9, impasse de l’Enfer


Impasse de l’Enfer n° 9 – X 126 (Blondel), O 973

Démolie en 1863 pour agrandir la manufacture des tabacs


Ilot délimité par la rue de la Krutenau (en bas), la rue des Filets (à gauche) et la rue des Poules (à droite). La ruelle de l’enfer se termine à l’extrémité inférieure droite du premier grand jardin à l’arrière des maisons – Plan-relief de 1727 (© Musée historique)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 227, cour L (© Musée des Plans-relief) 1

La petite maison sans jardin est la dernière sur la gauche de la ruelle de l’Enfer. Elle appartient à de petits artisans (le peignier Jean Krach, 1635-1661), des portefaix (Daniel Hœchstetter) et à des manants comme le mousquetaire Jean Gilg (1668-1681) ou l’apprêteur de tabac Jean Jacques Schlagdenhauffen (1705-1726). D’autres propriétaires en font une maison de rapport comme le boulanger Léonard Maurer (1690-1703) ou les bateliers Eckert (1726-1779). La maison à un étage (1768) a une valeur vénale d’environ 150 livres au XVIII° siècle. L’ouvrier maçon et manant Philippe Jacques Horst l’acquiert en 1779 et la transmet à sa fille, femme du maçon Pierre Walch.

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en bois, ce que contredisent les élévations préparatoires au plan-relief de 1830. L’impasse de l’Enfer à laquelle donne accès un passage sous une maison rue de la Krutenau y forme la cour L. La maison Walch, à gauche du repère (3), comprend trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, un étage à trois fenêtres, une toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 100 de la rue de la Krutenau (1784-1857) puis le n° 9 de l’impasse de l’Enfer.

Elle appartient à divers propriétaires dont les seuls à habiter sur place sont Pierre Walch et Madeleine Heidel qui accorde un droit d’habitation à ses parents. La maison est expropriée et démolie en 1863 pour agrandir la manufacture des tabacs.

mai 2019

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1614 à 1863. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Abraham Denderlé, tailleur, et (1630) Anne Marie Schemmerich – luthériens
1635 v Jean Krach, peignier, et (1634) Catherine Heintz, auparavant femme (1615) du peignier Guillaume Melchior Grimm – luthériens
1661 v Jean Lacher, portefaix, et (1633) Susanne Hollinger, auparavant femme (1619) du portefaix Jean Hochstetter – luthériens
1660* h Daniel Hœchstetter, portefaix, et (1651) Anne Marie Dietsch – luthériens
1668 v Jean Gilg, de Bischwiller, mousquetaire
1681 v Jacques Graff, boulanger, et (1646) Susanne Kittel, auparavant femme (1625) du boulanger André Schneider, puis (1665) Anne Chrétienne Bast – luthériens
1690* h Léonard Maurer, boulanger, et (1680) Anne Bauer puis (1704) Marie Salomé Groberger – luthériens
1703 v Jean Jacques Buchs, boisselier, et (1678) Anne Marie Fürnkorn – luthériens
1705 v Jean Jacques Schlagdenhauffen, apprêteur de tabac, manant, et Marguerite Bassel
1726 v Jean Jacques Eckert, batelier, et (1708) Anne Marguerite Stœrckel, (1728) Marie Cléophée Kuntz puis (1748) Marie Madeleine Kutz veuve de Bernard Bender, sergent municipal – catholiques
1765* h Jean Georges Eckert, batelier, et (1744) Marie Thérèse Waag puis (1754) Marie Barbe Burger veuve du batelier Michel Sarger – catholiques
1771 h Georges Antoine Eckert, batelier, et (1770) Marie Eve Huck – catholiques
1779 v Philippe Jacques Harst, compagnon maçon, manant, et (1768) Marguerite Schneider – luthériens
1810* h Pierre Walch, maçon, et (1808) Marie Marguerite Harst
1818 v Jean Daniel Kœnig, batelier, et (1809) Marguerite Madeleine Frantz
1826 v Joseph Reiner, maçon, et (1802) Marie Elisabeth Morgenthaler, puis (1822) Marie Thérèse Hœrter, veuve du portier François Doré
1828 v Georges Michel Friederich, ouvrier maçon, et (1827) Marie Anne Walter
1830 v Elisabeth Druckwarth auparavant (v. 1797) femme du batelier Jean Vitzikam
1830 v Marie Madeleine Heidel, fille du cordonnier Jean Michel Heidel et de Catherine Geissmann
1836 v Jules (Auguste Jules Adrien) Pozzo, cordonnier, et (1835) Marie Anne Hertly
1845 v Léon Netter, docteur en médecine, et (1854) Mathilde Seligmann
1863 v Manufacture des tabacs

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 137 livres en 1737, 87 livres en 1748, 200 livres en 1760

(1765, Liste Blondel) X 126, Jean Jacques Eckert
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Dans un Cul de sac
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 973, Botzem, Jules, rue du Coin brûlé 12 – maison, sol – 0,24 are

Description de la maison

  • 1748 (billet d’estimation traduit) La petite maison comprend un poêle, des chambres, et cuisine, elle est estimée à 175 florins
  • 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi [un puits], le tout estimé à la somme de 400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de l’Enfer

nouveau N° / ancien N° : 33 / 110
Walch
Rez de chaussée et 3 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 300 case 2

Botzem, Jules, coin brulé N° 12
Netter Léon, docteur en médecine à Hochfelden (5, susbst. 1846)

O 973, maison, sol, Krutenau 112
Contenance : 0,24
Revenu total : 25,12 (25 et 0,12)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f°1100 case 2

Netter Léon docteur en médecine à Hochfelden, rue du vieux marché aux vins 2

O 973, maison, sol, Impasse de l’enfer 9
Contenance : 0,24
Revenu total : 25,12 (25 et 0,12)
Folio de provenance : (300) Démolie en 1863
Folio de destination : 1073 2° case
Année d’entrée :
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f°1073 case 2

Netter Léon docteur en médecine à Hochfelden, rue du vieux marché aux vins 2

O 973, sol, Impasse de l’enfer 9
Contenance : 0,24
Folio de provenance : 1100
Folio de destination :
Année d’entrée : 1864
Année de sortie :
für 1876 als steurpflichtig eingschätzt

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, Rue Crutenau, Höllgässel et rue de la poule

110
Pr. Hasch Jacques, maçon – Manant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

(maison non répertoriée)


Relevé d’actes

La maison appartient dans les années 1630 au tailleur Abraham Denderlé. Fils de tisserand, il épouse en 1630 Anne Marie Schemmerich, fille de boucher

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 89)
1630. Abraham Denderle der Schneid. Abraham Denderle des Leinenwebers vnd burgers alhie hinderlaßener Sohn, Und J. Anna, Sebastian Schimmerich des Metzigers vnd Burgers alhie hinderlaßene Tochter. Eingesegner Montag den 21. Junÿ (i 95)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 8, n° 23) 1630 Dnicis 2 & 3 p. Trinitatis, 6 et 13 Junÿ. Abraham Denterlin ein Schneider, Abraham Denterlins gewesenen Leinenwebers v. burgers alhie Sohn, Est unus ex gemellis dessen Bruder, J. Anna Maria, Bastian Schämingers gewesenen metzgers v. Burgers alhie Tochter. S. Thoma. Sponsi Vogt, Hans Waldtbawer ein Langer mann s. handwercks, ietze aber ein wurtzstosser, vnsers ietzig Lehrmeisters Stieffgroßvatter, sponsæ vogts Ludwig Eisenhutt notarius, die*e die braut bey Christoph (i 247)

Abraham Denderlé et Anne Marie Schemmerich vendent la maison 60 livres au peignier Jean Krach et à sa femme Catherine Heintz

1635 (30. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 70-v
Wir ut spâ [Clauß Ludwig Wormbser der Meister &] erschienen ist vnser Burger Abraham Denterlin der Schneider vnd Anna Schemmerichin sein eheliche haußfraw (verkaufft)
auch vnserm Burger Hanß Krachen dem Streelmacher, vnd Catharinæ Heintzin dßen Ehefrawen
hauß vnd hoffstat, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer Vorstatt Straßburg die Krautenaw genannt, im Höllgäßlin, einseit neben Josia Glaser der Cron Schweden Rhat Anderseit neben den Käuffer, selbsten hinden auf hanß Winckler den Weißbecken stoßend – umb 60 Pfund pfenning
Darbeÿ ist auch erschienen obgedachten Glasers diener hanß Heinrich Kapß, Zeigte an, daß Er Glaser Zwar An ietzo den Vorkauff, so Er auf dise hauß hetze, nit begere, wolte aber ihme, da diß hauß wider verkaufft würden denselben nach Vorkauffs recht vorbehalten haben

Originaire de « Fürhausen » dans le diocèse de Salzbourg, Jean Krach épouse en 1634 Catherine, veuve du peignier Guillaume Melchior Grimm : contrat de mariage, célébration
1634 (22. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 718
(Protocollat. fol. 211. fac. 2. – Eheberedung) Erschienen Hanß Krach, Streelmacher Von Vierhausen ins Bistumb Saltzburg gehörig, Alß hochzeiter mit beÿstand hanß Caspar Decken, Paßmentirers burgers alhie, An Einem,
So dann Catharina weÿ: Wilhelm Melchior Grimen deß Streelmachers s: alhie witib Alß hochzeiterin mit beÿstand hanß Rings gewandts deß Bürstenbinders ihres Vogts vnd hanß Wimprechts Streelmachers ihres Stieffbrudern Am And. theil ferner und zum 2. hat Sie demselben Zum Wÿdemb 300. fl. a 15. bz. auf ihrem hauß alhie in Crautenaw vnd höllgäßlin gelegen verordnet

Mariage, Saint-Guillaume (luth. 63)
1634. Dominic. 25. & 1. Adventus. Hannß Krach der Strählmach. alhie, Christian Krach des Gartenmanns Zu Fürhauß nahe bei Saltzburg Sohn vnd Katharine weÿl. Wilhelm Melchior Krimmen des Strählmachers alhie nachgel. Witwe. Cop. 1. Decemb. ( 276)

Jean Krach devient bourgeois quelques jours après son mariage
1634, 4° Livre de bourgeoisie, p. 145
Hanß Kracher d Strehlmacher von Vichenhaußen Saltzburgischen Bistumb Empfangt d. Burg. recht von seiner haußfrawen Catharina weÿl. Wilhelm Grimmen deß geweßenen Strehlmachers hind.laßener wittib will Zum Spiegel Zünfftig sein den 11 xbris 1634.

Fils de peignier, Guillaume Melchior Grimm épouse en 1615 Catherine Heintz. Le pasteur note que le batelier Michel Baur a objecté après la première proclamation que le fiancé avair promis le mariage à sa fille. Il fait la deuxième proclamation après que le fiancé lui a remis un certificat de la chambre matrimoniale.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 31-v, n° 30)
1615. II. Eodem die [Dominica XII Trinit. 27. Augusti]. Wilhelm Melchior Grimm derStrehlmacher, Linhart Grimmen des Strelmachers Sohn, J. Catharina, Lorentz Heitzen des blettermachers tochter. Nach dem diße bede personen Zum Erstenmal ausgeruffen hatt bawren Michel der Schifman einen Einspruch gethan wegen seiner tochter deren dieser Wilhelm auch wie er anzeigt die Ehe sol verheissen haben, bracht auch ettliche sachen die er Ir auff die Ehe solt gegeben haben, darauf Ich Ihn Wilhelm beschickt, Inn solchsaugs Zeigt, vnd In fürs Ehegericht gewißen auch die ander außruffung Eingestelt hab biß auf des Eherichters außspruch, darauff bracht Er mir ein Vhrkunt vom Eherichter das er von der aspracht Erledigt, Ist also Zum andern mal ausgeruffen, Vnd Eingesegnet worden auf zinstag den 17 Octobr. hora 10. (i 34)

Unique héritière de son frère, Madeleine Grimm femme du tisserand Léonard Engel cède à la veuve les biens dont elle a la jouissance viagère
1634 (13. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 359-v
Erschienen Catharina Heintzin weÿ: Wilhelm Melchior Grimmen deß Streelmachers und burgers see: Zu St. witib mit beÿstand hanß Ringsgewandts deß Bürstenbinders ihres Vogts An einem, so dann sein Grimmen see: nachgelaßene Schwester vndt eintzige Erbin Magdalena Grimmin weÿ: Leonhard Engels deß Leinenwebers s. wittib, mit beÿstand hanß Brombachs deß webers ihres Vogts, Am 2. teil,
Zeigtan An, demnach sie Catharina Alle und Jede ihrs haußwürths see: verlaßene haab und güeter die sich dem Anschlag nach vnd vber abzug der Schulden Auß dem Erb, vermög deß durch H Notm. Caspar Medler den 21. Aprilis nechsthin vfgerichteten Inventarÿ fol. 33 zusammen beloffen, 206. lb 17. ß 6 d nach außweißung deßelben vfgerichteten Letsten willens ad dies vitæ wÿdembs weiß zunüessen, vnd aber ihr Magdalena der Wÿdembs nüeßerin todt zuerwarten unthunlich fallen wollen, alß heten sie beede parten sich in beÿsein herrn Johann Philipp Schatzen Alten grossen Rhats verwanthen, vnd herrn Friderich Reinthalers kleinen Rhats Verwanthen so auch zugegen, alß von ihnen hierzu insonderheit erbetenen vnderhändler mit einander eines Außkauffs güetlichen dahien verglichen, daß sie die Wÿdembs nüesserin, ihre der Erbin hiemit für alle ihre Erbs gerechtigkeit vnd dahero rürender zu: vnd Ansprachen cedirt abgetretten vnd eingearumbt den für theilbar fol: 28. inventirten dritentheil An dem hauß in Crautenaw am hellfegergäßlin gelegen, So dan den auch fol. 29. für theilbar gesetzten dritentheil am hauß auch in Crautenaw gegen dem Schlüssel über gelegen, daran zuuor der Zweitetheil ihro Erbin zustendig (…) hingegen ihro usufructuariæ alle vbrige ihres haußwürths haab und güeterer (…) thun und laßen

Jean Krach hypothèque la maison au profit du boulanger Louis Lump

1637 (ut supra [23. Jan:]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 68
Erschienen Hannß Krach der Streelmacher alhie
hatt in gegensein Ludwig Lumpen deß Schwartzbecken auch burgers Zu Str. – schuldig seÿe 50. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen ihren gebäwen & in dem Höllgäßlin neben H Josiæ Glaser & Mathiß Knodelß deß schreiners s: wittib, hinden vff hanß Winckler den Weißbecken stoßend So Zuuor verhafftet umb 50. lb N. N. dem handelßmann alhie

Jean Krach a insulté Georges Frœsser, un autre peignier, sans consentir à régler l’affaire à l’amiable mais en évoquant d’anciennes affaires qui remontent à six ans. Les Quinze décident d’infliger au contrevenant une amende qu’il devra régler dans les huit jours
1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
(f° 261-v) Sambst. den 1. 8.bris – Hanß Krach Ca. H. Friderich Rheinthaler
Hanß Krach der Strehlmacher Per Eggen Ca. H. Friedrich Rheinthalers prod. Supplication bitt Inhalts, Bullian, Copias vnd Zeit 14. tag erh.

(f° 290) Sambst. den 29. 8.bris – Strehlmacher Ca. Krachen
Strehlmacher Per Bullian Ca Hanß Krachen produciren Gegenbericht, M Eggen Copeÿ vnndt 14. tag erh.

(f° 301-v) Sambst. den 12. 9.bris – Hanß Krach Ca. Strehlmacher
Hanß Krach Per Eggen Ca. Strehlmacher, producirt Nachbericht p. Bullian nôe Citat. Copias Vnd Zeit 14. tag erh.

(f° 327) Sambst. den 3. 10.bris – Hanß Krach Ca. Strehlmacher
Hanß Krach Per Eggen Ca. Strehlmacher, bitt Conclusionem Causæ, Bullian producirt, Schluß schrifft, Ille besichtigung vndt proximam erh.

(f° 332-v) Sambst. den 10. 10.bris – Hanß Krach Ca. Strehlmacher
Hanß Krach Per E. Ca. Strehlmacher, sagt wid. gegenth. Jüngste Schlußschrifft gneralia vnndt concludirt, Bullian quoq. Erkandt Ist die Sach für beschloßen angenohmen, bedencken solche, Vorige Herren v. H. Reißeiß.

(f° 359) Mont. den 2.ten Januarÿ. – Hanß Krach Ca. Strehlmacher
H. Stör, H. Reiseisen vnndt H. Kips laßen per me referiren, daß Sie die Acta In beschloßener Sach Hanß Krachen deß Strehlmachers Contra die Meisterschafft ermelten handtwerckhs höhren v.leßen, befunden daß Krach unlengsten von Georg Frößern seinem mitmeister (s.v.) Ein Schelm gescholten word. dahero dann die Meisterschafft Ihne Krach. für unredlich gehalten, bevor ab weil Er die sach nit * beÿ geschenckt handtwercken Herkommens, vor dem handtwerckh vnd beÿ offener Laden außtragen laßen will, sondern Frößern beÿ E. E. Sübnergericht v.klagt, allwo Er auch umb 30. ß gestrafft word. Wann aber Mhh. bekandt, daß Ein gescholtener Meister oder gesell vf geschenckten handwerckern, sich nothwendig vor dem handwerckh v. der Laden widerumb redlich machen laßen muß, Krach auch hierzu nit allein von seinen mit meistern sondern auch von den verordneten Obern Handwerckhs herren trewlich ermahnt worden, Er aber trotziglich sich nit accomodiren wollen, auch in seinem Schrifften Mghh. mit unnöttiger weitlauffigkeit v. Sach. die bereits vor 6. vndt mehr Jahren beÿ dem handwerckh Verglich. gehälliget, als vermeinen die Herren Deputirten, es solte In den Sachen nachfolgend bescheidt ertheilt vndt gegeben w.den.
In Sachen hanß Krachen deß Strehlmachers vnd burgers allhier, Implorant eins, Entgegen vnd wider die Meisterschafft besagten Handwercks, Antworttend andern theils, Ist nach anhörung bederseits einkommenen handlung, vnndt darauf beschehener submission Erkandt, daß die In actis benahmste Zwischen Imploranten vnd Georg Frößern seinem mit meister ohnlängst Vorgeloffene Injurihändel, widerumn für E. E. Handwercks Gericht hiemit gewießen sein, Vnd alda In beÿsein der verordneten Obern Handwercks Herren beÿ offener Laden, nach handwercks brauch vnd gewohnheit auß getragen Vndt verglichen, Von Implorirendem Krachen aber wegen der, wider trewlich beschehenes verwarnen Vorsetzlich verursachten bemühung, vnd ohnen nöttig eingeführter weitläuffigkeit, 3. lb d Zu wohlverdienten Straff neben refundir: vnd wid. erstattung der von Antwortten der Meisterschafft in dießer Sach außgelegten Cösten, In Zeit 8 tagen ohnfehlbar erlegt v. abgerichtet werden sollen, Deputirte herren gehört bekennen sich Zur relation. Erkandt, Würdt der Bedacht durchaus placidirt.
(Straff 3. lb Erlegt v. per XV. Knecht vf d. d.th. gelüffert d. 18. feb. 1643.. Publ. d. 7. dito)

(f° 363) Freÿt. den 7. Januarÿ – Strehlmacher Ca Krachen
Strehlmacher per Eggen Ca. Handelsmann Krachen bitten publication bescheidts, Bull. will anhören & Ward ex fol. 359. publicirt

Les Quinze concluent dans l’affaire qui oppose Jean Krach et le corps des peigniers que Jean Krach sera exclu du corps de métier pendant quinze jours à cause de son mauvais comportement et sa désobéissance
1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
(f° 11) Sambst. den 21.ten Jan: – Hans Krach Ca. Rheinthalern
Hans Krach per Reichßnern Contra Hanß Friderich Rheinthalern et cons. prod. Supplicat. Wildt pro Citat. copias vndt Zeit d. ordnung gehalten

(f° 21) Sambst. den 4. Febr. – Strehlmacher Ca. Krachen
Strehlmacher Per Wild. Contra Hanß Ca. Hanß Krachen sagen Wid. gegth. Jüngste suppl. gen: prod: dargegen 4. Extractus auß d. Spiegler Zunfftgerichs Protocoll vnd referirt sich vff H. XV. Erhard. vnd H. Franckenberg.

(f° 23-v) Mont. den 10. Februarÿ – Krach Ca. Strehlmacher
H. Erhard vnd H. Franckenberg. Laßen per H. Frantzen referiren, daß Sie vf Erkannuß supra fol. 21. Hanß Krachen Sach wid. die Strehlmacher examinirt, aber befunden daß solche beÿ dem handwerckh in beÿsein d. Obern Handwercks herren Zu geringen außgemacht vnd weilen sein Krachen bößheit, ungehorsamb vnd Wider setzlicheskeit Zu genügen bekandt, Er auch schon hiebevor, wie in Mghh Memorial de A° 1643 fol. 185. vnd der Bedachtsextern n° 27 fol : 45. Zuersehen, schlime händel angestellet, alß vernemmen Deputirte Herren, es solte Ihme für dißmahl volgende Vrtel ertheil wd.
Erkandnus. Unsere Herren die Fünffzehen haben vf Hanß Krachen deß Strehlmachers allhier, wider E E Meisterschafft besagten Handwercks übergebene Unterthänige Supplication, vnd erwehnter Meisterschafft dargegen producirte Underschiedliche Extractus auß deren, handwercks Protocoll auch ervolgten submission Erkand, Wann Supplicant Zeit 14. Tagen, Welche Ihme hiemit dazu angesagt worden, dem Handwerck nit pariren, vnd daßelben In nachst verwichenem Jahr in gegenwartt d. Obern Handwercks herren allemahl abgefaßten und ihme ertheilten Bescheiden nachsetzen würd, Er alß dann mit Widerhohlung alles deß Jenigen was Er hiebevor peccirt, vnd mißhandel E E. Rath zu fernerer abstraffung geschrieben gegeben, daß handwerckh auch biß zu obangedeütter völliger parition, mit Wid. anfgethan w. solle. stellend. Erkand würd d. herren bedencken gefolgt.

Jean Krach hypothèque la maison au profit de Jean Stahl

1659 (10. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 717
Erschienen hannß Krach der Strählmacher mit beÿstand hannß Henrich Zielhardts deß Leinenwebers
in gegensein Hannß Stahlen burgers alhie – schuldig seÿen 25. lib
Unterpfand sein soll Eine behaußung mit allen deren begriffen recht. und Zugehördten gelegen im häll Gäßlein in d. Krautenaw, einseit neben dem Schuldnern selbsten anderseit neben Nicolao Hämerlin, hinden uff hannß Wincklers deß Weißbeckh. seel. wittib stoßend gelegen, so freÿ ledig und eÿgen seÿe

Jean Stahl qui vient d’acquérir quelques jours plus tôt la maison de la masse appartenant au peignier Jean Krach, banni de la Ville, la revend 35 livres à Susanne, veuve du portefaix Jean Lacher

1661 (21. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 610-v
Erschienen Hannß Stähle der Tagner, Burg. alhie
in gegensein Susannæ, weÿl. hannß Lachers deß Faß Ziehers und burgers alhie nunmehr seel. hinderlaßener wittibin, mit beÿstand Jacob Kauten deß Krempen
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenaw beÿ der herberg Zum Engel, einseit neben Jacob Bruckhern dem leinenwebern anderseit neben H. Nicolao Hämmerlin hind. vffs Allmend stoßend geleg. für freÿ ledig und eig., welche Behaußung vermög EE. Kleinen Rhats memorialis vom 9. und 17. hus. Jüngsthien auß hannß Krach. deß relegirten Strählmachers Substantz Ihme hannß Stähle Zugeeignet word. – umb 35 Pfund pfenning

Le portefaix Jean Lacher épouse en 1633 Susanne, veuve du portefaix Jean Hochstetter
Proclamation, cathédrale (luth. p. 327)
1633. Dom. XVI. Hans Lacher der vaßzieher vnd Susanna hans höchstetter deß vaßziehers e. wittwe. Eingesegnet Zu S Claus Zinstag 15. 8.bris (i 168 – pas d’acte à St Nicolas)

Originaire de Grossaitingen près d’Augsbourg, Jean Lacher devient bourgeois en août 1627 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
3° Livre de bourgeoisie (4 R 105), p. 869
Hannß Lacher der Tagner Von Groß Eÿdingen beÿ Augspurg, Erkhaufft d. Burger Recht vmb 20 Goldt gulden will Zur Möhrin Zünfftig werden, den 14. Augusti âo. 1627.

Fille de pasteur, Susanne Hollinger épouse en 1619 Jean von Hœchstett (Hœchstetter)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 21)
1619. den 6. Septembris seind ehelich eingesegnet worden Hannß von Höchstett, der Kieffer, weÿland hanß von Höchstett, des faßziehers vnd Burgers seliger alhier nachgelaßener Sohn, Vnd Jungfraw Susanna, Herrn L. Joh: Jacobi Hollingers, gewesenen Pfarrers seeligen Zu Illkirch nachgelaßenee dochter (i 130)

La maison revient au fils de Catherine Hollinger, le portefaix Daniel Hœchstetter qui épouse en 1651 Anne Marie Dietsch, fille de journalier : contrat de mariage, célébration

1651 (26. febr.), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 162-v
(Eheberedung) Erschienen Daniel Höchstetter der Faß Zieher burger Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand hannß Georg Wullenwebers deß hoßenmachers und Burgers alhier seines noch ohnentledigten Vogts an einem
So dann Jungfr. Anna Maria weÿl. Jacob Dietschen deß Tagners und Burgers alhie seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand Niclauß Claußen deß Saÿlers auch Burgers alhie Ihres Vogts, am andern theil

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 8)
1651. Eadem dominica [Paschatos] Daniel höchstatter der Faß Ziher, Hannß Hochstatters des Kieffers u. Faß Ziehers hinderlaßener Ehelicher Sohn und Jungfr. Anna Maria Jacob Dietschen des tagners und burgers allhier hinderlaßene eheliche tochter. Clauß + 1662. 29. Ma[-] hinterlaßend 5. Kinder (i 258)

Les quatre plus jeunes enfants de Daniel Hochstetter sont admis à l’orphelinat tandis que l’aîné loge chez sa grand-mère
1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
(f° 154) Sambstag d. 30. August: – Daniel Hochstetterß Kinder Vm auffnahm in d. Weÿßenhauß
Weÿl. Daniel Hochstetterß Kinder vogt Hanß Jacob Hochstetter producirte vndge. supplication Bericht d. d. Kind. Fünff daß die großmutter d. Eltester Zu sich nemmen will, dieweylen aber die vbrige vier annoch Jung vnd nicht könen vndergebracht werd. Alß bitt Er Inh wollen sie gegen Ihrer nahrung in d. Weÿßenhauß erkennen.
Erk. Ist an die H. Pfleger gewieß. word.

Le receveur de l’Orphelinat au nom des pupilles Hœchstetter et leurs cohéritiers vendent la maison 42 livres à Jean Gilg, bourgeois de Bischwiller, avec l’autorisation des Conseillers et des Vingt-et-Un

1668 (25. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 450-v
(Prot. fol. 27. fac. 2.) Erschienen H Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß waÿsenhaußes ahn statt Daniels und Mariæ Magdalenæ der höchstetterisch. Geschwisterd. so ins Waÿsenhauß vffgenohmen word. seÿen, Ferners hannß Jacob Höchstetter der Faß Zieher für sich selbsten und alß vogt Susannæ Höchstetterin, So dann Susanna Andres Schneiders deß Würths zum roth. Löwen Eheweib mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein hannß Jacob Gilg. Burgers Zu Bischweÿler, und Zwar mit obrigkeitlich. am 17. h.us Jüngsthien ertheilter Bewilligung unserer gnädig. Heren Rhät und XXI.
Hauß, Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in Vorstatt Krautenau im hällengäßlin, einseit neben (-) anderseit neben H Niclaus Hämerlin Sibner Gerichts Procuratoris, hind. vffs Allmend stoßend geleg. – umb 42. Pfund

Autorisation consignée dans le registre des Conseillers et des Vingt-et-Un
1668, Conseillers et XXI (1 R 151)
(f° 117) Montags den 17.ten Augusti – Schaffner im Weÿßenhaus. Hans Jacob Höchstetter, Andreas Schneider
Schaffner im Weÿßenhaus für sich et Cons. überreichen Underth. Bitten, wolten gern Ein häußel so im hellen gäßel gelegen, vmb 85 fl. an hanß Jacob Gilgen Von Bischweiler verkauffen, suchen Dispensation. Erk. willfahrt.
Herr XV.er Hauß et H. Reißeißen.

Mousquetaire dans la compagnie du capitaine Ziegler, Jean Jacques Gilg hypothèque la maison au profit du boulanger Jacques Graff

1676 (19. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 750
Hannß Jacob Gilg der Mußquetirer under herrn Haubtmann Zieglers Compagnie beÿ hießiger quarnison
in gegensein Jacob Graffen deß Weißbeckhen burgers alhier – schuldig seÿe 25. pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in Vorstatt Krautenau, im höllen gäßlein einseit neben weÿl. herrn Mathis Hellbeckhs genannt Behem geweßenen Großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben herrn Niclaus Caroli wohlgedachten Rhats alten beÿsitzern, hinden uff daß Allmend stoßend gelegen

Le manant Jean Jacques Gilg cède la maison en paiement du capital ci-dessus à Anne Chrétienne Graff.

1681 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 309-v
(prot: fol: 33) Erschienen Johann Jacob Gilg Schirms Verwanther alhier
hatt in gegensein Annæ Christinæ Gräffin Wittibin, mit beÿstandt Ulrich Greiners deß Melmanns Ihres Vogts
Eine kleine behausung mit allen deren gebawen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten undt Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenaw im Hellengäßlein, einseit neben der Böhmischen wittibin, anderseit neben weÿl. Niclaus Hemmmerlins geweßenen Sÿbnergerichts Procuratoris nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden uffs allmendt stoßend gelegen – umb 56. fl. daran 50. fl. mit denjenigen 50. fl so derselbe Kraft einer sub dato d. 19. Aug: 1676 in der Cancelleÿ Contract stuben uffgerichter Obligation Zu thun, compensirt

Originaire de Kolbsheim, le boulanger Jacques Graff épouse en 1646 Susanne, veuve du boulanger André Schneider, et devient bourgeois trois semaines plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 30-v) 1646. Dominica XX. Trinitatis. 18. octob. Jacob Graff der Weißbeck von Kolbsheim Jacob Graff deß burgers daselbsten nachg. Sohn, Und Susanna, Andreas Schneiders deß Weißbecken allhier nachg. Wittib. Copulirt 19. octobris JSPeter (i 40)

1646, 4° Livre de bourgeoisie p. 238
Jacob Graff der Weißbeckh Von Kolbsheim empfangt d. burgerrecht von seiner haußfr. Susanna Weÿl. Andreas Schneiders deß Weißbechen vndt burgers alhie seel. Wittib vmb 8 Gold fl. ist ledigen standts geweßen v. würd Zu den Beckhen dienen. Jur den 8. 9.bris 1646.

Fille de boulanger, Susanne Kittel épouse en 1725 le boulanger André Schneider, originaire de Schleusingen en Franconie, qui devient bourgeois quelques mois plus tard
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 121, n° 9)
1625. Dnicis ijsdem. Andres Schneider ein Beck, Hans Schneiders eines Wirths v. Burgers Zu Schleusingen in Franckenlandt Sohn, 14. Febr: hora confirmaô facta ptt M pfleg*, J. Susanna, Görge Kittels des Schwartzbecken v. burgers alhie Tochter Aderat sponsæ pater & tutor Michel * Maurer der Hochzeiterin mutter Bruder d. 14. Febr: (i 332)

1625, 4° Livre de bourgeoisie p. 76
Andreas Schneid. Von Schlesing In turing. geburth d. Beckh empfangt d. Burg. recht Von Susanna Jörg Kintelß deß Schwartzbeck. tochter vnd will beÿ d. Beckh. dienen 30. Martÿ 1625.

Jacques Graff se remarie en 1665 avec Anne Chrétienne Bast, fille d’un charpentier de Sarrebruck
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 57)
1665. Eâdem [Dn. 1. Epiphan. 8. Jan.] Jacob Graff der Weißbeck vnd burger allhie, J. Anna Christina, Weiland Johann Basten, Zimmermann v. Burger Zu Sarbrücken hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Donnerst. 19. Jan zu St Thoman (i 61)

Les Quinze accordent le droit de vannage aux boulangers Jacques Graff et Jean Louis Schneider
1654, Protocole des Quinze (2 R 72)
(f° 236-v) Sambstag den 18. 9.bris – Jacob Graff der Weißbeck, Vnd auch Hans Ludwig Schneid. p. E. bittenn beede umb die ihnen Von d. Lucernen Zunfft conferirte Wannenrecht.
Erkandt, Würdt beeden Willfahrt

La maison revient à Anne Baur, héritière d’Anne Chrétienne Bast veuve de Jacques Graff, qui épouse en 1680 Léonard Maurer

Anne Baur vend la maison 125 livres à Anne Marie Fürnkorn veuve du boisselier Jean Jacques Buchs

1703 (5. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 473-v
(125) Erschienen Anna gebohrne Bauerin, Lienhard Maurers des Jüngeren Weißbecken ehenliche Haußfrau mit beÿstand deßelben
hatt in gegensein Annæ Mariæ, gebohrner Fürkornin, Weÿl. Hanns Jacob Buxen gewesenen Wannenmachers seel. nachgelaßener Wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand Andres Güthels des Schuhmachers Ihrer Kinder Vogts
eine kleine behaußung mit allen deren gebaüen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeitenen, allhier in der Vorstatt Krautenau, im Höllen Gäßlein, einseit neben denen Würtzischen Kinderen anderseit neben Andres Widmann, Schneideren, hinten auffs Allmend stoßend gelegen – geschehen umb 125 pfund

Fils de boisselier, Jean Jacques Buchs épouse en 1678 Anne Marie Fürnkorn, fille de cordonnier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 179-v n° 26)
1678. 6. Junÿ copulirt Worden Hanß Jacob Buchß lediger Wannenmacher hans Carlen Buchßen Wannenmachers alhier ehelicher Sohn J. Anna Maria Georg Fürnkorns deß Schuhmachers alhier eheliche tochter (i 181)

Anne Marie Fürnkorn meurt en 1729 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dresé dans sa maison Grand rue près le petit pont de pierre. L’actif de la succession s’élève à 397 livres, le passif à 7 livres.
1729 (24.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 31) n° 948
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Annæ Mariæ Buxin gebohrnen Fürnkornin auch weÿl. Mstr Johann Jacob Buxen gewesten Wannenmachers und burgers allhier nachgelaßener wittib nunmehro seel. verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1729. – nach Ihrem am 3.ten Januarÿ Jüngsthien genommenen tödlichen hiendritt hie Zeitlichen verlaßen (…) so beschehen Straßburg den 24.ten Januarÿ Anno 1729.
Die verstorbene seel. hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1. Frau Annam Mariam weÿl. Marx Aurthè geweßenen Sergenten unter dem Löbl. Regiment roÿal Marine nachgelaßene Wittib und Weÿlen dieselbe frembd und ohnverburgert, als ist beÿ E E Kleinen rath in dero Nahmen unterthänig erbetten und gnädig Deputirt worden S: T: H. Joh: Jacob Spielmann wolhlgedachten E: E: Kleinen Raths jetzmahliger beÿsitzer welcher dem geschäfft in persohn abgewardet. 2. Frau Susannam Elisabetham, Mstr Johann Heinrich Sommer des Schuhmachers und burgers alhier ehel. Hausfrau, mit beÿstand deßelben, 3. Frau Mariam Catharinam Hn Johann Jacob Baumann des fastenspeishändlers und burgers alier Liebe Ehegattin, mit assistentz deßelben und dann 4. Frau Mariam Dorotheam Hn Zachariæ Krafften des fastenspeishändlers und burgers allhier ehem. haußfr. beÿständlich deßelben, so Alle Vier gebohrne Buxin, so die Verstorbene seel. mit eingangs gemelten Ihrem Verstorbenen Mann auch seel. ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen

In einer alhier Zu Straßburg ane der Obern Stras Ohnfern der Steinernen Brucken gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und deswegen hernacher fol: (-) beschriebenen behaußung folgender maßen befunden
(f° 6) Eÿgenthum ane einer behausung. Eine behausung bestehend in einem Vorder und hinterhauß, mit allen ihren Gebauen, begriffen, weithen, Zugehörten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier in der Obern Lange Straß beÿ der steinern brucken (…)
Sa. Haußraths 36, Sa. Silbers 1, Sa. Eÿgenthumbbs ane einer behaußung 360, Summa summarum 397 lb – Schulden 7, Conclusio finalis Inventarÿ 390

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que la fille aînée non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1729, Livres de la Taille (VII 1176), 256
Möhrin F., N. 4711 – Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Fürnkornin auch weÿl. Johann Jacob Buxen gewesenen Wannenmachers und und burgers alhie hinderbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann
Concl. Fin. Inv. ist fol. 16.b – 390 lb 4 ß 4 d, die machen beÿ 800. fl, Verstallte nur hiengegen 1000.
Extat kein Stall geltt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 12 ß 6 s, Summa 14 lb 1 ß 6 d
Abzug. Fr. Anna Maria Aurthé gebohrne Buxin die ohnverburgerte Tochter soll Von angefallenen 97. lb 11 ß 1 d den Abzug entrichte mit 9 lb 15 ß 2 s
dt. 31. Januarÿ 1729.

Anne Marie Fürnkorn vend la maison 150 livres à l’apprêteur de tabac Jean Jacques Schlagdenhauffen

1705 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 566-v
(150) Anna Maria Buxin wittib geb. fürnkornin mit beÿstand andres Güthels schuemachers ihres vogts
in gegensein Joh: Jacob Schlaginhuffens tabacmachers
eine kleine behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der vorstatt Krautenau im höllengässlein einseit neben denen Würtzischen KK anderseit neben andres Widmann schneidern hinten aufs allmend stoßend gelegen – umb 150 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente au manant Jean Jacques Schlagdenhauffen
1705, Conseillers et XXI (1 R 188)
(f° 147) Sambstags den 4.ten Julÿ 1705 – Anna Maria Buchßin pt° hauß Verkauffs.
S. Ersch: Anna Maria weÿl. Jacob Buchßen des geweßenen burgers vndt Wannenmachers allhier nachgelaßene wittib die will ein häuslein in der Krautenaw im hellengäßlein gelegen ahn Johann Jacob Schlagdenhauffen den schreiner Vndt Tabackmacher Vmb 300 fl. Verkauffen bittet Vmb obrigkeitliche erlaubnus.
Erk. wird Zwar mit gebettener Erlaubnus Willfahrt es solle der Kauff Vndt Verkauff quæstionirten häußleins aber in gegenseÿn H. XV.er Rauchen Vndt Hhn Rathh. Wurtzen als Depp. sub Clausulis et Conditionibus assuetis in allhießiher Cancelleÿ Contractstuben Verschreiben werden.

Jean Jacques Schlagdenhauffen hypothèque le même jour la maison au profit des enfants mineurs du batelier Jean Jacques Hetzel

1705 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 567-v
Joh: Jacob Schlaginhuffen tabacmacher
in gegensein Hn Simon Knollen handelsmanns alß vogts Joh: Jacob Hetzel schiffmanns 4 KK, 125 lb zu erkaufung infra versetzten haußes
unterpfand, eine kleine behaußung perge ut immediate supra ibi mit allen usq. ad eÿgen
[in margine :] quittung, Joh: Jacob Schlaginhauffen des debitoris und deßen Ehefrauen Margaretha geb. Bäßlerin, den 11. Martÿ 1723

Jean Jacques Schlagdenhauffen et sa femme Marguerite Bassel vendent la maison au batelier Jean Jacques Eckert et à sa femme Anne Marguerite Stœrckel

1726 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 378
Johann Ludwig Leiß der strumpffstricker als mandatarius Johann Jacob Schlaginhuffen des tabackbereithers und Schirmers wie auch deßen ehefrau Margarethæ geb. Baßelin
in gegensein Johann Jacob Eckert des Schiffmanns und Annæ Margarethæ geb. Störckelin
Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs ahne der vorstatt Krauttenau im höllgäßlein, einseit neben denen Würtzischen Kindtern anderseit neben Andreas widtmann dem Schneider hinten auff das Allmend

Fils de batelier, Jean Jacques Eckert épouse en 1708 Anne Marguerite Stœrckel native de Ribeauvillé : contrat de mariage passé à Ribeauillé et transcrit à l’inventaire après décès, célébration à Strasbourg
Copia der Eheberedung – zwischen dem ehrbahr undt Zuchtigen Jüngling Johann Jacob Eckert, des auch ehrbahr undt bescheidtenen Johann Jacob Eckerts burgers Undt schiffmanns Zue Straßburg ehelichem sohn als hochzeiteren ahn einem, so dann der ehr und tugendsamben Jungfraw Margarethe Stöcklerin weÿl. des ehrbahr undt bescheidtenen Simon Störckels geweßenenen burgers undt seÿlers allhier seel. hinderlaßener ehelicher tochter alß hochzeiterin andern theils (…) auff seithen der Jungfer hochzeiterin Johann Georg Eberhard wißers burgers undt pastetenbeckhen allhier ihres Stieffvatters, Johann undt Michel Störckels ihrer brüedteren – Beschehen Zu Rappoltzweiler im 13. Februarÿ 1708. F. J. Gerber, Stattschreiber mit paraphe

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 249)
Die 16° mensis aprilis anni 1708 (…) copulati sunt Honesti Juvenis Joannes Jacobus Eckert filius Joan: Jacobi Eckert ciuis argti. Et Margaretha Stecklerin oriunda ex Rapswir Defuncti Simonis Stockel Ciuis jbidem relicta filia factis prius de more tum in hanc parochia tum Rappollsvillæ (signé) hanß Jacob Eckert, + signum sponsæ, H E signum Joan. jac. Eckert, pater sponsi (i 126)

Anne Marguerite Stœrckel devient bourgeoise deux mois après son mariage
1708, 4° Livre de bourgeoisie p. 769
Anna Margaretha Stöcklerin V. Rappolßweÿer, empfangt d. burgerrecht V. ihrem Mann Joh: Jacob Eckert p. 2. gold fl. 16 ß Wird Zum Encker dienen. P. d. 9. Junÿ 1708.

Jean Jacques Eckert et Anne Marguerite Stœrckel se lèguent mutuellement la jouissance de leurs biens alors que la femme malade est alitée
1717 (15.4.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6)
Codicill – persönlich kommen und erschienen Herr Johann Jacob Eckert Schiffmann vnd Anna Margaretha gebohrne Störcklerin beede Eheleuth undt burgere allhier Er der Mann Von Verliehung Göttlicher gnaden gesundt gehendt undt stehenden, Sie die Fraw aber sehr Kranck undt ohnpäßlichen leibs dahero auff einem bett liegendt Jedoch guter richtiger Sinnen vndt Verstandts
2. So verschafft Je eines dem andern wegen biß anhero ehelich erzeigter lieben trew und freundschafft willen den Völligen usumfructum aller Ihrer haab vndt Nahrung (…)
Welches alles zugangen undt beschehen in einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden gelegenen beeden Eheleuth Eÿgenthümblich stendigen behaußung dero Wohnstuben mit den fenstern theils in den hoff theils in ein Cammer außsehendt auff Sambstag den 15. Aprilis 1717 Nachmittags zwischen 12. vndt Ein Uhren

Anne Marguerite Stœrckel meurt en 1728 en délaissant sept enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison au quai des Bateliers. La maison ruelle de l’Enfer est estimée 137 livres. L’actif de la succession s’élève à 982 livres, le passif à 448 livres.

1728 (12.4.), Not. Rith (6 E 41, 947)
Inventarium über Weÿl. der Viel ehren Vndt tugendsamben frawen Annæ Margarethæ gebohrner Störckelin H. Johann Jacob Eckerts des burgers undt schiffmanns allhier ehelich gewester Haußfrawen seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet jn Anno 1728. – nach ihrem vor ungefehr Zweÿen monaten aus dießer welt genommenen tödl. hintritt hier Zeitlich. Verlaßen, welches alles auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des auch ehrengeachten H. Johann Martin pfundsteins des burgers Maurers und Steinhawers Hierselbsten als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen seel. mit ihme dem hinterbliebenen witiber ehelich erzeigter Kindter undt ab intestato nachgelaßener sechs Kinder und erben, nahmens Willhelm, Johann Jacob, Margaretha, Cleova, Maria Helena, hannß Geörg und Salomea Eckertin genant ersucht, jnventirt und beschrieben (…) So beschehen Straßburg den 12.ten monats tag Aprilis 1728.

Copia der Eheberedung (…) Beschehen Zu Rappoltzweiler im 13. Februarÿ 1708. F. J. Gerber, Stattschreiber mit paraphe
Copia Codicilli reciproci – Dienstags den 17. monatstag Februarÿ nach mittag Zwischen fünff undt sechs uhr (…) der Ehrengeachte Herr Johann Jacob Eckert burger undt schiffmann allhier und mit mit ihme frau Anna Margaretha gebohrne Stöcklerin sein eheliche haußfrau (…) zu sich in ihre allhier ahm schiffleüt staden gelegenen wohn behaußung erfordern undt Kommen laßen allwo ich selbige in der wohnstuben unten beÿm eingang ins hauß, deren fenster in den hoff auß sehend undt Zwahr ihnen den ehemann gesunt, gehendt undt stehenden sie die ehefrau aber Kranckh undt schwachen Leibes auff einem bett Ligendt – Geörg Philipp Rith Not.
Bericht gegenwärtig. Inventarÿ. Gleich anfangs dießer Inventation hat der wittiber zwar auf befragen bediten wie daß mit der Verstorbenen fraw seel. Zwahr einige ehepacta auffgerichtet, daß Zugebrachte aber nicht ordtnunsmäßig inventiren laßen hätten (…)
Eigenthumb ane Häußern. Eine Behaußung allhier in der Statt Straßb. ahm schiffleuth staden gelegen (…)
Item ein gar Kleines Haußlein samt all deßen begriffen, weithen, zugehördten, recht und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenaw im höll gäßl. gelegen 1.s. neben Martin Hosch dem nagelschmitt, 2.s. neben H paul flach dem oberschreiber im hospital, hinden auff Joh: Jacob Küffels erben stoßendt, so freÿ ledtig eig. und in Crafft ersterehnter Abschatzung hiehero æst. pro 137 lb 10. Hierüber ist vorhanden ein in allhies. C. Contract stuben gefertigter K: b: mit deßen großerem Secret Insiegel verwahret sub dato d. 30.ten julÿ Anno 1726. besagendt wie ermeltes häußlein von Johann Jacob schaginhauffen dem tabachber. und seiner ehefraw erkaufft wordten mit N° 2 bezeichnet.
Item ein Kleines Häußlein allhier Zu Straßburg ahm schiffleut staden geleg. im schlupff samt allen deßen Zugehördten weithen, recht undt gerechtigkeiten, i.s neben E. E. Zunfft der äncker 2.s neben dem bierhauß Zum Vogelgesang und hinten auff gedachte schiffleuthstuben stoßend so freÿ ledig eigen undt in Crafft mehr begehrter Abschatzung hiehero æstimirt worden pro 125. lb. Darüber vorhanden einen in allhießiger C. Contract stuben gefertigte Contract verschreibung mit deßen größern Secret Insigel verwahrt sub dato den 20. Julÿ 1726. besagendt wie ermeltes häußelin von frau agnes Gebohrner de Billy weÿl. h. Jacques le Grand herrn Dufay hinterlassener witib et Consorten erkaufft worden mit N° 3 notirt. Die ferners hierüber besagede alte Kauffbrieff sagend Zusammen in einem fasciculum gebund. wordten
Summa summarum 982 lb – Summa passivorum 448 lb, restirende nahrung 523 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 533 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 1 000 florins
1728, Livres de la Taille (VII 1176), f° 206-v
Ancker F. N. 4451 – Weÿl. Fr. Annæ Margarethæ Stöcklerin, Johann Jacob Eckert des Schiffmanns und burgers alhie geweßener Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rith.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 67 – 533 lb 11 ß 8 d, die machen 1000. fl, Verstallte nur 800. fl. also Zu wenig 200. fl.
War Von der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 12. ß macht – 4 lb 16 ß
Und auch auff Sechs Jahr in simplo à 6 ß – 1 lb 16 ß
Extat das Stall geltt pro 1728. – 2 lb 11 ß
Gebott – 3 ß
Abhandlung – 15 ß 6 s, Summa 10 lb 1 ß 6 d
dt. 5. Maÿ 1728.

Jean Jacques Eckert passe un contrat de mariage avec Marie Marguerite Gayneau, fille de sellier. Le mariage ne sera pas célébré
1728 (25.5.), Not. Rith (6 E 41, 947)
Contrat de mariage – sont comparus en personnes Me Jean Jacques Eckert Bourgeois Battelier en Cette dite ville assisté du Sieur André Eckert assesseur au Grand Senat son frere aussy Bourgeois Battelier d’une part
et Damlle Marie Marguerithe Gayneau fille légitime du Sieur François Gayneau bourgeois sellier de cette ville assistée dudit son pere et du sieur Jean Ulrich Cammerer pour a present assesseur au petit senat d’autre part
à Strasbourg Ce 25 Maÿ 1728 (signé) hanß Jacob Eckert, Marie Marguerite gayneau

Jean Jacques Eckert épouse en secondes noces Marie Cléophée Kuntz, fille d’un assesseur au Petit Sénat : contrat de mariage, célébration
1728 (30.6.), Not. Rith (6 E 41, 947)
Eheberedung – Erschienen herr Johann Jacob Eckert der burger und Landschiffmann allhier alß hochzeiter ahne einem mit beÿstandt H. Andreas Eckert E. E. großen Raths dermahligen beÿsitzers seines leibl. bruders, wie auch H. Johann Martin Pfundsteins des burgers und Steinmetzen hierselbst als sein des hochzeiters j.tern ehe erziehlten Kindteren geordneten Vogts
so dann die Viel ehr und tugendsambe Jungfer Maria Cleovea Kuentzin H. Johann Martin Kuntzen E: E: Kleinen Raths dermahligen beÿsitzers mit auch weÿl. frawen Catharina gebohrner Haßin seiner ehelich gewesten haußfrawen seel. ehelich erziehlte Jungfer tochter als hochzeiterin andtern theils
Straßburg den 30.ten Junÿ 1728. [unterzeichnet] hanß Jacob Eckardt, maria Cleophe Cunzin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 3)
Hodie 19 Julÿ Anni 1728 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Jacobus Eckert viduus Annæ Mariæ Störckel civis et nauta argentinensis commorans in dicta parochia as Stum Laurentium et Maria Cleophea Cuntz filia Joannis Martini Cuntz civis et sartoris argentinensis parochiana nostra (signé) hans Jacob Eckert, maria Cleophe cuntzin (i 5)

Jean Jacques Eckert l’aîné hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du tailleur Sébastien Kuntz

1732 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 516
hannß Jacob Eckard der ältere schiffer
in gegensein seines schwagers Andreas Kuntz als vogts weÿl. Sebastian Kuntz gewesten Schneiders seines bruders seel. hinterlassenen dreÿen Kinder Mariæ Sophiæ, Mariæ Susannæ und Johann Stephan der Kuntzen – schuldig seÿen 45 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Vorstatt Krauttenau im hollfeger: gäßlein einseit neben deren würtzischen Kindern anderseit neben Andreas Wittmann dem Schneider hinten auff das Allmend

Révision de l’inventaire dressé après la mort d’Anne Marguerite Stœrckel
1737 (5.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 358-1) n° 15
Revisio und Ersuchung Über Weÿland Frauen Annä Margarethä Eckertin gebohrner Störcklerin, Herrn Johann Jacob Eckerts des ältern Schiffmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Erstern haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft.
Nach dem darüber durch H. Notarium Georg Philipp Rith in Anno 1728 aufgerichteten Inventario und dem darauffhin beÿ E: Löbl. Vogteÿgericht am 11.ten Maji ejusdem Anni auffgerichteten uch den 22. Junÿ dicti Anni beÿ E: E: gro&sen Rath confirmirten Kindervertrag.

Marie Cléophée Kuntz fait dresser l’inventaire de ses apports qui se montent à 270 livres
1738 (15.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 358-1) n° 39
Inventarium über der Viel Ehren und Tugendgezierten Frauen Mariä Cleophe Eckertin gebohrner Kuntzin, des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Eckerts, des ältern, Schiffmanns und burgers allhier Zu Straßburg ehelicher haußfrauen zu gedachtem Ihrem geliebten Ehegatten sowohl für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte als auch in wehrender Ehe ererbte Vätterl: Nahrung, auffgerichtet Anno 1738. – So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 15.ten Martÿ Anno 1738.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen und dem Eheherrn Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 193, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. goldener Ring 12, Sa. baarschafft 11, Summa summarum 270 lb

Marie Cléophée Kuntz meurt en 1748 en délaissant pour héritiers testamentaires les enfants issus du premier mariage de son mari. Les experts estiment la maison ruelle de l’Enfer 87 livres. La masse propre au veuf s’élève à 965 livres, celle des héritiers à 171 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 988 livres, le passif à 774 livres

1748 (8.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 368) n° 289
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und tugendgezierten Frauen Mariä Cleophe Eckertin, gebohrner Kuntzin, des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren auch Wohlweißen herrn Johann Jacob Eckert des ältern, Schiffmanns und E: E: großen Raths allhier zu Straßburg jetzig wohlverdienten beÿsitzers geweßener hertzgeliebter Frau Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anni 1748.- als dieselbe Dienstags den 20.ten Februarÿ dießen lauffenden 1748.sten Jahrs dießes Zeitlichen mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich Verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 8.ten Aprilis Anno 1748.
Die Abgeleibte Frau seelige hat zu Ihren Erben per Testamentum verlaßen wie folgt. 1.mo Herrn Johann Wilhelm Eckert, den Schiffmann und burgern allhier, Welcher abweßend, in deßen Nahmen aber seine Ehefrau Frau Maria Barbara Eckertin gebohrne Leclerc, dem geschäfft persönlich abwartete, 2.do Frau Mariam Cleophe Garnier, gebohrne Eckertin Herrn Johann Sebastian Garnier des Perucquenmachers und burgers allhier Ehegattin welche mit assistentz gedachten Ihres Ehevogts in Persohn beÿ dießem Geschäfft erschienen. 3.tio Frau Mariam Helenam Schweigheußerin gebohrne Eckertin herrn Johann Frantz Schweigheußers, des Fischkäuffers und burgers allhier Eheliebstin, welche mit beÿhülff deßelben in Persohn zugegen ware, So dann 4.to Herrn Johann Georg Eckert den Schiffmann und burgern allhier, Welcher in selbst eigener Persohn dem geschäfft beÿgewohnt. Alßo alle vier des hinterbliebenen herrn Wittibers in Erster Ehe mit weÿl. Frauen Anna Margaretha gebohrner Störcklerin seel ehelich erzeugte Söhne und töchter und des seel. verstorbenen Fr. Rathherrin per Testamentum Zu vier gleichen portionen und antheilern verlaßene Erben.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hievornen eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. (W.) Eine Behaußung allhier zu Straßburg jenseit des Stadens (…)
(W.) It. ein gar Klein Haußlein, samt hoffstatt mit allen deßen Zugehördten, Weithen, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau im höllgäßlein, einseit neben Herrn Johann Jacob Ulrich dem ältern schiffmann, anderseit neben Weÿl. Andreä Widtmans des Schneiders seel Wittib und Erben, hinden auf das Allmend stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und durch Vorgedachte der Statt Straßburg herrn Lohner und Werckmeistere inhalt Vorangeregter Abschatzung vom 27.ten Martÿ 1748. æstimirt vor 87. 10. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub gefertigtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt datirt den 30.ten Julÿ Anno 1726. mit altem N° 2. notirt und dabeÿ gelaßen.
Vorher beschriebene beede häußer hat der Herr Wittiber in seiner Erstern Ehe erkaufft und seind daran deßen in solcher Ehe erzielten Kindern beÿ außliefferung Ihres Mütterl. Guth Ihre portiones daran gegen Einschießung des davor empfangenen außwurffs in natura reserviret worden
(T.) It. ein behaußung ane der Vorstatt Krautenau gegen dem hauß Zum Engel hinüber (…)
Ergäntzung der Erben abgegagenen ohnveränderten Guths, Inhalts Inventarÿ (…) durch mich Notarium in Anno 1738. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Testamenti nuncupativi
Des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. Silbers 4, Sa. Eigenthumbs ane häußern 637, Sa. Gülth von liegenden güthern 123, Summa summarum 764 lb – Schulden 1730, In Vergleichung 965 lb
Dießemnach Wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 46, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Schulden 75, Erg. rest 35, Summa summarum 171 lb
Endlichen wird nun auch das Gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 121, Sa. Schiff und geschirrs Zur schiffarth gehörig 222, Sa. Wein und Lährer Vaß 49, Sa. Silbers 6, Sa. Goldenen Rings 5, Sa. baarschafft 328, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 600, Sa. Schulden 1655, Summa summarum 2988 lb – Schulden 774 lb, Nach deren Abzug 2214 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1420 lb
Abschatzung vom 27. Martÿ. 1748. Auf begehren deß Wohl weißen herrn Johann Jacob Eckert Eines Ehrsamen Großen Raths dermahligen beÿsitzers, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, am untern Schiffleuth Staden (…)
Ferner befindet sich ein Kleines nebens häußlein hat auch Stuben Kammern und Küchen, und ist auch von uns unterschriebenenen Werckleuthen dem Jetzigen Preiß nach vorhergegangener besichtigung anzuschlagen erachtet worden Vor und umb Ein hundert Siebenzig und fünff Gulden
Der dritte begriff it auch allhier in der Statt Straßburg in der Krautenaw, einseit neben Caspar Bammes, anderseit neben capori dem Weißbecken Hinten auff N. Ulrich den Schiffmann stosend, gelegen, solches hauß hat unten ein gewölbtes hauß öhren, darneben eine Stube, gewölbte bachküchen und bachstuben, in dem Ersten stock eine Stube und haußöhren, darinnen ein Herd und Waßerstein, darüber ein Alter Tachstuhl mit breit Zieglen gedeckt, der boden inwendig ist halber besetzt, hat auch Kammeren mit dielen unterschlagen, Ein höfflein und gemeinschafftlichen bronnen, wie auch einen geträmten Keller Ist auch Von uns unterschriebenenen der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthen, nach vorhergegangener besichtigung Mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen worden, Vor und umb Zwölff Hundert Gulden [unterzeichnet] Biermeÿer stat Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Samuel Werner Werckmeister des Maurhoff

Jean Jacques Eckert se marie en troisièmes noces avec Marie Madeleine Kutz veuve de Bernard Bender, sergent à la Tour aux deniers : contrat de mariage, célébration
1748 (18.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 141
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Wohlvorachtbahren auch weißen herrn Johann Jacob Eckert dem ältern Schiffmann und E: E: großen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzer, Wittibern, als dem herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren: und Tugendsamen Frauen Maria Magdalena Benderin gebohrner Kutzin, weÿland des Ehren: und vorachtbahren herrn Bernhard Benders, des geweßenen dreÿer Knechts auf Löbl. Statt Pfenningthurn und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und verhandelt in Straßburg auf Donnerstag den 18. Aprilis Anno 1748 [unterzeichnet] Johann Jacob Eckert alß hohzeitheten, Maria Magdalehne bedterin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Laurent (cath. 155)
Hodie 14. Maÿ Anni 1748 (…) Sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ (…) conjuncti sunt Dominus Joannes Jacobus Eckert Civis Nauta ac assessor Senatûs majoris hujus civitatis, viduus defunctæ Mariæ Cleophé Kuntzin, Parochianus noster, et Maria Magdalena Kutzin vidua defuncti Bernardui Bender civis hujatis dum viveret (signé) Johann Jacob Eckert, Maria Magdlenha Kusin (i 79)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 3557 livres, ceux de la femme à 620 livres.

1748 (21.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 369) n° 308
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren auch Weißen herrn Johann Jacob Eckert, des ältern, Schiffmanns und E: E: großen Raths jetzig wohlverdienten beÿsitzers und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Magdalenä Eckertin gebohrner Kutzin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1748. – So beschehen in Straßburg, auff Mittwoch den 21. Augusti Anno 1748.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen, dem Eheherrn eigenthümlich gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung, befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. (H.) Eine Behaußung allhier zu Straßburg jenseit des Stadens (…)
(H.) It. ein gar Klein Haußlein, samt hoffstatt mit allen deßen Zugehördten, Weithen, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau im höllgäßlein, einseit neben Herrn Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, anderseit neben Weÿl. Andreä Widtmans des Schneiders seel. Wittib und Erben, hinden auf das Allmend stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig und eigen. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub gefertigtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt datirt den 30.ten Julÿ Anno 1726. mit altem N° 2. notirt und dabeÿ gelaßen.
Vorher beschriebene beede häußer hat der Eheherr in seiner Erstern Ehe erkaufft und seind daran deßen in solcher Ehe erzielten Kindern beÿ außlieffrung Ihres Mütterl. Guth Ihre portiones daran gegen Einschießung des davor empfangenen außwurffs in natura reserviret und damahlen ohnvergreifflich æstimirt worden Vor 1050
(T.) It. ein behaußung ane der Vorstatt Krautenau gegen dem hauß Zum Engel hinüber (…)
Wÿdemb Welchen der Eheherrn von Weÿl. Frn Maria Cleophe Eckertin geb. Kuntzin seines Zweÿten Ehefrauen seel. Zeit Lebens zu usufhuiren hat. Es hat vorernante Weÿl. i, Ihrem vor mir Not° und Sieben Gezeugen den 19.ten Februarÿ A° 1748. auffgerichteten Testamento nuncupativo §° 3.tio den generam usumfructum Ihrer sambtlicher Verlaßenschafft Zeit lben bestimmet (…) Legaten Erstl. Fr. Mariæ Richardis gebohrner Kuntzin Johann Baß des Grempen und burgers allhier Ehefrauen derrt Defunctæ noch lebender Schwester, Item deren Tochter Frauen Mariæ Sophiæ gebohrner Kuntzin, Anthoni Engaßer des Kutschers beÿ dem Stifft Frauenhauß und burgers allhier Ehefrauen,, It. Mariæ Catharinæ Ludovicæ Decret weÿl. Fr. Annæ Catharinä Decret geb. Kuntzin der Defunctæ Verstorbenenr Schwester seel. hinterlaßener mit auch weÿl. Herrn Louis Decret dem geweßenen Fastenspeishändler und burgern allhier ebenmäßig seel.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 418, Sa. Schiff und geschirrs Zur Schiffarth gehörig 552, Sa. Wein und Lährer Vaß 110, Sa. Silbers 52, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 440, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 450, Sa. Eigenthum ane Häußern 2250, Sa. Schulden 203, Summa summarum 5382 lb – Schulden 1828 lb, Nach deren Abzug 3557 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 238, Sa. Silber geschmeids 24, Sa. Goldener Ring, Sa. baarschafft 64, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 200, Sa. Schulden 46, Summa summarum 620 lb

La maison revient ensuite à son fils Jean Georges Eckert qui épouse en 1744 Marie Thérèse Waag, native d’Andlau : contrat de mariage, célébration

1744 (12.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 60
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und vorgeachten Herrn Johann Georg Eckert dem ledigen Schiffmann und burgern in Straßburg des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Eckerts, des ältern auch Schiffmanns und burgers allda, mit weÿland der Ehren: und tugendsamen Frauen Anna Margaretha gebohrner Störcklerin seiner Erstern Ehegattin seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Maria Theresia Wagin, des Ehrenvest u. Wohlvorgeachtn herrn Johann Heinrich Wag des Gastgebers Zum Adler, Rathherr und heimburgers zu Andlau, mit der viel Ehren: und tugendsamen Frauen Johanna Clara gebohrner Karcherin ehelich erziehlter Jungfer tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Andlau Mittwochs den 12. Februarÿ Anno 1744 [unterzeichnet] Johann Georg Eckert Als Hochzeuter, Maria theresa Waagin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 45)
Hodie 13. Aprilis Anni 1744 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Georgius Eckert, nauta professione suâ, filius legitimus Joannis Jacobi Eckert, Civis ac nautæ hujatis et defunctæ Margarethæ Störcklerin parochianus noster et Maria theresia Waagin, filia legitima Joannis Henrici Waag Civis ac Magistratûs Andlaviensis assessoris Consiliarÿ et Mariæ Claræ Karcher, ex parochiâ SS. fabiani et Sebastiani in Andlau (signé) Johann georg Eckert, Maria theresia Wagin (i 24)

Marie Thérèse Waag devient bourgeoise quelques mois plus tard
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) n° 182
Frau Maria theresia Waagin Von Andlau gebürtig verheurathet an Joh: Georg Eckart den burger u. schiffmann Von hier erhalt das burgerrecht von Ihrem Ehemann um den alten burger schilling u. will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Encker, jur. eod. [12.d 7.bris 1744].

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils ont acquise depuis leur mariage. Les apports du mari s’élèvent à 960 livres, ceux de la femme à 623 livres.
1745 (21.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 364) n° 174
Inventarium über des Ehren: und Vorgeachten Herrn Johann Georg Eckerts, des Schiffmanns und der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Theresiæ Eckertin gebohrner Waagin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1743. – welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe brigende Nahrung reservirt ohnverändert und Vorbehalten seÿn und bleiben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehrenvest Wohlvorgeacht und Weißen H. Antoine Ducre des Metzgers und E: E: Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers der Ehefrauen halbbruders als deroselben erbettenen beÿstands, auf Donnerstag den 2. Januarÿ A° 1745.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen Von beeden Eheleuthen währender Ehe erkaufften behaußung, befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 167, Sa. Schiff und geschirrs Zum Schiff fahren gehörig 215, Sa. Weins und Lähren Vaß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 500, Summa summarum 920 lb – Dazu kommen ferner die Ihme gehörige zween drittetheil ane denen Verehrten Haussteuren 40, Des Manns völligen in die Ehe gebracht Guth 960 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 153, Sa. Weins und Lährer Vaß 22, Sa.Silber geschmeids 1, Sa. goldener Rings 13, Sa. baarschafft 400, Summa summarum 603 lb – Darzu gelegt ein drittertheil ane denen haussteuren, 20 lb, Der Ehefrauen völlig in die Ehe bebracht Vermögen 623 lb

Marie Thérèse Waag meurt en décembre 1753 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison quai des Batelier qui fait partie de la succession du père du veuf. La masse propre au veuf s’élève à 727 livres, celle des héritiers à 738 livres. L’actif de la communauté s’élève à 896 livres, le passif à 2 214 livres
1754 (26.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 380) n° 563
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariä Theresiæ Eckertin, gebohrner Wagin, des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Georg Eckert, des Schiffmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehegattin nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1754. – als dieselbe Mittwochs den 19.ten Decembris des Zurückgelegten 1753.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren vorgedachten herrn Johann Georg Eckers des hinterbliebenen Wittibers, wie auch des Ehrenvest, Wohlvorachtbahr und weißen herrn Joseph Anthoni Ducré, E: E: großen Raths jetzig Wohlverdienten beÿsitzers, als geordnet und geschworenen Vogts Georg Anthoni, Mariä Salome, Francisci und Sebastian Andreä der Eckert, der seelig verstorbenen mit ermeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Vier Kinder und ab intestato verlaßener rechtsmäßiger Erben (…). So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 26.ten Januarÿ Anno 1754.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen in des Wittibers Verstorbenen herrn Vatters seeligen annoch ohnvertheilte Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine behaußung u. hoffstatt ane dem Schiffleutstaden im Hanffgäßlein (…)
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ (…) durch mich Notarium in Anno 1745. aufgerichtet
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Herr Heinrich Waag, der Gastgeber, Rathherr und Heimburger Zu Andlau, der Verstorbenen seeligen eheleiblicher Vatter wegen gedachter seiner tochter nunmehr seeligen lebtägig zu genißen hat
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche nunmehr Weÿland Herr Johann Jacob Eckert der ältere geweßener Schiffmann und E. E. großen Raths alhier zu Straßburg alter beÿsitzer nunmehr seeliger Wegen der Verstorbenen seeligen ad dies vitæ genoßen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung
Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers 5, Erg. 795, Summa summarum 802 lb – Schulden 75, Nach deren Abzug 727 lb
Dießem nach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 77, Sa. Lähren Faßes 15 ß, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Goldener Ring 4, Sa. Schulden 75, Erg. Rest 576, Summa summarum 738 lb
Endlichen Wird nun auch das Gemein Verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 48, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiffarth gehörig 167, Sa. Weins und Lährer Faß 13, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 650, Sa. Schulden 17, Summa summarum 896 lb – Schulden 2214 lb, Theilbares Passiv onus dem Stalltax nach 1317 lb – Stall Summ 148 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in das Erbe Zugeltend 449 lb

Jean Georges Eckert se remarie en 1754 avec Marie Barbe Burger veuve du batelier Michel Sarger

Jean Georges Eckert et Marie Barbe Burger font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari. Les apports du mari s’élèvent à 3 659 livres, ceux de la femme à 560 livres.
1754 (13. 8.bris), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 10) n° 82
Inventarium über des Ehrbaren und vorgeachten Herrn Joh: Georg Eckerts des Schiffmanns und der Viel Ehr undt tugendtsamen frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Burgerin beeder Eheleuthen undt burgern allhier Zu Straßburg zugebrachte Nahrungen auffgerichtet im jahr 1754. – um sich künfftiger Zeit der in jhren Ehe pactis stipulirten ergäntzung halben darnach reguliren Zu können – So beschehen in fernerem beÿseÿn H. Anthoni Ducré E. E. großen raths allhier würcklichen assessoris als des Ehemanns in 1.ter Ehe erzeugter 2. Kindern geschwornen Curatoris, undt H. Joseph Bruland des frantz. thurnhüter als assistenten der Ehefrauen, Zu Straßburg den 13.ten 9.bris 1754.

In einer allhier Zu Straßburg am Schiffleuth Staaden gelegener dem Ehemann eigenthümlich zuständiger behaußung ist befunden worden wie folget.
Eigenthumb ane Häusern. Erstl. i. häuslin, hoffstatt und scheur s. angelegenen Gärtlein in dem Dorff Dangolßh. (…)
Item eine behausung ane dem schiffleuth staaden (…)
Item eine behausung ane dem schiffleuth staaden im Hanff gäßlein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachten Vermögens. Sa. haußraths 576, Sa. Schiff und geschirrs 646, Sa. des weins u. Lährer Faßen. 464, Sa. Silbers 73, Sa. der baarschafft. 1640, Sa. Eigenthumbs ane Häußern. 2830, Sa. Eigenthums ane einem Gült Guth 110, Sa. der Schulden 258, Summa summarum 6600 lb – Schulden 2941 lb, Nach solchem abzug 3659 lb
Solchemnach Folget nun auch die beschreibung der Frauen Für unverändert in die Ehe gebrachter nahrung, Sa. haußraths 172, Sa. Silbers 30, Sa. Goldener o 27, Sa. der baarschafft 330, Summa summarum 560 lb

Jean Georges Eckert meurt en 1764 en délaissant trois enfants de son premier mariage et un du deuxième. Les experts estiment 200 livres la maison ruelle de l’Enfer. La masse propre à la veuve s’élève à 431 livres, celle des héritiers à 2 033 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 657 livres et le passif à 9 888 livres

1765 (14.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 406) n° 1055
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Georg Eckert, des geweßenen Schiffmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschaft, auffgerichtet Anno 1765. – nachdeme derselbe Freÿtags den 21. Decembris des Zu end gelegten 1764. Jahrs durch einen seeligen Tod von dießer Welt abgefordert worden, nach solch seinem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Barbaræ Eckertin gebohrner Burgerin der hinterbliebenen Wittib mit assistentz S. T. Herrn Tobiæ Romers des Löbl. Stiffts Frauenhaußes wohlbestellten underschreibers Ihres erbettenen beÿstandts (…) inventirt durch vorgedachte Frau Mariam Barbaram Erberlin (…) und Franciscam Schweighäußerin Von Ensißheim gebürtig die dienstmagd (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 14. Januarÿ et sequentibus Anno 1765.
Der seelig Verstorbene hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen als folgt. 1.mo Georg Anthoni Eckert, den ledigen Fischer, 2.do Jungfer Mariam Salome Eckertin, 3.tio Franciscum Eckert, dieße dreÿ des abgelebten seeligen in erster Ehe mit Weÿland Frauen Mariæ Theseria Eckertin gebohrner Wagin ebenmäßig seeligen ehelich erziehlte Kinder deren geschworner Vogt ist S. T. H. Joseph Antoni Ducré E. E. großen Raths alter Wohlverdienter beÿsitzerer, welcher mit Zuziehung S. T. Herrn Johann Carl Ficke Notarÿ publici und berühmbten Practici seines hierzu erbettenen beÿsitzers in Persohn dem Geschäfft abwartete
So dann 4.to Joseph Eckert, des in Gott seelig entschlaffenen inn Zweÿter Ehe mit Eingangs gedachter Frauen Maria Barbara Eckertin gebohrner Burgerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzirhltes Söhnlein, deßen geschworner Vogt H. Johann Michael Huck der Schiffmann und burger allhier in Persohn beÿ em Geschäfft sich eingefunden. Alßo alle Vier des seelig Verstorbenen ab intestato Zu vier gleichen Portionen und Stammtheilerrn verlaßene rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als folgt.
Eigenthumb ane häußern. (E.) Erstl. eine Behaußung, hoff und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörd, Rechten und Gerechtigkeit gelegen alhier Zu Straßburg jenseit am Schiffleutstaden ohnfern dem goldenen Thurn (…)
(E.) It. ein klein haüßlein samt hoffstatt mit allen deßen Zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau im höllgäßlein, einseit neben H. Johann Jacob Ulrich dem ältern Schiffmann, 2.seit neben Weÿland Andreä Wittmann des Schneiders seel. Wittib und Erben, hinden auf das Allmend stoßend, vor freÿ ledig eigen durch vorgedachte der Stadt Straßburg H. Wkm&ée laut vorallegirten Abschatzungs Zeduls vom 12.ten Januarÿ 1765. æstimirt umb 200. Hierüber sagt i. teutsch pergamentener Kauffbrieff mit allhießiger CC Stub auffgerichtet und mit dero anhangedem Insiegel corroborirt datirt den 30.ten Julÿ Anno 1726. mit altem N° 2 signirt. Dabeÿ 1. ältere und allda gefertigter Kauffbrieff de dato 6. Julÿ A° 1705.
(E.) It. Zwo behaußungen unter einem dach samt dero hoffstätten und allen übrigen deroselben Gebäuden ane dem Schiffleutstaden im Bronngäßlein (…)
(E.) It. ein Klein Häußlein samt hoffstatt und Scheür auch einem dabeÿ gelegenen gärtlein in dem Dorff Dangolßheim ohneit er Kirch (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnverändert Guths, Inhalt Inventarÿ über beeder Eingangs gedachter geweßener Eheleuth Zugebrachte Nahrungen durch H Notarium Adam Claußen in Anno 1734. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Heuraths Verschreibung
Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 20, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 4, Erg. Rest 402, Summa summarum 431 lb
Dießemnach Wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 76, Sa. Silbers 5, Sa. Eigenthums ane häußern 1560, Erg. Rest 2612, Summa summarum 4284 lb – Schulden 3251 lb, Detrahendo 2033 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein Verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 154, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiffarth gehörig 290, Sa. Brennholtzes 1168, Sa. Chaise 12, Sa. Wein und Lährer Faß 192, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 54, Sa. Golden geschmeids 18, Sa. baarschafft 817, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 850, Sa. Schulden 4099, Summa summarum 7657 lb – Schulden 9888 lb, In Vergleichung 2231 lb
Hingegen hat der älteste Sohn Erster Ehe Herr Georg Anthoni Eckert Lediger Schiffer, der Theilbaren Nahrung zu conferiren 172 lb, Nach Abzug dießes Einschußes verbleibt ane dem theilbaren Passiv: Schulden Rest 2058 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 993 lb – Stall Summ 918 lb
Wÿdemb Welche der selig Verstorbene von auch weÿland Frauen Maria Theresia Eckertin gebohrner Waagin seiner geweßenen Erstern Ehegattin seeligen Lebtägig genoßen hat. (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Catharina Eckertin gebohrne Freny Weÿland herrn Johann Jacob Eckert des ältern geweßenen Schiffmanns und E. E. großen Raths alten beÿsitzers nunmehr seeligen hinterlaßene wittib von gedachtem Ihren Ehemann seeligen Lebtägig Zu genießen hat
Leibgeding, Welches Sieur Antoine Morel der ehemalige frippier und Schirmer auß dießortig theilbarer Nahrung ad dies vitæ zugenießen hat, Inhalt des Vor Herrn Humbourg Königlichen Notario allhier den 25.ten Maji 1756 verschriebenen (…) Leibgedings
Aufrichtung des der hinterbliebeneen Frau Wittib von dem seeligen verstorbenen in auffgerichteter Eheberedung verordneten lebtägigen Wÿdembs
Abschatzung Vom 12.t Jenner 1760. Auff Begehren Weil. H. Georg Eckart seil. hiender Lasener Fr: Witib Vnd Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg ane dem Schieffleuth Staden Gelegen (…)
Der Drite Begriff ist Auch alhier in der Statt Strasburg in Der Gudtenau in dem Häll Gesel Gelegen Ein seits. Neben Ullrich Ander seits Neben N: N: Vnd hienden auff Caporÿ dem Frantzösischen Becken Stoßend Gelegen, solcher begrieff besteht in Zweÿ Stuben, Zweÿ Kuchen Vnd Zweÿ Kammern Dar jber ist der dach Stuhl mit breit Zieglein belegt hat Auch ein – Vonn vns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorhero Geschehener Besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren Werth Nach æstimirt Vnd Angeschlagen worden Vor und Vmb Vier Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Specivication Von maurer und Zimmer mans arbeit in des herrn johan jörg Eckards selige seiner behaußung
Copia der Eheberedung (…)

Les héritiers cèdent les deux maisons au fils Jean Georges Eckert (Georges Antoine Eckert)

1771 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 65
H. Exsenator Jacob Eckert der schiffmann als geordnet und geschworener vogt weÿl. Johann Georg Eckert gewesten schiffmanns mit auch weÿl. Maria Theresia Wagin in erster ehe erzeugte dreÿ kinder deren zweÿ dato majorennis, der dritte annoch minderjährig, nahmens Franz, deßen Streitvogt H. Johann Nicolaus Wilhelm procurator vicarius erschien, H. Johann Michel Huck der schiffmann als geordnet und geschworener vogt weÿl. Georg Eckert mit Fr. Maria Barbara geb. Burgerin der jetzmahligen wittib in zweÿter Ehe erzeugten Kinds nahmens Joseph
in gegensein H. Johann Georg Eckert des schiffmanns
1. eine ane dem Schiffleuthstaden ohnfern dem goldenen thurn gelegene behausung, hoff und hoffstatt, bronnen, stallung mit allen deren übrigen gebäuden, weithen, rechten und gerechtigkeiten, einseit neben H. Exsenator Jacob Ulrich dem schiffmann, anders. neben H. Not. Marbach, hinten d. Baadischen hoff
Secundo eine behausung so gelegen ane der Vorstadt Krautenau in dem sogenannten Höllengäßlein mit allen deren begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einseit neben H. Johann Jacob Ulrich dem älteren, anders. neben N.N. dem karchzieher, hinten auf N. Gaborÿ dem frantzös. becken
auff obengenannten am Schiffleuthstaden gelegenen behausung zweÿ wÿdums stehend verhafftet, davon der einte Fr. Anna Catharina Eckertin geb. Freny dißortigen großmutter zu genießen hat zeit lebens weßwegen derßelben außer den in sothanen haus habender wohnsitz bestehend in einem nebens gebäu und deßen falls stub und stubkammer, kuche und kellerlein annoch wochentlich 15 s gereichet werden sollen, (um) 750 pfund, den anderen wÿdum genießet lebenlänglich Maria Barbara geb. Burgerin dißortige mutter und respective stieffmutter und besteht dißer wÿdum in der nutznießung lebenlänglich wie gedacht eine stub, stubkammer, kuchen und keller in gedachtem haus den hoff stoßend – das haus am Schiffleuthstaden um 1755 pfund, dießer stamm 438 pfund, das; haus im Höllengäßlein 105 pfund jedem stamm 26 pfund

Le constructeur de bateaux Jean Georges Eckert vend la maison 162 livres à l’ouvrier maçon manant Philippe Jacques Harst en se réservant les poêles

1779 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 199
H. Johann Georg Eckert der schiffmacher
in gegensein Philipp Jacob Harst des maurer gesellen und schirmers
eine kleine behausung und hoffstatt samt all denen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenau in dem sogenannten Höllgäßlein, einseit neben H. Arnold dem zimmermeister, anderseit neben Mr Fuchs dem schwartzbecken, hinten auff H. Gaborÿ den frantzösischen becken – mit den vorfindigen gegoßenen offen samt den rohren welche die verkäuffere sich reservirt haben – um 324 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Philippe Jacques Harst à acquérir la maison qui est un immeuble très modeste non soumis à l’alignement
1779, Conseillers et XXI (1 R 262)
(p. 207) – Sambstag den 22.sten Maÿ 1779 – Jacob Harst erhält erlaubnus von Georg Eckert ein haüßlein pro 300. fl. disp. vom augenschein Kaufen Zu dörfen.
Osterrieth nê Jacob Harst des schirmers und steinhauer gesellen und deßen Ehefr. Margarethæ Schneiderin, diese sind gesinnet von Georg Eckert dem burger und schiffmann alhier ein an dem hohlgäßlein in der Krautenau gelegenes haüßlein sambt zugehörden umb 300. fl. Kaufen Zu dörfen und auf gnädige dispensation vom augenschein.
Wilhelm nê des Verkäufers berichtet, daß deme also, bitt unterth. also erkaufen Zu dörfen und ebenfals umb gnädige dispensation also Verkaufen zu dörfen.
Nachdeme H. General advocat Mogg auf die wilfahrung des gebettenen Kaufs und respectivé Verkaufs umbsomehr angetragen, als es umb ein gerings objectum Zu thun und das quæstionirte häußlein dem Allignement nicht unterworffen doch observatis observandis und sub clausulis consuetis.
Wurde vermittelts gehaltener Umbfrag Erkandt, wird denen Imploranten mit gebettener erlaubnus ein an dem hohlgäßlien in der Krautenau gelegenes Häußlein samt Zugehörd umb dreÿ hundert gulden dispensando vom augenschein kaufen und verkaufen zu dörfen, jedoch so wilfahrt, daß der Kauf und Verkauf in Mhh. Cantzleÿ Contractstub coram Deputatis ordnungs mäßig verschrieben und dabeÿ gemeiner Statt versirendes interesse, besonders wegen abführung des real schirmgelts und sonstiger gewohnlicher beschwärden durch sie bestermaßen besorgt werden möge. Deppi. H. Rathh. (-)

Originaire de Gemmingen en Palatinat, Philippe Jacques Harst épouse en 1768 Marguerite Schneider, fille d’un employé de la Taille
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 110, n° 156)
Im Jahr 1768, Mittwoch den 7. Septembris wurden nach vorhergegangenen proclamationen auff Dom. XIII. und XIV. post Trinitatis, in offentlicher Gemeinde ehelich copuliert und eingesegnet, Philipp Jacob Harst, lediger Steinhauers: gesell, von Gemmingen, in der Pfaltz gebürtig, David Harsten Steinhauers und burgers daselbst, und deßen gewesener Ehefrau Johanna gb. Stöserin ehl. erzeugter Sohn, und Jgf. Margaretha Schneiderin, weÿl. Michael Schneiders, gewesenen Stallknechts und Schirmers allhier, mit Margaretha gb. Holderin ehl. erzeugte hinterlaßene Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Harst als Hochzeiter, + Margaretha Schneiderin Handzeichen (i 117) (i
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 62) Im Jahr 1768 seind Dominica 13. et 14 post Trinitatis prooclamirt und den 7. Septembris in der Prediger Kirche copulirt worden Philipp Jacob Harst lediger Steinhauer, Johann David Harst Maurers in Gemmingen und Johanna gebohrner Stößerin ehelicher Sohn und Jgf. Anna Margaretha weiland Michael Schneiders geweßenen schürmers und taglöhners dahier und Annä Margarethä gebohrner Holderin eheliche Tochter (i 64)

La maison revient à sa fille Marie Marguerite qui épouse en 1808 le maçon Pierre Walch, originaire de Merxheim en pays de Nassau-Usingen

Mariage, Strasbourg (n° 262)
L’an 1806 le 9° jour du mois de Juin, sont comparus Pierre Walch, âgé de 25 ans, maçon, domicilié en cette ville depuis un an, né à Merxheim païs de Nassau-Usingen le 22 juin 1780, majeur, fils de Joseph Walch, maçon audit lieu et d’Elisabeth Diemer, consentant (…) et Marie Marguerite Harst âgée de 18 ans, née en cette ville le 14 septembre 1787 y domiciliée, fille mineure, assistée de de Philippe Jacques Harst, tailleur de pierres et d’Anne Marguerite Schneider ses père et mère (signé) Peter Walch, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 134)

Extraits du registre de population où figurent les propriétaires Walch et Heidel
600 MW 92 (p. 85) Rue de l’Enfer n° 10 (i 109)
Hasch, Jacques, 64, Garçon maçon, Gemmingen en Suabe (à Strasbourg) dep. 25 ans
Hasch née Schneider, Marguerite, 52, sa femme, Strasbourg – Décédée le 16. Jllet 1807
Hasch, Marguerite Salomé, 9, fille, Strasbourg, dél en Niv. XIII à la Krutenau 14
Walch, Pierre, 34, Maçon
id. née Harst, Margte
id. Etienne 7 fev. 1815
(Walch, Dorothée, née le 23 8.bre 1806)
Walch, Pierre, né le 22 mai 1811

600 MW 92 (p. 129) Rue de l’Enfer n° 10
Walch Mathieu 9 mars 1813

600 MW 97 (p. 234) Rue de l’Enfer n° 10 (i 4)
Walch, Pierre, 1777, Prop. Maçon, Mayence (à Str.) 30 ans – del. même quartier Krutenau 46
id. née Harst, Margte, 1787, Ep. Strasbourg
id. Jean Pierre 1807
id. Marguerite 1809
id. Pierre 1811
id. Mathieu 1813
id. Etienne, 1814
(p. 235.B) Heidel, Jn Michel, 1783, Cordonnier, Strasbourg – auparavant rue Neuve 75, Entré Janv. 1831.
id. née Geismann, Catherine, 1789, Ep. Mutzig (à Str.) enfance
id. Madeleine, 1807. Strasbourg

Pierre Walch et Marguerite Harst vendent la maison 1 000 francs au batelier Jean Daniel Kœnig et à Marie Madeleine Frantz

1818 (17.1.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe n° 4842
Pierre Walch, garçon maçon, et Marguerite née Harst
à Jean Daniel Koenig, batelier, et Marie Madeleine née Frantz
une maison avec appartenances et dépendances située en cette ville Fauxbourg Krautenau rue de l’enfer n° 110, d’un côté le Sr Renck, d’autre le Sr Arnold, derrière de même – avec trois fourneaux de fonte – avenue à la femme Walch de la succession de Philippe Jacques Harst, garçon maçon, et Marguerite Schneider ses père et mère dont elle se dit seule enfant unique héritière – moyennant 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 137 F° 91-v du 19.1.

Fils de garçon batelier, Jean Daniel Kœnig épouse en 1809 Marguerite Madeleine Frantz originaire d’Offenheim en Palatinat
Mariage, Strasbourg (n° 11)
L’an 1809 le 11° jour du mois de janvier, sont comparus Jean Daniel Koenig, âgé de 25 ans, garçon-batelier, né en cette ville le 16 octobre 1783, y domicilié, majeur, fils de Jean Koenig, garçon batelier, et de Marie Salomé Vogt ci présents et consentants veuf de Marguerite Elisabeth Trawolt décédée à l’hospice civil de cette ville le 7 février dernier, comme il est constaté par son acte de décès, et Marguerite Madeleine Franz, âgée de 29 ans, domiciliée en cette ville depuis 4 ans, née à Offenheim Département du Mont-Tonnerre le 15 avril 1779, majeure, fille de feu Georges Daniel Franz, arpenteur-géomètre audit lieu, et de feu Albertine Louise Herman, y décédée le premier le 15 septembre 1792 et le seconde le 22 juin 1795 (signé) Johann Daniel König, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 7)

Jean Daniel Kœnig et Marie Madeleine Frantz vendent la maison 800 francs au maçon Joseph Reiner et à sa femme Madeleine Hœrter

1826 (24.5.), Strasbourg 4 (63), Me Hatt n° 2902
Jean Daniel Koenig, cabaretier, et Marie Madeleine née Frantz
à Joseph Reiner, maçon, et Madeleine Hoerter
une maison avec appartenances et dépendances située en cette ville Faubourg Krutenau rue d’Enfer n° 110, d’un côté la veuve Renck, d’autre le Sr Arnold, derrière de même – acquis de Pierre Walch, garçon maçon, et de Marguerite Hatt par vente reçue Lacombe le 17 janvier 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 102 n° 84 – moyennant 800 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 178 F° 188-v du 2.6.

Fils de boulanger, Joseph Reiner épouse en 1802 Marie Elisabeth Morgenthaler, fille d’un tailleur de pierres, puis en 1822 Marie Thérèse Hœrter, veuve du portier François Doré
Mariage, Strasbourg (n° 8)
Du 6° jour du mois de Vendémiaire l’an XI de la République française. Acte de mariage de Joseph Reiner, âgé de 24 ans, maçon domicilié en cette ville depuis son enfance né à Colmar, Département du haut-rhin, le 3 avril 1778, fils légitime de feu Joseph Reiner, boulanger audit lieu et d’Anne Ursule Seiler, et de Marie Elisabeth Morgenthaler, âgée de 30 ans, née en cette ville le 15 août 1772, y domiciliée, fille légitime de feu Laurent Morgenthaler, tailleur de pierres, et de feu Marie Sara Eylé – les épouse ont déclaré ne savoir signer (i 7)

Mariage, Strasbourg (n° 227)
Acte de mariage célébré le premier juillet 1822. Joseph Reiner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 avril 1778 à Colmar (Haut-Rhin) domicilié à Strasbourg, maçon, veuf de Marie Elisabeth Morgenthaler décédée en cette ville le 13 mai année dernière, fils de feu Joseph Reiner, boulanger à la Citadelle de cette ville et de feu Anne Ursule Seiler, et Marie Thérèse Hoerter, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 août 1778 à Epfig (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg veuve de François Doré, portier décédé en cette ville le 21 juin année dernière, fille de feu François Antoine Hoerter, barbier à Epfig, et de feu Anne Marie Müller (signé) Reiner, Horrer (i 1)

Joseph Reiner et Madeleine Hœrter vendent la maison 1 200 francs au maçon Georges Michel Friederich

1828 (14.3.), Strasbourg 12 (106), Me Noetinger n° 587
Joseph Reiner, maçon, et Marie Anne Hoerter
à Georges Michel Friederich, maçon
une maison à rez de chaussée et trois étages avec appartenances, droits et dépendances le tout situé à Strasbourg Faubourg de la Krutenau rue de l’Enfer n° 110, d’un côté le Sr Renck, d’autre et derrière le Sr Arnold, devant la rue – acquis de Jean Daniel Koenig, cabaretier, et de Marie Madeleine Frantz suivant acte reçu Hatt le 24 mai 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 191 n° 30 – moyennant 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 188 f° 130 du 18.3.

Georges Michel Friederich et Anne Marie Walter vendent la maison 1 000 francs à Elisabeth Druckwarth veuve du batelier Jean Vitzikam

1830 (15.7.), Strasbourg 8 (nouv. cote 48), Me G. Grimmer n° 3231
Georges Michel Friederich, maçon, et Anne Marie Walter
à Elisabeth Druckwarth veuve de Jean Witzikam battelier
une maison à rez de chaussée et trois étages avec autres droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Faubourg de la Krutenau rue de l’Enfer n° 110, d’un côté le Sr Renck, d’autre et derrière Sr Arnold, devant la rue – acquis de Joseph Reiner, maçon, et de Madeleine Hoerter suivant acte reçu Noetinger le 14 mars 1828 transcrit au bureau des hypothèques volume 209 n° 129, les conjoints Reiner ont acquis ledit immeuble de Daniel König et de Marie Madeleine Frantz par devant Me Hatt le 24 mai 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 191 n° 30 – moyennant 1000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 200 F° 59 du 16.7.

Extrait du registre de population
600 MW 63, Registre de population. Quai des Pêcheurs N° 72 (p. 658) i 187
Vitzikam, Jean Baptiste, 1765, Battelier, Drusenheim, (à Str.) depuis 6 ans, (auparavant) bains aux Plantes 20, Entré Xbre 1816.
id. née Druckwarth, Marie Elisabeth, 1779, Ep. Kreutznach
id. Marie Anne, 1811, Mayence
id. Georges Jacques, 1813, Strasbourg
id. Philippe, 1798, Kreutznach

Jean Witzikam meurt en 1828 dans sa maison quai des Pêcheurs
1828 (29.12.), Strasbourg 8 (46 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2533
Inventaire de la succession de Jean Witzikam, batelier décédé le 2 août dernier – à la requête d’Elisabeth Druckwarth la veuve, mère et tutrice légale de Marie Anne âgée de 19 ans et Jean âgé de 12 ans – en présence de Georges Frédéric Grunder père propriétaire en la Citadelle subrogé tuteur desdits mineurs
dans la maison sise rue Neuve quai des Pêcheurs n° 72
mobilier 224 fr, garde robe 25 fr, passif 946 fr
Titres et papiers, testament reçu Grimmer soussigné le 1 avril 1826 (…) 2) Procès verbal au tribunal civil d’une licitation par les héritiers Bernard Margraff de la maison rue Neuve sur le quai des Pêcheurs n° 72 adjudication et déclaration de command le 3 août 1815
Enregistrement de Strasbourg, acp 192 F° 169 du 1.1.

Elisabeth Druckwarth vend la maison 1200 francs à Marie Madeleine Heidel qui cède à ses parents Jean Michel Heidel et Catherine Geissmann un droit d’habitation

1830 (3.8.), Strasbourg 8 (nouv. cote 48), Me G. Grimmer n° 3249
Elisabeth Druckwarth veuve de Jean Witzikam, batelier
à Marie Madeleine Heidel, fille majeure
une maison à rez de chaussée et trois étages avec autres droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Faubourg de la Krutenau rue de l’Enfer n° 110, d’un côté le Sr Renck, d’autre et derrière le Sr Arnold, devant la rue – acquis de Georges Michel Friederich, maçon, et d’Anne Marie Walter suivant acte reçu par le soussigné notaire le 15 juillet dernier transcrit au bureau des hypothèques volume 237 n° 92, ledit Friederich a acquis ledit immeuble de Joseph Reiner, maçon, et de Madeleine Hoerter devant Me Noetinger le 14 mars 1828 transcrit au bureau des hypothèques volume 209 n° 129, les conjoints Reiner l’ont acquis de Daniel König et de Marie Madeleine Frantz suivant acte reçu Hatt le 24 mai 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 191 n° 30
l’acquéreuse accorde à son père Jean Michel Heidel et à Catherine Geissmann sa femme un droit d’habitation dans la maison ci dessus désignée composé de deux chambres, d’une cuisine, d’une place à la cave pour légumes et autres articles, un droit au grenier pour sécher le ligne, droit évalué 20 francs – Prix, 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 200 F° 98 du 7.8.

Marie Madeleine Heidel vend la maison 500 francs au cordonnier Auguste Jules Adrien Pozzo et à sa femme Marie Anne Hertlé

1836 (3.2.), Strasbourg 8 (64), Me G. Grimmer n° 5520
Marie Madeleine Heidel, majeure sans état
à Auguste Jules Adrien Pozzo, cordonnier, et Marie Anne Hertlé
une maison à rez de chaussée & trois étages avec ses autres droits & dépendances sise Strasbourg Fauxbourg de la Krutenau rue d’Enfer n° 110, d’un côté la femme Delacour née Renck, d’autre côté et derrière le Sr Arnold, devant la rue – avec trois fourneaux en fer de fonte – La venderesse a acquis cet immeuble d’Elisabeth Druckwarth veuve de Jean Witzikam vivant batelier demeurante à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Grimmer le 3 août 1830 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois Vol. 238 N° 55
La Dlle Heidel a accordé à son père Jean Michel Heidel, cordonnier, un droit d’habitation dans la maison susdite composée de deux chambres, d’une cuisine, d’une place à la cave pour légumes & autres objets & droit au grenier pour sécher le linge, estimé à un revenu de 20 francs, pour sa vie durante. La veuve Witzikam était elle-même propriétaire de ladite maison pour l’avoir acquise de Georges Michel Friederich maçon et Marie Anne Walter conjoints demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Grimmer le 15 juillet 1830, enregistré et transcrit. Les époux Friederich avaient acquis ladite maison de Joseph Reiner, maçon, et de Madeleine Hoerter sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Noetinger, Notaire à Strasbourg le 14 mars 1828, enregistré et transcrit. Les époux Reiner en étaient devenus propriétaires pour l’avoir acquise de Jean Daniel Koenig cabaretier & Marie Madeleine Frantz sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit M° Hatt le 24 mai 1826 transcrit – Prix, 500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 238 f° 8-v du 4.2.

Auguste Jules Adrien Pozzo épouse en 1835 Marie Anne Hertly, native de Saverne
Mariage, Strasbourg (n° 61)
Du 6° jour du mois de février 1835. Acte de mariage d’Auguste Jules Adrien Pozzo, majeur d’ans, né en légitime mariage le 6 mars 1806 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils de feu Mathieu Simon Pozzo passementier décédé en cette ville le 22 décembre 1813, et de feu Marie Susanne Madeleine Müller, décédée en cette ville le 3 octobre 1833, et Marie Anne Hertly, majeure d’ans, née en légitime mariage le 16 février 1813 à Saverne (Bas Rhin) domiciliée à Saverne, fille de feu Florent Martin Hertly, Cordonnier décédé à Saverne le 13 avril 1814, et de feu Barbe Eckert,décédée à Saverne le 9 décembre 1813. (signé) augouste Jules aderien Pozzo. L’épouse a dit ne savoir signer (i 33)

Auguste Jules Adrien Pozzo et Marie Anne Hertlé vendent la maison à Léon Netter, docteur en médecine à Hochfelden

1845 (26. 7.br), Strasbourg 2 (91), Me Roessel n° 762
Ont comparu M. Auguste Jules Adrien Pozzo, cordonnier, et dame Marie Anne Hertlé ou Haertlé, sa femme qu’il autorise pour tout ce qui suit, demeurant et domiciliés à Strasbourg (ont vendu)
à M. Leon Netter, Docteur en médecine, demeurant à Hochfelden et y domicilié, acquéreur pour lequel est ici présent,
stipule et accepte son frère M. Adolphe Netter, gradué en droit demeurant et domicilié à Strasbourg
Une petite maison à rez de chaussée et trois étages, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, quartier de la Krutenau rue de l’enfer N° 110, d’un côté le Sr Delacour, de l’autre M. Arnold, par devant la ruelle de l’enfer et par derrière M. Arnold (…). Etablissement de la propriété. Les vendeurs sont devenus propriétaires de cet immeuble pour l’avoir acquis de Dlle Marie Madeleine Heidel majeure célibataire, sans état, demeurante à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Guillaume Grimmer alors Notaire à Strasbourg le 3 février 1836 transcrit au bureau des hypothèques le 5 février suivant Vol. 33 n° 7 et inscrit d’office le même jour Vol. 248. N° 237. Cette vente a eu lieu pour le prix de 500 francs (…) Cette vente a eu lieu en outre à la charge par les époux Pozzo de laisser exercer le Sr Jean Michel Heydel et Catherine Geismann sa femme demeurant à Strasbourg leur vie durant le droit d’habitation dans ladite maison qui leur fut accordé et concédé par ladite Dlle Heidel leur fille aux termes d’un contrat de vente reçue par ledit M° Grimmer le 3 août 1830 ci-après relaté, ce droit d’habitation comprenant la jouissance de deux chambres, d’une cuisine, d’une place à la cave pour légumes & autres objets et du droit de faire sécher le linge au grenier de ladite maison. Et attendu que ces droits ne sont pas encore éteints le Sr Netter sera tenu de laisser exercer les époux Heidel leur vie durant ces mêmes droits.
La Dle Heidel avait acquis le même immeuble d’Elisabeth Druckwarth veuve de Jean Witzikam vivant batelier demeurante à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Grimmer le 3 août 1830 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois Vol. 238 N° 55 et inscrit d’office le même jour Vol. 206. N° 694. La veuve Witzikam était elle-même propriétaire de ladite maison pour l’avoir acquise de Georges Michel Friederich maçon et Marie Anne Walter conjoints demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Grimmer le 15 juillet 1830, enregistré et transcrit. Les époux Friederich avaient acquis ladite maison de Joseph Reiner, maçon, et de Madeleine Hoerter sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Noetinger, Notaire à Strasbourg le 14 mars 1828, enregistré et transcrit. Les époux Reiner en étaient devenus propriétaires pour l’avoir acquise de Jean Daniel Koenig cabaretier & Marie Madeleine Frantz sa femme demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant ledit M° Hatt le 24 mai 1826 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 juin suivant Vol. 191. N° 30 et inscrit d’office le même jour Vol. 177 N° 673 – Prix, 1500 francs
acp 340 (3 Q 30 055) f° 52-v

Jean Michel Heydel cordonnier et Catherine Geismann renoncent à leur droit d’habitation contre un logement au troisième étage dans la même maison

1849 (21.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 106 (3 Q 31 605) f° 30
ssp du 26 mars 1836 – Cession immobiliere. Entre les soussignés Jean Michel Heydel cordonnier et Catherine Geismann conjoints elle cy présent et diement autorisée par son mari tous deux en cette ville rue de l’Enfer N° 105 Krutenau d’une part
et le Sr Jules Potzo cordonnier demeurant à Strasbourg d’autre part
fut arrêté et concédé ce qui suit savoir les deux conjoints Heydel ayant vie durante siège dans la dite maison acquise par Mr Potzo et porté dans l’acte passé en l’Etude Grimmer Nre en cette ville occupant le second étage dans la dite maison sise rue de l’Enfer d’un côté Mr Delacour et de l’autre Mr Arnold consentent moyennant une somme de 55 francs d’occuper le troisième étage consistant en une chambre cuisine et petit grenier sans avoir droit a la cave ou aucune autre emplacement quelconque de la dite maison promettent en outre de ne mettre aucun empechement soit aux locataires et propriétaire s’il y venoit à demeurer, certifient avoir touché comptant et en présence du sieur Georges Mahcinet pensionnaire de l’Etat et Ignace Bosch aubergiste les 55 francs stipulés

Les parties rectifient l’acte précédent puisque les conjoints Heydel ont cédé leur droit d’habitation par un acte sous seing privé daté de 1836

1850 (25.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 108 (3 Q 31 607)
Déclaration – Entre Mr Auguste Jules Adrien Pozzo, cordonnier et dame Anne Marie Hertlé femme de ce dernier de son mari dûment autorisée à l’effet des présentes les deux demeurant ensemble à Strasbourg d’une part
et M. Léon Netter, docteur en médecine demeurant à Hochfelden, d’autre part
a été convenu et arrêté ce qui suit. Les conjoints Pozzo ayant conjointement et solidairement et par acte reçu le 28 7.bre 1845 par Me Roessel Nre à Strasbourg vendu au Sr Netter une petite maison a Rez-de-chaussée et trois étages appartenances et dépendances sise à Strasbourg, quartier de la Krutenau, Rue de l’Enfer n° 110 d’un côté le Sr Delacour, de l’autre M Arnold, par devant la rue de l’enfer et par derrière Me Arnold pour et moyennant le prix de 1500 francs que le Sr Netter leur a payés et entre autres conditions retenues audit acte de laisser exercer le Sr Jean Michel Heydel et Catherine Geissmann sa femme demeurant à Strasbourg leur vie durant le droit d’habitation dans la dite maison qui leur fut concédé et accordé par la Dlle Heydel leur fille aux termes d’un contrat de vente reçu par Me Grimmer Not. à Strasbourg le 3 août 1830, ce droit d’habitation comprenant la jouissance de deux chambres, d’une cuisine, d’une place à la cave pour légumes et autres objets et du droit de faire sécher le linge au grenier de ladite maison. Lesdits conjoints Pozzo déclarent et reconnaissent que c’est par une erreur commise par le Nre rédacteur que l’on a imposé au dit Sr Netter le maintien du droit d’usage et d’habitationn ainsi qu’il est établi ci-dessus attendu que par acte sous seing privé en date du 26 mars 1836 enregistré à Strasbourg le 21 juin 1849 fol. 30. C. 8 (…) les conjoints Jean Michel Heydel ont renoncé au susdit droit d’usage et d’habitation moyennant une somme de 55 f. qu’eux conjoints Pozzo ont payé comptant et moyennant qu’eux conjoints Heydel occuperaient par la suite dans la susdite maison le 3° étage consistant en une chambre, cuisine et petit grenier sur la rue. En conséquence les conjoints Pozzo rectifient les conditions de la vente sus énoncée qu’ils ont consentie au au profit du Sr Netter déclarent subroger avec toutes espèces de garanties le Sr Netter dans tous les droits qui leur résultent de l’acte s. s. p. susdaté et à l’encontre des dits conjoints Heydel l’exécution de l’obligation qu’ils ont contractée par l’acte s. s. p. susrelaté et dans le cas ou ces derniers refuseraient cette exécution ils s’obligent solidairement à fournir au Sr Netter tous moyens valables pour contraindre les époux Heydel à exécuter la dite obligation s.s.p.
f° 30-v du 5.2. ssp du 25.1.

Médecin à Strasbourg, Léon Netter épouse en 1854 Mathilde Seligmann originaire de Karlsruhe
1854 (21.10.), Me Noetinger
Contrat de mariage – Léon Netter, médecin à Strasbourg, fils de Moïse Netter, propriétaire à Strasbourg, et Marie Woerner feu sa mère d’une part
Mathilde Seligmann, célibataire à Carlsruhe, fille de feu Aron Seligmann, négociant à Carlsruhe et de Léa Worms sa veuve d’autre part
stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 57.590 francs constaté par un état estimatif enregistré ce jourd’hui
Donation par la veuve Seligmann à la future épouse leur fille, ce acceptant, en avancement d’hoirie, d’une somme de 25.000 fr
La future épouse déclare apporter en mariage 1) une somme de 25.000 fr, 2) un mobilier estimé 4000 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants
[in margine :] Vu la minute (…) cette convention constitue un cautionnement par Mad. Seligmann au profit de sa fille et de son futur
acp 434 (3 Q 30 149) f° 59-v du 2.11.

Mariage, Strasbourg (n° 415)
Du 26° jour du mois d’octobre 1854. Acte de mariage de Léon Netter, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 janvier 1816 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, docteur en médecine, fils de Moyse Netter, propriétaire domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Marie Wurmser décédée en cette ville le 30 janvier 1839, et de Mathilde Seligmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 2 novembre 1827 à Carlsruhe, grand Duché de Bade, domiciliée à Carlsruhe, fille de feu Aaron Seligmann, négociant décédé à Carslruhe le 18 juillet 1854 et de Léa Worms domiciliée à Carsruhe ci présente et consentante
qu’il a été passé un contrat de mariage devant Me Noetinger le 25 octobre courant (signé) Léon Netter, Mathilde Seligmann


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.