10, place Kleber


Place Kleber n° 10 – IV 373 (Blondel), N 718 puis section 60 parcelle 14 (cadastre)

Auberge au Grand Monarque (1692) puis au Grand Turc (1714) – Fabrique de cartes Laborie, Jeantet puis Carey (1746-1808)


La maison (à l’enseigne Nuss) vers 1912 avant démolition (AMS cote 1 Fi 21 n° 21
Cour (AMS cote 118 MW 59)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du marchand orfèvre Jean Gerber ; elle a alors un encorbellement de 24 pieds de long qui doit représenter sa longueur. Elle revient à son gendre orfèvre Paul Zwirler puis à son petit-fils armurier Antoine Stich qui cède à son voisin Lambert Pfau (futur n° 9) une petite maison derrière la sienne. Le receveur de l’Université Martin Treutel cède en 1635 la maison en compensation de ses comptes inexacts à l’Université qui la conserve pendant cinquante-sept ans. Marthe Didier, femme du commis des vivres Etienne Decombe, y établit en 1692 l’auberge au Grand Monarque qui a mauvaise réputation d’après l’enquête de 1696 sur les auberges. Le traiteur Hyacinthe Lavalette acquiert la maison et ouvre deux communications avec la voisine (futur n° 11) qu’il loue de l’Eglise Rouge. Il est autorisé en 1714 à y tenir auberge à l’enseigne au grand Turc. Les ouvertures de communication sont à nouveau murées en 1724. Le perruquier Pierre Deneux déclare en 1744 avoir l’intention d’aménager des boutiques dans ses trois arcades et de déplacer la porte de cave de la façade dans la cour. Le cartier Pierre Jean Laborie achète la maison en 1746 ; à sa mort en 1758, l’inventaire stipule qu’elle comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres. Sa veuve Elisabeth Odile Pescaire se remarie avec Jean Claude Jeantet puis Louis Carey qui est autorisé en 1783 à faire une porte dans sa boutique au rez-de-chaussée. En 1787, la maison comprend deux boutiques, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres.


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages neufs en bois. Il est probable que les étages neufs ont remplacé l’encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (a) : trois arcades au rez-de-chaussée, quatre étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois lucarnes en forme de mansarde. La cour B montre la façade arrière (1-2), le bâtiment (2-3) en partie en forme de galerie à l’est de la cour, le mur aveugle du bâtiment dépendant du futur n° 9 et les galeries (4-1) du voisin à l’ouest.
La maison porte le n° 10, tant selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que selon la nouvelle.


Cour B – Le sud de la place des Cordeliers entre les Grandes Arcades à droite et la ruelle du Pilot à gauche (Archives départementales (cote 1 L plan 5)

La maison appartient pendant vingt ans (1853-1874) au baquetier Jacques Taubert. L’employé Louis Œrtel loue en 1878 le rez-de-chaussée pour servir d’auberge. Les propriétaires suivants sont les marchands Joseph Schott qui fait faillite en 1884 puis Joseph Nuss qui y établit son commerce (voir l’enseigne J. Nuss, Colonialwaren, Spezialitäten in rohen und gebrannten Kaffee – J. Nuss, articles des colonies, spécialiste du café vert et torréfié). La Ville de Strasbourg achète la maison (exercice 1908) qu’elle fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée.


Le deuxième bâtiment à partir de la droite correspond aux anciens n° 8, 9 et 10

avril 2024

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1912 (date de démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj), cession en paiement (ces). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Gerber, marchand orfèvre
1590* h Paul Zwirler, orfèvre, et (1569) Elisabeth Gerber, – luthériens
1604 h Antoine Stich, armurier puis brasseur, et (1601) Marie Zwirler, remariée (1626) avec Martin Ultzheimer, sellier – luthériens
1627 v Martin Treutelius (Treutel), receveur de l’Université, et (1607) Catherine Schaumann
1635 ces Université (Haute Ecole)
1692 v Etienne Decombe, commis des vivres, aubergiste, et (v. 1680) Marthe Didier – catholiques
1711 v Hyacinthe Lavalette, pâtissier, traiteur, et (1698) Chrétienne Rose Brion – catholiques
1727 adj Jean Christophe Goldbach, épicier, et (1687) Eve Bruder – luthériens
1744 v Pierre Deneux, perruquier, et (1713) Anne Marie Lizan – catholiques
1746 v Pierre Jean Laborie, marchand cartier, et (1738) Elisabeth Odile Pescaire – catholiques
1758 h David Laborie, marchand cartier, et (1759) Marie Madeleine Carée, remariée (1773) avec Jean François Thurman, employé aux affaires du Roi – catholiques
Jean Claude Jeantet, marchand cartier, et (1759) Elisabeth Odile Pescaire, veuve de Pierre Jean Laborie, marchand cartier – catholiques
1789 v Louis Carey, marchand cartier, et (1777), Elisabeth Odile Pescaire, veuve de Pierre Jean Laborie et de Jean Claude Jeantet, marchands cartiers – catholiques
1809 v Jean Baptiste Bonne, graveur, et (1805) Marguerite Madeleine Vest
1832 v Jean Michel Rogissé, arquebusier, et (1813) Sara Griesbach
1841 h Frédéric Théodore Rogissé, arquebusier, et (1841) Marie Elisabeth Sigwalt (contrat résolu)
1853 v Jean Jacques Taubert, baquetier, et (1821) Marie Madeleine Kaumann
1874 v Louis Œrtel, employé, et (1852) Marie Stehlé
1879 v Joseph Schott, marchand, et (1869) Marie Théodore Rey
1884 adj Jacques Nuss, marchand épicier, et (1872) Sophie Madeleine Caroline Rhein puis (1885) Henriette Eugénie Billo
1909* v Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1736, 1250 livres en 1758, 1500 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IV 373, Jean Claude Gentet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Carré, 3 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 718, Rogissé, Sara, veuve – maison, sol – 0,62 are / Rogissé Frédéric Théodore

Locations

1621, Balthasar Bischoff, assesseur des Quinze
1621, Tobie Karchmeyer, docteur en droit
1698, Intéressés aux Domaines d’Alsace, pour lesquels le fermier Mallard
1726, Gaspard Sautier, sellier
1814, Georges Werner, tailleur d’habits, et Frédérique Elisabeth Roth
1820, Joseph François Louis Tisserant, praticien, et (1816) Josephine Elisabeth Wurm
1878, Moch, aubergiste

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 162-v
Le marchand orfèvre Jean Gerber règle 7 sols 4 deniers pour sa maison place des Cordeliers, à savoir un encorbellement (24 pieds de long, saillie de 3 pieds à une extrémité et 4 pieds 3 pouces à l’autre) et une porte de cave inclinée (6 pieds de large, saillie de 3 pieds ½).

(Uff dem Barfüeßer Platz am Eck deß feürgaëßlins hinder der Kürßner Stuben der grossen Stadelgassen Zugemessen)
Hanß Gerber der Sÿlber Krämer hatt oben ein Vsstoß xxiiij schu lang, Vndt ane dem einen Ende iij schu, vnd ane dem Andern Ende iiij schu iij Zoll herauß, Ein Ligend Kellerthüer vj schu breÿt vnd iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, vij ß iiij d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 678
Loyer dû par Hyacinthe La Valette d’après l’autorisation ci-dessous. Les portes ouvertes en 1711 sont murées en 1724

Hiacynthe La Vallette der frantzösische Traitteur, Soll von Zwoen thüren, welche Er in einer auf dem barfüßerplatz gelegen und dem Stifft zur Rothen Kirchen gehörigen behaußung dadurch Er in das von Mad. de Combe erkaufft nebens hauß kommen Könte, durchbrechen laßen, nemlichen die eine auß der Küchen in die Stub und die andere in das höfflein, jede 6 ½ schuh hoch und 3. schuh. 3 Zoll breit, l. Prot: de 1711. fol: 152. und der Herrn XV. Erkt. auf Urbani A° 1712. I.mo, 2 lb
(Quittungen 1712-1724)
seind zugemaurt

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Hyacinthe La Valette demande l’autorisation d’ouvrir deux portes entre la maison qu’il prend à bail de la fondation de l’Eglise Rouge et celle qu’il a achetée de la dame Decombe. Les préposés renvoient l’affaire aux Quinze.

(f° 151-v) Sambstags den 16. Maÿ 1711. – Hiacynthe La Valette pt° eines durchbruchs.
Eod. Die hora 10.ma matut: in præsentia der Oberern Bawherren der herrn dreÿ und Herrn Secret: Friden, augenschein eingenommen in Hiacynthe La Valette, des frantzösischen Traitteurs auff dem Barfüeßer platz am Pfahlgäßlein gelegen, dem Stifft Zur Rothen Kirchen gehörigen Eck behausung, darinnen Er in das nebens Hauß Welches Er von Madame de Combe erkaufft Zween durchbrüch, den einen auß der Küchen in die Stub und den andern in das höfflein, und Zwar jeden 6 ½ schuhe hoch und 3. schuhe und 3. Zoll breit mahen zu laßen gesinnet ist, und umb deren erlaubnus angesucht hat. Erk. Soll den Herren XV.en referirt werden.

1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Même demande soumise aux Quinze. Les portes (6 pieds ½ de haut, 3 pieds 3 pouces de large) se trouvent dans le bâtiment accessoire, l’une au rez-de-chaussée dans la cuisine à gauche de l’entrée, l’autre dans la cour. L’autorisation lui est accordée moyennant paiement d’une livre par an, à condition de produire le consentement de l’Eglise Rouge et de remettre les lieux en état lors de son départ.

(f° 134) Freÿtags den 22.ten May – Hiacinthe Lavalette pt° Durchbruchs
Obere Bawheren Laßen per Hn Friden proponiren es habe Hiacinthe Lavalette der Würth beÿ Ihnen umb einen augenschein in seiner Wohnbehausung auff dem Baarfüßerplatz einzunehmen, ansuchung gethan, vndt alß man sich dahin verfügt, habe man Vernommen, daß Er Zweÿ thüren, in das Nebenshauß Zu machen willens seÿe, als eines unten in der Küche auff der Lincken seithen des eingangs, das andere aber hinden in dem Höffel auch Lincker seiths, umb mehrere bequemlichkeit Zu haben, undt umb desto beßer Zu dem bronnen Zu kommen, vndt auf eingenommenen Augenschein gefunden, daß es wohl thunlich seÿe, vndt die thüren in der Höhe 6 ½ schuh, in der breite aber 3 schuh 3 Zoll außtragen werden, da man dan davon gehalten, daß wann es Mghherren beliebig, Ihme in seinem begehren willfahrt werden könte, iedoch mit dem anhang daß Er Zuvorderist von den Herren Pflegeren des Stiffts Zur Rothen Kirchen, deme jene Wohnbehausung Zugehörig, einen schein, daß Sie mit solchem durchbruch Zu friden, einliefferen vndt dann dem Pfthurn jährl. vor ieden durchbruch 1 lb d bezahlen, auch diße Vergönstigung nur so lang, als Er in bemeltem, der Rothenkirch od. ietzo dem Spitthal Zugehörigem hauß verbleiben wird wehren, wann Er aber künfftig daraus Ziehen werde, Er sothane durchbrüch auff seinen cösten wid. Zumachen Zulaßen schuldig vndt verbunden seÿn solle. Erk. Bedacht gefolgt.
NB Vid. die expredition dißer Erkantnuß im protocoll de aô 1729.

Hyacinthe La Valette s’engage à refermer les ouvertures

1711 (19.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Declaration 19 juillet 1711 – Est Comparu (…) Hyacinte La valette traiteur en lad° ville demeurant sur la place d’arme de lad° ville, dans une maison dependante de la Rothe Kirch, Lequel a Declaré que par une grace specialle Messieurs du Magistrat auroient bien voulu luy permettre de faire faire deux ouvertures dans le Mur qui Separe lad° maison dependante de la Rothe Kirch où demeure led. Comparant de celle d’attenant qu’il a acquise depuis environ Deux mois Madame de Decombes pour faire et mettre deux portes auxd° ouvertures pour Communiquer d’une desd. deux maisons à l’autre, et Comme cette permission ne luy est donnée que par une grace Specialle comme jl vient d’estre dit Il promet et s’oblige de faire boucher lesd. deux ouvertures et remettre les choses au mesme Estat qu’elles estoient auparavant Toutesfois et quantes qu’il plaira à messieurs dud. magistrat pour raison dequoy il est obligé ainsi qu’il s’oblige de payer par chacun an quatre livres pour chaque ouverture qui est huit livres pour les deux tant qu’elles subsisteront

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Le perruquier Pierre Deneux déclare avoir l’intention d’aménager des boutiques dans ses trois arcades et de déplacer la porte de cave de la façade dans la cour. Il demande de conserver le droit de rouvrir la porte de cave en façade. Les préposés le lui accordent à condition que la porte ne s’ouvre plus à l’horizontale mais à la verticale et à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.

(f° 63) Eodem die 26. Januarÿ 1745. – Pierre Deneux
Augenschein eingenommen an H. Pierre Deneux des Perruckenmachers Hauß auf dem Baarfüßer Platz neben dem am Pfahlgäßel gelegenen Würths Haus Zum Tiger, welcher Mghh. angezeigt, daß er fornen gegen dem Platz, unten auf dem Boden, dreÿ Bögen Zu Läden zumachen, und die auf das allmendt gehende Liegende Kellerthür hinwegzuthun, und Hingegen eine Andere in sein Höffel Zumachen willens, bittet derowegen solches Zu Vorbehaltung seines Rechtens, die thür allenfalls wieder in den Vorigen Platz Zuverlegen. Erkant, wird jhme Anderst nicht Willfahrt, als daß die thür wann er selbige mit der Zeit wieder in den Vorigen Platz machen wolte, nicht mehr Liegend sondern aufrecht in die Maur gemacht, und an dem Überhang nichts touchirt werde.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le cartier Louis Carré est autorisé à faire une porte dans sa boutique au rez-de-chaussée

(f° 301) Dienstags den 17. Junii 1783. – Louis Carré Kartenmacher
Mr Müller, der Maurer, nôe Louis Carré des Kartenmachers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung auf dem Place d’Armes gelegen au Rez de chaussée eine thür in den Laden machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1692, rapport de visite
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, chambre, cuisine, vestibule, plus haut trois chambres et vestibule, sous les combles quatre chambres séparées par des cloisons en lattes, au rez-de-chaussée un petit poêle, petite cuisine, petite cour et cave voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, avec une petite cour et un puits, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins
  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux boutiques, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, avec une petite cour et un puits, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 19 / 20
Bonn
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois neufs
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 204 case 2

Taubert Jacques

N 718, maison, sol, place d’armes 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 234,32 (234 et 0,32)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1051 case 2

Taubert Jacques
1867 Knoerr Louis à Benfeld et Beringer Charles à Strasbourg
1876 Oertel Ludwig, Beamter
1881 Schott Joseph, Kaufmann
1885 Nuss Jakob, Spezereihändler
1908 (12) Straßburg die Gemeinde

N 718, maison, sol, Place Kleber 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 234,32 (234 et 0,32)
Folio de provenance : (204)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 32 folio 385 case 4
Case rayée, report à la case 3 (9, place Kleber)

Parcelle, section 60 n° 14 (265/18) – autrefois N 718
Canton : Kleberplatz Hs N° 10
Désignation : Hf, Whs e. T.
Contenance : 1,06
Revenu : 5,20 – Valeur : 2600 – 3000
Remarques : 1913 ab F 3 – 1912 Abbruch

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes, p. 158

10
Prop. – Carey, Louis, Cartier – Echasses
Loc. – Klopffer, Laurent, horloger – Marechaux
Loc. – Labori, Frere & Sœur, sans fortune

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 10
Bureau Nies, Kohlenhdlg. Fuhrunternehmer. 0
Offner, Bürgerm. Beamt. 1
Theis, Kaufmann. 2
Kulpe, Mitglied des städt. Orchesters. 3
Schwartz, Schriftsetzer. 4


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du marchand orfèvre Jean Gerber dans le Livre des communaux (1587). Elle revient à sa fille Elisabeth qui épouse en 1569 l’orfèvre Paul Zwirlé (Zwirler)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 56)
1569. II Dominica Epiphanie. Paulus Zwirle Goltschmidt vnd Elisabeth Hans Gerbers des Silberkremers dochter. Eingesegnet am Montag 24. Januarÿ hora 9. Außgang vff dem Barfüsserplatz (i 60)

L’orfèvre Paul Zwirler et sa femme Elisabeth fille du marchand orfèvre Jean Gerber hypothèquent la maison au profit de Samson Kieffer, chanoine à Saint-Pierre-le-Jeune

1598 (xxviij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 206-v
(P. fol: 169.) Erschienen H Paulus Zwirrler Goldtschmÿtt burger Zu St. vnd Elizabeth Gerberin, Wÿland Hannß Gerbers des Silberkremers selig. dochter Mit beÿstand, gutten Wüßen, Willen vnd gehell Jacob Frieß des Kremers Jr Elizabethen Vetters, Haben sich unuer. für sich & verschrib.
Gegen Herrn Samson Küffer Canonico d. Stifft Zum Jung. S Peter Zu St. So zugeg., demselbig. vnd seinen Erben, Zuzinsen ij lb x ß d gelts ablosig mit 50 Pfund Pfenning St.
Von, vff vnd abe, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß, Mit allen Iren gebeuwen & gemeg. Inn er St. St. Am Barfüsser Platz Nidwendig Am Pfal gäßlin, Einsit nebent Mathys Hollweck dem Kirschner, Vnd andersit nebent dem Bierhauß, Zum Falcken genant, Lamprecht Pfauwen Zuständig, hinden vff ein hauß, vnser Lieben fr. werck alhie Zustendig, Sunst freÿ ledig vnd eÿg. & zubezalen vnuer: für sich & Alle Jahr vff Jacobi Apli. vnd Anno 99. dem Ersten Zinß

Paul Zwirler et Elisabeth Gerber hypothèquent la maison au profit de Barbe, veuve du tailleur Pierre Brenner et mère du commissaire priseur Michel Brenner

1600 (18. Augusti), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 240
(Inchoat. fo: 271.) Erschienen Paulus Zwürler, Goldschmidt vnnd Elisabeth Gerberin sein eheliche haußfraw
Haben Inn gegensein Michel Brenners Khoufflers Inn nammen Barbaren Wÿland Peter Brenners deß Schnÿdt. burgers Zu Haydenen Im Württenberger landt seligen Wittwe seiner lieben Muter – schuldig sigen 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll Hauß Hoffstatt Hoff vnd hinderhuß, mit allen and. Iren gebeüwen & gelegen Inn d. St. Straßburg vff dem Barfüeßer blatz einseit neben Lamprecht Pfohen Biersiedern, andersit Matthÿß Böhmen Kürßnern, stoßend hinden vff (-) Daruon gondt 2 pfund 10 schilling pfenning gelts ablößig mit 50 pfund pfenning herrn Sambson Khüeffern Stifftherrn Zum Jungen Sanct Peter, sunst ledig eÿgen

Elisabeth Gerber veuve de Paul Zwirler, assistée de ses fils orfèvres Jean Zwirler et David Zwirler et de son gendre pelletier Conrad Mentzer vend la maison à son gendre armurier Antoine Stich. La venderesse se réserve un poêle et une chambre ou à défaut une rente de trois livres par an.

1604 (xxj tag Martÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 128
(P. fol. 125.) Erschienen Elizabeth Gerberin, weÿland Paulus Zwirlers des Goldtschmÿdts s. witwe mit beÿstand & Hans Franckenberg.s des goldtschmÿdts burg. Zu Straßburg, Ires geschwornenn Curatoris vnd vogts, wie auch hannß Zwirler, David Zwirler, bede goldtschmÿdt, Irer Söhne, vnd Cunradt Mentzer Kürßners des dochtermans (zu khauffen geben)
Anthonig Stich dem Blatner, burg. Zu Straßburg Irem dochterman
Hauß, hoffestatt, höfflin, hinder hauß, vnd Stall mit Allen Iren gebeüwen & geleg. Inn der Statt Straßburg, am Baarfüßer Platz einseit nebent Lambrecht Pfawen dem biersied. Andersit nebent Mathÿß Helbeck dem Kirschner, stoßend hind. vff vorgemelten Lamprecht Pfowen, Dauon gondt ij lb x ß d gelts Ablößig mit L lb d Michell Brenner dem Khöüffler burg. Zu Straßburg vff Bartholomei, Item H Sambson Küeffer dem Canonico der Stifft Zum Jung. S Peter ij lb x ß gelts vff Jacobi Ablösig mit L lb d, Item Zweÿ pfund 10 schilling pfenning gelts, Ablösig mit L lb vff Johannis Bapte. fallend, hanß Stich dem plattners bemelts Khöuffers vatter, Vnd seindt noch hafft vnd vnd.pfandt für ein schuld j C lb d obgedachtem Köuffer Zuvor Vnd alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff mit nachuolgend. Conditionen Zugang. vber hieuor gemelter beschwerd. so d. Kheüffer vber sich nimpt. vnd bescheh. für vnd vmb 450 pfund pfenning Straßburg.
Dabeÿ Insonderheit Abgeredt, Und hatt Ihro die Verkhöufferin Inn disser Jetzuerkhaufften Behausung vorbehalt. Ein Stub vnd khammer, dieselbig nach Ihrer gelegenheit zu bewohnen, doch mit der fernerer Bescheÿdenheit wofer d[ie] verkhöufferin beÿ Ime dem Kheüffer nit wolte pleiben, oder er der khoüffer dieselbig nit lenger wolte beÿ sich behaltten, das ernanter Khoüffer Ihro der verkhoüfferin für ein* Andern hauß zinß 3 pfund Jährlich. Zubessern schuldig sein solle
Hiebeÿ vnd mit seind auch gewesen H Johann Carolus Pfarrer Zu sanct Wilhelm, Vnd hanß Stich d. Elter Plattner

Antoine Stich cède à son voisin Lambert Pfau une petite maison derrière la sienne dans laquelle se trouvent des latrines dont les vendeurs se réservent la jouissance. L’acquéreur a l’intention de remplacer cette petite maison et son bâtiment arrière par un nouveau bâtiment qui ne devra pas obscurcir la propriété des vendeurs et dont les fenêtres de six pieds de haut seront vitrées et grillagées

1605 (x tag Augusti), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 304
(P. fol. 96.) Erschienen Anthonig Stich der plattner burger Zu Straßburg vnd Maria Zwirlerin sein eheliche haußfrauw Mit beÿstand vnd bewilligung Irer Schweÿg. vnd Mutter vnd deren vogt, haben (verkaufft)
Lamprecht Pfauwen dem Biersieder burgern Zu Straßburg, vnd Susanna Nÿsin seiner ehelich. haußwürthin, So bede Zugeg.
Ein Heüsslin sampt der hoffestatt Auch Allen begriffen Zugehörd. geleg. hinder Ihr der Verkäuffern Behausung Inn d. St. Straßburg Am Barfüsser platz vornen her vff Ihr d. verkäuffer höfflin vnd vord. behausung, hind. vff die Kheüffer selbst, einseit neben Mathÿß Helbeck dem Kirschner, Andersit Auch neben den Khoüffern, Für freÿ ledig vnd eÿg. Vnder welchem Jetz uerkhaufften heüßlin ein profeÿ, so sie die verkheüffere Inn Vorbehalttenn thun, Vnd Alles & Also d & und Ist disser Khauff Zugang. vnd Bescheh. für vnd vmb 162 pfund vnd 10 schilling Straßburger, So bar bezahlt,
Vnd Ist Aber Inn dissem Verkhauff sond.lich Abgeredt, Nach sie die khöuffere Vorhabens disses Jetz erkhaufft heüßlin Zu gleich seiner hind. behausung von neüwen vffzuführen vnd Zubawen, das ernante khoüffere nit höher vff fahren sollen, Als Ihre hind. behausung Am bierhauß Jetzundt Ist, Vnd Alsso Zu ewig. Zeiten dasselbig. Jetzerkhaufft heüßlin Also lassen, damit Inen den Verkhöuffern Khein mehrer tag od. liecht dar durch entzogen und genommen werde, ferner die fenster so die Kheüffere Inn gebell, geg. Ihr d. verkhaüfferen höfflin, machen werden sollen stech fenster sein Sechs schuo Hoch Vonn dem gebälck, welche stech fenster verglaßt vnd vergettern Jeder Zeit erhaltt. werd. müß. deßgleich. so sollen Auch ermelte verköuffere hin widerumb obgehörte stechfenster Inn einen od. den Andern weg Zu verbauwen nit fug und macht haben, verzigt
Hiebeÿ seint gewesen H Jacob Kreÿß Nots. hannß Stich platner, h. hannß Franckenbg. alß vogt Elizabeth Gerberin, hannß Zwirler, Ouch Elizabeth Gerberin selbß, Martin Voltz d. Zimmermann burger Zu Straßburg

Antoine Stich le jeune hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Barthelémy Birtsch

1616 (viij. februarÿ), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 67
(Inchoat. in Prot. fol. 65.) Erschienen Anthonius Stich d. Jüng burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Barthell Birtsch. des goltschmÿdts burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 50 pfund pfenning
Zum vnd.pfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St: St: vff dem parfüsserplatz einseit n. Matheuss Böhem dem Kürschner, and.seit und Lamprecht Pfawen erb. hind. vff bemelts Pfauwen erb. stoßend, welche behausung zuuor noch verhafftet Ist vmn L lb d
(vide in Reg. 1612. fol: 183)
[in margine :] Erschienen H. hanß Wilhelm Bürtsch für sich selbsten h Israel Rüel d. goldtarbeiter vnd herr Abraham Hammel d. handelßmann, beede ale Eheuögt Mariæ vnd Catharinæ der Bürtschen haben in gegensein Stephan Stichen deß Notÿ alß vogts Anthoni Stichen seel. 4. Kindern (…) Act. den 24. Januarÿ Anno 1631.

Antoine Stich hypothèque la maison au profit de Jean Kelterer

1618 (ut spâ [xxx. Aprilis]), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 204
(Inchoat. in Prot. fol. 144.) Erschienen Anthoni Stich der plattner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Kelterers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 25 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. vff dem parfüsserplatz einseit neben Mathÿß Böm dem Kirschner, And. seit Lamprecht Pfauwen seligen erben hinden vffs Pfalgässell

Antoine Stich hypothèque la maison au profit de Daniel Dürninger, pasteur à Sand près de Willstätt

1619 (ut spâ [xiiij. Maÿ]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 280
(Inchoat. in Prot. fol. 176.) Erschienen Anthoni Stich der plattner burger Zu Straßburg
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrwürdigen vnd Wolgelehrten herrn M. Daniel Dürninger pfarrers Zu Sandt beÿ Wildstett – schuldig sige 50 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem parfüsser platz, einseit neben dem Bierhauß Zum Pfauwen, anderseit neben Mathÿß Hellbeck, hinden vff gemelt Bierhauß stoßend

Antoine Stich loue la maison à Salomé, veuve de Balthasar Bischoff, assesseur des Quinze. Le bail est résilié quelques mois plus tard au profit du docteur en droit Tobie Karchmeyer

1621 (15. 7.br.), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 69
Lÿhenung Frawen Salome Balthasar Bischoff sel: wittwen vber ein Behausung alhie
Erschienen Anthonius Stich der Plattner burg. alhie
vnd hatt in gegenwertigkeyt Hn Balthasar Bischoffs handelßmanns vnd burg. alhie In Namen frawen Salomeæ weÿland H. Balthasar Bischoffs des alten Fünff Zehners selig. hind.lassener wittwen seiner muter
bekant das er d.selben ein Behausung alhie auff dem Bahrfusser Platz einseyt neben dem Bierhaus Zum Falcken and.seyt neben Mathys Behm selig. Erben, derselben zweÿ Jar von weÿhenachten nechst kunfftig nach einander volgend Zubewohnen vnd Zugeprauch. nach Ort gewonheit vnd notdurft für vnd vmb einen Jehrlichen Zinß nemlich 45 guld.
[In margine :] Erschienen seind Jetzgemelte Parteyen vnd haben bekandt das sie auß gewißen ursach diser Contract vnd lehenung cassirt vnd ernanter Anthonius Stich der verleyher hingegen gedachte sein behausung ausserhalb des Gadenbod. werckstatt den hochgelehrten H Tobiæ Karchmeyern der Rechten doctor ein viertheyl Jar das ist von dato biß auff Mariæ Verkundung für vnd vmb 5. lb 17 ß 6 d welcher (…) den 26.sten Xbis Ao 1621.

Antoine Stich et Marie Zwirler hypothèquent la maison au profit du notaire Georges Schwartz.

1621 (xxiiij Xbris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 667-v
(Inchoat. in Prot. fol. 489.) Erschienen herr Anthoni Stich biersieder burger Zu Straßburg vnd Maria Zwirlerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit herrn Geörg Schwartzen Notarÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 150 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem parfüsser platz einseit neben Ihro der Bekhnenner bierhauß, anderseit neben Mathÿß Böhm dem Kirschner hinden vff gemelt bierhauß stoßend

Antoine Stich et Marie Zwirler hypothèquent la maison au profit de Henri Vagius

1622 (v. Januarÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 4
(Inchoat. in Prot. fol. 7.) Erschienen Antoni Stich d. plattner burg. Zu Straßburg vnd Maria Zwierlerin sein eheliche haußfrau
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 100 pfundt
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffstatt, höfflin mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St: St: vff dem parfuser platz einseit neb. der Bekhenner selbst. And.seit neb. Mathÿß Behren hind. vff die Bekhenner selbsten, Welche behausung Zuuor verhafftet Ist vmb j. C. lb Elisabeth Gerberin d. Bekhennerin schwÿg. Weÿth sind sie verhafftet vmb j C L lb H Georg Schwartz d. Notario
[in margine :] Erschienen herr M. Johannes Georgius Schüring Diaconus zu S. Wilhelm alß vogt weÿl. H Heinrich Vagÿ s. instituirter Erbin Anna Botzin, hatt in gegensein H Steffan Stichen Notÿ alß Vogts des Debitoris s: Kindern (…) Act. den 29. Aug. 1629.

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, hypothèque la maison au profit de l’armurier Laurent Fœrtner qui remet en 1627 une quittance à Martin Treutel

1625 (24. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 498
(Inchoat. in Prot. fol. 412) Erschienen Maria Zwÿrlerin weÿ: Anthoni Stichen deß platners vnd biersieders s. wittib, mit beÿstand hanß Waltz. deß Weißbecken ihres Vogts vnd H. Steffan Stich Nots. Alß Vogt sein Anthoni Stichen see: nachgelaßener Vier Kindern, Namens Maria, Anthoni, Elisabetha vnd hannß Jacob
bekannte in gegensein Lorentz Förtners deß Platners vnd Burgers alhie – schuldig seÿen 200 Pfund
[in margine :] Erschienen obgent. (Lorentz) Förster hatt in gegensein H Martin Treütels deß schulschaffners alhie, bekandt, d. er von demselben, alß ietzigem eÿgenthumbs herren der behausung vfm Parfüeßer blatz neben dem Pergfalcken Inmaßen er H Treütel beÿ solchem in A° 627. den 11. diß v.schrieben Kauff An ihne Förster v.wisen word. empfangen habe (…) den 31. Decembris 1627.

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, hypothèque la maison au profit de Marguerite Barthus, veuve de Frédéric Blanckenburger

1626 (ut spâ. [11. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 355-v
Erschienen Maria Zwirrlerin, wÿland Anthoni Stich. selig. Witwe, mit beÿstand hannß Waltzen des Weÿßbeck. vnd h Steffan Stich. Notarÿ Ihrer vnd Ihrer Khind. geschwornen vögt.
hatt in gegensein Margreten Barthußin weÿ h. M. Friderich Blanckenburgers selig. witwen, mit beÿstand d h. Wilhelm härle goldtschmÿdts burgers Zu Straßburg Ihres Vogts – schuldig seÿen 100 pfundt
deßen zu mehr & vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit All. Ihr. geb. & geg. Inn d. St. St. Am parfusserplatz einseit n. Mathÿß helbeck kirschner, And.seit n. d. Bierhauß Zum Bergkfalck. hind. Auch vff daselbig. Bierhauß stoßend, Welche Behaußung zuuor noch verhafftet vmb j C lb hn Heinrich Vagio
(vide Cessionem de 12. Junÿ a° 1642.)

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, remariée avec Martin Ultzheimer, et ses enfants vendent la maison à Martin Treutelius, receveur de l’Université, et à sa femme Catherine Schaumann

1627 (xj. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 586-v
(P. fol. 174) Erschienen weÿland Anthoni Stichen gewesenen Platners auch Biersieders see. Zum Falcken alhie nachgelaßene wittib Maria Zwÿrlerin mit beÿstand ihres ietzigen Ehevogts Martin Oltzheimers, wie auch hanß Zwÿrlens deß goldtschmidts Ihres Bruders vnd Conrad Mentzers deß Kürschners ihres schwagers, Alß nechster v.wanthen hierzu insonderheit erbeten, So dann sein Stichen see. Kinder, deren Ehe: vnd vögt mit namen herr Steffan Stich der Nots. Alß vogt Anthoni, Elisabethen vnd hannß Jacoben aller dreÿen geschwisterd Wie auch Maria Stichin ihr der Vogts Kindern schwester mit beÿstand ihres Ehevogts Damian Jungen, vnd dann hannß Stichen deß blatners burgers alhie, vorgemelter vier geschwisterd. Großvaters (verkaufft)
herren Martin Treütelio ietzig. Schulschaffner Auch Burgern Zu St. und Catharina Schawmännin seiner Ehelich. haußfr.
hauß hoffstat, vnd höfflin mit allen andern & gelegen in der St. St. vffm Parfüeßer blatz, einseit neben dem Bierhauß Zum Pergfalcken, so den Verkeüffern nicht ins gemein Zustendig, anderseit neben Mathiß hellbecken gnt. Böhem dem Kürschner, hinden auch vf die Verkäuffere selbsten, stoßend sonst gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff geschehen für und umb 925 Pfund

Martin Treuttel hypothèque quelques jours plua tard la maison au profit de la fille du prédicateur Nicolas Lusenius

1627 (31. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 607
Erschienen h. Martin Dreüttell schulschaffner burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Wilhelm Pauli hertmann schreÿbers h. Joh: Valentin Storck. Als vogt Mariæ weÿlandt h. M. Nicolai Lüsenÿ freÿ p.digers Im Münster selig döchterins – schuldig seÿe ij C lb
Vnderpfand (…) Mehr hauß, hoffstatt, höfflin geleg. Inn d. St. St. vff dem parfüsser platz einseit n. dem Bierhauß Zum Falck. anderseit Mathÿß Helbeck d. kürschner hinden vff Anthoni Stich selig. erb. Welche behaußung Zuuor noch Verhafftet vmb 1 C. lb Henrich Vagio, Mehr vmb j. C. lb d weiland Basilÿ Petrj selig. Witwe, Vnd dann vmb j. C. lb d Lorentz Füeßer

Originaire d’Ebersmünster, le receveur Martin Treutelius épouse en 1607 Catherine, fille du secrétaire Laurent Schaumann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 242 n° 678)
1607. Martin Tritelius von Eberßheimmünster, d. Schaffner vndt Catharina Laurentii Schauwmann des schrÿbers am Stattgericht tocht. Eingesegn. 4. Augusti (i 253)

Martin Treutelius devient bourgeois par sa femme deux ans après son mariage
1608, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 899
Martinus Dreütelius der Schaffner von Ebersheim Münster Empfahet d. Burgrecht Von Catharina Herrn Lorentz Schaumans deß Stattgerichts schreibers tochter, will Zum Spÿgel Zünfftig sein Actum den 30 Junÿ Aô 1609.

Mentions de Martin Treutelius dans les registres du Magistrat
1619 XV (2 R 47) Martin Treütel. 37. alß Schaffner vnd Vogt Jr. Wolff Bernhard von Botzheims (…)
1628 XV (2 R 56) Martin Treütel. 62. (Schulschaffner)
1631 XV (2 R 57) Martin Treütel Schulschaffner. 216.
1632 XV (2 R 58) Martin Treütell. 41. 144. 199. 210. 224. 242. 248. (Schulschaffner)

Martin Treutelius vend des capitaux à Georges Boch en 1618. Il hypothèque sa maison en garantie en 1629

1618 (2. Januarÿ), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 2-v
(Inchoat. in Prot. fol. 6.) Erschienen h. Martin Treüttelius burger Zu Straßburg
hatt für sich & mit nachuolgend. Widerlosung Verkaufft
herrn Geörg Bochenn burgern Zu Straßburg
Als 100 pfund pfenning hauptgutt, so herrn Meÿster Vnd Rath der Statt Straßburg Jahrs vff 3.ten Novembris mit 1 lb 10 ß Zugeben pflichtig nach Inhalt Vrkund mit Pfenning thurn Insigell de dato 3. Novembris Anno 1613.
Mehr 124 pfundt so Alle Jahr vff Michaelis mit vij lb iiij ß d gelts Zuuerzinsen Von d. Statt pfenning thurn pflichtig, vermög Vrkundt mit der Statt Pfenningthurn Pitschäfft Verwahrt de dato 1. Septembris 1608. – um 240 pfund
[in margine :] Erschienen obgenante bede parten (…) darfür und. pfandt sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen & alhie vffm Parfüßer platz neben dem Bierhauß Zum Bergfalcken ein vnd 2. seit neben Mathiß helbecken, hind. vff besagt. Bierhauß stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 100. lb s Heinrich Vagÿ s. Erben, So dann vmb 100. lb d H. Friderich Planckenburgers professoris hebraicæ linguæ s: wittib – den 8. 9.bris 1629.

Le receveur Martin Treutel est emprisonné pour n’avoir pas rendu les comptes de l’Université malgré plusieurs injonctions. Le docteur Leitersperger le 16 février 1633 estime qu’il faut fournir à l’inculpé les documents nécessaires pour établir les comptes. Le docteur Schmidt est du même avis et ajoute que les geôliers doivent seulement permettre aux députés de voir le prévenu. Le docteur Becht déclare qu’il faut prendre des dispositions pour faire rentrer les revenus. Knafelius, l’avocat du prévenu, demande le 18 février que Martin Treutel soit libéré pour pouvoir dresser les comptes. Le secrétaire rapporte le 20 février que les Quinze ont assigné Martin Treutel à résidence dans la recette de l’Univeristé sous la surveillance de deux gardes.
Les administrateurs de l’université rapportent le 20 janvier 1634 que le receveur a dressé les comptes qui ont été examinés. Ils ont demandé en vain plusieurs documents justificatifs. L’assemblée enjoint Martin Treutel de fournir les documents dans les trois jours sous peine d’emprisonnement. Le docteur Knafelius présente le 2 janvier 1636 la cession de biens en paiement de 1720 livres, présentée le 24 décembre précédent au Sénat, pour que les Conseillers et les Vingt-et-Un la ratifient.

1633, Conseillers et XXI (1 R 113)
Martin Treüttels deß Schulschaffners hafftung. 34. 35. 37.
(f° 34) Sambstag d. 16.ten Februarÿ – Martin Treüttels deß Schulschaffners hafftung
H. Ju* referirt, d. bedacht, d. Hn XV. weg: Martin Treüttels, deß Schulschaffners, d. Sie nemblich davor gehalten, es were gemeldter Treüttel Vierjährig. Rechnung., weder durch gütlich Zusprechen, noch durch ernstliche warnungen, decreta vnd betrohung. d. thurnstraff vnd verlust seines diensts in so vielen angesetzten terminen Zu bring. gewesen, sondn. bißdah. ungehorsamb erschienen, Zur hafft Zu Ziehen vnd in seinem stüblein so lang Zu enthalt. sein, biß er seine rechnung. werde gefertigt hab. Stellens jedoch Zu Mgh. gutachten vnd belieb.
H Dr Leÿtersperger, Wie übel dießer schaffner bißher haußgehalten, hab. Mhn auch gar Von d. Cantzel hören müßen, vnd rede d. Werck an sich selbsten, in dem sich ein so große außstand beÿ d. Schul p.sonen v. so viel extantzen beim Corpore befind. Weil dan dießer Schaffner alle güthe errinnerung warnung., comminationes vnd decreta in wind geschlag. vnd sich dageg. dem wein ergeben, So halte er darfür, d. modus, Welch. die Hn XV. an hand gegeben, seÿe nit allein reifflich vnd wohl bedacht, sond.n auch auß angehört. ursach. mehr als wohl Verantwortlich, damit er Von Keller vnd vaß gebracht, Vnd ihme übers ordinari in d. hafft, biß er die schuldigkeit Zu Mh genüeg. geleist, weiter nichts gevolgt were Seÿe gleichförmig. modo hiebevor, auch geg. andern gebraucht word. doch müße man dem schreiber einen freÿen zugang in die custodi gunnen: dem schaffner, Was er Zu fertigung d. Rechnung Von nöth. hab. werden Zukommen laßen, alles vorraths sich bemächtig. die brieff: [f° 34-v] liche documenta Versecretiren, die fraw mit ihrem haußgesind in ihr aigene wohnung, d.en eine ohne d. ledig stehet, weisen vnd also die schaffneÿ raumen.
H Dr. Schmidt, es seÿe an dem Schaffner nit allein ein contumacia, sondn auch ein malitia, die nit nur privatos, sondn. auch d. publicum betreffe vnd billig nit solle ungestrafft verbleib. wiewohl er besorgen es werde dem Schaffnern die rechnung Zufertig. unmöglich sein. Weilen nun die ord.liche mittel beÿ ihme nichts v.fang. wollen, villeicht taedium carceris ihn Zur beicht treiben, damit man erfahren woran es hebe. halt derwegen dafür, 1. d. er in hafft zu nemen, 2. alles, so Zur Schaffneÿ gehörig, durchzugehen, d. übrige Zu Versecretiren, 3. ein gewise person zu bestellen, die interim in d. schaffneÿ red vnd antwort gebe, 4. die Schaffneÿ Von fremden Vnd gesind Zu lären, 5. ihme d. Wein im thurn nach belieben nit Zu reich. sondn. 6. d. thurnhütern ernstlich Zu injungiren seÿen d. sie ihme über d. deputirte nichts Zu kommen laß.
H. Dr Becht, es hab sich d. schaffner hiebevor mit deß Mortelÿ* vnrichtig. wesen entschuldigt. wollen, aber ohne grund, weilen er ein gewiß corpus habe, darüber er rechnung Zu halt. schuldig. die auffgeschwollene extantzien Werd. schwärlich einzubring. sein, Weilen man jetzo an selb. Sorth. Von gelt entblöß # Er hette Zwar Verdient, d. man ihn mit Waßer vnd brott abspeisen solte, weilen er die schulp.sonen durch darb. vnd hunger leid. laß. jedoch könne ihme d. ordinari gegünt, extraordinarié aber nichts Zugelaß. werd. Man werde nochmahlen auff anderwertliche bestellung d. Schaffneÿ müßen bedacht sein, damit die güther Vnd gefäll empfang. werd. die frücht
# Weilen er auff alles Zusprech. nichts geb. wollen, sondn. Vorsätzlich vngehorsamb gewesen, so müße man auch d. compelle jetzund mit ihm spielen
[f° 35] sollen noch heütt Zutag auffgefast und abgeführt Zinß: vnd gültbrieff ins gewölb getragen Und alles übrige fleißig inventirt werd. Erk. ist der hr. XV. bedenck. mit d. Hn Advocaten erinnerung gevolgt, vnd sollen die H. XV. dieße erkandtnuß, mit Zuziehung eines auß d. h. Scholarchis effectuiren.
In d. umbfrag hatt H. Johann Theürer erinnert, man soll d. schreiber ein extract d. colligend. mach. laß. damit die extantz in d. Zeitt, die d. Schaffner im thurn setzt. mög. eingetrieb. werd.

(f° 35-v) Montags d. 18. Februarÿ – Martin Treüttel
Martin Treüttels Anwald, Dr. Knaffelius, p.ducirt underthge. bitt, umb Vergebung begangenen saumsaals, vnd erlaßung d. hafft, damit er die Schulrechnung, so ihme obligt, Verfertig. möge. Erk. ist die supplication für die H. XV. Zu bedancken gewiesen.

(f° 37) Mittwochs den 20. Februarÿ – Martin Treüttel
H Joachim Frantz, XV. schreiber, Verlist der hn XV. erkandtnuß, auff Martin Treüttels deß Schulschaffners jüngst einkommene supplication, das er nemblich d. hafft auff heutt nächst geschworner urphed, soll erlaß., in der schullschaffneÿ in einem gemach mit 2. wächtern auff seinen costen biß die rechnung v.fertiget, Verwahrt, außer dem Humprecht vnd schreiber Zu ihme niemand eingelaß. all andere Rechnung. so lang eingestelt, ihme über ein imbiß mehr nit dan ein schoppen wein gevolgt, Vnd der schreiber interim in leiblichen aid genommen vnd ihme d. Schulschaffneÿ intraden Zuempfahen, auch wochentlich Zu Verrechnen, anbefohlen werden.

1634 Conseillers et XXI (1 R 116)
Martin Treüttel. 8.
(f° 8-v) Montags den 20.ten Januarÿ – Martin Treüttel Schulschaffner
Die H. Scholarchen Zeig. an, demnach d. Schulschaffner, Martin Treüttel, seine 8. jährige Rechnung. d.en mahl eines Zum stand gebracht, So hab. sie dieselbe an gewise orth ad revidendum gegeb. weilen man aber, Zu justificirung d.selb., etlich document. vnd berichts benöthigt, darzu er, über alles Zusprech. v. gegebene frist, nit zu v.mög., als stellen sie Zu Mh., ob sie ihme dieße beharrliche contumaciam Zu guth halt. vnd nachseh. wollen.
Erk. soll dem Schulschaffner p. H. Wenck. v. Stören, in namen Mh. anbefohlen werd. d. ermanglend. bericht vnd documenten innerhalb 3. tag, beÿ straff deß Thurns d. Hn. Scholarchis einzuliefferen.

1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
Martin Treüttel. 203.
(f° 203) Montags den 2. Januarÿ 1636. – Martin Treüttel, H. Scholarchæ
Dr. Knaffel noîe Martin Treüttels, deßelb. haußfr. v. Kind. p.ducirt die beÿ E: E: Rhat d. 24. dec. jüngsthin einkommene cession in solutum seines abgerechnet. Schulrecess, d. sich biß in 1720. lib. 12 ß 6 d belaufft, bitt. sich, in mangel. ander. Zahlungsmittel, beÿ solcher übergab gn. v.bleiben Zulaß. Mr Hn noîe d. Hn Scholarchen, weilen ihnen dieß. vorschlag allein anzunemmen bedenckhlich gefallen, so sollen sie die confirmation Zu MHn. Erk. ist confirmirt.

La veuve de Martin Treutel conserve la garde de la fille de Jean Herbst
1637 Conseillers et XXI (1 R 120)
Martin Treüttels wittib. 6.
(f° 6-v) Martin Treüttels w.
Martin Treüttels w. erhohlt p. B. ihren bericht weg. Hanß Herbst. töchterlins, bitt wie daselbst. Erk. sie soll d. Kind noch länger beÿ sich behalt. v vom St Marx v. d. Carthaus 10 lib.d. für ein Jahr Zur Zubuß

Catherine Schaumann, veuve du receveur Martin Treutel, le notaire Laurent Treutel, l’orfèvre Paul Lausch et Ursule Lausch, veuve du pasteur Jean Sommerecker, cèdent un capital
1646 (5. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 577
Erschienen Catharina Schawmännin, Weÿl. H Martin Treutelß deß Schulschaffners seel. Wittib mit beÿstand H Johann Heinrich Bertsch Statt Gerichts Procuratoris ihres Vogts, Ferners H Laurentius Treutel der Notarius, weiters H Hannß Paul Lausch der Goltschmid, Vnd dann Fr. Ursula Lauschin Weÿl. H M: Johannis Sommereckhers geweßenen Pfarrers Zu Lauffen seel. Wittib, mit beÿstand erstgemelts H Lausch. alß ihres Vogts
haben in gegensein H Johann Jacob Redwitz. deß Notarÿ
6 fl. Straßb. Wehr. iährlich. vff Weÿhenacht. fallend. und mit 150. fl. ermeldter Wehr. Widerlößig. Zinnßes, von und ahne 12 fl. daran die übrige 6 fl. albereit vor längst abgelößt word. seind, so vermög eines lateinisch. pergamentinen Idus Aprilis a° 1537. mit deß Bischoffs hoffs anhangendem Insigel vßgefertigt., und sampt noch siben pergamentinen darzu gehörig Documenten, dem Käuffern, hiebeÿ originaliter eingelüfferten Zinnßbrieffs, anietzo Weÿl. hannß Hammerers deß geweßenen Würthß Zum Rebstockh seel. Erben von, vff, und abe ihrem Würthßhauß Zum Rebstockh genannt und am Parfüßer Platz gelegen Zu raich. schuldig seind – umb 50. lib.

Le receveur de l’Université vend la maison à Marthe Didier, femme du commis des vivres Etienne Decombe. En marge, quittance remise en 1739 au marchand de soieries Jean Christophe Goldbach

1692 (21. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 673
H. Johann David Erhard Lt. und Schaffner der Hohen Schul alhier
Fr. Marc Didier, H. Estienne de combe commis de vivres, so abweßend, ehel. haußfrau mit beÿstand Francois Ducasse sergent Royal a la suitte du conseil souverain d’Alsace, daß Er H. Schaffner Erhard im Nahmen der hohen Schuel und mit consens deroselben wohlverordneten HHn Pfleger und Scholarchen
Eine behaußung hoffstatt, höfflein und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithe, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Baarfüßerplatz einseit neben dem bierhauß zum Fälckel anderseit neben einer behaußung der rothen Kirch gehörig, hinten auch auff ged. bierhauß stoßend gelegen – umb 1000 pfund
Darbeÿ zu wißen daß dieße Verkauff und Kauff geschehen auff Erlaubnus Hn Räth und XXI. am 29. Sept. verwichenen Monats ertheilt
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Christoph Goldbach, des seidenhändlers allhier die obverpfändter behaußung am 29. Januarÿ 1727. ahne hiesiger ganth erkaufft und sich mit ged. 750. lb beladen hat (quittung), den 27. Juny 1739

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente au manant Etienne Decombe (Estienne de Gompe). La visite des lieux établit que la maison à vendre comprend un poêle au rez-de-chaussée, un vestibule qui donne dans la cour, plusieurs poêles, pièces, cuisines, salle à manger, passages aux étages, bûcher et resserre à grains, un puits dans la cour, une cave pour dix foudres de vin
1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 258) Sambstagß den 27.ten Sept. 1692. – Etienne de Gompe vmb p.mission ein hauß von der hohen Schuhl Zu kauffen
Kun. nôe Estienne de Gompe commis des vivres haußfrauwen, ist willens Eine der hohen Schuhl Zugehörige und auf dem barfüßer platz neben dem Fälckel gelegene behaußung umb 2 m. fl. ane sich erkaufen, bittet umb obrigl. consens und permission. die herren Scholarch. bitten Zugleich wann der verkauff verwilligt werd. solte umb decret. uti *and.
Erkant, werden vorderist deputirte abgeordnet den augenschein einzunehmen die conditiones vor Zuhalten und darüber Zu referiren.
H. xv. Goll, Rath. Hauw.

(p. 258) Montagß den 29.ten Sept. 1692. – Relation dieser behaußung, und überlaßung an de gompe.
H. xv. Goll und Rath. Hauw referiren deren Eingenommenen augenschein des hauses, so die hohe Schuhl an Etienne de gompe verkaufen Wollen, liege neben dem bierhauß Zum Fälckel genannt, habe unten Ein stub, Eingang in das höfflein oben unterschiedene Stuben und Cammern Küchen, speißcammer, vnd gänglein, holtzbühn, und fruchtschütten, im höfflein ein bronnen, und Keller vor 10. fuderwein, der kauf solle geschehen umb 2. m. fl. 500 fl. ang*, 250 fl. auf nechstkünfftig ostern und der Rest a 4 p. Ct° Zuver Zinßen, wolte der instruction sich submittiren
Erkant, der verkauff Zugelaßen, und pt° des decreti auf vorhin geschehenes ansuchen der hrn Scholarch. willfahrt solle in der Contractstub in p.senz der herren deputirt. mit gewonlichen clausulen verschriben werden.

Native de Metz, Marthe (Marc) Didier femme du cabaretier Etienne Decombe, achète le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois. Elle n’apporte pas d’enfant
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1098
Marc Didier Von Metz, Estienne Decombe des Cabaretiers allhier Ehl. haußfr: erkaufft das burgerrecht vor sich p. 6 Gold fl. 16 ß. so sie bereits auf dem Pfenningth: erlegt, bringt Keine Kinder mit und Wird Zu E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Prom: d 11. Ejusd. 1692.

Marthe (Marc) Didier, femme de l’aubergiste Etienne Decombe, met sa sœur Marie Didier en apprentissage chez la couturière Marie Calipe.
1692 (8.7.), Not. Contz (6 E 41, 27)
Cejourdhuÿ Le 8 Juillet 1692 fut presente Dam.le Marc Didier femme du Sr Etienne de Combe aubergiste icÿ à Strasbourg qui a pour enseigne le grand monarque, La quelle a Reconnu et declaré auoit mis
Chéz Dam.le Marie Calipe à Ce presente Et acceptante
Dam.le Marie Didier sa soeure pour L’apprendre La Cousture Pour femme Et des Enfans en habit pour un an à Commencer d’aujourd’hui (…) pour Le prix Et La somme de six Louis d’or

Marie Didier de Metz épouse en 1693 Vincent de Rougeon, originaire de Paris
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 79)
1693. Eodem die [2. Februarÿ] honestus Iuuenis Dominus Vincentius de Rougeon prænobilis parisiensis et pudica puella Maria Didier Metensis, præhabitâ unica proclamatione rité ac decenter Matrimonio Juncti sunt coram me et testibus Dominis Francisco du Casse Regio apparitore in Supremi Brisacensi consilio et Antonio Didier Metensis (signé) De Rougeon ; marie Didier (i 43)

Vincent de Rougeon fait donation de ses biens à sa femme Marie Didier avant de partir à l’armée
1693 (7.7.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Donation mutuelle du Sr Rougeon à Damle Marie Didier sa femme sans Expression de la valeur
Est Comparu En Personne Le Sr Vincent de Rougeon Comm.re d’Artillerie dés à present à Strasbourg, Lequel a reconnus et declaré, qu’Estant prest daller à l’armée et par ainsi les occasions et Rencontres Estoient incertains, Pour ces raisons et autres il Vouloit disposer En Cas de mort de ses Biens et affaires il a par Ces presentes, donné, Cedé et delaissé à Cause de mort seulement à Damle Marie Didier Epouse du Sr Disposant tous ses Biens et effet généralement et spécialement quelconques (…)

Marthe Didier hypothèque la maison au profit du sieur de Sombreuil, fermier des domaines du roy en Lorraine, en Franche-Comté et en Alsace

1693 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 556
Fr. Marc Didier, H. Estienne de Combe Commis des Vivres Eheliche haußfrau in abwesenheit ihres Ehemanns mit beÿstand H. François ducass Sergeant Royal à la suite du Conseil souverain de Brisac (signé) Maarc didier femme destienne de Combe
in gegensein Hn Johann Michael Domlinger, commis de Mons. de Sombreuil, im nahmen und von weg. ged. Hn de Sombreuil, Fermier des domaines du roy en Lorraine Franche Comté et Alsace – schuldig seÿe 69 Louys d’or à 14 livres, Zu erkauffung hernach beschriebener hypotecirter behaußung
unterpfand, Eine behaußung, hoffstatt, höfflein, Bronnen mit allen deren Gebäuen, rechten, und Zugehördt, allhier am baarfüßerplatz einseit neben dem Bierhauß Zum Fälckel, and. seit neb. einer behaußung der roth. Kirch gehörig, hinten auff ged. bierhauß stoßend geleg.

Marthe Didier, femme d’Etienne des Combes, aubergiste à l’enseigne du grand Monarque, cède au commissaire d’artillerie Vincent du Bois de Rougeon et aux enfants de sa sœur Marie Didier les sommes qu’elle pourrait encore leur devoir à sa mort
1694 (19.7.), Not. Contz (6 E 41, 28)
fut presente En Personne Damle Marc Didiere, femme du Sr Estienne des Combes Aubergiste qui a pour Enseigne le grand Monarque sur la grande place d’Armes icy aud. Strasbourg
Laquelle a Reconnu et declaré auoit Entre ses Mains un acte de reconnaissance passé pardeuant Moy susd. et soussigné Notaire portant que Le Sr Vincent du Bois de Rougeon Comm.re d’Artillerie Luy Restoit La somme de 5000 livres de France tant pour argent presté que pour frais de Nourriture, Par ainsi après auoir meurement delibéré et communiqué à son Conseil, Elle vouloit ordonner et disposer par Maniere de Donation à cause de Mort dud. acte et de la somme y portée en cas qu’Elle vint à mourir auant que cette somme fut acquittée En forme et Maniere Comme il suit
Scauoir qu’en cas de son decedz Elle donne, Cede, transporte et delaisse La susd. Somme de 5000 Liures portée dans led. Acte aux Enfans issus dud. Sr Rougeon et de Damle Marie Didiere sa soeur (…)
Fait et passé à Strasbourg le 19 juillet 1694 (signé) Marc didier femme destienne de Combe

Procès verbal de visite des auberges et des cabarets en 1696. L’auberge au Grand Monarque que tient la demoiselle Decombe a mauvaise réputation. Elle a acquis la maison de l’Université avec laquelle elle est en procès pour sommes dues. Les préposés envisagent de fermer l’auberge.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
Obere Umgeldts Herren laßen her Herren Schragen referiren, daß es jnn Vorigem jahr die meinung gehabt, daß, weilen jnn den Würthshäußern einige desordre vorgegangen, vnd gemeiner Statt wegen des umbgeldts erführt worden, mann eine visitation vernehmen und sehen sollte, Ob nicht einige davon abzuschaffen weren ? deme Zufolg mann nicht ermangelt, die Häußer Zu durchgehen, sie zu besichtigen, und in Formation ein Zu Ziehen 1) Wegen des Nahmens, 2) Wegen der religion, 3° ob die Leuth verheurathet ? 4) Wegen der Kinder, 5) weg. des gesindts, 6° weg. d. hanthierung, 7) Weg. des Schildts, 8) Wegen d. gelegenheit, 9) Wie Viel Zinß d. Würth geben müße, 10) Wem d. hauß zuständig, 11) Wer mehr jm hauß wohne, 12) Wie Viel wein d. Würth habe, 13) wie er ihn Ver Umgelde ? 14) Ob er den Schild Zahle und 15° Ob er burger und jm Schirm seÿe.
Nach dießem habe sich gleich gewießen daß es Fünfferleÿ Gattung Würth gebe, 1) die große und alte Würth beÿ welchen mann quartaliter visitire, Und die alle quartal d. Umbgeld Zahlen, Und ihre burger haben, 39.
2) die Kleine Würth, jnn d. Zahl 45. die auch d. große Umbgeld geben, außgenommen Sigmund Kappenberger welcher weg. seiner gahabten lieutenant charge auff 1. fl. vor der ohmen begnadigt,
3) die Aubergistes, und diejenige so billards halten denen 21. seÿen,
4) die Cabaretiers und Marquetänd. jnn d. Zahl 69.
Und 5) die Würth, so außerhalb d. Statt wohnen, deren 12. seÿen, in summa 186. und meldeten sich deren täglich mehr an.
Die erste betreffend , so habe mann nicht Vor nöthig erachtet beÿ ihnen Zu visitiren, weilen solches alle quartal geschiehet.
(p. 125) Mittw. den 25. Maÿ. Aubergistes – Iidem [Obere Umgeldts Herren] per Herrn Schragen, daß, als jüngsthin die relation von den Würths häußern abgestattet worden, mann biß auff die Aubergistes Kommen seÿe, deren biß dato 21 geweßen, und seÿe anjetzo die Frag, ob sie Noch Ferners Zu laßen, und wie mann sich des Umbgeldts halben mit ihnen Zu Verhalten, als Welche Nicht Nur Zu hauß jedermann logiren und setzen, sondern auch wein auff die gaß außschencken, Und seÿe
La Valette 1. der à l’Espée Royal gegen der Kürschner Stub under der Erbslaub – Aubergistes sollen Niemand als officiers soldaten und den jnn Königl. diensten stehen wein außschencken
9. au grand Monarque, Mdelle de Combe, die Von schlechter renommée ist, d. hauß gehörd der hohen Schuhl, dero sie es Zwar abgekaufft, allein habe sie noch ein groß Capital darauff deßwegen es beÿ E. Kl. Rath anhängig seÿe. Erk. Soll mann Zu sehen, wie d. process beÿ E. E. Kl. Rath gehet Und wann er traisnirt wird, dieße auberge abgeschafft werd.

Marc Didier des Combes loue la maison à l’enseigne du grand Monarque aux Intéressés aux Domaines d’Alsace, pour lesquels agit le fermier Mallard

1698 (28.2.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 11)
Bail 29° febvrier 1698 – fut present Marc Didier des Combes demeurante en lad. ville de Strasbourg laquelle a confessé avoir donné a loger (signé) de Combes
a Mrs Les Interessés aux Domaines D’alsace acceptant le Sieur Girardin procureur general de M. Mallard fermier desd. Domaines Presens et acceptant Sous le bon plaisir de Mrs les Interressés
C’est a Sçauoir une maison appartenante a lad° Damoiselle Des Combes scize sur la grande place de Cette ville de Strasbourg a laquelle pend pour enseigne a present le grand Monarque lad° Maison ainsi quelle se Contient sans en rien retenir ny Reserver par lad. Damlle Descombes, Le present baille fait pour le temps et Espace de tous le remps du bail dud. mallard pour lad. ferme des Domaines qui est de six années moins trois mois a commencer au premier auril prochain (…) moyennant le prix et somme de 300 liures par chacune annéé

Marthe Didier, veuve d’Etienne Decombe, vend la maison à Hyacinthe Lavallette et à sa femme Chrétienne Brion

1711 (ut supra [20. avr.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 219-v
(1500) Dlle Marc Didier veuue d’Estienne de Combe commis des vivres assistée du Sr Nicolas Didier son frere
à Hyacinthe La Vallette traitteur et Christine Brion (Jacinthe lavalett, christien brion)
une maison auec sa place cour puits tous ses droits appartenances et dépendances sçitiuée icy sur La place d’armes d’un côté à La brasserie ou pend pour enseigne le faucon d’autre à une maison appartenante der rothen Kirchen parderrière a Ladte brasserie – chargée de 3000 livres de capital, pour 3000 livres tournois

Le pâtissier Hyacinthe Lavalette prend en apprentissage Jean Claude Nicart
1707 (22.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
apprentissage 22 juin 1707. est comparu Sr Jean Jacob Pfiffer Con.er de la ville de Strasbourg au nom et comme tuteur des enfans mineurs de feu le Sr Nicart, Lequel en la dite qualité a recognu et confessé auoir cejourd’huy datte des presentes mis en apprentissage en la maison et boutique du Sr Jacynthe de la Valette m° patissier en cette ville de Strasbourg et Cuisinier
Jean Claude Nicart enfant mineur dudit defunt Sr Nicart du consentement dudit Jean claude nicart present de Catherine Bluche veuue en dernieres nopces dudit deffunt Sr Nicart. Le présent apprentissage fait pour et moyennant la somme de 370 liures argent courant de cette province d’alsace

Les Quinze autorisent Hyacinthe Lavalette à tenir une auberge à l’enseigne au grand Turc dans la maison qu’il vient d’acquérir place des Cordeliers pour pouvoir vendre du vin à ses clients sans devoir se le procurer ailleurs.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Hyacinthe La Valette pt° Weinschancks aufm Baarfüßerplatz
(f° 305) Sambstag den 6.ten Octobris. – G. nôe Hyacinthe La Valette deß Burgers allhier, der hat eine behaußung aufm Baarfüßerplatz gekaufft, allwo Er Würtheÿ treiben will bidtet unterthänig Ihme den schildt und schanck alda gn. Zu willfahren. Erkant, ahn obige Herren [ober Ungelts Herren]

(f° 317-v) Montag den 8.ten Octobris – Hyacinthe La Valette pt° Weinschancks
Idem [Herr XV. Lemp alß ober Ungelts herr] per Eundem [H. Secret. Friden] laßt referiren, daß Hyacinthe La Valette der Burger allhier, so auf dem Baarfüßerplatz wohnet, und bißhero einen traiteur abgegeben, jüngst umb permission weinschanck Zu treiben in seinem hauß, unterth. angesucht habe. Alß man Ihn gehört habe Er bedütten daß Er bereitts Zünfftig beÿ den Freÿburgern were, und sein hauß so beschaffen, daß Er nicht logiren könte, wohl aber gesindt, neben dem eßen auch jedermännig Zu trincken Zu geben, auch wein auß dem hauß wie andere Cabaretiers, Zu verkauffen, angesehen es Ihm beschwehrlich, daß wann gäste wein verlangten, er selbigen anderstwo abhohlen laßen müßte. Auf befragen Waß vor ein schildt er erwöhlt, habe er sich anfangs besonnen mit Vermelten daß der schild so viel hier weren, daß er nicht Zu wöhlen wußte, endtlich sagten daß Er ihr au grand Turque heißen Wolte. Weilen nun dißer Implorant alle requisite habe, so halte man darvor, daß Ihme gegen einem schein auß der Einquartierung willfahrt Werden könte, die genehmhaltung Zu MGHherren stellend. Erk. beliebt.

Hyacinte La Valette et Chrétienne Brion hypothèquent la maison au profit de Charles Gayer, aide-major et capitaine des postes

1718 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 509
Hyacinte de La Valette taitteur et Christienne Brian assistée du Sr Jacques Vanheim commissaire d’artillerie et Sr Antoine Brion (devoir)
au Mr Charles Gayer ayde major et Capitaine des postes d’icy 1200 livres
hypothèque leur maison scituée icy sur la grande place tenant d’un côté à La brasserie de l’autre côté a une maison appartenante à La rothen kirch

La maîtrise des pâtissiers fait grief à Jean Damiel et à la veuve d’Hyacinthe Lavalette de confectionner des pâtés.
1724, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 419) Dienstags den 16. Maÿ 1724
H Joh: Balthasar Hummell undt Johann Georg Kirschläger der Jünger bede Pastetenbecken undt burgere allhier klagen Nahmens gesambter Meisterschafft der Pastetenbecken wieder Jean dhamiel den Koch undt Schirmern undt weÿl. Hyacinth la Valette deß geweßenen Traitteurs wittib allhier, daß Sie wider das den 13.ten 7.br 1720 von Unseren gn. herren den XV. erngangene decret Pasteten undt anders dergleich gebach. denen Pastetenbecken zue Kombt auff den Kauff machen undt auff ihre Läden stellen, mit Bitt Sie beÿ obangezogenem decret Zu manuteniren, Erkandt solle beklagten Pasteten undt anders dergleich. gebäch auff den Kauff zu machen gäntzlich inhibirt undt nidergelegt undt Sich deßen enthalten, widrigenfalls Sie offt Sie darwieder thun undt betretten werdten in 3. lb d Straff verfallen seÿn

Le tuteur des enfants d’Hyacinthe Lavalette loue la maison au sellier Gaspard Sautier

1726 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 352-v
François Latty handelsmann als vogt weÿl. hyacinthe La valette gewesten pastettenbeckers Traitteur 6 Kinder geschworner Vogt
in gegensein Gaspard Sautier des Sattlers
In der in die La Valetische Verlassenschafft gehörigen ahm Baarfüßer Platz einseit neben einem dem Mehrern hospitahl zugehörigen hauß anderseit neben dem Bierhauß zum Falcken gelegenen behausung, Unten auff dem boden Einen laden so eine Stuebe ist sambt einer Kuchen den gemeinschaftlichen gebrauch des hoffs, ferner eine Stiege hoch eine in den hof sehende Camin Kammer wie auch eine Kleine über erst bemeldter Kuchen befindliche Kammer, weither den zweÿten Fruchtkasten und endtlich einen unterschlagenen platz im Keller – auff zweÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 26 pfund

Le marchand de soieries Jean Christophe Goldbach acquiert la maison par adjudication judiciaire le 29 juin 1727 (référence ci-dessous). Les experts estiment la maison à 1 100 livres lors de l’inventaire dressé en 1736 après la mort de sa femme Eve Bruder.
Jean Christophe Goldbach et ses enfants vendent la maison au boulanger Jean Georges Schweickard sous la condition qu’il soit autorisé à y exploiter sa boulangerie. L’acte passé devant notaire devra être confirmé par un autre à la Chambre des Contrats

1744 (20.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 60) f° 222
Kauff zwischen H. Joh: Christoph Goldbach den Seidenhändler seinem Sohn und 3.en Töchteren, als Verkäufferen, und H. Joh: Georg Schweickard dem Weißbecken, Käufferen de 20.ten Junÿ 1744 – It. j. Angehangter tausch Zwischen Ihme Schweickard et uxori und Pierre Deneux et uxori de eod. die et anno
Erschienen vor mir Notario Hr. Johann Christoph Goldbach der Seidenhändler und burger allhier nebst seinem Sohn und dreÿen Frau Töchtere auch drern beÿständeren
in gegenwart herren Johann Georg Schweickard, Weißbecken und burgers allhier anzeigend und freÿ öffentlich bekennen, daß Er (verkaufft)
eine behausung, höfflein, hoffstatt, bronnen und allen darzu gehörigen Gebäuen in allhiesiger statt ane dem baarfüser Platz, ein Seith neben dem bierhauß Zum Fälckel, ander Seith neben dem wirthshauß Zum Tiger, dem allhiesigen teutschen hospithal gehörig gelegen, hinden auf gedachter bierhauß stoßend, alß freÿ ledig und eigen vor und umb 5500 Gulden mit übernahm aller unkosten, weßwegen bedungen worden, daß darüber Zwischen heut und nechstkünfftig Michaelis die verschreibung in der Contract Stub passirt (…) welcher contract mit dieser fernerer condition geschehen worden, daß wann er H Schweickart nicht die Erlaubnus bekommen würde, diejenige behaußung so er gegen vorstehender behaußung von Herrn Pierre Deneux, Perruquier und burger allhier einzutauschen willens, zum Beckenhauß Zu machen, dieser Contract ihne Käuffer nicht binden, hingegen wann er das Recht erhalten wird, ein Beckenhauß deselbst auffzurichten, er Käuffer schuldig seÿn solle, diesen contract in Erfüllung Kommen Zulaßen (…) Actum Straßburg den 20. Junÿ Anno 1749 (unterzeichnet) Maria salom Marbächin gebohrene Goldbachin, Johann Daniel Marbach, Maria Magdalena Greühmin, Johann Philipp Gold bach als beÿstand

Jean Christophe Goldbach et ses enfants vendent la maison au boulanger Jean Georges Schweickard qui l’échange le même jour avec celle du perruquier Pierre Deneux et de sa femme Anne Marie Lizan, donnant sur la même place.

1744 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 540-v
Johann Christoph Goldbach der seidenhändler und deßen mit weÿl. Eva geb. Bruderin seel. erzielte 4 kinder, Fr. Eva geb. Goldbachin Johann Michael Eberwein des metzgers geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres vogts Johann Peter Bleßig des knopffmachers, Fr. Maria Salome geb. Goldbachin Johann Daniel Marbach auch knopffmachers Ehefrau, Fr. Maria Magdalena geb. Goldbachin weÿl. H. Andreas Greuhm des apotheckers unbevögtigte wittib mit beÿstand vorgedachten Marbach ihres schwagers so dann Johann Philipp Goldbach ebenmäßigen knopffmacher
in gegensein Johann Georg Schweickard des weißbecken und Annæ Mariæ geb. Mügin
eine behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe – ihme Goldbach dem vatter als ein am 29. Januarÿ 1727 ane der ganth erkaufftes guth zu zwo tertzen, seinen kindern aber zur übrigen tertz als ein mütterliches erbguth – 2750 pfund

1744 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 542-v
H. Pierre Desneux der perruckenmacher und EE. kleinen Raths beÿsitzer und Anna Maria geb. Lizan ane einem
und Johann Georg Schweickard des weißbecken und Anna Maria geb. Mügin am andrern theil
überlassen sie Deneuxische Eheleuthe eine Vordere und hindere behausung, höffllein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem baarfüßer platz, einseit neben weÿl. (-) Rüger des kupfferschmidts wittib und erben, einseit neben weÿl. H. Abraham Helck des huthstraffierers wittib, hinten auff Wilhelm Heinrich Decker den buchbinder – davon gibt man der Rothen kirch modo dem mehrern hospital 10 ß ane bodenzinß und hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines überhangs auf dem allmend liegender kellerthür 1 lb 8 ß ane allmend zinß – als ein am 14. Augusti 1730 erkaufftes guth
hingegen so cediren und überlassen die Schweickardische eheleuthe eine anheute erkauffte behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcke, hinten auff daßelbe – weiter nichts heraus zu geben

Originaire de Versigny et fils du notaire Daniel Deneux de La Fère en Picardie, le perruquier Pierre Deneux épouse en 1713 Anne Marie Lizan, fille du menuisier Pierre Lizan : contrat de mariage, célébration
1713 (26.2.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Mariage 26 fevrier 1713. Pardevant moy Notaire royal à Strasbourg soussignés furent presens Pierre desneux Perruquier en cette ville de Strasbourg, fils du deffunt Sr Daniel deneux en son viuant notaire Royal à Lafferre en Picardie et de deffunte Barbe deschamps sa femme ses pere et mere, majeur d’age pour lui et en son nom d’une part
et sieur Pierre Lizan M° menuisier en cette ville de Strasbourg et catherine jean sa femme stipullant pour damoiselle anne marie Lizan leurs fille si presente et de son consentement d’autre part (…)
Fait et passé audit Strasbourg le 26 feurier 1713. (signé) P. Deneux, anne marie Lisant

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 111)
Die 27 februarii Anni 1713 honestus Juvenis petris Deneux oriundus ex Versigny diœcesis Laudunensis, in parochia Sti Ludovici intra Argentinam existans et pudica pualla Anna Maria Lisan Argentinensis, in parochia Sti Petri Iunioris degens (…) rite Matrimoni Iuncti sunt (signé) P. Deneux, anne marie Lisant (i 61)

Anne Marie Lizan naît à Strasbourg, fille de Pierre Lizan, originaire de la paroisse de Saint-Godard de Rouen
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 143)
Anni 1691. 29. Julÿ baptizaui Annam Mariam natam 24. huius horâ secundâ cum dimidiâ matutinâ filiam Petri Lisan Maistre Menusier au marché aux Cheuaux, natif de Rouen paroisse Saint Gotard et Catharinæ Jens natifue d’auxulé en Normandie, patrini fuerunt Jean Barraduc Entrepreneur du Roy aux fortification de Strasbourg, natif de la Tour d’Auuergne, et Anna Maria Wetzlerin coniux Jacobi Vicard Maistre Tailleur bourgeois de Strasbourg (i 74)

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan font dresser un état de leur fortune pour accéder à la bourgeoisie
1715 (29.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66), Designation
Pierre Deneux der frantzösische Peruquenmacher und frau Anna Maria gebohrne Lizant, beede Eheleute und Schirmer alhier haben würcklich eigenthümlich in Vermögen, wie Sie die gemelte Eheleuthe selbst nach abgelegter handtrew heut dato fleißig geeigt und gezeigt (…) So beschehen Straßburg den 29.ten Januarÿ Anno 1715.
Hausrath 108, Gemachte Peruquen und ohnvearbeit neü haar 228, Sa. 336. lb

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan achètent le droit de bourgeoisie en 1715 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1297
Pierre Deneux der Peruckenmacher Von Versigny en Picardie, weÿl. Daniel Deneux gew. Notarÿ daselbst hint. sohn v. sein Fr. Marie Lysan schreiners alhier tochter empfangen d. Burgerrecht gratis vnd beÿ EE Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 18. dito [Februarÿ] 1715

Pierre Deneux meurt en 1755 en délaissant quatre enfants dont trois fils établis à Paris. L’inventaire est dressé dans une maison près de la Haute-Montée (vis à vis les Petites Boucheries)
1755 (10.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 492) n° 558
Inventaire des Biens delaissés par feu le Sieur Pierre Deneux vivant Marchand Perruquier, Assesseur au petit Senat et Bourgeois de la ville de Strasbourg dressé l’An 1755. Inventaire et Description de tous et chacuns les Biens generalemt. quelconques que feu le sieur Pierre Deneux, vivant Marchand Perruquier, Assesseur au petit Senat et Bourgeois de la ville de Strasbourg, a delaissé après sa Mort arrivée le 28° Juillet de l’année courrante 1755. lesquels Biens à la Requisition de Dlle Anne Marie Lizan, la veuve delaissée, assistée du Sieur Jacques Cousin, Marchand Perruquier et Bourgeois de cette ville, et des héritiers cy après nommés (…) Fait et passé aud. Strasbourg et Presence du sieur Jean frederic Nagel, Assesseur au petit Senat, à ce spécialement Deputé, Mardy le 10° du Mois de septembre de l’année 1755.
Le Deffunt a delaissé pour héritiers ab intestat sauoir 1° Les trois Enfants de feu le Sieur Claude Deneux vivt. Perruquier et Bourgeois à Paris, dont la veuve n’a pu declarer leurs noms, ni celui de leur Mere, 2.do Le Sieur Christophe Deneux, Bourgeois à Paris, Majeur d’ans, absent, 3.tio Delle Anne Claudine Binet, née Deneux, Epouse du Sr François Binet, Perruquier et Bourgeois en cette ville, absens, aussi Majeure d’Ans, 4.to Le sieur Jean Antoine Deneux, aussy Bourgeois à Paris, Majeur d’ans, aussy absent, Pour lesquels a été present le sieur Jean Dorival Marchand Doreur, et Bourgeois en cette ville, comme fondé de Procuration des Deux fils (…) Tous Héritiers du Deffunt Sieur &pé Deneux, procréées uac sad° veuve,pour quatre portions egales.

Meubles trouvés dans la Ville de Strasbourg dans une Maison size vis à vis la pet° Boucherie où le Deffunt a demeuré
Dans le vestibule, Dans la chambre, Dans la cuisine, Dans le Poile
Copie du Contrat de mariage. Pardevant moi Notaire royal à Strasbourg soussigné furent presens Pierre Deneux, perruquier en cette ville de Strasbourg, fils du deffunt sieur Daniel Deneux en son vivant Notaire royal à Lafferre en picardie et de deffunte Barbe Deschamps sa femme ses pere et mere, majeur d’age pour lui et en son nom d’une part et sieur Pierre Lizan maître menuisier en cette ville de Strasbourg et Catherine Jean sa femme stipulant pour Demoiselle Anne Marie Lizan, leur fille cy présente et de son consentement d’autre part (…) Fait et passé audit Strasbourg le 26 février 1713. Bidier Dutil, Notaire. Collationné, le 20° septembre 1755, Humbourg avec paraphe
Copie du Codicille – fut present le sieur Pierre Deneux marchand perruquier ancien assesseur au petit senat et bourgeois de ladite ville, sain de Corps, d’esprit memoire et entendement (…) ledit sieur Deneux donne et legue a Demoiselle Anne Marie Lizan, son epouse, l’usufruit et jouissance sa vie durante de tous les biens qu’il aura et délaissera au jour de son Decès – Vendredy le 18° Juillet 1746. Mathias Koch Notaire
Etat sommaire du present Inventaire
Premierement Remplacement du bien de la veuve apporté en mariage 347.
Sensuit la description du bien des héritiers consistant en habits et linge 105
Sensuit enfin la description du bien de la communauté. Total des meubles 203, Total des vins et tonneaux 38 Total des outils et cheveux pour faire les peruques 511, Total de l’argenterie 8, Total general 822 livres – Total des dettes passives 428 livres, Deduction faite 396 livres
Dots que feu le sieur Claude Deneux et Damlle Anne Claudine Binet ont reçus lors de leurs Mariages et Etablissement 333 et 333, Total du bien des héritiers 1037 livres
Somme finale et taillable 538 livres – Total des Dettes actives douteuses 4331

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan vendent la maison au cartier Pierre Jean Laborie et à sa femme Elisabeth Odile Pescaire

1746 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 825-v
H. Pierre Deneux des Perruckenmachers EE. kleinen Raths alter beÿsitzer /und seine ehefrau Anne Marie geb. Lizan
in gegensein H. Pierre Jean Laborie des Cartenmachers und Elisabeth Odile geb. Pescaire
eine behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe – als ein am 5. Novembris 1744 eingetauschtes guth

Pierre Jean Laborie et sa femme Elisabeth Odile Pescaire hypothèquent le même jour la maison au profit de la paroisse réformée de Wolfisheim

1746 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 827
H. Pierre Jean Laborie der Cartenmacher und Elisabeth Odile geb. Pescaire mit beÿstand Johann Jacob Gnahm des wirths und becken zu Kehl und François Déchelette employé pour le Roy in hiesiger Citadelle beede ihrer schwäger
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmanns als eltisten der reformirten gemeinde zu Wolffißheim – zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 10.000 livres oder 2500 lb.
unterpfand, eine anheute erkaufft: und aus obigem vorschuß grösten theils bezahlte behausung, hoff und hoffstatt ane dem Baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe

La maison est estimée à 1 250 livres par les experts lors de l’inventaire dressé en 1758 après la mort de Pierre Jean Laborie. Elle est portée en 1759 à l’inventaire des apports d’Elisabeth Odile Pescaire lors de son remariage avec Jean Claude Jeantet, en 1761 à l’inventaire des apports en mariage de son fils David Laborie et en 1767 à l’inventaire dressé après la mort de David Laborie.

Le cartier Jean Claude Jantet et Elisabeth Odile Pescaire (Fischer) passent en 1771 avec leur voisine Marie Anne Marguerite Saum veuve de Philippe Nagel un accord sur les latrines (vidange et entretien)

A la mort de Jean Claude Jeantet, l’inventaire établit que la maison appartient pour deux tiers à la veuve, un tiers provenant de la communauté avec son premier mari et un autre tiers de son fils Pierre François Xavier Laborie, et pour un tiers aux enfants de son autre fils David Laborie. La maison est portée en 1782 à l’inventaire des apports de la veuve lors de son troisième mariage avec Louis Carey. Elle est estimée à 1 500 livres dans l’inventaire dressé en 1787 après la mort d’Elisabeth Odile Pescaire.

Pierre Sébastien Laborie cède la moitié de la maison à sa sœur Françoise Henriette Laborie. Le tiers provient de leur père David Laborie et les deux autres tiers de leur grand-mère Elisabeth Odile Pescaire.

1788 (11.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 658) Joint du n° 186 du 31 juillet 1787
persönlich erschienen Her Peter Sebastian Laborie, der ledige Kartenmacher, so majorennis, weiland Herrn David Laborie, des gewesenen ebenmäßigen Kartenmachers und Burgers dahier hinterlassener ehelicher Sohn, welcher freiwillig angezeigt und bekannt, daß er vor sich und seine Erben in ohnvertheiltem Väter und respectivé großmütterlichem Erbe eigenthümlich cedirt, abgetreten und überlassen
seiner leiblichen Schwester Jungfraun Franciscæ Henricæ Laborie, welche seit dem 24. Octobris jüngst ihr großjähriges Alter erreichet hat und daher ihre Rechte genieset, unter verbeÿstandung Herrn Lt. Johann Niklaus Wilhelm, Advocati et Procuratoris ordinarii bei einem Ehrsamen Grosen Raths alhier (…)
die dem Herrn Laborie gehörig geweßte Hälfte vor unvertheilt von und ane einer Behausung, Hoffstatt und einem höflein, samt allen übrigen Zugehörden und Rechten gelegen alhier Zu Straßburg an dem Baarfüser Platz, einseit neben dem Gasthaus zum Tiger, so Herrn Johann Jacob Reubel dem Wirth gehörig, anderseit neben dem Bierhaus zum goldenen Falck, so Herrn Philipp Jacob Nagels wittib Zuständig, hinten auff erst gemeltes Bierhaus stosent, Auf der ganzen Behaußung haftet ein Capital von 5000 gulden, so man der reformirten Gemeine Zu Wolfisheim jährlich à vier pro Cento Zu verzinsen schuldig ist und woran der Cedent die helfte mit 2500 gulden Zu entrichten verbunden war (…) zugangen und geschehen vor und umb 1250 Gulden hiesigen currenten Geldes (…) An der völligen Behausung haben die beede Comparenten eine Tertz von ihrem Vater die übrige Zwo Tertzen aber von ihrer Großmutter weiland Frau Elisabetha Odilia Carey geborener Pescaire Herrn Ludwig Carey des Kartenmachers und Burgers alhier gewesener und den 29.ten Julii 1787. verstorbener Ehegattin zu gleichen Theilen ererbt, daher jedem derselben die Hälfte vor unvertheilt eigenthümlich zuständig war – So geschehen alhier zu Straßburg (…) auf Donnerstag den eilften Decembris 1788. (signé) P. S. Laborie, françoise Labori
(autre exemplaire, AMS cote 94 Z 55)

Françoise Henriette Laborie vend la maison au cartier Louis Carey (son grand-père par alliance)

1789 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 91
Dlle Françoise Henriette Laborie fille majeure assistée du Sr Jean Daniel Grimmeisen, caffetier
Sr Louis Carey, marchand cartier de cette ville
la moitié de la maison à elle appartenante scize en cette ville sur la place d’armes, d’un côté Jean Jacques Reibel cabaretier, de l’autre la veuve Nagel, derrière la veuve Nagel, avec toutes ses appartenances droits et dépendances, laquelle moitié est affectée envers la commune réformée de Wolvisheim de 5000 livresi ; moitié de la maison par indivis – moyennant 7500 livres tournois
[in margine :] le 12 aout 1790, Françoise Henriette Laborie assitée du Sr Laurent Klopffer horloger, au Sr Louis Carey marchand cartier, la moitié de la maison qu’elle a possédé par indivis avec l’acquéreur scize en cette ville place d’armes d’un côté la veuve Nagel d’autre S Reibel cabartier derrière la veuve Nagel, moyennant 7500 livres tournois

Jean Baptiste Bonne et sa femme Marguerite Madeleine Vest acquièrent la maison provenant de Louis Carey dont l’acquéreur est héritier partiaire à la barre du Tribunal civil le 21 juillet 1809 (référence à la vente de 1832)
Graveur à la manufacture d’armes de Mutzig, Jean Baptiste Bonne épouse en 1805 Marguerite Madeleine Vest

1805 (21 mess. 13), Strasbourg 12 (7), M° Wengler n° 1301
Contrat de mariage – Jean Baptiste Bonne natif de Saullieu département de la Cotte d’Or, Graveur de la Manufacture d’armes a Mutzig fils majeur de feu Joseph Bonne, capitaine retiré a Strasbourg, et de défunte Anne Carrey
Marguerite Madeleine Vest fille de Jean Georges Vest, cordonnier et de de Marguerite Madeleine Letz (signé) Bosne, Fest
Enregistrement, acp 97 f° 22-v du 21 mess. 13

Marguerite Madeleine Vest meurt en 1837 en délaissant six enfants
Mutzig 2 (17), Auguste Wohlfart n° 2199 – Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Fest épouse de Jean Bonne, graveur sur métaux, décédée à Hermoslehim el 21 février 1837, à la requête de Jean Bonne le veuf, père et tuteur légal de Sophie, âgée de 20 ans, et de Jean Charles, âgé de 18 ans, 2. Marguerite Madeleine Pauline Bonne, célibataire, 3. Françoise Wilhelmine Bonne, épouse d’Auguste Chassepot, réviseur d’armes, 4. Auguste Bonne, garde forestier aux Plombs, commune de Haegen, 5. Jean Pierre Adolphe Bonne, professeur à l’école primaire supérieure de Schlestatt, 6. Joseph Michel Koetschet, clerc de notaire subrogé tuteur des enfants mineurs – Contrat de mariage le 19 messidor 13 reçu Wengler notaire à Strasbourg

Jean Bonne meurt en 1852 en délaissant cinq enfants
1852 (8.7.) acp. Molsheim, M Koetschet n° 6113 du 28 juin – Notoriété, Jean Bonne, graveur sur métaux décédé à Hermolsheim le 3 mai 1852, laisse pour héritiers ses enfants 1. Auguste Bonne, brigadier forestier à Lichtenberg, 2. Pauline Bonne, majeure, 3. Wilhelmine Bonne femme d’Auguste Chassepot, contrôleur d’arrmes à Châtellerault, 4. Sophie Bonne, femme de Louis Brehmer, épicier à Schweighaussen, 5. Charles Bonne, graveur sur métaux
1836 (18.11.) acp Molsheim 80 f° 134, M° Wohlfart n° 1926 du 14 novembre – Consentement par Jean Bonne, graveur à Hermolsheim et Madeleine Vest, au mariage de Charles Auguste Bonne, garde forestier à Lichtenberg, leur fils avec Madeleine Staller audit lieu
1838 (19.1.) acp Molsheim 82 f° 104-v, M° Wohlfart n° 2403 du 18 janvier – Consentement par Jean Bonne, graveur sur métaux à Hermolsheim au mariage de son fils Pierre Adolphe Bonne, professeur à Schlestadt

Inventaire dressé dans la maison après la mort du locataire Georges Werner

1814 (17.8.), Strasbourg 7 (51), M° Stoeber jeune n° 601
Inventaire de la succession de Georges Werner tailleur d’habits décédé le 26 avril dernier – dressé à la requête de Frédérique Elisabeth Roth la veuve, mariée sous le régime du Code Civil sans contrat de mariage, mère et tutrice légale de 1. Caroline, 2. Françoise Amélie et 3. Elisabeth – en présence de Blaise Cron marchand de parapluies, subrogé tuteur des enfants mineurs
dans les lieux faisant partie d’une maison place d’armes n° 10
garde robe 54 fr, meubles 449 fr, dettes actives 506 fr, dettes douteuses 621 fr, ensemble 1576 fr, passif 685 fr
Enregistrement, acp 125 F° 54 du 19.8.

Inventaire dressé dans la maison après la mort du locataire Joseph François Louis Tisserant

1820 (25.11.), Strasbourg 7 (63), Me Stoeber jeune n° 5624
Inventaire de la succession de Joseph François Louis Tisserant, praticien décédé le 7 courant, dressé à la requête de Josephine Elisabeth Wurm la veuve commune en biens suivant contrat de mariage reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 1 avril 1816, et comme mère et tutrice légale de 1. Joseph Charles âgé de 4 ans 11 mois, 2. Emilie Victorine âgée de 3 ans 6 mois, 3. Barbe Françoise âgé de 11 mois – en présence de Charles Georges Müller gardué en droit par représentation de Félix Joseph Lex notaire subrogé tuteur
en la demeure du défunt place d’Armes n° 10
propres, garde robe 56 fr, dettes actives 900 fr, communauté meubles 200 fr, ensemble 1156 fr – passif 50 fr
Enregistrement, acp 150 F° 56-v du 5.12.

Jean Baptiste Bonne et Madeleine Vest vendent la maison à Sara Griesbach, veuve de l’arquebusier Jean Michel Rogissé

1832 (12.8.), Strasbourg 15 (52), Me Lacombe n° 9705
Jean Baptiste Bonne, graveur à la manufacture royale d’armes à feu de Mutzig, et Madeleine Vest
à Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé, arquebusier
une maison consitsant en rez de chaussée, boutiques, quatre étages, cour, buanderie & cave avec appartenances & et dépendances située à Strasbourg place d’armes n° 10, d’un côté l’auberge des Deux Ecureuils, de l’autre la brasserie au Faucon, devant la place d’Armes, derrière le batiment de ladite brasserie – acquis à la barre du Tribunal civil suivant jugement du 21 juillet 1809 à la requête de Louis Carce, fabricant de cartes – moyennant 18.000 francs
Enregistrement, acp 211 F° 193 du 18.8.

Originaire de Wissembourg, Jean Michel Rogissé épouse en 1813 Sara Griesbach
1813 (4.3.), Strasbourg 5 (37), M° F. Grimmer n° 8135
Contrat de mariage – Jean Michel Rogissé, arquebusier, fils majeur de feu François Rogissé et Catherine Dorothée Holländer de Wissembourg
Saara Griesbach fille majeure feu Georges Frédéric Griesbach, épinglier et de Marie Salomé née Kessler
Enregistrement, acp 121 F° 180 du 10.3.

Jean Michel Rogissé meurt en 1831 en délaissant trois enfants
1831 (23.11.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Michel Rogissé, arquebusier à Strasbourg décédé le 6 juillet 1831, dressé à la requête de Sara Griesbach la veuve tant pour elle que comme et tutrice de ses enfants mineurs qui sont Théodore Rogissé, Gustave Rogissé, Caroline Rogissé ayant pour subrogé tuteur ici présent Frédéric Hollaender, peignier à Strasbourg
Communauté, meubles meublants et effets estimés 998 fr, l’argent comptant s’élevait à 100, les créances actives à 628 fr, total 1726 fr
habits et linges du défunt à lui propres évalués 98 fr – dettes passives 1645 fr
Parmi les titres inventoriés se trouve le contrat de mariage des époux passé devant Grimmer père notaire à Strasbourg le 4 mars 1813
L’argent comptant a été employé à l’acquit des frais d’enterrement et de deuil, il s’ensuit que l’actif se réduit à 1626 francs tandis que la passif est de 1645 francs
il est dit que l’intérêt de la veuve est de renoncer à la communauté mais cette renonciation n’est pas faite, seulement on établit que les 1626 f. joints à la garde robe de 98 f. font un actif total de 1724 f, dettes 1645, reste 336 et que dans cette hypothèse le don matutinal de la veuve qui ne peut excéder le quart au lieu de s’élever selon le contrat de mariage à 400 francs sera réduit à 19 francs
acp 206 (3 Q 29 921) f° 190 du 1.12.

1841 (13.12.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé arquebusier à Strasbourg au mariage de son fils Théophile Gustave Rogissé commis négociant à Paris avec Marguerite Surain* de Paris
acp 293 (3 Q 30 008) f° 45-v du 14.12.

Sara Griesbach fait donation de la maison à ses enfants qui cèdent la totalité en 1841 à leur frère Frédéric Théodore Rogissé lors de son contrat de mariage avec Marie Elisabeth Sigwalt. Les actes ultérieurs mentionnent que la donation n’a pas pris effet parce que ses conditions n’ont pas été remplies.

1853 (3.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 559 (2220) n° 25, Muttersholtz (Jean Henri Kastler)
Contrat de mariage – Pardevant M° Jean Henri Kastler, notaire à Müttersholtz canton de Marckolsheim arrondissement de Schlestadt département du Bas Rhin sont comparus Monsieur Frédéric Théodore Rogissé, majeur, arquebusier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils légitime de feu Monsieur Jean Michel Rogissé décédé arquebusier et Sara Griesbach sa veuve sans profession demeurant et domiciliée aussi à Strasbourg, futur époux, agissant en son nom et du consentement de madame sa mère ci présente d’une part
Et Demoiselle Marie Elisabeth Sigwalt, majeure sans état,demeurant et domiciliée à Müttersholtz, fille légitime de Jean Sigwalt teinturier et de Marie Ursule Sigwalt, conjoints tous deux décédés à Müttersholtz, future épouse agissant en son nom, d’autre part

Article premier, Il y aura entre les futurs époux une communauté de biens réduite aux acquêts (réserve d’apports et d’héritages)
Article six. Madame veuve veuve Rogisse née Griesbach a fait donation entre vifs à titre de partage anticipé conformément aux dispositions des articles 1075 et 1076 du code civil, d’une maison consistant en rez-de-chaussée, boutique, quatre étages, cour, buanderie, cave et dépendances située à Strasbourg place d’armes numéro 10, tirant devant sur la place, tenant d’un côté et par derrière à la brasserie au Faucon et de l’autre à Monsieur (-) confiseur ci devant à l’auberge des deux écureuils, à ses trois enfants 1° M. Frédéric Théodore Rogissé le futur époux, 2) Mademoiselle Wilhelmine Caroline Rogissé, majeure sans état demeurant à Strasbourg, tous deux à ce présent et acceptant, 3) Et Monsieur Théophile Gustave Rogissé, commis négociant demeurant à Parisn rue de Chabrol numéro 33 pour lequel accepte Madame sa mère et vertu d’une procuration (…). Cette donation est faite sous les réserves & aux conditions suivantes. Réserves. Madame Rogissé se réserve l’usufruit gratuit et viager 1) au premier étage de la chambre à droite en montant l’escalier et ayant la première porte, 2) à la cave de la partie close à droite en descendant, 3) et au grenier de la moitié de la chambre au linge sale qui sera séparée en deux par une cloison en planches aux frais des donataires. Conditions. 1. La maison et dépendances sont abandonnées en l’état qu’elles se poursuivent avec les fourneaux et tout ce qui est réputé immeuble par la loi sans en rien réserver si ce n’est le fourneau se trouvant dans la chambre dont l’usufruit est réservé ci-dessus mais aussi sans garantie à raison de réparations qui seraient à faire aux bâtiments (…) 3) Les donataires pourront disposer de la maison et dépendances comme bon leur semblera à compter de ce jour mais ne pourront en jouir ni en prendre possession qu’à compter du 24 juin prochain. 4) La donation est faite moyennant une somme de 23.000 francs (…) 5) Les donataires sont tenus de partager entre eux la maison et dépendances ou en cas d’impartageabilité de les liciter au profit de l’un d’eux (…)
Madame veuve Rogissé a déclaré être propriétaire de cet immeuble au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Jean Baptiste Bonne, graveur de la manufacture royale d’armes à feu de Mutzig et de Dame Madeleine Vest conjoints demeurant à Mutzig aux termes d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 12 août 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 259 numéro 115 avec inscription d’office au volume 219 numéro 651. La maison et dépendances sont estimées à cause de l’enregistrement à un revenu annuel et sans distraction des charge de 1150 francs.
Partage, Conformément à la cinquième condition de cette donation le sieur et demoiselle Rogissé et Madame veuve Rogissé, cette derniète au nom et comme mandataire de son fils de Paris, ont procédé au partage voulu ainsi qu’il suit. Après avoir reconnu l’impartageabilité de la maison et dépendances faisant l’objet de cette donation, les donataires ont abandonné en pleine propriété cet immeuble à titre de licitation à Monsieur Frédéric Théodore Rogissé le futur époux qui a accepté aux conditions et sous les réserves ci-dessus stipulées. En conséquence le futur époux est plein propriétaire de ladire maison (…)
Dont acte fait et passé à Müttersholtz en la demeure de M. Charles Sigwalt l’an 1841 le 29 avril – Enregistré à Marckolsheim le 3 mai 1841 folio 10

Marie Elisabeth Siegwald meurt en 1843 en délaissant un fils
1843 (25.1.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Marie Elisabeth Siegwald épouse de Frédéric Théodore Rogissé, arquebusier à Strasbourg y décédée le 30 octobre 1842, à la requête 10 du veuf à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et sa défunte épouse et 2° comme tuteur de Napoléon Théodore Rogissé son enfant mineur issu du mariage avec ladite son épouse défunte
acp 306 (3 Q 30 021) f° 55 du 1.2. Il dépend de la dite succession un mobilier et marchandises évalués à 5749
La garde robe de la défunte évaluée à 227 francs – Argent comptant 400
Description des titres et papiers et du contrat de mariage

1850 (11.9.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé arquebusier à Strasbourg au mariage de sa fille Caroline Wilhelmine Rogissé éclairage audit lieu avec Guillaume Schmidt
acp 394 (3 Q 30 109) f° 43 du 11.9.

Frédéric Théodore Rogissé et sa mère Sara Griesbach vendent la maison au tonnelier Jean Jacques Taubert pour 20 000 francs

1853 (8.1.), M° Charles Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 559 (2220) n° 108 du 31.1.1853
ont comparu Monsieur Frédéric Théodore Rogissé arquebusier demeurant à Strasbourg et Dame Sara Griesbach veuve de Monsieur Jean Michel Rogissé demeurant en ladite ville, lesquels ont par les présentes vendu et abandonné (…)
à Monsieur Jacques Taubert, baquetier demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant
une maison d’habitation consistant en rez-de-chaussée & quatre étages avec petite cour et bâtiment latéral, appartenances et dépendances, puits, le tout sis à Strasbourg place Kleber n° 10 entre M Hatt et Monsieur Klausing par devant ladite place par derrière Monsieur Hatt. Telle que ladite maison vendue se trouve, poursuit et comporte présentement (…) plus les volets et jalousies, la devanture et la cloison séparative au rez de chaussée, une chaudière à lessive, les séparations et chantiers dans lacour et les armoires emmurées.
Madame Rogissé avait fait l’acquisition dudit immeuble de Jean Baptiste Bonne graveur de la manufacture d’armes de Mutzig et de Madeleine Vest conjoints de Mutzig aux termes d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 12 août 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 259 numéro 115 et inscrit d’office au volume 219 numéro 651. Ladite vente a eu lieu pour le prix de 18.000 francs (…) Les époux Bonne étaient devenus propriétaires de la même maison en vertu d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de Strasbourg le 21 juillet 1809. La présente vente est faite moyennant le prix de 20.000 francs (…) ) à charge 1°) de souffrir les servitudes passives apparentes et occultes continues ou discontinues et notamment celle de faire passer les matières des latrines et fumiers provenant de la maison vendue dans la fosse appartenant à M. Hatt qui est obligé d’en opérer la vidange par sa propriété
acp 416 (3 Q 30 131) f° 80 du 17.1. Noetinger

Lors de la liquidation de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Taubert et Marie Madeleine Kaumann, la maison place Kleber revient à ses deux filles. Amélie Taubert femme de l’employé des tabacs Louis Knœrr er Julie Taubert, femme du mécanicien Charles Beringer la vendent en 1874 à Louis Œrtel, employé des tabacs à Mulhouse, moyennant 45 000 francs

1874 (24.12.), Strasbourg 24 (10), M° Joseph Allonas n° 1495
24. December 1874. Kauf – sind erschienen Herr Ludwig Knoerr, Tabaks Magazin Verwalter und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Amalie Taubert und Herr Karl Beringer, Mekaniker, und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, dieselbe verkaufen andurch (…)
an Herrn Ludwig Oertel Tabak Fabrik Beamten früher zu Mülhausen wirklich zu Straßburg wohnhaft, hier gegenwärtig und dies annehmend
Beschreibung. Eines zu Straßburg, Kleber Platz n° 10 gelegenes Wohnhaus bestehend aus Parterre, vier Etage, kleiner Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechte und Zugehörungen, einer Seit Herr Hatt, anderer Seit Erben Holzapffel, vornen der Platz, hinten gedachter Hr Hatt, im Cataster eingetragen unter Nr 718. 718. der Section N für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren, Sowie das ganze daliegt (…)
Eigenthumsnachweise. Es erklären die Verkäufer daß eben beschriebenes Haus sonder Gut ist der Frauen Knoerr und Beringer, welche Frauen es zum Eigenthum abgetreten wurde zufolge einer Urkunde vor H. Viktor Noetinger damals Notar hier vom 30. August 1856, welche enthält Liquidation und Theilung der Errungenschaft welche statt hatte zwischen ihren Eltern H Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann, des Nachlasses dieser letzteren gestorben den 19. Juli 1860, und Schenkung Uebergabs Weise durch gedachten H Johann Jacob Taubert Vater. Durch diese Urkunde wurde keine Rückzahlung zur Last diesen Theil und Schenknehmerinnen bestellt, hingegen aber eine Nutznießung dem Schenkgeber vorbehalten, welche mit dessen Tod den 13. November dieses Jahres verlöschte.
Genante Eheleute Taubert erkauften solche Liegenschaft von H Friedrich Theodor Rogisse, buchsenschifter aus Straßburg, und von seiner Mutter, Frau Sara Griesbach, Wittwe des verlebten Johann Michael Rogisse, laut Vertrag von H Karl Noetinger damals Notar hier vom 8. Januar 1853, auf dem Hypotheken Amte hiesiger Stadt den 21. desselben Monats Band 559 N° 108 transcribirt. Diese Erwerbung geschah mittelst den Preis von 20.000 Franken welche Eheleute Taubert sich verpflichtet haben zu entrichten, nämlich (…). Gedachte Frau Wittwe Rogisse erwarb das selbe Haus von Johann Baptist Bonn und Magdalena West aus Mutzig, zufolge Vertrag vor H Lacombe damals Notar hier vom 12. April 1832, auf dem Hypotheken Amte hiesiger Stadt, den 25. desselben Monats Band 219 N° 651 transcribirt. Dieser Verkauf geschah mittelst den Preis von 18.000 Franken wovon 10.000 bezahlt wurden (…). Herr Friderich Theodor Rogisse (schon genannt) wirkte den erwähnten Verkauf vom 8. Januar 1853 mit, weil seine Mutter Wittwe Rogisse gebornen Griesbach, laut Ehe Vertrag ihres Sohnes vor H. Kastler, damals Notar zu Müttersholtz vom 29. April 1851, ihm Schenkung machten unter verschiedenen Bedingungen und Vorbehaltungen von dem obenbeschriebenen Haus, aber durch die Nichterfüllung gewisser und nöthiger Bedingungen und Förmichkeiten wurde diese Schenkung niemals vollzogen. (…) Kaufpreis 45.000 Franken (…) Bürgerliche Standes Verhältnisse der Verkäufer. Eheleute Knoerr erklären daß sie beide in erster Ehe verheirathet sind, unter der Herschafft der gesetzlichen Güter Gemeinschaft un Ermanglung eines Ehevertrags. Eheleute Beringer das sie auch beide in erster Ehe verheirathet sind, unter der Herschafft der gesetzlichen Güter Gemeinschaft un Ermanglung eines Ehevertrags.
acp 635 (3 Q 30 350) f° 76 n° 4822 du 29.12.

Le menuisier Hubert Œrtel et Agathe Fichter consentent au mariage de leur fils Louis, employé d’assurances à Toulouse, avec la repasseuse Marie Stehlé
1852 (12.8.), M° Noetinger
Consentement par Hubert Oertel Menuisier et Agathe Fichter sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils Louis Oertel employé d’assurances à Toulouse avec Marie Stehlé repasseuse à Strasbourg
acp 412 (3 Q 30 127) f° 42 du 12.8.

Mariage de Louis Œrtel avec Marie Anne Stehlé, native du Wurtemberg
Mariage, Toulouse (n° 564) Du 7° jour du mois de septembre L’an 1852 à quatre heures du soir. Acte de mariage de Louis Oertel, âgé de 29 ans, né à Strasbourg (Bas Rhin) le 18 février 1823, Employé d’assurance, domicilié à Toulouse, fils majeur de Hubert Oertel, menuisier et de Agathe Fichter, Ménagère, Mariés, domiciliés audit Strasbourg, procédant du consentement de ses père et mère aux termes d’un acte en brevet enregistré passé le 12 janvier pardevant M° Noetinger, notaire dans la susdite ville
et de Dlle Marie Anne Stehlé, âgée de 26 ans, née à Rottenbourg Elingen Royaume de Wurtemberg le 11 avril 1826, Lingère domiciliée à Strasbourg, fille majeure de feu Antoine Stehlé, mesureur de grains, et de Marguerite Staiger, Ménagère domiciliée à Rottenbourg, procédant du consentement de sadite mère à elle donné sous seing privé le 4 juillet dernier, lesdits époux nous ont déclaré ne pas avoir passé de contrat de mariage (signé) Oertel, Marie Stehlé (i 191)

Louis Œrtel loue une partie de la maison au sieur Moch pour servir d’auberge et de logement au bailleur (rez-de-chaussée, premier et quatrième étages)

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 175 (3 Q 31 674) f° 31 du 5.2.
805. 5. Februar 1878. – Akt lautend wie folgt. Herr L. Oertel und Moch beide wohnhaft in Straßburg sind folgendes mit einander übereingekommen. Herr Oertel vermiethet an Herrn Moch für neun Jahr vom 25. März 1878 bis 25. März 1887 für den Preis von 2000 Mark per Jahr zahlbar in vier gleichen Teilen und zwar zu den gewohlichen Quartalen im Erdgeschoß des hauses Kleberplatz N° 10 ein Laden, welchen Herr Moch zur Speise Wirtschaft einrichtet, sammt Gas Einrichtung mit einem Licht und Gas, Wasser, Küche, Keller & holzhäuschen
2. Alle Räumlichkeiten im ersten Stock, diese nicht für Wirtschaft, sondern für Privat wohnung von herrn Moch und Familien nebst einer Kammer im 5.ten Stock welche nicht bewohnt und zu Nacht nur mit einer Laterne ohne Petroleum besucht werden darf.
Herr Moch verplichtet sich hinten im hon einen pissoir einrichten zu laßen + und solches wie auch hof und hausgang immer rein zu halten und die haus thür in Winterszeit um sieben Uhr und Sommerzeit spätestens neun Uhr zu schliessen

804. 5. Februar 1878. – Akt lautend wie folgt. Herr L. Oertel und L. Moch beide wohnhaft in Straßburg sind folgendes mit einander übereingekommen. Herr Oertel vermiethet an Herrn Moch für neun Jahr vom 25. März 1878 bis 25. März 1887 für den Preis von 240 Mark per Jahr zahlbar in vier gleichen Teilen und zwar zu den gewohlichen Quartalen alle Räumlichkeiten im vierten Stock ausgenommen diese wo sich das Rauch Kammer darinnen befindlich

Louis Œrtel fait donation de ses biens à sa femme Marie Stehlé
1888, M° Lauterbach
2. Juni 1883 – Schenkung wonach der dahier den 19. Juli 1888 verstorbene Ludwig Oertel, Angstellter an der Tabakmanufaktur Gatte von Maria Stehle seiner Ehefrau
1) die Hälfte des Schenkgebers an den zur Gütergemeinschaft gehörigen Hausmobilien in Volleigenthum 2) die lebenslängliche Nutznießung der Hälfte seines Nachlasses vermacht
acp 810 (3 Q 30 525) f° 78-v du 2.1.1888

Marie Stehlé meurt en1891 en délaissant sa fille Sophie Œrtel femme d’Albert Kley, employé du Crédit foncier et communal
1892 (17.10.), M° Lauterbach
Offenkunde bestätigend daß Ludwig Oertel, Rentner, dessen Ehefrau Marie Stehle hier wohnhaft gewesen sind, daß dieselben daselbst gestorben sind, der Ehemann am 19. Juli 1888 und die Ehefrau am 21. Januarÿ 1890, beerbt durch ihre Tochter Sofie Oertel, Ehegattin von Albert Kley, Angestellter bei der Aktiengesellschaft für Boden & Communalkredit hier
acp 862 (3 Q 30 577, II) f° 76-v n° 8485 du 17.10.

Louis Œrtel et Marie Stehlé vendent la maison au marchand Joseph Schott et à sa femme Marie Théodore Rey pour 41 600 marks

1879 (29.10.), Strasbourg 4 (152), M° Charles Lauterbach n° 5948
Erschienen Herr Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau Marie geborene Stehlé beide zu Straßburg wohnhaft, dieselben verkaufen hiermit (…)
an die hier anwesenden und unter Solidaritet annehmenden Herrn Joseph Schott, Kaufmann und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau und Maria Theodor Rey beide zu Straßburg wohnend,
Ein zu Straßburg, Kleberplatz N° 10 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Bodengeschoß, vier Stockwerken, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, einer seits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Herr Hatt, mit fünf Porcellan-Öfen, eingetragen im Cataster unter Section N N° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren.
Nachweis des Eigenthums. Das vorbezeichntete Anwesen haben die Verkäufer erworben von Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert, sowie von Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, laut Akt des Notars Allonas dahier vom 24. Dezember 1874, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 und von Amtwegen eingetragen Band 1207 N° 183. Der Kaufpreis ist gänzlich ausbezahlt. Die besagten Ehefrauen Knoerr und Beringer erhielten dieselbe Liegenschaft gemäs einer durch den früheren Notar Noetinger dahier am 30. August 1856 errichteten Urkunde enthaltend Liquidation und Theilung der Gütergemeinschaft, welche statt hatte zwischen ihren Eltern Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann bestanden hat und des Nachlasses der Letzteren und 2) Schenkung von Seiten des Erstern. Die in diesem Akte von Seiten des Schenkgebers vorbehaltene Nutznießung ist durch den Tod desselben, welcher am 13 November 1874 erfolgte, erloschen.
Eheleute Taubert erkauften dieselbe Liegenschaft von 1. Friedrich Theodor Rogisse, Buchsenmacher und 2. dessen Mutter Sara Griesbach, Wittwe von Johann Michael Rogisse, zufolge Vertrag durch den früheren Notar Carl Noetinger dahier am 8. Januar 1853, transcribirt im Hypothekenamte hiesiger Stadt den 21. desselben Monats Band 559 N° 108. Gedachte Frau Wittwe Rogisse erwarb dasselbe Haus von Johann Baptist Bonn und Magdalena West aus Mutzig, zufolge Vertrag des Notars Lacombe in Straßburg vom 12. August 1842, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 25. desselben Monats Band 219 N° 651. Es wird bemerkt, daß nach dem relatirten Kauffvertrag vom 8. Januar 1853 die Purationsförmlichkeiten erfüllt wurden, wie es erhellet (…) – Bedingungen (…) Kaufpreis, 41.600 Mark
acp 696 (3 Q 30 411) f° 61 du 6.11.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Marie Madeleine Bletscher, veuve de Daniel Tugemann, et du comte Paul de Leusse

1879 (29 & 31.10.), Strasbourg 4 (152), M° Charles Lauterbach n° 5949
29. & 31. Oktober 1879. Obligation – Erschienen Herr Joseph Schott, Kaufmann und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau und Maria Theodor Rey beide zu Straßburg wohnend, dieselbe erklärten hiemit aufrichtig und rechtlicher Weise schuldig geworden zu sein
1) an die hier anwesende und annehmende Frau Maria Magdalena Bletscher, Wittwe von Herrn Daniel Tugemann in Straßburg wohnende, 4800 Mark
2) an Herrn Paul Graf von Leusse, Gutsbesitzer auf seinem Schloss in Reichshofen wohnend, für welchen Johann Weber, Notariat clerc dafür Zugegen ist, acceptirt 4000 Mark
Verpfändung. Ein zu Straßburg, Kleber Platz n° 10 gelegenes Wohnhaus mit Bodengeschoß, vier Etagen, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, Section N N° 718. 718. von einer Flächeninhalt von 62 Centiaren, begrenzt einerseits von Herrn Hatt, anderseits Erben Holzapffel, vor der Platz, hinten Hatt
Nachweis des Eigenthums. Eheleute Schott haben dieses Immöbel gekauft von Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen Ehefrau Marie geborner Stehlé beide zu Straßburg wohnend, zufolge Akt des unterzeichneten Notars vom heutigen tags, welcher vor oder mit gegenwärtigem registrirt wird, mittelst eines Preises vom 41.000 Mark, worauf 12.800 Mark bar bezahlt und der Rest nachgeschuldet wird. Eheleute Oertel haben diselbe Liegenschaft erworben von 1. Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert, 2. Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle in Straßburg, vermög Akt des Notars Allonas dahier vom 24. Dezember 1874, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 und von Amtwegen eingetragen Band 1207 N° 183. Der Kaufpreis ist gänzlich bezahlt. Subrogation (…) Erklärung. Eheleute Schott erklären 1) daß die in erster Ehe verheurathet sind unter der Rechtsverhältnisse der gesetzlichen Gütergemeinschaft, ohne Ehevertrag

Originaire de Dingsheim, Joseph Schott épouse en 1869 Marie Théodore Rey, native de Reichshoffen
Mariage, Strasbourg (n° 639)
Du 19° jour du mois d’octobre l’an 1869 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Schott, majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 mars 1836 à Dingsheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, épicier, fils de feu Gaspard Schott, cultivateur, décédé à Dingsheim le 4 mars 1868 et de feu Hélène Griess, décédée à Dingsheim le premier juin 1852
et de Marie Théodore Rey, mineure d’ans, née en légitime mariage le 5 novembre 1848 à Reichshoffen (Bas Rhin) domiciliée à Reichshoffen, fille d’André Reyn valet de chambre et de Marie Elbert, conjoints domiciliés à Reichshoffen, ci présents et consentants (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 60)

Marie Théodore Rey meurt en 1884 en délaissant trois enfants

1884 (10.5.), Strasbourg 10 (206), M° Frédéric Pierron n° 6372
Inventar 1) Ueber die Legalgütergemeinschaft, welche zwischen Herrn Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Maria Theodora Rey bestanden hat, 2) und über die Hinterlassenschaft dieser Letzteren
Im Jahre 1884, Sambstag den 10. Mai um neun Uhr Morgens, im Sterbehause, Kleberplatz N° 10 dahier, Auf Ansuchen I. des Herrn Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg wohnhaft, handelnd a) in seinem eigenen Namen, wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft, welche zwischen ihm und seiner verstorbenen Ehegattin Frau Maria Theodora Rey bestanden hat, b) und als gesetzlicher Vormund seiner drei mit seiner verstorbenen Ehefrau erzeugten minderjährigen Kinder, nämlich 1. Georg-Theodor Schott, geboren zu Strassburg den 20. Juli 1870, 2. Andreas-Ferdinand Schott, geboren daselbst den 1. Januar 1872, 3. Joseph-Heinrich-Leon, geboren ebendaselbst den 18. Juli 1874, genannte minderjährige Schott erbfähig je zu einem Drittel am Nachlaß der oberwähnten verlebten Maria-Theodora Rey ihrer Mutter, II. in der Gegenwart des Herrn Georg Rey, Spezereihändler zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der obenerwähnten drei minderjährigen Schott (…)

in einem zu Strassburg Kleberplatz N° 10 gelegenen Hause, in welchem die Ehefrau Schott den 22. Dezember vorigen Jahres gestorben ist
Ehe zur Fortsetzung gegenwärtiger Operationen geschritten wird, hat der Wittwer Herr Schott dem unterzeichneten Notar erklärt, Er habe sich mit seiner verstorbenen Ehegattin Maria-Theodora Rey in Strassburg den 19. Oktober 1869 ohne Ehevertrag verheirathet (…)
Mobilien. In ersten Stock im Saale (…)
Cote I. Erklärung über ein zur Gemeinschaft gehörendes Haus. Der Wittwer erklärt. Es hänge von der Gütergemeinschaft ab nachgeschriebene Liegenschaft. Ein zu Straßburg Kleberplatz N° 10 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Bodengeschoß, vier Stockwerken, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, einerseits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Herr Hatt, mit fünf Porcellan-Öfen, eingetragen im Cataster sub Sektion N N° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren. Dies Anwesen wurde während der Gütergemeinschaft der Eheleute Schott-Rey erkauft von Herrn Ludwig Oertel, Eigenthümer und Frau Maria Stehlé, dessen Ehegattin, zusammen zu Straßburg wohnhaft, laut Kaufakt aufgenommen durch Notar Carl Lauterbach zu Straßburg den 29. & 31. Oktober 1879, überschrieben auf dem Hypothekenamte dahier den 17. November darauf Band 1846 N° 49 und von Amtswegen eingeschrieben Band 1400 n° 161, an demselben Tage. Der Kaufpreis betrug 41.600 Mark, davon wurden baar bezahlt 12.800 Mark (…)
acp 749 (3 Q 30 464) f° 30-v n° 661du 12.5. (Tafel 70 Bl. 196 Barbar 179, (Sterbefall erklärung) Gemeinschafsmasse, Mobilien geschätzt 653, Antheil von dem Geschäftshause Schott & Cie 1279
Ein hier Kleberplatz 10 gelegenes Anwesen N 718
Die Passiva betragen M. 46.400
Geschäfftshaus Antheil 3990. Wegen einer anderen Schuld bestehen Meinungsverschiedenheiten
Nachlass, Kleider 232

Le créancier Auguste Urbain Metzger fait vendre la maison qui appartient à Joseph Schott et à ses enfants. L’acquéreur est le notaire Charles Lauterbach qui déclare pour command le marchand épicier Jacques Nuss, pour un prix de 33 800 marks

1884 (6.6.), Strasbourg 24 (46), M° Joseph Allonas
29. april 1884. Verhandlung Gemäß § 7 des Gesetzes über die Zwangsvollstreckung in das unbewegliche Vermögen
2. Mai 1884. Bedingnisheft in Zwangsvollstreckungssachen des August Urban zu Straßburg gegen Joseph Schott Spezereihändler zu Straßburg und Consorten
Zwangsvollstreckungsbeschluß. Auf Betreiben des August Urban Metzger zu Straßburg, sich vorübergehend in Wörth an der Sauer aufhaltend, Hypothekargläubiger, welcher den zu Strassburg wohnenden Kassierer Ludwig Arbogast als seinen Zustellungs bevollmächtigter benannt hat, ist gegen Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg sowohl eigenen Namens als Schuldner wie auch als Vater und gesetzlichen Vormund seiner drei noch minderjährigen Kinder Namens a) Georg Theodor, b) Andreas Ferdinand, c) Joseph Heinrich Leo, gezeugt in der Ehe mit seiner verlebten Ehefrau Maria Theoore Rey, deren einzige Erben sie sind, Eheleute Schott Solidarischuldner durch Beschluß des Kaiserlichen Amtsgericht zu Straßburg vom 13. März 1884 die Versteigerung folgenden Immöbels als
Ein zu Straßburg, Kleberplatz belegenes, mit N° 10 bezeichnetes Besitzthum, bestehend aus einem Wohnhause mit vier Stockwerken, Seitengebäude, Hof, Brunnen, Rechte und Zubehörungen, eingetragen im Kataster Section N n° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren, einer seits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Eigenthum Hatt
mit einem Angebote von 25.000 Mark verordnet (…)
Titel des Zwangsvollstreckung. Das Zwangsvollstreckungsverfahren erfolgt auf Grund des vollstreckbaren Ausfertigung eines von Notar Allonas zu Strassburg den 5. April 1881 beurkundten Schuldbekenntnisses (…) die Hauptsumm von 4000 Mark schuldig sind die Zinsen hiervon zu Fünf von Hundert das Jahr sind geschuldet vom 5. October 1883 ab (…). In Folge des Ablebens der Solidarmitschuldnerin Ehefrau Schott geborene Rey sind an deren Stelle getreten ihe Kinder und einzige Erben (…)
Eigenthumsnachweis. Eheleute Schott haben das obenbeszeichnete Besitzthum für Rechnung der zwischen ihnen bestandenen Gütergemeinschaft von Herrn Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen Ehefrau Marie Stehlé beisammen zu Straßburg wohnhaft, auf Grund eines durch Notar Lauterbach zu Strassburg den 29. und 31. October 1879 aufgenommenen Actes gekauft, von welchem Acte eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 17. November nachher in Band 1846 N° 49 überschrieben und von Amtswegen in Band 1400 n° 161 eingeschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst des Preises von 41.600 Mark worauf Eheleute Schott aus ihren eignen Geldern 12.800 bezahlt haben, welche im Vertrage selbst quittirt sind. Der Saldo mit 28.800 wurde gegen Subrogation im Vertrage selbst zur Entlastung der Ankäufer bezahlt. Dieses Restkaufpreis ist fällig und zahlbar auf die Art und Weise wie im Vertrage selbst vereinbart worden und ist noch gäntzlich geschuldet.
Herr Oertel hat das nämliche Immöbel von Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert und Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, auf Grund eines durch den unterzeichneten Notars den 24. Dezember 1874 aufgenommenen Actes gekauft, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 überschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst des seither bezahlten Preis von 36.000 Mark, wovon sich im Vertrage selbst 14.600 Mark quittirt befinden. Dasselbe Beritzthum gehörte den Frauen Knoerr und Beringer als Sondergut und wurde ihnen als volles Eigenthum abgetreten und zugetheilt gemäss einer durch Notar Victor Noetinger zu Strassburg den 30. August 1856 aufgenommenen Urkunde enthaltend Liquidation und Theilung der Errungenschafts gütergemeinschaft, welche zwischen ihren Eltern Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann bestanden hat und des Nachlasses dieser Letzteren, gestorben dahier den 19. Juli 1860 und Schenkung unter dem Titel einer anticipirten Theilung durch Johann Jacob Taubert, gestorben seither den 13. November 1874.
Genante Eheleute Taubert haben die nämliche Liegenschaft von Friedrich Theodor Rogisse, Buchsenmacher aus Straßburg, und dessen Mutter Sara Griesbach, Wittwe von Johann Michael Rogisse, beide dahier wohnhaft, laut eines durch Notar Karl Noetinger zu Strassburg den 11. Januar 1853 aufgenommenen Actes gekauft, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 21. desselben Monats Band 559 N° 108 überschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst eines seither bezahlten Preises von 20.000 Franken, wovon (…). Genannte Wittwe Rogisse hat dasselbe Immöbel von Johann Baptist Bonn und Magdalena West, beisammen zu Mutzig wohnhaft auf Grund eines durch des früheren Notar Lacombe den 12. August 1832 aufgenommenen Vertrags erworben, von welchem eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg am 25. desselben Monats Band 219 N° 651 überschrieben worden ist. Der Erwerbspreis von 18.000 Franken wurde wie folgt bezahlt (…). Herr Friderich Theodor Rogisse hat bei dem erwähnten Kaufakte vom 8. Januar 1853 mit desshalb mitgewirkt, weil ihm seine genannte Mutter laut seiner vor dem früheren Notar Kastler zu Müttersholtz den 29. April 1851 abgeschlossenen Erbverzeichnis unter verschiedenen Bedingungen das fragliche Haus mittelst einer Schenkung, die aber nicht vollzogen wurden, abgetreten hatte. – Angebot (…) Bedingungen (…)
6. Mai 1884. Bescheinigung
6. Juni 1884. Versteigerung. (…) Herrn Karl Lauterbach um den Preis von 33.800 Mark
7. Juni 1884. Auftragserklärung – Herr Karl Lauterbach, Notar zu Straßburg wohnhaft (…) erklärte dass er das ihme zugeschlagene Besitzthum für Rechnung des dahier wohnenden Spezereihändler Jacob Nuss gesteigert habe
acp 749 (3 Q 30 464) f° 91 du 9.6.

Originaire de Blæsheim, le négociant Jacques Nuss épouse en 1872 Sophie Madeleine Caroline Rhein
1872 (27.1.) Strasbourg 8 (83), M° Gustave Edouard Loew n° 4110
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jacques Nuss, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, fils du sieur Thiébaut Nuss, cultivateur & de D° Sophie Julie Aurore Kraus, époux demeurant et domiciliés à Blaesheim, Procédant comme futur époux d’une part
Et Delle Sophie Madeleine Caroline Rhein, majeure, fille de feus M. André Auguste Rhein, ferblantier & de D° Madeleine Staiger, décédés époux à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée, stipulant comme future épouse, d’autre part
acp 602 (3 Q 30 317) f° 95-v n° 403 du 5.2. – Annehmend der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe 1) Mobilien 343, 2) 76 a 87 c Feld im Ban von Blaesheim
Die Braut bringt in die Ehe 1) Mobilien 2601, 2) Geld 3400, 3) Schuldschein 10.000
Gegenseitige Schenkung von der Nutznießung des gantzen Nachlasses, vermindert zur Hälfte wann Kinder vorhanden sind

Sophie Madeleine Caroline Rhein meurt en 1883 en délaissant six enfants.
1883 (20.9.), Strasbourg 8 (120), M° Gustave Edouard Loew n° 15.340
Inventar auf Ableben von Frau Sophie Magdalena Karolina Rhein, Gatte des Kaufmanns Herrn Jakob Nuss, gestorben zu Straßburg den 5. Juli 1883.
Heute den 20. September 1883 Vormittags acht Uhr, im Sterbhause zu Straßburg Gerbergraben N° 3, aut Ersuchen des p. Jakob Nuss, Kaufmann, wohnend zu Straßburg, handeln a) in eigenen Namen wegen der auf das Errungene beschränke Gütergemeinschaft, welche zufolge Ehevertrag vor Notar Loew vom 27. Januar 1872 zwischen ihme und seiner verlebten Gattin Frau Sophie Magdalena Karolina Rhein bestand, sowie wegen des lebenslänglich unentgeltlichen Nutzgenusses an die Hälfte ihrer verlaßenschafft, welche sie ihm in dem Ehevertrage frei von Bürgschafts und Anlegungspflicht geschenkt hat, b) als gesetzlicher Vormund über seine sechs minderjährigen Kinder aus der Ehe mit derselben, Namen 1. Lina Berthe Nuss, geboren den 20. December 1872, 2. Jakob Karl Nuss, geboren den 9. März 1875, 3. Eduard Alfred Nuss, geboren den 29. Oktober 1876, 4. Ernst August Nuss, geboren den 17. Julÿ 1878, 2. Sophie Johannette Nuss, geboren den 7. Mai 1880 und 6. Lina Luise Nuss, geboren den 17. Februar 1882, welche Kinder in dem Nachlasse ihrer genannten Mutter, gestorben zu Straßburg den 5. Julÿ 1883, einzig mit gleichem Sechstel erbberechtigt sind, ferner im Beisein des Herrn Philipp Burger, Bäcker, wohnend zu Ruprechtsau, Bann Straßburg, Hauptstraße Nr 52, handelnd als (…) Nebenvormund der Kinder Nuss
Ehevertrag (…)

acp 742 (3 Q 30 457) f° 21-v n° 1206 du 27.9. Sterbfallerklg. vom 3.12.83 Bd. 143 N° 415, Tafel 69 Bl. 142 N° 93) Gemeinschaft, Mobilien 1236 – Nachlass, Kleider 165
acp 743 (3 Q 30 458) f° 51-v du 3.12. (vacation du 26 novembre) Gemeinschafft, Waarenvorräthe 20.823,Geschäfftsausstände 5023, Baarbestand 840
Bankguthaben u. Ausstände bei Stähling, Valentin & Cie 9600, Schott in Paris 3200, Jung Maler in Oberhausbergen 160, Bauer* August in Bläsheim 3120, Roos Lorentz in Altdorf 100, Gross Georg un Schwindratzheim 560, Müller Gottfried in Bläsheim 320, Brumpter Jakob Sohn in Fürdenheim 300, Summa 14.552.
Die Passiva betragen 3424
Ersatzforderungen 1) des Wittwers für nicht mehr vorhandenes bewegliches Einbringen 343 und veräußerte Sondergüter zufolge Titel 2420, (Summa) fr. 2763, M. 2210, nach Abzug der Ersatzleistungen mit 1079, verbleiben 931
2) des Nachlasses für nicht mehr vorhandenes bewegliches Einbringen 12.800

Joseph Nuss se remarie avec Henriette Eugénie Billo, fille du fabricant de casquettes Charles Guillaume Billo de Wasselonne
1885 (4.6.), Strasbourg 8 (128). M° Gustave Edouard Loew n° 16.991
4 Juni 1885. Ehevertrag – sind erschienen 1. Herrr Jacques Nuss, Kaufmann, wohnend zu Straßburg, Wittwer mit sechs noch minderjährigen Kindern von Frau Sophie Magdalena Caroline Rhein, großjähriger Sohn der verstorbenen Ehegattin H Thiébaut Nuss, Ackersmann, und Frau Sophie Julie Aurore Kranz von Bläsheim, handelnd als künftiger Ehegatte, einerseitts
2. Fräulein Henriette Eugenie Billo, ohne Stand, wohnend zu Straßburg, großjährige Tochter des verlebten Mützenmachers H. Charles Guillaume Billo zu Wasselnheim und dessen noch lebenden Wittwe Frau Elise Boch, daselbst, handelnd als künftige Ehegattin, anderseits

acp 763 (3 Q 30 478) f° 85-v n° 1011 du 19.6. Annahm der Errungenschafts Gemeinschafft
Der Bräutigam bringt ein 1. das ersteheliche Vermögen lt. Inventars Loew vom 20. September 1885, nämlich Mobilien 1235, 2. andere Mobilien 130, 3. die Spezereihandlung 40.000, 4. Forderung an Wittwe Krauss in Barr 40 (Summa) 41.406
5. Immobilien Bann Bläsheim a) ein Wohnhaus an der Mckengasse, b) F 2672/5 2,30 Reben Sauerkäs, c) F 2466 2,50 Reben Sauerkes, d) F 4570 1,27 Reben, e) C 3090 3,50 Wiese, f) C 3439/36 5,80 Gebusch, g) F 2800 0,80 Reben, h) F 31897 1,60 Reben, 6. Haus Kleberplatz 10 hier – Passiva 544
Die Braut bringt ein, Mobilien 860, Baar 4480 (zusammen) 5340
Gegenwärtige Schenkung der Nutznießung am Nachlasse

Partage de la succession de Sophie Madeleine Caroline Rhein
1900 (8.5.), M° Loew
N° 32.857 – Theilung 1) der Gütergemeinschaft welche bestanden hat zwischen der Eheleute Jakob Nuss, Kaufmann dahier und Sophie Magdalena Karoline Rhein, gest. dahier am 5. VII 1883, 2) des Nachlasses der letzteren
auf Betreiben 1) des Wittwers Jakob Nuss dahier, 2) Lina Bertha Nuss, großjährig o. G. dahier, 3) Ernst August Nuss, Kaufmann allda handelnd a) eigenen Namens, b) als Bevollmächtigter seiner Brüder 1. Jakob Karl Nuss, Spezereikremer in Lyon, 2. Eduard Alfred Nuss, dahier 3. namens seiner 2 minderjährigen Schwestern 1. Sophie Johanna Nuss geb. 7. V 1880, 2. Lina Sophie geb. 17. II. 1882 deren Pfleger er werden will
die sub 2 & 3 genannten 6 Genossen Nuss sind einzige Erben ihrer Mutter je zu 1/6. Inventar vor Notar Loew, 20 X 1883, Ehevertrag vor Notar Loew v. 27. I 1872. der Wittwer Jakob Nuss ist Nutznießer des halben Nachlasses
acp 969 (3 Q 30 684. I) f° 92 du 16.5. Massenaufstellung nach den heutigen Stande. I. Gemeinschaftsaktiva. Es sind dieselbe wie im Inventar mit der Maßgabe daß der Wittwer einen Teil der Hauseinrichtung für sich verbraucht den Warenbestand abgesetzt, den Erlös, sowie die Geschäftsaustände, Bankguthaben & Kapitalien eingezogen hat, nämlich 1) Hauseinrichtung M 1236, 2) Warenbestand 20.823, 3) Geschäftsaustände 5029, 4) Bankguthaben 14.552, 5) Kassenbestand 840, (zusammen) M 42.474
Passiva 1) Laut Inventar a) Geschäfftsschulden bezahlt 3424, b) Ersatzforderung des Wittwers nach Abzug seiner Ersatzleistungen 931, c) Ersatzforderung des Nachlasses 12.800, 2) hierzu kommen nich a) Inventarkosten bezahl 159, b) Theilungskosten 280, (zusammen) 17.595 – Aktivüberschuß M 24.879, jedem Gatten ½, 12.439
Nachlass &) Gemeinschaftshälfte 12.439, 2) Garde robe 165, 3) Ersatzforderung 12.800, (zusammen) 25.485
dem Wittwer in Nutznießung 12.703, jedem Kind in Nakteigenthum 1/6 2116
An der andern Hälfte, Volleigentum 12.702
Bespricht der Wittwer für 1) bezahle Erbschaftssteuren 279, 2) Nebenvormundswahl 13 (zusammen) 292 – ins Gesamt 12.410, den Erben in Volleigentum 1/6, 2068
Zuteilungen


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.