6, rue Ernest-Munch


Rue Ernest-Munch n° 6 – X 359 (Blondel), O 556 puis section 23 parcelle 54 (cadastre)

Rue de Zurich n° 1 – section 23 parcelle 55 (cadastre)

Façade refaite par le batelier Jean Jacques von Zabern (1748)
Bâtiment rue de Zurich construit en 1888 par Emilie Petitville
Les deux maisons sont démolies en 1976


Bâtiment rue Ernest Munch, à crépi rouge (octobre 2015)
Bâtiment rue de Zurich, sur la gauche (juillet 2014)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du blanchisseur Thiébaut Negelé. Elle comprend notamment un encorbellement (26 pieds ½ de long) vers la rue, deux risbermes pourvues de cloisons en planches vers le canal et un chenal en bois dans la ruelle des Fous (Narrengässlein, ensuite ruelle des Baquets, Nardengässlein). Le tisserand et marchand d’eau-de-vie Zébédée Müller l’achète en 1611 et en transmet la propriété à sa fille qui épouse le sachetier Joseph Meyer. Le tonnelier réformé Gérard Sommer, originaire de Murat dans le canton de Berne, l’achète pour 500 livres en 1696. Le plan-relief représente un bâtiment qui s’ouvre vers la rue et un bâtiment latéral qui longe la ruelle jusqu’au canal. Gérard Sommer doit faire d’importants travaux puisque ses héritiers la revendent 1 600 livres en 1748 au batelier Jean Jacques von Zabern qui est autorisé la même année à refaire sa risberme dans l’alignement de ses voisins en enclosant un terrain communal et à construire à l’aplomb de son encorbellement. La maison qui comprend quatre logements dont la valeur minimale s’élève à 1100 livres en 1759 occupe la partie avant de la parcelle, la partie arrière étant alors libre de construction. Un bâtiment qui s’ouvre vers le canal et longe l’impasse est construit à l’époque où Simon Hæs est propriétaire.


Plan-relief de 1725 (Musée historique) La maison est celle dont le bâtiment arrière longe toute la ruelle jusqu’au canal
Plan Blondel (1765, AMS planche cote VI 587), le bâtiment arrière n’atteint plus le canal
224 (c) Plan
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 et plan, îlot 224 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (f) : deux fenêtres et porte d’entrée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le dernier des bâtiments (f-a) le long de la ruelle du Baquet-à-poissons ne figure pas sur le plan Blondel (1765). La ruelle se termine par un escalier qui monte vers le canal. Le pignon à droite du repère (a) et la porte cochère donnent sur le petit quai le long du canal. La cour (A) représente l’arrière de la façade sur rue (juste à droite de 2), les bâtiments (2-1) qui longent la ruelle, la porte cochère (6-1) surmontée d’un étage vers le canal puis un bâtiment à rez-de-chaussée qui s’appuie sur le mur du voisin (5-6).
La maison porte d’abord le n° 41 (1784-1857) puis le n° 3.


Plan du bâtiment rue de Zurich (1906), dessins préparatoires au travaux de 1907 (dossier de la Police du Bâtiment)

Légataire de Simon Hæs, Jacques Zabern vend la moitié avant de la maison à la veuve de Charles Petitville en 1834 puis la moitié vers le canal aux quatre enfants Petitville en 1839. La propriété entière revient en 1860 à Emilie Petitville, mise sous tutelle. Le maire céde en 1873 une portion de terrain vers la rue de Zurich. Le curateur d’Emilie Petitville fait construire en 1888 un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages vers la rue de Zurich qui remplace le canal comblé. La bâtiment a la même hauteur vers la ruelle sur les seize premiers mètres. Les travaux sont terminés en juin 1889. La veuve Jean dit Carolis fait percer en 1906 puis en 1907 de nouvelles fenêtres vers la ruelle. L’architecte entrepreneur Charles Nadler est autorisé en 1907 à porter à 20 mètres la hauteur du bâtiment. La maison vers la rue de la Krutenau (rue Ernest Munch) et celle vers la rue de Zurich sont démolies en janvier 1976 en même temps que le 4, rue Ernest-Munch et le 44, quai des Bateliers pour construire un bâtiment neuf.


Photographie du 44, quai des Bateliers, à l’extrême droite, angle du 1, rue de Zurich (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 2011)
Canal comblé, la maison rue de Zurich se trouve à l’arrière du bâtiment représenté à l’image précédente (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 3271) – Même endroit (AMS cote 1 Fi 156)

Vues aériennes de l’îlot actuel après suppression de la ruelle du Baquet-à-Poissons
En avant-plan (1) rue Ernest-Munch, (2) rue de Zurich, (3) place Saint-Guillaume (publiées sur Archi-wiki))

mai 2022

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment rue Ernest-Munch, rue de ZurichRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Negelé, blanchisseur, et (v. 1557 et 1567) Marguerite Stock, remariée (1593) avec le blanchisseur Ulric Walther – anabaptistes puis luthériens
1611 v Zébédée Müller, tisserand puis marchand d’eau-de-vie, et (v. 1582) Elisabeth Ittelhauser puis (1617) Marie Ulmann, remariée (1630) avec le pasteur Michel Koch – luthériens
1651 h Joseph Meyer, sachetier, et (1637) Elisabeth Müller – luthériens
1696 v Michel Bindenschuh, charpentier, et (1678) Marie Sara Ziegler – luthériens
1696 v Gérard Sommer, tonnelier, et (1694) Anne Marguerite Reeb puis (1715) Anne Marguerite Erlacher – réformé, luthérienne, réformée
1748 v Jacques von Zabern fils de Jacques, batelier, et (1734) Marie Salomé Jung – luthériens
1767 h Gabriel Meyer, batelier, et (1756) Marie Salomé von Zabern – luthériens
1812 h Simon Hæs, batelier, et (1769) Marie Salomé von Zabern, veuve de Gabriel Meyer, puis (1815) Marguerite Salomé Müller, divorcée du militaire Pierre Waltzinger – luthériens
1829 h Jacques Zabern fils de Jacques, batelier, et (1813) Sophie Madeleine Kieffer
1834
1839
v (Pierre) Charles Petitville, pharmacien, et Anne Lucie Morin puis (1807) Marie Barbe Freyss
Edouard Petitville, Eugène Petitville, Emilie Petitville et Caroline Petitville
1860 h Emilie Petitville
1897* v Jean Gustave Brodbeck, employé au chemin de fer
1900* v (François Frédéric) Jules Jean dit Carolis, marchand de vins, et (1888) Salomé Lehmann

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1765, Liste Blondel) X 359, Henry Zabern
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Häß, 2 toises, 3 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 556, Petitville, Grandes arcades – maison, sol – 2,3 ares (4,20 ares)

Locations

1761, Gabriel Meyer, batelier, et (1756) Marie Salomé von Zabern (futurs propriétaires)
1806, Jacques Joseph Demande, secrétaire à l’intendance d’Alsace, et Marie Elisabeth Dorothée Foissac de la Tour
1813, Gaspard Robinet, ancien officier, et Marie Elisabeth Janss
1849, Jean Geoffroi Müller, vitrier, et Marie Madeleine Moigniot

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 501
Le blanchisseur Thiébaut Negelé doit 9 sols 8 demiers pour sa maison louée au brasseur Matthias Bettbur, à savoir un encorbellement (26 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds), une porte de cave inclinée (7 pieds de large, saillie de 4 pieds) une marche en pierre (3 pieds 9 pouces de long, saillie de 1 pied ½ )
Vers le canal, la risberme est close par une cloison en planches (36 pieds de long, saillie de 17 pied ½), devant cette risberme il a une autre risberme pourvue de planches en chêne et de pieux (même longueur, saillie de 1 pied ½), il doit pour cette jouissance 9 sols 8 deniers
Dans la ruelle dite ruelle des Fous ,ledit Thiébaut Negelé, blanchisseur à la Gantzau, a un chenal en bois dont il paie 8 sols

Aber gegen Wilhelmern über.
Dieboldt Negele der Bleicher hatt ane seinem Hauß, da Mathis Bettbür der Biersieder Innen sitzt, ein Vsstoß xxvi+ schu lang, iij schu herauß, Ein lehende Kellerthüer vij schu breit, iiij schu herauß, Ein besetztenn Tritt iiij schu, ix Zoll lang, i+ schu herauß, Bessert für das Niessen, ix ß viiij d

Und hatt hinden am Giessen die Landtvestin mit einer dielenen Wandt Ingezogen xxxvj schu lang, xvii+ schuh herauß, Außwendig vor diser hatt Er aber ein Landtvesten mit aichinen dielen und Pfälen versehen In gleicher Lenge v= schu herauß, Bessert für das Niessen, ij lb. j ß. iiij d

In dem Allmend Gäßlin Das Narrengaßlin genandt.
Der bemeldt Diebold Negele Der Bleicher vff der Ganßaw hatt auch In disem Gäßlin ane seinem Hauß ein hültzenen Naach, Bessert für das Niessen, viij ß d

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 770-b
Le batelier Jean Jacques von Zabern doit 7 sols 6 deniers à la Saint Jean Baptiste pour être autorisé à construire à l’aplomb de son encorbellement (26 pieds 9 pouces de long) d’un côté sur 2 pieds 11 pouces, de l’autre côté sur 2 pieds 8 pouces, face au poêle des Jardiniers.

Johann Jacob von Zabern des schiffmann solle vor die erlaubnus Unter dem 26. schuhe 9. Zoll Langen Überhang an seinem Hauß in der Krautenau, gegen der gartner stub über an einem ende 2. schuhe 11 Zoll, am andern ende 2. schuhe 8. Zoll Vorzubauen, jahrs uf Joh: Baptæ und L. Prot. 1748. fol: 68. A° 1750. I.mo (id est 24. Junii – 6. Messidor), 7 ß 6 d

(Quittungen, 1750-an 10)
C. 386
jetzt Simon Häß

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Le batelier Jean Jacques von Zabern demande le 21 septembre l’autorisation 1) de construire une risberme dans l’alignement de ses voisins en enclosant un terrain communal (40 pieds de long, d’un côté 11 pieds ½ de large, de l’autre côté 12 pieds), 2) de construire un mur sous son encorbellement (27 pieds de long, 2 pieds 9 pouces de large) et 3) de refaire sa toiture. Les préposés donnent leur accord pour la risberne moyennant 8 livres, opposent un refus pour le mur et lui demandent de laisser le passage libre dans la ruelle. Jean Jacques Zabern réitère le 4 octobre sa demande de construire sous l’encorbellement (26 pieds 9 pouces) sur une surface de 2 pieds 11 pouces d’un côté et 2 pieds 8 pouces de l’autre. L’autorisation lui est accordée moyennant un loyer de 7 sols 6 deniers à condition de supprimer sa porte de cave. Il est autorisé le 9 octobre à poser du bois sous le Pont-Neuf et à l’y travailler.

(f° 64-v) Sambstags den 21. Ejsdem [Septembris] seÿend folgende augenschein eingenommen worden – Johann Jacob Von Zabern
An Johann Jacob Von Zabern des schiffmanns Hauß in der Krautenau, welcher um erlaubnus gebetten, Hinden auf das Waßer eine Landfest, in der Flucht der Nachbaren ihme Zumachen, und darzu ein 40. schuhe Lang, an einem ende 11 ½ schuhe, am andern ende 12. schuhe breites Allmend plätzel Zunehmen, fornen auf die gaß aber eine Neüe Wand in seinen 27. schuhe Lang, und 2 schhe 9 Zoll tieffen Überhang, und ein Ander dach auf das Haus Zumachen.
Erkannt, wird dem Imploranten das begehrte allmendt Zur Landvest erlaubt, gegen einmahliger bezahlung 8 lb d und 2 lb für den augenschein, welche er sogleich bezahlt hat, wegen des Überhangs aber ist das begehren abgelaint, anbeÿ demselben außtrucklich befohlen worden, das Allmendtgäßell neben seinem Hauß auf das Waßer Völlig offen und freÿzulaßen.

(f° 68) Freÿtags den 4. Octobris 1748. seÿe,d folgende augenschein eingenommen worden – Johann Jacob Von Zabern
An Johann Jacob Von Zabern des schiffmanns Hauß in der Krautenau, welcher nochmahls gebetten jhme zu erlauben unter seinem 26 schuhe 9 Zoll Langen Überhang nach der gezogenen schnur an einem ende 2 schuhe 11 Zoll am andern ende 2 schuhe 8 Zoll Vorzubauen.
Erkannt Willfahrt gegen 7 ß 6 d Zinß des Jahrs, solle aber die Kellerthür hinwegthun.

(f° 76) Montags den 9. Ejusdem [Decembris] – Johann Jacob Von Zabern
Johann Jacob Von Zabern dee schiffmann bittet um erlaubnus, das bauholtz Zu seinem Hauß Unterhalb der Neuen Bruck an die Maur Zulegen, und allda Zimmern Zulaßen. Ist jhme Von den Herren dreÿern erlaubt gegen 4 fl. Zinß

1788, préposés au bâtiment (VII 1423)
Le charpentier Arnold demande au nom du batelier Simon Hæs l’alignement à suivre à l’arrière de la maison qui donne sur l’extrémité inférieure de l’écluse sur le canal du Rhin. Les préposés chargent l’inspecteur Boudhors de l’affaire.

(f° 115-v) Dienstags den 29 Julii 1788 – Simon Häß, Schiffmann
Mr Arnold, der Zimmermann, nôe Simon Häß, des Schiffmanns, bittet um Anzeig des Alignement seines an der Krautenau gelegenen Hinterhauses so auf das untere End der Pfann des Rhein Giesens Zustoßen kommet. Erkandt, Seÿe solche durch Herrn Bau Inspector Boudhors an zu weisen.

Description de la maison

  • 1759 (billet d’estimation traduit) 1759 La maison comprend quatre poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie solivée et en partie voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour et autres dépendances à la somme de 2200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau

nouveau N° / ancien N° : 8 / 41
Haes
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 29 f° 293 case 1

Petitville veuve, grandes arcades

O 556, maison, sol, Krutenau 41
Contenance : 4,20
Revenu total : 164,18 (162 et 2,18)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 62 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1070 case 1

Petitville veuve, Grandes arcades 55
pr. 1862 Petitville Emélie Rue des Orphelins 14
97/98 Brodbeck Johann Gustav Bahnbeamte Paris
1900 Jean Julius gen. Carolis, Wirth

O 556, maison, sol, Rue de la Krutenau 6
Contenance : 4,20
Revenu total : 164,18 (162 et 2,18)
Folio de provenance : (293)
Folio de destination : 1070 Theilw. Abbruch – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1889/90
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 62 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6
1889, Augmentations – Petitville Emilie f° 1070, O 556, maison, Reinertrag 128, theilw. Abbruch, vollendet 1888
Diminutions – Petitville Emil f° 1070, O 556, maison, Reinertrag 162, theilw. Abbruch, vollendet 1888

O 1190, sol, Züricher Strasse
Contenance : 0,06
Revenu total : 0,03
Folio de provenance : vom Wege
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1878
Année de sortie :

O 556, maison, Krutenau 6
Revenu total : 164,21 (162 et 2,18 – 0,03)
Folio de provenance : 1070
Folio de destination : Vergrößerung
Année d’entrée : 1889/90
Année de sortie : 92/93
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3
1892, Augmentations – Petitville Emilie Frl. f° 1070, O 556, Maison, Reinertrag 554, Vergrößerung, vollendet 1889, steuerbar 1892/93, besteuert 1892/93
Diminutions – Petitville Emilie Frl. f° 1070, O 556, Maison, Reinertrag 128, Vergrößerung, Zeit 1889, siehe Zugang

O 556, maison, Krutenau 6
Revenu total : 556,21 (554 et 2,21)
Folio de provenance : Vergr.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 92/93
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 62 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus : 21 / 17

Cadastre allemand, registre 30 p. 398 case 4

Parcelle, section 23, n° 54 – autrefois O 556.p, 1196.p
Canton : Krutenaustraße N° 6
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 2,32
Revenu : 1150 – 1700
Remarques

(Propriétaire), compte 597
Jean gen. Carolis Julius d. Erben und Wwe
1920 Jean Frantz Friedrich Julius Wirt Weinhändler die Erben & Witwe Salome geb. Lehmann
(2166)

Cadastre allemand, registre 30 p. 398 case 5

Parcelle, section 23, n° 55 – autrefois O 556.p, 1196.p
Canton : Züricherstraße 1
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,03
Revenu : 3100
Remarques

(Propriétaire), compte 597
(supra)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, Rue Crutenau

41
Pr. Haese, Simon patelier marié- patelier
Loc. Adam, Georg, patelier veuve manan trois filles et deux fils – manant
Loc. Laplume, Georg, patelier marie – pateliers
Loc. Hennenberger, fileuse sans qualité

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau (p. 542)

41
Pr. Haes, Simon batelier – Bateliers
Loc. Adam, George, batelier – Manant
Loc. Adam, deux fils et trois filles du précédent
Loc. Laplume, George, Batelier – Bateliers
Loc. Hennenberger, fileuse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Züricherstrasse (Seite 202)

(Haus Nr.) 1
Sosna, Oberveterinär. 0
Esser, Gen. -Agent. 1
Stennebruggen, Rentnrn. 2
Stennebruggen, Tonkünstler u. Musiklehr. 2
Suttinger, Reg.-Sekr. 2

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krautenau (Seite 90)

(Haus Nr.) 6
Noack, Postschaffner. 0
Fischer, Einkassierer. 1
Fischer, Hebamme. 1
Früh, Bankbeamter. 2
Früh, Schreiner. 2
Früh, Telephonistin. 2
Köchel, Schreiner. 2
Rohrbach, Wwe. 2
Kuch, Gärtner, H 1
Haist, Tagner, H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 631)

6, rue Ernest Munch (1886-1916 et 1976)

Locataire, le lieutenant Oscar Schubert fait percer en 1886 une porte dans le bâtiment latéral servant d’écurie dans la rue du Baquet-à-poissons près de la rue de Zurich. Le propriétaire fait aménager en 1888 des cabinets d’aisance aux différents étages en perçant des fenêtres vers la ruelle. Les bâtiments sis 4 et 6 rue Ernest-Munch, 1 rue de Zurich et 44 quai des Bateliers sont démolis en janvier 1976.

Sommaire
  • 1886 – Oscar Schubert (lieutenant de l’intendance au 1° régiment d’infanterie du Rhin, demeurant 1, quai des Pêcheurs) demande l’autorisation de percer une porte dans le bâtiment latéral vers la rue du Baquet-à-poissons. Le cadre de la porte sera en bois – Dessin au dos (la porte est proche de la rue de Zurich) – Autorisation. En marge, la porte donne dans une écurie dont les liquides sont menés dans la rue par une rigole. Oscar Schubert s’engage verbalement à collecter les liquides dans une fosse.
  • 1888 – L’entrepreneur F. Haussmann (13, rue Kageneck) demande au nom de la demoiselle Petitville l’autorisation d’aménager des cabinets d’aisance aux différents étages en perçant des fenêtres vers la ruelle – Dessins – Autorisation – Travaux terminés, février 1888
  • 1888 – L’ancien notaire Théodore Kœrttgé, tuteur de la demoiselle Petitville, demande de reporter le ravalement jusqu’à ce que le nouveau bâtiment qu’il fait construire rue de Zurich soit terminé. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juin 1889.
  • 1895 – Le maire notifie Théodore Kœrttgé de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1889 (mai) – Le maire notifie Théodore Kœrttgé au nom du propriétaire Gustave Brodbeck de faire ravaler la façade du 6, rue de la Krutenau – Travaux terminés
  • 1900 – L’entreprise Griesbach et Grossmann (peintres en bâtiment) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – La voie publique n’est plus occupée, mai 1900.
  • 1905 – La locataire Müller se plaint que l’humidité du sol l’empêche d’ouvrir les fenêtres. – La visite des lieux ne constate pas d’humidité. Le logement est construit sur une grande cave voûtée.
  • 1910 – Le maire notifie la veuve Jean dit Carolis (demeurant 1, rue de Zurich) de faire ravaler la façade du 6, rue de la Krutenau donnant vers la ruelle – Le maire accorde un délai – Rappel, décembre 1912 – Les deux maisons ont été ravalées, octobre 1913.
    1912 (avril) – Nouvelle notification à Albert Fichter (demeurant 63, rue de Zurich)
  • 1909 – La Police du Bâtiment constate que le peintre A. Mathieu (8, rue de la Krutenau) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 6, rue de la Krutenau – Demande – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres. Le propriétaire habite à Paris. La locataire principale est Mme Müller. Locataire de la maison avant, Kuch, de la maison arrière, Huber. Le propriétaire doit faire plâtrer le plafond des cuisines. Il déclare en septembre 1899 avoir l’intention de faire des travaux importants et demande un délai.
    Nouvelle demande à la veuve Jean dit Carolis (demeurant 5, rue de Zurich) – Travaux terminés, décembre 1900
    1906. Les cabinets d’aisance sont raccordés
    1915. Commission des logements militaires. Remarques de deux points – Travaux terminés, décembre 1916
  • 1976 (janvier) – Les bâtiments sis 4 et 6 rue Ernest-Munch, 1 rue de Zurich et 44 quai des Bateliers sont démolis.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2394)

1, rue de Zurich (1888-1970)

Le curateur d’Emilie Petitville fait construire en 1888 un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages. Le bâtiment a la même hauteur vers la ruelle sur les quinze premiers mètres. Les travaux sont terminés en juin 1889. Le propriétaire fait percer en 1906 de nouvelles fenêtres vers la ruelle. La veuve Jean dit Carolis est autorisée en 1907 à percer deux nouvelles fenêtres vers la ruelle mais pas à y ajouter deux étages. L’architecte entrepreneur Charles Nadler est autorisé en 1907 à porter à 20 mètres la hauteur du bâtiment, sur une profondeur de 15 mètres vers la ruelle.
Le service de voirie a l’intention en 1969 d’élargir le quai entre la rue de Zurich et la place Saint-Guillaume pour supprimer le « goulot Saint-Guillaume ». Quand la société SOPREX demande un certificat d’urbanisme, les délibérations concluent que la parcelle au bord du goulot deviendrait inconstructible.

Sommaire
  • 1888 (mars) – L’entrepreneur F. Haussmann (13, rue Kageneck) demande au nom d’Emilie Petitville l’autorisation de construire au 1, rue de Zurich un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages – Autorisation. Le bâtiment qui longe la ruelle pourra avoir la même hauteur que la façade rue de Zurich sur les 15 premiers mètres, ensuite au plus 9,75 mètres de haut – Droits réglés pour un bâtiment à trois étages et un bâtiment accessoire à un étage
    1888 (avril) – Le même est autorisé à occuper la voie publique devant le bâtiment à construire (clôture de chantier)
    1888 (avril) – L’entrepreneur fait remarquer que la ruelle du Baquet-à-Poissons est 1,50 mètres plus bas que la rue de Zurich, ce qui fait perdre une pièce puisque la hauteur autorisée se réfère à la rue de Zurich – Le maire accorde dérogation au règlement en portant la longueur de 15 à 16 mètres dans la ruelle.
    Les fondations sont terminées, mai 1888. Les cloisons intérieures sont posées, le gros œuvre est terminé, novembre 1888. Le maire qui constate que certaines menuiseries sont à moins de 12 centimètres d’une cheminée écrit à l’entrepreneur. La fosse d’aisances a une ouverture de vidange vers la ruelle. L’aménagement intérieur est en cours, avril 1889. Travaux terminés, juin 1889.
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Ledderhose l’autorisation de faire une prise pour environ trois becs – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres. 1906, les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, remarques en deux points (l’un d’eux a trait à l’accès aux mansardes)
  • 1906 – L’entrepreneur A Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation d’ouvrir de nouvelles fenêtres vers la ruelle. Propriétaire, veuve Jean dit Carolis. – Autorisation – Travaux terminés juillet – Dessin
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate qu’Alphonse Koenen a posé sans autorisation deux enseignes sur le balcon – Autorisation de poser deux enseignes émaillées
  • 1907 (octobre) – La veuve Jean dit Carolis a l’intention d’ouvrir une fenêtre vers la ruelle au rez-de-chaussée et au deuxième étage, en outre d’ajouter deux étages dans le prolongement du bâtiment vers la ruelle en arguant que sa longueur sera portée à 14 mètres.
    1907 (novembre) – Le maire écrit à l’architecte A. Molz (46-a avenue des Vosges) que l’autorisation d’ajouter deux étages dans la ruelle qui n’a que 2,70 mètres de large ne peut être accordée. Les nouvelles fenêtres seront autorisées une fois modifiées – Autorisation de percer deux fenêtres – Dessin
    L’architecte informe la Police du Bâtiment que l’entrepreneur C. Nadler (rue des Jardiniers) est chargé des travaux
    1908 (janvier) – L’architecte demande la réception finale
  • 1910 – Guillaume Koch (route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le débit de vin de la veuve Jean dit Carolis [n° 5] – Accord
  • 1910 – Le maire notifie la veuve Jean dit Carolus de faire ravaler la façade – Rappels
    1913 – Les entrepreneurs Rossi et Leja (40, rue Geiler) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique rue de Zurich et ruelle du Baquet-à-Poissons – Croquis – Accord
    1913 – Le peintre en bâtiment Paul Beck (Beck et Fils, 1, rue du Parchemin) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique rue de Zurich et ruelle du Baquet-à-Poissons – Le commissaire de police transmet la demande au maire
  • 1923 – L’architecte entrepreneur Charles Nadler demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer le balcon – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Accord
  • 1927 – L’architecte entrepreneur Charles Nadler (rue des Orphelins) demande l’autorisation de surélever une partie du deuxième étage – Autorisation de porter à 20 mètres la hauteur du bâtiment, sur une profondeur de 15 mètres vers la ruelle au au-delà à une hauteur maximale de 10 mètres – Dessin – Travaux terminés, octobre 1927
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que Camille Gerner a fait poser une antenne de T.S.F.
    Les entrepreneurs Dentzer et Gramling (5, rue des Frères) posent une antenne de T.S.F. au-dessus de la rue de Zurich pour le compte de Camille Gerner, demeurant 1, rue de Zurich – Croquis – Demande – Autorisation
  • 1953 – L’entrepreneur de construction Santesso (77 route de Strasbourg à Illkirch-Graffenstaden) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer les balcons
  • 1955 – Le maire demande à Jules Jean dit Carolis de réparer une cheminée qui menace de s’écrouler. – Travaux terminés, novembre 1955.
  • 1969 – La société SOPREX (Société d’Exploitation des Procédés de constructions, 9-12, rue du Doubs au Neudorf) demande un certificat d’urbanisme – Plan cadastral de situation
    1969 (25 septembre) – « L’immeuble est situé dans un secteur soumis à rénovation urbaine. Dans le projet actuel de l’élargissement du goulot Saint-Guillaume, cette propriété n’est pas touchée.  » (Bureau d’urbanisme)
    1969 (7 octobre) – « Les immeubles touchés par le projet d’élargissement du goulot Saint-Guillaume doivent être démolis. Il s’agit des n° 44, 44-bis et 45, quai des Bateliers et 1, rue de Zurich »
    1969 (8 octobre) – « L’immeuble n° 1, rue de Zurich pourrait être maintenu dans l’immédiat bien que frappé d’alignement à son angle nord. De toutes façons, étant donné l’accroissement du trafic automobile, il devient de plus en plus urgent de procéder à la suppression de ce goulot » Service de voirie
    1970 (janvier) – « Le certificat d’urbanisme comporte une erreur sur la désignation cadastrale (parcelle n° 40 au lieu de 55) et est muet sur la destination future de l’immeuble (…) La parcelle est pratiquement inconstructible d’après les alignements du goulot Saint-Guillaume (…) »

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de Thiébaut Negelé, blanchisseur à la Gantzau.
Originaire de Wœrth, l’ancien anabaptiste Thiébaut Negelé épouse en décembre 1567 selon le rite luthérien Marguerite, fille de Jean Schultz de Mulhausen (près d’Ingwiller) après avoir fait baptiser cinq enfants (Jean, Sébastien, Elisabeth, Thiébaut et Jacques). Dans les actes ultérieurs, l’épouse est appelée Marguerite Stock

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 95)
NB. Am montag nach den dritten Sontag des aduents qui fuit 15 Decembris dises 1567 Jars sindt aus erlaubnus vnd befehl eines Ersamen Raths, dieboldt Negel von Werd vnd Margreth Schultzen hansen tochter von Mulhausen in der Gansaw wonhafft, so ein widertauff. ettliche Jar einander beÿwohnung gethan, aber von solchem Irthumb abgestandt, offentlich in der kirchen vnd gemein* Gottes* in vnser pfarr Zum Jungen S. peter, one vorgehende außruffung *ett vnd eingesegnett worden am morgen nach gehalttenem frugebett Nach dem sie Zuuor Zu einer anzeigung Ihrer bekerung, Ihre kindlein davon funff gewesen vor ettliche wochen Zu S Claus haben lassen tauffen (i 51)

Baptêmes, Saint-Nicolas (luth. f° 247-v)
1567, den 17. Augusti. Hie ist Zumercken das mit dießen Zweÿen Kindern sind getaufft worden fünff andere Kinder deren vatter genant Theobald Negelin ist ein Zeitlang mit dem wiedertauff behaft gewesen da er ist vß dem Bapstumb kommen Hatt sein haußhaltung gahabt auff der Ganßaw vnd ist dazu Bleich. gewesen. dieser nach dem er seinen Irthumb erkant, Hatt er auff anhaltung ettlicher guthertzig. herren sich zu vnserer Kirch gethan vnd seinen Kindern den Tauff begert, der Ihm dann auff angeloben sich vor dem wider.tauff zu halten vnd Zu vnser Kirch Zu thun, guttwillig ist gegont vnd durch mich Johannes Thoman pfarherrn seinen kindern mitgetheilt* worden [p. 248] Welche Kinder nach dem Ich sie Zuuor examinirt vnd befunden das sie die wortt vom Tauff gelernt, vnd die Artickel des christlichen glaubens sampt dem vatter vnser betten können, hab ich sie sampt Ihrem pfettern in der Kirchen erfordertt vnd auff Ihre bekandnis des glaubens vnd des gebetts nach christich. ordnung getaufft. 1. der Elteste heist Johannes sein pfetter ist gewesen herr Hans von Bersch alter ammeister 2. der ander heist Sebastian sein pfetter ist gewesen Daniel Dinckel der Ferber, 3. der dritte ist geweß Elisabeth dessen Göttle F. Margreth Stösserin Jungker Bastian Wurmßern verlassene widwe 4. der vierdte heißt Theobald sein pfetter ist gewesen Hans Jacob Stösser, 5. das fünffte heist Jacob sein pfetter ist gewesen Balthasar Stösser. Gott gebe das sie frome Kinder sein vnd bleiben vnd endlich ewig selig werden (i 262)

Thiébaut Negelé achète le droit de bourgeoisie le 28 août 1567.
1567, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 117
Dieboltt Negelin von werdt der pleicher In ganßaw hatt das burgkrecht Kaufft vnd dient Zu dem Tuchern Act. Donnerstag den 28 Augusti A° & Lxvij

Mentions de Thiébaut Negelé dans différents registres
1675 XV (2 R 5) Diebolt Negelin bleicher. 57. 76.
1584 VII 1300 Bauherren – Ganßaw Bleiche, Diebold Negelin der bleicher. 14. 126.
1587 Conseillers et XXI (1 R 64) Newhoffer Meyer vmb Schützen. 443. Diebold Negele vmb Schützen. 443.
1588 VII 1304 Bauherren – Ganßaw Bleich. 197. Diebold Negelin. 157. 169.
1589 VII 1305 Bauherren – Gansaw. Diebold Negelin der Bleicher und Erhard Schwing der Meyer. 144. Tromenschlager. 144. Erhard Schwing. 164.
1591 VII 1307 Bauherren – Gantzaw Bleich (Diebold Negelin). 111.

Thiébaut Negelé et Daniel Stock demandent l’intercession du Magistrat pour entrer en possession de la succession de feu Jean Stock, propriétaire anabaptiste à Mulhausen
1684 Conseillers et XXI (1 R 59)
1584 Hans Stocken zu Illwickersheim erbschafft. Thiebold Negele. 48.
1585 Tiebolt Negele vnnd Daniel Stock, behausung zu Mülhausen beÿ Pfaffenhoffen nach absterben Hans Stock. 28
(f° 48) III. Februarÿ – Thiebold Negele. Hans Stocken zu Illwickersheim erbschafft.
Diebolt Negele ehevögtlich. weÿß weÿland Hannß Stockhen zu Illwickersheim erb, Inn nahmen sein vnd seiner mitterb. wie auch d. wittwe vbergibt p. Bittelb. ein gegenbericht vff des Schultheißen Zu Mülhausen an mein H. außgagen schreiben, darinnen er dasselb. schreiben nach notturfft ablaint, vnd außfürlich bericht wie es vmb sein Stockhen selig. verlaßenschafft ein gelegenheit, bitten vmb fürschrifft vnd dieß. bericht mit zuschicken. Erkandt Ihnen willfahren vff Ihren Costen. H. Riedling H. Storckh.

1585 Conseillers et XXI (1 R 61)
(f° 28) XXVII Januarÿ – Tiebolt Negele vnnd Daniel Stock, behausung zu Mülhausen beÿ Pfaffenhoffen nach absterben Hans Stock
Tiebolt Negele vnnd Daniel Stock für sich vnd In nhamen anderer Ihrer miterb. vbergeben p. Bittelb. ein supplôn darinnen sie vermeld. das Ihnen zu Mülhausen beÿ Pfaffenhoffen durch absterben Hannß Stocken s. ein behausung erblich zu unnd angefallen, er zehlen außfürlich wie bemelter Hannß Stock Alß wan er mit dem wid.tauff behafftet des fleckens verwieß vnnd Ihme auch solche seine behausung Zuverkauff. nicht gegunt werd. wöll., solche behausung aber endlich durch den schultheissen vmb 120. fl zu gering. vnnd liederlich. Zielen verkaufft vnnd bemelter Stock solchen Kauff wo er nich* gar vmb das sein* kohmen wöllen Zuhalten getrung. word. deßgleichen seÿ ein andere behausung neb. dieser gelegen Jars vmb 16 ß verlühen word. Da aber nach sein Stockhen selig. absterben Ihnen den erben wed. solche behausung Zuverkauff. gestattet noch die eingenohmene haußzinß vnnd anders so Ihnen von Rechtsweg. gepurt geuolgt werd. wöllen, vnd obwol meine hn. hieuor für sie geschrib. So hab doch ein solches nichts verfangen, sond. können auch kein satten bescheid erlang. ob man Ihnen etwas wölle volg. laßen od. nit, Bitten derwegen durch fernerer Intercession od. andere mittel beÿ Hannß Caspar von Rotenburg die sach dahin Zurichten, das Ihnen das Jenig. waz Ihnen von Rechts vnd billigkeit wegen gebürt ohne lengeren vmbzug geuolgt werde. Erkandt, Noch einmal mit einschließung d. supplôn für sie schreÿt. vnnd antwort begeren. H. Rathh Hanß Reinbolt.

Marguerite Stock se remarie vers 1593 avec le blanchisseur Ulric Walther, originaire d’Auingen (près de Münsingen en Wurtemberg), qui devient bourgeois par sa femme Marguerite Stett, veuve de Thiébaut Negelé.
1593, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 700
Ulrich Walther vonn Auwingen, der Bleicher, empfangt daß Burgerrecht von Margredt Stettin W. dieboldt Negele geweßenen Bleichers Vf der Gannsauw selig. nachgelaßene Wittwe vndt will Zu den Duchern diennen. Actum den 16.t Julÿ 1593.

Ulric Walther et Marguerite Stock, demeurant à Eschau, la femme assistée de son fils Adolphe Negelin et de son frère Daniel Stock, hypothèquent au profit de Zébédée Müller les deux tiers de la maison qui appartiennent à la femme, le troisième tiers appartenant à son fils Thiébaut.

1602 (vt spâ [xxj. Maÿ]), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 254
(Inchoat. fo: 261.) Erschienen Ulrich Walther wohnhaft Zu Eschaw vnnd Margred Stöckin sein eheliche haußfrauw mit beÿstand v. bewilligung Adolff Negelins Bleÿchers In d. Ganßaw vnd Daniel Stocken Lÿnenwebers Ires Sohns und bruders
Haben Inn gegensein Zebeden Müllers burgers alhie – schuldig sigen 500 guldin Straßburger Werung
Zum vnderpfand ÿngesetzt den Zweÿtentheÿl bemelter Margreden für unvertheilt gepürend von vnd ane Hauß, Hoffestatt höfflin, Stall vnd Gärtlin mit allen andern Iren gebeüwen & gelegen Inn der voorstatt Inn Crautenauw beÿ d. Wilhelmer Kirchen In Narren gaßlin einseit neben Hans Diedelman Khüefer anderseit Hans (-) dem Kachler stoßend hind. S Johans gießen, Daran der vbrig drittheil diebolt Negelin Irem Sohn zuständig, Ist freÿ ledig eÿgen Wie man sagt
(Cassirt von wegen einer and. verschreibung vff den 19. Aprilis A° 611. darüber vffgericht)

Blanchisseur au champ des Arquebusiers (Schiessrein), Thiébaut Negelé vend son tiers de maison à Zébédée Müller

1602 (vt spâ [6. tag Decemb.]), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 473
Erschienen Diebold Negelin der Bleÿcher am Schieß reÿn hatt für sich verkaufft
Zebedeo Müllern burger alhie Ime
in drittheyl Ime für vnnvertheylt gebürend ane Zweÿ heüßer ein Vorders v ein hinders mit Iren hoffestatten höfflin v gartlin auch all and. Iren gebeud. gelegen Inn der vorstatt In Crutenouw gegen der Gartner Zunfftstuben einseyt ein eckhuß ane eim Allmend gaßliin andersyt neben hans Lentzer dem Kachler stoßend sonst* vffs wasser, Daran die vberigen Zweÿtheÿl Margred Stöckin weÿl. Diebold Negelin des eltern des verkäuffers vatters selig witwe Zustendig Ist dan ged sammenthafft xiij ß iiij Sie seÿen ewig Erblehen bod. Zinß fürbiettig Ehrschetzigk in geldt od. Müntz abzulösen wan solche In (…) Sunst für freÿ ledig eÿg. Der Khauff vber solche beschwerden für 250 guld SW

Assistée de ses fils Adolphe et Thiébaut Negelin, Marguerite Stock veuve d’Ulrich Walter d’Eschau vend ses deux tiers au même Zébédée Müller

1611 (19. Aprilis), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 153
Erschienen Fr. Margredt Stöckin wÿland Ulrich Walthers wonhaft Zu Eschaw selig. witwe hatt mit beÿstandt Adolff vnd Daniel Negelins gebrüder Irer lieben Söhn
Hatt in gegensein Zebedei Müllers burgers alhie bekhant, das sie ane statt vnd Zur bezahung v L gld St. werung Schulden luth der V.schreibung 602. fol: 254. übergeben vnd zugestellt
den Zweitentheil Iro gebürende von vnd ane hauß hoffestatt, höfflin Stall vnd gärttlin, mit allen and. Iren gebewen gelegen Inn d. voorstatt In Crutenawe bei der Wilhelmer Kirchen Im Nonnengäßlin, einseit neben Hans dendelman dem Küffer, And.sit neben hans Zwecken dem Kachler stoßend hinden vf St: Johanns gießen, für freÿ ledig eÿgen, Daran d. vbrige 3.teil obemelttem empfaher Zuuor Zustendig

Le tisserand Zébédée Müller originaire d’Ulm achète le droit de bourgeoisie le 27 septembre 1582
1582, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 394
Zebedeus Müller Vonn Ulm der Wollen Weber Hatt daß burgrechtt Kaufftt vnnd will mitt denen duochern diennen Acttum denn 27. 9.br. 1582

Le marchand d’eau-de-vie Zébédée Müller et sa femme Elisabeth Ittelhauser qui n’ont pas d’enfant ni espoir d’en avoir eu égard à leur âge se lèguent mutuellement leurs biens
1616, Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365)
(f° 16-v) Codicill vnd lettster will deß Ehrentthafften Zebedei Müllers vnd Elisabeth Eÿttelheüßerin beeder Eheleuth vnd burgere Zu Straßburg
1616. (…) vff Mittwoch denn 22. Maÿ Zwüschen fünff vnd sechs Uhren nach mittags (…) seindt der Ehrenhaffte vnd bescheÿdene Zebedeus Müller der Eltter Brandtenwein händler vnd die Erbar vnd tugendsame fraw Elisabeth Eÿttellhauserin beede ehegemächte burgere Zu Straßburg, Gesunder geender vnd stander leÿbs Auch gutter Verständig. sinnen Vernunfft gespräch vnd wissens (…) dieweil sie dann inn werend * Zeit Ihreß ehestandts Kheine Kinder mit einander erzielet, Auch Zu dem nuhnmehr Inn Ihrem *ten Altter kheiner künd mehr gewerttig

Zébédée Müller fait le même jour son testament. Il institue pour ses héritiers son frère Henri Müller, marchand de fromage à Strasbourg, les enfants de feu son frère Michel Müller à Laupheim et sa nièce Anne Müller, femme de Jacques Steudlin à Plochingen.
Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365)
(f° 35) Testamentum nuncupativum deß Ehrenhafften Zebedei Müller Brandtwein händlers burgers zu Straßburg
1616 (…) vff Mittwoch den 22. Maÿ zwüschen fünff vnd sechs Uhren nach mittags (…)
Zum andern So will er der Testator hiemit auch faß Jenige Codicill vnd lettsten willens so er heüt dato vor mir Notario vnd gezeügen mit und beneben seiner lieben haußfr. Elisabeth Eüttelhauserin vffgericht u. darinnen einand. mit widemnissungen versehen hiemit wider Confirmirt haben (…)
Zum vierten (…) bestimpt er Zu seinen rechten unnd wahren erben Heinrich Müller Käßgremppen burger zu Straßburg sein bruder (…) zu einem dritten theil, Ferner Michell Müller deß wollenwebers Zu Leibheim beÿ Ulm seines bruders seeligen hind.laßene Vier Kinder mit Nahmen Daniel, Zebedæus, Anna und Ursula (…) zu einem dritten theil, So dann Inn dem Übrigen drittentheil Annen Müllerin herrn hanß Jacob Steüdlin Jetzig. Zeit Zu Plochingen geschworen gericht schreibers haußfraun sein testirers bruders Martin Müllers Metzigers Zu Leipheim Ulmer gepiets seeligen dochter
Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) Codicill u. Testament (minutes)

Zébédée Müller épouse en 1617 Marie, fille du chapelier Loup (ou Wolffgang) Ulmann, d’Offenbourg : contrat de mariage, célébration. Le futur époux lègue l’usufruit viager de sa maison à la future épouse
1617 (xxv. Aprilis), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 198
(P. fol. 192.) [Eheberedung] Erschienen Zebedeus Müller burger Zu Straßburg Ane eim
So dann Maria, wÿland Wolff Vlmans des huttmachers burgers Zu Offenburg s. dochter mit beÿstand & Peter Schneÿders Zu Offenburg Wullenwebers Ihres bitz anhero geweßenen Vogts Am An. theil
Im beÿsein Heinrich Müller des Kremers seines Brud.s vndh. hannß Cunradt Fischers vff des hochzeiters vnd vff der hochzeiterin seÿth. Gall Jedellheüser secklers vnd Simon Glitz Auch Secklers Alle burg. Zu Straßburg
Fürs dritt, damit mehrgenannte Maria die hochzeiterin khfftig nach Ihres haußwütths todt ein heußlich. wohnung versorget werd. hatt er deroselb. wÿdembs weÿß vermacht das hind. heußlin allher Inn d. St. St. Inn Crutenauw, beÿ Sant Wilhelm, geg. d. Zunfft stub d. garttner über geleg. neben hanß Zwerck dem Kachler vnd And. seit neben dem gässell , der gestalt das sie nach des Mans tödl. sehl solches hind. heußlin ad dies vitæ Zu besitzen Zu bewohnen od. Aber Zu nutzen vnd zugeniß. macht hab.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 5, n° 16)
1617. Doîca Misericordias 4. Maÿ i. vice. Zebedeus möller, Brandtewein man Schwenckfeldianus J Maria, Wolff Uhlmans p. m. Huttmachers Zu Offenburg Tochter Confirmatio facta montags 19. maÿ (i 271)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 54) 1617. Dominica Misericord. 4. Maÿ. Zebedeus Müller der brandwein man vnd J. Maria, Wolffgang Uhlman des Hutmachers Zu Offenburgk n. Tochter, eingesegnet Zu S Wilhelm Montag den 19. Maÿ (i 32)
B. Saint-Guillaume, 1619 Zébédée (i 19 n° 16), 1619 Anne Marie (i 34 n° 29), 1620 Elisabeth (i. 56 n° 83)

Le maçon Daniel Hegelin et le cordier David Hegelin cèdent à Zébédée Müller les droits qui leurs reviennent dans la succession de leur tante Elisabeth Idelhausser
1618 (2. Octobris), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 191-v
(Inchoat. fol. 174.) Erschienen die Ersamen Daniel Hegelin der Murer vnd Dauid Hegelin der Seÿler gebrüdere burgere Alhie (verkauffen)
dem Erenthafften Zebedeo Müllern dem Eiltern
320 guldin Jedem Zum halben theÿl 160 guldin So sie Von Frauwen Elisabethen Eÿtelhuserin bemelts Zebedei Müllers haußfrauen Irer Mutter schwester seeligen Ererbt Vnd bemelter Zebedeus Müller sein leben lang Zuniessen hat, der Kauff geschehen vmb 328 guldin

Zacharie Hegelin cède au même ses droits.
1621 (ut spâ [xiij. Septembris]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 516-v
(Inchoat. in Prot. fol. 356.) Erschienen Zacharias Hegelin der einspenniger Zu Straßburg (verkaufft)
Zebedeo Müllern dem eltern burgern Zu Straßburg
die Verfangenschaft Ane Lxxx lb x ß d Ihme für seinen theil gebührend, so er von Elisabethen Eittelsheußerin bemelts Zebedei Müllers haußfrawen schwester seiner Mutter seligen ererbt, Vnd aber ermelter Zebedeus Müller solches sein lebenlang Zu niessen, wie er sagt, für freÿ ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 50 pfund

Jean Ittelheusser de la Robertsau cède ses droits au même Zébédée Müller
1621 (xj. 10.bris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 659-v
(Inchoat. in Prot. fol. 482.) Erschienen hannß Jedelheüßer, vß Ruprechtsaw (verkaufft)
Zebedeo Müllern dem eltern burgern Zu Straßburg
die Verfangenschaft Ane 80 pfund x ß pfenning Ihme für seinen theil gebührend, so er von Elisabethen Jettelsheußerin bemelts Zebedei Müllers haußfrawen schwester seiner Mutter seligen ererbt, Vnd aber besagter Zebedeus Müller solches ad dies vitæ vnd sein lebenlang Zuniessen, wie er sagt, für freÿ, ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Vnd Ist dißer Khauff beschehen für vnd vmb 45 pfund pfenning Straßburger

Marie, veuve du marchand d’eau-de-vie Zébédée Müller, se remarie en 1630 avec Michel Koch, pasteur près de Wimpfen
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 11 n° 34)
1630. Dnica 23 & 24 p.Trinit. M. Michael Koch, pfarrer zu Despach in der Gölerischen* Herrschafft bey Wimpfen ist doch näher bei Heidelberg fr. Maria Zebedei möllers des Brändeweinmans seine s. hinderlaßene wittwe Aderat Valentin Jeger Schiffmann, Copulâo 8. 9.bris (i 248)

Anne Marie Müller, fille du tisserand Zébédée Müller, épouse en 1637 le mégissier Jean Schott
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 38)
1637. Dominica V pos Trinit. Hanns Schott d. Weißgerber, Geörg Schotten deß Weißgerbers Sohn allhier, J. Anna Maria, Zebedæi Müllers deß Wullenwebers nachgelaßene dochter. 17. Julÿ (i 39)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 105) 1637. Dom: V. et VI. Hanns Schott d. Weißgerber, Geörg Schotten deß Weißgerbers v burgers Alhie ehel: Sohn, v. Jungfr. Anna Maria W. Hanns Zebedi Müllers deß Wullenwebers alhie nachgel ehe. tochter. Cop. Eodem die [17. Junÿ] Zum Alt. St. Peter (i 297)

Anne Marie Müller, femme de Jean Schott, cède sa moitié de maison à son beau-frère sachetier Joseph Meyer

1651 (27. febr.), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 164
Erschienen Anna Maria Müllerin, hannß Schotten deß Weißgerbers eheliche haußfrau, mit beÿstand H Jeremiæ Ursini Notarÿ und H. Mathæi Schmidts beeder alß vff E.E. Kleinen Rhats mittel hierzu insonderheit erbetten und Deputirt
hatt in gegensein Joseph Meÿers deß Seckhlers ihres Schwagers
die helffte ihro Annæ Mariæ für ohnvertheilt gebührend ahne Zweÿen häußern einem vordern und hindern mit deren hoffstätten, höfflin und Gärtlin, auch allen andern ihren Gebäwen, alhie in der Krautenaw geg. der Gartnerstuben vff einer seithen ein Eckhauß ahne einem Allmendgäßlin, anderseit neben weÿl. hannß Sibenhorns deß Müllers seel. wittibin und Erb. hind. vffs waßer stoßend gelegen, für ledig und eig. daran die übrige helffte ihme Meÿern vorhien ehevögtlich weiße gebühret – umb 130. lib
[in margine :] Erschienen H Georg Niclaus Brimmer LL Studiosus von Speÿer alß obgemelte Annæ Mariæ Müllerin, vermög eines sub dato Speÿr den 27. Jan. iüngsthien ahne obernannten Joseph Meÿern abgelaßener (…) missiv hierzu constituirter Gewalthaber (quittung) Act. 3. febr. a° 1657.
[in margine :] (…) in gegensein Elisabethæ hieringemelts Joseph Meÿers Eheweibs – Act. 22.ten Aug. a° 1667.

Fils de sachetier, Joseph Meyer épouse en 1637 Elisabeth, fille du tisserand Zébédée Müller : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Côpia der Zwischen dem verstorbenen und der hinterbliebeneen Wittib Zur Zeit Ihrer Verheürathung mit einand. auffgerichteten Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften V. achtbaren Joseph Meÿern dem Jüngern Säcklern, daß Ehrenhafften v. Vorgeachten Joseph Meÿers deß Säcklers v. burgers Zu Straßburg ehelicher Sohn, als dem Bräutigamb an einem, So dann der Ehren Züchtig v. tugendsamen Jungfrawen Elisabetha Müllerin, weÿlandt daß Ehrenhafft. v. achtbarn, Zebed. Müllers burgers Zu Straßb. seel. eheleiblichen tochter, als der hochzeiterin am and.en theil (…) Geschehen v. verhandelt in deß heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Sambstags den 6. Maÿ in dem jahr deß herrn alß man Zahlte 1637

Mariage, cathédrale (luth. p. 397)
1637. Festo Pentecostes. 28. Maÿ. Joseph Meÿer der seckler Joseph Meÿer des secklers sohn vndt J. Elisabeth Zebedæi Müller des Wullenwebers n. tochter eingesegnet Zinst. 6. Junÿ (i 203)

Joseph Meyer meurt en 1688 en délaissant sept enfants. L’inventaire fait mention de celui, dressé en 1626, du marchand d’eau-de-vie Zébédée Müller, mort en délaissant deux filles. La succession comprend une maison rue de l’Etal et la moitié de maison à la Krutenau, estimée à la somme de 215 livres. La masse propre à la veuve est de 630 livres. L’actif de la communauté est de 307 livres, le passif de 658 livres.

1689 (31.1.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6117) f° 229
Inventarium undt beschreibung, aller u. jed. liegd. u. Vahrend. v.ändt: und unverändert Haab u. nahrung so weÿl. d. Ehrenhaffte herr Joseph Meÿer d. älter gewes. Säckler burg. alhier zu Straßburg nach seinem d. 8. 9.bris Jüngst abgewich.en 1688.t Jahrs tödlich genommenen hienscheid. hind. Ihme verlaß. welche verlaß.schafft auf freundliches ansuch. erford. u. begehren d. ane nachstehendtem folio benambster des verstorbenen seel. mit d. hind.laß.er wittib ehelich erzeügter Kind. auch Enckel und ab intestato nachgelaßener Wb. vorgenommen u: ersucht durch die Ehren: u. tug.dtsahme fraw Elisabetham Müllerin die witib, mit Assistenz deß Ehrenhafft. Philipps Kohlen tabacmachers, burgers zu gedachtem Straßburg (…) bescheh. inn Straßburg Montags d. 31. Jan: 1689.
Der verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaß. als volgt 1. d. Ehrenhafft. Joseph Meÿ.n d. Säcklern burgern alhier so Zugeg. 2. den Ehrenhafft. Hans Melchior Meÿern, Säcklern burgern Zu Mannheim, so abwesendt, 3. die tug.tsahme Catharinen Meÿerin, deß Ehrenhafft. Hanß Caspar Mock. wachtmeisters Zu Augst beÿ Basel eheliche haußfraw, so beede nicht Zugeg. 4. d. Ehrsamen Hanß Georg Meÿern Säcklern burgern Zu Franckfort so auch nicht geg.wärtig, 5. d. Ehrenhafft Hanß Philipps Meÿern, Küeffern burgern Zu Collmar, so nicht Zugeg., Inn dieße 4. Letsterer als frembd. Erb. nahmen war Zu geg. d. wohl Ehrenvest fürsichtig u. weiße herr Daniel Lienhardt E. E. Groß. Raths alt. u. ietztmahls E. E. Kleinen Raths ane Constofflers statt beÿsitzer als auß wohlermelt. Raths mittel deputirt, 6.die Ehren: und tugendsahme Elisabetham Meÿerin deß Ehrenhafft. Phil. Kohlen tabacmachers burg.s alhier eheliche haußfr. beede geg.wärtig, 7. weÿl. deß Ehren vest. vorgeacht. Herrn Johann Friderich Meÿern gewes. Specerierers burg. alhier seel. nachgelaß. Kind. Margaretham, Barbaram undt Elisabetham d.en geschworner Vogt d. Ehrenvest undt weiße H. Clade Wilhelm handelsmann burg. alhier auch E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzern, so ab. unpäßlichkeit halb. anfangs nicht beÿgewohnt, sond. anne statt deß. erbett. word. H. Balthasar Fischer, Rathsbott Zu erwehntem Straßb. nachgehendts ab./ beÿ letzter Zusammenkunfft selbs. erschienen u. alles v.hadelte Guth geheiß. u. damit zufried. geweß., alle Zu 7. Stämmen deß verstorb. seel. ehelich erziehte hind.aßene Kind. und Enckel ab intestato nachgelaßene Erb.

Inn einer inn d. statt Straßburg im Stanggäßel hind. d. Zunfftstub Zur Möhrin gelegen: inn dieße Verlaß.schafft gehörig. hienach beschriebenen behaußung hatt sich befund. wie volgt
uff der Böhnen vor d. Böhnen, In dem obern Haußohren, In d. Stub Cammer, In d. Kuchen
Eigenthumb ahne Haüßern. Ein Behaußung hoffstatt sampt all deß. gebäuw.
hind. EE. Zunfft Zur Möhrin (…)
(½ W: ½ T:) Item ein vord: u. ein hind. hauß sampt all deß. recht. gebäwen u. gerechtigkeit alhier imd. Statt Straßb. inn d. Crautenaw geg. d. Gartner Zunfftstub. ane dem sogenanten Narrengäßl. eins. and. neb. H. Joh: Georg Schneid.s seel: hind.laß.er wittib hind. auf d. St Johanns Gieß. stoßendt geleg., welche behaußung sampt höfflein bronnen u. gärtlein Von denen Hhn Werckmeistern angeschlag.per 215. lb. d. Pro Nota. Es seindt Zwar auf angeregt hauß Von dem Platerhauß alhie inn Zweÿmahlen 150. fl. aufgenommen u. gelüh. word. welche ab. nachgehdts. hernach. beÿ d. theilbahren Passiv Schulden sich eingetrag. find. Darüb. vorhand. ein teutsch. Pergamenbrieff mit d. Statt Straßb. Contract Insigel v.siegelt deß. datum d. 19. Aprilis aô 1611. welch. gestalt d. Zweÿte theil angeregter Haüß für u. umb ane statt 500 fl. straßb. wehrung schuld. von frawen Margaretha Stockhin weÿl. Ulrich Walthers Zu Eschaw seelig. wittib Zebedeo Müllern d. wittib Vattern seelig. ane zahlung geb. p.ge mehrer brieffliche documenta darüber, Ferner ein teutsch. Pergam. brief auch mit d. Statt Straßb. Contract Ins. v.siegelt deß. datum den 6. Xbr aô 1602. wie Dieboldt Negelin Pleich. am Schießrhein einen dritt.theil vorgemelt häuß Zebedeo Müller seel. für 250 fl. Straßb. wehrung Käufflich. üb.laß. außweiß.dt, Item noch i. teutsch. Pergam. brieff mit des bischofflich. hoffs Insigel v.wahrt d. 2. 8.br aô 1581. wie solche häuß. an Dieboldt Negelin d. Pleich. auf d. Ganßaw Käufflich Kommen, sagendt. Mehr dabeÿ ein Lateinisch. Pergam. brieff mit des bischoffl. hoffs Insigel dat. d. 28. Jun: aô 1329. üb. 2. lb nn*. 4. unt. Straßb. Pfenning abgelößt Erbleh. zinßes Von dem Clost. Zu St Stephan inn sich haltendt. Dabeÿ noch ein vidimirte Copeÿ üb. angeregt. brieff v.teütscht, alles signirt mit N° 1.
Norma hujus inventarÿ Copia d. Zwisch. dem Verstorbenenseelig. u. in d. hind.laße.en wittib Zu Zeit Ihrer v.heurathung mit einander auffgerichteter Eheberedung
d. wittib ohnveränd. eÿg.thümblich Vermögen, Sa. Eÿg.thumbs ane einer behaußung zur helffte 107 lb, Ergäntzung Auß einer Stuck. u. Nach Rechnung Daniel Körbaw Hoßenstricker als gewesenen vogts d. hindlaß. wittib üb. d. vätterlich guth besagend, so d. 21. August aô 1637. vor einem löbl. vogteÿgericht confirmirt worden 100. lb. Vermög Abtheÿlung üb. Weÿl. Zebedæi Müllers des brandten weinhändlers undt burgers alhier Zu Straßburg u. d. wittib Vatters seel. Verlaßenschafft, durch H Joh: Georg Kirschner Notm. publ. d. 24. Aug. 1637. auffgerichtet (…) vorberürter Ergäntzung hat alle von vätterlich. guth her inhalt Ihr Vatter Zebedæus Müller deß. verlaß.schafft in aô 1626. durch Hn Notm. Johann Georg Kirschner Inventirt word. nur Zwo döchter gehabt (…) 522 lb, Summa summarum 630 lb
Solchemnach und endlich wirdt nun auch d. gantzen verändt. und theilbar guth geschrieben, Sa. haußraths 81, Werckzeug undt wahren Zum Säckler handwerck gehörig 1, Silb. undt Geschmeidt 18, Guldene Ring 16, Eygthmb ahne Heüßern 189, Summa summarum 307 lb – Schuldt 658, Geg.einand. gehalt. 351 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 278 lb
Côpia (…) Geschehen v. verhandelt in deß heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Sambstags den 6. Maÿ in dem jahr deß herrn alß man Zahlte 1637
Abschatzung Mitwochs d: 9. februari 1689. Weillandt deß Ehrenhafften vnd bescheidenen herrn Joseph Maÿer, geweßenen burger vnd Seckhlers See: hinder fraw Wittib Vnd Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg, hinder E. E. Zunfft der Mörin (…)
Die andere behaußung auch in der Statt Straßburg in der Crauttenaw gegen der gartner Stub über Ein Eckh ane dem so genandten Naren geßlein, anderseitzes Neben herrn Johann Georg schneider See: hinderlaßene fraw Wittib, hinden auff dem Sant: Johannes gießen Stoßent, Welche behaußung, sampt Neben Gebeÿ, höfflin Vnd Bronnen Wie auch Gärtlin, Sampt aller dero begriffen recht vnd gerechtigkeit, wie solches durch die geordnete Werckh leuthe befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Vier hundert Vnd dreißig Gulden. Bezeignis der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawenwerckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Johannes Berga Werckh Meister deß Maur hoffs.

Elisabeth Müller meurt en 1696. L’actif de la succession s’élève à 370 livres, le passif à 13 livres.
1696 (15.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6088) n° 486
Inventarium undt beschreibung, aller d. Jenig. Haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren: und tugendsahme fraw Elisabetha Müllerin, des auch weÿl. Ehrenhafft. Hn Joseph Meÿers des ältern, gewes. Säcklers burg. alhier Zu Straßburg seelig. nachgelaßene wittib, nunmehr auch seelige nach ihrem d. 1.ten dieses Monats tödlich genommenen hienscheid. hind. Ihro verlaß. welche v.laß.schafft auf freundliches erford. undt begehren d. ane nachstehendtem folio benambßt. d. verstorb. seel. ab intestato nachgelaß.er Erb. vorgenommen, durch d. Ehrenhafft. H. Philipp Kohlen tabacmachern undt fr. Elisabetham Kohlin deß. eheliche haußfr. welche beÿ d. verstorbenen seelig. wohnhaft geweßen (…) bescheh. inn Straßburg inn beÿsein des Ehrenhafft. H. Georg Bögners, Küblers burg.s allhier d. Verstorb. seel. gewes. vogt dienstags d. 15. Maÿ anô: 1696.
Die verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaß. als volgt 1. d. Ehrenhafft. Joseph Meÿern, Säcklern burgern Zu Straßburg, so anwesendt. 2. weÿl. des Ehrenhafft. Hans Melchior Meÿers, gewes. Säcklers burgers allhier Zu Straßb. seel. nachgelaßenee Kind. nahmentlich Hanß Melchior undt Adam, deren geordnet und geschworenen Vogts d. Edel vest fürsichtig undt wohlweiße H Joh: Georg Rauch, E. E. groß. Raths alt. undt ietzmahls E. E. Kleinen Raths ane Constofflers statt beÿsitz. so Zugeg. 3. die tug.tsahme fraw Catharinen Meÿ.in, deß Ehrenhafft. Hanß Caspar Mock. gewes. wachtmeisters Zu Augst beÿ Basel nachgelaßene Wittib, so Zu Basel wohnhaft. 4. d. Ehrsamen Hanß Georg Meÿern, Säcklern burg. Zu Franckfort, so abwesendt, 5. d. Ehrenhafft Hanß Philipps Meÿern, Küeffern burg. Zu Collmar, so anwesendt, weßweg. in dieß. dreÿ Letst. frembd. Erben Nahmen, d. Edel vest fürsichtig u. wohlweiße H Joh: Georg Bemberg,, EE Groß. Raths alt. und ietzmahls EE Kleinen Raths ane Constofflers statt beÿsitz. als auß ermelt. Raths mittel erschienen, 6.die Ehren: und tugendtsahme Fr. Elisabetham Meÿerin deß Ehrenhafft. Philipp Kohlen, tabacbereiters burg.s alhier Zu Straßb. eheliche haußfr mit beÿstandt deßelb. 7. weÿl. deß Ehren vest. vorgeacht. Hn Johann Frid.ich Meÿers, gewes. Specierers burg. alhier Zu Straßb. seel. nachgelaßene beede töchtere als die viel Ehren undt tug.reiche fraw Margaretham Meÿ.in, des Ehrenvest. undt wohlgelehrt. Herrn Johann Gartners, Schuldieners beÿ allhießig. Newen Kirch eheliche haußfr. welch. inn Persohn erschienen undt dann die viel Ehren vndt tugendreiche fraw Elisabetham meÿerin, des Eren vest vorgeachten Hn Joh: Philipp Khuff, Specierers burgd. Zu ged. Straßb. eheliebste, mit beÿstandt deßelb. alle zu 7 Stämmen der verstorbenen fr. seelig ehelich Erzielhlte hilnd.laß. Kind. undt Enckel ab intestato nachgelaßene Erb.
Copia Testamenti nuncupativi

Inn einer inn d. Statt Straßburg beÿ dem fischmarck hind. d. Zunfftstub Zur Möhrin geleg.en inn dieße Verlaß.schafft gehörig. behaußung hatt befund. word. wie volgt
uHültzenwerck. Auff der Obern Bühn, Inn der Cammer C, In der obern Stuben, Inn dem Haußohren, In der Kuch., Inn dem und.erb hauß öhren
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung hind. EE. Zunfft Zur Möhrin (…)
Norma hujus inventarÿ. Copia Codicilli, Copia Nach Dispositionis
Sa. haußraths 149, Werckzeug undt wahren Zum Säckler handwerck gehörig 1, Silber undt Geschmeidt 21, Guldene Ring 18, Baarschafft 132, Eygenthumb ane einer behaußung 420, Schulden 27, Summa summarum 370 lb – Schuldt 13, Conclusio finalis Inventarÿ 756 lb – Conclusio finalis dem Sttall anschlag nach 696 lb

Elisabeth Müller veuve de Joseph Meyer vend la maison au charpentier Michel Bindenschuh moyennant 475 livres

1696 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 258-v
Georg Bögner, der Kübler alß Vogt Elisabetha geb. Müllerin, weil. Joseph Meÿers gewesenen Säcklers sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Joseph Meÿers auch Säcklers deren leiblich. Sohns und Johann Philipp Kohlern, deß Tabac bereiters ihres tochtermanns, wie auch Hn Johannis Garttners Schulmeisters beÿ den Predigern allhier,
in gegensein Hn Michael Bindenschuh, deß Zimmermanns
Ein Vorder und Hinderhauß, sambt einen Gärttlein und höfflein auch bronnen, allen übrig. deren Gebaüen, begriffen, Recht. und Zugehörd. allhier in d. Vorstatt an Krautenau, gegen der Garttner Zunfft stub an dem so genandt Narren gäßlein, ein: und anderseit neben weil. H. Johann Georg Schneiders gew. Schloßers sel. hind. aßene wittib, hind. auff St. Johannis Gießen stoßend gelegen – umb 475 pfund

Fils de charpentier, Michel Bindenschuh épouse en 1678 Marie Sara Ziegler (d’autres actes à son propos seront cités dans la notice d’une maison qui lui appartient par la suite)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 279-v n° 40)
1678. Eâdem [Sonnt. XXV. Trinitatis] Michaël Bindenschue der Zimmermann Weÿl. Sebastian Bindenschue deß Zimmermanns Vndt burgers allhie nachgel. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Maria Sara H, Johann Melchior Ziegler, Specereÿhändlers Undt burgers allhie eheleibl. Tochter Copul. Eâdem die [Donnerst. 28. 9.br] (i 294)

Michel Bindenschuh revend quelques mois plus tard la maison au tonnelier Gérard Sommer et à sa femme Anne Marguerite Reeb moyennant 500 livres

1696 (4.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 614-v
H. Michael Bindenschuh der Zimmermann
in gegensein Gerhard Sommers, des Küeffers und Annæ Margarethæ geb. Reebin mit beÿstand Johann Conrad Kriegers deß Schuhmachers ihres Vettern
Ein Vorder und hinderhauß, sambt einem Gärttlein, und höfflein auch bronnen und allen übrig. deren Gebäuen, begriffen, rechten und zugehördt. allhier in der Vorstatt an Krautenau geg. der Garttner Zunfftstub an dem sogenannten Narrengäßlein, ein und and. seit neben Weil. Joh: Georg Schneiders gewesenen Schloßers sel. hind. laßene wittib, hind. auff St. Johannis Gießen stoßend gelegen – umb 500 pfund

La tribu des Tonneliers refuse de recevoir Gérard Sommer, originaire de Morat dans le canton de Berne, parce qu’il n’a pas terminé ses années d’épreuve. Il déclare avoir travaillé quatre ans chez Jean Wurtz puis chez sa veuve, ensuite un an chez Flach. D’après le rapport du 7 mai, il a travaillé un an chez Tobie Gundelwein, un an et demi chez la veuve de Jean Würtz et six mois chez Flach, mais le travail chez la veuve ne peut être pris en compte. Il déclare avoir appris le métier dans le canton de Berne et continuer à servir chez Flach. Les Quinze accordent la dispense le 7 mai 1694.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
(f° 77) Sambstags den 1.sten Maÿ – Gerhard Sommer Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
Gerhard Sommer, der leedige Kieffer von Morden Berner ebieths, per Saltzman, cit. E. E. Zunfft der Kieffer Zunfftmeister, H. Johann Kelterer, plis, Clagt daß H. Citati ihn Zum Mtr.r Nicht admittiren wollen, Weilen er die erforderte Zeit inn den Werckstätten alhier Nicht Zugebracht, ohnangesehen derßelbe beÿ 4. jahrlang beÿ H. Johann Würtzen und deßen Wittib beÿ dem Weinhandel geweßen, Und beÿ einem Jahr her beÿ Flachen, dem Kieffer gedienet, bitt deßhalben Umb gn. dispensation. Faust per Künast, Weilen gegentheil selbsten, daß er die erforderte Zeit jnn der Werckstätten nicht gearbeitet geständig, auch pl.en erst Kürtzlich ihren Articul beßer Nachzukommen erinnert Worden, als bitt mann, Klägern mit seinem begehren ab: und An die ordnung Zu Verweißen. S. Weilen das petitum beÿ Mghh. stehet, als setzt ers. Erk. vor Obere Handwercks Herren gewießen

(f° 78-v) Freÿtag den 7. Maÿ – Gerhard Sommer Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
Wegen Gerhard Sommers, des leedigen Kieffers, so geklagt, daß E. E. Mschafft der Kieffer ihn Zu Verfertigung des Meisterstücks Nicht admittiren wolle, laßen Iidem per Herrn Schragen referiren, daß, da mann H. Rathh. Knören Und Herrn Kelterer darüber gehört, dießer, so d. Word geführt, Vermeldt habe, daß Kläger beÿ Tobias Gundelwein ein jahr beÿ Hn Johann Würtzen Frau wittib ein Und ein Halb jahr, und beÿ Flachen, dem Kieffer ein Halb jahr gearbeitet habe, und der articul wolle daß einer dieße Zeit über beÿ Meistern Und Nicht beÿ Wittfrauen geschafft haben soll, Worauff Kläger geantworthet daß er dreÿ jahr lang jm Berner Gebieth gelernt habe, Und d. Meisterstück ledigen standt machen, Und nicht gleich Zünfftig Noch burger werden, sondern beÿ Flachen, dem Kieffer Noch länger dienen Wolte, Und, Wan die jahr so er beÿ der Wittib gearbeithet, Nichts gelten sollte, er solcher gestalten unglücklich were.
Auff welches hie mann allegirten articul auffgeschlagen, der dahin gehe, daß Keiner Zu einem Meister angenommen werden solle, er habe dann Zuvor dreÿ jahr beÿ einem od. Zweÿ Meister gearbeithet, daraus die Meisterschafft schließen Wollen, daß die Wittiben außgeschloßen seÿn solten, allein habe man auff seithen der Herren Deputirten es nicht so angesehen, sondern Vielmehr dafür gehalten, daß es nicht rühmlich seÿe, Wann einer beÿ einer wittib gedient, und sich wohl Verhalten, Wie dann herr XV.r Brackenhoffer der Kläger deßwegen genußsam Zeugnuß geben Könne, dahero mann Vermeine, daß beÿ ihme dispensirt, jedoch darwied. die Meisterschafft Zu Klagen Ursach haben, ihro dafür Zweÿ Pfundt von ihme gereicht werden Könt allein Zu Mghh. stündte, Ob Sie zu placidiren wolten ? Erk. Beliebt.

Anne Marguerite Reeb, fille du cordonnier Jean Martin Reeb d’Ingwiller, acquiert le 26 juillet 1694 le droit de bourgeoisie à titre gracieux en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers.
1694, 3° Livre de bourgeoisie f° 1132
Anna Margaretha Rebin von Ingweiler weÿl. Hans Martin Reben des gewesten Schumachers daselbst hinterl. tochter empfangt das burgrecht gratis ist annoch ledig standts und wird Zu E. E. Zunfft der Kieffer dienen. Promis. d. 26. Julÿ 1694.

Erard (pour Gérard) Sommer et Anne Marguerite Reeb font dresser un état de leur fortune le 12 août 1694.
1694 (12.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) f° 49
Inventarium vndt beschreibung all des Jenigen so der Ehren vndt vorachtbahre Mstr. Erhardt Sommer ledige Küeffer von Moden in der Schweitz gelegen, und die Ehren und tugendsahme Jgfr. Anna Margaretha Rebin von Ingweiler gebürthig vndt burgerin allhier weÿl. Hannß Martin Reben des geweßenen Schuhmachers daselbsten hinderlaßene Eheliche Tochter beede Verlobte hochzeiterliche persohnen ane Nahrung Vermögen vnd einander künfftig in dero bevorstehende Ehe zusammen bringen werden (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 12. Augusti Anno 1694.

Le réformé Gérard Sommer sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un le droit de bourgeoisie. La commission estime que la demande peut être transmise au Grand Sénat bien que la fortune soit légèrement insuffisante, mais chacune des parties fera un héritage de ses parents.
1694, Conseillers et XXI (1 R 177)
(p. 117) Montags den 16.ten Aug. 1694. – Gerhard Sommer pct° civilegÿ
H. Kün. Ersch. Gerhard Sommer der ledige Kieffer von Murthen Berner gebieths prod. underth. Memoriale vnd bitten pro obtinendo Civilegio mit beÿlag N. 1. 2. 3. 4. et 5.
H. Advocat Geiger haltet darvor, daß einige Herren Zu deputiren sein würden, vmb erkündigung von deß Imploranten nahrung ein Zu Ziehen vnd d. Inventarium Zu examiniren. Erk. H. XV. Wesener vnd H Rathherr Freünd deputirt.

(p. 118) Sambstags den 21.ten Aug. 1694. – Relation Gerhard Sommers nahrung betreff.
In Sachen Gerhard Sommers deß ledigen Kieffers von Murthen Berner gebieths referirt H. XV. Wesener daß ged: Sommer reformirter Religion Zugethan were, vnd seine gantze nahrung in 134. lb. bestünde, derselbe aber bereits beÿ 50 lb Zu verfertigung deß Meisterstücks angewendet, vnd im übrig. noch 200 lb von seinen Eltern so beÿde noch im Leben, Zugewart. hette, derselbige hette sich mit Jungfer Anna Margaretha weÿland Hanß Martin Reeben geweßten Schuhmachers Zu Ingweÿler tochter, welche das burgerrecht gratis allhier erhalten vnd von ihrer Mutter auch noch etwas Zu hoffen, verheurathet, vnd Ob Sie schon die erforderte 1600 fl. nicht hetten, so würde doch wenig fehlen, eh Sie dieselbige ins Künfftige nichts bekommen, vnd Zusahmen brächten. H. Geiger haltet darvor daß Zwar d. begehren abzuschlag. sein würde, wann man der Ordnung genau inhæriren wolte, weilen aber die dispensation beÿ MGhh stünde, alß were seine meinung, daß eh darin gar wohl dispensirt vnd dießes geschäfft vor E. E. Großen Rath gewießen werd. könte Erk. gefolgt.

Fils de Jacques Sommer de Morat en Suisse, le réformé Gérard Sommer épouse en septembre 1694 la luthérienenne Anne Marguerite Reeb, fille du cordonnier Jean Martin Reeb d’Ingwiller : contrat de mariage, célébration.
1694 (7. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 559-v
(Eheberedung) Gerhard Sommer, der ledige Küffer Von Murthen auß der Schweitz burg. allhier, alß hochzeiter mit beÿstand Johannis Flachen, deß Kieffrs an einem
So dann Jgf. Anna Margaretha, weil. hans Martin Reeben gewesenen Schuhmachers Zu Ingweiler sel. nachgelaßene ehelich tochter, als hochzeiterin mit beÿstand Johann Conrad Kriegers, deß Schuhmachers Ihres Vettern, am andern theil [unterzeichnet] Gerhartt Summer

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 52 n° 14)
1694 Eod. d. [Mittwochs d. 8. Sept.] seindt copulirt worden Gerhard Sommer d. ledige Kieffer, Jacob Sommers, deß Burgers Zu Murten in der Schweitz ehel. Sohn, reformirter Religion, deßen Mutter heißt Salome Nußbaumin, Vnd J Anna Margaretha, Wld. Hanß Martin Reeben, deß Burgers V. Schumachers Zu Ingweÿler, Hochgr. Hanauischer Herrschafft vnd Elisabeth (K)iefferin nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Gerhart Summer Alls hochzeitter, der hochzeiterin handzeichen (i 52)

Gérard Sommer devient bourgeois par sa femme le 15 septembre 1694.
1694, 4° Livre de bourgeoisie f° 648
Gerhard Sommer der Kieffer Von Mürden auß der Schweitz, Jacob sommer burgers daselbst Ehl. sohn empfangt das burgerrecht Von Anna Margaretha Rebin, seiner jetz. haußfrauen p. 2. gold fl. 16 ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, war Zu vor ledig. standts und will Zu E. E. Zunfft der Kieffer dienen. Jur. d. 15. 7.bris 1694.

Gérard Sommer est reçu à la tribu des Tonneliers le 12 octobre
1694, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 1) 1694. Dienstags den 12. Octobris – Gerhard Sommer d. Küeffer von Murrten aus der Schweitz gebürtig erscheint, prod. Schein von der Canzleÿ de dato 15.ten 7.bris 1694 bittet Ihme das Recht beÿ solcher Ehrs. Zunfft als Einem Küeffer angedeÿhen Zulaßen. Erkannt auf Erlag der Gebühr, so ane statt 6. lb 5 ß d eine terz 2. lb 1 ß 8 d vor E. E. Zunfft v. dann wegen der Zu der Eÿmern verordneten 10 ßd willfahrt versproch Gebott und Verbott Zu gehorsamen.

Différends entre Gérard Sommer et des clients selon les registres de la tribu des Tonneliers
(f° 242-v) Montags den 28. Novembris Anno 1701
Wieder Meister Gerhardt Sommer den Kieffer

(f° 255) Dienstags den 7. Martÿ Anno 1702
Johann Friderich Metzger vorgemelt [der Küeffer] fordert ane Gerhardt Sommer den Kieffer allhier, die Uncösten, so Er wegen zweÿen reÿffen welche beklagter Von Einem Vaß geschlagen, außgelegt, sambt erstattung der reÿffen. Beklagter Sommer anthwortet, will den Kläger mit 4 ß d befridigen maßen Er die uncösten biß auff so viel schon alle bezahlt hatte die reÿff aber Vermeinet, Er nicht schuldig sein Zuerstatten.
Erkandt solle Beklägter dem Kläger Vor die Reÿff undt unkösten Zahlen, 6 ß d warmit Kläger Zuefrieden sein, undt ane beklagten weiters nichts mehr fordern solle.

1719, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 409) Dienstags den 31. Jan: A: 1719
Mad. Therese La Cour Würthin in der Citadell klagt Contra Mstr Gerhard Sommern Kieffern

1731, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 278) Dienstags d. 8. Aug. 1731
Mstr. Joh: Michael Stein der Kieffer stehet vor klagt wid. Mstr Gerhard Sommer

Les préposés de la Taille font figurer la succession d’Anne Marguerite Reeb dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 900 florins (450 livres) sur un total de 3 000 florins
1714, Livres de la Taille (VII 1175) f° 105-v
(Kieffer, F. N° 1389) Weÿl. Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Reebin, Gerhard Sommers Kieffers und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verla²s²enschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 39-v, 1497. lb. 2 ß 10. d, die machen 3000. fl., verstallte 2100. fl. alßo Zuwenig 900 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo macht à 2. lb. 14 ß – 21 lb 12 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo, trifft à 1. lb 7 ß – 8 lb 2 ß
Extat das Stallgeltt pro 1714 – 4. lb 10 ß
Gebott – 1 ß 4 s
Abhandlung, 2 lb 2 ß 6 d – Summa 36. lb 7 ß 10 d
auf remonstrirer daß obiger ohnverstallte überrest ane Wein erst seit Zweÿ Jahren verdienet word. haben die Herren Dreÿ nachgelaßen Zweÿ Jahr in duplo und Zweÿ Jahr in simplo, th. 8. lb, restirt 28. lb
dt. 12° Novembr. 1714.

Gérard Sommer se remarie avec la réformée Anne Marguerite Erlacher, fille du batelier Jean Michel Erlacher de Bâle. Elle est sœur du chef de chantier Jean Michel Erlacher. Contrat de mariage, célébration par le pasteur réformé
1715 (19. 9.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 820
Eheberedung Zwischen Herrn Gerhardt Sommer dem Kieffer vndt burgern allhier Zu Straßburg, als dem H Hochzeiter beÿständlich herrn Conradt Krieger Schuhmachers vnd herrn Johann Jacob Steiner Schloßers beeder burgere allhier deßelben respectivé Schwagers vndt vettern, ane Einem
So dann Jungfrawen Annæ Margarethæ Erlacherin, weÿlandt Herrn Michael Erlacher gewesenen Schiffmanns vndt E. Löbl. Raths Zu Baßel wohlverdienten beÿsitzers seel. mit frawen Margaretha gebohrner Glockin ehelich erzeigten tochter, als der Jgfr. hochzeiterin, mit Assistenz Herrn Johann Michael Erlacher Werckmeisters auff den Frawenhauß cit. Steinmetzen Ihres Brudern vnd herrn Johann Lautenschlager Maurer vnd Steinmetzen deroselben wittwen auch beeder burgere allhier andern theils
4..die Wÿdumb betreffend so verschafft der herr brauthigamb seiner geliebten Jungfr. brauth Zu einem gemeinen widerfälligen Zumahlen lebtägigen wÿdumbs genuß, deßen new erbawte hinderbahaußung ane dem Wohnhauß in der Crawtenaw liegend, sambt dem darunder befindlichen Keller vnd Eßig Cammer, gantz freÿ vnd ogne die geringste verzinnßung
Actum Straßburg dienstags den 19.ten 9.bris A° 1715 [unterzeichnet] Gerhartt Summer alls hochzeiter beken Wie vorseht, Anna Margaretha Ehrlacherin beken wie obstehet

Mariage (réformés, f° 130)
1715. Novembris. den 27. seind eingesegnet worden Hrn Gerhard Sommer Kieffer und weinhändler Burger in Straßburg wittwer, Jfr. Anna Margaretha weÿl. herrn Michael Erlachers des Raths Zu Baßel nachgel. ehel. tochter (i 140)

Anne Marguerite Erlacher devient bourgeoise par son mari six mois près son mariage
1716, 4° Livre de bourgeoisie f° 822
Anna Margaretha Erlacherin Von Baßel, weÿl. Michael Erlacher gew: Raths Verwandten daselbst hint. tochter empfangt das burgerrecht Von ihrem Mann Gerhard Sommer p. 2. gold fl. 10 ß. Wird beÿ den Küefferen dienen Prom: d. 26. Maÿ 1716.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison. Ceux du mari s’élèvent à 191 livres, non compris la valeur de la maison, ceux de la femme à 174 livres.

1717 (1. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 42) n° 1403
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Meister Gerhard Sommer Kieffer und und die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Margaretha gebohrne Ehrlacherin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, und Vermög auffgerichter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier in der Königl. freÿen St. Str. Mittwochs den 1. Xbris A° 1717.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Crautenaw gelegenen und dem Ehemann eÿgenthümblich Zuständigen behaußung sich folgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Soldaten Cammer, In der obern Stub, In der stub Cammer, In der Nebens Cammer, Im Haußöhren, In der Kuchen, Im hindern stock
Eigenthum ane einer Behaußung (M.) Nemlichen die helffte an einem Vorder und hinderhauß, samt einem Gärtlein und höfflein, auch bronnen und allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Rechten und Zugehörden, davon die übrige helffte des Ehemanns Kindern erster Ehe gebührig allhier in der Vorstatt Crautenau gegen der Gartner Zunfft Stub über gelegen, einseit ist ein eck ane dem sogenannten Narrengäßlein, 2. seit neben Niclaus Hügel dem haffner, hinden auff St Johannis Gießen stoßend, so gegen Männiglichen freÿ ledig und eigen, welche behausung man Ohne anschlag Zu laßen beliebet, weilen Künfftig da solche durante matrimonio solte verkaufft werden, nach dem darab erlößten pretio Zu ergäntzen. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cantzleÿ contract Innsiegel verwahret, datirt den 4. Decembris 1696. mit N° 1 bemerckt.
Schulden auß der Nahrung Zubezahlend. der Ehemann soll seinen dreÿen Kindern erster Ehe laut das beÿ Löbl. Vogteÿ gericht auffgerichteten Vertrags sub dato 5. febr. 1715. vor dero anerstorbenen mütterlich guth
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung betreffend, Sa. haußraths 204, Sa. Wein und leerer faß, wie auch holtz, Reiff band und Werckzeug Zum Kieffer handwerck gehörig 588, Sa. Silbers 14, Sa. Goldener Ring 11, Sa. baarschafft 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Eigenthümlichen antheils ane einer behaußung, Sa. der Activ Schulden 196, Summa summarum 1073 lb – Schulden 900, Nach deren Abzug 173 lb, Wann aber die dem Ehemann ane den hernach beschriebenen haussteuren gebührende helffte so thur 18 lb hierzu gerechnet wird, so wird sich deßelben eigenthümliche Nahrung ohne mehrberührte behaußung belauffen auff 191 lb
Der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 9, Sa. baarschafft 45, Summa summarum 156 lb – Darzu Komt ferner die Ihro an den hernach specificirten haussteuren verglichener maßen gebührende helffte so thut 18 lb,, sofort erstreckt sich der Ehefrauen ganz substanz, so dieselbe Zur Zeit angetrettener Ehe eigenthümlich beseßen, auff 174 lb

Gérard Sommer et Anne Marguerite Erlacher hypothèquent la maison au profit du pharmacien Philippe Jacques Brackenhoffer pour remettre sa part d’héritage à Jean Jacques Sommer, fils du mari

1733 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 102-v
Gerhard Sommer der Kieffer und Margaretha geb. Erlacherin mit beÿstand ihres bruders H. Michael Erlacher des werckmeisters des Frauen haußes und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers und ihres schwagers Philipp Fiedel Metzgers
in gegensein H. Rathh. Philipp Jacob Brackenhoffer des Apotheckers – schuldig seÿe 150 pfund zu auslüfferung Johann Jacob Sommer sein des debitoris Sohns erster ehe mütterlichen guths
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau am Narrengäßel einseit ist ein eck an demselben anderseit neben Nicolaus Hügelin dem haffner hinten auff St Johannes gießen

Gérard Sommer et Anne Marguerite Erlacher hypothèquent les deux tiers de la maison au profit du boulanger de Saint-Marc Nicolas Hoffstætter

1741 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 370-v
Gerhard Sommer der kieffer und Margaretha geb. Erlacherin mit beÿstand ihres sohns Gerhard Sommer des kieffers und ihres schwagers und Philipp Fiedel des metzgers [unterzeichnet] filip fidel
in gegensein Nicolaus Hoffstätter des Pfisters zu St Marx – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, zween dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinder hauß samt einem gärtlein, höfflein, bronnen und hoffstatt et appertinentis in der Vorstatt Krautenau, gegen der gartner zunfft stub ane dem so genandten Narrengäßlein einseit neben den Hügelinischen erben, anderseit neben N. dem kutscher, hinten auff den St Johannis gießen – als ein in erster Ehe am 4. Decembris 1696 erkaufft guth zu ermelten zweÿ tertzen, seinen kindern zweÿer Ehe aber zur übrigen tertz

Jean Jacques Sommer vend à son demi-frère Gérard Sommer sa part de maison, soit un sixième, moyennant 150 livres

1742 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 284
Johann Jacob Sommer der kieffer
in gegensein seines halbbändigen bruders Gerhard Sommer jun. des kieffers mit beÿstand seines vatters Gerhard Sommer sen. des kieffers [unterzeichnet] Summer
ein 6.t theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, gärtlein, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Zunfft über ane dem so genanten Narrengäßlein, einseit ist ein eck, anderseit neben weÿl. Nicolaus Hügelins des haffners erben, hinten auff St Johannis gießen – als ein mütterliches erbguth, die übrige antheiler aber theils seinem vatter theils seinem vollbändigen geschwisterden – um 150 pfund

Gérard Sommer et Anne Marguerite Erlacher ainsi que Gérard Sommer le jeune hypothèquent la maison au profit du pharmacien Philippe Jacques Brackenhoffer. Les autres parts appartiennent aux deux filles du premier mariage

1742 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 285
Gerhard Sommer der ältere kieffer und Anna Margaretha geb. Erlacherin mit beÿstand David Kiehners des kieffers und Johann Friedrich Göbels des schloßers beede ihrer vettern so dann Gerhard Sommer der jüngere auch kieffer
in gegensein H. Philipp Jacob Brackenhoffer Exsenatori und Apotheckers – 200 pfund
unterpfand, vier 6.te theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, gärtlein, höfflein, bronnen und hoffstatt in der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner zunfft über ane dem so genanten Narrengäßlein, einseit ist ein eck, anderseit neben den Hügelinischen erben, hinten auff St Johannis gießen – ihme Sommer dem vatter als ein in erster Ehe am 4. Decembris 1696 erkaufft, mithin theilbares guth zu besagten antheilen der eine 6.t dem sohn als ein heutigem tag erkaufftes guth der rest aber seinen zwo halbbändigen schwestern eigenthümlich zuständig

Gérard Sommer et Anne Marguerite Erlacher hypothèquent la moitié indivise de la maison au profit d’Anne Elisabeth Eisenmann veuve de l’enseignant Jean Ulric Geissler

1744 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 434-v
Gerhard Sommer der ältere kieffer und Anna Margaretha geb. Erlacherin mit beÿstand ihres sohns Gerhard Sommer Junioris auch kieffers und ihres vettern Johann Friedrich Göbel des schloßers
in gegensein Fr. Annæ Elisabethæ gebohrner Eisenmännin weÿl. H. M. Johann Ulrich Geißler Præcept. superioris gÿmnasÿ wittib, mit beÿstand ihres bruders H. Georg Heinrich Eisenmann Med. D. et Prof. – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung bestehend in vorder und hinter hauß, gärtlein, höfflein, bronnen und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner zunfft stub über ane dem so genannten Narrengäßlein einseit ist eiin Eck, anderseit neben den Hügelinischen erben, hinten auff St. Johannis gießen – ihme Sommer als ein in erster ehe erkaufftes guth, die übrige antheiler aber seinen kindern eigenthümlich

L’inventaire dressé en 1746 après la mort de Gérard Sommer et Anne Marguerite Erlacher n’est pas conservé

1746, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 67 n° 830
Inventarium über weÿl. Gerhard Sommers gewesenen Kieffers allhier Verlaßenschafft sambt Verkauff Register und verschiedenen Lehnungen

Etat des biens qui appartenaient à Anne Marguerite Erlacher, dressé à la requête de son fils et unique héritier Gérard Sommer
1751 (11.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 255) n° 490
Designatio desjenigen Vermögens, welches weÿl. die Ehren: und tugendsame Frau Anna Margaretha gebohrne Erlacherin, Weÿl. des Ehrenachtbaren Meisters Gerhard Sommers, des Altern geweßenen Kieffers und burgers allhier Zu Straßburg längst seel. hinderbliebene Wittib, nunmehr auch seel. nach ihrem den 1.ten dießes Zu end gemeldeten monats und Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, so auf ansuchen und Erfordern des Ehrengeachteten Meisters Johann Gerhard Sommers, des Kieffers und Burgers allhier, der verstorbenen mit obgenandtem ihrem Ehemann seel. ehelich erzeugten Sohns und ab intestato Erben, fleißig inventirt
In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem roßen crantz gelegenen herrn H. Michael Erlachern, dem Maurern und Steinhauern auch Löbl. Stadt wohlverordneten Werckmeistern des münsters eigenthümlich gehörigen behaußung
Sa. haußraths 20, Sa. Schuld 44 – Schulden auß der Verlaßenschafft zubezahlend 19 lb, Verl. Rest 1 lb
Geschehen Straßburg auff Sambstag den 11. Septembris A° 1751.

Les héritiers de Gérard Sommer vendent la maison au batelier Jacques von Zabern fils de Jacques moyennant 1 605 livres

1748 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 617
Erschienen Johann Jacob Sommer der kieffer vor sich selbst und als vogt weÿl. Fr. Margarethæ Salome geb. Bickelhaubin mit Georg Balthasar Altenberger dem kieffer erzeugte dreÿ kinder Johann Georg, Johann Siegfried und Johann Jacob der Altenberger und annoch als vogt weÿl. Fr. Annæ Elisabethæ geb. Sommerin mit Johann Georg Schäuffelin dem kupfferschmidt erzeugte kinder Margarethæ Elisabethæ, Gerhard, Mariæ Salome und Annæ Margarethæ der Schäuffel, mehr Gerhard Sommer der ledige kieffer, so dann H. Johann Friedrich Heupel der waÿßen schaffner als mandatarius Johann Georg Heim des tabachändlers als vogt weÿl. Johann Sigfried Bickelhaub des kieffers mit auch weÿl. Fr. Annæ Margarethæ geb. Sommerin erzeugte dreÿ kinder Johann Sigmund Friedrich, Octavia Juliana Philippina und Francisca Magdalena der Bickelhaub
in gegensein Jacob von Zabern Jacobs sohns des schiffmanns – versteigerung, als letzt und meistbietenden
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, gärthlein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, Zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau gegen der gartner zunfft stub über einseit neben dem sogenannten Narrengäßlein, anderseit neben Nicolaus Hoffstätter dem pfister zu St Marx, hinten auff St Johannis gießen – als ein respective Uhr groß und elterlich zum theil auch erkaufftes gut – um 1605 pfund

Le Grand Sénat ratifie l’adjudication au profit de Jacques von Zabern qui devra être portée dans les registres de la Chambre des Contrats
(94 Z 3) Auß Erkanndtnuß E E Großen Rhats Vom 12.ten augusti 1748. Ist die weÿl. Gerhard Sommers geweßenen Kieffers hinderlaßener Wittib und Erben Zuständige, allhier in der Vorstatt Krautenau gegen der garthner Zunfft Stub ane dem sogenanndten Narrengäßlein gelegene Behaußung sambt allen Ihren Zugehördten Jacob Von Zabern dem burger und schuemacher als plus offrante umb 3210 fl. mit übergab aller unkosten obrigkeitlich adjudicirt, anbeÿ Verordnet worden, daß der Kauff und & Verkauff in acht Tagen in der C Contract Stub sille Verschrieben werden, publ. d. 19.ten ejusdem mensis et anni [unterzeichnet] Kien, Rathschrbr.

Jacques von Zabern fils de Jacques et sa femme Marie Salomé Jung hypothèquent la maison au profit d’Anne Catherine Leitersperger, veuve du greffier Jean Pierre von Carben

1748 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 808
Johann Jacob von Zabern Jacobs sohn der schiffmann und Maria Salome geb. Jungin mit beÿstand ihres vatters Diebold Jung und ihres bruders Andreas Jung beede fischkäuffer
in gegensein S.T. H. XV. Johannes Leitersperger als mandatarius seiner schwester Fr. Annæ Catharinæ geb. Leitersperger weÿl. H. Johann Peter von Carben gewesten J.U.L. und E.E. kleinen raths Actuarÿ wittib – schuldig seÿen 500 lb
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt in der Vorstatt Krautenau gegen der garten Zunfft stub über, einseit neben dem sogenannten Narrengäßlein, anderseit neben Nicolaus Hoffstätter dem Pfister zu St Marx, hinten auff den Johannis gießen – als ein am 23. Augusti jüngst erkaufftes guth

Fils du batelier Jacques von Zabern, Jacques von Zabern épouse en 1734 Marie Salomé Jung, fille du marchand de poissons Jean Thiébaut Jung : contrat de mariage, célébration
1734 (23.3.), Not. Rith (6 E 41, 953)
Eheberedung – Erschienen der ehrsambe und bescheidene Junge gesell Johann Jacob von Zabern der schiffmann des Kleinen umbgangs, unter assistentz herren Johann Jacob Von Zabern auch schiffmanns des großen umbgangs hieselbsten seines leiblichen vatters, als hochzeiter ahn einem
sodann die tugentsambe Jungfer Maria Salome Jungin, herrn Johann Diebold Jungen, des fisch Käuffers und auch burgers dahier ehelich erzeigte Jungfer Tochter unter assistentz auch erstgedachten ihres leiblich. vatters alß hochzeiterin ahm andern theil
den 23. Martÿ Im Jaht 1734. [unterzeichnet] Johann Jacob Von Zabern, Maria Salome Jungin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 47 n° 13)
aô 1734. den 25. Augusti Seind nach geschehener Zweÿmaliger außruffung nemlich Dom. VIII. et IX. Trinit. in der Kirchen Zu S Wilhelm ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob von Zabern der jünger Schiffmann und burger allhier, H. Johann Jacob von Zabern auch Schiffmanns und burgers allhier und Fr. Maria Salome Buschin ehel. Sohn und Jungfr. Maria Salome H. Theobald Jungen Fischkäuffers und burgers allhier und Anna Rosina Riemin ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob von Zabern als hochzeiter, Maria salom Jungin als hoch Zeitrin (i 49)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au quai des Bateliers. Ceux du mari s’élèvent à 286 livres, ceux de la femme à 287 livres.
1734 (13. 8.bris), Not. Rith (6 E 41, 953)
Invent. und beschreibung aller der Jenigen haab, nahrung und gütter, nichts davon außgenohmen reservirt noch vorbehalten, so der ehrsamb und bescheidene Johann Jacob Von Zaberen schiffmann des Kleinen umbgangs allhier und die tugendsambe fraw Maria Salome gebohren Jungin, beede verburgerte Eheleuth einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welches alles der Ursachen Künfftiger fall ratione der Ergäntzung desto best sich zu reguliren haben möchten (…) Actum Straßburg den 13.ten 8.bris 1734 in fernerer præsentz ihr beder eheleuthen geliebter Eltteren welche auch sothaner geschäfft bis Zu ende abgewarthet.
So in einer allhier zu straßb. ahm schiffleuthstaden gelegener und in lehnungs weiß besitzender behaußung befunden worden.
Norma hujus inventarÿ. des ehemanns zugebrachte nahrung, Sa. haußraths 106, Sa. schiff und geschirrs zur schiffahrt gehörig 160, Sa. silbers 29, Sa. baarschafft 14 Summa summarum 371 lb – passiv schulden 25, Compensando 286 lb
Solchemnach folget auch der ehefr. zugebrachte nahrung, Sa. haußraths 132, Sa. silbers 17, Sa. gold. ring. 18, Sa. baarschafft 94, Sa. activ schuld 25, Summa summarum 287 lb

1747, Protocole des Quinze (2 R 157, registre lacunaire)
(p. 162) Donnerstags d. 21. Martÿ – Joh: Jacob von Zabern Jacobs Sohn Ca. E. E. Zunfft Zum Encker
Fuchs nôe Joh: Jacob von Zabern, Jacobs Sohn, des schiffmanns Ca. E. E. Zunfft Zum Encker, prod. widrigen bescheid, von welchem pplis an MGHh appellirt, bitt deßen Verzeichnuß. Erk. Verzeichnuß

Jacques von Zabern meurt en 1759 en délaissant neuf enfants. La succession comprend deux maisons à la Krutenau, l’une ruelle des Chanvriers l’autre face au poêle des Jardiniers, estimée à 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 292 livres, celle des héritiers de 102 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 366 livres et le passif à 1 897 livres.

1759 (18.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 395) n° 816
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob von Zabern, des ältern geweßenen Schiffmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1759 – nachdeme derselbe Donnerstags den 31. Maji dießes lauffenden 1759. Jahrs durch einen seeligen tod von dießer Welt abgefordert worden nach solch seinem beschehenen tödlichen Hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliche ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Salome von Zabern gebohrne Jungin die hinterbl. wittib mit assistentz des Ehrevest und Wohlvorgeachtn H.Andreä Gerhard Jung des fischkäuffers und burgers allhier, deroselben erbettenne H beÿstands (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 18. Julÿ 1759.
Der seelig Verstorbene hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen Wie folgt 1° Frau Mariam Salome Meÿerin gebohrne von Zabern, Herrn Gabriel Meÿers des jüngern, Schiffmanns und Burgers allhier Ehefrau, welche mit beÿhülff gedachten Ihres Ehevogts dem geschäfft in persohn abwartete, 2.do Jungfrau Mariam Magdalenam von Zabern, so 21. und ein halb jahr alt, dahero Majorennis und ohnbevögtigt, mithien in selbst eigener Persohn mit Zuziehung herrn Jacob Heinrich von Zabern, des ältern Schiffmanns und Burgers allhier, Ihres erbettenen beÿstands beÿ dem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Herrn Johann Jacob von Zabern, den jüngern Ledigen Schiffmann, welcher 20 Jahr und Vier Monath alt, mithin ebenmäßig Majorennis und ohnbevögtiget, dahero in selbst eigener Persohn zugegen geweßen, 4.to Johann Theobald von Zabern, welcher die Kübler Profession erlernet, 5.to Johann Daniel von Zabern, 6.to Jungfer Annam Mariam von Zabernn 7.mo Jungfer Mariam Elisabetham von Zabern, 8.vo Jungfer Annam Margaretham von Zabern, So dann 9.no Jungfer Mariam Barbaram von Zabern dießer Sechs letzteren annoch minorennen Kinder geschworner Vogt ist Herr Johann Heinrich von Zabern, der ältere Schiffmann und burger allhier, welcher im Nahmen seiner Curanden dem geschäfft persönlich beÿgewohnt. Alßo alle Neun des Abgelebten seeligen mit Eingangs gedachter Frauen Maria Salome gebohrner Jungin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu Neun gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane häußern (E.) Erstl. eine Behaußung, hoffstatt, höfflein und bronnen, mit allen deren Gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau, jenseit und underhalb dem Katzensteeg ane dem hänffergäßlein (…)
(T.) It. eine Behaußung, bestehend im Vorder und hinderhaus, Schopff, höfflein, hoffstatt und bronnen mit allen deroselben übrigen Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg an der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Zunfft Stub hinüber, enseit ist ein Eck ane dem sogenannten Narrengäßlein, anderseit neben Weÿland Niclaus Hoffstetters, des Pfisters Zu S. Marx Wittib hinden auf S. Johannis gießen stoßend, davon reicht man Jährlichen auf Johannis Baptistæ der Statt Straßburg Pfenningthurn 7 ß 6 d Allmend Zinß, sonsten ist dieselbe vor freÿ ledig und eÿgen durch hieoben benahmbste der Statt Straßburg Herren Werckmeistere laut obenallegirten Abschatzung Zeduls vom 7.t Julÿ 1759. æstimirt pro 1085. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corrobortirt de dato 23. Augusti anno 1748. Dabeÿ Zween alte in wohlermelter Cancelleÿ Contract Stub gefertigte Kauffbrieff de datis 28.ten Aprilis et 4. Decembris Anno 1696.
Ergäntzung der Wittib angegangenen ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1734. durch Weÿland herrn Notarium Georg Philipp Rith gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung. Copia Codicilli
der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa.Silbers 1, Sa. Goldener ring 4, Sa. Schulden 25, Erg. Rest 249, Summa summarum 292 lb
Dießemnach Wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 10, Sa. Eigenthums aane einer behaußung 450, Summa summarum 488 lb – Schulden 385 lb, Nach deren Abzug 102 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein Verantwortung und theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 87, Sa. Schiff und geschirrs Zur Schiffarth gehörig 241, Sa. Wein und Lährer Faß 106, Sa. Silbers 11, Sa. baarschafft 7, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1085, Sa. Schulden 360, Sa. brennholtzes und wellen 465, Summa summarum 2366 lb – Schulden 1897 lb, Detrahendo verbleibt 378 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 772 lb – Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung Vom 7.ten Jully 1759. Auff begehren Weÿlandt Johann Jacob von Zaberach ist Ein Behaußung allhier In der Statt Straßburg jn der Guthenau gelegen, Ein seÿts, Neben Frau Hoffstätterin Wittib, Anderseÿts ein Eck auff das Narden Gäßlein Machent, und hinden auf das Waßer stoßend, solche Behaußung bestehet jn Vier Stuben, Vier Kuchen und Etliche Kammeren, dar über ist der dachstuhl mit Breit Zieglen belegt, hat auch ein getremten und gewölbten Käller, Hoff und brunnen. Von Uns der Unter Schriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern Nach Vorher Geschehener Besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen worden Vor Und umb Zweÿ Thausent Zweÿ Hundert Gulden
Der Zweÿte Begriff ist Auch allhier in der Statt Straßburg jn der Guthenau Gelegen auf dem Plätzlein (…)

Marie Salomé Jung meurt en 1761. Le prix d’estimation des maisons est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 2 870 livres, le passif à 342 livres.

1761 (26.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 399) n° 915
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariä Salome von Zabern, gebohrener Jungin auch Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbaren herrn Johann Jacob von Zabern des ältern, geweßenen Schiffmanns und burgers allhier zu Straßburg seeligen hinterlaßener Frau Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1761 – nachdeme dieselbe Mittwochs den 2. Septembris dießes lauffenden 1761. Jahrs durch einen seeligen Todt von dießer Welt abgefordert worden nach solch Ihrem seeligen Absterben zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg, auf Montag den 26. Octobris Anno 1761.
Die Abgelebte Frau seelige hat zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen Wie folgt 1° Frau Mariam Salome Meÿerin gebohrne von Zabern, Herrn Gabriel Meÿers, des Jüngern, Schiffmanns und Burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿhilff gedachten Ihres Ehevogts in persohn dem geschäfft abwartete, 2.do Frau Mariam Magdalenam Riebelin gebohrne von Zabern, Herrn Johann Riebels, des geschworenen holtzlegers und burgers allhier Ehegattin, Welche ebenmäßig mit assistenz besagten Ihres Ehevogts in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Herrn Johann Jacob von Zabern, den jüngern Ledigen Schiffmann und burger allhier, welcher gleicherweiße in selbst eigener Persohn zugegen geweßen, 4.to Johann Theobald von Zabern, den Ledigen Kübler, welcher in der Frembde sich aufhält, 5.to Johann Daniel von Zabern, welcher die Schiff farth ernernt, 6.to Jungfrau Annam Mariam von Zabern, 7.mo Jungfrau Mariam Elisabetham von Zabern, 8.vo Jungfrau Annam Margaretham von Zabern, So dann 9.no Jungfrau Mariam Barbaram von Zabern dießer Sechs letzteren annoch minorennen Kinder geschworner Vogt ist Herr Johann Heinrich von Zabern, der ältere Schiffmann und burger allhier, welcher im Nahmen seiner Curanden dem geschäfft persönlich beÿgewohnt. Alßo alle Neun der seelig Verstorbenen mit Eingangs gedachtem Herrn Johann Jacob von Zabern dem ältern, Ihrem geweßenen Ehemann ebenmäßig seeligen ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu Neun gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane häußern. Erstl. eine Behaußung, hoffstatt, höfflein und bronnen, mit allen deren Gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau, jenseit und underhalb dem Katzensteeg ane dem hänffergäßlein (…)
It. eine Behaußung, bestehend im Vorder und hinderhaus, Schopff, höfflein, hoffstatt und bronnen, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg an der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Zunfft Stub hinüber, enseit ist ein Eck ane dem sogenannten Narrengäßlein, anderseit neben Weÿland Niclaus Hoffstetters, des Pfisters Zu St. Marx Wittib, hinden auf St. Johannis gießen stoßend, davon reicht mann Jährlichen auf Johannis Baptistæ der Statt Straßburg Pfenningthurn 7 ß 6 d Allmend Zinß, sonsten ist dieselbe gegen männiglichen freÿ ledig und eigen und die in hieoben allegirtem der Defunctæ geweßenen Ehemanns seeligen Verlaßenschafft Inventario de Anno 1759, durch der Statt Straßburg Herrn Bau Inspectorem und Werckmeistere æstimirt vor 1085. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 23. Augusti Anno 1748. Dabeÿ Zween alte in wohlermelter Cancelleÿ Contract Stub gefertigte Kauffbrieff, de datis 28.ten Aprilis et 4. Decembris Anno 1696.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 133, Sa. Schiff und geschirrs Zur Schiffarth gehörig 85, Sa. Wein und Lährer Faß 61, Sa. Silbers 15, Sa. goldener Ring 5, Sa. baarschafft 49, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1535, Sa. Schulden 930, Summa summarum 2870 lb – Schulden 342 lb, Detrahendo verbleibt 2527 lb
Stall Summ 2527 lb

La cohéritière Marie Salomé von Zabern et son mari Gabriel Meyer prennent la maison à bail

1761 (7.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 399) Joint au n° 915 du 26 oct. 1761
Lehenung von einer Wohnung in der Behaußung ane der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Stub hinüber gelegen
Erschienen Vor mir Notario Frau Maria Magdalena Riebelin gebohrne von Zabern, H. Johann Riebels, des geschworenen holtzlegers und burgers allhier Ehefrau, mit assistentz deßelben, Ferner Hr. Johann Jacob von Zabern, der jüngere Ledige Schiffmann und burger allhier, Sodann Hr Johann Heinrich von Zabern, der ältere Schiffmann und burger allhier, alß geschworner vogt der Sechs jüngeren annoch minorennen Kinder, Zeigten
in gegenseÿn H. Gabriel Meÿers, des jüngern, Schiffmanns und Fr. Mariæ Salome gebohrener von Zabern, beede Eheleuthe und Burgere allhier der älteren Frau Tochter und H. Tochtermanns, an
daß dieselbe Ihnen Meÿerischen beede Eheleuthen verlühen in vorgesagter ane der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Zunfft Stub hinüber gelegenen behaußung, die vordere Wohnung ein Steeg hoch, bestehend in einer Stub, Stub Cammer, Nebens Cammer, Kuchen und einer schwartz Getüch Cammer, Wie auch Zwoen Cammern auf der Bühn, eine Cammer im Hoff und dem hindern Keller, samt denen Schöpffen Zur verwahrung seines Geschirrs und ist dieße Lehenung getroffen worden auff sech nach einander folgende Jahr Von Weÿhenachten dießes 1761.ten Jahrs angehend und auf gleichen Termin Anno 1767 sich wiederumb endigend um einen Jährlichen Zinß von 42 Gulden
So geschehen in Straßburg den 7. Novembris Anno 1761

Sa fille Marie Elisabeth meurt en 1765 après avoir légué sa part de maison à Marie Salomé von Zabern femme de Gabriel Meyer. L’actif de la succession s’élève à 694 livres, le passif à 141 livres.

1765 (14.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 407) n° 1087
Inventarium über Weÿland Jungfrauen Mariä Elisabethä von Zabern auch Weÿland Herrn Johann Jacob von Zabern des ältern geweßenen Schiffmanns und Burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener ehelich erziehlter tochter nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1765. – nachdem dieselbe Sambstags den 13. Julÿ dießes Lauffenden 1765 durch einen seeligen Tod von dießer Welt abgefordert worden, nach solch ihrem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren der seelig Verstorbenen eheleiblicher geschwüsterden und ab intestato nachgelaßene Rechtmäßiger Erben (…) So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 14. Novembris Anno 1765.
Die seelig Verstorbene hat zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen Wie folgt 1° Frau Mariam Salome Meÿerin gebohrne von Zabern, Weÿland Herrn Gabriel Meÿers, des Jüngern, geweßenen Schiff: und Steurmanns auch Burgers allhier seeligen nachgelaßenee Wittib, welche in selbsteigener Persohn dem geschäfft abwartete, 2.do Frau Mariam Magdalenam Riebelin gebohrne von Zabern, Herrn Johann Riebels, des geschworenen holtzlegers und burgers allhier Ehegattin, Welche mit Beÿhilff gedachten Ihres Ehevogts in Persohn beÿ dem geschäfft zugegen war, 3.tio Herrn Johann Jacob von Zabern, den jüngern Schiff: und Steurmann auch burger allhier, welcher abweßend und hiebeÿ nicht erscheinen Wollen, 4.to Herrn Johann Theobald von Zabern, den Kübler und burgern allhier, welcher in Persohn dem geschäfft sich eingefunden, 5.to Herrn Johann Daniel von Zabern, den jüngern Schiffmann und burgern allhier, Welcher ebenmäßig in Persohn præsens ware, 6.to Jungfrau Annam Mariam von Zabern, 7.mo Jungfrau Annam Margaretham von Zabern, So dann 8.vo Jungfrau Mariam Barbaram von Zabern dreÿen geschworner Vogt ist Herr Johann Heinrich von Zabern, der ältere Schiffmann und burger allhier, welcher im Nahmen gemelter seiner dreÿen Vogtsdöchter in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt. Alle acht der in Gott seelig entschlaffenen eheleibliche geschwüsterde und ab intestato Zu acht gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau unterhalb dem Katzensteeg gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
Antheil ane einer Behaußung. (Frauen Mariæ Salome Meÿerin prælegirt) Nemblichen ein Neuntertheil für ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung, bestehend im Vorder und hinderhaus, Schopff, höfflein, hoffstatt und bronnen, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Zunfft Stub hinüber, enseit ist ein Eck ane dem sogenannten Narrengäßlein, anderseit neben Weÿland Niclaus Hoffstetters, des Pfisters Zu St. Marx Wittib, hinden auf St. Johannis gießen stoßend, von dieser gantzen Behaußung reicht mann Jährlichen auf Joh. Bapt: der Statt Straßburg Pfenningthurn 7 ß 6 d Allmend Zinß, sonsten gegen männiglichen freÿ Ledig und eigen und die in dem über weÿland Frauen Mariæ Salome Von Zabern gebohrner Jungin auch weÿland herrn Johann Jacob von Zabern des ältern geweßenen Schiffmanns und burgers allhier seeligen hinterlaßener Wittib, der seelig verstorbenen eheleiblicher Mutter ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft durch mich Notarium in Anno 1761 aufgerichteten Inventario über gemelten Allmend Zinß angeschlagen vor 1085 lb, Macht daran der hiehero gehörige 9.te theil 120. 11. 1 ?. Und seind die übrige achte neuntetheil der Defunctæ acht geschwüsterden für ohnvertheilt gebührig. Über die völlige Behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 23. Augusti Anno 1748. Dabeÿ Zween alte in wohlermelter Cancelleÿ Contract Stub gefertigte Kauffbrieff, de datis 28.ten Aprilis et 4. Decembris Anno 1696.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli
Sa. kleydung und weißen gezeugs 26, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 8, Sa. pfenningzinß hauptgüter 533, Sa. Antheils ane einer Behaußung 120, Summa summarum 694 lb – Schulden 141 lb, Detrahendo verbleibt 553 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 136 lb – Stall Summ 416 lb

Marie Salomé von Zabern veuve de Gabriel Meyer rachète les parts de la maison et en devient seule propriétaire

1767 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 n° 321-v
Fr. Maria Magdalena geb. von Zabern, Johann Riebel des Holtzlegers Ehefrau, Frau Anna Maria von Zabern, H. Martin von Zabern des Gastgebers Ehefrau, Johann Jacob von Zabern der Schiffmann, Johann Theobald von Zabern der Kübler, Daniel von Zabern der Schiffmann, Heinrich von Zabern der Schiffmann als vogt Johann Jacob von Zabern des Schiffmanns zweÿen töchter Maria Margaretha und Maria Barbara der von Zabern
in gegensein Fr. Mariæ Salome von Zabern weÿl. Gabriel Meÿer gewesten schiffmanns wittib
sieben 9.te theil vor unvertheilt ane der elterlichen behausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ane der Krautenau gegen dem gartner zunfftstub über einseit neben (-) Gabriel dem kachler ux. noe., anderseit ist ein eck ane dem Nardengäßel, hinten auff die Breusch – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 7 ß 6 d ane bodenzinß – um 2115 pfund

Fils du batelier Gabriel Meyer, Gabriel Meyer épouse en 1756 Marie Salomé von Zabern : contrat de mariage, célébration
1756 (19.3), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 266
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und vorachtbahren Herrn Gabriel Meÿer, dem jüngeren, Ledigem Schiffmann, des Ehren: und wohlvorachtbaren Herrn Gabriel Meÿers, des ältern, Schiffmanns und Burgers allhier Zu Straßburg, mit Weÿland der Viel: Ehren: und tugendsamem Frauen Maria Salome gebohrner Braunin seeligen ehelich erzeugtem Sohn als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome von Zabern, des Ehren: und wohlachtbahren herrn Johann Jacob von Zabern, des ältern Schiffmann und burgers allhier, mit der Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Maria Salome gebohrner Jungin ehelich erziehlter Tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern Theil
So Beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 19. Martÿ Anno 1756. [unterzeichnet] Gabriel meÿer Als Hochzeiter, Maria Salome von Zabern Als Hochzeirin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 204-v n° 17)
aô 1756. d. 13. Augusti Seind in der Kirchen Zu S Wilhelm, nach Zweÿmaliger außruffung, so am 8. und 9. Sonntag nach Trinitatis geschehen ehelich copulirt und eingesegnet worden Gabriel Meyer, Junior, lediger Schiffer und burger allhier H. Gabriel Meyers Schiffmanns und burgers allhier und Weÿl. Salomé Braunin, ehl. Sohn und Jungfrau Maria Salome, H. Johann Jacob von Zabern sen. Schiffmanns und burgers allhier u. Maria Salome Jungin ehl. Tochter [unterzeichnet] Gabriel meÿer als Hochzeiter, Maria Salome von Zabern alß Hochzeiterin (i 209)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au quai aux Chevaux. Ceux du mari s’élèvent à 321 livres, ceux de la femme à 436 livres.
1756 (13.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 387) n° 687
Inventarium über des Ehren: und Wohl Vorachtbahren herrn Gabriel Meÿers, des jüngern, Schiffmanns und der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Mariä Salome Meÿerin gebohrner von Zabern, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1736. – welche der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe miteinander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…)
So beschehen in Straßburg, aug Mittwoch den 13. Octobris Anno 1756.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau am Gaulstaden gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in dieEhe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 112, Sa. Schiff und geschirrs zur Schiffarth gehörig 70, Sa. Silbergeschmeids 34, Sa. der baarschafft 15, Summa summarum 232 lb – Darzu ist zurechnen der Ihme gebührige halbe theil ane denen Verherten haußsteuren 89 lb, des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Guth un vero pretio 321 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa.& haußraths 197, Sa. Silbergeschmeids 22, Sa. Goldener Ring H.& Geschmeids 43, Sa. Baarschafft 83, Summa summarum 347 lb – Hierzu Kombt der Ihreo Zuständige halbetheil ane denen verehrten haußsteuren 89 lb, Der Ehefraun Völlig in die Ehe gerbracht Vermögen dem billichen werth nach 436 lb

Gabriel Meyer meurt en juin 1764 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé à la Krutenau dans la maison face au poêle des Jardiniers qui appartient en partie à la veuve. La masse propre à la veuve est de 867 livres, celle des héritiers de 250 livres. L’actif de la communauté s’élève à 734 livres et le passif à 972 livres.

1764 (16.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 405) n° 1036
Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Gabriel Meÿers des jüngern geweßenen Schiff: und Steuermanns auch Burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1764. – nachdeme derselbe Sambstags den 23. Junÿ dießes lauffenden 1764. Jahres durch einen seeligen Tod von dießer Welt abgefordet worden, nach solch seinem seeligen Absterben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Salome Meÿerin gebohrner von Zabern der hinterbliebenen Wittib mit assistentz der hoch Edel weißen Herrn Johann Michael Boehm, Medicinæ hocherfahrnen Doctoris und berühmten Practici E:E: großen Raths wohlansehnlichen beÿsitzers Ihrs erbettenen Herrn beÿstands, wie auch des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Adam Schneidersn des Schuhmachers und Burgers allhiern als geordnet und geschworenen Vogts Mariä Salome, Mariä Elisabethä, Margarethä Sophiä und Gabriels der Meÿer, des seelig Verstorbenen mit vorernannter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter vier Kinder und ab intestato nachgelaßener rechtmäsiger Erben (…) So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 16. Augusti Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau geegenen der hinterbliebenen Wittib Zum Neunten theil für ohnverändert gehörige und hierunden eingetragenen Behausung befunden worden wie folgt
Antheil ane einer Behaußung (W.) Nemblichen ein Neundtertheil für ohnvertheilt von und ane einer Behaußung, bestehend im Vorder und hinderhaus, Schopff, höfflein, hoffstatt und bronnen, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg an der Vorstatt Krautenau gegen der Gartner Zunfft Stub hinüber, enseit ist ein Eck ane dem sogenannten Narrengäßlein, anderseit neben Weÿland Niclaus Hoffstetters, des Pfisters Zu St: Marx Wittib, hinden auf St: Johannis gießen stoßend, von dießer gantzen Behaußung reicht mann Jährlichen auf Johannis Baptistæ der Statt Straßburg Pfenningthurn 7 ß 6 d Allmend Zinß, Sonsten ist dieselbe gegen männiglichen freÿ Ledig und eigen und die in dem über Weÿland Frauen Mariä Salome von Zabern gebohrner Jungin, auch Weÿland Herrn Johann Jacob von Zabern des ältern, geweßenen Schiffmanns und burgers allhier seeligen hinterlassener Frau Wittib der dißortigen Wittib eheleiblicher Mutter ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft durch mich Notarium in Anno 1761. auffgerichteten Inventario durch der Statt Straßburg Herrn Bau Inspectorem und Werckmeistere angeschlagen pro 1085. lb. Macht daran der hiehero gehörige Neundtetheil 120. 11. 1.1/3 Und seind die übrige acht 9.te theil der Wittib eheleiblichen geschwüsterden für ohnvertheilt eigenthümlichen zuständig. Über die gantze Behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 23. Augusti Anno 1748. Dabeÿ Zween alte in wohlermelter Cancelleÿ Contract Stub gefertigte Kauffbrieff, de datis 28.ten Aprilis et 4. Decembris Anno 1696.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in Anno 1756. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 31, Sa. Antheils ane einem Schiff 15 ß, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring 11, Sa. baarschafft 8, Sa. Antheils ane einer Behaußung 120, Sa. Schulden 30, Erg. Rest 627, Summa summarum 867 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 23, Sa. Silbers 9, Erg. Rest 261, Summa summarum 300 lb – Schulden 50 lb, Detrahendo verbleibt 250 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 84, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiff farth gehörig 153, Sa. Brennholtzes 134, Sa. Wein und Lährer Faß 42, Sa. Silbers 10, Sa. baarschafft 300, Sa. Schuld nullum, Summa summarum 734 lb – Schulden 972 lb, Theilbrre Passiv onus 248 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 869 lb

Marie Salomé von Zabern se remarie avec le batelier Simon Hæs : contrat de mariage par lequel elle lui lègue sa maison moyennant 2500 livres en cas de survie, célébration

1769 (30.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 470
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Simon Häß, dem Ledigen Schiff: und Steuermann auch Burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland des Ehren: undt Wohlvorachtbahren Herrn Simon Häß, des geweßenen Schiffmanns und Burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßenem mit der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Maria Elisabetha gebohrener Schwingin seiner hinterbliebeneen Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb ane einem
So dann der viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Salome Meÿerin gebohrner von Zabern Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Gabriel Meÿer, des jüngern Schiff: und Steuermanns auch burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin, ane dem andern Theil

Sechstens, hat Sie die Frau hochzeiterin hiemit wohlmeinend constituirt und geordnet, daß auf den Fall der grundgütige Gott Sie vor demselben Zeitlichen todes sterben laßen würde, als dann ihme dem Herrn Bräutigamb, Ihre eigenthümliche Behaußung, bestehend in Vorder: und hinderhauß, Schopff, höfflein, hoffstatt und bronnen mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gegen der Garthner Zunfft stub hinüber, so einseit ein Eck an dem sogenannten Nardengäßlein, anderseit neben weÿland Niclaus Hoffstätters, des Pfisters zu St: Marx Wittib, hinten auf St: Johannis gießen stoßend, über 7 schilling und 6 pfenning der Stadt Pfenning Thurn Jährlich abzurichten habenden Allmend Zinses vor freÿ, Ledig und eigen umb 5000 gulden hießig Current eigenthümlichen Zukommen und hiemit würcklichen cedirt und überlaßen seÿn und bleiben solle
So beschehen in Straßburg (…) auf Montag den 30. Januarÿ Anno 1769. [unterzeichnet] Simon Häß als Hoch Zeiter, Maria Salome Meÿerin alß Hochzeirin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 94-v, n° 8)
In dem Jahr 1769 den 5. und 12. Februarii auf die Sonntage Quinquagesima und Quadragesima wurden Allhier in der Kirche Zu S Wilhelm nach Ordnung Ausgerufen und Mittwochs den 15. ejusdem in derselben copulirt Simon Haeß der ledige Steurmann und burger allhier weiland Herrn Simon Haeß Geweßenen Schiffmanns und Burgers allhier mit frauen Maria Elisabeth Gebohrner Schwingin ehelich erzeugter Sohn und Frau Maria Salome geborne Von Zabern, weiland Gabriel Meÿer des Jüngen, Gewesenen Steurmanns und Burgers allhier nachgelaßene eheliche Wittib, [unterzeichnet] Simon Häß Als Hoch Zeiter,Maria Salome Meÿerin geboren von Zabern alß hochzeiterin (i 100)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 145 livres, ceux de la femme à 1 236 livres.

1769 (20.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 411) n° 1185
Inventarium über des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Simon Häß, des Schiff und Steurmanns und der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariä Salome Häßin gebohrner von Zabern beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1769 – welcher der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung einem Jeden theil und respectivé deßen Erben für ohnverändert seÿn und bleiben soll (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren und vor wohlachtbahren Herrn Johann Daniel Häß des Schiffmanns und burgers allhier als von beeden theilen hierzu erbettenen beÿstands auf Montag den 20. Novembris Anno 1769.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gegen der Garthner Zunfftstub hinüber gelegenen, der Ehefrauen eigenthümlich zuständigen und hieunden eingetragenen Behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußeren. (F.) Erstl. I. Behaußung, bestehend im Vorder und hinderhaus, Schopff, höfflein, hoffstatt und bronnen, mit allen deroselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. ane der Vorstadt Krautenau gegen der Gartner Zunfft Stub hinüber, 1.s. ist ein Eck ane dem Nardengäßlein, 2.s. neben Joh: Melchior Gabriel dem Kachler, hinden auf St: Johannis gießen od. die Preusch stoßend, davon gibt mann Jährlichen auf Joh. Bapt: der Statt Straßb. Pfth. 7 ß 6 d ane Allmend Zinß, sonsten wird dieselbe dißorths vor freÿ Ledig und eigen ohnpræjudicirlich angeschlagen pro 5000 gulden oder 2500. Über 7/9.te theil ane solcher Behaußung welche der Ehefrau von Ihren noch lebenden Geschwüsterde käuflich angenommen ist vorhanden 1. teutsch perg. Kauffverschreib. in allh. C. C. Stub auffgerichtet de dato 18. Maji A. 1767, die übrige 2/9.te theil aber hat sie die Ehefrau theils von Ihren geliebten Eltern u. theils von weÿl. Jgfr. Maria Elisabetha von Zabern Ihrer ledigenweis verstorbenen Schwester prælegats weiß ererbet. Anbeÿ meldet über die gantze Behaußung 1. teutscher perg. Kffbf d. St. Str. anh. C. C. Insiegel corroborirt de dato 23. Augusti A. 1748. So dann noch 2. alte auch allda gefertigte Kffb. de datis 28. Aprilis et 4. X.bris 1696.
(F.) It. I. Behaußung ane der Vorstadt Krautenau im Narden gäßlein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 43, Sa. Schiff und geschirrs Zur Schiff farth gehörig 25, Sa. Silbers 43, Sa. goldenen Ring 2, Sa. baarschafft 1000, Summa summarum 1114 lb – Dazu ist Zurechnen der Ihme gebührige halbetheil ane denen verehrten haußsteuren betragend 30 lb, des Ehemanns Völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 1145 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 186, Sa. Silbers 41, Sa.goldener Ring und Geschmeids 34, Sa. baarschafft 600, Sa. Eigenthumbs ane häußern 3155, Summa summarum 4016 lb – Schulden 2810 lb, Detrahendo verbleibt 1266 lb – Darzu Komt der Ihro Zuständige halbe theil ane denen verehrten haussteuren ausmachend 30 lb, der Ehefrau völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem wahren werth nach 1236 lb

Les Quinze autorisent par dispense Simon Hæs à entreprendre les voyages que sa tante veuve de Jean Daniel Hæs était autorisée à faire, alors que le nouveau règlement de 1769 réserve ce remplacement à un fils ou à un gendre. La tribu de l’Ancre demande que l’article du règlement soit ou abrogé ou moins strict. Les Quinze maintiennent le règlement mais permettent au maître de la tribu de donner dispense dans des cas particuliers. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1775, Protocole des Quinze (2 R 186)
Simon Häß contra E. E. Zunfft der Äncker pt° Reiß
(p. 27) Sambstags den 28.ten Januarii 1775 – Claus nôe Simon Häß, des Burgers und schiffmanns auch Steurmanns alhier producirt unterth. Memoriale und bitten puncto einer Reÿß. Erkandt, an dei Obere Kauffhaußherren Zur untersuchung Verwießen.

(p. 54) Sambstags den 4. Februarii 1775. – Obere Kauffhauß Hn per me referiren, es habe Simon Häß der Schiff: und Steurmann auch burger alhier d 28. Januarÿ letzthin Mghh. per Memoriale gehorsamst gebetten, Hochdieselbe geruheten Zuerkennen, daß ihme dispendando von der ordnung vergönnt seÿn mögte, diejenige reÿse welche seines verstorbenen Oheims, weÿl. Johann Daniel Häß, geweßenen schiffmanns des Umbgangs alhier nachgelaßener Wittib Zukommt, Zu seiner Zeit unternehmen. Beÿ der deßfalls erkannten und beseßenen Deputation allwo der Implorant seine in aô 1773 mit vorwißen der Herren Vorsteher E. E. Zunfft der Ancker namens gedachten seines Oheims gethane nebens Reÿße Zum Beÿspiel und Beweiß seiner erfahrenheit allegirt, haben H. Rathh. Sarburger, H. Rathh Geßler, H. Andreas Meÿer und H David Andreas Eckert nôe. ehrengedachter Zunfft erwiedert, Sie hätten Zwar ihres orts nichts wider die person und erfahrenheit des Imploranten einzuwenden, allein da der artickel von 1769. ihme expresse Zuwider, als könnten sie auch nicht hierin willigen, da sie jedoch anderseits eingestehen mußten, daß dieser letztere artickel /welcher absolute erfordert, daß ein sohn oder tochtermann, welcher eine Reÿs für seinen Vater, mutter oder Schwiegervatter thun wolle, im umbgang seÿn solle/ allzuhart seÿe, Sie auch samtlich Wünscheten, daß solches wider auf den alten fuß gesetzt würde, als wolten Sie des Imploranten begehren MGhh. beliebigen dispensation überlaßen, übrigen gehorsambst gebetten haben, entweder den artickel von 1769 völlig aufzuheben und die sache beÿ der articulo 52 und 53. in aô 1752 ertheilen verordnung zu laßen, oder wofern MGHh nicht alßo zusprechen geruheten, wenigestens den Herrn Oberhh. E. E. Zunfft der Aencker zu authorisiren, nach befindung der umbstände, und der personen tüchtigkeit den artickel 1769. nach maßgab der verordnung von 1752. dispendando mitigiren Zu können. Nachdeme die Hh. Depp. sowohl des Imploranten begehren als auch der hierbeÿ erschienenen Vorsteher E E Zunfft der Ancker angebrachte anerkennungen und Vortrag in erwegung gezogen, haben dieselbe sowohl in rücksicht des Imploranten bekannter guter auff führung und eingestandener sattsamen erfahrung in der schiffahrt, als auch der von den vorstehern selbst beschehenen anmerckungen über die strenge des articuls von 1769. dafür gehalten, daß dem Imploranten mit gebettener dispensation von solchem jedoch ohne præjuditz und consequenz für das fürkünfftige könte willfahrt, mithin erlaubt worden, die seines verstorbenen Oheims Johann Daniel Häßen hinterlaßener wittib Zukommende Reÿße zu seiner Zeit zu verrichten, In ansehung des artickels selbsten aber, daß derselbe Zu Verhütung alles mißbrauchs Zwar beÿzubehalten, jedannoch aber, unter jeweiliger genehmhaltung MGHh. den Herrn Oberherrn E. E. Zunfft der Ancker die Hände eröffnet werden könnten, nach erheischung der umbstände und der person besonderer tüchtigkeit von der strenge des artickels von 1769 nach maßgab der verordnung von 1752. Zu dispensiren. Erkanndt ; bedacht befolgt und confirmirt.

(p. 90) Sambstags den 11. Februarii 1775.$$
In Sachen Simon Häß, des Schiff: und Steurmanns auch burgers alhier Imploranten, entgegen und wider E. E. Zunfft der Äncker H. Zunfftmeister Imploraren, auf übergebenes unterthäniges Memoriale, mit bitte, wir geruheten, Zu erkennen, daß ihme dispendando von der ordnung vergönnt seÿn möchte, diejenige Reÿse, welche seines verstorbenen Oheims, weÿland Johann Daniel Häß, geweßten Schiffmanns des umgangs allhier nachgelaßener Wittib Zukommet, Zu seiner Zeit Zu unternehmen, des Imploratischen H Zunfftmeisters beÿ gebetten bewilligt und besessener deputation gethane erklärung, daß weilen des Imploranten begehren dem artickel von 1769. Zuwider, er nicht hierein einwilligen könne, mit zusatz jedannoch, daß sie soferne wir die Schärfe dieser artickels nicht völlig aufzuheben gedencken, wenigstens den H. Oberhh. E. E. Zunfft Zum Äncker zu authorisiren geruheten, nach befindung der umbstände, und der persohnen tüchtigkeit, gedachten artickel nach maßgab der verordnung von 1752. mitigiren Zu können. Auch alles übrige der Parthen beschehene vor und anbringen, wobeÿ sie die dispensation in gegenwärtigem fall unnßerer entscheidung überlaßen, Ist der Hh. Deputirten abgelegter relation nach, Erkandt, daß dem Imploranten mit gebettener dispensation, jedoch ohne præjuditz und consequenz für das fürkünfftige Zu willfahren, in Befolgung deßen, ihme zu erlauben seÿe die seines verstorbenen Oheims, Johann Daniel Häßen hinterlaßener wittib Zukommende reÿße zu seiner Zeit zu verrichten, übrigens der artickel Zu Verhütung alles mißbrauchs Zwar beÿzubehalten, jedannoch aber E. E. Zunfft der Äncker H. Oberherrn die Hände eröffnet seÿn sollen, unter außerer jeweiligen genehmhaltung, nach erheischung der umbstände und der Persohnen besonderer tüchtigkeit von der Stränge deßelbennach maßgab der verordnung von 1752. Zu dispensiren.

Simon Hæs et Marie Salomé von Zabern hypothèquent la maison au profit du libraire Amand Kœnig

1781 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 432-v
H. Simon Häß der schiffmann und Maria Salome geb. von Zabern unter assistentz Jacob von Zabern des schiffmanns und Johann Jacob Riebel des schiffmanns
in gegensein H. Amandus König des buchhändlers – schuldig seÿen 3000 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Krautenau gegen der gartner zunfft stub über, einseit neben Mr Gabriel dem kachler, anderseit ist ein Eck ane dem Nardengäßlein, hinten auff die Preusch – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 7 ß 6 d

Contrat de mariage entre André Frédéric Gross et Elisabeth Ober, dressé dans la maison de Simon Hæs, grand-père par alliance de la future épouse
1804 (21 vendém. 13), Strasbourg 13 (20), Not. Bremsinger n° 2056
Contrat de mariage – André Frédéric Gross, saucissier demeurant en cette ville faubourg blanc n° 4, veuf de Susanne Barbe née Rapp, fils de Jean Georges Gross, boucher à Kirchheim Jurisdiction de Würtemberg, et de Marguerite née Buck
Elisabeth Ober, âgée de 21 ans, fille de Jean Daniel Ober, Boulanger au faubourg blanc n° 70, et de feu Marie Salomé née Meyer
en la maison appartenante au Sr Simon Haes batelier grand père de la future épouse à la Krautenau n° 41
Enregistrement, acp 94 F° 69-v du 30 vd 13

Inventaire dressé après la mort du locataire Jacques Joseph Demande, ancien secrétaire à l’intendance d’Alsace

1806 (16.12.), Strasbourg 14 (31), Not. Lex n° 992 et 1325
Inventaire de la succession de Jacques Joseph Demande, ancien secrétaire a la Cidevant Intendance d’Alsace, décédé le 19 juin dernier – à la requête de Marie Elisabeth Dorothée née Foissac de la Tour la veuve, tutrice naturelle des enfants, Auguste Benoit Cosme Demande, présentement geometre à Lucé département de la Sarthe majeur procréé du premier mariage avec De Catherine Lemarchand, décédée à Strasbourg, représenté par M Félix Treitt Jurisconsulte avoué près le Tribunal Civil, De Dorothée Joséphine Justine Demande épouse de Joseph Reine Barthelemy Moyaux, Chef de division à la Prefecture du Bas Rhin, Sr Joseph Philippe Arroy fabricant de tabac subrogé tuteur des trois enfants mineurs François Philippe actuellement géometre audit Lucé âge de 20 ans, Louis Désiré Joseph âge de 17 ans, Marie Sophie Alexandrine âgee de 14 ans
dans le logement que lad. veuve a Occupé en cette ville au quartier dit Krautenau n° 41 au deuxième étage maison du Sr Simon Häess
mobilier 2688 fr, immeubles à Romeries département du Nord 2740 fr, vendu une maison à Molsheim, dettes actives 8505 fr, passif 117.137 francs
(vacation du 5 mai 1807) total des dettes actives 3401 fr
Contrat de mariage reçu Streicher notaire à Molsheim le 20 août 1782, Titres et papiers, Inventaire de Catherine Lemarchand drséée par Streicher le 10 mai 1783
Enregistrement, acp 101 F° 105 du 17.12.

Marie Salomé von Zabern meurt en 1812 en délaissant trois filles de son premier mariage avec Gabriel Meyer. La maison revient au veuf Simon Hæs d’après le contrat de mariage.

1812 (9.10.), Strasbourg 3 (35 A), Not. Übersaal n° 1269, 6233
Inventaire de la succession de Marie Salomé Haes née Zabern épouse de Simon Haes, batelier, femme en premières noces de Gabriel Meyer le jeune batelier, décédée le 9 juillet dernier – à la requête du veuf, de plus 1. Marie Salomé Meyer épouse de Jean Daniel Ober, boulanger [in margine :] Sr Ober décédé le 17 février 1816, 2. Marie Elisabeth Meyer épouse de Jean Tibaud Busch, batelier [in margine :] décédée le 24 mars 1814, 3. Marguerite Sophie Meyer veuve de Jean Daniel Oberdoerffer aubergiste [in margine :] décédée le 4 janvier 1813, enfants en premières noces

dans une maison au fauxbourg de la Krautenau n° 41
suivant contrat de mariage reçu par Dinckel notaire le 30 janvier 1769 la défunte a cédée en toute propriété au Sr Simon Haes veuf la maison qu’elle a apportée en mariage, consistante en maison de devant et derrière avec échoppe, petite cour, puits tous bâtiments, droits, appartenances et dépendances au faubourg de la Krautenau n° 41 vis à vis de a ci devant tribu des jardiniers, formant d’un côté un coin de la ruelle appelée Nardengäßlein, de l’autre une maison appartenant ci devant à la veuve de Nicolas Hoffstaetter boulanger actuellement au cit. Diehl potier de terre, derrière la rivière appelée St Johannes Giesen, doit à la ci devant tour aux Pfennings ou a la commune de Strasbourg une rente foncière de 1,50 fr
propres du veuf, remploi suivant inventaire des apports reçu Dinckel notaire le 20 novembre 1769, 4519 fr pass la mon 9876 fr
propres de la défunte, garde robe 226 fr, dettes actives 9879 fr, remploi 7571 fr, passif 11.240 fr payées de la communauté, tenir compte à la communauté 3623 fr, total des propres 6479 fr
communauté, total 64.460 fr, passif 9216 fr, reste 55.243 fr
Contrat de mariage, 30 januarÿ 1769 (…) – Partage
Enregistrement, acp 120 F° 164 du 13.10.

Inventaire dressé après la mort du locataire Gaspard Robinet, ancien officier

1813 (24.7.), Strasbourg 15 (18), Not. Lacombe fils n° 3165
Inventaire de la succession de Gaspard Robinet officier retiré décédé le 14 avril dernier – à la requête de Marie Elisabeth Janss la veuve, tutrice naturelle de Marie Elisabeth âgée de 3 mois – en présence de Louis Brouillard journalier subrogé tuteur
au logement qu’occupait le défunt dans la maison du Sr Haess Krauttenau n° 41
meubles, première chambre, deuxième chambre 503 fr
(nomination de tuteur jointe ; Louis Brouillard cousin germain par sa femme)
Enregistrement, acp 123 F° 27 du 2.8.

Simon Hæs se remarie avec Marguerite Salomé Müller, originaire d’Oberbronn, divorcée de l’ancien militaire Pierre Waltzinger
Mariage, Strasbourg (n° 228)
Acte de mariage célébré le 3 mai 1815. Simon Haes, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 décembre 1740 à Strasbourg, Batelier, veuf de Marie Salomé Zabern, décédée en cette ville le 9 juillet 1812, fils de feu Simon Haes, batelier en cette ville, et de feu Marie Elisabeth Schwing, Marguerite Salomé Müller, majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 avril 1779 à Oberbronn (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, divorcée de Pierre Waltzinger, ancien militaire, fille de feu Mathias Müller, vigneron à Oberbronn, et de feu Salomé Fuss. ladite épouse a produit son acte de divorce, dressé par Nous, officier de l’état civil de cette ville le 24 janvier année dernière (signé) Simon Haes, Margarta Salome Müller (i 2)

Divorce, Strasbourg (n° 7)
L’an 1814, le 24° jour du mois de janvier (…) est comparue Marguerite Salomé Müller, âgée de 34 ans, domiciliée en cette ville à la Krutenau N° 41 née à Oberbronn Département du Bas-Rhin, épouse en légitime mariage Pierre Waltzinger, âgé d’environ 36 ans, ci devant soldat au service de France, né et ci devant domicilié à Oberbronn, laquelle nous a déclaré que, voulant faire procéder à la dissolution du mariage qui a eu lieu entre elle et ledit Pierre Waltzinger à Niederbronn, Département susdit, il y a environ quinze ans, elle a obtenu un jugement sur requête dei tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le quatre du présent mois qui l’autorise à faire prononcer le divorce d’après un jugement rendu par le Conseil de guerre spécial de Rimini en date du 20 septembre 1806 (i 4)

Simon Hæs lègue la maison à son neveu Jacques Zabern fils de Jacques

1829 (16.6.), Strasbourg 15 (45), Me Lacombe n° 8580
Testament – Simon Haes, batelier
à Jacques Zabern Jacobs sohn mon neveu
la maison qui m’appartient en cette ville en la Krutenau n° 41 avec tout les agrès et les ustenstiles de batelier, à charge de verser 16.000 francs dans la succession
Enregistrement, acp 205 F° 34-v du 25.8.1831

Marguerite Salomé Müller meurt en délaissant des héritiers collatéraux.

1830 (18.3.), Strasbourg 15 (47), Me Lacombe n° 8875
Inventaire, dressé en la demeure du Sr Simon Haes quai des bateliers près du pont aux Chats et rue de la Krutenau n° 41, de la succession de Marguerite Salomé Müller femme de Simon Haess décédée le 21 juin 1829 – à la requête de Simon Haes assisté de Valentin Schneegans avoué auprès du tribunal civil de première instance
Eugène Momy, avoué près ledit tribunal, Daniel Ehrenfried Stoeber avocat près le tribunal, Jean Georges Hatt, notaire, mandataire pour représenter les héritiers savoir I. Mathias Müller, journalier à Oberbronn, II. Madeleine Müller décédée femme de Chrétien Sieg, journalier à Oberbronn représentée par ses enfants A. Chrétien Sieg, sergent à la troisième compagnie du 56° régiment de ligne en garnison à Montauban, B. Jacques Sieg, journalier à Oberbronn, C. Philippe et D. Georges les deux mineurs, III. Catherine Müller femme de François Guillaume Gambs, absent, lesdits héritiers de leur sœur germaine, IV. Conrad soit Conroi Müller, propriétaire à Oberbronn, V. Barbe Müller veuve de Georges Jeneré, baquetier à Niederbronn, VI. Louise Müller veuve de Thiébaut Riedinger, cultivateur à Schiltigheim, héritiers de leur sœur consanguine, les frères et sœurs germains pour 18/24 consanguins pour 6/24
Contrat de mariage dressé le 31 mai 1815

la maison qu’il habite étant sa propriété exclusive, mais sur l’observation à lui faite par les représentants des héritiers de la défunte que les améliorations faites à cette maison notamment la construction en forme de belvédère faite à l’issue de la maison sur le quai des bateliers
dans la chambre d’habitation, dans la chambre à coucher, dans la chambre de la domestique ayant vue sur la rivière, devant cette pièce dans un vestibule, dans la cuisine à côté de cette chambre à coucher, dans une chambre garnie donnanr sur la cour, au premier, dans une pièce donnant sur le pont et quai, dans une petite pièce à côté, dans la cuisine au premier, dans une chambre au premier donnant sur la cour, dans une chambre au rez de chaussée, dans la cave, dans la cour sous une remise, 3111 fr et produit 852 fr ensemble 3952 fr
déclarations actives 15.852 fr, immeuble aucun ; passif 17.263 fr, total de l’actif 17.963 fr, passif 16.351 fr
acp 198 (3 Q 29 913) f° 179-v du 27.3. trois premières vacations
acp 200 (3 Q 29 915) f° 135 du 28.8. – Masse active de la communauté, mobilier 3963n créances 14.000, total 17.963 – Passif 16.651, reste 1612 francs dont moitié appartient à cette succession, fait 836 francs que le veuf s’oblige à payer aux héritiers dans trois mois
NB. Il y a encore dans cette cession de droit successif dont moitié pour le mobilier existant encore et qui est de 3111, moitié 1555, moitié des créances et mobilier vendeu à l’enchère 14.852 moitié 7436

Simon Hæs meurt en 1831

1831 (27.8.), Strasbourg 15 (50), Me Lacombe n° 9333
Inventaire de la succession de Simon Haes, ancien batelier décédé le 21 août dernier en sa maison rue de la Krutenau n° 41, veuf en secondes de Marguerite Salomé Müller – à la requête de 1. Jean Jacques Zabern, batelier, mandataire de Jean Zabern son père, batelier, 2. Jacques Zabern, pilote, pour lui et comme mandataire de 1) Marie Salomé Zabern femme de Jean Jacques Zabern, 2) Sophie Zabern majeure, ledit Jean Zabern héritier pour moitié les autres ensemble pour l’autre moitié par représentation de leur père Jacques Zabern leur frère utérin
en sa maison rue de la Krutenau n° 41 – Dans une chambre d’habitation au premier étage, pavillon donnant sur l’eau, Dans une chambre précédant celle ci dessus, Dans la chambre de la domestique ayant vue sur la rivière, Dans un petit vestibule, Dans la cuisine, Dans une chambre au premier à droite de l’escalier sur la cour, Dans une petit chambre à côté, Dans une chambre donnant sur l’eau* au second étage, Dans la chambre à côté, Dans une petite cuisine, Dans une chambre donnant sur la cour, au second étage à droite de l’escalier, Dans une chambre au rez de chaussée, Dans la cave
acp 205 (3 Q 29 920) f° 58-v du 3.9. – meubles 1660 fr, argenterie linge de ménage 1170 fr, garde robe 194 fr, totalité 3024 fr, créances 26.923 fr, actif 29.947 fr, passif 11.000 fr

Légataire de la maison, le batelier Jacques Zabern épouse Sophie Madeleine Kieffer en 1813

1813 (28.9.), Strasbourg 7 (50), Not. Stoeber jeune n° 220
Contrat de mariage – Jacques Zabern, garçon batelier, fils mineur de feu Jacques Zabern, batelier, et de Catherine Staehling
Sophie Madeleine Kieffer, fille mineure de Jean Daniel Kieffer, marchand de bois, et d’Anne Sibille Stieber
Enregistrement, acp 123 F° 109 du 29.9.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1822 (18.12.), Strasbourg 4 (54), Me Hatt n° 707
Inventaire des apports de Sophie Madeleine Kieffer femme de Jacques Zabern garçon batelier, d’après le contrat de mariage passé le 28 septembre 1813 par devant M° Stoeber
meubles de la femme 1259 fr
Enregistrement, acp 160 F° 162-v du 24.12.

Jacques Zabern et Sophie Madeleine Kieffer vendent la maison avant à Marie Barbe Freysz veuve de Pierre Charles Petitville en se réservant la maison arrière. L’acte indique les limites entre les deux propriétés

1834 (3.2.), Strasbourg 2 (76), Me Weigel n° 8307
Jacques Zabern dit Jacobs sohn, batelier, et Sophie Madeleine Kieffer
à Marie Barbe Freysz veuve de Pierre Charles Petitville, propriétaire
une maison située à Strasbourg rue de la Krutenau n° 41, cette maison se compose du bâtiment de devant donnant sur la rue de la Krutenau et du bâtiment latéral de celle léguée audit Sr Zabern par Simon Haetz son oncle batelier, entre Lallemand et Dienst et la rue des baquets aux poissons dite Nardengaessel
le bâtiment de derrière de ladite maison n’est pas compris dans la vente et demeure réservée par le vendeur, le mur qui sépare les bâtiments latéraux sera mitoyen – La propriété vendue à Mde veuve Petitville se composera donc du bâtiment de devant ayant son entrée sur la rue de la Krutenau, du bâtiment latéral et de la partie de la cour pavée en dalles ou pierres plates & qui finit à l’extrémité dudit bâtiment latéral, sur la ligne de démarcation qui sera tirée entre la propriété vendue et celle résevée par le Sr et D° Zabern, il sera construit à frais communs un mur mitoyen de 13 m 898 mm (12 pieds) d’élévation et de 199 mm (7 pouces) d’épaisseur pour séparer la cour de Mde Petitville de celle des Sr et D° Zabern. Dans ce mur sera pratiqué une porte dont chacune des parties aura la clef qui ne poyrra être interdite d’aucun côté. Les Sr et D° Zabern & les personnes habitant avec eux auront le droit de passer et repasser par cette porte pour venir puiser de l’eau au puits qui se trouve dans la cour de Mde Petitville & qui appartient à cette dame.
Mde Petitville aura le droit ainsi que les locataires de la maison 1. de sortir par la maison des Sr et D° Zabern sur le chemin neuf. 2. de faire leur lessive dans la buanderie des Zabern. L’entretien de cette buanderie & le nettoyage se feront à frais communs. 3. de se servir de la fosse d’aisances qui se trouve à droite en entrant dans la maison de M et Mde Zabern. La vidange de cette fosse se fera par chez les Zabern qui profiteront seuls de la vente de cette vidange mais supporteront les frais d’entretien et de réparation de ladite fosse. Il est expréssément convenu que M et Mde Zabern recevront sur leur terrain et faciliteront l’écoulement par leur maison des eaux pluviales et de celles provenant des éviers de la maison vendue à Mde Petitville, les conduits & les rigoles seront entretenues par chacun de son côté par la partie qui se trouve sur sa propriété – (y compris) trois poeles en fayence et cinq poeles en fer de fonte avec leurs tuyaux. – Etablissement de la propriété, léguée par Simon Haes son oncle, batelier, suivant testament reçu Lacombe notaire le 16 juin 1829, ledit Haes est décédé en août 1831, suivant liquidation et partage dressé par M° Lacombe le 18 octobre 1831 il a versé 16 000 francs. Ledit Haes était propriétaire suivant donation par Marie Salomé Zabern sa femme en premières noces en vertu du contrat de mariage reçu par Dinckel notaire le 30 janvier 1769, et partage de la succession de Marguerite Salomé Müller par M° Ubersaal le 11 septembre 1813 – moyennant 14.600 francs
Enregistrement, acp 222 F° 178 du 4.2.

Anne Lucie Morin, native de Nancy, épouse du pharmacien Charles Petitville, originaire de Lunéville, meurt à Strasbourg après avoir institué son mari pour légataire (le mariage n’a eu lieu ni à Nancy, ni à Lunéville ni à Strasbourg)
1807 (22.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), Not. Bossenius n° 346, 3260
Inventaire de la succession d’Anne Lucie Morin épouse de Charles Petitville pharmacien – à la requête du veuf, héritier universel de son épouse suivant testament olographe du 26 mars dernier, M° Leopold Marco Juris consulte et Avocat près ledit tribunal mandataire de D° Barbe Frédéric Visse veuve de Nicolas Sébastien Morin Juge de paix résidant à Nancy (Meurthe) mère de la défunte héritière pour un quart
dans la maison mortuaire rue Jean n° 2 faisant partie de la présente succession
garde robe 65 fr – communauté, meubles 176 fr
Ill. Premièrement une maison avec petite cour puits appartenances et dépendances située au fauxbourg blanc rue Jean n° 2 l’auberge au tilleul d’une part de l’autre Antoine Jost donnant sur le fossé du faux rempart estimée 3800 fr, Ledit immeuble rapporte la partie occupée par le Sr Robin blanchisseur 50 fr, celle occupée au premier par le nommé Peter journalier 45 fr, celle occupée par la veuve Kirmann au second Et la partie occupée au premier étage par la succession 50 fr, ensemble 190 fr – acquis par acte reçu J.D. Stoeber notaire le 29 ventôse 8 en outre acte passé à la Chambre des Contrats le 23 mars 1787
Et la moitié dans une maisonnette avec appartenances située à Luneville, total des immeubles 4100 fr
dettes actives 5900 fr, total 10.176 fr – Passif 4260 fr, reste 5915 fr
Enregistrement, acp 102 F° 164-v du 30.5.

Décès, Strasbourg (n° 771)
L’an 1807 le 4° jour du mois de Mai (…) qu’Anne Lucie Morin, âgée de 33 ans, native de Nancy, fille légitime de feu Nicolas Morin, marchand Epicier, avec Barbe Visse, Epouse de Pierre Petitville, pharmacien est décédée Cejourdhui à quatre heures du matin en la maison située Ruë de Jean N° 2 [in margine :] Apoplexie (i 196)

(Pierre) Charles Petitville se remarie en 1807 avec Marie Barbe Freyss : contrat de mariage, célébration
1807 (18.11.), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 282
Contrat de mariage – Pierre Charles Petitville, cidevant Pharmacien militaire, veuf de De Anne Lucie Morin demeurant en cette ville d’une part
Et Dle Marie Barbe Freyss, fille majeure & légitime du Sr Martin Freyss, Ebéniste à Strasbourg & de feue De Marie Barbe Reinbold, ladite Dle Freiss assistée du Sr Jean Maurer, Vannier en cette ville d’autre part (signé) Petitville, Marie Babette freiss
Enregistrement, acp 104 F° 33-v du 20.11.

Mariage, Strasbourg (n° 80, f° 41-v)
L’an 1808 le 30° jour du mois de mars, Pierre Charles Petitville agé de 35 ans, propriétaire, domicilié en cette ville depuis onze ans, né à Lunéville, Département de la meurthe le 27 janvier 1773, majeur, fils de feu Jean Baptiste Petitville, gendarme, et de Jeanne Gay, veuf d’Anne Lucie Morin, décédée en cette ville le 4 mai dernier, et Marie Barbe Freysz agée de 30 ans, née en cette ville le 26 octobre 1777, y domiciliée, majeure, fille de Jean Martin Freysz, menuisier, ci présent et consentant, et de feu Marie Barbe Reinbold, décédée en cette ville le 22 messidor an treize (signé) P.C. Petitville, B. freisz (i 14)

Les conjoints Petitville font dresser l’inventaire de leurs apports
1808 (2.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), Me Bossenius n° 394, 3786
Inventaire des apports de Pierre Charles Petitville, propriétaire, et Marie Barbe Freyss mariés le 30 mars 1808, Contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 18 novembre 1807
Observation, Pierre Charles Petitville était marié en premières noces avec Anne Lucie Morin décédée le 4 mai 1807, dont il est héritier universel par testament du 26 mars 1807, inventaire dressé par le soussigné notaire le 22 mai 1807
mari : meubles 653 fr, argenterie 261 fr, numéraire 1400 fr, dettes actives 8700 fr
immeuble, Premièrement une maison avec petite cour puits appartenances et dépendances située au faubourg blanc rue Jean n° 2, l’auberge au Tilleul d’une part de l’autre Antoine Jost donnant sur le fossé du faux rempart, estimée 3800 francs, acquise par acte reçu M° Stoeber le 29 ventose 8, propriété constatée par acte passé à la Chambre des Contrats le 23 mars 1787
Et la moitié d’une maisonnette avec appartenances à Lunéville, total des immeubles 4100 fr, total général 10.114 fr
la femme : meubles 1120 fr, marchandises de modes 4400 fr, argenterie 108 fr, total 5628 fr
Enregistrement, acp 107 F° 100 du 10.9.

Pierre Charles Petitville meurt en 1833 en délaissant quatre enfants. La succession comprend deux maisons
1833 (26.6.), Strasbourg 7 (86), Me Stoeber n° 14.225
Inventaire de la succession de Pierre Charles Petitville, propriétaire, décédé le 5 janvier 1833 – à la requête de I. Marie Barbe Freyss la veuve mère et tutrice légale de Eugène, Emilie et Caroline, II. Edouard Petitville, étudiant en droit tant en son nom qu’en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs – Contrat de mariage, M° Bossenius le 18 novembre 1807

3. Immeubles. Communauté, Contrat de vente devant Me Wengler le 15 novembre 1814, acquis de Jean Chrétien Kopp, marchand boutonnier, et Marie Marguerite Liebich, une maison avec cour, pompe, appartenances, dépendances sise à Strasbourg sous les Grandes Arcades n° 38, devant la rue, derrière le diacre Kob, d’un côté la D° Remp, estimée à un revenu de 34.000 fr dont 1200 fr de loyer servi par M Chevalier orfèvre qui occupe partie de la maison – les conjoints Kopp ont acquis ledit immeuble du Sr Olinet par contrat reçu Stoeber notaire le 7 juin1808
garde robe 87 fr, communauté meubles 1441 fr ; terres 2880, 8660, créances hypothécaires 59 086 fr, créances actives 10.500 fr, passif 5628 fr
propre, une maison, cour, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg au Faubourg National rue St Jean n° 2 donnant sur le fossé du Faux Rempart, acquise de Jean Isac Hansmetzger, boucher, et Suzanne Madeleine née Kroh par acte reçu M° Stoeber le 20 mars 1800 (29 ventose 8) occupée par le Sr Robin, journalier pour un loyer annuel de 190 fr, estimée 3800 francs
Enregistrement acp 218 F° 134 du 2.7.

Jacques Zabern et Sophie Madeleine Kieffer vendent la partie qu’ils s’étaient réservée à Edouard Petitville, Eugène Petitville, Emilie Petitville et Caroline Petitville (enfants de Charles Petitville et de Marie Barbe Freyss)

1839 (25.11.), Strasbourg 2 (83), Me Tinchant n° 1352
Jacques Zabern dit Jacobs Sohn, batelier, et Sophie Madeleine Kieffer
à 1. Edouard Petitville, licencié en droit, 2. Eugène Petitville, artiste peintre, 3. Emilie Petitville, 4. Caroline Petitville
une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers près du Pont aux Chats d’un côté les Sr Lallemand et Diehl d’autre la rue des Paquets aux Poissons dite Nardegaessel, derrière la veuve Petitville – y compris trois poeles en fayence avec tuyaux et une chaudière dans la buanderie, un petit hangard dans la cour – légué par Simon Haes, batelier suivant testament public reçu Lacombe notaire le 16 juin 1829 enregistré le 25 août 1831 – à charge d’acquitter une rente de 1,50 au profit de la ville en vertu d’un Arrêté du Directeur des bâtiments du 4 octobre 1748 – moyennant 5800 francs
Enregistrement, acp 273 F° 50-v du 4.12.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Madeleine Moigniot, femme du vitrier Jean Geoffroi Müller

1849 (4. 7.br), Strasbourg 8 (72), Not. Zeyssolff n° 4444
Inventaire de la succession de feue D° Marie Madeleine Moigniot décédée épouse du sieur Jean Geoffroi Müller vitrier à Strasbourg où elle est décédée le 18 avril 1849
L’an 1849, samedi le 8 septembre à deux heures de relevée en la maison mortuaire sise à Strasbourg rue de la Krutenau N° 41. A la requête et en présence 1° Sieur Jean Géofroi Müller vitrier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui & D° Marie Madeleine Moigniot son épouse décédée, qu’en qualité de père & père et tuteur légal de 1° Madeleine Caroline Müller âgée de 16 ans, 2° Jacques Adolphe Müller âgé de 15 ans, 3° Louise Adèle Müller âgé de 12 ans, 4° Claude Edouard Müller âgé de 8 ans, 5° et Julie Mélanie Müller âgée de 7 ans, ses enfants mineurs issus de son légitime mariage avec sa dite épouse, 2° le sieur Georges Géoffroi Müller, vitrier demeurant et domicilié à Strasbourg, En présence de François Moigniot, chargeur demeurant et domicilié en ladite ville, agissant en qualité de subrogé tuteur
Meubles et objets mobiliers 1655, garde robe 122, créances 250 – passif 1300
acp 387 (3 Q 30 102) f° 9 (succession déclarée le 1° octobre 1849)

Lors de la liquidation de la communauté entre Pierre Charles Petitville et Marie Barbe Freyss, les deux parties de maison sont attribuées à l’interdite Emilie Petitville

1860 (21.5.), Strasbourg 9 (119), Not. Becker n° 8654
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Pierre Charles Petitville et Marie Barbe Freyss
Furent présents 1) Mad° Marie-Barbe Freyss, rentière, veuve de M. Pierre Charles Petitville, en son vivant propriétaire à Strasbourg où elle demeure, agissant tant à cause de la donation à titre de partage anticipé qu’elle se propose de faire au profit de ses enfants ci-après nommés, qu’à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre elle et feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Bossénius, notaire à Strasbourg le 18 novembre 1807, et comme donataire, en vertu du même contrat de mariage, de l’usufruit viager de la moitié de la succession du dit défunt
2) Mr Edouard Petitville, ancien notaire demeurant à Strasbourg, 3) Mr Eugène Petitville, artiste peintre, demeurant en la même ville, 4) Mr Bernard-Frédéric Henckel propriétaire demeurant aussi à Strasbourg agissant au nom et comme mandataire de Mr Henri Henckel, ancien pelletier, actuellement propriétaire demeurant en ladite ville (…) en qualité de subrogé tuteur de delle Emilie Petitville, fille majeure interdite, sans état, demeurant en cette ville (…) l’interdiction de la Delle Petitville ayant été prononcée suivant jugement par défaut rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 27 décembre précédent (…) 5) Et Mlle Caroline Petitville aussi fille majeure, rentière demeurant également à Strasbourg,
Lesdits Sr Edouard Petitville, Sr Eugène Petitville, delle Emilie Petitville et delle Caroline Petitville tant comme habiles à prendre part chacun pour un quart au partage anticipé sus mentionné, que comme héritiers également chacun pour un quart de feu ledit Sr Petitville, leur père, ainsi que cette qualité est constatée par inventaire après le décès dudit défunt, dressé par M° Stoeber jeune notaire à Strasbourg en date au commencement du 26 juin 1833

Observations préliminaires. Première observation. Mariage des époux Petitville. Conditions civiles de leur union
Deuxième observation. Inventaire des apports des époux Petitville. Reprises en entraînement et en deniers (dressé par M° Bossénius le 2 septembre 1808)
Troisième observation. Décès de Mr Petitville. Inventaire des dites communauté et succession
Quatrième observation. Administration des valeurs indivises entre Mad° Petitville et ses enfants. Compte de cette administration
Cinquième observation. Estimation des immeubles par expertise contradictoire
Première partie. Liquidation de la communauté d’entre Mr et Mad° Petitville. Masse active
Article premier. Une maison rue des grandes arcades N° 55 (…)
Article deux. Un corps de biens situé au ban de Schlestadt (…)
Deuxième partie. Liquidation de la succession de Mr Petitville
Troisième partie. Donation à titre de partage anticipé par Mad.. Petitville à ses enfants
Article cinq. D’une maison composée d’un bâtiment de devant et d’un bâtiment latéral, avec cour, puits et autres dépendances, sise à Strasbourg, rue de la Krutenau N° 6, précédemment n° 41, tenant d’un côté au Sr Reich, autrefois aux Sr Lallemand et Dienst, de l’autre côté à la rue des baquets à poissons, par devant la rue de la Krutenau et par derrière à l’immeuble ci-après désigné sous le numéro deux de l’article 5 de la masse générale. Laquelle maison a été estimée par les comparants, conformément à l’expertise sus mentionnée à raison d’un revenu annuel de 650 francs à un capital de 13.000 francs. Au sujet de l’origine de la propriété de cet immeuble, Mad° Petitville a fait les déclarations suivantes. Le Sr Jacques Zabern dit fils de Jacques, batelier et D° Sophie Madeleine Kieffer sa femme demeurant ensemble à Strasbourg possédaient une propriété dont la susdite maison et ses dépendances ont été détachées et dont Mad° Petitville a fait l’acquisition desdits époux Zabern, suivant contrat de vente passé devant M° Weigel notaire à Strasbourg le 3 février 1834, transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 15 du même mois, volume 297, n° 50 avec inscription d’office volume 230 n° 121. Ce contrat contient l’indication de divers droits de mitoyenneté, de passage, d’écoulement d’eau et autres concernant mes localités vendues à Mad° Petitville et le surplus de la propriété des époux Zabern qui forme aujourd’hui l’immeuble qui sera désigné ci-après sous l’article cinq de la masse générale article 2, mais ces deux immeubles devant être réunis en vertu du présent acte, il est superflu d’entrer dans de plus longs détails à ce sujet. L’acquisition de Mad° Petitville a été faite pour le prix de 14.600 francs dont 1500 francs ont été quittancés au contrat (…) Ce contrat de vente du 3 février 1834 relaté ci-desous contient en outre au sujet de la provenance de la totalité de la propriété sus mentionnée des époux Zabernles renseignements qui suivent.
Cette propriété avait été léguée au dit Sieur Zabern par le Sr Simon Haes, son oncle, en son vivant batelier à Strasbourg, suivant testament reçu par M° Lacombe notaire audit Strasbourg en présence de quatre témoins le 16 juin 1829, enregistré le 25 août 1831. Le Sr Haes n’avait point laissé d’héritiers à réserve et il avait fait le dit legs à titre de préciput à charge par le légataire de verser dans la succession du légateur une somme de 16.000 francs. Par l’acte de liquidation et partage de la succession du dit Sr Haes dressé par ledit M° Lacombe le 18 novembre 1831, la somme de 16.000 francs dont il a été question avait été attribuée à différentes personnes (…) Le dit Sr Haes avait été lui-même propriétaire de l’immeuble par lui légué au Sr Zabern au moyen de la donation qui lui en avait été faite par Marie Salomé Zabern sa femme en premières noces aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Dinckel père, notaire à Strasbourg le 30 janvier 1769, donation qui avait été faite à charge par le Sr Haes de payer aux héritiers de sa femme une somme équivalent à 9876 francs qui a été acquittée
Quatrième partie. Masse générale des biens dont les enfants de Mr et Mad. Petitville sont propriétaires par indivis au moyen des dispositions qui précèdent
Article premier. La maison rue des grandes arcades n° 55 (…)
Article cinq. Les deux immeubles ci après désignés qui avaient été séparés précédemment mais qui ont été réunis depuis et ne forment qu’une seule propriété savoir
1) La maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Krutenau n° 6, estimée comme ci-dessus à 13.000 francs
2) Et une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers près du pont aux chats n° 1 tenant d’un côté au Sr Reich autrefois aux Sr Lallemand et Diehl, de l’autre à la rue des baquets aux poissons, par devant au dit quai et par derrière à l’immeuble qui vient d’être désigné, estimé conformément à l’expertise susmentionnée à 7000 francs, total de l’estimation de cette propriété 20.000 francs
La propriété de la première de ces deux maisons est suffisamment établie ci-dessus à la suite de l’article cinq de la troisième partie. Quant à la seconde de ces maisons, MM. Petitville comparants et les dites dlles Petitville en ont fait l’acquisition du Sr Jacques Zabern dit fils de Jacques et de sa femme ci-dessus nommés suivant contrat passé devant M° Tinchant, notaire à Strasbourg le 25 novembre 1839, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 9 décembre suivant volume 353, n° 46 avec inscription d’office volume 313 n° 201. Cette acquisition a eu lieu à charge de servir à la ville de Strasbourg une rente annuelle et perpétuelle d’un francs 50 centimes, rente qui a été rachetée depuis et dont le prix de rachat a été payé entre les mains du receveur municipal de cette ville le 18 novembre 1840, et en outre moyennant le prix de 5800 francs
Cnquième partie. paragraphe premier. Fixation définitive des droits des parties et abandonnements
II. à Mr Auguste Petitville 1) La maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Arcades n° 55, pour la somme de 52.000 francs
III. à Madlle Emilie Petitville, interdite 3) La propriété avec appartenances et dépendances, composée de deux maisons sises à Strasbourg, l’une rue de la Krutenau N° 6 et l’autre quai des bateliers près du pont aux chats N° 1, faisant l’objet de l’article cinq de la même masse, ensemble pour la somme de 20.000 francs
acp 488 (3 Q 30 203) f° 64-v du 23.5. – Communauté, actif 1) Une maison 52.000, 2) 7 ha 09. 17 ban de Schlestadt 77.500, 3) créances 9600, 4) somme dont les enfants sont comptables 70.428 total 139.528 – Masse passive, reprises du défunt 6314, reprises de la veuve 5628, ensemble 11.943, reste 127.585
Succession. Masse active, 1) reprises 6314, 2) moitié de la communauté 63.792, 3) somme dont les enfants sont comptables 14.087, total 84.195, dont moitié en pleine propriété aux enfants du défunt 42.097, sur laquelle somme il revient à Mde Petitville son don matutinal 600, reste 41.497 – dont ¼ à chaque enfant 10.373 francs

Inventaire de la fortune d’Emilie Petitville après la liquidation ci-dessus
1860 (13.10.), Strasbourg 9 (120), Not. Becker n° 8795
Inventaire de la fortune de Dlle Emilie Petitville, fille majeure et interdite, sans état, demeurant à Strasbourg à la date du 21 mai 1860, jour de la donation dont il sera question ci-après, comprenant les biens qui lui appartiennent à la date du 27 décembre 1859.
L’an 1860 le samedi 13 octobre à huit heures du matin. A la requête de Mr Edouard Petitville, ancien notaire à la résidence de Bischwiller, demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur de la Delle Emilie Petitville, fille majeure interdite, demeurant à Strasbourg (…) de laquelle Demoiselle Petitville l’interdiction a été prononcée suivant jugement par défaut rendu par le tribunal civil de première instance de Strasbourg le 27 décembre précédent (…) et en présence de Mr Henri Henckel, ancien pelletier, actuellement propriétaire demeurant audit Strasbourg (…) agissant en qualité de subrogé tuteur de ladite interdite
dans le logement que l’interdite occupe avec Madame sa mère ci-arès nommée et dont celle-ci est locataire dans une maison sise à Strasbourg rue des Arcades n° 55

Titres et papiers. Cote première. Fortune échue à Dlle Petitville par l’acte du 21 mai 1860
1) Un corps de biens en nature de pré au ban de Schlestadt (…) 7500 francs
2) Un capital de 9600 francs
3) Une propriété avec appartenances et dépendances, composée de deux maisons sises à Strasbourg, l’une rue de la Krutenau N° 6 et l’autre quai des bateliers près du pont aux chats N° 1, pour la somme de 20.000 francs
4) Et la somme de 16.700 francs (…)
Faisant ensemble 53.800
Core quatre er dernière, – Titres de propriété des maisons susdésignées. Quarante-cinq pièces qui sont les titres de propriété des maisons susdésignées et différents papiers y relatifs notamment 1) une expédition d’un contrat de vente passé devant M° Weigel, notaire à Strasbourg, le 3 février 1834 et 2) une expédition d’un contrat de vente passé devant M° Tinchant notaire en la même ville le 25 novembre 1839 et des expéditions d’actes constatant que les prix des acquisitions des deux maisons en question se trouvent entièrement payés.
M. Petitville déclare que les loyers que les dites maisons ont produits depuis le 21 mai dernier appartiennet à ladite interdite, ci Pour mémoire
acp 492 (3 Q 30 207) f° 62 du 19.10.

Marie Barbe Freyss meurt en 1866 en délaissant deux fils et deux filles célibataires
1866 (13.7.), Strasbourg 9 (127), Not. Becker (Geoffroi)
Inventaire après le décès de Mad° Marie Barbe Freyss, en son vivant rentière à Strasbourg, veuve de M. Pierre Charles Petitville, propriétaire en ladite ville où cette dame est décédée le 5 juillet 1866.
L’an 1866 le vendredi 13 juillet à deux heures de relevée. A la requête 1. de Monsieur Edouard Petitville, ancien notaire demeurant à Strasbourg, agissant a) en son nom personnel, b) et au nom et comme tuteur de Madlle Emilie Petitville, sans état, interdite demeurant à Strasbourg (…) l’interdiction de la Dlle Petitville ayant été prononcée suivant jugement par défaut rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 27 décembre 1859, 2. de Monsieur Eugène Petitville, artiste peintre demeurant à Strasbourg agissant a) en son nom personnel, b) et en qualité de subrogé tuteur de ladite interdite, 3. et de Madlle Caroline Petitville, fille majeure rentière demeurant à Strasbourg.
Lesdits Sr Edouard Petitville, Sr Eugène Petitville, Dlle Emilie Petitville et Dlle Caroline Petitville habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un quart de leur mère Mad° Marie Barbe Freyss (…) sauf les droits compétanrt à Madlle Caroline Petitville en vertu du testament olographede Mad° Petitville en date à Strasbourg du 31 décembre 1861 qui a été présenté à M. le Président du tribunal civil de Strasbourg qui en a ordonné le dépôt en l’Etude de M° Zimmer notaire à Strasbourg (…) enregistré à Strasbourg le 12 juillet 1866 folio 67, par lequel testament la défunte a légué à Mad. Caroline Petitville la portion de la succession de la testatrice dont la loi lui permet de disposer, y compris ce que ses enfants avaient déjà reçu
dans un logement que celle-ci occupait à titre de locataire dans une maison sise à Strasbourg rue Sainte Barbe n° 19 où elle est décédée le 5 juillet courant
acp 555 (3 Q 30 270) f° 63 du 21.7. (succession déclarée le 28 Xbre 1866) mobilier estimé 892, argent 6818
acp 556 (3 Q 30 271) f° 40 du 27.8. (vacation du 24 août) – arrérages de rente 85, quatre obligations du chemin de fer intérêts 30, créances 500 intérêts 38
Masse active 9584, rapport des enfants 130.981, total 140.569, Masse passive 442, reste 140.127
Il est fait délivrance à Caroline Petitville du legs à elle fait par sa mère

1866 (17.7.), M° Zimmer
Dépôt du testament olographe de Marie Barbe Freysz veuve Pierre Charles Petitville
acp 551 (3 Q 30 266) f° 111-v du 19.7.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 144 (3 Q 31 643) 67 du 12.7.1866
Testament du 31 décembre 1861, veuve Petitville

Le maire cède un terrain rue de Zurich au propriétaire Petitville de Bischwiller

1873 (24.10.), Maire
Bürgermeister – n° 4796. Verkauf durch die Stadt Straßburg
an H. Petitville, Eigenthümer zu Bischweiler
von 5,66 Q Decimeter Bodenfläche, Zürcherstraße zu 169,80 Franken
acp 621 (3 Q 30 336) f° 31 du 30.10.

(François Frédéric) Jules Jean dit Carolis est inscrit comme propriétaire au cadastre à partir de 1900. Le marchand de vins (François Frédéric) Jules Jean épouse en 1888 Salomé Lehmann, native de Colmar.

Mariage, Strasbourg (n° 139)
Straßburg am 3. April 1888 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Weinhändler Frantz Friedrich Julius Jean, evangelischer Religion, geboren den 1. November des Jahres 1862 zu Straßburg wohnhaft zu Straßburg ehelicher Sohn des Weinhändlers Frantz Jean, wohnhaft zu Straßburg und der verstorbenen Margaretha Salome Reich, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Salome Lehmann, evangelischer Religion geboren den 15. October des Jahres 1861 zu Colmar (Ober-Elsaß), wohnhaft zu Colmar, eheliche Tochter des verstorbenen Omnibus-Conducteurs Philipp Lehmann, zuletzt wohnhaft zu Colmar und der Barbara Gocker wohnhaft zu Colmar (i 41)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.