiriot qui épouse en 1599 Marie, fille du graveur sur pierre Mathias Stetter : contrat de mariage, célébration

1599 (25. Jan.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605)
Eheberedung Zwüschen Niclaus Wiriot dem Buchbinder vnd der Tugentsamen Jungfrawen Marien Stetterinn beÿden eheleüthen vffgericht
Zwüschen den ehrsammen vnnd bescheÿdenen Niclauß Wiriott dem Buchbinder burger alhie Zu Straßburg Alls dem Breüttigam, Ane einem
So dann der Züchtigenn vnnd tugentsamen Jungfrawen Marien Stätterin, herrn Matthÿß Stättners deß wappenstein schneiders burgers Zu Straßburg ehelichen dochtern Alls der hochzeitterin Andern theils
Auch mitt Rath wissen willen und gehell der Ehrengeachtenn Fürnemmen ehrenthafften erbaren vnd bescheÿdenen Herren Reichart Müllers buchhändlers Alls Vogts, Latzarus Zetzners Buchhändlers vnd Christoffell Reinnhartt deß Glaß kremers, vff sein deß Breüttigams seitten
Beschehen vnd verhandeltt Donnerstags denn 25. Monats tag Januarÿ Alls man nach der Geburth Vnnsers Liebenn herren einiges erlösers vnnd seeligmachers Jhesu Christi Zaltt 1599.

Mariage, cathédrale (luth. p. 49)
1599 Sonntag den 28. Januarÿ. Niclauß Wieriocht der Buchhendler, Anna Maria Matheus Stedtners deß wappensteins schneiders tochter (i 27)

Nicolas Wiriot achète une imprimerie. Un feuillet sur la vente est inséré dans le registre de la Tour aux deniers à cause des droits à régler.
1617, Préposés au bâtiment (VII 1332)
Niclaus Wiriot, Truckereÿ (scheda). 48.
Item Herr Nicklaus Weirriot der buoch henttler soll vonn erkauffter druckereÿ vnd Alles was darzu gehert 2 breßenkesten schaublatten deisch schregen bresser Allen beschrifften vnnd kupffer keßel vnd ist der Kauff Zu gangen vmb 250 Pfundt vnd ist Im in dem Kauff angedingt wortten waß dar Auff vnkosten ge* soll er Alles Abrichten vnnd bezallen Hatter vor weilgert den Pfundt Zoll vnd Auch den vutter* kauff vnnd duott Pfundt Zoll vnnd vetter* kauff von dem gultten 4 d wie breuchlich dutt Zusammen 8 lb 6 ß 8 d [unterzeichnet] Hanß Friderich Rauch vnd Keÿffler

Autres mentions de Nicolas Wiriot chez les Quinze ou les Conseillers et les Vingt-et-Un
1604 Conseillers et XXI (1 R 83)
Niclaus Wyriott contra Johann Carolem in pt° gesangbüchlins. 245-246. vmb privilegium d. Jobinisch handbüchlin in grösserer form zu trucken. 356. 361. H. Carolum beim privilegio handthaben. 361.

L’imprimeur Nicolas Wiriot et sa femme Anne Marie vendent au barbier Marc Hellbeck et à sa femme Judith la maison à puits commun

1618 (xxvij. Martÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 61
(R.) Erschÿnen herr Niclaus Wÿriot Buchdrucker burger Zu Straßburg vnd frauw Annen Marien sein Eheliche haußfrauw (haben verkaufft)
dem Erenthafften h. Marx Helbecken Balbierer auch burgern alhie vnd frauwen Judith seiner Ehegemahlen Mit beÿstand herrn Abraham Dattlers Büersieders Zur Glocken Ires Stieffuatters
hauß hoffestatt höfflin sampt dem gemeÿnen Brunen auch allen Andern Iren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg ane dem gestaden Zwüschen der Schindbrucken vnd der Neuwen bruck, Einseit neben der Vischer Zunfft stuben ([biffé] Andreseit neben Mathÿs dem Kachler) vnden her einem Almendt gäßlin anderseyt ein eck am Almend vnd Zum theÿl Mathÿs (-) dem Kachler stost hinden Vf hannß Surwÿn Klein urenvacher, dauon gond 10 gulden gelts vff Johannis Baptistæ abloßig mit 200 gulden dem mehrern Spital, Mehr zwen gulden gld vff S Ulrichs tag loßig mit 50 guld. h. Carle Spylman gewerbßman, Item 5 guldin gelts vff Marie vffkundung dem groß gemeynen Almosen Zu S. Marx Stend Inn hauptgutt 100 gulden alles Inn verzinßig v. hauptgut S. W. Weÿther v ß d gls vff * Sie seÿen ewig Boden zinß Ehrschetzig für bietig mit geld oder Münß abzuloß Wie solches Inn hauptbrieffen bestend werde*, also solle der Chouffer Vber sich nemmen Inn hauptgutt hieher für vij lb x ß, Item Zwe Zwen gulden gld S. vff Johannis Baptistæ abloßig mit 50 gulden lenter* werung dem großen gemeÿn Amloßen Zu St Marx, Item ij Gld hld vff vnßer h. tag der geburth ablößig mit xl lb d dem mehren Spittal, Item vj geld zu vff Joh. Bapt: loßig mit 50 gulden gelts herr Gallus Lucken der Medicÿn doctoren, So dann Zehen pfd pdg gls vff Johannis Baptistæ fallend abloßig mit ij ß d Jungfr. Marien wÿland Niclaus Wolebers des sattlers selig dochter der vogt der verkeuffer Alle Jar (…) Vnd All. Rcht & der Kauff vber solche beschwerd. Zugangen vnd besch. für vnd vmb 100 pfund

Fils du pelletier Mathias Hellbeck, Marc Hellbeck épouse en 1615 Judith, fille du coutelier Jean Surlet.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 268-v n° 41)
1615. Marx Helbeck d. Balbirer Mathis Helbecken des Kursners Sohn, Judith, hans surlet des Meßerschmidts hind.lassene Tochter. Eingesegnet Zinst. d. 8. Aug. (i 139)

La maîtrise des barbiers fait des difficultés à Marc Hellbeck (dit Bœhm) pour accéder à la maîtrise parce qu’il n’a pas été barbier pendant dix ans. Marc Hellbeck argue que la durée serait presque atteinte s’il avait été aussitôt inscrit en 1606 quand il est entré au service d’Adam Eberspach. Il est ensuite parti en compagnonnage puis est entré au service de Raoul Wurtz qui est mort avant que ses dix années de métiers soient finies. La maîtrise a infligé une amende pour exercice illégale du métier. Las Quinze proposent de réduire l’amende que Marc Hellbeck devra verser après avoir présenté son chef d’œuvre. L’affaire se poursuit (transcriptions à terminer)
1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
(f° 89-v) Sambstag den 11 Maÿ – Marx Hellbeck Ca. Barbierer handwerck
Marx Hellbeck der barbierer erscheint hatt gebieten lassen dem Zunfftmeister Zur Lucernen Adolph Pfederßheim vnnd vbergibt p. Lt. Bittlingern, ein unterthänige Supplication bitt dieselb gnedig ab: vnnd anzuhören. daruff erscheint wegen des Zunfftmeisters, so anderen geschäfften halb. nicht abkommen können, Caspar Silberradt Barbierer Examinatorem einer vnd p. Tromern, bitt er der einkommenen Supplication communication vnd woh* vnnöthen Zeÿt der ordnung. Lt. Bittlinger die dispensation würd lediglich Zu meinen Herren stehen vnnd die abhörung derselben Zu deren Willchur. Tromer der Supplicant hab vnd.erschiedlichen Articulen Zuwider gehandelt. Nun seÿ allererst vor acht tagen erkant worden, das der Articull inn seinen Cräfften verpleiben soll, vnnd laß sich der gegentheil Verlauten, Er habe Herrn so Ime beÿstandt leisten werd. derenwegen bitte man vmb so viel desto mehr vmb communication der schrifft, vnd manutenirung der Articull. Lt. Bittlinger dißes seÿn ein vercleinerlich anziehen, geschehe nur auß lautterem neidt. Wolt das d Zunfftmeister selbs Vorhanden, der würde es [f° 90] gewißlich so hoch nicht treiben, Tromer der Zunfftmeister were nicht des handwercks, Lt Bittlinger Es seÿ lautterer neÿdt.
Als nun die Parteÿen abgetretten, Ist die Supplication Verleßen, dießes Summarischen Inhalts, Ein Ersamb handwerck der barbierer hab ein Articul, das ein Jeder so alhier Meister werden will, 10. Jar beÿ dem handwerck Zuvorderst geweßen sein solle daran Ime in ¾ Jar ermanglen, auß der Ursachen, dieweÿl er Zwahr in Anno & 1606 Zu Adam Eberspach seeligen Zum handwerck eingedingt, vnd beÿ demselbigen ein halbes Jar geweßen, doch allererst im februario 1607. vff der Zunfft eingeschrieben worden, sonsten er nunmehr seiner Zehen Jar fast gar ergäntzet hab. würde Vom feruario 1607. hab er Zweÿ Jar in der lehr, Zweÿ inn der Wanderschafft und frembd so dann allhier beÿ H Rudolph Würtzen seelig vber die fünff Jar zugepracht, vnd von Ime alß der die fürnembsten Churen gehapt, solche erfahrenheit, vnnd ein guten theil dessen Secreten bekommen, d. er nunmehr für einen Meister gar wohl Zubestehen, vnd vilen Persohnen mit Gottes hülff Zurathen, getrawete, Wie auch sonsten mit Barbiren vnd aderlaßen, welches vonn seinen Herren Ime allein Zuversehen gegönt, vnnd auch dessen verdienst übergeben vnnd gevolgt word. Wie er es dann an adelß, ohnadelß vnd regiments [f° 90-v] Persohnen allß verrichtet, das verhoffentlich kein Clag niemahlen geweßen. Wann dann ein Ersamb handwerck angeregter geringen Zeÿt halben, Ime Zuem handwerck nicht admittiren sondern auch mit angesetzten straffen hindern will, er sich aber an ein ehrliche dochter mit rhat vnd hülff seines Hrn seelig verheürathet, beÿ dem er dann im ehestandt die ermanglende Zeÿt zu compliren vorgehapt, Wann derselbige nicht todts verfallen were. So bette er Unterthänig, auß fürgesprachten erhebliche vrsachen mit Ime gnedig Zu dispensiren, vnd Zuverwilligen, das nach geferttigtem Meisterstück er Zum handwerck einkommen,vff vnd angenommen werden mög. Erkant, Vorred ist die begerte communicatio auch Zeit 14. tag Zugelaßen B. Mr

(f° 111-v) Sambstag den 1. Junÿ – Barbierer handwerck Ca. Marx Hellbeck
Vonn wegen einer Ers: Zunfft Zur Lucernen vnnd sonderlich eines Ersamen handwercks der barbierer, erschienen der Zunfftmeister hanns Adolph Pfederßheim vnd Caspar Silberradt, haben gebieten laßen, Marx Hellbecken genant Böheim, Vberreichen p. Tromeren ein Unterthänigen Gegenbericht. Marx Hellbeck erscheint auch, Vnd bitt p. Lt. Bittlingern communication, vnnd gewohnliche Zeÿtt. dieweÿl aber hie Zwischen auch attentirt Ime durch den bittell in wehrendem Proceß ein frävell abgefordert würd, vnd Ime Zugleich hinterung im handtwerck geschehen will, Alß bitte er gnedigg Zuerkennen, d. Sie Ihn Zufrieden lassen sollen biß Zu ervolgt. außspruch, dem er alß dann gern nachleben will. Tromer sagt, Ein Ersame Zunfft Were keine attentaten gestendig, vnd vernemen Implorant dardurch sein ohnbefugsames beginnen desto besser durch Zutreiben Hergegen Clage der anwesende Zunfft Mr vil mehr, das der Implorant, wie er selbs in seiner Supplication bekant, sein Jaracht nicht außgestanden, vnnd vermög Ariculs, dahero das H. gantz vnd gar nicht treiben solt, er hette dann Zuvor Vonn meinen Herren gnedige dispensation erhalten. Er doch solchem Zuwider, vnnd ehe auch die sach beÿ meinen Hrn angepracht, sich sowohl des barbierens alß Aderlaßens angenohmen, Darumb dann ein Ersamb Zunfftgericht, alß welches beÿm eÿdt die Articull hand Zuhaben schuldig, Ine Imploranten beschickt, vnnd nach dem er solches Excess bekandtlich gewessen vmb dreÿ pfund pfenning gestrafft, davon gemeine Statt das halb, vnnd das vberige halbe theil dem handwerck gebüert, welches er doch nicht erstattet, sondern daruff die Sach für mein Hrn gezogen, vnnd nicht desto minder, Wider alle straaff vnd Articull, trotziglich mit barbiren vnd aderlaßen fortgefahren. Bitten, Weÿl er sich so muttwillig widersetzet, vnd auch meinen Herren, ohnerwartet des bescheÿdts, Vorgreiff, So Woll man Ime vfferlegen, das er die Verwürckte vnd abgeforderte straaff erstatten, vnnd sich des handwerckhs, biß zu meinen Herren erkandtnus, allerdings enthalten soll. Lt. Bittlinger disse lange Predig seÿ wider ordnung, vnnd ohnzweiffel der Inhalt eingekommener schrifft, weÿl es eben das Hauptwerck darumb man streite derenwegen ohnnöttig solches Zu widerlegen sintemahl es im künfftiger schrifft ohne d. beantwortet werden muß. Tromer die [f° 112-v] Sach seÿ Wichtig, dörff des Hönischen außlachens nicht. Erkant, Ist communication der Schrifft Zugelaßen, die Zunfft aber soll mit der straaff Innhalten, vnnd Implorant hergegen das handwercks müeßig stehen, biß zu erörterung vnd außtrag der sachen. B. Mr.

(f° 119-v) Sambstag den 8. Junÿ – Marx Hellbeck Ca. Barbierer handwerck
Marx Hellbeck der barbierer erscheint, hatt gebieten lassen dem Zunfftmeister Zur Lucernen, vnnd übergibt wider das barbierer handwerck ein beschlußschrifft, handlet wie darinnen der Zunfftmeister Innahmen des barbirer handwercks erscheint auch, vnnd p. Trommern bitt er *ein komener Schrift communication vnd Zeÿt 14 tag.
Lt. Bittlinger die Sach beruhe lediglichen vff meiner Herren dispensation Weÿl dan die Ferien innerhalb 14 tagen angehen, da man der Meß halben nicht möchte Zusammen kommen, vnnd er dahero leichtlich köndte vffgehalten vnd an seiner handtierung, wegen fürgangener Inhibition, mercklich gehindert werden. So were sein unterthänige bitt, den gegentheilen vffzulegen, Innerhalb acht tagen Zuhandlen, wie er seines theils solche Zeÿt auch gehalten oder die Inhibition widerumb Zu cassiren vnnd vffzuheben. Tromer sagt diße sach gehe nicht ein Persohn sondern das gantze handwerck ahn, da mann dasselbig nicht Jeder Zeÿt könn beÿsammen haben. So geb es in dem Hundts* tagen nicht vil Zulaßen, das er an seiner handtierung vmb so ein merckliches verhindert würde
das handwerck begehr die sach nicht vffzuhalten, sondern viel mehr Zubefürden, begehr allein die gewohnliche Zeÿt. Lt Bittlinger Wann einen Hrn die Inhibition vffheben, seÿ er der Zeÿt halben wohl Zufrieden, Tromer bitt man woll es beÿ der Inhibition verpleiben lassen, sintemal Inn ohne das nicht gebüert, vor außgestadenem examine das handwerck Zutreiben. Lt. Bittlinger dsa examen were längst vorgenohmen worden, Wann sie sich nicht hetten verlauten laßen, das sie Ih auch nach dem examine fortschicken wolten.
Erkant, die Zunfft soll inn Iren Cräfften verpleiben. q Mr.

(f° 121) Sambstag den 15. Junii – Marx Hölbeck Ca. Barbierer handwerck
Marx Hölbeck der Barbierer erscheint, hatt vor gebieten lassen dem Zunfftmeister Zur Lucern will Vernemmen ob gegentheil die Zeitt Zur Handlung in acht genommen pit ferner durch Lt Hünerern, wann die gegenhandlung biß Montag vfs längst nicht solte Zur Cantzleÿ gelüfert werden, die Sach für beschloßen ahnzunehmmen werde. Tromer Zeigt ahn, in Nammen des Zunfftmeisters Pfederßheim So beneben Silberraden weg. des Barbierer handwercks vorgestanden, d. der Advocatus causæ Verreist gewest, auch die schrifft allererst bekommen der termin gleichfals noch nicht fürüber wolle aber ohnfehlbahrlich biß Montag die Schrifft Zur Cantzleÿ lüfern vnd beschließen.
Erkant, Tromer soll beÿ seinem erbieten gleichwohl cum comminatione gelaßen werden. Jr. A. L. Wormbser h. Held q. Mt.

(f° 122) Mittwoch den 19. Junii – Marx Hölbeck Ca. Barbierer handwerck
In Marx Hölbecken Sach seint Herrn verordntet worden dieselb. Zubedencken. Hr. Kopp, Hr. Heldt

(f° 127) Sambstag den 6.ten Julÿ – Marx Hellbeck Ca. Barbierer handwerck
H. Kopp vnnd H Heldt lassen Iren bedacht, so sie verschienenen Mittwoch Inn Sachen Marx Hellbecken genant Böhem, vnd der Meisterschafft des Barbierers handwercks, verfaßt, auß dem bedacht Sextern referiren vnd ableßen gehet schließlichen dahern, das Hellbecken die straaff der dreÿ Pfund pfenning abgenohmen, vnd der halb theil der Statt, der andere dem handwerck gelieffert werden, dargegen die Meisterschafft barbierer handwercks Im Hellbecken ad examen Zu admittiren, daßelbig vffs fleißigst gegen Ihm vorzunehmen, vnd wie sic Ihn qualificirt befunden, mein Hen fürderlichen Zuberichten, auch alß dann Hellbeck ferner dispensation zuerwarten schuldig vnnd obligirt sein soll.
Erkant, Ist gevolgt, doch mit dem anhang, Ime Jetzund allein anzuzeigen, Er were ad examen admittirt, Waß die straaff anlangt, soll mann dieselbe einstellen, biß Zu fernerer Relation wie er bestanden, vnd Ime solche alß dann allererst abnehmen.
(f° 150) (f° 158) (f° 179) (f° 227)

Marc Hellbeck dit Bœhm et sa femme Jeanne Surlet vendent la maison au boutonnier Jean Gayet et à sa femme Marie Dombale (la vente est ensuite résolue puisque Marc Hellbeck revend la même maison en 1626)

1624 (ut spâ [xj. Martÿ]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 125
(Inchoat. in Prot. fol. 82) Erschienen Marx Helbeck genannt Böhem d. Balbierers vnd Judith Surlettin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Hannß Gaÿet dem Knöpffmacher burger Zu Straßburg vnd Mariæ Donbalen seiner ehelichen haußfr.
hauß, hoffstatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Am gestad..oberhalb d. Neuwen bruck, einseit neb. ein gäßlin Ane d. fischer Zunfftstub. And. seit n. Mathÿß Tirion dem Kachlern hind. vff hannß Surwein den Vhrenmach. stoßend dauon gnd. x gl gld lößig mit ij. C. gl. werung vff Johannis Bptstæ Im Spittal, Mehr 2. gl gls loß mit 50. gld. wrg h vff Ulrici hr Gall Luth. doctori, It. v gl. gls loß. mit j lb wrg verkäuffer Mariæ Opferung Sant Marx closter, It. v ß gelts sie gleich einiges mit geld. od. silber ablößig den deputat Im gürtler hoff, It. 2 gl geltd loß. mit 50. gl Wrg vff Johannis Bpstæ den Allmoßen Zu S. Marx Vnd dann 2 lb d gls loßig mit 40 lb d vff lb d vff Mariæ geburth In den Spittal, sonst ledig eÿg. Vnd ist disser Khauff vber obgehörtte beschwd. so die Kheüfere vff sich genommen Zug. v. bsch. vmb vj C Lxxxxv lb
[in margine :] Erschienen H Marx Helbeck hatt Inn gegensein hannß Geÿert des Kheüffers bekhandt von Ihme d. Angelt der II C lb Zugenügen erlegt hatt, Quittirte & A. 18.ten Junÿ 1624.

Originaire de Bandonviller, Jean Gayet (ici Geyer) achète le droit de bourgeoisie en février 1616 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1616, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 786
Johann Geÿger Von Pfaltzweÿhler d. Knöpffmacher Khaufft d. Burgerrecht mit beÿstandt hanß Gaden deß Schneiders vnd Will Zum Spiegel dienen.Actum den 3. Februarÿ Aô 1617.

Jean Gayet assiste son cousin Jean Hugo, originaire de Bandonviller (Balsweyler) lors de son contrat d’apprentissage avec le marchand Daniel Leffer
1617 (4. Julÿ), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 170-v
(Inchoat. fo: 153) Erschÿnen herr Daniel Leffer gewebßman burger Zu Straßburg ane eim
So dann hannß hugo Hanns hugo des Büchßenschiffter Zu Balßwyler Sohne Mit beÿstand frauwen Judithen seiner lieben Mutter auch herr Hans Gaÿjeten Knöpff Machers Jertz burgers alhier seines vettern am andern theÿl
haben gegen einander bekhant vnd offentlichen verÿehen das sie sich von wegen bemelts hans hugo der Jungere freundlich verglichen in diß weÿß Nemblich soll v will er Daniel Lesser Ine hannß hugo Zu seinem diener vnd Jungen Inn sein gewerb vnd handell vff v annemen vier Jar lang die nechsten so nach einander volgend v. vfff Sanct Ulrichs tag anfahend (…)

Les frères et beaux-frère de Samuel Dombale, de Fribourg en Suisse, passent un accord avec le marchand Jean Jacques Kærcher. Parmi eux, Jean Gayet agit au nom de sept enfants issus de Marie Dombale.
1645 (21. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 39-v
Erschienen Matheus Dombahl, Wollen Weber Burger Zu Marien Kirch, an ietzo Schirmbs Verwanther Zu Straßburg, Mehr Isaac Dombahl, ebenmäßig Wollenweber von Marienkirch an ietzo Soldat zu Schlettstatt, beede gebrüdere, für sich selbsten, vnd Johann Gaÿedt, Knöpffmacher, burger Zu Straßburg, ahne stat Vnd Von weg. seiner mit weÿ. Maria Dombahlin seel. Ehevogt erziehlter Sÿben Kind.n, deren Vogt Jacob Kappel der Schuhmacher alhie, für welche Er Gaÿedt der Vatter diß ohrts Caviren Vnd Gutsprechen thäte, Wie auch anfangs gemeldter Matheus Dombahl innahmen seiner Schwester Saræ Dombahlin, herrn Peter Saravon Sergeanten Zu Collmar ehelicher haußfr. derentwegen Sie dreÿ de ratificatione Cavirten, alle ietzt gemeldte Von wegen ihres resp. Brudern Vndt Schwagers Samuel Dombahls deß Wollen Webers Zu Welsch Newburg in der Schweitz
haben in gegensein Herrn Jacob Kärchers deß Handelßmanns und Burgers Zu Straßburg – demnach Er Samuel Dombahl (…) per Rest 614. Reichsthlr. schuldig

Marc Hellbeck dit Bœhm revend la même maison au tailleur Wolffgang Trexler

1626 (xx. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 500
Erschienen Marx Helbeck genannt Bohem d. Balbierer burger Zu Straßburg (verkaufft)
Wolffgang Trexler dem schneÿd. burger Zu Straßburg
hauß, hoffstatt vnd höfflein, sampt der gerechtigkheit des gemeinen Bronnens, Auch Allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St. St. Am gestad. beÿ d. Newen bruck. einseit neben d. Vischer Zunfftstuben, And.seit neben Mathÿß Tirion dem Kachler, hinden vff hannß Saurwein Klein Vhren macher stoßend, dauon gend x. gl gelts loß. mit ij. C. gl. Werung vff Johannis Inn mehren Spittal, Mehr ij gl gls loß mit L gl Werung hn Carl Spielman Altameÿster vff Ulrici, Item v. gl gelts loß. mit 1 C gld Werung Sant Marx closter vff Mariæ Opfferung, Item v ß d gelts sie seÿen Bod. Zinß, ewig Ehrschätzig, mit gold od. Müntz abzulösen wie solches die hauptbrieff vßweÿsen, Also hatts d. Kheuffer uff sich genommen, Ins güttler hoff (…) Item ij gl gld loß mit L gld V.zins. vff Michaelis dem Allmoßen Zu St. Marx, It. ij. lb. gelts loß. mit xxv x lb vff Mariæ Geburth In dem Mehren Spittal, So dann iij gdgld loß. mit L. gl vff Johannis h. Gall Luck medicinæ doctori, Sunst ledig eÿg, Vnd ist disser Khauff vber obgehörtt. beschwerd. so der Kheuffer vff sich nimpt, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb vj C. Lxxvij lb

Fils du tailleur Jacques Trexler, Wolffgang Trexler épouse en 1620 Ursule, fille du revendeur Henri Müller
Mariage, cathédrale (luth. p. 109)
1620. Dominica XVII Trin: d 8. 8.bris. Wolffgang Drexel der schneider, Jacob drexel des schneiders e. sohn, vnd J. Ursula Heinrich Müller des grempen tochter, eingesegnet montag d. 28. 8.bris (i 59)

Wolffgang Trexler se remarie en 1627 avec Marguerite, veuve du coutelier Georges Lemmelshoffer
Mariage, cathédrale (luth. p. 234)
1627. Doîca Cantate 22. Apr. Wolffgang Drexel der schneider vnd Margreth Jörg Lemmelshoffers des Meßerschmidts n. witwe, eingesegner montag 30. Apr. (i 122)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 43-v) 1627. Wolffgang Drechsel ein schneider vnd burger alhie, vnd Margreth Georg Lämmelshofer des Meßerschmidts vnd burgers alhie nachgelaßene wittib, jm Münster (i 50)

Marguerite, fille du vitrier Melchior Engelhard, épouse en 1623 le coutelier Georges Lemmelshoffer, originaire de Straubing en Bavière
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 469-v n° 1548)
1623. David 17. post Trinit.den 5. Octobris. Georg Lemelhoffer ein Meßerschmidt von Strubingen im Baÿerland, J. Margreth Melchior Engelharts des glasers hinderlaßene tochter, Montag den 13. Octobr. (i 494)

Wolffgang Trexler se remarie en 1628 avec Marthe, fille du tailleur Abraham Hoffmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58)
1628. In Festo Pentecostes den 1. Junÿ. Wolffgang drexel der Schneider vnd burger alhie, vnd f. Martha Abraham Hoffmann des Schneiders vnd burgers alhie hinderlaßene tochter, Eingesegnet den 10. Junÿ (i 65)

Marthe, veuve du tailleur Wolffgang Trexler se remarie en 1642 avec le tailleur Daniel Dannhauer, fils du pasteur Conrad Dannhauer de Malterdingen en Bade
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 275)
1642. Domin: 6. Trinit. 17. Julÿ. Daniel Dannhawer Schneider H. M. Cunradi dannhawers pfarrers Zu Malterding. hind.laßener Sohn, Martha Wolff Trexlers, Schneiders vnndt burgers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet Montag 8 Aug. St. Thoman (i 280)

Wolffgang Trexler revend la maison au peintre Zébédée Müller

1627 (ut spâ. [12. Jan:]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 24
(Protocollat. fol. 267) Erschienen Wolffgang Trexler d. schneÿd. burg. Zu Straßburg (verkaufft)
Zebedeo Müller dem mahler burger Zu Straßburg
hauß, hoffstatt vnd höfflin, sampt d. gerechtigkeit des gemeinen Brunnens, Auch Allen Ihr. geb. geleg. Inn d. St. St. Am stad. beÿ d. Newen bruck. eins. n. d. Vischer Zunfft stub, And.seit n. Mathÿß Tirion dem Kachler, hind. vff hannß Saurwein Klein vhrenmacher stoßend, dauon gnd. x. gl. geld. loß. mit ij. C. g. vff Johannis Bptæ dem mehrern Spittal, Mehr ij. gl. geld mit L Gl werung vff Olrici herrn Carle Spielman Altammstr. It. v. gld geld loß. mit j. C. gml. wer.g vff Mariæ Opfferung S. Marx, It. v ß d geld sie sitz entgleich Bod. zß. weig ehrschätzig Inn gollt od. mit Müntz abzulösen, wie die Brieff darüber sagend solches vßweÿsen, Imm gürtler hoff, hiehero Aug. vmb vij lb x ß. It. ij gl. geld lößig mit L gl vff Michaelis dem Allmosen Zu Sant Marx, Item 2 lb d geld loß. mit 40. lb vff Mariæ geburth dem Mehrern Spittal, It. iij. gld geld los. mit L. gd. vff Johannis Hn Gall Linck medicinæ doctori, Sunst eÿg., So dan soll sie Verhafften iij C xxvij lb x ß d Marx Helbeck d. Ballier, Vnd ist disser Kff. vber obgehörtt. beschwd. so der Kheuffer vff sich genommen, für vnd vmb iij. C. Lb

Le peintre Zébédée Müller est fils du revendeur Henri Müller
1617 (ut spâ [xj. Septembris]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 377
(Inchoat. in Prot. fol. 408.- Postea plt. fol. 546) [Eheberedung] Erschienen h. Niclaus Frölich der würth Inn der Crafft burger Zu Ehrstein Ane eim
So dann Jungfr. Catharina Müllerin mit beÿstandt & Heinrich Müllers des Kremppen burgers Inn Straßburg Ihres Vatters Am Anden theil
Im beÿsein (…) vff der hochzeiterin seithen herrn Zebedei Müllers des mahlers Ihres bruders

Zébédée Müller est connu pour avoir peint des scènes bibliques dans l’hôtel de ville d’Obernai
Oberehnheim. Auf dem Rathshaus in einem gemach sind in der höhe ringsum auf der mauer in 12 Bildern biblische historien sehr wohl gemalt von Zebedeus Müller, 1610 (Bulletin de la Société pour la Conservation des monuments historiques d’Alsace, II° série, tome XVIIIl livre 1, 1896, p. 30.)
Quant aux peintures qui décorent la salle même et qui représentent les dix commandements de Dieu avec le jugement dernier, elles furent exécutées en 1610 par les peintres Zébédée Müller et Jean Bartenschlager. (Histoire de la ville d’Obernai, Joseph Gyss, 1866, p. 77, note)

Inventaire dressé après la mort du locataire David Pistorius, barbier originaire de Marbach, qui a épousé Marguerite Esslinger en 1616

1636 (2.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 4) n° 17
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt der Ehrengeacht vndt Achtbahre Herr David Pistorius, Barbierer, burger alhier Zue Straßburg seel. nach seinem aus dießer weltt tödtlichen hinscheiden Hinder Ihme Verlaßen, Welche vff freundtliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrengeachten Herrn Hannß Georg Hepners, auch Barbierers burgers alhier Zue Straßburg, als geschwornen vogts Jfren Mariæ Barbaræ, deß abgestorbenen seel. mit der Ehren vndt tugendsamen frn. Margaretha Eßlingerin seiner hinderlaßenen Wittwen ehelich erziehlter dochter vnd ab intestato hinderlaßener Einiger erbin, durch Sie die Wittib mit beÿstand deß Ehrengeachten herrn Mathÿs Klinglers auch Barbierers burgers alhier Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts geäugt und gezeigt (…) So beschehen vff Mittwoch den 22.ten Junÿ A) 1636.

Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrenhafften David Pistorio dem balbierer Von Marbach vnd frawen Margreth Eßlingerin Weÿland herrn Caspar Erichs gewesenen Oberschreibers vff der frawen hauß allhier Zue Straßburg seel. hinderlaßener Wittwen gehalten (…) Geschehen auff Donnerstag den Ersten Augusti Anno 1616
In einer alhier in d. Statt Straßburg beÿ der Neuen brucken gelegenen Barbier behaußung, so Zebedeo Müllern, dem Mahler, burgern alhier Zuständig, Ist befunden worden wie volgt
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn d. Kuchen, Im Keller
Der Wittwen unverändert, Sa. haußraths 42, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa.Guldener Ring 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüetter 172, Sa. Gültten 65, Sa. Schulden 49, Summa summarum 349 lb – Schulden 14, Nach deren Abzug 335 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 9, Sa. Werckzeugs vndt Instrumenten Zum Barbierer handwerckh gehörig 11, Sa. Schulden 24, Summa summarum 45 lb – Schulden 52 lb, Übertreffen also die Schulden die theilbare nahrung vmb 7 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 311 lb
Ergäntzung der Wittwen unveränderten guetts (…) für den Jenigen Haußrath So in A° 1636. Inhalt deß durch herrn Valentin Büechlern den Notarium darüber verfertigten Erlöß Registers

Jacques Drechsler vend le tiers qui lui renvient dans ses prétentions envers la succession du peintre Zébédée Müller

1648 (2. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 620
Erschienen Jacob Drechßler der Schneider Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Hannß Jacob Kellermanns deß Kappenmachers alß Vogts hannß Henrichß Weÿl. Caspar Winckhlers deß Schneiders seel. nachgelaßenen Sohns und Catharina Meÿerin im nahmen H. Hannß Adam Roth. deß Werckhmaÿsters vff dem Maurhoff ihres Ehemanns, so Zwar vor dißer Verschreibung erschienen ist, und weil Er Geschäfft halben derselben nicht erwart. können seiner haußfr. befelch gegeben solcher Verschreibung in deß. Nahmen beÿzuwohnen bekannt
den ienigen tritten theil so ihme ahne aller, Weÿl. Zebedes Müllers deß Mahlers seel. Verlaßenschafft nichts überall davon vßgenohmen, gebührt, für und umb 102. lib, also und dergestalt (…)

La maison est ensuite une boutique de barbier qui appartient au couvent des Pénitentes (Barbierhauß dem Closter Zun Rewern gehörig, aboutissant de l’actuel n° 15 en 1644).
Le receveur du couvent vend en 1652 la maison au farinier Paul Lendeisen

1652 (18. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 382
(Prot. fol. 68.) Erschienen H Joachim Rüderer alß Schaffner deß Closters Zun Rewern,
hatt in gegensein Paul Lendeisen deß Meelmanns und Annæ Mariæ seiner ehelich. haußfrawen bekannt, daß Frawen Priorin, Sub priorin und Conventualen besagts Closters für sich und alle ihre Nachkommen, mit außtrucklichem Consens H Hannß Rheinhard Voltz von Altenaw dißer statt alten Stättmaÿsters und H Joachim Brackhenhoffers dißer Statt alt. Ammaÿsters ihrer vorgesetzt. Pfleg.
hauß, hoff, hoffstatt, höfflin sampt der Gerechtigkeit eines gemeinen Bronnens und allen andern deren Gebäwen, & alhie Jenseit deß stadens oberhalb der newen Bruckh. einseit neben der Fischer Zunfftstuben anderseit neben Andreß Gunthern dem Glasern, hind. Zum theil vff H Johann Knafelium dero Recht. Doctorem und E.E. groß. Rhats Procuratorem, theilß vff weÿl. hannß Saurweins deß Klein Vhrenmachers seel. Erben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs termino Michaelis Archangeli 5 ß d, Zwar, vermög H Johann Mertzen des Chors hoher Stifft Straßburg Schaffners ertheilt. scheins, ewigen aber, weilen es nur ein gemein ewig. Zinnß ist, vermög dißer Statt alt. Constitution von Abloßung d. ewig. Zinnß lößig. Zinnßes den Herren Deputaten deß Chors hoh. Stifft Straßburg, item 2. R. wehr. iährlich termino Joh. Bapt: lößg mit 50. fl. straßb. wehr. dem Stifft St. Marx, Item 5. fl. besagter wehr. vff Mariæ præsentationis lößig mit 100 fl. ermeldter wehr. besagtem Stifft, It. 2 fl. wehr. iährlich termino Ulrici lößig mit 50. fl. Wehr. Mariæ Kämmerlingin (übernohmen) – zugang. umb 259. lib

Originaire de Teningen en margraviat de Bade-Durlach, le boulanger Paul Lendeisen épouse en 1639 Anne Marie, fille de l’imprimeur Mathias Bieler : contrat de mariage, célébration
1639 (30. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 96-v
(Prot. fol. 65. – Eheberedung) Erschienen Paulus Lendeisen der Beck von Dheningen in die Margraffschafft Durlach gehörig, alß hochzeiter, mit beÿstand hanß Funcken deß Altgewänders burgers Zu Straßburg und Adam Grafen Schneiders alhie an einem,
So dann Anna Maria, Weÿl. Mathiß Büelers deß Buchtruckers auch burgers alhie s: nachgelaßene tochter alß hochzeiterin, mit beÿstand Andreßen von Hipßheim deß fischers ihres geordneten Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 419)
1639. Paulus Lenteißen der Beck Von däningen Hans Lenteißen des Becken Vndt Burgers daselbst Sohn, Vndt J. Anna Maria, Mathis Böler des Burgers Vndt Buchtruckers alhie n. tochter. Eingesegnet Mont. 11. Martÿ (i 214)

Paul Lendeisen devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1639, 4° Livre de bourgeoisie p. 183
Paulus Lendteÿßen der weißbeck von deningen Auß der Margrafschafft Empfang daß burg. Recht von Seiner Haußfrauwen Anna Maria weÿlandt Andres Bilers deß Buchtruckers sehl. dochter vmb 8 gold. fl. Ist noch ledigen Standts geweßen vnd würdt zu den Becken dienen. Jur. den 20. Martÿ 1639.

Paul Lendeisen demande le droit de vannage. Les Quinze le lui refusent en mars 1639. Ils lui accordent en avril le droit que détenait feue la veuve de Jean Werner
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
Paul Lendeißen. 90. 124. Ca. Meelleüth vorm Münster. 378. 389. 403. 408. 418.
(f° 90-v) Sambstag den 16. Martÿ – Paul Lendeißen vmbs Wannenrecht
Paul Lendeißen der Beckenknecht, prod. per Bullian, Schein Von d. Beckenzunfft darinn daß handwerckh seines gesuchten meelwerck od. Wannenrechts halber die dispens. Zu M. g herren stellet. Erkandt daß begehren abgeleint

(f° 124) Mittwoch den 17. Aprilis – Paul Lendeißen vmbs Wannenrecht
Paul Lendeißen producirt per Bullian Schein Von E. E. Zunfft Zur Lucern bitt Ihme daß Jenige Wannen recht so hanß Werners wittib Jüngst resignirt, g. widerfahren Zulaßen. Erkandt soll per H. Stören et H Kipßen bedacht wd.
[in margine :] Ist nachgehend Willfahrth auch Supplicant. Schein ertheilt word.

Paul Lendeisen demande l’intercession de la Ville auprès du margrave Frédéric au sujet de la succession de Michel Vogel à Teningen
1656 Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 81-v) Sambstag d. 19. April: – Paul Lendeißen p° intercess.
Paul Lendeÿßen d. Mehlman vberreicht p. Bitschen Vnd.ge Supplication pro intercessionalibus an Ihre Fr. gd* Marggraff Friderich, Weg. seines Vetters Verlaßenschafft Michael Vogels Von Thenningen, Welcher In dem Kriegßweß. Verstorb. Erk. Ist Ihme Willfahrt word.
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) Paul Lendeißen (pro intercessionalibus). 170.

André Günther qui vient de reconstruire sa maison (n° 15) passe un accord avec son voisin Paul Lendeisen qui l’autorise à poser des poutres dans sa moitié du mur pignon.

Paul Lendeisen rachète le capital (50 florins) d’une rente annuelle de deux florins établie en 1533 sur la maison

1656 (30. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 358-v
Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrte H Johann Philipß Kast, U. J. D. Vnd E.E Kleinen Rhats Advocatus et Procurator
in gegensein Paul Lendeisens deß Meelmanns alhie
bekannt, daß derselbe die jenige 2. fl. Straßburger Wehrung so Er Lendeißen Jahrs termino Ulrici, Von Vff Vnd abe seiner alhie jenseit eß Stadens Und. halb der newen Bruckhen neben der fischer Zunfft Stub gelegenen Behaußung, Vermög eines lateinisch. pergamentinen 3. Kalend. Julÿ A° 1533. durch Weÿl. H. Vitum Kegler, alß damahlig. deß bischoflich. hoffs geweßenen Contractuum Notarium nunmehr seel. außgefertigten (…) Zinnßbrieffs, Zu raÿchen schuldig geweßen ist, mit 50. fl. besagter Wherung wid. abgekaufft, abgelößt

Paul Lendeisen hypothèque la maison au profit d’André Fischer, assesseur au Grand Sénat. En marge, quittance accordée au serrurier Michel Schwing en 1705

1658 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 455-v
Erschienen Paul Lendisen der Meelmann
in gegensein H Andres Fischers E.E. Großen Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿe 50 Pfund
Vnterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, höfflin, sampt der Gemeinschafft deß Bronnens und allen übrig. ihren Gebäwen alhie Jenseit deß Stadens, oberhalb der newen Bruckh. einseit neben der Fischer Zunfft stuben, anderseit neben Andreas Günthern dem Glaßern, hind. Zum theil vff Antoni (-) den Nadlern und theils weÿl. hannß Saurweins deß Kleinen Uhrenmachers seel. Erben, davon gehend iahrs termino Mich. 5. ß ewigs Gelts dem Chor hoh. Stifft Straßburg, Item 2. fl. wehr. iährlich. termino Joh. Bapt: lößig mit 50. fl. wehr. Item 5. fl. wehr. termino Præsentationis Mariæ lößig mit 100. fl. ermelter wehr. beede Post. dem groß. gemeinen allmosen Zu St Marx
[in margine :] Erschienen Joh: Schäfer knöpfmachers deme herinnen stehendes Capital gehöhr hatt in gegensein Michel Schwingen schloßers alß nunmahligen debitoris angezeigt (…) Actum den 4. Aug. 1705.

Le farinier Paul Lendeisen et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit du docteur en droit Jean Philippe Kast

1661 (15. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 424-v
Erschienen Paul Lendeisen der Meelmann und Anna Maria sein Eheweib, Vnd Sie Anna Maria mit assistentz H Philipß Hammerer und H Francisci Reißeißens beed. alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanth. hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Johann Philips Kasten V.I.D. und Wohlgedachten Rhats Referenten – schuldig seÿen 50 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördten, alhie Jensit deß Staden, oberhalb der Newen Bruckh. einseit neben der Fisch. Zunfftstuben, anderseit neben Andreas Günthern dem Glaser gelegen, davon gehend iahrs 5 ß im Gürtler hoff, so seÿe solche Behaußung auch zuvor umb 100. lib andres Fischers alten groß. Rhats Verwanthen verhafftet

Le farinier Paul Lendeisen meurt en janvier 1666 en délaissant une fille. L’actif de la communauté s’élève à 241 livres, le passif à 182 livres

1666 (8.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 37) n° 5
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung So weÿl. der Ehrenhaffte Paulus Lendteÿßen, geweßener Meelmann vndt Burger alhie Zue Straßburg nunmehr seel. welcher Mittwochs den 24.t Januarÿ Jüngsthin Zeitlichen todts verblich. nach seinem aus dießer welt tödlichen hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche durch die Ehrn: vndt tugendsame Fraw Annam Mariam Bielerin, sein hinderpliebene wittib mitt hülff vndt beÿständt deß Ehrenvesten vndt fürgeachten Herrn Philips Schäffers, handelßmanns vndt Burgers alhier, Ihres geschwohrnen vogts, vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der Ehren: vndt viel tugendtsammen Frawen Annæ Mariæ Lendteÿßin, deß Ehrwürdig vndt wohlgelehrten Herrn Johann Jacob Wagners Pfarrherrens Zu Rittershouen, Hochgräfflich Hanawischer Herrschafft ehelicher haußfraw Burgerin Zu Straßburg, in abweßenheit deßelben Ihres geliebten herrn, mitt beÿstandt deß Ehrenuesten vndt fürgeachten H Johann Carl Strintzen Specereÿhändlers vndt Burgers alhie, als deß ietztgeliebten seel. mit obernanter seiner hinderpliebener wittwen ehelich erzeugter dochter, vnd ab intestato hinderlaßener nechster Erbin (…) So beschehen auff Donnerstag den 8. Februarÿ A° 1666.

In einer alhie Inn der Statt Straßburg an dem Staden beÿ d. vischer Zunffstuben gelegenen behaußung, so auch in dieße v.laßenschafft gehörig, vndt hernach beschrieben, ist befunden worden wie volgt
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Wohnstuben, Im obern haußöhren, Inn der Kuchen, Im vndern Stübel, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane einer Behaußung (Th) Item hauß hoffstatt vndt höfflin, sampt der gerechtigkeit eines gemeinen Bronnens v. allen andern deren gebeuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. Jenseith deß Stadens, oberhalb d. Newen brucken, 1. s. neben d. vischer Zunfftstuben, 2.s neben Andres Günther deß Glaßers w. v. Erben, hinden Zum theil vff Anthoni Grätheln Nadlern vndt Burgern alhie, theils vff diethrich Schneidern, Maurern v. Burgern alhie stoßend gelegen. Davon gibt man Jährlichen vff Michaelis 5 ß d Zwar v.mög Johann Mentzen, deß Cohrs hoher Stifft Straßburg Schaffners, ertheilten scheins, ewiger Zinnß ist, v.mög dieß. Statt altten Constitution von abloßung, d. ewigen Zinnß mit 5 lb d loßigs Zinnß besagtem Cohr od. dem Schaffner deß Gürttler hoffs. Mehr 4 lb d Zinß, H Andreæ Vischern E. Ehrs. Großen Raths alhie Beÿsitzern Jährlich vff Michaelis, in hauptguth lößig mitt 100 lb d vndt dann 2 lb 10 ß d Zinß H Dr Joh: Philips Casten, E. Gros. Kleinen Raths alhie Referendario vndt Burgern alhie, Jahrs vff Johis Bapstæ seindt in hauptguth abzulößen mit 50 lb d sonsten über dieße beschwerd. vor freÿ ledig vndt eigen, angeschlagen vmb 145. lb d. Darüber v.hand. j . t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen dat. den 18.t Junÿ A° 1652. Inhalts welch. gestalt d ietz verstorbene see. dieße behaußung von dem Schaffner deß Closters Zun Rewern alhie erkaufft.
Ergäntzung der Wittwen unveränderten Guths. Auß dem vber Ire in A° 1639. in die Ehe Zugebrachte Nahrung auffgerichtetem Inventario
Volgt nun die Beschreÿbung der Verlaßenschafft in Ihro selbsten. Der Wittib unveränderte Nahrung, Ergäntzung
Hernach würdt der Fr. Erben unverändt. Guth beschrieben, Ergäntzung 100 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 59, Sa. Gekörns vnd Mels wie auch Schiff vndt geschirrs 5, Sa. Silbers 2, Sa. Guldinen Ring 4, Sa. Baarschafft 24 lb, Sa. Eÿgenthumbs und Beßerung ane einer behaußung 145, Summa summarum 241 lb – Schulden 182, Nach deren Abzug 59 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 233 lib.
Eheberedungs Copeÿ (…) den 30. tag deß Monats Januarÿ im Jahr deß herrn 1639.

La maison revient en partie à Anne Marie Lendeisen qui épouse en 1660 Jean Jacques Wagner, pasteur à Herrlisheim et Rohrwiller
Mariage, cathédrale (luth. f° 125-v n° 63)
1660. Dom. 22. post Trin. Zum 2 mahl hr. Johann Jacob Wagner Pfarrer zu herleßheim undt Rohrweiler hanawisch. herrsch., Weiland Mathes Wagners geweßenen Schneiders und Burgers zu Augspurg hinderlaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna Maria, Pauli Lendeißers Meehlmanns undt Burgers alhie ehel. Tochter. Montags den 3. 10.bris Maurstub, Münster hhrstub (i 127)

La veuve de Paul Lendeisen loue la maison à l’apprêteur de tabac Jean Michel Barbenès en s’y réservant une chambre et l’habitation si des troupes occupaient la campagne

1671 (3. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 212-v
Erschienen Anna Maria weÿl. Paul Lendeisen geweßenen Meelmanns allhie nunmehr seel. hinderlaßene wittib, mit beÿstand H Philipß Schäffers Kauffhauß beamptens ihres Curatoris und H. Johann Jacob Wagners Pfarrherren Zu Printzheim ihres dochtermanns
hatt in gegensein Johann Michel Barbeneß deß Tabacbereÿters
Verlühen, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen nichts davon alß nachgemelte Eck Kammer außgenohmen, alhier ienseit deß Stadens underhalb der newen Bruckhen, einseit neben der Fischer Zunfftstuben, anderseit neben weÿl. Andres Günthers deß Glasers seel. wittibin geleg. vier jahr lang von Joh. Bapt: dießes Jahrs angerechnet, umb einen iährlich Zinnß benantlich. 15. lb
dabeÿ insonderheit bedingt word. ist, daß die Eckh Kammer im vordern Stockh, der verleÿherin Zu ihrem Gebrauch vorbehalten sein, Auch wann Sie und die ihrige Zeit während Lehnung weg. Landts Unruhe /:welche der Allgewaltige Gott, doch, in Gnad. verhüten wolle:/ anhero flehen müßte, Ihren also bald. die gantze hindere Stockh eingeraumbt und so lang sie deß. bedörffe, gelaßen, auch von dem ietzig. Entlehner, da Er solch. Stockh inmittelst anderwerts verleÿhen würde, demselben Entlehner, daß vff solch. fall, also bald. weich. müße, außtruckhlich angedingt word., hingeg. nach Marzahl der Zeit alß die Verleÿherin und die ihrige deßelben Stockh bewohnen, daß Jahrs 3. lb vom hauß Zinnß abgezog. werd. soll

Anne Marie, femme du pasteur Jean Jacques Wagner, hypothèque la maison au profit des enfants issus du premier mariage de l’orfèvre Daniel Harnister

1682 (10. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 270
Fraw Anna Maria, Herrn Johann Jacob Wagners Pfarrers Zue Waltenheim Ehefrau mit beÿstand der Ehrenvest, Fürsichtig und Weißen Herren Johann Jacob Reußners undt Herrn Johann Jacob Schneiders beÿder alß auß E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Herrn Johann Winthers alß Vogts weÿl. Herrn Daniel Harnischters des Silber arbeÿters nunmehr seel. nachgelaßener lediger Kinder erster Ehe – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, Hauß, undt Hoffstatt mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier jenseit des Stadens ohnfern der Fischerstub, einseit ist ein eckh ahn einem allmendgäßlein, anderseit neben Friderich Ginther dem Glaßer, hinden uff Samuel Diemar den Huotmacher stoßend gelegen
[in margine :] der hierinngemelte Schuldglaubige Vogt, alß anietzo schrifftlich constituirter Mandatarius H. Johann Christoph Graben deß handelsmann zu heÿlbronn alß Ehevogts Fr: Christinæ Margarethæ Grabin gebohrner Harnischterin, welcher dieße 100. fl.. in dero mit Ihren geschwistern gehalteten abtheilung zugefallen, hat in gegensein Johann Philipp Widmanns deß Schuhmachers alß ietzigen possessoris dießer behaußung (quittung), Actum den 22. 7.br. 1685.

Anne Marie, femme du pasteur Jean Jacques Wagner, vend la maison au cordonnier Jean Philippe Widmann moyennant 690 florins. En marge, quittance remise au serrurier Jean Michel Schwing en 1688

1683 (14. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 407
(Prot. fol. 47) Erschienen fraw Anna Maria, p Herrn Johann Jacob Wagners Pfarrers Zu Altenheim Gräffl: hanaw: Jurisdiction Eheweib, mit beÿstand erstged. Ihres Ehevogts
hatt in gegensein Hannß Philipps Wÿdmanns deß Schuemachers
Hauß, Höfflein, Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier jenseit des Stadens, oberhalb der newenbruckh, einseit ist ein Eckh, anderseit neben Friderich Günther dem Glaßer, hinden uff Samuel Karchten den huetmacher stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 5 ß d Zinß in den Gürtler hoff alhie welche behaußung auch umb 200 fl. der fischerischen frawen wittib item (umb 100 fl. verhafftet) – über erst angegebene beschwärdt daran der Kaüffer gewißen worden, welche darselbe sonderlich diejenige 5 ß dem Gürtlerhoff zuständig – umb 390 fl.
[in margine :] Erschienen hierin Gemeldter H. Pfarrherr Wagner alß seiner anzeig nach tutor legitimus deren mit hierinn gemelter seiner haußfrauen nunmehr sel. ehelich erzielter und nachgelaßener 8. Söhne, in gegensein hans Michael Schwingen deß Schloßers alß ietzmahligen possessoris der hierinn verschriebenen behaußung (quittung) Act. d. 12.t 9.br 1688

Originaire de Wissembourg, Jean Philippe Widmann épouse en 1678 Marguerite, fille du péager Mathias Peter
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 177-v)
1678. den 17. Jenner seindt nach 2.mäliger proclamation copulirt worden Johann Philips Widman d. ledig. schuemacher von Weißenburg Joseph Widmans burgers deßelbst ehelicher Sohn J Margaretha H Mathiß Peters Rheinzollers alhie eheliche dochter (i 179)

Jean Philippe Widmann devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1678, 4° Livre de bourgeoisie f° 446
Johann Philipp Widtmann der Schuhmacher, von Chron Weißenburg ehelicher Sohn, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Margaretha H Mathiß Peters des Rhein Zollers eheliche, dochter, p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledig. standts geweßen, vndt will Zu den Schuhmachern dienen. Jur. 7. febr. 1678.

Jean Philippe Widmann et le tuteur de son fils en premières noces vend la maison au serrurier Jean Michel Schwing moyennant 320 livres

1688 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 40
Erschienen Hans Philipß Widmann der Schuhmacher und Daniel Ruop auch Schuhmacher sein Widmanns Söhnleins erster Ehe vogt [unterzeichnet] hannß Philips wittmann, Daniel Ruop
haben in gegensein hans Michael Schwingen deß Schloßers
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, weith. Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit allhier jenseit deß Stadens, oberhalb d. Neuen bruck einseit ist ein eck, anderseit neben Friderich Günther dem Glaßer hind. auff Samuel Knecht den huthmacher stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 5 ß d Zinß in den Gürttlerhoff allhier, So seÿe solche behaußung auch noch umb 200 fl. d. Fischerischer wittib, Item umb 100 fl. So dann umb 290 fl. Kauffschillings Rest H. Johann Jacob Wagnern, Pfarrherrn Zu Altenheim verhafftet – geschehen umb 50 Pfund

Fils du blanchisseur Erard Schwing de la Robertsau, Jean Michel Schwing épouse en 1688 Anne Marie, fille du tonnelier Jean Dœrffer (le mariage est enregistré deux fois)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 158)
1688. Dom. Rogatiorum. Zum 2 mahl Michael Schwing der Schloßer Weiland H Erhard Schwingen Ober-Meisters v. Bleichers in der Ruprechtsau Burger v. *ff nachgelß. ehel. S. Jfr. Anna Maria Johann Dörffers Burgers Kieffers v Blaßbalgmachers ehel. T. Mittw. den 2.t Junÿ N Kirch (i 159)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 7, n° 24) 1688. Dom. Rogatiorum sind Zum 2 mahl ausgeruffen Michael Schwing der Schloßer Weiland H Erhard Schwingen, Ober-Meisters und Bleichers in der Ruprechtsauw hiesiger herrschafft nachgelßener ehel. S. Jfr. Anna Maria Johann Dörffers Burgers Kieffers vnd Blaßbalgmachers alhier ehel. T. Mittw. den 2.t Junÿ [unterzeichnet] Michael Schwing als Hochzeiter, Anna Maria Dörfferin Als Hochzeiterin, Johannes Dörffer Alß der Hochzeÿtterin Vatter (i 8)

Anne Marie Dœrffer veuve de Jean Michel Schwing meurt en 1741 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 956 livres, le passif à 399 livres.

1741 (4.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 55) n° 1235
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und gürthere, so weÿland die Ehren und Tugendsahme Anna Maria Schwingin gebohrne Dörfferin, auch weÿland des Ehren: und Wohl vorgeachten Meister Johann Michael Schwingen, des geweßenen Schloßer und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßene wittib, nun auch seel. als dieselbe Mittwochs den 20.ten Septembris dießes Laufenden 1741.sten dießes Zeitliche in das Ewige verwechselt, nach solch Ihrem aus dießer welth genommenen tödtlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abegeleibten Frauen seel. per Testamentum Verlaßener, auch gleich nach dießem Eingang insonderheit benahmbster Söhn und Enckel (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 4.ten Monatstag Octobris Anno 1741.
Die abgeleibte frau seelige hat Zu Ihrenn Erben per Testamentum Verlaßen wie volgt, 1. Weÿland Frauen Annæ Mariæ Liechtenfelderin, geb. Schwingin, seel.mit Meister Johann Georg Liechtenfeldern dem Schloßer und burgern ehelich erziehlte und hinderlaßene dreÿ Söhn, nahmentlichen Johann Gottfried, den Ledigen Schloßer gesellen, Johann Jacob und Johann Christian, die Liechtenfelder, deren geschworner Vogt Meister Samuel Winckler, der schloßer und burger allhier, wecher beneben seiner Vogts Persohnen Vatter sich beÿ dem Geschäfft eingefunden in einem Vierten Stammtheil
2. Meister Johann Schwingen, den Schloßer und Burgern allhier, welcher sich in selbsteigener Persohn beÿ dem geschäfft eingestelt, jedoch allein in Legitimam das ist in dem dritten theil eine Vierten Stammtheils, In den Rest solchen Vierten Stammtheils Annam Catharinam, Johannem v. Martin die Schwingen, Vorgedachten Mr Johann Schwingen, mit Frauen Anna Catharina Schwingin gebohrner Böschettin ehelich erzielte auch noch ferner in das Künfftige nach dem willen Gottes ehelich erziehlende Kinder, deren geschworner Vogt Meister Johann Jacob Schwing, der Schreiner und burger allhier, alldieweilen Er aber selbsten Vor sich interessirt, daher ist Ihnen Zu einem geschwornen Theilvogt erbetten worden herr Georg Cael Ferdinand Bopp, hochadel. Schaffner und burger allhier, welcher sich auch in selbsteigener Persohn beÿ dem Geschäfft eingestelt.
3. Meister Johann Jacob Schwingen, dem Schreiner und Burgern allhier, welcher in selbst eigener Persohn beÿ dem Geschäfft erschinnen, in dritten Vierten Stammtheil, und dann
4. Meister Johann Georg Schwingen, den Schloßer und burgern allhier, welcher sich gleichfals beÿ der Inventation in selbst eigener Person eingestelt, in den Vierten und letzten Stammtheil. Alßo alle der Verstorbenen Frauen seel. mit Eingangs gedahtem Ihrem haußwürth gleichfals seel. ehelich erziehlte und nach todt Verlaßene Kinder und Enckel und per Testamentum jedoch zu ungleichen portionen und antheilern verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Staden nahe beÿ der Uttengaß Liegenden und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden, wie volgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung, Höfflin, Hoffstatt, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg jenseith des Staadens Oberhalb der Neuen bruck, 1.s. ist ein Eck anderseith neben Wendling Schneider dem Glaßer, ehevögtlicher Weiß, hinten auf H. Johann Diemar den Gastgeber Zum Kleinen hirsch, stoßend, davon gibt mann Jährl. auf Michaelis 5. ß d Zinnß in den Gürthler hoff allhier sonsten freÿ leedig eigen und über diese beschwerde durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 27.ten 7.bris A° 1741. angeschlagen pro 740. lb. Darüber Vorhanden 1. teutsch pergamentener Kauffbrieff und. Statt Straßburg anh. C. C. Insiegel Verwahret, dat. d. 20.ten Jan: A° 1688. mit alt. N° 1 notirt. Dabeÿ ferner 1. teutsch perg. Kb. m. Vorgemeltem der Statt Straßb. anhang. C.C. Insiegel Verwahrt, dat: d. 14.ten 8.bris A° 1683. mit alt. N° 1 signirt. Mehr meldet darüber 1. teutsch. perg. Kb. m. d. Statt Straßb. anh. C.C. Insiegel Verwahrt, dat. d. 18.ten Junÿ A° 1652. mit alten Nis 1. et 10. notirt und dißmahlen wider dabeÿ gelaßen.
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 740, Sa. Schulden 143, Summa summarum 956 lb – Schulden 399, Nach deren Abzug 556 lb – Stall Summ 556 lb
Copia Testamenti. 1734 (…) auf Dienstag den 16. Monaths tag Novembris (…) persönlich kommen und erschienen die Ehren und Tugendsame Frau Anna Maria Schwingin gebohrne Dörfferin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten Meister Johann Michael Schwingen des geweßenen Schloßers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßene Wittib, Von der gnade des Grundgüetigen Gottes aufrechten Gesund gehend und stehenden Leibes (…) Johannes Lobstein
Abschatzung dem 27. Sept. 1741. Auff begehren weillandt der Ehr und Tugendsamen Frau Anna Maria schwingin gebohren dörfferin seel: hinder Lasenen Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg am schiffleuth Statten gelegen, Ein seitß an die fischer Stuben, ander seitß neben Meister wëntling dem schneiter, hinden auff H. diemer dem hirtzen wierdt Stoßent, welche behausung unden die schloßer werckstatt, ein schmaleß hauß Ehren, getrëmbten Keller, oben darauff die Kollen Cammer, bach offen und höffell gemeiner bronen, oben ihm Ersten Stock, ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt und waßerstein ihm 2. Stock ein stuben hauß Ehren darinnen der herdt, oben under dem tach Zweÿ Cammern eine dar Von die soltaten Cammer, ein Schelter tach stull daß tach mit holl Ziglen belegt, un besëtzte bienenn sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in dero besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Vmb Ein Tausent vnd Vunff hundert Gulten bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Le fils menuisier Jean Jacques Schwing devient seul propriétaire de la maison en rachetant les parts de ses cohéritiers

1742 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 20-v
Johann Georg Schwing der schloßer, mehr Samuel Winckler der schloßer als vogt weÿl. Fr. Anna Maria geb. Schwingin mit Johann Georg Lichtenfelder dem schloßer erzielter dreÿ kinder Johann Gottfried, Johann Jacob und Johann Christian der Lichtenfelder und H. Carl Ferdinand Popp Juriulm Practicus als theil vogt Johann Schwingen ebenmäßigen schloßers vier kinder Anna Catharina, Johann Martin, Johann Georg und Johannes der Schwingen
in gegensein Johann Jacob Schwing des schreiners und Susannæ geb. Höllbeckin (…) laut erkanntnus vom 16. Decembris jüngst obrigkeitlich confirmirte versteigerung
dreÿ vierdte theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden oberhalb der neuen bruck einseit ist ein eck, anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer ehevögtl. weiß, hinten auff Johann Diemer den würth – von dieser gantzen behausung gibt man auff Michaelis dem Gürtlerhoff 5 ß (um 200 und 150 pfund verhafftet), jedem theil einer quart, die übrige quart aber dem käuffer als ein respective groß mütterichen erbguth – um 798 pfund

Jean Jacques Schwing et sa femme Susanne Hœllbeck hypothèquent la maison le même jour au profit du musicien municipal Tobie Braun

1742 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 22-v
Johann Jacob Schwing der schreiner und Susanna geb. Höllbeckin mit beÿstand ihres vatters Johann Daniel Höllbeck des Kürßners und ihres schwagers Johann Georg Diemers des schuhmachers
in gegensein H. Tobias Braun des Stadt: Musici – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis am Schiffleuthstaden, einseit ist ein eck, anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer ehevögtl. weiß, hinten auff Johann Diemer den würth – davon gehen 5 ß ane bodenzinß

Jean Jacques Schwing épouse en 1733 Susanne Hellbeck, fille du pelletier Jean Daniel Hellbeck : contrat de mariage, célébration
1733 (24.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 28
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbaren Herrn Johann Jacob Schwingen, dem ledigen Schreinern, weÿland des Ehrenachtbarn Herrn Johann Michael Schwingen des Schloßers und burgers allhier seel. mit seiner hinderbliebenen wittib, Frawen Anna Maria Schwingin gebohrner Dörfferin ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeitern mit assistentz herrn Johann Michael Lobsteins des Würths Zum Ancker allhier deßelben Vogts und herrn Johann Georg Liechtenfelders des Schloßers und auch Burgers allhier seines Schwagers ane einem
So dann Jungfrauen Susanna Hellbeckin des Ehren und Vorgeachten herrn Johann Daniel Hellbecks, Kürßners, und burgers allhier mit der tugendsamen Frauen Susanna gebohrner Scheublerin, seiner Ehegatten ehelich erzeugter Tochter, mit beÿstand vorgedacht ihres Vatters undt herrn Johann Frantz Grünwaldts des Kanden Gießers und burgers allhier ihres Vettern am andern theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Dienstag den 24. Martÿ Anno 1723. [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing als hoh Zeitder, Susanna Helbeckin Alls Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 147-v, n° 11)
Domin: Jubilate et Cant. seind außgeruffen vnd Mittwochs darauff als den 6. maj ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Schwing der ledig. Schreiner vndt burger Johann Michael Schwing geweßenen burgers vndt Schloßers allhier Nachgel. Ehel Sohn, vndt Jungfrau Susanna Hellbeckin H Johann Daniel Hellbeck Burgers v stadt kürßers Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing als hochzeiter, Susanna helbeckin als hochzeiterin (i 150)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue qui appartient aux parents de l’épouse et dans celle au quai des Bateliers qui appartient au beau-frère du marié. Ceux du mari s’élèvent à 175 livres, ceux de la femme à 250 livres.
1733 (3.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 232) n° 21
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Jacob Schwing der Schreiner und die Ehren und Tugendsame frau Susanna gebohrner Hellbeckin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg in den Ehestand zugebracht, auch sich darinnen in crafft der mit Europe auffgerichteten Eheberedung §° 4° vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen Erfordern und begehren ihr der beeden Ehepersonen selbsten und Zwar Sie die Ehefrau mit beÿstand des Ehrenachtbaren meister Johann Daniel Helbecks, des Kürschners und burgers allhier ihres leiblichen Vatters fleißig inventirt – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 3. Junii A° 1733. In præsentia Herrn Johann Michael Lobsteins des Gastgebers Zum Ancker v. b. allh. von dem Anna Maria hierzu erbetten.

In einer allhier zu Straßburg ane der Langen straß gelegenen der Fr. Eltern Zugehörigen beh. Zum theil und theils in j. allh. ane dem Schiffleutstaden gelegenen H. Tobiæ Braunen dem Musico des Ehemanns Schwagern, zugehörigen beh. volgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 54, Sa. Werckzeugs Zum Schreiner handwerck gehörig 52, Sa. Schreiner Waar 26, Sa. Silbers 3, Summa summarum 138 lb – Dazu kombt die Helffte ane denen Haussteuren 37 lb, des Ehemanns gantzes Guth 175 lb
Der Ehefrau Zugebracht guth, Sa. Haußraths 134, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 58, Summa summarum 213 lb – Hiezu ist zu setzen die helffte ane denen Haussteuren 37 lb ; der Ehefrau in die Ehe gebracht guth 250 lb

Jean Jacques Schwing et Susanne Hellbeck hypothèquent la maison au profit des enfants de Jean Philippe Grauel, professeur de physique

1763 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 476
H.Johann Jacob Schwing der schreiner und Susanna geb. Hollbeckin mit beÿstand Andreas Höllbeck des kürschners und Andreas Vix des schuhmachers
in gegensein H. Johann Michael Grauel des weinhändlers als vogt weÿl. H. Johann Philipp Grauel Prof. Physices zweÿ älteren kinder Margarethæ Salome und Philipp Jacob der Grauel – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis am Schiffleuthstaden, einseit neben E. E. Zunfft der Fischer, anderseit neben der Hardtschmitdtischen wittib hinten auff Hebenstreit

Jean Jacques Schwing meurt en février 1783 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 250 livres. La masse propre à la veuve est de 457 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 607 livres, le passif à 1 279 livres.

1784 (22.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 884) n° 211
Inventarium über Weiland Mr Johann Jakob Schwing, des gewesenen Schreiners und burgers alhier Zu Straßburg, nunmehr sel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1784 – nach dessen am 10. Hornung des leztabgewichenen 1783.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Ableben, hie Zeitlich zurückgelaßen hat. Solche Verlaßenschafft wurde auf gebürendes Ansuchen Fraun Susannä geb. Höllbeckin, der diesorts hinterbliebenen Wittwe sowol, als auch H. Andreas Vix des Schuhmachers E. E. Grosen Raths alten, und E. E. Kleinen Raths dermaligenen Wolverdienten Beisitzers, Namens samtlicher gleich nach dem Eingang dieses Inventarii benamster Erben (…) So gewesen alhie Zu Strasburg in einer an dem Holzstaden gelegenen, hiehero gehörigen und hieunten beschriebenen Behausung, auf Donnerstag den 22.sten Jänner im Jahr 1784.
Der selig Verstorbene hat ohntestirt zu seinen Erben verlaßen, deßen mit Eingangs gedachter seiner hinterbliebenen Wittwe ehelich erzeugte Kinder, mit Nahmen 1.mo Frau Susannam Margaretha Mathißin, gebohrne Schwingin, Mr Philipp Jakob Mathiß des Burgers und Bürstenbinders zu Buchsweiler Ehefrau, 2. Johann Samuel Schwing, den ledigen Schreinergesellen, so sich würcklich auf der Wanderschaft befindet, 3. Johann Gottfried Schwing, den ledigen Goldarbeiter gesellen, welcher sich dermalen auch in der Fremde aufhält, 4. Jungfr. Mariam Magdalenam Schwingin, 5. Jungfr. Mariam Salome Schwing und 6. Johann Jakob Schwing, den ledigen gleichfalls auf der Wanderschafft sich befindenden Schreinergesellen. Alle sechs Kinder großjährigen Alters dahereo ohnbevögtigt, Zu gleiche Portionen und Anteilen, in deren aller Namen hr. Andreas Vix der Schuhemacher

Eigentum an einer Behausung. Nämlich eine Behaußung, Höfflein, Hoffstatt, Gemeinschaft des bronnens, samt allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörden und Rechten gelegen alhier Zu Straßburg an dem Holzstaden, oberhalb der neuen bruck, einseit neben Joh: Friedr: Lux, dem Schlossermeister, 2.s ist ein Eck an einem nicht durchgängigen Gäßlein und hinten auf H Joh. Jakob Starck den Schneider stosend, so außer hernachgemelten darauf haftenden passiv Kapitalien, frei, ledig eigen und durch (die Werckmeistere) als hierzu Verordnete beeidigte Schätzere, Inhaltt geliegferten schriftl. Abschatzung-Zeduls, d.d. 18. Augst 1783. abgewürdiget worden für 500 fl. oder 250. Diese Behaußung solle zwar während dieser nun zertrennten Ehe erkauft worden seÿn, es hat sich aber hierüber noch zur Zeit nichts schrifftliches Vorgefunden, Indeßen besagen darüber drei alte deutsche pergamente Kaufbriefe, in alhiesiger Kanzleÿ Kontractstube gefertiget, und mit derselben anhangenden Insiegeln Verwahret de datis 20.sten Januarii 1688, 14. 8.br. 1683, und 18. Junii 1652.
Ergäntzung der Wittwe währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts, (laut Inventarium) durch weiland H. Not. Frantz Heinrich Dautel unterm 3. Juni 1733 errichtet worden
Series rubricarum hujus Inventarii. Abschrift der Eheberedung
Der Wittwe unverändert Vermögen, Sa. schulden 50 lb, Sa. Ergäntzung 407 lb, Summa summarum 457 lb
Diesemnach wird auch die übrige Verlassenschaft und zwar weilen die hinterbliebene Wittwe auf dieselbe tam active quam passive verzug zu thun genötiget ist, unter einer Maße und dem Titul, als der beneficial Erben unverändert und teilbar, verzeichnet, Sa. Hausraths 29, Sa. Silbers 2, Sa. goldene Ringe 1, Sa. baarschafft 45, Sa. Eigentums an der behaußung 250, Summa summarum 328 lb – Schulden 1607 lb, Passiv onus 1279 lb – Endlicher Schulden rest statt der Stall summa 821 lb
Copia des Ehe Contracts (…) So geschehen auf Dienstag den 24. Martii Anno 1733, Frantz Heinrich Dautel Notarius

Susanne Hellbeck veuve de Jean Jacques Schwing loue une partie de sa maison au taillandier Samuel Philippe Mohr

1783 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 353
Fr. Susanna Schwingin geb. Helbeckin weÿl. Johann Jacob Schwing des schreiner meisters wittib beÿständlich H. exsenatoris Andreas Vix des schuhmachers
in gegensein Samuel Philipp Mohr des waffenschmidts
lehnungs weiße, in der ihro Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständigen am Schiffleuth staden unterhalb der Fischer Zunfftstub gelegenen behausung, eine vollständige wohnung bestehend aus dem gantzen rez de chaussée oder untern stock des vordern sowohl als hinter haus, ferner den gantzen ersten stock besagten vordern hauß, item im 3. stock auff das waßer sehend eine cammer vor die gesellen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Michaelis tag anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 96 gulden

Susanne Hellbeck meurt en 1788 en délaissant six enfants. Le prix de la maison est repris de l’estimation précédente. L’actif de la succession s’élève à 299 livres, le passif à 1 132 livres.

1788 (11.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 890) n° 402
Inventarium über Weiland Fraun Susannae Schwingin, geborner Höllbeckin, auch weiland Johann Jacob Schwing gewesenen Schreinermeister und Burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft errichtet Anno 1788 – nach ihrem den 15. Januarii jüngst erfolgten Absterben hinterlassen hat (…). Geschehen alhier zu Straßburg in hernach inventirter an dem Holzstaden gelegenen Behausung, Dienstags d. Eilften Martii Anno 1788.
Der Verstorbenen per Testamentum eingesetzte Erben sind folgende 1. Frau Susanna Margaretha Mathissin geborne Schwingin, Meister Phil. Jacob Mathis, des Burgers und Bürstenbinders zu Buchsweiler Ehefrau, welche (ihrem Ehemann) diesem Verlaßenschaft Geschäfft allein beizuwohnen authorisirt ist, diesorts aber jedanoch unter Verbeistandung H. Phil. Jacob Lögels des Schreiners und Burgers alhier dieser Inventur abgewartet hat, in einem vierten Theil dieser Verlaßenschaft, 2. Johann Samuel Schwing, der Schreiner in Corbeil ohnweit Paris wohnhaft, in deßen Namen bei diesem Geschäft erschienen Jr Johannes Walter, der Handelsmann und burger alhier als desselben (…) constituirter Mandatarius, in die ihm den Rechten nach gebührige Legitimam das ist einen 12. theil dieser Verlaßnschaft, 3. Johann Gottfried Schwing, der Goldarbeiter, deßen aufenthalt nicht wissend, für welchen aber bei diesem Geschäfft erschienen Hr Joh. Daniel Rögner, der Burger und ehemalige Gastgeber alhier, als dessen geordnet und geschworner Curator, in die ihm den Rechten nach gebührige Legitimam, oder in einen 12. theil dieser Verlaßenschaft, 4. Jungfrau Maria Magdalena Schwingin, welche in selbsteigener Person dieser Inventur beiwohnte, in einen Vierten Theil dieser Verlaßenschaft, 5. Jungfrau Maria Salome Schwingin, welche persönlich diesem Verlaßenschaft geschäft abwartete, ebenfalls in einen Vierten Theil dieser Verlaßenschafft. Beide leztere sind mit obangedachtem H. Phil. Jacob Lögel, dem Schreiner und Burger, alhier verbeistandet, Und dann 6. Johann Jacob Schwing, der Schreiner zu Münster in Westphalen, für welchen bei diesem Geschäft erschienen vorbenandter Hr. Johannes Walter der Handelsmann und burger alhier las (…) constituirter Mandatarius, in die ihm den Rechten nach gebührige Legitimam, das ist einen 12. theil dieser Verlaßenschaft, So dann ware dieses leztbenandten Sohns wegen bei dieser Verlaßenschaft Inventur noch ferner Zugegen Hr Johann Wilhelm Kobelt der Chirurgus und .E .E kleinen Raths dermaliger Beisitzer, als (…) adhoc ernanter Deputatis. Alle 6 sind großjährigen Alters und der Defunctæ mit eingangs benandtem auch verstorbenen Ehemann ehelich erzeugte Kinder und per testamentum zu ohngleichen Antheilen verlassene Erben

Eigenthum an einer Behausung. Nemlich eine Behausung, Höflein, Hoffstatt und Gemeinschaft des Bronnens, samt allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, und Rechten Gerechtigkeiten ane dem Holzstaden oberhalb der neuen bruck einseit neben Johann Friedrich Lux dem Schlossermeister anderseit ist ein Eck an einem nicht durchgängigen Gäßlein und hinten auf H. Johann Jacob Starck, den Schneider stosend, so außer hernachgemelten darauf haftenden Passiv Kapitalien, freÿ, ledig eigen und in dem über weil. Mr Johann Jacob Schwing des gewes. Schreiners und B. alh. der Defunctæ auch verstorbenen Ehemanns Verlassenschaft durch mich unterschriebenen Notarium im Jahr 1784 errichteten Invent. fol. 33. fac. 2. durch hies. Möbl. Statt geschworene Werckmeister gewürdiget, wobeÿ es auch dermalen auf eingeholte Erlaubnis der H. dreÿ Löbl. Stadt Stalls wieder gelassen worden ist, pro 250 lb. Diese behausung solle zwar wehrend beiden nun verstorbenen Schwingischen Eheleuten Ehe erkaufftt werden seÿn, es hat sich aber hirüber noch Zur Zeit nichts schriftliches vorgefunden, Indessen besagen darüber dreÿ alte teutsche pergamente Kaufbriefe in alh. C. C. Stub gefertiget und mit denselben anhangendem Insiegel verwahrt de datis 20. Jan. 1688, 14. Oct. 1685 und 18. Junii 1652
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. hausraths 44 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 3 lb, goldene Ringe 18 ß, Sa. Baarschafft 1 lb, Sa. Eigenthums an einer behausung 250 lb, Summa summarum 299 lb – Schulden 1132 jb, Compensando 832 lb
Copia der Verstorbenen vor unterschriebenen Notario d. 22. Januarii 1785 errichteten Testamenti nuncupativi, in einer an der Schuhmacher gas gelegenen hn Exsenatori Johann Lorentz Götz dem hiesigen burgern und Werckmeister eigenthümlich zuständigen behausung und der darin zwo Stiegen hoch sich befindlichen von mit Notario Lehnungsweis bewohnten Schreibstube mit denen fenstern in gedachte Schuhmachergas aussehend – Johann Friderich Greiß

Partage de la succession, notamment au profit de la fille cadette Marie Salomé femme de l’aubergiste Michel Bell
1793, Strasbourg 4 (4), Not. Greis, N° 239, Altes N° 539
Berechn: Abtheil: und Erörterung über weiland die bürgerin Fraun Susannæ Schwingin gebohrner Höllbeckin, auch weiland des burgers Johann Jacob Schwing geweßenen Schreiner meisters und Inwohners allhier Zu Straßburg hinterbliebene Wittib Verlaßenschaffts Mass, (…)
Abrechnung mit Fraun Maria Salome gebohrner Schwingin, dermalen des Burgers Johann Michael Bell Gastgebers und Inwohners allhier Ehegattin der diesortigen jüngeren Tochter, dieser Verlaßenschaft wegen gepflogen

Inventaire dressé après la mort de Marie Madeleine Schwing, célibataire, en 1796 en délaissant un actif de 3 074 livres tournois et un passif de 964 livres
1796 (13 germinal 4), Strasbourg 4 (7), Not. Greis n° 928, altes 613 a
Inventarium und Beschreibung alles deßen was weiland die burgerin Maria Magdalena Schwing auch weÿl. burgers Johann Jacob Schwing gew. Schreiners hinterlassene ledige großjährige tochter, nach ihrem dem 17. Nivose jüngst erfolgten absterben an vermögen hinterlassen hat, auf Ansuchen der verstorbenen Geschwister als ab intestato gesetzmäsige erben wobeÿ die bürgerin Maria Salome boll geb. Schwing und dero Ehemann burger Johann Michael Böll, Gastgeber allhier als diesortige Schwester und Schwager beÿ welchen die verstorbene gewohnt und gestorben ist
der verstorbenen ab intestato verlaßen gesetzmäsige Erben sind 1. die bürgerin Susanna Margaretha geb. Schwing des burgers Philipp Jacob Matthis bürstenbinders zu buchsweiler Ehefrau, 2. der burger Johann Samuel Schwing Schreiner in Corbeil ohnweit Paris wohnhaft, 3. Johann Gottfried Schwing Goldarbeiter deßen Aufenthalt nicht wissend, der Defunctæ mittlern bruder, 4. Johann Jacob Schwing Schreiner zu Münster in Westphalen wohnhaft so dann 5. die bürgerin Maria Salome geb. Schwing des burgers Johann Michael böll Gastgebers alhier Ehefrau
hausrath 681 livres, silbers 34 livres, baarschafft 1000, schulden 1358, Summa summarum 3074 livres – Schulden 964, Nach deren Abzug 2110 livres
Procuration et Registre de vente
Enregistrement, acp 40 F° 11-v du 15 ger 4

Les héritiers Schwing vendent la maison au taillandier Samuel Philippe Mohr et à sa femme Anne Barbe Oberlin

1792 (28.12.), Chambre des Contrats, vol. 667 n° 735
Erschienen namens Susanna Margaretha geb. Schwingin des bu. Philipp Jacob Mathis bürstenbinders zu Buchsweiler Ehefrau der bu. Johann Heinrich Fries der windenmacher, Johann Andreas Vüx der schumacher als mandatarius Johann Samuel Schwing des schreiners in Corbeil ohnweit Paris, bu. Johann Daniel Rögner der ehemalige gastgeber als curator Johann Gottfried Schwing des abwesenden goldarbeiters, Jfr. Maria Magdalena Schwingin beiständlich Johann Jacob Roos des goldarbeiters, Fr. Maria Salome Schwing des bu. Michael Böll agstgebers Ehefrau, bu. Johann Weber der handelsmann mandatarius Johann Jacob Schwing des schreiners u Münster in Westphalen
in gegensein bu. Samuel Philipp Mohr des waffenschmitts und Annæ Barbaræ Oberlinin beiständlich Jacob Starck und Christian Starck beede schneider
eine behausung, höflein, hoffstatt gemeinschafftlichen bronnen, mit allen übrigen der gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleutstaden oberhalb der neuen bruck, einseit neben Deubler dem nagelschmitt, anderseit ist ein eck ane ein nicht durchgehenden Allmendgäßlein, hinten auff Schaffauer den bratwurstmacher – als ein von weil. Susanna geb. Höllbeckin auch weil. Johann Jacob Schwing des schreiners wittib ihrer mutter ererbtes guth – uù 2100 gulden (verhafftet, geschehen um 900 gulden
enreg. 2.1.1793 F°

Originaire de Sarrebruck, Samuel Philippe Mohr sollicite le droit de faire son chef d’œuvre après avoir passé un contrat de mariage avec une veuve de taillandier. La maîtrise le lui refuse parce qu’il ne s’est pas inscrit aux années d’épreuve
1758, Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
(p. 46) Donnerstags d. 14. Septembris 1758 – Samuel Philipp Mohr, der leedige Waffenschmid Gesell Von Sarbrücken gebürtig, stehet Vor und bitt, man wolle Ihme das Meisterrecht Zukommen laßen maßen Er Mr Johann Peter Remeß, des gewesenen Waffenschmids und burgers alhier nachgelaßene Wittib heurathen will, producirt ein Attestat von Hn Notario Dautel, vom 14.ten hujus Mensis et Anni, daß die Eheberedung Zwischen Ihnen beeden würckl. Errichtet worden seÿe.
Erkand, weilen E. E. Meisterschafft der Hueff: und Waffenschmid 7.ten Articul clar vermag, daß ein frembder der alhier Meister Zu werden beginnet, wann Er eines Meisters Wittib heurathet, dannoch ein Jahr die Muthjahr verarbeiten soll, solches aber vom dem Imploranten bis dato nicht geschehen, inmaßen derselbe noch nicht einmal sich in die Muthjahr hat einschreiben laßen, als ist Er in seinem begehren ab und an die Articul Verwießen worden.

Samuel Philippe Mohr s’adresse aux Quinze qui lui acordent une dispense, la maîtrise des tailandiers s’étant remise à leur avis. Il devra payer un droit, moitié à la Ville et moitié à la maîtrise, et épouser effectivement la veuve.
1758, Protocole des Quinze (2 R 169)
(p. 324) Sambstags den 23. Septembris – Samuel Philipp Mohr Ca die Waffenschmidt
Froereisen nôe Samuel Philipp Mohr Waffenschmidt des ledigen Waffenschmidts gesellen Ctra E. E. Meisterschafft der Waffenschmidt obermeister producirt unterth. memoriale und bitten samt beÿlagen sub nis 1 et 2 puncto admissionis zum Meisterstück, Wetzel pro Freund bitt Cop. et Deput. Froereisen läßt Cop. Zu und bitt auch Deput. Erkandt Deputation.

(p. 352) Sambstags den 30. Septembris 1758 – Mohr Ca die Waffenschmidt
Iidem [Obere Handwercks herren] lassen per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Samuel Philipp Mohr der ledige Waffenschmidts gesell den 23. Hujus Ctra E. E. Meisterschafft der Waffenschmidt Hn obermeister ein unterthäniges memoriale samt beÿlagen sub Nis 1 et 2 übergeben, und dahin Concludirt, mgherren geruhen wollten, in ansehung seiner Vorhabenden heurath, wodurch Er eine Wittib und sechs Kinder Ehrlich zu ernehren gedenckt, gnädig behülflich zu seÿn, mithin gnädig zu erkennen, daß Er Dispensando Zu dem meister recht Ex Speciali gratia Zu admittiren seÿe, Eadem Die habe der Imploratische obermeister per recessum um deputationem gebetten, auff geschehene Weißung habe der Implorant sich auff den Innhalt seines petiti bezogen.
nôe Imploratischer Meisterschafft seÿe erschienen Johann Peter Georges als Ober: und Johannes Diemer als untermeister welche declarirt, daß die Meisterschafft, weilen der Implorant eine Meisters Wittib mit 6 Kinderen heurathet, nichts wieder deßen begehren einzuwenden habe, sondern gäntzlich mghherrn zur beliebigen Dijucicatur anheim stellen.
Auff des Imploratischen ober meisters gethane declaration hätten die Hhn deputirte Keinen anstand gehabt der Meinung zu seÿn, daß der Implorant gegen ersetzung der unkosten und erlag 3. lb d pro dispensatione halb löbl. Statt und halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig unter der Expressen bedingung daß Er weÿl. Johann Peter Remes des gewesteen Waffenschmitts hinterlaßene wittib heurath dispensando Von der Muthzeit zu dem Mstr recht der Waffenschmidt zu admittiren seÿe. Erkandt bedacht gefolgt.

(p. 363) Sambstags den 30. Septembris 1758
Bescheid – Sambstags den 30. Septembris 1758. In Sachen Samuel Philipp Mohr des ledigen Waffenschmidts gesellen Imploranten an Einem, Entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Waffenschmidt Hn obermeister Imploraten am andern theil, auff producirtes unterthäniges memoriale samt beÿlagen sub Nis 1 et 2 Juncto petito Wir geruhen wollten zu erkennen, daß der Implorant Dispensando von der Muthzeit Zu dem meister recht der Waffenschmidt Ex gratia Zu admittiren seÿe, Des Imploratischen Obermeister beÿ gebettener bewilligter und beseßener Deputation gethane declaration, daß Er des Imploranten begehren Zu unßerer Erkandtnus setzt, auch all übrig derer Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hhrn Deputirten abgelegter relation nach Erkanndt, daß der Implorant gegen ersetzung der unkosten und erlag 3. lb d pro dispensatione halb löbl. Statt und halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig unter der Expressen bedingung daß Er weÿl. Johann Peter Remus des gewesenen Waffenschmidts hinterlaßene wittib heurathe, dispensando Von der Muthzeit zu dem Meisterrecht der Waffenschmidt zu admittiren seÿe.

Le conseil des Maréchaux inscrit Samuel Philippe Mohr au chef d’œuvre
1758, Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
(p. 47) Donnerstags d. 12. Octobris 1758 – Samuel Philipp Mohr, der leedige Waffenschmids Gesell Von Sarbrücken gebürtig, stehet Vor und producirt bescheid Von Gnädigen Herren denen Herren Fünffzehen de dato 30.ten Septembris 1758. crafft deßen Er gegen Ersetzung der Unkösten und Erlag 3. lb d pro dispensatione halb löblicher Stadt und halb E. E. Meisterschafft anfällig dispensando von der Muthzeit Zu dem Meisterrecht der Waffenschmid zu admittiren seÿe, bittet dahero Ihme auff obige Arth das Meisterrecht Zukommen Zu laßen.
Erkannt gegen Erlag der Gebühr willfahrt (Eingeschrieben vor die Muthjahr dt. 1 lb d, Aufflaag Geld dt. 1 lb 4 ß d, Ausgethaner aus denen Muthjahren dt. 1 lb d, Aufflaag Geld dt. 1 lb 4 ß d, Dispensation dt 3 lb d, Meisterrecht dt 3 lb 10 ß d, Aufflaaggeld dt. 1 lb 4 ß d)

Fils du taillanider Daniel Mohr de Sarrebruck, Samuel Philippe Mohr épouse en 1758 Anne Marie Blind, veuve du taillandier Jean Pierre Rœmus : contrat de mariage, célébration au domicile de l’épouse
1758 (14.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 369
Eheberedung – zwischen dem wol Ehrenachtbaren Herrn Samuel Philipp Mohr, dem Ledigen Waffenschmid, Herrn Daniel Mohren des waffenschmidts und Frauen Annæ Barbaræ gebohrner dacherin beeder Ehepersonen und burgere in Saarbrücken ehelich erzeugter Sohn, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Frawen Anna Maria gebohrner Blindin, weÿl. herrn Johann Peter Römus des geweßenen waffenschmidts undt burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib als der Hochzeiterin am andern theil
Seind dieße ding Zugangen und beschehen alhier Zu Straßburg auff Montag den 14. Augusti anno 1758 [unterzeichnet] Samuel Philipp Moht alß Hoch Zeither, Anna Maria römesin als hoch Zeitherin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 218-v, n° 30)
anno 1758 d. 26. Novemb. Seind auf gnädige Erlaubnus des Regierenden Herrn Ammeisters in der frau Hochzeiterin behaußung, nach dem Sie am 26.sten und 27.sten Sonntag nach Trinitatis in der Kirche Zu S Wilhelm ordnungs mäßig ausgeruffen waren, Zur Ehe eingesegnet worden Philipp Samuel Mohr, lediger Waffenschmidt und burger allhier Johann Daniel Mohr Waffenschmidts und burgers Zu Saarbrücken ehel. Sohn und Frau Anna Maria, Weÿl. Johann Peter Remus, geweßenen Waffenschmidts u. burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Samuel Philipp Mohr alß Hoch Zeither, Anna Maria römesin als hochzeiterin Daniel Mohr als Vatter (i 223)

Fille de mégissier, Anne Marie Blind épouse en 1736 le taillandier Jean Pierre Rœmus, fils du tailandier du même nom
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 161 n° 16)
1736. Festo Trinitat: et Dom. I. Trin: seindt außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 6. Junÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Peter Remes der jünger Lediger Waffen Schmidt undt Burger allhier, H. Johann Peter Remes, Burgers vnd Waffenschmidts allhier ehel. Sohn vndt Jungfrau Anna Maria Blindin, Johann Georg Blinden gewesenen Burgers vndt Weißgerbers allhier Nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Peter Romes als hochzeiter, Anna Maria Blindin hochzeiter (i 163)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 64-v, n° 25) aô 1736 den 6. Junÿ Seind nach Zweÿmahliger außruffung nemlich Festo Trinitatis et Dom. I. Trinitatis in der Kirchen Zum Alten S Peter ehl. copulirt und eingesegnet worden Johann Peter Remus der Ledige Waffenschmidt und burger allhier, H Johann Peter Remuß, Statt waffenschmitts und burgers allhier und Anna Margaretha Bestin ehl. Sohn und Jungfr. Anna Maria Weÿl. Johann Georg Blinden geweßenen weißgerber und burgers allhier und Anna Maria Heckmännin nachgelaßene ehl tochter (i 66)

Samuel Philippe Mohr devient tributaire chez les Maréchaux le 3 mars 1759 après être devenu bourgeois (les registres de bourgeoisie manquent pour 1759)
1759, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 88) Donnerstags d. 3.ten Maÿ 1759. – Evangelischer neuer Leibzünfftiger
Samuel Philipp Mohr, der Waffenschmid von Saarbrücken gebürtig, stehet vor und bitt, man wolle ihn dißorths Vor einen Leibzünfftigen auff: und annehmen, producirt Cantzleÿ und Stallschein dedatis 24.ten Xbris 1758. et 19.ten Martÿ 1759.
Erkannt, Willfahrt, dt. 3. lb. 16 ß d

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau qui appartient aux enfants du premier mariage de l’épouse
1759 (23.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 263) n° 783-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare Herr Samuel Philipp Mohr, der Waffenschmid und die Viel Ehren und tugendsame Frau Anna Maria geb. Blindin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und sich vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung paragrapho quarto vor unverändert vorbehalten haben, fleißig inventirt und ersucht durch diesenbe undt Zwar Sie die Ehefrau beÿständl. des Wohl Ehrengeachten Meister Johann Friderich Butz, des Schneiders und burgers allhier (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 23.ten Octobris Anno 1759.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gelegenen dißorths Ehefrauen Kindern Erster Ehe Zugehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Wÿdumb Welchen die Ehefrau Zeit leben Zu genießen. Nehml. es hat weÿl. Mr Joh: Peter Römus, der gewesene waffenschmid und b. allh. nun seel. eingangs gemeldeter Ehefrauen als seiner hinderbliebenen Wittib in seinem auffgerichteten Codicillo §° 2.do den general nutz und Nießbrauch seiner Verl. Zeit lebens verordnet (…)
Summa summarum der Ehefrauen in den Ehestand zugebrachten Vermögens 429 lb – Schulden 287 lb, Nach deren Abzug 142 lb -denen beÿzurehcnen die helffte ane denen haussteuren 15 lb, der Ehefrauen sammenthfft in den Ehestand Zugehörige Nahrung 158 lb

La tribu du Miroir inflige une amende à Samuel Philippe Mohr parce qu’il fait commerce de pelles provenant de la fonderie de Sarrebruck. Il devra vendre les pelles saisies soit à leur précédent propriétaire soit à un marchand de Strasbourg
1772, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 75-v) Donnerstags, den 2. Aprilis 1772 – Waffenschmid gestraft
In Sachen H. Daniel Bernhard Städel, des hiesigen Handelsmanns, Vor sich und im Namen aller übrigen Hh. Eisenhändler alhier, Klägers, an einem, entgegen und wider Mr Samuel Philipp Mohr, den hiesigen Burger und Waffenschmid, Beklagten, am andern Theil,
auf eingeführte Klag, daß er Mohr mit Eisen und Eisenwaar handle, so ihm als einem Handwercksmann nicht erlaubt ist, mit angehencktem bitt, denselben der Ordnung gemäß abzustrafen, ref. exp. anbei zu verordnent, daß die in dem Kaufhaus saisirte, in sieben Päcken bestehende zween Centner Sandschauflen etwa der durch den auf der Saarbrücker Eisenschmeltz wohnhaffte, M. Bapst, als Vormaligen Eigenthümer, oder durch den Beklagten an niemand anders, als an hiesige Kaufleut verkauft werden, Löbl. Stadt aber des schuldigen Zolls halben ihre Rechte Vorbehalten bleiben sollen, das beklagten Geständnis und Erklärung, daß er dergleichen Schauflen nicht so wolfeil verfertigen, als gemacht von der Schmelz lüfferen könne, er auch deßfalls berechtiget zu seÿn glaube, mit bitte, ihn von der Anklag und Erstattung derer Unkosten nicht nur zu entschlagen, sondern Viemehr die in sein Handwerck laufende rohe und verarbeitete Waar ungehindert hieher kommen zu lassen, ist nach all übrigen angehörten Vor- und Anbringen auch eingesehenen Ordnungen
Erkannt, daß Beklagter wegen gethanen Eingriff in die Handlungun 5 Pfund Straf und in die auf 1 lb 18 ß gesetzte Unkosten, vorbehältlich der von seiten des Kaufhauses deßfalls zu machen habenden Forderung, fällig zu erachten, anbei Zu verordnen seÿe, daß die in dem Kaufhaus liegende sieben Päck Schauflen an niemand anders, als entweder an obigen Bapst von Saarbrücken ausgelüfert, oder an hiesige Hh. Handelsleut verkauft werden sollen.

Anne Marie Blind meurt en 1783 en délaissant cinq enfants de son premier mari. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient aux héritiers à la Krutenau. La masse propre aux héritiers s’élève à 469 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 464 livres, le passif de 1 201 livres.
1783 (4.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1430) n° 578
Inventarium über Weÿland Frn. Annä Mariä gebohrner Blindin Mr Samuel Philipp Mohr des Waffenschmids und burgers allhier gewesener Ehefrauen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1783. -nach ihrem den 16. Martÿ dieses Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen habe (…) So geschehen allhier zu Straßburg den 4. Aprill 1783.
Die Verstorbene Hat ab intestato Zu ihren einigen Erben hinterlaßen. 1° H Johann Peter Römus, Capitaine d’Artillerie, so abwesend in deßen Namen hiebeÿ erschienen hernachgemelter Hr Johann Jacob Remus, deßen eheleiblicher bruder, so von demselben hierzu bevollmächtiger Zuseÿn declarirt, 2° Fr. Anna Maria gebohrne Römussin, H Martin Oberlin des Schiffmanns und burgers allhier Ehegatten, beÿständlich deßelben hiebeÿ Zugegen, 3° H. Johann Jacob Römiis, Waffenschmidt und Burger allhier hiebeÿ Zugegen, 4° Fr. Maria Elisabetha gebohrne Römusin, H Benedict Bamberger des Mahlers und burgers allhier Ehefrau beÿständlich ihres Ehemanns hiebeÿ Zugegen, 5° Fr. Maria Magdalena gebohrne Römussin, H Israel Breuning des Mezgers und burgers alhier Ehefrau beÿständlich ihres Ehemanns hiebeÿ Zugegen Alls fünf ihr der verstorbenen in erster Ehe mit weiland Johann Peter Römus gewesenen Waffenschmidts und burgers allhier ehelich erzeugte und Zu gleichen Antheilen ab intestato nachgelaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krautenau gelegenen und hernach beschriebener eigenthümlichen behausung befunden worden, wie folgt
Ergäntzung der Erben stehend dieser Ehe abgegangenen unveränderten Guts, Vermög Inventarii über der verstorbenen Frn Mohrin und ihres hinterbliebenen Witwers einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch weiland H Not. Frantz Heinrich Dautel in A° 1729. errichtet
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der vor weiland H. Not. Frantz Heinrich Dautek den 14.ten Augusti 1758. mit einander auffgerichteten Eheberedung
Der Erben unveränderten Vermögens, Sa. Kleidung und weis Gezeugs 23, Sa. Werckzeugs Zum Waffenschmidt handwerck gehörig 25, Sa. leerer Faß 4, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring und Geschmeid 4, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung (868, Abzug 1029, übertrift um 160), Summa summarum 90 lb – Schulden 560, Der Erben unverändert Passiv onus 469 lb
Diesemnach wird auch des Wittibers unverändert und das gemein und theilbar Guth unter einem Titul und Mass als sein des Wittibers Nahrung gehörig, beschrieben, maßen die Kinder und Erben auf die theilbare Nahrung gäntzlichen verzug thun und soclhe dem Wittiber tam active quam passive überlaßen, Sa. haußraths 67, Sa. Waar und Werckzeugs zum Waffenschmidts handwerck gehörig 49, Sa. leerer Faß 3, Sa. Silbers 3, Sa. golds 8, Sa. Schulden 331, Summa summarum 464 lb – Schulden 1201 lb, Passiv onus 737 lb
Mehr Schulden dann guth 1207 lb – Zweiffelhaffte Schulden in der Erben unveränderte Nahrung zugeltend 119, Zweiffelhaffte Schulden in des Wittiber Nahrung Zahlbar 20 lb
Copia der Eheberedung (…)
Declaratio und respective Vergleich die sowohl Vätter als Mütterliche Verlaßenschafft betreffend – Straßburg den 8. Augusti 1783.
Copia Übergaab und Annahm der von der verstorbenen Fr. Mohrin bis an ihr Lebens Ende wÿdems weis genoßener und inter denen Erben bis dahuer gemeinschafft verbliebenen behausung und Zugehörden (…) ane der Krautenau – Straßburg den 8. Augusti Anno 1783.

Anne Marie Blind meurt à l’âge de 71 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1780-1788 f° 47-v n° 10)
Im Jahr 1783, Sonntag den 16. Martÿ morgens nach Zehen Uhr starb allhier Frau Anna Maria Mohrin Herrn Samuel Philipp Mohr, des Waffenschmidts und burgers allhier gewesene Ehefrau, welche vorhin ehelich Verbunden war mit Weiland Herrn Johann Peter Röhmes dem gewesen. Waffenschmidt und burger allhier, Ihr entseelter Leichnam wurde Dienstag den 18. Ejusdem nach gehaltener Leichenrede in der Kirche Zu St: Wilhelm nachmittag um dreÿ Uhr auf dem Gottesacker S. Galli Christlich Zur Erden bestattet, ihres Alters 71 Jahr weniger 1 tag, Ihre Eltern waren weiland Herr Johann Georg Blind gewesener weis gerber und burger allhier und weiland Frau Anna Maria eine gebohrne Heckmännin [unterzeichnet] Samuel Philipp Mohr als wittiber, Joh: Jacob Römes als Sohn (i 50)

Samuel Philippe Mohr fait vendre du mobilier devant la maison voisine du poêle des Pêcheurs
1783 (10.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1431) n° 599
Verkauf- und Erlös- Register über Hernachbeschriebene Mr Samuel Philipp Mohr, dem Waffenschmied und Burger alhier Zu Straßburg eigenthümlich zuständig geweste und offentlich versteigte Mobilien und Effecten, auffgerichtet Anno 1783.
vor einer neben E. E. Zunft der Fischer Zunftstube gelegenen behausung versteigt und dem meistbietenden überlaßen

Samuel Philippe Mohr se remarie en 1787 avec Anne Barbe Oberlin, fille du batelier Martin Oberlin : contrat de mariage, célébration
1787 (16.11), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe Herr Samuel Philipp Mohr, der Wittiber, Waffenschmidt und Burger allhier Zu Straßburg, als Bräutigam ane Einem,
So dann Jungfrau Anna Baebara Oberlinin, weiland Herrn Martin Oberlin geweßenen Schifmans und auch Burgers dahier mit fraun Margaretha gebohrner Ulrichin ehelich erzeugte majorenne Tochter, hierzu mit Herrn Johann Jacob Ulrich,dem Schifman und Burger allhier ihrem annoch ohnentledigten Vogt Verbeistandet als Braut ane dem Andern Theil
Straßburg auf freitah den 16. Novembris im Jahr 1787. [unterzeichnet] Samuel Philipp Mohr Als breÿdig Kamm, Anna Barbra Oberleren als Braub

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 13)
Im Jahr 1787 (…) Dienstag den Vierten ejusdem [Novembris] morgens um acht Uhr eben daselbst ehelich eingesegnet worden Herr Samuel Philipp Mohr, der Verwittibte Waffenschmidt und burger allhier welcher Vorhin ehelich Verbunden war mit weiland Frau Anna Maria gebohrner Blindin, und Jungfrau Anna Barbara Oberlinin, weiland Herrn Johann Martin Oberlin des gewesenen Schiffmanns und burgers allhier mit Frau Anna Margaretha gebohrne Ulrichin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Samuel Philipp Mohr als hochzeiter, Anna Barbara Oberlinin als hoch Zeitterin (i 14)

La maison de Samuel Philippe Mohr est vendue par adjudication judiciaire à l’huissier Martha

1803 (12 brumaire 12), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 13 n° 122
Audience du 14 fructidor 11. Entre les Cit. Louis Spielmann, Jean Leonard Froereissen et Jean Georges Hebeisen en qualité d’administrateur de la fabrique du Temple neuf, demandeurs en expropriation forcée comparant par le C. Kern avoué d’une part et Samuel Philippe Mohr taillandier a Strasbourg defendeur defaillant d’autre part
Cit. Martha huissier
Une Maison avec boutique de taillander et petite cour y attenant aisances appartenances et dépendances sise a Strasbourg quay des Bateliers N° 35, d’un côté Daniel Diebler, d’autre la rue des pêcheurs, pardevant ledit quay, parderrière Nicolas Pierlot, Evalué en produit net à 52 fr, Mise à prix par la partie poursuivante 1000 fr – adjugée 4725 francs

Originaire de Sélestat, l’huissier François Joseph Martha épouse en 1802 Marie Françoise Bægert, d’Obernai
Mariage, Obernai (f° 8-v )
Du 5° jour du mois de Ventôse l’an X de la République française. Acte de mariage de François Joseph Martha agé de 25 ans, né à Schlestatt le 18 mars 1776, domicilié à Strasbourg, huissier audiencier au Tribunal civil séant à Strasbourg, fils légitime de Jacques Martha, propriétaire, et d’Anne Marie Klinger conjoints domiciliés à Schlestatt & de Marie Françoise Baegert agée de 25 ans, née à oberné le 2 septembre 1776, domiciliée en cette ville, fille légitime de Léonard Baegert propriétaire et de Françoise Dietrich Conjoints domiciliés à oberné (signé) Martha, fracisca Bægert (i 5)

Registre de population 600 MW 55 (1808 sqq), Rue du Dôme n° 25, p. 357 (i 43)
Martha, Joseph, 27, huissier audiencier, né à Sélestatt, (à Str. depuis an V), (auparavant) Homme de sel 8, Entré le 14 brum. XIII – délogé hotel du trib. Commerce
id. née Bögert, Françoise, 26, Epouse, née à Obernai, (à Str. depuis an VI)
idem, Charles Auguste, né le 13 vend. XI, fils, né à Strasbourg
idem Jean Léonard, né le 26 prai. XII, fils, Strasbourg

François Joseph Martha meurt en 1865 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants
1865 (3.8.), M° Keller
Inventaire de la succession délaissée par François Joseph Martha, propriétaire rentier à Strasbourg, décédé le 18 août 1864, à la requête de 1) Benjamin Linder, exécuteur testamentaire 2) Auguste Martha, propriétaire à Strasbourg, 3) Félix Victor Martha Becker comte de Mons, rentier à Aubriat, 4) Marie Françoise Adélaïde Martha, épouse de Jules Augustin Coumes, ingénieur en chef des ponts et chaussées à Strasbourg, 5) Marie Antoinette Pauline Martha, veuve de Charles Voelcker à Lahr, 6) Victor Noetinger, notaire comme maître des droits d’Anna Linder sa femme, 7) Nicolas Jules Linder, conseiller de préfecture à Nice
acp 545 (3 Q 30 260) f° 95 du 9.9. (succession déclarée le 27 janvier 1866)
Succession, mobilier 8425, argent 20.103, 181 obligations Ville de Strasbourg 90.500, une obligation du crédit foncier de France 500, 320 de rentes 3% 7205, 180 de rentes 3% 4050, 108 de rentes 3% , 92 de rentes 3%, 90 de rentes 3% 1940, intérêts 125, total 307.025
9 ha 69. 67 terres ban de Nordhausen
1 ha 96 12 terres ban de Westhausen et Sand
20 ha 31 7 bans de Bolsenheim, Schaeffersheim et Uttenheim
5 ha 72 95 terre ban de Gougenheim, 8 ha 9 41 terre dit ban
7 ha 65 terre ban de Dossenheim
33 ares terres ban de Plobsheim
Une maison à Kœnigshoffen
53 ares 30 prés à la Robertsau
55 ares terres bans de Strasbourg
une rente emphythéotique de 9 h 39 50 froment biens à Dossenheim
une rete de 4 h 65 froment biens à Quatzenheim
Il a été remis à Auguste Martha une somme de 5000 francs à valoir sur ses droits héréditaires

Le 23 août – Dépôt du testament olographe de François Joseph Martha
acp 545 (3 Q 30 260) f° 59-v du 24.8.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 142 (3 Q 31 641) f° 52-v du 24.8. 1865
Testament du 15 juin 1865 – François Joseph Martha. Dans la vue de prévenir toutes dissensions de famille et de simplifier le partage des biens composant ma succession, j’ai fait les dispositions suivantes. 1° Tous mes enfans ayant reçu, outre la part de succession maternelle revenant à chacun d’eux, un avancement égal sur ma succession, j’interdis toute répétition et toute action en rapport ou compte contre eux à ce sujet (…) 3° Je nomme M. Linder, mon gendre, en ville administrateur provisoire de ma succession (…)

Notoriété (deux des héritiers sont les enfants de Benjamin Linder et de Marie Catherine Martha)
1866 (25.1.), M° Keller
Notoriété constatant que le Sr François Joseph Martha est décédé à Strasbourg le 18 août 1865 laissant ses six enfants pour héritiers
acp 550 (3 Q 30 265) f° 35 du 27.1.

Liquidation de la succession
1865 (30.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 143 (3 Q 31 642) f° 26 du 2.1.1866
Liquidation et partage de la succession délaissée par François Joseph Martha, vivant rentier à Strasbourg, décédé le 18 août 1864, entre 1) Auguste Martha fils, propriétaire à Strasbourg, 2) Félix Victor Martha Becker comte de Mons, rentier à Aubriat, 3) Marie Françoise Adélaïde Martha, épouse de Jules Augustin Coumes, ingénieur en chef des ponts et chaussées à Strasbourg, 4) Marie Antoinette Pauline Martha, veuve de Charles Voelcker en son vivant manufacturier à Lahr (Bade), 5) Anna Linder épouse de Victor Noetinger, notaire à Strasbourg, 6) Nicolas Jules Linder, conseiller de préfecture à Nice domicilié à Strasbourg
Masse à partager, mobilier 3404, argent 20.103, 181 obligations de l’emprunt de la Ville de Strasbourg 90.500, intérêts 514, une obligation du crédit foncier de France 500, une inscription de rente 3% 7273, une ä 4110, une rente 4 ½ 2313, une rente 4 ½ 1928, créances sur la maison David Voelcker de Lahr sur compte courant 214.859, une somme (…) 9100
prix d’une maison à Kœnigshoffen 2300, immeubles vendus 85.500, 99.000, 17.980, 14.400, 23.500, 3225, 4550, rente emphythéotique 8625, argent 500, rapport du Sr Martha Becker 6000 – Total 773.505, soit 1/5 154.701

Inventaire dressé après la mort du locataire Antoine Berzat, fabricant de chandelles

1805 (22 frimaire 14), Strasbourg 14 (28), Not. Lex n° 5325
Inventaire de la succession d’Antoine Berzat, fabricant de chandelles – à la requête de Marguerite Sophie née Chaubert la veuve tutrice naturelle de Sophie âgée de 3 ans, Marie Celestine âgée de 7 mois, en présence de Jules Volmer Marchand parfumeur
au logement que la veuve occupé quai des Batelliers n° 35
actif 2610 fr, passif 4696 fr, déficit 2086 fr
Contrat de mariage M° Lex – Cit. Antoine Berzat natif de Montagni département du Rhône et Loire, fils de feu Jacques Berzat marchand et Anne Damas ses père et mère présentement fabricant de chandelles à Strasbourg, Marguerite Sophie Chaubert native de Nancy département de la Meurthe fille de Pierre Chaubert marchand chandellier et D° lhuillier, le 1 nivose 12
Enregistrement, acp 98 F° 56 du 2 ni

François Joseph Martha vend la maison au cordonnier Nicolas Gœddelmann

1808 (1.2.), Strasbourg 12 (17), Not. Wengler n° 2985
François Joseph Martha huissier audiencier près le Tribunal Civil demeurant rue du Dome n° 25
à Nicolas Goettelmann cordonnier demeurant rue des bouchers n° 47
Une maison avec petite cour Pompe Tréfond ses appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des bateliers n° 35, d’un côté une avance et attenante en partie au Sr François Stutel maître chandellier, d’autre le cul de sac des pêcheurs, devant ledit quai, derrière Nicolas Pierlot – acquis de Samuel Philippe Mohr, taillandier sur lequel elle a été vendue par expropriation forcée à la barre du Tribunal Civil le 14 fructidor 11n transcrit au bureau des hypothèques volume 13 n° 122 – moyennant 4200 francs
Enregistrement, acp 104 f° 146 du 1.2.

Originaire de Gommersheim près de Landau en Palatinat, Jean Nicolas Gœddelmann épouse en 1799 Marguerite Barbe Debus, fille du jardinier Jean Georges Debus de la Robertsau
Mariage, Strasbourg (n° 165)
Cejourd’hui 20° Pluviôse l’an VII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Nicolas Goeddelmann, âgé de 25 ans, cordonnier, domicilié en cetet commune depuis deux ans six mois, natif de Gommersheim, Département du Mont-Tonnère, fils d’André Goeddelmann cultivateur audit lieu & de feuë Marie Barbe Renner, d’autre part Marguerite Barbe Debus âgée de 24 ans, domiciliée en cette commune, native de la Rupersau municipalité de Strasbourg, fille de feu Jean Georges Debus, jardinier audit lieu, et de Marie Salomé Klugshertz (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 13 août 1773 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 29 janvier 1775 (signé) Johann Nicolaus Göttelmann, Margaretha Barbara Debusin (i 88)

Jean Nicolas Gœddelmann se remarie en 1826 avec Marguerite Elisabeth Wintersinger, veuve du relieur David Ziegler et fille du garçon batelier Jean Jacques Wintersinger
1826 (29.11.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4487
Contrat de mariage – Jean Nicolas Göddelmann, cordonnier veuf de Marguerite Barbe Debus
Marguerite Elisabeth Wintersinger veuve de David Ziegler relieur
Enregistrement, acp 181 F° 109-v du 5.12. – sous réserve d’apports toute la communauté appartient au mari

Mariage, Strasbourg (n° 462)
Acte de mariage célébré le 14 décembre 1826, Jean Nicolas Goeddelmann, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 août 1773 à Gommersheim (Bavière rhénane) domicilié à Strasbourg, Cordonnier, veuf de Marguerite Barbe Debus décédée en cette ville le 16 août 1822, fils de feu André Goeddelmann cultivateur audit Gommersheim et de feu Anne Barbe Renner, Marguerite Elisabeth Wintersinger, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 septembre 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de David Ziegler, relieur décédé en cette ville le 20 février 1824, fille de feu Jean Jacques Wintersinger garçon batelier décédé en cette ville le 24 germinal an V et de feu Catherine Madeleine Brodaug décédée en cette ville le 22 fructidor an IV [unterzeichnet] Johann Nicolaus Göddelmann, Margaretha Elisabetha Ziegler gebohrne Windersinger (i 29)

Inventaire dressé après la mort du locataire Charles Frédéric Weiler, cafetier

1825 (28.6.), Strasbourg 7 (70), Me Stoeber n° 8299
Inventaire de la succession de Charles Frédéric Weiler célibataire et cafetier, décédé le 17 juin dernier – à la requête de 1. Jean Guillaume Weiler, aubergiste demeurant à Thiengen, baillage de Fribourg Grand Duché de Baden, frère germain du défunt, 2. Frédéric Kohler, employé à l’hôpital militaire, père tuteur naturel de sa fille Amélie procréée avec Catherine Elisabeth Weiler sœur du défunt
dans la demeure du défunt quai des Bateliers n° 35
mobilier, dans la salle de café, dans le vestibule, dans la cuisine, dans la cour, dans la chambre à coucher du défunt, dans la chambre du marqueur au grenier, dans la cave, dans la chambre à côté de celle mortuaire 2501 fr, dettes 15.208 fr
Enregistrement, acp 174 F° 12-v du 7.7.

Jean Nicolas Gœddelmann meurt en 1827 en délaissant quatre enfants

1827 (1.8.), Strasbourg 2 (62), Me Weigel n° 4870
Inventaire de la succession de Jean Nicolas Goeddelmann, cordonnier décédé le 19 juillet dernier et de la succession de Marguerite Elisabeth Wintersinger veuve en premières noces de David Ziegler, relieur, et en secondes de Jean Nicolas Goeddelmann, décédée le 21 juillet dernier – à la requête de 1. Marie Marguerite Goeddelmann femme de Frédéric Pflaum, relieur, 2. Salomé Goeddelmann célibataire âgée de 25 ans, Frédéric Pflaum tuteur principal de 1. Nicolas Goeddelmann, compagnon cordonnier âgé de 19 ans et Barbe Eléonore Goeddelmann âgée de 9 ans, héritiers procréés en premières noces avec Marguerite Barbe Debus
Jean Valmy, passementier, tuteur principal de Sophie Ziegler âgée de 15 ans fille du premier lit de la défunte – Contrat de mariage reçu Weigel notaire à Strasbourg le 29 novembre 1826

meubles dans la petite boutique dans différents appartements de la maison
la moitié par indivis 1. à une maison petite cour, pompe, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg au quai des Bateliers n° 35, formant d’un côté une avance attenant en partie à François Sturm, chanvrier, d’autre le cul de sac dit des Pêcheurs, devant le quai, derrière Nicolas Pierlot – acquise pendant la communauté avec sa première femme de François Joseph Martha, huissier audiencier au tribunal civil suivant acte reçu Wengler notaire le 1 février 1808, Ledit Martha l’avait acquise de Samuel Philippe Mohr, taillandier, suivant jugement d’adjudication au tribunal civil le 14 fructidor 11, transcrit au bureau des hypothèques volume 13 n° 122,- estimée 2100 fr – terres 150 fr, total des immeubles 2250 fr
propre de la défunte, apports 800 fr, passif 120 fr ; propre du défunt, meubles 602 fr, créances 300 fr ; total de l’actif 3152 fr, passif 6396 fr
Enregistrement, acp 185 F° 12 du 7.8.

Marie Marguerite Göddelmann, femme du relieur Frédéric Pflaum, vend son quart de maison à son frère Nicolas Gœddelmann

1830 (23.12.), Strasbourg 2 (71), Me Weigel n° 6822
Marie Marguerite Göddelmann épouse de Frédéric Pflaum, relieur
à Nicolas Göddelmann cordonnier
le quart par indivis appartenant à la venderesse colicitante 1. dans une maison située à Strasbourg au quai des Bateliers n° 35 d’un côté le cul de sac des Pâcheurs, d’autre François Stutel marchand de chandelles, devant le quai – de la succession de Jean Nicolas Göddelmann, cordonnier décédé le 19 juillet 1827 en laissant pour héritiers pour un quart la D° Pflaum, Salomé, Nicolas et la mineure Barbe Eléonore, suivant inventaire dressé par M° Weigel le 1 août 1827, acquis de Joseph Martha, huissier au tribunal civil par acte reçu Wengler notaire le 1 février 1808. Ledit Martha l’avait acquise de Samuel Philippe Mohr, taillandier, suivant jugement d’expropriation rendu au tribunal civil le 14 fructidor 11, transcrit au bureau des hypothèques volume 13 n° 122
2. 15 ares ban de la ville canton Rheinziegeloffen – 1825 fr
Enregistrement, acp 202 F° 37-v du 24.12.

Nicolas Gœddelmann épouse en 1833 Barbe Stoltzer, originaire de Griesheim (près d’Offenbourg)
Mariage, Strasbourg (n° 396)
Du 17° jour du mois d’octobre 1833 à dix heures du matin, Acte de mariage de Nicolas Goeddelmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 mai 1808 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de feu Nicolas Goeddelmann, Cordonnier décédé en cette ville le 19 juillet 1827 et de feu Marguerite Barbe Debus, décédée en cette ville le 26 août 1822, et Barbe Stolzer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 30 novembre 1807 à Griesheim, grand Duché de Bade, domiciliée à Griesheim, fille de Martin Stolzer, Cultivateur, et de Victoire Schneider, conjoints domiciliés à Griesheim ci présents et consentants (signé) N Göddelmann, Barbara Stolzer (i 37)

Nicolas Gœddelmann meurt sans enfant en 1841, propriétaire de la moitié de la maison

1841 (1.7.), Strasbourg 12 (154), Me Noetinger n° 13.605
Inventaire de la succession de Nicolas Goettelmann
fut présente dame Barbe Stoltzer veuve de feu le sieur Nicolas Goettelmann, cordonnier demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de légataire universelle dudit sieur Nicolas Goettelmann son mari décédé à Strasbourg le 4 février 1841, aux termes du testament public du dit défunt reçu par M° Noetinger l’un des notaires soussignés en présence de quatre témoins le 4 février 1839, enregistré le 22 février dernier, Laquelle désirant constater par acte authentique l’importance de la succession de son dit défunt mari, a déclaté que cette succession se compose activement et passivement ainsi qu’il suit, faisant observer au préalable qu’elle était mariée avec le défunt sous le régime de la communauté légale, n’ayant pas fait de contrat de mariage

Meubles et effets 465, garde robe 78, créance de la communauté 988
Maison à Strasbourg. Il dépend de la succession la moitié par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 35 d’un côté le cul de sac des pêcheurs de l’autre François Stutel marchand de chandelles. Cette maison est évaluée à un revenu annuel de 175 francs représentant un capital de 3500 francs
Immeuble au ban de Strasbourg. Il dépend de la succession la moitié par indivis de 15 ares de terres sis au ban de Strasbourg canton beim Rheinziegelofen (…) La totalité de ces immeubles dépendait de la succession de feu Jean Nicolas Goettelmann vivant cordonnier à Strasbourg, père du défunt mari de la comparante. Celui-ci en a recueilli un quart dans la succession de sondit père dont il était héritier pour pareille portion. L’autre quart a été acquis par lui de Marie Marguerite Goettelmann sa sœur épouse de Frédéric Pflaum remlieur à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Weigel Notaire à Strasbourg le 23 novembre 1830.
Passif, néant. En résumé, la succession se compose 1° de la moitié du mobilier de la communauté 232, 2° de la moitié de la créances 494, 3° de la garde robe 78, total de la masse mobilière 804
4° de la moitié de la maison 3500, 5° de la moitié de la pièce de terre 200, Total général 4504 francs (signé) Barbar Stotzer
acp 289 (3 Q 30 004) f° 34-v

1841, M° Noetinger
Testament du 5 février 1839 par lequel Nicolas Goettelmann cordonnier décédé à Strasbourg le 4 du courant institue sa femme Barbe Steltzer pour sa légataire universelle en pleine propriété
acp 285 (3 Q 30 000) f° 28 du 22.2.

Barbe Stoltzer devient seule propriétaire de la maison en achetant les parts de deux sœurs de son mari défunt.

1841 (5.8.), Strasbourg 12 (155), Me Noetinger n° 13.758
du 5 août 1841 – Fut présente Dlle Barbe Eleonore Goeddelmann, majeure demeurant à Strasbourg, agissant tant en son propre nom qu’au nom et comme mandataire de dame Salomé Goeddelmann épouse du sieur Philippe Voelmy, boucher, demeurant à Berlin, (a vendu)
à dame Barbe Stoltzer, veuve de feu le sieur Nicolas Goeddelmann cordonnier à Strasbourg, elle y demeurante acquéreuse ci présente et acceptant
La moitié par indivis des immeubles ci-après désignés dont l’autre moitié appartient déjà à l’acquéreuse ainsi qu’il sera expliqué ci-après, savoir 1° une maison avec appartenances et appartenances sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 35, tenant d’un côté au cul de sac des pêcheurs, de l’autre à François Stutel, marchand de chandelles donnant par devant sur le quai
2° et environ 15 ares de terre arable au ban de Strasbourg canton dit beim Rheinziegelofen (…). Ces immeubles dépendaient de la succession de feu Jean Nicolas Goeddelmann vivant cordonnier à Strasbourg qui a laissé pour seuls héritiers chacun pour un quart ses quatre enfants savoir 1° deme Marie Marguerite Goeddelmann épouse de Frédéric Pflaum relieur à Strasbourg 2° le Sr Nicolas Goeddelmann mari de l’acquéreuse, 3° la dame Voelmy, 4° et la dlle Goeddelmann comparante, ainsi qu’il résulte de l’inventaire après le décès dudit défunt dressé par M° Weigel notaire à Strasbourg le premier août 1827. La dame Pflaum a vendu sa part indivise dans lesdits immeubles à son frère Nicolas Goeddelmann mari de l’acquéreuse cuisine contrat passé devant ledit M° Weigel le 23 décembre 1830. Ledit Sr Nicolas Goeddelmann est décédé à Strasbourg ke 4 février dernier après avoir institié pour sa légataire universelle la dame Barbe Stoltzer son épouse aux termes de son testament public reçu par M° Noetinger l’un des Notaires soussignés le 4 février 1823 enregistré à Strasbourg le 22 février dernier. Enfin au moyen de la présente licitation, la dame veuve Goeddelmann se trouve seule propriétaire de la totallité des immeubles susdésignés – pour le prix de 3388 francs
acp 290 (3 Q 30 005) f° 4-v

Barbe Stoltzer hypothèque la maison au profit du propriétaire Jacques Gustave Albert Gæckler

1852 (19.3.), Strasbourg 4 (108), Not. Lauth n° 5175
Obligation du 19. Mars 1852 – A comparu Dame Barbe Stoltzer, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfans du sieur Nicolas Goeddelmann en son vivant cordonnier en la même ville (a reconnu devoir)
à M. Jacques Gustave Albert Gaeckler, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 6000 francs
hypothèque spécialement une maison sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 35, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté au sieur François Stutel, marchand de chandelles, de l’autre au cul de sac des pêcheurs donnant par devant sur le quai. (…)
Déclare la débitrice que cet immeuble lui appartient en toute propriété, savoir moitié pour l’avoir recueilli dans la succession de son défunt mari susnommé qui est décédé sans délaisser d’héritiers à réserve & qui l’a institué sa légataire universelle aux termes de son testament public dressé par M° Noetinger, notaire à Strasbourg, le 4 février 1839, enregistré, et l’autre moitié au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Dlle Barbe Eléonore Goeddelmann, majeure, demeurant à Strasbourg et de dame Salomé Goeddelmann épouse du sieur Philippe Voelmy, boucher, demeurant à Berlin, aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit M° Noetinger le 5 août 1841, enregistré. Feu le Sr Goeddelmann, mari de la débitrice, avait recueilli la moitié de sa moitié de cet immeuble dans la succession de son père le sieur Jean Nicolas Goeddelmann, vivant cordonnier à Strasbourg, et avait acquis l’autre quart de sa sœur dame Marie Marguerite Goeddelmann épouse du sieur Frédéric Pflaum, relieur à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Weigel, notaire à Strasbourg, le 23 décembre 1830.
Cet immeuble avait dépendu de la succession du sieur Nicolas Goeddelmann, père et après son décès était échu à ses quatre enfants le sieur Goeddelmann mari de la débitrice, Dlle Barbe Eleonore Goeddelmann, la dame Voelmy et la dame Pflaum, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé par le dit M° Weigel le premier août 1827. Déjà du vivant du sieur Goeddelmann père, l’immeuble hypothéqué était grevé d’une somme de 3160 francs (…)

Barbe Stoltzer hypothèque la maison au profit du propriétaire Philippe Jacques Rasp

1854 (31.7.), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6623
Obligation du 31 Juillet 1854 – A comparu Dame Barbe Stoltzer, mercière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfans du sieur Nicolas Goeddelmann, en son vivant cordonnier en la même ville (reconnaît devoir)
à M. Philippe Jacques Rasp, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 600 francs
hypothèque spécialement une maison sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 35, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté au sieur François Stutel, marchand de chandelles, de l’autre au cul de sac des pêcheurs donnant par devant sur le quai. (…)
Déclare la débitrice que cet immeuble lui appartient en toute propriété ainsi qu’elle en a justifié à M. Rasp qui le reconnaît, et qu’il est grevé (…)

Barbe Stoltzer hypothèque la maison au profit de l’agent d’affaires Henri Grombach

1854 (14. 8.br), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6724
Obligation du 14 octobre 1854 – A comparu Dame Barbe Stoltzer, mercière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfans du sieur Nicolas Goeddelmann, en son vivant cordonnier en la même ville (reconnaît devoir)
à M. Henri Grombach, agent d’affaires demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 1020 francs
hypothèque spécialement une maison sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 35, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté au sieur François Stutel, marchand de chandelles, de l’autre au cul de sac des pêcheurs donnant par devant sur le quai. (…)
Déclare la débitrice que cet immeuble lui appartient en toute propriété ainsi qu’elle en a justifié à M. Grombach qui le reconnaît, et qu’il est grevé (…)

Barbe Stoltzer loue la maison à l’agent d’affaires Jacques Luck en s’y réservant un logement

1856 (21.8.), M° Roessel aîné
Bail – Barbe Stoltzer veuve de Nicolas Goettelmann vivant cordonnier à Strasbourg, pour trois, six ou neuf ans du 29 septembre prochain
à Jacques Luck, agent d’affaires à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 35, moyennant un loyer annuel de 400 francs
Le 28. août 1856 – Modification du bail ci-dessus portant que la V° Goeddelmann se réserve une chambre et une cuisine dans la maison de derrière, mais sans diminution de fermage
acp 453 (3 Q 30 168) f° 17-v du 25.8.

Barbe Stoltzer expose infructueusement la maison aux enchères

1856 (9. Xbr), M° Noetinger
Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison à Strasbourg quai des Bateliers n° 35, dressé à la requête de Barbe Stoltzer veuve de feu Nicolas Goedelmann, vivant cordonnier à Strasbourg
acp 455 (3 Q 30 170) f° 94 du 16.Xbr

Barbe Stoltzer veuve de Nicolas Gœddelmann vend la maison à Abraham Weill

1857 (3. 9.br), Strasbourg 4 (115), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 8388
A comparu Dame Barbe Stoltzer, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfans du Sr Nicolas Goeddelmann, en son vivant cordonnier en la même ville (vend)
à M. Abraham Weill, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, à ce présent et acceptant
Une maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quai des bateliers ancien numéro 35, nouveau N° 14, tenant d’un côté au Sr François Stutel, marchand de chandelles, de l’autre côté au cul de sac des pêcheurs et donnant par devant sur le quai. Cet immeuble inscrit à la matrice cadastrale section O Numéro 704. Sont compris dans cette vente cinq poêles en fonte et en fayence avec tuyaux et pierres (…). La venderesse est devenue propriétaire de ladite maison et de ses dépendances, savoir de la moitié pour l’avoir recueillie dans la succession de son défunt mari susnommé qui est décédé sans délaisser d’héritiers à réserve et qui l’a instituée sa légataire universelle aux termes de son testament public dressé par M° Noetinger, notaire à Strasbourg, le 4 février 1839, enregistré, et de l’autre moitié au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Dlle Barbe Eléonore Goeddelmann, majeure, demeurant à Strasbourg et de dame Salomé Goeddelmann épouse du Sr Philippe Voelmy, boucher, demeurant à Berlin, aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit M° Noetinger le 5 août 1841, enregistré. Feu le Sr Goeddelmann, mari de la venderesse, avait recueilli la moitié de sa moitié dudit immeuble dans la succession de son père le Sr Jean Nicolas Goeddelmann, vivant cordonnier à Strasbourg, et avait acquis l’autre moitié de sa moitié de sa sœur dame Marie Marguerite Goeddelmann épouse du Sr Frédéric Pflaum, relieur à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Weigel, notaire à Strasbourg, le 23 décembre 1830. La dame Pflaum, la Delle Goeddelmann et la dame Völmy avaient recueilli chacune un quart dudit immeuble dans la succession de M. Jean Nicolas Goeddelmann, cidessus nommé leur père, dont elles avaient été seules héritières conjointement avec le Sr Goeddelmann mari défunt de la venderesse, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par ledit M° Weigel le premier août 1827. M. Goeddelmann père avait été propriétaire de l’immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite de M. Joseph Martha, huissier à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Wengler, alors notaire à Strasbourg le premier février 1808. Enfin M. Martha avait acquis cet immeuble dans l’expropriation forcée poursuivie contre M. Samuel Philippe Moser, taillandier à Strasbourg, aux termes d’un jugement d’adjudication rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 14 fructidor en XI ère républicaine, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 2 brumaire suivant volume 12 numéro 122. – La présente vente a été conclue pour le prix de 7000 francs
acp 464 (3 Q 30 179) f° 25-v du 7. 9.br

Originaire de Bischheim, le marchand colporteur Abraham Weill épouse en 1836 Anne Marie Weyl d’Epfig
Mariage, Epfig (n° 21)
Le 21° jour du mois de Juillet 1836 à dix heures du matin. Acte de mariage d’Abraham Weill majeur d’ans, profession de marchand colporteur domicilié à Bischheim bas Rhin, âgé de 26 ans, né à Bischheim arrondissement de Strasbourg le 21 avril 1810 fils légitime de Lehmann Weill agé de 54 ans, marchand colporteur domicilié audit Bischheim ci présent et consentant et de feu Marie Anne Weill décédée sans profession agée de 41 ans audit Bischheim et vivant domiciliée audit lieu le 28 Xbre 1825,
Et de Anne Marie Weyl majeure d’ans, née à Epfig le 27 décembre 1811, fille légitime de feu Aron Weil décédé en cette mairie âgé de 58 ans vivant Boucher audit Epfig le 14 avril 1827 et de feue Dina Schul décédée en cette mairie âgée de 52 ans sans profession le 21 août 1826. (…) signé à l’exception de l’épouse, du troisième et quatrième temoin qui ont déclaré ne savoir écrire qu’en lettres hébraïques, (signé) Weil (i 12)

Registre de population 600 MX 303 (1850 sqq) i 121
Weil, Abraham, Bischheim 21 avril 10, h.m., propriétaire, israélite, français. – Incapable pour la liste Electorale, condamné le 3. 9.b 1855 p. la cour de Colmar à 3 mois de prison à 25 francs d’amende & les frais de procès p. abus de confiance. Réhabilité par décret impérial en date du 8 février 1867.
id. née Weil, Marianne, Epfig 11, f. m., sa femme, israélite, française
id. Aron, 37, g. son fils, israélite, français
id. Rosalie, 1° juin 41, f. sa fille, israélite, française
id. Sophie, 30 mars 43, son fils, israélite, français
id. Isaac 39, g. son fils, israélite, français – p.p. l’Amérique 1857, décédé à Donaldsonville (en Amérique) le 20 7.b 1858
Geismars, Rosalie, Epfig, 44, f. nièce, israélite, française, (à Str. depuis) 10 juillet 60, (auparavant) St Nicolas

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Madeleine Adolph, femme séparée de Xavier Metz

1859 (26. 7.br), Strasbourg 15 (100), Not. Momy (Hippolyte) n° 5717
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Adolph épouse séparée quant aux biens de Xavier Metz
L’an 1859 le Lundi 26 septembre à deux heures de l’après-midi, en la maison sise à Strasbourg, quai des bateliers n° 14 où est décédée le 7 juillet dernier dame Marie Madeleine Adolph, épouse séparée quant aux biens de Xavier Metz ci devant percepteur. A la requête de demoiselle Marie Louise Amélie Metz, en religion sœur Cléomène, sœur de la Charité de Saint Vincent de Paul présentement attachée à l’hospice des Orphelins à Strasbourg, agissant en qualité de seule et unique héritière de la dite dame Metz sa mère (…) laquelle était séparée de biens avec son mari, en vertu d’un jugement rendu contradictoirement par le tribunal civil de première instance séant à Schlestadt le 21 juillet 1842 (…) qui a reçu son exécution au moyen d’une liquidation de reprises dressée contradictoirement entre les époux Metz devant M° Zaepffel notaire à la résidence de Benfeld le 12 août 1842
Objets mobiliers 297
Immeubles, au ban de Kogenheim (2 ha 79 a 52) – Réclamations passives 2000 francs
acp 481 (3 Q 30 196) f° 84-v du 5. 8.br (succession déclarée le 14 9.bre 1859)

La maison revient ensuite au fils d’Abraham Weil, Aron Weil qui épouse en 1872 Ernestine Willard, originaire d’Ingwiller

1872 (4.11.), M° Stromeyer
Ehevertrag zwischen dem Handels-Commis Aaron Weil zu Straßburg, volljähriger Sohn des Eigenthümers Abraham Weil und Maria Anna Weyl zu Straßburg, einerseits
und der Fräulein Ernestine Willard volljährig von Ingwiller, Tochter des ehemaligen Kaufmanns Joseph Willard und der Sara Baer Wittwe des vorigen, anderselts
die Brautleute bestimmen sich die auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft
Schenkung der Eltern des Bräutigams, 1) 34 5% Obligation au porteur der Stadt Paris, Emission 1871, nach des Cours zu 260 Franks eine Werth von 8840 fr. 2) die Summ von 2600 fr. 3) Bargeld 560, 4) Mobilien zu 1000 fr. zusammen 13.000 fr.
Schenkung der Mutter der Braut, baargeld 7000 fr, Mobilien 1000, zusammen 8000 fr. Obige 7000 fr. bilden die Herausgabe einer noch nicht liquidirten vaterlichen Hinterlassenschaft-Inventar Notar Risch zu Ingwiller vom 24. März 1859.Nach Artikel 9 des Ehevertrags vermachen sich die Brautleute gegenseitig im Todesfalle die lebenlängliche Nutznießung zu Hälfte ihres Vermögens, Sind Kinder vorhanden so ist sie nichtig
acp 610 (3 Q 30 325) f° 11 du 13.11.



12, rue des Dentelles (ancien n° 5)


Rue des Dentelles n° 12 (ancien n° 5) – VII 65 (Blondel), P 961 (cadastre)

Reconstuite par Jean Chrétien Rœderer, 1746

Dentelles 12 (août 2015)Dentelles 12, Ill (juillet 2015)
Façade rue des Dentelles (août 2015). L’ancien n° 5 est le premier bâtiment
Façades sur l’Ill (septembre 2007). L’ancien n° 5 est le premier bâtiment à gauche.

La maison qui est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du maître de cuisine Etienne Scherer. comprend notamment un auvent long de trente pieds vers la rue et vers la rivière une galerie en bois et une risberme dans laquelle se trouve un escalier. Le marchand Auguste Goll achète la maison en 1600, il acquiert en 1624 de son voisin une bande de terrain le long de son bâtiment avant. Une sentence que rendent le 19 mars 1629 les préposés aux Communaux confirme que deux éviers font partie de la vente. La maison appartient à des tanneurs depuis 1658 : Jacques Mænnel puis son fils Jean, Jean Charles Haderer (1714), le réformé Benjamin Büry qui fait refaire en pierre la risberme écroulée. Jean Chrétien Rœderer achète en 1745 la maison qu’il fait reconstruire l’année suivante. Il aménage en 1749 la risberme en y construisant un encorbellement et une buanderie et la ruelle en y posant un égout souterrain. Il est autorisé en 1751 à 1779 à fermer la ruelle par une porte. Il fait enfoncer en 1755 deux pieux dans la rivière pour y amarrer ses bateaux et éviter qu’ils ne gênent ceux qui passent l’écluse. Il se plaint en 1783 puis en 1789 que le courant qui provient de la décharge du moulin Dinsenmühle abîme les fondations de sa maison. Il fait refermer sans autorisation la ruelle qu’il doit rouvrir en 1789.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 129 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la première à gauche du repère (i) : porte suivie de six soupiraux, trois étages à sept fenêtres chacun, toiture à un étage de lucarnes et deux niveaux de séchoirs. On voit en (i-a) les deux bâtiments qui longent la ruelle. La façade (a-b) vers la rivière comprend deux portes au rez-de-chaussée, trois étages à six ouvertures chacun, la toiture a trois niveaux de séchoirs. La cour A représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral est (2-3) à rez-de-chaussée et deux étages, l’arrière (3-4) du bâtiment sur la rivière et l’arrière (4-1) du bâtiment central vers la ruelle.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 12.


Cour A
Bâtiment vers la rivière et ruelle (années 1950, AMS cote 1 Fi 148 n° 69

Déjà propriétaire de la voisine, le tanneur Jean Henri Knoderer achète la maison en 1827 et la réunit à une plus grande propriété (voir ensuite l’ancien n° 4).


Entrée de la venelle, rue des Dentelles (septembre 2017)

mai 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1827 (réunion à la voisine). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Etienne Scherer, maître de cuisine, et (1576) Apollonie, veuve de l’aubergiste Grégoire Hügel puis (1582) Salomé Thoni, d’abord (1587) femme de l’aubergiste Albert Wanner – luthériens
1600 v Auguste Goll, marchand, et (1611) Dorothée Steurnagel – luthériens
1658 v Jacques Mænnel, tanneur, et (1645) Susanne Gassner – luthériens
1695 h (copropriétaires) Jean Mænnel, tanneur, et (1677) Anne Catherine Griesbach, d’abord (1674) femme du tanneur Jean Joachim Rau – luthériens
Georges Mænnel, tanneur, et (1698) Marie Cléophée von Türckheim – luthériens
1714 v Jean Charles Haderer, tanneur, et (v. 1700) et Marthe Leib, veuve du tanneur Jean Papelier – luthériens
1715 v Benjamin Büry, tanneur et aubergiste à Wasselonne, et (1690) Anne Schumacher – réformés
1745 v Jean Chrétien Rœderer, tanneur, et (1732) Marie Susanne Ottmann puis (1745) Dorothée Karcher – luthériens
1804 h Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier, et (1769) Marie Madeleine Rœderer – luthériens
1824 h François Charles Rœderer et Marie Madeleine Rœderer
1827 v Jean Henri Knoderer, tanneur, et (1818) Marie Salomé Eckert

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 525 livres en 1690, 1600 livres en 1735

(1765, Liste Blondel) VII 65, Jean Chretien Röderer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reterer, 6 toises, 7 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 961, Knoderer, Henri, tanneur – maison, sol, cour, tannerie – 5 ares

Locations

1712, Henri Flachs et Elisabeth Stahl
1716, Georges Samuel Mosseder
1719, Luc Heyer, fabricant de chausses, et Daniel Schopffer, apprêteur de tabac
1794, Jean Henri Knoderer l’aîné, tanneur
1807, Georges Frédéric Roggenbach, aubergiste
1808, Joseph Magaty, capitaine retiré
1810, Philippe Jacques Biskamm, sergeant de patrouille

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 215-v
Le maître de cuisine Etienne Scherer règle 3 livres 3 sols 8 deniers pour sa maison face à la rue Escarpée, à savoir un auvent (30 pieds de long en saillie de 1 pied ½ et 3 pouces), vers la rivière une risberme dans laquelle se trouve un escalier (44 pieds de long, 5 pieds ½ de saillie), deux latrines contiguës maçonnées (6 pieds de large, 2 pieds de saillie), une galerie en bois reposant sur des lattes et des pieux (31 pieds de long, 5 pieds ½ de saillie), en haut de la maison un caisson de jardin en pierre sur six corbeaux en pierre (19 pièces de long, 6 pieds ½ de saillie), en bas vers la rivière. un plateau (5 pieds ½ de long, 6 pieds ½ de saillie).

Anderseits Spitzengaß
Steffan Scherer Der Kuchenmeister hatt vor seinem Hauß vornen gegen dem Geÿgäßlin Oben ein Wettertechlin xxx schu lang, vnd i+ schu iij zoll herauß, hatt auch hinden vff d. Wasser ein Landvestin, darinnen ein Stegen xliiij schu lang, vnd v+ schu herauß, Darauff Zweÿ vffgemaurte Profeÿ aneinand. vj schu breÿt, ij schu heraus, Ein Gang von holtzwerckh mitt Latten vnd Pfaëlen vfschlagen xxxj schu lang vnd v+ schu herausser, Oben am Hauß ein steinerin Garten Casten vf vj steinerin Kaëpffern xix schu lang, ij schu herauß, Vnden vf dem Wasser ein prütschen v+ schu lang, vi+ schu herauß, Bessert &, iij lb. iij ß. viij d.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 246-v
Inscription du cens établi par les Préposés au bâtiment en 1715

Herr Benjamin Büri der rothgerber und Stuben würt zu Waßlenheim, soll von einer steinern Landvest, welche Er A° 1715. 44. schuh Lang: und 10 schuh breit an Seiner in der Spitzengaß gelegenen behaußung hatt machen laßen, Jährlichen auff Johannis Baptæ Und A° 1716. i.mo, 12 ß
Prot: 1716. fol. 24.*
(Quittungen 1727-1741)
Neuzb fol 618

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 618
Report du même cens et inscription de deux autres. Celui établi en 1751 pour la porte qui ferme la ruelle est supprimé en 1779.

alzb. 246-b
Benjamin Bury der Rothgerber und Stuben würth zu Waßlenheim, solle von einer Steinern Landvest, welche Er Anno 1715. 44. sch. lang: und 10 sch. breit an seiner in der spitzengaß gelegenen behaußung hatt machen laßen, Jahrs auf Joh. Baptæ (id est 24 Junii), 12 ß
(Quittungen 1741-1751)
[in margine :] 6. Messidor – 8. Vendem.

Röderer solle ferner Von einem 32 schuhe Lang, und 3. schuh Vom Hauß Herauß gehenden dohlen Zum S: V: Secret an Obiger behaußung, jahrs auf Michaelis, und Laut Prot. de A° 1749. fol.. 122. A° 1750. I.mo (id est 29. Sept) 7 ß 6 d
[in margine :] dieser dohlen ist nicht mehr vorhanden
Er solle ferner für die erlaubnus das gäßlein neben seinem Hauß mit einem gatter Zubeschließen Jahrs auf Weÿhenachten Jahrs Laut Prot. de A° 1751. fol. 135. A° 1753. I.mo, 14 ß 6 d
[in margine :] Laut Erk..Gn. Oberbauherren vom 9. febr. 1779. fol. 213. Zu streichen
(quittungen 1752-an 10)
C 265

Joh: Christmann Röderer
David Bury von Waßlenheim
Joh: Jacob Ott der mittler laut verschr, vom 2 Therm. 5 J.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1627, Préposés au bâtiment (VII 1342)
Auguste Goll et ses frères et sœurs sont autorisés à remplacer le plateau fixé à des pieux par un plateau flottant (18 pieds de long sur 6 pieds de large) qui peut être attaché selon le niveau de l’eau. Les préposés aux communaaux devront établir un loyer.

(f° 59)-v Sambstag 28. Aprilis – Pritsch vff der Preüsch
Augusto Gollen Ist von den dreÿ. deß Pfenningthurns Vergunt hinder sein vnd seiner mitgeschistrig Hauß in Spitzengaß, ahn statt der bißher vff Pfäll außgelegten Pritschen vff die Preusch ein schwebende Pritsch 18 sch. lang vnd 6 sch breyt also Zu mach. vnd anzuhencken, dieße an dieselbe beÿ Kleinem seichem waßer, so viel die notturfft erfordert hienauß rucken möge. Ist Ein Zinß daruff Zuschlag. den Allmendt herren Vorbehalten.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Le tanneur Jean Büri demande l’autorisation de refaire en pierre la risberme écroulée (44 pieds de long, 10 pieds de large). Les préposés se rendent sur place, donnent leur accord en taxant à 12 sols le terrain enclos

(f° 173) Dienstags den 4. Junÿ 1715 – Benjamin Buri p° einer Landfest
Augenschein eingenommen in Benjamin Buri des Rohtgerbers in der Spitzengaßen gelegenen behausung, an deren Er die verfallene Land fest so 44. schuhe lang und 10. schuhe breit gewesen, Von steinen machen Zulaßen gesinnet ist, und deßwegen umb erlaubnus angesucht hatt. Erk. Bedacht.

(f° 183) Dienstags den 9. Julÿ 1715 – Benjamin Buri
Wegen des an selbigem tag an Benjamin Buri des Rohtgerbers, in der Spitzengaßen gelegenen behausung eingenommenen augenschein pt° der Landfest ist Erk. ut ante [ist demselben in seinem begehren Willfahrt, und soll das allmend das Er einzäunen will, abgemeßen und wann daßelbe eingezäunt sein Würdt, der allmend Zinß, den Er Jährlich davon Zu bezahlen haben würdt, regulirt werden]

1716, Préposés au bâtiment (VII 1387)
(f° 24-v) Dienstags den 24. Martÿ 1716 – Benjamin Buri Landvest
Ingleichem ist Herrn Benjamin Buri verfertigte steinere Landt fest, so 44 schuhe lang und 10. schuhe breidt auff 12 ß d taxirt worden.

1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Chrétien Rœderer le jeune est autorisé à poser sur la place Saint-Thomas le bois destiné à la nouvelle maison qu’il fait construire rue des Dentelles et de l’y faire charpenter. Iil déclare s’être déjà entendu avec les préposés de l’église.

(f° 76-v) Dienstags den 18. Ejusdem [Octobris 1746] – Joh: Christmann Röderer
Christmann Röderer Jun. der Gerber Bittet um erlaubnus, das Holtz Zu seinem Bauenden Neüen Hauß in der Spitzengaß, auf dreÿ Monat Lang auf St. Thomas plan Zulegen und Zu Zimmern, mit Vermelden, er Habe schon mit dem Vorgesetzten beÿ dasiger Kirch deßhalben geredet, die jhme solches nicht schwehr machen. Erkannt gegen erlag 3. lb s Zinß Willfahrt. dt. 3. lb

1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Jean Chrétien Rœderer demande un extrait du procès verbal daté du 19 mars 1629 qui pour terminer le procès avec un voisin concernant la venelle entre leurs maisons

(f° 162-v) Dienstag den 19. Ejusdem [Septembris] – Joh: Christmann Röderer
H. Johann Christmann Röderer der Rothgerber bittet um einen Extractum Protocolli Vom 19. Martÿ 1629 dardurch Zuerweißen, daß der Schlupff an seinem Hauß in der Spitzengaß, wegen welchem er mit seinem Nachbarn in process Verwickelet, Zu seinem Hauß gehöre, Erkannt, Willfahrt.

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Chrétien Rœderer demande l’autorisation (1) de construire un encorbellement sur l’eau au-dessus de sa risberme (44 pieds de long, 9 pieds de profondeur d’un côté, se terminant en pointe de l’autre côté), (2) de construire une buanderie sur la même risberme (9 pieds de long, 12 pieds de profondeur), (3) d’établir un égout souterrain jusqu’à la rivière dans la ruelle à côté de sa maison (32 pieds de long, à 3 pieds de la maison). Les préposés donnent leur accord contre un cens annuel de 7 sols 6 deniers

(f° 122-v) Mittwoch den 27. Augusti 1749. – Joh: Christmann Röderer Jun.
An Johann Christmann Röderer Jun. Hauß an der Spitzengaß, welcher um erlaubnus gebetten 1.mo Hinden an sein Hauß gegen dem Waßer, über seine Landfest /:wovon er Laut Statt Zinßbuch fol: 618. 12 ß Zinß Zahlt:/ einen 44 schuhe lang, Oben 9. schuhe tieff, und Unden Am Andern ende des Haußes sich außspitzend, oder auff lauffenden Überhang, 2.do auf erstgedachte Landfest ein dem Waßer nach 9. schuhe Lang, und 12. schuhe tieffe Bauchkuchen, und 3.tio in dem allmendtgäßel neben seinem hauß, einen biß an das Waßer 32 schuhe Lang und 3 schuhe Vom Hauß Heraußgehenden dohlen, alles beditt unter der Erd machen Zulaßen. Erkandt in allem Willfahrt, solle allein wegen des dohlens 7 ß 6 d Zinß des Jahrs bezahlen, so er acceptirt.

La veuve du tanneur Jean Hemmet se plaint de la descente de latrines en bois que Jean Chrétien Rœderer a été autorisé un mois auparavant à mener dans l’égout à l’extérieur de la maison. Les préposés ordonnent de déplacer la descente à l’intérieur de son mur.

(f° 131) Mittwochs den 1. Octobris 1749. – Joh: Christmann Röderer Jun.
An Johann Christmann Röderer Jun. des Rothgerbers Hauß an der Spitzengaß, welcher Zu dem jenigen S: V: Secret warzu jhme am 27. Augusti Letzthin ein dohlen erlaubt worden, einen Höltzen Trichter außerhalb an seinem Hauß hinabmachen laßen, worwieder sich Frau Maria Susanna, weÿl. Johannes Hemmet des Rothgerbers Wittib, welche ihre Wohnstub gerad gegen über hat, wegen übles aspects und geruchs sich Höchstlich beschwehrt. Erkannt, solle Röderer den Trichter wieder Hinwegthun und das Secret jnnerhalb der Maur Richten.

1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
Jean Chrétien Rœderer est autorisé à mettre une porte à l’entrée de la ruelle qui mène à la Bruche pour éviter que les chiens ne dévorent les peaux, se protéger des voleurs et éviter que des soldats ne s’y battent après avoir affirmé que ses voisins Jean Jacques Buschard et Daniel Dürr ont donné leur accord. La porte sera fermée à clé la nuit, les voisins devront en avoir une clé.

(f° 135-v) Sambstags den 18. Decembris 1751. – Joh: Christmann Röderer Jun. Stdtzßb. f. 618.b
An dem Von der Spitzengaß gegen der Breüsch Hinab gehenden Gäßel neben Johann Christmann Röderer Jun. des Rothgerbers Hauß, welcher um erlaubnus gebetten Oben an dießes Gäßlein ein beschließigen Gatter Zumachen, solchen beÿ Nacht Zeit Zuzuschließen, um theils seine Häute im Waßer Vor denen Hunden, die jhme öffters davon freßen, und Vor denen dieben Zubeschützen, und theils Zuverhindern, daß die Soldaten nicht mehr, wie gar Offt geschehen, darinn Duelliren Können, deßen Johann Jacob Buschar der Rothgerber, und Daniel Dürr der fischer Beÿde in dießem Gäßel wohnende Nachbaren auch Zufrieden, und selbsten darum gebetten.
Erkannt, gegen 4 ß 6 d Zinß, des Jahrs Willfahrt, jedoch nur so lang, als es Mhh. belieben wird, mit dem anhang daß er jedem deren Nachbaren einen schlüßel geben den gatter auch in feuers: Nöthen alsobald eröffnen solle, so er alles bewilligt.

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Jean Chrétien Rœderer est autorisé à enfoncer deux pieux dans la rivière pour amarrer ses bateaux et éviter qu’ils ne gênent ceux qui passent l’écluse.

(f° 66-v) Mittwochs den 19. Martÿ 1755 – seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Christmann Röderer
Hinder Johann Christmann Röderer des Rothgerbers Hauß an der Spitzengaß, welcher um erlaubnus gebetten Zweÿ Pfähl in die Preüsch Zuschlagen, sein schiff an Beÿden enden daran anzunähern, damit es nicht in dem Wasser Herumtreiben, und denen durch die schleüß gehenden schiffen hinderlich seÿn möge, Erlaubt Unterhalb daßiger Pritsch und in derselben flucht Willfahrt.

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Michel Meyer est autorisé à ravaler la maison de Jean Chrétien Rœderer.

(f° 200-v) Dienstags den 29. Aprilis 1777. – Hr Rathh. Christmann Röderer, Gerber
Mr. Michael Meÿer, der Maurer nôe Herrn Exsenatoris Christmann Röderer, des Gerbers, bittet ihme zu erlauben an deßen Behausung ane der Spitzengaß gelegen den Bestich Zu repariren. Erkannt, Willfahrt.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Jean Chrétien Rœderer supprime la porte qui ferme la ruelle. La taxe correspondante est supprimée.

(f° 213) Dienstags den 9. Februarÿ 1779. – H. Rathh. Johann Christmann Röderer (Stzb. fol. 618.a) – H. Exsenator Joh: Christmann Röderer, der Rothgerber bittet, da das thor an dem Gäßel neben seiner Behausung der Spitzengaß wieder weg ist, ihme die davon in Gefolg Erkanntnus vom 18. Decembris 1751. seithero gerichtete 4. ß. 6. d jährlichen Zinses wieder zu streichen. Erkannt, Willfahrt.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Jean Chrétien Rœderer se plaint que le courant qui provient de la décharge du moulin Dinsenmühle abîme les fondations des maisons le long de la rivière. Les préposés ordonnent à l’inspecteur Boudhors de faire une enquête.

(f° 282-v) Freÿtags, den 16. Maji 1783 – H. Rathh. Christmann Röderer, Rothgerber
In der Spitzengaß, da Herr Rathh. Christmann Röderer, der Rothgerber geklagt, daß die Häuser alda gegen dem Wasser grosen Schaden leiden wann der Ablaß der Dinsen Mühl aufgezogen ist, da nun eben damalen der Ablaß solcher Mühl aufgezogen war, so hat man gar deutlich wahrgenommen, daß der gantze Strohm auf die Häuser schieset, wodurch sonder Zweifel die Fundamenter Noth leiden. Erkandt, Seie durch Herrn Bau Inspector Boudhors Zu untersuchen, wie diesen Schaden abgeholfen werden könne.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Jean Chrétien Rœderer demande l’autorisation de remettre une porte à la ruelle.

(f° 149) Dienstags den 12. Septembris 1786. – H. Exsen. Joh: Christmann Röderer, Rothgerber
Herr Exsenator Joh: Christmann Röderer, der Rothgerber, bittet ihme zu erlauben an das Gäßel neben seiner Behaußung an der Spitzen Gaß wie ehedeßen war, eine Gatterthür machen Zu laßen. Erkannt, Augenschein

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Les préposés refusent en mars 1787 de donner l’autorisation puisque deux maisons ont une sortie dans la ruelle. Ils proposent que la Ville pose une chicane pour éviter les accidents. Ils ordonnent à l’inspecteur Boudhors de se rendre sur place quand Jean Chrétien Rœderer demande en avril l’autorisation de poser des pieux le long de son égout.

(f° 252) Mittwochs den 14. Martii 1787. – Hr Exsenat. Johann Christmann Röderer, Rothgerber
In der Spitzen Gaß, alwo Herr Exsenat. Johann Christmann Röderer, der Rothgerber, an das neben seinem dasigen Haus auf das Wasser gehende Gäßel eine verschloßene Gatterthür möchte machen laßen, da sich aber befunden, daß die gegen über stehende Häuser Ausgäng in besagtes Gäßel haben, als wurde Erkannt, Seÿe drer Herr Implorant mit seinem Begehren abzuweisen. Jedoch seÿe an besagtes Gäßel, um Unglück zu verhüten, auf Kösten Gemeiner Stadt wieder ein geschrenckter Barriere zu machen.

(f° 269-v) Dienstags den 17. Aprilis 1787 – Hr Exsenat. Johann Christmann Röderer, Rothgerber
Herr Exsenat. Johann Christmann Röderer, der Rothgerber, bittet ihme zu erlauben den dohlen, so durch das neben seiner Behausung In der Spitzen Gaß befindliche Gäßel Ziehet, mit Pfähl einfaßen zu laßen. Erkannt, Seÿe die Verhältnis dieses Petiti durch Herrn Bau Inspector Boudhors zu examiniren

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Jean Chrétien Rœderer demande que la Ville prenne des mesures pour éviter que l’eau provenant de la décharge du moulin n’abîme les fondations de sa maison. Selon lui, le courant serait supprimé en orientant autrement la décharge. Les inspecteurs estiment qu’il n’y a pas lieu de prendre des mesures supplémentaires ; contrairement à ce que le plaignant affirme, la décharge a la même direction qu’avant les travaux.

(f° 204) Dienstags den 3. Februarii 1789. – H. Exsen. Christmann Röderer, Gerber
Herr Exsenator Christmann Röderer, der Rothgerber, præsentirt unterthäniges Memoriale Vortragend, daß als in vergangener Woch der Ablaß von der Spitz Mühl eröfnet worden, das Wasser von dieser Mühl auf das Haupt Eck seiner in der Spitzengaß gelegenen Behausung so gewaltig losgestürmet, daß es ein Wunder war, daß solche nicht eingestürzet, die Haupt Ursach davon seÿe daß die Mahlgäng und der auserordentliche Ablaß dato ganz schräg gesetzet word. da doch diese Gäng und Ablaß nicht schräg sondern grad gestanden, so daß das Wasser seinen graden und nicht schrägen Fortgang wie anjetzo genommen hatte, Weilen Er nun nicht gehalten seÿn könne solchen Schaden auf sich zu leiden, als wolte er gebetten haben, den Herrn Bau Inspector und übrige Herren Werckmeister abzuordnen, um die Sach zu untersuchen, damit nicht annoch ein gröseres Unglück daraus entstehen möge, anbei dem Müller auf der Spitz mühl an zu befehlen daß Er den Ablaß nicht eher wieder aufziehe, bis sein Hauß auser Gefahr gesetzt seÿn wird.
Erkannt, Seÿe die Sach durch Herrn Bau Inspector Boudhors und Herrn Werckmeister Kaltner genau Zu untersuchen, und über das Befinden und Verhalten einen Processum verbalem Zu errichten, worauf als daß das weitere verordnet werden solle.

(f° 211) Dienstags den 10. Februarii 1789. – H. Exsen. Christmann Röderer, Gerber
In Sachen Herrn Exsenator Christmann Röderer, des Rothgerbers, puncto vogebrachter beschwerden, daß seiner Behausung von dem Ausfluß des Wassers aus der Spitz Mühl und besonder dem Ablaß groser Schaden zu gefügt werde, Übergabe Herr Bau Inspector Einen über die Von Ihme und Herrn Werckmeister Kaltner in Gefolg dißortiger Erkantnus vom 3. hujus gemachter Untersuchung errichteten Processum verbalem Ausweis deßen Sie nach gemachter Examination auf was Art das Landvest an gesagten Herrn Exsenator Röderer behausung gegen dem Strohm des Wassers des Ablaßes der Spitz Mühl beschirmt werden Könte, befunden, daß das Wasser an gemeldtem Landvest würcklich noch eine Tiefe Von Zehen Schuh hat, und würcklich nichts Zur beschirmung deßelben vorgenommen werden könne als den Ablaß der Spitz Mühl soviel möglich Zu zulaßen.
Wobei anbemerket worden, daß Herr Exsenator Röderer in seinem Memoriali irrig vorgetragen, als entstünde dieser Stoß des Wassers auf sein Landvest, weilen die Bäderich und der Ablaß der Spitz Mühl bei Aufbauung derselben schreg geführt wurden, da selbige vorhin grad giengen in dem der neue Wasserbau nach der nemlichen Richtung wie der alte aufgeführt, davon ein Beweis ist, daß das alte Fundament auf der Seiten der alten Müntz Mühl benutzt worden, mithin ist die Flucht der Bäderich und des Ablaßes nach der alten Paralele angelegt.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Deux brasseurs se plaignent que Jean Chrétien Rœderer refuse d’ouvrir la ruelle dont il détient la clé, ce qui les empêche de décharger leur bois. Les préposés ordonnent à Jean Chrétien Rœderer d’ouvrir la ruelle le jour, sans quoi il devra rendre les clés de la barrière. Il répond que le déchargement abîme le pavé et l’égout. Les brasseurs demandent que la ruelle soit rouverte au public et font remarquer que Jean Chrétien Rœderer a posé une traverse qui empêche l’accès depuis la rivière. Les préposés ordonnent à Jean Chrétien Rœderer de rouvrir la ruelle qu’il ferme sans autorisation et de retirer à la demande la traverse que les bateliers estiment utile à la navigation.

(f° 261) Dienstags den 12. Maji 1789.- Gatterthür an H. Röderers behausung soll des tags offen bleiben
H. Johann Christian Pick der Biersieder im Bähren und H Frantz Heinrich Lauth der Biersieder im Grenadier klagen wider H. Exsenatorem Christmann Röderer den gerber, daß er seit ein gatter neben seinem hauß in dem gäßlein gegen dem waßer sich befindet, wozu er den schlüßel hat, er denselben beständig Zu geschloßen hält, und auf keinerleÿ begehren öffnen will, wodurch sie, da sie ihr holtz daselbst nicht ausladen können, auch das publicum in ansehung der waschen, sehr gehindert werden.
Erkannt, Seÿ H Exsenatori Röderer Zu bedeuten, die an seiner behaußung in dem Gäßlein befindliche Gatter thüre in tags Zeit Zum gebrauch des Publici offen Zu laßen und niemanden den Zugang Zum waßer zu erschwehren, ansonsten ihme die schlüßen Zu solcher Gatterthüre abgenommen werden sollen.

(f° 267-v) Dienstags den 19. Maji 1789.- H. Exsenator Röderer opponirt sich, daß der Gatter in dem gäßlein neben seinem Haus nicht offen gelaßen werden möge
H. Exsenator Johann Christmann Röderer auf erhaltenes Decret, daß derselbe den an seinem hauß in dem gäßlein befindlichen Gatter beÿ tages Zeit Zum behuf des Publici eröffnet werden solle, producirt unterthäniges Memoriale, mit anzeige daß sich niemand als H Pick und H Lauth dießes gäßleins Zum ausladen ihres holtzes bedienen, wodurch nicht allein das pflaster sondern auch seine behaußung und in dem gäßlein habender Dohlen ruinirt werden, daß auch dadurch, wann dieße Bierbrauer holtz bekommen, durch die in dem gäßlein stehende holtzschiffe die schiffart erschwehren und gefährten, auch mit angehängter Bitte, entweder ein solches Zu Verbieten, oder Zum wenigsten dieße bierbrauer zu ersetzung des von ihnen verursachten schadens anzuhalten. Erkannt Seÿe dießes memoriale Herrn Pick und Lauth Zu ihrer vernehmlaßung zu communiciren.

(f° 283-v) Dienstags den 9. Junii 1789.- H. Exsenator Röderers Ca. H. Christian Pick und consorten pt° Allmend Gäßlein
H. Johann Christian Pick der Bierbrauer und consorten auf von H. Exsenatori Johann Christmann Röderer des gerbers den 19. Maji jüngst übergebenes Memoriale produciren unterthänige Exceptiones mit bitten, da das Allmend gäßlein gewesen, und dadurch, daß Herr Rathh. Röderer einen Dohlen vergünstigungs weiße darinnen habe, ihme kein eigenthums recht demselben Zu wachsen könne, meine gnädige Herren geruhen möchten, des gegners einreden ohngeachtet, in welche derselbe Zum theil ohne qualitæt Zum theil als ohngegründet Zu erklären, Zu erkennen, daß das in frag befangene Allmend gäßlein, als solches zum Holtz ausladen und anderem bisher üblichen nothwendigen und bequemen gebrauch der benachbarten Biersieder und das dasigen gesamten Publici freÿ Verbleiben solle, einfolglichen dem gegner beÿ Straffe rechtens Zu Verbieten dieselben in diesem gebrauch Zu stöhren, sofort denselben anzuhalten das von ihme ohnbefugter und eigenmächtigter weise auswendig am waßer angebrachte Zwerchholtz, wodurch der Zugang von dorther versperret wird, ohnverzüglich auf seine Kösten wieder weg zu schaffen. Erkannt, Ehe und bevor in der sache zu sprechen Augenschein.

(f° 288) Dienstags den 16. Junii 1789.- H. Rath. Christmann Röderers Ca. Pick und consorten pt° Allmend Gäßlein
In dem beÿ H Exsenatori Christmann Röderer des gerbers Behausung befindlichen allmend gäßlein, wo derselbe prætendirt, daß Hn Pick und Lauth denen Bierbrauern sowie samtlichen um die Spitzengaß befindlichen anwohnern verbotten seÿn solle dießes gäßleins Zu gebrauchen, Ist nach eingenommenem Augenschein und auf Imploranten übergebenem memoriali und von denen imploranten eingelegten Exceptionen, auch befund, daß gedachter H Exsenator Röderer eigenmächtiger weiße, um den Zugang Zu dem gäßlein quæstionis Zu erschwehren an einen von der Zeit der erbauung der Spitzmühle in dem waßer geschlagenen und stehen gebliebenen pfals einen seine an dem selben befindliche pritsche überstehendes bauholtz in das waßer vestgemacht, die hodierna die von gedachtem H. Röderer mündlich gehaltene replic sich auf seine Klage berufend, so wie auf die von Jacob von Zabern und Georg Kieffer der beiden hießigen Schiffleute in instanti gethane anzeige daß das von H. Röderer an den pfal bevestigte querholtz der Schiffahrt sehr nützlich, in deme derselbe verhindert, daß die das waßer hinab führene Schiffe von deßen pritsch abgeleitet werden, auch befunden worden, daß an gedachten Herrn Röderers behaußung den größesten wust verursachen.
Erkannt, Seÿe das beÿ Herr Exsenatori Röderers behaußung befindliche Allmend gäßlein ein solches anzuerkennen, mithin jedermann erlaubt von solchem gebrauch zu machen, derselbe also mit seinem so wiederrechtlichen als ohnerwießenen gesucht abzuweißen, hingegen dahin anzuhalten, das von ihme in das waßer gelegte quer holtz auf jedesmaliges begehren hinweg zu thun, ansonsten der pfal an welchem solches vestgemacht hinweg gethan und selbigem dießes holtz zu haben verbotten werden solle, so wie hiemit ihme anbefohlen wird seine in das gäßlein quæstionis gehende ausschuß nääche bis auf den boden herunter zu führen.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Dentelles

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Roederer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 270 case 3

Knoderer, Jean Henri, Négociant
1856, Knoderer, Chrétien Charles

P 961, maison, sol, cour, tannerie, Rue des Dentelles P 961
Contenance : 5
Revenu total : 722,60 (722 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 116 / 93
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

P 960, sol,
Contenance : 8,50, total 13,50
Revenu total : 727,02 (720 – 2,60 et 4,42

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 231 Rue des Dentelles p. 374

5
Pr. Roederer, J. Christmann, Tanneur – Tanneurs
loc. Faust, Samuel, Ltus – Tonneliers
loc. Geiger, Catherine, bourgeoise
loc. Popp, Geor. Charl. Fréd. Ferd., Greffer Crimin. – Pêcheurs
loc. Sadoul, J. Louis, bourg. non Tribut. – Privilégié
loc. (-) empl. dans les magas. du Roi chés M Sadoul, journalier
loc. Lionnois, J. Bapt. Secrét à l’intend. – Privilégié
loc. Lionnois, fils Ltié – Drapiers


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du maître de cuisine Etienne Scherer.
Originaire d’Œhringen en Wurtemberg, Etienne Scherer achète le droit de bourgeoisie en février 1579.

1579, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 314
Steffen Scherer Von Öhringen Jetzig. Kuchen meister vff des herren Ammeister Stuben hatt d. Burg. Recht Kaufft vnd will mitt d. Freÿburg.en dienen, Actum d. 14.ten Februarÿ 1° 79

Il se marie en 1576 avec Apollonie, veuve de l’aubergiste Grégoire Hügel
Mariage, cathédrale (luth. p. 268)
1576. Sonntag den 22. Junÿ. Steffan Scherer von Oringen, Apolonia Gregorius Hugels wirt Zum Spanbet hint. witwe, Eingesegnet Montag 30 Julÿ hora 10 (i 137)

Il se remarie en 1582 avec Salomé Thoni, fille de Jean Thoni, qui a épousé en 1567 l’aubergiste Albert Wanner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 90, n° 10)
1567, den 25 Augusti sind Ehelich eingesegnet worden Albrecht Wanner von Straßburgk vnd Salome Thoni Hans Thoni nachgelaßene tochter (i 104)

Mariage, cathédrale (luth. p. 57)
1582. Dnicâ LXX. 11 Februarÿ. Stephan Schärer gewesener Kuchenmeister vnd Salome Albrecht Wanners des Wurts Zur alten Pfaltz nachgelaßene wittib, Montags 19.t Februarÿ (i 31)

Mentions d’Etienne Scherer dans les registres des Quinze et ceux des Conseillers et Vingt-et-Un
1584 Conseillers et XXI (1 R 59) Steffan Scherer contra Andres Rudloff Kochen metzger vffs Herren Ammeisters stub und zum Spiegel. 306.
1588 VII 1302 Bauherren, Steffan Scherer der Kuchenmeister vff deß herrn Ammeisters stuben. 161.
1599 XV (2 R 28) Steffan Scherer Würt Zum Thiergarthen. 100.
1600 XV (2 R 29) Steffan Scherrer Würt Zum Thiergarthen. 110. 135. 147. 154.
1601 XV (2 R 30) Steffan Scherer Würt Zum Thiergarthen. 81. 86. 179. 187.

Les Quinze ordonnent d’examiner l’inventaire dressé après la mort d’Etienne Scherer
1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
(p. 105) Mittwoch den XV. Maÿ – Steffan Scherer
Weg. Steffan Scherers Inventarÿ thut H Schatz ettwas bericht, wie es darmitt beschaffen, vnd das er neben dem Jung. Meÿer Zu Testamentarien geordnet geweßen vnd was sÿ verrichtet
Erkandt herrn ordnen, die Inventaria Zubesichtig. vnd bericht von dem Statt einzunehmen geordnet. J. Prechter H. Mörschel.

Aubergiste à la Ménagerie, Etienne Scherer vend la maison à Auguste Goll, assisté de son cousin Georges Fettig. Marie Fettig veuve de Michel Goll se porte garante de l’acquéreur

1600 (Letzt. Julÿ), Chancellerie, vol. 327 (Registranda Meyger) f° 229
(P. fol: 242.) Erschienen Herr Steffan Scherer disser Zeit gasthalter Zum Thier gartten Alhie burger Zu Straßburg Hatt (verkaufft)
Augustus Gollen, burger Zu Straßburg, so Zugeg. mit beÿstandt herrn Jörg Fettig seines herrn vetern
hauß, hoffestatt, höfflin vnnd hind. hauß, geleg. Inn d. Statt Straßburg Inn S. Spitzen gassen, ein sit ein Eck hauß Am gäßlin, so vff die Breüsch gehet, And.sit nebent Mathÿß Schollen dem ferber, hinden vff die Breüsch stoßend, Dauon gond Zwölff guldin elts Ablösig mit 300 guldin vff Oßwaldi vnnd Catharinæ fallend, dem Closter Zu Sant Marx Jährlich. wie man sagt Vnd Alles Recht & Also & Ist disser Khouff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 1500 gudlin Zu 15 batzen gerechnet
Und dessen Zu mehrer sicherheit (…) So ist p.sönlich erschienen frauw Maria Fettingin, wÿland Hn Michell Gollen selig. wittwe, mit beÿstandt & obmmelts hn Jörg Fettig Ihres geschwornen Vogts hat sich für sich & für Zinß vnd hauptgut, Zu Recht. bürgin, mit: und selbst schuldnerin gesetzt vnd gemacht

Le teinturier en soie Auguste Goll hypothèque la maison au profit des héritiers du marchand Frédéric Dorville, de Frankenthal

1603 (4. tag Aprilis), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 122
(Inchoat. in proth. fol: 9..) Erschienen H Augustus Goll der Seydenferber Burger Zu St.
Haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit H Johann von der Bruck Handelßmanns, Burgers Zu St. so Zugeg. Inn Nammen wÿland h Friderich Doruile des Handelßmanns Zu Franckenthal selig. Erben – schuldig sige 115 guldin p. xv. batzen Wexell geltt Vonn einem Ballen syden Herrührendt
Zum vnderpfand ÿngesetzt, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß Mit Allen Iren gebeuwen & Inn der St. Straßburg, Inn Spitzen gaß einsit Ein Eckhauß ane einem gasslin, so vff die Breüsch hinab geth, Andersit neben Mathys Schollen dem Ferbern, hinden vff die Breüsch stoßend, Dauon gend xij guldin gds Ablosig mit iij C guld. der hauß Zu St Marx alhie, So dann sind sie noch hafft vnd vnderpfandt für ein schuld 1000 guldin, Zu zilen Zubezalend Hn Steffan Scheeren, Alt gasthalttern Zum thier gartten, sunst ledig v eÿg.
[in margine :] Erschienen Peter Doruile Vonn Franckenthal, so Auch zugeg. sein selbst vnd seiner mit Erben, hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Augusti Gollen des schuldners hierin benant (…) Act. den 8 Julÿ Anno 1603.

Le marchand Auguste Goll épouse en 1611 Dorothée, fille de Matthieu Steurnagel de Wissembourg
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 313, n° 927)
1611. Sonntag den 21. Julÿ. Augustus Goll der handelß Mann vndt Dorothea H. Mathei Steurnagel Burgers Zu Weÿßenburg tochter. Eingesegnet Zinstag 6. Augusti (i 322)

Propriétaire de la maison voisine (ensuite n° 4), le tisserand Mathias Scholl vend à Auguste Goll une bande de terrain de quatre pieds de large sur vingt-neuf pieds le long du bâtiment avant de l’acquéreur. Deux éviers qui s’écoulent vers la rue font partie de la vente, ce qui est confirmé par une sentence rendue le 19 mars 1629 par les préposés aux Communaux

1624 (15. 7.bris), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 108
Kauffverschreibung H Augusti Gollen vber einem Platz beÿ einem Hauß
Erschienen Mathiß Scholl der Sergenweber alhie bekannte
in gegensein H Augusti Gollen deß handelßmanns Alhie, daß er für sich vnd alle seine erben vnd nachkommen ihme H Gollen (…) verkaufft habe
einen blatz, so zwischen Ihr beeder heüser gelegen, vnd vff 4 schuh breit, auch vff vngefehr vff 29 schuh lang welcher platz dann so lang, alß sein deß verkeüffers vordern behausung ist, vnd vff sein deß Verkeuffers höfflin stosst, So ist auch ietzverkauffter blatz vornen mit einer Mauren gantz Zugemacht vnd v.schloßen, Vnd were diser kauff für ledig vnd eÿgen beschehen p. 25 pfund d.
dabeÿ abgeredt nach dem der verkeuffer zwen wasserstein an seiner Behausung bißh. gehabt vnd das wasser von denselben durch den verkaufften platz auf die Gaß gelauffen, das er der verkeuffer dieselben von diesem verkaufften Platz ab und auf sich selbst nehmen soll vnd er der verkauffer bekant das er obgemelte 25 lb von dem Kauffern heuth dato bahr empfangen vnd Ine den Keuffern deßwegen bester form quittiert Geschehen auff Donnerstag den 23. Xbr A° 1624.
[in margine :] Erschienen hannß Andres der Paßmentmacher, Alß Jetziger Inhaber des hieneben gedachten blatz hatt in gegensein H Augustin Gollen bekandt d. den von den Almendherren den 19. Martÿ 629. datirten bescheid Zu v*, Er Andreß nuhn mehr Zufriden vnd Ihme H Gollen alß ein rechtmeßig Ihme gebührend. sach, den gekl(ag)ten Wasserstein vnd deßen Außlauff, Zu gerechtigkeit vnd beständig nießung Ihme verschrieben haben wolle
(-) Februarÿ A° 1631 hatt H Augustus Goll bekandt *ill hierin geschribener Platz Ihme Lauth eines von den Almendhh. vnd. davon 19. Martÿ 1629. ergangenen bescheids Zuerkandt worden, d. alß Er hirmit diß Kauff daß Auch In disem Kauff vorbehaltenen Zugangs bester form mit vnd. leedig gezalt haben wolle

Les Quinze traitent une affaire dans laquelle Auguste Goll s’est montré arrogant et injurieux envers les employés de la halle commerciale. Il cherche motif à querelle à chaque visite, prétend que les étrangers sont mieux traités que les Strasbourgeois. Un interrogatoire en dix questions a lieu. Auguste Goll présente des excuses. La commission estime nécessaire de lui infliger une amende de 200 rixdales. Le greffier de la halle Fuchs se montre par ailleurs souvent peu conciliant. Les Quinze décident d’infliger l’amende de 200 rixdales. Elle est ramenée à 150 rixdales si elle est réglée sous trois jours, ce qui a lieu.
1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
(f° 135) Zinstag 5.ten Junÿ – Augustus Goll
Würd referirt, welcher gestalt Augustus Goll der handelßmann allhier, bereits Zu mehrmahlen In dem Kaufhauß mit hartten wortten vßgebrochen, vnderstehet M H. ordtnungen Zu taxiren vndt Zureformiren, gebe vor, waß die officianten daselbsten M. Herren vorschreiben, daß wdt. eingewilligt, seÿ bereits offt vndt trawhertzig von solchen reden abzustehen v.warnet worden, laß es aber nit beÿ Ihme fruchten, Sintemahlen er gahr beÿ kurtz v.ruckter Zeit, sich abermahlß im Kauffhauß mit solchen wortten hören laßen, daß wo man darzu stillschweigen, M. Herren schimpff davon haben würden & wie dann beede Ober Kaufhauß H. ein mehrers Zureferiren wüßen w.den & H. Ingoldt gehört sagt, möchte leiden daß Goll ein bescheidenere Zung führte, halt dafür daß die beampte Im Kauffhauß Zu vorderist deßweg. beÿ Ihren dienstpflichtig Zuhören, allß dann ferner von der Sach Zutractiren & H. Städell auch vernommen & seÿ wegen der v.hör gleicher meinung, besagter Goll hab ein unbescheiden maul, die Inq.sition w.dt bring. waß Er für reden vßgestoßen & H XV Meist. melt, Ihme seÿ referirt, Er seÿ Bericht, deß Goll die formalia geredt, Er wöll die handtlung vß der Statt bringen helffen, Item helffen v.schaffen, daß cä dießer Statt ein dorff gemacht wdt.
Erkandt die Officianten im Kauffhauß sollen deßwegen beÿ Ihren Pflichten v.nommen werd. Nach dießer Erkandtnuß bringt H Schilling vff die bahn, daß die Gollen, vf Ihren wahren Einen stempfel, anderst alß gewohnlich führen weiß es aber anderst nit, allß wie er von etlichen hießigen Kaufleüthen solches verstanden hab.

(f° 151-v) Donnerst. 14. Junÿ – Augustus Goll
H. XV. Meister hatt befohlen vß den Saagbuch abzulesen, waß sich wegen Augusti Gollen, In gehaltener Inquisition befunden, gehet dahin, daß besagter Goll, so offt Er In daß Kaufhauß komme, In beÿsein Jedtwederens, so darvnden Im Kaufhauß vß oder Ingehet, mit den beampten querelle vndt Zanck erweckh. balt die wag bald die Ordtnung disputire, offentlich sag, waß Sie die beampten M. Hn vorsagen, daß geschehe, durch daß starcke anhalten vndt 2 p. Ct° wdt. man die handtlungen hie vertreiben, vß der Statt ein dörff nach & Nach der Meß wollen Er Goll vndt andere Kaufleüth am rechten ortt, Nemblich beÿ herren Räth vndt XXI. Ihr beschwerten einbringen, Man thu dem frembden mehr Vortheil, Allß dem Haÿmischen & vndt waß der gleich mehr reden, wie solche alle in angeregyem Saagbuch Zubefünden &
Goll seÿ darüber gehört, der gestehet vilen reden wendet Ein, hab Sie In dem v.standt, wie Sie ihme wollen vßgedütten wden, nit will geredt haben, pit unterthänig vmb v.ziehung, Es gebe Fuchß der Kaufhaußschreiber vrsach daß vß vngedult mit der gleichen reden vßgebrochen würdt daß der frembd vortheil vor dem heÿmischen hab, Seÿ Er allein In dißem fall der Meinung, weÿlen Er Goll von seinen wahren die Er hie bereiten laß, vndt In andere Meßen v.führ, die 2 p Ct° geben muß, da doch die herren Fölsen von St. Gallen vndt Andere mehr, auch solche wahren allhier beim Mang Meÿster bereiten nachgondts wider wegführen laßen, vndt mehr nit allß den durchgehenden Zoll davon abrichten & mehren Inhalts angeregt Saalbuchß & waß Er Goll sonsten wegen der Zeichen, so Er an sein wahren wider ordtnung hencken soll, beschuldigt worden, fündt sich Nitt, hab v.mög Artl. der vf der Spiegler Zunfft Ist, macht, seiner wahren Zu Zieren wann allein Keiner Statt oder Eines andn Ziehen angehengt würdt & H XV Meister vndt H. Städell welche der v.hor beÿgewohnt, gehört, seÿ abgelesener maßen &
Erkandt, Soll bericht beÿ den Kaufhauß beampten, vber sein Gollen, beim 10. fragstuckh gethane v.antwortung, eingezogen, Alßdan J Herrn XV. Meister vndt Oberkaufhauß H. waß Gollen wegen seiner vßgestoßenen reden die Er vber v.antworttet, Zuv Ehren, ein bedacht gefaßt vndt für M. H. gebracht w.den.

(f° 153-v) Sambstags den 16. Junÿ – Augustus Goll – Hannß Carlen Fuchß, Kauffhaußschreibern
H. XV. Meister vndt Ober Kauffhaußherren laßen In Sachen Augusti Gollen, per me ablesen, waß die beampte Im Kauffhauß, vff Gollen, beim 10. Fragstuck, gethane verantwortung, daß Er Noch der Meinung, daß deponierter maßen, der frembde weg. der wahren so hie bereitet werden, der 2 pro Ct° halb, vor Ihnen Gollen ein Vortheil hab & für Ein gegenbericht gethan würdt darin Gollen Meinung gahr vßfürlich wid.legt, wie dann solcher bericht, in dem saagbuch, beÿ den, vf Gollen gestelte Interrogatorÿs, Zubefünd. daß Allß In dießem p° daß geschäfft sein erledigung & referiren demnach weiters, daß er sich deßen, weßen Er der Zeichen wegen beschuldigt, genugsam purgirt, derentwegen von solcher Clag Zu absolviren & waß aber betreffen die im Kaufhauß, durch Ihne vßgestoßene Reden /:deren Er Zum theil bekandtlich, Sich anderst nit weiß Zuentschuldigen, Allß daß Er kein so bose Meinung dabeÿ geführt, wie mans Ihme vfnimpt, werdt von den beampten, sonderlich Fuchßen, auch Zur ungeduldt bewegt, vndt dann Zum drittenmahl underthanig vmb v.ziehhung gebetten & So kann man nit vorüber, sondern befünden daß Er mit Einer straff andern auch Zum Exempell anzusehen, dann volgende Puncten deren Er in seiner v.hor Zum Zweitenmahl geständig gewesen, genugsme Fundamente Zur Abstrafung seÿen, Erstlich daß Er ohnschön im Kaufhauß gesagt, die Beampten Im Kaufhauß berichten M. H. Anderst, Allß Es seÿ & Item waß dieselben M. H. für ordtnungen verschreiben vndt an die handt geben, daß gelt vndt gehe durch & Item man ands abermahlß mit Ihnen & Man nicht wider Ein Newen Zoll* vff & Item Er müß abermahlß gelt hergeben & Er vndt Nitt nur noch Ein halb tutzet Kaufleüth, wollen nach der Meß an daß recht ortt, Nemblich für H Räth vnd xxi gehen vndt daselbsten clagen & Allß wann beÿ M. H. den XV. kein recht were & Zu dem Komme auch daß die Zeügen unanimiter vßgesagt, so offt Goll In daß Kauffhauß gerathe, so offt müeß Er gehadert haben, disputier vndt redt ahn vnd.laß wider M. H. ordtnung vndt die 2. p. Ct° & Die Wag Irr Ihne auch, beruff sich vff die Seinige, die Er Im hauß hab & vmb dißer vndt anderer getribenen vndt vber verantwortten reden nun, solten Ihme Zur straff vferlegt w.den, 200 R.thaler, der gestalt wann Er Kommen, Sich submittieren vndt vmb genadt piten würdt, daß Ihme 100. thaler Nachgelaßen w.den solten & stellens Jedoch Zu M. H.
In der vmbfrag, würdt gedacht, daß Sich viel Kaufleüth ab Fuchßen beschweren, Oberkauffhaußh. entschuldigen Ihne, daß Ihm Zuviel geschehe, geben Ihme daß Zeügnus, daß beÿ ordtnung steif halt, kein Ansehen der Persohn Im Abrechnen hab, dahero Angefeindt w.dt., Es Fuchß muß Ir*, gegen denen, die nach Ihrem gefällen vndt nit v.mög ordtnung abrechnen wollen, daß oppositum halten & besagter Fuchß, pit vmb Gottes, man wöll Alle vbrig Kaufhauß beampten, seines verhaltnuß, beÿ Ihren Aÿden höhren, oder Ihne nit Einem Andern dienst Zubedancken, damit Er, Allß In der Kauffleuth Augen Ein dorn* & von dißer stell wegkomme & H. Schilling hatt v.wandtschafft halben in Gollen Sach nit gesproch. & H Glaßer Ist wie vorgestern auch abgetretten.
Erkandt, der Herren bedancken dergestaltt gevolgt, daß die 200. Rthalen Gollen sollen abgefordert, wo Er sich demütigen vndt vmb Gnadt piten würdt, Allß dann die begnadigung beÿ M. H. stehen. Fuchsen seÿ pillich die handt Zubeithen, geschehen die Anlagen vß affecten.

(f° 158-v) Montag 18. Junÿ – Augustus Goll
E. Ob Augusto Goll sein bescheidt In pleno od. per deputatus angezeigt w.den soll, Erkandt beede Herren XV Meister mögen Ihme den bescheidt ansagen, v.richtens, referiren, hab sich geschlacht erzeigt, gemelt, wüße Nit Wie Er In daß Vnglück komm, Ist Ihme angedütten word. wann Er gnad beger, mög Er solche beÿ M.H. suchen &.

(f° 162) Zinstag 26. Junÿ – Augustus Goll Erschienen Vberreicht per Dr. Knaf. Vnderthänig Supplicat., So v.lesen, Pit darin Ihme die Jüngst vferlegte Straff der 200 R.thaler vß gnaden nachzulaßen, wo Nitt völlig, Jedoch Zu moderiren, hab die vßgegoßene Reden, wüß Gott, nit In dem v.stand geführt, wie Sie wollen, vßgedütten w.den &
Erkandt, Wo Er in dreÿ tagen 150. Reichßthl. erlegen würdt, Er dabeÿ gelaßen w.den, wo nit, Es beÿ den 200 Rthalern v.pleiben soll, Ihme dabeÿ anzeigen sein Maul Zu moderieren
[in margine :] Erlegt 27.t diß, seindt Samst. den 7. Julÿ 627. durch mich vff den Pfenningthurn in specie gelüffert word.

La veuve d’Auguste Goll restitue une lettre d’Augsbourg concernant une affaire avec les quatre enfants de son frère
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 38 Mittwoch d. 27. Martÿ – Augusti Gollen Wittib
Augusti Gollen hinderlaßene Wittib restituirt schreib. Von der Statt Augspurg an Mh. abgangen Vndt vbergibt darauff Ihren gegenbericht waß sie beÿ Ihres Bruderß seel. Vier Kindern Zu Ihrer Beßern Vortbringen Zu thun gemeindt Mitt bitt Mgh. woll. d.selbig. gedachter Statt Zuschicken. Erk. Ist Willfahrt word.

Affaire entre Marguerite Bogenreiter de Wissembourg et la veuve d’Auguste Goll
1656, Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 48) Sambstag d. 15. Martÿ. – Weißenburg In Sach Margaredta Bogenreiterin Ca. Augusti Gollen Erben
Weißenburg In Sachen Margarethæ Bogenreiterin Ca. Augusti Gollen seel. Wittib vnnd Erben, Bitt Mh. wollen sie dahien anhalt. d. sie Ihr dero eigenthümliche Brieff vnd Document. zukommen laßen sollen. Erk. Ist vor Rath gewieß. word.

Dorothée Steurnagel veuve d’Auguste Goll meurt en 1664 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Ecurie. L’actif de la succession s’élève à 6 225 livres, le passif à 4 723 livres.
1665 (2. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 35) n° 18
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung so weÿl. Ehren: vndt viel tugendreiche Fraw Dorothea Steÿrnagellin, weÿl. deß Ehrenvesten vndt fürgeachten herrn Augusti Gollen, geweßenen handelßmanns vndt Burgers alhie hinderlaßene fr. wittwe, nunmehr beede seel. welche donnerstags Ipsa Laurentÿ den 10.t Augusti Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeitlichen todts verblichen, nach Ihrem aus dießer weldt tödlichen hinscheiden hinter Ihro verlaßen (…) So angefangen auff Sambstag den 2.ten 7.bris A° 1665.
Fraw Dorothea Gebohrne Steurnagellin die ietzt abgeleibte fraw seel. hat ab intestato Zu erben verlaßen, wie volgt. 1. Fr. Mariam Dorotheam Gollin, H Johann Trähers, Handelßmanns vndt Burgers alhier hfr. vndt Georgium Gollen, so noch ledigen standts deßen geschworner vogt H Christmann Merckel Ferber vndt Burger alhie, so d. Inventation beede beÿgewohnt, dieße beede weÿl. Hn Mathæi Gollen, geweßenen Handelßmanns vndt Burgers alhie seel. mit frau Maria Salome Castin seiner hind.laßene Wittwe, ietz H Johann Georg Flecken, Handelßmanns v. burg.s alhier Hfren. ehelich erzeugte dochter vnd Sohn vor ¼.ten theil
2. Johannem, Augustum, Dorotheam, Mathæum vndt Mariam die Gollen, alle 5. geschwüsterdt vndt weÿl. H. Johann Gollen geweßenen handelßmanns vndt Burgers Zu Baßel seel. mit Fren. Maria Burgerin seiner hind.plibenen wittwen ehelich erzeugte Kind. deren geschworner vogt ist Johann Birr Burger Zu Colmar, vor den andern 4.ten theil, Inn deßen abweßenheit H Johann Waltter E. Ehrs. Großen Raths alhie alter Beÿsitzer v. ietzig ; Constoffler E. Ehrs. Kleinen Raths auß wohlgemeldts Kleinen Raths mittel hierzu freundl. deputirt v. erbetten
3. Fraw Mariam Cleophe Gollin, Herrn Johann Casimir Hermans Müntzmeisters vndt Burgers alhie eheliche hfr. vor den dritten 4.ten theil vndt dann
4. Fraw Foelicital Gollin, H. Philips Hammerers handelßmanns vnd E. Ehrs. Großen Raths alhie ehelich geliebte hfr. vor den vberigen 4.ten theil, welche d. Inventation alle selbsten beÿgewohnt

Inn einer alhie in der Statt Straßburg Inn der Stallgaßen gelegener Eck behaußung so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vnd hernach beschrieben ist befund. wie volgt
Auff der obern Bühnen, Auff der andern Bühnen, Auff der Truckeneÿ, Im hindern obern Stübel, Inn dießer Stub Cammer, vor dießer Stuben, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Inn dem vndern hindern Stübel, Inn dießer Stub Cammer, Inn der wohnstueben, Inn der Stub Cammer, Im Obern haußöhren, Inn der Kuchen, Vor dießer Stuben Im vndersten haußöhren, Inn der bauch Kuchen, Im Keller
Eigenthumb vndt Beßerung ane einer Behaußung. Item eine Eckbehausung, sampt hoff, hoffstatt an der Stallgaßen (…)
Sa. Haußraths 732, Sa. Wein vndt vaß 48, Sa. deß Zum handel gehörigen Schiff und geschirrs 37, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 236, Sa. Guldinen Ring vndt Geschmeids 93, Sa. der baarschafft 367, Sa. Wahren 1284, Sa. Eigenthumbs vnd beßerung ane einer Behaußung 598, Sa. Schulden 2925, Summa summarum 6225 lb – Schulden 4723 lb, Nach deren Abzug 1801 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2235 lb
Wÿdem, So die ietzabgeleibte Fraw seel. von der Erben vätterlich. Nahrung ad dies vitæ Zugenießen gehabt, der Erben Nahrung 897 lb, Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend 8808 lb, Abzuziehen 4369, Nach solchem abzug 4439

Dorothée, veuve d’Auguste Goll, assistée de son fils Jean et de son gendre Philippe Hammerer, vend la maison au tanneur et corroyeur Jacques Mænnel moyennant 950 livres. Une première version de l’acte n’est pas ratifiée en janvier, l’acte définitif est passé en mars. Une mention marginale confirme que le terrain acquis sur le voisin en 1624 fait partie de la vente.

1658 (s.d. [16. Jan.]), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 15-v
Erschienen H Jeremias Ursinus, Notarius und E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer alß vogt fr. Dorothea, Weÿl. H Augusti Gollen deß handelßmanns nunmehr seel. hinderlaßene Wittibin mit beÿstand Johann Gollen ihres eheleiblichen Sohns und H Philipß Hammerers ihres dochtermanns
in gegensein Jacob Männels des Gerbers und Lederberaÿters mit beÿstand H. Hannß Samuel Nagels, Statt Küeffers
hauß Hoff Hoffstatt Gärtlin mit allen deren Gebäwen alhier in der Spitzengaßen, einseit neben Martin Bratfischen dem Gerber und Lederberaÿter anderseit ist ein Eckh an einem Allmend Gäßlin, hind. uff die Breusch stoßend gelegen, dann ob wohlen solche Behaußung den großen gemeinen Allmosen Zu St Marx umb 225. fl. Straßburger wehrung Vnd 225 lb verhafftet seÿe (…) die verkauffte behausung deren allerdingß ledig zu machen – umb 500 pfund

1658 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 108
(Protocoll. fol. 23.) Erschienen Fr. Dorothea, weÿl. H. Augusti Gollen deß Handelßmanns nunmehr seel. hinderlaßener Wittib mit beÿstand H. Jeremiæ Ursini Notarÿ und E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers ihres Vogts, Johann Gollen ihres eheleiblichen Sohns und H Philipß Hammerers ihres dochtermanns
in gegensein Jacob Männels des Gerbers und Lederbereiters mit beÿstand H Hannß Samuel Nagels Statt küeffers
hauß, hoff, hoffstatt, Gärtlin, mit allen deren Gebäwen, Rechten und Zugehördten alhie in der Spitzengaßen, einseit neben Martin Bratfischen dem Gerbern und Lederberaitern anderseit neben ist Ein Eckh an einem Allmend Gäßlin, hinden uff die Breusch stoßend gelegen, für freÿ ledig und eigen, davon obwohlen solche Behaußung dem Großen Gemeinen allmoßen Zu St Marx umb 225. fl. Straßburger wahrung und 225. lb Verhafftet seÿn, hatt Jedoch die fr. Verkäufferin (…) die verkauffte behaußung deren allerdings ledig zu machen (…) versprochen – umb 500 pfund
[in margine :] Vnd Zeigten beÿde Parten darauff an, daß in Vorstehendem Verkauff undt Kauff auch der jenige Platz, welcher weÿl. H. Augustus Goll der fr. Verkäufferin ehelicher Haußwürth nunmehr seel. von weÿl. Mathis Schollen dem Sergenwebern auch seel. Vermög der am 15. Septemb. a° 1624. in der Cancelleÿ der Statt Straßburg uffgerichteter Verschreibung ahne sich erkaufft, und Zu der Vorstehender Kauffverschreibung specificiten behausung gehört, begriffen seÿe. Act. den 12. Martÿ A° 1658. in ædibus venditricis

Fils du tisserand Jean Mænnel de Bouquenom (Sarre-Union), Jacques Mænnel épouse en 1645 Susanne, fille de l’aubergiste à la Ménagerie Daniel Gassner
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 25)
1645 Eadem [Dominica II Epiphanias 19. Januarÿ] Jacob Mennel der Lederbereiter von Saar Bockenheim, hanß Mennel deß Wollenwebers v. Burgers daselbsten nachgel. sohn v. Jfr. Susanna Hr Daniel Gaßners deß gastgebers Zum Thiergartten Vnd E. E. großen Rahts alten beÿsitzers nachg. Eheliche Tochter. Copulirt Mont. 27. Jan J S Peter (i 33)

Jacques Mænnel devient bourgeois quelques jours après son mariage. A noter qu’il est dit originaire de Sarrebruck et non de Bouquenom (Saar Bockenheim)
1644, 4° Livre de bourgeoisie, p. 224
Jacob Mennel der Lederbereiter Von Sarbrückh empfahet d. burgerrecht von seiner haußfr. Susanna Weil. Daniel Gaßner deß Würths Zum Thiergarten seel. dochter vmb 8 Gold fl. ist ledigen stands geweßen Würd Zu den Gerbern dienen Jur. den 8. Febr. 1648.

Jacques Mænnel hypothèque la maison au profit du tonnelier municipal Jean Samuel Nagel pour régler le prix de la maison

1659 (12. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 209
Erschienen Jacob Männel, der Gerber und Lederberaiter
in gegensein H. Hannß Samuel Nagels deß Statt Küeffers alhie – schuldig seÿen 400 Pfund, daß Er Männel damit fr. Dorotheam Weÿl. H. Augusti Gollen deß Handelßmanns seel. nachgelaßener Wittib (…) befriedigen
zum Special Unterpfand verbleibt, Hauß, hoff, hoffstatt, Gärtlin mit allen deren Gebäwen, alhie in der Spitzen Gaßen, einseit neben Martin Bratfischen dem Gerber und Lederberaitern anderseit ist ein Eckh an einem Allmend Gäßlin, hinden vff die preüsch stoßend geleg. so ohnvehafftet

Jacques Mænnel hypothèque la maison au profit de Jean Georges Widmann agissant par son tuteur Jean Samuel Nagel

1661 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 447
Erschienen Jacob männel der Gerber und lederberaÿter
in gegensein H Hannß Samuel Nagels deß statt Küeffers alß Vogts hannß Georg Wÿdmanns – schuldig seÿen 200 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoff hoffstatt Gärtlein, Gäßlin, mit all. deren Gebäwen, Begriffen, zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in der Spitzengaßen, einseit neben Martin Bratfisch, anderseit ist ein Eckh am Allmendgäßlin, hind. vff die Peusch stoßend gelegen

Jacques Mænnel hypothèque la maison au profit de l’aumône Sain-Marc

1666 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 390
Erschienen Jacob Männel, Gerber und lederberaÿter
in gegensein Georg Rhemen alß Schaffners deß großen gemeinen Allmosens zu St. Marx – schuldig seÿe 100 Reichßthaler
Unterpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen in der Spizengaß. einseit neben H Martin Bratfisch dem Gerber, anderseit ist ein Eckh, hind. vffs waßer stoßend gelegen, welche Behaußung Zuvor umb 200. lib. hannß Georg Widmanns deß schwartzbeckhen Kind.

Jacques Mænnel meurt le 29 août 1695 en délaissant trois fils et une fille. Le prix d’estimation de la maison (252 livres) est repris d’un précédent inventaire, dressé en 1691. La succession s’élève à 1 326 livres.

1695 (26. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 2) f° 83
Inventarium vndt Beschreibung aller derjenigen Haab vndt Nahrung, so Weÿl. der Ehren vest vndt Vorgeachte Herr Jacob Männel der älter geweßener Rothgerber vndt Lederbereiter Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 29. Augusti dießes lauffenden 1695.sten Jahrs beschehenem rödtlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deßen gleich nach dießem Eingang benambsten ab intestato hinderlaßenen Erben (…) Actum Montags den 26. 7.br Anno 1695.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. H. Jacob Männel jun: Gerber vndt Lederbereiter burger alhier, 2. H Johann Männel auch Gerber vndt Lederbereÿter burger alhier, 3. H. Geörg Männeln ebenfalls Gerber vndt Lederbereÿter burgern alhier, 4. Fr. Susannam H Johann Michel Kürschners gleichfalls Gerbers vndt Lederbereÿters Burgers allhier eheliche Haußfraw, Alls Vier Zu gleichen portionen vnd Antheilern

Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In dem Stübel
(f° 8) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen Hauß, hoffstatt sampt einem hinderhauß auch allen andern Zugehörigen Rechten Vndy gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg ahne d. Spitzengaßen, einseith ein eck n einem Almend gäßel anderseith neben Johann Friderich Grießbach dem Rothgerber vnd Bitteln beÿ E E Zunfft d. Gerbern allhier, hinden uffs Breüsch waser Ziehend, Ist ledig eÿgen Vnd durch allhießig geschwohrne Werckleüthe den 30. Martÿ Anno 1691. laut vber gebener Abschatzung geschätzt, Wabeÿ mann es dißmahls wider verbleiben läßt, weilen seithero nichts darin verbawen worden Nemlichen für vnd vmb 1050 fl. 525 lb. Darüber sagt ein Pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract Insigel Verwahrt datirt den 20. Martÿ Anno 1658.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 103, Sa. Wahren v. Werckzeugs 232, Sa. Wein v. Lehrer Vaß 14, Sa. Silbers 3, Sa. d. baarschafft 303, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 144, Sa. Eÿgenth. ane einer behaußung 525, Summa summarum 1326 lb

Acte de sépulture qui donne le nom des parents du défunt (Jean Mænnel et Bénigne Eiffler). L’acte est signé par ses fils Jacques et Jean.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 1687-1700-II, f° 105)
1695. Mont. d. 29. Augusti Starb Jacob Männel der Rothgerber V. Lederbereitter v. burger alhier ætat: 79 iahr, 10* Monat v. 8. tag, war gebohrenn Zu Sarbockenheim hochgräffl. Nassauischer herrschafft, Sein Vatter war Weÿl. Johann Männel wollenwäber V. burger Zu Sarbockenheim die Mutter weÿl. Benigna Eyfflerin Aô 1644 Hatt Er sich hier Verheurathet ahn Weÿl. Jfr. Susanna gaßnerin Nach dme solche aô 1690. mitt tod abgangen ist er im Wittwenstandt geblieb. biß an sein Endt. wurde Donnerst. d. 1. 7.bris begraben nach S. Gallen, Nach dem ihm Zuvor in d Kirch Zum alt. S. Peter parentiret worden von mir Joh: Heupelio Past. Neopetr. [unterzeichnet] Jacob Mennel alß son, Johannes Männell Als sohn (i 112)

Susanne Mænnel femme du tanneur Jean Michel Kirschner vend son quart de la maison à son frère tanneur Jean Mænnel

1696 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 588-v
Susanna geb. Männelin, Johann Michael Kirschner deß Gerbers und Lederbereiters haußfrau
in gegensein Johannis Männels auch Gerbers und Lederbereiters Ihres leiblich. Bruders
Einen Vierdt. theil für ohnvertheilt an Hauß, hoff, hoffstatt, Gärttlein, mit allen deren gebäuen, Begriffen, recht. und Zugehördt. alhier in der Spitzengaß, einseit neben Friderich Grießbach dem Gerber und Lederbereiter anderseit ist ein Eck an einem Allmendgäßlein, hind. auff die Preusch stoßend gelegen – umb 250 pfund
[in margine :] (…) von Benjamin Bury Gerbern als jetzigen possessore hievorbeml. völlig. Haußes ahne der Spitzengaß, den 1. oct. 1715

Jacques Mænnel vend son quart à son frère, déjà propriétaire de deux autres quarts. Le vendeur meurt peu après, comme l’indique la quittance portée en marge de l’acte

1698 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 53
Erschienen Jacob Männel der Gerber und Lederbereiter
in gegensein Johannis Männels deß Gerbers und lederbereiters seines Leiblich. bruders
Einen Vierdt. theil für ohnvertheilt an hauß, hoff, hoffstatt, Gärttlein, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Spitzengaßen, einseit neben Friderich Grießbach dem Gerber und Lederbereiter, anderseit ist ein Eck an einem Allmend gäßlein, hind. auff die Preusch stoßend gelegen – zumahlen zween Vierdte theil dem Kaüffern vorhin gehörig seÿn – umb 275 pfund
[in margine :] Erschienen Georg Männel der Gerber und Lederbereiter, So dann Susanna geb. Männelin Johann Michael Kirßners des Gerbers und lederbereiters Haußfrau, in gegensein hierin ged. Johannis Männels des Kauffers ihres leiblichen Bruders, demnach ged. Johannes Männel dem Verkäuffer Jacob Männel noch beÿ seinem Lebzeiten die hierinn auff Johannis Baptistæ zu bezahlen versprochenen 75 lb richtig bezahlt und eingehändigt, Er Jacob Männel aber bald darauff gestorben, Und Sie ged. 3. Männelische geschwistrige denselben als ihren leiblichen Bruder ab intestato geerbet (…) den 14. junÿ 1700

Jean Mænnel épouse Anne Catherine Griesbach, veuve du tanneur Jean Joachim Rau : contrat de mariage, célébration
1677 (29.1.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) n° 68
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafften v. bescheÿdenen Johann Männeln dem ledigen Gerber v. Lederbereÿter, daß Ehren v wohlvorgeachten H. Jacob Mennels auch gerbers v. Lederbereithers burgers alhier Zue Straßburg ehelich gezeügtem Sohn, alß em Hochzeiter, ane Einem,
So dann d. viem ehren v. tugendsamen Frauen Annæ Catharinæ Grießbachin, weÿland deß Ehrengeachten hanß Joachim Rawen ebenfalls geweßenen Gerbers v. Lederbereiters auch burgers alhier seel. hinderlaßener Wittibin alß hochzeiterin, andern theils
Welches dann beschehen V. Zugang. (…) vff Montag den 29. Januarÿ A° 1677 [unterzeichnet] Johannes Mennel Als hocht Zeiter, Caspar grießbach Als vatter, daniell grießbach Alß groß vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 173-v, n° 14)
1677. 8. Martÿ Joh: Männel ledig. gerber Jacob Männels gerbers seel. S. v. Fr. Anna Catharina weil. Joachim Rawen geweßenen gerbers hinterl. W. (i 175, procl. Saint-Pierre-le-Jeune f° 268)

Fils du prévôt d’Ichenheim en Bade, Jean Joachim Rau épouse en 1674 Anne Catherine, fille du tanneur Gaspard Griesbach : contrat de mariage, célébration
1674 (11. Jan:), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) f° 50
Ehepacta Zwisch. Hannß Joachim Rauhen und Jfr. Anna Catharina Grießbachin
entzwischen dem Ehrenhafften vndt bescheÿdenen Hannß Joachim Rawen dem ledigen Gerber vnd Lederbereÿter, weÿlandt deß Ehren: vndt wohlvorgeachten H Hannß Rawen gewesenen Schulthheißen Zu Ichenheim, ehelich gezeugtem hinderlaßenen Sohn, alß dem hochzeiter, ane einem,
So dann der Viel ehren vndt tugendsamen Jungfrawen Annæ Catharinæ deß auch Ehren vndt vorgeachten H Caspar Grießbachs, Gerbers vndt lederbereiters burgers Zu Straßburg ehelich erzeugten dochter, alß der Jungfr. hochzeiterin, andern theÿls
So beschehen in Straßburg uff Sonntag den 11.ten Jan: Anno 1674. [unterzeichnet] Hannß Joachimus Rauh als Hochzeider, Caspar grießbach der hochzeitterin vatter, daniell grießbach Alß groß vatter, Hanß Jacob Ruoff Als vogt der Jungfrauw Hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 158-v, n° 19)
1674 Johann Joachim Rauch der ledige Gerber und Läderbereiter von Ichenheim, weÿland Hrn Johann Rauchen des Schultzens Zu Ichenheim hint. Ehel. Sohn, undt J. Anna Catharina Hn Caspar Grießbachs des Gerbers undt Läderbereiters Ehel. tochter. Donnerst. 19. Martÿ (i 160)

Jean Joachim Rau devient bourgeois une dizaine de jours après son mariage
1674, 4° Livre de bourgeoisie p. 411
Hannß Joachim Raw der Gerber vnd Lederbereÿter von Ichenheim, empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Anna Cath. Grießbächin p. 8. gold fl. welche Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt hat, ist Zuvor ledigen standts geweßen vnd will auff E E Zunfft der gerber dienen, Jur. 2. april 1674.

Anne Catherine Griesbach fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 651 livres
1674 (24.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 6) n° 306
Inventarium und Beschreÿbung der Jenig. Nahrung vnd güetern, So die Viel Ehren v. tugendsahme Fraw Anna Catharina Grießbachin, Zu ihrem haußwürth den Ehren und vorgeachten herrn hannß Joachim Rawen, Gerber und Lederbereÿtern, burgern allhier Zue Straßb. in den Ehestandt Zugebracht, welche der Ursach. halben, allweÿken in ihren vffgerichteten Ehepactis expresse v.abschiedet, daß jedem theil das jenige in die Ehe Zubringendt: auch wehrender Ehe uff seiner linien hero ererbendes vermög. ein unverändertes guth verpleiben solle (…) Actum v. bescheh. in gegenwarth H hannß Joachim Rawen ihres Haußwürths, So dann in fernerm beÿsein deß Ehrenvest. fürsichtig v. weiß H hanß Jacob Rueffen, E: E: Groß Raths beÿsitzers, dero noch ohnentledigt. Vogts v. H. Caspar Grießbach, Gerber v. Lederbereiters burg. allhier ihres geliebt. Vettern, vff Mitwoch d. 24. Junÿ 1674.

Zu Allerforderist So Volgt die Vergleichung welche Zwischen Hrnerrn Caspar Grießnach. vnd seiner Kind. Erster Ehe Vogt. Herren Hanß Jacob Ruffen getroffen (…) H. Caspar Grießbach. v. deß. 3. Kind. Erster Ehe dero Mütterlichen Guths halb. – So bescheh. in Straßb. vff. d. tag Joh. Bapt: Im Jahr Christi gezalt 1674.
Eÿgenthumb ane einer behauß. belangend ane dem müllergäßel gelegen (…)
Summarischer Calculus und respectibé Wÿdembs Verfangenschaft, Alles deßen So Fr. Annæ Mariæ Grießbachin gebohrner Rohren Erben ane Mütterlich. unveränderten Nahrung Erblich Zugefallen, vnd waß herr Caspar Grieäbach den Vatter davon ad dies vitæ Zu usufuiren
Abzug inn dieß Invent. Sa. haußraths 146, Sa. Silbers 13, Sa. guldiner Ring. 23, Sa. baarschafft 210, Sa. Activorum 241, Sa. haußraths 11 ß, Sa. Capitalien 16, Summa summarum 651 lb

Jean Joachim Rau meurt dans sa maison en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 520 livres, celle propre aux héritiers de 14 livres. L’actif de la communauté s’élève à 348 livres, le passif à 953 livres.
1676 (17.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 9) n° 372
Inventarium vndt Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung vndt güther, Liegend vndt Vahrend. Verändert vndt unveränderten, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. der Ehren: vndt vorgeachte Hannß Joachim Raw, Gerber vndt Lederbereith. Burger allhier, beÿ seinem den 12.ten Maÿ auß gottes sonderlichen direction ohnverhofft beschehenen traurig. todesfall, Zeitlichen verlaßen, So vff erford. vndt begehren deß Ehrenvest. vndt wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Schneider, Zinngießers vndt jetzmahlig. deß allhießig. Umbgeltd Collegÿ assessoris als geordnetenVogts Johanniß, deß Verstorbenen seelig. mit nachgemelter seiner hinterpliebenen Wittiben ehelich gezeügt. Söhnlins, vndt deß höchs. gottes will. nach annoch hoffend. Posthumi /:welch posthmus annoch vor beschluß v. außfertigung diß Inventarÿ Zur wedt gebohren v. hanß Daniel genennet word.:/, inventirt, durch die Viel ehren vndt tugendsamen fr. Anna Catharina Grießbahin die hinderpiebene Wittib, mit beÿstandt deß Ehren vndt vorgeachte hanß Georg Ehrlins, Schuhmachers v. E: E: Zunfft d. schuhmach. allhier v.ordtnet. hauptkantens ihres geschwornen Vogts
Actum in præsentia der auch Ehrenvest. undt wohlvorgeacht, H. Daniel Grießbach v. Caspar Grießbach. Vorherged. Wittibin Vatters vndt großvatters, vff Sambstags den 17. Junÿ Anno 1676.

Inn einer in der Statt Straßb. ane Spitz.gaß. gelegenen vndt In diße verlaßenschafft gehörig. hernach geschriebenen behauß. befund. word. Wie volgt
Vff d. ohneins öbersten bühn, In d. Cammer A, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, Im haußöhren, In d. Kuch., Im Keller
Eÿgenthumb ane Einer behauß. (T.) Item ein behaußung, hoff, hoffstatt v. höffl. geleg. in d. Statt Straßb. in d. Spitz.gaß (…)
Bericht wegen d. Erben unveränd.ten gueths Ergäntzung
Wÿdembs V.fangenschaft. Vermög eines vff den tag Joh. Bapt: 1674. üb: Fr. Annæ Mariæ Grießbachin gebohrner Rohrin d. Fr. wittiben mutter seel. verlaßenschafft vffgerichtet (…)
Abzug in dis Inventarium, d. Wittib guett, Sa. haußraths 27, Silber geschirr und Geschmeÿdts 13, Guldiner Ringen 12, baarschafft 2, Pfenningzinß hauptgüter 1, Schulden 2, Ergäntzung 446, Summa summarum 520 lb
d. Erben Guett, Sa. haußraths 12, Silbergeschirr v: geschmeidts 2, Summa summarum 14 lb
Theilbar Guett, Sa. haußraths 62, wahren v. werckzeugs 58, Lährer Vaß. 17 ß, Silbers 2, Hauß Anschlags 200, Activa 24, Summa summarum 348 lb – Schulden 953 lb, die theilbarr passiva üb.treffen d. theilbare guett 605 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 437 lb

Jean Mænnel hypothèque la maison au profit du jardinier Daniel von Fridolsheim

1712 (ut ante [3. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 407
Joh: Männel gerber und lederbereither
in gegensein H. Daniel von fridolsheim G.U. – schuldig 200 lb
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier in der Spitzengass, einseit neben Friedrich Grießbach anderseit ein Schlupf hinten aufs wasser

Longtemps propriétaire d’un quart de la maison Georges Mænnel épouse en 1698 Marie Cléophée von Türckheim, fille du marchand Jean Georges von Türckheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 13)
1698. Domin: I et II Adventus seindt proclamiret vndt außgeruffen word. Georg Männel der gerber v. lederbereitter alhier hrn Jacob Männels deß gerbers v. lederbereitters auch burgers alhier ehl. Sohn, Vndt Jfr. Maria Cleophe, Weÿl. hrn Joh: Georg von Türckheim geweßenen handelßmanns v. burgers alhier nachgel. ehl. tochter, copulati sunt . Mittw. d. 8. 10.bris [unterzeichnet] Geörg Männell als hoch Zeiter, Maria Cleopha Türckin als hochzeiterin (i 14)

Georges Mænnel meurt en 1718 en délaissant trois enfants et une veuve qui n’a plus sa raison. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Coin Brûlé. La masse propre à la veuve est de 773 livres, celle propre aux héritiers de 1 489 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 282 livres, le passif à 2 066 livres.
1718 (9.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 43) n° 1415, 1417
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Undt Nahrung so Weÿl. der Ehrengeachte Georg Männel geweßene Rothgerber, Lederbereiter und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 7. Januarÿ dießes ohnlängst angefangenen 1718.ren Jahrs beschehenem tödlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Samuel Hetzel ebenmäßigen Rothgerber und Lederbereitern burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Annæ Mariæ, Mariæ Elisabethæ und Johann Geörg, aller dreÿ des abgeleibten seel. mit der Ehren und tugendsamen frawen Maria Cleophe gebohrner von Türckheim der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßenen Erben, fleißig inventirt und ersucht theils durch den Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johann Philipp Schellen Silberarbeither und burger allhier der wittib geordneten herrn Vogt, theils den Ehrengeachten Johann Michael Kürßner auch Rothgerber und burgern allhier des abgeleibten seel. Schwagern und theils obgedachte Jgf. Annam Mariam die ältere Tochter, weilen die Witti Verrückter Sinn und mit dero nicht Wohl Zu handeln – So beschehen in Löbl. Statt Straßburg Mittwochs den 9. Martÿ Anno 1718.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Brenden end gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich folgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Cammer A, In der Cammer C, In dr obern Wohn Stub, In der Wohn Stub Cammer, In der Nebens Cammer, Im haußöhren, In dem Soldaten Stübel
Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. (T.) It. hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen in der Kleinen Stadelgaßen (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens, Vermög Inventarÿ über deroselben und des verstorbenen seel. einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen durch weÿl. H Notarium Johann Philipp Schüblern seel. in Anno 1689. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 10, Sa. pfenningzinß hauptguths 85, Sa. Ergäntzungs rest 615, Sa. Activ Schulden 50, Summa summarum 773 lb
Solchemnach Würt nun der Erben unveränderte Vätterliche Nahrung consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa.Leeren Vaß 12 ß, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring 4, Sa. baarschafft 10 ß, Sa. Ergäntzunga reste 1451 lb, Summa summarum 1539 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 1489 lb
Endlichen Kombt auch die beschreibung der gemein und theilbahren verlaßenschafft, Sa. haußraths 34, Sa. Wahren, u. werckzeugs Zum Rothgerber handwerck gehörig 129, Sa. früchten 2, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 450, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 500, Sa. der Activ Schulden 159, Summa summarum 1282 lb – Schulden 2066, In Compensatione 783 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1479 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die theilbahre Nahrung zugeltend 140 lb
Abschatzung $ 704
1417, Verkauff: Looß und respectivé General Theilregisterlein

Le tanneur Georges Mænnel vend son quart de la maison au tanneur Benjamin Büry

1712 (ut ante [30.7.]), Chambre des Contrats, vol. 585 n° 531
(400) Georg Männel gerber u. lederb:
in gegensein Benjamin Bürÿ rothgerbers
seinen ¼.ten theil für unvertheilt ahn hauß hof hoffstatt hinterhauß mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Spitzengass, einseit ist ein eck ahm drenckgässel anderseit neben Friedrich Grießbach hinten aufs wasser – um 400 pfund

Jean Mænnel loue une partie de la maison à Henri Flachs et à Elisabeth Stahl

1713 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 17-v
Johann Männel gerber und lederbereiter
in gegensein Heinrich Flachs und Elisabethæ geb. Stahlin
in seinem hauß allhier in der Spitzengass einseit neben frid: Grießbach einseit neben dem Schlupff gelegen, eine stueb und Kuchen und vor Cammer und eine bühn zum tuch aufzuhencken, Item ein Keller und ein Kessel zuem tuch zu bauchen (um) eine bederseiths erlaubt vierteljährige aufkundigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Jean Mænnel vend au tanneur Jean Charles Haderer les trois quarts de maison qui lui appartiennent

1714 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 740-v
(1500) Joh: Männel gerber und lederb:
in gegensein Joh: Carl Haderers gerber und lederb: und Marthæ geb. Leibin
seine dreÿ vierte theil für unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Spitzengass, einseit ist ein eck ahn dem drenckgässel anderseit neben Friedrich Grießbach hinten aufs wasser – um 450 pfund verhafftet, geschehen um 1050 pfund

Jean Charles Haderer et Marthe Leib font dresser un état de leur fortune pour devenir bourgeois
1714 (13.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66) Verzeichnus
Johann Carl Haderer Rothgerber und Martha gebohrne Leibin beede Eheleuth Von Hunenweÿer, haben Ihrer handtrewlichen Außsag nach neben and.en mehr in specie Volgende Stuckh eÿgenthümbl. in Vermögen alß
Ein Ar. Reeben in dem Rückholder Rappoltzweÿler banns æstimirt ad minimum 150 lb
Item ein Viertzek Reeben in der Genß gemelten Bann 75 lb
Ein halb Acker Reeben im Mühlforst Hunnenweÿer Banns pro 150, summa 375 lb
Sig. Straßburg den 13.ten Julÿ Anno 1714.

Fils du tanneur strasbourgeois Sébastien Haderer, Jean Charles Haderer et sa femme Marthe Leib, native de Hunawihr, achètent le droit de bourgeoisie le 3 août 1714 en apportant sept enfants
1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1294
Joh: Carl Haderer, der Gerber V. hier weÿl. Sebastian Haderern auch gew. Gerbers hind. Sohn, Vnd sein Fr. Martha Leibin V. Honnenweÿer, erkauffen das Burgerrecht p. 6. gold. fl. bringen 7 Kinder mit, so beÿ ordnung gelaßen worden, Wird beÿ den Gerbern dienen. Jur. d. 3. dito [Aug. 1714.]

Jean Charles Haderer devient tributaire chez les Tanneurs le 27 septembre suivant
1714, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 86-v) Donnerstag den 27. Septembris A° 1714 – Johann Carl Haderer der Rothgerber vnd Lederbereiter Burger allhier Weÿland Hannß Sebastian Haderer auch geweßenen Rothgerber vnd Lederbereiter burgers allhier seel. ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom 13. Augusti Anno 1714. bat als eines Zünfftigen Sohn vmb das Zunfftrecht.. Erkand gegen abstattung gewohnlicher gebühr Willfahrt, erlegte davor 5 ß, vor die befreÿung der feÿr Eÿmer 1 lb 5 ß, Zur furspritz 6 ß vnd Spendirte 6 ß
dt. 14 d Vffleggelt, 2 ß Scrib. 1 ß bittel

La minute de l’inventaire dressé après la mort de Marthe Leib n’est pas conservée
1726, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 725
Inventarium über weÿland Frawen Marthæ Hadererin gebohrner Leibin Hn Johann Carl Haderer des Rothgerbers Lederbereiters und burgers allhier geweßener ehel. haußfrawen seel. Verlassenschafft

Fille du prévôt de Hunawihr Mathias Leib, Marthe Leib naît le 20 mai 1663. Elle épouse en premières noces Jean Papelier, tanneur à Ribeauvillé dont elle a sept enfants, et en secondes noces Jean Charles Haderer dont elle a six enfants. Elle meurt à l’âge de 62 ans. Son mari et son fils Jean David Papelier signent l’acte
Sépulture, Saint-Thomas (luth. diac. sen. 1687-1733, f° 118, n° 17)
1725. Montag d. 29. 8.bris Mittags zwischen 12. v. 1 vhr starb fr. Martha gebohrne Leibin gebürtig von hunnerweyher H Mathis Leiben geweßenen Schultheißen daselbst eheliche tochter, so verheurathet war 1.er H Johann Papelier geweßenen Rothgerber Vnd rathsverwandten Zu Rappolsweÿher mit dem sie 12* Jahr im ehestand gelebet Vnd 7 Kind. erzeiget, Nach deßen todt aber Zu 2 mahl in den Ehestand sich begeben mit H. Joh: Carl haderer den burger v. lederbereiter Zu Straßb. v. mit denselben 6 Kinder gezeugt, war geboren d. 20. Maÿ 1663. v. alt 62 Jahr 5. Monat Ward Mittwoch darauff Zu S Gallen begraben vnd Von mir Martino Silberrad diac. Thom. daselbst auff den Gottesacker die lechpredigt gehalten dießer bezeugen [unterzeichnet] Johann Carlen hadterer, Johann Davidt Papelier alß sohn (i 121)

Jean Charles Haderer et Marthe Leib vendent leurs trois quarts de maison à Benjamin Büry qui devient ainsi seul propriétaire de la maison

1715 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 325
(1423) Joh: Carl Haderer gerber und lederber: und Martha geb. Leibin
in gegensein Benjamin Bury würts zu Waßlenheim und Annæ geb. Schuhmacherin
ihre dreÿ vierdte theil für unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Spitzengass, einseit ist en eck ahm drenckgässel anderseit neben Friedrich Grießbach hinten aufs wasser
die verkäufere bleiben in dem hauß von Joh. Bapt. 1715 ahn ein jahr lang und genießen die hintere stueb sambt der Kuchen, so daran gemacht werden solle, die Cammer über dießer stueb die vorwerths im hoff darneben die im hoff unten neben dem gruben platz sambt platz im gerbhauß zu trücklen ohn einigen zinß – um 450 und 875 pfund verhafftet, geschehen um 107 pfund

Aubergiste à la Couronne à Wasselonne, Benjamin Büry loue une partie de la maison à Georges Samuel Mosseder

1716 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 523
Benjamin Büri würt zuer Cronen zu waßlenheim
in gegensein Georg Samuel Moßeders
die stueb und Kuchen im hoff 2. Kammeren oben darüber die erste bühn, den vorderen gewölben keller, platz im Stall für ein ross, gerechtigkeit im gerbhauß und ans wasser mit andern hauß leuthen ins gemein, eine Kammer im hoff in seiner behausung allhier in der Spitzengass auf eine beeden theilen erlaubte vierteljährige aufkündigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 lb

Benjamin Büry loue des parties de la maison au fabricant de chausses Luc Heyer et à l’apprêteur de tabac Daniel Schopffer

1719 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 508
Benjamin Büri
in gegensein Lucas Heÿer hoßenstrickers wie auch Daniel Schopfer tabacm:
in seinem hauß allher in der Spitzengaß einseit ist d. tränckgässl: anderseit neben Grießbach dem büttel gelegen, benantlichen ihme Heÿer eine stueb stueb Cammer Kuchen und Cammer darneben, einen keller und eine bühn auf eine beden theilen erlaubte vierteljährige aufk: anfangend auf Mich. jüngst, um einen jährlichen Zinß nemlich 14 lb
ihme Schopfer aber eine Stub Kuchen Cammer darneben die bühn darüber platz im gerbhauß und ahn d. wasser auf eine beden theilen erlaubte vierteljährige aufk: anfangend auf Mich. jüngst, um einen jährlichen Zinß nemlich 11 lb

Benjamin Büry hypothèque la maison pour servir de garantie à Ferdinand Mougeot, receveur au magasin à sel

1727 (21.3.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 982)
Bail de M° Pierre Carlier – Acte de Cautionnement du 21 mars 1727
furent presens Sieur Benjamin Bury marchand Bourgeois de Strasbourg y demeurant pres L’hotel de l’Intendance, et Demoiselle Marie Cleophe Papellier Epouse du Sieur Ferdinand Mougeot Receveur au Magazin du Sel du Roy a Strasbourg, de luy pour le present duemt. autorisée, domicilié En la dite ville
(…) à cause de la recette que ledit Sieur Ferdinand Mougeot En sadite qualité de Receveur au Magazin du Sel du Roy En Cette ville
lesd. sieur Bury et Dlle Mougeot Caution ont sous la même solidité obligé & hypotequé tous leurs biens, meubles & immeubles (…) & spécialement une maison scize a Strasbourg rue dite spitzgass par devant ladite rue, par derrière La Rivier d’Isle, d’un Coté la ruelle de L’abbreuvoir et d’autre une autre maison du Sr Bury, Laquelle maison actuellement hypotequée a Eté acquise par led. Sr Bury par Contrat passé En la Chambre des Contrats de cette ville En l’an 1712 pour le prix de 12.000 livres, Icelle maison franche et Libre de toute charge et hypoteque

La maison est estimée à la somme de 1 600 livres lors de l’inventaire dressé en 1735 après la mort de Benjamin Büry. Ses enfants et héritiers vendent la maison au tanneur Jean Chrétien Rœderer le jeune (Jean Christmann Rœderer)

1745 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 867-v
H. Joseph Pasquay der handelsmann als Ehevogt und mandatarius Fr. Annæ Mariæ geb. Burÿn als fernerer mandarius deroselben geschwornen H. Johann Burÿ burgers und handelsmann zu Waßlenheim, Benjamin Burÿ der rothgerber daselbst und Fr. Annæ Margarethæ geb. Burÿ, Johann Sigfrid Burÿ ebenmäßigen Rothgerbers Ehefrau
in gegensein H Johann Christmann Röderer des jüngeren rothgerbers
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß nebens gebäuden, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Spitzengaß, einseit ane dem Gäh:gäßlein, anderseit neben Johann Steitz dem Maurer, hinten auff die Preusch – davon gibt man jährlich hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen der Landvest 12 ß ane bodenzinß – ihnen Burÿschen geschwisterden als ein von ihrem bruder weÿl. David Burÿ dem rothgerber ererbtes guth – um 2000 pfund

Fils de Jean Chrétien Rœderer l’aîné et d’Anne Marie Pfähler, Jean Chrétien Rœderer le jeune épouse en 1732 Marie Susanne Ottmann, fille du meunier Nicolas Ottmann ; contrat de mariage sous seing privé tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen Johann Christmann Röderer dem Jüngern, ledigen Rothgerber und Lederbereitern deß Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Christmann Röderers deß Ältern ebenmäßigen Rothgerbers und Lederbereiters auch Burgers allhier mit Frauen Anna Maria, Gebohrner Pfählerin ehelich erzeugtem Sohn, als Bräuttigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Mariä Susannä Ottmännin, deß auch Ehren Vesten und Wohlachtbahren Herrn Niclaus Ottmanns Müllers auff der sogenanten Spitzmühl und Burgers alhier mit Frawen Anna Maria, gebohrner Graffin ehelich erziehlter Tochter als Hochzeiterin am andern theil – So beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Dienstag den Ersten Tag deß Monats Julÿ Anno 1732. [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer Jünger Als Hoch Zeiter, Maria Salome Ottmännin als Hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144, n° 15)
1732. Domin. VI et VIII. Trinnit. seind außgeruffen undt Mittwochs daruff als de, 30. Julÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Christmann Rederer d. Jünger lediger Rothgerber lederbereyter vndt Burger allhier H. Joh: Christmann Rederers des altern burgers Rothgerbers vndt lederbereÿters alhier Ehel. Sohn vnd Jungfrau Maria Salome Ottmännin H Niclaus Ottman burgers vnd Spitzmüllers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer Als hochzeiter, Maria Salome Ottmännin als Hochzeiterin (i 146)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 716 livres, ceux de la femme à 925 livres.
1732 (22. 9.bris), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 10) n° 240
Inventarium über Herrn Johann Christmann Röderers des Jüngern Rothgerbers, Lederbereiters, und Frauen Mariæ Salome gebohrner Ottmännin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand vor unverändert zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1732. (…) Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn der Eheleuthe beiderseitiger geleibter Eltern auff Sambstag den 22 Novembris Anno 1732.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Manns Vermögen betr. Sa. haußraths 172, Sa. Silbers 18, Sa. baarschafft 522, Sa. Weins 3, Summa summarum 716 lb
Der Frauen nahrung belangend, Sa. haußraths 290, Sa. Meel 5, Sa. Silbers 48, Sa. Goldener Ring 48, Sa. Baarschafft 532, Summa summarum 925 lb

Marie Salomé Ottmann meurt en février 1745 en délaissant trois filles. La masse propre au veuf est de 617 livres, celle propre aux héritiers de 1 274 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 483 livres, le passif à 2 736 livres.
1745 (14.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 38) n° 786
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Salome Rödererin gebohrner Ottmännin, Herrn Johann Christmann Röderer des Jüngern Rothgerbers und lederbereiters auch burgers allhier Zu Straßburg gewesener leibwerthen Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1745 – nach ihrem den 12. Februarÿ dieses Jahrs beschehen tödlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, welhe Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren herrn Johann Niclaus Ottmann, öhlhändlers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, Mariæ Salome und Catharinæ Margarethæ, der Verstorbenen seel. mit dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben velaßener dreÿer Töchterlein – So beschehen in Straßburg in beÿsein Frauen Catharinæ Ottin gebohrner Guthmännin der Frau seel. einbändigen Schwester auf Mittwoch den 14. Aprilis Anno 1745.
Copia des Von der abgeleibten Frau seel. den 2. Februarÿ Anno 1745. Vor mir Notario auffgerichteten Codicilli

Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens, Innhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1732 durch mich Eingangs gemelten Notariul auffgerichtet
Lohmühl Antheilere (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 1, Sa. Ergäntzung 666, Summa summarum 591 – Schuld 75, Nach deren Abzug 617 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 133, Sa. Silbers 17, Sa. goldener Ring 18, Sa. baarschafft 9, Sa. Ergäntzung 1020, Sa. Schulden 73, Summa summarum 1274 lb
die theilbare Nahrung belangend, Sa. haußraths 80, Sa. Wahren und Werckzeug 1860, Sa. Wein und leerer Faß 44, Sa. Silbers 10, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 31, Sa. Lohmühl antheiler 100, Sa. Schulden 354, Summa summarum 2483 lb – Schulden 2736 lb, In Compensatione 282 lb – Schluß Summ 1639 lb
Copia der Eheberedung – So beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Dienstag den Ersten Tag deß Monats Julÿ Anno 1732.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (360 livres) sur un total de 3 200 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 342
Gerber F. N. 9445 – Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Ottmännin H. Johann Christmann Röderer jun. Rohtgerber Lederbereiter und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 113. 1639. 17. 8., die machen 3200 fl. Verstallte 2600 fl. Zu wenig 600 fl.
Nachtrag Acht Jahr in duplo à 1. lb 16 ß – 14 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 18 ß – 5 lb 8 ß
Ext. Stallgelt 1745 – 5 lb 5 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 2 lb 2 ß 6 d – Summa 27. l 6 ß
Auf bitten Von denen Herren Dreÿern nachgelaßen 5 lb 8 ß – Rest 21 lb 18 ß
dt. 16. Junÿ 1745.

Jean Chrétien Rœderer se remarie en 1745 avec Dorothée Karcher, fille du boucher et marchand de bestiaux Jean Nicolas Karcher de Westhoffen : contrat de mariage par lequel le mari assure à sa fiancée l’habitation viagère dans sa maison, célébration
1745 (15 Nov.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 54) n° 347.b
(grosse) Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlachtbaren herrn Johann Christmann Röderer, dem Jüngern Rothgerber und Lederbereiter, auch wittiber und Burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Dorotheæ Karcherin, weÿland herrn Johann Niclauß Karcher, geweßenen Metzger und Viehehändlers auch Burgers Zu Westhoffen, mit auch weÿland Frauen Barbara gebohrner Knodererin ehelich erzielten und nach Todt hinterlaßenen Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern Theil

Siebendens, ist von dem Herrn Bräutigam bewilligt worden, daß deßen geliebte Jungfrau hochzeiterin wann Sie Ihne überleben Würde, entweder alles deßjenige was beede Verlobte und Künfftige Eheleuthe in des herrn hochzeiters eigenthümlichen Behaußung auf den sich Zutragenden Todesfall Zur wohnung innaben und besitzen werden, samt Werckstatt oder Gerbhauß die übrige Zeit ihres Lebens ohne Zinß Wÿdums weiße Zu genießen oder nach der Jungfrau hochzeiterin belieben ane deßen stat wie auch auff den fall Sie Vorbesagte Wohnung nicht selbsten bewohnen Wolte 1500 Gulden à 15 batzen gerechnet von des herrn Bräutigams Verlaßenschafft lebtägig wÿdums weiße Zu genießen berechtiget seÿn solle.
und seind diese Ehe pacta abgehandelt worden in der Königlichen Statt Straßburg auf Montag den 15. Novembris in dem Jahr als man nach unsers heÿland Jesu Christi gnadenreichen Geburt und Menschwerdung Zahlte 1745 [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer der Jünger Als Hochzeiter, Dorothe Karcherin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 19, n° 37)
1745. Mittwoch den 15. Decembr: sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger Proclamation ehelich copulirt vnd eingesegnet worden H Joh: Christmann Röderer Jun: Wittwer Gerber Lederbereiter vnd burger allhier und Jfr. Dorothea weÿl. H Niclauß Karchers gewesenen burgers und Metzgers zu Westhoffen hinterl. ehel. Tochter. Deos adsit. [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer des Jünnger, Als hochzeiter, Dorothea Karcherin Als hochzeiterin (i 13)

Jean Chrétien Rœderer hypothèque au profit de sa belle-mère Anne Marie Graff veuve de Jean Nicolas Ottmann la maison qu’il vient d’acheter

1745 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 869-v
H Johann Chrismann Röderer der jüngere rothgerber
in gegensein seines schwagers H. Johann Jacob Ottmann des Spitzmüllers als mandatarÿ seiner Mutter Fr. Annæ Mariæ geb. Graffin weÿl. H. Johann Nicolaus Ottmann des Spitzmüllers zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿe 1250 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung samt denen zugehörden und rechten ane der Spitzengaß ane dem Gäh:gäßlein, einseit neben ein gäßlein, anderseit neben Johann Steitz dem Maurer, hinten auff die Preusch – davon soll man 12 ß ane bodenzinß

Dorothée Karcher devient bourgeoise un mois après son mariage
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 245
fr. Dorothea Karcherin Von Westhoff. geb. erhalt das burger Recht Von ihrem Ehemann Johann Christmann Roedererdem burger und Rothgerber um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Gerber, promisit d. 24.ten Jan: 1746.

Jean Chrétien Rœderer et Dorothée Karcher font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel la maison est portée à la somme de 2 000 livres. Ceux du mari s’élèvent à 4 345 livres, ceux de la femme à 2 768 livres.

1746 (27.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 39) n° 813
Inventarium über Herrn Johann Christmann Röderer des Jüngern Rothgerbers und lederbereiters und Frauen Dorotheæ gebohrner Karcherin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1746. (…) einander in ihrem den 15. Christmonat 1745. angetrettenen Ehestand Zugebracht und den 4. Puncts der den 15. Nov. 1745 vor mir Notarii auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in einer an der Spitzengaß gelegenen, weiland H Samuel Hetzeln des gewesenen hiesigen Burgers und Rothgerbers, hinterlassener Wittib und Erben, eigenthümlich zuständigen, dißorts Lehnungsweis bewohnenden Behausung in fernerem beÿsein H Johann Conrad Karchers, Metzgers und burgers Zu Westhoffen, des Ehefrauen bruders, auff Mittwoch den 27. Aprilis A° 1746.

(f° 14) Eigenthum ane einer behaußung (M.) Nemlichen ein behaußung, bestehend in Vorder und hinderhauß, Nebens Gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen derselben begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten, in allhiesiger Statt ane der Spitzengaß ein Seith neben der tränck beÿ dem Gähgäßlein, ander Seith neben Johann Steitzen des maurers wittib und Erben gelegen hinden auf die Preusch stoßend, davon gibt man Jährlich allhiesigem Pfenningthurn wegen der land Vest 12 ß bodenzinß, sonsten ist siede behaußung freÿ, ledig und eigen und hiernach dem verkauff ohnpræjudicirlich Zu æstimirt beliebt worden vor 2000 lb. Darüber besagt ein teutscher pergament Kauffbr. mit allhiesiger Cantzleÿ contract Stub anhangendem Innsiegel verwahrt de dato 2. Decembris Anno 1745.
(M.) Lohmühl Antheilere (…)
(f° 24) Widum, welchen der Ehemann von Weiland Frau Maria Salome gebohrner Ottmännin seiner gewesenen ersten Eheliebste, Krafft des Zweiten Puncts ihres den 2. Februarÿ A° 1745. vor obangeregtem H Notario Lichtenberger und fünff Zeugen gestiffteten Codicills Zu genießen hat
(f° 27-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. haußraths 633, Sa. Schiff und geschirrs Zur Gerberei gehörig 33, Sa. Waaren 4547, Sa. Wein 151, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. baarschafft 39, Sa. Eigenthums ab einer behaußung 2100, Sa. Schulden 391, Summa summarum 7950 lb – Schulden 3643, Nach deren Abzug 4307 – Dazu gelegt die ihm gebührige Hälffte von hernach angetragenen Haussteuren 37, Mit deren Beirechnung 4345 lb
Diesemnach Wird auch der Ehefrau Beibringen beschrieben, Sa. haußraths 362, Sa. Wein 303, Sa. Silbers u dgl. Geschmeids 52, Sa. goldener Ring, Sa. baarschafft 1584, Sa. Reebstücklein 3, Sa. Schulden 360, Summa summarum 2730 lb – Dazugerechnet den ihr zuständigen halben theil von hernach folgenden Haußsteuren 37 lb, der Ehefrau Beibringen 2768 lb

Jean Chrétien Rœderer s’adresse aux Quinze pour être relevé de l’amende que lui a infligée la tribu des Cordonniers pour n’avoir pas fait inspecter des peaux avant de les vendre. Il argue que personne n’a eu motif à se plaindre et que les contrôleurs ne sont pas venus à temps. La commision d’enquête estime que le règlement a été enfreint mais réduit de moitié l’amende en exigeant que les contrôleurs inspectent les peaux dès qu’on le leur demande. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.
1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
(p. 42) Sambstags den 30. Januarÿ 1762. – Schuhmacher ctra Christmann Röderer
Froereisen nôe E. E. Zunfft der schuhmacher Hr Zunfftmeister Contra Hn Christmann Röderer den burger und rothgerber, weilen Gegner von seinem Zunfft bescheid de dato den 16. 7.bris 1760. an mghhrn appellirt, dieße appellation aber biß dato nicht eingeführt bitt solche pro deserta Zu declariren, ref, noviter factis Exp.
Faust der appellation ist dicta die nach ordnung geschehen, und die appellation Klag laut mitgehenden Concept schon über Jahr und tag Verfertiget werden aber der gegner bißhero still gelegen, als bitt nunmehr Zur abschrifft ad proximam, Frœreisen priora. Erkanndt, Zeit ad proximam.

(p. 46) Sambstags d. 6. Februarÿ 1762 – Röderer ctra eosdem [die schuhmacher]
Iidem [Faust] nôe Hn Christmann Röderer in actis ctra Eundem [E. E Meisterschafft der Zunfft der schuhmacher Hr Zunfftmeister] producirt unterthänig appellatios Clag Juncto petite. Frœreisen bitt Cop. et term. ord. obtinuit.

(p. 194) Sambstags d. 8. Maÿ 1762 – Röderer ctra Schumacher
Faust nôe Christmann Roederer in aîs C. Eundem erhalt appellations Klag vom 6. Februarii j bitt unterth. Deputationem Froereisen nôe citati prod. unterth. Exceptiones juncto petito bitt simiiter Deputaôe. Erk. Deputatio.

(p. 249) Sambstags den 15. May 1762 – Röderer ctra Schumacher Zunfft
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [H Secretarius Stædel] referiren, Es habe H Christmann Roederer der Rothgerber und burger allhier den 27. 7.bris 176. beÿ Mghh. ein wider ihn d. 19. ejusd. ergangen widrigen Bescheid E. E. Zunfft der Schuhmacher producirt, vermög deßen er wegen begangegem fehler nach inhalt des artickels in 3. lb d straf von jeder Sohl haut, lst sammenthafft 15 lb halb dem Pfenningthurn die übrige helffte beeden Ehrsamen Zünfften der Gerber und Schumacher nebst 1 lb 13 ß d Gerichts Cösten condemniret word. Von diesem Beschid habe Er in Tempore legali an MGhh, appellirt, appellationis Verzeichnus gebetten und erhalten, sofort den 6.ten Februarii jüngst sein unterthänige appellation schrifft übergeben und gebetten Hochdieselbe geruheten gnädig zu Erkennen, daß die Sententia a quâ Zu cassiren, und der appellant von angesetzter Straf refusis ubique expensis Zu absolviren seÿe, Euer Gnade in tiefen respect anheimstellend wie gegen der hinterstelligkeit im Schauen, wodurch die Gerber sowohl der viele waar hat als der Schuhmacher, der seine Arbeit fördern muß, theils die Strafe, theils den Verlust seiner Kundschafft zu gewärtigen Zum besten der burgerschafft, gnädig remedirt werden mögte.
Hiengegen habe appellatischer Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister d. 8. hujus seine unterth. Exceptions schrifft eingelegt, juncto petito Mghh geruheten in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in prima instantia wohl gesprochen, übel davon appellirt, einfolglich den von appellatischem Gericht Sub dato 19. 7.bris 1760. ertheilten bescheid in Totum Zu confirmiren und solchen ad judicem à quo ad exequendum Zu remittiren, wie auch die in demselben befindlichen final clausul zu erkennen, idq. refusis appellationis expensis.
auf geschehene Weißung habe der appellant præsens sich auf den inhalt seiner appellations Klag bezogen, beÿsetzend, daß Zu allen Zeiten erlaubt gewesen, wann der Käuffer und Verkäuffer mit der waar Zufrieden geweßen, die Schau vorzunehmen ohnnötig befunden worden, und beruffe er sich deßwegen auf alle diejenige so ehmalen lederschauer geweßen, da nun in dem heutigen fall die jenige Schuhmacher, welche leder im größen nothfall von dem appellanten genommen, nicht das mindeste zu Klagen gehabt, so glaube Er umb soweniger Straffällig Zu seÿn, als es seine schuld nicht geweßen, daß die Lederschauer nicht zu rechter Zeit Zu ihme gekommen und die häute gestempfelt haben.
Nôe appellatischer Zunfft seÿen erschienen H Rthh. Andreas Degermann, H Joh: Michael Saltzmann und H Lorentz Müller, alle 3. Schöffen, welche sich auf ihre Exceptiones und den artikel bezogen, So seÿen auch vorgestanden Ulrich Lipp der schuhmacher und in aô 1760. geweßte Lederschauer welcher seine in erster instatz gethane declaration nochmalen affirmirt.
Die Hh. Depp. hätten nach einsehung des d. 18.ten Augusti 1642. ertheilten artickels die Lederschau betreffend, vor hochnöthig zu seÿn erachtet, daß derselbe in allen seinen Kräfften verbleibe, indeme dadurch dem publico großer nutzen verschafft, auf seiten der Gerber und Lederhändler aber aller schädliche betrug verhindert werde, da nun der appellant theils schrfftl. theils mündl. eingestehen müßen, daß er besagtem artickel Zu wider ohngeschaute heüte verkaufft, die schuld aber widerrechtlicher weiß auf die Lederschauer werffen wollen, so habe er sich dadurch selbst der im artickel enthaltenen Straf unterwürffig gemacht, weilen aber dieselbe nach proportion des verkaufften Leders etwas zu starck geschienen, so hätten die Hh. Depp. dafür gehalten, daß MGhh. Erkantnus dahin zu ertheilen wäre, daß in erster Instanz zwar wohl gesprochen und übel appellirt worden, jedannoch ex speciali gratia die angesetzte straf auf die helffte Zu reduciren seÿe, idque refusis expensis, mit dem anhang, daß die jeweilige geschworne Lederschauer beÿ hoher Obrigkeitlicher ahndung dahin anzuweißen seÿen, auf jedesmalen an Sie gethanes begehren sich ohnverzüglich zu schauung des leders an die ihnen angezeigte ort und Ende zu begeben, und durch Keine vorzuwendende ursach solches aufzuschieben.
Die Confirmation MGhh anheim stellend. Erk. bedacht befolgt.

(p. 271) Sambstags den 15.ten Maÿ 1762. – Bescheid.
In sachen Hn. Christmann Roederer des Rothgerbers und burgers allhier appellanten ane Einem, entgegen und wider E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister appellaten am andern theil, Auf prod. Zunfft Gerichts bescheid, vermög welches der appellant, weilen er fünff ohngeschaute Sohlhäute verkaufft, nach inhalt des artickels in 3. lb d Straff vor jede Sohlhaut, alßo sammenthafft in 15 lb d halb dem Pfenningthurn, die übrige helffte beeden Ehrsamen Zünfften der Gerber und Schumacher nheimfällig, so dann in 1 lb 13 ß d Gerichts Cösten condemniret worden, Interponirte und verzeichnete appellation, übergebene unterthänige appellationsschrifft juncto petito, Wir geruheten gnädig zu Erkennen, daß die Sententia a quâ Zu cassiren, und der appellant von angesetzter Straff refusis ubiq. expensis Zu absolviren seÿe, an uns anheil stellend, Wie gegen der hinterstelligkeit im Schauen, wodurch die Gerber sowohl der viele waar hat, als der Schumacher, der seine Arbeit fördern muß, theils die straffe, theils den Verlust seiner Kundschafft zu gewärtigen, Zum besten der Burgerschafft remedirt werden mögte.
Vorgelegte unterthänige Exceptiones samt beÿgefügtem bitten in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in primâ instantiâ wohl gesprochen übel davon appellirt, einfolglich die sententia à quâ in Totum Zu confirmiren, und ad judicem à quo ad exequendum Zu remittiren, Wie auch die darin befindlichen final clausul zu erkennen, idq. refusis expensis.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig der Parthen angehörtes vor: und anbringen, ist derer Herren Deputirten abgelegten relation nach erkandt, daß in erster Instanz Zwar wohl gesprochen und übel appellirt worden, jedannoch ex speciali gratia die angesetzte Straf auf die helffte Zu reduciren seÿe, Als Wir hiemit erkennen und den appellanten in die aufgeloffene Gerichts Cösten salvâ taxâ fällig erachten, anbeÿ verordnen, daß die jeweilig geschworne Lederschauer beÿ hoher Obrigkeitlicher ahndung dahin anzuweißen seÿen, auf jedesmalen an Sie gethanes begehren, sich ohnverzüglich zu Schauung des Leders an die ihnen angezeigte ort und ende zu begeben, und durch Keine vorzuwendende ursach solches aufzuschieben.

Jean Chrétien Rœderer contracte un abonnement à la Taille pour une somme de 22 600 florins au lieu de 16 900 florins qui étaient jusqu’à présent imposés
1785, Livres de la Taille (VII 1181), f° 7
d. 16. Februarii 1785. – Erkandtnus derer Hoch: und Wohlverordneten Herren Ober Stallherren vom 3.ten Novembris 1784.
Herr Exsenator Johann Christmann Röderer stehet vor und bitt ihme mit einem Abonnement auf Löbl. Statt Stall dergestalt Zu willfahrten, daß er statt bißhero verstallte 16.900 Gulden bis ad annum 1790. inclusive eine Summ von 22.600 Gulden Zuverstallen habe.
Erkandt, wird H. Imploranten mit begehrtem abonnement auf Löbl Statt Stall, auf den Fuß von 22.600 Gulden, bis ad annum 1790. inclusive unter folgenden Bedingungen willfahrt, daß er das angesetzte quantum über Abzug der bis dahin verstallten Summ sogleich bar erlege, und wann ihme etwas Erbs: legats; donations: oder Wÿdums weise während dieser Zeit Zufallen solte, deßen Betrag auf Löbl. Statt Stall angegeben, und das Stallgeld davon obig fixirter Summ beÿgesetzt werden wie nicht weniger, daß auf des H. Imploranten während dieser Zeit erfolgendes Absterben deßen Verlaßenschaft ordnungsmäsig inventirt, und das Zu errichtende Inventarium jedoch ohne Zubeförchtende recherche oder Nachtrag denen Herren Dreÿ Löbl. Statt Stall überlieffert werde. Unterschriebenen Zæpffel XV. Secretarium mit handzug.

Jean Chrétien Rœderer loue une partie de sa maison au tanneur Jean Henri Knoderer l’aîné

1794 (18 ventose 2), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 62
bürger Johann Christmann Röderer der vormalige Rothgerber und Lederbereiter
bürger Johann Heinrich Knoderer des ältern Rothgerber und Lederbereiters für seinen Sohn Johann Heinrich Knoderer den Jüngern auch rothgerber und lederbereiter
in der dem verlehner Eigenthümlich zuständigen ane der Spitzengaß gelegenen mit N° 5 bezeichneten behaußung und zwar Erstlich das Gerbhauß mit Gruben und Farben nebst denen zwo Gruben auf der Landvest wie alles dato beschaffen ist, Ferner diz Wasch: Pritsch so derselbe zum butzen zum häären und häute in das Wasser zu hencken benöthigt ist, sothane Wasch: Pritsch jederzeit mit guten brettern auf seine alleinige Kösten zu versehen, deßgleichen auch die häärung der häute auserhalb auf der Landveste oder Pritsch soviel immer möglich es die witterung erlaubt zu häären gehalten seÿe, Weither die Lohkammer so anjetzo bodenlos ist, der Entlehner aber auf seine alleinige kösten und ohne Entgeld mit einem ganz neuen boden belegen zulaßen schuldig, Item die Leder stube in dem hof solle der Entlehner auch zu geniesen haben, Item den Keller so zu nachbemelter Wohnung gehörig ist, und weilen derselbe nicht gros als verspricht der Verlehner dem Entlehner ein Leerer Faß von ohngefähr 40 ohmen in seinem Keller einzuraumen um wein darin legen zu können und davon nach gebrauch in seinem Keller zu füllen, Ferner die wohnung im zweÿten stock des hintern Gebäudes wie auch solche dato befindet mit dem expressen beding aber keinen theil davon an andere personen zu verlehnen sonderen nur für seinen eigenen gebrauch zu bewohnen, Item die Leder: bühnen über sothaner Wohnung nebst der daran gelegenen trückel: stube worauf das Sohl: Leder eigentlich getrückelt wird, unter der expressen bedingung aber, das keinerlei Leder worein Fett kommt, es seÿe Fischtron, agra oder unschlitt, da getrückelt werden soll noch darf, Weiters die zweite bühn die wasch bühne genannt, welche aber vor alle in des verlehners behaußung sich befinliche Locataires, wie auch deßen tochter, Frau Baurin, die gewöhnlich des Jahrs vier Waschen und zwar zwo im Früh: und zwo im Späth: jahr machen läßt, zu tröcknung ihrer alljährlich zu machen habender Waschen eingeräumt werden muß, benebst der leder bühne dazu benöthigten falls, weßwegen aber dieselbe den Entlehner jedesmal zuvor zu benachrichtigen gehalten seÿn sollen, Item das Gerüst zum Lohkäß trücknen auf der besagten Wasch bühne wie es dato ist, solle dem Entlehner zu der Lohkäß stallung zugebrauchen erlaubt seÿn, belangend die zwo darüber befindliche bühnen, sollen solche dem Entlehner auch zu Genießen frei stehen, wo aber auf der ohneins obersten bühne keine Latten auf dem Gerüste sind, kan derselbe sich Latten auf seine Kösten anschaffen, solche aber zu End der Lehnung auch wieder wegnehmen, Item das Gerüst zum Leder tröcknen worauf die Stangen gelegt werden betreffend, hat der Entlehner daßelbe auf seine eigene kösten zu machen aber zu End der Lehnung auch wider weg zu nehmen, weiter das Lohkäß gerüst keine Meel Kasten, wo die Latten auf den balcken liegen hat der Entlehner auch zu benutzen, Item auf der Manzard eine Kammer auf die Gaß aussehend, Ferner die zwo bühnen über den Manzards im vorder hauß hat der Entlehner die Gerüster zum Lohkäß tröcknen ebenfalls zu benutzen mit dem beding keine nasse Lohkäß auf die böden zu stürtzen, ausgenommen der öbersten im vorder: und hinter: hauß, weiter solle dem Entlehner erlaubt seÿn auf die Leder: bühn ohngefähr drei fuder brennholtz statt eines Holtzhaußes zu legen, Jedoch solle dem Entlehner austrucklich verboten seÿn altes Loh auf vobesagter Landvest hinter an denen zwo gruben zu schütten, deßgleichen auch aus keinen farben oder sonst gar keinen Leder: Äscher zu machen wie auch die Schwitz bei der Gerbereÿ irgends anderswo als in einer von denen beeden Gruben auf der Landvest vor zunehmen, anbei solle der Entlehner besonders besorgt seÿn daß dem bronnen in dem Hof, kein schaden zugefügt wird – Und ist diese Lehnung auf 4 nacheinander folgenden jahren vestgesetzt geschlossen und getroffen worden vo nach instehendem ersten Monat tag Germinal dieses laufenden Jahrs-um einen jährlichen Zinß nemlich 600 Livres
acp 21 f° 88 du 19 vent. 2

Jean Chrétien Rœderer meurt en 1794 en délaissant trois filles issues de son premier mariage ou leurs représentants et deux filles du deuxième. La succession comprend deux maisons à l’intérieur de la ville. La masse propre à la veuve est de 10 566 livres tournois, celle des héritiers de 29 285 livres. L’actif de la communauté s’élève à 105 329 livres et le passif à 15 417 livres.

1795 (17 frimaire 4), Strasbourg 10 (3), Not. Heus n° 241
Inventarium über Weiland des bürgers Johann Christmann Röderer gewesenen Rothgerbers und lederbereiters Verlaßenschafft, nach seinem den 28. messidor jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlich verlassen, auf Ansuchen Fraun Dorotheæ geb. Karcher der hinterbliebenen wittib unter assistentz des burgers Johann Philipp Graffenauer homme de lettres wie auch derer Kinder und Erben
Der verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt als 1. weiland Fraun Anna Maria geb. Röderer mit bürger Philipp Jacob Kammerer dem Seiler hinterlassenen 6 Kinder und dißorts Enckel Namentlich 1) Frau Susanna Maria geb. Kammerer des bürgers Isaac Jund Gastgebers Ehefrau, 2) bürger Philipp Jacob Kammerer dermaliger Rittmeister unter dem 8. Regiment Hussards so abwesend, 3) Fr. Margaretha Salome geb. Kammerer des bürgers Johann Philipp Schuler Vöghändlers Ehefrau, 4) bürger Christmann Heinrich Kammerer Kiefer, 5) Frau Maria Dorothea geb. Kammerer des bürgers Johannes Greiner Kiefers und Weinhändlers Ehefrau und 6) bürger Johann Daniel Kammerer Seiler
2. die bürgerin Mariam Salome Holderer geb. Röderer weÿl. burgers Johann Georg Holderer Wittib, 3. Frau Catharinam Margaretham Schäffer geb. Röderer des bürgers Johann Gottfried Schäffer Knopffmachers Seidenhändlers Ehefrau, diese 3 als des defuncti in erster Ehe mit weiland Fr. Maria Salome geb. Ottmann erzeugte Kinder und resp. Enckel,
4. Frau Maria Magdalena Röderer geb. Röderer des bürgers Johann Friedrich Carl Röderer Kunst Färbers Ehegattin, so dann 5. Fraun Margaretham Dorotheam Bauer geb. Röderer des bürgers Johannes Bauer handelsmannas Eheliebstin beede letzterer Frauen töchter als des defuncti zwoter und letzter Ehe mit seiner Wittib erzeugte Kinder
So dann hat der Verstorbene zufolg vor mir Notario den 7. Nivose jüngst errichteten Letzten willens seinen vorbemelten beeden töchtern letzter Ehe erzeugten samtlichen Kindern als seinen Enckern den 10. theil und zwar jedem theil besonders die hälfte davon als den 20. theil von seinem gesamten hinterlassenden Vermögen Legats weise vermacht als Fraun Maria Magdalena geb. Röderer mit bürger Johann Friedrich Carl Röderer erzeugte 4 Kindern Namentlich 1. Johann Friedrich Carl Röderer lediger Handelsmann, 2. Jungfer Maria Magdalena Röderer, 3. Jungfer Friderica Carolina Röderer, alle dreÿ Großjährig, und 4. Johann Leonhard Röderer so 19 Jahr alt und Fraun Margaretha Dorothea geb. Röderer mit weÿl. bürger Johann Daniel Baldner handelsmanns in erster ehe und mit bürger Johannes Bauer auch handelsmann in zweÿter ehe erzeugten Kindern Nahmentlich 1. Johann Daniel Baldner so 19 Jahr alt, 2. Margaretha Dorothea Bauer so 15 Jahr alt, 3. Johannes Bauer so 14 Jahr alt, 4. Johann Christmann Bauer so 11 Jahr alt und 4. Johanna Christina Bauer so 9 Jahr alt

in einer ane der Spitzengaß gelegenen mit N° 5 bezeichneten und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung, den 4. fructidor 3
der hinterbliebenen Wittib ohnverändert Vermögens, hausrath 366 li, silbers und Golden: geschmeids 183 li, Ergäntzung durch Not. Johann Philipp Lichtenberger den 27. April 1746 aufgerichteten Inventarii 9417 li, schulden 600 li, summa summarum 10.566 li,
der Erben ohnverändert Nahrung, hausrath 1127 li, Faß 30 li, silbers 126 li,
Eigenthum ane einer behaußung und einer Lohmühl so der Erben ohnverändert
Erstlichen eine behaußung bestehend in Vorder: und hinter: Haus nebens: Gebäu Hof bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzenngaß gelegen so mit N° 5 bezeichnet einseit neben der tranck bei dem Gähgäßlein, anderseit neben Michael Peter dem Amlungmacher und hinten auf die Preusch stosend, davon gibt man Jährlich der hiesigen Gemeinde wegen der Landvest 2 livres 8 sols und von dem thulen des S: V: cloacs so in das nebens Gäßlein gehet 1 Livre 10 sols auf Martini ane boden zinns, hiehero ohnpræjudicirlich æstimirt worden vor 32.000 livres, darüber besagt ein Kaufbrieff in der C.C. Stub de dato 2. Decembris 1742
Item 11/60. theil vor unvertheilt ane einer Lohmühl auserhalb hiesiger Stadt zwischen dem Juden und Fischer: thor unten an dem teich: Kopf zwischen denen Wassern nahe beÿ dem Neßelsteeg und habermühl einseit neben Andreas Cossa des handelsmanns Erben gehörigen Tabackmühl anderseit neben einen gemeiner Stadt gehörige Acker grund gelegen vornen auf den Allmend weeg hinten auf das Wasser stoßend samt dem dazu gehörigen, Wohnhäußlein Schöpfen Rindenscheur Höflein hoffstatt und Wasserbau auch an dem dabeÿ befindlichen laufenden Geschirr deßgleichen allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten von welcher vorbesagten rinderscheur aber nur zween 15.de theil hiehero gehörig, so auser 2 livres so man Jährlich hiesiger Gemeinde von der Rindenscheur ane bodenzinß zu reichen pflichtig sonst frei ledig und eigen und hiehero ohnpræjudicirlich gewürdiget worden vor 100, Hierüber wie auch über 2/15 nicht hiehero gehörigen antheilere melden 4 Verschiedene in allhies. C.C. Stub passirten Kauffverschreibungen sub datis 11. oct. 1718, 11. sept. 1719, 23. mart. 1735, 3. oct. 1743 und dann eine über 1/30 von denen böhringer’schen Erben erkauften theil besagende aber nicht vorbefundene Kaufbrieff
summa behausung und Lohmühl 32.100 li, Ergäntzung 3440 li, Summa summarum 33.384 livres – Schulden 4099 li, Deducendo 29.285 li,
die Beschreibung des Gemein verändert und theibaren Guths, hausrath 3140 li, Wein und Lehre Faß 1690 li, Schulden 205 li, Golden Geschmeids 1050 li, baarschafft 9195 li, Pfenningzinß hauptgüter 57.038 li,
Eigenthum ane einer behaußung so theilbar, Nemlichen Eine becken behaußung bestehend in Vorder und Hinterhaus Hof bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der obern Langen Straß gelegen mit N° 111 bezeichnet einseit neben burger Pfod dem Spengler anderseit neben der bierbehausung zur Mühl und hi. auf eben dieselbe stosend, so demalen und hiehero ohnpræjudicirlich gewürdiget worden pro 6400 li, darüber besagt ein Kaufbrieff in der C.C. Stub de dato 11. apr. 1771
behausung 6400 li, schulden 26.609 li, summa summarum 105.329 livres – Schulden 15.417 li, Deducendo 89.912 livres
Eheberedung, den 15. nov. 1745, Not. Johann Philipp Lichtenberger
Copia des Letzten willens
(Documenta) General Abrechnung
– Rechnung die Von Notario Heus wegen weiland bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers Verlassenschafft seit den 22. Prairial 5 als dem Schluß meiner abgelegten Ersten Rechnung bis den – Jahrs gethanen Einnahm und Ausgab
Einnahm Gelds Ane Haußzinnßen in die theilbare Mass gehörig
Item den 20. junÿ 1797 zalte Hipolitus Schmid der beck den pro quartali Mariä Verkündigung 1797 verfallenen lezten zins mit 32
Item Bozon den von Quartali Joh. Bapt: 1797 verfallenen Hauszins per rest 63
Item Bloy den von sothanes quartal schuldigen lezten Hauszins mit 50
Item Einnahm Gelds ane Hauszinsen seit Joh. Bapt: 1797 bis dahien 1798 woran der dißorts Wittib als Wittumsnieserin die eine hälfte und denen Erben die andere hälfte gehörig
Erstlichen den 20. sept. 1797 zalte die Wittib Froÿdevaux den pro quartali Michaelis 1797 verfallenen ersten Hauszins 57
Item den 28 dito bürger Sadoul den vor sothanen quartali verfallenen ersten Hauszins mit 75
Item burger Knoderer deßgleichen mit 150
Item den 26. dec. zalte die Wittib Froÿdevaux pro quartali Weihnachten 9 verfallenen Hauszins 75
Item bürger Sadoul deßgleichen mit 75
Item bürger Knoderer ebenfalls mit 150
Item den 26. mart. 1798 zalte die Wittib Froÿdevaux den pro quartali MV 98 verfallenen Hauszins mit 5
Item bürger Sadoul deßgleichen mit 75
Item bürger Knoderer ebenfalls mit 150
Item de 15. junÿ zalte bürger Sadoul den pro quartali Joh. Bapt: 1798 verfallenen Hauszins mit 86
Item die Wittib Froidevaux deßgleichen mit 75
– Rechnung die Von Notario Heus wegen weiland bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers Verlassenschafft seit den 25 fructidor 3 bis den 22. Prairial 5 gethanen Einnahm und Ausgab – Einnahm in klingendem Geld
Erstlich den 30. sept. 1795 zahlte Johannes Schnäbel ane Hauszins pro quartali Michaelis 1795, 18
Item Frau Meÿerin Wittib auch derhalben 15
Item Dattler Maurer auch der ursachen ane restienden 7
Item Pflaumen der Schneider ebenfalls derwegen verglichenermaßen 4
Item bringe hier von hipolitus Schmidt dem beck pro quartali Michaelis 24
Alle 5 Locataires in dem beckenhaus in der Langstras
Item den 8. nov. zalte Frau Claus wittib ane Hauszins zum voraus mit 65
Item den 28. dec. zalte Bloy den pro quartali Weihnachten 95 stipulirten Hauszins mit 50
Item zahlte Johannes Schnäbel pro quartali Weihnachten 94 den Hauszins mit 18
Item Dattler der Maurer auch derhalb 12
Item Pflaul der Schneider den rest mit 7 Ii
Fr Meÿer wittib as dieserwegen 15
Item Hipolitus Schmidt der beck auch pro quartali convenirtenaßen à 5 die woche für 13 wochen
Item den 29. mart. Fr. Claus Wittib den pro quartali Annunciationis Mariæ 1796 verfallenen Hauszins mit 65 (usw.)
(Joint Expédition sur parchemin de l’acte à la Chambre des Contrats 1771 f° 188-a)
Enregistrement, acp 38 F° 66 du 18 fri 4

Transaction relative au paiement de la maison adjugée devant le juge de paix au profit de la veuve Dorothée Karcher

1798 (14 prairial 6), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 183
die bürgerin Dorothea geb. Karcher weiland bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers hinterbliebene Wittib, unter assistentz des bürgers Johannes Bauer handelsmann ihres Tochtermanns, anzeigend wie das ihro die in ihres Ehemanns Verlaßenschaffts gehörige und deßen hinterlaßenen Kindern und Erben als ohnverändert zuständige Gerbbehausung samt Zugehörden allhier in der Spitzen Gaß gelegen mit N° 5 bezeichnet in offentlicher freiwilliger Versteigerung zufolg des von dem Friedens richter hiesiger Gemeine dritten Gerichts bezircks unterm 23. Ventose jüngst darüber dressirten und den 16. Germinal daraufhin bei alhiesigem Civil-Gericht confirmirten steigerungs procès verbals für die summ von 30.300 Livres eigenthümlich adjudicirt und überlaßen worden seÿe, unter der stipulirten bedingung Ihro sothane behausung innerhalb zwei Monaten von der lezten handlung angerechnet Vor mir Notario ordnungs mäßig zuschreiben zu laßen, deme zufolg habe sie Comparentin auch die samtliche Erbs-Intersesenten auf heutigen tag anhero berufen umb bemelter bedingung genüge zu leisten und denen selben die ihnen dermalen von besagtem steigschilling zukommende unverfangene hälfte der 15.150 Livres und dem Kammer’schen und Schäffer’schen Stämm auch die an der mit widum Verfangenen hälfte participirend 5454 Livres, so Sie Craft des den 25. prairial 5. getroffenen vertrags an diesen beeden Stämmen besonders zugesagt, zu bezahlen, die Ihro Comparenten mit lebenlänglichen widum verfangene übrige hälfte hiengegen an den Jolderer’schen, Carl Röderer’schen und Bauer’schen Stammtheilen wie auch der Legatarien als erste Hÿpotheck auf sothane behausung unterpfandlich stehen zu laßen offeriret, Angesehen aber einige mit Erben als Frau Maria Salome geb. Röderer weiland Johann Georg Holderer geweßten Inwohners allhier Wittib, ferner Frau Maria Magdalena geb. Röderer Johann Friedrich Carl Röderer Kunstfärbers Ehefrau und bürger Frantz Heinrich Mürdel Metzger daselbst Mandatario nomine erstgedachter Röderer’schen Eheleuthe erziehlter Kinder berührte zalung refusirt, als sähe sie Comparentin sich genöthiget die denen selben pro rata davon zukommende summen zusammen anlangend 6211 Livres zu ziel und End rechnet zu deponiren
enregistré 15 pr. 6

Les enchères sont transcrites au bureau des hypothèques

1798 (16 germinal 6), Tribunal Civil et Juge de paix du I° arr. (dans Strasbourg 10 (8), Not. Heus)
Le Tribunal Civil du Département du Bas Rhin a rendu le Jugement suivant, Cejourd’hui 14 pluviose 6 année, en exécution du jugement rendu par le Tribunal Civil du Département du Bas Rhin le 27 nivose dernier, Nous Jean Michel Remond juge de paix du troisième arrondissement de la commune de Strasbourg allions procéder à la première enchère
de la maison dépendante de la succession de de feu Jean Christmann Roederer tanneur à Strasbourg sis rüe des dentelles N° 5 dont la vente est ordonnée par ledit jugement (…) Sur quoi le Citoien Jean Frédéric Charles Roederer a fait la mise de 24.000
Cejourd’hui 21 pluviose 6, deuxième enchère, 25.000 au cit. Jean Godefroy Schæffer
Cejourd’hui 28 pluviose 6, troisième enchère, 25.100 Cit. Jean henry Knoderer junior
Cejourd’hui 1. ventose 6, surmise de 26.000 Livres Cit Jean Frédéric Charles Roederer
Cejourd’hui 8. ventose 6, quatrième enchère, 30.000 Livres Cit Jean Frédéric Charles Roederer
Cejourd’hui 23. ventose 6, cinquième enchère, 30.300 Livres Cit Jean Georges Starck
Cejourd’hui 13. germinal 6, adjugée à sa commandante Cit. Dorothée veuve Roederer née Karcher
le Tribunal a confirmé les dittes enchères, le 16 germinal 6

Acte qui confirme l’adjudication passée devant le juge de paix au profit de la veuve Dorothée Karcher

1799 (7 ventose 7), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 224, 12
Philipp Jacob Kammerer Senior Seiler Mandatario nomine Philipp Jacob Kammerer Rittmeisters unter dem achten Regiment Hussard, Ferner Frau Susanna Maria geb. Kammerer weiland bürgers Abraham Jund geweßten Gastgebers dahier hinterbliebene Wittib unter assistentz erstgedacht ihres Vaters, weiter Frau Margaretha Salome geb. Kammerer Johann Philipp Schuler des Vöchhändlers Ehefrau, Item Christmann Heinrich Kammerer Caffésieder, Item Frau Maria Dorothea geb. Kammerer Johannes Greiner Kiefers und Weinhändlers Ehefrau, ferner Johann Daniel Kammerer Seiler, weiter Frau Maria Salome geb. Röderer weiland Johann Georg Holderer geweßten Inwohners allhier hinterlassene Wittib unter assistentz Johann Gottfried Schäffer ihres Schwagers, Item Frau Catharina Margaretha geb. Röderer Johann Gottfried Schäffer Seidenhändlers Ehefrau, Item Frau Maria Magdalena geb. Röderer Johann Friedrich Carl Röderer Kunstfärbers Ehefrau, Item Frau Margaretha Dorothea geb. Röderer Johannes Bauer Handelsmanns Ehefrau, weiter Frantz Heinrich Mürdel Metzger Curatorio nomine Johann Friedrich Carl Röderer leedigen Handelsmanns, Jungfer Maria Magdalena Röderer und Jungfer Friderica Carolina Röderer, So dann Johann Friedrich Clady zuckerbecker curatorio nomine Johann Daniel Baldner, Jungfer Margaretha Dorothea Bauer, Johannes Bauer, Johann Christmann Bauer und Johanna Christina Bauer, samtliche bürger allhier zu Straßburg, in der Eigenschaft als Erben weiland bürgers Johann Christmann Röderer Rothgerbers ihres geweßten respectivé Vater und großvaters Verlaßenschafft, zufolg des Haußverkauf bei alhiesigem Civil: Gericht unterm 27. nivose 6 ergangenen Urtels
der bürgerin Dorothea geb. Karcher weiland obbemelten bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers hinterbliebenen wittib, daß von dem durch gedachten civil: Gericht dazu inspecie ernannten Friedensrichter hiesiger Gemeinde dritten Gerichts bezircks, Crafft seines unterm 23. Ventose 6 darüber dressirten und den 16. ejusdem confirmirten Steigerungs Procès verbals
Eine behausung bestehend in Vorder: und hinter: Hauß, nebens gebäu, Hof, Bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier ane der Spitzengaß gelegen mit N° 5 bezeichnet, einseit neben der tränck bei dem Gähgäßlein anderseit neben Michael Peter dem Amlungmacher und hinten auf die Preusch stosend, davon gibt man Jährlich hiesiger Gemeinde wegen der Landvest 2 Livres 8 sols und vom thulen des s.v. Cloacs so in das nebens Gäßlein gehet einen Livre 10 sols ane bodenzinß – als ein ererbtes vätter enregistré 16 ventose 7

Dorothée Karcher meurt en 1800 en délaissant deux filles. L’actif de la succession s’élève à 22 125 francs, le passif à 21 239 francs.

1800 (22 frimaire 9), Strasbourg 10 (15), Not. Zimmer n° 189, 618
Inventarium über weÿl. bürgerin Dorothea Röderer geb. Karcher auch weÿl. bürgers Johann Christmann Röderer gewesten Rothgerers hinterbliebenen Wittib Verlaßenschafft, nach ihrem den 9. frimaire jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
die Verstorbene hat mit eingangs gemelt ihrem Ehemann erzeugt und ab intestato zu ihren Erben Verlassen wie folgt als 1. Frau Maria Magdalena Röderer geb. Röderer des burgers Johann Frantz Carl Röderer vormaligen Kunstfärbers Ehegattin und 2. Frau Margaretham Dorotheam Bauer geb. Röderer des bürgers Johann Bauer handelsmanns Ehegattin

in der ane der Spitzengaß gelegen mit N° 5 bezeichneten Sterbbehausung
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine behausung bestehend in Vorder und hinter: hauß nebens: Gebäu hoff bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzengaß gelegen mit N° 5 bezeichnet einseit neben der tränck beÿ dem Gähgäßlein anderseit neben Michael Peter den Amlungmacher und hinten auf die Preusch, davon gibt man Jährlich der hiesigen Gemeinde wegen der Landvest 2 fr 40 c und von dem thulen des S.V. Cloacs so in das Nebens gäßlein gehet 1 Frk. 50 cent. auf den 20 brumaire an ane bodenzinß – gewürdiget vor 17.000 francken, darüber besagt ein vor Notarium Heus errichteter Kaufbrieff de dato 7 vent 7. Jahrs und ein Kaufbrieff in der C.C. Stub de dato 2. dec. 1745
hausrath 780 fr, Gold und Silbergeschirr 484 fr, Pfenningzinß hauptgüter 2100 fr, behausung 17.000 fr, Schulden 1759 fr, Summa summarum 22.125 fr – Schulden 21.239 fr, Deducendo 886 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 76 f° 98 du 23 frimaire 9

Marie Madeleine Rœderer femme de Jean Frédéric Charles Rœderer rachète les parts de la maison et en devient seule propriétaire

1804 (21 messidor 12), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 20, n° 105
Justice de Paix du troisième arrondissement, le 19 vend. 10
Extrait des registres de la Justice de Paix du troisième arrondissement de la ville de Strasbourg.Ce jour 8 thermidor an 9 Par devant nous Jean Michel Stibeck assesseur faisant les fonctions de juge de paix du troisième arrondissement ledit juge de paix nommé en cette partie par le jugement rendu par le Tribunal Civil le 7 messidor dernier, sont comparus Cit. Jean Bauer comme poursuivant les droits de Marguerite Dorothée Roederer son épouse et le Cit. Jean Frédéric Charles Roederer comme poursuivant les droits de Marie Madeleine Roederer celles héritières chacune pour moitié de feue la veuve Roederer leur mère
à Frédéric Charles Roederer et son épouse Marie Madeleine Roederer
adjudication de la maison sise en cette ville rue de la dentelles N° 5, d’un côté le Cit. Peter amidonnier d’autre une petite ruelle conduisant à la riviere – le 18 thermidor 9, le 2 thermidor criée 4000 francs – le 8 fructidor, 17 fructidor, 27 fructidor, 19 vendémiaire 10 – pour 31.000 francs

Inventaire dressé après la mort du locataire Georges Frédéric Roggenbach

1807 (22.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), Not. Bossenius n° 352, 3303
Inventaire de la succession de Georges Frédéric Roggenbach Père ci devant aubergiste a l’enseigne de l’ours noir, décédé le 16 courant – à la requête de Georges Frédéric Roggenbach Propriétaire héritier unique et universel de son père veuf de Marie Pfeiler
dans une maison rue des dentelles N° 5 appartenante aux héritiers du Sr Roederer tanneur dernier domicile du défunt dont il habitoit une partie du troisième étage
mobilier 513, 242, 340 fr, numéraire 79 fr
Enregistrement, acp 103 F° 4 du 23.6.

Inventaire dressé après la mort du locataire Joseph Magaty

1808 (17.9.), Strasbourg 14 (38), Not. Lex n° 2819
Inventaire de la succession de Joseph Magaty, capitaine retiré décédé le 11 courant – à la requête de 1. Pierre Magaty domicilié à Lucarno en Suisse négociant, 2. M Chrétien Geofroi Bossenius notaire impérial pour représenter Jean Marie Magaty lieutenant au premier regiment suisse absent, héritiers de leur père
dans la demeure du Sr Flaxland rue des Dentelles n° 5
mobilier 643 fr, passif 664 fr
Enregistrement, acp 108 F° 26 du 24.9.

Inventaire dressé après la mort du locataire Philippe Jacques Biskamm

1810 (20.3.), Strasbourg 5 (30), Not. F. Grimmer n° 6187
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Biskamm, sergeant de patrouille décédé le 22 janvier dernier – à la requête de 1. Catherine Marguerite Gros veuve de Georges Frédéric Groh passementier, 2. Marie Barbe Gros veuve de Jean Frédéric Mangel Gautier, 3. Jean Georges Gros farinier, ces trois enfants de Jean Jacques Gros et Catherine Marguerite Bollenbach, frère de la mère du défunt, 4. Chrétien Gros crieur et 5. Frédérique Gros femme de Jean Philippe Kress marchand d’amadou les deux derniers enfants de Jean Daniel Gros aussi frère de la mère du défunt

dans une chambre au premier étage donnant sur la rivière dans une maison n° 5 rue des Dentelles en cette ville appartenant aux héritiers Roederer
meubles 445 fr, numéraire 69 fr, créances 700 fr, total 1466 fr, passif 154 fr, déduction faite 1312 fr
(Joint à la vente des meubles n° 6198 du 24 mars) ce jourd’hui 4 février 1808 a été convenu entre Sr Jean André Barthel Imprimeur et De Catherine Wilhelmine Barthel veuve Giesmann demeurant à la rue des dentelles n° 5 d une part et
Philippe Jacques Biskamm sergent de patrouille en cette ville scavoir
1. louent au Sr Biskamm une chambre avec une alcove garnie d’un rideau vert faisant partie du logement qu’ils occupent en la maison rue des Dentelles n° 5 au premier étage donnant sur la rivière pour 60 fr, 2. il ne pourra être fait de dénonciation au Sr Biskamm aussi longtemps que le Sr Barthel et la veuve Giesmann resteront locataires de leur logement actuel (non enregistré)
Extrait des registres des actes de decès de la commune d’Erstroff département de la Moselle arrondissement de Sarrguemines canton de Grostenquin – Elisabeth Biskam épouse de défunt Gaspard Zouter est mort hier 16 thermidor 5 à l’âge de 51 ans
Le 22 mai 1793 a comparu Elisabeth Bisskamm veuve de Jean Gaspard Soutter que Jean Gaspard Soutter est mort aujourd’hui agé de 75 ans
Extrait des registres de bapteme d’Erstroff, Marie Gerdrude fille de Jean Gaspard Souttre officier retiré Chevalier de St Louis et Catherine Elisabeth Biskamer le 9 septembre 1782
certifie qu’il existe un seul enfant de Jean Gaspard Soutter et Elisabeth Bisskamm, Marie Gerdude Soutter actuellement en mariage avec Nicolas Houpert cultivateur à Erstroff, le 24 juin 1810
Extrait, St Marcum Urbis Argent. 9 Septembris 1771 Maria Elisabetha illegitima heri nata Johannis Caspari Sutter ex ansbach in superiori alsatia oriundi magistri vigiliarum legionis equestris Royal allemand nuncupatæ et Catharina Elisabetha Bisskamin argentin. soluta [in margine :] décédée le 2 septembre 1786 a Erstroff en Lorraine allemande
Vorweiser in deßen Junfger Catharina Elisabetha Bißkamin weÿl. Johann Jacob Bißkams gewesten hänfers und burgers alhier und auch weÿl. Catharina Margaretha geb. Großin hinterlassenen eheliche tochter ist der evangelischer religion (…) hat sich in der Evangelischen Kirch zu denen Predigeren beÿ dem offentlichen Gottesdienst (…) eingefunden, Straßburg d. 1 Juni 1776
Enregistrement, acp 114 F° 90-v du 28.3.

Marie Madeleine Rœderer meurt en 1823. Deux de ses enfants rachètent les parts de la maison.

1824 (12.8.), Strasbourg 13 (40), Me Bremsinger n° 3228
Cahier des charges n° 3170 – Adjudication définitive – 1. Marie Madeleine Roederer, fille majeure, 2. Frédéric Charles Roederer, propriétaire, 3. Frédérique Caroline Roederer épouse de Philippe Louis Flaxland, négociant, 4. Jean Léonard Roederer, fabricant de tiges de bottes à Wasselonne, de la succession de Madeleine Roederer leur mère veuve de Jean Frédéric Charles Roederer teinturier royal du haut grand et bon teint – suivant jugement du Tribunal civil du 28 avril dernier, procéder à la licitation amiable
à Frédéric Charles Roederer l’un d’eux pour moitié tant pour lui que pour sa sœur Marie Madeleine Roederer – 25.000 francs
Désignation de l’immeuble, une maison composée de bâtiment de devant et de derrière, bâtiments latéraux avec une cour, un puits, une buanderie, aisances, appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue des Dentelles marquée du n° 5, d’un côté ci devant Michel Peter fabricant d’amadou modo Henri Knoderer tanneur, de l’autre l’ abreuvoir ou une petite ruelle, derrière la rivière d’Ill – Etablissement de la propriété, suivant inventaire dressé par M° Bremsinger le 15 décembre 1823 la veuve Roederer a acquis par licitation et déclaration de command par devant le juge au troisième arrondissement de la ville de Strasbourg au commencement du 8 thermidor 9 (27 juillet 1801) clos le 18 vendemiaire 10 (11 octobre) suivant transcrit au bureau des hypothèques volume 20 n° 105 provenait de la succession de Dorothée Karcher veuve de Jean Christmann Roederer, tanneur – Marie Madeleine Roederer et Marie Dorothée Roederer femme Bauer étaient seules et uniques héritières suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 22 frimaire 9, adjugé par procès verbal de licitation précité pour 31.000 frands
n° 3197 du 15 juillet exposé à 18.000 frands
Enregistrement, acp 169 F° 124 du 20.8.

François Charles Rœderer et Marie Madeleine Rœderer vendent par adjudication la maison à Jean Henri Knoderer, propriétaire de la maison voisine

1827 (18.9.), Strasbourg 13 (43), Me Bremsinger n° 4434
Adjudication définitive et Déclaration de command n° 4435 du 19 septembre – Cahier des charges du 24 mars n° 4224 – Marie Madeleine Roederer, célibataire majeure sans profession, et François Charles Roederer, propriétaire
à Jean Jacques Stotz, architecte, pour Jean Henri Knoderer, fabricant de cuirs
Désignation de l’immeuble, une maison composée de bâtiment de devant, de derrière et latéraux avec cour, puits, buanderie, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Dentelles marquée du n° 5, d’un côté Henri Knoderer tanneur, d’autre une ruelle servant d’abreuvoir, derrière la rivière de l’Ill – Etablissement de la propriété, de la succession de Marie Madeleine Roederer décédée veuve de Jean Frédéric Charles Roederer, teinturier, échut à Marie Madeleine Roederer, François Charles Roederer et Frédérique Caroline Roederer femme de Philippe Louis Flaxland, négociant, et Jean Léonard Roederer, tanneur à Wasselonne, seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par M° Bremsinger le 15 décembre 1823, et licitation par jugement du tribunal civil de première instance le 28 avril 1824 aux susdits Marie Madeleine et François Charles, procès verbal dressé par M° Bremsinger le 10 juin 1824 – à la veuve Roederer née Roederer par procès verbal de licitation et déclaration de command devant le juge de paix du troisième arrondissement en date au commencement du 8 thermidor 11 (27 juillet 1801) clos le 19 vendémiaire 10 (11 octobre 1801) transcrit au bureau des hypothèques volume 20 n° 105, provenait de la succession de Dorothée Karcher veuve de Jean Christmann Roederer, tanneur, dont la défunte Marie Madeleine Roederer veuve Roederer et Marie Dorothée Roederer veuve Bauer étaient seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 22 frimaire 9, Dorothée Karcher veuve Roederer avait acquis l’immeuble précité par acte reçu Heuss notaire en cette ville le 7 ventose 7 (25 février 1799)
adjudication préparatoire du 20 juin n° 4326. les comparants ont choisi et nommé pour expert Jean Chrétien Arnold, n° 4531 du 17.7., estimé la maison à 18.000 fr
adjudication du 16 août n° 4387 (Frédéric Charles Roederer pour 8050 fr) – 24.400 fr
Enregistrement, acp 185 F° 130 du 19.9.



20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins


Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 20 – III 37 (Blondel), P 480 puis section 57 parcelle 58 (cadastre)

Autre adresse, 1, place du Vieux-Marché-aux-Vins

Reconstruite par Justine Maret, veuve du teinturier Jean Bauer (1871) – Détruite lors du bombardement du 25 septembre 1944 – Reconstruite par la société Racostra et l’architecte Jean Gurtner (1950)


Façade vers la place (crépi blanc, le crépi rose correspond au n° 2, mars 2022) – Vue d’angle (avril 2015)
Vue vers 1942, le n° 1 est la maison de gauche (AMS cote 1003 W4 n° 2111)

La maison d’angle face à la porte de Spire est inscrite au nom de Henri Trausch au Livre des communaux (1587). Elle comprend notamment deux auvents, l’un de dix pieds de long, l’autre de trente-et-un pieds et demi de long. Elle revient à sa fille qui épouse le marchand de bois Balthasar Bischoff. Son fils Balthasar Bischoff qui deviendra ensuite consul souhaite en 1641 déplacer les marches d’une façade vers l’autre. Elle appartient de 1666 à 1725 au secrétaire des Quinze Sébastien Nægelin puis à son fils juriste Jean Henri Nægelin. L’archer de la Maréchaussée Claude Toussaux et Elisabeth Roth en sont propriétaires quelques mois en 1725. Le maître maçon Jean Martin Pfundstein est autorisé en leur nom à poser cinq nouvelles marches en pierre qui s’ajoutent aux cinq anciennes. La veuve du maître des grains Jean Henri Obrecht s’en rend propriétaire, la maison revient à sa fille qui épouse le baron Georges Wolfgang Régnard Zorn de Bulach. Leur fils François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach la vend en 1803 au marchand juif Meyer Samuel, venu de Hagenthal-le-Bas en Haute-Alsace.


Plan-relief de 1727, la maison est celle qui forme l’angle à droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Cour S et élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 46 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les façades se trouvent de part et d’autre du repère (l). Sur la droite, la façade ouest vers la place à trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages, toiture à trois niveaux de lucarnes. A gauche de (l), la façade vers la rue dont la partie (i-j) forme saillie ; le rez-de-chaussée a trois fenêtres auxquelles s’ajoutent deux plus petites sur les côtés de la saillie. A gauche de (h), un portail mène dans la cour S. Le mur (8-9) dépend de la maison à l’est, l’édicule (9-10-1) se trouve à l’angle sud-est. La partie (1-3) forme le fond de la cour, (3-7) la partie droite (ouest). On voit en (4-5) un escalier extérieur.
La maison porte d’abord le n° 52 (1784-1857) puis le n° 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et le n° 1 de la place du Vieux-Marché-aux-Vins.

Ponts et Chaussées 1823 (ADBR, cote 2 SP 52)Ponts et Chaussées 1851 (ADBR, cote 5 K 123)
Plans des Ponts et Chaussées 1823 et 1851 (ADBR, cotes 2 SP 52 et 5 K 123)

Le plan des Ponts et Chaussées dressé en 1851 signale un bâtiment à trois étages, soit un de plus que dans les années 1820, mais l’un des étages doit correspondre aux mansardes. La veuve du teinturier Jean Bauer Justine Maret achète la maison en avril 1870. Elle acquiert de l’Etat une bande de terrain le long de la route nationale (rue du Vieux-Marché-aux-Vins) pour aligner la parcelle. La maison fait partie de celles détruites lors du siège en 1870. Quand Justine Maret revend la maison en 1878 la maison à quatre étages et mansardes, l’acte stipule qu’elle a ajouté deux étages, des mansardes et des greniers. Dans le cadastre, elle passe de 32 fenêtres ordinaires et deux fenêtres au troisième et au-delà à 42 et 45 fenêtres respectivement, le revenu passant de 306 à 825 francs. Justine Maret a par ailleurs fait aménager le rez-de-chaussée occupé par le restaurant Au Vieux-Marché-aux-Vins qui porte au début du XX° siècle l’enseigne Zum Mönchshof (Au Monastère, 1905).


Coupe lors du projet de surélévation, 1870 – Devantures (1901 puis 1906)
Partition du rez-de-chaussée en trois locaux commerciaux, élévations du rez-de-chaussée vers la rue et vers la place (1912), dossier de la Police du Bâtiment

Le propriétaire Milian Steinthal fait poser une nouvelle devanture en 1901, modifiée en 1906. En 1912, il fait déposer la décoration en mosaïque sur la façade et séparer le rez-de-chaussée par des cloisons pour aménager trois locaux commerciaux sous la direction des architectes Falk et Wolf. Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme puis le maire délivrent fin 1949 le permis de construire le bâtiment actuel à Emile Monsch, gérant de la société Racostra, et à l’architecte Jean Gurtner. Les travaux commencent en janvier 1950 et se terminent début 1951.



Elévations du bâtiment actuel comprenant un oriel sur chaque façade (1949, architecte Jean Gurtner, dossier de la Police du Bâtiment)
Carte postale du restaurant Mönchhof (Au Monastère) – Papier à lettres du marchand de cigares René Kauss, les bâtiments sont représentés de manière fantaisiste (dossier de la Police du Bâtiment – Rez-de-chaussée et enseigne Bière Pschorr de Munich (Münchener Pschorr Bräu), 1892, photographie de Mathias Gerschel lors de la fête des pompiers (image B.N.U.) –

mai 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Henri Trausch et (v. 1560) Cécile Volmar puis (1570) Salomé von Vessenheim – luthériens
h Balthasar Bischoff, marchand de bois, et (1588) Salomé Trausch – luthériens
1620* h Balthasar Bischoff, marchand de bois, consul, et (1614) Catherine Frantz puis (1637) Marie Hirt, veuve du marchand de vins Nicolas Diel – luthériens
(cohéritier pour ⅓) Jean Henri Bischoff, et (1659) Ursule Mahler – luthériens
1666 v Sébastien Nægelin, secrétaire des Quinze, et (1652) Marie Elisabeth Kammerer – luthériens
1705 h Jean Henri Nægelin, juriste, et (1725) Marie Salomé Schmidt – luthériens
1725 v Claude Toussaux dit la Garenne, archer de la Maréchaussée d’Alsace, et (v. 1700) Elisabeth Roth – catholiques
1725 v Jean Henri Obrecht, maître des grains, et (1689) Anne Marguerite Zeiss, d’abord (1685) femme de Jean Philippe Schlehenacker puis (1685) de Gérard Lefer, ls deux brasseurs – luthériens
1735 h Georges Wolfgang Régnard Zorn de Bulach et (v. 1734) Marie Madeleine Obrecht – luthériens
Catherine Marguerite Obrecht (célibataire, † 1761)
1776 h François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach et (1776) Catherine Salomée de Goll – luthériens
1803 v Meyer Samuel, marchand, et (v. 1789) Marie Anne Levy puis (v. 1797) Rachel Levy
1819 v (Georges Louis) Frédéric Grimmer, notaire, et (1820) Susanne Marie Lauth
1870 v Jean Baur, teinturier, et Jeanne Masselot puis (1847) Justine Maret.
1878 v Joseph Mennrath, brasseur, et (1860) Sophie Gnædig
1898/ v Milian Steinthal (Moïse Steinthal), marchand, et (1892) Pauline Victor
1924* v Journal d’Alsace et de Lorraine, société anonyme
1929- v Esca, société anonyme d’Epargne et de capitalisation
1937* v Racostra Radio comptoir s.a.r.l

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1765, Liste Blondel) III 37, M. de Zugmantel noble
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Boulach (noblesse), 15 toises, (-) pied et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 480, Grimmer Frédéric, notaire royal – maison, sol, cour – 1,83

Locations

1621, Jean Kempner, peintre
1776, Jean Daniel Ensfelder, notaire
1827, Frédéric Grimmer, notaire (futur propriétaire)
1832 (cave), Jean Baptiste Gross, marchand de vins
1869, Laurent Hoffherr, notaire
1875, société Henninger et Fils, brasserie Stern, de Francfort-sur-le Main

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 290-v
Henri Trausch règle pour sa maison d’angle face à la porte de Spire 1 livre 4 sols 8 deniers, à savoir un auvent (10 pieds de long, saillie de 5 pieds), un escalier de cave bordé de deux murets (7 pieds ½ de large, 4 pieds de saillie), au-dessus une cheminée (4 pieds de large, 1 pied ½ de saillie), en outre un auvent (31 pieds ½ de long, 6 pieds ½ de saillie), devant la porte d’entrée neuf marches en pierre (14 pieds de large) avec deux hauts murets et une plate-forme (saillie de 5 pieds 9 pouces en tout), item au bas de la même maison un escalier menant à l’écurie (5 pieds de large, 3 pieds ½ de saillie)

Anderseit am Hindern Weinmarckt Von der Kohlschewren vntz ane die Mang wider hinab gemessen
Heinrich Trausch hatt ein Eckhauß an der Zwerchgassen, gegen dem Speÿrthor, daran ein Wettertächle x schu lang, v schu herauß, Darunder ein offene Kellerstege mit Zweÿen Neben meürlin vii+ schu breÿt, iiij schu herauß, darüber ein vßgestossen Kemmatt iiij schu breit, i+ schu herauß, Aber ein Wettertach xxxi+ schu lang, vi+ schu herauß, Vor derselben Haußthüer Neün steinene Tritt ober einander xiiij schu breÿt, sampt zwo hohen Mauren vnd der Prütschen v schu ix Zoll herauß, Mehr Vnden ane demselben Hauß ein offene stegen Zum Stall v schu breit, iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, j lb. iiij ß. viij d.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 403
Elisabeth Toussaux doit 5 sols pour avoir modifié cinq marches devant sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins face à la porte de Spire, la première a 9 pieds 3 pouces de long et les quatre autres seront faites en proportion. Le contribuable suivant est Anne Marguerite Obrecht

Elisabet Toussaut dit La Garene des Archers beÿ der Marechaussée Haußfrau, Solle von den geänderten fünff Steinern Stafflen Vor Ihrer gegen dem Speÿrthor vf dem alten weinmarckt gelegenen behaußung, deren die Erste 9 sch. 3. Zoll lang, Und die 4. andere nach proportion gemacht werden sollen, Jahrs auf Michaelis und laut Prot: de 1725. fol. 181-b A° 1729. I.mo, 5 ß
Jetzt f. Anna Margreth Obrechtin

(Quittungen, 1726-1741)
Neuzb fol 188

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 188
Même loyer porté ensuite au nom de Sigefroi François Auguste Zorn de Bulach

alzb. 403
Frau An: Marg: Obrechtin Erben sollen von den geänderten fünff stafflen von stein vor Ihre gegen dem Speÿr thor auf dem alten weinmarckt gelegenen behaußung, deren die erste 9 schuh 3. Zoll lang, und die vier andere nach Proportion gemacht werden sollen, Jahrs auf Michaelis (id est 29. sept.) 5 ß
(8 vendemiaire)
(Quittungen 1741-an 10)
C 138
jetzt Jr. Siegfried Frantz August Zorn von Bulach XXI

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1641, Préposés au bâtiment (VII 1348)
Triumvir de la Monnnaie, Balthasar Bischoff demande l’autorisation de faire des travaux dans la maison où habitait sa mère face à la porte de Spire. Il souhaite supprimer d’un côté les marches (7 pied ½ de large) pour les transférer de l’autre côté où elles se trouvaient par le passé, en proposant le témoignage de vieilles gens.

(f° 15-v) Zinstag den 15. Junÿ – H Balthasar Bischoff wegen seiner behaußung beÿm Speÿrthor
2. H Balthasar Bischoff dreÿer d. Müntz angebracht, were im werck begriffen, seine behaußung gegen dem Speÿrthor über, welche hiebevor sein Mutter bewohnt, anderwerts Zu bawen, dabeÿ gewillt, beÿ dem eingang des haußes, die stafflen vff der einen seiten, so 7 ½ schu breit, zu quittiren, vnd weg zu thun, bitt Ihme vff der andern seitern, so viel alß dise stafflen außtrag. ane platz wider zu erhorgeiren*, verhoffe es dieße ehre* Zu erlang*., weilen hiebeuor aber vff der seiten, da er ietz platz suche, die stafflen geweßen, werd. also allein die vorige gerechtigkeit wider gesucht werde & berufft sich vff ettlich alte benachbarte, denen diese bewentnuß noch wol bewußt seÿe. Ist nach eingenommem augenschein Ihme willfarth worden.

1725, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Le maître maçon Jean Martin Pfundstein demande au nom d’Elisabeth Toussaux d’ajouter devant sa maison face à la porte de Spire cinq marches en pierre aux cinq qui s’y trouvent déjà et n’ont que 5 pieds de large. La première aura 9 pieds 3 pouces de long, les quatre autres seront faites en proportion. Les préposés donnent leur accord moyennant paiement de 5 sols par an. Le maître maçon rapporte la proposition à la propriétaire qui l’accepte.

(f° 181-v) Dienstags den 11. Sept. 1725 – Elisabeth Toussaut dit la Garaine weg. 5. steinerner Stafflen
Johann Martin Pfundstein der Maurer, bittet Mghh. unterth. daß Elisabetha Garaine des Archers de la Marechaussée haußfrauen möchte vergönnet werden, daß Sie ane statt Ihrer fünff Steinern stafflen vor Ihrer gegen dem Speÿrthor liegenden behaußung welche nur 5 schuhe breit waren, dörffe fünff andere steinere staffel legen laßen, davon die Erste Neun schuh und dreÿ Zoll lang, die übrige Vier aber nach proportion gemacht werden sollen. Erk. Sollen von solcher newgemachten fünff Staffeln Jährlichen fünff Schilling d bodenzinß bezahlt werden, welches Mr Pfundstein an referendum genommen. Elisabeth Toussaut aber solchen nachgehendts übernommen.

Description de la maison

  • 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cuisines, dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins

nouveau N° / ancien N° : 39 / 52
Samuel
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées (décembre 1823, cote 2 SP 52)

N° 52. Toute en pierre, bonne. 2. Etages. Une latrine en saillie sur la route & dont les murs sont lézardés.
(1851, sote 5 K 123)
N° 52, Grimmer, Notaire 3 E P S (3 étages en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 236 case 3

Grimmer Frédéric, notaire royal

P 480, sol, maison & cour, Vieux marché aux vins 52
Contenance : 1,83
Revenu total : 306,95 (306 et 0,95
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 782 case 1

Grimmer Frédéric, notaire
1870 Baur Jean la veuve
1879 Mennrath Joseph Wirth
1898/99 Steinthal Milian, Kaufmann / und Ehefrau Paula geb. Victor in Gg.
(ancien folio 530)

P 480, maison, sol, place du vieux marché aux vins 1
Contenance : 1,83
Revenu total : 306,95 (306 et 0,95)
Folio de provenance : (236)
Folio de destination : gestört (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 2
1871, Diminutions, Maisons détruites pendant le blocus – Grimmer Frédéric f° 530, P 480, revenu 306

P 480, maison
Revenu total : 825,95 (825 et 0,95
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 45
1874, Augmentations – Baur Johann Wtt. f° 530-I, P 480, maison, revenu 825, Neubau, achevée en 1871, imposable en 1874, imposée en 1874

Cadastre allemand, registre 31 f° 306 case 3

Parcelle, section 57, n° 58 – autrefois P 480
Canton : Alter Weinmarktplatz Hs N° 1 / Place du Vieux Marché aux Vins N° 1
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 1,95
Revenu : 7800 – 15.500 – 19.000
Remarques, Neubau 1914

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 3521
Steinthal Milian und Ehefr.
1924 Journal d’Alsace et de Lorraine, société anonyme
1932 Hollaender Ernest Emile négociant
(clos 1932)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 3958
Borach Eugen Raymund, Ingenieur
1918 Landwirtschaftliche Landes Zentralkasse für Els. Lothr;
1929 Esca, société anonyme d’Epargne et de capitalisation
1941 Esca, Aktiengesellschaft
(172)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 5872
Racostra Radio comptoir s.a.r.l
(336)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins p. 136

52.
Pr. de Bulach, Baron François Auguste assesseur de – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Weinmarckt (Seite 190)

(Haus Nr.) 20
Schapf, Restaurateur Zum Mönchshof. 04
Miss, Manufakturwarenh. 1
Dumstrey, Redakteur. 2
Wolffs, Telegr.-Bureau. 2
Reichmann, Kaufmann. 3
Kampe, Kauffmann. 4
Hübscher, Rottenarbeit. 5.

Annuaire d’adresses 1895 – Alter Weinmarckt, S. 161 (i 306)
20
Oertel, Friseur. 0
Missmer, Wirth. 0

Annuaire d’adresses 1900 – Alter Weinmarckt, S. 170 (i 343)
20
Missmer, Restaurateur, Pschorr-Bräu. 0
Theodore, Hemdenfabrik. 1
Schüller, Eisb.-Betr.-Secr. 2

Annuaire d’adresses 1910 – Alter Weinmarckt, S. 237 (i 420)
20
[Steinthal, L., Hohenlohestrasse 24, E]
Heyberger, W., Zentr.-Automat. 01
Filkin, A., Cito, Garderob.-Klinik. 2
Spahn, K., Dentist. 2
Schönfeld, O., Küchenchef. 3
Uetz, K., Magazinverw. 3
Hörd, P., Kaufmann. 4
Hetzel, M., Tagner. 5
Mok, J., Strassb.-Schaffn. 5

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 720 W 21)

20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (dossier I, 1870-1982)

Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth sont autorisés en mars 1870 à ajouter un troisième étage. L’architecte G. Hagenbüchle fait poser en 1888 une canalisation. Le propriétaire Milian Steinthal fait poser une nouvelle devanture en 1901, modifiée en 1906 par l’architecte Oberthür. En 1912, Milian Steinthal fait déposer la décoration en mosaïque sur la façade et séparer le rez-de-chaussée par des cloisons pour aménager trois locaux commerciaux sous la direction des architectes Falk et Wolf. Il fait ensuite transformer le premier étage.
Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944.
Mme Lucien Levy née Edith Schereschewsky demande en 1947 l’autorisation d’ouvrir une baraque de vente.
Emile Monsch, gérant de la société Racostra dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment sous la direction de l’architecte Jean Gurtner. La Police du Bâtiment impose des conditions mais revient sur sa proposition d’aménager des arcades le long de la place. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme puis le maire délivrent le permis de construire fin 1949. Les travaux commencent en janvier 1950 et se terminent début 1951.

Locataires du restaurant. Hinner et Lœscheritz, 1871 – Charles Schwartz, 1888 (café au Vieux-Marché-aux-Vins) – Jean Conrad, 1903 (restaurant Au Monastère, Mönchshof) – Gœggel et Rosenfelder, 1906-1912 (société Distributeur du Centre, Central-Automat G.m.b.H.) – 1909 Wolfgang Heyberger et Georges Cremer (S.à.r.l. Distributeur du Centre)
Bureau de renseignements A. Lux (1897) – Atelier du chemisier Sylvain Théodore (premier étage, 1897) – Gertrude Marcus, 1908 (Clinique de la garde robe, Cito) – dentiste Charles Spahn (1910)
Fabrique alsacienne de parapluies (1912-1915) transporteur Rodolphe Mosse (entresol, 1912) veuve Othon Koch (boucherie-charcuterie1912)
Frères Rœchling (1912), M. Herweh (1912), Henri Millot (1920), société anonyme des transports Jonemann (1920), cabinet d’affaires Lotz et Nibel (1933)
marchand de cigares René Kauss (1912), opticiens Meschenmoser (1919), société Dactyle-Office (1921), agence de voyages F. Le Bourgeois (1925), Journal d’Alsace et de Lorraine (1927, 1938), Darstein (confiserie, rue des Pucelles, 1928, 1942)
Meubles Brille et Compagnie (1952), société Chaud-Froid (1952), établissement Cawé (1954-1961), société Centrale, Machines à coudre (1955-1973), meubles Best (1970), (1952), agence immobilière Résidence 2000 (1972) puis société Radio Auto Service (1975-1976), agence de voyages Ayme Tours (1976)

Sommaire
  • 1870 – Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth demandent au nom de la dame Bauer, propriétaire de la maison sise 1, place du Vieux-Marché-aux-Vins, l’autorisation d’ajouter un troisième étage. Croquis joint – L’agent voyer note que la façade vers la place est alignée, sans avance, celle vers la rue dépend de la grande voirie
  • 1871 – L’entrepreneur A. Bedicam demande au nom des sieurs Hinner et Lœscheritz (café et restaurant, locataires de Mme Bauer) l’autorisation de défaire le pavage
  • 1888 – L’architecte G. Hagenbüchle (22, Faubourg de Pierre) demande au nom de Charles Schwartz (dépôt de bière, 6, rue du Fossé des Tanneurs) l’autorisation de poser une canalisation au sous-sol du café au Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation – Dessins sur calque
    1888 – Droits acquittés pour un embranchement de canalisation et un soupirail
    1888 – Les services municipaux constatent que Charles Schwartz (café au Vieux-Marché-aux-Vins) a posé sans autorisation une lanterne
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Lux (bureau de renseignements) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation – A. Lux doit déplacer l’enseigne qui est à moins de 65 centimètres de la propriété voisine – L’enseigne a été déplacée, décembre 1897
  • 1899 – B. Netter se plaint que la fosse de son voisin Steinthal (brasserie Pschorr) n’est pas étanche – La Police du Bâtiment constate les faits. Elle écrit à Steinthal (demeurant 36, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) qui répond que le tuyau de descente de son voisin n’est pas bien engagé – Travaux terminés, février 1900
  • 1897 – Le chemisier Sylvain Théodore (atelier au 32, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) demande l’autorisation de poser une enseigne à son futur atelier au premier étage de la maison à l’enseigne au Vieux-Marché-aux-Vins (Pschorr). Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation
  • 1901 – Milian Steinthal est autorisé à poser une nouvelle devanture 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Travaux terminés, mars 1901 – Dessin
    1901 (février) – L’atelier Griesbach et Grossmann (peintre décorateur) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation
  • 1902 – B. Netter (propriétaire du 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) se plaint de son voisin Steinthal (fabricant de meubles, propriétaire du débit de boissons Au Vieux-Marché-aux-Vins), à savoir de la cheminée, de tuyaux en terre qui dégagent de mauvaises odeurs – Des travaux ont eu lieu, avril
  • 1903 – Jean Conrad (restaurant Au Monastère, Mönchshof) se plaint de ses cabinets de toilette que le propriétaire Steinthal refuse de réparer.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate qu’il y a deux drapeaux posés sans autorisation au débit Au Monastère – Jean Conrad fait remarquer qu’il portent l’inscription de N. Miss, locataire du premier étage – N. Miss est autorisé à poser une enseigne plate
  • 1906 – L’atelier Griesbach et Grossmann (peintre décorateur, 41 quai des Bateliers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le débit Au Monastère. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Prolongation – Travaux terminés, juin
    1906 – La Police du Bâtiment constate que l’architecte Oberthür (27, rue des Serruriers) fait modifier les devantures sans autorisation – Demande – Autorisation – Dessin – Droits acquittés pour neuf baies
  • 1906 – Les sieurs Gœggel et Rosenfelder (société Distributeur du Centre, Central-Automat G.m.b.H.) demandent l’autorisation de poser deux enseignes électriques, une lampe et deux volets roulants – Croquis – Commentaires de la Police du Bâtiment – Autorisation – Dessins
    1907 (février) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser un drapeau publicitaire – L’objet est retiré
    1907 (mai) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire, libellé Central Automat, Kaffee-Conditorei (Distributeur du Centre, Café et confiserie) – Autorisation – L’enseigne est posée
    1907 (août) – Le commissaire de police autorise les mêmes à entreposer quatorze bouteilles d’acide carbonique au sous-sol
    1912 – La trésorerie municipale demande le paiement des droits pour le restaurant à distributeurs (Automaten-Restaurant), propriétaire Milian Steinthal, demeurant 24 avenue de Hohenlohe, ensuite avenue de la Marseillaise) – L’enquête montre que l’autorisation a été accordée en 1906 à la société Gœggel et Rosenfelder qui a fait faillite – Le maire envoie une injonction de payer. Le propriétaire répond que le volet roulant a été posé quelques semaines plus tôt par sa locataire la veuve Koch – La Police du Bâtiment estime que les droits non payés pourraient être enregistrés comme créance irrecouvrable
  • 1908 – Gertrude Marcus (Clinique de la garde robe, Cito, Garderoben-Klinik, 1.a quai Kellermann) demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires (premier étage) – Les enseignes sont posées
  • 1909 – Wolfgang Heyberger et Georges Cremer (S.à.r.l. Distributeur du Centre) demandent l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au rez-de-chaussée (courrier de la Division I). La Police du Bâtiment constate que le local n’a que 3,35 mètres de haut au lieu des 3,50 mètres réglementaires, la cuisine à l’étage est conforme aux prescriptions. La cloison entre les cabinets d’aisance pour hommes et pour femmes est posée.
  • 1910 – Le dentiste Charles Spahn (deuxième étage) demande l’autorisation de poser deux enseignes plates au deuxième étage et une plaque émaillée – Autorisation
    1912 – Le même demande l’autorisation de poser une double enseigne sur verre (sans saillie) – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessin
    1913 – Le même demande l’autorisation de poser deux enseignes – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessin
  • 1910 (novembre) – Milian Steinthal (marchand de meubles demeurant 27, rue de la Haute-Montée) demande l’autorisation de poser des cloisons au rez-de-chaussée pour aménager plusieurs magasins et de déposer la décoration en mosaïque sur la façade – La Police du Bâtiment écrit aux architectes Falk et Wolf (27, rue de la Haute-Montée) concernant l’accès aux cabinets d’aisance. Les architectes modifient les dessins – Autorisation d’aménager trois locaux commerciaux, novembre 1911, annulée par la suivante – Dessin – Calcul statique – Nouvelle autorisation, janvier 1912 – Dessins – Rectification du calcul statique – Entrepreneur, Urban à Illkirch-Graffenstaden
    Déclaration d’ouverture du chantier, 28 janvier 1912
    1912 (février) – Les mêmes sont autorisés à modifier le premier étage – Plan – Calcul statique
    1912 (avril) – La Police du Bâtiment ne délivre pas le certificat de réception finale parce qu’il n’y a qu’un cabinet d’aisance pour les trois magasins – Les travaux doivent être conformes au dessin. D’autres cabinets devront être aménagés dans les deux ans – Le certificat de réception finale est délivré, mai 1912
    1914 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que les cabinets d’aisance ne sont pas aménagés – René Kauss certifie sur papier à lettres illustré qu’il ne se sert presque jamais des cabinets – Milan Steinthal argue sur papier à lettres illustré que la place manque pour aménager des cabinets supplémentaires – La Police du Bâtiment accepte les arguments et classe le dossier.
  • 1912 – La fabrique alsacienne de parapluies (Elsässische Schirmfabrik G.m.b.H., 8.a boulevard de Cronenbourg) – Une autorisation a déjà été délivrée pour une enseigne plate, une lampe électrique, en outre pour une lampe électrique et trois enseignes perpendiculaires. La lampe est fixée à 2,30 seulement du sol.- Autorisation de poser une lampe électrique et deux enseignes perpendiculaires en forme de parapluie (30 avril) – Autorisation de poser une lampe électrique et une enseigne plate (avril 1912)
    1912 (juillet) – La même demande l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation
    1915 – La fabrique alsacienne de parapluies informe la Police du Bâtiment qu’elle ne détient plus le local commercial
  • 1912 – Les frères Levy (peintres en bâtiment, 140, Grand rue) demandent de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation (mai 1912) – Travaux terminés, avril
  • 1912 – Le transporteur Rodolphe Mosse (Annonces, Expedition, à l’entresol) demande l’autorisation de poser une enseigne plate et deux enseignes dont la saillie est supérieure à 16 centimètres. – Autorisation – Les enseignes sont posées
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Othon Koch (boucherie-charcuterie) a posé sans autorisation un volet roulant – Demande – Autorisation
  • 1912 – Les frères Rœchling demandent l’autorisation de poser trois enseignes plates – Autorisation
  • 1912 – M. Herweh demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
  • 1912 – Léopold Schillio (enseignes sur verre, 8, rue du Dragon) demande au nom du marchand de cigares René Kauss (19, rue Thiergarten) l’autorisation de poser deux enseignes sur verre sans saillie – Autorisation – Les enseignes sont posées
    1913 – Le fabricant de marquises E. Hagenstein (1.b, rue de l’Angle à la Robertsau) demande au nom de René Kauss l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation – Croquis
    1913 – René Kauss est autorisé à poser huit enseignes plates – René Kauss rectifie sa demande, il y a sept et non huit enseignes.
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, remarques en quatre points (dont nettoyage du toit vitré), propriétaire L. Steinthal, demeurant rue de la Haute-Montée
    1905. Le restaurateur Schapf demande une inspection – Milian Steinthal (sur papier à lettres L. Steinthal, fabrique de meubles et décoration intérieure) répond que les travaux ont été faits – La Police du Bâtiment constate que la gouttière fuit encore malgré les réparations
    1906. La maison a été entièrement réparée
    1915. Un locataire du quatrième étage se plaint que son logement est humide – Le propriétaire Steinthal fait faire les réparations
    1915. Commission des logements militaires, remarques en six points
    1916, Idem
    1919. Eugénie Schmitt aurait des orphelins en pension. Il n’y a personne de ce nom dans la maison
  • 1919 – Les entrepreneurs Sigel Frères (peinture et vitrerie) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord, droits perçus
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que les opticiens Meschenmoser frères ont posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Demande de poser un pince-nez en tôle au nouveau magasin – Autorisation
    1920 – Les opticiens Meschenmoser demandent l’autorisation de poser un tableau comprenant un baromètre sur un des piliers de leur devanture
    1921 – La Police du Bâtiment constate que les opticiens Meschenmoser frères ont posé sans autorisation une enseigne – Les mêmes demandent l’autorisation de poser un panneau publicitaire Kodak – Autorisation
  • 1920 – Henri Millot demande l’autorisation de poser deux enseignes plates – Autorisation de poser une enseigne (mars) – Autorisation de poser deux enseignes (décembre) – Les enseignes sont posées
  • 1920 – La société anonyme des transports Jonemann demande l’autorisation de poser une enseigne en tôle entre le premier et le deuxième étage – Autorisation
    Même demande par les frères Sigel, peintres, au dos de la requête précédente – Dessin
  • 1921 – La société Dactyle-Office (N.A. Leblanc et Compagnie) demande l’autorisation de poser une enseigne sous verre – Accord
    Idem, autorisation de poser deux enseignes provisoires sur toile – Prolongation accordée jusqu’en novembre
    1922 (avril) – Le gérant argue de mauvaises affaires pour solliciter une nouvelle prolongation
    1922 (octobre) – Les anciennes enseignes sur toile sont remplacées par deux enseignes plates sur verre
  • 1925 – L’agence de voyages F. Le Bourgeois transfère ses bureaux du 1, rue du Vingt-deux-novembre au 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation de poser une enseigne
  • 1927 – Le Journal d’Alsace et de Lorraine (ancien Journal d’Alsace et Courrier du Bas-Rhin) informe la Police du Bâtiment qu’elle a retiré le fil, et non une antenne de T.S.F. posé entre le 1, place du Vieux-Marché-aux-Vins et le 32, rue du Jeu-des-Enfants.
  • 1928 – La société P. E. Darstein (confiserie, rue des Pucelles) qui ouvre une filiale dans la maison demande l’autorisation de modifier les enseignes sur verre
    Les frères Sigel fournissent un dessin – Autorisation
  • 1934 – Le cabinet d’affaires Lotz et Nibel (3, rue des Orfèvres) qui a quitté les lieux en octobre 1933 retire son enseigne
  • 1934 – Le maire notifie la société Esca de faire ravaler les façades
  • 1938 – Le Journal d’Alsace et de Lorraine demande l’autorisation de construire un guichet de vente dans une devanture – Dessin – Autorisation
    1938 – Le même demande l’autorisation de poser un texte sur calicot – Autorisation à titre exceptionnel pour deux mois
  • 1942 – La société Darstein renonce à rouvrir sa filiale au Vieux-Marché-aux-Vins par manque de marchandises mais se réserve le droit de la rouvrir ultérieurement. La Police du Bâtiment déclare que les droits restent dus pour le store
  • 1946. Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944. Certificats de sinistré remis à P. E. Darstein, à H. Couard, demeurant à Grendelbruch, pour son commerce de charcuterie et conserves
  • 1947 – Mme Lucien Levy née Edith Schereschewsky (16, rue des Carmes au Neudorf) demande l’autorisation d’ouvrir une baraque de vente au lieu de son ancien magasin 64, Grand rue (Paris Chemises) – La Police du Bâtiment répond que la baraque n’est pas soumise à son autorisation
  • 1949 (janvier) – L’architecte Jean Gurtner (2, rue du Noyer) demande un permis de construire pour le bâtiment Racostra
    1949 (mars) – La Police du Bâtiment impose des conditions (emplacement de la porte du 2, place du Vieux-Marché-aux-Vins, hauteur limitée à quatre étages, outre un étage en retrait de 80 centimètres, taille et répartition des ouvertures)
    1948 (août- – Emile Monsch, gérant de la société Racostra (6, rue des Francs-Bourgeois) dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment (parcelle section 57 n° 58) sous la direction de l’architecte Jean Gurtner. La Division VI propose d’accorder aux différents propriétaires une dispense concernant la surfaces des cours. « Pour remédier au manque de surfaces constructibles, nous avons proposé une modification de l’alignement avec aménagement d’un portique public. Dans sa lettre du 3 mai 1949, l’inspecteur départemental de l’Urbanisme fait remarquer que cette solution a pour effet de réduire le volume de la place du Vieux-Marché-aux-Vins, déjà exiguë. En définitive, nous maintenons l’alignement légal en vigueur et proposons d’accorder aux riverains sinistrés une dérogation pour la dimension des cours. Cette dérogation est justifiée à condition que les cours soient contiguës entre elles.&$&»
    Plans de situation (section 57, parcelle 46 et parcelles 57 à 59)
    Etude, plan de masse (arcades vers la place) par le Service municipal d’architecture (février 1949)
    La Police du Bâtiment se déclare satisfaite de la silhouette et de la masse du bâtiment à construire. Elle demande en outre que 1) les lucarnes simples et non jumelées aient un style uniforme, 2) les arêtes des oriels doivent être remplacées par des arrondis ou des pans coupés, ou, en conservant leur forme, les fenêtres devront se trouver au nu du mur, 3) les fenêtres seront telles qu’on distingue les battants du cadre dormant.
    1949 (septembre) – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son accord (route nationale 4, point kilométrique 44.910
    1949 (novembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre à Emile Monsch, gérant de la société Racostra, le permis de construire un bâtiment de rapport 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
    1949 (décembre) – Le maire délivre le permis de construire
    1950 (janvier) – L’architecte Jean Gurtner déclare que les travaux commenceront le 5 janvier aux n° 20 (propriétaire société Racostra) et n° 22 (Hemmendinger)
    Les Associations syndicales de reconstruction font remarquer que le pignon arrière du 25, rue du Jeu-des-Enfants, mitoyen des bâtiments à construire, a été refait en 1949 sans tenir compte des fondations. – La Police du Bâtiment constate que la reprise en sous-œuvre est conforme aux règles de l’art.
    1950 (avril) – Le préfet accorde dérogation à l’article 3 alinéa 2 du Règlement sanitaire départemental en date du 6 septembre 1948
    Suivi des travaux – Janvier 1950, démolition, enlèvement des décombres. Mars, on coule les fondations en béton et les murs du sous-sol. Avril, les travaux en sont au premier étage. Juin, le gros œuvre continue au cinquième étage. Juillet, le gros œuvre se termine, le toit est couvert de tuiles plates. Septembre, on pose les cloisons intérieures, les installations électriques sont terminées. Octobre, les plâtriers travaillent, Janvier 1951, la plâtrerie est terminée sauf au rez-de-chaussée. Mars, le parquet est posé, les soupiraux aussi. Mai, juin l’aménagement intérieur se termine, le crépi est en cours. La réception finale ne donne lieu à aucune observation, si ce n’est que les matériaux du béton armé au sous-sol ont été vérifiés après-coup.
    1951 (juin) – Le maître ramoneur Robert Dorn délivre un certificat de conformité
    1954 (mai) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre un certificat de conformité.
    1954 (octobre) – Le commissaire de police remet à Emile Monsch une notification concernant un immeuble sis 65, rue de Rochechouart à Paris
  • 1951 (octobre) Emile Monsch écrit au président de l’association de reconstruction que les fondations du mur mitoyen avec Beck-Schwaab n’ont pas été faites à cinq mètres de profondeur comme l’imposait l’ingénieur conseil – La Police du Bâtiment constate que les travaux correspondent aux plans et qu’elle n’a donc pas à intervenir.
  • 1952 – Les meubles Brille et Compagnie (rue du Marais-Vert) demandent l’autorisation de poser une enseigne à leur salle d’exposition 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Dessin – Autorisation de poser une enseigne au néon en lettres détachées – L’enseigne est posée
  • 1952 – La Police du Bâtiment constate que la marche de l’entrée occupe la voie publique sur une largeur de 33 centimètres et une longueur de 1,74 mètre. Croquis – L’affaire est classée jusqu’à nouvel ordre
  • 1952 – La société Chaud-Froid demande l’autorisation de poser deux inscriptions sur la devanture. – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1954 – L’établissement Cawé (textiles en gros) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à double face – Dessin – Autorisation
    1961 – L’avocat Rothenbach déclare que la société Cawé surcharge le plancher du premier étage qu’elle loue. La Police du Bâtiment constate que la société a déménagé.
    1961 – L’établissement Cawé déclare qu’il a transféré ses bureaux 18, quai Rouget de l’Isle
  • 1955 – La société Centrale, Machines à coudre demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
    1955 – La Police du Bâtiment constate en décembre que la même a fait poser sans autorisation deux enseignes sous verre – Demande – Autorisation
    1959 – La société déclare avoir remplacé le libellé d’une enseigne lumineuse (Phœnix par Gritzner)
    1968 – La société déclare avoir déposé l’enseigne lumineuse
    1973 – La Police du Bâtiment constate que la société a fait poser sans autorisation une double enseigne lumineuse – Le magasin est fermé, l’enseigne enlevée.
  • 1956 – La société Racostra a l’intention de se défaire de l’immeuble sis 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins en faveur d’Emile Monsch. Elle demande un certificat pour le service de l’enregistrement et des Domaines – La maire délivre le certificat
  • 1970 – Les meubles Best demandent l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation
  • 1972 – La Police du Bâtiment constate que l’agence immobilière Résidence 2000 a posé sans autorisation une enseigne lumineuse, à la place de son prédécesseur les meubles Best – Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée
    1973 – L’agence demande l’autorisation de poser trois caissons lumineux – Dessin – Autorisation
  • 1975 – La société Radio Auto Service (21, rue de la Krutenau) demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses doubles et une enseigne lumineuse simple (anciens locaux de Résidence 2000) – Photographie de l’ancienne enseigne – Autorisation – Les enseignes sont posées
    1976 – La société qui quitte les locaux le 31 juillet 1976 demande à être exemptée du droit pour la durée ultérieure. Refus.
  • 1976 (juillet) – La société Ayme Tours (40, rue Aubry-et-Rau) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Ayme Voyages au 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (propriétaire, Rusch). Croquis (Résidence 2000 sur la droite, Ayme Voyages sur la gauche) – Autorisation – L’enseigne est posée
    1976 (septembre) La même demande l’autorisation de poser un caisson lumineux – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée
  • 1975 – L’entreprise André Nonnenmacher (24-a route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Les travaux n’ont pas eu lieu, décembre 1977

Autres dossiers – 1198 W 299 (volume 2, 1988-1997)
1540 W 319 (modification des devantures, 2002)
1688 W 1625 (fermeture de balcon, 2011-2012)
709 W 280 – place du Vieux-Marché-aux-Vins n° 1 (1942-1990)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Henri Trausch au Livre des communaux (1587).
Henri Trausch a des enfants de Cécile Volmar à partir de 1561

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 11-v, n° 52)
1561. H. Heinrich Trusch, Cecilia Volmarin, Heinrich (i 29)

Il se remarie en 1570 avec Salomé, fille de Laurent von Vessenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144, n° 8)
1570. Herr Heinrich Trusch vnd J. Salome Herr Lorentz von Vessenheim tochter von Straßb. den 3. ( 146)

La maison revient à sa fille Salomé Trausch qui épouse en 1588 Balthasar Bischoff, fils du marchand de bois Balthasar Bischoff

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 8, n° 23)
1588. Balthasar Bischoff H Balthasar Bischoffs des holtzherrn verlasener Son H Salome Herrn Heinrichen Trauschen tochter. 11. Junÿ (i 10)

Devenu assesseur des Quinze, Balthasar Bischoff meurt le 20 août 1620. Le consul en fonction invite les membres du conseil à assister aux obsèques qui ont lieu le 22 août
1620 Conseillers et XXI (1 R 102)
(f° 217-v) Montags den XXI. Augusti. – H. Balthasar Bischoff begraben.
der Regirend Herr Ammr. Zeigt ahn, nach dem gestrigs tags Herr Balthasar Bischoff 15.hener, Zu anfang d. Ambtpredigt gestorb. so würde man ihn morgenden tags vmb 2. vhr nach mittag Zur erden bestatten Ließen Witib vnd Kind, meiner Herren Zur Leicht einladen. Wer nun dem herren die letste ehr erzeig. wolle, könne sich einstellen.

Salomé, veuve de l’assesseur des Quinze Balthasar Bischoff, pour laquelle agissent son tuteur et Balthasar Bischoff le jeune, dépose une somme à la Tour aux deniers.
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
(f° 30-v) Zinstag den 28. Januar. 1623. Vogteÿ geldt angelegt – Herr Matthæus Zeiger, alt Ammeister, als vogt Fr. Salome, weÿland herrn Balthasar Bischoffs XV. seeligen hinderlaßener wittib hat per Herren Balthasar Bischoff den jüngeren angelegt 250 h.
Haben Ihr darumb Zukauffen geben 12 h 10 ß. Vff Conversion: Pauli fallend. Ing. fol. 77.

1628, Préposés au bâtiment (VII 1343)
(f° 23) Sambstags den 16. Februarÿ a° 1628 – Abloßung
H Balthasar Bischoffs W. Salome Trauschin Abgelöst, so vff Conuers. Pauli aô 1623.Inß vogteÿgelt angelegt w. 26 fl. d. A* 500 fl. mit 125 fl. od. 62 lb 10 ß

La maison revient à son fils Balthasar. Fils de l’assesseur des Quinze Balthasar Bischoff, il épouse en 1614 Catherine, fille du receveur de Saint-Marc Jean Joachim Frantz

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 134-v, n° 7)
1614. 22. Februarÿ. Hr Balthasar Bischoff der Jung: H. Balthasar bischoffs, mein. gnädig. H. fünfzeh. einem, ehelicher Son, J. Catharina, H Johann Joachim Frantzen Schaffners Zu St. Marx Eheliche Tochter (i 137)

Triumvir de la Monnaie, Balthasar Bischoff se remarie en 1637 avec Marie, veuve du marchand de vins Nicolas Diel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 39)
1637. Hr Balthasar Bischoff dreÿer an d. Stattmüntz und Kirchenpfleg. Zum Alten St. Peter, Fr. Maria Hr. Niclaus Dielen weinhändlers nachgel. wittib, zum Alten St. Peter 26. 7.bris (i 40)

Fille du jardinier Tobie Hirtz, Marie Hirtz épouse le tailleur Nicolas Diel en 1617
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 191 n° 1222)
1617. Dominica 2 Trinitatis. Niclaus Diel der Schneider Vnd Jungfrau Maria, Tobias Hürtzen d. Gartners hinderlaßene Tochter (i 409)

Le marchand de bois Balthasar Bischoff loue la maison au peintre Jean Kempner (il ne faut pas confondre cette maison et une autre qui se trouve le long du fossé intérieur près de la porte de Spire et qui appartient aussi à Balthasar Bischoff)

1621 (30. Octobris), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 81-v
Leyhenung Hrn Johann Kempeners des Mahlers vber ein Behausung
Erschienen H Balthasar Bischoff holtzhendler vnd Burg. alhie
hatt in gegenwertigkeyt Johann Kempner des Mahlers vnd burg. alhie
bekant das er demselb. sein Behausung alhie geg. dem Speyr Thor so eckhauß einseyt neben Veltin Sauren dem Kueffer and. seyt neben N dem Schreyber auff d. Gartner Stuben In d. Steinstraß geleg. derselben Zweÿ Jar lang die nechsten vor weÿhenachten nechst künfftig anzurechnen seiner gelegenheit nach zu bewohnen (…) dafür er Jerlichs erleg. soll Jedes (…)
[in margine :] diese Leyhung Ist allerdings Cassirt den 26. Xbr 1621.

Assesseur des Quinze, Balthasar Bischoff agit au nom de sa mère Salomé Trausch pour passer un accord avec les enfants du consul Henri Trausch
1642 (4. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 305-v
Erschienen der Ehrenvest, Fromm, Fürsichtig und Wohl Weise herr Balthasar Bischoff deß gehaimen beständigen Regiment der Herren XV.er alhie, Innamen und auff befelch Frawen Salome Bischoffin wittiben gebohrner Trauschin seiner geliebten Mutter
hatt in gegensein herrn Adam Runckels Schirms Verwanthen alhie alß Eheuogts fr. Mariæ Trauschin, So dann H Jonæ Andressen Von Vessenheim deß Seÿdenstickers burgers zu Str. alß geordnen Vogts Jgfr. Elisabethæ Trauschin, Weÿ: herrn Henrich Trauschen der Statt Straßburg Alten Ammeisters see: nachgelaßener beed. tochter, bekannt und veriähen,
demnach Sie Fr. Salome Bischoffin ehrengemeltem herrn Ammeister Trauschen ihrem geliebten Bruder see. vermög Vorgelegten specification 59. lb. schuldig worden (…) die überig. 20. belangend seindt selibige durch herrn Carl Trauschen den Mit Erben (bezahlt worden)

L’assesseur des Quinze Balthasar Bischoff est élu consul pour l’année 1646
1645 Conseillers et XXI (1 R 128)
H. Balthasar Bischoff XV.er würdt Zu einem Ammmeister erwöhlt. 131.

Il meurt fin août 1651 : le consul en fonction procède à l’élection d’un nouvel assesseur des Quinze. Jean Jacques Erhard est élu.
1651, Conseillers et XXI (1 R 134)
(f° 145-v Mittwoch den 27. Augusti 1651. – Ammeister Bischoff. – H Hanß Jacob Erhardt zu einem XXI.er erwöhlt.
Reg. Herr Ammt. Zeigt an daß wegen tödtlich. hientritts herrn Amr. Bischoffs sehl. Vermög ordnung ein newer Ein Vndt Zwantziger Zu wehlen seÿe, deßwegen beÿ 10. so gebotten H. Stattschrb. ließt ab die Ein Vnd Zwantzig. ordn. Ist per majora gewehlt H Hanß Jacob Erhardt.

Marie Hirt, veuve du consul Balthasar Bischoff fait en 1653 et 1663 deux testaments par lesquels elle ordonne différents legs.
1663 (5. 10.bris), Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Testamentum – Zuwißen seÿe hiemitt, daß dato vor mit hierzu in specie requirirten Not. erschienen Fr. Maria Hürtin, weÿl. H Balthasar Bischoffs alten Ammeisters hind.laßene fr. Wittib, Zwar Zugestandener Kranckheit halben bettlägerig, jedoch guter verstandts vnd v.nünfftiger reden
(Legata)
Actum (…) Sambst. 5. 10.bris 1663.

persönlich erschienen ist die viel Ehren: Tugendreiche Fraw Maria Hürtin, weÿlandt Hrn Balthasar Bischoffs dieser Statt alten Ammeisters hinterlaßene fr. Wittib, gesunden gehenden vnd stehenden Leibs (…) inn der handt ein mit einem roth vnd wis seidenen schnürlein berschlossenes libell haltendt, Zeigte mündlich ahn, d. darin Ihr Testament vnd Letste will begriffen (…) ßs den 9. Julÿ Vormittags Zwischen 9. 10. vndt 11 Uhren A° 1653.

La maison revient pour un tiers à son fils Jean Henri Bischoff qui épouse en 1659 Ursule, fille de l’aubergiste Georges Mahler

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 124 n° 36)
1659. Dom. XXV. Johann Heinrich Bischoff H. Balthasar Bischoffs, Ammeisters ehel. Sohn v. Jungfr. Ursula Georg Mahlers wirths tochter (i 125)

Jean Henri Bischoff le jeune hypothèque la maison au profit du marchand Jean Jacques Wildermuth

1665 (15. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 649-v
Erschienen hannß Henrich Bischoff der Jünger mit beÿstand H Johann Welpers deß Buchtruckhers
in gegensein herren Hannß Jacob Wildermuth deß ältern handelßmanns – schuldig seÿen 50 Pfund Pfenning
Unterpfand sein solle, Ein tritter theil dem debitori für ohnvertheilt gebühren ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, und zugehördten alhie uff dem alten Weinmarckh gegen des Stiffts alten St. Peter Dechaneÿ behaußung einseit ist ein Eckh anderseit neben weÿl. Veltin Sauren deß Küeffers nunmehr sel. nachgelaßener wittibin, hidnen uff Hannß Hügels deß todten Gräbers nunmehr seel. hinderbliebene Erben stoßend gelegen, so Zuvor umb 50. lib. hannß Joachim Bischoffen deß Schuldners brudern Verhafftet

Jean Henri Bischoff le jeune vend son tiers de maison au notaire Jean Jacques Schatz

1666 (15. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 33-v
(Prot. fol. 2 fac. 2) Erschienen Hannß Henrich Bischoff der Jünger
in gegensein herrn Johann Jacob Schatzen, Notarÿ
Einen tritten theil Ihme dem Verkäuffern für ohnvertheilt gebührend, ahne Hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie uff dem alten Weinmarckh gegen deß Stiffts alten St. Peter dechaneÿ Behaußung einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. Veltin Sauren deß Küeffers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin hinden uff hannß Hügels deß todten Gräbers nunmehr seel. hinderbliebene Erben stoßend gelegen, welche ietzt Verkauffte tertz umb 50. lib hannß Joachim Bischoffen so dann umb 50. lib. H Hannß Jacob Wildermuth dem handelßmann verhafftet (übernohmen) – umb 22 pfund

Jean Jacques Schatz vend en son nom et en celui des deux neveux de Jean Henri Bischoff la maison à Sebastian Nægelin, secrétaire des Quinze

1666 (23. April.), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 255-v
Erschienen H Johann Jacob Schatz Notarius für sich selbsten und alß Vogt Annæ Elisabethæ und Hannß Joachim der Bischoffischen Geschwisterd. mit assistentz deß Ehrenvest Fürsichtig und weÿsen H Johann Peter Schmid alß /:beneben dem ingleichem Ehrenvest- Fürsichtig- Weÿß H Johann Philipß Zeißolffen:/ aus E.E. groß. Rhats mittel ad Contractus minorum insonderheit Deputirte wie auch H Johann Henrich Bischoffs deß holtzhändlers ihr der Bischoffisch. Geschwisterd. Vatters Bruders
in gegensein deß Ehrenvest hochwohlgelehrt. H Sebastian Nägelins Fünffzehen Secretarÿ
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie am alten weinmarckh geg. deß Stiffts alten St. Peter dechaneÿ Behaußung hiernüber, ist einseit ein Eckh anderseit neben weÿl. hannß Wilhelm Sauren deß Küffers seel. Wittib und Erben, hinden Zum theil vff H (-) Statt leutenant und zum theil vff weÿl. hannß Sigels deß todtengräbers seel. Erben stoßend gelegen – umb 525 Pfund pfenning

Le juriste Sébastien Nægelin épouse en 1652 Marie Elisabeth Kammerer, fille du bailli de Lichtenau en Bade
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 101-v)
1652. XX. post Trin. 31. oct. H. Sebastian Negelin Rechtserfarner diebolt Negelin deß ohlmans ehelicher Son. J. Maria Elisabetha H Johann Henrich Cammerers geweßten Amtschaffners Zu Lichtenaw hinterlaßene Eheliche dochter. Dienst. 9. (i 103)

Vente et partage du mobilier revenant à Jean Nægelin et aux enfants de Jean Frédéric Nægelin comme héritiers chacun pour un sixième de leur mère Marie Elisabeth Kammerer
1704 (22. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 485
Verkauff und Looß Registerlein Inhaltend alles dasjenige so mann abe den haußräthlichen Mobilien, welche Herrn Johann Nägelin vndt weÿland Herrn Johann Friderich Nägelins seel. beeden hinderlaßenen Kindern, beÿ Abtheilung weÿlandt Tit: Frawen Mariæ Elisabethæ Nägelinin gebohrner Cammererin Ihrer respectivé Mutter und Fr. Groß Mutter seel. Verlaßenschafft vor einen Sechstentheil pro Legitima sammenthafft erblichen angefallen, erlößt, welche auff dem alten Weinmarckh vor der Nägelinischen Sterb behaußung, in beÿsein des Wohl Ehrenvesten, Wohlgelehrten fürsichtig vnd Wohlweißen Herrn Johann Friderich Spohren, Berühmten Buchhändler vndt E. E. Großen Raths Alten dermahlen aber ane statt eines Constofflers E. E Kleinen Raths hochverdientenen Assessoris, als aiß Wohl ermelten Raths Mittel im Nahmen obermelten herrn Johann Nägelins zu dießem Geschäfft absonderlich deputirten herrens, So dann Frawen Dorothea Duboain gebohrner Füllin, herrn Johann Philipp Du Bois Maurer vnd Steinhawer auch Burgers allhier haußwürthin, als vorerwehnter Johann Friderich Nägelins seel. beeder Kinder eheleibliche Mutter (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St St. Montags den 22. X.bris A° 1704.

Cession entre les enfants et héritiers de feue Elisabeth Kammerer veuve Nægelin, le maçon Jean Frédéric Nægelin, Anne Dorothée Nægelin femme du maçon Jean Conrad Gassner, Jean Henri Nægelin, Anne Marguerite Nægelin femme de l’épicier Jean David Stammler, Marie Elisabeth Nægelin femme du boutonnier Jean Jacques Weber et les enfants de Marie Ursule Nægelin
1703, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 10) n° 400
Abtheilungs Concept über Weÿl. S.T. Frawen Elisabethæ Nägelinin gebohrner Cammererin Seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1703
Ane zu endstehendem dato ist allhier beÿm Concept erschienen Johann Friderich Nägelin der leedige Maurer und Steinhawer vnd beneben Ihme Fraw Anna Dorothea Gaßnerin gebohrne Nägelinin, beÿständlich Johann Conrad Gaßner auch Maurer vnd Steinhawer Schirms Verwanthen allhier, Ihres Ehemanns, beede geschwistrige, haben in gegensein Tit. Herrn Johann Heinrich Nägelins, Frawen Annæ Margarethæ Stammlerin gebohrner Nägelinin, H Johann David Stammlers Specierers vnd burgers allhier frawen Mariæ Elisabethæ Weberin gebohrner Nägelinin H Johann Jacob Weber Knöpffmacher und auch burgers allhier Ehewürthin, So dann Herrn Johann Reichlin Chirurgi vnd Barbierer auch burgers allhier als Vogt Weÿl. frawen Mariæ Ursulæ Mollin gebohrner Nägelinin mit weÿl. H Johann Crafft Schröder gewesenen Barbierer vnd Wundartzt auch burgern allhier in erster Ehe erzeigter Vier Kinder, angezeigt und bekandt, daß Sie beede Geschwistrige vor ernanten Ihren nechsten anverwanthen vnd freunden als deroselben Vatters seel. respectivé H Brudern Frawen Schwestern vnd Schwester Kinder (cedirt, Gült zu Mommenheim) verificirt und bezeuget d. 18. Martÿ A° 1712

Jean Henri Nægelin rachète en 1705 les parts de maison dont il devient seul propriétaire

Eÿgenthumb ane einer Behaußung betreffend. Die in dem Inventario à fol. (-) usq. ad fol. (-) beschriebene Behaußung ist den 15. 7.bris A° 1705 von gesampten Erbs Interessenten herrn Johann Heinrich Nägelin dem ältern Sohn eigenthümlichen überlaßen worden pro 1252 lb
Abhandlung des Haußes. Ane zu endstehendem dato seind die gesambten Nägelische Erbs Interessenten beÿ dem Concept erschienen, anzeigende, daß Sie sambtlich Ihre gemeinschaftliche ane dem Alten Weinmarckh gelegene Mütterliche Behaußung dero ältern Herrn brudern herrn Johann Heinrich Nägelin & volgender gestalten eÿgenthümblich überlaßen auch von demselben solcher maßen angenommen worden, Nemblichen umb 1252. lb 10 ß wavon er vorderist die dreÿ auff der behaußung stehende Passiv Capitalia sammenthafft 225 lb. d ertragend, abzuziehen vnd auff sich zu nehmen, die übrig restirende 1027 lb aber in das gemeine Erbe einzuschießen (…) Straßburg Dienstags den 15. Septembris Anno 1705.

Jean Henri Nægelin s’adresse aux Quinze pour clore la succession de sa mère pour laquelle la Taille réclame encore des sommes. L’inventaire a été soumis au bureau de la Taille en 1703, le cohéritier Jean Nægelin a réglé le droit de détraction. Quand Stœsser est devenu greffier à la Taille, il a trouvé que non seulement un autre cohéritier devait un droit de détraction mais que la succession était redevable à la Taille. L’enquête montre que le prédécesseur de Stœsser a été remplacé pendant sa maladie et que le bureau de la Taille a alors commis une erreur. La commission estime que la Taille pourrait ne pas réclamer le droit de détraction en souffrance puisque la part de succession est revenue à des habitants de la ville et que la fille de l’intéressé est devenue bourgeoise. Les autres sommes ne seront pas réclamées mais les Quinze demandent à Jean Henri Nægelin de payer à la Taille ses arriérés depuis l’année où il tient un foyer fiscal propre.
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Johann Heinrich Nägelin pt° in die Nägelische Verlaßenschafft geforderten außständig. Stallgelts vndt Joh: Friderich Nägelins Abzug
(f° 157) Sambstags den 27.ten Maÿ 1713. – K. nôe. weÿl. Fr. Maria Elisabetha Naglerin Verlaßenschafft betr. Ersch. Johann Heinrich Nagel producirt stallschein wegen noch von derselben erforderten 31 lb 18 ß 3 d vnd berichtet daß die Mutter bereits in aô 1672. verstorben vndt weilen dermahl alles auff dem Stall außgemacht* word., alß habe man nicht anders vermeint, alß daß man nichts mehr schuldig were, bittet deßwegen zu mehrerm bericht deputationem, vnd facta relatione absolutionem. Erk. ahne die Obere Stallherren gewiß.

(f° 161) Sambstags den 10. Junÿ 1713. – Johann Heinrich Nägelin pt° in die Nägelische Verlaßenschafft geforderten außständig. Stallgelts vndt Joh: Friderich Nägelins Abzug – Joh: Heinrich Nägelin soll sich Zünfftig machen undt sein Stallgeltt bezahlen.
Iidem [Obere Stallherren] laßen per Herrn Friden proponiren, es habe Johann Heinrich Nägelin einen Stallschein producirt, Crafft deßen die Nägelische verlaßenschafft annoch der Statt Stall 31. lb 8 ß 8 d zu bezahlen haben anbeÿ unterth. gebetten, die Erbschafft deßen gn. Zu erlaßen, weilen die Erben an dießem außstandt Keine Schuldt hetten. Alß man Ihne ferner gehört, habe Er vermeldt, daß nach absterben seiner mutter das Inventarium auff den Stall gelieffert undt Selbiges in Aô 1703. von dar, wider außgehändiget worden seÿe, undt damahlen man dem einen Bruder Johann Nägelin den abzug der 11 lb 8 ß undt ½ d abgefordert der ihne auch bezahlt habe, Wie aber aô 1711 H. Stößer Stallschreiber worden, vndt Er im nachsehen gefunden, daß des andern bruders Johann Friderich abzug noch außstünde, so hette man nicht allein deßen Kindern den abzug, sondern auch an die gantze Verlaßenschafft die außständige Stallgeldt gefordert, so seithero dergestalten auffgeschwollen, daß Sie in 7 jahren à 4 lb 10 ß des Jahrs in Summa 31. lb 10 ß außtragen, die Sie Zu bezahlen nicht schuldig Zu seÿn Vermeinen, weilen Sie von dießer forderung nie nichts, alß biß ererst Aô 1711 gewußt hetten. Betreffendt den abzug hette der Statt Stall solchen gleich damahlen fordern sollen, wie des Johann Nägelins abzug bezahlt worden seÿe, mit unterth. bitt, weilen deßen Kindt und deren nahrung alle Zeit hier Verblieben, undt eine tochter seithero burgerin und geheürathet worden, Sie des abzugs Zu befreÿen. Alß man Hn Stall schreiber darüber vernommen, habe Er gestehen müßen, daß auff seithen des Stalls ein fehler vorgegangen, vndt seÿe es damahlen geschehen, wie der vorige Stallschreiber Leopardt Kranckh geweßen, vndt einer von den Herren dreÿen, so vicarirt, die sach nicht wohl examinirt hette, mit dem beÿsatz, deß wann noch etwas Zu bezahlen were, man sich an das hauß halten könte, vndt daß Er Nägelin schon etliche jahr haußhalte vndt seithero noch nicht auff dem Stall eingeschrieben, noch etwan ane Stallgelt bezahlt habe.
Auff seithen der Herren Deputirten habe lman darvor gehalten, daß weilen die Nägelische Erben an auffschwöllung dießer Stallgeld nicht schuldig, sondern vielmehl auff seithen des Stalls gefehlt worden, man nit fug den Erben, mehr nicht, als vor 2. jahr als pro 1711. undt 1712. das Stallgeld, mit 4 lb 10 ß abgefordert werden könte, welches die Verlaßenschafft in Monats frist bey straff5 lb bezalen solle. Den Abzug betreffendt, weilen die beÿgebrachte Motiven erheblich, undt sonderlich daß das guth noch hier, undt andere Kinder würckl. Burger worden, der abzug nachgelaßen werden könte, dabei Er Nägelin, sich förderlich Zünfftig machen und seith der Zeit, als Er eigen Fewr undt licht habe, doe Stallgelter nachzutragen schuldig seÿn solle. Erk. Bedacht gefolgt.

Fils du secrétaire des Quinze Nicolas Sébastien Nägelin, Jean Henri Nægelin devient tributaire chez les Charpentiers
1714, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 4) Dienstags den 12. Decembris 1712 – H. Johann Heinrich Nägelin, weÿl. H Niclaus Sebastian Nägelins, geweßenen XV. Secretarÿ Ehelich nachgelaßener Sohn, prod. Stallschein, vermög deßen Er bittet Ihne als einen Zünfftigen auf: und anzunehmen. Erk. willf.

Jean Henri Nægelin hypothèque la maison au profit du fourbisseur Jean Jacques Borst

1718 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 176
hr Joh: Heinrich Nägelin
in gegensein Joh: Jacob Borst schwerdtfegers – schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, sein hauß cum appert: auf dem alten weinmarckt einseit ist ein eck anderseit neben Philipp Schätzel hinten auff h. Kleiber

Jean Henri Nægelin épouse Marie Salomé Schmidt, fille du tonnelier Jean Jacques Schmidt. Le contrat de mariage est dressé en novembre 1722, la mariage est célébré en octobre 1725.
1722 (26. Nov.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) f° 25
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Heinrich Nägelin, Practico und Burgern allhier, ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Salome Schmidin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Hannß Jacob Schmidts Küblers und burgers allhier ehelich erziehlter Tochter ane dem andern theil
Geschehen zu Straßburg in mein des Notarÿ Wohn behaußung ane dem alten Weinmarckt gelegen, in beÿsein (…) H Hannß Georg Schmidts, Küblers, der Jgfr. Hochzeiterin eheleiblichen Bruders und Herrn Louis Boulanger, Boutonnier deroselben H. Schwager aller burgere allhier auff Donnerstag den 26. Novembris Anno 1722 [unterzeichnet] Johann Heinrich Negelin, MSS der hochzeiterin handzeich.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113-v n° 34)
1725. Auff erlaubnuß des Regirenden Herrn Ammeisters, seindt ohne Außruffung im Haus, heut den 19. 10.bris copulirt worden H Johann Heinrich Nägelin Jur. Pract. weÿl. Herrn Sebastian Nägelins gewesenen Fünff Zehen Secretarÿ hinterl. Ehel. Sohn, vndt Jungfr. Maria Salome, Johann Jacob Schmidts Sen. deß Küblers vndt burgers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Negelin als hochzeiter, + dießes Zeÿchen hat die Jungfer hochzeiterin hieher gesetzt (i 116)

Le juriste Jean Henri Nægelin hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen

1723 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 342-v
H. Johann Heinrich Nägelin Jurium Practicus
in gegensein H. Johann Paul Reißeißen des goldarbeiters – schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt, einseit neben Philipp Schätzel dem huetmacher anderseit ist ein eck ahn ged. alten Weinmarckt hinten auff Joh. Kleiber den Schreiner

Marie Salomé Schmidt fait dresser l’inventaire de ses apports (141 livres) dans la maison rue de la Fontaine dont elle et son mari sont locataires
1726 (3.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 11) n° 133
Inventarium über der viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Salome Nägelinin, gebohrner Schmidin, Zu dem Wohl Ehrenvest, Großachtbahren und Rechtsgelehrten Herrn Johann Heinrich Nägelin, Jurium Practico und burgern allhier Zu Straßburg in die Ehe gebrachte Nahrung Anno 1726. (…) Welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung außtrucklichen Versehen, daß einem Jeeden seine in die Ehe bringende Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben (…) durch Sie frau Nägelinin selbsten mit beÿstand obwohl Ehrenged. Ihres Hn Eheliebsten, ingleichen des Ehren und vorgeachten Martin Johann Georg Schmidts Küblers und burgers allhier, derselben eheleiblichen bruders
So beschehen in fernerer Gegenwarth der Ehren und tugendbegabten frauen Margarethæ gebohrner Schmidin, des Ehren und Wohlvorgeachten Hn Louis Boulanger, Knöpffmachers und burgers allhier Ehegattin, der Frauen eheleibl. Schwester auff Montag den 3.ten Junÿ Anno 1726.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Buchergaß gelegenen von beeden Eingangs wohl Ehrengedachten Ehepersohnen lehnungs weiß bewohnenden behaußung befunden worden, wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 81, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Guldenen Rings 9, Sa. Baarschafft 42, Summa summarum 141 lb

Jean Henri Nægelin meurt en 1735 en délaissant pour héritiers ses deux frères et ses deux sœurs ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue du Coq dans la maison de la veuve Baur. L’actif de la succession s’élève à 24 livres, le passif à 276 livres.
1735 (26.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 55) n° 491
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Heinrich Nägelins Jurium geweßenen Practici und Burgers allhier nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1735 – nach seinem den 31.ten Januarÿ dießes Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Mariæ Salome Nägelinin gebohrner Schmidin, deßelben geweßter Ehefrauen, und nunmahliger Wittib welche Ihr Zugebrachtes und Währender Ehe ererbtes ohnverändertes guth auch Was Ihro die Eheberedung sonsten in Eigenthumbs Weiße Zueignet, Zu suchen und Zu salviren gesinnet, inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerer gegenwerth des Wohl Ehrenvest Großachtbahren und Weißen Herrn Johann Ignatÿ Hügels E. E. Großen Raths alten und E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen wohlverordneten Beÿsitzers, als auß deßelben mittel Krafft Extractus Memorialis vom 17.ten Junÿ 1735. Vor v. im nahmen der frembden ohnverburgerten Erben Hierzu in Specie abgeordneten Herren auff Freÿtag den 26.ten Aug. A° 1735.
Der Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie volgt. 1. 2. 3. und 4. Weÿl. H Johann Nägelin, geweßenen Capitaine unter denen Churfürstl. Sächßischen Trouppen letztmals Zu Zwickau wohnhaft, deßelben Verstorbenen älteren Bruders, seel. hindterl. 2. söhne v. 2. töchteren deren nahmen v. qualität dißorts ohnwißend, Ihrentwegen auch außer Eingangs Wohl Ehrengeachtem Hn Rathherrn Hügeln weiter niemand beÿ dießem geschäfft erschienen noch deßhalben bevollmächtiget worden
5. Johann Friderich Nägelin, den Verheuratheten Steinhauern v. Schirms Verwanthen allhier, des Defuncti Jüngern H Bruder seel. hinderlaßenen Sohn, Welcher dießes seines H. Oncle seel. Todfall zwar erlebet, seithero aber auch mit Tod abgangen, v. 3. mit Fr. Anna Maria geb. (-) deßelben nunmahliger Wittib ehelich erzugte Kinder hinterlaßen. Und in ansehung dero Vatter Zur Zeit sein H. Nägelins absterben annoch beÿ leben geweßt nunmehro Ihres Vatters stelle repræsentiren, v. ane dero Vatters stelle Zu Erben gehen solten, deren nahmen aber dißorts ohnwißend, sie auch hiebeÿ gethaner anzeig nach noch Zur Zeit nicht bevögtiget seind, in dern nahmen auch außer mehr wohlgedachtem Hn Rathh. Hügel hiebeÿ niemand Zugegen gewesen.
6. H. Johann David Webern, den Verheuratheten Knöpffmachern v. burgern allhier des abgel. Verstorb. ältern Fr. Schwester seel. hinderl. einigen sohn, welcher dem geschäfft persönl. beÿgewohnet, aber auf die Erbschafft zu renunciren und sich derselben keines weegs Zu immisciren sich hiebeÿ außdruckl. erkläret.
7. Frau Elisabetham Beckerin geb. Schröderin, Joseph Beckers des huffschmidts Zu Buchsweiler hochgräfl. hanawischer herrschafft Ehegattin, welche hiebeÿ gethanem bericht nach allhier noch würck. Verburgert seÿn solle, dermalen aber abweßend ware, aich niemanden einige commission zu dießem geschäfft gegeben. 8. Frau Mariam Magdalenam Zeÿsolffin gebohrne Schröderin, Johann Friderich Zeÿsolffs des Kupfferschmids v. Burgers allg. Ehewürthin so auch abwesend were v. deren Ehemann deß er Vorgefal. Zff. geschäffts halben nicht abkommen Könne, sich excusiren laßen. 9. Frau Mariam Ursulam Schitterichin geb. Schröderin, Andres Schitterichs des Leinenwebers v. burgers allh. Eheweib, welche persönlich zugegen geweßt v. sich außdruckl. vernehmen laßen, daß Sie von dießer Erbschafft ôs Verlange sondern auff dieselbe Krafft dießer Verzug gethan, Und dann 10. H Johann Ludwig Schrödern, den Verheuratheten Barbierern v. burgern allhier, welcher dem geschäfft persönl. abwartete, sich aber Vor die Erbschafft ebenmäßig bedanckte und damit im geringsten nichts Zu schaffen zu haben declarirte, diese 4. letztere des Defuncti Jüngerer auch Verstorb. Fr. Schwester seel. hinderlaßen. eheliche Kindere Allso alls des Defuncti beeder Verstorbener Herrn Brüdern v Zwoer entschlaffener Fr. Schwester seel. hinderl. 10. Kinder v. ab intestato Zu gleichen Antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Hahnengaß gelegenen Fr. Annæ Mariæ Baurin gebohrner Magerin Zugehörigen Von Ihro der Wittib dermahlen lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Hiebeÿ ist mit wenigem Zuanden, daß weilen des Defuncti beeder Verstorbenene Schwestere seel. Kinder, so Viel deren anwesend waren, auf die Erbschafft Vorherbedeuteter maßen Verzug gethan, über dieses die Nahrung so gering außfallet, daß die hinterbliebene Wittib wegen Ihres Zugebrachten und wehrender Ehe ererbten Guths, auch was Ihro die Eheberedung sonsten in Eigenthums weiße Zuschreibet, beÿ weitem nicht gelieffert werden kan, Vielweniger die Herren Creditores etwas Zuhoffen haben (…)
Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 5, Sa. Goldenen Rings 4 ß, Summa summarum 24 lb – Schulden 276 lb, In Vergleichung 252 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Daniel Lang Notarius

Jean Henri Nægelin meurt à l’âge de 79 ans à l’hôpital après avoir été secrétaire chez le bailli d’Illkirch
Sépulture, Hôpital (luth. p. 78)
1735. Herr Joh: Heinrich Nägelin, Ratherr und ehemaliger Secretarius beÿ H Ambtmann Brackenhoffer in dem Amt Illkirch starb den 31. Jenner, liegt begraben Zu S. Gallen alt 79 Jahr 10 mon. etl. tag. (i 33)

Assisté de son frère lieutenant Jean Nægelin, Jean Henri Nægelin vend la maison à l’archer de la maréchaussée Claude Toussaux et à sa femme Elisabeth Roth

1725 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 290
H. Johann Heinrich Nägelin Jurium Practicus mit beÿstand seines bruders H. Johannes Nägelin Lieutenant unter dem Chursächßischen Leib: Regiment Cuirassiers
in gegensein Claude Toussot archer de la marechaussée d’alsace und Elisabethæ geb. Rothin
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen und jeden derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten Weinmarckt gegen des Stiffts zum Jungen St Peter dechaneÿ: Behausung über, einseit ist ein eck ahn ged. alten Weinmarckt anderseit neben Willhelm Fischer dem Schreiner, hinten auff Johannes Kleiber den schreiner stoßend gelegen und einen außfarth gegen ged. Dechaneÿ habend – ihme als in vätterlicher Verlaßenschaffts: abtheilung von denen Miterben käufflich übernommenes guth – um 1225 pfund verhafftet, geschehen um 225 pfund

Claude Toussaux et Elisabeth Roth revendent six mois plus tard la maison à Anne Marguerite Zeiss, veuve du maître des grains Jean Henri Obrecht

1725 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 594
Claude Toussot archer de la Marechaussée d’Alsace und Fr. Elisabetha geb. Rothin
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Zeißin weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht Kornmeisters Wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Lt. Johann David Zeÿß haagmeisters
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt gegen des Stiffts zum Alten St Peter dechaneÿ behausung über, einseit ist ein eck an ged. alten Weinmarckt anderseit neben Willhelm Fischer dem Schreiner hinten auff Johannes Kleiber auch Schreiner stoßend, und eine Thür gegen vorged. dechaeneÿ habend gelegen, sambt dem Bauch Keßel offenthürlein – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn von 5 Stafflen – um 575, 87, 87, 112, 50, 62, 225, 750 und 150 lb verhafftet, geschehen um 1425 pfund

Fille du brasseur Jean David Zeiss, Anne Marguerite Zeiss épouse en 1682 le brasseur Jean Philippe Schlehenacker, en 1685 le brasseur Gérard Lefer puis en 1689 Jean Henri Obrecht, fils de l’avocat et procureur Georges Obrecht
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 102 n° 602)

1682. H. Johann Philipp Schlönnacker der burger und Biersied. alhier Jfr. Anna Margaretha weÿl. H Johann David Zeiß gewesen. burgers v. biersieders allhier nachgelaßene eheliche tochter. Cop. St Thomæ d. 30. Julÿ

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 115 n° 685)
1685. Dom. Invoc. Reminisc. d. 11. et 18 Martÿ. Daniel Lefer der ledige Biersieder H Gerhard Lefers des burgers und Biersieders allhier Ehelicher Sohn, Frr. Anna Margaretha weÿl. H Johann Philipp Schloenackers gewesenen burgers und Biersieders alhie nachgelaßene Wittib. Cop. S. Thomæ (i 59)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10-v n° 49)
Heüt den 24. Martÿ 1689. seind (…) nach geschehener proclamation auff Dominicâ Oculi et Lætare den 13 vnd 20 Martÿ 1689, eingesegnet word. H Johann Heinrich Obrecht, weÿl. H Geörg Obrechten, J. vndt beÿ E. E Kleinen Rath wohl meritirt. p.curatoris et Advocati seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, der ledige handelsmann vndt Fr. Anna Margaretha weÿl. H. Daniel Lefers, burgers und Biersieders nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Heinrich Obrecht als hochzeiter, Anna Margretta lifferdin als hoh Zeitein, gerhardt Lefer als Stieff vatter (i 13)

Jean Henri Obrecht se porte candidat quand il s’agit de pourvoir le poste de changeur
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 266) Sambstags den 31. Decembris – Herr Johann Heinrich Obrecht will sich jnn dem Stattweßen employiren lassen
Herr Secretarius Schrag proponirt, daß Mghh. jüngst vernommen, daß Zu Widerersezung der Wechßler stelle dreÿ personen von dem Obern Banck durch ordentliche wahl herunter genommen werden könten, Und dießem Nach Noch Zweÿ Fehleten, mit dem beÿsatz, daß jüngst Herr Prætor Regius, da Er jnn dießer Stub gewesenn gegen ihme gedacht, daß Er seinen Sohn jnn dem Statt weßen employiren wolte, wofern Mghh. ein belieben darann hätten, darauff er Zwar versichert, daß Mghh. solches mit Freuden höhren würden, jedoch auch übernommen, mit einigen Herren daraus Zu reden, und beÿ gelegenheit Mghh. davon Apertur zu geben, so der hiewid. effectuiren, und anbeÿ dahin stellen wollen, Ob des jungen Herrn Obrechts beÿ d. wahl gedacht werde solte ? Erk. Quoad sic.

Jean Henri Obrecht devient échevin chez les Tonneliers
1698 Conseillers et XXI (1 R 181)
Joh: Heinrich Obrecht würdt Schöff beÿ denen Kieffern. 360.

Jean Henri Obrecht est élu maître des grains. Les Quinze retiennent six candidats. Le préteur royal expose les qualités que doit avoir le titulaire qui sera luthérien d’après l’alternative. Il procède par élimination et arrête son choix sur Jean Henri Obrecht. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’élisent à l’unanimité le 31 janvier 1699. Jean Henri Obrecht prête serment le 2 février.
1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Kornmeister stell würd ersetzt. 29. Joh: Heinrich Obrecht würdt Kornmeister. 32. schwört auff die Ordnung. 36.
(p. 29) Sambstags den 31. Januarÿ 1699. – H Secretariuls Frid referirt ferner daß weilen der gewesene Kornmeister Johann Jung mit toft abgangen vnd deßen Zu Widerersetzung solcher stell beÿ Mghh eine rubric erkandt worden, darauff erfolgt seÿe daß 18 persohnen sich darumb geschriben gegeben haben, als nun die Herren XV. die subjecta sich verleßen laßen,vnd die qualitäten derselben examinirt haben so hetten Sie von denselben sonderlich 6 in außschuß Zu bringen vor nöthig erachtet, als
Johann Reinhard Langen, Notarium
Johann Heinrich Obrecht
Johann Philipp Hecker
Elias Brackenhoffer JC
Philipp Jacob Erhard
Johann Eberhard Zetzner
H Syndicus Klingling meldet, es were beÿ dieser vacirenden Kornmeisters stell alles das jenige observirt vnd beobachtet worden, was dabeÿ hat sollen in acht genohmen werden, es were die offensehung solchen dienst beÿ denen Zünfften public gemacht, vnd dem auch eine rubric erkandt worden nach dem nun ged. dienst lang genug offen gestanden, so hetten sich darumb 18 subjecta angemeldet, deren qualitäten auch von denen Hh. XV. examinirt vnd darauff 6 persohnen in den außschuß gebracht worden weren daß also ahne denen nöthigen formalitäten nichts Zu desideriren were, beÿ ersetzung nun dießes dienstes, vnd anjetzo vorhabender Wahl können Zweÿerleÿ sachen fürnemlich Zu bedencken vor, Erstlich daß die alternativ der Königl. Intention gemäß beobachtet, vnd dann Zum 2. die qualitäten der in außschuß gebrachten subjectorum examinirt werden möchten,
Was das erste anbetrifft, so seÿe bekandt, daß die tour anjetzo ahne einen subjecto welches der Augsburgischen Confession Zugethan seÿe in dem der letztere kornmeister Johann Jung der catholischen beÿgepflichtet geweßen,
Was die andere frag brtrifft, so seÿe es ahne dem vnd außer allem Zweiffel daß 1. ahne einem Kornmeister erfordert werde, daß Er Kein ignorant, 2. wegen der großen quantität früchten vnd werth derselben wohl beguthet seÿe, damit mn sich auff allen fall ahne deßen nahrung erhohlen Könne, 3. daß Er in rechnungs sach wohl erfahren, 4. von guther familie, 5. guthe wißenschafft von dem getreÿt und denrées habe, 6. in administriren seines officÿ sonderbahren fleiß anwende vnd dan 7. der frantzösischen sprach wohlerfahren vnd kundig seÿe.
Was nin H Langen betrfft, seÿe bekandt, daß Er nicht nur der frantzösischen sprach nicht mächtig sondern auch wegen seines vnfleißes beÿ enen Hh. XV. auff eine Zeit lang suspendirt, vnd auch eine gewiße geltstraff ihne angesetzt word. H. Ddus Hecker seÿe ein Lcten beÿ der Statt Stall bereits in diensten, vnd in rechnungs sach nicht geübt, H Erhard seÿe auch bereits ih diensten vnd der Frantzösischen sprach nicht erfahren, H Brackenhoffer kenne Er Zwar nicht, es seÿ aber auch naheinsinniger* mensch welcher v.muthlich in rechnungs sach wenig geübt seÿe, H Kauffmann seÿe Zwar ein fein Subjectum were aber bereits mit anderen diensten versehen, vnd stünde dem officio beÿ dem Allmosen gar wohl an deßweg Er dann billich ratione interesse publici dabeÿ Zu laßen sein würde. Was dem H Obrecht betreffe were derselbe sonderlcih wegen seiner guthen qualtäten Mhh. zu recommendiren in dem Er von guther familie, wohl begüthet in nahrung vnd schaffneÿ sach erfahren vnd sich auch auff die denrées vnd früchten wohl verstünde, daßwegen Er dann darvor hielte, daß dießes officium von ihme am besten würd können versehen werden, dieße wahl stünde gleichwohlen Zu Mhh. freÿen disposition, allein weren dieselbe beÿ ihren gewißen obligirt vnd verkunden den jenigen dazu Zuerwählen, welcher dem publico am nützlichsten vnd vorständigsten sein möchte.
unanimiter Electus Johann Heinrich Obrecht.

(f° 36). Montags den 2.ten Februarÿ 1699. – h Johann Heinrich Obrecht der Kornmeister
schwört auff seine Ordnung.

Jean Henri Obrecht meurt le 15 septembre 1725 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans le logement de fonction au grenier d’abondance. Le défunt est propriétaire de deux maisons à Strasbourg et d’une propriété à Dorlisheim. L’actif de la succession s’élève à 9 423 livres.
1725 (23. 8.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 35) n° 911
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegenter und fahrenter, Verändert: und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿlandt der Edle Wohl Ehren Vest und großachtbare Herr Johann Heinrich Obrecht, beÿ dießer Löbl. Stadt Straßburg ansehnl. Speicher geweßenen wohlmeritirte Verwalther, und vornehme Burger alhier nach seinem den 15. 7.br dießes Zuend lauffenden 1725.ten Jahrs aus dießer mühesahmen und vergängl. Welt genommenen seel. hintritt, hier Zeitl verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuchen Erfordern und begehren, der Edlen Viel Ehren und Wohl Tugendreichen Jungfrauen Catharinæ Margarethæ und Jgfr. Mariæ Magdalenæ der Obrechtin alß des verstorbenen herrn seel. mit hernach benahmbster seiner hinterbliebenen frau Wittib ehel. erzeugtet und hinterlaßener beeden Jungfer Töchtern und deßelben ab intestato nachgel. nechster rechtmäsiger Erben, welche majorennes und dahero ohnbevögtiget, jedoch in Gegenseÿn Ihrer hernachgemelten nechsten herren Anverwanthen, inventirt und ersucht, durch die Edle Wiel Ehr und tugendbegabte Frau Annam Margaretham gebohrne Zeÿßin, der hinterbliebenen frau Wittib, beÿständlich des Wohl Edlen hochgelehrten und Großachtbahren Herrn Johann David Zeÿsen U. J. Lti und beÿ hießiger Stadt wohlverordneten Holtzverwalthers, Ihres geschwornen Curatoris (…)
Actum in der Königl. freÿen Stadt Straßburg in fernerer Persöhnl. Gegenwärttigkeit des Wohl Edlen, Rechts Wohlgelehrten und Großachtbahren Herrn Johann Bernhard Hennenbergs, beÿ dem hochlöbl. Collegio Gnd. Hh. der XV. wohlverdiente, Secretarÿ und des Wohl Edlen rechts Wohlgelehrten und Großachtbahren herrn Johann Geörg Gollen, beÿ dem Löbl. Collegiat Stifft St. Thomæ alhier wohlangesehenen Schaffnersn als der Vor Ehrenerwehnten Jgfr. Erbinnen von Vätterl. Seithen nechster Anverwanthen.

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg Zu der Statt Speicher gehörigen und einem jeweiligen Herrn Korn Verwalthern Zur Wohnung gewidmeten behaußung ist befunden Worden Wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff dem Fruchtkasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Kuchen, In der Mittleren Wohnstub, Im untern Haußöhren
Eigenthumb ane Haußern. Erstl. Eine Bier Brauer Behausung so nunmehro Zur Kette genandt wird und hiebevor 3. underschiedl. Häußer gewesen (…)
Item Vier Vorder und ein hinderhauß auch Garthen ane der Burggaß (…)
Item ein Hauß, Hoff und Hoffstatt, Scheür, Ställ und Gartt. allen übrig. deßen Gebäuen, begriff. weith. Zugehörd. und Gerechtigkeit. gelegen in dem flecken Dorlißh. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 459, Sa. Wein und Leerer Vaß 604, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 220, Sa. Goldener Ringe und geschmeidts 133, Sa. baarschafft 138, Sa. Pfenningzinß haupt Güthere 2832, Sa. Eÿgenthumb ane Häußern 4550, Sa. Eÿgenthumb ane Liegenden Feld Gütheren 308, Sa. Gülth von liegenden güthern 80, Sa. Schulden 95, Summa summarum 9423 lb – Verstallungs und Beschluß Summa Inventarÿ 9254 lb
Sa. Ungewißenen und Zweiffelhafften Pfenningzinß hauptgütern 1765, Sa. Zweiffelhafften und Ungewißen Schuldten 1193 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 11 200 florins (5 560 livres) sur un total de 21 700 florins. L’affaire est laissée en suspens.
1725, Livres de la Taille (VII 1176) f° 24
Kieffer F. N° 3858 – weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht gewesenen Kornmeisters und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ößinger
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 96.b, 9254 lb 16 ß 2 ½ d. Darzu gelegt wegen des Fidei Commiss Guht so Fol. 71. allein Zur helffte und alßo zu weig in außwurff gebracht 298 lb 8 ß 9 s, Und Fol. 74.b auf Elias Arnold W. 62 lb 10 ß.
Under denen alß Zweiffelhafft eingetragenen Capitalien befinden sich folgende Posten Warvon theils keine, theils aber nur etliche Zinnße außstehen alß
Fol. 98. auff Niclaus Lamprecht dem Schuhmacher in Capital 1150. lb.
Fol. 99. auff Georg Rudolph von Wolxheim, 50 lb
Fol. 100.b Georg Bastian von Dorlißheim, 13 lb
Fol. 101. Lorentz Vogten Zu Kirchheim, 12 lb 10 ß
ibid. b. Maria Georg Burgen Wittib von dar, 7 lb 10 ß
Fol. 103. auff Joseph Schönherr Von Heÿligen Zell in Capital, 12 lb 10 ß, Summa 10.861 lb 5 ß 4 ½ d
Die machen 21.700 fl. verstallte hiengegen nur 10.500 fl. alßo Zu wenig 11.200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 33 lb 12 ß d, macht 24 lb, 244 lb 16 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 16 ß 16 d, 9 lb, 91 lb 16 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung, 12 lb 2 ß 6 d – Summa 348 lb 15 ß 10 d – 33 lb
Wegen der Zu erfordern habenden Wider gültten und rückständige bestallungs früchten beruhete wie Fol. 47.b et seq. zu sehen auf der Schluß Rechnung biß dahien es dann darmit in suspenso gelaßen Wird.
Vide Protocoll de Anno 1732. fol. 169.b

Le préteur royal argue que le défunt était le frère du préteur royal Ulric Obrecht pour le dispenser de la double taxe. Les arriérés à régler s’élèvent à 485 livres
1732 (9. Aug.), Livres de la Taille (VII 1177) f° 169-v
Es hat Ihro Excellenz H. Prætori Regio beliebet mit dem Stall Schreiber anzubefehlen, daß weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht gewesenen Korn Maisters hinderlaßene Erben in consideration Ihre Hn Oncle herrn Prætoris Obrecht seel. Gedächtnus wegen Zu Weniger Verstallung aller Straff befreÿet und auser dem Simplex Nachtrag weiter nichts zu erlegen schuldig seÿn sollen.
Die forderung thut wie in dem Protocoll de anno 1725. fol. 24.v zu sehen 381. lb 15 ß 10 d
Nachdem aber die Obrechtische Erben wegen Von der Statt an Sie gemachter forderung 250 lb erlegen müßen, alß seind selbige alß ein passivum anzusehen, und gehet deßhalben ane dem angesetzten Nachtrag ab 16 lb 10 ß, rest 365 lb 5 ß 10 d
Hiengegen ist Zu addiren so seithero zu wenig ane Stallgelt bezahlt worden, thut pro 1726 biß 1731 incl. à 14 lb 14 ß – 88 lb 4 ß
Und macht das auf den 15. Julÿ 1732. Verfallene Stall gelt – 31 lb 16 ß – Summa 485 lb 5 ß 10 d
Nach Obiger Erkantnus aber gehet wieder ab das duplex des Nachtrags 134 lb 8 ß, Remanet 350 lb 17 ß 10 s
dt. 14. aug. 1732.

Anne Marguerite Zeiss meurt de ses infirmités le 5 septembre 1735 à l’âge de quatre-vingts ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1731-1764 f° 61-v, n° 390) 1735. Mont. d. 5. 7.br. Mittags Zwischen 11 v. 12. Uhr ist an Langwieriger alters Blödigkeit gestorben v.Mittw. darauf auf Gehaltener Leich Pr. in der Kirch Zum Alten St Peter auff dem Gottes acker S. Galli begraben worden Fr. Anna Margaretha geb. Zeißin, weÿl. H Johann Heinrich Obrecht geweßenen Korn Meisters v. burgers Nachgelaßene Wittib Ihres alters 80. Jahr weniger 1 Tag [unterzeichnet] Johann Bernhard Hennenberg als Nechster anverwanthen und Zeug, Johann Gottfried Zeÿß als anverwanther vnd Zeug (i 65)

La moitié des biens d’Anne Marguerite Zeiss reviennent à sa fille Marie Madeleine Obrecht qui épouse Georges Wolfgang Régnard Zorn de Bulach. L’inventaire de ses biens (4 810 livres) est dressé en 1736 alors que sa fille Octavie Alexandrine Catherine est déjà née.

1736 (2.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 467) n° 67
Inventarium über S. T. Frauen Mariä Magdalenä Zornin von Bulach gebohrner Obrechtin, zu dem Freÿ hoch Wohlgebornen Herrn, Herrn Georg Wolffgang Reinhard Zorn von Bulach, hochmeritirten Capitaine unter dem Löbl. Regiment Appelgrün, ihrem herrn Ehegemahl in die Ehe gebrachte Nahrung besagend, auffgerichtet Anno 1736.
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn deß Ehren und wohlvorgeachten, auch Kunsterfahren Herrn Balthasar Georgs, des Kunst Uhrenmachers und Burgers allhier, als der gnädigen Frauen erbettenen herrn Assistenten Mittwochs d. 2. Maji A° 1736.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen hiehero Zur helffte gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Bericht über gegenwärtiges Inventarium. Es berichtete die Frau Ehegemahlin, daß alles dasjenige, Was Sie Von Weÿl. der Wohl Edlen, Viel Ehr und Tugendbegabten Frauen Anna Margaretha Obrechtin gebohrner Zeÿßin, vnd von auch Weÿl. dem Wohl Edlen, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Heinrich Obrecht, geweßenen Wohlverordneten Fruchtverwalter und burger allhier, beede seel. als von ihren geliebten Eltern A° 1736. geerbt, auch unter dero Zugebrachten Nahrung begriffen seÿe. Und ob zwar Wohl deroselben Herr Vatter seel. schon lange Zeit dieses Zeitliche gesegnet, so hätte man doch damahlen ihrer annoch im Leben geweßenen Frau Mutter alles in Handen gelaßen, nach dero Absterben aber hätte Sie und S T. Jungfer Catharina Margaretha Obrechtin ihrer Schwester, die von ihren Eltern verlaßene Mobilien ohne eines Notarii beÿseÿn selbsten unter sich vertheilt, So Viel aber die Vorhandene geweßene Immobilien betrifft, so hätten sie solche dermahlen annoch gemeinschaftlich gelaßen, sie solches auch hernach beÿ denen unbeweglichen Güthern und andern Rubricen dieses Inventarii zusehen seÿn Wird. Hiehero kürtzlichen Zum Bericht.
(f° 13) Eigenthum an Häußern. (Dorlißh.) Ein kleine behaußung im Flecken dorlißh. (…)
(Dorlißh.) It. ein Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheuer, Ställ v Gärten mit allen übrigen Gebäuen (…)
(Straßburg) It: 4. Vorder v. 1. Hinderhauß auch Gärtlein mit allen Rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. Strb. ane der Burggaß, 1.s neben des Stiffts St. Marx daselbst habenden Gebäuen, anders. ist ein Eck Vornen auf die Burggaß v. hinten auff die Pfundzoller gaß stoßend gelegen, so freÿ, leedig v. eigen. Darüber bes. 1. teut. perg. Kbr. in allhies C. C. St. gef. m. d° anh. Ins. Verw. d. d. 12. febr: 1704 m. a. N° 2 notirt. Ferner 6. a. perg. Kbr. in ermeldter C. Cst. auffgerichtet dedatis 11.t 8.br. 1691, 16. 9.br. d. a., 29. 9.br 1691, 22.t Jan: 1672, 18 aug: 1673 v. 20.t Xbr: 1681
(Straßburg) It: eine Behaußung, Hoff v. Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht. v. Gerechtigkeiten allhier an dem alten Wein Marckt gegen des Stiffts Zum Alten St Peter Dechaneÿ Behaußung über, 1.s ist i. Eck an gedachtem Alten Weinmarckt, anders. neben S. T. Herrn Georg Heinrich Eißenmann Med: Dri. et Prof. P. O. hinten auff Joh: Kleiber den Schreiner v. Burger allhier stoßend gelegen, so außer 5 Schilling d. so man der Stadt Pfenningthurn von 5 Stafflen zu bezahlen schuldig, leedig v. eigen.Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. in allhiesig. C. C. Stub gefertiget v. mit dero anh. Ins. verw. de dato 26. 9.br. 1725. Nota. Vorstehende Behaußung ist Zwar der dißorths Fr. Gemahlin beÿ dero Vermählung Zur Ehesteur gegeben worden, weilen aber dero Jungfer Schwester eine gleiche Summ deß Werths solcher behausung aus der Mütterl. Verlaßenschafft Zu erfordern hätte, so ist solche behaußung Verglichener maßen zwischen denenselben gemeinschaftlich gelaßen worden.
Ane vorherbeschriebenen Häußern v. daran gelegenen Gärten ist der dißorths Fr. Gemahlin die helfte v. Jungfrauen Catharina Margaretha Obrechtin dero Jungfr. Schwester die übrige Helffte gehörig.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 756, Sa. Wein und Lehrer Faß 116, Sa. Viehs 26, Sa. Silber Geschmeids 234, Sa. Goldener Ring v. Geschmeids 318, Sa. baarschafft 68, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3254 Sa. Eigenthum ane häußern o, Gülth von liegenden güthern o, Eigenthum ane liegenden Feldgüthern o, Sa. Schuld 34, Summa summarum 4810 lb
Fräul. Octaviæ Alexandrinæ Catharinæ dermahlen habendes Pfetter, Göttel und geschenckt geld

Leur fils François Sigefroi Auguste naît le 11 septembre 1736
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 37-v)
1736. Zinst. den 11 Septembr. morgens frühe um 2 uhr ist dem Freÿ wolgebornen Herrn Herrn Georg Reinhard Wolffgang Zorn von Bulach Capitaine beÿ dem Regiment d’Appelgrahn von seiner Gemahlin Frauen Maria Magdalena geborner Obrechtin ein Juncker gebohren nun die eodem auff des Regierenden Herrn Ammeisters erlaubnus Zu hauß getaufft und Frantz Siegried August genennet worden (i 39)

Sa sœur Catherine Marguerite Obrecht meurt célibataire à Dorlisheim en délaissant pour héritière sa sœur. Les experts estiment la maison à la somme de 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 957 livres, le passif à 650 livres.

1762 (9. 7.bris), Not. Haering (6 E 41, 1361) n° 183
Verzeichnus Inhaltend Alles dasjenige was weÿland die Hoch Edelgeborne Jungfrau Catharina Margaretha Obrechtin, nach Ihrem den 15.den 8.bris 1761. Zu Dorrlisheim aus dießer welt genommenen tödl. Von hinnen Scheiden, hie zeitlchen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft durch die Wolgeborene frau Mariam Magdalenam Zorn von Bulach geborene Obrechtin des Freÿwolgeborenen H. Georg Wolffgang Reinhard Zorn von Bulach Vormaligen hauptmann unter dem Königl: französischen Regiment Royal Suedois und Ritter des Königl. franz: Kriegsordens du Merite militaire frau Gemahlin angegeben, (…) In Gegensein der Freÿ wolgeborenen Frau Louisæ Eleonorä geborenen Zorn von Bulach, des Freÿ wolgebornen H. Martin von Porubsky Obrist Lieutenant unter dem Löbl. Königl. französischen hußaren Regiment Von Berchiny und Cheualier de l’ordre militaire du Merite Frau Gemahlin, wie auch H. Johann Heinrich Jahreiß verschiedener hochadelischen Familien Schafners als mündlich angesprochenen Rathgebers und beÿstandts dießeitiger Erben, Straßburg den 9. 7.bris 1762.

Eigenthum an Häußeren. Nemlich ein Hauß, Hoff, Scheuer, Stallung samt übrigen Gebäuen und Garthen in Dorrlisheim (…)
It: Vier Vorder und ein Hinterhauß auch gärtlein mit allen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg an der burggaß 1.s neben des Stiffts St. Marx daselbst habenden Gebäuden 2.s ist ein Eck Vornen auf die Burggaß und hinten auf die Pfundzoller gaß stoßend gelegen, und durch (die Werckmeistere) inhalt deren schrifftl. Abschatzung Vom 27. Julÿ 1762 angeschlagen worden pro 1350 fl.
It: eine Behaußung hoff und Hoffstatt mit allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten alhier an dem alten Weinmarckt gegen des Stiffts Zum alten St Peter Dechaneÿ behaußung über 1.s ist i. Eck an gedachtem alten Weinmarckt anderseit neben H. Johann Jacob Deimel Controlleur im Umgeld, hinten auff H. Lorentz Götz Maurers und Steinhauer stoßend gelegen, so außer 5 ß d so man der Stadt Pfenningthurn von 5 Stafflen zu bezahlen schuldig, leedig eigen und durch vorged. löbl. Stadt geschworene Bauverständige angeschlagen worden pro 3000 fl.
Vorstehende in nigro gelaßene dreÿ häußer sind angeschlagen pro 6950 fl. Woran hieher die helffte gehoret mit 3475 fl. oder 1737 lb 10 ß. Die übrige Helffte ist Eingangs ged. Fr. Von Bulach Zuständig
Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 31, Sa. Eigenthumb ane häußern 1737, Sa. Gülth von liegenden güthern 88, Sa. pfenningzinß hauptgüter 187, Sa. Schulden 900, Summa summarum 2957 lb – Schulden 650 lb, Nach deren Abzug,Stall Summ 2306 lb
Copia der letzten Willens Verordnung – Meiner lieben Frau schwester der Wohlg, Fr: Maria Magdalena Zornin von Bulach geborne Obrechtin, gebe Ich mein gantz Verlaßenschafft Zu einem lebenlänglichen Genuß, doch aber daß Sie nichts darvon verkauffen, oder sonsten veralieniren kan, solte sie vor ihrem Eheherrn dem Freÿwohlg. Herrn Georg Wolfgang Reinhard Zorn von Bulach sterben, so soll derselbe auf gleicher weiß dem Genuß von meiner Verlaßenschafft haben, so lang Er im Witwen stant verbleibt, solte Er aber wieter Zur andern Ehe streiten, so soll er obligirt seÿn, seinen treÿen töchteren meiner lieben nieces namentl. frau Octavia Alexandrina Catarina Zornin von Bulach und Louisa Eleonora Sophia Zornin von Bulach und Carolina Christine Friderica Zornin von Bulach solge meine Verlaßenschafft abzutretten (…) meinen H Neveus, nameltl. Juncker Frantz Sigfrid August Zorn von Bulach (und) Juncker Wilhelm Heinrich Reinhard – den 2. Julÿ 1761
– Abschatzung Vom 27.ten Julÿ 1762. Auff Begehren Fr: Von Bullach Gebohrne Obrechtin ist eine behausung Allhier in der Statt Strasburg Auff den Alten Weinmarckt Gelegen Einseits Neben H: Deimell Ander seits Einem Eck Auff Das Allment Machent und hienden auff Meister Getz dem Maurer Meister Stosent gelegen, solche behausung bestet in Ettlichen Stuben frantzesten Camin Camern Kichen Und hauß Kammern Dar jber ist der dach Stull mit breidtziglein belegt, hat Auch ein Getrembten Keller Hoff und brunen. Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorher geschehner besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Vnd Angeschlagen Worden Vor und Vmb Dreÿ Tausent Gulden
Der Zweit Begrieff ist Auch Allhier in der Statt Strasburg Auff der burck Gaß Gelegen Einseits Neben H: Minich dem Weber Ander seits Neben S: T: Marx und hienden Auff die Pfundtsoller Gaß Stoßendt Gelegen solche behaußung bestet in Dreÿ heißlein warinnen Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar jber ist der dach Stull mit breidtziglein belegt, hat Auch Vier Getrembte Keller hoff und brunen Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorher geschehner besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Vnd Angeschlagen Worden Vor und Vmf Ein Tausent dreÿ Hundert Finffzig Gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber

Sépulture, Dorlisheim (luth. f° 47)
Donnerstag d. 15. Octobris 1761 morgens früh Zwischen 1 und 2 ihr starb hier an einem hitzigen brustfieber S. T. die hoch Edel und tugendreiche Jungfr. Catharina Margaretha Obrechtin, weÿl. S. T. Herrn Johann Heinrich Obrecht, gewesenen hochverdieten Korn Meister löbl. Statt Straßburg vnd vornehmen burger daselbst mit ST. frau Anna Margaretha gebohrne Zeissin, beede längst sel. Ehelich erzielter Jungfr. tochter, dieselbe Wurde Sambstag d. 17.t Ejusd. mit Christ: gewohnlich Ceremonien begraben in der Kirch lincker seit Geg. des Cathol. Pfarrghaus über. Ætas 65 Jahr 9 Monath 5 tage [unterzeichnet] Georg Reinhard Zorn von Bulach der verstorbenen Schwager, Mathias de Pollerecky Neveu de la defunte (i 25)

Marie Madeleine Obrecht donne procuration à son mari pour faire donation de sa maison sise au Vieux-Marché-aux-Vins à son fils François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach lors de son contrat de mariage avec Catherine Salomée de Goll, fille du président de la régence de Würtemberg à Montbelliard, moyennant 3 000 livres strasbourgeoises

1775 (13.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 160)
Dépôt – Dorlisheim le 12 décembre 1775 – Georges René baron Zorn de Bulach, Membre de la Noblesse Immédiate de la Basse Alsace et de la Noblesse Immédiate de l’Ortenau, seigneur d’Osthaussen du Grohl et d’autres lieux, Chevalier de l’Ordre royal du Mérite militaire, ancien capitaine au régiment de Royal Suédois résidant à Dorlisheim, et Marie Madeleine née d’Obrecht ne pouvant a cause de notre grand age et de nos infirmités nous transporter à Belfort a l’effet d’assister à la passation du Contrat de mariage de notre fils François Sigfrid August baron Zorn de Bulach, Membre desdittes deux noblesses de la Basse Alsace et Ortenau, Chevalier de l’Ordre royal du Mérite militaire, ancien capitaine de cavallerie legere au service de France, assesseur noble au magistrat de Strasbourg seigneur du bien noble de Hangenbiethen et dépendances, entend contacter avec très noble Dlle Catherine Salomée baronne de Goll fille mineure de M le baron de Goll chevalier de l’ordre de l’aigle rouge président de la régence de Son Altesse Serenissime le duc de Würtemberg à Montbeillard, seigneur d’Alenchoix et Genegier résidant en la ville de Montbeillard et de (-) née de Rolling (donnons procuration [en blanc]
3. ceder et abandonner audit notre fils la maison qui m’appartient à moi Marie Madeleine née d’Obrecht sa mère sise sur la vieux marché aux Vins vis à vis du Doyenné de St Pierre le vieux appartenances et dépendances ainsy qu’elle m’est avenue par héritage de feu ma mère pour le même prix que ma D° ma mère l’a acquise de Claude Toussau et sa femme à la Chambre des Contrats le 26 9.bre 1725, de laquelle somme de 12.000 livres prix de ladite maison mon fils tiendra compte et fera rapport à ma succession

François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach, chevalier de l’ordre du mérite militaire, loue la maison au notaire Jean Daniel Ensfelder

1776 (2.8.), Not. Lacombe, 6 E 61, 163 n° 4
Dépôt, 12. Julÿ 1776, gegenwärtigen vierjährige lehnung so auf Michaelis 1776 ihr anfang nehmen – zwischen dem hochwohlgebornen Sigfrid Frantz August baron Zorn von Bulach chevalier de l’ordre du mérite militaire als verlehner ane einem
so dann H Johann Daniel Ensfelder, notariio als entlehner
in dero ane dem alten Weinmarckt gelegene behausung was folgt, Auf dem ersten stock das erkerzimmer worinnen der entlehner wirklich seine schreibstub hat, ferner den gantzen zweiten stock die erste grose bühn und die daran gelegene schwartz getüch kammer denjenigen keller und das holtz haus darneben so er schon lange in besitz hat – um einen jährlichen Zinß nemlich 72 gulden

François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach est élu assesseur des Quinze
1787, Protocole des Quinze (2 R 179) 121 H Frantz Sigfrid August Zorn von Bulach wird introducirt
1788 Conseillers et XXI (1 R 271) Frantz Sigfrid August Zorn von Bulach. XV. 26.

Catherine Salomé de Goll meurt le 4 frutidor X à Hangenbieten à l’âge de 46 ans
Décès, Hangenbieten (f° 5) Absterbens Akt. Vom 4.ten Tag des Monats Fructidor im Zehnten Jahr der fränckischer Republique. Absterens Akt Von Catharina Salome Bulach geborne Goll, Verschieden den 4. Tag oben bemelten Monats fructidor zwischen dreÿ und Vier Uhr Morgens, des alters 46 Jahr und 3 Monat, geboren Zu Colmar Département des Oberrheins d. 27.ten Maÿ 1756 Ehegattin des Frantz Siegfried August Zorn v. Bulach, vormaliger Dragoner Hauptmann und Fünffzehner der Stadt Straßburg, gegenwärtig wohnhaft zu Hangenbietenheim, Tochter des Weÿland Johann Jacob v. Goll, Präsident beÿ der Regierung des Herzogs Von Würtemberg in Mümpelgard und seines Ehegattin Elisabetha Barbara Sterttlich*, Auf die Declaration die mit gemacht worden von Frantz Siegfried August Zorn v. Bulach Ehegatte der Verstorbenen (i 6)

François Auguste Sigefroi Zorn de Bulach meurt le 2 mai 1816 à Hangenbieten à l’âge de 79 ans
Décès, Hangenbieten (n° 3) Déclaration de décès (…) le 2 maÿ 1816, François Auguste Siegfried Baron de Zorn de Bulach veuf de Catherine Salomé née Baronne de Goll, âgé de 79 ans 7 mois 24 jours né à Strasbourg, ancien Capitaine de Dragons, Chevalier de l’ordre Roÿal du Mérite Militaire, Membre du Collège Electoral du Conseil Général du département du Bas Rhin, Propriétaire domicilié à Hangenbieten mort en cette mairie le 2 du mois Courant à 4 heures du Matin dans la maison située n° 68, fils de Georges Reinhard Wolfgang Baron Zorn de Bulach Capitaine au Régiment de Royal Suedois et de feu Marie Magdeleine Obrecht. Premier déclarant, Louis Alexis Chotel, âgé de 43 ans, domicilié à Strasbourg secrétaire de Son Excellende Monsieur le Comte Bruneteau de St Sauveur, Pair de France. Lieutenant Général des armées du Roi, Chevalier de l’ordre Roÿal et Militaire de St. Louis et Grand Offiier de l’ordre Roÿal de la Légion d’honneur, gendre du décédé (i 2)

François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach, demeurant à Hangenbieten, vend la maison au marchand Meyer Samuel

1803 (11 vend. 12), Strasbourg 5 (17), Not. F. Grimmer n° 2472
der burger Frantz Siegfried August Zorn [von, (barré)] Bulach zu hangenbiethen wohnhaft
an burger Meyer Samuel handelsmann
Eine behausung hoff brunen samt allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg auf dem plätzlein auf dem alten Weinmarckt, einseit neben die bürgerin Deimler anderseit ist ein Eck auf den alten Weinmarckt ausmachend vornen das pläzlein und hinten auf bürger Aulberer und mit N° 52 bezeichnet – um 16.600 francken
in der burger Marx Samuel des käufers bruders behausung ane dem alten Weinmarckt N° 88 (état de meubles)
Enregistrement, acp 89 F° 36-v du 20 vend. 12

Meyer Samuel conserve ses nom et prénom en 1808, de même que sa femme Rachel Levy. Ses enfants aînés Joseph et Sara sont nés à Hagenthal-le-Bas en Haute-Alsace, les plus jeunes à Strasbourg à partir de 1798
1808, Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg
(f° 153) n° 909. Samuel Meyer – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Maÿer pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 153-v) n° 910. Levy Rachel f° Samuel – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présentée Rachel Levy, Epouse de Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. laquelle nous a déclaré conserver le nom de Levy pour nom de famille et celui de Rachel pour prénom, et a déclaré ne savoir signér le 24 octobre 1808 (i 155)

(f° 153-v) n° 911. Samuel Joseph – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Joseph, son fils Mineur, né à Niederhagenthal en 1790 le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Joseph pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 153-v) n° 912. Samuel Sara – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Sara, sa fille Mineure, née à Niederhagenthal en l’an trois le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Sara pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154) n° 913. Samuel Henriette – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Henriette, sa fille Mineure, née en cette ville le 19 Prairial an six le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Henriette pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154) n° 914. Samuel Louise – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Louise, sa fille Mineure, née en cette ville le 23 Nivôse an huit le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Louise pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154) n° 915. Samuel Marie Anne – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Marie Anne, sa fille Mineure, née en cette ville le 24 Pluviôse an douze le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Marie Anne pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154-v) n° 916. Samuël Raphaël – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Raphaël, son fils Mineur, né en cette ville le 12 Janvier 1806 le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Raphaël pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154-v) n° 917. Samuël Leopold – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Leopold, son fils Mineur, né en cette ville le 21 août 1807 le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Leopold pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

Originaire de Hagenthal-le Bas, Meyer Samuel épouse en premières noces Marie Anne Levy puis en secondes noces Rachel Levy, aussi native de Hagenthal-le Bas (le remariage ne se trouve pas à Hagenthal-le Bas). Il meurt en 1844, sa veuve en 1862.
Décès, Strasbourg (n° 275)

Déclaration le 11 février 1844 du décès de Meyer Samuël âgé de 80 ans, né à Niederhagenthal (haut Rhin), ancien Banquier, veuf en premières noces de Marie Anne Levy et Epoux en secondes noces de Rachel Levy domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 11 du mois courant à une heure du matin dans la maison située N° 24 rue des tanneurs fils de feu N. Samuël et de feu Henriette née Samuël. Premier déclarant, Joseph Samuël âgé de 50 ans, Négociant fils du défunt – vieilesse (i 68)

Décès, Strasbourg (n° 382)
Acte de décès. Le 23 février 1862 à dix heures du matin, ont comparu Théodore Joseph Picard âgé de 69 ans, commis négociant, gendre de la défunte domicilié à Strasbourg et Nathan Deboutet commis négociant, petit fils par alliance de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels ont déclaré que Rachel Levy âgée de 86 ans née à Niederhagenthal (haut Rhin) veuve de Samuel Meyer,banquier, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Léopold Levy rentier et de feu Rachel Levy est décédée le 23 février 1862 à 9 heures du matin en la maison rue du jeu des enfant 46 (i 102)

Meyer Samuel loue la maison au notaire Frédéric Grimmer

1827 (5.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 54
ssp du 23 mai dernier Entre le sieur Meyer Samuel propriétaire à Strasbourg d’une part
et Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg
a été conclu le Bail suivant. Le sieur Samuel donne a Bail pour neuf années Consécutives qui commenceront à la St Michel prochaine audit grimmer Ce acceptant dans sa maison sise à Strasbourg vieux marché aux vins N° 52 tout le rez de chaussée et tout le premier étage sans en rien excepter, plus une chambre à linge sale, le dernier Grenier une Cave dont l’Entrée est par la buanderie a droite et qui a une issue dans la rue & côté de la porte cochere, une place pour loger le bois de chauffage, l’usage de la buanderie aux époques de la Lessive, droit à la cour, pompe et tous autres droits ordinairement Concédés aux locataires. Les lieux d’aisances situés au rez de chaussée et au premier seront en commun, pour un loyer de 920 francs

Meyer Samuel et Rachel Levy vendent la maison au notaire Frédéric Grimmer et à sa femme Susanne Marie Lauth

1829 (17.2.), Strasbourg 3 (79), Me Schreider n° 3974
Meyer Samuel, cy devant négociant aujourd’hui propriétaire, et Rachel Levy
à Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire, et Susanne Marie Lauth
une maison sise à Strasbourg place du Vieux Marché aux Vins n° 52 faisant le coin de la place et de la rue du même nom consistant en bâtiment de devant et de derrière à deux étages au dessus du rez de chaussée et d’un troisième en mansardes avec grenier au dessus, une cour, puits en icelle, autres droits appartenances, aisances et dépendances, d’un côté la propriété du Sr Nicolas revendeur, d’autre celle du Sr Ertzkorn maçon – Le Sr Samuel l’a acquis de François Siegfried Auguste Zorn de Bulach, de Hangenbiethen, suivant contrat reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 11 vend. 12, transcrit au bureau des hypothèques volume 16 n° 48 – moyennant 25.000 fr et pour le mobilier 500 fr
Enregistrement, acp 193 F° 91 du 19.2.

Fils du notaire Jean Frédéric Grimmer, (Georges Louis) Frédéric Grimmer épouse en 1820 Susanne Marie Lauth, fille de brasseur
1820 (10.2.), Strasbourg 2 (46), Me Weigel n° 329
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire à la résidence de Strasbourg, licencié ez lois, fils de Jean Frédéric Grimmer, ancien notaire, et de Jeanne Dorothée Chrétienne née Leopold
Susanne Marie Lauth fille de Jean Jacques Lauth, brasseur au Moulin, et de Suzanne Marie Pick
dans la demeure des père et mère de la future épouse grande rue n° 113
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 64 du 12.2.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1820 (23.5.), Strasbourg 2 (46), Me Weigel n° 463
Inventaire des apports de Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire, et de Susanne Marie Lauth assitée de son père Jean Jacques Lauth brasseur au moulin, suivant contrat de mariage reçu Weigel notaire le 10 février dernier
le marin 6817 fr, immeubles à Illkirch
la femme 12.948 fr – présents de noces 682
Enregistrement, acp 147 F° 125 du 23.5.

Frédéric Grimmer loue une cave au marchand de vins Jean Baptiste Gross

1832 (17.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 61 F° 143
Bail du 1 juillet – Georges Frédéric Louis Grimmer, notaire, pour 3 années à commencer à la St Jean dernière
à Jean Baptiste Gross, marchand de vins
la grande cave située sous la maison de M Grimmer Vieux Marché aux Vins n° 52. Cette cave prenant le jour sur ladite place et son entrée sur la rue du Vieux Marché aux Vins avec 10 différents tonneaux avinés en bon état – moyennant un loyer annuel de 130 francs

Frédéric Grimmer loue une partie de sa maison au notaire Laurent Hoffherr (son successeur)

1869, Enregistrement de Strasbourg, ssp 153 (3 Q 31 652) f° 17 du 3.12.1869
Bail du 3 décembre 1867 – Le soussigné M. George Louis Frédéric Grimmer notaire honoraire à Strasbourg a par les présentes loué et donné à bail pour neuf années entières et consécutives qui commenceront à courir le 25 décembre prochain et finiront le jour de l’année 1876 à pareille date
à M. Laurent Hoffherr Notaire à Strasbourg, qui accepte
Les parties suivantes d’une maison située à Strasbourg place du Vieux-Marché-aux-Vins n° 1 savoir
Au rez-de-chaussée Chambre servant d’étude, tringle de rideaux avec vis, autre chambre servant de cabinet avec glace console poële tuyaux de poële cendrier, tringle de rideaux avec vis
Au second Etage Corridoir sonette décharges avec deux rayons, Chambre a demeurer avec glace poële tuyaux de poële cendrier, tringle de rideaux avec vis double fenêtre, Cuisine avec foyer réchauds couverts avec trois ronds, deux pots économiques et deux rechauds tringle autour de la cheminée tringle pour carillers* quatre rayons, salon avec poële tuyaux de poële tringle de rideaux avec vis Et chambre à coucher avec poële tuyaux de poële cendrier, tringle de rideaux avec vis deux doubles fenêtres,
Grenier avec cinq perches à longe sale bucher au dessus de la cuisine et chambre de domestique
Et cave avec séparation au milieu et rayons pour les bouteilles échelle de tonneliers
sous les conditions ordinaires et de droit en pareille matière, à charge par M. Hoffherr de payer la moitié des frais de balayage de la rue et des logements militaires, charge évaluée à 100 francs pendant toute la durée du bail. (…) Ce bail est fait moyennant 1200 francs de loyer annuel

Frédéric Grimmer meurt le 16 juillet 1869 en délaissant trois filles

1869 (31.7.), M° Hoffherr (actes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire honoraire et Susanne Marie Lauth sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Grimmer décédé le 16 juillet 1869, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Weigel Nre le 10 février 1820, 2) Susette Marie Chrétienne Elisabeth Grimmer épouse de Charles Frédéric Pick propriétaire à Strasbourg, 3) Sophie Frédéric Grimmer épouse de Henri Victor Broistedt, négociant à Strasbourg 4) Ida Mathilde Grimmer épouse de Jacques Frédéric Weinmann chimiste à Guebwiller
acp 585 (3 Q 30 300) f° 84 du 6.8. (succession déclarée le 17 janvier 1870) Communauté, Mobilier 5692
Succession garde robe 572
acp 589 (3 Q 30 304) f° 31 du 6.1.1870 (vacation du 29 décembre) Reprises de la veuve 98.759, Reprises du défunt 10.558
Communauté, 1 ha 52 85 terre à Quatzenheim, 40 ares 87 terre à Fegersheim, 4 ares 40 vignes à Dossenheim
Une maison place du vieux marché aus vins
20 ares terres band e Strasbourg, 5 ares vignes à Dorlisheim
Créances 46.699
Successionn 23 ares 65 terre à Strasbourg

Lors du partage de la succession, la maison revient à le veuve Susanne Marie Lauth

1870 (15.1.), M° Hoffherr (actes en déficit)
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire honoraire et Susanne Marie Lauth sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Grimmer décédé le 16 juillet 1869, à la requête de la veuve comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Weigel Nre le 10 février 1820, 2) Susette Marie Chrétienne Elisabeth Grimmer épouse de Charles Frédéric Pick, propriétaire à Strasbourg, 3) Henri Victor Broistedt, négociant et Sophie Frédéric Grimmer sa femme à Strasbourg, 4) Frédéric Adolphe Weinmann chimiste et Ida Mathilde Grimmer sa femme à Cureghem lès Bruxelles (Belgique
acp 589 (3 Q 30 304) f° 62 du 17.1. – Communauté, Masse active 113.216, masse passive 131.086, déficit 17.869
Succession, Masse active 23.860, masse passive 19.012, reste 2433
Abandonnements, Mme V° Grimmer a droit 1) reprises 98.759, 2) indemnité 1000, passif par elle payé 8128, total 107.888 francs
Elle reçoit (…) La maison rue du vieux marché aux vins estimée 55.000

Susanne Marie Lauth vend une maison à rez-de-chaussée et deux étages à Justine Maret veuve du teinturier Jean Baur

1870 (2.4.), M° Laurent Hoffherr, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1265 (3406) n° 16
a comparu Madame Susanne Marie Lauth sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Monsieur Georges Louis Frédéric Grimmer, en son vivant Notaire Honoraire, Chevalier de la Légion d’Honneur, laquelle a (vendu)
à Madame Justine Maret, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins Numéro 39, veuve de Monsieur Jean Baur, en son vivant teinturier
Désignation. Une maison composée d’un rez de chaussée surmonté de deux étages et de greniers, couverts en tuiles, caves dont partie servant de Magasin en sous sol, petite cour, pompe, droits, aisances, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg à l’angle de la rue du Vieux Marché aux Vins et de la place du Vieux Marché aux Vins où la maison porte le n° 1 et tenant d’un côté à Monsieur Diehl, de l’autre à la rue du Vieux Marché aux Vins et par derrière sur Monsieur Rouard. Se trouvent compris dans la Présente vente tous les poëles murés ou non murés, à l’exception de deux d’entre eux que la dame venderesse se réserve à son choix plus différents objets mobiliers compris dans le Bail fait double à Strasbourg le 3 décembre 1867 enregistré le 3 décembre dernier folio 17 (…)
Origine de la propriété. I. En la personne de la Dame venderesse. Madame veuve Grimmer est devenue propriétaire de l’immeuble présentement vendu au moyen de l’attribution qui lui en a été faite pour la remplir de ses droits par acte dressé par le Notaire soussigné M° Hoffherr le 15 janvier dernier contenant liquidation et partage tant de la Communauté qui a existé entre entre la venderesse comparante et son mari défunt que de la succession de ce dernier, cette attribution eut lieu sans soulte. Monsieur Georges Louis Frédéric Grimmer est décédé à Strasbourg le 16 juillet 1869 en laissant sa veuve commune en biens, donataire en usufruit de tous les biens meubles et immeubles provenant de sa succession en vertu de leur Contrat de mariage reçu par M° Weigel Notaire à Strasbourg le 10 février 1820 et pour seuls héritiers 1° Mad. Suzette Marie Chrétienne Elisabeth Grimmer sans profession épouse de Monsieur Charles Frédéric Pick, propriétaire demeurant à Strasbourg, 2° Madame Sophie Frédérique Grimmer sans profession épouse de Monsieur Henri Victor Broistedt Négociant en ladite Ville, 3° Et Mad° Ida Mathilde Grimmer, sans profession épouse de Monsieur Frédéric Rodolphe Weinmann, chimiste demeurant à Cureghem les Bruxelles (Belgique) ses trois enfants chacune pour un tiers ainsi que ces qualités sont constatées par l’intitulé de l’inventaire fait après le décès de Monsieur Grimmer par M° Hoffherr l’un des Notaires soussignés en date ou commencement du 31 juillet 1869. II. En la personne des Précédents propriétaires. M+ Grimmer avait fait l’acquéreur de l’immeuble au cours de ladite communauté de Monsieur Meyer Samuel propriétaire et Madame Rachel Levy son épouse autorisée demeurant ensemble à Strasbourg suivant qu’il résulte d’un contrat de vente passé devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 17 février 1829 pour un prix de 25.500 francs quittancés en l’acte. Une expédition du dit Contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 février 1829 volume 220 Numéro 66. (…) – Prix. En outre cette vente est faite et acceptée moyennant la somme de 60.000 francs dont 15.000 payés – Fait et passé à Strasbourg en sa demeure pour Madame Grimmer et en l’Etude pour Madame Bauer
acp 592 (3 Q 30 307) f° 46 du 6.4.

Natif de Walscheid dans la Meurthe, Jean Bauer épouse en premières noces Jeanne Masselot qui meurt à Vitry-le-François en 1838. Il se remarie en 1847 à Plaine-de-Walsch avec Justine Maret.
Registre de population 600 MW 386 (1850 sqq) i 187
Bauer Jean, Walscheid, 26 mars 03, hm, teinturier, Cath. français (à Strasbourg depuis) 47 -décédé
id. Maret, Justine, Plaine de Walsch 26, fm, sa femme, Cath. français (à Strasbourg depuis) 47
id. Jacques Hypolite, Vitry le François 3 Xbre 35, son fils teinturier, Cath. français (à Strasbourg depuis) 47
id. Elisabeth Frédérique, Strasb. 48, sa fille, Cath. français (à Strasbourg depuis) d.s.n.
Baumann, Appoline, 28, Cath. français (à Strasbourg depuis) 51 – délogée grande rie 9
Helmlinger, André, Ingwiller 8 juillet 37, Protestant, français, (à Strasbourg depuis) 12 Mai 57

Décès, Vitry-le-François (n° 119)
Le 5° jour du mois de juillet de l’année 1838, heure de trois du soir, (…) sont comparus les sieurs Jean Bauer, teinturier agé de 35 ans (…) lesquels nous sont déclaré que ce jourd’huy à cinq heures du matin Jeane Masselot, épouse du sieur Jean Bauer susnommé native de Monois département de la haute Marne agée de 36 ans fille du sieur Jean Masselot propriétaire domicilié à Manois et de Dame Anne Polliot son épouse est décédée en la maison de son mari (i 38)

Mariage, Plaine-de-Walsch (TD) 13 avril 1847
premier mariage ni à Manois ni à Vitry-le-François

Décès, Strasbourg (n° 1906)
Acte de décès. Le 26 octobre 1863 ont comparu Jacques Hippolyte Bauer, âgé de 28 ans, teinturier, fils du défunt domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous ont déclaré que Jean Bauer, âgé de 60 ans, né à Walscheid (Meurthe) teinturier, veuf en premières noces de Jeannette Masselot, époux en secondes noces de Justine Marret, domicilié à Strasbourg, fils de feu Henri Bauer, rentier, et de feu Marguerite Rement est décédé le 25 janvier 1863 à huit heures du matin en la maison rue du vieux marché aux vins 39 (i 85)

Jean Bauer meurt en 1863 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du deuxième.
1864 (17.3.), Strasbourg 13 (90), Not. Flach (Jean Georges) n° 5187
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Bauer teinturier et Justine Maret
A la requête de Dame Justine Maret veuve de Mr Jean Bauer, en son vivant teinturier à Strasbourg où elle demeure, agissant 1° en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et feu son dit mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Hertz notaire à Saarbourg le 22 mars 1847, 2° comme donataire de feu son mari en vertu de l’article trois du même contrat de mariage, 3° et en qualité de mère et tutrice légale de Melle Françoise Elisa Bauer, mineure âgée de 16 ans, issue du mariage de la requérante avec le dit défunt
2) Et M. Hippolyte Bauer, teinturier demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme tuteur de ladite mineure, Les dits Jean Bauer, issu du premier mariage du défunt avec M° Jeanne Masselot et mineure Elisa Bauer, habiles à se dire et porter héritiers de feu leur père (…)
le tout trouvé dans ue maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 39 où M. Bauer est décédé le 25 octobre 1863

Estimation du mobilier. Chambre au premier dans la rue, Dans une chambre, Cuisine
4 avril 1864 n° 5097 – Titres et papiers. 1° Une expédition de l’inventaire dressé après le décès de D° Jeanne Masselot première épouse de M. Bauer par M° Husson Doisy, notaire à Vitry le François le 10 juillet 1838, 2° Une expédition de l’acte de liquidation et partage de la communauté qui a existé entre entre le sieur Bauer et sa première femme née Masselot et de la succession de cette dernière dressé par ledit notaire Husson Doisy le 25 avril 1839
acp 531 (3 Q 30 246) f° 17-v du 21.3. (succession déclarée le 9 avril 1864) Communauté, Mobilier 924 – Succession, garde robe 67
f° 59 du 5.4. (vacation du 4 avril) Communauté, argent 1750, créances 1845, passif de la communauté 874, de la succession 542
f° 58-v du 5.4. – Renonciation 4 avril – par Justinet Maret veuve de Jean Bauer vivant teinturier à Strasbourg aux effets de la donation à elle faire par feu son mari en vertu de son contrat de mariage reçu Hertz le 22 mars 1847

Justine Maret acquiert de l’Etat en juin 1870 une bande de terrain le long de la route nationale (rue du Vieux-Marché-aux-Vins)

1870 (25.6.), Préfet
Vente par l’Etat
à Justine Maret veuve de Jean Bauer à Strasbourg
de 12 mètres 11 de terrain à détacher de la route impériale N° 4 moyennant 847,70 francs
acp 594 (3 Q 30 309) f° 99-v du 13.7.

Justine Maret loue une partie de la maison à la société Henninger et Fils, brasserie Stern, de Francfort-sur-le Main

1875 (2.10.) M° Joseph Allonas
Pacht – Justine Maret Wittwe von Johann Bauer lebend Färber zu Straßburg, auf sechs Jahre vom 29. September 1875
an der Firma Henninger und Söhne, Brauerei Stern zu Frankfurt am Main
von folgenden Localitäten gelegen zu Straßburg un dem Hause alter Weinmarkt N° 20, bestehend un dem Parterren Keller, Hof, zwei Mansarden, jährlich Pacht von 3200 Mark
Auf erstes Begehren der Firma Henninger hat die Vermietherin eine Wohnung im vierten Stock zur Verfügung zu stellen. Der Miethzins dieser Wohnung ist auf 320 M festgestalltt, ¼ jährlich voraus zahlbar
acp 644 (3 Q 30 359) f° 52-v du 8.10. n° 3184

Le restaurateur Ernest Zimmer vend à la même société le mobilier qui se trouve dans la maison à l’enseigne Au Vieux-Marché-aux-Vins
1875 (2.10.), M° Joseph Allonas
Verkauf – Ernst Zimmer Restaurateur zu Straßburg
an der Firma Henninger und Söhne, Brauerei Stern zu Frankfurt am Main
von allen Mobilien, die sich in der Wirtschaft zum alten Weinmarkt alter Weinmarkt Straße N° 20 befidnen zu 3224 Mark, zahlbar an Justine Maret Wittwe von Johann Bauer zu Straßburg, Gläubigerin nach Urtheil von Landgericht von Straßburg vom 2. Juli 1875 bis zum Betrage von 3244 Mark
acp 644 (3 Q 30 359) f° 52-v du 8.10. n° 3185

La teinturière Justine Maret veuve de Jean Bauer vend la maison (sous-sol, rez-de-chaussée et quatre étages) au brasseur Joseph Mennrath et à sa femme Sophie Gnædig. Le rez-de-chaussée est occupé par la brasserie à l’enseigne Au Vieux-Marché-aux-Vins. La venderesse a ajouté deux étages, des mansardes et des greniers et fait aménager le rez-de-chaussée tel qu’il se trouve.

1878 (23 Mai), Strasbourg 25 (24), Not. Joseph Allonas n° 4106
Verkauf – Ist erschienen Frau Justina Maret, Färberin zu Straßburg wohnhaft Wittwe des daselbst verlebten Herrn Johann Bauer, dieselbe verkauft
an Joseph Mennrath, Bierwirth und dessen von ihme hierzu ermächtigte Ehefrau Sophie Gnaedig, beisammen zu Straßburg wohnhaft
Beschreibung. ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß auf Keller, vier Stockwerke, Mansarden, Kleiner Hof, Brunnen An & Zubehörungen zu Straßburg gelegen an der Ecke des Altenweinmarktplatzes wo es mit N° 1 bezeichnet ist, und der Altenweinmarktstrasse wo est mit N° 20 bezeichnet ist, das auf dem Altenweinmarktplatz nebenstehende und mit N° 2 bezeichnete Haus gehört Fräulein Elisa Staebler und das in der Altenweinmarkt strasse nebenstehende und mit N° 22 bezeichnete Haus gehört dem in Frankreich wohnenden H. Rouard. Im Erdgeschoß des verkauften Hauses befindet sich eine Bierwirtschaft und Restauration mit Schild ‘zum Altenweinmarkt’
Sowie sich diese Liegenschaft wirklich befindet ohne Ausnahm noch Vorbehalt, sammt nachbezeichnete Gegenständen, Im Erdgeschoss keine, Im erster Stockwerck vier Oefen sammt Rohr Steine und Aschenfall, Im zweiten Stock, fünf Oefen sammt Rohr und Steine, und Wandkasten, Im dritten Stock vier Oefen sammt Rohr und Steine, ein Faienzherd & ein Wandkasten, Im vierten Stock fünf Oefen sammt Rohr und Steine, Und überhaupt Alles was niet und nagelfest ist (…)
Eigenthumsnachweis. Frau Wittwe Bauer erklärt, daß sie das Terrain, auf welchem sich die ebenbezeichneten Gebäulichkeiten befinden samt den sich damals darauf befundenen Gebäude, von Frau Susanna Maria Lauth, im Leben Wittwe des schon verlebten Notars Herrn Georg Ludwig Friderich Grimmer von hier zufolge einem durch H. Hoffherr, unmittelbarer Amtsvorgänger des unterzeichneten Notars am 2. April 1870 aufgenommenen Vertrag erworben hat, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamt zu Straßburg am 16. desselben Monats Band 1265 N° 16 überschrieben, von Amtswegen B. 1049 N° 42 eingeschrieben worden. Seither hat aber Frau Bauer das von ihr erkaufte Hauß von zwei Stockwerken Mansarden und Speicher erhöhen und den Erdgeschoß davon in den jetzigen Zustand herstellen lassen. Die fragliche Erwerbung geschah mittelst einem Preis von 60.000 Franken, wovon 15.000 Franken im Kaufvertrag selbst quittirt und die restirenden 45.000 Franken heute noch geschuldet sind, diese Restsumme wird aber mittelst den Geldern deß nacherwähnten & festgesetzten Kaufpreises ausbezahlt.
Der Frau Grimmer gebornen Lauth ist die durch sie an Frau Bauer veräußerte Liegenschaft in der über die zwischen ihr und ihren genant verlebten Ehemann beständigen Gütergemeinschaft durch genannten Notar Hoffherr am 15. Januar 1870 errichteten Theilungs-Urkunde, ohne Rückzahlungs-Regulation zu ihrer Last, abgetreten und zugeschrieben worden. Herr und Frau Grimmer haben fragliches Eigenthum für Rechnung der zwischen ihnen bestandenen Gütergemeinschaft von Herrn Samuel Meyer, Eigenthümer & dessen Ehefrau Rachel Lévy bei Lebzeiten zu Straßburg wohnhaft, zufolge einem durch den ehemaligen Notar Schreider am 17. Februar 1829 aufgenommenen Vertrag erworben, eine Ausfertigung dieses Vertrages wurde auf dem hiesigen Hypothekenamte am 20. desselben Monats Februar Band 220 N° 66 überschrieben.
Miethverträge. Frau Bauer erklärt daß die Localitäten des verkauften Wohnhauses an mehrern Personen für verschiedene Dauer und Zinsen vermiethet sind, namentlich der ganze Erdgeschoß nebst Hof und noch andre Räumlickeiten an die Firma H. Henninger und Söhnen, Bierbrauerei Stein zu Frankfurt am Main zufolge einen durch den unterzeichneten Notar am 2. Oktober 1875 aufgenommenen Vertrag von welchem Eheleute Mennrath erkennen genaue Kenntnis erhalten zu haben.
(Besitz, Genuß und Steuren vom 24. Juni 1878) – Preis beträgt 117.600 Mark, wovon baar bezahlt 17.600 (…)
Standesverhältnisse der Verkäuferin. Frau Bauer erklärt daß sie Wittwe ist in erster Ehe von ihrem genant verlebten Ehemann und daß sie seit dessen Tod keine andere Ehe eingegangen hat.
(Police d’assurance jointe) La Nationale, N° 51.370, M. Mennrath, effet du 16 Mai 1878 – La somme de 175.000 francs répartie comme suit, savoir
1° 120.000 francs sur une maison d’habitation élevée sur cave voûtée sur fer, rez de chaussée, quatre étages, greniers, située à Strasbourg Place du Vieux Marché du Vin N° 1, construite en pierres, briques, bois, couverte en tuiles
2° 50.000 francs sur le recours des voisins
acp 679 (3 Q 30 394) f° 8 du 24.5. n° 1875 (Auf den Hypothekenamt von Straßburg am 18. Juni 1878. B. 1768 N° 76 transcribirt und von Amtswegen B. 1358 N° 91 eingeschrieben)

Originaire de Willgottheim, le brasseur Joseph Mennrath épouse en 1860 Sophie Gnædig, originaire de Mommenheim
Mariage, Strasbourg (n° 262)
Du 29° jour du mois de Mai 1860 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Mennrath majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 mars 1832 à Willgottheim (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, garçon brasseur, fils de Florent Mennrath, tisserand, et de Madeleine Joseph, sans état, conjoints domiciliés à Willgottheim, et de Sophie Gnaedig, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 mars 1835 à Mommenheim (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Gnaedig, tisserand, et de Catherine Keller, conjoints domiciliés à Mommenheim, ci présents et consentants (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Mennrath, Gnäedig (i 29)

Les propriétaires suivants sont le marchand Milian Steinthal (Moïse Steinthal) et sa femme Pauline Victor (voir le cadastre). Le mariage figure parmi les actes de 1892 enregistrés en annexe, non conservés.

Mariage, Strasbourg (n° 7, Sammelakten)
Moses Steinthal und Pauline Victor, 15 Januar 1892

Milian Steinthal est originaire de Mogendorf, sa femme Paule Victor de Heilbronn où il se rend après avoir quitté Strasbourg en 1919
(Ficher domiciliaire) Milian Steinthal, Kaufmann, 8/12 61 Magendorf, (Religion) Mos.
(Wohnungsverhältniß) Mannheim
31.12.90 / 6.1.91 Hohersteg 27, Lauterbach
23.2.92 Steinstrasse 10
15 9 93 Weinmarkt 38
9.5.94 Weinmarkt 29
30.5.98 Weinmarkt 25
13.9.01 Gewerbslauben 2
20/7.04 Universitätsplatz 11, Emmerich*
15.10.06 Twingasse 5, Lüttke [Twingerstrasse]
12.11.08 Hohenlohestr. 24 Rudlof
23.9.12 Ehrmannstraße 7, Ess
15.5.19 n. Heilbronn
Frau Paula Victor, 27.9.70, Heilbronn
Kinder Gretchen 16.11.92 Strassburg, Ema 1.7.95, Leopold 18.11.97



5, rue du Maroquin (ancien)


Rue du Maroquin n° 5 – VI 302 (Blondel), O 209 (cadastre)

Démolie en 1856


Plan-relief de 1727, côté nord-est de la rue du Maroquin. La maison est la partie gauche du bâtiment à deux étages vers le milieu (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Région Grand Est – Inventaire général)

La maison qui, comme sa voisine (n° 4) a 19 pieds de long et un encorbellement (3 pieds de saillie) est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Jean Beck. Le cordonnier Jacques Haas l’achète en 1608 et veut faire poser l’année suivante des dalles huit pieds devant sa maison. Le cordonnier Gaspard Dorn s’en rend propriétaire en 1611 et en transmet la propriété à son gendre fabricant de chausses Barthelémy Hock. A la mort de sa fille Salomé Hock, femme du cordier Jean Marc Schnepff, en 1716, les experts l’estiment à une valeur minimale de 500 livres. Le cordonnier Materne Westermann l’achète pour 750 livres en 1721, elle restera à nouveau dans la même famille pendant trois générations : Jean Georges Steinmetz (1762-1785) puis Jean Steinmetz (1785-1823), tous deux cordonniers.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 179 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois (les deux étages entre deux maisons à trois étages doivent être une erreur de notation). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la quatrième à gauche du repère (q) : deux portes et une fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour P montre l’arrière (1-4) de la maison qui donne dans une petite cour entourée par ailleurs des propriétés voisines.
La maison porte le n° 5. Elle appartient depuis 1823 à Marie Madeleine Diemer, successivement femme des tamisiers Chrétien Krentzberger et Jean Gœhner. Jean Gœhner acquiert en 1834 la maison voisine (n° 6)/ Le cadastre réalisé quelques années plus tard désigne les deux maisons sous une seule parcelle. Un jugement du tribunal de Colmar en attribue en 1849 la propriété à son créancier Chrétien Trescher. L’Œuvre Notre Dame achète le maison en 1855 pour dégager les abords de la cathédrale. Elle la fait démolir l’année suivante avec ses voisines pour faire construire à leur place un grand bâtiment (école de santé militaire).


Cour Q – La rue du Maroquin après démolition des maisons. Le numéro 4 se trouvait à l’extrême droite de l’image (Photographie de Charles Winter, Musées de Strasbourg)

avril 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1856 (démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Beck, cordonnier, et (1577) Susanne Schleffer – luthériens
Jean Weber, cordonnier, et (1588) Susanne Schleffer, veuve du cordonnier Jean Beck – luthériens
1608 v Jacques Haas, cordonnier, et (1599) Barbe Schwartz – luthériens
1609 h Nicolas Saur, cordonnier, et (1609) Barbe Schwartz, veuve du cordonnier Jacques Haas, puis (1611) Reine Heiligenmeyer – luthériens
1611 v Gaspard Dorn, cordonnier, et (1604) Anne Weibler, (1610) Anne Kœbel, veuve du menuisier Jean Zahn, puis (1635) Anne Wiriss, veuve du censier Valentin Æff de Nordheim – luthériens
1636 h Barthelémy Hock, cordonnier, et (1635) Marie Dorn – luthériens
1688* h Jean Marc Schnepff, cordier, et (1672) Salomé Gœring, veuve du cordier Nicolas Weiss, puis (1687) Salomé Hock – luthériens
1721 v Materne Westermann, cordonnier, et (1719) Marie Madeleine Rœderer – luthériens
1762 h Jean Georges Steinmetz, cordonnier, et (1748) Marie Madeleine Westermann – luthériens
1785 h Jean Steinmetz, cordonnier, et (1778) Marguerite Madeleine Taubert – luthériens
1823 v Chrétien Krentzberger, tamisier, et (1819) Marie Madeleine Diemer
1825 h Jean Gœhner, tamisier, et (1825) Marie Madeleine Diemer, veuve de Chrétien Krentzberger
1849 v Chrétien Trescher, appareilleur, et (1831) Marie Louise Schneiderling puis (1845) Caroline Schemm, d’abord femme (1832) du plafonneur François Michel Trescher
1855 v Œuvre Notre Dame

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1716
Valeur vénale : 750 livres en 1721, 800 livres en 1762, 1 000 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) VI 302, Jean George Steinmetz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Steinmetz, 2 toises, 5 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 209, Goehner, Jean, tamissier rue du Maroquin 5 – maison, sol – 0,5 are

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 46-v
Le cordonnier Jean Beck règle 18 sols 2 deniers pour sa maison rue du Maroquin qui a 19 pieds de long, à savoir un encorbellement (3 pieds de saillie), une plate-forme en pierre (12 pieds de long, 6 pieds de saillie) une porte de cave inclinée (6 pieds de large, 4 pieds ½ de saillie), une échoppe de cordonnier (11 pieds ½ de long, 3 pieds ½ de large), une marche en pierre devant la porte d’entrée (4 pieds de long, 12 pouces de large), à côté un soupirail (2 pieds de long, 7 pouces de saillie), est communal et doit le rester.

Oben am Andern Eck In Kurben Gaß Zum Falckhen wider hinab
Hanß Beck der Schumacher hatt vor seinem hauß 19 schu lang, Oben ein Vsstoß 3 schu herauß, Vnden ein steinerin Tritt 12 schu lang vnd 6 schu herauß, Ein ligende Kellerthüer 6 schu breit vnd 4 ½ schu herauß, darauf ein schuster Laden ii ½ schu lang, vnd 3 ½ schu breit, Vor der Haußthüeren ein steinerin Tritt 4 schu lang vnd 14 Zoll breÿt, darneben ein Kellerfenster 2 schu lang vnd 7 Zoll herauß vf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xviij ß ij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1609, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Le cordonnier Jacques Haas veut poser des dalles huit pieds devant sa maison rue du Maroquin mais son maçon ne veut pas le faire avant d’en avoir obtenu l’autorisation. Les préposés transmettent la demande au chef des travaux.

(f° 48) Mittwochs den 15. martÿ. – Jacob Haaß der schumach. In Kurbengaß wolt vor sein haus, vff der allmend, vff 8 schuh breitt mit blatten besetzen laßen, des wöll aber sein murer ohn erlaubnus nit thun, bitt man wölls besichtig. laßen. Lonher

Description de la maison

  • 1716 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend une cave voûtée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue du Maroquin (p. 26)

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Steinmetz
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f°80 case 4

Göhner Jean tamissier rue du maroquin N° 8
Strauss Jacques, substitution P. 1851
Trescher, Chrétien, rue du Maroquin N° 5 (1852)
1857 Œuvre Notre Dame rue du Maroquin N° 6

O 209, maison, sol, rue du Maroquin 5
Contenance : 0,50
Revenu total : 135,26 (135 et 0,26)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : démolie
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
1858, Diminutions – Œuvre Notre Dame f° 80, O 209, maison, revenu 135, Démolition, supprimée en 1858

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin

5
pro. Steinmetz Jean, Cordonnier – Cordonnier
Loc. Keller Henri Tailleur – Tailleur

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin, p. 312

pro. Steinmetz Jean, Cordonnier – Cordonnier
Loc. Keller Henri Tailleur – Tailleur


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du cordonnier Jean Beck dans le Livre des communaux (1587).
Jean Beck épouse en 1577 Susanne, fille du tailleur Martin Schleffer

Mariage, cathédrale (luth. p. 285)
1577. Sonntag den 24 Nouemb: Hans Beck Schumach. J Susanna, Martin Schleffer, Schneider, dochter, wonet in Curiagaß. Eingesegnet Zinstag (-) (i 145)

Devenue veuve, Susanne se remarie en 1588 avec le cordonnier Jean Weber, originaire de Zurich
Mariage, cathédrale (luth. p. 141)
1588 Dominica III. post Epiphanias, 28. Januarÿ. Hans Weber von Zürich der Schuhmacher, vnd Susanna Hans Becken des Schuhmachers nachg. wittib. Eingesegnet Montags den 12.t Februarÿ (i 74)

Jean Weber acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Susanne Schleffer, veuve du cordonnier Jean Beck, deux mois et demi après son mariage
1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 593
Hans Weber von Zürich ein Schumacher, Hat das Burgerrecht von Susanna Schlefferin, Weilandt Hans Becken des Schumachers säligen Hinderlaßenen Wittwe, Jetzt seiner Ehelichen Haußfrauwen, empfangen, vnd will Zu den Schumachern dienen, den 1.st Aprilis 88.

Jean Weber et Susanne Schleffer hypothèquent la maison au profit du corroyeur Jean Beuchel. En marge, quittance remise en 1668 à Marie Dorn, femme de Barthelémy Hock.

1606 (30 Aprilis), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 115
(Inchoat. fo: 165.) Erschienen Hans Weber Schumach. Vnd burg. allhie Vnnd Susanna Schläferin sein Eheliche hußfrauw
Haben In gegensein hannß Beüchel Led.bereÿters Vnd burg. alhie – schuldig Zusein 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll, huß, hoffestatt mit Iren gebeüwen & gelegen In d. St. St: Inn Curbengaß einseÿt neben Ambrosio Trauschen, and.seÿt Kilian Kempffen stosst hinden vff Fabian Brintzen, Dauon gondt 6 guldin gelts Alle Jar Vff Sebastiani ablösig mit 120 guldin Zu xv batzen Christoff Berern* Zur Spitzen, Item 5 guldin gelts SW ablosig mit 100 guldin bemelter wehrung Järlich vff Mariæ Verkhündung Johann Mocken Schiffman, Mehr fünffthalben guldin St. gelts alle Jahr vff Martini lösig mit 100 guldin Str. wehrung Michel Schwartzen Schultheÿßen Zu Plobßheim, Item j Lib boden Zinß dem Edlen Vesten Friderich von Landtsperg zu Nid.ehenheim, So dann 13 guldin 5 schilling Jährlich vff Sant Gallentag lößig mit 270 gudin Obgedachter Susannen Schläferin Kindern mit Hans Becken Ihren Vorigen hußwürth seligen ehelichen erzielet
Dabeÿ gewesen Hanß Meÿßner Säckler
Nota. Weil vorgeschribene beÿde nechten verwandt in gegenwertige v.schreibung nicht consentiren wollen, Ist vor Rath wie herr Gall Luck und h. Wilhelm Binckelmann anzeigt, vff Donnerstag den 12. Junÿ ertheilt das gegenwertige v.schreibung crafft haben soll. Actum den 14 Junÿ Anno vt supra
[in margine :] Erschienen H Johann Daniel Wid, Med. Doct. alß Ehevogt Fr. Barbaræ Wÿdin gebohrner Steinbockhin dero die, ahne denen hieinn erschribene 50 lb. d annoch restirten 40 lb eÿgenthümblich gehörig seÿen, mit assistentz H Laurentÿ Treütels Notarÿ und alten Kleinen Rhatsveranthens hatt in gegensein Mariæ Dorrin, Barthol Hockhen des ausgetrettenen hosenstrickers Verlaßenen Eheweibs alß der hierinn verschriebenen Behaußung ietzig Behaußung (vid. infra fol. 328. fac. 1.) ietzig Besitzerin (…) Act. in ædibus obgemelts Treütels den 8. Aug. 1668.

Assistée de son gendre Martin Christ, Susanne Schleffer femme de Jean Weber et le tuteur des trois enfants issus de Jean Beck vendent la maison au cordonnier Jacques Haas.

1608 (8. Julÿ), Chancellerie, vol. 377 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 51
(Extendirt wie In dem Contract buch de A° 1608. fol. 112. Zubefinden) Kauffbrieff Jacob Haasen deß Schumachers vber eine Behausung In Cordwan gaßen
Erschienen Susanna Schlefferin hanns Webers des Schumachers haußfraw mit beÿstandt oßwald Mangolds des Schumachers, vnnd Martin Christen deß Metzgers Ihres respectiué geschwornen Curatoris und Tochtermans auch Christoff Schreÿegks deß Schumachers, Hans, Annae Mariae vnd Judithen ihre alle dreÿ Ihr der bekhennerin, mit Hanns Begken Ihrem vorigen haußwürth seeligen erzielter Kinder geschwornen vogts, So dann Hn D. Laurentÿ Sermingers
in gegensein Jacob Haasen des Schumachers (verkaufft)
Hauß vnd hoffstatt sambt allen andern derselben gebewen Zugehörd vnd gerechtigkeiten, Alhie In dieser Stadt In Cordwan gassen einseit neben Hn Ambrosio Trauschen dem Handelsmann anderseit Kilian Kempfen dem Schuhmacher gelegen, hind. vff Thobiam Strÿntzen den Altgewend. stoßend, daruon gendt Jahrs j lib. d vff Joîs vnd weÿhnachten bodenzinß Jr Friderich von Landsperg d. gestallt da sich dieses Zinnßes halben anders In briefen künfftig befinden möchte (…) hiehero In hauptguth für 40 lib. d ahngeschlag. Item dreÿ Pfund d. Jarlicher geldts vff Fab: Seb: Hn Christoff Bernern In hauptgutt loosig mit 60 lib. d. Mehr 5 gld. gelts Straßburg. w. vff Annunt: Mariæ Hn Johann Mogken deß Notarÿ seelig. erben In hauptguth Loosig mit 100 fl. gerürter werung, weiter fünffhalben gld. gelts St. w. Jerlichen vff Martini Michaels Schwartzen von Plopsh. seeligen erben In hauptguth loosig mit 100 fl. gerürter werung It. So dann Ein Pfund zehen schilling d gelts Jerlich vff S. Michels Tags H. Stroheckern voegtlichen weise Loosigk mit 30. lib. d. It. Zweÿ Pfund Zehen schilling gelts vff Galli Hn Mgr. Danielis Liptitzÿ seeligen witwe In hauptguth 50. lib d. Item 2 Pfund 12 schilling Pfenning geldts vff Johannis Baptistæ Hanns Beucheln dem Lederbereÿter Loosig mit 52. lib. d. deren wegen gleichwol die verkeuffern der verenderung halben mit Hanns Webern Ihrem haußwürth noch streitig vnd dan letzlich. ist diese behausung noch verhafftet ermelter verkäufferin dreÿen Kind. die sie Invoriger ehe wie obglt erzielet, für vnd vmb 60 lib. d Ihres veränderlichen guths, welche vff Michaelis nechstkünfftigen ihnen den Kinderen erstatten werden sollen (…) vnd daneben bekhandt d. dieser Kauff vnd Lauf vber abzugk ob beschriebene beschwerd. fürgangen vnd beschehen vmb 203. Pfund d
In beisein Hn Daniel Strintzen Notarÿ vnd hans Meÿners Bürstenbinder vnd Simon glitzen Secklers.
[in margine :] Erschienen Joseph Schmierer der schreiner Haben in gegenwertigkheit Annæ Mäckin Peter Gämbsen des Kheuffers haußfrauwen bekhandt (…) Actum Donnerstags d. 12. Aprilis Anno 1610
Chancellerie, vol. 374 (Gemein Contract Buch) f° 112

Le cordonnier Jacques Haas épouse en 1599 Barbe, fille du chaudronnier Michel Schwartz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 114)
1599. 4. Trinitatis j. Julÿ. Jacob Haaß d. schuhmacher, vnnd Barbara Michael Schwartzen des kupfferschmidts alhie Nachgelaßene tochter. Eingeseg. Zinßtag 17. Julÿ (i 116)

Barbe Schwartz veuve de Jacques Haas se remarie en 1609 avec le cordonnier Nicolas Saur, originaire d’Oberstein sur la Moselle (Idar-Oberstein) : contrat de mariage, célébration
1609 (22. Sept.), Not. Strintz (Daniel) Prothocollum, 1597-1605 (58 Not 53) f° 416
Eheberedung Zwüschen Niclauß Sauren dem Schuhmacher vnnd frauwen Barbaren schwärtzin beed. Ehegemächten.
Awüschen dem Ersamen Niclauß Sauren dem Schuhmacher, von oberstein Ane der Musell gelegen gebürttig, weÿlandt Heinrich Sauren deß Schuhmachers daselbsten seelig. sohn, Ane einem,
So dan der Erbaren frauwen Barbaræ schwartzin, weÿland deß Ersamen vnd bescheÿdenen Meister Jacob haasen des Schuhmachers vnnd burgers Alhier Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen Wittwen Am Anderntheÿl sich begeben und Zugetragen
Auch darbeÿ (…) vff Ihro der frauwen hochzeiterin seÿttenn, Simon Glitzen deß secklers und Matthei Zaners schneiders Ihr und Ihrer Kinder vögt
Beschehen vnd Verhandelt In deß heiligen Reichß freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 22. Septembris Im Jar deß herrn Als man Zalte 1609.
Minute signée (58 Not 55) n° 308) [unterzeichnet] Niclauß Saur der hoch Zeitter, Simon Glitz de brud. vogt, Matthes Zaner der Kinder vogdt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 280-v, n° 799)
1609. Sontag deb 8. Octobris. Niclauß Saur von Oberstein Ahn d. Mosel d. schumacher vndt Barbara, Jacob Hasen des schumachers Alhier Nachgelaßene wittib. Eingeseg. Montag. 16. Octob. (i 288)

Nicolas Saur devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage
1609, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 914
Niclaus Saur d. schumacher von oberstein Empfahet d. Burg.recht von Barbaren weÿlandt Jacob harsen deß schumachers hind. laßner wittib vnd will beÿ den schumach. Zünfftig sein Actum den 5. 10.bris 1609.

Barbe Schwartz meurt en 1610 en délaissant trois filles issues de son premier mariage dont deux meurent peu de temps après elle et une fille issue du veuf. Elle est en outre héritière d’une quatrième fille morte après son père. La masse propre aux héritiers s’élève à 363 livres. L’actif de la communauté est de 64 livres, le passif de 149 livres. L’inventaire cite le titre d’achat de 1608.

1610 (26. 9.bris), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 5) n° 195
Inventarium Aller haab Vndt Nahrung, so weÿlandt die Erbar fraw Barbara schwartzin, Meister Niclauß Sauren deß schuhmachers burgers Zu Straßburg gewesene eheliche haußfr. nach Ihrem tödlichen hinscheÿd. hind Ihro Verlassen, So vff erfordern v. begehren deß Ersamen meister Mathys Zanners schneiders v burgers Zu Straßburg alß geschwornen vogts Catharinen, Margreden, dorotheen vnd Barbaren Aller vier geschwüsterden obgedacht frauwen seelig. mit Meister Jacob haaßen dem schuhmacher Ihres ersten haußwürth seelig ehelich erzeügter döchter vnd. denen Dorothe vor gedacht fr. selig. todts v.fahren v dise Als seine mutter geerbt, Catharina v Margred, Aber seithero nach d. fr. seelig Abscheid die schuld der Natur bezalet, d durch Barbaran die noch lebet In erster ehe v. dann nach gemelter in and.er ehe mit Meister Niclauß sauren dem wittiber erzeügte döchterlein Maria, deß. vogt Meister Erhard Jeßel d. schumach. so Auch gegenwertig geerbt word. (…) Actum Montags d. 26. 9.bris 1610.
(NB Die Eheberedung hab ich selbst gefertigt d Ist In Mein Prothocoll zu befünden)

Inn einer hernach specificirt. behausung befund. word. wie volgtd. Carduan gaß
Ane haußrath. Uf d. obersten bienen. Uff der andern büenen, vor dise Cammer, In der Cammer B, Im haußöhren, In der Stuben, Und. Im haußöhrin, Im Keller
Ergentzung. Item So hat man den erben Zuergentzen vermög nach absterben Ihres Vatters selig. vfgerichteten Inuentarÿ
Eÿgenthumb Ane einer behausung (E.) Item hauß hoffstatt mit Allen Andern Iren gebeuwen, begriffenn weith. recht. d. Zugehörd. gerechtigkeiten geleg. Inn d. Statt Str. Inn d. Corduan gaßen einseit neben H. Ambrosio trauschen den handelßman, And.seit neben Chilian Kempffen dem schumach. hind. vff tobiam strintz den altgewend. stoßend, daruon gond Jahrs j lb vff Johannis v weÿhenachten fällig bodenzinß Junck. frid. von Landsperg, dergestallt da sich dieses Zinnßes halben Anderst Inn Brieffen Inn künfftigem befünden möchte (…) v Inn hauptgut hiehero Inn dem Kauff für 40 lb. d. angeschlag. Item 3 lb. d. geldts vff Fabiani et Sebastiani Hn Christoff Berner Inn hauptgut lösig mit 60 lib. d. Mehr 5 fl. gelts St. w. vff Mariæ Verkündigung Herrn Johann Mockgen deß Notarÿ seelig. erben Inn hauptguth lösig mit 100 fl. bemelter werung, ([biffé] weiter fünffhalben guld. gelts St. w. vff Martini Michel Schwartz. von Plopshem seelig. erben) Item j. lb. 10 ß d gelts Järlich vff Sant Michels Tags H. Johann Strohäckhern vögtlich. weiß Loosigk mit 30. lb. d. Mehr 2. lb 12 ß d vff Johannis Baptistæ Hanß Beuchell d. led.bereitter lösig mit 52. lb. d. v. das auch verhafftet für 100 lb. Alle Jar vff sant Michels tag v Anno 1609. Zu erstenmal 25. lb sampt dem Zinß Zu Zalen sonst ledig eÿg. d. Anschlag den kauffschilling sampt waß darauff Abgelöst v Zelt wird* p. 265. lb 10 ß. Wie In dem Inventario nach absterben Jacob haasen vfgericht fo: 24 et 25 Zu seh. Diser Khouff Ist den 22. Junÿ 1608. Inn d. alhieig. Cancelleÿ v.schriben b.sag dörf etliche Alte Pergam. khouff v abgelöste Zinß verschreibung so Inn einer besond. scha*delladen sich befünd.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 84, Sa. Sibergeschirrs 21, Sa. guld ring 7, Eÿgenthumb ane einer behaußung 265, Schulden 1, Ergäntzung für die Erben 45, Summa summarum 425. lb – Der erben unveränderte schuld. vß dem erb Zubezahen 62, Pleibt also 363 lb
Theilbar gutt, Werckzeug gemachte vnd vngemachte Arbeit 15, Baarschafft 4, Schulden 43, Summa summarum 64 lb – Schulden 149 lb, Vbertreffen die schuld. das theilbare vmb 85 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 278 lb
Vertrag Zwüsch. dem wittwer v. erben auch d.selbig vögt vorgeschribenen Inuentarÿ v.laßenschafft betreffent vffgericht (…)

Nicolas Saur se remarie en 1611 avec Reine, fille du maître d’école Sébastien Heiligenmeyer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 311-v, n° 908)
1611. Sontag den 5 Maÿ. Niclauß Saur der schuhmacher, vndt Regina, Sebastian heÿlgenmeÿer geweßenen Schulmeÿster Zum J. S peter Nachgelaß. tocht. Eingeseg. 14. Martÿ [sic] (i 321)

Le tuteur de la fille de Jacques Haas et celui de la fille de Nicolas Saur et Barbe Schwartz vendent la maison au cordonnier Gaspard Dorn et à sa femme Anne Kœbel

1611 (xxviij. febr.), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 67-v
Erschienen Mathys Zanner Schnyder alls geschworner vogt Barbeln wÿland Jacob haaß des Schumachers seligen dochter, So dann Erhard Kessell Schumach. alls geschworner Vogt Marien, Niclaus Suren des Schumachers dochter vnd Barbeln Schwartzin seiner hußfr. vorgenanter Barbeln Mutter selig ehelich erzilt, vogtlich weÿß verkaufft
Caspar dorn Schumacher V fr. Anna Köblerin seiner ehegmahl
huß V hoffestatt und all and. Iren gebeud gelegen Inn d. S S Inn Curbengaß einsyt Lorentz Meÿger andersÿt Kilian Kempff Schumach. stoßend hind. Vff Thobias Strintzen Altgewend. [20 lb] Dauon gnd j lb d gld vff Johannis V Wyhnacht Bodenzinß Junckher Friedrich vonn Landsperg Inn dißem Verkauff gerechnet für xx lb d doch wann sich anders dann ein Bodenzinß befünden wurde darüber besonder Werschafft geleg. werd. soll, [60] Item iij lb d gelts Vff Fabiani V Sebastiani widerkheuffig in lx lb d H Christoffell Berner [52] It. 5 guldin gelt SW vff Mariæ Verkhündung Johann Moocken Schaffnern loßig mit Lij lb x ß, [30] Item j lb x ß d gets vff S Michel tag losig m xxx lb d H Johann Stroheckern vögtlicher wÿß, [52] Item ij lb xij ß gelts vff Johannis Baptistæ hannß Beuchell lederbereÿters lößig mit Lij lb x ß, [100] so dann verhafftet für j X lb d mit gebürende Zinß zubezalen der W S Michel tag (…) Sunst für freÿ ledig vnd eÿg. were diß Verkhauff vor diße beschwerd. so der Kheüffer gewÿß v vor sich gezogen vmb 280 pfund pfenning werschafft

Originaire d’Ochsenhausen en Wurtemberg, Gaspard Dorn épouse en avril 1604 Anne, fille de Daniel Weibler de Sigußhausen (peut-être Siegershausen en Thurovie)
Mariage, cathédrale (luth. p. 131)
1604. Auf Ostern den 8 Aprilis. Caspar Dorn der schumacher von ochsen Hausen vnd Anna Daniel weibler von sigußhausen n: g: dochter (i 68)

Gaspard Dorn devient bourgeois le 22 mai 1604
1604, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 683
Caspar Dorn vonn Ochsenhausen der Schumacher Kaufft das Burg: mitt beÿstand Thoman Scheücher und Conrad Ritter des Schumachers Will Zun Schumachern dienen, vnnd sein Narung für 100 fl. angeben. Actum 22 Maÿ 1604.

Gaspard Dorn se remarie en 1610 avec Anne Kœbel, veuve du menuisier Jean Zahn, assistée de son père Thiébaut Kœbel : contrat de mariage, célébration
1610 (xix tag Junÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 270
(Inchoat. in Proth. fol: 215. – postea protocollat. fol. 376 [Eheberedung]) Erschienen der Ehrenhafft Meister Caspar Dorn schuomacher burger Zu Straßburg Ane eim
So dann Theobald Köbell der schreÿner burger Zu Straßburg, Inn nammen seiner dochter Annen wÿland hannß Zaanen des schreÿners Alhie selig. witwen Am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 246)
1610. dochter 5. Trinitatis. Caspar Dorn der schumacher und Anna Hans Zan des schreiners n: g: witwe (i 127)

Gaspard Dorn hypothèque la maison au profit de Georges Lauginger

1616 (ut spâ [iiij. Martÿ]), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 137-v
(Inchoat. in Prot. fol. 165.) Erschienen Caspar Dorn der schuemacher burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit daß er demselben herrn [Geörg Laugingers burgers Zu Straßburg] schuldig sige 52 guldin
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelgen Inn der St. St. Inn der Korbe gaß, einseit nebent Lorentz Meÿern, Anderseit Kÿlian Kempffen dem schuemacher, hinden vff Thobiæ Strintzern dem Alt gewänder stoßend, dauon gend iij lb gelts Ablößig mit Lx lb Christoff Bernern, Mehr v guldin gelts Widerkeüffig mit j C guldin werung H. Johann Moocken Inn schaffners weÿß, Item ij guldin bodenzinßes Johann Reichshoffer schaffners weÿß, So dann ij lb x ß d gelts lößig it L lb hanß Bücheln dem Lederbereÿtter, Mehr vij x ß d gelts Ablößig mit j C L lb d Mathÿß Zanner dem schneÿder vögtlicher weÿß, Vnd dann Ist sie noch verhafftet vb c lb x ß d gelts lößig mit j C x lb d Erhart Kestlern dem schuemacher Auch vögtlicher weÿß
[in margine :] Erschienen hanß Rüehl großen vnd H. Gallus Hügel Kleinen Rhats Verwanths alß geordnete H. Pflegere deß Wercks S. Aureliæ haben in gegensein deß Debitoris h. Sohns Mathiß Schertzers gartners vnd. Wagner (…) q.tirt Actum den 13.ten Martÿ A° 1637.

Gaspard Dorn hypothèque la maison au profit du marchand de cuir Jean Frédéric Wolfart

1629 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 435
Erschienen Caspar Dorn schuhmacher burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Friderich Wolfarts Läderhändlers auch burgers alhie – schuldig seÿ 319. fl.
Vnderpfandt hauß vnd hoffstat alhie in Curbaw gaß. neben Lorentz Meÿer dem Weinhändler & neben Georg Brigel dem schuhmacher gelegen, dauon gehet Jahrß 1. lb d Bod. Zinß Johann Reichshofern, So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 50. lb hanß Beüchel

Gaspard Dorn passe un accord d’après lequel il verse à Christophe Berner un complément après avoir remboursé un capital lors de la dévaluation monétaire d’après un titre daté du 4 des calendes de février 1457.

1631 (12. Feb:), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 99
Erschienen Caspar Dorn d. schuhmacher auch Burger zu Straßburg An einem
So dann herr Christoff Berner Alter kleinen Rhats Verwanther Am ander theil, Zeigten an,
Demnach er Dorn ihme herrn Berner die 60. lb d hauptgut, so er dorn Järlich vff Fabiani et Sebastiani, vermög eines vnder deß Bischofflichen hoffs anhangendem Insigel vffgerichteten latinischen brieffs datirt 4. Cal. Februarÿ Anno 1457. von, vff, vnd Abe seiner behausung alhie in Korbawgaßen gelegen, mit 3. lb zuuerzinsen schuldig gewesen, in hohem dem Reichßthaler nach zu 6 fl. gerechneten gelt erlegt, Alß heten sie sich mit einander nach maß alhieiger vber die Nachträg v.fassten instruction, güetlichen dahin verglichen (…) 30. Pfund nachzutragen

Gaspard Dorn se remarie en 1635 avec Anne, veuve du censier Valentin Æff de Nordheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 359)
1635. Doîca Misericord: 12. Apr: Caspar Dorn der schuchmacher, Vnd Anna Veltin Äffen des Meyers Zu Northeim n. witwe, eingesegnet montag 20. Apri: (i 184)

Anne, veuve de Gaspard Dorn, se remarie en 1641 avec le meunier de Mutzig Gui Müller, fils de Nicolas Müller de Wasselonne. A noter que la proclamation porte qu’Anne est veuve de Gaspard Dorn mais la célébration de Jean Lorcher
1641 (ut supra [21. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 375-v
Eheberedung – Erschienen Viox Müller der Müller Zue Mutzig Alß Hochzeiter mit beÿstand Niclaus Meÿgers des Schneiders an einem,
So dann Anna weÿl. Caspar Dornen des Schuhmachers und burgers alhie hinderlaßene wittib mit beÿstand Mathis Keßel Schuhmachers alhie ihres Vogts alß Hochzeiterin am andern theil

Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 446)
1641. Domin: Rogationum. Viox Müller der Müller Zu Mutzig, vnd Anna Caspar Dornen deß Schuhmachers vndt Burgers allhier nachgelaßene Wittib. Eingesegnet zu Eckboltzheim
Mariage, Eckbolsheim (luth. n° 3) Anno MDCXLI. 7. Junii. Viox Müller Müller Zu Mutzig, Niclaus Müllers gewes. burgers Zu Waßlenh. hinterlaß. Sohn, vnd Anna Hanß Lorchers seel. gewes. burgers Zu Straßb. hinterlaß. Wittib. (i 121)

Anne, veuve du meunier Gui Müller, se remarie en 1654 avec le jardinier Georges Bürckel
1654 (24. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 33
(Eheberedung) Erschienen Georg Bürckhel Gartner in Krautenaw alß hochzeiter, mit beÿstand Beat Trennß. deß ältern Gartners under wagner, an einem,
So dann Annæ weÿl. Viox Müllers deß Müllers nunmehr seel. nachgelaßene wittibin Burgerin alhie alß hochzeiterin mit beÿstand Mathiß Keßelß deß Schuhmachers ihres Vogts und Thoman Anstetts Gartners ahne Steinstraß am andern theil

Gaspard Dorn vend sa part (deux tiers) de maison à son gendre Barthelémy Hock. Anne Wiriss, femme actuelle du vendeur, renonce à la jouissance viagère que son mari lui avait donnée.

1636 (23. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 287-v
(Protocollat. fol. 133) Erschienen Caspar Dorn d. Schuhmacher burger Zu str.
hatt in gegensein Barthel Hocken deß hosenstrickers burgers Zu St. seines dochtermanns (verkaufft)
Ein zweitentheil ihme verkäuffer für ungetheilt gebürend An hauß, hoffstat, und allen and. ihren gebäuwen & alhie in der Kurbawgaß, neben Lorentz Meÿer dem Weinhändler & hanß Georg Bäurlen den Schuhmacher, hind. vf Moritz Bender den Altgewänd. stoßend gelegen, daran der vberig. drite theil ihme Käuffer ehevögtlicher weiß Zuuor zuständig, dauon gehen jährlich vff Michaelis 1 lb 10. ß d gelts Christoff Berners tochterman, H Niclaus Jondten XV schreiber in hauptgut mit 30. lb d, Mehr 1 lb 6 ß 3 d Jr. Georg Jacob Wormßer Alt Stettmeister alhie vf Mariæ v.künd. mit 26. lb 5 ß d Item 2 lb 12. ß 6 d zinß vf Johs. Bptstæ H Hanß Bühel dem Lederbereiter mit 52. lb 10. ß Abzulösen, So ist dise gantze behausung auch noch v.hafftet umb 50. lb Friderich Wolfahrten den handelßmann alhie, Mehr vmb 50. lb. d hanß ott dem Rothgerber, sonst d. gantz hauß eÿgen, So ist der Zweÿte theil auch v.hafftet umb 50. lb hauptg. gedachtem hanß Otto, It. umb 50. lb. Christmann Röderer dem Jüngern, Rohtgerber, Mehr vmb 75. lb d vorgemeltem hanß Büchel vnd obwohl diser Zweÿte theil auch sein Verkäuffers ietziger haußfr. Annæ Wÿrißin zum wÿdemb v.schrieben word. so hat doch dieselb Zugegen mit beÿstand Mathiß Kessels deß Schuhmachers ihres noch ohnentledigten Vogts, vf solchen Wÿdem hiemit v.züg gethan, Were also diser Kauff über die beschwerde so der H Käuffer auf sich genommen, Zugangen per 302. lb

Fils du cordonnier Barthelémy Hock, Barthelémy Hock épouse en 1635 Marie Dorn
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 189) 1635. Dom. Reminiscere 22. Febr. Barthel Hock der hosenstricker, Barthel Hocken gewesenen hosenstrickers v. burgers alhier nachgelaßener Sohn vnd J. Maria Caspar Dornen deß schuemachers vnd burgers alhier eheliche tochter, Cop. 2 Martÿ Zu J. St. Peter (i 96)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 359) 1635. Doîca Reminiscere 22 feb. Barthel Hock der Hosenstricker, H. Barthel Hock des Hosenstrickers n. sohn vnd J. Maria Caspar Dorn des schuemachers tochter, eingesegnet zum J S Peter montag 2 martÿ (i 184)

Barthelémy Hock et Marie Dorn se lèguent mutuellement la jouissance viagère de leurs biens.
1637 (4. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 346-v
Erschienen Barthel Hock der hosenstricker burger zu Str. gesund. & leibs, guter & vernunfft, wie & Zeigte An, demnach sein haußfraw Maria Dornin ihme bißhero alle eheliche pflicht & w. es einer ehrlichen haußfrawen gebürt, erweÿs. solches auch Zu ihr, so lang gott ihnen beeden daß leben verleÿhet, versehe und getröste, Alß will er derselb. hiemit Zum wÿdem verordnen, Alle und Jede sein haab und güeter ligend vnd fahrende (…)
dabeÿ gewesen Caspar Dorn schuhmacher ihr Mariæ Vater, Caspar Camel Klein Vhrenmacher, Lux Spieß alter Vngelt Verwanther vnd Barthel Geüß Leinenweber, burgere Zu St. alß Zeüg. Act. in ædibus codicillatoris

Jean Philippe Zeissolf donne quittance à Marie, veuve de Barthelémy Hock, de cent florins garantis sur sa maison rue du Maroquin

1678 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 298
der Edel, Vest, Fürsichtig undt Wohlweÿße H Johann Philipp Zeißolff deß beständigenn Regiments der Herren dreÿ Zehen
in gegensein Mariæ, Weÿl. Barthol Hockhen des hoßenstrickhers nunmehr seel. nachgelaßeneer Wittibin mit beÿstandt Hannß Ulrich Kammerers des Saÿlers Ihres Vogts
bekannt, demnach Sie Maria, besagten H. XIII. Zeißolffen Von Ihrer alhier in der Kurbengaß Zwischen H. Johann Zängel dem handelsmann, undt Daniel Braunen dem Schuhmacher gelegener behausung 100. fl. Capital Zugeben schuldig geweßen, So habe dierselbe erwehnte 100. fl. bahr erlegt, und seÿen auch alle davon Verfallene Zinnß richtig abgestattet worden

La maison revient à leur fille Salomé Hock qui épouse le cordier Jean Marc Schnepff.
Fils de soldat, Jean Marc Schnepff épouse en 1672 Salomé, veuve du cordier Nicolas Weiss. Salomé Gœring et Nicolas Weiss font baptiser leur premier enfant en 1663. Nicolas Weiss meurt en 1670.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 259 n° 15)
1672 (Domin. 7 et 8 außgeruffen worden) Johann Marx Schnepff der ledige Seÿler, Joh. Schnepffen, des Soldaten under churn Umßen ehelicher Sohn mit Salome weil. Johannis Nicolai weiß. deß. gewesenen Seÿlers vnd Burger alhie, wittib, Cop. ad D. Nic. 29. Jul. (i 308)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 154-v; n° 32) 1672. Hannß Marx Schnepff der ledige Seÿler, Johann Schnepffen, des Soldaten under H. obristen allhier Ehek. Son vnd Fr. Salome Joh. Niclaus weißen. des Seÿlers hinterl. wittib, Mont. 29 Jul. (i 155)

Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 203, n° 20)
1663. (-) Dominica et eodem die hab. auch tauff. laß. Hans Niclaus Weiß der Seÿler und sein eheliche haußfrau Salome ein junger Sohn, welcher hanß Niclaus ist genant worden (i 210)
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 33, n° 23) 1670. den 7. Aug: ist gestorben Hanß Niclaus Weiß der Burger und Seÿler ahier mit 39 Jahr seines Alters, ist folgenden 9. Aug. auff S. Urbans auen begrab. word. (i 36)

Jean Marc Schnepff devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1672, 4° Livre de bourgeoisie f° 396
Hannß Marx Schnepff der Seÿler, Von Straßburg, empfangt daß burgerrecht Von seiner Haußfrauen Salome Hannß Niclaus Weißen deß Seÿlers und burgers alhier Haußfrauen, umb 8. gold fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt, Würdt Zu E. E. Zunfft der Möhrin dienen. Jurav. den 3. Augusti A. 1672.

Jean Marc Schnepff se remarie en 1687 avec Salomé Hock : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und Bescheÿdenen Meister Hannß Marx Schnepffen Seÿlern und burgern allher Zu Straßburg als dem hochzeiter ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Salomeen Weÿland deß Ehrsamen und bescheÿdenen Meister Bartholomæi Hocken geweßenen Hoßenstricker und, ebenmäßigen Burgers alljoer Zu Straßburg hinderlaßenen Eheleiblich, dochter alß der Jungfrau Hochzeiterin am andern theÿl, In beÿsein (…) auff der Jungfrau hochzeiterin seiten herrn Wolffgang Sübenhorn deß düntzenmüllers Ihres geordneten Vogts, und meister hanß Ulrich Cammerers des Seÿlers Ihro der hochzeiterin Schwagers aller Burgere allhier zu besagten Straßburg (…) Beschehen und verhandelt dieße ding in Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 4. Monatgs tahs Febr. Anno 1687

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 37, n° 4)
1687. Dom. L.ma et XL.ma. Hans Marx Schnepffer der Burger Und Seiler alhie Vnd Jungfr. Salome Weÿland Bartholomei Hocken deß Burgers und (hosen)stricker nachgelaßene eheliche Tochter. Copul. Zu St. Niclaus d. Mittw. 9/19. Februarÿ (i 38)

Jean Marc Schnepff et Salomé Hoch hypothèquent la maison au profit de Jean Christophe Kellermann et Christophe Bleyfuss pour en régler le prix aux cohéritiers de l’épouse

1689 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 285-v
Johann Marx Schnepff, der Seÿler, und Salome gebohrne Hockin deßen eheliche haußfrau und zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Christoph Kellermanns und H. Christoph Bleÿfueßen beeder E.E. großen Raths beÿsitzer
in gegensein Hn Balthasar Friderich Stößers, Schaffners deß mehrern Hospitalß allhier – schuldig seÿen 80 Pfund, daß Sie damit Ihr der Schnepfferisch. haußfrauen Geschwistrige, weg. Ihro annoch beschriebener zum Und.pfand gesetzt. behaußung gehabt. antheÿlen beÿ Mütterlich Verlaßenschaffts abtheÿlung hab. außweiß. und selbe damit bezahl. können
unterpfand, Hauß und hoffstatt sambt allen deroselben Gebäuen weithen Zugehördt Rechten und Gerechtigkeit allhier in der Curbengaßen, einseit neben Jeremias Schmidt den Schuhmacher, anderseit neben H. Johann Zängeln dem handelßmann, hind. auff weÿl. hans Michael diebold deß liechtermachers sel. wittib und Erben stoßend gelegen
Ferner die helffte für unvertheilt an einem gaden, und daran gelegenen Gewölblein an der großen Metzig under d. Steegen geg. dem bierhauß zum straß über geleg., welcher gantz. gad. und gewölblein in sich begreifft dreÿßig werckschuh in die länge d. Metzig nach und Zwanzig werckschuh in die breÿte geg. dem Strauß zu, darvon man jährlich 15 ß bodenzinß gemeiner statt Pfenningthurn zu reich. schuldig

Jean Marc Schnepff hypothèque la maison au profit de livres Dorothée Huber

1712 (ut ante [7.1.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 10
hanß Marx Schnepf Seÿler
in gegensein H. Paul Flach oberschreibers im Spithal und Dreÿers der Stadt Stals alß vogts Jungfrauen Mariæ Dorotheæ Huberin – 50 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier der Kurbengass einseit neben Wörner dem schuemacher anderseit neben (-)

Marie Salomé Hach (Hock) meurt en avril 1716 en délaissant pour héritiers ses neveux et nièces issus de ses deux sœurs. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre au veuf est de 137 livres, celle propre aux héritiers de 272 livres. L’actif de la communauté s’élève à 403 livres, le passif à 365 livres.

1716 (11.5.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 106) f° 964
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güthere, so weÿlandt die Ehren und Tugendsahme Frau Maria Salome Schnepffin, gebohrne Hackin, des Ehren undt Vorgeachten, herrn Hannß Marx Schnepffen, des Seÿlers und burgers allhier zu Straßb: gewesene eheliche haußfrau, nach Ihren den 3.ten Aprilis dießes laufenden 1716.ten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten frawen seeligen per Testamentum eingesetzter und gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ benambster Erben (…) durch Ihn den hinterbliebenen Wittiber wie auch Jgfr. Mariam Magdalenam Wagnerin von Willsätt gebürtig dieß. Dienst Magd (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 11.ten Maÿ Anno 1716.
Die Verstorbene Fraw seelige hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen, wie volgt. 1. Weÿland Frawen Annæ Mariæ Froschhammerin gebohrne Hackin dero eheleibliche Schwester mit auch Weÿlandt Herrn Johann Daniel Froschhammern geweßenen Meßerschmidt und burgern allhier dero gewesenen Ehe Mann seel. ehelich erziehlte Kinder und respective Enckel nemblichen 1.mo Frau Barbaram Schneidenweinin gebohrne Froschhammerin, Meister Johann Schneidenweins des Schuhmachers und burgers allhier Haußfrauw welche ohnpäßlichkeit halben hiebeÿ sich einzufinden nicht verlag in dero nahmen aber sich vorermelter Ihr Ehemann beÿ des Geschäfft eingefunden in den ersten fünfften theil des ersten Haubt Stammtheils, 2. Fraw Annam Magdalenam Mambergerin gebohrne Froschhammerin herrn Johann Niclaus Mambergers des ältern Meßerschmidts und E. E. Kleinen Raths allhier alten beÿsitzers Fraw Eheliebstin welche mit Assistentz Herrn Johann Lobsteins Notarÿ jurati und Practici auch burgers allhier, vermög hiebeÿ vorgewiesenen Ihme von vornhern ernanndtem Herrn Mambergern sub dato 11. Maÿ 1716. schrifftlich ertheiltern Gewalts, dem Geschäfft in Person abwarthete in dem Zweÿten fünfften theil des erstern Haubt Stammtheils, 3.tio Weÿland Herrn Johann Georg Froschhammers, gewesenen Meßerschmidts und burgers allhier mit Frauen Anna Maria gebohrner Widin deßen hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte nach tod verlaßene Vier Kinder nahmens 1) Hannß Jacob, 2) Johann Georg, 3) Mariam Catharinam, 4) Mariam Margaretham die Froschhammer, deren geschworner Vogt hernach bemeldt herr Johann Daniel Froschhammer, der Fastenspeishändler und burger, allweilen aber derselbe hiebeÿ vor sich selbsten interessirt, als ist derselben haben zu einem theilvogt erbetten Herr Johann Philipp Färber der Gesaltzen Waarhändler und burger allhier, welcher sich auch auff dien von Ihro Gnaden Regirenden Herrn Ammeister erhaltene erlaubnus (…) beÿ dem geschäfft eingefunden, dieße vier Froschhammerische Kinder in den dritten Fünfften theil des ersten Haubt Stammtheil, 4. Herr Johann Daniel Froschhammer, den Fastenspeishändler und burger, allhier vor sich selbsten so auch gegenwärtig war, in den 4.ten fünfften theil des ersten haubt Stammtheils Und 5. Weÿlandt Frauen Mariæ Margarethæ Pfundin gebohrner Froschhammerin mit H Johann Jacob Pfunden dem Küblern undt burgern allhie dero hinderblieben Wittiber ehelich erzeugte beede Kinder nahens 1.mo Johann Georg 2.do Johann Daniel die Pfunden deren geschworner Vogt estgedachter Herr Johann Daniel Froschhammerin der Fastenspeishändler und burger allhier, So aber wie bemelts vorherangezogen beÿ diesem Geschäfft seine Persohn vor sich selbsten zu vertretten und dahero wegen seiner Vogts Kinder dabeÿ nicht Zugleich erscheinen können, der ursachen dann vorerwehnter Meister Johann Jacob Pfund der Kinder eheleiblicher Vatter, welcher gleich vorherigem herrn Johann Philipp Färbern, der vier Froschhammerischen Kindern Theil Vogten von vorher hoch edelernandtem regirenden Herrn Ammeister zuvorher beÿ löblichem vogteÿ gericht beschehenen anmelden die permission erhalten dem geschäfft als theil vogt beÿwohnen, Dieße Zweÿ Pfundische Kinder in den Letste, fünfften theil des erstern haubt Stammtheils
2. In den Andern Haub Stammtheil seindt Zu Erben instituirt Weÿland frawen Christinæ gebohrner Hackin erstmahls Mr Ulrich Haaßen gewesenen Küffers und burgers allhier seel. hinderbliebener Wittib und lestlichen Joseph Schusters des schumachers und burgers allhier geschiedener haußfrawen nun allerseiths seeligen hindelaßene respê Kinder und Enckel benantlichen 1.mo Meister Daniel Haaßen den Seÿler und burgern allhier vor sich selbsten so dem geschäfft persönlich abwartete in einen vierdten theil des Zweÿten haubt Stammtheils, 2.do meister hannß Ulrich Haaßen des von hier verzogenen Seÿlers und burgers mit frawen Anna Maria gebohrner Bechtoldin, deßen verlaßenen frawen ehelich erzieltes töchterlein nahmens Salome haaßin deßen geschworner Vogt ersterwehnter Meister Daniel Haaß, der Seÿler und burger allhier der aber beÿ dießem Geschäfft vor sich selbsten interessirt und deßhalben seines Vogts töchterleins wegen nicht zugleich demselben beÿwohnen können, in dessen Nahmen aber sich Herr Johann Ulrich Ruckstuhl der Schuhmacher und burger allhier (…) in den Zweÿten vierdten theil des andern haubt Stammtheils, 3.tio Fraw Salome Schmidin gebohrne Haaßin, Matthiæ Schmidts des jüngern Grempen undt burgers alhier Ehewürthin, welche allweilen ermeldter Ihr Ehemann derseit nicht hier beÿständlich Herrn Daniel Kuentzen, des Küblers und burgers allhier, als Ihres erbettenen Assistenten beÿ dem Geschäfft zugegen ware, in den 3.ten vierdten theil des andern haubt Stammtheils Und dann 4. Hannß Michael Haaßen den Hänffer undt Burger allhier, welcher aber nicht hier sondern zu Weitersheim im hänffen begriffen, und nicht wißend, wann er sich wieder hieher begebe, dahero ane seiner statt mit und beneben frawen Dorothe Haaßin gebohrener Großdietrichin deßelben ehelicher haußfrauwen, herr Andreas Hundt der Haußfeurer undt burger allhier, als welcher zu dießem geschäfft als beÿsandt erbetten dabeÿ gegenwärtig war, in den letztern vierdten theil des Zweÿten haubt Stammtheils
Also alle insgesambt der abgeleibten frawen seelihen eheleibl. Schwester ehelich erziehle respectivé Kinder und Encker auch auff vorher befindliche weiße eingesetzte Testaments Erben

In einer in der Statt Straßburg ane St. Urbans gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
(f° 3) Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff der Obersten Bühn, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Gemachen, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im Hauß öhren Vor der Wohnstub, Im understen haußöhren, Im Keller
(f° 12-v) Eigenthum ane einer Behausung (E.) Eine Behaußung und hoffstatt, sambt allen dero rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg ane St. Urbans gaßen, einseit neben weÿl. Johann Michael Merckels des Schuhmachers allhier seel. hinderbliebene wittib, anderseit neben Jeremiæ Schmidt, dem ledigen Schuhknecht, hinden auff Weÿlandt Johannes Lohrers des Schuemachers seel. Wittib stoßendt, so freÿ ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög übergebener Abschatzung vom 29. Aprilis Anno 1716, angeschlagen pro 500 lb.
Pro nota. Auff solche behaußung haben beÿde Eheleuth von hievorn ehrengedachtem herrn Johann Niclaus Mambergern dem Meßerschmidt undt E E Kleinen Raths alten beÿsitzer, stehender dero Ehe und zwar zu verschiedenen mahlen einiges geldt auffgenommen, so sich hierbeÿ von dem wittiber undt den Erben berichteter maßen nunmehro in Capital sammenthafft belauffet auff 200 lb. Es seindt aber solche, als ein aus theilbahrer Verlaßenschafft zu bezahlende Schuldt hernach fol. (-) fac. (-) eingetragen befindlich.
Und besagt üner zween dritte theil ane solcher behaußung welche der verstorbenen Frauen seel. eheleibl. Vatter von weÿl. Caspar Dornen gewes. Schumachern und burgern allhier erkaufft ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret, deßen datum der 23.ten Martÿ A° 1636 mit alten N° 4 notirt, Ferner ist vorhanden ein teutscher pergamentenen Ganth Kauffbrieff mitt des Ganthgerichts anhangedem Innsigel corroborirt gewesen und aber aus der annoch anhagenden Capsul gefallen, de dato 24.t Aprilis 1611. mit altem N° 3 signirt undt dißmahlen nach beschehener besichtigung dabeÿ gelaßen.
(f° 13-v) Eigenthum ae einem Grempen oder Seÿler Gaden (…)
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt dieße ding in Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 4. Monatgs tahs Febr. Anno 1687
Copia der abgeleibten Frauen seeligen mit und beneben dem hinterbliebenen Wittiber auffgerichteten Testamenti nuncupativi. 1716 (…) Mittwoch den 5. Monathstag gebürtig bendts Zwischen Fünff und Siben Uhren beÿ dreÿen hellbrennenden Liechter in einer in der Statt Straßburg in St. Urbans gaßen gelegenen, von hernach benandten beden Testirenden Eheleuth, bewohnenden Behausung, dero Obern Stuben mit den fenstern in St: Urbans gaß sehend (…) persönlich erschienen der Ehren undt Vorgeachte Herr Hannß Marx Schnepff der Seÿler und beneben Ihme die Ehren und tugendsame Frau Maria Salome Schnepfffi, gebohrne Hackin beede Eheleuth und Burgere allhier Zu Straßburg und Zwar Er herr Schnepff von der Gnade des Grundgütigen Gottes gesunden gehenden und stehnden, Sie die Frau aber Zimblich krancken und baufälligen Leibs (…) Johann Renhard Lang Notarius publicus juratus
(f° 27) Ergäntzung des Wittibers ohnverändertenguths. Inhalt Inventartiers über beeder Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch weÿland Herrn Johann Peter Reeben geweßenen Notarium juratum und practicum seeligen inn Anno 1687.
(f° 36) Abzug in dießen Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnveränderte Nahrung. Sa. haußraths 5, Sa. werckzeugs zum Sattler handwerck gehörig 15, Sa. silbers 1, Sa. Eigenthums ane einem Grempen oder Seÿler gaden nulla, Sa. ergäntzung (167, abgang 52, verbelibt) 115, Summa summarum 137 lb
Der Erben ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 48, Sa. Silber geschmeids 9, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 500, Sa. Ergäntzung (72, abgang 331, schuldig 288), Summa summarum 561 lb – Schulden 288 lb ; Nach deren Abzug 272 lb
Das gemein Verantwortung und Theilbar Guht, Sa. haußraths 47, Sa. Wahren und werckzeugs Zum Seÿler handwerck gehörig 26, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 8, Sa. Eigenthums an einem Grempen oder Seÿler gädlein 31, Sa. Schuld 288, Summa summarum 403 lb – Schulden 365 lb, Nach deren Abzug 38 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 448 lb
Abschatzung d 29.t Aprilis Anno: 1716. auff begehren, deß Ehren hafften Vnd bescheiten H Marx schnepff Seiler, ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, in der Kurben gaßen Gelegen Ein seith Neben, Mergel Wittib, Ander seith Neben gottfrith schmit, schuhmacher, hinden Auff Ein hauß, Zum Minster gehörig, Stoßend, Welche behaußung, hoff, hoffstatt Ein gewölbter Keller, sampt Aller Ihrer Recht vnd gerechtigkeit Wie solches durch der Statt geschwornen werckhleüthe in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wiert, Vor, und, umb Ein Tausendt Gulten
der Ander begrif (…)
Bezeichnüß durch der statt straßburg geschwohren werckh leithe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff
(Lettre) Johann Georg Pfundt Von Straßburg Jetzundt in Brägentz am bondensee 2 Stund von Lindau Muschquadirer unter dem Regiment Zungiung, 20 dezember 1718
(Lettre) Anna Maria Schneiderin [unterzeichnet] AMS,, Straßburg den 13. april 1718 – demnach ich von Johannes Meÿer, Von barr gebürtig, Spielmann unter denen Schweitzern, die ohnlängst von hier marchirt, geschwängert worden

Les héritiers vendent la maison au cordonnier Materne Westermann

1721 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 257
(750) weÿl. Marx Schnepffen gewesten Seÿlers Ehefrauen seel. nachgelaßene samtliche Testaments: Erben v: Erbens Erben nahmentlich Johann Daniel Froschhammer, der fastenspeishändler, theils proprio nominé theils tutorio nomine weÿl. Joh. Georg Froschhammers gewesten Meßerschmidts hinterlaßenen zweÿ minderjährigen Kinder Johann Jacob und Anna Margaretha der Froschhammer, Ferner Barbara Schneiderwindin geb. Froschhammerin beÿständlich ihres Ehemanns Sigmund Schneiderwindts Schuhmachers, Ferner Fr. Anna Magdalena geb. Froschhammerin weÿl. Hn Joh: Niclauß Mambergers seel. gew. Exsenatoris wittib beÿständlich Hn. Joh. Michael Emmerich des Zinngießers ihres Curatoris, Ferner vorgedachter Froschhammer als vogt Johann Jacob Pfunden Küblers mit weÿl. Margaretha geb. Froschhammerin erzeugte Kinder Hanß Georg und Jacob der Pfundten, Mehr Daniel Haaß Seÿler und burgers proprio nomine und als vogt Salome Haßin, Ulrich Haßen eheliche tochter, Ferner Johann Ulrich Cammerer seÿler als Vogt Salome Schmidtin Mathias Schmidts Fuhrmanns eheliche tochter, so dann ged. Schmidt proprio nomine Ferner Joh. Michael Haaß hänffer und endlichen Leonhard Schmidt der Schreiner
in gegensein Matern Westermann Schuhmachers
Eine behausung und hoffstatt mit allen derselben zugehörden, gebäuen und gerechtigkeiten in St Urbans gaß, einseit neben der Merckelischen wittib anderseit neben Gottfriedt Schmidt dem Schuhmacher hinten auff Johann Lohrer auch Schuhmacher – um 75, 75 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 550 pfund

Materne Westermann et sa femme Marie Madeleine Rœderer hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit d’Elie Silberrad et de Jean Ernest Beck

1721 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 291-v
Matern Westermann Schuhmacher und Maria Magdalena geb. Rödererin beiständlich Johann Carl Röderer bierseders zum wilden mann und Johann Jacob Röderer Schuhmachers ihrer Vettern
in gegensein H. Elias Silberrads S.S. Theol. prof. publ. et p.t. rectoris Magnifici beÿ alliesiger Universitæt auch Capit. Thom. Canon. auch Hn Johann Ernst Becken Schaffners der Mauritanischen Stifftung – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, eine behausung hoff und hoffstatt in St Urbans gaß, einseit neben der Merckelischen wittib anderseit neben Gottfriedt Schmidt dem Schuhmacher hinten auff Johann Lohrer auch Schuhmacher

Compte que rend le tuteur de Materne Westermann à son pupille
1718, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 41)
Rechnung Mein Johann Hucken Schumachers, alß gewesenen und noch ohnentledigten Vogten Matern Westermanns des ledigen Schuhmachers vnd burgers zu Straßburg, Meines leiblichen Schwagers, und weÿland herrn Christian Westermanns auch gewesenen Schuhmachers und burgers daselbsten, mit auch weÿl. Frauen Catharina Westermännin gebohrner Moscheroschin in erster Ehe erzeügten Sohns, Kürtzlichen und ohne begehrten weitlaüfftigen bericht /:darwider der Curandus selbsten protestirt:/ allein inhaltendt was ich der vogt seit dem 13. 7.bris 1714 alß des Curandi vatter seel. die außliefferung Mütterlicher legitimæ wie auch Großmütterlichen und des Von Jungfr. Barbara Moscheroschin seiner baaßen seel. ererbten Guths, nach Inhalt einer ab eod. dato von Jacob Christoph Pantrion Notario außgefertigter Abrechnung die lüfferung gethan, in Verschiedene wege eingenommen dargegen wider außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße verhandelt habe – Erste und letste Rechnung dießer Vogteÿ

Fils de Chrétien Westermann (et de Catherine Moscherosch, voir ci-dessus), Materne Westermann épouse en 1719 Marie Madeleine Rœderern fille du tonnelier Jean Rœderer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1719, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
(Extrait de l’inventaire après décès) Eheberedung – Matern Westermanns Schuemach. vnd Jgfr. Mariæ Magd: Rödererin
Copia der Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrenhaffte Meister Matern Westermann, der ledige Schuhmacher, weÿland des Ehrengeachten Hn Christian Westermanns auch Schuhmachers und burgers allhier hinterlassener ehelicher Sohn, als Hochzeiter mit beÿstand Herrn Daniel Barbones, wohlbestellten XV. Botten und burgers allhier Zu Straßburg seines Vettern, ane Einem,
So dann der Ehren und Tugendsamer Jungfrau Maria Magdalena Rödererin, weÿland des vorachtbahren Herrn Johannes Röderers, gewesenen Kieffers und burgers Zu besagtem Straßburg, hinterlassene eheliche Tochter, als Hochzeiterin, mit ssistentz Herrn Johann Carol Röderer biersieders Zuem Wildenmann allhier ihres geschwornen Curatoris und Herrn Johann Raspen, Schuhmachers ihres Stieffvatters, als Hochzeiterin, am andern Theil – So beschehen in Straßburg den 20. Augusti Anno 1719

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82)
Anno 1719. d. II* Novembr. seind Ehelich eingesegnet Word. Matern Westermann der Ledige Schumacher vnd Burger allhier Weiland Christian Westermanns Gewesenen Burger vnd Schuhmachers allhier nachgelaßener Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Maria Magdalena Weilandt H Johann Röderers gewesenen Burgers vndt Kieffers auch Weinhändlers alhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Mattern westermann Als hochzeiter, Maria Magdalena Rödererin als hochzeiterin (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports (non conservé)
1719, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Matern Westermanns Schumachers u. Fr: Maria Magdalena geb. Rödererin einand. zugebr. Nahr.

Materne Westermann et Marie Madeleine Rœderer hypothèquent la maison au profit de Susanne Hellenbrand veuve du potier Jacques Schweckhard

1729 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 505
Matern Westermann der Schuemacher und Maria Magdalena geb. Rödererin mit beÿstand ihres geschwistrigkindts Johann Daniel Röderer des knopffmachers und ihres geschwistrigkindts ehemanns Johann Peter Niefferlin Schuemachers
in gegensein Fr. Susannæ geb. Hellenbrandtin weÿl. Jacob Schweickhardt haffners ohnbevögtigten wittib mit beÿstand ihres Vettern Johann Jacob Rasp des schuemachers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an St Urbans gaß, einseit neben weÿl. Johann Michael Merckle gewesten schuemachers wittib anderseit neben Johannes Wurtz auch schuemacher hinten auff die Lohrerische Erben

Materne Westermann et Marie Madeleine Rœderer hypothèquent la maison au profit du Corps des Pensions

1734 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 6
Matern Westermann der Schuemacher und Maria Magdalena geb. Rödererin mit beÿstand ihres stieffbruders Johann Jacob Rasp und ihres geschwistrigkindts Ehevogts Johann Peter Niefferlin beede Schuemachern
in gegensein des Corporis Pensionum allhier Schaffners H. Philipp Jacob Oesinger, – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in St: Urbans gaß, einseit neben Johannes Wurtz dem Schuemacher anderseit neben weÿl. Michael Merckel des Schuemachers wittib hinten auff weÿl. H. M. Georg Friedrich Heupel gewesten Præcept: Super: Gymn: wittib Fr. Annam Magdalenam geb. Ennßelin

Materne Westermann et Marie Madeleine Rœderer hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Egelus

1752 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 551-v
Maternus Westermann der schuhmacher und Maria Magdalena geb. Rödererin mit beÿstand ihers stieffbruders Jacob Rasp des schuhmachers und ihres vetters Johann Georg Eisen des leinenwebers
in gegensein Johann Egulus des schuhmachers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane St Urbans gaß, einseit neben Andreas Meÿer, anderseit neben Johannes Wurtz beede schuhmacher, hinten auff H. M. Heupels wittib

Materne Westermann l’aîné meurt en 1775 en délaissant six enfants. La masse propre à la veuve est de 775 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 59 livres, le passif à 869 livres.
1775 (19.1.), Not. Schatz (6 E 41, 1294) n° 14
Inventarium über Weÿland Meister Matern Westermann des ältern Schuhmachers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgericht Anno 1775 – nach seinem, den 12.ten dießes Monats Januarÿ, aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrner Rödererin der hinterbliebenen Wittib (…) Actum Straßburg in fernerm Gegenseÿn Meister Johannes Götz, Schuhmachers und Burgers allhier der Wittib hierzu erbettenen beÿstands auf Donnerstag den 19.ten Januarÿ 1775.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1° Frau Mariam Magdalenam Steinmetzin geb. Westermännin, H. Joh. Georg Steinmetz, Schuhmachers und Burgers allhier Ehegattin, welche mit und benebenn ihrem Ehemann hiebeÿ zugegen gewesen, in den ersten Stammtheil, 2° Frau Mariam Salome Wernerin geb. Westermännin, H. Joh. Georg Werner, hießigen Burgers und Schuhmachers Eheliebstin, welche mit Beÿhülf ihres Ehegatten dem Geschäfft abgewartet in den Zweÿten Stammtheil, 3° H. Matern Westermann den jüngern Schuhmacher und Burgern allhier, welcher der Inventur persönl. beÿgewohnt, in den dritten Stammtheil, 4° Frau Annam Barbaram Dürrbachin geb. Westermännin, Weÿl. H. Johann Daniel Dürrbach, gew. Kupfferschmidts Wb. welche unter Assistentz vorgemelten H. Johann Georg Werner ihres Schwagers, der Inventur beÿgewohnt, in den 4.ten Stammth., 5. Weÿl. H. Georg Friedrich Westermann, gew. Schuhmachers u. burgers allh. mit Fraun Maria Salome geb. Seÿdererin, so ane Meister Joh. Daniel Lersch, auch Schuhmacher wieder verheurathet, ehelich erzeugtes Töchterlein Nahmens Mariam Salome Westermännin, deßen geschworener Vogt H. Johann Georg Steinmetz, Schuhmacher und burger allh: da aber derselbe nahmens seiner Ehefraun selbsten beÿ diesem Geschäfft interessirt, so ist Zugegenwärtiger Inventur H, Georg Friderich Ermel, Perruquenmacher und Burger allhier, von Löbl. Vogteÿgericht zum Theil Vogt ernannt worden, in den fünfften Stammtheil, So dann 6° Frau Susannam Barbaram Vixin geb. Westermännin, Meister Christian Vix, hießigen burgers und Schuhmachers Ehefrau, so unter assistentz ihres Ehegatten, dem Geschaft in Persohn abgewartet, in den 6.ten Stammtheil. Alle Sechs des Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter seiner hinterlaßenen Wb. erzeugte Kinder und Zum theil davon abstammende Enckelin Zugleichen portionen und Stammtheilen

In einer allhier zu Straßburg, ane der St Urbans: gaß gelegenen, diesorts Lehnungsweis bewohnenden behausung, befunden worden, wie folgt
Bericht. Nach deme mit Inventirung dießer Verlaßenschafft Zu End gelanget, so hat sich gewießen, daß der Wb zu erfordern habende Ergäntzung und übrig eingetragene Passiv schu, Zu dem Ende hat die Wittib auf das theilbahre Vermögen Völlig Verzug gethan, und solches denen Beneficial Erben übergeben (…) Straßburg d. 19. Januarÿ 1775.
(f° 10) Ergäntzung der Wb. währender Ehe abgegangenen vor ohnverändert sich vorbehaltenen Vermögens. Nach Anleitung Inventarÿ Illatorum de Anno 1719. durch längt Weÿl. H Notarium Jacob Christoph Pantrion gefertiget
Zufolg Inventarÿ über Weÿl. Fraun Marthæ Raspin geb. Burgundin, auch Weÿl. Meister Joh: Rasp, geweßenen Schuemachers und haubt Kanden beÿ E: E: Zunfft der Schuhmacher hinterlaßener Wb. seel. Verlaßenschafft in Aô 1730 durch Vorgemelten H. Not° Pantrion auffgerichtet ist die diesortige Wb. als tochter erster Ehe, die einige Universal Erbin berührter Verlaßenschafft gewesen
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wb. ohnverändertes Vermögen. Sa. silbers 2, Sa. Goldener Ring 2, Sa. der Schuld 50, Ergäntzung fol. 10, Summa summarum 775 lb
Dießenmach wird auch der Beneficial Erben ohnverändert und theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 27, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Capitals 25, Summa summarum 59 lb – Schulden 869, Passiv onus 810 lb – Beschluß summ mehr schulden dann guth 35 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in Straßburg den 20. Augusti Anno 1719

Materne Westermann et Marie Madeleine Rœderer vendent la maison au cordonnier Jean Georges Steinmetz

1762 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 261
Matern Westermann der schuhmacher und Maria Magdalena geb. Rödererin
in gegensein Johann Georg Steinmetz des schuhmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, rechten und gerechtigkeiten, ane St Urbansgaß, einseit neben Jacob Klein dem schneider et consorten, anderseit neben Johannes Wurtz dem schneider, hinten auff Fr. N. Heupelin wittib – als ein den 29 Maÿ 1721 erkaufftes guth – um 200, 100 und 300 lb verhafftet, geschehen um 500 pfund

Originaire d’Offwiller en comté de Hanau-Lichtenberg, Jean Georges Steinmetz épouse Marie Madeleine Westermann en 1748 : contrat de mariage, célébration
1748 (1.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 127
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen Johann Georg Steinmetz, leedigen Schumacher von Offweiler Heßen Hanaw Liechtenbergischer Herrschafft als hochzeiter ane Einem
So dann der Ehr: und tugendsamen Jungfrawen Mariæ Magdalenæ Meister Matern Westermann Schuhmachers und burgers allhier Ehel. tochter als hochzeiterin am andern theÿl
So beschehen zu Straßburg den 1.sten Septembris 1748. [unterzeichnet] Johann Georg Stein Metz, Mariä Magdalena Westermännin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 265 n° 1056)
1748. d. 13. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Georg Steinmetz der ledig. Schuhmacher und b. alh. Weÿl. Johann (Georg) Steinmetzen Schuemachers und b. Zu Offweÿler ehel. Sohn und b. allh. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Steinmetz als hochzeiter, Maria Magdalena Westermännin Als hochzitterin (i 270)

Jean Georges Steinmetz devient bourgeois quelques jours après son mariage
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 363
Johann Georg Steinmetz der schuhmacher von offweÿler verheurathet an mariam Magdalenam matern westermann des burgers und schuhmachers allhier eheliche tochter erhaltet das burger von gedachter seiner Ehefrau umb den alten burger schilling, will beÿ E. E. Zunfft der schuhmacher dienen jurav. d. 18. 9.bris 1748.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 105 livres, ceux de la femme à 228 livres.
1748 (2.12.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1272) n° 145
Inventarium über des Ehrsahmen Meister Johann Georg Steinmetz Schuhmachers und Frawen Mariæ Magdalenæ gebohrner Westermännin beeder Eheleuthen und burgern allhier zu Straßburg in die Ehe zusammen gebrachter Nahrungen auffgerichtet in anno 1748. – und krafft dero mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und vorbehalten Guth mithien die ergäntzung derselben expressé reserviert, conditionirt und bedungen (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn des Ehesamen Hrn Matern Westermann, aush schuhmachers und burgers allhier der Ehefrawen leiblichen Vatters als dero beÿstand, Straßburg den 2.ten Decembris anno 1748.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen,, Sa. haußraths 66, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 32, Summa summarum 105 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung consignirt und beschrieben,Sa. haußraths 147, Sa.Silbers 14, Sa. Goldener Ring 10, Sa. baarschafft 57, Summa summarum 228 lb
Haussteuren 56 lb

Jean Georges Steinmetz cède la maison à son fils Jean Steinmetz

1785 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 273
Johann Georg Steinmetz der schuhmacher
in gegensein seines sohns Johannes Steinmetz des schuhmachers
die ihme eigenthümlich zuständige ane St Urbansgaß gelegene behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten einseit neben Leonhard Hoffseß dem meelmann, anderseit neben Johannes Wurtz dem schuhmacher, hinten auff Mr Schwing dem lichtermacher – um 1850 fl. welche der Käuffer übernimmt, und 250 gulden

Jean Steinmetz épouse en 1778 Marguerite Madeleine Taubert, fille du peignier Jean Philippe Taubert : contrat de mariage, célébration
1778 (2.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 651
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe, der Ehrengeachte Johannes Steinmetz der ledige Schuemacher, des Ehenachtbaren Meisters Johann Georg Steinmetz des ebenmäßigen Schuemachers und der tugendsamen Frauen Mariæ Magdalena gebohrner Westermännin beeder burgere alhier, ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstandt vorgemeldeten seines leiblichen Vatters, als hochzeiter ane Einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Margaretha Magdalena Taubertin, des Ehrengeachteten Meisters Johann Philipp Tauberts des Kammachers und Frauen Magdalena Salome gebohrner Ganserin beeder Eheleuthe und burgers allhier ehelich erzeugte Tochter mit beÿstand ihres leiblichen vaters als hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 2. Aprilis anno 1778 [unterzeichnet] Johannes Steinmetz als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Taubertion als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 190-v, n° 12)
Im Jahr 1778. Dienstags den 28. Aprilis wurden nach vorhergegangenen gewohnlichen proclamationen (…) ehelich copulirt und eingesegnet Johannes Steinmetz, lediger Schuhmacher und Burger allhier, Georg Steinmetz Schuhmacher Mstrs und burgers allhier, mit Frau Maria Magdalena gebohrner Westermänin ehelich erzeugter Sohn, und Margaretha Magdalena Taubertin Mstr Johann Philipp Tauberts Kamm Machers und burgers allhier mit Frau Magdalena Salome gebohrne Gannserin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johannes Steinmetz als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Taubertin als Hochzeiterin (i 3)

Jean Steinmetz et son épouse Marguerite Madeleine Taubert font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 25 livres, ceux de la femme à 189 livres.
1785 (20.6.), Not. Übersaal (6 E 41, 656) n° 119
Inventarium über Herrn Johann Steinmetz, des Schuhmachermeisters und Fraun Margarethä Magdalenä gebohrner Taubertin, beeder Eheleute und Burgere allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand Zugebrachtes vermögen, auffgerichtet den 20. Junii im Jahr 1785. – in ihren den 29. Aprilis 1778. angetrettenen Ehestand zugebracht haben. Solches wurde auf derselben Ansuchen und Zwar die Ehefrau beiständlich Herrn Christian Vix ebenmäßigen Schuhmachers und Burgers hieeselbst (…) aus der Ursache, weil dieselbe ihrer Declaration nach in ihrer vor weiland herrn Notario Frantz Heinrich Dautel dem Vater auffgerichteten Eheberedung iht zusammengebracht Gut als unverändert und eine Ergäntzung des davon abgehenden stipulirt haben – So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der Rosbadergaß gelegenen Herrn Stamm dem Metzger zuständigen Behausung in Gegenwart der Ehefraun hernachbenambster leiblicher Mutter auf Montag den 20. Junii im Jahr 1785
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, Sa. Silbers 13, Sa. Haussteuren Hälfte 12, des Ehemanns Vermoegen 25 lb
der Solchemnach wird auch der Ehegattin zugebrachtes gut verzeichnet, Sa. Hausraths 63, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen Rings 6, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 177 lb – Und wann diesen beigerechnet wird die ihr an denen Haussteuren zukommende übrige Hälfte ausmachend 12, der Ehegattin Mittel 189 lb

Jean Steinmetz meurt en 1812 en délaissant cinq enfants.

1812 (9.6.), Strasbourg 8 (3), Not. Roessel n° 701
Inventaire de la succession de Jean Steinmetz, cordonnier décédé le 27 décembre dernier – à la requête de 1. Marguerite Madeleine Taubert la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Dautel notaire à Strasbourg le 2 avril 1778, mère et tutrice légale de Frédérique âgée de 15 ans, 2. Marguerite Madeleine Steinmetz femme d’Abraham Oster cordonnier, 3. Jean Steinmetz cordonnier, 4. Marguerite Salomé Steinmetz, 5. Marie Sophie, 6. Caroline Steinmetz les trois majeures procréés avec la veuve – en présence de Georges Steinmetz négociant subrogé tuteur des mineurs

dans une maison rue du Maroquin n° 5
Inventaire des apports dressé par Übersaal notaire le 20 juin
Propriété d’une maison, Savoir une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5, d’un côté Hobrecht farinier, d’autre Georges Wurtz cordonnier aboutissant sur Schwing chandelier – acquis de Jean Georges Steinmetz, cordonnier son père, suivant acte passé à la Chambre des contrats de cette ville le 13 juin 1725 auquel dit vendeur cette maison avait été cédée par feu Mattern Westermann, cordonnier, à ladite Chambre le 20 août 1762 – rapporte de loyer le premier étage et le rez de chaussée occupé par la veuve 72 fr, une partie du second étage Heinrich 36 fr, Georges Müller cordonnier du reste du second étage 48 fr, total 156 fr de revenu en capital 3120 fr
communauté, mobilier 301 fr, souliers 80 fr, créances 60 fr maison 3120 fr, ensemble 3561 fr, passif 6035 fr
remploi de la veuve 592 fr
Enregistrement, acp 119 F° 186-v du 11.6.

Marguerite Madeleine Taubert meurt en 1816

1816 (27.3.), Strasbourg 8 (14), Not. Roessel n° 3092
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Steinmetz née Taubert décédée le 25 février courant – à la requête de 1. Marguerite Madeleine Steinmetz femme d’Abraham Oster cordonnier, 2. Jean Steinmetz, cordonnier, 3. Marguerite Salomé Steinmetz, 4. Marie Sophie Steinmetz, 5. Caroline Steinmetz ces trois filles majeures, 6. dudit Sr Oster tuteur établi à Frédérique Steinmetz mineure passée 18 ans tous six héritiers de leur mère, en présence de Jean Jacques Müller peignier tuteur établi à Frédérique Steinmetz

dans une maison rue du Maroquin n° 5
meubles 170 fr, garde robe – habillée par ses filles, créances 2388 fr
Immeuble, la moitié d’une maison sise en cette ville rue du Maroquin n° 5, d’un côté le farinier Hobrecht et le cordonnier Wurtz, d’autre assembl sur le chandelier Schwing – acquis par feu son mari de Jean Georges Steinmetz cordonnier, à la Chambre des Contrats le 13 juin 1785, auquel elle avait été cédée par Mattern Westermann cordonnier suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 20 août 1762 – rapporte 150 fr. soit en capital 300 fr, la moitié 1500 fr, la veuve Moppert paye 60 fr, la veuve Sultz 36 fr et les cohéritiers 54 fr,
total de l’actif 2167 fr, passif 2973 fr
Réunion des deux successions paternelle et maternelle, actif mobilier 170 fr, créances 60 fr, maison 3000 fr, passif 5281 fr
enreg. manquant F° 4 du 29.3.

Fille des précédents, Marguerite Salomé Steinmetz femme du cordonnier Frédéric Auguste Brainer meurt sans enfant en 1823. Sa part de maison revient à ses sœurs

1823 (29.1.), Strasbourg 8 (35), Me Roessel n° 8888
Inventaire de partage de biens délaissés par Marguerite Salomé Steinmetz femme de Frédéric Auguste Brainer, cordonnier, décédée le 20 courant avec laquelle il s’est marié le 6 du présent mois sans contrat de mariage – à la requête de ses sœurs 1. Abraham Oster, cordonnier poursuivant les droits de Marguerite Madeleine Steinmetz, 2. Marie Sophie Steinmetz, 3. Caroline Steinmetz, 4. Frédérique Steinmetz épouse de Henri Stammler épinglier ces quatre sœurs germaine du défunt issues Jean Steinmetz, cordonnier, et de Marguerite Madeleine Taubert

Immeuble, un cinquième de la maison sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 le entre farinier Hobrecht et le cordonnier Wurtz, aboutissant sur le chandelier Schwing – occupée par le famille Steinmetz, estimée 600 fr – acquis par le père de la défunte Jean Georges Steinmetz, cordonnier, par acte à la Chambre des Contrats le 13 juin 1785, cédée au vendeur par Mattern Westermann, cordonnier, à la Chambre des Contrats le 20 août 1762. Feu Jean Steinmetz et sa femme ont délaissé six enfants héritiers pour un 6° chacun, augmenté d’un 30° après le décès de Jean Steinmetz, Inventaire de la succession maternelle par M° Roessel le 27 mars 1816
communauté, mobilier 365 fr, numéraire 500 fr, ensemble 865 fr
propre, garde robe 79 fr, ensemble 679 fr, passif 125 fr
Enregistrement, acp 161 F° 68 du 31.1.

Seules héritières après la mort sans postérité de Jean et Marguerite Salomé Steinmetz, les sœurs Steinmetz vendent la maison au tamisier Chrétien Kreutzberger et à sa femme Marie Madeleine Diemer

1823 (26.5.), Strasbourg 8 (36), Me Roessel n° 9144
Marguerite Madeleine Steinmetz femme d’Abraham Oster, cordonnier, Marie Sophie et Caroline Steinmetz majeures Frédérique Steinmetz épouse de Henri Stammler, épinglier
à Chrétien Kreutzberger, tamissier, et Marie Madeleine Diemer
une maison avec cour, aisances et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 entre le farinier Hobrecht et le cordonnier Bierbaum, aboutissant sur le chandelier Schwing – acquis de Jean Georges Steinmetz, cordonnier, de Matern Westermann, cordonnier, et Marie Madeleine née Roederer par acte passé à la Chambre des Contrats le 20 août 1762, dans lequel il est dit que les vendeurs l’ont acquis le 29 mai 1721. Feu Jean Steinmetz, père des venderesses, l’a ensuite achetée dudit Steinmetz qui était son père par vente à la Chambre des Contrats le 13 juin 1785. L’immeuble recueilli dans la succession par les six enfants qui étaient les quatre venderesses, Jean et Marguerite Salomé, décédée femme de Frédéric Auguste Brainer cordonnier, par le décès de ces deux derniers sans postérité chacun des vendeurs est devenu propriétaire d’un quart suivant inventaire de la femme Brainer, dressé par le notaire instrumentaire le 29 janvier 1823 – moyennant 3175 francs
Enregistrement, acp 163 f° 43 du 28.5.

Originaire de Segedin en Hongrie (aujourd’hui Szeged), le tamisier Chrétien Krentzperger épouse en 1819 Marie Madeleine Diemer, fille de tamisier
1819 (26.12.), Strasbourg 4 (50), Not. Stoeber aîné n° 4862
Contrat de mariage – Chrétien Krentzperger, tamissier natif de Segedin en Hongrie domicilié à Strasbourg, fils majeur de feu Engelbert Krentzperger, tamisier, et de feu Anne Fann
Marie Madeleine Diemer, fille majeure de Frédéric Thiébault Diemer, tamisier, et d’Anne Marie Trienbach
Enregistrement, acp 145 F° 155-v du 5.1. – régime de communauté d’acquets

Chrétien Krentzberger meurt en 1824 en délaissant deux enfants

1824 (8.6.), Strasbourg 8 (38), Me G. Grimmer n° 77
Inventaire de la succession de Chrétien Krentzberger, tamissier décédé le 9 février dernier – à la requête de Marie Madeleine Diemer, la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire le 26 décembre 1819, mère et tutrice légale de Chrétien âgé de 3 ans et demi et de Charles âgé de 2 ans – en présence de Jean Obrecht, boulanger, tuteur subrogé de la mineure – dressé rue du Maroquin n° 5
Immeuble. une maison avec toutes ses aisances & dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 entre le farinier Hobrecht & le cordonnier Bierbaum, derrière le chandelier Schwing – acquis par acte reçu Roessel notaire le 26 mai 1823, estimée 3175 fr
communauté, meubles et marchandises 1256 fr ; passif 4055 fr total général de l’actif 4540 fr (droits de la veuve 2746 fr, compris dans le passif) garde robe 108 fr
Enregistrement, acp 168 F° 143-v du 18.6.

Sa veuve se remarie en 1825 avec le tamisier Jean Gœhner
1825 (31.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 510
Contrat de mariage – Jean Goehner, garçon majeur tamissier, fils de Martin Goehner, tamissier, et de Marie Agnèse Schweyer à Reitlingen près Stouttgard dans la royaume de Würtemberg
Marie Madeleine Diemer veuve de Chrétien Krentzberger, tamissier
Enregistrement, acp 172 F° 143-v du 2.4. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Gœhner acquiert en 1835 la maison voisine (n° 6). Il hypothèque les deux maisons au profit des héritiers Labiffe

1845 (30.5.), Strasbourg 12 (166), M° Noetinger n° 17.776
30 Mai 1845. Obligation – Sont comparus le Sr Jean Goehner, tanmiser et Madelaine Diemer, sa femme, de lui dument autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels déclarent par ces présentes devoir bien et légitimement pour dette nouvelle
à Mr Charles Louis Labiffe, fourrier au 34° régiment domicilié à Strasbourg, et à Mme Louise Rose Catherine Labiffe épouse de M. Adolphe Charles Croiset, lieutenant au même régiment domicilié à Paris, tous stipulant et acceptant par Mr Ferdinand Larivière licencié en droit et clerc de notaire demeurant à Strasbourg ici présent, la somme principale de 1000 francs
hypothèque, 1. Une maison petite cour et dépendances, sise à Strasbourg rue du Maroquin N° 6, entre les débiteurs, MM Holtzapfel et Diemer,
2. une maison, cour et dépendances sise en ladite ville, même rue N° 5 entre la maison qui précède et M Ernst. Les conjoints Goehner déclarent, sous les peines du stellionat à eux expliquées par le notaire et qu’ils ont dit bien comprendre, que lesdits immeubles sont francs et quittes de tous privilèges et hypothèques, sauf celles existant au profit de M. Nicolas de Bockenheim, chirurgien major en retraite à Strasbourg pour sûreté d’une somme de 17.050 francs en vertu d’une obligation passée devant M° Noetinger notaire soussigné le 17 avril 18 et autres actes et celle existant au profit des héritiers Labiffe eux-mêmes pour sûrté d’une somme de 1400 francs en vertu d’une obligation reçue par ledit M° Noetinger le 12 septembre 1835.

Une créancière fait saisir les immeubles qui appartiennent à Jean Gœhner et à sa femme Marie Madeleine Diemer. Lors de l’adjudication, la maison rue du Maroquin a été retirée des immeubles à vendre.

1850 (16.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 500 (2725) n° 90, Tribunal Civil de Première Instance
République française, au nom du peuple français le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin seant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication ci après. Cahier des charges. M° Theiss avoué exerçant au tribunal civil séant à Strasbourg, chargé d’occuper pour Dame Armande Augustin veuve de Monsieur François Louis Reau en son vivant Directeur des lits militaires demeurant à Strasbourg elle domiciliée en ladite ville déclare que ladite Dame Reau est créancière du Sieur Jean Gehner, tamissier, et de Dame Madeleine Diemer son épouse demeurant également à Strasbourg d’une somme principale de 5000 francs des intérêts échus et des frais suivant obligation reçue par M° Noetinger et son collègue notaires à la résidence de Strasbourg en date du 21 septembre 1846 enregistrée. Qu’en conséquence elle a fait faire un commandement de payer ladite somme principale, les intérêts et frais audit sieur Jean Goehner et dame Madeleine Diemer sa femme débiteurs par exploit signifié par l’huissier Müller résidant à Strasbourg en date du 25 mai 1848 enregistré le lendemain. Que ce commandement étant resté sans effet il a été procédé à la saisie des immeubles ci après désignés par procès verbal dressé par ledit huissier en date du 12 août 1848 (…)
Qu’ayant présenté ledit procès de saisie et l’acte de dénonciation au bureau des hypothèques, le conservateur des hypothèques refusa d’en faire la transcription attendu l’existence de deux saisies antérieures transcrites l’une à la requête de dame Marguerite Spitz veuve de Monsieur Joseph Noel en son vivant Directeur de l’école de médecine de Strasbourg elle domiciliée en ladite ville en date du 4 novembre 1847 volume 61 numéro 61, l’autre à la requête de Dame Jeanne Marguerite Emilie Tremoulet veuve de Monsieur Nicolas de Bockenheim en son vivant chirurgien major en retraité demeurant à Strasbourg, elle également domiciliée en cette ville en date du 30 novembre 1847 volume 62 numéro 17, lesdites saisies frappant la première sur les immeubles situés à Schiltigheim la seconde sur la maison sise à Strasbourg
Qu’ayant intenté une action tant contre les époux Goehner débiteurs saisis que contre les créanciers inscrits sur les dits immeubles en radiation des registres des hypothèques des deux saisies ci-dessus mentionnées cette radiation fut ordonnée par Jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg en date du 18 décembre 1848, cette radiation ayant été opérée le procès verbal de saisie en date du 12 août 1848 et l’autre de dénonciation du 16 du même mois furent transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg sous la date du 17 juin 1849 volume 65 numéro 58 et 59

Désignation des Immeubles saisis. 1° une maison sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 petite cour, appartenances et dépendances d’un côté Messieurs Holtzapffel Et Diemer de l’autre Monsieur Ernst cette maison etoit autrefois divisés en deux
2° une maison à Rez de chaussée surmonté d’un étage avec cour grange hangards bucher une étable à vaches écurie jardin aisances et dépendances le tout situé à Schiltigheim Rue dite Adelshoffengasse portant le numéro 8 section D numéro 15 entre Jean Michel et un chemin communal devant les parties ladite rue et en partie Philippe Kuhn et par derrière la pièce de terre ci après désignée
3° section D N° 565 environ 56 ares 73 ca de terre (…)
mise à prix le premier lot 2000 francs, le second lot 500 francs, le troisième lot 400 francs
(f° 135-v) Remise d’adjudication, L’an 1849 le 30 mars
(f° 136) Fixation d’adjudication, L’an 1849 le 16 novembre
(f° 136-v) Remise d’adjudication, L’an 1849 le 21 décembre (…)M° Lederlin avoué constitué par les parties saisies a conclu à ce qu’il plût au tribunal remettre à soixante jours l’adjudication des immeubles
(f° 17) Adjudication, L’an 1850 le premier février. (…) prodéder à l’adjudication des immeubles saisis et formant les deuxième et troisième lots du cahier des charges
à M° Lederlin pour 9200 francs
Déclaration de command. au nom du sieur Jacques Strauss négociant domicilié à Strasbourg

Marie Madeleine Diemer meurt en 1869 à Schiltigheim, femme du fabricant de jouets Jean Goehner, en délaissant quatre enfants du veuf
1869 (13.7.), M° Auguste Weiss
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Goehner, fabricant de jouets d’enfants à Schiltigheim, et Marie Madeleine Diemer sa femme, et de la succession de cette dernière décédée le 29 mars 1869, dressé à la requête 1) du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer Nre le 31 mars 1828, 2) Madeleine Goehner, célibataire à Schiltigheim, 3) Adolphe Goehner, fabricant de jouets d’enfants à Schiltigheim, 4) Louise Goehner, épouse de Frédéric Scharp, serrurier, 5) le mandataire de Guillaume Goehner, fabricant de jouets d’enfants à la Ziegelau
acp 585 (3 Q 30 300) f° 38-v du 14.7. – Communauté, argent 25, mobilier 4043, garde robe 18
suite f° 61 du 23.7. (vacation du 21 juillet) – créances 59 francs

Suivant jugement rendu par la cour d’appel de Colmar valant pour acte de vente, la maison qui appartenait à Jean Goehner et à Madeleine Diemer revient à Chrétien Trescher, appareilleur à l’Œuvre Notre Dame, et à sa femme Caroline Schemm

1849 (1.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 493 (2719) n° 72, Cour d’appel de Colmar
La Cour d’appel de Colmar a rendu l’arrêt suivant, entre le sieur Jean Goehner, tamisier demeurant à Strasbourg et Dame Madeleine Diemer, sa femme de lui autorisée, appelans comparant par M° Oberlend leur avoué plaidant M° Fuchs avocat d’une part
Et le sieur Chrétien Trescher appareilleur à l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg demeurant et domicilié en cette dernière ville et Dame Caroline Schemm, sa femme, de lui autorisée, intimés comparans par M° Thierry leur avoué plaidant M° Koch avocat d’autre part
M° Oberlen a conclu à ce qu’il plût à la Cour donner acte aux appelans de ce que par la production au procès verbal d’enquête du 21 avril 1849 il a été satisfait à l’arrêt interlocutoire du 26 mars précédent, ce fait et statuant sur l’appel des jugements rendu entre les parties au tribunal civil de Strasbourg le 23 février et 19 mai 1848 mettra l’appellation et ce dont cet appel au néant du mandant faute par les intimés d’avoir satisfait à la sommation à eux signifiée le 21 janvier 1848 et d’avoir signé devant le notaire à eux désigné le contrat d’acquisition d’une maison avec cour, droits et appartenances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 et 6 tenant d’un côté à Charles Ernst de l’autre à la veuve Holtzapffel et à Thérèse Diemer par devant à la rue du maroquin et par derrière à une maison de l’Œuvre Notre Dame et le sieur Schwing moyennant le prix de 24.200 productif d’intérêts à compter du 25 décembre 1847 à payer aux créanciers des appelants désignés au jugement dont cet appel si non d’après un ordre ouvert au greffe du tribunal civil si mieux n’aiment les intimés déposer leur prix à la caisse de dépôts et consignations dire que l’arrêt intervenu tiendra lieu de ladite vente, condamne les intimés en 10.000 francs de dommages intérêts et aux dépens des deux instances. Ordonne la restitution de l’amende consignée, Ordonne enfin la distraction des dépens au profit de M° Oberlend qui affirme avoir fait la majeure partie des avances.
M° Thierry a conclu a ce qu’il plût à la cour donner acte aux intimés de ce que en ce qui les concerne il a été satisfait à l’arrêt interlocutoire le 26 mars dernier, mais de ce qu’il n’y a pas été satisfait de la part des appelants, Ce faisant sans s’arrêter au reproche contre le premier témoin de la contre enquête lequel est déclaré mal formulé dire que la déposition de ce témoin sera lue, statuant sur l’appel du jugement rendu entre les parties au tribunal civil de Strasbourg le 23 février & 10 mai 1848 mettre l’appellation au néant il condamne les appelans à l’amence et aux dépens y compris ceux réservés ordonner que ce dont cet appel sortira son plein et entier effet
Faits. Les appelans prétendent que sous la date du 13 janvier 1848 ils ont vendu aux intimés la maison désignée aux conclusions ci-dessus transcrites pour un prix de 24.200 francs payables comptant lors de la passation du contrat notarié qui devait être fait dans la huitaines avec les intérêts à partir du 25 décembre 1847 jour à dater duquel les intimés devaient de leur côté toucher les loyers de ladite maison.
Sur ladite somme de 24.200 francs les acquéreurs avaient été délégués à payer 16.900 francs à quatre créanciers des vendeurs, savoir 7500 francs à Madame de Bockenheim, 2400 francs aux enfants Labiffe, 5000 francs à Madame veuve Réau et 2000 francs à Charles Friedel. (…)
(f° 112) Par ces motifs, la cour donne acte aux appelans de ce que par la production du procès verbal d’enquête du 21 avril 1849 il a été satisfait à l’arrêt interlocutoire du 26 mars précédent. Ce fait et statuant sur l’appel *is des jugemens rendus contre les parties au tribunal civil de Strasbourg met l’appelation et ce dont cet appel au néant *dant faute par les intimés d’avoir satisfait à la sommation à eux signifiée le 21 janvier 1848 et d’avoir signé devant le notaire à eux désigné le contrat d’acquisition de la maison dont s’agit moyennant le prix principal de 24.200 francs productif d’intérêts aà compter du 25 décembre 1847 à payer aux créanciers des appelans indiqués au jugement dont appel sinon d’après un ordre à ouvrir au greffe de Strasbourg si mieux n’aiment les intimés à déposer le prix à la caisse des dépôts et consignations laquelle option ils seront tenus de déclarer dans le mois de la prononciation du présent arrêt faute de quoi faire ils seront de plein droit échus de ladite option
ordonne que le présent arret tiendra lieu de ladite vente condamne les intimés pour tous les dommages interêts à payer les frais de la dernière poursuite en expropriation forcée intentée contre les conjoints Goehner à la diligence de la Dame Réau.
Condamne les intimés en tous dépens tant de première instance que d’appel dont la distraction est ordonnée au profit d M° Oberlend avoué qui affirme en avoir fait les avances
Ordonne la restitution de l’amende consignée. Ainsi fait et jugé et prononcé à l’audience publique de la cour d’appel séant à Colmar troisième chambre ou chambre des appels de police correctionnelle jugeant au civil le 2 mai 1849.

Actes de notoriété appuyant la propriété de la maison

1855 (7.5.), M° Noetinger
Notoriété constatant que la maison rue du Maroquin n° 5 appartient à Marie Madeleine Diemer veuve en premières noces de Chrétien Krentzberger, tamissier à Strasbourg et épouse en 2° noces de Jean Goehner, tamissier à Strasbourg, savoir de moitié comme commune en biens avec feu son premier mari et de l’autre moitié comme héritière de Charles Auguste Krentzberger décédé le premier décembre 1829 et de Frédéric Chrétien décédé le 28 mars 1829 ces enfants issus du dit mariage
acp 439 (3 Q 30 154) f° 79-v du 9.5.

1855 (7.5.), M° Noetinger
Notoriété constatant que la maison rue du Maroquin n° 5 et 6 appartient en toute propriété à Caroline Schemm veuve de Chrétien Trescher vivant appariteur à l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg, savoir ½ comme commune en biens avec feu son mari et ½ comme donataire en toute propriété de la succession de son mari en vertu de son contrat de mariage reçu Arbogast Nre le 15 9.bre 1847. (succession déclarée le 14 avril 1855)
acp 439 (3 Q 30 154) f° 79-v du 9.5.

Caroline Schemm, veuve de Monsieur Trescher, vend la maison et la voisine à l’Œuvre Notre Dame pour dégager les abords de la cathédrale

1855 (2.6.), M° Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 608 (2265) n° 67 le 14 juin 1855
a comparu madame Caroline Schemm propriétaire demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve en premières noces de Monsieur François Michel Trescher vivant plâtrier et en secondes noces de Monsieur Chrétien Trescher en son vivant appareilleur aux ateliers de l’Œuvre Notre Dame de ladite ville, laquelle (a vendu)
à l’Œuvre Notre Dame pour laquelle stipule et accepte Monsieur Charles Coulaux, Maire de la ville de Strasbourg et administrateur de l’Œuvre Notre Dame demeurant en ladite ville ci present, spécialement autorisé à l’effet des présentes suivant arrêté de Monsieur le préfet du département du bas Rhin pris en Conseil de préfecture le 14 avril 1855 (…)
Désignation de l’immeuble. Une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg Rue du Maroquin n° 5 et 6, par devant la Rue et par derrière en partie sur l’Œuvre Notre Dame et en partie sur la propriété des héritiers Schwing, d’un côté la maison Ernst de l’autre la maison Diemer et Holtzapffel, figuré sous les lettres ABCDEF sur un plan levé par Monsieur Klotz architecte de l’Œuvre Notre Dame le 5 janvier 1855 sur une feuille de papier timbré à l’extraordinaire (…) de cette vente ne font pas partie les fourneaux et leurs tuyaux et les pots économiques.
Etablissement de la propriété. Cette Maison qui dans l’origine en faisait deux dépend de la communauté réduite aux acquêts partageable par moitié, qui a exité entre le sieur Chrétien Trescher appareilleur dans les atelier de l’Œuvre Notre Dame à Strasbourg et dame Caroline Schemm, conjoints en ladite ville, aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Arbogast notaire à Strasbourg le 15 novembre 1845, pour avoir été acquise de Jean Goehner et Marie Madeleine Diemer sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un arrêt de la cour d’appel de Colmar en date du février mai 1849 informatif d’un jugement rendu au tribunal civil de Strasbourg le 10 mai 1848. L’arrêt précité ayant ordonné qu’il tiendroit lieu de vente a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier juin 1849 volume 493 n° 72 avec inscription d’office au volume 541 numéro 109 pour sûreté du prix de vente. Le prix de cette transmission fixé par l’arrêt précité à 24.200 francs a donné lieu à un règlement de compte (…) Monsieur Charles Trecher étant décédé à Strasbourg le 16 octobre 1854 sans descendant ni ascedant ainsi que le constate, à défaut d’inventaire dressé après son décès, un acte de notoriété reçu par M° Noetinger soussigné qui en a la minute et son collègue le 7 mai 1855, la dame veuve Trescher reunit à elle seule la propriété de ladite maison en sa double qualité de commune en biens avec le défunt son mari et donation en pleine propriété à celui-ci aux termes du contrat de mariage susvisé. Les époux Gehner étaient propriétaires du dit immeuble maison n° 6, de la partie portant le n° 6 pour l’avoir acquis de Jean André Bierbaum candidat en théologie (…)
Maison Numéro 5. de la partie portant le numéro 5 pour avoir été acquise par la Dame Goehner née Diemer et par le sieur Chrétien Krentzberger son premier mari défunt de dame Marguerite Madeleine Steinmetz femme d’Abraham Oster cordonnier, demoiselle Marie Sophie Steinmetz, Demoiselle Caroline Steinmetz sans état et dame Frédérique Steinmetz femme de Henri Stammler épinglier, tous demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 26 mai1823 moyennant le prix de 3175 francs (…) Le sieur Chrétien Krentzberger est décédé à Strasbourg le 9 février 1824 délaisissant pour des seuls héritiers chacun pour moitié Frédéric Chrétien et Charles Auguste Krentzberger ses deux enfants nés de cette union avec Mad° Marie Madeleine Diemer sa veuve ainsi que cela résulté de l’intitulé de l’inventaire dressé de sa succession par M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 8 juin 1824. Charles Auguste Krentzberger est décédé en minoroté le premier décembre 1825 délaissant pour seuls et uniques héritiers sa mère née Diemer pour un quart et Frédéric Chrétien Krentzberger son frere germain pour les trois autres quarts. Ce dernier étant aussi décédé en minorité à Strasbourg le 28 mars 1839 a délaissé pour habiles à lui succéder A. sa mère pour un quart, B. Frédéric Guillaume Goehner tamisier demeurant à Strasbourg, Marie Goehner, Gustave Adolphe Goehner et Emilie Louise Goehner les quatre frères et sœurs utérins nés de l’union qui a existé entre ladite Marie Madeleine Diemer, veuve Krentzberger et le sieur Jean Goehner tamisier demeurant à Strasbourg son second mari, mais par une déclaration faite au greffe du tribunal civil séant à Strasbourg le 24 janvier 1848 la première par le sieur Goehner père mandataire de son fils Frédéric Guillaume Goehner et la seconde par les conjoints Goehner-Diemer au nom et comme administrateurs des biens et ed la fortune de leurs autres trois enfants ci-dessus dénommés encore mineurs et à ce spécialement autoriszs suivant délibération du conseil de famille desdits mineurs (…) il a été renoncé purement et simplement à la succession du dit sieur Frédéric Chrétien Krentzberger. La succession de celui-ci, conformément aux articles 753 et 754 du code Napoléon, est conséquemment avenue à 1° Marie Madeleine Diemer sa mère pour une moitié en toute propriété et pour l’usufruit du tiers de l’autre moitié 2° et aux parens de la ligne paternelle pour l’autre moitié soit deux tiers en toute propriété et un tiers en nue-propriété. Et attendu qu’il n’existe aucun héritier dans cette ligne la part à elle afférente est dévolue intégralement à la ligne maternelle conformément à l’article 755 du même code. Cette maison appartient donc en toute propriété à la dénommée Marie Marie Anne Diemer veuve Krentzberger épouse Goehner pour moitié en sa qualité de commune en biens avec le défunt Krentzberger aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Stoeber notaire à Strasbourg le 26 décembre 1819 et l’autre moitié en sa qualité de seule et unique héritière de Frédéric Chrétien Krentzberger et Charles Auguste Krentzberger ses enfants nés de son union avec ledit sieur Krentzberger, Ainsi que le tout ci-dessus resulte d’un acte de notoriété reçu par M° Noetinger qui en a la minute et son collegue le 7 mai 1855. Elle a été acquise par Jean Georges Steinmetz, cordonnier à Strasbourg, de Materne Westermann Cordonnier et de sa femme Marie Madeleine Roederer suivant acte passé à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 20 août 1862. Cet acquéreur étant décédé, l’immeuble a été recueilli dans sa succession par les six enfants quil a délaissés et qui étaient Marguerite Madeleine Steinmetz femme Oster et ses trois sœurs dénommées plus haut, Jean Steinmetz et Marguerite Salomé Steinmetz décédée femme de Frédéric Auguste Brainer Cordonnier demeurant à Strasbourg. Par le décès de ces deux derniers arrivé sans postérité, chacun des vendeurs prédénommés est devenu propriétaire d’un quart ainsi qu’on peut le voir dans l’inventaire dressé de la succession de la femme Brainer par M° Roessel notaire à Strasbourg le 29 janvier 1823.
Charges, clauses et conditions 2° D’entretenir pour le temps qui reste à courir le bail de partie de ladite &proé² consenti par défunt le Sieur Trescher en faveur de Jacques Sütter, tamisier demeurant à Strasbourg suivant bail sous seing privé en date à Strasbourg du premier mai 1853, enregistré le 16 décembre 1853 folio 8 – Prix, 32.000 francs
Copie de l’annexe – Nous Prefet du Bas Rhin séant en conseil de préfecture, Par les délibérations de la commission municipale de Strasbourg en date du 13 novembre 1854 tendant à ce que la commune soit autorisée à acquérir une maison appartenant au sieur Chrétien Trescher et consors. Vu la promesse de vente souscrite le 12 octobre dernier par le sieur Trescher, Vu le procès verbal d’expertise dressé le 5 janvier 1855 par le sieur Klotz architecte désigné à cet effet par le Maire, Celui de l’enquête a laquelle il a été procédé le 28 décembre 1854 par le sieur Traut chargé de cette misson par nous, L’avis du commissaire enquêteur, Le plan de l’immeuble à acquérir, la loi di 18 juillet 1837, Le décret du 25 mars 1852. considérant que l’acquisition proposée a pour but de dégager sur un point les abords de la cathédrale, mesure archand depuis longitemps désirée, qu’il en résultera aussi pour la voirie et une place publique des améliorations importantes en raison desquelles la ville s’engage à concourir à la dépense, que du reste l’œuvre est en position de faire la dépense nécessaire. L’avis du Conseil de Préfecture entendu, Arrêtons
Article premier Le maire au nom de l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg est autorisé à acquérir du sieur Chrétien Trescher et de Caroline Schemm veuve Trescher moyennant le prix de 32.000 francs une maison sise à Strasbourg rue du Maroquin numéro 5 et 6 pour servir au dégagement de la cathédrale et le concours de la ville sera fixé par décision spéciale. ll sera passé acte authentique de cette acquisition devant le sieur (-)
acp 440 (3 Q 30 155) f° 60 du 5.6.

L’Œuvre Notre Dame vend les matériaux provenant de la démolition du 5, rue du Maroquin

1856 (26. 7.br), Maire
Procès verbal d’adjudication des matériaux provenant de la démolition des propriétés de l’Œuvre Notre Dame sises rue du Maroquin N° 4, 5, 6, 7 et 8 à divers moyennant 4390 francs, le 26 septembre, approuvé le 1. 8.br
acp 453 (3 Q 30 168) f° 89-v du 4. 8.br



Notaires de Strasbourg au XX° siècle


La liste reprend en partie les informations de François Lotz (Le notariat alsacien de 1800 à nos jours, Kaysersberg, 1989), complétées notamment par des extraits du Journal officiel. Les numéros d’étude entre parenthèses continuent chronologiquement la numérotation du XIX° siècle adoptée par les Archives (études I à XV). L’adresse signalée à l’en-tête est l’adresse actuelle.


Etude I (adresse, 10, place Kleber) – Prédécesseurs

  • Alfred Ritleng (1858-1905), dit Ritleng fils puis (1868) Ritleng aîné
  • Victor Bær (1905-1933), auparavant notaire à Rœschwoog (1875-1888) puis à Brumath (1888-1905)
  • Alfred Held (1933-1858), auparavant notaire à Romilly (Moselle, 1910-1933)
  • Georges Hampelé (1959-1976), auparavant notaire à Rohrbach-lès-Bitche (Moselle, 1947-1959)
  • Paul Lienhard (1976-1983), auparavant notaire à Oberbronn (1955-1960) puis à Bischwiller (1960-1976)
  • François-Xavier Seyler (1984-2017), auparavant notaire à Hatten (1978-1984)
  • Laurence Schuller (2017-2021), auparavant notaire associée à Haguenau (2002) puis à Bischwiller (2013)
  • Société civile professionnelle Laurence Schuller et Elodie Walther (2021), Elodie Walther auparavant notaire salariée à Hatten (2017) puis en l’étude I (2020)

Etude II (adresse, 1, rue du Dôme) – Prédécesseurs

  • Antoine Keller (1885-1919), auparavant notaire à Wintzenheim
  • François Félicien Heim (1919-1945), auparavant notaire à la Wantzenau (1913-1919)
  • Henri Haumesser (1945-1973), auparavant notaire à Morhange (Moselle, 1933-1940)
  • Robert Riedel (1973-1979), auparavant notaire à Niederbronn (1962-1973)
  • Société civile professionnelle Robert Riedel et Roland Schmitt (1979-1985)
  • Jean-Marie Ohnet (1985-1991)
  • Société civile professionnelle Jean-Marie Ohnet et Valentin Schott (1991-2019)
  • Société civile professionnelle Valentin Schott et Valérie Schwaab (2019), Valérie Schwaab auparavant notaire salariée en la même étude (2005-2019)
  • Société civile professionnelle Valentin Schott, Valérie Schwaab, Catherine Gillet et Yannick Schott (2019), auparavant Catherine Gillet notaire salariée en la même étude (2006-2019), Yannick Schott idem (2016-2019)

Etude IV (adresse, 2, place des Tripiers) – Prédécesseurs

  • Charles Lauterbach (1872-1921), auparavant notaire à Wissembourg (1864-1872)
  • Edouard Meyer (1921-1944), auparavant notaire à la Petite-Pierre (1905-1921)
  • Eugène Girardin (1945-1954), auparavant notaire à Rosheim (1919-1940)
  • Pierre Loth (1954-1971), auparavant notaire à Oberbronn (1936-1945) puis à Saverne (1945-1954)
  • Jean-Georges Schmidt (1972-1981), auparavant notaire à la Petite-Pierre (1952-1960) puis à Haguenau (1960-1972)
  • Nicolas Heitz (1982-1997), auparavant notaire à Rouffach (Haut-Rhin, 1962-1959) puis à Mulhouse (1969-1982)
  • Thierry Rieger (1998-2005), auparavant notaire à Seltz (1991-1998)
  • Société civile professionnelle Thierry Rieger et Damien Mœssner (2005), Damien Mœssner auparavant notaire salarié en la même étude (2000-2005)

Etude V (adresse, 10-11, quai Kleber) – Prédécesseurs

  • Joseph Allonas (1872-1906), auparavant notaire à Rhinau (1869-1872)
  • Frédéric Heng (1906-1919), auparavant notaire à Oberhergheim (Haut-Rhin, 1880-1887) puis à Guebwiller (1887-1906)
  • Jacques Hartmann (1919-1942), auparavant notaire à Saales (1894-1896), à Sarralbe (Moselle, 1896-1900), à Schirmeck (1900-1914)
  • Joseph Frey (1942-1945), auparavant à Huningue (Haut-Rhin, 1919-1942)
  • Henri Thony (1945-1959), auparavant notaire à Geispolsheim (1913-1945)
  • Ernest Sieffert (1959-1961), auparavant notaire à Oberbronn (1924-1931) puis à Bischwiller (1931-1959)
  • Bernard Greiner (1961-1977), auparavant notaire à Barr (1945-1961)
  • Paul Trienbach (1977-2003), auparavant notaire à Marckolsheim (1970-1977), démissionnaire 14 octobre 2003, adresse 10, quai Kleber
  • Catherine Berthol (2004) épouse Soler-Couteaux, auparavant notaire associée à Saint-Avold (1998-2004)

Etude VIII (adresse, 10, rue des Pucellles puis (1984) 7, place de Bordeaux) – Prédécesseurs

  • Gustave Edouard Lœw (1862-1905)
  • Adolphe Riff (1905-1923)
  • Gustave Henri Schwartz (1923-1948)
  • Alfred Adam (1942-1944)
  • Louis Offenstein (1948-1959), auparavant notaire à Forbach (1919-1948)
  • Albert Sonner (1960-1982), auparavant notaire à Morhange (Moselle, 1946-1960)
  • Martin Diener (1982-1998), auparavant notaire à Marlenheim (1972-1982)
  • Raymond Krebs (1998-1999), auparavant notaire à Bitche puis à Sarrebourg (1992-1998)
  • Société civile professionnelle Raymond Krebs et Martin Bernhart (1999-2004), Martin Bernhart auparavant notaire à Molsheim (1990-1998) ensuite notaire à Wasselonne (2004)
  • Raymond Krebs (2004)

Etude IX (adresse, 29, rue des Grandes-Arcades) – Prédécesseurs

  • Jean Mossler (1875-1921)
  • Jules Brenner (1922-1942), auparavant notaire à Westhoffen (1899-1907) puis à Weyersheim (1907-1922), destitué
  • Richard Brenner (1942-1945)
  • Jules Brenner (1945-1954), ci-dessus
  • Joseph Duhamel (1955-1976), auparavant notaire à Dettwiller (1946-1955)
  • Paul Heinrich (1977-1994), auparavant notaire à Hatten (1974-1977), adresse 9, place Broglie
  • Société civile professionnelle Paul Heinrich et Valérie Biry (1994-1998), Valérie Biry ensuite notaire à Bouxwiller
  • Paul Heinrich (1998-2006)
  • Valérie Bernard-Uttenweiller (2006)

Etude X (adresse, 4, rue du Général-de-Castelnau) – Prédécesseurs

  • Jean Hammann (1893-1918), auparavant à Westhoffen (1870-1872), à Bischwiller (1872-1881) et à Schiltigheim (1881-1893)
  • Victor Emile Albert Nessmann (1919-1924)
  • Victor Wittmer (1925-1959, auparavant notaire à Marmoutier (1920-1925)
  • Jean-Jacques Hotz (1960-1980), auparavant notaire à Bischwiller (1946-1947) puis à Bergheim (Haut-Rhin, 1947-1960)
  • Pierre Schaffar (1982-1991), auparavant notaire à Bergheim (Haut-Rhin, 1967-1981), adresse 29, place Kleber
  • Société civile professionnelle Pierre Schaffar et Bertrand Bilger (1991-1994), Bertrand Bilger auparavant notaire à Bischwiller (1984)
  • Bertrand Bilger (1995-2010), adresse, 24, avenue de la Marseillaise
  • Liliane Nicastro-Tangredi (2010-2016), auparavant notaire à Lorquin (2002-2008) puis notaire associée à Bischheim (2008-2010), démissionne le 12 décembre 2016
  • Cordélia Hurth-Lepercq (2018)

Etude XIV (adresse, 1, quai Zorn) – Prédécesseurs

  • Emile Ritleng (1868-1916), dit Ritleng jeune
  • Paul Kahn (1919-1956), auparavant notaire à Rémilly (Moselle, 1905-1908) puis à Molsheim (1908-1919)
  • Pierre Albrecht (1956-1977), auparavant notaire à Drulingen (1946-1956)
  • Société civile professionnelle Gérard Jost et Jean Nicklès (1977-1993)
    Gérard Jost, auparavant notaire à Aumetz (Moselle, 1963-1969) puis à Mulhouse (1969-1977)
    Jean Nicklès, auparavant notaire à la Petite-Pierre (1961-1967) puis à Wissembourg (1967-1977), se retire le 25 février 1993
  • Gérard Jost (1993-1995)
  • Marc Schultz (1995-2008), auparavant notaire à Sainte-Croix-aux-Mines (1981) puis à Hochfelden (1987)
  • Société civile professionnelle Marc Schultz et Gabriel Weyl (2008-2018), Gabriel Weyl auparavant notaire salarié en la même étude (2006-2008)
  • Société civile professionnelle Gabriel Weyl et Etienne Schaller (2018), Etienne Schaller auparavant notaire salarié à Mundolsheim (2012)

Etude (XVI) créée en 1904 (adresse, 56, allée de la Robertsau)

  • Gustave Frédéric Huber (1904-1919), auparavant notaire à Bergheim (Haut-Rhin, 1893-1904)
  • Joseph Krænner (1919-1939), auparavant notaire à Marmoutier (1900), à Mutzig (1905) et à Thann (1910-1914)
  • Henri Pierre Charles Heckel, notaire à Schirmeck, nommé en 1945, n’entre pas en fonction
  • Charles Elsæsser (1947-1965), auparavant notaire à Lauterbourg (1923-1947)
  • Pierre Geny (1966-1983), auparavant notaire à Jebsheim (Haut-Rhin, 1961-1966), adresse 16, rue de la Nuée Bleue
  • Société civile professionnelle Pierre Geny et Jacques Bernard Garnier (1983-1990), dissoute par le retrait de J. B. Garnier le 14 décembre 1990
  • Alain Raabe (1991-2008) , auparavant notaire à Orbey (1978)
  • Société civile professionnelle Alain Raabe et Nathanaël Sellam (2008-2014), Nathanaël Sellam auparavant notaire salarié en la même étude (2006-2008)
  • Société civile professionnelle Nathanaël Sellam (2014)
  • Société civile professionnelle Catherine Dreyfuss et Nathanaël Sellam (2015), Catherine Dreyfuss, auparavant étude XXI

Etude (XVII) créée en 1936, résidence à Strasbourg-Neudorf (adresse, 16, rue de Rathsamhausen)

  • Alfred Muntzer (1937-1961), auparavant notaire à Mutzig (1918-1937)
  • René Rieger (1961-1990), auparavant notaire à Niederbronn-les-Bains (1952-1961), adresse, 13, rue Jules Rathgeber
  • Pierre Kalck (1990-2004), auparavant notaire à Dettwiller (1975)
  • Société civile professionnelle Pierre Kalck et Dominique Lorch-Kalck (2004-2009), Dominique Kalck auparavant notaire salariée dans la même étude (2001)
  • Société civile professionnelle Dominique Lorch-Kalck (2009-2010)
  • Société civile professionnelle Dominique Lorch-Kalck et Daniel Scheid (2010-2019), Daniel Scheid auparavant notaire associé à Freyming-Merlebach
  • Société civile professionnelle Dominique Lorch-Kalck, Daniel Scheid et Joël Dollé (2019), Joël Dollé auparavant notaire salarié dans la même étude (2017)

Etude (XVIII) créée en 1947 (adresse, 2, boulevard du Président-Edwards)

  • René Marie Hiff (1947-1974)
  • Eugène Schneider (1975-1992), auparavant notaire à Fénétrange (Moselle, 1958-1975), adresse quai Rouget de l’Isle
  • Philippe Reinbolt

Etude (XIX) créée en 1958 (adresse, 26, rue Finkmatt)

  • Jean-Jacques Schladenhauffen (1958-1998), adresse 4, rue du Noyer
  • François-Régis Bindler (1998-2009), auparavant notaire à Orbey, nommé à Illkirch-Graffenstaden en 2009
  • Stéphane Fagot (2010), auparavant notaire associé à Ostwald (2006-2010)

Etude (XX) créée en 1965 (adresse, 6, rue Gustave-Klotz)

  • Pierre Urscheller (1965-1995)
  • Philippe de Gail (1996), auparavant notaire à Drulingen

Etude (XXI) créée le 5 mars 1991 (adresse, 23, boulevard d’Anvers)

  • Gilles Collet (1991-2003), auparavant notaire à la Petite-Pierre (1982)
  • Société civile professionnelle Gilles Colet et Catherine Dreyfuss (2003-2014)
  • Société civile professionnelle Catherine Dreyfuss (2014-2015), ensuite étude XVI
  • Société civile professionnelle Philippe Leclerc et Anne Faber (2016), Philippe Leclerc auparavant notaire à Fénétrange (2009-2016), Anne Faber auparavant notaire à Bouxwiller (2011-2016)

Etude (XXII) créée le 20 juin 1994, résidence à Strasbourg-Cronenbourg (adresse, rue de la Libération, Cronenbourg puis 147, route de Mittelhausbergen)

  • Jane Lefranc, épouse Wolfrom (1995-1999)
  • Société civile professionnelle Jane Lefranc et Frédérique Mathieu (1999)

Etude (XXIII) créée le 12 avril 2012, résidence à la Robertsau (adresse, 19, rue Lovisa)

  • Patricia Schilling (2012), auparavant notaire à Oberbronn (2004-2012)


Annuaire d’adresses, 1919. Quatre notaires sont en fonction, cinq autres n’ont pas encore de successeur (les notaires Fick et Wunder exercent à Schiltigheim et à Bischheim)

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.