8, quai des Bateliers


Quai des Bateliers n° 8 – IX 124 (Blondel), O 722 puis section 17, parcelle 26 (cadastre)

Maison zum Schnabel (au bec, à l’éperon). Maître d’ouvrage Xavier Berneck (étages, 1861) – Démolie en 1973


Le n° 8 est la maison la plus basse au milieu de l’image (vers 1970, AMS, cote 1 Fi 147) – Aspect en mars 2022

Appelée zum Schnabel (au bec, à l’éperon) en 1601, la maison à encorbellement est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du serrurier Paul Fischer. Une impasse qui mène aux maisons arrière la sépare du Chant des Oiseaux (zum Vogelgesang) à l’ouest. Paul Fischer s’endette, vend en 1603 à son voisin Noé Culmann la maison arrière qui sera à nouveau réunie au bâtiment avant en 1746. Originaire de Montbéliard, Pierre Bartol est le premier propriétaire fabricant de pâtés en 1617. L’affaire est reprise par son gendre Claude Marion. Le marchand Jean Martin Grimm rembourse le capital de plusieurs rentes assises sur l’immeuble, les préposés l’autorisent en 1661 à réparer son encorbellement. Les fabricants de pâtés sont ensuite Jean Haubenstricker (1689), Jean Thierry Herrmann (1692), Jean Guillaume Knoderer (1698) et Jean Adam Allheilig (1722). Le marchand de cuirs Jean Thiébaud Hetzel l’achète en 1727 et la cède à son fils Jacques Frédéric une douzaine d’années plus tard. Elle appartient ensuite au tonnelier Philippe Henri Kreider (1768-1798).
La maison arrière appartient aux fourbisseurs Georges Reimschüssel (1635), Geoffroi Reimschüssel puis Gérard Becker. propriétaire de la maison avant, Jean Guillaume Knoderer l’achète et la conserve après avoir vendu les bâtiments avant. Elle sera vendue par adjudication judiciaire à l’ingénieur du roi Bon de Billy et finalement réunie aux bâtiments avant en 1746.


Plan-relief de 1727. La maison est la deuxième à droite de la ruelle au centre de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve en (z’-a’’) : trois portes et une fenêtre au rez-de-chaussée (la porte de droite donnant accès à l’impasse qui dessert les bâtiments arrière), trois étages aux ouvertures irrégulièrement réparties, toiture à un niveau de lucarnes. La cour E montre une cour commune à l’arrière de la parcelle : côté à gauche de 5, côté est 5-6 et sud 6-7.
La maison porte d’abord le n° 43 (1784-1857) puis le n° 8.


Cour E

Le limonadier Xavier Berneck achète en 1859 la maison qu’il réunit à la voisine, l’ancien poêle des Bateliers dont elle partage ensuite la destinée. Il la fait en partie démolir en 1860 et reconstruire l’année suivante, le revenu passe de 225 à 354 francs. Les dessins préparatoires au plan-relief (1862) représentent la nouvelle maison : le rez-de-chaussée est identique mais les étages ont été reconstruits.
La démolition du bâtiment et la construction d’un nouveau sont traitées au n° 9.

mai 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Paul Fischer, serrurier, et (1587) Anne Schwartzkopff, d’abord (1567) femme de l’éperonnier Christophe Grünewald, puis Anne Appich – luthériens
1612 v Jean Müller, serrurier, et (1593) Salomé Mock puis (1611) Susanne Acker, d’abord (1608) femme du pasteur Wolffgang Sibenhorn – luthériens
1617 v Pierre Bartol, fabricant de pâtés, et (1595) Anne Sicard – luthériens
1631 h Claude Marion, fabricant de pâtés, et (1631) Catherine Barthol – luthériens
1649 h Jean Martin Grimm, marchand, et (1640) Catherine Barthel veuve de Claude Marion puis (1643) Marguerite Simon – luthériens
1689 v Jean Haubenstricker, fabricant de pâtés, et (1684) Anne Marie Wagner – luthériens
1692 v Jean Thierry Herrmann, fabricant de pâtés, et (1693) Marie Elisabeth Schudler – catholiques
1693 v Melchior Schwanfelder, fourbisseur, et (1673) Anne Ursule Baldner – luthériens
1698 v Jean Guillaume Knoderer, fabricant de pâtés, et (1696) Anne Marie Werner – luthériens
1716 v André Nuss, fournier, farinier, et (1688) Anne Marie Maag – luthériens
1722 v Jean Adam Allheilig, fabricant de pâtés, et (1707) Anne Marguerite Schlehenacker – luthériens
1727 v Jean Thiébaut Hetzel, tanneur, et (v. 1700) Julienne Elisabeth Mahler – luthériens
1739 h Jacques Frédéric Hetzel, tanneur, et (1731) Madeleine Helmstætter – luthériens
1768 v Philippe Henri Kreider, tonnelier, et (1742) Marie Marguerite Horchheimer d’abord (1739) femme du boutonnier Jean Garnier Antoni – luthériens
1789 v Georges Mehn, employé aux équipages militaires, et (1798) Anne Marguerite Dietrich
1820 v Louis Benjamin Desormes, marchand de fer, et (1802) Marie Salomé Korn, femme (1791) en premières noces du marchand Jean Hausser
1844 h Ernest Auguste Nestler, pharmacien, et (1822) Sophie Louise Desormes
1859 v Xavier Berneck, limonadier, et (1848) Marie Joséphine Frey puis (1880) Valentine Catherine Hœlg

Maison arrière (1603-1746)

Paul Fischer, serrurier, et (1587) Anne Schwartzkopff, d’abord (1567) femme de l’éperonnier Christophe Grünewald, puis Anne Appich – luthériens
1603 v Noé Culmann, brasseur, et Catherine Müller – luthériens
1615 v Ambroise Schneller, cordonnier, et (1607) Marthe Franck, d’abord (1599) femme du cordonnier Jean Frœreisen
1635 v Georges Reimschüssel, fourbisseur, et (1623) Chrétienne Herbst
1660* h Geoffroi Reimschüssel, fourbisseur, et (1659) Catherine Crassel
1690* h Gérard Becker, fourbisseur, et (1680) Anne Chrétienne Reimschüssel puis (1703) Anne Catherine Fesch
1713 v Jean Guillaume Knoderer, fabricant de pâtés, et (1696) Anne Marie Werner – luthériens
1720 v Bon de Billy, ingénieur du Roi, et Ursule Margueritte Madeleine Battaincourt – catholiques
1726 v Jean Jacques Eckert, batelier, et (1708) Anne Marguerite Stœrckel, (1728) Marie Cléophée Kuntz puis (1748) Marie Madeleine Kutz veuve de Bernard Bender, sergent municipal – catholiques
1746 v Jacques Frédéric Hetzel, tanneur, et (1731) Madeleine Helmstætter

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1050 livres en 1761
Maison arrière, 250 livres en 1713

(1765, Liste Blondel) IX 124, Jacques Fréderic Hetzel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Greiter, 3 toises, 5 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 722, Desormes, veuve – maison, sol – 2,25 ares

Locations

1611, Mathias Vogt, musicien
1641, Jean Michel Wolff, fabricant de pâtés
1642, Pierre Matthes, fabricant de pâtés, manant
1644, Nicolas Billinger, fabricant de pâtés
1688, Jean Haubenstricker, fabricant de pâtés (ensuite propriétaire)
1826, François Boitin, pensionnaire de l’Etat
1834, Jean Jacques Geng, tonnelier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 390-v
La maison appartient au serrurier Paul Fischer qui régle 5 sols pour un encorbellement (25 pieds de long, saillie de 3 pieds), un auvent (10 pieds de long, saillie d’un pied), un étal devant son atelier (7 pieds de long, saillie de 3 pieds). Les enquêteurs notent qu’il faut établir si l’impasse qui mène aux maisons arrière est terrain privé ou communal. Paul Fischer paie en outre deux sols pour poser des dalles de pierre, du sable et des gravats

Aber Vornen an dem Staden.
Paulus Vischer der Schloßer hatt an seinem Hauß ein Vsstoß xxv schu lang, iij schu herauß, Dar auff ein Wettertächle x schu lang, j schu herauß, Ein Laden vor der Werckhstatt vij schu lang, iij schu herauß, Bessert für das Niessen v ß d.

Derselb Paulus Vischer hatt hinden ane disem noch Zweÿ Heüser alle en einander In dem Allmendschlpff neben dem Vordern Hauß, Vndt Ist derselbige Allmendtschlupff durch hin mit sochen 3. Heüsern /:allen:/ über bawen Ist, Zu Rechtfertigen ob solcher Schlupff Allmend seÿe od. Aÿgentumb, Vndt hirüber Er Vischer Zu beschickhen, Waß Er darumb vfzulegen, bessert.
[in margine :] zu beschicken vnd zufragen, ob diser Schlupff Allmendt seÿe oder nit ?

Er hatt sonsten auch daß Allmend vor seinem Hauß mit steinen Platten, Sand und Geröhr verschlagen, bessert darfür ij ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1661, Préposés au bâtiment (VII 1357)
Les préposés autorisent Jean Martin Grimm à réparer son encorbellement et à poser une nouvelle poutre au-dessous.

(f° 49-v) Sambstags den 18. Maÿ – Augenschein eingenommen vff begehren hanß Martin Grimmen, welcher entschlossen, an dessen behausung am Stad. neben der Zunfftstuben Zum Encker vnd dem Bierhauß Zum Vogelgesang, die Vorder Riegelwandt vnd vberhang Zu repariren vnd vnder dem Überhang neben d. alte gebälcke Newe getröme ein Zu Zieh. vnd ein Zu legen, Erkand, Würd Ihme in seinem begehren willfahrt.

Description de la maison

  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est sous solives, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 40 / 43
Maehn
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 203 case 2

Desormes Louis veuve Marché aux poissons 16
Nestler Louise Sophie née Desormes à Strasbourg (1852)

O 722, maison, sol, quai des Bateliers 43
Contenance : 2,25
Revenu total : 226,17 (225 et 1,17)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 898 case 1

Nestler Louise Sophie née Desormes, rue du Vieux Marché aux poissons 16
1861. Berneck, Xavier, limonadier Quai des Bateliers 9
1891/92 Berneck Franz Xaver, die Kinder
1902 Berneck Franz Xaver Hÿpolit Maria, S. v. Franz Xaver in Häusern

O 722, maison, sol, Quai des Bateliers 8
Contenance : 2,25
Revenu total : 226,17 (225 et 1,17)
Folio de provenance : (203)
Folio de destination : 898, Démolition partielle
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

O 722, maison
Revenu total : 137,17 (136 et 1,17)
Folio de provenance : 898
Folio de destination : 898, aug. de c.on
Année d’entrée : 1861
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 7< 1861, Augmentations – Berneck Xavier limonadier f° 898, O 722, Maison, revenu 136, Démolition partielle en 1860 (voir ci-contre) , imposable en 1861, imposée en 1861
Diminutions – Nestler Louise Sophie f° 898, O 722, Maison, revenu 225, Démolition partielle en 1860, supp.en 1861

O 722, maison
Revenu total : 355,17 (354 et 1,17)
Folio de provenance : 898 aug.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1864
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 63 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 38 / 34
1864, Augmentations – Berneck Xavier f° 898, O 722, Maison, revenu 354, Aug.on de C.on, achevée en 1861, imposable en 1864, imposée en 1864
Diminutions – Berneck Xavier f° 898, O 722, Maison, revenu 136, Aug.on de C.on, supp. en 1864

Cadastre allemand, registre 29 p. 194 case 6

Parcelle, section 17, n° 26 – autrefois O 722
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 8
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 1,76
Revenu : 2500 – 2700
Remarques

(Propriétaire), compte 182
Berneck Fr. Xaver Hippolyt S. v. Fr. Xaver
1927 Zimmermann David et son épouse née Rab
(4468)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 504

43
Pr. Kreuter, Marie Marg., veuve – Tonneliers
Loc. Kreuter, Henri fils – Tonneliers
Loc. Kreuter, Fred. Jacq. adj. aux Archives
Loc. Kübler, Erneste Frederic – Cordonniers
Loc.Guimmeme, Catherine – Manante
Loc. Conrad, Louis – Manant
Loc. Fuchs, J. Jacques – Manant
Loc. Müller, Mathis – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 144)

(Haus Nr.) 8
Haupt, Tagner. 0
Schaub, Spezereihandlg. 0
Siegel, Rentner. 1
Birry, Wwe. 2
Hessler, Buchhalter. 2
Hopf, Fussgendarm. 3
Költze, Maler. H 1
Maus, Fortif.-Arbeiter. H 1
Kraemer, Schreiner. H 2
Schyry, Schlosser. H 2
Cornet, Büglerin. H 3
Keil, Tagner. H 3
Kleiner, Wwe. H 3
Stefan, Telegr.-Leitungsaufseher. H 3
Diemer,Tagner. H 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 223)

8, quai des Bateliers (1873-1969)

Le dossier contient les pièces ordinaires (ravalements, Commission contre les logements insalubres). Certaines ont trait au numéro 9 qui appartient au même propriétaire.
La société Crémo (Crédit mobilier, magasin d’ameublement) quitte en 1936 le 12, Faubourg National pour s’installer dans les locaux qu’elle quitte en 1957. E. Schlingermann (magasin d’alimentation) fait poser un store en 1942. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. La S.C.I. Bateliers-Rohan achète l’immeuble le 4 avril 1966.

Sommaire
  • 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de M. Berneck que le plombier Ohl soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs
  • 1900 – Le maire notifie le gérant Werlé (demeurant à Logelbach près de Colmar) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique aux numéros 8 et 9. Les volets du n° 9 ont été modifiés mais pas ceux du n° 8 – Le gérant déclare qu’il a fait modifier tous les volets. La Police du Bâtiment constate qu’il y a des volets pliants, novembre 1901.
  • 1900 (décembre) – Rapport suite à un feu de cheminée
  • 1902 – Le maître maçon Ludæscher (6, rue du Coq) demande l’autorisation de poser un chaudron devant la maison pour asphalter la cour. – Accord – Travaux terminés, juin
  • 1908 – Rapport suite à un feu de chambre – La Police du Bâtiment note que la construction n’en a pas souffert.
  • 1912 – Le maire notifie Xavier Berneck (demeurant 31, rue Sleidan, corrigé en 2, rue Murner) de faire ravaler la façade
    Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (5-7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation – Travaux terminés, juin 1912
  • 1917 – Dossier ouvert suite à un courrier de la direction des pompiers de la garnison qui demande des renseignements sur la maison (gérant A. Lidy, 48, Faubourg de Pierre) – La Police du Bâtiment répond que le conduit de cheminée est fermé par un clapet en tôle
  • 1924 – La Fabrique de jouets et de souvenirs d’Alsace (7, impasse de l’Ancre) est autorisée à poser une enseigne à l’angle du bâtiment 8-9, quai des Bateliers – Le propriétaire, le notaire Charles Knauer, demeurant à Molsheim, donne son accord.
  • Commission contre les logements insalubres (1898) 9, quai des Bateliers (restaurant au Buffle), propriétaire, les héritiers Berneck, gérant Wœhrlé à Logelbach près Colmar – Remarques sur le logement du garçon de café, sur l’écoulement des urinoirs)
    1925 (propriétaire, Knauer, notaire à Molsheim, gérant Kampt, sur place – Les logements Risch et Stuber sont désormais bien tenus. Les locataires ont quitté les lieux, le dossier est classé
  • 1931 – Rapport suite à un feu de chambre. Le passage du tuyau dans le mur en bois était mal fait
  • 1933 – Le maire enjoint le propriétaire Zimmermann (demeurant 40, Faubourg National) de faire ravaler la façade
    L’entrepreneur Joseph Spetti (8, rue du Chêne (Neudorf) est autorisé à poser des matériaux dans la rue de l’Ancre pour réparer le mur et le peindre
  • 1936 – Le magasin d’ameublement Crédit Office informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne 12, Faubourg National.
    1936 – La société Crémo (Crédit mobilier) demande l’autorisation de poser deux enseignes plates sur le balcon du premier étage – Autorisation – Les enseignes sont posées, juillet
    Autre demande pour une enseigne perpendiculaire
  • 1942 – E. Schlingermann (magasin d’alimentation) déclare avoir fait poser un store – Autorisation
  • 1942 – La Brasserie à l’Espérance est autorisée à poser une enseigne (Hoffnung Bier, Bière à l’Espérance) – L’enseigne est posée, janvier 1943
  • 1944 – Daniel Zimmermann (demeurant 11, rue Trübner) demande une exemption à l’interdiction de faire des travaux pour remettre en état une cheminée qui menace de s’écrouler (restaurant au Buffle). – Devis de entreprise Luft et Simon – Travaux terminés – Certificat du ramoneur Schleiffer.
  • 1945 – La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat accordé à Charles Elichinger (3° étage), Charles Reinbold, Jules Zapp, Louis Schmitt (3° étage) Lucien Haupt (2° étage) , Claire Kinzelmann (bombardement du 25 septembre)
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que le magasin d’ameublement Cremo a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
    1951 – La société Cremo demande l’autorisation de poser l’enseigne en forme de lanterne telle qu’elle existait avant guerre – L’enseigne non autorisée est inscrite à triple taxe.
    1957 – La société dépose les enseignes. Les droits sont dus pour l’année en cours.
  • 1959 – Le locataire Gustave Chartrin se plaint de la toiture défectueuse (propriétaire, Suzanne Lapp née Zimmermann, 26, rue de la Première Armée) – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée, le propriétaire charge l’entreprise Barbier de la Robertsau de faire les travaux.
    1959 – Plainte du locataire Michel Lapp – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – Travaux terminés, mai 1960.
    1962 – La locataire Weber se plaint des fumées provenant du logement voisin – Rapport illustré d’un croquis – L’entreprise Huber a fait les travaux
  • 1963 – Rapport d’incendie dû à une cheminée – Réparations terminées,
  • 1961 – Le maire demande au propriétaire Pierre Funke (21, rue de la Première Armée) et son gérant (la Fiduciaire régionale, 5, rue du Dôme) de faire ravaler la façade – Devis de l’entreprise générale de peinture et de vitrerie Bonset, de l’entreprise de construction E. Santesso et Fils – La Chambre des métiers informe ses membres qu’ils peuvent dresser un devis pour différents ravalements – Devis des établissements Luck (7, rue Jeanne d’Arc à la Robertsau)
    1963 – Comme il a fallu faire des travaux d’urgence, le propriétaire ajourne le ravalement
  • 1964 (mai) – Le locataire Michel Lapp (par la Fédération des locataires du Bas-Rhin) se plaint d’infiltrations d’eau – La Police du Bâtiment constate que la plainte est justifiée – Rappel adressé au propriétaire, juin 1965 – Suzanne Lapp estime que les remises en état sont faites en toute perte et qu’il vaudrait mieux démolir les bâtiments vétustes. – Nouveau rappel, mars 1966
    Suzanne Lapp informe la Police du Bâtiment qu’elle a vendu l’immeuble à la S.C.I. Bateliers-Rohan par acte passé devant M° Haumesser le 4 avril 1966 – Le maire adresse un rappel au nouveau propriétaire – Travaux en cours, octobre 1966 – La société civile immobilière est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique.
  • 1969 – M. Zeher déclare cesser son activité. La redevance pour le store reste due pour l’année en cours
  • 1969 – Le maire demande à S.C.I. Bateliers-Rohan, propriétaire, de faire ravaler la façade. Le propriétaire répond qu’il a déposé un permis de construire.

899 W 140, demande de travaux (double vitrage) sans suite, 1994-1995
1688 W 214, changement des menuiseries aux fenêtres d’un studio, 2011-2012
1688 W 636, affaissement du mur pignon, 2011-2012


Relevé d’actes

Propriétaire inscrit en 1587, le serrurier Paul Fischer originaire d’« Erisheim » épouse en 1587 Anne, veuve de l’éperonnier Christophe Grünewald

Mariage, cathédrale (luth. p. 271)
1576. Sonntag den 14. Octob. Paulus Fischer, Schloßer von Erisheim, Anna, Christoff Grunewald des sporers hind.lassne witwe. wonet am stad. beim Encker. Eingesegnet Montag d. 22. Octob: (i 138)

Originaire de Brunswick, Christophe Grünewald épouse en 1567 Anne, fille de l’éperonnier André Schwartzkopff
Mariage, cathédrale (luth. p. 163)
1567. Suntag den 13. April. Christoff Grunewald von Braunschweig ein Sporer, Anna Andres Schwartzkopfs deß Sporers selig. witwe, zu find; am staden Neben dem Encker. Eingesegnet Montag den (21) Aprilis hora 9 (i 84)

Paul Fischer devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage
1576, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 422
Paulus Vischer der schloßer von Erestheim hatt das burgkrecht Empfang. von Anna Ottingerin weÿland Cristoph grienwaldin des sporrers sellig. wittwen und dient Zu den schneidern. Act. den 3.ten 9.bris a° 76

Paul Fischer se remarie avec Anne Appich.
Sa veuve introduit une demande auprès des Conseillers et Vingt-et-Un en 1618.

1618 Conseillers et XXI (1 R 100) Paul Fischers des Schloßers wittib Anna vmb Gaden. 332.

Les éperonnniers font grief à Paul Fischer de pratiquer leur métier. L’affaire n’a pas de suite
1594, Protocole des Quinze (2 R 23)
Paulus Vischer. 12. 25. 41. 57.
(f° 12-v) Sambstag den XXVI Januarÿ – Sporer Ca. Paul Vischer
Die Meister Spoorer handwercks Caspar Richart vnd mittconsorten übergeben p. L. Hüenerer ein splon. C. Paulum Vischer dem schloßer so verlese darin sÿ clag Wie er Ihnen eingriff Inn Ihr handwerck thue, Wie er Ihnen beÿ einer gewiß. pöen darvon abzuhaltten, Vischer p Lt Trausch dieweil er gegenbericht thun muß, bitt er abschrifft, will sein notturfft fürbring. Zu nechst meiner Hn Zusammenkunfft Sporer lassens Zu Ihr ohnvmbgefragt Zugelaßen.

(f° 25) Donnerstag den XXI Februarÿ – Sporer Ca. Paul Vischer
Die Meister Spoorer handwercks mitt namen Caspar Reichardt, Fabian Rhoter, Adam Völckman vnd Hanns Voltz p. Dachtlern gebiett. laßen Paulo Vischern dem schloßer, begeren antwortt vff Ihr eingebrachte Splôn. Paul Vischer p. Lt Trausch übergibt Vnderthenig. gegenbericht vnd demütiges begeren, Sporer begeren Copeÿ Zu Bleibt dabeÿ vnd Zeig. Ihnen bescheidt an Bede Mr.

(f° 39-v) Mittwoch den XVII Aprlis – Sporer Ca. Paul Vischer
Vier Meister Spoorer handwercks p. Peter Knörer übergeben C. Paulum Vischer Wohlbegründten Nachbericht handlten vnd pitten wie darinn Paulus Vischer begert abschrift, Sporer stellens Zu meiner h. erkandtnuß. Erkandt ist abschrifft Zugelaßen. Zeig. Ihnen an h. Städel h Fürst quasi Mr.

(f° 57) Sambstag den 25. Maÿ 91. – Sporer Ca. Paul Vischer
Vier Sporer per Peter Knörer gebietten lassen Paulo Vischern begeren proceß vff den Nachbericht Vischer p. Lt. Trausch es seÿ gleichwol Inn seinen nammen ein Beschlußschrifft angestellt hab Ihme aber nicht fürgehalten noch mundiert werde können, Erpeütt sich die schrifft bitz Zinstag Inn die Cantzleÿ Zulüffern. Sporer p. Knörer begeren besichtigung vnd Zeitt bitz ad proximam. Ist kein frag gehaltten.

Paul Fischer hypothèque la maison à trois bâtiments dite zum Schnabel (au bec, à l’éperon) au profit de l’arquebusier Georges Meyer

1601 (xiij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 236-v
(Inchoat. in Proth. fol: 277.) Erschienen Paulus Fischer der Schloßer Burger Zu Straßburg, Hatt sich für sich Verschriben
Geg. Georg Meÿern dem Buchsenschmÿtt, Burgern Zu St. so auch Zugeg. demselbig Vnd seine Erben Zu Zinsen 2 guldin gelts, ablösig mitt 40 guldin St. werung
vonn vff vnd abe dreÿen Heüsern Einem Vordern Mittlern vnd hindern, Mit Iren hoffestatten Vnd höfflin, Ouch Allen Andern gebeuwen & genant Zum Schnabell, gelegen Inn der Statt Straßburg Jhenseit Am gestaden, Obwendig der Neuwen brucken, Einsit neben der Zunfft stuben Zum Encker, Vnd Andersit neben einem Hauß Zum Vogell gesang genannt Jetz Noe Cullman dem Bierbrüger Zuständig, Hinden auch vff dieselbig Zunfft stub Zum Encker stoßend, Davon gend sammenthafft Acht Vntz Pfenning vnd Zwen Cappen den Edlen Von Mülnheim Empfahet Niclaus Spengler

Paul Fischer hypothèque la maison au profit du fourbisseur April Brosier. Le boulanger Jacques Riegel, gendre du débiteur, est présent à l’acte.

1602 (22. Martÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 163
(Inchoat. fo: 165.) Erschienen Meÿster Paulus Vischer der Schloßer
Hatt Inn gegensein Aprilis Prossiers Schwerdtfegs. Inn nammen Frauwen Catharinen Wÿland Ott Rÿgels des Brtotbeckens seligen Witwe seiner lieben Schwÿg. – schuldig sige 100 gulden Straßburger werung
Zum vnderpfand ÿngesetzt, dreÿ Heüßer, ein vord.s mittels vnd hinders, mit Iren Hoffstätten Zweÿen Höfflin, sampt allen and. gebeuwen gelegen In d. St. St. am gestaden, obwendig der neüwen brucken, einsit neben der Zunfftstuben Zum Encker, and.seit Noe Culman dem Biersied. stoßend hinden vff die Encker Zunfft, Davon gnd xiij ß iiij d vnd ij cappen bodenzins den Edlen von Müllenheim, Item Acht goldguld. geltts ablößig mit 200 guldguld. H. Reimbold Meÿern, Item achthalb guld. gelts ablösig mit 150 guld. Herr Heinrich Obrecht, Item iij gld gelts ablosig mit 50 guld. Straßburg. Fr. Annen Andres Brand. des Scherers Witwe
Hiebeÿ gewesen Jacob Rÿgel d. Brottbeck des Schuldbekenners dochterman
[in margine :] Erschienen Aprilis Prossier In namen Fr. Catharinen Ott Rigels seligen Witwe Hatt in gegensein Noæ Culman des Bierbrügers dem nun hie eingeschribene Verunderpfändte Behaußung durch die Gant zustendig worden (…) Quittiert. Actum den 26. Feb. 1607.

Paul Fischer et sa femme Anne hypothèquent la maison à trois bâtiments au profit d’Adam Kolb. Le brasseur Noé Culmann se porte garant des débiteurs.

1602 (viij tag Decembris), Chancellerie, vol. 342 (Registranda Meyger) f° 432-v
(Inchoat. in Proth. fol: 396.) Erschienen der Ersam Paulus Fischer Schloßer burger Zu Straßburg Vnd Anna sein eheliche haußfrauw
Haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit des Würdig vnd Wolgelerten herrn Magistri Adami Kolbÿ Burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 100 Pfund Pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt, dreÿ heüser, einn Vorders, Mittell vnd Hinders, mit Iren hoffestetten vnd höfflin, Ouch allen Andern Iren gebeuwen & geleg. Inn der Statt Straßburg, Jhenseit Am gestaden, Obwendig der Neuwen bruck, einseit neben der Zunfft stuben Zum Encker gnt. und Andersit nebent einem hauß Zum Vogell gsang genant,, Noe Culman dem Bierbrüger Zustendig, hinden auch vff denselbig Zunfft stuben stoßend, dauon gehnd samenthafft xv ß h Ewigs gelts Boden Zins den Edlen Von Mülnheim, deren schaffner Niclaus Spenglern, Mehr Acht guldin gelts, Losig mit CC guldin H Rheimboldt Meÿern, Item Achthalben guldin gelts, Widerkheuffig mit C L guldin empfangt H Heinrich Obrecht der Jünger, Item dritthalben guldin gelts, stond Inn Hauptgutt L guldin, Annen Osterin wÿland andres Branden, des Ballbierers seiig Witwen Alle Jahr
Vnd Zu noch mehrer vorgewisserung Ist auch Persönlich Erschienen Noë Culman der Bierbrüher, burger Zu st. Hatt sich für sich & mit sampt Inen den Bekhennern, Zu einem Recht. Bürg. mit: und und selbst schuldnern Vnversch. gesetzt v. g.cht.

Paul Fischer vend la maison arrière à son voisin Noé Culmann en 1603.
Paul Fischer et sa femme Anne Eppich hypothèquent la maison à deux bâtiments au profit du serrurier Jean Müller

1607 (vt spâ [26 tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 30
(Inchoat. fo: 39.) Erschienen Paulus Vischer d. Schloßer burg. alhie Vnd Anna Eppichin sein eheliche hußfrauw
haben in gegensein hannß Müller auch Schloßers – schuldig sige 100 guldin
dafür Vnderpfand sein soll Zweÿ heüßer ein Vorders Vnd ein hinders, sampt höfflin darzwüschen, mit allen andern Iren gebeüwen gelegen Inn der St. St. Ane dem gestaden, die einseÿt d. Zunfft Zulm Encker Anderseit Noe Culman stossend hinden vff denselben, dauon gondt Acht Vntz Vnd Zwen Cappen Bodenzinß Niclaus Spenglern Inn Schaffners wÿß, Item Acht gold guldin gelts ablösig mit 200 goldguldin herren Reÿmboldt Meÿgers seligen erben, Item Achthalben guldin gelts St. W lösig mit 150. guldin d.selben Wehrung, Heÿnrich Obrechten Vögtlicher wÿß, Mehr dritthalben guldin gelts losig mit 50 guldin St. Annen Osterin
(Cassirt wegen einem newen Verschreibung den 26 Aprilis 1608. darüber vffgericht fol: 153.)

Nouvelle obligation qui remplace la précédente. L’armurier Jean Arnnold le jeune se porte garant des débiteurs.

1608 (26 Aprilis), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 153-v
(Inchoat. fo: 153.) Erschienen Paulus Vischer d. Schloßer burger alhie Vnd Anna Eppichin sein eheliche hußfraw
haben in gegensein deß Ehrenhafften hannß Müller Schloßers – schuldig sigen 100 guldin St. w. pfund pfenning Straßburger für verkaufft leder
dafür Vnderpfand sein sollen Zweÿ heußer ein Vorders Vnd ein hinders, mit Ihren hofestätten Vnd höfflin, dar Zwischen auch allen andern Iren gebäuwen gelegen Inn d. St. St. Ane dem gestaden, nÿdwendig d. Schindtbrucken ein seÿt neben d. Zunfftstuben Zum Encker, and.seÿt neben Noe Culman den Bürbrüg. stoßend hinden Vff denselben, davon gondt Acht Untz Vnd Zwen Cappen boden Zinß Niclaus Spenglern, In Schaffners weÿß, Item 8 goldgulden gelts ablösig mit 200 goldguldin herrn Reÿmboldt Meÿgers seligen erben, Item Achthalben guldin gelts, Wid. Khöuffig mit 250 guldin St. W. hr heÿnrich Obrechten Vögtlicher Wÿß So dann dritthalben guldin abzulösen mit 50 guldin St. Annen Osterin, Andreß Grauen deß Balbierers seligen witwe, Sunst freÿ ledig eÿgen
Vnd Zu noch mehrern Versicherung ist auch Persönlich Erschienen Hannß Arnold d. Jüng. waffenschmidt burg. alhie hatt sich für sich & mit sampt dem hauptschuldner Unuer: dafür Zum rechten bürgen, mit: vnd selbst Schuldner ernant und ÿngesetzt

Paul Fischer hypothèque une nouvelle fois la maison au profit de Jean Müller

1610 (xv Januarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 21
(Inchoat. fo: 23.) Erschienen Paulus Vischer der Schloßer
hatt in gegensein des Ehrenhafften M hans Müller Schloßers – schuldig sein 25 guldin
dafür Vnderpfand sein soll Zweÿ heüsser ein vorder v. ein hinders mit Ir hoffestatt V hoffl, auch all Iren gebeu geleg. Inn d. S S ane dem geßl. einseyt der Zunfft stuben Zum Enckher andersit Nohe Culmann selig. erben stoßend hind. vff dieselbe erb. dauon gnd 8 vntz 10 Cappen den Edlen von Mülnheim empf. Urban Spengler der Schaffner Mehr Acht gold. guld. losig mit 200 goldguld. H Reymold Meygers selig. erben, Mehr Achthalb gold gld SW loßig m 150 guld. derselb. werung herr Heinrich obrecht Zinß meyster, Item dritthalb guld. loßig m. 50 gulden SW Anne Oßerin Andres Bendern Scherers selig Witwe, So dann ij lb x ß losig mit 100 guld. zu xv batz obmlt Hans Müller d. Schuldgläubiger v den xiij ß m dreÿh. pfund auch bmlt w.

Paul Fischer hypothèque la maison au profit des enfants de Noé Culmann

1610 (Ersten Augusti), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 316-v
(Inchoat. in Proth. fol: 254.) Erschienen Paulus Fischer der schloßer burger Zu Straßburg vnnd Anna sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vnndt In gegenwertigkheit Peter Ermellhauß des Küeffers burgers Zu Straßburg als geschwornen vogts wÿland Noe Culmans des Bierbrühers Alhie seligen Khindern – schuldig sigent 76 pfundt 12 schilling
Zum vnderpfand eingesetzt, hauß, hoffestatt, Höfflin Vnnd Hinderhauß mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg Jhenseit Am staden, obwendig d. neuwen brucken, einsit nebent dem bierhauß Zum Vogelgesang, Andersit nebent der Zunfftstuben Zum Encker Hinden auch vff ein behausung Zum vogelgesang gehörig so würcklicher Zeit vonn Ihnen dem bekhennern erkhaufft, dauon gend 13 schilling vnd 4 pfenning vnd zwen Cappen boden Zinß den Edlen von Mülenheim, Mehr 8 guldin gelts Ablösig mit 200 goldguldin Rheimboldt Meÿer, Item Achthalben guldin gelts wider Kheüffig mit 150 guldin Straßburger werung Heinrich Obrecht dem Jüngern, Item dritthalben guldin gelts Lösig mit 50 guldin derselbigen werung Annen Osterin wÿland Andres Branden des Balbierers seligen witwe, So dan 2 pfund vnd 10 ß pfenning gelts Lösig mit 50 pfund d Hannß Müller dem schloßer Alhier
[in margine :] Erschienen Peter Ermellhauß Als vogt Noe Culmans Khind. hatt in gegensein hannß Müller des schloßers Als Jetzig. besitzer des vnd.pfandts (…) Act. 13. octo. 1613

Paul Fischer loue la maison avant au musicien Mathias Vogt et à sa femme Ursule

1611 (7. Octobris), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 324
(Inchoat. fo: 333.) Erschienen Sind Mathÿs Vogt Spylman vnd Ursula sein eheliche gemahell
hatt in gegensein M. pauli vischer Schloßers freÿ guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen
das sie Innen vnd Iren erben dreÿ Jar lang die nechsten nachend. volgenden Vnd vff Sant Michels tag nechstverschÿnen angefangen von gedachtem Meyster Paulo Vischer vnd Annen deßelben vorder Behaußung mit deren Zugehörd. geleg. Inn der S. S. Zwüschen der Schind vnd Neuwen brucken ane dem gestaden einseÿt der Zunfftstuben Zum Encker andersÿt der Behaußung Zum Vogelgesang genannt stosst hind. vff den verlÿher nach der S S Bruch Entlehnet für vnd vmb ein Jährlichen Zinß Nemblich 20 guldin Zu 15 batzen
[in margine :] Cassirt vonn wegen der vbergab der Behaußung so hannß Müllerin Vbergeb. vermög besonderer Verschreibung 612. vffgericht.

Paul Fischer et Anne Appich hypothèquent la maison au profit du serrurier Jean Müller

1612 (sd [8/9. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 6-v
(nil act.) Erschienen Paulus Vischer Schloßer vnd Anna Appichin sein eheliche gemahell
haben in gegensein der Ehrenhafften M. hanns Müller schlosser – schuldig seÿen 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll zweÿ heüßer ein Vorder V ein hinder mit Iren hoffestetten vnd hefflin auch all and. Iren gebewen gelegen Inn der SS ane dem gestaden & vide 610. fo. 21. dauon wie daselbst in specie Zubefünden
[in margine :] In regist uide 608 fo: 154, 609 fo: 154, 610 fo: 23

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1612 (ut spâ [xiij Januarÿ]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 12
(Inchoat. fo: 14.) Erschienen M Paulus Vischer Schloßer vnd Anna Appichin sein eheliche gemahell
haben In gegensein des Ehrenhafften M. hannß Müller Schloßer – schuldig seÿen 50 pfund
dafür Vnderpfand sein sollen Zweÿ heüsser ein Vorder v. ein hinder mit Iren hoffstetten v hefflein auch allen ander Ir gebeuwen geleg. Inn d. S S ane dem gestaden & uide 610 fo: 21, dauon ged daßlb In specie Zulaßend, wyther verhafftet für 25 Pfund pfenning bemeltem Schuldgläubiger auch mit gebürendem Zinß vnnd dann 153 guldin Nohe Culman obgedacht
(vide in Regist. 608. fo: 154. 609 fo: 154, 610 fo: 21)

Paul Fischer et Anne Eppich (ici Œttich) vendent la maison au serrurier Jean Müller (leur créancier)

1612 (ut spâ [xxj. August.]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 234-v
Erschienen Paulus Vischer Schloßer vnd Anna Öttechin sein eheliche hußfr.
haben in gegensein der Ehrenhafften M hanns Müllers Schuemachers bekhant das sie vmb des willen, damit sie der Zinß v. beschwerden dar für nachgeschribene Behaußung hafft vnd vnderpfd. freÿ quitt ledig v looß würden (…)
vorgenant hanns Müllern allen seinen erben und nachkommen
Zweÿ heüßer ein vorder vnd ein hinder mit Iren hoffestetten v hefflin auch all and Iren gebew geleg. in der S S ane dem Gestad. einseyt neben der Zunffstuben Zum Encker andersyt Nohe Culmans selig. erben stosst hind. vff dieselb, dauon gnd Acht Vntz Zwen Cappen Boden Zinß der Edlen von Mülnheim empfh. dißer Zeÿt Andres Schöll alls Schaffner, Mehr * goldin gelts vff Johannis Baptistæ lößig mit 200 goldguldin perr* Stück, *selben Zinß vff Johannis Baptistæ nechstverschÿnen (acht gold guld.) Mehr Acht lb gold gelts S auch vff Johannis Baptistæ lößig mit 150 gulden bemelt werung h. Heinrich obrecht Zinßmeÿstern vögtlicher wÿß, Wÿther dann vor*selben Zinß 611 & 612 funff guld SW, So dann wyther verhafftet für 76 pfund 12 schilling 6 pfenning *selbst. So dann für 3 Zinß ged. Michaelis 610. 611. v 612. xj lb ix ß ij d. Nohe Culmans selig. erben V dann 112 pfund 10 schilling pfenning vorgenannt hannß Müller, V. dann verhafftet für 50 pfund pfenning Jacob Rygell Brottbeck V Marx Vogel Scherer für schadloßhaltung der Bürgschafft geg, d. Herrn d. Müntz, Wyth. für 3 Jar lang dauon zinß (…) Sunst für ledig eygen V were diß Vbergab Zugang v bescheh. Inn weÿß nemblich das obgdch. hanß Müller alls hieringe* Zinß sampt den selb hauptgutt versessen (…)

Le serrurier Jean Müller épouse en 1593 Salomé, fille du boulanger Thiébaut Mock
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 183 n° 581)
1593. Hans Müller, der Schloßer vnd Salome Theobald Mocken des becken nachgelaßene dochter (i 197)

Codicille par lequel Salomé Mock fait des legs à ses trois filles Jacqueline, Salomé et Marie ainsi qu’à son fils Jean. Jean Müller assure à son fils Jean le droit d’habiter la maison à côté de la sienne rue de Serruriers tant que sa femme vivra.
1608 (19. oct.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)
Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, A) n° 57 Codicill vnd Letzter will des Ehrenhafften Meister Hannß Müllers deß schloßers vnd frauwen Salome Mockin beed. ehegemächt
1608 vff Mittwochs den 19. Octobris (…) Zum dritten So Verschafft vnd Prælegirt fraw Salome Mockin die Codicillirerin Ihren dreÿen döchtern mit Nahmen Jacobe Salome vnd Marien (…)
Aber weÿl sie einen Sohn mit Nahmen Johannes vnd so sie deren auch noch mehr nach todt hind.lassen möchte
Zum Vierdten Ist hannß Müllers des Codicillarius befelch will und meinung daß sein sohn Johannes seine Unveränderte behausung Inn der Statt Straßburg Inn der schlossergassen vff einer seittenn neben Bartholome Linckhen dem glaßmahler vff der and.seithen aber neben einer behausung so Ihnen beed. Codicillirenden ehegemechten Zustendig vnd sie bewohnen so lang Allein sein haußfrau Im leben vnd nicht lenger Zu bewohnen gelassen werden für ein Järlichen Zinß Nemlichen 25 guldin Straßburger Werung
(minute en texte intégral) – minute en résumé, Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)

Jean Müller se remarie en 1611 avec Susanne Acker, veuve du pasteur d’Ittenheim Wolffgang Sibenhorn assistée de ses deux frères Nicolas Acker, docteur en médecine, et Jean Acker, barbier ; contrat de mariage, célébration
1611 (30.9.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 127
Eheberedung Zwischen dem Ehrenhafften Meister Hannß Müller dem schloßer
vnd frauwen Susannen Ackerin beed. Versprochene Eheêrsonen vffgericht
Zwischen dem Ehrenhafften Meister Hannß Müller dem schloßer, burgern Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen frauwen Susannen Ackerin Weÿland deß Ehrwürdigen vnd wolgelerten herrn Magistri Wolffgang Sübenhorns gewesenen Pfarrers Zu ÿttenheim seeligen Wittwe Am Andern theÿl
in persönlicher gegenwärtigkeit Wissen Willen vnd Consens (…) vff der frawen hochzeitterin seitten meister Diebold schwendten schneiders, herrn Nicolai Ackers der Arzneÿ doctoris Johann Ackers Barbierers, Jacob und hanß Sÿbenhorn beed. Müller Ihro d. Hochzeiterin vogts brüder vnd schwäger, Aller burgere Zu Straßburg
Beschehen und verhandelt Inn deß heÿligen Reichs feÿen statt Straßburg Sontags den Letsten Septembris Inn del Jar deß herrn Alß man Zaltte 1611.
Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 405, minute signée

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 314 n° 943)
1611. Sonntag den 6. Octobris Hans Müller der Schloßer vndt Susanna M. Wolffgangi Sibenhorn gewesenen Pfarrers Zu Ittenheim Nachgelaßene dochter. Eingesegnet Montag 14. Octobris (i 323)

Wolffgang Sibenhorn épouse en 1608 Susanne, fille du pasteur d’Ittenheim Nicolas Acker
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113-v, n° 53)
1608. M. Wolffgang Sibenhorn Pfarrer Zue Ittenheim. J. Susanna, H. Nicolai Acker gewesenen Pfarrerrs daselbst tochter (i 116)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 75-v n° 36) 1608. Dominica XVII Trinit. 18° Septemb. Magister Wolffgang Siebenhorn Wolffgang Siebenhorn des Müllers seligen hinderlaßenen Sohn, Pfarrherr Zue Ittenheim. J. Susanna, des Ehrwürdigen Herren Nicolai Ackern, elttern pfarrherrs Zu Ittenheim, tochter. eingesegnet Zum Jungen S. Peter (i 78)

Jean Müller et Susanne Acker vendent la maison au fabricant de pâtés Pierre Bartol et à sa femme Anne Beck. En marge, quittance remise en 1622 à Claude Marion, gendre des acquéreurs

1617 (12. feb.), Chancellerie, vol. 424 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 10-v
Kauffverschreÿbung Petri Barto Pasteten Becken alhie vber sein Behausung neben der Zunfft Zum Encker
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1617 folio 18.) Erschienen Meyster Hanß Müller d Schloß. vnd Burger vnd Susannæ Ackerin sein eheliche haußfr. vnd
hatt in gegenwertigkeyt Peter Barto Pasteten Beck vnd burg. alhie vnd Anna Beckin sein eheliche haußfr. vnd Hanß Rucken becken (verkaufft)
sein Behausung Jhenseyt d. Preuschen am Stad. nidwendig der Schindprucken einseyt oben an d. Zunfft Zum encker and.seyt neben Noe Kulman dem Biersied. hinden uff gemelte Zunfftstub geleg. davon gehnd Jarlichs auff Johannis vnd weÿhenachten Jedes mahl vier vuntz gelt vnd ein Cappen wÿland Jungkh. Wilhelm von Mulnh. deßen Schaffner Andres Scholl dieselben empfahen hat Boden Zinß, Item acht guldgulden auff Johannis Baptistæ Peter Fricken in hauptgut mit 200 goldguld. welche in diesem Kauff nicht angeseh. abzulosen, Item achthalben gulden gelts Straßburg auff Johannis Esiæ Johann Schierlein den handelßmann ehevögtlich weÿß In hauptgut mit 150 gulden, It. 2 ½. f gulden gelts auff Pauli bekerung Jacob Lottend* selig. Tochdmann N Strehlmach. mit 50 gld Straßburg werung abzulosen, sonst eyg. vnd were diser Kauff geschehen vber vorgemelte beschwerd. welche Zusammen mit dem goldgulden welche hierinn nit wixiert sind zusammen für 250 pfund pfenning
[in margine :] Erschienen Meyster Hans Muller der Verkeuffer hatt in gegensein Claude Marion als des Keuffers Tochterman (…) den 9. Julÿ Aô 1622.

Originaire de Montbéliard, le fabricant de pâtés Pierre Barthel épouse en 1595 Anne, fille du revendeur Jacques Sicard, de Metz
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 37 n° 87)
1595. Dominica paschatis 20. Aprilis. Peter Barthel von Mumpelgardt d. pastetenbeck vnd Anna Jacob Sickardt des Krämers Zu Metz tochter, Eingesegnet Zinstag den 6. Maÿ (i 39)

Pierre Barthel de Montbéliard achète le droit de bourgeoisie un mois avant son mariage.
1595, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 591
Peter Barthell Von Mümpelgart der Pastettenbeckh, khaufft mit beÿstandt Velthen Blinßners deß Schuhmachers daß burgerecht, vnndt will Zun Beckh. diennen Actum denn 7. Aprilis 95.

La maison revient à son gendre Claude Marion qui épouse Catherine Barthel en 1631
Mariage, cathédrale (luth. p. 121)
1621. Dominica 11 Trin: den 12. August. Clade Marion der pastetenbeck, vnd J Cätherin peter Barthel des pasteten becken n. tochter, eingesegnet Montag 20. Augusti (i 65)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le fabricant de pâtés Claude Marion à devenir bourgeois. Né en Lorraine, il a beaucoup voyagé en Allemagne et en Grèce. Il a l’intention d’épouser la fille du fabricant de pâtés Pierre Barthel et d’embrasser la religion luthérienne.
1621, Conseillers et XXI (1 R 103)
Claudius Marion Ist Zum burger angenommen. 173.
(f° 173-v) Montag den XXX Julÿ – Pastetenbeck Zum burg. angenohmen
Claudius Marion ein Pastetenbeck auß lotharinng. so vil Jar in deutschland gewesen auch hie etlich Jar gedient Zu Wien u Griechanlandt vermög Passwort vbergibt supplôn sambt ehelich. geburt u. dabeÿ Zuvernehmen d. er willens were * er d burg.recht haben Kont mit weÿlandt Peter Bartels Pastetenbechen dochter Catharine Zu verheuraten, will sich auch Zur Evangelisch. Religion thun und daher in Lotharing. sein sach Zusammen gemacht und außehenlich Pargelt bey hand. hat d. burger. recht von d. frawen Zugenohm. Erk. Man soll Zur annahm Jedoch d er d. burg. recht Kauff vnd damit wid. für Rhtt wiesen. H. Baur H Isenheim

Originaire de « Lemare » en Lorraine, Claude Marion achète le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1621, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 807
Claude Marion Von Lemare In Lottringen d. Pastetten beckh, khaufft d. Burgerrecht mit beÿstandt hanß Marcus deß hosenstrickers vnd Wull Zu den Beckh. dienen Signatum den 30. Julÿ 1621.

Les préposés généraux à l’accise font grief au fabricant de pâtés Claude Marion de faire acheter des grains par sa famille au marché aux grains, ce qui est contraire au règlement. Les Quinze limitent l’amende à 15 livres.
1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Claude Marian. 297. 310.
(f° 297) Sambstags 24. 9.bris – Claude Marian Pastetenbeck Zum Vogelgesang
Oberungelth. referiren Claude Marian den Pastetenbeck beim Vogelgesang seÿ angeben, daß Er vf einen Marckt tag biß in 20. frtl. fruchten erkaufft, der seÿ darüber v.nommen gestehet daß Er durch sein Muter, haußfr. undt etwan and. seine diener biß In 12 oder 14. frt. erkaufen laßen, Er für sein Persohn gehe dem weinmarckh nach. hab einen Vorrath Zu etlichen Märckten hero, an sich bracht, müeß schöne früchten Zu seiner handtierung haben, hoff nit daß er vndt wider ordtnung habe, & Es wüßen aber M. H. daß biß dahero meheren nicht geclagt word. Allß daß mit vßleßung der Zeichen so großer betrug getrieben würdt, die ordnung gebe 4. frtl Zu vndt verbietet nit darüber Zu kaufen, beÿ straf 30 ß für Jedeß wider ordt. erkaufft frtl. stehe beÿ H. h. wie Sie dißen delinquenten ansehen, wollen, Erkandt Oberungeltherren sollen durch ein Kornwerffer die früchten ankauffen nemme laßen, die befundenheit wider referiren & obere herren thun darauf Relation, daß vf deß beclagten Costen biß In 7. frt. weitzen befund. Erkandt Soll gehört wden In Wievil Zeit vnd mahlen Er solche früchten Zusammen bracht vnd ob Sie alle vff den Marckh erkaufft seÿen & vfrichten vorige H.

(f° 310) Sambstag 8. Xbris – Claude Marian der Pastetenbeckh beim vogellgesang Erschienen, vberrricht per dr. Knaf. vnd.thänig Supplicat. So verlesen, beschwert sich darin daß er von den oberungeltherren mit 25. lb d straf darumb belegt, weÿlen Er wider die Korn Marckhß ordnung p.erciert haben soll, Nun hab Er vf kein mehrschatz einkauff sondern sich deß Regirenden herren Ammeisters admonition so Jährlich vf den Zünfften geschiht er Innert vnd dahero Zu rechter Zeit einkaufen wollen, v.brauch die früchten Zu sein handtwerckh vndt In die haußhaltung & Pitt beÿ so bewandten sachen, sich der straf Zuerlaßen oder Jedoch Zumiltern & vfgeschlagen, waß fol. 297. seinet wegen tractiert, fündt sich daß er vf einen Marckh tag durch s. Personen Nemlich sein Mutter, haußr. vndt Knecht früchten erkaufen laßen & Erkandt Soll beÿ 15. lb d gelaßen sein In 3. Tagen Zuerlegen
[in margine :] Straff 15. lb d Erlegt Ego, Sambt den 16. febr. vff 623 vff den Pfenningthurn gelüffert.

Claude Marion verse un complément de paiement à Ernest Heus au nom de sa mère Susanne Schœtterlin pour avoir rembousé un capital lors de la dévaluation.

1630 (22. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 786-v
Erschienen Clade Marian d. Pastetenbeck burger Zu St. an einem,
So dann der Ehrenvest hochgelehrt herr Ernst Heüß beeder Rechten Doctor auch burger alhie, Innamen vnd von wegen Fr. Susannæ Heüßin, gebohrner Schöterlerin, seiner Fr. Muter Am And. theil
Zeigten an und bekannten gegen einander, demnach Er Marian, ihro Fr. Susanna Heüßin 150. gld. Capital St. w. so Er von, vff vnd Abe seinem hauß Jenseit der Preüschen am Stad. Zwischen der Schindt vnd Newen Brucken, neben der Encker Zunfftstuben & neben dem Vogelgesang gelegen, vermög eines den 3. Octobris A° 1560. vnder deß Bischofflichen hoffs Insigel vffgerichten Brieffs, Zuuerzinsen schuldig gewesen, den 13. Januarÿ Anno 1623. in damahligen hohersteigerten gelt, Abgelegt, Alß heten sie sich nach maß alhieiger vber die Nachtrag v.fassten instruction mit einand. güetlichen dahin verglichen, daß Er Marian ihro Fr. Heußin an gutem ietzig. Zeit gäng vndt gibigen geld 75 gld. nachzutragen (…)

Catherine, veuve de Claude Marion, épouse en 1640 le marchand Jean Martin Grimm, fils du marchand Thomas Grimm de Kreuznach (en Palatinat)

Mariage, cathédrale (luth. p. 438)
1640. Hans Martin Grimm der Handelßmann, Thomas Grimmen deß gewesenen Handelßmanns vndt Burgers Zu Creutzenach nachgelaßener Ehelicher Sohn, Vndt Catharina Cladi Marions gewesenen Bastetenbecken vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster Mont. den 27. Julÿ (i 224)

Jean Martin Grimm devient bourgeois par sa femme.
1640, 4° Livre de bourgeoisie p. 194
Hannß Martin Grimm von Creitzenach der Handtelsmann empfangt das burgerrecht von Seiner haußfrawen Catharina, weÿl. Claudi Marios des Pastetenbecken nachgelaßene wittib vmb 8 gold. fl. Ist noch ledigen Standts gewesen vnd würd Zu den Spieglern dienen. Jur. den 8. Julÿ 1640.

Jean Martin Grimm, veuf de Catherine Barthol, auparavant femme de Claude Marion, et l’héritier Abraham Barthol de Montbéliard, hypothèquent la maison au profit de l’aumône comme ayant-droit de Claude Marion. En marge, quittance remise à Marguerite Simon, veuve de Jean Martin Grimm

1641 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 395-v
Erschienen Weÿl. Catharinæ Bartholin, auch Weÿl. Clade Marions geweßenen burgers und Pastetenbeckh. alhie hinderbliebener wittib, nunmehr auch hinderlaßener wittiber hannß Martin Grimm der handelßmann burg. alhie und ihr Catharinæ Erb Abraham Barthol Pastetenbeckh Zu Mumpelgart mit beÿstand Samuel Boy seines dochter Manns, wie auch H Joh: Georg Kürschners und H Joh: Peter Gündels beed. Notariorum und burg. Zu Straßburg an einem, So dann H Leonhard Metzger alß vß E. E. groß. Rhats mittel verordnete Pfleger deß großen gemeinen Allmosens Zu St. Marx, und H Georg Rehm Schaffner daselbst am andern theil, beÿd Parten aber mit beÿstand der Ehrenvesten H Johann Gollen H Jacob Baum, H Joh: Rheinhard Kreßen und H Joh: Jacob Müegen aller vier alß von wohlgedachtem Rhat hierzu auß dero mittel insonderheit deputirter, haben bekannt und gegen einander veriähen,
daß Sie die Bartholische Wittib und Erb. ernanndten Allmosen alß erblich Successor obgedacht. Clade Marions (…) schuldig seÿen 100. lib
dafür Und.pfand sein soll hauß, hoffstatt, mit allen & alhie am Stad. nidwendig der Schindbrucken, neben der Zunfftstuben Zum Enckher ein und anderseit neben dem Bierhauß Zu Vogelgesang, hind. vff ermelte Zunfftstub stoßend gelegen, davon gehndt 13. ß 4 s und 2. Kappen bodenzinß H Andreß Schellen dem Schaffnern iahrs vff Joh. Bapt: und weÿhenachten, Item 8. gold fl. verkäuffer ermeldt. Joh. Bapt: weÿl. Isaac Frickh. seel. Erben lößig mit 200. gold fl.
[in margine :] Erschienen Herr hannß Georg Rhem Oberschreiber deß Allmosens Zu St. Marx hierin gemeldt (…) hatt in gegensein H Abraham Herffen deß handelßmanns alß Vogts Fr. Margarethä gebohrner Simonin hieringedachts H Hannß Martin Grimmen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand H Daniel Grimm ihres eheleiblich. Sohns alß ietziger Possessorin der hierinn hÿpothecirten Behaußung (quittung) Actum den 25. Julÿ Anno 1674.

Jean Martin Grimm loue la maison avant au fabricant de pâtés Jean Michel Wolff

1641 (30. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 620
Erschienen H Hannß Martin Grimm der Handelßmann und burger alhie
in gegensein Hannß Michel Wolffen deß Basteten beckhen und burgers alhie
entlehnte, den gantzen fordern stockh an einer Behaußung alhie am Staden neben dem Bierhauß Zum Vogelgesang && der Enckher Zunfftstub gelegen für und umb 55 fl. zinßes

Jean Martin Grimm hypothèque la maison au profit du charpentier Laurent Schmid

1641 (11. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 787-v
Erschienen Herr hannß Martin Grimm der Handelßmann burger zu Straßburg
hatt in gegensein Lorentz Schmiden deß Zimmermanns auch burgers alhie und Susannæ Ursulæ seiner ehelichen haußfrawen – schuldig seÿe 100 Pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll der halbetheil, Ihme für Ungetheilt gebühren ahne einem vordern Und hinderhauß hoffstatt und höfflein, auch allen andern deren gebäwen, & alhie Jenseit der Breuschen, Zwischen der Schindt: und Newen brucken einseit neben dem bierhauß zum Vogelgesang, anderseit neben der Zunfftstub Zum Encker hinden Vff Georg Rheinschüßel den Schwertfeger Zum theil und theils vff ermelte Zunfftstub stoßend gelegen, welche gantze Behaußung zuuor Verhafftet umb 200 gold gld. herrn Isaac Frickhen Kauffhauß Verwalters see. Erben, So gehen auch Jährlich dauon 13. ß 4 d Undt Zwen Cappen Bodenzinß H. Andreß Schellen dem Schaffner vff Johannis Baptistæ – der vberig. halbe theil an Vorbeschriebener Behaußung ist Abraham Bartholn Zue Mumpelgard deß Debitoris Schwagern Zuständig

Jean Martin Grimm loue la maison au fabricant de pâtés manant Pierre Matthes

1642 (22. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 741-v
Erschienen H. hannß Martin Grimm der handelsmann Undt burger Zu Str.
hatt in gegensein Peter Mattheßen deß Pastetenbecken, Schirms Verwanthen alhie, Vndt Clar Annæ Schneiderin seiner ehelichen haußfr.
Zweÿ jahr lang Von nechstkommend. Martini anzurechnen Verlühen, Inmaßen Sie Eheleuth auch bestimmte Jahracht Entlehnt zu haben geständig weren die gantze Bastetenbecken Behaußung mit allen deren gebäwen und Zugehördten, nichts dauon alß den Platz im Keller zu sein Verleÿhers ietz darinn habend. faßen, außgeschloßen, an Welcher Behaußung Zwar Abraham Bartholn Pastetenbecken Zur Mümpelgardt der halbe theil gehörig, es hatt aber Er Verleÿher hiebeÿ angezeigt daß derselbe ihne Gevollmächtigt habe, Und ligt solche Behaußung alhie Jenseit der Preuschen am Stad. einseit neben dem Vogelegsang, and.seit der Encker Zunfftstub, diße Lehnung ist zu gang. Vmb ein Jährlich Zinnß benantlich 20. lb

Jean Martin Grimm se remarie en 1643 avec Marguerite, fille du marchand Daniel Simon, d’Otterberg (en Palatinat)
Mariage, cathédrale (luth. p. 453)
1643. Domin: Septuages. Herr Johannes Martinus Grimm der Hinterlassen vnd Burger allhie, Jungfr. Margaretha Herrn Daniel Simon deß geweßenen Handelßmanns von Otterberg eheliche tochter. Eingesegnet Zinst den 15. febr. Im Münster (i 231)

Jean Martin Grimm loue pour lui et pour Abraham Barthol de Montbéliard la maison au fabricant de pâtés Nicolas Billinger

1644 (16. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 690
Erschienen H Hannß Martin Grimm d. handelßmann
hatt in gegensein Niclauß Billingers deß Pastetenbeckh. bekannt, daß Er H Grimm für sich und vff Befelch Abraham Bartolß deß Pastetenbeckh. Zu Mümpelgart
vffrecht verlüh. habe, daß Pastetenbeckhenhauß, alhie am Stad. Zwisch. der Zunfftstuben Zum Enckher und dem Bierhauß Zum Vogelgesang geleg. mit allen deß. Gebäwen, nichts davon vßgenohmen, vff Zweÿ Jahr lang, von nechstkünfftig. Mariæ Verkündigung angerechnet um einen iährlich. Zinß benantlich. 20. Pfund

Susanne Barthol, femme du brasseur Samuel Bohy de Montbéliard, vend le quart qui lui revient de la maison à Jean Martin Grimm, déjà propriétaire de la moitié

1649 (29. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 748
(Protocoll. fol. 191.) Erschienen Fr. Susannæ Bartholin in crafft eines Zu Mümpelgart am 10. Octob. nechsthien gefertigt. von Ihro Susanna wie auch H. Daniel Megnin dem Notario Zu Mümpelgart Underschriebenen hiebeÿ Vorgelegten Gewalts gevollmächtigter Befelchhaber Vnd Ehevogt Samuel Bohÿ Burger und Biersieder Zu Mümpelgart mit beÿstand H. Johann Burniers deß handelßmanns alhie
hatt in gegensein H Hannß Martin Grimmen auch handelßmanns vnd Burgers Zu Straßburg
seiner haußfrawen Vierten theil ahne der Bastetenbeckhen behaußung neben einem allmendgäßel am Vogelgesang alhie ein Vnd and.seit neben der Zunfft stuben Zum Enckher gelegen ahne welcher Behaußung Ihme dem käuffer Zu Vor der halbe theil Zuständig ist, und gehen Von solcher gantz. Behaußung Jahrs vff Joh. Bapt: 5. fl. 5. ß ablößig mit 110. fl. dem Stifft St: Marx, Mehr 8. gold fl. Jährlich. vff Joh. Bapt: widerlößig mit 200. Goldtgulden H. Johann Jacob Meÿern dißer Statt alten Ammeÿstern, Sio dann giobt mann auch Jahrs vff Joh. Bapt: Und Weÿhenacht. 13. ß 4 d Und Zween Cappen, welch. Zinnß anietzo H. Andreß Schell de Schaffner empfangt (übernohmen) – umb 108. fl. 7 ß 6 d

Jean Martin Grimm remet 50 livres au receveur André Schell en se libérant d’un cens de 13 sols 4 deniers et deux chapons assis sur la maison

1662 (8. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 166-v
Erschienen H Andreas Schell der Schaffner
in gegensein H hannß Martin Grimmen deß handelßmanns
bekannt, daß Er, H. Grimm, Ihme, H. Schellen, 50 Pfund pfenning erlegt, Und dadurch die Jenige 13. ß 4 d und 2. Cappen so besagter H Grimm gedachten H Schellen iährlich von vff und abe der Pastetenbeckhen behaußung alhier Jenseit deß Stadens underhalb der Schindbruckh. neben dem Bierhauß Zum Vogelgesang geleg. Zu Zinnß Zu raÿchen schuldig

Marguerite, veuve de Jean Martin Grimm, se libère d’un autre cens établi par un acte de 1528 en remettant 200 livres à Jean Philippe Friderich

1667 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 413-v
Erschienen der Edel- From- und wohlwaÿs Herr Johann Philipß Friderich deß beständigen Regiments der Herren Fünff Zeh.
in gegensein Fr. Margarethæ weÿl. H Hannß Martin Grimmen deß handelßmanns nunmehr seel. hinderbliebener wittibin, mit assistentz H. Abraham Herffen deß handelßmanns ihres Curatoris
daß Sie Fr. Margaretha, ehrengedachtem H fünffzehnern Friderich, 200 Pfund pfenning in bahrem Gelt erlegt, und damit die ienige 80 golt fl.. iährlich Zinnßes, so sie demselben ehevögtlich. weiße ied. Jahrs termino Joh. Bapt: vermög eines latinisch. pergamentinen sub dato 5. Id. Junÿ a° 1528. mit deß Bischoff. hoffs anhangenden Contract Innsigel außgefertigten Zinnßbrieffs und deß. transfixes, von vff und ab ihrer alhie am Schiffleuth Stad. Zwisch. der Zunfftstuben zum Encker und dem Bierhauß zum Vogelgesang gelegener Behaußung, zu raÿchen schuldig geweßenen ist abgelößt

Marguerite Simon veuve de Jean Martin Grimm meurt en 1687 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison sur le quai à 480 livres, celle au Vieux-Marché-aux-Poissons à 1 330 livres. La succession sans passif s’élève à  6831 livres.

1687 (6.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 8) n° 9*
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, so weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Margaretha Grimmin, Gebohrne Simonin, auch Weÿl. deß Ehrenvest und Wohlgeachten Herrn Hannß Martin Grimmen, Geweßenen handelßmanns und burgers alhier zu Straßburg nachgelaßene Wittib nunmehr beede seel. nach Ihrem den 14. Aprilis Jüngsthien Genanntem seeligen hienscheiden, Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvest vnd Vorachtbahren herrn Johann Jacob Saltzmanns, vornehmen handelßmann vnd burgers alhier als Geordnet und Geschworenen Curatoris vnd Vogts Jungfr. Annæ Margarethæ vnd Herrn Matthiæ der Grimmen, beeder Lediger Geschwüsterd, so dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt Undt dann der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Helenæ Grimmin Herrn Nicolai Hoffers, auch handelßmanns vnd Burgers allhier Geliebter haußfrawen, mit beÿstandt erstgedachtes Ihres haußwürths aller dreÿ der Abgeleibten frawen seel. Sohns vndt Tochter, auch nechster ab intestato nachgelaßener Erben, vorgenommen, ersucht vnd inventirt – Actum Dienstags den 6. Maÿ A° 1687.
Copia der abgeleibten frawen seel. mit eingener hand geschriebener Disposition

In einer alhier Zu Straßb. ane dem Fischmarckt gelegenen in dieße verlaßenschafft gehöriger behaußung befund. word. wie folgt.
Auff der obern Bühn, Auff der andern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B,, In der Cammer C, Auff dem obern hindern Bühnel, Auff der Truckeneÿ, In der Cammer D, In der Cammer E, In der Obern Vorder stub, Im Hauß öhren, Im hindern Stübel, In der Küchen, In d. Magd Cammer, In der undern Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, In dem undern hinder oder sogenandten Soldaten Stübel, In der Stubcammer, Vor dieß Stuben, Im Conthor, Im undern haußöhren, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb ane häußern. Item Ein Gewerbs behausung mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weith. Rechten Zugehörd. v. Gerechtigkeiten, Geleg. in der St. St. ane dem Undern Fischmarckh, einseith neben H. Philipp Wilhelm Liechtenbergern dem huethstaffierern anders. neben H. Christian Gallus dem Barbierer allhier, hind. auff dem Ulber Graben stoßend, davon Gehen Jahrs 3. lb 10 ß d Zinnß auff Pfingsten, weÿl. H Hannß Philipp Spießen deß Specereÿ händlers seel. Erben in hauptgut abzulößen mit 70. lb d sonsten freÿ ledig vnd eigen, Vnd ist dieße Behaußung durch der Statt Str. Geschworne Werckhleüth vermög überreichter v. beÿ dem Concepto befindlicher Abschatzung, über vorgedachte beschwerdt hiehero æstimirt worden umb 1330. lb. Darüber besagen 2. teutsche perg. Kbr. mit d. St. St. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt, deren der Erste den 28. Xbr Aô 1653. v. der andere den 1. Julÿ aô 1654. datirt (…)
Item hauß v. hoffstatt, mit allen deßen Gebäuwen, Begriffen, weith. rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, Gelegen in der Statt Straßburg ane dem Staden Zwischen der Schindt: v. Newen brucken, eins. neben d. Zunfft stueb Zum Encker, Anderseith neben dem Bierhauß Zum Vogelgesang, hind. vff ermelte Zunfftstub stoßend, so allerdings ledig eigen, und durch vorgedachter Werckmeistere abgewürdiget für 960. fl. th. 480. lb. Hierüber meldet j. teutsch. perg. Kb. mit d. St. St. anhangedem Kleinern secret Insigel verwahrt de dato den 12. febr. 1617. Ferner über einen halben theil dieß. behaußung seind vorhanden Zween teutsche perg. Kbr. mit d. St. Str. anhagendeem Contract Insiegel deren der eine den 29. 8.br aô 1649. der andere aber den 17. Xbr aô 1657 datirt vnd mit N° 4 signirt. Darbeÿ 15. alte perg. Kauff: abgenlöste Zinnß vnd hüttenbr. mit N° 2. quotirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, 1) haußrath 352, 2) Wahren 3843, 3) Wein vnd Lehre vaß 14, 4) Silber geschirr und Geschmeid 112, 5) Guldene Rind, Kett. v. dg. geschmeid 57, 6) baarschafft 417, 7) Eigenthumb an häusern 1810, 8) Pfenningzinß h.gutt 225, Summa summarum, Conclusio 6831 lb
Abschatzung Mitwochs d. 11. Junÿ 1687. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd beschaidenen herrn Johann Martin Grim geweßner burger vnd Handelsmanns See. hinderlaßene Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg auff dem Fischmarckh (…)
Die Zweite behaußung auch alhie in der Statt Straßburg ane dem schiffleut Staden, Ein Seitzs Neben E E Zunfft Zum Enckher, ander seitzs Neben herrn Johann petter Monfort dem biersieder Zum Vogel gesang, hinden auff J Gottfriedt Reinschißell Stoßent, Welche Vorder vnd hindere behaußung bachoffen vnd bachstub vnd ein gemeiner bronnen auch aller dero begriffen recht Vnd gerechtigkeit wie solches durch die geordnete Werckleite befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor vnd vmb Neinhudert Vnd Sechztig Gulden. Bezeÿgens der Statt Straßburg geschwohrne Werckh Leite, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Madtiß Schmaßmann Werckmeister deß Maurhoffs

Mobilier qui revient au fils commis négociant Mathias Grimm
1687, Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 9)
Verkauff und Looß Register über die Jenige Mobilia, Silber undt Goldt, so H. Mathias Grimm lediger handelßdiener von Weÿl. der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Margaretha Grimmin auch weÿl. Herrn hannß Martin Grimmen Geweßenen Handelßmanns und burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßener wittib, Als seiner Lieben Mutter auch seeligen Erblich bekommen
Vergleich und Abtheilung der Wahren demnach H. Johann Niclaus Hoffer sich resolvirt Jungfr. Annæ Margarethæ Antheil aller Vorhandenen Wahren deß Inventarÿ Anschlag nach Anzunehmen, H Joh: Jacob Saltzmann dero Curator auch darein consentirt
Specification der Jenigen wahren welche H Johann Jacob Saltzmann als Vogt H Mathiæ Grimmen mit Cons. H. Nicolai Herffen an H. Joh: Tomann Frölich certis cum conditionibus verkaufft

Inventaire des biens de Mathias Grimm, copropriétaire des immeubles décrits ci-dessus, dressé dans la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. L’actif de la succession s’élève à 2 211 livres, le passif à 2 323 livres.

1688 (12.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 10) n° 11
Inventarium und beschreibung aller der Jeniger Haab, Nahrung und Güttere, so weÿl. der Ehren vorgeachte H. Mathias Grimm, geweßener Lediger Handelsmann auch weÿl. deß Ehrenvest und wohlgeachten herrn hannß Martin Grimmen, geweßenen Vornehmen handelßmanns und burgers alhier Zu Straßb. nunmehr beed. seel. nachgelaßener Ehelicher Sohn nach seinem den 27. Martÿ dießes 1688.sten Jahrs genommenen seel. ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Helenæ Hofferin gebohrner Grimmin, H. Nicolai Hoffers des von hier verzogenen handelßmanns vnd Burgers allhier ehelicher haußfr. mit assistentz deß Ehrenvest und hochachtbahren herrn Johann Niclauß Herffen Vornehmen Handelßmanns vnd burgers alhier ihres geordnet und geschworenen Vogts, So dann deß Ehren vnd wohlgeachten H Johann Jacob Saltzmanns, Vornehmen handelßmanns v. burgers alhier alß Geschworenen Curatoris Jungfr. Annæ Margarethæ Grimmin, obehrengedachts H Hanß Martin Grimmen seel. hinderlaßener Ehelicher dochter beeder deß nunmehr in Gott Verschiedenen Eheleiblicher Schwestern vnd rechtmäsiger ab intestato nachgelaßener Erbin (…) Actum Mittwochs den 12. Maÿ A° 1688.

In einer alhier Zu Straßb. ane dem Fischmarckt gegen dem Lungen gäßlein gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft Zum theil gehöriger behaußung befund. worden wie volgt
Ane Haußrath und dergleichen Vahrender haab. Obenauff in einer Cammer
Sa. haußraths 24 Wahren Zum Eißenhandel gehörig 1250, Lehre Vaß 3, Silbergeschmeid 3, Guldener Ring 1, Baarschafft 267
Eÿgenthumb ane häußern. Item ein dritter theil für ungetheilt von vnd ane einer Gewerbs behausung mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weith. Rechten Zugehörd. vnd Gerechtigkeiten, Geleg. in der St. St. ane dem Undern Fischmarckh (…)
Item ferner ein dritter theil für ungetheilt von vnd ane hauß vnd hoffstatt, mit allen deßen Gebäuwen, Begriffen, weiten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, Gelegen in der St. St. ane dem Staaden Zwischen der Schind: v. Newen bruckh &&,so auch ledig eigen, und durch alhiesige Werckhleüth angeschlagen pro 450 lb, thut der hiehero gehörige dritte theil 160 lb
Dieße beede behaußungen seind in Vielberührtem Mütterlichem Inventario fol: 188.b, 189, 180, 191 et 192.a weitläuffiger beschrieben, wie auch die darüber sagende Doc.ta ordentlich registrirt zu befinden
Sa. Eigenthums ane häußern 626 lb, Pfenningzinß hauptgüter 33, Summa summarum 2211 lb – Schulden auß den Erb Zubezahlendt 2323, Mehr Schulden als gutt 111 lb

Anne Marguerite Grimm et Marie Hélène Grimm, femme du marchand Jean Nicolas Hoffer, louent la maison au fabricant de pâtés Jean Haubenstricker

1688 (30. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 672
H. Johann Jacob Saltzmann der Handelßmann, alß Vogt Jfr. Annæ Margarethæ Grimmin, So dann Joh: Niclaus Herff, der Handelßmann alß Vogt Mariæ Helenæ auch gebohrner Grimmin, Johann Niclaus Hoffers deß außgetrettenen handelßmanns Ehefrauen
in gegensein Johann Haubenstrickers deß Pastetenbecks, mit beÿstand Johann Jacob Kammen, deß Gerbers seines Vettern
entlehnt, Eine Behaußung, bestehend in vord. und hind.hauß, sambt einen höffel dar zwischen, mit allen deren Gebäuen begriffen. und zugehörd, allhier am Schiffleuthstad. einseit neben d. Zunfftstub Zum Äncker, anderseit neb. dem Bierhauß Zum Vogelgesang, hind. auff Gottfried (-) d. Meßerschmid stoßend gelegen, auff vier jahr lang von künfftig Ostern 1689. an Zu rechnen, Umb 25 pfund pfenning jährlich. Zinß

Les mêmes vendent la maison au fabricant de pâtés Jean Haubenstricker moyennant 400 livres. En marge, quittance remise en 1693 à Jean Melchior Schwanfelder

1689 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 37-v
Jfr. Anna Margaretha Grimmin so majorennis, mit beÿstand herrn Johann Jacob Saltzmanns, deß Ältern handelßmanns Ihres Vogts, So dann Fr. Maria Magdalena auch gebohrne Grimmin, Johann Niclaus Hoffers deß außgetrettenen handelßmanns Ehefrau, mit beÿstand Hn Johann Niclaus Herffen, deß handelßmanns Ihres Vogts
in gegensein Johann Haubenstricker deß Pastetenbecks, mit beÿstand H Christmann Röderers deß Rothgerbers
Eine Pastetenbecken behaußung mit allen deren Gebaüen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier jenseit am Staden oberhalb der Neuen brucken, einseit neben einem Allmendgäßlein am Vogelgesang anderseit neben der Zunfftstub zum Äncker, hind. auff Gottfried Reinschüßel den Meßerschmid, stoßend gelegen – geschehen umb 400 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Johann Melchior Schwanfelders deß schwerdfegers als jetzmahligen Possessoris hierinn gedachten underpfandts – quittung den 2. Octob. A° 1693

Jean Haubenstricker vend la maison au fabricant de pâtés Jean Thierry Herrmann

1692 (22. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 615
Johannes Haubenstricker der Pastetenbeck, mit beÿstand H. Georg Wagners E.E. großen Raths beÿsitzers
in gegensein Johann Dietrich Herrmanns, deß Pastetenbecks, mit beÿstand Johann Carl Kuntz, deß Büttels beÿ E.E. Zunfft der Freÿburger
Eine Pastetenbecken behaußung, mit allen deren Gebäuen, begriff., Recht. Zugehördt. und Gerechtigkeit, allhier am Staden, oberhalb der Neuen brucken, einseit neben einem allmendgäßlein, am Vogelgesang, and. seit neben der Zunfft stuben zum Äncker hinten auff Gottfried Reinschüßel, der Meßerschmid stoßend gelegen, welche behaußung umb 300 lb Capital Kauffschillings Rest, wie in d. C C stub Registr. d. A° 1689 fol. 30 in marg. zu befind. So dann umb 50 lb Capital (…) – umb 340 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Johann Melchior Schwanfelders deß Schwerdfegers, als jetzmahligen besitzers hierinn gem. behaußung (quittung), den 2. oct. A° 1693

Jean Thierry Herrmann hypothèque le même jour la maison au profit de l’horloger Abraham Habrecht

1692 (21.7.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 616
Johann Dietrich Herrmann, der Pastetenbeck
H, Abraham Habrecht, deß Klein Uhrenmachers – schuldig 250 pfund Zu Erkauffung hernach beschriebener hypothecirt. Behaußung
unterpfand, Eine Pastetenbecken behaußung, mit allen & perge auß immediate Vorstehed. in der Vorstatt

Né à Molsheim fils du maréchal ferrant Bernard Herrmann, Jean Thierry Herrmann achète le droit de bourgeoisie en janvier 1693
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1103
Joh: Dietrich Hermann, Von Molßheim, der Pastetenbeck, weÿl. Bernhard hermanns des gewesten huffschmidts daselbst nachgelaßener sohn, erkaufft empfangt das burgerrecht p. 6 Gold fl. 16 ß. so Er bereits auf dem Pfenningth: erlegt hat, ist noch ledig. standts Vnd Wird Zu E.E. Zunfft der becker dienen. Jur: d 7. Jan: 1693

Jean Thierry Herrmann épouse en 1693 Marie Elisabeth Schudler
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 141)
1693. Die 30 May solemniter ac in facie Ecclesia matrimonii iuncti sunt Joannes Dietrich Herman Civis et Maria Elizabeth Schudlerin quorum proclamationes iam dudum factæ fuerunt (signé) Johann dietrich Herrmann, + signum sponsæ (i 71)

Jean Thierry Herrmann vend la maison au fourbisseur Melchior Schwanfelder.

1693 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 332-v
Johann Dietrich Herrmann, der Pastetenbeck, mit beÿstand Johann Georg Kuntz, dollmetsch am Metzger thor
in gegensein hans Melchior Schwanfelders, deß Schwerdfegers, mit beÿstand Hn Johann Jacob Hirschel, deß Fischhändlers und EE großen Raths beÿsitzers, seines Schwagers
Eine Pastetenbecken behaußung, mit allen denen Gebaüen, begriffen, rechten, Zugehördt und Gerechtigkeiten allhier am Staden, oberhalb der Neuenbrucken, einseit neben einem allmendgäßlein am Vogelgesang, anderseit neben der Zunnft stub Zum Äncker, hinten auff Gottfried Reinschüßel den Schwerdfeger stoßend gelegen, welche behaußung umb 300 lb Capital allen Kauffschillings rest, wie in d. C. Cont. Stb Reg. de A° 1689 fol. 38 in marg. Zu befind. So dann umb 50 lb Capital (So dann umb 250 lb Capital verhafftet), umb 200 pfund

Jean Melchior Schwanfelder et Anne Baldner hypothèquent la maison au profit du marchand de poissons Jean Jacques Hirschel. En marge, quittance remise en 1698 à Jean Guillaume Knoderer

1693 (2. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 662-v
Hans Melchior Schwanfelder, der Schwerdfeger, und Anna und gebohrne Baldnerin, und zwar dieselbe mit beÿstand H. Carl Baldners, deß goldarbeiters ihres bruders, und Johann Jacob Borsten, deß Meßerschmids, Ihres Vettern
in gegensein H. Johann Jacob Hirschels, deß Fischhändlers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Ein Pasteten becken behaußung, mit allen deren gebäuen, rechten und Zugehördt, allhier am Stad. oberhalb der Neuen brucken, einseit neben einem Allmendgäßlein am Vogelgesang, and. seit neb. d. Zunfftstub Zum Ancker, hind. auff Gottfried Reinschüßel den Schwerdfeger stoßend gelegen
[in margine :] vorged. H. Hirschel der Creditor, in gegensein Joh: Wilhelm Knoderers, des Pastetenbecks als jetzigen besitzers des hierinn Verpfändeten am Staden gelegenen Pastetenbecken haußes (quittung), dieweilen aber die Vorlag ged. 300 lb Zur helffte von fr. Ursula gebohrner Kleinin weÿl. H. hans Conrad Werners, des Stattschmids sel. hinterlassener wittib, sein Knoderers Schwieger Mutter zur andern helffte aber Von Johann Wilhelm Heilen, ietzigen Stattschmid seinem schwager – den 30. 7.bris 1698

Jean Melchior Schwanfelder vend la maison au fabricant de pâtés Jean Guillaume Knoderer moyennant 800 livres

1698 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 355
Hans Melchior Schwanfelder der Schwerdfeger
in gegensein Johann Wilhelm Knoderers des Pastetenebecks, Und Annæ Mariæ geb. Wernerin mit beÿstand H. Johann Wilhelm Heilen, des Statt Schmids, ihres Schwagers [unterzeichnet] Johann Wilhelm Knotterer, Anna Ursula Knotterin, Johann Winemar häÿll
Eine Pastetenbecken behaußung, mit allen deren Gebaüden, begriffen, rechten, zugehördten Und gerechtigkeiten allhier am Staden oberhalb der Neuen brucken, einseit neben einem Allmend Gäßlein am Vogelgesang anderseit neben der Zunfft Stub zum Acker, hind. auff Gottfried Reinschüßel, den Schwerdfeger stoßend gelegen, welche behaußung umb 300 lb Capital (verhafftet) geschehen umb 500 pfund

Fils du marchand de pâtés du même nom, Jean Guillaume Knoderer épouse en 1696 Anne Marie Werner, fille du maréchal ferrant municipal Jean Conrad Werner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 42, n° 10)
Mittwochs den 13. Junÿ A. n. 1696. seind nach zweÿmahliger Außruffung in der Pfarrkirchen Zu St. Niclaus in Straßb. copulirt und außgeruffen worden Johann Wilhelm Knoderer der ledige Pastetenneck und burger alhier, weÿl. Johann Wilhelm Knoderers, geweßenen Pastetenbecks und burgers alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfer Anna Maria Wernerin weÿl. H Johann Conrad Wernerß, geweßenen Stadthuffschmidts und burgers alhie nachgelaßene eheliche Tochter und Johann Wilhelm Knotterer Pasten becker alß hochzeiter, Anna Maria Wernerin als hochzeiter (i 58, proclamation Temple-Neuf p. 56 n° 303)

Jean Guillaume Knoderer et Anne Marie Werner hypothèquent la maison au profit de la veuve du passementier Georges Christophe Hofflinger. En marge, quittances remises à André Nuss et Anne Marie Martin en 1717 puis au tanneur Jean Thiébaut Hetzel en 1729.

1702 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 251
Joh: Wilhelm Knoderer pastetenbecker u. Anna Maria geb. Wernerin mit beÿstand Johann Willhelm Haÿlen Statthuefschmids u. Eliæ Greichels metzgers [unterzeichnet] Johann Wilhelm Knotterer, Anna Maria Knodererin, Johann Wilhelm haÿll
in gegensein Susannæ Cath: Weÿl. Georg Christoph Hoffingers geweßenen Paßmentirers wittib mit beÿstand J: Georg Deublers Einspennigers Dero Curatoris – 100 pfund
unterpfand, der debitirenden behaußung allhier ahm Staden einseit neben einem allmend gäßlein ahm Vogelgesang anderseit neben der Zunftstueb Zuem ancker hinten auf die Reinschußelische EE. stoßend gelegen
[in margine :] in gegensein Andres Nußen des Haußfeurers Und Anna Maria Martin alß nunmahliger proprietariorum hierinn Verpfändeten hauß, den 15. julÿ 1717
[in margine :] in gegensein Joh: Theobald Hetzel Rothgerbers als proprietarÿ hier verpfändeter behaußung, den 24. mart. 1729

La tribu des Maçons inflige une amende à Jean Guillaume Knoderer dont le locataire, l’ingénieur Billy, a fait poser du mastic dans son séchoir par un maçon de Kehl. Le prévot de la tribu déclare que Jean Guillaume Knoderer a déjà été prévenu deux ans auparavant pour une affaire semblable et q’uil ne pouvait donc ignorer le règlement. La commission estime que l’affaire peu d’imporante justiferait d’exonérer le pétitionnaire de l’amende qui est cependant maintenue à cause de son refus d’obtempérer. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.
1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 43-v) Sambstags den 11.t Februarÿ 1708. – Saltzm. noîe Johann Wilhelm Knoderer deß Pastetenbeckers Zum Vogelgesang der ist von E. E. Zunfft der Maurer in 3 lb condemnirt worden weilen Einen in seinem Hauß sich auffhaltenden Ingenieur namens Billy eine truckeneÿ vergittern laßen, wozu der Maurer Langer Zeit nicht gebraucht werden können bittet deßweg. Deputation vnd nachlass der straff. Erk. Ahne die Obere Handwercks Herren.

(f° 56) Freÿtags den 2. Martÿ 1708 – Johann Wilhelm Knoderer Ca E. E. Zunfft d. Maurer
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen durch herrn Friden referiren daß Johann Wilhelm Knoderer der Pastetenbeck wider E. E. Zunfft der Maurer geklagt daß Sie ihne vmb 3 lb. d. gestrafft hetten vnd vmb deputation gebetten, daß man ihne ferner darüber gehört habe Er beditten, daß vor dießem herren Rhatherr Böhmen vnd Meister Zäpffel gebraucht hette, anjetzo aber dieselbe nichtt haben können, vmb nur etwas weniges in seinem hauß verkitten Zulaßen, dahero Mons. Billi der Ingenieur zu Kaÿl, so beÿ ihme logirt, sich eines Maurers von Keÿl bedient vnd unwißend seiner es verkitten laßen, dabeneben einen schein von ged. Mons. Billy vom 40. Febr. 1708. producit welcher abgeleß. word. worauff H Frantz Heinrich Städel alß alter Zunfftmeister geantwortet daß diese sach schon vor Zweÿen jahren beÿ E E Zunfft gericht vorgekommen were, vnd dermahlen gegner eben das was er anjetzo gedacht beÿgebracht habe, weilen Er aber wohlgewußt daß man sich der stimbler nicht bedienen solle, so hette man ihn die 3 lb d straff angesetzt, welche in der den 17. Junÿ 1701. beÿ Mhh. den XV. ergangener Erkandnuß enthalten, nach solchem were ihme 5 biß 6 mahl wider für gericht gebotten worden aber Er were nicht nur nicht erschienen sondern hette das erste mahl auch sehr böße wortt außgestoßen, wie Herr XV. König alß Oberherr selbsten werde attestiren können. Auff seith der herren Deputirten habe man darvor gehalten, daß was das Kitten betrifft, weilen es eine geringe sach ist Er mit der straff verschohnt, wegen ohngehorsams vndt verlohrnen respecti aber ihme die helffte der 3. lb d angesetzt werden könte.
Herr Prætor Regius haltet davor, daß er beÿ den 3. lb d gelaß. werden könte. Erk. herrn Prætori Regio gefogt.

(f° 88-v) Sambstags den 24. Martÿ 1708. – G. nôe E. E. Zunfft der Maurer Ersch. herr Frantz Heinrich Städel alß Zunfftmeister, bittet vmb schrifftliche communication deß In Sachen gtra H. Wilhelm Knoderers, Johann Haßlers vnd hannß Georg Bürmele Philipp Wentzen et Consorten ergangenen bescheiden. Erk. Willfahrt.

(f° 95-v) Freÿtags den 2. Martÿ 1708. – Joh. Wilh. Knoderer Ca E. E. Zunfft d. Maurer Bescheidt
In Sachen Johann Willhelm Knoderer des burgers vnd Pastetenbecks Allhier Kläger an einem, entgegen vnd wider E. E. Zunfftgericht der Maurer, beklagte am andern theil ist pt° angesetzter 3 lb. strafft erkandt, Soll Kläger dieße 3. lb d völlig Zu erlegen schuldig vnd verbunden sein.

Jean Guillaume Knoderer et Anne Marie Werner hypothèquent la maison au profit du marchand de fruits et légumes Christophe Spæth

1712 (ut ante [16.9.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 558
Joh: Willhelm Knoderer pastetenbeck und Anna Maria geb. Wörnerin beÿständlich Joh: Jacob Bahmeÿers metzgers und Willhelm heÿl Stattschmidts
in gegensein Christoph Späth fastenspeishändlers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: ahm Staden einseit neben dem vogelgesang anderseit neben der Schiffleuth stueb hinten auff Gerhardt Becker

Anne Marie Werner meurt en 1718 en délaissant des héritiers collatéraux qui renoncent à la succession. L’inventaire est dressé à la Citadelle dans la maison de l’ingénieur Billy. Les experts estiment la maison dans l’impasse à 150 livres. La masse propre à la veuve est de 362 livres. Le passif excède l’actif de 612 livres.

1718 (31. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 59 (55)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme frau Anna Maria Knoderin gebohrene Wörnerin H. Joh: Wilhelm Knoderers Pastetenbecks und burgers allhier Zu Straßburg seelig geweßene haußfrau nunmehr seel. nach Ihren vor ohngefähr einem halben Jahr genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg d. 31. 8.br. 1718.
Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ. Obwohlen die Verstorbene einige Geschwüsterde, welche rechtmäsige Erben ab intestato weren, oder seÿn Könten, so begehren Sie sich demnach dießeitiger Erbschafft im geringsten nicht an zumaßen, Vornehmlich der Ursachen, weilen weit mehrer schulden als nahrung vorhanden, Aus eben dießer Ursachen nun habe weder vor nötig eracht die Zwischen beeden geweßene Eheleuth auffgerichtete Eheberedung und Codicill weilen solche Documenta der Wittiber auch nicht weiß wo Sie seÿe auch am gelt hat solche Zu löß. noch einige denominatioen hæredum Zu dressiren würd demnach solchergestalt die gantz Massam dem wittiber heimfallet hingegen aber auch so weith sich selbe erstreckt die schulden Zu bezalen hab.

In einer in der Citadell gelegenen: und Von Mons. Billy Ingenieur bewohnend. behaußung sich folgendermaßen befunden
Eigenthumb ane häußern. Erstl. i. behaußung mit allen deren gebäuen, begriffen, weit. Zugehörd. Rechten v. gerechtigkeit allhier an dem Schiffleutstad. 1. seit neben dem Volgelsgesang dem bierhauß and.seit Andres Nußen dem schwartzb. hinten vf E E Zunfft der Äncker stoßend, Und ist solche behaußung durch der St. St. geschworne werckleute Crafft dero Zu mein des Not. Cocnept gelüffert. schrifftl. Abschatzung de dato 28. Octob. 1718 æstimirt worden pro 150. lb. Darüber hat sich dißmahlen nichts schrifftliches befund.
It. i. behaußung, s. Stall und garten, in der Ruprechtsau in der Niederau geleg. (…)
Wann nun die samptliche passiva von der gesampten Activ Nahrung defalcirt und abgezogen werden solt. werden soclhe die Activa dem Stalltax nach übersteigen vmb 612. lb

Jean Guillaume Knoderer et sa femme Anne Marie Werner échangent avec le farinier André Nuss et sa femme Anne Marie Mack la maison sur le quai contre une autre à la Robertsau

1716 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 499-v
Joh: Willelm Knoderer pastetenbecker und Anna Maria geb. Wörnerin einsen
und andern theils Andres Nuss meelmann und Anna Maria geb. Mackin
(übergeben die Eheleuthe) Knoderer ihnen Nussischen Eheleuthen, ihre behausung höffel hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm staden, einseit neben der Schiffleuth stub anderseit neben dem bierhaus zuem vogelgesang hinten auf die Knodererische eheleuth – um 100, 400, 250, 150, 150 und 50 capitalien verhafftet
Dahingegen, (übergeben sie) Nussische Eheleuthe ihnen Knodererischen eheleuthen ihr hauß hoff hoffstatt stallung Garthen mit allen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten in Ruprechtsau in der niderau, einseit neben Georg Wurtz darzwischen ein weeg anderseit neben dem hundtswasser hinten aufs allmendt, daran gibt mann jährlichen 1 lb ane bodenzinß – geben die Nussische Eheleuthe ihnen Knodererischen annoch 125 lb

André Nuss et Anne Marie Mack vendent la maison au fabricant de pâtés Jean Adam Allheilig et à sa femme Anne Marguerite Schlehenacker

1722 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 467
(1750) Andreas Nuß haußfeurer und Anna Maria geb. Mackin
in gegensein Johann Adam Allheilig Pastetenbecks und Annæ Margarethæ geb. Schlehenackerin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Staden, einseit neben der Schiffleuth Zunfftstub anderseit neben dem bierhauß zum Vogelgesang hinten auff Sr Billy den Ingenieur
([in margine :] 950 ausmachende capitalien und 800 pfund

Fils du fabricant de pâtés du même nom, Jean Adam Allheilig épouse en 1707 Anne Marguerite Schlehenacker, fille de l’aubergiste Jean Thierry Schlehenacker  : contrat de mariage, célébration
1707 (2. Julÿ), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen H Johann Adam Allheilig dem jüngern, Pastetenbeck und burger alhier, als hochzeitern an einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Annæ Margarethæ Schlehenackerin H Dietrich Schlehenackers, Bierbrauers und Burgers alhier mit weÿl. frawen Maria Magdalena gebohrner Schmittin deßsen erstern Haußfrawen seel. ehelich erzeugter Tochter als hochzeiterin andern theils
Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg Sambst. den 2. Julÿ A° 1707 [unterzeichnet] Johann Adam Allheilig als hochzeiter, Johann Adam Allheilig Alß Vatter, Anna Margaretha Schlenackrin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 112 n° 639)
Anno 1707. den 7. Septembr. seind nach geschehener doppelter ausruffung in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet worden Johann Adam Allheilig der ledige Pastetenbeck H Johann Adam Allheilig deß burgers und Pastetenbecks alhie ehelicher Sohn und Jungfr. Anna Margaretha H Dietrich Schlehenackers deß biersieders und burgers alhie eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Adam Allheilig als Hochzeiter, Anna Margareth Schlenackrin als hochzeiterin (i 115)

Jean Adam Allheilig devient tributaire le 4 octobre 1707
1707 (4. 8.br), Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 32-v) Dienstags, den 4.ten Octobris – Neuzünfftiger
Johann Adam Allheilig der ledige Pastetenbeck erscheint mit Vorweißung Stattscheins, bittet umb seines Vatters Recht, Erkannt, soll 1 lb 11 ß d Zur Gebühr erlegen, alß dann willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 128 livres, ceux de la femme à 399 livres.
1707 (19. 8.br), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 5)
Inventarium über des Ehrenhafft und Achtbahren Hn Johann Adam Allheiligs des jüngern Pastetenbecks und der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Margarethæ Schlehenackerin, beeder Eheleuth und Burgere alhier Zue Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1707. – vermög der Zwischen Ihnen Zuvor auffgerichteten Heuraths Pacten, in ihren ohnlängst mit Gott angetrettenen Ehestand einander für ohnverändert, Zugebracht – Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg in fernerem Gegensein der Ehrenvest und Vorgeachten Hn Dietrich Schlehenackers Bierbrauers Zum Störckel der Frawen leibs Vatters und H, Joh. Phil. Brandhoffers, Biersieders Zum guld Löwen, deroselben noch ohnentledigten Vogts, Mittw. d. 19.ten Octobr. A° 1707.
Sa. haußraths M 93, der Frawen Zugebrachten haußraths 178, Sa. Silbergeschirrs M 6, F 7, Sa. Guldener rings F 19, Baarschafft F 194, Schiff und geschirr zum Pastetenbecken handwerck gehörig M 24
Des Manns Nahrung 128 lb, Der Frawen in die Ehe eingebrachte ohnveränderte Nahrung 399 lb
Haussteur M 43, F 21

Jean Adam Allheilig et Anne Marguerite Schlehenacker font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif
1726, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 550
Inventarium über Johann Adam Allheilig Pastetenbecks und fr. Anna Margaretha geb. Schlenackerin Activ v. passiv Nahrung

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Adam Allheilig à rester à l’hôpital jusqu’à ce qu’il soit guéri
1728, Conseillers et XXI (1 R 211)
(p. 172) Sambstag d. 15. Maÿ – Mr Gug Nomine Joh: Adam Allheilig des hiesigen burgers und Pastetenbecks producirt unterthänig und demüthigstes Memoriale und bitten, sambt beÿlag N° 1 handelt inhalts. Ist Erkandt, Wird Implorant an die Hh. Pflegere des Mehrern Hospitals, umb dessen Petitum dahin gehend, daß er noch länger darinnen und Zwar biß Zu erlangter Völliger gesundheit möchte behalten Werden, Zu untersuchen und darüber eine umbständlichen Relation abzulegen Verwießen. Deputati H. Rth. Brackenhoffer und H. Rht. Zäpffel.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent Jean Adam Allheilig à l’hôpital si ses six enfants n’ont pas les moyens de l’entretenir
1729 Conseillers et XXI (1 R 212)
(p. 65) Montag d. 7. Februarÿ – Lt. Mosseder Nomine Johann Adam Allheÿlig des hiesigen burgers und geweßenen Pastetenbecks producirt fußfällig flehentliches Memoriale und bitten, mit beÿlag Lit. min. a umb gnädige Auffnahm in den Hospithal handelt inhalts. Ist Erkandt, Wird das geschäfft an die Herren Pflegere dieses Stiffts Verwießen umb zu untersuchen, ob des Imploranten haußfrau und noch lebende sechß Kinder ihne Zu unterhalten im stand seÿen oder nicht. Mithin Wohlgedachten Herrn Pflegere nach befindung der umbständ selbigen in den Spithal auffzunehmen oder mit seinem begehren abzuweÿßen hiemit die hand geöffnet. Deputati H Rht. Richßhoffer und H Rht. Desgeorges.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un admettent à l’orphelinat les trois enfants cadets de Jean Adam Allheilig après enquête.
1730, Conseillers et XXI (1 R 213)
(p. 140) Mittwoch d. 3. Maÿ 1730. – Lt. Mosseder Nomine Weÿl. Joh: Adam Allheilig geweßenen Pastetenbecks und burgers allhier hinterlaßener sechs Kinder Vogts Johann Jacob Meÿers auch burgers und biersieders producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlagen sub Lit. A B C et D umb gnädiges Auffnahm der dreÿ iüngsten Von gedachten Kindern in das Wäÿßenhauß handelt inhalts. Ist Erkandt, Wird dieses geschäfft an die Hh Pfleger des Wäÿßenhauß Verwießen und zu untersuchen, ob der Kinder Mutter Vermittelst des von St Marx geniessenden Wochentlichen Allmosens und ihrer handarbeit selbige Zu unterhalten im stand seÿe oder nicht und Wohlgedachten Hh. Pflegere nach befindung der umbständ, besagte dreÿ Kinder oder einige davon in das Wäÿßenhauß auffzunehmen Zu laßen hiemit die hand geöffnet. Deputati H Johann Cristoph Richßhoffer und H Rht. Desgeorges.

Compte que rend le brasseur Jean Jacques Meyer de la gestion des biens qui appartiennent au sachetier Jean Adam Allheilig, fils du fabricant de pâtés Jean Adam Allheilig et d’Anne Marguerite Schlehnacker
1737, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 34) n° 1069 (1022)
Rechnung Mein Johann Jacob Meÿer bierbrauers Zum Storcken vnd burgers allhier Zue Straßburg, alß geordnet und geschworenen Vogts Johann Adam Allheÿlig leedigen Säcklers weÿlandt Johann Adam Allheÿlig, geweßenen Pastetenbecks vnd burgers allhier mit nunmehro auch weÿland Annæ Margarethæ Allheÿligin gebohrner Schlehnackerin seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeugten und Verlassenen Einen Sohns, Innhaltend vnd außeißend, was ich vom 30. 9.bris 1731. biß auf dem 20. Februarÿ 1737. so dieswegen Eingenommen und wieder Außgegeben haben Zweÿ Rechnung dießer Vogteÿ.

Jean Adam Allheilig et Anne Marguerite Schlehenacker vendent la maison au tanneur Jean Thiébaut Hetzel

1727 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 358
Johann Adam Allheilig der Pastettenbeck und Anna Margaretha geb. Schlehenackerin
in gegensein Johann Theobald Hetzel des Rothgerbers unter dem 13. maÿ jüngst vorgenomenen und zu folg dem 14. ejusdem obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung höfflein gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Schiffleuthstaden, einseit neben der Schiffleuth Zunfft Stueb anderseit neben dem Bierhauß zum Vogelgesang und neben einem gemeinschafft nicht durchgängigen gäßlein hinten auff Philipp Ecker den Schiffmann – stiegschilling von 1510 pfund nach inhalt in des mitverkaüffers falliments sachen (…) ertheilten collocations bescheids ahn dies daselbst collocirten creditores (…) zu bezalen

Jean Thiébaut Hetzel cède la maison à son fils Jacques Frédéric Hetzel et à sa femme Madeleine Helmsetter contre la moitié indivise d’une autre au Bain-aux-Plantes. Le fils renonce au bénéfice de l’habitation contenu au contrat de mariage (voir ci-dessous)

1739 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 356
Johann Theobald Hetzel der ältere Rothgerber lederbereiter an einem
und deßelben sohn Jacob Friedrich Hetzel des Lederhändlers und Magdalena geb. Helmstätterin
(übergibt) Hetzel der vatter seinem sohn, eine Behausung, Höfflein, hindergebäu, gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden, einseit neben der Schiffleuth zunfft stub anderseit neben dem bierhaus zum Vogelgesang weÿl. Hieronymus Hatt des Biersieders wittib modo Philipp Willhelm Milius auch bierbrauers Ehefrau und ged. Hatten erben /:wie auch neben einem gemeinschaftlichen nicht durchgängigen gäßlein:/ hinten auff Willhelm Eckert den schiffmann – seith den 9. junÿ 1727 da er selbige erkaufft hat eigenthümlich zuständig
dahingegen Hetzel der sohn seinem vatter, die helffte für ohnabgetheilt ahne einer Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Pflantzbadergaß, einseit neben H. Jacob Pasquay dem Lederhändler anderseit neben weÿl. Fr. Susanna geb. Kastin auch weÿl. H. Rathh. Johann Ludwig Kob des handelsmanns wittib und erben hinten auf die Ill – 250 und 200 pfund capitalien auff das gantze haus – als ein am 28. maÿ 1736 erkaufftes guth zu einer zur andern helffte aber eintauschendem Hetzel heutigen tags erkaufft hat seinem bruder Jacob Friedrich Hetzel dem Lederhändler angezeigte 450 und 75 pfund – das cedirte haus helffte für das ihme eingetauschte und erkauffte haus 1000 pfund
anbeÿ auch Hetzelischen eheleuthe auff die Ihnen in ihrem vor H. Lt. Vaudin damaligen Ambtschreiber des ambts Illkirch am 9. julÿ 1731 errichteten Ehepacten ihme Johann Theobald Hetzel und deßen ehefrau Juliana Elisabetha geb. Mahlerin auff gewiße zeit die bewohnung des vorderhaußes der am Schiffleuthstaden liegenden behausung verzug gethan

Jacques Frédéric Hetzel épouse en 1731 à Schiltigheim Madeleine Helmstætter, fille de l’aubergiste à la Couronne Jean Georges Hemstætter : contrat de mariage, célébration. Les parents du marié assurent leur vie durant à leur fils le logement dans la maison quai des bateliers.
Copia der Eheberedung – zwischen herrn Jacob Friderich Hetzel dem leedigen Rothgerber burgern Zu Straßburg Herrn Johann Diebold Hetzels Rothgerbers lederbereiters vnd burgers dselbsten und seiner Ehefrauen Juliana Elisabetha gebohrner Mahlerin ehelich erzeugtem Sohn, alß hochzeitern an einem, So dann Jungfrauen Magdalena Helmstätterin, Herrn Johann Georg Helmstätters des Cronenwürths und burgers alhie Zu Schiltigheim, mit Frauen Magdalena gebohrner Steinbachin ehelich erzeugten dochter, alß hochzeiterin am andern theil (…) Fünfftens obligiren sich des H Hochzeiters geliebte Eltern das ihnen gehörige in der Statt Straßburg an dem Staaden zwischen dem bierhauß Zum Vogelgesang und E. E. Zunfft der äncker gelegene samtliche Vordere Hauß und Laden, samt denen, Zu dem in dem vordern hauß abgesonderten Wohnungen bißhero gewesenen Kelleren beeden Verlobten Zinnßfreÿ in Wohnung zu überlaßen, dergestallten, daß Sie beeder Verlobte gedachter Vorder hauß samt Laden und Keller so lang deßen Eltern leben in genuß haben (…) So beschehen Zu Schiltigheim auf Montag den 9. Julÿ Anno 1731 [unterzeichnet] Vaudin Ambtschreiber

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 502)
A° 1731. den 18. Septbrs seind auff ertheilte Erlaubnus des Herren Amtmanns sub dato 30. Aug. und Zweÿmahliger ordentlicher Außruffung ehlich copulirt und eingesegnett worden H Jacob Friderich Hetzel, Burger, Rothgerber und Lederhändler in Straßburg, Herren Theobald Hetzels, Burgers und Rothgerbers in Straßbg. ehl. Sohn & Jgfr. Magdalena Helmstätterin Joh: Georg Helmstetters, burgers und Gastgebers Zur Cronen allh. ehl. Tochter [unterzeichnet] Jacob Friederich Hetzel als hochzeiter, Magdalena helmstetterin als hochzeiterin (i 256, proclamation Saint-Thomas p. 222 n° 1259)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 762 livres, ceux de la femme à 736 livres.
1731 (20. 8.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 25 Not 134, fonds Lang) n° 198
Inventarium über Herrn Jacob Friderich Hetzels Lederhändlers und Frauen Magdalenæ gebohrner Helmstätterin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1731. – sich vermög auffgerichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg auff Sambstag den 20. 8.bris A° 1731.
Des Ehemanns vor unverändert in den Ehestand gerbachtes Verheurathet mit, Sa. haußraths 166, Sa. Silbers 41, Sa. baarschafft 554, Summa summarum 762. lb
Dießemnach folget auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 344, Sa. Frucht 11, Sa. Silbers 45, Sa. goldener Ring 35, Sa. baarschafft 300, Summa summarum 736 lb

Jacques Frédéric Hetzel et Madeleine Helmstætter hypothèquent la maison sur le quai et une maison ruelle de l’Ancre au profit de Marie Salomé Sachs, femme de l’assesseur au Grand Sénat Jean Sébastien Gambs

1744 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 382
Jacob Friedrich Hetzel der lederhändler und Magdalena geb. Helmstetterin mit beÿstand ihres vatters Johann Georg Hetzel des Cronenwürths zu Schiltigheim und ihres vettern H. Bernhard Schlegel des küblers
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Sachsin H. Licentiat Johann Sebastian Gambs E.E. großen Raths alten und E.E. Kleinen Raths dermaligen beÿsitzers Ehefrau – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung bestehend in vorder und hinderhaus, hoff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis am Schiffleuthstaden einseit neben der Enckerzunfftstub anderseit neben dem bierhauß zum Vogelgesang hinten auff ermelte Zunfft
mehr eine behausung und hoffstatt im Enckergäßlein einseit neben Lorentz Clees dem Sandführer anderseit neben dem Fridischen stammhaus hinten auff daßelbe

Madeleine Helmstætter meurt en 1761 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison sur le quai à 1 050 livres. La masse propre au veuf est de 2 338 livres, celle propre aux héritiers de 3 319 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 154 livres, le passif à 11 046 livres.

1761 (22.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 399) n° 923
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehren und Viel tugendbegabten Frauen Magdalenä Hetzelin gebohrner Helmstätterin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren herrn Jacob Friedrich Hetzels, des ältern Lederhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frauen Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1761. – nachdem dieselbe Sambstag den 6. Junÿ dießes Zu end eilenden 1761. Jahrs durch einen seeligen tod von dießer Welt abgefordert worden (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 22. Decembris et sequentibus Anno 1761.
Die Abgeleibte Frau seelige hat Zu Ihren Erben sowohl per Testamentum als ab intestato verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Magdalenam Kolbin gebohrene Hetzelin H Johann Daniel Kolb des handelsmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin Welche mit beÿhülff Wohlbesagten Ihres geliebten Eheherren und mit fernerer Assistentz S. T. herrn Johann Carl Ficke, Notarii jurati publici und berühmten Practici Ihres erbettenen Hn Beÿstand in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden. 2.do Herr Jacob Friderich Hetzel den jüngern Lederhändler und burgern allhier, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, So dann 3.tio Herrn Johann Theobald Hetzel Lediger handelsmann welcher 23 Jahr alt, dahero nach hießigen Stattrechten Majorennis und ohnbevögtigt mithin in selbst eigene Persohn Zugegen war. Also alle dreÿ der in Gott seelig entschlaffenen Frauen Hetzelin mit eingangs ernanntem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erzielhte Herren Söhne und Frau Tochter und sowohl ab intestato als auch per Testamentum Zu dreÿen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäsige Erben

In einer allhier Zu Straßburg jenseit dem Staden Zwischen der Schind: und Neuen brucken neben E. E. Zunfft der Encker zunfft Stub gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als folgt
In Schiltigheim im Würthshaus Zur Cron
(f° 18) Eigenthum ane Häußern (T.) Erstl. eine behaußung, höfflein, hindergebäu und Hoffstatt samt noch einer darzu erkaufften Hinder behaußung samt höfflein und Hoffstatt, auch einen brunnen welcher Zu beeden häußern gemeinschafftlichen gehörig, gelegen allhier Zu Straßburg am Schiffleutstaden einseit neben der Schiffleuth Zunfftstub, anderseit neben dem bierhauß Zum Vogelgesang, H Johann Jacob Saur, dem bierbrauer gehörig, wie auch neben einem gemeinschaftlichen nicht durchgängigen Gäßlein, hinden auf vorgedachte Schiffleuth Zunfftstub stoßend so vor freÿ ledig und eigen durch (die Werckmeister) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 28.ten Decembris 1761. angeschlagen pro 1050.
Hierüber und Zwar über die vordere behausung hindergebäu höfflein und Gemeinschafft des bronnens ist vorhanden ein teutscher pergamentener tauschbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub auffgerichtet und mit dero anhagendem Insiegel corroborirt, dedato 4. Augusti A° 1739. weißend wie solche behaußung von H. Johann Theobald Hetzel dem ältern Rothgerber und Lederbereiter auch burgern allhier des Hn Wittibers eheleiblichem Hn Vater nunmehr seeligen gegen der Helfte ane einer behaußung ane der Pflantzbadergaß gelegen, eingetauscht und darbeÿ von dißortigen beeden geweßener Eheleuthen auf die in hieoben eingetragener Eheberedung denen selben auch gewiße Zeit Versprochene Zinßfreÿe bewohnung des Vordrhaußes Verzug gethan worden
Die hintere behaußung aber ist von Johann Wilhelm Eckert dem Schiffmann und burgern allhier erkaufft und in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub verschrieben, der Kauffbrieff darüber aber dißorts nicht befunden worden. Es ist aber dißorts darüber verschiedene alter in allhießiger Cancelleÿ Contractstub errichteter teutscher pergamentener Kauffbrieff, de dato 20.ten Julÿ Anno 1726.
(T.) It. eine Stallung samt einer heubühn mit deren Gebäuen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden im Enckergäßlein (…)
(f° 20) Antheil ane einer Lohmühl (W.)
(f° 21) Wÿdemb, Welche die seelig verstorbene von Weÿland herrn Johann Georg Helmstätter dem gewesenen Gastgeber Zur Cron und burgern in Schiltigheim und Frauen Magdalenæ gebohrner Steinbachinn Seiner nachgelaßenen Wittib Ihren geliebten Eltern seeligen Lebtägig genoßen hat (…)
Ergäntzung des Herrn Wittibers angegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über Eingangs gedachter beeder geweßenen Ehepersohnen einander in die Ehe gebrachte Nahrungen, durch Weÿland herrn Notarium Johann Philipp Liechtenberger seeligen in Anno 1731. auffgerichtet
(f° 32) Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung – Copia Testamenti – Copia Nach Disposition
Des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 23, Sa. Lährer Faß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. antheils ane einer Loh Mühl 8, Erg. Rest 2641, Summa summarum 2688 lb – Schulden 350, Nach deren Abzug 2338 lb
Dießemnach wird nun auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 137, Sa. Schiffmanns Zum Ackerbau gehörig 5, Sa. Silbers 18 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1300, Sa. Erblehens guths 50, Sa. Liegender Lehengüether Nihil, Sa. Schuld 100, Erg. Rest 1726, Summa summarum 3319 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 105, Sa. Wahren Zum Lederhandel 298, Sa. Gutschen 32, Sa. Pferd und Rind Viehes 37, Sa. Gartengewachßes 39, Sa. Tabacks 10, Sa. brechhanffs 5, Sa. Saamens im Feld 4, Sa. Wein und Läherer Faß 44, Sa. Silbergeschmeids 17, Sa. goldener Ring 43, Sa. baarschafft 268, Sa. Eigenthums ane häußern 1150, Sa. Antheils ane einer Lohe Mühl 41, Sa. Eigenthums ane Liegenden Güethern 20, Sa. Erblehenguths 25, Sa. Liegender Lehengüether Nihil, Sa. Schulden 5009, Summa summarum 7154 lb – Schulden 11.046, In Vergleichung 3892 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 2785 lb – Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in das Erbe Zugeltend 3460
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Zu Schiltigheim auf Montag den 9. Julÿ Anno 1731 [unterzeichnet] Vaudin Ambtschreiber
Copia Testamenti – Hiermit gebe ich Magdalena gebohrne Helmstätterin Herrn Jacob Friderich Hetzel des Lederbereiters Handelsmanns und burgers allhier Ehefrauen männiglichen Zu erkennen (…) Sambstags den 6. Octobris 1759
Abschatzung Vom 28.ten Dec. 1761. Auff begehren Herrn Jacob Friderich Hetzell Sinor ist eine behausung Allhier in der Statt Straßburg An dem oberen Schieffleit Staden Gelegen Einseits Neben Dem bierhauß Zum Fogell Gesang genant, Anderseits und hienden Auff die schieffleut Zunfft, stosent Gelegen solche behausung bestet in Etliche stuben, Kammeren vnd Kichen, dar jber ist der dachstull mit breit Ziglen hat auch ein Getrembten Keller vnd brunnen Von uns unterschriebenenen der Statt Straßburg geschwornen Werck Meister Nach Vorher geschehener besichtigung mit Aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Vmb Zwäÿ thaus Ein Hundert Gulden. Werner, Huber

Jacques Frédéric Hetzel vend la maison à Marie Marguerite Horchheimer, femme du tonnelier Philippe Henri Kreider

1768 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 413-v
H. Jacob Friedrich Hetzel der rothgerber
in gegensein Fr. Mariæ Margarethæ geb. Horchheimerin weÿl. Philipp Heinrich Kräuter des kieffers wittib
eine behausung, zweÿ höffel, bronnen und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden, einseit neben der Schiffleuth zunfftstub, anderseit neben Fr. Helmstätterin geb. Saumin hinten auff ged. Zunfftstub – umb 2000 pfund

Originaire de Francfort, Marie Marguerite Horchheimer épouse en 1739 le boutonnier Jean Garnier Antoni : contrat de mariage, célébration
1739 (25.2.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 53) n° 213
Eheberedung zwischen Herrn Johann Wernert Antoni, dem Knöpffmacher alhier Wittiber und burger, allhier, als hochzeitern, mit beÿstand Herrn Paul Christoph Heÿdenmann Chirurgo und Burgers allhier ane einem
So dann Mariæ Margarethæ Horchheimerin, weÿl. Hrn Johann Hartmann Horschheimer, gewesenen Steindecker und burgers Zu Franckfurth am Mäÿn nachgelaßenen ehelichen Tochter, als hochzeiterin mit beÿstand& Hrn Johann Michael Horchmann biersieder und burgers allhier ihres bruders am andern theil (…) Sigl. Straßburg den 25. Februarÿ Anno 1739 [unterzeichnet] Johann Werner Anthoni als Hochzeiter, Maria Margaretha Horchheimerin alß hoch Zeiterin

Mariage, Illkirch (luth.)
1739. d. 8. Martÿ siend auf Erlaubnus Ihro hoch adelich. Excellenz H. Prætoris Regÿ Zum 1 et 2 mal Zugleich ausgeruffen und p.clamiret worden und d. 10. ejusdem ehl. copulirt und eingesegnet H Johann Werner Anthoni burg. u. Knöpffmach.in Strasb. jetzig. Zeit wittiber und Jgfr. Maria Margaretha H Joh: Hartman Horchheimers des gewesenen burg. und schiffdeckers in franckfort hind.laßne ehl. tochter, beide Luther. Religion laut außag H. Amtweßers u. H. Zeißolffen goldarbeiters bede Luther. religion [unterzeichnet] Johann Werner Anthoni als hochzeiter, Maria Margaretha Hörchheimer Als bruter (i 145)

Fils du cocher Jean Georges Kreider, Philippe Henri Kreider épouse en 1742 Marie Marguerite Horchheimer, veuve de Jean Garnier Antoni : contrat de mariage, célébration
1742 (21. 7.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 54) n° 284
Eheberedung Zwischen Hrn Philipp Heinrich Kreider lediger Kieffer, Johann Geörg Kreider, Gutschers beÿ Ihro hochfürstl. durchlaucht Zu Darmstatt ehelichen Sohn, als hochzeitern, mit beÿstand hrn Johann Philipp Astheimer weinhändlers und herrn Joh: Jacob Meÿer biersieders Zum Störckel beeder burgere allhier seiner Vettern ane einem
So dann Frauen Mariæ Margarethæ Anthoniin gebohrner Horchheimerin, weÿl. herrn Johann Werner Anthoni, geweßenen Knöpffmacher und burgers allhier nachgelaßenen wittib als der Frau hochzeiterin mit beÿstand hrn Johann Niclaus Horchheimer, biersieders Zum Strauß und burgers allhier ihres bruders ane dem andern theil
Straßburg Freÿtags den 21. Septembris Anno 1742 [unterzeichnet] Philipps Heinrich Kreider als hochzeiter, Maria Margaretha Anthon Als hoch Zeitern

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 58 n° 10)
1742. Mittwoch d. 2. Oct. sind nach Zweÿmahl. geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St Niclaus in den Ehestand eingesegnet word. Philipp Heinrich Greuter der ledige kiefer und Burger allhier auß darmstatt, Joh: Georg Greuters deß hochfürstl. Hofkutschers daselbst ehl. Sohn und Frau Maria Margaretha Weÿl. Joh: Werner Anthoni geweß. Knöpfmachers und Burgers alhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Philipp Heinrich Kreider als hochzeiter, Maria Margaretha Anthoni Als Hoch Zeiterin (i 60)

Philippe Henri Kreider devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 107
Ph. Heinrich Gräuter der Kieffer von Darmstatt gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefraun Maria Margaretha weÿl. Johann Werner Anthoni gewesenen Burgers undt Paßmentmachers Wittib, um den alten burger schilling und Wird beÿ E. E. Zunfft der Kieffer dienen. jur. eod. [3. 9.br. 1742]

Philippe Henri Kreider présente son chef d’œuvre en septembre 1742. Il est reçu maître mais doit régler une livre à cause des défauts de son travail.
1742, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 434) Montags d. 6. aug. 1742 – Philipp Heinrich Kräutler der ledige Kieffer stehet vor, meldet daß seine muthjahr verstrichen, bittet demnach ihne Zum meisterstück einzuschreiben. Erkandt wie gebetten, dt weckstatten Zinß 30 ß pro protoc. 2 ß 6 d
Ille bathe sogleich auch, wann der platz Lähr seÿn wirdt, ihme zu erlauben daß mstrstück Zu machen. Erkandt wurde in sein begehren willfahrt, und zugleich erlaubt ihm ein Zunfftschein Zugeben.

(f° 435-v) Mittwochs d. 19. 7.bris 1742 ist Philipp Heinrich Kräuters des Ledigen Kieffers meisterstück Zum Letztenmahl besichtiget und von den Hh Schauern referirt worden, daß die 1.te S[ch]au Zimmlich wohl ausgefallen, außer deß sich etliche däschen undt Bückel daran befundten in d. 2.te Schau aber ware daß faß sehr schlecht geendet, also das die Eck an der seith umb ein starcken meßerrucken Zu lang waren, die Köpff aber überhaubt zu kurtz im fordern boden ein wüste einfug und der hinter boden umb 1 ½ Zoll Zu viel gesenckt, in der 3.ten schau befandt sich daß faß ein gar schlechtem gebändt, auch noch böße und wüster außfühen in den Böden deßen ohnerachtet würdt Er doch vor ein meister Erkandt, jedoch daß Er dießer fehlern halben 1 lb s straff erlegen solle, welches auch von H obmann also Confirmirt worden.

Philippe Henri Kreider devient tributaire le 20 novembre 1742.
(f° 437-v) Dienstags d. 20. 9.bris 1742 – Mstr Philipp Heinrich Kräuter der Küeffer erhalt auff prod. schein das Zunfftrecht undt Zahlt als ein frembder 2 lb 1 ß 8 d pro feuer eimer 10 ß pro protoc. 2 ß 6 ß. Derselbe extra werckstatten Zinnß 15 ß

La tribu inflige une amende à Philippe Henri Kreider qui a travaillé sans avertissement chez un client d’un autre tonnelier.
1773, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 296)
(f° 324) Donnerstags den 16. Decembris 1773 – Klag
Mstr Johann Michael Dörffer der Kieffer klagt Contra Mstr Philipp Heinrich Kräuters des Kieffers Wittib, daß da er Kläger schon Lange zeit Kieffer beÿ H. Lt Ehrmann ist, so habe beklagte durch ihren Sohn demselben Wein in den Keller thun Laßen ohne Klägern davon Zu avertiren, bittet beklagten dem Articul gemäß Abzustraffen und in die Unkosten Zu Condemniren
Beklagte zugegen ist der Klag soweit geständig, sagt aber Sie habe die Ordnung nicht gewußt. bittet absolutionem, refusis Expensis.
Erkannt seÿe beklagte in die Straff des Articuls mit 1 lb und in die Unkosten Zu condemniren. Zahlt prot. 3 ß

Marie Marguerite Horchheimer veuve de Philippe Henri Kreider meurt en 1796 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants, un de son premier mariage et les autres issus du veuf. La succession comprend deux maisons, l’une rue des Couples l’autre quai des Bateliers.

1796 (28 nivose 4), Strasbourg 7 (8 a), Not. Stoeber n° 1194
Inventarium über weÿl. Fraun Maria Margaretha Kreuter geb. Horchheimer weiland brs Philipp Heinrich Kreuter gewesenen Kiefers alheir Wb. so den 9 nivose lezthin mit tod abgegangen Verlaßenschafft, aufgerichtet den 16. nivose 4
die abgeleibte hat zu dero rechtsmäßigen Erben hinterlassen 1. weÿl. Fr. Maria Margaretha geb. Antoni auch weÿl. Johann Reinhard Krafft gew. Gastgebers alhier Ehefrau hinterlassen beede töchter als Enckelinnen [en marge :] (Wohnort Streinstraß) a) Margaretha Salome geb. Kreuter brs Philipp Paul Rätz gastgebers Ehefrau, (Steinstraß) b) Catharinam Elisabetham geb. Kreuter brs Daniel Mechling beckers Ehefrau, Solche beede Enckelinnen hat die verstorbene in erster Ehe mit br Joh: Werner Antoni gew. Seidenknopffmacher ihrem den 4. Martii 1740 Verstorbenen Ehemann gezeugt, 2. weÿl. Fraun Margaretha Catharina geb. Kreuter verlaßenen Kinder als Enckel nahmentlich (à l’armée du 3. Reg. husasrd) a) Philipp Jacob Daßau den led. so 20 Jahr alt, (quai des Bouchers) b) Catharina Magdalena Dassau die leedige so 18 Jahr auf sich hat, (mort) c) Johannes Dassau so 17 Jahr alt und (rue de Madeleine N° 19) d) Margaretha Salome Dassau so 16 Jahr alt, dieße 5 mit b Joh: Gottfried Bleÿ dem Schloßer ihrem Oncle bevögtigt, zum theilvogt b. Ludwig Conrad Beer Schumacher, (grande rue de la grange) 3. Frau Maria Susanna geb. Kreuter bs Johann Friedrich Buob Goldarbeiters Ehefrau, (rue des bouchers) 4. Fr. Mariam Elisabetham geb. Kreuter obigen bes. Joh: Gottfried Bleÿ Schloßers Ehefrau und (rue des Couples N° 5) 5. br. Friedrich Jacob Kreuter archivarium beÿ hies. Commune in dem 5.t haupttheil, solche mit ihrem den 29. jan. 1764 verstorbenen Ehemann weil. Philipp Heinrich Kreuter gezeugt

in einer am holzstaden gelegenen und in diese Verl. gehörigen behaußung N° 43
Eigenthum an häußern. Nemlichen eine behaußung bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden und Rechten zu Straßburg an der Kuppelgaß N° 5, 1.s neben der Gastherberg zum rothen Männel, 2.s neben dem kleinen Kuppelhof hinten auf die Gastherberg zum Raben ziehend, (angeschlagen) 12.000, hierüber besagt ein Kaufbrieff aus der Cantzleÿ Contract Stub vom 10. julÿ 1788, dabeÿ ferner 3. ältere in solcher vormaligen Con. Stub passirte Kaufbrieff de 9. 8.br 1766, 14. maÿ 1712 und 8. Julÿ 1760, So dann ein Vergleich sous seing privé vom 18. 7.br 1769 krafft deßen der Weg von dißortiger Stegen Mauer 4 deutsche Schuhbreit hinter wie vornen ist und auch so Verbleiben, wann schon der Nachbar ein neues Gebäude dahin setzt
Und eine behaußung bestehend und Vorder: Mittler und hindergebäu samt höflein und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen und zugehörden an dem holtz oder Schifleuthstaden N° 43 1.s neben dem bierhauß zum Vogelgesang 2.s dem vormahligen Schiffleuthzunftstub hinten auf erstbesagte Zunftstub ziehend, hierüber besagen zweÿ Kaufbrieff aus C.C. Stub vom 11. Julÿ 1746 und 4. Aug. 1739, Es hat aber die Verstorbene solche behaußung den 20. junÿ 1768 von Jacob Friedrich Hezel dem Rothgerber vor 800 erkauft, worüber die abschriift des Kaufbrieffs noch nicht ausgeliefert worden, 20.000 livres
Berechnung gegenwärtigen Mass, hausrath 945 lb, silbers 30 lb, Wein und faß 2586 li, Eigenthum an häußern 20.000 li, Emprunt volontaire 12.000 li, Summa summarum 35.562 livres
Enregistrement, acp 39 F° 16 du 7 plu. 4

Les héritiers exposent la maison aux enchères sans l’adjuger

1796 (20 pluviose 4), Strasbourg 7 (33), Not. Stoeber n° 698
auf Ansuchen weiland Fraun Maria Margaretha Kräuter geb. Horchheimer auch weÿl. bs Philipp Heinrich Kräuter gew. Kiefers alhier Wb. hinterlassenen 2 Enckel, zur öffentlichen und freÿwilligen Steigerung geschritten
einer in solcher succession gehörigen behaußung bestehend in Vordere Mitter: und hintergebäude samt Höfflein und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen und Zugehörden an dem Holzstaden N° 43, 1.s neben dem bierhauß zum Vogelsgesang, 2.s neben der Vormaligen Schiffleutzustub hinten auf erstbesagte Zunftstub ziehend
4100 fl. Wilhelm Rehn – den 24. pluviose, 5000 fl. Wilhelm Renn – den 4. ventose, 6025 fl. b Renn

Les héritiers vendent la maison à Georges Mehn moyennant 10 000 francs

1798 (29 ventose 6), Strasbourg 10 (38), Not. Zimmer n° 410
1. weÿl. Fraun Margaretha Kraft geb. Antoni des bs Johann Reinhard Kraft in Holland sich aufhalten sollenden Gastgebers Ehefrau Kindern benandlich a) Fr. Margaretha geb. Kraft des burgers (Philipp Paul) Reitz Gastgebers auf der ehemaligen Gartnerstub ane Steinstraß geschiedene Ehefrau beiständlich hernachgemelten ihres Schwagers, b) Fr. Elisabetha geb. Kraft des burgers Daniel Mechling bierbrauers zum Rappen an der Steinstraß Ehegattin, 2. weÿl. Fraun Catharina Dassau geb. Kreuter mit auch weÿl. dem bürger Johann Jacob Dassau Gastgebers erzeugt und hinterlaßene 4 Kinder benandl. Jacob, Catharina, Salome, Johannes der Daßau geordneter theilvogt der b. Conrad Behr, Schumacher, angesehen derselben ordentlicher Vogt b. Johann Gottfried Bleÿ der schloßer hiebeÿ selbst Ehevögtl. weise interessirt, 3. weÿl. Fr. Susanna Buob geb. Kreuter mit dem burger Friedrich Buob hinterlassenen 5 Kinder benandlich a) Jungfrau Susanna Buob ledigen Standes aber volljährigen alters, b) der b. Friedrich Buob lediger Goldarbeiter allhier wohnhaft, c) der b. Carl Buob lediger Goldarbeiter, d) Wilhelm und Carolina die Bueb so minderjährig in deren Namen deselben vater und b. Johann Wilhelm Brehm Peruckenmacher als bestelter theilvogt, 4. Frau Maria Bleÿ geb. Kreuter des burgers Johann Gottfried Bleÿ Schloßers Ehegattin, 5. der bürger Friedrich Jacob Kreuter Archiv: beamter beÿ hießiger Municipal Verwaltung, alle sambt als von weÿl. Fraun Margaretha Kreuter geb. Horchheimer in erster Ehe mit längst weÿl. b. Antony Paßmentirer und in letzter ehe mit auch weÿl. b. Philipp Heinrich Kreuter kiefer erzeugte Kinder zu Stammtheilen, deren Eigenschaften und Erbechte in dem über gedachte Mutter und Großmutter durch Notarium Stöber vor etwa 3 Jahren aufgerichteten Inventario
daß Sie nach mehreren vor dem Civil Gericht des Niederrheinischen Departement durch Urthel vom 12. frimaire jüngst verordneten offentlichen Versteigerungen vor dem Friedensrichter des 4.ten hiesigen Gerichtsbezircks als durch ermelten Urthel hiezu ernannter Commissarii auch Kraft des von gedachem Tribunal den 19. Ventos jüngst erfolgten adjudication und homologation Urtels
burger Georg Mehn
Eine behaußung bestehnd in Vorder: Mittel: und hintergebäuden hofflein und hoffstatt sambt allen derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten an dem Schiffleutstaden N° 43, einseit neben der ehmaligen Schiffleut: zunft anderseit neben b. Georg Helmstetter bierbrauer zum Vogelgesang, vornen auf gemelten Staden hinten auf erwehnte ehemalige Zunft – um 10.000 francken
Enregistrement, acp 59 f° 70 du 29 ventose 6

Officier d’équipage originaire de Breuschwickersheim, Georges Mehn épouse en 1798 Anne Marguerite Dietrich, fille de l’apprêteur de tabac David Dietrich.
Cejourd’hui 11° Pluviose, l’an Six de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Georges Mehn, agé de 25 ans, haut-le-pied dans les équipages des vivres depuis passé quatre ans, natif de Breuschwickersheim, canton de Molsheim, département du bas-rhin, fils de Georges Mehn le jeune, laboureur audit lieu, et de Barbe Diebold,d’autre part Anne Marguerite Dietrich, âgée de 26 ans, née et domiciliée en cette Commune, fille de David Dietrich, apprêteur de tabac, et de feue Anne Catherine née Dietrich (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 4 février 1771 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 16 février 1771 (i 121)

Registre de population 600 MW 85 (1808 sqq) Quai des Bâteliers N° 43
Maehn, George, 31 ans, Marchand de vins, Cn actif, Breyschwickersheim (à Strasbourg depuis) 1790
id. née Dietrich, Anne Marguerite, 28, sa femme, Strasbourg
id. George, 1, fils, id.

Georges Mehn et Anne Marguerite Dietrich exposent la maison aux enchères puis l’en retirent.

1819 (18.2.), Strasbourg 7 (60), Not. Stoeber jeune n° 4529
21 janvier. Cahier des charges et retrait – Georges Mehn, employé, et Anne Marguerite Dietrich
une maison se composant de bâtiments de devant, de milieu et de derrière, petite cour, belle cave, pompe, appartenances et dépendances située à Strasbourg quai de Bateliers n° 43 d’un côté le propriété du Sr Vogt brasseur, de l’autre celle du Sr Bader cafetier – acquis de Marguerite Kraft née Antoni femme de Jean Régnard Krafft aubergiste en Hollande et consorts suivant contrat de vente dressé par M° Zimmer le 29 ventose 6 – mise à prix 8000 francs
surenchère Jean Grundler maître charpentier 9500 fr
Adjudication définitive n° 4561 du 4 février à Georges Meyer maître maçon demeurant rue de Schiltighiem n° 12 pour 13.000 fr
n° 4590, 18 février résiliation
Enregistrement, acp 142 F° 43 du 26.2.

Vendue par expropriation forcée dirigée contre Georges Mehn, la maison est adjugée au marchand de fer Louis Benjamin Desormes

1820 (1.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 126, n° 20
Jugement du Tribunal Civil de Première Instance, adjudication par expropriation forcée de la maison réellement saisie sur Georges Maehn, propriétaire – Cahier des Charges M° Klauhold avoué du Sr Jean Neulinger, huilier, que son commettant est créancier de Georges Maehn de 200 francs
à M° Rauter avoué – Déclaration de command du 7 janvier, pour Louis Benjamin Desormes, marchand de fer
Désignation de l’immeuble et mise à prix, 1. maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 43, d’un côté la ci devant trribu des Bateliers, de l’autre le Sr Vogt brasseur, devant le quai, derrière la propriété du Sr Vogt
mise à prix 4000 fr, 3 août 1819 – Adjudication préparatoire le 14 octobre, Adjudication définitive le 6 janvier – 8000 fr

Inventaire dressé dans la maison après la mort du pensionnaire de l’Etat François Boitin

1826 (11.12.), Strasbourg 2 (61), Me Weigel n° 4500
Inventaire de la succession de François Boitin, pensionnaire de l’Etat, et Gertrude Kalborn veuve en premières noces de Jacques Heitz, cocher, et en secondes de François Boitin décédé le 1 décembre courant – à la requête de la veuve assitée d’Angélique Heitz et Antoinette Heitz ses enfants en premier mariage, de Barbe Boitin fille majeure sans profession issue du mariage du Sr Boitin avec Catherine Hilmer sa première femme
la veuve Boitin qui n’a pu signer à cause de sa cécité
dans la maison mortuaire quai des Bateliers n° 43
mobilier 168 fr, créances 1600 fr, total 1894 fr, garde robe 28 fr, passif 250 fr
Enregistrement, acp 181 F° 162 du 18.12.

Louis Benjamin Desormes vend à l’Etat une bande de terrain le long de la rivière devant sa maison

1831 (21.7.), M. Champlouis
Louis Benjamin Desormes, propriétaire
à l’Etat
une parcelle de terrain en avant de la maison du vendeur sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 43 longeant la rivière de l’Ill de la contenance de 1 m 72 cm carrés pour 10,38 frabcs – approuvé le 9.8.
acp 205 (3 Q 29 920) f° 21 du 18.8.

Inventaire dressé dans la maison après la mort du tonnelier Jean Jacques Geng

1834 (17.11.), Strasbourg 1 (71), Me Rencker n° 10.832
Inventaire de la succession de Jean Jacques Geng, tonnelier décédé le 5 juin dernier, à la requête de Joséphine Arn la veuve – mariés sous le régime de la communauté réduite aux acquets suivant contrat reçu M° Stoeber le 21 avril 1832, mère et tutrice légale de Joséphine Caroline Geng sa fille mineure âgée de 2 ans – 2. Jean Doll, tailleur d’habits, subrogé tuteur
dans la demeure de la veuve Geng quai des Bateliers n° 43
actif de la communauté 1200 fr, passif 1350 fr
Enregistrement, acp 228 f° 145 du 24.11.

La maison revient à sa fille et unique héritière Sophie Louise Desormes qui épouse le pharmacien Ernest Auguste Nestler Elle vend en 1859 la maison au limonadier Xavier Borneck, propriétaire de la maison voisine (actuel n° 9)

1859 (14. Xbr), M° Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 794 (2934) n° 120. Ce jourd’hui 4 janvier 1860 a été présenté en ce bureau pour être transcrit l’acte de mutation dont la teneur suit
a comparu Dame Sophie Louise Désorme, rentière demeurant à Strasbourg, veuve de Monsieur Auguste Nestler en son vivant ancien pharmacien en chef de l’hôpital civil et profeseur à l’école de pharmacie de Strasbourg, laquelle éclare avoir vendu (…)
à Monsieur Xavier Borneck, limonadier demeurant et domicilié à Strasbourg acquéreur ci présent et acceptant,
L’immeuble ci après désigné. Une maison ise à Strasbourg quai des Bateliers nouveau N° 8 à rez de chaussée surmonté de trois étages consitant en trois bâtiments séparés par deux petites cours avec ses droits, appartenances et dépendances d’un côté l’acquéreur lui-même, de l’autre M. Lobstein, brasseur par devant le quai des bateliers, par derrière propriété de M. Berneck, Telle que cette maison se poursuit et se comporte en ce moment sans réserves ni exception (…)
Origine de propriété. La dame venderesse déclare que l’immeuble présentement vendu est sa propriété par suite de l’héritage qu’elle en a fait dans les successions de ses père et mère Mr Marie Louis Benjamin Désormes, en son vivant marchand de fer à Strasbourg y décédé en l’année 1735 et Dame Marie Salomé Korn décédée le 19 octobre 1844, veuve en premières noces de Jean Hauser et en deuxièmes dudit M Désorme dont elle est la seule et unique héritière ainsi qu’il résulte de deux inventaires l’un de la succession de M. Désorme dressé par M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 22 septembre 1835 et l’autre de Madame Désorme passé devant M° Zimmer notaire en ladite ville le 11 février et 11 avril 1845. Cette maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre les époux Désorme Korn par l’acquisition par eux faite aux termes d’un procès verbal d’adjudication sur expropriation forcée tenue après l’accomplissement des formalités voulues par la loi à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 2 janvier 1821 par suite de la saisie immobilière pratiqueé par le Sr Jean Neulinger, huilier à Strasbourg contre le sieur Georges Maehn de ladite ville propriétaire de la maison en question. Une grosse de cette adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier février 1820 et inscite d’office le même jour volume 135 numéro 236. Après cette transcription il a été procédé entre les créanciers du S. Maehn par M Charles François Xavier Thieriet de Luyton, juge au tribunal civil de première instance de Strasbourg à l’ordre du prix d’adjudication montant à 8000 francs (…) La présente vente est faite pour un prix de 17.000 francs
acp 484 (3 Q 30 199) f° 11-v du 22. Xbr


Maison arrière dans l’impasse (1603-1746)

Paul Fischer et sa femme Anne vendent la maison arrière, entre l’impasse et le poêle des Bateliers, à leur voisin Noé Culmann et à sa femme Catherine Müller. Les vendeurs prennent sur eux tous les cens assis sur l’immeuble. Le puits et les latrines restent communes.

1603 (Letzten tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 68
(P. fol. 63.) Erschienen Paulus Fischer Schloßer burger Zu St. Vnd Anna sein eheliche haußfrauw, haben (verkaufft)
dem Ersamen Noe Culman den Bierbruher burger Zu Straßburg Vnd Catharinen Müllerin seiner ehelich. haußwürthin
Hauß, hoffestatt vnd höfflin, Mit allen Iren gebewen & gelegen Inn der Statt Straßburg, Jhenseit dem gestaden, Obwendig der Neuwen brucken dahinden, Inn einem gemeÿnen gäßlin, Einseit nebent dem Verkheuffern selbst Vnd Andersit nebent der Zunfft Zum Encker Hinden auch vff den Encker stoßend, Vornen uffs gemeÿn gäßlin, gegen des Khöuffern Behausung, Inn Welches gäßlin sie auch einen vßgang haben, für freÿ ledig vnd eÿgen & vnd alles Recht & Also d & Vnd Ist disser Khauff mit nachuolgender Beredung vnd geding Zugang. vnd beschehen Für vnd vmb 140 Pfund pfenning
Vnd sindt diß die Beredung vnd geding, Davon eben meldung geschiht, Nemmlich Zum Erst. Wiwol das hieuorgeschribene Jetzuerkhaufft Hauß, mit sampt der Verkhoüffere Zweÿen Heüsern, Vornenher gelegen, noch hafft vnd gemeÿnlichen Vor vnderpfändet, für xiij ß iiij d vnd Zween Cappen Boden Zinß, den Edlen Von Mülnheim, Mehr für 8 guldin gelts mit 200 goldguldin ablösig Herrn Rheimboldt Meÿern, Item viij gulin gelts Losig mit C L guldin St Werung, Heinrich Obrecht dem Jüngern, vnd dann dritthalben guldin gelts Widerkhöuffig mit 50 guldin St. W Annen Osterin, Wÿland Andres Branten des Balbierers seligen Witwe, So haben doch mehr genante Verlhöuffere Vnuer. für sich, alle Ire Erben vnd nachkhommende besitzer Verwilligt, solche jetzerzehlte beschwernuß allein vff Ire beede Vorderen Zweÿ heüsern Vber sich Zu nemen (…)
Item das auch bede theil Zum gemeÿnen Profeÿ, Wie auch Vornen her Zum Brunnen den Zugang Vnd gerechtigkeit haben sollen

Les enfants et héritiers de Noé Culmann vendent la maison au cordonnier Ambroise Schneller moyennant 150 livres.

1615 (ut spâ [Letsten tag Julÿ]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 358-v
(Inchoat. in Proth. fol. 314.) Erschienen Noe Culmann der Bierbrüher, hannß Culmann der Küeffer desselben brudern deßgleichen Daniel Fidell Auch küeffer burger Zu Straßburg vnd Catharin Culmännin auch obgedachten gebrüderen schwester sein haußfr. So dann hannß Heinrich Haack gasthalter Zue Bischen Zum hohensteg, vnd Magdalen Culmännin sein eheliche haußwürthin, So dann Peter Ermelßhauß d. Kueffer als ein geschworner Vogt Marien vnd Salomeen geschwisterden wÿland Noe Culmans selig. des Biersieders Zweÿen jüngsten Khindern vögtlicher weiß Innammen Jetz gemelter seiner vogts Khinder Auch vmb solches beÿ seinen vogts pflichten behielte (verkaufft)
Ambrosio Schneller dem schuomacher burgern Zu Straßburg vnd Marthæ seiner haußfr. So bede Zuegegen Ihnen & vestiglichen Khauffen
hauß, hoffestatt vnd höfflin mit allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. Jensit Am gestaden obwendig der Neüwenbrucken dahinten Inn einem gemeinen gäßlin, einseit nebent hannß Müller dem schloßer, Andersit nebent der Zunfft Zum Encker, vornen vffs gemein gäßlin gegen den Verkheüfern behaußung Zum vogelgesang genant, da sie Auch einen vßgang haben stoßend für freÿ ledig eÿgen, Vnd Alles recht Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 150 pfund pfenning

Ambroise Schneller épouse en 1607 Marthe Franck, veuve du cordonnier Jean Frœreisen, chargée de deux enfants (Jean âgé de 5 ans et Anne âgée de 4 ans) : contrat de mariage, célébration

1607 (26. 9.br), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)
Zuwissen daß ein ehelich. heürath s. d. begeben Zwüschen Ambrosio schnellern dem Jüngern schuhmacher Zu Straßburg gebürtig Meister Ambrosio schnellers des eltern schuhmachers burgers zu Straßburg sohn Ane einem
So dann der tugendsame, Frawen Marthæ fränckin Weÿland hannß frör Isins wittwdeß schuhmachers burgers zu Straßburg seeligen witwe Als der hochzeiterin Am Andern theÿl
Zum Andern hatt sie die Hochzeiterin noch Zweÿ Kind. mitt nahmen hanßen v Anna so sie mit vorgedachtem hanß frör Isen Ihrem vorig. haußwürth seelig. Erzielet In leb. vnd d Knab vff fünff d. döchterlin Aber vff Vier Jar alt also noch jung und unerzogen (…)
Actum Inn Straßburg vff der schuhmacher Zunfftstub ane Donnerstags den 26.ten Novembris 1607.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 74 n° 18)
1607. den 17. Decemb. seindt ehelich eingesegnett worden, Ambrosius Schneller Von Straßburg dem Schumacher Ambrosÿ Schnellers des Schuhmachers Vnndt Burgers allhier Sohn Vnndtt Martha Fränckin Weÿland Hanß Fröreÿsen des Schumachers Vnnst Burgers seeligen alhier nachgelaßene Wittwe (i 81)

Jean Frœreisen épouse Marthe Franck en 1599
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 46-v n° 14)
1599. den 17 Julÿ sind ehelich eingesegnet word. Hans Fröreÿßen von Straßburg d. Schumach. vnd Jungfr. Martha Frenckin Anthoni* Francken deß kiefern vnd Burg. selig. alhie nachgelaßene tochter (i 54)

Ambroise Schneller et Marthe Franck hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Beuchel

1617 (xxx. Octobris), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) n° 251-v
(Inchoat. fo: 231) Erschÿnen Ambrosius Schneller vnd Martha Frenckin sein eheliche gemehall
Haben In gegensein des Ehrenhafften Johann Beüchels handelßmann – schuldig seÿen 200 guldin
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt vnd hefflin mit allen and. Ihren gebeud geleg. Inn der S. S. ane dem gestaden Zwüschen dem Rappen vnnd der Zunfftstuben Zum Encker einseit neben (-) dem Bastetenbeck die anderseyt Nohe Culman Burbrugern stoßend hinden vff der Zunfftstub Zum Encker dauon gend Zwar Zweÿ pfund Zehen schilling pfenning gelt loßig mit 50 pfund pfenning Peter Ermel huß Chuffer vogticher Wÿß, Mehr verhafftet für 25 guldin Zu xv batzen bemeltem Nohe Culmann

Les deux enfants de Marthe Franck (Jean Frœreisen, cordonnier, et Anne veuve du secrétaire municipal de Wibolsheim Emanuel Holtzwart) vendent la maison au fourbisseur Georges Reimschüssel

1635 (31. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 52-v
Wir ut spâ [Clauß Ludwig Wormbser der Meister &] erschienen vnser Burger Hanß Fröreisen der Jünger Schuhmacher und Anna weÿ: Emanuel Holtzwarten gewesenen Gerichtschreibers see: Zu Wÿbelßheim nachgelaßene witib mit beÿstand ihres bruders und von vnß geordneten Vogts erstgedachten Hanß Fröreisens (verkaufft)
auch vnserm Burger Georg Rheimschüssel dem Schwerdtfeger
hauß, hoffstat vnd höfflin, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. Jenseit der Breüschen, Zwischen der Herberg Zum Rappen vnd der Zunfftstuben Zum Encker, in einem nicht durchgehend. gäßlin, einseit neben Georg Strobel dem Biersieder zum Vogelgesang, and.seit neben Claude Maria dem Pastetenbecken, hinden vf die Encker Zunfftstub stoßend, so noch verhafftet vmb 21. pfundt d Zinß und Capital Andreß Gering dem Seÿler (…) So dan vmb 119. pfund d hanß Büchel dem Lederbereiter (…) – vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 60 Pfundt

Originaire de Jeltsch près de Breslau en Silésie, Georges Reimschüssel épouse en 1623 Chrétienne, fille du barbier de Bischwiller Laurent Herbst : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
(Copia der Eheberedung) Zwischen dem Erbaren vndt bescheidenen Georg Reimschüßel dem Schwertfeger vpn Preßlaw auß der Schlesi an einem So dann d. Ehren und Tugendsamen Jungfrawen Christinæ Herbstin weÿl. Lorentz Herbsten Geweßenen Barbierers v burgers Zu Bischweiler seel. Eheleiblichen dochter am andern Theil (…) Beschehen d. 4. Tag deß Monats 8.bris Im Jahr alß man von d. gnad. reichen geburth vnßers einig. Erlößers v. Seeligmach.s Jesu Christi 1623. Zahlte

Mariage, cathédrale (luth. p. 160)
1623. Geörg Reimschüssel von breslau der schwerdtfeger vnd J. Christina Lorentz Herbst des barbierers zu bisweyler n. tochter, eingesegnet Montag 13. 8.bris (i 85)

Georges Reimschüssel achète le droit de bourgeoisie en septembre 1623.
1623, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 820
Georg Reinschoßel Von Jeulßdorff In d. Schleßien der schwärdtfäger Erkhaufft d. burgerrecht vmb Zwantzig goldtgulden vnd Will Zu den Schmiden Zünfftig sein Signatum den 7.bris 1623.

Chrétienne Herbst s’accorde avec le tailleur Jacques Fischer après la mort de sa mère Ursule Hamm, remariée avec Jacques Fischer

1642 (6. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 608-v
Erschienen Christina Herbstin, Georg Rheinschüßel deß Schwerdtfegers eheliche Haußfrau, mit beÿstand ersternandts ihres Ehevogts wie auch H Paul Hellwigß E. E. groß Rhats Beÿsitzers und H Christoph Kernstockhß deß Notarÿ an einem,
Andern theilß aber Jacob Fischer der Schneid. mit beÿstand H Balthasar Wildermörs alt. Groß. Rhats Verwanthen, und H Johann Georg Kürschners deß Notarÿ und Statt Gerichts Beÿsitzers
demnach beede Part. nach ableiben Ursulæ Hammin, ihr Christinæ Mutter und sein Fischers haußfrawen, alle dero Verlassenschafft hießig. Constitution gemäß inventiren, anschlag. und darüber durch vorgedacht. H. Not. Kürschnern ein ordentl. Inventarium vffrichten laßen (…)

Georges Reimschüssel meurt en 1657 en délaissant une fille et un fils qu’il réduit à la légitime pour être parti sans son consentement à la guerre. L’actif de la succession s’élève à 339 livres, le passif à 75 livres.

1657 (16. 9.br), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 10
Inventarium Vndt Beschreibung Aller vnd Jeder Haab, Nahrung vndt Güettere, ligender vndt Vahrender, So weÿl. der Ehrengeachte Meister Georg Reimschüßel geweßter Burger undt Schwerdtfeger alhie Zue Straßburg Nachdem derselbe den 12. Octobris dieses Zu end lauffenden 1657.ten Jahrs diese Weldt gesegnet, verlaßen, Welche auf beschehenes fleißig und freündlich ansuchen erfordern vndt begehren des Ehrengeachten Christoph Wanners des Meßerschmidtts vndt Burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts Gottfrieds, so sich Jetzo In den bohlnischen Krieg enthaltet Vndt Ursula des Verstorbenen mit hernach bemelter seiner hinderlaßenen Wittiben ehelich erzeigten Sohns vndt dochter vnd rechtmäsiger Ab intestato Erben, inventit durch die Ehren: vnd Tugendsame Fr. Christina Herbstin die Wittiben mit beÿstandt des auch Ehrengeachten Mr Paul Schwannfeldern des Schwerdtfegers v. burgers alhie ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen In ermelter Statt Straßburg Montags den 16. 9.bris A° 1657.

In einer In der Statt Straßburg In einem gäßlin am Staden, neben dem Vogelgesang gelegenen behaußung welche In diese Verlaßenschafft gehörig ist befunden worden wie Volgt
Auff der Obern bühnen, Inn der Cammer A, Vor dieße Cammer, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Küchen, Im Keller
Eigenthumb Ahne Einer Behaußung. Item ein hauß, hoffstatt hofflin mit allen and. Ihren gebeüen v. Zugehördten alhie am statten Zwischen dem Rappen v. d. Zunfftstuben Zum Enckher In einem nicht durchgehend. gäßlin Einseit neben weÿl. Jerg Strobels geweßenen bürsieds. Zum Vogel gesang seel. nachgelaßener Wittiben v Erben and.seith neben H Hanß Martin Grimmen dem burg. v. handelßman alhier hind. vff die Enckher Zunfftstub stoßend gelegen, so allerdings freÿ ledig v. Eÿgen, hiehero dem Jetzmahligen Werth nach angeschlag. word. pro 125. lb. Hierüber Weißet ein Teutscher Pergamentiner Inn alhiesiger Cancelleÿ Contractstuben verfertigter Kauffbrieff mit d° anhangendem Insigel verwahret deßen datum d. 31. Julÿ A° 1635. Signirt mit N° 2.
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Sa. haußraths 97, Sa. Werckzeugs vndt Wahren Zum Schwerdtfeger handwerckh 14, Sa. Frucht 6, Sa. Weins und lähren Vaßen 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 20, Sa. Guldelen Ring 5, Sa. Bahrschafft 4,, Sa. Pfenningzinß hauptguths 35, Sa. Eigenthumbs ane Einer Behaußung 125, Sa. Schulden 22, Summa summarum 339 lb – Schulden 75, Restirend Guth 254 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 339 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen d. 4. Tag deß Monats 8.bris Im Jahr alß man von d. gnad. reichen geburth vnßers einig. Erlößers v. Seeligmach.s Jesu Christi 1623. Zahlte
(Copia Testamenti) vff Montags d. 5.t 8.bris Alten Calenders (…) Persönlich erschienen Ist d. Ehrsame b bescheidene Meister Geörg Reihmschüßel Schwerdtferer v. burg. In Straßburg kranckhen v Schwach. leibs halben vff Einem bette sich lagerhafft enthaltente (…) Und weilend drittens die Einsatzung Erben Eines Jedem Testaments Fundament und hauptstückh ist (…) als woll Er Testator hiemit Zue seinen Wahren Rechten vnd ungezweiffelten Erben Ernant hiemit eingesetzt haben dieß auch ohne daß ab intestato seine Nathürliche Erben weren Benantlichen Gottfriedt Reimschüßlin seinen Sohn, Welcher nuhn ettlich Jahr hero wider seinen willen mii höchstem betrawern bei außfallenden Kriegsweßen nach Ziehet, ob er annoch Im Leben Ihme ohnbewußt, vmb Gewüßer beÿ Ihme wohlerwogenen Ursachen In ein Mehres nicht alß ellein In Legitimam, So dan seine liebe tochter Ursula Reimschüßelin Welche Ihme biß dahero allen kindlich. gehorsamb geleistet (…) In alle übrige seine Verlaßenschafft (…) Laurentius Dreüttel (…) Notarius

La maison revient au fourbisseur Geoffroi Reimschüssel qui épouse en 1659 Catherine, fille du marchand François Crassel

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 38-v)
1659. Dnâ XXIV d. 13. Nov. Gottfrid Reimschüßel der Schwertfeger, Weiland Geörg Reimschüßel auch Schwertfeger vnd burger allhie hinderlaßener Ehelicher Sohn, und J Catharina Herrn Frantz Crassel Handelsmann vnd Burgers allhie Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 21. Novembris Zu St. Thoman (i 42)

Assistée de son fils Geoffroi Reimschüssel, Chrétienne veuve de Georges Reimschüssel hypothèque sa maison en garantie du prix de la pension à régler pour l’admission de sa fille Ursule à l’hôpital

1664 (2. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 2-v
Erschienen Christina weÿl. Georg Reinschüßels deß Schwertfegers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit assistentz Paul Schwanfelders deß Schwertfegers ihres Curatoris, Und Gottfried Reinschüßels ihres eheleiblich. Sohns
in gegensein H Johann Paul Graseckhs der Statt Renthmaÿsters alß Vogts Fr. Einbeth Kellerin wittibin seiner eheleiblich. Schwester – schuldig seÿen 75 Pfund, Ihro, Zu erkauffung ihrer eheleiblich. dochter Ursulæ Reinschüßelin lebtagig. Hospital Pfrund bahr gelühenen Gelts
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffenn Zugehördten und Gerechtigkeiten, Jenseit deß Stadens underhalb der Schindbruckh. in einem Gäßlin, einseit neben Enckher Zunfftstuben, anderseit neben dem Pastetenhauß, hind. auch uff die Enckher Zunfftstub stoßend gelegen

Geoffroi Reimschüssel et Catherine Crassel hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Christophe Gambs

1694 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 473-v
Gottfried Reinschüßel, der Schwerdfeger und Catharina, gebohrner Graßin, deßen Haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Jacob Ernsten, des Schloßers und Johann Georg Ernsten des Nagelschmids ihrer beeden Vettern und nechsten verwanthen
in gegensein Hn Johann Christoph Gambßen, des Handelßmanns, im Nahmen Hn Christoph Gambßen, auch Handelßmanns seines leiblichen Vatters – schuldig 50 pfund
unterpfand, Hauß, Hoffstatt, und Höfflein, sambt übrig. deren Gebäuen, begriffen, und Zugehördten, allhir jenseit der Breusch, zwischen der Herberg Zum Raaben und der Zunfftstuben Zum Encker, in einem nicht durchgehenden gäßlein, einseit neben dem Bierhauß Zum Vogelgesang, anderseit neben Melchior Schwanfelder dem Schwerdfeger, hinten auff ged. Encker stub stoßend gelegen

Autre hypothèque au profit de l’aumône Saint-Marc

1700 (30. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 507
Gottfried Reinschüßel der Schwerdfeger Und Catharina geb. Graßin mit beÿstand Johann Jacob Ernsten des Schloßers und Hans Georg Lutzen des Schneiders, Ihres respect. Vettern Und Schwagers
in gegensein /:tit:/ Hn Johann Jacob Richshoffers XV.ers als Pflegers, Und Hn Stephan Cornelÿ Saltzmanns Not. Publ. als Schaffners des großen gemeinen allmosens zu St Marx – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Hauß, Hoffstatt, Höfflein sambt übrigen deren Gebaüen, begriffen Und Zugehörden, allhier jenseit der Breüsch zwischen der Herberg Zum Raben, Und der Zunfft Stuben zum Enckern in einem nicht durchgehen. Gäßlein, einseit neben dem Bierhauß zum Vogelgesang anderseit neben Johann Wilhelm Knoderer dem Pastetenbeck hind. auff ged. Encker Stub stoßend gelegen

La maison revient à leur fille Anne Chrétienne qui épouse en 1680 le fourbisseur Gérard Becker, originaire de « Hellersleben » près de Brunswick

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 81 n° 27) 1680. Dom Rogationem -Zum 2 mahl Gerhard Becker der Schwertfeger (-)ers Zu Hemenßleben* (Sohn) Anna Christina (-) Rheinschüßels (-) den 24 Mai (i 82)

Gérard Becker devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1680, 4° Livre de bourgeoisie p. 472
Gerhardt Becker der Schwerdfeger von Hellersleben aus Braunschweig, empfangt das burgerrecht vor seiner haußfr. Anna Christina Gottfried Reinschüßels des Schwerdfegers ehelichen dochter, p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzletiers erlegt hatt ist ledigen standts gewesen, vnd wird Zu den Schmiden dienen. Jur. 14. Junÿ 1680.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse
1680 (5.6.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 1) n° (6)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, So der Ehrsam und bescheidene Gerhard Becker Schwerdtfeger und die Ehren und tugendsame Frau Anna Christina Rheinschüßelin beede Ehegemächt und nunmahlen burger alhie Zu Straßburg einander in ihrem allererst den 27. Maÿ Jüngst angetrettenen Ehestand Krafft auffgerichteter Eheberedung für unverändert Zugebracht (…) Actum Straßburg in beÿsein H Gottfried Reinschüßel Schwerdtfegers und Fr. Catharinä Kraßelin beed. Ehegemecht und burgere Zu Straßburg d. fr. lieben ältern Sambstags den 5. Junÿ Anno & 1680.
[In einer neben dem] Vogelgesang in einem gäßel gelegen vnd d. Fr. lieben Eltern gehörig. behausung befunden worden wie volgt.
Haußrath M 32, F 87, Silbergeschmeid M 2, F 16 Guldin Ring, F 7, baarschafft M 21, F 60
Summa summarum M 141, Schulden 16, Nach deren Abzug 124 lb

Gérard Becker se remarie avec Anne Catherine Fesch, fille du tondeur de draps Paul Fesch, bourgeois de Bâle
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 133 n° 634)
1703. Mittw. 27. Mart. wurd. nach ordentlicher außruff. copulirt Gerhardt Becker d. schwerdtfeger v. B. allhier vnd J Anna Catharina Pauli Feschen des tuchscherers vnd Burgers Zu Baßel ehl. Tochter [unterzeichnet] Gerhardt becker alß hochzeiter, x der hochzeiterin Zeich. (ii 132)

Catherine Fischer qui devient bourgeoise en 1705 est peut-être la même qu’Anne Catherine Fesch
1705 (4° Livre de bourgeoisie) p. 762
Catharina Fischerin, empfangt d. burgerrecht gratis, wird beÿ E.E. Zunfft der schmid dienen, Promis. d. 14. Dito [9.br:] 1705

Gérard Becker et Gérard Geoffroi Becker hypothèquent la maison au profit de la Chartreuse

1709 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 3 [page abîmée côté reliure et en haut côté bord]
Gerhard Becker schwerd[feger], Item Gerhard Gottfried Be[cker] auch Schwerdfeger majorennis und unbevögtigt beÿständlich Christoph Hillenbrandts feigelha[uers]
in gegensein S.T. Jr Philipp Heinrich von Wickersheim stättm: und XIII. alß Pflegers der Carthauß beneben H Joh: Bechtold Schafnern daselbst, – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, hauß c. appert: allhier [ahm St]aden zwischen dem vogelgesang [und] dem Postenbecker, einseit neben Hieronimus hatt biersieder anderseit neben (-) dem pastetenbeck. hinten auf die Schiff leuth stueb stoßend,
Item der laden ahn der Schindbruck einseit neben H. Hornus anderseit ist die bruck, darvon gehen jährlichen 1 lb bodenzinß

Gérard Becker pose un étal à l’entrée de l’impasse. Les voisins se plaignent auprès des préposés au bâtiment que la ruelle est obstruée. Gérard Becker devra retirer l‘étal.

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
(f° 135-v) Dienstags den 24. Martÿ – Gerhard Becker
Gerhard Becker der Schwerdtfeger, Ward Von seinen Nachbaren dem Biersieder zum Vogelgesang und dem Pastetenbechen Verklagt, daß Er einen standt Vor das allda befindlichen Allmend gäßlein gesetzt habe vnd dadurch den auß und eingang versperrte, mit bitt solchen hinweg Zu Erkennen. Erk. Soll Becker dieser standt, weilen Er denselben ohn erlaubnuß MGhh. dahin gesetzt hatt wider hinwegthun.

Déposition devant notaire au sujet d’une porte entre la maison de Gérard Becker et celle qui a appartenu à Jean Melchior Schwanfelder. Un châlit est posé devant la porte qui semble n’avoir pas été condamnée pour pouvoir servir d’issue en cas d’incendie

1713 (5.3.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 318
Auff Requisition Gerhard Beckers deß Schwerdtfegers vnd burgers alhier Zu Straßburg haußfrauen, habe ich Unterzeichneter notarius Fraw Annam Ursulam Schwanfelderin, Gebohrne Baldnerin, Herrn Johann Melchior Schwanfelders deß Schwerdtfegers zu Durlach Eheliche Haußfrau vor mich kommen laßen vnd weilen sich dieselbe alhier nicht auffhalten, sondern nechstens wider Abzureißen vorhabens,
befragt Ob Sie nicht noch einige hiehero Nachricht von den Zwischen sein Beckers vnd Wilhelm Knoderers häüßern sich befindenten thür, hätte vnd Geben können, die eröffnete mir Gleich alsbalden freÿ Gutwillig offentlich daß Sie vor dießem die Pastetenbecken behaußung neben dem Vogelgesang, so hinden Auff Gerhard Beckers Behaußung stoset, beÿ ohngefehr 5. oder Sechs Jahr lang eigenthümlich Inngehabt vnd bewohnt, hernachmals aber ahn Wilhelm Knoderer den Pastetenbecker verkaufft, Sie hätte aber diejenige thür deren ausgang hinden auff Gerhard Beckers Gänglein gehet, niehmahlen Zubrauchen begehrt, sondern eine Bethlad darvor gestellt, umb auch dem gesind den Außgang dadurch Zu verhindern vnd dem becker, als einem Nachbahren keine ungelegenheit Zuverursachen, Wie Sie dann Auch niehmahlen Gewußt, Ob Sie die Gerechtigkeit daselbst Auß vnd einzugehen hätte, dießes aber wäre Ihr vnd Ihres haußwürths meinung Jederzeit Geweßen, daß solche thür Allein Zu dem ende Allda erhalten worden, damit wann etwan eine feuers nothe entstünde, Mann Zusammen kommen, vnd einander desto fürgleicher Zuhülff kommen möchte, daß auff dem Gänglin Geweßene dielenwändlein, hätte sie auch Zu Jederzeit, ohne einige Verhinderung durch Beckers Schehrvattern Gottfried Rheinschößel, seel. Anthung vnd das Gesindt daselbst arbeiten laßen, würde es auch noch auff dieße Zeit also observirt wann Ihro das hauß noch Zustünde, Warmit Sie Ihre Declaration Geendet und nach dem Ich der Notarius dieselbe wieder Verständig abgeleßen hat sie selbig nochmals mit deutlichem Ja daß es nemblich sich also warhafftig verhalte, becräftiget hierauff hat mich oberwehnten Becker haußfrau nochmals requirirt dieße declaration vnd außsag fleißig ad notam Zu nehmen (…)
Beschehen in Straßburg den 5. Martÿ A° 1713.

Gérard Becker et Catherine Fesch hypothèquent la maison au profit de Claude Capitaine, aubergiste à la ville de Lyon

1713 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 771-v
Gerhardt Becken Schwerdtfeger und Catharina geb. Feschin mit beÿstand Adam Graffen und hn Johann Braunen Med. doctoris beede auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein hn Claude Capitaine Würth à la ville de Lion alß Vogt Chochetischen Kinder – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, eine behaußung cum appertinentÿs allhier im Schlupff ahm Stadten, einseit neben dem bierhauß zum Vogelgesang anderseit neben Philipp Knoderer Pastetenbeck hinten auff die äncker zunfftstueb
[in fine :] fernerem beÿsein Elisabetha Humair der Kinder Göttel und baaß

Gérard Becker meurt en 1713 en délaissant trois fils issus de son mariage avec Anne Chrétienne Reinschüssel. Les experts estiment la maison à 425 livres. La succession s’élève à 202 livres

1713 (12.7.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 37) n° 22
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab und nahrung so Weÿl. der Ehrengeachte herr Gerhard Becker geweßener Schwerdtfeger und burger alhie zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 17. Junÿ Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödtlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Gerhard Gottfried Beckers, Schwerdfegers und burgers allhier so vor sich selbsten zugegen und herrn Johann Ulrich Meÿers Glaßers vnd burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Christoph Beckers, Ledigen Schwerdfegers und Christian Beckers, aller dreÿ deß Verstorbenen seel. in Erster Ehe mit weÿl. Fr. Annam Christinam gebohrner Rheinschüßelin seel. Ehelich erzeügter Söhn und Zu dreÿen gleichen portionen und Antheilen ab intestato nachgelaßene Rechtmäsiger Erben, Vorgenommen; Ersucht und inventirt, durch die Ehren und tugendsame fraw Catharinam Beckerin gebohrne Feschin die hinterbliebene Wittib mit assistentz deß Ehrenvesten herrn Zachariæ Rohren Stuck und Glocken gießers auch burgers alhier Zu Straßburg Ihres geschwornen Curatoris – Actum Straßb. Mittwochs den 12. Julÿ A° 1713.
Copia Heürathsverschreibung (…) pge in den über die Wincklerische Acta führend. prtoc: fol: et seqq.
Copia Codicills, perge in Prot. C.
Weilen die wittib alhier nicht verburgert Zumahlen Gleich anfangs der Inventation sich vernehmen laßen, daß Kein theilbahr gutt vorhanden, deßwegen dieselbe mit consens Ihres H. Vogts auff das theilbar Gutt verzug Gethan (…)

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden, im Schlupff gelegener und in dießer Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden wie volgt
Auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B
Eÿgenthumb an einer behausung. Item ein alte behauß. hoffstatt v. höffl. mit allen dero gebäuwen begriffen Zugehörden u. gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg Jenseith dem Gestad. Zwischen der herberg Zum Raaben und der Encker Zunfft stub, hinden in einem neben dem bierhauß Zum Vogelgesang gelegenen Gäßl. 1.s. m. gedacht bierhauß 2.s n. N. Knoderer dem Pastetenbecker hinden auff die Encker Zunfftstub stoßend davon gehen Jahrs auff den 29. 7.bris 5. lb d. Zinnß dem Stifft St. Marx alhier Lößig in hg. m. 100. lb sonst eigen und ist dieße behaußung durch d. St. St. geschworne Werckhleuth Vermög einer apud conceptum befindlicher Abschatzung vom 20.ten Julÿ 1713. hiehero gewürdiget umb 150. Darüber sagt i. perg. Kbr. m. d. St. St. anh. C. Insiegel Verw. u. datirt den 31.t Juklÿ A° 1635. m. alt. N° 2 notirt, so sich aber beÿ dießer Inventar nicht befunden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 40, Sa. Wahren Zum Schwardtfeger handwerck gehörig 6, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 150, Sa. der Schulden 500, Summa summarum 698 lb – Schulden 664 lb, Nach deren Abzug 33 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 202 lb
Abschatzung den 20.t Julÿ anô 1713. Weiland deß Ehren hafften vnd bescheiten: Erhart Beckher, Seel. hinder Laßnene Fraw Witin vnd Erben Ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg am Statten, Neben dem Vogel gesang, gelegen Ein Seitz Neben Hieronimus hart biersieder ander seith auff die schiffleut Stuben Stossent, Welche behaußung hoffstatt Sampt aller Ihrer Recht vnd gerechtigkeit durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleüthe in der besichtigung, befunden Vnd Jetzigem preiß nach angeschlagen Wirt Vor vnd vmb Fünff hundert gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene werckh Leüthe; [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hoffs

Gérard Geoffroi Becker et Jean Chrétien Becker vendent les deux tiers qui leur reviennent de la maison à leur voisin Jean Guillaume Knoderer

1713 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 434-v
(266) Gerhardt Gottfried und Joh: Christoph gebrüder die Becker beede Schwerdtfegerer
in gegensein Joh: Willhelm Knoderer pastetenbeckers und Annæ Mariæ geb. Wörnerin
ihre zweÿ dritte theil für unvertheilt ahn hauß höfflein hoffstatt mit begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm Stadten, einseit neben dem Vogelgesang anderseit neben Kaüffern selbst hinten auff die Schiffleut stueb – 100 und 100 capital pro rata und 200 pfund

L’acquéreur hypothèque le même jour la maison achetée et celle dont il est déjà propriétaire au profit du marchand Martin Jacques Euth

1713 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 435
ut immediate supra stehende Kaüffere [Joh: Willhelm Knoderer pastetenbecker und Anna Maria geb. Wörnerin] und zwar die Frau beÿständlich Joh: Will Heÿl stattschlidts und Joh: Jacob Bameÿers metzgers
in gegensein Martin Jacob Euth handelsmann alß vogt Ludwig Philipp Euth – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, perge ut immediate supra ibi zweÿ dritte usq. ad verhafftet seÿe
Item ihre behaußung c. appert: ahm Staden einseit neben dem vogelgesang anderseit neben dem ancker hinten auff obiges hauß

Chrétien Becker vend le dernier tiers à Jean Guillaume Knoderer qui devient propriétaire de la maison entière

1714 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 33-v
(133) Johann Friedrich Meÿer glaßer alß vogt Christian Beckers
in gegensein Joh: Willhelm Knodterers paßetetenbeckers [unterzeichnet] Knotterer
seines curandi dritten theil für unvertheilt ahn hauß höffl hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahm Staden, einseit neben dem Vogelgesang anderseit neben dem Käuffer selbst hinten auff die Schiffleuth stueb – um 100 und 100 pf. verhafftet, geschehen um 66 pfund

Jean Guillaume Knoderer et Anne Marie Werner hypothèquent la maison au profit du maître des rentes Jean Philippe Bœckler

1714 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 221
Wilhelm Knoderer pastetenbecker und Anna Maria geb. Wörnerin beÿständlich Elias Greichel u. Joh: Jacob Baameÿers
in gegensein H. Joh: Philipp Böckler rentmeisters – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung cum appert: ahm Staden, einseit neben dem Vogelgesang anderseit neben deren debitoribus hinten auff die Schiffleuth stube

Autre hypothèque au profit de Susanne Catherine Hoffinger née Baltz

1717 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 30-v
Joh: Willhelm Knoderer pastetenbecker und Anna Maria geb. Wörnerin beÿständlich Joh: Willhelm heÿ Stattschmidts und Elias Geichel metzgers
in gegensein Susannæ Cath: Hoffingerin weÿl. geb. Baltzin beÿständlich Joh: Georg Deiblers Einspennigers ihres Curatoris – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier ahm staden zwischen der Schiffleuth stueb und beckenhauß
Item ihr Guth in der Ruprechtsau cum appertinentÿs so sie von Andreas Nuss bekommen 1 lb auf den Pfthrn

Autre hypothèque au profit du notaire Jean Adam Œsinger

1717 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 60
Johann Willhelm Knoderer Pastetenbecker und Anna Maria geb. Wörnerin beÿständlich Johann Willhelm heÿl stattschmidts und Johann Jacob Bahmeÿers Metzgers
in gegensein hrn Johann Adam Ösingers Not. publico – schuldig seÿen 34 pfund
unterpfand, ihre behausung cum appertinentÿs ahn Schiffleuthstad. hinter dem bierhauß zu Vogelgesang im Schlupff gelegen

Jean Guillaume Knoderer vend la maison à Bon de Billy, ingénieur du roi à la Citadelle et capitaine à la suite du régiment de Piémont. Le puits est commun avec la maison avant (propriété d’André Nuss) à proportion d’un tiers.

1720 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 352-v
(325) h. Johann Willhelm Knoderer, Hr Frantz Wörner und H Joh: Peter Gambs beede E.E. Kl. Raths beÿsitzer nahmens Joh. Willhelm Knobloch pastetenbeckers
in gegensein H. Bonitus de Billi Chevalier de L’Ordre de St Louis Ingenieur ord: du Roy à La residence de La Citadelle et Capitaine à la suite du Régiment de Piemont infanterie
die hinter dem bierhauß zum Vogelgesang gelegene behausung höfflein hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm staden, einseit neben dem Vogelgesang anderseit neben Andreas Nuß dem haußfeurer hinten auff die Schiffleuth stueb
und hat der käuffer und Andres Nuß haußfeurer hierbeÿ zugegen sich verglichen daß Er Nuß zweÿ dritte theil und er Käuffer ein dritten theil ahm brunnen – um 325 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Bon de Billy à conserver la maison qu’il a acquise par expropriation forcée sur Jean Guillaume Knoderer

1720 Conseillers et XXI (1 R 203)
(p. 171) Sambstag d. 27. Julÿ – H. Bonitus de Billy erlangt Erlaubnuß mit gewißen Conditionen ein in der Ganth ihme adiudicirtes hauß Zu behalten
L. Gug Nôe des Wohlgebohrnen Herrn Bonitus de Billy Chevalier de L’Ordre de St Louis Ingenieur à La residence de la Citadelle et Capitaine à la Suitte du Régiment de Piemont infanterie producirt gehorsamstes Memoriale und bitten sambt beÿlag Num. 1. handelt innhalts, ist Erkandt Wird die in gegenwart E. E. Kleinen Raths H. Deputirten d. 24. huius dem Imploranten alß meistbietenden Creditori geschehener admodiation Weÿland Johann Wilhelm Knoderers geweßenen Pastetenbecks und burgers allhier hinter dem Bierhauß Zum Vogel gesang gelegener Behaußung umb 1300 livres sambt über nehmung Pfund Zolls und unlosten mit diesem expressen anhang und beding obrigkeitlichen approbirt daß dieselbe in Gegenwart Herrn XXI. Nauendorffs und H. Rathherrn Von Stöcken alß Welche hierzu absonderlich abgeordnet, in der Contract Stub solle verschrieben und Implorant sich allen in denen ordnungen ertheiltten oneribus und beschwerden daselbst Zu submittiren schuldig seÿn. Deputati ÿdem umb den Bescheid Anzuzeigen.

Ursule Margueritte Madeleine Battaincourt, femme de Bon de Billy, fait son testament
1715 (29 janvier), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Testament – fut presente Noble Dame Ursule Margueritte Madeleine Battaincourt Espouse de Messire Bon de Billy Chevalier de l’ordre Militaire de St Louis, Ingénieur ordinaire du Roy en La residence de la Citadelle de Strasbourg estant au Lict malade de Corps mais parfaitt. saine d’esprit d’entendement
voulant et entendant que son corps mort soit inhumé dans l’Eglise de Lad. Citadelle de Strasbourg (…) Donne et legue aux Enfans de Messire Auguste de Böckel de Böcklinsau Chevalier de La Noblesse de basse Alsace demeurant à Strasbourg La moitié d’une Maison située à Landau ensemble les terres qui en dépendent Lesquelles Maison et terre seront vendues et partagées entre lesdits Enfants ses petits nepveux et Mondit Sr de Billy son espoux auquel elle fait don de l’autre moitié desdites Maison et terres en reconnaissance des grosses depenses qu’il a faiutes pour établir Ladite Maison et celle de Mertzheim (…)
Et Quant au résidu de tous les autres biens immeubles dont elle n’a point disposé et ne disposera cy après Ladite D° Testatrice en a jnsititié son héritier universel la Personne de Messire Maximilien Daniel de Battaincour Capt. de Cavalerie au Regt de Vilquier son nepveu fils de feu Messire Georges Louis de Bataincour vivant Colonel d’un Reg. d’Infanterie pour le service de S. A. Elect. de Hanover
Fait d’un acte Continue en La Citadelle de Strasbourg dans Un poele qui prend jour d’un Costé sur la Cour de la Maison dud. Sr. de Billy et de l’autre vers la tour d’argent Ce 29° de janvier 1715
(signé) Ursule margriethe magdalena De Billy ne de Battincour

Les héritiers de Bon de Billy vendent la maison au batelier Jean Jacques Eckert

1726 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 359
H. Jacques de Tachet Ecuyer Sr de la Bossiére als mandatarius seiner Schwiegermutter Fr: Agnes geb. de Billy H: Jacques le grands Sr du Fay hinterlassenen wittib, vor H. Louis et le Boeuf Notarÿs regÿs zu L’aigle en Normandie den 30. maÿ 1726 aufgerichteter procuration, Ferner H. Charles de Riverson Ingénieur en chef in allhiesiger Citadelle als bevollmächtigter H. Jean Odille Tarade Ecuyer Conseiller du Roy en son Chatelet de Paris und H. Loüis de Grandmont mestre de Camp de Cavalerie Chevalier de l’ordre Militaire de St Louis als Curatoris H. Sebastien Tarade Ecuyer Officier des Dragons von selbigen Krafft einer vor H. Bapleu und Balot Notarÿs regÿs zu paris ahm 23. maÿ jüngst aufgerichteter procuration
in gegensein Hannß Jacob Eckert des Schiffmanns und Annæ Margarethæ geb. Störckelin
Eine allhier hinder dem Bierhauß zum Vogelgesang gelegene Behausung höfflein und hoffstatt gemeinschaft des Bronnens mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen und zugehörden activ: und passiv: rechten und gerechtigkeit ahm Staden, einseit neben vorerwehnter Bier behausung zum Vogelgesang anderseit neben Johann Adam Allheilig dem Pastetenbeck hinten auff die Schiffleuthstueb – ihro le Grandischer wittib als Erbin ex semisse ihres bruders seel. weÿl. H. Bonitus de Billy Chevalier de l’orde de St Louis Ingenieur ordinaire du roy a la residence de la Citadelle zu einer helffte und denen Tarradischen beÿden gebrüdern erst bemendten H. Billy schwester Söhnen und deßen haeredibus ab intestato ex semisse zur andern helffte – 220 pfund

Jean Guillaume Eckert, fils du précédent, vend la maison au marchand de cuir Jean Frédéric Hetzel, propriétaire de la maison avant.

1746 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 521-v
Johann Wilhelm Eckert der schiffmann
in gegensein Johann Friedrich Hetzel des lederhändlers
eine behausung, höfflein, gemeinschaft des bronnens und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, Zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden hinder dem brauhauß zum Vogelgesang, einseit neben solchem bierhauß, anderseit neben dem käuffer, hinten auff E. E. Zunfft der Encker – als ein elterliches erbguth – um 375 pfund



2, quai au Sable


Quai au Sable n° 2 – VI 410 (Blondel), O 508 puis section 21 parcelle 52 (cadastre)

Reconstruite en 1756, maître d’ouvrage Jean Daniel Senckeissen, tailleur
Transformations en 1866, maître d’ouvrage Alphonse Henri Müller


Maison (la plus basse) avant sa reconstruction en 1756, gravure de Jean Martin Weiss, 1741 (Représentation des fêtes données par la ville de Strasbourg pour la convalescence du Roi, à l’arrivée et pendant le séjour de Sa Majesté en cette ville)
Façade en mars 2013, les étages sont pourvus de volets

Le voisin Nicolas Adolff qui exploite des bains au Rosier achète la maison en 1586 pour agrandir ses bains au rez-de-chaussée en ouvrant une communication. Il est autorisé en 1588 à construire une galerie de trois pieds et demi de large sur toute la longueur de la maison, soit 32 pieds 9 pouces, mais ne la réalise pas. Les héritiers du baigneur Nicolas Grüninger vendent en 1650 la maison au batelier Jean Volmar Senger. La veuve et les héritiers de son fils Jean Paul Senger vendent la maison au tailleur Jean Christophe Senckeissen. A sa mort en 1721, la maison comprend un bâtiment avant, un ancien bâtiment arrière et deux galeries latérales. Jean Daniel Senckeissen en devient propriétaire en 1750. Son voisin le baigneur Jean Daniel Jully lui vend en 1754 une partie de sa cave. Il fait reconstruire en 1756 la maison qu’il aligne avec ses voisins en l’avançant sur le communal. Il est en outre autorisé à poser deux marches sur le communal comme son voisin. Le cafetier Jean Jacques Reibel achète en 1772 la maison dont il réaménage le premier étage. Il la revend en 1780 au cafetier François Goucheron. Adolphe Seyboth mentionne (édition en allemand, p. 239) que le café Goucheron porte l’enseigne à la Grenade (1781) ou à l’île de Grenade (1789), appellation sans doute due à l’origine du propriétaire de la maison voisine (n° 3), Louis Barbier qui avait été ingénieur à l’île de Grenade. La veuve de François Goucheron se remarie en 1800 avec Antoine Joseph Brissez. Le café est ensuite connu sous le nom de Café Brissez.


Plan-relief, la maison est la deuxième du quai à partir de la gauche (1727, Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 201 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (b) ; rez-de-chaussée à une porte et quatre fenêtres, deux étages à cinq fenêtres, toitures à deux niveaux de mansardes à lucarnes. La cour A représente l’arrière (1-4) du bâtiment sur quai, le bâtiment latéral (1-2) à l’ouest, le bâtiment (2-3) au fond de la cour et le mur (3-4) vers le voisin à l’est.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 2.


Cour A – Etages en mars 2019

Jacques Frédéric Schweighæusser est propriétaire à partir de 1821. Son fils vend en 1865 la maison au rentier Alphonse Henri Müller qui fait de nouvelles constructions en 1866 comme en témoigne le cadastre (le revenu passe de 270 à 411 francs, le nombre de fenêtres au-dessus du deuxième étage de 8 à 17) sens cependant modifier la façade. Alphonse Henri Müller qui s’est établi à Versailles vend la maison à l’agent d’assurances Jules Louis Auguste Windisch qui la transmet à sa fille unique, femme de l’agent d’assurances Gaton Paira.


Porte, avril 2023

mai 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thomas Georger
1586 v Nicolas Adolff, boulanger puis baigneur et (1553) Marthe Volsperger, auparavant (v. 1547) épouse de Léonard Eberhard – luthériens
1617 h Nicolas Adolff, pasteur, et (1579) Véronique Haffner, (1616) Apollonie, auparavant (1585) femme du débitant de vin Jean Seifert puis (1588) du boulanger Gall Gloner, puis (1628) Susanne Schad – luthériens
1622 v Nicolas Grüninger, baigneur, et (1610) Barbe Andres – luthériens
1650 v Jean Volmar Senger, batelier, et (1634) Marguerite Pfeiffer puis (1660) Barbe Motz, auparavant (1639) femme de l’horloger Urbain Truckenbrodt – luthériens
1690* h Jean Paul Senger, batelier, et (1678) Susanne Volck – luthériens
1718 v Jean Christophe Senckeissen, tailleur, et (1710) Marie Dorothée Hellbeck dite Bœhm remariée (1723) avec le tailleur Frédéric Buessmann – luthériens
1750 h Jean Daniel Senckeissen, tailleur, et (1735) Marie Dorothée Jilly (Gilg) puis (1758) Marie Madeleine Etter – luthériens
1772 v Jean Jacques Reibel, cafetier, et (1758) Anne Marguerite Kob – catholiques
1780 v François Goucheron, cafetier, et (1762) Marie Anne Ehlengast, auparavant (1745) femme du cafetier Jean Paulus, puis (1775) Salomé Ebner, auparavant (1773) femme du taillandier Jean Gœrges, remariée (1800) avec le capitaine Antoine Joseph Brissez – catholiques
1812 v (Jacques) Jonathan Braun, aubergiste puis meunier, receveur de l’octroi, et (1801) Catherine (Dorothée) Rœderer
1821 v Jacques Frédéric Schweighæusser, docteur en médecine, et (1798) Marie Madeleine Grün
1865 v Alphonse Henri Müller, rentier, célibataire († 1882)
1872 v Jules Louis Auguste Windisch, agent d’assurances, et (1867) Barbe Marguerite Kœpffel
Daniel Gaston Paira, agent d’assurances, et (1884) Juliette Augustine Marie Marguerite Windisch

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1751 ; 525 livres en 1750, 1 750 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) VI 410, Jean Daniel Senkeissen
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reibel, 5 toises, 3 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 508, Schweighaeuser, Jacques Frédéric, médecin quai au Sable – maison, sol – 3,7 ares

Locations

1794 (café) Jean Jacques Reumann
1803 (café) Jean Daniel Schneegans et Marguerite Roth
1817 (café) Jacques Hantzmetzger

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 59
Nicolas Adolff de Spire, baigneur au Rosier, doit 14 sols pour sa maison à côté des bains, à savoir un bac à vigne (4 pieds ½ de large), un autre bac à vigne (5 pieds ½ de long, 4 pieds de large), des latrines en pierres (4 pieds 9 pouces de large, saillie de 2 pieds ½)

Hinden beÿ der Badtstuben Zum Roßbaum vnd v. dem Platz beim Mülstein
Niclaus Adolff von Speir der Bader zum Roßbaum hatt ein hauß darneben auch dauor ein Rebcasten 4 ½ schu breit, Item ein Rebcasten 5 ½ schu lang vnd 4 schu breÿt, Item mehr ein Inge Zeünt Steinerin Profeÿ 4 schu 9 Zoll breÿt vnd 2 ½ schu herauß, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xiiij ß d
[in margine :] Nota. Vff diß Ingezeünt Profeÿ fürhin ein Järlichen bestendige Zinß zuschlagen.

Protocole des Quinze

1586, Protocole des Quinze (2 R 16)
Nicolas Adolff qui exploite des bains fréquentés par la meilleure société a acheté de la veuve Thomas Jœrger la maison entre les bains et la maison Mœrfelder pour y placer des cuves au rez-de-chaussée en ouvrant une communication avec les bains, l’étage restant un logement. Les préposés se rendent sur place. La maison qui a 72 pieds sur 33 doit rester une habitation mais le baigneur pourra ouvrir une communication au rez-de-chaussée pour y placer des cuves et des baignoires l’été.

Niclaus Adolff. 147. 167. 192. 195.
(f° 147-v) XV. Augusti – Niclaus Adolff Bader, Heuser Zusamen prechen
Niclaus Adolff der bader Zum Roßbaum für sich und Innammen H Johann Caroli Helffers Im Münster seiner Kinder vogt, der er entschuldigt seins außpleybens, vbergibt p. Bittelb. ein Splôn Zuverleßen, Dar Inn sein anzeig ob wohl das Bad Zum Roßbaum das herrlichst bad allhie, da groß herren vnd fürnemm leüth gern ettwa Inn bütten od. wannen bieden So hab er doch keinen platz bütten Zustellen, haben derwegen Thoman Jörgers selig wittwe Ir hauß Zwüschen dem Bad und Mörfeldern gelegen abkaufft d. sie Ir vberlang noch obenauff wohnen solle, Pitten der augenschein ein Zunemmen vnd Zuerlauben, den undern theill Zum Bad durchzuprech. vnd Zu den Bütten Zugerauchen Soll das ober dannoch ein abgesondert burger wohnung pleyb. & weittleüffigs Innhalts &
Erkant Mein h. XV sollen Zu gelegener Zeitt auff den augenschein kommen vnd Ime dasselb Iezu anzeigen, Man werds besehen. B.
(f° 167) [mention erronée]

(f° 192) Montag den III Octobris – Bader Zum Roßbaum
Idem [Zeigt weither an der Stallschreyber] Er sey willens morgen Zu viij uhren die beyden augenschein Zum Roßbaum vnd dinttenhörnlin darumb der Bader vnd Carle Trompeter angesucht für Zunemmen, habs die dreÿ vnd werckleuth wüßen lassen, wölls man h auch verkundt haben Morg. Zu vij Ist Zu viij seÿ die parttheÿ auch bescheiden sich finden Zu laß.

(f° 194-v) Zinstag den IIII Octobris – Bader Zum Roßbaum, Carle Kürsner Trommeter
Zu acht vhren seind der herren ettlich Zu wagen, die andere, wie auch dreÿer, lonher werckleüth p. pedes auff den augenschein Zum Rooßbaum, vnd von dannen Zum dinttenhörnlin gefahren und gangen. Darnach wider Inn der XV.stub erschinen, da erstlich der lonher vnd werrckleüth als Meister Jacob der Zimmermann vnd Dieboldt Frawlter Maurer, darnach Baltassar Stosser vnd Ambrosius Jörger von der dreÿer weg. Zugeg. gehörtt worden, find sich die lenge des haußes neb. dem Bad 72 schuh vberhaupt, die breÿdte Zwüschen den Mauren 33 schuh ein freÿer platz Zu einer Zimlichen burgerswohnung, gleich wohl Ist Im Bad kein sondere gelegenheitt od. Raum bütten Zustellen, Seind vast alle der meynung, d. mans soll ein abgesonderte wohnung pleyben lassen, Allein dem Bader ein durchpruch vnden gonnen, d. er Im Sommer den platz Inn diß nebenhauß Zu stellung der bütten vnd Wannen, auch platz Zum holtz legen haben vnd prauchen möge.
Im Dinttenhörnlin (…) Souihl nuhn den Bad Zum Roßbaum belangt Ist Erkant, Man soll Ime vmb souil willfahren, d. er vnden Im bad ein bogen Ins neb. hauß durchprechen, den vndern platz Zu buwen vnd holtz prauchen möge, doch alßo d. diße behaußung ein abgesonderte hauß wonung sein vnd pleÿben, vnd Jeder Zeitt burger darinnen Zuwohnen solle verleÿhen werden.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1588, Préposés au bâtiment (VII 1304)
Nicolas Adolff demande l’autorisation de construire une galerie de trois pieds et demi de large sur toute la longueur de la maison, soit 32 pieds 9 pouces. Les préposés limitent la largeur à celle du grenier du requérant et au pignon de son voisin Blaise Egen. Ils demandent en outre un loyer annuel de cinq sols. Nicolas Adolff demande un délai de réflexion.
Nicolas Adolff et son voisin Blaise Egen (propriétaire de l’actuel n° 3) demandent le même jour l’autorisation d’enclore le terrain entre leurs maison et la risberne et d’en faire un jardin en laissant un passage (à la manière du chemin et des jardins derrière les maisons de la rue des Veaux). Les préposés refusent d’aliéner le communal.

Niclaus Adolff bader im Roßbad vmb genglin. 41.
Blasius Egen und Niclaus Adolff, Landvesten vor iren heusern. 41.
(f° 41) Sambstag den 14.ten Martÿ – Niclaus Adolff bader im Rosenbad
Niclaus Adolff der Bader Im Rosbad begert An seinem huß geg. dem waßer Im Zughennen Ein genglin Zumach. so lang od. breit sein huß Ist vnd d. selbig vierdhalb schu breitt, Ist nach Ingekommen augenschein vnd d. herrn Abmeßung 32 schu 9 Zoll breit od. lang d. d. nimand verhinderlich, Inn sein begeren Zugelaßen Jn der breite wie d. Speich huß An seiner behusung vnd Blasi Egen gebell hinauß gond vnd nur* wther vmb fünff schilling Jerliche Allmend Zinß vnd d. Allmend sein vnd pleib. soll. D. hatt Er Zubedencken genommen.

(f° 41) Blasius Egen und Niclaus Adolff obgemelt
Niclaus Adolff obgemelt vnd Blasius Egen der schaffner Alß nachbar hab. Auch begert dieweil sie die Landvesten vor iren heusern haben sollen vnd müßen Inen Zuuerghonnen hat die Allmend so weith Ir Jedeß huß godt doch Ein fuhrweg Zu dem selbig. vßgeschloßen, Zuverschlagen vnd d. selbige Zu Einem gärtlin Zugebrauchen, Ist nach fürgenommene Augenschein d. nit nutzlich alle platz In Zu Zieh. vnd Zu verluh*. Inen Ir begeren freundlich Abgeschlagen.

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Les préposés autorisent le tailleur Jean Daniel Senckeissen à faire travailer son menuisier sur le communal sur la place au Sable près du Pont Neuf.

(f° 94) Dienstags den 18. Novembris 1755. – Joh: Daniel Senckeißen
Johann Daniel Senckeißen der schneider bittet um erlaubnus auf dem so genannten Sand Platz beÿ der Neüen bruck Zimmern Zulaßen. Erkannt gegen 15. ß Zinß Willfahrt. dt. Eodem 15. ß

1756, Préposés au bâtiment (VII 1407)
Jean Daniel Senckeissen qui a l’intention de reconstruire sa maison demande l’autorisation de l’avancer sur le communal en l’alignant avec les voisines. Le terrain a 33 pieds ½ de long, quatre pieds d’un côté et deux pieds quatre pouces de l’autre. Les préposés l’y autorisent moyennant un loyer de 10 sols ou un capital de 12 livres. Jean Daniel Senckeissen demande le même jour l’autorisation de poser deux marches sur le communal comme son voisin Ehrmann. Il y est autorisé en payant un capital de 3 livres, soit 15 livres (30 florins) en tout.

(f° 11) Samstags den 13. Ejusdem [Martÿ 1756] – Joh: Daniel Senckeißen
An Johann Daniel Senckeißen deß schneiders Hauß am Sandplatz Unterhalb der Neüen bruck, welches 32 ½ schuhe breit, und auf einer seithe 4. schuhe, auf der Andern seithe 2. schuhe 4. Zoll Von denen Häußern darneben Zurückstehet und da er das Hauß neü bauen will, bittet er um erlaubnus denen anderen häußern Zugleich Vorzubauen. Erkannt Willfahrt gegen 10. ß jährlichen Zinßes, oder 12. lb ein für alle mahl Zubezahlen. vid. Infra fol: 14.
Idem – nach abgehandeltem Augenschein bate Senckeißen auch um erlaubnus Zweÿ steinene stafflen Vor die Haußthür Zulegen, wie Ehrmann sein Nachbar deren dreÿ hat. Erkannt sollen H. Lohner und Werckmeister die sach Examiniren, und nächstens referiren.

(f° 14) Dienstags den 23. Martÿ 1756. – Joh: Daniel Senckeißen
Auf H. Samuel Werner des Werckmeisters auf der statt Maurhoff abgestatteten bericht, daß Johann Daniel Senckeißen dem schneider mit Legung Zweÿer staffelen Vor sein Hauß, wie oben fol: 11 Gemeldet, gar wohl Willfahrt werden Könte, ist Erkannt, werden dem Imploranten die Zweÿ stafflen mit dem beding erlaubt, daß er Hiervon 6. fl. weiter, und also für das Vorbauen seines Haußes und die stafflen Zusammen, ein für alle mahl 30. fl. bezahlen solle, so er acceptirt.
dt. den 29. Martÿ 1756.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1774. Le maître maçon Jean Lingenhœlin décrit les travaux à faire dans la maison du cafetier Jacques Reibel sur la place au Sable : une cuisine avec un fourneau et une hotte de cheminée au premier étage vers la place. Il y aura un mur coupe-feu entre la cuisine et la chambre pour éviter qu’un malheur ne se reproduise, la cheminée aura une porte de ramonage en fer.

(p. 320) Dienstags den 26. Aprilis 1774. – Jacob Reibel der Caffee sieder, will in seiner auf den Sandplatz gegelenen behaußung in den ersten stock im vorder gebäu eine Stube gegen dem platz hinden daran Eine Kuchen mit heerd und Caminschoß machen, das Rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt, und wegen entstandenem unglück ist Zwischen der Kuchen und Cammer ane Statt, so sonst das Rohr von dem untern ofen die wand Zumachte, eine feuer maur aufgeführt, und in das Rohr neben dieser wand ein Eißern thürlein eingesetzt worden, damit von der aussäuberung des Camins der herbabfallende Rueß kan heraus gezogen werden. Erkandt, auf vorbeschriebene art willfahrt – Mr Lingenhölin

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, cuisines, vestibules, bûcher, caves sous solives, un vieux bâtiment arrière à demi-toit où se trouvent plusieurs poêles, chambres et ([biffé] séchoir), deux galeries latérales, un four à lessive au-dessous d’une des galeries, cave sous solives, puits, cour, autres appartenances et dépendances, le tout estimé à la somme de 850 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Quai au Sable

nouveau N° / ancien N° : 5 / 7
Schweughaeuser
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 180 case 1

Schweighaeuser, Jacques Frédéric, medecin, quai au Sable N° 5

O 508, maison, sol, quai au Sable 5
Contenance : 3,70
Revenu total : 271,92 (270 et 1,92)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 59 case 1

Schweighaeusser, Jacques Frédéric, Medecin, 1866
1866 Muller Alhonse Henri
1874 Windisch, Julius Ludwig August, Feuerversicherungs-Direktor
1886/87 Windisch Juliette Augustine, Maria Margaretha Gattin von Gaston Paira, Versicherungs-Agent
1896/97 1. Paira Andreas, 2. Paira Marcellus durch Nutznießerin Windisch Juliette geschiedene Ehefrau Paira Gaston

O 508, Maison, sol, quai au Sable 2
Contenance : 3,70
Revenu total : 271,92 (270 et 1,92)
Folio de provenance : (180)
Folio de destination : 59, augm. de C.on de 1866 – Sol Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 48 / 38
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

O 508, Maison
Revenu total : 412,92 (411 et 1,92)
Folio de provenance : 59, augm. de C.on de 1866
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 49 / 39
fenêtres du 3° et au-dessus : 17 / 14
1869, Augmentations – Muller Alphonse Henri f° 29, O 508, Maison, revenu 411, Aug.on de Const.on, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869
Diminutions – Muller Alphonse Henri f° 29, O 508, Maison, revenu 270, Aug.on de Const.on de 1866, supp. en 1869

Cadastre allemand, registre 21 p. 267 case 9

Parcelle, section 21, n° 52 – autrefois O 508.p
Canton : Sandplätzchen N° 2
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,25
Revenu : 3100 – 3400
Remarques

(Propriétaire), compte 922
Paira Gaston
1904 Dr. Geisse William u. Miteig.
1910 Paira Gaston Daniel, Versicherungsgeneralagent / sa veuve
(3186)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 179 du Bain aux Roses p. 322

5
Pr. Guscheron, François, Caffetier – Fribourg
Lo: Gall, Frederic, Négt. – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Sandplätzchen (Seite 142)

(Haus Nr.) 2
Paira, Vers.-Gen.-Agent. 01
Ehrmann, Rentner. 2
Notter, Wwe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 728 W 13)

2, quai au Sable (1866-1990)

Le dossier relate les affaires habituelles (prises de gaz, ravalements). La maison est endommagée lors des bombardements du 11 août et du 25 septembre 1944. Un cabinet médical y est cité depuis 1986.

Sommaire
  • 1866 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hoff soit autorisé à faire au nom du sieur Müller une prise pour environ deux becs
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Paira de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1996
  • 1905 – Les vitriers Sigel Frères (24, rue des Frères) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – L’échafaudage a été démonté, septembre
  • 1915 – Commission des logements militaires. La maison doit être raccordée aux canalisations – Le propriétaire demande un délai jusqu’à la fin de la guerre. La commission constate que les cabinets d’aisance sont bien tenus et qu’il y a peu de monde dans la maison.
  • 1946 – La maison est endommagée lors des bombardements du 11 août et du 25 septembre 1944. Alice Paira demande un certificat de sinistré
  • 1959 – Mlle Haitaian est autorisée à poser un échafaudage devant les 2 et 3, quai au Sable
  • 1978 – Guy Duplat demande l’autorisation de faire ravaler la façade et de poser un échafaudage sur la voie publique – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, janvier 1980 – Le propriétaire n’obtient pas de subvention, faute d’avoir déposé sa demande après les travaux.
  • 1986 – Rapport de la commission de sécurité, cabinet médical de Solange Fialon
  • 1990 – Guy et Marianne Duplat demandent l’autorisation de repeindre les façades sur rue et sur cour – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Relevé d’actes

La maison appartient depuis 1586 au baigneur Nicolas Adolff, propriétaire de la maison voisine. Boulanger originaire de Spire, il épouse en 1553 Marthe, veuve de Léonard Eberhard

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 28 n° 33)
1553. Auff den 11. Julÿ seind Ehelich Ingesegnet worden Niclaus Adolff von Speir vnd Martha Lienhart Eberharts verlaßene witwe (i 22)

Nicolas Adolff devient bourgeois par sa femme Marthe Volsperger, veuve de Léonard Eberhard
1553, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 86
Nyclauß adolff vonn Speyr hat d. burgrecht Empfangen von Martha volspergerin weyllandt lienhart Eberhartz verlaßene witwe seiner ehelichenn Haußfrouwen vnd dient Zun becken. act. den sybenden augusty anô xv C funtzig vnd drey

L’éperonnier Léonard Eberhard est devenu bourgeois par sa femme Marthe, fille de Marc Volsperger, en 1553
1547, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 36
Lienhardt Eberhart der Sporer hat d. burgkreht empfangen von Martha weiland Marx Volspergers tochter, seÿner Eefrawen, vnd dienet Zun Schmiden. Act. eod. die [xviij Octob.]

Baptêmes à la cathédrale (registre lacunaire, notamment entre août et novembre 1556. Nicolas Adolff est boulanger à l’acte de 1562.
Baptême, cathédrale (luth. f° 53) 1557. Auff den 22. August. P. Niclaus Adolph, M. Marta, I. Israel
Compatrini, Herr Melchior Speccerus, Michael Herman der beck, Anna Valentin Jegers des Metzgers hausfraw (i 64)
Baptême, cathédrale (luth. f° 169-v) 1562. Sonntag den 12. Julÿ. P. Niclaß Adolff ein beck, M. Marta, I. Melchiorl
Comp. Herr Melchior Speccer pfarh. Su S. Thom. Michael Herman der Ju*s beck bej d. Sch.bruck, Catharina Michael Rantzen selige docht. (i 183)

La maison revient pour un quart aux consorts Riedinger de Mundolsheim. Trois frères Riedinger s’établissent à Strasbourg, le baigneur Thiébaut Riedinger devient bourgeois en 1601, Laurent Riedinger en 1609 et Jacques en 1613

1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105), p. 641
Diebold Riedinger der Bader knecht von Mundoltzheim Khaufft das Burgerrecht gibt sein Nahrung für 250 fl. ahn, will Zur Mörin dienen. Act. d. 7. Marttÿ A°1601

1609, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 745
Lorentz Rüedinger von Mundoltzheim Khaufft d. Burgerrecht, mit Beÿstandt wolff Simons deß Kornwerffers wüll Zur Lucernen dienen vnd 150 gulden verstallen. Actum Donnerstag den 9. Marttÿ A°1609

1613, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 772
Jacob Rueding. Von Munoltzheim Khaufft d. Burgkrecht mit Beÿstandt hanß Müller deß Kornwerffers wüll Zu Lucernen dienen. Actum den 21. 8.bris 1613

Le messager assermenté Thiébaut Riedinger, les remueurs de grains Laurent et Jacques Riedinger, les trois de Strasbourg, Jean et Sébastien Riedinger de Mundolsheim, tous cinq frères, et Urbain Lorentz de Mundolsheim au nom de sa femme Anne Riedinger vendent un quart du tiers de la maison à Nicolas Adolff, ancien pasteur de Zutzendorf, et à sa femme Apollonie Fürstbaum

1617 (8. tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 56
Erschienen Diebold Rüdinger geschworner bott, Lorentz vnd Jacob Rüdinger Kornwerffer, burgere Zu Straßburg vnd dann hannß vnd Bastian Rüdinger wonhafft Zu Mundoltzheim alle Fünff gebrüdere So dann Urban Lorentz als Ehevogt Anna Rüdingerin Auch seßhafft Zu Mundoltzheim (verkaufft)
herrn Niclaus Adolff gewesenen Pfarrher Zu Zutzendorff vnd frauwen Aplonien Fürstbeümin sein Ehegemahlin Ihren beder Erben
Einen vierten theÿl Ihnen für unvertheÿt am drittheÿl Zuuor ustendig ane huß hoffestatt vnd höfflin mit allen Andern Iren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg beÿ der Neuwen brucken Einseit neben dem Bad Zum Roßbaum genant Anderseit herr Bläß Egen Schaffners stost hinden vf herr hannß Schatzen dreÿ Zehnern, so ledig eÿgen Vnd were diser Verkauff für ledig eÿgen Zugangen vnd beschehen vmb 120. guldin Zu fünffzehn batzen

Laurent Rüdiger de Mundolsheim, Sébastien Rüdiger, Ursule Rüdiger veuve du tanneur Jean Wagenmann et Anne Rüdiger femme du maçon Jacques Baum vendent deux quarts de la maison audit Nicolas Adolff

1617 (15. Februarÿ), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) n° 64
Erschienen Sind Lorentz Rüdiger der Schneÿder wonhafft Zu Mundoltzheim für ein vierdttheyl am dritteil Mehr Bastian Rüdiger der schloßer vnd Catharinen sein ehelich hußfr. Item Ursula Rüdigerin bemlr. Bastians schwester Wÿland hanns Wagen man* des Rothgerbers selig witwen Mit beÿstand Pauli Starcken Ires geschwornen Vogts, Item Jacob Baum Murer vnd Anna Rüdigerin sein ehegemahll bemlten beÿder Bastians vnd Ursulen schwester, So dann Susanna Rüdigerin Jr schwester Michell Burckharts des Tagloners ehegemahll Mit beÿstand deßelb. Verkauff. unuer.
dem Ehrwürdig wolg. herrn Magister herrn Nicolai Adolffen geweß. pfarrh. Zu Zißendorff, Ime
Zwen vierdetheil daran einen Ime Lorentz Rüding. v. den vier geschwistrd. Im gantz. Zust.dig für vieretheyl am dritheyl geb. von v. ane huß hoffestatt v höffl. mit all Ir rechten* geleg. Inn d. S S. beÿ der Neuwenbruck einseyt dem Bad Zur Roß baum genant dem herrn kheuffer auch Zustendig anderseÿt neben D Blaßin Eggen stoßend hind vff herrn hanß Schatzen dreÿzehn für der ledig eÿg daran die Zweÿtheÿl vnd Zweÿ viertheÿl am dritheil Ehrengmt herr Kheuffer Zuvor Zustendig der kauff besch. v 240 guld.

Nicolas Adolff, pasteur à Weiterswiller, épouse en 1579 Véronique, fille du serrurier Jean Haffner d’Ellwangen (en Wurtemberg)
Mariage, cathédrale (luth. p. 15)
1579 Dnicâ V post Epiphanias. 8. Februarÿ M. Nicolaus Adolphus Pfarrer zu Weiterßweiler vnd Veronica, Hansen Hafners des Schloßers Zu Elwangen nachgelaßne Tochter. Montags 16.ten Februarÿ (i 10)

Nicolas Adolff se remarie en 1616 avec Apollonie, veuve de Gall Gloner.
Mariage, cathédrale (luth. p. 44)
1616. Dominica XI Trin: den 11. August. H. Mag. Niclaus Adolphi gewesener pfarrer Zu Zutzendorf vnd Fr. Apolonia, H gall gloners n. witwe, eingesegnet im frügebet Zinstag d. 20. Augusti (i 27)

Le boulanger Gall Gloner le jeune épouse en 1588 Apollonie, veuve du débitant de vin Jean Seifert
Mariage, cathédrale (luth. p. 142)
1588. Dominica Sexagesima 11. Februarÿ. Gall Gloner der jünger der Beck und Mehlman, vnd Apollonia, Hans Seifert des Weinschencken nachg. wittib. Eingesegnet Montag den 19. Februarÿ (i 74)

Le débitant de vin Jean Seifert épouse en 1585 Apollonie, fille du jardinier Jean Fürstbaum
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 45-v)
1585. Am Sontag vt supra [nach ostern den 25. Aprilis] Hanns Seiffert ein weinzapffer neben dem *, J Appolonia H Hans Fürstbaums eines garttners vnder den wagnern tochter, dise sind mir vom vatter der brautt * dem Brauttigam selbs angezeigt worden (i 257)

Nicolas Adolff se remarie en 1628 avec Susanne, fille du cordonnier Jean Schad.
Mariage, cathédrale (luth. p. 259)
1628. Dominica 10. Trin. 17. Aug. H. Mag. Nicolaus Adolphi gewesener pfarrer zu Zutzendorf vnd J Susanna Hans Schaden des schuhmachers n. tochter eingesegnet in der Rupertsaw montag 8. 7.br)

Notice biographique de Marie Joseph Bopp (Die evangelischen Geistlichen und Theologen in Elsass und Lothringen von der Reformation bis zur Gegenwart). Nicolas Adolphi est fils du baigneur Nicolas Adolff. Il meurt à Strasbourg le 14 septembre 1629.
(Bopp, n° 16) Nikolaus Adolphi, Mag.
° Strassburg 9. Sept. 1556. Sohn von Nikolaus Adolphi, Rosenbadbesitzer, und Martha Volsperger, x a) 16. Feb. 1579 Veronika Hafner, Schlosserstocher aus Ellwangen, † 22. Jan. 1616, x b) 20. Aug. 1616 Apollonia Fürstmann [sic], Wittwe von Gallus Gloner, † 15. Nov. 1626, x c) 8. Sep. 1629 Susanna Schad, Tochter des Schuhmachers Johann Schad – Stud. in Straßburg, 1574 Bacc. phil., 1578 Mag. phil., Ord. am 17 Juni 1578
25. Feb. 1578 Pf. in Niederhausbergen, 1578-1579 in Entzheim, 1579-1582 in Weitersweiler, 1582-1599 in Zutzendorf, wegen Leibesschwachheit entlassen, † Straßburg 14. Sep. 1629
Isaak Fröreisen Progr. Fun. Argent, 1629. Spitalarchiv Straßburg Nr 1225, 5890-5949

Nicolas Adolff vend le bain aux Roses et la maison voisine à Nicolas Grüninger, baigneur au bain de la Lie, et à sa femme Barbe Andres

1622 (x. Septembris), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 329
(Inchoat. in Prot. fol. 243.) Erschienen h. Niclauß Adolff burger Zu Straßburg (verkaufft)
H. Niclauß Grieninger Bader Im Trusenbadt und Barbaræ Andresin seiner ehelich. haußer. So auch Zugeg.
das Rossbadt mit sampt einem nebenthauß, Zweÿ höfflin vnd Zweÿ Brunn Auch Allen And. Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. beÿ der Neuen Bruck. einseit ein Eck geg. derselb. Bruck. vnd Anderseit nebent h. Bläß Egen hind. vf hannß Wilhelm Schatz stoßend, dauon gend iij. lb d gelts Lösig mit Lx lb d vff 9. Aprilis den Allmoßen Zu Sant Marx, Mehr ij lb v ß d gelts für xxxxv lb gerechnet, vff Valentini Jungfr. Simburg Böcklein, So dann xij gl gelts lösig iij C gl Werung vff Faßnacht J. Sebastian Müeg, Sunst freÿ ledig vnd eÿg. & Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich genommen, Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb v. M. iiij C. Lxxv gl p. 15. batz
(vide in Regist. 1634. fol. 38. fa. 2)
[in margine :] Erschienen h. Niclaus Adolffus mit bst h. Benedict Groß b. h. Daniel Strintz. Notari hatt in gegensein h. doctoris andreæ Schellen als vogt Barbaræ gld* h. Niclauß Grieningers s. Witwen vnd hanß Schaff. desselb. kind* Vormund (…) q.tirt Act. 15. Decembris 1624*

Le baigneur Nicolas Grüninger épouse en 1610 Barbe, fille de l’aubergiste Raoul Andres
Mariage, cathédrale (luth. p. 245)
1610. dc. 2. Trinitatis Niclauß Gruniger der Bader und Barbara Rudolff Andres wirt Zum guldin adler n.g. tochter (i 126)

Barbe, veuve du baigeur Nicolas Grüninger, hypothèque les bains et la maison voisine au profit de Thiébaut Ammel, prévôt d’Illkirch et de Graffenstaden

1626 (3. feb.), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 103
(P. fol. 54) Erschienen Barbara weÿ: Niclauß Grüening.s gewesenen Roßbads. see. witib mit beÿstandt herren D. Andreæ Schollen kleinen Rhats procuratoris vndt Aduocaten ihres geordneten vogts
bekante in gegensein Dieboldt Ammels Schultheiß. Zu Illkürch vnd Grauenstad. – schuldig seÿe 200. gld.
dafür Vnderpfand sein soll Ihr der Schuldbekennerin zum dritetheil gebürende Beßerung am Rosenbadt vnd dem Nebens hauß alhie beÿ der Newen brucken, j. seit ein Eck 2. seit neben H. Bleß Egen s. Erben, hind. vff hannß Wilhelm Schatz stoßend gelegen

Barbe, veuve du baigeur Nicolas Grüninger, hypothèque le tiers qui lui appartient de la maison voisine des bains au profit de Sébastien Gambs

1641 (27. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 241-v
(Mutuum cum grli. & speciali) Erschienen Fr. Barbara Niclaus Gröningers des Roßbaders hinderlaßene witib, mit beÿstand des Ehrenvesten und hochgelehrten H. D. Andreæ Schollen E. E. Kleinen Raths Advocaten und Procuratoris ihres Vogts, bekante
in gegensein H Sebastian Gambßen burgers alhie – schuldig seÿen 100. lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll, Ein dritter theil ihro für unvertheilt gebührendt ahne hauß, hoff, hoffstatt Und allen deren gebäwen &, geleg. alhie beÿ der Newen bruckhen, neben dem Roßbad && H M. Bläß Egen E. E. Großen raths Procuratori hinden Vff hannß Wilhelm Schatzen stoßend, Von welcher gantzen behaußung gehet Jährlichen 5. fl. Jacob Küblern Schaffners weiß lößig mit 100. fl., sonsten dißer 1/3 theil ledig eÿgen Wie & daran die Übrigen 2/3 theil Ihren 3. Kindern zuständig und Sie Widembs weiß zugenieß.

Ursule Grüninger femme de Joachim Frédéric Schœnermarck et Nicolas Grüninger, orfèvre au Grand-Saconnex près de Genève vendent la maison voisine du Bain aux Roses au batelier Jean Volmar Senger, assisté de son frère Jean Philippe Senger

1650 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 602
Erschienen H Joachim Friderich Schönermarckh alß Ehevogt Ursulæ Gröningerin, und alß Nicolao Gröningers deß Goldschmidts beÿ Genff en grand Saconet wohnhaft seines Schwagers (…) hierzu gevollmächtigter Befelchhaber mit beÿstand H Friderich Deckhers dero recht. Doctoris & Advocati
hatt in gegensein hannß Volmar Sengers deß Schiffmanns mit beÿstand hannß Philipß Sengers deß Schiffmanns seines Bruders und hannß Mathiß Bären
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit deren hoff, hoffstätten und allen andern ihren Gebäwen alhie beÿ der newen Bruckh. neben dem Rosbad ein: und anderseit neben H M. Blasio Eggen E.E. groß. Rhats Procuratoren, hind. vff weÿl. H Hannß Wilhelm Schatzen deß handelßmanns seel. wittib und Erben stoßend gelegen, so verhafftet ist umb 50. lib Capital Weÿl. H Nicolai Adolphi seel: Stifftung, Item umb 50. lib. Rudolph Brackhenhoffern dem Goltarbeiter Gesellen, daran die helffte also bahr und die übrige helffte vff Joh. Bapt: a° 1651. sampt dem Zinnß Zu bezahlen, Vnd dann umb 15. lib Georg Metzgern dem Barbierern zu Emmeding. ehevögtlicher weiße – umb 445. lib
[in margine f° 603-v:] Erschienen der Verkäuffer, hatt in gegensein Margarethæ deß Käuffers ehelich. haußfrauen mit beÿstand hannß Wilhelm Pfeiffers deß hoßenstrickhers ihres Bruders und hannß Philippß Sängers deß Schiffmanns ihres Schwagers beed. alß in abweßenheit ihres Ehemanns so in der franckhforter Meß seÿe (…) Act. 24. Spt. a° 1656

Jean Vlomar Senger sollicite le Magistrat pour obtenir une quittance de Nicolas Grüninger, manant au Grand-Saconnex
1651 Conseillers et XXI (1 R 134)
(f° 139) Montag d. 18. August. – Hanß Volmar Senger Vm Intercessionales
Hanß Volmar Senger Schiffmann p.ducirt per Knaffel. vnd.ge Supplication p. Intercessionalibus an die Obrigkeit Zu groß Saconeln, Wegen eines haußbrieffs an welchem Nicolaus Gröninger Welcher alß Ein hindersaß daselbst Auff halb part hatt, Begerth Ein formliche Quittung Wolle alß den Zählen. Erk. Ist Ihme Wilfarth worden.

Garçon batelier originaire d’Oberhoffen, Jean Volmar Senger épouse en 1634 Marguerite Pfeiffer, fille du tailleur Loup Pfeiffer : contrat de mariage, célébration
1634 (4. 7.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 44) f° 52-v
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und Bescheidenen Hannß Volmar Sengern, dem Schiffknecht Von Oberhoffen, Wÿlandt deß Ehrsamen Pauli Sengers, geweßenen Vischers Zu bemelttem Oberhoffen seeligen hinderlaßenem Sohn, ane einem
Vndt der Ehrn: vnd tugendtsamen Jungfrawen Margarethæ Pfeifferin, auch weÿlandt deß Ehrenhafften Wolff Pfeiffers, geweßenen Schneiders burgers alhie Zue Straßburg seeligen hinderlaßene dochter am Andern Theil
So beschehen vndt verhandelt in dießer deß heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg Auff Donnerstag den 4. tag deß monaths Septembris, Im Jahr deß Herren Alß mann Zahlte 1634.

Mariage, cathédrale (luth. p. 349)
1624. Doîca XVI Trin: 21 7.bris. Hans Volmar Senger der schifknecht, paulus Senger des fischers Zu Oberhoffen n. sohn und J. Margreth Wolff pfeiffers des schneiders n. tochter, eingesegnet montag 29. 7.bris (i 179)

Jean Volmar Senger d’Oberhoffen devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 144
hannß Volmar Senger der Schüffknecht von oberhoff. Empfangt d. Burgerrecht Von Margaretha weÿland wolff pfüsters deß Schneid. eheliche tochter seiner haußfraw Woll Zum Enck. Zünfftig werden 30. 10.bris 1634.

Jean Volmar Senger dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1652, Protocole des Quinze (2 R 70) Hanß Volmar Senger. 289. 298. (pt° Straaff, Saltz Zu Maintz geladen)
1653, Protocole des Quinze (2 R 71) Hanß Volmar Senger. [Philipp Senger et Consorten] 2. [Hans Volmar Sengers haußfr.] 10. 232. (pt° Straaff)
1654, Protocole des Quinze (2 R 72) Hanß Volmar Senger. 14. (pt° Straaff moderation)
1671, Protocole des Quinze (2 R 88) Hannß Volmar Senger 40. (pt° Straaff)

Marguerite, femme de Jean Volmar Senger qui se trouve alors à la foire de Francfort, assistée de son frère Jean Guillaume Pfeiffer et de son beau-frère Jean Philippe Senger, rembourse le prix restant dû à Schœnmarck en empruntant la somme nécessaire au marchand Jean Charles Strintz (voir la quittance à l’acte de 1650)
1656 (24. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 481-v
Erschienen Margaretha, hanß Volmar Sengers deß Schiffmanns Eheweib, in abweßenheit erstermelts ihres Ehemanns so in der franckforter Meß seÿen mit beÿstand hannß Wilhelm Pfeiffers deß hosenstrickhers ihres Bruders, hannß Philipß Sänger deß Schiffmanns ihres Schwagers und Michael Braunen deß Weißbeckh ihres Nachbahrn
in gegensein H Hannß Carol Strintzen deß handelsmanns
bekannt, daß Sie Margaretha von ihme Strintz. 20. lib. Zu em Ende vffgenohmen habe, daß H Joachim Friderich Schönermarckh, umb den der ahne eingangß genannten hannß Volmar Sengern verkauffen Behaußung, noch gehabten Kauffschillingß rest vollends bezahlt werd. und Er H. Strintz ohnmittelbahr und ohne einige schädliche Newerung in sein Hn Schönemarckhs hierumb gehabten befreÿte Unterpfands Gerechtigkeit würcklich eintretten sollen

Les Quinze renvoient aux administrateurs de la Tour aux deniers la décision concernant l’amende à infliger à la succession de Jean Volmar Senger qui a déclaré une fortune sous-estimée de moitié
1658, Protocole des Quinze (2 R 76)
(f° 154-v) Dienstag den 24. Aug. – Stall Ca. Hanß Jacob Eberlin und Hanß Volmar Senger.
Obere Stallherren referiren, daß diesen morgen sie Inuentaria so von dreÿeren deß Stallß vermög ordnung in diese Stub remittirt worden, examinirt, vndt befunden, daß dem Ersten Hanß Jacob Eberlin dem Stattgerichts bott 500 fl. (…)
In dem andern Hanß Volmar Senger d. Schiffmann 900 fl. in nahrung hat, vnd allein 400 500 fl. Verstallet, dahero für Nachtrag v. sonst. dem Stall schuldig 12. lb 6 s Weilen nun beede gemelte Inventaria in Qualitate et Quntitate nicht von sonderlicher importantz, alß vermeinen Deputirte es köndten solche pt° mulctæ wider, nach den Jüngsten præjudiciis ane die Herren dreÿern gewieß. wd. Erkandt, Würd d. bedacht gefolgt.

Jean Volmar Senger se remarie en 1660 avec Barbe, veuve de l’horloger Urbain Truckenbrodt
Mariage, cathédrale (luth. f° 121 n° 37)
1660. Dca 8 Trin. die 12. Aug: Zum 2 mahl hans Volmar Senger der Schiffman undt Burger alhie und Barbara Weiland Urban Truckenbrodts gewesenen Uhrenmachers undt Burgers alhie hinderlaßene Wittib. Montags den 20. Aug: Encker, Münster, Thierg. (i 122)

Originaire de Sexau (en Bade) l’horloger Urbain Truckenbrodt épouse en 1639 Barbe, fille du tisserand Jean Motz : contrat de mariage, célébration
1639 (18. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 601-v
(Protocollat. fol. 150. – Eheberedung) Erschienen Urban Druckenbrod der Klein Uhrenmacher Von Sexaw in der Marggraffschafft Hochburg gelegen, alß hochzeiter, mit Beÿstand Anthoni Wentzels auch Klein Uhrenmachers und burgers Zu Straßburg an einem,
So dann Barbara weÿ. hanß Mootz geweßenen Leinenwebers vnd burg. see: alhie hind.laßene eheliche dochter alß Hochzeiterin, mit beÿstand Lazari Gohringen deß Hosenstrickers ihres Vogts und Jost Müllers Klein Uhrenmachers ihres Schwagern, am andern theil
Fürs ander dieweilen Sie beede New angehende Ehepersonen albereith vor Zweÿen Jahres, mit einander und also ins gemein Ein Behaußung und Scheür, beneben etlichen Güetern alß Ehrd Acker, Reben undt Matten in dem Flecken und Bann Ballingen in der Herrschafft Hochburg gehörig, gelegen, erkaufft (…)

Urbain Truckenbrodt est fils de Jean Truckenbrodt, l’acte ne donne ni le prénom ni le nom du père de la mariée
Mariage, cathédrale (luth. p. 424)
1639. Dom. 6. Trinitatis. Urban Truckenbrodt der Klein Uhrenmacher von Sechsaw Hanß truckenbrod deß Kieffer daselbst hinderlaßener Ehelicher Sohn Vnd Jungfrauw Barbara deß geweßenen Leinenwebers vnd burgers allhie nachgelaßene eheliche Tochter. eingesegnet Mont. Im Münster den 29. Julÿ (i 217)

Jean Volmar Senger hypothèque la maison au profit de Catherine Berner, veuve Saltzmann

1660 (12. april), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 415-v
Erschienen Hannß Volmar Sänger der Schiffmann
in gegensein H Johann Philipß Schmidts deß Stattrichters im nahmen Fr. Catharinæ Saltzmännin, wittibin gebohrner Bernerin – schuldig seÿen 75 pfund
Unterpfand sein sollen Zwo tertz. ihme für ohnvertheilt gebührend ahne Zweÿen häußern, einem vordern und hindern, auch deren hoff, hoffstätten und allen übrig. Gebäwen, alhie beÿ der newen Bruckh einseit neben dem Rosbad, anderseit neben H Blasio Eggen alt. groß. Rhats Procuratori, hinden uff weÿl. H Hannß Wilhelm Schatzen deß handelßmanns seel. Erben stoßend gelegen, daran die übrige tertz seinen Kindern gehörig.

La maison revient à son fils batelier Jean Paul Senger qui épouse en 1678 Susanne, fille du péager fluvial Jean Jacques Volck

Mariage, cathédrale (luth. f° 56-v) n° 9)
1678. Dom: Oculi Zum 2 mahl Hanß Paulus Senger der Schiffknecht, Hanß Volmar Sengers Schiffmanns u. Burgers alhier ehel. Sohn, Jfr. Susanna Hn Johann Jacob Volcken Wasserzollers in Ruprechtsaw ehel. T. Donnerstags den 24. Martÿ (i 55)

Jean Paul Senger hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Sachs, receveur de l’Orphelinat

1690 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 150-v
Hannß Paul Senger der Schiffknecht
in gegensein H. Johann Friderich Saxen alß Schaffners deß Weÿßenhaußes – schuldig seÿe 50 Pfund
unterpfand, die helffte einer behaußung allhier beÿ der Newenbruck einseit neben dem Roßbad, einseit neben Georg Fritschmann dem Schreiner, hinden uff Johann düring. stoßend geleg.

Barbe Senger femme du garçon batelier André Niclaus vend un tiers de la moitié de la maison aux deux enfants mineurs de Jean Georges Senger, Marie Marguerite fiancée à l’aubergiste Jean Daniel Voltz et Mathias Senger

1697 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 297
Barbara geb. Sengerin Andreas Niclaußen des Schiffknechts haußfrau
in gegensein Jfr. Mariæ Margarethæ Sengerin Und Matthiæ Sengers beder geschwistrigen weÿl. hans Georg Sengers gewesenen Schiffmanns seel. nachgelaßenen noch lediger 2. Kinder mit beÿstand hans Paul Sengers auch Schiffmanns Ihres noch ohnentledigten Vogts Und Johann Daniel Volcken deß würths, obged. Mariæ Margarethæ Verlobten
Erstlich einen dritten theil für ohnvertheilt an der Helffte einer Behaußung mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier beÿ der neüen brucken einseit neben dem rooßbad anderseit neben hans Georg Fritschmann dem Schreiner hind. auff H. Johann dürninger dem Tuchscherer stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung gehend Jährlich auff Michaelis 2 lb 10 ß d Zinnß ablößig mit 50 lb Capital d. Nicolaj adolphischen stifftung
Ferner einen dritten theil auch für ohnvertheilt an hauß, höfflein, hoffstatt und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Vorstatt Krautenau gegen dem Wilhelmer Kloster über, im Narrengaßlein, einseit neben einer behaußung so dem waisenhauß gehörig, anderseit neben St. Johannis Gießen hinten auf ein Allmend gäßlein stoßend gelegen, Von welchem gantzen hauß gehen jährlich 4 lb Zinns, weÿl. H. Hannß Jacob von Zabern E.E. großen Raths alten beÿsitzers seel. Erben, ablösig in Capital mit 100 lb, So seÿe ged. dritte theil umb 50 lb (verhafftet) – umb 67 pfund

Daniel Volck et Marguerite Sænger hypothèquent lleur quart de maison au profit de Jacques Incker, huissier à la trubu des Pêcheurs

1703 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 576 p. 211
Joh: Daniel Volck thurnhüther u. Marg: geb. Sängerin mit beÿstand Joh: Jacob Jungen fischers u. Joh: Jacob Jnckels büttels auf der fischerstueb
in gegensein Joh: Winthers büchßenmachers – schuldig seÿen 25 pfund [unterzeichnet] Johannes Winder
der Correæ vierdten theil für unvertheilt ahn einem Hauß cum appertinentiis neben dem Roßbad allhier einseit neben besagtem bad anderseit neben Joh: Georg Fritschmann schreinern hinten auf die Türingerische hauß stoßend gelegen

Jean Volmar Senger, Barbe Senger veuve Niclaus, Marie Elisabeth Stœr femme du batelier Jean Stœr et le cordier Jean Stœr vendent les deux tiers de la maison à Susanne Volck veuve Senger, usufruitière de la maison

1704 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 47-v
Hanß Volmar Senger schiffbauer für sich, Item Barbara Niclausin wittib geb. Sengerin mit beÿstand H. David Stammen Horblohners weilen unbevögtigt, Ferners Maria Elisabetha geb. Störin Hanß Martin Barthels schiffmanns Haußfr: u. dann Hanß Martin Barthel schiffmann alß vogt Joh: Stören ledigen seÿlers
in gegensein Susannæ geb. Volckin weÿl. Joh: Paul Sengers schiffmanns wittib mit beÿstand u. Consens obigen Hn Stammen Dero Curatoris, daß obige vier interessenten alß EE. ahn ernanten Sengers Verlaßenschafft ihro Sengerischer wittib alß wÿdembsnießerin
ihre Vier sechste theil eÿgenthums ahn der helfte eines Haußes, Hoffstatt bronnen, sambt allen anderen deren weithen, rechten, zugehörden u. gerechtigkeit allhier unterhalb der neuen brucken einseit neben Joh: Steinbrechern Roßbadern anderseit neben Hanß Georg Fritschmann schreinern hinten auf Hn Frid: Kipßen den Paßmentirer stoßend gelegen, welche gantze behaußung annoch 50 Cap. verhaftet
Ferner Cediren Sie, eingangs gedachter vier Verkäufere, ihro der wittib auch ihr vier sechste theil deß eÿgenthums ahn erst mentionirten 19 lb so die gesambte Sengerische EE auf erstberührten gantzen hauß alß ein præcipuum besag dickbesagten Joh: Paul Sengers Verlaßenschaffts inventarÿ de A° 1703 fol: 47-a zu fordern haben – geschehen um 86 pfund

Mathias Senger vend son tiers indivis de la maison à l’arquebusier Jean Winter

1704 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 366
(200) Mathis Senger schiffmann [unterzeichnet] h
in gegensein Joh: Winters büchßenmachers [unterzeichnet] Johannes winder
seinen dritten theil für unvertheilt ahn Hauß, Hoffstatt Hoff und brunnen mit allen begriffen, weithen zugehörden rechten u. Gerechtigkeit allhier beÿ der neuen bruck ahm Sandplatz einseit neben Joh: Georg Fritschmann schreiner, anderseit neben dem roßbad hinten auf H. frid. Hipßen u. Dürningern stoßend gelegen, welches gantze Hauß annoch zuer helffte Susannæ Sengerin geb. Volckin mit lebtägigen wÿdem verfangen – um 200 pfund

Marguerite Senger femme du geôlier Jean Daniel Volck hypothèque un tiers de la maison

1705 (26. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 775
Joh: Daniel Volck thurnhüther u. Marg: geb. Sengerin mit beÿstand Mathis Sengers schiffknechts u. Mathis Häßen scribenten
in gegensein S.T. Hn Jacob Wenckers alten A.ster u. XIII.ners alß mitpflegers deß Waÿßenhauß beneben Hn Joh: Heupel Schafnern daßelbst – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der Correæ tertz ahn einer behaußung Cum app: allhier beÿ der neuen bruck einseit neben dem Roßenbad anderseit neben Georg Fristchen schreinern hinten auf Joh: Dürninger EE. et Cons. stoßend gelegen

Anne Marguerite Senger femme du geôlier Jean Chrétien Hien vend son tiers indivis au tailleur Jacques Horn et à sa femme Susanne Volck

1708 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 519-v
(300) Anna Marg: geb. Sengerin Joh: Christian Hien Thurnhüter haußfr:
in gegensein Jacob Horn schneiders und Susannæ geb. Volckin
ihren dritten theil für ohnvertheilt ahn hauß hoffstatt brunnen sambt allen anderen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten unterhalb der neuen brucken, einseit neben Joh: Steinbrecher Roßbadern anderseit neben Joh: Georg Fritschmann schreiners hinten auf Friedrich Kipßen – davon die helfte ihro mit Käufferin mit lebtägigen wÿdem verfangen – um 300 pfund

Sibylle Reine Ott, femme de l’arquebusier Christophe Mathis, vend le tiers indivis de la maison à Jacques Horn et Susanne Volck

1709 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 58-v
(500) Sibilla Regina geb. Ottin Christoph Mathis Erhards büchßenmachers hausfrau beÿständlich deßenlben
in gegensein Jacob Horn und Susannæ geb. Volckin
ihren dritten theil für unvertheilt ahn hauß hoffstatt hoff u. brunnen mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten beÿ der neuen bruck ahm Sandblatz, einseit neben Joh: Georg Fritschmann anderseit neben dem Roßbad hinten auf Friedrich Kipßen u. Dürningern, ledig u. eÿgen biß auf die helfte deß haußes so ihro Susanna mit lebtägigen wÿdem verfangen – um 500 pfund

La veuve Susanne Volck, son beau-frère Jean Chrétien Hien, Jean Jacques, Jean Frédéric et Jean Philippe Horn vendent la maison au tailleur Jean Christophe Senckeissen

1718 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 421-v
(1050) Susanna wittib geb. Volckin beÿständlich Christoph Röderer rothgerbers ihres Curatoris, Item Joh. Christian Hin thurnhüters ihres Schwagers, Item Johann Jacob, Johann Friedrich und Joh: Philipp die Hornen alle dreÿ Schneider
in gegensein Joh: Christoph Senckeißen schneiders
hauß hoff hoffstatt hoff und bronnen mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten beÿ der neuen bruck ahm sandplatz, einseit neben Joh. Georg Fritschmann anderseit neben dem Roßbadt hinten auff Frid: Kipßen und dürningern
Endlichen verspricht der Käuffer Johann Jacob Horn dreÿ jahr lang einzugeben die vordere untere stueb, i. Küchel halben keller und i. Cammerlen, so oben im hauß, auf sein wohl aufführen nebst noch einer vergleichung wie wol* wegen der einlogirung miteinader überkomen nemlichen à 4 lb zinß – 1050 pfund

Fils de l’orfèvre Jean Senckeissen, Jean Christophe Senckeissen épouse en 1710 Marie Dorothée Hellbeck dite Bœhm, fille du pelletier Mathieu Hellbeck dit Bœhm : contrat de mariage, célébration
1710 (13.4.), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 23
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohl Vorachtbahren Herrn Johann Christoph Senckeissen, dem Ledigen Schneider und Burgern alhier, Weÿl. deß Ehrenvesten und Kunstreichen Herrn Johann Senckeißens, geweßenen Goldarbeiters und Burgers alhier Ehelich erzeugtem und hinterlassenem Sohn, alß dem Herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendsamen Jungfrawen Mariæ Dorotheæ Hellbeckin genand Böhmin, Weÿl. deß Ehrenvesten Herrn Matthæj Hellbecks genand Böhm, gewesenen Raw Wahrhändlers und Burgers alhier seel. hinterlassener Ehelich erzeugter dochter alß der Jungfraw Hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königlichen Freÿ St. Straßburg den 13.ten Aprilis A° 1710 [unterzeichnet] Johann Christoph Senckeisen als hochzeiter, maria dorothe Böehme Als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 213 n° 941)
1710. den 30.ten Apr. Seind nach 2 mähl. Proclamation ehl. copulirt worden Johann Christoph Senckeÿßen der ledige Schneider, weÿl. H Joh: Senckeÿßen geb. Burgers und Gold arbeiters Hinterl. ehl. Sohn und J. Maria Dorothea weÿl. H Matthiæ Hollbeck genandt böhm gew. vöchhändlers Hinterl. ehl. wittwe [unterzeichnet] Johann Christoph Senckeisen, Maria Dorothea Boehoemin (i 212)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Serruriers. Les apports du mari s’élèvent à 145 livres, ceux de la femme à 84 livres.
1710 (1. 7.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) n° 72
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so der Ehren und Wohlvorachtbahre Herr Johann Christoph Senckeißen, der Schneider und die Viel Ehren und tugendsame Fraw Maria Dorothea Senckeißin gebohrene Helbeckin genand Böhmin beede Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht welche der Ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung außdrucklich Versehen, daß einem Jeeden theil und seinen Erben Sein in die Ehe gebrachte Nahrung unverändert seÿe auch was davon stehender Ehe verändert werden wird, auf begehrend todtesfälle, wiederumb gebührende erstattet und Ergäntzt werden solle (…) Actum Straßburg, in fernerem gegensein S:T: Herrn Johann Adam Müllers Senioris handelsmanns und burgers allhier deß Manns Curatoris und Herrm Emanuel Hellbecks Kürschners und burgers allhier der Frawen geordneten Vogts, den 1. Septembris A° 1710.
In einer allhier Zu Straßburg in der Schloßergaß, gelegenen und Von beeden Ehepersohnen Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ, deß Manns in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 4, Sa. Silbergeschmeids 15, Sa. goldener Rings 6, Sa. der Baarschafft 74, Sa. Activ Schulden 15, Sa. deß Manns antheil an denen haussteuren 29, Summa summarum 145 lb
Diesemnach Wird auch der Frawen unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 34, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 17, Sa. haussteuren 14, Summa summarum 84 lb

Jean Christophe Senckeissen s’inscrit en janvier 1710 pour présenter son chef d’œuvre. Il devient tributaire le 17 juin suivant
1710, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 332) d. 21. Januarÿ 1710 – Johann Christoph Senckeißen von hier läßt sich auch zum Meisterstück einschreiben (ZZt 4 lb. 5 ß)

1710, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 5-v) den 17.t Junÿ 1710 – Johann Christoph Senckeißen erhält das Zunfftrecht undt Stubenrecht (dt. 3. lb 15 ß)

Jean Christophe Senckeissen meurt en décembre 1720 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 425 livres. La masse propre à la veuve est de 81 livres, celle propre aux héritiers de 119 livres. L’actif de la communauté s’élève à 888 livres, le passif à 795 livres

1721 (15.4.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 5) n° 165 (151)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, So weÿland der Wohl Vorachtbahre herr Johann Christoph Senckeißen geweßenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 24. Xbris des Zurückgelegten 1720. Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenvest und wohlvorgeachtn H Daniel Otten goldarbeiters vnd burgers allhier Zu Straßburg alß geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Dorotheä, Johann Daniels, Johann Heinrichs und Johannis der Senckeißen, alle 4. mit hernach gemelter der hinterbliebenen Wittib Ehelich erzielter KK.und ab intestato Erben fleißig inventirt (…) Actum Straßburg d. 15. Aprilis 1721.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zue Straßburg beÿm Rooßbaad gelegener vnd hiehero gehöriger behaußung sich folgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der gesellen Cammer
Eigenthumb ahne einer Behaußung. It. eine behaußung, hoff vnd hoffstatt sampt allen deren gebeuen begriffen weiten rechten zugehörden vnd gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg beÿ der Neuen brucken neben dem Rooßbaad, 1.s. neben dem Rooßbaad, 2.s neben weÿl. Geörg Fritschmann des schreiners seel. wittib hind. vf H. Ullmann den Paßmentmacher stoßend so vber hernach inventirter beschwed. freÿ leedig v. Eigen und ist dieselbe nach der S St. geschworne Werckmeister Vermög schrifftl. Abschatzung dedato 1. April. 1721. æstimirt word. pro 425 lb. Darüber besagt ein in allh. C stub gefertigter Perg. Kbrief dedato 11. Aug. 1718 mit deroselben größern Innsiegel v.warth.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen Unveränderten gut, Inhalt Inventarÿ vber beeder geweßener Eheleute einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen durch weÿl. H Notm. Sebastian Goldbach seel. in A° 1710 gefertigt
Ergäntzung der Kinder und Erben ermanglenden unveränderten Vätterlichen guths. nach anzeig oballegirten Inventarÿ Zugebrachter Nahrung hat mann auch den Kindern und Erben Vor manglend Vätterlich guth Zuvergut. alß volgt
Series rubricarum. Der Wittib Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Ergäntzung 36, Summa summarum 81 lb
Der KK. u. Erben Vermögen, Sa. haußraths 28, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Ergäntzung 108, Summa summarum 144 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 119 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, ß haußraths 67, Sa. Weins v. Leeren Vaß 13, Sa. Silbers 12, Sa. Goldenen rings 10 ß, Sa. baarschafft 201, Sa. Eigenth. ane einer behaußung 425, Sa. Pfenningzinß haubtg. 100, Sa. Schuld. 69, Summa summarum 888 lb – Schulden 795, In Compensatione 93 lb
Stall Summ 294 lb
Abschatzung d. 4.ten Apprill anô 1721. weÿland deß Ehrenhafften vnd bescheÿden : Meister Joh: Christoff Zenckheißen schneidter Seem: hind. Lassener Frau wittib und Erben ist Eine Behaußung Alhier, in der Statt Straßburg, beÿ der Neÿen brucken gelegen Ein seith Neben dem Rossenbadt Anderseith neben Hanß görg Frittschman schreiner, hindten Auff Daniell Oll Man Bassmendierer stoßend, welche behaußung hoffstatt Stuben, Kammeren Küchen, hauß Ehren, holtz Kammer Gebälckter Keller Ein Alt hindter gebeÿ Mitt Einem halben tach darunder Stuben, Kammern, Ein ([biffé] trückheneÿ) Zweÿ Nebens gäng, vnder dem Gang Ein bauch Offen, Gebälckhter Keller, Hoff, und brunnen, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeith, wie solches durch der Statt Geschwohren Werckh Leüthen in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wirt, Vor, und um Acht Hundert vnd Fünffzüg Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohrenen Werckh Leüthen, Michel Ehrlacher Werck Meister des Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmer hofs

Marie Dorothée (Hellbeck dite) Bœhm se remarie en 1723 avec le tailleur Frédéric Buessmann, originaire d’Oberschopfheim (dans l’Ortenau) : contrat de mariage, célébration
1723 (3.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 74) n° 258
Eheberedung zwischen H Friderich Bueßmann Ledigen Schneidern H Friderich Bußmann von Oberschopffen Marggräffischer herrschafft gebürtig Ehel. Erzeugten Sohn
Sodann der Ehren und Tugendsahme Fr. Mariæ Dorotheæ Senckeißin gebohrner Böhmin weÿl. H. Christoph Senckeißens geweßenen Schneiders und burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib beÿständlich H Johann Daniel otten Silberarbeiters Ihrer KK Erster Ehe Vogt, als hochzeiterin am andern theil
Act. Straßb. Donnerstags d. 3. Junÿ 1723. [unterzeichnet] Friderich bueßman als hochzeiter, Maria Dortha schenckießen alß hohzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 61-v n° X)
1723. Dominica III et IV Trinit. proclamati sunt Friderich Bußmann der ledige schneider v. burger alhie Friderich Bußmann deß schneiders v burgers Zu Schopffen in der obern Margraffschafft Baden-Durlach Ehl. Sohn V. Fr. Maria Dorothea Hellbeck dicta Böhmin weÿl. Johann Christoph Senckeißen geweß. schneiders v. burg. alhie nachgelaßene Wittib copulati sunt Mitw. d. 23. Junÿ [unterzeichnet] Friderich bueßmann als hochzeitter, Maria dortha scheckeißen halß hochzieterin (i 66)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à la femme. Les apports du mari s’élèvent à 122 livres, ceux de la femme à 725 livres.

1723 (31. 7.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 260 (239)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehrengeacht: vnd bescheidene Meister Friderich Bueßmann, Schneider und die Ehren vnd tugendsahme frau Maria Dorothea gebohrner Böhmin beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, Vnd sich vermög der mit einander ohnlängst auffgerichteten Eheberedung Vor ohnverändert Vorbehalt. (…) Actum in præsentia H Joh: Daniel Otten Silberarbeiters der Ehefr. KK. erster Ehe Vogts Straßburg d. 31. 7.br. 1723
In einer allhier Zue Straßburg beÿ dem Rooßbaad gelegener vndt der Ehefr. Eigenthümlich zuständigen behaußung sich folgender maßen befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung. (F.) It. eine Behaußung, hoff hoffstatt s. allen dero gebäuen begriff. weiten rechten Zugehörd. vnd gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg beÿ der Neuen brucken neben dem Rooßbaad, 1.s. neben ged. baad, 2.s neben weÿl. Hanß Geörg Fritschmann geweßenen schreiners seel. wittib, hinten vf H. Ullmann den Paßmentierer stoßend, davon gibt mann 29. lb 5 ß a 4 ½ pCt° fr. Susannæ Hornen der Wittib Jahrs auf t. in. Cap. 650 lb d sonst freÿ leedig vnd Eig. und ist dieselbe vber abzug dieser beschwerd. annoch ohnpræjudicirlich æstimirt worden pro 200 lb. Darüber besagt ein in allh. C stub gefertigter Kauffbrief dedato 11. Aug. 1718 vnd mit deroselben Innsiegel verwart.
Series rubricarum. Des Manns Nahrung, Sa. Kleidung vnd weißgezeug 52, Sa. Silbers 7, Sa. baarschafft 4, Sa. Schuld 25, Summa summarum 89 lb- Darzu kombt ferner sein Ihme gebührige helffte ane den haußsteuren Ist 32 lb, des Ehemanns nahrung 122 lb
Der Fr. Nahrung, Sa. haußraths 271, Sa. Wein und Leeren Vaß 20, Sa. Silbers 43, Sa. Goldener ring 15, Sa. baarschafft 116, Sa. Pfenningzinß haubtguts 100, Sa. Eigenth. ane einer behaußung 200, Sa. Activa 20, Summa summarum 787 lb – Schulden 94, Conferendo 693 lb, Adde Ihre helffte haussteuren 32, Thut also Ihr sambtlich Vermögen 725 lb

Frédéric Buessmann devient bourgeois par sa femme en juillet 1723.
1723, 4° Livre de bourgeoisie p. 895
Friderich Bußmann d. schneider Von oberschopfen durlachischer Herrschafft geb. erhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Maria Dorothea weÿl. Christoph senckeisens gewes. b. und schneiders allhier hinterlaß. Wtb. umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. schneider dienen. Jur. Eod. Quo supra [19. Julÿ 1723]

Frédéric Buessmann est reçu maître en mai 1723 après avoir présenté son chef d’œuvre. Il devient tributaire en juillet suivant.
1723, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 228-v) Montag den 3.ten Maÿ 1723 – Erschienen unter Herrn Niclauß Lambert seinem Informatore Friderich Bueßmann der schneider gesell von Schopfen im Breÿßgauw gebürtig, bittet ihme Zue seinem vorhabenden meisterstück beliebige Rieße Auff Zulegen ist derowegen demselben mit folgenden stücken Zue Erkant und willfahrt Worden
N° 1 Ein Manns Kleÿdt
N° 13 Ein Creütz rockh
N° 8 ein Soudane in Estamine halb staab breit.
Facta relatione der Herren meisterstück schauweren welche referiren daß er die auff gegebene Rieß gantz recht auch löblich gefertiget habe, ist derselbe Zue Einem Mitmeister auff und angenommen Worden

(f° 233-v) Dienstags den 27.ten Julÿ 1723 – Friderich Bueßmann der Schneider Von Ober Schopffen Durlachischer Herrschafft gebürtig Erlangt auff producirten burger schein de dato 19.ten Julÿ Jüngst daß Zunfft u. Stubenrecht (dt. 3 lb 5 ß)

Le conseil des Tailleurs inflige à Frédéric Buessmann une amende pour avoir autorisé Jacques Dreher à travailler en son nom. Les Quinze réduisent l’amende.
1724, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 54-v) Dienstag den 12.ten Decembris 1724 – Iidem Klagen Cra Friderich Bueßmann deß derselbe dem Jacob Dreher, Einem stimpler und Pfuscher unter schleiff gibt, dasogar daß er auch demselben sein Nahmen undt Meisterrecht darleÿhete, also daß Dreher unter des Beklagten Nahmen in Kunden Häußern arbeitet, dadoch dem beklagten schon von längstem bekannt, daß gedachter Dreher denen Meisteren die Arbeit Zue Entziehen auch die Kundten abzuezwackhen suchet, bittet denselben Nach der schärffe abzustraffen. Des Beklagten darüber angehörte Verantwortung ist Erkant, Soll der Jacob Dreher auch hier Zu Citirt undt gehört werdten. [in margine :] Extat Straff 6 lb
aus Erkanntnus gn. Hn. XV. ist dieße Straff auff 2 lb moderirt worden, dt. d 20.ten febr. 1725. 2. lb.d.

Le conseil des Tailleurs fait grief à Frédéric Buessmann de s’être accordé avec un compagnon en-dehors du poêle de la tribu
(f° 303) Montags den 6.ten Novembris 1730 – Friderich Bueßmann wird ferner vorgestellt daß er einen gesellen außerhalb der herberg gesprochen habe, so wider ordnung ist.
Citatus beruffet sich auff den bruder auff der herberg daß er sich beÿ selbigem Zugehöriger Zeit ahn gemeldet habe, bittet absolution. weilen aber gemelter bruder dermahlen nicht vorhanden gewesen, jst erkant solle citatus den beweißthum deßen biß ad proximam thuen.

Le conseil des Tanneurs inflige à Frédéric Buessmann une amende pour s’être chargé de vendre les peaux que son cousin Jean Henri Pflieger n‘a pas pu écouler pendant la foire. Frédéric Buessmann porte l’affaire devant les Quinze.
1727, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 172) Mittwoch den 27. Augusti Anno 1727 – Hannß Geörg Blind der Weißgerber Klagt wider Friderich Bueßmann den Schneider allhier, daß selbiger gegerbtes Wild und anderes Weißgerber Leder in seiner behaußung commissions weiße Verkaufft, und weilen solches wider Articul wolte er um verbott und Abstraffung gebetten haben.
Beklager Zugegen Verantwortet sich es hätte Ihn sein Vetter Johann Heinrich Pflüeger der Weißgerber von Schopffen in letst verwichener Meß Vor seiner Abreiß gebetten, er möchte Ihme Zu deßen übrig gebiebenen Wahren in seiner behaußung einen Platz vergönnen; so er demselben willfahrt, den commissions handel belangend, hätte sein Vetter annoch selbst mit Verschiedenen Säcklern abgereder, daß er den Preiß beÿ ihme dem Beklagten schrifftlich hinderlaßen wolle, Woselbsten Sie gegen bezahlung solchen Preißes die Wahr er haben Könten, anderer gestalten hätte an sich nicht darmit melirt, Viel weniger gewußt, daß es Verbotten wäre.
Erkannt, wird biß auff nechst Künfftiger gericht Zu bedacht genommen, Beklagten aber angefragt, biß Zu Außtrag der Sach keine Wahr mehr hienweg Zugeben.

(f° 173-v) Mittwoch den 15. Octobris Anno 1727 – In sachen Johann Schaden und Johann Geörg Blinden, beeder Weißgerber contra Friderich Bueßmann den Schneider pt° commissions weiße Verkauffte, Weißgerber Leders ist nach nochmahliger der Sachen untersuchung erkannt, solle Beklagter die in dem Articul enthaltene Straff der 10 lb d Zu beßern schuldig seÿn.

1727, Protocole des Quinze (2 R 132) Friderich Bußmann Ca. Georg Blind. 377. 405. (début de procédure)

Frédéric Buessmann meurt en 1750 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 525 livres. L’actif de la veuve est de 384 livres, le passif de 435 livres, la masse des héritiers est de 225 livres. L’actif de la communauté s’élève à 459 livres et le passif à 524 livres.

1750 (19.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 707) n° 58
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Friderich Bußmanns Schneiders und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1750. – als derselbe Mittwochs den 12.ten Augusti dießes lauffenden 1750. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch seinem aus dießer welth genommenen tödlichen Ableiben hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren S. T. Herrn Christian Gottfried Bußmanns, Wohlverdienten Philosophiæ Magistri und treu Eifferigen Mit Abend Predigers beÿ der Evangelischen Gemeinde Zum Jungen St. Peter, deß Verstorbenen Herrn seel. mit hernach gemelter seiner Hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlten und nach todt Verlaßenen Herrn Sohns, alß deßelben ab intestato Verlaßnen Eintzigen Herren Erben, so majorennis und ohnbevögtigt ersucht und inventirt, durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Mariam Dorotheam Senckeißin geb. Böhmin die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlich des Ehren und wohlvorgeacht, Herrn Joh: Geörg Küblers Weißbecken und Burgern allhier Zu Straßburg Wie auch Ihm den Herrn Erben selbsten (geäugt und gezeigt) So geschehen in Straßburg auf Sambstag den 19.ten Septembris A° 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Sandplatz gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ Zugebrachter Nahrungen in A° 1723. durch Hn Joh: Jacob Ölinger Notm. publ. et Pract. gefertiget
Wÿdemb Welchen die hinterbliebene fr. Wittib Von weÿl. Hn Christoph Senckeißen dem Schneider und Burger allhier längst seel. Wegen Ihrer mit demselben ehelich erziehlter und nach Todt Verlaßener Kinder und dero respective Erben Lebtägig Zugenießen hat
Solcher bestehet nun in Zween dritten theilen ane Vorherbeschriebener Behaußung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, sambt allen dero Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg auf dem Sandplatz beÿ der Neuen Bruck 1.s neben Hn Joh: Daniel Ehrmann dem geschwornen Wechsel Courtier 2.s neben H Joh: Jacob Jillÿ Sen: Roßenbaders seel. Wittib und Erben hinten auf weÿl. H Joh: Daniel Ullmanns Paßmentierers und Burgers allhier seel. Wittib und Erben stoßend, gelegen, so gegen männiglichen freÿ leedig eigen und ist die gantze behaußung laut oballegirten Abschatzungs Zeduls Vom 28.ten 7.bris 1750. æstimirt pro 525. lb, thun die hiehero gehörige Zween dritte theil 350. lb Die über solche behaußung besagende Pergamentene Brieff ist hieoben beÿ der Fr. Wittib gehörigen dritten theil ane dieser Behaußung beschrieben befunden.
Antheil ane einer Behaußung (W.) Ein dritter theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung, Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg auf dem Sandplatz beÿ der Neuen Bruck 1.s neben Hn Joh: Daniel Ehrmann dem geschwornen Wechsel Courtier 2.s neben weÿl. H Joh: Jacob Jillÿ des geweßenen Roßenbaders seel. Wittib und Erben hinten auf weÿl. H Joh: Daniel Ullmanns Paßmentierers Fr. Wittib und Erben stoßend so gegen männigl. freÿ leedig eigen und ist diese behaußung durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 28.ten 7.bris 1750. æstimirt pro 525. thut der hiehero gehörige dritte theil 175. Die übrige 2/3.t theil ane dießer behaußung seind der Fr. Wittib Kindern und Erben Von Erster ehe gebührig so aber dieselbe Lebtägig Zu usufruiren hat, Zum bericht. Über die gantze behaußung sagt 1. teutscher pergamentener in allh. C.C. Stub gefertigter und mit dero anhangendem Insiegel Verwahrter Kauffbrieff de dato 11.ten Augusti A° 1718.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Heuraths Verschreibung
Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 46, Sa. Silbers 14, Sa. Goldener Ring 4, Sa. Antheils ane einer Behaußung 175, Sa. Schulden 144, Erg. vide Vorher &c sambt dem Abgang, Summa summarum 384 lb – Schulden 435, Compensando 50 lb
Dießemnach wird nun auch des Hn Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 1, Sa. Schulden 44, Erg. rest 171, Summa summarum 225 lb
Endlichen Wird nun auch das Gemein Verändert und Theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 81, Sa. Silbers 13, Sa. Schulden 459, Summa summarum 524 lb – Schulden 196 lb, In Vergleichung 328 lb
Stall Summ 709 lb

La maison revient à Jean Daniel Senckeissen qui épouse en 1735 Marie Dorothée Jilly (Gilg), fille de Jean Daniel Gilg (Jilly) qui tient les bains aux Roses : contrat de mariage, célébration

1735 (3.2.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 16
Eheberedung – Persönlich erschienen der Ehrengeachte Johann Daniel Senckeißen der leedige Schneider Weÿl. H: Christoph Senckeißens deß geweßenen Schneiders und Burgers allhier seel. mit Frauen Maria Dorothea, gebohrner Böhmin so dermahlen an H Friderich Bußmann den Schneider und burger allhier verheurathet, Ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam ane Einem beÿständlich H Joh: Daniel Otten des Silberarbeiters v. burgers allhier seines geschwornen Vogts und vorgedachten H Bußmanns seines H. Stieffvatters,
So dann die Viel Ehr und Tugendsame Jungfrau Maria Dorothea Gilgin, H Johann Jacob Gilgen deß Roßbaders v burgers allhier mit Frauen Margaretha gebohrner Altin Ehelich erzeugte Tochter als Jungfer Hochzeiterin am andern Theil
So geschehen in Straßburg Donnerstags d. 3.t Febr: 1735. [unterzeichnet] Johan Daniel Senckeißen als hochzeiter, Maria Dorothea Gülligin als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 132 n° 493)
1735. Eod. Mittw. [15. Junÿ] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Joh: Daniel Senckeÿsen der Ledige schneider v. b. alhier, weÿl. Christoph Senckeÿsens geweß. b. v. schneiders Nachgel. ehl. Sohn v. Jgfr. Maria Dorothea, Joh: Jacob Gilchen b. v. Rooßbaders Alhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Senckeißen alß hochzeiter, Dorothea gülligen als hochzeiterin (i 136)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au bain aux Roses. Les apports du mari s’élèvent à 94 livres, ceux de la femme à 259 livres.
1735 (30.7.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 466) n° 46
Inventarium über deß Ehrengeachten H. Johann Daniel Senckeißen, deß Schneiders, und der Tugendsahmen Frauen Mariä Dorotheä gebohrner Gilgin, beeder Eheleuth und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet A° 1735 – und sich vermög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn Hn Johann Jacob Gilg, deß Baaders und Burgers allhier der Ehefrauen leiblichen Vatters und erbettenen beÿstandts den 30.sten Julii A° 1735.

In einer Allhier Zu Straßburg ane der Roßengaß gelegenen Behaußung das Rooßenbad genandt welche beede Eheleuth lehnungs Weiß bewohnen befunden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 50, Sa. Werckzeugs Zum Schneider Handwerck gehörig 4, Sa. Silbers 8, Sa. Baarschafft 3, Summa summarum 66 lb – Dazu gelegt die helffte der haussteuren so thut 27 lb, Solchemnach belaufft sich des Ehemanns in den Ehestandt gebrachtes Völliges guth dem billigen Werth nach auff 94 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 127, Sa. Silbers 13, Sa. Goldenen Rings 4, Sa. baarschafft 86, Summa summarum 231 lb – Dazu gelegt die helffte der haussteuren so erträgt 27 lb, So thut der Ehefrauen in den Ehestandt gebrachtes Völliges Vermögen dem billigen Werth nach benantl. 259 lb

Dorothée Gilg (Gilly) devient bourgeoise par son mari Jean Daniel Senckeissen
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1022
Dorothea Johann Jacob Gillÿs b. und Roßen baders tochter erhalt d. b. von ihrem ehemann Johann Daniel Senckeißen b. undt schneider umb d. alt. b. will beÿ E E Zunfft d. schneider dienen. Prom. eodem.

Le baigneur Jean Daniel Jilly (Gilg) vend une partie de sa cave à Jean Daniel Senckeissen

1754 (20.Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 92)
Sr Jean Jacques Jilly Bourgeois de Baigneur a la Rose de cette ville de Strasbourg
au Sr Jean Daniel Senckeisen Bourgeois maître tailleur de cette ville
Vne partie de Cave Scituée Sous la maison de l’acquéreur et qui dependoit de la maison du vendeur + laquelle partie de Cave fera a l’avenir partie et dépendra de la Maison de l’acquéreur qui la fera clore et fermer d’un Mur qu’il fera construire a ses frais de l’Eppaisseur de celuy qui y est actuellement et est mitoyen entre les deux maisons de sorte cette Cloture le sera Pareillement dans lequel mur de cloture l’acquéreur pratiquera un Soupirail dont l’ouverture aura deux pieds de hauteur et autant de largeur et sera garantie par un grillage en fer – 100 livres tournois
+ et lesd. maisons attenantes l’une à l’autre dite Rosen baad Gass et sur la place appelée Sandplatz vis à vis le pont neuf attenant au Sr Kips Passementier dans la rue Rosen baad Gass et aux héritiers de feu le Sr Ehrmann sur ladite Place apelée Sandplatz

Marie Dorothée Jilly meurt en 1758 en délaissant trois enfants. Les experts estiment à 1 750 livres la maison reconstruite à neuf après démolition pendant la communauté. L’actif du veuf est de 1 751 livres, le passif de 2639 livres. La masse des héritiers s’élève à 1 088 livres, l’actif de la communauté à 1 606 livres, le passif à 1 458 livres.

1758 (31.10.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 714) n° 286
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Dorotheä Senckeißin gebohrener Jillÿin, des Ehren und wohl Vorgeachten herrn Johann Daniel Senckeißen, Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg geweßener herzlich geliebten Ehefrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1758. – als dieselbe Montags den 22.ten Maÿ dießes laufenden 1758.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen Ableiben hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft dann auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Wohl Ehrenvest und Vorachtbahrrn herrn Samuel Kämpffers ebenmäßiges Schneiders undt Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Joh: Daniel, Leedigen Glaser Gesellen, Joh: Friderichs, so die Schneider profession ergreifft, und Margarethä Dorotheä der Senckeißen, aller 3. der Verstorbenen Frauen seel. mit obgedachtem Ihrem hinterbliebenen H. Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 31.ten Octobris A° 1758.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Sandplatz gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behaußung befunden worden wie folgt.
(W.) Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen eine Behaußung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff, hoffstatt und Bronnen mit allen übrigen dero Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg auf dem Sandplatz beÿ der Neuen Bruck, 1.s. neben weÿl. Hn Joh: Daniel Ehrmanns des geweßenen Wechßel Courtier und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Fr: Wittib anderseith neben dem ehemahligen Roßenbad nunmehro herrn Joachim Friderich Kirstenstein dem Silber Arbeiter und Es. En. Kleinen Raths dermahligen beÿsitzers hinten auf weÿl. Joh: Daniel Ullmans des geweßenen Paßmentierers seel. Erben stossend, so außer denen hernach eingetragenen darauff hafftenden Posten freÿ leedig eigen und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) laut beÿ dem Concept befindlichen Abschatzungs Zeduls Vom 7.ten 7.bris 1758. angeschlagen pro 3500 fl. oder 1750 lb. Über dieße Behaußung sagt 1. deutsch. perg. Kauffbrieff in allh. C. C. Stub gefertigt und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret datirt den 11. Aug. 1718. außweißen wie hr. Joh: Christoph Senckeißen der geweßene Schneider und dißorths H, Wittibers eheleiblicher Vatter seel. mit und beneben seiner noch lebenden Ehefrauen wehrender Ehe erkaufft
Ergäntzung des Wittibers Wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Zufolg Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen A° 1735. durch Hn Mathiam Koch Notm publ. et Pract. gefertiget (…) It. ist wehrender dießer Ehe die dem Wittiber eigenthümlich gehörige und Ihme Vor seiner Mutter und Mit Erben überlaßene Behaußung abgebrochen und wieder Neu aufgebauen worden, derowegen dann die angewandte Bau Cösten dißorths abgezogen werden solten, Indeme aber solche noch nicht allerdings liquidirt, alß wird davor dißorths ohnpræjudicirlich des Wittibers gegebenem Bericht nach außgeworffen 1250. lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und Verhandlt in der Königlichen Statt Straßburg auf Donnerstag den 3. Februarÿ 1735
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, Copia Codicilli
Des Wittibers unverändert Vermögen Sa. haußraths 1, Sa. Eigenthums ane Einer Behaußung 1750, Summa summarum 1751 lb – Schulden 2639, Compensando 888 lb
Diesemnach wird nun auch der Kinder und Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Schulden 65, Ergäntzungs Rest 977, Summa summarum 1088 lb
Endlichen wird nun auch das gemein Verändert undt theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 96, Sa. Wein und Lährer faß 28, Sa. Silbers 40, Sa. Guldener Ring und dergleichen Geschmeids 4, Sa. Schulden 1437, Summa summarum 1606 lb – Schulden 1458, In Vergleichung 147 lb
Stall summ 347 lb – Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in die theilbare Nahrung Zugeltend 142 lb

Jean Daniel Senckeissen se remarie en 1758 avec Marie Madeleine Etter, fille de l’aubergiste François Louis Etter : contrat de mariage, célébration
1758 (15.11.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 140
Eheberedung – Zwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Herrn Johann Daniel Senckeißen, dem Schneider, Wittiber und Burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigam, ane einem,
So dann der Viel Ehren: und Tugendgezierten Jungfer Mariä Magdalenä Etterin, des Wohl Ehren Vest und Vorachtbahren Herrn Frantz Ludwig Etters, Gastgebers auch Er En Zunfft der Garthner under Wagnern und burgers allhier mit der Viel Ehren und Tugendgezierten Frauen Susanna Margaretha geb. Böhringerin ehelich erzielten Jungfer Tochter als der Jungfer Hochzeiterin ane dem andern theil
Auf Mittwoch den 15.ten Novembris A° 1758. [unterzeichnet] Johann Daniel Senckeißen Als hochzeiter, Maria Magdalena Etterin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 173)
1758. Mittwoch den 29. Nov. sind nach vorhergegangene Zweÿmahlige proclamation in den Stand H. Ehe eingesegnet worden H Joh: Daniel Senckeisen der Wittwer Schneider und burger allhie und Jgfr. Maria Magdalena Etterin Hn Frantz Ludwig etters deß Gastgebers und burgers allhier eheliche Tochter. [unterzeichnet] Johann Daniel Sencksißen als hochzeiter, Maria Magdalena Etterin als hochzeiterin (i 92)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari, portée à une valeur de 3 000 livres. L’actif du mari s’élève à 3 719 livres, le passif à 3 132 livres, les apports de la femme à 191 livres.

1759 (7.12.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 715) n° 325
Inventarium über des Ehren und wohl Vorgeachten Herrn Joh: Daniel Senckeißen Schneiders und der Viel Ehren und Tugendgezierten fraun Mariä Magdalenä Senckeissin geb. Etterin beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung. auffgerichtet Anno 1759. – und sich Vermög der Vor mir unterschriebenen geschwornem Notario den 15.ten Novembris A° 1758. auffgerichteten heuraths Verschreibung Vor unverändert in den Ehestand Zugebracht und sich Vermög der Vor mir unterschriebenem geschwornem Notario den 15.ten Novembris A° 1758. auffgerichteten heuraths Verschreibung Vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg auff Freÿtag den 7. Decembris in præsenta Hn Frantz Ludwig Etters Gastgebers auf Er En Zunfft der Garthner under Wagnern und burgers allhier der Ehefrauen Vielgeliebten H. Vatters A° 1759.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Sandplatz gegen der Neuen Bruck über gelegener und in dieße zugebrachte Nahrung gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt.
(H.) Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen eine Behaußung, bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff, hoffstatt und Bronnen mit allen übrigen dero Gebäuen, begriffen, weithen Zugehörden Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg auf dem Sandplatz beÿ der Neuen Bruck, 1.s. neben weÿl. Hn Joh: Daniel Ehrmanns des geweßenen Wechßel Courtier und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Fr: Wittib anderseith neben dem ehemahligen Roßenbaad nunmehro herrn Joachim Friderich Kirstenstein dem Silber Arbeiter und Es. En. Kleinen Raths dermahligen beÿsitzern Zuständig hinten auf weÿl. Joh: Daniel Ullmans des geweßenen Paßmentierers seel. Erben stossend, so außer denen hernach eingetragenen darauff hafftenden Posten freÿ leedig eigen und wird solche dißorths ohnpræjudicirlich außgeworffen Vor 6000 fl. oder 3000 lb. Über dieße Behaußung sagt 1. teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertigt und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret datirt den 11. Aug. 1718. außweißen wie hr. Joh: Christoph Senckeißen der geweßene Schneider und dißortigen Ehemanns eheleib. Hr Vatter seel. mit und beneben seiner noch lebenden Ehefrauen wehrender Ehe erkaufft.
Wÿdumb Welchen der Eheh. von weÿl. frauen Mariæ Dorotheæ Senckeißin geb. Jilliin seiner Ersten Ehefrauen seel: theils ad dies vitæ und theils biß Zu der Kind. Majorennitæt Verheürathung oder Etablissement Zugenießen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 265, Sa. Wein und lährer Faß 82, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 100, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 27, Sa. Eigenthums ane Einer Behaußung 3000, Sa. Schulden 241, Summa summarum 3719 lb – Schulden 3132, Nach solchem abzug 586 lb, Hierzu ist ferner zu rechnen die helffte von denen haussteuren 79, Macht also des Herrn restirenden in die Ehe gebrachte Vermögen 666 lb
Diesemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa. Silbers 11, 1, Sa. Guldener Ring 31, Sa. baarschafft 6, Summa summarum 111 lb – Darzu gelegt die Ihro gebührige Helffte ane denen haussteuren 79, Beträgt also der Frauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen 191 lb

Acte par lequel Jean Daniel Senckeissen devient seul propriétaire de la maison en vertu du legs que lui a fait sa mère par testament du 27 août 1750

1767 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 641-2 f° 702-v, Langheinrich Not.
H. Johann Daniel Senckeißen der schneider, nachstehende Erbscession
zu weil. Fr. Annæ Mariæ Dorotheæ Bußmännin geb. Höllbeckin genanndt Böhmin letztmahls weil. Franz Bußmann des schneiders wittib seel. Verlaßenschaft erörterung, H. Johann Stammler der schneider als universal erb seiner beeden in I. ehe mit auch weil. Fr. Mariæ Dorotheæ Stammlerin geb. Senckeißen der nun verstorbenen Fr. seel. mit auch weil. H. Johann Christoph Senckeißen gewesten Schneiders erziehlen tochter ehelich erzielt und nach ihrer mutter auch seel. verstorbenen Kind, ferner H. Johann Friedrich Senckeißen der silberarbeiter, erstgedachter Johann Friedrich Senckeißen als geordneter und geschworener vogt Jfr. Catharina Salome, Johann Friedrich und Maria Dorothea weil. Johann Senckeißen gewesten kurtzmeßerschmidts seel. mit Fr. Catharina Salome geb. Hartensteinin eheliche erziehlte kinder, i, beÿsein H. Magist. Christian Gottfried Bußmann treueifrigen pfarrer und seelsorger der evangelischen gemeinde zu Collmar
ihrem bruder und respective schwager Johann Daniel Senckeißen dem schneider
die ohnvertheilte theile von vätterlichen und mütterlichen auch respective großvätterlichen und großmütterlichen guth zukommende behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem sogenannten Sandplatz, einseits dem sogenannten Roßenbaad dermahlen H. Joachim Friedrich Kirstenstein dem silberarbeiter, anderseits neben H. Johann Daniel Ehrmann, wechsel courtiers wittib und erben, hinten auff die Ullmännische erben – als nun welchen preiß auch die verstorbene Fr. seel. ihme H. cessionnario in dem vor mir Notario d. 27. Augusti 1750 errichteten codicill und respective verordnung unter kindern prælegirt – um 3000 pfund die gantze behausung gerechnet

Jean Daniel Senckeissen et Marie Madeleine Etter hypothèquent la maison au profit de Dorothée Grauel née Wencker.

1767 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 641-2, f° 693-v
H. Johann Daniel Senckeißen der schneider und Maria Magdalena geb. Etterin mit beÿstand ihres vattes Franz Ludwig Etter des waysenvatters und ihres vatters Johann Balthasar Ernst des pastetenbecken beede ihren nächsten
in gegensein H. Johann Michael Grauel des schaffners zu St. Thomä innahmen Fr. Dorothea Grauelin geb. Wenckerin – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Sandplatz, einseit neben H. Rathh. Kirstenstein dem silberarbeiter, anderseit neben weÿl. H. Johann Daniel Ehrmann dem gew. courrier erben, hinten auff Fr. Stammin geb. Ulmännin

Jean Daniel Senckeissen vend la maison au cafetier Jean Jacques Reibel

1772 (29.2.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 119
H. Johann Daniel Senckeißen der schneider
in gegensein H. Johann Jacob Reübel des caffésiders
eine behausung bestehend aus vorder und hinter haus, bronnen und hoffstatt, mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Sand platze, einseit neben dem sogenannten Rooßenbad, anderseit neben H. Johann Friedrich Ehrmann dem goldarbeiter, hinten auff H. Saum den metzger – mit den samtlichen in diesem haus befindlichen gegoßenen öffen mit außnahm jedannoch desjenigen so in Jfer Etterin zimmer stehet – 5250 pfund

Fils du tisserand Jean Reibel Jean Jacques Reibel épouse en 1758 Anne Marguerite Kob, originaire de Seedorf dans le diocèse de Constance : contrat de mariage, célébration
1758 (28.1.), Not. Claus (Adam, 7 not 13, protocole) n° 763
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen H. Joh: Jacob Reibel, dem Caffetier, weÿl. Johannes Reibel gewesenen Leinenwebers und b. alh. ehel. erzeugtem hinterlaßenem Sohn, unter beÿstand Anton Stürtzelhoffers und Joh: Jacob Saur, beeder Leinenwebern und burgern alh. als hochzeitern an einem
So dann der viel Ehr und tugendsamen Jungfr. Annâ Margarethâ Kobin, Weÿl. Martin Kob, auch gewesenen Leinenwebers und burgers zu Seedorff Nothweiller herrschafft hinterl. ehel. tochter
So geschehen zu Straßburg d. 28.° Januarÿ 1758. [unterzeichnet] Johann Jacob Reibel als hochzeiter, annæ Margarethæ Kobin handzeichen +

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 75)
Hodie 30 mensis januarii anni 1758 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes jacobus Reibel civis argentinensis, filius defunctorum joannis jacobi Reibel olim civis argentinensis et mariæ elisabethæ matern, conjugum et margarithæ Koppin oriunda ex Seedorff diœcesis constantiensis filia martini Kopp et defunctæ barbaræ heimburgerin conjugum (signé) Johann Jacob Reibel, nota + sponsæ (i 40)

Marguerite Kopp devient bourgeoise par son mari en décembre 1767.
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 132-v
Margaretha geb. Koppin von Seedorff in Schwaben geb. verheurathet an Joh. Jacob Reibel den Cafféesieder und burgern allhier, erhalt das burgerrecht wohl verhaltens wegen gratis, will dienen beÿ EE Zunfft d. freÿburger. prom. eodem [19. Xbr. 1767].

Jean Jacques Reibel cotise à la tribu du Miroir comme cafetier
1767 (2. 8.br), Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 251-v) Freitags den 2. Octobris 1767 – Geldzünfftiger
Johann Jacob Reibel, welcher bei E. E. Zunfft derer Freiburger allhier leibzünfftig ist, hat man gegen Erlag Zwei Pfund 13 ß. 4. d. geldzünfftig als Caffeesieder angenommen. prom. obed.

Jean Jacques Reibel devient tributaire chez les Fribourgeois où il n‘était que cotisant
1767, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 321) Mittwoch den 16.ten deß Monaths Decembris in Anno 1767 – Hr Johann Jacob Reubel, der hiesige Caffetier und burger wie auch der dießorths bißherige Geldzünfftiger Erschienet undt bittet, Ihme dermahlen alß Leibzünfftig zu recipiren, producirt Zu dem Endte Statt Stall Schein de dato 15.ten Xbris 1767 und berichtet anbeÿ daß Er der Zeit von der würthschafft im geringsten nichts prætendirt, sondern* allein den Caffee Schanck nebst Liqueurs undt Liqueurs weinen wie Ihme solches ohne dem alß einem Cafetier Erlaubet worden halten wolle.
Hierauff Erkandt worden, daß dem Imploranten inn Seinem Begehren alß Zudiener Leibzünfftig beÿ dießer Ehrs. Zunfft gegen Erlag der 2 lb 4 ß d Zu willfahren

Anne Marguerite Kob meurt en 1788 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans leur auberge au Tigre, place d’Armes. La masse propre aux héritiers est de 96 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 1 375 livres, le passif à 4 344 livres
1788 (17.4.), Not. Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 931) n° 195
Inventarium über Weiland Fraun Annæ Margarethæ geborner Kobin, H. Joh: Jacob Reibel, des Gastgebers und Burgers alhier Zu Straßburg, im Leben geweßener Ehegattin nunmehrige Verlaßenschaft, auffgerichtet Anno 1788. – nach ihrem Dienstags d. 12. Februarÿ jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt, verlaßen hat. Welche Nahrungs Verlaßenschaft auf Ansuchen vorgedachter hinterbliebenen Wittibers und der def. mit eben demselben ehelich erzeugt und nach tod Zu Erben Verlaßener beeder majorenner Söhn (…) So geschehen allh. Zu Strasb: und einer daselbst auf der Platz: Parade zum Tiger gelegenen Gast behaußung auff Donnerstag den 17.ten Aprilis Anno 1788.
Die nun verstorbene Fr. Reibelin hat ab intestato Zu Erben verlaßen, ihre beede mit Eing. ged. dero nunmehrigem Wittiber ehelich erzeugte Zween majorenne Söhn Zu Zwo gleichen Portionen und Antheilen als 1° H Joh: Ludwig Reibel der hiesige burger und Bierwürth auf das sogenannte Bartheils hoff vor dem Dauphine thor und 2.do Joh: Christian Reibel lediger major. Keller alhier
(f° 4) Eigenthum ane einer behaußung (T.) Nemlich eine Zum Tiger geschildete Würths behaußung ane dem Baarfüßer Platz (…)
(f° 9) Series Rubric huj. Inv. Copia der Eheberedung
Der Benef. Erben ohnv. Guths, Sa. Kleidung 16, Sa. act. schuld 37, Summa summarum 53 lb – Schulden 150 lb Compensando 96 lb
Diesemnach wird auch die übrige Verlaßenschaffts-maß, welche Vermög Ehebered. samt. theilb. ist beschrieben, Sa. haußr. 103, Sa. leerer Faß 21, Sa. Silbers 16 ß, Sa. Eigenth. .a. 1. bhßg 1250, Summa summarum 1375 lb – Schulden 4344 lb, In Vergleichung, theilb. pass. onus 2968 lb
Copia der Eheberedung (…)

Jean Jacques Riebel et Marie Marguerite Kopp vendent la maison et le débit de café au cafetier François Goucheron et à sa femme Anne Marie Ebner moyennant 7500 livres : acte provisoire devant notaire, vente à la Chambre des Contrats

1781 (13.2.), Not. Roessel (6 E 41, 938) n° 57
Interims: Verschreibung – herr Johann Jacob Reibel der Caffetier
so dann herr François Goucheron ebenmäßiger Caffetier
Eine behaußung bestehend in vorder und hinterhauß, hof brunnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Sandplatz, einseit neben sogenannten Rooßenbad wovon der heutige besitzer H. Rentz der Chirurgus ist, anderseit neben Sr Barbier dem Negociant hinten auff N. Stamm den Metzger, Ingleichem verkaufft mit sotahner behaußung dessen Caffé Recht und Gerechtigkeit welches er von Martin Fuhrer käuflich an sich gebracht
Specification, Haußes und Effecten so H. Johann Jacob Reibel der Caffetier H. François Goucheron dem Caffesieder verkauft hat, Im Großen Saal, in der Cafféstub, Im ersten Stock auf die Gaß Im hintern Stockwerk die Weberstub genandt, In der Kuchen, Im Keller – um 15.000 gulden worunter die capital summen begriffen
Transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 655 f° 155

1781 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 655 n° 155
H. Johann Jacob Reibel der caffesieder und Maria Margaretha geb. Koppin
in gegensein H. Frantz Goucheron des caffesieders und Annæ Mariæ geb. Ebenerin unter assistentz H. Anton Stephan des Cranmeisters und H. Johann Schott des kieffers und weinhändlers
ihre eigenthümlich zuständige caffebehausung, bestehend in vorder und hinter haus, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Sandplatz einseit neben dem sogenannten Rooßenbaad H. Rentz dem chirurgo zuständig, anderseit neben Sr Barbier ancien ingénieur du roy, hinten auff H. Stamm den metzger
item sas cafferecht und gerechtigkeit laut decreti löbl. policeÿ gericht von 29. januarÿ jüngsthin enthalten – um 15.000 gulden worunter die capital summen begriffen

Fils du tailleur Jean Goucheron, François Goucheron épouse en 1762 Marie Anne Ehlengast, native d’Überlingen au lac de Constance et veuve du cafetier Laurent Paulus : contrat de mariage, célébration
1762 (20.Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 108)
Contrat de mariage – François Antoine Guscherong bourgeois de cette ville fils majeur de Jean Guscherong tailleur d’habits de cette ville et de défunte Marie Mehlin
Marie Anne Ehlengast veuve de Laurent Paulus bourgeois caffetier de cette ville fille de feu Joseph Ehlengast tailleur de pierres a Überlingen proche le lac de Constance et de défunte Elisabeth hummel (signé) guscherong, Elgestin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 49)
Hodie 10 januarii anni 1763 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt franciscus antonius goucheron hospes hujus urbis filius Legitimus joannis goucheron ciuis hic et defunctæ annæ mariæ mehl in vita conjugum et maria anna Ehringest ex überlingen oriunda vidua defuncti Laurentii paulus ciuis olim et Liquoris Caffé dicti opificis, ad fuerunt testes hermanus goucheron ciuis et sartor Et frater sponsi (signé) guscherung, Elgestin

Originaire de Krautergersheim, Jean Paulus épouse en 1745 Marie Anne Ehlengast, native d’Überlingen et demeurant à Strasbourg depuis dix-huit ans
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 309) Hodie die 10. Octobris Anni 1745 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt honestus Juvenis Laurentius Paulus ex Kraut Ergersheim oriundus filius Laurentii Paulus Et Catharinæ Herdlerin conjugum a quatuordecim annis Argentinenæ et a viginti mensibus parochianus noster et honesta puella Maria Anna Elegastin ex überlingen Diœcesis Constantiensis oriunda filia Josephi Elegast et Elisabethæ Humli, conjugum octodecim annis Argentinæ et a duobus ultimis quoque parochiana nostra (Signé) Lorentz paulus, Maria Anna Ellgastin (i 162)

La tribu de la Mauresse délivre une promesse d’admission au domestique Laurent Paulus (le registre de bourgeoisie manque).
1754, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 202) Dienstags den 2.ten Julÿ Anno 1754 – Accordirter Vertröstungs Schein zum burger und Zunfft Recht
Lorentz Paulus, der Herrenbediente und Schirmer alhier, haltet um einen Vertröstungs Schein zu Erlangung des hiesigen Burger und dießortigen Zunfftrecht an, in deme Er noch Zur Zeit keine anders beÿ dieser Zunfft residirend das Recht Verlanget.
Erkannt Willfahrt dedit 2 ß

Laurent Paulus devient tributaire le 16 octobre 1754
(f° 213-v) Mittwochs den 16.ten Octobris Anno 1754 – Neuer Leibzünfftiger C.R.
Lorentz Paulus, der Herrenbediente und Schirmer allhier, producirt Cantzleÿ: Pfenningthurn und Stallschein dedatis 10.den und 19.den Julÿ 1754. und bittet Ihme das Zunfftrecht mitzutheilen.
Erkandt, gegen Erlag der Gebür willfahrt dedit Vor de Pfenningthurn 1 lb
vor das Zunfftrecht 5 ß, vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 d und Einschreib Geld 2 ß (Summa) 1 lb 10 ß 4 d So dann vor das Findling hauß 3 ß 2

Le cafetier Laurent Paulus meurt dans la maison du cafetier Rittner rue des Chandelles après avor institué sa femme légataire universelle. L’actif de la succession s’élève à 539 livres, le passif à 734 livres.
1761 (3.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 335) n° 825
Inventarium über Weil: H: Lorentz Paulus, des geweßten Cafféesieder u. B. alh. Zu Straßb. nunmehr sel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1761. – nach seinem Sontag d. 28. 8.bris dieses Zu End eilenden 1761.ten Jahres aus dießer welt genommenen tödl. hientritt hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ans. Frauen Mariæ Annæ Paulusin geb. Elegäßin des Def: in Leben geweßener Ehefrauen u. nunmahliger Wb. als Von demselben Vermög des gleich hernach in Copia inserirten per Testamentum nuncupativum eingesetzter universal Erbin, welche aber unter assistentz S. T. Herrn Joh: Carl Fické Notarÿ publici und berühmten Practici alh. (…) So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 3. Novembris Anno 1761

In einer alhier Zu Straßburg Hinter der Herren Stub ane der heiligen Liechter Gaß gelegenen herrn Rittner dem gewes. Caffetier und b. al. eigenthüml. zuständiger und dißorts zum theil Lehnungsweis bewohnender behaußung ist befunden worden wie folgt
(Schulden) It. solle man H Johann Friderich Rittner dem ältern Caffetier u. b. alh. für ein Viertel Jahr Hauszins von Michaelis biß nechst Künftigen Weÿhenachten dieses 1761. Jahrs gerechnet
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia Testamenti nuncupativi – Sa. haußraths 99, Sa. Waaren Zur Caffée Siedereÿ 2, Sa. Tabacks 255, Sa. Weins 39, Sa. Silbers 7, Sa. Schulden 137, Summa summarum 539 lb – Schulden 734, Compensando 194 lb

Laurent Paulus meurt à l’âge de 52 ans d’après son acte de sépulture
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 271)
Anno Domini 1761 die 25 Octobris mortuus est Laurentius paulus ciuis maritus Magdalenæ Erigest ætatis Suæ 52 annorum sanctissimis,sacramentis pœnitentiæ eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus qui postridie sepultus fuit in cœmeterio S. galli (i 139)

Le conseil des Fribourgeois inflige une amende à François Antoine Goucheron, cafetier dans la maison Rittner, pour vendre des liqueurs au détail. Elle lève l’amende deux mois plus tard une fois qu’il est devenu cotisant. Il devient tributaire en octobre
1763, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
1.te Gericht de 1763. Freÿtag den 28.ten mensis Januarÿ in Anno 1763.
(f° 199) Frantz Anthonÿ Coucheron der jetzige Caffetier in dem Riednerischen Caffée hauß Citiret, weilen derselbe Liqueurs en détail verkaufft, Alß solle derselbe sich dißorts geld Zünfftig machen. Nomine Comparente, Ist Erkandt worden, Solle derselbe ad proximam beÿ 10. ß d straff citirt werd.

2.te Gericht de 1763. Dienstag den 22.ten mensis Martÿ in Anno 1763.
(f° 202) Frantz Anthoni Coucheron citiret zufolg Eines Ehrs. Gerichts Erkanntnus von 28. Januarÿ jüngst beÿ 10. ß Straffe. Ille præsens Sagt Er habe dermahlen nicht Erscheinen Können undt Sich derhalben beÿ dem Unterbüttel excusiret Im überige aber will Er sich dießorths Geldt zünfftig machen.
Hierauff ist Erkandt worden, daß citatus wegen Verkauffung Liqueurs und Liqueurs mit sich führenter aber Keiner anderer wein weniger Eßen: Speißen Umbs geldt zu geben zu verbiethen und anbeÿ von deren ihnen unterm 28. Januarÿ Jüngst angesetzten Straff der 10 ß d pro nunc zu absolviren.

(f° 220) 10.te Gericht de 1763. Mittwoch den 5.ten mensis Octobris in Anno 1763. Frantz Antoni Coucheron, der Hießige burger undt dermahlige Caffetier, Erscheint Undt producirt Statt stall Schein, welcher datirt den i.ten dießes Monats Octobris in anno 1763. undt bittet Ihne Leibzünfftig Zu recipiren.
Hierauff ist Erkandt worden, daß citatus gegen Erlag der 6. lb jüngst alß geldt zünfftig allschon bezahlter 3 lb die Gebühr per rest mit 4 lb 14 ß d annoch zu Erlegen undt wann Er mit der Zeit Würtschafft Zu treiben, willens, deß Er sich beÿ dießer Gericht stelle wiederumb zu Melden, undt alßdann Seinen Lehrbrieff sambt dem Thauff Schein Zu produciren, Schuldig und verbundten seÿn solle. Dedit, promisit vndt hat auff die Ordnung angebolet.
Notâ. Dießer hat Kein stubengeldt dermahlen bezahlet weilen Er solches den 28. Jan: 1763. alß da derselbe dießorths alß geld Zünfftig recipiret worden Enreichtet hat.

Marie Anne Emengast fait dresser l’inventaire de ses apports (373 livres) dans une maison rue des Chandelles près de la rue des Fribourgeois.
1763 (1.2.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 720) n° 454
Inventarium über der Ehren und Tugendsahmen Frauen Marie Anne Guscherong geb. Ehlgastin Zu dem Ehrengeachten Herrn Frantz Anthoni Guscheong dem Cafféesieder und Burgern allhier Zu Straßburg ihrem Ehemann in den Ehestand zugebracht Nahrung auffgerichtet Anno 1763. – und isch Vermög der Vor Hn Houmbourg Königl. Not° den 20. Xbris 1762. errichteter Huraths Verschreibung Vor unverändert Vorbehalten hat, Welche Nahrung auf freundliches ansuchen erfordern und begehren obehrengedachter Ehefrauen in Gegenseÿn Ihres Ehemanns (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 1. Februarÿ 1762.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Hellenliechter Gaß gegen der Freÿburger Gaß über gelegener und in dieße Zugebracht Nahrung nicht gehörigen behausung befunden Worden wie folgt
Summa 373 lb

Tributaire chez les Fribourgeois, François Antoine Goucheron devient cotisant au Miroir comme cafetier
1767, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 245-v) Montags den 16. Martii 1767 – C. Geldzünfftiger
Hr Frantz Antoni Goucheron, der bei E.E. Zunfft derer Freiburger alhier leibzünftige Burger und Caffeesieder, ist auf sein geziemendes Ansuchen gegen Erlag 2 lb 13 ß 4 d dißorts Geldzünftig als Caffeesieder angenommen word.

Comme il ne bénéficie plus du droit de tenir café après la fin de son bail, François Antoine Goucheron sollicite le droit de revendre du tabac. Le conseil du Miroir refuse.
1774, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 166) Donnerstags, den 10. Martii 1774 – Abweisung
Frantz Antoni Goucheron, der gelernte Wirth und vormalige Kaffeesieder auch burger alhier stehet Vor und bittet, in ansehung sein entlehnet gehabtes Kaffeerecht ihm aufgesagt worden, ihm zu erlauben, einen kleine Tabackkram anfangen Zu dörfen.
Erkannt, seÿe der Implorant mit seinem wieder Ordnung laufenden begehren abzuweisen.

Marie Anne Ehlengast meurt dans sa maison à l’angle de la place Broglie et de la rue de l’Ecrevisse après avoir institué son mari légataire universel. L’actif de la succession s’élève à 1 324 livres, le passif à 1 296 livres.
1775 (11.3.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1306) n° 65
Inventarium über Weil. Fr. Mariæ Annæ gebohrene Ehlengaßin Hn. Frantz Anthoni Guscherong des burgers und ehemahligen Caffetier dahier Zu Straßburg im Leben geweßener Ehefrauen nunmehro seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1775. – nach ihrem den 13. apr. jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientrit hie Zeitlichen verlaßen hat, Welche Verlaßenschaft auf Ansuchen Vorgedachten Hn Guscherong des hinterbliebenen Wittibers, als welchem die Verstorbene ihre hinterlaßene Vermögenschaft per donationem inter vivos wie nachbeschriebene: und beÿ E: E: Großen Rath enregistrirt worden Eheberedung §° 5.to das mehrer belehrt, als ein Eigenthum zugedacht inventirt und ersucht (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane dem Roßmarck gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach inventirten Behaußung, Auf Donnerstag d. 11.ten Maÿ A° 1775.

Eigenthum ane einer Behausung. Neml. ein behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhie ane dem Roßmarckt einseit ist ein Eck ane der Schildsgaß, anderseit neben Weÿl. Edme Lelarge gewes. Perruquenmachers Erben, hinten auf eben dieße stoßend gelegen, so außer denen darauf hafftenden und hernach eingetragenen Passiv Capitalien freÿ ledig und eigen und durch die löbl Stat geschworne Heren Werckmeistere Zufolg deroselben unterm 4. Maÿ jüngsthin schriftlich ertheilter Abschatzung æstimirt und angeschlagen worden pro 2300. fl. oder 1150. lb. Hierüber besagt ein in alhiesiger Cantzleÿ Contract Stub auf Pergament ausgefertigter und mit dero Isiegel verwahrter Kauffbrieff dedato 10. Martÿ 1766. Ferner ein Pergamentener Ganth Versteigerungs Brief mit dero anhangenden Insiegel verwahret dedato 29. Xbr. 1762.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung so beede geweßte Ehegatten vor Hn Humbourg dermaligen notario Regio alhier den 20. Decembr. 1762.. auffgerichtet haben
Hierauf so wird die gesamte Verlaßenschafft ohne Unterschied, unter einer Massa beschrieben, Sa. Haußraths 149, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 9, Sa. goldener Ring und Geschmeids 15, Sa. Eigenthums ane vorherberührter Behausung 1250, Summa summarum 1324 lb – Schulden 1296 lb Nach deren Abzug, Stall Summa 27 lb
Copia der Eheberedung (…)

François Antoine Goucheron se remarie en 1775 avec Salomé Ebner, veuve du taillandier Jean Gœrges : contrat de mariage, célébration
1775 (24. 8.bris), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1311) n° 40
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Herrn Frantz Anthony Goucheron Verwittibten Burgern und ehemahligen Cafféesiedern dahier zu Straßburg, als Hochzeitern ane einem
sodann der Ehr: und tugendsahmen Frauen Salome gebohrener Ebener, Weÿl. Mstr. Johann Gerges gewesenen Burgers und Waffenschmidts dahier hinterlaßener Wittib, als hochzeitherin
So geschehen dahier Zu Straßburg in Gegenseÿn auf seithen des Hn hochzeithers Herrn Herrmann Goucheron, des burgers und Schneidermeisters dahier des Hn Hochzeiters bruders, auf der Frau Hochzeiterin seiten aber Hn Frantz Anthoni Saur des Paßmentierers und Burgers Zu Elsaß Zabern ihres Schwagers und Hn Lorentz Blind des Huefschmids und burgers dahier (…) Auf Dienstag den 24. Octobris Anno 1775 [unterzeichnet] Frantz Antoni Guchron als hochzeiter, Marie Salomé Ebner

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 54)
Hodie 21 Novembris Anni (…) sacro Matrimonÿi vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Franciscus Antonius Goucheron civis hujas, defunctæ Annæ Mariæ Elengestin viduus superstes, Parochianus ad S. Petrum Juniorem hujus urbis et Maria Salome Ebener, tabernensis, defuncti Joannis Görges civis hujatis vidua superstes, Parochiana nostra, Præsentes adfuerunt Hermanus goucheron frater sponsi (signé) françois antoin goucheron, Marie Salomé Ebner (i 31)

Jean Gœrges épouse en 1773 Salomé Ebner, fille du maréchal ferrant Jean Ebner, au service du cardinal de Rohan : contrat de mariage, célébration à Saverne
1773 (6.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 366
Eheberedung – persönlich erschienen H. Johann Görges, der leedige Waffenschmid und burger allhier Zu Straßburg H Johann Peter Görges, des ältern Waffenschmidts v. burgers allhier ehelich erziehlter Sohn, unter autorisation deßelben, als hochzeiter ane einem
Und Jungfer Salome Ebenerin, seil. Johann Ebener, des geweßenen hoff hueffschmidt beÿ Ihro hochfürstl. Eminentz Hn Cardinal v. Rohan und burgers Zu Elsaß Zabern seel. nachgelaßene Tochter, so ohnbevögtigt unter assistentz Fr. Anna Maria Ebenerin geb. Meÿerin dero eheleiblichen Mutter und unter assistentz Hn Frantz Joseph Schell des Gastgebers und burgers Zu gedachtem Elsaß Zabern als hochzeiterin
auf Montag den 16. Septembris Anno 1773 [unterzeichnet] Johannes Jörges Als hochzeiter, Maris Salomea Ebner als hochzeitrin

Mariage, Saverne (cath. f° 124-v n° 32)
Hodie 12. mensis Octobris anni 1773 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Goerges solutus in parochia Sti Marci intra argentiam oriundus nunc vero per quinque annis in supradicta parochia St Petri senioris commorans quâ secarius faber, filius majorennis Joannis Petri Georges civis et armorum fabri et Catharinæ Burgerin conjugum argentinæ commorantium et Maria Salome Ebner filia defuncti Joannis Ebner Civis et fabri ferrarÿ hujatis et superstitis ejus conjugis Annæ Mariæ Meÿer commorans in hac parochia (signé) Johannes Görges, Marie Salome Ebner (i 129, procl. Saint-Pierre-le-Vieux p. 117, i 65)

François Antoine Goucheron et Salomé Ebner font vendre des objets mobiliers
1779 (3. Junÿ), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 866) n° 235
Verkauf und Erlöß Register über Verschiedene H. Frantz Goucheron, dem Cafféesieder, und Frauen Mariæ Salome geb. Ebnerin, beeder Eheleuthen und Burgere allhier Zugehörig gewesene haußräthliche Effecten (…) offentlich versteigt und verkauft worden, So beschehen Straßburg auf Jahr und Tag wie inwendig gemelt

François Goucheron loue une partie de sa maison dont le café, les objets qui y sont attachés et trois billards, à Jean Jacques Reumann

1794 (21 Germinal 2), Strasbourg 7 (46), Not. Stoeber n° 290
zwischen burgeren François Goucheron und Johann Jacob Reumann wegen der Caffee behausung am Sandplaz N° 5 folgende Lehnung vestgesetzt und beschlossen worden
1° Verlehne ich François Goucheron ihme Johann Jacob Reumann in meiner erstbesagten eigenthümlichen behausung Le Rez de chaussée oder alle begriffen auf dem boden nichts ausgenommen, die Wohnung im erstern Stock des hinderhauses bestehend in Stub, Alcove und Kammer, in ersten Stock des Vordern hauses den Billard Saal, Zwo Kammeren eine auf der Manzarde in den Hof und eine im Hindern hauß, samtliche Kellern auser demjenigen, worinnen der Verlehner würklich seine Weine liegen hat.
2.do solle diese lehnung auf dreÿ Monath lang dauren vom 17.ten Novembris nechstkommend angerechnet, um einen monatlichen Zinß von 100 Livres so in dreÿ Monat mit 300 Livres Zalbar. 3.to solle dem Entlehner nach Verfluß dieser dreÿ Monath sofern er es Verlangt, diese Lehnung auf dreÿ Monat weiter Zu 100 Livres monatlich festgesetzt werden. (…) 5° Werden in Lehnung mitgegeben dreÿ Billards und sonstige Mobilien wie auch Effecten Zur Caffesiedereÿ gehörig, worüber eine besondere Verzeichnus wird gemacht werden

François Antoine Goucheron meurt en 1799 en délaissant pour héritiers les enfants de son frère Hermann Goucheron

1799 (6 compl. 7), Strasbourg 4 (30), Not. Roessel n° 232
Inventarium über weÿl. bürgers François Antoine Goucheron gewesten Caffetier, nach seinem den 15. floreal 7. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen bürgerin Mariæ Salome Goucheron geb. Ebner
der nun verstorbene hat zu Erben verlaßen in Ermanglung Kinder seines verstorbenen bruders b. hermann Peter Goucheron hiesigen Schneiders 3 Kinder als 1. burgerin Margaretha Goucheron b. Joh. Lentz Schneiders Ehefrau, 2. b. François Louis Goucheron auch Schneiders und 3. burgerin Francisca Goucheron ledig und majorennen alters beiständlich erstged. ihres bruders
Testament vom 13. Aprilis 1787 vor Fettich Not.

in diesorts Sterbbehausung ane dem Sandplatz N° 5
(f° 17) Eigenthum an einer behausung. Nemlich eine Caffebehaußung bestehend in vorder- und hinterhaus hoff bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten an dem Sandplatz mit N° 5 bezeichnet einseit neben dem sogenannten Rosenbaad b. Rentz dem Chirurgo zuständig anderseit neben b. Rumpler hinten auff b. Stamm den metzger, hierüber besagt eine Kauffverschreibung in der C.C.Stb. de dato 24. martÿ 1781
(f° 18 v) Eigenthum an einem Garten, Nemlich ein Garten zwischen dem Judenthor und fischerthor gelegen welcher das emplacement von dem vormals sogenanten goldenen Pferd ausmacht, theils mit einer dielenwand und steinern Pfosten umgeben einseit neben Dalmer bierbrauer anderseit neben b. Colla glaßer, hierüber besagt ein Kaufbrieff vor dem Not° Dinckel passirt den 21. frimaire an 6
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnveränderten Mass ergäntzung 4000 fr
der beneficial Erben ohnveränderte Mass, Ergäntzung 6000 fr
die gemein verändert und theilbar Verlassenschafft, hausrath 5272 fr, silber und gold 622 fr, behausung &&, garten &&, baarschafft 300 und 177 fr, summa summarum 6371 fr, schulden 4586 fr, Nach deren abzug 1785 fr
Enregistrement, acp 69 F° 186 du 3 vend. 8

Marie Salomé Eber se remarie avec le capitaine Antoine Joseph Brissez, originaire de Saint-Omer
1800 (19 ventose 8), Strasbourg 9 (anc. cote 7), Not. Dinckel n° 610
Contrat de mariage – cit. Antoine Joseph Brissez, premier capitaine des grenadiers de la deuxième demi brigade de Ligne retiré pensionné de l’Etat, fils majeur de feu Charles Joseph Brissez, marchand à St Omer Département du Pas de Calais, et de feue Marie Isabelle Tonnois*
cit. Marie Salomé Ebener veuve du cit. François Goucheron caffetier
Inventaire du cit. Goucheron dressé par M° Roessel le 6 complementaire dernier
Enregistrement, acp 72 F° 79 du 21 vent 8

Antoine Joseph Brissez et Marie Salomé Ebner louent le café à Jean Daniel Schneegans et à Marguerite Roth

1803 (12 pluviose 11*), Enregistrement de Strasbourg, ssp 12 F° 97-v du 26 vent. 11
Bail de 6 années – Antoine Joseph Briser et Marie Salomé Ebner
au Cit. Jean Daniel Schneegans et Marguerite Roth
une partie de la maison sise en cette ville place du Sable N° 5 c’est-à-dire le rez de chaussée où est établi le Caffé et les billards qui s’y trouvent avec les dépendances – moyennant un loyer annuel de 1600 francs

François Xavier Arbogast Lentz vend au prêtre Jean Louis Goucheron les droits provenant de la succession de François Antoine Goucheron
1811 (17.10.), Strasbourg 8 (2), Not. Roessel n° 392
Vente de droits successifs – François Xavier Arbogast Lentz, cuisinier demeurant à Augsbourg (déclare) que François Antoine Goucheron son grand oncle caffetier étant décédé le 15 floréal 7 avait délaissé pour ses héritiers Marguerite Goucheron femme de Jean Lentz tailleur d’habits mère du comparant, François Louis Goucheron priseur, Françoise Goucheron fille majeure, suivant inventaire dressé par M° Roessel le 6 complementaire 7, 2. que la D° Lentz née Goucheron étant décédée le 5. vendémiaire 14 avait délaissé pour héritiers ses cinq enfants savoir le comparant, Barbe, Jean, François Louis et Adelaïde Lentz, suivant inventaire dressé par M° Lex le 28 brumaire de ladite année, 3. François Louis Lentz étant décédé le 24 décembre 1807, 4. Jean Lentz père décédé il y a environ 6 mois, que conséquemment les droits de François Antoine Goucheron dont sa veuve Marie Salomé Ebner avait l’usufruit sa vie en conformité de son testament mystique du 13 avril 1787 déposé aur ang des minutes de M° Fettich
à M l’Abbé Jean Louis Goucheron
tous droits successifs de la succession de Mde Lentz née Goucheron
le 6° d’une maison sise à Strasbourg place du Sable n° 5 avec dépendances
le 6° d’un jardin situé hors la porte des Juifs
1500 fr dont 800 fr pour le 24° de maison
Enregistrement, acp 118 F° 51 du 17.10.

Les héritiers de François Antoine Goucheron vendent la maison à Jonathan Braun

1812 (9.3.), Strasbourg, Not. Lacombe (minutes en déficit)
Adjudication – François Louis Goucheron, Jean Lentz revendeur et Adélaïde Letz, Jean Louis Goucheron
à Jonathan Braun
une maison place du Sable n° 5 pour 45.500 francs
Strasbourg 15 (15), Not. LacombeSuite au 2396. (Encart) du 19 février, 2 mars, 9 mars Procès verbaux d’adjudication par les héritiers de François Antoine Goucheron caffetier de la maison place au Sable n° 5 à M. Braun, voir les minutes au registre supplémentaire
Enregistrement, acp 119 F° 62 du 16.3.

Fils de l’aubergiste Jean Georges Braun, Jacques Jonathan Braun épouse en 1801 Catherine Dorothée Rœderer, fille du brasseur Jean Daniel Roederer. Les parents du marié louent à leur fils l’auberge au Bateau d’or au quai des Pêcheurs
1801 (1 floreal 9), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 220
Eheberedung – persönlich erschienender Burger Jacob Jonathan Braun lediger Gastgeber alhier zu Straßburg wohnhaft, des bs. Joh: Georg Braun, Gastgebers alhier mit frauen Maria Barbara Zaberin seiner Ehegattin ehelich erzeugter volljähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Catharina Dorothea Roederer, weil. des bs. Johann Daniel Roederer im Leben gewesenen Bierbrauers alhier mit Frauen Maria Magdalena gebohrner Pfeffinger seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeigt und hinterlaßener minderjährige Tochter unter Autoritat und beistand des Bs Joh: Friderich Pfeffinger Handelsmanns alhier ihres Vormunds, als Braut an dem andern Theil

Sechstens declariren Eingangs gemelte des Hochzeiters Eltern, die Ehefrau von ihrem Ehemann hierzu insonderheit autorisirt, deß sie vor sich und ihre erben auf 18 nach einander folgende Jahre welche vom ersten laufenden Monaths Germinal anfange und auf die nämliche Zeit im 27. Jahr der Republick sich wieder endigen sollen, verlehnen und in Lehnung geben, Eingangs gedachtem Bräutigam ihrem Sohn, welcher auch solche Lehnungsweise annimmt, benantlich die Zum goldenen Schiff geschildete Gast behaußung, bestehend in Vorder, Nebens und Hinter Gebäuden, Hof, Bronnen, Hoffstatt und Stallung, mit allen deren begriffen, gelegen allhier Zu Straßburg an untern Fischerstaden nechst dem Fischerthor anderseit neben Br Murr des Kiefers Erbschaft, anders. neben Brs Diebold Hügel gewesenen Schiff Capitaine Erbschafft, hinten auf die Caßern Stoßend, außer der darin befindlichen Wohnung im Hinterhauß bestehend in einer Kuche, einer Wohnstub und einem andern Zimmer so gegen der Caserne über ist, und einem Zimmer gegenüber, einer bühn über dieser Wohnung vor Holtz und der Keller hinten im Hof, deren Besitz und Genuß sich die verlehnende Eltern vor sich und das letztlebende unter ihnen in allen fällen und ohne Entgeld lebtägig vorbehalten nach des letzlebenden der Eltern tod aber soll diese vorbehaltene Wohnung mit in der Lehnung begriffen sein
So beschehen allhier zu Straßburg (…) den ersten floreal Abends im Neuenten Jahr der fränckischen Republick [unterzeichnet] Braun jaques, Röderere Catharina
Enregistrement, acp 78 F° 28 du 9 flor. 9

Registre de population, 600 MW 65 (1815 sqq) Place du Sable N° 5, p. 243 (i 220)
Braun, Jn. Jonathan, 1779, Cafetier, Strasbourg, (auparavant) quai Pecheurs 63, entré 1813, parti pour Brumath 1817
id. née Roederer Christine Dorothée, 1784, Ep. Strasbourg
id. Julie Frédérique, 1802, id.
id. Jacques Auguste, 1807, id.
id. Edouard Daniel, 1808, id.
id. Caroline Emilie, 1810, id.
id. Ferdinand Frédéric, 1812, id.
id. Julie Mad. Louise, 1813, id.
id. Emile Jules Charles Fred. 1815, id.

Jacques Jonathan Braun (parti habiter à Brumath, voir ci-dessus) loue à Jacques Hantzmetzger le café connu sous le nom de café Brissez

1817 (28.8.), Strasbourg 15 (22), Not. Lacombe n° 4736
Bail de 3 années à commencer à le St Michel prochaine – Jacques Jonathan Braun, caffetier
à Jacques Hantzmetzger, majeur
le rez de chaussée de sa maison sise à Strasbourg place au Sable n° 5 où il y a établissement de caffé connu sous le nom de caffé Brissez avec la cuisine, le bucher et la chambre sur le derrière, celle sur le devant à l’exception de la place dont les locataires du second étage ont la jouissance, Plus tout le premier étage de la maison de devant et de derrière avec la chambre dans la maison latérale, Plus une chambre servant au logement militaire et des garçons cafetiers aux mansardes dans la maison de derrière, Plus une chambre à linge sale, Plus la jouissance commune de la pompe et du grenier – moyennant un loyer annuel de 1800 francs
Enregistrement, acp 135 F° 119-v du 29.8.

Jonathan Braun et Catherine Dorothée Rœderer consentent au mariage de leurs enfants Julie Louise Madeleine, Jacques Auguste, Julie Frédérique et Frédéric Ferdinand Braun
1836 (16.4.), Strasbourg, Me Stoeber
Consentement par Jonathan Braun, vérificateur en chef de l’Administration de l’octroi municipal, et Catherine Dorothée Roederer, au mariage que Julie Louise Madeleine Braun à Vorms est intentionnée de contracter avec Georges Ritter, professeur au même lieu
[les mêmes] Consentement par Jonathan Braun, vérificateur en chef de l’Administration de l’octroi municipal, et Catherine Dorothée Roederer, au mariage que leur fils Jacques Auguste Braun au service du Roi des Belges est intentionné de contracter avec Marie Maudoue
Enregistrement, acp 240 F° 10-v du 16.4.

1849 (14.4.), Strasbourg 10 (113), Not. Zimmer n° 7752
Consentement à mariage – ont comparu M. Jacques Jonathan Braun, receveur de l’octroi municipal de Strasbourg et Dame Catherine Dorothée Roederer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels déclarent par les présentes consentir au mariage de leur fille légitime Dlle Julie Frédérique Braun institutrice domiciliée à Harskirchen canton de Saarunion arrondissement de Saverne, née le 10 thermidor an X (29 juillet 1802) avec Mr Jean Pierre Wehrung, arpenteur forestier demeurant au dit Harskirchen
acp 381 (3 Q 30 096) f° 65

1850 (26.9.), M° Zimmer
Consentement par Jacques Jonathan Braun, receveur de l’octroi et Catherine Dorothée Roederer conjoints à Strasbourg au mariage de leur fils Frédéric Ferdinand Braun professeur de langue allemande à Paris avec Anne de Surval du dit lieu
acp 394 (3 Q 30 109) f° 87 du 27.9.

Catherine Dorothée Rœerer veuve de Jacques Jonathan Braun meurt à Illkirch le 2 mai 1854
1867 (9.2.), Strasbourg 7 (126), Not. Edouard Stromeyer n° 5240
Notoriété (…) déclarent avoir parfaitement connaître Mde Catherine Dorothée Roederer veuve Jacques Jonathan Braun, vivant receveur d’octroi à Strasbourgn elle demeurant et domiciliée Illkirch, 2° qu’ils affirment avoir parfaitement connu M. Braun, sus nommé, et savoir qu’il est décédé à Illkirch le 2 mai 1854 et ainsi qu’il résulte d’un extrait de son acte de décès (…) 3° qu’ils savent parfaitement que Madame veuve Braun née Roedrer est propriétaire d’une rente (…)
4. que les époux Braun-Roederer étaient mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquets suivant leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer père alors notaire à Strasbourg le premier floréal de l’an neuf de la République française

Le meunier Jonathan Braun et Catherine Roederer vendent la maison connue sous le nom de café Brissez au docteur en médecine Jacques Frédéric Schweighæusser et à Marie Madeleine Grün

1821 (20.8.), Strasbourg 15 (29), Me Lacombe n° 3037
Cahier des charges n° 5922 du 14 avril – Adjudication – Jean Georges Hatt, gradué en droit, mandataire de Jonathan Braun, meunier à Brumath en son nom et pour Catherine Roederer sa femme
à Jacques Frédéric Schweighaeusser, docteur en médecine, et Marie Madeleine Grün, pour 19.100 francs
une maison appartenant audit Sr Braun située en cette ville place au Sable n° 5 connue sous le nom de café Brissez, d’un côté le Sr Dill, d’autre M. Audéoud, derrière le Sr Stamm – acquis suivant adjudication dressée par M° Lacombe le 9 mars 1812 – mise à prix 19.000 fr
Enregistrement, acp 153 F° 192 du 29.8.

Jacques Frédéric Schweighæusser épouse en 1798 Marie Madeleine Grün : contrat de mariage, célébration
1798 (2 fruct. 6), Strasbourg 3 (3), Not. Schweighaeuser N° 328
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Jacob Friedrich Schweighäusser, Medicinæ Doctor und Practicus allhier zu Straßburg, als Bräutigam ane einem
So dann die leedige Burgerin Maria Magdalena Grunin des burgers Philipp Jacob Grün, hiesigen Gastgebers mit Frau Maria Magdalene gebohrner Stammin ehelich erzeugte Tochter, als Braut
So geschehen (…)Straßburg den 2. des Monaths fructidor im VI. Jahr der Ein: und untheilbahren franckischer Republick
Enregistrement, acp 62 F° 165-v du 6 fru. 6

Mariage, Strasbourg (n° 568)
Cejourd’hui 2° Fructidor l’an VI de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jacques Frédéric Schweighauser, agé de 32 ans, médecin né et domicilié en cette Commune, fild de Jean George Schweighauser, négociant, et de Marie Marguerite Schaeffer, d’autre part Marie Madeleine Grün, agée de 17 ans, née et domiciliée en cette commune fille mineure de Philippe Jacques Grün, aubergiste, et de Marie Madeleine Stamm, (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 13 janvier 1766 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 15 mars 1781 (signé) jacques frederic Schweighauser, Marie Madeleine Grün (i 139)

Jacques Frédéric Schweighæusser meurt en 1842 en délaissant trois enfants

1842 (29.10.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jacques Frédéric Schweighaeuser, docteur en médecine à Strasbourg décédé en cette ville le 7 mai 1842 et de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa veuve survivante D° Marie Madeleine Grün aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Schweighaeuser autrefois notaire à Strasbourg le 2 fructidor an 6 – à la requête 1° de la veuve survivante du défunt susdénommée agissant à cause de ladite communauté, 2° de Jules Schweighaeuser majeur sans état à Strasbourg, 3° de Charles Schweighaeuser directeur de forges à Zinswiller
acp 303 (3 Q 30 018) f° 96-v du 4.11. Les meubles et objets mobiliers de la communauté sont estimée à 767 francs
La garde robe du défunt est estimée 85
Suit dans cet inventaire la désignation des titres et papiers dans lesques se trouvent les contrats de deux maisons faisant partie de la communauté
dont l’une à Strasbourg place du sable N° 4 évaluée à un revenu de 500 francs capital 10.000 francs
et l’autre au même endroit évaluée à un revenu de 800 francs capital au denier vingt 16.000
Les remplois de la veuve s’élèvent à 29.964, ceux du défunt à 1066
Les propres du défunt comprennent encore des créances s’élevant à 1200 et le tiers d’une maison sise à Strasbourg rue des hallebardes, estimée en capital à 8000
Suit dans l’inventaire la récapitulation de ce qui précède et d’après laquelle l’actif de la communauté s’élève à 31.267 francs, le passif à 51.030 francs

Jules Schweighaeuser meurt en 1859 en délaissant pour héritiers sa mère et son frère
1860 (8.2.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire par déclaration de la succession délaissée par Jules Schweighaeuser, décédé rentier à Strasbourg le 2 septembre 1859, à la requête de 1) Marie Madeleine Grün veuve de Jacques Frédéric Schweighaeuser, vivant médecin à Strasbourg, 2) Charles Schweighaeuser, directeur des forges à Zinswiller
acp 485 (3 Q 30 200) f° 62 du 13.2. (succession déclarée le 22 février 1860 n° 67) Garde robe estimée à 110, héritage paternel 6683 francs

Marie Madeleine Grün, veuve de Jacques Frédéric Schweighæusser, meurt en 1864 en délaissant un fils
1865 (3.2.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Notoriété constatant que Marie Madeleine Grün veuve de Jacques Frédéric Schweighaeuser est décédée à Strasbourg le 11 7.bre 1864 laissant pour héritier le Sr Schweighaeuser susdénommé son fils
acp 540 (3 Q 30 255) f° 23 du 7.2.

Charles Schweighæusser, directeur des forges à Mouterhouse, et Concorde Wolff vendent la maison au rentier Alphonse Henri Müller

1865 (18.2.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Le 3 février – Cahier des charges pour arriver à l’adjudication d’une maison quai au Sable n° 2
acp 540 (3 Q 30 255) f° 23 du 7.2.
acp 540 (3 Q 30 255) f° 60-v du 18.2. Adjudication définitive, 9 février – à la requête du mandataire de Charles Schweighaeuser, directeur des forges à Mouterhouse et Concorde Wolff sa femme
au profit d’Alphonse Henri Müller, rentier à Strasbourg
une maison quai au Sable n° 2, moyennant 42.100 francs. Jouissance et intérêts du 25 mars 1864, impôts du autre avril 1865. Origine, héritage de Jacques Frédéric Schweighaeuser et Madeleine Grün

Alphonse Henri Müller meurt célibataire à Versailles en 1882 en délaissant pour unique héritier son frère Jules Louis Edmond Müller, docteur en droit à Versailles
1885 (21.12.), M° Loew
Hinterlegung nachfolgend registrirter Offenkunde, acp 772 (3 Q 30 487) f° 19-v n° 3333 du 29.12.
acp 772 (3 Q 30 487) f° 19-v n° 3334 – Offenkunde woraus hernachgeht daß Alphons Heinrich Müller, ehemaliger Rentner* zu Straßburg, später Eigenthümer Zu Versailles in letztere Stadt den 23. Januar 1882 gestorben sei und als einzigen Erben seinen Bruder Julius Ludwig Edmund Müller Eigenthümer zu Versailles hinterlassen – Chesnel, Notar zu Versailles 17. Dezember 1885

Décès, Versailles (n° 89)
Du lundi 23 janvier 1882, dix heures du matin, acte de décès de Alphonse Henri Müller, Propriétaire, Célibataire, né à Strasbourg (Bas Rhin) le 6 août 1817, fils de défunts Jean Henri Müller et Christine Frédérique Mannberger son épouse, décédé aujourd’hui à une heure et demie du matin en sa demeure à Versailles, rue Saint-Martin 14. Les témoins sont Jules Louis Edmond Müller, Propriétaire docteur en droit âgé de 69 ans, demeurant dite rue Saint-Martin 14 frère du défunt (i 16)

Alphonse Henri Müller, demeurant à Versailles, vend la maison à l’agent d’assurances Jules Louis Auguste Windisch

1872 (20.9.), Strasbourg 3 (115), Not. Emile Weiss n° 3998
Ont comparu M. Alphonse Henri Müller, rentier, célibataire demeurant et domicilié à Strasbourg autrefois, actuellement à Versailles, lequel déclare par ces présentes avoir vendu (…)
à Jules Louis Auguste Windisch, directeur de la compagnie d’assurances dite Le Soleil, demeurant et domicilié à Strasbourg
Ville de Strasbourg. Une maison avec bâtiment de devant et de derrière, composé d’un rez-de-chaussée, deux étages et mansardes, cour, puits, b* aisances et dépendances située quai au Sable N° 2, autrefois n° 5, tenant d’un côté à M. Hoffmann de l’autre à M. Schlagdenhaufen,veuve, par derrière à M. Weinsteffer par devant au quai au Sable. Sont compris dans la présente vente (…) 18 poêles, & au premier étage trois glaces et deux consoles et quatre galeries de rideaux; au même étage la glace sur la cheminée. Quant aux autres glaces, consoles et galeries de rideaux elles sont réservées par le vendeur.
Etablissement de la propriété. M. Müller déclare qu’il est devenu propriétaire du dit immeuble pour l’avoir acquis de M. Charles Schweighaeuser, directeur des forges à Mouterhouse, aux termes d’un procès verbal d’adjudication reçu par M° Grimmer, lors notaire à Strasbourg le 9 février 1865, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier mars suivant vol. 1009 N° 108 pour le prix de 42.100 francs que le vendeur déclare être payé et dont il justifiera à l’acquéreur. M. Schweighaeusser l’avait acquis de la manière suivante. Il en avait recueilli quatre 16° dans la succession de ses père et mère M. Jacques Frédéric Schweighaeusser vivant docteur en médecine et de Marie Madeleine Grün sa femme de Strasbourg. Il en avait recueilli trois autres 16° dans la succession de feu M. Jules Schweighaeusser, son frère germain, vivant rentier à Strasbourg où il est décédé le 2 septembre 1859 et duquel il était héritier pour les trois quarts ainsi que cela résulte de la déclaration tenant lieu d’inventaire dressée par ledit M° Grimmer le 8 février 1860. Il en avait recueilli neuf autres 16° en a qualité de seul et unique héritier de sa mère susnommée, décédée à Strasbourg le 11 septembre 1864 ainsi que cela se trouve établi par un acte de notoriété à défaut d’inventaire dressé par ledit M° Grimmer le 3 février 1865. Lesdites portions sont échues à la défunte pour huit 16° dans la communauté qui avait existé entre elle et feu son mari susnommé, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Schweighaeusser lors notaire à Strasbourg le 2 fructidor an VI et pour un 16° dans la succession dudit M. Jules Schweighaeusser son fils duquel elle était héritière pour un quart ainsi que cela est constaté dans ladite déclaration à défaut d’inventaire.
Les époux Schweighaeusser-Grün étaient devenus propriétaire du dit immeuble pour l’avoir acquis de Jacques Jonathan Braun, meunier, et D° Catherine Dorothée Roederer conjoints demeurant à Brumath pour le prix de 19.100 francs aux termes des procès verbaux d’enchère dressés par M° Lacombe lors notaire à Strasbourg le 14 avril et 20 août 1821 et des actes de ratification à la suite des dits procès verbaux en date des 29 et 31 dudit mois d’août, dont la grosse a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 septembre 1821 vol. 143 N° 13. (…)
Clause particulière. M. Müller déclare que les colliers de l’une des cheminées sont fixés dans le mur de la maison de M. Hoffmann par suite d’une simple tolérance de la part de ce dernier, ce dont M. Windisch dit avoir parfaite connaissance – Prix 60.000 francs
acp 609 (3 Q 30 323) f° 11-v du 24.9.

Jules Louis Auguste Windisch épouse en 1867 Barbe Marguerite Kœpffel
1867 (7.5.), Strasbourg 13 (95), Not. Flach (Jean Georges) n° 6200
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jules Louis Auguste Windisch, agent général de la compagnie d’assurances contre l’incendie dite Le Soleil, demeurant à Strasbourg, fils majeur de Mr Louis Auguste Windisch, en son vivant négociant à Bordeaux et de Dame Sophie Julie Duprat sa veuve demeurant à Strasbourg, futur époux stipulant en son nom personnel d’autre part
Et Delle Barbe Marguerite Koepfel, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure du sieur Jean Georges Koepfel en son vivant employé et de Dame Elisabeth Ursule Bernardine Kastner, décédés conjoints à Strasbourg, future épouse stipulant en son nom personnel d’autre part

acp 562 (3 Q 30 277) f° 96-v du 8.5. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1° dix actions au porteur du chemin de fer de Paris à Lyon, 2° 60 obligations au porteur chemin de fer nors ouest d’Espagne, 3° six actions du chemin de fer de Fougères à Vitré, 4° Une action de la compagnie d’assurance dite le Soleil, 5° la valeur de son agence d’assurances, 6° la somme de 38.989 francs au compte courant dans la maison Gothois à Bischwiller, 7° mobilier et argenterie estimé 15.000 francs
La future épouse ne stipule aucun apport
Donation par le futur à la future en cas de survie d’une rente annuelle et viagère de 2000 francs et par la future au futur de la pleine propriété de toute sa succession réductible à un quart en propriété et au quart en usufruit en cas d’existence d’enfants

1867 (7.5.), Strasbourg 13 (95), Not. Flach (Jean Georges)
Consentement – A comparu Mde Sophie Julie Duprat veuve de Mr Louis Auguste Windisch demeurant à Strasbourg, laquelle a par ces présentes déclaré consentir au mariage que son fils M. Jules Louis Auguste Windisch se propose de contracter avec Mlle Barbe Marguerite Koepffel les deux à Strasbourg
acp 558 (3 Q 30 273) f° 165-v du 8.5.

Barbe Marguerite Kœpffel meurt en 1879 en délaissant une fille

1879 (28.6.), Strasbourg 8 (106), Not. Gustave Edouard Loew
Erbverzeichnis über die Gütergemeinschaft, welche zwischen dem zu Straßburg wohnenden Versicherungsagenten Ludwig August Julius Windisch und dessen am 1. Januar l. J. verlebten Ehefrau Margaretha Barbara Koepfel bestanden hat, sowie über den Nachlass der Verlebten, errichtet auf Anstehen des Wittwers, handelnd wowohl eigenen Namens wie als Vormund seines minderjährigen Kindes Juliette Augustine Maria Margaretha Windisch
Zufolge Ehevertrag vor Notar Flach dahier vom 7. Mai 1867, bestand auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft und hat der Wittwer ¼.tem des Nachlasss in Eigenthum und ein Viertel in Nutznießung zu gesichert
acp 692 (3 Q 30 407) f° 97-v du 1.7. (Sterbefall heute erklärt Bd 120 N 134) Gemeinschaft, Mobilien 6498, Forderung Schuler 6160, 40 3% Obligationen der franz. Ostbahn 11.400, 2 Obligationen des Heiserschen Arlehens* dahier 400
3 Häuser dahier
Ersatzforderungen des Wittwers 42.631
Kleider der Verlebten 192.

Jules Louis Auguste Windisch meurt en 1884. Il est propriétaire de sa maison quai au Sable, d’un bien de campagne et d’une maison à Ostwald

1884 (15.9.), M° Loew
Erbverzeichniss über den Nachlaß des am 8. September 1884 hier verlebten Versicherungs Hauptagenten Ludwig August Julius Windisch, Wittwer von Margaretha Barbara Köpffel. Erbin ist die Tochter Juliette Augustine Maria Margaretha Windisch, minderjährig emancipirt unter Curatel von Gustav Daniel Korn, Pensionär Zu Straßburg, Ostwald
acp 754 (3 Q 30 469) f° 51 n° 2442 du 25.9. (Sterbefallerklg vom 7.3.85 Bd. 146 N° 556) den 15, 16 & 18 September – Die in dem auf Ableben der Ehefrau Windisch von dem amt. Notar am 28 & 30. Juni 1879. auffgerichteten Inventar verzeicheten Gemeinschafft bestände werden wiederholt aufgeführt
Nachlass, Mobilien 7216, Kleider 862, baares Geld 1600
Werthpapiere A. Inhabertitel 1) Einschreibung zu 500 frcs 3% frantzösische Staatserente N° 73.005 Werth 10.681, 2) 6. Obligationein 4% zu 500 frcs des frantzösischen Bodencredits, Werth 2500, 3) 1 Obligation 3% der frantzösischen Ostbahn über 500 frcs 470 (zusammen) 13.703
B. Nenntitel 1) 143 Int* zu 1 Aktion der Feuer Versicherungs-gesellschafft Rhein und Mosel, 2059, 2) 12 Aktionen der Feuer Versicherungs-gesellschafft le Soleil, 19.422, 3) 6 Aktionen der Bahn von Fougères nach Vitré in Liquidation, Werth 1708
C. andere Titel 1) 2 Obligationen zu 500 frcs der Hispanischen *ens Werth 800, 2) Wechselforderu,g an Andreas Rebert Gasthofbesitzer zu Bühl in Concours befindlich, geschatzt zu 21
Forderungen 960, Zins 4, (zusammen) 964
Immobilien, 1) Ein Haus hieselbst Sandplätzchen N° 2 vorher N° 5, 2) Ein Landgut mit 105 aren nach dem Kataster 95 Aren S. G 772, 773, 3) ein Haus zu Ostwald mit Zubehör an der Hauptstraße – Passiva 9960

Sa fille Juliette Augustine Marie Marguerite Windisch épouse en 1884 l’agent d’assurances Daniel Gaston Paira

1884 (3.10.), M° Loew
Ehevertrag zwischen Daniel Gaston Paira, Hauptagent zu Straßburg Sohn des in Geudertheim verlebten Daniel Gabriel Paira & dessen Wittwe Emilie Hortense Dollfuss
und Juliette Augustine Marie Margaretha Windisch, gewerblos hier, Tochter der verlebten Eheleute Ludwig August Julius Windisch & Margaretha Barbara Köpffel
acp 754 (3 Q 30 469) f° 93 n° 2659 du 11.10. Annahm der Errungenschafts-Gemeinschaft
Der Bräutigam bringt ein seinen väterlichen Erbtheil, sowie denjenige am Nachlasse der Schwester Gabrielle Paira
Das Einbringen der Braut ist festgestellt in dem Erbverzeichnis Loew vom 15. 16, 19 September & 2. Oktober 1884.
Gegenseitige Schenkung auf Todesfall durch die Brautleute der lebenslänglichen Mitgenießung am Nachlass des Erstversterbenden



10, rue Finkwiller


Rue Finkwiller n° 10 – VIII 169 (Blondel), P 1211 puis section 5 parcelle 49 (cadastre)

Partie gauche, maître d’ouvrage Charles Schott, brasseur, 1871
Autre adresse : 7, rue de la Question


Partie ancienne à droite, au rez-de-chaussée fenêtres à meneaux (Renaissance). A gauche, bâtiment construit en 1871 (juillet 2009). Bâtiments arrière à pignon, rue de la Question (mars 2023)

Remarque liminaire – La maison initiale (parcelle 169, VIII° canton du plan Blondel) est agrandie en 1691 de la partie (c), séparée de la maison par une ruelle. La parcelle 168 ou (d) est réunie à la maison voisine en 1769. L’exposé ci-dessous a trait à la parcelle 169 et aux parties (c), (d) une fois qu’elles y sont réunies.


Agrandissements reportés sur le plan Blondel. En traits discontinus, alignements projetés

La maison appartient au début du XVII° siècle au charretier Jacques Bühler puis au boucher Jacques Kamm (1626-1637). Le boucher Etienne Reichard l’achète en 1637, elle restera jusqu’en 1751 la propriété des ayants-droit de sa veuve, remariée avec le messager Arnaud Brackwehr. Loup Thierry Brackwehr achète en 1691 la maison (c) dans la rue de la Question, séparée de sa maison par une venelle que les préposés au bâtiment lui cèdent la même année. Philippe Jacques Datt, gendre de Loup Thierry Brackwehr, est à nouveau boucher. A sa mort en 1735, les experts estiment la maison à la valeur minimale de 700 livres alors qu’elle était de 400 livres en 1710. Le boucher Jean Weiler achète la maison en 1751 puis en 1769 la voisine (partie d) qu’il fait démolir. Il la remplace par une cour qui s’étend aussi sur le terrain devant l’ancienne maison, en suivant les nouveaux alignements de Blondel. Suite à la démolition, il autorise son voisin Jean Frédéric Dürr (propriétaire de l’actuel n° 12) dont la maison n’avait pas de pignon propre à poser un mur sur le sien pour qu’il puisse fermer les étages. Jean Weiler fait poser en 1772 une nouvelle poutre dans la façade avant rue de la Question.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) . Les deux pignons rue de la Question se trouvent à droite, à mi-hauteur de l’image.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 267 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée, un étage en pan de bois et un mur qui clôt le terrain en saillie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite de (q) ; porte entourée de deux fenêtres, étage à trois fenêtres, toiture à deux niveaux de lucarnes. Une porte se trouve dans la partie en saillie (n-o-p-q). La cour K montre le pignon (1-2) du bâtiment avant, au fond de la cour le bâtiment (1-6) qui donne dans la rue de la Question, le côté est (3-6) dont l’édicule (4-5-6) à l’angle sud-est. Les deux façades à pignon dans la rue de la Question se trouvent à gauche du repère (k).
La maison porte d’abord le n° 38 (1784-1857) puis le n° 10.


Plan, cour K
Plan du terrain en saillie cédé à la Ville (dossier de la Police du Bâtiment)

Le brasseur Charles Schott modifie en 1866 les ouvertures et fait des travaux qui portent le revenu de la maison de 72 à 105 francs. Il fait construire en 1871, dans la cour entourée de murs en saillie sur l’alignement, un étage surmonté d’une terrasse en prolongement de la maison. Le tonnelier Edouard Marzolff achète l’immeuble en 1875, modifie les fenêtres et fait percer une porte cochère rue de la Question. Il vend la même année à la ville la cour entourée de murs en saillie sur l’alignement à condition de pouvoir conserver le balcon qui est à moins de trois mètres au-dessus du trottoir.
La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Le balcon sur rue qui menace de s’écrouler en 1976 est démonté. Le propriétaire Eschbach fait restaurer et réhabiliter la maison en 1977.


La maison et ses voisines (juillet 2013) – Porte et fenêtres à meneaux (avril 2023)

avril 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Müller, tisserand, et (1556) Catherine Kades, d’abord (1545) femme du tisserand Jean Christ, puis (1599) Sara Herrmann – luthériens
1600 v Jacques Bühler, charretier, et (1595) Walburge Müller – luthériens
1626 v Jacques Kamm, boucher, et (1622) Marie Culmann – luthériens
1635 v Etienne Reichard, boucher, et (1632) Barbe Eckard – luthériens
1637 h Arnaud Brackwehr, messager, et (1637) Barbe Eckart, veuve du boucher Etienne Reichard, puis (1651) Anne Barbe Rohrer – luthériens
1674* h Loup Thierry Brackwehr, messager, et (1676) Marthe Geiger puis (1709) Eve Fessmann, d’abord (1692) femme du boucher Jean Knoderer puis (1701) de l’aubergiste Jean Christophe Strintz – luthériens
1720 h Philippe Jacques Datt, boucher, et (1713) Anne Marie Brackwehr – luthériens
1735 h Jean Jacques Datt, boucher, et (1743) Marie Marguerite Hansmetzger – luthériens
1751 v Jean Weiler, boucher, et (1749) Marie Madeleine Pfeffinger – luthériens
1802 v (Philippe) Jacques Gies, cocher, et (1792) Marie Françoise Schuster – catholiques
1828 h Georges Herrel, charpentier, et (1833) Thérèse Gies
1838 v Jacques Wurtz, laitier, et (1836) Marie Catherine Nœppel
1857 v Gustave Adolphe Zwicker, architecte, et (1857) Elise Emelie Trumpff
1866 v Charles Schott, brasseur puis commis négociant, et (1845) Wilhelmine Wurtz
1875 v (Frédéric) Edouard Martzolff, tonnelier, et (1862) Caroline Wendling
1900* h Charles Philippe Edouard Martzolff, tonnelier, et (1897) Louise Sophie Eugénie Lang
1934* Weick, René, ingénieur à Pechelbronn

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1707, 700 livres en 1735

(1765, Liste Blondel) VIII 169, Jean Weyler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Weÿler (VIII 168 et 169), 6 toises, 2 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre)
P 1210, Herrel, Georges, mre charpentier – maison, sol, cour, bâtiment – 1,24 are
P 1211, Herrel, Georges, mre charpentier – écurie, cour – 1,4 are

Locations

1736, Jean Georges Vetter, boucher
1822, François Antoine Schmitt, courtier de commerce

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 106-v
Les deux cens suivants sont ensuite attachés à la maison d’Arnaut Brackwehr (registre de 1652). Le premier à l’origine d’un florin est dû par le boulanger Michel Mulingen, puis le marchand Martin Schæffer, le revendeur Martin Hartmann, l’orfèvre Bernard Kieffer, le mercenaire Georges Weinmar enfin Jacques Büchel. Le deuxième de cinq sols deux deniers dû par le susdit Martin Schæffer puis les mêmes successeurs

Item j guldin (x ß vj d) gelts Ablösig mit Zwantzig Fünff gulden Straßburger Jerlich vff Sant Johanns tag Zu Sÿnngichten fallend gab Ettwan Michell von Mulÿnngen der Brotbeck, gibt Jetzmals Martin Scheffer sÿlberkremer, gibt Jetzt Martin hartman der Kremer
Jetzt Bernhard Küffer goldtschmidt
Jetzt Jerg wÿnmar soldner
Jacob Bÿchel fuhrman
(rub.) Jetzt Jacob Büchels W: Jetz 15 ß Gesetzt d. 9. Feb. 27
Neü 165

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 107

Item v ß ij d Ewigs gelts gibt Jetzmals Auch gedachter Martin Scheffer der Sÿlberkremer vff Sÿnngichten vnnd wÿhanachten fallend Jedesmals das halbtheil, Ist von dem Closter Sant Marx Zu der Statt hannden Erkaufft Innhalt Eins brieff darüber besagend
gibt Jetzt Martin hartman Kremer, Jetzt Bernhard Küffer goldtschmidt
gibt Jetzt Jerg wÿnmar Soldner, Jetzt Jacob Bÿchel
(rub.) Jetzt Sein Erben 10 ß d 9. Feb. 1627
Neü 165.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 165
Arnaut Brackwehr doit 1 livre 5 sols provenant des cens ci-dessus sur sa maison au Finckwiller entre Martin Heil et une ruelle communale

Arnoldt Brackwehr, der Einspanniger, Soll gemeiner Statt Von seinem Hauß im Finckweyler, neben Marten Heimen vndt dem Allmendtgäßel, Jahrs Vf Johannis Baptistæ 1 lb 5 ß d
Altt. d. 106 et 107
New fol. 141

(quittungen) 1653
1659 von H. Negelen empf.
1661-1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 141-v
Même loyer au nom de Loup Thierry Brackwehr puis Philippe Jacques Datt

Arnold Brackwehrs Erben, Sollen von ihrem Hauß im Finckweiler neben einem Allmendgäßel Jahrs vff Johannis Baptistæ, 1 lb 5 ß
St. Zinnß. p. 165
ietz Wolff Dietrich Brackwehr
Jetzt Philipp Jacob ([corrigé en] Johann Philipp) Datt – vid. 429, 727-b

(Quittungen) 1674-1741
Neuzb Fol 671-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 671-b
Même loyer au nom de Jean Weiler

alzb. 141-b
Joh: Philipp Datten Erben sollen von Ihrem hauß im Finckweiler neben einem Allmendgäßel Jahrs auf Joh: Bapt. 1 lb 5 ß
[in margine :] 6. Messidor
(Quittungen) 1741-an 10
C 298
Johannes Weiler v. fol:169-a

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1685, Préposés au bâtiment, VII 1371
Loup Thierry Brackwehr demande aux préposés de racheter le cens annuel par un capital de 30 livres déposé à la Tour aux deniers. Il est renvoyé aux Conseillers et Vingt-et-Un qui ont ordonné que ces rachats soient faits à triple capital (les Livres des loyers communaux montrent que l’affaire n’a pas eu de suite)

(f° 83-v) Montags den 8. Octobris – Wolff Dietrich Brackwehr
Wolff Dietrich Brackwehr der Einspänniger hat beÿ vnsern Hh den XV. ein memoriale über geben darinnen er angehalten, ihme Zuerlauben, daß er diejenige 1. lb 5 ß d so er Järlich Von seinem hauß in dem Finckweiler boden Zinnß gibt, mit 30. lb d. Pfenningthurns: Capital ablösen möge, so für die Oberbauherren Verwiesen. Erk. weilen Hh Räth und XXI. verordnet, in dergleichen fällen dreÿfach Pfenningthurns Capital an Zunehmen, soll er an solchen orth gewießen werden.

1691, Préposés au bâtiment, VII 1374
Le messager Loup Thierry Brackwehr demande l’autorisation d’enclore la ruelle à côté de sa maison (144 pieds de long et 6 pieds de large) où personne ne passe mais où débouchent plusieurs éviers. Il a acheté une maison de l’autre côté de la ruelle vers la rue de la Question et déclare ne pas avoir l’intention d’ouvrir une communication entre les bâtiments. Les préposés acceptent après visite des lieux moyennant un cens annuel de 15 sols, converti en paiement d’un capital de 40 livres.

(f° 32-v) Freÿtags den 1. Junÿ – Wolff Dietrich Brackwehr
Wolff Dietrich Brackwehr der Einspänniger bittet ihme Zuerlauben, daß er an seinem hauß inn dem Finckweÿler ein gäßlein ohne durchgang einzäunen möge. Erkandt, augenschein

(f° 33) Sambstags den 2. Junÿ – Wolff Dietrich Brackwehr
Augenschein eingenommen inn dem Finckweÿler beÿ Wolff Dietrich Brackwehr des Einspännigers behaußung, welche an einem engen und ohnbenahmten Gäßlein liget, dardurch niemandt Zugehen Pfleget, sondern nur etliche Wasserstein darein gehen, und sich auff daß also Genandte däumel Gäßlein Ziehet, an solchem gäßlein hat er auff der anderen seithen dargegen über ein hauß erkaufft, so auch an selbiges gäßlein stoßet, Bate ihme Zuerlauben, daß er solche beede häußer an einander hencken, und daß gäßlein 144 schuh lang und 6 schuh breit einzäunen dörffe, iedoch also daß er die Maur an seinem Hauß nicht hinweg breche, und also kein durchbruch Werde. Erk. bedacht.

(f° 34-v) Dienstag den 12. Junÿ – Wolff Dietrich Brackwehr
pt° Eingenommenen augenscheins beÿ Wolff Dietrich Brackwehrs, des Einspännigers, begehrter ein zäunung eines Allmendtgäßleins inn dem Finckweiler, ist Erkandt, ihme in seinem begehren willfahret, Gegen 15 ß d Jährlichen bodenzinnß, weilen er aber sich erkläret, daß er lieber diesen bodenzinnß mit einel stuck geltt abkaufen wolte, ist ihme dieser platz umb 40. fl. bahr geltt überlaßen worden, so er auch acceptirt hat.

1697, Préposés au bâtiment, VII 137
Les préposés demandent à Loup Thierry Brackwehr de régler un loyer annuel de 7 sols 6 deniers pour le terrain communal sur lequel il pose son fumier. Il répond préférer faire place nette.

(f° 14-v) Dienstags den 19. Ejusd. – Wolff Dietrich Brackwehr der Einspänninger, wegen eines Allmend plätzleins
Wolff Dietrich Brackwehr der Einspänninger, welcher einen platz Vor seinem hauß in dem Finckweiler 20. schuhe lang und 12 schuhe breit, also 240. quadrat schuhe groß, mit beßerung belegt, ward vorgestellt und Ihme 7. ß 6. d. jährlichen Zinß darvon gefordert, Welcher sich erkläret den platz lieber lär ligen Zulaßen, alß Zinnß darvon Zu geben.

1763, Préposés au bâtiment, VII 1410
Les préposés ordonnent à Jean Weiler de ne plus poser de fumier de mouton dans la ruelle comme les voisins se plaignent des mauvaises odeurs et de ne plus pouvoir circuler dans la ruelle.

(f° 55) Dienstags den 18. Ejusdem [Januarÿ] – Johannes Weiler
Johannes Weiler dem Metzger welcher angeklagt worden, daß er in das Allmengäßel beÿ seinem Hauß im Finckweiler so große hauffen schaaffs beßerung lege, wodurch nicht nur denen Nachbaren an jhren häußern schaden Zugefüget und ein unleidentlicher gestanck verursachet, sondern auch der passage durch das Gäßel gesperrt werde, wurde angesagt und aufferlegt den S. v. Mist ungesaumt hinweg Zu schaffen, für das Künfftige verbotten dergleichen mehr dahin Zulegen und das gäßel rein und sauber Zu halten, anbefohlen.

1769, Préposés au bâtiment, VII 1413
Jean Weiler est autorisé à démolir la maison qu’il vient d’acheter à côté de la sienne et d’enclore le terrain en suivant le nouvel alignement en avant de l’ancien. Il règle 94 florins 7 sols 11 deniers pour un terrain de 8 toises 1 pied 11 pouces carrés

(f° 60) Donnerstags den 19. Januarÿ 1769 – Johannes Weiler
Im Finckweiler hat Johannes Weiler d. Metzger umb erlaubnus gebetten ein erkaufft hauß neben dem seinigen abzubrechen, und nur eine Maur stock höhe auffzufüren. Erkannt solle die Maur nach dem angenommenen alignement vorsetzen, die flucht ihme durch den H. Baw: Inspector außgesteckt und der preiß des einzuziehenden Allmendts regulirt werden.

(f° 89-v) H. Werner der baw:Inspector producirt eine verzeichnuß von Allmendt plätzen so folgenden sechß Persohnen zu ihren häußern eingezogen, und löbl. Statt nach dem preiß dere Cantons zu bezahlen haben, als
Johannes Weiler der Metzger im Finckweiler hatt eingezogen 5 Cl. 1 ß. 11 Z.. ins quadrat, liegt in dem 8.ten Canton und soll à 15 fl. vom q. Cl. 15 fl. – 94 fl. 7 ß 11 d
(lang 2 – 5 – 6, breid 2 – 1 – 0 [zusammen] 6 – 1 – 11 – 0)

1772, Préposés au bâtiment, VII 1415
Le menuisier Jean Léonard Haas est autorisé au nom du boucher Jean Weiler à poser une nouvelle poutre dans la façade avant rue de la Question

(f° 60) Dienstags den 26. Maji 1772 – Johannes Weiler
Johann Leonhard Haas, der Zimmer Mr. nôe Johann Weiler, des Metzgers bittet Zu erlauben an deßen Behausung im deimel Gäßel an der vordern façade einen neuen Balcken einzuziehen. Erkannt, Willfahrt.

1773, Préposés au bâtiment, VII 1415
Le même est autorisé à modifier la porte de sa maison et à la peindre

(f° 228) Dienstags den 20. Julii 1773. – Joh. Weiler Metzger
Mr Johann Leonhard Haas, der Zimmermann nôe. Johann Weiler, des Metzgers, bittet Zu erlauben an deßen im Finckweiler gelegenen Behausung und zwar an dem alten Haus die thür Zu verändern und daselbe anzustreichen. Erkannt, Willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment, VII 1422
Le maître maçon Jean Lingenhœlin est autorisé au nom du boucher Jean Weiler à crépir le bas de la façade

(f° 99-v) Dienstags den 20. Junii 1786 – Johann Weiler, Metzger
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Johann Weiler, des Metzgers, bittet Zu erlauben deßen an dem Finckweiler gelegenen Behausung untenher bestechen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1789, Préposés au bâtiment, VII 1423
Le même est autorisé à poser des pierres entre trois colombages et à les crépir rue de la Question

(f° 289) Dienstags den 16. Junii 1789 – Johannes Weiler pt° Riegelwand und bestichs
H. Lingenhölin der Maurer nahmens Johannes Weiler des Metzgers bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen in das Daümelgäßel gehende hinder behaußung dreÿ Riegel aus Zu mauren und Zu bestechen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1707 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une écurie, une grange et un puits, estimés avec appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1852, Police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

(f° 36-v ) 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Finckwiller

nouveau N° / ancien N° : 25 / 38
Gies
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois, la partie en saillie et mur de clôture
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 326 case 3

Wurtz Jacques
1858 Zwicker, Gustave Adolphe, architecte

P 1210, sol, Maison Bât. et cour Rue finckwiller 38
Contenance : 1,24
Revenu total : 73,37 (72, sol 0,64, cour 0,73)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1211, Ecurie et cour
Contenance : 1,40
Revenu total : 0,73

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 643 case 1

Zwicker, Gustave Adolphe, architecte
1868 Schott, Charles
1877 Marzolff Friderich Eduard
1900 Martzolff Philipp Karl Eduard, Küfer

P 1210, Maison, sol, Rue du Finckwiller 10
Contenance : 1,24
Revenu total : 73,37 (72, sol 0,64, cour 0,73)
Folio de provenance : (326)
Folio de destination : aug. 643
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus :
1870 Augmentations – Schott Charles f° 643, P 1210, Maison, revenu 105, Aug. de Const., achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
Diminutions – Schott Charles f° 643, P 1210, Maison, revenu 72, Aug. de Const., supp. en 1870

P 1211, cour
Contenance : 1,40
Revenu total : 0,73
Folio de provenance : (326)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :

P 1210, Maison
Revenu total : 106,37 (105, sol 0,64, cour 0,73)
Folio de provenance : 643 et aug.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1870
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 30
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1210
Contenance : 1,04
Revenu: 0,54, Revenu total : 106,27 (105, cour 0,75 et 0,54)
Folio de provenance : 613
Folio de destination :
Année d’entrée :1877
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 p. 57 case 5

Parcelle, section 5, n° 49 – autrefois P 1310, 1211
Canton : Finkweilerstraße Hs N° 10
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,48
Revenu : 1100 – 1700
Remarques

(Propriétaire), compte 804
Marzolff Philipp Charles Edouard
1909 Marzolff Charles Phil. Edouard, la veuve et cohéritiers
1934 Weick, René, ingénieur à Pechelbronn
(4246)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 273 Quartier de Finckweiler p. 428

38
prop. Weiler, Jean, Boucher – Bouchers
loc. Braun, Henri, Employé à la Mais. des pauvres – Manant
loc. Krah, Guillaume, Marqueur

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Finkweilerstrasse (Seite 36)

(Haus Nr.) 10
Marzolf, Büglerin und Wäscherin. E 0
Greif, Küfermeister. 1
Lamant, Steurbote. 1
Marzolf, Wwe. 1
Kaupp, Wwe. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 801 W 154)

10 rue Finkwiller et 7, rue de la Question (1866-1978)

Le propriétaire Schott fait déplacer une fenêtre et percer une autre au premier étage en 1866. Charles Schott fait construire en 1871 dans le prolongement de sa maison un étage surmonté d’une terrasse dans la cour entourée de murs en saillie sur l’alignement. La nouvelle construction (6,50 mètres, du sol à la corniche) a un étage en pan de bois posé sur des poteaux au-dessus de la cour. Le propriétaire Marzolff fait agrandir une fenêtre au rez-de-chaussée et percer une porte cochère en 1875 au 7, rue de la Question. Il vend la même année à la ville la cour entourée de murs en saillie sur l’alignement à condition de pouvoir conserver le balcon qui est à mois de trois mètres au-dessus du trottoir.
La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Le balcon sur rue menace de s’écrouler en 1976. Le propriétaire Eschbach, demeurant à Mulhouse, fait restaurer et réhabiliter la maison en 1977.

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur J. Herrmann demande au nom du propriétaire Schott l’autorisation de déplacer une fenêtre et d’en percer une autre au premier étage. L’agent voyer note que la maison sans avance est alignée.
  • 1871 – Charles Schott père demande l’autorisation de construire un étage surmonté d’une terrasse à la place de la toiture dans la cour, en prolongement de sa maison d’habitation (coupe en marge). L’agent voyer note que la cour entourée de murs fait saillie sur l’alignement. La nouvelle construction comprend un premier étage en pan de bois posé sur des poteaux au-dessus de la cour (hauteur 6,50 mètres, du sol à la corniche)
  • 1875 (22 juillet) – L’entrepreneur Th. Bischoff demande au nom du propriétaire Marzolff l’autorisation d’agrandir une fenêtre au rez-de-chaussée et de percer une porte cochère 7, rue de la Question. L’agent voyer note que la maison sans avance est alignée.
    1875 (30 août) – L’agent voyer expose que le propriétaire Marzolff a demandé le 23 juillet précédent de céder à la ville la cour entourée de murs en saillie sur l’alignement à condition de pouvoir conserver le balcon qui est à moins de trois mètres au-dessus du trottoir (au lieu des quatre mètres réglementaires). Le terrain à céder a 19 mètres carrés moyennant 30 marks le mètre carré – Plan sur calque, 31 août 1875
  • 1889 – Le maire notifie la veuve Matzolff (demeurant sur place) de faire ravaler la façade au 10, rue Finckwiller. En marge, travaux terminés mais il y a une inscription en français
  • 1898 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le propriétaire Marzolff soit autorisé à faire une prise pour environ 20 becs. – Autorisation
  • 1897 – Le maire notifie la veuve du tonnelier Marzolff de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, à quatre fenêtres au rez-de-chaussée et quatre soupiraux – Rappel, 1898. La veuve demande un délai en arguant que la succession de son mari doit être réglée, la maison sera cédée à son fils, le ravalement est en outre prévu pour l’année suivante. Les volets sont réglementaires, novembre 1899
  • 1907 – Dossier sur la cheminée et l’écoulement des eaux de la buanderie. Un délai peut être accordé puisque l’état des choses est ancien. – Croquis – Travaux terminés, novembre 1907
  • 1908 – Le maire notifie Emilie Marzolff (demeurant sur place) de faire ravaler la façade au 10, rue Finckwiller. La veuve Eugénie Marzolff demande un délai de deux ans à cause des canalisations qui lui ont beaucoup coûté et que le dernier ravalement remonte à 1900. Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juillet 1909.
  • 1915 – Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1933 – Le maire notifie l’ingénieur René Weick, demeurant à Merckwiller-Pechelbronn, de faire ravaler la façade. Le propriétaire demande de reporter les travaux à 1934 parce qu’il a fait réparer la toiture – Travaux terminés, août 1935
  • 1946 – La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Certificat de sinistré accordé à René Weick
  • 1955 – Le locataire Werner Penk se plaint que le propriétaire Alfred Kobler (demeurant 50, rue de la Krutenau) ne fasse pas réparer le plafond bien qu’il l’ait promis à plusieurs reprises – La Police du Bâtiment constate que les fragments de plafond tombent à cause de la toiture défectueuse. Le propriétaire fait réparer la toiture mais pas le plafond
    1956 – Le maire prend un arrêté qui enjoint le propriétaire de faire réparer le plafond. – Le propriétaire promet lors d’un entretien en août 1956 de faire faire les travaux dans les deux mois – Les travaux ne sont pas faits, janvier 1957
    1957 (juillet) – Le maire écrit au commissaire de police, officier du ministère public près le tribunal de simple police, en joignant un procès verbal de non-exécution des travaux. Il demande d’infliger une amende au propriétaire contrevenant, de le condamner à faire exécuter les travaux dans le délai d’un mois et d’autoriser la Ville de Strasbourg à faire faire le cas échéant les travaux au frais du propriétaire.
    1957 (octobre) – Le propriétaire confie les travaux au plâtrier Michel Ober (13, rue des Hallebardes) – Travaux terminés, novembre 1957 – Le maire retire sa plainte en novembre 1957 – Le greffier du tribunal cantonal adresse au maire en mars 1958 l’ordonnance pénale rendue contre le propriétaire.
  • 1959 – Rapport des pompiers suite à une accumulation de fumée sous la toiture. La cheminée qu’a fait faire le locataire Adam a été mal installée. – Réparations terminées, octobre 1959
  • 1965 – Le maire demande à la veuve Kobler, demeurant 12, rue de Metzeral au Neudorf de faire ravaler la façade. Le propriétaire promet de faire faire les travaux avant avril 1966. Le maire adresse un nouveau courrier en avril 1968, les travaux n’ayant pas été faits. La veuve Kobler expose en octobre 1968 qu’elle n’a pas les moyens de régler les travaux qui s’élèveraient à 4000 francs – Travaux terminés, octobre 1969
  • 1976 – Note de Robert Will sur la maison portée sur la liste des bâtiments à conserver (plan permanent de sauvegarde de M. Monnet). Le balcon sur rue menace de s’écrouler. – L’immeuble est en cours de vente
  • 1977 – Le propriétaire Eschbach (21, rue de la Montagne à Mulhouse) demande l’autorisation de restaurer et de réhabiliter la maison – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le ravalement est terminé, avril 1978

Autre dossier
1198 W 1724, ravalement (1997)


Relevé d’actes

Georges Müller et Sara Herrmann vendent au charretier Jacques Bühler et à sa femme Walburge Müller la maison qui fait le coin d’une ruelle

1600 (1. Martÿ), Chancellerie, vol. 327 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 21
Kauffverschreibung Jacob Büchlers des Fuhrmans vber eine behausung gelegen allhie im Finckweÿler gelegen
(Extendirt wie In dem Contractbuch de Anno 1600 folio 139. Zubefinden.) Erschienen h Georg Müller rahts bewandter vnd Sara Hermännin sein eheliche haußfr. mit beÿstand Eliæ Fäßen hauptkans vf der Tucher Zunfftstuben, Ires noch ohnentledigten vogts vnd nahen verwandtens (verkaufft)
Jacob Büchlers dem Fuhrman vnd Walpurgen Müllerin beeden ehegemächten
hauß hoffestatt vnnd gärtlin sampt dem bronnen auch allen anderen Iren gebeuwen, begriffen, weiten rechten vnnd Zugehördt. gelegen allhie in d. Statt Straßburg im Finckweÿler, einseit neben Michael Hebenstreit dem Einspennig. vnnd anderseit ein Eckhauß an eim Allmend gäßlin, hind. auch vfs Allmend stoßend, davon gehnd Jahrs fünff schilling pfenning bodenzinß vf vnserer herren Pfenningthurn, mehr vier gulden geldts ablößig mit 100 gulden St. w. vff St. Johannis Baptisten tag fallend Georg Meÿern dem schneider als vogt (-) Item ein pfund 5 schilling pfenning geldts lößig mit 60 gulden derselbig wehrung vf S. Georg tag Gabriel Meÿern dem Schiff zimmermann burg. allhie, Item 10 schilling 8 pfenning geldts ablößig mit 25 gulden St. w. vff S. Martins tag der Statt Zinßmeistern vnd dann ein pfund 5 schilling stnd in hauptgut 25 pfund vf St: Margarethen tag obgenantem H Georg Müller als der Verkeufferin ehevogt, sonst ledig vnd eig. Vnd ist der Kauff vber vorgemelte beschwerden zugangen vnd beschehen für vnd vmb 435 gulden

Le charretier Jacques Bühler épouse en 1595 Walburge, fille du tondeur de draps Samuel Müller
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 32 n° 2)
1595 den 3 Februarÿ sind Ehelich eingesegnet word. Jacob Biechler d. fuhrmann und Burger alhie, unnd Waldpurg Müllerin Samels Müllers des Tuchscherers selig. nachgelaßene dochter (i 39)

Jacques Bühler et sa femme Walburge hypothèquent la maison au profit du charretier Michel Mertz

1618 (7. Februarÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 30-v
(Inchoat. fol. 31.) Erschÿnen Jacob Büchler der Furman vnd Walpurg sein eheliche haußfr.
haben in gegensein des Erbaren Michael Mertzen auch Furmans – schuldig seÿen 25 pfund
dafür vnderpfand hauß hoffestatt vnd Stallung mit anderen Iren gebeuwen & gelegen In der S. T. Imm Finckwyler einseit neben Jorg Bittele dem Furman, anderseit neben ein eck ane einem Almend gäßlin, stoßend hinden vff der Statt Allmend, dauon gend 5 schilling pfenning Allmend Zinß d. S. S. Mehr Ein pfund 5 schilling werung gelts ablößig mit 70 guldin Straßburger Gabriel Meÿer Schiff Zimmermann, So dann 10. schilling ablößig mit 25 guldin

Walburge Müller veuve du charretier Jacques Bühler et le tuteur de ses deux enfants vendent la maison au boucher Jacques Kamm le jeune et à sa femme Marie Culmann

1626 (ut spâ. [xxxj. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 515
(P. fol. 265) Erschienen Walpurg Müllerin, wÿland Jacob Biechell des fuhrmanns selig. Witwe, mit beÿstd. & hannß Geörg Schäffer Ihres geschwornen Vogts vnd hannß Beckenstein des Seÿlers Als geordneten vormundes Ihrer Zweÿ Khind. hannß vnd Annæ Mariæ (verkaufft)
Jacob Khammen dem Jung.Metzig. burger Zu Straßburg vnd Mariæ Culmännin seiner ehelichen haußwürthin
hauß, hoffstatt, höfflin Stall vnd Brunen, Auch All Ihr. geb. & geg. Inn d. St. St. Im Finckweiler, einseit neben Geörg Bidderle dem fuhrman anderseit neben ein Eck hauß Ane eim Allmend gäßlin, hind. vff d. Statt Allmend gäßlin, dauon gnd. v ß d Bod. Zinß d. St. Pfenningthurn, Item j. lb v ß geldt ablß. mit Lx. gld werg. Gabriel Meÿer schiff zimmermann vff Geörgÿ, It. x ß viij d vff Martini Ablß mit xxv. gl Werung d. Statt Zinß meÿster Sunst ledig eÿgen, Vnd ist disser Khauff vber obgehertt. beschwd. so die Kheuffer vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 600 pfund

Fils du boucher Jean Kamm, Jacques Kamm épouse en 1622 Marie, fille du brasseur Noé Culmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 129-v n° 22)
1622. den 19. Augusti sindt ehelich eingesegnet Worden Jacob Kamm der Jünger H Hans Kammen des Metzgers ehelich. Sohn, vnd Jungf. Maria, Weilandt Noah Kulman seelig deß Biersieders Zum Vogelgesang eheliche Tochter (i 140)

Mentions de Jacques Kamm le jeune dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un et des Quinze.
1626, Protocole des Quinze (2 R 54) Jacob Kamm der Jünger. 298. 304. (vier Centner Speck im Zollkeller, die Er nacher Wormbß senden soll)
1631, Protocole des Quinze (2 R 57) Jacob Kamm der Jünger. 188. (Plawells wörd Lehnung)
1639, Protocole des Quinze (2 R 63) Jacob Kamm der Jünger. 210. (wegen Acker im Lombardts wördt)

Jacques Kamm le jeune a vendu à Pâques 1635 la maison au boucher Etienne Reichard le jeune et à Barbe Eckard. L’acte de vente est passé en novembre 1637 alors que Barbe Eckart s’est remariée avec le messager Arnaud Brackwehr.

1637 (8. Nouembr.), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 829-v
(Protocollat. fol. 69.) Erschienen Jacob Kamm der Jünger Metzger und burger Zu Str:
hatt in gegensein Barbara Eckhardtin, weÿ: Steffan Reichardts deß Jüng. gewesenen Metzgers see: witib mit beÿstand H Caspar Medlers deß Notÿ, bekannt, daß Er Kamm vff Ostern A° 635. also noch beÿ besagten Reichardts lebzeiten, demselben vffrecht verkaufft und Zukauffen geb. welcher Kauff aber bißhero nicht verschrieben word. dahero sie Barbara Anietzo Arnold Brackwehrs deß Einspennigers eheliche haußfraw diese bekantnus angenomen und ihro kauffe
hauß, hoffstat höfflin, Stall und Bronnen mit allen And. ihren gebäwen & alhie im Finckhweiler, neb. Georg Bitterlen den fuhrman & ist ein Eckhauß An einem Allmendgäßlin hind. vff ein Allmend gäßlin, davon gehen Jars vff Joh. Baptæ 1. lb 5 ß d Allmend gelts d. St. St. Item 1 lb 5 ß d gelts vf Georgÿ Gabriel Meÿer deß schiffmanns see. Erb. in hauptgut mit 60. fl. werung und obwohl dise behausung auch noch verhafftet vmb 75. lb restirenden Kauffschillings weÿ. Waldburg Müllerin see: Erben, so hat sich d. verkäuffer solche abzurichten zugesagt (…) vff sich genommen, geschehen und zugangen per 600. lb

Etienne Reichard épouse en 1632 Barbe, fille du boulanger Gaspard Eckard, de Willstätt en Bade
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 165 n° 122)
1632. 24. Trin: Steffan Reicherder metziger, Steffan Reicharden des Metzigers vnd Burgers alhier ehel. Sohn, vnd Jungfraw Barbara, Weiland Caspar Eckhards des Burgers und Beckerß Zu Wilstett hinderl. ehel. tochter (i 178)

Fils de Jean Brackwehr de « Hummersheim » dans la seigneurie de Lippe (Westphalie), Arnaud Brackwehr épouse en 1637 Barbe Eckart, veuve du boucher Etienne Reichard
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 196-v n° 28)
1637. Dom. 6. Trinit. 16. Julÿ primâ, Dom. 7. Tri. 23 Julÿ 2. vice. Arnoldt Brackwehr von Hummersheim auß d. Graffschafft Lipp der Einspänniger alhie, Johann Brackwehr Burgers Zu Hummersheim hind.laßener Sohn, vnd Barbara Eckhardtin, Stephan Reichard des Metzigers alhie wittib. Zinst. 5. Julÿ Zu S. Claus (i 210)

Originaire de Lippe, Arnaud Brackwehr devient bourgeois en septembre 1649. Tributaire chez les Charpentiers, il n’apporte pas d’enfant.
1649, 3° Livre de bourgeoisie p. 929
Arnold Prackwehr von Lipp empfangt d. burgerrecht für sich allein auß Gnaden hatt keine Kinder Will zu den Zimmerleuthen dienen Jur. den 7. 9.bris 1649.

Le messager Arnaud Brackwehr se remarie en 1651 avec Anne Barbe, fille du meunier Melchior Rohrer, de « Hochberg » en margraviat : contrat de mariage, célébration
1651 (21.8.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten vndt Vornehmen Herrn Arnoldt Brackwehr, dem Einspännig. vndt Burgern alhie Zue Straßburg alß Bräutigam an einem,
So dann der Ehren: Züchtigen vndt Tugendsamen Jungfr. Annæ Barbaræ Weÿl. Melchior Rohrers geweßenen Fr. Marggr. Müllers Zue Hoechberg seeligen nachgelaßenen dochter alß Hochzeiter
So beschehen In deß heÿl. Röm. Reichs Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 21. August Alß mann nach der Allein Seeligmachenden Geburth undt Menschwerdung Einigen Erlößers u. Heÿlands Jesu Christi Zahlte 1651.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 241 n° 18)
1651. Dominica XIV post Trinit. herr Arnoldt Brackhwehr burger vnd Einspännigers allhier vnd J.fr Anna Barbara weÿland Melchior Rohrers Fürstlichen Marggräulich. Müllers Zu Hochbern* S. hinterlaßene Eheliche tochter (i 259)

Mentions d’Arnaud Brackwehr dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un et des Quinze.
1637, Conseillers et XXI (1 R 120) Arnold Brackwehr. 48. (umb 14 Tag nach Franckfort)
1649, Conseillers et XXI (1 R 132) Arnoldt Brackwehr. 77. (pro intercession an die Stadt Mülhausen)
1651, Conseillers et XXI (1 R 134) Arnoldt Brackwehr wegen Amptman Böcklin. 64. 135. Ca. etliche von Korck. 73.

Accord que passe Christophe Sifried, soldat dans un régiment de cavalerie et sa femme Elisabeth avec Arnaud Brackwehr et sa femme Anne Barbe
1653 (17. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 276
(Leibgeding) Erschienen Christoph Sÿfrid von Hall in Sachß. geweßener Reuter under dem alten Rheingrävl. Regiment und Elisabetha sein eheliche haußfrau an einem
So dann Arnold Brackhwehr der Einspänniger Burg. Zu Straßburg und Anna Barbara sein eheliche haußfrau am andern theil
haben bekannt und freÿ gutwillig offentlich veriähen (…)
[in margine :] Erschienen Elisabetha hie obgemelts Christoph Sÿfridts nunmehr seel. nachgelaßene wittib an einem, So dann anna Barbara obernants Arnold Brackhwehrs nun auch seel. hinterbliebene wittib mit beÿstand H Johann Valentin Storckh deß Schaffners ihres Vogts und H Sebastian Nägelin alß vormund Wolff Dietrichs und Mariæ Magdalenæ sein Brackwehrs mit Ihro Anna Barbara ehelich erziehler Kind. (…) Demnach nicht allein eingangß gemelte Christoph Sÿfrid sondern auch vorgedachter Arnoldt Brackhwehr inmittelst verstorben seÿen, und den Brackwehrisch. Wittibin und Kindern Sie Elisabetham ferners und die übrige Zeit ihres lebens Zu underhalten all zu Schwähr fallen wollen (…)

Jean Charles Kopp donne quittance d’un capital provenant de son grand-père Gabriel Meyer à la veuve et aux enfants d’Arnaud Brackwehr, d’après un acte de 1554.

1657 (4. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 479-v
Erschienen Johann Carl Kopp der Barbierer Und Burger Zu Straßburg
in gegensein H. Sebastian Nägelins auch Burgers alhie, alß Vogts Wolff Dietrichs und Mariæ Magdalenæ, weÿl. Arnoldt Brackhwehrs geweßenen Einspännigers alhie, in anderer Ehe erziehlter Und hinderlaßener Kinder
bekannt, daß besagte Vogts Kinder, alß Zu Zween tritten theilen Innhabere der nach beschriebenen Behaußung, Ihme Koppen, die jenige 4. lb. 5. ß s so dießelbe jahrs termino Georgÿ, Vermög eines pergamentinen am 28. Aprilis A° 1554. durch weÿl. H. Hÿlarium Meÿern alß geweßenen Bischofflichen Hoffs Contractuum Notarium nunmehr seel. mit ermelt. Hoffs anhangendem Insigel gefertigten Zinnßbrieffs, Wie auch eines durch erwehnten H. Meÿern seel. am 2. Decembris A° 1574. gefertigt. Transfix Von, Vff, Vnd aber Zweÿen häußern, einem Vordern Vnd einem Hindern, alhie im finckhweiler seind einseit ein Eckh Vndt anderseit neben Martin Heimen den fuhrmann gelegen, Zu raÿchen Verbunden geweßen Und Ihme Koppen in Vertheilung weÿl. Gabriel Meÿers deß Schiff Zimmermanns seines Groß vatters seel. Verlassenschafft erblich. Zu Kommen seÿe, mit 20. lb. also verglichener maßen, wider abgekaufft

Marguerite Fritsch de Willstätt vend le tiers de la maison aux enfants d’Arnaud Brackwehr, propriétaires des deux autres tiers (la part de la venderesse provient donc de Barbe Eckard, première femme d’Arnaud Brackwehr)

1658 (4. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 470-v
(Protocoll. fol. 72.) Erschienen Jungfr. Margaretha Fritschin von Willstett
in gegensein Sebastian Nägelins, belaß. Vogts Weÿl. Arnold Brackwehrs deß Einspännigers nunmehr seel. nachgelaßener ehelich. Kindern
eine tertz Ihro der Verkäuffere für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, mit allen deren gebäwen, alhie im Finckweÿler einseit neben Martin Heimen dem Fuhrmann, anderseit neben einem Allmendgäßlin, hind. vffs Allmend stoßend gelegen, ahne welch. Behaußung der übrige Zwo tertz. den Brackwehrisch. Kindern gehörig seÿen davon gehend iahrs I lib. 5 ß gemeiner Statt und j. lb 5 ß ahne dem Brackhwehrischen Kindern selbst. – umb 53. lib

Demandes par le tuteur des enfants d’Arnaud Brackwehr
1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
(f° 180) Sambstags den 7. 8.bris – Arnold Brackwehrs Kind. Vogt H Negelin per Wilden producirt Pfund. Zedul von 3. lb. pittet solchen compensando ahn d. Vogts Personen d.th. Zinsen abgehen Zuelaßen. Erkandt gebettenermaßen wilfahrt, vnd schein ertheilt.

1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
(f° 137) Sambstags den 16. 8.bris – Arnoldt Brackwehrs Kinder betr.
Arnoldt Brackwehrs Kinder Vogteÿ Gerichts Costen von 11 lb 4 ß 8 d seÿe auch von Ihren habend. Pfen: Thurns Zinsen abzuschreiben.

La maison revient à son fils Loup Thierry Brackwehr qui est nommé messager en 1674. Il prête serment en même temps que Michel Barbenès devant les Conseillers et les Vingt-et-Un

1674, Conseillers et XXI (1 R 63)
(p. 166) Sambstags d. 25. Aprilis 1674. – Michel Barbenes vndt Wolff Dietrich Brackwehr die new Angenommene Einspenniger schwören Auff Ihre Ordnung

Loup Thierry Brackwehr épouse en 1676 Marthe, fille du meunier de Plobsheim Wendelin Geiger
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 293-v n° 10)

1675. Dom; 3. Trin: i vice Wolffgang Brackwehr der Einspänniger alhie weÿland Arnold Brackwehr auch gewesenen einspänniger vnd burgers alhie hinderlaßener ehelicher Sohn v. Jfr. Marthan, weÿland Wendling Geÿger, gewesenen Müller und Metzger zu (p)lopsheim hind.laßene ehelich Tochter cop: ad d. Nic. 30.Jun: (i 314)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 5-v n° IX) 1675. Dom; post 3. Trinit: Zul 2. mahl Wolff Dietrich Brackwehr Einspänniger alhie Weiland Arnold Brackwehrs auch gewesenen Einspännigers v. Burgers alhie hinderlaß Sohn, Jfr. Martha, Weiland Wendling * (Gei)gers, gewesenen Würts u. Metzgers zu Ploppheim nachgelaßene eheliche Tochter, S. Niclaus Donnerstags den 2. Julÿ (i 7)

Marthe, fille de l’auberge Wendelin Geiger de Polbsheim, devient bourgeoise par son mari Loup Thierry Brackwehr le 22 juillet 1675 en s’inscrivant à la tribu des Charpentiers
1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 419
Martha, wendling Geigers des würthß Zu plobsheim eheliche dochter empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann wolff dietrich Brackwehr dem Einspännig. gratis, ist Zuvor ledigen standts gewesen, vnd würd beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth eingeschrieben. Jur. 22. Julÿ 1675.

Loup Thierry Brackwehr et Marthe Geiger font un testament dans leur maison au Finckwiller
1677 (14.7.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla)
Codicill Herrn Wolff Dietrich Brackwehrs hiesigen Einspännigers Vndt Fr. Marthæ Geÿerin beeder Ehegemecht, vndt Burgern Alhier Zue Straßburg
1679 (…) de, 14. Monats tag Julÿ alten Calenders Vormittag zwischen Zehen vndt Eilff Uhren In Einer in der Heÿl. Reichs freÿen Statt Straßb. In dem Finckweiler gelegenen Vndt beeden Ehepersohen eÿgenthümblich bewohnenden Behaußung, dero wohnstuben mit den fenstern auff die Gaß außsehendt vor mir Offenbahren hierzu in Specie requirirtem Notario (…) Persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenhaffte Herr Wolff Dietrich Brackwehr Einspänniger Vndt Fr. Martha Geÿerin beede Ehegemecht, vndt Burgere Alhier Zue Straßburg, beede von verleÿhung Göttlicher Gnaden gesunden gehenden undt stehenden leibs auch gueten richtigen verstandts (…)
Zu einem lebtägigen Wÿdemb dergestalten verschafft haben, daß das letstlebende des Erst sterbenden Ehegemächts gantze Verlaßenschafft die Tag seines Lebens ohngehindert männiglichs nach hiesigem Straßburgischem Gebrauch Zu nutzen, Zu genißen vndt zu gebrauchen verschafft haben, Hiengegen aber solle auch das letstlebende ihre Hinterlaßene Kinder biß Zu ihren 18. Jahren so gesundt, so kranck Zu erziehen, gebührender maßen Zu kleÿden undt waß ehrliches Lehrnen Zu laßen (…)

Loup Thierry Brackwehr quitte la tribu des Charpentiers en 1685
1685 Charpentiers (XI 30)
(f° 58-v) – Wolff Dietrich Brackwehr der einspänniger gibt sein Zunfft recht auff, und erlegt deßwegen 10. ß 6 d.

Jean Elie Goll vend en 1691 une maison arrière sise rue de la Question à Georges Loup Thierry Brackwehr dont la maison est séparée par une ruelle (parcelle c sur le plan en début de notice).

1691 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 467
/:tit:/ H. Johann Elias Goll, deß beständig. Regiments der Hn XXI. beÿsitzer
in gegensein Georg Wolff Dietrich Brackwähr, deß Einspännigers
Ein hinderhauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, Begriffen, rechten und zugehördt allhier im Finckweiler im Daümelgäßlein einseit neben Leonhard Maurer dem Weißbecken, anderseit neben den Kaüffer selbsten, dar zwischen ein Allmendgäßlein hind. auff weil. Johann Daüblers gewes. Küblers sel. wittib stoßend geleg. – umb 90 pfund

Marthe Geyer meurt en 1707 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre au veuf est de 819 livres, celle propre aux héritiers de 206 livres. L’actif de la communauté s’élève à 369 livres, le passif à 467 livres

1707 (19. 9.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 702
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab undt Nahrung so weÿlandt die Ehren und tugendsahme Fraw Martha gebohrne Geÿerin des Ehren: vndt vorgeachten herrn Wolffgang Dietrich Brackwehr Einspänniger vnd burgers allhier Zu Straßburg geweßene Eheliebste nunmehr seel. nach Ihrem den 28.t August dießen instehenden 1707.t Jahrs auß dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen frawen Marthæ Lampin gebohrner Brackwehrin, herrn Johann Lampen Metzger und burgers allhier haußwürthin, beÿständlich gedachts Ihren Ehemanns, So dann des Ehren: vnd wohlvorgeachten herrn Johann Heinrich Bucken Schreiner vnd burgers allhier als geschwornen vogts Johann Friderichs leedigen Silberarbeiters so der Zeit in der Frembde auff der Wanderschafft begriffen, Jgfr. Annæ Mariæ, Johann Jacobs vnd Margarethä Salome der Brackwehrin der abgeleibten fraw seel. mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erzeugter fünff Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Sambstags den 19. Novembris Anno 1707.

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Finckweiler gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der obern bühn, In der Cammer A, vor dießer Cammer, In der Wohn Stub, In der Wohn Stub Cammer, Im obern Haußöhren, In der Kuchen, In der undern Kuchen, Im andern Stübel, Im undern Cämmerlein, Im undern haußöhren
Eigenthumb ahne einer Behaußung (W.) It. hauß, hoffstatt, höfflein, Stall, Scheür vnd Bronnen mit allen andern Ihren gebäwen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten undt Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg im Finckweiler, 1.s. neben hanß Martin Heimen dem fuhrmann, 2.s. neben Hannß Meÿer dem Kärchelziehern, hinden auff ein Allmend: oder sogenante Däumelgaßßlein stoßend, davon gibt man Jährlichen 1. lb 5 ß Allmendgelt der Statt Straßburg Pfenningthurn, thut ohnvergreifflich Zu Cap: gerechnet 25. lb sonsten gegen männiglichen freÿ leedig und eigen, vnd ist solche behaußung durch die allhießig geschwohrene Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifflichen Abschatzung de dato den 17. 8.bris A° 1707. angeschlagen worden pro 400. lb. Wann nun vorstehende beschwerde der 25. lb d davon defalcirt vnd abgezogen werden, so verbleibt daran allhier annoch außzuwerffen vbrig vnd im rest benantlich 375. Darüber besagten vier vnderschiedenen pergamente Kauffbrieff in allhießig C C stuben gefertiget vnd mit dero anhangendem Insigel verwahrt.
Ergäntzung des Wittwers abganagenen unveränderten Vermögens. Innhalt Inventarÿ vber beeder Geweßene Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1675. durch weÿl. herrn Johann Friderich Medler gewesenen Notm. Publ. seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers unverändert Vermögen Sa. haußraths 32, Sa. Leerer Vaß 3, Sa. Silbers 3 ß Sa. Guldener Ring 11, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 375, Sa. Eÿgenthumbs ane Liegend. güttern 95, Sa. Ergäntzung Reste 301, Summa summarum 819 lb
Der Erben unveränderte Nahrung belangend, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Guldener Ring 5, Sa. Ergäntzung 165, Summa summarum 206 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 48, Sa. Reitgezeigs wie auch Schiff und geschirr 8, Sa. Haws 15, Sa. Früchten 8, Sa. Wein vnd Leeren vaß 73, Sa. silber geschirr und Geschmeids 34, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 150, Sa. Pfenningzinß hauptguths 25, Summa summarum 369 lb – Schulden 467 lb, In Compensatione 97 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 931 lb
Copia Codicilli reciproci. 1679 (…) vf Montags welcher war der 14. Monaths tag Julÿ alten Calenders vormittag Zwischen 10 und 11 uhren, In einer des heÿl. Reÿchs freÿen Statt Straßburg in dem Finckweiler gelegenen beeden Ehepersohnen eÿgenthümblich bewohnenden behaußung, dero Wohnstuben mit den Fenstern auff die gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenhafft Herr Wolff Dietrich Brackwehr, Ein Spänniger, vnd beneben Ihme die Ehren und tugendsahme fraw Martha Geÿerin beede Ehegemächt und burgere allhie Zue Straßburg, beede von verliehung Göttlicher gnaden gesunder gehend: und stehenden Leibs (…) David Ösinger, Notarius
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachteen Herrn Wolffgang Dietrich Brackwehr, Einspänniger vnd burgern allhier Zu Straßburg weÿl. herrn Arnoldt Brackwehrs auch geweßenen Einspännigers und burgers Zu gedachtem Straßburg seligen hinterlassenem Ehelichen Sohn, als hochzeitern Eines, So dann der Ehren und Tugendsahlen Jungfrauen Marthan Geÿerin, weÿl. herrn Wendling Geÿers, geweßenen Stubenwürths und burgers Zu Plobsheim seeligen hinderlaßenen eheleiblichen tochter als der Jgfr. hochzeiterin, am andern theil (…) Welches beschehen vnd verhandelt in der heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg, Mittwochs den 23. Monathstag Junÿ alten Calenders im Jahr Christi unsers Einigen heÿlandts vnd Erlösers freudenreichen geburth Zalte 1675.
Abschatzung d. 17. 8.bris aô 1707. Auff behegren herrn Wolff diehtrich Brackenwer ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in dem Finckweiler gelegen einseits neben hannß Martin Heÿm Karcher, anderseits neben hanns Meÿer Kärchel Zieher, hinden auff das däumel geßel stoßendt, Welche behausung stallung scheur undt bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckleüthe sich in der besichtigung befünden, vndt jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt vor undt Umb Acht Hundert Gulden. Bezeichnüß durch der statt Straßburg Geschworene werckleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 1 800 florins
1708, Livres de la Taille (VII 1174) f° 21-v
(Möhrin, F. N° 1893) Weÿl: Frauen Marthä H. Wolffgang Dietrich Brackwehrs, Einspännigers und Burgers alhier gewesener Haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol: 83.b – 931. lb 10 ß 5 d, die machen 1800. fl. Verstallte nur 1700 fl. also Zu wenig 100 fl.
Warvon nun der Nachtrag alß ohnverändertem Guht gerechnet wird auf acht jahr in duplo th. à 6 ß d – 2 lb 8 ß
und auff Sechs jahr in simplo macht à 3 ß d – 18 ß
Ext. kein Stallgeltt
Gebott – 8 d
Abhandlung – 1 lb 2 ß 6 d, Summa 4 lb 9 ß 2 d
Auff suppliciren gehet ab Zweÿ jahr in duplo und Zweÿ in simplo macht 18 ß, restirt 3 lb 11 ß 2 d
dt. 26.t Martÿ 1708.

Loup Thierry Brackwehr se remarie en 1709 avec Eve Fessmann, veuve de l’aubergiste Jean Christophe Strintz, bourgeois de Strasbourg demeurant à Plobsheim : contrat de mariage, célébration
1709 (22.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – Persönlich erschienen, der Ehrenveste vnd vorgeachte Herr Wolff Dietrich Brackwehr, Löblicher Statt Straßburg wohlverordneter Einspänniger, mit beÿstand H Johann Heinrich Bucken, Schreiners vnd burgers alhier, alß seiner Kinder Vogts, alß Hochzeiter ane einem,
So dann der Ehren: vnd Tugendsame Fraw Eva gebohrne Feßmännin, weÿl. herrn Johann Christoph Strintzen, gewesenen Gasthalters Zue Plobsheim vnd burgers Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, mit beÿstand H Bernhard Ulrichs,Schiffmanns vnd burgers alhier, ihres geschwornen Vogts alß hochzeiterin Andern theils
Actum Straßburg, Montags den 22.ten Julÿ 1709. [unterzeichnet] Wolff dietrich Brackwehr alß Hochzeiter, E. der Hochzeiterin Handzeichen

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 121-v n° 693)
Anno 1709 den 6. August sein nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet worden H Wolff dietrich Brackwehr, der Stadt Einspänniger und burger und fr. Eva weÿl. H Johann Christoph Strintzen gewesenen burgers alhier und Gastgebers zu Blopsheim hinterlassene wittib gebohrne fesenmännin von Geitertheim [unterzeichnet] Wolff dietrich Bracckwehr alß Hochzeiter, E. die fraw hochzeiterin Konte nicht schreiben machte vorstehendes Zeichen (i 124)

Fille du censier Jean Fessmann, Eve Fessmann épouse en 1692 à Lampertheim le boucher Jean Knoderer puis en 1701 à Plobsheim Jean Christophe Strintz
Mariage, Plobsheim (luth. f° 450-v)

1701. d. 7. Novemb. Ist nach dreÿmahliger außruffung ordentl. copulirt u. eingesegnet worden H Johann Christoph Strintz, burger Zu Straßburg Wirth Zum Hirtzen allhier, Vnd Frau Eva weÿl. H Johann Knoderers burgers Zu Lampertheim Metzgers u. Viehhändlers daselbst nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Christoph Strintz als hochzeiter, E8 Fr. Eva, Hochzeiterin (i 470)

Mariage, Lampertheim (luth. f° 12)
1692. Dienstags d. 2.t 7.mbr. Seind nach 2 mähl. proclamation ehelich eingesegnet Worden Meister Johann Knoderer burger und Metzger allhier und Jungfer Eva Hanß Feßmanns burger und Spittel Meÿers allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Ich hanß Knoderer Alß hochsteiner, HK Jungfr. Eva die Hochzeiterin (i 11)

Eve Fessmann native de Geudetheim devient bourgeoise par son mari Jean Christophe Strintz en 1707
1707, 4° Livre de bourgeoisie p. 767
Eva Faßmännin V. Geitertheim, empfangt d. burgerrecht V. ihrem Mann Joh: Christoph Strintz p. 2. gold fl. 16. ß Wird bÿ den Kueffern dienen. P. d. 15. 7.br. 1707.

Inventaire sans intitulé puis sa révision dressés après la mort d’Eve Fessmann qui laisse pour héritière sa sœur.

1710, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 23) n° 876
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung [interrompu, Eva Feßmännin herrn Wolff Dietrich Brackwehr des Einspänniger v. burgers allhier geweßene haußfrau]
Des Herrn einen Sohns Johann Jacoben Pfetter Göttel und geschenckt geldt
Eÿgenthumb ane einer behaußung (M.) It. hauß, hoffstatt, höfflein, Stall, Scheür vnd Bronnen mit all andern denen gebäwen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten undt Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. St. im Finckweiler, 1.s. neben hanß Martin Heimen dem fuhrmann, 2.s. neben hanß Meÿer dem Kärchelzieher, hinden vff ein Allmend: oder sogenante Däumelgäßlein stoßend, davon gibt man Jährlichen 1. lb 5 ß Allmendt geldt der Statt Straßburg Pfenningthurn, thut ohnvergreifflich Zu Capital gerechnet 25. lb Sonsten gegen männiglich. freÿ leedig und eigen, undt solche Behaußung allhier beliebter maßen ohne anschlag gelaßen, würdt also da dieselbe wehrender dießer Ehe solte verkaufft werden, das darab erlößte pretium Zu ergäntzen seÿn. Hierüber besagten vier vnderschiedenen perg. Kbr. in allhießiger C C Stub gefertiget und mit dero anh. Insigel verwahrt.
Eigenthumb ane Liegenden Güettern (zu willstätt)
[Joint] Fraw Eva Brackwehrin gebohrne Feßmännin, hat ane weÿland Herrn Johann Christoph Strintzen geweßenen Gasthalters zu Plobsheim, ihres zweiten haußwürths seel: Verlaßenschafft, krafft der Ehe pacten, und des mit denen Strintzischen Erben wie auch deren respectivé Ehe: undt vögten den 18.t Septembris Anno: 1708. getroffenen Vergleich pro usufructu zuerfordern, in Capital 500 lb

1710 (28.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 24) n° 895
Revisio Vber weÿl. frawen Evæ Feßmännin Herrn Wolff Dietrich Brackwehr des Einspänniger v. Burgers allhier geweßener Haußfrau seel. Verlaßenschafft, welche auf ansuch. frawen Catharinæ feßmännin H. Dieboldt Feßmann Stabhalter und burgers Zu Geuderth. haußfrau, deo abgemeibt. fr. seel. Schwester und eintziger Erbin mit assistentz gedachts Ihres Manns v. S. T. Andrea Gundelweins Kieffers v. E. E. Kl. Raths beÿsitzer als deputirten herrns, nach gehaltener permission der Hh dreÿere der Statt Stall,summarisch beschehen von dem H. Wittiber aber nach abgelegten handtrew vorgewießen, durch H. Joh: Ziegler der SS Kaufflern dem vero pretio nach æstimirt word. Freÿt. d. 28. May 1710.
Revisio (…) welche auff deroselben den 11. Aprilis instehenden 1710. Jahres beschehene tödlichen ableiben (…) und Zwar nach dem über weÿland des Ehrenvest und vorachtbahren herrn Johann Christoph Strintzen geweßenen gasthalters Zum Hirtzen in Plobsheim und burgers allhier Zu Straßburg deroselben vorigen Mittlern Ehewürth seel. Verlaßenschafft allererst in A° 1708. durch herrn Jacob Christoph Pantrion Notm. publ. auffgerichteten Inventario
Ist also dermahlen ane haußrath vorhanden 261, Sa. Rindviehs 15, Sa. Leerer vaß 3

Le notaire Rohr dresse l’Inventaire de la succession de Loup Thierry Brackwehr. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 700 florins.
1720, Livres de la Taille (VII 1175) f° 358-v
Möhrin F. N° 2382. Weÿl. H. Wolffgang Dietrich Brackwehr geweßenen Einspännigers und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 60 – 881 lb 13 ß 1 ½ d, die machen 1700 fl
Verstallte 1400 fl, Zu wenig 300 fl
Weilen aber der Verstorbene pro 1717 sich 1000 fl. abschreiben laßen, welche Er biß dahien Verstallt, alß wird der Nachtrag allein von solcher Zeiten gerechnet, thut für Vier Jahr in duplo à 18 ß – 3 lb 12 ß
und auff vier Jahr in simplo à 9 ß – 1 lb 16 ß
Ext. Stallg. pro 1720 – 3 lb 18 ß
Gebott – 2 ß 4 d
Abhandlung – 1 lb 2 ß 6 d, Summa 10 lb 10 ß 10 d
Auff bitten und in ansehung das verstorbene der Statt lange Jahr geleisteter guten dienste, haben die Herren dreÿ den Nachtrag auff die helffte moderirt gehet also ab 2 lb 14 ß, restirt 7 lb 16 ß 10 d
dt. 20° Mart. 1720.

Anne Marie Brackwehr femme du boucher Philippe Jacques Datt rachète les parts de la maison dont elle devient seule propriétaire

1720 (7.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 47) n° 1541
Abtheil: und respectivé Vergleichungs Concept über weÿl. des Ehren vnd Wohl vorgeachten Herrn Wolffgang Dietrich Brackwöhrs, geweßenen Einspännigers v. burgers allhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1720.
Abhandlung der Behaußung vnd Pfenningthurns Capitals
Die in dem Inventario vmbständlich beschriebene Behaußung nebens hauß, Scheür und Stall mit all übrigen gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden undt Gerechtigkeiten, beneben die liegerling im Keller, bauch Kößel, eisen offenthürlen, bronnstein, Ziegel, steinwerckh vnd was sonsten Zum hauß gehörig vnd Nagelvest ist, Zusambt dem auff allhiesigem Pftgth. stehendem Cap. der 25. lb d Jahrs auff Philippi Jacobi Zinnßfälligen, haben sambtliche Erbs Interessenten mit consens Ihren respective Ehe vnd geschworner vögte,
der einen Tochter frawen Annæ Mariæ Dattin gebohrner Brackwehrin H. Philipp Jacob Datten des Metzgers vnd burgers allhier Ehegattinin, vber die darauff stehenden beschwerde der 1 lb 5 ß d bodenzinß oder Allmendt geldt so auff der St. St. Pfgthrn Jährlichen abzurichten sonsten allerdings vor freÿ, leedig vndt eigen auß gemeinem Erben eÿgenthümblichen übelaßen, welche auch solches mit bewilligung dero Ehemanns vorgedacht besagter maßen angenommen vor 1100 lb d (…)
Actum Straßburg d. 7. febr. Anno 1720. [unterzeichnet] Mardan Lampin, Johanneß lamb, Johann Friderich Brackwehr, Anna Maria dadtin, Johann Philipp dadt, Margaretha Salome Burgerin, hanß Jacob bur

Fils du boucher Jean Georges Datt, Philippe Jacques Datt épouse Anne Marie Brackwehr en 1713 : contrat de mariage, célébration
1713 (27.6.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 717
Eheberedung Zwischen Herrn Philipp Jacob Datt Metzger vnd burger allhier herrn Johann Geörg Datten auch Metzgers vnd burgers allhier ehelichem Sohn, als dem hochzeiter beÿständlich gedachts seines Vatters vndt Johann Philipp Kleinen ebenmäßigen Metzgers seines vogts vnd hanß Georg Datten gleichfalls Metzgers deßen bruders ane einem
So dann Jgfr. Annæ Mariæ Brackwehrin, herrn Wolffgang Dietrich Brackwehr, Einspännigers vnd burgers allhier ehelichen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin mit assistentz ermelys Ihres H Vatters vndt Herrn Johann Friderich Brackwehrs Silberarbeiters deren Bruders, andern theils
Actum Dienstags den 27. Junÿ A° 1713 [unterzeichnet] Philipp Jacob datt als hoch Zeitte, Anna Maria Brackwehrin Als Hoch Zeitterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 139-v n° 804)
Anno 1713. de, 19. Julÿ seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich copulirt worden Philipp Jacob Datt der ledige Metzger, Joh: Georg Datt, des burgers und Metzgers alhie ehl. Sohn und Jungfr. Anna Maria H Wolff Dietrich Brackwehr deß burgers und Einspännigers alhie Ehel: Tochter [unterzeichnet] Philip Jacob datt als hochzeider, Anna Maria Brackwehrin als hochzeiterin (i 142)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 136 livres, ceux de la femme à 366 livres.
1713 (3.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 33) n° 1117
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehren und Vorgeachte Herr Philipp Jacob Datt Metzger und die Viel Ehren und tugendsahme Fraw Anna Maria gebohrene Brackwehrin, beede Eheleuthe und Burgere allhe einander in den Ehestand Zugebracht und Vermög Auffgerichteter Eheberedung sich vor Unverändert Vorbehalten haben (…) So geschehen in der Königlich freÿen St. Str. in fernerem Gegenseÿn frawen Elisabethæ Dattin gebohrner Rödererin, H hannß Georg Datten Metzger und Burgers allhier fraw Ehegattin des Ehemanns gebiebter fraw Stieff Mutter und herrn Wolffgang Dietrich Brackwehr Einspänniger und Burgers allhier als der Ehefrauen geehrten H Vatters auff Donnerstag den 3. Augusti Anno 1713.

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Finckweiler gelegenen und der Ehefrau geehrten H. Vatter eÿgenthümblich zuständigen Behaußung sich Volgend. maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Manß guth betreffend, Sa. haußraths 63, Sa. Silbers 16, Sa. baarschafft 55, Summa summarum 136 lb
Der Frauen Nahrung Anlangend, Sa. haußraths 169, Sa. Silbers 23, Sa. Goldener ring 12, Sa. baarschafft 160, Summa summarum 366 lb

Philippe Datt et Anne Marie Brackwehrin hypothèquent la maison au profit de l’assesseur au Grand Sénat Jean Jacques Pfeiffer

1734 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 608 n° 301-v
Philipp Datt der Metzger und Maria geb. Brackwehrin mit beÿstand H. Rathh. Johannes Specht und H. Rathh. Johann Jacob Pfeiffer beede EE. kleinen Raths alten beÿsitzer
in gegensein H. Johann Heinrich Faber J.V.Lti und E.E. großen Raths alten beÿsitzers actuarÿ – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinder hauß, hoff, stallung und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäuden, zugehörden und rechten im Finckweiler einseit neben Jacob Räuber dem hoßenstricker anderseit neben Catharina Morgen der wittib hinten auff das däumel gäßlein und einen ausgang dahin habend – davon gibt man; hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 5 ß ane bodenzinß – als ein in elterlicher verlaßenschafft abtheilung von ihren geschwisterden käufflich übernommenes guth

Anne Marie Datt meurt en décembre 1734 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre à l’héritier s’élève à 538 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 394 livres, le passif à 792 livres

1735 (21.1.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 466) n° 33-a
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Anna Maria Dattin geb. Brackwöhrin deß Ehren und Wohl Vorgeachten Herrn Philipp Jacob Datten deß Metzgers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehelicher Haußfrau nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1735. (…) nach ihren Sonntags den 12. Decembris deß zurückgelegten 1734.sten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Heÿl deß Huffschmidts und burgers allhier, als geordnet und geschwornen Vogts Johann Jacob Datten der Verstorbenen, Frauen seel. mit obgedachtem hinterbliebenen Wittiber Ehelich erzeugtem hinterbliebenen einigen Söhnleins und ab intestato Erben inventirt und ersucht (…) So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg Freÿtags den 21.ten Januarii A° 1735.

In einer allhier Zu Straßburg in dem Finckweÿler gelegenen hiehero gehörigen Behaußung befunden Worden als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In d Magd Kammer, In der Untern Wohnstub
Ergäntzung deß Erben Wehrender Ehe abgangenen unveränderten guths, Crafft Inventarii über beeder nun getrennter Ehepersohnen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in A: 1713 durch weÿl. herrn Daniel Rohr geweßenen Notm. Publ: et Pract: seel. gefertiget
Eigenthum einer Behaußung. (E.) Eine Behaußung, Hoffstatt, Höfflein, Stallung und Bronnen, mit allen andern ihren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden, v gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg im Finckweÿler, eins. neben H Johann Räuber dem hosenstricker v burger allhier, 2.s neben Eberhard Häffelein, hinten augg ein Almend, oder das so genandte Däumel Gäßleiin stoßend Davon gibt man Jährlichen Ein Pfund Fünff Schilling Pfenning Allmend Geld der Statt Straßburg Pfenningthurn, so Zu doppeltem Capital gerechnet thut 50. lb sonsten außer denen theils unter des Erben, theils unter denen theilbaren passivis befindlichen darauff hafftenden Capitalien leedig und eigen v. von (den Werckmeistern) vermög dero beÿ dem Concept befindlichen Abschatzungs Zeduls vom 6.ten febr: 1735. hiehero angeschlagen worden, pro 1400. fl. oder 700. lb. Davon abgezogen obgemelte darauff hafftende Beschwerde der 50. lb So verbleibt ane dem Anschlag solcher Behaußung annoch übrig 650 lb. Darüber besagen vier underschiedene pergamentene Kauffbrieff in allhies. C C stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt., welche aber beÿ gegenwärtiger Verlaßenschaffts Inventur nicht vorgewießen Worden.
Wÿdem Welche, die Ehr: und Tugendsame Frau Maria Catharina Brackwehrin gebohrne Zeltnerin, Weÿl. deß Ehrengeachten herrn Johann Jacob Brackwehrs, gss&en Metzgers und Burgers allhier seel. nachgelaßenee Wittib ad dies vitæ vermög Test: Nunc: de dato 17.ten Apr: 1731. §° 2.do zu genießen berechtiget.
Nemblichen ein Vierdter Theil vor unvertheilt von v ane einem gantzen Metzigbanck (…)
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 89, Sa. Lähren Faß 5, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Ring 7, Sa. Eigenthums einer Behaußung 650, Sa. Eigenthums ane Matten 24, Sa. der activ Schulden 87, Sa. der Ergäntzung (538, Abzug 688, Compensando 148) Summa summarum 907 lb – Passivorum 368, detrahendo verbleibt 538 lb
Des Wittibers unverändert v theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 109, Sa. Lähren Faß Sa. Schiff und geschirrs 7, Sa. Häus 35, Sa. Silbers 16, Sa. goldener Ring 3, Sa. activ Schulden 216, Summa summarum 394 lb – Schulden 792, In Compensatione 397 lb
Beschluß und Verstallungs Summa 140 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 100 florins
1735, Livres de la Taille (VII 1178), f° 12-v
Blum F. N. 6509 – Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Brackwehrin Philipp Jacob Datten Metzgers und Burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Koch.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 141.b – 140 lb 14 ß 7 ½ d Darzu gelegt umb wieviel die behaußung höher angenommen alß selbige angeschlagen worden 450, Summa 590 lb 14. 7 1/2,
die machen 1100 fl, Verstallte allein 800 fl, Zu wenig 300 fl
Nachtrag acht Jahr in duplo à 18 ß – 7 lb 4 ß
und auff Sechs Jahr in simplo à 9 ß – 2 lb 14 ß
Ext. Stallgeltt pro 1735 – 2 lb 11 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 15 ß 6 d, Summa 13 lb 6 ß 6 d
Auff bitten haben die Herren dreÿ nachgelaßen 4 lb 19 s, restirt 8 lb 7 ß 6 d
dt. 12° Mart. 1735.

Philippe Jacques Datt meurt quelques mois plus tard en mars 1735
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1734-1767 f° 13 n° 18)
1735. Sontag d. 27. Mart. Nachts nach 12 Uhr starb Philipp Jacob Datt der gewesene Burger und Metzger alhie; v. verheurathet an war mit hr wolffgang dietrich Brackenwehr gewesenen burgers vnd Einspengers alhie ehelichen tochter, Namentlich Anna Maria, mit deren fr. 21 Jahr im ehestand gelebt vnd 5 Kinder gezeugt, davon eines im leben, Er war gebohren d. 3. Jan. 1687 Und alo seines alters 48 Jahr 2. Monat vnd 4 Tag v wurde dienstag darauff Zu St Gallen begraben, vnd von Mir Martino Silberrad Diac. Thom. daselbst auf den Gottesacker die leich predigt gehalten, dieses bezeug. [unterzeichnet] Abraham datt als bruder, Johann Jacob datt als bruder (i 14)

Compte que rend le maréchal ferrant Jean Frédéric Heyl de la tutelle des biens appartenant à Jean Jacques Datt. La maison est louée au boucher Jean Georges Vetter

1736, Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 507) n° 27
Rechnung Mein Johann Friderich Heÿlen deß Hueffschmidts und Burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Weÿl. Philipp Jacob Datten, geweßenen Metzgers und Burgers allhier mit auch Weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Brackwehrin beede seel. ehelich erzeugten Sohns, Nahmens Johann Jacob, Inhaltend was ich wegen erstgedachten meinem Curandi eingenommen und außgegeben, auch sonsten Vögtlicher Weiß verrichtet habe, vom 5. Jan. 1735 als dem anfang meiner Vogteÿ biß den 28. Junii A° 1736 – Erste Rechnung dießer Vogteÿ
Corpus meines Curandi Jährlich fallen habenden Hauß Zinses
Nemlichen 35. lb d Zinß gibt H Joh: Georg Vetter der Metzger v burger allhier Zu Straßb. Von der ane dem Finckweiler gelegenen dem Curandi gehör. behaußung Jährlich auff Joh. Bapt: a° 1736. Zum erstenmahl so in Capital à 5 p. C° thut 700 lb
Darüber besagt C. C. verschreibung, so aber noch nicht außgefertiget, vermög deren ihme Vetter solche behaußung auff 9 Jahr lang verlehnt word. Und über die behaußung besagen 4. unterschiedliche perg. Kbr. in allhies. C.C. stub gefertt. v. mit dero anh. Ins. Verw. welche aber beÿ der mütterl. Verl. Inventur nicht vorgewießen Worden

Seul héritier de la maison, Jean Jacques Datt épouse en 1743 Marie Marguerite Hansmetzger, fille du boucher Abraham Hansmetzer : contrat de mariage, célébration

1743 (20. Xbris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 147
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbahren Hn Johann Jacob Datt, dem leedigen Metzger weÿl. Hn Johann Philipp Datt, gewesenen Metzgers und burgers allhier mit auch weÿl. Fr. Anna Maria gebohrner Brackwehrin nun beede seel. ehelich erzeugter Sohn, alß dem hochzeiter, beÿständl. H Johann Stahl Silberarbeithers seines vettern und H Johann Friderich Heÿl Statt Schmidts, Seines ohnentledigten Vogts ane einem
und der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Mariæ Margarethæ Hannßmetzgerin, weÿl. H Abraham Hannßmetzgers geweßten Metzgers und Burgers allhier mit Fr. Maria Margaretha geb. Veriusin hinterbliebenen Wb. ehelich erzeugten Tochter alß der Jgfr. hochzeiterin beÿständl. H. Isaac Hannßmetzgers auch Metzgers und burgers alhier Ihres geschwornen Vogts und H. Eberhard Pick, Silberarbeiters und burgers allhier ihres Vettern, ane dem andern Thil gepflogen
So beschehen Straßburg Freÿtags den 20.ten Wbris A° 1743 [unterzeichnet] Johann Jacob Datt Als hochzeiter, Maria Margatha hanß Metzgern als hochzeitterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 62-v n° 3)
1744. Eodem [Mittwoch den 5. Febr:] seind nach zweÿmal geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu S Niclaus in den Ehestand eingesegnet Worden Joh: Jacob Datt der ledige Metzger u. Burger allhier, Weil. Philipp Jacob Datten geweßt. Metzgers und Burgers allhier hinterlaßener ehl. Sohn u. Jgfr. Maria Margaretha Weil. Abraham Hans Metzgers, geweßenen Metzgers u. Burg. allhier hintehl Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Datt Als Hochtzeiter, Maria Margaretha hanß Metzgern als hoch Zeitterin (i 65,procl. Saint-Thomas n° 241)

Inventaire des apports dont la minute n’est pas conservée
1745, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 377
Inventarium illatorum H. Joh: Jacob Datt Metzgers und Fr. Maria Margaretha geb. Hanßmetzgerin

Jean Jacques Datt et Marie Marguerite Hansmetzger hypothèquent la maison au profit de Susanne Madeleine Wieger veuve Stædel

1746 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 383-v
Johann Jacob Datt der metzger und Maria Margaretha geb. Hanßmetzgerin so über 25 jahr alt zu seÿn versicherte mit beÿstand ihres bruders Johann Hanßmetzger des bierseiders und ihres vettern Abraham Datt des metzgers
in gegensein H. Johannes Schatz des accis Einnehmers als mandatarius Fr. Susannæ Magdalenæ Städelin geb. Wiegerin der wittib – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt cum appertinentis im Finckweiler, einseit neben Johannes Reuber dem strumpffstricker, anderseit neben den Morgenischen erben, hinten auff das Däumelgäßlein

Jean Jacques Datt fils de Philippe et Marie Marguerite Hansmetzger hypothèquent la maison au profit de Joseph Gerber, assesseur des Quinze

1749 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 623 n° 477-v
Johann Jacob Datt Philipps sohn der metzger und Maria Margaretha geb. Hanßmetzger mit beÿstand ihres bruders Abraham Hanßmetzger des biersieders und ihres schwagers Johann Jacob Acker des schneiders
in gegensein ST. .H. XV Joseph Gerber – schuldig seÿen 50 lb
unterpfand, erstlich eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt im Finckweiller einseit neben Philipp Jacob Schützenberger dem käuffer, anderseit neben der Morgenischen wittib, gäßel das Däumelgäßlein
so dann dreÿ vierdte theil vor unvertheilt ane einem metzig banck unter der großen metzig am eingang des großen thors beÿ dem Ferckelmarckt der erste rechter hand, einseit neben Jacob Winter, anderseit neben Nicolaus Böll beede metzger, hinten auff Ulrich Schön dem metzger – von dem gantzen banck gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß

Jean Jacques Datt fils de Philippe et Marie Marguerite Hansmetzger hypothèquent la maison et le tiers d’un étal de boucher au profit de Jean Jacques Heyger

1751 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 625 n° 62-v
Johann Jacob Datt Philipps sohn der metzger und Maria Margaretha geb. Hanßmetzgerin mit beÿstand Daniel Frantz des metzgers und Philipp Jacob Schützenberger des nadlers
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmanns als vogts Johann Jacob Heÿer – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt im Finckweiler, einseit neben Philipp Jacob Schützenberger dem käuffler, anderseit neben der Morgenischen wittib, hinten auff das Däumelgäßlein
so dann dreÿ vierdte theil vor unvertheilt ane einem metzig banck unter der großen metzig am eingang des großen thors beÿ dem Ferckel: marckt der erste rechter hand, einseit neben Jacob Winter, anderseit neben Nicolaus Boll beede metzger – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß

Jean Jacques Datt fils de Philippe et Marie Marguerite Hansmetzger vendent la maison au boucher Jean Weiler

1751 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 625 n° 574
Johann Jacob Datt Philipps sohn der metzger und Margaretha geb. Hanßmetzgerin
in gegensein Johannes Weiler des metzgers
eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, stallung, bronnen, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten benebst einem gäßlein so ehedeßen Allmend geweßen aber von gemeiner Statt Straßburg am 13. junÿ 1691 verkaufft worden, in Finckweiler einseit neben Philipp Jacob Schützenberger dem käuffler, anderseit neben den Morgenischen wittib erben, hinten auff das Däumel: gäßlein – als ein elterliches erbguth – 500 pfund capital verhafftet, geschehen um 600 pfund

Fils du boucher Balthasar Weiler, Jean Weiler épouse en 1749 Marie Madeleine Pfeffinger, fille du boucher Jean Frédéric Pfeffinger : contrat de mariage, célébration
1749 (2.5.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 237
Eheberedung – Zwischen dem Wohl Ehrenachtbahren und Wohl Vorgeachten Herrn Johann Weilern, dem ledigen Metzgern, weÿl. Herrn Balthasar Weilers des gewesenen metzgers und auch weÿl. frauen Margarethæ gebohrner Kaÿßerin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. ehelich erzeugter Sohn, als dem herrn Hochzeitern ane Einem,
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Pfeffingerin, weÿl. Herrn Johann Friderich Pfeffingers des gewesenen Metzgers und auch weÿl. Frauen Susannæ Dorotheæ gebohrner Beckin beeder Ehepersonen und burgers Zu Straßburg nunmehr auch seel. nachgelaßener ehelich erzeugter Tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin am andern theil
So beschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auff Freÿtag den 2. tag Maÿ anno 1749 unterzeichneten Johannes Weiler als hoch Zeitter, Maria Magdalena Pfeffigerin hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 96-v n° 5)
1749 Mittw. den 4. Junii seynd nach Zweÿmahl Vorhergeschehener Proclamation in der Pfarrkirche Zu St Nicolai in den Stand der Heiliigen Ehe eingesegnet worden Johannes Weiler der ledige Metzger burger allhier, weÿl. Balthasar Weiler gewesenen Metzgers und burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfr. Maria Magdalena Pfeffingerin weÿl. H Johann Friderich Pfeffinger geweßten Metzgers und burgers allhie nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Weiler ams hochzeiter, Maria Magdalena Pfeffigerin als hochzeiterin (i 99)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à Jean Gæckler rue de la Lanterne. Les apports du mari s’élèvent à 686 livres, ceux de la femme à 1 517 livres.
1749 (9.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 251) n° 400
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare Herr Johannes Weiler, der Metzger und die Ehren: und tugendsame Frau Maria Magdalena geb. Pfeffingerin beede Eheleuthe undt burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und sich in crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° (-) vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehrenihr der beeden Eheleuthe selbsten fleißig inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 9.ten Septembris Anno 1749. In præsentia H. Johannes Gäcklersn des metzgers und Burgers allhier, ihres geschwornen annoch ohnentledigten Vogts

In einer allhier Zu Straßburg hinder der Zunfft Zur Lucern gelegenen eingangs gemeldeten herrn Johann Gäcklers Zuständigen Behaußung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 151, Sa. Silber und Geschmeids 32, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Activorum 500, Summa summarum 686 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand zugebrachtes gut consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 435, Sa. Weins 15, Sa. Silbernen Geschirrs und Geschmeids 63, Sa. goldener Ring und Geschmeids 130, Sa. Baarschafft 14, Sa. Pfenning Zß. hauptgüter 875, Sa. der Activ Schulden 13, Summa summarum 1547 lb – Schulden 30 Abzug solcher verbleibt 1517 lb, Dazu gelegt die übrige Helffte derer gleich hierauf beschriebenen haussteuren anlangend 62 lb, Der Ehefrau in die Ehe gebracht guth 1579 lb

Le marchand de bois Jean Frédéric Dürr (propriétaire de l’actuel n° 12) et Jean Weiler passent un accord après que ledit Weiler a fait construire un nouveau mur pignon à hauteur d’un étage contre lequel s’adossait la maison sans pignon de Jean Frédéric Dürr. Il s’ensuit que les étages supérieurs de la maison Datt ne sont plus fermés. Jean Weiler autorise son voisin à titre de simple tolérance d’élever sur le sien un mur d’une demi-pierre.

1769 (10.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) n° 162
persönlich erschienen Herr herr Johann Friedrich Dürr, der nunmalige Holtzhändler und Herr Johann Friederich Dürr, deßen Sohn, Schreiner meister, beede burgere allhier ane Einem
So dann Herr Johannes Weiler, der Metzger und burger allhier am andern theil
dieselbe melden, was gestalten Er herr Weiler in seiner an Ihne herrn Dürren stoßenden behaußung an dem Finckweiler gelegen die Zwischen beeden nachbaren stehende ihme herrn Weiler eigenthümlich zugehörige und auff seiner Gerechtigkeit auffgeführte steinerne Giebelmaur auff seine uncosten abbrechen und wieder eine neue maur auff solcher seiner Gerechtigkeit jedoch nur ein Stockwerck hoch auffbauen laßen, wardurch aber geschehen, daß sein herrn Dürren Behausung, welche mit Keiner eigenen Maur versehen von solchem neu erbautem Stockwerck biß oben auß ohnbeschloßen und offen stehen verblieben, wegen welchem Er herr Dürr und deßen Sohn ihne herrn Weiler um vergönstigung eine halben stein dicke maur auff ihre uncosten auff die neu erbaute so ein Stockwerck hohe maur auffzuführen, um damit ihre behaußung Zu bedecken angesucht haben, als hat hierauff Er herr Weiler sich gegen Ihnen herren Dürren dahin vernohmen laßen, daß er denenselben auff dieser seine neue Stockwerck hohe maur jedoch ohne dem geringsten nachtheil seiner gerechtigkeit eine halben Stein dicke maur Zu setzen und damit ihre behausung Zu Zuschließen und Zuzumachen hiermit vergönnet haben wolle, jedoch daß Sie herren Dürren ihre Erben, nachkommende undt ihrer Behaußung Eigenthumbs Inhabere solches anderst nicht als eine pure und lautere Vergönstigung undt keine gerechtigkeit noch antheil solcher Maur haben, halten und ansehen, weniger sich deren weiter anmaßen sollen, dahero auch, wann über kurtz oder lang, oder wann, wie oder wo Er Herr Weiler, seine Erben undt nachkommende oder Eigenthumbs Inhabere seiner Behausung solche seine eigenthümliche Maur, wieder abzubrechen oder anders einrichten zu laßen, oder vollkommen hienauff und höher führen zulaßen gesinnet wären, Er herr Dürr sein Sohn und andere seine Erben, nachkommende oder Eigenthumbs Inhabere seiner behaußung in alle weeg und zu allen Zeiten ohne wiederrede schuldig und verbunden seÿn sollen auff ihre cösten, die auff sein herrn Weilers Gerechtigkeit und Maur weiter auffgeführte halben Stein dicke maur ohnverzügklich wieder abbrechen und wegthun zulaßen (…)
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 10. August anno 1769.

Etat de la fortune de Jean Weiler et de Marie Madeleine Pfeffinger. La maison n’est pas estimée faute de connaître la somme dépensée pour divers travaux.

1779 (12.2.), Not. Zimmer (6 E 41, 1425) n° 457
Designatio Derjenigen Mobilien und Effecten so Hr Johannes Weiler, der Metzger und Frau Maria Magdalena gebohrene Pfeffingerin beede Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg und deroselben annoch unverheurathete Kinder dermalen eigenthüml. besitzen
Series rubricarum hujus Designationis, Sa. Haußraths 701, Sa. Wein und Faß 129 Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 60, Sa. goldener Ring 27, Summa summarum 918 lb
Es besitzen zwar Sie Weilerische Eheleute annoch eine Behaußung samt Zugehörden alhier ane dem Finckweiler gelegen, allein da verschiedene Baukösten ane dieselbe seÿen verwendet worden, und kein richtiger Preiß hat bestimmet werden können, so hat man die beschreibung derselben unterlaßen müßen, wie dann auch Frau Weilerin sich ihre Rechten wegen ihrem Zu fordern habenden unveränderten Guth bestens vorbehalten haben will, hier ohnpræjudicirlich zum Bericht
So geschehen und verzeichnet alhier Zu Straßburg den 12. Februarii 1779.

Marie Madeleine Pfeffinger meurt en 1795 en délaissant deux fils. La maison est portée à l’inventaire à la somme de 10 000 livres tournois (soit 2 500 livres strasbourgeoises). La masse propre au veuf est de 2 126 livres, celle propre aux héritiers de 9 312 livres. L’actif de la communauté s’élève à 22 938 livres, le passif à 12 285 livres. L’acte est le premier à énumérer les titres anciens qui établissent la propriété de la maison

1795 (2 fructidor 3), Strasbourg 3 (9), Not. Ensfelder n° 437
Inventarium über Weiland der Burgerin Maria Magdalena Weiler geb. Pfeffinger bürgers Johannes Weilers des Metzgers Ehefraun Verlaßenschafft – nach ihrem den 4. jüngst verfloßenen Monaths Prairial genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen hat, auf begehren des hinterbliebenen Wittibers als auch dißortigen beeder Söhnen und ab intestato hinterlassenen Erben 1. Johannes Weiler Employé au Bureau de la Marine à Paris in deßen Nahmen bürger Friedrich Jacob Roederer homme de lettres zu ged. Straßburg, 2. bürgers Johann Daniel Weiler hiesigen Metzgers – angefangen den 8 messidor 3

Eigenthum ane einer behaußung. Eine behaußung bestehend in Vorder und hinder-hauß Stallung Brunnen höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten benebst einem Gäßlein so ehedeßen Allmend gewesen aber von der Gemeinde Straßburg am 13. Junÿ 1691 erkauft worden, welche behaußung alhier im Finckweiler einseit neben Weÿl. b. Weiß gewesenen Kutschers Erben anderseit neben b. dürr dem Schreiner hinten auf das ehemalige Däumel-Gäßlein stoßend gelegen N° 38, Welche behaußung laut eines in der ehemaligen hiesigen C. Stub den 26. nov. 1751 vorgegangegen Kauf Contracts von Johann Jacob Datt Philipps Sohn dem Metzger eigenthümlich an sich gebracht worden dermalen ohnnachteilig angeschlagen vor 10.000 livres. Darüber besagen noch ferner Kauffverschreibungen aus besagter C. Stub, eine vom 8. Novembris 1637, eine vom 29. Martii 1663, eine vom 2. Junÿ 1691, eine vom 13. Junÿ 1691 und 30. August 1721, So dann ein zwischen br. Johann Friedrich Dürr dem holtzleger und Johann friedr: Dürr dem Schreiner deßen Sohn so dann br Johannes Weiler dem dißortigen Wittiber über eine gemeinschaftl. Mauer vor Not. Dautel den 10. August 1769 getroffenes Vergleich
Ergäntzung, den 9. sept. 1748 durch Not. Dautel errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Wittibers unverändertes Vermögen, ergäntzung 2526 – Schulden aus des Wittibers Nahrung 400, Nach deren Abzug 2126 livres
der Erben ohnveränderte Vermögenschaft, hausrath 453, Ergäntzung 8459, schulden 400, Summa summarum 9312 livres
Das gemein und theilbare Vermögen, hausrath 1292, silbers 69, Golden Geschmeids 177, behaußung 10.000, Capital 11.400, Summa summarum 22.938 livres – Schulden 12.285, Nach deren Abzug 10.653 livres
Eheberedung (…) den 2. Maÿ 1749 Frantz Heinrich Dautel, Not. coll. Maÿer
Enregistrement, acp 36 F° 147-v du 3 fru 3

La maison exposée aux enchères n’est pas adjugée

1799 (25 ventos 7), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 449
Auf Ansuchen der bürger 1. Johann Weiler des ältern oder Vaters ehemaligen Metzgers, 2. Johann Michael Osterrieth des Rechtsgelehrten und Richters bei dem tribunal des Niederrheinischen departements als mandatarii Johann Weiler des jüngern oder Sohns Employé à la troisième Division de la Marine zu Paris wohnhaft Rue de la Ferme des Mathurins Maison du Paveur N° 862 und 3. Johann Daniel Weiler des Metzgers
zur ersten freiwilligen Versteigerung der dem b. Johann Weiler älteren oder Vater zwo tertzen und deßen beeden Söhnen zur übrigen tertz eigenthümlich zuständigen behaußung bestehend in Vorder: und hinterhaus samt stalung bronen höflein und hoffstatt auch allen übrigen zugehörden und Rechten nebst einem Gäßlein so ehedeßen Allmend gewesen aber den 13. julÿ 1691 von der Gemeinde Straßburg erkauft worden gelegen alhier zu Straßburg im Finckweiler N° 38, einseit neben br Johann Isenheim Zinngieser anderseit neben dem br Dürr Schreiner hinten auf ein gäßlein ehemals däumelgäßlein genannt
den 5 germinal, 5000 Francken bürger Andreas Kopfmann Mellhändler
den 14. germinal – den 29. germinal, kein Gebot

Jean Weiler meurt en 1802 en délaissant deux fils ou leurs représentants.
1802 (6 brumaire 11), Strasbourg 3 (25), Not. Übersaal n° 755, 1603
Inventarium des weÿl. bürgers Johann Weiler ehemaligen Metzgers – auff ersuchen 1. bürgers Johannes Weiler Employé au Bureau d’artillerie de la Marine à Paris, 2. bürgers Johann Weiler des den 26 mess. X alhier verstorbenen ehemaligen Metzgers mit auch weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Pfeffinger seiner den 4. prairial 3 verstorbenen Ehegattin erzeugte Sohn als intestats-Erben, daß dieses ihres Vaters Vermögen (…)
Mobilien und effecten 435 fr, angelegte capitalien 869 fr, Mobiliar massa 9125 fr, liegende güther feld 160 fr
Enregistrement, acp 85 F° 192 du 7 brum. 11

Jean Weiler et ses enfants vendent la maison au cocher Philippe Jacques Gies et à sa femme Marie Françoise Schuster

1802 (13 germinal 10), Strasbourg 3 (47), Not. Übersaal n° 865, 1311
1. der br. Johannes Weiller Vater ehemaliger Metzger alhier hinter denen Mauren N° 15 wohnhaft, 2. der br. Johann Michael Osterrieth Juris Consultus in der Qualitæt als mandatarius des brs Johann Weiller des jüngern Gelehrten zu Paris wohnhaft, 3. der br. Johann Daniel Weiller Metzger alhier hinter denen Mauren N° 15 wohnhaft [Procuration] Jean Weiller demeurant à Paris rue de Cisalpine Maison Vigée Division du Roule
an bürger Philipp Jakob Gies Lehnkutscher in der hernach gelmeldeten erkauften behausung wohnhaft und Maria Francisca geb. Schuster
die dem br. Johannes Weiller Vater und deßen beeden Söhnen eigenthümlich zuständige behausung bestehend in Vorder: und hinder: haus samt Stallung bronnen höflein und der hoffstatt auch allen übrigen zubehörden und Rechten nebst einem Gäßlein so ehemals Allmend gewesen aber den 13. junÿ 1691 von der Gemeinde Straßburg erkauft worden allhier zu Straßburg im Finckweiler N° 38, einseit neben dem br. Johann Isenheim zingieser anderseit neben einem ehemals däumel gäßlein genannt stosend – um 4937 francken oder 5000 livres
Enregistrement, acp 84 F° 21-v du 13 ger 10

Le domestique Jacques Gies, originaire de Kleinfranckenheim, épouse en 1792 Françoise Schuster, originaire de Saverne
Mariage, Saint-Louis (cath. f° 19)
Cejourd’hui 26 décembre 1792 l’an premier de la République, par devant nous Jacques Démichel officier public sont comparus Jacques Gies, domestique en cette ville, né à Kleinfranckenheim, fils majeur de feu Nicolas Gies cidevant prévôt dudit lieu, et de feue Brigitte Ulrich, d’une part et Françoise Schuster, née et domiciliée à Saverne, fille mineure de feu Jacques Schuster tuilier audit lieu et de Brigitte Gies autorisée par sa mère (signé) jacob gies, francois Schuster (i 61)

Contrat de mariage dressé après la célébration (minute non conservée)
1798 (26 nivose 6), Strasbourg, Not. Saltzmann, Rép. 6 E 41 499, 5 a n° 421
Contrat de mariage – Jacques Gies courier à l’armée du Rhin
Françoise Schuster
Enregistrement, acp 57 F° 92-v du 28 niv. 6

Jacques Giss meurt en 1817
Décès, Strasbourg (n° 858)
Déclaration de décès faite le 24 mai 1817. Jacques Gis, âgé de 61 ans, six mois huit jours, né à Schnersheim (Bas-Rhin), Cocher, Epoux de Françoise Schuster, mort en cette mairie le 23 du mois courant à huit heutes du soir, dans la maison située N° 38 rue finckwiller, fils de feu Nicolas Gis, Cultivateur et de feu Brigitte Uhlrich [in margine :] suite de blessures (i 39)

Françoise Schuster meurt en 1822
Décès, Strasbourg (n° 971)
Déclaration de décès faite le 18 juin 1822. Françoise Schuster, âgée de 49 ans, née à Saverne,Bas Rhin, Veuve de Jacques Giss, Cocher, morte en cette mairie le 17 du mois courant à avril heures du soir, dans la maison située N° 38 rue finckwiller, fille de feu Jacques Schuster, tuilier, et de feu Brigitte Giss, Premier déclarant Jean Ulrich agé de 31 ans, Cabaretier, deuxième déclarant François Giss agé de 22 ans, Peintre [in margine :] pulmonie (i 74)

Registre de population 600 MW 83, rue Finckwiller n° 38 (i 238)
(p. 676) Giess, Felix Jacques, 1755, Carossier, Kleinfranckenheim (à Str. depuis) 1792, (auparavant) derrière les murs 15, E(ntré). X
id. née Schuster, Marie Françoise, 1773, Ep. Saverne, morte le 17 juin 1822
id. Alexandre Jacq. 1798, mort le 24 juillet 1821
id. François Xavier, 1799, décédé le 31. Janv. 1828
id. Charles Auguste, 1803, décédé le 7 mai 1822
id. Jean Louis, 1805, décédé le 9 fév. 1823
id. Sophie Amélie, 1807, décédée le 23 8.bre 1819
id. Marie Thérèse, 1810, f. M mariée, v. page suivante
(p. 677) Herrel, Georges, 1811, g.on charpentier, M, Neumühl (entré) juillet 1833
id. née Gies, Marie Thérèse, 1810, Epouse, Strasbourg, voyez page précéd.

Jacques Giss et sa femme délaissent trois enfants

1822 (3.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 44), Me Hickel n° 1011
Inventaire de la succession de Jacques Félix Nicolas Giess, cocher décédé le 23 mai 1817 et de Françoise Schuster décédée le 17 juin dernier – à la requête de 1. François Xavier Giess, peintre, 2. Jean Ulrich, aubergiste, tuteur de Louis Joseph et de Thérèse Giess, héritiers pour un tiers de leurs père et mère – en présence de Nathanael Friesé, menuisier en voitures
dans une maison au quartier Finckwiller n° 38
Contrat de mariage reçu M° Saltzmann le 26 nivôse 6
Titres et papiers, vente reçue M° Übersaal le 13 germinal 10 par Jean Weiler père ci devant boucher, Jean Weiler, homme de lettres à Paris, Jean Daniel Weiler, boucher à Strasbourg, d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, puits, écurie, appartenances et dépendances située au quartier dit Finckwiller n° 38, d’un côté le Sr Dürr ménuisier, de l’autre le Sr Isenheim potier d’étain, derrière la ruelle dite Daeumelgaesslein, pour 4937 francs
convention reçue par M° Dautel le 6 août 1769 relativement à un mur faisant partie de ladite maison et sur lequel le propriétaire de la maison à côté a appuyé la sienne – Titres de propriété, ventes à la Chambre des Contrats le 8 novembre 1637, 2 juin 1691, le 13 du même mois et le 30 août 1721
immeubles, une maison avec cour, puits, écurie, appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier dit Finckwiller n° 38, d’un côté le Sr Schleiffer, de l’autre le Sr Isenheim, derrière la ruelle dite Diemelgaessel, grevée d’une rente foncière de 5 francs au profit de la ville de Strasbourg, estimée 4800 francs
mobilier 1258 fr, argenterie 175 fr ; total 6233 fr, passif 3308 fr
Enregistrement, acp 158 F° 82 du 8.7.

Les enfants Giess louent la maison au courtier de commerce François Antoine Schmitt

1822 (5.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 44), Me Hickel n° 1063
Bail de 6 années à commencer le 29 septembre dernier – François Xavier Giess, peintre en voitures, Jean Ulrich, aubergiste, tuteur de Louis Joseph et Thérèse enfants mineurs de Jacques Félix Giess et Françoise Schuster
à François Antoine Schmitt, courtier de commerce
une maison avec cour, puits, écurie, remise, appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier dit Finckwiller n° 38, d’un côté la propriété du Sr Schleiffer, autre celle du Sr Isenheim, derrière la ruelle dite Daeumelgaessel, moyennant un loyer annuel de 525 francs
Enregistrement, acp 159 F° 109 du 7.10.

Le peintre François Xavier Giess meurt célibataire en 1828 en délaissant pour unique héritiére sa sœur Thérèse

1828 (9.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 54), Me Hickel n° 2705
Inventaire de la succession de François Xavier Giess, peintre en voitures, décédé le 28 janvier dernier – dressé à la requête de Jean Hoffmann, charpentier, tuteur de Thérèse Giess sœur germaine du défunt – en présence de Nathanael Friesé, menuisier en voitures subrogé tuteur
trouvés 1) dans deux chambres au premier étage d’une maison à Strasbourg quartier Finckwiller n° 38 où le Sr Gies est décédé, 2) dans une partie de la maison rue Ste Elisabeth n° 34 où le défunt avait sa boutique
mobilier 196 fr, créances 121 fr, total 317 fr
la moitié indivise de la maison avec cour, puits, écurie, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg quartier dit Finckweiller n° 38
Que le logement que le défunt occupe dans cette maison lui avait été donné à loyer par François Antoine Schmitt, courier du commerce auquel la totalité de la maison avait été louée pour 525 francs par bail reçu M° Hickel le 5 octobre 1822 (non estimée) ; passif 206 fr
Enregistrement, acp 188 F° 40-v du 19.2.

Thérèse Giess épouse en 1833 le garçon charpentier Georges Herrel, originaire de Neumühl près de Kehl
Mariage, Strasbourg (n° 246)
Du premier juillet l’an 1833 à dix heures du matin. Acte de mariage de Georges Herrel, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 novembre 1811 à Neumühl, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, garçon charpentier, fils de Georges Herrel, Cultivateur et de Barbe Krieg, conjoints domiciliés à Neumühl, ci présents et consentants, et de Marie Thérèse Gies, majeure d’ans, née en légitime mariage le 18 juin 1810 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jacques Gies, cocher, décédé en cette ville le 23 mai 1817 et de feu Françoise Schuster, décédée en cette ville le 17 juin 1822 (signé) Georg Herrel, Maria Theres Gies (i 2)

Marie Giess femme de Georges Herrel, demeurant à Neumühl, vend la maison au laitier Jacques Wurtz et à sa femme Marie Catherine Nœppel

1838 (13.3.), Strasbourg 9 (72), Me Hickel n° 5864
Marie Gies épouse de Georges Herrel, charpentier demeurant autrefois à Strasbourg présentement à Neumühl, Grand Duché de Bade
à Jacques Würtz, laitier, Marie Catherine Noeppel
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, écurie, puits, appartenances et dépendances situé à Strasbourg au quartier Finckwiller n° 38, d’un côté la propriété de M. Isenheim, de l’autre celle du Sr Schleifer, devant la rue du Finckwiller, derrière la rue St Marc autrefois appelé Daeumelgaessel – appartenait à Jacques Félix Nicolas Gies, cocher, et Françoise Schuster leurs père et mère, provenant d’acquisition de Jean Weiler père, boucher, et de Jean Weiler, homme de lettres demeurant à Paris et Jean David Weiler, boucher à Strasbourg suivant acte reçu M° Uebersaal le 13 germinal 10. M. Gies et sa femme sont décédés laissant pour seuls héritiers pour un tiers François Xavier, Louis Joseph et la D° Herrel, suivant inventaire dressé par M° Hickel le 3 juillet 1822. Les deux frères sont décédés depuis, Louis Joseph le 9 février 1826 en laissant son frères et sa sœur pour héritiers et François Xavier le 28 janvier 1828 en laissant sa sœur, suivant inventaire de François Xavier dressé par M° Hickel le 9 février 1828 – loué par baux verbaux – moyennant 8800 francs
Enregistrement, acp 257 F° 94 du 14.3.

Jacques Wurtz et Marie Catherine Nœppel hypothèquent la maison et celle rue Saint-Marc au profit de la fabrique de l’église protestante de Saint-Pierre-le-Jeune

1852 (28.12.), Strasbourg 9 (102), Not. Becker n° 5728
Obligation, 28 décembre 1852 – Ont comparu le Sieur Jacques Wurtz, laitier, et sous son assistance et autorisation D° Marie Catherine Noeppel, conjoints demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à la Fabrique de l’Eglise protestante de Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg, pour laquelle stipule et accepte M° Jean Georges Hickel, propriétaire demeurant à Strasbourg, son receveur, à ce présent (…) la somme de 4000 francs
hypothèquent spécialement 1) Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, écurie, puits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quartier Finckwiller N° 38, tenant d’un côté à Mad. Isenheim, de l’autre au Sr. Schleifer, parderrière la rue dite Daeumelgaessel ou rue St Marc.
2) Une autre maison sise à Strasbourg rue St Marc N° 8, consistant en bâtiment de devant, bâtiments latéraux et de derrière, cour, écuries, puits et dépendances, tenant d’un côté au Sr Haussmann, de l’autre formant le coin de l’impasse St Marx, donnant par derrière sur les bâtiments de l’hospice Sr Marc et pardevant sur la rue St Marc.
Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaire de la maison sise rue finckwiller par l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr Georges Herrel, charpentier et de D° Marie Thérèse Giess, conjoints demeurant à Neumühl (grand Duché de Bade) suivant contrat passé devant M° Hickel, Notaire à Strasbourg le 31 mars 1838 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 avril 1838 volume 332 N° 99 et inscrit d’office le même jour volume 279 numéro 2. Le prix de cette acquisition était de 8800 francs (…)
Et la maison sise dans la rue St Marc est devenue la propriété des époux Wurtz par l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Jean Georges Freysz fils, commis négociant, M Jean Georges Freysz père boucher et Dlle Wilhelmine Freysz majeure sans profession tous demeurant à Strasbourg pour le prix de 12.000 francs suivant acte reçu aujourd’hui par M° Becker l’un des Notaires soussignés (…)
Etat civil et situation hypothécaire des débiteurs. Les débiteurs déclarent sous les peines de droit qu’ils sont dit bien connaître 1°) qu’ils sont mariés en premières noces et qu’avant leur union acuun d’eux n’avait contracté d’autre mariage
Police d’assurance. Compagnie française du Phénix, N° 34.648 du 22 décembre 1852, Wurtz Jean, laitier. Valeur assurée 30.000. Strasbourg rue du Finckwiller.
1. 11.000 francs sur une maison d’habitation faisant face à ladite rue, à rez de chaussée, un étage et grenier construit en pierre et bois et couvert de tuiles, escaliers en bois
2. 8000 francs sur un bâtiment derrière le précité et en retour sur la ruelle dite (-) à rez-de-chaussée, contenant écuries, étables, remises, un étage et grenier à foin et cellier, construit en briques et bois, couvert en tuiles, compris le mur de clôture de la cour. Total sur bâtiments 19.000 francs
Sur le mobilier consistant 1. en lits, literie, meubles, rideaux, quatre poêles dont deux en fayence et deux en fonte, tableaux, horloge, 1800
2. linge de toute espèce, habillemens des deux sexes, effets à la domestique 2800
3. ustensiles de ménage, de cuisine et de lessive, tonneaux 400
4. vaches et chevaux 3500,
5. foin, regain, paille et autre fourrage, bois de chauffage 2400
6. attelage, ustensiles de la laiterie, charriot, caisse à malte, 400, Totala assuré 30.000 francs. La présente police annullant celle N° 29.140 an date du 22 octobre 1847

Jacques Wurtz et Marie Catherine Nœppel vendent la maison à l’architecte Gustave Adolphe Zwicker

1857 (19.3.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 7460
Ont comparu M. Jacques Wurtz, laitier, et D° Marie Catherine Noeppel sa femme qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes vendu cedé et abandonné
à M Gustave Adolphe Zwicker, architecte demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant
Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, écurie, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier Finckwiller N° 38, tenant d’un côté à la propriété de M. Isenheim, de l’autre à celle de M. Schleifer, pardevant à la rue du finckwiller parderrière la rue St Marc, autrefois appelée Daeumelgaessel, Ainsi au surplus que cet immeuble se poursuit et se comporte (…) à l’exception d’une mangeoire en pierre de taille se trouvant dans l’écurie.
Au sujet de l’origine de la propriété de cet immeuble, les vendeurs font les déclarations suivantes. Les Sr et D° Wurtz sont devenus propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise de D° Marie Thérèse Gies, épouse du Sr Georges Herrel, charpentier avec lequelle elle demeurait alors à Neumühl, grand Duché de Bade, avant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M° Hickel Notaire à Strasbourg le 13 mars 1838 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 28 avril 1838 volume 332 N° 99 avec inscription d’office du même jour volume 279 numéro 2.. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 8800 francs (…) Lors du contrat de vente qui vient d’être relaté, led. immeuble était grevé d’une rente foncière qui était due à la Ville de Strasbourg et dont les époux Wurtz se sont chargés par ledit contrat, engagement en exécution duquel ils en ont fait le rachat le 26 mars 1846 ainsi qu’ils en ont justifié à l’acquéreur qui le reconnaît. Ladite D° Herrel était d’abord propriétaire par indivis dud. immeuble avec les Sr Xavier Gies et Louis Joseph Gies ses deux frères qui tous trois l’avaient recueilli chacun pour un tiers dans les succession de Jacques Félix Nicolas Gies en son vivant cocher à Strasbourg et de D° Françoise Schuster leurs père et mère dont ils étaient les seuls héritiers ainsi qu’il résulte de l’inventaire après le décès desdits époux Gies, dressé par led. M° Hickel le 3 juillet 1822. Mais les deux frères sus nommés de la D° Herrel étant aussi décédés, savoir le Sr Louis Joseph Gies le 9 février 1826, en laissant pour héritiers sa sœur et son frère survivants et le Sr Xavier Gies le 28 janvier 1828 en laissant sa sœur pour seule et unique héritière la D° Herrel, sa sœur, cette dernière était devenue seule propriétaire de l’immeuble susdésigné ainsi qu’il résulte de l’inventaire après le décès dud. Sr François Xavier Gies dressé par ledit MM° Hickel le 9 février 1828. Feu les conjoints Gies avaient fait l’acquisition du même immeuble des Sr Jean Weiler père, boucher à Strasbourg, Sr Jean Weiler, homme de lettres à Paris et Sr Jean David Weiler, boucher à Strasbourg aux terles d’un contrat de vente passé devant M° Uebersaal, notaire à Strasbourg le 13 germinal an 10. Le prix de cette acquisition était de 4937 francs – moyennant 11.400 francs
A ‘instant les vendeurs ont remis à l’acquéreur qui le reconnaît (…) 1° une expédition d’une convention faite avec un voisin de la maison vendue passé devant M° Dautel notaire à Strasbourg le 18 août 1869, cette expédition écrite sur papier non timbré, 4° et des expéditions de différents anciens titres de propriété passés à la ci devant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg les 8 novembre 1637, 21 mars 1663, 13 juin 1691 et 30 août 1721, toutes ces expéditions écrites sur du parchemin non timbré
acp 458 (3 Q 30 173) f° 54-v du 20.3.

Fils du boulanger Jean Frédéric Zwicker, Gustave Adolphe Zwicker épouse en 1857 Elise Emilie Trumpff, fille du brasseur Geoffroi Trumpff. Les apports du mari comprennent la maison

1857 (6.8.), Strasbourg 4 (115), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 8289
Mariage du 6 avril 1857 – ont comparu M. Gustave Adolphe Zwicker, architecte demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Jean Frédéric Zwicker, boulanger et de Dame Caroline Breitling décédés conjoints en ladite ville, stipulant pour lui et en son nom, comme futur époux
Et Dlle Elise Emelie Trumpff, sans état, fille légitime et mineure de feu M. Geoffroi Trumpf en son vivant brasseur à Strasbourg et de Dame Marie Elisabeth Stephan, sa veuve, avec laquelle elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, stipulant pour elle et en son nom comme future épouse d’autre part
Et Madame veuve Trumpf cidessus nommée qualifiée et domiciliée, intervenant pour assister et autoriser la future épouse sa fille de troisième part

Article quatrième. Le futur époux déclare que ses apports consistent ainsi qu’il est à la parfaite connaissance de la future épouse savoir 1. En une maison se composant de plusieurs corps de bâtiments, avec cour, puits et dépendances sise à Strasbourg rue Finckwiller N° 38, tenant d’un côté au Sr Schleiffer de l’autre côté à la dame Issenheim et tirant par derrière sur la rue St Marc. Cet immeuble a été acquis par le futur époux suivant contrat de vente passé devant M° Becker notaire à Strasbourg le 19 mars dernier
2. dans le tiers d’une maison à rez de chaussée et étage, avec écuries, étables, puits et jardin, d’une superficie d’environ 30 ares, sise au ban de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz près la tuilerie du Rhin tenant d’un côté à Georges Michel, de l’autre côté à une propriété dite Jaegerhof, appartenant à la Ville de Strasbourg. Cet immeuble est échu au futur époux dans les successions de ses père et mère
3. en meubles meublants et objets mobiliers estimés à la somme de 1030 Frantzs
4. en matériel de construction et en approvisionnement de briques et de chaux estimés à 1660 francs
acp 462 (3 Q 30 177) f° 37-v du 11.8. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié. Les apports du futur consistent (supra) 5. créances 6500, 6) argent comptant 24050, 7) extances 2000
Les apports de la future consistent dans sa part dans la succession de son père, dressée par inventaire reçu Lauth Nre le 12 mars 1855 sur laquelle fortune sa mère lui a fait délivrance d’objets mobiliers jusqu’à concurrence de 1710 francs
Donation réciproque par les futur époux de toute sa succession réduite à moitié en cas d’existence d’enfants issus du futur mariage

Elise Emilie Trumpf meurt en 1858 en délaissant un fils
1858 (5.10.), Strasbourg 4 (116), Not. Lauth n° 8763
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Gustave Adolphe Zwicker et Elise Emilie Trumpf
L’an 1858 le Mardi 5 octobre à huit heures du matin, à la requête de M. Gustave Adolphe Zwicker, architecte&n demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant dans les qualités suivantes 1. à cause de la communauté de biens qui avait existé entre lui et Dame Elise Emilie Trumpf, son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Lauth, l’un des notaires soussignés, le 6 août 1857, enregistré et dont une expédition sera ci après inventoriée, 2. comme légataire en usufruit pendant sa vie sans être tenu de donner caution ni de faire emploi, de la moitié de tous les biens meubles et immeubles sans aucune exception, dépendant de la succession de son épouse défunte aux termes du susdit contrat de mariage, 3. comme père et père et tuteur légal de de Gustave Adolphe Zwicker, né le 5 mai dernier, son enfant mineur isus de son mariage avec sadite défunte épouse, 4° et comme ayat la jouissance légale des biens de son enfant mineur jusqu’à ce qu’il soit émacipé ou qu’il ait atteint sa 18° année aux termes de la loi et aux charges de droit, eldit mineur Gustave Adolphe Zwicker habile à se dire et porter seul et unique héritier de feu Mad. Zwicker sa mère. Et en présence de M. Jean Georges Michel, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, n sa qualité de subrogé tuteur dudit mineur, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg
me tout trouvé dans une maison sise à Strasbourg rue du Finckwiller n° 10 où Madale Zwicker est décédée le 14 août dernier
acp 472 (3 Q 30 187) f° 80-v du 6.8.br – Communauté, mobilier provenant de cadeau de tous ses frères et sœurs 277, mobilier 1648, garde robe 434, communauté argent comptant 2550

Gustave Adolphe Zwicker meurt en 1875 en délaissant le fils issu d’Elise Emilie Trumpff
1875 (1.9.), Strasbourg 8 (94), Not. Gustave Edouard Loew n° 7468
Notorietäts urkunde, 1. September 1875 – (…) daß Herr Gustav Adolphe Zwicker, Baumeister, wohnhaft zu Straßburg am 26. Juni laufenden Jahres zu Straßburg verstorben ist, daß Inventar nach seinem Tode nicht errichtet wurde, und daß er zu einzigen Erben seinen unter Hauptvormundschaft des Rentners H. Johann Feÿß in Straßburg stehenden Sohn Adolph Zwicker hinterließ, geboren den 5. Mai 1868 aus seiner Ehe mit der verstorbenen Frau Elise Emilie Trumpff
acp 643 (3 Q 30 358) f° 43 du 9.9.

Son fils Gustave Adolphe Zwicker épouse Caroline Matern à Noisy-le-Sec en 1883
1883 (8.6.), M° Pierron
Einwilligung durch Maria Elise Stephan Wittwe von Gottfried Trumpf zu Straßburg in die Ehe ihres Enckels Gustav Adolph Zwicker zu Noisy le Sec mit Caroline Matern daselbst
acp 738 (3 Q 30 453) f° 32-v du 13.6.
den 18. Juni. – Einwilligung durch Marie Elise Stephan Wittwe von Gottfried Trumpf hier in die Ehe ihres Enckels Gustav Adolph Zwicker zu Paris mit Caroline Mattern daselbst
acp 738 (3 Q 30 453) f° 37-v du 18.6.

Gustave Adolphe Zwicker vend la maison au comptable Charles Schott et à sa femme Wilhelmine Wurtz quant à l’usufruit viager et à leurs quatre enfants quant à la nue-propriété

1866 (2.5.), M° Noetinger
Gustave Adolphe Zwicker, architecte à Strasbourg
à Charles Schott, comptable et Wilhelmine Wurtz sa femme à Strasbourg de l’usufruit viager et à Charles Daniel Thiébaut Schott, Wilhelmine Marie Louise Schott, Elise Mathilde Schott, Emma Marguerite Schott, les quatre mineurs à Strasbourg de la nue-propriété
d’une maison sise à Strasbourg quartier Finckwiller n° 38, moyennant 13.000 payés comptant. Origine, vente reçue M° Becker Nre à Strasbourg le 19 mars 1857
acp 553 (3 Q 30 268) f° 100-v du 3.5.

Charles Schott épouse en 1845 Wilhelmine Wurtz, native de Dorlisheim
Mariage, Dorlisheim (n° 13)
Le 9° jour du mois de décembre 1845 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Charles Schott, âgé de 26 ans, né à Strasbourg (Bas Rhin) le 26 novembre 1819, profession de Brasseur, domicilié à Strasbourg, fils légitime Majeur de Michel Daniel Schott, âgé de 55 ans, propriétaire domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Anne Marie Jost en son vivant sans profession domiciliée à Strasbourg décédée le 18 juillet 1841 à Strasbourg, et de Wilhelmine Wurtz, âgée de 22 ans, née à Dorlisheim le 9 mars 1823, sans profession, domiciliée à Dorlisheim, fille légitime majeure de Thiébaut Wurtz âgé de 64 ans, profession de cultivateur domicilié à Dorlisheim ci présent et consentant et d’Anne Marguerite Dahlen âgée de 60 ans sans profession domiciliée à Dorlisheim ci présente et consentante (i 8)

Déclaration d’apports
1847 (3.4.), Strasbourg 12 (171), Not. Noetinger n° 19.200
3 avril 1847. – Ont comparu Mr Charles Schott, brasseur & Dame Wilhelmine Wurtz, son épouse demeurant à Strasbourg faubourg national. Lesquels ont dit que par le contrat de mariage passé devant M° Fuchs notaire à Moltzheim le 23 novembre 1845, enregistré, Mr Thiébaut Wurtz, propriétaire & Dame Marguerite Dahlen, son épouse, père et mère de la Dame Schott, demeurant à Dorlisheim, ont constitué en dot à cette dernière une somme de 15.000 francs (…) Que pour éviter la confusion des objets mobiliers qui composaient le trousseau à eux délivré par les donateurs (…)
acp 359 (3 Q 30 074) f° 79

Liquidation des reprises de Wilhelmine Wurtz après la faillite de Charles Schott
1847 (10.6.), Strasbourg 12 (171), Not. Noetinger n° 19.357
10 juin 1847. Liquidation de reprises – A comparu Dame Wilhelmine Wurtz épouse de Mr Charles Schott, brasseur demeurant avec lui à Strasbourg, séparée quant aux biens de son mari suivant jugement contradictoire rendu par le Tribunal de première instance séant à Strasbourg le 31 mai dernier (…) laquelle a dit que pour arriver à l’exécution de ce jugement qui prononce la séparation de biens (…) elle a fait sommation au Sieur Schott son mari & à M. Jean Jacques Lauth, meûnier demeurant à Strasbourg en qualité de syndic établi à la faillite du Sr Schott de se trouver aux présents jour et heure en l’Etude dudit M° Noetinger (…)
acp 362 (3 Q 30 077) f° 25-v – De laquelle il résulte que suivant son contrat de mariage reçu M° Fuchs à Molsheim le 23 novembre (-) elle a apporté un Trousseau d’une valeur de 3000 francs, qu’il lui est dû aux termes du même acte une somme qui lui a été constituée en dot de 12.000 francs, 3° que son mari solidairement avec elle a souscrit une obligation de 13.000 francs au profit du Sr Heckmann par acte reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 25 février 1846 sur laquelle somme elle réserve ses droits d’hypothèque légale

Wilhelmine Wurtz meurt en 1867 en délaissant quatre enfants
1867 (28.6.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Wilhelmine Wurtz épouse de Charles Schott, commis négociant à Strasbourg séparée de biens suivant jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 31 mai 1847.
A la requête du veuf comme père et tuteur de 1° Thiébaut Daniel Charles, 2° Marie Louise Wilhelmine, 3° Mathilde Elise et 4° Marguerite Emma Schott et comme usufruitier d’une maison quartier Finckwiller et d’une somme de 12.000 francs
acp 563 (3 Q 30 278) f° 49 du 4.6. (succession déclarée le 1 juillet 1867)
Succession, créances 71.646
63 ares 46 terres prés & vignes ban de Dorlisheim, Mobilier 2820

Wilhelmine Wurtz lègue à son mari Charles Schott l’usufruit viager de la maison

1867, M° Noetinger
30 mai 1866 – Donation par Wilhelmine Wurtz épouse de Charles Schott, comptable à Strasbourg
à sondit mari de l’usufruit de sa maison quartier Finckwiller& N° 38 et de l’usufruit d’une somme de 12.000 francs
acp 560 (3 Q 30 275) f° 72 du 28.1.

1868 (28.1.), M° Noetinger
Renonciation par Charles Schott, comptable à Strasbourg à la donation en usufruit lui revenant en vertu d’un acte reçu Noetinger le 30 mai 1866 et à lui faite par Wilhelmine Wurtz sa femme décédée le 23 janvier 1867 mais en tant seulement que cet usufruit concerne une maison sise à Strasbourg rue Finckwiller N° 10 acquise par acte reçu Noetinger le 2 mai 1866 pour l’usufruit au profit des conjoints Schott et du survivant d’eux
acp 565 (3 Q 30 280) f° 169-v du 29.1.

Les enfants et héritiers de Wilhelmine Wurtz vendent la maison au tonnelier Frédéric Edouard Martzolff et à sa femme Caroline Wendling

1875 (3.8.), M° Metz
30. Juni – Bedingnisheft zur Versteigerung einer zu Straßburg, Finckweiler N° 10 früher N° 38 auf Anstehen der Erben von Wilhelmine Wurtz Ehefrau von Karl Schott Kaufmann in Straßburg wohnhaft – acp 643 (3 Q 30 358) f° 5 du 2.8.
3. August – Verkauf durch 1) Carl Schott, Kaufmann in Straßburg als Nutznießer,2) Carl Schott, Kaufmann in Straßburg, 3) Marie Louise Schott, 4) Mathilde Elise Schott, ohne Gewerben 5) Margaretha Emma Schott, ohne Gewerbe, alle zu Straßburg
zu Gunsten von Friedrich Edouard Martzolff, Küfer, und Caroline Wendling seiner Ehefrau zu Straßburg
von einem Hause zu Straßburg Finckweiler Gasse N° 38, zu 21.000 Mark. Erwerbs Titel, Kauf Noetinger Nr. zu Straßburg den 2. Mai 1866
acp 642 (3 Q 30 357) f° 62-v du 11.8.

Fils du tisserand Jean Daniel Marzolff, Frédéric Edouard Martzolff épouse en 1862 Caroline Wendling, fille du cordonnier Jean Jacques Wendling
1862 (5.9.), Strasbourg 4 (121), Not. Lauth n° 10.356
Mariage du 5 septembre 1862. – ont comparu M. Frédéric Edouard Marzolff, garçon tonnelier chez M Butz, tonnelier à Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, fila majeur de M. Jean Daniel Marzolff, en son vivant tisserand et de Dame Catherine Barbe Braun, sa veuve, demeurant et domiciliée en cette ville, stipulant pour lui et en son nom du consentement de sa mère, ainsi qu’il le déclare, comme futur époux d’une part
Mademoiselle Caroline Wendling, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure de M. Jean Jacques Wendling, cordonnier et de Dame Anne Marie Anthès, son épouse demeurant et domiciliés en ladite ville, stipulant pour elle et en son nom du consentement de ses père et mère, comme future épouse d’autre part
Et M et Madame Wendling, père et mère ci-dessus nommés, qualifiés et domiciliés, la femme du mari autorisée, agissant pour assister et autoriser la future épouse leur fille & à cause de la constitution de dot qu’ils vont lui faire ci après

acp 513 (3 Q 30 228) f° 97-v du 6.9. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent dans sa part non liquidée dans la succession de Jean Daniel Marzolff vivant tisserand son père & de Jean Charles Marzolff son frère
Donation par les conjoints Wendling à la future épouse leur fille en avancement d’hoirie d’un mobilier estimé à 803 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession

Le propriétaire Marzolff vend à la Ville de Strasbourg le terrain en avant de l’alignement

1875 (2.11), Maire
3588. Verkauf durch Hr Marzolff Eigenthümer zu Straßburg
an die Stadt Straßburg zur Herstellung des alignement der Stadt
von 19 Q Meter 53 Q Decimeter Parzelle von einem Eigenthum Finkweilergasse N° 10 zu trennen, um sie mit der Straße zu vereinigen, zu 168 Mark
acp 646 (3 Q 30 361) f° 31 du 16.11.

Frédéric Edouard Martzolff meurt en 1888 en délaissant six enfants. L’inventaire mentionne la maison rue Finckwiller et une autre boulevard de Saverne (ensuite boulevard Poincaré)

1889 (5.1.), M° Keller
Erbverzeichnis nach dem zu Straßburg am 30. August 1888 erfolgten Absterben des Küfermeisters Friderich Eduard Martzolff
5. und 7. Januar. Auf Ansuchen von I. Caroline Wendling, ohne Gewerbe in Straßburg wohnhaft, Wittwe des p. Martzolff, handelnd eigenen Namens wegen der Errungenschafts Gemeinschaft welche auf Grund Ehevertrags vor dem früheren Notar Lauth in Straßburg am 5. September 1862 zwischen ihr und ihrem Ehemann bestanden hat und als Schenknehmerin der lebenslänglichen Nutznießung der Hälfte des Nachlasses ihres Ehemanns auf Grund des obenerwähnten Ehevertrags, ferner als Vormünderin ihrer nachgenannten in der Ehe mit p Martzolff erzeugten noch minderjährigen Kinder a) August Emil Martzolff, b) Mathilde Emma Martzolff, c) Eduard Ernst Martzolff & d) Johanna Pauline Martzolff,
II. Carl Philipp Eduard Martzolff, Küfermeister in Straßburg hendelnd eigenen Namens und als Nebenvormund der genannten minderjährigen, III. Friderich Alfred Martzolff, Bildhauer in Straßburg
die unter I a, b, c d, II und III genannten sind die einzigen Kinder und Erben des Frantz Eduard Martzolff zu 1/6.

acp 811 (3 Q 30 526) f° 4-v n° 3940 du 11.1. die Fahrnisgegenstände der Gemeinschafft sind geschätzt zu M 1906, die Kleider der Erblassers zu 117
Ein Wohnhaus in Vorder und Hintergebäude nebst Hof, Ställen Brunnen und Zubehör zu Straßburg in Finkweiler, Finkweilergasse N° 38 alt, N° 10 neu
Der Erblasser bespricht von der Gütergemeinschaft Ersatz des Eheheingringens 1) für die Mobilien die er geerbt und in die Ehe eingebracht hat 100, b) für baares Geld 1600, c) für ein Sekretär 80, zusammen 1780
die überlebende Wittwe bespricht ebenfalls für Ersatz des Eheheingringens 1) für Mobilien die nicht mehr in Natur vorhanden sind 643, 2) und für baares Geld 480, zusammen 1123
Zum Sondervermögen der überlebenden Wittwe gehört ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken zu Straßburg Zabernerring N° 23. Die Wittwe hat das Terrain, worauf das Haus errichtet ist, licitationswiese durch Urkunde des früheren Notars Koerttge zu Straßburg vom 14. Jnui 1872 zum Preise von 1200 erworben, Die Gebäude, welche auf diesem Terrain gestanden haben, sind im Jahre 1870 während des Bombardements von Straßburg zerstört worden und ist dafür eine Entschädigung vom M 17.600 bezahlt worden, welche während der Gemeinschafft bezogen worden ist. Die heute vorhandenen Gebäulichkeiten sind dann mit einem Kostenaufwande von rund 40.000 Mark errichtet worden
Die Wittwe hat im Nachlasse irrer Mutter eine Summ von 2400 Mrk geerbt, Dieser Intrag ist durch die Gemeinschaft zu ersetzen. Das Terrain ist geschätzt zu M 5000 und die Gebäulichkeiten zu M 27.000, zusammen 32.000
Die Passivmasse der Gemeinschaft beträgt 41.984. Mietzinse am Todestage 496

Leur fils Charles Philippe Edouard Marzolff est ensuite propriétaire. Il épouse en 1897 Louise Sophie Eugénie Lang

Mariage, Strasbourg (n° 186)
Straßburg am 9 März 1897 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Küfermeister Karl Philipp Eduard Marzolff, evangelischer Religion, geboren den 23. Juni des Jahres 1863 zu Straßburg wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Küfermeisters Friderich Eduard Marzolff, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und dessen Ehefrau Caroline geborene Wendling wohnhaft zu Straßburg 2. die gewerblose Luise Sophie Eugenie Lang, evangelischer Religion geboren den 27. Januar des Jahres 1866 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg Tochter des verstorbenen Schreinermeisters Frantz Conrad Lang, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und dessen Ehefrau Friederike Caroline geb. Haas wohnhaft zu Straßburg (i 16)



28, rue du Faubourg National


Rue du Faubourg National n° 28 – I 178 (Blondel), P 277 puis (1875) P 79, ensuite section 50 parcelle 61 (cadastre)

Partie arrière (aujourd’hui 13, rue de la Course) détachée en 1636


Le n° 28 à encorbellement au premier plan (mai 2011) – Façade en septembre 2007

La maison a un encorbellement de vingt-trois pieds de long en saillie de trois pieds et demi (Livre des communaux, 1587). Le couvent Saint-Jean à l’Île verte la vend en 1594 à son locataire, le boulanger Jean Spetter. Le cordier Jean Pierre Eberlen l’achète en 1603. Son fils aussi nommé Jean Pierre Eberlen vend en 1636 le bâtiment arrière qui donne dans le rue de la Course au boulanger Michel Jelin puis en 1637 le bâtiment avant au sellier Euchaire Frédéric Schübler ; ses ayants-droit en conservent la propriété jusqu’en 1865. Le sellier Jean Gaspard Ehrlenholtz la reconstruit en partie pendant son mariage comme le mentionne en 1753 la donation qu’il fait à son fils Jean Frédéric. Jean Frédéric Ehrlenholtz charge en 1780 le maître maçon Jean Georges Scherb de faire une cuisine au premier étage du bâtiment sur cour. Le maire interdit en 1815 à sa fille Salomé veuve de l’huilier Jean Daniel Cottler de faire des réparations à moins de supprimer l’encorbellement.


Plan-relief de 1727 (Musée historique). La maison forme la partie gauche du bâtiment à trois lucarnes sur la droite.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 101 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à encorbellement, rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (h-i) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois fenêtres au premier étage, deux au deuxième étage puis étage mansardé et deux niveaux de lucarnes. La cour R représente l’arrière (5-6) du bâtiment sur rue, les bâtiments (5-2) à l’est de la cour, celui en (3-4-5) étant plus en avant que celui en (2-3). Les deux petits bâtiments (1-2) se trouvent au fond de la cour. Les murs (1-6) en forment le côté ouest.
La maison porte d’abord le n° 64 (1784-1808), le n° 69 (1808-1857) puis le n° 28.


Cour R – Ponts et Chaussées, Projet d’alignement, route royale de 1° classe n° 4 de Paris à Vienne par Saverne, Strasbourg et Kehl (18 décembre 1823), ADBR, cote 2 SP 52 – La maison figure sous le n° 69 (Toute en bois encore passablement bonne, 2 étages en avance de 0.70)

Emile Bosch charge en 1904 l’entrepreneur Widmann de modifier la devanture. La maison est endommagée lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944. Le magasin est occupé depuis 1854 par des épiciers puis (1921) par les marchands de cycles Victor Modler (1921) et Auguste Fend (1938) qui tient ensuite un bazar puis un établissement d’apiculture (1963).


Nouvelle devanture, 1904 (dossier de la Police du Bâtiment)

avril 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

couvent Saint-Jean à l’Île verte
1594 v Jean Spetter, boulanger, et (1576) Véronique Heig – luthériens
1599 v Jean Kohler, boulanger, et (1597) Anne Jacob – luthériens
1602 v Gui Kohler, tailleur, et (v. 1570) Barbe Thomann – luthériens
1603 v Jean Pierre Eberlin, cordier, et (v. 1592) Marie Anwald, (1601) Susanne Kammerer puis (1617) Barbe Monn, d’abord (1607) femme du chef de chantier Jean Schumacher – luthériens
1603 v Jean Pierre Eberlin, cordier, et (1628) Aurélie Roth, d’abord (1619) femme du charron Jean Adolphe Obelé puis (1634) Anne Braunstein, d’abord (1624) femme du revendeur Jean Reinhard – luthériens
1637 v Euchaire Frédéric Schübler, sellier, et (1636) Jeanne Schott puis (1668) Marguerite Bœler, d’abord (1618) femme du jardinier Jean Hügel – luthériens
1680* h Samuel Schübler, sellier, et (1668) Anne Marie Reffolt – luthériens
1705* h Frédéric Schübler, sellier, et (1709) Aurélie Saum – luthériens
1713 h Jean Gaspard Ehrlenholtz, sellier, et (1713) Aurélie Saum veuve du sellier Frédéric Schübler – luthériens
1753 h Frédéric Ehrlenholtz, sellier, et (1753) Dorothée Lix – luthériens
1816 h Jean Daniel Cottler, huilier, et (1783) Salomé Ehrlenholtz – luthériens
1816 h Théophile Keller, négociant, et (1813) Marie Salomé Cottler
1854 h Charles Keller, marchand épicier, célibataire († 1864)
1865 v Gustave Ensfelder, marchand épicier, et (1865) Julie Emma Mühlbacher
1905* h Emile Bosch, menuisier, et (1890) Emma Ensfelder
1914* Société evangélique de Mission intérieure Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1713

(1765, Liste Blondel) I 178, Jean Gaspard Ehrlenholtz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joh: Friderich Ehrlenholtz, 6 toises, 3 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 293, Keller, Théophile, épicier – maison, sol, cour, bâtiment – 2,1 are

Locations

1687, Georges Frédéric Knobloch, tisserand
1693, Jean Joachim Farrenschon, cordier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 420-v
Le couvent Saint-Jean à l’Île verte paie 8 sols 10 deniers pour la maison louée au fournier Jean Spetter, à savoir un encorbellement (23 pieds de long, saillie de 3 pieds ½), un auvent fixé à cet encorbellement (même longueur, saillie supplémentaire de trois pieds), un autre encorbellement, une marche en pierre (5 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds 4 pouces) à côté de la porte un muret en pierre (2 pieds de long, saillie de 4 pieds), un étal de revendeur (4 pieds ½ de long, 2 pieds de large)

Anderseitten der Straß vnder Wagnern beÿm Zollthor wider Angemeßen hinauß nach dem Weißen Thurn Zu.
Das Closter Sanct Johann zum Grünenwördt alhie hatt ein Hauß, da Hanß Spötter der Haußbeckh Innen sitzt, daran ein Vsstoß xxiij schu lang, iii+ schu herauß, Ane demselben ein Wettertach In gleicher lenge noch iiij schu weiter für den Vsstoß herauß, Vnden Vor der Haußthür ein steinen Tritt v+ schu lang, j schu iiij zoll heraus, Neben der haußthüer ein steines Meürlin ij schu breit iiij schu herauß, Ein Gremppenbanckh v= schu lang ij schu breit, Ein Laden vj schu lang, ij schu breit, Bessert xiiij ß x d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1636, Préposés au bâtiment (VII 1346)
Le cordier demande une inspection de son encorbellement porté au registre des loyers

(f° 14) Donnerstagß den 7. Aprilis a° 1636, Folgende Augenschein eingenommen vnd Expedirt – New Wetterdach
Beÿ hanß Peter Eberle des Seÿlers hauß vor den Zollthor, gegen der Elenderherberg vber, Bitt *ben Wettertach wie solcheß In lehnung Manual fol. (-) beschrieb. v. daselbst Zu erseh.

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Le sellier Gaspard Erlenholtz est autorisé à construire de nouveaux combles mansardés à sa maison à encorbellement et à rehausser les fenêtres à l’étage supérieur.

(f° 97-v) Eodem die 22. Januarÿ 1737. – Caspar Erlenholtz
An Caspar Erlenholtz des Sattlers Hauß in der Weisen Thurnstraß, Welcher umb erlaubnus gebetten einen Neüen dachstuhl a la Mansarde auf besagtes hauß so einen Überhang Hat, Zubauen, auch die fenster in dem Obern Stock Höher machen zulaßen. Erkannt Willfahrt.

1815, Voirie (283 MW 357)

n° 293, Le soussigné Georges Mathias Blanck Mr Maçon (…) de crepir et blanchir le rez de chaussée de la Maison sise faubourg blanc n° 69 appartenant a la veuve Salomé Cottler née Ehrlenholz (renvoi a l’architecte le 17 mars 1815)
Considérant que la maison dont s’agit a une avance et qu’elle n’est pas alignée, suis d’avis que toute réparations lui soient interdites, 20 mars 1815 Villot
– maire, defense (…)a moins de prendre l’engagement par écrit d’en faire oter l’avance et d’en porter la façade dans l’alignement à tracer 21 mars 1815

n° 304, la veuve Salomé Cottler, Qu’elle desirerait faire un léger changement à la façade de la maison sise faubourg blanc N° 69 dont le fait est seulement d’abattre au rez de chaussée un petit mur sur lequel est placé une fenêtre et remplacer celle ci par une porte d’entrée sans deranger aucun pilier & sans y appliquer la moindre réparation de maçonnerie
Plan de la fenêtre ou croisée dont ce qui est bariolé devrait être oté – renvoy à l’architecte le 3 avril 1815
– Considérant que la maison dont s’agit a une avance et qu’elle n’est pas alignée, suis d’avis que toute réparations lui soient interdites, 12 avril 1815, Villot
– maire ; defense (…) a moins d’en faire oter l’avance et de reconstruire ensuite la façade dans l’alignement à tracer, 13 avril 1815

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Jean Frédéric Ehrlenholtz charge en 1780 le maître maçon Scherb de faire une cuisine au premier étage du bâtiment sur cour.

(p. 533) Dienstags den 7.ten Novembris 1780 – Joh: Friderich Ehrlenholtz der Sattler will in seiner ane der weißenthurnstraß gelegenen behaußung im hoff im ersten stock eine Küche mit Heerd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr am steinernen gäbel Hinauf von allem holtz entfernt, Erkandt, willfahrt
Mstr. Scherb

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison qui comporte un passage vers le bâtiment accessoire commun, un atelier, une cave voûtée, un puits commun, autres appartenances et dépendances est estimée à la somme de 1 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg Blanc

nouveau N° / ancien N° : 28 / 69
Ehrlenholtz
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois et avance mauvais état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 42 case 2

Keller Théophile, épicier

P 293, maison, bât. et cour – sol, Faub. national 69
Contenance : 2,10
Revenu total : 163,09 (162 et 1,09)
Folio de provenance : (42)
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 64 case 2

Keller Théophile, épicier
1867, Ensfelder, Gustave, épicier

P 293, maison, sol, cour, Faubourg national 28
Contenance : 2,10
Revenu total : 163,09 (162 et 1,09)
Folio de provenance : (42)
Folio de destination :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 61 case 2

Ensfelder, Gustav, Spezereihändler
1905 Bosch Emil, Rentner, Ehefrau Marie geb. Ensfelder (2144)

P 79, Hofraum, Haus, Weissthurnstrasse 28
Contenance : 2,10
Revenu total : 163,09 (162 et 1,09)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 155 case 2

Parcelle, section 50, n° 62 – autrefois P 79
Canton : Weißthurnstraße Hs N° 28 / 827
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,84
Revenu : 1700 – 1900
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1914), compte 1897
Bosch Emil Ehefrau geb. Ensfelder
(gelöscht 1914)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1914), compte 64
Evangel. Gesellschaft zur Förderung der innern Mission
1922 Société evangélique de Mission intérieure Strasbourg
1943 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1943), compte 6134
Evangelisch-Lutheranische Landeskirche
1947 Société Evangélique de Strasbourg (Mission intérieure) à Strasbourg

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 6, Rue du fauxbourg Blanc f° 11

64
Pr. Ehrlenholtz, J. Frederic, Sellier – Taneurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Weissthurmstrasse (Seite 194)

(Haus Nr.) 28
Würgel, Spezereihdl. 0
Sonnenmeter, Anw.- Geh. 1
Susslick, Eisb.-Schaffn. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 72)

Faubourg National n° 28 (1889-1987)

Le tribunal condamne en 1898 Gustave Ensfelder à payer une amende de trente marks pour avoir refusé de rehausser une cheminée  : les travaux seront faits en 1909 après de nouvelles plaintes. Emile Bosch charge en 1904 l’entrepreneur Widmann de modifier la devanture. L’épicier Léon Würgel fait poser un store en 1905 ; il s’inquiète en 1913 que la maison est étayée de toute part à cause de travaux chez les voisins. La maison est endommagée lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944. L’hôtel Pax (sis aux n° 24-26) projette en 1959 d’établir un passage sur la parcelle du n° 28 mais les travaux n’ont pas lieu. Il agrandit en 1986 sa cuisine sur la parcelle.

Le magasin est occupé par les épiciers Charles Heitz (1897), Georges Riedel (1904), Léon Würgel (1904) puis Eugène Oster (1914), le marchand de cycles Victor Modler (1921) puis Auguste Fend (1938) qui tient ensuite un bazar puis un établissement d’apiculture (1963).
Bijoutier Isidore Bernstein (1928) puis Hermann (1932)

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie Gustave Ensfelder, domicilié sur place, de faire ravaler la façade – Le propriétaire qui a l’intention de transformer la maison à l’occasion du mariage de sa fille demande de reporter le ravalement – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juillet 1890.
  • 1897 (avril) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Heitz demande l’autorisation de poser une machine automatique, fixer deux hampes et de suspendre des marchandises – Droits à verser
    1897 (juin) – L’épicier Charles Heitz déclare payer des droits depuis deux ans, c’est-à-dire depuis son entrée dans le magasin, pour une petite étagère, trois petites hampes et pour suspendre des marchandises – Le maire répond que les droits qu’il vient d’accorder ont trait à deux hampes et non trois.
  • 1898 (janvier) – Jacques Roth, locataire au troisième étage du 26, rue du Faubourg National, se plaint de la fumée provenant de la cheminée du n° 28. – La Police du Bâtiment constate que la cheminée est au niveau des fenêtres du plaignant. Le voisin Ensfelder devra rehausser la cheminée. – Jacques Roth réitère sa plainte en mars – Gustave Ensfelder estime que le règlement ne l’oblige pas à modifier la cheminée. La Police du Bâtiment établit le contraire, croquis à l’appui – Gustave Ensfelder argue que son voisin a aménagé un nouveau logement dans les combles – Comme Gustave Ensfelder refuse de supporter les frais des travaux, la Police du Bâtiment suggère à Joseph Roth de les payer. – Le tribunal condamne Gustave Ensfelder à payer une amende de 30 marks. – Joseph Roth déclare ne pas avoir les moyens de faire les travaux.
  • 1901- Le maire notifie Gustave Ensfelder, domicilié sur place, de faire ravaler la façade – L’entrepreneur Widmann (1, place Saint-Louis) demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que Georges Riedel a posé sans autorisation une enseigne sur l’encorbellement et deux vitrines – Il répond que seule la disposition des objets est nouvelle – La Police du Bâtiment constate qu’elle n’a délivré aucune autorisation – Autorisation de poser quatre enseignes et deux vitrines – Georges Riedel déclare supprimer les enseignes qui font de la publicité pour les fabricants sans augmenter ses ventes – Nouvelle autorisation pour deux vitrines seulement
  • 1904 – L’entrepreneur Widmann (1, place Saint-Louis) demande au nom d’Emile Bosch l’autorisation de poser une devanture – Le maire autorise Emile Bosch à faire modifier la devanture (septembre 1904) – Travaux terminés, novembre 1904 – Dessin
  • 1904 – Léon Würgel (produits des colonies, épicerie fine et vins, 18, rue du Jeu-des-Enfants) demande une autorisation pour une lampe électrique déjà posée par l’Electricité de Strasbourg – La Police du Bâtiment répond que l’objet posé sur l’encorbellement excède la saillie maximale – L’Electricité de Strasbourg intercède en faveur du pétitionnaire – La Police du Bâtiment refuse de créer une exception – L’objet est retiré, mars 1905
  • 1905 (mai) – Léon Würgel demande l’autorisation de poser un store – Autorisation – Le store est posé, août 1905
  • 1907 – Le sieur Schmid occupe la voie publique devant le 28, rue du Faubourg National
  • 1906 – Henri Rund, locataire au troisième étage du 26, rue du Faubourg National se plaint d’être incommodé par les fumées provenant du n° 28. – Le maire demande à Emile Bosch de rehausser la cheminée – Emile Bosch déclare que la disposition est la même depuis plus de cent ans – Le maire Schwander écrit qu’il ne peut être dérogé au règlement – Emile Bosch qui habite au 18, allée de la Robertsau est absent – La cheminée n’est pas rehaussée, octobre 1907
  • 1908 – Léon Würgel demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – La Police du Bâtiment dresse un croquis – Autorisation – Libellé, Asbach Cognac
  • 1909 (juillet) – Le maire notifie Emile Bosch (demeurant 6, rue Geiler) de faire ravaler la façade – Le ravalement a eu lieu, août 1909
  • 1909 – Nouvelle plainte de Henri Rund – Le maire demande de rehausser la cheminée à Emile Bosch (demeurant 22, Roseneck, ensuite rue du Général de Castelnau) qui réitère ses arguments – L’entrepreneur Widmann demande une visite des lieux – La cheminée a été rehaussée, mai 1909
    1909 – L’entrepreneur Widmann (1, place Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, mai 1909.
  • 1911 – Léon Würgel demande l’autorisation de poser une étagère (planche) sous l’encorbellement pour présenter des légumes. Croquis – Autorisation – L’objet est retiré
    1912 – La Police du Bâtiment constate que Léon Würgel a posé trois enseignes sans autorisation (panneaux publicitaires pour Maggi et le café Négus)
    L’Entreprise générale de torréfaction Negus (Negus Caffee-Gross-Rösterei, 18, rue Brûlée) demande au commissaire de police l’autorisation de faire poser le panneau sur l’encorbellement – Autorisation
    Camille Scheibel, représentant de la société Maggi (boulevard de Schirmeck, ensuite boulevard de Lyon) demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire – Autorisation
    1913 – Léon Würgel fait part à la Police du Bâtiment qu’il a retiré l’enseigne Cognac Asbach
  • 1913 – Léon Würgel déclare que sa maison est étayée de toute part à cause de travaux chez les voisins. – La Police du Bâtiment répond que le bâtiment voisin (appartenant à la société de la Croix bleue) en est au premier étage et que tout danger est écarté
  • 1914 (janvier) – Eugène Oster déclare avoir retiré l’enseigne posée par Léon Würgel.
    1914 (juin) – Eugène Oster demande l’autorisation de poser une enseigne à son magasin d’alimentation
  • 1974 – Le peintre en bâtiment J. Arnheiter (11, rie Finckwiller) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation
  • 1921 – Le marchand de cycles Modler demande l’autorisation de poser deux panneaux publicitaires (marques Michelin et Dunlop) – La Police du Bâtiment constate que la saillie dépasse les limites autorisées
    1924 – Les Ponts-et-Chaussées sollicitent l’avis de la Ville avant de statuer sur la demande de Modler d’installer sur le trottoir une pompe à essence sur chariot mobile – Le service compétent ne soulève aucune objection
    1924 – Victor Modler demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. Dessin (fourche et roue de vélo, hauteur 1,40 mètre)
  • Commission contre les logements insalubres. 1904, rien à signaler
    1906, le propriétaire du 17, rue de la Course grevé d’une servitude d’écoulement des eaux provenant du 28, rue du Faubourg National demande une visite des lieux. La servitude s’éteint puisque les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations.
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
    1926 – La Police du Bâtiment estime que la plainte de la locataire Seligmann n’est pas fondée (locataire principal, Modler)
    1929 – La locataire Florine Seligmann se plaint que les cabinets d’aisance sont mal entretenus et se bouchent – La Police du Bâtiment note que l’affaire concerne le propriétaire ou le principal locataire
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate que le bijoutier Isidore Bernstein a posé une vitrine sur le trottoir – Demande – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et une vitrine
    1932 – L’horloger Hermann doit régler les redevances
  • 1938 – Le marchand de cycles Auguste Fend demande l’autorisation de poser trois enseignes plates (sur la façade et de chaque côté de l’encorbellement) – Autorisation
    1941 – Auguste Fend (marchand de cycles et de jouets) demande l’autorisation de modifier les enseignes (libellé Bazar Aug. Fend) – Accord
  • 1945 – La maison est endommagée lors du bombardement aérien le 25 septembre 1944. Certificat de sinistré accordé à Auguste Fend
  • 1950 – Auguste Fend (Bazar, souvenirs, cycles, parfumerie, jouets) demande l’autorisation de poser deux vitrines – Accord – Le même demande l’autorisation de suspendre une cigogne en bois – Autorisation
    1953 – La Police du Bâtiment constate qu’Auguste Fend a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Autorisation
    1960 – Auguste Fend retire l’enseigne en forme de cigogne
  • 1959 – Emile Forster, gérant de la société Hôtel Pax (24-26, rue du Faubourg National) dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Jean Sorg (22, rue Richard Wagner) avec l’autorisation du propriétaire, la Société évangélique de Strasbourg. Les travaux consistent à établir un passage derrière l’escalier de service pour relier les couloirs latéraux au deuxième et au troisième étage. – Plan de situation
    Le ministère de la construction émet un avis favorable – Permis de construire accordé le 8 septembre 1959 – Le permis de construire est périmé sans que les travaux aient été exécutés
  • 1962 – La Société évangélique de Strasbourg est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour peindre la façade
  • 1963 – L’établissement d’apiculture Auguste Fend demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées – Même demande par G. Muller (Lumina plexi, 14, rue d’Obernai) – Autorisation
  • 1986 (18 novembre) – La Police du Bâtiment constate que des travaux ont lieu sans autorisation
    1986 (26 novembre) – La société anonyme Hôtel restaurant Pax, agissant par Robert Dollinger, demande l’autorisation d’agrandir sa cuisine. Propriétaire, Société évangélique mission intérieure (SEMIS), 16, rue de l’Ail – Plan cadastral de situation – Photographies
    1986 (décembre) – Mme W. Siegrist, propriétaire du 30, rue du Faubourg National (demeurant rue du Schnokeloch) donne son accord pour édifier un mur
    1987 (février) – Le gros œuvre est terminé – Travaux terminés, mars 1987
  • 1985 – Le maire demande à l’hôtel Pax de faire ravaler la façade. Robert Dollinger répond que l’hôtel sis 24-26, rue du Faubourg National n’occupe pas le n° 28. – Même courrier adressé à la Société évangélique de Strasbourg mission intérieure
    1987 (janvier) – Arrêté portant injonction de ravalement
    1986 (septembre) – La société Mariano (rue Lignée à Vendenheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    1987 (mai) – La société Buck (rue de la Grotte à Griesheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, juin 1987

Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du couvent Saint-Jean à l’Île verte. Son receveur Erasme Wachter la vend en 1594 au boulanger Jean Spetter, jusqu’alors locataire, et à sa femme Véronique Heig. Elle comprend deux bâtiments, deux petites cours, l’arrière donne dans la rue de la Course.

1594 (xviij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 293 (Registranda Meyger) f° 241
(P. fol. 273) Erschienen der Fürnem herr Eraßmus Wachter disser Zeit Schaffner des hauses Zu Sant Johann Zum grienen Wörd Zu St. Hatt verkaufft
dem Erbarn Hannß Spetter Brottbeck, vnd Veronica Heÿgin seiner ehelich. haußfrauwen Hannß Peter Eberlin dem Seÿler vnd Marien Anewaldin seiner Ehegemaheln, So alle Zugeg.
Zweÿ heüser, Ein Vorders vnd Hinders, mit Iren hoffestetten, Zweÿen höfflin vnd Schopff holtzhauß, Ouch allen Iren gebeuwen geleg. Inn der Voorstatt Straßburg, vnder Wagnern, gegen der Ellenden herrberg hinüber, Einsit Zum theil neben Friderich Braun dem weißbecken, vnd Zum theil Marx Rothen dem gartner, Andersit neben Michels Hucken dem gartner, Hinden vff die Renn gaß. stoßend, da sie auch einen vßgang haben, Dauon gond v. guldin gelts, ablesig mit C guld. St. Werung vff Sant Methardts tag, den Hauß Zu Sant Johann Zu m Grienen Wörd, Mehr j lb d glts Lösig mit xxv lb d vff (-) den herren Zu Alten Sant Peter alhie, Item x ß d glts stond Inn hauptgut x lb d vff Sant Ulrichs tag, den Cartheusern, Item Zwen guldin gelts, widerkhöuffig mit 50 gulden St. vff Allen heÿlig. tag, dem Barfusser Closter, Vnd dann Ein guldin gelts ablosig mit 20 guldin, derselbig Werung vff den dreÿzegend. tag Maÿ fallend, Sant Margred Closter alhie, Jäh. & Vnd alles Rht & Vnd were disser Khouff Vber Vorbestimpte beschwerd. so sie Khöuffer Zu Verzinsen vber sich nemmen & Zugang. vnd beschh. Für vnd vmb 490 Pfund

Jean Spetter originaire de Stuttgart épouse en 1576 Véronique, fille de Jean Hug, sans doute de Gengenbach
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 84 n° 13)
1576. Hanß Speter, Hanß Speter Son vonn Stutgarten vnd veronica Hanß Hügen von Gengen Nachgelaßene tochter (i 44)

Jean Spetter achète le droit de bourgeoisie le 4 mai 1577
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 277
Hanß Spötter von Stuttgarthen der beck hatt das Burgkrecht Kaufft und dient Zu den Becken, Eod. die [4. Maÿ a° 1577]

Jean Spetter et le cordier Pierre Eberlé hypothèquent la maison au profit du fils mineur de Philippe Reisseissen. L’acte est annulé lors de la vente ci-dessous passée en 1599.

1596 (vts [letst. Julÿ]), Chancellerie, vol. 303 (Registranda Meyger) f° 168-v
(Inchoat. in Proth: fo: 189.) Erschienen Hannß Spötter d. Schwartzbeck So dann Hannß Peter Eberlen d. Seÿler beede Burgere Zu Straßburg
Haben, bekhandt vnnd Inn gegenwertigkheit Hanß Schetzell des Huffschmÿtts auch burgers Zu Straßburg, Als Vogts Philips Reicheÿsen selig. Sun – schuldig sig. 50. Pfund
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt, Zweÿ heüser Ein Vorders vnd ein hinders, Mit Iren hoffestett. Zweÿen höfflin, Schopff vnd holtzhauß Auch Allen And. Iren gebeuwen & geleg. alhie Inn d. Voorstatt vnd. wagnern, geg. d. Ellenden h.berg hinüber, einsit Zum theil nebent Friderich Braun dem weißbecken vnd Zum theil Marx Rothen dem gartner, and.sit nebent Michell Hucken dem gartner hind. vff die Rhenngaß. stossend, Dauon gond fünff guld. gelts Ablösig mit 100 guld. Straßburg. Werung den hauß Zu Sant Johann Zum grinen wörd, Mehr Ein Pfund Pfenning gelts, Lösig mit 25 Pfund & den herren Zum Altten Sant Peter alhie, Item Zehen schilling Pfenning gelts, wid.khöuffig mit 10 Pfund Pfenning, den Cartheüsern Item Zwen guld. gelts, stod Inn Hauptgut 50 guld. Straßburg. werung dem Barfüsser Closter alhie, Vnd dan Ein guldin gelts lösig mit 20 gumd. derselbig werung, Sant Margred Closter alhie, Jarlich. wie man sagt
[in margine :] Disse gegenwertige Verschreibung Ist cassirt vnd Abgethan, vß geheiß Hannß Schätzell des Glöubigers vonn Wegen Eines Neuwen getroffenen Contracts prout in Reg. 99. fol: 332. Act. den 27. tag Decembris Anô 99

Jean Spetter et sa femme Véronique Heyg vendent la maison avec le consentement du cordier Jean Pierre Eberlé au boulanger Jean Kohler. Le bâtiment servant de boulangerie est vendu avec la moitié d’un nouveau bâtiment et l’usage commun des dépendances (cour, écurie, puits et latrines)

1597 (xix tag Septemb.), Chancellerie, vol. 309 (Registranda Meyger) f° 243-v
(P. fol. 164.) Erschienen Hannß Spetter der Haußbeck burger Zu St. Vnd Veronica Heÿgin sein eheliche haußfrauw Inn beÿein auch mit gutten Wissen willen vnd gehell Hannß Peter Eberlin des Seÿlers, Haben (verkaufft)
Hannß Kholer dem Brotbecken, Burgern Zu St.
Ein Becken behausung, mit allen begriffen Zugehörd vnd gerechtigkeit, Sampt dem halben theil des Neuwen Buwells, gegen dem Bachhauß Ouch gerechtigkeit beder gemeÿnen Höfflin, Stellen, Bronnens vnd Profeÿs, darzu den Vordern vnd hindern gemeÿnen Inn vnd vßgang, gelegen Inn der Voorstatt Straßburg, vnder Wagnern, Vornenher vff Peter Eberlen den Seÿler obgedacht gegen der Ellend. Herrberg Hinüber, hinden Inn die Renngaß, Einseit nebent Friderich Braun dem Weißbeck vnd Zum theil Marx Rothen dem gartner, Andersit nebent Michell Hucken auch gartner, hinden vff die Renngaß stoßend, Dauon gond nachuolgende beschwerden, so der khöuffer obgedacht Zubezalen vnd Zuuverzinsen vber sich genommen, Als x ß d gelts Ablösig mit x lb s vff Sant Ulrichs tag fallen, den Cartheusern Mehr Zwen guldin gelts Losig mit 50 guldin St. Werung, vff Aller Heilig. tag dem Barfüsser Closter, Item so sindt sie noch Hafft für ein Schuld 50 pfundt pfenning Inn Jahrs frist Zubezalen, hannß Schätzell dem Huffschmÿtt, vnd dann Erasme Wachtern Schaffnern Zu Sant Johann Zum Grunen Wörd Zu halben theil Zu genissen Zielen Zubezalen 117 Pfund 17 schilling vnd 6 pfenning & wie man sagt & vnd alles Rht & Vnd ist disser khauff vber disse hieuorbestimpte beschwerden Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 245 Pfund 17 schilling vnd 6 pfenning Straßburger
(vide in prot. 94. fol. 273)

Le boulanger Jean Kohler épouse en 1597 Anne, fille de Jean Jacob d’Offenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54-v n° 49)
1597. Hans Koler der Beck J. Anna Jacobs Hansen tochter Von Offenheim 3. Octobris (i 57)

Le boulanger Jean Kohler vend la moitié indivise du nouveau bâtiment à Jean Pierre Eberlen, propriétaire de l’autre moitié

1599 (xxvij tag Decembris), Chancellerie, vol. 321 (Registranda Meyger) f° 332
(Inchoat. In Proth. fol. 337.) Erschienen Hannß Kholer der Brotbeck burger Zu St. Hatt für sich & verkaufft
Hannß Peter Eberlin dem Seÿler, Burgern Zu St. So Zugeg. Ime & Khouffe
das halb theil für vngetheilt Ane einem Neuw gebeuwenen heüßlin vnd Keller mit allen begriffen vnd Zugehörd, sampt dem Gengell, bitz vff den fünffen Balcken xiiij, Werckschuh lang, vnd daran das vberig halb theil Ime dem Khäuffer Zuuor für vngetheilt Zugehöret, gelegen Inn Ir beder Partheÿen gerechtigkeitn alhie Inn der Voorstatt Straßburg Vnder Wagnern, gegen der Ellend. Herberg über vff Friderich Braunen des Weißbecken Nachkom stoßend, Vnd Ist disser Verkhauff vnd Kauff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 100 pfund pfenning
(vide in proth. 97. fol. 164. – Postea pthum fol. 362)

Jean Kohler et sa femme Anne hypothèquent leur maison au profit du tailleur Gui Kohler

1601 (Andern tag Octobris), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 311-v
(Inchoat. in Proth. fol: 313.) Erschienen hannß Kholer d. Brotbeck burger Zu Straßburg, Vnnd Anna sein eheliche haußfraw, Hab. sich Vnver: für sich Verschriben
Gegen Veit Kholer schneid. burger Zu Straßburg, demselbig Zu Zinsen 2 pfund vnd 10 schilling pfenning gelts Ablösig mit 50 pfund pfenning Straßburger
Vonn Vff vnd Abe hauß, hoffestatt, höfflin vnnd Stall sampt dem Bachhauß geleg. Inn der Statt Straßburg, Vnder wagnern gegen d. Ellend. Herrberg hinüber geleg. einsit Zum theil nebent Friderich Braunen des Weißbeckh selig. Erben vnnd Zum theil Marx Roth dem gartner, Andersit nebent Michell Huck stoßend gind. vff die Renngaß vornenher vff hannß Peter Eberlin den Seÿler, dauon gond x ß d gelts ablösig mit x lb d den Cartheüsern, Mehr zwen guldin gelts Losig mit L gld Straßburg werung, dem Barfüsser Closter, Sunst eÿg.
[in margine :] Erschienen Veit Kholer hatt in gegensein hanß Kholers vnnd Anna seiner haußfrawen wie Auch Burckhardt Güttel Ir Anna geschwornen Vogts (…) Quitt. Act. 22. Februarÿ Anno 1602.

Jean Kohler et sa femme Anne établissent un cens sur leur maison au profit du tailleur Gui Kohler

1601 (vt spâ [Andern tag Octobris]), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 312
(Inchoat. in Proth. fol: 313.) Erschienen hannß Kholer d. Brotbeck burger Zu Straßburg, Vnnd Anna sein eheliche haußfraw, Hab. sich Vnver: für sich Verschriben
Gegen Veit Kholer schneid. burger Zu Straßburg, demselbig & seinen Erben Zu Zinsen iij lb viiij ß gelts Ablösig mit Lxviij lb d Straßburger
Vonn Vff vnd Abe hauß, hoffestatt, höfflin vnd Stall sampt dem Bachhauß geleg. In d. St. St. Vnd. wagnern geg. der Ellend. Herrberg hinüber & prout supra, dauon gond x ß d gelts Lösig mit x lb d den Cartheüsern, Mehr zwen guldin gelts wid.kheüffig mit L guld Straßburg werung, dem Barfüsser Closter, So dann ij lb x ß d gelts stond L lb d hauptgutt Veit Kholern obgedacht Sunst eÿg.
[in margine :] Erschienen Veit Kholer hatt in gegensein hanß Kholers vnnd Anna seiner haußfrawen wie Auch Burckhardt Güttel Ir Anna geschwornen Vogts (…) Quitt. Act. 22. Februarÿ Anno 1602.

Jean Kohler et sa femme Anne, assistée de son père Jean Jeckel d’Offenheim, cèdent la maison à leur cousin Gui Kohler en paiement de 120 livres

1602 (xxij tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 342 (Registranda Meyger) f° 91-v
(Inchoat. in Proth. fol: 106.) Erschienen Hannß Kholer der Brotbeck burger Zu Straßburg Vnnd Anna sein eheliche haußfrauw, mit beÿstand gutt wüß, will und gehell Burckhardt Güttell des Beck burgers Zu Straßburg, Ir Anna geschwornen Vogts Ouch Jeckells Hannß von Offenh. Vnnd Hannß Müllers weinstichers burgers Alhie derselbig. Anna Vatters Vnd Vetters, Haben Unver: für sich & Einer freÿen unwiderrufflich gaben mit hernach er Zelt. condition vnd geding, Ane statt vnnd Zur bezahlung 120 pfund pfenning so bemelte ehegemechd hannß kholer vnd Anna Veit Kholern dem schneÿder burger Zu Straßburg (…) schuldig worden
denselbig Veit Kholer, Irem Vettern übergeben vnnd Zugestellt
Hauß, hoffestatt, höfflin vnnd Stall, sampt dem Bachhauß, geleg. Inn d. St. St Vnder Wagnern, gegen der Ellenden Herrberg hinüber, einsit neben Friderich Braunen des Weißbecken selig Erben vnnd Zum theil Marx Roth. dem gartner Andersit neben Michell Hucken stoßend hind. vff die Renngaß, Vnnd vornenher vff Hannß Peter Eberlin den Seÿler, Davon gond nachuolgende beschwernüß so obgedacht Veit Kholer über sich genommen Als x ß d gelts, ablösig mit x lb. d. dem Cartheüsen, Mehr Zwen guldin gelts Losig mit L guldin Straßburg Werung dem Berfüsser Closter, vnnd dann seindt sie noch hafft für ein schuldt 11 pfund pfenning H Erasmo Wachtern geweßenen schaffner Zu sant Johann, wann man sie fordert Zuerleg. Vnd thun hieuor bestimpte beschwernüß mit sampt sein Veit Kohlers 120 pf pfenning schuldt Auch Allen Versessen Zinß Zusammen gerechnet 170 pfund vnd 6 schilling pfenning Straßburger
(Vide in Reg: 1601. fol: 311)

Originaire de Kirchberg près d’Ulm, Gui Kohler achète le droit de bourgeoisie le premier septembre 1573
1573, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 221
Veitt Koler von vnder Kirchberg beÿ Ulm der schneider hatt das burgkrecht Kaufft und dient Zu den schneidern Eod. die [den Ersten Septembris A° & Lxxiij]

Gui Kohler et sa femme Barbe font baptiser des enfants de 1574 à 1587. Un acte de 1600 indique que sa femme s’appelle Barbe Thomann
Baptême, cathédrale (luth. f° 17) 1574. Donnerstag den 5 Augusti. P. Veit Coler Schneider. M. Barbar. I. Margareth (i 19)
Baptême, cathédrale (luth. f° 36-v) 1587. Sontags 27t. [Aug.] Vit Koler Schneid.s vnd Barbara, Hans M[ichael] (i 38)
1600, Chancellerie, vol. 327 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 39-v
Veith Kohler der Schneider vnd Barbara Thommennin, beede ehegemechde

Gui Kohler qui a été emprisonné l’année précédente pour injures doit renoncer dans les quinze jours à son droit de bourgeoisie. Après avoir obtenu plusieurs délais, il demande que la peine soit commuée en amende, en arguant qu’il a huit enfants et que la tribu l’empêche de travailler. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment une commission qui examinera l’affaire.
1593, Conseillers et XXI (1 R 72)
(f° 124) XXI. Februarÿ. – Veit Koler vmb Begnadigung
Veit Koler d. schneider p. Lt. Hüenerer vbergibt ein supplôn darin er m. h. erkümert auß der ursachen er v.schinnens Jars Inhafft kohmen wegen etlicher reden Zu v.thadigung des Bubenhoffers vnd dan d. er dem Comenthur huren Zuförderlich* haben soll, vnd daruff Ihme vor Rhat d. bescheid worden In 14. tag. sein Burgerrecht vffzusagen, er hab aber danach* d. Aidgenossen vnd anderer Intercession vnd.schiedlich dilationes erhalten da der letzt termin bey Ostern außgeht, mitler weÿl seÿ Ihme auch d. handtwerck von d. Zunfft nid.gelegt. Nun hab er 8 lebendig Kinder vnd seÿ *icht die handlung m. h. schwerer fürgebracht dan sie an Ihr selbst geschäfft bitt Ihme solche straff In ein gelt straff vff 50. lib.d. Zuverwanden. Erkandt. Man soll sein handlung vffsuch. vnd bedenck. H. Schilling, H. Volck

Gui Kohler paie cinq livres à Jean Kohler pour frais de construction

1603 (vt spâ [xxv. Maÿ]), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 197-v
(Inchoat. in proth. fol: 147.) Erschienen Hanns Kholer der Brottbeckh burger Zu Straßburg
Htt bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit Veit Kholers des Schneÿdes, burgers Zu St. seines Vettern Offentlich verÿehen
das Jetzgemelter Veit Kholer Ime Hanß Kholer heüt dato erlegt vnd bezalt hatte 5 Pfund d Straßburger für sein hannß Kholers forderung des Buw costens so ane obgenanter Behausung angewendet

Gui Kohler assisté de son cousin Jean Kohler vend la maison au cordier Jean Pierre Eberlin

1603 (xxv tag Maÿ), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 197
(P. fol. 146.) Erschienen Veit Kholer der Schneÿder, burg. Zu St. Mit beÿstand & Hans Kholers des Beckh. des Vettern, Hatt (verkaufft)
Hanß Peter Eberlin dem Seÿler, Burgern Zu St.
Hauß, Hoffestatt, Höfflin Vnd Stall, mit lallen Iren gebeuwen geleg. Inn der St. St. Vnder Wagnern, gegen der Ellenden Herrberg. hinüber, einsit etwan neben Friderich Braunen, Jetz Jörg Lorentz dem Weißbeck. Vnd Zum theil Marx Rothen dem garttner, Andersit neben Michell Hucken dem gartner, stoßend hinden vff die Renngaß, vnd Vornenher vff den Khöuffer selbst, Davon gond Zehen schilling Pfenning glts ablosig mit x lb d vff Sant Ulrichs tag fallend den Cartheüsern beÿ St. Item Zwen guldin gelts Losig mit 50 guldin St. Werung vff Aller Heÿlig tag dem Barfüsser Closter alhie & vnd alles Rht & Also d. & Vnd Ist disser Khauff vber hievor bestimpte beschwerd. so der Kheuffer vber sich nimpt Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 153 Pfund vnd 15 schilling pfenning Straßburg.
(vide ct. in Reg. 602. fol: 92. Et in Proth: 97 fol: 164)

Originaire de Künsbach, le cordier Jean Pierre Eberlin acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Marie, fille du boulanger Jean Anwald. Le mariage doit avoir lieu à Sainte-Aurélie dont le registre de mariage manque entre 1587 et 1600.
1592, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 685
Hans Peter Eberlin von Künspach ein seÿler, hatt von Maria w Hanß Anwalden deß Beck. s. docht. das Burckrecht empfang. vnnd will Zur Morin dienen Act. 22. Aprilis A 92

Le cordier Jean Pierre Eberlin se remarie en 1601 avec Susanne, fille d’Ulric Kammerer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 3 n° 14)
1601. Den 17. Novembris sind eingesegnet word. Hans Peter Eberlin der Seÿler vnd Susanna Ulrich Kammerers S. Hinderlaßene tochter (i 2)

Il se remarie en 1617 avec Barbe Monn, veuve du chef de chantier Jean Schumacher
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 35 n° 5)
1617. 29. Aprilis seind nach ordentlicher außruffung eingesegnet worden Hans Peter Eberlin der (-)t und burger alhie vnd Barbara männin [hanns] Schumachers deß Werckmeisters wittwe (i 18)

Le tailleur de pierres Jean Schumacher épouse en 1607 Barbe, fille de Georges Monn, originaire d’Ermatingen (canton de Thurgovie)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 105)
1607. Doîca Quinquages. 15. Februarÿ. Hans Schumach. ein steinmetz, Barbara, Jerg Monnin von Ermatring. Hind.lassene dochter. Eingesegnet d. 23. Februarÿ (i 102)

Le cordier Ulric Kammerer dépose 60 livres à la Tour aux deniers au nom des trois enfants de Jean Pierre Eberlin et de feue Susanne Kammerer
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Vogteÿ geldt angelegt, Hans Peter Eberlins des Seÿlers
(f° 53) Sambstag den 5. Februarÿ – Ulrich Cammerer der Seÿler, als vogt hans Peters, Susannæ vndt Barbaræ, Hans Peter Eberlins des Seÿlers mit weÿland Susannæ Cammererin seeligen ehelich erzeugter Kinder hat ins Vogteÿ geldt ergelegt 60 h.
Haben ihnen darumb Zu kauffen geben 3 h. Vff Convers. Pauli fallendt, fol.130.

La maison revient à son fils Jean Pierre Eberlin qui épouse en 1628 Aurélie Roth, veuve du charron Jean Adolphe Obelé

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 73 n° 15)
1628. den 20.t Octobris Sind nach ordentlicher ausruffung ehelichen eingesegnet Worden Hans Peter Eberlin der Seÿler, Peter Eberlins des gewesenen Seÿlers alhie hinderlaßener ehelicher Sohn, Vnndt Aurelia Rothin Hans Adolphs Obele S. des gewesenen wagners hinderlaßene Wittwe (i 38)

Jean Adolphe Obelé épouse en 1619 Aurélie, fille du jardinier Jacques Roth
Mariage, cathédrale (luth. p. 92)
1619. Johann Adolph Obele der wagner, H Hans Obele beÿsitzer des grosen Rahts sohn, vnd J. Aurelia Jacob Rothen des gartners tochter, eingesegnet Zinstag den 20. 9.bris (i 51)

Jean Pierre Eberlin, assisté de son ancien tuteur Ulric Kammerer, hypothèque la maison au profit du potier d’étain Antoine Füssel

1628 (2. Feb:), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 56
Erschienen hannß Peter Eberlin d. seÿler burg. alhie
hatt in gegensein Anthoni Füeßels deß Kannengüeßers Auch burgers Zu St. – schuldig seÿe 100. Pfund
Vndpfand hauß vnd hoffstat & mit allen Andern Zugehörd. alhie in d. Vorstat Vnder Wagner gegen der Ellend. herberg hinüber neben Georg Lentz dem Weißbecken j. vnd 2. seit neben Michel Hucken deß gartners s. wittib hind. vff die Renngaß stoßend gelegen, vnd ist diß hauß Zuuor hafft. umb 100. fl. dem Johanniter Closter alhie, Mehr gehen dauon x ß d Jahrs in die Carthauß, Item 2 ß gelts der Schuelen Alhie, Item 2. fl. gelts dem Stifft Alten S. Peter sonst ledig eÿg.
dabeÿ geweßen Ulrich Cammerer d. seÿler sein Debitoris noch ohnentledigter Vogt vndt hanß Bleß Eckhardt der Küeffer

Jean Pierre Eberlin hypothèque la maison comprenant trois bâtiments au profit des enfants mineurs de Georges Nagel, ancien pasteur de Dorlisheim

1628 (viij. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 131-v
Erschienen hannß Peter Eberle d. Seÿler burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Bläß Eckhard des Küeffers burgers Zu Straßburg Als vogt wÿlandt h Georg Nagell geweßenen pfarrers Zu doroltzheim selig. Khund. – schuldig seÿen 100. pfundt pfenning
Unterpfand, dreÿ heüßer Alß ein vord. mittel vnd hind. hauß, sampt höfflin vnd Brunnen, geleg. Inn d. St. St. Vnder wagnern, geg. der Ellend. herrberg. vber einseit neb. Georg Lentz Weÿßbeck. and. seit Michell huckh. witwen, hind. vff die Renngaß stoßend. dauon gnd. 2. lb 10. ß geld loß. mit 50. lb. den Johannßen herren Zum grün. wörd, Mehr 2 guld. gelt dem Stifft Zum Alt. S. Peter, It. 2. gld gelts Inn die schuol, It 10. ß gldt lös. mit x lb In die Carthauß, So dann seind sie verhafftet vmb 600. lb d sein des Bekhenners geschwistrig. Sunst ledig, eÿgen

Jean Pierre Eberlin se remarie en 1634 avec Anne, veuve du revendeur Jean Reinhard
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 96)
1634. 15. Eiusdem [Septembr:] S. Aurel. Johannes Petrus Eberlin der Seÿler allhier Anna Johann Reinhardts des gewesenen Krämers allhier nachgelaßene Wittib (i 50)

Jean Reinhard épouse en 1624 Anne, fille du jardinier Jean Braunstein l’aîné
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 4)
1624. Dominica vocem Jucund. den 2. Maÿ. Hans Reinhart der Handelsmann, Christoph Reinhart des Glaß Krämers alhie Sohn, vnd Jungfr Anna Hans Brunstein des Eltern vnd gartners alhie tochter Eingesegnet den 31. Maÿ (i 4)

Conventions réciproques entre Jean Pierre Eberlin et Anne Braunstein
1634 (9. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 757-v
Erschienen Hanß Peter Eberle der Seÿler, burger Zu St. und Anna Braunsteinin sein eheliche haußfr. beede gesund. leibs gut Sinnen wie & Zeigten An, demnach sie beede bißhero einander alle eheliche lieb erwisen, solches auch noch fürbaß so lang der liebe Gott sie im leben beÿsamen lassen würde, Zuthun gemeint, Alß wolten sie vnd einß daß Ander mit wÿdemben bedencken (…)

Anne Braunstein veuve du revendeur Jean Reinhard fait dresser l’inventaire des biens qu’elle apporte en mariage à Jean Pierre Eberlin

1635 (13. 8.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 3) n° 36
Inventarium vber der Ehren: undt tugendsahmen Frauwen Annæ Braunsteinin, Weÿlandt Johann Reinhardts, geweßenen Kremers, burgers alhie Zu Straßburg seel. Hinderlaßener Wittwen Haab vnndt Nahrung, so Sie dem Ehrenhafften Hanß Peter Eberlin, Seÿlern und auch burgern alhie Zu Straßburg, Ihrem jetzigen Lieben Haußwürth Inn die Ehe Zugebracht, Auffgerichtet 1635. (…) Beschehen vff Mittwoch den 13.ten 8.bris A° 1635.
Inn einer alhier in d. St. Straßburg vorstatt vor dem Zollthor geg. d. Garttner Zunfftstuben vber gelehenen behaußung, so hannß Peter Eberlin, dem Seÿler burgern alhie eigenthümlich zuständig Ist befund. word. wie volgt.
Oben auff ein haußöhren, Inn d. Obern Stuben
Sa.rum Anschlags deß haußraths ist 200, Sa. der Wahren 250, Sa. deß Silbers und Geschmeids 19, Sa. d Gulenen Ring 12, Sa. d. Baarschafft 19, Sa. der Schulden 3, Summa summarum 504 lb

Jean Pierre Eberlin vend le bâtiment arrière donnant dans la rue de la Course au boulanger Michel Jelin

1636 (ut spâ [6. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 13-v
(Protocollat. fol. 131.) Erschienen Hanß Peter Eberlen d. Seÿler alhie
hatt in gegensein Michel Jelins deß schwartzbecken auch burgers Zu St. bekannt (verkaufft)
daß Bach holtz: und hinderhauß, sampt dem hof, soweit sich die gebäw erstrecken von sein Eberlins vorderhauß, so alles beÿ einander alhie Under Wagner, neb. Georg Lentzen dem Weißbecken und Andreß Rohten den gartner && neben Urias Hucken dem gartner gelegen hind. vf die Renngaß stoßend, dergestalt, daß der verkäuffer hinden den Außgang hingegen der Käuffer auch vornen den Außgang haben und behalten, auch der Bronn gemein sein und in gemeinen costen erhalten werd. solle, von welchem vorder: und hind. hauß ins gemein Jährlich vf (-) gehen 5 fl.. gelts St. w. dem Johanniter Closter alhie in hauptgut mit 100. gld. besagter werung Abzulößen, Item 1. lb ewigs gelts vff (-) dem stifft Alt. S. Peter, It. I. lb d ewigs gelts vff (-) der Schulen alhie, Mehr X. ewigs gelts vff (-) S. Margrethen Closter, und dan X ß ewigs gelts vff (-) der Carthausen alhie sonst ledig eÿgen (…) so der käuffer vf sich genommen, geschehen per 443. lb
[in margine :] Erschienen der verkeuffer hatt in gegensein deß keuffers s: wittib Aurelia mit beÿstand hans (-)recken deß Gremp. ihres vogts (…) Quittirt & Act. den 4. 9.bris 1636.
Erschienen der Verkeüffer in gegensein deß Keuffers ehelich. Nachkommen, hannß hellbergers deß Schwartzbeck. bekannt (…) Act. d. 6. octob. 1643.

Jean Pierre Eberlin vend le restant (l’avant) de la maison au sellier Euchaire Frédéric Schübler

1637 (14. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 669-v
(Protocollat. fol. 63.) Erschienen hannß Peter Eberlen der Seÿler Burger Zue Straßburg (verkaufft)
Euchario Friderich Schübler den Sattler auch burgern alhie
Ein Vorder hauß, hoffstat vndt höfflin, sampt der gerechtigkeit deß gemeinen Bronnens auch allen anderen Ihren gebäwen & alhie Vnder Wagner gegen der Ellenden Herbergen Vber, neben Georg Lentzen dem Weißbecken ein: und anderseit neben Urias Hucken dem gartner, hinden vff Michel Jelin deß Schwartzbecken see. wittib stoßendt, Von welchem, wie auch gedachts Jelins see. hauß ins gemein Jährlich vff Medardi gehen 5. fl. gelds Straßburger Wehrung dem Johanniter Closter Alhie in Hauptgut mit 100. fl. besagter Wehrung abzulösen, Item Ein Pfund ewig. gelts vff (-) dem Stift Alten S. Peter hiehero für 20. lb. Item Ein Pfundt d. weigs gelts vff (-) der hohen Schulen alhie hiehero ebenmäßig für 20. lb, Item Ein Pfund d. ewigs gelts vff (-) der hohen Schulen alhie hiehero ebenmäßig für 20. lb, Mehr X ß ewigs gelts vff de (-) der Carthaußen alhie, hiehero für 10. lb hauptgut gerechnet – vber obangegebene vndt Zum halbentheil hiehero gehörige beschwerde, so der Käuffer vff sich genommen Zugangen vndt beschehen für unnd vmb 1313 gulden
[in margine :] (…) in gegensein deß Käuffers mit beÿstandt H Christoph Scheublers deß Notarÿ seines Bruders – Act. 30. octob. a° 1649.

Fils du notaire Euchaire Schübler, Euchaire Frédéric Schübler épouse en 1636 Jeanne, fille du boulanger Jean Schott
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 187-v)
1636. Eod. [Domin: V. Epiph. d. 7. Februarÿ] Eucharius Friderich Scheübler, Sattler, H. Eucharÿ Schüblers Notarÿ vnnt Burgers alhie hinderlaßener Sohn Jungfr. Johanna, Hannß Schotten, Burgers vnd Scharzbecken alhie Eheliche Tochter Eingesegnet dinstag d. 16. Februarÿ S : Thoman (i 194)

Euchaire Frédéric Schübler hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du procureur Ulric Redslob

1649 (30. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 750
Erschienen Eucharius Friderich Scheübler der Sattler Und Burger Zue Straßburg mit beÿstand H. Christoph Scheüblers deß Notarÿ seines eheleiblich. Bruders
hatt in gegensein H. Johann Jacob Redwitzen deß Notarÿ alß Vogts Carl und Jacob weÿl. H Ulrich Retzlobs geweßenen Statt gerichts Procuratoris alhie mit auch weÿl. Ursula Vinterin beÿder nunmehr seel. erziehlter Söhn, mit beÿstand hannß Georg Retzlobß ihr der beÿden Vogts söhn Bruders – schuldig seÿen 100. fl., damit Er Mariam Oberlin hannß Matthiß Bären eheliche haußfraw wegen Vff nachgeschriebener Behaußung gehabten außstandts Vollendts befriedigen möge
darfür in specie Vnderpfand sein soll ein hauß hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen, alhie in d. Vorstatt Und.wagner gegen der Elend. herberg hienüber einseit neb. Georg Lentzen dem Weißbeckh, anderseit neben Urias Huckhen dem Gartner hind. vff Michael Jelin deß Schwartzbeckh. seel. wittib stoßend geleg. davon wie auch erstgedachts Jelins wittibin Behaußung gehen Jährlich. ins gemein Vff Medarti 5. fl. wehr. dem Johanniter Closter ablößig mit 100. fl. berührter wehr. Item 1. lib ewigs gelts dem stifft alt. St: Peter, Mehr 1. lib ewigs gelts der Schulen alhie, Weiter 10. ß ewigs gelts dem Closter St Margareth. Und Agneßen und dann 10. ß der Carthauß

Euchaire Frédéric Schübler est élu échevin à la tribu des Tanneurs
1654 Conseillers et XXI (1 R 137)
Eucharius Friderich Scheibler. 186. [Schöffen vorstellung, E. E. Zunfft der Gerber]

Euchaire Frédéric Schübler se remarie avec Marguerite, veuve du jardinier Jean Hügel, assesseur au Petit Sénat et marguillier de Sainte-Aurélie : contrat de mariage, célébration. L’épouse est assistée de son fils jardinier Jean Hügel et de son gendre charron Jean Holder
1668 (1. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f°
468
(Prot. fol. 48 – Eheberedung) Erschienen H. Eucharius Friderich Scheübler der Sattler alß hochzeiter, mit assistentz H. Christoph Scheübler Notarÿ und Kleinen Rhats verwanthens seines eheleiblichen Bruders, an Einem,
So dann fr. Margaretha, weÿl. H Hannß Hügels gewesenen alten Kleinen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin, mit assistentz Abraham von fridolßheim des Jüngern Gartners Und. wagners ihres Curatoris, hannß hügels gartners ahne Steinstraß ihres eheleiblichen Sohns und hannß holder des wagners ihres dochtermanns am andern theil

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 158)
1668. Mittw. den 5.t Novembris St: Aurelien H. Eucharius Friderich Scheübler der Sattler, alhie vndt Fr. Margaretha H Hans Higels des Gartners v. Kirchenpflegers wittib (i 82, procl. Saint-Pierre-le-Vieux f° 143 n° 30)

Jean Hügel épouse en 1628 Marguerite, fille de Jacques Bœler
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 70 n° 11)
1628. Den 15. Julÿ Seind nach Ordentlicher ausruffung ehelichen Eingesegnet worden Hans Hügel der Gartner, Gall Hügels des gartners vndt Burgers alhie ehelicher Sohn, vndt F. Margaretha Jacob Bölers S. des gewesenen gartners nachgelaßene eheliche Tochter (i 38)

La maison revient à son fils Samuel Schübler qui épouse en 1668 Anne Marie, fille du tanneur Jean Henri Reffolt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 68-v)
1668. Dncâ XXVI Trinit. d. 25. Nov. Samuel Schübler der Sattler, Eucharii Friderich Schübler, Sattler vnd Burgers alhie Ehelicher Sohn, J. Anna Maria Johann Heinrich Reffolt, Rothgerber v Burgers allhie Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 23. Nov. Zu St Thome (i 73, procl. Saint-Pierre-le-Vieux f° 143 n° 32)

Le sellier Samuel Schübler loue une partie de la maison au tisserand Georges Frédéric Knobloch

1687 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 175
Samuel Schübler, der Sattler
in gegensein Georg Friderich Knoblochs, deß wollenwebers
entlehnt, In seiner in der Vorstatt Under wagner, einseit neben hans Nonnenmann, dem Becken, anderseit neben (-) dem Garttner Hind. auff H. Johann Hellberger, E.E. großen Raths beÿsitzer stoßend. behaußung, Erstlich auff dem Boden, die werckstatt, Stub und Küchen, wie auch d. hinder stübel Mehr auff den ersten Stock, eine Cammer, die Lange genandt, auff den Zweÿten stock Zwo Cammern und eine bühne, Ferner i. Cammer über vorgenandten hinder Stübel, wie auch d. hind.ste Keller, So dann Ihme und hans Jacob Kauthen dem wagner, welcher die übrige Gemach und Gebäu in lehnung hat, ins Gemein den genuß deß hoffs, und bronnens, wie auch einer Zu einlogirung ihrer beeder Soldaten auff dem dritten bod. destinirten Cammer, und der Obersten bühnen, auff ein Jahr lang – umb einen jährlichen Zinß nemblich 9 pfund pfenning

Samuel Schübler loue une partie de la maison au cordier Jean Joachim Farrenschon

1693 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 79-v
Samuel Schübler der Sattler [unterzeichnet] Samuel Schibler
in gegensein hans Joachim Farrenschon, deß Seÿlers, mit beÿstand Joachim Gerolds, deß Caminfegers seines bißherigen Vogts
verlühen, In Einem an der vorstatt Und. wagner, einseit neb. hans Nonnenmann dem weißbecken, anderseit neben Jacob Lorentzen dem wagner gelegenen behaußung alle diejenige Gemach und Gelegenheit so biß dahero Georg Friderich Knobloch der wollenweber ingehabt, auff dreÿ Jahr lang von Annunc. Mar. dieß jahrs an zu rechen, umb 12 pfund jährlich. Zinßes

Samuel Schübler passe un contrat de mariage avec Anne Marie Rosa, fille du tanneur Jean Philippe Rosa
1696 (1.10.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 82
Eheberedung Zwischen Herrn Samuel Schübler dem Sattler vnd Burgern allhier beÿständlich herrn D. Johann Paul Schüblers E.E. Großen Raths dißmahls E. E. Kleinen Raths als Constoffler wohlmeritirten beÿsitzers vnd herrn Sebastian Ranspachs Weißbeckens seines respectivé Nahen anverwanthens vnd Schwagers, als Hochzeiter ane Einem
So dann Jgfr. Annæ Mariæ Roßain weÿl. herrn Johann Philipp Roßa geweßenen Rothgerbers vndt burgers allhier seel ehelich erzeigt vnd hinderlaßenen tochter als der Jgfr. hochzeiterin mit Assistentz H Christmann Röderers auh Rothgerbers vnd Lederbereiters allhier deroselben geschwornen Vogts, andern theils
6. Verspricht vndt verschreibt der herr hochzeiter seiner liebwerthen Jungfer Gespons, Zu einem lebtägigen Wÿdumb sein eÿgenthümbliche in der Weißenthirnstraß gelegene behaußung, dergestalt, daß Sie solche die Tag lebens ruhiglich nach Wÿdumbs recht vnd nach der Statt Straßburg Wÿdumbs brauch vnd ordnung Zubewohnen, Zu nutzen vnd Zugenießen völligen fug, möge vnd macht haben solle
Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg Montags den 1. 8.bris Anno 1696 [unterzeichnet] Samuel Schübler Als hochzeitter beken Wie ob steth, + der hochzeiterin Zeichen

Samuel Schübler hypothèque la maison au profit de l’aumône Saint-Marc

1697 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 569 n° 191-v
H. Samuel Schübler, Sattler
in gegensein H. Johann Paul Tromers, Notarÿ Publ. und Oberschreibers zu St. Marx, daß Er Schübler dem großen allmoßen zu St Marx schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Ein Vordere behaußung, hoffstatt und höfflein, mit allen deren gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier in der Vorstatt Underwagnern geg. der Elenden Herberg über, einseit neben hans Nonnenmann dem weißbeck. anderseit neb. Jacob Lorentz. dem wagner, hind. auff Georg Eckards deß hauß feurers wittib stoßend geleg.
[in margine :] (in gegensein) Johann Daniel Höllbeck des Kürßners als Tochtermanns hierinn ged. Schüblers des Schuldners (Quittung), den 14. sept. 1711

Samuel Schübler meurt en 1713 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans la maison de la veuve de son fils au Faubourg blanc. L’actif de la succession s’élève à 998 livres, le passif à 85 livres
1713 (10.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 33) n° 1111, 1112
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so Weÿland der Ehrenvest und Wohlvorgeachte Herr Samuel Schübler geweßene Sattler vnd burger allhier Zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 5. Julÿ instehenden 1713. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seeligen hinderlaßener Kinder vnd Erben, alle beneben deroselben Ehe: vnd geschwornem Herrn Theilvogt nach diesem Titulo Inventarÿ ordentlich benahmßet (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 10.ten Julÿ A° 1713.
Der abgeleibte seelig Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt 1. die Viel Ehren und Tugendreiche fraw Annam Mariam Fröreißin gebohrne Schüblerin, des Ehren vnd vorachtbahren Herrn Abraham Fröreißen Schuhmacher vnd Burgers allhier Eheliebsten Welche auch beneben Ihren Ehemann dem Geschäfft in persohn beÿgewohnet. 2. die Ehren: und tugendsame Fraw Annam Christinam Lumpin gebohrne Schüblerin, des Ehrsam: und bescheidenen Herrn Johann Jacob Lumpen Zimmermann vnd burgers allhier haußfrau, so ebenfalls sambt Irem haußwürth beÿ der Inventation præsens war. 3. Weÿland des Ehrengeachten herrn Friderich Schübler geweßenen Sattler vnd burgers allhier seel. mit der Ehren: und tugendsamen frawen Aurelia gebohrner Saumin ehelich erzeigt: vnd nach todt verlaßenes Söhnlein Johann Samuel genant, so bevögtiget mit dem Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Hellbeckh Kürßner vnd burgern allhier, weilen derselbige hiebeÿ selbsten uxorio nomine interessiret als ist in dießen ane sein des vogts stelle der Edle Wohn Ehrenveste Großachtbahre fürsichtig vnd hochweiße herr Johann Geörg Gießbach vornehmer Banquier vnd E. E. Grosen Raths jetzmahls wpiansenhliche Beÿsitzer Burger allhier Zum Theilvogt besprochen vnd constituirt worden, welcher auch beneben des Kindts Mutter persönlich anweßend geweßt. 4. die Ehren: und tugendsame Fraw Annam Margaretham Frießein gebohrne Schüblerin, des Ehrenachtbarn Herrn Johann Daniel Frießen, Hohltreher vnd burgers allhier Ehegattin, welche beede auch der Inventation in persohn abgewarthet. 5 die Viel Ehren: und Tugendbegabte Frau Susannaù Hellbeckin gebohrne Schüblerin, obgedachts Herrn Johann Daniel Hellbecks Kürßners vnd burgers allhier haußwürthin, so auch neben Ihrem Eheliebsten dem Geschäfft persönlich erschienen beÿgewohnet, Alle fünff des verstorbenen seel. nachgelaßene respective Kinder vnd Enckel auch Zugleichen theilen Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Weißenthurn Straß gelegenen vnd des Sohns Seeligen nachgelaßenen Wittib vnd Erben eÿgenthümblich Zuständigen behaußung sich Volgend.er maßen befund.
Auff der Obern Bühn, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im mittlern Haußöhren, In der Cammer B, In der Untern Stub, Im Keller
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 106, Sa. Leerer Vaß 16, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 20, Sa. Goldener Ring 10, Sa. baarschafft 4, Sa. Activ Schulden 841, Summa summarum 998 lb – Schulden 85, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 912 lb
N° 1112 Theil Concept

Samuel Schübler meurt à l’âge de 74 ans le 5 juillet 1713
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. registre 1698-1713, f° 136)
Anno 1713. d. 5. Julÿ ist morgens zwischen 7 vnd 8 vhr gestorben H Samuel Schübler der Burger vndt Sattler allhier s. alters 74 Jahr 5 Monat vnd ist folgend. 7. Julÿ nachmittag vmb 2 Uhr Zu S. Gallen x.stich begraben word. [unterzeichnet] Johann Jacob Lumb Als dochter Mann, Johan Daniel Frieß Als dochter Man (i 137)

Samuel Schübler cède sa maison à son fils Frédéric (voir l’inventaire des apports ci-dessous). Frédéric Schübler épouse en 1709 Aurélie, fille du cordier Christophe Saum

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 62, n° 15)
1709. Mittw. den 6 Febr. wurden nach geschehener Zweÿmahliger außruffung Copulirt u. Zur Christl. ehe eingesegnet Friderich Schübler der ledige Sattler u. burger alhier, H. Samuel Schüblers deß Sattlers u. burgers ehl. Sohn v. Aurelia H. Christoph Saumen des Seilers u burgers alhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Friederich Schubler als hoch Zeider, Aurelia Saumin als Hochzeiterin (i 63)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que Samuel Schübler a cédée à son fils pour 1 000 livres. Les apports du mari s’élèvent à 193 livres, ceux de la femme à 339 livres.

1709 (21.5.), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 2) n° 46
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehren Vorgeachte Herr Friderich Schübler der Sattler vnd die Ehren: vnd Tugendsame Fraw Aurelia gebohrne Saumin, beede Eheleuth vnd Burgere alhier einander für unverändert in die Ehe gebracht, welche Nahrung der Ursach halben, damit man sich künfftiger Zeit der Ergäntzung halben darnach Zu reguliren haben möchte, vorgenommen (…) Actum in præsentia H Samuel Schüblers Sattlers deß Ehemanns Eheleiblichen Vatters vnd H. Christoph Saumen Seÿlers der Ehefr. Eheleiblichen Vatters, den 21 Maÿ 1709.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Weißenthurnstraß gelegenen vnd in deß Ehemanns un Veränderte Nahrung gehöriger Behaußung befund. worden wie Volgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung (M.) Item hauß, hoff, hoffstatt vnd höfflein sampt der Gerechtigkeit eines bronnens, auch allen anderen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg in der Vorstatt Underwagnern, gegen der Elenden Herberg hienüber, einseith neben hannß Georg Nonnenmann dem Weißbecken, 2.s neben Joachim Farrenschon dem Seÿler, hinden auff Hannß Jacob Eckert den Schwartzbecken stoßend, vnd ist dieße Behaußung wie solche dem Ehemann von deßen Vatter Käufflich überlaßen worden hiehero æstimirt per 2000 fl.. Darüber Vorhanden ein teütscher perg. Kbr. auß alhies. C. Contractstub, auch mit dero anh. Contract Ins. Verw. datirt den 14. Monatstag August 1637. mit N° 1 notirt, sampt noch verschied: perg. Kauffbr. welche deß Manns Vatter annoch in handten. Hiebeÿ ist abgeredt Vnd verglichen daß wann dieße Behaußung Verkaufft werden solte, dem Kauffschilling nach ergäntzt werden solle
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns unverändert Vermög. Sa. haußraths 48, Sa. der Wahren, Leder vnd Werckzeugs Zum Sttler handwerck gehörig 202, Sa. Silbers 4, Sa. Baarschafft 5, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1000 lb, Summa summarum 1261 lb – Schulden 1067, Nach deren Abzug 193 lb
Der Ehefrau unverändert Vermögen, Sa. haußraths 161, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen ring 11, Sa. der baarschafft 159, Summa summarum 339 lb
Haussteuren 58 lb, daran gebüren dem Ehemann Zwo tertzen 38 lb, vnd der Ehefrauen die übrige tertz 19 lb

Inventaire des outils et des marchandises que Samuel Schübler cède à son fils Frédéric
1709 (18.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 21) n° 793
Designatio derjenigen Wahr, Leder vnd Werckzeigs welche ane Zu endt stehendem dato Herr Samuel Schübler Sattler deßen Sohn Friderich Schüblern auch Sattler vnd burgern allhier eÿgenthümblich Vberlaßen
Sa. 202 lb, Sig. d. 28. Feb: A° 1709

Frédéric Schübler meurt en novembre 1712 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre à la veuve est de 502 livres, celle propre à l’héritier de 384 livres. L’actif de la communauté s’élève à 203 livres, le passif à 439 livres

1713 (7.2.), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 3) n° 91
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten Friderich Schüblers Geweßenen Sattlers und Burgers alhier zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1713.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, so Weÿl. der Ehrengeachte Friderich Schüblers geweßener Sattler und Burger alhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 21. 9.bris: des nechstabgelegten 1712. Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlich. verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten herrn Johann Daniel Hellbeckh Kürßners vnd burgers allhier,als geordnet: vnd geschworenen Vogts Samuel Schübler, deß Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinderbliebenen Wittib Ehelich erzeügten Söhnleins, auch ab intestato nachgelaßenen Eintzigen Vnd rechtmäsigen Erbens, Vorgenommen, ersucht vnd inventirt, durch die Ehren: und tugendsame fraw Aurelia gebohrne Saumin die Hinderbliebene Wittib, beÿständlich deß Ehrenvesten vnd Vorachtbahren herrn Johann Jacob Vogts, Kieffers Vnd Weinhändlers, auch burgers allhier, Ihres geschwornen Curatoris vnd Vogts (…) Actum Mittwochs den 7.ten Februarÿ A° 1713.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane der Weißenthurn Straß gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behaußung befunden worden wie volgt
Höltzen: und Schreinwerck. In der Cammer A, Im haußöhren, In der Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung (E.) Item hauß, hoff, hoffstatt und höfflein sampt der Gemeinschafft eines bronnens, auch allen anderen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten, vnd Gerechtigkeiten alhier zu Straßburg in der Vorstatt Underwagnern oder Weißthurn straß gegen der Elenden herberg hienüber gelegen, einseith neben hannß Georg Nonnenmann dem Weißbecken, anderseith neben Joachim Farrenschon dem Seÿler, hienden Zum theil auff hannß Jacob Eckert den Schwartzbecken vnd Theils auff die Renngaß stoßend, vnd ist dieße behaußung über der hernach beÿ den passivis stehenden Kauffschilling Ledig und eigen, vnd durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere, Vermög einer ad Conceptum überlüfferter Abschatzung vom 28. Januarÿ 1713. angeschlagen pro 500. lb. Darüber Vorhanden ein teütscher perg. Kbr. auß alhies. C.C.stub auch mit dero anh. Ins. Verw. datirt den 14. Aug. 1637. mit N° 1 notirt sampt noch Undersch: Kauffbr.
Ergäntzung der Wittib manglenden unveränderten Gutts. Auß den über beeder geweßener Ehepersohnen in die Ehe gebrachten Unveränderten Vermögens durch Eingangs gemelten Notarium in Anno 1709. auffgerichteten Inventario Zugebrachter Nahrung
(f° 1-v) Hierauff Volgt die Inventation und Beschreibung der Verlaßenschafft an: vnd vor sich selbsten. Vnd Erstlichen der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 21, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Baarschafft 5, Sa. Schulden 37, Sa. Ergäntzung 430, Summa summarum 502 lb
Würd auch deß Söhnleins und Erben unveränderter Vermögen beschrieben, Sa. Kleÿder und Weißgezeugs 20, Sa. Werckzeugs vnd gemachte Wahr 30, Sa. Silber 2, Sa. baarschafft 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 500, Sa. Ergäntzung (164, abzug 252, mehr bezalt 87), Summa summarum 556 lb – Schulden 941 lb, In Compensatione 384 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar gutt beschrieben, Sa. haußraths 33, Sa. Wein vnd Leerer vaß 23, Sa. Leder und gemachte arbeit Zul Sattler handwerck gehörig 57, Sa. Silbers 1, Sa. Schuld 87, Summa summarum 203 lb – Schulden 439, Übertreffen also solche Passiv Schulden die theilbare Nahrung umb 236 lb
Abschatzung den 28.ten Januarÿ. 1713. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Friderich Schetler Sattler seel: hinderlaßen Fraw wittib und Erben ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Weißenthurn Straßen gelegen, einseith neben Joachim Pfarensohn dem Seÿler anderseith neben hannß Georg Nonnenmann dem Ohlmann, hinden auff hannß Jacob Beckert den Schwartzbeckhen stoßendt. Welche Behaußung, durch gang für die Gemein neben gebaw werckstatt gewölbter Keller, hoff hoffstatt und Gemeiner Brunnen, sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschworene Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird, Vor und umb Eintaußendt gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Andreas Waffenschmid Zimmer Mann des Zimmer hoffs

Jean Frédéric Schübler meurt à l’âge de 36 ans le 21 novembre 1712
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. registre 1698-1713, f° 131-v) Anno 1712. d. 21. Nov. ist abends vmb 5 vhr gestorben Johann Friderich Schübler der Burger vnd Sattler allhier seines alters 36 Jahr 11 Monat vnd ist folgend. 24. nachmittag vmb 4 Uhr Zu S. Gallen x.stich begraben word. [unterzeichnet] Johann Jacob Lumb Als dochter Mann, Johan Daniel Frieß Als schwager (i 137)

Le fils et héritier Jean Samuel Schübler meurt le 22 novembre 1713. La maison revient donc en totalité à sa mère
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. registre 1698-1713, f° 140) Anno 1713. d. 22. Nov. ist vormittag zwischen 9 vnd 10 vhr ein Söhnlein mit Nahmen Johann Samuel Schübler s. alters 3 Jahr 9 Monat 8 Tag dessen Eltern waren Friderich Schübler pm gewesenen Burgers vnd Sattler allhier vnd Aurelia Saumin vnd ist folgend. 24. Nov. vormittag vmb 9 Uhr Zu S. Gallen x.stich begraben word. [unterzeichnet] hans Caspar Erleholtz als stiefvater, Samuel Schübler als Pfetter (i 160)

La veuve Aurélie Saum se remarie en 1713 avec le sellier Jean Gaspard Ehrlenholtz, originaire de Kandern dans le haut margraviat de Bade : contrat de mariage, célébration

1713 (17.11.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 734
Eheberedung zwischen Herrn Johann Caspar Ehrlenholtz leedigen Sattler vnd burger allhier Zu Straßburg, Michael Ehrlenholtz Ackersmann vnd burger Zu Canter hochfürstl. Margraffbaaden durlachischer herrschafft, mit der Ehren: vnd tugendsamen frawen Margaretha gebohrner Margetin ehelich erzeigtem Sohn als dem hochzeiter beÿständlich herrn Daniel von Fridolßheim Garttner vnderwagners vnd E. E. Kleinen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers vndt herrn Johann Jacob Eckerdt haußfeurers beeder burgere allhier ane Einem
So dann Frawen Aurelia Schüblerin gebohrner Saumin, weÿl. herrn Friderich Schübler geweßenen Sattler vnd burgers allhier seel. nachgelaßenen Wittiben als der fr. Hochzeiterin mit assistentz Herrn Johann Jacob Vogten Kieffers vnd herrn Johann Daniel Hellbecken Kürßners beede burgere allhier vnd deroselben respectivé vogts vnd Schwagers, andern Theils
Actum Straßburg Freÿtags d. 17. 9.br. A° 1710. [unterzeichnet] hanß Casper Erliholtz Als hochzeiter, Aurelia Schüblerin gebohrne Saumin als hochzeiterin bekene wie vorsteht

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 41)
Anno 1713. d. 29. Nov. seind Ehelich eingesegnet Word. Johann Caspar Erlenholtz der ledige Sattler Michael Erlenholtz Burgers Vnd Ackermanns Zu Cander in der Obern Marggraffschafft Ehelicher Sohn, Undt fraw Aurelia weilandt Johann Friderich Scheubler gewesenen Sattlers und Burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Hanß Caspar Erliholtz alls hoch Zeiter, Aurelia Schüblerin als hochzeiterin (i 43)

Jean Gaspard Ehrlenholtz devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1713, 4° Livre de bourgeoisie p. 801
Johann Caspar Ehrlenholß der Sattler Von Kander, Michael Ehrlenholß burgers daselbst sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr: Aurelia Schüblerin, p. 2. Gold fl. 16. ß wird beÿ den Gerbern dienen. Jur. d. 20. Dito [Xbris] 1713.

La maîtrise des selliers autorise le 26 août Jean Gaspard Ehrlenholtz à présenter son chef d’œuvre. Les examinateurs qui relèvent de nombreux défauts le 21 septembre lui demandent d’améliorer son travail. Ils lui demandent une nouvelle fois d’améliorer son travail le 6 novembre.
1713, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
(f° 182) Sambstag den 26. August Anno 1713 – Hannß Caspar Ehrlenholtz der leedige Sattler Gesell, weÿl. Michel Ehrlenholtz geweßenen Ackermanns vnd burgers Zu Cander hochfürstlich Marggraff Baden durlachischer herrschafft ehelicher Sohn, producirt geburth vnd tauffschein auch Lehrbrieff, bat vmb vergönstigung das Meisterstück verfertigen Zu dörffen
Erkandt Willfahrt, würde Ihme so balden die ordnung vorgelesen vnd volgende dreÿ werckstatten eine darauß Zuerwöhlen, die stück daselbst Zumachen vorgeschlagen, als Geörg Jacob Tüllig, Jacob Schell vnd Johann Philipp Linckh

(f° 183) Donnerstag den 21. Septembris A° 1713. hat Hannß Caspar Ehrlenholtz der leedige Sattler gesell in beÿsein Herrn XV. Lampen als Obmanns vnd der vier Schaw meistern sein verfertigt Meisterstück behawen vorgestellt vnd vmb die besichtigung gebetten
Die Vier Schaw Meistern referirten den Reit Sattelbaum belangend, seÿe der Äffter krumb eingestellt und etliche stücklein eingesetzt auch ein stuck daran breiter als das andere vnd ungleich in der deicke allemassen Zimmlich ungleich vnd der baum inwendig viel zu eng, das wider riß nicht dieff genug solte nebens beßer außgearbeithet sein, ein steeg liege höher vnd wäte auch dicker als die andere, die vordern Bausch ungleich und der Kopff Zu hoch, so habe auch der baum beÿ Zweÿ Zwerchfinger, die dritte maß nicht
Ane dem Fuhr Sattelbaum wäre der äfften auch krumb eingestellt, voller löcher vnd grüben, alle maßen ungleich, eine stütz gantz verwerfflich, weilen nicht nur schlecht holtz darbeÿ, sondern auch ein stücklein eingeflickt, ein Lappen länger als der andere, die andere stütz unfleißig gefügt, deßgleichen auch die Krumbflügel mit leim und Steegspähnen verschmiret vnd sehr unformlich, Zu dick vnd inwendig voller gruben, am Kopff die fugen Krumb vnd ein stücklein eingeschoben, der baum vornen vmb Zween Zwerchfinger Zu eng, das Widerriß Zu seücht vnd der gantze baum nicht grad auch einer seiths dicker als auff der andern.
Erkandt werden zwahr die stuck außzumachen erlaubt, jedoch soll der Stucl Meister der angezeigte fehler bestmöglichst verbeßern vnd die Bäum ahn Sie beändert werden,, den Schaw Meistern, umb sehen u Können ob vnd wie Sie verbeßert worden, nochmahlen vorweißen, so auch beschehen vnd nachgehends vor gut Erkand worden seindt.
dt. 8 ß Vflaggeld, 2 ß Scriba, 1 ß bittel

(f° 185) Montag den 6. Novembris Anno 1713. hat Caspar Ehrlenholtz in præsentia herrn XV. Lempen als Obmanns vnd der vier Schaw Meistern sein Meisterstück völlig außgemacht vorgestellt vnd besichtigen laßen.
Den Reit Sattel belangend seÿe ane der deckel der Kopff zu weit ausgeschnitten, die nath ane dem äffter Krumb, die schnautz gehe Zu weit vor dahero wären die taschen vornen Zu kurtz, die Sitz Zu blumb, ein hinder bausch dieffer darunden vnd weiter hinden als der andere, einwendig hätten die strüpffen vnd vorder Zeug rucken sollen anderster angeschlagen sein, die steigleder rucken seÿn auch Zu weit dahinden vnd daß Küßen Zu klein.
Das Reit gezeig am leder zu dünn, das Kopffstück nicht genug gespalten, das naßband wie auch am vorderzeig die strumpffen vnd das Mittelstück Zu Kurtz, die gurth unfleißig genehet, die hulfftern nicht gleichling gestept ein huffter Kapp Krumb, die hulffter riehmen Zu schlooch vnd de Böden an den hülfftern ungleich.
Am fuhr Sattel solten die hinderbausch vnden beßer verwarth vnd die laschen hinden höher stehen, haben Zimmlich falten, daß Küßen vnd die Beintaschen inwendig zu kurtz, auch unsauber genehet.
Das Kummet seÿe vornen Krumn vnd hinden höher als vornen auch einerseiths weiter hienauff gereÿet als vf der andern.
Erkand am Reit Sattel soll ein ander Küßen gemacht, die vorderzeig und strupffen rincken außwencfig angeschalgen am Reitzeig sonderlich am Zaum ein ander naßband vnd Kopffstuck, am vorderzeig längere strupffen und ein anderer Schweiffschmetz*, die hulfftern noch ein mahl gestept vnd auch längere strupffen, vnd stärckere riehmen, am Kommet das hindere theil niedriger gemacht, auch ehe vnd bevor ermelte fehler verbeßert und die stuck nochmahlen durch die Schaw Meistere allein besichtiget werden, nicht außgehenckt werden.
dt. 8 ß Vflaggeld, 2 ß Scriba, 1 ß bittel

Jean Gaspard Ehrlenholtz est reçu tributaire le 20 décembre 1713
1713, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 82-v) Mittwoch den 20. Decembris Anno 1713 – Hannß Caspar Ehrlenholtz der Sattler vnd burger allhier Michael Ehrlenholtz des Ackermanns vnd burgers Zu Kander ohnweit Baßel ehelicher Sohn, stehet vor producirt burger Schein vom 20. Decembris A° 1713. Bat vmb das Zunfftrecht. Erkand Willfahrt

1713, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Zalte Zur gebühr 1 lb 5 ß
ferner wegen der feür Eÿmer 1 lb 5 ß
vor den Pfenningthurn 1 lb
Zur feürspritz 6 ß
Spendirte 12 ß

Jean Gaspard Ehrlenholtz prend part pour la première fois au conseil des selliers. Il vers outre son écot une amende pour avoir injurié ses examinateurs.
1714, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
(f° 186) Donnerstag den 11. Januarÿ Anno 1714 – Johann Caspar Ehrlenholtz der Sattler vnd Burger allhier stehet vor, bat vmb den Meistersitz. Erkandt weilen in dem abgeleßenen Bericht des gefertigten Meisterstücks sich Zimmlich fehler gefunden auch Implorant sehr malhonneste wider die Schaw Meistere geredet, als soll er Vorderist neben gebühren der abbitt auch 3. lb d straff erlegen, als dann in dem begehren Willfahrt sein, hats gethan, ergo Willfahret
[in margine :] dt. 8 ß Vflaggeld, 2 ß Scrib. 1 ß bittel – dt. 3 lb d.

Jean Gaspard Ehrlenholtz meurt le 31 décembre 1753 à l’âge de 68 ans
Sépulture, Sainte-Aurélie (luth. reg. du diacre 1751-1774, f° 15) 1754. Montag den 31. Decembr. [1753] Mittags zwischen 7* und 8* starb Herr Joh: Caspar Ehrlenholtz der burger v. Sattler alhier seines alters 68 Jahr v. 25 Tag wurde Mittwoch den 2. Jenner nach(dem vmb) 1. uhr Zu S. Aureliæ gehaltener leichen Predigt Zu S Galli Christl. gebrauch nach Zur Erd bestattet [unterzeichnet] Johannes Ehrlenholtz als Sohn, Johann Friderich Ehrlenholtz als Sohn (i 15)

Aurélie Saum meurt en décembre 1754 en délaissant trois fils. L’actif de la succession s’élève à 3 135 livres
1755 (20.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 259) n° 596
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Viel Ehren und tugendsame Frau Aurelia gebohrne Saumin weÿl. des Wohl Ehrenachtbaren und wolvorgeachteten Herrn Johann Caspar Ehrlenholtz des geweßenen Sattlers und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem den 16.ten Decembris des letztabgewichenen 1754.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 20. Januarii A° 1755.
Die abgeleibte seel. Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt 1. Herrn Johann Ehrlenholtz, dem Gastgebern Zum Weinstock und burgern allhier welcher in persohn dießer Inventur abgewartet, 2. Herrn Johann Friderich Ehrlenholtz den Sattlern und Burgern allhier, so auch dießer Inventur persönlich erschienen beÿgewohnt, So dann Herrn Isaac Ehrlenholtz den ledigen Scribenten so majorennis, beÿ dießer Inventur præsens, alle dreÿ wie eingangs gemeld, der verstorbenen seel. eheleibliche Kinder und ab intestato Zu gleichlingen portionen Erben
Copia der Verstorbenen seeligen auffgerichteten Dispositionis inter Liberos
In einer allhier ane der Vorstatt Weißenthurn straß gelegenen hievor gemeldeten mittlern Sohn Zugehörigen Behaußung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 145, Sa. Weins und Leerer Faßen 128, Sa. Silber v geschmeids 33, Sa. Goldener Ringen 9, Sa. Pfgzß hptgth. 2650, Sa. Schulden 258, Summa summarum 3135 lb – Stall Summa 2055 lb
Zweiffelhaffte und verlehrenen Schulden 162 lb

Aurélie Saum meurt le 16 décembre 1754 à l’âge de 66 ans d’une fièvre de poitrine
Sépulture, Sainte-Aurélie (luth. reg. du pasteur 1733-1768 f° 102 n° 15) Montag den 16. Dec: 1754. Vormittag ¼ nach 10 Uhr starb an einem hitzigen Bustfieber sanfft und seelig Fr: Aurelia Ehrlenholtzin, geb. Saumin weÿl. H Joh: Caspar Ehrlenholtz, gewesenen Sattlers und Burgers allhier hinterlaßene wittib, wurde Mittwoch den 18. ejusdem darauff nachmittag umb 1 Uhr auff vorher von mir unterschriebenen Ihrem beichtvatter in der Aurelien Kirch gehaltene Kurze leichenpredigt auf dem Gottes Acker St Gallen ehrlich Zur Erden bestattet Ihres alters 66 Jahr 9 Monath und 14 tag Gott verleÿhe & [unterzeichnet] Johannes Ehrlenholtz als Sohn, Johann Friderich Ehrlenholtz als Sohn, Isaac Ehrlenholtz als Sohn mpria. (i 105)

Jean Gaspard Ehrlenholtz et Aurélie Saum font donation de leur maison à leur fils Jean Frédéric lors de son mariage avec Dorothée Lix en 1753

1753 (25.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 296
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren meister Johann Friderich Ehrlenholtz dem ledigen Sattlern, herrn Johann Caspar Ehrlenholtz, des ebenmäßigen Sattlers und frauen Aureliæ gebohrner Saumin, beeder Ehepersonen und burgere allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn alls dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Dorothea Lixin herrn Abraham Lixen, des gartners unter Wagnern und burgers allhier mit weÿl. frauen Anna gebohrner von Friedolßheim, seiner geweßenen Ehegattinin nunmehr seel. ehelich erzeugter Tochter, der Jungfer Hochzeiterin andern theil
Zum Siebenden, haben des Hochzeiters geliebte Eltern Herr Johann Caspar Ehrlenholtz und frauen Aurelia gebohrne Saumin und Zwar dießer besonders beÿständlich hievor eingangs auch gemeldeten herrn Johann Saumen und herrn Johann Ehrlenholtzes, ihres respectivé bruders und Sohns hiemit wißend und wohnbedächtlichen declarirt, daß die beede Eltern vor sich und ihre Erben ihme hochzeitern und seinen Erben ihre eigenthümliche und in währender ihrer Ehe Zum theil erbaute Behausung, mit deren Gebäuden und Hoffstatt, auch allen übrigen ihren Zugehörden gelegen allhier ane der weißenthurn straßen einseit neben herrn Caspar Obern dem weißbecken anderseit herrn Daniel Eckertn des geweßenen Schwartzbecken allhier hinderbliebene Wittib und Erben stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen umb die Summ Von 3500 Gulden hießig current hiemit eigenthümlichen dergestalten verschrieben und abgetretten haben wolten, daß er solchen Cessions schilling Künfftiger Zeit in ihr derer Eltern, da sie Gott von dießer welt abforderte, verlaßenschaffte, a proportion, als es erfordert wird, einzuschießen schuldig seÿn solle, In deßen aber und biß dahin solle er Hochzeiter und Sohn oder deßen Erben ihnen Eltern beneben deme, daß sie diejenige Gemach, bühnen und Keller, in welchem sie dato wohnen, und was sie inhaben, alßo daß der Sohn und seine Erben nebst denen andern gemachen nur einen fruchtkasten, und halben theil Kellers besitzen solle, Zeit ihres lebens innbehalten und freÿ genießen sollen (…)
Geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 25. Aprilis anno 1753 [unterzeichnet] Johann Friderich Ehrlenholtz als hochzeiter, Dorothea Lixin als hochzeiterin

Célébration
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 209-v n° 11)
1753. Mittwoch den 6. Junÿ sind nach Zweÿmahliger proclamation (…) ehelich copulirt v. eingesegnet worden H Johann Friderich Ehrlenholtz der ledige Sattler v. burger H Johann Caspar Ehrlenholtz burgers b. Sattlers allhier ehelicher Sohn v. Jgfr. Dorothea H Abram Lix burgers v. Gartners UW eheleibliche tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Ehrlenholtz als hochzeiter, Dorothea Lixin als hochzeiterin (i 215)

Jean Frédéric Ehrlenholtz est reçu tributaire le 13 décembre 1753
1753, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 36) Donnerstag den 13. Decembris A° 1753 – Johann Friderich Ehrlenholtz der Sattler Johann Caspar Ehrlenholtz Sattler und burger allhier ehelicher Sohn stunde Vor mit producirung Stallscheins de dato 23. Julii A° 1753 und bate ihn als eines Zünftigen Sohn in das Zunftrecht aufzunehmen.
Erkannt gegen Erlag der Gebühr willfahrt
(dt. 1 lb 16 ß 2 d Zunft, 5 ß 10 d spend.)
(dt. 2 lb 2 ß, 2 ß Scriba, 1 ß büttel, zusammen 2 lb 5 ß)

Jean Frédéric Ehrlenholtz et Dorothée Lix meurent successivement en 1813 et 1812 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Jean Frédéric Ehrlenholtz a légué la maison à sa fille Salomé, veuve de l’huilier Jean Daniel Cottler

1814 (20.6.) Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 282
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Ehrlenholtz, propriétaire décédé le 29 novembre dernier et de Dorothée Lix, décédée le 6 décembre précédent – à la requête de Salomé Ehrlenholtz veuve de Jean Daniel Cottler huilier, Marguerite Ehrlenholtz épouse de Louis Steiner négociant, Sophie Ehrlenholtz épouse de Charles Steiner négociant, Abraham Ehrlenholtz, fabricant de cuirs demeurant à Leer arrondissement d’Emden département de l’Ems oriental, représenté par Louis Saum négociant (Procuration rue Osterstrasse quartier 12 n° 132) – la D° Cottler pour un tiers, les D° Steiner conjointement pour un tiers par représentation de Jean Ehrlenholtz sellier leur père et Abraham Ehrlenholtz pour un tiers héritiers de leur père et grand père respectif
Par testament reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 6 prairial 11, le Sr Ehrlenholtz a légué à sa fille la veuve Cottler la maison à lui appartenante sise au fauxbourg blanc n° 64, d’un côté Caspar Ober huilier, de l’autre Daniel Balsinger boulanger, aboutissant sur Jean Jehlé, pour 6000 fr
meubles 553 fr, créances 6000 fr
terres à Strasbourg en quatre pièces 600, 400, 1200, 400 et 14, autres total 8800 fr, ensemble 15.183 fr
Enregistrement, acp 124 F° 166 du 22.6.

L’huilier Jean Daniel Cottler épouse Salomé Ehrlenholtz en 1783. Les parents du marié lui font donation de leur maison face à l’église Saint-Pierre-le-Vieux.

1784 (1.4.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 174
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrenachtbare H. Johann Daniel Kottler, lediger Ohlmüller, Herrn Johann Daniel Kottler Ohlmüllers und wohlverdienten fabric Pflegers der Evangelischen Gemeinde zum alten St Peter auch burgers alhier mit Fraun Maria Barbara geborener Neulingerin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter unter autorisation deßen geliebten H. Vaters an einem,
und die tugendgezierte Jungfrau Salome Ehrlenholzin, H. Johann Friderich Ehrlenholz des Sattlers und burgers allhier mit Fraun Dorothea geborener Lixin ehelich erziehlte tochter als Braut unter autorisation dero geehrten Herrn Vaters am andern theil
Neuntens, hat des hochzeiters H. Vater, ihme dem breutigam unwiderruflich verschrieben und als ein wahres Eigenthum Zugesagt seine allhier zu Straßburg an de Langen Straß gegen der alten St Peter Kirch über gelegenen behaußung, hof, hoffstatt, Seiten gebäu und Garthen mit allen dero Zugehörden, Rechten und besonders die Ohlgerechtigkeit ein seit neben Meister Frank dem Kiefer and.seit neben Fraun Merkelin Wittib hinten auf die Gastbehausung zum Springbrunnen Ziehd. gelegen, so über dreÿ Gulden bodenzinß und die gewohnliche beschwerden ledig, eigen, samt allem zum Ohlwesen gehörigen Schiff und Geschirr nichts ausgenommen, dergestalten jedoch deß Er Hochzeiter dafür erst nach beeder Eltern tod 4500 Gulden einzuschießen schuldig, aber auch wieder seinen Erbtheil daran zu erfordern berechtiget seÿn solle
Straßburg Donnerstags den ersten Aprill 1784 [unterzeichnet] Johann Daniel Cottler, Salome Ehrlenholtzin

Célébration
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 20, n° 13)
Im Jahr 1784 den 11. Maÿ, sind nach ordentlichen Domin: jubilate und Cantate geschehenen proclamationen in den h. Ehestand eingesegnet worden H Johann Daniel Cottler, der Ledige Ohlmüller und burger alhier H. Daniel Cottler, Ohlmüllers und burgers alhie, auch Fabrickpflegers bey der Gemeine Zum Alten St. Peter und Fr. Maria Barbara, gebohrner Neumingerin ehel. Sohn und Jungfr. Salome Hn Johann Friderich Ehrlenholtz Sattlers und burgers alhie, und Fr. Dorothea gebohrner Lixin, ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Cottler als Hochzeiter, Salomee Ehrlenholtzin als Hochzeiterin (i 21, proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux f° 37)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 855 livres, ceux de la femme à 1 179 livres.
1784 (16.8.), Not. Stoeber (6 E 41, 1248) n° 399
Inventarium über Herrn Johann Daniel Kottler, des jüngern Ohlmüllers und Fraun Salome geb. Ehrlenholtzin, beeder Ehepersohnen und burgeren allhier einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1784. – einander in ihren Mittwochs den 12.ten May diesen Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht haben, (…) weil dieselbe in der vor mir Notario den 1. Aprilis diesen Jahrs aufgerichten Eheberedung §° 3.tio ihres Einbringens halben ein unverändert und vorbehalten Gut stipulirt haben
So geschehen in der allhier Zu Straßburg an de Langenstras gelegenen, des Ehemanns elterlichen u. dißorts bewohnenden behsg. in Gegensein H. Johann Daniel Kottler des Ohlmüllers und fabricpflegers der Evangelischen Gemeinde zum alten St. Peter wie auch Fr. Mariä Barbarä geb. Neulingerin beeder Eheleuthen u. Brn. allhier des Ehemanns geliebter Eltern so dann H. Johann Friedrich Ehrlenholtz des Sattlers und Fr. Dorothea geb. Lixin beeder Ehegatten u. brn. allhier der Ehefrau geliebten Eltern Montags den 16.ten Aug. 1784.
Norma hujus inventarÿ. des Ehemanns Vermögen, Sa. hausrath 159 lb, Sa. Silbers 36 lb, Sa. Gold Rings 1 lb, Sa. baarschafft 513 lb, Summa summarum 710 lb – Und wann dazu gerechnet wird die Helfte an hernach beschriebenen hßstr. anlangend 144 lb, So zeigt sich daß des Ehemanns völliges Vermögen anlangt 855 lb
Diesemnach wird der Ehefr. eingebrachtes Gut beschrieben, Sa. hausraths 217 lb, Sa. Silbers 27 lb, Sa. Gold. Ringen 146 lb, Sa. baarschaft 626 lb, Sa. Frucht auf der Kast 18 lb, Summa summarum 1034 lb – Und wann dazu gerechnet wird die Helfte an nachbeschriebenen hßst. anlangend 144 lb, So ergibt sich daß der Ehefr. gesamtes Vermögen sich belauft auf 1179 lb

Jean Daniel Cottler meurt en 1796 en délaissant trois enfants
1797 (1 compl. 6), Strasbourg 7 (10), Not. Stoeber n° 1399
Inventarium über Weÿl. burgers Johann Daniel Cottler des jüngern gewesenen ohlmüllers so den 18. Junÿ 1796 a. st. mit tod abgegangen Verlaßenschafft, aufgerichtet den 28. Thermidor im 6.t Jahr, derselbe hat zu deßen Erben verlaßen 1. Salome Cottler so den 19. Junÿ 1783 zur Welt gekommen, 2. Daniel Cottler so den 23. Martii 1789 geboren worden und 3. Maria Magdalena Cottler so den 17. Junÿ 1792 gezeugt worden, alle dreÿ des abgeleibten mit seiner Wb: Salome geb. Ehrlenholtz erzeugte Kinder, – in præsentia b. Johann dürr Fischkäufer als Vormund der minderjährigen Kinder
in einer an der langenstras N° 73 gelegenen und des Verstorbenen Vater b. Johann Daniel Cottler dem ältern vormalige öhlmüllers zuständigen u. dißorts lehnungsweiße bewohnenden behausung
Ergäntzung durch mich Notarium den 16. August 1784 aufgerichtetn Invÿ.
Norma hujus inventarii, der Erben unverändert Vermögen, hausrath 1012 fr, silbers 100 fr, Geschmuck 5 lb, Ergäntzung 2612 fr, summa summarum 3728 fr – Schulden 400 fr, vorbleiben 3328 fr
das gemein Verändert und theilbare Gut, hausrath 773 fr, Waar zum ohlwesen gehörig 1272 fr, baarschafft 2232 fr, summa summarum 4277 fr – Schulden 5869 fr, passiv onus 1592 fr
Enregistrement, acp 63 F° 80 du 7 vend. 7

Salomé Ehrlenholtz veuve de Jean Daniel Cottler vend en 1816 la maison à son gendre commis négociant Théophile Keller et à sa fille Marie Salomé Cottler

1816 (29.3.), Strasbourg 10 (61), Not. Zimmer n° 4376, 7194
Salomé Ehrlenholtz veuve de Jean Daniel Cottler marchand huilier
à Théophile Keller son gendre commis négociant et Marie Salomé née Cottler sa fille
une maison avec droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg fauxbourg blanc n° 69, d’un côté la maison du Sr Daniel Ober, de l’autre celle de la veuve Baltzinger boulanger, lequel immeuble a été légué à la venderesse par Jean Frédéric Ehrlenholtz son père, propriétaire, en vertu d’un testament reçu M° Stoeber le 6 prairial 11 enregistré 10 décembre 1813
art. 5, la D° venderesse se réserve à son profit la jouissance personnelle et viagère dans ladite maison vendue de deux appartements au premier étage qui donnent sur la rue, d’une cuisine au premier étage, de trois chambres au premier étage qui ont vue sur la ruelle des Boulangers d’une cave fermant à clef et séparée en lattes,,moyennant un loyer annuel de 150 francs – pour 6000 francs
enregistré f° 6 du 1.4.

Théophile Keller épouse Salomé Cottler en 1813
1813 (25.6.), Strasbourg 4 (43), Not. Stoeber aîné, n° 2509
Contrat de mariage – Théophile Keller, commis négociant, fils majeur de Chrétien Keller, tisserand et dr Salomé Klingler
Salomé Cottler, fille majeure de Daniel Cottler, marchand de houille et de Salomé Erlenholtz
en la demeure de la mère de la fiancée grand rue n° 74
Enregistrement, acp 122 F° 162-v du 28.6.

Théophile Keller meurt en 1853 en délaissant quatre enfants

1853 (6.7.), Strasbourg 10 (125), Not. Zimmer
Inventaire de la succession de M. Théophile Keller, en son vivant propriétaire domicilié à Strasbourg où il est décédé le 25 mai 1853
L’an 1853 le 6 juillet à une heure de relevée, à la requête 1. de Dame Marie Salomé Cottler, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Théophile Keller, en son vivant propriétaire en la même ville, agissant 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre elle et feu son mari, 2) comme créancière de ladite communauté & même de la succession dudit défunt à raison de ses reprises & conventions matrimoniales 3) et comme Donataire de l’usufruit gratuit et viager de la moitié de la succession de son mari, le tout aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Stoeber l’aîné alors notaire à Strasbourg le 25 juin 1813
2) de M. Charles Keller, épicier, 3) de M. Frédéric Keller, ébéniste, 4) de Dame Caroline Keller épouse de M. Jean Auguste Charles Ritter, chimiste, ci présent & autorisant son épouse à l’effet de ce qui suit, 5) et de Mad. Adèle Keller, majeure et jouissant de ses droits, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesdits Sr Charles Keller,Sr Frédéric Keller, Dame Ritter & Dlle Keller habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un quart de M. Théophile Keller leur père défunt sus nommé comme étant nés de son mariage avec ladite D° Keller née Cottler leur mère
en la maison mortuaire faubourg national N° 69

Actif de la communauté. 7) Et une maison avec cour, pompe, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg faubourg national N° 69 tenant d’un côté à M. Baltzinger, de l’autre à M. Rohmer & par derrière à M. Kuhn. Cette maison qui était uniquement occupée lors du décès de M. Keller par sa famille, a été estimée par les acquéreurs sans distraction des charges à un capital de 12.000 francs. M. & Mad Keller ont acquis ledit immeuble de D° Salomé Ehrlenholtz, domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Daniel Cottler, en son vivant marchand d’huiles, aux termes d’un contrat par devant M° Zimmer père alors notaire à Strasbourg le 29 mars 1819 pour le prix de 6000 francs que la Dame Keller a décompté dans la succession de ladite D° veuve Cottler venderesse, sa mère dont elle était héritière pour moitié ainsi que cela résulte d’un partage dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 9 septembre 1829. Le même immeuble a été légué à la D° veuve Cotler par son père le Sr Jean Frédéric Ehrlenholtz, en son vivant propriétaire à Strasbourg suivant son testament public reçu en présence de témoins par M° Stoeber l’ainé alors notaire à Strasbourg le 16 prairial an onze enregistré le 10 décembre 1813, pour le prix de 6000 francs sur lequel elle a retenu sa part héréditaire & elle a payé le surplus à ses cohéritiers
acp 421 (3 Q 30 136) f° 17 du 12.7. (succession déclarée le 28 juillet 1853 N° 1560) Communauté, meubles estimés 1428, argent comptant 500, créances 26.646
Succession, garde robe 374
acp 421 (3 Q 30 136) f° 51-v du 26.7. (vacation du 23 juillet) Total de la communauté mobilière 38.983, rapport de la D° Keller 5000, autres créances sur le Sr Kammerer 18
25 ares de terres à la Robertsau au canton Woerthgasse 880
Une maison à Strasbourg faubourg National N° 69 estimée à 12.000
Reprises de la D° Keller 14.578, de M. Keller 6814, Masse passive de la communauté 21.416
Succession, reprises 6814, bénéfice de la communauté 17.732, garde robe 376

Lors de la liquidation, la maison est attribuée au fils épicier Charles Keller

1854 (5.8.), Strasbourg 10 (127), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.676
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Théophile Keller et Marie Salomé Cottler
Ont comparu 1° Mad. Marie Salomé Cottler, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Théophile Keller, en son vivant propriétaire en la même ville, agissant 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre entre elle et feu son mari, 2) comme créancière de ladite communauté à raison de ses reprises & avantages matrimoniaux, 3) et comme usufruitière de la moitié de la succession de feu M. Keller, le tout aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Stoeber l’aîné alors notaire à Strasbourg le 25 juin 1813
2° M. Charles Keller, épicier, 3° Mad. Caroline Keller épouse de M. Jean Auguste Charles Ritter, chimiste, 4° ledit M. Ritter agissant tant pour autoriser son épouse à l’effet de ce qui suit qu’en qualité de mandataire de M. Frédéric Keller, menuisier domicilié à Strasbourg, actuellement en voyage pour Buenos Ayres (…), 5° et Madlle. Adèle Keller, majeure sans état, ces quatre derniers comparans . Lesquels comparans, avant de procéder à la donation à titre de partage anticipé que Mad. veuve Keller fera ci-sprès à ses enfants et au partage des biens en valeur dépendant tant de ladite communauté que de la succession de feu M. Keller ont exposé ce qui suit

I. Conventions matrimoniales entre Mr et Mad° Keller et renonciation par cette Dame à la donation dont il va être question
II Décès de M. Keller et inventaire après ce décès (…)
Enfin il dépend encore de ladite communauté 1) Une maison avec cour, pompe, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg faubourg national N° 69 tenant d’un côté au Sr. Baltzinger, de l’autre au Sr Rohmer et par derrière au Sr Kuhn. Les parties estiment cette maison sans distraction des charges à un capital de 12.000 francs. M. & Mad. Keller ont acquis ledit immeuble de D° Salomé Ehrlenholtz, domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Daniel Cottler, en son vivant marchand d’huiles, aux termes d’un contrat par devant M° Zimmer père alors notaire à Strasbourg le 29 mars 1819 pour le prix de 6000 francs que la Dame Keller a décompté dans la succession de ladite D° veuve Cottler venderesse, sa mère dont elle était héritière pour moitié ainsi que cela résulte d’un partage dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 9 septembre 1829. Le même immeuble a été légué à la D° veuve Cotler par son père le Sr Jean Frédéric Ehrlenholtz, en son vivant propriétaire à Strasbourg suivant son testament public reçu en présence de témoins par M° Stoeber l’ainé alors notaire à Strasbourg le 16 prairial an onze enregistré le 10 décembre 1813, pour le prix de 6000 francs sur lequel elle a retenu sa part héréditaire & elle a payé le surplus à ses cohéritiers
Donation par forme de partage anticipé (…) 2) Et la moitié de la maison susdésignée, sise à Strasbourg faubourg national N° 69
II. M. Charles Keller a droit à la somme de 12.000 francs. Pour le remplir, les autres parties lui abandonnent la maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg faubourg national N° 69
acp 432 (3 Q 30 147) f° 33 du 8.8. La D° Keller a touché depuis le décès de con mari de Charles Keller son fils la somme de 5000 francs
Communauté, masse active 43.539, dont à déduire les reprises de la veuve 14.578 et celles du défunt 6814 (total 21.392), reste 22.143
Il dépend de la communauté Une maison faubourg National N° 69 estimée à 12.000 et 25 ares de terres à la Robertsau au canton Woerthgasse laquelle reste indivise 6000
Abandonnements, à la veuve, la maison

Charles Keller meurt célibataire d’apoplexie le 12 juin 1865 en délaissant pour héritiers sa mère, son frère et ses deux sœurs

1865 (17.10.), Strasbourg 10 (154), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.302
Notoriété (…) 1) qu’ils ont parfaitement connu Mr Charles Keller en son vivant marchand épicier à Strasbourg, 2) que ledit Mr Keller est décédé à Strasbourg le 12 juin 1865, célibataire et ab intestat, 3) qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire, 4) et qu’il a laissé pour seuls héritiers a) pour un quart sa mère Mad° Marie Salomé Cottler, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Théophile Keller, en son vivant propriétaire en la même ville, b) et pour les trois quarts restants des frère & sœurs Mad. Caroline Keller épouse de M. Jean Auguste Charles Ritter, chimiste, Madlle. Adèle Keller majeure sans état, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, et Mr Frédéric Keller, menuisier actuellement en Amérique domicilié à Strasbourg
acp 546 (3 Q 30 261) f° 90 du 18.10.

Décès, Strasbourg (n° 1189)
Acte de décès. Le 12 juin 1865 ont comparu Charles Ritter, âgé de 61 ans, chimiste, beau-frère du défunt, domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous ont déclaré que Charles Keller, âgé de 49 ans, né à Strasbourg, Négociant, non marié, domicilié à Strasbourg fils de feu Théophile Keller Négociant et de Marie Salomé Cottler domiciliée à Strasbourg est décédé le 12 juin 1865 à trois heurs du marin en la maison Faubourg National 30 [in margine :] apoplexie (i 142)

Les héritiers de Charles Keller vendent la maison au marchand épicier Gustave Ensfelder et à sa femme Julie Emma Mühlbacher

1865 (17.10.), Strasbourg 10 (154), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.303
Vente du 17 octobre 1865. Ont comparu 1) Mad° Marie Salomé Cottler, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Théophile Keller, en son vivant propriétaire en la même ville, 2) Mad. Caroline Keller épouse de M. Jean Auguste Charles Ritter, chimiste, demeurant et domiciliés à Strasbourg, 3° ledit M. Ritter agissant tant pour autoriser son épouse à l’effet de ce qui suit qu’en qualité de mandataire de M. Frédéric Keller, menuisier domicilié à Strasbourg, se trouvant présentement en Amérique (…) 4) et Mlle. Adèle Keller, en jouissance de ses droits demeurant et domiciliée à Strasbourg lesquels ont vendu (…)
à Mr Gustave Ensfelder, marchand épicier et D° Julie Emma Mühlbacher son épouse agissant sous son autorisation, acquéreurs solidaires
Une maison avec cour, pompe, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg faubourg national N° 28 tenant d’un côté à M. Baltzinger, de l’autre à M. Voltz & par derrière au S. Neunreiter. Cette maison est vendue dans l’état où elle se trouve actuellement (…) y compris tous les poêles, tous les rayons, tiroirs et comptoirs dans le magasin & tous les chantiers dans la cave
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre Mad. veuve Keller et feu son mari sus nommé, et appartient pour moitié à Mad° Keller et pour moitié à la succession de M.Keller, dans laquelle cette moitié a été recueilie par M. Charles Keller, en son vivant marchand épicier à Strasbourg & Mad. Ritter, M. Frédéric Keller et Mlle Keller, les quatre seuls et uniques héritiers chacun pour un quart de feu M. Keller, ainsi que cela se trouve constaté par l’inventaire de la succession de ce dernier, dressé par M° Zimmer soussigné le 6 juillet 1853. Pour faciliter le partage de la succession de M. Keller père, Mad. veuve Keller a fait donation à ses quatre enfant sus nommés de la moitié de la maison susdésignée en vertu d’un acte reçu par M° Zimmer, soussigné, le 5 août 1854.
Par ce même acte les enfants de feu M. Kelle père ont procédé au partage de la succession de ce dernier et des biens qu’ils avaient reçus de leur mère par donation à titre de partage anticipé, le tout avec le concours et consentement de Mad° veuve Keller, et par l’effet de ce partage, la maison entiète a été abandonnée à M. Charles Keller leur fils et frère susnomme.
M. Charles Keller étant décédé à Strasbourg le 12 juin 1865, sans postérité, un quart de la moitié de ladite maison qu’il avoit reçue de sa mère à titre de partage anticipé,a fait retour légal en faveur de cette denière, en vertu de l’article 747 du code Napoléon. L’immeuble vendu appartient donc aujourd’hui, savoir 1) pour un quart de la moitié ou 3/32 de la totalité à Mad. veuve Keller à titre de retour légal, 2) pour trois quarts des 28/32° restants ou pour 7/32 à la même Dame veuve Keller comme héritière pour un quart de son fils défunt, faisant ensemble 11/32, 2) Et pour 7/32 à chacun de ses frère et sœurs sus nommés comme héritiers pour un quart chacun de M. Charles Keller leur frère défunt, soit ensemble 21/32. Les qualités des vendeurs se trouvent constatées par un acte de notoriété dressé pat M° Zimmer, soussigné, à la date d’aujourd’hui, qui sera soumis à l’Enregistrement en même temps que le présent acte.
L’immeuble vendu appartenait à M. e Mad Keller père et mère pour l’avoir acquis de D° Salomé Ehrlenholtz, domiciliée à Strasbourg, veuve de Jean Daniel Cottler, en son vivant marchand d’huile à Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant M° Zimmer père alors notaire à Strasbourg, le 29 mars 1819. Le prix de de cette acquisition a été décompté dans la succession de ladite D° Cottler, sa mère dont elle était héritière pour moitié ainsi que cela résulte d’un partage dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 9 septembre 1829. Le même immeuble a été légué à la D° veuve Cotler par son père le Sr Jean Frédéric Ehrlenholtz, en son vivant propriétaire à Strasbourg suivant son testament public reçu en présence de témoins par M° Stoeber l’ainé, alors notaire à Strasbourg, le 16 prairial an onze enregistré le 10 décembre 1813, pour le prix de 6000 francs sur lequel elle a retenu sa part héréditaire et elle a payé le surplus à ses cohéritiers.
Etat hypothécaire. Les vendeurs certifient que ledit Immeuble leur appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque (…) Prix 25.000 francs
acp 546 (3 Q 30 261) f° 89-v du 18.10.

Gustave Ensfelder épouse Julie Emma Mühlbacher en 1865
1865 (30.9.), Strasbourg 10 (154), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.273
Contrat de mariage – ont comparu 1° M. Gustave Ensfelder, marchand épicier demeurant et domicilié à Strasbourgn né en cette ville le 21 mars 1839 du légitime mariage de M. Frédéric Edouard Ensfelder propriétaire & D° Christine Madeleine Bochinger son épouse demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg stipulant comme futur époux
2° Melle Julie Emma Mühlbacher, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 13 septembre 1843 du légitime mariage de M. Georges Théodore Mühlbacher, charron et e D° Marguerite Wilhelmine Kümmerlen, son épouse, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, stipulant comme future épouse
3° M. Ensfelder et Mad. Ensfelder née Bochinger, agissant sous son autorisation, les deux susnommés et qualifiés, avec indication de leur demeure, stupulant à cause de la constitution de dot qu’il vont faire ci après au futur leur fils 4° Et M. Mühlbacher et Mad. Mühlbacher née Kümmerlin son épouse agissant sous son autorisation, les deux susnommés et qualifiés, avec indication de leur demeure, stupulant à cause de la constitution de dot qu’il vont faire ci après à la Dlle future leur fille
acp 546 (3 Q 30 261) f° 44-v du 2.10. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit des biens ed la communauté
Donation par les conjoints Ensfelder au futur leur fils, ce acceptant, d’une valeur de 4296 francs
Donation par les conjoints Mühlbacher à la future leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie un mobilier et argent comptant, le tout montant à 5520 francs
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

acp 546 (3 Q 30 261) f° 44 du 2.10. – M° Zimmer 30 septembre – Consentement par Christine Madeleine Bochinger épouse de Frédéric Edouard Ensfelder propriétaire à Strasbourg au mariage de Gustave Ensfelder son fils épicier à Strasbourg avec Julie Emmma Mühlbacher au dit lieu

La maison est ensuite inscrite au cadastre au nom du menuisier Emile Bosch et de sa femme Emma Ensfelder dont le mariage a lieu en 1890.

1890 (3.4.), M° Lauterbach
Ehevertrag – Emil Bosch, Bauschreiner hier, großjähriger Sohn von Johann Friedrich Bosch, Bauschreiner und Emilie Bohnert hier
Emma Ensfelder, gewerblos hier, großjährige Tochter von Gustav Ensfelder, Rentner & Julie Mühlbacher
acp 827 (3 Q 30 542) f° 32-v n° 144 du 11.4. – Errungenschaft Gemeinschaft. Lebenslängliche Nutznießung des Überlebenden am Antheil des Zuerststerbenden der Gütergemeinschaft. Kleider pp persönlich
Einbringen der Braut. Forderung auf Friderich Lauck, Bäcker und Karoline Frey hier laut Obligation des amt. Notars vom 25 IX 1889, M. 10.000.
Schenkung an die Braut durch ihre Eltern als Vormpfang, die eine Hälfte auf der väterlichen die andere auf der mütterlichen Nachlaß I. einer Schuldforderung auf August Emil Schmidt, Goldschläger und Eva Metz, Eheleuthe hier, von 4000 M laut Akt des amt. Notars vom 10. IX 1885 – Verschiedene Mobiliargegenstände geschätzt zu 6342 (zusammen) M. 10.347
Schenkung an dem Bräutigam durch dessen Eltern als Vorempfang auf deren Nachläße je zur Hälfte eines Betrages von 14.000 aus den Werthschaften des Bauschreinergeschäftes, welches der Vater betreibt
Gegenseitige Schenkung der lebenslänglichen Nutznießung am gantzen Nachlass des Zuerststerbenden auf die Hälfte herabzusetzen bei Vorhandensein von Kindern, bei Vorhandensein von Ascendenten, erleidet obige Schenkung keine Herabsetzung & wird sogar den diesen vorbehaltenen Pflichttheil in sich schließen



3, rue du Renard Prêchant


Rue du Renard Prêchant n° 3 – X 247 (Blondel), O 843 puis section 31 parcelle 55 (cadastre)

Nouveau bâtiment rue du Renard Prêchant (vers 1754, maître d’ouvrage sans doute Jean Nicolas Claus


Façade rue du Renard Prêchant en 1972 avant démolition, encadrements des baies datant du XVIII° siècle – Nouveau bâtiment sur la droite, (août 2014)
Façade rue de Zurich en 1972 avant démolition – Nouveau bâtiment (mars 2023)

L’Orphelinat vend en 1595 au serrurier Jacques Wickauer la maison située en amont du pont Sainte-Catherine. Elle est dite près du Jardin des Oiseleurs quand le charpentier Jean Schaffner l’hypothèque en 1609. Elle appartient depuis trois ans au tonnelier Michel Weselin quand les préposés au bâtiment essaient d’attribuer l’entretien de la risberme aux riverains du canal du Rhin en 1613. Des bateliers en sont ensuite propriétaires, Jean Kern qui l’achète en 1640, Daniel Fischer en 1679.
Estimée à une valeur minimale de 90 livres en 1713, la maison passe à 300 livres en 1734 à la mort d’Abraham Frœreisen ; elle a alors un rez-de-chaussée et deux étages dont chacun forme un logement. Le passementier Jean Jacques Kiessel l’achète en 1744 et en transmet la propriété à sa fille, femme du marchand Jean Nicolas Claus qui doit la reconstruire en empruntant à plusieurs reprises de l’argent. Elle est vendue par adjudication judiciaire au compagnon charpentier Simon Rœssel qui est autorisé en 1760 à faire le long du canal une risberme de 15 pieds de long correspondant à la largeur de la maison et à y construire un étage en maintenant un retrait de cinq pieds trois pouces. Il vend en 1761 la maison appelée zum Blumengrüssel à son beau-frère vitrier Jean Thierry Herrmann. A sa mort en 1781, la valeur minimale est de 550 livres alors qu’elle était de 300 livres en 1750. Le billet d’estimation montre que la distribution n’est plus la même, la maison comprend désormais quatre poêles et quatre cuisines. Le capitaine d’infanterie Jean Klein achète en 1797 la maison qui sera vendue par ses filles en 1827.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 216 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la rue du Renard Prêchant se trouve à droite du repère (b) ; deux ouvertures à chaque nouveau (alors que le bâtiment en a trois), celle vers le canal à droite de (r) a un seul étage. La partie (2-1-6) de la cour A fait partie du n° 1. Le bâtiment (2-3) donne à l’arrière sur le canal, le bâtiment (4-5-6) est adossé à l’arrière de la façade du bâtiment vers la rue du Renard Prêchant. Le bâtiment vers le canal, ensuite rue de Zurich, est construit avant 1844 puisque le cadastre ne signale aucune reconstruction.
La maison porte d’abord le n° 2 (1784-1857) puis le n° 3 dans la rue du Renard Prêchant et le n° 16 puis (à partir des années 1960) 36 rue de Zurich.


Cour A – Elévations rue du Renard Prêchant (bâtiment de droite) et rue de Zurich (bâtiment de gauche), plan (n° 3 sur la droite. Dessins joints au bail de 1874 (AD Bas-Rhin, cote 7 E 57-8, 89) – Les bâtiments sont tels que les représentent les photographies de 1972, sauf le rez-de-chaussée rue de Zurich dont l’impose a disparu et la fenêtre est transformée en devanture

La maison passe ensuite entre plusieurs mains, le boucher Christophe Baumann (1827), le nourrisseur de vaches François Kuhn, le serrurier Jean Frédéric Schmutz, L’architecte entrepreneur Auguste Bausinger (1873) réunit quelques années la propriété du numéro 1 (à l’angle de la rue de Zurich) à celle du numéro 3, son successeur le chef de chantier André Ess sépare à nouveau les deux maisons.
La femme de l’économe Gustave Meier fait convertir en 1878 une croisée en porte. Joseph Vogler fait construire une nouvelle cheminée en 1901 à l’extérieur du bâtiment.
Le mur du rez-de-chaussée se déforme en 1964 après que la Ville a fait démolir la maison voisine sise impasse du Canard. Une cage d’escalier commune dessert les deux bâtiments, l’un donnant sur la rue du Renard Prêchant l’autre rue de Zurich. La Ville acquiert la propriété, le préfet accorde l’autorisation de démolir en août 1972. Les bâtiments sont démolis en avril 1974.
L’architecte Constantin Alexandridis a le projet de construire une maison sur le terrain libre en 1994 mais l’affaire n’a pas de suite. Le projet de l’architecte Jean-Michel Wolfomm en 2006 n’aboutit pas non plus. Léon Huffenus, propriétaire du restaurant voisin Au Renard Prêchant qu’il exploite depuis douze ans souhaite en 2006 acquérir le terrain pour agrandir sa cuisine.


Entrée de la rue du Renard-Prêchant (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 2016) – Vue avant démolition (AMS, cote 1 Fi 155, 417)

Projet de l’architecte Jean-Michel Wolfromm (2006, dossier de la Police du Bâtiment) – Plan des parcelles – Bâtiment actuel vu de l’est (mars 2023, à la place du 3, rue du Renard-Prêchant et 1, impasse du Canard)

mars 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier II, dossier IIIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1595 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Orphelinat
1595 v Jacques Wickauer, serrurier, et Barbe Fischer puis (1595) Anne Seiler – luthériens
1600 v Jean Schaffner, charpentier, et (1597) Talitha Krafftberger, d’abord (1587) femme du chef du chantier des charpentiers Jacques Kessler – luthériens
1611 v Michel Weselin, tonnelier, et (1599) Anne Marie Frœreisen – luthériens
1637 v Thiébaut Reser, batelier, et (1625) Catherine d’abord femme du jardinier Jean Frantz puis (1610) du jardinier Michel Lienhard, (1638) Marie (Kistler) veuve de Martin Nold, (1655) Catherine Donnier – luthériens
1640 v Jean Kern, batelier
1675* h Ursule Schæffer, femme (1677) de Georges Storck de Meissenheim en Bade et sa sœur Eve, veuve de Jean Gœller – luthériens
1679 v Daniel Fischer, batelier, et (1671) Brigitte Fritsch, d’abord (1653) femme du batelier Sébastien Kern – luthériens
1713 v Jean Melchior Reinhard, boulanger, et (1695) Susanne Kern, remariée (1711) avec le marchand de chevaux Jean Etter veuf de Anne Marie Mager – luthériens
(héritiers) Abraham von Gottesheim, batelier, et (1715) Susanne Reinhard, remariée (1730) avec le musicien Jean David Schneider – luthériens
1732 v Abraham Frœreisen, cordonnier, et (1691) Anne Marie Scheubler – luthériens
1744 h Michel Dennichen, menuisier, et (1718) Catherine Frœreisen – luthériens
1744 v Jean Jacques Kiessel, passementier, et (1715) Marie Elisabeth Bapst de Bolsenheim – luthériens
1750 h Jean Nicolas Claus, marchand, et (1750) Julienne Salomé Kiessel – luthériens
1760 adj Simon Rœssler, compagnon charpentier, et (1745) Marguerite Herrmann – catholiques
1761 v Jean Thierry Hermann, vitrier, et (1730) Marie Walsner, d’abord (1725) femme du cocher Léonard Deisenroth – catholiques
1781 h Simon Rœssler, compagnon charpentier, et (1745) Marguerite Herrmann – catholiques (supra)
1797 v Jean Klein, capitaine d’artillerie, et (v. 17) Anne Catherine Lausterer – catholiques
(héritiers) Antoine Wibratte, ouvrier d’état, et (1780) Elisabeth Klein
Joseph Dupeyre, capitaine d’infanterie, et (1797) Marguerite Klein
1827 v Christophe Baumann, boucher puis aubergiste, et (1825) Marie Anne Berr
1836 v François Kuhn, nourrisseur de vaches, et (1813) Agnès Scheer auparavant (1811) femme du charron Michel Thomas
1842 v Louis Liernur, coiffeur, et (1796) Marie Marguerite Birckicht
1843 h Jean Frédéric Schmutz, serrurier, et (1852) (Madeleine) Amélie Lefèvre
1863 v Marie Schistel, femme (1837) du serrurier Henri Petri puis (1846) du journalier Pierre Bintz, veuf de Salomé Hirslinger et de Marie Catherine Heim
1873 v Auguste (Joseph) Bausinger, architecte entrepreneur, et (1876) Marie Valérie Waltz
1874 v André Ess, chef de chantier, et (1864) Agnès Dœrflinger
1876 v Gustave Meier, économe, et Anne Kuhn
1879 v Chrétien Auguste Præckel, marchand, et (v. 1875) Caroline Lazarus
1881 v Joseph Vogler, journalier, et (1885) Barbe Kessel
1914* Jean Baptiste Regisser

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1734, 350 livres en 1742 et en 1745, 300 livres en 1750, 550 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) X 247, Jean Dietrich Herrmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Herrmann, 2 toises, 4 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 843, Baumann, Christophe, boucher rue du Renard Prêchant 2 – maison, sol – 0,81 / Lierner Louis veuve

Locations

1773, Nicolas Chaineau, couvreur d’ardoises, et Anne Marie Vogel
1838, Jean Giss, boucher
1874, André Ess, chef de chantier, et Agnès Dœrflinger (futurs propriétaires)

Livres des communaux

Le loyer pour la risberme (voir ci-dessous les préposés au bâtiment) est porté dans le registre

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 810-b
Simon Rößler der Zimmergesell soll Von der Landt Vest hinten an seinem Hauß in der gaß beÿ dem so genannten Narren bronnen wo der fuchß den enden predigt, L. Prot. 1760 f: 34.b auff Joh. Bapt: und A° 1761. I.mo, (id est 24. Junii – 6. Messidor) 3 ß

(quittungen 1761-an 10)
C. 434
Jetzt Dietrich Herrmann
modo Simon Rößler des Zimmermanns, wittib
Johannes Klein, ancien capt.d’artillerie

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1613, Préposés au bâtiment (VII 1328)
Les préposés au bâtiment demandent aux riverains de curer le canal. Ils s’adressent d’abord au tailleur Jean Erlé qui a encombré le canal. Son voisin Michel Weselé déclare que le curage revient à la ville puisqu’il s’agit d’un communal, les autres riverains refuseraient comme lui-même de se charger du travail. Deux mois plus tard, le tailleur Jean Erle convient qu’il a construit six ans auparavant mais qu’il a fait transporté les décombres, le tonnelier Michel Weselé déclare qu’il a acquis la maison trois ans auparavant sans construire depuis lors, le pêcheur Jean Siffrit déclare que personne n’a jeté de décombres dans le canal. Les préposés demandent que chacun fasse une risberme devant sa maison, sur quoi le pêcheur et le tailleur disent qu’ils ne peuvent pas le faire. Les préposés décident de se rendre sur les lieux.

Landvest beim Schlüssel, Adam Thoman der schiffmann. 156. 157. 158. Johann Ehrle der Schneider, Michel Wesele der küeffer. 159. 189.
(f° 159-v) Sambstag 9. Octobr. 1613. – Landuest beim Schlüssel
Hanns Ehrle der Schneider daussen hinder dem Waißenhauß In Crutenaw wohnend an S Johans gieß. Ist beschickt, Ihm fürgehalten weil das wasser od. Johans gieß vmb sein hauß herumb lauffe vnd einen großen backen hinden an sein hauß legt, solte er solchen grund vßarbeiten vnd vßrumen, damit man fahren könne, dan die wasser Jetzo gar klein vnd leichtlich Zuthun werd,
Antwortet er hab den grund dahin nit gemacht, hoff ein oberkeit werd Ihn vßraumen laßen vnd Ihm nit Zumutten, lig Ihme wol, so sagen auch die vischer etwas schon vßgeabeit würde, habe kein bestand.
darnach Ist Michel Wesele der Küeffer sein Nachbar auch gehörtt vnd Ihme vffgelegt vts. sagt es helffe nichts ob ers schon thette das bekennen schiffleüth selbsten mögen die herren wie andere gräben auch, raumen laßen, der grund vnd bod. seie der Statt, Er hindere Ihnen nichts, so mache er Ihn auch uil dahin, sond. das wasser führe Ihnen daher. Ob ihnen wol zu gesprochen vnd gewohen word. & wöllen sies doch nit thun sondern wöllen ehe für h xxj Man mags den Andern Nachbaren auch vff legen, aber sie werdens nit thun, diser grund thue Ihnen kein schad. solle d Statt thun.

(f° 189) Montag 13 Xbs. – Blumengieß. raumen, Hans Sÿfritt, Hannß Erle, Michel Wesele
Hans Seifritt visch. Hannß Erle schneider vnd Michel Wesele kieffer befragt wer vnder Ihnen gebawen, schneid. sagt hab gebawen aber wol 10 fl. verlont gerör weg Zuführen hab vor 6 Jaren gebawen. Der Küffer sagt hab nichts gebawen, erst vor 3 Jaren kaufft, hab nichts gedolben, gebawen /: Visch. sagt wüß keins das er In gieß. geschütt hab hab wol gebawen, Aber nichts in gieß. geschütt daruff Ihnen beÿ 5 h d gebotten das Jeder so weÿt sein hauß ghet ein landvest mach. oder da er ein alte Landuest hat, dieselb mache, erhalte, damit kein gerör oder grund hinab im gießen reisse oder falle, d visch sagt er könne nit thun, Also sagt auch der schneider, Ist vff ein augenschein ingestelt.

1760, Préposés au bâtiment (VII 1409)
Le compagnon charpentier Simon Rœssler demande l’autorisation d’établir une risberme en pierre derrière sa maison et d’y construire un étage. Il est autorisé à faire une risberme de 15 pieds de long correspondant à la largeur de la maison et d’y construire en maintenant un retrait de 5 pieds 3 pouces, moyennant un cens annuel de trois sols. Le chef de chantier plantera un pieu pour marquer l’alignement du côté de la maison du boucher Dambach.

(f° 34-v) Donnerstags den 12. Junÿ 1760. – Augenschein eingenommen, Simon Rößler
Ane Simon Rößler des Zimmergesellen hauß in der gaß beÿ dem so genannten Narren bronnen wo der fuchs den enden predigt, welcher umb erlaubnus gebetten hinten an seinem hauß auff d. waßer eine steinerne landtvest und ein Stockwerck darauff Zu bauen.
Erkannt, wird dem Imploranten erlaubt, eine in der breite seines haußes 15. schuh lange Landtvest und von seiner dermahligen wand 5. schuh 3 Zoll in paraleler lienie auff d. waßer hinauß Zu bauen, gegen erlag 3 ß d. jährl. Boden Zinnßes, jedoch solle jhme Vorhero durch einen der Statt werckmeistern auff seiten danbach des Metzgers hauß ein pfahl Zur flucht außgesteckt werden.

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison qui a une cave sous solives est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 180 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, deux chambres à séparation en lattes, au rez-de-chaussée chambre à soldats à séparation en lattes, vestibule, cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1742(billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée chambre à soldats, vestibule, cave sous solives, petite cour, deux galeries en bois, le vieux comble a un grenier dallé, le toit a une simple couverture en tuiles et deux pignons en bois, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée chambre à soldats à séparation en lattes, petite cave sous solives, petite cour, au premier et au deuxième étage un poêle et vestibule où se trouve le fourneau, une petite chambre, le vieux comble a une simple couverture en tuiles, deux pignons en bois, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée la chambre à soldats, au premier étage un poêle et un vestibule servant de cuisine, au deuxième étage un poêle, une petite chambre et vestibule servant de cuisine, le comble à simple couverture en tuiles, renferme deux petite chambree dallées, la petite cave est solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1781 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue du Renard prêchant

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Klein
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 267 case 2

Liermer Louis, veuve rue du renard prêchant N° 2
Lefevre Pierre Aimé (sub. pour 1845)
Lefebre 4 / 3 Amélie rue du renard prêchant 2 (1852)

O 843, maison, sol, rue du renard prêchant 2
Contenance : 0,81
Revenu total : 81,72 (81 et 0,42)
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1044 case 2

Lefèvre Amélie, épouse de Schmutz Frédéric, 1865
1865 Schistel Marie veuve Bintz
1877 Ess Andreas, Bauführer
1878 Meier Gustav, Oekonom und Frau Anna Kuhn
1881/82 Praeckel Karl Christian August, Handelsmann
1882/83 Kessel Barbara, Kleidermacherin

O 843, maison, sol, Rue du renard prêchant 3
Contenance : 0,81
Revenu total : 81,72 (81 et 0,42)
Folio de provenance : (267)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre allemand, registre 30 page 396 case 5

Parcelle, section 31, n° 55 – autrefois O 843
Canton : Wo der Fuchs den Enten predigt Hs N° 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,80
Revenu : 800 – 1000
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1914), compte 1264
Vogler Joseph Ehefrau
gelöscht 1914

(Propriétaire à partir de l’exercice 1914), compte 3162
Regisser Joh. Bapt. u. Ehefr.
1949 Regisser Jean Baptiste
(3295)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

341 Rue du Jeu de Paume

2
Pr. Rössler, Simon – Charpentiers
loc. Fuchs, Jean Jacques fils – Tailleurs
loc. Rollin, Louis – Manant
loc. Schaub, Richard – Privilégié
loc. Koch, veuve – Bouchers
loc. Koch, fils, journalier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Wo der Fuchs den Enten predigt (Seite 44)

(Haus Nr.) 3
Rohe, Wwe. 0
Vogler, Geschäftsagent. E 1
Ahlschwede, Schlosser. 2
Bauer, Tagner. 2
Stoll, Tagnerin. 2
Baer, Tagner. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1840)

Rue du Renard Prêchant 3 et 16, rue de Zurich (1878-1973)

La dame Meier fait convertir en 1878 une croisée en porte au 3, rue du Renard Prêchant, qui dépasse de l’alignement mais n’a pas d’avance. Joseph Vogler fait construire une nouvelle cheminée en 1901 à l’extérieur du bâtiment, il fait établir en 1902 des cabinets d’aisance sous la direction de l’architecte Kalweit.
Le mur du rez-de-chaussée se déforme en 1964 après que la Ville a fait démolir la maison voisine sise impasse du Canard. Une cage d’escalier commune dessert les deux bâtiments, l’un donnant sur la rue du Renard Prêchant l’autre rue de Zurich. La Ville acquiert la propriété dont le 3, rue du Renard Prêchant a des encadrements de fenêtre en pierre de taille du XVIII° siècle. Le préfet accorde l’autorisation de démolir en août 1972. Les bâtiments sont démolis en avril 1974.

Sommaire
  • 1878 – La dame Meier demande l’autorisation de convertir une croisée en porte au 3, rue du Renard Prêchant. L’agent voyer note que le bâtiment dépasse de l’alignement mais qu’il n’a pas d’avance et le rez-de-chaussée est en maçonnerie
  • 1888 – Un feu de cheminée s’est déclaré dans le bâtiment arrière. Les services municipaux constatent que le chevêtre ne se trouve qu’à dix centimètres du tuyau de poêle (croquis). Le cheminée est en outre trop proche des pièces en bois au rez-de-chaussée – Le maire écrit au propriétaire J. Vogler – Travaux terminés, mai 1889.
  • 1891 (mai) – Le maire notifie Joseph Vogler de faire ravaler la façade au 3, rue du Renard Prêchant – Travaux terminés, octobre 1891.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Vogler de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique.
    1898 – Rappel – Travaux terminés, janvier 1899
  • 1888 (mai) – Le maire notifie Joseph Vogler de faire ravaler la façade au 16, rue de Zurich – Le maire accorde un an de délai
    1888 (septembre) – L’entrepreneur P. Dürr (17, rue des Bouchers) demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1888.
  • 1889 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Teutsch soit autorisé à faire une prise pour environ cinq becs au 16, rue de Zurich – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1889.
  • 1894 – Dossier. Le commissaire de police demande un rapport sur la gouttière de la maison Vogler sise 16, rue de Zurich – Le maire répond qu’elle est indispensable comme la maison dépasse de l’alignement et que le trottoir est étroit. – Le maire écrit au propriétaire.
  • 1895 – Rapport sur un feu de cheminée – Dossier. Le commissaire de police demande un rapport. Le maire constate que les briques de la cheminée reposent sur une poutre en bois au deuxième étage. Il demande au propriétaire Vogler de faire des travaux.
    1901 – Le maître maçon A. Metzger déclare que la cheminée ne peut être déplacée parce que la cuisine est petite, croquis à l’appui. – La Police du Bâtiment constate que la cheminée est démolie et une nouvelle construite à l’extérieur du bâtiment – Dossier classé, mars 1901.
  • 1902 – Dossier. Le commissaire de police demande un rapport pour améliorer les cabinets d’aisance dans la propriété de Joseph Vogler sise 3, rue du Renard Prêchant – L’architecte Kalweit demande l’autorisation d’établir des cabinets d’aisance – Autorisation – Travaux terminés, juillet – Dessin
  • 1906 – Dossier. Le commissaire de police demande un rapport sur le tuyau d’évacuation au 16, rue de Zurich – Le maire répond que le tuyau est débouché
  • 1907 (juin) – Le maire notifie Joseph Vogler de faire ravaler la façade du 16, rue de Zurich – Travaux terminés, octobre 1907.
    1905 (mai) – Le maire notifie Joseph Vogler de faire ravaler la façade du 3, rue du Renard Prêchant – Le maire accorde un délai comme le propriétaire vient de faire raccorder la maison aux canalisations puis un nouveau délai pour cause de maladie
    1907 (mai) – L’entrepreneur Albert Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation de réparer le crépi au 3, rue du Renard Prêchant – Autorisation – Travaux terminés, juin 1907.
  • 1913 – Rapport sur un feu de cheminée dans la propriété Vogler – La Police du Bâtiment n’a pas de remarque à faire – Le maire demande au propriétaire de présenter un certificat de ramoneur – Certificat du ramoneur Anselme Geiser – Dossier classé, avril 1913.
  • 1929 – La veuve Vogler née Linck se plaint que la gouttière obstruée de son voisin (1, rue du Renard Prêchant qui appartient à la brasserie Adelshoffen) endommage sa propriété – La Police du Bâtiment écrit à la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen qui répond que la maison appartient à H. Marx, demeurant 33, boulevard d’Anvers – Travaux terminés, octobre 1929
  • Commission contre les logements insalubres. 16, rue de Zurich, l’arrière boutique ne doit pas servir d’habitation
    3, rue du Renard Prêchant, liste de travaux à faire en six points
    1901, le propriétaire répond qu’il ne peut établr un deuxième cabinet d’aisance sans transformer entièrement la maison. Le maire estime que ce cabinet est nécessaire et qu’on peut l’établir à peu de frais. – Travaux terminés, 1902
    1902, le maire constate que la cloison entre une chambre à coucher et la pièce principale est toujours en place
    1915, Commission des logements militaires, remarques en sept points. Les travaux correspondant aux points 3 à 7 sont faits (février 1916) – Tous les travaux sont faits, sauf le raccordement aux canalisations (août 1916).
  • 1921 – Réclamations – Madame Vogler se plaint de l’humidité provenant de la maison voisine. Le voisin Tau refuse de réparer la gouttière. La Police du Bâtiment constate que la cuisine au rez-de-chaussée présente des traces d’humidité, elle estime que le pignon du n° 3 est endommagé
    Hippolyte Blum demande que la cheminée soit réparée – Travaux terminés, mars 1922
    1924 – La Police du Bâtiment constate que les cabinets d’aisance sont propres mais toujours pas raccordés aux canalisations – Travaux terminés, décembre 1924
  • 1969 – Rapport sur un feu de cheminée dans une cuisine au deuxième étage
  • 1964 (février) Rapport. Les immeubles 3, rue du Renard Prêchant et 16, rue de Zurich appartiennent à Mme Stockreisser et sont gérés par MM. Steiner et Martin rue Baldung-Grien à Strasbourg. Ces deux immeubles sont frappés d’alignement, une cage d’escalier commune dessert les logements des 2 immeubles. Le pignon de corps de bâtiment reliant les deux constructions et donnant vers la propriété municipale sise impasse du Canard présente un renflement dangereux au rez de chaussée. Le pignon construit en pan de bois avec remplissage de matériaux divers ne donne plus les garanties de stabilité nécessaires. Un étaiement de ce pignon devra être effectué à bref délai. Il est à remarquer que sa démolition interdirait l’usage de la cage d’escalier et l’accès aux logements du 16 rue de Zurich pendant la durée des travaux. Etabli à Strasbourg le 12.2.64 »
    1964 – L’architecte en chef R. Will signale que la stabilité du 3, rue du Renard Prêchant et 16, rue de Zurich a été compromise par la démolition du bâtiment municipal impasse du Canard.
    Courrier du maire à la Division I « Ces immeubles quoique très vétustes et insalubres ne menacent pas ruine mais sont frappés d’alignement d’une part vers la rue du Renard Prêchant et d’autre part vers la rue de Zurich. Comme ils déparent un quartier appelé à être remodelé, leur acquisition par la Ville aux fins de démolition serait, à mon avis, fort justifiée. »
    Le maire écrit au cabinet Steiner et Martin (16, rue Baldung-Grien) de faire réparer le pignon en pan de bois qui présente un renflement dangereux.
    1965 (janvier) – Le cabinet a donné un accord de principe pour céder l’immeuble à la Ville
  • 1971 (décembre) – L’architecte en chef R. Will (Division VI a) répond à la Division I qui s’inquiète des pignons inesthétiques qui résulteraient de la démolition du n° 16 avant reconstruction. Il propose trois solutions, (a) un promoteur reconstruit sur le sol des 16, rue de Zurich, 3, rue du Renard Prêchant et 1, impasse du Canard, (b) acheter le n° 18 pour que la façade soit plus large, (c) vendre le sol du n° 16 au propriétaire du n° 14 qui pourra adosser un bâtiment contre le sien et faire disparaître un boyau encombré d’une cheminée. La hauteur sera limitée à deux étages. La façade du 3, rue du Renard Prêchant a des encadrements de fenêtre en pierre de taille du XVIII° siècle. « Pour des raisons de sécurité et de salubrité, il y aurait lieu, après démolition, de maintenir le mur de façade du 16, rue de Zurich sur la hauteur du rez-de-chaussée. De plus un mur de refend devra être érigé entre le 18 et le 14 sur la limite parcellaire séparant le 16, rue de Zurich et le 3, rue du Renard Prêchant. »
    1972 (janvier) – Rapport sur la démolition projetée après celle du 1, impasse du Canard et 5, rue du Renard Prêchant
    1972 (février) – Lettre à la Division I qui constate qu’il n’y a eu aucune demande de démolition pour le bâtiment 1, impasse du Canard
    1972 (novembre) – Rapport. Les deux bâtiments se touchent à l’arrière. Le bâtiment 3, rue du Renard Prêchant a un rez-de-chaussée, deux étages et étage sous comble, en maçonnerie enduite, toit à la Mansard couvert de tuiles plates, il comprend des encadrements de baies récupérables. Le bâtiment 16, rue de Zurich a un rez-de-chaussée et deux étages, façade enduite, toit à deux versants couvert de tuiles plates.
  • 1972 (avril) – La Ville de Strasbourg transmet avec avis favorable au préfet une demande de démolir les deux bâtiments pour cause de vétusté et d’insalubrité dans le secteur à rénover de la Krutenau – Plan cadastral de situation – Photographie rue de Zurich et rue du Renard Prêchant
    Liste des locataires relogés (3, rue du Renard Prêchant), Amar Ghelimen Emile Pierret, Sophie Vœgelé, El Maroussi, Adrien Lasserie
    1972 (juin) – Même demande adressée au directeur départemental de l’équipement
    1972 (août) – Arrêté préfectoral portant autorisation de démolir l’immeuble à usage d’habitation sis 3, rue du Renard Prêchant – 16, rue de Zurich
    1973 (mars) – Rapport. Une partie du mur du rez-de-chaussée au fond du terrain vague s’est effondré en donnant accès aux deux maisons susdites.
    1973 (avril) – Le service d’architecture prépare des appels d’offre pour la démolition
    1973 (mai) – Même situation
    1974 (avril) – Les deux maisons sont démolies

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 12)

Rue du Renard Prêchant 3 (1991-1994)

L’architecte Constantin Alexandridis a le projet de construire des bâtiments à la place des anciens 3 et 10, rue du Renard Prêchant

Sommaire
  • 1991 – Parcelle section 31 n° 134/55, 136/57 constructible frappée d’alignement – Plan cadastral de situation
    1991 (juillet) – Le Nouveau logis alsacien (2, rue Adolphe Seyboth) demande un certificat d’urbanisme pour le terrain sis 3, rue du Renard Prêchant, propriété de la Ville de Strasbourg
  • 1994 (février) – L’architecte Constantin Alexandridis (10, rue de la Tanche à Strasbourg) demande un certificat d’urbanisme pour les terrains sis 3 et 10, rue du Renard Prêchant, propriété de la Ville de Strasbourg, parcelles 128/67, 136/57, 133/55 pour construire des immeubles d’habitation – Plans
    La Ville délivre un certificat d’urbanisme positif

Dossier de la Police du Bâtiment (Rue du Renard Prêchant 3 (cote 1684 W 34)

Rue du Renard Prêchant 3 (2006-2008)

L’architecte Jean-Michel Wolfomm dépose en 2006 une demande de permis de construire un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages, combles et surcombles. L’architecte des Bâtiments de France demande de modifier les portes de garage. Le projet n’aboutit pas. Le voisin Léon Huffenus qui vient d’acheter le restaurant Au Renard Prêchant qu’il exploite depuis douze ans souhaite acquérir en 2006 la ruelle pour agrandir sa cuisine.

Sommaire
  • 2006 – L’architecte Jean-Michel Wolfomm (11, rue de Belfort au Neudorf) dépose une demande de permis de construire un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages, combles et surcombles – Plan des différents niveaux – Façade rue de Zurich et rue du Renard Prêchant
    2006 (octobre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable moyennant des conditions à respecter (bâtiment visible depuis le 6, rue du Renard Prêchant)
    2007 (mai) – Il émet un avis défavorable au projet présenté, notamment à cause des portes de garage à traiter comme une porte cochère
    2007 (octobre) – Nouvel avis défavorable. – Le directeur du développeent urbain de la Ville de Strasbourg demande que le rez-de-chaussée ait la même hauteur que celui des bâtiments voisins, que la porte cochère comprenne deux vantaux et que la toiture ait une pente traditionnelle avec coyaux
  • 2006 (janvier) – Léon Huffenus qui vient d’acheter le bâtiment du restaurant Au Renard Prêchant qu’il exploite depuis douze ans souhaite acquérir la ruelle pour agrandir sa cuisine
  • 2008 (octobre) – L’adjoint Philippe Bies a émis un avis favorable au projet Huffenis d’étendre la cuisine de son restaurant au rez-de-chaussée, surmonté de cinq petits logements

Relevé d’actes

L’Orphelinat vend la maison en amont du pont Sainte-Catherine au serrurier Jacques Wickauer

1595 (vts [17.t Februarÿ]), Chancellerie, vol. 298 (Registranda Kügler) f° 72-v
Erschÿnnen Herr Andreas Wackher Alls Schaffner der Armen weÿsen Kind.
Hatt Inn gegensein Jacob Wÿckouwers Schloßers vnnd burgers Allhie (verkaufft)
Huß Hoffstatt v Höfflin mit Ihren gebeuw. geleg. In bemelt. vnserer St. St. In d. voorstatt Cruttenouw, obwendig Sanct Catharinen brucken einseÿt neben Jörg Herren vischer, And. seÿt nebent Jost Preÿß Zimmermann stost hinden vff Johanns giessen, Dauon gondt fünff guldin gelts St. W. alle Jar vff Mariæ geburth Ablößig mit 100 guldin St. weÿl. Hannß Barthen Hußherr Im Zollkeller, Sunst freÿ ledig eÿgen, vnd beschiht d. Khouff für vnd die beschwerdt. für vnd vmb 50 pfund Pfenning

Jacques Wickauer et sa femme Barbe Fischer hypothèquent un mois plus tard la maison au profit de la fabrique d’Olwisheim

1595 (10. Martÿ), Chancellerie, vol. 298 (Registranda Kügler) f° 111
Erschÿnnen Jacob Bÿckouwer Schloßer vnnd burg. Allhie Vnnd Barbaren Vischerin sein eheliche Hußfrauw
Haben Inn gegensein Herrn Gall Lucken Alls Schaffners der Pfarrkirchen Zu Oluißheim (verkaufft)
xv ß d geltts Rechts* Järlich Zinses, Ablösig mit xv lib d von vff vnd Abe Huß hoffstatt v Höfflin, mit Ihren gebeüwen, geleg. Inn bemelter Vnserer Statt Inn der Voorstatt Cruttenouw obwendig Sanct Catharinen brucken geleg. ein seÿt neben Jörg Herr Vischer, And.seÿt neben Jost Preÿß Zimmermann stost hinden vff S. Johannis Gießen, Dauon gondt ij lb x ß d Alle Jar vff Sanct Matthÿs tag Ablösig mit 50 Pfund Pfenning Herrn Hannß Gambsen, Mehr fünff guldin gelts St. w. Alle Jar vff Marie geburth Ablösig mit 100 guldin St. W. Hannß Barthen, Haußherr Im Zollkeller, Sunst eÿgen
Vnnd Zu mehrer sicherheit So Sindt erschÿnenn Martin Jörg vnd Conradt Steÿner beÿder Schloßer vnd Burgere Alhier Haben sich für sich v beneben dem vnd.pfandt unverscheÿdenlich Zu rechten bürgen mit vnd selbst schuldner ernänt vnd gesetzt

Le serrurier Jacques Wickauer épouse en 1595 Anne, fille du vigneron Nicolas Seiler, de Saverne
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° I-149, n° 30)
1595. Jacob Wickauer ein schloßer alhie, vnd J. Anna Nicklaß Seiler eines Rebmanns Zu Zabern, nachgelaßene tochter, confirmatione facta 8 Decemb. (i 159)

Le Magistrat vend la maison des conjoints défunts Jacques Wickauer et Anne au charpentier Jean Schaffner et à sa femme Talitha Krafftberger

1600 (vts. [9. Junÿ]), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 184
Erschienen Herr Peter Hanauwer als deputirter vnd verordneter von den Herren des cleinen Raths von wegen Wÿland Jacob Wÿckauwers des Schloßers alhie vnd Annen seiner Haußfrauwen beÿder seligen verlaßenschaft, mit beÿstandt Martin Jergen Schloßers v Hanns Germans auch Schloßers bemelter Ehegemechdt seligen Schwag. vnd vettern
Hatt Inn gegensein Hanns Schaffners Zimmermanns burg.s alhier vnd Thaleta Krafftbergerin seiner haußfrauwen (verkaufft)
Hauß, Hoffstatt vnd höfflin mit allen and. Iren gebeüwen gelegen Inn d. Vorstatt Crauttenauw obwendig S Catharinen brucken, einseit neben H Georg Herren Vischern and.seit Hanns Weckerlins des Schnÿds. seligen Erben stoßend hinden vff Johanns Gießen dauon gond Fünff guldin gelts vff Mariæ geburth fallend Wid. abloßig mit 100 guldin Straßburg. Werung Hans Barler Oberzollern Im Zollkeller sunst ledig eÿgen, vnd alles recht der Khouff vber obbemelte beschwerd. daran die Khoufer gewÿßen vnd über sich genommen beschehen vmb 30 pfund pfenning Straßburg

Le chef du chantier des charpentiers Jacques Kessler épouse en 1587 Talitha, fille du coutelier Laurent Krafftberger
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 86-v, n° XLVI)
1587. Dominica 20. Trinitatis. Jacob Kessler Werckmeister vff dem Zimmerhoff vnd J. Caleta, Lorentz Krafftbergers selig. eins Meßerschmidts, nachgelaßene tochter, confirmatio ê facta 21 Nouemb. (i 94)

Fils du coupeur de paille Jean Schaffner, Jean Schaffner épouse en 1597 Talitha, veuve du charpentier Jacques Kessler
Maria 1597. Dominica 22. Trinitatis. Hans schafner ein Zimmergeseln hans schaffner des stroschneiders selig. Son alhie vnd Taleta Jacob Kesslers des Zimmermanns selig. witwe alhie. confirmatio ê facta die lunæ 31.octob. (i 258)

Originaire de Strasbourg, Jean Schaffner devient bourgeois par sa femme Talitha, veuve du chef de chantier Jacques Kessler
1597, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 748
Hanß Schaffner d. Zimmermann Von Straßburg, empfangt d. Burg. von Coleta weÿland Jacob Keßlers des Werckmeisters nachgelaßene wittib seiner ehelich. Haußfrauwen vnd will Zun Zimmerleüthen diehnen, Act. den 7.t Nouemb : 97.

Jean Schaffner et Talitha Krafftberger hypothèquent la maison près du Jardin des Oiseleurs (Voglergarten) au profit de Wolffgang Schütterlin

1609 (xxv Januarÿ=, Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 43
Erschienen hannß Schaffner der Zimmermann Vnd Taletha Crafftbergerin sein eheliche gemahl v.schriben
gegen dem Ehrenvesten Fürsichtig Wÿßen herrn Wolffgang Schütterlin v. gewerbsuerwandten Zu Zinßen ij lb gld loßig mit L lb d In fünff malen
dafür Vnderpfand sein sollen hauß, hoffestatt v hofflin mit allen andern Iren gebeuw. geleg. Inn der voorstatt Inn Crutenauw bey dem vogler gärtlin einseÿt Jerg hör dem Vogler, anderseÿt hanns Erle dem schnyder stoßend hinden vff Sannt Johannes gießen dauon gend fünff guld. gls loßig mit 100 gulden SW Martin König dem Metziger Sunst ledig eÿg

Jean Schaffner et Talitha Krafftberger hypothèquent la maison sise en amont du pont Sainte-Catherine au profit d’André Dieffenbecher

1609 (10. Julÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 314-v
Erschienen hanns Schaffner Zimmermann v. Fr. Taletha Crafftbergerin sein eheliche hußfr. haben sich vnuer. Schuld.
gegen herrn Andres dieffenbechern Zu Zinßen 1 lb v ß glt losig m xxv lb d
dafür vnderpfand sein soll huß hoffstatt v hefflin mit all Ir gebeud gelg. Inn d. S S Inn Crutenauw obwendig S Cathrin. brucken einsyt Jorg herren Vischer die andersyt hanns Weckerlins selig erben stossend hind. vff S Johanns gießen davon gndt 5 guldin gelts loßig m j C gl sw Martin könig d Metzger So dann ij lb x ß gls loßig m x*L lb d herrn wolffgang Schiterl.

Lss enfants issus des deux mariages de Talitha Krafftberger, au nom desquels leur tuteur, vendent la maison près du Jardin des Oiseleurs au tonnelier Michel Weselin et à sa femme Anne Marie Frœreisen

1611 (ut spâ [xxix. Julÿ]), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 269
Erschienen H. Philips löwenbrand Schaffnern der Armen weÿß. Kind. hatt mit vorwiß v. bewilligung d H. pfleger vonn weg. luxen v lorentzen geschwisterden hanns Schaffner des Zimmermans mit Talecht Krafftbergerin ehelich erzielter Kind so dann M Jost preuß alls geschworner vogt Appolonen, Balthasar v hanßen geschwisterd. bemlt Talecht Krafftberger Kind und Jacob Kößler zimmermann selig ehelich e jed. & verlopt
Ane Michael Weßelin Khüfern V Annen Marien Frörißin seiner ehelich gemahel
Ime huß hoffestatt V hefflin mit all and Ir gebeu Inn d. Voorstatt In Crutenauw beÿ dem Vogell gartten einsyt Georg herrn vischern andersyt hanns weckerlin schnyd. stosst hind. vff S Johannis gießen Davon gnd 5 guld glts SW vff Marien Verkhundung loßig 100 guld. derselb. werg Martin Horning d. Metzgern So dann j lb v ß gls vff Johannis Baptistæ alboßig m xxv lb d Andres dieffenbecher Sunst eÿg. der Khauff vber die beschwerd für 145 pfund pfenning

Originaire de Laichingen en Wurtemberg, Michel Weselin épouse en 1599 Anne Marie, fille du tonnelier Georges Frœreisen
Mariage, cathédrale (luth. p. 63)
1599. Doîca 18. den 7. october. Michel Weselin der Khieffer von Leichingen im Wurtenbergerlandt, Anna Maria Jorg Fröreÿsin deß Küblers nachgelaßene dochter (i 34)

Michel Weselin achète le droit de bourgeoisie en août 1599
1599, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) f° 625
Leichingen Michell Wäselin v. Leÿching. d. Küeffer, khaufft d. Burg: mit beÿstandt Ambrosÿ Weissen des Pedellen und Kuch. Schaffners Im Collegio Prædicatorum vnd Hans vogels gibt sein Vermög. vff 100 fl ahn, vnd will Zu den Küeffern diehnen, Act. vt. [14. Aug. 99.]

Le tuteur de Jacques, issu du mariage de Michel Weselin et d’Anne Marie Frœreisen dépose de l’argent à la Tour aux deniers
1610, Préposés au bâtiment (VII 1325)
(f° 106) Montag deb 9.ten Julÿ 1610 – Vogteÿ geldt vffgelegt, Michel Wesel.
H Hnns Schatz XV.er Innammen Jacoben, so 3 Jar alt, Michel wesels des Küeffers vnd Anna Marie Fröreisen bed. eheleuth sohns, dem vßm haffen ein Kött vnd Clinott worden hat Ins vogteÿ gelt angelegt 50. h. d
Sollen demselben Jährlich vff Jacobi mit 2 h 10 ß d vogteygelt verzisnst, vnd darüber kein urkhundt gemacht werd. sonder hat der vatter die Erkhandtnuß so beÿ Rhat xxj den 11.ten decemb. Aô. 609. Zuhand. genommen, vff Jacobi gefallendt
Zugeschriben folio 130.

1609 Conseillers et XXI (1 R 88) – Michel Wesele ob Ime von seines Knabens Jacoben Glückhaffen etwas Zu lüffern. 331.

Les enfants et héritiers des défunts Michel Weselin et Anne Marie Frœreisen vendent la maison près du Jardin des Oiseleurs au batelier Thiébaut Reser

1637 (25. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 795-v
Erschienen weÿ: Michel Weselins gewesenen Küeffers burgers Zue Straßburg und Annæ Mariæ Fröreisin beeder Ehegemechden see: nachgelaßene Erben, mit namen Adam Burckhardt der Küeffer burger alhie alß geschworner und noch ohnentledigter Vogt Hannß Michels, Simons und Georgen der Weselin gebrüdern, So dann Georg Forster der Streelmacher alhie, Undt Maria Weselin sein eheliche haußfraw (verkaufft)
Dieboldt Reeser dem Schiffman auch burgern Zu Straßburg
hauß, hoffstat und höfflin, mit allen andern Ihren gebäwen gelegen in der St. St. und der Vorstatt die Crautenaw genannt, beÿ dem Vogler gärtlin, einseit neben Hannß Baumann dem Schneider, anderseit neben Hanß Weckerlins auch Schneiders s: wittib und Erben, hinden vffs Johannis gießen stoßendt, dauon gehen Jährlich 5. fl. Str. W. vff Mariæ Verkündigung weÿ: Martin Königs deß Metzgers see: witib und Erben in hauptgut mit 100 fl. weÿl. abzulößen, So dann ist diß hauß auch noch verhafftet umb 25. lb St. herren Johann Jacob Kügler XV.r, sonst freÿ, ledig eÿgen (…) vff sich genommen zugangen und beschehen per 122. lb ß Str.

Thiébaut Reser vend la maison près du Jardin des Oiseleurs au batelier Jean Kern

1640 (5. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 186
Erschienen Diebold Reeser d. Schiffmann alhie
hatt in gegensein hannß Kernen auch Schiffmanns und Burgers Zu Str.
hauß hoffstatt und höfflein mit allen andern ihren gebäwen & alhie in Crautenaw beÿm Voglergärtlein neben Jacob Bawman & hannß Erlens deß schneids. see: Erben, hind. vff den Blumengüeßen stoßend, dauon gehen Jährlich vff Mariæ Verkünd. iij. gelts St. wehr. Cleophe Königin, in hauptgut mit 50. fl. gesagter wehr. abzulösen, So ist diß hauß auch noch verhafftet vmb 25. lb weÿl. H. hannß Jacob Küglers xv.ers see. Erben vnd obwol diß hauß auch noch verhafftet vmb 25. fl. St. w. N. N. So hat doch der Verkäuffer solche vf ihme behalten, Were Also diser Kauff vber die Zwo erste beschwerde geschehen pro 200. lb

(Père du suivant) Jean Kern, tisserand dit bourgeois en septembre 1646, épouse Barbe, fille du tonnelier Jacques Schreiber

1646 (8. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 434
(Eheberedung) Erschienen Hannß Kern der leinenweber Burg. Zue Straßburg, alß Hochzeiter, mit beÿstand Lienhardt Maurers deß Schwartzbeckhen Burgers alhie seines Schwagers an einem,
So dann Jungfr. Barbara, Weÿl. Jacob Schreibers deß Küblers Burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Georg Holtzschuchs deß ältern, Leinenwebers und Burgers alhie ihres Vettern und Vogts am andern theil

Tisserand originaire de Meissenheim, Jean Kern devient bourgeois par sa femme Barbe Schreiber en octobre 1646
1646, 4° Livre de bourgeoisie p. 237
Hannß Kerndt der Leinenweber Von Meußenheim, empfahet d. burgerrecht von seiner haußfr: Barbara Weÿl. Jacob Schreibers deß Küblers vnd Burgers alhie seel. dochter vmb 8 Gold fl. hatt Ein Kind nahmens Paul so noch kein eÿgen hatt, Würd Zu den Tuchern dienen Jur. den 3.ten Octobris Anno 1646.

Ursule, femme de Georges Storck de Meissenheim en Bade et sa sœur Eve, veuve de Jean Gœller du même lieu, vendent la maison près du Jardin des Oiseleurs au batelier Daniel Fischer et à sa femme Brigitte pour 230 livres

1679 (29. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 654
(Prot. fol. 41) Erschienen Ursula, Georg Storckhen Von Meißenheim Eheweib mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, So dann Eva, weÿl. hannß Göllers Von gemeltem Meißenheim nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit assistentz Georg Storckhen deß Schultheißen daselbst, ihres Curatoris
haben in gegensein Daniel Fischers deß Schiffmanns und Brigittæ beÿder Eheleuth, burger allhier, bekhant daß Sie Ursula und Eva, beÿde Schwestern (verkaufft)
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten, alhier in der Vorstatt Krautenau beÿ dem Vogler Gärtlein, einseit neben Johann Wolffgang Stöffler dem Schneider, anderseit neben weÿl. Michael Diemers deß haußfeurers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin hinden uff den blumen Gießen stoßend gelegen – umb 230 fl.

Ursule Schæfer épouse Georges Storck à Meissenheim en 1677
Georges Storck, né à Meissenheim , épouse le 13 mai 1677 à Meissenheim Ursule Schæfer, née audit lieu en 1655, fille de Jacques et de sa femme Barbe (source)

Fils du batelier et assesseur au Grand Sénat Daniel Fischer, Daniel Fischer épouse en 1671 Brigitte, veuve de Sébastien Kern
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 90-v, n° 27)
1671. Dncis XXI et XXII p. Trin, 12/19. 9.br. Daniel Fischer d. Jünger Schiffkn. herrn Daniel* Fischers E Ers. Groß. Raths alt. Beÿsitzern, schiffmans und B. alhie ehelich. Sohn vnd Brigitta, weild Sebastian Kernen gewesenen Herrn Lastführers vnd Holtzkaüffers B. alhie nachgel. wittib. Cop, in S Wilhelm d. 23. ten 9.br (i 64)

Fils de Jean Kern, autrefois à Meissenheim et actuellement à Strasbourg, le garçon batelier Sébastien Kern épouse en 1653 Brigitte, fille de Jean Fritsch de Schæffolsheim, actuellement aubergiste au Lion Rouge à Strasbourg
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 24-v, n° 12)
1653. Dnca VII et VIII Trinitatis, 24/31 Julÿ. Bastian Kern, Jünger Schiffknecht, Hans Kernen von Meissenheim, ietz Burg. vndt Herrn Lastführers vnd J. Brigitta Hans Fritschen etwa Burgers Zue Schäffoltzheim, ietz Wirths vnd Gastgeber Zum Rothen Löwen alhie eheliche Tochter, 18 Jahr alt, ad* ambo *er, Cop. facta ad S Wilh Mont. j. Augusti (i 28)

Sébastien Kern achète le droit de bourgeoisie pour lui et pour sa femme Brigitte Fritsch le 8 août 1653, soit une semaine après le mariage
1653, 3° Livre de bourgeoisie p. 943
Baschen Kern der Schiffknecht erkaufft Vor sich vnd sein haußfr.Brigithen Fritschin d. Burgerrecht vmb 6 gold fl. seind ledigen stands gewesen, Wird Zu E. E. Zunfft der Enckher dienen. Jur. den 8. Aug. 1653.

Sébastien Kern meurt en octobre 1670 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison à la Krutenau en amont du pont Sainte-Catherine. La masse propre à la veuve s’élève à 496 livres, celle de la succession à 1 304 livres.
1671 (22.2.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 13) n° 6 (648)
Inventarium und Beschreibung aller undt Jeder hab, Nahrung undt Güther, so weÿl. der Ehrenhaffte und bescheidene Sebastian Kerndt, Schiffmann und burger Zu Straßburg, welcher den 11. 8.br. verwichenen 1670.t Jahr tödlichen verblichen hinderlaßen, so uff erfordern und begehren deß Ehrenhafften H Samuel Fügner, Glaßers und burgers alhier, als geschwornen Vogts Margarethæ Sebastiani, Johannis und Susannæ deß verstorbenen seel. mit nach gemelter seiner hind.laßenen Fr. W. ehelich erzeügter Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben, durch die Viel Ehren: und Tugendreiche Fr. Brigitta Fritschin der hinderlaßenen wittib mit beÿstand deß Ehrenvesten H Johann Fritschen Gastgebers Zum dieffen Keller und burgers Zu Straßburg Ihres Bruders und Geschwornen vogts, geäugt und gezeÿgt (…) Actum den 22. Februarÿ 1671.

Inn der Cammer A, Inn der Obern Stuben, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der undern Stuben, Im vndern haußöhren, Inn d. Kuchen
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item Hauß, hof, hoffstatt Inn der Statt Str. vorstatt Crautenaw oberhalb St. Catharinæ bruck. (…)
Schulden Inn daß Erb Zugelttend. (…) It. vermög auffgerichter Eheberedung befündet sich §° 3.tio daß weÿl. H Hannß Fritsch der Fr. W. vatter seel. Zu i. Ehestewr und heurathguth 100 fl. Zugeben versprochen (…)
Abzug Inn dießes Inventarium. Sa. haußraths 127, Sa. der Früchten 6, Sa. der wein und vaß 18, Sa. der Schifff und Geschirrs zum handw. gehörig 24, Sa. Silbers 28, Sa. guldener Ring 9, Sa. der baarschafft 685, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. der Gültten 30, Sa. Eigenthums ane einer beh. 200, Sa. Schuld 25, Summa summarum, Conclusio finalis Inventarÿ 1304 lb
Summarum der Fr. wittib eigenthümlichen guths 496 lb

Le bureau de la Taille soumet au Quinze la succession de Sébastien Kern qui réglait ses impôts sur une base sous-estimée presque de moitié. La succession devra régler une amende de 25 livres.
1671, Protocole des Quinze (2 R 88)
(f° 51) Freÿt. den 14. Aprilis – Statt Stall Ca Sebastian Kernen
Herr Negelin bericht, daß Sebastian Kernen des Schiffmanns Inventarium, von den Kernen dreÿ des Stalls wegen zu wenigen Verstallens, ad Protocollum liffern lasen, wolle fernere anordtnung darüber erwart. Erkandt, voe obere Stall herren gewiesen.

(f° 62) Freÿtag den 19. Maÿ – Statt Stall Ca Sebastian Kernen
Obere Stall herren laßen per Herr Negelin referiren, Sie hetten Sebastian Kernen, des gewesenn Schiffers Inventarium, Zusampt der herren dreÿ des Stalls beÿ gefügtem bericht examinirtn vnd befuden, daß die Summa finalis vff 2600 fl. bestehe, wann demnach beÿ nahe die helffte der nahrung nicht verstallt worden, deßwegen Vor den 6. Jährigen Nachtrag vndt Vncosten der Statt Stall 23. lb. j ß 6 d Zuerfordern, Alß seind die herren der meinung, weil gleichwohlen nur 3. tag vor des verstorbenenn todt 500 fl. eingangen, vnd auch Kind. vorhanden, man hette die Straff vff 25. lb Zusetzen. Erkandt hatt debeÿ sein verpleibens.

Brigitte Fritsch, veuve de Daniel Fischer, meurt en 1713 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Seule la fille cadette est encore en vie, Susanne Kern, femme du marchand de chevaux Jean Etter. La succession comprend deux maisons à la Krutenau. L’actif de la succession s’élève à 624 livres, le passif à 448 livres.

1713 (16.8.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 1) n° 17
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab undt Nahrung so die Ehren undt Tugendsahme Fraw Brigitta Fischerin gebohrene Fritschin, weÿland deß Ehrengeachten Daniel Fischers geweßenen Schiffmann undt burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib beede nunmehr seelig nach ihrem den 8. Augusti dießes lauffenden 1713.ten Jahres genommenen tödlichen ableibens Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 16. Augusti Anno 1713.
Die Verstorbene Fr. Seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. Fr. Margaretham Dürrin gebohrner Gießbrechtin Herrn Adam Dürren deß Fischhändlers undt burgers allhier eheliche hauß Fraw, weÿl. Fr. Margarethæ Gießbrechtin gebohrner Kernin mit herrn Johann Jacob Gießbrecht Schreiner undt burgern allhier ehelich erzeugte Tochter alß dißorths Enckel,Welche beneben Irem Ehe Mann obged. dem Geschäfft von anfang biß Zu endt in Persohn abgewartet
2. Weÿland herrn Johann Kernen geweßenen holtz Schiffmann Und burger allhier nachgelaßene 4 Kinder v dißorth Enckel Nahmentlich und 1. Hr Daniel Kernen Schiffmann: 2 Hr Johann Jacob Kernen, leedigen Schiff Knecht, 2. Hr Sebastian Kernen Paßmentirer, 4. Jungfr. Margaretham Kernin dieß bede leedige so Majorennis, beÿständlich Herrn Johann Brehmen Ihres geliebten Stieffvatters, alle vier aber haben der Inventur persönlich beÿgewohnt
So dann 3. Fr. Susanna Öderin gebohrene Kernin herrn Johann Öders deß Roßhändlers vnd burgers allhier Ehefr. dißorths tochter gleichfalls nebst Ihrem Ehe Mann den Geschäfft beÿgewohnet, Alle dreÿ der Verstorbenen seel.. mit weÿl. herrn Sebastian Kernen geweßenen holtz Schiffmann vnndt Burgern allhier Ihren Ersten Ehewürth, seel. alhier erzeugte Kind. und Enckel und ab intestato Zu gleichen Stammtheilen hinterlaßene Erben

In einer allhier in der Statt Straßburg ohn fern dem Narrenbronnen gelegenen Undt in dieße Verlaßenschafft Eÿgenthümblich gehörigen behausung sich volgendermaßen befunden
Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Auff dem gang, In der Cammer B, Im Hauß öhren
Eÿgenthumb ahne Häußern. Erstl. i. hauß hoffstatt vnd hoff, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten Zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg Vorstatt Crautenaw oberhalb St. Catharine brucken 1.s . neben Friderich Wolff Schuhmachern 2. s. neben weÿl. S. T. herrn Johann Jacob Geigers Avocati (…)
It. 1. hauß hoffstatt v. höfflein mit allen deren gebeüwen begriffen rechten Zugehördten v. gerechtigkeiten, gelegen in d. Statt Straßburg dero vorstatt Crauttenaw beÿ dem Vogler gärttlein 1. s. Stephan Fritschmann Fischer a.s. neben Friderich Wolff Schuhmachern hinden vff den blumen Gießen stoßend so leedig vndt Eigen vndt ist hiehero durch die geschworene Werckh Meistere Vermög obiger Abschatzung æstimirt word. für 90. Darüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff m der Statt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Insiegel Verwahret datirt den 29. Aug. 1679.. Darbeÿ ferener 3 alte pergamenter Kauffbrieff v i.a. Pergament. abgelöster Zinßbr.
Series rubricarum hujus Inventarÿ 1) haußrath 89, 2) leerer Vaß 2, 3) Silber 6, 4) Goldener Ring11, 5) Eÿgenthumb ane häußern 515, Summa summarum 624 lb – Schulden 448 lb, Nach deren Abzug 176 lb
– Abschatzung den 17. Aug: Aô: 1713: Weÿland, der Ehr vnd tugend Samen: Fr: bickherin schiffman seel: hinderlassenen Erben ist Eine behaußung lhier in der Statt Straßburg in der graudten Au beÿ dem Narren brunnen gelegen, Eine seitz Neben Stephan wertenman, Ander seitz neben Friterich Wolff: hinden auff den blumen gießen Stoßend, welche behaußung, Ein gebälckhter Käller hoff, hoffstatt, Sampt allen Ihrer Recht vnd gerechtig Käitt, durch der Statt Straßburg: geschworene werckh Leüthe sich in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen breiß Nach angeschlagen, wirdt: vor: vnd vmb Ein hundert Achtzig Gulten
Der Ander begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg (…)
Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene werckh Leüthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs

La maison revient à sa fille Susanne. Veuve du boulanger Jean Melchior Reinhard, elle se remarie en 1711 avec le marchand de chevaux Jean Etter : contrat de mariage, célébration

1711 (26. 8.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 39) n° 306
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Herrn Johannes Etter, Pferdhändler Wittwern und burgern alhier alß dem Bräuttigamb ahne Einem
So dann der Ehren und tugendbegabten Fr. Susanna gebohrner Kernin, weÿl. deß ehrsammen und bescheidenen Mstr. Johann Melchior Reinhardts geweßenen Haußfewrers und burgers alhier Zu Straßb. seel. nachgelaßener Wittib alß der hochzeiterin ane dem andern theil
Geschehen vnd verhandelt seind dieße ding in der Königlichen Statt Straßburg in beÿsein deß Ehrsmmen und bescheidenen Mstr Daniel Ritter Leinenwebers vnd burgers alhier deß hochzeiters Kinder erster Ehe geschwornen Vogts auff seiner, So dann H Johann Georg Fritschen Weinhändlers Ihrer Mutter bruders und Mstr Johann Graffen leinenwebers und E. E. Zunfft der Tucher Hauptkandtens Ihres Vettern (…) Montags den 26. 8.bris Anno 1711 [unterzeichnet] Johannes Etter alß hoch Zeitern Susanna kerün Alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 29)
1711. d. 11. Nov. sind Ehelich eingesegnet word. Johannes Etter der Burger vnd Pferd Zoller allhie vnd Susanna weiland Johann Melchior Reinhards gewesenen haußfewrers vnd Burgers allhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johannes Etter als hoch Zeiter, o der hz&éin Zeichen (i 31)
Proclamation. Saint-Guillaume (luth. f° 155-v) Edoem Mittwoch den 11. 9.bris seind nach geschehener Außruffung ehelich eingesegnet Johann Etter der Pferd Zoller, burger v Wittwer allhier, v. Fr. Susanna weiland Melchior Reinhardts geweßenen Schwartzbecken haußfeurers v. burgers allhier nachgelaßene wittib [in margine :] Zu alten S Peter (i 161)

Fils de Guillaume Etter du canton de Berne (Ritzenbach), Jean Etter devient bourgeois le 7 juillet 1692 par sa femme Anne Marie, fille du tisserand Paul Mager, en apportant un fils. Le mariage ne semble pas célébré à Strasbourg
1692, 4° Livre de bourgeoisie p. 617
Johannes Etter Von Ritzenbach auß dem Berner Gebieth, weÿl. Wilhelm Etters gewesenen tagners daselbst nachgel. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria, weÿl. Paul Magers gewesenen burgers Vnd Leinenwebers allhier nachgelaßener tochter seiner jetz. haußfr. p. 2. gold fl. 16 ß so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt vnd wird beÿ E. E. Zunfft der Weinsticher dienen, wegen seines söhnleins bleibt es beÿ ordnung. Jur. d. 7. Dito [Julÿ] 1692.

Originaire de Neuenstein dans le comté de Hohenlohe, Jean Melchior Reinhard épouse en 1695 Susanne Kern : contrat de mariage, célébration
1695 (8. Aug.à, Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Eheberedung – entzwischen dem Ehrsamen Hannß Melchior Reinhard, dem ledigen Becken Knecht, von Newenstein auß der Graffschafft hohenlohe gebürtig, weÿl. des Ehrengeachten H Melchior Reinhard, Burgers daselbsten nunmehr seel. nachgelaßenem ehelichem Sohn, als dem Bräutigamb Ane Einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Susanna Kernin, auch weÿland des Ehrengeachten H Sebastian Kernen gewesenen holtz schiffmann und burgers in Straßburg nunmehr auch seel. hinderlaßener Tochter, alß der Jungfraw hochzeiterin am Andern theil
So geschehen vnd verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 8. August aô 1695. [unterzeichnet] Hannß Melchior Reinhart alß hoch Zeiter beken wie vor stehet, Susann hernie hochzeüderin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 57 n° 20)
1695. Mittwochs d. 21. August seind Johann Melchior Reinhard der ledige weißbeck von Neuwenstein aus d. Graffschafft Hohenlohe Wld. Melchior Reinhardts, Burgers daselbst v. Wld Maria Magdalena geb. Wölffin nachgelaßener ehelicher Sohn, V Jfr. Susanna Wld. Sebastian Kernen deß Holtz Schiffmanns vnd Burgers nachgel. vnd Jfr. Brigitta geb. Fritschin ehelich erzeugte Tochter copulirt word. [unterzeichnet] Hannß Melchior Reinhart alls Hochzeiter, Susanna Kerinin (i 59)

Jean Melchior Reinhard devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 656

Joh: Melchior Reinhard, der Weißbeck, von Neuenstein Gräff. Heloh. Herrschafft, weÿl. Melchior Reinhard gew. Reebmans alda hinterl. Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht von susanna, weÿl. Sebastian Kernen gew. burgers und holtz schiffmanns hinterl. tochter, seiner jetzigen haußfr. p. 2. gold. fl. vnd 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, vnd wird beÿ E. .E Zunfft der becken dienen, Jur. d. 7. 7.brits 1695.

Jean Melchior Reinhard et sa femme Susanne Kern font dresser un inventaire suite à leurs mauvaises affaires. Leur maison au Faubourg de Pierre va être vendue par enchère judiciaire. La masse propre à la femme est de 394 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 204 livres, le passif à 374 livres
1697 (1. 8.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 28) n° 29
Inventarium und Beschreibung derjenigen Haab vndt Nahrung, So Meister Hannß Melchior Reinhardt der Weißbeckh, und fraw Susanna Reinhardtin gebohrne Kernin, beede Eheleuth vnd burgere alhier Zu Straßburg annoch haben vnd würcklich eÿgenthümblich besitzen, welche auff Ihr selbst eigenes begehren vnd der ursachen inventirt vnd beschriben, weilen beÿ erkauffung beed. Eheleuth wohn: vnd becken behaußung dieselbe von denen verkäuffern vnder nichtigem vorwandt, Sie ihre Nahrung reichlich darinnen finden werden, im gegentheil aber sich befunden daß die Kundschafft bereits vorhien verlohren geweßen, vnd Sie Kaum mit dem handwerck so viel daß Sie daraus das bernnholtz bezahlen Können, Zu verdienen gewußt, nicht allein ihrer Zeitliche Nahrung nicht erringen mögen, sondern sie auch vermittelst dießes hauß Kauffs als in Schulden gesetzt, daß das hauß beÿ der Ganth gezogen werden wollen, v. die Fraw vermittelst dießer Inventation ihr weiblich Recht Zusuchen sich genöthigt gesehen (…) Actum In der Königlichen freÿen Statt Straßburg dienstags den 1. Octobris Anno 1697.

In Einer In der Statt Straßburg gelegenen In dieße Nahrung gehörige behaußung ist befunden worden wie volgt.
Eigenthumb ahne Einer Behaußung. 1. schwartz becken behaußung s. dero hoffstatt
in der vorstatt ane Steinstraß (…)
Ergäntzung deß Manns unverändert Guths, Innhalt Inventarÿ übe beeder Eheleuth einand. In den Ehestandt Zugebrachter Nahrungen in anno 1695. durch mich vorgemelten Notarium gefertiget
Abzug Gegenwärtigen Inventarÿ. Das theilbahre vnd deß Manns Nahrung so vnder einer Massa, Sa. haußraths 23, Sa. Eÿgenthumb deß haußes 150, Sa. baarschafft 12, Sa. der Schulden in die Nahrung 18, Summa summarum 204 lb – Schulden 374, die Passiva die theilbare Nahrung übertreffen vmn 170 lb
Der Frauwen unverändert Vermögen, Sa. hausraths 116, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Baarschafft 7, Sa. Schulden In die Nahrung Zugeltend 69, Sa. d. Ergäntzung 193, Summa summarum 394 lb
Bericht ane statt deß Mannß unveränderten Guths vnd deßen Ergäntzung

Ils font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau (lieu dit Entenletz). Les apports du mari s’élèvent à 17 livres, ceux de la femme à 357 livres.
1698 (27. 9.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 25) n° 40
Inventarium und Beschreibung Aller der Jenigen Haab vndt Nahrung, so der Ehrengeachte Herr Hannß Melchior Reinhardt, Weißbeck vndt die Ehren vndt tugendsahme fraw Susanna Reinhardtin gebohrne Kernin, beede Eheleuthe vndt burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, vndt Vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung sich für unverändert vorbehalten haben (…) Actum In der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein deß Ehrenvesten weiß H. Andreæ Widtanns Kürßners und.E .E Kl. Raths alten beÿsitzers alß der frawen Mutter H. Curatoris, Dienstags den 27. 9.bris 1695.
In Einer In der Statt Straßburg gelegenen beÿ der Endten gelegenen behaußung befunden worden wie Volgt.
Abzug Gegenwärtigen Inventarÿ. Deß Manns In die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 27, Sa. Silbergeschmeidts 1, Summa summarum 29 lb – Schulden 11 lb, Nach solchem abzug 17 lb
Der Frauwen In die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 146, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Baarschafft 203, Summa summarum 357 lb

Les Quinze qui viennent de décider de louer par amodiation le péage des chevaux nomment Jean Etter péager pour trois ans
1707, Préposés au bâtiment, VII 1382 Bauherren
(f° 150) Donnerstags den 17. Febr. 1707. – Johannes Etter admodirt den Pferdt Zoll
Johannes Etter producirt einen schein von Herrn Secretario Johann Michael Lorentzen de dato 16. Febr. 1707. Krafft deßen attestirt würdt, daß MGHh Ihme Ettern den Pferdt Zoll auff dreÿ jahr llang den 7. huius anfagend und auff solche Zeith Anno 1710. sich wider endend, umb 295. lb. d. jährlichen und Zwar alle quartal 73. lb 15 ß par avabce daran zu bezahlen adjudicirt und überlassen hätten, lüfferte zugleich biß den 7. Maÿ 1707. 73. lb 15 ß

Jean Etter est prorogé dans ses fonctions
1710 VII 1384 Bauherren –
Johannes Etter der Pferdtzoller
(f° 14-v) Montags den 17. febr. 1710. – Johannes Etter der Pferdtzoller
Johannes Etter, der vormahls gewesener admodiator des Pferdtzolls, welchem, laut der herren Fünffzehn Erkantnuß laut Scheins vom 15. febr. 1710. die Commission künfftighin Ihme quartaliter gereicht werden sollen, den Pferd Zoll Zu Ziehen aufgetragen worden, lüfferte den herren dreÿen Zum letzten mahl, so Er in voriger Woch eingenommen, 5 lb 12 ß 2 d
1707, Protocole des Quinze (2 R 111) – Pferdzoll soll veradmodirt werd. 14-v
1708 VII 1383 Bauherren – Johannes Etter der Admodiator des Pferdt Zolls lüffert. 14. 56. 94. 122. 157. 190. 225.
1708, Protocole des Quinze (2 R 112) – Johann Etter Admodiatoris des Pferdzolls, 222. 295.
1710, VII 1384 Bauherren 1710 – Johannes Etter der Pferdtzoller lüffert. 14.

1711 XV (2 R 115) Johann Etter der Pferdthändler pt° Abzugs Frantz Ludwig deßen Sohn. 240. 302.

Anne Marie Mager, femme du marchand de chevaux Jean Etter, meurt en 1711 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison rue des Pucelles. La masse propre aux héritières s’élève à 29 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 509 livres, le passif à 37 livres
1711 (6.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 15) n° 370
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Gütteren, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Viel Ehren und tugendsame Fraw Anna Maria Etterin gebohrne Magerin deß Ehrsammen und bescheidenen H. Johannis Etters, Roßhändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßener eheliche haußfrau, nach Ihrem den 12.ten Februarÿ dießes Lauffenden 1711.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsammen und bescheidenen Meister Johann Daniel Ritters, Leinenwebers und burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen seeligen mit Vorbemeltem Ihrem hinterbliebenem Wittiber ehelich erzeugten und nachgelaßenen Vier Kinder und deroselben ab intestato rechtmäsiger Erben, benantlichen Frantz Ludwigs, Jgfr. Annæ Mariæ, Johann Ferdinand und Sophiæ Dorotheæ der Ettern, Inventirt (…) Actum in der König. Statt Straßburg in fernerem beÿein der Ehren und tugendsammen frawen Mariæ Salomeæ Baurin gebohrne Redtslobin, deß Ehrsamen Mstr Lorentz Bauren Schuhmachers und burgers alhier Ehefrau alß Zukünfftige Schwieger Mutter vorbemelten Frantz Ludwig Etters deß ältisten Sohns, Sambstags den 6. Junÿ A° 1711.
Bericht wegen nicht auffgerichteter Eheberedung

In einer in der Statt Straßburg ahne der Jungfrawen Gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befund. word. wie volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff dem Fruchtkasten, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Stub Cammer, Im Contoir, In der Kuchen, Im Haußöhren, auff dem Undern Gang, In der Soldaten Cammer, Im Kasten, Im Stübel ahne der haußthür, Im Keller
Eigenthumb ane Einer behaußung. Hauß, hoffstatt, höfflein und bronnen mit allen übrig. deßen gebäwen, begriffen, weithen, rechten (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Kinder und Erben unveränderte Mütterliche Verlaßenschafft, Sa. haußraths 25, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldener Ring 2, Summa summarum 29 lb
Das Gemein verändert und Theilbare Guth, Sa. haußraths 85, Sa. Früchten auff dem Kasten 25, Sa. Wein und Lähren Vaß 21, Sa. Pferd vnd deß Häwes 41, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 27, Sa. Guldener Ring 6, Sa. baarschafft 140, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung 125, Sa. Schulden in das Erbe Zugeltend 37, Summa summarum 509 lb – Sa. der Schulden 37, Compensando 471 lb
Verstallungs und Beschluß summa Inventartiers 501 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 200 florins. Le fils aîné, non bourgeois, doit régler un droit de détraction.
1711, Livres de la Taille (VII 1174 ) f° 208-v
(Weinsticher, F. N° 644) Weÿl. Annæ Mariæ gebohrner Magerin, Johann Etters, Pferdthändlers und burgers alhier geweßter Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 44, 501. lb 11 ß 7 s, dar Zu gelegt die beÿ der Kinder Göttelgeltt befindliche Zweÿ Capitalien th. 100. lb, Summa 601. lb 11 ß 7 d, die machen 1200 fl., Verstallte nur 900 fl, also zu wenig 300 fl.
Warvon der Nachtrag alß Theilbahren Guht gerechnet wird auff Sechs jahr in duplo, macht à 18 ß d – 5 lb 8 ß
Und auff vier jahr in simplo thur à 4 ß d – 1 lb 16 ß
Extat d. Stallgelt pro 1711 – 2 lb 14 ß,
so thun die Gebott – 1 ß 4 d,
Und dan die Abhandlung – 15 ß 6 s, Summa 10. lb 14 ß 10 d
Auff gethaner Bericht und bitten haben die Herren Dreÿ obige der Kindern Zuständige 100. lb d passiven gehen alßo aus dem Nachtrag zwo tertzen ab, th. 4. lb. 16. ß und restirt 5 lb
dt. 21° 8.br 1711
Abzug. Frantz Ludwig de ältiste alhier ohnverburgerte Sohn hat von seinem Mütterl. Erbe wie auch seinem antheil ane Hieneben erwehnten Capitalien, zusammen mit auffgerechneter gewohnlichen Beßerung 82. lb außtragend alß dißorts frembd ane Abzug Zu erlegen, 8. lb
Dießer Abzug ist Vermög Erkantnus Gnäd. Herren der Fünff Zehen vom 7. Decembris 1711. in Gnaden wieder nachgelaßen worden.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les apports du mari s’élèvent à 865 livres, ceux de la femme à 189 livres.
1713, Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 16)
([sans intitulé] Inventarium und Beschreibung Aller der Jenigen Haab vndt Nahrung, so Johann Etter und Susanna Kernin in die Ehe zugebracht)
in gegenwarth Mstr Daniel Ritters deß Leinenwebers und burgers allhier alß seiner 4. Kinder I.ter ehe
Der Ehefr. Tochter Erster Ehe pfetter göttel v. gesch. geldt
Deß Ehemanns Kinder erster Ehe pfetter göttel v. gesch. geldt, Joh: Ferdinand, Dorotheæ
Pro nota, Anlangend Frantz Ludwigs und Jgfr. Annæ Mariæ die Ettern alß deß Ehemanns beeden elter, Kinder Erster Ehe Pftette Göttel und Geschenckt geld
Eigenthumb ahne einer behausung, so deß Ehemanns Unverändert in der Jgfr. Gaß (…)
8.ten Aug. A° 1695 [Johann Etters, des Kutschers Und Annæ Mariæ geb. Magerin] (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in dieße Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 321, Sa. Pferdt Reütgeschirrs auch häw und Strohes 83, Sa. Frucht auf dem Kasten 48, Sa. Wein und Lähren Vaß 85, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 96, Sa. Guldener Ring 19, Sa. der baarschafft 244, Sa. Eigenthumb ahne einer behaußung 125, Sa. Schuld 4, Summa summarum 1029 lb – Schulden 186, Compensando 865.
Der Ehefrau in dieße Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 151, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 7, Sa. Guldener Ring 21, Sa. der baarschafft 10, Summa summarum 189 lb – Weiter ist darzu Zulegen der dritte theil so Ihro ane denen hernach specificirten Haussteuren Zuständig macht ane 32 lb, 10 lb

Le marchand de chevaux et péager aux chevaux Jean Etter meurt en 1715 en délaissant quatre enfants de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Pucelles. Il mentione la maison près du Jardin des Oiseleurs que la veuve a recueillie dans la succession de sa mère en 1713. La masse propre à la veuve est de 499 livres, celle des héritiers de 701 livres. L’actif de la communauté s’élève à 563 livres et le passif à 730 livres.

1715 (8.4.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 21) n° 525
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, Liegender und Fahrender, Veränderter vnd unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrenhafft und achtbahre H. Johannes Etter der geweßene Pferd Zoller und Pferdhändler burger alhier Zu Strb. nach seinem den 8. Martÿ dießes instehenden 1715. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen abtritt Zeitlichen verlaßen, (…) sowohl d. die die Erben selbsten als auch der Ehren und tugendbegabten Fr. Susannam gebohrne Körnin die dißorths wittib, beÿständ. deß Wohl Ehrenvesten Großachtbahrn v. Kunsterfahren H. Emanuel Prantzen, berühmten barbierers und wundartztens auch E. Löbl. Policeÿ gerichts alh. wohlverdienten beÿsitzers Ihres geschwornen Curatoris (…) Actum in der Königl. Statt Strßb. den 8.ten Aprilis Anno 1715.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. H. Frantz Ludwig Ettern, Pferdhändler und b. alh. so persönlich beÿ dem geschäfft erschienen, 2. Fr. Annam Mariam gebohrne Etterin Meister Lorentz Bauren, Schuhmachers v. b. alh. haußfr. welche nebst demselben Zugegen war, 3. et 4. Joh: Ferdinand und Sophiam Dorotheam die Ettere, deren geschworner Vogt ist der Ehrsame v. bescheidene Joh: Daniel Ritter leinenweber v. b. alhier so dem geschäfft in Persohn neben seiner Curanden beÿ wohnete. Alle vier deß verstorbenen seel. mit weÿl. Fr. Anna Maria gebohrner Magerin in erster Ehe ehelich erzeugter Kindern Zugleich. portionen und Stammtheilen

In einer in der Statt Straßburg ahne der Jungfraw. Gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befund. word. wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im haußöhren, Im Keller
Eigenthumb ahne Häüßern. (E.) Hauß, hoffstatt, höfflein v. bronnen, mit allen übrig. deß. gebäwen, begriffen, weithen, rechten in der Jungfr. gaß (…)
(W.) It. i. hauß hoffstatt und höfflein s. allen übrig. deßen begriffen, weith. rechten Zugehördten undt gerechtigkeith. geleg. alh. in St. Strb. dero vorstatt Crauttenaw ohnweith dem Vogler gärthlein 1. s. neben Stephan Fritschman dem fischer 2.s. neben Frid. Wolffen Schuhmachern hind. vff den so genandten blumen gießen stoßend, so ledig v. eigen und hiehero wied. wie solche beÿ weÿl. Fr. Brigitta fischerin geb. Fritschin der W. mutter seel. absterben in Ano 1713 dh. die Werckh meistere æstimirt pro 90 lb. Darüber ist vorh. i. teutsch. perg. Kbr. in alh. C.C.st gefert. v. m. dero anh. Cantzleÿ Kl. R. secr. Ins. Verwart datirt den 29. Aug. A° 1679.. Ferner i. alt perg. Kbr. in ged. ccst gef. v. m. deßen anh. Ins. sub dato 6. Martÿ 1670 beede m. a. N° 2 notirt v. wird. dabeÿ gelaßen
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten guths, Vermög Inventarÿ über deß verstorbenen seel. und der hinderbliebenen wittib einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung dh. mich unterschriebenen. Notm in A° 1712. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen. Sa. haußraths 58, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 18, Sa. Guldener Ring 17, Sa. baarschafft 4, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung 90, Sa. der Schuld 75, Sa. Ergäntzung (362, abgang 126, restirt) 235, Summa summarum 499 lb
Der Vier Kinder und Erben unverändert Vätterl. Verlaßenschafft, Sa. haußrath 108, Sa. lähren faß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 44, Sa. der goldenen Ring 6, Sa. der baarschafft 59, Sa. Eigenthümlichn ahe einer behaußung 125, Sa. der Ergäntzung (150, abgang 22,restirt) 427, Summa summarum 776 lb – Schulden 75 Nach deren Abzug 701 lb
Das Gemein Verändert und Theilbahr Guth, Sa. haußraths 13, Sa. Wein und Lähren faß 14, Sa. baarschafft 535, Summa summarum 563 lb – Sa. der Schulden 730, Die theilbare passiva übertrefen die theilbare Activ nahrung 167 lb

Les tenants et aboutissants des maisons voisines mentionnent que le propriétaire est le batelier Abraham von Gottesheim qui épouse en 1715 Susanne Reinhard, fille de la propriétaire Susanne Kern

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 186-v n° 29)
1715. Mittwochs de, 27.t 9.br 1715 seind nach geschehener 2.mahligen außruffung Dominica 22. & 23. Trinit. in der Kirch Zu St Wilhelm ehelich eingesegnet worden Abraham von Gottesheim der ledige Schiffmann v burger allhier, Andreas von Gottesheim schiffmanns v burgers v. weiland Margaretha Branckin* ehl. Sohn v. Jfr Susanna Weiland Hans Melchior Reinharts des Schwartzbecken v burgers b Susannæ Kernin so noch lebet nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Abraham Von Gottes heim als hoch Zeider, K. ist d. handzeichen der hochzeiterin (i 192)

Abraham von Gottesheim et Susanne Reinhard font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère de l’épouse près du Puits des fous (Narrenbronnen)
1717 (29. 9.br), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 3) n° 79
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vndt Nahrung so der Ehrsam vndt bescheidene Abraham Von Gottesheim Schiffmann Vndt die tugendsahme Susanna gebohrene Reinhardin beede Eheleuthe undt burgere alhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, Vndt Vermög auffgerichter Eheberedung sich vor ohnverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg Montags den 29. 9.bris 1717.
In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem sogenannten Narrenbronnen gelegenen vndt der Ehefraun Mutter eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender laßen befunden

Le batelier Abraham von Gottesheim meurt le 7 juin 1721 dans un accident de bateau. Il délaisse un enfant posthume. La masse propre à la veuve est de 130 livres. L’actif de la communauté s’élève à 179 livres et le passif à 469 livres.
1721 (5.7.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 5) n° 137
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung so Weÿl. der Ehrsam vndt bescheidene Abraham von Gottesheim geweßener Schiffer vndt burger allhier Zu Straßburg nach seinem den 7. Junÿ dieses lauffend. 1721. Jahrs durch erlittenen Schiffbruch aus dießer welt genommenen tödlichen ablebens Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren vnd vorgeachten Hern Christian Schotten Rothgerbers vnd Lederbereiters auch burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts deß annoch unter der Wittib Hertzen liegenden Kindt vnd ab intestato nachgelaßenen Erben fleißig inventirt undt ersucht durch die tugendsahme Fr. Susanna Gottesheimin gebohrner Reinhardtin die hinderlaßene wittib beÿständlich Herrn Daniel Stallen E. E. Zunfft der Äncker allhier Hauptkandts Ihres geschwornen Curatore (…) so beschehen in der Königl. Statt Straßburg Sambstags d. 5. Johann Anno 1721.

In einer allhier zu Straßburg in der vorstatt Crauttenaw ohnfern der Catharina brucken gelegenen der Wittib Mutter Eÿgenthümlich Zuständig. behaußung sich volgender maßen befund.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, Im obern haußöhren, In der Wohn Stuben
Ergäntzung der Wittib abganganen unveränderten Vermögens, vermög Inventarÿ zugebrachter Nahrung in Anno 1717 durch mich Notm. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Nahrung betreff. Sa. hausrath 16, Sa. Silber 1, Sa. Goldene Ring 2, Sa. baarschafft 2, Sa. Ergäntzung 56, Sa. Schuld 50, Summa summarum 130 lb
Die Theilbare Nahrung belangend, Sa. haußrath 51, Schiff und geschirr Zum Schiffahren 110, Silber 2, Eÿgenthumb ane einer hütt 15, Summa summarum 179 lb – Schulden 469 lb, In Compensatione 290 lb
(Hütten Abschatzung)

Susanne Reinhard se remarie en 1730 avec le musicien Jean David Schneider, fils du cordonnier Conrad Schneider : contrat de mariage, célébration
1730 (9.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 75) n° 648
Eheberedung Zwischen dem Ehrenveste, und Kunstreichen H. Johann David Schneidern Ledigen Musicanten und burger alhier alß brauthigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsahmen Frauen Susannæ Gottesheimin gebohrener Reinhardin, weÿl. Hn Abraham Von Gottesheim gewesren Schiffmanns und burgers alhier nachgelaßener wittib alß hochzeiterin am andern theÿl
So beschehen Straßburg den 9. May Anno 1730. [unterzeichnet] S des hochzeiters handzeichen, o der Hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 25 n° 8)
Mittwochs d. 21. Junÿ 1730 seind nach 2.mahliger ausrufung Domin. 1. & 2. Trinit. in der Kirch Zu St Wilhelm ehelich copulirt worden David Schneider der ledige Musicant v. b. Conrad Schneiders des Schuhmachers v. Burgers v. Maria Cleophe Ehrhardtin ehelicher Sohn vnd Frau Susanna Abraham von Gottesheim des Schifmans v. burgers nachgelaßene eheliche wittib gebohrne Reihardtin [unterzeichnet] bb handzeichen deß hochzeiters, S handzeichen der hochzeitein ( i 27)

Susanne Kern meurt en 1750 pensionnaire à l’hôpital en délaissant pour unique héritiers sa fille en premières noces Susanne Reinhard, femme du musicien et cordonnier Jean David Schneider. L’actif de la succession s’élève à 32 livres, le passif à 41 livres. La somme taillable se limite au capital de 200 livres versé à l’hôpital pour son entretien. Les capitaux irrecouvrables portant rente s’élèvent à 237 livres.

1750 (21.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 373) n° 413
Inventarium über Weÿland der Tugendsahmen Frauen Susannä Etterin gebohrener Kernin auch Weÿland des Ehrengeachten Herrn Johann Etters, geweßenen Pferd Zollers und Pferdhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen hinterlaßener Wittib, geweßener Pfründerin in allhießigem teutschen Mehrern Hospithal nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1750. – als dieselbe Mittwochs den 16.ten dießes Monats Septembris dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der tugendsamen Frauen Susannä Schneiderin gebohrener Reinhardin, des Ehrengeachten herrn Johann David Schneiders, es Schuhmachers und Musici auch burgers allhier Ehefrauen der Abgeleibten seeligen in Erster Ehe mit auch Weÿland dem Ehrengeachten herrn Melchior Reinhard dem geweßenen Weißbecken und burgern allhier Längst seeligen ehelich erzeugter Tochter und ab intestato Verlaßener Universal Erbin, mit assistentz gedachtem Inres Ehevogts, ersucht (…) o beschehen in Straßburg auf Montag den 21.ten Septembris Anno 1750.

In dem allhießigen Teutschen Mehrern Hospital und der von der selig verstorbenen ingehabten Wohn Stub befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 31, Sa. Silbers 8, Sa. goldenen rings 12, Summa summarum 32 lb – Schulden 41 lb, In Vergleichung Passiv onus 8 lb
Demnach bestehet die Final und Beschluß summa dieses Inventarÿ allein in d* Pfrund, so die abgeleibte seelige in dem allhießigen teutschen Mehrern Hospital biß an Ihr Ende genoßen für halb guth Zum Verstall gerechnet 200 lb
Summa zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptguths 237 lb

Susanne Kern veuve de Jean Etter vend la maison au cordonnier Abraham Frœreisen et à sa femme Anne Marie Scheubler

1732 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 412-v
Fr. Susanna geb. Kernin weÿl. Johannes Oeder gewesten Pferdthändtlers hinterlassenen ihrer außag nach ohnbevögtigte wittib, beÿständlich Daniel Stamm visitatoris hißigen allmoßens
in gegensein Abraham Fröreißen des Schuemachers und deßen ehefrau Annæ Mariæ geb. Scheublerin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau beÿ dem Voglergärttlein, einseit neben Johann Jacob Eckard dem Schiffmann anderseit neben . hannß Georg Bilger dem Schuemacher hinten auff dem Blumen gießen – ihro als ein von ihrer Mutter seel. weÿl. Brigitta geb. Fritschin auch weÿl. Daniel Fischer gewesenen schiffmanns wittib prælegats: weiß erhaltenes guth – um 550 gulden

Abraham Frœreisen meurt en 1734 dans sa maison à la Krutenau près du puits des Fous en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison à la somme de 300 livres. La masse propre à la veuve est de 451 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 111 livres, le passif à 496 livres

1734 (5.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 65)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿland der Ehrenhaffte Meister Abraham Fröreißen, geweßener Schumacher vnd burger alhier nunmehr seel. nach seinem den 12. Martÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seel. nach tod verlaßener Kind. vnd Erben wie auch dero respe. Ehe vnd vögte, wie solche ane folgendem folio benambßet, ersucht, durch die Ehren und tugendsame Fraw Annam Mariam Fröreißin gebohrne Schüblerin die hinderlaßene Wittib mit assistentz des Ehren vorgeacht vndt wohlachtbaren herrn Johann Daniel Höllbecks Kürschners vnd burgers alhier dero ane vogts statt erbettenen Curatoris honorarÿ – So beschehen Straßburg Sambstags den 5. Junÿ 1734.
Der abgeleibte Seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Weÿl. Isaac Fröreißens geweßenen Lebküchlers vnd burgers alhier seel. nach tod verlaßenes Söhnlein Nahmens Johann Fröreißen, als Enckel, deßen geschworner Vogt H Johann Martin Braun Paßmentirer vnd burger alhier so der Inventur nomine seines Curandi beÿgewohnt. 2. Fraw Catharinam Dennichen gebohrne Fröreißin, Johann Michel Dennichen Schreiners und burgers alhier geschiedene Fraw mit beÿstand Joh: Paul Späten, Gremppen vnd burgers alhie, 3. Fraw Christinam Dürrenbergerin gebohrne Fröreißin Johann Adam Dürrenbergers Paßmentirers vndt geweßenen burgers alhier verlaßene Fraw, dero Ehemann sich zu Baßel auffhält, mit assistentz Johann Kraußers Mahlers v: burgers alhier vnd dann 4. Meister Johann Michael Fröreißen, Hochfürstl. Würtenbergischen Hoffschuster Zu Ludwigsburg, so ohnverburgert in deßen Nahmen Herr Johann Adam Dürr E. E. Kleinen raths beÿsitzer, alß auß E. E. Kleinen raths mittel hierzu insonderheit verordneter Deputatus dießer Inventur beÿgewohnt, Alle 4 des abgeleibten seel: mit hievorgedachter seiner hinderlaßenn Wittwen ehelich erzeugte resp. Sohn, döchter und Enckel vnd ab intestato verlaßene Erben, welche aber dieße Verlaßenschafft anderer gestalten nicht dann cum beneficio legis et Inventarÿ angetretten, zum Bericht.
Eheberedungs Copeÿ

In einer alhie Zu Straßburg beÿ Narrenbronnen gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Item eine behaußung Höfflein vndt Hoffstatt, mit allen deroselben gebeuwen begriffen, weiten rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der vorstatt Crautenau beÿ dem vogler gärtlein, eins. neben Johann Bilger, dem Schumacher, anderseit neben H Johann Jacob Eckerd dem Schiffmann vnd Senatori alhier hinden auff den Blumengießen stoßend, davon gehen Jährlichen 10. lb d Zinß dem Mehren Hospital alhier Jahrs auff den 25. 7.bris in Capital ablößig mit 250. lb Sonsten eigen, durch die Geschworne Werckmeistere alhier vermög überschickter Abschatzung vom 2. Junÿ 1734. über vorstehende Beschwerd annoch æstimirt vmb 50. lb. Vnd besagt über vorstehende behaußung ein teutscher Perg. Kauffbrieff mit der Cancelleÿ Contractstuben anhang. Insigel de dato d. 25. 7.bris 1732.
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über deroselben in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch weÿl. Herrn Joh: Philipp Schüblern Notm. sel. in Anno 1692. auffgerichtet hatt man derselben Zuergäntzen wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Guth, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 1, Sa. guldenen Ring 8, Sa. der Schulden 37, Sa. der Ergäntzung 379, Summa summarum 451 lb
Dießem nach würd auch der Erben unverändert und das Theilbare Guth weilen die wittib auff die theilbar substantz tam active quam passive renuncirt vnder einem Titul beschrieben, Sa. haußraths 57, Sa. Silbers 13, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 50, Summa summarum 111 lb – Schulden 496 lb, Übertreffen also die vorhandene Passiva der Erben unveränderte und das theilbar Guth vmb 384 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 66 lb
Copia der Eheberedung (…) Geschehen den 16. Octobris Newen Calenders Anno 1691, Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus
Abschatzung dem 2. Junÿ 1734. Auff begehren weilandt deß achtbahre Meister Abraham freÿreÿßen deß geweßenen schumachers seel. hinder Laßnen fraw wittib und Erben, ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg beÿm Narren bronen gelegen, ein seits Neben Johannes Bilger dem schumacher, ander seits Neben herrn rahthern Eckert hinden auf dem Blumen Gießen Stoßend welche behausung Stuben, Camer hauß Ehren worinen der herd und waßer Stein Zweÿ von dillen underschlagene Cammren, auff dem botten soltaten Cammer mit tillen underschlagen hauß Ehren und getrembter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch die Statt Straßburg geschworne werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Sechß Hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof, Johann Peter Pflug werck Meister deß Mauer hoffs

Anne Marie Schübler hypothèque la maison au profit du passementier Jean Martin Braun

1739 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 101
Fr. Anna Maria geb. Schüblerin weÿl. Abraham Fröreißen weißbeck mit beÿstand ihres Curatoris Johann Daniel Höllbeck des Kürßners
in gegensein Johann Martin Braun des Paßmentirers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Vorstatt ahne Krauttenau beÿ dem Vogler: gärttlein, einseit neben Friedrich Ulrich dem schiffmann, anderseit neben Johann Georg Bilger dem schuhmacher, hinten auff den Blumengießen – als ein während ihrer Ehe am 25. Septembris 1732 erkaufft mithin in ihres ehemanns theilbare Verlaßenschafft gehörig ware, ihro aber nebst in sein verstorbenen Ehemanns sambtlichem übrigem vermögen zufolg vor H. Not. Jacob Christoph Pantrion am 25. hujus errichteten Cession von deßen erben tam active quam passive cedirt worden

Anne Marie Schübler hypothèque la maison au profit du cordonnier Jean Frédéric Rœderer

1741 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 437
Fr. Anna Maria geb. Schublerin weÿl. Abraham Fröreißen des schuhmachers wittib mit beÿstand Daniel Hellbeck des kurßners
in gegensein H. Johann Friedrich Röderers des goldarbeiters – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt ane der Vorstadt Krautenau beÿm Narren bronnen, einseit neben Friedrich Ulrich dem schiffmann, anderseit neben Johann Georg Bilger dem schuhmacher, hinten auff den blumengießen

Anne Marie Schübler meurt en 1742. Les experts estiment la maison 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 422 livres, le passif à 404 livres.
1742 (11.7.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 310) n° 246
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und Tugendbegabten Frauen Annæ Mariæ Fröreißin, gebohrner Schüblerin auch w. des Ehren: und Vorgeachten Meister Abraham Fröreißens, geweßenen Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg, längst seel. hinterbliebener Wittib, nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1742. – nach dem dieselbe den 10.ten Junÿ dießes lauffenden 1742.sten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer Welt seelig abgefordert worden, hie zeitlichen verlaßen – So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg, auff Mittwoch, den 11. Julÿ Anno 1742.
Die verstorbene Frau seelige hat per Testamentum Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Weÿl. Meister Isaac Fröreißens, geweßenen Lebküchlers und burgers alhier, Ihres Verstorbenen ältisten Sohns seel. mit auch weÿl. Frauen Cleophe gebohrner Wolffin ehelich erziehlten Sohn, nahmens Johann Fröreißen, den ledigen in der Frembde sich befindenden Peruquenmacher, deßen geschworner Vogt Herr Johann Martin Braun, der Paßmentirer und burger alhier, allweilen aber derselbe dießer Inventur nicht in Persohn abwarten können alß ist in seinem Nahmen hiebeÿ erschienen Herr Johann Friderich Reinthaler des Peruquenmachers und burger allhier, welcher dessen Interesse hiebeÿ observirte. 2. Frau Catharinam Dennichin gebohrne Fröreißin, weÿl. Mstr Johann Michael Dennichen, geweßenen Schreiners und burgers alhier seel. hinterlaßener Wittib Ihre ältiste tochter, so mit Assistentz H. Johann Friderich Röderers vornehmen Jubelirers und Goldarbeiters auch burgers allhier dem Geschäfft in Persohn abwartete, 3. Frau Christinam Dürrenbergerin gebohrne Fröreißin, weÿl. Johann Adam Dürrenbergers, geweßenen Paßmentirers undt burgers alhier seel. hinterbliebene Wittib, Ihre jüngere tochter, mit beÿstand Herrn Johann Friderich Seÿlers des Ballmeisters und Burgers allhier dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, und dann 4. H. Johann Michael Fröreißen, hochfürstl. Würtenbergischen Hoff Schuhmacher Zu Stuttgard, Ihren Jüngern Sohn, welcher würckl. dem Geschäfft persönlichen beÿgewohnt, Allewilen aber derselbe allhier ohnverburgert, Als hat in seinem Nahmen dem Geschäfft ferner beÿgewohnt S. T. H. Johann Philipp Richßhoffer, Vornehmer Handelsmann und E: E: Großen Raths alter: auch E: E: Kleinen Raths Jetziger wohlmeritirter beÿsitzer, als aus Ehrengedachten Kleinen Raths alter: auch E. E. Kleinen Rats Jetziger wohlmeritirter Beÿsitzer, alß auß Ehrengedachten Kleinen Raths mittel (…) in specie abgerodneter Herr Deputatus. Dießer Hr Johann Michael Fröreißen den Sohn, wie auch obgedachten Johann Fröreißen den Enckel aber allein in die Legitimam,in alles übrige aber so nach abzug solcher Legitima auch der Verordneten Præ et Legaten annoch übrig bleiben wird, obgedachte Frau Dennichin und Frau Dürrenbergerin sie beede Töchtere. Allso alle Vier der Abgeleibten Frauen seel. mit eingangs gedachtem Ihrem längst seel. Ehemann ehelich erzeugte noch lebede zwo töchtere und einen Sohn, wie auch des Verstorbenen Sohns seel. hinterlaßene, Sohn, dißorths Enckel und per Testamentum zu ohngleichen portionen und Antheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg und deren Vorstatt Crautenau beÿ dem Vogler Gärthlein und Narren Bronnen gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen Behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung, höfflein vndt hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, in der Vorstatt Crautenau beÿ dem Vogler Gärthlein, einseith neben Johann Bilger, dem Schumacher, anderseith neben Hn Johann Jacob Eckard dem Schiffmann, hinden auff den Blumengießen stoßend, so außer der hernach unter denen passivis befindlichen darauff hafftenden Capitalien freÿ, ledig und eigen, und durch die (Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftlicher Abschatzung vom 4. Julÿ 1742 angeschlagen, Vor und umb 700 gulden oder 350. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit allhiesiger Cantzleÿ Contractstuben gefertigt und mit deroselben anhangendem Insigel Verwahret datirt den 25. Septembris 1732.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 41, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 350, Sa. Activ Schulden 31, Summa summarum 422 lb – Schulden 404 lb, bleibt 18 lb
Abschatzung den 4. Julÿ 1742. Auff begehren wielland der achtbarhen und bescheidenen fraw anna Maria freÿeißen sel. hinderlaßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg beÿ dem Naren bronen wo der fux den Enten Prädigt gelegen ein seitß Neben frittrich ulrich dem Eltern anderseits Neben hanß Görg Bilger dem schumacher hinden auff dem blumen gießen stoßent welche behausung unden ein gangß die soldaten Cammer daß hauß Ehren geträmbter Keller Kleiner hoff oben ihm Ersten und Zweÿten Stock ein stuben und daß hauß Ehren darinn der herdt Zweÿ alte höltzre gäng, warüber ein altertach Stull mit einer besetzten bienen daß tach mit ein fachen Zieglen belegt Zweÿ höltzre gebell sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirtdt Vor und Umb Sieben hundert Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Catherine Frœreisen, veuve du menuisier Michel Dennichen, rachète les parts de la maison et en devient seule propriétaire. L’acte de cession est suivi de la vente passée le même jour devant le même notaire par Catherine Frœreisen au profit de Jean Jacques Kiessel.

1744 (27.1.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 310) Joint du n° 246 du 11 juil. 1742
Zuwißen seÿe hiermit daß vor mir unterschriebenenem, alß zu weÿl. Frauen Annæ Mariæ Fröreißin, gebohrner Schüblerin auch Weÿl. Mstr. Abraham Fröreißens, geweßenen Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg, längst seel. hinterbliebener Wittib, nun auch seel. Verlaßenschafft Inventation et Separation adhibirtem Notario persönlich kommen und erschienen herr Johann Martin Braun, der Paßmentirer und burger alhier, als geschwohrener Vogt Johann Fröreißens, des ledigen in der Frembde sich befindenden Peruquenmachers, Ferner Frau Christina Dürrenbergerin gebohrene Fröreißin, mit beÿstand Meister Johann Frantz Laurhoß, des Schuhmachers und burgers allhier, Ihres hierzu in specie erbettenen Assistenten So dann Herr Johann Jacob Röderer, der Schuhmacher und Burger allhier, alß (…) Mandatarius Hn Johann Michael Fröreißens, hochfürstlich Würtenbergischen Hoff Schuhmachers Zu Stuttgard wohnhaft
haben in Gegensein Frauen Catharinæ Dennichin gebohrener Fröreißin, weÿl. Mstr Johann Michael Dennichen, geweßten Schreiners und burgers amlhier seel. hinterbliebener Wittib, angezeigt und bekandt, daß Sie rep. proprio, Curatorio und Mandatorio nomine
Ihre Antheiler ane der in obgedachter Fr. Annæ Mariæ Fröreißin gebohrner Schüblerin seel. Verlaßenschafft gehörigen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenau beÿ dem Vogler Gärthlein, einseith neben Johann Bilger, dem Schumacher, anderseith neben Hn Johann Jacob Eckerd dem Schiffmann, gelegener, hinden auff den Blumengießen stoßender behaußung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deroselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, in ohnvertheiltem Erbe Eigenthümlich cediren und überlaßen wollen, cediren und überlaßen, das gantz hauß Vor freÿ, ledig und eigen Zu 950 Gulden hießig Current geld gerechnet – So beschehen zu Straßburg auff Montag den 27. Januarÿ Anno 1744.
(suivi de la vente passée le même jour devant le &nao& au profit de Jean Jacques Kiessel)

Catherine Frœreisen épouse en 1718 le menuisier Michel Dennichen, fils du menuisier du même nom : contrat de mariage, célébration

1718 (19.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 44
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbahren vnd bescheidenen M. Michael Dennichen dem Jüngern Schreiner, des Ehren und vorgeachten H Michael Dennichen auch Schreiner und burgers allhier Ehelichem Sohn, beÿständlich gedachten seines Vatters
vnd der Viel Ehr: und tugendsahmen Jgfr. Catharinæ Fröreißin, des Ehren und Wohlvorgeacht. H. Abrahamb Fröreißen und burgers zu ged. Straßb. Ehelich erzeugter tochter mit beÿstand gemelten Ihres Vatters
Act. Straßb. Donnerstags d. 19. Martÿ 1718. [unterzeichnet] Michel Denechen als hochzeiter, Catharina Fröreisin als hoch zieter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 160 n° 4)
Mittwoch den 4. Maj 1718. seind nach Zweÿmahliger ordentlichen Außrufffung in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nicol. in Straßburg ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Michael Dänichen, der ledige Schreiner Vnd burger alhier Michael Dänichen des Schreinere vnd burgers alhier ehel. Sohn v,d Jfr. Catharina Froereißin, Abraham Fröreißen deß Schuhmachers vndt burgers allhier Eheliche tochter, welches bezeugen [unterzeichnet] Michel denichen als hochzeider, Catharina Fröresin als hochzeiterib (i 164)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents du marié rue Sainte-Barbe
1719 (3.1.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 61 (57)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung so der Ehrsahm vnd bescheidene Mr Michael Dennichen Jun. Schreiner, vnd die Ehren und Tugendsahme frau Catharina gebohrne Fröreißin beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg, einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht vnd sich deren Jeedes nach anzeig Ihres mit einander auffgerichteten Eheberedung vorbehalten haben (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in persönlicher gegenwarth beederseits Eheleuth geliebter Eltern Dienstags d. 3. Januarÿ 1719.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Barbara gaß gelegenen und deß Ehemanns Eltern eigenthümlich zuständiger behaußung sich folgender masen befunden

Michel Dennichen et Catherine Frœreisen font dresser un inventaire pour cause de dettes dans la maison face à l’auberge au Corbeau (propriété des parents de l’épouse). La masse propre à la femme est de 201 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 184 livres, le passif à 194 livres.
1732 (30.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 19) n° 751 (710)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Mr Michael Dennichen der schreiner und frau Catharina gebohrene Fröreißin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, dermahlen active besitzen und hiengegen wiederumb passive zu bezahlen haben, welche Nahrung, auff Ihr der Ehefrauen selbiges ansuchen erfordern und begehren, beÿständlichen Mr Johann Dietzen, des Schneiders, ihres erbettenen noch nicht geschworneen, jedoch aber Von Ihro Herrlichkeit dem Regieenden Hn Ammeister Zu diesem geschäfft erlaubten Curatoris ad lites (…) Actum und in gegenwart des Ehemanns selbsten Straßburg den 30. May et 4. Junÿ Anno 1732.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zue Straßburg theils gegen dem Rappen über beÿ der schindbruck theils aber im Metzgergiesen gelegenen behausung befunden worden wie volgt
Holtz und Werckzeug Zum Schreiner handwerck gehörig
Ergäntzung der Ehefrauen abgangenen unveränderten Vermögen. Nach besag Inventarÿ illatorum durch mich Notarium in anno 1719 auffgerichtet
Series rubricarum. Der Ehefrauen Vermögen, Sa. 51, Sa.Silbers 12 ß, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung 125, Summa summarum 201 lb
Der Ehemanns vnd theilbahre Nahrung betr. Sa. haußraths 89, Sa. Werckzeug Zul Schreiner handwerck gehörig 74, Sa. Silbers 8, Sa. Schulden 12, Summa summarum 184 lb – Schulden 194, In Compensatione 9 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un émettent un avis favorable à l’admission de Michel Dennichen à l’hôpital. Il a une fracture du fémur, des jambes enflées et une mauvaise vue. Il meurt quelques mois plus tard, les préposés de la Taille exemptent la veuve de faire dresser un inventaire
1741 Conseillers et XXI (1 R 224)
(p. 150) Montag d. 6. Februarÿ 1741 – Michel Dännigen Wird vor sein lebenlang in den Spithal auffgenommen.
Römer Nomine Michel Dännigen des hiesigen burgers und Schreiners, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten sambt Beÿlagen Sub Lit. A is D inclusive, umb lebtägige Reception in den Mehrern Hospital, handelt inhalts.
Ist Erkandt, Wird Implorant als 65.er armer mit einen sehr großen und höchst beschwerlichen Leisten: bruch Wie auch geschwollenen S. R. beinen und flecken in den augen, nach außweisung des Von Hn Dre Martzolff ertheilten Attestati, behaffter burger an die Hh. Pfleger des Spitals umb selbigen darin auffnehmen undt lebtägig darinnen verpflegen Zu laßen Verwiesen.
Deputati H. Meinicken und H. Juncker

1741, Livres de la Taille (VII 1179) f° 88-v
Mont. den 24° dito [Julÿ] Weÿl. Michael Dennichen des Schneiders Wittib mit beÿstand Johann Philipp Bucken des Schreiners bittet umb befreÿung der Inventur in deme derselbe im Spithal gestorben und nichts hinderlaßen. Erkannt aus Armuht willfahrt.

Catherine Frœreisen veuve de Michel Dennichen vend la maison au passementier Jean Jacques Kiessel.

1744 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 162
Fr. Catharina geb. Fröreißin weÿl. Michael Dennich des schreiners wittib mit beÿstand H. Friedrich Röderers des goldarbeiters
in gegensein Johann Jacob Kießel des Paßmentirers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Crautenau beÿ dem Vogler gärtlein einseit neben Johannes Bilger dem schuhmacher, anderseit neben Johann Jacob Eckart dem schiffmann, hinten auff den blumengießen – theils als ein elterliches erb: theils als von ihren miterben ihro in mütterliches erb cedirtes guth – um 75 pfund capital beladen, geschehen um 400 pfund

Fille de Georges Louis Bapst de Bolsenheim, lieutenant d’infanterie dans les troupes de Wurtemberg et de sa femme Reine Ursule Faber, Marie Elisabeth Bapst de Bolsenheim native de Hohentwiel (près du lac de Constance) épouse en 1715 le passementier Jean Jacques Kiessel, fils du messager trompette Jean Jacques Kiessel et d’Anne Marguerite Jung : contrat de mariage, célébration

1715 (10. Martÿ), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 786
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Jacob Kießel leedigem Paßmentierer, Herrn Johann Jacob Kießel, Statt Trompeter Einspänniger vnd burgers allhier Zu Straßburg mit weÿl. Frawen Anna Margaretha gebohrner Jungin seel. ehelich erzeugtem Sohn als dem hochzeiter, beÿständlich vorgedachts seines Herrn Vattern vndt Herrn Friderich Benner bedientens beÿ hochlöblichem Collegio Sanitatis allhier deßelben vogts, ane Einem
So dann Jgfr. Mariæ Elisabethæ Pabstin, weÿl. S. Tit. Herrn Geörg Ludwig Pabst von Boltzenheim geweßenen Wohlverordneten Lieutenants vnder Ihro hochfürstlichen dhlt. Zu Württenberg Trouppen Zu fuß in Hoheweÿl, mit auch weÿl. Tit. frawen Regina Ursula gebohrner Faberin, beede nunmehr seel. ehelich erzeugten tochter, als der Jgfr. hochzeiterin mit assistentz Tit. Herrn Friderich Theobald Sahler Jur: Pract; vnd beÿ der freÿ ohnmittelbahren Ritterschafft im vndern Elsaß Procurat : ordinarÿ und herrn Johann Scheüren fastenspeishändlers der Jgfr. hochzeiterin Schwagers beeder burgere allhier, andern theils
Actum Straßburg Sontags den 10. Martÿ A° 1715. [unterzeichnet] Johann jacob Küssell als Hochzeiter beken Wie for stet, x der Jgft. Hochzeiterin handzeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 270, n° 1163)
1715. Mittwoch den 8. ejusdem [Maÿ] ist nach 2.mahl. Proclamation ehelich copulirt worden Johann Jacob Küßel der ledige Paßmentmacher,Johann Jacob Küßel der Statt Trompeters ehl. Sohn, mit J. Maria Elisabetha weÿl. Herrn Georg Ludwig Papst von Bolßenheim geweßenen Lieutenants Zu fuß under denen Hochfürstl. Würtenb. Truppen Zu Fuß Hinterl. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Küßel als hoch Zeÿtter , + der hochz. handzeichen (i 269, procl. Saint-Thomas f° 147 n° 850 i 149)

Marie Elisabeth Bapst fait dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie

1715 (30. Jan.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
Vermögen Schein Jungfrawen Mariä Elisabethä Papstin von Hohwiehl gebürtig
Verzeichnuß Derjenigen Nahrung Welche Jungfraw Maria Elisabetha gebohrne Papstin von Hohwiehl gebürthig, dermahlen eigenthümlichen besitzet, und Weilen Sie Vorhabens ist, beÿ allhießigem hochlöbl. Magistrat umb erlangung deß burgerrechtens unterthänig ansuchung Zu thun (…)
Summa 660 lb, Sigl. Straßburg den 30. Januarÿ Anno 1715.

Fille du lieutenant Georges Louis Bapst, Marie Elisabeth Bapst native de Hohentwiel acquiert le droit de bourgeoisie par son mari.
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 813
Maria Elisabeth Pabstin Von Hohenwiel Weÿl. H. Joh: Georg Ludwig Pabst, gew. Lieutenant Tochter Empf. das burgerrecht Von Ihrem Mann Jacob Kiessel p. 2. Gold fl. 16 ß Wird Zum Spiegel dienen. P. d. 17. Dito [Junÿ] 1715.

Marie Elisabeth Pabst femme du passementier Jean Jacques Kiessel meurt en 1744 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre au veuf est de 47 livres, celle propre aux héritiers de 126 livres. L’actif de la communauté s’élève à 364 livres, le passif à 260 livres

1745 (28.1.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 476) n° 279
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsahmen fr. Mariæ Elisabethæ Kießelin geb. Pabstin, des Ehrengeachten H. Joh: Jacob Kießel, des Paßmentirers v. b allh. Zu Straßb. geweßener Ehefr. nunmehr seel. Verl. auffgerichtet Anno 1745. – nach ihrem d. 12. 9.br: des nechsthin gelegten 1744.ten Jahrs beschehenen töfl. ableiben hie Zeitl. verlaßen (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Donnerstag d. 28. Januar: A° 1745.
Bericht gegenwärtige Verl. Es haben Zwar beede durch den Zeitl. todt getrennte Eheleuthe Zur Zeit ihrer verheurathung einen Ehe contract mit einander auffgerichtet, und un demselben § 3.tio beederseits in die Ehe gebrachtes: und wehrend. Ehe erebendes Guth Vor unverändert vorbehalten, auch dabeÿ bedungen, daß beedrseits in die Ehe gebrachtes Vermögen bald nach vollzogener Copulation ordnungs mäßig inventirt und æstimirt werden solle, deßen aber ohngeachtet hätten sie, nach des hinterbliebenen Wbrs gegebenen bericht, ein solches nicht bewerckstelliget (…)
Die Verstorbene seel: hat ab intestato Zur Einzigen Erbin verlaßen die Ehren und Tugendsame Jungfrau Juliana Salome Kießelin so bereits 26. Jahr alt v. ohnverburgert, Welche mit beÿstand des Ehren v vorgeachte, H. Josias Christoph Kießels, des Sattlers und burgers allhier ihres erbettenen Assitenten beÿ dem geschäfft in Persohn erschienen.

Eigenthum ane einer behaußung. Neml. eine behaußung, höffl. v. Hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weiten, Zugehörden und rechten, allh. in d. vorstatt Crautenau beÿ dem Vogler Gärtlein, Einseith neben Joh: Bilger dem Schuh M. and.seith neben Friderich Ulrich, dem Schiff M. hinten auff den Blumengießen stoßend, gelegen, außer dem hernach unter denen passivis befindl. darauff hafftenden Capital freÿ, leedig v eigen, v. dh. (die Werckmeistere) zufolg d° Zu dem Concept geliefferten schrifftl. Abschatzung d. d. 22. Jan. 1745. angeschlagen word. pro 700 fl. od. 350. lb. Darüber bes. i. deutsch. perg. Kauffbr. m. d. St. Straßb. anh. Ins. verw. in allhies. C. C. stub gef. datirt d. 28. Mart. A° 1744. Ferner i. dasel. deutsch. perg. Kauffbr. m. besagtem Ins. verw. datirt d. 25. 7.bris A° 1732.
Copia der Eheberedung (…) Sonntags de, 10. Martii Anno 1715. Daniel Rohr, Nots.
Copia Testamenti nuncupativi. 1715. (…) den 11. Martii, persönlich kommen und erschienen Herr Johann Jacob Kießel, Paßmentirer und beneben ihme die Viel Ehren und tugendreiche Jungfer Maria Elisabetha Pabstin Von Boltzenheim beede Verlobte hochzeitliche Persohnen und burgere allhier – Daniel Rohr, Nots.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers eigenthüm. Vermögen, Sa. Hausraths 2, – Sa. Schuld 50 lb, Compensando 47 lb
Diesemnach wird auch der Erbin eigenthüm. Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 7, Sa. Goldenen o. 2, Sa. Gülth von liegenden güthern 42, Sa. Schuld 50: Ergäntzung (Anna Maria Scheurin geb. Pabstin Joh: Scheur des Jüngern fastenspeishändlers und burgers allh. gewes. Ehefr. seel. nach ihres Ehemanns nun auch seel. absterben erhalten) 25, Summa summarum 126 lb
Endlichen wird auch das gemein Verantwortung theilbar Guth beschrieben, Sa. Haußraths 7, Sa. Werckzeug Zum Paßmentirer handl. gehörig 7, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 350, Summa summarum 364 lb – Schulden 260 lb, Compensando 104 lb
Beschluß und Verstallungs summa 183 lb
Abschatzung den 22. Januarÿ 1745. Auff begehren deß achtbaren und bescheidenen Meister Jackob Kießell deß Basmeëntmachers ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg beÿm naren brunen gelegen ein seitß Neben ulrich frittrich dem schiffmann, anderseiths an Meister Hannß Jörg Bilger dem schumacher Stoßent hinden auff den Blumen gießen welche behausung unden ein gangß daß hauß Ehren rechterhandt die soldaten Cammer mit diellen Zugeschlagen ein Kleiner geträmter Keller und höffell oben dar über ihm Ersten und Zweiten stock ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt ein Kleine Camer war über ein alter dach stull daß tach mit einfachen Ziglen belegt Zweÿ alte höltzer gëbell sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preÿse nach an geschlagen wierdt Vor und Umb Sieben hundert Gulden, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Le passementier Jean Jacques Kiessel meurt en 1750 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 372 livres, le passif à 165 livres.

1750 (5.2.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 484) n° 433
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Jacob Kießel, geweßenen Paßmentirers und burgers Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1750. – nach seinem d. 8.ten Januarÿ dieses lauffenden 1750.t Jahrs beschehenen tödl. Ableiben hie Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg& Donnerstags den 5.ten Februarÿ Anno 1750.
Der Verstorbene seel: hat ab intestato Zur seiner einzigen Erbin verlaßen Jungfrau Julianam Salome Kießelin Majorennis und dem geschäfft beÿständ. Herrn Johann Daniel Kolben des Handelsmanns und burgers allhier in Persohn abgewartet, Des Verstorbenen seel. mit weÿl. frauen Maria Elisabetha gebohrner Bäpstin seel. ehel. erzeugter Tochter

In einer allhier Zu Straßburg ohnfern dem Weÿßenhauß gelegenen hiehero eigen Behausung ist befunden als folgt
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. eine Behaußung, Höfflein v. Hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, allhier in d. Vorstatt Crautenau beÿ dem Vogler Gärtlein, 1. s. neben Hr. N. Dambach dem Metzger v. Burger allhie, 2. s. neben Friderich Ulrich, dem Schiffmann hinten auff den Blumen Gießen stoßend, gelegen, so freÿ, leedig und eigen, und durch (die Werckmeistere) zufolg dero Zu dem Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung de dato d. 3. febr: 1750. angeschlagen word. pro 600 fl. oder 300. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Inneisgel verwahret. in allhies. C: C : Stub gefertiget datiret d. 28. Martÿ Anno 1744. Ferner ein daselbst teutscher pergamenter Kauffbrieff mit besagtem Insiegel verwahret, datirt den 25. 7.bris Anno 1732.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 25, , Sa. Werckzeug Zum Paßmentirer handl. gehörig 6, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 300, sss Gülth von liegenden güthern 42, Summa summarum 372 lb – Schulden 165 lb, Nach deren Abzug 208 lb
Abschatzung Vom 3. Januarÿ 1750. Auff begehren Weÿland Johann Jacob Kißels des gewesenen baßmentirers seel. hinterlaßene Erben, Ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Krautenaw wo der fuchs den Endten Predigt, Einseit neben N. Dambach dem Metzger, anderseit neben Friderich Ulrich und hinten auff den Blumen Gießen stoßend, gelegen Neben dem Eingang ist die Soldaten Kammer, auff dem Ersten stockh ist eine Stube, und Haußöhren, auch Zugleich die Kuchen, auff den Zweÿten Stockh ist eine stube, ein Kämmerlein und ein haußöhren, welches gleichfalls die Küchen, darüber ist der tachstuhl, so mit breit ziegeln einfach gedeckt, worunter Zweÿ besetzte Kämmerlein, Im höffel ist auch ein geträhmtes Kellerlein. Von uns der unterschriebenen der Statt Straßburg geschwohrnen Werckmeistern, ach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Sechs hundert Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Statt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister

La maison revient à l’unique héritière Julienne Salomé Kiessel qui épouse en 1750 le marchand Jean Nicolas Claus, fils du perruquier Jean Nicolas Claus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 102 n° 14)
1750. Mittw. den 9. Sept. sind nach Zweÿmahl Vorher geschehener Proclamation in der Evangelischen Pfarrkirche Zu S Nicolai un den Stand der H. Ehe eingesegnet Worden H Johann Niclaus Claus der ledige Kauffmann und burger allhie weÿl. H. Johann Niclaus Claus, geweßenen Perruquen Machers und burgers allhier Hinterlassener ehel. Sohn und Jungfr. Juliana Salome Kieselin weÿl. Johann Jacob Kißel geweßenen Paßmentierers und burgers allhier hinterlassene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johan Niclauß Clauß alß hauß Zeiter, + der hochzeiterin handzeichen (i 104)

Jean Nicolas Claus et Julienne Salomé Kiessel hypothèquent la maison au profit du médecin et chanoine Georges Henri Eisenmann

1750 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 502-v
H. Johann Nicolaus Clauß der handelsmann und Fr. Juliana Salome geb. Kießelin mit beÿstand H. Dr Marbach und H. Eckel beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Georg Heinrich Eisenmann Med. D. et Prof. auch Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt in der Vorstatt Krautenau beÿ dem Vogler: gärtlein, einseit neben N. Dambach dem metzger, anderseit neben Friedrich Ulrich dem schiffmann hinten auff den Blumengießen

Jean Nicolas Claus et Julienne Salomé Kiessel hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du médecin Jean Samuel Silberrad

1751 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 625 n° 523-v
Johann Nicolaus Clauß der tabachändler und Juliana geb. Kieselin mit beÿstand H. Rathh. Reiß und H. Eckel beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Thomas Römer E.E. großen Raths advocati und procuratorÿ ordinarÿ als vogts weÿl. H. Johann Samuel Silberrad Med. Doct. und Practici zweÿ jüngsten Kinder Johann und Johann Balthasar – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung, höfflein und hoffstatt in der vorstatt Krautenau beÿ dem Vogler: gärtlein, einseit neben N. Dambach dem metzger, anderseit neben Friedrich Ulrich dem schiffmann, hinten auff den Blumen gießen
und ein gültgut zu Pfulgrießen

Jean Nicolas Claus et Julienne Salomé Kiessel hypothèquent la maison au profit de Jean Christophe Spielmann

1754 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 333-v
Johann Nicolaus Clauß der tabacfabricant und Juliana Salome geb. Kißlerin mit beÿstand H. Decarÿ und H. Busch beede E.E. Kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Christoph Spielmann – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung, höffllein mit allen derselben begriffen und rechten in der Vorstadt Krautenau beÿ dem Vogler gärtlein, einseit neben Christoph Dambach dem metzger, anderseit neben Johann Friedrich Ulrich dem schiffmann, hinten auff den Blumengießen

Simon Rœssler acquiert la maison le 13 mai 1760 (voir la vente suivante) sans doute par enchère judiciaire. Fils du cultivateur Martin Rœssler d’Eger en Bohême (aujourd’hui Cheb), Simon Roessler épouse en 1745 Marguerite Herrmann, fille du fabricant de pâtés Jean Herrmann : contrat de mariage, célébration

1745 (9.8.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 77) n° 1093
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seind der Ehrsame Simon Rößler, leediger Zimmergesell von Eger in Böhmen gebürtig, Martin Rößler des ackermanns vnd burgers allda Ehelicher Sohn, als hochzeiter ane Einem
So dann die Tugendsame Jungfrau Margaretha Herrmännin Johann Herrmann des ehemaligen Pastetenbecks vnd nunmahligen Pfründer im hospital auch burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeugte dochter, alß hochzeiterin andern theils
Actum in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 9.° aug. 1745.uz&& simon rosler als hoch zöit, Margertha herrmänn d hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 305)
Hodie 30 Augusti Anni 1745 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Juvenis Simon Roessler Egrâ in Bohemiâ oriundus filius Martini Roessler et Evæ legitimorum conjugum faber lignarius a Sex annis argentinæ et ab anno parochianus noster et pudica virgo Maria Margarita herrmænnin argentinensis filia Joannis theodorici Herrmann Civis argentinensis et Elisabethæ Schœttlerin conjugum legitimorum quoque parochiana nostra testes adfuerunt Dnus Joannes theodoricus herrmann Sponsæ frater (signé) simo,nresler, margretha Herrmänin

Simon Roessler devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 231
Simon Rößler der Zimmermann Von Eger in böhmen erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefr. Marg. Joh: dietrich herrmanns burgers vnd Pastetenbecks ehel. Tochter vmb den alt. burger schilling, will beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth dienen. Jur. d. 11.ten 7.bris

Simon Roessler et Marie Marguerite Herrmann cèdent la maison à leur beau-frère et frère respectif Jean Thierry Hermann

1761 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 116-v
Simon Rößler der zimmermann und Maria Margaretha geb. Herrmännin
ihres respective bruders und schwagers Johann Dietrich Herrmann des glaßers
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Krautenau beÿm Narenbronnen gegen dem Fuchs den enten predig über, zum Blumengrüßel genannt einseit neben Friedrich Ulrich dem schiffmann, anderseit neben N. Dambach dem metzger, hinten auff en Blumengießen – als ein den 13. maÿ 1760 erkaufftes guth – um 125 pfund

Jean Thierry Hermann hypothèque le même jour la maison au profit du coraillier Jean Paul Kapp

1761 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 118
Johann Dietrich Herrmann der glaßer
in gegensein Johann Paulus Kapp des corallenmachers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der vorstatt Krautenau beÿm Narenbronnen gegen dem Fuchs den enten predig über, zum Blumengrüßel genannt, einseit neben Friedrich Ulrich dem schiffmann, anderseit neben N. Dambach dem metzger, hinten auff den Blumengießen

Le vitrier Jean Thierry Hermann épouse en 1730 Marie Walsner, veuve de Léonard Deisenroth
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 114-v)
Hodie 30 mensis Novembris anni 1730 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt Joannes Dietrich Hermann vitriarius ac civis argentinensis et Maria Walsnerin vidua defuncti Leonhardi Deÿsenroth (signé) Johann diterich Herrman, + sponsæ signum (i 117)

Originaire d’Eiserfeld près de Fulda, le cocher Léonard Deisenroth épouse en 1724 Marie Walser, originaire de Saint-Martin dans le val de Villé
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 119)
Hodie die 8. Mensis May anno 1724 (…) sacro Matrimonii Vinculo jn facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Leonardus Deisen Roth Rhedarius nobilissimi domini de Bock Magistratus argentinensis Prætoris oriundus ex parochia Eÿserfelden Jurisdictionis fuldensis et Maria Valserin oriunda ex parochia St Martini in Valle villeriensi (signé) Lennert deÿsen roth, + sponsæ signum (i 66)

Jean Thiery Herrmann s’adresse aux Quinze dans le litige qui l’oppose à la maîtrise des vitriers qui refusait de l’inscrire pour présenter son chef d’œuvre puisqu’il était redevable d’une somme de 14 florins à Brünn. Les parties se sont alors accordées, Jean Thiery Herrmann a présenté son chef d’œuvre, s’est inscrit à la tribu et s’est marié. Les vitriers s’opposent à l’incrire comme maître tant qu’il n’a pas prouvé qu’il a réglé sa dette. Jean Thiery Herrmann présente un certificat d’après lequel il a remis la somme à un nommé Jæger pour qu’il la remette à Brünn. La fin du compte rendu figure sur une page manquante du registre.
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
Joh. Dietrich Herrmann Ca. E. E. Handwerck der Glaßer
(f° 32) Sambstag d. 11. feb. 1730 – Joh. Dietrich Herrmann Ca. E. E. Handwerck der Glaßer
Fuchs nôe Johann Dietrich Herrmann des Ledigen Burgers undt Glaßer gesellen Cit. E. E. Handwerckhs der Glaser Ober M. prod. Undth. Mem. mit beÿlad N° 1. Geg. bitt deput. et facta relatione den gegner alß der sich gebührlich verhalten, abzuweißen, ref. Exp. Fuchß berufft sich augg prod. Bitt Deput. Erk. Ober Handwerckh herren

(f° 452) Sambstag d. 23. Xbris 1730. – Joh. Dietrich Herrmann und Joh: Daniel Arnold Ca. Ca. E. E. Handwerck der Glaßer
Iidem [Obere Handwerckh herren] lassen ferner per Eundem [Secretarium] referiren Johann Dietrich Herrmann der burger und Glaßer allhier habe schon den 11. feb. jüngst contra E. E. Handwerck der Glaßer ein Unterthäniges Mem. mit beÿlag N° 11 so ein Extract auß ged. Meisterschafft Protocollo de dat. 29. Augusti 1729. besag Welches auff das von E. E. Meisterschafft der Glaßer Zu Brunn in Mehren an Hießige Glaßer Meisterschafft unter dem 11. ged. Monaths Augusti abgeleßene Schreiben, und des Hermanns darüber Von puncten Zu puncten gethane und angehörte Verantwortung erkandt, daß Er, hierinnen Vorderist seine selbst geständige 14. fl. schuld und übrige Streit sach ohnverzüglich richtig machen, sofort die Brieff porto und handtwerckhs Costen gleichbalden bezahlen, mithien biß Zu außtrag der Sach wegen der übrigen unkosten Caution und burgschafft mit* ehistem stellen solle:/ eingelegt, darinnen er die von E. E. Meisterschafft gethane Verantwortung wiederhohlet und gebetten ged. Meisterschafft der allhießig. Glaßer Obrigkeitlich anzubefehlen, daß Sie Ihne alß gesell allhier ohngehindert erbeithen, und nach seiner tour Zu Verfertigung des Meisterstücks gelangen laßen sollen, idque Ref. Expensis.
Worauff gedachtes Handwerck Zur Mündlichen Verantwortung und Deputation gebetten, et Facta Relatione den Gagner, alß der sich ungebührend Verhalten, mit seinem begehren abzuweißen, Ref. Expensis. Und als man die Parten ferner gehört, habe der Implorant contenta seines Memorialis wiederhohlet. Auff dieses undt Zwar d. 25. febr. jüngst habe Johann Daniel Arnold der burger und Glaßer allhier, alß deme wegen dieses Herrmann, welcher beÿ Ihme gearbeitet, die Werckstatt gesperrt, die gesell und der gruß gehindert, und noch darzu 1. fl. straff abgefordert worden, beÿ Mgh. auch ein vndt.ges Memoriale sambt beylag Lit. A. eingelegt, undt gebetten Zu erkennen, daß der hießiger Glaßer Meister wieder Ihme unterfangenes Verfahren null undt unkräfftig, daß Ihme weder ein Gesell noch einiger gruß gehindert sein möge, daß er von der Straaff gentzlichen absolvirt sein solle, und daß Ihme alle Kosten, Schad. Versaumnus und jnteresse Zu Verguthen, Welches Memoriale dann auch beÿ beseßener Deputation abgeleßen worden. Nahmens der Meisterschafft seÿen Vorgefund. Niclaus Kohler, Daniel Kammerer, Joh: Jacob Schrapp undt Johann Conrad Pfaud Welche Zweÿ schreiben von Brünn Vorgelegt, und beÿgesetzt, daß sobald gegener seine Sach Zu gedachtem Brünn werde ausgemacht haben, sie Ihme weithers nicht ihn im weg legen wolten, Und [p. 454] weilen die Gesellen sich beklagt, daß Arnold dem Gegner alß einem untüchtigen Gesellen [* * ], so habe man Ihne beÿ 1. fl. straaff anbefohlen den gesellen abzuschaffen, die Werckstatt aber seÿe Ihme nicht* gesperrt, Worauff Implorirender Herrmann replicirt, er habe * quittung, die 14. fl. bezahlt, und Könne hoch betheuren, das er den gruß vom Irrthen gesellen Zu gedachten Brünn (*)ges(*) habe.
Nach deme man all[* * *] habe man die Sach auff seithen der Hhn Depp. dahin vermittelt, daß der Implorant sich der hießigen Meisterschafft submittiern und dieselbe ersuchen solte Ihme zu abhelffung seiner Streitsach hilffliche Hand zu biethen, Zu deßen derselbe arbeithen, und Arnold auch alß ein tüchtiger Meister seine Werckstatt offenbehalten und continuiren möchte, worbeÿ die Parthen allersach acquiescirt, und alß Zu Frieden damahl dimittirt* worden. Darauff habe Hermann daß Meisterstück verfertiget alß Zünfftig angenommen worden, undt sich verheurathet, da er sich aber den [*] 9.bris jüngst beÿ E. E. Handwerck der Glaßer umb das Meisterrecht angemeldt die Meisterschafft habe concludirt, daß Ihme Herrmann in seinem begehren nicht Könne Willfahrt werden, ehe und bevor Er ein glaubwürdige Attestat vorgelegt, daß seine Streit Sach mit der Meisterschafft Zu Brünn in eine Reichtigkeit gebracht, welcher bescheid er, Herrmann, d. 9. hu* *bst einem Mem. beÿ Mghh. vorgelegt, durch einen Schein von H Jager de dato 17. Julÿ jüngst beschien, daß das quæstionirte geld durch Ihme Jäger, nacher offtgemelten Brünn übermacht word. undt gebetten Zu erkennen, daß offtgenante allhießige Glaßer Meisterschafft Ihne als einen Mit meister auff: und anzunehmen, und das Meisterrecht gleich andern Meistern Ihme gedeÿen Zu laßen, Schuldig und gehalten sein sollen. Auff geschehene Remission habe der Implorant petitum widerhohlet, und sich nochmahlen auff H Jägers Schein beruffen, und versichert daß er das schuldig geweste gelt durch Ihne, Jäger, übermachen laßen. Nahmens der Meisterschafft habe Daniel Kau* [p. 455 manque]

Anne Marie Walser meurt en 1744
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 67)
Anno Domini 1744 die 17 Junÿ mortua est Dna Anna Maria Waltzerin uxor superstitis Dni Joannis theoderici Herrmann Civis argentinensis et vitriarii, annos nata ciricter 53 sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munita die 28 ejusdem mensis et anni in Coemeterio Ecclesiæ nostræ Contiguo fuit sepulta (i 36)

Références d’affaires concernant Jean Thierry Hermann
1745, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103) Mittwoch den 21. Julÿ Anno 1745, wieder Meister Joh: Dietrich Herrmann den Glaßer. 1229
1747, Protocole des Quinze (2 R 157) Joh: Georg Feßenmeÿer Ca. Joh: Dietrich Herrmann Glaßer. 436, 445, 567, 590
1751, Protocole des Quinze (2 R 160) Johann Philipp Schropp und Joh: Dietrich Herrmann Glaser 210, 235, 265

Jean Thierry Hermann contrevient au règlement d’après lequel tout vitrier qui passe commande à une verrerie peut garder la moitié de la commande pour lui-même mais doit partager l’autre moitié entre les vitriers contre paiement du verre et des frais.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
E.E. Handwerck der Glaßer
446 Joh: Dietrich Herrmann Ca Glaßkäuffer, 465 Joh. Baptista Zapff, 535, 699
daß besag eines derer Glaßer allhier habenden Articuls welcher den 26. Februarÿ 1706. in dieser Stub confirmirt worden, derjenige Glaßer Meister welcher das auff der Hütten bestelte Glas hiehero bringt, das halbe davon für sich behalten, der übrige halbe theil aber unter die andere Meister gegen abrichtung des Kauff gelts und gebührlicher unkosten, vertheilt werden solle

Anne Marie Vogel fait dresser l’inventaire des biens qu’elle apporte en mariage au couvreur d’ardoises Nicolas Chaineau dans la maison de Jean Thierry Herrmann

1773 (2.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 277) f° 1291
Inventarium über der Viel Ehren: und Tugendsamen Fraun Annä Mariä gebohrner Vögelin, Zu ihrem Ehemann Herrn Nicolas Chaineau, dem Schifferdecker und burgern alhier zu Straßburg in die Ehe Zugebrachte Nahrungen – auf Ansuchen und begehren der Chaineauischen Ehefraun unter Verbeÿständung Herrn Johann Dietrich Herrmanns des Glasermeisters und burgers hieselbsten fleißig inventirt und ersucht – So geschehen allhier zu Straßburg auf Montag den 22. Martÿ Anno 1773.
N° 1291. Inventarium und beschreibung aller der jenigen Haab und Nahrung keinerleÿ davon ausgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare Herr Nicolas Chaineau der ledige Schieferdecker und die tugendsame Frau Anna Maria gebohrne Vögelin beede Eheleuthe und burgere lhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebracht und in craft der mit einander errichteten Eheberedung §° 4° vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen allhier zu Straßburg auf Montag den 22. Martÿ Anno 1773.

In einer allhier zu Straßburg ane denen Fuchß denen Enden Prediger gelegenen Meister Johann Dietrich Herrmann dem Glaßen und burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 150, Sa. Silbers 14, Sa. golds 6, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 195 lb, Dazu ist Zu setzen die helffte ane denen hernach specificirten Haußsteuren, 4 lb
Damit also die gesambte Fraun Annæ Mariæ Chainneau gebohrne Vögelin in die Ehe gebrachte Nahrung dem Werth nach antrifft 200. lb

Jean Thierry Herrmann meurt en 1781 en délaissant pour unique héritière sa sœur Marguerite, femme du compagnon charpentier Simon Rœssler. Le défunt délaisse quelques effets mobiliers et sa maison que les experts estiment à la somme de 550 livres (soit davantage que les 300 livres de 1750 à une époque où les maisons perdent en valeur)

1781 (24.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1427) n° 530
persönlich erschienen Fr. Margaretha Röslerin geborne Herrmännin, Simon Rösler des Zimmergesellen und burgers dahier Ehefrau beiständlich dieses ihres Ehemanns,
Anzeigend daß weiland Mr Johann Dietrich Herrmann, der gewesene Glaser und burger alhier den 26. Octobris 1781. das Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt und Sie die Comparentin seine eheleibliche Schwester Zi dessen einiger Beneficial-Erbin ab intestato, ane Vermögen aber auser hernach beschriebener behausung weiter nichts verlassen habe dann nachstehende geringe Kleidungs-Posten

Eigenthum ane einer Behausung. Nemlich eine Behausung, Höfflein und Hoffstatt, mit allen übrigen derselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ohnfern dem Fuchs den Enten predigt, einseit neben Fr. N. Dambachin der verwilltibten Metzgerin, anderseit neben H Andreas Ulrich dem Schiffmann und Burger alier und hinten auf den sogenanten Blumen Giesen stosend, davon man jährlich auf Martini Löbl. Stadt Pfenningthurn 3 ß ane bodenzinß Zu reichen hat, sonsten auser hernach eingetragenen darauf stehenden Passiv Capitalien frei, ledig und eigen Und durch die H. Werckmeistere und geschworne Schätzere dieser Stadt vermög ihres zu der Minutte dieser Designation gelieferten und dabei annectirt verbliebenen Abschatzung Zeduls d. d. 15. Novembr. 1781. æstimirt worden ad 550 lb. Wovon aber obige 3 ß Bodenzinß zu doppenten Capital gerechnet, abzuziehen, mit 6 ib. Demnach verbleibt von diesem Anschlag hier auszuwerfen übrig 544. Über vorherige in der Vorstadt Krautenau gelegenen und Zum Blumen-Grüsel genante Behausung und Zugehörden, besagt ein in alhiesiger C. C Stub auf Pergament gefertigt und mit Löbl. Stadt anhagendem Insiegel verwahrten Kaufbrief d. d. 16. Aprilis 1761.
Summa der activ massa 546 lb – Schulden 538 lb, Deducendo verbleibt, Stall summa 8 lb
Straßburg den 24. Novembris 1781.
Abschatzung Vom 15.t Novembre 1781. Auf begeren Weÿland Jer johannes Herrmann dem gewesenen glaßer Meister, ist Eine behausung alhier in der statt strasburg beÿm fuchs den Endten bredigt, Ein seÿts neben frau Dammbacherin, anderer seÿts neben Herr ulrich dem schiffmann und Hinten auf den blumen gießen stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Vier stuben Vier kuchen und Etlichen Kammern, darüber ist der dach stuhl mit breidizigel belegt hat ouch Ein getremter Keller und gleiner Hoff. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehenen besichtigung mit aller ihrer gerechtig Keit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein Tausend Ein Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner WMstr.

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 158)
Anno 1781 die 27. Octobris obiit sacramentis pœnitentiæ Ecclesiæ munitus Joannes Theodoricus Hermann 81 annos natus viduus Elisabethæ (-) Civis hujas, dieque sequenti sepultus est in Cœmeterio solito parochiæ præsentibus testibus Simone Roessler Civve hujate et Frantz antonio Weiller soluto hujate (i 167)

Héritiers de leur mère, les charpentiers Jean Rœssler et Simon Rœssler vendent la maison au capitaine d’artillerie Jean Klein

1797 (6 nivôse 6), Strasbourg 10 (38), Not. Zimmer n° 472
cit. Jean Roessler & Simon Roessler frères Charpentiers
au cit. Jean Klein ancien Capitaine d’Artillerie demeurant a Strasbourg
Une maison et cour avec ses batimens Enclos appartenances & dépendances sise a Strasbourg Quartier dit où le renard prêche aux canards N° 2, d’un côté le cit. Fischer batelier, d’autre les héritiers du c. Ulrich batelier donnant pardevant sur la rue & par derrière sur la riviere dite blumengießen – laquelle maison les vendeurs déclarent être chargée d’une rente foncière de 12 sols ar an envers la commune – moyennant 5000 francs
Enregistrement, acp 56 f° 139 du 9 niv. 6

Originaire de Bistroff dans le département de la Moselle et veuf d’Anne Catherine Lausterer, Jean Klein meurt en 1804 en délaissant trois enfants

1801 (18 fructidor 9), Strasbourg 15 (3), Not. Lung n° 298, 586
Inventaire des biens délaissés par feu le Cit. Jean Klein vivant Officier d’Artillerie retiré demeurant à Strasbourg décédé le 17 messidor dernier, à la requête de 1. Citoyenne Elisabeth née Klein femme du Cit. Antoine Vibratte ouvrier veteran d’artillerie domicilié à Strasbourg, 2. Cit. Jean Baptiste Klein majeur assisté du Cit. Frédéric Bernard ferblantier, 3. Cit. Marguerite née Klein épouse du Cit. François Joseph Marie Dupeyre Lieutenant à la 65° demi brigade de ligne, procréés avec feu Anne Catherine née Lauster
y compris le bien maternel resté entre les mains du Pere au deces de la mere arrivé il y a plus de 20 ans sans avoir été fait aucun Inventaire

meubles 419 fr, Capital portant rente 600 fr
Propriété d’une Maison, Savoir une Maison avec appartenances et dépendances Scise en cette commune au quartier dit où le Renard preche aux canards N° 2 d’un côté le Cit. Fischer Batelier d’autre la veuve Muller Boulangere derrière la riviere dite Blumengiesen, de laquelle maison on paye actuellement à la commune une rente foncière de 60 c, Ladite maison a été acquise des freres Roessler charpentiers par acte reçu M° Zimmer le 6 nivose 6 – elle rapporte en loyers d’une chambre au rez de chaussée 15 fr, du premier étage occupé par le Cit. Dupeyre gendre 66 fr, Du logement du défunt au deuxième étage 60 fr, du troisième étage loué à un journalier 40 fr, rente foncière 60 c, ensemble 181,60 en capital 3632 fr
total général 4651 fr, déduire 75 fr, reste 4576 fr
Enregistrement, acp 80 F° 69 du 21 fru 9

Décès, Strasbourg (n° 1186)
Du 17° jour du mois de Messidor l’an IX de la République française. Acte de décès de Jean Klein, décédé ce jourd’hui à une heure du matin, âgé de 72 ans, ancien capitaine d’artillerie demeurant rue du Renard prêchant N° 2, natif de Bischoff, département de la moselle fils de feu Jean Klein et de feue N. N. veuf d’anne Catherine Lauster. Sur la déclaration à moi faite par Antoine Vibratte, âgé de 56 ans (…) gendre du défunt (i 103)

Sa fille Marguerite épouse en 1797 le quartier-maître Marie Joseph Dupeyre, originaire de Castelneau de Bonnefous, département du Tarn
Mariage, Strasbourg (n° 189)
Cejourd’hui 15° Nivôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part François Marie Joseph Dupeyre, âgé de 25 ans, quartier-maître du Bataillon des Ouvriers, domicilié en cette commune depuis un an, natif de Castelneau de Bonnefous, Département du Tarn, fils de feu Jean Dupeyre, rentier audit lieu, et de feu Françoise Legros, de l’autre part part Marguerite Klein, âgée de 19 ans, domiciliée en cette Commune depuis son enfance, native de Bistroff, Département de la Moselle, fille mineure de Jean Klein, ancien Capitaine d’artillerie et de feue Anne Catherine Lausterer (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 8 septembre 1770 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 4 février 1776 (signé) Dupeye, Marguerite Klein (i 101)

Propriétaire de la moitié de la maison avec sa sœur ci-dessus, Elisabeth Klein veuve d’Antoine Wibratte meurt en 1816 en délaissant trois enfants

1816 (26.6.), Strasbourg 5 (43), Not. F. Grimmer n° 9576
Inventaire de la succession d’Elisabeth née Klein veuve d’Antoine Wibrath, ouvrier d’état à l’arsenal de construction de cette ville, décédée le 22 mai dernier – à la requête de Marguerite née Wibratt, majeure, épouse de François Joseph Bierenschneider, cordier demeurant dans la maison ci après détaillée, déclare que la défunte a délaissé trois enfants 1. la comparante, 2. Antoine Wibrath 17 ans, 3. Michel 15 ans, Sr Bierenschneider tuteur et André Zigs graissier demeurant quartier des Suabes sous n° 48 tuteur subrogé (signé vibrate)

Propriété de la moitié d’une maison et dépendances appartenant à ladite succession, savoir la moitié par indivis d’une maison et cour avec ses bâtiments, enclos, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg au quartier dit ou le renard preche aux Canards sous n° 2, d’un côté ci devant le Sr Fischer batelier présentement le Sr Hagenstein, d’autre côté le Sr Ulrich batelier présentement veuve Müller boulanger, devant la rue, derrière la rivière dite Blumengiesen, chargé d’une rente foncière envers la recette générale de cette ville de 30 c. – Titres, vente au profit de Jean Klein, capitaine d’artillerie, père de la défunte reçu par M° Zimmer le 6 nivôse 6, inventaire du Sr Klein père dressé par M° Lung le 18 fructidor 9. L’autre moitié appartient à Marguerite née Klein épouse de François Joseph Marie Dupeyre ci devant lieutenant à la 65° demi brigade de ligne, sœur de la défunte – loyers la D° Krauss veuve 21 fr, la D° Kohler femme séparée 36 fr, D° Erné veuve 33 fr, les époux Bierenschneider 12 fr, les époux Silber 12 fr, ensemble 114,30 francs de revenu, en capital 2286 fr
meubles 625 fr – autres immeubles de la succession à Bistroff (Moselle), total de la succession 2911 fr – passif 1356 fr, déduction faite 1554 fr

Originaire de Volmerange dans le diocèse de Metz, Antoine Wibratte épouse Elisabeth Klein en 1780.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 8-v)
Anno Domini 1780 die 6. Junÿ (…) conjuncti fuerunt Antonius Vibrat dictus Jolibois militum subinstructor corporis Regÿ rei tormentariæ centuriæ de Guerin dictæ filius legitimus et Majorennis defunctorum conjugum franscisci Vibrat ex Volmerange diœcesis metensis et Franciscæ Krummer et Della Elisabeth Klein filia legitima et minorennis Dni Joannis Klein officialis in Regiæ Argentinensi rei tormentariæ directione, et Annæ Catharinæ Lausterer conjugum Ambo parochiani nostri (signé) antoine wibratte, Elisabeth Klein (i 11)

Marguerite Klein et les deux enfants Wibratte vendent la maison au boucher Christophe Baumann et à sa femme Marie Anne Berr moyennant 6 000 francs

1827 (21.8.), Strasbourg 1 (51), M° Rencker n° 5423
1. Marguerite Klein épouse de François Joseph Marie Dupeyre, capitaine d’infanterie en retraite à Montauban, 2. Marguerite Wibrat épouse de François Antoine Bierenschneider, cordier, 3. Antoine Wibrat l’ainé, maréchal ferrant
à Christophe Baumann, boucher, et Marie Anne Berr
une maison, petite cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Renard Prêchant n° 2, d’un côté la maison n° 1, d’autre celle n° 3, devant la rue, derrière l’eau – la maison dépendait de la succession de Jean Klein père de la D° Dupeyre grand père de la D° Bierenschneider et Antoine Wibrat
[Joint :] procuration M° Grimmer 1. M Wibrat, 2. Antoine Wibrat, tous deux domiciliés rue du Renard qui prêche aux canards sous n° 2 en qualité d’héritiers et représentants de Michel Wibrat leur frère, fourier à la compagnie d’armuriers du Corps Royal d’artillerie en garnison à Toulouse, et de feu Elisabeth née Klein leur mère veuve d’Antoine Wibrat, ancien ouvrier d’Etat à l’arsenal de construction de ladite ville de Strasbourg, donnant pouvoir de procéder avec Marguerite Klein leur tante épouse de François Joseph Marie Dupeyre fille et héritiers conjointement avec Mad feu D° Wibert de Jean Klein son père et leur ayeul ancien officier au corps royal d’artillerie chevalier de l’ordre militaire de St Louis – passé place des Moulins n° 18 le 6 septembre 1823 – 6000 francs
Enregistrement, acp 185 f° 49-v du 22.8.

Christophe Baumann épouse Marie Anne Berr en 1825
Mariage, Strasbourg (n° 264)
Acte de mariage célébré à dix heures du matin le14 juillet 1825, Christophe Baumann, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 Messidor en VI à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Boucher, fils de feu Christophe Baumann et de feu Marguerite Ernwein, décédée en cette ville le 2 juillet 1817, Marie Anne Baer, mineure d’ans, née en légitime mariage le 25 juillet 1807 domiciliée à Strasbourg, fille de feu Antoine Baer, voiturier décédé en cette ville le 12 décembre 1837 et de Marie Anne Schrapf, ci présente et consentante (…) ledit époux déclare par serment qu’il est dans l’impossibilité de produire les extraits de décès de son père et de ses aïeuls paernels (signé) Christoh Baumann, Mari Anen Baer (i 10)

Christophe Baumann quitte la maison pour aller habiter hors les remparts
Registre de population 600 W 90 (1815 sqq)
Rue du Renard prêchant n° 2, f° 572 (i 244)
Baumann, Christophe, 1798, boucher, Strasbourg, (auparavant) Quartier des Souabes 45, E. oct. 27, dél. hors la porte de l’hôp. 29.bis
id. née Baer, M° Anne, 1807, Ep. Strasbourg

Christophe Baumann meurt en 1874 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens
1874 (14.9.), M° Holtzapffel
Hinterlegung 1)° einer vollziehbaren Ausfertigung der Ordonnanz des H. Präsidenten des Landgerichts hier vom 18. Juli l. J. wornach die Hinterelegung des nachgeschriebenen Testamentes in die Amtsstube des Notars Holzapffel verordnet wurde
2) des Originalis des eigenhändigen Testamentes des am 14. Juli hier verstorbenen Eigenthümers Christoph Baumann, unterm Datum vom 29. April 1837 wodurch er seine Ehefrau Maria Anna Berr zu seiner Universalerbin eingesetzt hat
acp 632 (3 Q 30 347) f° 21 n° 4403 du 14.9.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 161 (3 Q 31 660) f° 91 n° 2278 du 14.9.
20. April 1837. Testament wie folgt. Ich unterschriebener Christoph Baumann, Eigenthümer in dem Straßburgbann gebe und legire meiner Ehefrau Maria Anna Berr alles was ich hinterlassen werde, um damit nach meinem Tode eigenthümlich schalten und walten wie sie es für gutfinden wird. Straßburg den 20. April 1837, Christoph Baumann
Gestorben am 16. Juli 1874, Colmarerstraße N° 14

Marie Anne Berr meurt en 1884
1884 (20.2.), M° Lauterbach
Erbverzeichnis über dem Nachlass der hieselbst am 3. Februar 1884 verlebten Maria Anna Berr Wittwe von Christoph Baumann. Testamentsvollstrecker ist Frantz Karl Schahl Spezereihändler hier laut letzwilliger Verfügung vor dem handelnden Notar vom 26. Juli 1877
acp 746 (3 Q 30 461) f° 44 n° 4280 du 27.2. (Sterbefall Erklärung 1. August 1884 Bd. 188 N° 207) Nachlass. Mobilien 925, Baares Geld 300, Obligation der Compagnie algerienne 800
Forderungen an 1) Jacob Haussmann 1200, 2) Karl Biltz 1200 Zinsen seit 16/11.83, (zusammen) 2700.
die Passiva betragen M 2831.

L’aubergiste Christophe Baumann loue la maison au boucher Jean Giss

1838 (24.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 72 F° 5, acte sous seing privé du 21.2.,
Bail de 2 ans à commencer le 25.3. prochain – Christophe Baumann, aubergiste
à Jean Guis, boucher
le rez de chaussée de sa maison size rue du Renard Prêchant n° 2, un étal de boucher derrière celui une chambre, une cuisine donnant dans la cour en la plus grande cave dessous de l’étal de boucher -moyennant un loyer annuel de 160 francs

Christophe Baumann et Marie Anne Berr vendent la maison au nourrisseur de vaches François Kuhn et à sa femme Agnès Scheer

1838 (18.7.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 336, n° 21
Strasbourg, Me F. Grimmer du 3.7. ; Enregistrement de Strasbourg, acp 261 f° 9-v du 12.7.
Christophe Baumann, ci devant boucher aujourd’hui aubergiste, et Marie Anne Berr, hors de la porte d’Austerlitz sur la route de Colmar au canton Schachenfeld
à François Kuhn, nourrisseur de vaches, et Agnès Scheer
une maison avec petite cour, six fourneaux en fer de fonte et un chaudron à lessive en cuivre rouge, rue du Renard Prêchant n° 2 avec tous droits, dépendances, d’un côté le Sr Müller, d’autre le Sr Wiedemer, derrière le canal du Rhin – acquis sur 1. Marguerite Klein épouse de François Joseph Marie Dupeyre, capitaine d’infanterie en retraite demeurant à Montauban, 2. Marguerite Wibrot épouse de François Antoine Bierenschneider, cordier, 3. Antoine Wibrot l’ainé, maréchal ferrant, suivant acte reçu M° Rencker le 21 août 1827 transcrit au bureau des hypothèques volume 204 n° 10, le même immeuble provenait de la succession de Jean Klein, père de la D° Dupeyre et grand père de la D° Bierenschneider et d’ Antoine Wibrot – moyennant 6000 francs

Registre de population 600 W 90 (1815 sqq)
Rue du Renard prêchant n° 2, f° 573-a (i 246)
Kuhn, François, 1775, admis en 38, Laitier, M. Reichstett, (auparavant) Basse des payens 15 ; E. Decemb. 38
id. née Schur, Agnès, 1788, Ep. Achenheim
id. Thérèse, 1815, Enf., Griesheim
id. Marie Anne, 1818, Enf. Griesheim
id. Catherine, 1826, Enf. Griesheim
id. Madeleine, 1828, Enf. Griesheim

Natif de Reichstett, François Kuhn épouse en 1813 Agnès Scheer, veuve du charron Michel Thomas
Mariage, Griesheim-sur-Souffel
Acte de mariage célébré le 22 juillet 1813, François Kuhn, majeur d’ans, né en légitime mariage le 24 septembre 1783 à Reichstett, domicilié à Reichstett, charon, fils de Michel Kuhn, cultivateur à Reichstett Département du Bas Rhin et de Marie Eva Wörtz domiciliée à Reichstett, Agnès Cher veuve de feu Michel Thomas charon domicilié à Griesheim (signé) frantz kuhn, Agnes scher (i 7)

Originaire de Dingsheim, Michel Thomas épouse en 1811 Agnès Scheer, native d’Achenheim
Mariage, Achenheim

Acte de mariage célébré le 28 janvier 1811. Michel Thomas, âgé de 35 ans, né le 22 juin 1776 à Dingsheim, Charon à Griesheim, fils de Jean Thomas, Cultivateur et d’Anne Schott décédée à Dingsheim le 26 frimaire an VIII de la République, Agnès Scher, âgée de 26 ans, née le 20 janvier 1784 à Achenheim, domiciliée à Achenheim, fille de Jean Scher, décédé en cette commune le 16*.11.1792 et de Marie Graff décédée à Griesheim me 24 Germinal an II (signé) Michel Thomas, Agnes scher (i )

François Kuhn et Agnès Scheer vendent la maison à Marie Marguerite Birckicht, veuve du coiffeur Louis Liernur moyennant 6 000 francs

1842 (23.7.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4415
Vente avec subrogation. 23 juillet 1842. ont comparu M. François Kuhn, Charron & Agnès Schehr, son épouse qu’il autorise dument à l’effet des présentes, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels vendent (…)
à Dame Marie Marguerite Birckigt, demeurant à Strasbourg veuve du Sieur Louis Liernur en son vivant coeffeur
Une Maison avec petite cour, maison de derrière sise à Strasbourg rue du renard prechant N° 2, d’un côté M. Müller, de l’autre le sieur Witmann parderrière sur le canal du Rhin. Dans cette vente sont compris tous les poëles murés & non murés se trouvent dans la maison & appartenant aux vendeurs (…)
Les conjoints Kuhn sont devenus propriétaires de cette maison pour l’avoir acquise du Sr Christophe Baumann, aubergiste & de D° Marie Anne Berr, sa femme demeurant hors la porte d’Austerlitz à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Frédéric Grimmer, notaire à Strasbourg le 3 juillet 1838, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 juillet 1838 vol. 336 N° 21. Le prix de vente de cette maison a été payé (…). Lesdits conjoints Baumann avaient acquis cette maison de 1° D° Marguerite Klein épouse de M. François Joseph Marie Dupeyre, Capitaine d’infanterie en retraite demeurant à Montauban, 2° de D° Marguerite Wibrat épouse de M. François Antoine Bierenschneider, cordier demeurant à Strasbourg, 3° du Sr Antoine Wibrat l’ainé, maréchal ferrant demeurant en la même ville suivant contrat de vente passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 21 août 1827. Cette vente a été faite pour le prix de 6000 francs (…) Ledit immeuble provenait de la succession du Sieur Jean Klein père de la D° Dupeyre et grand père de la D° Bierenschneider et du Sr Antoine Wibrat. (…) Les vendeurs se réservent pour eux et leur fille épouse du Sieur Fridolin Roth ainsi que pour ce denier, le logement qu’ils occupent en ce moment, jusqu’au 14 septembre prochain, ce gratuitement – – La présente vente a été faite pour le prix de 6000 francs
acp 300 (3 Q 30 015) f° 80-v

Marie Marguerite Birckigt meurt en 1843 en délaissant pour unique héritière sa petite-fille Madeleine Amélie Lefèvre

1843 (6.5.), Strasbourg 10 (101), Me Zimmer n° 4765
Inventaire de la succession de Mme Marie Marguerite Birckigt décédée à Strasbourg le 10 avril 1843 veuve de M. Louis Liernur en son vivant coeffeur – à la requête de Mr Aimé Pierre Lefèvre, conducteur d’omnibus demeurant à Strasbourg, agissant comme père et tuteur légal de sa fille mineure Dlle Madeleine Amélie Lefèvre, née à Strasbourg le 6 avril 1832, 2. comme usufruitier légal des biens de son enfant jusqu’à sa 18° année ou son émancipation. En présence de M. Jean Geoffroi Birckigt propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme subrogé tuteur de ladite mineure Lefèvre, (…) habile à se porter seule et unique héritière de Mme Marguerite Birckigt décédée veuve de M Louis Liernur en son vivant coeffeur par représentation de sa mère Mme Amélie Liernur décédée épouse dudit Sr Lefèvre, et fille unique de ladite D° veuve Liernur
en la maison mortuaire sise en cette ville rue du renard prechant N° 2

Immeuble. Une maison avec petite cour, maison de derrière sise à Strasbourg rue du renard prechant N° 2, d’un côté M. Müller, de l’autre le Sr Witmann, par derrière sur le canal du Rhin. Mme Liernur a acquis cette maison de François Kuhn, charron et Agnès Schehr, conjoints demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 23 juillet 1840, cette vente a eu lieu pour la somme de 6000 francs dont 2500 francs ont été quittancés dans le contrat et les 3500 francs restants sont dûs à Mr Frédéric Charles Schaaff, jardinier fleuriste à Strasbourg aux termes dudit contrat. Cette maison est estimée à un revenu annuel brut de 300 formant au centime vingt un capital de 6000 francs
Total de la masse 6299 francs – Passif 3896 francs, reste un reliquat actif de 2413 francs
acp 309 (3 Q 30 024) f° 90-v – Im dépend de ladite succession Une maison (…) d’un revenu brut et annuel de 300 francs
Un mobilier évalué à 299, passif 3896 francs

Amélie Lefèvre, mineure émancipée, hypothèque la maison au profit de la couturière Susanne Gasthalter

1851 (27.3.), Strasbourg 10 (118), Not. Zimmer n° 8916
Obligation – A comparu Dlle Amélie Lefèvre, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, mineure émancipée par son père le Sr Aimé Pierre Lefèvre, voiturier-cocher, autrefois conducteur d’omnibus, demeurant en ladite ville, suivant déclaration faite par ce dernier devant M. le Juge de paix du canton Est de la même ville qui en a dressé procès verbal le 5 décembre 1850., Ladite mineure assistée de M. Frédéric Birckicht, facteur de la poste aus lettres demeurant à Strasbourg son curateur ci présent (…) laquelle reconnaît devoir bien et légitimement
à Dlle Susanne Gasthalter, majeure, couturière demeurant à Strasbourg la somme de 1700 francs
hypothèque, Une maison avec petite cour et maison de derrière, sise à Strasbourg rue du renard prêchant n° 2, d’un côté le Sr Müller, de l’autre le Sr Wittmer par derrière le canal du Rhin. Cette maison appartient à la Dlle Lefevre pour l’avoir recueillie dans la succession de D° Marie Anne Birckicht, décédée veuve du Sr Louis Liernur en son vivant coiffeur à Strasbourg, sa grand mère dont elle était seule et unique héritière ainsi que cela est constaté en l’inventaire de la succession de cette Dame dressé par M° Zimmer le 6 mai 1843. La veuve Liernur avait acquis cette maison du Sr François Kuhn charron et D° Agnès Schehr sa femme demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 23 juillet 1842, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 août de la même année Vol. 386 N° 59 avec inscription d’office au vol. 368. N° 105. Le prix de cette acquisition étaut de 6000 francs (…)
Les conjoints Kuhn étaient propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise du Sr Christophe Baumann, aubergiste et de D° Marie Anne Berr, sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Frédéric Grimmer, notaire en la même ville le 3 juillet 1838. Le prix de vente de cette maison a été payé (…). Les conjoints Baumann avaient acquis ladite maison 1) de D° Marguerite Klein épouse du Sr François Joseph Marie Dupeyre, capitaine d’infanterie en retraite demeurant à Montauban, 2) de D° Marguerite Wibrat épouse du Sr François Antoine Bierenschneider, cordier, demeurant à Strasbourg, 3) et du Sr Antoine Wibrat l’ainé, maréchal ferrant demeurant en la même ville suivant contrat par devant M° Rencker notaire en la même ville le 21 août 1827. Cette vente a été faite pour le prix de 6000 francs
Aux présentes sont intervenus Lesdits Sr Aimé Pierre Lefevre voiturier cocher et D° Marie Elisabeth Hipp sa femme demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg

Madeleine Amélie Lefèvre épouse en 1852 le serrurier Jean Frédéric Schmutz
1852 (29.1.), Strasbourg 10 (120), Not. Zimmer n° 9343
Contrat de mariage, 29 janvier 1852 – Ont comparu 1) M. Jean Frédéric Schmutz, serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils né en ladite ville le 6 octobre 1823 du légitime mariage de Mr Jean Christophe Schmutz, en son vivant pêcheur et de D° Marie Dorothée Lorentz, sa veuve survivante demeurant à Strasbourg, futur époux d’une part
2) Mlle Madeleine Amélie Lefèvre, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille mineure née en cette ville le 6 avril 1832, du légitime mariage de M. Pierre Aimé Lefèvre, voiturier demeurant à Strasbourg et de D° Amélie Liernur son épouse défunte
3) Et ledit Mr Pierre Aimé Lefèvre cidessus qualifié avec indication de sa demeure, agissant aux présentes propre asister et autoriser la Demoiselle future sa fille

Article trois. Les apports de le Demoiselle future consistent 1) dans une maison avec petite cour, maison de derrière sise à Strasbourg rue du renard prêchant n° 2 d’un côté le Sr Müller, de l’autre le Sr Wittmer, par derrière le canal du Rhin. Cette maison appartient à la Dlle pour l’avoir recueillie dans la succession de D° Marie Anne Birckicht, décédée veuve du Sr Louis Liernur en son vivant coiffeur à Strasbourg, sa grand mère dont elle était seule et unique héritière ainsi que cela est constaté en l’inventaire de la succession de cette Dame dressé par M° Zimmer le 6 mai 1843.
acp 406 (3 Q 30 121) f° 81-v du 30.1. Stipulation du régime de communauté de biens réduite aux acquêts avec des apports et héritages et donation d’usufruit en jouissance au survivant des futurs époux
2° les apports de la future consistent a) dans une maison et dépendances à Strasbourg rue du renard prêchant, b) pour loyer de lad. maison jusqu’au jour de la célébration du mariage, c) objets mobiliers 145. Ces apports sont grevés d’un passif de 4500 francs dus à divers particuliers suivant titres en forme

Jean Frédéric Schmutz et Madeleine Amélie Lefèvre hypothèquent la maison au profit de Marie Antoinette Joséphine Rosalie Luzzano, femme abandonnée du pépiniériste Théodore Weiss

1854 (1.2.), Strasbourg 10 (126), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.109
Obligation, 1° février 1854. – Ont comparu Mr Jean Frédéric Schmutz, serrurier et Dame Madeleine Amélie Lefèvre son épouse qu’il autorise dûment à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent, par les présentes, doecoir bien et légitimement
à Madame Marie Antoinette Joséphine Rosalie Luzzano, demeurant et domiciliée à Strasbourg, femme séparée quant aux biens du Sr Théodore Weiss, jardinier pépiniériste domicilié autrefois en cette ville présentement sans domicile ni résidence connus en France, la somme principale de 1000 francs
hypothèque, Une maison avec petite cour et maison de derrière, sise à Strasbourg rue du renard prêchant aux canards n° 2, d’un côté le Sieur Müller, de l’autre le Sieur Wittmer par derrière le canal du Rhin. Cette maison appartient Mad° Schmutz pour l’avoir recueillie dans la succession de D° Marie Anne Birckicht, décédée veuve du Sr Louis Liernur en son vivant coiffeur à Strasbourg, sa grand-mère, dont elle était seule et unique héritière ainsi que cela est constaté en l’inventaire de la succession de cette Dame dressé par M° Zimmer le 6 mai 1843. La veuve Liernur avait acquis cette maison du Sr François Kuhn charron et de D° Agnès Schehr sa femme demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 23 juillet 1842, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 août de la même année Vol. 386 N° 59 avec inscription d’office au vol. 368. N° 105. Le prix de cette acquisition étaut de 6000 francs (…)

Jean Frédéric Schmutz et Madeleine Amélie Lefèvre hypothèquent la maison au profit du batelier mineur Frédéric Guillaume Auguste Zabern

1859 (6.7.), Strasbourg 10 (139), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.150
Obligation, 6 juillet 1859. – Ont comparu Mr Jean Frédéric Schmutz, serrurier et D° Madeleine Amélie Lefèvre son épouse qu’il autorise dûment à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent, par les présentes, doecoir bien et légitimement
à Mr Frédéric Guillaume Auguste Zabern, batelier demeurant et domicilié à Strasbourg, mineur, créancier pour lequel est ici présent stipule et accepte son père Mr Jean Jacques Zabern, ancien batelier, demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 9000 francs
hypothèque, Une maison avec petite cour et maison de derrière, sise à Strasbourg rue du renard prêchant aux canards n° 3 autrefois n° 2, d’un côté le Sr Müller, de l’autre le Sr Wittmer & par derrière le canal du Rhin. Cette maison appartient Mad° Schmutz pour l’avoir recueillie dans la succession de D° Marie Anne Birckicht, décédée veuve du Sr Louis Liernur en son vivant coiffeur à Strasbourg, sa grand’mère, dont elle était seule et unique héritière ainsi que cela est constaté en l’inventaire de la succession de cette Dame dressé par le notaire soussigné le 6 mai 1843. La veuve Liernur avait acquis cette maison du Sr François Kuhn charron et de D° Agnès Schehr sa femme demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer, soussigné, le 23 juillet 1842, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 août de la même année Vol. 386 N° 59 & inscrit d’office au vol. 368. N° 105. Le prix de cette acquisition étaut de 6000 francs (…)

Jean Frédéric Schmutz et Madeleine Amélie Lefèvre vendent la maison à Marie Schistel, successivement veuve de Henri Petri et de Pierre Bintz

1863 (6.7.), M° M° Noetinger
Vente par Jean Frédéric Schmutz, serrurier, et Madeleine Amélie Lefèvre sa femme à Strasbourg
à Marie Schistel veuve en premières noces de Henri Petri et en secondes noces de Pierre Bintz à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue du Renard prêchant n° 2, moyennant 10.000 francs
Jouissance et intérêts du 29 septembre 1863, impôts du premier octobre 1863
acp 523 (3 Q 30 238) f° 49-v du 7.7.

Jean Henri Petri épouse en 1837 Marie Anne Schiestel, originaire de Kindwiller
Mariage, Strasbourg (n° 12)
Du 10° jour du mois de janvier l’an 1837. Acte de mariage de Jean Henri Petri, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 Thermidor an VI à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Serrurier, fils de feu Jacques Regnard Petri, serrurier décédé en cette ville le 4 avril 1833 et de feu Marie Anne Lacher, décédée en cette ville le 25 décembre 1835 et Marie Anne Schiestel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 thermidor an X à Kindwiller (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Michel Schiestel, Maçon domicilié à Kindwiller (Bas-Rhin) ci présent et consentant, et de feu Catherine Niedermeyer décédée à Kindwiller le 23 octobre 1810 (signé) Henri Petri, Ana Mari Schistel (i 7)

Henri Petri meurt en 1839 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens
1839 (30.12.), Strasbourg 7 (95), M° Boersch n° 1436
Inventaire de la succession de Henri Petri, serrurier, à la requête de Marie Schistel, la veuve et légataire universelle suivant testament public reçu M° Boersch le 1 décembre 1839, enreg. le 20 du même mois, ledit défunt est décédé à Strasbourg le 3 décembre 1839 sans délaisser aucun héritier à réserve – mariés sans contrat de mariage, communauté légale
Rectification annexée n° 1720, 1 juin 1840 que le 28 mars dernier est né posthume Henri Marie Antoine
Immeubles, par indivis d’une petite maison à rez de chaussée et deux étages sise à Strasbourg rue de l’Enfer n° 107, occupée par le veuve, estimé à un revenu de 120 fr
Enregistrement, acp 274 F° 50-v du 4.1.

Registre de population 600 MW 96.
Rue de L’Enfer, suite du N° 107, f° 226 (i 237)
Petry, Jean Henri, 1798, Serrurier, M, Strasbourg, (auparavant) V. page précéd., Entré janv. 37, décédé décembre 39
id. née Schiestel, Anne Marie, 1802, Ep, Kindwiller, (auparavant) rue de l’Académie 56
id. Agathe, 1838 15 janv. Enf. Strasbourg – décédé mai 39
id. Henri Marie Antoine, 1840 28 mars, Enf, id.

Anne Marie Schistel se remarie avec le journalier Pierre Bintz, successivement veuf de Salomé Hirslinger et de Marie Catherine Heim
1846 (7. Xbr), Strasbourg 2 (92), Not. Roessel n° 1182
Contrat de mariage – Ont comparu Monsieur Pierre Bintz, journalier demeurant à Strasbourg, fils majeur du sieur Nicolas Bintz, cultivateur et de Marie Cotonnier, sa femme, demeurant en leur vivant à Viller canton de Grostenquin, ledit Sr Bintz veuf de Dame Salomé Hirrlinger sa femme en premières noces & de Dame Marie Catherine Heim sa femme en secondes noces demeurant en leur vivant à Strasbourg, et ayant un enfant issu de chacune de ces unions, M. Bintz stipulant pour lui & en son nom à cause du mariage dont il va être question ci après comme futur époux
Et Dame Anne Marie Schistel, cuisinière demeurant à Strasbourg veuve sans enfant de M. Henri Petri, vivant serrurier en la même ville, fille majeure du Sr Michel Schiestel, maçon, & de Catherine Nittermeyer sa femme, demeurant en leur vivant à Kindwiller, ladite veuve Petri stipulant pour elle & en son nom à cause dudit mariage, comme future épouse d’autre part

Article deux. Apports du futur, 2) dans la moitié du troisième lavoir flottant se trouvant placé en ce moment dans l’intérieur de la Ville de Strasbourg en avant du pont de l’Esprit ou pont Sant Nicolas (…)
acp 355 (3 Q 30 070) f° 62 – régime de communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur époux consistent 1) en divers objets mobiliers évalués à 539 francs, 2) dans la moitié d’un lavoir flottant sur l’Ill évalué 1200, 3) argent comptant 800, le tout constaté par inventaire reçu Roessel Nre le 28 novembre 1846
Les apports de la future épouse consistent en différent objets mobiliers évalués à 803, créances 1168
une petite maison à Strasbourg rue de l’Enfer N° 107, loyers échus 113, sept ares de terres à Kindwiller canton Herrenackerle
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession
En cas d’existence d’enfant du 1° et 2° lit du futur la présente donation sera réduite à l’usufruit d’un part d’enfant le moins prenant

Le garçon de bureau Pierre Bintz, fait son testament
1852 ( 29. 7.bre), Strasbourg 6 (81), Not. Roessel (Henri Eugène le jeune) n° 987
Testament – Est comparu M. Pierre Bintz, garçon de bureau chez M. Staehling demeurant à Strasbourg, trouvé par le notaire & les témoins gisant dans son lit dans une chambre au premier étage d’un bâtiment latéral dépendant d’une maison sise à Strasbourg faubourg de Pierre N° 94, ladite chambre éclairée d’une fenêtre donnant dans une par petite cour & d’une fenêtre donnant dans une chambre (…)
Je nomme pour tuteur à mes enfants mineurs issus de mes deux précédents mariages & nommés Gustave & Louise Bintz le sieur Michel Roth, employé chez M Meyer marchand de bois (…)

Nouveau testament
1854, M° Roessel aîné
5 janvier 1854 – Testament de Pierre Bentz ancien garçon de bureau à Strasbourg, par lequel il nomme pour tuteur à ses enfants mineurs Gustave & Louise Bentz, Henri Wendling, commis négociant à Strasbourg et que l’éducation des enfants soit conférée à la femme du testateur et que toute sa succession reste entre les mains de cette dernière et qu’avec les intérêts elle fera faire l’éducation des dits enfants
acp 427 (3 Q 30 142) f° 98 du 6.3.

Inventaire de la succession de Pierre Bintz qui délaisse un enfant de chacun de ses deux premiers mariages
1854 (6.3.), Strasbourg 6 (83), Not. Roessel le jeune (Henri Eugène)
A la requête de 1° Dame Anne Marie Schistel veuve du sieur Pierre Bintz en son vivant propriétaire de lavoir et journalier à Strasbourg où elle demeure, agissant à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et son mari défunt et encore comme donataire en usufruit du quart de la succession du Sr Bintz le tout au termes de leur contrat de mariage reçu âr M° Roessel aîné notaire à Strasbourg le 7 janvier 1846 2. M. Jean Henry Wendling, commis négociant demeurant et domicilié audit Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Gustave Bintz enfant mineur issu de mariage du défunt avec Dame Salomé Hirslinger, sa femme en premières noces et de Catherine Louise Bintz, mineure issue du mariage du défunt avec sa seconde femme Marie Catherine Heim

acp 428 (3 Q 30 143) f° 33 du 16.3. (succession déclarée le 26 août 1854) – 3° communauté, argent comptant 145, mobilier 55
Succession, garde robe 43, meubless 87
2° communauté, meubles 355, reprises sures à la succession pour meubles inexistatts 300, indeminté due par la succession à la communauté 1423, reprises de la veuve en meubles 803, argent comptant 1168
Loyers de la maison 113, loyers et prix d’une parcelle de terre vendue 122, total des reprises 1439
acp 432 (3 Q 30 147) f° 71 du 26.8. – Il dépend de la communauté 1) livret sur la caisse d’épargne 611, 2) créances 969, 3) un lavoir estimé à 5000, 4) loyers échus 74
Reprises de la succession 1745, Indemnités dues par la succession 1537, Passif de la communauté 174, Passif de la succession 115
(vacation du 26 août) Dépouillement d’inventaire et affectation hypothécaire – A la requête de 1° Dame Anne Marie Schistel veuve du sieur Pierre Bintz en son vivant propriétaire de lavoir et journalier à Strasbourg où elle demeure, agissant à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et son mari défunt et encore comme donataire en usufruit du quart de la succession du Sr Bintz le tout au termes de leur contrat de mariage reçu âr M° Roessel aîné notaire à Strasbourg le 7 janvier 1846 2. M. Jean Henry Wendling, commis négociant demeurant et domicilié audit Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Gustave Bintz enfant mineur issu de mariage du défunt avec Dame Salomé Himlinger, sa femme en premières noces et de Catherine Louise Bintz, mineure issue du mariage du défunt avec sa seconde femme Marie Catherine Heim
acp 432 (3 Q 30 147) f° 74-v du 28.8. – Droits de Gustave Bintz du chef de sa mère 116 – Droits de Louise Bintz masse active 1705 masse passive 2908, Succession de la De Bintz née Heim 1121, frais 20 reste 1004
3° communauté, elle s’élève à 6852, passif 1791, reste 5061
Succession du Sr Bintz 2883, passif 1236 reste 1647
Gustave Bintz a droit (…)

Liquidation de la même succession
1861 (12.8.), Strasbourg 6 (90), Not. Roessel (Henri Eugène le jeune) n° 3774
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Pierre Bintz et Marie Anne Schiestel
Du 12 août 1861 – Ont comparu 1° Dame Anne Marie Schistel, demeurant à Strasbourg, exploitant un bateau lavoir flottant, veuve du sieur Pierre Bintz, vivant journalier demeurant à Strasbourg, 2. M. Jean Henri Wendling, commis négociant demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur datif de Catherine Louise Bintz, fille encore mineure, domiciliée à Strasbourg dudit Pierre Bintz et de Marie Catherine Heim sa femme en secondes noces (…), 3. M. Gustave Bintz, garçon coiffeur demeurant à Strasbourg, tous les comparans se portant solidairement forts de ladite Catherine Louise Bintz, En présence de M. Jonathan Rhein, débitant de vin demeurant à Strasbourg subrogé tuteur de la mineure Bintz (…) il résulte que l’avoir de Gustave Bintz consiste dans sa part indivise entre autres des succession de sa mère Salomé Hirslinger femme en premières noces dudit Sr Pierre Bintz et de son frère Théodore Bintz et de son père Pierre Bintz

sur quoi les parties ont fait les observations suivantes. 1° Le Sr Bintz était marié avec Hirslinger sous le régime de la communauté légale constatée par un inventaire dressé par M° Roessel aîné notaire à Strasbourg me 28 novembre 1846 dont il résulte que la défunte a laissé pour seuls héritiers ses deux enfants Gustave et Théodore Bintz, que ce dernier est décédé en laissant pour seuls héritiers son père et son frère (…) 2) il résulte des actes prérelaltés que le Sr Bintz était marié avec sa seconde femme née Heim sous le régime de la communauté d’acquêts suivant contrat de mariage reçu par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 13 octobre 1841
acp 501 (3 Q 30 216) f° 43-v du 13.8. – Communauté, mobilier 55, argent 145, dépôt à la caisse d’épargne 611, créances 969, loyers 71, prix du lavoir 5000, total 6852
Passif, frais d’actes 178, reprises de la veuve 1439, repsises au mari 210, total 2828 – Reste 5024
Succession, Mase active, moitié du bénéfice de la communauté 2512, garde robe 43, reprises en nature 99, reprises en deniers 210, total 2865 – Masse passive 1236, reste 1628
un quart grevé d’usufruit à la veuve 407, reste aux enfantd 1221, déduire droits de mutation 53, reste 1168
Droits des parties et partage (…)

Anne Marie Schistel meurt en 1865 en délaissant des héritiers collatéraux

1872 (26.11.), Strasbourg 6 (103), Not. Roessel (Henri Eugène) n° N° 6661
Inventaire du 26 novembre 1872. – Inventaire de la succession de D° Anne Marie Schistel, propriétaire d’un lavoir flottant, veuve en premières noces de M. Henri Petri, vivant serrurier à Strasbourg, et en secondes noces de M. Pierre Bintz, vivant journalier en la même ville où elle demeuruait et où elle est décédée le 27 septembre 1865.
A Strasbourg quai des Bateliers n° 5 en la maison où D° Anne Marie Schistel (est décédéé), à la requête de I. D° Thérèse Schistel, sans état, demeurant à Kindwiller veuve du Sr Michel Kandel, vivant maçon audit lieu, II. D° Madeleine Schistel, sans état demeurant également à Kindwiller, veuve de M. Jacques Waechter, vivant journalier au même lieu, III. M. Charles Victor Holtzapfel, notaire à la résidence de Strasbourg où il demeure rue de la Mésange N° 20, commis à l’effet de représenter aux présentes 1° M. Joseph Schistel, maçon et tailleur de pierres demeurant à Formosa comté de Bruce dans la province du Canada (Amérique du Nord), 2° D° Catherine Schneider épouse de M. Joseph Dupont, charpentiern demeurant ensemble à Lunéville, 3°. M. Joseph Schneider, majeur, 4° M. Georges Schneider, également majeur, ces deux derniers soldats au service de France en garnison en Algérie (Afrique française) suivant ordonnance (…), IV. M. Nicolas Schneider, cultivateur, journalier demeurant à Haguenau, V. et D° Madeleine Schneider, épouse assistée et autorisée de M. Joseph Clauss, journalier demeurant ensemble à Haguenau, les Des. Kandel et Waechter et M.. Joseph Schiestel habiles à se dire et porter légataires universels chacun pour un quart de la défunte veuve Bintz, sus nommée, leur sœur germaine, institués par le testament de cette dernière reçu en présence de témoins par M° Roessel, l’un des notaires soussignés le 21 février 1870, enregistré le 23 octobre dernier, et les Des Clauss et Dupont et MM Nicolas Schneider, Joseph Schneider et Georges Schneider, seuls enfants et représentants de D° Crescence Schistel qui était également sœur germaine de la défunte, décédée à Strasbourg épouse de M. Xavier Schneider vivant journalier à Haguenau, habiles à se dire et porter légataires à titre universel ensemble pour le denier quart de lad. D° veuve Bintz leur tante aux termes du testament sus mentionné

Observations préliminaires. M. Pierre Bintz et D° Anne Marie Schiestel son épouse en troisièmes noces éaient mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts axu termes de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel aîné alors notaire à Strasbourg le 7 décembre 1846. (…) M. Pierre Bintz est décédé à Strasbourg le (-) 1854 en laissant pour seuls et uniques héritiers chacun pour moitié Gustave Bintz et Catherine Louise Bintz des deux enfants mineurs issus de ses précédents mariages ainsi qu’il est consatté par l’intitulé de l’inventaire dressé après son décès par M° Roessel l’un des notaires soussignés en date au commencement du 9 mai de la même année (…)
Enfin suivant acte reçu en présence de quatre témoins par M° Roessel soussigné le 29 février 1870 enregistré le 23 octobre dernier, (…) la défunte a fait les dispositions suivantes (…)
Continuation du 9 décembre 1878. Actif (suite) Lavoir flottant. La défunte était propriétaire d’un bateau lavoir flottant sur l’Ill, amarré en aval du pont du Corbeau (…)
Déclarations actibes. Immeubles. Ban de Kidnwilller (…)
Ville de Strasbourg. 9. Une maison d’habitation avec petite cour et maison de derrière, puits recouvert d’une corbeille en fer, autres droits, aisances et dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue du Renard prechant N° 3 (ancien N° 2,) tenant d’un côté à M. Müller, de l’autre à M. Widmer, devant à ladite rue et derrière au canal. Cette maison a été acquise par la défunte de M. Jean Frédéric Schmutz, serrurier et D° Amélie Lefevre, conjoints demeurant ensemble à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Victor Noetinger alors notaire en ladite ville et l’un de ses collègues le 6 juillet 1863, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 du même mois vol. 945 N° 146 inscrit d’office au Vol. 844 N° 169. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 10.000 francs (…)
Cette maison appartenait en propre à Mad. Schmutz pour l’avoir recueillie dans la succession de sa grand’mère D° Marie Anne Birckicht, décédée veuve de Mr Louis Liernier, de son vivant coiffeur à Strasbourg dont elle était seule et unique héritière par représentation de sa mère D° Amélie Liernier décédée épouse de Mr Pierre Aimé Lefèvre, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Zimmer susdit et l’un de ses collègues le 6 mai 1843. La veuve Liernier avait acquis ce même immeuble du Sr François Kuhn charron et D° Agnès Scheer son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit M° Zimmer et l’un de ses collègues le 23 juillet 1842, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 août de la même année Vol. 386 N° 59 et inscrit d’office au bol. 368. N° 105. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 6000 francs (…)
acp 610 (3 Q 30 325) f° 38 n° 4582 du 27.11. (Nachlass erklärt 19/3.73) Mobilien 812, Geld 259
f° 76-v du 17.12. (Fortsetzung vom 9.12.) Nachlass, Ein Waschschif auf der Ill, 85 Ar 80 Feld Bann von Kindwiller, Ein Haus zu Straßburg

1872, M° Roessel
Testament, 21 février 1870 – Anna Maria Schiestel Wittwe I Ehe von Heinrich Petri und Wittwe II Ehe Paulus Bintz, Tagner in Straßburg, wie folgt (…)
acp 609 (3 Q 30 323) f° 71 n° 4155 du 23.10.1872

Liquidation de la succession
1873 (13.6.), Strasbourg 7 (140), Not. Edouard Stromeyer
Liquidation und Theilung des Nachlasses Anna Maria Schiestel Wittwe von Peter Bintz
Partage du 13 juin 1873. – à la requête de 1. D° Thérèse Schistel, sans état, demeurant à Kindwiller veuve du Sr Michel Kandel, vivant maçon audit lieu, 2. D° Madeleine Schistel, sans état demeurant également à Kindwiller, veuve de M. Jacques Waechter, vivant journalier au même lieu, 3. M. Michel Kandel fils, maçon demeurant à Strasbourg domicilié à Kindwiller, agissant ce dernier au nom et comme mandataire de Mr Joseph Schiestel, maçon et tailleur de pierres demeurant à Formosa comté de Bruce, province du Canada (Amérique du Nord) aux termes d’une procuration par devant M° Igantius Kormann, notaire public dans le Haut-Canada à la résidence de Carlsruhe le premier juin 1867 (…) 4° M. Nicolas Schneider, cultivateur, journalier demeurant à Haguenau, 5. D° Madeleine Schneider épouse assistée et autorisée de M. Joseph Clauss, journalier demeurant ensemble en ladite ville, 6° et M. Théodore Schott propriétaire demeurant à Strasbourg rue St Louis N° 12 agissant au nom et comme mandataire spécial de I. Mad. Catherine Schneider épouse de M. Joseph Dupont, charpentier qui l’a asssitée en autorisée et avec lequel elle demeure à Lunéville rue d’Alsace N° 86, II. M. Georges Schneider, soldat au deuxième régiment de zouaves en garnison à Sidi-bel-Abbès (Algérie) domicilié de droit à Lunéville, alors en congé en cette ville (…) III et de M. Joseph Schneider, soldat trompette au deuxième régiment de chasseurs d’Afrique, deuxième escadron en garnison à Oran (Algérie) en vertu d’une procuration (…)
les Des. Kandel et Waechter et M.. Joseph Schiestel habiles à se dire et porter légataires universels chacun pour un quart de D° Marie Schiestel, leur sœur germaine, veuve en premières noces de M. Henri Pétri en son vivant serrurier à Strasbourg et en secondes noces de M. Pierre Bintz, en son vivant journalier en ladite ville où elle demerait et où elle est décédée le 27 septembre dernier, institués par son testament public reçu en présence de témoins par M° Roessel, alors notaire à Strasbourg le 21 février 1870, enregistré, et les Des Clauss et Dupont et MM Nicolas Schneider, Joseph Schneider et Georges Schneider, seuls enfants et représentants de D° Crescence Schiestel qui était également sœur germaine de la défunte, décédée à Strasbourg épouse de M. Xavier Schneider vivant journalier à Haguenau, légataires à titre universel ensemble pour le denier quart de lad. D° veuve Bintz leur tante aux termes du testament sus mentionné, Cette dernière décédée sans laisser d’ascendants ni de descendanrts par conséquent aucun héritier à réserve, ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire dressé par ledit M° Roessel et l’un de ses collègues sous la date au commencement du 21 novembre 1872, enregistré.

Observations préliminaires. Première observation. Liquidation ed la communauté Bintz-Schiestel
Deuxième observation, Décès de la D° Bintz. Son testament
Troisième observation. Approbation et levée des scelles. Inventaire
Quatrième observation. Vente du mobilier et du lavoir
Cinquième observation, Licitation de la maison
acp 617 (3 Q 30 332) f° 33 du 21.6. – Actif Masse. Eingegangenes Geld 10.339, für Mobilien 455, Solde des gekauftes Hauses 11.250, Passif 1483 (Summa) 23.528

Les héritiers d’Anne Marie Schistel vendent la maison à l’architecte entrepreneur Auguste Bausinger

1873 (3.4.), Strasbourg 7 (140), Not. Edouard Stromeyer N° 8296
Ont comparu 1° D° Thérèse Schiestel sans état demeurant à Kindwiller veuve du Sr Michel Kandel, vivant maçon audit lieu, 2° D° Madeleine Schiestel, sans état demeurant également à Kindwiller, veuve de M. Jacques Waechter, vivant journalier au dit lieu, 3° M. Michel Kandel fils, maçon demeurant à Strasbourg domicilié à Kindwiller, agissant ce dernier au nom et comme mandataire de Mr Joseph Schiestel, maçon et tailleur de pierres demeurant à Formosa comté de Bruce, province du Canada (Amérique du Nord) aux termes d’une procuration par devant M° Igantius Kormann, notaire public dans le Haut-Canada à la résidence de Carlsruhe le premier juin 1867 (…) 4° M. Nicolas Schneider, cultivateur, journalier demeurant à Haguenau, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme se portant fort de D° Madeleine Werth son épouse demeurant avec lui, 5° D° Madeleine Schneider épouse assistée et autorisée de M. Joseph Clauss, journalier demeurant ensemble à Haguenau, 6° et M. Théodore Schott propriétaire demeurant à Strasbourg rue St Louis N° 12 agissant au nom et comme mandataire spécial de Mad. Catherine Schneider épouse de M. Joseph Dupont, charpentier qui l’a asssitée en autorisée et avec lequel elle demeure à Lunéville rue d’Alsace N° 86, II. M. Georges Schneider, soldat au deuxième régiment de zouaves en garnison à Sidi-bel-Abbès (Algérie) domicilié de droit à Lunéville, alors en congé en cette ville (…) III et de M. Joseph Schneider, soldat trompette au deuxième régiment de chasseurs d’Afrique, deuxième escadron en garnison à Oran (Algérie) en vertu d’une procuration (…)
les Des. Kandel et Waechter et M.. Joseph Schiestel habiles à se dire et porter légataires universels chacun pour un quart de D° Marie Schiestel, leur sœur germaine, veuve en premières noces de M. Henri Pétri en son vivant serrurier à Strasbourg et en secondes noces de M. Pierre Bintz, en son vivant journalier en ladite ville où elle demerait et où elle est décédée le 27 septembre dernier, institués par son testament public reçu en présence de témoins par M° Roessel, alors notaire à Strasbourg le 21 février 1870, enregistré, et les Des Clauss et Dupont et MM Nicolas Schneider, Joseph Schneider et Georges Schneider, seuls enfants et représentants de D° Crescence Schiestel qui était également sœur germaine de la défunte, décédée à Strasbourg épouse de M. Xavier Schneider vivant journalier à Haguenau, légataires à titre universel ensemble pour le denier quart de lad. D° veuve Bintz leur tante aux termes du testament sus mentionné, Cette dernière décédée sans laisser d’ascendants ni de descendanrts par conséquent aucun héritier à réserve, ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire dressé par ledit M° Roessel et l’un de ses collègues sous la date eu commencement du 21 novembre 1872, enregistré. Lesquels ont dit que pour sortir de l’indivision ils étaient intentionnés de vendre une maison d’habitation avec droits et dépendances (…)
Désignation. Ville de Strasbourg. Une maison d’habitation avec petite cour et maison de derrière, puits recouvert d’une corbeille en fer, autres droits, aisances et dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue du Renard prechant N° 3, ancien N° 2, tenant d’un côté à M. Müller, de l’autre à M. Widmer, devant à ladite rue et derrière à l’ancien canal aujourd’hui recouvert et formant la nouvelle rue de Zurich. Avec tout ce qui dans les bâtimens est réputé immeuble par nature ou par destination. Mise à prix 10.000 francs
Origine de la propriété. Cette maison a été acquise par feu la D° Bintz de M. Jean Frédéric Schmutz, serrurier et D° Amélie Lefevre, conjoints demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Victor Noetinger alors notaire en ladite ville et l’un de ses collègues le 6 juillet 1863 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 9 du même mois vol. 945 N° 146 inscrit d’office au Vol. 844 N° 169. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 10.000 francs (…)
Ladite maison appartenait en propre à Mad. Schmutz pour l’avoir recueillie dans la succession de sa grand mère D° Marie Anne Birckicht décédée veuve de Mr Louis Liernier, de son vivant coiffeur à Strasbourg dont elle était seule et unique héritière par représentation de sa mère D° Amélie Liernier décédée épouse de Mr Pierre Aimé Lefèvre, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Zimmer susdit et l’un de ses collègues le 6 mai 1843. La veuve Liernier avait acquis ce même immeuble du sieur François Kuhn charron et D° Agnès Scheer son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit M° Zimmer et l’un de ses collègues le 23 juillet 1842, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 août de la même année Vol. 386 N° 59 et inscrit d’office au vol. 368. N° 105. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 6000 francs (…)
Adjudication, à M. Auguste Bausinger, architecte entrepreneur demeurant à Strasbourg pour 17.250 francs
acp 615 (3 Q 30 330) f° 48-v du 9.4.

Anne Marie Salomé Muths, veuve du charpentier François Joseph Bausinger engage ses biens pour obtenir la libération de son fils Auguste Joseph Bausinger, prisonnier de guerre à Rastatt
1870 (8.12.), Strasbourg 8 (82), Not. Gustave Edouard Loew N° 3659
8 décembre 1870. Engagement – Dame Anne Marie Salomé Muths, veuve de M. François Joseph Bausinger, maître charpentier, laquelle a déclaré que son fils Auguste Joseph Bausinger, né à Strasbourg le 7 août 1848, soldat et prisonnier de guerre à Rastatt, avec soumission & confiscation de biens au ban d’Eckbolsheim au cas où son fils élargi reprendrait les armes contre l’Allemagne
Brevet légalisé par l’adjoint au maire de Strasbourg
acp 590 (3 Q 30 305) f° 198 du 9.12.

Auguste Bausinger épouse Marie Valérie Waltz
1876 (14.10.), Strasbourg 8 (97), Not. Gustave Edouard Loew N° 8631
Ehe Vertrag (en deux colonnes, allemand et français) – Ont comparu Monsieur Auguste Bausinger, propriétaire entrepreneur domicilié à Strasbourg, fils majeur de feu Mr François Joseph Bausinger, entrepreneur & de D° Marie Anne Salomé Muths, sa veuve demeurant et domiciliée à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
et Mademoiselle Marie Valérie Waltz, sans état, fille mineure de M. Joseph Waltz, propriétaire & de D° Stéphanie Simon, conjoints avec lesquels elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, stiupulant en son nom personnel comme future épouse, sous l’assistance et du consentement de ses père et mère

Article six. Monsieur Bausinger futur époux déclare apporter en mariage (IX) les immeubles dont la désignation suit, 1) Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue des Juifs n° 38 (…)
2) Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue des pucelles n° 15
3) Une maison d’habitation sise à Strasbourg rue des pucelles n° 13
4) Une maison d’habitation nouvellement construite au coin de la Rue des glacières & de la rue militaire de l’Ill
5) Une maison d’habitation nouvellement construite sise à Strasbourg rue militaire de l’Ill
(X) ses droits mobiliers et immobiliers indivis dans la succession non encore liquidée de feu Mr Baudinger son père, pour ordre
(CI) ses droits non encore liquidés dans la succession ayant existé entre lui & M Hermann, son beau-frère pour l’entreprise de construction
acp 656 (3 Q 30 371) f° 33 du 24.10.

Auguste Joseph Bausinger loue la maison au chef de chantier André Ess et à sa femme Agnès Dœrflinger. Un plan et des élévations sont joints à l’acte (voir au début de la notice)

1874 (4.2.), Strasbourg 8 (89), Not. Gustave Edouard Loew n° 5844
Bail – Ist erschienen August Joseph Bausinger, Bauunternehmer wohnhaft zu Straßburg, derselbe vermiethet hiermit auf eine Dauer von drei, sechs oder neun aufeinanderfolgenden Jahren, welche den 25. Dezember vorigen Jahres begonnen haben (…)
an Herrn Andreas Ess, Bauführer und seiner von ihm verbeistandeten und ermächtigten Ehefrau Agnès Doerflinger, beide wohnhaft zu Fort Mundolsheim, solidarische Miethnehmer
Ein Wohnhaus mit Bodengeschoß, zwei Stockwerken, Hofraum, Brunnen und Zugehörden, belegen zu Straßburg im fuchs den Enten predigt Ecke, Züricherstraße bildend, hinten das ehemals Schmutz’sche Besitzthum. Dieses Anwesen wird in einem jetzigen Zustande vermiethet wie es auf zwei Plänen eingezeichnet ist und mit den Gegensänden welche in einem örtlichen Verzeichniße durch die Parteien morgen unter beiderseitigen Benahmen anfertigen (…). Gegenwärtiges Miethvertrag wird unter folgenden Bedingungen abgeschlossen (…) um einen jährlichen Miethzins von 1800 franken
acp 624 (3 Q 30 339) f° 83-v du 11.2. N° 711

Auguste Joseph Bausinger vend les maisons n° 1 et 3 rue du Renard Prêchant au chef de chantier André Ess et à sa femme Agnès Dœrflinger

1874 (4.7.), Strasbourg 8 (90), Not. Gustave Edouard Loew n° 6270
Kauf N° 6270 – ist erschienen Herr August Joseph Bausinger, lediger Bauunternehmer, wohnhaft zu Straßburg, derselbe verkaufft (…)
an Herrn Andres Ess, Bauführer, und seine von ihme verbeistandete und ermächtigte Ehefrau Agnes Doerflinger, beide wohnhaft zu Straßburg, folgendes Anwesen
Bezeichnung. Ein Anwesen bestehend in zwei Häuser mit Erdgeschoß, zwei Stockwerken, Hofraum, Brunnen, Rechten und Zugehörden, belegen zu Straßburg wo der Fuchs den Endten predigt, N° 1 und 3, Ecke dieser Gasse und der Zürcherstrasse bildend, hinten an das Eigenthum früher Schmutz nun dem Herrn Johann Bobba gehörend, stoßend (…)
Eigenthumsnachweis. Herr Bausinger hat beider Häuser wie folgt gekauft. Das Haus mit Nummer eins (…)
Das Haus Nr 3 hat Herr Bausinger ersteigert von der Universalllegataren der Anna Maria Schiestel, Wittwe erster Ehe von dem Schlosser Heinrich Petri zu Straßburg und zweiter Ehe von dem Tagner Peter Bintz daselbst, Zufolge Versteigerungsprotokolls vor Notar Stromeyer dahier vom 3. April 1873, auf dem Hypothkenamte Straßburg den 18. desselben Monats Band 1405 Nr. 30 überschrieben. (…)
Frau Bintz hatte das Haus von den Eheleuten Johann Friderich Schmutz, Schlosser, und Aurelia Lefevre zu Straßburg gekauft, laut eines Vertrags vor Notar Viktor Noetinger daselbst vom 6. Juli 1863, überschrieben auf vorigem Hypothkenamte den 9. deselben Monats Band 945 Nr 146 und aus Amtwegen eingeschrieben Bd 844 Nr 149. (…). Das fragliche haus hatte der Ehefrau Schmutz gehört, welche es aus der Verlaßenschaft ihrer Großmutter Maria Anna Birckicht, verwittweter Lernier zu Straßburg, vpn welcher sie nach Ausweis des betreffenden Verlaßenschafs inventars vor Notar Zimmer hieselbst am 6. Mai 1843 einzige Erbin war, zu Eigenthum erhalten hatte. Wittwe Lernier hatte dasselbe von Eheleuthen Frantz Kuhn, Wagner, und Agnes Scheer zu Straßburg, inhaltlich Vertrags vor demselben Notar Zimmer vom 23. Juli 1842. überschrieben auf dem hiesigen Hypothkenamte den folgenden 10. August Band 386 Nr 59, durch Kauf an sich gebracht.
Miethvertrag. Das Haus Nr 1. (…) Kaufpreis, 35.000 Franken
acp 630 (3 Q 30 345) f° 12-v du 7.7.

André Ess et Agnès Dœrflinger hypothèquent les maisons au profit d’Auguste Gerhard. L’acte mentionne que les propriétaires sont mariés depuis février 1864.

1874 (9.7.), Strasbourg 8 (90), Not. Gustave Edouard Loew N° 6289
Obligation, 9. Juli 1874 – sind erschienen Herr Andreas Ess, Bauführer, und seine von ihm verbeistandete und ermächtigte Ehefrau Agnes Dörflinger, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiermit
an Herrn August Gerhard, Eigenthümer, wohnhaft zu Straßburg (…) ein Darlehen von 10.000 franken und an Herrn Johann Georg Kratzeisen, Eigenthümer und früheren Bäcker, welcher ebenfalls zu Straßburg wohnt, 7000 franken
Hypothec-Bestellung. Ein Eigenthum bestehend aus zwei Häusern mit Bodengeschoß, zwei Stockwerken, Hofraum, Brunnen, Rechten und Zugehörden, belegen zu Straßburg wo der fuchs den Enten predigt N° 1 und 3, Eckhaus dieser Gasse und der Züricherstrasse, hinten an das Eigenthum früher Schmutz, nun Bobba stoßend.
Erklärungen. Die Ehegatten Ess erklären 1) daß sie beide in erster Ehe seit Februar 1864 verheurathet sind und vor ihrer Verehelichung einen Ehevertrag nicht haben aufnehmen lassen, (…) 3) daß sie das verpfändete Anwesen laut Urkunde des unterfertigten Notars vom 4. dieses Monats, registrirt, von dem ledigen Bauunternehmer August Joseph Bausinger zu Straßburg um einen Preis von 35.000 Franken gekauft haben

Né en 1839 Altenstadt près de Feldkirch dans le Vorarlberg, André Ess a épousé en 1864 Agnès Dœrflinger, originaire de Schmitzingen en Bade. Deux enfants sont nés à Bâle. Il existe deux fiches à son nom. Il quitte à plusieurs reprises Strasbourg pour Auenheim (1874), Bischheim (1898). Il fait construire une maison boulevard de Pierre (ensuite boulevard Clémenceau).
Fichier domiciliaire (601 MW 96)
Ess Andreas, 6.3.39, Altenstadt, (Religion) K,
fr. Agnes geb. Doerflinger, 17.1.[39], Schmitsingen, (Religion) K,
Caroline, 22.4.64, Basel
Eduard, 22.7.69, d°
– Jungfrauengasse N° 5, Mthr
24.6.72 Krutenau N° 7, Mthr
28.2.73, Fort Mondolsheim
17.4.74, Fuchs den Enten Prediget, Mthr
7.10.74, Auenheim (Biolnheim*)

Fichier domiciliaire (602 MW 106)
Ess, Bauunternehmer, Bauführer – Ausländer, Kunkurs, I 1039/1900
Andreas 25.1.40 / 25.12.39 Altenstadt b. Feldkirch (Vorarlberg), (Religion) k.
von Schwendistr. 4 nach
9/3.92 Steinstrasse 22 (Ess)
17.4.98. Bischhheim
n. 13.er Graben 31 (Heldt)
19/9 98 Mülhausen i./E
11/10 99 Bez. Gef. 11/12. 99, Mülhausen
31/12. 99 Steinring 51 (Ess, E.)

Originaire de Feldkirch en Tyrol, André Ess meurt en 1905 à l’hospice Sainte-Barbe
Décès, Strasbourg (n° 283)
Strassburg den 27. Januar 1905. Vor dem Standesbeamten erschienen heute die Oberin der Anstalt Sankt Barbara hieselbst hat mitgetheilt daß der Bauunternehmer Andreas Ess, 66 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, Steinring 31. geboren zu Altenstadt, Tyrol, Ehemann von Agnes geborenen Dörflinger, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Florian Ess, Schuhmachermeister und Katharina geborenen Lampert, beide zuletzt wohnhaft in Altenstadt-Feldkirch, Tyrol, zu Straßburg in obiger Anstalt am 25. Januarÿ des Jahres 1905 Nachmittags um 6 Uhr versorben sei (i 142)

André Ess et Agnès Dœrflinger vendent la maison à Anne Kuhn, femme de l’économe Gustave Meier

1876 (28.10.) Strasbourg 8 (97), Not. Gustave Edouard Loew N° 8656
Kauf N° 8656. 28 October 1876 – sind erschienen Herr Andres Ess, Bauführer, und seine von ihme ermächtigte Gattin Agnes Dörflinger, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe verkaufen (…)
an den mitenwesende, dieses annehmende Frau Anna Kuhn, Gattin des behufs Ermächtigung mitanwesenden Herrn Gustav Meier, Ökonom, beide wohnhaft zu Straßburg
Bezeichnung. Ein dreistöckigtes Wohnhaus, belegen Zu Straßburg, wo der Fuchs den Enten predigt N° 3, gedeckten Hof, zweistöckiges Hintergebäude auf die Zürcherstrasse, wo es kein Nummer hat, einerseits herr Gassert, anderseits Johann Bobba, vorn die Gasse wo der Fuchs den Enten predigt, hinten die Zürcherstrasse. Als mitverkauft gelten die Öfen mit Zugehör (…)
Eigenthumsnachweis. Die Ess’schen Ehegatten haben vorstehendes Kaufobjekt zugleich mit dem aufstoßenden Anwesen N° 1 von dem ledigen Bauunternehmer Herrn August Joseph Bausinger in Straßburg gekauft, laut Vertrags vor dem unterzeichneten Notar vom 4. Juli 1874, überschrieben am hiesigen Hypothkenamte den 2. September nämlichen Jahres Band 1510 Nr. 37. und amtlich einsgechrieben Band 1196 Nr. 36. vor dem dabei bedungenen Preise zu 35.000 Franken (…)
Früheres Eigenthum. Herr Bausinger hatte das hiemit verkaufte Haus Nr 3. ersteigert von der Universalllegataren der Anna Maria Schiestel, Wittwe erster Ehe von dem Schlosser Heinrich Petri zu Straßburg und zweiter Ehe von dem Tagner Peter Bintz daselbst, zufolge Versteigerungsprotokolls vor Notar Stromeyer dahier vom 3. April 1873 auf dem Hypothkenamte Straßburg den 18. desselben Monats Band 1405 Nr. 30 überschrieben und Band 1129 Nr 35 von Amtlswegen einsgechrieben, welche Eintragung nunmehr gestrichen ist.
Frau Bintz hatte das Haus von den Eheleuten Johann Friderich Schmutz, Schlosser, und Aurelia Lefevre zu Straßburg gekauft, laut eines Vertrags vor Notar Viktor Noetinger daselbst vom 6. Juli 1863, überschrieben auf vorigem Hypothkenamte den 9. deselben Monats Band 945 Nr 146 mit amtlicher Einschreibung, welche aber nun gleichfalls gestrichen ist. Das fragliche Haus hatte der Ehefrau Schmutz gehört, welche es aus der Verlaßenschaft ihrer Großmutter Maria Anna Birckicht, verwittweten Lernier zu Straßburg, von welcher sie nach Ausweis des betreffenden Verlaßenschafs inventars vor Notar Zimmer hieselbst am 6. Mai 1843 einzige Erbin war, zu Eigenthum erhalten. Wittwe Lernier hatte dasselbe von Eheleuthen Frantz Kuhn, Wagner, und Agnes Scheer zu Straßburg, inhaltlich Vertrags vor demselben Notar Zimmer, vom 23. Juli 1842. der den folgenden 10. August Band 386 Nr 59 überschrieben wurde, durch Kauf an sich gebracht.
Dienstbarkeit. Der Vertrag vom 19. Dezember 1874, wodurch das Haus Nummer eins an die Eheleute Gassert verkauft wurde, enthält die abschriftlich folgende Vereinbarung
I. Die Käufer sind befugt, von dem im Hofraum des gekauften Hauses Nummer eins befindlichen Abtritte die Leitung nach der im nicht verkauften hause Nr drei befindliche Abtrittgrube zu führen, dieses Recht steht ihnen jedoch nur für den zur Zeit vorhandenen Abtritt im mitkaufenden hofraume zu. Sollten die Käufer in der folge in den veschiedenen Stockwerken ihres Hauses einen Abtritt einrichten wollen, so müssen sie für diesen eine besondere Abtrittgrube auf ihrem Eigenthum und auf ihren Kosten ausheben und herrichten lassen.
Die Kosten auf Ausbesserung und Unterhaltung der Ihren vorhandenen Abtrittgrube in dem nicht verkauften Hause Nr 3 werden zur Hälfte von den Verkäufern zur Hälfte von den Käufern getragen.
II. für den Fall die Käufer das gekaufte haus überbauen oder umbauen wollten, sind sie gleichsfalls berechtigt, alle Öffnungen zu vermauren, welche sich in der Scheidegiebelwand zwischen dem verkauften und dem nicht verkauften hause befinden. Das über dem gekauften hause an der Hauptgeibelwand des nicht verkauften hauses befindliche Gesims können die Gassertschen Eheleute im falle eines Umbaues ihres Hauses wegnehmen, aber ohne dadurch das dach des Ess’schen hauses zu beschädigen, und die Kosten auf Wiederinstandstzung des daches sind von ihnen zu tragen.
Hypothekverhältnisse (…) um den Preis von 14.400 Mark
acp 656 (3 Q 30 371) f° 67 du 7.11.

Il y a trois fiches au nom de Gustave Meier dans le ficher domiciilaire (601 MW). Né en 1847 à Carzig en Poméranie, il est le mari d’Anne Kuhn, née à Kirsch près de Sierck en Lorraine. Domicilié auparavant à Metz, il est dit sergent, puis receveur des postes et économe. Il quitte Strasbourg pour Mulhouse en 1882.
Meier, sergeant, Postschaffner (I)
Meier Gustav, 10.9.47 geb. Carzig, Solden, Ev.
Frau Anna geb. Kuhn, 16.12.47. Kirsch (Sierck), K..
fremb, Metz
3.10.75 Kleine Renngasse 14
19.11.75 unb.

Meier, sergeant, Postschaffner (II)
Meier Gustav, 10.9.47 geb. Karzig (Pommern) Ev.
Frau Anna geb. Kuhn, 16.12.47. Kirsch (Lothringen), kth.
Leonenburger Kaserne
5.10.76. Niclausplatz 7, Mthr.
24.12.79. Ballhausgasse 2, d°
31.3.80. Gr. Renngasse 10. Mthr
25/6 81 Breuschgasse 3, Eigenth.
26.6.82. Mühlhausen

Meier, Oekonom (Ackerer)
Meier Gustav, 10.9.87 geb. Karzig Ev.
(?) Akademiestrasse 6
6.1.77. Wo der Fuchs pred. Mthr

Gustave Meier et Anne Kuhn vendent la maison au marchand Chrétien Auguste Præckel et à sa femme Caroline Lazarus

1879 (3.11.), Strasbourg 8 (107), Not. Gustave Edouard Loew N° 11.673
Kauf, 7. November 1879. sind erschienen Herr Gustav Meier, Ökonom, und seine von iohmr ermächtigte Gattin Frau Anna Kuhn, beide wohnhaft zu Straßburg (verkaufen)
an die mitanwesenden, dieses annehmenden Ehegatten Karl Christian August Praeckel, handelsmann, und frau Karoline Lazarus, letztere von ihrem Ehegatten ermächtigt, bede wohnend zu Straßburg, soldarische Käufer, das nachbeschriebene Anwesen
Ein dreistöckigtes Wohnhaus, gelegen Zu Straßburg, wo der Fuchs den Enten predigt N° 3, gedeckten Hof, zweistöckiges Hintergebäude auf die Zürcherstrasse, wo es N° 16 hat, einerseits herr Gassert, anderseits Johann Bobba, vornen die Gasse wo der Fuchs den Enten predigt, hinten die Zürcherstrasse. Als mitverkauft gelten die Öfen mit Zugehör (…)
Eigenthumsnachweis. Frau Meier kaufte dieses Anwesen von den Ehegatten Herrn Andreas Ess, Bauführer, und Frau Agnes Doerflinger von Straßburg, laut Vertrags vor dem unterzeichneten Notar vom 28. Oktober 1876, überschrieben am Hypothkenamte Straßburg den 21 folgenden Monats Band 1660 Nr. 30 mit amtlicher Einschreibung Band 1290 Nr 41 von dem dabei bedungenen Preise zu 14.400 Mark (…) Die Ess’schen Ehegatten hatten das Kaufobjekt zugleich mit dem aufstoßenden Anwesen N° 1 von dem ledigen Bauunternehmer Herrn August Joseph Bausinger in Straßburg gekauft, laut Vertrags vor dem unterzeichneten Notar vom 4. Juli 1874, überschrieben am hiesigen Hypothkenamte den 2. September nämlichen Jahres Band 1510 Nr. 37. und amtlich einsgechrieben Band 1196 Nr. 36. vor dem dabei bedungenen Preise zu 35.000 Franken (…) Herr Bausinger hatte das hiemit verkaufte Haus Nr 3. ersteigert von der Universalllegataren der Anna Maria Schiestel, Wittwe erster Ehe von dem Schlosser Heinrich Petri zu Straßburg und zweiter Ehe von dem Tagner Peter Bintz daselbst, Zufolge Versteigerungs protokolls vor Notar Stromeyer dahier vom 3. April 1873 auf dem Hypothkenamte Straßburg den 18. desselben Monats Band 1405 Nr. 30 überschrieben.
Frau Bintz hatte das Haus von den Eheleuten Johann Friderich Schmutz, Schlosser, und Aurelia Lefevre zu Straßburg gekauft laut eines Vertrags vor Notar Viktor Noetinger daselbst vom 6. Juli 1863 überschrieben auf vorigem Hypothkenamte den 9. deselben Monats Band 945 Nr 146. Das fragliche haus hatte der Ehefrau Schmutz gehört, welche es aus der Verlaßenschaft ihrer Großmutter Maria Anna Birckicht, verwittweten Lernier zu Straßburg,von welcher sie nach Ausweis des betreffenden Verlaßenschafs inventars vor Notar Zimmer hieselbst am 6. Mai 1843 einzige Erbin war, zu Eigenthum erhalten. Wittwe Lernier hatte dasselbe von Eheleuthen Frantz Kuhn, Wagner, und Agnes Scheer zu Straßburg inhaltlich Vertrags vor demselben Notar Zimmer vom 23. Juli 1842. der den folgenden 10. August Band 386 Nr 59 überschrieben wurde, durch Kauf an sich gebracht.
Dienstbarkeit. Durch Urkunde des unterzeichneten Notars vom 19. Dezember 1874 verkauften die Ess’schen Eheleute, damalige Besitzer der Anwesen Nr 1 und 3, das Anwesen Nr eins an die Gastwithseheleute herrn Friderich Wilhelm Gassert und frau Philippine Pauline Duba dahier, dieselbe enthält die abschriftliche folgende Vereinbarung
I. Die Käufer sind befugt, von dem im Hofraum des gekauften Hauses Nr eins befindlichen Abtritte die Leitung nach der im nicht verkauften hause Nr drei befindliche Abtrittgrube zu führen, dieses Recht steht ihnen jedoch nur für den zur Zeit vorhandenen Abtritt im mitkaufenden hofraume zu. Sollten die Käufer in der folge in den veschiedenen Stockwerken ihres Hauses einen Abtritt einrichten wollen, so müssen sie für diesen eine besondere Abtrittgrube auf ihrem Eigenthum und auf ihren Kosten ausheben und herrichten lassen.
Die Kosten auf Ausbesserung und Unterhaltung der Ihren vorhandenen Abtrittgrube in dem nicht verkauften Hause Nr 3 werden zur Hälfte von den Verkäufern zur Hälfte von den Käufern getragen.
II. für den Fall die Käufer das gekaufte haus überbauen oder umbauen wollten, sind sie gleichsfalls berechtigt, alle Öffnungen zu vermauren, welche sich in der Scheidegiebelwand zwischen dem verkauften und dem nicht verkauften hause befinden. Das über dem gekauften hause an der Hauptgeibelwand des nicht verkauften hauses befindliche Gesims können die Gassertschen Eheleute im falle eines Umbaues ihres Hauses wegnehmen, aber ohne dadurch das dach des Ess’schen hauses zu beschädigen, und die Kosten auf Wiederinstandstzung des daches sind von ihnen zu tragen.
Hypothek-Belastung (…) um den Preis von 16.600 Mark
acp 696 (3 Q 30 411) f° 80 du 13.11.

Originaire d’Obernai, Caroline Lazarus meurt en 1894 à lâge de 47 ans
Décès, Strasbourg (n° 1745)
Strassburg am 19. Juli 1894. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Landwirt August Präckel wohnhaft zu Neudorf Rheinziegelstrasse 25, und zeigte an, daß seine Ehefrau Karoline geborene Lazarus, 47 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg geboren zu Oberehenheim, Tochter der verstorbenen Eheleute August Lazarus, Matrazenmacher und Rosalie geborene Pierry, zuletzt in Oberehenheim wohnhaft gewesen, zu Straßburg am 18. Juli des Jahres 1894 Nachmittags um fünf Uhr verstorben sei (i 99)

Originaire de Rackow en Prusse (aujourd’hui Rackowo en Pologne), Chrétien Auguste Præckel meurt en 1901 à l’âge de 49 ans
Décès, Strasbourg (n° 2362)
Strassburg am 7. September 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute die ledige Haushälterin Anna Widmeyer wohnhaft in Straßburg Weißenburgerstraße 18, und zeigte an, daß der Rentner August Praeckel 49 Jahre 5 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Rackow, Preußen, Wittwer von Caroline Lazarus, Sohn der verstorbenen Eheleute Karl Praeckel, Schneidermeister und Maria gebohrene Fünning, beide zuletzt wohnhaft in Stralsund, zu Straßburg in der Anzeigender Wohnung am 6. September des Jahres 1901 Nachmittags um zwei Uhr verstorben sei (i 26)

Chrétien Auguste Præckel et Caroline Lazarus vendent la maison à la couturière Barbe Kessel

1881 (9.6.), M° Loew
Verkauf – Carl Christian August Praeckel, Handelsmann und Caroline Lazarus, Eheleuth zu Straßburg
an Barbara Kessel, Kleidermacherin zu Straßburg
eines dreistöckigen Wohnhauses zu Straßburg wo der Fuchs den Enten predigt N° 3, gedeckten Hof, zweistöckigtes Hintergebäude auf die Zürcherstraße N° 16 – erkauft laut Urkunde des amt. Notars vom 3. November 1879. Besitz und Genuß vom 25. Juni l. J. Steuerübernahme vom 1. Juli – Kaufpreis 22.000 Mark, wovon 4800 Mark baar bezalt
acp 715 (3 Q 30 430) f° 2-v n° 986 du 18.6.

Originaire de Bellheim en Palatinat (près de Germesheim) Barbe Kessel épouse en 1885 le journalier Joseph Vogler

Mariage, Strasbourg (n° 149)
Strassburg am 21. März 1885. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Tagner Joseph Vogler, katholischer Religion, geboren den 11. August des Jahres 1862 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg ehelicher Sohn des verstorbenen Seilers Alois Vogler, zuleztz wohnhaft zu Strassburg und der Magdalena Robé, ohne Beruf, wohnhaft zu Strassburg, 2. die Barbara Kessel, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 2. Mai des Jahres 1855 zu Bellheim (Pfalz) wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des Handelsmanns Philipp Jacob Kessel, wohnhaft zu Bellheim und der verstorbenen Magdalena Herzog zuletzt zu Bellheim (i 18)



20, rue Saint-Louis


Rue Saint-Louis n° 20 – VIII 131 (Blondel), P 1301 puis section 9 parcelle 27 (cadastre)

Transformée pour l’entrepreneur de fiacres Pierre Gaspard Duboc vers 1750


Façade vue du nord, porte cochère à l’avant, restaurant à devanture refaite en 1942 (août 2019) – Porte cochère (mars 2023) – Redents entre les n° 18 et 20 (avril 2017)

Nicolas von Türckheim est propriétaire de deux maisons face au couvent des Carmes (actuels n° 18 et 20). Celle au sud revient à sa fille Agnès, mère de Jean Wencker consul en 1644, 1650 et 1656. Le marchand de vin Jean Jacques Jung l’achète en 1664, elle revient après sa mort à sa fille, femme du trompette municipal et péager au pont du Rhin Jean Jacques Kiessel. La maison qui comprend un bâtiment avant, une galerie latérale et un bâtiment arrière est estimée en 1734 à la somme de 750 livres. Le cabaretier Pierre Gaspard Duboc l’acquiert la même année. Il devient entrepreneur de fiacres en décembre 1749 et doit y faire d’importants travaux puisque la maison qui conserve la même disposition est estimée à une valeur minimale de 2 000 livres en 1751. Il y a ensuite deux bâtiments latéraux d’après l’estimation dressée en 1774. Pierre Gaspard Duboc est en outre propriétaire d’un bâtiment au Grünauel, à l’extrémité de la rue Sainte-Elisabeth, où il entrepose ses carrosses. L’entreprise revient à Pierre Pougnée qui a épousé la nièce de Pierre Gaspard Duboc. La veuve de Pierre Pougnée cède l’affaire à son frère François Alexandre Desrues qui achètera en 1791 les anciennes écuries de la ville. Un rapport d’experts décrit en détail le bâtiment principal sur la rue, les bâtiments en aile et le bâtiment du fond.


Plan-relief de 1725. La maison suit celle dont la cour a un bouquet de verdure (Musée historique, cliché Thierry Hatt) – Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (y-VI et z-VI) : porte cochère, trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, sept fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (V’) montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, les deux bâtiments (3-5) au sud, le deuxième étant plus en retrait, le bâtiment (5-6) au fond de la cour et l’aile (6-1) au nord.
La maison porte d’abord le n° 9 (1784-1857) puis le n° 20.


Cour (V’) – Cour, bâtiment au sud, galerie du bâtiment nord, côté est (mars 2023)

La maison appartient au XIX° siècle au négociant François Studhammer (1828-1847), au menuisier Bernard Thœnemann, déjà propriétaire de la maison voisine (n° 22, 1851-1873) puis aux marchands de farine Edouard Müller et Charles Edouard Albert Müller. Charles Müller fait aménager en 1889 une cave sous le bureau dans l’aile à droite de l’entrée. Emile Schneckenberger établit en 1937 une fabrique de choucroute dans les bâtiments et fait transformer la devanture en 1942. Roger Siffer, gérant de la société Surkrut-Stub, charge en 1983 l’architecte Roger Jost (Triembach-au-Val) d’aménager un restaurant et café concert dans l’ancienne fabrique de choucroute. Les derniers travaux sont terminés en août 1984.


Façade sur rue – Cour, côté sud, côté nord, côté ouest, côté est – Plan cadastral (dossier de la Police du Bâtiment) – Devanture

mars 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Nicolas von Türckheim et (v. 1549) Agnès Rietsch – luthériens
1602* h Agnès von Türckheim et (1573) Daniel Wencker puis (1598) Christophe Stædel, consul, veuf de Marie Jacqueline Geiger – luthériens
1613* h Jean Wencker, consul, et (1613) Elisabeth Berchtold – luthériens
1659* h Jacques Wencker, consul, et (1661) Marie Eve Stemmler puis (1665) Agnès Spielmann – luthériens
1664 v Jean Jacques Jung, marchand de vins, et (1654) Marguerite Müller puis (1667) Aurélie Hirt – luthériens
1682 v Jean Jacques Kiessel, trompette, péager au pont du Rhin, messager, et (1678) Anne Marguerite Jung, (1693) Marguerite Eberhard puis (1708) Barbe Heyer veuve du ramoneur David Bœttiger – luthériens
(cohéritier) Jean Henri Kiessel, baigneur, et (1718) Anne Catherine Vetter – luthériens
1744 v Pierre Gaspard Duboc, aubergiste, entrepreneur de fiacres et (1734) Marie Agathe Rudloffin von Rohr, d’abord (1723) femme de Joseph May puis (1730) d’Augustin Rocroix, cabaretiers, puis (1756) Elisabeth Gunder, d’abord (1740) femme de Nicolas Gonnet – catholiques
1774 h Pierre Pougnée, voiturier, entrepreneur de fiacres et (1758) Marie Madeleine Desrues – catholiques
1786 h François Alexandre Desrues, entrepreneur de fiacres et (1786) Marie Madeleine Lienhard – catholiques
1828 v François Studhammer, négociant, et (1810) Marguerite Sibille Hansen
1847 h Jean Michel Schæffer, greffier de la justice de paix, et (1849) Marie Mélanie Studhammer puis (1852) Barbe Roos
1851 v Bernard Thœnemann, menuisier, et (1839) Joséphine Keck
1873 v Edouard Müller, marchand de farine, et (1853) Caroline Schmidt
1879 h Charles Edouard Albert Müller, marchand de farine, et (1879) Mathilde Dorothée Schuh
1912* h Charles Frédéric Müller, pasteur à Montpellier, et (1911) Mathilde Sigel
1929* v Emile Leibenguth, coiffeur, et (1912) Marie Mathilde Hürler, veuve Schmidt
1938* Emile Schneckenberger

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1682, 700 livres en 1693, 750 livres en 1734, 2000 livres en 1751, 1730 livres en 1774, 1700 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) VIII 131, Pierre Duboc
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dubock, 9 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1301, Stutthammer, François, commissionnaire de roulage – maison, sol, cour, bâtiment – 5,1 ares

Locations

1624, Cunégonde Trausch, veuve de Jean Barthelémy Bergner
1634, Sigismond Traner, marchand
1687, Michel Baur, tonnelier
1864, Philippe Roth, menuisier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450)
Nicolas von Türckheim règle pour sa maison proche des Carmes, louée à Nicolas Reich, 7 sols 4 deniers, à savoir un auvent au-dessus de la porte d’entrée (19 pieds de long, saillie de 3 pieds) et un encorbellement (25 pieds de long, saillie de 3 pieds ½)

Die Gaß beÿ vnser Frawen Brüdern hindern
Herr Niclaus von Türckheim Der Aëltter hatt ane seinem Hauß, da Claus Reÿch Innen sitzt, Oben über der Haußthür ein Wettertach xviij schu lang, iij schu herauß, Vndt darneben ein Vsstoß xxv schu lang iii+ schu herauß, Bessert für das Nießen, vij ß iiij d.

Voirie (283 MW 342)

N° 274, Le Sr Allexandre Derues Propriétaire de la Maison sise rue du Vend N° 9 demande solidairement la permission de faire réparer et récrépir le Crépis tombé de ladite facade, le 21 juillet 1812,
Pommer maçon – Le Sr Desrues, Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et qu’elle est alignée suis d’avis que l’on peut accorder la permission demandée, Villot le 13 août – Ratifié par le Maire 16 août, par le Préfet le 22 août

Description de la maison

  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, galerie latérale sous laquelle se trouve la chambre à soldats, bâtiment arrière comprenant écurie, fenil, cave voûtée, puits, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cave à côté de l’entrée, au premier étage deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le deuxième étage est pareil au premier, le comble renfermant un grenier dallé a une double couverture de tuiles plates, la cave est voûtée, item une écurie et un fenil dont le comble a une double couverture de tuiles plates, item une galerie latérale et une remise à demi-toit et simple couverture de tuiles plates, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
  • 1774 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 3500 florins
  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux où se trouvent deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, en outre une écurie et une remise, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 3400 florins
  • 1826 (rapport d’experts)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue St. Louis

nouveau N° / ancien N° : 10 / 9
Desrues
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 364 case 1

Stutthammer, François, Commissionnaire de Roulage
Stutthammer, Mélanie, mineure (Subst. p. 1849)
Stutthammer, Mélanie, Epouse de Schaefer Michel greffier de paix à Strasbourg (Subst. p. 1849)
Thoenemann, Bernard, Ebéniste (1853)

P 1301, sol, maison, bât. et cour, Rue St Louis 9
Contenance : 5,10
Revenu total : 200,65 (198 et 2,65)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 39 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 740 case 1

Thoenemann, Bernard, Ebéniste
1874 Müller, Eduard, Mehlhändler
1883/4 Müller, Karl Albert Eduard, Mehlhändler

P 1301, maison, sol, cour, Rue St Louis 20
Contenance : 5,10
Revenu total : 200,65 (198 et 2,65)
Folio de provenance : (364)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 39 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 115 case 6

Parcelle, section 9, n° 27 – autrefois P 1301
Canton : St. Ludwigsgassse N° 20
Désignation : Hf, 2 Whs, Magazin u. N.G.
Contenance : 4,66
Revenu : 2500- 3100
Remarques

(Propriétaire), compte 882
Müller Karl Albert Eduard
1912 Müller Karl Friderich, Pastor
1929 Leibenguth Emile coiffeur et son épouse
1938 Schneckenberger Emile Joseph & son épouse
(3695)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 286 De Saint Louis p. 439

9
pr. Deru, Alexandre, Voiturier – Moresse
loc. Brendel veuve

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Ludwigsgasse (Seite 104)

(Haus Nr.) 20
Grombacher, Fassniedrl. 0
Rinn, Spezereihandl. 0
Müller, Kaufmann, E 1
Kneiff, Maler, 2
Benz, Monteur, H 1
Ulrich, Schreiner, H 1
Georger, Tagner. H 2
Ott, Schuhmacher. H 2
Schreiber, Wwe. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 270)

Rue Saint-Louis 20 (dossier I, 1884- 1986)

Le marchand de farine Charles Müller fait aménager en 1889 une cave sous le bureau dans l’aile à droite de l’entrée. Les frères Müller chargent en 1907 l’entrepreneur Ch. Widmann d’aménager des cabinets d’aisance. Emile Schneckenberger établit en 1937 une fabrique de choucroute. Il fait transformer la devanture en 1942.
Roger Siffer, gérant de la société Surkrut-Stub, charge en 1983 l’architecte Roger Jost (Triembach-au-Val) d’aménager un restaurant et café concert dans l’ancienne fabrique de choucroute. Les derniers travaux sont terminés en août 1984. La licence du débit de boissons est transférée du Tonneau d’Or (18, route du Polygone). La salle de spectacle Surkrut Theater (120 places) aménagée au fond de la cour est ensuite limitée à 48 personnes parce que l’issue de secours prévue par la propriété à l’arrière ne reçoit pas l’agrément des copropriétaires.

Dépôt de chiffons, de ferraille, de papier et de bouteilles (1928, Lucie Stocky)
Dépôt de peau sèches, de chiffons et de métaux (1928, D. Meyer et D. Szmul)
maître serrurier Xavier Keller 1933
La société Sadal ferme sa succursale en 1973

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie Charles Müller, demeurant sur place, de munir la fosse d’aisances d’un tuyau d’aération – Travaux terminés,octobre
  • 1885 – Le maire notifie le marchand de farine Charles Müller, demeurant sur place, de faire ravaler la façade – Peinture terminée, novembre 1885
  • 1889 – Charles Müller demande l’autorisation d’aménager une cave sous le bureau dans l’aile à droite de l’entrée – Autorisation accordée au maître maçon Matter (7, rue des Lentilles), d’aménager ue cave et deux soupiraux – Travaux terminés, juin 1889. – Dessin
  • 1889 – Le maire notifie le marchand de farine Charles Müller, demeurant sur place, de faire ravaler la façade – Le marchand de grains Edouard Müller Fils répond que le peintre E. Bieth (8, quai des Bateliers) a repeint la façade durant l’été 1885, qu’il a fait laver chaque année les volets et la porte. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, mai 1990
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896.
  • 1904 – Le maire notifie Charles Müller, demeurant sur place, de faire ravaler la façade – Le marchand de grains Edouard Müller Fils demande un délai. Le maire dispense de repeindre la porte si la façade est entièrement lavée – Travaux terminés, novembre 1904
  • 1907 – L’entrepreneur Ch. Widmann demande au nom des frères Müller l’autorisation d’aménager des cabinets d’aisance – Autorisation – Travaux terminés, août 1907 – Dessin
  • Commission contre les logements insalubres – 1906, rien à signaler
    1907, la maison est raccordée aux canalisations
    1908, la gérante Kneif, demeurant sur place, se plaint au nom du propriétaire Muller, résidant en Suisse, des mauvaises odeurs qui proviennent de la fosse à fumier – La Police du Bâtiment constate que les logements sont bien tenus, la maison raccordée aux canalisations. Les cabinets d’aisance se trouvent à côté de l’écurie dans la grande cour. La plainte a trait à l’écurie louée au marchand de fruits Frontera qui jette des oranges dans la fosse à fumier
    1908, la gérante Kneif se plaint que le logement Martin Wombühren est infesté de vermine
    Commission des logements militaires, 1915, remarques en deux points
    1917, la Police du Bâtiment constate que les clapiers dans lesquels les locataires Leininger, Kuhn et Loch élèvent des lapins sont bien tenus.
  • 1925 – Le locataire Margraff se plaint de son logement (propriétaire, Schæffer). La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée (le logement prend son entrée par le balcon), le propriétaire devra réparer la toiture et refaire le carrelage de la cuisine – Le locataire retire sa plainte, mars 1926.
  • 1928 – Le préfet autorise Lucie Stocky (demeurant 3, rue Saint-Marc) à établir un dépôt de chiffons, de ferraille, de papier et de bouteilles au 20, rue Saint-Louis. Récépissé de déclaration transmis au maire
  • 1928 – Le préfet autorise D. Meyer et D. Szmul (demeurant 28, Grand rue) à établir un dépôt de peaux sèches, de chiffons et de métaux au 20, rue Saint-Louis. Récépissé de déclaration transmis au maire
  • 1933 – Le maître serrurier Xavier Keller informe le maire qu’il transfère son atelier du bâtiment municipal sis 21, rue des Serruriers au 20, rue Saint-Louis – Autorisation de poser une enseigne double 20, rue Saint-Louis
    1938 – Xavier Keller déclare qu’il retire son enseigne – Elle est enlevée, janvier 1939
  • 1933 – Le propriétaire Leibenguth (demeurant 57, rue du Fossé des Tanneurs) se plaint des travaux qu’exécute son voisin Lingois (n° 22) – La Police du Bâtiment constate que le voisin ne fait pas de travaux qui demandent une autorisation
  • 1937 – Le préfet autorise Emile Schneckenberger à établir une fabrique de choucroute au 20, rue Saint-Louis. Récépissé de déclaration transmis au maire
  • 1942 – Le marchand de comestibles Emile Schneckenberger demande l’autorisation de faire transformer la devanture (4 mètres, soubassement en béton à 75 centimètres) par le menuisier Hiltenbrand (35-d, route de la Wantzenau à la Robertsau) – Accord d’engager les travaux et autorisation – Plan de situation, avec alignements légaux – Dessin – Travaux terminés, octobre – Fiche de contrôle (section 9, parcelle 27)
  • 1955 – L’avocat Henri Brach demande au nom du propriétaire Emile Schneckenberger si le logement qu’a quitté Adolphe Landolt est habitable (premier étage de la maison arrière). – La Police du Bâtiment déclare qu’il est habitable eu égard à la surface des pièces et à l’éclairage à condition de le repeindre.
  • 1956 – Marianne Gessner (propriétaire du 18, rue Saint-Louis) se plaint que son voisin Emile Schneckenberger fait des travaux bruyants qui se prolongent jusqu’à 23 heures – Le rapport établit qu’Emile Schneckenberger a fait faire une fosse en béton pour la choucroute.
  • 1958 – Emile Schneckenberger qui va faire des travaux urgents de réfection demande au maire de lui adresser une mise en demeure pour obtenir l’aide du Fonds National d’Amélioration de l’Habitat – Le bâtiment sur rue a un rez-de-chaussée et deux étages, ceux sur cour un rez-de-chaussée et un étage – Travaux terminés, août 1958
  • 1973 – La société Sadal (20, rue des Champs à Eckbolsheim) déclare qu’elle ferme sa succursale n° 98 sise 20, rue Saint-Louis
  • 1983 – Roger Siffer (demeurant 2, rue Jean-Jacques Rousseau) demande l’autorisation d’aménager un restaurant et café concert dans la propriété d’Emile Schneckenberger (1, rue du Chanoine Speich à Kœnigshoffen) sous la direction de l’architecte Roger Jost (Triembach-au-Val) – Le restaurant sera aménagé au rez-de-chaussée (49 m², 48 places) – Plan de la parcelle – Dessins
    La commission de sécurité émet un avis favorable – L’inspection du travail n’a pas de remarque à faire – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable en mentionnant les teintes des différents éléments de façade. – Travaux en cours, octobre 1983
    Le locataire Michel Schmittbiel qui habite au-dessus de la salle de café-concert demande de vérifier l’isolation sonore.
    Le maire transmet le dossier le 24 novembre 1983 au préfet qui accorde le permis de construire le 14 décembre 1983.
    La commission de sécurité constate que l’aménagement est conforme, janvier 1984.
    Déclaration d’achèvement des travaux, premier février 1984. Il reste à crépir et à peindre la façade. Les derniers travaux sont terminés, août 1984.
  • 1983 – Jean-Marie Brun demande l’autorisation de transférer la licence IX du débit de boissons Au Tonneau d’Or (18, route du Polygone) dans l’établissement Choucrouterie, Surkrut-Stub sis 20, rue Saint-Louis. L’exploitation sera assurée par Roger Siffer qui demande de prolonger les heures d’ouverture. Le préfet demande au maire de procéder à une enquête – Le maire répond que les travaux sont en cours
    Le préfet autorise le transfert de licence le 9 février 1984
    Le préfet autorise Roger Siffer à exploiter le débit de boissons en qualité de gérant de la société Surkrut-Stub
    1984 – Roger Siffert demande au préfet l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons et de le laisser ouvert jusqu’à trois heures du matin. Rapport de la commission de sécurité juin 1984
  • 1983 (décembre) – La société Publi-Est demande au nom de Roger Siffer l’autorisation de poser plusieurs enseignes (deux bonshommes Pêcheur, Surkrutstub, Rogert Siffer – D’Choucrouterie) – Croquis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne D’Choucrouterie a été posée sur l’encadrement en pierre et non au-dessus. Roger Siffer s’engage à déplacer l’enseigne jusqu’à ce que la réfection de la façade soit terminée
  • 1984 – Un agent de police signale en 1982 que la salle de spectacle Surkrut Theater est aménagée sans autorisation. L’architecte des Bâtiments de France et le Service d’hygiène ont ensuite émis un avis favorable. La Commission de sécurité a fait observer que les issues de secours (salle de 120 places) n’étaient pas « judicieusement réparties » selon les termes du règlement. La salle se trouvant au fond de la cour, la sortie se fait nécessairement par le porche. Roger Siffert a obtenu en juin 1983 qu’une sortie soit aménagée vers la résidence les Jardins d’Arcadie à l’arrière de la salle mais l’association des copropriétaires a refusé en décembre 1983 de donner son accord. Roger Siffert dépose en décembre 1983 une demande pour une salle de spectacle de 48 personnes (non soumise à autorisation du maire) et un restaurant de 50 personnes. Le maire peut soit annuler le permis dont les stipulations ne sont pas respectées, soit limiter le public à 48 personnes dans une salle prévue pour 120.
    Le rapport est accompagné des pièces citées – Le préfet accorde le permis de construire le 26 juillet 1983 (aménagement d’un théâtre dans les locaux de l’ancienne choucrouterie)
    1983 (22 décembre) – Déclaration d’ouverture d’un établissement de cinquième catégorie
    1984 (janvier) – Rapport de la Commission de sécurité. La porte cochère devra être ouverte lors des représentations, le stationnement interdit dans la cour
  • 1985 – Michel Schmittbiel charge l’avocat Ralph Blindauer de régler l’affaire du plafond non isolé – Constat d’huissier – Le dossier est transmis au directeur des affaires sanitaires, seul compétent pour les travaux dans les bâtiments anciens. Le Service de l’équipement renvoie le plaignant au maire.
  • 1986 – Le maire constate qu’un projecteur a été posé sans autorisation – L’objet est retiré.

Autres dossiers
735 W 271 (volume 2), habitation, café-théâtre.(1982-1990)
735 W 272, création d’un sas (non réalisé, 1986-1987)
1198 W 2324, réfection de la toiture (1997-1998)
1689 W 158, ravalement de la façade (2012-2013)


Relevé d’actes

La maison est portée dans le Livre des communaux (1587) au nom de Nicolas von Türckheim. L’inventaire de sa succession et celui de sa femme Agnès Rietsch (1569 et 1602) se trouvent aux archives de Karlsruhe (Abt. 69 b, fonds de l’historien Philippe André Grandidier).
Un répertoire de ses biens mentionne deux maisons contiguës qui lui appartiennent face au couvent des Carmes (Frauenbrüder), la première correspondant à l’actuel n° 18

1599 (AD Bas-Rhin, 7 J 35)
Corpora der Ligenden gütter (…) angefangen den 9. August Anno 1599 (Niclaus von Türckheim)
(f° 11) Item Huß, Hoffestatt vnnd Gartten mit allen anderen Iren gebeüen Zugehörden vnnd gerechtigkeiten gelegen Inn der Statt Straßburg beÿ vnser Frauwen brüdern einseÿt etwan des Ampts von Schuttern Hoff, Jetzt Gregorio Kolben Schaffnern Zu Sanct Thoman Zustendig, anderseit nebent nachgeschribne Behausung stoßend hinden vff Herrn Doctor Ulrich Gÿgern seligen erben, dauon gondt Fünff schilling pfenning bodenzinß Vff Sannct Mathÿs tag den Stifftherren Zu Sanct Thoman Sunst ledig eÿgen Vber solche beschwerden angeschlagen wie sie erkhoufft für ciij C L guldin Straßburger thum iiij C xlvj lb v ß. Darüber sagen die brieff N° 183 Inn der Laden R.
(f° 11-v) Item Huß vnd Hofestatt mit deren gebeuwen vnd Zugehörden gelegen Inn der Statt Straßburg einseÿt neben obgeschribner Behaußung sie anderseÿt (-) Sindt ledig eÿgen angeschlagen wie sie erkhoufft für ij C xx lb d. Wÿset der Brieff N°1 84 Inn der laden mit S.

Nicolas von Türckheim meurt dans la nuit du 22 au 23 juin 1596. Le consul invite les assesseurs à se rendre aux obsèques.
1596 Conseillers et XXI (1 R 75)
(f° 200) XXIII Junÿ – Niclaus v. Türckheim Ist gestorben
Reg. Amr. meldt wie Im sitz angezeigt word. demnach der Ehrnuest fürsichtig vnd weiß Niclaus v. Türckheim mg. hrn xiii einer vorgang. nacht gestorben, d. er auf künfftig freÿttag vmb 4 uhr soll begraben, darumb wer vnder mhrn In d. glaidt geben will, der kan sich vmb ermelte Zeitt dobeÿ find. Erkant Man soll die Kirch Zu St Claus offenen konnen mhen also sich samblen.

La deuxième maison revient à Agnès von Türckheim qui épouse en 1573 Daniel Wencker puis en 1598 le consul régent Christophe Stædel, veuf de Marie Jacqueline Geiger

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 107 n° 12)
1573. Den 28. Julÿ sind Ehelich eingesegnet worden Daniel Wencker vnd Jungfrau Agneß von Türckheim herrn Nicolaus von Türckheim tochter von Straßb. (i 122)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 42-v n° 13)
1598. den 9. Maÿ sind Ehelich eingesegnet worden der Ehrenvest fürsichtig vnd weiße Herr Christoffel Stedel, d. Statt Straßburg Jetzig. Zeit regirend. Ammeister vnnd die Ehren vnd Tugendreiche fraw Agnes von Dürckheim, weÿland deß Ehrenhafften vnd fürnemmen Herrn Daniel Wenckers selig. nachgelaßene Wittwe (i 50)

Mariage, cathédrale (luth. p. 62)
1582. Maius. Dominica Cantate. 13. Maÿ. Christoff Städel der jüngere, vnd Jungfr. Maria Jacobe, herr David Geigers Fünffzehners tochter, Eingesegnet Montags den 28.ten Maÿ (i 24)

Christophe Kollœffel, tuteur de Jean Wencker, issu de Daniel Wencker et d’Agnès von Türckheim, dépose des fonds de son pupille à la Tour aux deniers.
1600, Préposés au bâtiment (VII 1315)
Vogteÿ geldt angelegt, Daniel Wencker und Agnes von Türckheim Sohn. 137.
(f° 137-v) Mittwochs den 20. Augusti – H Christoff Kolöffel xv.hener als vogt Johann Wencker weiland h. Daniel Wencker selig. mit Fr. Agnes von Türckheim seiner haußfrauwen ehelich. erzielten Sohns, hatt gelüffert p. Christoff Kollöffem den Jüngern 500. h.
Haben darumb gemeltem seinem vogt sohn Johann wenckern Zukauffen geben 25 hd. ablösigs gelts vff Bartholomej Ap.li. fallendt. Zugeschriib. folio 345.

1604, Préposés au bâtiment (VII 1319)
Vogteÿ geldt angelegt, Daniel Wenckers sohn. 19.
(f° 19-v) Sambstag 18. Februarÿ. – H Christoff Kolöffel xv.ner als vogt Johann Wenckers Daniel Wencker s. sohns, hatt Ins vogteÿ geltt angelegt vnd gelüffert iiij C lb d., lüffer Notar Bex
Haben darumb demeselben vnd sein Erben kauffen geben 18 hd. ablösigs vogteÿ geltts vff Mathis tag fallende. Zugeschriib. folio 416.

Jean Wencker loue au nom de sa mère, veuve du consul Christophe Stædel, la maison à Cunégonde Trausch, veuve de Jean Barthelémy Bergner

1624 (18. Aug.), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 101
Leÿhenung Fr. Künigundæ Trauschin vber Ein hauß alhie
Erschienen weÿ. Herren Christoff Städel Alten Ammeisters see: nachgelaßener Fraw wittiben Sohn H Johann Wencker vnd auch alß ietzern.ter seiner Mutter vndervogt
bekante in gegensein H Heinrich Trauschen, groß. Rahts verwanthen vnd H Augustin Glasers alß respectivé Bruders vnd vogts Fr. Künigundæ Trauschin weÿl. H D. Johann Bartholmei Bergners see. wittib
daß er H Wencker, innamen obstehet, ersternanter Fr. Künigundæ Trauschin vfrecht & verlühen habe wie dan er H. Trausch vnd Glaßer auch von wegen ihrer schwester vndt vogtsfrawen entlehnet heten, Ein Behausung alhie in Elisabeth gaß neben H. Sebastian Schach XV. hind. vff Rappoltzsteinisch. hoff stoßend gelegen, für und vmb einen Jährlichen Zinß, nemblich 70 gulden a 15 bz. dergestalt, daß solche lehenung von Michaelis nechstkünfftig angehen

Jean von Türckheim passe un accord avec Jean Wencker comme héritier de sa mère au sujet d’un capital provenant de la maison de commerce Türckheim (Nicolas von Türckheim et Agnès Rietsch)
1625 (29. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 551-v
(Inchoat. in Prot. fol. 444) Erschienen H Johann von Türckheim der handelßmann burger Zu Straßburg vnd hat in gegenwertigkeit herren Johann Wenckers Kleinen Rahts verwanthen auch burgers Zu Straßburg
freÿ guthwillig bekannt vnd offentlich veriähen, demnach Fr. Agneß von Türckheim, sein H. Wenckers Muter nunzumahl seelig, in dem Türckheimisch. gewerb, von weÿ: H. Niclauß von Türckheim vnd Fr. Agneß Rietschin ihrem H. Vatter vnd Muter seeligen hero noch per Rest 2000. gld. a 15. bz. hauptg. ligen gehabt, vnd solche 200. fl. vf ihn Wenckern nach seiner Fr. Mut. absterben, erblich Kommen, vnd gefallen, auch biß dato in gerüertem Gewerb ligen verbliben, vndt Er Johann von Türckheim (als welcher mehrbesagt Gewerb solches anietzo allein Zufüehren vff vnd vber sich genommen.), die obangeregte 2000 gld Capital (…)

L’assesseur des Quinze Jean Wencker loue la maison au marchand Sigismond Traner.

1634 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 206
Erschienen Herr Sigmund Tranner d handelsmann burger Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrenuesten, Frommen vnd wolweisen herren Johann Wenckers XV.ers bekannt
daß Er von demselben von nechst künfftig. Mariæ v.künd. an ein Jar lang vffrecht & Ein behausung mit Aller deren gebäwen & alhie in d. Elisabethen gassen nicht weit von der Kohlscheüren, neben H August Friderich Fetichen & neben eim hauß Sebastian Schochen Zugehörig gelegen entlehnet und bestanden für und vmb 70. fl. a 15. bz

La maison proche de l’entrepôt à charbons (Kohlscheur, à la place du couvent des Carmes) revient à son fils Jacques Wencker qui la vend en 1664 au marchand de vins Jean Jacques Jung. En marge, quittance remise en 1694 à Jean Kiessel.

1664 (25. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 202-v
(Prot. fol. 13.) Erschienen Herr Jacob Wenckher
in gegensein hannß Jacob Jungen deß Weinhändlers
hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhie beÿ der Kohlscheuren in St. Elisabethæ Gaßen einseit neben Hieronymo Rügern dem Schreinern anderseit neben weÿl. hannß Philipß Gambsen seel. Wittibin, hinden uff den Rappolsteinischen hoff stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 5 ß termino Mathiæ Apostoli dem Stifft St. Thomæ – umb 425 Pfund pfenning
[in margine :] Erschienen hierin Gemeldter H Jacob Wencker jetzmahlig. Regirender H. Ammeister vnd dreÿ Zehen hat in gegensein Johann Jacob Kiesels, deß Trompeters und Einspännigers, und Margarethæ Eberhardtin deß. Ehelicher haußfrau (…), daß Er Kießel und seine haußfrau alß usufructuario nôe. ietzmahlige besitzer deß hizerin verschriebenen haußes (quittung) Act. d. 27.ten Mart. 1694.

Fils de l’aubergiste au Poumon Damien Jung, Jean Jacques Jung épouse en 1654 Marguerite, fille du tailleur Ulric Müller
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 21-v)
1654. Dncâ VI Trinitatis d. 2. Julii. Johann Jacob Jung der Weinhändler, Weiland Damjan Jungen gewesenen Gastgebers Zur Lungen v. burger allhier hinderlaßener Ehelicher Sohn vnd J. Margaretha, Weiland Ulrich Müller des Schneider v. burgers alhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Mont. d. 10. Jung Zu St. Thoman (i 25)

Il se remarie en 1667 avec Aurélie, fille du jardinier Georges Hirt : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, cession éventuelle
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten herrn Hannß Jacob Jung Weinhändlern burgern Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem So dann der Tugendsamen Jungfrawen Aureliæ Hirtin, Weiland deß Ehrsamen Georg Hirthen geweßenen gartners auch burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßenen Eheleüblicher dochter als der hochzeiterin andern theils – Wann dann nun solche beschehene Eheberedungs pacta in sein herren Notarÿ Johann Christoph Winthers nunmehr seeligen Vnd eingangs gedachten persohnen beÿweßen, bereiths am 16. Monaths tag Junÿ Anno 1667 also abgehandelt und beschloßen worden, derohalben so habe ich ends unterzeichneter offener geschworner Notarius als deme von unßern gnädig gebeitenden herren denen Räth und Ein undt zwantzigen alle und Jede deßelben hinterlaßenen protocolla, Imbreviaturæ und Notariat geschäffte gnädig conferirt, committirt (…) Johann Jacob Schatz

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 65)
1667. Dn XII Trinit. d. 25. Augusti. Johann Jacob Jung der Weinhändler v. burger allhie, J. Aurelia Weiland Geörg Hirten, Gartner v. burger allhie nachgelaßene Eheliche Tochter, Copulirt Donnerst. d. 5. Septembris Zu S Thoman (i 68)

Jean Jacques Jung fait dresser l’inventaire de ses apports dans lequel figure la maison. L’actif s’élève à 1 000 livres, le passif à 716 livres.

1670 (3.1.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 3) f° 166
Inventarium vndt Beschreibung d. Jenigen Haab vndt Nahrung, So dem Ehrenhafften Herrn hannß Jacob Jungen, burgern vndt Weinhändlern in Straßburg eÿgenthümblich Zuständig, vndt derselbe Zu Aureliæ Hirtin, seiner Zweÿten haußfrawen, Krafft auffgerichteter Eheberedung für unverändert in den Ehestandt gebracht (…) Actum in fernerer gegenwertigkeit Hern Hanß Peter Montforths biersieders Zum Störckel Annæ Margarethæ Jungin, der dochter voriger Ehe, Montags d. 3. Januarÿ 1670.

In einer alhie In der Statt Straßburg nahe der Kohlscheüren gelegenen dem Mann Zuständigen vnd hernach beschriebener behaußung befund. wie Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Kuchen, In der Cammer C, In der Cammer D, Im hindern Stübel, In der Wohnstuben, In der Kuchen. ein im vordern Keller, Im hindern Keller
Eigenth. an einer Behaußung. It. hauß hoff v. hoffstatt mit allen deßen begriffen, rechten v. Zugehördten gelegen alhie in der Statt Straßburg ohnfern der Kohlscheuer vnd Elßbether Gaß, 1.s neben Weÿl. Hieronimo Riegers des schreiners seel. Erben, 2.s herrn Hanß Philippß gambßen seel. Wittib hinden vff den Hochgräffl. Rappolsteinisch. Hoff stoßend, Dauon gehndt Jahrs vff Mathiæ Apostoli 5 ß Ehrschätzigen Zinßes dem Stifft St. Thoman alhier, Sodann 17. lb. 10 ß Jährlichen vff Mariæ v.kh. H Jacob Wenckhers ù ablösig. h.gutt mit 350. lb sonst eÿgen Vndt über dieße beschwerd. hiehero angeschlagen 250. lb. s. Darüber besagt j. Pergam. Kauffverschreibung in alhiesiger Cantzleÿ Contractstuben gefertiget de dato 25. Martÿ Anno & 1664.
Summa dießes Inventarÿ, haußrath 150, Wein vndt vaß 234. Silbergeschmeidt 22, Guldine Ring 8, Baarschafft 23, Eÿgenthumb an einer beh. 250, Activ schulden 281, Summa summarum 1000 lb – Schulden 716, Restirende Zugebrachte Nahrung 288 lb

Jean Jacques Jung délivre à sa fille, femme du trompette Jean Jacques Kiessel, la succession provenant de sa mère, dont une maison rue Sainte-Barbe
1678 (14. 8.bris), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° 494
Lüfferung der Jenigen 100. lb. d. welche H Hannß Jacob Jung, Weinhändler alhie seiner dochter Annæ Margarethæ H. Joh: Jacob Kießels Trompeters Ehelicher haußfrawen Zum heurathgutt versprochen, darunder auch aber 87. lb. Mütterl: Legitimæ begriffen – Mont. d. 14. 8.bris 1678.
Eigenthumb an einer behaußung. Item hauß vndt hoffstatt sambt allen deßen gebäwen in d. Statt Straßburg in St. Barbaræ gassen (…)

Jean Jacques Jung meurt à Nidernai le 7 janvier 1682 en délaissant pour unique héritière sa fille Anne Marguerite, issue de son premier mariage. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 225 livres, celle de l’héritière à 272 livres. L’actif de la communauté est de 540 livres, le passif de 221 livres.

1682 (23.2.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 3)
Inventarium vnd beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd güettere, so weÿl. der Ehrenvest und Vorgeachte H Joh: Jacob Jung geweßener weinhändler und b. alhier nach seinem den 8.ten Jan. dießes anfangend. 82.ten Jahres Zu Nied. Neenheimb ohnverhofft geschehenem iedoch seel. ableiben, Zeitlichen verlaßen, welches uff erfordern v. begehren der Ehren vnd tugends. fr. Annæ Margarethæ Jungin deß Ehrenvesten H Joh: Jacob Kießels der St. Str. Zollbedientens beÿm Rhein ehelicher hausfr. des verstorb. H. seel. mit weÿl. Fr. Annæ Margarethæ Müllerin seiner ersten haußfr. Seel. erzeigter Tochter vnd ab intestato Einig. nachgelaßener Erbin Inventirt v. ersucht durch die viel Ehren vnd tugend. fraw Aureliam Hirtin die hind.pliebene Wittib mit beÿstand des Ehrenvest. H. Hanß Georg Fritsch. des weinhändlers alß Ihren geordnet v. geschw. vogts (…) Actum und angefangen in Straßburg Mont. den 23. Febr. S. N. Anno 1682.

In Einer in der Statt Straßb. nahe der Kohlscheüren gelegenen und in dieße Nahrung gehörig. behaußung ist befunden worden wie Volgt
Haußrath. In der Cammer A, In der obern Stuben, In der obern Stub Cammer, In der nebens Cammer, Auff der truckeneÿ, Im hind. Stall
Eigenthumb ane Einer Behaußung. It. hauß hoff vnd hoffstatt mit allen desen begriffen, rechten vnd Zugehördten gelegen alhie in d. St. Str. ohnf. der Kohlscheuren vnd Elßbethengaß, 1.s neben hanß Reben dem Schrein. v. B. alh. 2.s H. Leo Varrenweÿlern, Schirms Verwanthen,, hind. auff den hoch gräffl. Rappolsteinisch. hoff stoß. und dauon gehen Jahres vff Mathiæ Apostol. 5 ß d. ehrschätzigsten Zinß dem Stifft St. Thomæ alh., so dann 17. lb. 10 ß Jährl. uff Mariæ v.kindung dem hoch Edel vest fürs. v. hochweiß. H Jacob Wenckhern ietzigen H der St. Str. hochmeritirten Regirend. H. Amstr. stehen in hauptgut abzulößen mit 350. lb. Sonst eÿgen und durch die geschw. werck. angeschl. ([biffé] Auff der Erben hievorn. besch. unverändert behauß. ist als eine theilbare beßerung Zusetzen wie solches durch die geschw. Werckleuth geschätzt vnd angeschlagen worden 344) Darüber sagt j. teutsch. pergament. Kauffbr. in alh. C. C. stub gef. und anh. Ins. verwahrt de dato 25. Martÿ A° 1664. mit N° 1 notirt.
Pro Nota, es hatt Zwar die Fr. Wittib wegen beßerung, so auf deß hauß Zu rechnen, Ihre Gebührenden Antheil billich Zufordern gehabt, demnach Sie aber weder daß hauß anzunehmen sonst etwas darauf Zu haben Verlangt, sondern der Erbin gäntzlich heimgeschlagen, als hatt man sich mit einand. v.glich. daß dieße Behaußung so von denn Werckmeistern p. 600 lb. æstimirt vnd über abzug 350. lb beschwerd annoch für 250. lb ausgeworffen
Ergäntzung der Fr. Wittib unv. Guths, Vermög Invent. über weÿl. H. Johann Jacob Jungen in den Ehestand Zugebrachte Nahrung dh. Johann Jacob Schatzenn Notarium seel. in aô 1670. auffgerichtet
Abzug in dießes Inventarium, der W. unv. guth, Sa. haußrath 4, Silbergeschmeids 8, Goldener Ring 6, Pfenningthurns Capitalien 37, Ergäntzung 168, Summa summarum 225 lb
Der Erbein vnv. Nahrung, Sa. haußraths 38, Vaß 18, Silbergeschmeids 6, Eigenthum ane einer behaußung 250, Ergäntzung (471, Abzug 418, rest) 53, Summa summarum 366 lb – Passiv schulden 81, Rest 272 lb
Theilbare V.laßenschafft, Sa. haußraths 92, Wein v. vaß 218. Silber 10, Ring 3, Baarschafft 117, Pfz. hgt. 25, Schulden 73, Schulden 540 lb – Passiva 221, Nach deren Abzug 308 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 910 lb
Wÿdemb, So der abgeleibt herr Johann Jacob Jung selig ad dies vitæ genoßen. Krafft des Zwischen dem verstorbenen H seel vnd deßen in erster Ehe erziehlte Tochter geschwornen Tutore H hannß Peter Monforth biersiedern v. b. allhier den 14. Aug. 1667. auffgerichteten C.tract
Copia der Eheberedung (…) Johann Jacob Schatz

La maison revient à sa fille Anne Marguerite qui épouse en 1678 le trompette Jean Jacques Kiessel, fils du messager Jean Henri Kiessel

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 77 n° 460)
1678. den 23. u. 30. Junÿ. Johann Jacob Kiesel d. ledige feld Trompeter weÿl. Johann Heinrich Kiesels gewesenen burgers v. Einspännigers allhie ehelich. Sohn,Jfr. Anna Margaretha H. Joh: Jacob Jungen burgers u. weinhändlers allhie eheliche tochter. Cop. St.Thomæ d. 4. Julÿ (i 40)

Jean Jacques Kiessel, inspecteur du Rhin, est nommé péager au pont du Rhin en 1684 en même temps que Jean Philippe Metzger et Marc Speckler.
1684, Conseillers et XXI (1 R 167)
Hannß Philipp Metzger, Hannß Jacob Kießel und Marx Speckler Werden Zoller an der Rheinbrucken erwehlt
(p. 107) Sambstags d: 17.ten Junÿ 1684. Hannß Philipp Metzger, Hannß Jacob Kießel und Marx Speckler Werden Zoller an der Rheinbrucken erwehlt
Herr Secretarius Weßner referirt, Es seÿe Mghh. bekandt, daß Nachdeme Herr Herff Und Hoßer Gemeiner Statt den Rheinbrucken Zoll wider überlaßen, daselbsten wider einige Zoller gesetzt werden müßen, Und, weilen Unterschiedliche sich deßwegen geschrieben gegeben, so haben Mghh. die XV. mit Zuziehung des Herren Syndici sich Zusammen gethann, und deliberirt, ob es beßer seÿe, daß Mann nur 2. Subjecta beneben den Spöttern oder daß mann 3. Und Keine spötter Annehmen sollte, Und gefunden, daß, wann dreÿ angenommen Und ihnen die ordinary besoldung gereicht würden, mit der condition, daß wann etwann einer mit Kranckheit überfallen, Oder sonsten wegen einer oder anderern ehrhafften Ursachen halben nicht erscheinen Kann, derjenige, so die freÿ wochen hatt, vor dem andern vicariren sollte, dadurch Viel spötterliche erspart werden könte, Wie Nicht weniger, daß wann Johann Jacob Kießel, so seithero Inspector am Rhein geweßen, Noch 5 ß gereicht würden, er beede dienst, sowohl des Zollers, als des Inspectoris, Versehen Könte, Ego ließ darauff, das Decret Von der Verschwiegenheit ab, Vnd bedeutet Nach dießem Herr Secret. Weßner ferners, daß MGhh. die XV.er auch dafür gehalten, Nöthig Zu seÿn, daß wann solche subjecta, die der frantzösischen spach wohl erfahren, und die hardys, seind, darzu bringen, Und deßwegen folgende 6. personen /:alls Hannß Philipp Metzger, Johann Jacob Kießen, Johann Niclaus Weber, Marx Specker der Kieffer, Elias Pfort, und Johannes Bitsch:/ jn den außschuß bürgen, Und Mghh. vorstelle, Wollen dahin stellend, Ob Sie dießen Bedacht confirmiren Wollen. Erk. Confirmirt und werden Zu Zollern erwehlt Hannß Philipp Metzger, Hannß Jacob Kießel und Marx Specker.

(p. 110) Monntags den 19.ten Junÿ 1684. – Johann Jacob Kießel und Marx Speckler, die Neugewehlte Rhein Zoller schwören auff die Ordnung

Le péager au pont du Rhin Jean Jacques Kiessel loue la maison au tonnelier Michel Baur

1687 (25.7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 526-v
H. Johann Jacob Kießel, Zoller am Rhein
in gegensein Michael Bauren deß Kieffers
entlehnt, In seiner an der Elisabethen gaß gelegenen wohn behaußung, Erstlich und. auff dem boden Eine Stub, und Kuchen, sambt platz zur werckstätt, Ferner d. vordern Keller, auch oben d. Keller platz zum holtz, Mehr oben im vordern stock Zwo Cammern, sambt einen kleinen Stübel und haußöhren, alß dan im hind. Stock den Stall sambt d. Zwo obern bühnen, auch ein klein Schöpffel im hoff zum holtz leg., so dann ein klein Schweinställelein im hoff, auff ein Jahr lang von Michaelis 1687 angerechnet, umb Vierzehn pfund pfenning

Les Treize nomment Jean Jacques Kiessel, jusqu’alors péager au pont du Rhin, messager au service du préteur de Kippenheim le jeune. Il prête serment devant les Conseillers et les Vingt-et-Un le 4 février.
1692, Protocole des XIII, 3 R 49
(p. 24) Sambstags den 2. Februarÿ – Einspänniger Johann Jacob Kießel
Hr Syndicus proponirt, es werde Mghh. bekantmich seÿn, daß herrn Strs von Kippenheim junioris Einspenniger Verstorben, vnd weilen dann hierdurch hoch Edelgedachter herr Str. ohne bedienung Wäre, und er an deß Verstorbenen Stelle einen Wackern Mann Verlangte, alß hätten die Ober Stallherren ungesäumbt sich Zwar Zusammen gethan, und Johann Jacob Kießell, bißhero geweßenen Zoller am Rhein Zu einem Einspenniger angenommen, die confirmation aber deßen stünde beÿ Mghh Zu dießer Wahl hätten Mghh. die Ober Stallherren so da mehr neigung gehabt, alß sie darvor gehalten, Mann Könte auff dieße Weiß mit einem stein Zweÿ Würff thun, in dem über das, daß Kießell das auffwarth Wohl verstünde Wäre er auch ein guther Feld Trompeter Sonsten möchte er, Ht Syndicus, wohl Wünschen daß H Prætor Obrecht dießer deliberation beÿ wohnete vmb Von ihme Zu Vernehmen, Ob er ratione der Religion hierinn nichts zu desideriren hätte, quo dicto tritt Hr Prætor ins gemach, und gibt sein votum auch dahin.
Die Ober Stallherren legen dem Kießell ein guth lob beÿ, und halten darvor, Weilen der herr St. Evangelisch Wäre, Würden Mghh. ihne keinen andern als Evangelischen diener geben wollen.
Erk. auff geschehne recommendation recipirt und sol er beÿ Mghh. den Räth und XXI. das gewohnliche juramentun ablegen.

1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 31) Montags de, 4. Februarÿ
Johann Jacob Kießell jurat als Einspänniger.

Anne Marguerite Jung meurt en janvier 1693 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 700 livres, le notaire relève un certificat des préposés aux feux daté du 22 février 1669. La masse propre au veuf est de 3 livres, celle propre aux héritiers de 857 livres. L’actif de la communauté s’élève à 27 livres, le passif à 341 livres

1693 (14. 8.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 21) n° 22
Inventarium undt beschreibung, aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güther, so Weÿland die Viel Ehren und Tugendsame Fraw Anna Margaretha Kießelin gebohrne Jungin, deß Ehrenvesten Kunstreich undt Vorgeachten Herrn Johann Jacob Kießels, Statt trompeters, Einspennigers undt burgers allhier Zu Straßburg geweßene Eheliebste nunmehr seel. nach Ihrem den 7. Februarÿ dießes 1693.sten Jahrs beschehenem Tödlichem ableiben, Zeitlichen verlaßen, weclhe auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren deß Ehren vnd Vorgeachten herrn Friderich Benners bedienten beÿ dem Sanitæts Collegio burger allhier alß geschwornen Vogts Annæ Catharinæ, Johann Jacobs, Josiæ Christophs v. Johann Heinrichs der Verstorbenen Fr. seel. mit vorgemeltem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Vier Kinder, und ab intestato hinderlaßener Erben, Inventirt (…) Actum undt angefangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Mittwoch den 14. Octobris Anno 1693.

In Einer in der Statt Straßburg nahe der Kirch Zu St. Ludwig gelegenen in dießer Verlaßenschafft gehörig. behaußung ist befund. worden
Ane Höltzen undt Schreiner Werckh. auff dem frucht Kasten, In der Cammer A, In der Nebens Cammer, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub
Eigenthumb ahne einer behaußung (E.) Item hauß, hoffstatt vnd hoff, mit allen deßen begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, geleg. in der St. St. ohnfern der Kirch Zu St. Ludwig undt St. Elisabethen gaß, j. seit neben hannß Reben dem Schreinern v. burgern allhier, 2.der seit neben weÿl. Leo Varrenbühlers seel. hinderlaßenen Fr. Wittib, hinden vff d. hochfürst. Bürckenfeldischen hoff stoßend. davon gehen Jahrs vff Mathiæ Apostoli 5 ß d. Zinnß dem St. St. Thomæ, so dann 14. lb.d. à 4. pro Cento Jährlich. Zinnß auff Mariæ Verkündigung dem hoch Edel Vest fürsichtig undt hochweißen Herrn Jacob Wencker, Statt Str. alten Amstrs. und dreÿ Zehenern stehen in hauptgut abzulößen mit 350. lb. sonst freÿ ledig undt Eig. und hiehero angeschlag. 350 lb. Darüber sagt ein teutscher Perg. Kbr. in alh. C. C. gefert. m. anh. Ins. verw. de dato d. 25. Martÿ A° 1664. mit N° 1 notirt. Ferner j. pap. Extr. auß der Obern feürh. Memorial Vom 22. febr. 1669. mit H. Joh: Paul Graßeck. eigenhanden subscribirt.
Ergäntzung der Erben unverändert Guths, Vermög Inventarÿ über der fr. seel. Zu dem H. Wber in die Ehe gebrachte Unveränderte Nahrung durch weÿl. H. Johann Jacob Schatzen den ältern Notum in Anno 1678. auffgerichtet
Des Herrn Wittibers Unverändert gantzes Guth in Summa 3. lb
Der Erben Unverändert Guth, Sa. haußraths 85, Sa. Silbergeschmeidts 20, Sa. Guldener Ring 7, Sa. der Baarschafft 2, Sa. Schulden 50, Sa. Eigenthums an j behaußung 350, Ergäntzung (368, abzuziehen 27, Rest) 341, Summa summarum 857 lb
Das verändert und Theilbar Guth, Sa. haußraths 13, Sa. der frucht 2, Sa. Silbergeschmeidts 12, Summa summarum 27 lb – Schulden 341 lb, diese Schulden des theilbar Guth übertreffen umb 313 lb

Jean Jacques Kiessel se remarie dans la maison du préteur Jean Christophe de Kippenheim avec Marguerite, fille du tuilier Jean Bernard Eberhard de Wasselonne
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 48-v)
1693. d. 3. 10.bris seindt in hrn Johann Christoph von Kippenheim Stättmeisters vndt XIII alhier behaußung, Joh: Jacob Kießel der Trompeter Vnd Einspänniger alhier, Vndt Jfr. Margaretha weÿl. Johann Bernhardt Eberhardt, gewesenen Zieglers zu Waßlenheim nachgel. ehel. tochter ex Indulto magistratus laut scheins, copuliret vndt eingesegnet worden [unterzeichnet] Johann Jacob Kießer als Hochzeiter, Margaretha Eberhardin als hochzeiterin ( 51)

Marguerite Eberhard devient bourgeoise par son mari trois semaines après son mariage.
1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 642
Margaretha Eberhardin, von Waßlenheim, Weÿl. Bernhardt Eberhardts gewesenen Zieglers daselbst hinterl. tochter, empfangt das burgerrecht Von Joh: Jacob Kiesel dem Einspänniger, ihrem jetzmahligen Ehemann gratis, Vnd wird Zu E. E. Zunfft Zur Mörin dienen. Prom. d. 24. Xbr. 93.

Marguerite Eberhard meurt en 1707 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre au veuf est de 251 livres, celle propre aux héritiers de 1234 livres. L’actif de la communauté s’élève à 135 livres, le passif à 69 livres

1708 (7.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 20) n° 750
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab undt Nahrung, liegender und Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Margaretha Kießelin gebohrne Eberhardin, deß Ehrenvest und Kunstreichen herrn Johann Jacob Kießel Statt Trompetes End einspänniger auch burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliebste nunmehr seel. nach Ihrem den 15.ten Octobris des Zurückgelegten 1707.ten Jahrs aus dießer welt genommenen Tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenvest und Wohlvorgeachten herrn Sambson Lichteißen Garde in allhießigem Umbgelt und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Jgfrn Margarethæ und Philippi Leopoldi, der abgeleibten Fraw seel. mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen Hrn Wittibern ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßene beder Erben, fleißig inventirt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn Hrn Friderich Benner Bedientens beÿ dem hochlöbl. Collegio Sanitatis und burgers allhier alß geschwornen Curatoris des Herrn Wittibers Kinder erster Ehe, Dienstags den 7. Augusti Anno 1708.
Copia des von beeden geweßenen Ehepersohnen allererst in Anno 1707 mit einander auffgerichteten Codicilli reciproci
Copia Nach Disposition

In einer allhier Zu Straßburg ane St : Elisabethæ gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich Volgender maßen befunden
Ane Höltzen: undt Schreinerwerckh. Auff der Obern bühn, Im Obern Contor, In der Cammer A, Im Obern Stübel, In der Andern Wohnstub, Im undern Haußöhren, In der Küchen, In der Magd Cammer, Im Keller
(f° 10-v) Eigenthumb ane häußern (W.) It. i. hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. St. ohnfern d. Kirchen Zu St. Ludwig v. St. Elisabetha gaß, j. s. neben hannß Martin Käüffer dem Schreiner, 2.s. neben Joh: Eÿden dem Schuhmacher beeden burgern allhier, hinden auff d. hochfürstlich Rappolsteinischen hoff stoßend. davon gehen Jahrs auff Mathiæ Apostoli 5 ß d. Zinnß dem St. St. Thomæ, allhier lößig in Cap: mit 5. lb/ d/ So dann hat mann vormahls 14. lb.d. à 4. pro Cento gerechnet dem hoch Edel Vest fromb fürsichtig v. hochweißen H. Jacob Wenckern der St. St. alten hochverdientenen alten Ammeistern v. XIII.ern Jahrs auff Mariæ Verkündigung verzinßt aber die abgeleibte fr. seel. auß Ihren Mitteln abgelößt vnd also d. Cap. an sich gebracht, welcher auch vnden fol. (-) den Erben als unverändert zugeschriben, stehet in hauptgut widerkäuffig mit 350. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ ledig undt eigen v. ist solche behaußung, durch die allhießig. geschworne Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato den 28. Julij A° 1708 æstimirt word. pro 375 lb.. Abgezogen beede vorstehende Passiv Capitalia so sammenthafft ertragen 355. lb. So verbleibt allhier annoch außzuwerffen vbrig 20 lb. Darüber bes. i. teutscher perg. Kbr. in alhiesig. C. C. stuben gefertigt mit anhangendem Insiegel verwahrt de dato d. 25. Martÿ A° 1664. mit N° 1 notirt. Ferner j. papÿr Extractus auß d. obern feürherren Memorial v. 22. febr. A° 1669. m. H. Joh: Paul Graßecks eigenhand. subscribirt.
(E.) Item hauß, hoff, hoffstatt in der Fladergaß (…)
(f° 11) Eÿgenthumb ane einem Garthen (W.) It. i. Garthen sambt allen deßen begriff. in Königshoffen bann beÿ St. Gallen (…)
Ergäntzung der Erben abgegangene, unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ über der abgeleibten frawen seel. in die Ehe gebrachte Nahrung durch herrn Stephan Cornelium Saltzmann Notm. publ. et Academ. in A° 1695. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Herrn Wittwers Nahrung betr. Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 17, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Baarschafft 65, Sa. Eigenthums ane i behaußung 20, Sa. Eigenthums ane i. Garthen 102, Summa summarum 251. lb
Der Erben Vermögen belangend, Sa. Haußraths 86, Sa. Silbers 23, Sa. Guldener Ring 11, Sa. Baarschafft 134, Sa. pfenningzinß hauptgüter 406, Sa. Eigenthums ane i behaußung 450, Sa. Gülth von liegenden güttern fallend 52, Sa. Ergäntzung 69, Summa summarum 1234. lb
Theilbahre Nahrung belangend, Sa. haußraths 9, Sa. frucht 19, Sa. Wein und Vaß 33, Sa. Viehs 3, Sa. Silbers 22, Sa. Goldener Ring 7, Sa. baarschafft 39, Summa summarum 135 lb – Schulden 69 lb, Rest 65 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1552 lb
Abschatzung d. 28. Julÿ aô 1708. Auff begehren Herrn Hanns Jacob Kisel Einspänniger ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Eltzbetter gaß gelegen, einseits neben herrn Johann Eut Schulachern anderseits neben Johannes Keiffer schreiner, hinden auff den Rapsteinischen hoff stosendt Welche behausung hinder gebeuw hoff und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg gewesene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt Jetzigem preis nach angeschlagen wirdt Vor vnd vmb 750 gulden
die andere behausung ist auch allhier in der statt Straßburg in der flader gaßen gelegen (…)
Bezeichnuß durch der statt Straßburg geschwornen Werckhleuthen, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hoffs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

Le trompette Jean Jacques Kiessel se remarie avec Barbe Heyer qui a épouse en premières noces le ramoneur David Bœttiger en 1700 ; contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung. Zwischen dem Wohl Ehren und Kunsterfahren herrn Johann Jacob Kießeln trompeter und Einspänniger auch burger allhier Zu Straßburg als dem herrn bräutigamb ane Einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Frawen Barbaræ Böttingerin gebohrner Heÿerin weÿl. deß Ehrenachtbahr vndt bescheidenen Meister Davidt Böttiger geschehenen Caminfeger und burgers zu ermelten Straßburg nunmehr seel. nachgelaßener Wittib als hochzeiterin (…) Beschehen und Verhandelt allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 14. Novembris in dem Jahr als mann nach vnßers einigen Erlößers undt Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zalte 1708, [unterzeichnet] Johann Jacob Kießel Als Hochzeiter, brbara böttigerin Als Hochzeiderin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 119 n° 680)
Anno 1708 den 5.ten Decembr. seind nach geschehener ordentlicher Außruffung, in der Kirch zu St. Thomas eingesegnet worden, H Johann Jacob Kießel der Stadt Trompeter alhier und Fr. Barbara, weÿland David Böttigers deß gewesenen burgers und Caminfegers alhie hinterlaßene wittib geborne Heÿgerin [unterzeichnet] Johann Jacob Kießel alß hochzeiter, barbara böttigerin als hochzeiderin (i 121)

Barbe Heyer fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à à 217 livres.
1716 (9.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 39) n° 1323
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so die Ehren und Tugendsame Frau Barbara Kieselin gebohrne Heÿerin, Zu dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Kiesel, dem Statt Trompeter und Einspänniger auch burgern allhier Zu Straßburg Ihrem Ehemann in die Ehe Zugebracht und sich Vermög auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert vorbehalten hat (…) So geschehen in Straßburg den 9. Maÿ A° 1716.
In einer allhier Zu Straßburg ohnfern St Louis gelegenen dem Ehemann v. deßen Kind.rn i.ster Ehe eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich Volgender masen befunden
Sa. haußraths 1159, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Ring 20, Sa. baarschafft 26, Summa summarum 217 lb – Haussteuren 34 lb

Anne Catherine Kiessel, femme du fournier Thiébaut Hœrder, hypothèque son quart de maison au profit de Jean Feigler

1721 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 163
Diebold Hörder haußfeurer und Anna Catharina geb. Kießelin beÿständlich Johann Jacob Kießels Paßmentirers und Josias Christoph Kießels sattlers ihrer beeden brüder
in gegensein H. Johann Georg Feiglers Specirers als vogts Johann Feiglers seines bruders – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, der debitricis vierdter theil ahne einer behausung allhier auff St Elisabethæ gaß beÿ St Louis, einseit neben hannß Jungen Kieffer anderseit neben NN Schuhmacher hinten auff den Rappoltsteinischen hoff

Le baigneur Jean Henri Kiessel hypothèque son quart de maison au profit des enfants du pasteur Georges Frédéric Mappus

1721 (24.10.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 497
Johann Heinrich Kießel Bader
in gegensein Joh. Friedrich Unßelt silberarbeiter als vogt weÿl. H. Georg Friedrich Mappus gewesten Evangelischen Pfarrers zu Wangen 3 Kinder – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, des debitoris 4.dter theil für ohnvertheilt ahne einer behausung hoff und hoffstatt cum appertinentÿs ohnfern der Elisabethä gaß beÿ St Ludwigs kirch, einseit neben Hannß Martin Käuffer dem Schreiner anderseit neben Johann Eÿden dem Schuhmacher hinten auff den Rappoltsteinischen hoff – von dießen gantzen behausung gibt man dem Stifft St Thomae 5 ß ane bodenzinß

Le sellier Jean Christophe Kiessel et sa femme Marie Salomé Lauth hypothèquent un quart de maison au profit de l’enseignant Jean Joachim Zentgraff

1726 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 130
Josias Christoph Kießel der Sattler und Maria Salome geb. Lauthin mit beÿstand ihres vatters Johann Philipp Lauth des Ohlmanns und ihres schwagers Johann Martin Meÿer des Schuemachers
in gegensein H. M. Johann Joachim Zentgraff præceptoris superioris gymnasÿ – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Einen vierdten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung hoff gartten Stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn St Elisabetha gaß, einseit neben denen Jungischen Erben anderseit neben NN dem Leinenweber hinten auff den Rappolsteinischen hoff – davon gibt man dem Stifft zu St Thomas (-) ane bodenzinß – die gantze behausung sein des schuldners vatter Johann Jacob Kießel dem Einspenniger mit lebtägigen genuß verfangen

Le baigneur Jean Henri Kiessel hypothèque son quart de maison au profit de son frère sellier Josias Christophe Kiessel

1733 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 292
Johann Heinrich Kießel der Bader
in gegensein seines bruders Josias Christoph Kießel des Sattlers – schuldig seÿe 100 lb
unterpfand, einen vierdten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ohnfern St Elisabetha gaß beÿ St Ludwigs kirch, einseit neben Caspar Kohl dem Lehn Kutscher anderseit neben weÿl. Johannes Eyd schuemachers Erben hinten auff den Rappoltsteinischen hoff – von dießem gantzen hauß gibt mann dem Stifft zu St Thomä 5 ß ane bodenzinß – zu übrigen dreÿ quarten aber seinen zweÿbändigen geschwisterden gehörig

Trompete et messager, Jean Jacques Kiessel meurt en 1734 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et deux du deuxième, sa femme quelques jours plus tard en délaissant des héritiers collatéraux. La maison face à la rue du Pilot est décrite à la rubrique de l’usufruit de la défunte. Celle proche de l’église Saint-Louis et de la rue Sainte-Elisabeth est estimée à la somme de 750 livres. La succession du mari s’élève à 101 livres, celle de la femme à 91 livres.

1734 (17. 9.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 16) n° 345
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Jacob Kiesel, geweßenen Statt Trompeters und Einspennigers auch burgers allhier Zu Straßburgn deßgleichen Weÿl. Frauen Barbaræ Kieselin gebohrner Heÿerin, beeder seelig verstorbener Eheleuthe Verlaßenschafften, auffgerichtet Anno 1734. – nach deme der Ehemann den 7. Novembris und die Ehefrau den 10. dito Anno 1734. tödtlichen Verblichen, zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 17. Novembris Anno 1734.
Der Ehemann seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Frau Annam Catharinam Hörderin gebohrne Kieselin Joh: Diebold Hörders, geweßenen haußfeurers und burgers allhier Verlaßene Ehegattin, so mit beÿstand Herrn Johann Daniel Stöbers, Notariatus Candidati diesem Geschäfft abgewartet. 2. Hrn Johann Jacob Kiesel, Paßmentirer und burgern allhier so anwesend war. 3. Hrn Josias Christoph Kiesel, Sattler und burger allhier so præsens war. 4. Hrn Johann Heinrich Kiesel, Bader und burgern allhier, in deßen Nahmen, weilen er Kranck und vor dem Schluß dieses geschäffts verstorben, auch vorgedachter Hn Stöber beÿgewohnt, Vorgemelte Vier Kinder hat der Verstorbene seel. mit weÿland Frauen Anna Margaretha gebohrner Jungin seiner ersten Eheliebstin seel. erzeugt.
5. Frau Margaretham Seitzin gebohrne Kieselin, Joh: Michael Seitzen des nunmahligen Schuldieners Zu Romansweÿler und burgers allhier Eheweib, welche beede Eheleuthe hiebeÿ angefunden. 6. Philipp Leopold Kiesel, Kunstgärtner und burgern allhier, so auch desem geschäfft in Persohn beÿgewohnt, Nahmens solcher Zweÿ letzterer Kinder so der abgeleibte seel. mit weÿl. Frauen Margaretha gebohrner Eberhardin seel. in zweÿter Ehe erzeugt, ist auch H Johannes Brackenhoffer Notarius publicus als ihr erbettener beÿstand gegenwärtig gewesen
Die Ehefrau seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Weÿl. Frauen Annæ Catharinæ Küchelin gebohrner Heÿerin seel. nachgelaßene und mit Hrn Johann Michael Küchel Paßmentirer und burgern allhier ehelich erzeugte Kinder, nahmentlich 1. Johann Philipp Küchel, bürstenbinder und burgers allhier, 2. Frau Dorotheam Deßlerin gebohrne Küchelin, hrn Johann Gottfried Deßler, Paßmentirer und burgers allhier Ehegattin 3. Johann Friderich Küchel Paßmentirer und burger allhier,
2. Frau Annam Ursulam Weberin gebohrne Heÿerin weÿl. Johann Geörg Webers, geweßenen burgers allhier nachgelaßene wittib. 3. Frau Susannam Mentelin gebohrner Heÿerinn Niclaus Mentels, Fischers und burgers allhier Ehegattin. 4. weÿl. Frauen Annæ Mariæ Inckelin gebohrner Heÿerin, Daniel Inckels Fischers und burgers allhier geweßener Ehegattin seel. Verlaßene Kinder, nahmentlich Jgfr. Anna Catharina und Johann Jacob, so bevögtigt mit Mr Joh: Jacob Schlund, Kübler und burgern allhier. 5. Frau Elisabetham Bolsterin gebohrne Heÿerin, Christian Bolsters Tabackbereiters und burgers allhier Ehefrau, so nebst Ihrem Ehemann anwesend war, alle fünff der verstorbenen Frau seel. Geschwüstrige und geschwüstrig Kinder, alßo ab intestato zu gleichen Stammtheilen Verlaßene Erben
Copia der Eheberedung

Hierauff wird nun die Verlaßenschafft wie sich solche in hernach beschriebener dißortigen Kindern erster Ehe gehöriger ohnfern der Kirchen St Louis gelegener behaußung befunden
Höltzen und Schreinwerck, In der undern Wohnstub, in der Cammer iüber d. Stub, In der Cammer A
Eigenthum ane einer Behaußung. (der Kinder erster Ehe Mütterliche behaußung) Ein Hauß, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebauen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ohnfern der Kirchen Zu St. Ludwig und St. Elisabetha Gaß i. seith neben Hannß Michel Schneider dem Leinenweber, 2. seit neben Caspar Kohl dem Gutscher hinden auff den Hochfürstl. Rapolsteinischen Hoff stoßend, davon gehen Jahrs auff Mathiæ Apostoli 5 ß d Zinnß dem Stifft St. Thomä allhier so unvergreifflich Zu Capital angerechnet antreffen 5 lb. sonsten Gegen männiglichen über das Capital so diß orths Kinder Zweÿter Ehe darauff Zusuchen freÿ ledig und eigen und ist solche behaußung durch die allhiesig geschworne Werckmeistere Vermög deren außgestellten schrifftlichen Abschatzung dedato 7. Decembris A° 1734. æstimirt worden pro 750. lb abgezogen Vorstehend Passiv Onus der 5. lb d so verbleibt allhier annoch außzuwerffen übrig 745. lb. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit allhieß: C. C. Stub anh. Innsiegel verwahrt dedato 28. Martÿ A° 1664. mit N° 1 notirt, Ferner ein papier: Extractus auß der obern Feuerherren Memoriale vom 22. feb. Ann 1669. mit H Joh: Paul Grasecks eigenen handen subscribirt.
Eigenthum ane Einem Garthen (M. E.) Nemlichen ein Garthen in Königshoffen bann beÿ St. Gallen (…)
Ergäntzung der Frau seel. Erben abgegangenen unveränderten Vermögens, Innhalt Inventarÿ (…) durch weÿl. herrn Daniel Rohren Notarium publicum seel. in A° 1716. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau seel. Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 5, Sa. goldener Ring 8, Sa. baarschafft 4, Sa. Ergäntzung 33, Sa. Activ schuld 25, Summa summarum 116 lb – Schulden 15 lb, Nach deren Abzug 101 lb
Dießemnach folget auch des verstorbenen seel. hinterlaßene eigenthümliche Nahrung samt der theilbaren Verlaßenschafft, so weilen der Frau seel. Erben nach der Vorgegangenen Untersuchung des unveränderten und theilbaren Guths auch auff den Vorgelegten Summarischen Calculum den 24. Januarÿ A° 1735. auf das theilbare Guth tam active quam passive renuncirt, unter dem Titul alß des Manns seel. Erben gehörig, beschrieben wird. Sa. haußraths 96, Sa. Früchten 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. Guldener Ring 19, Sa. baarschafft 31, Sa. Anschlags des Gartens 92, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 406, Sa. Activ schulden 201, Summa summarum 918 lb – Schulden 826 lb, Detrahendo restirt 91 lb
Der Frau sel. genoßene Wÿdum. Die selbige hat von weÿl. Mr David Böttigers geweßenen Caminfegers und burgers allhier Ihres erstern Ehemanns seel. Verkäufer in wÿdumbs genuß gehabt. Nemlichen eine behaußung oder das Dominium utile und Erblehens gerechtigkeit solcher behaußung, samt allen denen Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allier in der Statt Straßburg ane St. Barbaræ Gaßen, gegen dem Pfahlgäßel über, einseith neben hn Joh: Diebold Vogt dem ältern Holtzhändler, 2. Seit lb (-) dem umgelds botten hinden auff die becken herrberg stoßend, davon gehen Jährlichen auff weÿhenachten ane stat zween Kappen Erblehen Zinnß der hohen Schuhl allhier, thun Zu Capital ohnvergreifflich gerechnet 12. lb, Ferner 5 lb 5 ß Zinß Jahrs auff Matthiæ der rothen Kirchen modo in allhiesigen hospithal so abzulösen seind mit 105. lb. Weiters 2 lb d Zinß Jährlichen auff den 24. Junÿ Johann Philipp Reißner dem Schneider und burgern allhier so in hauptguth abzulösen seind mit 50 lb. Sonsten ist diese behaußung nicht beschwehrt und in dem über Mr David Böttigers seel. durch H. Joh: Peter Kolben Notarium seel. in A° 1708. auffgerichtetem Verlaßenschafft Inventario fol. 60.b æstimirt worden vor 350. lb. Abgezogen Vorstehende darauff hafftende onera so antreffen 167. lb, So seind hier ane dem Anschlag annoch in außwurff Zubringen 183. lb. Darüber besagt ein perg. Kbr. mit der St. Str. Cantzleÿ Contract Stub anhang. Inns. verw. datirt den 30. Martÿ A° 1691. mit alten Nis 1. et 2. signirt.
Abhandlung des in des Manns seel. Verlaßenschafft gehörigen eigenthümlichen Gartens (…)
Abschatzung dem 7 : Decemb. 1734. Auff begehren weilandt deß wohl achtbahren und bescheiten herrn Johann Jackob Kießell deß gewëßenen einspänniger seel. hinderbliebenen Erben ist eine behaußung alhier in dero Statt Straßburg auf der Elß bether gaßen gelegen einseits Neben Caspar Komm dem Löhn Gutscher anderseits Neben Hannß Michell schneider dem Leinenwëber hinden auff dem rapensteinischen hoff Stoßent, welche behaußung Stuben, Cammer, Kuchen, hauß Ehren ein faches Nebens Gang war under die soldaten Cammer, hindere gebau mit stallung und heu bienen hoff bronnen gewehlbten Keller sambt aller gerächtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Wërckhleuthe sich in dero besichtigung befunden und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor vnd vmb Ein Tausent und Vünff Hundert Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Eheberedung (…) Beschehen und Verhandelt allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 14. Novembris 1708
(Extrait de baptême) Erster Ehe, Anna Catharins war gebohren Im Jahr 1679 den 11.ten 9.bris (…), Johann Jacob ist gebohren worden im Jahr 1682. d. 5. 9.bris (…) Josias Christoph ist gebohren 1686 d. 25. Januari, Johann Heinrich ist gebohren worden 1689. d. 3. Martÿ – Andrer Ehe, Margaretha war gebohren 11694. d. 4. Junÿ (…) Phillipp Leobold ist gebohren 1699 d. 3. 9.bris

Héritier pour un quart de la maison, le baigneur Jean Henri Kiessel épouse en 1718 Anne Catherine Vetter, fille du facteur d’instruments Georges Vetter : contrat de mariage, célébration

1718 (7.8.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 57
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten und bescheidenen Johann Heinrich Kießeln dem leedigen baadern, S. T. H. Johann Jacob Kießels, beÿ hiesiger Statt Wohlverdienten Einspännigers vnd Statt trompeters beÿständlich gedachten seines Vatters wie auch H Friderich Bender des Bedienten beÿ dem Collegio sanitatis deßelben vogts, als dem Hochzeitern ane Einem,
So dann der Viel Ehr vnd Tugendsamen Jgfr, Annæ Catharinæ Vetterin des Ehrenachtbaren H. Geörg Vetter Lautenmachern vnd Burgers allhier Zu Straßburg Ehelichen tochter, vnd S.T. H. Johann Melchior Vetters Specirers Ihres H. Bruders als der Jgfr. hochzeiteron am andern theil
Actum Straßburg Sonntags den 7. August 1778 [unterzeichnet] Johann hein Rich Kießel Als hoch Zeiter, anna caharina Cettein als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 310, n° 1325)
1718. Mittwoch den 21.ten 7.mbrs Sind nach 2 mahl Proclamation ehelich copulirt worden Johann Heinrich Küßel der ledige bader, H Johann Jacob Küßel b. undt Statt Trompeter u. Einspännigers ehl. Sohn, und J. Anna Catharina, Georg Vetter b: und Lautenmachers auch Meelwägers ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Heinrich Kießel als hoch Zeitter, Anna Catharina Vetterin Als hoch Zeitt. (i 309, proclamation Saint-Thomas n° 934, i 165)

Jean Henri Kiessel meurt en 1735 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs. La part de maison héritée de sa mère revient à ses trois autres enfants. La masse propre à la veuve est de 108 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 232 livres, le passif à 296 livres.

1735 (7.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 27) n° 914 (869)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, Verändert vnd Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehrenachtbahre Herr Johann Heinrich Kießel der geweßene baader vndt Burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 15. Januarÿ dießes anstehenden 1735.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren des abgeleibten seel. verlaßener Voll: vnd halbbändiger Geschwisterde, vnd ab intestato rechtmäsiger Erben (…) fleißig invntirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme frau Annam Catharinam Kießelin gebohrne Vetterin, die hinterbliebene Wittib beÿständlich Hn Johann Reinhard Wagners hohlträhers Ihres hierzu In specie erbettenen beÿstandts (…) Actum In fernerem gegenseÿn H Johann Christoph Vetter, Lautennmachers der Wittib Brudern Montags den 7. febrr. 1735.
Der Abgeleibte seelig hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben Verlaßen wie folgt 1. Frau Annam Catharinam Hörderin gebohrne Kieselin, Diebold Hörder, des Von hier außgetrettenen Haußfeurers Ehefrau, beÿständlich H. Johann Daniel Stöber, Notariatus Candidati, In den Ersten fünfften Stammtheil. 2. H. Johann Jacob Kieseln, den Paßmentirern vnd burgern allhier, wo dem geschäfft nebst obgemelter seiner Schwester und H. Assistenten persönlich beÿwohnte, in den andern fünfften Stammtheil. 3. Hn Josias Christoph Kieseln den Sattler und burger allhier, welcher auch der Inventation persönlich abwartete, In den dritten fünfften Stammtheil, Welche dreÿ des Verstorbenen seel. vollbändige Geschwüsterde seind
4. Frau Margaretham Seitzin gebohrne Kieselin, Hn Johann Michael Seitzen des Schulmeisters Zu Romansweÿler vnd burgers allhier Zue Straßburg Ehefrau, welche Zwahr abweßend In dero Nahmen aber, weilen Sie keine procuration allhier gelaßen, so wurde aus E. E. Kleinen Raths Mittel Hierzu in specie deputirt S. T. H. Mathäus Edel Stuck: vnd Glockengießer Ehrenged. Ehrs. Kl. raths Jetzmahligen beÿsitzer. 5. Philipp Leopold Kieseln den blumenäartnern und burgern allhier, welcer dem geschäfft In persohn assistirte, dieße beÿd. seind des Verstorbenen Einbändig. geschwistere
Copia der Eheberedung – Copia Codicill reciproci,- Copia Nach disposition
Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ. Ohnerachtet In der Vorher copialiter einverleibten Eheberedung daß der beeden geweßenen Eheleuthen einander In die Ehe Zugebrachte Nahrung, weilen Sie sich dieselbe vor eÿgen reservirt expresse Versehen, daß dieselbe ordnunhsmäßig inventirt werde solte, so ist es dannoch unterblieben (…)

In einer allhier Zue Straßburg ane der S Barbaræ gaß gegen dem Pfahlgäßel vber gelegenen und Lehnungsweiß bewohnenden behaußung sich befunden als volgt
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. (E.T.) Nemblich ein Vierdter theil vor ohnvertheilt Von Vnd ane Hauß, Hoff, Hoffstatt sampt allen allen deren Gebauen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßburg ohnfern der Kirchen Zu St. Ludwig vndt St. Elisabethagaß, eins. neben Hannß Michel Schneider dem Leinenweber, ands. neben Caspar Kohl dem Gutscher, Hinden auf den hochfürstl. Rapolsteinischen Hoff stoßend, davon gehen Jahrs auf Mathiæ Apostoli 5 ß d Zinnß dem Stifft St. Thomæ allhier, so ohnvergreifflich Zu Capital gerechnet antreffen 5 lb. sonsten Gegen männiglichen über das Capital so in des Verstorbenen seel. Vätterlichen Verlaßenschafft gehörig freÿ ledig und eigen vnd ist solche behaußung durch die allhiesig geschworne Werckmeistere Vermög deren außgestellten schrifftlichen Abschatzung de dato 7. X.bris A° 1734. da deß Verstorbenen seines Vatters ssl. Verlaßenschafft Inventirt worden æstimirt pro 750. lb. abgezogen obenstehende 5. lb d, so verbleibt allhier annoch außzuwerffen übrig 745. lb. Mithin Zu dißortigen 4.ten theil 186. lb. Über die gantze behausung besagt ein teutscher Pergamentene Kauffbrieff mit allhießiger C. C. Stub anhangendem Innsiegel verwahrt dedato 28. Martÿ1664. mit altem N° 1 notirt, Ferner ein papÿerener Extractus auß der obern Feuerherren Memorial vom 22. febr. 1669. mit H Joh: Paul Grasecks eigenen handen subscribirt. Die übrige dreÿ Vierdte theilsolcher behaußung sind des abgeleibten seel. Vollbändigen geschwisterden vor ohnvertheilt Zuständig
Series rubricarum. Der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 18, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Goldenen ring 2, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung 60, Summa summarum 108 lb
Der Erben unveränderte und Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 11, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. baarschafft 33, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 186, Summa summarum 232 lb – Schulden 296 lb, In Compensatione 63 lb

Le passementier Jean Jacques Kiessel et Marie Elisabeth Pabst hypothèquent le quart de la maison au profit de l’hospice des vérolés

1735 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 441-v
Johann Jacob Kießel der Paßmentirer und Maria Elisabetha geb. Pabstin mit beÿstand H. Juncker und H. Rathh. Wörner
in gegensein H. Johann Paul Tromer Notarii Publici und Schaffneÿ verwalthers hiesigen Blatterhaußes – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, einen vierdten theil für ohnvertheilt ane einer behausung, hoff, gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ohnfern St Elisabetha gaß und der Kirch zu St Louis einseit neben Hannß Michael Schneider dem Leinenweber anderseit neben Caspar Kohl dem Kutscher hinten auff den Rappoltsteinischen hoff – von diesem gantzen hauß gibt mann auff Mathiæ apostoli dem Stifft zu St Thomæ 5 ß – als ein von seiner verstorbenen mutter Anna Margaretha geb. Jungin seel. ererbtes guth zu einem und seinen dreÿen geschwisterden zu übrigen theilen

Anne Catherine Kiessel veuve du fournier Thiébaut Hœrter hypothèque le quart de la maison au profit du mineur Jean Henri Schübler

1738 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 564
Fr. Anna Catharina geb. Kießelin weÿl. Diebold Hördter des haußfeurers hinterlassenen ohnbevögtigt wittib mit beÿstand ihres bruders Josias Christoph Kießel des satters
in gegensein Johann Heinrich Wiegel des goldarbeiters als vogts weÿl. H. Samuel Schüblers des holtzhändlers einigen sohns Johann Heinrich Schübler – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne einer Behausung, hoff, hindergebäu und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten beÿ der Kirch zu St Louis ohnfern St Elisabethæ gaß einseit neben Johann Michael Schneider des Leinenwebers, anderseit neben Caspar Kohl dem Kutscher, hinten auff den Rappolsteinischen hoff – von diesem gantzen hauß gibt man d. Stifft St Thomä 5 ß ahne ewigen zinnß – als ein theils von ihrer mutter weÿl. Anna Margaretha geb. Jungin auch weÿl. Johann Jacob Kießel stadt trompeters gewesenen Ehefrau theils von ihrem bruder weÿl. Johann Heinrich Kießel gewesten Bader ererbtes guth zu einem, und ihren beeden vollbürtigen geschwisterden zu übrigen zween dritten theilen

Jean Jacques Kiessel, Josias Christophe Kiessel et Anne Catherine Kiessel vendent par un acte provisoire devant notaire la maison au voiturier Pierre Gaspard Duboc moyennant 3 800 florins (soit 1 900 livres)

1743 (21.1.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 46) varia
d.d. 21.t Jan: 1744. Vergleich so Zwischen H. Johann Jacob Kießel dem Paßmentmacher, ferner H. Josiæ Christoph Kießel dem Sattler und dann Fr. Anna Cath: Hördterin gebohrner Keißelin, weÿl. Theobaldt Hördters, gewesenen Haußfrauw u. burgers allhier Nachgelaßener wittib, so ohnbevögtigt, samtlichen burgeren Zu Straßburg, als Verkäufferern der hernach gemeldten behaußung, ahne Einem
Und dann Hn Pierre Caspar Duboque, dem Fuhrmann und burgern hieselbsten, alß Käuffern ahe dem andern Theil, ahne hierzu End gesetztem datovor unterschriebenem hierzu requirirtem Notario geschloßen worden
Nemblichen und Zum Ersten So thut Er Johann Jacob und Josias Christoph beede Kießelische Gebrüdere Obgedacht vor sich und im Nahmen vor ernandter deri hiebeÿ abweßenden Schwester (…) die Ihnen gesambten 3.en Geschwüsterdten = gehörig auß dero Mütterlichen Verlaßenschafft herrührende Behaußung welche allhier zu Straßburg ahne der Sanct Elisabethæ gaß gegen dem Würthshauß à Ste. George beÿ St. Louis, 1. seit neben H Caspar Kohl dem Gutscher, 2: s: neben H. Michael Schneider dem Leinenweber gelegen, hinten aber auff den Birckenfeldischen Hoff stosset, von welcher behaußung man Jährlichen dem Stifft St: Thomæ Fünff Schilling d. ahne beschwährdte Zu Enntrichten schuldig, sonsten aber freÿ Leedig und eÿgen hierauff Verkauffen und Einraumen – um 3800 Guldten
Beschehen Straßburg Dienstag den 21.ten deß Monats Jan: A° Dni 1741.

Vente définitive passée à la Chambre des Contrats pour 7 600 livres tournois, correspondant à la somme ci-dessus

1744 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 33-v
Johann Jacob Kiesel dem Paßmentirer und deßen bruder Josias Christoph Kiesel der sattler, so dann deren schwester Fr. Anna Catharina geb. Kieselin weÿl. Theobald Hördter des haußfeurers wittib mit beÿstand Johann Frantz Laurhoß des schuhmachers
in gegensein Pierre Gaspar Duboc des fuhrmanns
eine behausung, hof, hinder gebäu und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten beÿ der kirch zu St Louis ohnfern St Elisabethä gaß, einseit neben Johann Michael Schneider dem leinenweber, anderseit neben Caspar Kohl dem kutscher hinten auff den Rappolsteinischen hoff – gibt mann auff Matthiä dem Stifft St Thomä 5 ß ane ewigen zinß – als ein ererbtes guth – um 1900 pfund oder 7600 livres tournois

Originaire de la Haye-Aubrée en Normandie dans le diocèse de Rouen, Pierre Gaspard Duboc épouse en 1734 Marie Agathe Rudloffin von Rohr, veuve du cabaretier Augustin Rocroix : contrat de mariage, célébration. Aucun des époux ne sait signer.
1735 (25.6.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
Contract de Mariage – Sr Pierre Caspar Dubock, natif de la hayée Aubrée en Normandie, assisté du Sr Guillaume Affin, Marchand Cartier et bourgeois de Strasbourg d’une part
et D° Marie Agathe Rocroix, née Rudloffin von Rohr veuve de feu Sr Augustin Rocroix, vivant Cabaretier au Cheval banc et bourgeois de ladite ville, assistée du Sr Louis Decret, Marchand Graissier et bourgeois audit Strasbourg, son Curateur, d’autre part
Fait et passé à Strasbourg Samedy ce 25° Juin 1735 – marque du Sr Caspar Dubocq, Marque de D° Marie Agathe Rocroix

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 87)
Hodie 27. die Junii Anno Domini 1735. (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt honestus adolescens Petrus gasparus Duboque ex Loco de la haye nuncupato et in Normannia sito, Diœcesis Rothomagensis oriundus, et honesta Maria Agatha de Rohrin, vidua defuncti Augustini Rocroy ambo in hac parochiâ commorantes, + signum sponsi + signum sponsæ (i 92)

Originaire de Thann en Haute-Alsace, Marie Agathe Rudloffin von Rohr épouse en 1723 le cabaretier Joseph May : contrat de mariage, célébration
1723 (24.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 95
Eheberedung Zwischen Herrn Joseph Maÿ dem Gastgeber und Burgern allhier als dem Bräutigam ane einem
So dann der Ehren: und tugendsameen Jgfr. Mariæ Agathæ Rudolphin von Rohr beÿ Tann auß dem ober Elsaß gebürtig weÿl. Mr Jacob Rudolph von Rohr, des geweßenen Schneiders und burgers daselbsten hinderlaßener tochter, als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern Theil getroffen
So beschehen Straßburg auf Donnerstag den 24.t Junÿ Anno 1723
[unterzeichnet] X des hochzeiters handzeichen, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 191)
Hodie prima die Augusti Anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joseph Maÿ Viduus Annæ Faber civis et caupo hujus civitatis et Maria Agatha Rudolphe von rohr filia Joannis Jacobi Rudolphe von Rohr civis et textoris dum viveret in Thanne diæcesis Basiliensis ambo commorantes in hac parochia, + signum sponsi + signum sponsæ (i 193)

Elle se remarie en 1730 avec le cabaretier Augustin Rocroix : contrat de mariage, célébration
1730 (22.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seind Sr Augustin Rocroix der Würth und Schirms Verwanthe auch Wittibr allhier, alß Hochzeitter ahne Einem,
so dann die Ehren Tugendsahme Fraw Mariä Agathä Maÿin, gebohrne Rudolffin von Rohr weÿl. Hn Joseph Maÿen auch geweßenen Würthß und Burgern zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib alß Hochzeiterin, andern theilß
So geschehen in Gegenwarth H. Jean François Cornu dit Duprez des Sattlers und burgers allhier des hochzeiters Kindts Erster Ehe geschwornen Vogts, J Diebold Wahlen des Wollenwebers und burgers allhier der hochzeiterin geschwornen Vogts, Straßburg d. 22. Aprilis 1730. (signé) Augustin rocroy, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath.)
Die 24. Aprilis 1708 (…) sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt honestus adolescens Augustinus de Rocroy dictus le flammand ex pago Pesché diœcesis Leodiensis et Agnes Gentil argentinensis ac filia legitima Caroli Gentil Sartoris et hic commorantis & Elisabethæ Tonnere (signé) augustin rocroix, Agnes gantiel (i 118)

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 27-v)
Hodie 14. Maÿ Anni 1730 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ fuerunt conjuncti Augustinus Roc Roy viduus et Maria agatha Rudolph von rohr vidua Josephi Maÿ ambo in hac parochia commorantes (signé) Augustin rocroy, + signum sponsæ (i 30)

Pierre Gaspard du Boc devient bourgeois par sa femme le 16 juillet 1735, trois semaines après son mariage
1735, 4° Livre de bourgeoisie p. 1022
Pierre Caspar du Bocq d. würth Von haÿe geb. erhalt d. b. Von seiner ehefr. Maria Agatha Rocroy hint. Wb. umb den alt. b. will beÿ E E Zunfft d. freÿb. dienen. Jur. eodem [16. Julÿ 1735]

Il devient tributaire chez les Fribourgeois le 19 juillet
1735, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 4) Dienstags den 19. Julj A° 1735 – Neu Z
Pierre Caspar Duboque der würth von Haÿe du prez in Normandie gebürtig, producirt burger Urkundt Von der Cantzleÿ Pfenningth. und Statt stall unterm 16.ten Julÿ 1735. unterschrieben, Krafft deren Er das burger Recht, auch darauffhin seiner Aussage nach von Gn. Hh. 3. denen XV.en den weinschanck au Cheval blanc würcklichen Erhalten, Ihme das Zunfft Recht Zu Conferiren.
Erkandt, weilen Er die würthßafft nicht Erlernet, daß derselbe gegen Erlag 12 lb 10 ß vor die Zunfft gebühr sambt der Dispensat : nebst 6 ß d Stubengeldt pro hoc A° Zu Erlegen, Schuldig seÿn solle, ded. et jur. auff die ordn. (dt. 12 lb 10 ß d Stubeng. 6 ß d)

Le greffier adjoint de la chambre de police fait lire devant les Conseillers et les Vingt-et-Un le décret qui autorise à établir six fiacres ou davantage à Strasbourg.
1749, Conseillers et XXI (1 R 232)
(p. 112) Montags d. 22. Decembris 1749. – E. Löbl. Policeÿ Gericht bedacht pt° Auffrichtung einiger fiacres.
Herr Wetzel Adjunctus deß Policeÿ Protocolls eröffnete diese Session mit ablesung deß beÿ denen actis sich befindlichen bedachts die Auffrichtung sechs und wo nöthig mehrerer fiacres in hiesiger Statt betreffend, welche nachdeme sich die HHn Policeÿ Richtere auf solchen beruffen confirmirt wurde und ferner Erkandt daß derselbe in formam Decreti solle gebracht in druck befördert und dem publico Kundt gemacht werden.

Acte par lequel Pierre Gaspard Duboc, Léon Cagnon et Louis Daudet s’associent pendant dix-huit ans pour exploiter les fiacres ou carrosses de louage
1750 (17.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 83)
furent presens le Sr Léon Cagnon Expéditeur de la Douane, Pierre Dubocq Maître voiturier et Louis Daudet receveur du Magazin aux Sels, tous trois Bourgeois de cette ville y demeurans, Lesquelles parties ont dit, reconnu et declaré s’être associées, ainsi qu’elles s’associent par les Présentes, Pour l’exécution du Bail passé le 20° du mois de décembre l’année dernière 1749 par la chambre de Police du Magistrat de cetted° Ville et confirmé par Messieurs de la chambre des Vingt et un le L’andemain 21 dud. mois de décembre de la même année, aud. Sieur Dubocq pour l’établissement qu’il a fait et commencé des Carosses de louage appellés vulgairement Fiacres à l’usage et commodite du Public pendant le temps et espace de 18 années qui ont commencé led. jour 21. dud. mois de décembre de l’année dernière et Finiront à pareil terme de l’année 1767, lad. société présentement contractée par les Srs comparans, sera sous les clauses et conditions ci après
3° Il sera établi un directeur auquel on donnera les instructions necessaires et des gages dont les associés conviendront (…)
13° Le Sr Pierre Dubocq reconnait que les Srs Léon et Daudet luy ont remis, Sçavoir led. Sr Leon la somme de 1800 livres et led. St Daudet celle de 2730 livres, lesquelles sommes ont été employées pour l’établissement dsedits Fiacres et seront remboursées des premiers profits, ainsi que ce que led Sr Dubocq a déjà avancé et pourra encore avancer pour lad. Entreprise avant aucun partage

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Pierre Gaspard Duboc à établir deux coches de relais supplémentaires à condition de verser chaque année 50 livres tournois à l’Orphelinat. Ils le renvoient aux préposés au bâtiment pour ce qui est de la jouissance de l’ancien manège au Grünauel (à l’extrémité orientale de la rue Sainte-Elisabeth)
1750, Conseillers et XXI (1 R 233)
Sr Dubocque wird auff eingegebenes Memoriale an eine Deputation verwießen. 66. erhalt erlaubnuß 2 Kutschen de relay auff zu richten. 70.
(p. 66) Montag d. 22.ten Junÿ 1750. – Christmann n. Sr Dubocque et Consortes des Entrepreneurs derer fiacres producirt unterth. Memoriale und bitten handelt Innhalt. Erk. werden Hh Stettmeister Von Klinglin H. Ammeister Faust H. XV. Kiehn und H. XXI. Brackenhoffer abgeordnet deß Imploranten begehren Zu untersuchen, Ihr gutdüncken darüber abzufaßen und solches alsdann wieder Vor Mhh Zu bringen, darmit als dann Ferner möge gesprochen werden was Rechtens.

(p. 70) Mittwoch d. 1.ten Julÿ 1750. – Sr Dubocque erhalt erlaubnuß 2 Kutschen de relay gegen Jährl. erlag 50 livres in das findling hauß auff zu richten, und begehrten platz aber ane die obere Bauherren verwießen
Ego truge ferner vor, daß nachdeme Sr Dubocque burger und Voiturier allhier den 22.ten dieses Monaths beÿ Euer Gnaden durch eine bittschrifft unterthänigst eingekommen, dahingehend Euer Gnaden geruheten Ihme 1.mo gnädigst Zuerlauben noch Zweÿ Kutschen de Relaye welche mit Numerie bezeichnet werden solten aufzurichten, Vor welche Erlaubuß derselbe alljährlichen 50. Livres weiters Zu erlegen sich anerbietet, so dann II.do die allhiesige Alte Reutschuhle entweder um einen jährlichen bodenzinß oder für einen gewissen preiß Kauflichen eigenthümlichen Zu überlaßen, so ist es Euer Gnaden beliebig gewesen eine hochansehnliche Deputation abzuordnen, welche diese petita untersuchen, Ihr Gutdüncken schrifftlichen darüber abfassen und wieder vor MHhn bringen möchte, Diesem Vorbescheid Zufolg haben sich hochgedache Hh Deputirte Zusammen gethan sich die Von des Imploranten beÿ MHh. den 22.ten Decembris jüngst eingegebene und von seithen Mhh. confirmirte submission vorlegen lassen, die heutige petita dagegen gehalten und nach gebauer der sachen Untersuchung gefunden, daß die begehrte Erlaubnus noch Zweÿ Kutschen de Relaye aufrichten Zu dörffen, dem publico Zu nutzen Komme, indeme je mehrere Kutschen seÿen je bequemer und exacter das publicum könne bedienet werden, beneben deme daß das petitum nicht wider seinen Bail lauffe sondern nur in solchem derselbe angewießen werde beÿ E. Löb. Policeÿ Gericht um dessen Erlaubnus geziemend anzuhalten, vor welche Erlaubnus der Unterthänige Implorant auch Von Freÿen stücken 50. li. dem allhiesigen Findling hauß alljährlichen Zu erlegen sich anheischig macht, dahingegen Vor die Vergönn: und Gestattung die 6. erstere fiacres auffzurichten ihme auch Keine stärckere Summ von löbl: Policeÿ Gericht selbsten ist angesetzt worden, also daß durch die Einwiligung in dissen begehen dem allhiesigen Findling hauß alljährlichen eine weitere Einnahm Von 50. Livres Zu wachse [p. 72] und da II.do beÿ Auffrichtung derer fiacres der Unterthänige implorant die hoffnung erhalten, daß Ihme Von denen hoch: und wohlverordneten herren Obern Bau Herren die dazu benöthigte plätze würden angewießen werden, so gehet dieselbe heutiges Tages Euer Gnaden geziemend an, Ihme die alte Reitschuhle under Vorgemelten bedingnußen Zu überlassen, Krafft Euer Gnaden gethaner Zusaage nun haben die hochverordnete Herren Deputirte die alte Reuschuhle als sehr bequem Vor solches Etablissement erachtet, um so da mehr wann solche länger ledig stünde, Zu beförchten wie daß solche von jemand anders und Zwar unter beschwerende Bedingnussen möchte angesprochen werden, deßentwegen davor gehalten, daß dem Imploranten solcher gegen einen jährlichen boden Zinß welchen Ihme die hoch und Wohlverordnete Herren Ober Bau Herren ansetzen möchten solte überlasen werden, diese sämtliche Umstände haben die hochverordnete Hh. Deputirte bewogen Euer Gnaden anzurathen, so wohl dem Imploranten gebettene Erlaubnuß Zweÿ Kutschen de Relaye gegen einer jährlicher Erlag von 50. Livres welche sich auf seine gantze Lehnung erstrecken solle, und dem allhiesigen Findling hauß applicable Zugestatten als auch der platz der alten und nicht gedeckten Reutschuhle Ihme Vor einen jährlichen und Von denen hoch und wohlverordneteen Oberen Bauherren Zu regulirende bodenzinß gratiose Zu überlassen
Die Herren Deputirte bezogen sich auf Vorstehende bedacht Hierauf wurde Auf Ansuchen Hren Stettmeister Von Gail den Imploranten mit gebettener Erlaubnuß Zweÿ Gutschen de relaye aufzurichten gegen einer jährlichen Erlag von 50 livres in das Findling hauß willfahrt, wegen den platz aber der Verlangten entdeckten Reutschule oder deß so genanndten Grünäugels ist derselbe an die Hochverordnete Herren Obere bau herren Verwießen worden, welche diesen platz in augenschein nehmen, die länge und breite desselben abmessen und diese sämbtlche Umstände wieder beÿ Mhh Vobnringen möchten, darmit auf dießes hin dem Imploranten ein poportionnalicher Boden-Zinß könte angesetzt werden.

Marie Agathe Rudloffin von Rohr, femme du roulier et entrepreneur des fiacres Pierre Gaspard Duboc, meurt en septembre 1751 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre au veuf est de 590 livres, celle propre aux héritiers présente un déficit 21 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 528 livres, le passif à 14 276 livres

1751 (12.10.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 25) n° 351
Inventarium über weÿl. Fr. Mariæ Agathæ gebohrener Rudloffin von Rohr, H. Pierre Caspar Duboque, deß Roullier und Entrepreneur des Fiacres wie auch burgers zu Straßbg. gewesener Ehefr. seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1751. (…) des güther Fuhrmanns und Entrepreneur des Fiacres wie auch Burgers Zu Straßb. geweßene Eheliche Haußfraw, welche am dienstag den 7. deß Jungst verfloßenen Monaths Sept: auß dieser Jammervollen Welt seelig abgeschieden, hinter Ihro Zeitlich verlaßen. Welche Verlaßenschafft auff des sowohlen von vorgemelten hinterlaßenen Wittiber alß auch der Abgeleibten seel. nach todt ab intestato (…) Erben, Auf Ansuchen Erfordern und Begehren durch Ihme deù Wr. obgedacht, wie auch H. Johannes Duboque den Kauffhauß knecht undt burgern, den im Hauß sich auffhaltenden Vettern, wie auch Jacob Hardtmann gebürtig von Maursmünster der in gott ruhendten Fr. Schwester Sohn hiernacher gemeldet, So dann Fr. Elisabetham Conrois, gebohrner Gündterin wittib, so eine hiesige Schürms: verwandte vndt haußhälterin, wie auch Margaretham Vannier gebürtig von Mittelbronn die dienstmagd im hauß (geäugt und gezeigt) – So beschehen vnd angefangen in obgmeldt Königl. Statt Straßburg Dienstags den 12.r deß Monatgs oct. A° Dni 1751.
Denominatio haeredum, Die Verstorbene Fr. Duboque gebohrene Rudloffin von Rohr seel. hat ab intestato zu Ihren rechtsmäßigen Erben verlaßen wie Volget, Nemblichen vndt I.mo Weÿl. Fr. Margaretha Dupré geb. Rudloffin von Rohr, mit auch weÿl. Sr Jean François Dupré gew. Sattlermeisters zu Straßb. dero Ehemann seel. erzeugter v. nach Todt verlaßener einige tochter Namentlich Jungfrau Maria Anna Dupré, weche mit beÿstandt S.T. Herrn Jacob Michels J.U. Lti und beÿ E.E. Kl. Raths allhier Procuratoris et Advocati ordin. auch vornehmen Burgers Zu Straßburg dießer Verlaßenschafft Inventur Persönlich beigewohnet hatt, der Verstorbenen seel. Schwester Tochter, 2.do Jungfrau Maria Anna Rudloffin von Rohr, so ebenfalls major: aber Kranckheit halben alß Pfründterin in allhießigem Mehrern Hospithal recipiret vndt auffgenommen worden, welche anhaltenden Unpäßlichkeit beÿ solchem Geschäfft in Persohn nicht hat Erschienen Können, dahero dann deroselben Interesse hierbeÿ durch den den heracher benandten auß E E Kl. Raths Mittel hierzu deputirten Herrn Deputatum observirt worden, Mithin der Fr. seel. eheleiblichen Schwester, 3.tio die Viel Ehr: und tugendbegabte Frau Catharina Götzin geb. Rudloffin von Rohr, Etienne Götz deß burgers zu Maures Münster Eheliche Haußfrau alß der abgeleibten Fr. seel. halbschwester,so Abweßend In deren Namen S. T. Herrn Frantz Joseph Hardtman er Zeit *tirender Aumonier au Fort de Pierre allhier alß deroselben in Erster Ehe erzeugter herr Sohn (…) constituirter H. Mandati sothane Inventations geschäfft in Persohn beÿgewohnet hat
Weilen aber die vorher gemeldte 2. Letstere Erbinnen allhier ohnverburgert, alß ist auß Mittel E. E. Kleinen Raths (…) abgeordnet worden der wohl Ehrenvest, Kunsterfahrene vnd Hochgeehrte Herr Johann Erasms Boeckler Chirurgus in allhiesigem Merern Hospital des E. E. Kl. Rath dermahliger Wohlmeritirten Beÿsitzer, welcher in Persohn solchen Inventations Geschäfft abgewartt vndt seiner Principalen Interesse beobachtet hat

Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der St. Elisab. gaß ohnweit der Kirch zu St. Louis gelegenen in dieße Verlaßenschafft eÿgenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden wie folget
An höltzern u. Schreinwerck, Auff der obersten bühn, Inn dem Gemach N° 1, Inn dem Gemach N° 2, Inn dem Gemach N° 3, Inn der Cammer auff dem Gemach N° 4, Gem: N° 5, Auff dem Gang, Inn der obern Vorderen Stub, Inn der Stub Cammer, Inn der Obern Kuchen, Inn dem Gemach neben der Wohnstuben, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Inn dem hoff, Inn der Wohnstub Cammer
(f° 32) Eÿgenthümb ahne einer Behaußung. (T.) Nemblich eine Vordere: vnd Hindere Behaußung sambt dem darahn gelegenen Hoff, Hoffstatt mit allen derselben Zugehörd., Rechten vndt Gerechtigkeiten, so gelegen allhier Zu Straßb. ohnfern der Kirch de St Louis auff der St Elisab. gaß, 1.s neben Joh: Michael Schneidter dem Leinenweber 2.s neben Caspar Kohl dem Gutscher, beed. burgern Zu Straßb. hinden auff den so genandten Rappolstein. hoff stossend, wavon man Löbl. Stift St. Thomæ allhier Jährlich auff St Mathiæ Apostoli fünff schilling ahne Ewigen Zinß zu reichen schuldig gewesen Aber vndt außer denen ersteren hieunten passive eingebrachte, 3000 lb d gegen männig. freÿ Leedig vnd eÿgen vnd ist demnach solche behauß. cum appertinen: durch (die Werckmeistere) Zufolg dererselben sub dato 11. oct. 1751. ausgestellt vnd Zu mein deß Notarij Conceptum gelüfferten Abschatzung Scheins für freÿ ledig vndt Eÿgen æstimirt vndy angeschlagen word. für vnd Vmb 4000 gulden. Hiervon aber ist Abzuziehen obigen (…) onus, welches zu doppelten: Jedoch ohnpræjudicirl. Cap. gerechnet zu 10. lb. Nach welchem Abgang (…) 1990 lb, Über die Vorher beschriebene Behaußung aber Meldet ein auß allhies. C.C. Stuben sub dato 20. Jan. 1744.in Frantztzos. Sprach gefert. Pergam. vnd mit deroselb. anhangendem größeren Inns: verwahrten Kauffbrieff Welcher beÿ gegenw. Verl. Inventur mit Lit A. notirt worden. Weither i. älterer d° auß d° welcher datiret d. 25. tag deß Monaths Martii de A° 1664. Welcher mit altem N° 1 dermahlen aber gleich den Vorhier allegirt. Kauffbrieff mit Lit. A. bemerckt worden
(f° 33) Eÿgenthümb ahne einer auff Löbl. Statt Allmendt Neu Erbauten Stallung Gutschen Schopff wie auch Mansarde. (T:) Nemblichen eine Neue in A° 1750 auff Löblicher Stadt Straßburg Allmendt aufferbaute Stallung wie auch Gutschen Schopff salbt einer darauff befindlichen Mansarde worinnen i. Stub u. Kuchen und etliche Kammeren Heu: buhnen höffel und bronnen samb alle deren zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten (:Grund und boden Löbl.r Stadt Straßburg Pfenningthurn gehörig:) so gelegen allhier auff dem so genandten Grün äuel ohnweit der alten Reit: bahn (…)
(f° 37) Bericht Gegenwärtige Verlaßenschafft concernirend (…)
Ergäntzung deß H. Wrs Abgegangenen Ohnv. Vermögens. Nemblichen es hat der hinterl. H. Wr auff die gegebene handtreu versichert, daß er Zwar eine Considerable summa ahn baarem Gelt in die Ehe zugebracht, aber währender Ehe völlig außgegeben (…)
(f° 39-v) Ergäntzung der Fr. Ermanglenden ohnveränd. guth. Alß Ihres vorherigen Ehemanns seel. d. 17. des Monaths Febr: in A° 1735. beschehenes tödlichen von hinnen Scheiden (…) Augustin Rocroix
(f° 43) Copia unterm 25. junÿ 1735 Vor mir unterschriebenen aufgerichteten Notario Heuraths: Verschreibung (…)
Abschatzung der fiacker (N° 1-14)
Norma hujus inventarii. Deß H. Wittibers ohnverändert Natural Posten, Sa. Silbers 20 lb, Sa. der Schulden 350 lb, Ergäntzung 220 lb, Summa summarum 590 lb
Dießemnach Volget auch die beschreibung der Erben ohnveränderten Guths, Sa. hausraths 94 lb, Sa. Silbers 8 ß, Sa. Goldenen Rings 1 lb, Ergäntzung 232 lb, Summa summarum 328 lb – Schulden 350 lb, Passiv onus 21 lb
Endlichen wird auch die gemeine verändert und theilbahre Verlaßenschafft inventirt und beschrieben, Sa. hausraths 491 lb, Sa. Mehls 9 lb, Sa. Specks und geraucht Fleischs 6 lb, Sa. Weins wie auch leerer Faß 89 lb, Sa. Gutschen oder Fiacres sampt den darzu gehörig Schiff und geschirr 2158 lb (worundter ahne Fiacres 1435, Pferdt 723), Sa. Heu, Haber und Stroh 496 lb, Sa. Güther Wägen 537 lb, Sa. Kuhe 6 lb Sa., Schwein 9 lb, Sa. Silber geschirrs 117 lb, Sa. goldenen Ringen 2 lb, Sa. baarschafft 254 lb, Sa. Eigenth. ahn j. Behaußung 1990 lb, Sa. Neue Stall 1030 lb, Sa. Schulden 3324 lb, Summa summarum 10.528 lb – Schulden 14.276 lb, Compensando 3747 lb
Copia der von denen hernacher benandten beeden Erbinnen sub dato 8. Martij in Anno 1752 beschehenen Renunciation
– Abschatzung Vom 11:t 8.bris 1751. Auff begehren Herren Pierre Casper Dubock, ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Elisabethen Gaß beÿ St Louis einseit neben Johan Michael Schneider dem Weber, anderseits neben Casper Kohlen dem Gutscher und hinden auf den Rappolsteinischen hoff stossendt gelegen, neben der Einfahrt dießer behaußung ist ein Keller, in dem Ersten Stock seÿndt Zweÿ Stuben, ein Küchen und etliche Kammeren, der Zweÿte Stock ist dem Erstern Gantz Gleich, darüber ist der tagstul so mit breidt Zieglen doppelt gedeckt, worunder eine besetzte binne hatt auch einen gewölbten Keller, hoff und bronnen, ferner befindet sich ein Stallung und heÿbühn worüber der tagstuhl mit breit Zieglen, doppelt Gedeckt, noch ferner befindet sich auch ein nebens Gang und Schopf mit halben tächeren, so mit breit Zieglen einfach gedeckt, Von uns den Unther schriebenen der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtig Keit, dem Jetzigen Wert nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und um Vier Taußent Gulden
Der zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff dem Grün Aüel gelegen, so beÿder seÿt auff den Allmendt Stossend hinten Aber auff eine Stallung dem Mehrern Hospitahl gehörich, solcher begriff bestehet in einer Stallung und Gutschen Schopf worüber eine Mançarde darinnen ein Stübel, ein Kuchen, und etliche Kammeren, Item die Heÿ bühne hatt auch ein höffel und brunnen, Ist auch Von uns den Unther schriebenen, der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere nach Vorher beschehener besichtigung, mit aller Ihrer Gerechtig Keit, dem Jetzigen Werth nach æstimirt und an Geschlagen worden Vor und um Dreÿ Taußend und Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß münsters, Werner Werckmeister

Pierre Gaspard Duboc hypothèque sa moitié de maison au profit du capitaine Charles Escalier et de sa femme Elisabeth Meyer

1752 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 27-v
Pierre Gaspar Duboc entrepreneur des fiacres
H. Charles Escalier aide major capitaine des portes hiesiger Citadelle und Catharina Elisabetha geb. Meÿerin – schuldig seÿen 5000 livres tournois
unterpfand, unvertheilte helffte ane einer behausung, hoff, stallung und hoffstatt mit allen deroselben zugehör und rechten beÿ der kirch zu St Louis und St Elisabetha gaß, einseit neben Johann Michael Schneider leinenweber, anderseit neben Caspar Kohl kutscher, hinten auff den Rappolsteinischen hoff – von der gantzen behausung gibt man dem Stifft St Thomas 5 ß ewigen zinß

Pierre Gaspard Duboc hypothèque sa moitié de maison au profit du marchand Bernard Rey

1752 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 281-v
Pierre Gaspar Duboc entrepreneur des fiacres
in gegensein H. Jean Rey des handelsmanns innamens seines bruders und handelsmanns H. Bernard Rey – schuldig seÿe 6000 livres tournois
unterpfand, erstlich die unvertheilte helffte ane einer behausung, hoff, stallung und hoffstatt beÿ der Kirch zu St Louis ane St Elisabetha gaß, einseit neben Johann Michael Schneider dem leinenweber anderseit neben Caspar Kohl dem kutscher hinten auff den Rappolsteinischer hoff,
so dann die zum behuff derer fiacres neu erbaute behausung auff dem Grünauel gelegen

Les autres loueurs de carrosses demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de faire annuler l’autorisation accordée à Duboc d’exploiter des fiacres en alléguant qu’ils rendent le même service à moindre prix.
1753, Conseillers et XXI (1 R 236)
die Von M.en Hh.en Sr Dubocque ertheilte lehnung pt° derer Fiacres Von denen samtl. lehngutschern angefochten und deren suppression begehren. mit anerbiethen das publicum wohlfeiler Zu bedienen. 73.
(p. 73) Montag den 9.ten Aprilis 1753. – die lehngutschere alhier begehren die suppression des Sr Dubocque Von Mherren gegebenen lehnung pt° der fiacres, und offeriren anbeÿ das publicum wohlfeiler als gedachter Duboque Zu bedienen werden, mit ihrem begehren an eine Deputation verwiesen

Pierre Gaspard Duboc se remarie avec Elisabeth Gunder, veuve de Nicolas Gonnet : contrat de mariage, célébration
1756 (30.4.), Not. Revoire (6 E 41, 705) n° 12
Contrat de mariage du 30 avril 1756 – furent presents, Le Sr Pierre Gaspard Duboc Bourgeois entrepreneur des fiacres de cette ville, veuf de défunte agathe Derors d’une part
Et demoiselle Elisabeth Gonderine veuve de de Nicolas Gonnet aussy bourgeois de la ville de Strasbourg, assistée et Conseillée à l’Effet des presentes du Sr Claude Perroy, Bourgeois de cette ville son assistant aussy cy present d’autre part
2° a été convenu et accordé entre lesd. futurs qu’il n’y aura point de communauté de biens
3° Et comme Il a été reconnu que lad° demle veuve Gonnet future épouse n’a aucun bien meuble ni immeuble, Led. Sr Duboc voulant luy assurer de quoy vivre si elle luy survit, Il a declaré que par forme de douaire prefixe et sans retour Il lut donnoit et assuroit sur le plus Clair de ses biens une pension viagère de 250 livres par an (…)
et la jouissance d’un logement pendant sa vie au deuxième Etage dans sa maison rue Ste Elisabeth qu’il occuppe presentement, led. logement Consistera en quatre appartements, Sçavoir Cuisine, Poëlle chambre et cabinet a prendre le tout du côté du Sr Schneider, un petit magazin a bois qui est au bas du petit Escalier et la petite Cave qui est a côté dud. Magazin – marque du sieur pierre Gaspard Dubocq, marque de la future épouse +

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 48)
Hodie 4. mensis maii anni 1756 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt petrus gaspardus dubocq civis et Redharium director viduus Def.tæ mariæ agathæ de Rohr et eilzabetha gondevin vidua defuncti nicolai gonnet ambo ex hac parochia, nota sponsi P.D.B., nota sponsæ + (i 194)

Originaire de Commelle en Dauphiné, Nicolas Gonnet épouse en 1740 Elisabeth Gunder, originaire de Bolsenheim près d’Erstein (la mention diocèse de Metz est erronée, le mariage des parents Gunder a lieu à Bolsenheim en 1695)
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 161)
Anno domini 1740. die 8. mennsis februarii (…) sacro Matrimonii vinculo conjuncti nicolaus gonnet, defunctorum josephi gonnet et Mariæ gaillard conjugum in parochia de comelle diœcesis viennensis commorantium filius a triennio in hac parochia commorans, et Elisabetha gunterin defunctorum georgii gunter et Catharinæ denningerin conjugum in parochia de Bolsenheim diœcesis Metensis commorantium filia a sex annis in hac parochia commorans, + signum sponsi + signum sponsæ (i 84)

Mariage, Bolsenheim (cath. f° 4-v)
Georgius gunder filius joannis gunder defuncti ex Hintzen* et Catharina Denningerin filia Jacobi Denninger ex Bolsenen (…) contraxerunt 3. Octob. anno 1695. (i 6)

Testament et codicille de Pierre Gaspard Dubocq
1756, Not. Revoire (6 E 41, 705)
1756 N° 9 Testament – Sieur Pierre Gaspard Dubocq Bourgeois et Entrepreneur des fiacres de cette ville
N° 10 Codicille – Sieur Pierre Gaspard Dubocq

Pierre Gaspard Dubocq meurt en 1774 à Marlenheim en délaissant des héritiers testamentaires. Les experts estiment la maison 1 730 livres. L’actif de la succession à Strasbourg s’élève à 3 537 livres, le passif à 2 922 livres, le solde étant insuffisant pour délivrer les différents legs du défunt. L’actif de la succession à Marlenheim s’élève à 5 322 livres, le passif à 348 livres

1774 (14.10.), Not. Zimmer (6 E 41, 1419) n° 352
Inventaire de la succession du S. Pierre Dubocq vivant Entrepreneur des Carosses de cette ville de Strasbourg Bourgeois de lad. ville dressé l’an 1774.
Inventaire et Description de tous les biens meubles et immeubles generalement quelconques délaissés par feu le Sr Pierre Dubocq, vivant Entrepreneur des Carosses et bourgeois de cette ville de Strasbourg après son decès arrivé à Marlenheim le 24 octobre dernier, Lesquels biens ont été inventoriés à la requête du Sieur Pierre Poigné, Entrepreneur desd. voitures et bourgeois de lad. ville de Strasbourg et Dlle Magdeleine née Desruë son épouse (…) Fait à Strasbourg ce 14 octobre 1774.
Feu le Sr Pierre Dubocq, en vertu de son testament nuncupatif reçu par M. Lacombe Notaire royal en cette ville en presence de sept temoins le 31. May 1774 a institué et delaissse pour seuls et uniques héritiers savoir 1° Le Sr Pierre Poigné, Entrepreneur des Carosses et bourgeois de cette ville de Strasbourg et Dlle Madeleine Desrües, Epouse dud. Sr Poigné assistée de dud son mari, tous deux à ce presens pour les objets mentionnés en l’article 4 dud. testament, 2.do le Sr François Dubocq, bourgeois et habitant de Colletot en Normandie pour les parties désignées et à lui assignées par l’article 6 dud. testament

Trouvé dans une Maison sise en cette ville de Strasbourg rue de Ste Elisabeth appartenant à la succession ainsi que’il suit savoir
Au premier étage, Dans la Chambre N° 1, Dans la Chambre N° 2, Dans la Chambre N° 3, Dans le poele N° 4, Dans la Cuisine – Au second Etage, Dans la Chambre N° 1 Dans la cour, Dans la cave
Propriété d’une Maison et autres Bâtiments. Sçavoir une Maison, Cour et fond, avec tous ses appartenances droits et dépendances située en cette ville de Strasbourg, ruë St Louis, d’un côté la D° Haan, de l’autre Dominique Germain, Cocher et bourgeois de cette dite Ville, par derrière Cerf Behr, Juif Negociant ci devant l’hôtel de Ribeaupierre, dont on paye annuellement une rente foncière 20. livres, outre cette Rente foncière et quitte de toutes autres Charges, estimée par les Sr Werner et Huber Experts jurés de cette ville suivant leur billet d’estimation joint à la Minute du 8° novembre 1774 à la somme de 7000 livres. De cette somme il convient de deduire lad. rente de 20 l. faisant en double ppal. a rasion de 4 pour cent, 4. Deduction faite de lad. rente de la manière que dit est l’estimation de lad. Maison se monte à la somme de 6500 livres. La propriété de lad. Maison est constatée par acte passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 20° janvier 1744
Plus un Bâtiment situé en cette Ville au Canton dit Grünauwel servant d’Ecurie et Remise pour les fiacres (…)
Observations concernant lad° succession et le présent Inventaire (…)
Maisons et autres Bâtiments scitués au bourg de Marlenheim, suivant l’inventaire reçu par M° Schneider, Greffier residant aud. Marlenheim commencé e 24 octobre 1774 renfermant les biens delaissés par feu led. S. Dubocq aud. bourg
Etat sommaire du présent inventaire. Observation. Copie du Contrat de mariage entre feu le Sr Dubocq et Dlle Elisabeth Gonderin sa veuve passé devant M° Revoire vivt. Notaire juré de cette ville le 30 avril 1756.
Copie du Testament nuncupatif dud. Sr Dubocq reçu par M° Lacombe le 31 May 1774. Copie du Codicille dud. défunt reçu par led. M. Lacombe le 11 juin 1774.
Biens délaissés par le défunt, total des meubles 168, total des voitures, chevaux et harnois appartenant au Sr Pierre Poigné et à son épouse 2386, total du foin, avoine et paille 99, total de l’argenterie 61, total de d’argent comptant 240, total de de la Propriété d’une maison 8500, total des dettes actives 2700, Total général 14.155 livres – Dettes passives 11.690 livres, déduction faite 2464 livres. Par contre le défunt a légué 8548 livres, Partant il appert que la masse active du défunt n’est pas suffisante pour l’acquit des legs de la somme de 6083 livres. Dans ces circonstances il n’y aura que les deux premiers legs faits pour causes pies à déduire en plein sur la dusd. masse se montant à 48 livres, La masse active se monte à 2464 livres
S’ensuit la Description des biens délaissés par led. Sr Dubocq au bourg de Marlenheim Meubles 5800 livres Et au prix du Stall par la deduction d’un tiers de lad. somme 3867 livres, argent comptant 450, Maisons 10.630, réduite aux deux tiers du consentement de Mrs les trois du Stall 7086 livres, Immeubles au ban de Marlenheim 11.758, déduction faite du tiers 7838, Dettes actives 2046, Total général 21.289 livres – Dettes passives 1393
Somme finale du Stall 22.360 livres
Copie du Contrat de mariage (…) – Copie du Testament nuncupatif (…) – Copie du Codicille (…)
Abschatzung Vom 8. Nober 1774. Auff begehren Weil H Frantz Caspar Dibock des gewesenen anderberinner der fiacker hiender Lasener Erben ist Eine behausung alhie in der Statt Strasburg ane S. Luÿser gas Gelegen Ein seites Neben H scharmen dem Kutscher ander seites Neben Frau Hann witib und hienden auff hertz beher stosent Gelegen solche behausung bestehet in Forder Zweÿ Nebens und hiender Gebeÿ worinnen Zweÿ Stuben Zweÿ Kichen und Ettliche Kammern Dar jberr seindt der dach stuhl mit breitziglen belegt hat auch ein gewölbter Käller hoff und brunen Vor und vmb Dreÿ Thausent Fünff Hundert Gulden
Der Zweÿte Begriff ist Auch alhie in der Statt Straßburg i dem Grienengall gelegen (…)
[unterzeichnet] Werner, Huber

Mentions de Pierre Gaspard Duboc dans différents registres
1752, Protocole des Quinze (2 R 162) H. Dubocq Entrepreneur des fiacres contra die Huffschmidt. 73-v
1753, Protocole des Quinze (2 R 163) Pierre Dubocq Entrepreneur des fiacres contra Sattler 413, 494, R 66
1754, Protocole des Quinze (2 R 164) Pierre Dubocq, contra teutschen Sattler 13. 106-112, 129, 334, 358, 371, 435, 466, 478, 505, 511, 542
1762, Protocole des Quinze (2 R 174) Pierre Dubocque Ca. Bestätter 1.
1764,Protocole de la tribu du Miroir (XI 278) Mittwochs den 12. Decembris 1764
Dubocq wegen Spedition gestraft – Peter Dubocq der Fuhrmann
1765, Protocole des Quinze (2 R 177) Caspard Pierre Dubocq contra E. E. Zunfft der Spiegel, 151, 172, 256, 290, 484
1776, Protocole des Quinze (2 R 187) Pierre Dubocq für eingegangenen Waaren am Wickhäußel. 212

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 8 600 florins (4 300 livres) sur un total de 12 200 florins. Le redressement est réduit d’un tiers.
1775, Livres de la Taille (VII 1180) f° 186
Freÿburger N° 3575 – Weÿl. Pierre Caspar Dubocque geweßenen Entrepreneur des Carosses de cette ville und burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Zimmer.
Concl. final. jnvent. ist fol. 128, 22.360 li. 8 s die machen nahe 11.200 fl. verstallte 2600 fl. Zu wenig 8600 fl.
Wovon nachtrag 6 jahr in duplo 154 lb 16 ß
und 4 Jahr in simplo 51 lb 12 ß
Ext. Stallgeld pro 1774 & 1775, 16 lb 10 ß
geb. 12 ß
Abhandlung 10 lb 2 ß 6 d (zusammen) 227 lb 2 ß 6 d
Vermög Erkandtnus derer obern Stall herren Von 20. Februarÿ Ist der Nachtrag auff 103 lb 4 ß moderirt worden, restirt 123 lb 18 ß 6 s
dt. 22. Martÿ 1775.

Originaire de Bourgtheroulde dans le diocède de Rouen, le voiturier Pierre Poignée (Pierre Pougnée) épouse en 1758 Marie Madeleine Desrues, native d’Etrébille en Normandie, nièce de Pierre Gaspard Duboc : contrat de mariage, célébration
1758 (20. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 100)
Contrat de mariage – furent presens Pierre Poignée, Voiturier Bourgeois de cette Ville y demeurant fils de feu Antoine Poignée, vivant laboureur du Bouteroute en Normandie et de Marie Anson sa veuve, ses pere et Mere, faisant, stipulant et agissant pour luy et en son nom du consentement qu’il dit avoir de Mad° veuve Poignée sa Mere, d’une part
Et Le Sr Pierre Gaspard Dubocq, Bourgeois et Entrepreneur des fiacres de cette ville, au nom et comme ayant pouvoir exprès d’Alexandre Desrues, Laboureur a Estreville en Normandie et de Madeleine Dubocq, au nom de Marie Madeleine des rues leur fille mineure et sa niece (procuration à pont audemer)

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 84)
Hodie 26. mensis Septembris 1758 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Petrus poignet oriundus ex Bourtheroude Diœcesis Rotomagensis filius antonii poignet et mariæ anson conjugum et maria magdalena Desrüe oriunda ex destreville Diœcesis Rotomagensis filia alexandri Desrüe et magdalenæ Dubocq conjugum ambo commorantes in hac parochia (signé) Pierre Pougnée, + nota sponsæ (i 44)

Pierre Poignée obtient une promesse d’admission à la tribu de la Mauresse le 26 juin 1755. Il devient tributaire le premier octobre suivant après être devenu bourgeois (les registres manquent pour l’année en question)
1755, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 260)
(f° 262) Donnerstags den 26.ten Junÿ Anno 1755 – Accordirter Vertröstungs Schein zum Burger und Zunfft Recht
Pierre Poigné, der Fuhrmann aus der Normandie gebürtig, bittet durch Pierre Dubocque den Entrepreneur der fiacres ihme einen Vertröstungs Schein Zu Erlangung des hiesigen Burger und dißortigen Zunfftrecht mitzutheilen.
Erkandt, gegen Erlag der Gebür jedoch mit der Condition willfahrt, daß wann der Implorant mit der Zeit sich um den Fastenspeishandel anmelden und denselben auch erlangen wird, Er als dann die Gebür davor als ein frembder Zu erlangen schuldig seÿn solle. dedit 2 ß

(f° 270-v) Mittwochs den 1.ten Octobris Anno 1755 – Neuer Leibzünfftiger CR
Pierre Poigné, der Fuhrmann aus der Normandie gebürtig, producirt Cantzleÿ, Pfenningthurn und Stallschein vom 14.den und 16 Julÿ jüngst und haltet um das Zunfftrecht an.
Erkandt, gegen Erlag der Gebür Willfahrt, dedit vor das Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor die Feur Eÿmere 3 ß 4 s, Vor doppelt Einschreibgeld 4 ß, (zusammen) 1 lb 12 ß 4 d So dann vor das Findlinghauß 6 ß 2 d

Pierre Poignée meurt en 1781 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à 1 700 livres. La masse propre à la veuve présente un déficit de 230 livres, celle propre aux héritiers de 188 livres. L’actif de la communauté s’élève à 843 livres, le passif à 1 238 livres

1781 (26.1.), Not. Zimmer (6 E 41, 1426) n° 478
Inventaire de la Succession de feu le Sr Pierre Poigné, vivant Entrepreneur des Carosses de cette ville et bourgeois de lad. Ville, dressé l’An 1780. – après son décès arrivé en lad° ville le 25 décembre 1779. Lesquels Biens ont été inventoriés à la Requête de Dlle Marie Madeleine nées Desruë, Veuve de feu led. S. Poigné, assistée de M. Jean Louis Ramé, Conseiller du Roi, l’un de ses Juges à la Maréchaussée d’Alsace et Baillif des Terres de la Noblesse de la Basse Alsace – Fait à Strasbourg ce 26 janvier 1780.
Feu led. Sr Poigné a delaissé pour ses seuls et uniques héritiers ab intestat savoir 1° Jean Baptiste Poigné, âge de 15 Ans ou environ et 2.do Pierre Poigné, agé de 4 ½ ans, Tous deux Enfans procréés par le Défunt avec lad. Dlle Marie Madeleine née Desruë sa Veuve et ses seuls et uniques héritiers ab intestat pour égales Portions, Au nom desquels a été présent à la Confection de cet Inventaire le Sr Pierre Francin, Chef de Cuisine chés Msgr. De Lord, et bourgeois de cetted° Ville, en qualité de tuteur établi par Justice auxd. deux héritiers

Trouvés dans une Maison sçituée en cette Ville de Strasbourg Ruë de Ste Elisabeth, appartenante à lad° succession et inscrite ci apràs ainsi qu’il suit Savoir
Meubles et effets. Au premier Etage, Dans la Chambre N° 1, Dans la Chambre N° 2, Dans la Chambre N° 3, Dans la Chambre N° 4 – Au second Etage, Dans la Chambre N° 1, Dans la Chambre N° 2, Dans la Chambre de la servante
Propriété d’une Maison et autre Bâtiment. Sçavoir une Maison, Cour et fond, avec toutes ses Appartenances, Droits et Dépendances, sçituée en cette ville de Strasbourg, Ruë de St Louis, d’un côté la D° Haan, de l’autre Dominique Germain, Cocher et bourgeois de cette dite Ville, par derrière Cerf Behr, Juif Negociant cidevant devant l’hôtel de Ribeaupierre, dont on paye annuellement une Rente foncière 20. l à (-), outre cette Rente foncière et quitte de toutes autres Charges, estimée par les Sr Huber, Goetz et Kaltner, Experts jurés de cette ville, suivant leur Billet d’estimation joint à la Minutte du 28 janvier 1780 à la somme de 6800 livres. De cette somme il convient de deduire lad. rente de 20 l. faisant en double Principal à raison de 4 pour cent par An 50. Deduction faite de lad. Rente de la manière que dit est l’estimation de lad. Maison se monte à la somme de 6750 livres. La propriété de lad. Maison est constatée par acte passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 20° janvier 1744
Et un Bâtiment situé en cette Ville au Canton dit Grünauel servant d’Ecurie et Remise pour les fiacres (…)
Cette Maison et autre Bâtiment est échu à feu led. S. Poigné et à lad° Dlle sa Veuve ainsi qu’il appert par l’Inventaire de la succession de feu le Sr Pierre Dubocq, vivant Entrepreneur des Carosses de cette ville de Strasbourg et bourgeois de lad° Ville, reçu par le Notaire soussigné le 14 octobre 1774.
Remploi des Biens de la Dlle Veuve stipulés pour par son Contrat de mariage. Conformément à l’inventaire de la succession du Sr Pierre Dubocq, vivant Entrepreneur des Carosses et bourgeois de cette ville de Strasbourg reçu par le Notaire soussigné en 1774, il est échu à lad. Dlle Veuve pour sa moitié aux Biens délaissés par feu led. Sr Dubocq en lad. Ville et dont Remploi doit être fait
(f° 11) Etat sommaire du présent inventaire. Copie du Contrat de mariage passé devant M° Humbourg ci devant Notaire royal résidant en cette ville le 20 septembre 1758.
Biens propres à la Dlle Veuve. Propriété d’une maison (6750, dont la moitié appartient en propre à la veuve) 3375, Et la moitié indivise d’un bâtiment (1800) 900, Dettes actives 168, Remploi 29, Total général 4473 – Dettes passives 5286, Excedent des dettes passives 813 livres
S’ensuit la description des biens propres aux héritiers du Defunt, Habits et Linges 59, Propriété d’une moitié d’une maison et autre bâtiment 3575 et 900, Dettes actives 168, Remploi 29, Total général 4532 – Dettes passives 5286 livres, Excedent des dettes passives 754 livres
Enfin suit aussi la Description des Biens apparteans à la Communautén Total des meubles et effets 285, Vins, Tonneaux et Cuves 26 ; Voitures 1058, Chevaux et harnois 1219, Foin, Avoine, Paille et sons 97 Argenterie 39, Argent comptant 369, Dettes actives 286, Total général 3372 livres – Dettes passives 4952, Excedent des dettes passives 813 livres 1580 livres
Les Dettes passives de lad° succession excedent la Totalité de la Masse active de a somme de 3147 livres
Abschatzung Vom 28.ten jenner 1780. Auff begehren Weÿland Herr piette Bongnie Seel. Hinterlassene frau Wittib und Erben ist Eine behausung alhie in der statt strasburg beÿ S. Loui Gelegen Einseÿts neben Herr scherrmain dem Kutscher ander seÿts Neben Frau Hannin wittib und Hinten auf den Rapolsteinischen Hoff stosend gelegen solche behausung bestehet in forder und zweÿ nebens gebäu worinnen Zweÿ stuben Eine Kuchen und Etliche Kammern, ferner befindet sich Eine stallung und Remise darüber seÿn die dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller Hof und Brunnen Vor und um Dreÿ tausend Vier Hundert gulden
Der Zweÿte begriff (…) Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ tausend Sieben Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz WMstr. Kaltner WMstr.
Copie du Contrat de mariage (…)

Fils d’Alexandre Desrues et de Madeleine Dubocq d’Etréville en Roumois, François Alexandre Desrues épouse en 1786 Marie Madeleine Lienhard, fille du maître de poste de Willgottheim Jacques Lienhard : contrat de mariage, célébration. Marie Madeleine Desrues, veuve de l’entrepreneur de fiacres Pierre Pougnée, fait donation de sa maison et de son entreprise au futur époux (son frère).

1786 (24.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 329
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Franz Alexander Desrues, Weiland Alexander Desrues, gewesenen Burgers Zu Etreville in der Normandie mit weiland Frauen Magdalena gebohrner Dubocq ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam an einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Lienhardtin, Herrn Jacob Lienhardt des Postmeisters Zu Wildheim mit Frauen Maria Anna gebohrner Lorentzin ehelich erzeugte Tochter, mit Genehmhaltung ihrem Herrn Vaters und beiständlich besselben, als Braut an dem andern theil
6° In Ansehung dieser Eheverlobnuß hat Frau Maria Magdalena gebohrne Desrues Weil. H. Peter Pougnée des gewesenen Entrepreneur des fiacres und burgers dahier hinterbliebene Wittib, beÿständlich H. Johann Niclaus Didier des fondeur und Burgers alhier Herrn Alexander Desrues, deroselben eheleiblichen Bruder und Hochzeiter, aus freiem Willen und in Erwägung der ihro schon viele Jahre her geleisteten treuen Diensten unter nachstehenden Bedingungen und reservationen eigenthümlich cedirt, abgetreten und übergeben, welche auch für sich und seine Erben in solche Weise angenommen Zu haben bekannt,
Erstlich die Ihre Frn Poignée bis dahero Zuständig geweste Behausung, Hof, Hoffstatt mit allen derselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ohnfern der Königl. Pfarrkirch St. Louis 1.s. neben Frn Haanin 2.s. neben Jgfr Germain und hinten auf H. Cerf Behr den Handels Juden tochter, so außer fünf Schilling Boden Zins etwa, freÿ, ledig und eigen seÿe
Item ein Gebäude, in Remise, Stallung und Heubühnen bestehend, gelegen alhier Zu Straßburg ohnfern S. Elisabethe Gaß auf dem sogenannten Grünauel, 1.s. und 2.s. Allmend und hinten auf den teutschen mehren Hospital stosend, wovon und Zwar von Grund und Boden Löbl. Stadt Pfenningthurn Jährlich 36 Gulden ane Bodenzinß Zu reichen sonsten aber ledig und eigen
und dann das samtliche Schiff und geschirr, Wägen, Kutschen und Pferd, samt deren Geschirr Zur Entreprise des fiacres gehörig, Heu, Habern Stroh und üerhaupt was Zum Fuhrwesen dienlich seÿn mag, wie alles in dem hiebeÿ producirten und anliegend verbliebenen von denen Parthen ne varietur paraphirt und unterschriebenen Etat, datirt Straßburg den 23. Nov. 1786. mit mehrern enthalten ist.
Welche Cession, Übergab und Annahm, jedoch anderst nicht dann unter nachstehenden ausdrucklichen Reservationen und Bedingungen geschehen als, a) deß Er der Hochzeiter die vorgemelte Behausung und dem Gebäude jährlich zu reichen habende Bodenzinß Zu übernehmen und die in Anno 1787 verfallende Zum erstenmal, also auch künftighin zu entrichten habe, b) behält Sie Frau Poignée sich den Genus der samtlichen hievor cedirten Posten bis en 31. sten Dec.bre dieses Jahres, bestens vor, dahingegen leidet dieselbe auch alle und jede bis dahin aufgehende Haushaltungskösten, wie auch die schuldige Abgagen, Zins und Beschwerden, ohne einige Ausnahm, c) Hat sie Fr. Poignée die Cedentin sich eine in Berührter Behaußung ihro beliebige Wohnung in einer Stube, Zwo Kammeren, welche Zu deroselben Wahl stehen sollen, wie auch Platz Zu Holtz, wein und schwartz Getüch auf Lebenslang und ohne Entgeld bestend vorbehalten, d), e) überläßt Sie Fr. Poignée beiständlich wie gedacht, gemeltem H. Desrues ihrem Bruder und hochzeiter erwehnte Immobilien beneben dem Schiff und geschirr, und was in angeführtem Etat enthalten für und um die Summ von 24.000 Gulden hiesuger current
den 24. Novembris Anno 1786 [unterzeichnet] François Alexandre Desruës, Madgelen Lienhart
(version abrégée en français) 6° En Consideration de ce Mariage la D° veuve Poigné, assistée du Sr Didier, volontairement et dans les vües de recompenser les Services fidels que lui a rendu pendant plusieurs années le Sr futur époux, son frère, lui a cédé et abbandonné en toute propriété, sous les conditions et reservations ci après, ce acceptant pour lui et ses héritiers de la manière qui dit est Premierement la Maison, Appartenant jusqu’à présent à lad. D° veuve Poignée avec Sa Cour, fond, tous ses droits, appartenances et dépendances, scituée en cette ville de Strasbourg près l’eglise Roïale de St Louis, d’un côté le Dlle Haan, de l’autre la Dlle Germain et par derrière sur le Sr Cerf Ber, Juif Banquier, franche et quitte de toutes Charges a l’Exception de vingt sols ou environ de rente foncière
Plus un bâtiment, consistant en remise, ecurie et Grenier, scitué en cette ville de Strasbourg près la rue Ste Elisabethe, au quartier dit Grünauel (…)

Mariage, Willgottheim (cath. f° 5-v)
Hodie 5 mensis decembris anni 1786 (…) sacro Matrimonÿ Vinculo conjuncti fuerunt Franciscus Alexander Derüe filius defunctorum parentum Alexandri derüe et Magdalenæ dubosc in vivis conjugum in detreville in Normandia Rumois commorans à pluribus jam annis in argentinæ in dictâ parochiâ (ad sanctum Ludovicum) et Magdalena Lienhard filia Jacobi Lienhard veredarÿ et præpositi in Wilgotheim et Mariæ Lorentz conjugum ibidem commorantium (signé) François alexandre Desruë, Magdalena Lienhardt (i 7)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Les apports du mari s’élèvent à 6 381 livres, ceux de la femme à 1 312 livres.

1786 (29.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1437) n° 768
Inventarium über Herrn Frantz Alexander Desrues des Entrepreneur des fiacres und Fraun Mariä Magdalenä gebohrner Lienhardin, beden Ehegatten und burgere alhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1786. – in ihre den 5. Decemb: 1786 angetrettene Ehe einander vor unverändert Zugebracht, welches auf ihr beeder Ehegatten Ansuchen und Zwar der Ehefrauen beiständlich H. Johann Conrad Schell des Siegristen bei der Königlichen Pfarreÿ St Louis alhier inventirt (…) So geschehen und angefangen alhier Zu Straßburg den 23. Decembris Anno 1786.

In einer alhier Zu Straßburg ohnfern der Königlichen Pfarrkirch St Louis gelegenen, hiehero gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt
(f° 8-v) Eigenthum ane einer behausung und Gebäude. (M.) Erstlich eine Behausung, Hoff, und Hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg ohnfern der Königlichen Pfarrkirch St Louis, einseit neben Frau Haanin, anderseit neben Jgfr Germain und hinten auf HH Cerf Behr den Handelsjuden stosend, so auser fünff Schilling järlich Löbl. Stifft St Thomlæ auf Mathæi, Zu entrichtenden Bodenzins und hernach gemelten Passiv- Capital frei ledig eÿgen
(M.) So dann ein gebäude in Remises, Stallung und Heubühnen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. Wein und leerer faß 223, Sa. Kutschen, Wägen und Gefährden 1797, Sa. Schiff und geschirr wie auch Eisen und Leders Zur Entreprise und Fuhrwerck gehörig 254, Sa. Pferd samt deren Geschirr 3055, Sa. Heu, Habern und Strohe 655, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 35, Sa. baarschafft 2100, Sa. Eigenthums ane einer behaußung und Gebäude 6250, Summa summarum 14.731 lb – Schulden 8000, Nach deren Abzug 6371 lb, Wird nun deßen Hälfte ane denen haussteuren hier beigesetzt antreffend 9 lb, des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen 6381 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 404,, Sa. Fruch 175, Sa. Weins 75, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 29, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 19, Sa. baarschafft 600, Summa summarum 1302 – Wird nun deroselben Helfte an den eingegangenen haussteuren hier beigerechnet 9 lb, Der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Guth 1312 lb

Nicolas Alexandre Desrues et les enfants issus du mariage de Marie Madeleine Desrues avec le commissionaire de roulage Louis Joseph Gabriel Lacombe vendent par adjudication la maison au commis négociant François Studhammer

1826 (4.12.), Strasbourg 4 (64), Me Hatt n° 3167
Cahier des charges du 20. septembre n° 3037, Adjudication préparatoire n° 3100 du 6 novembre et 3134, Adjudication définitive – Nicolas Alexandre Desrues, propriétaire, poursuivant la licitation, vente ordonnée par jugement du Tribunal Civil rendu le 27 juillet dernier, et Louis Joseph Gabriel Lacombe, commissionaire de roulage, père et tuteur légal de ses enfants mineurs 1. Marie Madeleine, 2. Eléonore, 3. Marie Fanny, 4. Louise Alexandrine et 5. Joseph Alexandre François procréés avec Marie Madeleine Desrues – jugement du 25 juin et rapport d’experts du 7 juillet entériné
à François Studhammer, commis négociant
Désignation de l’immeuble, une maison sise en cette ville rue St Louis n° 9 , d’un côté le Sr Goerner, d’autre le Sr Lavasse chargeur à la douane, consistant en bâtiment principal sur la rue, cour, cave, pompe, bâtiment en ailes et bâtiment du fond, estimé 11.500 francs, adjudication préparatoire à Chrétien Thimothée Roser baquetier pour 13.260 francs
Rapport d’experts du 7 juillet – Jean Daniel Vogt, Philippe Jacques Hennenberg et Jean Chrétien Arnold architectes (avons reconnu qu’elle consiste en un bâtiment principal sur la rue, cour avec pompe, bâtiment en ailes et bâtiment du fond, quoique composée de plusieurs bâtiments et d’une cour assez spacieuse nous n’avons pas pu trouver aucun moyen de le partager favorablement. Nous avons pris le détail, nous avons commencé par le rez de chaussée de la maison principale qui renferme en entrant passage à porte cochère et escalier, à gauche deux chambres, escalier dérobé, entresole servant de bucher, dessous cave, premier étage cage d’escalier, cinq chambres, cuisine et escalier dérobé, second étage cage d’escalier, sept chambres et cuisine au dessus comble à deux greniers, au premier deux chambres de linge sale et couverte à tuilles doubles, Aile droite, rez de chaussée, buanderie et écurie, premier étage, galerie, trois chambres, dessus comble à mi pan couvert à tuiles doubles, aile gauche, rez de chaussée, remises, étable à porcs et -lieux. Premier étage, galerie, deux chambres et lieux, dessus comble à mi pan couvert à tuiles doubles, Bâtiment du fond, rez de chaussée sous solives dessus comble à la mansarde couvert à tuiles doubles, estimé à la somme de 11.500 francs
Etablissement de la propriété, de la succession d’Alexandre Desrues, commissionnaire de roulage, leur père et grand père auquel il a été abandonné par contrat de mariage reçu M° M° Zimmer le 24 novembre 1786, grevé d’une rente foncière de 1 fr au profit de la Fondation St Thomas – adjugée pour 15.900 francs.
Enregistrement, acp 181 F° 146-v du 12.12.

Fils du commissionnaire François Louis Studhammer, François (André) Studhammer épouse en 1810 Marguerite Sibille Hansen, originaire de Quiddelbach près de Nürburg
Mariage, Strasbourg (n° 346) L’an 1810 le 30° jour du mois de juillet (…) sont comparus François André Studhammer, âgé de 23 ans, cocher né en cette ville le 7 août 1786 y domicilié fils de feu François Louis Studhammer, commissionnaire, et de feu Barbe Frantz, décédés en cette ville le premier le 27 frimaire an XIV et la seconde le 7 thermidor an III (…) et Marguerite Sibille Hansen, âgée de 33 ans, domiciliée en cette ville depuis 21 mois, née à Quittelbach, département du Rhin et Moselle le 3 juin 1777, fille de Jean Frédéric Hansen, garde forestier impérial audit lieu consentant (…) et de Marie Elisabeth Dresers, décédée à Quittelbach le 7 novembre 1797 (signé) François andre Studhmmer, maria margkriete Sibilla Hansen (i 28)

Registre de population 600 MW 83 – Rue du Vent n° 9 f° 574 (i 121)
Stutthammer, François, 1785, Commissionnaire, né à Strasbourg, (auparavant) rue des Tonneliers 6, Entré av. 1827
id. née Hanssen, Sybille, 1780, Ep. née à Quitelbach, (à Strasbourg depuis 1806)

François Studhammer meurt en 1847 après avoir institué sa nièce Marie Mélanie Studhammer pour légataire universelle, la donation ne devenant effective que si la donataire atteint sa majorité

1847 (21.5.), Strasbourg 10 (109), Not. Zimmer n° 6598
Inventaire de la succession du sieur François Studhammer en son vivant négociant à Strasbourg où il est décédé le 29 avril dernier
LL’an 1847 le vendredi 21 mai à Strasbourg en la maison mortuaire, à la requête de 1° Sr Antoine Studhammer, manouvrier demeurant et domicilié à Strasbourg, frère germain du défunt, 2° M. Marie Napoléon Théodore Sébastien Burtz, notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes comme étant spécialement délégué par ordonnance de Mr le Président du tribunal civil de Strasbourg à la date du 6 mai présent mois à l’effet de représenter 1° le sieur Laurent Studhammer, sans état actuellement connu, émigré en Amérique, autrefois ferblantier à Strasbourg où il est domicilié de droit, 2° Dame Marie Anne Studhammer épouse du Sieur Lefebre, autrefois cafetier à Strasbourg & actuellement commis négociant demeurant & domicilié à Paris, le Sr Studhammer neveu & Mme Lefebre niéce dud. défunt comme étant les enfants de feu Joseph Studhammer, frère germain de de dernier décédé à Strasbourg (…) 3° M. Georges Félix Studhammer, garçon de secours à l’hospice des orphelins de Strasbourg où il demeure et est domicilié, frère consanguin dudit défunt, assistée de officieusement du sieur Adolphe Beyer, employé des dits hospices, demeurant et domicilié à Strasbourg,
Lesdits Antoine Studhammer & feu Joseph Studhammer issus conjointement avec ledit François Studhammer du mariage d’entre feu François Studhammer père et Marie Barbe Frantz, sa première femme et Georges Félix Studhammer issu du second mariage dudit François Studhammer père avec Catherine Diebold aussi décédée, le sieur Antoine Studhammer habile à se dire et porter héritiers du défunt pour 10/24, les représentations de Joseph Studhammer pour pareille quotité ou Laurent Studhammer pour 5/24 et Mad. Lefebre pour 5/24. (…) sur la représentation des objets qui sera faite par Sophie Wendling, en condition chez le défunt comme fille de secours
(vacation du 22 juin) Dlle Mélanie Studhammer, sans état, née le 10 juillet 1830 demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille dudit sieur Antoine Studhammer et de Catherine Weber épouse de ce dernier, légataire universelle de la succession délaissée par le sieur François Studhammer, vivant négociant à Strasbourg, suivant testament olographede ce dernier à la date du 12 mars 1853, trouvé dans les papiers de Mr Studhammer depuis la première vacation du présent inventaire ét déposé au rang des minutes de M° Zimmer, soussigné, suivant acte reçu par lui le 29 mai 1847 en vertu d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg à la date du 28 mai même mois. Et attendu qu’aux termes du testament préallégué le capital revenant à Mlle Studhammer devra être partagé par parts égales entre la famille restante d’Antoine & Joseph Studhammer dans le cas où la dite Dlle Studhammer décéderoit avant sa majorité (…)

Chambre au rez-de-chaussée prenant jour par deux croisées sur la rue, Chambre contiguë à la précédente, Chambre d’habitation au premier donnant vers la cour, Chambre à coucher, Cuisine au balcon du premier, Au grenier, Chambre à linge sale, Chambre garnie occupée par M Scherrer, Petite chambre dans la cour, Cuisine, Cave
acp 361 (3 Q 30 076) f° 51-v du 21 mai – argent comptant 2841, créances 44.625
acp 362 (3 Q 30 077) f° 59-v du 25 juin (vacation du 22 juin) mobilier y compris celui de la vacation du 21 mai 49.814
acp 372 (3 Q 30 087) f° 70 du 3 juin 1848 (succession déclarée le 28. 8.bre 1847 N° 210) report 48.466 dont on déduit comme porté à tort dans la première vacation 2000 reste 46.466, report de la seconde vacation 1347 à joindre aux valeurs mobilières 10.717, total 58.561
Passif 36.242, reste 22.189, décompte de Simon Wendling 14, total 22.302.
Immeuble Une maison sise à Strasbourg rue St Louis N° 9

Décès, Strasbourg (n° 899)
Acte de décès. Le 30 avril 1847 (…) lesquels nous ont déclaré que François André Studhammer, âgé de 60 ans, né à Strasbourg, négociant, veuf de Marguerite Sibille Hansen, domicilié à Strasbourg fils de feu François Louis Studhammer, commissionnaire, et de feu Barbe Frantz, est décédé le 29 avril 1847 à trois heures de relevée en la maison rue du Vent N° 9 (i 112)

Marie Mélanie Studhammer épouse en 1849 Jean Michel Schæffer
1849 (13.4.), Strasbourg 10 (113), Not. Zimmer n° 7755
Contrat de mariage – ont comparu 1. M. Jean Michel Schaeffer, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, fils légitime né le 26 octobre 1816 du sieur Joseph Schaeffer, propriétaire, et Barbe Wintz conjoints demeurant à Strasbourg d’une part
2. Mlle Marie Mélanie Studhammer, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille légitime née le 11 juillet 1830 du mariage du sieur Antoine Studhammer, propriétaire, et Catherine Weber son épouse demeurant ensemble en ladite ville,
acp 381 (3 Q 30 096) f° 71-v du 17.4. – régime de communauté de biens réduite aux acquêts. Les apports du futur consistent en mobilier évalué à 177 francs
Une Maison à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 5
Les apports de la future épouse constistent dans les legs à elle faits par feu son oncle François Studhammer négociant à Strasbourg et constaté par inventaire reçu Zimmer notaire le 21 mars 1847
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux 1° de l’usufruit des biens de la communauté,n 2° de lusufruit de la moitié de tous les biens composant la succession
Donation par la future au futur en cas de survue mais sans enfant de la moitié en propriété de tous les biens meubles et immeubles composant sa succession, cette donation tiendra lieu de la donation d’usufruit sus stipulée
Renonciation par Félix Studhammer, sans état à Strasbourg, Antoine Studhammer, propriétaire den ladite ville, de tous droit qui pourraient leur compérer au legs universel fait à la future épouse en cas de décès avant sa majoroté et à toutes actions tendant à contester la validité dudit testament

Antoine Studhammer, père de Marie Mélanie, rachète les droits de Marie Anne Studhammer, femme de Charles Lefevre
1849 (20.3.), Strasbourg 10 (113), Not. Zimmer n° 7702
Transaction – ont comparu 1. Le sieur Pierre Nuss, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Dame Marie Anne Studhammer, épouse du sieur Charles Lefevre, employé demeurant ensemble à Paris (…)
2° le sieur Antoine Studhammer, manœuvre demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité d’administrateur légal de Dlle Mélanie Studhammer mineure, sans état domicilié avec ledit sieur Studhammer son père
Lesquels ont exposé ce qui suit. Feu François Studhammer décédé négociant à Strasbourg le 29 avril 1847 a fait un testament olographe en date du 12 mars 1843, déposé pour minute à M° Zimmer, soussigné, par acte reçu par lui le 29 mai 1847 en conformité d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg en date du 28 mai 1847. Par ce testament le dit testateur a institué pour légataire universelle ladite Dlle Mélanie Studhammer sauf l’acquittement de legs particuliers y contenus et sous les conditions suivantes. Jusqu’à la majorité de ladite Mélanie Studhammer le capital doit être placé par première hypothèque pour les intérêts servir à son éducation et dans le cas où ladite Dlle Studhammer viendrait à mourir avant sa majorité, ledit capital devra être partagé par parts égales à chacune d’elles, entre la famille restante d’Antoine & de Joseph Studhammer.
Mme Lefevre est l’une des représentantes de la branche de Joseph Studhammer. Le Sr Antoine Studhammer comparant désirant établir sa fille ladite légataire universelme par mariage et ne voulant pas cependant la voir contracter ce lien sans avoir au préalable d’une part fait casser l’effet éventuel de la condition de majorité imposée à la légataire pour recueillir le legs et d’autre part prévenir toute contestation qui pourrait s’élever sur la validité du testament, en ce que les dites conditions suspendent provisoirement la propriété des biens dépendany du dit legs universel pour ne les fixer que lors de l’accomplissement de la condition soit sur la tête de la Dlle Mélanie Studhammer, soit sur la tête des représentants des branches d’Antoine et de Joseph, quoiqu’en réalité cette clause ne présente absolument qu’un legs à condition suspensive, disposition parfaitement licite, n’ayant aucunement le caractère d’une substitution prohibée (…)
la Dame Lefevre renonce en faveur de Mlle Mélanie Studhammer
1° à tous droits qui pourraient lui compéter audit legs universel dans le cas où la Dlle Mélanie Studhammer mourrait avant sa majorité, de manière que celle-ci soit propriétaire définitive à partir de ce jour
2° à toute action tendante à contester la validité du dit testament en raison de son caractère de substitution prohibée qu’il renfermerait ou de toutes autres illégalités dont il pourrait être entaché – moyennant 1000 francs à titre de transaction

Marie Mélanie Studhamer, femme du greffier de la justice de paix Jean Michel Schæffer meurt avant d’avoir atteint ses vingt-et-un ans. Son mari est donataire de la part qui lui revient à la maison sans disposition testamentaire.

1851 (15.3.), Strasbourg 10 (118), Not. Zimmer n° 8897
Inventaire de la succession de Dame Marie Mélanie Studhamer en son vivant épouse de Mr Jean Michel Schaeffer, greffier de la justice de paix du canton Sud de la ville de Strasbourg, décédée en minorité en ladite ville le 23 février 1851 & de la communauté de niens qui a existé entre entre elle & son mari survivant
L’an 1841 le samedi 15 mars à neuf heures du marin, à la requête et en présence I° de Jean Michel Schaeffer, greffier de la justice de paix du canton Sud de la ville de Strasbourg agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre lui & D° Marie Mélanie Studhammer, sa défunte épouse, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer notaire soussigné m 14 avril 1849, 2° à raison des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage, 3° & comme donataire en pleine propriété aux termes de son contrat de mariage ci-dessus énoncé de la moitié de tous les biens meubles et immeubles dépendant de la succession de sa femme défunte
II° de Mr Antoine Studhammer père propriétaire, agissant tant en son nom personnel qu’au nom & comme poursuivant les droits de D° Catherine Weber son épouse les deux père et mère de la défunte, III° de M° Charles Noetinger, notaire, agissant (…) à l’effet de représenter Mr Laurent Studhammer, sans état actuellement connu, émigré en Amérique; autrefois ferblantier à Strasbourg où il est domicilié de droit, tous les requérants demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesdits conjoints Antoine Studhammer habiles à se dire héritiers à réserve en détail pour moitié de ladite défunte D° Schaeffer leur fille, Mr Schaeffer veuf susnommé habile à se dire et porter héritier pour l’autre moitié de sa femme défunte en vertu de la donation contenue dans son contrat de mariage, Et Mr Laurent Studhammer représenté ès présentes à cause des droits qui peuvent lui compéter dans la succession de Mr François Studhammer en son vivant négociant à Strasbourg, succession qui se trouve confondue, ainsi qu’il sera établi ci après dans celle de la défunte D° Schaeffer.
De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg en la maison mortuaire rue St Louis N° 9

acp 399 (3 Q 30 114) f° 77-v du 20.3. (succession déclarée le 11 août 1851 n° 657) Communauté, mobilier 196
Succession, mobilier recueilli dans la succession de François Studhammer 1364, garde robe 238
acp 402 (3 Q 30 117) f° 67 du 14.8. (vacation du 12 août) Après la clôture de la première vacation, il s’est trouvé parmi les papiers de feu M. Studhammer le testament olographe de ce dernier du 12 mars 1843 déposé en l’étude de M° Zimmer le 29 mai 1847. Par cet testament (…)
Valeurs dépendant de la succession 1° créances inexistantes 49.960, 2° objets mobiliers dont M Antoine Studhammer doit compte 118, 3° idem dont la femme Laurent Studhammer a pris possession 81, 4° idem à remplacer par la communauté Schaeffer 67, total 50.177, dont à déduire les sommes payées par Antoine Studhammer comme administrateur des biens de sa fille 30.007, reste 20.173, dont les ¾ font 15.130 et le quart 5012
5° créances dans lesquelles Laurent Studhammer a droit au quart et objets mobiliers de la maison ci après indiquée 8698
6° Une maison à Strasbourg rue St Louis N° 9 grevée de dettes 7500 dont le quart 1875 Report 8698, revient au Sr Laurent Studhammmer 2174, déduire 1875 reste 299, Ensemble 5311
Succession de Mélanie Studhammer. Mase active de la communauté, 1° objets mobiliers 196, 2° argent comptant 1275, 3° loyers arriérés et intérêts de capitaux 420, 4° récompenses dues par M Schaeffer 16.856
Masse passive de la communauté, frais de maladie 372, reprises 19.662
Immeuble dépendant de la succession, les ¾ de la maison ci devant indiquée

Jean Michel Schæffer se remarie avec Barbe Roos, originaire de Bœrsch
1852 (16.7.), M° Burtz
Contrat de mariage – Jean Michel Schaeffer, greffier de la Justice de paix à Strasbourg veuf de Marie Mélanie Studhammer son épouse à Strasbourg d’une part
et Barbe Roos majeure à Strasbourg, fille de Gualbert Roos, propriétaire et de Catherine Gruber à Bœrsch
acp 411 (3 Q 30 126) f° 77 du 20.7. – Stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1° en son office de greffier de la Justice de paix, 2° son cautionnement montant à 4000 francs, 3° une maison rue Ste Elisabeth n° 5, 4° un mobilier estimé 1500 francs
Les apports de la future épouse consistent en une somme de 1000 francs argent comptant.
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession

Les héritiers Studhammer exposent la maison aux enchères. Bernard Thœnemann, propriétaire de la maison voisine (ensuite n° 22) s’en rend acquéreur.

1851, Strasbourg 10 (120), Not. Zimmer n° 9201
Cahier des charges – L’an 1851 le lundi 6 octobre. Ont comparu 1) Mr Antoine Studhammer, propriétaire agissant tans en son nom que comme mandataire de D° Catherine Weber, sa femme demeurant et domiciliée avec lui, 2° M. Jean Michel Schaeffer, greffier de la justice de paix du canton Sud de la Ville de Strasbourg, veuf de Dame Marie Mélanie Studhammer, son épouse décédée, agissant en son nom personnel, 3° Et D° Thérèse Heuser, femme du sieur Laurent Studhammer autrefois ferblantier eà Strasbourg & dont l’existence n’est pas reconnue, agissant cette Dame en conformité de l’article 141 du code civil au nom et comme tutrice er administratrice légale des biens de Théodore Studhammer, son fils mineur demeurant et domicilié avec elle, né à Strasbourg le premier janvier 1843 de son mariage avec son mari présumé absent, tous les comparans demeurant et domiciliés à Strasbourg
Désignation de la maison à vendre – Une maison avec cour, puits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue Saint Louis N° 9, tenant d’un côté à M. Thoenemann de l’autre côté à M. Ulrich, par devant à la rue & par derrière au petit séminaire. Cette maison est composée 1° d’un principal corps de logis donnant sur la rue, 2° de deux bâtimens latéraux renfermant logement, magasins, grenier à foin & écurie, 3° d’un bâtiment dau fond de la cour, renfermant de grands gerniers. Cet immeuble sera exposé aux enchètes sur la mise à prix de 10.000 francs.
Etablissement de la propriété. La maison avec dépendances ci-dessus désignée dépendait de la succession de M. François Studhammer, en son vivant négociant à Strasbourg où il est décédé le 29 avril 1857 sans délaisser d’enfants ni ascendants. Le testament olographe dudit défunt en date de cette ville du 12 mars 1843 a été déposé après l’accomplissement des formalités voulues par la loi au rang des minutes de M° Zimmer, notaire soussigné, suivant acte reçu par lui le 29 mai 1847 en conformité d’une ordonnance de M. le Président du tribunal civil de Strasbourg en date du 28 du même mois de mai. Par ce testament le dit François Studhammer avait institué pour sa légataire universelle D° Marie Mélanie Studhammer épouse de Mr Schaeffer, l’un des comparans, sous la condition suspensive néanmoins que dans le cas où la légataire universelle vînt à mourir avant sa majorité, la portion qu’elle aurait recueilli après l’acquittement de divers legs particuliers faits par le testateur aux personnes dénommées audit testament, serait partagée par parts égales entre la famille restante d’Antoine & de Joseph Studhammer,les deux frères germains du défunt. Or la famille d’Antoine Studhammer est représentée par le sieur Antoine Studhammer, l’un des comparants qui auroit eu à recevoir la moitié & la famille de Joseph Studhammer se compose des représentants de ce dernier qui sont Dame Marie Anne Studhammer alors épouse de Mr Charles Lefevre, employé à Paris, 2° & le Sr Laurent Studhammer l’absent auxquels serait revenu ensemble l’autre moitié ou à chacun un quart. M. Antoine Studhammer & la Dame Lefèvre ont renoncé, chacun en ce qui le concerne, en faveur de Mad. Schaeffer aux droits qui viennent d’être énoncés, résultant au profit dudit testament, dans le cas où la Dame Schaeffer mourroit avant sa majorité, ainsi quu’il résulte quant à Mad. Lefèvre d’un acte de transaction reçu par M° Zimmer, notaire soussigné, le 20 mars 1849 & quant à M Antoine Studhammer du contrat de mariage des époux Schaeffer, reçu par le même notaire le 14 avril de la même année. Par suite de cette renonciation Mad. Schaeffer était devenue seule propriétaire définitive des trois quarts indivis de ladite maison dont le dernier quart n’a continué à lui appartenir que conditionnellement & sauf les droits éventuels du Sr Laurent Studhammer. La condition de survie de Mad. Schaeffer à l’époque de sa majorité ne s’étant pas accomplie, cette dernière étant décédée en minorité le 23 février dernier, ses droits à ladite succession & par suite à la maison qui en dépend sont restés limités aux dits trois quarts & le dernier quart est devenu la propriété définitive du Sr Laurent Studhammer qui n’avait fait aucune renonciation à ses droits.
Il résulte d l’inventaire dressé après le décès de Mad° Schaeffer par ledit M° Zimmer, en date au commencement du 15 mars dernier, que celle-ci a laissé pour seuls héritiers à réserve de la moitié de sa succession ses père et mère les conjoints Antoine Studhammer sus nommés & M. Schaeffer comparant, comme donataire en propriété de pareille portion des biens meubles & immeubles de ladite défunte son épouse, en vertu de son contrat de mariage ci-dessus relaté. En conséquence des différentes transmisions, la maison appartient actuellement aux conjoints Antoine Studhammer pour 3/8, à M. Schaeffer pour pareille quotité 3/5 et au sieur Laurent Studhammer pour un quart ou 2/8, unité représentée 8/8.
M. François Studhammer avait fait l’acquisition de ladite maison de M. Nicolas Alexandre Desrues, propriétaire à Strasbourg & de 1° Marie Madeleine Eléonore Lacombe 2° Marie Fanny Louise Alexandrine Lacombe, 3° & Joseph Alexandre François Lacombe, enfans mineurs de M. Louis Joseph Gabriel Lacombe, commissionnaire de roulage à Strasbourg, nés de son mariage avec Dame Marie Madeleine Desrues son épouse dont ils étaient les seuls héritiers. Cette acquisition résulte d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé le 4 décembre 1826 par M° Hatt, alors notaire à Strasbourg, commis à cet effet suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant en cette ville le 25 juin de la même année. Ladite acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.900 francs qui a été payé par M. François Studhammer aux termes d’une quittance reçue par le même M° Hatt le 28 mai 1828 contenant main-levée de l’inscription d’office prise au bureau des hypothèques de Strasbourg le 30 décembre 1826 volume 197 N° 23 lors de la transcription du procès verbal d’adjudication sus énoncé au volume 197 N° 25. Ces vendeurs avaient recueilli ladite maison dans la succession de M. Alexandre Desrues, en son vivant commissionnaire de roulage à Strasbourg, leur père et grand père respectif auquel elle avait été abandonnée en vertu de son contrat de mariage devant M° Zimmer père alors notaire en cette ville le 24 novembre 1786. La propriété de la même maison se trouve encore constatée par un contrat de vente passé en la cidevant Chambre des Contrats de Strasbourg à la date du 20 janvier 1744.
Etat hypothécaire. (…), Charges, clauses et conditions (…)
L’an 1851 le mercredi 29 octobre – Plusieurs bougies ayant été allumées diverses mises furent faites dont la derniète par M. Bernard Thoenemann, ébéniste demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent, en a porté le prix à 23.400 francs
acp 403 (3 Q 30 118) f° 91 du 8.10. – acp 404 (3 Q 30 119) f° 66-v du 6.11. adjudication définitive

Originaire de Scherfede en Prusse, Bernard Thœnemann épouse en 1839 Joséphine Keck, fille du brouetteur Jean Keck
Mariage, Strasbourg (n° 453) Du 25° jour du mois de novembre l’an 1839. Acte de mariage de Bernard Thoenemann, Majeur d’ans, né en légitime mariage le premier avril 1804 à Scherfide en Prusse domicilié à Strasbourg, ouvrier ébéniste fils de feu Henri Thoenemann forestier, et de feu Marguerite Engemann et de Joséphine Keck, majeure d’ans, née en légitime mariage le 19 août 1810 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Keck, brouëtteur décédé en cette ville le 28 mai 1837 et de feu Marie Eve Haller décédée en cette ville le 12 mars 1839 (…) ledit époux produit un acte de notoriété sur sa naissance, dressé par Charles Lauth, Juge de paix du canton sud de cette ville le 18 octobre dernier, homologué par le tribunal de première instance séant à Strasbourg le 25 ensuivant, il a déclare en outre par serment qu’il est dans l’impossibilité de produire un extrait du decès de ses ascendants attendu que ces actes lui ont été constamment refusés par les autorités de son pays (témoin) Jean François Thoenemann âgé de 50 ans tailleur, frère de l’époux (signé) Thoenemann, Keck (i 15)

Le menuisier Bernard Thœnemann hypothèque ses deux maisons contiguës au profit de Joseph Marie Louis Théophile de Buffevant

1851 (26.11.), Strasbourg 1 (133), Not. Rencker n° 21.683
Obligation de 6000 fr. 26. 9.b 1850 – ont comparu le sieur Bernard Thoenemann ébéniste et Joséphine Keck son épouse de lui autorisée domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg lesquels ont reconnu evoir solidairement
à M. Joseph Marie Louis Théophile de Buffevant, Conservateur des Eaux et forêts en retraite demeurant à Strasbourg pour lequel agit Eugène Klein praticien demeurant aussi en cette ville, la somme de 6000 francs
hypothèque, 1° une maison avec puits bâtiments accessoires appartenances & dépendances situé à Strasbourg rue St Louis ou du vent N° 8 d’un côté les débiteurs de l’autre Madame Reibel pardevant la rue par derrière le Collège de St Louis, les débiteurs ont acquis cet immeuble par voie de licitation en vertu d’un procès verbal d’enchère dressé par M° Noetinge notaire à Strasbourg le 16 mai 1841 (…)
2° une autre maison avec cour, bâtiment & dépendances située même rue n° 9 à côté de la maison ci-dessus désignée et qu’ils ont acquise des héritiers Studhammer en vertu d’adjudication qui a eu lieu devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 19 &10. dernier

Bernard Thœnemann dépose les actes qu’il na pas pu produire lors de son mariage
1842 (13.6.), Strasbourg 12 (157), Me Noetinger n° 14.729
Dépôt – A comparu le Sr Jean Bernard Thonemann, Ebeniste demeurant à Strasbourg, lequel a déposé pour minute à M° Noetinger l’un des notaires soussignés pour être mis au rang de ses minutes trois pièces qui sont 1° La première l’extrait de l’acte de naissance dudit Jean Bernard Thonemann né à Scherfeda le premier août 1806, fils de Henri Thonemann et d’Eve Marguerite Engemann, suivi de celui de l’acte de décès du dit Sr Henri Thonemann père du Comparant (…) 2° La seconde la traduction de l’extrait de naissance (…) 3° La troisième la la traduction de l’extrait de l’acte de décès (…)
acp 299 (3 Q 30 014) f° 51-v

Bernard Thœnemann meurt en 1861 en délaissant trois fils

1861 (12.4.), Strasbourg 10 (144), Not. Zimmer (Louis Frédéric)
Inventaire de la succession du Sr Bernard Thoenemann ébéniste domicilié à Strasbourg où il est décédé le 23 janvier 1861.
L’an 1861 le 12 avril à huit heures du matin, à la requête de Dame Joséphine Keck demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve du Sr Bernard Thoenemann en son vivant ébéniste en la même ville, agissant en son nom personnel 1) à volonté de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre entre elle & feu son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer, soussigné, le 23 novembre 1839, 2° comme créancière de cette communauté et même de la succession de feu son mari pour raison des reprises qu’elle peut avoir à exercer en vertu du même contrat de mariage, 3° et comme usufruitière d’une partie de la succession de son mari défunt aux termes des articles premier et cinq du même contrat. Ladite dame agissant en outre comme mère et tutrice légale de 1) Jean Bernard Thoenemann, ouvrier menuisier né le 12 novembre 1840, 2) Guillaume Emile François Thoenemann, ouvrier ferblantier né le premier février 1843, 3. Et François Louis Ferdinand Thoenemann, sans état né le 11 octobre 1844, les trois enfants encore mineurs issus de son mariage avec son époux défunt et demeurant avec elle à Strasbourg. En présence du Sr Jean Daniel Kaysser, tourneur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme subrogé tuteur des dits mineurs (…) habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers dudit Sr Bernard Thoenemann leur père décédé à Strasbourg le 23 janvier 1851.

Masse active de la communauté 3) et d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Saint-Louis N° 20 évaluée sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 1200 francs à un capital de 24.000 francs
Ladite maison a été acquise durant la communauté& d’entre les époux Thoenemann par le défunt des héritiers ed feu le Sr François Studhammer en son vivant marchand de houblons à Strasbourg aus termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer soussigné le 29 &10.& 1851 pour le prix de 23.400 francs
acp 497 (3 Q 30 212) f° 95-v du 15.4. (succession déclarée le 15 avril 1861) Communauté, &amob& 1872, loyer 263
Une maison à Strasbourg rue Saint-Louis n° 20 – Passif 28.562
Succession, garde robe 105, reprises 5541
Renonciation par la veuve à son usufruit

Registre de population 600 MW 353 (i 215)
Thoenemann, Bernard, 07, h.m., menuisier, cat., westphal. (à Strasbourg depuis) 1831 – décédé le 23 Jan. 1861
id, née Keck, 11, f.m., sa femme, d.s.n
id, Bernard (Jean Louis), (12 9br) 40, son fils (ébéniste), derechef dep. le 1 janvier 1861, C* 5 mars 1864
id, Emile, 43, g
id, Louis, 45, g

Testament
1861 (25.3.), M° Noetinger
Dépôt du testament olographe de Bernard Thoenemann
acp 497 (3 Q 30 212) f° 38-v du 1.4.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 133 (3 Q 31 632) f° 29-v du 1.4.
Testament, 19 octobre 1840 – Je soussigné Bernard Thoenemann époux de Joséphine Keck d’ici lègue à madite épouse tout mon avoir que je laisserai après ma mort sans exception en jouissance viagère pour retourner à ma famille après sa mort, savoir les decesdants et héritiers de J. F. Thoenemann, tailleur à Strasbourg. Pour le cas où je laisserai des enfants, je lègue à madite épouse la jouissance viagère de la moitié de la fortune que je laisserai sans qu’on puisse l’obliger à fournir caution
décès du 23. janvier 1861, (succession déclarée le 15 avril 1861) déposé en l’étude de M° Noetinger

Joséphine Keck loue une partie de la maison au menuisier Philippe Roth

1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 146 (3 Q 31 645) f° 30 du 27.2.
25 juillet 1864, Bail – Entre les soussignés Joséphine Keck veuve de Thoenemann propriétaire à Strasbourg d’une part
et Philippe Roth ébéniste à Strasbourg d’autre part
La veuve Thoenemann donne à bail par ces présentes pour neuf ans du 29 septembre 1864 audit Sr Roth cce acceptant, les localités ci apràs dans une maison à Strasbourg rue St Louis n° 20 savoir consistant au premier étage, 1° meubles se trouve.ant actuellement à l’ébénisterie, 2° un grenier au-dessus de l’atelier, 3° au deuxième étage un magasin servant pour le bois et une place pouvant servir d’atelier à fare de petits travaux de rabottahe de plancher et un grenier au-dessus de ce magasin. Au rez de chaussée de la maison un magasin servant pour le placage dont le Sr Roth se charge de faire faire la clôture à ses frais, un bûcher en face du magasin, une place dans la cour pour la charrette (…) moyennant un loyer annuel de de 550 francs

Emile François Thœnemann meurt après avoir institué pour héritier son frère Louis
1871 (8.11.), M° Koerttgé
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments – Emile Frantz Thoenemann
acp 596 (3 Q 30 311) f° 198-v du 9.11.
2 Mai 1871. Testament wie folgt – Ich setze meinen Bruder Ludwig Thoenemann als Haupt erben ein. Ich vermache meinem Bruder Bernard Thoenemann 500 Francken dann Emilius Wack Sohn von Adolph Wack 500 Franken
Emilius Thoenemann † 26. Juni 1871
Enregistrement de Strasbourg, ssp 155 (3 Q 31 654) f° 67-v du 22.7. Sterbefall erklärt am 11. December 1871 N° 611 Bd. 111

Jean Bernard Thœnemann et Louis Thœnemann exposent les deux maisons aux enchères. Le marchand de farine Edouard Müller se rend adjudicataire du n° 20.

1873, Strasbourg 10 (170), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
N° 3106, Cahier des charges, 12 janvier 1873 – ont comparu 1. M. Jean Bernard Louis Thoenemann, limonadier et Mad. Mathilde Lutz son épouse agissant sous son autorisation, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, 2. Et M. François Louis Ferdinand Thoenemann, ancien relieur et Madame Elise Bohrer son épouse agissant sous son autorisation, les deux demeurant et domiciliés en la même ville. Lesquels comparants exposent que M. M. Thoenemann sont propriétaires par indivis des deux maisons ci après désignées, qiue désirant sortir de cette indivision, ils sont intentionnés de faire vendre aux enchères publiques (…)
Désignation des Immeubles à vendre et mise à prix
Premier Lot, Une maison avec bâtiment de devant et de derrière, cour, puits et autres appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue Saint Louis N° 20, tenant d’un côté à la maison ci après désignée, de l’autre côté à M. Ulrich, par devant à ladite rue et par derrière à l’établissement des petites sœurs. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 35.000 francs
Second Lot. Une maison avec cour, puits bâtiments dedevant, latéraux et de derrière et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue Saint-Louis N° 22, tenant d’un côté à la maison sus désigné, de l’autre côté à M. Lobstein, par devant à ladite rue & par derrière à l’établissement des petites sœurs. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 20.000 francs
Etablissement de la propriété. M. M. Thoenemann comparants ont recueilli chacun un tiers des susdits immeubles dans la succession de M. Bernard Thoenemann, ébéniste et D° Joséphine Keck, en leur vivant conjoints à Strasbourg, leur père et mère, dont ils étaient héritiers chacun pour une pareille portion. Et l’autre tiers a été recueilli par M. Guillaume Emile François Thoenemann, en son vivant célibataire et ouvrier ferblantier, à Strasbourg dans la succession des dits époux Thoenemann-Keck, ses père et mère sont il était héritier pour pareille portion. Ainsi que ces qualités résultent quant à la succession de M. Thoenemann père, de l’inventaire après le décès de ce dernier, dressé par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 12 août 1861. Ledit S Guillaume Emile François Thoenemann est décédé à Strasbourg le 26 juin 1871 après avoir institué ledit Sr. François Louis Ferdinand Thoenemann son frère pour son légataire universel en vertu de son testament olographe déposé après l’accomplissement des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Koerttgé, soussigné, suivant acte reçu par lui le 8 novembre 1871. Ledit Sr Thoenemann a été envoyé en possession de son legs universel suivant une ordonnance de M. le président du Landgericht à Strasbourg le 25 novembre 1871. Par suite de ce qui précède, les deux maisons susdésignées appartiennent actuellement pour un tiers à M. Jean Bernard Louis Thoenemann & pour deux tiers M. François Louis Ferdinand Thoenemann.
L’immeuble formant le premier lot appartient aux époux Thoenemann pour en avoir fait l’acquisition 1) du Sr Antoine Studhammer, propriétaire & D° Catherine Weber sa femme, les deux de Strasbourg, 2) du Sr Jean Michel Schaeffer, alors greffier de la justice de paix du canton sud de la Ville de Strasbourg, veuf de D° Marie Mélanie Studhammer, son épouse défunte, 3) et du Sr Théodore Studhammer alors mineur représenté par sa mère D° Thérèse Heuser de Strasbourg, femme du Sr Laurent Studhammer autrefois ferblantier en la même ville mais dont l’existence aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par ledit M° Zimmer, notaire à ce commis par justice, le 29 octobre 1861, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 novembre 1841 volume 537 N° 91 et inscrit d’office le même jour Volume 557 N° 177. Le prix de cette acquisition était de 23.400 francs (…)
La même maison dépendait de la succession de M. François Studhammer, en son vivant négociant à Strasbourg où il est décédé le 29 avril 1857 sans délaisser d’enfants ni ascendants. Par son testament olographe déposé après l’accomplissement des formalités voulues par la loi en l’Etude de M° Zimmer, notaire, suivant acte reçu par lui le 29 mai 1847, le dit François Studhammer avait institué pour sa légataire universelle la dite D° Schaeffer née Studhammer sous la condition suspensive que dans le cas où la légataire universelle venait à mourir avant sa majorité, la portion qu’elle aurait recueilli après l’acquittement de divers legs particuliers faits par le testateur aux personnes dénommées audit testament, serait partagée par parts égales entre la famille restante d’Antoine & de Joseph Studhammer,les deux frères germains du défunt. La famille d’Antoine Studhammer était alors représentée par le Sr Antoine Studhammer sus nommé qui auroit eu à recevoir la moitié et la famille de Joseph Studhammer se composant de deux enfants nommés D° Marie Anne Studhammer alors épouse de M. Charles Lefevre, employé à Paris & le Sr Laurent Studhammer l’absent auxquels serait revenu ensemble l’autre moitié ou à chacun un quart. M. Antoine Studhammer et la D° Lefèvre ont renoncé chacun en ce qui le concerne en faveur de Mad. Schaeffer aux droits qui viennent d’être énoncés, résultant au profit dudit testament, dans le cas où la Dame Schaeffer mourroit avant sa majorité, ainsi quu’il résulte quant à Mad. Lefèvre d’un acte de transaction reçu par ledit M° Zimmer le 20 mars 1849 & quant à M Antoine Studhammer du contrat de mariage des époux Schaeffer, reçu par le même notaire le 14 avril de la même année. Par suite de cette renonciation Mad. Schaeffer était devenue seule propriétaire définitive des trois quarts indivis de ladite maison dont le dernier quart n’a continué à lui appartenir que conditionnellement et sauf les droits éventuels du Sr Laurent Studhammer sur ce dernier quart. La condition de survie de Mad. Schaeffer à l’époque de sa majorité ne s’étant pas accomplie, cette dernière étant décédée en minorité le 23 février 1851, ses droits à ladite maison sont restés limités aux dits trois quarts & le dernier quart est devenu la propriété définitive du Sr Laurent Studhammer qui n’avait fait aucune renonciation à ses droits.
Il résulte de l’inventaire dressé après le décès de Madame Schaeffer par ledit M° Zimmer le 15 mars 1851 que la dite défunte a laissé pour seuls héritiers à réserve de la moitié de sa succession ses père et mère les conjoints Antoine Studhammer sus nommés et M. Schaeffer son mari comme donataire en propriété de pareille portion des biens de son épouse défunte aux termes de son contrat de mariage précité.
Par la suite de ces différentes transmisions la dite maison appartenait lors de la vente faite aux époux Thoenemann aux conjoints Antoine Studhammer pour 3/8, à M. Schaeffer pour pareille portion 3/5 et au Sr Laurent Studhammer pour un quart ou 2/8, unité représentée 8/8.
M. François Studhammer avait fait l’acquisition de ladite maison de M. Nicolas Alexandre Desrues, propriétaire à Strasbourg & de 1) Marie Madeleine Eléonore Lacombe 2) Marie Fanny Louise Alexandrine Lacombe, 3) & Joseph Alexandre François Lacombe, les trois enfants mineurs de M. Louis Joseph Gabriel Lacombe, commissionnaire de roulages à Strasbourg, nés de son mariage avec Dame Marie Madeleine Desrues son épouse défunte dont ils étaient les seuls héritiers ainsi que le tout résulte d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Hatt alors notaire à Strasbourg le 4 décembre 1826 à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal de Strasbourg le 25 juin de la même année. Ladite acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.900 francs que M. François Studhammer a payé suivant quittance reçue par le même M° Hatt le 28 mai 1828.
La maison formant le second lot appartenant à la D° Thoenemann (…)
Etat hypothécaire. – Les comparants déclarent qu’ils sont mariés en premières noces, les époux Thoenemann-Lutz sous le régime de la communauté universellle de biens immeubles présens & à venir suivant leur contrat de mariage passé devant M° Heckmann-Stintzy notaire à Muttersholtz le 7 juin 1870 & les époux Thoenemann-Bohrer sous le régime de la communauté légale sans contrat, qu’ils ne sont chargés d’aucune fonction emportant hypothèque légale (…)
acp 613 (3 Q 30 328) f° 31 n° 890 du 21.2.
20. Hornung, Versteigerung – 1) Ein Haus in Straßburg in der St Ludwig Gasse N° 20
zu gunsten von Edouard Müller, Mehlhändler in Straßburg für 43.300 Franken
2) Ein Haus in Straßburg in der St Ludwig Gasse N° 22
zu gunsten von Peter Scheuer, Tagner in Straßburg für 30.000 Franken

Edouard Müller meurt en 1881 en délaissant pour seul héritier son fils Charles Edouard
1881 (24.11.), M° Holtzapffel
Offenkunde enthaltend Bestätigung daß Eduard Müller, Mehlhändler hier, am 25. October 1881 hier gestorben ist, daß nach seinem Ableben kein Inventur errichtet wurde und daß er als einzigen Erben seinen Sohn Carl Eduard Müller, Kaufmann hier, hinterlassen hat.
acp 720 (3 Q 30 435) f° 19 n° 3277 du 29.11.

Originaire de Gossau en Suisse, Edouard Müller a épousé en 1853 à Meisenheim en Bade Caroline Schmidt, fille d’André Schmidt. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de la Douane
1882 (6.2.), M° Holtzapffel
Erbverzeichnis über des am 25. October 1881 hieselbst verlebten Mehlhändlers Eduard Müller und die Gütergemeinschaft welche zwischen demselben und seiner Wittwe Karoline Schmidt bestanden hat
Einziger Erb ist der Sohn Karl Albert Eduard Müller Mehlhändler hier. Zufolge Ehevertrag vor Notar Zink in Meisenheim (Baden) vom 25. Juni 1853 bestand zwischen den Eheleuten Müller-Schmidt die gesetzliche Gütergemeinschaft
acp 722 (3 Q 30 437) f° 46-v n° 3953 du 11.2. (Tafel Bd. 121 Nr 204 – Sterbefall Erklärung 4.3.82) Gemeinschaftsmasse. Mobilien schätzt zu 2153., baares Geld 32
Werthpapiere und Forderungeen, 2 obligationen der Stadt Bordeaux mit einer Nennwerth zu 80 M jährliches Zins 2,40
12 Obligationen der A* von Elsaß-Lothringen mit einem Nennwerth zu 500 M, jährlichen Zins von 20 M, Forderung Fingado 15.000 und Zinsen 2000, Forderung Voelckel 2000, Forderung Herrmann 8000, Forderung Lang 600
Liegenschaften zu Straßburg, Wohnhaus Kaufhausgasse N° 17 früher N° 27
Wohnhaus an der St. Ludwigsgasse N° 2
22,50 Aren Wiese Bann Hugsweier (Baden)
Entschädigung für nich mehr vorhandenes Eheeinbringes, des Erblassers 5000, der Wittwe 5000
Der Wittwen sind während der Ehe volgende Erbschaften verfallen, Georg Holderer von Mahlberg im Jahre 1853, 210, Vater Andreas Schmitt in Meisenheim am 27. März 1858 16.857. die Mutter Elisabeta Holderer Ehefrau Schmidt, Wiese zu Hugsweier
Zufolge Ehevertrag vor dem handelnden Notar am 10. Junu 1879 haben die Eheleuthe Müller ihrem genanten Sohne eine Schenkung gemacht
Kleider des Erblassers, geschätzt 117

Décès, Strasbourg (n° 2766)
Strassburg am 26. October 1881. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Mehlhändler Eduard Müller wohnhaft zu Straßburg Ludwigsgasse 20, und zeigte an, daß sein Vater der Mehlhändler Eduard Müller 58 Jahr alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Straßburg geboren zu Gossau (Schweiz), Gatte von Caroline Schmidt, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Ulrich Müller und Barbara Pimter, zu Straßburg Kaufhausgasse 17 am 25. October des Jahres 1881 Abends um neun Uhr verstorben sei (i 194

Edouard Müller fait donation de la maison et du commerce de farine qui y est établi à son fils Edouard (Charles Albert Edouard) Müller lors de son mariage en 1879 avec Mathilde Dorothée Schuh, originaire de Bischheim
1879 (10.6.), M° Holtzapffel
Ehevertrag – Carl Albert Eduard Müller, Mehlhändler zu Straßburg volljähriger Sohn von Eduard Müller, Mehlhändler und Caroline Schmidt, Eheleuthe zu Straßburg und
Mathilde Dorothea Schuh zu Bischheim a/S. minderjährige Tochter von Friderich Schuh, Kaufmann und Dorothea Scheuermann, Eheleuthe zu Bischheim a/S.
acp 692 (3 Q 30 407) f° 42-v n° 951 du 13.6. unter Annahme der auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft, Genuß bei Vorhandensein von Kindern auf die Hälfte beschränkt, bei Eingehen einer II Ehe aufhörend
Schenkung durch Eheleute Müller ihrem dies annehmenden Sohn dem Bräutigam als vorempfang auf ihre künftigen Erbschaften je zur Hälfte 1) von einer Summa von 16.000 Mark An Zahlung dieser Summ verbinden und verpflichten sich die Schenkgeber dem Schenknehmer das durch sie zu Straßburg in der St Ludwiggasse N° 20 betribene Mehlhandlungs geschäfft zu cediren und zu übertragen nebst allen Waaren, Wägen, Pferden und das zum Betrieb dienende Material, die Kundschaft jedoch nicht mitbegriffen, die Schätzung des Geschäffts wird contradiktorisch zwischen den Parteien stattfinden, sollte der Schätzunspreis die obige Summ von 16.000 M. nicht erreichen, so wäre der Rest in baar zu erlegen,
2) Von dem lebenslänglichen und unentgeltlichen Genuß von den nachbezeichneten Räumen in dem Wohnhause der Schebnkgeber zu Straßburg in der St Ludwiggasse N° 20 1° von dem gantzen ersten Stock im Vorderhaus mit den Kellern und Antheil Speichern welche zu diesem Zweck gehören, 2) von allen Magazinen, Bureaux, Remise und Stallungen welche zum Betrieb des Mehlgeschäfts dienen, dieser Genuß wurde aufhören sobald der Bräutigam in Folge schlechten Geschäffte in Fallitzustand erklärt würde. Ertrag des ersten Stockes 320, für die anderen Räume 480, zusammen 800 M.
Im Falle des Vorabsterbens des Bräutigams, hätte die Braut ebenfalls den lebenslänglichen und unentgeltlichen Genuß der oben verschribenen Räumen, welcher aufhören wurde a) falls sie in Falllimentzustand erklärt würde, b) falls sie sich wieder verheurathen würde
Eheleute Schuh schenken ihrer dies annhemender Tochter der Braut als Vorempfang auf ihre künftigen Erbschaften je zue hälfte baares Gald 8000, Mobilien 3234 M.
Gegenseithe eventuelle Schenkung der Nutznießung des gantzen Nachlasses, bei Vorhandesein von Kindern auf die Hälfte beschränktn bei Wiederverheirathung aufhörend.

La maison est inscrite en 1912 au cadastre au nom de Charles Frédéric Müller. Pasteur à Montpellier, il épouse en 1911 Mathilde Sigel, fille du peintre en bâtiment Jules Sigel. Le divorce est prononcé le 28 mai 1912

Mariage, Strasbourg (n° 562)
Strassburg am 31. Mai 1911. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Pfarrer Karl Friedrich Eduard Müller, evangelischer Religion, geboren am 1. Juni des Jahres 1880 zu Strassburg, wohnhaft in Montpellier (Frankreich) Sohn des verstorbenen Mehlhändlers Karl Albert Eduard Müller und seiner verstorbenen Ehefrau Mathilde Dorothea gebornen Schuh, zuletzt wohnhaft in Straßburg, 2. die Mathilde Sigel, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 4. Mai des Jahres 1884 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg Ruprechtsau, Goebweg 22, Tochter des verstorbenen Malermeisters Heinrich Julius Sigel und seiner verstorbenen Ehefrau Elise gebornen Weber, zuletzt wohnhaft in Strassburg,
Randvermerk. Durch Urtheil des Landgerichts in Montpellier (Frankreich) vom 19. Januar 1912, welches den Parteien unterm 24. Februar 1912 zugestellt worden ist und welches die unter den 28. Mai 1912. erfolgte Bescheinigung der Nichteinlegung eines Rechtmittels l*t, ist die Ehe zwischen dem Karl Ludwig Eduard Müller und der Mathilde Müller gebornen Sigel geschieden worden. Strassburg den 6. Novembris 1912.
Mention en marge. Suivant déclaration documentée le 18 novembre 1919 par devant l’officher de l’Etat civil soussigné Mathilde Müller née Sigel désignée ci-contre demeurant à Strasbourg rue des Juifs 26 épouse divorcée de Charles Frédéric Edouard Müller, pasteur a déclaré reprendre son nom de famile Sigel. Strasbourg le 25 novembre 1919.

La maison est inscrite en 1912 au cadastre au nom du coiffeur Emile Leibenguth. Originaire de Dauendorf entre Haguenau et Pfaffenhoffen, il épouse en 1912 Marie Mathilde Hürler, veuve Schmidt

Mariage, Strasbourg (n° 1168)
Strassburg am 29. Oktober 1912. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Friseur Maria Emil Leibenguth, katholischer Religion, geboren am 10 August des Jahres 1887 zu Dauendorf (Unter Elsaß) wohnhaft in Strassburg Kinderspielgasse 7, Sohn des Ackerers Anton Leibenguth und seiner Ehefrau Theresia gebornen Wolff wohnhaft zu Dauendorf, 2. die verwitwete Näherin Maria Mathilde Schmidt geborne Hürler, katholischer Religion, geboren am 20. Juni des Jahres 1878 zu Reims (Frankreich) wohnhaft zu Straßburg Langstrasse 100, Tochter des verstorbenen Mechanikers Julius Alfred Hürler zuletzt wohnhaft zu Straßburg und seiner Ehefrau Josephine Ostry wohnhaft in Oberhaslach (Unter-Elsas)



2, rue du Poumon (a)


Rue du Poumon n° 2 (a) – VII 378 (Blondel), O 88, partie, puis section 19 parcelle 168 (cadastre)

Reconstruite en 1587 par le tonnelier Daniel Haas, en 1685 par le marchand Frédéric Spielmann
Maison à oriel rue du Poumon, dite à l’Eléphant, voir n° 2 (b)


Bâtiment d’angle, rue du Poumon à gauche (image Roland Burckel, publiée sur Archi-wiki

Le tonnelier Josse Haas passe en août 1588 l’acte confirmant la vente de sa maison fin 1586 à son fils Daniel Haas qui l’a reconstruite à neuf dans l’intervalle. Daniel Haas s’accorde en 1602 avec son voisin Charles Spielmann qui a le droit de faire s’écouler dans un chenal en pierre les eaux provenant du toit et des éviers. Le voisin Jacques Spielmann achète en 1630 la maison et obtient en 1633 l’autorisation d’ouvrir une communication entre son ancienne maison (dite à l’Eléphant) et la maison d’angle en fermant les ouvertures de son autre maison à gauche (à l’est) de l’Eléphant, moyennant un loyer annuel de 5 livres, ramenées à 4 livres en 1642. Les deux maisons réunies passent à son fils Frédéric Spielmann qui reconstruit au moins en partie celle à l’angle des rues comme l’indique le millésime 1685. Jean Daniel Spielmann les vend en 1730 au marchand italien André Cossa qui établit la même année au-dessus des arcades rue des Tonneliers un auvent sous lequel il pose des étaux et rehausse l’auvent rue du Poumon. L’auvent rue des Tonneliers est supprimé en 1748, celui rue du Poumon en 1768.
La veuve et les enfants d’Antoine Cossa vendent en 1792 la maison au négociant François Simonis ; ses descendants la conservent jusqu’au début du XX° siècle


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 163 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade à pignon rue du Poumon se trouve entre les repères (f-g) : trois arcades au rez-de-chaussée, six fenêtres dont deux jumelles au premier et au deuxième étage, trois fenêtres au troisième étage. La façade rue des Tonneliers se trouve à droite du repère (g) : deux arcades au rez-de-chaussée, deux fenêtres jumelles au premier et au deuxième étage, deux fenêtres séparées au troisième étage, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 2.


Millésime 1685 (image Roland Burckel, publiée sur Archi-wiki

La maison sert au commerce de François Simonis puis à celui de ses trois fils dont deux restent célibataires. Après leur mort successive, elle revient au prêtre Paul Müller, connu sous le nom de Paul Muller-Simonis.

février 2023

Sommaire
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Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Josse Haas, tonnelier, et (v. 1560) Barbe Marx – luthériens
1588 h Daniel Haas, tonnelier, et (1583) Dorothée Meyel puis (1612) Marie Schmitz, d’abord (1607) femme du pharmacien Nicolas Gottwald – luthériens
1630 v Jacques Spielmann, marchand, et (1624) Barbe Meyer puis (1627) Salomé Ringler – luthériens
1650* h Frédéric Spielmann, marchand, et (1671) Marie Salomé Gumprecht – luthériens
1713 h Jean Daniel Spielmann, marchand, et (1702) Marie Elisabeth Heus puis (1715) Marie Catherine Fried – luthériens
1730 v André Cossa, marchand, et (1704) Jeanne Fischer veuve du tailleur André Wenck puis (1717) Marie Lucie Brentana Scalina – catholiques
1771 h Joseph Antoine Cossa, marchand, et (1755) Marie Françoise Susanne Scotti – catholiques
1792 v François Simonis, négociant, et (1791) Marie Catherine Fabry – catholiques
1833 h François Georges Simonis, négociant, célibataire († 1873)
Alexis Simonis, négociant, et (1841) Reine Elisabeth Kling
Théodore Simonis, négociant, célibataire († 1887)
1887 h Henri Paul Müller, prêtre, fils de Marie Reine Simonis, et (1861) Jean Henri Müller, manufacturier
1908- v Alphonse Kapps

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 000 livres en 1712, 2 250 livres en 1727, 2 750 livres en 1732, 4 000 livres en 1758, 3 000 livres en 1766 et en 1771, 3 500 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) VII 378, André Cossa
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) André Cossar, 12 toises, 0 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 88, Simonis, frères, rue du Poumon 4 – maison, sol – 0,58 are

Locations

1778, 1779, Georges Brentano Scalino et François Simonis, négociants
1864, 1872, Eugène Braun, négociant

Livres des communaux

1587 Livre des communaux (VII 1450) f° 234-v
Le tonnelier Daniel Hass paie 7 sols pour sa maison rue des Tonneliers, à savoir un encorbellement (18 pieds 3 pouces de long, saillie de 3 pieds) et une porte de cave inclinée (2 pieds 8 pouces de long, 2 pieds de large).
Daniel Hass paie en outre 1 livres 10 sols 8 deniers pour la maison rue du Poumon, à savoir un auvent (26 pieds ½ de long, saille de 3 pieds ½), une porte de cave inclinée (8 pieds 8 pouces de large, saillie 4 pieds), deux fenêtres de cave inclinées (2 pieds ½ de long, saillie de 1 pied ½ chacune), en haut de la maison deux auvents l’un au-dessus de l’autre de même taille, à savoir 26 pieds ½ de long, celui du bas a une saillie de 2 pieds ½, celui du haut de 2 pieds)

Abermalen Küeffergaß Anderseitt Vffbaß
Daniel Haß der Küeffer hatt an seinem Hauß, vornen gegen d. Küeffergaß ein Vsstoß xviij schu iij Zoll lang, iiij schu herauß, Mehr ein ligend Kellerfenster ij schu viij zoll lang, ij schu breÿt, Bessert für das Niessen, vij ß d

Lungen gaß die Einseitt, Würdt im alten allmendtbuch genandt Alttmaß Gaß
Daniel Haß hatt auch in Lungen gaßen an seinem Hauß ein Wettertach xxvi+ schu lang, iii+ schu herauß, Mehr ein ligende Kellerthüer viij schu breÿtt, iiij schu heraus, Zweÿ ligende Kellerfenster, Jedes ii+ schu lang, i+ schu herauß, Oben an disem Hauß auch noch Zweÿ Wettertach Über einander, so Jedes die gantze Lenge wie das vorige Nemlichen xxvi+ schu, das Vnderst ii+ schu vnd das Oberst ij schu herauß, Bessert j lb. x ß viij d

1652; Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 108
Les héritiers de Jacques Spielmann doivent 4 livres pour droit de communication entre deux maisons rue du Poumon, 12 sols pour un soupirail et un auvent rue du Poumon

H. Jacob Spielmans Erben, Sollen gemeiner Statt, vom durchbruch zweÿer Häußer in der Lungengaß, Jahrs den 6. Aprilis, 4 lb
Man: fol. 160
Ext. 1652. 53
New fol. 94

Idem Vom Hauß inn der Lungengaß, kellerfenster undt wetterdach, Jahrs vf Johannis Baptæ 12 ß
Zßb. fol. 93
Ext. 1652. 53
New fol. 94

Idem von newen Überstoß, vf den Rindhütter graben des Eckhaußes gegen dem grünen baum, Jahrs vf Annunt. Mariæ, 5 ß d
Ext. 1652. 53
Alt d. f. 190
New fol. 94
(Quittungen 1653-1672)

1673; Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 94
Les mêmes loyers sont ensuite réglés par Frédéric Spielmann, Jean Daniel Spielmann et André Cossa

H. Jacob Spielmanns Erben, Sollen vom durchbruch Zweÿer Häußer in der Lungen Gaß vff d. 6. Aprilis, 4 lb
Ferner vom Hauß in der Lungen gaß Kellerfenster Und Wetterdach, Jahres vff Johan: Bapt: 12 ß
Mehr Vom newen Überstoß Vffm Rindsheuter graben des Eckhaußes gegen dem grünen baum Jahrs Vff Annunciat: Mariæ, 5 ß – diser post ist hernach p. 162. Christoph Spilemann Zugeschrieben
St. Zinnßb. p. 108
ietzt H. Friderich Spielmann
Jetzt H. Johann Daniel Spielmann
Jetzt herr André Cossa

(Quittungen) 1673-1685
Mehr von einem alllmend plätzlein darauff ein Stüblein gebawen an dem sogenanten Rautengänglein jahrs auff Laurentÿ und 86 io. vide p. 178, 10 ß
[in margine :] J. 417

(Quittungen) 1686-1731
Weiter soll Herr Andreas Cossa Von einem 18 schuh langen, 3 Schuh 10. Zoll breiten wetterdach an obiger behaußung und auff Laurentÿ 1732. j.mo, 15 ß
und von einem 8. Schuh 5. Zoll langen i. Schuh 10 Zoll breiten Vorbanck jahrs auff Laurentÿ und laut Protoc . f. 173. anno 1732 j.mo 10 ß

(Quittungen) 1732-1741
Neuzb fol 578

Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) p. 578
Les loyers sont ensuite portés au nom de François Simonis. Le droit de communication est abrogé par décision du conseil municipal en date du 6 floréal V, le soupirail et l’auvent sont supprimés en 1768, un autre auvent en 1748. François Simonis refuse après 1793 de payer le loyer pour un étal.

alzb. 94
André Cossa Erben sollen vom durchbruch Zweÿer häußer in der Lungengaß auf d. 6. aprilis, 4 lb
[in margine :] Vid. Arrêté du C.M. du 6. flor. V
Ferner vom Hauß in der Lungen gaß Keller Fenster und Wetterdach, Jahres auf Joh: Bapt: 12 ß
[in margine :] ist hinweg gemacht inn A° 1768.
Ferner vom einem 18 sch. Langen, 3. sch. 10. Zoll breiten wetterdach an obiger behaußung auff Laurentÿ, 15 ß
[in margine :] dieße 15. ß gehen ab weil das Wetterdach hinweggebrochen 1748.
Ferner von einem 8. sch. 5. Zoll langen 1. sch. 10 Zoll breiten Vorbanck Jahrs auf Laurentÿ, 10 ß
[in margine :] Ist in Ao 1768. hinweggemacht worden

(Quittungen) 1673-1685
Mehr von einem alllmend plätzlein darauff ein Stüblein gebawen an dem sogenanten Rautengänglein jahrs auff Laurentÿ und 86 io. vide p. 178, 10 ß
[in margine :] J. 417

(Quittungen) 1741-1793
modo François Simonis, 17 germinal
(An 2), refuse de paÿer

Préposés au bâtiment (Bauherren), protocole des Quinze

1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
Jacques Spielmann qui vient d’acheter la maison à côté de la sienne demande le 16 mars l’autorisation de faire des ouvertures entre les deux bâtiments rue du Poumon. Les préposés se rendent sur les lieux le 3 avril. Ils constatent que Jacques Spielmann veut ouvrir une porte au rez-de-chaussée dans la boutique et au premier étage dans la salle de séjour entre sa maison et celle à l’angle qu’il a achetée de Daniel Haas. Il offre par contre de boucher les ouvertures de la même maison avec celle qui lui appartient aussi vers le Vieux-Marché-aux-Poissons (une au rez-de-chaussée et deux aux étages). Les Quinze décident d’accorder la permission moyennant cinq livres pour six ans après lesquels Jacques Spielmann devra solliciter une nouvelle autorisation.

(f° 39-v) Sambst. den 16. Martÿ – Jacob Spielmann sucht durchbruch
Jacob Spielmann der handelßmann Erschienen, berichtet p. M. Eggen, das er Zu seiner behausung in der lungengaß ein nebens hauß erkaufft, vnnd in demselben ettliche thüren zu besserer gelegenheit seines gewerbs durch Zu brechen willens, bitt ein augenschein Zuvorderist einnehmen Zu lassen, vnnd dan die durchbrechung Ihme gn. zu bewillig. vmbgefragt vnnd Erkandt, wegen des begehrten Augenscheins willfarth, inmittels das geschäfft zu bedacht gezogen.

(p. 57) Mittwoch den 3. Aprilis – Jacob Spielmann Augenschein – Daniel Haasen behausung in Kieffergaß – Durchbruch
Meine gnedige herren, nach der Anzahl alß Sie beÿsammen gewesen (excepto herrn Schilling) beneben herrn Johann Michael Stamlern, Heinrich haasen vnnd Baltser Ludwig Kiehnasten, dreÿern und herrn Strassen Oberschreibern des pfenningthurns So dann Niclauß München vnd Hannß Diebolt Fraulen beede Werckmeistern, Ein Augenschein in Jacob Spielmanns behausung in der Lungengaß gelegen eingenommen, der hatt Daniel haasen in Kieffergaß neben sich gelegenen Eck behausung erkaufft, vnnd begehrt In seinem hauß, in welchem er nicht das gewerb fürth, vnden Im gaden vnnd obern in der wohnstuben durch zu brechen vnnd an Jedem orth ein thür Zu setzen hingeg. sein andere gegen dem Fischmarcht sehende nebens behausung, welche ietzt dreÿ vnderschieldiche durchbrüch vnnd thüren hatt, benantlich vnden ein vnnd oben zwo, widerumb Zu Zu machen, vnd in Alten stand richten Zu laßen, vnd bittet vmb gn. willfahrung.
Werckmeister gehört, halten darfür, könne iedoch vff meiner g. herren belieben, willfarth werden. Herren dreÿ vnd oberschreiber des Pfenningthurns deßgleich. Jedoch daß Er Spielmann, die nebens behausung so er nicht Zu separiren gemeint, Zu einer rechten bequemen Wohnbehausung solte Zurichten laßen, vnnd als das selbige anderwertlich Zu bewohnen, entweder verkauffen oder verleihen. Darauff abgetretten wie auch herr Kügler.
Umbgefragt, vnnd Erkanndt, wo Er versprechen wird, die Nebens behausung In halben Jahrs frist Zu einer bequemen rechten wohnung mach. vnd ordnen Zu laßen, auch dieselbe anderen zu bewohnen in einem pilligmeßig. preiß entweder Zu verkauffen oder Zu verleihen, Ihme alß dann In seinem begehren doch der gestalt willfarth sein soll, das er von solchen durchbrüchen 6. Jahr lang, iedes Jahr 5 lb d. vff den Pfenningthurn in recognitionem ableg. vnnd nach verfließung der 6. Jahre de novo darumb anzuhalten schuldig sein soll.
Angezeigt p. beede h. XV. Mr. die referiren Spielmann hab sich des bescheides vnderthenig bedanckt, vnnd der Erkandtnus nach Zugeleben angelobt [in margine :] Nota, Es sollen auch die Werckmeister den augenschein des neben hauses halb, anderwerttig ein wohnung, vnd seh, ob dieses Erkantnuß parirt.

1633, Préposés au bâtiment (VII 1345)
Enregistrement de la décision des Quinze

(f° 13-v) Sambst. 6. Aprilis – Durchbruch in Lungengaß
Jacob Spielmannß Durchbruch halb. In Lung.gaß, Beÿlag d. H. XV. Erkantnuß sub N° 28 Lehnung Buch fol: 159.

1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
Jacques Spielmann demande à être exempté des cinq livres pour droit de communication accordé en 1633. Les préposés accordent une réduction en considération des temps diffcilies, le loyer passe de 5 à 4 livres.
(f° 332) Sambstag den 10. Xbris – Jacob Spielmann vmb Zins Nachlaß wegen Durchbruchs, Allmendzinß Kauff
Jacob Spielmann per Dr Knaf. verreicht Zwo vnderthänige Supplicationes, In der Einen bitt Er vmb gn. befreÿung 10 ß. Ihme in A° 1633. auferlegter Jährlicher recogitions Zinß wegen gelachten durchbruchs Inn eine erkauffte nebens behaußung. In der andern aber reassumirt Er der supra fol. 115. et 119. begehrten auch bereits erörtteten Allmendt Zinß außkauff. Erkandt, soll in beeden puncten vfgeschlag. w. bedacht.

(f° 334-v) Mittwoch den 14. Xbris – Jacob Spielmann wegen Durchbruch: vnd Allmendzinß
H. Schmid, H. Schoner vndt H. Kips referiren per H. Frantz, daß Sie vff Jacob Spielmanns hieoben fol: 332. überreichte supplicationes vffschlagen laßen vnnd Weilen sich in Protocollo de a° 1633. Clar befindet, daß Ihme die 5. lb. Jährlichen recognitions, weegen 2. durchbruch vferlegt word. der durch Er sein losament ahnsehnlich verbeßert als vermeinen die Herren Deputirte, damit Er gleichwohl wegen jetziger boßer Zeiten, v. darwid. ligend. handtlung deßfals vmb etwaß erleichtert werd. Es solten Ihme solche 5. lb d vf 4 lb moderirt.
In den and. puncten endtlich dahin gestelt werd. daß Er wegen der supra fol: 119. gemelten j lb 4 ß Allmend Zinß die damahlen bestimbte 204. fl. ane Pfenningthurns Capitalien abschreiben laßen, oder darfür 100 Rd. baar gelt erlegen v abstatten möge, Erkandt würd der herren bedencken In beeden Puncten placidirt. Ist vff den Pfenningthurn bericht.
Jacob Spielmann. 115. 119. [pt° Allmend Kauff, bleich beÿ St Arbogast] 332. 334.

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
André Cossa qui vient d’acheter la maison de Jean Daniel Spielmann demande l’autorisation d’établir au-dessus des arcades rue des Tonneliers un auvent (18 pieds de long, saillie de 3 pieds 10 pouces) et d’y poser des étaux comme son voisin Jean Léonard Kuhff, en outre de rehausser l’auvent rue du Poumon.
Jean Christophe Meyer se plaint que l’auvent rehaussé de deux pieds 10 pouces rue du Poumon obscurcit une de ses fenêtres. Les préposés, pour couper court au différend porté devant le Petit sénat proposent de munir l’auvent d’un petit chenal en plomb.

(f° 59-v) Montags den 24. Julÿ 1730. – H. André Cossa wegen Wetterdächern
ferner Augenschein eingenommen an Herrn André Cossa des Italienischen Handelsmanns Von Herrn Johann Daniel Spielmann dem Eisenhändler erkaufften, theils in der Kieffer und theils in der Lungengaß Gelegenen Eck behaußung, wovon Laut Statt Zinßbuch fol: 94-a dem Pfenningthurn jährlich 4. lb 12 ß. Zinß bezahlt werden, welcher umb erlaubnus gebetten ferner in der Kieffergaß ein Wetterdach über die Bögen Zumachen dann auch An das Untere theil des Haußes in der Lungen Gaß, das schon daselbst befindliche Wetterdach beßer in die Höhe Zuführen.

(f° 62-v) Dienstags den 1. Augusti 1730. – H. André Cossa wegen Bawens
Herr André Cossa der Italienische Handelsmann bittet nach eingenommenem Augenschein, daß Ihme möchte erlaubt werden an der Von Herrn Johann Daniel Spielmann erkaufften, theils in der Kieffergaß und theils in der Lungengaß liegenden Eckbehaußung, auf seithen der Kieffergaß Ein 18 schuh lang und 3 schuh 10 Zoll breites Wetterdach über die bögen, vnd darunder, gleich wie des herrn Johann Leonhard Kuhffen Seine seind, einige Vorbänck machen, das in der Lungengaß bereits befindliche Wetterdach aber umb etwas mehrers in die höhe führen Zu laßen.
Erk. Solle wegen der Vorbänck ein nochmahliger Augenschein eingenommen vnd als dann von beeden der Zinß regulirt werden.

(f° 65-v) Mittwochs den 9. Augusti 1730. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. André Cossa wegen Bawens
Beÿ Herrn André Cossa dem Italienischen Handelsmann, welcher umb erlaubnus Gebetten,Vor sein Von H. Spielmann neulich erkaufftes Hauß in der Kieffergaß, Zweÿ Vorbänck Zumachen.

(f° 86) Eodem die [Sambstags den 7. Octobris 1730] seÿnd folgede Augenschein eingenommen worden – Christoph Meÿer Ca. H. André Cossa
An H. André Cossa des Handelsmanns Behaußung in der Lungengaß an welcher er ein Wetterdach Verändern und erhöhen laßen, wodurch Christoph Meÿer dem Caffetier ein seithenfenster Zuem theil Verbawen worden, dahero sich dieser darwieder Beschwehrt.

(f° 87-v) Dienstags den 10. Octobris 1730 – H. Christoph Meÿer Ca. H. André Cossa
Herr Christoph Meÿer der Caffetier laßt durch deßen Tochter Marial Elisabetham, Auff Ihr übergebenes Memoriale, Mghh. Klagend Vorgetragen, welchergestalten Herr André Cossa, der Italienische Handelsmann, an, der erkauften Spielmännischen behausung auf seithen der Lungengaß, durch Mr Gottfried Weber, den Zimmermann ein Wetterdach, gegen Ihrem 2. schuh 5 Zoll weit, und 5 schuh hohen nebensfenster, so in dem überhang ihres Hinderhaußes sich befindet, welches Zuvor 1. schuh 5. Zoll unter dießem fensterbanck gewesen, oberhalb dem alten wetterdach aber einen steinern Köpfer hatte, warauf ein steinere blatt dem fenster Zu gleich gelegt war, von 1. Schuh 5 Zoll höher machen laßen, als er Zuvor war, also daß das newe wetterdach von Seinem alten gestandenen ort, anietzo 2. Schuh und 10 Zoll höher ist, als es Zuvor gewesen, vnd dardurch Ihr nebens fenster umb 1. Schuh 5 Zoll verfinstert, auch hinderlich ist, den daran befindlichen Laden auf: und Zu Zumachen, bittet also daß alles möchte in den vorigen stand gebracht werden, Weilen nun dieße Klag bereits beÿ E. E. Kleinen Rath anhängig, also worde vor guth befunden, daß beede der Statt geschworner Werckmeister beneben Ihrer beeden Handwercksleuthen, das begehren nochmalen untersuchen und dahin trachten sollen, daß Herr Meÿer möchte Klagloos gestellt werden, Warauf dann beede Werckmeister referirten, daß mann gesinnet ist, dieses newe Wetterdach oben 5 Schuh und unten 5 Schuh mit einem bleÿenen nöchlein versehen, von dießem nebens fenster machen Zu laßen, wodurch daßelbe von Herrn Meÿers hinderhauß völlig separirt und also Klaglos gestellet wird. Erk. wird dieses accomodement ehrbeliebt.

Description de la maison

  • 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend des étaux, un bureau, deux caves voûtées, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, étaux, bureau, vestibule, cuisine, fumoir, cendrier, deux caves voûtées, un four à pain, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4500 florins,
  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, étaux, bureau, deux caves voûtées, un four à pain, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 5500 florins,
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique et un bureau, en outre plusieurs poêles, chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 8000 florins,
  • 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, en outre plusieurs poêles, chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 6000 florins,
  • 1771 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, les deux caves sont voûtées, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 6000 florins,
  • 1784 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et un bureau, en outre plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 7000 florins,

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Poumons

nouveau N° / ancien N° : 5 / 4
Simonis
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie et lanterne
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 25 case 2

Simonis frères, négociants, rue du Poumon N° 4

O 88, maison, sol, rue du Poumon 4
Contenance : 0,58
Revenu total : 0,30 (avec O 87, 0,65, 324, total 324,95)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 29 / 23
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 325 case 2

Simonis frères, négociants
1889/90 Müller Georg Heinrich Paul Priester Mühlbach

O 88, maison, sol, Rue du poumon 2
Contenance : 0,58
Revenu total : 0,30 (avec O 87, 0,65, 324, total 324,95)
Folio de provenance : (25)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 29
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

Cadastre allemand, registre 30 p. 236 case 8

Parcelle, section 19, n° 168 – autrefois O 87, O 88
Canton : Lungengasse N° 2
Désignation : Hf, Whs / Skizze 26 – maison sol bât. acc.
Contenance : 1,65
Revenu : 1710 – 2100
Remarques : 1923 rectifié pas de propriété d’étage

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 890
Dr Müller-Simonis, Paul, Ehrendomherr
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 1494
Kapps Alfons Sohn
1938 Kapps Marie Joseph Alphonse
(2251)

Cadastre allemand, registre 30 p. 236 case 9

Parcelle, section 19, n° 168 – autrefois O 83.p
Canton : Alter Fischmarkt, zu Hs N° 21
Désignation : Whs e.n.a.T. / Skizze 25
Contenance :
Revenu : zu 162
Remarques : 1923 annulé pas de propriété d’étage

(Propriétaire), compte 593
Jaeger Konstantin
1924 Jaeger Jules Othon notaire et député du Bas-Rhin
rayé 1932

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 254 Rue des Poumons p. 408

4
loc. Brentano, Scalino Georges, Negt. – Miroir
loc. Simonis, François, Negt. – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Lungengasse (Seite 104)

(Haus Nr.) 2
Appel, Färberei (Inh. Wendling)
Kappeler, Postassist. 1
Münch, Oberlehrer. 1
Appel, Rentner. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 949 W 387)

Rue du Poumon 2 (1900-1996)

La société anonyme G. H. Meyer (moquettes, revêtements de sol) occupe en 1970 les locaux commerciaux. Locataire depuis 1974, Bruno Caratella y fait transférer en 1976 une licence de débit de boissons. L’enseigne Chez Bruno devient en 1976 Le Pescara. Le restaurateur Giuseppe Miccolis devient propriétaire de l’immeuble en 1978. Un litige s’élève en 1995 quand il fait poser un store.

Sommaire
  • 1900 – Le maire notifie le docteur Müller-Simonis de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique – Les volets et les portes ont été modifiés, juillet 1900.
  • 1905 (juin) – Le maire notifie le sieur Simonis de faire ravaler la façade – Le fondé de pouvoir Th. Ferber (rue Finckwiller) répond en septembre au commissaire de police que le peintre Louis Zugmeyer repeindra la façade l’hiver passé. – Le commissaire transmet au maire qui accorde le délai – Travaux terminés, juin 1906
    1906 (avril) – Louis Zugemeyer (6, rue des Echasses) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Prolongation, mai 1906 – L’échafaudage est démonté, juin 1906
  • 1911 (août) – Georges Schæfer (3, boulevard de Saverne, ensuite boulevard Poincaré) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1911
    1911 (novembre) – Autre demande pour une enseigne plate – Autorisation – L’enseigne dont la saillie est inférieure à 16 centimètres est posée, septembre 1912. Dossier classé
  • Commission contre les logements insalubres. 1906, les logements et les cabinets d’aisance sont en bon état
    1916, Commission des logements militaires. Le toit vitré dans la cour doit être réparé – Travaux terminés, février 1916
  • 1919 – Le Syndicat de la propriété bâtie demande au nom du notaire Jæger à Hochfelden l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade – Accord [a trait non au n° 2 mais au n° 4]
  • 1950 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre à Alphonse Kapps, demeurant 2, rue du Poumon, un certificat par lequel il est autorisé à reconstruire un mur mitoyen et à réparer la façade d’une maison sise rue des Tripiers
  • 1964 – L’entreprise Edouard Gold (41, rue du Maréchal Leclerc à Wolfisheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture au 28-a rue des Tonneliers – Prolongations, janvier, février, mars, avril 1965 – Edouard Gold informe la Police du Bâtiment que l’échafaudage est démonté depuis le 18 mai
    1964 – Le maire autorise A. Muller (185, allée des Peupliers à Altenstadt près de Wissembourg) à poser un échafaudage sur la voie publique – Ravalement terminé, juillet 1964.
  • 1970 – La société anonyme G. H. Meyer (moquettes, revêtements de sol, papiers peints, tissus d’ameublement, 27, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses (libellé, Bati self) à l’angle de la rue des Tonneliers et de celle du Poumon – Dessin (arcades) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable puis revient sur sa décision d’après le courrier du pétitionnaire – Le maire autorise G. H. Meyer-Tapis, S.A. à poser les enseignes – Les enseignes ne seront pas posées, juin 1970 – Le pétitionnaire doit acquitter les droits pour l’année en cours.
  • 1976 – Le préfet demande à la Police du Bâtiment un rapport avant d’autoriser Bruno Caratella (11, boulevard Dostoïevsky à Hautepierre) à exploiter le débit de boissons Chez Bruno en transférant le droit attaché au Cheval Noir, sis 32, rue du Moulin Kœssler au Neudorf – La Police du Bâtiment constate que les locaux qu’il faudra repeindre comprennent une salle (56 m²), une cuisine, un débarras, des toilettes pour hommes et pour dames. La porte devra s’ouvrir vers l’extérieur.
    Le préfet accorde l’autorisation, juin 1976 – Travaux terminés, septembre 1976
  • 1974 – Bruno Caratella demande l’autorisation d’aménager une pizzeria
    Copie du bail passé le premier juin 1974 entre Adolphe Muller (185, allée des Peupliers à Altenstadt) et Bruno Caratella moyennant un loyer de 6600 francs
    Plan cadastral de situation – Plans du rez-de-chaussée, ancien état, nouvel état (exemplaire annulé et exemplaire définitif) – Description des travaux – Le permis de construire relève de la compétence du préfet puisque le bâtiment se trouve dans le secteur sauvegardé. – Effectif prévu, 55 personnes – Le service d’hygiène émet un avis favorable – L’architecte des Bâtiments de France émet le 30 août 1974 un avis défavorable, il estime qu’il faudrait dégager la cour au lieu d’y construire un bloc sanitaire. Il émet le 17 septembre un avis favorable au nouveau projet – Le maire transmet le dossier au préfet qui délivre le permis de construire
    1975 (janvier) – Déclaration d’ouverture de chantier. Pas de travaux, mars 1975. Travaux en cours, juin. Les travaux sont terminés, octobre 1976, la porte d’entrée a été déplacée. La réception finale ne donne lieu à aucune observation.
  • 1976 – Le préfet autorise Elisa Caratella née Disante-Marolli à exploiter le débit de boissons Le Pescara, anciennement Chez Bruno
    1976 (décembre) – Elisa Caratella demande l’autorisation de poser deux enseignes doubles (libellé Pizzeria) et la brasserie Météor de Hochfelden une enseigne simple (libellé Météor bière d’Alsace) – Dessin – Les propriétaires, Adolphe Pierre Muller et Anne Muller demeurant à Altenstadt, donnent leur autorisation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour les deux demandes – Le maire prend un arrêté pour chacune des deux demandes. Le enseignes sont posées, mars 1977
  • 1977 – Le notaire Hitier de Lauterbourg, gérant de l’étude vacante de J. Duhamel (rue du Dôme), demande de renseignements d’urbanisme avant mutation.
  • 1977 – Le préfet demande à la Police du Bâtiment un rapport avant d’autoriser Giuseppe Miccolis (demeurant 18, rue Mariano au Neudorf) à exploiter le débit de boissons le Pescara – Rapport comme ci-dessus – Le préfet accorde l’autorisation
  • 1977 – Demande de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – Le maire prend un arrêté portant refus
  • 1978 – Giuseppe Miccolis demande au préfet une autorisation d’ouverture tardive – Le préfet autorise en avril 1978 Giuseppe Miccolis, gérant de la s.à.r.l. à laisser le débit de boissons ouvert jusqu trois heures du matin la nuit du samedi au dimanche, pendant trois mois. Nouvelles autorisations, juillet 1978, octobre 1978, janvier 1979, mai 1979, août 1979, février 1980, juillet 1980, février 1981.
  • 1978 – Le notaire Charles (-) de Bischheim demande des renseignements d’urbanisme avant mutation.
  • 1979 – La confédération nationale du logement demande au nom de Mlle Kœnig à la Police du Bâtiment d’intervenir après un incendie qui a endommagé le plancher du premier étage. – La Police du Bâtiment constate que le restaurant est en cours d’aménagement. Elle écrit au géant de l’immeuble qui déclare que la locataire a refusé de libérer la pièce dont le plancher doit être refait. – Travaux terminés, février 1980.
  • 1981 – Giuseppe Miccolis (propriétaire de l’immeuble, demeurant rue Aubry-et-Rau) sollicite une subvention pour ravaler les façades. L’architecte Gérard Schwab (4, rue des Bateliers) établit le devis puis transmet les factures (janvier 1983)
    1982 – L’entreprise Paul Ippolito (91, route de Saverne à Oberhausbergen) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1982 – La brasserie Météor demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Photographie (l’enseigne se trouve au-dessus de la corniche à l’angle des rues) – Autorisation
    1983 – Giuseppe Miccolis demande au nom de la société Le Pescara l’autorisation de poser trois lanternes – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1995 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant le Pescara a fait poser sans autorisation un store en banne. – Photographie – Giuseppe Miccolis (Restaurant pizzeria Le Pescara, Chez Peppino) déclare qu’il a remplacé un grand parasol qui est tombé lors des fortes pluies de juin par un store qui cache moins la façade que le parasol ouvert – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en arguant que le store dénature les lieux et que le propriétaire annexe le domaine public.
    1996 (avril) – Le maire engage une action en justice contre le contrevenant – Giuseppe Miccolis souhaite un arrangement pour clore le litige en conservant le store.- Le directeur des foires et marchés exprime ses doutes sur le bien-fondé de l’action menée contre le Pescara après que la Police du Bâtiment lui a demandé son concours.
    1996 (juin) – Le store a été déposé. Le maire en informe le procureur de la République.

Autre dossier
1671 W 776, réfection de la toiture (2004-2006)


Relevé d’actes

Josse Haas et Barbe Marx vendent en 1586 la maison à leur fils Daniel. Le tonnelier Josse Haas et sa femme Barbe font baptiser des enfants à partir de 1561 (ouverture des registres)

Jost Haas, Barbara Marxin
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 1) 1561. Dnicâ Pentecostes, p. Jost has der Kieffer, m. Barbara, i. Ursula, comp. Peter Roth, Veronica hans, des Haffners haußfrau (i 5)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 62-v) 1563. Dominicâ Palmorum, p. Jost haas d. Kieffer, m. Barbara, i. Daniel, Comp. Joannes Müller schaffner Im Neweiler hoff, Caspar Bretz ein Kieffer, N Jonas Stören haußfrau (i 36)

Josse Haas, assesseur au Sénat, et Barbe Marx font dresser en août 1588 l’acte qui officialise la vente de leur maison à la Noël 1586 à leur fils Daniel Haas qui l’a reconstruite à neuf dans l’intervalle

1588 (vts [6. Aug.]), Chancellerie, vol. 256 (Registranda Kügler) f° 406
Erschienen Herr Jost Haaß der Altt Rathsherr vnd fraw Barbara Marxin sein Eheliche haußfr. Haben bekandt
In gegensein Daniel haaßen vnd Dorotheen Meÿgelin sein hußfr. Ires Sohns vnd docht. demnach sie vff den heÿlig. weÿhnacht tag Ao 586. denselben
hauß vnd hoffstatt, So Aber seithero abgebroch. vnd durch die Keuffere von nuwem gebawen, mit den gebeud & In der Statt St. In Küeffer gassen Einseit Ein Eck Ane dem lungen gäßlin, And.seit neben Marx Grabißdada stoßt hind. vff Carle Spilman den würth Zur lung. vffrecht vnd redlich vber j lib x ß d gelts mit 30 Pfund Pfenning Abzulößen vff Johannis Baptiste vnd weÿhnachten fallend heren Johann Freÿen helffer Zum Altten S Peter für 300 Pfund Pfenning Straßburg. von Kauff u. Zukauffen geben, dieweil Aber solcher Kauff bißanhero nicht verschriben noch eÿnich. Brieffliche urkundt darüber vffgericht word. (…)
Wann Inn Künfftig vber Kurtz od. lang Jetzverkauffte Behaußung wid. verkaufftt werd. solte, vnd vnd. seinen des Keuffers nechste verwandte were die solche für Iren Personen selber bewohnen wollten das Als dem derselben Einem dreÿen vorkauff darauff haben vnd vmb 1600 guld. zu xv batz

Le tonnelier Daniel Haas épouse en 1583 Dorothée, fille du tonnelier Philippe Meyel (Meigel)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 321, n° 84)
1583. Dominica XXIII Daniel Haaß der Kuffer vnnd Dorothea Philips Meigels des Kuffers tochter. Eingesegnet Zinstag den 19. Novembris (i 168)

Daniel Haas s’accorde avec son voisin Charles Spielmann qui a le droit de faire s’écouler les eaux provenant du toit et des éviers dans un chenal en pierre

1602 (10 decemb.), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 478-v
(Inchoat. fo: 481.) Erschienen Herr Carle Spylman gewerbßman ane eim
So dann Daniel Haaß Khüffer burger Zu Straßburg am andern theÿl
haben gegen einander bekhant vnd offentlich verÿehen, das sie sich eines Steÿnin naachs halben welcher Inn sein Daniel Haaßen Behußung vnd dadurch aller wasser vonn hans Carle Brunnen Tächern vnd Wasserstein fallet, seinen freÿen vßfluß durch denselben Nooch vff die gaß bitzher gehapt vnd fürbaß haben soll freundltich vnd nachburlich mit einander verglichen Inn diße wÿß,
namlich wiwol solcher naach Daniel haaß Inn seinem Costen allein Zumachen vnd Zuerhalten schuldig des dach herrn Carle alles Inn dißem Jare vor Johannis Baptistæ vngeuorlich vonn neuwem vffgehept verbessert vnd verfertigt vsser gutter nachburschafft vergonnet vnd Zugelassen Inn ein Herrn Carle Spylmans eÿgne Mur bitz Inn dreÿ Zoll Zubrechen V denselben naach vff solche Mur zu legen Ouch daran den halben vncosten /:vsser schuldiger pflicht So aller* freundtlicher gutter nachbarschafft:/ erlegt und bezalt & Vff der daruff Ime herrn Carle Spylman seine erben v nachkommen In Khünfftigem ane seinen eÿgnen Muer kein schaden oder Nachtheÿl entstande, & derhalben Daniel haaß seine erben v nachkommen Inn Khünfftigem vber kurtz oder lang wann dißer Naach wider verbessert oder einen neuwen Zulegen die notturfft erstenden* Solchen Inn seinem costen Zumachen Ouch wo mans begeren würde vßer vnd von sein herrn Carle Spylman eÿgnen gebel mit obgehorten dreÿen Zollen Zwÿschen deßelbig Zu thun schuldig v vff sein Daniel haaßen gerechtigkeit zulegen verbunden sein, V auch desto weniger fürbaß wie bitzher das wasser von herrn Carle Spylman Brunnen dachrin v wasserstein seinen freyen vßlauff haben v behalten

Daniel Haas se remarie en 1612 avec Marie, fille du tonnelier Corneille Schmitz, veuve du pharmacien Nicolas Gottwald qu’elle a épousé en 1607
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 246 n° 66)
1612. Dominica 16. post Trinit. 27. sept. Daniel Haas der Kieffer, Maria Niclaus Gottwald des Apoteckers hind.lassene witwe, Eingesegnet Mont. d. 5. octob. (i 129 – proclamation Saint-Thomas f° 331 n° 1006)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 198-v n° 40)
1607. Dominica vocem iucunditatis. Niclaus Gottwaldt von Jütterbeck in sachsen ein Apotecker, Maria Cornelÿ Schmitzen des Kieffers d.lassene dochter, Eingesegnet Mont. d. 10 Maÿ (i 104)

Originaire de Jüterbog en Saxe, Nicolas Gottwal devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 882
Niclaus Gottwaldt, von Gutterbeck der Apotecker, Empfahet daß Burgrecht von Maria, Cornelj Schmitzen, des Küeffers hünderlaßenen und, Wüll Zur Spiegel dienen. Geschehen den 19. Maÿ Aô 1607.

Daniel Haas l’aîné hypothèque la maison au profit du receveur Laurent Werner

1618 (Erste tag Junÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f°. 113
(Inchoat. fol. 105.) Erschinnen herr Daniel Haaß der eilter Küffer
hat Inn gegensein Herren Laurentzÿ Werners Schaffners – schuldig sige 100 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll huß vnd hoffestatt mit allen Andern Iren gebeüwen Inn der St. St. oben ane lungen gaßen Einseit h. Carle Spilman Anderseit dem Schultbekenner selbst stost hinden vff h. Marx Grabißdada seligen Erben behausung Daran der vberige drittheÿl des Schuldbekenners Kindern Zustendig, Dauon Ein pfund 10 schilling pfenning gelts ablösig mit 30 pfund pfenning den Stifft herren Zum Alten Sant Peter, Mehr 10 gulden gelts Straßburger ablösig mit 200 gulden bemelter werung wÿland herrn doctor Theophili Gollen selig Erben, Item 2 pfund 10 schilling widerkeüffig mit 50 pfund pfenning Straßburger den Stifftherren Im Neuweÿler hoff Zu Straßburg

Charles Spielmann passe un accord avec son voisin Daniel Haas qui a acheté une maison d’Elie Gründling et appuyé un escalier et une galerie sur son pignon

1619 (ut spâ [xxviij Januarÿ]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 81
(P. fol. 58.) Erschienen h. Carle Spielman der handelßman Ane eim,
So dann h. Daniel Haaß burger Zu Straßburg Am Andern theil
habenn bede parth. gegen einand. bekhand vnd offentlich Verÿehen, Demnach sie bede Ihre heüßer hind. einand. Alhie Inn d. Statt Straßburg Inn der Küffer gaß ligen hetten, das hierauff bede parth. sich ein and einer gönnung mit einand. vereinbaret vnd verglich. Inn maßen wie volgt, Nammlich dieweil h Daniel haaß Inn seiner Behausung so er Vonn Eliæ Gründtling erkhaufft, zwüsch. sein haasen Andern hauß vnd Zwüsch. dem hauß Zur Roosen genant welches Johann Scherler bewohnet gelegen, Allerhand gebauwen, sonderlich Abe ein schneck. vnd gäng Inn Spielmanns gebel gerichtet, vnd dahero mit solchem buw Inn sein herrn Carle Spielmanns gerechtigkeit des steineren gebell gefahren welcher gantzer gebell Aber Ime Herrn Spielmann Allein eÿgenthümblich gehörig, So soll dasselbig., was Daniel haasen Beder heüser, Inn solchen gebell gebürth*, vonn beeden parth. Anderst nicht Als vß gutter nachtbarschafft für ein gönnung vnd freündliche Zulassung Verstanden werdenn, dergestalt wo mehrgenannt h. Spielmann seine erben vnd nach khommende besitzere nicht ferner solche gönnung gestatt. vnd leÿd. wolten, das Als dann gemelt. h. haaß, seine erben vnd nackhommen solch. buw abzuschaffen vnd Alles vff sein gerechtigkeit selbst Zuricht. schuldig sein sollen, Ferner Als Auch herr Carle Spielman In sein haasen höfflin thavhtrauffs gerechtigkeit hatt, dadurch derselbig trauff durch ein Nooch seinen vßgang gewinnet, Als soll es Inn Alle weg vnd Zu ewig. Zeiten beÿ sein Spielmanns gerechtigkeit Verpleiben
(vide in Regist. 1639. fol. 175)

Daniel Haas l’aîné hypothèque au profit de Benoît Gross le cinquième de la maison qu’il a héritée de sa fille Dorothée

1630 (8. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 437-v
Erschienen H Daniel Haaß der elter burger vnd küeffer Zu St.
hatt in gegensein Benedict Großen, groß. Rhats v.wanten bekannt, daß er demselben wegen seines dochtermanns hannß Vogten deß Meelmanns die Jenige 50. lb so er Vogt beÿ ihme H. Großen (…) entlehnt vnd vffgenommen (…)
deßen zu gewißer v.sicherung hat er H Daniel haß der Debitor zu vnderpfand verlegt Einen Fünfften theil so er von seiner v.storbenen dochter Dorothea see: am dritentheil an hauß vnd hoffstat alhie in der Küeffergaß gelegen, ist einseit ein Eck an der Lung. gaß. ererbt, vnd ist der Zweitetheil ihme Debitor zuuor die vberige vier fünfftetheil am dritentheil aber seinen noch lebend. Kindern zustendig, vnd solch gantz hauß noch v.hafftet vmb 100. fl. Capital

Les enfants et héritiers Haas vendent la maison à leur voisin Jacques Spielmann. Marie Schmitz, belle-mère des vendeurs, est usufruitière de 800 livres garanties sur la maison

1632 (8. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 466 (expéditions) f° 86-v
(Jacob Spielmann dem handelßmann) Wir Claus Ludwig Wormbser der M & erschienen vnser Burger Marzolff vnd Daniel die Hasen, gebüedere, beede Küeffer, Item Maria häsiniche Schwester mit beÿstand ihres Ehevogts Hanß Vogten daß Meelmanns für sich selbsten, So dann auch ihrer Schwester weÿ: Barbaræ Häsin see. mit vnsern Alten Mitrahts Verwanthen Benedict Grossen erzeügter vnd hinderlaßener dreÿer Kinder, namens Philippßen, Martins vnd Mariæ geschwornen Theÿlvogt Jacob Katzenstein der Weißbeck mit beÿstand ersternannten ihres Vatern (haben verkaufft)
auch vnserm Burger Jacob Spielmann dem handelßmann, so Zugegen, ihme Kauffe
hauß vnd hoffstat, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. oben An der Lungengaßen, ist einseit ein Eck an der Küeffergaßen, anderseit neben ihme dem Käuffer selbsten hinden auff weÿl. Peter Schanen deß Schneiders see. wittib vnd erben stoßend, dauon gehen Järlich auf Johannis Baptsæ. Zweÿ Pfund Zehen schilling d gelts dem Stifft Newweiler in hauptgut mit 50 pfund, Item 15 schilling d gelts auff Michaelis dem Stifft Zum alten S. Peter alhie mit 15. pfund d hauptgut, Item drithalben gulden gelts vnserer Straßburgisch. wehrung Jarß vff weÿhenachten weÿ: D. Théophili Gollen see: Erben mit 50 gulden hauptgut besagter wehrung abzulösen, So ist dise Behausung auch noch v.hafftet vmb 800 Pfund d. Mariæ Schmitzin ihr der Verkäuffern respectiué stieffmueter od. ihres Vaters weÿl. Daniel Hasen deß eltern see: wittiben für ihr unverändert Zugebracht gut, daran also par 300 Pfund, Item auf weÿhenachten Anno 1633. und 1634. Jedeßmahlen 250 pfund sambt dem Zinß Zuerlegen, Vnd dann vmb 50 pfund Benedict Großen obgedacht, sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerden, so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 658 pfund

Jacques Spielmann confirme l’accord passé en 1619 avec Daniel Haas dont la maison appartient désormais au tailleur Mathias Wagner

1639 (20. feb:), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 175-v
Erschienen Jacob Spielmann d. handelßmann alhie An einem,
So dann weÿ: Daniel Haasen Alten Kleinen Rhats Verwanthen see: Erben wegen, Daniel Haaß d. Küeffer, für sich selbst und Philipps Groß der weißbeck für sich und seine geschwisterdt auch alß vogt Martzolf haasen geweßenen Küeffers see. Kinder, deßgleichen Mathiß Wagner der Schneider alß ietziger Inhaber der Behaußung, so ernter. Daniel haaß der elter see. An Peter Schanen den Schneid auch nunmehr see. verkaufft, Am and.en theil
Zeigten An, demnach die beede Parten wegen der gönnung darüber vnder d. St. St. Contract Insigel durch Hilarium Meÿger den Notm. Am 28. Januarÿ A° 1619. ein Vergleichung vffgericht word., vor E. E. Kleinen rhat ein Zeitlang in streitigkeit gestand. Alß heten Sie sich ein beisein H Johann Carol Ringlers und H Jacob Katzensteins alß vß ehrenbesagts Rhats mitel von ihnen den parten hierzu insonderheit erpeten vnd durch deroselben gepflogene Vnd.handlung mit einander in güte dahin vereinbart, daß die die häsische für angezogene Gönnung ihme herrn Spielmann Also par erlegt und bezalt XXV. lb. d hingegen Er die Jenige Balcken, wie solche mehrgemelter herr Daniel haaß see: in Anno 1619. in sein Spielmans eigenthümlichen steinerin gäbel gelegt, Also Zur ewig. tagen verbleiben zulaßen, vnd Er Mathiß Wagner, auch alle seine Nachkommen wider herauß zu brechen nicht schuldig, Jedoch mit disem außgetruckhten beding, reseruat und vorbehalt, daß angezogener Nachkommen nicht desto weniger noch fürbaß ihm Spielman und allen deß. Nachkommen für eigen verbleiben und hierdurch der vberigen deßorts habend. gerechtigkeit nichts præjudicirlichs zugezog. und wagner noch seine Nachkommende im geringsten nichts weiter darinn zubrechen befuegt sein, So soll es auch noch fürther hin beÿ der Gerechtigkeit deß Naachs halben, dauon auch in obgerürter Verschreib. meldung gewesen, durchauß sein verbleiben hab.

La maison revient à Frédéric Spielmann, fils de Jacques Spielmann dont l’inventaire après décès a été traité par le bureau de la Taille en 1650
Le marchand Frédéric Spielmann épouse en 1671 Marie Salomé, fille de l’assesseur au Sénat Jean Gumprecht

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 17 n° 67)
1671. den 7. Januarÿ. H. Friderich Spielmann der ledige burger v. handelsmann weÿl. H. Jacob Spielmans burgers undt handelsmanns Sohn, Jfr Maria Salome H. Johann Gumprechts E E groß. Raths alt. beÿsitzers tochter. Eingesegnet zu St Thoma Donnerstag den 11. Jan. (i 10)

Frédéric Spielmann meurt en 1712 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Il a légué à son fils Jean Daniel la maison, appelée à l’Eléphant, que les experts estiment à la somme de 1 000 livres. L’inventaire énumère de nombreux titres sur la maison composée de deux anciens bâtiments. L’actif de la succession s’élève à 11 061 livres, le passif à 1 115 livres.

1712 (14. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 95) n° 896
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der hoch Edel Vest, Fürsichtig und hochweiße Herr Friderich Spielmann des geheimen beständigen Regiments der herrn dreÿzehen, in allhießiger löbl. Statt Straßburg geweßenen hochansehnlicher Assessor und nunmehr seel. nach seinem den 11.ten Septembris dieses lauffenden 1712.ten Jahrs beschehenen seeligen absterben (…) durch die Erben selbsten auch Frau Catharinam Steinwenderin auß der Freüdensatt gebürtig als des herrn dreÿzeheners seel. geweßene Magd,, Annam Margaretham Fallbächin won Waßlenheim des herrn Sohns Magd, Margaretham Reßin* von Hugenweÿher der Fr. Tochter Magd und Annam Barbaram Vogtin von hier gebürtig, des jüngsten herrn Tochtermans Magd (geäugt und gezeigt) angefanghen in fernerem Beÿsein der Wohl Edlen u. hoch tugendbegabten frawen Salome Wiegerin gebohrner Dietrichin auch weÿl. S. T. herrn Friderich Wiegers, gewesenen J. Cti und allhiesiger Statt Straßburg hochlöblichen Cancelleÿ hochverdientenen Contractuum Actuarÿ nunmehr seeligen hochverordnete Fraw Wittib wohledel ermelten H, XIII.rs seel. hochgeehrter Hn Gegen Schwieger auff Montag den 14. 9.brs A° 1712.
Der in Gott ruhende Herr XIII. seel. hat ab intestato zu seinen Erben verlaßen wie volgt. 1.mo Herr Johann Daniel Spielmann vornehmen handelsmann auch E. E. Löbl. Policeÿ Gerichts alten wohlmeritirten beÿsitzer, und jetzt mahligen wohlverordneten dreÿern in allhiesigen Umbgeldts allhier, vor sich selbsten, so in Persohn Zu gegen war, 2. Fraw Margaretham Capaunin gebohrne Spielmännin, herrn Eberhard Capapunen auch vornehmen handelsmanns und burgers allhier Hr. Eheliebste, so mit Assistentz erst herangedachten ihres Eheherrn dießem geschäfft beÿgewohnt, und dann 3. weÿland Frauen Susannæ Kawin, gebohrner Spielmännin, nunmehr seeligen mit Herrn Johann Thoma Kawen, ebenmäßig vornehmen Handelsmann auch E. E Kleinen Raths allhie jetzigem wohlmeritirten beÿsitzern ehelich erzieltes und nach Tod verlaßenes Töchterlein nahmens Maria Salome, deßen geschworner Vogt obehrenernanndter Herr Johann Daniel Spielmann, allweilen aber derselbe dißorths selbsten als Erb interessirt, alß ist ane deßen statt zu einem Herrn Theil Vogt erbetten, hoch Edel Vest und hochgelehrte Herr Johann Ulrich Fridt, des geheimen beständigen Regiments der herren Fünffzehen allhie hochverdientener ältister Secretarius und vornehmer burger allhier, welcher auch den 22. 7.bris 1712. das Jurament würcklichen abgelegte und dießem geschäfft beneben dießes Töchterleins Herren Vattern und Fr. Großmutter sich persönlichen underzogen
Alle dreÿ mehr hoch Edel erwehnten Herrn XIII.rs seel. und weÿland der Wohl Edlen und hoch tugendbegabten Frawen Maria Salome Spielmännin gebohrner Gumprechtin des herrn XIII. geweßene frawen Eheliebstin seel. ehelich erziehle Herrn Sohn Fraw Tochter und Enckelin als ab intestato Zugleichen antheilen verlaßene Erben

In einer, in der Statt Straßburg ane der Lungen: und Kieffergaß liegenden, in dieße Erbschafft gehörigen und hernach beschriebener behausung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der obersten Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießem Gemach, In der Cammer E, In der Obern Eckstub, Im obern Kämmerlein, Vor dießem Gemach, Vor der Obern Eckstuben, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der obern Ercker stub, In der Obern Ercker Stub Cammer, In der Wohn Küchen, Im Contor, In der behaußung ane der Schloßergaß
(f° 29) Wÿdembs Verfangenschaft Welche Herr Johann Daniel Hammerer des Silberarbeiter und burger Allhier weg. weÿland Frawen Barbaræ Hammererin gebohrner Mühlbergerin seiner geweßenen erstern haußfrauen seelig Zeit Lebens wÿdembs weiße Zugenießen. daran das Eigenthumb des Herrn dreÿzehners seel. Erben gehörig
(f° 34-v) Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Elisabetha Mühlbergerin gebohrne Meißnerin, weÿland Hn Johann Caspar Mühlbergers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier seel. hinderbliebene Fraw Wittib von Ihme herrn Mühlberger seel. Zeit ebens wÿdembs weiß zugenießen
(f° 37) Eigenthumb ane Häußern. (Herrn Johann Daniel Spielman der Sohn p.legat) Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuen begriffen rechten weithen und Zugehörden gelegen allhier in Straßburg zum Elephanten genant, so ein Eckhauß oben ane der Lungen gaß, einseit ist ein Eck ane der Küeffergaß, anderseit neben herrn Johann Leonhardt Kempffers, des handelsmanns seel. Erben, vornen auff die Lungengaß und hinden Zum theil auf Herrn Friderich Kuntzen den Kübler zum theil auff Herrn Georg Reuthers des Tuchscherers seel. Fraw Wittib und Erben und Zum theil auff vorgedachte Kempffische Erben stoßend, davon und insonderheit wegen zusammengebrochener häußer gehen jährlichen auf den 6. Aprilis 4. lb d so dann wegen des Kellerfensters. 2. ß 10 d Allmend geldt vom wetter Tächlein jahrs auff Johannis Baptistæ allhießiger Statt Straßburg Pfenningthurn, zu Zinnß, und ist dieße behausung, durch (die Werckmeistere) lauth übergeneben Abschatzungs Zeduls vom 15.ten 9.bris 1712 sammenthafft angeschlagen pro 2000. lb d. Davon abzuziehen die davon jährlich gefallende beschwerdt davor jährlich gefallende beschwerdt davor in doppeltem Capital außzuwerffen 184. lb, restirt alßo annoch dießer behausung halben außzuerffen 1816. lb. Darüber vorhanden ein perg. Kauffverschreibung mit der Statt Straßburg E. E. Innsigel verwahrt, datirt den 20. Julÿ aô 1630. Mehr j. teutscher perg. Kauffbrieff auf der Statt Straßburg E. E. Innsigel bekräfftiget, d. dato 8.ten 9.bris A¨1632. Ferner j. teutscher perg. Kbrieff mit der Statt Straßb. E. E. Innsigel bekräfftiget deßen datum der 6. Aug. A° 1588 Dabeÿ ferner 9. underschiedene pergamentine Kauff: und Spruchbrieff vnd abgelößte Zinß theils mit alten N.is 10. 16. 4. 42 et 5. bemerckt. Weiter j papÿr. Quietanz von Frawen Maria Kammerlingin Herrn Caarl Spielmann ihrem brudern ertheilt und der Statt Franckenthal vorgetrucktem Innsigel verwahrt üb. 850. fl. so der selbe Ihro wegen ihres antheils an solchem hauß bezahlt datirt den 1.ten Aprilis a° 1618.
Mehr j. papÿr Verschrbg. in allhießig. C. C. Stub gefertiger deren datum der 8.te Februarÿ 1666. über 15. lb. d. nachtrags Capital so Fraw Salome Spielmännin Wittib des H. XIII.rs seel. Fr. Mutter dem Stifft Alten St. Peter abgeführt meldend. Ferner j. pap: Verschbg. in allhiesig. C. C. Stub gefertiget über 100. fl. so die Spielmännische fraw Wittib als des herrn WIII. seel. fr. Mutter dem Stifft Neuweiler abgelöst besagend, datirt den 5. X.bris 1663. Mehr j. papÿr Quieanz von Herrn Probst, Dechant und Capitul der Collegiat Stifft Neuweiler under der Probsteÿ u. gemeinen Stiffts gewohnlich. Insigeln und underschrifften v.wahrt über besagte 100. fl. ertheilt de dato Neuweiler den 12/2. Octobris 1663. Weiler j. pap. Schein von Herrn Georg Stigeln geweßenem 3.er Knecht des Pfenningthurns wegen eines vergünstigter Tachtrauffs durch ein blechen rohr under seiner eigenhändig. unterschrifft und beÿgestelltem Pitschafft ertheilt datirt den 28.ten Aprilis 1650. Weiter ein papÿr. Vergleichung mit der Statt Franckenthal vorgetrucktem Innsigel bekräfftiget anzeigend welcher gestalten herr Heinrich Gommerling burger Zu Frankenthal u fr Maria Spielmännin beede Eheleuthe, so dann Herr Carl Spielmann allhiesiger Statt hochverdientener Ammeister das Spielmännische hauß verschiedene Gültt: u. auch Pfenningzinß haubtgüthern welche Ihnen ins gemein gehörig gewesen under sich vertheilt, datirt den 12.ten Martÿ A° 1600. sambt anderen schrfftl. bericht, alles mit Jetzigem N° 67. signirt
Item j hauß, hoffstatt, höfflin in der Schloßerergaßen (…)
(f° 41) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 475, Sa. Bibliothec 24, Sa. Rindviehes 16, Sa. frucht 48, Sa. Wein und lährer vaß 415, Sa. häws 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 473, Sa. goldener Kettern, Ring und dergleichen Geschmeids 175, Sa. baarschafft 252, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2413, Sa. Eigenthums ane einem Rebhoff 1796, Sa. Gülth von liegenden güthern 16, Sa. Eigenthums ane häußern 431, Sa. Schulden 628, Summa summarum 11.061. lb – Schulden 1115 lb, Verbleibt 9945 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 12.946 lb, Wegzuzahlen der haußrath, welche der Herr dreÿzehner seelig nicht zu verstallen gehabt macht 475, Stall Summ 2470 lb
Copia Codicilli reciproci – 1705 (…) auff Montag den 31. tag des Monats Augusti (…) Johann Reinhard Lang Notarius juratus
Copia des von dem Herrn XIII.ner seel. eigenhändig geschriebene und unterschriebene Nach Disposition (…) den 15. Xbris 1711
Abschatzung den 15.te, Novembris 1712. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen S. T. herrn XIII.r Friderich Spielmann seel. hinderlaßene Erben ist eine Behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Küeffergeßen gelegen, Ein Eck an der Lungen Gaß, Einseith neben herrn Friderich Kamm dem Kübler, anderseith neben herrn Kempfferischen Erben stoßend, Welche behaußung Läden, Schreibstub, Zweÿ gewölbte Keller, höff, hoffstatt und Brunnen, sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird, vor und umb Vier Taußend Gulden
Der Andere Begriff (…) Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Cession de la maison à Jean Daniel Spielmann

1713, Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 95), Joint au n° 896 du 14. nov. 1712.
(f° 4) Nach außweiß des J. XIIIs seel. eigenhändig geschriben und unterschriebenen Nach Disposition vom 15. Xbris 1711. hat derselb verordnet
Erstl. seinem H Sohn hievor ehrenbedeutetem H. Joh: Daniel Spielmann
sein des H. XIII. seel. Wohnbehaußung in der Lungen gaß Zum Elephanten genant, samt dem Eckhauß ane der Kieffergaß gelegen, von welchem man wegen des durchbruchs jährl. 4. ln und wegen der Kellerthür und wetterdächlein 12. ß d auf alhiesiger Pfth. Zuliefern hat, wie solches in dem über des H. XIIIrs seel. Verlaßenschafft auffgerichteten Inventario fol. 20. fac: 2.da er seqq: mit mehrehrem beschrieben über die darauf stehenden beschwerd. samt allen groß und Kleinen Vaßen, so sich in dasigem Keller befinden, nichts davon außgenommen, sammenthafft pro 2500. lb
Welche behausung dann samt denen im Keller gelegenen Vaßen Ihme dem H. Sohn in solchem pretio überlaßen, Zumahlen die darüber sagende in gemeltem Inventario sub N° 67. registrirten Document den 4. August 1713. würcklich eingehändiget word.

Le marchand Jean Daniel Spielmann épouse en 1702 Marie Elisabeth, fille du marchand Jean Philippe Heus
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 125 n° 602)
1702. d. 8. febr. wurd. nach ordt. außruff. copulirt H Johann Daniel Spielmann, der ledige handelsmann v. b. allhier, des Edlen, Vesten, fromb fürsichtig v. Wohlweiß. Hn. Friderich Spielmanns, des beständigen Regim. d. Hh. XV. ansehnl. Beÿsitzers ehl. sohn, v. Jfr. Maria Elisabetha, weil. Hn. Joh: Philipp Heuß. des geweß. Handelsm. v. E. E. Gr. Raths alt. Beÿsitzers nachgelaß. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Spielmann alß hochzeiter, m&a Elisabetha Hüßin als hochzeiterin (i 124)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 85-v n° 167) den 8 febr. 1702 ist nach geschehener außruffung auch Zu S. Thomæ eingesegnet worden Zun Predigeren H Joh: Daniel Spielmann, der ledige handelsmann des wohl Edel vest frommen fürsichtig und wohlweiß H. Friderich Spielmanns, vornehmen handelsmanns und des beständig. Regiments der Hh. XV. beÿsitzers ehelich Sohn, undt Jfr. Maria Elisabetha, weÿl. H Johann Philipp Heußen, gewesenen Groß Raths verwandt. vnd vornehmen Handelsmanns nachgelaßene eheliche tochter (i 88)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la mère de l’épouse rue des Juifs. Les apports du mari s’élèvent à 1 470 livres, ceux de la femme à 3 492 livres.
1703 (9.6., Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 62) n° 559
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Edel Wohl Ehrenvest und Großachtbare, Herr Johann Daniel Spielmann, vornehmer handelsmann und die Edle, Viel Ehren und Tugendreiche fraw Maria Elisabetha Spielmännin, gebohrne Heußin, beede Eheleuthe und Burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe Zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihre beeder Eheleuth mit einander auffgerichteten Eheberedung außtrucklichen versehen, daß einem Jeden Ehegemächdt sein in die Ehe Zubringende Nahrung ohnverändert sein, auch was davon stehender Ehe verändert werd. wird, mit gebührendem billichen werth wider gestatten und guth gemacht (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der hoch Edel und Wohl vest, Fromb, Fürsichtig, Hoch und wohlweißen auch hochgelehrten herrn Friderich Spielmanns des Geheimen beständigen Regiments der Herren XV. allhier hochansehnlichen Assessoris, des herren eheleiblichen Herren Vatters, herrn Andreæ Lempen, vornehmen Apotheckers und hochverdienten Ein und Zwantzigers des Geheimen beständigen Regiments, der Frauen geschwornen Herrn Curatoris und Herrn H. Ulrich Fiden, vorhochlöbl. gedachten Collegÿ der Herren XV. hochmeritirten ältisten Secretarÿ, der Frauen eheleiblich Fraw Mutter hochgeehrten Herrn Bruders und geordneten vogts, nicht weniger der Wohl, Edel, hoch Ehren und hoch tugendbegabten Fraen Mariæ Salome Spielmännin gebohrner Gumprechtin des herrn und Frawen Mariæ Ursulæ Heußin gebohrner Frieden der Frawen hochgehrten Mutter, den 9. Junÿ Anno 1703.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen von der Frauen hertzgeliebten Fraw Mutter bewohnt. behaußung befund. word. wie volgt
Antheil ane einer Behaußung von der Frauen vätterlich Legitima herrührend. Ein vorder: und hinderhauß ane der Judengaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebrachte Rubricen. Sa. haußraths 102, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa. Guldener Ring und Geschmeidts 94, Sa. Baarschafft 1035, Summa summarum 1269 ln – Hierzu seind Zurechnen zween dritte theil ane denen eingangs ehrenberührten beeden Eheleuthen auff deri Hochzeitliches Ehrenfest berehrten Haussteuren 201, Belaufft sich demnach des herrn gesambten in die Ehe gebrachtes eigenthümliche Guth in allem dem Anschlag nach auff 1470 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 72, Sa. baarschafft 629, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Summa summarum 851 lb
Der Frauen außgeliefferte Vätterl. legitima, Sa. haußraths 77, Sa. der Wahren 2, Sa. antheils der Gutsch und Schüttkarch 2, Sa. Frucht 4, Sa. Wein 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 88, Sa. Guldener Ring und Geschmeids 17, Sa. baarschafft 262, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 251, Sa. Gülth von liegenden güthern 63, Sa. Antheil ane einer behausung 117, Sa. Schulden 312, Summa summarum 1229 lb
Der Frauen über Ihre Ehesteür und Vätterlich Legitimam noch ferner gehabte und in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Ehesteur 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa.guldener Ketten, Ring, Perlein und dergl. Geschmeid 237, Sa. baarschafft 28 lb, Summa summarum 311 lb – Dießer Summ ist beÿzufügen die der Frauen gehörige tertz ane denen haussteuren, 100 lb – Der Frauen gantzes in die Ehe gebrachtes eigenthümliche Vermögen 3492 lb

Marie Elisabeth Heuss meurt en 1712 en délaissant trois filles. L’estimation de la maison (1 000 livres) est reprise de l’inventaire de Frédéric Spielmann. La masse propre au veuf est de 6 278 livres, celle des héritiers de 2 238 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 525 livres, le passif à 4 642 livres

1715 (27.3.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 103) n° 937
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland die Edle, Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Maria Elisabeth Spielmännin, gebohrne Heussin des Edel, Wohl Ehrenvest und hochachtbahren herrn Johann Daniel Spielmanns vornehmen Handelsmanns, auch eines Löblichen Policeÿ gerichts allhier alten wohlverdienten Beÿsitzers undt alten Dreÿers allhießiger Statt Umbgeldts, burgers allhier gewesene Frau Eheliebste, nunmehr seelige, nach Ihrem den 14. Octobris Anno 1712. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch Ehrenvest und Großachtbahren herrn Frantz Rudolph Königs, auch vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg, als geschwornen Vogts Mariæ Salome, Mariæ Elisabethæ und Margarethæ Ursulæ aller dreÿ der in Gott ruhenden frauen seeligen mit vorehren ermeldtem Ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erziehlter Töchterleins und ab intestato verlaßener Erben, inventirt, durch Ihne den Her Wittiber wie auch Jungfrau Mariam Salome Meÿerlinin von hier gebürtig, des Herrn Wittibers bißhero gewesener haußhälterin ingleichem Annam Margaretham Hallbächin von Waßlenheim und Salome Dietrichin von hier gebürtig genugsamer erinnerung des articuls augens und zeigens (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der Edlen, Viel Ehren und Tugendbegabten Frawen und Zwar auff seithen des herrn Wittibers, Frauen Margarethæ Cappaunin gebohrner Spielmännin, deßelben eheleiblichen Frau Schwester, So dann auff seithen der abgeleibten frawen seeligen frauen Mariæ Ursulæ Heußin gebohrner Fridin deroselben eheleiblichen Frau Mutter und frawen Annæ Catharinæ Königin gebohrner Heußin, Ihr die abgeleibten frawen seeligen eheleiblichen Fraw Schwester auff Mittwoch den 27.ten Martÿ et seqq. Anno 1715.
Copia der Eheberedung

In einer in der Statt Straßburg ane der Lungengaß gelegenen, undt in diße Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießen Gemachen, In der Obern Erckerstub, In der Stub Cammer, Im obern kleinen Stüblein, Vor dießen Gemachen, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der Eckstuben, Im haußöhren vor der Wohnstub, In der Cammer C, Im obersten kleinen Stübl. Im Keller
Antheil ane einer Behaußung, so der Erben ohnverändert. (E.) von der Behausung zum Batzendorff genandt, gelegen in der Statt Straßburg ane der Judengaß (…)
Eigenthumb ane einer Behausung. (W.) Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg zum Elephanten genandt, so ein Eckhauß, oben ane der Lungengaß, einseith ist ein Eck ane der Küeffergaß, anderseit neben hn Johann Leonhardt Kempffers, des handelsmanns seel. Erben, vornen auff die Lungengaß, und hinden Zum theil auff Herrn Friderich Kuentzen den Küblern, Zum theil auff Herrn Joh: Wolffgang Reuttern den Tuchscherer, Zum theil auff vorgedachte Kempffische Erben stoßend, davon und insonderheit wegen zusammengebrochener häußer gehen jährlichen auf den 6. Aprilis 4. lb d, so dann wegen des Kellerfensters 2. ß 10 d Allmend geldts vom wetter Tächlein jahrs auff Johannis Baptistæ allhießiger Statt Straßburg Pfenningthurn, zu Zinnß, u. ist dieße behaußung wiederumb wie Sie in weÿland S. T. herrn Friderich Spielmanns gewesenen hochverdienten dreÿzehners des geheimen beständigen Regiments allhier Verlaßenschafft Inventario auffgerichtet, fol: 201. fac: 2.da durch die geschworne Hh. Werckmeistere æstimirt, angeschlagen pro 2000. lb. d. Davon abzuziehen die davon jährlich gefallende beschwerdt davor jährlich gefallende beschwerdt davor in doppeltem Capital außzuwerffen 184. lb. Restirt demnach dießer behausung halben außzuerffen 1816. lb. Darüber besagende Documenta in hochedelbesagtem herrn Dreÿzehner Spielmanns seel. Verlaßenschafft Inventario à fol. 202. fac: 1.ma biß fol. 205. fac j.unter altem N° 67 registrirt, so dißmahlen darbeÿgelaßen.
Eigenthum ane einem Rebhoff und darzu liegenden güethere, zu Heiligenstein
Ergäntzung des Herrn Wittibers ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über beeder mehr ehrenberührter Eheleuth einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in Anno 1702. auffgerichtet
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Elisabetha Mühlbergerin gebohrne Meißnerin, weÿland Hn Johann Caspar Mühlbergers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier seel. hinderbliebene Fraw Wittib von Ihme herrn Mühlberger seel. Zeit ebens wÿdembs weiß zugenießen
Wÿdembs Verfangenschaft Welche Fraw Maria Ursula Heußin gebohrner Friedin weÿland herrn Johann Philipp Heußen geschwornen vornehmen handelßmanns und E. E. Großen Raths alhier Zu Straßburg wohlverdienten Assessoris seel. hinterbliebene Fraw Wittib von erstehrengedachtem ihrem Eheherrn seelig Zeit lebens Zugenieß. betreffend
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 203, Sa. Bibliothec 8, Sa. Rindviehes 6, Sa. Wein und lährer vaß 93, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 188, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 226, Sa. baarschafft 78, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 662, Sa. Eigenthums ane einem Rebhoff (1796 daran dem Herrn Wittiber die helffte vor ohnvertheilt) 898, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1816, Sa. Ergäntzung (2475, Abgang 11, Rest) 2464, Summa summarum 6644 lb – Schulden 366 lb, Nach deren Abzug 6278
Der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 170, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 88, Sa. Goldener Ring, Kett, Perlein 173, Sa. baarschafft 142, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 412, Sa. Gülth von liegenden güthern 20, Sa. Antheils ane einer behaußung 100, Sa. Schulden 24, Sa. Ergäntzung (6112, Abgang 6, Rest) 1106, Summa summarum 2238 lb
Das gemein veränderté und theilbahr Guth, Sa. haußraths 60, Sa. Gewerbs Antheils 2176, Sa. Frucht 19, Sa. Wein und lährer Vaß 91, Sa. Silbers 20, Sa. golenen Rings 10 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 45, Sa. Eigenthum ane liegenden gütheren 15, Sa.beßerung ohnveränderten Reebhoffs 58, Sa. Schulden 48, Summa summarum 2525 lb – Schulden 4642, In Vergleichung Passiv onus 2117 lb
Stall Summ 5964 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1712-1741 f° 8-v n° 45)
Anno 1712 den 14. Octob. fruhe nach 7 vhr ist gestorben Fr. Maria Elisabeth Spielmännin geborne Heußin, H. Johann Daniel Spielmann deß burgers und handelsmanns alhier geesene Ehefrau, ihres alters 30 Jahr und fast 5 Monath deri Eltern waren weÿl. H Johann Philipp Heuß gewesen burger und Handelsmann alhie auch E. E. grosen Raths beÿsitzer und seine Ehefrau Maria Ursula heußin geb. Friedin, ist darauf den 16 ejusd. auf dem gottes acker St Galli begrab. (i 10)

Ancien assesseur à la chambre de Police et à celle de l’Accise, Jean Daniel Spielmann se remarie en 1715 avec Marie Catherine Fried, fille du secrétaire des Quinze Ulric Fried : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Edel, Wohl Ehren Vest undt hochachtbahren Herrn Johann Daniel Spielmann, vornehmen handelsmann auch Eines Löblichen Policeÿ Gerichts allhier altem wohlverdientem beÿsitzern, und alten dreÿern allhießiger Statt Umbgeldts burgers allhier Zu Straßburg als dem herrn bräutigamb ane einem, So dann der Edlen, Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrauen Mariä Elisabethä Friedin des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Ulrich Frieden, des geheimen beständigen Regiments der Herren Fünffzehen in allhießiger löblichen Statt Straßburg hochverdienten ältisten Secretarÿ ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrauen Hochzeitherin (…) Beschehen und verhandelt seind dieße Ding in der königlichen freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag den 2 tag des Monats Maÿ im Jahr nach Christi unßer einigen Elößers undt Seeligmachers gnadenreichen Geburth gezahlt 1715.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 271 n° 1166)
1715. Mitwoch den 22.ten Maÿ Seind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt worden, H Johann Daniel Spielmann, der handelsmann, burger vnd wittwer, alter beÿsitzer des löbl. Policeÿ Gerichts auch alter dreÿer des Ungelds, Und J. Maria Catharina H Johann Ulrich Frieden, Secretarÿ Sen. beÿm beständigen Regiment der H. XV. auch wohlverdient. Kirchenpflegers beÿ der Pred. Kirchen ehl. Tochter bezeugen solches [unterzeichnet] Johann Daniel Spielmann als hochzeiter, Maria Elisabetha Friedin als hochzeiterin (i 270)

L’épouse fait dresser l’inventaire de ses apports (507 livres) dans une maison qui appartient à ses parents quai des Bateliers.
1715 (25.5.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 104) n° 946
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so die Viel Ehren und tugendreiche fraw Maria Elisabetha Spielmännin, gebohrne Fridin, Zu dem Edel, Wohl Ehrenvest und hochachtbaren Herrn Johann Daniel Spielmann, vornehmen Handelsmann auch eines Löbl. Policeÿ Gerichts allhier, altem wohlverdienten Beÿsitzern und alten dreÿern allhießiger Statt Umbgeldts, burgern alhier, Ihrem geliebten Herrn Eheliebsten in den Ehestand Zugebracht, welche der ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung expressé enthalten, daß einem Jedem derselben sein in die Ehe bringende Nahrung ohnverändert sein, auch xas davon stante matrimonio veräußert werd. wird (…) So beschehen ub beÿsein des hich Edel Vest und hochgelehrten, Herrn Johann Ulrich Friden, des Geheimen beständigen Regiments der herren XV. alhier, hochverdienten, ältisten Secretarÿ und der Hoch Edel und Hoch tugendbegabten Frauen Margarethæ Fridin gebohrner Dietrichin der Frauen hochgehrten Eltern, nicht weniger obehrenberührten Herrn Johann Daniel Spielmanns, dero geliebten hern Haußwürths, auff Sambstag den 25.tag des Monats Maÿ Anno 1715.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth staden liegenden und von der Frauen hochgeehrten Eltern bewohnenden Behaußung befunden, wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 193, Sa. Silbers 6, Summa summarum 200 lb
Solchem nach wird auch der Ehefrauen übrige vor sich selbsten gehabten und& in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Silber geschmeids 96, Sa. Goldener ring , Sa. baarschafft 10, Sa. pfenningzinß hauptgüter 55 – Ehesteur 200, heranch beschriebene haußsteurung 307, Macht beeden 507 lb

Jean Daniel Spielman fait dresser l’inventaire de la société commerciale qu’il exploite avec son beau-frère Evrard Cappaun pour servir à l’inventaire de sa première femme. L’actif s’élève à 4 180 livres, le passif à 1 828 livres
1715 (28.3.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 103) n° 938
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Gewerbs wahren, Schiff: und geschirr, Silbers, baarschafft, auch Activ: und Passiv Schulden welche in die zwischen dem Edel, Wohl Ehren vest und hochachtbahren herrn Johann Daniel Spielmann, Eines Löblichen Policeÿ gerichts allhier alten wohlverdienten beÿsitzers und alten dreÿers allhießiger Statt Umbgeldts und dann hoch Ehrenvest undt hochachtbahren herrn Eberhard Capaunen, beeden herren Schwägern, vornehmen Handelsleuthen und burgern allhier Zu Straßburg bißhero geführte Gewerbs gemeinschafft gehörig, welche auß ursachen die Edle, Viel Ehren und Tugendreiche fraw Maria Elisabetha Spielmännin gebohrner Heußin, vorehrengedachten herrn Johann Daniel Spielmanns gewesene Frau Eheliebste seelige dießen Zeitlichen den 14. 8.bris Anno 1712. geseegnet, und dahero deroselben Verlaßenschafft gebührend inventirt und beschrieben werden müßen (…)
So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des hoch Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Frantz Rudolph Königs, auch vornehmen Handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg, als geschwornen Vogts der abgeleibten fraw Spielmännin seel. mit vorher ehrenwewehntem Ihren hinterbliebenem herrn Wittiber ehelich erziehlten 3.er Töchterlein, auff Donnerstag den 28.ten Martÿ Anno 1715.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Gewerbswahren 3056, Sa. Schiff und geschirrs Zur handlung gehörig 31, Sa. Silbers 4, Sa. baarschafft 184, Sa. Schulden 904 Summa summarum 4180 lb – Schulden 1828, Nach deren Abzug 2382
Sa. ungewiß zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 161 lb

Marie Elisabeth Fried meurt en 1724 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 2 250 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 052 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 5 170 livres, le passif à 4 614 livres

1727 (7.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 16) n° 168
Inventarium über Weÿl. der Edlen, Viel Ehren: und Tugendreichen frauen Mariæ Elisabethæ Spielmännin, gebohrner Fridin, des Edel Wohl Ehrenvest und Hochachtbaren Herrn Joh: Daniel Spielmanns, Vornehmen Handelsmanns und eines Löbl. Policeÿ Gerichts alten Wohl Verdienten beÿsitzers, auch alten dreÿers in allhießigem umbgeld gewesener frauen Eheliebstin nun seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1727 – nach deme dieselbe bereits in Anno 1724 den 22. Augusti Von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hoch Edel Vest, hochachtbahren und hochgelehrten herrn Johann Jacob Frieden Medicinæ hocherfahrenen Doctoris und berühmten Practici, auch vornehme Burgers allhier alß geschwornen Vogts Jgfr. Mariæ Magdalenæ, Mariæ Barbaræ, Mariæ Dorotheæ und Johann Daniels der Spielmanin alle Vier der seelig Verstorbenen mit obehrengedachtem Ihrem gewesenen Eheherrn und nunmahlig hinterbliebenem Herrn Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Zu gleichen Antheiler Verlaßene Erben inventirt, durch Ihne den hinterlaßenen herrn Wittiber selbsten ingleichem Jungfrau Mariam Salome Spielmännin deß Wittibers ältisten Tochter erster Eje wie auch Annam Margaretham Fallbächin von Waßlenheim und Salome Dietrichon Von hier, die beede dienstmägd im hauß (geäugt und gezeigt) So angefangen in Straßburg auff Mittwoch den 7.ten Maji A° 1727.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Lungen: und Kieffergaß gelegenen in diße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener Eck behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auf der obern Bühn, Vor der Cammer A, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Eck Stub, Im haußöhren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im haußöhren vor der Wohnstub, In der Kuchen, In der Jungfern Stübel, In d. Meelcammern In der Cammer darneben, In der Schwartz getüch Cammer, Im Keller
Ergäntzung der Erben ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über der seelig verstorbenen Frauen Spielmännin in die Ehe gebrachte Nahrung durch weÿl. Notm: Johann Reinhard Langen seel: in Anno 1715 auffgerichtet
Eigenthum ane einem Rebhoff und darzu liegenden güethere, zu Heiligenstein
(f° 29) Wÿdembs Verfangenschaft Welche Herr Johann Daniel Hammerer des Silberarbeiter und burger Allhier weg. weÿland Frawen Barbaræ Hammererin gebohrner Mühlbergerin seiner geweßenen erstern haußfrauen seelig Zeit Lebens wÿdembs weiße Zugenießen. daran das Eigenthumb des Herrn dreÿzehners seel. Erben gehörig
(f° 34-v) Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Elisabetha Mühlbergerin gebohrne Meißnerin, weÿland Hn Johann Caspar Mühlbergers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier seel. hinderbliebene Fraw Wittib von Ihme herrn Mühlberger seel. Zeit ebens wÿdembs weiß zugenießen
(f° 59) Eigenthumb ane einer Behaußung in des H. Wittibers Nahrung gehörig. Eine Behausung, höfflein und hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in Straßburg Zum Elephanten genannd, so ein Eckhauß oben ane der Lungengaß und Küeffergaß, einseith neben H. Johann Leonhardt Kueffen handelsmanns und Großen Raths verwanthen, ands. Johann Leonhardt Kempffers Erben, vornen auff gedachte beede Gaßen und hinden Zum theil auf erstgemelten H. Rathh. Kueffen und theils auff H. Joh: Daniel Schumacher den Handelsmann Zum theil aber auff die Kempffische Erben stoßend, davon und insonderheit wegen Zusammen gebrochener häußer reicht man Jährl. 4. lb theils auf den 6. Aprilis und theils auf Joh. Bapt: Ferner Von einem Wetterdächel 10 ß und dann von einem Kellerfenster.2. ß, also Zusammen 4 lb 12 ß d. Allmend Zinß, sonsten aber eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferten schrifftl. Abschatzung vom 26. Sept. 1727 angeschlagen pro 2250. lb d. Waren aber davon abgezogen und Zu doppeltem Capital gerechnet wird obgemelter allmend Zinnß mit 184. lb d, so ist dießer behaußung halben dißorts in außwurff Zubringen 2066. lb.
Darüber vorhanden j. perg. Kauffversch. mit d. St. Strßb. anhangend. E. E. Inns. verw. dat. den 29. Julÿ aô 1630. Mehr j. teutsch. perg. Kauffbr. unterm Inns. corroborirt de dato 8. 9.bris aô 1632. Ferner j. alt. teutsch. perg. Kaufbr. auch mit solch. Inns. bekr. deßen datum der 6. Aug. A° 1588. Weiter 9. verschied. perg. Kauff: v. spruch: auch abgelößte Zinß brieff theils mit alten N.is 10. 16. 4. 42 et 5. bemerckt. Mehr j papÿr. quittung von Fr. Maria Kämmerlingin. H. Caarl Spielmann ihrem bruder ertheilt, mit der Statt Franckenthal vorgedrucktem Innsigel verwahrt dat. den 1.ten Aprilis a° 1618. über 850. fl. so derselbe Ihro vor Ihrerhalben antheils ane solchem ein hauß bezahlet besagend.
Weiter j. pap. Verschr. in all. C. C. Stuben gefert. deren datum der 8.te febr. 1666. über 15. lb. d. nachtrags Capital so Fr. Salome Spielmännin Wittib des H. Wittibers Fr. Großmutter dem Stifft Alten St. Peter abgeführt meldend. Ferner j. pap: Verschr. in allhiesig. C. C. Stuben gefert. über 100. fl. so erst wohlgedachte Fr. Spielmännin dem Stifft Neuweiler abgelöst, besagend, dat. den 5. Dec: aô 1663. Mehr j. pap: quittung von H. Probst, Dechant und Capitul des Collegiat Stiffts Neuweiler under der Probsteÿ und gemeinen Stiffts gewohnlichen Insigeln und underschrifften versehen, dat. Neuweiler der 12/2.ten Octob. 1663. über gesagter 100 fl. meldend, Ferner j. pap. Schein von H. Georg Seigeln geweßener 3.er Knecht des Pfgth. wegen eines Vergünstigten Tachtrauffs durch ein blechen rohr, under seiner eigenhändigen unterschrifft und beÿgestelltem Pitschafft ertheilt dat. den 28.ten Aprilis 1650. Vnd dann j. papÿr. V.gleichung mit der Statt Franckenthal vorgetrucktem Innsigel bekräfftiget dat. d. 12. Martÿ aô 1600. Weisend, wie hr. Heinrich Gommerling burger Zu Frankenthal v. fr. Maria geb. Spielmännin, beede Eheleuthe, der sog. Hr. Carl Spielmann allhiesiger Statt hochverdientener Ammeister dises nemblichen Spielmännische hauß, wie auch verschiedene Gültten v. Pfzß. hbtg. so Ihnen ins gemein gehörig gewesen, under sich vertheilt, sambt anderen schrfftlichen bericht, alles mit elt. N° 67 Not. v. dabeÿ gelaßen.
(f° 62) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der In Gott ruhenden Fr. Spielmännin seel. Kinderen und Erbin vor ohnverändert gehörige rubricen und Posten, Sa. haußraths 237, Sa. lehrer Vaßen 9 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 69, Sa.guldener Ketten, Ring. Peerl. und dergl. Geschmeid 171. Sa. der baarschafft 19, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 55, Sa. Schuld. 250, Sa. Ergäntzung (252 Abgang 2, verbleibt) 249, Summa summarum 1052 lb
Hierauff nun wird sowohl es H. Wittibers ohnverändertes Vermögen als auch die theilbar verlaßenschafft auf welche der Kinder und Erben Hr. Curator hievor berichteter maßen renuncirt, beliebter kürtze halben unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 331, Sa. Gewerbs wahren 453, Sa. Bibliothec 8, Sa. Rindviehes 6, Sa. Wein und lährer vaß 133, Sa Silber geschirr und Geschmeids 176, Sa. goldener Kettern, Ring, Perlen und dergleichen Geschmeids 274, Sa. baarschafft 35, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 567, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2066, Eigenthums ane einem Rebhoff (1966, die hälffte) 983, Sa. schulden 133 lb, Summa summarum 5170 lb – Schulden 4614 lb, Nach deren Abgang 556 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 4231 lb.
Wÿdemb Welchen der hr. Wittiber wegen Jgfr. Mariæ Salome, Mariæ Elisabethæ und Margarethä Ursulæ Spielmännin seinen dreÿen Töchter erster Ehe gegen dero education und alimentation biß anhehero genoßen, Vemög Inventarÿ durch weÿl. Not. Joh: Reinhard Langen seel. in aô 1715.
Antheil ane einer Behaußung, so der Erben ohnverändert. (E.) von der Behausung zum Batzendorff genandt, gelegen in der Statt Straßburg ane der Judengaß (…)
Wÿdemb Verfangenschaft So S. T. Frau Margaretha Heusin gebohrne Dietrrichin weÿl. S. T. H. Joh: Ulrich Friden des beständigenen geheimen Regiments der Hh. XV. allhier geweßenen hochansehnlichern Secretarÿ nun seel. hinderlaßener Frau Wittib der letst Verstorbenen Fr. Spielmännin seel. eheleibliche Frau Mutter genießet
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt seind dieße Ding in der königlichen freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag den 2 tag des Monats Maÿ 1715.
Abschatzung d. 28.t 7.bris aô 1727. Auff begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahrn H Johann Daniel Spielmann Eÿßenhändler ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Küffer gaßen ein Eckh hauß an der Lungen gaßen gelegen, eiseits Neben Leonhard Kuff handelsmann, anderseyts Neben H Kempffers Erben, hinten auf H Schweinle Riemen schneider stodend, Welche behausung Stuben Cammern, laden, Contor, hauß Ehren, Küchen, rauch Kammer, Esch Kasten, Zweÿ gewölbte Keller bauch offen, höffel und bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Vier Tausend und Fünff hundert gulden Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworner Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs

Jean Jacques Spielmann meurt en 1731 en délaissant trois filles de son premier mariage, trois filles et un garçon du deuxième. L’actif de la succession s’élève à 2 010 livres, le passif à 74 livres.
1731 (16.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 34) n° 312
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland der Edle, wohl Ehrenvest und hoch Achtbahre Herr Johann Daniel Spielmann, gewesener vornehmer handels M: und E: E: Großen Raths alten wohlverdienter beÿsitzer nun seel. nach deme derselbe den 30.ten nechst Verwichenen Monats Martÿ von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen (…) durch Sie die ältere Erbs interessenten selbsten wie auch Susannam Margaretham von Zabern, die dienst Magd im Hauß (…) [So Beschehen zu Str]aßb. auff Montags 16. Aprilis 1731.
Der seel. verstorbene Herr Rathherr hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. Frau Mariam Salome Baurin gebohr. Spielmännin, herrn Joh: Daniel Bauren des jüngern Lederhändl. v. burgers allhier Ehelebste, welche mit vnd beneben solch Ihrem Eheherrn dem geschäfft persönlich abgewartet, 2. Frau Mariam Elisabetham Grauelin gebohr. Spielmännin, H. Joh: Michael Grauels, Weinhändler v. burgers allhier Ehegattin, welche mit assistentz solch ihres Eheherrn Persönlich Zugegen geweßen, 3. Jungfr. Margaretham Ursulam Spielmännin, deren geschworner Vogt Herr Frantz Rudolph König, handels M: und burger allhier, welcher mit und beneben dießer seiner Curandin dem Geschäfft in persohn beÿgewohnt, dieße dreÿ deß seel. H. rathh. mit weÿl. Fr. Maria Elisabetha Spielmännin, gebohrner Heüßin, seiner erstern fr. Eheliebstin längst seelig erzeugte töchter
4. Jungfr. Mariam Magdalenam, 5. Mariam Barbaram, 6. Mariam Dorotheam Spielmännin, und 7. Johann Daniel Spielmann, Welche 4. letztere geschworner Vogt Herr Joh: Jacob Frid, Med: hocherfahr. Doct: v. berühmter Practicus auch Vornehmer burger allhier, welcher seiner Vogts Personen Interesse hierbeÿ observirt und Persönlich Zugegen war. Dieße Vier deß seel: Herrn Rathh: mit weÿl. Frauen Maria Elisabetha gebohr. Fridin deßelben Zweÿten Fr. Eheliebstin seel. erzeugte Kinder

Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der Größern Wohnstub Cammer, In dem schwartzen Getüch Cämmerlein, In der Kindts stub, Im Haußöhren
In des H Bauren behaußung, Im haußöhren, Auff dem gang, In der Kuchen
(f° 22) Wÿdemb, Welchen der seel: Verstorbene Herr Rathherr wegen weÿl. frauen Mariæ Elisabethæ Spielmännin gebohrner Heußin deßelben gewesener erstern Fr. Eheliebstin seel. lebtägig genoßen, Vermög Inventarÿ (…) durch weÿl. Notar. Joh: Reinhard Langen seel. in Anno 1715. auffgerichtet
(f° 23) Wÿdemb, Welchen der seel: Herr Rathherr wegen Jungfr. Mariæ Magdalenæ, Mariæ Barbaræ, Mariæ Dorotheæ und Johann Daniel der Spielmann deßelben 4. Kinder letster Ehe lebtägig genoßen, Vermög Inventarÿ über weÿl. Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Fridin (…) durch mich Notarium in anno 1727 auffgerichtet
Wÿdembs Verfangenschaft, So S. T. Frau Margaretha Fridin gebohr. Dietrichen, weÿl. S. T. H. Joh: und Friden des beständigen geheimen Regiments der Hh. XV. allhier gewesenen hochansehni. Secretarÿ nun seel. hinterlaßene Fr. Wittib der letst Verstorbenen Frauen Spielmännin seel. eheleiblichen Mutter und der 4. Kind. Zweÿter Ehe Fr. Großmutter genießet
(f° 25-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 314, Sa. Wein und Vaß 120, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 109, Sa. goldener Ring 208, Sa. Baarschafft 995, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 243, Sa. Schulden 18, Summa summarum 2010 lb – Schulden 74 lb, Nach deren Abzug 1935 lb – Stall Summ 3847 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que le défunt a fait défalquer l’année précédente 1 700 florins de son revenu et que l’inventaire montre que le revenu du défunt est supérieur à celui déclaré. Les préposés n’infligent pas d’amende parce qu’aucun impôt n’a été acquitté sur cette assiette insuffisante. L’enquête montre que le défunt n’était pas non plus redevable d’impôts sur les sommes dont il jouissait de sa première femme.
1731, Livres de la Taille (VII 1177) f° 107
Fischer. F. N° 5448. – Weÿl. H. Johann Daniel Spielmann gewesenen Handelßmanns und E. E. Großen Raths Beÿsitzers Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Lang
Concl. Fin. Inf. ist fol. 134. – 3847 lb 9 ß 6 d, die machen 7700 fl. Verstallte 1730. incl. 8700. fl. es hat aber der Verstorbene Hr sich damahlen pro 1731. 1700 fl. abschreiben laßen, alßo daß Er dermahlen 700 fl. Zu wenig Verstallet hätte, alldieweilen aber seithero kein Stallgeltt Verfallen noch auf solchen fueß Bezahlt worden, alß hat man Zwar keinen Nachtrag ansetzen können, ob aber wegen freveln abschreibens einige Straffe abzufordern seÿe, wird der Herren dreÿer Vernünfftig und wißen dijudicatur anheim gestellet.
Erkannt der Straff erlaßen.
Es hat auch der seel. H. Rathherr seiner dreÿen Töchter Erster Ehe Mütterl. Guht, annoch beÿ Lebzeiten deren Vögten H. Fr. Rudolph König dem Handelßmann ausgehändiget, dieweilen aber derselbige solche summ so in 2122. lb 15 ß 7 d bestanden sich curatorio nomine nicht Zuschreiben laßen alß hat derselbe Von Zeit des empfangs die Stallgeltter deßelben nachzutragen.
Ist nach besag producirter pieces und des Vogts relation den 30° Maÿ 1730. geschehen von welcher Zeit an denen Interessenten jedem sein Antheil weilen Sie samtlich Verheÿraht, zu geschrieben worden.
Extat der Stallgeltt pro 71731 nach dem fueß des Inventarÿ 12. lb 18 ß
Gebott 2 ß Ahandlung 4 lb 2 ß 6 d Summa 17. lb 2 ß 6 s
dt. 21° Septembr. 1731.

Jean Daniel Spielmann vend la maison au négociant italien André Cossa moyennant 4 500 livres

1730 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 188-v
H. Johann Daniel Spielmann der Eißenhändler und alter dreÿer alllhiesigen Umbgelds
in gegensein H. Andrés Cossa Italiensichen handelsmanns und hißigen burgers beÿständlich Bernhard Schlegel des Jüngern Küblers
Eine Behausung Bronnen höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten (…) wie auch den eingemaurten Bauchkeßel zweÿen kunsthäffen 4 eißenen thürlen ahn denen Kunstöffelein und zehen sowohl in denen Stuben als außerhalb derselben befindlichen offen: thürlein, welche behausung allhier ahne der Lungen: gaß einseit ist ein Eck an der Kieffergaß anderseit neben Christoph Meÿer dem Caffetier hinten auff theils auff H. Daniel Schuemacher den handelsmann zum theil ged. Meÿer – wegen zusammen gebrochener häußer am 6. Aprilis jedes jahrs hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 pf. ahne durchbruchzinnß, Ferner ebendahin wegen eines Keller fensters 2 ß und von dem wetterdächlein 10 ß auff erwehnten pfenningthurns, beedes auf Joh. Baptistæ allhier – als ein von seinem H. Vatter seel. prælegats weiß umb einen gewißen preiß erhaltenes guth – um 3116 pfund (verhafftet), auff den fueß von 4500 lb, 1382 pfund

Les experts extiment la maison à 2 750 livres à l’inventaire dressé en 1732 après la mort d’André Cossa et à 3 000 livres à l’inventaire dressé en 1771 après la mort de sa veuve.

La maison revient à son fils Joseph Antoine Cossa qui épouse en 1755 Marie Françoise Susanne Scotti, fille du marchand Jacques Scotti de Bergzabern en Palatinat : contrat de mariage, célébration

1755 (10. 7.br), Me Humbourg (6 E 41, 94)
Contrat de mariage – furent presens le Sieur Joseph Antoine Cossa, Negotiant Bourgeois de cette ville, fils majeur d’ans usant et jouisssant de ses droits de feu Sr André Cossa, aussi Negotiant bourgeois de cette ville, et de Dlle Marie Lucie Brentano Scalina sa veuve, faisant stipulant et agissant pour lui et en son nom, du consentement de la V° Dle sa mère, d’une part
Et Demoiselle Marie Françoise Susanne Scotty, Bourgeoise de cette ville, fille mineure de feu le S Jacques Scotty, en son vivant Négotiant Bourgeois à Bergzabern, et de defunte Dlle Susanne Marguerite Tourny Son Epouse, sous l’assistance et autorité du Sieur Pierre Antoine Carly, Négociant Bourgeois de cette ville son curateur établi par Justice d’autre part
T. D° Marie Françoise Dangelo veuve du Sr Claude Tourny son oncle paternel

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 41)
Hodie 11 mensis novembris anni 1755 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus josephus antonius Cossa civis et mercator argentinensis filius defuncti Dni andreæ cossa olim civis et mercatoris hujatis et Dnæ mariæ luciæ Brentano Scalino uxoris ejus superstitis et domicella maria francisca Scotti oriunda ex Bergzabern Diœcesis spirensis, filia Defunctorum conjugum Dni Jacobi Scotti olim civis et mercatoris in Bergzabern et Dnæ susannæ tournÿ, ambo commorantes in hac parochiâ (signé) Antoine Josephe Cossa, M. François Scottj (i 23)

Joseph Antoine Cossa est reçu à la tribu du Miroir. Il déclare faire commerce d’épicerie.
1755, Miroir (XI 277) Dienstags den 16. Decembris 1755
(f° 213) Neuzünfftiger – Hr Joseph Anthoine Cossa, der Handelsmann Hn André Cossa seel. geweßenen handelsmanns und dißorths leibzünfftigen nachgelaßener Ehelicher Sohn, so die handlung dreÿ Jahr lang Zu meÿland beÿ Hn Anthoine Bellinzag dem handelsmann allda, zufolg producirten Lehrbrieffs vom 14.t Octobris 1747 wie recht erlernt, ist Zufolg producirten Stall Scheins vom 29.ten Octobris Jüngsthien, gegen erlag Ein Pfundt Leibzünfftig als handelsmann auf- und angenommen worden, dt et prom. obed. und declarirt den Specereÿ handel führen Zu wollen, weßwegen Er pro receptione an Gnädige Herren die XV. verwießen worden.

Antoine Joseph Cossa est cité à comparaître devant le conseil de la Mauresse après que le contrôleur a constaté qu’il faisait commerce d’aliments sans en avoir le droit. Il déclare ignorer ce règlement et devient cotisant pour continuer son activité.
1762, Mauresse (XI 262)
Dienstags den 23.ten Februarÿ Anno 1762
(f° 187) Klag eines Fastenspeishändler-Rügers Ca. Hn Anthon Joseph Cossa den Handelsmann – Frantz Jacob Wengler, der Fastenspeishändler-Rüger, Klagt wieder Hn Anthon Joseph Cossa, den alhießigen Handelsmann, welcher das recht nicht einmahl hat mit Fastenspeis Waaren en gros jedannoch sich unterstanden endetail zu handlen, Zum beweis deßen habe er in deßen laden den 22.ten Januarÿ jüngst Sieben und ein quart pfund Polchen à 2 ß das pfund Zusammen vor 14 ß 6 d gekaufft und auf die dißortige Zunfftstub geliefert, bittet den herrn beklagten nach dem articul abzustraffen, ref. Exp:
Der Herr Beklagte Zugegen ist der Anklag geständig, sagt aber Zu seiner Verantwortung er habe das Verbott nicht gewußt und seÿe auch niemahlen derentwegen gewarnet worden, bittet um absolutionem offerirt anbeÿ sich wegen diesem Fastenspeishandel Recht dißorts Geldzünftig Zumachen.
Erkandt, seÿe der Herr Beklagte vor dismalen der Straff erlaßen, jedoch solle derselbe die Unkosten Zuzahlen gehalten und dem Rüger etwas billiges für seine bemühung Zuzahlen schuldig seÿn, anbeÿ wird derselbe alles ernstes errinnert bei Straf nicht mehr zu recidiviren.
(f° 188) Neuer Zudiener Fastenspeishändler en gros – Gedacher Anthon Joseph Cossa, bittet um ertheilung des sogenannten Großen Fastenspeishandel-Rechts, id est mit Fastenspeis und gesaltzenen Waaren engos Zuhandlen.
Erkandt, gegen erlag der Gebür willfahrt, und Zwar mit der beschehenen deutlichen Errinnerung, daß bei Straf des articuls ihme nicht erlaubet seÿe unter ein achtels Centner obbesagter Waaren zu verkaufen. dedit
Vor den Pfenningthurn 2 lb, Vor der Zunfft gebühr 2 lb 10 ß, Und einschreib geldt 2 ß (summa) 4 lb 12 ß, dem Findlinghauß 15 ß.

Le marchand Antoine Joseph Cossa meurt en 1777 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 3 000 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 7691 livres, celle du défunt à 4 177 livres. L’actif de la communauté s’élève à 44 754 livres, le passif à 48 710 livres. La veuve achète en 1778 un bien à Saint-Georges près de Sarrebourg où elle ira s’établir

1777 (15. 7.br.), Not. Schumacher (6 E 41, 1392) n° 38
Inventarium über Weiland Herrn Anton Joseph Cossa, gewesenen Vornehmen Handelsmanns und E.s E.n Kleinen Raths dahier Zu Straßburg alten wohlverdienten beÿsitzers, wie auch E.s löblichen Corps des Marchands wolansehnlichen Mit Vorstehers Verlassenschafft – nach seinem Montags den 16. junÿ jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, hie zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Fraun Mariæ Franciscæ Susannæ gebohrner Scotti, der hinterbliebenen Frau Wittib beÿständlichen herrn Jacques Claude Philippe Scotti des ledigen handelsmanns und burgers allhier dero leiblichen herrn bruders, desgleichen herrn Johann Baptist Anrich, Notarii publicii et Practici und burgers allhier, als des verstorbenen herrn hinterlaßenen Kinder und Erben geschwornen Vogts, inventirt, durch Sie die Frau Wittib und gedachten dero herr Bruder, wie nicht weniger die Jungfer tochter und sämtliche handlungs : und andere bedineten, Kutscher, Köchin und Mägd, besonders den Meister Knecht in der dißortigen Taback fabric Namens Andreas Wurm den hiesigen burger und tabackbereiter – So geschehen und angefangen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Montag den 15. Septembris Anno 1777.
Der Verstorbene herr Cossa hat ab intestato zu Erben verlaßen wie fogt 1. Andream Matthæum Cossa gebohren den 28.ten Julÿ A° 1758, 2. Jungfrau Mariam Josephinam Cossa gebohren den 30.sten Maÿ 1759, 3. Anton Philipp Cossa gebohren den 23.sten Februarÿ 1761 und 4. Ludwig Philipp Cossa gebohren den 12.ten Julÿ 1766, Also allesamt des Verstorbenen herrn Cossa mit Eingangs gedachter seiner gewesenen Frau Eheliebste und hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugte Kinder ab intestato verlaßene Erben

In einer an der Kiefer: und Lungen gaß gelegenen Eckbehausung als des verstorbenen herrn Sterbbehausung
Ane Höltzen und Schreinerwerck. auf der bühn, Im haus öhren davor, In der Köchin Kammer, In der ladendiener Kamm, auf dem zweÿten stock im hintern Zimmer, Im obern haus öhren, In den Kinds Stuben, In der Jgfr. Tochterzimmer, In des verstorbenen herrn Zimmer, Im Gang darvor, In der Kleÿder Kammer, Im haus öhren davor, In der Wohn Stube, In den zweÿ zimmern darneben, Im haus öhren, In der Kuchen, Im untern haußöhren
(f° 12) Eigenthum an Häusern so der Erben unverändert, Als welche dem verstorbenen herrn beÿ Abtheilung seiner Frau Mutter, weiland Frauen Mariæ Luciliæ Cossa gebohrner Brentana Scalina Wittib Verlassenschafft, besag durch mich Notarium Annis 1771 et 1772 darüber vergriffener Abtheilung und davon ausgefertigter Expedition erblichen Zugefallen, und die zu ihr Frau Cossa Verlassenschafft Inventur, vermög des ebenfalls vor mir Notario Anno 1771 errichteten Inventarÿ, durch hiesiger Stadt Bau Inspectorem und Werckmeister des Zimmerhofs, um hernach beÿ beschreibung eines jeden solcher Häuser gemeldten Preis, angeschlagen worden, beÿ welchem Anschlag die Wohlverordnete Herrn dreÿ löblicher Stadt Stalls es auch dißorts in ansehung gegenwärtigen Inventarÿ bewenden zu laßen, grosgünstig bewilliget haben.
Erstlichen eine behaußung zum Elephanten samt höflein brunnen und hoffstatt auch übrigen dero zugehörden rechten und gerechtigkeiten am Eck der Kiefer: und Lungengaß einseit in der Kiefergaß neben H. Joh: Peter Schneider dem Schneider Meister anderseit in der Lungengaß neben Herrn rathh. Tourny Fr. Wittib geb. D’angelo Erben hi. zum theil auf gedachten Schneider u. Tournysche Erben zum theil aber auf weÿl. H. Büchel gew. handelsmann hinterlassenen Fr. Wittib, von welcher völligen behaußung /:die ehedeßen in zweÿen Vorder: und einem hinterhaus bestanden, so nach und nach zusammen gekauft und zu einem einigen haus verändert und eingerichtet worden:/ man jährlich auf den 6. apr. Löbl. Stadt Pfenningthurn 4 lb d durchbruchzins zu bezahlen pflichtig, sonst aber in allegirten Cossaischen Verlassenschafft Invent° de A° 1771 angeschlagen für 3000 lb, Nach abzug des doppelten Capitals von erstberegten durchbruchzinß anlangend 160 lb, Restiret aus zu werfen 2840, Wie defuncti H. Vater weÿl. herrn Andreas Cossa vorherige behaußung käuflichen an sich gebracht besagt C.C. Stube Kaufbrieff de dato 20. april 1730, denen beÿgefügt 4 älte dergleichen daselbst passirte Kaufbrieff vom 8. 9.br 1632, 29. julÿ 1630 20. julÿ 1611 und 6. aug. 1588, Ferner dreÿ noch älteren pergementene Kaufbrieff datirt den 19. junÿ 1570, 5. Xbr 1547, und Montag nach Mariä himmelsfahrt vom Jahr 1513, davon die zween erstern vor dem Richter des bischoffs hof dieser Stadt verschrieben worden, solchen sind beÿgebunden zween pergamentene lateinische sogenannte Coram Nobis brief deren einer vom 8. Xbr 1517 und der andere vom 11. april 1374
Und in ansehung darzwischen dem vormaligen Eigenthümer dieser behaußung und dem Eigenthümer eines darauf stosenden hauss puncto des Nachs und dachtraufs entstandenen Streitigkeit sind vorhanden Urthelsbrief oder Sprüche von der Stadt geschwornen Werckmeistern ertheilt de datis 12. maÿ 1595 und 16. jan. 1588, Mehr ein anderer pergamentener beÿ erstgemetem Gericht ergangener (…) Urtheils brief vom 19. 7.br 1551 betreffend die Erörterung eines anderen zwischen dem ehemaligen Eigenthümer dißortiger behaußung und denen von zweÿ benachbarten häusern /:so anietzo harnackicher Wittib der Riemenscheiderin und oben gedachter fr. büchelin Wittib zuständig:/ vorgewesten Streiths, welcher Streit die auferbau: und ansleerung des zwischen den bewohnern dieser dreÿ häuser gemeinschafftlichen s.v. Privets zum Gegenstand gehabt, wie dann solcher Urtheils brief auf bisher befolgt und vollzogen worden, und zwar A° 1761 annoch beÿ Cossaischen Fr. Mutter lebzeiten laut quittung n° 77 (…) In Kraft angezogenen Urtheilsbrief haben an der auferbau und ausleerungs Kösten besagten Privets zu leiden : der jeweilige Eigenthümer der dißortigen in diese Verlassenschafft gehörigen behaußung 2/5.t theil der Eigenthümer der harnecksichen behaußung auch 2/5 und bücheliche Fr. Wittib wegen der beschwehrlicheit der ausleerung durch ihren Keller und haus nur einen 5.t theil, Außer angeregten haus Documenten befinden sich dabeÿ auch noch 2 alte zinsbrief vom 7. 8.br 1587 und 19. junÿ 1570 deren summen aber längstens getilget sind
Item eine behaußung und hoffstatt zum Kamel von alters her zum Stempfel genannt, vorher beschriebener behaußung gegen über am andern eck der Kiefer: und Lungengaß gelegen es. in der Kiefergaß neben N Arbogast dem frantzösischen beker as. in der Lungengaß neben H. Rathh. Caspar Hervé hi. auf ihn H. Hervé stoßend, welche behaußung in vorerwähnter Cossaischer Fr. Mutter Verlassenschafft Inventario de Anno 1771 angeschalgen enthalten pro 900, hierüber besagen 4 in der C.C. Stub Kaufbrieff vom 6. 7.br 1714, 19. maÿ 1712, 21. feb. 1678 und 14. Xbr 1673 ausweislich des erstern diese behaußung an weÿl. herrn Andreas Cossa den Vater käuflichen gekommen
(f° 13) Item die Taback Fabrick Zum Lintzenmeÿer hof genannt, bestehend in einem alten haus, einem andern haus, einer taback Magazin, einer kleinen Stallung, hof und brunnen, samt der hoffstatt, mit allen übrigen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an dem Stampfgäßlein einseit neben N. Bruher dem Schreiner Meister, anderseit neben Frau Professor Grauelin Wittib zum theil, und Zum theil neben der Gast Herberg zum Goldenen Pferd hinterhaus, hinten zum theil auf das Leimen Gäßlein, auf welches sie einen Ausgang hat und Zum Theil auf Johann Georg Verius den Kamm Macher stoßend gelegen, und ist dieser Völlige Bezirck auch gegen männiglich freÿ ledig und eigen und in mehr angeregtem des Verstorbenen herrn Mütterlichen Verlassenschafft Inventario de A° 1771 abgeschätzt worden für 1000 lb. Darüber meldet ein deutscher pergamentener Gant Kaufbrieff datirt den 27 Martÿ 1720, Zufolg deßen Hr Andreas Cossa der Vater sothanen Lintzenmeÿer Hof aus Andreas Wittmann des beckers falliments masse an sich ersteigert, dabeÿ dreÿ deutsche pergamentene in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stube Verfertigte und mit dero anhangendem Insiegel corroborirte Kaufbrief, de datis 24. Januarÿ 1704, 13. Junÿ 1699 und 22. 7.br 1695, nebst noch einen Gant Kaufbrieff vom 28. Januarÿ 1654. So dann eine schriftlich Verfaßte Zeugen: Verhör de A° 1727 über eine damal beÿ E.m E.n Kleinen Rath wider H. Johann Schäfer dem Knopffmacher, als gewesten besitzer einer neben dem Lintzenmeÿerhof gelegenen behaußung geführte Streitigkeit.
Eigenthum an einer Taback Mühl so der Erben unverändert, Nämlichen eine Taback Mühl mit zween Gängen ihren Rädern dreÿ Mühlsteinen und zween bödrigen samt zween dritten theilen an dem mit hernach gemeldter nicht hieher gehörigen LohMühl gemeinschafftlichen Ablaß, Schliesen, Kleine bruck darüber und Waßerbau, ferner eine behaußung taback: und heu magazin, Stallung hof brunnen hoffstatt und Kleiner garten mit ihren Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alles in einem bezirck Vor allhiesiger Stadt zwischen dem Fischer und Juden Thor am sogenannten Sturmgiesen gelegen ein und anderseit wie auch oben auf das Waßer und unten auf den Weg stoßend und aus weÿl. Frauen Maria Luciliae Cossa geb. Brentana Scalina Wittib des verstorbenen herrn Frau Mutter Verlassenschafft herrührig, beÿ deren abtheilung solches ihme erblichen zugekommen Es ist aber diese Taback Mühl behaußung und sämltichen zugehörden /:so alles ledig und eigen und mit Keinerlei zinsen beschwert:/ nebst dem lauffenden Mühlegeschirr in ihr Frauen Cossa Verlassenschafft Inventario de Anno 1771 durch mich H. Notarium errichtet angeschlagen, dabeÿ auch mit der Wohlverordneten herrn dreÿ Löbl. Stadt Stalls bewilligung dieses Orts verbleibet nun 1500
Gedachte Mühl war ehedeßen gemeiner Stadt zuständig und bestunde anfangs in einer Haber, Blauel und Schleifmühl ist auch als eine solche den 3. julÿ 1652 Namens gemeiner Stadt von den hohlverordneten Oberbauherren und den herrn dreÿen des Pfenningthurns verkaufet worden laut Kaufbrieffs von besagtem dato Nachgehend wurde sie zu einer MahlMühl zu zween Gängen gemacht und als eine wolche den 25. 9.br 1698 an Thomas Hilbert den Müller, von deßen Kindern und erben aber dem 16. Xbr 1728 an Hr Andreas Cossa dem defuncti Vater Vaufer, welcher letztere sie zu einer Taback Mühl verändern laßen, die zween Kaufbrieff sind ebenmäßig vorhanden
Weil aber die Verkäufer im Kauf Contract vom 25. 9.br 1698 zu gleicher zeit eigentümer von einer, vorher etwagener Mühl gegen über liegeneden Lohmühl von einem Gang gewesen, zwischen welchen der Fluß der beÿden Mühle treibet, hinstreichet, so ist berührtem Kaufcontract zwischen Verkäufer und Käufer für sich ihren Nachkommen in ansehung des Ablaßes Schliesens der kleinen bruck darüber und des Waßer bauen verglichen worden, daß diese d*nige Von ihnen und ihren Nachkommen gemeinschaftlich unterhalten werden und an deren Unkosten die Eigenthümer der damaligen Mahl und heutigen Tabachmühl 2/3 die Eigenthümer der LohMühl aber die übrige terz leiden sollen, mit Vollziehnung dieser bedingniß man auch H. Cossa den Vater in seinem Kauf Contract vom 16. Xbr 1728 beladen hatte, angeregte Conventio, lautet im Kaufbrieff vom 25. 9.br 1698 von wort zu wort also : Ist wohlbedächtlich abgeredt, weilen wie obgedacht die Verkäufer die, gegen der ietzt Verkauften MahlMühl gelegene Lohmühl sich vorbehalten, so soll de Waßerbau gedachter beeder Mühlen, also unterhalten werden, daß die Käufer zween dritte, die Verkäufer aber nur einen dritten theil jeedesmal beÿtragen und an den Unkosten der Arbeit leiden sollen, desgleichen auch was den bedrigen oder Ablaß, so zwischen gedachten beeden Mühlen ist, ferner wann es etwas an der Vorderbruck oder Stechbruck zu beßern, es seÿ auf seiten der Mahl: oder Loh Mühl, wie auch was den Stellsteeg und in summa was die gemeinschafft beeder Mühlen betrifft, soll wie iezt gedacht unterhalten werden, doch daß ietzo und ins künftige der jeweilige besitzer der Mahl Mühl die zween bederig allezeit allein und auf seinen Kosten und was darzu gehört wie ingleichem der jeeweilige besitzer der Lohmühl ihren eigenen bederig auch vor sich allein unterhalten sollen, Nach herrn Cossa des vaters A° 1732 erfolgten Absterben wurde dießortige ehemalige Mahl und jetzige TabackMühl im Jahr 1750 mit allen ihren Gebäuden von Grund aus neu aufgebaut, deren bau Kosten die sich über 25 000 li beloffen, deßen Frau Wittib angerechnet und sothane TabackMühl und samtlich zugehörig hingegen ihro beÿ der Anno 1759 durch mich Notarium vergriffenen Cossaischen General Erörterung eigen entschlagen und überlaßen
(f° 14-v) Ergäntzung der Frau Wittib wehrend der Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Über alles das ienige was beede gewesene und durch den Zeitlichen tod nunmehro zertrennte Cossaische Ehe Personen einander für Unverändert in de Ehestand zugebracht und wehrend der ehe bis ins Jahr 1774. ererbt und wieder davon abgehet, wurde in erstgemeltem Jahr durch mich Notarium eine so betitulirte Ersuch: und Erörterung Verfertiget
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
(f° 18) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib unverändertes Vermögen, Sa. Silber und golden Geschmeids 275, Sa. Schuld 750, Sa. Ergäntzung 6666, Summa summarum 7691 lb
Diesemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung, Sa. Kleÿdung und weißen gezeug 160, Sa. Silber und Goldengeschmeids 160, Sa. Eigenthums an häußern 4740, Sa. Eigenthums ane einer Taback mühl 1500, Sa. Ergäntzung 32.017, Summa summarum 38.578 lb – Schulden 750 lb, Nach deren Abzug 37.828 lb
Endlichen wird auch das gemeine Verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 818, Sa. der Bibliothec 210, Sa. Silber geschirrs 415, Sa. Wein und faßen 188, Sa. der Pferd, Kutschen und Kutschen geschirrs 281, Sa. des völligen belaufs an Specereÿ und Taback Waaran, auch Schiff und geschirr Zur beederseitigen handlung und Taback fabrick gehörig, macht sambt dem Kleinen Schiff und geschirr zum Taback Mühlwesen erforderlich, 15.433, Sa. der baarschafft 2260, Sa. Schulden 25.146, Summa summarum 44.754 lb – Sa. der Schulden 48.710 lb, In Vergleichung 3955 lb
Beschluß summ 41.663 lb – Stall summ 26.649
Summa Zweiffelhaffte und Verlohrener Schulden in die theilbare Nahrung Zugeltend 6019 lb
– Sumariche berechn: und Abhandlung, Summa Eigenthüm an häusern; die größere am Eck der Kiefer und Lungengaß dahier gelegene zum Elephanten genannt, die kleinere am andern Eck daselbst gelegen zum Kamel genannte, die zweÿ häußer sind dermalen an die herren Brentano und Simonis hiesige handelsleuthe um jährlichen 1500 liures zins verlehnet [in margine :] Nota Neben gemelte zweÿ häußer sind den 21. mart. 1792 an gedachten H. Simonis um 25 000 baar geld verkauft worden der kauf Kontract ist vor Not° regio Laquiante verschrieben
die zum theil alte und baufällige Taback Fabrick zum lintzenmeÿerhof genann im Jenner 1784 an herrn Etienne Livio dem hiesigen handelsmann eigenthümlich überlaßen worden vor 17 000 liures oder 4250
Eigenthum an einer Taback Mühl, diese erhielte die Fr. Wittib und Mutter beÿ der vor den Wohlverordneten herren Kinder Vertrags herren dato vorgegangegen offentliche Versteigerung und ist Ihro durch E.E. Grosen Rathhs dekret vom 25. mart. 1780 auch eigenthümlich zuerkannt worden um die summ von 8010 fl., Weil aber diese Mühl mit ihrem ganzen bezirck fast rings um mit Waßer umgeben, und daher sehr große Unkosten aus gesetzt ist, so hat die Fr. Wittib auch im Jenner 1784 dieselbige mit aller ihrer zugehörd an vorgedachen herrn Etienne Livio um den nemlichen Preis wieder Verkauft
Noten und Anmerckungen, Copie de la vente Simonis le 21. mars 1792
handlungs Inventarium, Location du 23. avril 1779 à François Simonis Me Lacombe, item 21. avril 1778 Me Lacombe – Lettres de 1792
– Allerhand briefe von Fr. Cossa geb. Scotto Wittib an mich Notarium Schumacher geschrieben seit 1783
Handlungs Contract vom 24. jan. 1784 über die Cossaische Tabafabrick und tabackhandlung
– Allerhand schriften, (Copie sur parchemin du Contrat de mariage Me Humbourg – herrn Antoni Joseph Cossa des handelsmann Codicill de dato 13. maÿ 1774 samt dem Subscriptions acte vom 14. ejusdem, Schumacher
Etat des livres, 240 articles
– Allerhand Schriften über die Cossaische tabackmühl vor de Fischer und Judenthor – reparations – 22. feb. 1780 Versteigerung Procès verbal
Liasse de lettres jointes, 11. vent. 6, Extrait des Registres de la Justice de paix du 3 arrondissement de la commune de Strasbourg, comparu le Cit. Antoine Philippe Cossa, qu’il est dans le cas de faire constater par acte de Notoriété public que son frere Louis Philippe Cossa natif de Strasbourg est parti au mois de mars 1788 dudit lieu pour se rendre à Offenbourg auquel dernier endroit il a pris engagement dans un Régiment autrichien de Dragons, que depuis il a continué ce Service et il n’est plus entré sur le territoire de la Republique
Concept von H. Etienne Livio und H. Joh: Daniel Saum sohns Handlungs Contract vom 16. mart. 1791
Verzeichnus der den herrn Scotti und Chamot als übernehmern der Cossaische Tabackfabrick und taback handlung, in copiis der mit dem H. Scotti und Chamot über die übernommene Cossaische tabackfabrick und tabahandlung getroffene haupt Contract vom 7. und 9. mart. 1778, Not. Lacombe
Cautions acte, Fr. Nicola geb. Leymont weÿl. herrn Joseph Chamot gew. burgers und Kaufmanns allhier zu Bergzabern Wittib, maßen ihr son herr Peter Chamot des Raths und handelsmanns alhier H. Jaques Claude Philippe Scotti dem handelsmann zu Straßburg (…)
Handlungs Inventarium vom Maÿ 1778
– Allerhand Schriften Cossaischer Fr. Wittib geb. Scotti im Jahr 1778 von Madame de la Noue erkauftes Guth zu St Georges in lothringen ohnweit hemmingen gelegen betreffend
21. Mars 1792 (…)

Liquidation de la succession
1774 (9.8.), Not. Schumacher (6 E 41, 1392) n° 37
Ersuch: und Erörterung Herrn Anton Joseph Cossa, vornehmen Handelsmanns und Es. En. Kleinen Raths dahier Zu Straßburg dermaligen wolverdiente, Beÿsitzers, wie auch Es. Löbl. Corps des Marchands wolansehnlichen Mitvorstehers, ingleichem seiner Frau Eheliebste Frauen Mariæ Franciscæ Susannæ gebohrner Scotti, einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen und deßen was Sie beederseits wehrend der Ehe bisher ererbet, mithin wegen allem diesem einem jeden derselben oder seinen Erben Künftig für unverändert Zuzuschreiben und Zuergäntzen ist, Auffgerichtet Anno 1774.
Zuwißen seÿ hiermit, daß Zwar erstgedachte beede Cossaische Ehe Personen, in ihrem den 10. Septembris Anno 1755 vor herrn Notario Regio Humbourg errichteten Ehecontract paragrapho tertio (…) in ihren den 7.den Novembris besagten Jahrs angetrettenen Ehestand, würcklich zugebrachten Guths (…)
So geschehen und angefangen in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst an der Kiefer und Lungengaß gelegenen dem Eheherrn für unverändert Zuständigen, Zum Elephanten genannten und von ihme dermalen bewohnenden Eck behausung, in fernerem beÿsein, Herrn Jacques Claude Philippe Scotti des ledigen Majorennen dahier Verburgerten Handelsmanns, der Frauen Cossa leiblichen Herrn Brudern als ihres hierzu insonderheit erbettenen beÿstand, welcher sich auch mit und beneben ihnen Cossaischen Eheleuthen und eine dem Notario, nach gethaner vor: und Ablesung hier eigenhändig interschriben, auf Dienstag den 9. Augusti Anno 1774.
H Cossa völligen unverändert Guth, 171.269 lb
Recapitulation, von Jungfer Tourny ihrer Tante ererbten hausrath 2312 lb, silbers 609 lb, Tournyschen Gültguth 2053 lb, capitalien 2247 lb, Guths Ergäntzungs rest 17.145 lb, Summa summarum 25.468 lb
summa aus herrn Rathh. Tourny Verlaßenschafft herrührige zwischen deßen Fr. Wittib und Erben gemeinschafftlich ausgesetzter verlorener Capitalien und activ schulden 25.658 lb
Copie du Contrat de mariage 10: 7.br 1755

Françoise Susanne Scotti loue la maison à l’Eléphant et celle au Chameau lui faisant face aux négociants Georges Brentano Scalino et François Simonis

1778 (21.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 170) n° 38
Société et bail – D° Françoise Susanne née Scotti veuve du Sr Antoine Joseph Cossa, négociant, assitée de Jacques Claude Scotti négociant, M Jean Baptiste Anrich notaire tuteur établi par la justice aux enfants mineurs dudit Sr Cossa
et les Sr Georges Brentano Scalino et François Simonis négociants d’autre part
Premièrement, la D° Cossa et le Sr Anrich donnent à bail pour une année seulement qui courra a paques de la présente année et qui finira à la Notre dame de mars de l’année prochaine
1. la maison de commerce dite à l’Elephant située en cette ville au coin de la rue des Tonneliers et ce Celle des Poulmons
2. une autre maison dite le Chameau faisant l’autre Coin de ladite Rue des Poulmons lesquelles maison appartiennent auxdits enfants héritiers Cossa seuls et dont la D° leur mère a la jouissance (moyennant) 1400 livres tournois

Nouveau bail entre les mêmes

1779 (23.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 174) n° 52
D° Françoise Susanne née Scotti veuve du Sr Antoine Joseph Cossa négociant assitée de M. Dominic Livio négociant, Mr Jean Baptiste Anrich notaire juré public en qualité de tuteur établi par la justice aux enfants mineurs – bail de 6 années qui ont commencé à courir de la Notre Dame de mars dernière
au Sr Georges Brentano Scalino et François Simonis négociant
la maison ditte a l’Eléphant située en cette ville au Coin de la rue des Tonneliers et Celle de Poulmons
une autre maison dite Le Chameau faisant l’autre Coin de la rue des Poulmons lesquellles maison appartiennent auxdits enfants et héritier seuls et dont la D° leur mère a la jouissance
[in fine :] Suivant Contrat passé devant le souss. le 14 mars 1786 le bail a été prolongé pour 6 années, moyennant un loyer annuel de 1300 livres tournois

Françoise Susanne Scotti veuve d’Antoine Joseph Cossa engage sa maison pour garantir une pension annuelle viagère à son fils prêtre Antoine Philippe Cossa

1784 (26.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1093) n° 50
Titre clérical – D° Marie Françoise Susanne Scotti veuve de M Antoine Joseph Cossa l’un des préposés du Corps des marchands et negociant de cette ville assitée du Sr Felix Treitt
que pour favoriser le saint désir qu’a M Antoine Philippe Cossa son fils clerc tonsuré du diocèse de Strasbourg de se faire promouvoir aux ordres sacrés (…) pension annuelle et viagère de 150 lit
hypothèque la maison a elle appartenante en cette ville sise rue ditte Lungengass formant d’un côté le coin de la rue des tonneliers d’autre abou. a la maison de M Kolb
– Abschatzung vom 24. apprill 1784. Auf begeren Madame Cossa geb. Scottj ist Eine behausung alhir in der statt Straßburg in der Lungen gaß gelegen Es. Ein Eck auf die Kieffergaß einseit neben Herr Kolb dem handelsmann und hinten auf Meister schneuder dem schneuder Mr stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einen Ladten und ladten stuben, ferner in etliche stuben Kuchen und Kammer darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch ein gewölbter Keller und brunnen (vor und um), 7000 Gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr, Götz WMstr

Kammerer n° 877 – chp. Ste Colombe à Strasbourg Saint-Pierre-le-Jeune 29 décembre 1787, poss. (1 L 511, 14 126) (G 4915, 71) – 1792 ci devant bénéficiaire Saint-Pierre-le-Jeune, natif de Strasbourg a preté serment, enrolé dans un bataillon mais refusé comme prêtre, retiré à St Georges près Phalsbourg chez sa mère (133 L 222)

Françoise Susanne Scotti et ses enfants vendent la maison au négociant François Simonis

1792 (21.3.), Strasbourg 6 (1), Not. Laquiante n° 49
D° Marie Françoise Susanne Scotti veuve de M Antoine Joseph Cossa, bourgeois Négociant de cette ville, agissant tant en qualité d’héritiere de feu le Sr Andres Mathieu Cossa fils décédé après la mort dud. Sr son pere le 15. juin 1779 que pour et au nom du Sr Louis Philippe Cossa son fils absent dont elle se porte fort, assistée de M Jacques Philippe Claude Scotti Negt son frere, Mlle Marie Joseph Cossa demoiselle majeure assistée de Mr Felix Treitt homme de loy Et M Antoine Philippe Cossa pretre du diocese du département du Bas Rhin aussy majeur, étant lad. De Cossa en la qualité qu’elle agit et ses d. trois enfants chacun propriétaire pour un quart des immeubles cy après mentionnés comme provenant de la succession dud. Sr Antoine Joseph Cossa et desquels Biens la jouissance etoit assurée a lad. De veuve Cossa
à M François Simonis cit. et Négociant a Strasbourg
1° une maison vulgairement dite l’Elephant cour puits appartenances et dépendances faisant le coin de la rue des Tonneliers et de celle dite Lungengaß en cette ville, d’un côté le Sr Schneider Mre tailleur, de l’autre dans la Lungengaß au Sr Dannhorn, parderrière en partie aud. Sr Schneider et au Sr Danhorn et en partie au Sr Cajetan Mondelli, ladite maison affectée d’une rente annuelle dite durchbruchzins de 16 livres envers la tour aux phennings de cette ville où elle est payable le 6 avril de chaque année,
2. une autre maison vulgairement dite au Chamois faisant vis à vis de celle ci dessus l’autre coin de la rue des tonneliers et de celle dite Lungengaß aboutissant d’un côté dans la rue des tonneliers aux Sr Hervé par derrière aux mêmes appartenances et dépendances
25.000 livres la première 15.000 livres la seconde
acp 9, le 22 mars

Originaire d’Ammerschwihr en Haute-Alsace, François Simonis épouse en 1791 Marie Catherine Fabry, fille du négociant Pierre Claude Fabry : contrat de mariage, célébration
1789 (11.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 214) n° 30
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – ont comparu le Sr François Simonis, négociant de cette ville fils majeur de feu Antoine Simonis, bourgeois d’Amerschwyr et d’Agnes née Chinet
Mlle Marie Catherine Fabry, fille mineure feu Pierre Claude Fabry, négociant et de Marie Catherine née Mayno, du conseil de M Pierre Mayno négociant son oncle et tuteur (promettent de se prendre et épouser devant l’église catholique)
Inventaire et des meubles et effets appartenant a la société des Sr Georges Printano et François Simonis négocians en cette ville
au premier étage, dans le grand poel, dans l’appartement a cheminée a côté, chambre a coucher a côté, au second étage sur le devant : chambre à droite, dans le poel, chambre a aclove a côté, dans le petit vestibule, dans la cuisine du second étage, dans le poele des domestiques, au troisième étage, chambre des domestiques au grenier 3114 lib
Capital 91.800 lib, 119 et bénéfice 31.500 lib, total 114.491 lib
Inventaire des apports du mary 1296 lib, présents de noces à la D° Simonis 2107 lib

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 4-v)
Hodie secunda Junÿ Anni 1791 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt dnus Franciscus Simonis Majorennis solutus oriundus ex Ammerschwir diœcesis Basiliensis civis negotiator hujas filius defunctorum conjugum in supra dicto Ammerschwir commorantium dni Antonii Simonis et dominæ Agnetis Schielé et domicella Maria Catharina fabry soluta argentinensis fifia minorennis defuncti dni claudii petri fabry in vivis negotiatorisque hujatis et superstitis Mariæ Catharinæ (-) olim conjugum (signé) Franciscus Simonis, Marie Catherine fabry (i 6)

François Joseph Simonis meurt en 1819 en délaissant six enfants. Le défunt est propriétaire de plusieurs maisons à Strasbourg et de terres à la campagne.

1820 (10.1.), Strasbourg 11 (26), M° Thurmann n° 4353
Inventaire de la succession de François Joseph Simonis, négociant, décédé le 1 octobre dernier – à la requête de Marie Catherine Fabry, la veuve en qualité de mère et tutrice naturelle de Théodore et Marie, comme aussi à la requête de François Georges Simonis, Alexis Simonis, Aloïse Xavier Simonis, commis négociant se trouvant au Hâvre de Grâce, représenté par son frère François Georges, Catherine Sophie Simonis épouse de Jean Pierre Simonis propriétaire – en présence de François Georges Simonis, subrogé tuteur de ses frères et sœurs, les six enfants issus du mariage avec la veuve
pièces relatives aux conquets de la communauté, M° Laquiante 21 mars 1892 en cette ville de Strasbourg savoir une maison vulgairement dite l’Elephant fesant le coin de la rue des Tonneliers et ce elle du Poumon où elle est marquée du n° 4, d’un côté héritiers Schneider, de l’autre dans la rue du Poumon les héritiers Giesi, derrière en partie la propriété Schneider & Giesi en partie S Lewy frères, évalué à 15.000 francs
une autre maison vulgairement dite au Chameau sise place de l’ancienne maison commune n° 2 fesant vis à vis la précédente l’autre coin de la rue du Poumon, du côté de la Place aux héritiers du Sr Arbogast boulanger, de l’autre dans la rue du Poumon Sr Abraham Picard, derrière au même, évaluée 5000 fr – inventaire d’Antoine Joseph Cossa marchand dressé par M° Schumacher le 15 septembre 1777 contenant désignation des anciens titres de propriété de ces immeubles
Par acte reçu M° Zimmer le 9 ventose 3, le défunt a acquis une maison marché aux herbes n° 2, d’un côté la veuve Dietrich, de l’autre l’Œuvre Notre Dame derrière Abraham Picard, acquis par le défunt et Georges Brentano estimée 20.000 francs. Par acte reçu M° Lacombe le 20 prairial 4, acquisition par le défunt de Georges Brentano de la moitié de l’immeuble, Chambre des Contrats le 29 juillet 1793 vente par les conjoints Delcominette au Sr Ammel de l’immeuble dont s’agit
Suivant jugement redu au tribunal civil le 12 août 1808 et déclaration de command le même jour, un bâtiment servant de magasin rue de l’homme de pierre sans n° entre la ruelle Franck & le Sr Schneider cordonnier, devant la rue derrière l’auberge de la Fleur évalué à 6000 fr, quittance de Jean Henri Blessug aubergiste à la Hâche ancien propriétaire, plan de la facade du bâtiment vu par le maire de cette ville
dans une maison rue du Poumon n° 4. mobilier dans la chambre à cheminée au premier étage, salon, pièce à côté du salon, salle à manger, Second étage chambre à coucher des fils, dans l’antichambre, chambre à coucher de Mde Simonis, poele d’habitation, pièce à côté, chambre des domestiques, chambre d’amis, chambre du garçon de commerce, chambre des servantes, chambre de décharge, vestibule, autre chambre de décharge, au grenier 3144 fr, dans le comptoir, linge, etc. 9347 fr, dans la cave, au magasin, bibliothèque, dans la maison sise Wolxheim n° 9 total des meubles à Wolxheim 14.362 fr, ustensiles de commerce magasin rue de l’homme de Pierre, magasin place de l’ancienne maison commune, deux caves au dessous, magasin rue du Poumon n° 4 cave au dessous, ustensiles de commerce 627 fr, marchandises au magasin 61.292 fr, total 88.191 fr, numéraire 4415 fr,
pièces relatives aux propres de la veuve, à Wolxheim
dettes actives 92.277 fr, dettes douteuses 10.109 fr, canons 3067 fr et 6753 fr, commerce 256.555 fr, total 461.370 fr – meubles à Wolxheim 14.362 fr, ensemble 475.732 fr
garde robe 773 fr, passif non compris reprises de le veuve 83.663 fr, reprises 113.077 fr, ensemble 196.741 fr
terres au Neuhoff 60 fr, 2 ha. de terres au Neuhoff 344 fr, Lingolsheim 375 fr, Illwickersheim 20 fr, et Strasbourg, total 14.800 fr, Molsheim 6055 fr, Wolxheim 3025 fr, Dachstein 1826 fr, Ergersheim 300 fr, Truchtersheim & Kleinatzenheim 12 326 fr, Dürningen 2400 fr, Gougenheim 3180 fr, Coswiller 22.800, maison à Marlenheim et terres 46.140 fr, Dauendorf 2000 fr, Mommenheim et Gebolsheim, Wingersheim 5040 fr, Melsheim 2400 fr, Saessolsheim 1500, 1450, 1200 et 540 fr, Riedheim 2260 fr, Erstein 7648 fr, Gerstheim 40 fr, Rosenwiller 2000 fr, Urschheim 800 fr, total des immeubles de la communauté 186.928 fr
créances actives certaines 92.277 fr, douteuses 102.386 fr, canons arriérés 9821 fr, déclations actives 256.555 fr, récompenses à le veuve 83.663 fr, passif de la communauté 248.366 fr
Enregistrement, acp 145 f° 200 du 20.1. – vacation du 28 mars acp 146 F° 171-v du 29.3.

Les enfants Simonis louent à leur mère les maisons sises à Strasbourg

1821 (27.4.), Strasbourg 11 (27), M° Thurmann n° 4537
Bail de 5 années à commencer le 25 mars Dernier – 1. François Georges Simonis, commis négociant en son nom et tuteur de Marie Simonis, 2. Alexis Simonis, 3. Aloise Xavier Simonis, demeurant ordinairement au Hâvre de Grâce, 4. Théodore Simonis ces trois derniers commis négociants, 5. Catherine Sophie Simonis femme de Jean Pierre Simonis propriétaire
à Marie Catherine Fabry veuve de François Joseph Simonis, négociant leur mère
la moitié indivise avec la veuve Simonis des immeubles ci après désignés
une maison vulgairement appelée l’Eléphant fesant le coin de la rue des Tonneliers et de celle du Poumon où elle est marquée du n° 4, d’un côté les héritiers Schneider, de l’autre dans la rue du Poumon aux héritiers Giesi, derrière en partie les héritiers Schneider & Giesi en partie les Sr Lewy frères
une autre maison vulgairement dite au Chameau sise place de l’ancienne maison commune n° 2 fesant vis à vis de la précédente au coin de la rue du Poumon, du côté de la Place les héritiers du Sr Arbogast boulanger, dans la rue du Poumon Abraham Picard, derrière les mêmes
& un bâtiment servant de magasin rue de l’Homme de Pierre sans numéro, entre la ruelle Franck & le Sr Schneider cordonnier, devant la rue, derrière l’auberge à la Fleur – appartenant pour moitié aux bailleurs héritiers de leur père suivant inventaire dressé par M° Thurmann le 10 janvier 1820 – moyennant un loyer annuel de 900 francs
Enregistrement, acp 152 f° 81-v du 28.4.

Lors de la liquidation, la veuve reçoit la moitié indivise des immeubles et les enfants une part dans l’autre moitié

1822 (2.4.), Strasbourg, M° Thurmann (minutes en déficit)
Liquidation et partage – François Joseph Simonis, négociant décédé le 1 octobre 1819, à la requête de Marie Catherine Fabry la veuve tutrice naturelle de Marie Simonis, 2. François Georges Simonis, 3. Alexis Simonis, commis négociant, 4. Aloïse Xavier Simonis, commis négociant au Hâvre, 5. Théodore Simonis, commis négociant à Strasbourg, 6. Marie Catherine Sophie Simonis femme de Pierre Simonis propriétaire
à la veuve, la moitié d’une maison à Strasbourg rue du Poumon, estimée 7500 fr
la moitié d’une maison place de l’ancienne maison commune, estimée 2500 fr
la moitié d’une maison au Marché aux Herbes, estimée 10.000 fr
la moitié du bâtiment de l’Homme de Pierre, estimé 3000 fr
à François Georges Simonis,
le 12° d’une maison à Strasbourg rue du Poumon, estimée 1250 fr
le 12° d’une maison place de l’ancienne maison commune, estimée 416 fr
le 12° d’une maison au Marché aux Herbes, estimée 1666 fr
le 12° du bâtiment de l’Homme de Pierre, estimé 100 fr
à Alexis, le 12 des mêmes immeubles que son frère
à Théodore, idem
à Catherine Sophie, idem
à Marie, idem,
à Aloyse Xavier, idem
Enregistrement, acp 157 F° 22-v du 6.4.

Françoise Catherine Fabry meurt en 1822

1822 (26.11.), Strasbourg, M° Thurmann (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Françoise Catherine Fabry veuve de François Simonis, négociant décédée le 22 octobre 1822
que la maison rue du Poumon n° 4 ainsi que le magasin dans la rue de l’Homme de Pierre sont loués au commerce pour deux années
vacation du 27.1.1824 (acp 166 f° 114v du 2.2.) à la requête de 1. François Georges, 2. Catherine Sophie, 3. Alexis, 4. Marie, 5. Théodore 6. Aloyse Xavier
machandises 50.923 fr, mobilier 6973, batterie de cuisine 86 fr, tableaux 4336 fr, bibliothèque 554 fr, vins tonneaux à Strasbourg 1614 fr, bijoux 3812 fr, garde robe 3081 fr, mobilier 747 fr, toiles 7771 grains 37.562 fr
mobilier à Wolxheim 15 020 fr, numéraire 3391 fr, créances authentiques 15.226 fr, idem 15.713 fr, effets en porfefeuiile (4)7.860 fr, créances de commerce 19.492 fr, créances douteuses 6100 fr, rapport à faire par les héritiers 48.521 fr, ensemble 257.988 fr
immeubles, 1. la moitié indivise de quatre maisons à Strasbourg 30.000 fr
terres au Neuhoff 431 fr, Illwickersheim 5947 fr, Molsheim 5600 fr, Wolxheim 3000 fr, Dachstein 1800 fr, Truchtersheim 11 789 fr, Dürningen 1750 fr, ensemble 60.359 fr
Gougenheim 1400 fr, Cosswiller 9333 fr, Marlenheim 28 081 fr, Marlenheim 700 fr et 452 fr, Dauendorf 1458 fr, Melsheim 1050 fr, Saessolsheim 3417 fr, Rietheim 1610 fr, Erstein 4690 fr, Urschheim 466 fr, Gebolsheim et Wingersheim 2916 fr, Wolxheim 15.300 fr, Altdorf 7209 fr, Truchtersheim 1348 fr, Furchhausen 2948 fr, Gougenheim 3150 fr, Altorff, Molsheim et Mutzig ensemble 5755 fr, Neuhoff 14.043 fr, Marlenheim 2020 fr, Ballbronn 18.000 fr, Kilstett 20.000 fr, ensemble 175.890 fr – passif 356 fr,
Enregistrement, acp 160 f° 100 du 6.12.

Inventaire dressé après la mort de la mineure Marie Catherine Simonis
1824 (27.1.), Strasbourg, M° Thurmann (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Marie Catherine Simonis mineure décédée le 3 décembre 1822 ; à la requête de 1. François Georges, 2. Catherine Sophie, 3. Alexis, 4. Marie, 5. Théodore, 6. Aloyse Xavier Simonis
mobilier 850 fr, part des immeubles de la succession de Marie Catherine Fabry veuve de François Joseph Simonis, 850 fr
Enregistrement, acp 166 F° 116 du 2.2.

Lors de la liquidation, les trois immeubles de Strasbourg (la maison à l’Eléphant, celle a Chameau et le magasin rue de l’Ail reviennent indivisément aux trois frères François Georges, Alexis et Théodore

1833 (15.5.), Strasbourg 12 (129), M° Noetinger n° 5339
Liquidation et partage – 1. François Joseph Simonis, 2. Alexis Simonis, 3. Théodore Simonis, tous trois négociants en leur nom et se trouvant aux droits d’Aloÿse Xavier Simonis, négociant à Paris leur frère qui leur a fait cession de ses droits successifs, savoir 1. de la succession de leurs auteurs par acte sous seing privé à Paris le 15 décembre 1822 enreg. à Strasbourg 15 janvier 1823 f° 153 et celle de feue Marie Simonis par cession sous seing privé le 15 décembre 1822 enregistrée à Strasbourg le 15 janvier 1823 f° 153, 4. Catherine Sophie Simonis épouse de Jean Pierre Simonis, propriétaire, héritiers de Marie Catherine Fabry leur mère décédée veuve de François Joseph Simonis, négociant, le 27 octobre 1822, inventaire dressé par M° Thurmann le 26 novembre suivant, mariés en 1789 suivant contrat de mariage reçu M° Lacombe le 11 mai 1789. François Joseph Simonis est décédé le 1 octobre 1819, inventaire du père dressé par M° Thurmann le 10 janvier suivant, de Marie Simonis décédée le 3 décembre 1822, inventaire M° Thurmann le 27 janvier 1824
A. François Georges, 2. tiers des maisons sous A, B, C pour 12.666 francs
B. Alexis, 2. tiers des maisons sous A, B, C pour 12.666 francs
E. Théodore, 2. tiers des maisons sous A, B, C pour 12.666 francs
Biens immeubles échus à Mde Simonis lors du partage de la communauté.
Ville de Strasbourg, Art. 1, 2, 3 de l’Inventaire, 1. la moitié indivise
A. d’une maison vulgairement dite l’Eléphant faisant le coin de la rue des Tonneliers & de celle du Poumon où elle porte le n° 4 entre les héritiers Schneider et les héritiers Giesi
B. d’une maison vulgairement dite au Chameau sise place de l’ancienne maison commune n° 2 entre Abraham Picard & Michel Britsch
C. d’un bâtiment servant de magasin rue de l’Homme de Pierre sans n°, entre la ruelle Franck & les Sr Schneider – acquis pendant la communauté les articles A & B des héritiers Cossa de Strasbourg suivant acte rçu M° Laquiante le 21 mars 1792, celui sous la lettre C des héritiers Jean Henri Blessig, aubergiste, suivant adjudication au Tribunal civil en date du 12 août 1808 et déclaration de command même jour
2. de différents trumeaux, fourneaux, glaces, bureaux & qui se trouvent dans lesdites maisons estimés 38.000 fr
Art. 4 de l’Inventaire, la moitié indivise d’une maison sise Marché aux Herbes entre veuve Dietrich & l’Œuvre Notre Dame, acquise par les époux Simonis de Jean Frédéric Ammel, cafetier, & Georges Brentano suivant 1. Contrat de vente reçu M° Zimmer le 9 ventôse 3, 2. Contrat de vente M° Lacombe le 20 praitial 4. Le Sr Ammel a acquis sa part des époux Delcominette à la Chambre des contrats le 20 juillet .1793. Cette maison a été vendue au Sr Jean Baptiste Singuerlet, marchand de cristaux suivant acte reçu M° Thurmann le 6 septembre 1823 pour 30000 fr
Enregistrement, acp 217 f° 161 du 23.5.

Le négociant Pierre Alexis Simonis épouse Reine Elisabeth Kling. Il apporte sa part des maisons ci-dessus

1841 (6.4.), Strasbourg 11 (34), M° Keller n° 1368
Contrat de mariage – Pierre Alexis Simonis, négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur de défunts M. François Joseph Simonis, vivant aussi négociant en cette ville & de De Marie Catherine née Fabry
Et Mlle Reine-Elisabeth Kling fille majeure de M. François Joseph Kling, propriétaire rentier & de De Reine née Barbin, conjoints, tous trois demeurant ensemble à Strasbourg

Les apports de la future épouse consistent en
A° Un domaine formant campagne composé d’une maison de maître, maison de fermier, bâtiments d’exploitation, jardins, vivier, terres labourables & prairies, d’une contenance environ de Neuf hectares 51 ares 50 centiares, situé au ban de Strasbourg lieu dit la petite plaine des bouchers, et dont il a été fait donation à la future épouse par ses père & mère, au Contenu d’un acte reçu par Me Keller le 19 janvier 1841
M. Pierre Alexis Simon declare se marier avec ses biens consistant en 1° Une maison avec appartenances & dépendances lui servant de demeure & sise à Strasbourg rue de l’épine n° 11, acquise du Sr Kampmann suivant contrat passé devant Me Zimmer notaire en cette ville le 24 octobre 1839.
2° Le tiers d’une maison sise à Strasbourg rue des poumons N° 4, d’une autre sise rue de l’arbre vert N° 3 & d’un bâtiment formant magasin situé rue de l’homme de pierre, Lesquels trois immeubles sont indivis et procedent des successions des père et mère du futur époux ainsi que cela résulte d’un acte de liquidation dressé par Me Noetinger notaire à Strasbourg le 15 Mai 1833
A° Un domaine avec moulin de la contenance de 8 hectares, clos de murs, connu sous le nom de Hartmühl, situé dans les communes de Molsheim & Dorlisheim, aquis âr M. Simonis des héritiers Stuber par contrat passé devant Me Fuchs notaire à Molsheim le 21. septembre 1831,
6° Un moulin à farine à trois tournans, deux brois à chanvre, bâtiments d’exploitation, jardins, prés & verger y attenant d’une contennce d’environ 20 ares situé au Cronthal commune de Marlenheim, Lequel immeuble a été acquis sur Jacques Müller père le 11 novembre 1825 à la barre du tribunal civil de Strasbourg. (…)
16° enfin une galerie de tableaux & objets d’art dont les principales pièces sont 1° un tableau du Corrège représentant l’amour désarmé par sa mère, duquel tableau M Simonis est propriétaire par indivis pour 11/15, 2° un Portrait de l’amiral Bugingham par Vandick, 3° un tableau représentant une bataille par Philippe Wouvermans, 4° un paysage d’Obbema, 5° un paysage de Paul Rembrandt, 6° un tableau représentant un effet d’hyver par Molnaert, 7° un trompette de Palamides, 8° une vue d’Anvers par Vandenmaulen, 9° un paysage de Berlin, 10° deux scènes d’enfants par Chaperon, 11° deux intérieurs par Van Ostoden 12° un petit paysage par David Teniers, 1° un idem de Rolend Savery, 14° un paysage de Poussin représentant Moyse sauvé des eaux, 15° un idem de même représentant les Israélites ramassant la manne, 16° deux grands paysages de Boucher, 17° un trophée de Chasse, 18° Cupidon dans un bouquet de fleurs par Maria del Fiori, 19° un effet de lumière par Scolcken, 20° un paysage avec animaux par Karl Dujardin, 21° Un garçon renversant une hotte de bois (…)
acp 286 (3 Q 30 001) f° 46

Pierre Alexis Simonis meurt en 1858 en délaissant deux enfants

1858 (16. X.br), Strasbourg 15 (99), M° Momy (Hippolyte) n° 5186
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Pierre Alexis Simonis et Reine Elisabeth Kling
L’an 1858 le Jeudi 16 décembre à heuf heures du matin en la maison sise à Strasbourg rue des Juifs n° 38 où est décédé le 27 novembre dernier M° Pierre Alexis Simonis, propriétaire, ancien négociant, domicilié & demeurant en son vivant à Strasbourg. A la requête et en présence de Dame Reine Elisabeth Kling, veuve de mondit Sieur Pierre Alexis Simonis, cidessus qualifié, domiciliée & demeurant à Strasbourg, agissant comme ayant été commune en biens avec feu son époux aux termes des dispositions de leur contrat de mariage reçu par M° Keller & son collègue notaires à Strasbourg le 6 avril 1841, enregistré, & encore à raison des reprises & récompenses qu’elle peut avoir à exercer sur les biens de la communauté & même en cas d’insuffisance sur les biens personnels de son mari, 2° comme donataire d’une somme de 10.000 francs à prélever par elle sur le plus clair des biens personnels de son époux défunt et en outre de l’usufruit gratuit de la moitié des biens meubles & immeubles composant cette succession (…) 3° comme tutrice naturelle de Demoiselle Marie Reine Simonis née le 11 octobre 1842 & de Mr François Théodore Alexis Simonis né le 25 novembre 1843, les deux mineurs issus de son mariage avec son époux défunt. En présence de Mr Marie François Georges Simonis, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des deux mineurs ci desus dénommés (…) *Les mineurs Marie Reine Simonis & François Théodore Alexis Simonis habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié sous la réserve de bénéfice d’inventaire de feu Mr Pierre Alexis Simon leur père

Analyse du contrat de mariage
Succession de feu M. Simonis. Immeubles existans en nature – Titres de propriété. I. Aux termes de l’article quatre du contrat de mariage de Mr et Mde Simonis dressé par M° Keller et son collègue le 5 avril 1841 (…) M. Simonis a fait apport en mariage des biens ci après désignés savoir, Ville de Strasbourg
A. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’Epine N° 11 (…)
B. Le tiers d’une maison sise à Strasbourg rue du Poumon n° 4 ancien n° (-) nouveau, d’une autre place de l’arbre vert N° 3 & d’un bâtiment formant magasin situé rue de l’homme de Pierre. Ces trois immeubles sont indivis entre feu M. Simonis et M.M. François Georges Simonis & Théodore Simonis, ses frères, provenant des successions des père et mère du défunt, ainsi qu’il résulte d’un ate de liquidation dressé par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 15 mai 1833
acp 474 (3 Q 30 189) f° 90 du 24. X.br (succession déclarée le 26 mai 1859) Communauté, mobilier 7075, mobilier à la campagne 1420, argent comptant 635, valeurs en portefeuille 109.226, rentes 700, autres 4000, autres 3500, cent obligations du chemin de fer de ‘Est, huit titres de l’ancien couvent St Clement, 32 titres espagnols – garde robe 391
acp 475 (3 Q 30 190) f° 86-v du 29.1.1851 (vacation du 25 janvier) Communauté, créances hypothécaires 114.350, intérêts 4565
acp 476 (3 Q 30 191) f° 36 du 17.2. (vacation du 14 février) créances hypothécaires 117.191, créances indivises entre le défunt et François Georges Simonis 13.360, rente assise sur le moulin dit Mittelmühl à Erstein, capital commun entre Mr François Simonis et le défunt 93.109
acp 477 (3 Q 30 192) f° 10 du 17.3. (vacation du 11 mars) Communauté, 1) 4 ha 27. 67 terres, prés et broussailles à Benfeld, 2) 1 ha 23. 91 terres à Kertzfeld, 3) 2 ha 36. 99. terres et prés à Kogenheim, 4) 3 ha 9. 53 terres et prés à Sermersheim, 5) 24 ha 69 60 terres et prés à Rossfeld, 6) 22 ha terres et prés à Herbsheim
acp 478 (3 Q 30 193) f° 19-v du 23.4. (vacation du 15 avril) corps de biens 17 ha ban de Herbsheim, 9 ha 10. 9. terres à Westhausen, 18 ares 40 terres à Sermersheim, 62 ares 80 terres à Obenheim, 15 ha terres et prés à Reutenbourg, 6 ha 46 prés à Bindernheim, 7 ha 71 terres à Ohlungen, 24 ares 45 terres à Schnersheim, 6 ha 00. 22 terres à Strasbourg, 1 ha 76 35 terres à Nordheim, 3 ha 68. 30 terres à Marlenheim, Une maison audit lieu
acp 478 (3 Q 30 193) f°88-v du 24.5. (vacation du 14 mai) Communauté, 31 ares 35 terre à Nordheim, 31 ates 06 terre à Wingersheim
Succession. Une maison rue de l’Epine N° 11
1/3 d’une maison rue du Poumon N° 4
55 ha terres et prés ban de Marlenheim, 4 ha terres et prés à Eckbolshim et Oberhausbergen, ¼ de 13 ares de terres ban d’Altorff, Un moulin à Marlenheim, 7 ha 52 ares terres à Nordheim, 1 ha 08. 78. ban de Momenheim et Wittersheim, 4 ha 94 71 ban d’Eckbolsheim, 17 ares 10 terres à Lingolsheim, 4 ha 35 terres ban de Wingersheim, 4 ha 54 25 terres à Altorff, 2 ha 18. 05 ban de Strasbourg, 1 ha 26 10 ban de Wingersheim, 1 ha 90 11 terres et vignes ban d’Ergersheim, 1 ha 89 87 terres audit ban, 74 ares 65 terres à Dachstein, 1 ha 94. 60 terres ban de Dahlenheim, 13 ares 90 terres ban d’Ergersheim, 7 ha 95. 47 terres et prés à et vignes à Osthoffen et Ergersheim, 6 ha 81 61 terres à Mommenheim, 2 ha 29 82 terres à Breuschwickersheim, 44 ares 40 terres à Wingersheim, 24 ares terre à Donnenheim, 2 ha 25. 30. terres et prés ban d’Altorff, 1/15 de 12 ha 40 terres dit ban
fermages 23.564, reprises du veuf 388.243

L’un des enfants meurt en 1860
1863 (17.10.), M° Noetinger
Notoriété constatant que François Théodore Alexis Simonis mineur est décédé à Strasbourg le 16 décembre 1860 laissant pour héritiers 1) Reine Elisabeth Kling veuve de Pierre Alexis Simon, rentier à Strasbourg sa mère pour un quart, et Marie Reine Simonis sa sœur décédée épouse de Jean Henri Müller pour ¾
acp 526 (3 Q 30 241) f° 42-v du 28.10. (succession déclarée le 16 mars 1861)

Lors de la liquidation, la maison à l’Elephant est attribuée en usufruit à la veuve

1861 (30.3.), Strasbourg 15 (104), M° Momy n° 7133
Liquidation et partage Pierre Alexis Simonis et Reine Elisabeth Kling
Partage du 30 mars 1861. Sont comparu Dame Reine Elisabeth Kling, propriétaire, veuve de Monsieur Pierre Alexis Simonis, en son vivant propriétaire et ancien négociant à Strasbourg où ladite dame demeure et est domiciliée d’une part
Et Mademoiselle Marie Reine Simon sa fille, propriétaire demeurant et domiciliéé à Strasbourg avec la dame sa mère, mineure âgée de 18 ans, émancipée par déclaration de Madame veuve Simonis reçue par Mr le juge de paix du canton est de la Ville de Strasbourg et pourvue le même jour d’un curateur en la personne de Monsieur Marie François Georges Simonis, son oncle, ancien négociant demeurant également en cette ville – Liquidation et partage tant de la communauté de biens ayant existé entre elle et Pierre Aexis Simonis, décédé à Strasbourg le 28 novembre 1848, que de la succession dudit défunt échue à ses deux enfants et uniques héritiers qui sont 1° Mademoiselle Simonis comparante, 2° M François Théodore Alexis Simonis son frère décédé depuis en état de minorité le 16 septembre 1860 dont la succession est échue à la demoiselle sa sœur pour trois quart et à Madame Simonis sa mère comme héritière réservataire pour un quart

acp 497 (3 Q 30 212) f° 63-v du 8.4. Communauté. Masse active 1) mobilier 8495, 2) argent 635, 3) billets 111.057, 4) rentes 4 ½ en capital 234.750, 5) rentes 3 % en capital 86.566, 6) cent obligations du chemin de fer de l’Est 50.000, 7) huit titres de l’ancien couvent St. Amand de Metz 4025, 8) rentes espagnoles 87.888, 10) fermages et loyers 32.060, 11) part du défunt dans la société Simonis frères 93.100, Total mobilier 846.500
Immeubles 1) 83. 96 terres à Sermersheim 3000, 2) 30. 69. prés à Kogenheim, 47 ares 42 terres à Sermersheim, 2750, 3) ban de Herbsheim 1125, 4) ban de Kertzfeld, ban de Rossfeld 4777, 5) ban de Rossfeld 28.888, 6) ban de Herbsheim, Obenheim, Westhausen, Kertzfeld, Sermersheim, Herbsheim, Kogenheim, Benfeld, Rossfeld 46.666. (…) 40) ban de Schnersheim, total 1.031.459
Masse passive, reprises du défunt 388.262, reprises de la veuve 56.505, frais d’actes 1564, total 585.125 dont moitié à la veuve, moitié à la fille
Succession 1) reprises 388.263, 2) moitié de la communauté 282.562, 3) garde robe 393, 4) rentes sur le moulin d’Ergersheim 14.621, 5) créances 33.000, terres à Marlenheim, indivis, 3) ban d’Oberhausbergen, d’Eckbolsheim 6000, 3) ban d’Altorff mémoire, 4) maison rue de l’Epine N° 11 30.000 5) tiers d’une maison rue du Poumon N° 4, place de l’arbre vert N° 2, magasin rue de l’homme de pierre N° 2, 16.000, 7) à 21) terres, total 889.213
dont il revient 1) à la veuve A) en toute propriété 10.000 b) en usufruit 434.606 et la nue propriété moitié à Mlle Simonis 217.303, moitié à M Simonis fils 217.303
Succession de Théodore Simon fils 1) nue propriété de 217.303, dont un quart à la veuve Simonis et trois quarts à Mlle Simonis, 2) le toute propriété de 222.303 dont un quart à la veuve et trois quarts à Mlle Simonis
établissement des droits des parties (…)
Attributions, à la veuve, en usufruit 7) le tiers des maisons 16.000
à Mlle Simonis la maison rue de l’Epine

1865 (13.2.), M° Momy
Dépôt d’un jugement rendu par le tribunal civil de Schlestadt le 30 décembre 1864 portant homologation de la liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Pierre Alexis Simonis, propriétaire, et Reine Elisabeth Kling sa veuve à Strasbourg, dressé par M° Momy Nre le 31 mars 1861.
acp 540 (3 Q 30 255) f° 42-v du 14.2.

Héritière de son père, Marie Reine Simonis épouse en 1861 le manufacturier Jean Henri Müller

1861 (15.4.), Strasbourg 15 (104), M° Momy n° 7168
Contrat de mariage – Sont comparus Monsieur Jean Henri Müller, manufacturier demeurant à Schirmeck, intéressé dans les établissements de filature et de tissage exploités à Schirmeck par Mr Müller son père sous la raison Müller er fils, stipulant en son nom personnel comme futur époux, sous l’assistance et avec l’agrément de ses père et mère Mr Jean Baptiste Müller, manufacturier et Dame Caroline Baumlin son épouse domiciliés et demeurant à Schirmeck, d’une part
Et Mademoiselle Marie Reine Simonis, propriétaire rentière domiciliée à Strasbourg, fille mineure mais émancipée de feu Mr Pierre Alexis Simonis, ancien négociant et de Dame Reine Elisabeth Kling sa mère domiciliée au dit Strasbourg ayant pour curateur à son émancipation Mr Marie François femme Simonis son oncle paternel ancien négociant domicilié en cette ville (…) d’autre part
(Joint Etat des apports, Argenterie, Tableaux

acp 498 (3 Q 30 213) f° 18 du 23.4. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports de la future épouse consistent en 1) mobilier estimé à 6500 francs, 2) un service complet d’argenterie et divers tableaux non estimés 3) 21 obligations du Chemin de fer de l’Est, 4) 7 ha 70 terres ban de Wilwisheim, 5) 8 ha 13 tarres ban d’Ohlungen, 5) les biens à elle échus par partage reçu Momy Nre le 31 mars 1861
Il est convenu entre les futurs époux que la future épouse touchera les intérêts et les fermages des obligations du Chemin de fer et des corps de biens de Wilwisheim et d’Ohlungen, à quoi elle est autorisée par le futur époux
Les apports du futur époux consistent en une somme de 298.732 francs
Donation par les conjoints Müller dans la proportion de deux tiers pour M Müller et un tiers par Mme Müller au futur époux leur fils ce acceptant en avancement d’hoirie une somme de 200.000 francs
Le survivant des futurs époux aura la jouissance des biens de la communauté
Donation réciproque par les futur au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession réductible de moitié en cas d’existence d’enfants

François Georges et Théodore Simonis louent une partie de la maison à l’Eléphant et celle au Chameau au négociant Eugène Braun

1864 (17.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638) f° 27 du 18.2.
17 février 1864. Bail – Les soussignés Marie François Georges Simonis, propriétaire à Strasbourg, et François Théodore Simonis, propriétaire à Wolxheim, donnent à titre de loyer pour 3, 6 ou 9 années à partir du 25 mars prochain
au Sr Eugène Braun, négociant à Strasbourg ce acceptant
Les localités dont le description suit. I. dans la maison rue du Poumon N° 2 faisant le coin de cette dernière rue 1° le rez de chaussée composé des magasins, du comptoir ou bureau et du cabinet à côté, avec les rayons, tiroirs, ustenslies de commerce qui se trouvent dans ces localités, 2° la partie de la cave sous le magasin d’angle
II. La maison sise ) Strasbourg rue des tonneliers n° 30 faisant l’autre coin de la rue du Poumon vis à vis la maison précédente, savoir le rez de chaussée servant de magasin, le corridor d’entrée, les 1°, 2° et 3° étages en logements, le 4° et 5° étages en greniers et sous la maison la grande sace voûtée, devant ladite maison se trouve un petit terrain entouré d’une grille en fonte fermée d’une porte en fer.
Les magasins, comptoir ou bureau et petit comptoir caves, greniers et logements sont loués au Sr Braun pour l’exploitation d’un commerce d’épicerie qu’il se propose d’établie dans les localités louées (…)
La bail est fait pour un loyer annuel de 1400 francs

Nouveau bail au négociant Eugène Braun

1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 157 (3 Q 31 656) f° 58 n° 1726 du 7.9.
29 juin 1872. Pacht wie folgt – Maria Frantz Georg Simonis, Eigenthümer in Straßburg, Frantz Theodor Simonis, Eigenthümer in Wolxheim, Johann Heinrich Müller, Fabrikant und Elisabetha Kling Wittwe von Peter Alexis Simonis in Straßburg
verlehnen an Eugen Braun, Kaufmann in Straßburg für drei, sechs oder neun Jahre vom 25. März 1873
1) das Magazin im dem Hause Lungen Strasse N° 2 mit samtlichen Mobilien die sich darin befinden
2) einen Antheil des Kellers
3) das ganze Haus Kieffergasse N° 30, für einen jährlichen Pachtzins von 1400 Franken

François Georges Simonis meurt célibataire après avoir légué tous ses biens à son frère Théodore, domicilié à Wolxheim. Ses héritiers de sang sont a) son frère et b) son petit-neveu Henri Paul Müller, fils de Jean Henri Müller et de feue Marie Reine Simonis

1873, Strasbourg 8 (86), M° Gustave Edouard Loew
29. März – Deponirungs Act eines olographisches Testaments, fragliches Testament sowie einer Ordnung vom Präsidenten des Landgerichtes Strassburg wurden hinterlegt durch Ernst Zwirner, Greffier bei demselben Landgericht. Das Testament ist datirt vom 15. März 1872 und unterschriebenen Georg Simonis, die Ordnung vom 12. März 1873
acp 614 (3 Q 30 329) f° 24-v du 1.4. Nachlass erklärt den 10/9 1873 Bd. 114 N° 282

Notoriété du 31 mars 1873 N° 4975. – (…) avoir parfaitement connu Monsieur Marie François Georges Simonis, Vivant ancien négociant, propriétaire domicilié à Strasbourg & savoir pertinemment 1° que Mr Simonis est décédé à Strasbourg le 10 mars courant, 2° qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire, 3° qu’il n’a délaissé ni descendant ni ascendant ayant droit à une réserve dans sa succession, 4° qu’en conséquence rien ne s’oppose à l’exécution du legs universel en toute propriété fait par feu Mr Simonis au profit de Mr François Théodore Simonis son frère propriétaire demeurant à Wolxheim, aux termes de son testament olographe en date à Strasbourg du 15 mars 1872 dont l’original qui sera enregistré avant les présentes a été déposé pour minute à M° Loew (…) suivant acte de son ministère du 29 mars courant en vertu d’ordonnance du Président du Landgericht de Strasbourg
31. März – Notorietät (…) erklären daß die Maria Frantz Georg Simonis Eigenthümer in Straßburg gekannt haben, daß er daselbst am 10. März 1873 gestorben ist, daß nach seinem Tod Inventar nicht errichtet worden, daß er keine Erben hinterlassenn habe, daß daher Niemand Einsprüche erhebt, wann das gesamte Erbe dem Frantz Theodor Simonis, Bruder des Verstorbenen in Wolxheim hinausgegeben wird, wie es laut Testament vom 15. März 1872 bestimmt ist.
acp 614 (3 Q 30 329) f° 28-v n° 986 du 8.4.

Notoriété du 14 mai 1873 N° 5120. – (…) avoir parfaitement connu Monsieur Marie François Georges Simonis, Vivant ancien négociant, propriétaire domicilié à Strasbourg & savoir pertinemment 1° que Monsieur Simonis est décédé à Strasbourg le 10 mars courant, 2° qu’il n’a délaissé aucun héritier à réserve, 3° que ses héritiers de sang sont a) son frère Monsieur François Théodore Simonis, propriétaire domicilié & demeurant à Wolxheim, b) son petit neveu Henri Paul Müller, mineur d’ans, issu du mariage de M. Jean Henri Müller, manufacturier domicilié au château dit Müllerhof près Urmatt avec Dame Marie Reine Simonis son épouse défunte, ledit mineur sous la tutelle légale de M. Jean Henri Müller son père avec lequel il demeure au Müllerhof
acp 614 (3 Q 30 329) f° 63-v du 19.5.

Dépôt du 17 avril 1873, N° 5044 – la grosse d’une ordonnance rendue par Monsieur le président du Landgericht de Strasbourg le 9 avril courant enregistré envoyant Monsieur François Théodore Simonis, propriétaire domicilié à Wolxheim, en possession du legs universel consenti à son profit dans le testament de son frère Mr Marie François Georges Simonis vivant propriétaire, ancien négociant domicilié à Strasbourg y décédé le 10 mars dernier suivant testament olographe à Strasbourg le 15 mars 1875 (…)

Déclaration tenant lieu d’inventaire des biens du défunt

1873 (4.9.), Strasbourg 8 (87), M° Gustave Edouard Loew n° 5405
Inventaire sous forme de déclaration des biens et valeur dépendant de la succession de Mr Marie François Georges Simonis, domicilié à Strasbourg
L’an 1873 le quatre décembre à huit heures du matin et l’étude de M° Loew notaire à Strasbourg. A comparu Monsieur François Théodore Simonis, propriétaire demeurant et domicilié à Wolxheim, lequel a exposé a) que Monsieur Marie François Georges Simonis, son frère susnommé, en son vivant ancien négociant, propriétaire domicilié à Strasbourg y est décédé le 10 mars 1873, Que d’un acte de notoriété dressé par M° Loew, l’un des notaires soussignés & son collègue le 31 mars 1873, il résulte que Monsieur Marie François Georges Simonis n’a point délaissé d’héritier à réserve, que par son testament olographe

premier codicille, le 8 mars 1872 à mon testament
XX. Ville de Strasbourg, a) Maison rue des Tonneliers n° 25 (…)
b) le tiers indivis des trois immeubles ci après décrits
1°) Maison rue du poumon N° 2. Une maison sise à Strasbourg Rue du poumon N° 2 formant le coin de ladite Rue et de la Rue des Tonneliers à rez de chaussée magasin & bureau, trois étages et greniers, petite cour, cave voûtée, droits & dépendances, devant la Rue du poumon derrière Messieurs Constantin Jaeger & Trawitz & Mad. Courtouche d’un côté M Jaeger et de l’autre la rue des Tonneliers & Madame Courtouche
2°) Maison rue des Tonneliers N° 30 (…)
3° Maison rue de l’Ail N° 32
Propriété. Monsieur Marie François Georges Simonis est propriétaire des dits immeubles pour un tiers pour l’avoir recueilli dans la succession de Monsieur François Simonis son père Vivant négociant à Strasbourg décédé dans le courant de l’année (-). M. François Simonis père avait lui-même acquis a° les immeubles susdésignée sous les Numéros 1 & 2 sis à Strasbourg rue du poumon N° 2 & Rue des Tonneliers N° 30 sur Mad. Marie Françoise Suzanne Scotti Veuve de Mr Antoine Joseph Cossa, ancien négociant à Strasbourg & les héritiers de Mr Cossa susqualifié Louis Philippe Cossa encore mineur, Marie Joséphine Cossa majeure, Antoine Philippe Cossa majeur tous domiciliés à Strasbourg suivant contrat reçu M° Laquiante lors notaire à Strasbourg le 21 mars 1792 enregistré le lendemain
b) la maison décrite sous le Numéro 3 (…)
Bail et Location. La maison ci-dessus décrite N° 2 et le rez de chaussée & partie de la cave sous la maison décrite N° 1 sont loués au Sr Eugène Braun Négociant domicilié à Strasbourg pour 3, 6 ou 9 ans qui finiront au 25 mars 1876, 1879 ou 1882 moyennant un loyer annuel de 1400 francs suivant bail sous seing privé dressé à Strasbourg le 29 juin 1872 enregistré à Strasbourg le 7 septembre même année folio 58.
La maison susdésignée sous le numéro 3 est louée verbalement à Monsieur Edouard Maurer fabricant de chaises demeurant à Strasbourg

acp 620 (3 Q 30 335) f° 18 du 10.9. (erklärt 10/9 1873) Inventar nach Erklärung des Nachlaßes von Maria Frantz Georg Simonis
Nachlass. Mobilien 11.791, legirte Mobilien 603, Geld 9225, 300 Renten 5705, verschiedene Zinse 3143, Schuldscheine 340.102
Ein Haus Kieffergasse N° 25, 1/3 eines Hauses Lungengasse N° 2, ? eines Hauses Kiefergasse N° 30, 1/3 eines Hauses Knoblauchgasse N° 32, 1/3 eines Hauses von 15 ha 52 36 Bann Altorff, 13 ha 62. 75 Feld Bann Lampertheim u&é Brumath, 10 ha 35 34 Bann Lampertheim, 3 ha 27 61 Bann Brumath,1 ha 81 28 Bann Souffelweyersheim, 2 ha 14 08 Bann Hochfelden, 2 ha 14 38 Bann Lingolsheim, 3 a 13 65 Bann Maennolsheim, 2 ha 48 88 Bann Osthoffen, 16 Ar 60 Bann Dahlenheim, 9 Ar 30 Bann Vendenheim, 1 ha 58 70 Bann Wingersheim, 14 Ar 75 Bann Hohatzenheim, 1 ha 423 45 idem, 3 ha 87 35 Bann Furchhausen, 91 Ar 80 Bann Souffelweyersheim, 1 ha 78 29 Bann Dahlenheim, 70 Ar 68 Bann Ergersheim, 1 ha 85 50 Bann Gougenheim, 3 ha 15 28 Bann Altorff, 1 ha 27 70 Bann Riedheim, 9 ha 48 92 Bann Truchtersheim, 1 ha 00 32 Bann Reitwiller
Ein Landgut Bann von Ergersheim, 3 ha 01 52 Bann Ergersheim, 38 Ar 07 Bann Dachstein, 19 Ar 94 Bann Ergersheim

1873 (5.11.), M° Gustave Edouard Loew
Notorietätsact bestätigend daß Marie Frantz Georg Simonis Eigenhändigen Testaments zu Straßburg den 10. März 1872 verstorben sei
acp 622 (3 Q 30 337) f° 8 du 11.11.

Strasbourg 8 (88), M° Gustave Edouard Loew – 5 décembre 1873 n° 5590. Notoriété (en deux colonnes, allemand et français) avoir parfaitement connu M. Marie François Georges Simonis, propriétaire, ancien négociant domicilié à Strasbourg & savoir pertinemment 1° que Mr Simonis susqualifié est décédé à Strasbourg le 10 mars 1873, 2° que c’est par erreur (…) au nom de François Georges Simonis (…)

Théodore Simonis meurt en 1887 en délaissant pour unique héritier son petit-neveu Henri Paul Müller

1887 (6.7.), M° Loew
Hinterlegung einer Abschrift der Besitzanweisung Simonis
acp 788 (3 Q 30 503) f° 99 du 13.7.

Décès, Wolxheim (n° 4)
Wolxheim den 28. Januar 1887. (…) daß der Eigenthümer Theodor Simonis, 87 Jahre, katholischer Religion, wohnhaft zu Wolxheimn geboren zu Strassburg, Sohn des verstorbenen Frantz Simonis und Katharina Fabrÿ, zu Wolxheim am 28. Januar des Jahrs 1887 Vormittag um zwei Uhr verstorben sei

Biographie commaire de Paul Muller-Simonis
Né en 1862 à Muhlbach-sur-Bruche dans le domaine de son père, Paul Muller commence des études d’ingénieur puis étudie la théologie à partir de 1882. Il est ordonné prêtre à Rome en 1886, devient docteur en théologie et entreprend un voyage à travers le monde. L’abbé Paul Muller-Simonis est nommé aumônier de Saint-Antoine en 1891 et devient associé majoritaire de la société qui édite le journal catholique l’Alsacien (Der Elsässer). Il fait construire pour le journal une maison rue Finkmatt. Il se présente aux élections en 1893, participe à la fondation du Zentrumverein (1903) puis de Centre alsacien-lorrain. Il achète en 1898 le Kuppelhof rue des Couples pour le Cercle des jeunes gens, ou Foyer Saint-Joseph, fait construire pour les œuvres catholiques un grand bâtiment quai Kellermann (n° 8) qui est finalement revendu à perte. Il est nommé chanoine honoraire (1898) puis titulaire (1910) de la cathédrale de Strasbourg, camérier secret du pape en 1907 et prélat du pape en 1924. Il meurt le 24 septembre 1930.
(D’après la notice biographique de Jean Hurstel)



12, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 12 – VIII 104 (Blondel), P 1330 puis section 10 parcelle 42 (cadastre)

Hôtel de Suède (1671-1699), logement du lieutenant de roi (1699-1785), en partie reconstruit en 1702, hôtel du préteur royal commencé en 1786, interrompu en 1787 (dessins de Pierre Valentin Boudhors).
Bâtiment sur rue, 1807, Jean Daniel Mannberguer


Bâtiment sur rue, construit en 1807 par Jean Daniel Mannberguer (août 2014)
Façade de l’hôtel du lieutenant de roi (1775, Boudhors, AMS cote 1 PL 440)

La maison est inscrite au nom de la femme de Nicolas Eisenlœffel dans le Livre des communaux (1587). Ses enfants sont en procès en 1624 après la vente d’une partie de la propriété à Christophe Küstner. Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, veuve de Sanct-Ingbrecht, qui vient de devenir bourgeoise achète en 1639 la maison puis sa voisine à l’est en 1641. Les achats sont manifestement faits pour le compte de son frère le colonel Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff qui est autorisé en 1642 à combler son étang, mais pas à adosser une écurie contre le rempart ni à faire un pont vers le Grünauel qui sert de place de parade. La maison appartient de 1671 à 1699 au comte palatin du Rhin de Deux-Ponts Cleebourg Adolphe Jean, maréchal au service de Suède. La Ville la prend à bail en 1685 puis l’achète en 1699 pour servir de logement au lieutenant de roi. Le lieutenant de roi de la Bastie, appuyé par l’intendant Pelletier de la Houssaye et le gouverneur d’Huxelles, demande en 1701 des réparations. La maison est en partie reconstruite pendant deux ans pour la somme de 2 000 livres strasbourgeoises. Le rez-de-chaussée du nouveau bâtiment est terminé début septembre 1702. La Ville construit en 1722 un bûcher dans le poulailler à la demande du lieutenant de roi Montmiral.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). Sur la gauche, débouché de la rue Saint-Louis. Le logement du Lieutenant de roi se trouve en face de l’impasse au milieu de l’image.
Vue sur les jardins

Le lieutenant de roi de Trélans demande en 1736 de transformer une gloriette et en 1740 de réparer le pignon qui se déforme sous le poids de la charpente. Il obtient en 1742 que la Ville lui construise une écurie. Le prix d’achat de deux maisons à l’est et les frais d’aménagement sont réglés par la vente d’une maison à l’extrémité de la rue Saint-Elisabeth qui appartenait autrefois au notaire royal Bidier-Dutil. Le terrain des écuries est agrandi par un échange avec l’abbaye de Neubourg qui vient d’acheter deux maisons voisines. Le lieutenant de roi de Lort demande en 1764 d’ajouter un étage aux remises à gauche de la cour.


Bûcher (en haut), orangerie et hollandaise (en bas), portail (1775, Boudhors, AMS cote 1 PL 437, 436)

Le Magistrat souhaite en 1785 rétablir les finances de la Ville en remplaçant les prestations en nature dont bénéficie la Chambre des logements par une somme en argent qui reste à fixer, ce qui évitera les dépenses difficiles à refuser. Le sieur Martin présente en novembre 1785 aux préposés au bâtiment un projet de transformer l’hôtel du lieutenant de roi en hôtel prétoral moyennant 76 000 livres tournois. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ordonnent en avril 1786 aux préposés au bâtiment de vendre par adjudication l’ancien logement du lieutenant de roi en se réservant le droit de confirmer l’adjudication. Au lieu de ratifier la vente, les Conseillers et les Vingt-et-Un décident le premier juillet de construire un nouvel hôtel prétoral dont les frais seront couverts en vendant l’ancien sis rue des Veaux. Le marché est attribué au maître maçon Michel Nagel qui propose en août 1786 de faire des aménagements supplémentaires pour un surcoût de 8 900 livres. Les trois chambres secrètes ratifient le 30 décembre 1786 la proposition de faire des caves pour un montant de 11 200 livres. L’inspecteur Boudhors expose le 13 mars 1787 que la cave doit être construite sur des pilotis puisque le terrain est marécageux. La veuve de Michel Nagel poursuit les travaux après la mort de son mari puis les interrompt en mars 1787. Les chambres secrètes mettent en demeure la veuve d’exécuter le marché. La veuve Nagel expose le 5 juin 1787 que les travaux reviendraient à 64 500 florins alors que le marché a été passé pour 30 000 florins. Le marché est annulé le 28 janvier 1788. Le Directoire de la Noblesse propose en janvier 1788 d’acheter le bâtiment en construction moyennant 55 000 livres. La Chambre d’économie fixe le prix à 60 000 livres. Le Directoire renonce en septembre 1788 à son projet faute d’avoir obtenu les lettres patentes du Roi. Comme la toiture n’est pas achevée, des travaux sont nécessaires pour éviter que les poutres ne s’abîment (dessins de Boudhors conservés au Cabinet des estampes).


Façade et coupe de l’hôtel prétoral sur la ligne CD. Dessin présenté aux préposés au bâtiment le 22 juin 1786, aux trois chambres secrètes le 26 juin 1789, signé le 30 juin 1786 par le maître maçon Michel Nagel qui accepte le marché (AMS, cote 1 PL 174)

L’estimation du bien national en 1794 porte que le bâtiment principal qui sert d’atelier pour cuire l’eau de salpêtre n’est pas achevé ni le bâtiment latéral. La propriété est partagée en cinq lots mais l’adjudication est ajournée suite au projet qu’a la Ville d’y établir une école de santé. La vente est passée devant notaire en 1797 : Jean Frédéric Pfeffinger achète la partie à côté de sa maison (n° 31, ensuite n° 6, lot 5), Michel Müller les bâtiments à l’ouest (n° 29, ensuite n° 10, lot 4), Jean Baptiste Pertois les bâtiments à l’est (n° 28, ensuite n° 12, lots 1 à 3).


Vue partielle du plan dressé par Valentin Boudhors en 1788 lors du projet de vendre le bâtiment au Directoire de la Noblesse (AD Bas-Rhin, cote C 685-b)
Plan dressé lors du projet de vente au Directoire de la Noblesse (1788, en rouge, parties à ajouter, ADBR cote C 685-plan-a, image Archives d’Alsace, modifiée)

Plan joint au dossier d’enchère des biens nationaux (1795, AD Bas-Rhin, cote Q 4016)
Plan préparatoire au plan-relief de 1830

La maison de Jean Baptiste Pertois dans laquelle est établi un atelier de fonderie est vendue en 1806 par adjudication judiciaire à Paris au négociant Jean Daniel Mannberguer qui passe l’année suivante un accord avec son voisin François Joseph Besson pour pouvoir appuyer une nouvelle construction sur son mur. Le département du Bas Rhin, achète en 1834 la maison pour servir d’école normale des instituteurs primaires.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 252 (Musée des Plans-relief) 1
Cour F, cours D, E, H, L, K et bâtiments D, E

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue (que Jean Daniel Mannberguer a fait construire en 1807) se trouve entre les repères (z-a’). La cour F représente l’arrière (4-5) de la façade sur rue, l’aile droite (3-4), l’aile gauche (5-1) et les bâtiments au fond de la cour, (1-2) vers l’est et (2-3) vers l’ouest ; le bâtiment à l’est correspond à celui noté (a) sur le plan dressé en 1795, le bâtiment à l’ouest à celui noté (b), c’est-à-dire le corps principal et une aile du bâtiment interrompu en 1787. La cour DEHLK montre l’arrière (1-34) du bâtiment ouest, l’arrière (1-2) du bâtiment est et celui (3-1) qui le prolonge. Le bâtiment D dans le jardin a deux étages, les bâtiments E doivent servir de serre et de logement au jardinier.
La maison porte d’abord le n° 28 (1784-1857) puis le n° 12.


La propriété reportée sur le plan cadastral (1838). En jaune, le logement du lieutenant de roi. La propriété Eisenlœffel comprenait aussi la maison en rose. La partie (a) est réunie en 1641, la partie en grisé détachée vers 1660. La langue (e) est annexée du communal en 1699, les deux maisons (b) et (c) en 1741 acquises pour construire des écuries, et la maison Goll (d) achetée en 1787
Façade vue de l’ouest (mai 2017, image Roland Burckel, publiée sur Archi-wiki)


Plan sans date [1875, bâtiment D ci-dessus], dossier de l’école normale

Un incendie endommage en 1887 les combles du bâtiment dans la deuxième cour de l’Ecole normale (bâtiment de la cour D ci-dessus). L’immeuble passe à l’Université (Kaiser-Wilhelms-Universität) qui fait transformer en 1896 en clinique pour la syphilis et les maladies de la peau le bâtiment arrière (celui de la cour D) et apprêter ceux qui donnent sur la rue Sainte-Elisabeth en policlinique médicale, clinique pour les maladies des dents et clinique pour les maladies des oreilles.


Plan de situation – Élévation du bâtiment arrière
Plans des bâtiments avant, partie nord, ouest et sud-est (propriété de l’Université, 1896, dossier de la Police du Bâtiment)
Plan du rez-de-chaussée, partie est (1896, est, cote 103 AL 1098)

Hôpital, façade sud de l’institut dentaire en travaux, mai 2011, correspondant au bâtiment inachevé en 1787 (image Roland Burckel, publiée sur Archi-wiki) – Façade sud, façade nord (février et avril 2023) – Bâtiment arrière (D en 1830)

Façades rue Sainte-Elisabeth et bâtiment arrière – Bâtiment arrière, face nord, face sud (2006, dossier de la Police du Bâtiment, dessins de Tekton Architectes)

février-avril 2023

Sommaire
CadastrePolice du Bâtiment
Dossiers de l’école normale et de l’UniversitéRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Nicolas Eisenlœffel, préposé aux routes, et (1576) Odile Wolff dite Schœnecker – luthériens
1620* h Adam Hetz, musicien, et (1620) Véronique Eisenlœffel – luthériens
1624 v Christophe Küstner et (1610) Elisabeth Streler – luthériens
1639 v Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, veuve de Sanct-Ingbrecht († 1659) au nom de
Frédéric Louis Kanoffsky de Langendorff, colonel, et (1633) Anne Yolande Stump puis (1639) Marie Salomé Wetzel de Marsilien – luthériens
1665 v Jean Philippe Friderici, secrétaire, et (1642) Anne Marguerite Fuchs puis (1652) Marie Dorothée Kügler – luthériens
1671 v Adolphe Jean, comte palatin du Rhin de Deux-Ponts Cleebourg, maréchal au service de Suède, et (1649) Else Béate Brahe puis (1661) Elisabeth Brahe – luthériens
1699 v Ville de Strasbourg, pour servir de logement au lieutenant de roi
1797 v Jean Baptiste Pertois, artiste comédien, et (1792) Françoise Marie Joseph Dubois – catholiques
1806 adj Jean Daniel Mannberguer, fabricant de tabac, et (1801) Frédérique Bader
1834 v Département du Bas Rhin, pour servir d’école normale primaire
1896* v Clinique universitaire, Administration d’Alsace Lorraine
Etat, par l’administration de l’Université
Faculté de Médecine de l’Université de Strasbourg

(1765, Liste Blondel) VIII 104, Logement du Lieutenant du Roy, à la Ville
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jardin de Mr Delort, 5 toises, 3 pieds et 0 pouce
son hôtel, 36 toises, (-) pied et ‘-) pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1330, Département du Bas Rhin, éc. normale 1° classe jardin – 44 ares
P 1331, Département du Bas Rhin, école normale, 2° classe – 4,9 ares

Locations

1631, André Saur, baron de Kosiak, seigneur de Wöllan et de Schönstein en Carniole
1639, Georges Schüblæus, pasteur à Brumath


Plan de la Ville de Strasbourg divisée en dix cantons suivant les décrets de l’Assemblée nationale, 1792, à Paris chez Mondhare et Jean (extrait, le dessin de l’hôtel prétoral est éloigné de la réalité)

Lieutenants de roi à Strasbourg (1685-1784)

Le lieutenant de roi est le représentant du roi dans la ville, subordonné au gouverneur.

  • 1688, Charles de Marnais de Saint André de la Bastie († 1718), marié avec Marie de Charbonneau, veuve d’Antoine Bucher
  • 1719, Guy de Montmiral, seigneur de la Pasquie († 1733)
  • 1733, Henry de Roux, vicomte de Trelans († 1764)
  • 1762, Frédéric Charles de Lort, seigneur de Saint-Victor

Charles de la Bastie

1688, AMS cote VI 619
Commission de Lieutenant de Roy de Strasbourg pour le Sr de la Bastie du 30 novembre 1688
Le roi nomme le Sr de la Bastie, sergeant Major de la ville de Strasbourg, pour remplacer le sieur de Vissat, promu au gouvernement de Landau (texte semblable à la commission du baron de Trélans, ci-dessous)

Charles de Marnais de Saint André émancipe son fils César, abbé de Belleveau, pour qu’il puisse abandonner à son frère Jean Baptiste des biens provenant de sa mère Marie de Charbonneau
1697 (2.5.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 10)
Acte d’émancipation, 20 may 1697 – fut presens Messire Charles de Marnais de Saint André de la bastie Baron de Verseil Lieutenant de Roy & commandant en lad° ville de Strasbourg
Lequel a declaré Auoir Emancipé ainsi qu’il emancpie par le présent acte Messire Cezard de Marnais de St André de la Bastie abbé de Belleveau en franche comté son fils pour ce present et a sa priere
a Leffet par Led. Seigneur abbe de par de pouuoir en toutte Liberté se departir en faveur de Messire Jean Baptiste de Marnais de St andré La bastie son frere Lieutenant colonel du regiment de dragons de senettere & en Contemplation du mariage projeté entre sond. frere et damoiselle de Lescot fille du deffunt Messire François de Lescot cheuallier con.er du Roy en ses conseils president a mort* au parlement de grenoble de Tous Les droits et pretensions qu’il pouroit auoir de present et a Ladevenir tant sur les biens & droits de feu Dame Marie de charbonneau Espouze dud. seigneur comparant et Mere desd. sieurs Cezar de Marnais de la Bastie et Jean Baptiste de Marnais de St André La Bastie freres leurs enfans part et portion (…) qui seront donnés par led. Seigneur comparant aud. contrat de mariage dud. Seigneur de St André de La bastie son fils auec lad. damlle de Lescot consistans en La baronnie de Verseil scitués en lad. prouince de franchevomté, domaines et biens de grigny scitués en Lionnois

Anne Clotilde de Marnais de la Bastie épouse François Joseph de Makau, seigneur de Hurtigheim
1700 (4.3.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Contract de mariage du 4 mars 1700 furent presens Messire François Joseph de Makau escuier fils de François Guillaume de Makau escuier Baron de Makau Seigneur de Hirckeim et autres lieux et de feue De Catherine Barbe Née dichtersheim son espouze, led. François Joseph de Makau assité et procedant sous l’authorité dud. son pere present et encore assisté de Jean Cezar de Pflug escuier et Philippes de Becktoldt de Wetersheim aussy escuier gendres dudit baron de Makau père et beau frère dudit Sr de Makau fils et de Mre Philippe Henry de Weickersheim preteur de lad. ville et curateur dud. Hircken, d’une part
Et Messire Charles de Marnais de la Bastie Baron de bercey lieutenant de roy et commandant pour le roy en lad° ville stipulant pour damoiselle Anne Clotilde de Marnais de la Bastie sa fille et de feue Dam (-) de Charbonneau son espouze lad° demlle de Marnais de la bastie presente et se son consentement d’autre part
(…) Donne en outre led. Sr de Makau pere aud. Sr Son fils pareillemt. eb faveur dud. mariage la part qu’il a a la seigneurie du village de Hirckheim telle quelle se contient sans rien reseruer ny excepter auev les Guikgouth qu’il a aud. village de 34 sacs tant froment qu’en seigle (…)
Led. Seig. de la bastie promet et s’oblige de donner pour la dot de lad. damlle future espouze la dot de 8000 livres (…) Et en cas qu’il vint a decedder sans auoir payé ce capital de 8000 livres, Madame Catherine de Lescot espouze de Mre Jean Baptiste de Marnais Baron de Versel fondéé de procuration de son mary passéé devant Moy le 12. feb. dernier, a obligé mond. sieur Le baron de versel son Mary au payement dud. capital
(signé) Francois Joseph De Mackau, anne de marnais
(Prouration Jean Cezar de Pflug et Jeanne Sibile de Makau son épouse, Philippes de Becktoldt de Wetersheim et Marie victoire de Makau)

Charles de Marnais de Saint André meurt le 5 novembre 1718. Il est inhumé devant l’autel de la Vierge dans la chapelle Saint-Laurent de la cathédrale où se trouve son épitaphe
Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 10)
Die 6.a Mensis Novembris 1718. pie in Dnô obdormivit serotinis horis circa horam decimam cum dimidia omnibus sacramentis (…) munitus Clariss. et *pliss. Dns D: Carolus de Marnays St André Dnus De la Bastie Comes vercellensis Brigadier des armées du Roy, Commendator ordinis militaris Sti Ludovici pro Rege Locum tenens argentinæ, Er Die 8° post missam solemnem in parochia S. Laurentÿ ante altare Beatiss. Virginis sepultus est (i 9)

Antoine Bucher, major au fort de Barreaux et lieutenant de la Compagnie qui y estoit en garnison n’a pas eu des enfans de Marie de Charbonneau sa femme qui a épouse en secondes noces Charles de Marnais, Capitaine au régiment de Normandie. (Nicolas Chorier, L’estat politique de la province de Dauphiné, vol. III, Grenoble, 1671)

Guy de Montmiral

1719, 81 J 128 (Archives départementales de la Corrèze)
Guy de Montmiral, seigneur de la Pasquie, major du régiment d’infanterie du Dauphin puis lieutenant de roi à Strasbourg, fils de Jean de Montmiral et de Madeleine de Lagrange.
Brevet de nomination au grade d’aide-major dans le régiment d’infanterie du Dauphin (12 août 1681). Copie collationnée du 31 décembre 1681
Vente du domaine de la Pasquie, paroisse de Carennac, à Louis de Lagrange, écuyer, sieur de Cantaloube (8 mars 1690)

Henri baron de Trelans

Le baron de Trelans est nommé lieutenant de roi à Strasbourg le 15 mai 1733 (Brevet sous la cote VI 619)
1733, Procès verbaux des XIII, 3 R 79
(p. 271) Montag d. 20. Julÿ – des M. le Baron de Trelans Commission de Lieutenant de Roy allhier wird abgelesen, selbige dem Protocoll zu inseriren erkandt, und anbeÿ verordnet, daß Ihme vom gemeiner Statt das ienige, was weÿland M. de Montmyral in gleicher qualität genossen, von gemeiner Statt solle gegeben werden
Gleich anfänglichen beÿ dieser Session seind des Von Ihro Maÿestät, ahne statt Weÿland H. de Montmyral, benambsten Lieutenant du Roy in hiesiger Statt Mons. de Trelans Von Hoff erhaltener Patent: Brieffs abgeleßen, und dara[-] worden, daß Selbige [dem Protocoll] sollen inserirt, und dem [Baron de] Trelans das ienige, was [sein Vor]fahr in gleicher qualität Von [dem] Pfenningthurn bezogen hat, [durch] den Rentmeister bezahlt, mit[hin] deßen abrichtung Vom 1. Ma[-] iüngst als Termini à quo ang[e]fangen werden
Louis par la Grace de Dieu Roy de France et de Navarre a nostre Cher et bien amé Le Sr Baron de Trelans, Brigadier en nostre Infanterie, nostre Lieutenant au Gouvernement de nostre Ville de Besançon, Salut, La Charge de nostre Lieutenant au Gouvernement de nostre Ville de Strasbourg se trouvant vacante par le deceds du Sr de Montmyral, qui en estoit pourvû, et iugeant necessaire pour le bien de nostre Service d’y commettre au plus tost un Suiet capable et experimenté, Nous vous auons choisy à cet effet pour la connoissance que nous auons de Vostre Valeur, courage, experience au fait de la guerre, vigilance, activité et Sage conduite, dont vous auez donné des preuues suffisantes dans les derniers employs de guerre, qui vous ont esté confiez, desorte que nous nous promettons, que Vous nous seruirez utilement dans celuy cy, Et ces Causes et autres à ce nous mouuants, vous auons commis, ordonné et estably, Commettions, ordonnons et establissons par ces presentes signées de nostre main en ladite Cha[rge de] nostre Lieutenant au [Gouvernement] de Strasbourg vacante com[me dit est] Pour en ladite qualité en l[‘absence et] sous l’authorité du Gouuerneur [de] lad.te place, y Commander pour le tems de trois années, tant aux [ha]bitants qu’aux gens de guerre, qui sont et seront cy après en garnison et leur ordonner ce qu’il auront à faire pour nostre Service, faire vivre lesd. habitans en bonne union et concorde les uns auec les autres et leds. gens de guerre en bonne discipline et police suiuant nos reglements et ordonnances Militaires, faire seuerement chastier ceux qui oseront y contreuenir, veiller à la garde et Seureté de lad.te place, et generalement faire pour sa Conservation tout ce que Vous iugerrz necessaire et à propos de ce que nous vous auons donné et donnons pouuoir, Commission, authorité et Mandement Special par cesd. presentes Voulons aussy que Vous iouissiez de lad. Charge de nostre Lieutenant, aux honneurs, authorités, Prerogatives, préeminences, droits, fruits, proffits, reuenus et Emolumens qui y appartiennent tels et semblables qu’en a iouÿ ou deû iouir led. feu Sr de Montmyral, et aux appointemens qui Vous Seront ordonnez par nos Estats, Mandons et ordonnons aux habitants de lad.te place de Strasbourg et aux gens de guerre qui y sont et seront cy après en garnison, de Vous reconnoistre en ladite qualité de nostre Lieutenant et de Vous obeir en tout ce que Vous leur commanderez et ordonnerez pour nostre [service en] l’absence et Sous l’auth[orité comme] dit est, du Gouuerneur d[e lad. place] et pendant ledit tems de [trois années] sans difficulté, à peine d’estre [traittez] comme desobeissans à nos ordres. Car tel est nostre plaisir. Donné à Versailles le quinziesme iour du mois de May, l’an de grace mil sept cent trente trois. Signé Louis et plus bas par le Roy, Baüyn et Scellé du grand Sçeau de Cire iaune.

Henry de Roux, vicomte de Trelans, seigneur de Nogaret et de la Canourgue meurt nonagénaire le 2 mai 1764. Son corps est inhumé dans le chœur de l’église Saint-Louis dont il a été paroissien pendant trente-trois ans
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 118)
Anno domini 1764 die secunda mensis maii mortuus est clarissimus ac prænobilis dominus henricus de Roux vicecomes de Trelans dicasta* in nogaret, la canourgue f* et aliis que pluribus Locis eques ordinis militaris Sti Ludovici, exercituum conductor gallice brigadier des armées, pro rege locum tenens in urbe argetinensis anno ætatis suæ nonagesimo septimo, omnibus ecclesiæ sacramentis munitus a trigenta tribus annis in parochia nostra commorans et die sequenti eiusdem mensis et anni a me infra scipto parocho ad Stum ludovicum intra argentinam sepultus est in choro dictæ ecclesiæ (i 61)

Henry de Roux, Vicomte de Trelans, Brigadier des Armées du Roi & Lieutenant de Sa Majesté au Gouvernement de Strasbourg, est mort en cette dernière Ville le 2 de ce mois, âge de quantre-vingt-quatorze ans (Gazette de France: journal politique. 1764, p. 152)

Frédéric Charles de Lort

1762, AMS cote VI 619
Le Roi nomme le 23 mars 1762 le brigadier d’infanterie, lieutenant colonel du régiment de Navarre Charles Frédéric de Lort de St Victor pour remplir les fonctions de lieutenant de Roy conjointement avec le baron de Trelans, empêché par son âge avancé
(au dos) Lect. beÿ ghh. XIII d. 22.ten Maÿ 1762.

Frédéric Charles de Lort, seigneur de Saint-Victor est nommé lieutenant de roi en 1762
Frédéric Charles de Lort, seigneur de Saint-Victor, maréchal de camp (° Sélestat 15 septembre 1710)
Fils de Frédéric Lort, écuyer, seigneur de Saint-Victor et de Thanvillé, lieutenant-colonel au régiment du Berry-infanterie, major de la place de Strasbourg de 1723 à sa mort en 1749, et de Marie Joseph Agnès Lenfant de Cocqfontaine, dame de Thanvillé. Célibataire. Enseigne au régiment de Berry en 1722, lieutenant au régiment de Navarre en 1733 et capitaine des grenadiers en 1748. Il participa en qualité de major aux campagnes de Bohême, d’Allemagne et de Flandre de 1741 à 1746. Nommé lieutenant-colonel en 1759, lieutenant de roi à Strasbourg en 1762 et promu maréchal de camp le 16 avril 1767. Démissionna en 1785 pour raisons de santé et d’âge, il fut remplacé comme lieutenant de roi par le maréchal de camp Jean Jacques Joseph Klinglin. Il se retira au château de Thanvillé, bien qu’il eût vendu en 1786 la seigneurie aux Dartein. Commandeur de l’ordre de Saint-Louis le 10 juin 1786.
Archives historiques de l’Armée, première série, dossier 2493 – Archives départementales du Bas-Rhin, 42 J.
Alphonse Halter (1995), Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 345
La femme de Nicolas Eisenlœffel règle 1 sol 6 deniers pour sa maison, à savoir un gradin en pierre devant la porte (9 pieds de long, saillie de 2 pieds 3 pouces)

Die Anderseitten St: Elisabethen Gaßen von Sanct Elisabethen Thor widerumb hinabwerts nach dem Kleinen Oewel zu.
Niclaus Eisenlöffels Haußfraw hatt vor der thüeren Ihres hauses ein besetzten Tritt, ix schu lang, ij schu iij Zoll herauß, Bessert & j ß vj d.

1697, Registre des loyers précaires, VII 1459 (Temporalzinsbuch) f° X

Monsieur Marnays de la Bastie, Lieutenant du roy, soll von einem platz grunds in dem Graben hinter seinem Gartten, (am Grünawel), jahrs auff Martini und Anno 1700. I.mo, 3 lb
Jetzt herr Frantz Joseph von Hürtigheim
Soll halten 25 5884 schuh l. brieffes de 10. 9.bre 1699

(Quittungen 1700-1733)
Statt Zb. fol. 701 Cont.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Voir le relevé d’actes

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Bœtiger est le jardinier qui occupe un bâtiment d’après l’estimation dressée en 1795
3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 9 / 28
Boetiger
Rez de chaussée bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien P 1331, registre 28 f° 360 case 1

Département du Bas-Rhin

Rue Ste Elisabeth, école normale, 2° classe
Contenance : 4,90
Revenu total :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 5 / 4
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre

Cadastre napoléonien P 1330, registre 28 f° 360 case 2

Département du Bas-Rhin

Rue Ste Elisabeth, école normale, 1° classe

Cadastre napoléonien P 1330, 1331, registre 26 f° 729 case 2

Département du Bas-Rhin
1882/83 Landesverwaltung von Elsass-Lothringen

Rue Ste Elisabeth 12, Ecole normale des instituteurs primaires
Contenance : P 1331 (4 a 90), P 1330 (44 a)
Revenu total :
Folio de provenance : (360)
Folio de destination : 729-I, 729-II
Année d’entrée :
Année de sortie : 1879

Rue Ste Elisabeth 12
Contenance : P 1331 (1 a 40), P 1330 (39 a 92)
Folio de provenance : 729-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 1879
Année de sortie :

Parcelle acquise de l’hôpital civil

Grünaeuelgasse, sol
Contenance : P 1335.p (8,57)
Folio de provenance : 738-II
Folio de destination :
Année d’entrée :1882/83
Année de sortie :

Elisabethgasse 14, sol, cour, jardin
Contenance : P 1332.p (- 63)
Folio de provenance : 723-I
Folio de destination :
Année d’entrée : 97/98
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 p.127 case 1

Parcelle, section 10, n° 42 – autrefois P 1330
Canton : St. Elisabethgasse Hs Nr 12
Désignation : (rub.) Klinik pp – sol, clinique dentaire
1971 eines Dieners von medizinischer Poliklinik – 1912 aufgehe
Contenance : (rub.) 12,99
Revenu :
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 24
Elsass Lothringen, Landesvwg. Universitätsklinik
Etat par l’administration de l’Université
1952 clos

(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 4725
Etat français, Faculté de Médecine de l’Université de Strasbourg
1952 suppr.

1971 (Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 25
Elsass Lothringen, Landesverw. Universit. f. d. Wohn.
(-)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

La maison est inhabitée
Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe, p. 449

28 (-)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 30)

(Haus Nr.) 12
Med. Polklinik, Zahnklinik, Kinderklinik.
Klinik für Ohren- u. Nasenkrankheiten
Dr. Theodor, Ass.-Artz.
Ruhlmann, Heizer
Ursenbach, Inst.-Diener

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 213)

Rue Sainte Elisabeth n° 12 rue (1862-1995)

Le raccordement des cabinets d’aisance de l’Ecole normale aux canalisations municipales donne lieu à des dissensions en 1881 ; l’architecte impérial Metzenthin propose en février 1882 de poser une boîte de coupure. L’Ecole normale protestante fait aménager une salle de bains en 1886. Un incendie endommage en 1887 les combles du bâtiment dans la deuxième cour de l’Ecole normale.
L’administrateur de l’Université de l’Empereur Guillaume (Kaiser-Wilhelms-Universität) fait transformer en 1896 le bâtiment arrière de l’ancienne école normale protestante en clinique pour la syphillis et les maladies de la peau (jeu de plans du bâtiment transformé et des bâtiments donnant sur la rue Sainte-Elisabeth, servant de clinique dentaire). La clinique dentaire est transformée en 1910.
Le ministère de l’éducation nationale fait installer en 1987 un microscope électronique à l’institut dentaire.

Sommaire
  • 1862 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire au nom de l’Ecole normale une prise pour environ vingt becs au 12, rue Sainte Elisabeth – L’agent voyer note que la rue et les trottoirs sont pavés et la longueur de la voie publique fixée à 11 mètres
  • 1881 – Rapport sur le raccordement des cabinets d’aisance de l’Ecole normale aux canalisations municipales – Courrier du préfet (Bezirkspräsident) au maire – Courrier du commissaire de police au préfet – Courrier du préfet qui demande au maire de répondre pour qu’il puisse en référer au ministre.
    1881 (31 octobre) – L’architecte municipal Conrath fait un rapport
    1882 (février) – L’architecte impérial Metzenthin propose de poser une boîte de coupure
  • 1886 – L’entrepreneur Haussmann (13, rue Kageneck) demande l’autorisation d’aménager une salle de bains au rez-de-chaussée de l’Ecole normale protestante et de faire quatre raccords aux canalisations municipales sous la direction de l’architecte d’arrondissement Metzenthin – Autorisation – Dessin de la salle de bains – Travaux terminés, septembre 1886
    1886 (juillet) – Le maire écrit au préfet au sujet des travaux de canalisation
    1886 (août) – L’entrepreneur Haussmann est autorisé à faire un raccord aux canalisations – Dessin
  • 1887 – L’inspecteur des bâtiments Nebelung rapporte que l’incendie du 9 février a endommagé les combles d’un bâtiment qui se trouve dans la deuxième cour de l’Ecole normale – L’entreprise Back et Compagnie fait les réparations.
    Le maire écrit au préfet que les réparations ont lieu sans les autorisations prescrites. Il fait remarquer que la hauteur des locaux doit avoir au moins 2,50 mètres.
    L’architecte d’arrondissement Metzenthin déclare que les locaux ont seulement 2,20 mètres mais qu’ils servent d’habitation
    1887 (23 mars) – Le maire autorise l’inspecteur impérial d’arrondissement pour les constructions (2, rue de la Pierre large) à mettre en état le bâtiment incendié de l’Ecole normale 12, rue Sainte-Elisabeth – Dessin sur calque (coupe, plan de l’étage supérieur, du deuxième étage) – Le gros œuvre est terminé, avril
  • 1888 – La veuve Auguste Pasdach demande l’autorisation de réparer la toiture du bâtiment avant
  • 1896 – L’administrateur de l’Université de l’Empereur Guillaume (Kaiser-Wilhelms-Universität) demande l’autorisation de transformer le bâtiment arrière de l’ancienne école normale protestante en clinique pour la syphillis et les maladies de la peau – Le maire répond qu’il n’a pas d’objection à faire mais qu’il faut veiller à ne pas boucher les canalisations des latrines. – L’administrateur transmet les plans
    Les démolitions commencent, le comble est démoli les poutres du troisième étage à rehausser sont en place, avril 1896
  • 1906 – Le maire notifie l’administration de l’Université de faire ravaler la façade. L’administration répond que la façade a été repeinte à l’huile en 1899, soit moins de dix ans auparavant, et que l’architecte de l’université estime que les travaux ne sont pas nécessaires. – Le maire accorde un an de délai parce que la façade n’est pas trop sale – Le premier étage est ravalé, le rez-de-chaussée est en bon état, mai 1907.
  • 1907 – L’architecte de l’université demande si l’escalier en bois peut être conservé dans le bâtiment qui sert de clinique pour maladies des oreilles et a servi pendant plusieurs dizaines d’années de logement au directeur et aux élèves – L’inspecteur de la Police du Bâtiment fait un rapport et conclut que rien n’empêche d’évacuer un malade dans un escalier en bois.
    1908 (février) – La clinique se trouve dans le bâtiment transversal à deux étages, il est relié de chaque côté au bâtiment avant à un seul étage par une aile à toit plat et à un étage. L’inspecteur Nebelung estime que l’escalier peut être conservé à deux conditions.
  • 1910 – L’administrateur de l’université transmet les plans des transformations à faire dans la clinique dentaire
    Les travaux sont en cours (septembre), terminés (décembre)
  • 1920 (mai) – Un contrôle montre que le logement du portier Frey au rez-de-chaussée porte des traces d’humidité et doit être réparé – Les Hospices civils déclarent que la maison appartient à l’Université et qu’elle n’est donc pas tenue d’y faire des réparations
    1920 (novembre) – L’architecte de l’université donne rendez-vous au représentant de l’Office municipal des logements. Il déclare suite au rendez-vous que les réparations du logement Frey relèvent de l’entretien courant.
  • 1987 – Installation d’un microscope électronique à l’institut dentaire (propriétaire, Ministère de l’éducation nationale, section 10, parcelle 42). Le recteur de l’académie Pierre Deyon dépose une demande de permis de construire
    Plan cadastral de situation, façade de l’aile ouest, plan de situation, plan du rez-de-chaussée (tout le bâtiment), coupe
  • 1988, Rapport de la Commission de sécurité
    1991, Idem – Travaux correspondants
    1994, Nouveau rapport – Travaux correspondants
    1995 (avril), Nouveau rapport, Institut dentaire, bâtiment 14 – Plan du 2° et du 3° étage
    1995 (mai), Nouveau rapport, avant-projet pour transformer la sortie de secours – L’université présente un échéancier des travaux à faire
    1995 (juin), Nouveau rapport

Légende des dessins (1896)
K.W. Universität Straßburg. Medicinische Poliklinik. Erdgeschoß. Altes protest. Lehrerseminar – Straßburg den 7. August 1896 Der com. Universitäts-Baumeister
Umbau des Hintergebäudes zu Zwecken der Klinik für Syphilis und Hautkrankheiten. Lageplan. Querschnitt – Straßburg den 24. märz 1896. Der com. Universitäts-Baumeister
Umbau des Hintergebäudes zu Zwecken der Klinik für Syphilis und Hautkrankheiten. Westl. Façade- Straßburg den 24. märz 1896. Der com. Universitäts-Baumeister
Umbau des Hintergebäudes zu Zwecken der Klinik für Syphilis und Hautkrankheiten. I. & II.ter Stock, I Stock für Frauen, II. Stock für Männer – III.ter Stock – Straßburg den 24. märz 1896. Der com. Universitäts-Baumeister
Umbau des Hintergebäudes zu Zwecken der Klinik für Syphilis und Hautkrankheiten. Protestant. Lehrerseminar. Erdgeschoß. Sockelgeschoß
K.W. Universität Straßburg. Ohren-Klinik. Altes protest. Lehrerseminar II. Stock, I. Stock, Erdgeschoß – Straßburg den 7. August 1896 Der com. Universitäts-Baumeister
K.W. Universität Straßburg. Ohren-Klinik. Altes protest. Lehrerseminar. Mansarden-Stock, II. Stock – Straßburg den 7. August 1896 Der com. Universitäts-Baumeister
K.W. Universität Straßburg. Altes protest. Lehrerseminar. Poliklinik fürZahnkrankheiten – Straßburg den 7. August 1896 Der com. Universitäts-Baumeister

Légende des dessins (1910)
Umbau in der Poliklinik für Zahnkrankheiten, Elisabethgasse N° 12. Grundris vom Erdgeschoß, Grundriss vom I. Stock
Situation, Schnitt A-B. Straßburg den 29. Julÿ 1910. Der Kurator der Universität

Dossier concernant l’école normale, 1875-1899 (cote 103 AL 1099)

Nombreuses pièces. Le dossier s’ouvre par un plan (voir plus haut) et comprend une description des bâtiments. Un dossier annexe a trait à l’aménagement de cabinets d’aisance à l’école normale et aux relations avec l’Université, propriétaire des terrains voisins

Sommaire
  • Nachweisung der zum Lehrer Seminar in Straßburg gehörigen Gebäude
  • Betrifft die durch der Universität erfolgte Ueberbauung eines Theiles des Hofes des Lehrerseminars hieselbst
  • (Dossier joint) Acta betreffend Anlage der Aborte beim Lehrerseminar zu Straßburg und das Verhältniß zum Universitäts-Grundstück. Vol. I, angelegt 13/1 1979, geschlossen 30/8 1882

Bâtiments de l’université au 12, rue Sainte-Elisabeth, 1899 et suiv. (cote 103 AL 1098)

Généralités concernant la construction des cliniques au 12, rue Sainte-Elisabeth, dossier ouvert en 1899 (policlinique médicale de l’Université Empereur Guillaume)
1) logement de fonction,
2) policlinique médicale, description et plans (partie ouest des bâtiments avant et arrière),
3) clinique pour la syphilis et les maladies de la peau, description et plans (bâtiment dans l’ancien jardin),
4) clinique pour les maladies des oreilles, description et plans (partie est du bâtiment arrière),
5) clinique pour les maladies des dents, description et plans (bâtiment le long de la rue),
6) description du logement du portier dans le bâtiment avant de l’ancienne école normale protestante.
Le dossier se termine par différents ajouts ultérieurs.

Sommaire

Acta generalia betreffend die baulichen Einrichtungen der Kliniken im Gebäude Elisabethgasse N° 12. Vol. I, angelegt im Oktober 1899

  • Kaiser Wilhelm Universität. Medicinische Poliklinik. Beschreibung der Dienstwohnung
  • Kaiser Wilhelm Universität. Medicinische Poliklinik. Gebäudebeschreibung
    Plans [partie ouest des bâtiments avant et arrière]
  • Kaiser Wilhelm Universität. Klinik für Syphilis u. Hautkrankheiten. Gebäudebeschreibung
    Grundriss des Erdgeschosses, Grundriss des Kellergeschosses, Grundriss des I. Stockes, Grundriss des II. Stockes, Grundriss des III. Stockes – Lageplan [bâtiment dans l’ancien jardin]
  • Kaiser Wilhelm Universität. Klinik für Ohrenkrankheiten. Gebäudebeschreibung
    Plans [partie est du bâtiment arrière] Grundriss des Erdgeschosses, Grundriss des I. Stockes, Grundriss des II. Stockes – Lageplan
  • Kaiser Wilhelm Universität. Klinik für Zahnkrankheiten. Gebäudebeschreibung
    Grundriss (I. Stock) – Lageplan [bâtiment le long de la rue]
  • Kaiser Wilhelm Universität. Medicinische Poliklinik. Beschreibung der Pförtnerwohnung in Vordergebäude des ehemaligen protestantischen Lehrerseminars
  • Nachträge

Kaiser Wilhelm Universität. Medicinische Poliklinik. Gebäudebeschreibung
Die Klinik ist im Erdgeschoß des rechtlichen Theiles des Hauptgebäudes des westlichen Zwischenbaues, des westlichen Theiles des Vorderbaues und im 1.ten Stock des oestlichen Zwischenbaues, sowie im 1.ten Stock des oestlichen Vorderbaues des ehemaligen protestantischen Lehrerseminars untergebracht
Nördliche Begrenzung Elisabethengasse. Oestliche Begrenzung Kloster Elisabethengasse N° 14 und oestlicher Theil des Hauptgebäudes. Südliche Begrenzung Gemeinschaftlicher Hof der chirurgischen Klinik und Klinik für Sÿphilis und Hautkrankheiten Westliche Begrenzung Haus Elisabethgasse N° 10

Westlicher Theil des Hauptgebäudes Keller, Erdgeschoß, Westlicher Zwischenbau und westlicher Theil des Vorderbaues. Erdgeschoß, Oestlicher Zwischenbau und oestlicher Theil des Vorderbaues 1. Stock

Sämmtliche Gebäudetheile massiv. Die Außenmauren in Backstein Fenster- und Thüreinfassungen Haustein, die Pfeilerflächen in Schwarzkalkmörtel geputzt. Zwischenwände im Keller in Bruchstein der übrigen Geschoßen in Backstein *cken Holzbalkendecken mit Ausnahm der Decke des Untersuchungszimmers neben dem Durchgang und des Closetsraumes im wetlichen Zwischenbau, welche aus Cementbeton zwischen T Trägern bestehen. Das Dach über der Dienerwohnung ist Leistenzinkdach.

Im Allgemeinen. Im oestlichen Vorderbau führt eine Holztreppe nach der Assistentenwohnung und eine desgleichen im oestlichen Zwischenbau nach der Dienerwohnung. Ersteren ist gemeinschafftlich mit der Poliklinik für Zahnkrankheiten. 1. steinerne Freitreppe nach dem Keller und 2. desgleichen auf der Nord- und Südseite des Hauptgebäudes nach dem Durchgang (gemeinschaftlich mit der Klinik für Ohrenkrankheiten). Einige steinerne Trittstufen führen vom Empfangszimmer nach dem anstoßenden Flur und einige aus Holz verbinden die beiden Flure in der Assistentenwohnung und Dienerwohnung.
Westlicher Theil des Hauptgebäudes, Keller. Flur (gemeinschaftlich mit der Klinik für Ohrenkrankheiten). 1 Raum fürBrennmaterialien, 1 Kellerraum d&& de, Diener.
Erdgeschoß. 1. Durchgang (gemeinschaftlich mit der Klinik für Ohrenkrankheiten), 1 Hörsaal, 3 Untersuchungszimmer, 1 Empfangszimmer
Westlicher Zwischenbau. Erdgeschoß. 1 Flur, 1 Untersuchungszimmer, 1 Dunkelraum, 1 Closetraum
Westlicher Theil des Vorderbaues. Erdgeschoß., 1 Warteraum, 1 Laboratorium, 1. Direktorzimmer
Oestlicher Zwischenbau. 1. Stock, Dienerwohnung, enthaltend 4 Zimmer, 1 Küchen, 1 Flur, 1 Abort, 1 keiner Lichthof, 1 Alcov
Oestlicher Theil des Vorderbaues. 1.ter Stock, 1 Flur, 1 Alkov, 2 Zimmer für eine Assistentenwohnung

Der Umbau erfolgte in der Zeit September 1896 bis Oktober 1897.
(Bemerkungen) Die Klinik hat theils Niederdrückdampfgheizung, theils Ofenheizung.. Dieselbe ist ferner mit einer electrischen Klingelleitung und mit einer Blitzableitung versehen.
Strassburg den 10. Oktober 1897. Der Univ. Baumeister, Meyer
(Plans)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux au nom de la femme de Nicolas Eisenlœffel.

Originaire de Bensheim (en Hesse), Nicolas Eisenlöffel épouse en 1576 Odile, fille de Jacques Wolff dit Schœnecker
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 152 n° 352)
1576. Do. II. Niclaus Eisenleffel von Bentzheim J. otilia Wolffin Jacob wolffen des entern dochter. 28. Februarÿ (i 154)

Nicolas Eisenlöffel devient bourgeois par sa femme un an après son mariage
1577, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 427
Niclaus Eißenlöffel von Bentzheim hatt das Burgkrecht Empfang. von othilia Wölfin Jacob wolffen genannt schöneckers sellig dochter seiner ehefrauw vnd dient zum Spiegel den 14.t Februarÿ a° & 77

La maison Eisenlœffel appartient pour un tiers à Véonique Eisenlœffel femme de l’organiste Adam Hetz, pour un tiers à Jean Philippe Hartdegen, fils de feue Salomé Eisenlœffel, et pour un tiers à Jean Guillaume Eisenlœffel. La vente consentie à Jean Christophe Küstner a donné lieu à un procès porté devant la cour d’appel de Spire. Le tuteur du mineur Hartdegen cède sa part à Adam Hetz.

1624 (14. Julÿ), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 33
Cessio und vbergab Adam Hetzen vber ein dritten Theÿl an einem Hauß
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1624 folio 67 Zubefind.) Erschienen H David Ösing. vnd H Jacob Isenheim beede groß. Rhats verwanthen, alß Zu disem contract insonderheit deputiert vnd beneben ihnen der Ehrenvest hochgelehrte Herr Johann Jacob Rüepp beeder Rechten Doctor Alß vogt hannß Philipp Hartdegen, an einem,
So dann H Adam Hetz der organist, alß ehevogt Veronica Eisenlöffelin aù Andern theil,
Zeigten an, demnach Sie beede Parten Eine behausung alhie in Elisabethen gaß neben Jrn: Wolffen von Andlaw deß Eltern Ritters see: wittib, i. vnd 2 seit neben d. Samblung Zum Creütz hinden vff daß Grüeneügel stoßend gelegen, sampt einem hinderhauß, Scheür vnd garten daran, in gemeischafft von weÿl. Maria Salome Eÿsenlöffelin deß vogtsohns Muter see. vnndt dann von sein Hetzen haußfrauen Veronica Eisenlöffelin, beeden schwestern, hero mit hannß Wilhelm Eÿsenlöffel deren respectivé Brudern, schwagern vnd vetern bißhero gehabt, vnd Man sich hiebevor dises hauß halben mit hannß Christoff Küstner in der Kauffhandlung eingelaßen, dahero beede damals contrahirende Parten miteinand. in ein rechtfertigung gerathen, darauff Ein Urthel für ihne Küstner vnd wider die Eÿsenlöffelische erfolgt, von deren sie die Eÿsenlöffelische An der keÿ. Cammerght. Zu Speÿr appellirt, vnd aber den vogtsöhnlin sich seiner vf diser behausung habend. Tertz halben, mit ihme herrn Hetzen Zuvergleichen vnd vßweisen Zulaßen nutzlich. vnd verstendlch. Zusein alß der Appellation nachzusetz. befund. Als habe man mehrberüerte behausungen, hindehauß Scheür vnd garten, sampt allen and. geböwen Recht vnd Gerechtigkeiten Zuvordest vber die nachfolgende beschwerd. Alß der 300 lb d Capital, so Jahrß mit 13. lb. x ß vff Gregorÿ H D Philipp Scheid. für sich vnd vögtlicher weÿß Zuverzinß. Angeschlagen für und vmb 1700 Pfundt d vnd sich darauff v.glichen, daß Er H. Rüepp, innamen seines vogstsohns deßelben dritentheil eÿgenthümblichen cedirt vnd vbergeben, ihne H Adam Hetzen p. 566 Pfund (…)

Musicien ordinaire de Saint-Pierre-le-Jeune, Adam Hetz épouse en 1620 Véronique Eisenlœffel, fille du préposé aux routes Nicolas Eisenlœffel
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1363) 1620. Dominica 6. Trinitatis. Adamus Hetz, Musicus ordinarius Zum Jungen St: Peter Vnd Jungfraw Veronica, Niclaus Isenlöffel, d. eltern Wegmeister Eheliche dochter (i 449)

Originaire de Kulmbach en Franconie, l’organiste Adam Hetz devient bourgeois par sa femme le 18 juillet 1621
1621, 4° Livre de bourgeoisie f° 37
Adam Hetz Von Culmbach In Franckh. der Organist Zum Jung. St Peter Alhür Empfangt d. Burg.recht Von Veronica hr. Niclauß Eisenloffels dochter vnd Will Zu den Schmiden Zunfftig sein. Actum den 18. Julÿ 1621.

Accord passé entre Nicolas Eisenlœffel et son gendre Adam Hetz. Le registre renvoie à un registre de transcription.
1625 (xxxj. octobris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° v
(Protocollat. fol. 401) Erschienen Niclauß Eisenlöffel burg. Zu St. mit beÿstand & an einem vnd andern theil Adam Hetz vnd Veronica Eisenlöffelin beede Ehegemecht, sein Niclaus Eisenlöffels tochter vnd tochtermann mit beÿstandt, vide extensionem in protocollo de hoc anno
Geschehen in der Eisenlöffelischen Behausung in Elisabethen gaßen in beÿsin H Anthoni Rauchen deß Schaffners vnd M. Mathiß Spollen deß Küeffers, burgern Zu st. Montags den xxxj. Octobris a° 1625.

Fils du procureur Thiébaut Küstner, Christophe Küstner épouse en 1610 Elisabeth, fille de l’aubergiste à la Carpe bridée Henri Streler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 85 n° 21)
1610. den 20. Augusti seindt ehelich eingesegnett wordenn Hanns Christoffel Kistner Vonn Straßburg Weÿlandt Herrn Theobald Kistners geweßenen Procuratoris vnndt Burgers seeligen allhier nachgelaßener Sohn, Vnndt Jungfraw Elisabeth Strelerin, Weÿland Heinrich Strelers gewesenen Gasthalters Zum Gertenfisch seligen nachgelaßene dochter (i 94)

Christophe Küstner et sa femme Elisabeth hypothèquent au profit de l’architecte municipal Jean Schoch la maison entre celle des héritiers de Nicolas Eisenlœffel et le béguinage à la Croix

1627 (7. Feb.), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 85
Erschienen herr Johann Christoff Küstner burger Zu St. (vnd Fr. Elisabetha sein ehefr. mit beÿstand hannß Rincken ihres Stieffvaters vnd Wilhelm Khunen deß schneiders anstat ihrer nechsten verwanthen, sic alterat. 30. Aug. 627.)
hatt in gegensein herren Johann Schochen der St. St. Bawmeisters – schuldig seÿ 250 Pfund
dafür Vnderpfand, hauß hoffstat, sampt dem hindern hauß, garten vnd allen and deren gebawen, begriffen, weithen, zugehörd. recht. vnd gerechtigkeiten gelegen in der St. St. in Elisabethen gassen, neben Niclauß Eisenlöffels see: Erben ein: und 2.seit neben der Samblung Zum Kreütz, zum theil neben weÿl. herrn Friderich Rühlen xv.ers see. Erben, hind. vff daß Grüen Awel vnd der Statt Ringk maur stoßendt, Vnd ist solche behaußung noch Zuuor v.hafft vmb 350 Pfund d. St. obgedachts Eisenlöffels see. erben Zihls weÿß Zuerlegen, so stehen Zwar auch noch darauff 100. lb d schlecht gelt H. D. Johann Jacob Rieppen dagegen aber er H Küstner mit besagtem H. D. Rieppen abzurechnen, Also daß mit* solcher Abrechnung mehrgemelter H. D. Riepp ihme herrn Küstner (wie er sagte) herauß schuldig verbleib. würdt
[in margine :] Erschienen Innamen deß H. Creditoris deßen befelchhaber H Daniel Schid Not°* und Elisabeth Schochin sein Creditoris dochter in gegensein deß Debitoris (…) Actum d. 2. Aprilis Anno 1631.
[in margine :] Erschienen Weÿ: herrn Johann Georg Marbachen Groß. Rahts v.wanth. see: wittiben Vnd Kind. Vögt (…) hab. in gegensein deß Debitoris see: Erben mit namen H. Johann Christoff Küsters deß Jüng. für sich selbsten H. Heinrich Geÿers Notÿ. vnd Abraham Habrecht Vhrenmachers im Münster Ehe: vnd Vögtlich. weiß (…) q.tirtn Act. den 27. Maÿ 1639.

Christophe Küstner s’accorde avec le tuteur de Jean Philippe Hartdegen au sujet des sommes qui lui reviennent sur les maisons rue Sainte-Elisabeth

1629 (16. Decemb:), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 791-v
Erschienen herr Johann Christoff Küstner Burger Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrnvesten hochgelehrten herrn Johann Jacob Rieppen beeder Recht. Doctoris, alß Vogts Johann Philipps hardtegen
bekannt, daß er ietzbesagten Vogtsohn weg. der mit Adam hetzen getroffenen vnd in der Cantzleÿ Contract stub. v.tragbuch de anno 1625. et seqq. fol. 40. befindlichen Abtheilung der alhie in Elisabethen gaß gelegenen heüser 100 Pfund d,
So dann noch ferner wegen deß mit ihme hern D. Rippen in namen obstehet vber einen dritentheil sein H Küstners vorangezogener behausung getroffenen Kauffs, 100. Pfund d alßo zusammen 200. Pfund Str. vffrecht schuldig seÿe

Jean Christophe Küstner loue la maison à André Saur, baron de Kosiak, seigneur de Wöllan et de Schönstein en Carniole

1631 (ut spâ [21. Feb:]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 120-v
Erschienen der wolgeboren herr herr Andreas Saur Freÿherr Zu Kosiackh vnd herr Zue Wöllan vnd Schönstein, Erbland für schneider in Crain vnd der Windischen Marck
hatt in gegensein H Hanß Christoph Küstners burgers Zu St. bekant,
daß Er von demselben Ein Jar lang, von nechst künfftig Mariæ Verkünd. Anzurechnen, sein behausung alhie in Elisabethen gassen gelegen, sampt dem Garten gerad auß biß an daß Ander hind.hauß entlehnt vnd bestand. für vnd vmb 140. fl. & 15. bz. rechts Järlichs Zinses, Mit diser Condition daß der Verleÿher den Schnecken ehist, alß müglich, aufführen, den Saal Zu richten, in die Oberste stub den ofen auch Einen Bachoden vf vier sester darinn Zubachen, Item den Roßstall Zu dreÿ Pferdenn machen, vnd dan den garten gantz butzen zulaßen schuldig sein
[in margine :] Erschienen herr Johann Christoph Küstner der v.leÿher, hatt in gegensein deß herren Entlehners Cammerdieners H Eliæ Betzen bekannt, daß Er von Ihro G. den Zinß der 140. fl. nit allen vor einen Jahr, Sondern auch noch 100. fl. Zinß für daß ietzvorstenend Jar Zu gutem genüegen empfang. Jedoch der gestalt daß Ihro G. allein die behausung vmb die nechstgesetzte 100. fl. zinß noch ein Jahr lang Inn lehnung haben, vnd der garten darinn nicht begriffen, Sonden, ihme herrn küstner hiemit wieder abgetreten und eingeraumbt sein soll, Act. 16. feb. 1632

Inventaire dressé après la mort du locataire Georges Schüblæus, pasteur à Brumath

1639 (11.2.), Not. Oesinger (David, 37 Not 6) n° 3.a
Inventarium und Beschreibung Aller und Jeder liegender und Vahrender Haab, Nahrung und güettere, So Weÿlandt der Ehrwürdig und Wohlgelehrte Herr M. Georgius Schublæus gewesener Pfarrherr Zue Brumat, vnd die Ehren und tugendreiche fraw Anna Margaretha Breitenackerin beede eheleüth nunmehr selige, nacb Ihrem absterben verlaßen, und auff beschehenes fleißiges und freudliches begehren der Ehrwürdig Ehrenvesten wolgelehrten vnd vorgeachten Herrn M. Johann Heinrich* Schublæi Pfarrherrs Zue Crastatt für sich selbst wie auch alß geschworner vogt H. Geörg [-]s, Petri, Philipßen, Johann Niclaußen und [-]æ Margarethæ seiner Brüder und Schwester und Mit Erben so alle Zugegen waren, obbemelte beeder verstorbenen Eheleüth seeliger hinterlaßenen Söhnen und döchterleins und Rechtmäsiger ab intestato Erben, So dann H Theobaldi Re[-]ns Gtäfflich Hanaw: Liechtenbergischen Amptschaffners wohlbesteltt zu gedachtem Willstett alß erbettenen beÿstandts (…) ersucht durch die Ehren und tugendreiche Fraw Annam Sibyllam Cuntzmännin obehrenbemelten Herrn Pfarherrs selig geweste andere Haußfrau nunmehr hinterlaßene bekhümmmerte witwe, mit beÿstandt des Erwürdig. und wohlgelehrten herrn Andreß Ruemans Pfarrh. Zu Grießh. beÿ Hagenau alß g[eschwo]rnen Vogts und des Ehrenvesten vorgeachten Heinrich Saumen, der Edlen von Landtsperg Schaffners und burgers alhier zu Straßburg (…) Geschehen Sambstags den 11. Februarÿ A° 16[-]
Inn Einer Behaußung In der Statt Straßburg nahe beÿ der Stattmauren auff dem Grüenen Awlin gelegen So H. Johann Christoph Küstners selig. nachgelaßenen Erben eigenthümlich. zuständig, Ist Befund. worden wie Volgt
Vff d. obsersten bünen, Vffm Casten, Vorm Casten, In d. Stuben, In d. Stubcammer, Im haußöhren, Im Keller

Les enfants et héritiers de Jean Christophe Küstner vendent la maison à Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, veuve de Sanct-Ingbrecht, moyennant 2 025 livres

1639 (26. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 363
(Protocollat. fol. 38.) Erschienen weÿ: hanß Christoff Küstners deß eltern see: cum beneficio Inuentarÿ nachgelaßene Erben, deren Ehe: vnd vögt, namens hanß Christoph Küstner der Jünger, handelsmann, H Heinrich Geÿer Nots. vnd Anna Maria Küstnerin sein eheliche haußfraw, So dann Abraham Habrecht d. uhrenmacher alß Vogt Elisabethen und hans diebold. der Küstnern, (verkaufft)
der woledlen vilehren: vnd tugendreichen Frawen Elisabethæ Christinæ von Sanct Ingbrecht witiben, geborner Kanofftzkÿ von Langendorff, Burgerin alhie, so zugegen, mit beÿstand herrn Ezechiæ Jacobi Churfsrt. Pfältzisch. Landschreibers deß Oberampts Germerßheim Vnd H Heinrich Lorentz Hoffen von Heÿdelberg beeder Schirmbs Verwanthen alhie,
Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoff, hoffstat vnd garten, mit allen and.en ihren gebäwen & alhie in Elisabethen gassen einseit zum theil neben Philipps Hertdegen vnd weÿ. Bersabeæ Wormserin witwen geborner von Rahtsamhausen see: Erben, auch zum theil der Samblung Zum Kreütz und Zum theil neben Friderich Rüehlen dem Papÿrer gelegen, hind. vf der Statt Rinckmauren stossend, vnd hat daß hinderhauß auch daselbst einen Außgang – per 4050. fl.

Veuve sans enfant de Sanct-Ingbrecht, Elisabeth Chrétienne Kanoffsky acquiert le droit de bourgeoisie le 10 avril 1639 en s’inscrivant à la Haute-Montée
1639, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 882
Fr: Elisabetha Christina Von St: Imbrecht geborne Kanofskin, Hatt vor E. E. Rhat Allhie d. Burgerrecht vmb 20 gold fl. Erlangt, Ist eine wittib, Hatt Aber Keine Kinder würdt Zum hohensteeg dienen. Jur. den 10. Aprilis A° 1639.

Le marchand Frédéric Riel vend à Elisabeth Chrétienne Kanoffsky, assistée de Henri Thumhos, gouverneur de la ville de Fribourg, une maison à côté de la sienne. L’acquéreuse devra remplacer la claire-voie qui sépare la maison vendue de celle restant au vendeur par une clôture ou un mur de dix pieds de haut

1641 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 708
(Prot. fol. 130. & seq.) Erschienen H. Friderich Riehl der handelßmann burger Zu Straßburg
hatt in gegensein der Wohl Edel und Viel Tugendsamen Frawen Elisabethæ Christinæ von St: Imprecht gebohrner Kanofftzkÿ von Langendorff wittibin, burgerin Zu Straßburg, in crafft unter deroselben und Ihres Adelich. Vogts deß auch Wohl Edel- Gestreng H Hannß Balthasar Stumpen eigenen hand Vnderschrifft. und fürgetruckht. Adelich. Pittschafften am 27. 8.br / 6. 9.br nechsthin vßgefertigten (…) Mandati hierzu insonderheit Befelchter deß ingleichen Wohl Edel- Gestrengen H. Clauß Ludwig Zornen von Plobßheim und deß Ehrenvest- Fürsichtig- und Wohlweÿsen H. Henrich Tumhoßen Ober Maÿsters der Statt Freÿburg im Breißgaw
eine Behaußung mit ihren hoffstätten, Stallung Garten und Weÿhern darinnen, sampt allen andern ihren begriffen, weith. rechten und gerechtigkeiten alhie beÿ St: Elisabeth Gaß, neben der Fr. Käufferin Garten ein: und anderseit hannß Wolff Heßlern dem iüngern vornen vff den H Verkäuffer hind. vff daß grün Äwel stoßend gelegen, für freÿ ledig und eigen. Dann obwohlen diß hauß und Garten noch verhafftet ist umb 100. fl. H. Hannß Bartholme Fuchßen Straßburg. Amptmann wie auch Weÿl. H Ambrosÿ Trauschen seel nachgelaßenen dochter und Erbin auch umb 100. fl., so hatt iedoch d. Verkäuffer solche und andere beschwärdten, so sich etwan noch mehr darauff hafftend befind. möchten, ohne der Fr. Käufferin zuthun und entgelt, innerhalb Viertel Jahrs fristf abzubürden, daß hauß und Gart. gäntzlich freÿ zu mach. – umb 1800 guld.
Dabeÿ insonderheit bedingt word., daß dießelbe vornen geg. dem H. Verkäuffer, den Gatter, so dißes ietzt verkauffte hauß, und deß verkäuffers noch habende Behaußung scheidet, hinweg Zuthun und ahne deßen Statt in ihren Costen eine Garten Maur oder dielenwand ohngefehr 10. schuh hoch vffzuführen und Zu erhalten schuldig, und daran eine rebhäld zwar vff zu pflantzen, sonsten aber Ihme dem Verkäuffer oder seinen Nach Kommen lufft und tag Zu verbawen nicht befugt sein solle, Jedoch sofern Er od. seine Nachkommende Ihro d. Fr. Käufferin oder der Nachkommend. einige ungelegenheit nicht Zufüeg. würde

Les préposés constatent que le mur à démolir ne longe pas le communal. Le colonel Kanofsky n’a donc pas besoin d’autorisation mais devra régler les frais de visite. Cet acte montre qu’Elisabeth Chrétienne Kanoffsky a acquis les immeubles pour son frère non bourgeois

1641, Préposés au bâtiment (VII 1348)
(f° 31-v) Donnerstag d. 4. Novemb. – H. Obrist Kanofsky wegen Hauß und gartens in Elßbetten gaß
Vff begehren H. Obristen Kanofsky Augenschein in seiner behausung in Elßbetth. gass gelegen ingenommen, daselbsten sein gewalthaber Herren Kreÿß angezeigt, hette d. H Obrist von H Friderich Riehlen den garten und hinderhauß, so an seinem stoßt, mit der condition ane sich erkaufft, da fern Ihme bewilligt würde, die ienige Maur unnd ober gebawlin, so die beÿde gärten scheidet, weg Zubrechen, vnd also Zu einem garten Zu machen, das hauß ane sich selbsten, solte in den stand vnd esse*, als es ietz malen ist, verpleiben. Dieweilen sich nun befund. das die Maur so (weg) gebrochen werd. solle, mitten ins gartten ist vnd nicht vffs Allmend stoßt, in welchem fall einem Jeden in seinem eigenthumb ohne* der änderung er*zimmern verbauwen*, Als ist das begehren willfahrt vnd des Augenscheins costen Zur discretion gestellt word. Act. Freit. d. 5. 9.bris.

Le colonel Frédéric Louis Kanoffsky épouse en 1633 Anne Yolande Stump puis en 1639 Marie Salomé Wetzel de Marsilien, de Strasbourg, le mariage n’y est cependant pas célébré (référence)
Friedrich Ludwig Kanofsky (° 8 Febr. 1592, S. von Heinrich Chanowský und Johanna Rappin, † 24. Nov. 1645), vermählt I. 1633 Anna Jolantha Stump, II. 11. Nov.1639 in Straßburg, Maria Salome Wetzel von Marsilien
Kinder – Anna Jolantha († 1660), vermählt am 11. Nov. 1650 mit Philipp Hannibal von und zu Schauenburg
Friedrich Ludwig (1636-1673), Rittmeister in Freiburg, vermählt am 21. Juli 1663 mit Sabina Roeder von Diersburg
Maria Elisabeth, vermählt am 19. Sept. 1659 mit Johann Friedrich von Langenau
Augustus Heinrich Chanowský, vermählt mit einer Frau Greck von Kochendorf
Maria Salome Chanowský, vermählt mit einem Herrn von Knochen
Frère, Georges Henri Kanofsky, lieutenant colonel († 1636), célibataire
sœur, Elisabeth Chrétienne (1585-1659), épouse de Jean Menloch

Références de Georges Henri Kanofsky de Langendorff à partir de 1633 puis de Frédéric Louis Kanofsky de Langendorff à partir de 1637 dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1633, Conseillers et XXI (1 R 115) – H. Obrist Kanoffskÿ bruder. 31.
Obr. Lieutenant Georg Heinrich Canoffskÿ Von Langendorff begehren. 13.
Kanoffskÿ Ca. Peter Stauden von Barr erben. 20.
Niederhaußer clag wid. d. Obr. Kanoffskÿ. 30. 37 (bis). 51. 55. 126. 217.
1634, Conseillers et XXI (1 R 116) – Georg Heinrich Chanoffsky. 94. [Kanoffsky]
1636, XV (2 R 61) – Obrist Kanofskÿ wegen Früchten. 244.
1637 Conseillers et XXI (1 R 120) – Friderich Ludwig Kannoffskÿ, Obr. 26. [Kanoffsky]
1640 Conseillers et XXI (1 R 123) – Friderich Ludwig Cannoffskÿ, Obr. 95. 117. [Kanoffskÿ]
1641 Conseillers et XXI (1 R 124) – Fridrich Ludwig Kanoffskÿ [Obrister]. 66. 123.
1642 Conseillers et XXI (1 R 125) – Friderich Ludwig Kanoffskÿ. 2. 108. 130.
(f° 2-v) Montag d. 17. Januar – Obr. Kanoffskÿ laß. Mh. ersuch. ob sie Ihne erlaub. wollen, d. er mochte in dem Hauß tauff. laßen. Erk. Wilfarth.
(f° 108-v) Mittwoch d.. 31. Aug. – Friderich Ludwig Kanoffskÿ
Dr. Imlin referirt, d. d. Obrist Meÿster von freÿburg H. Thunhoß sich beÿ d. deputirt. H. angemeldet [Murrhoffs Ankauff]
1642 XV (2 R 65) 153 [umb frucht], Wegen Allmendt Kauffs beim Murrhoff. 245. 251. 256. 269. 282. 286. von deßen Allmendgeldt In die Müntz gelegt. 295. Vf den Pfenningthurn. 304.
1643 Conseillers et XXI (1 R 126) – Friderich Ludwig Kanoffßkÿ. 90.
1647 VII 1350 Bauherren – Pulverthurn beÿ dem Kanofskÿschen hauß und dem Spittahl 1261
1656 Conseillers et XXI (1 R 139) – Fr. Obr. Kanoffskÿ. 190.
1656 XV (2 R 74) – Fr. Maria Salome Kanoffski. 164. [von Langendorfff gebohrne Wetzlerin von Marsilien, Zinß]
1657 Conseillers et XXI (1 R 140) – Fr. Maria Salome von Kanoffskÿ. 88.
1657 XV (2 R 75) – Fr. Kanoffski. 95. [Zinß]
Obr. Kanoffßkÿ. 77. 98. 141. 212.
1658 XV (2 R 76) – Fr. Maria Salome Kanoffski. 77 [zinß]. 137 [id.].
1664 Conseillers et XXI (1 R 144) – Maria Salome Kanoffskÿ. 44.

Le colonel Kanoffsky demande l’autorisation a) de poser une poutre dans le rempart pour pouvoir construire une écurie au fond du jardin, b) de combler l’étang de la risberme jusqu’à l’angle, soit 50 pieds sur 25, dont 15 le long de la risberme, c) de construire un pont vers le Grünauel pour y faire passer une voiture, d) de remplacer l’escalier à l’entrée du Grünauel par un pont. Les préposés renvoient l’affaire aux Treize quant au premier point parce que le bâtiment serait proche du rempart et aux Quinze quant aux trois autres. Les préposés font état de la décision finale (voir ci-dessous).

1642, Préposés au bâtiment (VII 1348)
(f° 3) Mittwoch d. 26. Januar – H Obrist Kanofskÿ wegen baws in seinem hauß und garten in Elisabeth gaß
T. In H. Obrist Kanofskÿ behausung in der Elisabethen gaß augenschein eingenommen, daselbst deßen befelch haber Obrist Meister Zu Freÿburg nachstehend 4 fach begehren, gethan. 1. woltte der H. Obrist hinden im garten gegen die Stattmauren Zu Einer stallung vnnd darauff einen stock bawen laßen und mit solchem baw biß ans End seiner Mauren rucken, also das die balken vff die Maur gelegt werden. 2. den weiher im garten von der Landvest an biß an das Eck erschutten, welches in der länge 50. schueh, in der breite 25 schuch und hinden an der landvest 15 schuhe sich erstrecken würde. 3. von den gartten hienüber vff das Grüen Awlin Eine brück machen laßen, in der breite, das man mit einem geladenen wagen darüber fahren möge, vnd darmit Er solcher brück sich diese beßer gebrauchen, wolt er 4. beÿm Eingang vffs Grün Awel, ane statt ietzigen stegs, ebenmeßig vff seinen costen ein bruck machen laßen, welche nichts darwieder Allmend sein vnd bleiben möchte, haben* vmb bewilligung in allen dieß. Posten, Erk. ut infra [Erkandt, willfahrt, solle dann Jährlich 15 ß in recognitio geben]

(f° 3-v) Donnerstag d. 27. Januar – H Obrist Kanofskÿ
H. Obrist Kanofskÿ hienechst pag: præced: befindlich 4. fach begehren reassumirt der Statt Werckmeister darüber gehört und Erkandt, das begehren weg. des 1. punctens, weilen dieser baw Zimmlich nahe an die Statt mauren reichen würde für die Herrn XIII. die übrige 3. puncten für die herren XV gewießen.

(f° 4-v) Mittwoch den 2. Febuar – H Obrist Kanofskÿ
Die Herren XV. ins gesampt beneben den dreÿern, nochmalig. augenschein in H. Obristen Kanofskÿ behausung in Elisabethen gaß gelegen, ingenommen, daselbsten sein befelch haber der Ober Meister Zu freÿburg, d. hieob. fol. 3. behausung 4. fach begehren widerholt. Nach eingenommenem Augenschein sind die herren XV. wider In Ihr stub gangen, der Baw vnd beeder Werckmeister wie auch die die dreÿ vmb Ihr bedencken gehört vnd darauff Erkandt word. D. d. 3 v 4 puncten abgeschlag. d. 2. nemlich die erschüttung des winckels biß en d. Ec, gegen erlegung 100 fl. capital bewilligt.
[in margine :] diße 100. fl. seind Zahlt p. Ober Meister v freÿburg 12. Februar 1642.

Les Quinze se rendent dans la maison Kanoffsky rue Sainte-Elisabeth près du Grünauel pour statuer sur la demande présentée au nom du colonel Kanoffsky par le gouverneur de Fribourg. Les Quinze qui n’arrivent pas à prendre de décision renvoient l’affaire aux préposés à la garde et aux fortifications. Ces préposés refusent de donner l’autorisation parce que le bâtiment en question serait trop près des remparts et qu’ils ont ordonné pour cette raison des démolitions quelque temps auparavant. Le Grünauel est par ailleurs une place de parade qu’il ne faut pas grever de charges. Le pétitionnaire est par contre autorisé à combler l’étang à condition de réparer la risberme et de régler un loyer annuel d’une livre pour le communal qui sera annexé. Le mandataire du colonel demande à payer un capital au lieu d’une rente annuelle. Les préposés fixent le rachat à 50 livres.

1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
H. Obrist Kanoffskÿ wegen Baw vffm Grün Awel
(f° 17) Sambstag den 29. Januarÿ – H. Obrist Kanoffskÿ Augenschein
Ward Ein Extractus Pfenningthurns Memoriales, wegen H. Obristen Kanoffskÿ Augenscheins, in seiner behaußung gegen dem Grünaüel Vorgelegt, vnd abgeleß. auch Erkandt, daß er im Ersten puncto beÿ d. weißung für die Obere Wacht vnd Fortifications herren verbleibe, Wann dann Sie derwegen augenschein eingenohmen vnndt sich erklärt haben werden, kann wegen d. dreÿ vberig begehren von MHlh. auch gered. & Augenscheinen eingenohmen wd.

(f° 20) Mittwoch den 2. Febr. – H. Ob. Kanoffskÿ weg. Baw vffm Grün Awel
Vff Erkandnuß H oben fol: 17 haben Meine G. Herren Collegialiter mit Zuziehung den Herren dreÿer deß Pfenningthurns, auch deß Baw: vnd beeder Werckmeister den Augenschein, In H. Obristen Kanoffskÿ behausung In Elisabethä gaßen vnnd vff den Grünawel, eingenohmen, da Ihnen, dann der H. Obermeister von Freÿburg In nahmen deß H. Obristen die Jenige anzeig vnd 4. begehren gethan, Wie in der dreÿer Jüngsten Überreichten Extractu Protocolli /:welch. In Mghh. bedacht Sextern N° 25. fol: 114 befindlich:/ außführlich, Zuersehen. Als nun darauf Mh. sich wider In Ihre Stub verfuegt, vnd v.mög herkommen die Werckmeister v Herren dreÿer deß Pfenningthurns gehört, vnndt aber nicht allein dieselbige, sondern auch nach Ihrem genohmen abtritt Mghh. beÿ gehaltener vmbfrag In Ihren votis vnd meinungen sich sehr Vngleich vndt pro et contra vernehmen laßen, Vndt die sach in Haubtwerckh Zimblich schwere befund. So ist Erkandt Worden, daß sonderlich die dreÿ letztere Puncten Per H. Str. Voltz, H. Stören, H. Bischoffen, H. Schneid. v. H. Wohlfarthen bedacht Zuvorderst aber H. Wohlfahrts et H. Kipßen die fortifications herren wie auch die Wachtherren Zuerinnern den Augenschein, vnnd erörtterung deß Costen für Sie gewißenen Punctens als ane welchen ohne d. die übrige 3. dependiren, vorzunehmen, als dann die Sach mit einander außgemach wd. solle.

(f° 22) Sambstag den 5. Febr. – H. Ob. Kanoffskÿ weg. Baw vffm Grün Awel
H. Bischoff, H. Schmidt, H. Stör vnndt Herr Kipß, laßen Per H. Frantzen referiren, demnach vff Erkantnuß supra fol: 20. die Obere Wacht: vnd fortifications Herren, in herren Ob. Kanoffski begehren nach eingenommenem Augenschein, den Ersten Puncten für MGhh. die XIII. die selbige aber solchen, nach darüber gehabter deliberation wider für MGHh. die XV. vorgestelt gewißen, daß Er nemlichen Ihme Herrn Obristen solte abgeleint, vnnd dabeÿ Volgend Vrsachen Vnnd rationes fr. remonstrirt wd. 1° daß Ein solch gebäw der Stattmaur Viel zu nah were, 2° vnd eben auß solchem fundament, MHh. hiebevor St. Johan Vnd daß Teütsche hauß demoliren laßen, 3° die burgerschafft sehr widerig vnd von gleich davon discourriren vnnd vertheid. Würde, 4° daß d. Grünawel Ein paradde platz, also mit fuhren nit zu verderben seÿen vnd d. Quinto dergleichen gebür besonderlich aber brucken [f° 220-v] Leg: vnnd machung von H. Schöffen vnnd Amman erlangt werden müßen, Als hetten darauf Sie die Herren deputirte von den vbrigen dreÿ Puncten vnderred, vnd also balden darfür gehalten, daß die Zween lestere auß ersterzählten motiuen willen, gleicher gestalt abzuleinen, der anderen Punct aber vnd die erschüttung deß busens betreffend, weilen es d. haubtquel Kein schwähl: oder hinderung verursachen mag, Vermeinen Sie seÿe dergestalt Zu willfahren, weilen etwaß Allmend damit weggehet, daß der Herr Oberste deßwegen in recognitionem Jährlich 1 lb gemeiner Statt erlegen, auch für dißmahl die Landveste so weit seine gerechtigkeit gehet repariren laßen der große weÿher aber in garten als da die haubtquellen entspringen weder anietzo noch Ins Künfftig Keinerleÿ weiß verstopfft oder erschüttet, Vnnd im vbrigen die gantze Landvest, dießes gießens, solchen Widerumb In ein recht vfnehmen vnd gang Zubringen, Von der Nachbaurschafft so weit Eines Jeden gerechtsame gehet, daß vbrige aber vnnd die ander seit derselben, Von gemeiner Statt reparitrt Vnnd widerumb Zugerichtet vnnd außgeraumet werden solle. Deputirte Herren [f° 23] gehört, bekennen sich Zur relation & Erkandt vnnd bedencken allerdings placidirt, darauf haben H. Dieffenbecher vnd H. Kipß H. Heinrich Donhoß, dem Obermeister, als des H. Obristen gewalthaber bescheidt angezeigt, vnd widerumb referirt, daß Er d. H. Obermeister damit Wohl content seÿe,, allein gebetten, Weilen Er wüße, daß der H. Obriste seine Sachen gern freÿ vnd ohnbeschwerd habe, daß Mhh. daß obgemelte j lb überhaubt anschlagen v. mit Einem gewißen Stuckh gelts vßkauffen laßen Wolten & stellend & Erkandt soll d. j. lb d mit 50. lb d abgelöst wd. Seind die 50. lb d wie H Junt bericht dem Pfenningthurn erlegt worden.

Les préposés discutent de deux requêtes, celle de Kanoffsky et celle du sieur Hessler. Les préposés ordonnent aux employés municipaux de dégager le mur pour qu’on puisse le réparer afin de répondre à la demande de Kanoffsky.

1644, Préposés au bâtiment (VII 1349)
(f° 29-v) Zinstags den 6. Augusti – Grünaüwel
Grünaügelß wegen errinnert H XIII. Zeißolff nomine Kanofskÿ, d. solches dermahl eins doch möchte geraumt wd. erbeüt sich ahne seinem orth deßwegen Zuer billigkeit, Herr Heßler, 3.tio Erbeüt sich gleichfalß d. Allmend Zuebawen, allein bitt Er vnserer Hn wollen Ihme, weil Er von 2 ß Allmend Zinß vf 1. lb 10 ß gesteigert word. da Er doch selbes wenig genieße, d. bauholtz auch ein Zimlichs ahnlauffe, entweder der baukosten so viel die Landtveste Zumachen ahnlangt, ohne d. bauholtz, so Er allbereit beÿhanden geben, oder aber den, od. am Allmend Zinß nachloßen.
Erkant, soll Herr Heßler die Landvest vf seinen Costen machen, so d. moderationis, ist vf deß Zinßmeisters abhörung verschoben, Alhier sol der waßermeister oder wer deßen befehl hatt, die v.fall Zuer Landfesten führe,n vnd Hn Heßlern gebürlich verrechnen, Raumens halber aber alß dann fernere anstalt gemacht, vnd mit H. XIII. Zeißolff, was Herr Obstr. Kanofskÿ beÿ der solchen Zuethun willens wie auch mit der Marggräffisch. geredet & d. Waßermeister erinnert, d. Zuvorderst der Kleemeister dem Raumen durch sein gesind ein anfang Zumachen, Werckmeister vf dem Maurhof aber, d. die außgefallene sitz vnd mauren erst repariren werden müß. Freÿtags den 30. Augusti 1644. Nach dem der Zinßmeister H. Heßlers Allmend Zinß weg. gehört, vnd d. selber von 2 ß vf 2 lb gesteigert wd. alß haben Oberbauh. et dreÿ erkannt d.* hinfüro über die in a° 1642. Mittw. d. 20. 7.bris nachgelaßene 10 ß noch fernerß 10 ß nachgelaßen vnd also hinführo sein Allmendzinß obbemelt vf 1 lb gesetzt sein soll.

La veuve du colonel Kanoffsky est autorisée à faire inhumer le corps du défunt dans l’église Saint-Thomas
1645, Conseillers et XXI (1 R 128)
(f° 116) Mittwoch d. 26. Nouembr. – Weÿl. H. Obr. Kanoffskÿ Hinderlaßene Wittib vnd Erben bitt. per Egê Mh. woll. geschehen. laß. d. sie gedachter H. Obr. nunmehr seel. mögen nach St. Thoman In die Kirchen vergrab. laß. Seÿen gemeindlich mitt dem Stifft deßweg. Zu v.gleich. Erk. Ist Ihnen willfarth word.

Dalle funéraire à l’église Saint-Thomas
DER HOCH EDEL GEBORNE: FRI: LVD: KANOFSKI VON LANGENDORF KÖN: MAIEST: IN FRANCKR: CONFOED: CRON: CHVRFVRSTEN VND STAEND OBRIST: ZV ROS VND FVES. STARB SELIG. DEN 24. NOVEMB: ANNO. 1645.
SEIN ALTERS 53. IHAR.
(traduction) Le très noble Frédéric Louis Kanofski de Langendorf, colonel de cavalerie et d’infanterie de sa majesté le roi de France, la couronne confédérée, l’électeur palatin et autres états, mourut en paix le 24 novembre 1645 à l’âge de 53 ans (la plupart des mots de l’épitaphe sont abrégés, voir l’intitulé de l’inventaire (1673) Friedrich Ludwig Kanoffskÿ von Langendorff der Crohn franckhreich und anderer Confoederirter Ständt geweßenen wohlmeritirter Rittmeister).

Compte que rend Marie Salomé Wetzel de Marsilien, veuve Kanoffsky de Langendorff, à son fils Auguste Henri. – La propriété ultérieure montre que la maison à l’ouest sans jardin revient à son fils François Louis et le reste avec un grand jardin à Auguste Henri.
1660, Not. Redslob (Jean Georges, 42 Not 1) n° 2
Rechnung Mein Mariæ Salomeæ Kanoffskÿn von Langendorff gebohrner Wetzlerin von Marsilien Wittiben, Innhaltend und Außweisend alles das jenige, waß Ich wegen Augusti Heinrichen Kanoffskÿ von Langendorff, meines Sohns, Eingegangen, dahiengegen wirderumb außgeben und sonsten verhandelt habe.

Auguste Henri Kanoffsky de Langendorff rend compte des 8 000 florins de l’héritage paternel
1663 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 490-v
Erschienen der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne H Augustus Heinrich Kanofftzkÿ von Langendorff, mit assistentz deß Edel- Vest hochgelehrten H Jacob Friderich Rhielen V.I.D. und deß heÿl. Reichß freÿen Statt haÿlbronn Sÿndici
in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig- weÿsen H Johann Philipß Zeißolffs E.E. groß. Rhats Beÿsitzers alß mündlich Befelchhabers der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Frawen Mariæ Salomen Kanofftzkÿ von Langendorff wittibin, gebohrner Wetzlerin von Marsilien, sein H Kanofftzkÿ hochgeehrter Fr. Mutter und geweßener Vormünderin
über die Jenige 8000 guld. seinetweg. aus der adelich. vätterlich. Verlassenschafft und Erbtheilung empfangenen bahren gelts, gethaner Rechnung

Auguste Henri Kanoffsky de Langendorff, demeurant à Thalheim près de Heilbronn, hypothèque la maison au profit de Jean Wolffgang Pfeil, conseiller du prince de Wurtemberg

1664 (29. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 260
Erschienen der Freÿ Reichß Hochwohl Edel Gebohrn Herr Augustus Henrich Kanoffskÿ Von Langendorff anietzo wohnhaft Zu Dalenheim beÿ Haÿlbronn gelegen, mit assistentz deß Ehrenvest- fürsichtig- und weÿsen herrn Johann Jacob Haugen deß H. Reichß Statt Heilbronn Kleinen Rhats beÿsitzers für sich und seine Adeliche Erben, so viel gegenwärtige Obligation und darauß entspringende Actiones und dero Execution betrifft, dießer Statt Straßburg Jurisdiction expressé prorogirend
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten herren Johann Wolffgang Pfeilen U.I.D. auch Fürstl. Würtenberg Rhats – schuldig seÿen 350 Reichsthaler
zum special Unterpfand eingesetzt den Adelich Kanofftzkÿschen hoff mit allen deßen Gebäwen begriffen weithen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten sambt dem Garten, alhie in St. Elisabethæ Gaßen neben Jr. Friderich Ludwig Kanofftzÿ Von Langendorff deß Jr. Debitoris eheleiblichem Bruder gelegen, welcher ietzt hypothecirte hoff gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen, und hiebevor durch des Jrn Debitoris H. Vattern nunmehr seel. bewohnt worden seÿe,
Item die helffte dem H. Debitori für ohnvertheilt gebührend ahne dem Murrhoff sambt allen deßen appertinentien, wie auch die helffte ahne denen zu dießem hoff gehörigen Zwen aßer Wögen, von welcher ietzt Verpfändeten hoffs helffte gehend iährlichen 20. viertel wÿdems früchten Fr. Mariæ Salomeen Kanofftzkÿn Von Langendorff Wittibin gebohrner Wetzlerin Von Marsilien seines eheleiblich. Fr. Mutter

Auguste Henri Kanoffsky de Langendorff vend la maison à Jean Philippe Friderici

1665 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 431-v
Erschienen der Edel und hochgelehrte H Johann Wolffgang Pfeil V.I.D & Advocatus auch Fürstl. Würtenberg. Consiliarius, im nahmen deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H Augusti Henrichs Kanofftzkÿ von Langendorff
in gegensein deß Edel- From- und wohlweÿsen H Johann Philipß Friderichs deß beständig. Regiments der herren Fünffzeh. dißer Statt
Ein vorder und Zweÿ hinder häußer, mit dero hoff, hoffstätten, Bronnen, Garten und allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in St. Elisabeth. Gaßen einseit Zum theil neben H Friderich Ludwig Kanofftzkÿ von Langendorff, Stättmaÿstern deß Verkäuffers eheleiblichen Brudern, theils neben der Schreiberisch. Behaußung, theils neben dem holtzapffelisch. hoff, anderseit Zum theil neben der Samblung Zum Creutz theilß neben der Heßlerisch. Behaußung hind. Zum theil vff der Statt innere Ringmaur allwo daß hinder Gartenhauß einen Außgang habe, und zum theil vff daß grüne Äwelin, da es ein brückhlin habe, stoßend gelegen – umb 3600 Guld.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le 24 août 1667 Jean Philippe Friderici à vendre la maison rue Sainte-Elisabeth au comte palatin de Birkenfeld.
Ils ordonnent au comte palatin Adolphe Jean de renvoyer les comédiens qu’il a autorisés à faire des représentations publiques malgré l’interdiction du Magistrat

1667, Conseillers et XXI (1 R 150)
Pfaltzgrav Adolff Johann Kaufft Ein hauß. 125. Idem præsentirt in seinem hoff, sachen, wieder Mghh. verbott anzustellen. 180.
(f° 125-v) Sambstags den 24. Augusti – H. XV. Friderici, Hertzog Adolff Johann
H. XV.er Joh: Phill. Friderici bericht p. Wildten daß Er mit Hertzog Adolff Johann, weg. Eines haußes in der Elisabethen gaß in tractatum stehe, demselben solches käufflich Zu überlaßen, bitt Ihme den Consens darüber zu erstatten. Erk. mit gebettenem consens dergestalten willfart, daß der fürst die Jenige conditionen welche beÿ erkauffung des Stibischen hoffs der H Pfaltzgraff Zu Bürckenfeldt eingegangen vnd d. der fürst nicht ferners gegen der Stattmawr bawen eingehe vnd sich darzu erklähre.

(f° 180-v) Sambstags den 21.ten Decembris – Pfaltzgrav Adolff Johann will wieder das verbott die Comoedianten spielen Laßen
Her Synd. Frid Zeigt ferners an, daß, ohnerachtet MHh. denen Comoedianten die geführte Erlaubnuß Zu agiren Zum Zweÿten mahl abgeschlagen, Hertzog Adolff Johann Ihnen gleichwohlen Ein Theatrum in seinem hoff habe auffschlagen laßen vnd bewilligt daß Sie offentlich die gantze Nacht* über daselbsten spielen mögen, dieweilen nun solches Mghhn Zu Schimpff gereicht, alß stellt Er Zu dero belieben, ob *oren Comoedianten nicht heut noch anzuzeigen seÿe, daß Sie sich auß der Statt hienauß machen sollen. Erk. soll denen Comoedianten daß Sie innerhalb 24. Stunden, beÿ leibesstraff, die Statt raumen sollen, angezeigt werden.

La vente au comte palatin Adolphe Jean a lieu en janvier 1671

1671 (21. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 35-v
(Prot. fol. 19.) Erschienen der Edel, From Und Wohlweÿs. H. Johann Philipß Friderici deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehen
in gegensein deß Durchleüchtigsten Fürs: und Herren, Herren Adolph Johannsen Pfaltzgraffen beÿ Rheÿn in Baÿern, Zu Gälch, Cleve, und Berg Hertzog, Graffen Zu Veldentz, Sponheim der Marckh, Ravenspurg und Rixingen, Herren Zu Ravenstein und Mörspurg Cammer Directoris deß Edel und Vesten H. Valentin Felckhen, vff inserer gnäd. Herren Rhät und ein und Zwantzig alberaÿt am 24. Augusti A° 1667. sub Certis conditionibus obrigkeitlich ertheilten Consens
Hoff, Hauß, Hoffstatt und Garten, mit aller deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und gerechtigkeiten, in dißer Statt in St. Elisabethen Gaßen, einseit neben H. Friderich Ludwig Kanoffskÿ Von Langendorff, Rittmaÿstern, anderseit Zum theil neben H. Johann Sebastian Schreibern Fürstl. Würtenberg. Cammer Rhat und theilß neben der Samblung hinden uff die Statt Maur stoßend gelegen – umb 2000 lb

Adolphe Jean, comte palatin du Rhin de Deux-Ponts Cleebourg, maréchal au service de Suède
Adolf Johann Pfalzgraf bei Rhein zu Zweibrücken-Kleeburg (1629-1689), schwedischer Reichsmarschall
° 21 octobre 1629, château de Stegeborg, † 24 octobre 1689, ibidem
marié en 1649 à Stockholm, avec Else Beate Brahe (1629-1653), fille de Per Brahe le jeune
remarié en 1661 à Tidö, avec Else Elisabeth Brahe (1632-1689), fille du général Nils Brahe

Gustave Samuel Léopold comte palatin de Deux-Ponts
Gustav Samuel Leopold von Pfalz-Zweibrücken (* 12. April 1670 à Stegeborg in Söderköping, † 17. September 1731 in Zweibrücken), Herzog von Pfalz-Zweibrücken. Im Jahr 1696 trat er zum römisch-katholischen Glauben über.
Er heiratete am 10. Juli 1707 die Pfalzgräfin Dorothea von Pfalz-Veldenz-Lützelstein (* 16. Januar 1658 in Lützelstein, † 17. August 1723 in Straßburg) in Zweibrücken, Tochter von Pfalzgraf Leopold Ludwig von Pfalz-Veldenz-Lützelstein und Gräfin Agatha Christine von Hanau-Lichtenberg
Die Ehe von Gustav Samuel Leopold und Dorothea wurde kirchlicherseits am 23. April 1723 wegen zu naher Verwandtschaft annulliert. Danach heiratete er am 13. Mai 1723 morganatisch Luise Dorothea, Gräfin von Hoffmann (1700-1745), Tochter des Oberhofjägermeister Johann Heinrich von Hoffmann

Adolphe Jean comte palatin de Deux-Ponts
Adolf Johann der Jüngere (* 23. August 1666, † 27. April 1701 Schloss Lais, Livland
(références dates et portaits, Wikipedia, Adolphe Jean, Wikipedia, Samuel Léopold)

Les deux fils d’Adolphe Jean de Suède, Adolphe Jean et Gustave Léopold, vendent à la Ville la maison qu’habite depuis 1685 le lieutenant de roi de la Bastie

1699 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 130-v
der durch leuchtigsten durchleuchtigsten Fürsten, Fürsten Und Herrn Herrn Adolph Johann, und Gustav Leopold beeder Hn Herr Gebrüder, Pfaltzgraven beÿ Rhein, zu beÿern, Zu Gülich, Clev, und bergen Hertzogen, Graven zu Veldentz Sponheim, der Marck Ravenspurg und Rixigen, Herrn zu Ravenstein und Mörßberg, Obermabtmann der Gemeinschafft Guttenberg /:salv. tit:/ herr Johann Georg Wimpff p alß durch ein von hochstged. Ihr. hochfürstl. dhlt. Pfaltzgraff Adolph Johann eÿgenhändig underschriebenen am 20.t Xbr A° 1697 in Wien datirten General mandati (bevollmächtiget)
/:salv. tit:/ herrn Johann Theobald Reißen deß ledigen Regiments der Herren dreÿ Zehn, und /:salv. tit:/ herrn Johann Christoph Kellermanns deß beständigen Regiments der Herrn XV. beÿsitzers, beeder alß von hochlöblichen Collegio der Ein quartirung im nahmen gemeiner Statt Straßburg hierzu insonderheit subdelegirter
höchstged. Herrn Herrn Pfaltzgraffen allhier an St. Elisabethæ gaß gelegene behaußung, hoff und Gartten, sambt allen deren Gebaüen, weiten, begriffen und Zugehördt. wie solche Mons. de la Bastie, Lieutenant du Roy bereits seit A° 1685 inngehabt, bewohnt, und genoßen hat, auff zweÿ Jahr lang, von weÿnachten deß verwichenen 1698.sten Jahrs an zu rechnen, umb einen Jährlichen Zinß nemblich 100 pfund pfenning

Le lieutenant de roi de la Bastie demande de reconstruire le mur renversé par le vent entre son logement et son voisin Jean Michel Gambs (à l’est) et de remplacer le puits à seaux par un puits à pompe. Ils ajournent la décision quant à la première demande et accordent la deuxième. Après visite des lieux, ils font refaire le mur dont le voisin devra régler la moitié des frais.

1699, Préposés au bâtiment (VII 1378)
M. Marnais de la Bastie, Lieutenant du Roÿ beÿ alhiesiger Garnison. 1. 2. 6. 16. 29. 55. 77.
(f° 1) Sambstags den 3. Januarÿ – die gemeinschafftl. Mawr zwischen Mr de la Bastie und Herrn Joh: Michael Gambsen Gärten
Augenschein eingenommen in Mr de la Bastie, des Lieutenant du Roy, beÿ alhiesiger Garnison Wohnung auff der Elßbethen Gaßen, in dem Gartten alwo die jenige Mawer so mit Herrn Johann Michael Gambßen dem Schreiber in alhiesigem Kauffhauß, gemeinschaftlich und beede Gärtten unterscheidet, durch den jüngsten sturmwind beÿ 100. schuhe lang eingeworffen worden. Erk. Bedacht.
Ferner in dießem Gartten, darinnen Mr de la Bastie den schöpffbrunnen der mitten im Weeg stehet, biß auff die end hinweg gebrochen mit aichenen diehlen zugedeckt und Zu einem Gumpbronnen Zugerichtet Zu haben verlangt.
Erk. Fiat, doch daß die materialia darvon auff der Statt Mawr hoff transferirt werden.

(f° 2-v) Eodem die [Dienstags den 6. Januarÿ 1699] – Mr de la Bastie Gartten: Mawr
Wegen des in Mr de la Bastie Gartten am 5.ten huius eingenommenen augenscheins die eingefallene Mawer betr. ist Erk. Soll die Mawer auff der Statt costen fürderlich auffgeführt und die helffte der unkösten herrn Johann Michael Gambß Zuerstatten angehalten werd.

Le maçon Jean Fausser et le menuisier Henri Rech présentent aux préposés les factures de travaux ordonnés par Monsieur de la Bastie. Ils en règlent une partie en demandant de ne plus faire de travaux à l’avenir sans leur ordre.

(f° 6) Donnerstags den 29. Ejusd. [Januarÿ 1699] – Joh: Faußer der Mawrer sucht bezahlung der arbeiten Mr de la Bastie hauß
Johannes Faußer der Mawrer und burger allhier, ersuchten MGHh. in underthänigkeit, Ihme die jenige 21. fl. 5 ß d welche Er inn Monsieur de la Bastie Hauß mit arbeiten gezwungener weiß Verdienet, bezahlen Zulaßen.
Erl. Soll mit 10. lb bezahlt, Ihme aber darbeÿ ernstlich verbotten werden, ohne MGgh. befehl nichts mehr alda Zuarbeiten.

(f° 16) Dienstags den 17. Ejusd: [Martÿ 1699] – Heinrich Rech d. Schreiner umb bezahlung der in Mr de la Bastie Wohnung verferttigte arbeit
Heinrich Rech, der Schreiner, producirt einen Zedul krafft deßen Er in Mr de la Bastien des Königs Lieutenants Wohnung für Verfertigte arbeit 81. livres 4. sols Verdienet, bitt umb deßen bezahlung, aldieweilen Mr. de la Bastie Ihme nicht contentiren wolte.
Erk. soll mit 19. lb. d. bezahlt Ihme aber darbeÿ nichts mehr ohne befelch MGHh. ane dergleichen orthen Zuarbeiten oder daß man Ihme nichts darfür bezahlen werde gewärtig sein solte, beditten werden.

Monsieur de la Bastie demande qu’on lui loue un terrain (930 pieds de long) à l’arrière de son jardin le long du fossé des Orphelins. La rente annuelle s’élève à une livre

(f° 29-v) Donnerstags den 21. Ejusd: [Maÿ 1699] – Monsr. de la Bastie pt° Allmend Zinses
Ego proponirt, Es seÿe Monsieur de la Bastie, der Lieut: du Roy beÿ alhiesiger Garnison, jüngstens Zu mir auff den Pfenningthurn gekommen, und Habe mit beditten, daß Er gesinnet wäre den jenigen platz hinter seinem Gartten in dem sogenanten Waisengäbel Von Gemeiner Statt umb einen jährlichen Zinnß in lehnung Zunehmen, nun habe der Herr Statt Lohner und der Werckmeister den platz abgemessen und befunden, daß derselbe 720. schuhe lang seÿe, es Verlange aber derselbe noch einen platz darzu so 210. schuhe lang ist und Von Mr Isaac Eßdraßen dem Hoßenstricker gebawen werde.
Erk. Würd dem Herrn De la Bastie dieser gantze platz, so 930. schuhe lang ist, in ansehung seiner Gemeiner Statt und der gesampten Burgerschafft erweisender freündschafft umb 1. lb d jährliches Zinnßes Verlühen

(f° 55) Dienstags den 25. Ejusd. [Augusti 1699] Mr de la Bastie
Der Werckmeister auff den Maurhoff berichtet, daß Mr de la Bastie einen Stein umb das Waßer Zum sprentz ins einem Gartten darinnen auffzuhalten, Verlangt. Erk. Soll einer gekaufft werden.

Monsieur de la Bastie a planté des espaliers le long du fossé des Orphelins non seulement sur le terrain qui lui a été loué mais sur un autre, contenant un acre 1 582 pieds carrés. Il demande un titre comme celui remis au notaire royal Dutil pour qu’il puisse transmettre le terrain. Les préposés répondent que la rente est trop modique pour établir un titre. De la Bastie déclare qu’il paierait volontiers davantage. Le titre est établi pour une rente annuelle de trois livres.

(f° 77) Dienstags den 10. Ejusd. [9.bris 1699] Mr de la Bastie gartten
Ego proponite, Es habe Monsieur de la Bastie wie MGHh. bekandt hinter seinem Gartten unden in dem sogenanten Waisengräblein die eine seithe erhöhen und mit Spalierbäumen besetzen laßen, und gebetten man möchte Ihme einen allmend Zinnß darauff schlagen, welches auch beschehen und seÿe demselben 1. lb d angesetzt worden, Er habe aber nach der handt noch einen platz darzu gezogen. also daß solcher gantze platz anietzo der Werckmeister abmeßung nach 1. Acker und 1582. quadrat schuhe groß ist und gebetten ob Mghh. Ihme eine schrifftliche Lehnung, wie Mons. Dutil dem Königl. Notario auch geschehen, ertheilen wolten, damit Er in ansehung der daran gewanthen uncosten solches Verkauffen oder seinen Erben vermachen könte, * hätte Ihme Zwar beditten, daß solches beÿ alhiesiger Statt nicht bräuchlich wäre, und daß ein andere, deme mann keine obligation wie Ihme hätte, solchen platz umb einen solchen geringen Zinnß nicht bekommen würde, der darauff replicirt, Er wolte lieber einen größern Zinnß geben, wann mann Ihme ein solche Lehnung geben wolte.
Erk. Soll der Zinnß uff 3. lib d gesetzt, und die Lehenung auff die art wie Mons. Dutils außgeferttiget werden.

Le comte palatin Gustave Léopold vend à la Ville la maison acquise selon le titre du 21 janvier 1670. Il s’accorde avec la ville au sujet du loyer qu’il doit pour lui-même et son représentant Wildermuth.

1701 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 569
S. T. Hr. Joh: Georg Wimpf deß Durchleuchtigsten fürsten u. Herren Hn. Gustav Leopold, Pfaltzgrafen beÿ Rhein, in Baÿern, zu Gülch, Cleven, u. Berg Hertzog, Grafen zu Veldentz Sponheim, der Marck, Ravensperg und Rixingen, Hn. zu Ravenstein u. Mörßburg hochverordneter oberamptmann u. zu dießem Contract (…) Hr. mandatarius
S. T. Jr. anthoni Eberhard Bock Von Bläßheim jetzigen regirenden Hn. Stättmeisters u. XIII.ners, wie auch Hn. Johann Reinbold Friderici alten Ammeisters, mit Zuziehung S. T. Hn Joh: Jacob Friden Jcti. u. Gemeiner St Consulenten, alß Von Unßeren HHn. denen XIII.en hierzu Deputatorum, daß Iro Hochfürstliche Dlcht. gemeiner Statt Straßb. verkauft
Dero Hoff allhier ahne St. Elisabethæ Gassen, bestehend in Hauß, Hoff, Hoffstatt, u. Garthen mit allen deren gebaüen, begriffen, zugehörden u. gerechtigkeiten einseit neben T. Hn. frid. Ludwig Kanoffskÿ v. Langendorf Rittmeistern modo T. Hn. Louis de Burckwald Obrist Lieutenant unter dem Rotenburgischen Regiment zu pferd, anderseith Vormahls neben Hn. Joh: Sebastian Schreiber fürstlichen Würtembergischen Cammerrath zuem theil, zuem theil neben einer alten Samlung, hinten auf die alte Statt maur stoßend gelegen, allermaßen selbige in A° 1671 den 21. jan. Verkauft u. in hießiger C Contract stueb verschrieben worden – umb 2575 pfund
Worbeÿ ferners Verglichen, daß der Von Gemeiner Statt biß dato wegen deß hauß quæst. gereichte haußzinß annoch Ihro Hochfürstl. Drlcht. dem H. Verkäufer biß nächstkünfftig weÿhn. dießes jahrs bezahlt, u. Deroselben eine Dero hohenstand gemäße logirung beÿ H. Wildermuth /:mit welchem Ein löbl. Magistrat dißfalls billigen dingen nach zu conveniren u. denßelben zu indemnisiren sich hiermit Verbindet:/ verschaft werden solte, mit dießem ferneren anhang, daß wann über Kurtz oder lang Ihro Hochfürstl. Durlcht. gedachten Hn Wildermuths behaußung Zuer logirung nicht mehr anständig seÿn, sondern anderwärthig zu logiren verlangen würde, u. E. Löbl. Magistrat eine seiner Disposition unterworfene behaußung vor sich hatte, alßdann Ihro derselbe hierunter gehorsambst u. zumahlen nach bestem Vermögen so lang Gott Ihro Hochfürstl. Drlcht. d. leben fristen wird, an handzugehen gehalten seÿn solle

Le lieutenant de roi de la Bastie demande que la ville fasse refaire l’escalier et la galerie vers le jardin. Il expose que le bâtiment est en mauvais état, le portail trop étroit pour faire passer les carrosses sans abîmer la porte, ce qui l’oblige à la laisser ouverte jour et nuit. Le chef des travaux estime qu’il faudra deux ou trois ans pour remettre la maison en état. De nouvelles poutres seront posées dans l’encorbellement pour réparer la galerie et l’escalier. Les murs en pan de bois risquent de s’écrouler si on les modifiait. Il faudrait alors reconstruire le bâtiment à neuf, ce qui est sans doute l’intention du lieutenant de roi. L’entrée est difficile à changer à cause des latrines du voisin, un nouveau portail reviendrait à cent rixdales. Les préposés en réfèrent aux Treize.
Le chef des travaux rapporte que l’intendant Pelletier de la Houssaye et le gouverneur de la province d’Huxelles souhaitent que le bâtiment soit en partie reconstruit. Les travaux ne devraient pas excéder 8 000 livres tournois (2 000 livres strasbourgeoises) d’après les plans, soit la moitié pendant l’année en cours et l’autre l’année suivante. Il charge le syndic royal d’en référer aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. L’ingénieur du roi Allié transmet aussi des plans le 20 juin, on estime cependant que les premiers sont préférables. Le bâtiment à construire entre la cour et le jardin de manière que des ailes pourront le relier ultérieurement au bâtiment avant reviendrait cependant à 14 000 livres tournois. Il est cependant souhaitable que la dépense se limite à 8 000 livres tournois, ce qu’approuve le marquis d’Huxelles. Le chef des travaux établit un devis selon lequel la dépense se monterait à 8894 livres mais que les anciens matériaux représentent une valeur de 868 livres. Les préposés achètent du voisin (à l’est), le notaire Christophe Evrard Bær le mur et le terrain sur lequel il reposait. Le rez-de-chaussée du nouveau bâtiment est terminé début septembre 1702. Le lieutenant de roi demande quelques changements qui lui sont accordés.

1702, Préposés au bâtiment (VII 1380)
Monsieur Marnais de la Bastie, der Lieutenant du Roy alhier, verlangt daß mann seine Wohnung new bawen möchte. 4. 5. 32. 39. 40. 41. 44. 55. 57. 67.
(f° 4-v) Montags den 16. Januarÿ 1702. – Monsieur de la Bastie verlangt d. seine Wohnung bawen werde
Augenschein eingenommen in der Statt Behausung, welche Monsieur De la Bastie, der Lieutenant du Roy, bewohnet, in St. Elisabetha gaßen gelegen, darinnen derselbe MGHh gewiesen, daß die Steeg und Gallerie gegen dem Gartten Zu gantz ruinirt, ingleichem daß sich das gebäw außeinander thäte, ingleichem daß das thor am hauß in den hoff Zu eng wäre, und wann man mit der Kutschen hinein führe die thür verreißen thäte, welches Verursachet, d. Er solche außheben laßen und müßte also sein hauß tag und nacht offen stehen. Erk. Bedacht.

(f° 5) Mittwochs den 18. Ejusd. – Mr de la Bastie wohnung betr.
Wegen eingenommenen augenscheins in Monsieur De la Bastie Wohnbehausung referiren der Statt Lohner und beede Werckmeister, daß dieses hauß gar wohl reparirt werden könte, daß es auch Zweÿ oder dreÿ jahr dauren würde, nemblichen es müßten die Steeg und die Gallerie an dem Stock gegen dem Gartten Zu wider in einen guten standt gesetzt, etliche balcken in den Überhang ingezogen, und die Verkleidungen außgebeßert werden, dann wann mann an den Riegelwänden etwas enderen wolte, das gantze gebäw Zusammen fallen würde und alßdann new auffgebawen werden müßte, Welches Mr De la Bastie aigentliches absehen und intention wäre, das haußthor könte seinem Verlangen nach wohl geandert werden, die einfahrt aber würde wegen des Nachbaren Secrets dreÿ Zoll enger werden alß die jetzige seÿe, und dardurch außer des rangs, den mann im hinein fahren beßer alß anietzo bekommen würde, wenig helffen, Er verlange auch ein Zierliches Portal daran, Welche reparationes alle zusammen nicht üer 100. Rchtlr kosten würden.
Erk. Sollen dieselbe dieses gebäw nochmahlen genaw visitiren, wie demselben geholffen werden könte, Zu papier bring. und Zu der herrn XIIIen protocollo lüfferen.

(f° 32) Montags den 15. Maÿ 1702. – Mr de la Bastie wegen bawung seines Wohnhaußes
Der Statt Lohner proponirt, Es habe Monsr. de la Bastie, le Lieutenant du Roy, beÿ alhiesiger Garnison, Ihme beditten, daß der alhiesige Königl. Intendant Mons.r Pelletier de la Houssaye, auff Zu vorher gepflogene unterredung mit Monsr. le Marquis d’Huxelles, dem Gouverneur de la Province d’Alsace willen gegeben, daß sein auff der Elßbethen Gaßen gelegenes Wohnhauß, welches Gemeiner Statt jüngstens käufflichen an sich gebracht hatt, und sehr bawfällig ist, Zum theil new gebawen werden solle, wie der darüber gemachte Riß außweißen thäte, es solten aber nicht mehr als 8000. Livres und zwar in diesem jahr 4000. Livres und in dem nächtskünfftigen jahr 4000. livres daran Verwendet werden mit bitt solches fürderlichst werckstellig Zumachen. Herr Syndicus Klinglin habe Ihme solches ebenmäßig also angezeigt, mit befelch solches den Obern Bawherren Zu hinterbringen und den anfang daran Zumach.
Erk. Soll herr Syndicus ersucht werden solches Unsern Herren, den herren Räth und XXI Zu communiciren, damit die Obere Bau Herren Ihrer Ordnung gemäß deren consens undt befelch halten möchten.

(f° 39-v) Mittwochs de, 14. Junÿ 1702. – Gebäw in Mr de la Bastie wohnung
Augenschein eingenommen in Mr de la Bastie Wohnbehausung, alwo der Statt Lohner, MGHh das abgebrochene gebäw gewiesen und außweisung Verlangt, Welchen von denen MGHHh: Vorgelegten Grundtrißen nach Er diesen bawen führen laßen solte ? Erk. Bedacht.

(f° 40-v) Dienstags den 20. Ejusdem
Augenschein eingenommen in Monsieur de la Bastie des Lieutenant du Roy Wohnbehausung auff der Elisabethen gaßen alwo der Statt Lohner das newe Gebäw, welches überzwerck Zwischen den hoff und garten gesetzt werden solle, außgesteckt und MGHh. in beÿsein Monsieur Allié, des König. Ingenieur gewiesen Hatt, beÿ dieser gelegenheit ist der Riß, welcher des Chevalier de Chamilly Cammer diener über diesen baw Verfertiget hatt, examinirt worden dabeÿ Mr de la Bastie Zuerkennen gegeben, daß Er lieber sehe, daß der Baw nach den ersten Riß Verferttiget würde.

(f° 41) Eodem die. – Gebäw in Monsieur de la Bastie wohnung
Wegen des gebaws in Monsieur de la Bastie Wohnbehausung ist für gut befunden worden, daßelbe überzwerch Zwischen den hoff und Garten, wie solches außgesteckt worden, verfertigen Zulaßen, damit solches für jedermann, den mann darin logiren müßte, bequem wäre, und in das künfftige im fall mann es Vonnöthen haben würde, daßelbe mit Zweÿen flügeln an das Vordere gebäu anhencken könte, Zu welchem ende durch den herrn Lohner ein riß gemacht werden solte.

(f° 44) Dienstags den 27. Ejudsem [Junÿ 1702] – Monsieur de la Bastie wegen seines bawes
Ego proponiore, es habe herr Syndicus Johann Baptista Klinglin etlichen von MGHH, communicirt, wie daß Monsieur Pelletier de la Houssaye, der alhiesige Königl. Intendant Ihme beditten, daß Er von Monsieur de la Bastie, dem Lieutenant du Roy alhier, Vernommen, daß die Obere Baw: Herren gesinnet wären, das gebäw in seinem hauß auff eine andere manier, alß solches dem herrn Marquis d’Huxelles und Ihme Vorgetragen worden seÿe, nemblichen überzwerch Zwischen dem Hoff und Garten, setzen Zulaßen, Welches ein großes geld und über 14.000 livres kosten und noch Zu mehrerem bawen, nemblichen mit Zween flügeln daßelbe an das Vordere anzuhencken,ursach geben würde, so Er nicht für rahtsam, sondern für beßer gethan zusein erachtete, daß solches gebäw dem Ihme und dem Herrn Marquis d’Huxelles Vorgelegten Grundtriß nach und Zwar solchergestalten, daß es in allem nicht mehr, alß die darzu Zu emploÿren erlaubte Summ der 8000 Livres kosten thäte, Verfertiget würde, Er der Herr Syndicus wäre auch der meinung daß mann des Herrn Intendanten rath folgen solte, weilen es auch Von MGHh. den dreÿzehen also Erkandt worden seÿe, und der andere vorschlag MGhh. bloß allein Zu mehrern bawen obligiren thäte.
Lect. extract Schreibens von Monsieur le Marquis d’Huxelles an herren Syndicum Klinglin auß dem Lager zu Stephanßfelden de dato 15. Maÿ 1702. des inhalts, daß Er sich mit dem herrn Intendanten dahin Verglichen, daß wegen des gebäws in Mr de la Bastie Wohnung ein plan oder devis, Krafft deßen das gebäw mit aller Zugehörung nicht mehr alß 8000. Livres kosten thäte, gemacht und solches gebäw innerhalb Zweÿ jahren Verfertiget werden solte. In erwegung MGHh. wegen bawfälligkeit dieses haußes, daßelbe auff eine oder die andere weiße repariren oder bawen Zulaßen sich nicht entziehen könte, der Statt Lohner producirt den von MGHh. den XIII.en approbirten Grundriß sampt der æstimation was solches gebäw kosten würd, so sich auff 8894. Livres belaufft, daran aber wider abgehen 868 lb. so mann auß den darvon bekommenden materialien widerumb Zuerlösen hoffet.
Erk. Soll diesem Riß nach gebawen und nicht mehr als 8000 Livres daran Verwendet werden.

(f° 55) Dienstags den 29. Augusti 1702. – Herrn Not: Christoph Eberhard Bären wurd seine gerechtigkeit an einer gemeinschafftl: Mauren abgekaufft
Lect. Underthänigst: und höchstfleißigstes Bitten Herrn Notarÿ Christoph Eberhard Bären, umb conserviung seiner gerechtigkeit an der Zwischen seinem Gärttlein und demjenigen MGHh. gehörigen hauß auff der Elisabethen gaßen geleg., darinnen Monsieur de la Bastie, Lieutenant du Roy beÿ alhiesiger Garnison logirt gestandenen Ihme Zum halben theil gehörigen abgebrochenen und wider gantz new, mit außlaßung seiner Zuvor gehabten blindtlöcher, auffgebawenen Mawren.
Der Statt Lohner und beede Werckmeister berichten, daß ged: Herr Notario Bären an der abgebrochenen mauren 40. schuhe in der länge, 15. schuhe in der höhe und 8. Zoll in der dicke oder breite Zuständig gewesen seÿe, und die darbeÿ geweßte stein 10. fl. werth wären.
Erk. Wann Herr Notarius Bär MGHh. die gerechtigkeit, die Er an dieser mawren gehabt, sampt dem grund und boden darauff selbige gestanden, cediren, auff seine daran gehabte gerechtigkeit gäntzlichen renuncÿren auch nimmermehr keine prætension daran formiren wolle, sich reversiren würd, solle Ihme darfür und für die materialien, so mann von der abgebrochenen mawer bekommen, 15. lb. d. baar bezahlt werden, Welches Er mit danck acceptirt, für die Ihme gelüfferte 15. lb d quittirt und den revers extradirt, darneben aber gebetten hatt, weilen Er Wahrgenommen, daß der tachtraufff welcher Von dem tach, so auff dieses newe gebäw gelegt in sein gärttlein gerichtet würd, dardurch Er dann große ungelegenheit und schaden empfangen und leiden müßte, solches abzuwenden, Ferner Erk. Soll ein Kupfferer nach an dieses tach gemacht und dardurch das wasser in Mr de la Bastien höfflein gelaitet werden.

(f° 57-v) Montags den 4. 7.bris 1702. – Gebäw in Monsieur de la Bastie wohnung
Augenschein eingenommen in dem newen Gebäw, welches in Monsieur de la Bastie Wohnbehausung gebawen würdt, alwo der undere stock sowohl an Mawr, alß holtzwerck auff geführet stunde, daran Mr de la Bastie einige geringe änderungen an den Rigelwänden mit thüren Verlang hatt welches auch willfahrt worden ist.

(f° 67-v) Donnerstags den 19. Ejusd: [Octobris 1702]. – New Gebäw in Monsieur de la Bastie hauß
haben die beede Obere Bawherren herr XV. Dietrich undt herr XV. Gambß beneben herrn Dr Flachen das in Mr De la Bastie, des Königl. Lieutenants behausung auffgeschlagene newe Gebäw besichtiget und solches gut befund.
(Pages des XXI manquantes)

Le lieutenant de roi de la Bastie obtient que le portail de son espalier porte les armes de la ville

1712, Préposés au bâtiment (VII 1385)
(f° 62) Dienstags den 12. Julÿ 1712 – Mr de la Bastie
Idem es Verlange Monsr. de la Bastie, der alhiesige Lieutenant du Roy, daß Mghh. Ihne an dem portal seines Espaliers der Statt Wappen machen lassen möchten. Erk., Willfahrt.

Charles de Marnais la Bastie cède l’espalier à son gendre François Joseph de Hurtigheim

1716 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 98-v
Messire Charles de Marnays La Bastie Brigadier d’Infanterie Lieutenant du Roy a Strasbourg d’une part
et de l’autre Mr François Joseph Dhircheim Capitaine d’Infanterie au régiment d’Alsace La Marck, lesquels ont reglé les comptes qu’ils ont a faire pour les 400 Livres que led. seig.r de La Bastie s’est obigé de Luy payer toutes les années pour l’interet de 8000 livres de dotte promis en mariage a sa fille Dame Anne de Marnays Lors qu’il l’a mariée à M de Dhircheim en l’année 1700
M de La Bastie a cedé son espalier scitué derrière l’hôpital des bourgeois avec tous ses droits appartenances et département – (doit) à la ville 12 Liures de Cense ainsi qu’il est parlé par le Contrat qu’il a fait avec les Magistrats de plus que la jouissance de l’espalier s’etendroit a tous les enfants males qui viendroient du mariage de M Dhircheim et de lad D° Anne de Marnays et à leurs successeurs males à faute desquels ledt. seign de la Bastie entend que led.t espalier passe a l’hopital de La ville

Le lieutenant de roi Montmiral demande à la ville de prendre des mesures pour que l’étang soit rempli d’eau et ne dégage plus de puanteur. Le chef des travaux propose de déplacer l’ouverture du canal en amont de l’espalier de l’assesseur des Quinze Hürtigheim.

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
(f° 150) Montags den 27. Ejusd. [febr. 1719] Mons. de Montmirail pt° deßen Weÿers im garten
Augenschein eingenommen in dem Von Mons. de Montmirail, dem Lieutenant du Roy besitzenden Garten auf der Elisabether Gaß, allwo der durchgehende Canal, insonderheit wo der Weÿher ist, beÿ einfalledem druckhenem Wetter, einen S. V. Gestanck Causiret, Auch schnacken und andere Ungeziffer Anziehet, bittet MGHh. Hierin Zu remedieren, in Specie Zuerlauben den Weÿher außfüllen Zulaßen.

(f° 165-v) Donnerstags den 30. Martÿ 1719. – Mons. de Montmirail pt° Canals
Auf eingenommenen Augenschein in dem Von Mons. de Montmiraille dem Lieutenant du Roy allhier besitzenden Garten, ist Erkannt, daß H. Lohner Commission Zugeben, den daselbstigen Canal eheistens in standt Zubringen, Auch die Herren Pflegere des Spithals Zuersuchen das geröhr Von dem Spithal, ihrem Gethanen Anerbieten nach, in den Weÿher in ermeltem Garten Zu deßen Außfüllung schütten Zulaßen.

(f° 171-v) Dienstags den 18. Ejusd. [Apr. 1719] – Mons. de Montmirails Weÿher betr.
Herr Frantz Rudolph Mollinger, der Statt Lohner berichtet MGhh das Mons. Etoffé, der allhiesige Ingenieur als Er in erfahrung gekommen, daß Monsieur Montmirail der allhiesige Lieutenant du Roy, den in Seinem garthen befindlichen weÿher gern außgefüllet hätte, Ihme deßen gedancken eröffnet, welche dahin Ziele, daß wann MGhh. dem jetzigen Einfluß auß dem äusern Graben Zumauren, dagegen Herrn XV.er von Hürtigheim Espalier, einige schuh oberhalb der eisern thürn eine andere öffnung, wodurch der einfluß in den auf dem Grünäwel befindlichen Graben gerichtet würde, machen liesen, so könte Gemeine Statt als dann ein großes wegen der Landveste des langen Grabens, der Zugeworffen vnd allein ein Küßbrücklein hinter der mauren gemacht würde, wegen deßen unterhaltung erspahren, welcher Vorschlag vor nutzlich befunden, vndt Herrn Lohnern Committirt worden, Mr de Montmirail davon part Zugeben, dauch datâ occasione Herrn XV.er von Hürtigheim Versichern daß MGHhn beÿ dieser eröffnung Seiner in besten Zuverschonen sich bereits resoluirt.

Le lieutenant de roi Montmiral demande qu’on lui fasse un bûcher dans son poulailler. Le pignon en mauvais état appartient au voisin Spindler. Les préposés demandent au chef des travaux de prendre les mesures nécessaires.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
(f° 67-v) Dienstags den 28. Julÿ 1722. – Mr Montmirail verlangt ein holtz Schopff
Herr Frantz Rudolph Mollinger der Statt Lohner berichtet Mghhen daß Mons. Montmirail der allhiesige Lieutenant du Roy verlangt Ihme einen Schopf Zum Brennholtz im Hühnerhoff Seiner bewohnenden behaußung machen Zulaßen, umb solches in das trockene legen Zukönnen, es hätte zwar Herr Spindler mit der Statt an solchem ort einen Gemeinschaftlichen und etwas schadhafftes steinern Gäbel, da Zu beförchten Er möchte dadurch schaden nehmen, allein da könte mann der Zeit erwarten. Erk. Solle Herr Lohner die anstalten machen daß solcher Schopf fürdelich gefertigt werde.

Le lieutenant de roi Montmiral demande des plantes pour son jardin

1724, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Monsieur Montmirail den Lieutenant du Roy betr. 26.b.
(f° 24-v) Dienstags den 14. Martÿ 1724. – Mr Montmirail vmb wasen in seinen Garten
Jean Bossant berichtet mghhn. daß Mons. Montmirail der allhiesige Lieutenant du Roy, in Seiner von Gemeiner Statt habenden wohnung beÿ 300. waasen nötig hatt, bittet also Ihme den platz anzuweißen, wo Er solche stechen solle.
Erk. Solle solch vor dem Weißenthurn lincker hand an den glacis steche, vnd Ihme deßwegen ein Schein mitgetheilt werden.

Le lieutenant de roi Montmiral demande d’entourer des arbres fruitiers en espalier d’une clôture à claire-voie

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
(f° 128-v) Dienstags en 14. Ejusdem [Januarÿ 1727] – in Mons. de Montmirail des Lieutenant du Roy Garten solle ein Lattenzaun gemacht werden
Idem [Herr Frantz Rudolph Mollinger der Stattlohner] proponirt, daß Monsieur de Montmirail sollicitire jhme in dem Garten beÿ seinem bewohnenden Statthauß ein Gewißen Platz etwann Zehen Ruden Lang und oben sobreit, worauff seine Spallier Obsbäum stehen, mit einem Latten Zaun Zuumbgeben, damit nicht jedermann Hinein Könne. Erkannt solle Gemacht werden

Le lieutenant de roi Montmiral demande de refaire le plancher de son orangerie

1731, Préposés au bâtiment (VII 1394)
(f° 159-v) Montags den 25. Junÿ 1731. – Mons. Montmirail wegen bawens
Mons. Montmirail der allhiesige Lieutenant du Roy verlangt, weilen der Boden in Seinem Gewölb unter der Orangerie verfault vnd wieder frisch belegt werde muß, daß sowohl der Boden als der Dachstuhl möchte erhöhet, vnd das gestell an dem Camin in Seinem Cabinet geändert werden.
Erkandt, Solle bedes verlangter masen machen laßen.

Le pan de bois au premier étage du bâtiment avant est pourri. Comme le rez-de-chaussée ne peut soutenir un mur, il est remplacé par un nouveau.

1733, Préposés au bâtiment (VII 1395)
(f° 152) Montags den 5. Junÿ 1733. – des Lieutenant du Roy Hauß braucht reparationen
In dem Vor ein jeweiligen Lieutenant du Roy gewidmeten Hauß auf der Elißbether gaß, an welchem in der fordern gegen der gaß stehenden Wand des Mittleren Stockwercks, das Holtz meistentheills Verfaullt und so beschaffen, daß nothwendiger weiß entweder Neü Holtz eingezogen, oder die Maur des Untern Stockwerckhs, Biß an den Obern Stock Continuirt werden muß, weilen aber die Untere Maur auch in schlechtem standt sich befindet, und Keinen Last tragen mag, als ist Erkannt, daß wieder ein Neüe Riegelwandt solle Gemacht werden.

Le lieutenant de roi de Trélans demande de transformer un petit bâtiment derrière la serre en pigeonnier en rehaussant le toit. La visite montre que le plafond de la gloriette doit être réparé, la toiture refaite en l’inclinant davantage. Le lieutenant de roi demande aussi de lambrisser deux chambres au deuxième étage du bâtiment avant. Les réparations mineures sont accordées.

1736, Préposés au bâtiment (VII 1397)
(f° 63-v) Dienstags den 14. Ejusdem [Augusti 1736] den Herrn Lieutenant de Roy betreffend
Herr Lohner proponiret, es Habe Mr. de Trelan Lieutenant de Roy allhier, ein Klein Gebäuel Hinder seinem Gewächßhauß, welches es Zu einem Daubhauß machen, und Zu dem ende das Dächel erhöhet Haben will, Erkannt, solle gemacht werden.

(f° 118) Dienstags den 2. Ejusdem [Aprilis 1737] – Mr. de Trelan Lieutenant de Roy
Ehe referire, daß Herr Johann Daniel Wetzel, Herr Georg Friderich Lemp und ich beneben dem Werckmeister des Zimmerhoffs ein augenschein an der gloriette in Mr de Trelan Lieutenant de Roy garten eingenommen und befunden, daß 1.° der Platfond darinnen gäntzlich Verfault und nothwendig Zuverbeßeren, 2° Zu Conservation der Gloriette nöthig daß das Ohne dem schadhaffte dach, wo es Zuflach, umb etwas erhöhet, und gantz neu gedeckt werde, damit das Regenwasser desto beßer ablauffe, und nicht darauff halten bleibe und durch tringt. 3° daß Unten etliche Neüe schwöllen eingezogen, 4° das gegitter an einigen Orten reparirt und 5° alles mit farben wiederumb frisch angestrichen werde.
Derselbe bate Auch in dem 2. Stockwerck seines fordern Hauses eine auf die Gaß Gehende Cammer, welche mit blättlein besetzt, und Keine fenster hat, mit diehlen belegen, täfflen und fenster darin machen, wie auch eine Andere Kleine Cammer oder Cabinet neben Voriger ebenfalls täffelen Zulaßen.
Erkannt solle, weilen es Lauter Kleinigkeiten, alles gemacht werden.

Le lieutenant de roi de Trélans expose que le pignon et le pan de bois dans l’ancienne maison sur la rue se déforment sous le poids de la charpente qu’il faudrait remplacer par une nouvelle plus légère. Il demande aussi de réparer la cheminée pour que le ramoneur puisse y accéder. Les préposés consentent à la deuxième demande mais ajournent leur décision quant à la première. Ils ordonnent deux mois plus tard de faire les travaux qui reviendront à 300 florins.

1740, Préposés au bâtiment (VII 1399)
(f° 37-v) Mittwochs den 15. Junÿ 1740. – Mr. de Trelans Lieutenant de Roy
Mr. de Trelans Lieutenant de Roy allhier, welcher Mghh. gewießen, daß die gibel und riegelwänd an dem alten auf die Gaß gehenden Hauß schwach, und ewas gehoben, daß Zubeförchten, der darauff stehende schwehre Dahstuhl möchte das gebaw eintrucken, bate deßwegen umb einen Niedrig und Leichteren dachstuhl, deßgleichen sagte er, daß das außwendig an dießem Hauß Hinauff gehende Camin schadhafft seÿe, daß der Caminfeger nicht mehr darin Zu steigen getrawe.
Erkannt solle das Camin gemacht werden, das übrige aber ist Zu bedacht gezogen.

(f° 49-v) Dienstags den 2. Augusti 1740. – Mr. de Trelans Lieutenant de Roy
Mr Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister des Zimmer Hoffs referirt, daß er Mr de Trelans, Lieutenant de Roy alt gebäu darauf er ein Kleinen Dach stuhl Verlangt Abgemeßen und Überschlagen, welche Veränderung in allem auf 300 fl. Kommen werde. Erkandt solle gemacht werden.

Le lieutenant de roi de Trélans demande dans une lettre que reproduit le procès verbal qu’on construise des écuries dans son logement, celles dont il a la disposition se trouvant trop éloignées. Il déclare savoir que le Magistrat évite les dépenses non nécessaires. La commission propose d’acquérir deux maisons voisines (à l’est) et de les approprier. Les frais (4 500 florins) seront couverts en vendant la maison que la ville a autrefois acquise du notaire royal Bidier Dutil en y attachant un droit de brasserie pour la vendre à meilleur prix. Le projet est adopté sur recommandation du préteur royal.

1742, Procès verbaux des XIII, 3 R 88
dem M. de Trelans Lieutenant de Roy solle eine Stallung an sein Hauß gebauen werden, occasione wessen verschiedenes erkandt wird. 157. der Bescheid, die dem Dutilischen Hauß beÿ legende gerechtigkeit des Bierbrauens und Bierschanck betreffend, wird denen H. Fünftzehn: Meister communicirt. 196. der geschehene verkauff des Dutilischen Haußes am Philipp Wilhelm Milius wird confirmirt. 270.
(p. 157) Donnerstag d. 22. Februarÿ – dem M. de Trelans Lieutenant de Roy soll eine Stallung an sein Hauß gebauen werden, occasione wessen verschiedenes erkandt wird.
Schließlichen sagte H. Stättmeister Von Müllenheim, Es habe M. de Trelans Lieutenant de Roy in hiesiger Statt an die Hh. Deputirte in der Einquartierung: stub ein Schreiben abgeleßen folgenden innhalts
à Strasbourg le 15 feurier 1742. Vous Scaués, Messieurs aussy bien que plusieurs de Vos principaux Magistrats que i’ay eu l’honneur de Vous solliciter depuis longtemps, et de vous faire des Representations sut la ncesssité indispensable qu’il y a de munir ma maison que i’occupe d’une Ecurie, L’éloignement de Celle que i’ay actuellement occasionnant journellement des desordres et des inconvéniens, dont je Vous ay fait le detail. Je Sçais très bien, Messieurs, la repugnance qu’une pareille depense Vous causera, Et je Serois mesme le premier à vous l’éuiter par mon inclination a menager vos interests de mon mieux mais je regarde ma demande si necessaire et si utile, que ie ne doute point, que vous ne vous y determiniés dans la suite de votre propre mouvement, pour rendre le logement du Lieutenant de Roy dans la perfection convenable, je me flatte que Vous ne me Refuserés point cette marque de votre amitié, Et que Vous voudrés bien me faire sur cela un mot de réponse. J’ay l’honneur d’estre très parfaitement, Messieurs, Votre très humble et très obesissant seruiteur, Signé Trelans.
Wohlbesagte Hh. Deputirte hätten nach empfang dieses brieffes gleichbalden dafür gehalten, daß dem M. de Trelans in ansehung deßen guten verständniß mit einem Löbl. Magistrat und Vor die Bürgerschafft tragenden auffmercksamkeit alle mögliche Gefälligkeit Zu bezeügen seÿe, und damit solches mit behöriger Cognitione Causæ geschehen möge, für nöthig erachtet, mit Zuziehnung des Statt Lohners des Werckmeisters auf den Zimmerhoff und ane derer Zimmer: und Maurermeistern einen augenschein einzunehmen umb zu sehen, wo etwann die, Zu Verhütung der in dem Schreiben geklagten Inconvenientzien und desordres, begehrte Stallung hinzubauen seÿen möchte. Beÿ seibigem habe sich ergeben, daß in dem Vor die ieweilige Lieutenants de Roy allhier destinirte [p. 161] Von Wohlbesagtem M. de Trelans anietzo bewohnenden ehemahlen genandten Badischen Hoff kein platz Zu einer Stallung sich befinde, es Wäre aber nächstens dabeÿ Zweÿ kleine häüßer gelegen, deren eines Johann Christoph Goldbach dem handelßmann und das andere François Langlois dem Sattler zugehörig ist, Welche mann kauffen und dazu gebrauchen könnte, das Erstere seÿe Von dem H. Lohner und Vorangerregten Zimmer: und Maurer: Meistern auff 1450. fl. und das andere auff 1050. fl. laut deroselben darüber unter dem 21. hujus erteilten und unterschriebenen Abschatzungs Schein, æstimirt worden, Zu dieser Summ des Ankaufs müße mann noch 2000. fl. Vor baukosten, umb diese [p. 162] stallung und Was sazu gehörig in stand zu setzen, folglichen die ganze Außlaag 4500 fl. betragen Würde, demnach nun der Pfenningthurn solche dißmahlen nicht bestreiten kann, hätte die Hh. Deputirte ein Expediens undt mittel gefunden, durch welches dieses Gelt ohne Beschwerung des gemeinen Seckels auffzubringen Wäre, darinnen bestehend, daß der Zwischen dem Elisabethen Tor und dem Waal Situirte Weÿland H. Bidier Dutil des Königlichen Notarÿ Wittib und Erben abgekauffte Behausung, Welche anfänglichen Zu loschirung einer gewissen anzahl officiers und nachgehends Zu auffrichtung Königlicher Bachöffen gewidmet gewesen, und dermalen gemeiner [p. 163] Statt keinen oder doch gar geringen nutzen trägt, Wann Zuvor derselben die Gerechtigkeit des Bierschancks Würde beÿgelegt Worden seÿn, Verkaufft und der à Zehn biß Zwölff tausend Liures etwann daraus erlösende Kauffschilling Zu acquisition der gemelten Zweÿ häüßer und erbauung des Stals quæstionis angewendet werden könnte, Weilen dieses aber eine Sach, Welche die Hh. Deputirte in besagter Einquartierung: Stub sich zu nehmen anstand tragen, habe Er in ihrem nahmen solche Meinen Herren Vortragen und sie Zu deroselben fernerer untersuchung und Decision außstellen Wollen.
H. Ammeister Faber und H. XIII.er Lang als dermahlige Deputirte [p. 164] in der Einquartierung, Stub referirten iuch durchaus auff den von dem H Stättmeister gethanen umbständlichen Vortrag.
Die Hh. Advocaten, nach deme Sie erinnern daß Vor dem M. de Trelans amme möglichste deferentz zu bezeügen, überließen Meiner Herren hohen gutachten, ob die dessen Ansuchen einzugehen belieben Wolten.
Ihro Excellentz Herr Prætor Regius sagte, Es meritirte der M. de Trelans wegen seiner gegen E. Löbl. Magistrat und der Burgerschafft bißher bezeügter sonderbarer affection und Wohlgewogenheit, Meiner Herren hohachtung undt Wäre Ihm solche in dem heütigen casu durch willfahrung seines Petiti [p. 165] realiter Zu bezeügen, da neben dem die Von Selbigem angezogene und durch entfernung des dermahlen habenden Stalls Von seinem bewohnenden hauß fürwaltende Inconvenientzien undt unter dessen Domestiques Verursachte Desordres eines theils sattsamb bekandt, andern theils aber die Construction einer neuen Stallung vermittelst des Verkauffs des Dutilischen behausung dem ærario Publico nicht beschwerlich fallen wird, Vermeine demnach daß dem M. de Trelans eine Neue Stallung begehrter maßen solle gebauen, und diese Meiner Herren Erkandtnuß Ihme Von denen Hh. Deputirten in der Einquartierung: Stub notificirt, 2° durch deren besorgung die Gerechtigkeit des bierschancks Wie auch des Bierbrauens [p. 166} der Dutilischen Behausung Zugeÿgnet, 3° Solche Von Ihme folgends, so gut möglich, Verkaufft, 4° der daraus erlösende Werth Zu erkauffung beeder im Vortrag gemelter häüßer, Wie auch bestreitung der Bau: Kösten gebraucht, mithin der sich etwann befindende überschuß, nach abzug 9000 Liures Vor erstbesagte Außgaaben ohngefehr Zu gemeiner Statt nutzen sonsten angewendet und 5° Von denen Obern Bauherren die Beförderung dieses gebäüs, nach einem von dem Lohner Vorläuffig gemachten Riß und auffgesetzten Devis Verordnet und betrieben werden.
Conclusum, Wird Herrn Prætoris Regÿ voto in allen Puncten unanimiter gefolgt.

Le lieutenant de roi de Trélans demande qu’on remplace les anciens seaux en cuivre par de nouveaux

1742, Préposés au bâtiment (VII 1400)
(f° 7-v) Dienstags den 6. Februarÿ – M. de Trelans Lieutenant de Roy
Herr Lohner ferner, daß Mons. de Trelans Lieutenant de Roy Neue Kupfferne Eÿmer an seinen Brunnen Verlange, weilen die Alte außgenutzt und Zerbrochen.
Erkannt, solle die alte Zurückziehen, und Neue dahin Geben

La ville a acheté deux maisons pour bâtir une écurie. Le lieutenant de roi propose d’acquérir ou de louer aussi un jardin à l’arrière pour le réunir à la remise et aux écuries.

(f° 19) Montags den 23. Ejusdem [Aprilis 1742.] seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – Mr de Trelans
An Mons. de Trelans des Hießigen Lieutenant de Roy bewohnenden Statthauß an der Elisabethen gaß, neben welchem die Herren Deputirte Zu den Einquartierungen Zweÿ Häußlein gekaufft und auß dem Von dem Versteigten Dutilischen Hauß am Wahl ane der Elßbethen Gaß erlößten Kauffschilling Bezahlt haben, umb eine Remise und Stallungen für besagten Mr de Trelans dahin Zubauen, Weilen nun ein Frau Pfarrer Hutin und Frau Pfarrer Königin Zugehöriges gärtlein sich dahinder befindet, welches einseiths und mit einem and. an Mr de Trelans Garten und Hauß, Anderseiths neben der erkaufften Häußlein einem gelegen, als ersuchte Mr de Trelans Mghh. das gärtlein auch darzu Zukauffen oder Zulehnen, damit Er Von seinem garten durch dießes gärtlein Zu der Remise und Stallungen Kommen können.
Erkannt, sollen Frau Pfarrer Hutin und Frau Pfarrer Königin als proprietariæ dießes gärtleins Hierüber gehört und befragt werden, ob Sie solliches der Statt Verkauffen oder Verlehnen wollen ?

(f° 27) Dienstags den 22. Ejusdem [May 1742] Mr de Trelans
Herr Lohner erinnert, daß Mons. de Trelans der Hießige Lieutenant de Roy starck darauf dringe, daß seine Stallung und Remise möchte Gebauwen werden, Begehrt deßwegen außweißung, wie er sich Zuverhalten Habe. Herr Stättmeister Von Hürtigheim sagt, weilen Man die Intention gdg. Herren der XIII weiß, daß dießer Stall und Remise solle gebawen werden, gestalten die Häußer allda, auf dero befehl, Von den Herren Deputirten Zur Einquartierung, Zu dem ende gekaufft, Von dem Kauffschilling des Verkaufften Dutilischen Hauß am Elßbethen Wall gezahlt und noch 2000 fl. alß wäre er der meinung, daß mit bauen der anfang gemacht und Inzwischen damit die sach in Ordnung geht, die Erkantnus darüber, Von gnädigen Herren den Dreÿzehen an die Hand geschafft, wegen des Gärtleins aber, die sach noch Zur Zeit in Suspenso gelaßen werden könte, welchem gefolgt worden. Vid. Infra fol. 58.-b

L’acquisition du jardin est réglée par un échange entre l’abbaye de Neubourg qui vient d’acheter deux maisons voisines. La ville acquiert le jardin et cède une ancienne ruelle.

1742, Préposés au bâtiment (VII 1400)
(f° 58-v) Montags den 1. Octobris 1742. Abt und Convent des Closters Neuenburg, Mr de Trelans
Nachdeme Herr Abt und Convent Eines Löbl. Gotteshaußes Zu Neuenburg beÿ Hagenaw, auf Ratification Gnädiger Herren Räth und XXI. beÿ dero Hoff an, noch Zweÿ alte Häußer gekaufft jhren Hoff dardurch Zu Vergrößern, beÿ deren einem ein Gärtlein sich befindet, so an Mons. de Trelans des Hießigen Lieutenant de Roy bewohnendes Statt hauß stoset, und Zwischen deßen garten und neüerbauten Stallung gelegen, als seÿen nicht nur der Kauff Obiger beÿden Häußer Dato in Hießiger Contractstub Verschrieben sondern auch Zugleich ein Tausch Zwischen der Statt durch die Obere Bauherren und dreÿ des Pfenningthurns Eines und gedachter Abteÿ andern theils getroffen und Verschrieben worden, Krafft deßen die Abteÿ der Statt obgeregtes Gärtel und die Statt Hingegen der Abteÿ die beÿ abgekaufften Häußern gelegenen Von der Elisabethen Gaß hineingehenden Schlupff oder Allmend gäßel für eigen abgetretten, so daß Kein theil dem andern etwaß nachgegeben, doch solle die Abteÿ an der Von der Statt, in dem schlupff kürtzlich neüauffgeführtte Maur, die Helffte der Baukösten der Statt refundiren, als dann aber auch die helffte an der Maur haben, und das gärtlein Zu des Lieutenant de Roy Statthauß gezogen werden. vid. supra fol. 27.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient l’achat des maisons par l’abbaye de Neubourg et l’échange.
1742, Conseillers et XXI (1 R 225)
der H. Abt und Closter Zu Neuenburg erhalt die Ratification eines Kauffs und respectivé Cession Zweÿer häüßer und eines gärtleins. 568. Erstged. Zweÿ häüßer werden von dem Real Schirmgeld vermittelst 100. th. befreÿt. 581.
(p. 568) Montag d. 17. 10.bris 1742. Römer Nomine des Hochwürdigen Infulirten Abten, Priorn und Convents der Abteÿ Neuenburg Cistercienser Ordens an dem heiligen Forst beÿ Hagenau Mandatarÿ des Ehrwürdigen Patris Antonÿ Rousset Priesters und groß Kellers allda producirt gehorsambsten Memoriale und bitten, durch Welches Selbige Vorstellen, Wie daß Sie gemeiner Statt Zu lieb, umb M. de Trelans hiesiger Statt Lieutenant de Roy Remisen und Stallungen bauen Zu können, Zweÿ häüßer und ein gärtlein ane St. Elisabethen gaß gelegen acquirirt und Von diesem gärtlein und häüßern den nothwendigen platz Zu Erbauung gedachter Remisen und Stallungen gemeiner Statt gegen einem allmend gäßlein und anderen cedirt, Es seÿ auch diese acquisition und respectivé Cession den 3. 8.bris iüngst, und also in ferÿs, da Meine Herren nicht gesessen, auff hohen befehl in der Cantzleÿ Contract Stub Verschrieben die Ratification aber und reversales außgestellet Worden
Wann nun aber dieselbe, diese acquisition Zu machen, niemahlen gedacht, Viel weniger solche in der that gemacht haben würde, Wofern solche nicht Gemeiner Statt Zu lieb und M. de Trelans Stallungen und Remisen erbauen zu können, geschehen Wäre, sonsten die Statt selbsten dise acquisition mit grosem Kosten hätte thun müßen. Alß ergebet dero gehorsambstes Bitten, Meine Herren geruhen Wolten, die geschehene und allbereit Verschriebene acquisition und resp. Cession gnädig Zu ratificiren und der Reversalen haben, ob rationes allegatas, die Conditiones so viel leidentlicher zu machen, oder etwas ein Vor allemahl anzunehmen.
Erkandt, Wird die Vorgegangene acquisition und resp. Cession gedachter Zweÿen häüßer und gärtlein Obrigkeitlich ratificirt und bestättiget, mithin H. XIII. Lang und H. XV. Kornmann abgeordnet, umb die deßhalben auffsetzende Reversales also einrichten zu laßen, daß dadurch Hiesiger Statt Jurisdiction und Gerechtigkeiten kein abbruch geschehen, sondern selbiger allerdings auffrecht erhalen werden mögen.
Deputati ijdem zu Anzeigung de Bescheids.

(p. 581) Montag d. 24.ten Xbris 1742. Herr XIII.r Lang referirte, demnach Zufolg Mghh. Erkandtnuß vol 17. Hujus die von E. Hochwürdigen Abteÿ Neuenburg Cistercienser Ordens an dem Heil. Forst beÿ Hagenau, Gemeiner Statt Zu lieb, umb M. de Trelans hiesiger Statt Lieutenant de Roy Remisen und Stallungen bauen Zu können, geschehene und bereits in der Cantzleÿ Contract Stub verschriebene acquisition und resp. Cession Zweÿer Häußer und eines Gärtleins ane St. Elisabethen Gaß gelegen, Obrigkeitlich ratificirt und bestätiget, mithin Er H. XIII.er und H. XV. Kornman abgeordnet worden, umb die deßhalben auffsetzende Reversales also einrichten Zu laßen, daß dadurch hiesiger Statt Jurisdiction und Gerechtigkeiten kein abbruch geschehen, sondern selbige allerdings auffrecht erhalen werden mögen. So hätten Sie Deputati dieser Ew. Gnad. Erkandtnuß noch Zur Zeit Kein genügen leisten Können, maßen von seiten des Gotteshaußes Neuenburg geziemend remonstrirt worden, daß es dieser besagten beeden acquisitionen gar nicht nöthig gehabt, sondern solche lediglich auß deferentz gegen Ewer Gnd. gethan, die Abteÿ auch gesinnet wäre, diese Zweÿ häußer abbrechten zu laßen umb damit das Vorhin erkauffte hauß so dem Real schirmgeld schon unterworffen, Zu vergrößern, welches Sie ein ansehnliches Kosten würde, dahero Verhoffen derselben Herr Prælat Prior und Convent, es werden Ew. Gnd. hierinn ein geneigtes einsehen haben, und auß oballegirten motivis die Abteÿ leidentlich tractiren, und gegen Erlag eines gewißen ein vor allemahl Zu bezahlenden quanti selbige obiger acquisitionen halber Von bezahlung des Real Schirmgelds hochgeneigt befreÿen. Dieses Real schirmgeld, weilen obbesagte Zweÿ Häußer und Gärtlein vor 1750. lb. d. erkaufft worden, belieffe sich jährlichen ad 10. fl. 5 ß davon aber das Gärtlein so Gemeiner statt cedirt worden abzuziehen wäre, welche 10 fl. 5 ß die abteÿ Neuenburg dannoch mit Ein hundert Thaler in baarem Geld ein Vor allemahl auß Zu Kaufen und abzulaßen Ew. Gnad. anofferiret.
Wann nun Ew. Gnad. in erwegung Ziehen, daß besagte Abteÿ Neuenburg diese Zweÿ Häußer Und Gärtlein, wie oben gedacht, mehr Zu gunsten Gemeiner Statt und auff Zusprechen der Hochverordneten Oberen Bauherren, alß Zu ihrem eigenen nutzen acquiriret, und Gemeine Statt, ja das quæstionirte Gärtlein allerdings gratis bekommen, welches doch Vor ein Liebhaber beÿ 400.fl. werth ist, also wird Zu Ew. Gnd. hocherleüchteter dijudicatus anheim gestellt, ob dieselbe geruhen wolten, auß oballegirten umbständen, dem remonstrirenden und supplicirenden Gottes Hauß Neuenburg in seinem petito auff obigen fuß der Ein hundert thaler Vor den außkauff und die befreÿung des Real schirmgeldts mehrged. Zweÿer häußer zu willfahren, einfolglichen denen Deputirten die hände Zu eröffnen den Contract in Ew. Gnad. Contractstub auff besagte Weiß vorzunehmen, wodurch Ew. Gnd. Jurisdiction und Gerechtigkeiten im gerigsten nicht lædirt wird. puncto der Einlogirung besagter Zweÿer häußer hat es seiner richtigkeit, und werde die Deputirte sich dißfalls die nöthige Reversales geben laßen.
H. XV. Kornmann bekandte sich Zu der Von H. XIII. Lang abgestattete relation und hatte derselben nichts beÿzusetzen.
Hierauff wurde nach gehaltener Umbfrag Erkannt, wird das Von der Abteÿ Neuenburg gethane Oblatum, Vor den Außkauff und die befreÿung des Real Schirmgeldts obgedachter Zweÿer häußer ein vor allemahl Ein Hundert Thaler zu bezahlen Obrigkeitlich angenommen und ratificirt, mithin denen Herren Deputirten committirt die Contract Verschreibung auff besagte weiß in allhiesiger Cantzleÿ: Contractstub Vorzunehmen, und dahin besorgt zu seÿn, daß die benöthigte Reversales Zu erhaltung Mghh. Gerechtigkeit, Von mehrged. Abteÿ Neuenburg außgestellt werden.
Deputati iidem zu anzeigung des bescheids.

Le plancher de l’orangerie est remplacé par un nouveau.

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
(f° 45-v) Dienstags den 12. ejusdem [Octobris 1744] – Mr de Trelans
Herr Lohner proponirt, daß Mons. de Trelans der hießige Lieutenant de Roy einen Neuen Boden in seiner Orangerie Verlange, Indeme der alte schon gantz Verfault. Erkannt, solle gemacht werden.

Le lieutenant de roi de Lort demande de construire un étage supplémentaire sur les remises à gauche de la cour, de modifier des cheminées à la française et des fenêtres dans la maison.

1764, Préposés au bâtiment (VII 1411)
(f° 33) Mittwochs den 4. Julÿ 1764. Augenschein eingebommen – M. De Lort Lieut. de Roy
In der Elßbethengaß im Hotel du Lieutenant de Roy, berichtet H. Werber es Laße M. Delort der jetzige Lieutenant de Roy Mgg. ersuchen noch ein Stockwerck über die remises im hoff Linckerhand Zu bawen in dem hauß aber etliche frantz. Caminer Zu veränderen, Neue fenster und Gipß decken Zu machen, und das hauß auß Zuweißen. Erkannt, Soll gemacht werden.

Dessins de l’hôtel du lieutenant de roi, dressés par Pierre Valentin Boudhors

1775, AMS, cote 1 PL 434
Plan und Façade das thor des Hotels so edessen durch den H: Lieutenant du Roy der Stadt Straßburg bewohnet, betreffend.
N° 1, 2, 3, 4, 5, 6, et 4 ist der Plan im Rez de Chaussée dieses thors.
N° 8, 4 und 7 ist die Flucht des Giebels von dem Haus de Mademoiselle de Marclesie.
In dem Thor pfeiler 4, 3, 2, 6 und 7 befindet sich auf ungleiche tiefe einbegauen auf der Seit de Mademoiselle de Marclesie Erstlich ein Bakofen mit A. Zweitens ein S.V. Secret mit B samt einer Thür mit C. bezeichnet.
Im ersten Stok in den Winterlager dieses Thors ein 2.ten S. V. Secret samt einer thür im Giebel mit D und eine Steeg welche auf einem bühnlein führet mit D bezeichnet.
P. Nota, die Thür F befindet sich würcklich Zugemauert. Boudhors, architecte

Profil de la holandoise prise par la ligne AB (1 PL 435)
Plan partiel de la façade et du rez-de-chaussée de l’Hôtel du Lieutenant du Roi, rue Sainte-Elisabeth (1 PL 436)
Plan concernant l’intérieur de l’Hôtel du Lieutenant du Roy (1 PL 437)
Plan du souterrain de l’Hôtel du Lieutenant du Roy (1 PL 438)
Façade de l’Hôtel du Lieutenant du Roy du côté de la rue Sainte-Elisabeth (1 PL 440)
Hôtel du Lieutenant du Roy, façade de l’orangerie et de l’holandoise à faire au jardin de Monsieur de lord (1 PL 441)

Les préposés adjugent au rabais un mur dans le jardin

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
(f° 213-v) Dienstags den 3. Aprilis 1781. – Hâtel de M. Delort lieutenant du Roy p° Garten: Maur
Weiter wurde Zur Versteigerung au Rabais der hinten an M. Delort, lieutenant du Roy Garten aufzuführenden Maur um dieselbe den Plans und Devis gemäs meisterhaft die verfertigen geschritten. Die Verfertigung derselben wurde zur Versteigerung angesetzt vor 450 fl. Und wurde solche Mr Marx Sporer, dem Maurer als wenigst forderndem auf zu führen überlaßen gegen Bezahlung 360 Gulden, vidé Devis und Plans so unterschrieben worden

L’inspecteur des bâtiments Boudhors présente la facture du mur construit par le maître maçon Nagel entre le jardin de M. Delort et celui du professeur Fried par adjudication au rabais.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
(f° 115) Dienstags den 8. Junii 1784 – Hôtel de M. Delort
Herr Bau Inspector Boudhors producirr Aufnahm Schein einer aufgeführten Maur Zwischen del Garten an dem Hôtel von M. Delort und Herrn Prof. Fried Garten, so durch Adjudication au Rabais vom 23. Septembris 1783 Herrn Rathh. Nagel, dem Maurer aufzuführen überlaßen worden, vor 220 Livres, woran Löbl. Stadt die Helfte zu zalen mit 110 Livres. Erkannt, bezalung.

Sommaire du dossier sur la transformation de l’hôtel du lieutenant de roi en hôtel prétoral (AMS, cote VI 583)
Series actorum concernant l’hotel Prætoral rue Ste Elisabeth

  • (1) 1785. 19. novembre – Proposition originaire de M. les Directeurs des batimens pour l’établissement d’un hotel Prætoral dans l’hotel du lieutenant de roy, joint a) soumission du S. Martin, b) devis estimatif par le S. Boudhors, c) soumission du S. Klotz
  • (2) 1785. 31. décembre – Avis de la deputation œconomique sur la Proposition et sur la soumission troc pour troc annoncée verbalement par le Sr Boudhors. Décret rendu en conséquence.
  • (3) 1786. 16. janvier – Soumission et garantie par ecrit du Sr Boudhors pour un soumissionnaire anonime
  • (4) eod. – Lettre à M. le M.al de Segur expediée en date du 11 janvier pour demander son autorisation.
    (5. 6. 7. 8. 9. 10.) 1786. 13. février – Deux reponses du Ministre du 23 et 31. janvier
    Soumission du S. Nagel produite, observation par écrit de M. le Préteur royal sur les difficultés a eclaircir, avis de la deputation œconomique. Décret donné en conséquence et nouvelle lettre au Ministre en date du 18. en lui envoyant la soumission du Sr. Nagel.
    (11. 12.) 1786. 8. avril – Lettre de M. le préteur royal de Paris du 31. mars par laquelle il renonce au projet du nouvel hotel. Réponse du Magistrat du 10 avril et proposition de vendre aussitôt l’hotel du lieutenant de Roy.
  • (13. 14) 1786. 24. avril – Réponse de M. le Preteur pour la vente par adjudication du 16 et 19. avril.
  • (15) 1786. 29. avril – Rapport en conséquence à M.M. les XXI pour faire ordonner le decretum alienandi quod Et*
  • 1786. 26. juin – Rapport de M. M. les directeurs des batimens sur le resultat des trois enchères porté à 49.200 L. 6 Surmise de 1200 L. par le S. Nagel. Nouvelle proposition pour l’établissement d’un hotel Prætoral, plans nouveaux, devis détaillé et soumission du Sr Nagel du 30 juin, avis de la deputation œconomique en faveur du nouveau projet et decret a la suite de la soumission.
  • 1786. 1° juillet – Rapport aux XXI pour faire revoquer le decretum alienandi et les enchères qui s’en sont ensuivies et autoriser la nouvelle destination.
  • 1786. 14. août – Rapport de M. M les directeurs des batimens sur differens changements et additions proposés par l’Entrepreneur pour debouter l’entrepreneur de sa demande.
  • 1786. 25. septembre – Lettre du Ministre pour lui rendre compte que la soumission du Sr Nagel a été acceptée aux conditions originaires de la cession de l’ancien hotel.
    Avance de 20. M. L. au Sr Nagel contre hypothèque sur l’hotel cedé, vid: plus bas 4. decembre
  • 1786. 4. decembre – Nouvelle avance de 10. M. L. octroyée à l’Entrepreneur sous caution bourgeoise.
  • Eodem – Denonciation de M.M. les directeurs des batimens que n’ayant point de caves établies dans le nouveau projet on pourroit en établir une dans le jardin . Decret pour demander des éclaircissements, plans et devis.
    1786. 30. décembre – Réponse de M.M. les directeurs des batimens joint plans et devis et projets relatifs aux caves à établir. Avis de la deputation œconomique et soumission du S. Nagel agréé en conséquence à 11.200 L.
  • 1787. 26. mars – Denonciation de M.M. les directeurs des batimens que les caves projettées ne peuvent s’établir sans pilotage, décret à ce sujet.
    Requête de la veuve Nagel pour une avance de 6000 L.
  • 1787. 28. avril – Rapport de M.M. les directeurs des bâtiments concernant les motifs de la suspension des travaux de la part de la veuve de l’Entrepreneur – déclaration par écrit de celle-ci et demande aux fins d’être déchargée de l’Entreprise d’après son impuissance à y satisfaire – votum de M. Fischer
  • 1787. 5. may – Avis referé par la deputation œconomique sur le demande ci-dessus de la veuve Nagel et decret arreté en conséquence qui enjoint à lad. Entrepreneur de satisfaire aux Engagemens de la soumission, et charge M. M. les directeurs des bâtiments d’y veiller – votum de M. Turckheim
  • 1787. 23 juin – Rapport de la deput. œconomique sur deux notes de M. M. les directeurs des bâtiments, la première remise aux actes le 8. juin contenant la déclaration définitive de la veuve Nagel, cette note est accompagnée d’une requête de la V. Nagel pour être déchargée de l’Entreprise, 2° du calcul sommaire de la succession de son mari, et 3. et 4. des décrets insinués recement à la veuve pour la continuation du batiment. La 2° note produite le 22. juin a pour objet de proposer la reunion de cette Entreprise avec celle des casernes aux Ponts couverts, soumission du Sr Klotz signée le 20 juin pour entreprendre l’un et l’autre bâtiment moyennant 256.000 L.
    Etat estimatif des ouvrages du corps des casernes projetté, Etat porté à 226.324 L. Vota par écrit de M. M. de Dietrich, Lemp, Turckheim et Fischer.
    Arrêté des trois chambres du 23. juin de poursuivre la veuve Nagel après communication préliminaire à M. le Préteur.
  • 1787. 9. juillet – Rapport de la deputation qui a conféré avec M. le Preteur et ordonne en conséquence la vérification des calculs et une visite et Estimation d’Experts.
    1787. 13 et 16 juillet – Deput. œconomique, instruction tracée aux Experts, et nomination des Sr. Dixnard, Müller, Gruber, Arnold et Sontheim
  • 1787. 27 août – Lettre de M. le Preteur a M. l’Ameistre regent produite aux chambres le 27 août par laquelle M. le Preteur declare renoncer en ce qui le concerne au nouvel hotel, cette renonciation est acceptée et M. l’ameistre regent prie d’en remercier M. le Préteur.

Cahier des charges pour construire par entreprise le nouvel hôtel prétoral rue Ste Elisabeth selon les plans et les conditions retenues (terrassement, travaux du tailleur de pierres, du plâtrier, du menuisier, du serrurier, du vitrier, du peintre, du sculpteur et du décorateur). Les pilastres en plâtre de la salle à manger auront des chapiteaux ioniques, ceux de la grande salle de compagnie des chapiteaux corinthiers (article 10). Les cheminées à la française seront surmontées de miroirs (article 11). Les passages dans les deux cours et dans la basse-cour setont pavés en pierre de la Kinzig (article 13). Les travaux seront exécutés d’après les plans en employant dans la mesure du possible les matériaux de démolition. Les travaux supplémentaires qui pourront être nécessaires seront payés au tarif ordinaire. L’entrepreneur sera rétribué par la cession de l’ancien hôtel prétoral dont il entrera en jouissance dès que le nouveau bâtiment sera terminé. C

Devis der Maurer: Grund: Steinhauer: Gipser: Zimmer: Schreiner: Schlosser: Glaser: Mahler: Bildhauer: Ausstreich und sonst Arbeiten so löbl. Stadt zu Einrichtung des Prætorat mit innbegriff der brauchbaren Gebäuden des hôtels des gewesenen Königs Lieutenant nach beÿgelegten Planen und Conditionen dieses durch eine Haupt Entreprise erbauen zu lassen willens ist.
Wie folgt
1.ter. Art. Maurer Arbeit
Der Übernehmer soll das zur Ausführung dieses Plans nöthige und nicht löbl. Stadt gehörige hauß auf seine Kösten laut seiner Soumission acquiriren und den Plan in allen Theilen nach der Länge, Breite, Form, façon und Stock Höhe der Durchschnitte bewerckstelligen, wie auch alle façade Mauren nach der Dicke, wie die alten façade Mauern so stehen bleiben, aufführen lassen.
2.ter. Art.
Alle Fundamente der samtlichen neuen façaden sollen bis auf den soliden boden gegraben und nach der erforderlichen tiefe und dicke mit gutem Gemäuer aufgeführt werden. Unter das Gebäud gegen der Gaß links dem Portal sollen, nach der Tiefe der würcklichen Keller, neue Keller ausgegraben und gedrähmt werden.
Alle neu aufzuführende Façade-Mauren sollen unten mit steinern Socles auf die Höhe, wie es in den façaden gezeichnet, gemacht werden. Der socle an den alten façade-Mauren, so gebraucht, soll mit blatten formiret werden. Alle neue Fenster-Gestelle sollen nach der Größe der alten eingerichtet, und alle Thüren der Façaden sollen von sauber gearbeitene Haustein nach der Größe und Weite wie sie im Plan gezeichnet, gemacht werden. Alle Fenster-Bänck sollen von quader nach dem Profil, so dem Entrepreneur gegeben, ausgearbeitet werden. Die Gewänder und Stürtz der Fenster sollen von sauber gearbeiteteten Werckstückern gemacht werden und in das Mittel der Höhen eines jeden Fenster-Gewands soll ein Binder ebenfalls von Werckstückern gesetzt werden. Über die Fenster sollen die nöthige Bögen so wohl über Stürtz als Kleif mit einem halben oder gantzen Stein, wie es der Platz erlaubt, gesprengt werden. Die dreÿ Thoren in der basse Cour sollen massif von Quader, und die bögen en arriere Vousure auf die gantze Mauer-dicke nach der besten Coupe und Zeichnung, so ins Große davon gegeben wird, gemacht werden. Das Hauptthor gegen der Elisabethen Gaß, so in der façade gegen gemelter Gaß gezeichnet ist, soll ebenfalls auf die gantze Mauer-dicke und, nach den Profilen, so dem Entrepreneur gegeben werden, auf das sauberste Haustein mit einer arriere vousure verfertigt werden. Alle Riegel-Wände im Rez de Chaussée des gantzen Plans, auf welche im 1.ten. Stock wieder Riegel-Wänd zu stehen kommen, sollen mit einem liegenden Riegel-Stein, und die übrige Riegel-Wänd der Planen mit einem aufrechten Stein ausgemauert werden. Die Scheid-Mauren des rez de Chaussée und 1.ten. Stocks sollen, nach der Dicke, wie im Plan gezeichnet gemacht und aufgeführt werden. Alle Streiffböden der nun aufzubauenden Theile sollen den balken oben eben ausgemauert werden. Alle angebrachte Feuer-Herde, Kamine, Nichen und sonst Feuer-Arbeiten sollen nach der vorbeschriebenen Feuer-Ordnung und nach erforderlicher Größe gemacht werden. Die Backöffen in den Küchen und Offices, das Herd und Rechaux-Gemauer soll nach vorbeschribener Proportion gemacht werden. Das große und die dreÿ kleinen Steegen-Häußer, die Küchen, wie auch die beeden Garde Mangers sollen mit steinernen Blatten belegt und der Speis-Saal mit weis und rothen Carreaux samt Friesen nach einem gegebenen Dessin geblattet werden. In dem Giebel der Durchfahrt sollen die nöthige S. V. Secret-Röhre von oben herab in die Secret-Fosse, welche gewölbt werden soll, mit von Erd gebrannten Röhren hinabgeführt werden. Die 2. erstern Tritte der großen Steeg, wie auch die im Plan gezeichnete Antritt der 3. kleinern Steegen im Rez de Chaussée und die Thüren im Hof und gegen den Garten sollen von Haustein seÿn. Alle Riegelwänd des neuen Gebäuds der basse-Cour sollen mit einem liegenden Riegelstein ausgemauert, die Postamente der Pfosten sollen von Haustein, die Fundamente dieses Gebäuds der basse Cour nach erforderlicher Breite und Tiefe, die Giebel nach erforderlichen Höhen, Länge und Breite des Gebäudes verfertiget, und soll auch in diesem Gebäud des basse Cour eine S. V. Secret-Fosse gemacht und gewölbt werden.
[…]
14.ten. Art. Conditionen
Endlich und zum Beschluß sollen alle so wohl im Plan gezeichnete als sonst Arbeiten, so dem Entrepreneur in den verschiedenen Zeichnungen gegeben, meisterhaft verfertigt werden. Demselben soll erlaubt seÿn, alle brauchbare Materialien und sonst, was von der Demolition herrührt, wieder zu employren. Und sollte wider alles Vermuthen in diesem Bau Arbeiten vorfallen, oder dem Entrepreneur befohlen werden, welche weder in den Planen gezeichnet, noch in disem Devis beschrieben, so soll der Übernehmer nicht berücksichtigt seÿn, mehr für dieselbe zu begehren, als den Preis, des Stadt-Tarifs, es seÿe in Arbeiten, wie es wolle. Für alle hier beschriebene und in den Planen gezeichnete Arbeiten soll dem Übernehmer das jetzige Prætorat hauß, mit allen Rechten und Gerechtigkeiten samt allem, was in demselben löbl. Stadt gehörig, als ein Eigenthum /.sobald das nun zu erbauende Prætorat hauß eingerichtet seÿn wird./ für die völlige Bezahlung überlassen werden.
Demselben soll erlaubt seÿn, so bald dieser Devis gehörig confirmirt, das in der Kalbs Gaß gelegene Prætorat-Hauß als sein Eigenthum anzusehen, mit der ausdrucklichen Bedingung, daß dasselbe ihm nicht eher eingeraumt werde, bis das neue bewohnt seÿn wird, welches neue Gebäud er bis Ende des Monaths Maÿ Sieben Zehen Hundert Acht und Achtzig in bewohnbaren Stand zu stellen hat.
Unterschriben Boudhor, architecte, mit Handzug.

Les Trois Chambres secrètes évoquent le 19 novembre 1785 la proposition d’aménager l’ancien hôtel du Lieutent de Roi en hôtel du préteur royal et les soumissons du marchand Claude Martin et du maître maçon Sébastien Antoine Klotz (voir les Préposés au bâtiment 1785, f° 373 v°). La Chambre d’économie déclare le 31 décembre 1785 que le principe d’adjudication au rabais qui s’applique aux casernes ne saurait connvenir aux travaux pour construire le nouvel hôtel prétoral dont les frais seront compensés par la cession de l’ancien hôtel. La commission reçoit la soumission du maître maçon Klotz ainsi que que celles d’autres maçons qui proposent des améliorations. Les Chambres chargent l’inspecteur des bâtiments Boudhors de faire de nouveaux plans en évitant tout luxe superflu. Paul Joseph Schrœtter fait une commission pour 88 000 livres qu’il est possible de ramener à 80 000 livres si l’entrepreneur est déchargé de certains travaux (colonnades, miroirs, lustres). Les Chambres décident d’écrire au ministre et au préteur royal.

1785, Trois Chambres secrètes (4 R 85 Drei Geheimen Stuben)
Samstag den 19. Novembris 1785 – Vorschlag, die Wohnung des H. Præt. regii in das in der Elisabethengaß gelegenen löbl. Stadt zuständige bisherige hôtel du Lieutenant de roi zu transferiren, dasselbe zu diesem neuen bestimmung einzurichten, das damalige Prætorat hauß aber dem Entrepreneur dieses gebäudes in Zahlung zu überlaßen, wird Mghh. samt Plan und Devis vorgelegt, vorläufig aber Zur nähern Untersuchung an E. hochansehnl. Œconom. Deputation verwiesen.
(p. 113) Soumission des H Martin des handelsmanns
(p. 114) Soumission Sebastian Anton Klotz des Maurermeisters (p. 111-116)

(p. 130) Montag den 31. decembris 1785. – Bedacht E. hochansehene deputation die vorgeschlagene Einrichtung eines Prætorat Hotels in der St Elisabethen gaß betrefend wird confirmirt, und dieser wegen an dem königl. H. Ministre zu schreiben verordnet
Es ist E. G. den 19. Vorigen Monats von Seiten der hoch und wohlverordneten Hh. Oberbauherren den Vorschlag Vor Augen gelegt worden, daß nunmehro löbl. Stadt zu dero Disposition anheim fallende bisher von dem H. Lieutenant de roy in besitz gehabte hôtel in der Elisabethen Gaß zur jeweiligen Wohnung eines H. Prætoris Regii einzurichten, das nunmalige Prætorat haus aber wieder zu veräußern, dieser Vorschlag würde mit vorläufig aufgesetzten Planen und Devis und zweier verschiedenen eines theils von Sr Claude Martin, andern |p. 131] theils von Meister Sebastian Antoni Klotz über sothane Einrichtung eingegebenen soumissionen begleitet.
Obschon zwar aus mehrere damalen schon angeführten beweg gründen E. G. sich geneigt bewiesen den Vorschlag überhaupt angesehen, zu genehmigen und in sofern es ohne allzugroße beschwerde löbl. Stadt finanzen geschehen könne zu befördern, so haben dennoch E. G. in dem Innhalt selbst der vorgelegten Submissionen besonders in Ansehung der mit der dermaligen zufälligen Einrichtung eingeflochtenen general übernahm des Casernen baues verschiedene bedencklichkeiten einzusehen geglaubt, dahero sich veranlaßt erachtet, die nähere Untersuchung des Vorschlags und der Conditionen an Ein hochansehnlichen œconomischen Deputation zu verweißen.
Eine hochansehnliche Deputation welche sich einige Tage nachhero versamlet, hat sich sogleich diesem Auftrag unterzogen, vorläufig aber nach Erwägung samtliche Umstände zu einem als von E. G. selbst schon genehmigten Satz angenommen, daß falls die vorgeschlagene Einrichtung ohne allzugroße beschwerde des gemeinen Säckels bestritten werden könnte, überwiegende beweggründe Vorhanden dieselbe zu befördern, die Wohnung eines jeweiligen H. Prætoris regii aus dem durch so auffallende Unbequemlichkeiten unangenhemen Prætorat haus in ein anständiger einzurichtendes hôtel zu verlegen und dem damaligen H. Prætori regio bei dieser gelegenheit einen beweis der Achtung und der Verbindlichkeit zu geben welche sich derselbe durch soviele und wichtige löblicher Stadt geleistete Dienste erworben.
In Ansehung der vorgeschlagenen Conditionen aber [p. 132] vereinigte sich vors erste E. hochansehnliche Deputation dahin 1° das zwischen der in Frage stehenden Einrichtung eines hotels und der Entreprise der zu erbauenden Casernen nicht die geringste Verbinung seÿe, daß in Ansehung dieses letzeren baues unter keinem Vorwand von dem einmal fest gesetzten Principio der Versteigerung au rabais abgewiesen werden könne, folglich daß beede auf eine vereilige Convention dieser entreprise wegen beruhenden Soumissionen auf sich und ohne acht zu lassen, 2° daß auf der strengen Regul nach weder die Einrichtung und Erbauung eines neuen Hôtels, noch die darauf folgen sollende Veräußerung des dermaligen Prætorat Haus anders als durch öfentliche Versteigerungen Platz haben solle, 3° daß aber da zu befürchten das alte Hôtel bliebe löbl. Stadt lange Zeit beschwerlich, gebe zu anderwärtigen besprüchen Anlaß, oder könne nur mit allzugrosem Verlust an Mann gebracht werden, dahero zu wünschen, daß man sich vorläufig eines Käufers versichern und die aus dem Erlöß zu hoffende Entschädigung berechnen zu können in Stand seÿn möge, man in diesen besondere Umständen in etwas von dem general principio abgehen und den fernern offerten des einen oder anderen submittenten Gehör geben könnte, wofern dieselben durch billige berechnungen, die Übernahm des alten Hotels in Compensation der baukösten des neuen also vorschlagen sollten, daß das Interesse löbl. Stadt dabei allerseits behauptet, von dem Casernen bau aber gänzlich abstrahirt werden könne.
Eine hochansehnliche Deputation hielte sich um so mehr bei der erstern berathschlagung an diesem beschluß und vorläufigen Versuch, als man aus dem mündlichen bericht eines der Hh. Oberbauhh. Anlas gehabt zu vermuthen, daß vielleicht Maurer Meister Klotz geneigt seÿn möge, sich zu der [p. 133] gleichen billigen bedingnußen zu verstehen.
Die in Gefolg deßen gepflogene Unterhandlungen, die Meister Klotz und verschiedenen andern Maurer Meister an die hand zu gebende Erläuterung, auch verschiedene an dem Plan selbst vorgeschlagene Verbeßerungen und das Stillschweigen der Submittenten haben E. hochansehnliche Deputation einige Zeit außer Stand gelaßen einen endlichen Schluß in diesem Geschäft zu faßen, als endlichen hochdenselben gestrigen Tags einerseits die Submission eines genannten Schrötters Maurer Meister vorgelegt worden welche aber als zu beschwerend und dem objecto wenig angemeßen gefunden, dahero auf sich gelassen worden, anderseits legte Herr Bau inspector Boudhors die verbeßerten neweren von H. Præt. reg. wie H. inspector angegebenen unabänderlich genehmigten Plans vor, und erklärte daß er Von Seiten eines dermalen annoch ungenannten bauverständigen autorisiret seÿe, Mghh. anzubieten die nach dem devis und Plan vorgeschriebene Einrichtung des newen Hotel gegen zu erfolgender Übergab des dermaligen Prætorat haußes samt Zugehörden zu übernehmen, ohne daß löbl. Stadt im Fall seÿn sollte ferner etwas aus löbl. Stadt Cassa Zuzusetzen, sondern sich der Aufwand der Vorgeschlagenen Einrichtung mit dem Werth des zu überlassenden immobilis gäntzlich compensiren solle. Wann nun Gghh. diesen Vorschlag der Abschatzung der Bau und acquisitions Kösten das neue Hôtel betreffend angemeßen, auch in beziehung auf die gegenwärtige lage löbl. Stadt finanzen nicht beschwerend, auch in sofern der Verkauf des alten hôtels dadurch versichert, Vortheilhaft geschienen, das sacrificium welches löbl. Stadt zum behuf dieses Projects angerechnet werden mag, einig in dem Werth eines ihr ohnversehen anheimgefallenen Gebäudes und [p. 134] enclos bestehet, als hat E. hochansehe E. Deputation den Gesinnungen E. G. angemeßen erachtet dieser Proposition in soweit Gehör zu geben in wie weit die Anlage selbst eines neuen Hötels, die Veräußerung des dermaligen und die diesfalsige bereitwilligkeit Mghh. vorläufig durch den königl. H. Ministre genehmigt, gutgeheißen und ein löbl. Magistrat auser aller Verantwortung gesetzt worden seÿn wird. Diese Ansuchung, an das Ministerium scheint um so anständiger als das der damalige Prætorat hauß, auf ausdrucklichen befehl von hof acquirirt und es löbl. Magistrat übel aufgenommen werden könnte ohne hohe genehmigung anderwärts damit zu disponiren, das heutige Vorhaben auch keinen Schwierigkeiten und wesentlichen Einwandungen unterworfen seÿn mag. Es geht demnach der hochansehnl. Hh. Deputirten Gutachten dahin vors erste dem Königl. H. Ministre von der vorhabenden Verlegung des Hötels und deren Umständen geziemenden bericht abzustatten, und deßen hohe approbation einzuholen. Sofort und einstweilen die Hhl. Oberbauhh. anzuweisen und zu autorisiren die von H. Boudhors nahmens eines zu benennenden Übernehmers geschehene Submission auf obangeregten Fuß der gegenseitigen gäntzlichen Compensation derer beeden Hôtels anzunehmen und zu verzeichnen, doch also das dieselbe erst als dem von löbl. Stadt Verbindlich werden könne, nachdem die Plans von H. Præt. Reg. genehmigt und unterschrieben, ein sich darauf beziehender bestimmten Devis aufgesetzt von dem Entrepreneur recognoscirt und nach vorgehender nähern Untersuchung von Mghh. der drei geheimen Stuben obrigkeitlich ratihabirt seÿn wird in Ansehung der Ausführung [p. 135] auch die genehmigung des königlichen H. Ministers eingetroffen seÿn wird.
Nach angehörten votis Hh. general advocaten Mogg und Holdt welche sich auf den bedacht bezogen, nachdeme auch H. advocat Fischer seines orts beÿgesetzt, daß das geschäft dermalen ein anderes ansehen gewonnen, welches Mghh. bewegen kann dem project vorgeschlagener maßen die hände zu bieten, doch bleibe das bedencken übrig ob die mündliche versicherung des H. Boudhors hinlänglich seÿe um diesorts darüber einen endlichen entschluß zu faßen, und wirkliche Vorschritte zu wagen, was die durchführung selbst betrifft, seÿe besonders darauf zu sehen, das die plans auf alle fälle paßend eingerichtet werden, dabeÿ aber aller überflüsige luxus vermieden werden möge, übrigens seÿe die heutige resolution dem H. Prætori regio zu berichten und könte ihme anbeÿ in geziemenden termins insinuirt werden, das Mhh. besonders aus gefälligkeit gegen ihn und schuldiger Erkennlichkeit vor geleistete diensten dazu bezogen worden, dieses auch früher geschehen wäre, wenn der ordentliche Weg wäre eingeschlagen worden.
Wurde vermittelt gehaltener Umfrag per unanimia dem referirten bedacht beÿgestimmet, der vorläufige bericht an dem königl. H. Ministre verordnet, und die Hh. Deputirten ersucht, dises resolutum dem H. Prætori regio zu communiciren.

(p. 136) – Meister Schröders Submission das Prætoral hôtel betreffend
Die von Meister Paul Joseph Schrötter Maurer und Steinhauer allhier eingegebene bei Er. hochansehnl. Deputation producirte und in vorstehendem bedacht angeführte auf sich zu laßende submission war folgender Inhalts
G. G. Hh. Wir Endes unterschriebener burger und Maurer Meister allhier erbieten uns unterthänigst an den wircklichen Hotel Ihro Excellence Herrn Prætoris regii nebst den samtlichen Öfen, Caminen, Suporten und Spiegel, so zu gemelten hôtel gehörig seÿnd um eine Summa von sechzig taußend Livres anzunehmen und die Arbeit, so in dem hôtel des nun aufzubauenden Prætoriat nach Plan und Devis gemäß zu verfertigen um eine Summ von Acht und achtzig taußend Livres.
Wollten aber unsere gnädig gebietende Herren das wirckliche Prætoriat hauß an sich behalten und die Colonat und Communications gäng darüber an dem hintern Gebäude, wie auch die Spiegel, Suporten und Lustres, die in dem Devis beschrieben seÿnd, die Entrepreneurs davon zu befreÿen, so erbieten wir uns die sonsten in dem Devis und Plan bemerckte Arbeiten in gutem und Meisterhaftem Stand zu verfertigen um die Summ von achtzig taußend Livres.
Strasburg den 13. Decembris 1785.
Ist unterschrieben Paul Joseph Schrötter Mauer und Steinhauer Meister.

Les préposés au bâtiment font lire en novembre 1785 un devis du sieur Martin qui propose de transformer l’hôtel du lieutenant de roi en hôtel prétoral moyennant 76 000 livres tournois en livrant les nouveaux bâtiments en 1787. Le paiement consistera à lui céder l‘ancien hôtel prétoral une fois le nouveau livré et à lui payer en sus 15 000 livres. L’inspecteur des travaux Boudhors expose qu’il est nécessaire de faire des travaux dans l’ancien logement du lieutenant de roi, qu’il faut prendre en compte qu’il se trouve dans une rue où il est difficile de se rendre surtout l’hiver et que la cour est trop petite pour y ranger plusieurs carosses. Les préposés au bâtiment le chargent de faire un rapport. Le maçon Sébastien Antoine Klotz propose de faire les travaux moyennant un rabais d’un cinquième. Les préposés renvoient l’affaire aux trois chambres secrètes qui devront décider si les travaux se feront, s’il faut les attribuer à l’un ou à l’autre des soumissionnaires ou les adjuger au rabais.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
(f° 373-v) Dienstags den 8. Novembris 1785 – Hôtels du Lieutenant du Roy et du Prétoriat
Lectum Eine von M Martin übergebene schriftliche Submission ausweis deren Er das bisherige Hôtels du Lieutenant du Roy dem würcklich antworfenen Plan nach Zu einem Hôtel du Prétoriat nach einem von Löblicher Stadt Zu regulirenden Devis vor eine Summ von 76.000 Livres in das Werck Zu stellen übernehmen wolle, Wobei Er alle Arbeiten als Maurer, Steinhauer, Glaser &c und Anstreich Arbeiten auf seine Kösten durch hiesige Meister verfertigen Zu laßen und das Bauwesen bis Johannis Baptistæ 1787. zu vollführen und die Schlüßel Löblicher Stadt ein zu händigen, unter folgenden Conditionen verspricht.
1° daß alle alte Materialien von den projectirten Gebäu Ihme verbleien,
2° daß Ihme von Löblicher Stadt an Zahlung der Arbeiten das würkliche Pretoriat Haus mit allem, was darinn Löblicher Stadt gehörig, als ein Eigenthum, solbald das neue in bewohnbaren Stand gestellt ist, abgetretten word, dagegen Er annoch Löblicher Statt Fünfzehen Tausend Livres, sobald Ihme besagtes Gebäu eingeraumt seÿn wird, bar zu erlegen habe,
3° daß Ihme Löbliche Stadt die Arbeiten des Zu erbauenden Casernen Baus in dem Quartier du Pont Couvert (…)
Lectione factâ legte Herr Bau Inspector Boudhors die projectirte Plans, wie das Hôtel, so bishero der Lieutenant du Roy in Besitz hatte, und sehr baufällig sich befindet eingerichtet werden könte.
Nachdeme nun Erwogen wurde, daß künfftighin der jeweilige Lieutenant du Roy nicht mehr in natura Zu logiren, mithin deßen bisheriges Hôtel Löblicher Stadt Zur anderweitern Disposition überlaßen wird, da aber das Hôtel du Prétoriat so beschaffen, daß Zu besorgen, daß in demselben von Zeit Zu Zeit Reparationen und Veränderungen darinnen müßten vorgenommen werden, daselbe auch in einer Gaß gelegen, wo die Zugänge besonders Winterszeit sehr unbequem, und da annoch der Hoff Zimlich klein, also daß, wann sich einige Kutschen darinn befinden, die andern in der Gaß müßen stehen bleiben, und da in derselben eben Zwo Kutschen einander ausweichen können, gar oft geschiehet, daß bei Regenwetter auch Standts Personen in der Gaß im Regen auszusteigen sich genöthiget sehen, so wurde erachtet, daß der Vortrag des bisherigen Hôtel du Lieutenant du Roy zum Prétoriat einzurichten, letzteres aber zu veräusern, in Überlegung Zu Ziehen verdiene, daher wurde Erkannt, Seÿe durch Herrn Bau Inspector Boudhors über die Einrichtung den vorgelegten Plans gemäs ein Devis explicatif und estimatif zu verfertigen, sofort die gantze Sach Gnädigen Herren der drei geheimen Stuben durch einen schriftlichen Rapport Zu Hoch dero Weitern Verordnung geziemenst vorzutragen.

(f° 377-v) Dienstags den 15. Novembris 1785 – Hôtels du Lieutenant du Roi et du Prétoriat
Herr Bau Inspector Boudhors producirt einen nach den, den 8. hujus vorgelegten Plans, wie das bisherige Hôtel du Lieutenant du Roi zum Prétoriat eingerichtet werden könte, verfertigten Devis.
Zugleich wurde auch eine von Mr Sebastian Anthoni Klotz, dem hiesigen Maurer übergebene Soumission producirt, vermög deren Er die Einrichtung, so in dem Hôtel du Lieutenant du Roi zum Prétoriat den würcklich verfertigten Plans und Devis gemäs unter dem von Sr Martin in seiner Soumission enthaltenen Conditionen um ein Fünftel wolfeiler übernehmen wolle.
Hierauf wurde der dieser Einrichtung wegen an Gnädige Herren der drei geheimen Stuben verfaßte Rapport abgelesen, worauf Erkannt worden, Seÿe solchem Rapport bei zu setzen, daß was die Sach selbsten betrift, solche Gnädige Herren der drei geheimen Stuben völlig anheim gestellt werde, nur wolten die Hochverordnete Herren Oberbauherren, wann genehmigt würde, das Hôtel du Lieutenant du Roi zum Prétoriat einrichten Zu laßen, Zugleich um Ausweisung geziemenst ansuchen, Welcher Weeg einzuschlagen, diese Einrichtung in den bisherigen Hôtel du Lieutenant du Roi vor zu nehmen.
Ob nemlich auf die übergebene Soumission acht habend, Einem: oder dem andern die Einrichtung überlaßen werden solle, Oder aber, Ob dem angenommenen System nach eine Adjudication au Rabais vorgenommen werden solle ? In diesem Fall könte, wann es Gnädige Herren der Gnädige Herren der drei geheimen Stuben vor dienlich erachten, anbedungen werden, daß der Entrepreneur schuldig seÿn solle, das würckliche Hôtel du Prétoriat vor 91.000 Livres an zunehmen. Hingegen demselben der in dem Quartier du Pont Couvert vorhabende Caserne Bau dem Tarif und Conditionen der neu erbauten Reuter Caserne au Quartier St Nicolas nach, als ein general Entreprise Zukommen Zu laßen. Welchem Rapport die dießer Einrichtung wegen vorgelegte Plans und Devis benebst den Zwo Soumissionen bei zu legen.

Les préposés au bâtiment enregistrent en février 1786 une décision des trois chambres secrètes qui ordonne d’enquêter sur la manière la moins onéreuse de remédier à l’étroitesse de la rue Sainte-Elisabeth. Ils chargent l’inspecteur Boudhors de faire un rapport.
L’inspecteur des travaux Boudhors remet en mai un mémoire sur la répartition des cheminées.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
(f° 26-v) Dienstags den 14. Februarii 1786 – Elisabethæ Gaß pt° Hôtel du Prétoriat
Lectum nachfolgende Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben wegen Untersuchung in wie weit die Zugäng der Elisabethen Gaß dem Vorschlag hinderlich seÿn können die Wohnung eines jeweiligen Herrn Prætors Regii in gedachten Elisabethen Gaß Zu verlegen.
 » Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 13. Februarii 1786. seÿen die Hoch: und Wohlverordnete Oberbauherren zu ersuchen, vorläufig den Umständ untersuchen zu laßen, in wie weit nemlichen die Zugänge der Elisabethen Gaß dem Vorschlag hinderlich seÿn können die Wohnung eines jeweiligen Herrn Prætoris Regii in gedachten Elisabethen Gaß Zu verlegen, und balderst Hoch dero Gutachten zu ertheilen, wie ereignenden Falls mit dem wenigsts möglichen Aufwand der Enge der Strassen in diesem Quartier abgeholfen und die Zugänge auf eine dem vorgeschlagenen Project angemeßene Art erweitert werden könten, unterschriebenen Mathieu XIII Secretarius mit pphe.
Lectione factâ wurde Erkannt, Verzeichnus, und Wurde Herrn Bau Inspector Boudhors aufgetragen ohnverweilt die Sach genau zu examiniren auch zu untersuchen, ob und wie etwa die Zugänge erweitert werden können.

(f° 65) Dienstags den 2. Maji 1786. – Hôtel de M. le Préteur Royal
Herr Bau Inspector Boudhors producirt Etat ausweis deßen in dem Hôtel du Prétoriat Fünff Kaminer, wovon die Zimmer rauchigt worden, durch N. Gaißmeierden fumisten reparirt und in guten stand gesetzt worden, wofür derselbe fordert 60 lb. die daran gemachte Maurer Arbeit beträgt 45 lb.
Erkannt, Seÿe dieser Etat Einer Hochlöbl. Oeconomie Kammer Zu hoch dero weitere Verordnung geziemenst Vorzulegen.
[in margine :]Laut Erk. Hochlöbl. Oeconomie Kammer vom 3. Maji 1786. wurde diese Arbeit genehmigt und die Bezalung verordnet.

Le secrétaire des Treize rapporte le 29 avril 1786 aux Conseillers et Vingt-et-Un que les chambres veulent rétablir les finances de la Ville en remplaçant les prestations en nature dont bénéficie la Chambre des logements par une somme en argent qui reste à fixer, ce qui évitera les dépenses difficiles à refuser dans un grand nombre de bâtiments municipaux. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les préposés au bâtiment à exposer aux enchères l’ancien logement du lieutenant de roi. Ils se réservent le droit de confimer l’adjudication. La troisième adjudication a lieu le 30 mai au prix de 24 600 florins. Le premier juillet, les Conseillers et les Vingt-et-Un ne confirment pas l’adjudication mais suivent la proposition des préposés au bâtiment de construire un nouvel hôtel prétoral à la place de celui du lieutenant de roi, d’après de nouveaux devis et plans qu’ils leur ont transmis. Les frais seront couverts en vendant l’ancien hôtel prétoral rue des Veaux. Le préteur de Dietrich approuve la décision d’autant que l’ancien hôtel prétoral est grevé de servitudes difficiles à supprimer. Les travaux sont confiés au maître maçon Michel Nagel qui était d’ailleurs l’adjudicataire.

1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
Decretum Alienandi für das Löbl. Stadt gehörige in der Elisabethengaß gelegene bisher von dem Königs Lieutenant bewohnte hotel. 71. wird wieder beigebracht und ged. Haus zum Prætorat haus bestimmt. 120
(p. 71) Sambstag den 29. April 1786. – H. XIII. Secretarus Matthieu trägt vor
In der Ghh. Zahl der verschiedenenen Maaßreguln welche von Seiten E. Hochlöbl. Magistrats in den an Hof eingegebenen triftigen Vorstellungen als mitwirkende Mittel vorgeschlagen worden, wodurch die den gemeinen Seckel auszehrende Ausgabe, eingeschränckt werden Könnten und den Finanzen Löbl. Stadt in etwas aufgeholfen seÿn würde, geschahe auch besonders des Wunsches Anregung, daß Löbl. Stadt von der auf blose urspüngliche Willfährigkeit beruhenden Verbindlichkeit entledigt werden möge, die Einquartierung samtlicher Officiere des Etat Major in natura zu besorgen zu dem Ende weitläufige Stadtbehausungen und Kostspielige Gebäude ohnentgeldlich hinzugeben, deren Unterhalt Zu unbestimmten Bau Ausgaben auch oft Zu Willkührlichen nicht wohl abzulehenden Ansprüchen und ungelegenen Forderungen Anlaß gibt, Zu deren künftigen Abwendung Löbl. Stadt die Freyheit gegönnet werden möge diese Einquartierung, in Geld, vermittelst eines mäßigen Zu regulirenden bestimmten jährlichen Hauszinßes Zu bestreiten. So vielen Schwierigkeiten dieses Begehren mag eine Zeit lang unterworfen gewesen seÿn, so würde es dennach durch den Umstand begünstiget, daß in Ansehung der Stelle selbst eines dem Etat Major vorstehenden Lieutenant de Roi eine Veränderung vorgegangen, in Gefolg deren die vorgeschlagene Entschädigung in Geld in so eher mit einigem Erfolg betrieben werden konnte, als zu vermuthen war, daß diese Einrichtung Zufälliger Weise von Seiten des in gedachte Stelle getretenen ohnehin allhier angeseßenen dermaligen Hn Lieutenant de Roi Baron von Klinglin nicht der geringsten Schwierigkeitt ausgesetzt seÿn würde. Es gediehe auch dieses Mhh. Ansu[chen] durch die unermüdete Sorgfalt und die Kluge Vermittelung Hn Prætoris regii endlich dahin, daß der Königliche H. Minister vermittelst seines Schreibens vom 30. Sept. j. seine hohe Einw[-] ertheilt und die Künftig jedem Mitglied des Etat Major zu [ent]richtende Einquartierungs Summe auf den anerbotenen ans[-] Fuß regulirt, mit dem Anhang jedoch daß diese Abänderung erst beÿ vorfallender Erledigung und Wieder Ersetzung der Platz greifen solle.
Weilen nun H. Baron von Klinglin diese Über[-] genehmigen und auf das von dem Lieutenant de Roi [inge]habte hotel gegen einen jährlichen Beitrag von 20[-] Verzug gethan, als fiele Löbl. Stadt die von H. [-] bewohnte in der Elisabethengaß gelegene Behausung anderwärtigen freÿen Disposition anheim und [-] geziemender Frist und mit anständigen Vorschritten [-, p. 73] ehemaligen Königs Lieutenant aufgekündet. Es haben daher GHh. der drei geheimen Stuben nach genauer Erwegung sämtlicher Umstände mit Beistimmung des Hn Prætoris regii, derselben angemeßen und wesentlich erachtet, denen von den Königlichen Hr Ministre in A*nsehung der überflüßigen Gemeiner Stadt zuständigen Häuser empfohlenen Grundsätze gemäß, auf die baldige Veräußerung dieses nunmehro ohne bestimmte Anwendung dastehenden Gebäudes und in mehrerer Rücksicht Löbl. Stadt beschwerlich Zu fallen bedrohenden immobilis bedacht zu seÿn und dadurch allen fremden Ansprüchen Zu entgehen.
Weilen aber die Veräußerung eines so ansehnlichen Löbl. Stadt zuständigen Eigenthums ohne E. G. hohen Obrigkeitlichen Genehmigung und eines förmlichen Decreti alienandi bedarf, als ist mir aufgetragen worden ex officio E. G. decretum* anzusuchen und hochdenselben anzutragen, daß die hoch und Wohlverordnete Ober bauhh. autorisirt werden mögen, das in der Elisabethengaß gelegenen Löbl. Stadt Zuständige bißher von dem jeweiligen Lieutenant de Roi inngehabte hotel cum appertinentiis in statu quo zu dreÿmaliger Versteigerung auszusetzen, doch also daß sowohl vor als auch nach der Steigerung submissionen angenommen werden und die endliche adjudication und confirmation MGHh. vorbehalten bleiben sollen.
Nach dem Hierauf Hn General Advocat Mogg bemerket daß die in den Bedacht abgeführte bewegende Ghh. der dreÿ Geheimen Stuben hinlänglich geschienen um* beÿ MHH. auf die Ertheilung des Decreti alienandi anzutragen und es die Umstände erheischen, daß damit willfahrt werden Wurde vermittelst Umfrage und auf die von dem auf der Obern Banck vorsitzenden H: Stättmeister von Dietrich gethane Ansprache einmüthig Erkannt, daß die ober Bauherren Zu autorisiren das in der Elisabethen Gaß gelegenen Gemeiner Stadt zuständiger hotel welches bisher von dem Hn Königl. Lieutenant bewohnt worden samt Zugehörden in statu quo Zu dreÿmaliger Versteigerung [p. 74] anszusetzen und gehörig bekant zu machen, doch also daß sowohl vor als nach den Steigerungen Submissionen anzunehmen und die endliche adjudication und Confirmation diesem Dicasterio vorzubehalten seÿe.

(p. 120) Sambstag den 1. Julius 1786. – Beibringung des Decreti alienandi vom 29. April j. die Veraüßerung des ehedem von H. Königs Lieutenant bewohnten Hauses auf der Elisabethen Gaß betreffend. Solches Hotel wird Zur Wohnung eunes jeweiligen Königl. Hn Prætoris bestimt
H. XIII. Secretarus Matthieu trägt vor
Von Seiten und aus Erkanntnus Ghhn. der dreÿ Geheimen Stuben Solle E. G. geziemend vorgetragen und berichtet werden, daß Zwar in Gefolg des von dißortiger hoher Stelle den 29. April j. obrigkeitlich ertheilten Decreti alienandi das in der Elisabethen Gaß gelegene Löbl. Stadt Zur anderwärtigen Disposition anheimgefallenen ehemaligen Hotel des Lieutenant de Roi von den Hoch und Wohlverordneten Oberen Bauherren unterem 16. 23. und 30. Maÿ je zur dreimaligen Versteigerung ausgesetzt und das Gebot des letzt und meistbietenden Jedoch unter ausdrucklichem Vorbehalt fernerer Soumissionen und E. G. obrigkeitl. Confirmation um die Summe von 24.600 fl. verzeichnet worden, worüber beigehender Bericht und Processus verbalis der Obern Bauhh. des mehr belehrt. daß aber auf das von Hn Prætore regio seit seiner Rückkauf geäußerte Verlangen, Ghh. der dreÿ Geheimen Stuben sich durch Vorlegung neuerer von den Oberbauhh. genehmigter und eingegebener Plans Devis und respectivé Soumission veranlaßt gesehen, den schon vor einiger Monaten in Uberschlag gebrachten, damalen aber aus mehreren Umständen besonders aber wegen Unhinlänglichkeit der ersten Plans und zu besorgenden verhältnißmäßigen Ubermaaß des Zu deren Bestreitung etwa zu erwartenden Aufwandts auf dem Antrag des Hn Prætoris regii selbst auf sich gelaßenen Entwurf nochmalen in Erwegung Zu Ziehen, das Locale gedachten hotel Zue Einrichtung eines anderwärigen Prætorathaußes zu ver[-]
Da es sich nun schon beÿ der ersten Untersuchung d[-] daß die mit den dermaligen Prætorathaus verbundene [-]lichkeiten und die auf demselben haftende unangenehm[-] so beschaffen, daß man sich nicht wohl entledigen [-] der kostspielige, vielleicht fruchtlose Abhelfungsmittel [-] zu verschwenden oder auf die acquisition und Anlag[-] wärtigen anständigen Wohnung vor einen jeweil[igen -] Vorsteher dißortigen Regiments bedacht zu seÿ[-] aber wohl schwerlich jemals eine so günstige G[elegeheit] des erledigten hotel in der Elisabethengaß [-] daselbst das königlichen Ministerii vorläufigen Ge[-] dergleichen Vorhaben schon einigermaßen zu[-] /vid. schreiben vom Febr: j./ da die abge[-] Plans der vorgeschlagenen Bestimmung [-] [p. 121] entsprechen scheinen, da der Zu deren Ausführung nöthige Aufwand der von Hn. Exsenator. Nagel eingeganenen Soumission gemäß auf einen bestimmten Fuß berechnet und vermittelst der Uberlaßung des Prætorathauses in der Kalbsgaße ohne weitere Zulage von Seiten des Gemeinen Säckels bestritten werden können, als haben GHh. der dreÿ geheimen Stuben diesen Umständen, der Wohlanständigkeit, selbst einer Klugen Vorsicht besonders aber den danckbaren Gesinnungen welche Mhh. und Gemeine Stadt den dermaligen Oberhaupt in Rücksicht so vieler geleisteter wichtiger Dienste und theils würcklich errungener, theils annoch mit so anhaltendem Eifer, Zu der vorgeschlagenen dem H. Prætori reg. erwünschten Einrichtung die Hände zu bieten.
Weilen aber die von E. G. den 29. April je ertheilte Ausweisung dieser abgeänderten Entschließung entgegen stehet, dahero vordersamst beigebracht werden muß, als wird E. G. als welche auch ihres hoher Orts geneigt seÿn werden dem Hn Prætori regio in dieser Gelegenheit einen thätigen Beweis ihrer verbindlichen Gesinnungen zu geben angetragen die Beibringung gedachten Decreti alienandi zu verordnen, und die geschehene Versteigerungen auf sich zu laßen, worüber E. G. um so mehr freÿe Hände haben, als der letzt und meistbietende Submittant schon ged. H: Exsenator Nagel, welcher beÿ E. G. Protocoll ein Nachgebot von 1200. fl. verzeichnen laßen, daßelbe gäntzlich Zu E. G. Disposition anheimstellt.
Nach abgestattetem Bericht trug H. General Advocat Mogg dahin an den gethanen Vortrag in allen Stücken obrigkeitlich zu confirmiren.
H. Stättmeister von Dietrich welcher auf der obern Banck den Vorsitz hatte, bemerkte annoch daß die Verlegung einer Prätorat Wohnung um so mehr zu befördern seÿe, als bekannter maßen des jetzige Prätorat Haus viele Unbequemlichkeiten hat, besonders wegen einiger Servituten welche deßelben unterworfen, und die beinahe unmöglich abgelößt werden können.
Worauf Erkannt worden, Seÿe das den 29. April jüngst ertheilte Decretum alienandi des hotels in der Elisabethengaß wieder beizubingen, die in deßen Gefolg vorgenommenen Versteigerungen und Nachgebot auf sich Zu laßen, sofort den im Monat Februar j. angegangenen [p. 122] vorläufigen Erkanntnußen in so weit durch dieselbe die [-] eines anderwärtigen Prætorathauses in gedachtem ho[tel -] der eingegebenen Submission genehmiget worden, wied[-] zu laßen. Werden demnach die Obere bauherren [-] den von ihnen vorgeschlagenen neuern Plans gen[ehmigt -] den in vorgelegten Devis und respective widerholten & Clausula und Conditionen, die Zur Anlage und vollständig[-] einer Prætorat Wohnung übereingekommener Arbeit [- dem Mau]rermeister und Exsenatorem Michael Nagel als Haupt[-] zu überlaßen mit dem Anhang jedoch daß in diesem [-]wärtige als die beschriebene veraccordirte Arbeiten [-] oder ohne besonderes Vorwißen und vorläufiger Einwilligung der dreÿ Geheimen Stuben gut geheißen und in Rechnung [-]nah aus der dem vierzehenten Artikel unvorherges[-] Arbeiten wegen beigesetzten Clausul unter je einem Vorw[-] Præjuditz gezogen werden könne.

Les préposés au bâtiment font annoncer l’adjudication qui aura lieu le 16 mai 1786 suivant la décision prise par les trois chambres secrètes le 24 avril et les Conseillers et Vingt-et-Un le 29 avril. Ils ratifient le 2 mai une dépense de travaux (48 florins). Le maître maçon Paul Joseph Schrœtter porte la mise à prix de 20 000 florins à 24 600 florins en se réservant le droit d’élire command. Il n’y a pas de nouvelle enchère à la deuxième adjudication le 23 mai ni à la troisième le 30 mai. L’inspecteur des travaux Boudhors présente de nouveaux plans le 22 juin. Les préposés enregistrent la décision rendue par les chambres secrètes le 26 juin de faire construire un nouvel hôtel prétoral par le maître maçon Michel Nagel.
Michel Nagel expose le 8 août les travaux à faire dans le bâtiment du milieu qui est conservé, d’un montant de 1 200 livres (refaire des pans de bois abîmés par le feu). Il estime qu’il vaudrait mieux que l’escalier entre le rez-de-chaussée et le premier étage soit en pierre et non en bois, ce qui représente un surcoût de 1 200 livres. Il propose en outre de construire un étage ordinaire au lieu d’un étage mansardé dans les deux ailes moyennant un surcoût de 6 500 livres, soit en tout une dépense supplémentaire de 8 900 livres. Les préposés au bâtiment transmettent les propositions du maître maçon aux trois chambres secrètes.
Les préposés constatent le 28 novembre qu’il n’est pas prévu de construire de caves alors qu’elles sont nécessaires. Ils transmettent leurs observations aux chambres secrètes qui remettent leur décision jusqu’à plus ample informé. Les préposés chargent Boudhors de faire un plan et un devis. Les travaux reviendraient à 11 200 livres.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Einrichtung des Hotel du Lieutenant de Roi zum Hôtel Prétorial
(f° 56-v) Dienstags den 25. Aprilis 1786. – Hôtel du Lieutenant du Roy
Da vorläufig bei Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben verordnet worden, das in der St. Elisabethæ Gaß gelegene Hôtel samt Garten, und übriger Zugehörde, so bishero einem jewiligen Königs Lieutenant Zur Wohnung gedienet Zu verkaufen, als wurde Erkannt, Seie die Versteigerung den 16. Maji dieses Jahrs vor Zu nehmen und solche Versteigerung durch Affiches so dem Wochenbatt bei Zu legen bekannt zu machen.

(f° 64-v) Dienstags den 2. Maji 1786. – Hôtel du Lieutenant du Roy pt° Verkaufung
Lectum nachfolgende Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben die Veräuserung des in der St. Elisabethæ Gaß gelegenen Hôtels, so vormals dem jeweiligen Herrn Königs Lieutenant Zur Wohnung bestimmt war, betreffend,
 » Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 24. Aprilis und Ein und Zwanzig den 29. Ejusdem ertheilten Obrigkeitlichen Decreti alienandi Seÿen die Hoch: und Wohlverordneten Oberbauherren Zu authorisiren die in der St Elisabethen Gaß gelegenen Löblicher Stadt Zuständige bishero von dem jeweiligen Lieutenant de Roi ingehabte Behausung samt Garten und übigen Zugehörden, wie samtliche Zu dem Ende den Verkauf gehörigen maßen publiciren Zu laßen, doch also daß eine drei malige Versteigerung vorgenommen, auch sowol vor als nach der Versteigerung billige Submissionen Zu gelaßen werden, die enliche Ratification und Zuerkennung aber Gnädigen Herren Räth und Ein und Zwanzig vorbehalten bleiben sollen  »
unterschrieben Mathieu XIII. Secretarius mit pphe. Lectione facta, wurde Erkannt, Verzeichnus und befolgung.

(f° 65-v) Dienstags den 2. Maji 1786. – Auf Herrn Bau Inspector Boudhors Vortrag wurde folgendes verordnet und Erkant.
Hôtel du Lieutenant de Roy – Die Zumaurung der Öfnung wegen Wegräumung der Bruck aus dem Garten du Lieutenant du Roy auf den Wall, 48. lb

(f° 77-v) Dienstags den 16. Maji 1786. – Versteigerung des bisherigen Hôtel du Lieutenant de Roi an der Elisabethæ Gaß
Wurde in Gefolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 24. Aprilis 1786. und darauf bei Gnädigen Herren Räth und XXI. unterem 29. Ejusdem ertheilten Obrigkeitlichen Decreti alienandi zur Versteigerung einer an der St Elisabethen Gaß gelegenen Behausung und Garten samt allen dazu gehörigen Gebäuen, Begriffen, Weiten und Zugehörden, mit allen darauf habenden Recht und Gerechtigkeiten, so bishero Zur Wohnung des Herrn Königs Lieutenant gedienet, geschritten, dieselbe wurde nach der durch Herrn Bau Inspector und Werckmeister gemachter Abschatzung Zur Versteigerung angesetzt zu 20,000 fl.
Wobei Mr Paul Joseph Schrötter, der Maurer und Burger alhier, nach vorherbeschehenen Sechzehen Misen, die letzte und höchste mise von 24,600 fl gethan, declarirend, daß Er dieses Steig Gebott vor eine andere Zu seiner Zeit nahmhafft machende Person gethan.
Worauf Verordnet worden, daß dieses von Mr Schrötter gethane letzte und höchste Steig Gebott der 24,600 fl. Zu verzeichnen, diese Behausung samt allen Zugehörden auf den 23.ten hujus Zur Zweiten Versteigerung aus zu setzen seÿe.
Wie aus dem über solche Versteigerung errichteten Procès verbal, als worin alles umständlich enthalten mit mehrem Zuersehen.

(f° 83-v) Dienstags den 23. Maji 1786. – Versteigerung des bisherigen Hôtel de M. Le Lieutenant de Roi an der Elisabethæ Gaß
Wurde zur zweiten Versteigerung der an der St Elisabethæ Gaß gelegenen Behausung und Garten, samt allen dazu gehörigen Gebäuen, Begriffen, Weiten und Zugehörden, mit allen darauf habenden Recht und Gerechtigkeiten, so bishero Zur Wohnung des Herrn Königs Lieutenant gedienet, unter denen in dem Steig Procès verbal enthaltenen Bedingnußen und Steig Conditionen geschritten.
Dieselbe wurde nach den 16. hujus von Mr Paul Joseph Schrötter, dem Maurer und Burger alhier, bei der Ersten Versteigerung vor eine annoch ohnbenambste Person gethane letzte und höchste Gebott Zu dieser Steigerung ausgesetzt zu 24,600 fl.
Weilen aber bei dieser Versteigerung kein Gebott gethan worden, als wurde diese Behausung samt Zugehörde auf den 30.ten Hujus Zur dritten Versteigerung anzusetzen verordnet, auch dieselbe Ordnungsmäsig publiciren Zu laßen.

(f° 89-v) Dienstags den 30. Maji 1786. – Versteigerung des bisherigen Hôtel de M. Le Lieutenant de Roi an der Elisabethæ Gaß
Wurde zur dritten Versteigerung der an der St Elisabethæ Gaß gelegenen Behausung und Garten, samt allen dazu gehörigen Gebäuen, Begriffen, Weiten und Zugehörden, mit allen darauf habenden Recht und Gerechtigkeiten, so bishero Zur Wohnung des Herrn Königs Lieutenant gedienet, unter denen in dem Steig-Procès-verbal enthaltenen Bedingnußen und Steig Conditionen geschritten.
Dieselbe wurde, weilen den 23. Maji jüngst bei der Zwoten Versteigerung kein Steig Gebott darauf gethan worden, nach den den 16. Ejusdem bei der esteren Versteigerung durch Mr Paul Joseph Schrötter, den Maurer und Burger alhier, vor eine annoch ohnbenambste Person gethane letzte und höchste Gebott Zu dieser Steigerung angesetzt zu 24,600 fl.
Weilen aber auch bei dieser dritten Versteigerung kein Steig Gebott gethan worden, als wurde diese Versteigerungen Gnädigen Herren Räth und XXI. Zu Hochdero weiteren Verordnung geziemenst vorzulegen, wie aus dem Steig-Procès-verbal mit mehrerem Zu ersehen [unterzeichnet] Haffner von wasslenheim

(f° 103-v) Donnerstags den 22. Junii 1786. – Einrichtung des Hotel du Lieutenant de Roi zum Hôtel Prétorial
Herr Bau Inspector Boudhors producirt neu verfertigte Plans, wie das bisherige Hotel du Lieutenant de Roi zu einem Hôtel Prétorial eingerichtet werden könne. Nach deren Einsehung haben Meine Gnädige Herren befunden, das dise letztere Plans den ersteren vor zu ziehen, und da Herr Bau Inspector Boudhors die Versicherung that, daß der Übernehmer des erstern Projects das Hôtel nach diese neuen Plans und Devis gemäß um den nemlichen Preis und auf die nemliche Conditionen in den Stand Zu stellen erbietig, als wurde Erkannt, Seÿe die Sach der drei Geheimen Stuben geziemenst vorzutragen und diese neuere Plans bei zu legen [unterzeichnet] Haffner von wasslenheim

(f° 113-v) Dienstags den 4. Julii 1786. – Hôtel du Prétoriat aus dem du Lieutenant de Roi einzurichten
Lectum Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben, wodurch der Verkauf des bisherigen Hôtel du Lieutenant du Roi aufgehoben, hingegen daselbe Zum Hôtel du Prétoriat ein zu richten verordnet worden, folgenden Inhalts
 » Aus Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 26. Junius 1786. und in Gefolg der bei Gnädigen Herren Räth und XXI. den Ersten Julius eingeholten Obrigkeitlichen Einwilligung, Seÿe das unterem 29. Aprilis jüngst ertheilte Decretum alienandi den Verkauf des in der St. Elisabethen Gaß gelegenen Hôtels betreffend, wieder bei zu bringen die in Gefolg gedachten decreti vorgenommenen Versteigerungen und gethane nachgebott auf sich zu laßen, sofort den im Monat februarius jüngst ergangenen vorläufigen Erkanntnußen in soweit durch dieselbe die Anlage eines anderwärtigen Prætoral Hauses in gedachtem Hôtel sub merito der eingegebenen Submission genehmigt werden, wieder den Lauf zulaßen.
Werden demnach die Hoch: und Wohlverordnete Herren Oberbauherren autorisirt den von Hochdenselben vorgeschlagenen neuen Plans gemäß und unter den in dem Devis und respectivé wiederholten Submission enthaltenen Clausulen und Conditionen die Zur Anlage und vollständigen Einrichtung einer Prétorat Wohnung übereingekommene Arbeiten an Herrn Maurer Meister und Exsenatorem Michael Nagel als Hauptübernehmern Zu überlaßen mit dem Anhang jedoch, daß in desem Bau keine anderwärtige als die beschriebene veraccordirte Arbeiten hinzukommen oder ohne besondere Vorwissen und vorläufiger einwilligung Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben Gutgeheisen und in Rechnung gebracht, noch aus der in dem vierzehenden Artikel des Devis unvorhergesehenen Arbeiten wegen bei gesetzten Clausul unter je einem Vorwand einiges Præjuditz gezogen werden könne. » – unterschrieben Mathieu XIII. Secretarius mit Handzug.
Lectione factân wurde Erkannt, Verzeichnus und Befolgung

(f° 130) Dienstags den 8. Augusti 1786. – Hôtel du Prétoriat
Herr Exsenatoris Nagel, der Maurer und Entrepreneur des neu aufzubauenden Prétoral Hôtels præsentirt unterthäniges Memoriale vorstellend, daß da in dem Mittlern Gebäu, so dem Plan nach stehen bleiben solle, in dem Rez de chaussée das Gebälck und die Riegelwänd grösten theils bis auf die Helfte durchgebrannt, dahier ohnumgänglich nötig ein neues Gebälck gelegt werden muß, welches auf 1200 lib. Zustehen kommet.
Ferner trägt derselbe an, daß es vortheilhafter und nutzlicher wäre, wann die Hauptsteeg von der Rez de chaussée auf den Ersten Stock von Stein gemacht würde, statt solche nach dem Devis von Holtz gemacht werden solle, welches Er vor eine Augmentation von 1200 lib zu bewerckstelligen erbietig.
Sodann bemerket derselbe auch, daß wann statt der in dem Plan bezeichneter Mansardes auf den Zween neu auf zuführende Nebens Flüglen des Haupt Gebäus ein ordentliches Stockwerck mit einem verhältnigsmäsigen Dach gesetzt werden solte, so erbiete Er sich solche Veränderung Meisterhaft Zu verfertigen vor die Summ von 6500. lib.
Verursachten also diese drei Articul eine augmentation von 8900 lib.
Wobei sich derselbe submittiret, daß wann diese drei Articul Zugestanden werden solten, das Mittlere Haupt Gebäu, so dem Plan nach stehen bleiben solle, auf seine Kösten abzubrechen und gleich den Nebens Flüglen neu auf zu führen, wodurch sodann das ganze Gebäu neu und dauerhaft verfertiget werden würde.
Lectione factâ wurde besonders un ansehung des angebranntes Gebälcks Erkannt, Augenschein

(f° 135) Dienstags den 8. Augusti 1786. – Hôtel du Prétoriat
Hierauf begaben sich Meine Gnädige Herren in das neu einzurichtende Hôtel du Prétoriat in der St. Elisabethæ Gaß gelegen, woselbsten sich befunden, daß in dem Mittlern Gebäu so dem Plan nach stehen bleiben solle, in dem Rez de chaussée das Gebälck und die Riegelwänd bis auf die Helfte durchgebrannt seÿe, mithin nothwendiger weis ein neu Gebälck gelegt werden muß. Anbei wurde auch in Erwegung gezogen, daß da Herr Exsenatoris Nagel in seinen übergebenen Memoriale und respectivé Submisson abbrechen und neu aufführen wolle, so seÿe auch sie vorgeschlagene steinerne Steeg, sowol dem Nutzen als der Zierde wegen einer höltzern vorzuziehen, wie dann auch der Vorschlag auf die beede Nebens Flügel statt der in dem Plan angemerckten Mansarde ein regulirtes Stockwerck mit einem Verhältnismäßigen dach Zu machen, in allem Betracht an zue nehmen, daher wurde Erkannt, Seÿe das von Herrn Exsenatoris Nagel übergebene Memoriale und respectivé Submisson mit einem umständlichen Bedacht begleitet Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben zu Hochdero weitern Verordnung geziemenst vorzulegen. [unterzeichnet] Haffner von wasslenheim

(f° 186) Dienstags den 28. Novembris 1786. – Hôtel du Prétorat
Da Meinen Gnädigen Herren hinterbracht worden, daß in dem neu aufbauenden Prétorat Hôtel keine Keller gemacht und Herr Bau Inspector Boudhors darüber befragt worden, berichtete derselbe, daß in dem ehemaligen Hotel du Lieutenant de Roi sich auch keiner befande, auch nicht wol einer angebracht werden konte, weilen aber ein Keller Zu haben von der grösten Nothwendigkeit, als könte einer auf der Seite des Gartens gegen dem Grün; Auel gemacht werden. Erkannt, Seÿe die Sach vordersamst Gnädigen Herren der drei geheimen Stuben Zu Hoch dero Weitern Verordnung geziemenst Vorgetragen werden.

(f° 192) Dienstags den 12. Decembris 1786. – Hôtel du Prétorat
Lectum nachstehenden von dißortigen Dicasterio wegen Einrichtung eines Kellers in dem Prétorat Hôtel an Gnädigen Herren der drei geheimen Stuben übergebenen Bedacht und von Hoch denenselben darauf ergangenen vorläufigen Erkantnus :
 » Gnädig Gebietende Herren ! Bei den Hochverordneten Oberbauherren wurde vorgetragen daß da in dem ehemaligen Hotel du Lieutenant de Roi sich kein Keller befande, so wurde in dem dermalen alda einzurichtende Prétorat Hôtel auch keiner angebracht, weilen aber demnach ein Keller von der grösten Nothwendigkeit, als könte einer auf der Seite des Gartens gemacht werden.
 » Ohnungeachtet nun die Hochverordnete Herren Oberbauherren die Nothwendigkeit eines Kellers eingesehen, so wolten Hochdieselben dennoch keine Vorkehrung treffen, ehe und bevor Euer Gnaden Hoch dero Verordnung darüber ertheilt, dahero Euer Gnaden die Sach geziemenst vorzutragen verordnet.
 » Womit in Unterthänigkeit zu verharren die Ehre hat, Euer Gnaden unterthänig gehorsamer. unterschrieben Busch, Secretarius, mit Handzug.
 » Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei geheimen Stuben vom Vierten Decembris 1786. Seÿe gegenwärtigen Bericht ane die Hoch: und Wohlverordnete Herren Oberbauherren Zuvor Zu weisen, mit dem ersuchen Zurück Zu weisen, mit dem ersuchen, denselben die nöthoge Erläuterungen einen umständlichen Bedacht, und bestimmte Plans und Devis über die etwa vorzukehrende Verfügungen, damit cum plena causæ Cognitione das nöthige verordnet werden könne, unterschrieben Mathieu, XIII. Secretarius, mit Handzug
Lectione factâ, übergabe Herr Bau Inspector Boudhors sogleich projectirte Plans, wie ein Keller hinten an dem Garten langs der dasigen Maur auf 96 Schuh lang und 42 Schuh breit durchaus gewölbt, oben mit einer Lag Kachler Erd und sodann 5 bis 6 Schuh hoch mit Grund Zugedeckt eingerichtet werden könte, welcher Zufolg dem, nach dem Devis gemachten vorläufigen Toisé, auf 11.200 livres Zu stehen käme.
Erkannt, Seÿen diese Plan und Devis Gnädigen Herren der drei geheimen Stuben zu übergeben mit bei zufügendem Bericht, daß da die Einrichtung des neuen Prétorat Hôtels besonders bei Hochgeachten drei geheimen Stuben abgehandelt worden, als können von dißorts weilen in den Protocollen nichts umständliches enthalten, keine besondere Erläuterungen mit getheilt werden, auser daß der Lage des Hôtels nach keine Keller unter daselbe gemacht werden konten, weilen dieselbe nicht tief in die Erde gegraben werden können, ohne bei jedesmaligen Anlauf des Wassers mit Wasser angefüllt zu werden, welches auch Zweifelsohne die Ursach war, warum unter dem ehemeligen alda gestandenen Hotel du Lieutenant de Roi kein Keller sich befande.

Les Chambres évoquent le 4 décembre 1786 la proposition d’ajouter des caves au nouveau bâtiment. L’entrepreneur pourrait être renvoyé à sa soumission et l’inspecteur des bâtiments Boudhors mis en cause pour n’avoir pas prévu les caves. Les Chambres demandent un plan et un devis.

1785, Trois Chambres secrètes (4 R 85, Drei Geheimen Stuben)
(p. 144), Montag den 4. Decembris 1786 – der Vorschlag auf der Seite des Gartens beÿ dem neuen Prætorat hôtel, einen besonderen Weinkeller anzulegen, wird an die Ghh. Oberbauherren zurückgewießen und dieselben ersucht, nähere Erläuterungen devis und Berechnungen dießes Anlage wegen einzugeben.
Lectum fernerer bericht der Herren oberbauherren, des kurzen Innhalts, daß beÿ den hochgedachten Herren vorgetragen worden, daß da in dem ehemaligen hôtel du Lieutenant de Roi sich kein Keller befande, so wurde in dem dermalen alda einrichtenden Prætorat hôtel auch keiner angebracht, weilen aber dannoch ein Keller von der grösten Nothwendigkeit, als könnte einer auf der Seite des Gartens gemacht werden. Ohngeachtet nun die Ghh. Oberbauherren die Nothwendigkeit eines Kellers eingesehen, so wollten dieselben dennoch keine Vorkeherung treffen, ehe und bevor Mghh hochdero Verordnung darüber ertheilt hätten, dahero die Sach vorzutragen verordnet.
Nachdeme die Hh. general Advocaten Mogg und Holdt angetragen die nähere Untersuchung dieses so sehr unbestimmt vorgetragenen Vorschlags an eine hochans. œconomische Deputation zu verweißen, H. Advocat Fischer aber angemerckt, daß dieße Verweißung überflüßig seÿe, wenn über die an eine hochans. Deputation verwießene Gegenstände, derselben Bedachte nicht beÿ Mghh. eröfnet werden, wie es dermalen in Ansehung derjenigen Aenderungen und Zusätze der Fall, welche an dem in bau begriffenem Prætorat hôtel von den herren Oberbauherren unterm 14. Augusti jüngst vorgetragen, und an gedachte Deputation verwießen worden, deren damalige [p. 145] Grundsätze sich dieses baues wegen in keine weitere Ausgaben einzulaßen, und den Entrepreneur an seine Soumission zu verweißen, auch in Rucksicht des heutigen, so unvermutheten Begehrens um so mehr anwendbar seÿn mögen, als die nöthigen Keller in dem general Plan und Devis hätten begrifen werden sollen, dahero sein Votum dahin geäußert, daß dem Secretario aufgetragen werden möge, das Resultat gedachter Berathschlagungen einer hochansehnl. Deputation zu referiren, übrigens in Ansehung des dermaligen Vorschlags neu anzulegender Keller, nähere Erläuterungen und ein umständlicheren Bericht gefordert werden möge.
Nachdem Secretarius sich wegen nicht referirtem Bedacht dadurch entschuldigt, daß er keinen Auftrag zu referiren erhalten, vielmehr ihme von seinen obere beditten worden, die Sache auff sich beruhen zu laßen, nachdeme auch beÿ gehaltenem Umfrag H. Städtmeister von Wurmser als Oberbauherr berichtet, das derselbe schon, wie der Vortrag beÿ den Hh. Oberbauherren vorgekommen dem Bau Inspector Boudhors sein Mitfallen bezeiget und ihme vorgehalten, warum in dem ursprünlichen Plan des neuen Hotels vor nöthige Keller nicht gesorgt und die dieserwegen nöthige Kosten nicht in den general Uberschlag und Devis des anzulegenden Hotels in Rechnung gebracht worden, auch H. Ammeister Türckheim seines orts beÿgesetzt, daß ein solches übersehen eine schändliche Unwißenheit oder gar vorsetzliche Absichten verräthe, die aller Ahndung würdig, weswegen Boudhors zur Verantwortung gezogen werden solle, daß zwar freÿlig Keller, ein nothwendigen Bedurfniß zu einer Wohnung und dieses Begehren, wenn es zur rechter Zeit geschehen, weniger ungünstig angesehen werden könne, als die Aenderungen ane dem Gebäude selbst, wie solche im Monat August meinen Herren vorgeschlagen und von Ihnen eine Zulaage gefordert worden, daß aber die Hinterhaltung des Bedachts über dieße letzere Zusäze, ihn um somehr befremde als er mit Verwunderung vernehmen müßen, daß nicht nur das erste gantze Stockwerck würcklich in Stein aufgeführt, sondern derselbe annoch mit Mansarden überbauet worden, und alle Arbeiten, über welche man sich nicht einzulaßen beÿ E. hochans. Deputation übereingekommen war, dennoch würcklich ohne Mghh. Einwilligung, zu Standt gebracht werden, also von den ersteren Planen abgegangen wird, zu welchen allein sich ein hochlöbl. Magistrat verbunden und autorisirt erachten mag. Was die Keller betrifft, sehe man gar nicht aus dem abgelesenen kurtzen Bericht, wohin die Sache hinaus wolle, und seÿen bestimmtere Vorschläge und Berechnungen beÿzubringen.
Wurde per majora, auf den Anspruch herrn Städtmeisters von [p. 146] Hafner Erkannt, Seÿe vorläufig der abgeleßene kurtze Bericht ane die Oberbauherren zurück zu verweißen, mit dem Ersuchen demßelben die nöthige Erläuterungen, einen umständlichen Bedacht und bestimmte Plans und Devis über die etwa vorzukehrenden Verfügungen beizufügen damit cum plena Causæ Cognitione, das nöthige verordnet werden könne.

Les trois chambres secrètes ratifient le 30 décembre 1786 la proposition de faire des caves pour un montant de 11 200 livres. Les préposés au bâtiment rapportent le 6 mars que les travaux que la veuve de Michel Nagel continue après la mort de son mari sont ralentis par des dissensions avec les voisins, tant vers l’est que vers l’ouest. Le secrétaire estime que la veuve a qualité pour agir avec l’un des voisins puisque son mari a acheté la maison objet de la dissension mais que l’autre litige sera porté devant le Petit Sénat.
L’inspecteur Boudhors expose le 13 mars que la cave doit être construite sur des pilotis puisque le terrain est marécageux, ce qui reviendra à 2 369 livres. Les préposés transmettent les observations aux chambres secrètes et en informent le préteur royal. Les chambres secrètes rappellent que la décision du 30 décembre précédent stipulait qu’il ne faudra dépasser sous aucun prétexte la somme de 11 200 livres. La veuve Nagel demande une avance de 4 000 livres.
L’inspecteur Boudhors rapporte aux préposés le 17 avril que les travaux sont interrompus depuis plusieurs semaines. Le bâtiment principal est élevé jusqu’à la toiture mais les autres bâtiments sont loin d’être terminés. Les préposés convoquent la veuve qui fait répondre par Jean Hurst qu’elle souhaite être déchargée du marché et faire estimer par experts les travaux dans lesquels elle a déjà engagé 30 000 livres. Les préposés demandent que la veuve fasse une déclaration écrite puisqu’elle n’est pas comparue en personne.
Les préposés enregistrent le 8 mai le refus par les chambres secrètes de relever la veuve Nagel du marché. Ils constatent le 15 mai que les travaux n’ont pas repris. La veuve transmet le 5 juin un compte d’après lequel les travaux qu’elle estime réalisés au tiers sont revenus à 21 500 florins, ce qui laisse supposer qu’ils reviendront en totallité à 64 500 florins. Comme le marché a été passé pour 30 000 florins, il en résulte pour elle une perte de 34 500 florins qui excède de loin sa fortune, estimée à 8 700 florins

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
(f° 212-v) Dienstags den 16. Januari 1787. – Hôtel du Prétorat
Lectum Erkanntnus Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben vom 30. Decembris 1786. Ausweis deren die Erbauung eines Kellers in dem Bezirck des Prétorats Hôtels den darüber verfertigten Plans und Devis nach genehmigt, und die deswegen von Herrn Exsenator Nagel, dem Maurer ausgestellte Soumission solchen Keller den Plan und Devis gemäs vor die Summ von 11.200 livres zu verfertigen angenommen worden. Erkannt, Verzeichnus.

(f° 243) Dienstags den 6. Martii 1787. – das neu erbauende Prétorat Hôtel betr.
Ich, Secretarius Busch, referirte, Es habe Herr Exsenator Michael Nagel, der Maurer und Übernehmer des neu aufzubauenden Prétorat Hôtels bei Anlegung der Nebens Gebäu dieses Hôtels befunden, daß Ein Seit Herr Chouard mit einer neu aufgeführten Maur Zuweit in die Gerechtsame der ehemalen Gollischen von Ihme Herrn Nagel um zu diesem Hotel zu ziehen acquirirten Behausung gefahren, auf der andern Seit aber Zum Behuf der Marclesischen Behausung in eine dißortiger Seits gelegenen Maur verschiedenes eingeschroten und eingerichtet worden, wodurch verhindert wird, die dißeits angelegte Scheid Maur auszuführen.
Um nun mit dem übernommenen Bau fortfahren Zu können, hielte Herr Exsenator Nagel bei SS. TT. dem Regierenden Herren Ammeister um Abordnung eines Augenscheins von Seiten Eines Ehrsamen Kleinen Raths an, welches Ansuchen des nun verstorbenen Herrn Nagels Wittib bei E. E. Kleinen Rath continuirte, um sich in Ansehung des neu auf zuführenden Gebäus darnach richten zu wißen. Allein E. E. Kleiner Rath trug Bedencken Ihr in ihrem Begehren sogleich Zu Willfahren und dieses, weilen man der Nagel’schen Wittib die erforderliche Qualitæt nicht anerkannte.
Da mir Herr Bau Inspector Boudhors die Sach anzeigte und die Acta communicirte, fande ich vor nöthig mit demselben Zu Herrn Referend Froereisen mich zu begeben, um mit demselben über die Beschaffenheit der Sach zu conferiren, da dann nach beschehener Untersuchung und reifer Überlegung erachtet worden, daß die Nagel’sche Wittib in Betreff der von H. Chouard aufgeführten Maur die erforderliche Qualitæt habe zu agiren, weilen ihr nun verstorbenene Ehemann die Goll’sche Behausung [f° 244] an sich erkauft, und quæstionirte Maur zu weit in solcher Behausung Gerechtsame aufgeführt worden seÿe, in dem es ihrer Qualitæt nichts schade, daß der Bezirck der Goll’schen Behausung zu dem Prétorat Hôtel gezogen werden solle, da sie dermalen noch Eigenthümerin ist. Daher auch die Sach bei Einem Ehrsamen Kleinen Rath ihren Fortgang haben werde.
Eine andere Beschaffenheit aber hat es wegen der eingeschrotenen Maur auf der Marclesischen Seit, hier kan der Nagel’schen Wittib keine Qualitæt Zu agiren Zuerkannt werden, wie Ihro solche auch Von Seiten Mlle Marclesi in dem bei Einem Ehrsamen Kleinen Rath gehaltenen Recess contestiret worden. Weshalben diese Sach bei Einem Ehrsamen Kleinen Rath ausgesetzt bleiben wird.
Weilen nun die Sach des Eigenthums dieser Maur, Worein Zum Nutzen der Marclesischen Behausung verschiedene Einschrotungen geschehen, Zwischen Löblicher Stadt und Mlle Marclesi zu debattiren, Als habe Meinen Gnädigen Herren die Sach, soviel mir davon bekannt, geziemenst vor zu tragen die Ehre haben wollen und um Ausweisung ansuchen wollen durch wen, und wie in dieser sach agiret werden solle.
Erkannt, Seÿe von Herrn Bau Inspector Boudhors über die Verhältnis quæstionirter Maur ein exacter Plan sobald möglich Zu verfertigen, damit die Gerechtsame und Eingriffe daraus abgenommen werden können, Sofort die gantze Sach Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben unter geziemenstem Ansuchen vorzulegen Hochdieselbe geneigt geruhen möchten Zu verordnen, Wer in dieser Sach nomine Löbicher Stadt agiren solle, und Welcher Weg dabei zu ergreifen.

(f° 251) Dienstags den 13. Martii 1787. – Prætorat Hôtel
Herr Bau Inspector Boudhors übergibt schriftlichen Raport vom 10. hujus datirt den Keller in dem neuen Prætorat Hôtel betreffend, folgenden Inhalts
 » Dan man mit Ausgrabung der Fundamenter dieeses Kellers auf die gehörige Tiefe gekommen, so hat sich auf Zwei Seiten dieses Baus gegen dem Wall und fiacre Hoff eine Art von morastiger Erd befunden, worauf ohne pilotirt unmöglich gebaut werden kan, und da der Boden auf den Zwo anden Seiten auch nicht am solidesten ausgefallen, so wäre nothwendig wegen erforderlichem Gleichgewicht und Soliditæt nun nicht eine Construction, so von gefährlicher Dauer wäre Zu machen, die samtlichen Fundamenter Zu pilotiren, Zu welcher Arbeit 365. eichene Pfähl erfordert Werden, jeder der mittleren Länge nach auf sieben Schuh lang und auf 7. und 8. Zoll stark, mit dem Sechsmännigen Handploch geschlagen à 393. lib 2 s 6 d. [p. 252] das 100 Solives, macht für 331. Solives 2 schuh, 1302. lib. 11. s
Item die eichene Fundament dielen auf besagte Pfähl à 12 lib 11 s 7 d das Klafter, macht für 46 Klafter 578. 12. 10.
Item den lucken Grund zwischen den Pfähl heraus zu graben und heraus Zu werfen à 5 livres 10 s 9 d das Cubic Klafter, macht für 7. Kl. 4. witib. 8. Zoll, 42. 9
Item an Ausschlagung mit Moëlons zusammen besagten Pfähl auf einen Schuh tief à 58. lb 2 s 9 d das Cubic Klafter, macht für 7 Klafter 4 Schuh, 445. 14. 4. (zusammen) 2369. lb 7 s 7 d
Lectione factâ wurde nach gemachter Überlegung Erkannt, Seÿe dieser Vorfall Gnädiger Herren der drei geheilen Stube, jedoch ohne dem Devis estimatif beizufügen, vorzutragen und um hochdero Ausweisung, ehe und bevor weiter fortzufahren werde, geziemenste Ansuchung Zu thun.
Anbei seÿe auch Ihro Excelenz Herrn Prætore Regio von diesem Vorfall Bericht abzustatten, mit vermelten, daß solcher Gnäd. Herren der drei Geheimen Stuben notificiret worden.
Das Schreiben wurde folgender maßen abgefaßt
Monsieur, Nous avons l’honneur de Vous faire part que le Sr Boudhors nous a rapporté qu’en faisant creuser les fondations de la Cave ordonnée au bas du Jardin de l’Hôtel Prétoral il s’est trouvé que le Sol étoit marécageux et qu’on ne pouvait y asseoir lesd. fondations à moins de piloter, en consequence nous avons ordonné, Monsieur, que ce Rapport seroit notifié aux trois Chambre Secrètes et avons crû devoir vous en donner avis. Nous sommes avec respect, Monsieur, vos très humbles et tres obeissans serviteurs, les Directeurs des Batimens – Zorn de Bulach
[in margine :] Nebenstehendes Schreiben wurde unterem 16. Martii 1787. ausfegertiget und von SS. TT. Hrn Stätt Mr. von Bulach untersch.

(f° 259) Dienstags den 27. Martii 1787. – Prétorat Hôtel betreffend
Lectum Eine von seiten Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben den 26. Martii 1787. auf den von seiten Meiner Gnädigen Herren abgestattenen Bericht, daß die Fundamenter des Zu dem Prétorat Hôtel einrichtenden Kellers pilotirt werden müßen, ergangene Erkantnus, ausweis deren auf abgestellten Bericht Einer Hochnsehnlichen Oeconomischen Deputation die von Seiten Meiner Gnädigen Herren mitgetheilte Anzeige auf sich zu laßen, mit der Ausweisung jedoch, das falls der Übernehmer des auf zu bauenden Kellers des Pilottirens wegen, deßen Nothwendigkeit demselben Zum voraus einleuchten mußte, einige besondere Forderung anbringen solte, derselbe damit Zur Ruhe und an seinen Accord, wie auch an dißortige Erkantnus vom 30. Decembris jüngsthin vermög welcher die angeregte Summ der 11.200 Livres unter keinem Vorwand überschritten werden könne, Zu verweisen.
Lectione factâ, wurde Erkannt, Verzeichnus.

(f° 259-v) Prætorat Hôtel betreffend
Wegen der von Weil. Herrn Exsenatoris Nagels, des Maurers Wittib, als Übernehmerin des Zu dem Prætorat Hôtel aufbauenden Kellers, begehrten Vorschuses von 4000. livres, Lectum nachfolgende Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben
 » Zufolg Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 26.ten Martius 1787. Seÿe auf eröfneten Bedacht Einer Hochansehnlichen Oeconomischen Deputation, und aus besonderer Rücksicht der implorirenden Nagelschen Wittib gegen Stellung einer hinlänglichen burgerlichen Caution mit einem Vorschuß von Vier Tausend livres auf Rechnung des wegen übernommenen Bau abangeregten Kellers bestehenden Accords zu willfahren, Unterschrieben Mathieu, XIII. Secretarius mit pphe.
Lectione factâ, wurde Erkannt, Verzeichnus

(f° 272-v) Eodem die [Dienstags den 17. Aprilis 1787.] – Prætorat Hôtel
Auf die von Herrn Bau Inspector Boudhors gethane Anzeige, daß schon seit einigen Wochen die Arbeit an dem in der Elisabethæ Gaß aufbauenden Prætorat Hôtel still liege, und an dem dasigen Keller gar nicht fortgearbeitet werde, weilen nun dermalen die beste Zeit verlohren gienge, und das Hôtel, wann nicht mit allem Eifer daran gearbeitet wird, auf die bestimmte Zeit verfertiget werden könte, so wurde Weiland Herrn Exsenator Michael Nagel, des Maurers Wittib, als Übernehmerin solchen Gebäus, da sie nach ihres verstorbenen Ehemanns Ableben die Arbeit continuirte, vorbeschieden, um dieselbe Zu Red Zu stellen, Warum sie die Arbeit in dem Prætorat Hôtel einstelle ? Worauf Johann Hurst, als Beistand der Nagel’schen Wittib, welche Leibesblödigkeit wegen nicht in Person erscheinen konte, in dero Namen Zur Antwort ertheilte, daß da das Hauptgebäu kaum unter dach stehet, an den übrigen Gebäuen aber noch sehr vieles Zu verfertigen, die Entreprise auch die in gedachtes Hôtel Zu machende Verzierungen, Zu liefernde Travaux und anderes in sich begreift, so das die Einricht: und Vollendung solchen Hôtels einen Mann erfordert, der in allen Fachen der Baukunst und was dahin einschlägt, erfahren ist, als habe die Nagel’sche Wittib Zwar seit ihres Ehemanns Tod ganz langsam an solchem Bau arbeiten laßen, um zu probiren, ob Sie im Stand seÿe, selbigen Zu vollenden ? Da Sie aber aus verschiedenen triftigen Ursachen, die Unmöglichkeit eingesehen, alß mußte Sie mit der Arbeit einhalten, und siehet sich genöthiget Euer Gnaden anzuflehen, gnädigst zu geruhen, Sie von besagter Entreprise Zu befreien, sofort die Würcklich verfertigte Arbeiten und dazu bestimmte durch Experten abschätzen, und gegen den Ihro bereits vorgeschoßenen 30.000 Livres verrechnen Zu laßen, Wobei die Nagel’sche Wittib erbietig die an besagtem Hôtel annoch Zu verfertigende Maurer und Steinmetz Arbeit, ausschlüßig jedoch alles übrigen, was in andere Professionen einschlägig ist, Zu übernehmen, als wozu sie annoch einen Zimlichen Vorrath von Materialien übrig [f° 273-v] hat, zu deren Bewerckstelung aber Ihro ein verhältnismäsigen Geld Vorschuß zu gestatten wäre.
Da nun die Nagel’sche Wittib nicht selbsten erschienen auch vergeblicher Leibes Blödigkeit zu erscheinen nicht vermag, als wurde verordnet, Seÿe durch dieselbe Ihre Declaration schriftlichen zu übergeben, damit solche bei Gädigen Herren der drei Geheimen Stuben Zu Hochdero weitere Verordnung geziemenst vorgelegt werden könne.

(f° 279-v) Dienstags den 8. Maji 1787. – Weil. Hrn.. Exsenat. Nagel, des Maurers Wittib pt° Prætorat Hôtels
Lectum nachfolgende von Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben ergangene Erkanntnus auf die von weiland Herrn Exsenator Nagel, des Maurers Wittib übergebene Bittschrifft und respectivé Erklärung um von der Entreprise des neu aufbauenden Prætorat Hôtels, als welche Zu Vollführen Sie sich auser stand sehe, Zu befreien.
 » Aus Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom fünften Maji 1787, Nach deme vorstehende Bittschrifft und respectivé Erklärung, wie auch der über deren Veranlaßung und Inhalt von den Hoch und Wolverordneten Oberbauherren eingegebene schriftliche Bericht an Eine Oeconomische Deputation verwiesen, daselbst in genaue Erwägung gezogen, auch samtliche den geschloßenen Accord und den Bau des neuen Prætorat Hôtels betreffende Acten, besonders aber die unter dem 15. Januarius und 30. Junius 1786 von Weiland Herrn Rathh. Nagel ausgestellte Soumissionen und von Seiten Eines Hochlöblichen Magistrats darauf ertheilte Einwilligungs Erkanntnußen nachgeschlagen und eingesehen worden, gehen in Gefolg eröfneten Bedachts gedachter Hochansehnlichen Oeconomischen Deputation an die Hoch und Wolverordneten Oberbauherren die Ausweisung dahin, daß das von der implorirenden Nagel’schen Wittib angebrachte Begehren von der übernommenen Entreprise befreÿet Zu werden, als unstatthaft zu erklären, sofort dieselbe und die Nagel’sche Erben anzuhalten ohne fernerem Aufschub dem bestehenden Accord in allen seinen Theilen ein Genügen Zu leisten, Zu welchem Ende die Hoch und Wolverordneten Oberbauherren besonders ersucht werden auf die Erfüllung der stipulirten Bedingnüßen von Seiten des Entrepreneur auf die Continuation der Arbeiten und schleunige Beförderung des in Bau begriffenen Gebäudes Zu wachen, und die nach den Umständen dahin einschlägige Masregulen zu ergreifen. unterschrieben Mathieu XIII. Secretarius mit Handzug.
Lectione factâ, wurde Erkannt, Seÿe vorstehende Erkanntnus Weiland Herrn Rathh. Michael Nageln gewesenen Hiesigen Maurers Wittib und Erben um derselben nach zu gelegen gehörig zu insinuiren. Anbei wurde Herrn Bau Inspector Boudhors aufgetragen ein Wachsames Aug Zu haben daß die Entreprise den Bedingnußen gemäs Vollzogen und mit dem Gebäu auf das fürderlichste continuirt werde.

(f° 282-v) Dienstags den 15. Maji 1787. – Weil. Hrn.. Exsenat. Nagel Wittib und Erben pt° Prætorat Hôtels
Auf die von Herrn Bau Inspector Boudhors gethane Anzeig, daß ohngeachtet weiland Herrn Exsenator Michael Nagel, des gewesenen Maurers und Entrepreneur des neu aufbauenden Prætorat Hôtels hinterlaßene Wittib und Erben die Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 5. hujus wegen Fortarbeit und Beförderung des Gebäus besagten Prætorat Hôtels insinuirt worden, dennoch nicht daran fortgearbeitet worden, Wurde Erkannt, Seÿe weiland Herrn Rathh. Michael Nagel, des gewesenen Maurers und Entrepreneur des neu aufbauenden Prætorat Hôtels hinterlaßene Wittib und Erben /:und Zwar Namens dieser letztern dero geschwornem Vogt:/ nochmalen alles Ernstes Zu injungiren, der Ihnen unter dem 8.ten hujus significirten Erkanntnus Gnädiger Herren der drei Geheimen Stuben vom 5. dieses ohnverzüglich durch Fortarbeit und schleunige Beförderung des Gebäus besagten Prætorat Hôtels ein genügen zu leisten.

(f° 291) Dienstags den 5. Junii 1787. – Weil. Hrn.. Exsenat. Nagel Wittib pt° Prætorat Hôtel
Weiland Herrn Rathherrn Michael Nagel, des Maurers und Entrepreneur des neu aufbauenden Prætorat Hôtel Wittib übergibt schriftliche Erklärung und respectibé Bittschrift, wie daß Sie auser Stand seÿe, das Prætorat Hôtel der von ihrem verstorbenen Ehemann ausgestellter Submision nach in gefolg Erkanntnus Gnäd. Herren der drei Geheimen Stuben vom 5. Maji 1787 so ihro den 8. Ejusdem gehörig insinuirt worden Zu continuiren und ins Werck zu setzen, angesehen der würcklich verfertigte theil, so aufs höchste vor ein drittel zu achten schon zustehen kommen auf 21.500 fl.
Mithin könne auf diesen Fuß gerechnet der gantze Bau auf 64.500 fl.
Hingegen könne das würckliche Prætorat Hôtel höher nicht gerechnet werden als auf 30.000 fl.
Könne also auf diese Entreprise ein Verlust heraus von 34.500 fl.
Da sich aber ihr: und ihrer Kinder Vermögen laut beigelegter Summarischen Berechnung nur belauft auf 8700 fl. 7 ß 7 d, so wäre auch dieses Zu Ausführung des Baus nicht hinreichend um 25.777. fl. 2 ß 5 d. Mit unterthäniger Bitt sie von solcher Entreprise zu entladen, allenfalls vorläufig Zu verordnen, daß mit der Implorantin dasjenige, was Sie und ihr verstorbene Ehemann bereits an den gedachten Bau verwendet haben gegen dem alten Prætorat Hôtel und denen etwa durch sie bezogenen alten Bau Materialien, richtig berechnet werden, damit klar ersehen werden könne, wie die gantze sach würcklich beschaffen seÿe.
Erkannt, Seÿe sowol diese schriftliche Erklärung als sie der Nagel’schen Wittib und Erben gemachte Insinuation und Significationen benebst einem schriftlichen Rapport Gnädigen Herren der drei Geheimen Stuben zu Hochdero weitern Verordnung geziemenst Zu übergeben. /p>

(Table cote 3 R 133, p. 497-498)
die Wittib Nagel renoncirt auf die entreprise des Prætorat hôtels. 1787. 3. Gst. Rap. 28. April
bedacht der Oeconomischen Deputation deßhalben. 1787. 3. Gst. Rap. 23. Junii
Bericht der Oberbauhh. pt° Conferenz mit H Prætore Regio. 1787. 3. Gst. Rap. 9. Julii
H. Prætor Regius renuncirt auf dieses Hôtel. 1787. 3. Gst. 27. Aug.

1787, Rapiaria 4 R 88
(f° 90) Mont. 26. Mart. 1787
Oberhauhh. pt° pilotage für den Praetoratkeller nebst Bed. econ. Dep.
M. Mogg pilotage hätte können vorgesehen werden, Beweis der dexteritaet des Baumeisters. Conf. des Bedachts.
M. Hold et Fischer *mis. Publicum weiß eher was für verschönerungen an diesem Gebäude gemacht werden sollen, als Mhhn.
Boudhors hat keine qualitæt solche Anzeige Zu thun. Nagel oder deßen repraesentanten sind Entrepreneurs u. nicht Boudhors. Nagel hat nah vor seinem End versichert, daß man ihn schriftlich versichert daß man ihn für alle größere Kösten als seine submission mit sich führt stehen wolle, soll sich an seine caventen* halten. H. prætor reg. kan davon nicht wißen. M. Lemp. Conf.

Accord entre Anne Barbe Dannenwald, veuve de Michel Nagel, et la Ville par lequel les parties annulent le contrat passé par Michel Nagel pour construire le nouvell hôtel prétoral rue Sainte-Elisabeth. La veuve cède ses prétensions sur l’ancien hôtel rue des Veaux et sur la maison que son mari a achetée pour agrandir le bâtiment à construire, moyennant les 30 000 livres que la ville a avancées. La Ville acquiert pour 3 000 livres les matériaux destinés à la construction et autorise la veuve à reprendre les outils restés sur le chantier.

1788 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 157
Erschienen Frau Anna Barbara gebohrne Dannenwaldin Weÿland Herr Exsenatoris Michael Nagel gewesenen burgers und Maurermeisters Seelig nachgelaßene wittib beÿständlich Johannes Hurst des burgers und Sigristen zu St Nicolaus und deßen auch hinterbliebenen Kindern geordneter Vogt und Johann Georg Jund des burgers und glaßer ane einem
und H. Lt. Frantz Xaverius Heitz dreÿer des pfenning thurns nahmens gemeiner Statt Straßburg am anderen theil
anzeigend daß sie den accord so der Verstorbene mit gemeiner Statt in ansehung des auff der St Elisabethä gaß gelegenen von Herr, Delort dem lieutenant du roy bewohnten hotel so zu einem Prætorial hôtel gewidmet worden und der Verstorbene die bewerckstelligung deßelben mit zuziehung einer dabeÿ gelegen Johann Philipp Goll dem altgewänder und deßen Ehefrau Anna Dorothea gebohrner Weberin zuständig gewesten des falls erkaufften behausung, gegen abtrettung des im Kalbsgaßen gelegenen Prætorial hôtel übernommen und in krafft Decreti gnädigen Herrn der dreÿ geheimen Stuben vom 28. Januarÿ jüngst auff heben deme zufolg sie verwittibte Frau Nagelin unter assistentz wie anfangs gedacht und er der Kinder vogt in krafft decreti E. E. großen Raths Vom 13. Februarÿ auch jüngst gemeiner Statt Straßburg in der persohn ermelt. H Heitz ab ihrem verstorbenen Ehemann respective Vatter in rückkauf der auf der Elisabetha gaß gelegenen zu einem gewidmet ptætorial einzurichten hôtel assignirt in der Kalbs gaß gelegenen Prætorial hôtel freÿ und ohne alle anspruch vor sich und ihren Erben auff immer und allzeit abtretten und Zu freÿer Disposition nebst den von Gollischen Eheleuthen erkaufften behausung überlassen wegen dem andern neuen Prætorial hôtel Ehemals gefertigten baw auch sich mit denen 30.000 livres so er ihr Ehemann respectivé Vatter seel. von gemeiner Statt in verschiedenen malen baar erhalten dergestalten begnügen das sie deßfalls an gemeiner Statt unter was vorwand es immer seÿn mögte weiters nichts zu begehren berechtiget seÿn wollen noch sollen
dagegen Er H. Lt. Heitz nahmens ermelter Statt Straßburg ihro Nagelischen Frau Wittib und Kinder Vogt wegen denen auff dem platz vorhandenen neuen bau Materialien so gemeiner Statt hiemit Vor eigen Verbleiben eine summ Von 3000 livres zugestellt auch behändiget, wofür sie hiemit bestens quittiren, wobeÿ sie die wittib und Kinder Vogt nach anleitung obangegangenen decreti gnädigen herren der dreÿ geheimen Stuben berechtigt die auff dem arbeitplatz befindliche und ihnen gehörigen handwerckszeug geschirr und gerüsten an sich Zu Ziehen

Plans du fonds Werner et Boudhors (Cabinet des estampes)
Plans de l’Hôtel prétoral rue Sainte-Elisabeth par Boudhors, 1789 (répertoire établi par Hans Haug)

  • 41. Plan de l’escalier, plume
  • 42. Plan du rez-de-chaussée des communs
  • 43. Dessins (plan et élévations) de douze chambres
    1. du grand salon du premier étage
    2. du cabinet de jour
    3. du petit salon du premier étage
    4. de la chambre à coucher
    5. de la chambre à coucher de Mlle
    6. du boudoir du premier étage
    7. de la chambre à coucher du premier
    8. du grand salon du rez-de-chaussée
    9. du petit salon du rez-de-chaussée
    10. de la bibliothèque
    11. du cabinet de travail
    12. de la chambre à coucher
  • 44. Plan du premier étage et mansardes du projet d’établissement de l’hôtel de la Noblesse dans le bâtiment commencé pour le prétorat rue Sainte-Elisabeth
  • 45. Plan du premier étage, etc.
  • 46. Plan de la maison de Marckesie avec le projet d’y établir les remises et écurie du nouvel hôtel prétoral

La Ville a le projet de vendre le bâtiment au Directoire de la Noblesse. Pierre Valentin Boudhors dresse un plan (C 685-b, extrait en début de notice).
Un autre plan représente les ajouts à faire pour le Directoire de la Noblesse (C 685-plan-a, voir en début de notice), accompagné du devis destiné à l’entrepreneur qui exécutera les travaux avant fin 1788 pour une somme de 125 586 livres, ramenée après modifications à 120 000 livres (avec mes remerciemenrts à Sylvain Graeff de m’avoir communiqué la cote).

1788, (AD Bas-Rhin, cote C 685-b)
Plan d’un Emplacement appartenant à la Ville de Strasbourg sis Rue de Ste Elisabeth levé avec toutes ses Issues et Dépendances pour servir à la vente que la ditte Ville fait au Directoire de la Noblesse d’Alsace
(dos) Plan de l’emplacement de l’hôtel Prétoral de la Ville de Strasbourg sur lequel on a fait le projet de batir l’hôtel de la Noblesse et d’y réunir la distribution nécessaire pour l’assemblée provinciale de 1788, non exécuté

Je soussigné Architecte Inspecteur des bâtimens de la Ville de Strasbourg Certiffie la Levée du present Plan Veritable. Strasbourg le 18° Fevrier 1788. Boudhors architecte
Renvoi
Les numéros 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 14, 15, 16, 17, 18 et 19 renfermant le Terrain que la Ville vent au Directoire de la Noblesse
N° 5, 6, 7, 8, 9 et 10 Murs dependans en propre au Terrain
N° 10, 11, 12 et 13 Mur de Separation entre la Ville et Me Fried Proffesseur
N° 13, 14 et 15 Mur mitoyen, 15 et 16 Mur appartenant à la Ville, N° 17 et 18 Mur Mitoyen
N° 2, 3, 4 et 5 Murs mitoyens
a, b, c et D saillie en Contestation que la Ville se charge de vuider et de remettre le terrain à l’acquéreur Contre un droit de feu que la Ville accordera au Sr Pertois.
e, f, g, h et i traçant la saillie en Contestation, dont l’acquéreur decharge la Ville, prennant sur lui de vuider la dite Contetstation
N° 20 Ligne de la Maison de Mde de Marclesy
19 et 20 Prolongation de l’Allignement qui se termine au Pignon de separation entre la Maison de Mde de Marclesy et de M le Conseiller de Waltner

Année 1788. Ouvrages estimés à 125.565 Livres
Devis des Ouvrages nécessaires à l’Etablissement de l’hôtel de la Noblesse dans les Bâtimens de L’hôtel prétoral de la Ruë de Ste Elisabeth avec le Projet d’y reunir la distribution nécessaire pour L’Assemblée provinciale d’Alsace

Maçonerie Pierre de Taille et fouille des Terres
Art. 1.er
Tout ce qui est lavé en rouge dans les Plans est à faire en neuf et de qui est lavé en gris existe, et les cloisons qui ne se rapporterint point avec le Distribution seront changées, selon que le Plan l’indique.

Art. 2.me
Il sera fait une Cave sous tout l’arriere Corps droit du Batiment, jusqu’au Passage de la basse cour, les murs qui ne seront pas fondés assez profondément seront repris sous œuvre, et il sera fait un contre-mur en briques et ciment de l’Epaisseur de 13 pouces tout autour des anciens murs pour recevoir la naissance des Voutes. Les Voutes de la Cave seront de l’Epaisseur d’une demie brique et la Cave aura trois pieds sous Clef. Les Fondations des Piliers seront etablies sur bon et solide fond, ainsi que les murs tout autour de la dite Cave, tout au Pourtour des Caves projettées sera fait un massive de Terre à Poterie de 8 pouces d’Epais, et le fond de 21 pouce d’Epaisseur. Ces Corroys de Terre à Poterie seront revetus d’un Mur de 7 pouces d’Epaisseur maçonné en Ciment avec des contre-forts indiqués dans les Plans, et toutes les Caves seront dâlées en dâles de trois pouces d’Epaisseur, egalement posées en bain de Ciment. Les murs de Revetement seront elevés sur un Seuil de bois de Chêne de 13 pouces de large sur 6 pouces de haut, et le tout sera recouvert par en haut avec des dâles de 3 pouces d’Epaisseur executé d’après des Plans et Coupes faits à cet Effet. Il sera fait une nouvelle Ouverture voutée, pour conduire les matieres dans la fosse deja existante, et tous les murs, tant gros murs, que de separation, à faire dans l’Interieur de la dite Cave seront faits en briques, et les Escaliers de Descente en Pierre de taille. Les Vanteaux des Portes dans les Separations interrieures seront en Lattes, les Jambages, Linteaux, Seuils, ainsi que les deux Piliers de la Cave du Côté de Jardin en pierre de Taille. Les Abats-Jours dans les parties à construire seront faits suivant que le Plan les indique, et Ceux dans les Parties deja baties seront percés dans les Murs, Revetus en briques et Cintrés interrieurement.

Rez de Chaussée
Art. 3.me
Il sera fait les fondations de tout le Batiment du Côté de la rue de droite et de gauche de la Porte cochere, lesquelles doivent etre Creusées jusqu’au bon et solide fond, les Arcades de l’aile droite seront demolies pour être reconstruites sur la fondation de la nouvelle Cave à etablir dans cette partie et les Terres provenante de l’Excavation des Caves et des fondations seront transportées dans un Lieu indiqué dans l’Interrieur de la Ville. L’Aile droite et la nouvelle Partie à elever, tant à droite qu’a gauche de la Porte Cochere sera construite d’après la façon de la Porte cochere. Les Corniches et les socles seront en Pierre de Taille, comme l’indique la façade de l’aile gauche deja elevée. Les Piedroits, Tablettes et Balustrades des ailes et batimens de droite et de gauche de la Porte cochere, ainsi que les deux Balcons de l’Avant Corps du principal Corps de Logis, tant du Côté de la Cour, que du Côté du Jardin sont egalement en Pierre de Taille, et les Balustres deja sur Place seront employés a cet Usage. Le Portail sera fait tout en Pierre de taille, tant sur le devant que du Côté de la Cour et d’après les deux façades, qui seront fournies à cet Effet.

Art. 4.me
Il sera creusée une fosse de Latrines de 12 pieds de long sur 6 pieds de large dans la petite Cour de l’aile gauche, ainsi que dans la basse Cour, et une fosse d’Aissance dessous le Cabinet derriere la grande salle du Directoire, de laquelle fosse sera conduit un aqueduc pour pouvoir en faire la Vidange dans le Jardin et les Tuyeaux de descente des Latrines aux deux Extrémités du Batiment seront faits en Terre cuite et posés en Ciment. Les dites fosses seront maçonnées en briques avec Ciment, voutées et terminées d’un Chassis en pierre de taille couvert d’un Tampon pour la facilité de la Vidange et construites d’après la façon usitée pour la Garantie des Voisins, le Trou à fumier dans la dite basse Cour sera fait selon qu’il est indiqué dans le Plan. Tous les nouveaux pignons à construire seront d el’Epaisseur d’une brique à mur et elevés a la hauteur exigée par les coupes, tous les socles, Appuis, Jambages, Linteaux des Croisées et Portes à faire dans les murs seront en Pierre de Taille, ainsi que la baye de la Porte d’Entrée de la basse Cour du Coté de la Rüe. les Batimens de la basse Cour, qui ne posent pas sur Cave seront elevés sur fondation suffisante, et ce qui est indiqué en mur sera fait de l’Epaisseur d’une brique et le mur de Separation de la Cuisine au garde manger et les deux murs de Separation de la Buanderie d’une demie brique Le Restant de la basse Cour sera fait en cloissons de l’Epaisseur d’une brique de Plat. Toutes les Naissances des Voutes des Archives, ainsi que les Piliers des dites Archives seront en Pierre de Taille jusqu’à la hauteur des dites Naissances et les Voutes seront faites de l’Epaisseur d’une demie brique et la Pierre de taille en general employée à cette Construction sera travaillée dans les Parties apparentes avec la même Propreté que celle qui existe deja dans ce batiment.

Art. 5.me
Le grand Escalier du Rez de Chaussée sera fait en pierre de taille d’après le Modelle fait à cet Effet et les Perons, tant du Côté de la Cour, que du Côté du Jardin et les marches des Portes en general indiquées dans le Plan seront en Pierre de Taille toutes les constructions de feu en general seront disposées selon le Plan et construites d’après le reglement de cette Ville. toutes les Cloissons et autres Changemens indiqués en rouge, tant du Rez de Chaussée, que des autres Etages seront bien maçonnées, les unes de briques de plat, les autres de briques de champs selon qu’elles sont indiquées par les Plans. Tous les Greniers seront Carelés et les toits du principal Corps du Batiment, ainsi que Celui de la basse Cour seront couverts en Tuilles doubles, et les deux Ailes de la Cour et le batiment du Côté de la Rüe en Ardoises, les faitiers et les arretiers en plomb. Toutes les façades tant interrieures qu’exterrieures seront crepies d’un crepis poli, et mise en Couleur de Pierre de St Leux*. Il sera posé des bornes en Pierre de taille dans les Endroits indiqués par le Plan.
La 1.ere Antichambre et la Cage de l’Escalier seront dâlées en Dâles de Compartiment rouges et blanches, et les autres pieces marquées d’un D seront dâlées en dâles de 2 pouces d’Epaisseur proprement taillées et jointoyées. Sera fourni les dâles et Pieds des fourneaux et pour la Clôture de la basse Cour la quantité de Poteaux de Pierre de taille indiquée par le Plan. Il sera creusé un Puit dans la Cuisine et un dans la basse Cour, lesquels seront revetus et terminés d’un Colet en pierre de taille. Il sera fait un avant toit en quart de Cercle couvert en Ardoises, pour conduire de la Cuisine dans le Passage de la basse Cour. Les Âtres en general seront entourés de Chassis en Pierre de taille bien Cramponnés, les Âtres, fours, fours à l’Essive et fourneaux seront construits en briques selon que l’usage le requerre. Les Croisées à Changer dans les Pignons du principal Corps de Logis seront aussi faites en Pierre de taille comme les autres du dit Batiment, et les Cheminées indiquées dans le Plan ou il ne s’en trouve point de Construites seront faites en neuf, egalement suivant le Reglement prescrit à Cet Egard. Les Dés des poteaux des Arcades de la basse Cour seront en Pierre de taille ainsi que le Mur à la hauteur des dits Dés, sur lequel seront posées les sablieres de Chêne pour la dite Construction.

Platrerie
Art. 6.me
Tout le Rez de Chaussée 1.er & 2.me Etage seront plafonnés avec des Corniches dont les Profils seront fournis à l’Entrepreneur, et les quatre faces de chaque Piece, tant grandes que petites, Passages, corridor, Cages d’Escalier et autres sans Exception, dans les dits trois Etages seront platrés jusqu’au sol ou jusqu’a la hauteur des Lambris d’appuis selon que la piece l’exige. La basse Cour, la Cuisine, les gardiennages, le Commun et la Buanderie seront aussi plafonnés, ainsi que les quatre faces du Commun, le reste de la basse Cour crepi et blanchi. La grande sale pour l’Assemblée provinciale ainsi que la salle pour l’Assemblée du Directoire seront décorées en Colonnes et Pilastres d’Ordre ionique et le fond en forme de Lambris ou plâtre, selon les Dessins faits à cet Effet, et toutes les Niches indiquées dans les Pieces des differens Etages seront egalement faites d’après les dessins de detail produits à Cet Effet. Dans la premiere Antichambre il sera fait deux Colonnes en Platres pour repéter avec Celles en Pierre qui y sont deja et le Plafond de cette Piece sera partagé en trois Compartimens par les Corniches des Entrecolonnemens.

Pavé
Art. 7.me
La grande Cour de Passage de la basse Cour ainsi que la basse Cour, le Bucher, les deux Remises et l’Ecurie seront pavés en Cailloux posés en sable avec les Rigoles et selon une Pente reglée pour l’Ecoulement des Eaux.

Charpente
Art. 8.me
Toutes les anciennes Cloissons dans le Principal Corps de Logis, qui ne s’ajusteront point avec la Distribution des dits Plans seront changées et les Cloissons indiquées en rouge seront faites en neuf, et dans les Endroits ou l’on ne rencontrera point de solives, elles seront posées sur Entrevetrure, les Cloissons seront pour briques de plat et de Champs, selon que le plan l’indique. Toutes les Entrevetrures necessaires pour la Construction des Cheminées seront faites selon le Reglement prescrit. Et il sera posé des Lambourdes de 5 sur 6 pouces en bois de chêne dans toutes les Pieces du Rez de Chaussée, qui ne doivent pas être dâlées et il sera posé un faux plancher sur les dites Lambourdes en planches d’un pouce et demie d’epaisseur, et l’Interval des dites Lambourdes sera rempli avec des decombres secs, nivellés en sable. Il sera fait un Escalier en Chêne dans le Rez de Chaussée de l’arriere Corps droit du principal Corps de Logis jusqu’à la hauteur de la Mansarde et le restant pour monter dans les Greniers sera fait en bois de sapin, le tout avec des Balustres du même bois. Il sera fait deux autres escaliers en bois de sapin avec Balustres pour monter du second dans les greniers, l’un dans le Corps de Logis du milieu, et l’autre dans le Corps de Logis de l’arriere corps gauche formant ensemble trois Etages d’Escalier. Il sera fait un Etage d’Escalier en bois de Chêne pour Rempe de fer au grand Escalier en Pierre de taille pour monter du premier au Second, et ledit Escalier sera fait selon la forme de Celui en Pierre de taille. Dans les Batimens de droite et de gauche de la Porte cochere et de l’aile droite sera fait trois Escaliers derobés, formant ensemble 6 Etages d’Escalier, les dits Escaliers seront en bois de Chêne avec Balustres. Il sera fait une nouvelle Toiture, tant sur l’aile droite que sur l’aile gauche et sur les batimens de droite et de gauche de la Porte cochere, dont les solives auront la même Epaisseur que Celles de la salle de l’aile gauche. Il sera fait un Etage en Entresol, dans la Partie de droite et de gauche de la Porte cochere, ainsi que dans la Partie de l’aile droite, dont les Solives auront 7 sur 9 pouces d’Equarrissage, et toutes la Distribution indiquée dans le Plan sera bien observée. Pour la basse Cour sera fait un Batiment neuf en Charpente, composé d’un Rez de Chaussée et Couvert d’une Toiture à la Mansarde, les Poteaux des Arcades du dit Batiment seront en bois de Chêne, ainsi que les sablieres en general employées dans le Batiment, tant dans la principale Partie, que dans la basse Cour, et le restant de la Charpente du batiment de la dite basse Cour sera en bois de sapin, de l’Epaisseur et Grosseur prescrites par le Dessin. Dans la même basse Cour sera construit un petit Tuet* à Porcs et un petit Entresol pour la Volaille comme il est marqué dans le Plan. Il sera fait un petit Escalier en sapin dans l’Ecurie ainsi que les Mangeoires et Rateliers necessaires. Le commun sera planchayé en planches d’un pouce et demi d’Epaisseur, bien jointoyées et rabottées. Le premier Grenier ou plancher des dits batimens de la basse Cour sera planchayé en planches bruttes, bien jointoyées et clouées de l’Epaisseur d’un pouce et demi, et les Pieces qui seront plafonnées dans la dite basse Cour auront un faux plancher, et il sera construit en outres des entres Lucernes faites en bois de Chêne deux grandes Lucernes du même bois pour servir à monter facilement les fourges.

Menuiserie
Art. 9.me
La Salle de l’Assemblée du Directoire ainsi que celle de l’Assemblée provinciale et le Cabinet derriere la salle de l’Assemblée du Directoire et la salle après celle cy seront en beau parquet de chêne, les Pieces pour les Comités seront parquetées en Parquet à la Capucine et les autres Pieces en general du Rez de Chaussée, tant du Batiment de devant que du principal Corps de Logis et Ailes, qui ne seront point dâlées seront planchayées en planches d’un pouce et demi d’epaisseur, ainsi que els Entresols du dit rez de Chaussée. Tous les Planchers de l’Epaisseur d’un pouce et demi employés dans ce batiment seront collés en tables. Les portes de la Salle du Directoire et celles de l’Assemblée provinciale seront en bois de Chêne au nombre de huit. Elles seront à doubles Paremens et à deux battans avec Chambranles et Ambrassures suivant le dessin, dont deux de la salle de l’assemblée Provinciale figureront avec les Croisées des Piéces dans lesquelles elles donnent, les Autres Portes du Rez de Chaussée dont onze à deux battans et les autres sans Exception à Un battant seront en bois de Sapin, avec Chambranles et Ambrassures, le tout d’après les Desseins des Profils. Toutes les Croisées du Rez de Chaussée, marquées dans le Plan, seront faites en petit bois en quatre Chassis à 8 Carreaux, et le bois des dormants de 2 pouces 9 Lignes, les Jets d’Eau et Impostes de 4 pouces et les petits bois de 18 Lignes. Le quinze Croisées du Côté du Jardin auront des Jalousies et les trois portes du Peron seront vitrées, avec des Soubassemens en Chêne, qui seront repetés aux deux Croisées de la pièce, ensuite de la salle du Directoire, Il y aura trois portes en Jalousies, repondantes aux Portes vitrées du Peron. La Porte d’Entrée du Côté de la Cour sera vitrée pour faire la Cimétrie avec la Croisée, et il aura une Porte dans la feuillure exterrieure en bois de Chêne aux Archives, il sera fait des Volets interrieurs aux Croisées, lesquels seront doublés en Tole du Côté exterrieur. Les Croisées du Côté de la Rüe seront garnies en Volets brisés faits de bois de sapin enquadrés de Chêne, qui se replieront dans le tableau de la Croisée. Il sera fait cinq portes vitrées dans la cour, qui corresponderont avec les Croisées, et dont le soubassement sera embarqué en bois de Chêne, chacune sera de deux battans, et s’ouvrira sous l’imposte, qui sera de Niveau avec Celui des Croisées. Il sera fait une Porte cochere en bois de Chêne avec Gichet* et d’après le Dessein, dont le batis sera de trois Pouces d’Epaisseur ainsi que deux Portes pour le Passage de la basse Cour, en bois de sapin, doublées en forme de Panneaux avec des Liteaux interrieurs de bois de Chêne. Il sera fait les Câses necessaires dans l’Interieur des Archives en planches de sapin d’après les Dimensions nécessaires. Les Croisées du Batiment de la basse Cour seront faites de la même forme que les autres, ainsi que les Portes indiquées dans le Plan. Il sera fait des Lambris d’appui en sapin dans toutes les Pieces du rez de Chaussée à la hauteur des Appuis des Croisées, et Celui des deux Salles formera les Piedestaux des Pilastres et Colonnes, dont les deux dites Pieces seront decorées. Dans la Salle du Directoire, Cabinet et petite Salle a Côté seront faits ensemble trois Trumeaux au dessus des Cheminées pour recevoir des Glaces de la Grandeur selon les desseins donnés.

Premier et deuxieme Etage
Art. 10.me […]

Serrurerie
Art. 11.me […]

Vitrerie
Art. 12.me […]

Fournitures en Glaces et autres Objets
Art. 13.me
Il sera fourni trois Glaces, dont la premiere pour la salle du Directoire, la seconde pour le Cabinet et la troisieme pour la petite salle à côté de la grande ainsi que trois Glaces pour le pr. Etage selon les Mesures fixées par les Desseins des Trumeaux. Il sera fourni la Quantité de 21 Poëls de fayance, chacun selon la Proportion de la Piece et Ceux des salles de l’Assemblée Provinciale et du Directoire seront faits d’après les desseins donnés. Il sera fourni une Cheminée de Marbre dans la salle du Directoire, une dans le Cabinet à Côté et Six dans le pr. Etage, et les autres Cheminées indiquées dans les differens Plans seront en Pierre de Taille.

Peinture à l’huile et en Detrempe
Art. 14.me
[…]

Conclusion
Art. 15.me
L’Entrepreneur acceptant les Conditions du present Devis se chargera à ses frais des Depens de la fourniture de tous les Materiaux en general necessaires pour l’entiere et parfaite finition de Cet Ouvrage, ainsi, que de tous les Ustensiles, Machines, Voitures, Cordages et Echaffaudages qui lui seront nécessaires pour cette Entreprise. Du Payement de la main d’oeuvre en general, les materiaux employés seront de la meilleure Qualité usitée dans cette Ville et rendra le tout fait et parfait la clef à la main pour la fin de l’année mil sept cent quatre vingt huit, se chargera aussi de l’arrangement du Jardin le tout pour et moyenant la somme de Cent vingt cinq mille cinq cent soixante et cinq Livres, qui lui sera payée, savoir un Quart, quand les fondations des batimens qui sont encore à elever en neuf seront hors de terre, un autre Quart, quand les dits batimens seront sous Toit, le troisieme Quart quand la Platrerie sera en place, et le Restant quand l’ouvrage sera fini et que la Réception en aura été faite. Il sera abandonné au Profit de l’Entrepreneur tous les Materiaux tant vieux que neufs qui se trouveront sur place, et dont il pourra faire usage pour l’Execution de son Entreprise.
Ayant été communiqué au Soussigné depuis que le devis cydessous a été dressé, que les Caves projettées par le Plan dessous l’arriere Corps droit du principal Corps de Logis expliquées dans le Devis doivent être supprimées et qu’il doit y en avoir de construites dans l’aile droite entre la Porte cochere et les Caves dejà expliquées dans le present Devis, et que le Corroys de terre à Poterie à faire le long des paremens interrieurs des dites Caves, porté à huit pouces d’epais dans le Devis doit être renforcé et mis à un pied d’Epaisseur, et qu’il doit être fourni la quantité de vingt Chassis d’Hyver a Rez de Chaussée et dix neuf au premier Etage, ainsi qu’une Estacade en bois de Chêne contre les murs de face tout autour de la Cour et le long de la façade du Côté de la Rue pour empecher les Voitures d’endommager la Pierre de taille, laquelle estacade doit être peinte à l’huile, et après avoir fait le Calcul des dits differens Articles, tant en Augmentation, qu’en Diminution, le soussigné a porté la somme pour l’Entierre finition des Travaux expliqués par ce Devis à Celle de Cent vingt cinq mille Livres, pour laquelle il se charge de l’Execution des dits Travaux sous les Conditions portées par le Devis, bien entendu, que les frais, que pourroient occasionner les Emplacemens, pris dans la saillie de la Maison du Sr Pertois, dont le Terrin est compris dans le Plan, ainsi que la saillie en Contestation de la Maison de Mle. de Marclesy, tous deux Emplacemens nécessaires pour l’Entierre Execution du Plan ne regarderont en aucune maniere le Soussigné.
Strasbourg le 16.me fevrier 1788.

Les Trois Chambres secrètes déchargent le 28 janvier 1788 la veuve Nagel du marché passé pour construire le nouvel hôtel prétoral pour éviter un long procès et conclure l’affaire à moindre frais. Le maître maçon Nagel a dépensé 23 187 florins d’après les comptes de la veuve La commission établit que la dépense se monte à 13 000 florins pour matériaux et main d’œuvre, en outre 2 800 livres pour le prix d’une petite maison adjacente, soit au total 15 800 florins. Les avocats généraux Moog, Fischer et Mathieu sont d’avis de passer un accord avec la veuve Nagel, d’autant qu’un procès montrerait que d’autres personnes sont impliquées dans l’affaire. La veuve conservera les 30 000 livres (15 000 florins) qui lui ont été avancées, recevra 3 000 livres pour matériaux achetés et pourra retirer les outils restés sur place. L’accord passé à la Chambre des Contrats mentionnera que l’ancien hôtel prétotal rue des Veaux retournera à la Ville qui aura aussi la propriété de la maison Goll adjacente à la nouvelle construction.
Lors de la même séance, lecture est donnée d’une lettre par laquelle le syndic du Directoire de la Noblesse propose d’acheter le bâtiment en construction moyennant 55 000 livres, à condition que soient cédés (1) les matériaux destinés à achever le bâtiment. (2). la saillie vers la maison Pertois, (3) un terrain vers l’ancienne maison Marclesy, (4) la bande de terrain à l’arrière du jardin et (5) le terrain devant l’ancienne porte cochère. Les députés de la Chambre d’économie déclarent qu’il est difficile d’estimer le prix du bâtiment qui ne convient guère à un particulier mais proposent 60 000 livres. Après avoir débattu des clauses, les Chambres acceptent la cession pour 60 000 livres, la condition (2), cele sous (1) moyennant 3 000 livres et laissent celle sous (3) à la charge de l’acheteur. Quant au terrain à l’arrière du jardin, la Ville ne peut le céder puisqu’il ne lui appartient pas. Un plan sera remis à l’acquéreur qui devra solliciter auprès du Roi le transfert de ses privileges sur le nouvel hôtel.
Les Chambres ont appris officieusement le 30 août 1788 que le Directoire renonçait à l’achat faute d’avoir obtenu les lettres patentes du Roi. Comme la toiture n’est pas achevée, des travaux estimés à 588 livres sont nécessaires pour éviter que les poutres ne s’abîment. Les Chambres enregistrent le 6 septembre la renonciation du Directoire et chargent les Préposés au bâtiment d’aliéner le bâtiment suivant la décision des Conseillers et Vingt-et-Un en date du 29 avril 1786.

1788, Trois Chambres secrètes (4 R 86 Drei Geheimen Stuben)
(p. 2) Montag den 28. Januarius 1788 – die Witwe Nagel wird von der Verbindlichkeit des Hôtel auf der Elisabethengaß auszubauen losgeschlagen, ihr für die bisherige Erbauung die vorschußweiße bezogene 30.000 lb gelaßen, für die annoch vorrätige Materialien 3000 L. bewilligt und so denn der bisherige Hôtel pretoral wieder zuruckangenommen und die von dem verstorbenen H. Nagel anerkaufte behaußung zu Weiterung des Hôtels auf die Elisabethengaß ebenfalls für löbl. Stadt übernommen.
In ansehung der aufhebung der von dem verstorbenen H. Werckmeister Nagel übernommene Entreprise der aufbauung des hôtels in der St Elisabthengaß
Gghh.
durch die beÿ E. G. den 27. August verwiesenen 1787.sten Jahrs vorgelegte und verzeichnete Erklärung des H. Prætoris regii, wie daß hochderselbe die Erbauung des auf der St Elisabethengaß gelegenen und ehemals von H. Delort als Lieutenant de Roi bewohnten hôtels und dessen Bestimmung zu einem Prætorat haus mit so vielen Umständen verknüpfet sähen, daß hochderselbe sich dadurch bewogen befunden auf gedachte Bestimmung zu renonciren, ist der Gesichtspunct in welchem E. G. die öftern vorherigen berathschlagungen angestellt haben, in so weit abgeändert worden, daß hochdieselben sich keinen bestimmten Endzweck zur Vollendung dieses gebäudes mehr vorsezen konnten. Es hat dahero auch eine hochansehnliche œconomische deputation von den vorher beÿ E. G. ergangenen Entschließungen, daß nemlich die Wittwe Nagel, ihren vorgelegten Rechnungen ohnerachtet, anzuhalten seÿe, in gefolg der von ihrem Ehemann laut seiner Submißion eingegangenen bedingnißen den Bau in accordmäßigen Stand zustellen, um so eher sich abwenden können, als hochdieselben nicht undeutlich zu ersehen hatten, daß gemeine Stadt dadurch in einem weitläufigen und unangenehmen Process mit besagter Wittwe verwickelt werden würde, wann sie auch auf der anderen Seite beÿ mehreren Mitgliedern E. hochlöbl. Magistrats den Wunsch verspürt, daß die Beendigung diseses geschäfts auf die möglichste billigste Art erhalten werden möchte, zudem auch in diesen Umständen ein Vorschlag zur Veräußerung des gebaudes in Statu quo gemacht worden, dessen gelegenheit so [p. 4] leicht sich nicht wieder ereignen dörfte, so haben sie mit Hintansetzung aller übrigen Untersuchungen, welche nötig geworden wären, wenn E. G. auf der Vollendung dieses gebäudes durch die Wittwe Nagel bestehen solten, in gemeinschaft mit den hoch und wohlverordneten herren Oberbauherren die Sache auf die E. G. nunmehro vorzutragende Art eingeleitet.
Aus den beÿ Ghh. Oberbauherren vorgelegten Büchern der Wittwe Nagel ergibt sich, daß dieselbe eine Ausgabe von 23.187 fl 1 ß 2 d berechnet, dagegen aber theils wegen der baar von Löbl. Stadt Pfenningthurn vorgestreckten Summe von 15.000 fl theils aus verschiedenen veraußerten Materialien eine Summe von 15.840 fl 6 d in abzug bringet, und dahero sie nach ihrer Angabe annoch 7347 fl 8 d. zu fordern hätte. die Glaubwürdigkeit aber der Bücher, auf welche sie doch ihre Forderung gründet, wurde nach deren Einsicht mit Recht in Zweifel gezogen, wenigstens gehet ihnen diejenige Form ab, welche dazu erfordert würde, sie konnten also von denen hochansehnlichen Hh. deputirten nicht zum Fuß der zumachenden vorschläge angenommen werden, und sie glaubten daher die Sache näher zukommen, wann die an dem Hôtel bereits angewandte neue Materialien und dabeÿ aufgegangene handarbeitlohn auf eine Summe von 13.000 fl angesetzt, und darzu der Preis des von dem [p. 5] verstorbenen Werckmeister Nagel dazu erkauften haußleins, welches mit 2800 fl bezahlt worden, geschlagen würde, als woraus sich eine Summe von 15.800 fl ergibt, welches dieselbe ist, so die Wittwe Nagel bereits theils baar theis in Werth empfangen zu haben eingeständig ist. Es hat auch die Wittwe Nagel in der Befürchtniß, daß E. G. wann sie auf ihrer ersten Berechnung und respectiven Forderung bestehen würde, sie anhalten würden die Erfüllung der von ihrem Ehemann angestellten Submission zubewerckstelligen, als wozu sie sich schlechterdings unvermögend befindet, in einer neueren Bittschrift es als eine Gnade angesehen wann sie auf den eben angezeigten Fuß von E. hochlöbl. Magistrat von allen ferneren Ansprüchen losgesprochen würde. diese Bittschrift lautet also
E. G. haben vor einigen tägen der unterthänigen Implorantin zu bedeuten geruhet, das um die Sache wegen dem von ihrem verstorbenen Ehemann entreprenirten Bau des neuen Prætorat hôtels an der St Elisabethen Gaß zu endigen, dieselbe zwar von solcher Entrepise zu befreÿen, ihro aber dieserwegen über die alschon empfangene 30.000 L ferner nichts zu verguten seÿe.
diesem hochverehelichen Ansinnen gedencket Implorantin sich gehorsamlich zu fügen, und sich mit [p. 6] den von ihrem verstorbenen Ehemann für alle und jede in besagtem hôtel gemachte Arbeiten, von seiten Löbl. Stadt albereits erhaltene 30.000 L zubegnügen, so mit auf den Entreprise accord und alles was in demselben oder sonsten noch separatim stipulirt worden seÿn mag, hiemit förmlichen zu renunciren, gelebet aber hinwiederum der zuversichtlichen hofnung E. G. geruhen werden, ihr nicht nur das auf dem Arbeitsplatz befindliche ihr zugehörige handwerckzeug, geschirr und gerüster verabfolgen zu lassen, sondern derselben in Rucksicht der vielen auf dem Platz annoch befindlichen Materialien eine beliebige Summ als ein gnadenzulag angedeihen zu lassen. Implorantin bittet demnach gehorsamst diese ihre Declaration und respective renunciation zu verzeichnen, und hat die Ehre in tiefster Ehrfurcht zu erstreben & Signatum Mr Nagels Wittib, Johannes Hurst beÿstand
Eine hochansehnliche deputation kan sich freÿlich nicht bergen, Gghh. daß selbsten, wann E. G. ihre lossprechung also für gut befinden solten, gemeiner Stadt annoch eine Aufopferung einer beträchtlichen Summe daraus erwachse, denn bekanntlich wäre beÿ einer veräußeurung des alten hôtel, dessen Preis beinahe auf die Summe von 50.000 L. getrieben worden, und ohnerachtet der [p. 7] also darauf verwandten 30.000 L. dennoch dessen Werth würcklich nur auf 60.000 L. angenommen werden kann. Wann aber auch wie bereits oben angezeigt worden, sich E. G. ebenfalls eingestehen müssen, daß die von dem verstorbenen H. Werkmeister Nagel, wie es scheint, sehr leichtsinnig ausgestellte Submission von dessen Wittwe nicht ohne ihren gänzlichen Ruin, und wie es wohl zu vermuthen wäre, ohne mehrere anderwärtige Aufopferungen von E. G. erfüllt werden könnte, ja selbsten weitläufige processe nicht allein mit der Wittwe selbsten, sondern noch mit deren minderjährigen Kindern über ihre verbindlichkeit einen dergleichen von ihrem respective Ehemann und Vater eingegangenen accord zuverfolgen, daraus erwachsen könnten, so halten die hochansehnliche Hh. deputirte dafür, daß obwaltenden Umständen und der jetzige lage der Sachen nach sowohl diejenige Klugheits reguln, welche in der hochdenenselben anvertrauten verwaltung immer zur Richtschnur gedient, als auch diejenige Gelindigkeit, welche Sie als Väter der Wittwe und Waÿsen gegen solche zuerweisen sich immer geneigt bezeugt haben, es zulaßen, ja anrathen mögen, daß die Wittwe und Erben des verstorbenen Werckmeisters Nagel gegen überlaßung der solchem vorgeschoßenen 15.000 fl als Equivalent der an dem hôtel in der St Elisabethen Gaß angewandten neuen Materialien und aufgegangenen handarbeitslohn und darzu erkauften häusleins, von fernerer [p. 8] Erfüllung des accords losgesprochen werden möchten.
Was sodann ihre weitere Gesuche anbelanget, das ihr nemlich 1) erlaubet werden möge, das auf dem Arbeitsplatz sich befindlich ihr zugehörige geschirr, handwerckszeug und gerüste zurückzunehmen, und 2) wegen der auf dem platz annoch befindlichen Materialien eine beliebiige Summe als gnaden Zulage zuerkennt werden möchte, so finden die Hh. deputirte das erste gesuch in der Billigkeit gegründet und keinem Anstand unterworfen, es seÿe denn, das Mghh. die an dem hauß aufgerichtete Bäume, welche zu aufziehung der Materialien und gänzlichen Vollendung des Gebaudes einem künftigen Besitzer dienlich werden, besonders davon ausnehmen wollten. was das andere Punct anbetrift, so haben die Hh. deputirte aus einer auf dem platz aufgenommenen Verzeichnis, der alda sich in bereitschaft befindlichen neuen herbeÿgeführten Materialien ersuchen, daß deren Werth sich auf eine Summe von 3200 L. belaufe, wann sie nun in Erwägung gezogen, daß die Wittwe Nagel seit der Hemmung des Fortgangs des gabäudes solche hätte beziehen mögen, ohne daß ihr ein gerechter Widerstand deshalben hätte gemacht werden, und sie auch alte gegründete hofnung haben, daß nach der ferner vorzuschlagenden Eröfnung über die Veräußerung dieses Gebaudes die ebengedachte Materialien auch besonders um einen Preis von 3.000 L. werden in Anschlag gebracht werden können, so haben sie auch doch den mehrern Theil [p. 9] beschloßen, E. G. anzutragen, daß gedachte Wittwe die berührte Summe von 3000 L. dafür möchten gutgethan werden, als Worüber sie übrigens E. G. besondre barmhertzigkeit noch anflehet.
Endlichen Gghh. soll ich E. G. nicht unbemerkt laßen. daß beÿ eingehung des Accords mit H. Nagel demselben alsbald das Eigenthum des Prætorathauß in der Kalbsgaßen überlaßen worden, es also vonnöthen seÿe, daß ein förmlicher Vergleich in der löbl. Cantzleÿ Contract Stube mit der Wittwe und Erben geschloßen werde, in welchem sowohl jenes übergebene Eigenthum wider aufgehoben, als auch die von H. Nagel geschehene Acquisition des Nebenhaußes auf gemeine Stadt übertragen werde, und da die Kinder noch Minorenn, so wird auch deshalben die Authorisation zum Beitritt von deren Vogt vorläufig beÿ E. E. großen Rath einzuholen seÿn.
Nachdem hierauf die hochansehnliche herren deputirten einer seits zur begründung der angeführten Motiven noch mehreres beÿgesetzt, und andrer seits die zum theil geäußerte Meinung, daß der Wittwe Nagel für die vorrätigen Materialien es zu verguten seÿn möge, ferner ausgeführt worden, und sodann der Rath der herrn general Advocaten eingeholet worden, von welchen
Herr Generaladvocat Mogg sich dahin vernehmen laßen, daß Mghh. allerdings anzurathen seÿe, auf die vorgetragene Art, dieses geschäft in güte mit der Witwe Nagel zu beendigen, angesehen daßelbe ansonsten zu weitlaufigen discussionnen erwachsen könnte bei welchen gemeine Stadt auf keine Weiß gewinnen, sondern vielmehr noch gefahr laufen würde, größere aufopferungen für dieses gebaud thun [p. 10] zu müßen, die Hoffnung die auch Mghh. gemacht wurd, dieses immobile auf eine vortheilhafte Weiß alsbald loß zu werden, müste auch allerdings beitragen die nothwendiger weiß voraus zu schickende Beseitigung der prætentionnen der Wittwe Nagel zu beschleunigen. die angetragene entschädigung der auf dem platz sich befindenden neuen Materialien fände er auch um so billiger, als angeführter maßen besagter Wittwe die zurucknehmung derselben sobald man nicht auf der ausbauung des gebaudes zu bestehen willens, nicht hätte erschweret worden können. Im ganzen gefände sich eine hinlängliche convenienz für gemeine Stadt, in dem vorgeschlagenen Vergleich, so das er sich verbunden glaube Mghh auf die confirmation des bedachts anzutragen.
Herr Generaladvocat Fischer auch ferner bezeuget, das wann er einen blick auf alle Vorgänge, welche in diesem Geschäft sich zugetragen, zuruckwirft, er nicht andre als bedauren könne, das die verordnete expertise keinen Fortgang haben mögen, dann nur als denn hätte man mit gewisheit diejenigen Personen benenen können, durch deren gefährde gemeine Stadt einen so beträchtlichen Nachtheil leidet, und seÿe es allerdings zu vermuthen, daß beÿ einem gerichtlichen Verfahren, welches wahrscheinlich die Folge davon seÿn müßen, die härte, mit welcher man gegen die Wittwe Nagel zu verfahren scheint, von ihr ab und auf andere Personen hätte gerichtet werden müßen. Da jedoch ged. Wittwe sich auf die vorgeschlagene Art zu befriedigen willens, und auf der andern Seite nach der jetzigen Lage der sache gesagt werden kan, das gemeine Stadt sich auf diese weiße mit dem wenigstmöglichsten Verlust aus dem Geschäft ziehen kann, so wäre freilich Mhh. anzurathen den [p. 11] vorgeschlagenen Weg zu ergreifen. In Ansehung der zur Entschädigung für die vorrätig neuen Materialien dienen sollenden 3000 L. glaube er übrigens, daß solche nicht als eine gnade, sondern als eine billige forderung der Wittwe Nagel zu bewilligen seÿn werden, übrigens würden auch angetragener maßen in der Verschreibung so wohl wegen der Rücknahm des Eigenthums des alten Prætorat haußes, als auch wegen der übertragung der Gollischen behaußung und beitritt des KK. vogts nach eingeholter Autorisation die nöthige Vorsorge zu treffen und die hoch und wohl verordnete Oberbauherren zur execution darüber, so wie zur nothwendigen obsorge über die beÿbehaltung der Materialien zu ersuchen seÿn.
Und sodann auch Herr Generaladvocat Mathieu erinnert, daß die expertise in der absicht erkannt worden, um bei der damalen vorgehabten Vollendung des gebaudes die reclamationen der Wittwe Nagel den accord ihres Ehemanns zu halten, zu constatiren, da aber seitdem die Erklärung des H. Prætori regii, das er auf die für ihn bestimmte auferbauung dieses hotels Verzug thue, dem ganzen geschäft eine andre wendung gegeben, so könne er auch nicht anders, als den vorgeschlagenen Vergleich allerseitigen Interesse angemeßen finden, und auch um so mehr auf die bewilligung der 3000 L. zur Entschädigung an die Wittwe Nagel, antragen, als es ein beweiß ihrer Ehrlichkeit ist, das sich noch so viele Materialien auf dem Platz befinden.
Welchemnach vermittelt angestelter Umfrag und auf die ansprache des Regierenden herrn Ammeisters der referirte bedacht confirmirt und daher erkannt worden, das die Wittwe und Erben Nagel von fernerer [p. 12] Haltung der von ihrem resp. Ehemann und Vater eingegebenen Submissionen über die Erbauung des mehrberührten hôtel in Rücksicht der von ihnen angeführten Umständen zu befreien, und dahero ihre Anerbieten sich für die wirckl. gemachte arbeiten und dabeÿ gehabten auslagen mit einer Summe von dreisig tausend livres, welche ihr resp. Ehemann und Vatter von gemeiner Stadt auf besondre Verschreibung bereits bezogen, zu begnügen, anzunehmen und unter solchen offerte und annahm diselbe los zu schlagen, darüber jedoch in löbl. Canzlei Contract Stub ein besondrer Vertrag zu errichten seÿe, als in welchen sowohl die freÿe und ledige zurucknahm des alten Prætorat haußes in der Kalbgaß und die ebenfals freÿe und ledige Cession des in gefolg der oftbemelten von dem verstorbenen herrn Werckmeistern Nagel anerkauften neben diesem hôtel gelegenen Gollischen behaußung einzuführen, als auch die von E. E. großen Rath einzuholende autorisation des Vogts der minderjährigen KK. bei solcher Verschreibung beÿzubringen. Sodann seÿe annoch gemelter Wittib Nagel die wegnehmung der ihr zugehörigen auf dem Arbeits platz sich befindlichen handwerckzeug, geschirr und gerüster zu bewilligen und ihr auch in Rücksicht der vielen auf dem Platz sich befindlichen neuen Materialien eine Summe von drei tausend livres zu gestatten. Wobeÿ die hoch und wohl verordnete Oberbauherren ersucht werden, sowohl der passation der angezeigten Verschreibung im nahmen E. hochlöbl. Magistrat beliebigst beizuwonnen, und ferner die Auslieferung der handwerckzeug & unter den augen der von hochdenselben dazu abzuordnenden Personen vornehmen, auch dabeÿ die auf dem bauplatz sich befindenden neuen Materialien nach der von H. Werckmeister Kaltner eingereichte Verzeichnis in Empfang zu nehmen, und also verwahrlich beÿbehalten zu [p. 13] laßen, damit bei der wahrscheinlich erfolgenden Uberlaßung dieses hôtels auf hochlobl. Ritterdirectorum diese Materialien eben so wieder abgetretten werden können.
Ferner wurde von Seiten E. hochans. œconomische deputation über die vorgeschlagene Veräußerung des mehr besagten hôtels folgender bedacht eröfnet.

(p. 13) – Ferner lobl. Ritterdirectorium thut den Vorschlag das im bau begriffene hôtel auf der Elisabethen gaß zu erkauffen, so wie es sich wirckl. befindet. worauf in antwort der preis zu 60.000 angesetzt wird, die 3000 L. für die vorrätigen Materialien ebenfals anged. Directorium begehrt, die Streitigkeit mit Sieur Pertois auszumachen vorbehalten, diejenige wegen des Marclesisch haußes aber dann Hh. Kaufern überlaßen wird.
Wann E. G. in dem vorigen Vortrag die Beendigung des Geschäfts mit der Wittwe und Erben Nagel, das in der St Elisabethen Gaß gelegenen hôtel betreffend, angerathen worden, so geschehe es mit aus der darin bereits angezeigten und gegründeten hofnung, daß ein erwünschte Veräusserung desselben alsbald eine Folge E. G. Entschließung seÿn konnte. Dieselbe gründet sich auf folgendes von H. Syndico Schwendt im Namen des löbl. Ritter Directorii unter dem 28 December vorigen Jahrs an den H. Prætorem regium erlassenes Schreiben. legatur
Monsieur,
Je suis chargé par le Directoire de proposer au Magistrat de lui vendre sous le bon plaisir du Roy l’hôtel cidevant appartenant à Mr. de lord rüe Ste Elisabeth. Il a pris inspection du local, et il désire 1°. qu’indépendamment des batiments en général, place et jardins attenant et appartenant à cet hôtel, tous les matériaux, qui y appartiennent et se trouvent sur place, sans aucune exception, et destinés à achever le batiment, lui soient cédés. 2°. que la Saillie entre ce terrain et la maison du Sr. Pertois, lui soit cédée suivant l’alignement du pignon de cette maison. 3°. que le [p. 14] terrain de l’ancienne porte cochère suivant l’alignement du pignon entre l’hôtel et la maison appartenante cidevant à Mlle de Marclesy lui soit cédé et assuré en toute propriété, ainsi que la bande de terrain depuis la tour ou maison du jardinier entre le mur de cloture et le fossé des orphelins jusqu’au mur de séparation entre ce terrain et la cour des fiacres, et encore le terrain audevant de l’ancienne porte cochère necessaire à l’alignement.
A ces conditions le Directoire propose la Somme de 55.000. lb. pour prix de la vente.
Il remettra dans le Commerce son hôtel actuel dès qu’il pourra habiter l’autre et le prix en sera acquitté dès qu’il aura obtenu les lettres patentes qui lui sont nécéssaires pour cette acquisition.
Je ne puis mieux m’adresser qu’à vous, Monsieur, pour faire connoitre à MM. du Magistrat l’offre, que je suis chargé de leur fiare, je vous prie de vouloir bien leur en faire part et me faire savoir leur réponse. J’ai l’h. d’etre &c. Signé Schwendt Syndic
Eine hochansehnl. Oeconomische Deputation hat sich deswegen der Untersuchung diser Offerten und Conditionen bereits unterzogen, und in der Vermuthung, daß E. G. nicht gesinnet seÿen möchten, mit hochlöbl. Ritter Directorio, als mit welchem sie in besten Vernehmen zu stehen die Beruhigung hätten, in ein beederseitigen Würde wenig entsprechendes hin und [p. 15] her bieten zu treten, geglaubt denjenigen Preis alsbald ausfundig machen und E. G. vertragen zu sollen, für welchen mehr berührtes hôtel überlassen werden könnte. Sie haben aber auch die Schwierigkeiten gefühlt den wahren Werth desselben zu bestimmen, denn, da es ein Immobile ist, welches schwerlich von der Convenientz eines Particularen seÿn dürfte, und auch welches bei einer vorzunehmenden Versteigerung einen mit den bisherigen Ausgaben und vorigem Werth verhältnißmäsigen Preis zu erhalten, sich keine hofnung gemacht werden kann, wie solches leicht schon aus dem Beÿspiel des weit minder beträchtlichen daneben gelegenen Chouardischen Gebäudes zu ersehen, so müste sich ihr Augenmerk hauptsächlich auf die beeder seitigen Convenienzen richten, aus welchen dann erhellet, daß einer seits Mhh. dieses immobile noch lange Zeit könnten feil haben, und desweilen sie sich also den Zins des beträchtlichen daraus zu erhaltenden Preises entziehen würden, anderer szits aber die verhälnißmäsige ausbauung dieses Gebäudes annoch solche Summen erfordert, deren Anwendung nur unter denen obwaltenden Umständen von einem Corps, welches hierinn in Vereinigung mit der Provinzial Versammlung zu Werke gehet, erwartet werden mag, so glauben die hochansehnliche Herren Deputirte mit gegründeter Vermuthung so [p. 16] wohl in der Gräntzen der Billigkeit gegen das Ritter directorium, als auch in den dieser hohen Verwaltung beÿwohnneden klugen Maasreglen zu verbleiben, wenn Sie auf die bestimmte Festsetzung des Preises zu 60.000 Livres antragen. Dabeÿ aber glauben sie ferner E. G. bemerken zu sollen, daß beÿ Untersuchung der weiteren vorgeschlagenen Bedingniße sich folgense Aussehungen und Erörterungen ergeben
1) könnte in solchen für das hôtel und enclos zu bestimmenden Preis sich nicht einbegreifen lassen, diejenigen neuen Materialien welche von dem Entrepreneur zur Erbauung auf den Platz geführt worden, und scheine es daher billig, wie bereits in vorigem Vortrag berührt worden, daß dieselben von löbl. Ritter directorio an einen festzusetzenden Preis besonders übernommen würden, zumalen sich auch noch in der Serre mehrere in dem alten haus gewesene Gerätschafften befänden, es läßt sich auch nicht unwahrscheinlich vermuthen, daß wann löbl. Ritter directorio vorstellig gemachts würde, daß der Wittwe Nagel in betracht solcher Materialien eine besondere Vergütung gnädigt bewilligt worden, hochdasselbe sich bereitwillig finden lassen würde, dieselbe Summe der 3000 Livres gemeiner Stadt zu ersetzen, und deshalben vermeinen die Hh. deputirten würde ihre erste Condition nur unter solcher Ersetzung einzugehen seÿn.
2) der zweÿte Punct betrifft einen mit dem Kaufer der Chouardischen Gebäude, H. Pertois, streitigen Platz, als [p. 17] welchen hochöbl. Ritter directorium sich von gemeiner Stadt mit einbedinget. Da Gghh. nach den Äusserungen der hoch und wohlverordneten Ober Bauherren hofnung vorhanden, daß gegen die Vergünstigung eines Feuer Rechts, welches jedoch auf einzunehmenden Augenschein an einem solchen Platz zu errichten, wo es dem Ritter directorio weder lässig noch gefährlich werden könnte, mit dem H. Pertois zu Befriedigung des besagten directorii diese Sache würde beÿgelegt werden können, so könnte dieser Punct von hochlöbli. Magistrat übernommen und also versprochen werden.
3) Eine andere Beschaffenheit habe es aber mit derjenigen Streitigkeit, welche auf der Sache des Marclesischen Hauses mit dem Juden Cerf Beer zu verfechten oder zu vergleichen seÿn mag. Da ein hochlöbl. Magistrat zumalen beÿ dem obwaltenden, an dem königl. Staats Rath zur Entscheidung liegenden Streit über die Befugniß des gennanten Juden allhier Häuser zu erkaufen, sich in keine Frage von der Art einlassen könne, so müste allerdings die Auseinandersetzung dieses Puncts Einem hochlöbl. Directorio überlassen werden, welches vielleicht um so eher von denselben angenommen werden, als annoch Aussichten auf die Anerkaufung des Marclesichen Hauses damit verbunden seÿn mögen
4) was sodann das alignement der Porte cochère anbelange, so haben die Hh. Ober Bauherren geäußert, daß dasselbe bereits zur Ausbauung des Hôtels bewilliget worden [p. 18] also dasselbe auch bei der Veräußerung statt haben könnte, die Cedireung endlich des terrain depuis la tour ou maison du jardinier entre le mur d ecloture et le fossé des Orphelins jusqu’au mur de séparation betreffend, würde sich vermutlich auf eine genommene Einsicht der Hh. Ober Bauhh. erfinden, daß sie mith in Mhh. hände stehe.
Eine hochansehnl. deputation hat es um so nothwendiger geachtet, E. G. über die proposition im gantzen dero Gutachten alsbald mittheilen zu lassen, als die Beantwortung der von dem Ritter directorio bereits im December gemachten Anfrage nicht schiklich länger ausgesetzt bleiben kann, zumalen hochgedachtem directorio darangelegen seÿn mag hochdero Gesinnugen zu kennen, um beÿ der bevorstehenden Abreiße einiger Beÿsitzer desselben nach Hof, diejenige Maasreglen nehmen zu können, welche zur Erhaltung der königlichen Erlaubnis nothwendig.
Außer dieser Beantwortung mögen noch einige Umständen vorfallen, welche eine Bestimmung erfordern, und hauptsächlich die damit zu transferirende Gerechtsame und jurisdiction betreffend. Denn wann schon E. G. durch die Uberlassung des Alten Ritterhauses zu feilem Kauf, ein anders haus dagegen in das Commercium erhalten, und gedachtem Haus dadurch alle bisherige Privilegium entzogen werden, so kan doch nicht unbemerkt gelassen werden, daß das neue zu bewilligende terrein um [p. 19] vieles größer, daher allerdings zu befürchten wäre, wann nicht beÿ dem Contrakt alsbald Fürsehung geschähe, der Umfang zur Bewohnung anderer dem Directorio nicht verwandten Personen in der Folge benutzet werden, und daher Prätensionen erwachten dürften, welche gemeine Stadt gerechtasame beeinträchtigen. Es haben daher die hochansehnl. Hh. deputirte geglaubt E. G. anrathen zu sollen, die Untersuchung der hier anschlagenden Rechtsfragen denen Hh. General Advocaten zu übertragen, deren einzelne Bestimmung übrigens die Entschließung im gantzen anjezo nicht aufhalten möge.
Nach diesem allem steht also zu E. G.
1) ob und am welchen Preis der besagte hötel an das ritter Directorium zu überlassen
2) ob nicht die auf dem Platz sich befindliche Materialien für die Summe, welche der Wittwe Nagel dafür vergütet wird, besonders zu berechnen
3) daß in Ansehung des Pertois gemeine Stadt den Vergleich übernimmt, denjenigen wegen des Marclesischen hauses aber überläst
4) das Allignement der Porte cochère zu bewilligen
5) die Überlassung des angeregten terrain annoch zu untersuchen und endlich
6) die Übertragung der Gerechtsame von dem alten hôtel auf das neue annoch genauer zu bestimmen, und darüber [p. 20] der Hh. General Advocaten Gutachten zu erwarten.
Wann E. G. also über diese Puncten sich werden geäußert haben, so vermeÿnen die Hh. deputirte daß die Beantwortung des die Anfrage enthaltenden Schreibens dannach zu richten seÿn möge, und ubrigens von allen diesen Entschlüssen dem H. Prætori regio Nachricht zu geben seÿe.
Da nach referirtem solchem bedacht die herren deputirten sich auf denselben bezogen, beÿ eingeholtem Rath der herren Generaladvocaten sodann sich aus deren außerung ergeben, daß sie die in dem bedacht vorgeschlagenen Maaßreguln denen Umständen angemeßen befanden, und eines teils vermeinten, daß E. Löbl. Ritter directorium die gemüßigte forderungen E. hochlöbl. Magistrats mit danck werde annehmen können, andren teils aber auch gemeine Stadt bei einer in solchen terminis zu beschließenden Veraußerung ihre convenientz finden würde, und daher angetragen, daß die vorgeschlagenen Püncten in Ruckantwort an H. Schwendt möchten eröfnet werden, wobeÿ denn diejenige Strecke landes, welche außerhalb der gartenmauer zwischen solcher und dem Waÿßengräblein gelegen, allerdings auszunehmen, angesehen solche nicht von gemeiner Stadt beseßen werde, und übrigens in ansehung der zu übertragenden jurisdiction nur im algemeinen die beÿbehaltung derjenigen, welche dem Ritter directorio wirckl. competirt, könnte bewilliget, die genauere bestimmung aber annoch bis auf die Verschreibung ausgesetzt werden können, als wozu sie die Generaladvocaten ihres orts, wann es Mhh vor gut finden sollten, ihre bemerckungen beizutragen nicht ermanglen werden.
Und beÿ angestelter Umfrag von dem Regierenden Herrn Ammeister mit volliger beistimmung angereget worden, daß alle Irrungen über den Inbegriff des terrains vorzusehen [p. 21] die hoch und wohlverordnete herren Oberbauherren ersucht werden möchten die einzelnen titres auf welchen sich die almälige Entstehung dieses enclos gründet ausfindig zu machen, und sowohl in conformitaet derselben, als nach dem wirckl. zu übertragenden besitz einem richtig. plan verfertigen zu laßen.
Als Ist einmuthig der referirte bedacht confirmirt, einfolgl. erkannt worden, daß E. hochlöbl. Ritter directorio in antwort zu ertheilen, wie daß Mhh. bereit wären den enclos ged. hôtels an daßelbe so wie sie es bisher beseßen, zu überlaßen, und zwar um eine Summe von 60.000 L. dabeÿ aber 1) für die vorrätig. neuen Materialien sowol als auch mehrere aus dem alten hôtel annoch vorhandene brauchbare Stücke eine Summe von 3000 L. um so mehr zu fordern sich berechtiget halten, als sie besagte neue Materialien dem vorigen Entrepreneur dießelbe Summe bewilliget worden, 2) übernehmen mit Sr Pertois die berichtigung des in ansehung der Chouardischen gebaude streitig allignemens zu vergleichen, 3) dagegen aber wegen obwaltenden umstände die beÿlegung der mit dem besitzere des ehemaligen Marclesichen Haußes obwaltenden Streitigkeit Lobl. Directorio zu überlaßen sich gezwungen sähen, 4) jedoch alle Versicherung wegen des zu treffenden allignement nach der Elisabethen gaß zu versprächen, 5) sodann sich aber Stand sähen, die gemeiner Stadt nicht zuständigen Strecke landes außerhalb und langs der Gartenmauer und zwischen solcher und dem Waÿßengräblein darein zu begreifen, 6) übrigens in die ubertragung der gerechtsame, wie sie ein hochlobl. Directorium in dem alten hôtel gehabt und ohne einige extension nach den deswegen beÿ der Verschreibung zu verabredenden Clausuln ganzlich willigten. Ingefolg welchen Entschließung weiters beschloßen worden, daß einer Seits die hoch und wohlverordnete Oberbauherren eins weilen zu ersuchen der Maasreguln zu verabreden, wie die Streitigkeit mit dem [p. 22] Kaufer der Chouardischen gebaude herrn Pertois zu beendigen und sodann auch nach denen auf dem Pfenningthurn sich vorfindl. acten über die successive Entstehung solchen locals und enclos einen etat und plan von demjenigen terrain, welches zu diesem eigenthum gehört, verfertigen zu laßen, damit bei einer pünctlichen berichtigen dieses geschäfts mit hochlobl. Directorio auf keiner Seite kein zweifel über einige Zugehörde verbleiben möge, und andrer Seits den herrn Generaladvocaten aufzutragen seÿe, diejenigen Puncten zu verfaßen, welche vorzuglich in ansehung der Ubertragung der jurisdiction und gerechtsame beÿ der darüber aufzusetzenden Verschreibung wörtlich in dieselbe einzurucken seÿn möchten.
Von welchem allem endlich Mhh. die Mittheilung an den hern Praetorem Regium beschloßen.
In gefolg dieses conclusi wurde auch folgendes Schreiben den 1. febr. an H. Schwendt in antwort abgelaßen.
Monsieur,
Monsieur le Preteur royal nous a fait par dans le tems, de la lettre que vous lui avez écrite le 28 Decembre dernier au sujet de l’acquisition que desiroit faire le Directoire de l’hôtel en construction rue St Elisabeth, occupé cidevant par M.M. les Lieutenants de Roy. Plusieurs difficultés à régler avec l’entrepreneur de ce batiment avant de songer à en disposer pour une destination nouvelle nous ont mis dans l’impossibilité de nous decider plutot sur les propositions du Directoire, cependant le désir de nous prêter à la convenance de ce corps nous a rendus plus facils sur les moyens de terminer avec l’Entrepreneur, tous les arrangements necessaires etant enfin convenus à cet egard, Nous nous empressons de repondre aux ouvertures que vous faites, Monsieur, pour l’acquisition de ce local. Nous ne voyons aucune difficulté à ceder au Directoire [p. 23] les batiments en general, Places et jardins attenant à cet hôtel dans leur etat actuel, tels qu’ils ont appartenus à la Ville et suivant les allignements tracés en ce qui concerne le coté de la rue St Elisabeth.
2° Nous cederons egalement les materiaux, aux conditions ci après, qui se trouvent sur place et destinés a achever le batiment à l’exception seulement des outils et equipages appartenant à l’Entrepreneur et que nous lui avons promis de retirer.
3° la Saillie du coté du Sr Pertois sera comprise suivant l’alignement du Pignon de la maison de ce particulier, la Ville se chargeant de transiger avec lui la difficulté subsistante à cet egard.
4° des considerations particulières ne permettent pas que la Ville se charge de terminer egalement avec les proprietaires de la maison appartenante cidevant à Melle de Marclesy, la contestation elevée au sujet de l’alignement du terrain du coté de l’ancienne porte cochère, mais en transmettant à l’acquereur tous les droits et prétentions de la ville sur ce terrain, le Magistrat abandonnera au Directoire les mesures qu’il jugera convenables pour arranger cette difficulté.
5° la bande de terrain exterieur au mur de clôture du jardin le long du fossé des orphelins n’etant pas une propriété de la Ville, ne sauroit faire partie de la vente de l’Enclos de cette derniere, pour prevenir toute difficulté à cet egard ainsi que sur les limites du terrain en général, il sera remis au Directoire un Plan detaillé de l’Enclos et de ses dependances tel que le tout sera et doit être cédé à l’acquereur, et des deputés respectifs des deux corps verifieront sur les lieux même tous les details qu’ils jugeront interessant [p. 24] de constater. Enfin il dependra du directoire de faire sous le bon plaisir du Roi transferer sur le nouvel hôtel et ses dependances, les droits, privileges, franchises et jurisdiction dont le Corps de la Noblesse a joui jusqu’a present dans l’interieur de son ancien hôtel, sans cependant qu’aucun de ces droits puisse sous aucune pretexte eprouver aucune modification ou extension nouvelle contraire aux intérets de la Ville, se reservant le Magistrat de concerter avec le Directoire les clauses particulieres qu’il paroitroit convenable d’exprimer dans le Contract à ce sujet. Telles sont les conditions accessoires sur lesquelles nous croyons devoir nous expliquer, Elles paroissent à tous egards mesurées à la convenance et aux vues du Directoire quant au prix même de l’acquisition. Nous ne pouvons, malgré le desir que nous avons d’obliger le directoire, le fixer à une somme moindre de 60.000 L. pour le batiment et l’Enclos et un supplement de trois mille livres pour les materiaux accessoires sur place, et Nous sommes persuadés que le Directoire lui meme en appreciant de plus près la valeur de l’objet dans son ensemble trouvera ce prix très raisonnable et rendra justice aux sentiments particuliers d’egards qui nous determinent. La demande d’un supplement particulier pour les materiaux non encore employés est d’autant plus naturelle qu’independamment de ceux fournis par l’Entrepreneur, et pour raisons desquels nous avons crû pouvoir faire esperer à la veuve Nagel la dite somme de 3000 L., il se trouve encore sur place une infinité provenant des demolitions et qui pourront être utiles pour achever la construction. Vous voudrez bien faire part à MM. du Directoire de nos dispositions pour l’acquisition qu’ils desirent. Nous nous ferons un plaisir de concourir en tout ce qui dependra de Nous, à ce qui pourra accelerer et faciliter leurs vues à cet egard.

(p. 289) Samstag den 30. Augustus 1788 – Sodann an dem hauß auf der St Elisabethen gaß werden einige zu Verwahrung deßelben beÿ herannahendem Winter nöthige anstalten verfüget, übrigens die insinuation des Ritterdirectorii, daß aus dem Vorschlag solches zu erkaufen, nichts werden könne abzuwarten beschloßen.
Obwohlen von Seiten E. Lobl. Ritterdirectorii E. g. noch keine directe anzeige zugegangen, daß der von demselben vorgeschlagene und auch in ansehung des preißes übereingekommen Ankauf des auf der St Elisabethen gaß im bau begriffene Lobl. Stadt eigenthümbl. zugehörig. hôtel wegen Ermanglung [p. 290] der benöthigten lettres patentes ruckgängig geworden, so ist durch den hochans. Hh. deputirten zu dem oeconomischen gegenständen die unzubezweiflende Nachricht indirecte zugekommen, das sich jenes Vorhaben gänzl. zerschlagen und selbst Ein hochlöbl. Ritterdirectorium kein augenmerck mehr auf besagtes hôtel nehme. In diesen Umständen ist nun auch obbemelten Hh. deputirten vor den Hh. Oberbauherren eröfnet worden, daß besagtes gebaud in seinem dachwerck nicht hinlängl. versehen und an vielen orten nur einfach mit Zieglen belegt seÿe, so daß, wann es beÿ herannahend. Winter in demselben zustand verbleiben sollte, mit Recht zu befürchten wäre, daß daselbe an seinem gebalck schaden nehme. Es sind daher hochged. Hh. Oberbauherren besorgt geweßen, in einem état diejenigen arbeiten, welche zu solcher verwahrung nothwendig sind, verzeichnen und abschätzen zu laßen ; aus demselben ergibt sich nun daß die Costen dieser arbeiten nach dem anschlag der entreprise auf 588 L. 17 s. 5 d. zustehen kommen würden und es vermeÿnen auch die Hh. Oberbauhh. daß, wann sie par regie gemacht wurden, ein merckliches darauf erspart werden könnte, indem ohne noch eine Menge Materialien vorrätig sind, von welchen ein theil dazu angewendet werden könnten. Dieses leide auch in ansehung des Stadt entrepreneurs um so weniger anstand, als ja das ganze gebaud bisher nicht durch diese, sondern vermög einer besondern entreprise errichtet worden, jene also keinen anspruch machen können dieses gebaud und deßen reparationen in ihr gebiet und an sich zu ziehen.
Die hochans. Hh. deputirten haben auch die gründe dieß Vortrags mit gänzlicher beistimmung eingesehen und trag.n daher beÿ E. G. an diese arbeiten zu verordnen, überlaßen aber übrigens hochdenenselben über die fernere destination dieses gebaudes, da deßen Veraußerung an das Ritter directorium nicht mehr platz greifet, eine zum besten der Stadt finanzen dienliche Entschließung zu nehmen.
(p. 291) Nachdem die HHn. deputirten diesem Vortrag nichts beÿgesetzet, und die herren Generaladvocaten Mogg und Fischer in ansehung der vorgeschlagenen reparationen an befragtem hôtel der Intention dieses gebaud in solchem zustand zu erhalten, daß es mit Nutzen veraußert werden könne, und die dahin abzielende reparationen zu verordnen völlig beÿgestimmt, in ansehung der ferner destination aber der Meinung gewesen, daß, da man sich versichert halten könne, daß Ein Hochlöbl. Ritterdirectorium dem vorgeschlagenen Ankauf gänzl. entsaget habe, es umso nöthiger werde denen Hh. Oberbauherren andere Maasreguln zu deßen Veraußerung zu ergreifen, anzuempfehlen. H. Prætor regius auch solchen Antrag beigestimt, der Reg. H. Ammeister aber vermeint, daß zwar die vorgeschlagene reparationen, welche zur conservation des gebaudes nothwendig werden, ohnverweilt zu verordnen, die fernere aussetzung aber zu einem anderwärtigen Verkauf zu verschieben seÿn möge, biß Mhh. von lobl. Ritterdirectorio selbst von diesem ruckgängig gewordenen ankauf benachrichtiget worden, damit aber jedoch dieses nicht zu sehr verzögert werden möchte, Mhh. den H. Prætorem regium ersuchen möchten eine bestimmte antwort des Ritter directorii zu veranlaßen, um als denn mit gewißheit sich für losgeschlagen halten und zu einer anderwertigen aussetzung zum Verkauff schreiten zu können.
Als wurde vermittelst angestelter Umfrag dem Reg. H. Ammeister gefolgt, und nachdeme H. Prætor regius gütigst übernommen hochlobl. Magistrat eine bestimte außerung des Ritterdirectorii zu verschaffen, nun mehr nur verordnet, daß die vorgeschlagenen auf 588 L. 17 s. 5 d. sich belaufende reparationen an gedachten gebaud vorgenommen werden solten, und zwar solches par regie mit benutzung der annoch alda vorhandene Materialien. [unterzeichnet] Zæpffel, Ammeister

(p. 303) Samstag den 6. Septembris 1788 – Lectum. Ein lobl. Ritter directorium melden, daß der Ankauf des hotel auf der St Elisabethen gaß nicht vor sich gehen könne, man beschließt daher anderwartigs maas reguln zu deßen Verkauf den herren Oberbauherren aufzutragen
Lectum folgendes von hochlobl. Ritter directorii Syndico H. Schwendt an Mhh. den 1. huj. erlaßenes Schreiben.
MM,
Les arrangements, que nous avions proposés au Ministre pour l’acquisition de Votre hôtel, rue St Elisabeth, paroissent n’avoir pas été adoptés, puisque notre demande a restée sans reponse. D’un autre coté la Commission intermédiaire ayant louée une maison, nos dispositions, qui étaient relatives à Son Etablissement tombent d’elles mêmes. Ces motifs nous forcent à vous prévenir, MM, que nos conventions ne peuvent avoir lieu et nous devons ne pas vous laisser plus longtems en incertitude.
Nous avons l’honneur d’être &.
Welche anzeige sofort die herren Generaladvocaten Mogg und Fischer bewogen beÿ Mghh. auf die Ergreifung der zu einer anderwärtigen Veraußerung dieses hôtel nöthigen Maasreguln anzutragen, als welche bereits den 30. Aug. j. hochdenselben angetragen worden. So daß, nachdem H. Prætor regius dieser meÿnung beÿgestimmt, auf den ferneren antrag des Regierenden H. [p. 304] Ammeisters vermittelst angestelter umfrag einstimmig erkannt worden, daß die hoch und wohlverordnete Oberbauherren und herrn dreÿ Lobl. Stadt pfenningthurns zu ersuchen seÿen, die auf der St Elisabethen gaß gelegene Lobl. Stadt eigenthüml. zugehörige und von dem ehemaligen Königs Lieutenant M. Delort ingehabte behaußung, deren Veraußerung bereits durch decret Ghh. R. u. XXI vom 29. Apr. 1786 autorisirt worden, in ihrem dermaligen zustand zum Verkauf auszusetzen, und zu dem Ende die dazu erforderliche Maasreguln zu verordnen, und salva ratificatione mit der Veraußerung nach ordnung fürzuschreiben.

Les Trois chambres secrètes ordonnent de publier la vente des bâtiments dans la gazette hebdomadaire

Table cote 3 R 133, p. 498
Soll Zum Verkauf in das Wochenblatt fortgesetet werden. 1789 3. Gst. 139.
Rem. La page du régiment des Trois chambres secrètre (4 R 87) est fragmentaire

L’enchère de l’ancien logement du lieutenant de roi au titre des biens nationaux est ajournée suivant le projet qu’a la Ville d’y établir une école de santé. Un plan est joint à l’estimation des bâtiments pour représenter les cinq lots qui seront mis aux enchères

1795, Biens nationaux Q 4016
Enchère d’une maison Scise ruë Elisabeth, destinée autrefois au Logement du préteur et provenant des biens patrimoniaux de la même Commune
Première Enchère de Biens Nationaux situés dans la Commune de Strasbourg et provenant des biens patrimoniaux de la même Commune.
L’an Trois de la République françoise une et indivisible le 7 du Mois de Ventôse – Ce Bien national, situé Ruë du Salpêtre ci devant Elisabeth contient un grand Edifice
[Description reprise de l’estimation] Premier lot, personne n’a fait d’enchère
Second lot – Troisième Lot – Quatrième Lot – Cinquième lot

Délibération du Directoire du District de Strasbourg du 5 du mois de ventos l’an trois de la République françoise une et indivisible. Séance publique.
Vû la délibération du Corps municipal de la Commune de Strasbourg en date du 2 présent mois expositive que l’agent national près ladite Commune, aïant pris Connaissance des affiches que l’administration du District avoit envoyé au greffe de la municipalité, annonçant que le 7 du Courant il seroit procédé à la première Enchère, adjudication provisoire de l’immeuble provenant des biens patrimoniaux de la Commune Situé rue Elisabeth destiné sous l’ancien régime au Logement du préteur, Que déjà l’ancienne administration Municipale y avoit été autorisée par les Corps Administratifs Supérieurs, mais qu’en suite sur un projet présenté par l’administration des Etablissemens publics de réunir tout cet Enclos et le terrain dont jouissoit l’Entrepreneur des fiacres & L’hôpital de la commune, auquel ils sont contigus, et d’y placer tous les Etablissemens relatifs à l’Instruction publique de Santé, ladite administration avoit sursis à cette vente en Considération des avantages que presentoit ledit Projet.
Que la Convention Nationale venant d’établir dans cette Commune une Ecole de Santé, le dit Projet pouvoit encore se réaliser, d’autant plus que les Bâtiments publics qui sont assignés provisoirement à la dite Ecole pourront par la suite être employés plus utilement à d’autres institutions publiques, si, comme il y a lieu de l’esperer, un lycé etoit établi en cette Commune. En consequence concluoit a inviter l’administration de surseoir provisoirement à la vente & adjudication de l’Immeuble dont s’agit.
Ouï L’agent national substitut, Les administrateurs composant le Directoire du District de Strasbourg, Considérant que l’Ecole de Santé établie provisoirement au cidevant Seminaire ne sauroit y être fixée, sans porter un préjudice notable au parti qu’on peut tirer du dit local joint au Collège pour y former un Etablissement Général d’Instruction & que le bâtiment sis rue Elisabeth paroit offrir des localités infiniment intéressantes, surtout à raison du jardin qui en dépend, soit pour l’Ecole de Santé, Soit pour tout autre Etablissement public,
Estiment qu’il y a lieu d’accueillir les observations de la Municipalité de Strasbourg en conséquence de surseoir provisoirement à la premiere Enchère et adjudication provisoire dudit Immeuble, fixée au 7 du courant, ainsi qu’à celle définive fixée au 11 même mois.

Estimation d’un Domaine national provenant de la ville de Strasbourg Situé dans la rue du Salpêtre ci devant rue de Ste Elisabeth, N° 29
Département du Bas-Rhin, District, Canton et Municipalité de Strasbourg, dixième Section – Procès verbal de Consistance d’Expertise et d’Estimation d’un Domaine national Situé dans la ville de Strasbourg et dépendant ci devant de cette Commune
En Exécution de la Commission a moi donnée par le Directoire du District de Strasbourg, Je soussigné Commissaire Expert me suis transporté accompagné d’un Officier municipal sur un Bien National dans cette Commune pour en faire la visite et reconnaissance ainsi que de ses dépendances, appartenances &c à cette fin de l’estimer pour qu’il puisse être mis en vente.
Ce Bien National contient un grand Edifice, plusieurs autres Batimens une Cour et un vaste Jardin avec un long boïau de Terrein aussi enclavé, le tout situé dans un Emplacement d’un Contour fort irrégulier, Le devant dans la rue du Salpêtre ci devant rue de Ste Elisabeth tire vers le Nord, Le côté opposé terminé par une ancienne muraille d’Enceinte de la Ville regarde le Midi, vers l’Orient il touche la Propriété du Citoyen Pertois et le Communal, ou la Cour des Fiacres et vers l’Occcident il touche le domicile du Citoyen Wolff Levi, celui du Citoyen Pfeffinger puis en partie la largeur de celui des héritiers du professeur Fried en même temps le long côté du dit Boïau longe encore vers le Nord la longueur de la même propriété.
Ce Bien National par sa constitution et par son étendue est susceptible de division et pour la rendre plus intelligible et donner une idée du local, je joins un Plan où les Lots et partages sont tracés.
Le Bâtiment principal n’est pas achevé, les murailles sont brutes, il n’a que la Travaison, les tuïaux de cheminée & les Cloisons qui font voir la distribution de l’intérieur. Il est régulier, Sa Base est un carré long & par sa construction on peut le considérer comme composé de trois corps, ce qui a donné lieu d’en faire trois lots séparés, les deux corps extrêmes n’ont qu’un rez de chaussée avec un Etage couvert d’une mansarde, chacun a vers le Jardin six croisées de file & cinq vers la cour, on a établi dans le bas Etage du premier corps (a) un atelier pour cuire l’eau de Salpêtre dont la vapeur doit endommager la charpente, il a dans la cour une aile, ou Bâtiment latéral (d) qui n’est pas fini, c’est un rez de chaussée couvert à cinq croisées, le corps correspondant (c) a une simple élévation (e) de quatre arcades et le grand passage (f) dans le Jardin sous deux Cintres élevés au bout de l’entrée ou l’ancienne Porte cochère marquée du N° 29, dans un angle rentrant se trouve une partie sous une avance de la maison voisine, ce qui dépare l’apparence extérieure. Le corps du milieu (b) fait une petite saillie sur les deux autres, il a deux Etages Sept croisées de file sur le derrière cinq vers la rue, il est surmonté d’un comble brisé et dans chaque face il a une porte & un balcon, celle du devant donne l’entrée dans un vestibule formé par une demi Tour ovale en maçonnerie construite pour l’Emplacement des Escaliers. Ce Passage contient aussi deux pompes, une dans le Jardin, l’autre dans la Cour, qui n’est fermée qu’avec des planches le long de la rue.
Le cinquième lot contient le reste d’un grand Jardin & le Boïau (q), un bâtiment (h) qui consiste en une hollandoise susceptible de quelque réparation, d’un Serre et d’une ecurie, de plus le logement (j), du jardinier Böttiger, c’est une maison d’un Etage avec un petit grenier en bas il y a un petit vestibule, une cuisine et un cellier, l’Etage consiste en un poele et deux chambres plafonnées, à côté de cette maison on monte par quelques marches dans le susdit Boiau aussi cultivé, contre les batimens voisins il y a des vignes, et vers l’enceinte des jeunes arbres fruitiers dont la plupart, ainsi que ceux dans le grand Jardin ont ét plantés par les Soins et aux frais du Jardinier.
A droite & à gauche les parois de l’enclos du Jardin sont mitoyennes et la configuration du contour porte à tirer la ligne pointilée (k-l) qui divise le dernier Lot 5 en deux autres partages dont l’un contient la partie (p) du jardin de la contenance de 13.800 pieds carrés et la valeur de 2000. L. l’autre partage contient la communication ou le Boïau qui a une porte et une issue (m), dans la rue du Salpêtre, la maison, le bâtiment propre pour le jardinage & la portion (o) de 4900 pieds carrés du Jardin qui est trop modique et disproportionnée à la disposition favorable des choses En consequence il paroit que cette ligne ponctuée ne doit pas être tracée et que le 5° Lot tel qu’il est réunit plus d’avantage et devient par cela une bien meilleure acquisition. [in margine :] Cependant on peut retrancher du 5° Lot sans le détériorer un beau carré de terrain (r), par la ligne (s-t), Cette pièce de terre de la contenance de 2080 piés carrés de la valeur de 600. L. pourroit convenir au propriétaire Wolff Levy. En ce cas le 5° Lot contient 20.930 piés carrés.
Le premier Lot consiste seulement en une portion du grand Jardin, il a une porte charretière et l’issue (n) dans le communal ou la cour des Fiacres, dans celle du 2° Lot il y a un hangard (g) et un grand monceau de décombres et quelques matériaux pour la bâtisse couvrant une partie de ces deux divisions du Jardin, le 1° Lot ne peut gueres convenir qu’au Propriétaire voisin, Sinon il doit être réuni au 2° pour faire un seul Lot d’adjudication. Il faut remarquer que l’Edifice principal par sa constitution ne devoit faire qu’un seul corps de logis, en consequence c’est aux acquéreurs à faire exécuter les changements et les constructions nécessaires pour tirer le parti convenable des portions de cet édifice comprises dans les Lots qui leur seront adjugés.
Contenance des Surfaces des différentes parties de ce Domaine.
La figure du 1° Lot, Partie du Jardin contient une surface en pieds carrés 6700
La figure du 2° Lot, Le Bâtiment (a), contient 1870, l’aile (d) 1260, le cour 2780, le hangard (g) 600, le Jardin 10.000, Total du 2° Lot 16.600.
La figure du 3° Lot, Le Bâtiment (b), contient 2170, la cour 2710, le Jardin 13.250, Total du 3° Lot 19.130.
La figure du 4° Lot, Le Bâtiment (c), contient 1950, la cour 1875, le Jardin 11.985, Total du 4° Lot 15.810
La figure du 5° Lot, La hollandoise (h), contient 870, la maison (J) 736, le Jardin (o) et (p) 18.700, le Boiau (q) 2704, Total du 5° Lot 23.100
Total général des piés carrés de France des 5 Lots 81.250.
Estimation partielle de de Domaine divisé en Lots
Le 1° Lot est estimé à 1000 L.
Le 2° Lot est estimé à 6000 L.
Le 3° Lot est estimé à 11.000 L.
Le 4° Lot est estimé à 7000 L.
Le 5° Lot est estimé à 5600 L.
Le montant de la valeur de ces cinq Lots est de 30.600 L, Somme principale à laquelle j’estime ce Domaine National à l’Egard de son état actuel pour être vendu en Lots séparés ci-dessus spécifiés conformément à la Loi.
De tout quoi après avoir au prealable prêté le serment requis en pareil cas j’ai dressé le présent procès verbal que le dit Officier municipal a signé avec moi pour servir à ce que de raison. Fait à Strasbourg, le 12 Pluviose 3° Année Republicaine (signé) Stern, J. N. Küchel

La vente dont la minute n’est pas conservée est passée devant le notaire Dinckel, ancien grefier de la Chambre des Contrats. D’après les actes ultérieurs, Jean Frédéric Pfeffinger achète la partie à côté de sa maison (n° 31, ensuite n° 6, lot 5 ci-dessus), Michel Müller les bâtiments à l’ouest (n° 29, ensuite n° 10, lot 4), Jean Baptiste Pertois les bâtiments à l’est (n° 28, ensuite n° 12, lots 1 à 3)

1797 (20 ventôse 5), Strasbourg 9 (rép. 1), Not. Dinckel et Enregistrement de Strasbourg, acp 46-49 f° 65 du 30 vent. 5, n° 1326
la commune de Strasbourg
à Michel Müller une maison rue Elisabeth pour 11.300 livres
à Frédéric Pfeffinger, une autre partie de la maison pour 28.200 livres
à Jean Baptiste Pertois, une autre partie de la maison pour 21.100 livres
sous le cautionnement de Georges Riedling pour ledit Michel Müller 7533 livres
sous le cautionnement Jean Baptiste Stahl pour le Sr Pfeffinger
sous le cautionnement Gabriel Geofroi Dubois pour le St Pertois 14.060 livres
(die Gemeinde Straßburg zu Nutzen 1. Michel Müller Gérent de bâtiments militaires de Strasbourg unter bürgschaft des b. Joh. Georg Ritling becken, 2. b. Friedrich Pfeffinger handelsmann unter bürgschaft Joh. Baptista Stall Chef du Bureau de finances, 3. Johann Baptist Pertois handelsmann unter bürgschaft Gabriel Gottfried Dubois Müntzdirectoris)

L’artiste comédien Jean Baptiste Pertois épouse en 1792 Françoise Marie Joseph Dubois, fille du négociant Gabriel Geoffroi Dubois : contrat de mariage, célébration
1792 (22.2.), Strasbourg 6 (1), Not. Laquiante n° 39
Contrat de mariage – Est comparu le Sr Jean Baptiste Pertois artiste fils majeur du Sr Jean Baptiste Pertois de cette ville et de D° Marie Madeleine née Breslé dudit lieu
Demoiselle Françoise Marie Joseph Dubois fille mineure du Sr Gabriel Godfroid Dubois négociant et De Marie Joseph née Rava
acp 8 (16) f° 95-v du 23 – il n’y a pas stipulation d’apports de la part des futurs. Les père et mère du futur donnent à ce dernier 6000 livres, les père et mère de la future donnent à celle-ci 4000 livres
Les futurs époux se donnent au survivant l’usufruit des biens du prémouant sauf la légitime aux enfants, plus le futur époux fait son matutinal à la future de 3000 livres. Ce qu’ils apporteront et ce qui leur écherra à titre gratuit restera propre à chacun, le surplus entrera en communauté partageable par moitié
Est comparu le Sr Jean Baptiste Pertois artiste (…) a déclaré qu’il n’a ni revenu ni domicile personnel, qu’il réside chez son père dont le revenu n’excède pas 200 livres

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 3.)
Hodie 19 mensis martii anni 1792 (…) in facie Ecclesiæ conjuncti sunt joannes Baptista Pertois, filius majorennis joannis Baptistæ Pertois et Annæ Mariæ Breslé Conjugum parochianus noster Ex una, et Francisca Maria Josephina Dubois, filia minorennis Gabrielis Godefroy Dubois et annæ mariæ Rava parochiana nostra Ex alterâ partibus (signé) Pertois, Dubois (i 45)

Le maire loue à Pertois un jardin rue Sainte-Elisabeth (vers le Grünauel d’après les actes suivants)

1800 (25 frimaire 9)
Bail de 6 ans – le maire
C. Pertois
un jardin rue Elisabeth, moyennant un loyer annuel de 130 francs
Enregistrement, acp 76 f° 104 du 25 frim. 9

Inventaire avant séparation de biens entre Jean Baptiste Pertois et sa femme, dressé dans la maison du père de Pertois rue Sainte-Elisabeth
1804 (12 nivôse 12), Strasbourg 12 (4), Not. Wengler n° 663
Inventaire des biens appartenant au Cit. Jean Baptiste Pertois fils artiste demeurant a Paris ou il a son domicile ordinaire – à la requête de Françoise Marie Joseph Dubois sa femme sous l’assistance du Cit. Frédéric Sahler Juris-Consulte,suivant jugement du 8 frimaire dernier
dans la maison rue Elisabeth N° 27 appartenante au Cit. Pertois Pere
Meubles, dans la sale, Dans la chambre a alcove a côté, Dans la chambre des enfants, Dans la seconde chambre donnant sur la rue, Dans la troisième chambre donnant sur la rue, Dans la quatrième chambre donnant sur la rue, Dans le corridor, Dans la chambre de la servante, Dans la cuisine
Enregistrement, acp 90 f° 1 du 12 ni 12

Inventaire de séparation
1805 (11 frimaire 14), Strasbourg 2 (23), Not. Knobloch n° 2697
Inventaire des biens de Jean Baptiste Pertois fils artiste demeurant à Paris où il a son domicile ordinaire, suivant jugement du Tribunal civil rendu le 8 frimaire 12, inventaire de séparation d’avec Françoise Marie Joseph Dubois
en la maison rue Elisabeth marquée du n° 27 appartenante au Sr Pertois père
meubles, dans la salle, dans la chambre a alcove a côté, dans le cabinet de toilette, dans la chambre des enfants, dans la seconde chambre donnant sur la rue, dans la troisième chambre donnant sur la rue, dans la quatrième chambre, dans la cinquième chambre, dans le corridor, dans la chambre de la servante, dans la cuisine, total 1474 fr
Immeuble, Il existoit une maison en cette ville ci devant appartenante au Sr Pertois laquelle a été vendue a Paris suivant arrangement que le Sr Pertois a pris avec ses créanciers, pour mémoire
passif 197.845 fr, déficit 196.371 fr
Enregistrement, acp 98 F° 26 du 12 frimaire

La maison de Jean Baptiste Pertois, dans laquelle est établi un atelier de fonderie est vendue par adjudication judiciaire à Paris au négociant Jean Daniel Mannberguer

1805 (18 thermidor 13), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 26, n° 20 du 24 messidor
Le Jugement tenant l’audience des Criées du Tribunal de Première Instance du Département de la Seine a Paris en rendu le Jugement suivant
Sur enchere déposée au Greffe desd. criées par acte du 17 pluviose 13, le dépôt fait par M Philippe Jeanin avoué en ce tribunal du Sr Jean Baptiste Pertois fils, fondeur non sujet a patente demeurant à Paris cloitre Notre Dame division de la Cité, propriétaire d’une maison et dépendances a Strasbourg en cette qualité poursuivant la vente d’une part
Et Sr Jacques Cornet propriétaire demeurant à Paris rue vivienne division lepelletier d’autre part
à M Cavaignac au nom de Jean Daniel Mannberger négt. à Strasbourg rue du Bouclier
Désignation de ladite maison jardin attelier de fonderie et dépendances située a Strasbourg rue Elisabeth N° 28 département du Bas Rhin. Ladite maison et dépendances tiennent à la rue Ste Elisabeth d’autre aux murs de la ville vers le Rhin, d’un côté de la fausse porte d’un long à la propriété du Sr Prieur d’autre a une rue aboutissant aux remparts a la propriété du Sr Pertois père, Sur lequel terrain ont été élevés tant par le Sr Pertois que par le Sr Valette duquel il a acquis des bâtiments et atteliers et se trouvent des cours un jardin potager une orangerie une Melonière une Pépiniere et les bâtiments de la ci devant maison prétoriale de lad. ville de Strasbourg
Le tout suivant le plan annexé à l’enchere ou sont expliqués tous les détails de ladite maison – Il est observé aux n° 4 et 5 dudit plan le terrein désigné sous ce N° n’appartient pas au Sr Pertois mais a la ville & Commune de Strasbourg qu’il en est seulement locataire à raison de 13 francs par an mais que les bâtiments et constructions faites sur ledit terrain appartiennent au Sr Pertois fils comme les ayt. acquis du Sr Valette
Etablissement de la propriété, acquis de Jean Alexandre Reichard administrateur des finances et domaines de ladite ville de Strasbourg stipulant au nom de l’administration municipale par acte reçu M° Dinckel le 20 ventose 5, Laquelle ville de Strasbourg en étoit propriétaire comme bien national
6. le vendeur se réserve expressément la faculté de fouilles dans la grande et petite cour et dans les atteliers seulement pour extraire les matieres mu*uales dont led. terrein sont imbus par suite des opérations qui y ont lieu, a l’effet de quoi adjudicataire sera tenu de lui laisser la jouissance des fours et ateliers établis dans ladite propriété laquelle fouille ledit vendeur sera tenu de faire dans les 6 mois a compter du jour de l’adjudication, mise à prix 15.000 fr, remis au 23, personne ne s’est présenté – adjugé 21.050 francs

Jean Daniel Mannberguer qui souhaite appuyer une nouvelle construction sur un mur qui appartient à son voisin François Joseph Besson passe un accord avec lui

1807 (15.7.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 2252, 3244
François Joseph Besson négociant propriétaire de la maison et dépendances scise rue Elisabeth n° 29 en vertu d’un contrat de vente reçu M° Lacombe le 22 novembre 1806
Jean Daniel Mannberguer propriétaire des bâtiments et enclos scis en cette ville rue Elisabeth n° 28 en vertu d’un jugement d’adjudication rendu par le Tribunal Civil le 5 février 1806
Lesquels ont dit et déclaré que leurs propriétaires respectives indiquées ci dessus se trouvent séparées du côté de la rue Elisabeth par un mur appartenant seulement à M Besson l’un deux, ledit mur ayant à partir du corps de logis ou il commence jusqu’à la cloture en façade donnant sur ladite rue 21 mètres 439 mm de longueur sur 4 mètres 547 mm de hauteur du côté des Bâtiments et sur 4 mètres 872 mm de hauteur vers la rue y compris les fondemens
Que le Sr Mannberguer s’étant proposé de construire un bâtiment auquel ledit mur devoit servir d’appui il a demandé de le rendre mitoyen sur toute son étendue aux termes du l’article 661 du Code civil en remboursant audit Sr Besson la moitié de la valeur du mur et du sol sur lequel ledit mur est bati
(charges, clauses et conditions) 1. aussi longtemps que ledit mur ne servira d’appui qu’au bâtiment dud. Sr Mannberguer ledit Sr Besson ne sera tenu a aucuns frais d’entretien que ceux du crépissage dans sa cour
2. si dans le même cas où ledit mur n’aura servi d’appui qu’au bâtiment dudit Sr Mannberguer il dût soufrir ou s’écrouler par l’effet du bâtiment Mannberguer ou par tout autre accident M Mannberguer contacte l’engagement formel de le rétablir a ses frais et dans les mêmes dimensions comme il a été avant son écroulement
3. Il sera libre a M Besson comme a tout autre propriétaire de ladite maison d’appuyer aussi de son côté un Bâtiment contre ledit mur mais dès lors l’entetien dudit mur deviendra commun entre les deux parties
4. chaque copropriétaire peut faire exhausser le mur mitoyen en se conformant à la loi y relative – moyennant 320 francs
Enregistrement, acp 103 f° 42-v du 16.7.

Jean Daniel Mannberguer vend la maison au département du Bas Rhin pour servir d’école normale primaire

1834 (24.4.), Strasbourg 1 (69), Me Rencker n° 10.334
Jean Daniel Mannberguer, négociant à Offenbourg, Grand Duché de Baden & Louise Frédérique Bader
à l’Ecole Normale primaire du Département du Bas Rhin représentée par MM Jacques Frédéric Rauter, professeur à la Faculté de Droit Président de la Commission administrative de surveillance de ladite Ecole, et François Nebel, négociant, autorisée par Ordonnance du Roi du 4 avril courant
une maison à rez de chaussée située à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 28, un jardin bâtiments de milieu* & jardin bâtiment latéraux, bâtiment & gloriette appartenances & dépendances à Strasbourg, d’un côté la propriété de M. le Professeur Hepp, de l’autre la propriété de M. Lamey de laquelle le jardin vendu est séparé par une cloison mitoyenne, par devant la rue Ste Elisabeth, par derrière l’ancien fossé de la ville
la Commission de surveillance de l’Ecole normale a été autorisée à faire l’acquisition dont s’agit pour servir à l’établissement de l’Ecole Normale du Département du Bas Rhin en vertu d’une Ordonnance du Roi du 4 avril courant – Titres de propriété, acquis de Jean Baptiste Pertois fils de Paris, suivant jugement rendu à l’audience des criées du Département le 24 messidor 13 mais par suite de surenchère remis à l’enchère au Tribunal civil de première instance le 25 février 1806
Charges clauses et conditions, M. Mannberguer déclare qu’ayant vendu à M. le Prof. Hepp la maison n° 27 avec jardin, pavillon, cour & dépendances par Contrat reçu M° Zimmer le 29 mars 1827, M. Hepp a pris l’engagement de faire murer à ses frais la porte de communication actuellement existante entre les deux propriétés 27 & 28 aussitot que la maison n° 28 aura été vendue – (Jointe l’autorisation de vente de la maison Place St Pierre le Jeune et de l’achat de la maison rue Ste Elisabeth) – moyennant 57.000 francs
Enregistrement, acp 224 f° 142 du 28.4.

Le curateur de l’Université convient avec l’Hôpital civil de transférer une clinique universitaire dans le bâtiment de l’Ecole normale voisine dans le but d’agrandir l’hôpital

1891, Enregistrement, acp 847 (3 Q 30 562) f° 43 du 7.10. – Kurator der Universität vom 6. Februar 1891
1437. Vereinbarung zwischen der Landesverwaltung, vertreten durch den Kurator der Universität
und die Verwaltung des Bürgerspitales von Straßburg
wonach, zur Ermöglichung der besseren Unterbringung mehrern Universitäts Kliniken und im Interesse der Entwicklung des Spitales, das dem letzteren benachbarte Grundstück und Gebäude des Lehrerseminars klinischen Zwecken zu widmen und die letzten Anstalt zu verlegen ist.
genehmigt durch den K. Statthalter in Elsass Lothringen am 30. September 1891



6, rue d’Austerlitz


Rue d’Austerlitz n° 6 – IX 73 (Blondel), P 1515 puis section 16 parcelle 34 (cadastre)

Reconstruite avec un balcon en 1741 par le cordier Jean Jacques Kammerer


Façade – Rez-de-chaussée et balcon dont les ferronneries sont à distance des voisins (images Fabien Romary, 2022, Archi-wiki)

La maison du sellier Jacques Walter porte un auvent (30 pieds de long, saillie de 5 pieds ½) d’après le Livre des loyers communaux (1587). Le voisin André Cuntz qui s’en rend ensuite propriétaire la revend en 1597 au marchand de chevaux Georges Reitschuh en stipulant que l’acquéreur n’est pas propriétaire du pignon mais qu’il est autorisé à y poser des poutres et des corbeaux et qu’il doit tolérer le conduit débouchant dans sa fosse d’aisance. Ces clauses sont confirmées en 1653 par le cordier Jean Lautenschlager et son voisin. La propriété passe à son gendre Ulric Kammerer, aussi cordier. Jean Jacques Kammerer reconstruit à neuf sa maison en 1740. Il est autorisé en janvier 1741 à remettre un auvent de mêmes dimensions que l’ancien mais préfère quelques mois plus tard remplacer l’auvent par un balcon dont la ferronnerie devra être à un pied des voisins. Le boulanger Jean Jacques Reitter l’achète en 1763 mais la vente définitive n’est passée qu’en 1767 à cause d’un procès intenté au vendeur. Elle est ensuite propriété des confiseurs Jean Guillaume Schuler (1768) et Jean Frédéric Schmidt (1783).


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt), troisième à partir de la maison d’angle à droite

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 253 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve en (l-m) : quatre arcades au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour T représente en (1-2) la partie nord de l’arrière du bâtiment.
La maison porte d’abord le n° 22 (1784-1857) puis le n° 6.


Cour T – Plan des Ponts-et- Chaussées (1856, ADBR cote 2 SP 52) – Maison Chevalier N° 22, à deux étages en pierre de taille, solide (2 E PT S)

La maison appartient ensuite au fourbisseur Dominique Georges Ritzenthaler (1828-1844), au chapelier Pierre Victor Chevallier (1844-1861) puis au charcutier Jean Georges Franck. Son fils Georges Franck fait remplacer en 1897 l’ancienne devanture par une nouvelle. Le rez-de-chaussée est loué à un commerce d’alimentation. Jacqueline Kœgel (magasin Pingouin Stemm) fait transformer en 1969 la devanture en dégageant le cintre des arcades. La charpente menace de s’écrouler après un incendie qui endommage gravement le bâtiment, en novembre 1989. La Société Civile de Placements Immobiliers (S.C.P.I.) Logivalor 3 confie à l’architecte Benoît Peaucelle la restauration, terminée début 1992.


Nouvelle devanture en grisé (1897)

Elévation en 1969 (le cintre des arcades est masqué par l’enseigne)
Façade avant et après travaux, coupe (1991, architecte Benoit Peaucelle, dossiers de la Police du Bâtiment)

février 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1596 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Walter, sellier, et (1566) Anne Illhock, d’abord (1551) femme de Conrad Seitz puis (1555) de Sebald Rosenzweig, (1585) Gertrude Rietel, veuve du meunier Michel Reinfleisch, puis Barbe Lacher – luthériens
1590* v André Cuntz, huilier, et (1574) Sara Wencker – luthériens
1597 v Georges Reitschuh, marchand de chevaux, et (1582) Lucie, veuve du sellier Gaspard Hartmann, puis (1593) Ursule Seckler, d’abord (1575) femme du menuisier Georges Fressel puis (1583) du coutelier André Zeiss – luthériens
1626 v Jean Lautenschlager, cordier, et (1613) Apollonie Roth – luthériens
1665* h Ulric Kammerer, cordier, et (v. 1639) Marie Lautenschlager – luthériens
1676* h Jean Ulric Kammerer, cordier, et (1667) Barbe Hack – luthériens
1711 h Jean Jacques Kammerer, cordier, et (1711) Susanne Rosset puis (1718) Anne Marguerite Saum – luthériens
1757 h Jean Michel Kammerer, tonnelier, et (1764) Catherine Dorothée Gerold – luthériens
1767 v Jean Jacques Reitter, boulanger puis farinier, et (1745) Frédérique Dorothée Gœbel – luthériens
1768 v Jean Guillaume Schuler, confiseur, et (1767) Marguerite Barbe Vogt – luthériens
1783 h Jean Frédéric Schmidt, confiseur, et (1783) Marguerite Barbe Vogt, veuve de Jean Guillaume Schuler – luthériens
1828 v Dominique Georges Ritzenthaler, fourbisseur, et (1814) Marguerite Elisabeth Schuler, remariée (1850) avec le cordonnier Mathias Sins, veuf d’Anne Hœrterer
1844 v Pierre Victor Chevallier, chapelier, et (1830) Marguerite Salomé Gangloff
1861 v Jean Georges Franck, charcutier, et (1857) Elisabeth Groth
1906* h Edouard Georges Franck et Auguste Frank
1926* h Georges Franck rentier
1931* h Elisabeth Georgette Louise Poidevin-Franck
1947* h Charles Bisch, maître boulanger à Ostwald

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1714, 525 livres en 1717, 500 livres en 1718, 750 livres en 1755, 500 livres en 1767, 1 000 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) IX 73, Jean Jacques Kammerer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schuler, 4 toises, 2 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1515, Ritzenthaler, Dominique Georges – maison, sol – 0,68 are

Locations

1621, Georges Kesselmeyer, sellier
1622, Jean Lautenschlager, cordier (futur propriétaire)
1630, Wolffgang Drexel, tailleur
1664, Jean Træher, marchand épicier
1722, Blaise Lantelme, sellier
1741, Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien
1762, Dominique Berbarat, cordeur et graissier, et Marie Jeanne Valat
1763, Jean Jacques Reitter, boulanger (futur propriétaire)
1880, Jacques Gangloff, boucher

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450)
Le sellier Jacques Walter règle 6 sols 8 deniers pour sa maison sise grande rue des Bestiaux, à savoir un auvent (30 pieds de long, saillie de 5 pieds ½), deux étaux (12 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds) et un autre étal (5 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds ½).

Viehegaßen, in der großen Vÿhegaßen genandt, die Eine seÿtten nach dem Metzger Thor Zu Hienauff.
Jacob Walther der Sattler hatt an seinem Hauß ein Wettertach xxx schu lang, v= schu herauß, Mehr vnden vor der Werckhstatt Zwen Laëden xii+ schu lang, iij schu herauß, Aber ein Laden v+ schu lang, ii+ schu herauß, Bessert für das Nießen, vj ß viij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1740, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Les préposés autorisent en octobre 1740 le cordier Jean Jacques Kammerer à poser et façonner rue des Bouchers le bois de la maison qu’il fait reconstruire à neuf. Ils l’autorisent en janvier 1741 à remettre un auvent de mêmes dimensions que l’ancien (30 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds) et une marche devant sa maison puis en août 1741 à remplacer l’auvent par un balcon à condition qu’il soit suffisamment haut et que la rambarde soit à un pied des voisins.

(f° 71) Dienstags db 11. Ejusdem [Octobris 1740] – Joh: Jacob Kammerer
Johann Jacob Kammerer der seÿler Bittet umb erlaubnus das Holtz Zu einem Neu Bauenden Häuslein in der Viehegaß, auf das Allmendt in dem Metzgergießen Zu legen und allda Zimmern Zulaßen. Erkandt, gegen 3 fl. Zinß Willfahrt. dt. den 5. Aug. 1741.

(f° 90) Eodem die 7. Januarÿ 1741. wurden augenschein eingenommen – Johann Jacob Kammerer
Ferner an H. Johann Jacob Kammerers des Seÿlers Hauß in der Viehegaß, welches er abbrechen, und Neu auffbauwen Laßet, Mghh. Unterthänige Bitten jhme Zuerlauben Anstatt des daran befindlichen 30 ½ schuhe Lang, und 4. schuhe breitten Wetterdachs, wieder ein Anders an das Neue Hauß machen Zulaßen, Auch eine steinere staffel Vor die thür, ein schuhe weit Vor das Hauß Herauß Zulegen.
Erkant in Beeden Stucken Willfahrt, solle aber von der Staffel 1 lb Zinß für den augenschein, oder für alles für ein und alle mahl 3. lb d Zahlen. dt. Eodem 3. lb.

(f° 140-v) Sambstags den 5. Ejusdem [Augusti 1741] folgende augenschein eingenommen worden – Johann Jacob Kammerer
An Johann Jacob Kammerers des Seÿlers neuerbautem Hauß in der Viehegaß, welcher um erlaubnus gebetten, anestatt das Vorhin daran Gehabten 30 ½ schuhe Lang und 4 sch. breites Wetterdachs, einen Balcon oder gang Von gleicher größe Zumachen.
Erkannt Allein auf 3. schuhe in der Breite Willfahrt, mit dem Beding, daß Zu beeden seithen der Nachbaren Heußern er mit dem gerembs einen schuh Zurückbleibe, und das gerembs in Ziemlicher höhe machen solle, damit Man nicht darüber steigen Könne.

Description de la maison

  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux boutiques et une cave sous solives, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1717 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux boutiques et une cave sous solives, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1 050 florins
  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois boutiques, deux poêles, deux chambres et deux cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1873 (police d’assurance) (maison à) rez-de-chaussée, deux étages, mansardes, grenier, construite en pierres, briques et pan de bois, couverte de tuiles

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Dauphine (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 6 / 22
Schmitt
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 461 case 3

Ritzenthaler, Dominique Georges
Chevalier Pierre Victor (subst. pr. 1847) rue des hallebardes 52

P 1515, maison, sol, rue d’Austerlitz 22
Contenance : 0,68
Revenu total : 144,35 (144 et 0,35)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 881 case 1

Chevalier Pierre Victor, Rue des grandes arcades 91
1863 Franck, Jean Georges, Charcutier
1892/93 Franck Johann Georg, Wurstler die Kinder

P 1515, maison, sol, cour, Rue d’Austerlitz 6
Contenance : 0,68
Revenu total : 144,35 (144 et 0,35)
Folio de provenance : (461)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 29 p. 186 case 4

Parcelle, section 16, n° 34 – autrefois P 1515
Canton : Metzgerstraße Hs. N° 6
Désignation : Hf, Whs, u. NG e T (Skizze 21)
Contenance : 0,72
Revenu : 2500 – 4100 – 4900
Remarques : 1906 Umbau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1947), compte 393
Frank Georg und August
1906 Frank Eduard u. August
1926 Frank Georges rentier
1931 Poidevin-Frank Elisabeth Georgette Louise
1947 Letz Charles coiffeur / Letz Charles cheminot épouse divorcée née Poidevin
(2624)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6300
Bisch Charles maître boulanger à Ostwald et son épouse
(851)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 313 Rue Dauphine

22
Pr. Schmidt, Jean Frédéric, Confiseur – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Metzgerstraße (Seite 105)

(Haus Nr.) 6
Konsumgeschäft, Filiale v. Pasquay & Lindner. 02
Louis, Rentnerin. 1
Paulus, Büglerin. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 644 W 29)

Rue d’Austerlitz n° 6 (dossier I, 1883-1991)

Le locataire principal Jacques Gangloff fait constater en 1883 que des poutres entre le sous-sol et le rez-de-chaussée sont pourries. Georges Franck fait remplacer en 1897 l’ancienne devanture par une nouvelle. Le commerce d’alimentation Sadal occupe le rez-de-chaussée (1943-1969). Jacqueline Kœgel (magasin Pingouin Stemm, de 1969 à 1982) fait transformer la devanture en 1969. La charpente menace de s’écrouler après un incendie qui endommage gravement le bâtiment, en novembre 1989

Commerces – Magasin d’alimentation Pasquay et Linder (1897) puis Sadal (1943, jusqu’en 1959), vêtements Pingouin Stemm (1969-1982), Horlogerie le Comptoir d’Austerlitz (1982)

Sommaire
  • 1883 – Plainte de J. Gangloff locataire principal de la maison qui appartient à la veuve Franck. La visite montre que certaines poutres entre le sous-sol et le rez-de-chaussée sont pourries mais qu’il n’y a pas de danger immédiat puisque des poutres en bon état supportent le plancher. Le pourrissement semble être dû à un tuyau d’eaux usées qui fuit.
  • 1884 – Le maire notifie Catherine Franck (demeurant 20, place Broglie) de faire ravaler la façade du 6, rue d’Austerlitz – La maison a été repeinte à l’huile, novembre 1884.
  • 1887 – E. G. Franck (demeurant sur place) demande l’autorisation de faire deux embranchements aux canalisations municipales – Autorisation délivrée selon l’arrêté du 22 janvier 1863 relatifs aux tuyaux de gaz et d’eau – Dessin sur calque
  • 1893 (mai) – Le maire notifie Georges Franck (demeurant 20, place Broglie) de faire ravaler la façade du 6, rue d’Austerlitz – Rappel en octobre – Le maire accorde un délai jusqu’au printemps suivant – Dossier classé, avril 1894
  • 1895 – Un feu de cheminée s’est déclaré le 27 juin 1897. La cheminée est en bon état, l’incendie est dû à la suie qui s’est enflammée.
  • 1897 – Georges Franck (demeurant 20, place Broglie) demande l’autorisation de remplacer l’ancienne devanture par une nouvelle. Le maire transmet la demande au commissaire de police qui donne son autorisation – Dessin – Travaux terminés, décembre 1897.
  • 1897 (décembre) – La société Pasquay et Linder (magasin d’alimentation, Saint-Jean-sur Sarre, gérant Fritz Pasquay, entrepôt à Strasbourg 2, Ponts-Couverts) demande l’autorisation de poser deux enseignes sur le balcon – Le maire transmet la demande au commissaire de police.
    1898 (janvier) – Le maire constate que deux enseignes sur balcon ont été posées sans autorisation. Il demande au commissaire de police si l’autorisation a été accordée. L’inspecteur d’arrondissement répond que non mais demande un rapport. Le maire fait état des droits réglés – Dossier classé, juillet 1898.
  • 1901 – Louise Henlé qui va transférer son magasin (commerce de plumes D. Wiedenpesch, successeur d’Adèle Liehr) du 3, rue du Fossé des Tailleurs, troisième étage) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée parce que le transfert n’a pas lieu
  • 1902 – Le maire notifie Charles Müller (2, rue du Dôme) de faire ravaler la façade du 6, rue d’Austerlitz – Il répond qu’il est propriétaire du n° 16 – Nouvel envoi à Franck – Travaux terminés, novembre 1902
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate que Nicolas Augustin a posé sans autorisation une enseigne plate en bois (saillie de 40 centimètres) – Demande – Autorisation
  • 1907 (mai) – Le maire notifie Georges Franck (demeurant 20, place Broglie) de faire ravaler la façade du 6, rue d’Austerlitz – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1911 – Rapport suite à un incendie qui s’est déclaré dans une pièce – Il n’y a pas de dégâts.
  • 1930 – Le boucher Knoderer (4, rue d’Austerlitz) informe la Police du Bâtiment que des pierres tombent du n° 6 – La Police du Bâtiment constate que la plainte est exagérée, quoique quelques pierres se sont détachées devant la panne faîtière. Elle écrit au propriétaire (veuve Franck, 5, place Broglie) pour qu’elle fasse réparer le pignon. – Travaux terminés, janvier 1931
  • 1933 – Le maire notifie la veuve Franck (demeurant 20, place Broglie) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, mai 1934
  • 1943 – Une locataire se plaint de l’humidité. La visite des lieux ne constate rien d’anormal dans le logement mais constate qu’Albert Keller qui exploite le commerce d’alimentation Sadal élève des lapins près du magasin. Les clapiers sont bien tenus. Il n’y a plus de lapins, avril 1943.
  • 1963 – Frédéric Ungerer, propriétaire du 8, rue d’Austerlitz (demeurant 24, rue du Moulin-Kœssler au Neudorf) se plaint du tas d’ordures qui se trouve à l’arrière du n° 6 – La plainte est traitée avec d’autres pour la même raison dans le même îlot sinistré
  • 1963 (mai) – Le maire notifie Alphonse Grussi (rue de la Gare à Ingwiller) de faire ravaler la façade
    1963 (août) – La veuve Alphonse Grussi est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, octobre 1963
  • 1969 – Mme J. Kœgel demande l’autorisation de poser deux enseignes (libellés Pingouin, Stemm) – Dessin (les enseignes se trouvent dans la partie supérieure des arcades) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre l’autorisation – Les enseignes sont posées
    1969 (avril) – Jacqueline Kœgel (demeurant 7, rue Albert Calmette à Schiltigheim) demande l’autorisation de transformer la façade (propriétaire, Louise Grussi, place de la Mairie à Molsheim). Parcelle 44 de la section 16, frappée d’alignement. Plan cadastral de situation qui représente l’alignement de la route nationale – Dessin d’une arcade – Elévation, enseigne Sadal – L’entreprise Bourriot (installation de magasins, 83, route nationale à Denney près de Belfort) expose les travaux – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son accord – Le maire délivre le permis de construire le 22 septembre 1969
    La façade du rez-de-chaussée a été décapée par sablage, les cadres métalliques des devantures sont posés, le magasin est ouvert au public, septembre 1969.
  • 1975 – Paul Haberstroh (17, rue du Marché à Obernai) demande l’autorisation de peindre la façade (blanc cassé), la corniche et le fer forgé du balcon (gris foncé) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à la condition que les pierres soient décapées, les menuiseries peintes en blanc et la corniche de la même couleur que la façade – Travaux terminés, octobre 1975
  • 1979 – Le maire notifie le magasin Pingouin-Stemm de faire ravaler la façade. Le magasin qui est seulement locataire principal renvoie l’affaire au propriétaire, Mme Grussi (1, rue Jenner à Molsheim)
    1979 (août) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. Le propriétaire est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, avril 1980.
  • 1982 – Jacqueline Kœgel (magasin Pingouin-Stemm) informe la Police du Bâtiment qu’elle cesse son activité – L’enseigne est déposée, novembre 1982
  • 1982 – Le Comptoir d’Austerlitz demande l’autorisation de poser des enseignes lumineuses en caisson. Le projet est modifié pour que les enseignes ne dépassent pas de la façade – Dessin (enseignes Horlogerie – Comptoir d’Austerlitz – Cadeaux), photographies de l’enseigne Pingouin Stem) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à condition de réduire la taille des lettres – Le maire autorise le Comptoir d’Austerlitz à poser trois enseignes lumineuses plates le 16 novembre 1982 – Les enseignes sont posées, janvier 1983
  • 1989 – Rapport de la Commission de sécurité (magasin Comptoir d’Austerlitz, directeur Bismuth) suite à un sinistre aux étages. Prescriptions en cinq points.
    1989 (novembre) – Rapport du 28 novembre 1989. L’incendie a gravement endommagé le bâtiment, la charpente menace de s’écrouler. Le seul logement, dans les mansardes, est inhabitable. Le deuxième étage est vide, le premier sert d’annexe au commerce du rez-de-chaussée qui n’est plus exploitable.
    Le maire prend le 29 novembre un arrêté qui interdit la circulation des véhicules dans la rue
    Le maire notifie le propriétaire, Louise Grussi née Hanss, de faire faire sans délai les travaux pour éviter que la charpente endommagée par l’incendie ne s’écroule. – Les travaux d’urgence (échafaudage, filet protecteur) sont terminés, la rue est rouverte à la circulation le 2 décembre 1989. – Pas de changement, juillet 1990. – Une nouvelle protection recouvre la précédente, novembre 1990 – Pas de changement, mai 1991
    1991 (novembre) – La toiture est réparée
  • 1990 – Gilles Collet, notaire à La Petite Pierre, sollicite une notice d’urbanisme

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 892 W 366)

Rue d’Austerlitz n° 6 (dossier II, 1990-1996)

La Société Civile de Placements Immobiliers (S.C.P.I.) Logivalor 3 s’engage en décembre 1990 à faire restaurer les bâtiments. Elle adhère en octobre 1990 à l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) Saint-Médard-Saint-Etienne, constiuée en 1987. Elle confie les travaux à l’architecte Benoît Peaucelle (les menuiseries des fenêtres seront refaites suivant la modénature du XVIII° siècle, la dalle du balcon sera conservée pour ne pas porter atteinte à la stabilité du bâtiment). Le maire délivre le permis de construire en mai 1991, les travaux intérieurs sont presque terminés, les logements en partie occupés en avril 1992.

Sommaire
  • 1990 (10 octobre) – L’assemblée générale de la copropriété 6 rue d’Austerlitz nomme un syndic et adhère à l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) Saint-Médard-Saint-Etienne
    1990 (4 décembre) – L’A.F.U.L. Saint-Médard-Saint-Etienne approuve la candidature de l’Immobilière Schrœder, représentée par son gérant Freddy Schroeder.
  • 1990 (décembre) – Les conseillers juridiques et fiscaux Arcil, Marsaudon et Fischer (23. avenue Bosquet à Paris VII) informent la préfecture que la S.C.P.I. Logivalor 3 adhère à l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) Saint-Médard-Saint-Etienne
    1990 (décembre) La Société Civile de Placements Immobiliers (S.C.P.I.) Logivalor 3 s’engage à faire restaurer les bâtiments sis 6, rue d’Austerlitz à Strasbourg
  • Constitution de l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) Saint-Médard-Saint-Etienne par acte passé le 9 novembre 1987 devant Sylviane Haguenauer-Plantenin, notaire à Saint-Germain-en-Laye. Immeubles détenus par l’association, 5, rue Saint-Etienne, 12, place Saint-Etienne, 4, rue de Zurich, 5-6, place Saint-Etienne
  • Procès verbal de l’assemblée générale ordinaire du 29 octobre 1990. La S.C.P.I. Logivalor 3 adhère à l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.)
  • 1991 – Benoît Peaucelle déclare au nom de la société d’architectes Levy, Peaucelle et associés (17, avenue Victor-Hugo à Paris XVI) que les travaux dureront six mois. Propriétaire, A.F.U.L. Saint-Médard-Saint-Etienne (8, place des Halles à Strasbourg)
  • 1991 (février) – L’architecte Benoît Peaucelle présente un tableau des travaux dans les différentes pièces. Les menuiseries des fenêtres seront refaites suivant la modénature du XVIII° siècle. La dalle du balcon sera conservée pour ne pas porter atteinte à la stabilité générale
  • 1991 (mars) – Logivalor 3 S.C.P.I. du Crédit Chimique, domiciliée 20, rue Treilhard à Paris VIII, représentée par Pierre Faivre, dépose une demande de permis de construire
    Plan de situation, sous-sol, rez-de-chaussée, 1° étage, 2° étage, 3° étage, combles, coupe, façade (ancien et nouvel état), porte intérieure, fenêtre, lucarne
    1991 (avril) – La société Logivalor 3 expose que les travaux sont financés par ses propres fonds, sans recours au crédit. Le commerce du rez-de-chaussée appartient à l’Immobilière Schrœder.
  • 1991 (avril) – Note du service des incendies
    1991 (avril) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour les travaux
    1991 (mai) – Le maire prend un arrête portant permis de construire
    Suivi des travaux. L’échafaudage est enlevé, février 1992. Les travaux intérieurs sont presque terminés, les logements en partie occupés, avril 1992.
    1992 (mars) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1992 (décembre) – Le système de désenfumage n’est pas conforme au code de la construction. L’accès au sous-sol et celui au local des poubelles doivent être munis de ferme-portes. L’architecte rapporte que la société Logivalor 3 a ordonné de poser les ferme-portes et justifie le système de désenfumage par la disposition des lieux et par le précédent au 12, place Saint-Etienne.
  • 1994 – La bijouterie Austerlitz demande l’autorisation de faire poser une enseigne par la société Litewka (33, rue Saglio) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire autorise la bijouterie Austerlitz à poser trois enseignes lumineuses à libellé en lettres détachées
  • 1996 – Le maire autorise Djamila Bismuth (Comptoir d’Austerlitz) à vendre par liquidation avant transformation
    1996 – La société Rowastores (rue du Commerce à Vendenheim) demande au nom du Comptoir d’Austerlitz l’autorisation de poser trois stores en corbeille – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, avril 1996 – Le maire autorise de poser les saillies mobiles

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux au nom du sellier Jacques Walter. Originaire de Biberach, il épouse en 1566 Anne Illhock, fille de Jean Illhock, successivement veuve de Conrad Seitz (mariage en 1551) et de Sebald Rosenzweig (mariage en 1555)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 11-v, n° 42)
1551. vff den 25. Novembris sind Ehelich Ingesegnet worden Cunrath Seitz vnd Anna Hanns Ilhecks dochter (i 13)

Mariage, cathédrale (luth. f° 26)
1555. 14. Aprilis. Sebold Rosenzweig von Nürnberg vnd Anna Illhäckin Conradt seitz. s. witfraw. Eingesegnet den 22. Aprilis (i 29)

Originaire de Nuremberg, le pelletier Sebold Rosenzweig devient bourgeois par sa femme
1555, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 107
Seboldt Roßenzwÿg von nürnbergk hatt d. burgkrecht empfang. von annen weÿlandt hanßen Ilhocks Docht. seiner ehefrawen vnnd dient Zu den Kirßnern Zinstag den vij.t Maÿ a° & Lv.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 110-v, n° 7)
1566. Jacob Walter von Biberach, Anna Elheckin Sebaldi rosenzweigs Kirschner verlaß. Wittwe (i 123)

Le sellier Jacques Walter de Biberach devient bourgeois par sa femme
1566, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 267
Jacob Walther von Biberach d. sattler, hatt das burgkrecht Empfang. Von Anna weÿland Sebolds Rosenzweig des Kirßners sellig. wittwe seiner Ehfrawen vnd dient Zu den gerbwern actum donnerstag den 14.t. Februarj A° & 66

Le sellier Jacques Walter qui habite rue du Bétail se (re)marie avec Gertrude Rietel, veuve du meunier de Gambsheim Michel Reinfleisch
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 152, n° 17)
1585. den 22. tag Novemb. sind Ehelich eingesegnet worden Jacob Walther der Sattler in der Viehegaß vnd Gertrud Rietelin, weiland Michael Reinfleisch selig. des Müllers Zu Gamßheim hinderlaßene widwe (i 168)

Jacques Walter et sa femme Barbe Lacher engage sa maison au profit de son voisin l’huilier André Cuntz et de sa femme Sara Wencker en leur promettant un droit de préemption (l’acte est cité parmi les titres lors des inventaires ultérieurs)
1588 (vts [xij. tag Februarÿ]), Chancellerie, vol. 254 (Registranda Meyger) f° 34-v
(P. fol. 47) Erschienen Jacob Walther, der Sattler, burger Zu Straßburg, Vnd Barbell Lacherin sein eheliche haußfrauw, haben sich vnv. für sich & verschriben,
Geg. dem Ersamen Andres Cuntz, dem Ohlman, burgern Zu St. vnd Fr. Sara Wenckerin sein Ehelich. haußwürthin, so Zugegen. Inen Zu Zinsen 25 guldin gelts ablösig mit 500 gultin St. werung
von, vff vnd abe huß vnd hoffstatt, mit Ihren gebewen & geleg. In d. Statt St. beÿ dem Metzig. thor, Im Vyhe gaß. einsit nebent Andres Cuntzen obgedacht, Andersit nebent Jörg Heüßler dem Wÿßbecken, Hinden vff denselben Jörg Heußler stoßend, Dauon gond 3 schilling Vier Pfenning Reüth lehen Zins, Jr Hans Caspars Von Oberkirch selig. erben, Item Vier guldin gelts ablösig mit C guldin St. wrg. dem Platerhauß, Vnd dan sindt sie noch hafft vnd vnderpfanst für ein Schuld 50 drütthalben gulden St. Werung, Samuel Schlosser dem Grempen, burgern Zu St. so vff Johanns Bapt. des nechst abgeloffenen 87 Jars sollen* bezalt sein word. Wie man sagt, Zubezal. Alle Jar vff Mathie Apli. vnd vff deselben tag Ann. 89. den Ersten zins (…)
Erschienen Jacob Walther Vnd Barbell Lacherin & sein eheliche haußfrauw, haben vnv. für sich & vmb sondere güther wollen*, obermelten Ehegchd. Andres Cuntz vnd Saren v beden Erben verhosset* vnd zugesagt den Voorkhauff vff verschribene Behsg. wann dieselbig Jenner In khfftg. vber kurtz od. lang verkaufft, Als dan sie den Voorkauff daruff haben sollen Nach Voorkaufs Recht haben sollen

La maison revient effectivement au créancier. L’huilier André Cuntz épouse en 1574 Sara fille de Jacques Wencker

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 102-v n° 8)
1574. Eodem die [Den 12. Junÿ] Vmb 9 Vhren sind ehelich eingesegnet worden Andreß Cuntz der Ollman vnd Sara Webckerin weÿland Jacob Wenckers selig. nachgelaßene tochter von straßb. (i 118)

Le tuteur de Sara Wencker, veuve d’André Cuntz, vend la maison au revendeur Georges Reitschuh. Les clauses stipulent que le pignon est propriété de la venderesse mais que l’acquéreur est autorisé à y poser des poutres et des corbeaux sur une demi-pierre de largeur. L’acquéreur doit tolérer le conduit débouchant dans sa fosse d’aisance qui sera vidangée à frais communs. En marge, quittance accordée en 1630 au cordlier Jean Lautenschlager.

1597 (16. Martÿ), Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 29-v
Kauff Geörg Reitschuher des grempen vber ein hauß Iin Vihegaß
Erschienen Christoff Benjamin Stipitius als vogt Saræ Wenckerin w. Andres Cuntz. deß ohlmans selig hinderlaßener wittwe, So dann Philips Schmids als vogt Andreß. Jacob. Geörg vnd Heinrich. all vier gebrüdere vnd obg.nten ehrgemechd ehelich. Kinder (haben verkaufft)
Geörg Geörg Reitschuher dem grempen vnd burg. alhie vnd Ursula Secklerin seiner ehelich. haußfrawen
ein behausung sampt Irer hoffstatt auch derselben gebewen begriffen. recht. vnd gerechtigkeiten geleg. In vihegaß geg. der herberg Zum Ochsen hinüb. einseit neben den v.keuffern and.seit vnd hinden vff Martin Seitz. den becken stoßend dauon gehnd 3 ß v 4 d reittleh. Zinß dem Edlen Besten Wolff Thoman von Oberkirch Jherlich vf Martini fallend, Mehr 2 lb 2 ß gelts vnd 200 fl. St. W. losig dem Blaterhauß alhie Jherlich vf Georgÿ sonst ledig v aig. Vnd daruf alles Recht vbergeben Vnd bekant das diser Kauff vber abzug obgesagten beschwerden Zugang vnd beschehen für vnd vmb 600 gulden
vnd bewilligt Nemlich vnd Zum ersten weil d. gebel (zwahr) vf Ir d v.keuffere vnd Jetzig. Keuffer behausung allein der verkäuffere aigenthumblich gehörig, so solle doch den keuffern vergnugt sein wann sie Trähm Inziehen od. kopffer Inlegen wollen, das sie in dieselb. eines halben steines dick brechen vnd legen mögen, Zum andern weil ein trechter vß Ir d. v.keuffer behaußung In Ir d. Keuffer behausung vnd demselben heimlich gemach gehet, so sollen sie die keüffer deßelbig zu dulden sollen schuldig sein, doch dergestalt wen sie die notturfft erstand. soll daßelbig durch Ir d. keüffere behausung In gemeinem costen vßgeführt werden.
Confessat (…)
[in margine :] Erschienen hanß Lautenschlager des Seÿler Burger Zu Straßburg alß ietziger besitzer dieser hierinn gemelt. Behausung an Einem, So dann Jacob Kuntz der Ohlman auch Burg. alhie am Andern theil Zeigten an, demnach er Lautenschlager, dise hierunden gemelte an hienebens stehendem Kauffschilling restirende 400 fl. Straßburger wehrung Ihme Cuntzen alß der sie von seinem vattern Andres Cuntz. seel. Ererbt den 2. 8.bris Anno 1622. an damals hohen den Rtler. nach Zu fl. gerechneten geld abgelegt (…) Actum den 3. Januarÿ Anno 1630.

Originaire de Binswangen en Bavière, Georges Reitschuh épouse en 1582 Lucie, veuve du sellier Gaspard Hartmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 138-v, n° 12) 1582. Den 23. Julÿ seindt Ehelich eingesegnet worden Georg Reidschuer von Bindwang. ein taglöner vnndt Lucia, Weilandt Caspar Harttmans deß sattlers selig. hinderlaßene widwe von Straßburg (i 155)

Il achète le droit de bourgeoisie quinze jours plus tard.
1582, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 389
Jorg Reüttscheütter von Brentzwangenn beÿ augspurg der dagner Hatt das burgrecht Kaufft Vnnd will Zuor bluomen dienen Acttum den 9. augusti 1582.

Le sellier Gaspard Hartmann, originaire de Francfort, fait baptiser une fille en 1567.
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 149 n° 58)
1567. den 21. Septembris ist getauffet worden Maria deßen vatter ist Caspar Hartmanns von Franckfurt ein sattler vnd ist gevatter gewesen Simon Keller die gottle Maria Gabriel von Köllen deß lederbereiters haußfrau die 2 Rachel Leonhard deß leüffers Zun Reüwern haußfraw (i263)

Georges Reitschuh épouse en 1593 Ursule, fille de Jean Seckler, successivement veuve de Georges Fressel (originaire de Turgovie, mariage en 1575) et du coutelier André Zeiss (mariage en 1583)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 111-v, n° 20)
1575. den 5. Septembris seindt ehelich eingesegnet worden Georg Freßel von Thorgaw vnnd Ursula Secklerin, Hanß Secklers sellig hinderlaßene tochter von Straßburgk i 129)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 390 n° 14)
1583. Invocavit. Andres Zeiss der Messerschmidt vnnd Ursula Gerg Fussels des schreiners nachgelaßene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 22. Februarÿ (i 163

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 24 n° 19)
1593. den 12. Junÿ (…) Mit diesen sind Ehelich eingesegnet word. Jörg Reitschuher d. Roßkam Burg. alhie vnnd Ursula Secklerin Andres Zeusen gewesenen Meßerschmidts selig. hind.laßene Widwe (i 29)

Le passementier Jean Georges Fressel, le fils d’Ursule Seckler cité dans les actes ultérieurs, épouse en 1609 Anne, fille du cordier Michel Dürr
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 216 n° 34)
1609. Domin. Iubilate 7. Maÿ. Hans Jorg Fressel d. paßmentmacher Jerg Fressel des schreiners hind.lassener Sohn, Anna Michel Dürren des seilers tochter, Eingesegnet Mont. d. 15. Maÿ.

Le marchand de chevaux Georges Reitschuh qui travaille depuis trente ans au haras (Kuppelhoff) sollicite un emploi municipal de marchand de chevaux à Francfort. Il est nommé et prête serment.
1612, Conseillers et XXI (1 R 91-92)
Georg Reitsche Roß underkauffer. 88. [soll nach Franckfurt ziehen]
Georg Reitsche so nun viel Jar beim Roßhandel herkommen u. 30 Jar im Kuppelhoff gewessen bitt Ime Zum Roßvnderkeuffer anzunehm. *ndt ange*dt d. mhr* ein gerechtigkeit haben d. Zu Franckfurt der hieig. vnd. keuffer *er geduldet word. welches nit Zuuersch*tz. den solt es ein Mans verpleiben, werde mans hernach nit mehr Zulaß. Woll. wie in andern sachen auch beschehen. Obern Stall Hn refer* d. sie am Montag dis geschefft herein bring. wollen vnd hetten sie auch auf dem Georg* gedacht, der nit Zuuerbessern vernemen* man soll Ime den dienst vertrewen.
Erk. Man soll Ine Zum vnd.keuffer anehmen und nacher Franckfurth heissen Ziehen. iurauit

Le revendeur et marchand de chevaux Georges Reitschuh et Ursule Seckler vendent la maison à l’arquebusier Georges Krauss. La vente est annulée un mois et demi plus tard

1613 (22. Januarÿ), Chancellerie, vol. 400 (Imbreviaturæ Contractuum 1612. 1613) f° 48-v
Khauffverschreÿbung Georg Krausen Buchsenschmidts vber sein Behaußung in der Statt Straßburg In Viehgassen
Erschienen Herr Georg Reyttschuh der Gremp vnd Burg. alhie vnd Ursula Secklerin bede ehegemecht
haben in gegenwerttigkheÿt Georg Krausen Buchsenschmidts auch Burg.s alhie verkaufft
Hauß vnd hoffestatt mit allen derselben begriffen weÿthen Rechten vnd Zugehörden gelegen In diser Statt Straßburg Jenseÿt der Schindprucken In vieh Gassen einseÿt neben weÿland Andres Cuntzen des Ohlmans seligen Erben, anderseÿt vnd hinden auff Georg dem weÿßbecken stoßend gelegen, davon gehnd Jarlichs treÿ schilling vier Pfenning Reÿttlehen Zinß dem Edlen vhesten wolff Thoman von Oberkirch auff Martin gefallende, Item Zweÿ pfund Zwen schilling gelts auff Georgÿ dem Blaterhauß alhie In hauptgut mit 115 pfund abzulösen vnd dann 20 gulden Straßburger wehrung weÿland obgemelten Andres Enntzen des Ohlmans seligen erben Jarlichs auff Ostern gefallend vnd In hauptgut Zu acht mahlen mit vnderpfands gulden geruerter wehrung widerlosig, sonst allerdings Zinß freÿ, ledig vnd eÿgen, Vnd were der verkhauff vnd Kauff Zugegen vnd beschehen für vnd vmb 600 gulden mehrgedachter werung
[in margine :] Erschienen Georg Reütschuh der Roß Vnderkeüffer mit beÿstand H Philipp Leüprandts des weißenschaffners vnd hatt in gegenwertigkheit Georg Kraußen des Buchsenschmidts bekhandt, d. hierin gemelter kauff gentzlich Zurück vnd cassirt werd. solle (…) Actum den 6. Martÿ 1613.

Ursule Seckler veuve de Georges Reitschuh, assistée de son tuteur Jacques Grisell et de son fils Georges Fressel, hypothèque la maison au profit d’André Dieffenbecher

1619 (xx. Maÿ), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 287-v
(Inchoat. in Prot. fol. 180.) Erschienen Ursula Secklerin, wÿland Jörg Reitschuch des Vnderkhoüffers Alhier selig witwe, mit beÿstandt & Jacob Greÿsell burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts, vnd hannß Jörg Fressell passamentmachers Ihres Sohns, Auch Anthoni Spach schneÿders Ihres vettern
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Andres Dieffenbechers burgers Zu Straßburg offentlich Verÿeh. – schuldig seÿe 50 pfund pfenning Straßburger
Zum recht. vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, Vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Jenseit d. schind bruck. Inn d. Vÿhe gaß. geg. dem Ochsen vber, einseit neben Andreß Cuntz des ohlmanns erb. And. seit vnd hind. vff Jörg Zimmer dem Weißbeck. stoßend, dauon gend. Jahrs iij ß iiij d Reuthlehen zinß J. Wolff Thoman von Oberkirch, Item ij. lb ij ß d gelts loßig mit Lij. lb x ß vff Georgÿ Ins platt. hauß, So dann seind sie verhafftet vmb ij C lb d ermelts Andreß Cuntz. selig. erb. sunst eÿg.
[in margine :] Erschienen h. Andreß Tieffenbecher hatt in gegensein hannß Georg Fresells deß paßmentmachers ihr der Schuldbekennerin see: sohns (…) den 25. Aprilis 1626.

Autre hypothèque au profit du sellier Georges Kesselmeyer

1621 (ut spâ [xx. Novembris]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 638-v
(Inchoat. in Prot. fol. 465.) Erschienen Ursula Secklerin, wÿland Jörg Reitschuch des Roß Vnd. Kheüffers burgers Zu Straßburg selig witwe mit beÿstand & Jacob Geÿsell burgers Zu Straßburg Ihres geschwornenn vogts vnd hannß Georg Fressell passamentmachers Alhier Ihres Sohns
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Geörg Kesselmeÿer Sattlers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen L lb
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß hoffestatt mit Allen Ihren geb. & ggl. Inn d. St. St. Jenseit d. Schindbruck Inn d Vÿhe gaß. geg. d. herrberg Zum Ochßen einseit neben Jacob Cuntz dem ohlmann, Ans. seit d. Geörg Zimmer den Weÿßbeck. hind. vff ermelt. Georg Zimmer stoßend, dauon gnd. ij lb x d gld Abloß. mit L lb Hn Andreß Dieffenbech. Mehr x lb x ß d gld loßig mit ij C x lb ermelt Jacob Cuntz, So dann iiij gl gld loßig mit j C gl werung Ins platt. hauß

Ursule Seckler loue le même jour la maison au même Georges Kesselmeyer

1621 (ut spâ [xx. Novembris]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 639
(Inchoat. in Prot. fol. 465.) Erschienen Georg Kesselmeÿer d. Sattler burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In in gegensein Ursulæ Secklerin wÿland Jörg Reitschuch des Roß Vnd. Kheüffers selig witwe, mit bstnd vt spâ [Jacob Geÿsell burgers Zu Straßburg Ihres geschwornenn vogts vnd hannß Georg Fressell passamentmachers Alhier Ihres Sohns] offentlich verÿehen
das er Ime von ermelt. Ursula Secklerin Sechs Jahr lang nacheinand. volgend so vff Mariæ verkhndung Jetznechstkfftg Aller erst soll vnd nit fürbaß desselb. Ursulæ Seckinn hauß vnd hoffestatt Alhie Inn d. St. St. d Vÿhe gaß. geg. d. herrberg Zum Ochßen vber Entlehnn hette für vnd umb ein Jahrlich Zinß xvj lb x ß

Ursule Seckler veuve de Georges Reitschuh vend au cordier Jean Lautenschlager la moitié de la maison, à savoir des parties à chaque niveau. La vente est résolue l’année suivante parce qu’André Dieffenbecher a un droit de préemption sur la maison

1622 (s.d. [1/2 Nov.]), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 132
Kauffverschreybung Hans Lautenschlagers des Seÿlers
Erschienen Jacob Greÿsel burg. alhie als vogt Ursula Secklerin weÿland Georg Reutschuh Roß vnd.keufflers seligen hind.lassener wittwen mit beÿstand Hanß Georg Fressels Ihres eheleiblichen Sohns
hatt in gegensein Hans Lautenschlagers Seÿlers vnd Burg.s alhie
bekant das er demselben einen halben theyl ane einer Behausung für ohngetheilt daran d. vberige halbe theyl Ir d. verkeufferen Zugehörig, benantlich ane der obern Binen* den halben theyl gegen Georg Zimmern den Becken vff den andn. boden ein Cammer hinden auch geg. Georg Zimmern auff den dridten boden die Stuben vnd Zwo Kammern, sampt der Kuchen, soll der verkeufferin pleyben, auff den vierden boden dem keuffer ein Stuben 2 Kammer* vnd ein Kuchen vnd vnden ein Gaden, vnd den halben Keller geg. Jacob Cuntz dem ohlman wie d.halb vnd.scheyden,vnd gend. von d. gantz. behausung erstlich Zwanzig gulden wehrung auff Mariæ Verkündung Saræ Jacob Cuntzen wid* In hauptgut mit 400 gl, Item vier gl w auff Georgen den Blatterhauß In hauptgut mit 100 guld. Item zweÿ pfund 10 schilling auff ostern Andres dieffenbech. In hauptgut mit 50 lb vnd 2 lb 10 auff Joh. Bapt: Georg Kesselmeyer den Sattlern für den halb. theil, sonst eÿg. vnd were diser Kauff Zugang. vnd bescheh. für freÿ ledig eÿg. für vnd vmb 850* lb
[in margine :] diser Kauff Ist durch die Parteyen wid. cassirt weyl Andres Tieffenbachs haußfr. ein vorkauff darauf hatt auff d. gantz. behaußung, Act. 28. Julÿ 623.
(vide Nachtrag in Imbreviaturis Cancellariæ de A° 1597. fol. 30.)

Jean Lautenschlager passe un accord avec Ursule Seckler sur les sommes qu’il lui a payées pour la vente résolue. Il a le droit d’habiter la moitié de la maison moyennant les intérêts de la somme payée jusqu’à ce que le procès soit terminé. L’acte est résilié par la vente passée en 1626.

1623 (23 Julÿ), Chancellerie, vol. 451 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 161-v
Vertrag Zwischen Hanß Lautenschlag. vnd Ursula Secklerin Georg Reytschohs wittwen
Erschienen Jacob Greysel Burg. alhie als vogt Ursulæ Secklerin weÿl. Georg Reyttschuh selig hind.laßene Frawen mit beÿstand Hans Georg Fressels Ires eheleiblichen Sohns an einem
Vnd dann Hanß Lauttenschlagern der Seyler vnd Burg. alhie am andern theyl
haben in gegenwertigkeyt des hochgelehrten H Andreæ Schollen der Rechten Doctors vnd procurators des Kleinen Raths vnd Hanß Guntzers Burgs. alhie bekant und Zu erkennen geben haben
Nach dem ernanter Hans Lautenschlag. vor dießem von obermelter Wittwen auff der halben theÿl Ihrer Behausung In viegaßen 400 pfund pfenning wegen* eines Kauffs so mit Ir des halben hofes halben getroffen erlegt, solcher Kauff aber weg. d. Ansprach so Andres Tieffenbechers 400 gulden dafur* Ime der gantzen behausung verpfandet cassirt vnd sie also vor dem Kleinen Rhat In Rechtfertigung geratten also er seines außgelegten gelts nit genugsam gesichert* sein vermeint*, des wegen sich geg. Ime dem vogt vnd sohn beschwerdt, hetten sie sich durch Jetzernand beder herren beÿstand mit einand. dahin Verglich.
das er Lautenschlag. fürhin wie bißh. dem halben theyl des hauses vmb dem verglichenen Jährlich. Zinß biß* Zu end angeregter Rechtfertigung bewohnen vnd der ermelter wittib der sach wid. Tieffenbach erhelt derselb. bey h* getroffenen Kauff verpleyben vnd geruerd 400 lb auff der gantzen behausung versetzt* pleyben d. er aber die sach verlieren werde er Lautenschlag. Zweÿ Jar In der behausung seine wohnung vmb den Zinß haben vnd Ime nach außgang der Zweÿen Jaren Ime seine außgelegt 400 lb Zuerstatten schuldig
[in margine :] Cassirt wegen deß Kauffs so der Lautenschlager getroffen wie in der contractstuben in aô 1626. v.schrib.

Le passementier Jean Georges Fressel hypothèque la moitié de la maison au profit de Jean Lautenschlager

1625 (ut spâ. [xxix. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 114-v
(Inchoat. in Prot. fol. 151.) Erschienen hannß Jörg Freßell baßement mach. burger Zu Straßburg
in gegenwärtigkeit hannß Lautenschlagers des Seÿlers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe Lb lb
Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt denn halbentheil sein Ane einer behaußung mit Allen seinen gerechtigkeit. geleg. inn der Stat St: Inn der Vieh gaßen, einseit nebent Jörg Zimer dem weÿßbecken, anderseit Andresen Cuntzen Witwen hinden Vff Jörg Zimer stoßendt, davon gend iiij fl. geldt lößig mit 100 guldin werung dem Blatterhauß, Mehr 3 ß 4 d bod. Zinß Sunst eÿgen

Jean Georges Fressel vend la maison au cordier Jean Lautenschlager

1626 (25. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 385
(P. fol. 175.) Erschienen hannß Geörg Freßel der Paßmentirer burger Zu Straßburg mit beÿstand H. Menradt Waldecken kleinen Raths verwanthen
hatt in gegensein hannß Lautenschlagers deß Seÿlers auch burgers alhie (verkaufft) mit beÿstand H Paul Rosenbrechers Notÿ auch Eines Ers. Kleinen Raths Beÿsitzers ihme festiglich kaufft hat
Ein behausung samt deren hofstat vnd allen andern Zugehörd. alhie in der Viehgaß neben Georg Zimmern dem weißbecken 1. v. 2 seit neben Andreß Kuntzen deß ohlmans s. wittib vnd erb. hind. vff vorgenten Zimmern stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß vff Georgÿ 4. fl. wer. dem Blaterhauß alhie in Capital mit 100. gld. besagt. wer., So dann 3 ß 4 d Jahrß vff Martini Bod. Zinß Jrn. Oberkürcher sonst eÿg. Vnd ist der Kauff vber die beschwd. so der Käuffer vff sich genomen Zugang. per 547 Pfund

Originaire d’Aurach, Jean Lautenschlager épouse en 1613 Apollonie Roth, fille du tailleur de pierres Georges Roth.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 100 n° 17)
1613. den 19. Julÿ seindt ehelich eingesegnet worden Hanns Lauttenschlager von Aurach der Seÿler, Weÿland Hanns Lautenschlagers des Seÿlers vnndt Burgers seligen daselbst nachgelaßener Sohn, vnndt Jungfraw Appollonia Rothin, Weÿland Jörg Rohten des Steinmetzen Vnndt Burgers seligen ahie nachgelaßene dochter (i 109)

Jean Lautenschlager devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1613, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 965
Hanß Lauttenschlag. der Seÿler Von Auwrach Empfahet d. Burg.recht Von Apolonia weÿlandt Jörg Roth. deß Steinmetz. selig. dochter Vnd wüll Zu Mörin dienen Actum den 3 Augusti Ao 1613

Jean Lautenschlager loue une partie de la maison au tailleur Wolffgang Drexel

1630 (ut spâ [30. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 467 f° 265-v
Erschienen Wolffgang Drexel der Schneider Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hans Lautenschlagers deß Seÿlers auch burgers Alhier
daß er vom demselben Entlehnet und bestanden, wie dann er Lautenschlager Ihme drexels vf ein Jahr lang von Michaelis nechstkünfftig anzurechnen verliehen hat, In seiner Behaußung alhie gegen dem Gasthauß Zum Ochsen über, neben Georg Zimmern dem Weißbecken ein und 2. seit neben Jacob Kuntzen dem Ohlmann, hind. vf Thoman Deüblern stoßend gelegen, die obere stub. 2. Cammeren, j. Küchen sambt dem Gad. vnd halben Keller, für vnd vmb ein Jährlichen Zinß Nemblichen 20. lb
[in margine :] Erschienen beede Parten, Zeigten An, daß sie dise Lehnung gutwillig gegen einander vffgehebt und abgethan, dahero auch solche zu cassiren befohlen. Act. den 28. Martÿ 1631.

Jean Lautenschlager et David Beuter passent un accord qui confirme les clauses du contrat passé en 1597. Les poutres et les corbeaux posés dans le pignon se sont pas une tolérance mais une servitude perpétuelle. David Beuter a le droit de conserver les ouvertures déjà pratiquées ou à pratiquer dans le pignon, il se charge en outre de régler les deux tiers des frais pour vidanger la fosse d’aisance.

1653 (25. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 44-v
Erschienen hannß Lautenschlager der Saÿler mit beÿstand Ulrich Kammerers deß Seÿlers seines dochtermanns, an einem,
So dann David Beuter der Saÿler und ohlmann am andern theil,
Nach dem Zwischen weÿl. Andreß Kuontzen deß ohlmanns seel: wittibin und Erben Vögten alß Verkäuffern an einem, So dann Georg Raitschuchern dem Grempen und Ursula seiner ehelich. haußfrawen alß Käuffern am andern theil, in der am 16. martÿ a° 1597. in der Cancelleÿ vffgerichteter Kauff Verschreibung außtruckhlich bedingt word. ist, daß, wiewohl. der Gäbel so zwischen der damahlig. Verkäuffer /:ietzt David Beuters:/ Behaußung, und der damahlig Käuffer /:ietzt hannß Lautenschlagers:/ Behaußung stehet, allen den Verkäuffern gehört, dannoch den Käuffern vergönnet sein solle, in solch. Gäbel eines halben Steins dickh ein Zu brech., und Köpffer od. Tröhm darinn Zu leg., und daß fürs Eine, Zum andern, Weilen ein Trächter auß der Verkäuffern Behaußung in ihr der Käuffer Behaußung und deroselben Cloac gerichtet ist, daß Sie die Käuffer solch. Zu duld. schuldig sein, wann es die Nothurfft erfordert, daß Cloac durch ihre der Käuffer Behaußung außgeführt werd. solle, und daß in gemeineren Cost.
Als hetten Sie sich mit einand. dahien gütlich. verglich. daß es beÿ diß. den benachbahrten häußern respectivé erworbenen Gerechtigkeiten und auffgebürdeten dienstbarkeit. allerdingß und Zwar mit nachgeschriebener Erläuterung und Erweiterung verbleiben solle,
Nemblich und Zum Erst., daß obschon so viel die Einlegung der Tröhm und Köpffer betrifft, in der obangezogenen Kauffverschreibung daß wort vergönnt gebraucht word. ist, daßelbe iedoch nicht für eine nachbarliche Vergönnung, sondern für eine ewige befugte Gerechtigkeit des Lautenschlagerisch. haußes und immer schuldige Dienstbarkeit deß Beuterisch. haußes, beÿdes soviel die ienige Köpffer und Tröhm so albereit in den Beüterisch. Gäbel eingelegt word. seind, alß auch die ienige so noch darein gelegt werd. möchten, anlangt, verstand. und gehalten werd. solle, dergestalten es auch bißhero nicht anderst verstand. word. ist, Andern, weilen David Beuter in seinem vorerwehnt. eigenen Gäbel, an der heimligkeit Zweÿ taglöcher, in der obern Kammern Zweÿ Fenster neben einander, und underhalb im hauß Ehren ein fenster hatt, so soll solche treÿ Fenster, Wie auch die ienige so Beuter od. seine Nackhommen ins künfftig über kurtz od. lang noch ferners in solch. Gäbel durchbrech. werd., inmaß. ihren dann daßelbe in alle weg bevor und freÿ stehet, mit eisen vergittert, und vff sein Lautenschlagers od. seiner Nachkommen Begehren entwed. vergrämbst od. verglaßt werd., welcherleÿ Sie erfordern möchten, und also die wahl vff Lautenschlagerisch. seit. stehen, auch deren, wie auch der vorbemeldt. taglöcher keines, durch hannß Lautenschlagern od. seine Nachkommende hauß Besitzer nimmer mehr verbauen werd.
Trittens so soll den Trächter auß dem Beutelischen hauß, daß Lautenschlagerische hauß in sein Cloac für und für Zu duld. Auch die ieweilige Besitzer daß cloac auß dißer Lautenschlagerischen Behaußung außführen Zu laß., hiengeg. aber ahne dem Costen mehr nicht alß einen tritten theil Zu leiden, Und die iedesmahlige Besitzer der Beuterisch. Behaußung die übrige Zwo tertz. beÿzutragen, So offt aber am Gewölb deß Cloacs und deß lufft Rohr:/ so auß dem Cloac Zwisch. beÿden häußern in die höhe geführt:/ etwaß Zu bawen sein wirt, Ahne solchen Costen iedes Hauß die helffte Zu erstatten schuldig sein, und deßelbe für und für also gehalten werd. solle, es vermehre sich gleich deß einen Nachbahrn haußweß., und verringere sich deß andern Nachbarn haußhaltung.
Endlich und fürs Vierte, so soll Jeder Nachbahr seinen Sitz und Trächter Zum Cloac, wie auch deß Tächlin darüber, in seinem eigenen Costen Zu erhalten, So dann hannß Lautenschlag. und seine Nachkommen, daß waßer von den Tächlin Zu empfang., und entwed. wie bißhero auß zutrag. oder aber durch einen Nach auff die Gaß Zu laÿsten verbunden, auch in dißem letztern fall den Beuterisch. Gäbel der nothdurfft nach, darzu zu gebrauchen befugt sein, Inmaß. dann beÿde Parten für sich und alle ihre Nachkommen dißes aller mit dem darüber gelaÿstetet. mund: und hand Verspruch becräfftiget haben

La maison revient au cordier Ulric Kammerer qui épouse la fille de Jean Lautenschlager. Le mariage ne figure pas dans les registres de Strasbourg. Le cordier Ulric Kammerer fait baptiser à partir de 1640 des enfants de sa femme Marie. Il est le frère de Michel Kammerer, donc le fils du cordier Ulric Kammerer
Baptême, Sainte-Aurélie (luth. p. 347, n° 9)
1640. Dominica Invocavit 23. Febr. Hans Ulrich Kammerer d. seÿler, M. Maria, F. Susanna (i 177)
Baptême, Sainte-Aurélie (luth. p. 357, n° 25) 1641. Sonnt. 25. Aprilis. Hans Ulrich Kammerer d. seÿler, M. Maria, F. Hans Ulrich (i 182)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 123, n° 3)
1648. Michel Kammerer d. seyler, Ulrich Kammerers s. sohn, J. Maria Hanß Baumeisters s. Tochter, 24. Jan. zu St. Aurelien, Mont. (i 64)
1650 (18. febr:), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 197
hatt in gegensein Michael Kammerers deß Saÿlers und Mariæ Bawmaÿsterin beÿder Eheleuth mit beÿstand hannß Georg Stängers deß huffschmidts ihres Stieff Vatters und hannß Ulrich Kammerers deß Saÿlers ihres resp. Bruders und Schwagers

Ulric Kammerer agissant au nom de son beau-père Jean Lautenschlager loue une partie de la maison au marchand épicier Jean Træher

1664 (29. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 543-v
Erschienen hannß Ulrich Kammerer der Saÿler, alß, seiner Anzeig nach, mündlich Befelchhaber hannß Lautenschlagers deß Saÿlers seines Schwähers
in gegensein Johann Trähers deß Specereÿ händlers
verlüh. haben, in seiner alhie in der groß. Viehegaß. geg. der herberg. Zum Ochßen hienüber gelegenen Behaußung, den Gaden, sampt treÿ vierden theilen vom Keller, Inmaß. der Entlehner den Vnderschlaag in seinem Costen mach. sollen vff Vier Jahr lang von nechst künfftig. weÿhenachten angerechnet, um einen jährlich. Zinß benantlich. Acht Pfund pfenning
Dabeÿ insonderheit bedingt worden ist, daß
Erstlich, weilen der entlehner den entlehnen Gaden, in seinem Costen Zum Specereÿladen Zu accomodiren gewillt ist, der solle nach geendeter lehnung, daß Jenige, so Er darinn und dem Keller hatt mach. laß. wid. hienweg nehmen möge.

Anne Marie Lautenschlager vend aux enfants de Jean Ulric Kammerer le neuvième qui lui revient de la maison dont les autres portions appartiennent déjà aux acquéreurs.

1665 (15. April), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 192
(Prot. fol. 13.) Erschienen Anna Maria Lautenschlagerin, mit assistentz hannß Jacob Trähers des Saÿlers ihres Vogts, und hannß Henrichs deß Schreiners ihres Stieff Groß Vatters
in gegensein Veltin Diemars deß Saÿlers alß vogts hannß Ulrich Kammerers deß Saÿlers eheleiblich. Kind. mit beÿstand sein deß Vatters
einen neunten theil ihro Annæ Mariæ für ohngetheilt gebührend ahne einer Behaußung und allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der groß. Viehgaß. beÿ der herberg zum Ochß. einseit neben H Hannß Hammen dem Weißbeckh. anderseit neben David Beuthen dem ohlmann, hinden uff ermelten Hammen stoßend geleg. ahne Welch. Behaußung die übrige 8/9.t theil denen Kauffend. Kindern vorhien eigenthümlich gehörig seÿen, Vnd gehen von der gantz. Behaußung iährlich. termino Georgÿ 4 fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl gedachter wehr. dem Blaterhauß alhie, Item 3 ß 4 d iährlich. termino Martini den Edlen von Oberkirch – umb 50 lib

Susanne Kammerer, femme du cordier Georges Bertsch, et Jean Michel Kammerer vendent deux 8° de la maison à leur frère Jean Ulric Kammerer

1671 (16. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 753-v
(Prot. fol. 40.) Erschienen Susanna Kammererin, gewesen Georg Bertschen des Saÿlers Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, und hannß Michael Kammerer der Saÿler beede Geschwisterdte
in gegensein hannß Ulrich Kammerers deß Saÿlers ihres eheleiblichen bruders und Barbaræ deßen eheweibs
Zween Achte theil Ihnen für ohnvertheilt gebührend ahne Hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördt. Rechten und Gerechtigkeit alhier an der Viehegaßen, einseit neben herrn hannß Hammen E.E. Großen Rhats beÿsitzern, anderseit neben David Beuther dem Ohlmann, hinden uff ermelten H. Hammen stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Martini 3. ß 4. d bodenzinß Jr. Niclaus Von Oberkirch, so seÿe solche gantze behaußung auch noch umb 100. fl. straßburger wehrung dem Blatterhaus Verhafftet (Zu Zween Achten theil übernohmen) – umb 75 pfund

Jean Ulric Kammerer épouse en 1667 Barbe, fille du fabricant de chausses Barthelémy Hack : contrat de mariage joint à l’inventaire de 1714, célébration
(Contrat de mariage sur parchemin) zwischen dem Ehrengeachten Meister Hanß Ulrich Cammerern dem Jüngern Seÿlern deß Ehrenhafften Meister Hans Ulrich Cammerers auch Seÿlers und Burgers alhier Zu Straßburg eheleiblichem Sohn alß dem Bräutigamb an einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Barbara Hackin Weÿl. deß Ehrenhafften Bartholomäi Hacken gewesenen Hosenstrickers und Burgers Zu gedachtem Straßburg seeligen nachgelaßenen Tochter alß der Jungfrau hochzeiterin am andern theil (…) Zum dritten hat Frau Anna Maria Dornin der Jungfrau Hochzeiterin vielgeliebte Mutter Ihrer Tochter Zu einer Ehesteur (…) So beschehen und Zugangen in deß heiligen Reichß Freÿen Statt Straßburg Mittwochs deb 24. Monatstag Aprilis Anno 1667. Johann Georg Rdtslob, Notarius publicus.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 89 n° 25)
1667. n° 25. Domin: Rogationum. Zum 2. mahl Hanß Ulrich Cammerer, der Jüngere Seiler Bürger Hanß Ulrich Kamerer auch Seilers undt Burgers alhier ehel: Sohn, Jfr. Barbara Bartholomæi Hockin hosenstrickers ehel: Tochter. Donnerstags der 23.ten Maji Münster (i 91)

Jean Ulric Kammerer et sa femme Barbe hypothèquent deux 8° de la maison au profit de Salomé, veuve du cordier Jean Charles Schrag pour en régler le prix d’achat.

1671 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 759-v
Erschienen hannß Ulrich Kammerer der Saÿler und Barbara deßen Eheweib und Zwar Sie Barbara mit beÿstand hannß Daniel Froschhammers deß Meßerschmidts und Ulrich Haasen deß Kieffers beeder ihrer Schwäger alß deroselben hiezu insonderheit erbettener nechster Verwanther
in gegensein Salomeen, weÿl. hanns Niclaus Weÿsen des Saÿlers nunmehr seel. nachgelaßene wittibin mit beÿstand hannß Carl Schragen des Saylers ihres Vogts – schuldig seÿen 50. Pfund pfenning, daß Sie damit Zwen Achte theil ahne nach beschriebene behaußung erkauffen und Völlig bezahlen Können
Unterpfand sein solle, Zween Achte theil den Schuldbekennenden Eheleuthen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördt. alhier an der Viehegaßen, einseit neben H. hannß Hammen E.E. Großen Rhats beÿsitzern, anderseit neben Davidt Beuthern dem Ohlmann, hinden uff ermelt. Herrn Hammen stoßend geleg., davon gehend iährlichen uff Martini 3. ß 4. d bodenzinß Jr. Niclaus Von Oberkirch, so seÿe die gantze behaußung auch noch umb 100. fl. straßb. wehr. dem Blatterhaus Verhafftet

Marie Kammerer femme du blanchisseur Jean Koch et Balthasar Kammerer vendent deux 8° de la maison à leur frère Jean Ulric Kammerer

1676 (25. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 373
Maria Kammererin, hannß Kochen deß Plaichers Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts und Balthasar Kammerer der Saÿler
in gegensein Hannß Ulrich Kammerers deß Saÿlers ihres eheleiblich. bruders
Zwen achte theil, denen Verkäufferen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt und allen deren Gebäwen und Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie ahn der Viehe Gaß, einseit neben Lorentz Hammen dem Weißbeckhen, anderseit neben David Beuther dem Ohlmann, hinden uff gedachten Hammerer stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Martini 3 ß bodenzinß Jr Niclaus Von Oberkirch, so seÿe solche gantze behaußung auch noch umb 100. fl. Straßburg. wehrung dem blatterhauß Verhafftet – umb 75. lb

Jean Ulric Kammerer hypothèque cinq 8° indivis de la maison au profit du sellier Georges Brosamlé.

1676 (25. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 374-v
Hannß Ulrich Kammerer der Saÿler
in gegensein Georg Brosamle deß Sattlers – schuldig seÿe 75. lb
unterpfand, fünff achte theil, dem Schuldnern für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt und allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie in der Viehe Gaß, einseit neben David Beuther dem Ohlmann, anderseit neben Lorentz Hammen dem Weißbeckhen, hinden auff denselben stoßend gelegen, von welcher gantzen Behaußung gehend iährlichen 3 ß bodenzinß Jr Niclaus Von Oberkirch, so seÿe solche gantze behaußung auch noch umb 100. fl. Straßburg. wehrung dem blatterhauß Verhafftet

Ursule Kammerer femme du vitrier Laurent Fügner vend sa part de maison à son frère Jean Ulric Kammerer

1677 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 321
Ursula Kammererin, mit beÿstand Lorentz Fügners deß Glasers ihres Ehevogts
in gegensein Hannß Ulrich Kammerers deß Saÿlers ihres Eheleiblichen bruders
der Verkäufferin für ohnvertheilt gebührend ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Viehe Gaß einseit neben Lorentz Hammen dem Weißbeckh anderseit neben David Beuter dem Ohlmann, hinden uff gedachten Hammen stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term. Martini 3. ß bodenzinß Jr Niclaus Von Oberkirch, so seÿe solche gantze behaußung auch noch umb 100. fl. straßb. wehrung dem blatterhauß Verhafftet – umb 37. lb

Jean Ulric Kammerer hypothèque six 8° de la maison au profit de Georges Brosamlé.

1677 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 328-v
Johann Ulrich Kammerer der Seÿler
in gegensein Georg Brösamle des Sattlers – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, Sieben Achte theÿl dem Schuldnern für ohnvertheilt gebührend ahne hauß undt hoffstatt und allen deren gebäwen undt Zugehördten alhie in der Viehgaßen, einseit neben David Beüther dem Ohlmann, anderseit neben Lorentz Hammen dem Weißbeckhen, hinden auch uff denselben stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung gehendt Jährlichen 3. ß 4. d Jckhr Niclaus Von Oberkirch

Jean Georges Kammerer vend un 8° de la maison à son frère Jean Ulric Kammerer

1682 (2. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 343-v
Hannß Georg Kammerer der Sailer
in gegensein Hannß Ulrich Kammerers deß Saÿlers seines eheleiblichen bruders
Einen Achten theil dem Verkäufern für Ohnvertheilt gebührend, ahne hauß hoffstatt und allen deen gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten, alhier in der viehe Gaßen, einseit neben Lorentz Hammen dem Weißbeckhen, anderseit neben weÿl. Davidt Beuters deß Ohlmanns nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin und Erben, hinden uff gedachten Hammen stoßend gelegen, davon gehendt jährliche, term. Martini 3. ß bodenzinß Jr. Niclaus Von Oberkirch, so seÿe solche gantze behaußung auch noch umb 100 fl. Straßburger wehrung dem blatterhauß Verhafftet – umb 37 lb.

Jean Ulric Kammerer est élu échevin à la tribu de la Mauresse
1697 Conseillers et XXI (1 R 180)
Herr Joh: Ulrich Kammerer würd Schöff Zur Möhrin. 243.

Jean Ulric Kammerer hypothèque la maison au profit du boulanger Laurent Hamm

1709 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 645
hr Joh: Ulrich Kammerer seÿler
in gegensein H. Lorentz Hamm weißb: – schuldig 150 lb
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier in der viehgass, einseit neben Georg Kuhn anderseit neben Georg Jacob Duppert handelsmann gelegen, darvon gibt mann jährlich 2 lb 2 ß zinß dem blatter hauß, Item 3 ß 4 d bodenzinß

Jean Ulric Kammerer meurt en 1713 en délaissant trois fils. Les biens dont la veuve a la jouissance viagère sont décrits en une seule masse. Les experts estiment la maison à la somme de 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 998 livres, le passif à 7 livres.

1714 (20.3.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 100) f° 907
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. der Wohl Ehrenvest, Vorgeacht und Weiße, Herr Johann Ulrich Cammerer d. ältere, geweßener Vornehmer Seÿler und E: E: Kleinen Raths alten wohlverdienter beÿsitzer, auch burger allhier zu Straßburg nunmehr seel., nach seinem Montags den 27.ten Novembris des Zurückgelegten 1713.t jahrs aus dießer welth genommenen tödlich. hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren d. Ehren: und vorgeachten Hn Johann Ulrich Cammerers des jüngern und Hn Johann Jacob Cammerers, beed. Seÿlere, so dann Hn Lorentz Cammerers des ledig. Sattlers, aller dreÿ burgere allhier Zu Straßburg, als des abgeleibten Hn Cammerer seel. mit d. Viel Ehren und Tugendreichen frauwen Barbara Cammerer geb. Hackin, seiner hinderbliebenen Frau Wittib ehl. erziehlter Söhne u. ab intestato verlaßener Erben inventirt, dh. Sie die hind.bliebene Fr. Wittib mit beÿstand des wohl Ehrenvest, vorgeachten u.weißen H Johann Niclaus Mannbergers deß ältern vornehmen Meßerschmidts u. E. E. Kleinen Raths jetzig. Beÿsitzers d° geordneten Herrn Vogts, wie auch Sie die Erb. selbst. ingleichem Jgfr. Margarethen Schneiderin d. Dienstmagd von hier gebürtig (…) So beschehen in Straßburg den 20.t Martÿ Anno 1714.
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Es ist Zu wißen als mann Zu d. inventation des seel. Hn Cammerers verlaßenschafft geschritten auch die Eheberedung gebührend abgelesen, daß darauff, bevorab d. abgelebte Herr seel. mit u. beneben seiner hind.bliebenen Fr. Wittib vor mir Not° ein Codicill auffricht. wollen auch selbiges mir Not. würcklich angegeb. wld* Er H. Cammerer plötzlichen überfallene Kranckheit selbiger in beÿsein einiger Herren Gezeugen in* stand Zusetz. verhind.t worden u. crafft deßelben Sie die hind.blibene Fr. Wittib die gantze v.laßeschafft Zeit lebens, mit vorbehalt. d. Söhne Legitimæ wÿdembs weiß Zu genieß. berechtiget, auch die gantze Verlt. vor theilbahr gehalt. und daran d. Fr. Wittib ein dritter theil undt des Hn seel. Erb. Zwen dritte theil eig.thumblich gebührig sein sollen (…)

In einer in der Statt Straßburg ane der Viehegaß liegenden und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In d. Cammer A, In d. obern Stub, In d.selben Stub Cammer, In d. Cammer B, In d. Wohnstub
Eigenthumb ane einer behausung. Eine Behausung hoffstatt sambt allen d.en begriffen weith. recht. Zugehörd. und gerechtigkeit. geleg. allh. in Straßb. in d. Viehegaß einseit neb. H. Hannß Georg Kuhnen dem Weißbecken and.seit neb. Hn Johann Jacob Duppert dem Meelhändlern hind. auf vorgedacht. Hn Kuhnen den weißbecken stoß. davon Jährl. auf Martini 3 ß 4 d denen Edlen von Oberkirch Zu bod. Zinnß Zu reich. sonst freÿ ledig. eig. und diße beschwerde dh. H. Jacob Staudackern Werckmeist. des Maurhoffs vermög Abschatzungs Zeduls vom 18.t Xbris 1713. angeschlagen pro 743. lb. Darüber vorhand. ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Stadt Straßb anhangendem Cancelleÿ Conctract Insiegell verwahret datirt d. 15. Aprilis Anno 1665, Mehr ein teutsch. pergamenten Kauffbrieff mit vorgemeltem Cancelleÿ Conctract Ins. bekräfftiget deß. datum der 16.te Novembris Anno 1671. Weiter j. teutsch. perg. Kffbrieff mit mehrermeltem Cancelleÿ Contract Ins. corroborirt de dato 25. Martÿ Anno 1676. Ferner ein teutsch. perg. Kffbrieff mit dickermeltem Cancelleÿ Contract Insiegel bekräfftiget dat. den 9.t Aprilis Anno 1677. Item ein teutsch. perg. Kffbrieff mit vielbemeltem Cancelleÿ Contract Ins. bekräfftiget deß. datum d. 2.ten Novembris Anno 1682. Dabeÿ ferner j. alt teutscher pergamentener Zinßbrieff daran d. Statt Straßb. Raths Insiegel gehang. ab. abgerissen befindlich, datirt d. 15. Aprilis Anno 1532. üb. 4. fl. geldts Straßb.wehrung besagd. mit altem N° 139. signirt, Mehr j. alt teutsch perg. Zßbrieff auff hiebevor mit allhießig. Statt Kleineren Ins. bekräfftiget welches abgeschnitten u. dabeÿ à parte lig. befindlich, üb. 2. fl. geldts ane 4. fl. geldts so dem blatterhauß allh. v.kaufft word. besag. deß. datum den 11.te Februarÿ Anno 1545. auch mit altem N° 139. notirt. Und dann ein teutsch. pergamentener Zinnßbrieff über 25. fl. geldts Straßb. wehrung Jährl. Zinnßes auf besagt. behaußung stehd. so mit 200 fl. abzulößen waren, meldend dh. Hn Heinrich Meÿern Contractuum Notm. instrumentirt mit allh. Statt Contract Ins. v.wahret mit altem N° 1 alles aber mit Jetzigem N° 3 signirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 118, Sa. Werckzeugs Zum Seÿler handwerck gehörig 22, Sa. Seÿler wahr 115, Sa. wein und lähren Vaßen 33, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 12, Sa. Goldener Ring 10, Sa. baarschafft 482, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 450, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 743, Sa. Schulden 9, Summa summarum 1998 lb – Schulden 7, Nach deren Abzug 1991 lb
(Contrat de mariage sur parchemin) (…) Johann Georg Redtslob, Notarius publicus.
Abschatzung den 18. Decembris 1713. Weÿlandt deß Ehren hafften und bescheidenen Herrn Hannß Ulrich Kammerer Seÿler seel. hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Vieh gaßen Gelegen, einseith neben herrn hannß Georg Gantzen dem Weißbeckh, Anderseith neben herrn hannß Jacob Dubert dem Meelmann, hinden auff Vorgedachten herrn Gantzen stoßendt, Welche behaußung Zweÿ laden, gebälckter Keller sambt aller Ihrer recht. undt Gerechtigkeit sich in der besichtigung befunden und durch der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe Jetzigem Preiß nach angeschlagen Wird Vor und umb Eintausendt und Fünff hundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hofs.

Barbe Hack meurt en juin 1717. Les experts estiment la maison à la somme de 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 881 livres

1717 (16.6.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 111) f° 1000
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so Weÿland die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Barbara Cammererin gebohrene Hackin auch Weÿl. des Wohl Ehrenvest Vorgeacht und Weisen Herrn Johann Ulrich Cammerers des ältern geweßenen Seÿlers undt E: E: kleinen Raths allhier zu Straßburg alten wohlverdienten beÿsitzers seel. hinterbliebener Frau Wittib nunmehr ebenmäßig seelige, nachdeme dieselbe den 8.ten dießes Monats das Zeitliche mit dem ewigen verwechßelt, hinder sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Ulrich Cammerers des jüngern und Herrn Johann Jacob Cammerers, beeder Seÿler, so dann Herrn Lorentz Cammerers des ledigen Sattlers, aller dreÿ Burgere allhier Zu Straßburg, als der abgeleibten Frauen seeligen mit vor ehrenbedeutetem dero herrn Eheliebsten seeligen ehelich erziehlter Söhne und ab intestato verlaßener Erben inventirt, durch den wohl Ehrenvest, Vorgeachten und Weißen Herrn Niclaus Mannbergern den ältern Meßerschmidt und E. E. Kleinen Raths alten Beÿsitzern als der Frauen seeligen geweßenen Herrn Vogt, nicht weniger Sie die Erben wie auch dero Eheweiber selbsten ingleichem Barbaram Goßerin von Speÿr gebürtig die Dienstmagd (…) So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 16.ten Junÿ Anno 1717.
Publicatio Codicilli

In einer in der Statt Straßburg ane der Viehegaß liegenden und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, Vor dießem Gemach, In der obern Stub, In der Wohn Stub Cammer, In der Cammer B, Vor dießem Gemach, In der Wohnstub, In der Kuchen
Eigenthumb ane einer behausung. Eine Behausung, hoffstatt sambt allen deren begriffen weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten geleg. allhier Zu Straßb. in der Viehegaß einseit neben Hn. Hannß Georg Kuhnen, dem Weißbecken anderseit neben Hn Joh. Jacob Duppert, dem Meelhändlern, hinden auf vorgedachten Herrn Kuhnen, den Weißbecken stoßend, davon Jährl. auf Martini 3 ß 4 d denen Edlen von Oberkirch Zu boden Zinnß Zu reichen, sonsten freÿ, ledig und eig. und über diße beschwerde durch (die) Werckleuth vermög abschatzungs Zeduls vom 17.t Junÿ dießes Jahrs angeschlag. pro 525. lb. Darüber besagt j. teutsch. perg. Kfbr. mit der Stadt Straßb anhang. Conctract Ins. verwahret dat. den 15. April A° 1665, Mehr ein teutsch. perg: Kaufbrieff mit Vorermeltem Canc: Conct: Ins. bekräfftiget deßen datum der 16.te 9.bris A° 1671. Weiter j. teutsch. perg. Kfbr. mit mehrermeltem C. C. Ins. corroborirt d.d. 25. Martÿ Anno 1676. Ferner j. teutsch. perg. Kaufbr. mit dickermeltem Canc. Contract Ins. bekr. dat. den 9. April A° 1677. Item j teutsch. perg. Kaufbr. mit vielbemeltem Canc. Contr. Ins. bekräfft. deßen datum d. 2.te 9.bris A° 1682. Dabeÿ ferner j. alter teutsch perg: Zinßbrieff daran d. St. Straßb. Raths Ins. gehang. aber abgerißen dat. den 15. April A° 1532. über 4. fl. geldts Straßb. wehrung besagd. mit altem N° 139. signirt, Mehr j. alter teutsch. pergam. Zßbr: hiebevor mit allhießig. Statt Kleineren Ins. bekräfft. so aber abgeschnitten und dabeÿ à parte liget, über 2. fl. geldts ane 4. fl. geldts so dem blatterhauß allhier verkaufft word. besag. deßen dat. d. 11.te Febr. Anno 1545. mit altem N° 139. notirt. Und dann i. teutsch. perg: Zßbrief über 25. fl. Geldts Straßb. wehrung Jährlich Zinnßes auf besagter behaußung stehend, so mit 200 fl. abzulößen waren, meldend durch Hn Heinrich Meÿ. Contractuum Notm. instrumentirt, mit allhießig. Statt Contr. Insiegel corroboriret dat. d. 27. febr: aô 1588 mit altem N° 1 bemerckt, sampt noch 3. alten pergamentinen brieffen, alle mit altem N° 3 bemerckt und dißmahlen ncah beschehener besichtigung wied. dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 147, Sa. Werckzeugs Zum Seÿler handwerck gehörig 20, Sa. Seÿlerwahr 3, Sa. Lährer Vaß 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 14, Sa. Goldener Ring 10, Sa. baarschafft 61, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1125, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 525, Sa. Schuld 3, Gantze Verlaßenschafft, Conclusio finalis Inventarÿ 1881 lb
Copia Codicilli. 1717 (…) auff Mittwoch den 21. Monatstag Aprilis in einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßer und Dornesgaß gelegenen mit Zu diesem Actui insonderheit beruffenem notario eigenthümlich zuständigen Behausung dero undern vordern Scheibstuben mit den fenstern in ermelter Schloßergaß sehend (…) persönlich kommen und erschienen die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Barbara Cammerein gebohrne Hackin, Weÿland des Wohl Ehrenvest, Vorgeachten und Weißen herrn Johann Ulrich Cammerers des ältern geweßenen vornehmen Seÿlers und E. E. Kleinen Raths allhier Zu Straßburg alten wohlverdienten Beÿsitzers auch burgers allhier seligen hinderbliebener Frau Wittib, Zwar Alters halben etwas blöden und baufälligen Leibs, jedoch aber durch die Gnade des Grundgütigen Gottes annoch gehend und stehend (…) Johann Reinhard Lang, Notarius
Abschatzung d. 17. Junÿ anô: 1717. Weÿlandt, der Ehr vnd Tugendtsamen Frau: Barbara Kammerein, Seillerin: Seel: hinder Lassenen Erben, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg, in der Viehgassen gelegen, Ein seith Neben, H: hannß Görg Kuhnen Weißbeckh, Ander seith Neben H: hannß Jacob Duppert Mellman, hinden Auff Vorgedachten: H: Kuhnen stossendt, Welche behaußung, hoffstatt, Zweÿ Lathen, Ein gebälckhter Keller sambt Aller Ihrer Recht. vndt Gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschwohren werckhleüth sich in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigenn Preiß Nach, angeschlag. Wiert, Vor und Vmb: Ein Tausendt, Fünffzüg Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckhleüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters

La maison revient à Jean Jacques Kammerer suivant la donation que lui en fait son père lors de son contrat de mariage avec Susanne Rosset, fille du maréchal ferrant Jacques Rosset. La minute du contrat n’est pas conservée mais il est copié à l’inventaire après décès.

Copia der Eheberedung. entzwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Cammerer dem ledigen Seÿler, des Wohl Ehrenvest, Vorgeachten und Weißen Herrn Johann Ulrich Cammerers des älterin E: E: Kleien Rahts alten beÿsitzers wie auch vornehmen Seÿlers und burgers alljier ehelich erzeugtem Sohn, alß dem Bräutigamb ane einem, So dann der Tugendsamen Jungfr, Susannæ Rosettin des Ehren und Vorgeachten Herrn Jacob Rosetts des Huffschmidts und Burgers allhier ehelich erziehlter Jgfr. tochter alß der Jgfr. hochzeiterin am andern Theil
Drittens hat eingangs ehrenerwehner Herr Johann Ulrich Cammerern der älter, des Herrn Bräutigambs hertzgeliebter Vatter, Ihme Herrn Johann Jacob Cammerer deßen Sohn, eine Behauß. mit allen deren Begriffen, Weithen, Recht. Zugehörden und Gerechtigkeiten neb. Georg Kuhnen dem Weißbecken anderseit neben Herrn Duppert dem Mehlhändler Ehevögt: weiße, hint. auff vorgedachten Georg Kuhnen den Weißbecken stoßend, davon jährl. auf Martini denen Edlen von Oberkirch 3 schilling und vier pfenning zu Bodenzinß Zu reichen, auf ihr des Herrn Bräutigambs beder Eltern tödtl. hintritt dergestalten eigenthümbl. Zu überlaßen sich erklärt daß derselbe über besagten Bodenzinß in gemeiner Vätterl. Erbschafft 2000 Gulden (…) vor solche Behausung mit dero Zugehörden auf ihr deßen beeder Eltern seel. Absterben außzuthun schuldig auch dann Zur Zeit solche Behauß. allererst eigenthümbl. zu besitzen befugt (…)
als lang die behausung in dem jetzigen Baw begriffen, Herrn Lorentz Cammerern den Sattlern und burgern allhier des herrn hochzeiters Brudersn den jenigen Laden under solcher Behaußung, welchen Er anjetzo würkl. innhatt umb 12 gulden järl. Zinnßes Lehnungsweiße besitzen Zu laßen (…) Würde aber Herr Lorentz Cammerer solche behauß. von seinem Bruder Herrn Johann Ulrich Cammerern dem Jüngern oder deßen Kindern vorstehender maßen Käufflich. überlaßen werden (…) So beschehen in Straßburg in obgedacht Herrn Jacob Rosets der Jgfr. hochzeiterin herrn Vatters Wohn behauß. ane der Weißenthurnstraß gelegen auff Sonntag den 23. Monatstag Novembris im Jahr alß mann nach Christi unsers einigen Erlösers und Seeligmachers Gnadenreichen geburth und Menschwerdung Zahlte 1710, Johann Reinhardt Lang

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 23)
Anno 1711. Eodem [d. 25. Febr:] sind Ehelich eingesegnet word. Johann Jacob Cammerer der ledige Seiler Hn Johann Ulrich Cammerers des ältern Burgers und Seilers auch E. E. Kleinen Raths Beÿsitzers Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Susanna H Jacob Rossets Burgers vndt Huffschmidts allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Kammerer Alß hochzeiter, Susanna Rosetin als hochzeiterin (i 25)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Bouchers. Les apports du mari s’élèvent à 194 livres, ceux de la femme à 374 livres.
1711 (2.7.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 90) f° 821
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren: und Vorgeachte Meister Johann Jacob Cammerer, Seÿler und die Ehren und Tug.same Fraw Susanna Cammererin, geb. Rosettin, beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, welche d. ursachen, alldieweilen in ihr beeder Eheleuthe mit einander. auffgerichteten heuraths verschreibung expresse versehen, daß eines jeden Ehegemächt in die Ehe bringende Nahrung reservirt sein und bleib. solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein d. Ehren und Tug.samen Frauen Annæ Mariæ Rosettin geb. Raspin Hn Jacob Rosetts des hueffschmidts und burger. allhier haußfrau, d. Frauen eheleiblichen Mutter, auf Donnerstag d. 2.t Julÿ Anno 1711.
In einer in d. Statt Straßburg im Metzgergießen liegenden und in diße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befund. word. wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 56, Sa. Werckzeugs Zum Seÿler handwerck gehörig 7, Sa. Hanffs 100, Sa. Silber geschmeids 15, Summa summarum 179 lb – Wann nun solcher Summ beÿgefügt wird des Manns Ehesteur 15 lb anreffend, so belaufft sich deßelben gesambtes in den Ehestand gebrachtes Vermögen in allem auff 194 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 116, Sa. Wein und lähren Vaß 7, Sa. der baarschafft 200, Summa summarum 223 lb
Der Frauen übrige in die Ehe gebrachte Rubricen, Sa. haußraths 95 lb, Sa. Meels 3, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Ring 16, Sa. baarschafft 18, Summa summarum 151 lb – Der Frauen gantze in die Ehe gebrachte Nahrung 374 lb

Jean Jacques Kammerer et Susanne Rosset hypothèquent la maison au profit de Jean Rosset, aubergiste à l’Hommelet rouge

1717 (19.7.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 410
Joh: Jacob Kammerer Seÿler und Susanna geb. Rossetin beÿständlich Joh: Georg Varrenschon Caminfegers und Joh: Georg Kauffmann seÿlers
in gegensein Joh: Rosset würts zuem rothen männel – schuldig seÿen 700 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der viehgass, einseit neben Joh: Jacob Tuppert anderseit neben Johann Georg Kuhn hinten auff ihn Kuhn, davon gigt man 3 ß 4 ane bodenzinß

Susanne Rosset meurt en 1717 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à la somme de 500 livres. La masse propre au veuf est de 753 livres, celle de l’héritière à 338 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 226 livres, le passif à 1 493 livres

1718 (15.2.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 112) n° 1010
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, ligend und vahrender, verändert und unveränderter, so Weÿland die Ehren und Tugendsame Fraw Susanna Cammererin gebohrene Rosettin, des Ehren: und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Cammerers des Seÿlers und Burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche haußfrau nunmehr seelige nachdem dieselbige den 28.ten Novembris des letzt verwichenen 1717.ten Jahres dießes Zeitliche mit dem ewigen verwechselt hinder sich verlaßen so auf ansuchen erfordern und begehren des Ehrenvest vnd Vorgeachten Herrn Johann Roßets des Gastgebers Zum Rothen Männel und burgers allhie alß geschwornen Vogts Mariæ Barbaræ Cammererin der abgeleibten Frauen seeligen hinderlaßenen mit oberwehntem ihrem hinterbliebenen Wittiber ehel. erzielten einigen Töchterleins und ab intestato verlaßener einiger Erbin inventirt, durch den hinderbliebenen Wittiber, wie auch ([biffé] Jgfr. Mariam Salome Cammererin sein Herrn Cammerers eheleibl. Bruders Tochter) ingleichem Philipp Krapfen Seÿlerknecht, Margaretham Fecklerin beede von hier gebürtig, die Deinstmagd (…) So beschehen in Straßburg, in fernerm beÿsein der Viel Ehren und Tugendsamen Fr. Annæ Mariæ Rosettin gebohrner Raspin der Frauen seel. eheleibl. Mutter, und Frauen Annæ Mariæ Rosettin gebohrner Kochin, der Frauen seeligen Geschweihern und des Töchterleins Vogts frauen wie auch Fr. Mariæ Salome Cammererin gebohrner Guthmännin, herrn Johann Ulrich Cammerers des Seÿlers und Burgers allhier ehel. haußfrauen als des Wittibers Geschweih. Dienstags den 15.ten Februarÿ 1718

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt
Höltzen und Schreinwerck, In der Soldaten Cammer, In der Knecht Cammer, In der obern Stub, In dießer Stub Cammer, In der Wohn Stub, Im obern Haußöhren, Im Laden, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Eine Behausung, hoffstatt sambt allen deren gebäuen, begriffen weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Viehegaß, einseit neben Hannß Georg Kuhnen, dem Weißbecken, anderseit neben Herrn Joh. Jacob Duppert, dem Melhändler, hinden auf vorgedachten Herrn Kuhnen stoßend, davon Jährl. auf Martini 3 ß 4 d denen Edlen von Oberkirch Zu Boden Zinnß Zu reichen, sonsten freÿ, ledig und eig. und über diße beschwerde durch (die) Werckleuth angeschlag. pro 525. lb.
Pro Nota. Es ist Zwar der Hr: Wittiber seinen Geschwisterden, beÿ annahm solchen haußes etwas wie in dem Mütterl. abtheil: Concept Zusehen heauß schuldig verblieben, so seithero bezahlt, Alleweilen aber hingegen auch dißeitige Theilbare Verlaßenschafft in deßelben Mütterl. Nahrung vor baar in der Ehe auffgenommenen geld schuldig, so Ihme dem wittiber ane seinem Mütterl. Erbrati abgezogen worden, so ist das jenige was die theilbare Nahrung schuldig war dem herrn Wittiber in die Ergäntzung seines ohnveränderten guths, dasjenige aber, was derselbe auß theilbarer Nahrung wegen seines ohnveränderten Guths bezahlen in Ergäntzungs abzug gesetzet worden, So seind auch stehender Ehe von Herrn Johann Roßet dem Gastgeber Zum Roht. Männel und Burgern allhier auff dieße Behauß. 700 lb. d. auffgenohmen, und selbige davor verpfändet worden, Allweilen aber solches geldt Zu bezahl. der theilbarn erkauft. Behausung verwendet worden, Als werde selbige hernach als eine theilbare Schuld auß dem Erbe Zu bezahlend, eingetragen, also daß von obgem. anschlag dißohrts nichts ab Zu Ziehen.
Darüber besagt j. teut: perg. Kbrief. mit der Stadt Straßb anhang: C. Ctradt Ins: v.wahret dat. 15. Aprilis 1665, Mehr ein teut. perg: Kfbrief mit Vorermeltem C: Ctract: Ins. bekräf: deßen datum der 16.te 9.br A° 1671. Ferner j. teut. perg. Kbrief. mit mehrermeltem C. Ctract. Inns. corroborirt dd. 25.t Martÿ 1676. Weiter j. teut. perg. Kbrief. mit dickernandtmeltem C. Ctract Ins. bekr. dat. den 9. April A° 1677. Item j teut. perg. Kbrief. mit vielbesagtem C. Ctract. Ins. bekräft. deßen datum der 2.te Nov: 1682. Dabeÿ ferner j. alt. teut. perg: Zinßbrieff daran allhießig: Statt Raths Innsigel. gehangen aber abgerißen dat. d. 15.t April A° 1532. über 4. fl. geldts Straßb: wehrung besagend mit altem N° 139. signirt, Mehr j. a: teut: perg. Zb: hiebevor mit allhieß: Statt Kleineren Ins. bekr: so aber abgerißen und dabeÿ à parte liget, über 2. fl. geldts ane 4. fl. geldts so dem blatterhauß allhier verkaufft worden. melden, dat. d. 11.te Febr ; 1545. mit altem N° 139. notirt. Und dann i. teut: perg: Zßb: über 25. fl. Straßb. wehr. Jährl. Zinnßes auf besagter behaußung stehend, so mit 200 fl. abzulößen waren, besagend, durch Hn Heinrich Meÿer Contract: Notm: instrumentirt, mit allhießig. Statt Ctract: Ins: corroboriret dat: d: 27. Febr: A° 1588 mit altem N° 1 bemerckt, sampt noch 3. pergam: brieffen, und dißmahlen darbeÿ gelaßen.
(T) Item eine Behauß. und Hoffstatt in dem Metzgergießen (…)
Ergäntzung deß Wittibers ohnveränderten Guths. Crafft eines über beeder eingangs ehrenrwehnter Eheleuthe in den Ehestand Zusammen gebrachte Nahrungen durch mich unterschriebenenen Notarium in Anno 1711. auffgerichteten Inventarÿ
Copia der Eheberedung. (…) So beschehen auff Sonntag den 23. Monatstag Novembris 1710, Johann Reinhardt Lang
Copia beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Codicilli Reciproci. 1712 (…) auff Sonntag den 14. Tag des Monats Februarÿ (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren: und vorgeachte Herr Johann Jacob Cammerer, Seÿler und mit und beeben Ihme die Ehren: und Tugendsame Fraw Susanna Cammererin gebohrne Rosettin beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zu Straßburg durch des Allgütigen Gottes sonderbahrer Gnade gesunder gehender und stehender Leiber
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths des Wittibers ohnverändert 38, Sa. Werckzeugs Zum Seÿler handwerck gehörig 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 11, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 525, Sa. Ergäntzung (675, Abzug 521, Rest) 155, Summa summarum 753 lb
Der Erbin ohnverändert Guth Sa. Haußraths 99, Sa. lährer Vaß 7 ß Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Ergäntzung (213, Abzug 2, Rest) 210, Summa summarum 338 lb
Theilbar Guth, Sa. hausraths 32 Sa. Lährer Vaß 5, Sa.Wahren Zul Seÿler handwerck gehörig 428, Sa. Silbers 1 ß, Sa. gold. Ring 4 ß, Sa. Eigenthum ane einer Behausung 500, Sa. Schulden 259, Summa summarum 1226 – Schulden 1493 lb, Theilbar passiv onus 267 lb
Abschatzung, d. 24.ten Januarÿ anô 1718. Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheÿten H: Johann Jacob Kammer Seÿler ist Eine behausung Alhier in der Statt Straßburg in dem Metzger Güessen Gelegen Ein seÿth neben H. Hannß Jacob Schaurerr Sadtlern Ander seÿth Neben hanß Jacob Mell, becken, hinten Auff, Vor gedachten H; schaurer stoßend, Welche behaußung, hoff, Hoffstatt, Werckstatt, gebälckten, Sampt anner Ihrer Gegerrh Wie socjes durch der Statt geschwogenen Werkhleüthe sih in der besichtigung befundt Vnd dem Jetzigen preiß Nach geschlagen wirdt Vor und umb Ein Taussendt Gullten, Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que la défunte acquittait des impôts sur une somme de 600 florins alors que l’inventaire constate une fortune de 1 600 florins. Ils ne demandent aucun paiement d’arriéré parce que la mère réglait les sommes correspondantes.
1718, Livres de la Taille (VII 1175) f° 283-v
Möhrin F. N° 2073 – Weÿl. Fr. Susannæ gebohrner Roßettin, Hannß Jacob Kammerers Seÿlers und burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Reinhard Lang.
Concl. fin. Inv: ist Fol. 103.b, 824 lb 1 ß 4 d, die machen 1600 fl. derselbe verstallte Zwahr allein 600 fl. alldieweilen aber deßen Mütterl. Erb, so Fol. 70. 617 lb 19 ß 1 ½ d erträgt mit under obiger Summ begriffen, so Ihme derzeit auf Statt Stall noch nicht Zugeschrieben worden, sondern die verstorbene Mutter biß dato unter Ihrer verstallung gehabt, alß hat man dißorts keinen Nachtrag deßelben ansetzen noch abfordern können, so hier Zum Bericht gemeldet wird.
Extat kein Stallgeltt
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 1 lb 12 ß 6 s – Summa 1 lb 14 ß 6 s
dt. 21. Septemb. 1718

Jean Jacques Kammerer se remarie avec Anne Marguerite Saum, fille du cordier Christophe Saum : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohl Vorgeachten herrn Johann Jacob Cammerer dem Seiler und burgern allhier Zu Straßburg als dem Bräutigam ane einem, So dann der Tugendsamen Jungfrawen Anna Margaretha Saumin, Weÿland des auch Ehren und Wohl Vorgeachten Herrn Christoph Saumen des Seÿlers und gewesenen burgers allhier nunmehr seeligen hinderlaßene ehelich erzielter Tochter als der Jungfrauw hochzeiterin am andern theil (…) in beÿsein mit gutem Consens, Wißen, Willen und belieben deß Wohl Ehren Vesten Wohlvorgeacht auch Kunst erfahrenen hern Johann Ulrich Cammerers des Seÿlers, des Herrn Bräutigambs eheleiblichen Bruders und hern Johann Rosets des gastgebers Zum rothen Männel deßelben Schwagers auch seines Töchterleins erster Ehe geschwornen Vogts, auff des Bräutigambs, So dann auff der Jungfrauwen hochzeiterin seithen Frauen Aureliæ Saumin gebohrner Rencherin weÿland Herrn Christoph Saumen gewesenen Seÿlers und burgers allhie seligen hinderbliebenen Wittib der Jungfrauwen hochzeiterin eheleiblichen Mutter, herrn Alexander Müllers des Goldarbeiters deroselben geschwornen Vogts, herrn Christoph Saumen des Seÿlers ihres eheleiblichen bruders und herrn Johann Friderich Füeßingers, des Seÿlers, ihres Schwagers, auch herrn Johann Caspar Ehrlenholtz des Sattlers gleichfalls deßen Schwagers, aller Burgern allhier Zu Straßburg (…) So beschehen in der Königlichen freÿen statt Straßburg in einer, ane der Weißenthurnstraß ohnfern St. Aurellien Kirchen gelegenen der Jungfrauen hochzeiterin eheleiblichen Mutter eigenthümlich gehörigen behaußung auff Freÿtag den Zweÿten Septembris im Jahr nach Christi Geburth gezahlet 1718 Johann Reinhardt Lang, Notarius

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 86-v)
1718. Mittw. d. 5. Octobr: wurden nach Zweÿmalig. Ausruffung Ehl. copulirt v. Eingesegnet Johann Jacob Kammerer der Wittwer, Burger Seiler alh. Vndt Jgfr. Anna Margaretha, weil. H. Philipp Saumen alh. burgers v. Seilers hinterl. Ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Kammerer Als hochzeiter, Anna Margaretha Saumin als hochzeiterin (i 88)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison appartenant au mari. Les apports du mari s’élèvent à 226 livres (actif 1748, passif 1531), ceux de la femme à 751 livres.

1719 (6.3.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 114) n° 1031
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so der Ehren: und Wohlvorgeachte Hr: Johann Jacob Cammerer der Seÿler und die Viel Ehren: und Tugendsame Fraw Margaretha, gebohrne Saumin, beede Eheleuthe und Burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe Zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung expressé verglichen, daß einem jeeden Ehegemächd seine in die Ehe Zubringende Nahrung ein freÿ, vorbehalten und ohnverändert guth seÿen (…) So geschehen in Straßburg in fermerem Beÿsein der Wohl Ehrenvest, Wohl Vorgeachte auch Kunsterfahren Ehren und Vorgeachten H. Johann Rosetts, des Gastgebers Zum Rothen Männel, sein H. Joh: Jacob Cammerers Schwagers und Kindts erster Ehe geschwornen Vogts auf sein H. Cammerers: So dann auf Ihro Fr. Cammererin seithen Fr. Aureliæ Saumin gebohrner Rencherin, Weÿl. H: Christoph Saumen geweßenen Seÿlers und Burgers allhier seel. hinderbliebener wittib, dero eheleibl: Mutter, H. Alexander Müllers des Goldarbeiters, der Fr: noch ohnertledigten Vogts und H. Christoph Saumen des Seÿlers, Ihres eheleibl: Bruders aller Burgere allhier Zu Straßburg, auf Montag den 6. Martÿ Anno 1719.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der obern Stuben, In deren Stubcammer, In der Wohstub, In dem Haußöhren, In der Neuen Stub
(f° 20) Eigenthum ane Häußern. (M.) Eine behaußung, hoffstatt, samt allen deren gebäuen, begriffen, weithen rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Viehegaß einseith neben Hannß Georg Kuhnen, dem Weißbecken, anderseit neben Herrn Johann Jacob Duppert, dem Melhändler, hinden auff gedachten Hannß Georg Kuhnen stoßend, davon jährlichen auf Martini 3 ß 4 d denen Edlen von Oberkirch Zu Boden Zinnß Zureichen, sonsten freÿ ledig und eigen. darüber sagen die Documenta in dem über weÿlandt Frauen Susannæ Cammererin gebohrner Rosettin, des herren ersterer Frawen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft durch mich Notarium auffgerichtet. Inventario de A° 1718 fol: 42. fac: 2.da biß fol. 44. fac: 2.da sub N° 1 registrirt
(M.) ferner eine Behauß. und Hoffstatt in dem Metzgergießen (…)
(f° 22) Wÿdemb Welch. eingangsgedachter Herr Johann Jacob Cammerer wegen Mariæ Barbaræ Cammererin seines Töchterleins ersterer Ehe mit gewißer Condition Zugeniß. Vermög mehrangezogenen Inventary über weÿland Frauen Susannæ Cammererin gebohrner Rosettin, sein herrn Johann Jacob Cammerers ersterer Frauen Eheliebstin seelig Verlaßenschafft auffgerichtet und demselb. a fine einverleibt. Vertrags vom 22. 8.brus 1718. (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, So Fraw Anna Maria Rosettin gebohrne Raspin weÿlandt Herrn Jacob Rosetts gewesenen hueffschmidts und burgera allhier Zu Straßburg seeliger hinterbliebenen wittib als Herrn Cammerers ersterer abgeleiben Frawen seel. eheleibliche Mutter
(f° 23) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 315, Sa. Werckzeug Zum Seÿler handwerck gehörig 25, Sa. Wahren Zum Seÿler handwerck gehörig 704, Sa. Frucht 8, Sa. Wein und lährer Vaß 39, Sa. silber geschirrs und geschmeids 26 Sa. goldener Ring 2, Sa. Baarschafft 90, Sa. Schulden 135, Sa. activ Schulden (in beeder herren Cammerer bißhero geführte gewerbs gemeinschafft Zugeltend 978, daran Ihme hern Johann Jacob Cammerern vor deßen daran participirende helffte gehörig) 489, Summa summarum 1748 lb – Schulden 1531, Nach deren Abzug 226 lb
Ehesteuer, Sa. vorgerbeschriebener Posten, welche die Frau von dero geliebten Fraw Mutter zu einer Ehesteur empfangen und in diese ihre Ehe gebracht, thut 532
Übrige Nahrung, so die Fraw Vorhingehabt und in die Ehe gebracht, Sa. haußraths 151, Sa. Kuhe 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 23, Sa. goldener ring 20, Sa. baarschafft 17, Summa summarum 219 lb – Der Frauen in die Ehe gebracht gantze Substanz 751 lb

Jean Jacques Kammerer loue une partie da la maison au sellier Blaise Lantelme

1722 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 498
Johann Jacob Kammerer Seÿler
in gegensein H. Blaise Lantelme des Sattlers und burgers allhier
In seiner ahne der Vieh gaß gegen der gastherberg zum ochßen über gelegenen Behausung Einen Laden, Ferner auf dem zweÿten stock Eine Stub zwo Kammern eine Kuche, Mehr auff der bühn eine mit Latten zugemachte Kammer, so dann den gemeinschaftlichen gebrauch der obersten bühn und endlichen platz im Keller auff eine jedem theil zu allen zeiten zu thun erlaubte vierteljährige aufkündigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 22 pfund

Jean Jacques Kammerer loue une partie de la maison au chirurgien Frédéric Dieuloué Saupé

1741 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 215-v
H. Johann Jacob Cammerer der seÿler
in gegensein H. Friedrich Gottlob Saupe Chirurgi
entlehnt, Eine neu erbaute behausung samt allen deroselben Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, davon die helffte des kellers welche der verlehnt so vorbehaltet ausgenommen, ane der Viehgaß, einseit neben Hutter dem weißbecken, anderseit neben Fröhner dem ohlmann hinten auff ermeldten Hutter – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Litige entre la maîtrise des huiliers et le cordier Jean Jacques Kammerer. Les Quinze décident que chaque partie réglera la moitié des frais en litige.
1747, Protocole des Quinze (2 R 157)
(p. 613) Sambstags d. 9. Decembris
In Sachen E. E. Handwercks derer Ohlleuth Obermeisters Klägerin, an einem, entgegen und Wieder Joh: Jacob Kammerer, den Seÿler, Beklagten, am andern theil, Auff producirten Unkosten Zedel deßen betrag sich auff 4 fl. 4 ß beloffen juncto petito, demselben Zu taxiren, quo facto mit schein und urkund ad exequendum, ref. noviter factis expensis zu willfahren,
des Beklagten gethane protetation und angehenckes bitten, Klägerin mit seinem wiederrechtlichen gesuch in ipso limine Judicy ref. exp. abzuweißen,
Ex officio erkanndte deputation, auch all übrig derer Parthen angehörtes vor: und anbringen, ist derer Hhn deputirten angelegten relation nach Erkandt, daß der producirte Unkosten Zedel à 4 fl. 4 ß Taxmäßig, deßen bezahlung sowohl als die in hac causâ gehaltene conferentz von dem Kläger und Beklagten, jedem Zur helffte entrichtet werden solle, Zu dem Ende mit begehrtem Schein und Urkundt ad exequendum hiermit willfahrt wird. Als Wir hirmit erkennen, und die übrige Unkosten unter denen Parten compensiren und auffheben.

Jean Jacques Kammerer meurt en 1755 en délaissant une fille de son premier mariage et cinq enfants du deuxième. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 938 livres, celle propre aux héritiers de 158 livres. L’actif de la communauté s’élève à 13 577 livres, le passif à 2 263 livres

1755 (16.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 74) n° 1601
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. der Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Jacob Kammerer, der geweßene Seÿler und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. alß derselbe Donnerstags d. 5.ten dieses Monats Junÿ dießer Zeitl mit dem ewigen Verwechßelt nach solch seinem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hinter sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des abgeleibten Herrn seel. in Zwoen Ehen ehevogt erziehlten Herren Söhne, Frauen und Jungfrauen töchtere, auch dere Ehe: und H. Theil: vögte, aller gleich nach dem Eingang dieses Inventarÿ insonderheit benamset, inventirt, durch die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Annam Margaretham Kammererin gebohrne Saumin, die hinterbliebene Frau Wittib mit beÿstand der Ehrenvesten und Großachtbahren Christoph Saum Seÿlers und burgers allhier, Ihres H Bruders (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 6. Junÿ et seqq. A° 1755.
Der verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben Verlaßen wie folgt 1.mo Frau Mariam Barbaram Froschhammerin gebohrne Kammererin, H. Johann Froschhammers des Lang Meßerschmidts und burgern allhier Ehegattin, so beneben Ihrem Ehemann den Geschäfft persönlich beÿgewohnt, in den Ersten Sechsten Stammtheil, dieße des Abgeleibten seel. in erster Ehe mit auch weÿl. Frauen Susanna gebohrner Rosettin erzielhte Tochter
2.do Frau Annam Margaretham Wernerin gebohrne Kammererin, H. Johann Werners des Huffschmidts und Burgers allhier Eheliebsten, welche ebenmäßig mit beÿhülff ged. Ihres Ehevogts in Persohn beÿ dem Geschäfft sich eingefunden, in den 2. Sechsten Stammtheil, 3.tio H. Philipp Jacob Kammerer den Seÿler und Burgern allhier welcher gleicherweiße in Persohn Zugegen ware, in den 3.ten Sechsten Stammtheil, 4.tio Johann Michael Kammerer, Leedigen Kieffer so in der Frembde sich auffhaltet in den 4. Sechsten Stammtheil, 5. Jungfrau Mariam Magdalenam Kammererin, in den 5. Sechsten Stammtheil, So dann 6.to Jungfrau Mariam Salome Kammererin, in den sechsten und letzten Stammtheil, dießer dreÿen letzten geschworner Vogt ist vorged. Herr Philipp Jacob Kammerer der Seiler und burger allhier, dieweilen Er aber selbsten interessirt, als ist in seinem Nahmen Zu einem Theilvogt erbetten worden S. T. Herr Johann Rudolph Dinckel Notarius publicus und berühmten practicus auch burger allhier welcher letzt beÿ E. E. Großen Rath das Jurmentum würckl. abgeleget und in Persohn beneben seiner 3. Vogts Persohnen dem Geschäfft abartete, Dieße Fünff letztere des seel. Verstorbenen in Zweiter Ehe mit Eingangs ged. Frauen Anna Margaretha Kammererin geb. Saumin der hinterbl. Frauen Wittib ehelich erziehlte Herren Sohne Frau und Jgfr. töchtere
Copia Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehegaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer Lit. A, In der obern Stuben, In der Wohn Stuben
Eigenthum ane einer Behaußung, Scheur, Speicher und Keller. (E.) Erstl. eine behaußung, Hoffstatt, samt allen deren Gebäuen, begriffen weithen rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Viehegaß einseith neben Johannes Huder dem Weißbecken, anderseit neben H Niclaus Ottmann den Ohlmann, hinden wieder auff vorged. H. Johann Huder stoßend, davon gibt man Jährl. auff Martini 3. ß 4 d denen Edlen von Oberkirch Zu Bodenzinß, sonsten gegen männiglichen freÿ, ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 23.ten Junÿ 1755. æstimirt und angeschlagen word. pro 743 lb 6 ß. Darüber sagt ein alter teutscher perg. Zinßbrieff, daran allhießiger Statt raths Insiegel gehangen aber abgerißen datirt d. 15. Aprilis A° 1532 über 4. fl. Geldts Straßb. Währung besagend mit altem N° 139. signirt. Mehr ein alter teutscher perg. Zinßbr. hiebevor mit allh. Statt Cleinern Insiegel bekräfftiget, so aber auch abgeriß. über 2 fl. Geldts ane 4. fl. so dem Blatterhauß allh. verkaufft word. meldend, datirt den 11. febr. 1545 mit altem N° 139. notirt Und dann ein teutsch. perg. Zinnßbrieff über 25. fl. Straßb. währung Jähr. Zinnses auf besagter behausung stehet so mit 500 fl. abzulößen ware besagend durch H. Heinrich Meÿer Contractuum Notarium instrumentirt mit allh. Statt Contract Insiegel corroborirt datirt d. 27.ten febr. 1585 mit altem N° A bezeichnet samt noch verschiednen andern pergamentenen brieffen, alle aber mit Jetzigem N° 54 marquirt
It. 1. Scheur, Speicher und Keller gegen der Kirch Zu St Louis über (…)
Wÿdemb Welcher der seel. verstorbene von auch Weÿl. Frauen Susanna geb. Rosettin seiner gew. erstern Ehefrauen so ebenmäßig seel. biß Zu sein seel. Ende genoßen. Es hat erstged. weÿl. Frau Susanna Kammererin geb. Rosetin des Def. geweßene erstere Ehegattin seel. Ihme Ihrem hinterbliebenen Wittiber in dem mit und beneben demselben den 14. febr. A° 1712 vor weÿl. H. Not. Johann Reinhard Langen seel. auffgerichteten Codicillo Reciproco (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib abgegangenen ohnveränderten guths, Vermög Inventarÿ über der hinterbliebenen Frau wittib zu eingangs gedachtem Ihrem Eheherrn seel. in die Ehe gebrachten Nahrung durch Herrn Johann Reinhard Langen bot. Publ. seel. auffgerichteten in Anno 1719 concipirt aber in Anno 1742. durch seinen Sohn Johann Daniel Langen expedirt
(f° 25-v) Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (1861, Abzug 4, Nach solchem abzug) 1857, Summa summarum 1938 lb
Der Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 20 Sa. Lähren Vaß 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Goldenen Rings 5 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 700, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 743, Sa. Ergäntzung (1606, Abzug 2602, zuergäntzen 995), Summa summarum 1475 lb – Schulden 1633, In Compensatione 158 lb
Das Theilbahr guth, Sa. haußraths 215, Sa. Wein und Lährer Vaß 98, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 171, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 21, Sa. Baarschafft 876, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 399, Sa. Eigenthumbs an einer Scheur 375, Sa. Schulden 7824, Summa summarum 13.577 lb – Sa. 2263, In Vergleichung 11.314 lb
Stall Summ 11.764 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptguth so der Frau Wittib ohnverändert 17 – Zweiffelhaffte und verlohren Pfenningzinß hauptgüter so theilbar 97 – Zweiffelhaffte vnd verlohrene Schulden in das Erbe Zugeltend 1380 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen auff Freÿtag den Zweÿten Septembris im Jahr nach Christi Geburth gezahlet 1718 Johann Reinhardt Lang, Notarius
Copia Codicilli. 1749 (…) auf Montag den 12. Monathstag Maÿ Nachmittag Zwischen 2 und 3 Uhren in ziner allhier Zu Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegenen und von mir Notario bewohnenden behausung deren Obern Schreibstub mit denen fenstern Zum theil in einem hoff und Zum theil auf die gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest und großachtbahr her Johann Jacob Kammerer der Seÿler und burger allhier Zu Straßburg von der gnade des grundgütigen Gottes gesunden, gehend und stehenden Leibes (…) Johann Lobstein Notarius juratus
Abschatzung Vom 23. Junÿ 1755. Auf Begehren weÿl. Herrn Joh: Jacob Kammeer seel: hinterlaßenen Wittib und Erben ist eine Behausung allhier in der Stadt Straßburg in der Vieh Gaß gelegen, ein Seits neben Hanß Huder dem Weißbecken, anderseit neben Nicola ottman und Hinden auf erst bemelten H. Huder stoßend, Solche Behausung bestehet in dreÿ Boutiquen, in zweÿ Stuben, zweÿ Kammeren und Zweÿ Küchen, darûber ist der dachstuhl mit Breitziglen belegt Hat auh einen getrömten Kellern Von und den unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorherig beschehener Besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit em jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Fünff Zehen Hundert Gulden
Der zweÿte Begriff (…) [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Werckmeister deß Maurhoffs

Le bureau de la Taille dispense les enfants d’Anne Marguerite Saum de faire dresser un nouvel inventaire après sa mort le 28 mars 1757. Les quatre enfants font procéder à la liquidation.
1757 (3.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 791) n° 115
Auslüffer: Vergleich: und Abtheilung Über Weÿland der viel Ehren: und Tugendreichen Frauen Annæ Margarethæ Kammererin gebohrener Saumin, auch weÿl. des Ehrenvesten und großachtbahren Herrn Johann Jacob Kammerers, geweßenen Seÿlers und Burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßener Frauen Wittib, nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1757.
Zuwißen seÿe hiemit, demnach der dem lieben Gott fegallen wollen weÿl. die Viel Ehren: und Tugendreiche Frau Anna Margaretha Kammererin geb. Saumin, auch weÿl. des Ehrenvest: und großachtbahren Herrn Johann Jacob Kammerers, geweßenen Seÿlers und Burgers allhier zu Straßburg, so d. 5. Junii A° 1755 bereits seel. verschieden, nachgelaßene Frau Wittib d. 28.ten Martÿ hujus anni ebenmäßig aus dießer Zeitlichkeit seel. abzufordern, daß hierauf deroselben ab intestato zu Erben hinterlassene Herren Sohn auch Frau und Jfr. Töchter (…) vor guth befunden auf löbl. Statt Stall dispensationem Inventationis zu Sollicitiren, so Ihnen dann auch nach vorher gegangener Reproducirung des über herrn schon Ehrenerwähnten w. Herrn Joh. Jacob Kammerer seel. Verlaßenschafft durch Herrn Johann Lobstein, Not. publ. allhier in A° 1755 errichteten Inventarii hochgeneigt willfahrt worden, deßen Zufolg nun wurde gleichbalden die Abtheil, Vergleich und Außweißung dießer Verlaßenschafft Vorgenommen, nach deme zuvor nun wl. fr. Mariä Barbarä Froschhammerin gebohrener Kammererin, Herrn Johann Froschhammers, des langmeßerschmids und burgers allhier ehel. Haußfrauen, der Tochter erster Ehe, nun seel. nachgelaßene Kinder, wegen demjenigen Wÿdemb so die verstorbene ad dies vitæ von ihme H. Johann Jacob Cammerer seel. genoßen hatte, ausgewießen und vergnüglich contentirt worden (…) zu Straßburg d. 3. Maji A° 1757.
Die verstorbene Frau Kammererin seelige hat ab intestato zu Ihren Erben Verlaßen, als folgt, 1.mo Frau Annam Margaretham Wörnerin, gebohrne Kammererin, weÿland Herrn Johann Wörners, geweßenen Huffschmids und Burgers allhier seel. hinterbliebene Frau Wittib, welche mit Zuziehung S. T. Herrn Frantz Heinrich Dautels Notarii Publici und berühmten practici allhier Ihres erbettenen Herrn beÿstands dießen Geschäfft abwartete, in den Ersten Vierten Stammtheil, 2.do Herrn Philipp Jacob Kammerer, den Seÿler und burgern allhier, Welcher ebenfalls in Persohn dießem Geschäfft beÿwohnete, in den Zweÿten Vierten Stammtheil, 3.tio Herrn Johann Michael Kammerer, ledigen Kieffer, welcher gleichergestalten beÿ dießem Geschäfft Zugegen war, in den dritten Vierten Stammtheil, So dann 4. Jungfer Mariam Magdalenam Kammererin, welche ebenmäßig zugegen war, in den vierten und Vierten Stammtheil, dießer beeden letztern geschwohrner Vogt ist vorgedachter Herr Philipp Jacob Kammerer der Seÿler und Burger allhier, dieweilen Er aber selbsten beÿ dießem Geschäfft interessirt und Sie die beede jüngerer Kinder Ihre Majorennitæt beÿ nahem erreichet und würcklichen 20 Jahr passiret, als haben dieselbe keinen Theilvogt begehret, sondern seÿen nur verbeÿstandet mit Herrn Johann Christoph Saum, dem Seÿler und Burgern allhier ihrem H. Oncle, welcher beneben denselben dem Geschäfft abgewartet und ihr Interesse bestmöglichst besorget hat. Also alle Vier der Verstorbenen Frauen seel. ehelich erzielhte Herren Söhne, auch Frau und Jfr. Töchtere und ab intestato zu vier gleichlingen portionen und Antheileren hinterlaßenen Erben

Le tonnelier Jean Michel Kammerer loue toute la maison à Dominique Berbarat, cordeur et graissier, et à Marie Jeanne Valat

1762 (16.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1011)
Bail de 12 années consecutives à commencer de la St Jean prochaine – Sr Jean Michel Kammerer bourgeois tonnelier et marchand de vin
au Sr Dominique Berbarat cordeur et graissier et De Marie Jeanne Valat
La maison entiere et dépendances a luy appartenante en cette ville scize dans la rue des Bestiaux aboutissant sur le devant a lad. rue vis à vis Du bœuf rouge derrière et de la gauche au Sr Huth boulanger et de la droite au Sr Nicolas Ottmann huiliier sans en rien reserver ny excepter tel qu’il l’a luy même occupé jusqu’icy – moyennant un loyer annuel de 320 livres tournois

Jean Michel Kammerer vend la maison au boulanger Jean Jacques Reitter par un acte provisoire dressé devant notaire

1763 (1.10.), Not. Lobstein (6 E 41, 840)
Interim-Kauff – herr Johann Michael Cammerer der Weinhändler ane einem
herr Johann Jacob Reitter der Weißbeck als Käuffer
seine ane der Viehgaß gelegenen eigenthümliche behaußung, 1.s neben H. Huth dem frantzösischen becken, anderseit neben . Nicolao Ottmann dem Ohlmann gelegen, so außer 3 ß 4 d so man jährlich denen Edlen von Oberkirch ane bodenzinß zu reichen hat freÿ ledig und eigen – um 4500 Gulden

La maison revient à Jean Michel Kammerer qui épouse en 1764 Catherine Dorothée Gerold, fille de l’aubergiste Jean Gerold : contrat de mariage, célébration (les actes ultérieurs figureront à la notice de leur maison)

1764 (28.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 205
Eheberedung – zwischen den Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Michael Kammerer, dem leedigen Kiefer und Weinhändler, auch burgern allhier Zu Straßburg, weiland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahrn Herrn Johann Jacob Kammerers des geweßenen Seilers und Burgers allhier seeligen nachgelaßenem ehelichem Sohn, als dem Hn Bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Jungfrauen Catharina Dorothea Geroldin, des Wohl Ehrenvest : und Großachtbahrn, auch Wohlweißen Herrn Johann Gerold wohlangesehenen Gastgebers und E. E. Großen Raths allhier dermahligen wohlverdienten herrn beÿsitzers ehelich erziehler Jungfer Tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen alhier Zu Straßburg auff Sambstag den 28. Aprilis Anno 1764 [unterzeichnet] Johann Michael Kammerer als Hz&, Catharina Dorothea Geroldin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 18-v, n° 38)
1764. Mittwoch den 6. Junii wurden nach gewohnlichem Aufbieten ehelich getraut herr Johann Michael Kammerer der ledige Kiefer, weinhändler u. burger allhier, weil. Hn Johann Jakob Kammerer Seilers u. burgers allhier, mit weil. Fr. Anna Margareta geb. Saumin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Katharina Dorothea Geroldin, H. Johannes Gerold EE grosen Raths wircklichen beisitzers u. Gastgebers allhier, mit. Fr. Katharina Dorothea, geb. Ottin, ehelich erzeugte Tochter welches hiermt bezeugen [unterzeichnet] Johann Michael Kammerer als Hochzeiter, Catharina Dorothea Geroldin als Hochzeiterin (i 21)

Jean Michel Kammerer laisse la jouissance de la maison à Jean Jacques Reiter jusqu’à ce que le procès qu’a intenté la femme du marchand Venino soit terminé et que la vente définitive soit passée.

1765 (15.1.), Not. Lobstein (6 E 41, 840)
hr Johann Michael Kammerer der Weinhändler ane einem
hr Johann Jacob Reither der weißbeck ane dem andern theil, die zeigten an
daß den Er H. Kammerer Ihme Reither vermög interims Kauff vor mir Notario d. 1. 8.br 1763 passirt seine behaußung ane d. Viehgaß zu kauffen gegeben, biß dahero aber Venino des handelsmanns Verlaßene Ehefrau unterschiedene contestationes deßfals formirt, nunmehro aber ein arrest sur requete au Conseil souverain d’Alsace ergangen, Vermög deßen Er H. Kammerer (w)ieder in die possession solchen haußes biß zu endlicher finirung solchen Processus gesetzet word. als wolten sie sich nunmero biß dorthin folgdender maßen miteinander vergleichen daß nembl.
Er H. Reitter von dato an und biß zu endlichen finirung solchen processus dieße behaußung bewohnen solle und dagegen aber auch biß dorthhien von dato an die Interesse (…) allein leiden und zu bezahlen solle

Jean Michel Kammerer vend la maison à Jean Jacques Reiter

1767 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 29-v
Johann Michel Kammerer weinhändler
in gegensein Johann Michel Reuter des meelhändlers
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, weither zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ahne der Viehgaß, einseit neben Johann Huter dem französischen becken, anderseit neben H. Nicolaus Ottmann dem ohlmann, hinten auff gedachten Huter – davon gibt man denen Edlen von Oberkirch 3 ß 4 d ane bodenzinß – 1200 pfund

Fils du cultivateur Jean Reitter d’Ottenheim en Bade, Jean Jacques Reitter épouse en 1745 Frédérique Dorothée Gœbel, fille du serrurier Frédéric Gœbel : contrat de mariage, célébration
1748 (5.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 253
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Jacob Reitter dem ledigen becken Johannes Reitters deß ackermann vndt burgers Zue Ottenheim über Rhein ehelichem Sohn, hochzeitern ane Einem
So dann der Ehr: undt Tugendbegabten Jungfr. Friderica Dorothea Göbelin, H. Johann Friderich Göbels deß Schloßers undt burgers alhier Zu Straßburg ehelicher Tochter der Jfr: hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg auff dienstag d. 5. novembris A+ 1748 [unterzeichnet] Johann Jacob reitter Als hoch Zeiter, friderica dorothea Göbelin Als hoch Zeitrin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 94-v, n° 20)
1748. Mittw. den 20. Nov. sind nach Zweÿmahl vorhergeschehener Proclamation in der Evangelischen Kirche Zu St. Nicolai in den Stand der Heiligen Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Reiter der Weißbeck und Burg. allhier, Johannes Reiter des Ackers Manns und Burgers Zu Otenheim ehel. Sohn und Jungfr. Friderica Dorothea Goebelin Joh: Friderich Goebel des Schloßers und Burgers allhie ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob reitter Als hoch Zeitter, Friderica Dorothea Göbelin Als hochzeitterin (i 97)

La tribu des Boulangers délivre une promesse d’admission à Jean Jacques Reitter pour qu’il puisse devenir bourgeois
1748, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 171) Dinstags den 27. Aug. 1748 – Johann Jacob Reitter der ledige becker von ottenheim gebürtig, bitt umb schein undt urkundt, daß man Ihne dahier beÿ dieser Ehrsmaen Zunfft, alß Einen mitzünfftigen annehmen wolle.
Erkandt seÿe ihme mit gebettenem schein Zu willfahren.

Jean Jacques Reitter devient bourgeois par sa femme
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 366
Johann Jacob Reuter der beck Von Ottenheim gebürtig, Erhaltet das burgerrecht von seiner Ehefrawen Friderica Dorothea, Joh: Friderich Göbel des burgers vnd& Schloßers tochter vmb den alten burger schilling vnd will dienen Zu E. E. Zunfft der Becken. Juravit d. 16. Decembr. 1748.

Jean Jacques Reitter est reçu tributaire chez les Boulangers
1749, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 179) Dinstags den 18. februarÿ 1749 – Frembder Neuzünfftiger (dt. 4 lb 6 ß)
Johann Jacob Reitter der beckh Von Ottenheim producirt Burger Urkundt undt Stallschein, mit bitt Ihne alß einen Zünfftigen anzunehmen, Will Weißbecken. Erkandt Kan ihme gegen der gebühr nach ordnung Wilfahrt seÿn.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Madeleine. Les apports du mari s’élèvent à 321 livres, ceux de la femme à 764 livres.
1749 (18.4.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 20) n° 490
Inventarium über die Jenige Nahrung so der Ehrengeachte Johann Jacob Reitter, Weißbeckh undt die Tugendt begabte fr. Friderica Dorothea Reitterin gebohrene Göbelin, beede Eheleuthe und Burgere dahier Zu Straßburg Einandter in den Ehestandt Gebracht, Auffgerichtet Ao. 1749.
(…) Actum Straßburg in fernerm beÿsein H. Joh: Friderich Göbels Schloßers der Ehefr. Vatters undt Hr Joh: Christoph Schölll adel. Schaffners deri H. Curatoris auff Freÿtag d. 18.ten Aprilis 1749.
Inn Einer dahier Zue Straßburg in der Uttengaß gelegener Weißbecken behaußung hat Sich befunden, alß volgt
deß Ehemanns Nahr. Sa. haußraths 17, Sa. Silbers 4, Sa. baarschafft 300, Summa summarum 321 lb
Der Ehefr. Nahrung, Sa. haußraths 90, Sa. Silber undt geschmeids 14, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hg. 800, Summa summarum 914 lb – passivum 150, rest 764 lb

Jean Jacques Reitter sollicite auprès des Quinze à être relevé d’une amende (registre lacunaire)
1749, Protocole des Quinze (2 R 159)
(p. 46) Sambstags d. 8. februarÿ – Idem [Freund] nôe Jacob Reuther, des burgers und weißbecken, prod. memor: und bitten pt° erlaßung der Straff. Erk. Ober Umbgelts Hhn

Les contrôleurs font grief à Jean Jacques Reitter d’entretenir 27 cochons au lieu des vingt réglementaires. Le défendeur répond qu’il en est propriétaire en commun avec le remueur de grains Joseph Graff. L’amende est réduite de 7 livres à une livre 15 sols, il doit en outre se défaire sous quinzaine des cochons en surnombre.
1759, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 114-v) Dienstags den 19. Junÿ 1759 – Iidem [Michael Grieß v. Joh: Georg Schäffer dieser Ehrs. Zunfft geschw. Riegere klagen] Cra. Joh: Jacob Reuter den Weißbecken deß derselbe in den Schwein ställen vor dieser Statt, statt erlaubter 20. dermalen 27. v. also 7. über die erlaubte Anzahl halte, bitten ihne den Articul nach à 1 lb d Vom stück in 7 lb d Straff ref. Exp. Zu condemniren.
Bekl. Zugegen sagt Zur Verantwortung daß die 27 Schwein nicht allein gehörig sondern er stünde derenthalben mit Joseph Graff dem Kornwerffer in Gemeinschafft, bittet dahero ihne Von angesetzter Klag zu renvoyiren.
Nach angehörter Klag v. Verantwortung ist Erk. seÿe aus sonderbarer Gnad Bekl. vor dieses als das erste mahl statt 7. lb d nur in 1 lb 15 ß Straf v. 2. ß Gerichts Cösten Zu condemniren, v soll Er in Zeit 14 tagen die 7 Zu Viel haltende Schein abschaffen.

Jean Jacques Reitter est condamné à une amende pour avoir vendu publiquement des pains aux œufs un jour de pain sec.
(f° 150-v) Dienstags den 17. Februarÿ 1761
Iidem [Stephan Franck, dieser Ehrs. Zunfft geschw. Rieger Klagt] Cra. Joh: Jacob Reuter den Weißbecken, daß derselbe am Neuen Jahrs tag, so sein trockener tag geweßen, frisch gebachen Eÿerbrod offentl. feil gehabt v verkaufft.
Bekl. Zugegen sagt Zur Verantwortung faß Eÿerbrod beÿ Ihme bestellt geweßen, da habe er etwas mehreres gebachen
Erk. seÿe derselbe in 10 ß Straff v. 2. ß Gerichts Cösten zu condemniren.

Jean Jacques Reitter passe du métier de boulanger à celui de farinier
(f° 191-v) Donnerstags den 15. Decembris 1763 – Handwercks Veränderung
Joh: Jacob Reuter bißheriger Weißbeck will d. handwerck ändern v. Meel Mann werden, bittet um gerichtl. Permission. Erk. Willfahrt ut supra [gegen erlag der gebühr] dt. 1 lb

Jean Jacques Reitter meurt en délaissant pour héritiers ses trois frères ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 500 livres. La masse propre à la veuve est de 935 livres, celle propre aux héritiers de 361 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 719 livres, le passif à 2 469 livres

1767 (7.11.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 860) n° 32
Inventarium über Weil. Hn Johann Jacob Reuter, des geweßenen Meelhändlers und Burgers allhier nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in anno 1767.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen so liegend als fahrenden unverändert, verändert und theilbaren Haab und Vermögenschaft, so Weil. H. Johann Jacob Reuter, der geweßene Meelhändler und Burger allhier nunmehro seel. nach seinem Dienstag den 13.ten 8.bris dieses laufenden 1767.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt nach sich Verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetzten dato Auf freundliches Ansuchen und Begehren des Verstorbenen seel. ab intestato verlaßener und hernach benandter Erben, wie auch deren respê geordnet und geschworenen Vogts, so dann der Ehren und Tugendsamen Frauen Susanna Dorothea Reuterin gebohrner Göbelin der hinterbliebenen Fraun Wittib beÿständl. H. Joh: Jacob Beckert des geschwornen Hagknechts und burgers alhier nach Ordnung ersucht und inventirt worden. Zuvorderist aber haben erstgemelte die hinterbliebene Frau Wittib und Erben, wie auch Jgfr. Catharina Sophie Stielmännin mehrgemelter Fr. Wittib beÿ sich habende Baaß so dann Catharina Schwartzin die von Barr gebürtige Dienstmagd (…) ane Eÿdestatt angelobt (…)
So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der Viehegaß gelegener hiehero eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm veschriebenen Behaußung in Beÿsein S. T. H. Christian Ludwig Bäcker J.V. Lti und E. E. Kleinen Raths alhier wohlverdienten beÿsitzers, als des aus deßen Mittel Zu dieser Verlaßenschafft Geschäfft ernannten Hn Deputati, Sambstag den 7.. Novembris 1767.
Benennung der Erben. Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben Verlaßen. 1. Johann Adam Reuter, der Burger und Ackersmann zu Odenheim, 2. Johann Friderich Reuter, den ebenmäßigen burgern und Ackermann daselbst. 3. Diebold Reuter, den Burgern und Wurth Zum Wolf zu Nonnenweÿer, welcher persönlich zugegen, sowohl seine eigene als auch erstgemelter seiner beeder brüder Interresse in Kraft (…) Vollmacht, hiebeÿ bestens besorget und 4. Johannes Reuter den verschollenen Ackersmanns und burgern Zu geachtem Odenheim, oder im fall derselbe nicht mehr hiehero käme oder gar nicht mehr beÿ Leben wäre, nachgemelte deßen ehelich erzeugte dreÿ Kindern, Namens und 1° Anna Maria in den 18.den Jahr ihres Alters stehend, 2.do Johannes, so 16 Jahr zurückgelegt und 3.tio Maria Magdalena in den 14.de Jahr ihres alters stehend, Als in welcher Namen H. Diebold Reißer der frantzösische Beck und burger alhier, deroselben geordnet und geschworenen Vogts, sothanem Erbgeschäft persönlich beÿgewohnet und deroselben interesse dabeÿ bestens beobachtet, Alle vier des verstorbenen seel. hinterlaßene leibl. Brüdere und respe. Bruders Kindere und ab intestato Zu vier gleichlingen portionen und Stammtheil. hinderlaßenen Erben

Eigenthum ane einer Behausung. Nämlich eine Behaußung und Hoffstatt it allen deren Gebäuden, begriffen,, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Viehgaß, einseit neben Johannes Huter dem frantzösischen Becken, anderseit neben Niclaus Ottman dem Ohlman, hinten auf gedachtem Huter stoßend, davon gibt man jährlich den Edlen von Oberkirch 3 ß 4 d ane Bodenzinß sonsten aber und außer den darauf hafftende und hernach passivé eingetragenem Capitali gegen männiglichen freÿ ledig eigen und Zufolg der beÿ dem Concept befindlichen unterschriebenen Abschatzung vom 9.ten Novembris 1767. durch (die Werckmeistere) abgeschätzt und angeschlagen worden vor und um 1000 lb. Wird nun davon im Abzug gebracht obigen Bodenzinßen doppelter Capitals betrag. mit 6. 6. 8, So verbleibet von obigem Anschlag hier auszuwerfen annoch übrig 991. 13. 4. Hierüber ist besagend vorhanden ein deutscher pergamentener in allhiesiger Cantzleÿ: Contract stub gefertigter und mit deroselben aufgetrucktem kleinerem Innsiegel verwahrter Kauffbrieff de dato 19.ten Jan. 1767. ausweißend, wie daß beede nun zertrennte Ehepersonen sothane Behausung von H. Johann Michael Kammerer dem Weinhändler und B. alhier käuflichen an sich gebracht. Ansonsten sind auch noch verschiedene alte Pergamentene Kaufbrief vorhanden, welche darüber Meldung thun.
Ergäntzung der Hinterbliebenen Fraun Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Beÿ Durchgehung des über beeder nun Zertrenten Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachten Vermögenschaften durch nun Weil. H Notarium Abraham Kolb den 18. Aprilis auffgerichteten Inventarii (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Hinterbliebenen Frauen Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 28, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 8, Sa. der goldenen Ring 80, Sa. der Ergäntzung 899, Summa summarum 935 lb
Demnach wird auch der Erben unveränderte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 90, Sa. der Ergäntzung 320, Summa summarum 411 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 361 lb
Endlichen so wird auch die gemein und Theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 252, Sa. früchten und Meel wie auch Schiff und geschirrs zum Meelhandel gehörig 105, Sa. Weins und leeren faß 81, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Eigenthums ane einer behausung 991, Sa. Schulden 251, Summa summarum 1719 lb – Schulden 2469 lb, In Vergleichung, Theilbares passiv onus 750 lb
Beschluß summa nach dem wahren werth 546 lb – Beschluß Stall Summa 349 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen auf Dienstags den 5.ten 9.bris 1748, Abraham Koln, Notarius juratus
Copia Codicilli nuncupativi – persönlich kommen und erschienen der Ehren und Vorachtbare Herr Johann Jacob Reutter der Weißbeck und Burger alhier Zu Straßburg von Verleÿhung göttlicher Gnade aufrichten gesund gehend und stehenden Leibes,auch guter berständiger Sinnen (…) Zweÿtens will der H Codicillatpr hiemit seiner hertzgeliebten Ehegattin Fraun Friderica Dorothea Reiterin gebohrner Göbelin (…) den general usum fructum Nutz und Nießung aller seiner nach tod über abzug bekannter Schulden Verlaßender Haab Nahrung und Güthere bestimmet und anverschafft habe (…) So beschehen auf Donnerstag den 12. Junii Abends Zwischen Acht und Neun Uhren

La veuve fait vendre des effets mobiliers
1768, Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 860) n° 33
Verkauf: und Erlöß: Register über Verschiedene hausräthliche Effecten und andere Mobilien, welche der Viel Ehren: und tugendsamen Fraun Fridericæ Dorothæ Reuterin gebohrner Göbelin Weil. H. Joh: Jacob Reuter des gewesenen Meelhändlers und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterlaßener Wittib eigenthümlich Zugehörig waren

Les héritiers de Jean Jacques Reitter cèdent la maison à la veuve moyennant 2 250 florins (1 125 livres)

1767 (12.11.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 860) Joint au n° 32 du 7 nov. 1767
(f° 5) Eigenthum ane Einer Behausung so theilbar betreffend. Solches ist wie in dem Inventario fol: (-) zusehen von den H Werckmeistern abgeschätzt und angeschlagen worden um 1000 lb. Es ist aber dieselbe dermalen der hinterbliebenen fraun Wittib von den samtichen Erben und deren respê Vogt wie in die hernach stehende Cession Zusehen cedirt und abgetretten worden um die Summa der 2250 pfund
Cessio vorstehender Behausung – Vor dem unterschriebenen geschwohrnem Notario als dem Verfaßer und Besitzer Weil. H. Joh: Jacob Reuter des gewesenen Meelhändlers und Burgers alhier seel. Verlaßenschafft Geschäfft und heutigem Zu End gesetztem Dato persönlich erschienen Johann Adam und Johann Friderich Reuter, beede burgere und Ackersmännern zu Odenheim, ferner Diebold Reuter der Burger und Würth Zum Wolf Zu Nonnenweÿer, dieser dreÿ leibiche Brüeder und Zu dreÿ gleichen Stammtheilen verlaßene Erben, so dann H. Diebold Reißer der frantzösische Beck und burger alhier als geordnet und geschwohrner Vogt Johannes Reuter des verschollenen Burgers und Ackersmanns Zu gedachten Oderheim ehelich erzeugter dreÿ Kinderen als Zu dem vierten und letzten Stammtheil obgemelten Hn Joh: Jacob Reuter seel. Verlaßenschafft ab intestato verlaßener Erben, welche vier Comparenten
in gegensein der Viel Eren und Tugendsamen Fraun Fridericæ Dorotheæ Reutterin gebohrner Göbelin, der dißorts hinterbliebenen fraun Wittib (…) wie daß sie ihro Frauen Reuterin und Wittib in Erbsweiße cedirt abgetretten und überlaßen, welche auch beÿständl. H. Joh: Jacob Beckert des geschwornen Haagknechts und burgers alhier also acceptirt und angenommen zu haben bekannte
die ihren Comparenten und Cedntin tam proprio quam Curatorio Nomine Erb und eigenthümlich gehörige Zwen Dritte Theil vor unvertheilt von und ane einer Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Viehgaß, 1.s.t neben H. Johannes Huter dem frantzösischen Becken, anderseit neben Hn Niclaus Ottman dem Ohlmann, und hinten auf gedachtem Hn Huter stoßend, wovon man jährlich denen Edlen von Oberkirch 3 ß 4 d ane Bodenzinß zu reichen pflichtig (…) die gantze behausung Zu 2225 Pfund gerechnet, vor und um 816 pfund – So geschehen alhier Zu Straßburg (…) Straßburg den 12.ten Novembris Anno 1767.
copie, 94 Z 4 – Enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 642, 6 février 1768 f° 86 – auf Ansuchen Fr. Dorotheæ Fridericæ Reuterin geb. Göbelin, nachstehende Erbscession

Frédérique Dorothée Gœbel vend la maison au confiseur Jean Guillaume Schuler et à sa femme Marguerite Barbe Vogt ; vente préliminaire devant notaire puis vente définitive à la Chambre des Contrats

1767 (26.11.), Not. Schaeff (6 E 41, 875) n° 20 (I)
Praeliminar Kauff – Frau Friderica Dorothea Reuterin geb. Göbelin weil. H. Joh: Jacob Reuter des gewesten Meelmanns wittib beÿständlich H Joh: Jacob Bieckert des geschwornen haagknechts
an H. Johann Wilhelm Schuler dem Zuckerbeck und Fr Margarethæ Barbaræ geb. Vögtin beiständlich H Joh: Jacob Vogt des Lang Meßerschmidts deroselben leiblichen H. Vaters
eine ane der sogenannten Viehegaß gelegene behausung und hoffstatt mit allen deoselben begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten samt denen ligerlingen in dem Keller, einseit neben Johann Hüther dem frantzösischen becken anderseit neben H Nicolaus Ottmann dem ohlmann, hinten auff gedachten Hüther, welche behausung der Fraun Verkäuferin aus ihres Ehemanns seel. theilbaren Verlaßenschafft herrürhig daran ihro als participantin sothaner theilbaren Verlaßenschafft ein dritter theil eigenthümlich zuständig ware, die übrige zween dritte theil aber ihro von ihres Ehemanns seel. Erben zufolg der vor mir den Notario aufgerichteten Erbs Cession cedirt und abgetretten worden um 1000 pfund – davon gibt man 3 ß von dem herausgehenden Altan so H. von Oberkirch jährlich zu empfangen hat – um 1611 pfund
(Chambre des Contrats, vol. 642 f° 46)

1768 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 46
Fr. Friderica Dorothea geb. Göbelin weÿl. Johann Jacob Reuter gewesten meelhändlers wittib mit beÿstand Johann Jacob Bickert des haagknechts
in gegensein H. Johann Wilhelm Schuler des Zuckerbäckers
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Viehgaß, einseit nebenJohann Hüther dem becken, anderseit neben Nicolaus Ottmann dem ohlmann, hinten auff gedachten Hüther davon gehen den Edlen von Oberkirch 3 ß 4 d ane bodenzinß – um 2250 pfund

Fils du boucher Jean Schuler de Tubingue, Jean Guillaume Schuler épouse en 1767 Marguerite Barbe Vogt, fille du coutelier Jean Jacques Vogt : contrat de mariage, célébration
1767 (19.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 261
Eheberedung – persönlich erschienen der Wohl Ehren vnd wohlachtbahrr herr Johann Wilhelm Schuhler, der ledige Zuckerbeck und burger dahier, Hn Johann Schuhler des Metzigers und burgers zu Tübingen ehelichem Sohn, als hr. hochzeiter ane einem,
und die Viel Ehren: und Viel Tugendbegabte Jungfer Margaretha Barbara Vogtin, des Wohl Ehren Vest und Kunst Erfahrnen herrn Johann Jacob Vogt, des Lang Meßerschmidts und burgers alhier ehelich erziehlte Jungfer tochter, als Jungfer Hochzeiterin ane dem andern theil
Actum allhier Zu Straßburg (…) auf Sambstag deb 19. Septembris Anno 1777. [unterzeichnet] Johann Wilhelm Schuler als Hochzeitern Margaretha Barbara Vogtin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 66, n° 24)
1767. Mittwoch den 14. Weinmonath sind nach ordentlich geschehenen Ausruffungen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann Wilhelm Schuler, der ledige Zuckerbeck alhier, Johannes Schuhler des Metzgers und Burgers Zu Tübingen mit deßen Ehefrauen Maria Dorothea geborner Rödenbachin, ehelich erzeugter Sohn, und Jungfer Margaretha Barbara, Hn Johann Jacob Vogt, des Lang Meßerschmidts und burgers alhier mit deßen Ehefrauen Catharina Margaretha geborner Hattin, ehelich erzeugter tochter [unterzeichnet] Johann Wilhelm Schuler als Hochzeiter, Margaretha Barbara Vogtin als Hohzeiterin (i 69)

La tribu du miroir délivre à Jean Guillaume Schuler une proomesse d’admission
1767, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 248-v) Samstags den 11. Julii 1767 – Vertröstung
Hr Johann Wilhelm Schuler, der ledige Zuckerbeck, des Johannes Schulers, burgers und Metzgers Zu Tübingen ehl. Sohn, producirt glaubwürdigen Lehrbrieff von H. David Friderich Ammermüller den 26. februarii 1763. ertheilt, mit bitte Ihn Schein an E. E. großen Raht zu geben, daß man ihn nach gnädig erlangtem Burgerrecht dißorts leibzünfftig als Zuckerbeck aufnehmen wolle.
Nach eingesehenem producto und daraufhin gehaltener Umbfrag Erkannt, Willfahrt.

Jean Guillaume Schuler devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 130-v
Johann Wilhelm Schuler, Zuckerbeck von Tübing. geb. erhalt dass burgerrecht von seiner Ehefr. Marg. Barbara, Johann Jacob Vogt des lang Meßerschmidts und burgers allhier ehel. tochter um de alten burger schilling, sill dienen beÿ E.E. Zunddt Zum Spiehel, Jur. eodem [4. Xbr 1767]

Jean Guillaume Schuler devient tributaire au Miroir le 19 décembre 1767.
1767, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 259-v) Sambstags den 19. Decembris 1767 – E. Leibzünfftiger
Hr. Johann Wilhelm Schuler ist nunmehr auf producirten Burger: und Stallschein vom 3. & 5. hujus gegen Erlag drei pfund Zehen Schilling dißorts leibzünfftig als Zuckerbeck aufgenommen worden. prom: obed. (dt. 3. lb 10 ß, 3 ß Findl.)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Bouchers. Ceux du mari s’élèvent à 311 livres, ceux de la femme à 868 livres.
1767 (3.12.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 809) n° 474
Inventarium über des Wohl Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Wilhelm Schuhler, des Zuckerbecken und der Viel Ehren: und Viel tugendbegabten Frauen Margarethä Barbarä Schuhlerin geb. Vogtin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet, in Anno 1767. – welche der Ursachen, aldieweilen in ihr beeder Eheleuthe Vor mir Notario d. 19.ten 7..brus 1767. mit einander errichteter heuraths Verschreibung Ppho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeder in die Ehe bringen Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle
So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beisein Hn Johann Jacob Vogt, des lang Meßerschmids und burgers dahier, der Ehefrauen gebiebten H. Vatters und dißorths beistandts, auf Donnerstag den 3.ten Decembris Anno 1767.

In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem Metzger Gießen neben dem gasthauß Zum (-) gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behausung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 19, Sa. Silbers 6, Sa. golds 30, Sa. baarschafft 169, Summa summarum 225 lb – helffte an denen Haussteuren 86, des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 311 lb
Der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 177, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 30, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 52, Sa. Baarschafft 522 lb, Summa summarum 782 lb – helffte an denen Haussteuren 86, der Ehefrauen in die Ehe gebracht Gut in vero pretio 868 lb.

Jean Guillaume Schuler meurt en 1780 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 732 livres, celle des héritiers de 242 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 610 livres et le passif à 1 891 livres.

1780 (9.5.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 827) n° 884
Inventarium über Weiland H. Johann Wilhelm Schuhlers, des geweßenen Zuckerbecks und burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1780. – nach seinem Freÿtags den 17.ten Martÿ dießen lauffenden 1780.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft inventirt worden auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frn Margarethæ Barbaræ Schuhlerin, geb. Vögtin der hinterbliebenen Fr. Wittib, beiständlich Hn Friderich Von Zabern, des Glaßers und burgers allhier, Wie auch Hn David Voltz des Caffeesieders und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Margarethä Barbarä, Johann Wilhelm, Johann Jacob, Louisæ Saræ, Johann Friderich und Gottlob, der Schuhler, des Verstorbenen Hn seeligen mit Vorgemelden seiner hinterbliebenen Fr. Wittib ehelich erziehlter Sechs Kinder und ab intestato Zu Sechs gleichlingen portionen und antheilern Verlaßener Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 9. Maÿ 1780.
Copia Beeder Zertrennten Ehepersohnen vor mir Notario d. 19.ten Septembris 1767. mit einander errichtetes heuraths: Verschreibung

In einer allhier zu Straßburg ane der Dauphine Gaß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden als folgt.
(f° 13-v) Ergäntzung der Hinterbliebenen Wittib wehrend dißer Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths ; Zufolg der über beeder Zertrennter Ehepersohnen einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen dh. mich unterschriebenen Notarium in aô 1767. errichteten Inventarÿ
(f° 15) Eigenthumb ane einer behausung. (T.) Nembl. eine behaußung und hoffstatt mit allen Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Dauphinegaß, 1. s. neben weil. Johann Huter, des geweßenen frantzösischen becken vnd burgers allhier seel. nachgelaßenee Wittib, 2. s. neben Niclaus Ottmann, dem Ohlmann und E. E. Großen Raths allhier altem beisitzern hinten auf gedachte huterische wittib und Erben stoßend, davon gibt man jährl. denen Edlen von Oberkirch 3 ß 4 d ane bodenzinß sonsten aber außer hernach eingetragenen daroben hafftenden Passiv: Capitalien gegen männiglichen freÿ, leedig, eigen und durch löbl. Statt Straßburg geschwohrnen werckheuthe vermög des Zum Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 29.ten Aprilis 1780. gewürdiget pro 1000 lb. Abgezogen der darüber hafftende beeden Zinnß von 3. ß 4 d so Zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 8. lb 6 ß 8 d, restiret noch auszuwerffen 991. 13. Dießerwegen ist vorhanden einen in allhiesiger CC stub gefertigter teutscher pergamentener Kauffbrieff mit dero fürgedruckten Insiegel Versehen sub dato 19.ten Januarÿ 1767.
(f& 16) Series rubricarum Hujus Inventarii. Der Fr. Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Hßraths 42, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 10, goldener Ring und dergleichen Geschmeids 10, Sa. der Schuld 75, Sa. der Ergäntzung 594, Summa summarum 732 lb
Der Erben Guth, Sa. Haußraths 63, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. Goldener Uhr 7, Sa. der Ergäntzung 243 – Summa summarum 317 lb – Schuld 75, Nach solchem abzug 242 lb
Das theilbahre Guth, Sa. Haußraths 168, Sa. Gewerbs Waaren 235, Sa. Weins und leerer Faß 40, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 77, Sa. goldener Ring 13, Sa. Baarschafft 81, Sa. Schuld 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 991 – Summa summarum 1610 lb – Schulden 1891, In Vergleichung, Passiv onus 281 lb
Stall Summ 693 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 200 florins (600 livres) sur un total de 1 700 florins
1780, Livres de la Taille (VII 1180) f° 274-v
Spiegel N° 4897 – Weÿl. Johann Wilhelm Schuhlers des geweßenen Zuckerbecks und Burgers allhier Verlaßenschafft invent. H. not. Lobstein
Concl. final. Invent. Ist fol. 93.b, 693 lb 7 ß 4 ¾. d adde die in vorigen Jahr angelegte a 4 pro Cento angelegte 109. lb so thut dießelbe 862. lb die machen 1700 fl. verstalte 500 fl. Zu wenig 1200. fl.
Wovon nachtrag 8. Jahr in duplo a 3 lb 12 ß – 20 lb 16 ß
und 6. Jahr in simplo – 10. 16
Ext. Stallgeldt 1779 – 2. 2.
Geb. 2 ß 10 d
Abhandlung – 1. 12. 6. Summa 41 lb 9 ß 4 s
die helffte ane dem nachtrag gelaßen verbleibt 22 lb. 13 ß 4 s
dt. 17. Julÿ 1780.

Marguerite Barbe Vogt se remarie en 1783 avec le confiseur Jean Frédéric Schmidt, natif de Hermaringen près de Heidenheim en Wurtemberg et fils du bailli Louis Ferdinand Schmidt : contrat de mariage, célébration
1783 (29.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 530
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und Wohlvorgeachte herr Johann Friderich Schmidt der leedige Zuckerbeck weil. H Ludwig Ferdinand Schmidt, des gewesenen amtmanns in Düemeringen hertzog. Würtenbergischer Herrschafft nachgelaßener Sohn, als Hochzeiter ane einem
und die Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Fr. Margaretha Barbara Schuhlerin, geb. Vogtin, weil. H. Johann Wilhelm Schuhlers, des geweßenen ehemaligen Zuckerbecken und b. allhier seeligen nachgelaßenen Wittib beiständlich Hn Jacob Friderich von Zabern des glasers und burgers allhier dero Schwagers als hochzeiterin, ane dem andern theil, die Zeigten beederseiths an, wie daß Seis ich mit Consens des H. Hochzeiterers auch ohnentledigten Vogts H. Hehr des Stattschreiber in Tübingen
So beschehen (…) auf Freÿtag den 29. Augusti a° 1783 [unterzeichnet] Johann friderich Schmidt als Hochzeiter, Margaretha Barbara Schulerin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 78-v, n° 29)
1783 Montag den 22. Septembris sind nach ordentl. geschehenen Ausrufungen in der Kirche Zu St. Nicolai ehel. eingesegnet worden H. Johann Friedrich Schmidt, lediger Zuckerbecker allh. weil. H. Ferdinand Ludwig Schmidt gewesenen Amtmanns in Hermaringen Heidenheimer Ober Amts nachgelaßener ehel. Sohn, und Fr. Margaretha Barbara geborne Vogtin, weil. H. Johann Wilhelm Schuler gewesenen Zuckerbeckers u. Burgers allh. nachgelaßne Wittib, [unterzeichnet] Johann Friderich Schmidt als Hochzeiter, Margaretha Barbara Schulerin als Hochzeiterin (i 83)

La tribu du Miroir délivre une promesse d’admission à Jean Frédéric Schmidt pour qu’il puisse devenir bourgeois
1783, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 306) Dienstags, den 9. Septembris 1783 – Vertroestung
Joh: Friderich Schmid, der Von Hermaringen bei Heidenheim gebürtige herzoglich Würtembergische Ambtmanns Sohn, stehet vor producirt ein d. 3. hujus von H. Joh: Georg Hehl, dem Kaiserl. Not° in Tübingen ausgesteltes und von dasigem löbl. Magistrat legalisirtes glaubwürdiges Attestat, kraft deßen er die Conditorei und Spezereihandlung bei H. Elias Gottfried Fischer allda gelernet, bittet um Ertheilung des Zu Erlangung des hiesigen Burgerrechts erfordetlichen Vertröstungscheins
Nach eingesehenem producto erkannt, willfahrt als Zuckerbäker.

Jean Frédéric Schmidt devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1783, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 26
Joh. Friederich schmid der Zuckerbeck von herrmaring. auß dem Württenberg. gebürtig weÿland H Ludwig Ferdinand Schmidt gesesten ambtmans daselbst hinterlaßener ehl. sohn, verheurathet mit fr. Marg. Barbara geb. Vogtin, Johann Wilhelm schuhlers burgers Barbar Zuckerbecken allher hinderlaßen. wittib erhalhet das Burgerrecht ab uxore Umb d. alt. burger schilling Will dienen Zur E. E. Zunfft Zum spiegel juravit d. 6. 9.bris 1783.

Jean Frédéric Schmidt devient tributaire au Miroir le 20 décembre 1783.
1783, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 310) Samstags, den 20. Decembris 1783 – E. Leibzünfftiger
Joh: Friderich Schmid wurde nunmehr auf producirten Kanzlei- u. Stallschein vom 5. 9.br. letzthin gegen Erlag 3. lb. 10. ß leibzünfftig als Zuckerbäker angenommen. prom (dt. 3. lb. 10. ß, 12. ß Findl.)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient pour moitié à l’épouse et pour moitié à ses enfants du premier lit. Les apports du mari s’élèvent à 621 livres, ceux de la femme à 6 446 livres.

1783 (29.10.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 830) n° 985
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren Hn Johann Friderich Schmid, des Zuckerbecks und der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frauen Margarethä Barbarä Schmidin, geb. Vogtin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1783 – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder wohlgedachter Ehepersohnen vor mir Notario den 29.ten Augusti dießes mauffenden 1783.sten Jahrs mit einander errichteter Heuraths: Verschreibung Ppho 3.tio expresse enthalten, daß eines jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle – So beschehen allhier Zu Straßburg angefangen auf Mittwoch den 29. Octobris und complirt den 31.ten Ejusdem Anno 1783.

In einer allhier zu Straßburg ane der Dauphine Gaß gelegenen und in der Ehefr. ohnveränderte Nahrung Zur Helffte gehörigen behausung befunden worden als folgt.
(f° 10) Antheil ane einer behausung. (F.) Nembl. die helffte Vor ohnvertheilt Von: und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Dauphinegaß, 1. s. neben weil. H: Dahler dem Schreiber, 2. s. neben weil. Hn Nicolai Ottmann, des geweßenen Ohlmanns und E. E. Großen Raths allhier alten beisitzer nachgelaßener Wittib, hinten auf gedachte Dahlerische behaußung stoßend, davon gibt man jährlichen denen Edlen von Oberkirch und Zwar von der gantzen behaußung 3 ß 4 d. ane boden Zinß, sonsten aber außer hernach eingetragenen daroben hafftenden passiv: Capital gegen männigl. freÿ, leedig, eigen und ist die völlige behausung ohnpræjudicirlich gewürdiget, wie selbige beÿ Vergleich: Erörter: und Wittumbs: Aufrichtung über weil. Hn Johann Wilhelm Schuhlers des geweßenen Zuckerbecks und b. allhier Zu Straßburg der Ehefrauen Ersten Eheh. seel: in sothanen durch auch unterschriebenen Notarium gefertigtem und Vor dem Parten unterschriebenen Summarischen Calculo de dato 8.ten Augusti 1780. in rechnung gebracht worden pro 2612. lb, macht die hiehero gebührige helffte 1306. Und ist die übrige heffte den noch lebenden Fünff Kindern Erster Ehe gebührig, unter hernach sub rubrica Wittums: berechnung ein meherers. Über solche Völlige behaußung ist vorhanden eine in allhiesiger CC stub gefertigte teutsche pergamentene Kauffverschreibung mit dero fürgedruckten Insiegel Versehen sub dato 19.ten Januarÿ 1767.
(f° 14) Wittumb So die dißortige Ehefrau von weil. H. Johann Wilhelm Schuhler dem gewesenen Zuckerbeck und b. allhier Zu Straßburg, Ihrem Ersten Ehemann seel. theils lebens länglich und theils biß Zu der mit demselben erziehlter noch lebenden Fünff Kinder 20.jährigen Alter oder vorhergegangener Verheurathung gegen dero gebührigen Education und Alimentation zu genießen berechtiget (…) Erstl. mit der helffte der behausung (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Eheheren in die Ehe gebracht Guts, Sa. Haußraths 7, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 23, Sa. Golden Geschmeids 30, Sa. Schuld 527, Summa summarum 588 lb – Dazu gelegt die Helffte verehrter Haussteuren 33 lb, des Eheh. in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 621 lb
Der Ehefr. in die Ehe gebracht Guth, Sa. Haußraths 948, Sa. Gewerbswaaren 704, Sa. Weins und leerer Faß 76, Sa. Victuatien 49, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 104, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 65, Sa. Baarschafft 275, Sa. Pfenningzinß hauptguths 500, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1306, Sa. Schulden 5057 – Summa summarum 9137 lb – Schulden 2651, Nach solchem abzug 6446 lb

Marguerite Barbe Vogt meurt en 1828 en délaissant une fille et les enfants d’une autre fille.

1828 (22.1.), Strasbourg 2 (63), M° Weigel n° 5155
Inventaire de la succession de Marguerite Barbe Vogt, veuve en en premières noces de Jean Guillaume Schuler, confiseur, et en secondes de Jean Frédéric Schmidt, confiseur, décédée le 5 janvier dernier – à la requête de ses enfants petits enfants
I. Madeleine Barbe Schuler veuve de Jean Daniel Fischer, marchand de vins
II. 1. Auguste WolIenweber, confiseur demeurant à Leipzig représentant Jean Frédéric WolIenweber, confiseur, 2. Jean Frédéric WolIenweber, en son nom personnel, 3. Jean Daniel WolIenweber, confiseur tuteur naturel de 1. Julie, 2. Charles, enfants issus du mariage avec Louise Salomé Schuler
dans une maison rue Dauphine n° 12
Observations préliminaires, la défunte a recueilli la succession de Jean Frédéric Schuler son mari qui l’a institué légataire universelle par testament olographe du 11 mai 1819 enregistré le 30 juin 1827 F° 151, et inventaire dressé par M° Weigel le 19 décembre 1827
garde robe 145 fr – mobilier dans une chambre au second étage, dans le corridor, dans un petit cabinet à côté de cette chambre, dans une petite cuisine, dans la chambre de la servante, au grenier, au second grenier, au premier étage, dans une chambre à balcon, dans la chambre à côté, à la cave, dans la cuisine, dans les armoires au second étage 953 fr
Enregistrement, acp 187 F° 191 du 1.2.

Les héritiers vendent par adjudication la maison au fourbisseur Dominique Georges Ritzenthaler moyennant 10 600 francs

1828 (17.5.), Strasbourg 2 (64), Me Weigel n° 5371
Cahier des Charges, 10 avril n° 5289 – Adjudication préparatoire n° 5352 du 8 mai – Adjudication définitive sur surenchère – 1. Madeleine Barbe Schuler veuve de Jean Daniel Fischer, marchand de vin, 2. Marie Frédéric Wollenweber, confiseur, mandataire d’Auguste Wollenweber, son frère confiseur demeurant à Leipsig en Saxe, 3. Jean Daniel Wollenweber, confiseur à Strasbourg, père et tuteur légal de 1. Julie, 2. Charles ses enfants procréés avec Louise Salomé Schuler – Madeleine Barbe Schuler héritière pour moitié de de Jean Guillaume Schuler, confiseur, et de Marguerite Barbe Vogt décédée le 5 janvier 1828 veuve en premières noces du Sr Schuler et en secondes de Jean Frédéric Schmidt, confiseur
à Dominique Georges Ritzenthaler, fourbisseur
Désignation de l’immeuble. La maison à vendre est située à Strasbourg rue Dauphine n° 22, d’un côté M Bieth boulanger, d’autre M Zimmermann huilier devant la rue Dauphine, derrière le Sr Bieth – La propriété sera établie plus amplement lors de l’adjudication définitive – mise à prix 8000 fr
[pas d’indication de propriété à l’Adjudication définitive] 10.600 fr
Enregistrement, acp 189 F° 129 du 24.5.

Natif de Genève, Dominique Georges Ritzenthaler épouse en 1814 Marguerite Elisabeth Schuler, fille du farinier Jean Jacques Schouler
Mariage, Strasbourg (n° 327)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de cille de Strasbourg à six heures du matin, le 2 novembre 1814. Dominique George Ritzenthaler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 24 avril 1789 à Genève (Léman) domicilié à Strasbourg, Garçon fourbisseur, fils de Martin Ritzenthaler, tailleur à Genève et de feu Jeanne Pernette Collet, décédée à Genève le 7 fructidor an VII, Marguerite Elisabeth Schouler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 novembre 1792 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Jacques Schouler, farninier en cette ville et de Louise Marguerite Kalpfell, ci présente et consentante (signé) Dominique George Ritzenthaller, Margaretha Elisabeth Schuler (i 1)

Acte de notoriété
1844 (15.7.), M° Zeyssolff
Notoriété constatant l’identité de Georges Dominique Ritzenthaler, marchand de fayence à Strasbourg, et qu’il est décédé le 12 juillet 1844, qu’il n’a pas été dressé d’inventaire et qu’il a laissé sa seule héritière et légataire universelle Marguerite Elisabeth Schuler sa veuve suivant Testament enregistré et déposé en l’étude Zeyssolff le 12 du courant
acp 325 (3 Q 30 040) f° 76 du 16.7.

Acte de décès qui mentionne que le défunt est mort d’apoplexie.
Décès, Strasbourg (n° 1216)
Déclaration faite à l’hôtel de ville de Strasbourg le 12 juillet 1844 du décès de Dominique George Ritzenthaler, âgé de 55 ans, né à Genève, marchand de fayence, Epoux de Marguerite Elisabeth Schuler, domicilié à Strasbourg, mort et cette mairie le 12 du mois courant à une heure du matin dans la maison située 22, rue d’Austerlitz, fils de feu Martin Ritzenthaler, tailleur, et de feu Jeanne Pernette Collet, Premier déclarant, Jean Jacques Schuler, agé de 79 ans, ancien farinier, beau-père du défunt [in margine :] apoplexie (i 15)

Elisabeth Schuler se remarie en 1850 avec le cordonnier Mathias Sins, veuf d’Anne Hœrterer
1850 (11.1.), Strasbourg 15 (86), Not. Lacombe n° 6978
Contrat de mariage – Mad. Elise Schuler, veuve sans enfants en premières noces de Georges Ritzenthaler, vivant commerçant à Strasbourg où ladite dame demeure et est domiciliée, fille légitime de Jacques Schuler, farinier, et Marguerite Kalbfeld, son épouse, les deux décédés à Strasbourg, agissant et stipulant pour elle personnellement, comme future épouse
Et M. Mathias Sins, Cordonnier veuf sans enfants en premières noces de Anne Hoerterer, décédé à Strasbourg où ledit Sieur Sins demeurr & est domicilié, fils légitime de Jacques Sins, Cultivateur et de Marguerite Holtzinger, les deux décédés à Schallbach canton de Phalsbourg, agissant et stipulant pour lui personnellement, comme futur époux
acp 389 (3 Q 30 104) f° 71-v – Regime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur époux consistent en un mobilier non estimé et une somme de 300 francs argent comptant
Les apports de la future épouse consisitent 1) en une somme de 700 francs argent comptant, 2) créances 1300, 3) un mobilier détaillé en l’acte, non estimé
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession du prémourant

Elisabeth Schuler, propriétaire de la maison entière suite au legs universel que son mari à fait en sa faveur, vend la maison par adjudication au chapelier Pierre Victor Chevallier moyennant 17 200 francs

1844 (11. Xbr), Strasbourg 9 (92), Me Becker n° 2546
Cahier des charges – fut présente Mad. Marguerite Elisabeth Schuler veuve de M. Dominique Georges Ritzenthaler, de son vivant fourbisseur à Strasbourg où elle demeure, agissant en son nom personnel tant comme ayant été commune en biens avec son dit mari défunt qu’en qualité de légataire universelle de ce dernier aux termes du testament olographe du dit défunt en date à Strasbourg du premier janvier 1836 (…) et déposé en l’étude de M° Zeyssolff notaire à Strasbourg en exécution de l’ordonnance de Mr le Président dudit tribunal (civil de Strasbourg). Le testament en question portant la mention suivante, enregistré à Strasbourg le 15 juillet 1844 fol. 54. Ladite Dame Ritzenthaler envoyée en possession de la succession de son dit mari, ainsi qu’il résulte d’une ordonnance de mondit sieur le Président du Tribunal civil de première instance de Strasbourg en date du 17 décembre 1844 (…)
Désignation. Une maison avec cave, puits et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 22, tenant d’un côté à Mad. veuve Bieth et aux héritiers de son mari, de l’autre à Mme veuve Herrmann par derrière à la propriété desdits veuve et héritiers Bieth.
Etablissement de la propriété. L’immeuble cidessus désigné dépendait de la communauté qui a existé entre la D° comparante et son mari défunt en vertu de l’acquisition que ce dernier en avait faite pendant ladite communauté de Mad° Madeleine Barbe Schuler veuve de Mr Jean Daniel Fischer, en son vivant marchand à Strasbourg où elle demeure, 2° de Mr Jean Frédéric Wollenweber, confiseur, demeurant en la même ville, agissant tant en son nom que comme mandataire de Mr Auguste Wollenweber, son frère confiseur demeurant à Liepsig en Saxe, 3° et de M. Jean Daniel Wollenweber, aussi confiseur demeurant à Strasbourg ayant agi en qualité de tuteur légal de Julie Wollenweber et Charles Wollenweber, ses deux enfants alors encore mineurs, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Weigel, notaire à Strasbourg le 17 mai 1828, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 7 juin 1828 volume 212 N° 120 avec inscription d’office du même jour volume 101 N° 485 et 486. Le prix de cette acquisition était de 10.100 francs (…)
Lesdits veuve Fischer et enfants Wollenweber étaient propriétaires du même immeuble comme l’ayant recueilli dans les successions de M. Jean Guillaume Schuler, de son vivant confiseur à Strasbourg et de D° Marguerite Barbe Vogt, son épouse, leurs père et mère, ayeul et ayeule respectifs dont ils étaient héritiers savoir la D° Fischer pour une moitié et le enfants Wollenweber ensemble pour pareille moitié par représentation de D° Louise Salomé Schuler leur mère décédée épouse dudit Sr Jean Daniel Wollenweber, le tout ainsi qu’il est constaté quant à la succession de la D° Schuler née Vogt par l’inventaire qui en a été dressé par ledit M° Weigel le 22 janvier 1828.
Lesdits époux Schuler étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison en vertu de l’acquisition qui ledit Jean Guillaume Schuler en avait faite pendant la communauté qui avait existé entre ces époux de D° Frédérique Dorothée Göbel veuve de feu Jean Jacques Reuter, de son vivant marchand de fer à Strasbourg, elle y demeurante suivant contrat de vente passé en la Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 22 janvier 1768 moyennant le prix de 2250 livres pfenning ancienne monnaie de Strasbourg (…)
Charges, clauses et conditions (…) Article deuxième. Sont compris dans la vente deux chaudières à lessive, les doubles fenêtres garnnissant la maison (…)
N° 2548. Adjudication provisoire, 12 décembre 1844 – Mise à prix de 16.000 francs
Mr Jean Gapp, instituteur de la paroisse de Sainte Madeleine à Strasbourg qui a porté le prix dudit immeuble à la somme de 16.100 francs
N° 2553, 19 décembre 1844. Surmise. – Jacques Frédéric Richshoffer, propriétaire, 16.300 francs
N° 2558, 23 décembre 1844, Surmise – Pierre Victor Chevallier, chapelier, 16.500 francs
N° 2559, 24 décembre 1844, Adjudication définitive – Pierre Victor Chevallier, chapelier, 17.200 francs
acp 330 (3 Q 30 045) f° 123-v du 18.12. cahier des charges – acp 330 (3 Q 30 045) f° 173-v, adjudication

Natif de Paris, Pierre Victor Chevallier épouse en 1830 Marguerite Salomé Gangloff
1830 (8.7.), Strasbourg 3 (81), Me Schreider n° 4559
Contrat de mariage – Pierre Victor Chevallier, chapelier à Strasbourg, fils de feu Jean Noel Chevallier, cuisinier, et de feu Emilie Mignon conjoints demeurant à Paris d’une part
Et Marguerite Salomée Gangloff, fille majeure de feu Jacques Gangloff, farinier à Strasbourg, et de Madeleine Proquer sa veuve d’autre part
Enregistrement acp 200 (3 Q 29 915) f° 45 du 10.7. – portant réserve d’apports et des habillemens et linges propres à chacun d’eux, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, usufruit au survivant de la succession du prédécédé
Le futur se constitue en dot une valeur mobilière de 4000 francs Et la future en pareille valeur 3000

Marguerite Salomé Gangloff meurt en 1850 en délaissant trois enfants

1850 (18.6.), Strasbourg 4 (105), Not. Lauth n° 4107
Inventaire de la succession et communauté délaissée par Marguerite Salomé Gangloff épouse de Pierre Victor Chevallier
A la requête de M. Pierre Victor Chevallier, chapelier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre lui et dame Marguerite Salomé Gangloff, son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Schreider, alors notaire à Strasbourg, le 8 juillet 1830, dont une expédition sera ci après analysée, 2° à cause des reprises qu’il aura à exercer contre la dite communauté, 2° comme donataire en usufruit de la moitié de la fortune de sadite épouse aux termes du même contrat, 4° enfin comme père et tuteur légal de 1° Emilie Chevallier agée de 19 ans, 2° Victorine Chevallier agée de 14 ans, et 3° Victor Chevallier âgé de 3 ans & demi, ses trois enfants mineurs issus du mariage avec la dite défunte, Lesdits Emilie, Victorine et Victor Chevallier habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un tiers de ladite Dame Chevallier née Gangloff leur mère. En présence de M. Jean Geistodt, marchand de draps demeurant et domicilié à Strasbourg, au nom et comme subrogé tuteur lesdits mineurs
ainsi que le tout se trouvera en une maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes N° 56 où la défunte est décédé le 2 mars dernier

Titres de la maison rue d’Austerlitz N° 22. Cote deuxième, trois pièces qui sont
La première est l’extrait d’un procès verbal dressé par M° Becker, notaire à Strasbourg, le 23 décembre 1844 à la requête de dame Marguerite Elisabeth Schuler veuve de M. Dominique Georges Ritzenthaler, de son vivant fourbisseur à Strasbourg, & contenant adjudication au profit de M. Chevallier d’une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue d’Austerlitz Numéro 22 pour le prix de 17.200 francs (…) transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 janvier 1855 volume 427 N° 40 & qu’il a été formalisé une inscription Volume 418 N° 267.
La secode pièce est l’expédition d’un acte reçu par ledit notaire Becker le 25 mars 1845 et contenant quittance (…). Les 15° à 18° pièces sont d’anciens titres de propriété de la maison
acp 392 (3 Q 30 107) f° 18-v (succession déclarée le 17 août 1850) Il dépend de la communauté 1) divers objets mobiliers et marchandises, le tout estomé 10.631
garde robe 164
acp 393 (3 Q 30 108) f° 27 – argent comptant 105, créances diverses 15.970, garde robe 164 – Passif 527 francs

Pierre Victor Chevallier vend la maison au charcutier Jean Georges Franck et à sa femme Elisabeth Groth moyennant 20 000 francs

1861 (5.12.), M° Noetinger
Vente par Pierre Victor Chevallier, chapelier à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme mandataire d’Emilie Chevallier épouse d’Emile Boutrais Négociant à Paris, Victorine Chevallier, célibataire à Strasbourg agissant tant en son nom que comme se portant fort de Victor Chevallier, mineur
à Jean Georges Franck, charcutier, et Elisabeth Groth, sa femme à Strasbourg
d’une maison sise à Strasbourg rue d’Austerlitz n° 6 moyennant 20.000 francs dont 10.000 francs payés des deniers des acquéreurs et 10.000 francs des deniers d’Amélie Jundt, rentiète à Strasbourg
acp 505 (3 Q 30 220) f° 15 du 11.12.

Originaire de Calmbach en Wurtemberg, Jean Georges Franck épouse en 1857 Elisabeth Groth, native de Willstätt en Bade
Mariage, Strasbourg (n° 558)
Du 24° jour du mois de novembre l’an 1857 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Jean Georges Franck, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 septembre 1831 à Calmbach (Wurtemberg), domicilié à Strasbourg, Charcutier, fils de Jean Frédéric Franck, boucher domicilié à Calmbach, ci présent et consentant, et de Catherine Theurer, sans état, demeurant à Calmbach, et de Elisabeth Groth, majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 juin 1828 à Willstett (grand duché de Baden) domiciliée à Strasbourg, servante, fille de feu Jacques Groth, brasseur décédé à Willstett le 14 août 1839 et de feu Barbe Fey, décédée à Willstett le 3 janvier 1853 (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (i 22)

1857 (14.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 126 (3 Q 31 625) f° 28 du 19.11.
Consentement par les époux Jean Franck de Calmbach (grand duché de Bade) au mariage de leur fils Georges Franck avec Elisabeth Grotte de Wildstaett (Bade) les deux domiciliés à Strasbourg

Jean Georges Franck et Elisabeth Groth hypothèquent la maison au profit du marchand de vins Louis Auguste Bucherer. L’origine de la propriété est la même qu’aux actes précédents en version allemande. La police d’assurance jointe à l’obligation indique les matériaux de construction.

1875 (31.12.), Strasbourg 4 (144), Not. Charles Lauterbach n° 2750
Obligation – Erschienen Herr Johann Georg Franck, Metzgermeister und dessen von ihm hierzu ermächtigte gewerblose Ehefrau Elisabetha Groth, beide zu Straßburg wohnend, dieselbe erklären hiermit aufrichtig und rechtlicher Weise schuldig geworden zu seyn
An den hier anwesenden und acceptirenden Herrn Louis Auguste Bucherer, Weinhändler zu Straßburg wohnend, die Hauptsumm von 20.000 Franken oder 16.000 Mark
Verpfändung. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und zwei Stockwerke, Keller, Brunnen, Rechten und Zubehörden gelegen zu Straßburg, Metzgerstrasse N° 22 alt und N° 6 neu, begrenzt einerseits von H. Bentz, anderseits Erben Bientz, hinten H.Bentz und Erben Bientz und vorn die Metzger Straße.
Nachweis des Eigenthums. I. Eheleute Franck erwarben dieses Anwesen von 1. Peter Viktor Chevallier, Hutmacher zu Straßburg wohnend, 2. Emilie Chevallier, Ehefrau von Emil Boutrais, Kaufmann, beide zu Paris wohnend und 3. Viktorine Chevallier, ledig, ohne Gewerbe zu Straßburg wohnhaft, laut Aktes errichtet durch den früheren Notar Viktor Noetinger zu Straßburg den 5. Dezember 1860 registrirt und transcribirt.
II. Dieses Immöbel gehörte zu der zwischen dem gedachten Peter Viktor Chevallier und dessen verstorbenen Ehefrau Margaretha Salome Gangloff bestehender Gütergemeinschaft und wurde von denselben erworben von Margaretha Elisabetha Schuler, Wittwe von Dominikus Ritzenthaler, zu Straßburg wohnend laut eines Versteigerungs-Protokolles des Notars Becker zu Straßburg vom 23. Dezember 1844, transcribirt im Hypothekenamte von Straßburg den 11. Januar des folgendes Jahres Band 427 N° 40 und von Amtswegen eingeschrieben am nämlichen Tage Band 419 N° 267.
III. Die bemeldete Frau Chevallier starb zu Straßburg den 2. März 1850 hinterlassend als einzige Erben an den obigen Eigenthum, woran ihr die Hälfte zustand, ihre gedachte Kinder, wie dies erhellt, zufolge Inventar des früheren Notars Lauth in Straßburg den 18. Juni und 23. Juli 1850.
IV. Obige frau Ritzenthaler wurde Eigenthümerin vorberührten Hauses wie folgt. a) eine Hälfte gehörte ihr schon in der zwischen ihr und ihrem bemeldt. verstorbenen Manns bestandenen Gütergemeinschaft, b) die andere Hälfte erhielt sie als eingesetzte Universal Legatarin ihres Mannes, laut dessen eigenhändigen Testaments de dato Straßburg den 1. Januar 1836, hinterlegt in der Schreibstube des Notars Zeysolff zu Straßburg in Vollziehung einer Ordonnanz erlassen durch den Präsidendten des Civilgerichts zu Straßburg vom 13. Juli 1745. Frau Ritzenthaler wurde eingewiesen in den Nachlass ihres Ehegatten, gemäß Ordonnanz des Präsidendten des Civilgerichts zu Straßburg den 7. Dezember 1845.
Wie hier oben gemeldet, gehörte das Pfandobjekt zu der zwischen den gewesenen Eheleuten Ritzenthaler Schuler bestehenden Gütergemeinschaft. Herr Ritzenthaler erwarb das obige Immöbel von 1) Magdalena Barbara Schuler, Wittwe von Jean Daniel Fischer, zu Straßburg wohenend 2) Jean Friderich Wollenweber, Zuckerbäcker daselbst wohnhaft, 3) August Wollenweber, Zuckerbäcker zu Leipzig wohend n° 4) Jean Daniel Wollenweber, Zuckerbäcker zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Vater und Vormund seiner zwei noch minderjährigen Kinder Julie und Carl Wollenweber, zufolge Versteigerungs Protokoll des früheren Notars Weigel zu Straßburg vom 17. Mai 1828, transcribirt im Hypothekenamte von Straßburg den 7. Juni darauf Band 212 N° 120. mit amtlicher Eintragung Band 191 N° 485 & 486.
V. Frau Wittwe Fischer und die gedachten Kinder Wollenweber waren Eigenthümer deselben Eigenthums indem sie dieselbe erhielten in der Verlaßenschaft von Jean Wilhelm Schuler lebend Zuckerbäcker zu Straßburg und von Margaretha Barbara Vogt, dessen Ehefrau ihre Eltern respective Großeltern von welcher sie Erben waren wie folgt. Frau Schuler-Fischer zur Hälfte und die Kinder Wollenweber zusammen für gleichen Antheil durch Repräsentation ihrer Mutter Louise Salomea Schuler verstorbenen Ehefrau von Jean Daniel Wollenweber, wie dies erhellet laut Inventar errichtet durch den frühern Notar Weigel den 22. Januar 1828.
VI. Eheleute Schuler-Vogt erwarben das obige Haus während ihrer Ehe von Friederika Dorothea Gobel, Wittwe des verlebten Mehlhändlers Johann Jakob Reuter zu Straßburg wohnhaft laut eines Kauffvertrages errichtet durch Chambre des Contrats der Stadt Strassburg den 22. Januar 1768.
Erklärung. Eheleuthe Franck erklären 1). daß sie verheurathet sind unter dem Rechtsverhältnisse des Gütergemeinschaft (…)
Im Jahre 1875 den 31. Dezember und 1876 den dritten Januar
(Police d’assurance) Compagnie du Soleil, Franck, Jean Georges, 20 avril 1873 n° 26.830, remplacement du N° 18.822. Prime annuelle 22,40
1° 40.000 francs sur une Maison d’habitation que Monsieur Franck occupe avec des locataires sise à Strasbourg Rue d’Austerlitz N° 6 sur cave, de Rez de chaussée, deux étages, mansardes, grenier construite en pierres, briques & pan de bois, couverte de tuiles
2° 20.000 francs pour la garantie du recours des voisins

Jean Georges Franck loue la maison au boucher célibataire Jacques Gangloff

1880 (2.9.), M° Pierron
Vermiethung – Johann Georg Franck, Metzger und Wurstler zu Straßburg
an Jacob Gangloff ledig Metzgerbursche zu Straßburg
ein Haus mit Brunnen, rechten und Zubehörden zu Straßburg Metzgergasse N° 6 mit Laden, Werkstätte im Erdgeschoß und drei Stockwerken, auf die Dauer von neun Jahren vom 25. September l. J. ab, um jährlich 2240 Mark
acp 705 (3 Q 30 420) f° 42 n° 1999 du 6.9.

Jean Georges Franck meurt en janvier 1882. La succession comprend deux maisons, l’une rue des Bouchers (rue d’Austerlitz) et l’autre place Broglie

1882 (12.4.), M° Lauterbach
Inventar über den Nachlaß des dahier am 14. Januar letzthin verlebten Johann Georg Franck
auf Ansuchen von 1. dessen Wittwe Elisabeth Groth, 2. des Nebenvormundes Johann Fürchtegott Theurer, Stationsassistent hier
acp 724 (3 Q 30 439) f° 98-v n° 172 du 12.4. (Sterbefall erkl. 13.7.82 Bd. 139 N° 204)
Immobilien der Gütergemeinschaft 1) Haus mit Zubehör dahier Broglieplatz N° 20 und Brandgasse N° 7
2) Haus mit Rechten & Zubehör dahier Metzgerstraße N° 6
Mobilien der Gemeinschafft geschätzt 4955, Kleider des Verlebten 148, Geschuldete Zinsen 708.

Donation de Jean Georges Franck en faveur de sa femme
1882, M° Lauterbach
13. Januar 1882 – Schenkung zwischen Ehegatten in welcher Georg Franck, ehemals Metzger hier zu Gunsten seiner Ehefrau Elisabeth Grott verheupt* über
1) das Eigenthum seines Antheil an den hausmobilien* der zwischen ihnen bestehenden Gütergemeinschaft
2) die lebenslängliche Nutznießung seines weiteren Nachlaßhälfte
Gestorben am 14 Januar 1882
acp 721 (3 Q 30 436) f° 85 n° 3609 du 19.1. (Sterbefall erkl. 13.Juli 82 Bd. 139 N° 204)

Elisabeth Groth meurt en délaissant deux fils

1885 (5.6.), M° Lauterbach
Inventar des Nachlasss der am 12. April 1885 hier verlebten Elise Groth Wittwe von Johann Georg Franck
Erben sind die beiden Kinder 1. Eduard Georg Franck, Eigenthümer hier 2. August Franck, minderjährig
acp 763 (3 Q 30 478) f° 87-v n° 1080 du 10.6. (Sterbefallerk. vom 9.10.85 Bd 148 N0 307)
Nachlass. Die Hälfte des gütergemeinschaftlichen Vermögens laut Inventars Lauterbach vom 12. April 1882 begreifend Ein Wohnhaus Broglieplatz N° 20 und Brandgasse N° 7
Ein Wohnhaus Metzgerstraße N° 6
Mobilien noch vorhanden 1645 – Passiva 141.055
Mobilien & Kleider 261, Passiva 2180 – Miethzins 176



110, Grand rue


Grand rue n° 110 – VII 55 (Blondel), P 752 puis section 6 parcelle 39 (cadastre)

Maison dite zum Dornwellen (au Fagot d’épines), zum Wellen (au Fagot)
Nouvelle façade sans doute vers 1770 par le sachetier Jean Daniel Rhein


Le n° 110 est la maison à crépi rose (juillet 2009)
Etages du XVIII° siècle (chaînages, cordons, linteaux moulurés, appuis galbés, juillet 2012)

La maison qui porte un auvent de vingt pieds de long est inscrite au nom de Laurent von Fessenheim dans le Livre des communaux (1596). Sa petite-fille Cunégonde Trausch qui habite à Spire avec son mari avocat Jean Barthelémy Bergner la vend en 1622 au barbier chirurgien Nicolas Creutzenacher. Elle revient en 1650 à son créancier Georges Steinbock dont les héritiers la cèdent au barbier Jean Werbeck. La boutique de barbier continue d’être exploitée par sa fille Marie Madeleine, successivement mariée avec Georges Adam Schmidt dit Bæhr et Jean Henri Werckmeister, puis (1731) par Frédéric Dieuloué Saupé qui cède en 1737 son droit de barbier au chirurgien Jean Geoffroi Spieller après avoir vendu l’année précédente la maison au cordonnier catholique Jean Georges Baur. La maison comprend en 1750 un bâtiment avant à trois étages et un bâtiment arrière, estimés à la somme de 1 500 livres qui sera reprise en 1758 puisque la maison n’a pas été améliorée. La façade caractéristique du XVIII° siècle doit être due au propriétaire suivant, le sachetier Jean Daniel Rhein, qui achète la maison en 1765 mais il s’agit sans doute d’une simple façade sans reconstruction à l’arrière puisque les préposés aux feux ne sont saisis d’aucune demande. Les chaînages latéraux ne se prolongent pas au-delà du cordon qui court au-dessus du deuxième étage.


Plan-relief de 1725. La maison est sous le troisième toit à gauche de la rue Escarpée qui s’ouvre sur la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 134 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à droite du repère (b) , fenêtre entourée de deux portes au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour K montre la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (3-4), l’édicule (1-4) à l’ouest et le mur de clôture (2-3) à l’est. La cour J montre les murs aveugles (1-6) qui donnent dans la cour du voisin à l’est.
La maison porte d’abord le n° 23 (1784-1857) puis le n° 110.


Cours K et J

La maison appartient (1827-1861) aux marchands de cuir Georges Frédéric Redslob puis à son fils Louis Edmond Redslob. Le charcutier Jacques Frédéric Sigel la réunit à la voisine (n° 108) en 1861. Il l’agrandit en 1862, ce qui en porte le revenu de 108 à 326 francs, les fenêtres jusqu’au deuxième étage passent de 21 à 44, celles au troisième et au-delà de 3 à 20. Les propriétaires suivants au XIX° siècle, Charles Zimmer (1874) et Louis Siegrist (1888), sont aussi charcutiers. Les chaussures André font poser en 1920 une devanture en acajou à ferrures en bronze, remplacée en 1961 par des cadres métalliques.


Devanture en bois, 1921 – Devanture métallique, 1961 (dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Laurent von Fessenheim l’aîné
1600* h Henri Trausch et (v. 1560) Cécile Volmar puis (1570) Salomé von Vessenheim – luthériens
1615* h Daniel Birtsch et (1596) Cunégonde Trausch, remariée (1617) avec le docteur en droit Jean Barthelémy Bergner – luthériens
1622 v Nicolas Creutzenacher, barbier chirurgien, et (1613) Anne Marie Kretzinger – luthériens
1650 adj Daniel Steinbock, boulanger puis aubergiste, et (1607) Barbe Nartz, auparavant (1590) femme du boulanger Jacques Dittler, (1621) Catherine Lentz, veuve de l’aubergiste Gaspard Floss puis (1634) Claire Barbe Brust, d’abord (1611) femme du pasteur Simon Rother – luthériens
1659 v Jean Werbeck, barbier chirurgien, et (1657) Marie Dorothée Metzger – luthériens, remariée (1685) avec Jean Georges Knaus, barbier – catholique et luthérienne convertie
1712* h Jean Henri Werckmeister, chirurgien, et (1709) Marie Madeleine Werbeck, d’abord (1707) femme du chirurgien Georges Adam Schmidt dit Bæhr – luthériens
1731 v Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien, et (v. 1732) Eve Brenner – luthérien et réformée
1736 v Jean Georges Bauer, cordonnier, et (1723) Marie Barbe Lambrecht – catholiques
1765 v Jean Daniel Rhein, sachetier, et (1760) Marie Salomé Stoltz, d’abord (1748) femme du sachetier Jean Daniel Bleifuss – luthériens
1800 h André Schaller, aubergiste, et (1798) Marie Salomé Rhein
1826 v Joseph Jean Venceslas Anthoine, contrôleur des Contributions, et (1822) Marie Anne Aure Dupont
1827 v Georges Frédéric Redslob, négociant, et (1804) Susanne Catherine Wild
1859 h Louis Edmond Redslob, négociant, et (1835) Caroline Sophie Redslob
1861 v Jacques Frédéric Sigel, charcutier, et (1830) Marie Barbe Frick
1874 v Charles Zimmer, charcutier, et (1869) Barbe Emilie Goppert
1888 v Louis Siegrist, charcutier, et (1879) Marie Schmutz
h (indivision) Marie Juliette Siegrist et (1910) Alfred Georges Schlæffer, employé à la Chambre de commerce
Louise Aline Siegrist, enseignante, et (1922) Charles Adolphe Utzmann, rédacteur au commissariat général

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1500 livres en 1750

(1765, Liste Blondel) VII 55, Mlle Baur
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rhein, 2 toises, 5 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 752, Redslob, Georges Frédéric – maison, sol – 1 are

Locations

1752, André Fuchs, cordonnier
1756, Jean Georges Rœmer, marchand
1759, Matthieu Vix, farinier
1826, Dorothée Stædel veuve du brasseur Jean Mann
1868, Charles Zimmer, charcutier (futur propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 201
Laurent von Fessenheim l’aîné règle 1 livre 9 sols pour sa maison (Grand rue), à savoir un auvent (20 pieds de long, saillie de 5 pieds), une porte de cave inclinée (8 pieds de long, saillie de 5 pieds), un gradin dallé (13 pieds de long, saillie de 5 pieds), item un gradin en pierre (4 pieds ½ de long, saillie d’un pied), une échoppe (9 pieds de long, saillie de 3 pieds 3 pouces), un étal de revendeur (7 pieds ½ de long, saillie d’un pied 9 pouces)

Jenseitt dem Steinen Brücklin
Lorentz von Vessenheim der Aeltter hatt vor seinem hauß, Oben ein Wettertach xx schu lang, Vnd v schu herauß, Ein lehenete Kellerthüer viij schu lang, Vnd v schu herauß, Ein besetzter Tritt xij schu lang Vnd v schu herauß, Mehr ein steinerin Tritt iii+ schu lang, vnd j schu herauß, Ein Laden ix schu lang, Und iij schu iij Zoll herauß, ein Grempen Banckh vi+ schu lang, Vnd j schu ix Zoll herauß, Bessert für das Niessen, j lb. ix ß d.

Description de la maison

  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle à côté de l’entrée, une cuisine à l’arrière, au premier étage un poêle, cuisine et vestibule, au deuxième étage deux poêles et un vestibule, au troisième étage trois chambres, le comble a une double couverture en tuiles plates renfermant trois chambres, le bâtiment arrière couvert de tuiles plates comprend plusieurs poêles, chambres et bûcher, une cave voûtée se trouve sous le bâtiment avant, un puits dans la cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins
  • 1856 police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 43 / 23
Rhein
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 145 case 1

Redslob, Georges Frédéric

P 752, sol – maison, cour, Grand’rue 23
Contenance : 1
Revenu total : 108,50 (108 et 0,52)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 487 case 2

Redslob, Georges Frédéric
1860. Redslob, Louis Edmond
1863 Sigel, Jacques Frédéric, Charcutier
1876 Zimmer Karl, Wurstler u. Barbara Emilie Göppert
1889/90 Siegrist Ludwig Wurstler

P 752, maison – sol, cour, Grand’rue 110
Contenance : 1
Revenu total : 108,50 (108 et 0,52)
Folio de provenance : (145)
Folio de destination : 452, augm. – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

P 752, maison
Revenu total : 326,50 (326 et 0,52)
Folio de provenance : 487, augm.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16
1865, Augmentations – Sigel Jacques F.ic f° 487, P 752, Maison, revenu 326, Aug.on de C.on, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Sigel Jacques F.ic f° 487, P 752, Maison, revenu 108, Aug.on de C.on, supp. en 1865

Cadastre allemand, registre 29 f° 66 case 7

Parcelle, section 6, n° 39 – autrefois P 752, 753
Canton : Langstraße Hs N° 108 u. 110
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG
Contenance : 1,64
Revenu : 3100 – 4900 – 4600
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire), compte 468
Sigrist Ludwig Ww.
1937 Siegrist Louis les héritiers et sa veuve
(3864)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche p. 341

23
Pr. Rhein, Jean Daniel, Gantier – Miroir
loc. Simelo, veuve fruitiere – Moresse
loc. Trenner, Nicol. Thiebaut, fourbisseur – Maréchaux
loc. Dufour, Phil. Sculpteur – Echasses
loc. Noblé, veuve, brodeuse – Manante
loc. Schweigert, Jean George, Manœuvre – Boulangers
loc. Schweigert, Jean Frid. fils, Manœuvre – Boulangers
loc. Henning, François, fourbisseur – Maréchaux
loc. Henning, François fils Musicien – Maréchaux
loc. Harr, Philippe ; Manœuvre – Maréchaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 108 u. 110
Wolf, Gemüsehdlr. 0
Schifferle, Wurstlerm. 01
Bohn, Monatsfrau. 1
Fischer, Näherin. 1
Immele, Stellenvermittlb. 1
Simon, Tagner. 1
Siegrist, Bankdiätarius. 2
Siegrist, Rentnerin. E 2
Lück, Postbote. 2
Götz, Metzger. 3
Rinn, Spezereihändler. 3
Wurtz, Wwe. 3
Kuntze, Schlosser. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 204)

Grand rue n° 108-110 (1862-1991)

Le sieur Sigel fait ouvrir une porte dans la devanture au n° 108 en 1862. Il est autorisé en 1871 à convertir l’étage mansardé en troisième étage (n° 108), l’agent voyer note que le bâtiment comprend un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Le propriétaire déclare en 1909 que les n° 108-110 ont une seule entrée. Les chaussures André font poser en 1920 une devanture en acajou à ferrures en bronze (n° 110) dans la maison Siegrist. Elles sont autorisés en 1921 à poser un store après s’être s’engagées à ne pas le déployer entièrement afin de respecter le règlement. Rose Getter (Vêtements Noël) fait remplacer en 1961 les devantures en bois par des cadres métalliques lors du réaménagement du magasin. La S.A.R.I. fait ravaler la façade et restaurer le bâtiment en 1980 en demandant une subvention qui ne sera pas versée parce que l’architecte des Bâtiments de France n’a pas été consulté et que les pierres de taille ont été peintes et non décapées.

Commerces
1905-1911, chaussures Mathieu Bernheim (n° 110)
1909-1911, dentiste Mielke (n° 108)
1909, marchand épicier Chaïm Berler (n° 108)
1910, chapelier Guillaume Dürr (n° 108)
1911, corsets Heiss (n° 108-110)
1920, 1935, Chaussures André (n° 108-110)
1928-1932, Leib (Léon) Cherberg, bonneterie troyenne (n° 110)
1937-1981 Vêtements Noël (Maurice Tambouriné) puis confection Charles Kiesser pendant la guerre (au lieu du magasin juif Noël), à nouveau Vêtements Noël (1947-1981, date de cessation de commerce)
1982, L’Ecume des Jours
1991, vêtements professionnels Marion

Sommaire
  • 1862 – Le sieur Reinert demande au nom du sieur Sigel l’autorisation d’ouvrir une porte dans la devanture du n° 108. – L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et qu’elle n’a pas d’avance
  • 1871 – Le sieur Sigel demande l’autorisation de convertir l’étage mansardé en troisième étage au n° 108. – L’agent voyer note que le bâtiment comprend un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Le troisième étage sera aussi en maçonnerie, la hauteur totale est inférieure à la hauteur maximale autorisée. La largeur de la rue est fixée à neuf mètres – Coupe
  • 1889 (mai) – Le sieur Hartmann (6, place du Fossé des Tanneurs) demande l’autorisation de repeindre la façade du n° 108-110 – Le ravalement est terminé, juin 1889
  • 1902 (avril) – Le maire notifie la veuve Siegrist (demeurant sur place) de faire ravaler le n° 108. Il accorde un an de délai. Rappel, juin 1903 – Travaux terminés, octobre 1903
  • 1905 – Mathieu Bernheim (chaussures en tous genres, 110, Grand rue) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Croquis – Autorisation de poser une enseigne et d’accrocher des marchandises à deux endroits
  • 1909 – L. Hollenstein demande l’autorisation de fixer une petite vitrine au n° 108. Comme le trottoir a 1,50 mètre et que la vitrine occuperait 25 centimètres, le pétitionnaire retire sa demande après discussion.
  • 1909 – Le dentiste Mielke demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au n° 108 – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1909 – Le marchand épicier Chaïm Berler (demeurant 5, place du Corbeau) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au n° 108 (libellé, Eier) et plusieurs inscriptions (Eier Butter en gros en détail, au-dessus de la devanture, Commissionslager Teleph. 3737, au-dessus de la porte d’entrée, Eierkonsumhaus, au-dessus du magasin) au n° 108 – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire bien qu’elle se trouve seulement à 10 centimètres du voisin qui a donné son consentement.
  • 1910 – Henri Tanne demande l’autorisation de fixer une vitrine au n° 110. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser une vitrine en saille de 16 centimètres – Le maire en fait part au directeur de l’octroi
  • 1910 – La Police du Bâtiment constate que le chapelier Guillaume Dürr a posé sans autorisation une enseigne plate, une enseigne perpendiculaire et un chapeau au n° 108 – Demande – Autorisation de poser trois enseignes – Guillaume Dürr ne règle pas les droits d’enseigne – Les enseignes sont enlevées, mars 1911
    1911 (janvier) – Constat qu’il n’y a pas d’objets saisissables au domicile de Guillaume Dürr, sis au troisième étage du 9, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Dossier classé ; mars
  • 1911 – Les corsets Heiss (Heidelberg et 9, rue de la Haute-Montée à Strasbourg) demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre au n° 108-110 – Dessin sur calque – Autorisation – L’enseigne est posée, mars
  • 1910 – Paul Kiste demande l’autorisation de transférer une horloge et une enseigne perpendiculaire du 10, place Broglie au 108, Grand rue – Autorisation – Le maire poursuit Kiste pour non-paiement des droits – Dossier classé, mars 1911.
  • 1911 – Le dentiste Milke informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
  • 1911 – Le maire somme Mathieu Bernheim de régler ses droits d’enseigne – Le maire fait retirer les enseignes de Mathieu Bernheim dont le domicile est inconnu.
  • 1914 – François Gutfreund (atelier d’arts décoratifs (Kunstgewerbliches Atelier, 20 rue Sainte-Madeleine) demande l’autorisation se poser une inscription à la devanture (Erfrischungshalle, Fruchteis, Vanille, Schokolade, Portion 5, 10 et 20 p – La buvette n’existe plus mais l’inscription et la lampe électrique subsistent – Le maire demande à Mme Siegrist, propriétaire du n° 108, de retirer les objets, avril 1915 – A. Schlæffer, gendre de Mme Siegrist, répond que les travaux auront lieu en même temps que le ravalement, retardé par la guerre – Le maire déclare qu’il faudra acquitter les droits pour la lampe et supprimer l’inscription qui ne correspond plus au magasin – La lampe est retirée, l’inscription recouverte, juin.
  • 1908 – Le maire notifie la veuve Sigrist de faire ravaler le n° 108. Elle demande un délai en déclarant que la maison et sa voisine n° 110 ont été ravalées en 1904. Nouvelle demande de délai en 1909, elle déclare que les n° 108-110 ont une seule entrée. Le maire répond que les deux façades sont sales.
    1912 (septembre) – La veuve Sigrist répond qu’elle fera faire les travaux l’année suivante quand la saison s’y prêtera.
    1913 – Le maire notifie la veuve Sigrist de faire ravaler le n° 108. La veuve obtient un délai et fera ravaler en même temps les n° 108 et 110
    1919 – Nouveau délai – Dossier classé, juin 1920.
  • Commission contre les logements insalubres, N° 110, propriétaire, veuve Siegrist – 1901. Le carrelage doit être refait dans l’atelier de charcuterie – Il faut réparer plusieurs marches de l’escalier (suite à une plainte de Hurst)
    1904, rien à signaler
    1904, plainte de Müll (51, rue du Fossé des Tanneurs). La fosse d’aisances se trouve au-dessous de l’atelier de charcuterie et y répand de mauvaises odeurs. – 1905 – La veuve Siegrist déclare que les magasins sont loués à de nouveaux locataires et demande un délai pour raccorder la maison aux canalisations
    1906 – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1911 – Le locataire Schmitt se plaint de l’humidité et des fenêtres qui ferment mal
    1911 – Remarques en trois points – Travaux terminés, février 1912
    1915 – Commission des logements militaires. Une remarque sur le logement occupé par Ihly qui en refuse l’accès.
    1920 – Thècle Romer aurait un enfant en pension mais elle est inconnue à l’adresse
  • 1919 – Calcul statique pour la nouvelle construction de Mlle Siegrist
    1919 (septembre) – Mlle Sigrist (enseignante, demeurant 110, Grand rue) et l’entreprise Th. et Ed. Wagner (rue Adolphe Seyboth) sont autorisés à transformer le rez-de-chaussée du 110, Grand rue
    1920 – La Police du Bâtiment constate que Mlle Sigrist fait transformer sans autorisation la devanture
    1920 – Les entrepreneurs Kaufmann et Lévy (14, rue des Poules, anciennement Hummel et Paul) demandent l’autorisation de poser une devanture en acajou à ferrures en bronze pour le magasin de chaussures André au n° 110 – La Police du Bâtiment demande aux entrepreneurs de modifier le projet en le simplifiant pour conserver le cachet local. – Les entrepreneurs réitèrent leur demande en déclarant que les travaux sont trop avancés pour qu’une modification soit possible. – Autorisation de poser une nouvelle devanture
    Le volet roulant est posé, octobre 1920 mais ses dimensions ne correspondent pas aux prescriptions – Le gérant du magasin répond que le store servira peu puisque le soleil ne donne sur la devanture qu’avant neuf heures du matin. Il s’engage en outre à ne pas le déployer entièrement pour respecter le règlement. – La Police du Bâtiment autorise le store – Les Chaussures André sont autorisées à poser un store au n° 108-110 (janvier 1921)
    1920 (juin) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent au nom des Chaussures André l’autorisation de poser une lanterne avec inscription au-dessus de la nouvelle devanture – La Police du Bâtiment répond que le projet doit être modifié pour être recevable, comme pour le magasin sis place Kleber – Dessin
  • 1928 – Leib Cherberg demande l’autorisation de poser une enseigne en bois au premier étage (libellé, Bonneterie troyenne) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse et une enseigne plate au premier étage du n° 110.
    1928 – Il demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire pendant le mois de décembre. – Accord
  • 1930 – La Bonnetterie troyenne demande l’autorisation de poser une nouvelle enseigne. Croquis – Autorisation de poser une enseigne lumineuse au-dessus du premier étage délivrée alors que l’objet est déjà en place
    1932 – Les droits pour 1931 et 1932 ne sont pas versés suite à la faillite de Léon Cherberg
  • 1933 – Le maire notifie le propriétaire Ch. Utzmann (demeurant 22, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade du n° 108-100. – Travaux terminés, mai 1934
  • 1935 – Marcel Marx, gérant des Chaussures André, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1935 (novembre) – Les réparations suite à l’incendie sont en cours
  • 1937 – L’entreprise Meschenmoser demande au nom de Maurice Tambouriné, Confection Noël, l’autorisation de poser une enseigne à double face an 87, Grand rue. La demande est transférée deux mois plus tard au n° 110 – Autorisation de poser une enseigne lumineuse en forme de mannequin. – Dessin
    1938 – Maurice Tambouriné (Vêtements Noël) demande l’autorisation de poser une enseigne publicitaire temporaire au n° 108-110
  • 1940 – Charles Wagner (5, rue Saint-Marc) demande l’autorisation de poser une inscription publicitaire au magasin de confection de Charles Kiesser sis 108, Grand rue – Travaux terminés, janvier 1941
  • 1943 – Les locataires Müller et Gresser élèvent des lapins au grenier, ce qui dégage de mauvaises odeurs – Ils devront les enlever dans les quinze jours – Courrier du service municipal de la santé
  • 1942 – Alfred Schlæffer estime que les frais liés à la suppression d’une inscription qu’il suppose être celle du magasin juif Noël (appartenant à Tambouriné) doivent être à la charge de l’administrateur qui a pris possession de l’entreprise.
  • 1947 – L’entreprise générale d’électricité Elcodine (21, place Kleber) demande au nom des Vêtements Noël l’autorisation de remettre en place l’ancienne enseigne lumineuse – L’autorisation est refusée verbalement.
    1947 (juillet) – Nouvelle demande par les Vêtements Noël et l’entreprise Elcodine – Accord verbal – Autorisation, février 1948 – Dessin – L’enseigne est posée, août 1948
  • 1950 – L’agent d’assurances Charles Utzmann écrit à la Police du Bâtiment au sujet de Jeanne Linz qui occupe sans aucun droit un couloir et des points d’eau qu’il faudrait installer dans certains logements – Jeanne Linz accepte de faire installer à ses frais un point d’eau contre une réduction de loyer dans le bâtiment au fond de la cour – Rapport sur le logement qu’occupent la veuve de guerre Linz et son fils de huit ans – Le maire transmet au propriétaire copie du règlement sanitaire départemental en date du 6 septembre 1948 qui l’oblige à installer un poste d’eau. – Correspondance au sujet de l’écoulement qui n’existe pas. La Police du Bâtiment estime qu’il s’agit d’un différend entre propriétaire et locataire
  • 1951 – L’entreprise Peter et fils (31. rue Wimpfeling) est autorisée à poser un échafaudage devant le n° 108-110
  • 1955 – Les Vêtements Noël sont autorisés à poser temporairement un drapeau publicitaire
    1961 – Idem
  • 1961 – L’avocat d’une entreprise de transport dont un camion a endommagé le store du magasin Noël demande s’il bénéficiait d’une autorisation spéciale puisqu’il se trouvait à moins de 50 centimètres du bord du trottoir. – La Police du Bâtiment répond que le store avait les dimensions réglementaires et qu’il était autorisé.
  • 1961 – La locataire Rose Getter (demeurant 4, rue des Arquebusiers) dépose un permis de construire au nom des Vêtements Noël. Propriétaires, Charles Utzmann et Alfred Schaeffer, entreprise Botra S.A. (14, rue Zink au Neudorf) – Plan cadastral de situation
    Description des travaux, remplacer les devantures en bois par des cadres métalliques, poser un faux plafond, des rayonnages et un comptoir – Autorisation de transformer le magasin au rez-de-chaussée – Travaux terminés conformément au projet, mars 1962.
    1962 (octobre) – Les Vêtements Noël informent la Police du Bâtiment que le store a été retiré lors les travaux
  • 1962 – Notification de changement de propriétaire. Nouveau propriétaire, F. Wendenbach, (79, avenue des Vosges)
  • 1966 – La Police du Bâtiment constate que les Vêtements Noël ont posé un store sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1970 – Mme Ronger (habitant sur place) se plaint que des fragments de la cheminée sont tombés dans la cour – Travaux terminés, octobre 1972
  • 1977 – L’entreprise Schoettel (7, place Saint-Florent à Cronenbourg) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la corniche en bois, les gouttières en zinc et la toiture couverte de tuiles plates – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, mai 1978
  • 1978 – Les Vêtements Noël informent la Police du Bâtiment qu’ils ont retiré le store
  • 1979 – Le notaire Charles Ehrstein de Bischheim demande un certificat d’urbanisme pour l’immeuble section 6 n° 39 (105-110, Grand rue). L’immeuble se trouve dans le secteur sauvegardé, protégé par la législation sur les monuments historiques. La Grand rue fait partie du site inscrit le 10 juin 1947.
  • 1981 – Les Vêtements Noël sont autorisés à vendre par liquidation pour cessation de commerce
    1981 – Rose Getter (Vêtements Noël) déclare avoir retiré l’enseigne quand elle a cessé son activité le 30 avril 1981.
  • 1978 – Le maire demande au propriétaire Kugler (demeurant 7, quai des Pêcheurs) de faire ravaler la façade
    1978 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1980 – La S.A.R.I. (1, rue du Fort à Mundolsheim) demande l’autorisation de ravaler la façade, repeindre les menuiseries et refaire la toiture. Son architecte Jean-Jacques Mischler établit des devis pour obtenir une subvention – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Les pierres qui sont tombées dans la rue pendant les travaux proviendraient du n° 106 – Factures Bernard Sohler (Nothalten, peinture) et Clesceri (Duttlenheim, crépissage) – Les travaux sont achevés, avril 1981 – La subvention n’est pas versée parce que l’architecte des Bâtiments de France n’a pas été consulté et que les pierres de taille ont été peintes et non décapées.
  • 1982 – L’Ecume des Jours demande l’autorisation de poser une inscription – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, mars 1983.
  • 1988 – Les notaires associés Pierre Geny et Jacques Garnier demandent un certificat d’urbanisme
  • 1991 – Les vêtements professionnels Marion demandent l’autorisation de poser une enseigne – Le projet est refusé pour des raisons esthétiques – Photographie qui montre le bandeau au-dessus de la devanture où sera posée l’enseigne
    Nouveau projet – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (mars 1991). La couleur et les dimensions s’intègrent mal au bâtiment et à l’environnement. L’éclairage doit être intégré à l’enseigne
    1991 (avril) – Nouveau projet. Dessin. Le propriétaire Jean-Jacques Mitschler donne son accord. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne lumineuse en lettres détachées est posée.

Autre dossier
939 W 328 – Grand rue 108-110 (volume II) immeuble d’habitation, commerce (photographies). – 1990-1996


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Laurent von Fessenheim l’aîné dans le Livre des communaux (1587). Elle revient à sa fille Salomé qui épouse en 1570 Henri Trausch puis à Cunégonde Trausch qui épouse successivement Daniel Birtsch (1596) puis (1617) le docteur en droit Jean Barthelémy Bergner avec lequel elle va habiter à Spire.

Cunégonde Trausch femme de Jean Barthelémy Bergner sollicite auprès des Conseillers et les Vingt-et-Un le droit de conserver le droit de bourgeoise pour elle et ses enfants. L’accord est donné pour un an.
1618, Conseillers et XXI (1 R 100)
Johann Bartholomeus Bergner haußfrau Kunigunda Trauschin vmb vorbehalt Ir und Iren Kindern d. burgerrecht.
(f° 228) Montag den XVII Aug.
Erschien Jo. Bartholomeus Bergner VID u. sein schwager Heinrich Trausch u. demnach er Bergner sein haushaltung alß Advocatus Cam. Zu Speyr anrichten wolt, were sein hausfrau Kunigunda Trauschin Daniel Bertschen wittib gem** Ir und Iren Kindern ein vogt Zu Ziehen vnd d. burg.recht Zuerhalten v alles abzurichten Bitt derweg.vmb vorbehalt deß burgerrechtens. D. er auch ex Camera ein Zollfreÿung fertig bitt er auch darumb.
Erk. Ist Ime in beeden puncten weg. seiner frawen willfahrt Jedoch d. sie sich, nach verfliessung eines Jars wid. ein stellen & dorumb ansuchh. soll. H. Hellern H. LIps

Accord pour une année supplémentaire
1619 Conseillers et XXI (1 R 101)
Kunigunda Trauschin so mit Ihrem Man d. Bergner nacher Speÿr gezogen vmb Vorbehalt burgerrechtens
(f° 224) Sambstag den XXIIX Aug. – Augustin Glaser Vogt Kunigundæ Trauschin u alß sie mit Irem Man d. Bergner nacher Speÿr gezogen So* ein Jar d. burgerrecht aufbehalt. bitt noch ferner Zuuergonnen. Erk. Ist noch j Jar erlaubt, Jedoch die gepur abgericht. werde. H. Riheln H Schmidt

Autre renouvellement d’un an
1620 Conseillers et XXI (1 R 102) Konigundt Trauschin vmb burgerrecht Vobehalten
(f° 263) Mittwoch den XX Septemb. – Augustin Glaser Vogt Kunigundæ Trauschin jetzo Bergnern zu Speÿr haußfraw und so* Ir vor einem Jar mit dem beding hienab Zu Ziehen erlaubt vnd burg. recht vorbehalte d sie nach dem jar wid; ansuch. soll Also bitt sie dorumb. Erk. Wie Zuuor wid. Jar erlaubt. H. Gambs h gesell

Jean Barthelémy Bergner, avocat à la chambre d’appel de Spire, et Cunégonde Trausch vendent la maison dite zur Wellen (au Fagot) au chirurgien Nicolas Creutzenacher moyennant 868 livres et 250 livres de capitaux à rembourser

1622 (ut spâ. [xxvij. Julÿ]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 261
(Inchoat. in Prot. fol. 203.) Erschienen h. Augustin Glaser burger Zu Straßburg Als gewalt des Ehrenvest vnd hochgelehrte herrn Johann Bartholome Bergner procuratoris vnd Aduocat des hochlöblich. Kammergerichts Zu Speÿer vnd derselb. haußfr. Kunigundin gebohrner Trauschin (…) mit beÿstand & herrn Heinrich Trausch vnd h. Balthasar Bischoff obght Fr. Khunigund. nechster Verwandt (verkaufft)
h. Niclauß Kräutzenacher burger vnd schneÿd. Artzet zu Straßburg
hauß, hoffstatt höfflin vnd Stall, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß. Zur Wellen genannt, einseit neben h. Cunradt dilger, Andseit n. Niclauß Weber dem Kheuffler hind. vff Bartholome Nasser stoßend, davon gnd 3 lb xviij ß ix d Ablosig mit j. C. L. gl Straßburger werung vff Martini d. closter Zu St Marx It. v. gl. gld losig mit j. C. gl werung vff dionisÿ hn Mathiæ Ruhanÿ selig witwe Sonst ledig eÿg. & Vnd Alles Recht & Also & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich nimpt Zugangen vnd beschehen für vnd vmb viij C Lxviij lb xv ß
[in margine :] Erschienen herr Niclaus Kreützenacher der Käuffer hatt in gegensein herrn D. Nicolai Philippi Scheiden alß der V.keüfferin see: ehevögtlicher weiß eintzigen Erben bekannt, daß Er demselben wegen deß in hohem gelt völlig erlegten Kauffschillings der 868 lb 15 ß nach auß weisung deß den 12. Junÿ A° 1635. ergangenen Nachtrags bescheidts (…) Act. in beisein H. Balthasar Bischoffen dreÿers An der Müntzen alhier sein H. D. Scheid. nechsten Schwagers, v. H. Daniel Büttners Notÿ vnd Burgers alhie den 25. feb. Anno 1636.

Originaire de Saint-Avold, Nicolas Creutzenacher épouse en 1613 Anne Marie, fille du notaire Jean Conrad Kretzinger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 9)
1613. Dominica vocem Jucunditatis den 9. Maÿ. Niclas Kreützenacher von Santerun ein Stein vnd bruch Schneider vnd Jungfrau Anna Maria H Hans Conrad Krätzingers nachgelaßene tochter, eingesegnet pp. obitum parentis Zinstag den 17. Maÿ in der Rupertsaw (i 9)

Nicolas Creutzenacher devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1613, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 962
Niclaus Creützenach. Stein vnd Bruchschneid. Von Santefohr, Empfahet d. Burg. recht Von Anna Maria weÿland Johann Conradt Kretzing. Notarÿ vnd procuratoris Am Stattgericht hind.laßene dochter, wüll Zu den Lucernen dienen Actum den 31. Maÿ Aô 1613.

L’oculiste et chirurgien Nicolas Creutzenacher prend en apprentissage le barbier Jean Kirsner de Bobenhausen, assisté de son frère notaire Balthasar Kirsner
1613 (xxv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 58
(Inchoat. in Prot. fol: 54.) Erschienen Nicolauß Kreutzenacher der oculist stein vnd schneÿdtartzt von Santerforth Ane eim
So dann Johann Kirßner vonn Bobenhausen der Balbierer gesell mit bstnd & Johann Balthasar Kürßner des Notari burgers Zu Straßburg seines bruders Am Andern theil
hab. bede parth. sich eines Verdigs verglich. wie volgt, Nemmlich so hatt obgenand Nicolaus Kreutzenacher bemelten Johann Kirßner vff ein halb Jahr lang In seine dienst vff vnd angenommen, demselben das stein und bruch schneÿd. bestens fleÿssigs zu vnd.weÿsen (…)

Nicolas Creutzenacher dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un
1629 Conseillers et XXI (1 R 131) Nicolaus Creutzenacher contra Caspar Weinmann. 202. – Johann Ringler contra Niclaus Creutzenacher. 290.
1630 Conseillers et XXI (1 R 132) Johann Werner Ringler alter Bürgermeister zu Basel contra Niclauß Creützenachern. 10.
1640 Conseillers et XXI (1 R 123) Niclaus Creutzenacher. 79. (*)
1650 Conseillers et XXI (1 R 133) Niclauß Creutzenacher 93.

1618 (16 Julÿ), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 41
Vertrag Zwischen Hanß Trensen vnd consorten vnd Niclaus Creutzenachern dem Pruck oder Schneÿdartzet
Hanß Trenß Hauptkann auff d. Gartner stuben

Nicolas Creutzenacher hypothèque la maison au profit de Daniel Steinbock, ancien assesseur au Petit Sénat

1638 (3. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 7
Erschienen herr Niclauß Kreützenacher der Steinschneider burger Zue Straßburg
hat in gegenwärtigkeit herrn Daniel Steinbocken Alten Kleinen Rhats Verwanthen alhie schuldig seÿe 150 Pfund
Dafür in specie Vnderpfand sein soll Hauß, Hoffstat vnd höfflin, mit allen andern ihren gebäwen einseit neben alhie an der Obern Strassen, anderseit neben einer Behaußung dem Mehrern Spital Zuständig, anderseit neben einem hauß dem Werckh vnser Frawen Münster Zugehörd bewohnt Hanß Heinrich Koberger der Treher, hinden vff N. Wÿden stoßend gelegen, so zuuor verhafftet vmb 150. fl. dem Stifft Closter Zu St. Marx, Item vmb 100. fl. Cortula Schertlerin Zu Hagenaw, So dann vmb 400. fl. Nachtrag herrn Nicolao Philippo Scheiden medicinæ Doctori alhie, alß Ehevogt Salome Bürtschin

Daniel Steinbock achète la maison dite zum Dornwellen (au Fagot d’épines) lors de la faillite de Nicolas Creutzenacher comme le mentionne l’inventaire dressé en 1658 après sa mort. Il rembourse un capital assis sur la maison qu’il a acquise de Nicolas Creutzenacher et établi d’après un acte de 1561.

1650 (28. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 958-v
Erschienen H Mathias Freÿsinger Stifft Schaffner Zu Weißenburg alß H Johann Adam Carius Stättmaÿsters Zu hagenaw vermög sein H Carius sub dato 2. 9.br St. N. iüngsthien auß hagenawnahne nachgemelt steinbockh. angelaßener missiv hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
hatt in gegensein H Daniel Steinbockhß E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
5. fl. gelts Straßb. wehr. iährlich vff Dionÿsÿ fallend. und mit 100. R. wehr. widerlößig. Zinnßes sampt denen davon hinderständig. pensionen, so vff weÿl. Niclauß Kreutzenachers deß Steinschneiders seel. alhie ahne der obern Straß. gelegener und Zur Dornwellen genanter Behaußung hafften, darüber sagt ein lateinischer pergamentiner 6. Idus 8.br a° 1561 mit deß Bischoffl. hoffs anhengend. Insigel gefertigter Zinnßbrieff – umb 52 lib

Autre remboursement de capital

1650 (30. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 966-v
Erschienen H Nicolaus Philippus Scheid Med. doctor
in gegensein H Daniel Steinbockh E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
alle seine Unterpfands: und prælations Gerechtigkeit, so demselben in crafft EE Kleinen Rhats am 22. Junÿ iüngsthien ertheilter Collocation Urthel, und den 16. Julÿ hernach Zwisch. den Creditoren beschehene Außweißung umb 150. lib. Capital und 28. lib. 15. ß davon de weÿhenacht a° 1646. exclusivé biß dato verfallene zinnß und Marzahl, vff weÿl. Niclauß Creutzenachers deß Steinschneiders seel. allhier an der Obern straß. gelegener und Zur Dornwell. genannter Behaußung gebühren, (…) in maß. dann solches Zuvorderist in Abrechnung und compensation deß ienig. so Er H Dr. Scheid ihme H. Steinbockh nach innhalt der am 7. martÿ a° 1645. auch in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung schuldig geweß ist

Autre remboursement de capital d’après un titre de 1562 établi par le notaire épiscopal Thiébaut Hortulanus (Gartner)

1650 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1006
Erschienen H Georg Rhel alß Schaffner Zu St Marx
hatt in gegensein H Daniel Steinbockß E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
bekannt, daß derselbe die ienige 7 ½ fl. straßb. wehr. iährlich vff Martini fallenden und mit 150. fl. besagter wehr. widerlößigen zinnßes so vermög eines lateinisch. pergamentinen am 9. 9.br a° 1562. durch weÿl. H Theobaldum Hortulani geweßenen Bischoff. hoffs Contractuum Notarium concipirten und durch weÿl. H Cornelium Kegeln besagt. hoffs geweßenen Contractuum Notarium mit deßelb. hoff anhangendem Contract Insigel außgefertigt. Zinnßbrieffs vff weÿl. Niclauß Creutzenachers deß Steinschneiders seel. alhie ahne der obern Straß. gelegener Behaußung Zur Dornwellen genannt, und hindergestandener 3. Jahr Zinnß mit gleich. summ ahne sich gelößt habe

Les héritiers de Daniel Steinbock vendent la maison au chirurgien Jean Werbeck

1659 (29. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 331
(Protocoll. fol. 41.) Erschienen Anna Maria Hannß Georg Wörners Würths Zum Engel eheliche Haußfraw, Und Ursula H Hannß Adam Hünerers dß Jüngern Handelßmanns Eheweib, Jede mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, so dann H Sebastian Nägelin E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Vogt Daniels und Barbaræ, alle Vier Geschwisterdt und Weÿl. Georg Steinbockhs geweßenen Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Kinder
in gegensein H Johann Werbeckhs deß Barbierers, mit beÿstand H Johann Bernhard Wilden U.J. Ddi. und E.E. großen Rhats Advocati et Procuratoris – daß Sie Anna Maria und Ursulen iede Zu einem Vierten theil so dann Er H. Nägelin, Vögtlicher weise Zu dem Übrigen Zween Vierten theilen
hauß, hoffstatt, Höfflin, Stallung sampt dem hindern Stockh, auch allen deren Gebäwen & alhie ahne der Obern Straßen, einseit neben H Jeremia Ursino dem Notario und alten Kleinen Rhats Verwanthen anderseit neben Daniel Rosten dem Kantengießern, hinden vff gedachten H Ursinum Zum theil, Und theils uff den Moserischen hoff stoßend gelegen – umb 450 Pfund
[in margine :] Erschienen H Johann Daniel Wid. Med. Doct. alß Ehevogt Fr. Barbaræ Steinbockhin (quittung), Act. 19.t maÿ a° 1666
[in margine :] Erschienen Daniel Steinbockh, LL. Stud. (quittung) Act. 22.t Maÿ 1666

Le compagnon barbier Jean Werbeck qui déclare avoir appris le métier de chirurgien et l’avoir exercé à l’étranger pendant dix ans, notamment au service de l’ambassadeur suédois le comte de Schlippenbach, sollicite auprès des Quinze le droit de présenter son chef d’œuvre. La maîtrise des chirurgiens déclare qu’il n’a pas travaillé deux ans à Strasbourg et qu’il était un simple courtisan du comte de Schlippenbach. Jean Werbeck maintient avoir été barbier du comte. Les chirurgiens font observer que les manières légères du pétitionnaire feraient douter de ses qualités. Les Quinze accordent la dispense à Jean Werbeck qui pourra ainsi faire son chef d’œuvre.
1656, Protocole des Quinze (2 R 74)
(f° 177-v) Sambstags den 25. 8.bris -Johann Wehrbeckh Barbierer gesell per Wild. contra per E. Contra Barbierer Meisterschafft prod: Supplication p. M. F. pro Citatis copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 181-v) Sambstags den 1. 9.bris – Barbierer per F. Contra Johann Wehrbeckh prod: Gegenbericht mit Beÿlaag n° 1 Wildt pro Citat. copias vndt ad proximam erh.

(f° 185) Sambstags den 8. 9.bris. – Joh: Wehrbeck per Wild. Contra Barbierer prod. Beschlußschrifft, per F. communication vnndt ad proximam erh.

(f° 194) Freÿtag den 21. 9.bris – Johann Wehrbeck contra Barbierer
H. Weßner und H Kreß laßen per H. Frantzen referiren, daß Sie die Sachen Johann Wehrbecks deß barbierer Gesellen, vnd burgers Sohn allhie, Contra Barbierer Meisterschafft Zu bedencken für sich genohmen vnd ex Actis befunden, daß Cläger bittet, weilen Er seine Lehr Jahr Wie recht außgestanden vnd nun gegen Zehen Jahr mit demselben lehrjahren beÿ dem Barbieren handwerckh vnd meistens sich In der Frembde sonderlich auch 1 ½ Jahr beÿ herren Grafen Von Schlippenbach dem Schwedisch Ambassador vfgehalten, Ihne dahero dispensando Zum examine vndt verfertigung deß Meisterstücks Zu admittiren, Ein Ehrsame Meisterschafft Hingegen referirt such vff Ihren Art. in dem Bedacht sextern N° 15 fol. 62 § 3 befindlich, Crafft deren Cläger nicht allein die hiesige 2 Jahr arbeittszeit nicht Vollbracht, sondern wed. Er auch beÿ Herrn Von Schlippenbach nun alß ein auffwartter gedienet die völlige 8. Jahr vfm handwerkht noch nicht vollendet, bitten also es beÿ Articull Zulaß. Ille replicirt Er seÿe Herrn Schlippenbachs barbierer geweßt, und hab auch etwa beÿ d. armée seine Kunst exercirt. Clägt im übrig. Wegen d. arbeits Jahr daß ihme die Meister allhier kein arbeit geben wollen, Illi sagen es geschehe darumb weilen Cläger allzusehr schwürme vnd nit fleißig Zu hauß bleibe & Weilen es aber nunzumahl allein vmb das examen Zuthun, vnd fast Zu Zweiflen ob Cläger auch darinn bestehen würd, alß vermeinen Deputirte es were* in der Sach volgende Urtel Zuertheilen, vnd also dann Wann Er bestenden sein würd, davon Zured. ob vnnd Wie ihme alß dann Gesindt Zuverstatt.* seÿe.
In Sachen Johann Wehrbeck deß Barbier gesellen vnd burgers Sohn alhier Supplicanten Wider E. E. Meisterschafft Barbieres handwercks Antworttere, Ist vff beeder theil einkommene Handlung, vndt erfolgte Submission Erkand, daß Supplicant ex speciali dispensatione Zum examine vnd Verfertigung des Meisterstücks admittirt werden, vnd wann Er darinn vnd damit zu genügen bestanden sein würdt, alß dann ferner ergehen waß recht, vnd soll Supplicant die Verursachte Uncosten, der Antwartteden salva taxa refundiren vnd Wid. erstatten. Erkand, würdt diese urtel placidirt.
[in margine :] Publ. en 22. Eiusdem)

Fils du marchand du même nom, Jean Werbeck épouse en 1657 Marie Dorothée, fille de Léonard Metzger, chef de la cour Saint-Luc
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 30-v)
1657. Dcâ Reminiscere d. 22. Febr. H. Johann Werbeck der Barbierer H Johann Werbeck des Handelsmanns vnd burgers alhier Ehelicher Sohn vnd J Maria Dorothea, Weiland H Leonhard Metzgers geweßenen Lohners auff dem Luxhoff v. E. E. Großen Raths Alten Beÿsitzers allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt d. 2. Martii Zu St. Thoman (i 34)

Assisté de son père marchand de draps, Jean Werbeck le jeune hypothèque la maison au profit de Georges Rehm, receveur de l’aumône Saint-Marc

1666 (14. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 344
Erschienen Johann Werbeckh der Jüngere, Barbierer, mit assistentz H. Johann werbeckhen des ältern weißleinwandhändlers seines eheleiblichen Vatters
in gegensein H. Georg Rehmen alß Schaffners deß großen gemeinen allmosens Zue St: Marx – schuldig seÿen 150. Reichßthaler
Unterpfand sein soll hauß hoff hoffstatt höfflin Stallung sampt den hindern Stockh auch allen übrigen deren Gebäwen alhie ane der obern straßen einseit neben H Jeremiæ Ursino dem Notario und alten kleinen Rhats Verwanthen, anderseit neben Daniel Rosten dem Kantengießern hinden uff gedachtem H Ursinum Zum theil und theilß uff den Mooserischen hoff stoßend gelegen, so Zuvor umb 75. lb d H hannß Georg Wernern dem Engelwürth ehevögtlicher weiße, so dann umb 150. Rhtl. mehrgedachtem Allmoßen Verhafftet

Marie Dorothée femme du barbier et chirurgien Jean Werbeck se plaint au Conseil des maçons que Gabriel Schrepffer lui a fait un four à eau-de-vie en le garantissant pendant six ans mais qu’il est devenu inutilisable. Gabriel Schrepffer s’est limité à l’insulter. Le Conseil de tribu renvoie l’affaire à une session suivante à laquelle le maître maçon sera présent.
1680, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 46) Mittwoch den 26. Maÿ 1680 – Frau Maria Dorothea, Herrn Johann Wehrbeck des Barbierers und Wundartzts alhie haußfrau Klagt, Wegen Gabriel Schrepfers, des Maurers und Steinhauers, daß derselbe Ihro ein Öffelein Zum Waßerbrennen gemacht, und auf sechs Jahr Wehrschafft Versprochen, es seÿe aber solches öffelein gäntzlichen Verderbet, alßo daß Sie es nicht mehr brauchen könne, Nun hette Sie Ihn deß Wegen Zu red gesetzt, Welcher Ihro aber nur böße Wort gegeben und gesagt, Er hätte nichts mit Ihro Zuthun. Erkand, Weilen beklagter nicht Zugegen, ist die sach biß uf deßen gegenwart aufgeschoben.

Jean Werbeck hypothèque la maison au profit des enfants du receveur Jean Georges Rehm

1680 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 411-v
herr Johann Werbeckh barbierer undt Wundartzt
in gegensein H. Johann Schmidts Schaffners des großen gemeinen Allmoßens zu St. Marx alß Vogts Weÿl. herrn Johann Georg Rhemen geweßenen Oberschreibers alda nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, Hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen, undt zugehördten alhier in der obernstraßen, einseit neben herrn Johann Ursino V.J. Ddo und Stallschreibern, anderseit neben (-) hinden uff besagten Ursinum stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Mariæ Dorotheæ gebohrner Metzgerin hierin ged. Hn Werbecks des Debitoris Nun seel. hinterlassener wittib so ohnbevögtigt, mit beÿstand Hn Sebastian Rießen Procuratoris beÿ löbl. Ammeister audientz allhier (quittung) Act. d. 27.ten Junÿ 1705.

Jean Werbeck meurt en mai 1682. Sa veuve se convertit et épouse en 1685 le barbier Jean Georges Knaus.
La maison revient à Marie Madeleine Werbeck qui épouse en 1707 Georges Adam Schmidt dit Bæhr, chirurgien originaire de Schleiz en Vogtland.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 111-v n° 613)
Anno 1707 den 26. Januarÿ seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch zu St Thomas eingesegnet word. H. Georg Adam Schmid genandt Bähr der ledige Barbierer und Wundartzt, weÿl. H Georg Adam Schmid genant Bähr gewesenen weinschencken und Gerichts Herren Zu Schleitz in dem Vogtland nachgelaßener Ehelicher Sohn, und Jungfr. Maria Magdalena weÿl. H Johann Wehrbacks gewesenen barbierers und Wund Artzts eheliche tochter [unterzeichnet] Georg Adam Schmidt sonst behr als hochzeiter Maria Magdalena werbeckin als hochzeterin (i 111)

Georges Adam Schmidt dit Bæhr sollicite après des Quinze le droit de rouvrir la boutique de barbier qu’a tenue son futur beau-père Jean Werbeck. La maîtrise des barbiers objecte que la veuve Werbeck s’est remariée avec le barbier Jean Georges Knaus et que deux autres barbiers habitent à proximité alors qu’on a refusé à un barbier de s’établir près de la boutique d’un autre. La commission observe que le pétitionnaire épouse une fille de barbier, qu’il se propose de satisfaire au règlement, que la maison a toujours été une boutique de barbier et que des membres d’un même métier habitent souvent près les uns des autres. Les Quinze, sur proposition du préteur royal, accordent la permission au demandeur.
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Georg Adam Schmidt sonsten Bär genant c. E. E. Meistersch. der Barbierer
(p. 365) Sambstags den 18. Decembr. S. Noîe Georg Adam Schmidts sonsten Bär genant des ledigen Chyrurgi welcher sich würcklich umb d. burgerrecht angemeldet, Cit. per sched. E. E. Meistersch. der Barbierer obermr. Implorant willens mit Jgfr. Maria Magdalena weÿl. H. Joh: Jacob Wehrbecks gew. Burgers und Chyrurgi hinterlaßener Tochter Zu verheÿrathen, mithin die durch ged. Wehrbecks absterben, abgeganene Barbier Stub zu vorig. Gerechtigkeit Zu bringen, biß deßwegen unterth. Ihne Zum Meisterstück und examen Zu admittiren undt wann Er præstanda præstirt haben wird, Ihme die becken außzuhencken gn. Zu erlauben. K. Citatus præs. bittet zu mehrern bericht deputationem. G. setzts. Erk. gebettene Deputaôn willfahrt. Ober Handwerckshh.

(p. 371) Dienstags den 28. Decembt. 1706. – Georg Adam Schmidt c. E. E. Meistersch. der Barbierer
Iidem [Obere Handwerckshh] per herrn Friden, es habe Georg Adam Schmidt sonsten Bär genant der ledige Barbierer gebetten, daß Ihme erlaubt werden möchte, sich examiniren Zu laßen, das Meisterstück Zu machen, undt also den beckhen außzuhencken. Auff beschehene remission habe man die Parthen vor sich kommen laßen, undt darüber gehört, da dan Implorant gesagt, daß Er von ehrlichen leüthen undt von Schlitz aus dem Voigtlang gebürtig seÿe, ordentlich gelernt, Zehen jahr schon Servirt habe, undt unter solcher Zeit dreÿmahl Alt gesell geweßen seÿe. Er wolle eines Meisters nemlich weÿl. H. Johann Jacob Wehrbecks tochter heürathen, undt keine newe Barbier Stub, sondern nur die alte wider auffrichten.
Worauff im nahmen der Meisterschafft H. Rathh. Randenrath, H. Wild und H. Busch, sich auff die contenta dero jüngst übergebenen Memorialis, darinn Sie gebetten, daß die Barbier Stuben auff einen gewißen Numerum gesetzt werden möchten, bezogen, und beÿgesetzt, daß Fr. Wehrbeckin die den Knauß geheürathet, hart darneben beÿ einem Spillentreger wohne, und becken außgehengt habe, ingleichem seÿe ein Feldherr darbeÿ, und wohne auch noch ein andere Barbirer alda, also daß dreÿ neben einander sich befänden, deme Hh. Busch beÿ gefügt, daß alß Er beÿ den Wurthshauß Zur Linden eine Barbierstub habe auffrichten wollen, es Ihme abgeschlagen worden were, weilen schon ein [f° 271-b] Barbirer dagegen über gewohnt habe, vndt werde man nirgendt finden, daß dreÿ Barbierer neben einander wohnen, also daß vom Rebstock bis an das Zollthor sich deren Sechs befinden werden. Auff welches Kläger replicirt, daß Knauß, der wenig mehr in der profession thue, sich nicht opponiren werde (2) die Wehrbeckische Barbierstub gewesen seÿe, ehe der König die Statt bekommen habe, Alß man hierauff die sach in delibération gezogen, habe man gefunden, daß viel rationes vor dem Imploranten militiren als (1) daß Er eines burgers undt Meisters tochter heÿrathe, (2) sich offerire, alles Zu thun, was an dero præstirt haben, (3) daß das hauß quæstionis allezeit ein Barbierhauß gewesen und (4) beÿ andern professionen auch viel neben einander wohnen, so mann nicht verhindern könne, deßwegen zu Mghh. stünde, was sie hierauff erkennen wollen.
Herr Prætor Regius hielte davor, saß dem Imploranten in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk. Willfahrt

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue qui appartient à la veuve Werbeck. Les apports du mari s’élèvent à 216 livres, ceux de la femme à 618 livres.

1707 (29.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 678
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab undt nahrung, so der wohl Ehrenveste undt Kunstberühmte herr Geörg Adam Schmid sonst Bäehr Vornehmer Barbierer und Chirurgus und die Viel Ehren und tugendsahme Fraw Maria Magdalena gebohrne Wehrbeckin beede Eheleuth vnd burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestandt Zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ermelyer beeder Eheleuthen fleißig inventirt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein der Viel Ehren und tugendreichen frawen Mariæ Dorotheæ Wehrbeckin gebohrner Metzgerin der Ehefrauwen gebliebten fraw Mutter beÿständlich des Wohl Ehren vesten vnd rechtsgelehrten herrn Johann Heinrich Langen berühmten Notarÿ Publici et Practici allhier auff Freÿtag den 29. Julÿ Anno 1707.
In einer allhier Zu Straßburg ahne der langen Straßen gelegenen der Ehefrawen fraw Mutter eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
(f° 12-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Nahrung betr. Sa. haußraths 115, Sa. Olitæten, Pflaster && 81, Sa. Silber Geschirr v. Geschmeidt 82, Sa. Guldenes Ring 14, Summa summarum 294 lb – Schuld , Per se, Nach deren Abzug 194 lb – Dazu aber Kompt ferner die demselben ane den haussteuren verglichenermaßen gebührende helffte 22 lb, Des Herrn völlig eÿgenthümblich Vermögen dem billigen werth anschlag nach 216 lb
Der Frawen unveränderte Nahrung betr. Sa. haußraths 361, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 92, Sa. Goldener Ring, Perlen vnd geschmeidts 164, Summa summarum 618 lb
Anderwärthiger Abzug gegenwärtigen Inventarÿ

Veuve, Marie Madeleine Werbeck se remarie en 1709 avec le chirurgien Jean Henri Werckmeister, fils de Geoffroi Werckmeister de Neustadt en Brandebourg : contrat de mariage, célébration

1709 (7. Feb.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 506
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Heinrich Werckmeistern Kunsterfahrnem Chirurgo vnd Barbierern, Weÿland herrn Gottfriedt Werckmeister geweßenen Accis bedientens vnd burgers in der Neustatt Brandenburg seel. ehelich erzeigtem Sohn, als dem H. hochzeiter, beÿständlich herrn Johann Sebastian Kratzen, Kunstberühmten Chirurgi vnd Barbirers auch burger allhie ane Eunem
So dann Frawen Mariæ Magdalenæ Baërin gebohrner Wehrbeckin, weÿl. herrn Georg Adam Schmidten sonst Baëren auch gewesenen Chirurgi vnd barbierers burgers allhier seel. nachgelaßener fr. Wittib als hochzeiterin mit assistentz herrn Gregorÿ Justen handelßmann vnd burgers allhier Ihres vettern, andern theils
Actum Straßburg Donnerstags d. 7. Februarÿ A° 1709 [unterzeichnet] Johann Heinrich Werckmeister Chirurgus bekenne Wie Vor Meldet, maria magdalena bërin geborne Werbeckin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 120 n° 685)
Anno 1709. den 17. Aprilis seind in der Kirch Zu St. Thomas nach ordentlicher proclamation eingesegnet worden H. Johann Heinrich Werckmeister der ledige wundartzt weÿl. H. Gottfried Werckmeister gewesenen accis einnehmers in der Newstatt brandenburg hinterlassener Ehel. Sohn und Fraw Maria Magdalena weÿl. H Georg Adam Schmid genant Berrr gewesenen burgers und wundartzts alhie hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Heinrich Werck Meister Als hochzeiter, maria magdalena berrin geborrin Werbeckin (i 122)

Jean Henri Werckmeister devient bourgeois quinze jours après son mariage
1709, 4° Livre de bourgeoisie p. 774
Joh: Heinrich Werckmeister Chirurgus Von Neustatt weÿl. H : Gottfried Werckmeisters gew: Accis bedienten ehel. Sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr. Maria Magdalena Werbeckin p. 2. goldfl. 16. ß. Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 2. Dito [May] 1709.

Jean Henri Werckmeister qui va épouser une veuve sollicite une dispense pour pouvoir faire son chef d’œuvre alors qu’il n’a pas travaillé pendant deux ans à Strasbourg
1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 298-v) Sambstags den 22.ten Decembris 1708 – Johann Heinrich Werckmeister Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
H. noîe Johann Heinrich Werckmeister deß ledigen Barbierers auß dem Brandenburgischen gebürtig gtra. E. E. Meisterschafft der Barbierer Herrn Obermeister, Implorant ist willens Johann Adam Bähren geweßenen Burgers vnd Barbierers Wittib Zu heürathen, vnd solche Barbierstub zu bestehen, bittet deßwegen ihne ad examen vnd vbrige præstanda Zu præstiren, Zu admittiren, Saltzm. weilen Implorant keine newe Barbierstub aufrichtetn so setzts Zu Mghh. Erk. Willfahrt.

1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 2) Freÿtags den 25.ten Januarÿ 1709 – Joh. Heinrich Werckmeister Ca. E. E. Msterschafft der Barbierer
Obere Handwercks herren lassen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Johann Heinrich Werckmeister der ledige Barbierer gebetten, daß, weilen Er willens Johann Adam Bären deß geweßenen Barbierers Wittib Zu heürathen, und deren Barbierstub zu bestehen, ad examen gelaßen werden möchte, mit dem erbiethen, gleich anderen, die præstanda Zu præstiren,
auff Erkandte Deputation habe man noîe der Meisterschafft der Barbierer Johann Niclauß Brunen* alß Altmeister darüber gehört, der beditten, daß man dem Imploranten deßwegen die verfertigung deß Meisterstücks erschwert habe, weilen Er ihren art. soi der 29.te ist, keine satisfaction geleistet, so dahin gehe, daß Einer der examinirt vnd Zum Meisterstück gelaßen werden will, Zuvor Zweÿ gantze Jahr gesellenweiß allhier gedient haben solle, darauff jener geantwortet, daß Er seinen geburths vnd Lehrbrieff nicht nur vorlegen könte, sondern auch sich auff die præjudicien da wegen der Zweÿ jahr dispensirt worden, bezogen haben wolte, deren vil weren vnd wo nöthig 10 biß 12 genannt werden Könten, verhoffend Zu erhalten das jenige, was andere auch erhalten haben, Zumahlen Er keine newe barbierstub auffrichte, welches auch also were, vnd weilen man sich dabeÿ gar wohl erinnert, daß beÿ vielen andern wegen der Zweÿen dispensirt worden, so halte mann davor, daß er beÿ imploranten gegen erlag 2 lb d auch geschehen könte, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erk. beliebt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue qui appartient à la veuve Werbeck. Les apports du mari s’élèvent à 443 livres, ceux de la femme à 914 livres.
1709 (22. 8.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 22) n° 845
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so der Großachtbahre und Kunstberühmte Herr Johann Heinrich Werckmeister, Kunsterfahrener barbierer und dr Ehren und Tugendreichen Frau Mariæ Magdalenæ geb. Wehrbeckin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichteter Ehevogt sich vor unverändert vorbehaten haben (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 22. Octobris Anno 1709.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straßen gelegenen der Ehefrawen fraw Mutter eÿgenthümlich Zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
In der obern Cammer
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Vermögen, Sa. haußraths 134, Sa. Silbers 99, Sa. Guldener Ring 50, Sa. Baarschafft 158, Summa summarum 443 lb
Der Frawen Nahrung. Sa. haußraths 368, Sa. Silbers 131, Sa. Goldener Ring, Perlen vnd d.gleich. Geschm. 332, Sa. baarschafft 81, Summa summarum 914 lb

L’inventaire après décès de Jean Henri Werckmeister, dressé en 1726 par le notaire Jean Schweigheusser, n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 100 florins (550 livres) sur un total de 4 600 florins et que la mère et héritiere non bourgeoise du défunt doit régler le droit de détraction.

1726, Livres de la Taille (VII 1176) f° 47-v
Lucern F. N° 3882 – Weÿl. Johann Heinrich Werckmeister gewesenen Chirurgi barbierers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schweighäußer.
Concm. Fin. Inv. ist Fol. 169. 2294 lb 7 d, die machen 4600 fl. verstallte hingegen allein 3500 fl. also Zu wenig 1100 fl.
Warvon der Nachtrag alß von theilbar und errungenem guht gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 3 lb 6 ß d macht 19 lb 16 ß
Und auff Vier Jahr in simplo à 1 lb 13 ß d trifft 6 lb 12 ß. Extat das Stallgeltt pro 1726. mit 8 lb 17 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 3 lb 7 ß 6 d, Summa 38 lb 14 ß 6 d
Es seind Zwahr den 1° Septemb. 1725. 1500. fl. Zugeschriben und die Gebühr darvon anbeÿ Zugleich erlebt worden, man hat aber solchen Zugang weilen der Todtfall Zweÿ tag darauff erfolget wegen kürtze der Zeit nicht attendirt sondern den Nachtrag nach ordnung vorstehender maßen angesetzt.
Abzug. Frau Elisabetha Schultzin gebohrne Dieffenbachin Zu Neustatt Brandenburg des Verstorbenen Mutter und in legitimam instituirte Erbin soll von anfallenden 203. lb 13 ß 11. d den Abzug erlegen mit 20. lb 7 ß 5 s.
Vorstehender Abzug ist Vermög Erkantnis gn. Herren der XV.en Vom 20. Julÿ 1726. moderirt worden auf die quart und ane dem angesetzten Nachtrag haben die Herren dreÿ nachgelaßen 13. lb 16 ß 4 d, Rest 24 lb 18 ß 5 d.
dt. 27. Julÿ 1726.

Jean Henri Werckmeister est mort sans enfant après avoir institué légataire universelle de ses biens sa mère Elisabeth Schultz née Diefenbach qui habite à Neustadt en Brandenbourg. Son fils et donataire Daniel Schultz, bourgeois et chirurgien à Neustadt, demande que le droit de détraction soit allégé. Les Quinze le ramènent au quart comme le montre le registre de la Taille
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
(p. 261) Sambstag d. 20. Julÿ 1726
Obere Stall herren laßen per me referiren, es seÿe Joh. Heinrich Werckmeister der gewesene Chirurgus undt Burger gestorben, habe Keine Kinder aber seiner Mutter Elisabetham Schultzin gebohrne Diefenbachin Zu Neustatt Brandenburg Zu Erben hinderlaßen, welche seiner Mutter er auch per Testamentum in legitimam eingesetzt, dero dem besag von H. Notario Schweighäußer auffgerichteten Inventarÿ 203. lb 13 ß 11. erblich Zugefallen, welche sie aber besag dero den 19. 7.bris jüngst vor die Bürgermeister Directorn undt Rath der beeder Chur und Hauptstatt Brandenbutg gethanen Declaration (.so ego abgelesen.) Ihrem einigen Sohn Daniel Schultzen dem burger und chirurgo allhier donirt abgetretten und ges(ch)enkt, Weilen aber gedachte Schultzin Fremd, so haben die Hh dreÿ des Stals Ihro den Abzug mit 20. lb 7 ß 5 d angesetzt, und abgefordert, umb nun von bezahlung dießes Abzugs Völlig befreÿet Zu sein habe ged. Daniel Schultz den 13. huj. beÿ Mghh. ein Memoriale sambt beÿlagen sub Lit. A et B einge|bracht] (.Ego ließ, solches ab.) und meldet darauff daß |-] geschehener Remission der Implorant beygesetzt, d|-] seine Mutter eine 80. jährige Fraw, die sonst Kein Kind alß Ihne, auch dieses Erbs nicht bedörffend, indem |-] wie aus der Beÿlag Lit. A zu sehen, in dem |-] Pfrunen* hauß Zu Brandenburg habe, auch erha|-] des verstorbenen Werckmeister Testament §. Zu|m -] daß auch der Defunctus schon beÿ seinen Lebzeit|-] Nachricht gehabt daß deßen Mutter, Ihme S|-] dero Erb doniren, werde |-]un seÿe Zwa|hr -]riger der quæstionirte Abzug Gemeiner St|att -] beÿ Oberzehlten umbstanden aber, undt da|-] daß die Vorgelegte Donation Simulirt |-] daß die 20. lb 7 ß 5 d auff die q|uart gesetzt, die] genehmhaltung Zu Mgh. Stellend. Erk. gefolgt

Marie Madeleine Werbeck hypothèque la maison au profit des héritiers de Jean Frédéric Bresler

1731 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 40
Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johannes Reichhard Capaun als mandatarÿ H. Johann Christoph Faber handelsmanns als vogts weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Kuehffin mit H. Rathh. Johannes Breßler Apotheckers erzeugt hinterl. noch lebender dreÿer Kinder, H. Johann Breßler ledigen Apothecker, H. Johann Daniel Breßler ledigen handelsmanns und Jfr Maria Magdalena Breßlerin in fernerer gegenwartt ged. H. Rathh. Breßler als Erben seines mit bemeldter seiner Ehefrauen seel. ohnlängst ab intestato verstorbenen Sohns Johann Friedrich Breßler gewesten handlungs beflißenen, nebst H. Capaun Contrôleur in allhiesigen Umbgeldt als ihrem theilvogt
ihme H. Rathh. Breßler als Erben seines verstorbenen Sohns – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Erstlich eine Barbierbehausung bestehend in Vorder: und hinder hauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der Obern straß, einseit neben Johann Philipp Schläber dem Acht: Räder müller anderseit neben hernach beschrieben der schuldnerin ebenmäßig zuständigen behausung, hinden auf Moßerischen gemeiner Statt zugehörigen hoff
Ferner eine Behausung höfflein hindergebäu und hoffstatt cum omnibus appertinentÿs in der Obern Straß einseit neben vorbeschriebener Barbierbehausung anderseit neben H. Ulrich Greiner dem ohlmann hinten auff vorged. Schläber

Marie Madeleine Werbeck vend la maison au chirurgien Frédéric Dieuloué Saupé moyennant 2 500 livres

1731 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 523-v
Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi hinterlassenen Wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johannes Reuchlin auch Chirurgi
in gegensein H. Friedrich Gottlob Saupé auch Chirurgi
Eine Barbier Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein Bronnen und hoffstatt sambt der Barbier gerechtigkeit und allen übrigen ged. haußes begriffen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allem zur Chirurgie und Barbieren gehörigen werckzeug, denen Unguenten, medicamenten und dergleichen, einem brennzeug, zweÿen barbierseßeln allen in dem Keller befindlichen Faßen (…) dem bauchkeßel (…) welch Barbier hauß alhier in der Langen straß einseit neben der Frauen Verkäuferin selbst anderseit neben Johann Philipp Schläber dem acht räder müller hinten auff denselben – um 2500 pfund

Originaire de Laumatsch (Lemnitz) en Saxe, Frédéric Dieuloué Saupé qui a acheté la boutique du barbier Werckmeister demande à être reçu parmi les maîtres barbiers. Les barbiers lui demandent de produire ses certificats de baptême et d’apprentissage, l’acte d’achat de la maison et du droit de barbier. Il fournit en outre trois certificats (un du docteur Nicolai, un du docteur Frid et un du recteur de l’université Frœreissen). Il se propose de présenter les opérations qu’il sait faire au lieu du chef d’œuvre habituel (fabrication de pommade). Il ajoute qu’il a été compagnon à Strasbourg pendant un an et demi, qu’il a servi deux ans dans un régiment suisse et qu’il a ensuite voulu reprendre ses études. La commission estime que la maîtrise est certes en droit d’objecter que le pétitionnaire n’a pas travaillé deux ans à Strasbourg comme l’exige le réglement mais que les bourgeois souhaitent disposer de chirurgiens compétents. Il y a lieu de s’assurer que la veuve Werckmeister ne tombera pas dans le besoin en vendant la boutique et la maison. Les Quinze accordent la dispense.
1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
(p. 390) Sambstag d. 1. Xbris 1731 – H. Friderich Gottlob Saupe Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem [Secret. Kleinclauß] Referiren, daß Friderich Gottlob Saupe lediger Chirurgus Von Laumatsch in Sachßen gebürtig den 3. 9.bris jüngst einen den 29. des Vorhergegend. Monaths Octobris Von denen Chirurgis allhie ertheilten bescheid vorgelegt, besag welches auff sein, Saupe, gethanen Vortrag, daß er die Werckmeisters Barbierstub und Gerechtigkeit Erkaufft und declarirt, daß er bey E. E. Meisterschafft die [p. 391] præstanda præstiren wolle, die Erkanntnuß dahien außgefallen, solle Saupe 1° Seinen Geburths: und Lehrbrieff Vorlegen, 2° probiren daß er das quæstionirte Hauß sambt der Gerechtigkeit an sich erhandelt, 3° das prætium denominiren, umb Zu sehen, wie hoch es von Ihme erkaufft worden Und 4° Solle alßdann MGHh den XV. remonstrirt werden, wie d. Gn. Hh. der Barbier Meisterschafft der Barbierstuben so lang abgehen Zu laßen, Vertröstet biß dieselbe auff den alten Fueß reducirt sein werden. Von dießem bescheid habe er, Saupe, an MGHh. appellirt, den 10. Ejusdem seinen Lehrbrieff so in behöriger form, und 3. attestat, nemlichen eines Von Herrn Dr. Nicolai, eines von H. Dr. Frid und Weiters von H. Le Maire, und dann ein Testimonium Von H. Fröreißen dem H. Rectore hiesiger Universitæt, daß er Beÿ sothaner Universitæt den 21. Octobris 1729. Immatriculiret worden producirt, d Deputation gebetten, et Facta Relatione Ihne Zu præstation den præstan[dor]um, und ane statt des Pflasters und Salben kochen etliche operationes die Ihme Vorgeschlagen Werden, oder gar den gantzen Cursum Operationum Zu machen, gnädig zu admittiren auch Zu erkennen, daß Ihme ein Zunfft Schein Zu erhaltung des burgerrechts mit Zutheilen seÿe.
Worauff die Meisterschafft der Chirurgorum Zu mündlicher Verantworung umb Deputation gebetten, mit deren auch Willfahrt worden, beÿ deren Besitzung der Appellant beÿgesetzt, er habe anderthalb Jahr hier alß gesell serviret, ehe er unter das Schweitzer Regiment gekommen beÿ Welchem er auch 2. Jahr gewesen und seith deme er selbiges quittirt, so habe der gesuchet seine Studia fortzusetzen. Legte auch Vor [h-]es brieff so in behöriger undt guther form. Nahmens ged. Meisterschafft hätten H Joh: Sebastian Kratz der Alt Meister, H. [-] Böhler der Jung Meister vnd Gottfried Helbing Geantowrtet, daß Gegner laut des 29. Ihrer Articul nach Zweÿ Jahr alß Gesell beÿ hießiger Meisterschafft serviren solle, und nach Inhalts des 14. Articul solle dieße Barbiertsub so gegner Kauffen wolle, abgehen weilen der Verstorbene Werckmeister von den seinigen niemand hinderlaßen der selbig fortführen Könne.
Auff seithen der Hh. Depp. finde man daß Zwahr die Appellaten nach der Articuln in [p. 392] Ihre Appellation fundirt seÿen, Allein Weilen notorisch, daß dem publico sehr daran gelegen daß man guthe Chirurgos deren Anzahl in hießiger Statt nicht Ziemlich groß hier einführe, der Appellant auch laut seiner productorum ein sehr guthes Subjectum sein solle, und darneben auff die Wittib deren Barbierstub er erkauffen will Zu Reflectiren damit sie nicht durch schließung deroselben in armuth oder ins elend gerathe, Alß Vermeine man, daß wann der Appellant des Burgerrechts Wird Vertröstet sein, derselbe sowohl Zu dem Meisterstück als auch zu dem Examen dispendando Zu admittiren setzen, jedoch mit dem Anhang daß er neben denen unkosten annoch Sechs Pfund pro dispensatione halb der Statt und halb der Meisterschafft Zu erlegen schuldig sein solle, Wann [MHerren] dießer meinung sein solten, so könte de[nenselben den] bescheid Wie folgt ertheilt werden
Bescheid. Sambstag den [-]bris 1731. In Sachen Friedrich Gottlob Saupe ledigen Chirurgi Von Laumatsch in Sachsen gebürtig, Appellanten, ane einem, entgegen und Wider E. E. Meisterschafft der allhießihen Chirurgorum am andern Theil, Auff producirten Bescheid Von ged. Meisterschafft den 29. 8.bris jüngst erkant besag welches auff des Appellanten gethanen Vortrag, daß er die Werckmeisterische Barbierstub und Gerechtigkeit erkaufft, (…)

Frédéric Dieuloué Saupé achète le droit de bourgeoisie le 17 décembre 1731
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 977
H. Friderich Gottlob Saupe Leedige chirurg. Von Lemnitz in sachsen geb. erhalt d. b. ob favoren studiorum umb die tertz d. akt. burger schillings. Jur. d. 17. Decemb. 1731.

Il fait dresser un état de sa fortune où figure la maison

1732 (24.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 232) n° 17
Designatio desjenigen Vermögens, welches Herr Friedrich Gottlob Saupe, der ledige Barbierer allhier, dato eigenthümblichen besitzet, und nach abgelegter Handtreu geäugt und gezeigt hat – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 24. Aprilis A° 1732.
In einer allhier Zu Straßb. ane der Langen Straß ohnfern der Schiltsgaß gelegenen hiehero eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen befunden worden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Ein barbierhauß, hoff, hoffstatt, hind.hauß s. allen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. ane der Langen straß ohnfern der Schiltsgaßen, einseit einer beh. H. Philipp Schlebern, dermahligen Achträder müllern allhier gehörig, anderseit neben Fr. Maria Magd. Werckmeisterin geb. Wehrbeckin Weÿl. H, Joh: Heinrich Werckmeisters geweß. Chirurgi allh. seel. W. hinden wied. auff obgedachten H. Schleber stoßend, so über nachgenand. passiv onus freÿ ledig v. eigen und æstimirt dem ankauff nach per 2400 lb d. davon abgezogen nehm. 80 lb d à 4. p. C° auff (-) verzinß. solle mann jährl. Fr. Mariæ Magd. Werckmeisterin geb. Wöhrbeckin in Kauffschillings Rest Cap. ablösig mit 2000 lb. d. Womit also noch ane obigem anschlag im rest verbleibet 400 lb. Hierüber hat sich dermahlen nichts schrifftl. befunden, Es ist aber dießer Kauff in allhies. C. C. St. Verschrieben Zubefinden

Frédéric Dieuloué Saupé devient tributaire à la Lanterne le 20 février 1732
1732, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 52-v) Mittwochs den 20. febr. 1732 – Friderich Gottlob Saube Chyrurgus erscheint prod. Statt stall und Pfenningthurns scheinen Krafft deßen Er von d. Gn. Hh vor einen burger angenommen worden Bit Ihn dißorts vor i. Zünfftigen an Zu nehmen, Erkannt Willfahrt.
dt. 3. lb ßd [in margine :] ist auff befehl H oberherrn Herrn Ziegenhagen als Jüngern Meister vorzusetzen

Luthérien, il épouse la réformée Eve Brenner, originaire de Bâle. Le pasteur réformé baptise deux de leurs enfants, contre quoi les Conseillers et les Vingt-et-Un objectent que les enfants de couples mixtes réformés et luthériens doivent être baptisés selon le rite luthérien
Baptême (réformés, f° 60)
1733. May d. 14. Liessen tauffen Hr. Friderich Gottlob Saubel, chirurgus, Fr. Eva Brenner von Baßel, Infans Joh: Friderich (i 63)
Baptême (réformés, f° 62) 1734. Junii d. 8. Liessen tauffen Hr. Friderich Gottlob Saubel, chirurgus, Fr. Eva Brenner, Infans Anna Elisabetha (i 65)

1734 Conseillers et XXI (1 R 217)
Frid. Gottlob Saube, vide Kinder. – die Kinder, welche aus Vermischten Ehen Lutherischer und Calvinischer Personen erziehlt seind, sollen Lutherisch getaufft und aufferzogen Werden, beneben unterschiedlichen Verordnungen deßwegen. 339.

Eve Brenner originaire de Bâle acquiert le droit de bourgeoisie par son mari le 21 janvier 1733
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 994
Fr. Eva gebohrne Brennerin Von Basel geb. erhalt d. b. von ihrem ehemann H. Friderich gotlob Saupe b. und chirurgus vmb den alten b. schilling will beÿ E. E. Zunfft Zur lucern dienen Prom: d 21.ten Jan. 1733.

Frédéric Dieuloué Saupé sollicite auprès des Quinze le droit de vendre sa boutique de barbier en se réservant le droit d’exercer la chirurgie seul, sans compagnon ni apprenti. La maîtrise des barbiers demande un certificat qui atteste le consentement de sa femme et souhaite que personne ne puisse plus formuler une telle requête à l’avenir. Les maîtres sont d’avis d’exiger que Frédéric Dieuloué Saupé renonce non seulement au rasage mais aussi à toute activité de chirurgie. Le préteur royal est aussi d’avis de refuser la renonciation partielle. Les Quinze autorisent Frédéric Dieuloué Saupé à vendre son droit de barbier mais sans pouvoir continuer à exercer la chirurgie.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Friderich Gottlob Saupé Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
(p. 264) Sambstag d. 6. Julÿ 1737 – Moss. nôe Friderich Gottlob Saupé Burgers und Chirurgi prod. underth. Memoriale mit beÿlag Lit A gn. Confirmation einer beÿ E. E. Meisterschafft deren Hh. Chirurg. allhier erhaltener Einwilligung. Erk. Ober Handwerck Hh.

(p. 278) Sambstag d. 27. Julÿ 1737 – Römer nôe E. E. Meisterschafft derer Chirurg. H. Altmeister C. H. Friderich Gottlob Saupé prod. Underth. remonstrationes undt setzts. Erk. Cont. Deput. und soll Saupe hierüber auch gehört werden

(p. 294) Sambstag d. 17. Aug. 1737 – Moss. nôe Friderich Gottlob Saupé b. und Chirurgi C. Hh. Chirurgorum Alt Meister der Implorant ist pt° Erkauffung einer barbierstub an Mghh. Vermög mit Kommenden Extra Verwiesenen bitt Confirmatio Römer setzt Gegners petitum. Erk. Ober Handwerck herren.

(p. 312) Montag d. 26. Augusti 1737. – Frid. Gottlob Saupé Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Ober Handwerck herren laßen durch H. Secret. Kleinclaus referiren, daß Friderich Gottlob Saupé der Burger und Chirurgus d. 6. Julÿ jüngst ein underth. Memoriale sambt beÿlag Sub lit A producirt, darinnen er pt° Erlaubnuß seine Barbierstub einem andern Zu cediren /:sich aber die Chirurgische Operationes für seine Persogn allein ohne Gesellen und ohne Lehrjung. zu exerciren Vorbehaltend:/ umb Deputation bittet, et Facta Relatione derer Hh. chirurgorum Einwilligung in der beylag Lit. A anhalten, daß er seine Barbierstub einem andern, welcher præstandi zu præstiren capabel, cediren, und die Chirurgische operationes sie mögen nahmen haben wie sie wollen, allein ohne haltung einiges Gesellens noch Lehrjung. exerciren dörffen in gnaden zu confirmiren.
Auff geschehene Weißung habe der Implorant sich auf den Inhalt seines Memorialis bezogen nomine E. E. Meisterschafft seÿnd erschienen H. Rathherr Johann Sebastian Kratz und H Frantz Conrad Scherer alß Amtmeister welche underthg. gebetten, den Imploranten Vordersambst anzuhalten auch einen Revers von seiner Frawen einzulieffern, Vermög welches sie Ihres orths auch auff die barbierstub renuncirt, und auff ewig Verzug thue, 2.do daß dem protocollo jnserirt werden möchte, daß Künfftighien ein solches Keinem andern mehr gestattet werden solle. d. 13. Ejud. habe der Implorant den Revers vor sich und Vor seine Ehefrau producirt worwon der Meisterschafft Copiam und Zeit ad proximam begehrt und erhalten habe d. 27. auch Ejusd. legte die ged. E. Meisterschafft vnderth.ge Remostrationes juncto petito vor, vndt setzts, woauff Continuatio deputationis erkandt worden, beÿ deren besitzung nôe ged. Meisterschafft H. Rathh. Kratz, H. Scherer und H. Schneller beÿgesetzt, der gantzen Meisterschafft einhellige Meinung seÿe dieße, daß Gegner nicht nur auff das rasiren allein, sondern auch auff die Völlige Barbier Kunst vnd auff die Gerechtigkeit der Barbierstub durchaus renunciren solle, wiedrigen falls Selbige in die Vorhabende Cession deßen barbierstub nicht consentire, Worauff der Implorant geantwortet, er beruffe sich auff die erstere Sub Lit. A. beÿgelegte Erkantnuß gegentheiliger Meisterschafft, und renuncure er auff nichts anders alß auff das rasiren, Jungen und Gesellen halten, was er aber in allen übrigen, so in der Chirurgie einlauffen und er mit seiner eigenen Hand verrichten Könne und möge, das wolle er sich vorbehalten haben, Wavon Herr P. Regio nachricht gegeben worden, Welcher davor gehalten, daß solches nicht angehe, mithien der Implorant mit seinem begehren abzuweisen seÿe. den 17. hujus seÿe der Implorant abermahl eingekommen, undt gabe einen Extractum prothocillo ged. Meisterschafft Vom 6. hujus /:besag welches auff vorgelegte Kauff Verschreibung da H Seupe die gerechtigkeit Zu einer Barbierstub von H Joh: Philipp Frelich Chirurgo per 150. lb d an sich gehandelt, mit bitt E. E. Meisterschafft wolle sich hierüber vernehmen laßen, Erkandt, daß .E E. Meisterschafft nichts wieder sothanen Kauff einzuwend. allein solches für Mgh. die XV. umb Confirmation zu verweißen.) Vorgelegt, und umb deßen gn. Confirmation gebetten, welches petitum E. E. Meisterschafft Zu Mghh Erkantnuß gesetzt. Es seÿen aber die Parten nochmahmen Zur Deputation verwiesen worden, beÿ welcher der Implorant Wiederumb umb Confirmation dießes letzten Extractus gebetten, Worwieder H Scherer nomine der Imploranten nichts einzuwenden gewußt
Beÿ deßer der Sachen bewandnuß nun habe man davor gehalten, daß was des Imploranten ersteres petitum betrifft, solches Ihme abzuschlagen, dargegen aber Ihme mit der gebettenen Confirmation des den 17. hujus producirten Extractus vom 6. dießen Zu willfahren seÿe, puncto Expensarum aber werde beÿ MGHh. stehen, was die darüber zu erkennen gnädig belieben wollen.
Erkandt, bedacht gefolgt, und wird der Implorant in die unkosten so wegen beider begehren angewendet worden, denen Imploraten zu restituiren condemnirt.

Frédéric Dieuloué Saupé vend le droit de barbier au chirurgien Jean Geoffroi Spieller moyennant 500 livres (et non à Jean Philippe Frœlich comme dans la requête aux Quinze)
1737 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 667-v
H. Friedrich Gottlob Saupé Chirurgus [unterzeichnet] Saupé
in gegensein H. Johann Gottfried Spieller Chirurgi
Eine Barbier gerechtigkeit sambt allen davon abhengenden Priviligÿs, Rechten, gerechtigkeit auch allen zum rasieren gehörigen Becken, geschirren, Stühlen, Servietten und Barthüchern, aber keinen artzneÿen noch instrumenten als die der verkäufer sich vorbehaltet, am 24. Decembris 1731 von Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi seel. wittib käufflich ahne sich gebracht – um 500 pfund

Eve Brenner meurt en 1761 dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons en délaissant une fille. L’actif de la succession s’élève à 3 011 livres, le passif à 1 015 livres.
1764 (19.11.), Not. Hüttel (6 E 41, 853) n° 28
Inventarium über Weÿl. der wohl Edlen und viel tugendgezierten fr. Evä Saupe geb. Brennerin, S.T. H. Friedrich Gottlob Saupé geschwornen Kunsterfahrnen Chirurgi examinatoris und berühmten Practici auch E. E. großen Raths allhier alten wohlverdienten Beÿsitzers, gewesener frauen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1761. – nach ihrem den 21. Martii gegenwärtigen 1764.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf requisition vorgedachtem hinterbliebenen herrn wittibers, wie auch Jungfrauen Dorotheæ Elisabethæ Saupé, der verstorbenen frauen Rathherrin seeligen mit demselben ehelich erzielter Jfr. und ab intestato verlaßener universal Erbin unter assistentz S. T. Herrn Herrmann Georg Rauch E. E. großen Raths allhier alten wohlmeritirten beÿsitzers inventirt und ersucht durch Ihne den Herrn wittiber und Jungfer dochter selbsten, wie auch Mariam Magdalenam Forbachin die dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So geschehen allhier Zu Straßburg Montags den 19. Novembris Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem fischmarckt gelegenen und in dieße Erbschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Bericht und resp° Vergleich wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Es zeigte gleich anfangs dießer Inventur die Jungfer tochter und universal erbin unter eingangs gedachter assistenz an, wie daß Sie keine Ersuchung ihres mütterlichen Vermögens dermalen begehre, in deme Sie gesonnen ihrem Herrn Vater samtliches Vermögen bis zu ihrem etablissement in hande und genuß Zu überlaßen (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen eine Behaußung ane dem obern fischmarckt (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Hierauff wird nach Masgab vorher erstattenen Berichts die gesamte Verlaßenschafft unter einem Titul verschrieben, Sa. haußraths 179, Sa. Chirurgischen Instrumenten und Bücher 75, Sa. leeren Faß 39, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 24, Sa. goldener Ring 93, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1750, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 850, Summa summarum 3011 lb – Schulden 1015, Detrahendo verbleibt 1996 lb

Eve Brenner, femme de Frédéric Dieuloué Saupé, examinateur en chirurgie, praticien et assesseur au Grand Sénat, meurt à l’âge de 61 ans le 21 mars 1764
Sépulture (réformés, f° 4-v)
Anno 1764, Mittwoch den 21. Martÿ starb allhier plötzlich fraw Eva Brennerin, Herrn Friderich Gottlob Saupé geschwornen Kunsterfahrnen Chirurgi Examinatoris und berühmten Practici auch E. E. Großen Raths allhier Alten wohlverdienten Beÿsitzers geweßene Ehefraw Ihres Alters 61 Jahr 10 Monat 13 Täg und verblichene Leichnam ward Freÿtags d. 23. Ejusdem auf S. Helenæ Gottesacker Zur Beerdigung gebracht, [unterzeichnet] Fredrich Gottlob Saupé (i 7)

Frédéric Dieuloué Saupé meurt à Schaffhouse où sa fille est mariée le 8 août 1768. L’actif de la succession s’élève à 1 135 livres, le passif à 837 livres.
1768 (16.11.), Not. Hüttel (6 E 41, 854) n° 79
Inventarium über Weiland Herrn Friderich Gottlob Saupe, des gewesenen geschwornen Chirurgi, examinatoris und berühmten Practici auch E. E. großen Raths alten beisitzers und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr sel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1768 – nach seinem Zu Schafhaußen d. 8. Aug. laufenden Jahrs plötzlich genommenen töd. hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Walche des defuncti alhier Zu Straßburg nachgelaßene Vermögenschaft auf requisition H Johann Martin Meÿer Med. Dris und hochfürstl. Constanzischen Amtmanns auch burgers zu gedachtem Schafhaußen als Fr. Dorotheæ Elisabethæ gebohrner Saupe, der dißeitigen Fr. Tochter und ab intestato hinterlaßenen einigen Erbin alhier anwesenden Eheherrs, das auch nôe dieser seiner Fr. Eheliebstin von Anfang bis zu End dem Geschäfft abgewartet, inventirt und ersucht durch eben denselben wie auch Fr. Mariam Annam gebohrne Pißet, Weil. H. Jacques Denis Robert Gombault gewesenen Bildhausers und burgers hieselbst hinterlaßene wittib, welche des H. Erblaßers eigenthümliche hernach eingetragene behausung lehnungsweiwe bewohnet nunmehro die handlu,ng darinnen treibete, auch seitdeme derselbe von hier verreiset den Schlüßel Zu dem sich reservirten Zimmer in Verwahrung hatte – So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerem beiseyn herrn Frantz Heinrich Lauth Achträdermüllers und E. E. Kl. Raths dermalig. wohlverdienten beÿsitzers als aus dessen mittel vermög Extractus memorialis vom 14. hujus uy diesem geschäfft inspecie abgeordneten H. Deputati, Mittwochs den 16. Novembris A° 1768.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernacher beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine Behaußung gemeinschaftl. höffl. und hoffstatt ane dem obern Fischmarcht (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ,Sa. haußraths 51, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 84, Summa summarum 1135 lb – Schulden 837, Deducendo verbleibt 298 lb
Stall Summ 281 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 1750 lb, Zweiffelhaffte Schulden 780 lb

1741 Conseillers et XXI (1 R 224)
(p. 271) Montag d. 13. Martÿ 1741. – So dann haben H Friderich Gottlob Saupe, und N. Riehm die barbierer. als geschworne Meister auff Ihre Ordnung geschworen.
1749 Conseillers et XXI (1 R 232)
H. Rathh. Fried. Gottlob Saupé schwört auf die Ordnungen pag. 54. derselbe wird in E. löbl. Ehegericht gezogen. 55.

(p. 271) Sambstag d. 13. Julÿ 1737 – Moss. nôe Friderich Gottlob Saupé vom 6. huj. prod. den Verlangten revers und bitt nochmal, wie d. die. Gug bitt Cop. dieses producto und Zeit ad prox. Moss bitt ut modo und setzts. Erkandt Wird Copeÿ und ad prox. Zu gegen declaration Zugelaßen.

Frédéric Dieuloué Saupé vend la maison au cordonnier Jean Georges Bauer et à sa femme Marie Barbe Lambrecht moyennant 2 000 livres

1736 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 535
H. Friedrich Gottlob Saupé Chirurgus
in gegensein Johann Georg Baur des schuhmachers und Mariæ Barbaræ geb. Lamprechtin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen und Zugehörden allen in dem keller befindlichen dem verkäufer zugehörigen Faßen (…) welches hauß ahne der Langen Straß einseit neben Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister gewesenen Chirurgo wittib, anderseit neben Johann Philipp Schläber dem acht räder: Müller, hinten auff eben denselben – als ein am 24. Decembris 1731 erkaufftes guth – um 1500 pfund verhafftet, beschehen um 500 pfund

Originaire de Hüttenheim près de Benfeld, Jean Georges Baur épouse en 1723 Marie Barbe Lambrecht, fille de Jean Nicolas : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée mais dont l’inventaire donne copie, célébration
1723, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Johann Georg Bauren Schumach: und Jgr Mariæ Barb: Lamprechtin
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren vorgeachten Meister Johann Georg Bauren dem ledigen Schuhmacher von Hüttenheim gebürtig des Ehrsam und bescheidenen Jacob Bauren auch Schuhmachers und burgers allda ehelichem Sohn, mit beÿstand Herrn Joseph Wohnungs Frippiers und burgers allhier alß Hochzeiter ane Einem, So der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Barbaræ Lamprechtin, des Ehrenhafften und Achtbaren herrn H. Niclaus Lamprechts ebenmäßig Schuhmachers und burgers Zu Straßburg ehelich erzeügrter dochter alß der Hochzeiterin andern theils (…) So Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 10. Maÿ Anno 1723. Jacob Christoph Pantrion Notarius

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 323)
Hodie 31. Mensis Maii anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti sunt Johannes Georgius Baur sutor filius legitimus jaconi Baur sutoris et civis in Hüttenheim, commorans in hac parochia et Catharinæ Drachin eius legitimæ uxoris et Maria Barbara Lambrechtin filia Joannis Nicolai Lambrecht sutoris et civis huius ciuitatis et Margarethæ Kirchbergerin eius legitimæ uxoris commorantium in hac parochia (signé) Johannes Georg Baur, Maria Barbara Lambrechtin (i 171)

Jean Georges Baur devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1723, 4° Livre de bourgeoisie p. 894
Johann Georg bauer d. schuem: Von Hüttenheim beÿ benfelden geb. erhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Maria Barbara Johann Niclaus Lambrechts burgers undt schuemach. ehelich: tochter umb die tertz des alten burger schillings, will beÿ E. E. Zunfft d: schuemach. dienen. Jur. den 23. Junÿ 1723.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 323 livres, ceux de la femme à 232 livres.
1723 (28.10.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 50) n° 90
Inventarium über H. Johann Georg Bauren, Schumachers und Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Lamprechtin beeder Eheleuthe und burgere alhier zue Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1723. – welche Zu Verhütung Künfftiger Miß verständnuß vndt allerseits guter Nachricht willen, auff ihr beed. Eheleuthe fleißiges erfordern und begehren, vnd Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Niclauß Lamprechten, Schumachers vnd burgers alhie ihres geliebten Vatters gebührend ersucht – So beschehen in Straßburg den 28. 10.bris 1723.
Series Rubricar. Des Manns Zugebrachte Nahr. Sa. haußraths 63, Sa. des Silbers 10, Sa. der baarschafft 250, Summa summarum 323 lb
der Frauen Zugebrachtes unverändertes Guth, Sa. haußraths 158, Sa. des Silbers 13, Sa. d. Guldenen Ring 8, Sa. d. bahrschafft 52, Summa summarum 232 lb

Jean Georges Baur et Marie Barbe Lambrecht hypothèquent la maison au profit de Nicolas Hoffstetter, boulanger à la fondation Saint-Marc

1740 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 266-v
H. Rathh. Johann Georg Baur der schuhmacher und Maria Barbara geb. Lamprechtin mit beÿstand ihres bruders Johann Nicolaus Lamprecht auch schuhmacher und gastgebers zum Rindsfuß und ihres schwagers Georg Heinrich Delscher des Schwerdtfegers
in gegensein H. Nicolaus Hoffstetter des Pfisters hiesigen stifft zu St Marx – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäu, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Langen straß, einseit neben Fr. Maria Magdalena geb. Werbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Wittib, anderseit neben Johann Philipp Schläber des Acht räder Müllers wittib und erben, hinten auff dießelbe – als ein am 29. maÿ 1736 umb 2000 lb. erkaufftes guth

Jean Georges Baur et Marie Barbe Lambrecht hypothèquent la maison au profit de Chrétien Louis Nicolai, rapporteur au Petit Sénat

1748 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 336-v
H. Johann Georg Baur der schuhmacher und Fr Maria Barbara geb. Lamprechtin mit beÿstand ihres bruders Nicolaus Lamprecht des schuhmachers H. Georg Heinrich Delscher des schwerdfegers
in gegensein S.T. H. Christian Ludwig Nicolai E.E.kleinen raths referendarÿ – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt ane der langen straß einseit neben der Werkmeisterischen wittib, anderseit neben Johann Daniel Schläber dem biersieder,hinten auff denselben – als ein am 29. maÿ 1736 erkaufftes guth

Jean Georges Baur meurt en 1750 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 250 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 226 livres, le passif à 2 515 livres

1750 (5.5.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1274) n° 183
Inventarium über Weÿl. H. Johann Georg Bawer geweßenen Schuhemachers und Burgers undt E: E: großen Raths alten beÿsitzers allhier Zue Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet 1750. – nach seinem den 14.ten Januarÿ jüngst genommenen tödlichen hientritt, Hie zeitlichen Verlaßen, wie solche verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren Hn Johann Georg Holtermann Kupfferschmitt und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Barbaræ, Rudolphi, Johann Georgÿ und Sophiæ, aller Vier Bauren, so der verstorbene seel. mit nachgemelter seiner Hinterbliebenen Wittib Ehelichen erziehlet und ab intestato Zu Vier Gleichen portionen und antheÿlern Zue Kinder und rechtmäsigen Erben verlaßen, Heut dato ordnungs mäßig inventirt undt ersucht durch Fraw Mariam Barbaram Bauren gebohrner Lambrechtin die Hinterbliebene Wittib mit Zueziehung Hn Nicola Lambrecht auch Schuhmachers und Burgers allhier Ihres erbettenene beÿstandts und respectivé leiblichen bruders (…) So Beschehen Straßburg den 6.ten Maÿ 1750.

(f° 14) Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. Eine Behaußung bestehend in forder und hinterhauß, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren gebeuen, begriffen, weiten, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten allhier ahne der langen Straß 1.s. neben Mariæ Magdalenæ gebohrner Wehrbeckin weÿland Hn Joh: Heinrich Werckmeister geweßenen Chyrurgÿ hinterlaßener Wittib 2.s. neben N. Schleber dem bierhauß und Hinten auff Eben das selbe stoßend gelegen, so außer nachstehenden unter denen passivis gemelten darauff hafftenden Capitalien freÿ leedig und eÿgen. Über obige behaußung meldet eine auß allhießiger Cantzleÿ Contract stub Verfertigte pergamentene teutsche Kauff verschreibung dedato 20.sten Maÿ 1736. und mit deroselben anhangenden größern Cantzleÿ insigel Verwahret mit altem bemerckt. Sagt ferner über gedachte behaußung auß der statt Contract stuben Verfertigter pergamenter Kauffbrieff unterem 20.sten Decembris 1731. und mit dero insiegel Verwahret mit Lit. B. bezeüchnet. Mehr berührte Behaußung ist Von der statt Straßburg geschworner Hh. Werckmeister Vermög dero unterem 24.sten Aprilis jüngst ertheÿlter schrifftlicher Abschatzung æstimirt und angeschlagen für und umb 3000 fl. thut hier außzuwerffen 1500. lb.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. Haußrath 11, Sa. Silber 1, Sa. Goldene Ring 1, Sa. activ Schuldt 50, Sa. Ergäntzung 188, Summa summarum 250 lb
Wird auch die Erben ohnverändert und zugleich das gemein verändert und theÿlbar guth unter einer Mass consignirt und beschrieben, Sa. haußrath 219, Sa. Werckzeug und gemachte arbeit wie auch leeder Zum Schuhmacher handwerck gehörig 81, Sa. Vaß und Bütten 12, Sa. Silber 11, Sa. Goldene Ring 9, Sa. Eigenthumb an einer behaußung 1500, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. activ schulden 143, Summa summarum 2226 lb – Schulden 2515, In Vergleichung 288 lb
Conclusio finalis Inventarÿ (-), Zweiffelhaffte Schulden (-)
Copia der Eheberedung (…) So Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 10. Maÿ Anno 1723. Jacob Christoph Pantrion Notarius
Copia Codicill – 750 (…) auff Donnerstag den 8. Januarÿ nachts zwischen Zehen und Eilff auch Zölff Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden liechter in eine allhier zu Straßburg ane der Langen mittlern straß, ohnfern der Gast behaußung Zu denen dreÿen Mohren über gelegenen dem Herrn Disponenten gehörigen behaußung deren hindern Stocks Stuben mit denen fensten in den hoff aussehend (…) – Frantz Heinrich Dautel Notarius
Abschatzung Vom 24. Aprilis 1750. Auff begehren Wÿland Herrn Johann Georg Bauren deß geweßenen Schuiemachers und E: E: großen Raths alten beÿsitzers seel. hinterlaßener fraw Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der langen straßen einseit neben herrn Schleber dem biersieder, anderseit neben fraw Werckmeisterin, und hinten auff obbemeltes bierhauß stosend, gelegen Solche behaußung hat neben dem Eingang eine Stube und hinten daran eine Küche, auf dem Ersten Stock eine Stube, Kuchen und haußöhren auff dem Zweÿten Stock Zwo Stüben und ein haußöhren, auff dem dritten Stock dreÿ Kammern darüber ist der tachstuhl mit breit Ziegeln doppelt gedeckt, Worunter dreÿ Kammeren, Es befindet sich auch ein hinter gebäw, mit einem Tachstuhl welcher mit breit Ziegeln gedeckt, Worunter etliche Stuben, Kammern und holtzhauß, unter dem Vorderhauß ist ein gewölbter Kelller und in dem hoff ein bronnen, Von uns dem unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor undt umb Dreÿ Tausend Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner Werckmeister

Barbe Lamprecht loue une partie de la maison au cordonnier André Fuchs

1752 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 153-v
Fr. Barbara geb. Lambrechtin weÿl. H. Rathh. Johann Georg Baur des schuhmachers wittib mit beÿstand ihrer kinder vogts Johann Georg Holdermann des kupfferschmidts, zugleich innamen seiner curanden Barbara Rudoplh, Georg und Sophia der Baur
in gegensein Andreas Füx des schuhmachers
verlehnt, in einer alhie ane der obern straß einseit neben dem bierhauß zum Grenadirer, anderseit neben Christian Bolster dem schloßer gelegenen behausung, unten auf dem boden eine werckstatt, eine kuchen, leder: kammer und holtz: hauß, dreÿ stiegen hoch eine kammer und vier stiegen hoch zweÿ kammer, so sie dann einen unterschlagenen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff erstabgewichenen Annunciationis Mariæ anfangend um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Marie Barbe Lamprecht hypothèque la maison au profit des enfants du receveur Rœssel

1754 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 221
Fr. Maria Barbara geb. Lamprechtin weÿl. H. Georg Baur des schuhmachers wittib beÿständlich Andreas Vix des schuhmachers
in gegensein ihres bruders H. Lt. Frantz Antoni Lamprecht des schaffners zu St Stephan als vogt weÿl. Ursulæ geb. Greuchlerin mit H. Schaffner Rößel erzeugten zweÿer kinder Frantz und Sabinä – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen begriffen und rechten ane der Langen straß, anderseit neben Wilhelm Schläber dem biersieder, anderseit neben Joseph Bolster dem schloßer, hinten auff gedachten Schläber

Barbe Lamprecht loue une partie de la maison au marchand Jean Georges Rœmer

1756 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 252-v
Fr. Barbara geb. Lamprechtin weÿl. H. Rathh. Johann Baur wittib
in gegensein Johann Georg Römer des handelsmanns
in ihrer alhier ane der Langenstraß gelegenen behausung den vordern auf die gaß gehende keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 16 gulden

Marie Barbe Lambrecht veuve de Jean Georges Baur meurt en 1758 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue dont le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 682 livres, le passif à 2 372 livres.

1758 (24.8.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1279) n° 301
Inventarium über Weÿland Mariæ Barbaræ gebohrner Lambrechtin, auch weÿl. H. Johann Georg Baur geweßenen Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg seel. hinderlaßener wittib seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1758 – nach ihrem am 12.ten dießes lauffenden Monaths Augusti genommenen tödlichen hientritt, hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren hienach benambßten Vogts und auch theÿls der Erben selbsten, durch Jungfraw Mariam Barbaram die ältere tochter, welche biß dato die haußhaltung geführet (…) So beschehen allhier zu Straßburg den 24.sten Augusti 1758.
Die Verstorbene seel. hatt Zu Kinder und Erben Verlaßen wie folgt, 1. Jungfr. Mariam Barbaram so 30 jahr alt so annoch mit gemeltem H. Holdermann bevögtiget, 2. Rudolphum seines alters 22 jahr, den zu Weßel befindlichen emploÿrten ledigen commis, 3. Johannem Georgium So 21. jahr alt den in der frembder befindlichen leedigen Perruquenmacher und 4. Mariam Sophiam Ihres alters 11 jahr, Alle Vier gebohrne Bauren, so die Verstorbene seel. mit obgemeltem Ihrem Verstorbenen Ehemann seel. ehelich erziehlet undt ab intestato Zu Vier gleichen portionen und antheÿlern Zu Kinder und rechtsmäßigen Erben verlaßen, deren allen geordnet und geschworenen Vogts H. Johann Georg Holdermann Kupferschmidt und burger allhier, so den geschäfft in Persohn abgewartet

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen straß nächst der Schildtsgaß gelegener in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maßen befunden worden
Sa. haußraths 151, Sa. Silbers 3, Sa. Goldene Ring 1, Faß und bütten 21
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung bestehend in forder undt Hinter heuß höffleins und Hoffstatt und allen deren begriffen, weiten, Zugehörden Recht und gerechtigkeiten allhier ahne der langenstraß einseith neben H. Georg Heinrich Behr med. doctor, 2.seith neben H. Schleber biersieder Zum Königl. Grenadirer, hint. auff gedachten H. Schleber den biersieder stossent gelegen, so ausser denen unter den passiv schulden beschriebenen darauff haffteten Capitalien freÿ, leedig und eigen. Über obiger behaußung meldet eine auß allhiesiger cancelleÿ contractstub pergamentene teutsche Kauffverschreibung dedato 20. Maÿ 1736 und mit derselben anhangenden größeren canceleÿ Insiegel verwahrt und mit Lit. A. bezeichnet. ferner besagt über gedachte behaußung eine auff gemeldter contractstuben verfertigter pergamentener Kauffbrieff unterem 20.ten Xbris 1731. auch mit dero anhangenden Insigel verwahrt marquirt mit lit. B. Mehr berührte behaußung ist in dem auffgerichteten Vätterlichen Verlaßenschaffts Inventario anno 1750. durch der Statt geschwohrnen Hh Werckmeistere vor 3000. fl. angeschlagen. Eingangs gemelter Kinder Vogt wie auch theÿls die Erben selbsten sagen daß Zwischen diesser beeden todesfällen keine Haupt reparation an obiger behaußung gemacht worden, mithien deßelbe mehr ab als Zugenommen auch bekant daß alle häuser nach dem heutigen werth mehr gefallen, also daß den Erben die unkösten zu erspahren noch beÿ selbiger anschlag verbleiben könte, so dann auff deren begehren heut wider außzuwerffen mit 1500 lb.
Sa. behaußung 1500, Schuldt 60, Summa summarum 1682 lb – Schulden 2372 lb, Solchem abzug nach übertreffen die passiv schulden die samtliche activ nahrung benantlich 689 lb
Zweiffelhaffte Schulden 62 lb

Le tuteur des enfants de Jean Georges Baur loue une partie de la maison au farinier Matthieu Vix

1759 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 326
Johann Georg Holdermann der kupfferschmidt als vogt weÿl. H. Johann Georg Baur des schuhmachers vier Kinder Rudolph, Georg, Sophiæ und Barbaræ der Baur
in gegensein Mathäus Vix des meelmanns
verlühen, in seiner curanden gehörigen ane der Langen straß gelegenen behausung den vordern auf die gaß gehenden keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren um einen jährlichen Zinß nemlich 8 pfund

Les enfants Baur vendent la maison au sachetier Jean Daniel Rhein et à sa femme Marie Salomé Stoltz

1765 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 377
Jfer Maria Barbara Baurin vor sich selbst als bevollmächtigte ihrer beeden brüder H. Rudolph Baur dem scribenten und H. Johann Georg Baur auch scribenten; Jfer Sophia Baurin beÿständlich ihres vogts Johann Georg Holdermann des kupfferschmidts
in gegensein Johann Daniel Rhein des säcklers und Mariæ Barbaræ geb. Stoltzin
eine behausung, höflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langen straß, einseit neben N. Häßel dem perruckenmacher, anderseit neben H. Johann Daniel Schläber dem bierbrauer, hinten auff ebendieselben – als ein vätterlich erbguth – um 500 und 750 lb capitalien verhafftet, geschehen um; 650 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du brasseur Jean Frédéric Schlehenacker

1765 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 379-v
Johann Daniel Rhein der säckler und Maria Barbara geb. Stoltzin mit beÿstand H. Johann Sigmund Schlenacker und H. Johann Walter beede bierbrauer
in gegensein H. Johann Friedrich Schlenacker des biersieders zum theil zu bezalung des kauffschillings nachbeschriebener behausung – schuldig seÿen 450 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langen straß, einseit neben Häßel dem perruckenmacher, anderseit neben H. Johann Daniel Schläber dem bierbrauer

Fille du coutelier Jean Stoltz, Marie Salomé Stoltz épouse en 1748 le sachetier Jean Daniel Bleifuss, fils du sachetier Jean Christophe Bleifuss : contrat de mariage, célébration
1758 (28.6), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 301
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Daniel Bleÿfueß dem ledigen Seckler, Weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Bleÿfueß des auch geweßenen Säcklers und burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen hinterlaßenem mit der Viel Ehren und Tugendsamen Frauen Maria Elisabetha gebohrner Rappin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb, ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendsahmen Jungfrauen Maria Salome Stoltzin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Stoltz des geweßenen Meßerschmidts und burgers allhier mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Dorothea gebohrner Schlenackerin beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlte hinterlaßener tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theill
So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 28. Junÿ 1758 [unterzeichnet] Johann Daniel Bleÿfus als bräutigam, Maria Salome Stoltzin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 365 n° 1356)
1758. Mittwoch d. 6. Sept. sind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh: Daniel Bleÿfuß den ledige Säckler weÿl. h Daniel Bleÿfuß Secklers und b. allh. ehel. Sohn und Jfr. Maria Salome weÿl. Joh. Stoltzer Meßerschmidtt und b. allh. ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Daniel bleufus als hoch Zeiter, Maria Salome stoltzn als hochzeiterin (i 370)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Les apports du mari s’élèvent à 121 livres, ceux de la femme à 238 livres.
1758 (18.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 392) n° 781
Inventarium über des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Bleÿfuß, des Säcklers und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Salome Bleÿfußin gebohrner Stoltzin, beede Eheleuth und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1758. – der ursachen, alldieweilen in Ihr beede Eheleuthe miteinander auffgerichteten heüraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg, in fernerem beÿsein der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Elisabeth Meÿerin gebohrner Rappin weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahr, herrn Johann Stephan Meÿers des geweßenen Säcklers und burgers allhier seeligen nachgelaßener Wittib des Ehemanns eheleiblicher Mutter, wie auch des Ehrenvest und Wohl vorachtbahrnen herrn Johann Sigmund Schleenackers des Bierbrauers und burgers allhier der Ehefrauen herrn Oncle und erbettenen beÿstandts, auf Montag den 18. Septembris Anno 1758.

In einer allhier ane dem Undern Fischmarck gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Werckzeugs Zum Seckler handwerck gehörig 2, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. baarschafft 104, Summa summarum 115 lb – Hierzu ferner zu rechnen der Ihme gehörige halbe theil ane denen verehrten haussteuren 12 lb, Belaufft such also des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Vermögens in allem in vero pretio auf 121 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 107, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. goldenen Rings 5, Sa. baarschafft 103, Summa summarum 226 lb – Darzu komt ferner die Ihro gebührige helfte ane denen verehrten haussteuren 12 lb, Trifft demnach der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Guth in allem dem billichen werth nach auf 238 lb

Jean Daniel Bleifuss meurt l’année suivante en délaissant pour héritière sa mère Marie Emanuel Rapp, veuve du sachetier Jean Etienne Meyer. La masse propre à la veuve est de 217 livres, la masse propre à l’héritière de 90 livres. L’actif de la communauté s’élève à 110 livres, le passif à 236 livres
1759 (19.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 394) n° 798
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Wohl vorachtbaren Herrn Johann Daniel Bleÿfuß, des geweßenen Säcklers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1759. – nachdeme derselbe Montags den 8. Januarÿ dießes lauffenden 1759. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen vervechselt nach solch seinem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Mariä Salome Bleÿdußin gebohrner Stoltzin der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Jerrn Johann Sigmund Schleenackers des bierbrauers und burgers allhier Ihres erbettenen H. beÿstands, ingleichem der Viel Ehren und tugendbegabten Frau Mariæ Elisabethä Meÿerin gebohrner Rappin Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Stephan Meÿers des geweßenen Säcklers und burgers allhier seeligen nachgelaßener Wittib, des Defuncti eheleiblicher Mutter und ab intestato nachgelaßener Universal Erbin Mit beÿstand des Ehren und Wohlvorachtbaren, herrn Johann diebold Datt des Secklers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, ersucht (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 19. Februarÿ Anno 1759.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Undern Fischmarck gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden als folgt
Werckzeug und Wahr Zum Säckler handwerck gehörig
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guth, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1758. durch mich unterschriebenen Notarium aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 44, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. goldenen rings 4, Sa. baarschafft 2, Sa. Schuld 52, Erg. 108, Summa summarum 217 lb
Dießemnach Wird auch der Erbin ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Werckzeugs Zum Säckler handwerck gehörig 15 ß, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 2, Erg. 109, Summa summarum 142 lb – Schulden 52 lb, Detrahendo verbleibt 90 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein verändert und theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 1, Sa. Wahr zum Seckler handwerck gehörig 83, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 110 lb – Schulden 236 lb, In Vergleichung 125 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall anschlag nach 217 lb, Stall summ 181 lb

Marie Salomé Stoltz se remarie en 1760 avec le sachetier Jean Daniel Rhein, fils du boucher Jean Georges Rhein : contrat de mariage, célébration
1760 (29.1), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 326
(Eheberedung) zwischen dem Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Daniel Rhein, dem Ledigen Seckler, Weÿland des Ehren und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Georg Rhein geweßenen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Dorothea gebohrner Fidelin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Maria Salome Bleÿfußin gebohrener Stoltzin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Bleÿfuß des geweßenen Secklers und burgers alhier nunmehr seeligen hinderlaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem anderen theil – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 29. Januarÿ Anno 1760. [unterzeichnet] Als hoch Zeitder Johann Daniel Rhein, Maria Salome Bleifußin als Hochzeiterin, Johann Georg Rhein als bruder beÿstand

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 159, n° 10)
1760. Mittwoch d. 23. April wurden nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu S. Nicolai eingesegnet, Johann Daniel Rhein Säckler v. burger allhier, weÿl. Johann Georg Rhein, gew. burgers v. Metzgers alhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, v. Fr. Maria Salome Stoltzin weÿl. Johann Daniel Bleÿfuß gew. Secklers v. burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Daniel Rhein Als Hochzeitter, Maria Salome Bleifußin Als hochzeiterin (i 161)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison ruelle des Dominicains. Les apports du mari s’élèvent à 80 livres, ceux de la femme à 207 livres.

1761 (26.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 398) n° 882
Inventarium über des Ehren und Wohnvorachtbaren herrn Johann Daniel Rhein des Säcklers und der Vielehren und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Rheinin gebohrner Stoltzin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1761. (…) alldieweilen in Ihr beeden Eheleuthe mit einander aufgerichteten Eheberedung expresse enthalten, daß eines jdem in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 26. Februarÿ Anno 1761.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Prediger Kirchgäßlein gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 68, Summa summarum 71 lb – Hierzu Zu rechnen der Ihme gebührige halbetheil ane denen verehrten haussteuren 8 lb, Des Ehemanns völlig in die Ehe gebrachten Guth in vero pretio 80 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Hausraths 101, Werckzeugs und Wahr zum Seckler handwerck gehörig 77, Sa. Silbers 11, Sa. Goldenen Rings 5, Sa. Baarschafft 3, Summa summarum 198 lb – Dazu Kombt die Ihro Zuständige Helffte ane denen verehrten haussteuren 8, Der Ehefrau völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen Werth nach 207 lb – Beschluß summa 287 lb

Jean Daniel Rhein et Marie Salomé Stoltz hypothèquent la maison au profit du du brasseur Jean Frédéric Schlehenacker (déjà créancier)

1792 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 74
Johann Daniel Rhein der säckler und Maria Salome Stoltzin unter assistentz H. Sigmund Schlenacker und H. Johann Theobald Walter des bierbrauers
in gegensein H. Johann Friedrich Schlenacker des bierbrauers – schuldig seÿen 100 gulden
unterpfand, eine ane der Langenstraß, gelegen mit N° 23 bezeichnete behausung, einseit neben H. Lauth dem bierbrauer, anderseit neben Heßler dem perruquenmacher, hinten auff besagten H. Lauth
enreg. 10.2. F° –

Marie Salomé Stoltz veuve de Jean Daniel Rhein donne la maison à sa fille Marie Salomé et à son gendre aubergiste André Schaller contre son entretien sa vie durant.

1799 (12 pluviose 7), Strasbourg 9 (anc. cote 26), Not. Bossenius n° 447
burgerin Maria Salome geb. Stolz weÿl. burgers Joh. Daniel Rhein Säcklers Wittib beiständlich bürgers Jean Claude Besson Rechtswerständigen an einem
So dann bürger Andreas Schaller Gastgeber und Maria Salome geb. Rhein, folgende übereinkunft getroffen hätten
Nämlich es übergibt und überläßet die Rheinische Wittib ihnen Schaller’schen Eheleuthe als ihrem tochtermann und tochter die in ihrer eigenthümlicher allhier an der Langstras N° 23 gelegenen behausung auf dem untern boden befindliche Wonung, bestehend in Stube Kammer Küche holtzhaus und den vordern Keller # (# Schaller’sche eheleuthe oder auch nur eines derselben) zu nutzen und genießen zu gebrauchen und zu bewonen und zwar so lange als Sie am leben bleiben werde
Gegen welchen genuß und Gebrauch (die mutter zu unterhallten)
Enregistrement, acp 65 F° 119 du 13 pluviose 7

Musicien originaire de Riquewihr en Haute Alsace, André Schaller épouse Marie Salomé Rhein en 1798
1798 (7 messidor 6), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 1446, Altes n° 464
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Andreas Schaller, ledigen Musicus von Reichenweÿer im Oberrheinischen departement gebürtig, des Burgers Johann Jacob Schallers Schuhmachers und Inwohners daselbst mit Catharina gebohrne Lienhard ehelich erzeugtem großjährigen Sohn ane einem theil,
So dann die Bürgerin Maria Salome Rhein weiland des Bürgers Johann Daniel Rhein geweßenen Säcklers und Inwohners allhier, mit Mari Salome gebohrner Stoltzin ehelich erzeugte großjährige ledige Tochter, beiständlich des Burgers Frantz Müllers Sprachmesiters und Inwohners allhier ane dem andern Theil
Geschehen alhier zu Straßburg den 7. Messidor im sechsten Jahr der frantzösischen Einen und inzertrennlichen Republick (signé) andre Schaller, Maria Salome Rheinin
Enregistrement, acp 61 F° 158-v du 7 mess. 6

Marie Salomé Rhein acquiert par adjudication judiciaire le tiers de maison qui revenait à sa mère

1800 (23 messidor 8) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 2, n° 171
Audience du 19 prairial 8, sont comparus le C. Marco homme de loi a Strasbourg au nom du Cit. André Schaller sommelier a Strasbourg poursuivant l’expropriation forcée sur la Cit. Marie Salomé Stoltz veuve de feu Daniel Rhein vivant gantier
au Cit. François Werner homme de lettres pour la Cit. Marie Salomé Rhein de Strasbourg – pour 2575 francs
Le tiers d’une Maison composée d’un Rez de chaussée & trois étages, mansardes, petite cour avec une maison de derrière puits cave greniers et autres aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg N° 23, attenant d’un côté au Cit. Haessler Perruquier, d’autre le Cit. Jean Georges Rosenkrantz Brasseur pardevant ladite rue et par derrière ledit Jean Georges Rosenkrantz, Evalué en produit net suivant l’extrait de la contribution de role à 75 fr – Mise à prix par la partie poursuivante, 1200 francs

André Schaller, confiseur à Colmar et tuteur de sa fille, fait dresser l’inventaire des biens de sa femme interdite Marie Salomé Rhein

1814 (4.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 597
Inventaire de la succession de Marie Salomée née Rhein, femme divorcée et interdite d’André Schaller, ci devant musicien en cette ville, présentement confiseur à Colmar
dressé à la requête d’André Schaller, tuteur, et Jean Jacques Goenner huissier de la justice de paix subrogé tuteur de Marie Salomée Schaller, fille de Marie Salomée Rhein, détenue pour cause de démence reconnue à l’hôpital civil de cette ville
dans la maison grand’rue n° 23
Enregistrement, acp 124 F° 198 du 9.7.
acp 125 F° 15 du 21.7. (vacation du 16 juillet) meubles 238 fr
une maison avec petite cour et autres dépendances sise à Strasbourg grand’rue n° 23 , d’un côté Michel Schwartz brasseur au Grenadier, d’autre me Sr Schillinger, saucissier, derrière ladite brasserie, estimée à la somme de 8000 fr, propriété constatée par un acte passé à la Chambre des contrats le 29 mai 1736
passif 12.829 fr et 560 fr

André Schaller loue la maison à Dorothée Stædel veuve du brasseur Jean Mann

1826 (12.4.), Strasbourg 8 (41), Me G. Grimmer n° 1071
Bail de 9 années à commencer à la St Jean – André Schaller, propriétaire à Colmar (Haut Rhin)
à Dorothée Staedel veuve de Jean Mann, brasseur et tonnelier
une maison composée d’un bâtiment de devant et d’un autre de derrière à rez de chaussée surmonté de quatre étages avec cour, puits, aisances et dépendances le tout situé à Strasbourg dans la grand rue n° 23, d’un côté la brasserie au Grenadier, d’autre le Sr Schillinger, derrière le Sr Schwartz brasseur
Dans ce bail cependant n’est pas compris la chambre au quatrième étage donnant avec une croisée dans la cour du côté du Sr Schillinger que le bailleur se réserve pour son usage particulier – moyennant un loyer annuel de 1700 francs
Enregistrement, acp 178 F° 32 du 15.4.

Dorothée Stædel renonce à son bail au profit de Joseph Jean Venceslas Anthoine

1826 (23.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 52), Me Hickel n° 2363
Résiliation – Dorothée Staedel veuve de Jean Mann, brasseur & tonnelier
et Joseph Jean Venceslas Anthoine, propriétaire
la veuve Mann est locataire suivant bail reçu M° G. Grimmer le 12 avril dernier d’une maison située en cette ville grand rue n° 23 dont M Anthoine s’est rendu acquéreur devant M° Bremsinger le 21 novembre courant
Enregistrement, acp 181 F° 75 du 24.11.

Marie Salomé Schaller vend la maison à Joseph Jean Venceslas Anthoine et Marie Anne Aure Dupont

1826 (21.11.), Strasbourg 13 (43), Me Bremsinger n° 4078
Marie Salomé Schaller, fille majeure sans profession domiciliée et demeurant à Colmar
à Joseph Jean Venceslas Anthoine et Marie Anne Aura Dupont
une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages de mansardes et de greniers avec cave, cour, bâtiments latéraux et de derrière, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 23, d’un côté et derrière autrefois le Sr Jean Georges Rosenkrantz actuellement Sr Jean Michel Schwartz brasseur, d’autre
ci devant Sr Hoessler perruquier actuellement Sr Schillinger charcutier – avenu à la venderesse après le décès de Marie Salomé Rhein, sa mère décédée femme divorcée d’André Schaller dont elle était seule et unique héritière suivant acte de notoriété dressé par M° Bremsinger aujourd’hui. Marie Salomé Schaller née Rhein avait recueilli deux tiers dans la succession de Jean Daniel Rhein son père gantier dont elle était seule et unique héritière d’après le même acte de notoriété, et s’est rendue adjudicataire de l’autre tiers sur Marie Salomé Stoltz sa mère, à la barre du tribunal civil le 8 prairial 8, enregistré le 2 messidor suivant. Jean Daniel Rhein l’avait acquis durant la communauté de Jean Georges Bauer, cordonnier, et Marie Barbe Lambrecht par acte passé à la Chambre des contrats le 21 mai 1765. Les deux titres de propriété antérieurs, vente aux conjoints Bauer par Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien, le 29 mai 1736 et celle faite à ce dernier par Marie Madeleine Wehrbeck veuve de Jean Henri Werckmeister, chirurgien le 24 décembre 1731 – moyennant 9000 fr
Enregistrement, acp 181 F° 75 du 24.11.

Joseph Venceslas Anthoine épouse Marie Anne Aure Dupont en 1822
1822 (28.2.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 632, 9318
Contrat de mariage – Joseph Wenceslas Anthoine, contrôleur ambulant des contributions indirectes à la résidence d’Epinal, né à Colmar le 26 janvier 1782, fils de feu Dominique Anthoine, avocat au Conseil souverain d’Alsace en dernier lieu président du tribunal civil ci devant établi à Mayence, et de Barbe née Simon demeurant en cette ville
Marie Anne Aure Dupont, née le 12 vendémiaire 8 (4 octobre 1799) fille majeure de feu Noël Dupont, entrepreneur des transports militaires, et de feu Marie Anne Ferrier
Enregistrement, acp 156 f° 103-v du 1.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Joseph Venceslas Anthoine meurt en 1833 en délaissant une fille
1833 (29.5.), Strasbourg 13 (49), Me Bremsinger n° 6686
Inventaire de la succession de Joseph Jean Venceslas Anthoine, ex contrôleur des Contributions indirectes – à la requête de Marie Anne Aure Dupont la veuve mère et tutrice légale de Joséphine Gabrielle Anthoine, fille mineure – en présence d’Eugène Gravelotte, substitut du procureur du Roi près le tribunal civil de première instance, subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu M° Zimmer le 28 février 1822, la veuve légataire universelle suivant testament olographe du 1 mars 1823 enregistré le 18 avril 1833
en la maison mortuaire dite hôtel du Miroir en un appartement au second étage éclairé sur la rue des Serruriers & la cour de la même maison n° [blanc]
garde robe 248 fr, meubles 3199 fr, mobilier communauté effets 2306 fr, bijoux 438 fr, argent comptant 600 fr
propres de la veuve 3199 fr, créances actives 5800 fr
communauté actif 18.075 fr, passif 16.064 fr
succession actif 5770 fr, passif 1056 fr
Enregistrement, acp 217 F° 189-v du 30.5.

Joseph Venceslas Anthoine et Marie Anne Aure Dupont vendent la maison au négociant Georges Frédéric Redslob

1827 (17.9.), Strasbourg 14 (85), Me Ritleng n° 204
Joseph Jean Venceslas Anthoine, propriétaire, et Marie Anne Aure Dupont
à Georges Frédéric Redslob, négociant
une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages, de mansardes & greniers avec cave, cour, bâtiments latéraux & de derrière, puits, aisances, droits, appartenances & dépendances, située à Strasbourg grand rue n° 23, d’un côté Jean Michel Schwartz brasseur, d’autre le Sr Schillinger charcutier, derrière la propriété du Sr Schwartz, devant la grand rue – acquis de Marie Salomé Schaller, majeure à Colmar par acte reçu M° Bremsinger le 21 novembre 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 195 n°69. Ladite Schaller l’avait recueillie dans la succession de Marie Salomé Rhein sa mère femme divorcée d’André Schaller, propriétaire à Colmar, dont elle était seule et unique héritière, suivant acte de notoriété dressé par M° Bremsinger le 21 novembre dernier. Deux tiers de la maison sont échus à la défunte Marie Salomé Rhein dans la succession de son père Jean Daniel Rhein, gantier, dont elle était seule et unique héritière suivant l’acte de notoriété susrelaté, et s’est rendue adjudicataire de l’autre tiers sur Marie Salomé Stoltz sa mère, par adjudication au tribunal civil de première instance le 8 prairial 8. Jean Daniel Rhein l’avait acquis pendant la communauté avec Marie Salomé Stoltz de Jean Georges Braun, cordonnier, et Marie Barbe Lambrecht, par acte passé à la Chambre des Contrats le 21 mai 1865. Les deux titres de propriété antérieurs à la Chambre des contrats aux conjoints Braun par Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien, le 29 mai 1736, celle faite à ce dernier par Marie Madeleine Wehrbeck veuve de Jean Henri Werckmeister le 24 décembre 1731 – moyennant 11.500 francs
Enregistrement, acp 185 F° 123 du 17.9.

Le marchand de cuir Georges Frédéric Redslob épouse Susanne Catherine Wild en 1804
1804 (17 fruct. 12), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 327, 2093
Contrat de mariage – Sr Georges Frédéric Redslob, Marchand de peaux fils majeur de feu S Georges Redslob, marchand de peaux et D° Susanne Madeleine née Meyer
Dlle Susanne Catherine Wild, fille majeure du Sr Jean Michel Wild, Négociant demeurant à Paris rue du fauxbourg St Denis N° 36, et de feue D° Susanne Catherine Kamm assistée du Sr Jean Geofroi Redslob Marchand Passementier en cette ville son ancien tuteur (demeurant rue des Hallebardes n° 14)
Enregistrement, acp 93 f° 80-v du 15 fruct. 12

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1805 (17 vend. 14), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 322, 2529
Inventaire des apports de Georges Frédéric Redslob, marchand de Peaux, et de Susanne Catherine Wild, suivant contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 17 fructodo 12
le mari, meubles 682 fr, argenterie 144 fr, numéraire 149 fr, bibliothèque 250 fr, marchandises 10.000 fr, créances 400 fr, total 11.625 fr
passif de inventaire de son père Georges Daniel Redslob, gantier, dressé par M° Ensfelder le 3 septembre 1793 – débiteur de 5575 fr, présents de noces 405 fr, reste 6455 fr
la femme, meubles1159 fr, argenterie 402 fr, créances hypothécaires 7702 fr, total général avec présents de noces 405 fr, 9670 fr
Enregistrement, acp 97 f° 161-v du 19 vend. 14

Susanne Catherine Wild meurt en 1814 en délaissant quatre fils
1814 (27.6.), Strasbourg 10 (22), Not. Zimmer n° 537, 6411
Inventaire de la succession de Susanne Catherine Wild femme de Georges Frédéric Redslob marchand de peaux, décédée le 4 janvier dernier – à la requête du veuf, de Jean Geofroi Roederer, marchand de soie, subrogé tuteur des enfants mineurs – au domicile du Sr Roederer vieux marché aux Poissons n° 120
La défunte a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers 1. Geofroi Frédéric né le 4 janvier 1806, Charles Auguste né le 26 octobre 1808, Louis Edmond né le 25 août 1810, Charles Alfred né le 19 septembre 1813 décédé le 25 février dernier – contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 17 fructidor 12
propres du veuf, mobilier 577 fr, argenterie et or 144 fr, bibliothèque 250 fr
Maison propre au veuf. Savoir une maison, puits, communauté de cour avec les maisons de la De Durand ci devant Hohlenfeld de la veuve Debeyer et M. Simonis plus la communauté des latrines avec ladite maison Durand dans laquelle dernière se font les évacuations et autres appartenances et dépendances scise à Strasbourg vieux marché aux Poissons n° 120 auprès de la fontaine, d’un côté la veuve et fils Durand, d’autre Hohlenfeld et la veuve Zabern, derrière avec ladite cour commune sur la maison Picard, estimée 16.000 francs, grevé d’une rente foncière à la ville d’un francs – un tiers échu dans la succession de Georges Daniel Roederer son père gantier, suivant inventaire dressé par M° Enfelder, les deux autres tiers acquis de Susanne Madeleine Meyer veuve Roederer sa mère et Marguerite Dorothée Roederer épouse Knoderer sa sœur, suivant acte reçu par le soussigné le 29 juin 1812
remploi 10.912 fr, déduire 11.221 fr, redevable de 308 fr, reste 16.971, déduire 308 fr, reste 16.662 francs
propres aux héritiers, garde robe 405 fr, mobilier 884 fr, argenterie 313 fr, remploi 8199 fr, total 9802 fr
communauté, meubles 373, marchandises 7486 fr, argenterie 314 fr, créances 14. 108 fr, numéraire 1000 fr, ensemble 23.282 fr, passif 15.691 fr, reste 7600 fr
Enregistrement, acp 124 f° 178-v du 29.6.

Georges Frédéric Redslob meurt en 1859. Ses deux fils se partagent la succession. La maison Grand rue revient à Louis Edmond Redslob

1859 (24.2.), Strasbourg 14 (152), Not. Ritleng père n° 10.546
Partage de la succession de Monsieur Georges Frédéric Redslob
ont comparu Monsieur Louis Edmond Redslob, marchand de cuir & propriétaire & Monsieur Geoffroi Frédéric Redslob, pasteur à l’église de Saint Guillaume à Strasbourg, les deux domiciliés & demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de Mons. Georges Frédéric Redslob leur père, en son vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 6 janvier dernier. Lesquels, voulant procéder au partage des Immeubles et créances actives dépendant de la succession de leurdit père, ont déclaré avoir formé à l’amiable entr’eux deux lots parfaitement égaux en valeur desdits Immeubles & créances actives

Premier Lot, attribué au cohéritier Louis Edmond Redslob
I. (terres à Fürdenheim et à Marlenheim, estimées à 26.000 francs)
II. d’une Maison à quatre étages avec greniers, caven cour & pompe sise à Strasbourg Vieux marché aux poissons N° 120 ancien & N° 31 nouveau, estimé à un capital de 16.000 francs. Feu M. Redslob était propriétaire de ladite maison (…)
III. d’une Maison avec cours & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse N° 20 ancien & N° 13 nouveau (…)
IV. d’une Maison avec cour, puits, rez de chaussée & trois étages, bâtimens latéraix & de derrière sise à Strasbourg Grand rue N° 23 ancien & n° 110 nouveau entre propriété de M. Schwartz, brasseur, & le Sr Siegel par derrière aussi propriété de M. Schwartz. Feu Mr Redslob était propriétaire de cet Immeuble pour l’avoir acquis de Vinceslas Anthoine & de Dame Anne Aure Dupont sa femme de Strasbourg en vertu d’un contrat reçu par le soussigné notaire Ritleng le 17 septembre 1827 enregistré
V. d’une Maison de campagne à un étage (…) hors la porte nationale canton dit derrière Saint Gall (…)
Total de l’estimation des biens du lot attibué à Mons. Louis Edmond Redslob 67.000 francs
Deuxième Lot, attribué au cohéritier Geoffroi Frédéric Redslob (terres ban de Gougenheim, de Kienheim, de Willgottheim, de Rohr, de Reitwiller, de Gimbrett, de Pfettisheim, de Rumersheim, de Mommenheim, de Pfulgriesheim, de Truchtersheim
Une maison à Strasbourg rue de l’Ail N° 7 estimée 16.000 francs
Une Maison à Strasbourg rue de l’hôpital N° 85 estimée 6000 francs
créances, total 67.000 francs – Ce partage fait sans soulte
acp 476 (3 Q 30 191) f° 69 du 1.3.

Le marchand de cuirs Louis Edmond Redslob épouse Caroline Sophie Redslob en 1835
1835 (7.5.), Strasbourg 3 (85), Me Kratz n° 339
Contrat de mariage – Louis Edmond Redslob, marchand de cuirs, fils de Georges Frédéric Redslob, ancien marchand de cuir et de feu Susanne Catherine Wild
Caroline Sophie Redslob, fille majeure de Jean Henri Redslob, licencié en droit, et de Sophie née Schatz
Enregistrement, acp 231 F° 110-v du 8.5. communauté réduite aux acquets

Caroline Sophie Redslob meurt en 1854 en délaissant deux enfants
1854 (28.8.), Strasbourg 1 (138), Not. Rencker n° 23.074
Inventaire communauté de biens qui a existé entre entre Louis Edmond Redslob et Caroline Sophie née Redslob
L’an 1854 le 22 août à neuf heures du matin en la Maison sise à Strasbourg Marché aux Poissons N° 120, En Présence et à la Requête de Monsieur Louis Edmond Redslob, Marchand de cuir, domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre en vertu de son contrat de mariage ci après relaté, entre lui et Dame Caroline Sophie née Redslob son Epouse décédée à Strasbourg le 25 juin dernier, Que comme tuteur légal 1° de Monsieur Frédéric Edmond Redslob né le 23 juillet 1836, 2° et de Monsieur Jules Auguste Redslob, né le 14 février 1845, des deux enfants mineurs procréés de son mariage avec ladite défunte, de laquelle lesdits mineurs sont seuls héritier chacun pour moitié,
et en Présence de Monsieur Jean Georges Dietsch Fabricant domicilié et demeurant à la Robertsau, banlieue de Strasbourg en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Redslob

et à l’instant M. Redslob a représenté audit notaire Rencker l’expédition de son contrat de mariage ci-dessus relaté passé devant M. Kratz ci devant notaire à Strasbourg le 7 mai 1835
Marchandises en magasin. A. Cuir tanné, B. Cuir corroyé, C Peauserie, Peaux chamoisées, Peaux en laine, Peaux de couleurs, Peaux blanches, Veaux vernis, Bazanes, Maroquin
acp 432 (3 Q 30 147) f° 81-v du 30.8. (succession déclarée le 10 octobre 1854) Communauté. Marchandises estimées à 21.983, Mobilier 1036, Argent comptant 3000
Immeubles, Ban de Gougenheim 4 ha 23 ares 68 terre, prés et vignes en 36 parcelles
Ban de Kienheim, 5 ha 96 ares 60 terre, prés et vignes en 85 parcelles
Ban de Fürdenheim, 15 ha 65 ares 74 terre, prés et vignes en 93 parcelles
Ban de Fessenheim, 73 ares 75 terre en 5 parcelles
Ban de Kleinfranckenheim, 2 ha 80 ares 31 terre, prés et vignes en 22 parcelles
Ban de Reitwiller, 29 ares 94 terres
Ban de Handschuheim, 21 ares 45 terre, et vignes en 3 parcelles
Ban de Nordheim, 11 ares 60 terres
Ban de Dahlenheim, 31 ares 60 vignes
Ban de Marlenheim, 3 ha 58 ares 5 terre en 25 parcelles
Ban de Strasbourg, 2 ares terres in der Streng
Ban d’Oberhausbergen, 20 ares 31 terres en 2 parcelles
Ban d’Achenheim, 61 ates 18 terres
Ban de Breuschwickersheim, 33 ares 82 terres
Ban de Kolbsheim, 1 ha 48 ares 55 terre en 14 parcelles
Succession, propres de la défunte existant 954, garde robe estimé 413
acp 433 (3 Q 30 148) f° 12-v du 13.9. (vacation du 8 septembre) Communauté, Ban de Kolbsheim, 1 ha 5 ares 6 terre et forêt en 10 parcelles
Ban d’Ernolsheim, 4 ha 26 ares 12 ca terre, prés et vignes en 24 parcelles
Ban d’Ergersheim, 94 ares 77 terre en 3 parcelles
Ban de Nordheim, 2 ha 41 ares 93 terre, prés et vignes en 19 parcelles
Ban d’Osthoffen, 19 ares 88 terre
Ban de Quatzenheim, 27 ares 3 terres
Ban de Duppigheim, 8 ha 51 terre, prés
Ban de Niederhausbergen, 1 ha 3 ares 93 terre et vignes en 7 parcelles
Ban de Hoenheim, 1 ha 79 ares 71 terres en 10 parcelles
Ban de Schiltigheim, 11 ha 13 ares 88 terres en 18 parcelles
Ban de Bischheim au Saum, 1 ha 37 ares 3 terres en 9 parcelles
Ban de Reichstett, 1 ha 45 ares 11 terres
Propres de la défunte, Ban de Schnersheim, le tiers de 2 ha 62 ares 89 terre et vignes en 15 parcelles
Communauté, créances 8500, fermages échus 2102, propres inexistants de la défunte 12.520, propres inexistants du veuf 12.249
Le Sr Redslob déclare qu’il est dépositaire des p de ses enfants mineurs, montant à 400 francs
Renonciation par le Sr Redslob à l’usufruit de la moitié des biens propres de la défunte suivant l’article 9 de son contrat de mariage

Louis Edmond Redslob vend la maison au charcutier Jacques Frédéric Sigel, propriétaire de la maison voisine (n° 108)

1861 (19.5.), Strasbourg 14 (157), Not. Ritleng père
Vente pour 15.000 fr. 29 mai 1861. – A comparu Monsieur Louis Edmond Redslob marchand de cuir & propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, lequel a déclaré vendre avec la garantie de droit
à Monsieur Jacques Frédéric Sigel, charcutier, domicilié & demeurant à Strasbourg présent et acceptant
Une maison à Rez de chaussée surmonté de trois étages, de mansardes & greniers, avec cave, cour, bâtiments latéraux er de derrière, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg Grande rue n° 110 nouveau & numéro 23 ancien, d’un côté Monsieur Jean Michel Schwartz brasseur de l’autre le Sr acquéreur lui-même par derrière sur la propriété dudit Sr Schwartz et pardevant la grand rue
Etablissement de la propriété. Monsieur Redslob est propriétaire de la maison vendue pour lui être échue dans la succession de Mr Georges Frédéric Redslob son père, en son vivant propriétaire à Strasbourg, suivant partage entre majeurs & sans soulte dressé par le soussigné notaire Ritleng le 24 janvier 1859 enregistré. Monsieur Redslob père avait acquis le même Immeuble de Monsieur Joseph Jean Venceslas Anthoine propriétaire & de Dame Marie Anne Aure Dupont son Epouse demeurant à Strasbourg suivant contrat portant quittance du prix passé devant ledit notaire Ritleng le 17 septembre 1827 enregistré & transcrit. M. & Mad. Anthoine étaient propriétaires de la même maison présentement vendue au moyen de la vente qui lui en a été faite par Demoiselle Marie Salomé Schaller fille majeure demeurant à Colmar suivant contrat passe devant M° Bremsinger & son collègue notaires à Strasbourg le 21 novembre 1826 dument enregistré et transcrit aux hypothèques de ladite ville le 30 du même mois volume 195 numéro 69, le prix en a été quittancé par la venderesse dans la contrat. Ladite Demoiselle Schaller en était propriétaire pour l’avoirr recueillie dans la succession de Dame Marie Salomé Rhein sa mère décédée femme divorcée du Sr André Schaller propriétaire à Colmar, de laquelle elle était seule et unique héritière ainsi qu’il résulte d’un acte de notoriété passé devant ledit notaire Bremsinger & son Collègie le 21 novembre 1826 enregistré. Deux tiers de la maison dont s’agit sont échus à ladite défunte Marie Salomé Rhein femme Schaller dans la succession de Jean Daniel Rhein son père vivant gantier à Strasbourg, de laquelle elle était la seule héritiere, aux termes de l’acte de notoriété ci-dessus relaté & elle est devneue adjudicataire de l’autre tiers sur Marie Salomé Stoltz sa mère en vertu d’un jugement d’adjudication prononcé à son profit par le tribunal de première instance séant à Strasbourg sous la date du 8 prairial an VIII, enregistré le 2 messidor suivant. Il résulte du contrat de vente du 20 décembre 1826 cidessus relaté que le Sr Antoine Schaller père de ladite Demoiselle Marie Salomé Schaller est intervenu à la vente et a déclaré n’avoir aucun droits, prétensions ou réclamation à faire sur l’immeuble ci-dessus désigné à quelque titre & sous quelque cause que ce puisse être. Ledit Jean Daniel Rhein avait acquis ledit immeuble pendant la communauté qui avait existé entre lui et Dame Marie Salomé Stoltz sa femme de Jean Georges Bauer, Cordonnier & Marie Salomé Lambrecht Conjoints domiciliés à Strasbourg en vertu du contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats de ladite ville le 21 mai 1765. Les deux titres de propriété antérieurs passés également à la cidevant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg sont la vente faite auxdits conjoints Bauer par François Dieudonné Saupé Chirurgien sous la date du 29 mai 1736 & cette faite à ce dernier par Marie Madeleine Wehrbeck veuve de Jean Henri Werckmeister chirurgien en cette ville le 24 décembre 1731.
La présente est faite sous les charges, clauses et conditions suivantes, savoir (…) 2° sont compris dans la présente vente dix-huit jalousies fesant partie de la maison vendue & se trouvant présentement déposés dans une autre propriété que Monsieur Redslob possède à Strasbourg & sise rue de l’Ail – Prix, 15.000 francs
(Police d’assurance) L’Union, N° 16.256, somme assurée 46.000, prime annuelle 15,50. Mr Redslob, Effet de l’assurance 18 février 1856 – Monsieur Redslob, Georges-Frédéric, propriétaire demeurant à Strasbourg, Bas-Rhin, la somme de 46.000 francs sur les bâtiments désignés ci sprès savoir
1° 28.000 sur sa Maison d’habitation & dépendances sise à Strasbourg Rue de l’ail N° 7, laquelle est construite et pierres et couverte en tuiles (…)
2° 18.000 francs sur la maison & dépendances sise en cette ville, Grand Rue N° 23 laquelle est de construction mixte où la brique domine et couverte en tuiles dont 1) 15.000 francs sur le bâtiment principal élevé sur cave voûtée, trois étages, mansardes & greniers 2) 3000 francs sur le bâtiment de derrière formant bucher et buanderie, surmonté de deux étages et greniers
Avenant du 28 janvier 1856. M. Redslob Louis Edmond, marchand de cuir à Strasbourg déclare à l’agent soussigné que par suite du décès de son père il est devebnu propriétaire de la maison et dépendances assusrée par l’article 2 de la susdite police (…)
acp 499 (3 Q 30 214) f° 51-v du 5.6.

Le boucher Jacques Frédéric Sigel épouse en 1830 Marie Barbe Frick
Mariage, Strasbourg (n° 397)
Du 26° jour du mois d’octobre l’an 1830 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jacques Frédéric Sigel, Mineur d’ans quant au mariage, né en légitime mariage le 24 janvier 1808 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, boucher, fils de Jean Jacques Sigel, saucissier, et de Marguerite Salomé Raisch, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants et de Marie Barbe Frick Mineure d’ans, née en légitime mariage le 2 juillet 1810 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Israël Frick, Boucher décédé en cette ville le 11 mars 1828 et de Marie Barbe Gruber, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (i 48

Registre de population 600 MW 336, Grand rue 24 / 108 (i 227)
Sigel, Frédéric, Strasbourg 08, h.m., luthérien, français, (à Strasbourg) d.s.n.
id. née Frick, Barbe, id. 10. f. m. idem, décédée le 31 juillet 1860
Schiffer, Chrétien, h. m., Strasbourg 24, son gendre, emp. au ch. de fer, catholique, (à Strasbourg) 1852
id. née Sigel, Caroline, Strasbourg 32, luthérien, (à Strasbourg) d.s.n.
Sigel, Frédéric, Strasbourg 38, g., son fils garçon, charcutier
Sigel, Louis, Strasbourg 3 février 1836, son frère, mécanicien au ch. de fer, luth. franç.

Marie Barbe Frick meurt en 1860 en délaissant trois enfants
1860 (17.11.), Strasbourg 10 (143), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.763
Inventaire de la succession de Marie Barbe Frick, épouse de M. Jacques Frédéric Siegel, charcutier à Strasbourg où elle est décédée le 31 juillet 1860.
L’an 1860 le samedi 17 novembre à deux heures de relevée, à la requête 1° de M. Jacques Frédéric Siegel, charcutier, agissant A. en son nom personnel à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et Dame Marie Barbe Frick sa défunte épouse, B. au nom en comme tuteur légal de M. Jacques Frédéric Sigel, son fils encore mineur âgé de 19 ans étant né à Strasbourg le 4 janvier 1841
2° de Dame Salomé Caroline Sigel, épouse autorisée de M. Philippe Chrétien Schiffer, mécanicien au chemin de fer de l’Est ci présent, 3° & de M. Louis Auguste Sigel, majeur, chauffeur au même chemin de fer, Mme Schiffer, M. Louis Auguste Sigel & le mineur Sigel habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un tiers de la Dame Sigel née Frick leur mère,
En présence de M. Jean Israel Frick, ferblantier, agissant en qualité de subrogé tuteur du dit mineur
acp 493 (3 Q 30 208) f° 67-v du 23.11. (succession déclarée le 28 9.bre 1860) Communauté, mobilier, ci 1455, Indemnités dues à la communauté 8867 – Passif 2853 francs
Succession, garde robe 248

Jacques Frédéric Sigel hypothèque les deux maisons adjacentes au profit de Fanny Mathilde de Zabern femme du peintre sur porcelaine Jean Georges Weiss

1862 (12.6.), Strasbourg 10 (147), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.663
Obligation – a comparu Mr Jacques Frédéric Sigel, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf avec trois enfants majeurs de D° Marie Barbe Frick son épouse défunte, Lequel reconnaît par ces présentes devoir bien et légitimement
à Mad. Fanny Mathilde de Zabern épouse dûment autorisée de M Jean Georges Weiss, peintre sur porcelaine, ci présent les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, créancière ci présente et acceptant, la somme de 6000 francs
hypothèque 1) Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg, grand’rue n° 108, tenant d’un côté à la maison ci après désignée, de l’autre à M. Schaefer docteut en médecine & parderrière à M. Schwartz brasseur.
2) Et une maison avec appartenances et dépendances sise en la même ville & même rue N° 110, tenant d’un côté à la maison sus désignée, de l’autre à M. Schwartz brasseur par derrière aussi Schwartz.
Ces maisons appartiennent à M. Sigel, la première pour lui avoir été abandonnée par le partage des successions de ses père et mère, dressé par M° Zimmer, soussigné, le 29 août 1842 et contenant quittance de ls soulte y stipulée pour le solde du prix d’abandonnement. Et l’autre maison pour en avoir fait l’acquisition depuis le décès de sa femme du Sr Louis Edmond Redslob, marchand de cuirs à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Ritleng père, notaire à Strasbourg, le 29 mai 1861 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 juin de la même année volume 855 N° 135 et inscrit d’office le même jour volume 786 N° 113. Le prix de cette acquisition était de 15.000 francs (…).Le débiteur certifie que les deux maisons lui appartiennent encore en toute propriété & qu’elles ne sont grevées d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque à l’exception (…)

Jacques Frédéric Sigel loue une partie de la maison au charcutier Charles Zimmer

1868 (12.3.) Strasbourg 10 (160), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 507
Bail du 12 mars 1868 – a comparu Mr Jacques Frédéric Sigel, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par ces présentes donné à titre de bail à loyer pour neuf années entières et consécutives qui commenceront le 25 mars courant pour finir à pareil jour de l’année 1877, sauf ce qui sera di ci après
à Mr Charles Zimmer, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant
Des localités suivantes faisant partie de deux maisons contigues sises à Strasbourg Grand rue n° 110 & 108
A. Dans la maison N° 110, 1° le magasin, 2° l’arrière magasin, 3° la cuisine à l’exception du chaudron à lessive qui reste réservé pour l’usage commun du propriétaire, du preneur et des autres locataires de la maison, 4° l’atelier derrière la cuisine avec la partie close de la cour, 5° un bucher dans la cour, le tout au rez-de-chaussée, 6° deux chambres de domestique au quatrième étage, 7° deux chambres pour le linge sâle avec décharge au cinquième étage, 8° et la cave voûtée sous cette maison N° 110.
B. Dans la maison N° 108, Tout le secons étage composé de deux chambres & d’une cuisine. Enfin l’usage commun des deux pompes & des lieux d’aisances. Moyennant 1200 francs de loyer annuel
deuxième étage Grand rue n° 108 (…) Toutefois le preneur est autorisé à déduire sur le premier trimestre de loyer la somme de 50 francs en raison de la non jouissance du second étage de la maison N° 108 dont il ne pourra prendre possession que le 2′ juin de la présente année
acp 570 (3 Q 30 285) f° 56 du 13.3.

Jacques Frédéric Sigel meurt en 1871. Ses enfants et héritiers vendent la maison au charcutier Charles Zimmer et à sa femme Barbe Emilie Goppert

1874 (31.12.), Strasbourg 10 (175), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4594
Kauf, 31. Dezember 1874 – sind erschienen I) Frau Salome Caroline Sigel, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des Herrn Philipp Christian Schiffer im Leben gewesenen Angestellten, an dem Eisenbahn, handelnd in ihrem persönlichen Namen, II) Frau Henriette Julia Carle, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des H. August Carl Ludwig Sigel, im Leben gewesenen Angestellten an dem Eisenbahn, handelnd a) in ihrem persönlichen Namen als Nutznießerin der Hälfte der Hinterlassenschaft ihres verstorbenen Ehegatten, b) im Namen und als gesetzliche Vormünderin ihren beiden noch minderjährigen Kinder Karl Friderich Ludwig Sigel geboren den 14. Oktober 1868 und Karl Alfred Sigel geboren den 5.Feruar 1873, beide in Straßburg wohnhaft (verkauffen)
an Herrn Karl Zimmer, Wurstler und Frauen Barbara Emilie Goppert dessen von ihm gehörig ermächtigte Ehefrau, beede Käufern
Beschreibung, zwei neben einander gelegenen Häußern in Straßburg Langestrasse N° 108 und 110, gelegen (früher grand’rue N° 23 et 24) einseits Eigenthum Schaeffer andernseits Eigenthum Schwartz, hinten diesen letztern.
Eigenthums-Recht. Diese Häuser gehörten früher dem Herrn Jacob Friderich Sigel im Leben geweßenen Wurstler in hiesiger Stadt, nehmlich das jenige welche früher unter Nummern 24 bezeichnet war, um ihme überlassen worden zu sein durch die hinterlassenschaft seiner verstorbenen Eltern H Johann Jacob Sigel und Frau Margaretha Raisch, laut Act durch H. Zimmer früher Notar in Straßburg, Vorgänger des unterschriebenen Notars am 29. Aprilis 1842 errichtet. Und die Ehegatten Sigel haben selbst dieses Haus ersteigert von H. Jacob Schillinger Kandidat der Theologie und Fraun Maria Margaretha Schillinger Frau von Daniel Debo Wurstler alle in Colmar wohnhaft laut Steigprotokoll durch Notar Friderich Grimmer in hiesiger Stadt den 4. September 1828 errichtet.
Und das jenige, welches früher unter Nummern 23 bezeichnet war, um desselben erkauft zu haben nach den Ableben seiner Frau Maria Barbara gebornen Frick, von H. Ludwig Edmund Redslob Lederhändler in Straßburg, laut Kaufcontract vor Notar Ritleng Vater in Straßburg den 29. Mai 1851 passirt, im Hypothekenamt von Straßburg abgeschrieben den 12. Juni des nehmlichen Jahres Band 855 S. 155. und von Amtswegen eingeschrieben den nehmlichen Tag Band 766 N. 113. Dieser Kauf geschah für eine Summ von 15.000 Franken (…) H. Redslob ist selbst Eigenthümer dieser Liegenschaft geworden, in dem ihm dieselbe durch die Theilung der hinterlassenschaft seines verstorbenen Vaters Georg Friderich Redslob ist überlassen worden, laut Theilungs Act durch Notar Ritleng Vater den 24. Hornung 1857 errichtet. Und H. Redslob Vater ist selbst davon Eigenthümer geworden indem er dieselbe erkauft hat von H. Joseph Johann Venceslas Anthoine Eigenthümer und von Frau Maria Anna Dupont Ehegatten in Straßburg laut Kaufcontract welchen Quittung über des Preis enthält durch genannten Notar Ritleng den 17. September 1827 erichtet.
Nach dem Ableben des H Jacob Friderich Sigel, welches in Straßburg den 6. August 1871 erfolgt ist, fielen diese beide Häuser seinen zwei Kindern und einzigen Erben zu, die Frau Schiffer Comparentin und ihrem Bruder Ludwig August Siegel Angestellten an den Eisenbahn von Elsaß-Lothringen. Dieser Letztere ist ebenfalls in Straßburg den 6. Mai 1874 gestorben und hat als einzige Erben hinterlassen seinen beiden obengenannten Kinder Karl Friderich Ludwig Siegel und Karl Alfred Siegel so wie dieses bestätiget ist durch das Inventar den 8. Oktober 1874 errichtet. So daß also diese Häuser heute unvertheilt der Frau Wittwen Schiffer zur Hälfte gehören und für die andere Hälfte den beiden minderjährigen Sigel – Preis 67.000 Francken
(Joint) Vereinbarungsact, 18. November 1874, N° 745.
acp 635 (3 Q 30 350) f° 84-v du 2.1.

Charles Zimmer épouse Barbe Emilie Goppert en 1869
1869 (12.8.), Strasbourg 10 (163), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1240
Contrat de mariage, 12 août 1869 – Ont comparu I. Mr Charles Zimmer, charcutier, demeurant et domicilié à Strasbourg, né le 18 juillet 1838 du légitime mariage de Mr Jacques Zimmer, aubergiste, et de dame Salomé Goetz conjoints demeurant à Brumath ; stipulant comme futur époux
II. Mlle Barbe Emilie Goppert, mineure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 2 novembre 1848 du légitime mariage de feu Mr Jean Daniel Goppert vivant poëlier et de dame Barbe Wolff sa veuve survivante, stipulant comme future épouse
III. Dame Barbe Wolff, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Mr Jean Daniel Goppert poëlier, agissant ès présentes tant pour assister et autoriser la Dlle future sa fille encore mineure qu’à cause de la constitution de dot qu’elle va faire ci après en faveur de cette dernière

acp 585 (3 Q 30 300) f° 97-v du 13.8. Stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 4261 francs
Les apports de la future épouse consistent en la moitié d’une maison Grand rue N° 53, 2) dans la part de succession de son père non encore liquidée, 3) dans une somme de 1025 francs avec intérêtsdu premier janvier 1869 à elle due par sa mère présente 1025, intérêts 31, total 1056
Donation par la veuve Goppert à la future épouse sa fille ce acceptant d’un mobilier estimé à 1934 francs
Donation réciproque de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant réductible à moitié en cas d’existence d’enfants du futur mariage. Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de la communauté

Charles Zimmer et Barbe Emilie Goppert vendent la maison au charcutier Louis Siegrist et à sa femme Marie Schmutz

1888 (15.2.), M° Frédéric Antoine François Pierron
Verkauf durch Eheleute Carl Zimmer, Wurstler, und Barbara Emilie Goppert jier
an Eheleute Ludwig Siegrist, Wurstler, und Maria Schmutz hier
zweier dahier Langstraße N° 108 & 110 gelegenen Wohnhäuser mit Erdgeschoß, drei Stockwerke & Zubehör P 752, 752, 1 a. Fläche und P 753, 753 0,61 a/. Fläche. Erworben laut Kauf Koertggé vom 31. Dezember 1874. Genuß und Lasten vom 1. April 1888 an – Kaufpreis 55.600 Mark, woran bar bezahlt 2000
acp 798 (3 Q 30 513) f° 34-v n° 4130 du 17.2.

Originaire de Sundhouse, Louis Siegrist épouse en 1879 Marie Schmutz, aussi de Sundhouse
1879 (30.10.), M° Charles Victor Holtzapfel
Ehevertrag zwischen Ludwig Siegrist, Wurstler in Straßburg
und Marie Schmutz, ledig daselbst
acp 696 (3 Q 30 411) f° 57-v n° 2381 du 5.11. unter Annahme des auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft, hat des Ueberlebende das Antheil des Erst verstorbenen an der Gemeinschafft in Genuß, bei Vorhandesein von Kindern auf die Hälfte beschränkt
Einbringen des Brautigams, baares Geld 2880
Bann Sundhausen section B 1313 Wiese in der Streng, D 88 Feld Ruthb* D 330 Feld Ichert
Einbringen der Braut, hausrath Mobilien M 960 & Baares Geld M 480

Mariage, Strasbourg (n° 609)
Strassburg am 11. November. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Wurstler Ludwig Siegrist, evangelischer Religion, geboren den 16. Juni des Jahres 1853 zu Sundhausen (Unter-Elsass) wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Ackerers Johann Siegrist, zuletzt wohnhaft zu Sundhausen und der Catharina geb. Schmutz, wohnhaft zu Sundhausen, 2. die Ladendienerin Maria Schmutz, evangelischer Religion, geboren den 13. December des Jahres 1856 zu Sundhausen, wohnhaft zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Johann Jacob Schmutz, Ackerer und der Maria Ursula gebornen Urban, zuletzt wohnhaft zu Sundhausen (i 26)

La maison revient ensuite à leurs deux filles, Marie Juliette qui épouse en 1910 Alfred Georges Schlæffer, employé à la Chambre de commerce, et Louise Aline Siegrist, enseignante, qui épouse en 1922 Charles Adolphe Utzmann, rédacteur au commissariat général

Mariage, Strasbourg (n° 525)
Strassburg am 12. Mai 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Handelskammerassistent Alfred Georg Schlaeffer, evangelischer Religion, geboren am 21. Januar des Jahres 1882 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg Steinstraße 7, Sohn des verstorbenen Schuhmachers Jakob Schlaeffer, zuletzt wohnhaft in Strassburg und seiner Ehefrau Katharina gebornen Sorgius 2. die Maria Juliette Siegrist, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 17. November des Jahres 1882 zu Straßburg wohnhaft in Straßburg Langstraße 108/110, Tochter des verstorbenen Wurstlers Ludwig Siegrist, zuletzt wohnhaft in Straßburg, und seiner Ehefrau Maria gebornen Schmutz wohnhaft zu Straßburg (i 29)

Mariage, Strasbourg (n° 1054)
Strasbourg le 12 août 1922. Par devant l’officier de l’Etat Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage 1° Monsieur Charles Adolphe Utzmann, rédacteur au Commissariat général, de religion protestante, né le 19 août de l’année 1898 à Colmar (Haut-Rhin) demeurant à Strasbourg-Neudorf, 6, rue Joseph Gerber, fils d’Adolphe Utzmann, secrétaire des contributions indirectes, et de Cécile née Truschel, demeurant à Strasbourg, 2° Mademoiselle Louise Aline Siegrist, professeur adjoint à l’école de perfection industrielle, de religion protestante, née le 21 juillet de l’année 1890 à Strasbourg demeurant à Strasbourg, 108 grand’rue fille de feu Louis Siegrist, maître charcutier, et de feue Marie née Schmutz, demeurant en dernier lieu à Strasbourg (i 108)

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.