27, place Klehttps://maisons-de-strasbourg.fr.nf/wp-admin/post-new.php?post_type=pageber


Place Kleber n° 27 – IV 450 (Blondel), N 739 puis section 61 parcelle 11 (cadastre)

Maison dite zum Danneck (au coin du sapin)
Maître d’ouvrage, Jean Philippe Fibich, orfèvre – maître maçon Jean Lingenhœlin, 1779
Maison rue du Coin Brûlé démolie en 1942 pour éviter l’écoulement – Maison avant démolie en 1957, sol réuni à la voie publique


Façade du n° 27 à corbeaux sous les fenêtres des deux étages supérieurs, alors que les nouveaux bâtiments sont en construction (AMS cote 1 Fi 16, légende : « démolie en octobre 1957 ») – Face aveugle vers l’est vers 1953 (ADBR, fonds Stoskopf cote 60 J 57, Archi-wiki)
Façade nord (inscription Change, vers 1911, AMS cote 1 Fi 21, 30)
Façades rue du Coin Brûlé vers place Kleber (vers 1911, AMS cote 1 Fi 24 n° 39)
La partie centrale du bâtiment arrondi est construite sur l’arrière de la parcelle de l’ancien n° 27, voir plus loin le plan (mars 2024)

Le vitrier Jacques Hemmerlin achète en 1594 la maison dite zum Danneck (au coin du sapin), à l’angle de la place des Cordeliers et de la rue du Coin Brûlé. Il est autorisé la même année à y placer un auvent pour lequel il paie un loyer communal. La maison appartient ensuite au marchand Samuel Ferber (1623-1646) puis à l’organiste Henri Wid et (1671) au facteur d’instruments Georges Vetter. Dorothée Welper, veuve du juriste Jean Chrétien Geilfuss, l’achète en 1685 après son remariage avec le traiteur catholique Ignace Barbier. Ses héritiers la vendent en 1689 au fabricant de pâtés catholique Jean Streit qui sert du vin à des Français et à des bourgeois sans régler les taxes habituelles d’après la visite générale des auberges en 1696. Jean Streit fait établir en 1715 une porte de cave sur le communal. Le maçon Samuel Zanger est autorisé en 1721 à étayer pendant les travaux le mur de la maison qui appartient alors au marchand Louis Beguin. Le tailleur Pierre Pugein supprime l’auvent en 1757, la porte de cave en 1764, passe en 1769 avec son voisin Michael Gœrgen un accord relatif à l’entretien de leurs latrines communes puis vend la maison à l’orfèvre Jean Philippe Fibich après avoir demandé les alignements à suivre d’après les plans de l’urbaniste Blondel. Comme à l’autre extrémité de la place (voir le 29, rue des Grandes Arcades), le futur bâtiment en saillie créera un étranglement par lequel le voyageur découvrira subitement la place. Jean Philippe Fibich acquiert en novembre 1778 un terrain communal sur lequel il est autorisé à construire un bâtiment suivant les dessins de l’inspecteur du bâtiment Boudhors. Il essaie en vain d’obtenir un subside de la Ville pour construire une façade entièrement en pierre en arguant qu’elle embellira la Ville ; les préposés lui laissent le choix d’édifier les étages en pierre ou en bois. Le maître maçon Jean Lingenhœlin construit le nouveau bâtiment en 1779. Il s’ensuit qu’une partie de l’ancienne maison est démolie, en conservant une partie qui donne dans la rue du Coin Brûlé. Les éléments caractéristiques de l’époque se limitent aux arcades du rez-de-chaussée remaniées par la suite, aux chaînages qui atteignent le deuxième étage, au bandeau qui surmonte le premier étage et aux lucarnes du dernier niveau. Ancien peintre en miniature, le cafetier Jean Jacques Büchel déclare en 1802 que les quatre fenêtres qui donnent sur la propriété de son voisin sont une pure tolérance depuis que la maison a été reconstruite ; le facteur d’instruments Joseph Dobner fait en 1822 la même déclaration. Adolphe Seyboth (édition en allemand) mentionne le café Büchel en 1795, Lévêque en 1812, Klein en 1814, Hauswald (à la Réunion) en 1819 et Moiret en 1821.


La maison se trouve à l’angle droit de l’alignement, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 139 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et premier étage en pierre de taille et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade (h-i) vers la place a deux portes centrales flanquées chacune d’une fenêtre en arcade, trois étages à quatre fenêtres chacun, trois fenêtres aux mansardes. La façade (g-h) vers l’est est en grande partie aveugle. La façade (i-j) à trois fenêtres à chacun des niveaux dépasse sur la place vers l’ouest. Le mur après (j) donne dans la cour, la façade en grande partie aveugle forme la partie ouest du bâtiment arrière à droite de (K) qui s’ouvre dans la rue du Coin Brûlé : petite fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres, troisième étage à trois fenêtres et toiture à un niveau de lucarnes. La cour I montre l’arrière (2-3) de la façade vers la place, celle (3-4) au fond de la cour et la façade arrière (4-1) rue du Coin Brûlé.
La maison porte d’abord le n° 31 (1784-1857) puis le n° 27.


Cour I – Plan

Plan Blondel (1765). En rose les aménagements proposés (AMS cote 1 PL 675)
Alignements de 1856 sur un plan de 1838 (dossier de la Police du Bâtiment)
Elévations en 1920 (dessins de l’architecte Emile Wolf, dosser de la Police du Bâtiment)

La plus grande partie du bâtiment dépasse des alignements arrêtés le 6 mai 1856, ce qui interdit les travaux qui auraient pour effet de le consolider. L’entrepreneur Klein est autorisé en 1865 à agrandir la porte d’entrée et percer deux fenêtres au premier étage du bâtiment rue du Coin Brûlé et à surélever d’un étage le mur de clôture entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Fernand Schwartz charge en 1920 l’architecte Emile Wolf de faire des travaux intérieurs, de modifier les portes et les fenêtres extérieures. La porte en façade est déplacée sur la droite. La Police du Bâtiment constate en février 1941 que le bâtiment arrière rue du Coin Brûlé risque de s’écrouler et demande sa démolition immédiate à l’administration du séquestre qui renvoie l’affaire à la Ville de Strasbourg. La démolition a lieu en avril 1942, les étages du bâtiment avant ne sont plus accessibles puisque la cage d’escalier se trouvait dans le bâtiment démoli.
Comme l’immeuble se trouve sur le tracé de la voie projetée entre la place de Haguenau et la place de l’Etoile, la Ville convient en 1948 avec le propriétaire de limiter les travaux au strict nécessaire, c’est-à-dire de rendre les locaux habitables. Le bâtiment construit en 1779 est démoli à l’automne 1957.


Plan des bâtiments dus à l’architecte Charles-Gustave Stoskopf, les bâtiments à démolir sont hachurés
Les actuels numéros 22, 26 et 28 (mars 2024)

mars 2024

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Loup de Bubenhoffen
1594 v Jacques Hemmerlin, vitrier, et (1592) Marguerite Keller – luthériens
1622 v Georges Ziegler, marchand de chevaux, et (1609) Susanne Gutbub – luthériens
1622 v Jean Jacques Scheer, charretier, et (1610) Anne Redler – luthériens
1623* v Samuel Ferber, marchand, et (1616) Esther Schmidt – luthériens
1646* adj Henri Wid, organiste, et (1629) Marthe Ulner puis (1634) Marthe Hemmerlin, d’abord (1630) femme de l’apprêteur de chapeaux Eric Buntz – luthériens
1667 v Michel Kæs, cordonnier, et (1648) Salomé Seidel – luthériens
1671 v Georges Vetter, facteur d’instruments, et (1670) Susanne Marie Lombart, d’abord (1666) femme du pasteur Balthasar Wintergerst, puis (1687) Susanne Kolb – luthériens
1683 v Dorothée Welper et (1660) Jean Chrétien Geilfuss, juriste, puis (1682) Ignace Barbier, traiteur – luthérienne convertie
1689 v Jean Streit, pâtissier, et (v. 1684) Ursule Scheibel – catholiques
1720 v Louis Beguin, marchand, et (1706) Catherine Beurez – catholiques
1722 v Jean Philippe Tag, pâtissier, et (1722) Susanne Madeleine Roser – luthériens
1736 v Georges Frédéric Tag, pâtissier, et (1736) Anne Marie Müller – luthériens
1738 v Jean Daniel Mannberger, fourbisseur, et (1734) Marie Barbe List – luthériens
1746 v Jean Régnard Theurer, orfèvre, et (1743) Marie Madeleine Stœsser – luthériens
1753 v Pierre Pugens, tailleur, et (1745) Marie Marguerite Bidot – catholiques
1778 v Jean Philippe Fibich, orfèvre, et (1749) Catherine Sebisch – luthériens
1793 adj Jean Jacques Büchel, peintre en miniature puis cafetier, et (1780) Marie Madeleine Pfæhler puis (1797) Dorothée Freydel – luthériens
1811 v Joseph Dobner, marchand, et (1776) Marie Anne Desfontaines, veuve du marchand Jean Michel Dimier, puis (1809) Marie Thérèse Müller
1823 v Salomon Schwartz, marchand quincaillier, et (1794) Reiss Levy ensuite Claire Levy (copropriétaire avec le suivant)
1855 h Jacques Schwartz, raffineur d’or, et (1818) Jeanne Offenbach
1863 h Léon Schwartz, joaillier, et (1848) Jeannette Altschul
1886 h Oscar Fernand Schwartz, banquier, et (1886) Berthe Weill
1937* h Léon Schwartz, F. & P. Schwartz société en nom collectif
1947* h Banque Léon Schwartz société anonyme
1949* h Banque Schwartz et Cie société en commandite simple

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1350 livres en 1750 (ancienne maison), 4000 livres en 1780 (nouvelle construction)

(1765, Liste Blondel) IV 450, Etienne Pugein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bouchon, 11 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 738, Schwartz Salomon et Schwartz Jacques – maison, sol – 1,2 are

Locations

1688, Etienne de Combe, vivandier, et Marthe Didier
1743, Jean Michel Ohlmann, cordonnier
1755, Frédéric Huder, perruquier
1801, Nicolas Rosenstiehl, de Bouxwiller
1822, Léon Rehns, bijoutier
1859, Léon Schwartz, bijoutier (ensuite propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 145) f° 171-v
La maison à l’angle du Coin Brûlé appartient au fondeur de pichets Jacques Eisenheim qui règle 11 sols, à savoir pour une avance (28 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds 9 pouces), une plate-forme dallée (9 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds), une porte de cave (8 pieds de large, saillie de 4 pieds), une tablette d’exposition (9 pieds de long, saillie de 3 pieds), une marche en pierre (2 pieds ½ de long, 15 pouces de large)

Barfüesser Platz
Jacob Eisenheim der Kandtengiesser beÿ dem gebrandten Ende Vff dem Blatz Am Eckh der Brandten Ende gassen hatt oben ein Vsstoß xxix= schu lang, Vnd ii schu ix Zoll herauß, Ein besetzter Tritt x= schu lang, vnd iiij schu herauß, Item ein offene Kellerthüer viij schu breit vnd iiij schu herauß, Ein Vssatz Laden ix schu lang, vnd iij schu herauß, Mehr ein steinen staffel iii+ schu lang, vnd xv Zoll breÿt, Bessert &, xj ß x d

1562, Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 169-v
Le vitrier Jacques Hemmerlin doit 2 sols 6 deniers pour être autorisé à mettre un auvent (22 pieds de long, saillie de 4 pieds) à sa maison à l’angle de la place des Cordeliers et de la rue du Coin Brûlé, le premier loyer écherra à la Saint-Michel 1595. Fait le jeudi 15 août 1594. Le loyer porté à 6 sols est dû par Samuel Ferber en 1627.

Item ij ß vj d gibt Jacob Hemerlin der glaser Ist Ihme bewilligt an seinem eckhauß am Barfüsserplatz beim gebrandten Ende, ein Wetterdächlin Zumachen 22 schuh lang, vnd vier schuh breit herauß, vnd da er oder sein nachkhomen solches wider hinweeg thun, soll er diß Zinß ledig sein, Actum donstag 15.ten Augusti Ao. 94. gefallt der erste Zinß vff Michaelis 1595.
(rub.) Jetz Samuel Ferber 6 ß. 2. Martÿ 1627
Neü 249.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 249
Même loyer reporté au Livre des loyers communaux. Les contribuables sont successivement Henri Wid, Michel Kæs et Georges Vetter

jetzt Michael Käeß
Jetzt Geörg Vetter
Heinrich Widt, Soll gemeiner Statt, Vom wetterdach des Eckhaußes ahn dem Brennten endt, Jahrs vf Michaelis 6 ß d
Alt. d. f. 169
New fol. 216
(Quittungen 1653-1664)
1667 von hanß Beüchels alß vogten empf.
1671 Zalt Vetter

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 216
Même loyer reporté au registre suivant. Les contribuables sont ensuite la veuve de Jean Chrétien Geilfuss, Jean Streit, Louis Beguin, Jean Philippe Tag et Daniel Mamberger. Un nouveau loyer s’ajoute en 1716 pour une porte de cave, voir plus loin les Préposés au bâtiment

Michael Käeß und Georg Vetter, sollen vom Wetterdach des Eckhaußes am branden End, vff Michaelis, 6 ß
St. Zinnßb. p. 249
ietz Georg Vetter allein
jetzt Johann Christian Geilfußen W.
jetzt Johann Streit Pastetenbeck
Jetzt Louis Beguin A. 1721. i.mo
Jetzt Joh: Philipp Tag
jetzt Daniel Mamberger
(Quittungen 1673-1715)
Er soll ferner von einer vor dieser behaußung, 7 schuh. 10. Zoll breit und Vier schuh Vom hauß herauß liegenden Kellerthür l. Protocolli de 1716. folio 5. p. Mich: 1716. allein 7 ß 6 d. im übrig. aber Jährlichen 10 ß
(Quittungen 1716-1741)
Neuzb fol 247-b

1741, Livre des loyers communaux VII 1470 (1741-1802) f° 247-b
Mêmes loyers reportés au registre suivant. Les contribuables sont ensuite Jean Régnard Teurer et Pierre Buchin (Pugein). Le loyer pour l’auvent devient caduc en 1757 par la suppression de l’objet, celui pour la porte de cave en 1764.

alzb. 216
Daniel Mamberger soll vom Wetterdach des Eckhaußes am branden End auf Michaelis, 6 ß – ist hinweg
Ferner von einer vor dießer behaußung, 7 schuh 10. Zoll breit und 4 schuh vom hauß herauß liegenden Kellerthür auf Michaelis 10 ß
(quittungen 1740-1756, 16 ß – 1757-1764 10 ß)
Joh: Reinhard Teürer
Peter Buchin

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Jacques Hemmerlin demande le 26 avril 1598 l’autorisation de faire une porte de cave sur le communal. Il est autorisé le 20 mai suivant à monter la charpente de ses combles sur la place des Cordeliers

(f° 103-v) Mittwoch den 26.ten Aprilis 98. – Jacob Hemmerlin wolt gern vffm barfüßerplatz ein Kellerthür vff d. Almend mach. bitt vmb erlaub. Ist vff ein Augenschein

(f° 121) Sambstags 20. Maÿ 98. – Jacob Hemmerlin wegen bittet sein Zimmerman platz vffm Barfüßerplatz Zu eim dachstul vff ij C sl* holtz, Ist Ihm bewilligt solls geschmeidig* zusammen leg.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Les préposés autorisent le pâtissier Jean Georges Streit à faire une porte de cave de 7 pieds 10 pouces qui empiète sur le communal de 4 pieds. Le cens sera déterminé une fois les travaux terminés.

(f° 210) Dienstags den 1. 8.bris 1715 – Herr Joh: Georg Streit p° einer Kellerthür
Haben die Obere Bawherren und die Herren dreÿ einen augenschein vor Herrn Johann Georg Streiten des Pastetenbecks auff dem Baarfüßer: platz gegen dem Brendten Endt gelegenen Eckbehausung eingenommen, Vor deren Er eine lehnende Kellerthür 7. schuhe und 10. Zoll breit und 4 schuhe lang auff das allmend bawen Zulaßen gesinnet ist undt umb deßen permission angesuchet hatt. Erk. Bedacht.

(f° 215-v) Dienstags den 22. 8.bris 1715 – Herr Joh: Georg Streit p° Kellerthür
Wegen des am 1. hujus an Herrn Johann Georg Streiten, des Pastetenbeckers, auff dem Baarfüßerplatz am Brendten endt gelegenen Eckbehausung eingenommenen augenschein ist Erk. Würdt demselben erlaubt eine Kellerthür 7. schuhe und 10. Zoll breit und Vier schuhe Vom Haus heraus machen Zulaßen und soll der Zinß wann selbige fertig sein würdt regulirt werden.

1721, Préposés au bâtiment (VII 1389)
Le maçon Samuel Zanger est autorisé à étayer le mur de la maison de Louis Beguin pdt& qu’il la répare à condition de remettre le terrain en état.

(f° 190) Dienstags den 15.t Ejusd. [Julÿ] 1721. – An Louis Beguins hauß soll gesprießt werden
Meister Samuel Zanger, der Maurer, sucht beÿ Mghhn umb erlaubnus an, daß Er an Louis Beguins hauß beÿ dem brendenend gelegen umb eine reparation vorzunehmen, sprießen dörffe, welches Ihm mit der Condition erlaubt worden, daß Er die löcher im gepflästerten wieder außbeßern laße.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
L’orfèvre Jean Philippe Fibich acquiert un terrain communal (18 toises, 5 pieds et 8 pouces carrés) d’après le nouvel alignement

(f° 177-v) Dienstags den 17. Novembris 1778 – H. Bau Inspector Boudhors referirte, Er habe die in diesem Jahr von verschiedenen Particuliers überbauene Allmend Plätz ausgemeßen und den angesetzten Preißen den Cantons nach ausgerechnet, was jeedes zu bezalen, als :
Hr. Rathh. Johann Philipp Fibich (V. Prot. de 1784, f. 141 b) – Herr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Gold Arbeiter ist mit seiner an dem Place d’Armes gelegenen behausung dem Alignement nach heraus gefahren, und hat das Allmend um 18 Klafter 5 Schuh 8 Zoll Quadrat Maß überbauen, ligt im IV. Canton, davor hat derselbe à 40. livres das Quadrat Klafter zu bezalen 757 lb 15 ß 4 d

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le tailleur Pierre Pugens demande le 7 avril l’alignement à suivre pour savoir si la maison pourra être reconstruite une fois vendue. L’ancien sénateur Fibich demande le 14 juillet l’alignement à suivre pour la maison qu’il a acquise de Pierre Pugens.
Jean Philippe Fibich demande à la Ville de contribuer aux frais du mur coupe-feu avec son voisin Sellier François Ried. Les préposés éconduisent le pétitionnaire et renvoient le voisin le cas échéant au Petit Sénat.
Jean Philippe Fibich qui a reçu de l’inspecteur du bâtiment Boudhors le dessin qu’il devra suivre strictement en construisant la façade fait observer le 17 novembre 1778 que la pierre massive est prévue jusqu’au deuxième étage ainsi que pour la corniche des mansardes et de nombreux ornements. Il a demandé à son maître maçon un devis d’après lequel seules les arcades sont en pierre massive, le reste hormis les croisées étant en maçonnerie, les mansardes et la corniche en bois. Comme les frais outrepassent de beaucoup la somme qu’il prévoyait y mettre et que le bâtiment est destiné à embellir la ville, il demande un subside pour le chenal, les ornements et la corniche en pierre. Les préposés demandent à l’inspecteur Boudhors de chiffrer les frais.

(f° 57) Dienstags den 7. Aprilis 1778. – Mr Pugens Schneider
Idem [Mr Georg Friedrich Walter der Maurer] nôe. Mr Pugens, des Schneiders, bittet um ertheilung des Plans, wie sich deßen an dem barfüßer Platz gelegene Behausung dem Alignement nach befinde, damit solcher vorgewiesen werden könte, wann diese behausung verkauft und gebauen werden solte. Erkannt, Bedacht.

(f° 112-v) Dienstags den 14. Julii 1778 – Hr. Rathh. Fiebig Gold: Arbeiter
Herr Exsenator Fiebig, der Goldarbeiter bittet um Anzeig des Alignements seiner von Mr Pugens dem Schneider erkauffen ane dem Place d’armes gelegenen behausung. Erkannt, Seÿe dem Herrn Imploranten von Herrn Bau Inspector dem anheute approbirten Plan nach anzuzeigen.

(f° 140-v) Donnerstags den 15. Septembris 1778 – Hr Rathh. Joh. Philipp Fibich
Herr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Gold Arbeiter præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten, Weilen Er genöthiget mit seiner an dem Place d’armes gelegenen Behausung dem Alignement nach vorzurucken, sein Nachbar François Ried, der Sattler aber sich weigert die nöthige Feurmaur Zugleich mit aufzuführen dahero Er eine Maur von einem ganzen Stein aufführen muß, welches Ihn in grösere Kösten setzet, Meine Gnädige Herren geruhen möchten die Helfte der Unkösten seiner aufzurichtenden Feuermaur zu übernehmen, und den Betrag deßen an dem von Ihme zu zalen schuldigen Terrain zu verguthen, so als dann François Ried, wann er bauen wird gemeiner Stadt vor die Helfte solcher Feuer Maur wieder zu restituiren haben solle. Erkannt, Seÿe der Herr Implorant ln seinem Begehren an Gemeine Stadt ab: in Ansehung seines Nachbars François Ried aber allenfalls an Einem Ehrsamen Kleinen Rath zu verweisen.

(f° 175-v) Dienstags den 17. Novembris 1778. – Hr Exsenat. Joh. Philipp Fibich
Hr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Goldarbeiter præsentirt unterthäniges Memoriale, vorstellend, wie daß Ihme von Herrn Bau Inspector Boudhors die Zeichnung der façade, wornach Er in Bauung seiner ane dem Place d’armes neu erbauenden Behausung stricté zu richten haben solle, welchen Er auch in allen Stücken nach Geschmack findet vorgeleget und behändiget worden, Weilen aber in diesem Plan die façade bis in den Zweiten stock, ja sogar annoch das Gesimbs der mançard nebst vielen Zieraden massiv von Stein angemerckt, da hingegen des unterthänigen Supplicanten mit seinem Maur Meister accordite Riß nur bis über die Bögen von massiv: Stein, der Rest aber vollends hinauf von Maur Stein bis auf die Kreutzstöck, so dann eine Mançard warunter das Gesimbs von Holtz ist. Da nun diese Zweÿ Articul die destinirt gehabte Kösten weit übertreffen würden solches Gebäu auch mehrentheils ein Zierat der Stadt seÿn und mit dem langen Gebäu eine Ähnlichkeit haben solle, als gehet seine bitt dahin, die Kösten, welche in Bauung des Nachs, der Zieraten und des Gesimbs von Stein müßen verwendet werden, an dem zu bezalenden Allmend Platz abgehen zu laßen. Erkannt, Seÿe anvorderist durch Herrn Bau Inspector zu examiniren, wie hoch diese Kösten zu stehen kommen können.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Jean Philippe Fibich présente deux devis pour la corniche, l’un du charpentier Léonard Haas qui demande 19 florins pour la faire en bois, l’autre du maçon Jean Lingenhœl qui demande 466 livres pour la faire en pierre. L’inspecteur du bâtiment estime que ce dernier devis est trop élevé, les frais ne devraient pas dépasser 350 livres. Les préposés décident de laisser au pétitionnaire le choix de faire faire la corniche en pierre comme le prévoit le plan ou en bois mais que la Ville ne contribuera pas aux frais.

(f° 242) Dienstags den 16. Martii 1779. – Hr Rathh. Johann Philipp Fibich
Herrr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Goldarbeiter producirt in gefolg Erkanntnus vom 17. Novembris 1778. wegen dem, an seiner ane dem Place d’armes aufbauenden Behausung zu machenden Haupt Gesimbs Zween Überschäg, den Einen von Mr Leonhard Haas, den Zimmermann, welcher vor daselbe von Holtz Zu verfertigen 19. fl 2 ß fordert, den andern von Hrn. Johannes Lingenhölin, den Maurer, so vor daselbe dem vorgewiesenen Plan nach von Stein Zu verfertigen 466 lb 4 s fordert, Mit bitt, Meine Gnädige Herren geruhen möchten Zu erkennen, daß, wann Er gehalten seÿn solle, das Hauptgesimbs dem Ihme gegebenen Plan nach von Stein Zu verfertigen, das jenige so es höher, als von Holtz verfertiget, Zu stehen komme, von seiten Gemeiner Stadt bonificirt werden solle. Herr Bau Inspector trägt vor daß Hrn Lingenhölin Forderung Zu hoch seÿe, indeme das Haupt Gesimbs gar füglich vor 350. livres Von Stein gemacht werden könne. Nach der Sachen reifer Überlegung wurde Erkannt, Seÿe Hrn Rathh. Fibich in seine freÿe Willkuhr Zu stellen das Haupt Gesimbs an besagter seiner neu aufbauenden Behausung von Holtz oder dem Plan nach von Stein verfertigen Zu laßen, ohne einige Vergüthung an Löbl. Stadt fordern Zu Können.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1779. Le maître maçon Jean Lingenhœl expose les travaux à faire dans la maison Fibich place d’Armes : un creuset dans l’atelier au rez-de-chaussée, un chaudron dans la buanderie, un âtre dans la boutique du bâtiment avant, au premier étage du bâtiment avant une cuisine sur la droite et un poêle à l’avant, le deuxième et le troisième étage étant pareils au premier, le tout présentant toutes les granties contre les risques d’incendie.

(p. 510) Dienstags den 23.sten Novembris 1779
H. Fibich will in seiner ane der Place d’armes gelegenen Behaußung Rechter Hand des hoffs auf dem rez de chaussée eine schmeltz Eß und bauch kuchen machen den bauchofen mit Caminschoß wohl versehen gleich der Eß auf den gewölbten Keller setzen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, vornen daran gegen der gass im vordergebäud ein vor Camin aus dem in den Laden eingefeurt wird, das Rohr an steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im ersten stock im vordergebäud an der steeg lincker hand des eingangs eine Kuche mit Heerd und Camischoß wohl versehen, das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt vornen daran eine stube in die aus der Kuch eingefeurt wird, der 2.te und 3.te stock so dem ersten gleich. Erkannt Willfahrt – Mstr Linckenhölin

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 59 / 31
Dobner
Rez de chaussée et 1° étage en pierre de taille et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 209 case 3

Schwartz Jacques à Strasbourg

N 738 ⅓, maison, sol, place d’armes 31
Contenance : 0,40
Revenu total : 114,20 (114 et 0,20)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 ⅓
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ⅓

N 738, maison, sol, place d’armes 31
Contenance : 0,80
Revenu total : 228,40 (228 et 0,42) , total 342,62
Folio de provenance : 209
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 209 case 4

Schwartz, Salomon, ordinaire à Strasbourg
(1855) Schwartz Salomon et Consorts place Kleber N° 31

N 738 2/3, maison, sol, place d’armes 31
Contenance : 0,80
Revenu total : 228,42 (228 et 0,42)
Folio de destination : 209
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 2/3 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 2/3 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1060 case 2

Schwartz Jacques
1865 Schwartz Léon, bijoutier, changeur, banquier
1887/88 Schwartz Oscar Ferdinand, Banquier
(ancien folio 808)

N 738.p, maison, sol et N 738.p, maison, sol, Place Kleber 27
Contenance : 0,40 et 0,80 total 1,20
Revenu total : 114 et 228 (maisons), 0,20 et 0,42 (sol), total 342,62
Folio de provenance : (209)
Folio de destination : 808, Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 ⅓, 26 2/3 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ⅓, 6 2/3 / 8

N 738, maison
Revenu total : 417,62 (417 et 0,62)
Folio de provenance : 808, agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 24 / 19
1867, Augmentations – Schwartz Léon f° 808, N 738, maison, revenu 417, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Schwartz Léon f° 808, N 738.p, maison, revenu 114, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations
id., N 738.p, maison, revenu 228, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 32 p. 417 case 1

Parcelle, section 61, n° 11 – autrefois N 768, 2418
Canton : Kleberplatz Hs. N° 27 / Place Kléber / Karl-Roos-Platz / Place Kléber
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / Hf Whs
Contenance : 1,29
Revenu : 4000 / 6000
Remarques

(Propriétaire), compte 3438
Schwartz Oskar Ferdinand
1937 Schwartz Léon propr. F. & P. Schwartz société en nom collectif
1947 Banque Léon Schwartz société anonyme
1949 Banque Schwartz et Cie société en commandite simple
(99)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton Canton IV, Rue 98 Place d’Armes

31
Prop. Fibich, Jouaillier, au bas de la place d’armes
Loc. Revilliod, Catherine veuve – Miroir
Loc. Ott, Joseph, Jouaillier – Echasses
Loc. Pichler, Philippe Jacques – Echasses
Loc. Wittersheim, Seligmann – Juif

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 80)

(Haus Nr.) 27
Schwartz, Bankier, E 0
Schwartz, L. Bankier, E 1
Moschenrosch, Wwe. Musiklehrerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 56)

Place Kléber n° 27 (volume 1, 1865-1947)

L’entrepreneur Klein est autorisé en 1865 à agrandir la porte d’entrée et percer deux fenêtres au premier étage du bâtiment rue du Coin Brûlé et à surélever d’un étage le mur de clôture entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Léon Schwartz n’est pas autorisé en 1885 à crépir le rez-de-chaussée du pignon pour remédier aux infiltrations puisque les travaux seraient faits dans la partie qui dépasse de l’alignement arrêté le 6 mai 1856. Léon Schwartz déclare en 1901 que les travaux de canalisation ont provoqué des fissures dans la maison arrière. Les fissures sont surveillées pendant cinq ans. Le propriétaire charge en 1920 l’architecte Emile Wolf de faire des travaux intérieurs, de modifier les portes et les fenêtres extérieures et de ravaler les façades à l’arrière de l’alignement légal. Paul Schwartz charge en 1938 au nom de la banque Léon Schwartz l’architecte Emile Wolf d’aménager une chambre ignifuge servant de dépôt d’archives au sous-sol du bâtiment avant après s’être engagé à déduire le montant des travaux du prix d’une éventuelle acquisition par la Ville.
La Société Immobilière de la Place Kleber demande en 1940 de vérifier l’état des étais posés sur le sol des anciens bâtiments n° 23 et 27. La Police du Bâtiment constate en février 1941 que le bâtiment arrière rue du Coin Brûlé risque de s’écrouler, les étais étant pourris. Elle demande la démolition immédiate du bâtiment arrière à l’administration du séquestre (Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire -General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) qui renvoie l’affaire à la Ville de Strasbourg. L’architecte municipal Beblo conclut que le bâtiment arrière peut être démoli sans porter préjudice au bâtiment avant mais que l’escalier qui dessert les étages du bâtiment avant se trouve dans le bâtiment à démolir. La démolition a lieu en avril 1942. Revenu à Strasbourg la guerre terminée, Paul Schwartz demande en 1945 à la Ville de remettre les lieux en état, en particulier un escalier qui desserve les étages. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les mesures conservatoires au profit de la banque Léon Schwartz, la Police du Bâtiment fait remarquer que les travaux de renforcement sont interdits dans la partie devant l’alignement légal et que les démolitions ne sont pas dues à des faits de guerre. Les travaux n’ont pas lieu.

Salon de coiffure Seiler au premier étage (1911)
Tailleurs Buisson et Delorme (tailleurs, 138, avenue des Champs-Elysées) au deuxième étage (1919)
Guichet de la Loterie nationale (1938)

Sommaire
  • 1865 – L’entrepreneur J. Klein demande au nom du propriétaire Schwartz l’autorisation de faire des travaux au 27, place Kléber, bâtiment sans numéro rue du Coin Brûlé (1) agrandir la porte d’entrée, (2) percer deux fenêtres au premier étage du bâtiment arrière, (3) surélever d’un étage le mur de clôture entre les deux bâtiments suivant la coupe en marge – L’agent voyer note que la façade sans avance suit l’alignement, la clôture à simple rez-de-chaussée est en maçonnerie
  • 1885 – Les entrepreneurs J. & E. Klein (9, rue Fritz) demandent au nom de Léon Schwartz l’autorisation d’étayer et de crépir le rez-de-chaussée du pignon (7,50 mètres de long, 2 mètres de haut) pour remédier aux infiltrations – L’architecte municipal Nebelung répond que les travaux ne peuvent être autorisés puisqu’ils seraient faits dans la partie qui dépasse de l’alignement arrêté le 6 mai 1856. Réponse correspondante du maire aux entrepreneurs – Nebelung suggère au propriétaire de poser une légère plaque en zinc pour remédier à l’humidité.
  • 1886 – Le maire notifie le banquier Léon Schwartz de faire ravaler le 27, place Kleber – Léon Schwartz (papier à lettres Léon Schwartz banquier changeur) demande de reporter les travaux à l’année suivante parce que le voisin démolit sa maison et que lui-même a l’intention de faire des changements dans la maison arrière – Travaux terminés, juin 1887.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, février 1896
  • 1902 – Une visite des lieux à la demande de l’architecte des Postes Bœttcker établit que la voûte qui donnait sur un escalier de cave à l’angle du Coin Brûlé n’est séparée de la voie publique que par des pierres de taille. Le maire demande au propriétaire de faire des travaux pour éviter tout accident. – Travaux terminés, août 1902.
  • 1903 – Le maître ramoneur Anselme Geiser (16, rue des Charpentiers) rapporte au commissaire de police qu’une cheminée se détache du mur pignon – Croquis – Le propriétaire a remédié à la situation avant la visite de vérification.
  • 1905 – L’entrepreneur E. Klein (5, rue des Bestiaux) demande l’autorisation de poser un échafaudage contre le pignon. – Autorisation – L’entrepreneur ne pose pas d’échafaudage – Dissensions à propos des droits à régler
  • 1901 – Léon Schwartz rappelle au maire qu’il a envoyé quelques jours auparavant au maire une lettre par laquelle il l’informait que les travaux de canalisation ont provoqué des fissures dans la maison. – Une visite des lieux constate que la maison arrière, plus ancienne que celle de devant, s’affaisse légèrement suite aux travaux à cause de fondations défectueuses. On pose des témoins sur les fissures. Il n’y a pas risque d’écroulement. – L’affaissement ne continue pas
    Dossier à l’intention du maire – Suivi de la situation, croquis – Les fissures ne s’aggravent pas, 1905. L’architecte municipal Nebelung dresse un état des frais – Certains témoins posés quatre mois plus tôt se sont détachés, mars 1906.
    1906 – Dossiers sur les dommages de la maison Schwartz – Dossier classé, février 1908.
  • 1907 – Le maire notifie L. Schwartz de faire ravaler le 27, place Kleber – Fernand Schwartz demande de reporter les travaux interdits par sa religion pendant l’année de deuil. – Le maire réitère sa demande en arguant que la maison a mauvais aspect. – Travaux terminés, mai 1909.
    1909 (avril) – Le peintre A. Bœgelmann (29, rue du Fossé des Treize) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Prorogation – Dossier classé, septembre 1909
  • 1911 – La coiffeuse Seiler demande l’autorisation de poser des enseignes (façade latérale entre les n° 27 et 29) – Plan de situation – Inscription Mme A. Seiler I. Etage. Spezial Damen Frisier & Haarpflege Salon. Institut für Moderne Schoenheitspflege, dessin des inscriptions en façade (un mot à chaque fenêtre du premier étage, Ondulation, Manicuren Postiche, Massage) et dans la ruelle – Autorisation
  • 1913 – A. Wittersheim demande l’autorisation de refaire les inscriptions sur cinq enseignes – Autorisation
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1916 – A. Meyer (deuxième étage) transmet à la Police du Bâtiment l’autorisation accordée par le commissaire de police de poser deux enseignes plates. La Police du Bâtiment note qu’il s’agit de quatre petites inscriptions non saillantes posées dans l’embrasure des fenêtres au deuxième étage.
  • 1919 – Le vice-président de l’administration municipale demande à Buisson et Delorme (tailleurs, 138, avenue des Champs-Elysées) de faire une demande à la Police du Bâtiment pour poser une enseigne plate.
    Demande de poser une enseigne plate et quatre autres sur les fenêtres du deuxième étage – Autorisation
  • 1919 – Note. Le pignon porte une publicité que la maison Lévy Frères (140, Grand rue) vient de peindre en noir sur fond blanc. Le fond blanc devrait être remplacé par une teinte plus adaptée au mur. – Le maire écrit au peintre en fondant sa demande sur le règlement du 23 novembre 1910 relatif à la préservation de l’aspect local. – Remarque, février 1920. Les intempéries ont beaucoup atténué le contraste. L’affaire ne sera pas poursuivie.
  • 1921 – L. Schieb (ravalement, travaux en ciment, 11, route d’Altenheim au Neuhof) demande l’autorisation de poser un échafaudage pour ravaler le bâtiment – Le commissaire de police donne son accord – Dessin – Décompte des droits
    1920 – L’architecte Emile Wolf transmet le dessin de la façade latérale pour compléter sa demande pour ravaler les façades (parement en plâtre sur le pignon gauche, inscription Banque Léon Schwartz). La porte d’entrée est nouvelle, la fenêtre centrale servait jusqu’à présent d’entrée. – Travaux terminés, juin 1921.
  • 1920 – L’architecte Emile Wolf demande l’autorisation de faire des travaux intérieurs (déplacer l’escalier de la cave et des cloisons), de modifier les portes et les fenêtres extérieures et de ravaler les façades. Les travaux sont prévus à l’arrière de l’alignement légal. – Autorisation (avec interdiction de percer la fenêtre de gauche vers la place, en conformité avec l’article 17 du règlement)
  • 1922 (mars) – L’entrepreneur L. Schieb demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la banque Schwartz pour ravaler la façade – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Décompte des droits
    1921 (mai) – Les entrepreneurs de peinture Lévy Frères (1140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage devant la banque Schwartz pour repeindre les volets et la façade – Décompte des droits – Travaux terminés, juin
    1923 – La Police du Bâtiment ne poursuit pas sa demande de ravalement rue du Coin Brûlé
  • 1923 – La maison Meyer et Fichter (3, quai de l’Abattoir) demande l’autorisation de poser une forge sur la voie publique pour modifier le chauffage central. – Le commissaire de police transmet la demande au maire avec avis favorable – Décompte des droits
  • 1938 – La banque Léon Schwartz demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessins sur calque (Change – Loterie nationale)
    1938 – La banque Schwartz est autorisée à poser du matériel sur la voie publique pour réaliser des travaux intérieurs
    1938 – La Police du Bâtiment constate que la banque Schwartz fait des travaux intérieurs sans autorisation dans la partie du bâtiment devant l’alignement légal – La banque Léon Schwartz demande l’autorisation d’aménager une chambre ignifuge (dépôt d’archives) au sous-sol en ajoutant un deuxième plafond.
    Rapport de la Police du Bâtiment, illustré d’un croquis. Paul Schwartz s’engage au nom de la banque Schwartz à déduire le montant des travaux (7300 francs d’après le devis de l’architecte Emile Wolf) du prix d’une éventuelle acquisition par la Ville. – Autorisation d’aménager une chambre ignifuge, 6 août 1938. – Plan de situation portant les alignements légaux – Dessin – Travaux terminés, août 1938
    1938 (avril) – Paul Schwartz demande l’autorisation de poser un guichet de vente muni d’un store en saillie – Autorisation
  • 1940 – La Société Immobilière de la Place Kleber demande de vérifier que les étais posés sur le sol du 23, place Kleber sont solides. – Constat. Les étais aux n° 23 et 27 sont en partie pourris. La clôture vers la rue du Coin Brûlé est endommagée. – La Police du Bâtiment demande à la société de faire faire les travaux nécessaires. – La société immobilière déclare que les travaux sont exécutés, janvier 1941.
  • 1941 (février) – Le directeur de la Maison Rouge écrit à la Police du Bâtiment (M. Nester) que les étais posés aux numéros 22 et 27 sont en mauvais état. Les occupants du n° 27 ont entendu la nuit précédente des craquements qui font craindre un écroulement – La Police du Bâtiment se rend sur place et conclut à un risque d’écroulement
    La Police du Bâtiment fait un courrier à l’administration du séquestre (Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire – General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) dans lequel elle demande la démolition immédiate du bâtiment arrière
    1941 (avril) – Les habitants ont quitté leur logement – L’administration du séquestre renvoie à la Ville de Strasbourg pour ce qui est de la démolition
    1941 (août) – Courrier de la Police du Bâtiment au Service d’arpentage – Courrier de l’adjoint au maire à la Police du Bâtiment, demandant une enquête. – Le Service d’arpentage écrit à la Division I que la Police du Bâtiment a demandé d’évacuer les logements.
    1941 (octobre) – Le commissaire faisant fonction de maire écrit à l’administration du séquestre que les frais de démolition seront portés au budget de la Ville dès que l’administration aura arrêté le prix d’achat de l’immeuble.
    L’architecte municipal Beblo fait un rapport sur l’immeuble. Le bâtiment avant a été construit au XVIII° siècle suivant les alignements de Blondel. Le bâtiment arrière peut être démoli sans porter préjudice au bâtiment avant. L’escalier qui dessert les étages du bâtiment avant se trouve cependant dans le bâtiment à démolir.
    1941 (novembre) – Lors d’une descente sur les lieux, il a été convenu 1) de conserver le bâtiment avant qui ne sera pas habité tant qu’il n’y aura pas de nouvel escalier, 2) de conserver le bâtiment intermédiaire en terrasse et d’aménager une terrasse provisoire à la place du bâtiment arrière, 3) de démolir le bâtiment arrière jusqu’à la hauteur de la terrasse, 4) d’éliminer les gravats et de remplacer la clôture en lattes par une nouvelle.
    1942 – La Police du Bâtiment déclare ne pas avoir d’objection contre la démolition du bâtiment arrière sis 27, place Kleber
    1942 (mars et avril) – La démolition est en cours
    1942 (juin) – Le bâtiment est démoli. Des enfants pourraient tomber dans une ouverture qui donne dans la cave.
    1942 (juillet) – L’administration du séquestre demande une attestation écrite que le bâtiment démoli ne présente pas de danger et si la Ville a l’intention d’en faire un garage à vélos.
  • 1941 (août) – Le peintre en bâtiment Georges Hambach (19, quai des Pêcheurs) est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la façade
  • 1942 (novembre) – Henri Greiner (22, rue du Fossé des Tanneurs) demande que le peintre Jean Barthelmé (28, rue du Barrage à Schiltigheim) soit autorisé à faire des inscriptions – Travaux terminés, décembre. – Dessin sur calque
  • 1945 (avril) – L’avocat L. Baumann (30, place Kléber) demande au nom de son client Paul Schwartz à la Ville de remettre les lieux en état, en particulier un escalier qui desserve les étages et de lui restituer l’immeuble que la Ville aurait acheté le 12 octobre 1943 sans que la mutation ait été portée au livre foncier.
    1945 (mai) – Le maire déclare qu’il n’y a pas eu de vente à la Ville qui a administré l’immeuble en lieu du propriétaire (in eigentumsweise Verwaltung) comme 177 autres rendus en février 1945 à l’administration du séquestre (Office des Biens et Intérêts privés), chargée de les restituer au propriétaire spolié.
    1945 (juin) – Compte rendu de l’entrevue avec l’avocat Weiller.
    1945 (juillet) – La Police du Bâtiment constitue un dossier sur la démolition du bâtiment arrière par l’entreprise E. Moritz.
  • 1946 (décembre) – L’entrepreneur Santesso (430, route de Strasbourg à Illkirch- Graffenstaden) est autorisé à occuper la voie publique pour réparer le crépi – Prorogation, janvier 1947
  • 1946 (avril) – L’architecte Edmond Picard transmet les plans pour construire une cage d’escalier
  • 1946 (octobre) – Le délégué départemental du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme demande à la Police du Bâtiment une pièce nécessaire au dossier de sinistré
    (sans date) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les mesures conservatoires au profit de la banque Léon Schwartz (dossier NV 4351 DS) sinistré en août et septembre 1944, boucher les brèches et les fissures, refaire la toiture et l’escalier. – La Police du Bâtiment note (juillet 1946) que les travaux de renforcement sont interdits dans la partie devant l’alignement légal et que les démolitions ne sont pas dues à des faits de guerre. – Pas de travaux. Le dossier est classé, octobre 1947.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 57)

Place Kléber n° 27 (volume 2, 1948-1963)

Le délégué du M.R.U. demande en 1948 s’il y a lieu de réparer le bâtiment frappé d’alignement, ce qui procurerait trois logements. Le maire émet un avis défavorable comme le bâtiment se trouve sur le tracé de la voie projetée entre la place de Haguenau et la place de l’Etoile. La Ville convient avec le propriétaire Schwartz de limiter les travaux au strict nécessaire, c’est-à-dire de rendre les locaux habitables. L’architecte Edmond Picard fait les dessins. Les travaux sont interrompus en 1949 par le service d’urbanisme de Paris. L’entreprise Ernest Jockers est autorisée en août 1957 à occuper la voie publique pendant la démolition du bâtiment.

Sommaire
  • 1948 (janvier) – Compte rendu de l’entrevue entre l’avocat Weiller et le Service du contentieux. L’architecte Wolf a vérifié pendant la guerre la solidité du bâtiment démoli, auparavant étayé par les soins du gestionnaire des terrains voisins. L’avocat déclare que la banque Schwartz renoncerait à poursuivre la Ville si elle obtient satisfaction auprès du M.R.U. – La Division VI-E fait remarquer que le bâtiment qui subsiste se trouve sur le tracé de la voie projetée entre la place de Haguenau et la place de l’Etoile
    1948 (février) – Le délégué du M.R.U. demande s’il y a lieu de réparer le bâtiment frappé d’alignement, ce qui procurerait trois logements. – Le maire émet un avis défavorable (mars)
    1948 (juillet) – La Division V déclare qu’il a été convenu avec le propriétaire Schwartz de limiter les travaux au strict nécessaire (rendre les locaux habitables).
    1948 (novembre) – Paul Schwartz accepte les conditions et renonce à toute indemnité pour plus-value résultant des travaux
    1948 (décembre) – L’architecte Edmond Picard transmet les dessins – Plan de situation où figure l’alignement légal – Devis estimatif (terrassement, maçonnerie, charpente, menuiserie, couverture, plâtrerie, installations sanitaires, peinture, vitrerie, serrurerie, installation électrique)
    1949 (janvier) – La Police du Bâtiment émet un avis favorable à la reconstruction prévue par le M.R.U.
    1949 (juin) – Les travaux interrompus en avril continuent
    1949 (juillet) – Le délégué du M.R.U. déclare que les travaux de réfection ne nécessitent pas de permis de construire – Les travaux sont interrompus par le service d’urbanisme de Paris. Le dossier est classé.
  • 1948 (décembre) – La banque Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne sous verre (or sur fond noir, Banque Schwartz & Cie) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
  • 1953 (juin) – Un bloc de pierre détaché de la corniche tombe sur la voie publique. – La Police du Bâtiment demande à Paul Schwartz de faire vérifier l’état de tout le pignon sud. – Paul Schwartz répond que les travaux sont terminés mais que la chute n’est pas due à la vétusté mais à des faits de guerre.
  • 1957 (juin) – Paul Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur le balcon du premier étage. – Dessin sur calque -L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1957 (août) – L’entreprise Ernest Jockers (3, rue des Capucins à Kœnigshoffen) est autorisée à occuper la voie publique pendant la démolition du bâtiment
    1957 (novembre) – Paul Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur la façade vers l’Homme de Fer – Dessin sur calque – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1958 (janvier) – L’association syndicale de Reconstruction, propriétaire, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour poser des seuils de fenêtre.
    1963 – La Société d’Achat et de Vente d’Appareils Ménagers (S.A.V.A.M., à Lipsheim) retourne un avis de paiement pour une publicité dénoncée en cours d’année

Relevé d’actes

La veuve et les héritiers de Loup de Bubenhoffen vendent la maison dite zum Danneck au vitrier Jacques Hemmerlin, assisté de son frère docteur en médecine et en chirurgie Abraham Hemmerlin

1594 (30. Martÿ), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44-v
Kauff Meyster Jacob Hemmerlin des Glasers vber sein behausung auff dem Barfuesser Platz
Erschienen Michael Bering. d. Notarius als befelchhaber weÿland des Edlen & Hanß Wolffen von Bubenhofen selig. hind.laßner wittib vnd Erben Fraw Wandelbar Lemlerin d. wittib vnd N. deßelben Schwag. N desselben Brud. seligen Kind. vnd hat (verkaufft)
Meyster Jacob Hemmerlin dem Glaser vnd burg. alhie d. Ime vnd seinen erben mit beÿstand des hochgelehrten H Abrahami Hammerlins d. Artzeneÿ vnd Chyrurgy doctoris seines fr. lieben Brud., kauffen
hauß hoffstatt mit aller d.selben Zugehördt begriffen recht vnd gerechtigkeit alhie ane dem Baarfüeßer Platz einseÿt neben Peter Ermelhauß dem Kueffer and.seyts ein Eck hauß hinden auf das geprendts end stoßend geleg. vnd Zum Denneck genant, davon gehnd Jarlichs ein pfund vier schilling Zehn Pfenning ewigs erschetzigs gelts auf Johannis vnd weÿhenachten Jedes mal der halbe theyl gefallend dem Edlen vhesten Hanß Christoph von Hagenbach deßen Schaffner Balthasar Junius dem Zinß Jarlichs empfahet, Item 10 guldin Straßb. wehrung auf Mariæ Verkhüdung dem Closter S Margarethen vnd Agnetis gefallend In hauptgut mit 200 g. Wehrung lösig, Item achthalben gld. Jährlichs gelts auf Mariæ Liechtmeß Kreßen von *h. In hauptgut mit 150 g. wehr. wid.kheuffig, It. Siebenthalb guld. gelts auf Adolphi Sÿmon Kellern In hauptgut mit 130. g wehr. loßig, Item fünff guld. glts vff den erst Januarÿ Fr. Abbtissin Zu S Steffan alhie In hauptgut mit 100 g. wid.losig vnd dan ein Pfund d. gelts auff Medardy des Edlen vhest. Adamen von Berstet selig Erben In hauptgut abzulosen mit 20 lib sonst eÿg. Vnd were d. khauff für ledig eig. beschehen für vnd vmb 9 guld. straßb. wher.

Jacques Hemmerlé épouse en 1592 Marguerite, fille du charron municipal Simon Keller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 21 n° 3)
1592. Jacob hemmerle der glaser, vnd Margaretha Simon Kellers des alten Stattwagners hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 25. Januarÿ Ausgangen in der Mang (i 13)

Jacques Hemmerlin est nommé vitrier municipal en 1610. Il est remplacé dans ses fonctions en 1621 après sa mort.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89)
[Jacob Hemmerlin contra Kappen Lorentz, Gutt Jacob und Georg Lorentz wegen Hauptgutt. 375. Landvogt zu Hagenau schreiben]
1610 VII 1325 Bauherren – Jacob Hemmerlin zum Stattglaser ernannt. 50. (Donnerstag 22.t Martÿ)
1619 VII 1333 Bauherren – Jacob Hemmmerlin Stattglasers rechnung. 120.
1621 VII 1336 Bauherren – Stattglasers Wittib Jacob Hemmerlein (194-v), angenommen Hanß Gastelius

Jacques Hemmerlin hypothèque la maison zum Danneck au profit des créanciers Braun

1599 (ij.t Augusti), Chancellerie, vol. 321 (Registranda Meyger) f° 220
(Inchoat. In Proth. fol. 247.) Erschienen Jacob Hemmerling d. Glasser burger Zu St.
Hatt bekhandt, vnndt Inn gegenwertigkheit herrn Gergen Knörers, Als Schaffner der Braunischen Creditoren – schuldig sige 50 pfund Straßburger
Zum vnderpfand inngesetzt vnd verlegt Hauß vnd hoffestatt, mit Iren gebeu. begriffen, Weithen, Rechten vnnd Zugehörden geleg. alhie Inn der Statt St. vff dem barrfüsser blatz, Zum dann eck genant, Einsit ein Eckhauß, vnnd Andersit nebent Peter Ermellhauß den Küffer, hinden vffs Brendt endt stoßend, dauor ght xxiiij fl.* boden Zinß Balthazar Junio In Schaffners weiß, Item x guldin gets St. w. ablösig mit ij C guldin Straßburg werung sant Margred Closter Alhie, Item v guld. gelts widerkhöuffig mit j C guld. gemelter wehrung dem Closter Zu Sant Stephan, Item Achthalben guldin gelts widerlößig mit Anderthalb hundert guldin St. werung hanns von Auwenheim seligen Erben, It. j lb d gelts Ablößig mit 20 pfund pfenning der Edlen von Bersteth seligen Erbenn, So dann Sübenthalben guldin gelt lösig mit 130 guldin Straßburg. wherung dieboldt Lingolßheim dem Passamentmacher, Sonst eÿg.

Jacques Hemmerlin et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit des enfants de Jean Daniel Jobin et de Marie Brat et de ceux d’Absalon Simon et de Marguerite Brat

1604 (vt spâ [xxviij Julÿ]), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 227-v
(Inchoat. fo: 239.) Erschienen Jacob Hemmerlin der glaser vnd Margred sein eheliche haußfr.
haben in gegensein herrn Laurentzen Schauwmans als geschwornen vogts hannß Daniels Jobin und Fr. Marien Bratin seiner ehegamehlen ehelichen erziehlter Kinder V Melchior Engelhart alls Vogt herrn Absalon Simeons des Notarÿ mit Fr. Margreden Bratin seiner hußfrauwen ehelich erzielter Kinder denselben Kindern schuldig 200 pfund pfenning S. gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt mit all Ir gebeu geleg. Inn der SS vff dem Barfüßer blatz einseyt ein eck am Branten end and.seyt neben Peter Ermelhuß dem Khuffer, stosst hinden Inns allmend gaß, davon gnd Zuuor Zehen gold glt losig m ij C guld SW der Closter Fr. Zu S Margred, Mehr fünff guld gelts losig mit i C S Steffans Closter, Item j lb iiij ß ehrschetzigks Zinß Inn S Anthonien hoff, Mehr j lb d bod. Zinß dem Junckherr von Berstett So dann Achthab guld gelts widerkheuffig mit 150 guld. SW H Diebold Lingolßheim dem Jungen
Mehr soll vff sein (…)

Jacques Hemmerlé et sa femme Marguerite Keller hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Marbach, receveur des lods et ventes

1607 (xx tag octobris), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 425-v
(Inchoat. in Proth. fol: 330.) Erschienen Jacob Hämmerle der glaser burger Zu Straßburg vnnd Margred Kellerin sein eheliche haußfraw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn hannß Geörg Marbach Pfund Zollers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig sigen 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg, vff dem Barfüsser platz einsit Ist ein eckhauß Am Brendten end vnd And.sit neben Peter Ermellhauß dem Küeffer, hind. Ins Brandendt stoßend, dauon gond j lb iiij ß s d Boden Zinß empfahen h Balthasar Junius Inn schaffners wÿß, Item Zehen guldin gelts Ablösig mit ij C guldin Sant Margred. Closter, Item viij gl gelts Lösig mit j C L gl Geörg Obrecht, Item vj gl v ß gelts wid.khoüffig mit ij C xxx guldin Dieboldt Lingolßh. Item Ein Pfund pfenning gelts stond Inn hauptgutt xx lb d Johann Budler Inn schaffners wÿß, So dann ij lb x ß gelts stond Inn hauptgutt L lb d Geörg Knören Alhie

Jacques Hemmerlein hypothèque la maison au profit des enfants du vitrier Samuel Steg

1612 (xvj Maÿ), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 143
(Inchoat. fo: 158.) Erschienen Jacob Hemerlein der Statt glaßer
hatt in gegensein Michel Scherbaums auch glaßers Allß geschwornen Vogts frÿderich vnd Regÿnen geschwüsterd. wÿland Samuel Stegs des glaßer seeligen kind. – schuldig zusein 50 guldin Zu xv batzen gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll Hauß vnd Hoffestatt & geleg. In der St. Straß. vfm Barfüßer blatz einseÿt neben Peter Ermel dem Khüffer anderseit ein eckhauß stost hinden vffs brenden end geßlin, Dauon gonth j lb 4 ß 10 s Bodenzinß Junckher hanß Christoph von hagenbach, Mehr Zehen gld. gelts Straßburg werung Vff Marien verkhündung ablesig mit j C v lb d dem Closter zu Sant Margred. Item viij gld H Georg Obrecht Ablesig mit j C L guld. Straßburg. werung Item vij gls gelts Ablesig mit 130 fl werung diebold Lingelßheims wittwe, Item 5 fl gelts St werung ablesig mit 100 fl bemelter werung der Frauw Aptisin zu Sanct Steffan, Vnd dan j lb gelts Junckher Adam von Berstett seligen erben, widerkheuffig mit xx lb So dan 5 guld. gelts H Georg Knorren Ablesig mit L m Straßburg.

Jacques Hemmerlen hypothèque la maison au profit du vitrier Michel Scherbaum. En marge, quittance remise en 1630 à Samuel Ferber puis en 1641 à l’organiste Henri Wid.

1613 (xxv Octobris), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 294-v
(Inchoat. fol: 301.) Erschienen der Ersam Jacob Hemmerlen der Statt glaßer
hatt In gegensein M Michael Scherbaumen auch glaßers – schuldig sein 50 guldin Zu xv batzen
dafür Vnderpfand sein sollen huß V hoffestatt mit all anderen Iren gebeu gelegen In der S.S. vff dem Barfüsser blatz einseÿt neben Peter Ermelhuß dem Khüffer, anderseÿt ein eck stoßend hinden vff den Brand end gaßlin, Dauon gnd j lb iiij ß x d Bodenzinß Junckher hannß Christophel von Hagenbach, Mehr 10 guldin gelts SW abloßig mit 200 guldin derselben werung S Margred Closer, Item Achthalben guld gelt Straßburger widerkheüffig mit 170 guld derselb werung hn Georg Obrechten, wyther Siebendhalben guldin loßig mit 130 guldin Straßburger h. Diebold lingolßheÿmer selig witwe, Item 5 guldin gelts abloßig mit 100 guldin Straßburger S Steffans Closter, Item j lb d gelt loßig mit xx lb d Junckher Adam Von Berstett seligen erben vnd dann 5 gulden gelts widerkheüffig mit 100 guld SW Georg Küner*
[in margine :] Erschienen Samuel Ferb. alß Inhaber der hierinn specificirten behausung an eim, So dann deß creditoris nunzumahl see: Nachgelaßener Kinder vogt Lorentzen Linck Glaßmaler am 2. theil (nachtrag) Act. den 22. Julÿ 1630.
[in margine :] Erschienen David Scherbaum deß Creditoris Sohn, alß welche seiner Anzeig nach der halbe theil ahne dißem Nachtrag gehörig in gegensein H Heinrich Widen deß Organisten im Münster als ehevögtlich weise Innhalbers deß Vnderpfands (…) act. d. 17. April. a° 1641.

Jacques Hemmerlé hypothèque la maison au profit de Georges Jean Altgeyer, pasteur à Sulz dans le bailliage de Lahr

1616 (ut spâ. [xxix. Junÿ]), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 309-v
(Inchoat. in Prot. fol. 339.) Erschienen herr Jacob Hemmerle der Statt glaser burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn M. Geörg Johannis Altgeÿern Pfarrers Zu Sultz Lohrischen hannß – schuldig sige 100 pfund pfenning
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebewen & gelegen, Inn der St. St. vff dem Parfüßer platz, einseit neben Peter Ermelhauß dem Küffer anderseit neben einer Eck behausung hinden vff das brand end genant das taneck, dauon gend j lb 4 ß 10 s bodenzinß Jr. hannß Christoff vonn hagenbach, Mehr x guldin gelts Ablößig mit ij lb guldin wehrung dem Closter Zu Sanct Margreden, Weÿther viij guldin gelts widerkheüffig mit j C L guldin berürter wehrung herrn hansen von Auwenheim, Item vij guldin gelts widerlößig mit j C 30 guldin Sebastian Koler dem Mangmeister, Item v guldin gelts stend Inn hauptgutt j C guldin dem Closter Zu Sanct Steffan Vnd dann j lb gelts Ablößig mit xx lb d Juncker Adam von Bersteths seligen erben
Vnd Zu noch mehrer Assecuration So ist Auch persönlich erschienen hannß haaß der Küffer burger Alhie hat sich für sich & mit sampt Ihme Bekhenner Zu einem rechten bürgen mit Vnd und selbst schuldner und selbst Zahlern vnver: gesetzt vndt gemacht

Le tonnelier Jean Haas, tuteur de Marguerite Keller veuve de Jacques Hemmerlin place un capital à la Tour aux deniers
1623, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1338)
(f° 30-v) Zinstag den 28. Januar. 1623 – Hanß Haaß der Küeffer, als vogt Margret Kellerin weÿland Jacob Hemmerlins des Stattglasers seel: Wittib hat ins vogteÿgelt angelegt 150 h
Haben Ihro darumb Zukauffen geben 7 h 10 ß vff Conversion Puli fallens

La veuve et les enfants de Jacques Hemmerlin vendent la maison zum Danneck au marchand de chevaux Georges Ziegler et à sa femme Susanne Gutbub

1622 (14. Septembris), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 105-v
Kauffverschreybung Georg Zieglers Ross thauschers vnd Burgers alhie
(Extendirt wie in dem Contractbuch de hoc Anno folio 176.) NB dises hauß ist anderwehrts verkaufft word.
Erschienen weÿland Jacob Hammerlin gewesenen d. Statt Glasers selig. wittwen vnd Erben vogt h. hanß Haaß d. Kieffer vnd h. Israel Hammerlin der Goldarbeytter vnd
haben in gegensein Georg Ziegler Burg. vnd Roßthausch. vnd Susanna Gutbubin bed. ehegemecht (verkaufft)
Ein Behausung d.selben hoffstatt mit allen Zugehörd. geleg. alhie ane dem Barfüß. Platz, einseyt ein eck ane dem gebranden end, and.seyt neben Peter Ermelhuß dem Kieffer hinden auff ein gaßlin das gebrandte end genant stoßend geleg. vnd Zum Danneck genant, davon gend ein pfund vier schilling zehn pfenning ewigs erschetzig vnd fürbiettig Zinß auff Johannis Baptistæ Jungker Hanß Christoff von Hagenbach deßen Schaffner Peter Knorren, Item 10 g losig auf Mariæ Verkundung dem Closter S Margareth alhie in hauptgut mit 200 gl. Item achthalb. gl wehrung auff Liechtmeß Georg Obrecht. In Hauptgutt mit 150. gl. w. Item Sibenhalben gl. wehr. auff Adolphi H Friderich Rieheln xv. Hn In hauptgut mit 130. gl w. Item 5 gl w. auff den ersten Januarÿ dem Almoß. Zu S Steffan In Hauptgut mit 200 gl. Item 1 lb auff Medardi Junckh. Joachim von Berstett In hauptgut mit 20. lb. It 2 lb 10 ß d auff den 3. Augusti dem Braunischen falliment empfahet Georg Knörer In haupguth mit 50 lb, Item 1 lb 10 ß auff den auffart tag Mathis Scherbaum dem Glaßer In hauptgut mit 25 lb. vnd 2 ß 6 d d. Statt Zinßmeister von dem wetter tächlin sonst eÿg. vnd were dißer Kauff geschehen für vnd vmb 2800 gl. Str.
[in margine :] Erschienen Herr Hans Haaß vnd Israel Hammerlin innamen weÿland Jacob Hammerlin selig witwe vnd kinder haben in gegensein ([biffé] Georg Zieglers des Kieffers) bekant das sie ane dem Kauffschilling von Samuel Ferbern dem Inhaber des hauses empfangen 100 lb sampt deb Zinß 1623 (…) quitirt den 14. 8.br 1624.
[in margine, quittung Berstett, 27. Maÿ 1623]

Originaire de « Schonberg », le marchand de chevaux Georges Ziegler épouse en 1609 Susanne, fille de l’horloger Charles Guttbub.
Mariage, cathédrale (luth. p. 231)
1609. Dominica 11 Trinitatis den 27 Aprilis. Mehr Jorg Ziegler von schonberg der Roß kam, Susanna Caroli Gutbub des vhrmachers dochter (i 119)

Le marchand de chevaux Georges Ziegler achète le 16 septembre 1613 le droit de bourgeoisie, assisté de de son beau-père Charles Guttbub
1613, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 772
Georg Züegler, der Roßtauscher khaufft daß Burgerrecht mit beÿstandt seines Schwehers Carlen Guttbuben wüll Zu den Schmidt. dienen Actum den 16. 7.bris Aô 1613.

Georges Ziegler et Susanne Gutbub revendent deux mois plus tard la maison à Jean Jacques Scheer et à sa femme Anne

1622 (13. Novembris), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 138
Kauffverschreybung Hans Jacob Scherern vber sein Behausung
(Extendirt wie in dem Contractbuch de hoc Anno folio 236.) Erschienen Georg Ziegler vnd Susanna Guthbuben beede Ehegemechdt
bekannte in gegensein Hannß Jacob Scherer vnd Annæ seiner ehelichen haußfr. (verkaufft)
Ein behausung sampt deren hofstat vnd Allen Zugehörd. & alhie am Parfüeß. blatz einseit ein Eckh am gebranden End, 2.seyt neben Peter Ermelhausen dem Küeffer gelegen, hinden vf ein gaßlin, das gebrandte Endt gnt. stoßend, vnd Zum Danneck genant, welche behaußung Er Ziegler vnd sein haußfr. erst newlich von weÿl. Jacob Hämmerlings deß Stattglaßers see: witin vnd erben erkaufft hat, wie solcher kauff hievornen fol. 105. fac. 2. Zubefind. Von der ietzberkaufften behaußung Jahrß gehen j lb 4 ß 10 d ewigs, erschätzigs vnd fürbiettigs Zinß auff Joh. Bapt: Jrn. Hannß Christoff von Hagenbach, deß. Schaffner Peter Knörer, Item 10 gld. wehrung vff Mariæ Verkundung dem Closter S Margrethen alhie in hauptgut mit 200 fl. Item achthalben gulden vff Liechtmeß Georg Obrechten, in Hauptg. mit 150. gl. wehrung, Item Sÿbenhalben gld. wer. vff Adolphi H Friderich Rüehlen xv. In hauptg. mit 130. fl wehr. Item 5 gld wehr.vff den ersten Jan. dem Closter Zu S Steffan In hauptg. mit 100 fl. wehr. Item 1 lb vff Medardi Jr. Joachim von Berstet In hauptg. mit 20. lb. Item 2 lb 10 ß d vff den 3. Augusti dem Braunischen falliment empfahet Georg Knörer In haupguth mit 50 lb, Item 1 lb 10 ß auff den Auffahrtstag Mathis Scherbaum dem Glaßer In hauptgut mit 25 lb. So dann 2 ß 6 d. der Statt Zinßmeister vom wetterdächlin, sonst ledig vnd eÿgen, vnd were dißer Kauff für freÿ,ledig vnd eÿgen Zugangen per 1670 pfund

Jean Jacques Scheer et sa femme Anne Redler hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit du constructeur de bateaux Gabriel Meyer

1622 (ut spâ. [xv. Novembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 491
(Inchoat. in Prot. fol. 355.) Erschienen Hannß Jacob Scheer burger Zu Straßburg vnd Anna Redlerin sein haußfr. Vndt
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Gabriel Meÿer Schiff Zimmermann burgers Zue Straßburg – schuldig seÿen 300 pfund pfenning
Zu vnderpfand verlegt Hauß Vndt hoffstatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelehen Inn d. St: St: Vff dem parfüesser platz, einseit ein Eck Am brendtenendt ands: Peter Ermelhauß, hinden Vff ein geßlin, Welche Zuuor noch Verhafftet ist vmb j M. lb Weÿland hannß Jacob Hemmerlin stattglaßers s. Erben

Le charretier Jean Jacques Scheer épouse en 1610 Anne, fille de l’arbalétrier Gaspard Redler d’Augsbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 228, n° 90)
1610. Hans Jacob scher der Karcher, Anna, Caspar Redlers des Armbrusters Zu Augspurg tochter, Eingesegnet Zinst. d. 4. Decemb (i 119, im 118)

Samuel Ferber est propriétaire de la maison un an plus tard. Il l’hypothèque en novembre 1623 au profit de Daniel Ringler, assesseur des Quinze

1623 (ut spâ [vj. Novembris]), Chancellerie, vol. 450 (Registranda Meyger) f° 816
(Inchoat. in Prot. fol. 407.) Erschienen H. Samuel Ferber burger Zue Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit des Ehr. fr. Vndt W. Herrn Daniel Ringlers fünff Zeheners deß bestendigen Regiments der Statt Straßburg – schuldig seÿn 500 pfund
zu vnderpfand verlegt, Hauß Vnd Hoffstatt mit Alen Ihren gebeuwen gelegen Inn d. St: St. Vff dem Parfüsser platz, eins. ein eckh Ane dem Brandtenendt, Ands. Peter Emmelheuß dem Küeffern Hinden vff das Brendten endt stoßend, dauon gnd 4 ß 6 d Allmendt gelt d. St. St. So dann Ist sie noch verhafftet vmb iij. C. lb. Weÿlandt Jacob hemmerlin Stattglaßers s: Wittwen, Sonst eÿgen
Zu noch mehrer Assecuration So ist Auch persönlich erschienen h. Bernhard Schmid burger Zue Straßburg sein des Bekenners Schwehr hat sich für sich & mit sampt Ihme Bekhenner seinem dochtermann & Zu einem rechten bürgen mit Vnd und selbst schuldner und selbst Zahler vnverscheidentlich gesagt vndt gemacht

Fils de Samuel Ferber de Kaysersberg, le marchand Samuel Ferber épouse en 1616 Esther, fille de Bernard Schmidt
Mariage, cathédrale (luth. p. 46)
1616. Dominica 20. Trin: d. 13. 8.bris. Samuel Färber der Handelsmann von Keÿsersburgk, H. Samuel Färbers n. sohn, vnd J. Esther H. Bernhard Schmiden Alten grosen raths verwandten tochter. Eingesegnet montag d. 28. 8.bris. (i 28)

Samuel Ferber devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1007
Samuel Ferber, d. handelßman Von Keÿßersburg Empfahet d. Burgrecht von Eten* Bernhardt Schmiden Großen Rhatts beysitzers dochter vnd wüll Zum Spüegel Zünfftig sein den 10. 10.bris Aô 616

1627 Conseillers et XXI (1 R 109) Magnus Rolandi contra Samuel Ferber. 225. (pt° schuld)

Samuel Ferber hypothèque la maison au profit du marchand Daniel Weitz

1626 (ut spâ. [8. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 530-v
Erschienen h Samuel Ferber burg. alhie
hatt in gegensein H Daniel Weitzen deß handelßmanns auch burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 312. Reichßthaler in spê für aberkaufft Zinn (…) und in franckhforth 112. Reichßthaler, vnd dann die vberigen 200 Reichßthaler vff Straßburger Weÿhenachten Meß
vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen Zugehörd. alhie vffm Parfüeßer platz, einseit ein Eck, 2. seit neben Peter Ermelhausen dem Küeffer gelegen, hinden vffs Brandtenend gäßlin stoßend, vnd ist solch hauß zuuor hafft vmb 700. fl. Jacob Hämmerlins deß geweßenen Statglasers s: wittib, Mehr vmb 100. fl. H Daniel Ringlern Jetz regirendem H Ammeister vnd dann vmb 300. fl. Gabriel Meÿer dem schiff zimmermann, Item vmb 65. lb d H Friderich Rüehlen, xv.ers see: vogtlich weiß sonst eÿgen

Samuel Ferber hypothèque la maison au profit de Jacques Kircher. Sa femme Esther Schmidt se porte garante

1626 (xvj. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 702-v
Erschienen h. Samuel Ferber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Jacob Kürcher burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 250 Reichs daler
vnderpfand hauß, hoffstatt, mit Allen Ihren geb. geleg. Ann d. St. St. vff den parfüsser platz einseit ein Eck Ane Brandt end gäßlin and.seit n. Peter Ermellhauß dem kieffer hind. vffs gäßlin stoßend, welche behaußung Zuuor noch verhafftet Ist vmb 250. lb gl Jacob Hämmerle des glasers witwe, Mehr vmb 500. lb h Daniel Ringler Jetzo Regrd Ammeister, It. vmb 150. lb Gabriel Meÿer schiff zimmermann
[in margine :] (…) ferner erscheint auch sein Debitoris eheliche haußfr. Ester Schmidin mit beÿstand herrn D. Johann Friderich Schmid., comitis palatini vnd der St. St. Raths vnd Aduocaten, wie auch Johann Rincken deß organisten ihrer beed. nechster verwanthen, die hat in dise nebens stehende obligation dergestalt v.willigt (…) act. 24. Maÿ 1627.

Les administrateurs de l’Orphelinat rapportent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un que le fils de Samuel Ferber a été admis trois ans plus tôt à l’Orphelinat par recommandation du docteur en droit (Jean Frédéric) Schmidt qui vient de mourir.
1639, Conseillers et XXI (1 R 122)
(f° 69) Montag den 6. Maÿ – Pfleger des Weisenhaus wegen Samuel Ferbers Söhnlein
die herren Pfleger des Weisenhaus bringen an, daß vor dreÿen Jahren Samuel Ferbers Söhnlein auf ansuchen H Dr Schmiden JL seelig. in d. weisenhaus were aufgenommen worden, vndt habe herr Dr. seel so schrifftl. so mündlich gedachtes Almusen dergestalt in seinem letsten willen Zubedenck. versproch. daß es seiner Kein schaden haben soll, wie solches durch herren Stattschr. herren Frantzen vndt andere auf allen fall genugsam erweisen werden kann. Nur seÿe wie bekant H. Dr Schmidt ohne Testament verstorben, der leib blöd vndt Zu keinem handtwerck tauglich vndt hette mann Ihn nimmermehr in daß weisenhauß genommen, wann nit d. versprech. von herren Dr Schmiden bescheh. were, weilen er damahls seine Eltern noch gehabt, Seÿe deroweg. von den Erben ein Freÿwilliges Zu beßerer unerhalt dises Knabens, Angemuthet worden, welche aber nichts geben wollen, Dannenhero sie veranlaßen worden die sach beÿ Mghh. den XIII. anzubring. und in betrachtung derselben sonderbahren bewandnus Zu bitten, daß sie authorität dem Almusen Zum besten interponiren wolten, darauf wohl ermelte MGh. die XIII herren auß Ihrem mittel deputirt welche den Erben Zegesproch. vnd von denselben 50. frt. früchten begehrt, weilen aber keine frücht. vorhanden gewesen, habe der wittibin vogt 500 fl. darvor angeboten, der Organist Johann Rinck aber sich darwid. gesezt, vndt dem Schaffner vor den Kleinen Rhat Ex lege diffamari gebieten laßen. Welches alles Sie die herrn Pfleger wohlermelten Mghh. den XIII geclagt, vnndt beÿ Ihnen gestrig. tages vmb raht vndt assitentz angesucht, de hetten sich aber vor Mgh. alls die Oberpflegere gewiesen & (…)

La maison revient par vente judiciaire à Henri Wid, gendre de Jacques Hemmerlé. Fils d’Henri Wid, il épouse en 1629 Marthe, fille du maître des rentes Jean Georges Ulner

Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 91)
1629. Dom Invocavit 22. Febr. Heinrich Widt Hern Heinrich Widten seelig nachgelaßener Sohn, vnndt Marthan herrn Georg Ulners der Statt Straßburg Rentmeisters eheliche Tochter. Cop. 20. Feb. Zu Illkirch (i 49)
Mariage, Illkirch (luth.) Montag den 2. martÿ 1629. Sind alhie Zu Illkirch eingesegnet worden Herr Heinrich Widt, H. Heinrich Widten seligen nachgelaßener Sohn vnd Martha Herr Georg Ulners des Rentmeisters auff den Pfennig thurn tochter. Als sie Zuuor à R. D. M. Samueli Schallesio pastor ad Juniorem Petrum einen Schein gebracht das sie zum andern mal daselbsten ausgeruffen vnd ohne hindernuß befunden worden (i 14)

Il se remarie en 1634 avec Marthe, veuve de l’apprêteur de chapeaux Eric Buntz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 168)
1634. Eadem [Dom. Pentecost. 25. Maÿ] H. Heinrich Wid burger alhie und F. Marthan, Erici Buntzen des hutstaffierers vnnd burgers alhie nachgelaßene Wittwe. Cop. 3. Junÿ Zu J. S. Peter (i 86)

Eric Buntz épouse en 1630 Marthe, fille du vitrier municipal Jacques Hemmerlé
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 104)
1630. Dom. Sexages. 31. Jan. Ericus Buntz j. Huttstaffirer vnd burger alhie vnd J. Marthan, Jacob Hemmerlin gewesnen Stattglasers vnd burgers alhie nachgelaßene Tochter. Cop. 8. Feb. Zu St. Clauß (i 54)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 158 n° 3) 1630. Domin: Sexagesimæ. Ericus Buntz, der Huttstaffirer, vnd Jungfrau Marthan, Weiland Jacob Hemmerlein, des Stattglasers f. hinderl. ehel. tochter (i 171)

Originaire d’Oppenheim, Eric Buntz épouse en 1625 Marthe, fille du marchand Georges Hammerer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 141-v n° 25)
1625. Dominica Vocem jucunditatis i. Vice. Erich Buntz der Huttstaffirer, Peter Buntzen deß würdts Zu Oppenheim hinderlaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Marian Herrn Görg Hammerers deß handelßmanns vnd Burgers alhie hind.lasene eheliche tochter. Zinst. post Exaudi zu S. Claus (i 155)

Mention d’Henri Wid dans les registres du Magistrat
1648 XV (2 R 67) Heinrich Widt. 30. 136. 250. (frücht, wein)
1649 XV (2 R 68) Heinrich Widt. (umb frucht) 35. (umb frucht) 91.
1650 XV (2 R 69) Heinrich Widten 2 Kinder vogt (umb Zinß). 161. Heinrich Widt (frücht, wein). 182.
1652 XV (2 R 70) Heinrich Widt. (umb frucht) 67.
1653 XV (2 R 71) Heinrich Wid. (umb Zinß) 96. der Jung (Pfenningthurn Capital). 148.
1654 XV (2 R 72) Heinrich Widt. 39. (um wein)
1655 XV (2 R 73) Heinrich Widt. 49. (um wein)
etc
1671 Conseillers et XXI (1 R 154)
Heinrich Widen des geweßenen Organisten Zum Jungen St Peter Kinder. 171. 197.

Le musicien Henri Wid et Marthe Hemmerlé hypothèquent la maison zum Danneck au profit de Daniel Wencker. L’acte justifie l’absence de titre parce qu’elle a été vendue par adjudication judiciaire pour défaut de paiement contre Samuel Ferber

1646 (Michaelis), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 470-v
Erschienen Henrich Wid der Instrumentist und Burger Zu Straßburg und Martha Hämmerlerin sein eheliche haußfrau und Sie Fraw Martha insonderheit mit beÿstand Anthoni Walthers deß Glasers und hannß Bräuchelß deß Schneiders beed. alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
haben in gegensein H Daniel Wenckhers Burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 350. Pfund pfenning vff den fuß des Reichßthalers Zue 15. ß
dafür in specie Vnderpfand sein soll (…) Item hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie am Parfüßer Platz neben H Johann Kelterern Kleinen Rhats Verwanth. ein: und anderseit ist ein Eckh, hind. vffs brendte End stoßend gelegen, und Zum dann Eckh genannt, davon gehnd iahrs vff Margarethæ 5 fl. wehr. lößig mit 100 fl. wehr dem Stifft St. Margarethæ, 2. fl. 5 ß wehr. vff Michaelis wid.käuffig mit 50. fl. Wehr. dem Stifft St. Stephan, It 6. fl. 8 ß 6 d à 15 batz. vff Adolphi lößig mit 136. fl. 5 ß Jungfrawen Christinæ Lingolßheimin, It. 3. fl. 9. ß 4 d. vff Michaelis lößig mit 78 fl. 7 ß 6 d H. Nicolao Philippo Scheid. Med. Doct., So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 100. lib. Frawen Mariæ Hämmerlerin obgemeldts Anthoni Walthers ehelich haußfrauwen, und gibt mann iahrs vff ostern von dem dächlin über der thüren alß über daß Allmend gebawen 6 ß gemeiner Statt Allmend Zinnß sonst. ledig eig., Über Welche Behaußung Kein Brieff vorhanden, weilen solche Behaußung hiebevor ahne Samuel Ferbern verkaufft geweßenen, und weg. ermangelter Zahlung wid. erganthet word. ist

Henri Wid, organiste à Saint-Pierre-le-Jeune, fait vendre des effets mobiliers qui appartenaient à feue sa femme Marthe Hemmerlé. L’acte énumère plusieurs actes parmi lesquels la vente par adjudication judiciaire de la maison Place des Cordeliers, l’inventaire dressé en 1632 après la mort d’Eric Buntz, celui de 1622 après la mort de Jacques Hemmerlé et celui de 1634 après la mort de Marguerite Keller.
1666 (15.11.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 2) f° 78
Verkauff: vndt Lohß Register, Innhaltendt alles d. Jenige, waß abe die Jenigen Haußrath, Silber und guldinen Ringen, so herrn Henrich Widten, Organisten Zum Jungen St. Peter alhie vndt seiner verstorbenen ehelichen haußfrauwen Fr. Marthæ Hemmerlerin eÿgenthümblich Zuständig war, erlöst worden
das darauß erlößte gelt Herrn Niclaus Hemmerlin, Procuratorem beÿ Einem Ehrsammen Sübner Gericht alhie, alß der beeden Kinder vndt Erben geschwornen vogt, Zuhanden empfangen
Actum (…) den 15. 16. 22. et 23.ten 9.bris Anno & 1666.
An briefflichen documentis (…) 1. Pergamenten Ganth Kauffbrieff über die behaußung uffm Paarfueßer Platz (…)
Frawen Marthä hemmerlin, H. Heinrich Widden haußfr. seel. Inventarium vnd lohßregister & de A° 1666.
Inventarium über H. Erich Buntzen deß huottaffierers alhie seel. verlaßenschafft in A° 1632. auffgerichtet
Inventarium über Jacob Hemmerlins v.lschafftt de Anno & 1622
Inventarium über Fr. Margaretha Kellerin v.lschafft de A° 1634.
Special Theilregister Fr. Barbaræ Leübrandtin seel. Erbschafftt betr. de A° & 1636.
Inventariumüber Fr Marthæ Hemmerlin Zugebrachten Nahrung in Anno & 1634. et 1653. auffgerichtet

Marie femme du vitrier Antoine Walter et Marthe femme de l’organiste de Sainte-Aurélie Henri Wid se partagent les maisons qu’elles ont hérité de leur père le vitrier municipal Jacques Hemmerlé. Celle au jardin aux Roses revient à la première, celle place des Cordeliers à la deuxième

1666 (10. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 649-v
Erschienen H. Emanuel Waldeckh der Goltarbeiter alß Vogt Fr. Mariä Hämerlein weÿl. H. Antoni Walters gewesenen Glasers nunmehr seel. hinderlaßener wittibin unter assistentz Hannß Jacob Stammen deß Schiffmanns und Johann Heilÿ deß Sigristen zu St Thoman ihrer anweßend dochtermänner an einem,
So dann H. Nicolaus hämmerlin Sibner Gerichts Procurator alß Vogt Henrich wid. deß organisten mit weÿl. Martha Hämmerlerin eingangß genannter Mariæ eheleiblich. Schwester nunmehr seel. ehelich erzeugter Kind. am andern, Und beÿde theil mit beÿstand H. Johann Peter Schmid und H Johann Philipß Zeißolffs beed. alß aus E.E. Groß. Rhats mittel Zu beed. Parten gütlich Verheißung insonderheit Deputirter, haben Zuvorderist eunen sub dato Straßburg Mont. den 25. Juni a° 1658. Zwischen obgemelten beed. Schwestern vffgerichteten und von dero Ehevögten eigenhändig unterschriebenenen Abtheilungs, und Vergleichs: schein welch. de verbo ad verbum also lautet.
Zuwißen daß Vff heüt Zu und bemeltem dato, Vor mir unterschriebenen Notario persönlich erschienen seind, fraw Maria Hämmerlin, herrn Anthoni Walters deß Glasers, so dann fraw Martha Hämmerlin herrn Heinrich Weidten deß Organisten Zu St: Aureliæ eheliche haußfrau, beede leibliche Schwesteren, und iede mit beÿstand Ihres Ehevogts bekannten freÿ offentlich, Demnach Sie eine Zeitlang, wegen Zweÿer, Von ihren geliebten Eltern weÿl. H. Jacob Hämmerlin geweßenen Statt glaser alhier und fraw Margaretha Kellerin beeden Eheleüthen seeligen ererbten Behaußungen, deren eine alhie un d. Statt Straßburg Vff dem Barfüßer platz, und ein Eckh hauß Zum danneneckh genannt, die andere aber in dem Rosengarten geleg. und Zur Rosen genannt, wie solche in dem über gedachtem H Jacob Hämmerlins seel. Verlassenschafft in Anno 1622. den 23. Januarÿ vffgerichteten Inventario fol. 54. & seqq. beschrieben, in unvertheilter Gemeinschafft gestanden, daß Sie sich bereits vor etlichen Jahren einer freündschwesterlichen separation und abtheilung, dahien wohlbedächtlich mit einander Vereinbahret und Verglichen hetten, daß nemblichen fr. Mariæ Hämmerlin der Eltern Schwester die im Rosengarten gelegene und Zur Rosen genannte, der Jüngern Schwester fr. Marthæ aber die Zum dann Eckh genannte Vff dem Barfüßer platz gelegene Behaußung mit aller deren gebäwen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten eigenthümlich verbleiben, ein iede die darauff hafftende und hernach specificirte beschwärten (…), und weilen die uff dem Barfüßer platz gelegenen tempore separationis umb 400. fl. beßer und höher, alß die im Rosengarten æstimirt, und geschatzt worden, fr. Margaretha ihrer Schwester fr. Mariæ deßwegen 200. fl. für ihre helffte hienauß Zugeben (…)
seind diß die beschwärten, so uff der Behaußung im Rosengarten stehen und Fr. Martha übernohmen Erstlichen 2. lib 10. ß d Jahres vff Joh. Baptä ablößig mit 50. lib weÿl. H Lorentz Weÿer deß weinhändlers seel. Erben allhier, Item 3. lib. Jährliches Vff weÿhenachten Gottfried Hütwohl dem Barbierer ablösig mit 50. lib. (…), Item j. lib 6 ß 3 d Jahrs Vff Mich: der Zunfft Zur Steltzen alhier mit 26. lib. 5. ß d Nachtrags Capital abzulößen, Item j. lib. 13 ß d bodenzinß und Allmend gelt d. Statt Straßburg Jährlich Vff den 24. Aug: fällig
Vff der Behaußung Vff dem Barfüßer Platz aber stehen außerhalb hievorstehender treÿ Posten, so beede Schwesteren Vff den unverhofften fall ins gesampt Zuvertretten nachfolgende beschwärdten so Fr. Martha übernohmen, Erstlichen 5. ß Straßburg. wehrung dem Stifft Margrethen alhier in Straßburg Vff Annunciationis Mariæ mit 100. fl. Straßb. whehr. ablößig,
Item j. lb 19 ß d Vff Mariæ Liechtmeß, weÿl. H Dr. Niclaus Philipß Schedienn wittib und Erben so mit 39. lib. Capital abzulößen
Item 3. lib. 8 ß 3 d. Vff Adolphi Christinæ Lingelsheimerin alhier ablößig mit 68. lib. 5 ß,
Item j: lib 6 ß 3 s Jahrs Vff Mich: dem Closter St. Stephan alhier, mit 26. lib. 5 ß widerkäuffig
Item 12 ß 6 d Jahrs Vff Mich: weÿl. Michael Scherbaums deß Glasers Erben so mit 12. lib 10. ß d abzulösen geweßen (…)
So beschehen in des heÿl. Reichß freÿen Statt Straßburg Montags den 25.ten Jan: Anno 1658., Johann Jacob Redwitz Notarius Cæs. Juratus Civis Argent:
(f° 653 – quittungen) Angefang. den 10. und absolvirt d. 11. Xbr. A° 1666
[in margine, f° 650 :] Erschienen Hannß Jacob Stamm der Schiffmann alß Ehevogt Margarethæ Hockkin und im Nahmen und alß hierzu constituirter Mandatarius Adrian Hockhen deß Trähers zu Heÿdeßheim Würtenb. Herrschafft seines Schwagers, Ferners Johann Knilius der Sigrist zu St. Thoman alß Ehevogt Barbarä Hockhin, So dann Michael Ammel der Wagner alß Vogt Catharinæ, Anthoni, Mariæ Elisabethæ und Emanuels Wolffgang Röslers deß Zimmermanns mit Weÿl. Maria Magdalena Hockhin ehelich erziehlter Kinder und Er der Vogt mit beÿstand sein Röslers ihres Vatters aller hierinn benambster Mariæ Hämmerlerin nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben, haben in gegensein Georg Vettern deß Lautenmachers alß ietzigen Possessoris hierinn bedeüteter Behaußung mit assistentz hannß Caspar Wolffen auch Lautenmachers seines geweßenen Curatoris, bekannt, daß Sie Von demselben die in gegenwärtiger Verschreibung benambster und vff der Behausung Zum dann Eckh gestandene 100. lb (quittung) Actum d. 13. Julÿ A° 1671.

Vente de meubles qui appartenaient aux deux enfants de feu Henri Wid qui en avait la jouissance viagère
1669 (14.5.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 3) f° 153
Verkauff vndt Looß Register, Inhaltendt, waß abe dem Jenigen mobilien, welche weÿlandt herrn Heinrich Widten, hiebeuor geweßenem Organisten Zum Jungen St. Peter alhie, von seinen beÿden Kindern, hernach benannt, in A° 1666. Zue seinem gebrauch überlaßen, daran aber das eÿgenthumb Ihnen selbsten verfangen war, ist erlößt worden (…) das darauß erhbene gelt meister hanß Brüechel Schneidern deroselben vogt, Zu handen empfangen (…)
Actum I fernerem beÿsein Jungfr. Susannæ Ester vndt hanß Philippßen beeder geschwüsterdt, oberwehnts H Heinrich Widten seel. mit auch weÿland Fr. Martha Hemmerlerin Ehelich erzeügter Kinder, deßgleichen frawen Mariæ Hemmerlerin, weÿland herrn Anthoni Walthers, deß glaßers seel. Wittiben vndt Frauwen Barbaræ Ihrer dochter, Johann Knilÿ, burg. vnd glaßers alhie ehelicher haußfrauwen beeder Ihrer der Vogts Persohnen baaßen, Donnerstags vndt Freÿtags d. 13. et 14. Maÿ Anno & 1669.

Le tuteur des deux enfants d’Henri Wid vend la maison zum Danneck au cordonnier Michel Kæs le jeune, assisté de son père Michel Kæs le vieux

1667 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 636
(Prot. fol. 44 – 430 lb) Erschienen hannß Brüchel der Schneider alß Vogt Henrich Wÿden deß Organisten Kind. mit assistentz H. Johann Philipß Zeißolffs und H Francisci Reißeißens, beed. alß aus EE groß. Rhats mittel ad contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Michael Käsen deß Jüngern schuhmachers, mit assistentz H Michael Käsen deß ältern wohlgedachten Rhats Beÿsitzern seines eheleiblich. Vatters
Hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh am brannten End, anderseit neben der horbisch. Behaußung, hind. vff ein Gäßlin d. Brand End genannt stoßend geleg. und Zum dann Eckh genannt, davon geht iährlich termino Annunciationis Mariæ 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem Closter St. Margareth. und Agneß. alhier, Item j lib 19. ß 6 d termino Mich: wid.käuffig mit 39. lib. Nachtragß Capital Fr. Susannæ Mariæ Aggerin wittibin, Item 3 lib. 8 ß 3 d termino Adolphi lößig mit 68. lib. 5 ß H Abraham Daulphin dem Golt arbeitern, Item 1 lib 6 ß 3 d termino Mich. wid.käuffig mit 26. lib. 5 ß dem Closter St. Stephan, Item 4 lib. termino Annunciationis Mariæ lößig mit 100. lib. Mariæ Walterin, wittibin, Item 6 ß termino Mich. Allmend gelts vom wetterdächlin gemeiner Statt (übernohmen) – umb 137. lib.

Michel Kæs épouse en 1648 Salomé, fille du garde-bois Georges Seidel
Mariage, cathédrale (luth. p. 517)
1648. domin: 12. Trinitatis. Michael Käß der Jünger vnd Schuhmacher, Herrn Michael Käßen, deß Schuhmachers vndt Burgers allhie Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Salome, Georg Seidels, deß Hagmeistes vndt Burgers alhier eheliche tochter. Im Münster, Zinst. (i 265)

1668, Protocole des Quinze (2 R 85) Michel Käß. 215. [der Jünger Schuemacher, abloßung]

Michel Kæs le jeune hypothèque la maison au profit de Jean Pierre Stock, assesseur au Grand Sénat

1670 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 524-v
Erschienen Michael Käß der Jung. Schuhmach.
in gegensein deß Ehrenvest, Fürsichtig, weise H Johann Peter Storckh E.E. Groß. Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿe 12. lib.
Unterpfand sein soll, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh am brannten End, anderseit neben hannß Georg Berneggern dem Schuhmachern hind. vff ein Gäßlin, d brannt End genannt, stoßend gelegen, darvon geh. iährlichen. Term° Annunc. Mariæ 5 fl. straßb. wehr. lößig mit 100. R (…), item 6 ß term° Mich. Allmendgeltd vom wetterdächlin

Michel Kæs vend la maison zum Danneck au facteur d’instruments Georges Vetter

1671 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 439
(Prot. fol. 22.) Erschienen Michael Käß der Schuehmacher
in gegensein Georg Vetters deß Lautenmachers mit beÿstand herrn Mathis Seupels des Kieffers und sÿbener Gerichts beÿsitzers und hannß Caspar Wolffen deß Lautenmachers seines geweßenen vogts
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh am branten End, anderseit neben der Horbischen behaußung, hinden uff ein Gäßlin daß Brand end genannt, stoßend gelegen und Zum Danneckh genannt, davon gehen iährlichen term. Annunciationis Mariæ 5. fl. Straßburger wehrung lößig mit 100. fl. besagter Wehrung dem Closter St. Margarethæ und Agneßen alhie, Item 1. lb. 19. ß, 6. d term. Michael. widerkäuffig mit 39. lb Nachtrags Capital frawen Susannæ Mariæ Aggerin Wittibin, Item 3. lb 8 ß 3. d termino Adolphi lößig mit 68. lb 5 ß Abraham Daulphin dem Goldarbeiter, Item 1. lb. 6. ß 3 d. termino Michael. widerkäuffig mit 26. lb 5. ß dem Closter St. Stephan, Item 4. lb termino Annunciationis Mariæ lößig mit 100. lb Mariæ Walterin wittibin, Item 6. ß termino Michael. Allmendt Gelts Vom Wetter dächlin gemeiner statt, so seÿe soclhe behaußung auch noch umb 50. lb Herren Johann Peter Storckhen E.E. Großen Rhats altem beÿsitzern Verhafftet (übernohmen) – umb 376. fl.

Georges Vetter hypothèque un mois plus tard des parts de maisons qui lui appartiennent au profit des enfants de Paul Wolff. Un avenant de 1678 hypothèque la maison place des Cordeliers. Une quittance est remise en 1699 à Jean Streit.

1671 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 500-v
Erschienen Georg Vetter der Lautenmacher mit beÿstand hannß Caspar Wolffen auch Lautenmachers seines geweßenen Vogts
in gegensein Johann Funckhen deß Schneiders alß Vogts Mariæ Elisabethæ, weÿl. Paul Wolffen deß Schneiders nunmehr seel: nachgelaßener ehelicher dochter mit assistentz Johann Herren schneiders des Schuhmachers ihres Stieff Vatters – schuldig seÿe 100. lb
Unterpfand sein solle, der Vierte theil, Ihme dem Debitori für ohnvertheilt gebührend ahne Zweÿen Häußern einem Vordern und hindern mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie beÿ dem Prediger Closter, neben weÿl. herrn Theophili Gollen Saltzverwalters nunmehr seel. nachgelaßenen Erben gelegen
[in margine :] Erschienen Herr Johann Funckh der Schneider hierinngemelt, alß Vogt hierinn gedachter Mariæ Elisabethæ wolffin der Creditricis, in gegensein deß Edel- fürsichtig und hochweÿsen herrn Johann Philipps Zeißolffs deß geheimen Regiments der Herren dreÿ Zehn alß Curatoris frawen Cleophe, weÿl. herren Johann Christmann Mercklings E.E. großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin (…) Zu Unterpfand exprimirt sein solle hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier uff dem Barfüßerplatz, einseit ist ein Eckh am branden End, anderseit neben Hannß Georg Bernegger dem Schuhmacher hinden uff ein Gäßlein stoßend gelegen – Actum 15. Jan: a° 1678
[in margine :] Erschienen H Abraham Büchel der Handelßmann alß Ehevogt Fr. Catharinæ gebohrener Mercklinin, So dann H Johann Carl Kellermann, auch Handelßmann, alß Ehevogt Fr. Barbaræ auch gebohrene Mercklinin, Haben in gegensein hrn Johann Streits, Exsenat. alhie, Besitzer des hievor beschriebenen am Barfüßerplatz gelegenen Haußes (…) Act. d. 28.t Aprilis 1699.

Fils du tailleur Georges Vetter, Georges Vetter épouse en 1670 Susanne, veuve de Balthasar Wintergerst, pasteur à Ingenheim.
Mariage, cathédrale (luth. f° 133-v n° 50)
1670. Dom. XXXI post T. Zul 2. mahl Georg Vetter, der ledige Lautenmacher Weiland Georg Vetters, geweßenen Schneiders v. Burgers alhie nachgelaß: ehel. Sohn, Fr. Susanna Weiland hn. M. Balthasar Wintergersts geweßenen Pfarrers Zu Ingenheim, hoch Gräffl. Hanaw. Herrschafft nachgelaßene Wittib. Donnerstags den 3. 9.br. Münster (i 136)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 212 n° 50) 1670. Eâdem Dominica [xix Trinitatis 23. Octob.]. Georg Vetter der Lautenmacher Weÿl. Geörg Vetter deß Schneÿders Vndt Burgers allhie nachgelas. ehelicher Sohn, Vnd Fr. Susanna Maria, Weÿl. hn. Balthasari Wintergerst, gew. Pfarrer Zu Ingenheim, Hochgräfflich Hanawischer Herrschafft nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Eod. Die im Summo Templo (i 225)

Alors diacre à Brumath, Balthasar Wintergerst épouse en 1666 Susanne Marie, fille du marchand Jacques Lombart
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 165 n° 46)
1666. Eâdem Dominica [xxiv Trinitatis 25. Novemb.] H. M. Balthasar Wintergerst, Helffer Zu Brumath, Hn M. Balthasari Wintergerst wol Verdienten Helffers beÿ diser Kirchen ehl. Sohn, Vnd Jfr. Susanna Maria Weÿl. Hn Jacob Lombart, deß Handelßmanns Vndt Burgers allhie nachgel. ehl. Tochter. Copulavi Donnerst. 6. 10.br. (i 180)

Le facteur d’instruments Georges Vetter est par ailleurs peseur de farine à la Porte des Juifs
1686 Conseillers et XXI (1 R 171) Georg Vetter der Lautenmacher wird Mehlwäger. 104. 106.
1687 XV (2 R 91) Georg Vetter der Meelwäger pt° Holtz Besoldung, 264, 270
1694 XV (2 R 98) Georg Vetter der Meelwäger pt° addition seiner Besoldung, 47, 49
1698 XV (2 R 102) Georg Vetter der Meelwäg. 274. 287. (pt° Pfenningthurns Capital)
1703 XV (2 R 107) Georg Vetter Meelwägers am Judenthor pt° additionis. 164. 214.

Marie, femme de l’orfèvre Abraham Dauphin qui habite maintenant à Weingarten cède à Elie Brackhenhoffer un capital garanti sur la maison. En marge, quittance remise en 1695 à Jean Streit.

1672 (25. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 45
ut supra [fraw Maria, Herrn Abraham Daulphins deß Golt Arbeiters burgers Zu Straßburg anietzo in der Chur Pfaltz Zue Wingarten wohnhaft Eheweib, mit beÿstand erstermelt ihres Ehevogts]
in gegensein deß Edel- from und Wohlweÿsen Herren Eliæ Brackhenhoffers deß beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen
cedirt und übergeben habe 130. fl. Capital straßburger wehrung, so uff Georg Vetters deß Lautenmachers alhier am Barfüßerpklatz einseit ist ein Eckh am branten End, anderseit neben (-) Horben gelegenen und Zum Danneckh genannten behaußung nach besag einer deutschen pergamentinen Sub dato 27. Aug. 1578. und 27. Febr: Anno 1579. durch weÿl. herrn Adam Mechlern alß deß bischofflichen Hoffs damahlig geweßenen Contractuum Notarium nun längst seel. uffgerichteten Zinnß Verschreibung hafften
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Streits ged. E.E. großen Raths beÿsitzers als jetzmahligen eÿgenthumbs herren hierinn allegirten am Baarfüßerplatz gelegenen behaußung (quittung) Act. den 14. Februarÿ A° 1695.

Georges Vetter et sa femme Susanne Marie hypothèquent la maison au profit de la veuve Catherine Meyer

1681 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 89-v
Georg Vetter der Lautenmacher undt Susanna Maria, beÿde Eheleuthe, undt zwar dieselbe insonderheit mit beÿstandt herrn Mathis Sippels E.E. großen Rhats alten beÿsitzers, undt Jetzigen Rhein Zollers, undt hannß Jacob Sippels des Goltarbeiters, Ihrer Mutter brüder
in gegensein Herren Abraham kochen deß Specerirers alß Curatoris Frawen Catharinæ Meÿerin, wittibin – schuldig seÿen 25. lb
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen und zugehördten alhier am baarfüßerplatz, einseit ist ein Eckh am brandten Endt, anderseit neben Johann Georg Berneggern dem Schuhmacher, hinden uff ein gäßlein das brandenendt genannt, stoßend gelegen, undt zum Dann Eckh genannt, Davon gehen Jährlichen 6 ß Allmendgeldt Von seinem Wetterdächlein gemeiner statt, Item term° Annunciat: Mariæ 5. fl. Straßb. Wehr. lößig mit 100. fl. besagter Wehr. dem Closter St: Margarethæ und Agneßen alhier

Georges Vetter se remarie avec Susanne, fille du passementier Lazare Kolb : contrat de mariage, célébration
1687 (30.8.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 605
(Eheberedung) H. Georg Vetter, der Lautenmacher alß hochzeiter, mit beÿstand H. Johann Caspar Wolffen deß Lautenmachers und E.E. Kl. Raths alten Beÿsitzers an einem,
So dann Jfr. Susanna weÿl. Lazari Kolben gewesenen Paßmentirers sel. hind.laßene eheliche tochter mit beÿstand H. Abraham Kolben deß Seÿdnhändlers Ihres Vettern und vogts am andern theÿl

Mariage, cathédrale (luth. f° 4)
1687. Eod. die [Dom: 22 post Trinit.] sind Zum ersten mahl ausgeruffen worden herr Georg Vetter Burger und Lautenmacher, Jfr. Susanna Weiland Lazari Kolben gewesenen Burgers u. Paßmentmachers nachgelß. ehel. T. Sollen Copulirt Werden Mittw. den 5.t 9.br. N Kirch. Ist auf fürhergangenen Zweÿmahl. proclamation geschehen (unterzeichnet) Georg Vetter Alß hochzeiter Lautenmacher, + Ist das Zeichen Susanna Koerin Alß Hochzeitterin (i 4 – autre non signé p 154)

Georges Vetter et sa femme Susanne Marie hypothèquent la maison au profit du receveur de l’orphelinat Jean Hartmann Wœrtz. En marge, quittance remise en 1690 à Jean Streit.

1683 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 162
Georg Vetter der Lautenmacher und Susanna Maria sein eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn Mathiæ Seupels und herren Mathæi Schmidts E.E. großen Raths resp. alten und ietzigen Beÿsitzers
in gegensein herren Johann Friderich Sachßen im nahmen herrn Johann Hartmann Wörtzen alß Schaffners deß waisen hauß
unterpfand, hauß, hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Barfüßer platz, einseit neben hannß Georg Bernegger dem Schuhmacher, andeseit ist ein eckh, hinden uff deß branden End stoßend gelegen und zum dannen Eckh genannt
[in margine :] (…) Johann Streiten deß Pastetenbecks alß ietzig possessoris d. zu und.pfand verlegt. beh. (quittung) den 7. 8.br. 1690

Georges Vetter et sa femme Susanne échangent leur maison avec Dorothée, femme d’Ignace Barbier

1683 (11. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 443-v
Dorothea, Ignatÿ Barbieres Eheweib mit beÿstandt erstged. Ihres Ehevogts, mit beÿstandt Herrn Caroli de Longjean Procureur du Roÿ, Herrn Johann Welpers des buchhändlers, Ihrer Kinder Vogts undt Herren Johann Koppen des barbieres Ihres Vetters an einem,
so dann Georg Vetter der Lautenmacher undt Susannæ beÿdte Eheleuthe, mit beÿstand Herrn Johann Caspar Wolffen auch Lautenmachers, undt Herrn Mathis Sippels E.E. großen Rhats beÿsitzers beÿder Ihrer Vettern am andern theÿl,
Nemblichen es habe Sie Dorothea mit consens dero Ehevogts, Ihme Vettern undt deßen Ehweib tauschweiß eÿgenthümblich überlaßen, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier auf dem Roßmarckh, einseit ist ein Eckh an der Schiltsgaßen, anderseit neben Albrecht Gÿßen dem Leinenweber, hinden uff (-) stoßend gelegen, welche ietz beschriebene behausung umb 450 fl. dem großen gemeinen allmosen Zu St Marx verhafftet
hiengegen so haben Sie beÿdte Eheleuth obbemelt Ihro Dorotheæ Barbieres tauschweiß eigenthümlich cedirt undt übergeben, hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen, rechten undt gerechtigkeiten, alhier am baarfüßerplatz, einseit ist ein Eckh am brandenendt, anderseit neben Johann Jacob Bernegger dem schuhmacher, hinden uff ein gäßlein das brandenendt genannt, stoßend gelegen dar von gehendt Jährlichen term° Annunciat: Mariæ 5. fl. Straßb. Wehr. lößig mit 100 fl. besagter Wehr. dem Closter St: Margarethæ und Agneßen, item 1 lb. 10 ß 6. d term° Michael: widerkäuffig mit 39. lb Nachtrags Capital Susannæ Mariæ Ackherin Wittibin, Item 3. lb 8 ß 3 d term° Adolphi lößig mit 68. lb d. 5. ß d Abraham Daulphin dem Goltarbeÿtern, Item 1. lb 6 ß 3 d term° Michael: Widerkäuffig mit 26. lb 5 ß dem Closter St: Stephan, Item 4 lb. d term° Annunctiat: Mar: lößig mit 100 lb frawen Cleophe Merckhlin, Item 1 lb 5 ß lößig mit 25. lb dem Weißenhauß allhier, Item 6. ß term° Michael: Allmendtgeldts von einem Wetterdächlein gemeiner Statt, so seÿe solche behaußung auch umb 50 lb herrn H. Peter Storckhen XV. verhafftet – Sie Barbierin (…) auch annoch 60 Rchtlr. in bahrem gelt nachgeben solle

Fille du professeur de mathématiques Evrard Welper, Dorothée Welper épouse en 1660 le juriste Jean Chrétien Geilfuss, fils de Jean Geilfuss, professeur de philosophie à l’université de Tubingue.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 41)
1660. Dncâ XX. Trinit.d. 4. Novembris. H Johann Christian Geilfuß J U Candidatus, Weiland H Johann Geilfußen Professoris Philosophiæ in d. Vniversität Tübing. hinterlaßener Ehelicher Sohn vnd J. Dorothea H. M. Eberhardi Welperi Mathematic. v. burger alhie Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 13. Zu den Freÿ Predigern (i 44)

La Strasbourgeoise Dorothée, veuve et fille d’Evrard « Wildbrett », épouse en 1682 Ignace Barbier, originaire de La Flèche en Anjou
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 72)
d. 24. 7.bris 1682. Ignatius Barbier de La paroisse de S. Thome (Patria) De La flesche en Enjous, Dorothea Wildbrettin uidua et filia Ebehardi Wildbrett ciuis (Patria) Argentinensis (i 43)

Le préteur royal Güntzer rapporte aux Treize que la veuve de Jean Chrétien Geilfuss qui a épousé le traiteur catholique au Lys d’or est en infraction avec l’arrêt royal qui interdit aux catholiques de se marier avec des réformés.
1682, Protocole des XIII (3 R 39) f° 327
Montags den 7. Septembris 1682. – Johann Christian Geilfußen wittib soll weilen Sie Zur un Ehe sitzet, abgestrafft werden
Herr Syndicus Güntzer sagt, es seÿe jüngsthien ein Arrest vom Königl. Parlament Zu Paris publicirt worden, krafft deßen allen Catholischen verbotten wird, sich an reformirte Zu verheürathen, weilen nun Johann Christian Geilfußen, des verstorbenen Pedellen Wittib sich an einem Cathol. Traitteur Zur Guldenen Gilgen allhier verlobt und sich beÿ Ihme mit großen ärgernuß auffhalte, solches aber wider hiesiger Statt Ordnung, daß mann nicht Zue unnehe sitzen solle, alß stellt Er Zu Mghh., weilen dieser Verlobnuß null und nicht gültig ob Sie diese Wittib deßwegen beÿ E. E. Raht abstraffen und damit mann von des Parlaments je Zu Zeiten publicirenden ordonnances wißenschafft haben möge, herrn Agent Becken die überschickung derselben comittiren laßen wollen. Erk. Fiat.

Dorothée Welper se convertit le 29 septembre 1686.
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 360) Dame Dorothée Welper 1686 Septem 29

Les enfants Geilfuss louent la maison au vivandier Etienne de Combe et à sa femme Marthe Didier

1688 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 656-v
Erschienen H. Johann Drillinger, E:E: Kleinen Raths beÿsitzer und auß deßen Mittel an statt Mariæ Salome Geilfußin, Frantz Hochsteins Cammerdieners am Stuttgardisch. hoff haußfrau, Ferner H. Johannes Welper, der Buchtrucker, alß Vogt Justi Christiani Geilfußen, So dann H. Johann Philipp Kugler, Ober Pedell beÿ hiesig löbl. Universitæt, alß Ehevogt Johannæ Christianæ Geilfußin
haben in gegensein Estienne de Combe, deß Marketenders, und Marc Didier deßen Ehelicher haußfrau
entlehnt; Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehördt, allhier am Baarfüßer platz, einseit ist ein Eck am Brenten End, anderseit neben Johann Georg Bernegger dem Schuhmacher geleg., auff ein Viertel jahr lang von heut dato anzurechnen, umb 20 guld. Zinß
und ist darbeÿ insond.heit verglich. daß under solcher lehnung auch zweÿ biliard sambt Vier helffenbeinen Kugeln und soviel Stocken, mit begriff. sein soll.

Requête de l’aubergiste manant Ignace Barbier
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
(f° 15-v) Sambstags den 24. Januarÿ 1699. – Ignatius Barbier pt° Ungeltd
Ignatius Barbier der Schirms Verwanthe und Aubergiste p. G. prod. Frantzösische Requeste bittet wie inhalts. Erk. an die Ober Ungelts herren gewießen

Marie Salomé Geilfuss, femme de François Hochstein, vend un tiers de la maison à l’imprimeur Jean Welper (tuteur de Juste Chrétien Geilfuss d’après l’acte précédent)

1689 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 220-v
Maria Salome, gebohrne Geÿlfußin, Frantz Hochstein beÿ Hn General de Montclar in diensten eheliche haußfrau (unterzeichnet) +, Frantz Hochstein
in gegensein H. Johann Welper deß Buchtruckers
Einen dritten theÿl am Hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriff. Rechten und Zugehördten allhier am Baarfüßer Platz, einseit ist ein Eck am Branden end, anderseit neben H. Johann Georg Bernegger dem Schuhmacher, hind. auff ein Gäßel d. Brenten end genandt, stoßend geleg., welche gantz behaußung 6 ß d Allmend geld weg. eines wetterdächleins gemeiner statt Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch noch umb 100 gul. Straßb. wehr. in Capital und 18 fl. 7 ß 6 s Zinß und Marzal dem Closer St. Margarethen und Agneßen allhier, Ferner umb 39 pfund Nachtrags Capital und 4 pfund 18 ß 9 d Zinß und Marzal (Item umb 68 pfund 5 ß Capital, Mehr umb 26 pfund 5 ß Capital, Item umb 100 Pfund Capital, So dann umb 25 pfund Capital, Mehr 25 Pfund Capital) verhafftet, und ist dießer Verkauff und Kauff /:darund. auch die darinn befindliche zweÿ biliard pro rato mit begriff. sein sollen:/ über die angegebene beschwerde welche d. Kaüffer pro rato vbernomm., umb 12 pfund

Jean Welper, Jeanne Chrétienne Geilfuss femme de Philippe Kugler et Juste Chrétien Geilfuss, étudiant à Paris, vendent la maison au fabricant de patés (pâtissier) Jean Streit et à sa femme Ursule Scheibler

1689 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 353-v
H. Johannes Welper, der Buchtruckern für sich selbsten, Mehr Johanna Christiana gebohrne Geÿlfußin, H. Philipp Kuglers, Ministri Academici beÿ hiesig. Universitæt eheliche haußfrau, auch für sich selbsten, und Sie beede Welper und Kuglerische haußfrau auch im nahmen Justi Christiani Geÿlfußen Studiosi Zu Paris anietzo sich auffhaltend, Ihres respect. Schwagers und leiblich bruders
in gegensein Johannis Streiten deß pastetenbecks, und Ursulæ Scheublerin, deßen eheliche haußfrauen, mit beÿstand H. Caspar Saxen, deß Schuhmachers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Rechten und Zugehördten allhier am Baarfüßer Platz einseit ist ein Eck am Brenten End, anderseit neben H. Johann Georg Bernegger dem Schuhmacher hind. auff ein Gäßel d. brenten End genandt, stoßend gelegen Von welcher gantzen behaußung gehen jährlich 6 schilling Allmend geld weg. eines wetterdächleins, Gemeiner Statt Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch noch umb 39 Pfund Nachtrags Capital (Item umb 68 pfund Capital, Mehr umb 26 pfund Capital, Item umb 100 pfund Capital, Item um 25 Pfund, So dann umb 50 Pfund Capital verhafftet), geschehen, alßo und dergestalt daß die im hauß befindliche Zweÿ bilard under dem Kauff mit begriffen sein sollen, umb 166 Pfund

Jean Streit et Ursule Scheibler contractent une dette la veille de l’achat ci-dessus. Un avenant ajoute la maison à l’hypothèque quelques jours plus tard

1689 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 348-v
Erschienen Johannes Streit, der Pastetenbeck, und Ursula Scheiblerin, deßen eheliche Haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Michael Gilgen und H. Johann David Traners, beed. E.E. Großen Raths beÿsitzer vnd hierzu insonderheit deputierter
haben in gegensein Hn Johann Friderich Sachßen, Schaffners deß waisenhaußes – schuldig seÿen 150 pfund Ihnen Zu erkauffung einer am baarfüßerplatz gelegenen behaußung, so morgen tags, geliebts Gott ! verschrieben werd. solle
unterpfand, Neun viertel 3 Sester halb Korn und Gersten jährlicher Gült so hans Lerbß Zu Uttenheim Von Eÿgenthümblich. Gütherns alle jahr Zu lüffern schuldig (…) der correæ von weÿl. Frantz Scheübel gewesen. burger zu andlau Ihrem Vatter sel. Vermög deß ao. 1680. beÿ d Stattschreibereÿ daelbst auffgerichte. theil Regiters zugetheilt word. (…)
[in margine :] (…) zu einem fernern special unterpfand verloost haben wolle, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen allhier am baarfüeßer Platz einseit ist ein Eck am brenden End, anderseit neben H. Johann Georg Bernegger dem Schuhmach. hind. auff ein Gäßel stoßend gelegen (den) 7. Julÿ 1689

Jean Streit et Ursule Scheibler font baptiser leur premier enfant à Strasbourg en juin 1686. Le baptême de 1690 mentionne que le mari est originaire de Bergheim (Oberbergheim) et la femme d’Andlau.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 32)
23.a Junÿ 1686. Baptizatus fuit Johannes Wolfgangus Cuius pater Est Joannes Streit et Ursula scheblerin Coponarÿs, patrini fuerunt Joannes wolfgangus Contz syndicus S. Petri Junioris et Anna Catharina Beckein in palatio neovillaria (i 20)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 116)
1690. 20. Januarii Baptizata est Catharina Ursula Joannis Streit ex Oberberken in Superiori Alsatiâ et Ursulæ Scheplerin ex Andlau conjugum hic commorantium filia quam susceperiunt Dominus Wolffgangus Contz Notarius Apostolicus et Regius et Domina Catharina Beckerin (i 66)

Natif de Bergheim et fils du prévôt de Rorschwihr Jacques Streit, Jean Streit et sa femme Ursule Scheibel, fille de François Scheibel d’Andlau, achètent le droit de bourgeoisie en apportant deux enfants qui suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois).
1689, 3° Livre de bourgeoisie p. 1044
Johannes Streit der Pastetenbeck Von Oberbergheim gebürtig weÿl. Jacob Streiten geweßenen Schultheisen Zu Rohrsweÿer hinterlaß. sohn, erkaufft das burgerrecht vor sich und Vrsulam Scheibelin Von Andtlaw gebürtig weÿl. Frantz Scheibell geweßenen Bawmeisters daselbsten Ehel. tochter deßen Haußfraw pro 6. gold fl. und 16 ß so sie bereits uff allhiesigen Pfenningthurn erlegt haben, wegen der beeden Kinder bleibt es beÿ der Ordnung seind Zuuor ledig standes geweßenn vnd werden beÿ E E Zunfft der Becken diennen. Jur. den 9. Julÿ 1689.

Mentions de Jean Streit dans les registres des Quinze
1691 Conseillers et XXI (1 R 174) Hr. Johann Streith wird Schöff. 213.
1693 XV (2 R 97) Johann Streit d. Pastetenbeck pt° Leÿr Verungeltung (Wein von Andlau herein geführt), 32, 35
1697 Conseillers et XXI (1 R 180) H. Johann Streith vmb Recommendation ahne hern Prætorem. 168. (als hoch Meritirten Subdelegué von dem Herrn Intendanten, wegen Befreÿung Von der Impositionen, so die Gemeind Roschweÿer auff sein Reben Zu Legen prætendirt)

Visite des auberges. Le pâtissier Jean Streit sert du vin à des Français et à des bourgeois en ne réglant que 9 sols de taxe. Il devra se conformer à l’avenir aux règles qui s’appliquent aux débitants de vin.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
Obere Umgeldts Herren laßen her Herren Schragen referiren, daß es jnn Vorigem jahr die meinung gehabt, daß, weilen jnn den Würthshäußern einige desordre vorgegangen, vnd gemeiner Statt wegen des umbgeldts erführt worden, mann eine visitation vernehmen und sehen sollte, Ob nicht einige davon abzuschaffen weren ? deme Zufolg mann nicht ermangelt, die Häußer Zu durchgehen, sie zu besichtigen, und in Formation ein Zu Ziehen 1) Wegen des Nahmens, 2) Wegen der religion, 3° ob die Leuth verheurathet ? 4) Wegen der Kinder, 5) weg. des gesindts, 6° weg. d. hanthierung, 7) Weg. des Schildts, 8) Wegen d. gelegenheit, 9) Wie Viel Zinß d. Würth geben müße, 10) Wem d. hauß zuständig, 11) Wer mehr jm hauß wohne, 12) Wie Viel wein d. Würth habe, 13) wie er ihn Ver Umgelde ? 14) Ob er den Schild Zahle und 15° Ob er burger und jm Schirm seÿe.
41. Herr Rathh. Johann Streit
der Wohne auff dem Baar Füßerplatz, ist Nicht geld Zünfftig, seiner Profession ein pastetenbeck, setzt burger Und Frantzosen und gibt Nur 9 ß. Umbgeld, allein, weilen es ohnlängsten die meinung gehabt, daß die pastetenbeck, so warein* speißen geben, Und wein außschencken, d. große Umbgeld geben sollen, so stündte Zu Mghhn Ob er nicht dero Erkandtnuß gemäß sich verhalten sollte. Erk. Quod Sic.

Le prévôt de la tribu des Boulangers rapporte aux Quinze que Jean Streit ne participe pas aux réunions ou qu’il contrevient au règlement, notamment en divulguant les décisions.
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
E. E. Zunfft der Becken Ca H Johann Streiten alt. Rathherrn
H. Rath. Streit C. und H Dr Hammerer pt° Vorsitzes
(f° 13) Freÿtags den 23. Januarÿ 1699. – Herren Ober: vndt Rathh. E. E. Zunfft der Becken Ca H Johann Streiten alt. Rathherrn
Herr Secretarius Frid Proponirt, es habe Herr Ammeister Johann Reinbold Friderici Oberherr beÿ E. E. Zunfft der Becken, so wohl vor sich als nahmen der Hh. Rhatherrn vnd übrigen Schöffen ged. Zunfft, ein unterthäniges Memoriale, so derselbe abgelesen, wider H. Johann Streiten E. E. Großen Rhats alten beÿsitzer übergeben, darinnen dießelbe sich höchstens beklagen, welcher gestalten derselbe nicht allein beÿ allen gerichtlichen Zusammenkunfften allerhand Confusiones vnd Zerrüttungen anzuspannen vndt Ihnen Chagrin Zu erwecken gesucht, sondern auch seinen obliegenden Pflichten Zuwider gehandlet habe, allermaßen derselbe (1) dem in Ihrem alten articulbuch fol. 23. der Churen und Wahlen halben, befindlichen articul, welcher vor denen Contravenienten ohnnachläßig 10. lb d str. fordert, sich mit sonderbahrer Gefehrde vmb ein vnd anderen dadurch in Fallstrick Zu bringen, entzogen, alßo daß man in nechst verwichener Churnacht seiner, ohngeachtet Er auff der Stub war, mit der wahl eines Zumans bis gegen 6. uhr wartten müssen (2.) den darauff folgenden Schwörtag als den 13. hujus, ohngeachtet Ihme beÿm Eÿdt vnd 5 ß gebotten war, der, in obangezognem articulbuch fol. 39. enthaltenem §° zuwider gar nicht erschienen, noch sich entschuldihen laßen (3.) des andern tags, alß nach der gewohnlichen Rhats Predigt, beÿ der Zunfft nachmitags das geding gehalten wurde, dem Zunfftschreiber, beÿ ablesung des Schöffen vndt Gerichts büchleins vor der gantzen Gemeind Zu Confundiren gesucht, und prætendirt, daß derselbe die nahmen, nach seiner opiniastren meinung anderst ablesen solte, vmb dadurch Sie in höchste Verachtung zu setzen. Wie Er dann (4.) beÿ der meister bißhero vorgegangenen Churen undt wahlen, die doch /.wann Sie König. Ordonnance Conform.) freÿ seÿn sollen, sich so Meisterloß erwießen, daß Sie sambtlichen schon längstens vnd öffters an Ihme sich Zu ärgern ursach gehabt hetten. (5.) der verschwiegenheit in denen abgehandelten Gerechtlichen Sachen, sich gantz nicht befließen, sondern gleich nach abgefaßten Concluse solches anderwertlichen eröffnet, und Endlichen (6.) im letst verwichenem 1698.sten Jahr, Zu denen meistern Gerichtlichen versamblungen seinem schworen* Eÿd entgegen, nicht gekommen, sondern muthwilliger weiß außgeblieben seÿe, welches deßen tragenden Ambt gäntzlichen Zuwid. lauffe & mit angehengter bitt, daß weilen mehrged. H. Rathh. Streit auff vorerzählte weiß denen ordnungen sich widersetzet, vndt dergestaten unfreudlich mit Ihnen umbgegangen, Mghherren Sie in gnädige Prosection auffnehmen, Ihro Ehre conserviren, undt berührten H. Streit als einen übetretter vnd verächter so vieler heilsamnen Ordnungen andrem Zum Exempel, Züchtigen vnd weilen Sie imploranten alle vor der gantzen Zunfft beschimpfft word; Ihnen billicher Satisfaction gedeÿen laßen Wolten. Erkandt, Soll durch die Herren XV. Meister der beklagte beschickt, vnd Ihme die Klag communcinirt werden.

(f° 24) Freÿtag den 6. Februarÿ 1699. Hh. Ober und Rathh. und Schöffen E E Zunfft der Becken Ca. Herrn Johann Streiten alten Rathh.
Beede Herren Fünff Zehenmeister Laßen p. Herrn Friden das Jenige reassumiren was herrn Ober vnd Rathherren auch Schöffen E E Zunfft der Becken wider H. Johann Streiten E. E. Gr. Raths Alten beÿsitzern den 23. Januarÿ jüngsthin klagendt anbring. laßen, und weilen es damahlen die meinung gehabt daß ermelte Klag demeselben Communicirt vndt Er darüber Klag demselben Communicirt, undt Er darüber gehört werden solten so seÿe es auch gebührendtt geschehen, damit aber deßen verantwortung desto beßer vernommen werden möge, alß werde nöthig seÿn die wider Ihn eingeführte Sechs Puncten Zuvorderist nochmalen Abzulesen (…)

(f° 35-v) Freÿtags den 13. Februarÿ 1699 – H. Rath. streit C. und H Dr Hammerer pt° Vorsitzes

Jean Streit ne règle pas les taxes comme il le devrait à la tribu des Fribourgeois depuis six ou sept ans qu’il sert du vin. Les Quinze lui donnent le choix entre cesser de débiter le vin ou régler son dû à la tribu. Ils n’exigent pas qu’il paie les arriérés en estimant que la tribu aurait dû se manifester plus tôt.
1708, Protocole des Quinze (2 R 112), 1709 (2 R 113)
E.E. Zunfft der Freÿburger contra Johann Streit
(f° 263-v) Sambstags den 24. Novemb. 1708) – G. noîne E.E. Zunfft der Freÿburger Hn Joh: Friderich Bahlen Gastgebers Zum Thiergartten Cit. per sched. H. Joh. Streiten Exsenatorem prod. unterth. memoriale und bitten wie inhalts. S. Citatus præs. bittet dießer einlag cop. vndt Term. Ord. G. bittet deputationem. Erk. gebettene copia vnd Zeit zugelaßen

(f° 298-v) Sambstags den 22. Decembris 1708) – H. noîne E.E. Zunfft der Freÿburger Herrn Zunfftmeister Johann Friderich Bahlen gtra. Herrn Rhatherrn Johann Streit vom 24.t 9.bris will Erklärung vernehmen. Saltzm. Citatus ist bettlägerig bittet Zu seiner Verantwortung Deputation. Saltzm. mags leiden. Erk. ahne die Ober Ungeltsherren gewießen.

1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 35) Sambstags den 23. Febr. 1709 – E.E. Zunfft der Freÿburger C. H. Joh. Streit
Obere Ungelts Herren Laßen per H. Friden proponiren es habe E.E. Zunfft der Freÿburger Ca. H. Rathh. Streiten geklagt daß Er sich der Ordnung wie andere Pastetenbeck nicht Submittiren, vndt wann andere beschickt werd. nicht erscheinen wolle, anbeÿ gebetten, Ihne dazu Obrigkeitl. anzuhalten. Auff beschehene Remission habe man die Parthen angehört, da dann im nahmen der Zunfft erschienen H. Rathh. Vix, Claude Capitaine vndt Joh: Friderich Bahl, welche beditten daß der articul dahin gehe, daß alle Jahr die Pastetenbeckh beschickt vndt gefragt werden sollen, Ob Sie angeloben können, daß Sie keinen wein auff die gaß verkaufft haben, es seÿe auch die meiste erschienen. H. Streit aber nicht vndt wie es verlautet wegen seiner unpäßlichkeit. Bey der 2.ten Conferenz, were H. Bahl allein erschienen vndt habe berichtet das H Streit den Weinschanck schon 6. bis 7. jahr genoßen vndt doch beÿ der Zunfft sich nicht habe Submittiren noch die gebühr davon erlegen wollen, anbeÿ gebetten denselben Zum nachtrag anzuhalten. Worauff H. Streiten hausfr. beditten, daß ihr Mann nicht gewußt warumb er Zu thun geweßen, vndt weilen man nur vom Weinschanck gesagt, so habe Er darvor gehalten, daß es nicht nöthig were, weilen er solche schon lang erhalten anbeÿ gebetten wegen der gebühr solang nach Zu wartten, biß ihr Man wieder gesundt seÿn werde.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man darvor gehalten, daß dem hern Streiten die Alternativ gegeben werden könte, entweder den weinschanck Zu quittiren oder sich mit der Zunfft der Freÿburger Zu vergleich. vnd jährlichen die gebühr Zu entrichten, was aber das præteritum belange, halte man darvor daß Er davon Zu absoluiren were, weilen die Zunfft es nicht mit ernst getrieben habe. Erkandt, Bedacht gefolgt.

Jean Streit et Ursule Scheibler hypothèquent la maison au profit de Pierre Albert, employé au Chapitre Saint-Pierre-le-Jeune

1717 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 281
hr Johann Streith Exs: und Ursula geb. Scheibelin beÿständlich Jacob Quelet zollers und François Maisseult marchand de vin
in gegensein Pierre Albert bedienten beÿm Stift jungen St Peter – schuldig seÿen 50 pfund
ihr hauß c. appert: ahm baarfüeser platz, einseit ist ein eck ahm brendten endt anderseit neben Joh: Friedrich Zeÿsolff hinten aufs gäsel

Jean Streit et Ursule Scheibler hypothèquent la maison au profit de leur gendre François Moissemet, marchand de vin

1718 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 407
H. Johann Streitt exsenator und Ursula geb. Scheübelen mit beÿstand H. Johann Georg Daniel Dürrn weinstichers und Jacob Quellet zollers
in gegensein François Moissemet weinhändlers ihres Tochtermanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, rechten und zugehörden ahm baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck anderseit neben Joh: Friedrich Zeÿßolff kupfferschmidt hinten auff das brend. End

Jean Streit demande un subside annuel. La commission rapporte qu’il est pauvre, que la goutte dont il souffre depuis plus de vingt ans lui a fait perdre des clients ; sa femme et ses cinq enfants ne sont pas en mesure de pourvoir à son entretien. Les Conseillers et les Vingt-et-Un estiment que lui attribuer une pension consitituerait un précédent fâcheux et le renvoient à l’aumône Saint-Marc.
1718, Conseillers et XXI (1 R 201)
H. Johannes Streit halt an umb eine iährliche beÿsteür. 89. Relation der Hh. Deputirten. 108. Wird an die Hh. Pflegere Zu St. Marx Verwiesen. 112.
(p. 89) Sambstag d. 30. Julÿ – H. Johannes Streit halt an umb eine iährliche beÿsteür
Lt. Mosseder, Nomine H Johannes Streiten Exsenatoris, producirt unterthänig und flehentliches Memoriale und Bitten umb eine gnädige iährliche Beÿsteür handelt innhalts. ist Erkandt, Werden H. xv. Elwert und H Rathherr Bruder umb die contenta Producti und darinnen allgirte umbständ grundlichen Zu untersuchen, Wie auch den Bescheid anzuzeigen abgeordnet.

(p. 108) Sambstag d. 3.ten Septembris 1718. Relation wegen H. Johann Streiten Exsenatoris – H. Johann Streit Wird an die Herren Pflegere Zu St. Marx Verwiesen, umb in beÿsteur Zu erhalten
H. xv. Elwert und H Rhh. Bruder referiren, daß Sie, zu folg der ihnen d. 30.ten Julÿ iüngst auffgetragene Commission, Wegen H. Johann Streiten Exsenatoris und burgers allhier unpäßlichkeit und Armuth Von unterschiedlichen deßen Mitzünfftigen einen sattsamen bericht eingezogen, und befunden, daß gedachter H. Streit durch unglück und Kranckheiten absonderlich aber das Podagram, damit er schon beÿ Zwantzig iahren behafftet, und aus Welcher ursach er als Pastetenbeck seine meiste Kundten, so ein abscheuen daran gehabt, Verlohren, in einen elenden und sehr dürfftigen Zustand gerathen, auch Keines Von seinen Kindern obschon er deren fünff beneben seiner haußfrauen annoch im leben hat, mit mittlen also Versehen daß Es ihme mit kräfftiger hülff unter die Ärm greifen könte.
Herr Aduocat Scheffmacher opinirte, daß der Implorant abzuweißen seÿe.
Herr Prætor Regius votirte, Es wäre bekandt, daß der Jetzmahlige Implorant durch seine d. 30.ten Julÿ iüngst übergebene Bittschrifft ein iährliches gnadengeld begehrt, Nun könte, seiner meinung nach, derselbe aus Zweÿen ursachen gleich anfangs Simpliciter abgewießen Werden, Erstlichen Wegen der aus der Willfahrt entspringenden bösen Consequentien, Wohl erwogen andere Verbürgerte arme handweercksleüth ein gleiches begehren Würden, so mann ihnen nachgehends abzuschlagen nicht fug hätte, Weilen in pari Causa par Jus Statuendum, dieses aber denen Stifftern, und dem Allmoßen in unerträgliches onus wären und Zweitens des Imploranten merita und Persönliche Qualitäten nicht also beschaffen, daß sie eine sonderbahre Consideration meritirten, Zu geschwigen, daß, Wann Meine Herren auch schon dispensando dem Imploranten iährlichen etwas als eine Pension Wolten Zukommen lassen, die Sambtliche Stiffter und Fundationes sich in einem solches schlechten stand befänden, Wie ratione des Corporis Pensionum aus dem im nahmen der Lutherischen Hh Geistlichen in der Neuen Kirche und Zum Alten St. Peter d. 27.ten Augusti iüngst übergebenen Memoriali mit mehrerem erhellet, nicht Zu sehen, Wo solches könte hergenommen Werden, Jedannoch aber, in ansehung das Stifft Zu St. Marx denen armen burgern mit hülfflicher hand beÿzuspringen gewidmet, und der Implorant sich unter deren Zahl befindet, Wolte Er sein votum dahin gegeben haben, daß er mit seinem gesuch an die wohl verordnete Herren Pflegere erstged. Stiffts Verwießen werden solte ist Erkandt, Wird Herrn Prætoris Regÿ voto gefolgt, mithin d. Implorant mit seinem petito an die Wohlverordnete Herren Pflegere des Stiffts Zu St Marx gewießen.

Les Tonneliers n’accordent pas à Jean Streit la permission de servir de l’eau-de-vie, la requête contrevenant au règlement
1718, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 394) Montags den 7. 9.bris A° 1718
H. Johannes Streitt Pastetenbeck und E. E. großen Raths alten beÿsitzer stehet vor, bittet Wan Er Könnt umb Ein weniges die Erlaubnuß erhalten brandenwein auß Zuschencken in deme Er arm und sonsten nichts Zu verdienen weiß so wolte er es für eine sonderbahren guthat auffnehmen.
Erkandt weilen sein petitum Wieder ordnung und Articul, daß ob man schon gern wolte Ihme nicht favorisiren Könnte.

Jean Streit et Ursule Scheibel vendent la maison au marchand Louis Beguin et à sa femme Catherine Beurez moyennant 1 650 livres

1720 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 269-v
(1650) Sr Jean Streit Ancien Senateur d’icy et Delle Ursule Scheibel
à Sr Louis Beguin marchand et Delle Catherine Burez
une maison et place avec tous ses droits appartenances et dépendances scituée icy sur La Grande place faisant d’un côté un coin d’autre Jean frederic Zeilsolph aboutissant derrière à une ruelle – doit 3 livres 4 sols à cause d’un toit qui avance sur le public et de la porte de la cave a notre Pfenningthurn – grevée de 400, 600, 400, 600, 200, 200, 200 et 700 livres de capital, pour 3300 livres

Originaire de la paroisse Sainte Marie Madeleine de Paris, le boutonnier Louis Beguin épouse à Metz en 1706 Catherine Beurré, fille du boutonnier Pierre Beuré : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire à l’inventaire dressé le 15 juillet 1744 (Jean Euth, 6 E 41, 514 n° 29), célébration
Contrat de mariage – Par devant Les notaires Royaux Etablis à Metz Et y Resident soussignez furent presens Louis Beguin garçon Boutonnier resident en Cette ville, natif de Paris fils de deffunt Le sieur Louis Beguin, Bourgeois de Paris et de Louise Pezé (…) assisté des Sieurs Pierre La Barthe Et Etienne Marfal M.es boutonnier Et Tailleur Bourgeois dudit Metz ses amis d’une part Et dem.lle Catherine Burré fille du sieur Pierre Beuré Marchand Boutonnier Bourgeois dudit Metz et de dlle Catherine Robert annibal, procedante de leur agreement et Consentement et assistée des Sieurs Edme Et François Robert annibal Ses oncles et des Sieurs Claude Boulanger et didier Pochon aussi ses oncles d’alliance d’autre part – Fait et passé audit Metz En la Maison dud. Sieur Beuré L’an 1706 Le 1. Janvier – d’Ancerville, Notaire

Mariage, Metz Saint-Gorgon (cath. p. 5)
Ce Jourd’huy 15° feburier de la présente année 1706 (…) a esté Celebré a l’Eglise de St Gorgon de laditte ville (…) Le Mariage Entre Le Sr Louys Beguin fils de feu Louys Beguin viuant Mre Boutonnier et de Louyse pezet sa femme ses pere et mere de La paroisse de Ste Marie Magdeleine de paris d’vne Et Catherine Buret fille du St pierre Buret mre Boutonnier et de Catherine Robert anibal sa femme ses pere et mere d’autre part (signé) Louis Beguin, Catrine beurez (i 265)

Leurs enfants naissent à Strasbourg à partir de 1707
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 5)
1707. Hodie 6.a Martÿ natus die vero 7.a ejusdem a me infra scripto sacro baptismalis fonte ablutus est Ludovicus filius legitimus Ludovici Beguint et Catharinæ Burée uxoris ejus legitimæ (signé) Louis Begaint (i 5)

Louis Beguin de Paris et sa femme Catherine Beuré de Metz deviennent bourgeois le 19 juillet 1715 en apportant six enfants (N.B. les actes relatifs à Louis Beguin seront présentés à la notice d’une autre maison)
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1299
Louis Beguin Knöpffmacher V. Paris weÿl. Louis Beguin auch gew. Knöpffmachers daselbst hint. sohn Und sein Fr, Catharina Beures Von Metz erkauffen das burgerrecht p. 6. Gold fl. 16. ß. bringen 6. Kinder mit so beÿ ordnung gelaßen worden. Wird beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen, J. d. 19. Julÿ

Le marchand Louis Beguin et Catherine Beurez hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel Bœhler

1722 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 41
H. Loüis Beguin handelsmann und Catharina geb. Beurez beÿständlich H. höllbeck und H. Klein beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Daniel Böhlers handelsmanns – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt mit allen derselben zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahm Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck anderseit neben Joh: Friedrich Zeißolff hinten auf das Brenden End einen außgang habend, so über 16 ß jährlich allmend zinß geldts freÿ ledig und eigen seÿe

Louis Beguin et Catherine Beurez vendent la maison au pâtissier célibataire Jean Philippe Tag moyennant 1 600 livres

1722 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 280-v
(1600) H. Ludwig Beguin der handelsmann und Catherine geb. Burez
in gegensein Johann Philipp Tagen ledigen Pastetenbecks beÿständlich seines vaters Georg Friedrich Tagen auch Pastetenbecks und in gegenwart Jfr. Susannæ Magdalenæ Roßerin sein Tagen verlobter mit beÿstand ihres vatters Heinrich Roßers des Bierbrauers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ahm gebrannten End anderseit neben weÿl. Johann Friedrich Zeÿßolff gewesenen kupfferschmidts wittib und Erben hinten auff gedachtes gebrannte end stoßend und einen außgang in deßelben habend gelegen, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächeleins und einer kellerthür 16 schilling allmendgeld – um 750 pfund verhafftet, geschehen um 850 pfund

Jean Philippe Tag et sa fiancée Susanne Madeleine Roser, assistée de son père brasseur Henri Roser, hypothèquent le même jour la maison au profit d’Anne Marie Kamm,veuve du maréchal ferrant David Klein

1722 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 282
vorbemeldte käuffere Johann Philipp Tag der ledige Pastetenbeck und deßen verlobte Jfr. Susanna Magdalena Roßerin beÿständlich ihres vatters Heinrich Roßers des Bierbrauers und Johann Reinhard Roßer des Scribenten ihres bruders
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Kammin weÿl. David Kleinen gewesenen huffschmidts und E.E. kleinen Raths beÿsitzers wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Frantz Wolffgang Eberhard E.E. kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 500 pfund zu erkauff und bezalung hieunten beschriebener behausung
unterpfand, die aus dießen Vorschuß zum theil bezahlteBehausung und hoffstatt allhier ahm Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ahm gebrannten End anderseit neben weÿl. Johann Friedrich Zeÿsolff gewesten kupfferschmidts wittib und Erben hinten auff das gebrannte end stoßend – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 schilling ane allmend zinß

Jean Philippe Tag épouse Susanne Madeleine Roser en juin 1722
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 179 n° 1024)
Anno 1722 den 10. Junÿ seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Philipp Tag der ledige Pasteten beck Georg Friderich Tag deß burgers und Pasteten becks alhie ehel. Sohn und Jungfr. Susanna Magdalena Heinrich Roser deß burgers und biersieders alhie ehel. tochter (unterzeichnet) Johann Philipp Tag Alß hochzeiter, susanna magdalena Roserin als hochzeiterin (i 182)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports en partie dans une maison qui appartient au père du marié près des Petites Boucheries en partie dans celle qu’ils viennent d’acheter. Les apports du mari s’élèvent à 443 livres, ceux de la femme à 485 livres.
1722 (7.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 31) n° 805
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, so der Ehrenhaffte und achtbare Johann Philipp Tag der Pastetenbecker und die Ehren und tugendhaffte Fraw Susanna Magdalena gebohrene Roßerin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestand zugebracht, und sich deren jeedes nach Innhalts Ihrer mit einander auffgerichteten Heuraths abrede für eigenthümlich unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem gegen seÿn herrn Geörg Friderich Tagen des Pastetenbecks seines leibl. vatters und Fr. Annæ Salomeæ gebohrener Oberlein seiner Stieffmutter auff sein deß Ehemanns, Sodann auff der Ehefr. seithen Fr. Susannä Magdalenä Roßein gebohrener Beinen Ihrer leibl. Mutter, Mittwochß den 7. Julÿ Anno 1722.

In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegenen deß dißorths Ehemanns Vattern eigenthümlich zuständigen vnd bewohnenden Behaußung theils aber in einer ane dem Barfüser Platz gelegenen von beeden Jungen Eheleuthen eigenthümlich bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Es haben die beede Jung Eheleuth nach Inhalt Kauffbrieffs in allh. C: C: Stub gefert. sub dato den 2.ten Maÿ Anno 1722. eine behaußung allh. In Straßb. ane dem Barfüßer Platz, so 1. s. ein Eck an dem gebrannden Endt, 2. s. neben Weÿl. Johann Friderich Zeÿßolffs deß gewesenen Kupferschmids hinterlaßene Wittib vnd Erben gelegen, Von Ludwig Becking dem handelßmann v. Fr: Catharina gebohrener Beirez noch Vor der Verehelichung alß beede Ehe Verlobte mit einander auff solche Condition erkaufft, daß dem jetzmahligen Marito darahn zween dritte Theil die übrige tertz der uxori eigenthümlich Zustehen sollen, drauff aber ist nich Zur Zeith anderst nicht auß eigenen mittelen bezahlt worden alß die jenige 200 fl. welche die Ehefr. von Ihren geliebten Eltern, Zur Ehesteur baar erhalten hat, so hiehero Zum bericht dienet.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 259, Sa. Weins 58, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 57, Sa. Goldenen ring 22, Sa. baarschafft 47, Summa summarum des Ehemanns Vermögen 443 lb
Der Ehefrau Nahrung, Sa. haußraths 302, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 39, Sa. Goldenen Ring 19, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 485 lb

Jean Philippe Tag devient tributaire chez les Boulangers en septembre 1722 en obtenant le droit que détenait son père
1722, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 383) Dinstags den 15.ten Septembris 1722
Neu Zünfftiger – Johann Philipp Tag der Pastetenbeck undt Burger allhier prod. Stallschein Vom 4.ten Julÿ 1722. bittet Ihne alß Einen Leibzünfftigen anzunehmen undt seines vatters Recht vergönnen, ist Erk. seÿe ihme in seinem petito gegen der gebühr Zuwillfahren (1 lb 5 ß)

Jean Philippe Tag et Susanne Madeleine Roser vendent la maison à leur frère et beau-frère respectif Georges Frédéric Tag moyennant 1 650 livres

1736 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 633
Johann Philipp Tag der Pastetenbeck und Susanna Magdalena geb. Roßerin
in gegensein ihres respective bruders und schwagers Georg Friedrich Tag Pastetenbecks
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Baarfüßer platz einseit ist ein eck an dem sogenannten Brandt ein End anderseit neben weÿl. Simon Rolle des Altgewanthers Erben hinten auff den Brandt ein End gelegen – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 ß allmendgeldt – als ein am 2. Maÿ 1722 erkaufftes guth – um 800 Pfund verhafftet, geschehen um 850 pfund

Fils du pâtissier du même nom, Georges Frédéric Tag épouse en 1736 Anne Marie Müller, fille du tonnelier Emmanuel Müller : contrat de mariage, célébration
1736 (6.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 866
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbaren H. Georg Friderich Tag, dem ledigen Pastetenbeck weÿl. H. Georg Friderich Tags des gewesenen Pastetenbecks und burgers allhier Zu Straßburg verlaßenem ehel. Sohn alß Hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrau Anna Maria Müllerin H. Emanuel Müllers des Kieffers und burgers alhier mit Fr. Anna Maria Müllerin gebohrene Eiggnoßin ehelich erziehlter dochter alß der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
Actum Straßb. Mittwochß den 6.t Junÿ A° 1736. (unterzeichnet) Georg Friderich tag als Hochzeiter, x der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 138, XXII)
1736. Dominica IX et W Trinitat. proclamati sunt Georg Friederich Taag der ledige Pasteten Beck v. burger alhier, Weÿl. H. Georg Friederich Taag, geweßenen Pasteten Beckers v. burgers alhie hinterlassener ehel. Sohn v. Jungfr. Anna Maria Johann Daniel Müller, des Küeffers v. burgers allhier ehe. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 8. August (unterzeichnet) Georg Friederich Tag als hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen (i 142)

Georges Frédéric Tag hypothèque la maison au profit de Marie Dorothée Strohl, veuve du marchand Jean Georges Gimmich

1736 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 713
Georg Friedrich Tag der ledige mehrjährig und ohnbevögtigter Pastetenbeck
in gegensein Fr. Mariæ Dorotheæ geb. Strohlin weÿl. H. M. Johann Georg Gimmich des handelsmanns ohnbevögtigten wittib mit beÿstand Christoph Christianus des kupfferschmidts – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Baarfüßer platz einseit ist ein eck an dem sogenannten Brand ein End anderseit neben weÿl. Simon Rolle des Altgewanthers erben hinten auff besagten Brand ein End – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 ß ane allmend zinß – seith den 30. junÿ jüngst da er selbige käufflich an sich gebracht

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller font un testament réciproque
1736 (7.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 59) n° 305
Testamentum nuncupativum reciprocum H. Georg Friderich Tagen ledigen Pastetenbecks und Jgfr Annæ Mariæ Müllerin beeder hochzeitelichen Persohnen und burgeren alhier
1736. (…) auff Dienstag den 7. Augusti Nachmittag zwischen fünff und Sechs Uhr in einer alhier Zu Straßburg ane dem altenweinmarckt gegen dem Speÿer über gelegenen von mir dem Notario lehnungsweis bewohnenden behausung meiner ordinarj schreib stuben (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte Herr Georg Friderich Tag, lediger Pastetenbeck und burger alhier Zu Straßburg und beneben ihme die Ehren und tugendsahme Jungfer Annæ Mariæ Müllerin H Emanuel Müllers des Kieffers und burgers alhier eheliche dochter seine geliebte Jungfer brauth (…)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison zum Tannenbaum. Les apports du mari s’élèvent à 712 livres, ceux de la femme à 114 livres.

1736 (21. 7.bris), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 22) n° 570
Inventarium über diejenige Nahrung so H: Johann Friderich Tag, der Pastetenbeckh undt Fr. Anna Maria gebohrne Millerin beede Eheleuthe undt burgere allhier Zue Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet anno 1736. (…) So beschehen in Straßburg auff Freÿtag den 21.ten 7.bris anno: 1736.
Inn Einer allhier Zue Straßburg auff dem Baarfüeßer Platz geg. den bierhauß Zum weißen bären gelegenen Zum dannen baum genannten Pasteten Behaußung hat sich befund. alß volgt
Eigenthumb ane Einer behausung so des Ehemanns unverändert. (M.) Eine behaußung undt hoffstatt mit aller Zugehört, Rechten undt gerechtig Keit gelegen allhier Zue Straßburg auff dem Baarfüeßer platz 1.s. ein Eckh ane dem sogenantten Bränden Endt, 2. s. neben weÿl. Simon Rollé geweßenen altgewendters Erben, hinden auffs Brendten Endt stoßend, davon gibt mann Jahrs dem allhießig. pfenning von Einem wetter Tächlen undt der Kellerthür ane allmendt Zinß 16. ß. undt hat Er der Ehemann sothane behaußung Käufflich übernommen umb 3300 fl.. Davon gehen ane Capital absowie noch auff berührter Behaußung stehen Erstl. der Schenckbecherischen Stifftung 1600 fl. It. Fr. pfarrer Gimmichin 300 fl. vndt NN 200 fl. abgang ist 2100 fl. Nach abzug deren verbleibt ane dem Kauffschilling annoch übrig und im Vorstand 1200 fl. machen 600 lb. Über sothane Behaußung Meldet i teutsch. perg. Kbr. auß allhies. Cancelleÿ Contractstub vom 30. Junÿ 1736. mit dero anhagendem Innsigell.
Deß Ehemanns Nahr. Sa. haußraths 73 Sa. Schiff und geschirrs Zum Pastet. 36, Sa. Silbers 1, Sa. Eÿg. ane Einer behaußung 600, Summa summarum 712. lb
der Fr. Nahr. Sa. haußraths 81, Sa. Silbers 15, Sa. gl. ring 17, Summa summarum 114 lb
Sa. haussteuren 14 – Conclusio finalis Inventarÿ 841 lb

Le conseil des Fribourgeois fait grief à Georges Frédéric Tag de tenir des pensionnaires. Il répond qu’il s’agit d’étudiants immatriculés à l’université
1732, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 134-v) Dienstags den 16.ten Sept: 1732
Joh: Philipp Tag, der Pastetenbeck, hatt dato die Ordnung angehöret und Herrn Zunfftmeister angelobet.
Idem wurde vorgestellet, daß er Kostgänger halte. Ille ist die Anklage geständig sagt wären dere 4. so aber Studiosi so immatriculiret, handelt derwegen nicht wieder Ordnung. Warauffhin derselbe gewarnet worden hierinnen Kein Gefährden Zu gebrauchen, wiedrigenfalls und in Entstehung deßen nach der Schärffe deß Articuls wieder ihne verfahret werden solle.

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller hypothèquent la maison au profit de François Joseph Nicard, greffier de la maréchaussée d’Alsace et adjoint à la chambre des affaires criminelles.

1737 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 124-v
Georg Friedrich Tag der Pastetenbeck und Anna Maria geb. Müllerin mit beÿstand ihres curatoris ad hunc actum H. Adam Friedrich Oesinger des geschwornen courtier mit fernerer assistentz ihres vatters Daniel Müller und ihres bruders Emanuel Müller beeder kieffer als iher nächsten
in gegensein H. Lt. Frantz Joseph Nicard Greffier de la Maréchaussée d’Alsace und vicarÿ beÿ dem vergicht protocollo – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten auff dem Baarfüplatz, einseit ist ein eck ahne dem so genannten Brandt ein endt, anderseit neben weÿl. Simon Rolle altgewanthers erben, hinten auff besagtes Branndt ein End – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetter dächleins und einer kellerthür 16 ß ahne ane allmend geldt – als ein am 30. Junÿ 1736 erkaufftes guth

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller hypothèquent la maison au profit du perruquier Jacques Cousin

1737 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 650
Georg Friedrich Tag der Pastetenbeck und Anna Maria geb. Müllerin mit beÿstand ihres vatters Daniel Müller des Kieffers und H. Rick E.E. kleinen Raths beÿsitzers und fernerer assistentz ihres ad hunc actum geordneten Curatoris H. Adam Friedrich Oesinger geschwornen Courtier
in gegensein Jacques Cousin des Peruquenmachers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Baarfüßerplatz einseit ist ein Eck ahne dem Brandt ein end, anderseit neben weÿl. Simon Rolle altgewanthers erben, hinten auff besagtes brandt ein End – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und Keller thür 16 ß ahne Allmend geldt – als ein ledigen standts am 30. Junÿ 1736 erkaufftes guth

Georges Frédéric Tag quitte la tribu des Boulangers pour celle de la Mauresse où il obtient le droit de revente
1738, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 376-v) Donnerstags den 24.t Julÿ Anno 1738
Neuer Leibzünfftiger Gremp ER. – Georg Friderich Tag der Pastetenbeck und burger allhier, welcher E. E. Zunfft der Becker quittiret producirt Stallschein, Vom 19. Junÿ 1738. bittet um das Zunfft und Grempenrecht, Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt
Erlegte Vor den Pfenningthurn 13 ß 4 d, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Gempen recht 1 lb 10 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 s, Und Einschreib Geld 2 ß, Also zusammen 2 lb 13 ß 8 d

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller font dresser l’inventaire de leur fortune dans une maison rue du Pilot derrière le poêle des Pelletiers. L’actif du mari s’élève à 129 livres, le passif à 283 livres. Les biens de la femme s’élèvent à 395 livres.
1739 (24.9.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 22) n° 571
Inventarium über die Jenige Nahrung so Geörg Friderich Tag dem Ehemaligen Pastetenbeckhen undt Fr. Annæ Mariæ Tagin gebohrner Millerin beeden Eheleuthen undt burgere allhier am active quam passive Zuständig, auffgerichtet anno 1739. (…) welche auf ansuchen und begehren Hn Joh: Paull Funckhen deß Paßmentirers auch burgers dahier, der Ehefr Curatoris ad lites inventirt (…) Actum Straßburg auff Donnerstag den 24.ten Septembris Anno 1739.
Inn Einer allhier Zue Straßburg hinder der Kürßer Zunfft Stub ane der Pfahlgaßen gelehenen Weißbecken behaußung hat sich befundten alß volgt
Des Ehemanns haußrath 129 – Schulden 283 übertreffen also die Schulden aiß deß Ehemanns unveränderte undt der Theilbahren Nahrung zu bezahlent desselben unveränderten undt Theilbahrer Nahrung so unter Einer Massa beschrieben umb 153 lb
Der Frauen Nahrung, haußrath 82, Silber 12, Goldene Ring 17, Schulden 175, Ergäntzung der Ehefrauen Ermanglenden ohnveränderten guths, Vermög Inventarÿ illatorum durch mich Notarium in aô 1736 auffgerichtet 108, Summa summarum 395 lb

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller vendent la maison au fourbisseur Jean Daniel Mannberger et à sa femme Marie Barbe List

1738 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 285
Georg Friedrich Tag der Pastetenbeck und Anna Maria geb. Müllerin
in gegensein Johann Daniel Mamberger des schwerdtfegers und Maria Barbara geb. Listin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck am sogenannten Brand ein end, anderseit neben weÿl. Simon Rolle des altgewänders erben, hinten auff den Brand ein end – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 sch. ane allmend zinß – den 30. Junÿ 1736 währendes ledigen standt erkaufft hat – um 800, 150 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 550 pfund

Jean Daniel Mannberger devient tributaire chez les Maréchaux le 26 juin 1733
1733, Maréchaux – Protocole du corps des couteliers (XI 154)
(f° 92-v) Freÿtags den 26. Junÿ Anno 1733 – Meisterrecht
Johann Daniel Mannberger der Ledige Lang Meßerschmids gesell, weÿland herrn Johann Nicolai Mannbergers, des ältern E: E: Großen Raths alten beÿsitzers und Lang Meßerschmidts, auch Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Sohn, stehet vor und bitt, mann wolle Ihne Zum Meister Recht admittiren, legte auff handwercks gebühr 16 ß (Auflaggeld dt. 16 ß d)
Erkand, gegen erlegung der Gebühr Willfahrt dt. 7. lb 10 ß d

Fils du coutelier Jean Nicolas Mannberger, Jean Daniel Mannberger épouse en 1734 Marie Barbe List, fille du marchand Nicolas List : contrat de mariage, célébration
1734 (1.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 317
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Mannberger dem Ledigen Lang Meßerschmidt, weÿland des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr Und Wohlweißen herrn Johann Nicolai Mannbergers des ältern Lang Meßerschmidts auch E: E: Großen Eaths alten wohlverdienten beÿsitzers vnd burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn, als dem herrn Bräutigamb, ane einem,
So dann der Viel Ehren Vnd hoch tugendgezierten Jungfrauwen Maria Barbara Listin, weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Nicolai Listen, geweßenen handelßmanns und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßener Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in Königlicher Statt Straßburg auf Freÿtag den Ersten tag des Monats Octobris im Jahr des herren, als man Zahlte 1734.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 17-v n° 18)
1734. Mittwoch den 13. Octobr: seind nach Zweÿmähl. geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirchen zu St. Niclaus durch priesterliche Copulation in den Ehestand eingesegnet word. Johann Daniel Mannberger der ledige Lang Meßerschmidt und burger allhier weil. herrn Niclaus Mannbergers geweßen. Lang: Meßerschmidts u. E. E. Groß. Raths alt. Beÿsitzers hinterl. ehel. Sohn u. Jgfr Maria Barbara weil. Hn Nicolai Listen geweßten Handelsmanns u. burg. allhier hinterl. ehl. Tochter (unterzeichnet) Johann Daniel Manberger als hochzeiter, Maria Barbara Listin als hochzeiterin (i 19)

Jean Daniel Mannberger et Marie Barbe List hypothèquent la maison au profit de Jean Silberrad, receveur de la fondation Schenckbecher et triumvir de la Tour aux deniers.

1740 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 88
Johann Daniel Mamberger der Langmeßerschmidt und Maria Barbara geb. Listin mit beÿstand ihres schwagers Johann Theobald Meÿer des gastgebers zum Thiergartten und ihres geschwistrig kinds Johann Daniel Würtz des Unter Cranmeisters
in gegensein H. Johannes Silberrad des Schaffners der Schenckbecherischen stifftung und dreÿers hiesigen Pfenning Thurns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand,eine behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten an dem Baarfüßer: platz – ist einseit ein eck an dem so genannten Brandt: ein end, anderseit neben Vincent Gayneau dem Sattler ehevögltlichen weiß, hinten auff den Brand ein end- davon gibt man wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 ß ane allmend zinß – als ein am 9. Maÿ 1738 erkaufftes guth

Daniel Mannberger loue une partie de sa maison au cordonnier Jean Michel Ohlmann

1743 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 32
Daniel Mamberger der schwerdfeger
in gegensein Johann Michael Ohlmann des schuhmachers
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörig auff dem barfüßerplatz einseit ist ein eck anderseit neben Vincent Gayneau dem sattler ux. noe. gelegenen behausung unten auff dem boden einen laden, kammer, kuchen und ein kämmerlein unter der stieg, ferner auff dem dritten stock eine kammer aus welcher dem entlehner auf seinen costen eine stub zu machen erlaubt ist auff dem vierten stock eine Gesind: Kammer samt einem unterschlagenen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden
[in margine :] gebrochen 8. Aprilis 1746

Jean Daniel Mannberger et Marie Barbe List hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Sachs, femme de l’assesseur au Grand Sénat Jean Sébastien Gambs

1745 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 329
Johann Daniel Mamberger und Maria Barbara geb. Listin mit beÿstand H. Johann Philipp Richßhoffer und H. Joseph Büchel beede handelsleuth ihrer vettern
in gegensein H. Lt. Johann Friedrich Sachs Cancellariae Contactuum Substituti als gewalthaber seiner schwester Fr. Mariæ Salome geb. Sachs H. Lt Johann Sebastian Gambs E.E. großen Raths alten beÿsitzers Eheliebstin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis am Baarfüßerplatz einseit ist ein Eck ane dem sogenannten brennt ein end, anderseit neben Vincent Gayneau des sattlers Ehefrau, hinten auff besagtes brennt ein end – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 ß ane allmend zinß – als ein am 9. Maÿ 1738 erkaufftes guth

Jean Daniel Mannberger et Marie Barbe List vendent la maison à l’orfèvre Jean Régnard Theurer moyennant 1 700 livres

1746 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 142
Johann Daniel Mannberger der Lang Meßerschmidt und Maria Barbara geb. Listin
in gegensein H. Johann Reinhard Theurer des goldarbeiters
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck ane dem so genanten brennt ein end, anderseit neben Vincent Gayneau dem Sattler ehevögtl. weiß, hinten auff den brennt ein end – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 ß ane allmend zinß – als ein am 9. Maÿ 1738 erkaufftes guth – um 800 pfund verhafftet, geschehen um 1700 pfund

Jean Régnard Theurer est admis le 21 mai 1743 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 5 septembre. Les examinateurs le reçoivent maître
1742, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 1066) Montag den 21. Maÿ Anno 1742
Johann Reinhard Theurer de ledige Goldarbeiter erscheint und berichtet daß man Ihme erlauben möchte das Meisterstück auffzunehmen und Zu verfertigen. Erkandt, Wird dem Imploranten gegen Erlag der Gebühr Willfahrt und solle es beÿ H. Bernhard als einem der dreÿen Herren Schauern behaußung so der Goldarbeiter Profession Zugethan solches verfertigen.

(p. 1072) Mittwoch den 5.ten Septembris Anno 1742
Johann Reinhard Theurer der Leedige Goldarbeiter von hier erscheint und præsentirt sein verfertigtes Meisterstück in Vier Stücken bestegend, bittet solches Zu besichtigen und darüber Zu erkennen.
Die dreÿ geschwohrene Herren Gold und Silberschauer referiren nach genugsammer besichtigung, daß solche Stuck sehr Wohl und gut gemacht mithin vor ein Meisterstück passable seÿe, wann er Kan Handtreu geben ane Äydes statt daß er solche mit eigener Hand gemacht hat so wolten Sie ihn vor einen Mitmeister erkennen.
E.E. Gericht Erkannt similiter de super dedit fidem et pro Discretione 3. lb d.

Fils de l’orfèvre du même nom, Jean Régnard Theurer épouse en 1743 Marie Madeleine Stœsser, fille du secrétaire de la Taille Jean Raoul Stœsser : contrat de mariage, célébration
1743 (24.7.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352)
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenn Herrn Johann Reinhard Theurer, ledigem Gold Arbeitern, weÿland des Wihl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Reinhard Theurers, geweßenen Silber Arbeiters und Burgers allhier Zu Straßburg, mit auch weÿland der Viel Ehren: und Tugendreichen Frauen Ursula Elisabetha gebohrner Faustin, beeder seel: ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehr: und Tugendgezierten Jungfrauen Maria Magdalena Stößerin, des Wohl Edel Vest, Rechtsgelehten und hochachtbaren Herrn Johann Rudolph Stößers, löblichter Statt Straßburg Stalls bestmeritirten Actuarÿ und Vornehmen burgers allhier mit der Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Susanna Catharina gebohrner Ditoin ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
Geschehen und verhandelt seind dieße ding in der königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 24. Julÿ im Jahr als man nach unser Heÿland Jesu Christi Gnadenreichen Geburth Zahlte 1743. (unterzeichnet) Johann Reinhard Theurer als hochzeiter, Maria Magdalena Stößerin alls hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 220 n° 839)
1743. Mittw. d. 7. Aug. seind nach ordent. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Reinhardt Theurer der led. goldarbeiter u. b. allhier weÿl. H Johann Reinhardt Theurers geweß. silberarbeiters u. b. allhier nachgelaß. Ehl. Sohn u. J. Maria Magdalena H Johann Rudolph Stößers wohlverordneten Actuarii auff dem Herrn Stall u. Vornehmen b. allhier Ehl. erzeugte tochter (unterzeichnet) Johann Reinhard Theurer als hochzeiter, Maria Magdalena Stößerin als hochzeitrin (i 225)

Jean Régnard Theurer et Marie Madeleine Stœsser hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine François Balthasar von Lindern

1749 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 187-v
H. Johann Reinhard Theurer der goldarbeiter und Maria Magdalena geb. Stößerin mit beÿstand ihres schwagers H. Gottlieb Benjamin Löchner goldschlagers und ihres vetters H. Johann Philipp Kolb des handelsmanns
in gegensein H. Frantz Balthasar von Lindern Med. D. und Practici und Jacobe geb. Herrmännin – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck am brennt ein end, anderseit neben Vincent Gayneau dem stadt sattler ehevögtl. weiß, hinten auff gedachten brent ein end – als ein am 25. Februarÿ 1746 erkaufftes guth

Marie Madeleine Stœsser meurt en 1749 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 1 350 livres. La masse propre au veuf est de 30 livres, celle propre aux héritiers de 723 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 777 livres, le passif à 3 848 livres

1750 (20.8.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 325) f° 575
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Mariæ Magdalenæ Theurerin gebohrener Stößerin des wohl Ehrenvest Großachtbahr: und Kunsterfahrenen Herrn Johann Reinhardt Theurers, Goldarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frauen Eheliebste nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1750 – nach ihrem den 17.den octobr: des nächst abgewichenen 1749.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Gottlieb Benjamin Lechner, Goldschlagers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ, so 6 Jahr würcklichen passirt, Dorotheä Elisabethä, so beÿ nahe 2 Jahr alt und Johann Reichards, so beÿnahe 2 Jahr alt, alle sambt der Theurer, der Abgelebten seeligen mit vorgemeltem ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erzeugt und hinterlaßener Kinder und Erben inventirt (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Donnerstag d. 20. Augusti A° 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßerplatz gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Nemlichen eine Behaußung und Hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem baafüßer platz, einseit ist ein Eck ane dem so genannten brenden End, 2. seit neben Vincent Gayneau dem Sattler ehevögtlicher Weiß, hinten auff besagtes Branden end stoßend, gelegen, davon gibt man jährlichen hießigem Pfenning Thurn wegen eines Wetterdächleins und einer Kellerthür 26 ß d ane Allmend Zinnß, sonsten ist dieselbe über hernach eingetragene darauff Hafftende psssiv. Capitalia freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferten Schrifftlichen Abschatzung Zeduls vom 17.ten Augusti 1750. angeschlagen pro 1350. lb. Davon ist Abzuziehen obige beschwerde des Allmend Zinnßes der 16 ß d so Zu doppeltem Capital gerechnet anlangt 32 lb. Nach solchem Abgang Verbleibt ane dem Anschlag der behaußung auß Zuwerffen 1318. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stb. gefertiget mit dero anhangendem Insiegel verwahret de dato 25. Februarii Anno 1746.
Ergäntzung des Herrn Wittibers wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Solche bestehet einig und allein wie die den 8.ten Aug. 1743 über ihr beeder geweßter Ehepersohnen erhaltene haußsteuren
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Obwohlen Zwar beede nun Zertrennte Ehepesohnen in ihrer vorher Copialiter einverleibten Eheberedung §° 4.to sich ein unverändert guth reservirt und solches beederseits in die Ehe inventiren Zulaßen Stipulirt, so haben Sie dennoch solche Inventur wie der Hr Wittiber hiebeÿ versicherte unterlaßen (…)
Des Herrn Wittibers ohnveränderten Vermögen. Sa. haußraths 26, Sa. Werckzeug Zur Goldarbeiter Profession gehörig 13, Sa. Silbers 11, Sa. baarschafft 3, Sa. Ergäntzung 164, Summa summarum 119 lb – Schulden 150 lb, des H Wittibers ohnverändert Passiv onus 30 lb
Solchemnach Wird auch derer Kinder und Erben anerstorbenen Mütterlich ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa. Silbers 8, Sa. goldene Ring, Ketten und dergleichen Geschmeids 88, Sa. Schuld 150,, Sa. der Ergäntzung 414, Summa summarum 723 lb
Endlichen wid auch das Gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 15 ß, Werckzeugs Zur goldarbeiter profession gehörig 15 ß, Sa. Silbers 100, Sa. goldener Ring, Jubelen und dergleichen Geschmeids 342, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 1318, Summa summarum 1777 lb – Schulden 3848 lb – Passiv onus 2070 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 723 lb, Endlicher passiv Schulden rest 1377 lb
Copia der Eheberedung (…)

Le syndic des créanciers de Jean Régnard Theurer qui a quitté la Ville vend la maison au tailleur Pierre Pugens

1753 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 299
H. Gottlieb Benjamin Lochner des goldschlagers innahmen Johann Reinhard Theurer des von hier absentirten goldarbeiters creditorum
in gegensein Pierre Pugens des schneiders
eine in Theurerischer credit: mass gehörigen behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem Baarfüßer: Platz, einseit ist ein Eck gegen dem bierhauß zum weißen bären, anderseit neben H. Vincent Gayneau dem stadt Sattler und E.E. Großen Raths alte, beÿsitzers, hinten auff den Brenntein end und einen ausgang dahin habend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen einem wetterdächlein 16 ß ane allmend zinß – um 800 und 500 lb verhafftet, geschehen um 712 pfund

Pierre Pugens termine en 1732 son apprentissage chez son père Jean Pugens (ici Buchain)
1732, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 376) Dienstags den 22.ten Apr. 1732 – Jean Buchain der schneider spricht seinen sohn Pierre Buchain der lehr Zeit freÿ (dt. 5 ß)

Pierre Pugens s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en 1742. Il y est admis en janvier 1745. Les examinateurs le reçoivent maître.
1742, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 280) Dienstags den 21. Augusti 1742
Pierre Buchain, weÿl. Jean Buchain des Schneiders und burgers allhier ehel. Sohn, laßet sich Zum Meisterstück einschreiben (dt. 2 lb)

(p. 354) Montags den 18.t Januarÿ 1745 – Zum Meisterstück wurden admittirt, Pierre Pugens

(p. 355) Montags den 18.t Januarÿ 1745
Erscheint unter H. Rathh. Andreas Schaaffen seinem Informatore Pierre Pugens der leedige Schneider weÿl. Andres Pugens des gewesenen Schneiders und burgers alhier ehel. Sohn, bittet Ihme Zu einem completen Manns Kleÿd so er Von droquet Verfertigen wolle, das quantum beneben denen Rißen auffzugeben. Ist Imploranten mit 10 ½ Ehl droquet nebst folgenden Rißen willfahrt worden. N° 5 ein Romerisch Kleÿd, N° 12 ein Sudan. Facta relatione et examinatione der geschworne herren Meisterstück schauern, daß der Implorant sein Meisterstück nach ordnung wie recht verfertiget, als ist derßelbe Zu einem mitmeister auff: und angenommen worden.

Pierre Pugens épouse en 1745 Marie Marguerite Bidot, fille du traiteur Jacques Bidot : contrat de mariage, célébration
1745 (1.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 167
Eheberedung – persönlich erschienen, H Pierre Pugens, der ledige Schneider, weÿl. Hn Jean Pugens, gewesenen Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg, mit Frauen Barbara gebohrener Voltzin, ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand Hn Francisci Grillot, wohlbestellten Procuratoris fisci und Vornehmen burgers allhier, seines hierzu in specie erbettenem Hn assistenten, als hochzeither ene einem,
So dann Jungfrau Maria Margaretha Bidot, Hn Jacques Bidot, des Traitteur und burgers allhier, mit Frauen Anna Maria Francisca, gebohrener Vogelin, ehelich erzeugte Tochter, mit assistentz erstgedachten Ihres Hn Vatters und Hn Johann Daniel Otten, Silberarbeiters und geschwornen Stattgewichtfächer, So dann Hn Joseph Bronsal, Perruquier, beeder burgere allhier, als hochzeitherin ane dem andern theil
So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Montag den 1.ten Februarÿ Anno 1745. (signé) pierre pugens fiance, + der hochzeitherin handzeichen

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 264)
Hodie primâ mensis martii anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes petrus pugens argentinensis, sartor, filius defuncti joannes pugens et barbaræ Wolzin Conjugum Commorans in Dictâ parochia Sti petri junioris, et maria margarita Bidot, quoque argentinensis, filia Jacobi Bidot, dicti vulgo La Liberté, civis obsenatoris, et annæ mariæ Fauglerin Conjugum ex hac parochia (signé) pierre pugens, + nota sponsæ (i 136)

Pierre Pugens devient bourgeois à titre gratuit le 13 mars 1745.
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 203
Joh: Peter Bugens Von hier gebürtig erhaltet das burgerrecht gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der schneidter Jurav. Eodem [13. Martii 1745]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient aux parents de l’épouse rue des Serruriers. Les apports du mari s’élèvent à 383 livres, ceux de la femme à 458 livres.
1745 (26.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 316) n° 368
Inventarium über Herrn Pierre Pugens, des Schneiders und Frauen Maria Margaretha gebohrener Bidot, beeder Eheleuthe und Burgern allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1745. (…) und sich deren Jeedes Vermög Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten hat (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth der Ehefrauen eheleiblicher Eltern, auf Freÿtag den 26. Martÿ Anno 1745.
In einer allhier Zu Straßburg in der Schlossergaß gelegenen der dißortigen Ehefrauen Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 167, Sa. Silbers 29, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 346 lb – deme beÿzurechnen die Helffte ane denen hernach beschriebenen Haussteuren 36 lb, Soforth wird des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Völliges Vermögen außmachen 383 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 136, Sa. Silbers 15, Sa. Goldenen Rings 9, Sa. baarschafft 260, Summa summarum 421 lb – Wann aber hierzu gelegt und gerechnet wird der halbe theil vo hernach beschriebenen Haussteuren (…) außmachend 36 lb, So ist und thut der Ehefrauen gesambte in den Ehestand gebrachte Nahrung benantlichen 458 lb

Pierre Pugens loue une partie de la maison au perruquier Frédéric Huder

1755 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 243-v
H. Pierre Pugens der schneider
in gegensein Friedrich Hüder des perruckenmachers
entlehnt, in des verlehners eigenthümlich gehöriger auf dem Baarfüßerplatz am eck des brandeinends gelegener behausung, unten einen laden auf dem dritten stock eine cammer eine kuche und dann einen keller samt einem beschlüßigen platz zu dem holtz – auff 5 nacheinander folgenden jahren, anfangend auff nächst künfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 56 gulden

Pierre Pugens et son voisin sellier Michael Gœrgen passent un accord relatif à l’entretien de leurs latrines communes

1769 (18.4.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 588) n° 154
erschienen heut dap persönlich Sieur Pierre Pugens der Schneider,
und Hr Michael Görgen der Sattler, beede burgere alhier
declarirende, was massen in ihren ane den Baarfusserplatz neben einander gelegenen eigenthümlichen Häussern, wovon sein H Pugens die Eck behausung am Eingang in das sogenante brand ein End ist, ein unter ihnen beÿderseitigen Parthen gemeinschaftliches s.v. Privet befindlich seÿe, deßen gemäur sie bis daher dergestalten gemeinschaftlich unterhalten, daß jeeder Von ihnen, was auf der Seite seines Hausses zu repariren gewesen, vor sich und auf seine eigene Unkosten ohne des andern Zuthun, machen und arbeiten lassen, auf welche Art und weiß sie auch deßfalls fernerhin Zu continuiren gedencken, damit aber dieser ihr Vorsatz Stable seÿn, der Friede und Einigkeit unter ihnen beeden Nachbaren unterhalten, und Künftighin alle etwa sich eräugnen Könnende verdrießliche Zwistigkeiten ein für alle mal gäntzlch aufgehaben seÿn und bleiben mögen, so wollen Sie Comparenten sich hiemit freÿwillig auch wissend: und wohlbedächtlich für sich, ihre Erben und Nachkommen dahin gegen einander reversiren und verbindlich machen, daß hinfüro wie vorhin jeeder Von ihnen was auf der Seite seines Hausses ane der Gemäur ihres gedachten gemeinschaftlichen s.v. Privats zu repariren und zu bauen nöthig seÿn werde, für sich und auf seine eigene Unkosten allein, ohne des andern Zuthun oder beÿtrag durch jeeden theil anständige Arbeitsleuthe, verfertigen und repariren Zu laßen schuldig und gehalten seÿn solle und wolle. Welche Convention beÿderseitige Parthen vorstehender massen für sich ihre Erben und nachkommen zu allen künfftigen Zeiten wahr, steil und vest zu halten einander mit Mund und gegebener Hand Zugesagt und versprochen (…) So geschehen alhier Zu Straßburg im jahr 1769 auff Dienstag den 18. Aprill

Pierre Pugens et Marie Marguerite Bidot hypothèquent la maison au profit de Philippe Jacques Greiss, notaire et secrétaire à l’audience du consul en exercice

1772 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 154
H. Pierre Pugens des schneidermeister und Anna Maria geb. Bido unter assistentz H. Nicolas Leclerc des pasteten becks und Nicolas Gabory des frantzösischen becken
in gegensein H. Not. Philipp Jacob Greis secretarii beÿ des regierenden H. Ammeisters hans audientz – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden ane dem Baarfußer platz einseit ist ein eck gegen dem Bierhaus zum weißen Bähren, anderseit neben weÿl. Michel Görger des sattlers wittib, hinten auff das brennt ein end – als eine von Reinhard Theurer dem entflohenen goldarbeiters creditorum den 26. junÿ 1763 vermög kauff brieff erkauffte behausung

Déclaration tenant lieu d’inventaire en 1787 après la mort de Pierre Pugens qui délaisse sept enfants mais aucune fortune
1788 (17.4), Not. Lung (6 E 41, 1527) n° 141
Declaratio loco Inventarii über Weiland Hrn. Peter Pugens, gewesenen Schneidermeisters und Burgers alhier seeligen Verlaßenschafft
Zuwißen seÿe hiemit demnach Herr Peter Pugens, der gewesene Schneidermeister und Burger allhier, den 11. May des verfloßenen 1787. Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt, daß ane Zu End stehendem dato vor mir (Notario) persönlich erschienen deßen hinterbliebenen wittib Frau Margaretha Pugens gebohrene Bito, beiständlich H. Andreas Pugens auch Schneiders und Burgers alhie, ane einem,
und des verstorbenen seeligen alhier anwesende töchter, benandlichen Jgfr Magdalena Pugens, ferner Fr. Theresia Courdot gebohrene Pugens, H. Frantz Xaveri Courdot des Buchhalters u. burgers zu Belfort Ehegattin, so dann Jgfr. Johannna Francisca Pugens, alle dreÿ majorennes und von obgedachten H. Andreas Pugens, ihrem oncle hierzu ebenfalls verbeÿstandet, an dem anderen theil,
anzeigend daß der Verstorbene seel. noch ferner folgende Kinder mit erstgemelter Wittib erzeugt habe, als Fr. Margaretha gebohrene Pugens, H. Philipp Jacob Broma, des Peruckenmachers und Burgers zu Colmar Ehefrau, weiter Ludwig Pugens, den abwesenden Schneidergesellen, ferner Jgfr. Catharina Pugens, Cammerjungfer beÿ einer auswärtigen Dame und dann H. Georg Pugens den ledigen handlungs bedienten, dermalen zu Paris in Condition stehend, welche samtliche sieben Kinder Erben ab intestato wären, aber Sie die Comparentinen auf die väterliche Erbschafft hiemit freÿwillig renunciren, angesehen Er der Vatter kein Vermögen hinterlassen habe, sondern vielmehr die hiesigen töchter ihre Eltern schon seit vielen Jahren her erhalten und verköstiget haben (…) So geschehen alhier Zu Straßburg den 17. Aprilis Anno 1788

Pierre Pugens et Marguerite Bidot vendent la maison au joailler Jean Philippe Fibich

1778 (8.10.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 316-v
Sr Pierre Pugens der schneider meister und Margaretha geb. Bido
in gegensein H. Exsenatoris Johann Philipp Fibich des juvelirers
eine behausung bestehend in vorder und hinter gebäud, hoffstatt mit allen denen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Baarfußerplatz einseit ist ein eck gegen dem bierhaus zum weißen bären, anderseit neben H. Rieth dem sattler, hinten auf den Brand ein end dahin auch einen außgang dahin habend – als ein unterm 26. Junÿ 1753 von Theuerischen creditores erkaufftes haus

Jean Philippe Fibich hypothèque quelques jours plus tard la maison au profit de l’orfèvre Jean Philippe Braun pour en régler les frais de construction

1778 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 333-v
H. exsenator Johann Philipp Fibich der juvelirer
in gegensein H. Johann Philipp Braun des goldarbeiters, zu bau hienach beschriebener behausung – schuldig seÿe 2500 gulden
unterpfand, vorgedachte behausung ane dem Baarfußerplatz, einseit ist ein eck gegen dem Weißen bären über, anderseit neben H. Reith dem sattler, hinten auff den Brand ein end

Jean Philippe Fibich hypothèque au profit de l’orfèvre Joseph Ott la maison qu’il vient de reconstruire place des Cordeliers ainsi qu’une autre au quartier des Ponts-Couverts.

1780 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 169-v
H. exsenator Johann Philipp Fiebich der juwelirer
in gegensein H. Joseph Ott des ledigen goldarbeiters – schuldig seÿe 500 gulden
unterpfand, die ihme zuständig neu erbaute ane dem Baarfüßerplatz am Brand ein end gelegene behausung ratione der 700 gulden
eine andere ihme gehörig au quartier du Pont Couvert gegen dem zu Dauphin geschildete gast behausung über gelegene behausung

Les experts estiment la maison à 4000 livres lors de l’inventaire dressé en mai 1780 après la mort de Susanne Catherine Sebisch
La maison de Philippe Fibich est vendue par adjudication judiciaire à l’artiste peintre Jean Jacques Büchel

1793 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 130
Declaration – bu. Johann Jacob Bückel der kunstmaler, daß er die dem bu. Philipp Fibich dem jubelirer gehörig geweste behausung ane dem Waffenplatz alhier am eck des Brandeinends gelegen mit N° 31 bezeichnete behausung mit allen rechten und gerechtigkeiten beÿ der laut des hiesigen districtgerichts erkantnus vom 5. Decembris jüngsthin coram comissario den 29. vorigen monats vorgenommenen 4 versteigerung definitive zuerkannt um 30.250 livres
[joint] Pro extractus, Johann Philipp Fibich mass betreffend, den 16. Februar. eine ane der Paradenplatz gelegene behausung

Jean Jacques Büchel hypothèque le même jour la maison au profit du marchand Nicolas Henri Schreider

1793 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 129
bu. Johann Jacob Bückel der maler
in gegensein bu. Nicolaus Heinrich Schreider des handelsmanns – schuldig seÿen 18.000 livres zu zalung eines theils des steigschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, obgemelte behausung ane dem Baarfüserplatz, mit n° 31 bezeichnet, einseit ist ein eck ane dem Brandenend, anderseit neben Frantz Antoni Riett dem sattler

Le peintre en miniature Jean Jacques Büchel devient tributaire à l’Echasse le premier octobre 1785.
1785, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 600) Sambstags d. 1.ten Octobris 1785. – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Hr Johann Jacob Büchel, der Mignature: Mahler Von hier gebürtig stehet Vor und bittet ihn disorts als einen Leibzünftigen auf: und anzunehmen, producirt Stallschein vom 15.ten Octobris 1785.
Erkanndt, Willahrt, dt. 6 fl. für das Zunfftrecht, 2 fl. Zu Unterhaltung der Feurspritz, 1 fl 3 ß 4 d für den Pfenningthurn und 4. ß für das Findling hauß. Jur. eod.

Fils du perruquier Frédéric Balthasar Büchel, Jean Jacques Büchel épouse en 1780 Marie Madeleine Pfæhler, fille du marchand de fruits et légumes Jean Frédéric Pfæhler : contrat de mariage, célébration
1780 (15.11.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 26
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe Herr Johann Jacob Büchel, der Kunstmahler, Weiland H. Friderich Balthasar Büchel, geweßenen Perruquenmachers und Burgers dahier mit Frau Maria Magdalena gebohrener Eißeenmännin seiner hinderlaßenen Wittib ehelich erzeugter, wie er declarirt großjähriger und seiner Rechten genißender nach tod verlaßener Sohn, als Hochzeiter ane Einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Pfehlerin, Herrn Johann Friderich Pfehlers, des Fastenspeishändlers und Fraun Annä Judithä gebohrene Ruffin, beeder Eheleuthe und burgere dahier ehelich erzeugte Tochter beÿständlichen Herrn Pfehlers ihres Vatters vorgedacht und Herrn Johann Bernhard Pfehlers des Goldarbeiters und Burgers dahier ihres Bruders als Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 15 Novembris Anno 1780 (unterzeichnet) Joh: Jacob Büchel, Maria Magdalena Pfählerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 116 n° 18)
In dießem 1780. Jahr sind nach zweÿmal nach einander geschehener proclamation Montag den 26. Novembris morgens um eÿlff uhren Zur Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Büchel lediger burger und mahler alhier weÿl. Balthasar Büchel geweß. burgers und peruckenmachers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn mit Jgfr. Maria Magdalena Pfelerin Johann Friderich Pfelers burgers und fastenspeishändlers alhier eheliche dochter (unterzeichnet) Johann Jacob büchel als Hochzeiter, Maria Magdalehna Pfahlerin als Hochzeitern (i 119)

Inventaire des biens que Jean Frédéric Pfæhler et Anne Judith Ruff donnent à leur fille Marie Madeleine lors de son mariage
1780 (25.11.), Not. Lederlin (6 E 41, 902) n° 93
Designatio über Alles dasjenige was Herr Johann Friedrich Pfehler, der Fastenspeißhändlers und Frau Anna Juditha gebohrene Ruffin, beede Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg ihrer Tochter Jungfer Mariæ Magdalenæ Pfehlerin, welche sich nächster tagen mit Herrn Johann Jacob Büchel dem Mahlern Burgern allhier verehelichen werde, ane Ehesteur mit in die Ehe gegeben (…) So geschehen Straßburg d. 25. 9.bris A° 1780
hausrath 94, 27 lb, silber 13 lb, gold 9 lb, eissern geschirr 2 lb

Marie Madeleine Pfæhler meurt en 1794 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison place d’Armes. La masse propre au veuf est de 107 livres tournois, celle propre aux héritiers de 1 902 livres. L’actif de la communauté s’élève à 28 680 livres, le passif à 17 633 livres

1797 (12 prairial 5), Strasbourg 4 (8), Not. Greis n° 1185, altes 655
Inventarium über und Erörterung Weiland der bürgerin Maria Magdalena geb. Pfähler burgers Johann Jacob Büchel dermaligen Caffesieders und Inwoners zu Straßburg am 18. November 1794 alt. Stil, das ist den 28. brumaire 3, verstorbenen Ehefraun hinterlassenen Vermögens, auf Ansuchen des Wittibers wie auch burgers Johann Leonhard Pfähler, Goldarbeiters, als beeidigten Vogts der mit dem Wittiber erzeugten zweÿen Kinder und ab intestato zu zween gleichen theilen hinterlassenen Erben benandlich 1. Maria Magdalena büchel so 15 Jahr alt und 2. Johann Jacob so 12 Jahr auf sich haben mag am 7. Messidor 4 zu inventiren angefangen worden
in hernach beschriebenen Sterbbehausung

des hinterbliebenen Wittibers auser seiner Kleidung und weisen Gezeugs ihme zugehörig unveränderten Guts, Ergäntzung 192 lb, schulden aus der Nahrung zu bezalend so des Wittibers unverändert 300 lb, Nach deren abzug 107 lb
der Kinder und erben unverändert Vermögen, Kleidung 252 lb, Schulden in die nahrung zu geltend 300 lb, Ergäntzung 1350 lb, Summa summarum 1902 lb
das gemein verändert und theibare Gut, hausrath 2514 lb, silbers 80 lb, Gold 304 lb, Wein Faß brandenwein 253 lb, Billiards wie auch Waar zum Caffewesen 2438 lb, baarschafft 3600 lb
Eigenthum ane einer behaußung so theilbar, Nemlich Eine behaußung bestehend in Vorder und hinter hauß hoff hoffstatt und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Waffenplatz mit N° 31 bezeichnet 1.s ist ein Eck gegen dem brand ein End 2.s neben b. Frantz Anton Rieth dem Sattler und hinten auf das brand ein End, 20 jährlich am 20. julÿ alt. stils das ist den 2. Ther. davon alhiesigen Gemeinde zu geben habenden und mit 757 lb 15 s 4 ablösigen bodenzinß, in Gefolg der Gesetze vom 9 pluviose & 14 thermidor 4 nach Masgab der in 1791 davon laut Extractus der Grundsteuer Mutterroll davon mit 128 livres 18 s 9 d abgerichteten Grundsteur (…) in Anschlag gebracht wird mit 19.490 livres., Diese behaußung hat der Wittiber wärend dieser Ehe von weiland br Joh: Philipp Fibich dem Juwelierer Steigerunng weiß an sich gebracht laut abzugs aus den registersn des Straßburgischen ehemaligen district Gerichts vom 6. hornung 1793 gerichtlich zuerkannt auch darüber am 30. ged. Jahrs und Monats die Verschreibung in der Cantzley Contract Stub passirt, und wurde gemelte behaußung durch br Fibich von auch weÿl. b. Peter Pugens dem Schneider in vorged. Contractstub am 8. October 1778 erkaufft. Der Platz aber worauf das Vorder hauß erbaut und welcher 18 Klaffter 5 schuh und 8 Zoll Quadrat Mess alment gros ist wurde vorgesagtem b. Fibich vermög Protocoll der ehemaligen Ober bau herren und drei des Pfenningthurns de dato 20. Julÿ 1784 fol° 141-b käuflich übergeben unter der bedingung dafür die summ von 757 lb zu bezalen
behausung 19.490 lb, Summa summarum 28.680 lb – Schulden aus der Nahrung 17.633 lb, Nach deren Abzug 11.047 lb
Abschrift der Eheberedung de dato 15. Novembris 1780 (…) Joh: Lederlin Notarius
Abschrift der entseelen Codicilli de dato 15. August 1785 so den 6. Messidor 4 enregistrirt worden, Joh. Lederlin – Bericht
Enregistrement, acp 51 F° 36-v du 13 pr 5

Jean Jacques Büchel se remarie en 1797 avec sa servante Dorothée Freydel, fille du tisserand Jean Daniel Freydel
Mariage, Strasbourg (n° 357) Cejourd’hui 20° Germinal l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Büchel, agé de 46 ans, caffetier, né et domicilié en cette commune, fils de feû Balthasar Büchel, perruquier, et de Marie Madeleine Eisenmann, veuf de Madeleine Pfaehler, de l’autre part Dorothée Freydel, agée de 23 ans, fille de charge chez le futur, née et domiciliée en cette commune, fille de Jean Daniel Freydel, tisserand, et de Catherine Elisabeth Herter. Lesquels futurs conjoints étoient accompagnés de George Hübner, agé de 30 ans, boucher, demi-frère du futur (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 25 mars 1750 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 17 décembre 1772 (…) 3° de l’acte de décès de Madeleine Pfaehler, épouse en premières noces du futur, portant qu’elle est morte en cette commune le 28 brumaire troisième année républicaine (signé) Jacob Büchel, Dorothée Freudel (i 186)

Jean Jacques Büchel loue une partie de la maison à Nicolas Rosenstiehl, de Bouxwiller

1801 (23 fructidor 9), Strasbourg 13 (13), M° Bremsinger n° 359
Lehnung – bürger Jacob Büchel der Caffesieder
bürger Nicolaus Rosenstiehl zu Buchsweiller wohnhaft für 3 nacheinander folgenden jahren welche den 5. Nivose 10. Jahrs ihren anfang nehmen,
nemlichen den Rez de chaussée und den ersten Stock sowohl im fordern as im hintern hauß seines ane dem Paraden Platz gelegenen hauss so mit N° 31 bezeichnet, nebst denen dreÿ fordern Kellern einem Zimmer im zweÿten Stock im hintern hauß, einer mansarde im vorderhauß, einer getüch Kammer im 5.t Stock, das in dem untersten Saal befindliche Comptoir, eine Kaffee mühl, ein Kaffee Rost und des in der Küchen zum Kaffeesieden nötige und sich alda befindliche Kupfer und mösingen geschirr – um einen jährlichen Zinß nemlich 1659 francken
Enregistrement, acp 81 F° 5 du 2 compl. 9

Le cafetier Jean Jacques Büchel déclare que les quatre fenêtres qui donnent sur la propriété de son voisin sellier François Antoine Frédéric Rieth sont une pure tolérance depuis que la maison a été construite.

1802 (19 ventose 10), Strasbourg 11 (4), M° Anrich n° 458
zu weÿl. der bürgerin Marthä geb. Holdermann des bürgers Frantz Antoni Friedrich Rieth Sattlers abgelebter Ehefrau Verlaßenschafft Erörterung, erschienen der bürger Jacob Büchel Caffée sieder als Eigenthümer des neben der besagten Rieth’scher Ehefraun Verlaßenschafft gehörigen behausung gelegenen Caffée haußes, dießer zeigte an und bekannte freÿ offentlich, daß beÿ Erbauung seines Caffée haußes ihme durch die Eigenthümer berührter in gedachte Verlaßenschafft gehörige behausung vergönstiget worden 4 fenster zu errichten welche in besagter Verlaßenschafft gerechtigkeit das liecht nehmen, derowegen wolte Er der comparirende bürger büchel hiemit freÿwillig declariret habe, daß solche nur eine Vergönstigung seÿe und zu keiner zeit als eine gerechtigkeit angesehen und gehalten werden konne, sondern daß denen jeweiligen Eigenthümern Rieth’scher behausung alle ihre Vor Erbauung gemeltdeten Caffée haußes gehabte Eigenthüms rechten und gerechtigkeit hiemit außdrucklich vorbehalten seÿn und bleiben solle, wobeÿ auch noch ferner ermeldeter bürger Büchel bekannt daß er an der Maur welche deßen von Rieth’scher behausung scheidet ihme bürger Büchel zu einer helffte und Rieth’scher Verlaßenschafft zur andern helffte eigenthümlich zuständig

Jean Jacques Büchel et ses enfants en premières noces vendent la maison au négociant Joseph Dobner

1811 (14.1.), Strasbourg 12 (35), M° Wengler n° 5445
Jean Jacques Büchel père peintre et Dorothée Freydel, Jean Jacques Büchel fils commis négociant, Catherine Madeleine Büchel majeure, héritiers chacun pour une moitié de Marie Madeleine Pfaehler leur mère épouse en premières noces du Sr Büchel père
à Joseph Dobner négociant domicilié en cette ville sous les grandes arcades n° 34
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, fontaine avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg place d’armes n° 31, d’un côté faisant le coin de la rue du coin brulé, de l’autre en partie une avance sur ladite place et attenant en partie au Sr Georger sellier carossier, devant à la place d’armes, derrière rue du coin brulé où il y a porte d’issue, trois fourneaux avec tuyaux et pierre l’un dans la salle du devant au premier étage un autre dans la chambre de derrière au même étage et un troisième dans une chambre au troisième étage, grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 20 fr – vendue judiciairement à Jean Philippe Fibich jouailler et acquis par ledit Sr Büchel père au ci devant tribunal du district de Strasbourg le 6 janvier 1793 enregistré à la Chambre des Contrats le 20 du même mois – que les vendeurs se réservent la jouissance jusqu’à la St Jean prochaine du logement qu’ils occupent présentement et qui consiste dans le rez de chaussée dans une chambre sur le derrière au troisième étage et dans la partie sur le derrière de la cave – moyennant 30.000 francs
Enregistrement, acp 116 f° 71-v du 15.1.

Fils de Jean Matthieu Dobner, meunier à Münichsfeld en Bohême en jurisdiction de Mayerhœfen, Joseph Dobner épouse en 1776 Marie Anne Desfontaines, veuve du marchand Jean Michel Dimier : contrat de mariage, célébration
1776 (14.8.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 138
Contrat de mariage – le Sieur Joseph Dobner, Negociant demeurant en cette dite ville, fils majeur d’ans de defunt le Sieur Jean Matthieu Dobner Marchand de Bleds à Münichsfeld en Bohême, jurisdiction de Mayerhoeffen et de feue D° Marie née Steltznerine ses pere et mere, agissant et stipulant pour luy et en son nom d’une part
Et Damoiselle Marie Anne Dimier née Desfontaines veuve de feu le Sieur Jean Michel Dimier vivant bourgeois de Marchand de cette même ville, agissante pour elle et en son nom sous l’assistance du Sieur Jean François Guilbaux Maître de musique des Dragons à ce present d’autre
Le 14° Août 1776 (signé) Joseph D’obner, Marianne dimieu veuve

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 223)
Hodie 20. augusti anni 1776 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt josephus Dobner, ante hac musicus Legionis Equestris vulgo Dragons Collonel general dictæ, filius majorennis defuncti Joannis Mathæi Dobner, molitoris in Munichfeld Diœcesis Pragensis, ratione domicilii Parochianus noster Et Maria Anna Fontaine vidua Superstis Joannis Michaelis Dimier Civis mercatoris dum viveret hujatis Parochiana nostra, testes aderant Ludovicus Dimier sponsæ filius solutus hujas, Dominicus Barbier, Civis et Mercator Sponsæ Gener (signé) Josephus Dobner, marianne des fontaines (im 117)

La tribu du Miroir remet à Joseph Dobner une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois : il devient tributaire le 10 juin 1777.
1776, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 159-v) Dienstags, den 17. Decembris 1776 – Vertröstung
der von Münchfeld in Böhmen Kollowratischer Herrschafft gebürtige Hr Joseph Dobner stehet vor, producirt Schein erlernter Handlung von H. Caspar Forscheim in Eisendorf d. 1. Nov. jüngsthin gesiegelt ausgefertiget, bittet um den Zu Erlangung des hiesigen Burgerrechts benötigten Vertröstungschein. Erkannt, Willfahrt.

(f° 171-v) Dienstags, den 10. Junii 1777 – C. Leibzünfftiger
Hr. Joseph Dobner ist nunmehr auf vorgewiesenen Kanzlei- und Stall- schein vom 21. Maji jüngsthin gegen Erlag 3. lb 10 ß vor das Zunfftrecht und 20. lb d wegen nicht in hiesiger Stadt erlernter Handlung diesorts leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden, promisit. Will mit quincaillerie Waaren handlen.

Joseph Dobner devient bourgeois par sa femme en mai 1777 : inscription et traitement des demandes
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 171-v
Joseph Dobner der handelsmann von Münchsfelden in Böhmen, erhalt das Burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Anna geb. fontaine, weÿl. Johann Michael Dimier gewesenen handelßmanns und burgers hinterl. wittib umb den alten burger schilling, mit dem anhang daß er von Zeit seiner Copulation das stallgeld nachtrage, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel. Jur. eod. [21. May 1777]

(VI 286 bis) p. 488. Spiegel No 26, 21. May 1777
Joseph Dobner der handelsmann Von Münchsfeld in Böhmen gebürtig, weÿl. Joh: Matheus Dobner Gewesenen Müllers daselbst, mit fr. Maria Elisabetha gebohr. Feltnerin Ehelich erzeugter Sohn Verheurathet, nach Vorherig erhaltener erlaubnus Von S. T. dem Regierenden H Ammeister unterm 12. augusti 1776. mit fr. marian gebohr. fontaine weÿl. h Jean Michel Dimier gewesenen b. u. handelsmanns alhier hinterlassener Wittib
Erweiset durch Vorgelegte scheine Seine Ehrliche geburth der Cath. Relig. Zugethan, Seiner Sponsæ Stallgebüht in richtigkeit, Er die erforderliche Statt Stall Caution geleistet und des Zunfftrechts beÿ E: E: Zunfft Zum Spiegel Vertröstet Worden
daß erforderliche Vermögen hatt derselbe baar Vorgewiesen und als sein Wahren Eigenthum handtreu bekräfftiget, auch 100 fl 5 ß beim B. Pro. deponirt. Implorant Bittet E. G. unterthänig, Ihme daß B.recht à Sponsa um den A. B. schilling Zuvertrösten
Receptus a Sponsa um den A. B. schilling jedoch seit eeiner Verheurathung daß Stallgelt nach zu tragen

Joseph Dobner se remarie en 1809 avec Marie Thérèse Müller, originaire de Kehl
Mariage, Strasbourg (n° 294)
L’an 1809, le 26° jour du mois d’août (…) sont comparus Joseph Dobner, âgé de 65 ans, facteur d’instruments, domicilié en cette ville depuis 40 ans, né à Münchsfeld en Bohême le 10 février 1744, fils de feu Jean Mathieu Dobner, meunier, et de feu Marie Steltzner, veuf de Marie Anne Desfontaines, décédée en cette ville le 30 mai 1793, et Marie Thérèse Müller, âgée de 40 ans, domiciliée en cette ville depuis 15 ans, née à Kehl, mairie de Strasbourg le 16 octobre 1768, fille de feu Jean Müller, tonnelier audit lieu, et de feu Marie Anne Higler, y décédés le premier le 9 avril 1786 et le seconde le 27 mars 1770 (signé) Joseph Dobner, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 33)

Registre de population 600 MW 48 (1808 sqq) Place d’Armes n° 31 p. 566 (i 179)
Dobner Joseph, 67, luthier, Frauenberg, (à Str. depuis) 1768, (auparavant) Grandes Arcades 34, E. le 3 mars 1812
id. née Müller, Thérèse, 43, Epouse, Kehl, (à Str. depuis) 1786
Müller, Marie Anne, 50, sœur, Kehl, (à Str. depuis) 1786

Registre de population 600 MW 56 (1808 sqq) Grandes Arcades n° 34 p. 403 (i 96)
Dobner Joseph, 61, luthier, Pfrauenberg, (à Str. depuis) 1768, dél le 3. Mars 1812 Place d’Armes N° 31
Müller, Thérèse, 26 [sic], servante, Kehl, (à Str. depuis) 1787, idem

Le facteur d’instruments Joseph Dobner déclare que les quatre fenêtres qui donnent sur la propriété de son voisin Michel Gœrgen sont une pure tolérance (même teneur que la déclaration de 1802)

1822 (15.4.), Strasbourg 8 (34), M° Roessel n° 8417
Déclaration – Joseph Dobner, facteur d’instruments en qualité de propriétaire de la maison place d’Armes n° 31 qui lui a été vendue par Jacques Büchel cafetier, a déclaré que lors de la construction de ladite maison il avait été accordé au Sr Büchel la faculté de pratiquer quatre fenetres prenant jour sur la propriété des héritiers Rieth mais seulement par pure complaisance de ces derniers et sous la condition expresse que jamais cette faculté ne puisse être envisagée comme un droit, suivant acte reçu M° Anrich le 19 ventôse 10. Qu’en conséquence pour répondre à la demande qui lui en a été faite part Michel Goergen propriétaire actuel de la maison Rieth (…) M Goergen et ses successeurs doivent conserver tous les droits attachés à la maison n° 30 et qui existaient antérieurement à la construction de la maison Büchel et que ce dernier les a reconnus par l’acte du 19 ventose que le comparant entend non seulement confirmer en tout son contenu quant aux fenetres mais encore reconnaitre la mitoyenneté du mur
Enregistrement, acp 157 F° 51 du 16.4.

Joseph Dobner et Thérèse Müller louent une partie de la maison au bijoutier Léon Rehns

1822 (17.5.), Strasbourg 1 (40), M° Rencker n° 2043
Bail de 3 années à commencer le 25 mars dernier – Joseph Dobner, facteur d’instruments, et Thérèse Müller
à Léon Rehns, bijoutier
le rez de chaussée & le premier étage en entier de la maison appartenant aux conjoints Dobner sise à Strasbourg place d’Armes n° 31
plus le troisième étage une chambre aux mansardes donnant sur la Place d’Armes, la jouissance commune des greniers, de la cave, à l’exception de la partie séparée en lattes qui demeure réservée aux bailleurs – moyennant un loyer annuel de 800 francs
Enregistrement, acp 157 f° 148-v du 21.5.

Joseph Dobner meurt en 1822 après avoir institué sa veuve légataire universelle.

1823 (14.6.), Strasbourg 12 (91), M° Wengler n° 13.161
Inventaire de la succession de Joseph Dobner, facteur d’instruments décédé le 25 décembre dernier – à la requête de Marie Thérèse Mülller, la veuve légataire universelle suivant testament public reçu par le soussigné notaire le 30 juin 1820 enregistré le 30 décembre 1822 – dans la maison mortuaire place d’armes n° 31
immeubles, 1. la moitié par indivis dont l’autre moitié appartient à la veuve d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 31 d’un côté la rue du Coin brûlé, de l’autre en partie une avance sur ladite place à côté du communal en partie le Sr Jeorger sellier, devant la place d’Armes, derrière la rue du Coin brûlé où il y a une porte d’issue – la totalité de la maison est grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 20 fr. Le rez de chaussée et premier étage avec le troisième louées au Sr Léon Rehm, bijoutier par bail reçu M° Rencker le 17 mai 1822, Et le second étage occupé par la succession, 200 fr, estimée 10.000 francs – acquise de Jean Jacques Büchel père et Dorothée Feydel suivant acte reçu par le soussigné notaire le 14 janvier 1811 transcrit
meubles 496 fr, créances 778 fr – vignes à Ergersheim 200 fr, ensemble de l’actif 11 474 fr, passif 14.888 fr
Enregistrement, acp 163 F° 96 du 16.6.

Marie Thérèse Müller vend la maison à Salomon Schwartz pour deux tiers et à son fils Jacques Schwartz pour un tiers

1826 (21.12.), Strasbourg, M° L’Ange, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 197, n° 57 du 8.1.
Marie Thérèse Müller veuve de Joseph Dobner, facteur d’instruments
à Salomon Schwartz père acquéreur, pour 2/3 et Jacques Schwartz fils pour le 1/3 restant, marchands jouillers
une maison sise à Strasbourg place d’Armes n° 31 consistant en bâtiment de devant & de derrière avec cour, pompe et toutes ses autres appartenances & dépendances. Cette maison forme d’un côté le coin de la rue du Coin brulé de l’autre elle avance sur la place d’Armes, attenante en partie au Sr Joerger sellier devant la place d’Armes, derrière la rue du Coin brûlé où elle a une issue – sont compris trois poeles de fonte avec leurs cors et pierres – recueilli dans la succession de Joseph Dobner son mari dont elle est légataire universelle suivant testament reçu M° Wengler le 30 juin 1820 enregistré le 31 décembre 1822. Le Sr Dobler a acquis ledit immeuble de Jean Jacques Büchel père et Dorothée Freydel, Jean Jacques Büchel fils commis négociant, Catherine Madeleine Büchel héritiers pour moitié de Madeleine Pfaehler leur mère femme en premières noces du Sr Büchel père apr acte reçu Wengler notaire à Strasbourg le 14 janvier 1811 transcrit au bureau des hypothèques volume 58 n° 86 – vendue judiciairement sur Jean Philippe Fibich, joailler, acquis par le Sr Büchel père covendeur au Tribunal du district de Strasbourg le 6 janvier 1793 et contrat de vente à la Chambre des Contrats le 20 du même mois
(les acquéreurs s’egnagent envers la venderesse à) laisser à la disposition jusqu’à la St Jean 24.6 prochain le logement qu’elle occupe dans ce moment avec le Sr Reinhard – chargé d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg de 20 fr – moyennant 24.000 fr
Enregistrement, acp 181 F° 187-v du 28.12.

Fils d’Abraham Schwartz de Westhoffen, Salomon Schwartz épouse en 1794 à Bischheim Reiss, fille d’Abraham Levi.
Mariage, Bischheim – Heute den 22. Wind Monat im Zweÿten jahr der Republick sind vor mir der öffentlichen Beamter erschienen Seligmann Schwartz, Abraham Schwartz des burgers in Westhoffen Straßburger Districts und Judith Isaac ehelicher Sohn alt 26 Jahr und Reiß Abraham Levi des burgers allhier und Caja Alexander eheliche Tochter alt 17 jahr, besagte erschienene waren begleitet Von Abraham Levi der Hochzeiterin Vater, Leim* Israel, Jacob Levi und Israel Raphael (signé) Seligman schwartz, Abraham Levi, Haim Isroll, Jacob Levi, Israel Raphael (i 22)

Lors de la déclaration des noms par les Juifs, Salomon Schwartz conserve son nom, Reiss Levy adopte le prénom de Claire. Leurs six enfants conservent leur prénom.
1808. Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg
(f° 41-v) n° 240 Schwartz Salomon – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. lequel nous a déclaré conserver le nom de Schwartz pour nom de famille et prendre celui de Salomon pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Seligman Schwartz Jehd Salomon Schwartz (i 42)

(f° 42) n° 241. Levy Clara Schwartz – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présentée Gress Levy, Epouse de Seligman Schwartz, marchand quincaillier, domiciliée en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. laquelle nous a déclaré conserver le nom de Levy pour nom de famille et prendre celui de Clara pour prénom, et a délaré ne savoir signer le 27 septembre 1808 (i 42)

(f° 42) n° 242. Schwartz Jacob – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Jacob son fils mineur, né à Bischheim au Saum en Floréal an quatre le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Jacob pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 42)

n° 243. Schwartz Esther – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Esther sa fille mineure, née en cette ville le 26 Messidor an neuf le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Esther pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 42)

(f° 42-v) n° 244. Schwartz Isaye – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Isaye son fils mineur, né en cette ville le 3 ventôse an onze le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Isaye pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

n° 245. Schwartz Joseph – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Joseph son fils mineur, né en cette ville le 9 ventôse an treize le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Joseph pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

n° 246. Schwartz Rosette – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Esther sa fille mineure, née en cette ville le 5 octobre 1806 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Rosette pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

(f° 43) n° 247. Schwartz Alexandre – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Isaye son fils mineur, né en cette ville le 27 novembre 1807 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Alexandre pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

Jacques Schwartz épouse en 1818 Jeanne Offenbach, fille du négociant Lœb Offenbach de Mannheim
1818 (3.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 39), M° Hickel n° 76
Contrat de mariage – Jacques Schwartz, raffineur d’or fils majeur de Salomon Schwartz, quincailler, et de Claire Levy
Jeanne Offenbach fille majeure de Löb Offenbach, négociant à Manheim (Grand Duché de Baden) et de feu Jeanne Nass
Enregistrement, acp 139 F° 189 du 7.8. – régime de la communauté d’acquets partageable par moitié

Jeanne Offenbach meurt en 1838 en délaissant cinq enfants

1839 (25.4.), Strasbourg 7 (94), M° Boersch n° 1039
Inventaire de la succession de Jeanne Offenbach, épouse de Jacques Schwartz, décédée le 2 novembre 1838 – à la requête de Jean Jacques Schwartz, raffineur d’or commun en biens avec la défunte, père et tuteur de Rosine âgée de 17 ans, Léon âgé de 16 ans, Justine âgée de 15 ans, Eve Clotilde âgée de 12 ans et Hortense née le 11 mars 1832 les cinq enfants de la défunte – en présence de Moïse Weill, négociant, subrogé tuteur desdits mineurs – dans la maison mortuaire Place d’Armes n° 31
immeuble acquis durant le mariage avec M Salomon Schwartz son père, une une maison sise à Strasbourg Place d’Armes n° 31, d’un côté faisant le coin de la rue du Coin Brûlé, de l’autre en partie Place d’Armes en partie Sr Jerger, derrière la rue du Coin Brûlé où elle a une issue – acquise sur Marie Thérèse Müller veuve de Joseph Dopner, facteur d’insruments, par acte reçu M° L’Ange le 21 décembre 1826, deux tiers appartiennent actuellement à M. Salomon Schwartz père, un tiers à Jacques Schwartz – uniquement occupé par Salomon Schwartz et Jacques Schwartz, revenu de 1200 fr
Enregistrement, acp 268 F° 13-v du 29.4.

Rosine Schwartz et Justine Schwartz vendent leur part de maison à leur père Jacques Schwartz

1844 (7.11.), Strasbourg 7 (101), M° Boersch n° 5076
Vente, 7 novembre 1844. – A comparu Demoiselle Rosine Schwartz, majeure d’ans sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant tant en son propre nom que comme mandataire de Dame Justine Schwartz, sa sœur épouse de Monsieur Nathan Schwartz, bijoutier avec lequel elle demeure et est domiciliée à Mulhouse (haut Rhin) (…) Laquelle ès qualité qu’elle agit a par les présentes vendu (…)
à Monsieur Jacques Schwartz négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, père de la Demoiselle comparante et de sa mandant, acquéreur ci présent et et acceptant
deux 30° indivis d’une maison sise à Strasbourg sue place d’armes N° 31, faisant d’un côté le coin de la rue du coin brulé, de l’autre côté avançant en partie sur la place d’Armes et attenant en partie au sieur Joerger, donnant par derrière sur la rue du coin brûlé où elle a une issue. Ainsi que cet immeuble s’étend, se poursuit et se comporte actuellement (…). Les venderesses étaient propriétaires chacune d’un 30° du dit immeuble pour l’avoir hérité dans la succession de Dame Jeanne Offenbach, épouse du dit Sieur Jacques Schwartz leur mère dont elles sont héritières chacune pour un cinquième ainsi qu’il rédulte de l’inventaire de ladite succession dressé par ledit Boersch et son collègue notaires à Strasbourg le 25 avril 1839 enregistré. Ledit immeuble a été acquis en entier par ledit sieur Jacques Schwartz pour un tiers et par le sieur Salomon Schwartz père de ce dernier & propriétaire, demeurant à Strasbourg pour les deux autres tiers durant la communauté qui a existé entre ledit Sieur Jacques Schwartz et son épouse susnommée de Marie Thérèse Müller veuve de Joseph Dopner facteur d’instruments demeurant à Strasbourg le 21 décembre 1826 enregistré.
Par suite du décès de ladite Dame Schwartz née Offenbach et de la dissolution de la communauté qui a existé entre entre elle et son dit Mari, le tiers dudit Immeuble dépendant de ladite communauté a été partagé entre ledit sieur Jacques Schwartz & ses enfants. Ledit sieur Jacques Schwartz est ainsi devenu propriétaire de la moitié du tiers de la maison, soit d’un 6° indivis et les cinq enfants seuls héritiers de la Dame Schwartz se sont troubés propriétaires de l’autre moitié dudit tiers de maison soit aussi ensemble d’un 6° ou chacun d’eux d’un 30° indivis dudit immeuble.
Ledit Sieur Jacques Schwartz déjà propriétaire d’un 6° ou 5/30 acquérant par ce contrat deux autres 30° se trouve donc actuellement propriétaire de 7/30 dudit immeuble – moyennant 1600 francs
acp 329 (3 Q 30 044) f° 84-v du 15.11.

Trois autres de ses enfants lui vendent leur part de maison

1853, (14.6.), M° Noetinger
Vente – 1. Léon Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 2. Eve Clotilde Schwartz épouse de Marc Elie Lantz, Négociant à Mulhouse, 3. Hortense Schwartz, majeure à Strasbourg
à Jacques Schwartz leur père négociant à Strasbourg
des trois huitièmes d’une Maison place Kléber n° 31 moyennant 2400 francs – Origine, héritage de Jeanne Offenbach leur mère épouse de Jacques Schwartz propriétaire à Strasbourg au moyen de laquelle acquisition l’acquéreur est propriétaire actuellement d’un tiers de ladite maison
acp 420 (3 Q 30 135) f° 36-v du 17.6.

Jacques Schwartz acquiert de ses cohéritiers les parts des deux maisons contiguës n° 30 et 31

1855 (15.10.) M° Noetinger
Vente par licitation – 1° Isaïe Schwartz, joailler, 2° Joseph Schwartz, propriétaire, 3° Rosette Schwartz épouse de Léopold Weill, négociant, 4° Fanny Schwartz veuve de Joseph Baumann, propriétaire à Strasbourg, 5° Esther Schwartz épouse d’Aron Blum fabricant de drap à Bischwiller, 6° Nathan Schwartz bijoutier et Justine Schwartz sa femme à Mulhouse, 7) du mandataire de Marx Schwartz bijoutier à Mulhouse,
à Jacques Schwartz, propriétaire à Strasbourg
des 14/24 dans deux maisons contiguës situées à Strasbourg place Kleber N° 30 & 31 moyennant 46.666 francs
Le Sr Jacques Schwartz est propriétaire de la maison pour 10/24 savoir 1/6 de son chef, 1/6 comme étant aux droits de ses enfants du chef de leur mère et de 2/24 du chef de son père
acp 444 (3 Q 30 159) f° 22-v du 22.10.

Jacques Schwartz loue les deux maisons à son fils bijoutier Léon Schwartz

1859 (30.8.), M° Noetinger
Bail – Jacques Schwartz père, propriétaire à Strasbourg, pour neuf ans du 25 mars 1860
à Léon Schwartz fils, bijoutier à Strasbourg
deux maisons contiguës place Kleber N° 26 et 27 moyennant un loyer annuel de 3800 francs
Promesse par le Sr Schwartz père à son fils de lui vendre ladite maison au prix de 70.000 francs
acp 481 (3 Q 30 196) f° 12 du 5. 7.br

Jacques Schwartz meurt en 1863 chez son gendre à Remiremont en délaissant cinq enfants

1863 (24.10.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jacques Schwartz, ancien négociant à Remiremont où il est décédé le 31 juillet dernier, dressé à la requête de 1) Léon Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 2) Justine Schwartz épouse de Nathan Schwartz, bijoutier à Mulhouse, 3) Eve Clotilde Schwartz épouse d’Elie Lanz, négociant à Mulhouse, 4) Rosine Schwartz épouse de Benjamin Kensbourg négociant à Remiremont, 5) Hortense Schwartz épouse de Gobert Dalsace, fabricant de produits chimiques à Paris
acp 526 (3 Q 30 241) f° 40-v du 27.10. (succession déclarée le 9 novembre 1863) Succession, une rente de 100 francs 3% N° 105, Une rente de 94 francs N° 13.133, Une rente de 1100 francs N° 13.132
Mobilier et garde robe 3000, Créances et intérêts 10.027, Argent 50444
Une Maison sise à Strasbourg place Kleber N° 26 et 27
Passif 4000

La maison revient à Léon Schwartz lors du partage

1863 (23.11.), M° Noetinger
Partage de la succession de Jacques Schwartz négociant
entre 1) Léon Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 2) Justine Schwartz épouse de Nathan Schwartz, bijoutier à Mulhouse, 3) Eve Clotilde Schwartz épouse d’Elie Lanz, négociant à Mulhouse, 4) Rosine Schwartz épouse de Benjamin Kensbourg négociant à Remiremont, 5) Hortense Schwartz épouse de Gobert Dalsace, fabricant de produits chimiques à Paris
de la succession délaissée par Jacques Schwartz leur père, ancien négociant à Strasbourg décédé à Remiremont le 31 juillet 1863
Masse active, Mobilier estimé 3000, rente de 1300 francs 3% transféré depuis 29.466, créances 10.000, argent 50.444
Une Maison sise à Strasbourg place Kleber N° 27 estimée 70.000
Masse passive 4398, reste 158.512. le 5° 31.702
Attributions. I Léon Schwartz a droit à 31.702. Il reçoit la maison estimée 70.000, en trop 38.297 (…)
acp 527 (3 Q 30 242) f° 60-v du 27.11.

Léon Schwartz épouse en 1848 Jeannette Altschul, originaire d’Ingenheim en Palatinat
1848 (29.4.), Strasbourg 2 (94), M° Roessel n° 1963
Contrat de mariage du 29 avril 1848. – Sont comparus Mr Léon Schwartz, Bijoutier Joailler demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de Mr Jacques ou Jacob Schwartz, Bijoutier Joailler demeurant en la même ville, et de Mad° Hanche Jeannette née Offenbach, son épouse défunte, M. Schwartz fils stipulant en son propre nom à cause du mariage dont il va être question, comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Jeannette Altschul majeure demeurante à Ingenheim, Palatinat du Rhin, Royaume de Bavière, fille de Mr Gabriel Altschul en son vivant Négociant à Ingenheim et de Mad° Sizila ou Sicilia Wolf ou Wolff son épouse défunte, Mlle Altschul stipulant en son propre nom à cause dudit mariage, comme future épouse d’autre part
Enfin Mond. Sr Jacques Schwartz bijoutier demeurant à Strasbourg, intervenant aux présentes à cause de la dot
Et dans le 30° indivis d’une maison sise à Strasbourg place d’armes n° 31 faisant d’un côté le coin de la rue du Coin brûlé, de l’autre côté attenant en partie au communal en partie au Sr Jaeger, donnant par derrière sur la rue du Coin brûlé où elle a une issue, cette portion indivise d’immeuble provenant également de la succession de la mère du fiancé, ci pour mémoire

Sociétés dont fait partie Léon Schwartz
1866 (4.5.), M° Noetinger
Dissolution de la société en nom collectif qui a existé entre Isaïe Schwartz et Léon Schwartz, bijoutiers à Strasbourg sous la raison J. et L. Schwartz de Strasbourg par acte reçu Noetinger le 10 janvier 1855 et actes subséquents. Le Sr Léon Schwartz reste seul chargé de la liquidation
acp 554 (3 Q 30 269) f° 2-v du 5.5.

1866 (4.5.), M° Noetinger
Acte de société entre Léon Schwartz et Nathan Schwartz les deux bijoutiers à Strasbourg. La société sera en nom collectif sous la raison sociale Léon Schwartz et Cie et durera trois ans, à partir du premier mai courant avec faculté de la prolonger encore pour une période triennale à l’expiration de la première période.
Le siège de la société est établi à Strasbourg. M. Léon Schwartz apporte une somme de 140.000 francs, M. Nathan Schwartz celle de 110.000 francs. Les autres dispositions sont purement règlementaires.
acp 554 (3 Q 30 269) f° 2-v du 5.5.

Léon Schwartz et Jeannette Altschul font donation de la maison à leur fils banquier Oscar Fernand Schwartz lors de son mariage avec Berthe Weill, fille du négociant Henri Weill de Haguenau. Ils se réservent le droit d’habitation dans différentes localités.

1886 (18.5.), Haguenau 7 E 20-2 (213) Joseph Kleinclaus
Ehevertrag – Sind erschienen Herr Oscar Fernand Schwartz, Bankier wohnhaft zu Strassburg großjähriger Sohn des Herrn Leon Schwartz, Bankier und der Frau Jeannette Altschul, Eheleute in derselben Stadt wohnhaft, handelnd eigenen Namens wegen der Heirath wovon hernach die Rede sein wird, mit beistand seiner hier anwesenden Eltern, als Bräutigam Einerseits
Und Fräulein Bertha Weill, ohne besonderes Gewerb, wohnhaft zu Hagenau, zwanzigjähtrige Tochter des Herrn Heinrich Weill, Kaufmann und der Frau Julie Kahn dessen Ehefrau zusammen in letztern Stadt wohnhaft, handelnd mit beistand und der Ermächtigung ihrer hier anwesenden Eltern, wegen der fraglichen Heirath, als Braut, Andererseits

Erster Artikel (unter Herrschafft der Gütergemeinschaft)
Zweiter Artickel (auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft)
Dritter Artickel (Kleidungsstücken bei Auflösung der Gütergemeinschaft)
Vierter Artikel. (Angesichts der künftigen Heirath schenken die oben genannten Eheleute Weill ihrer Tochter der Braut 1° eine Summe von 60.000 Mark, 2° eine Aussteur bestehend in Hausgetüch, Bettwerk und Hausmöbel 4000 Mark, zusammen 64.000 Mark)
Fünffter Artikel. Angesichts der künftigen Heirath schenken die oben genannten Eheleute Schwartz, die Ehefrau mit der Ermächtigung ihres Ehemanns, zu vollem Eigenthum zum voraus und außer Theil, ihrem dieses annehmenden Sohn, dem Bräutigam
Ein Wohnhaus bestehend in einem Vorder- und Hinterhaus, gelegen in Straßburg, Kleberplatz N° 27, eingetragen im Kadaster unter section N N° 738.p mit einem Flächeninhalt von ein Ar zwanzig Quadratmeter, begrenzt eineseits und hinten durch das sogenannten Verbrannte End, andererseits durch H. Baum und vornen durch den Kleberplatz. Behufs Registrirung zu einem jährlichen Bruttoertrag von 3200 Mark geschätzt.
Eigenthumsnachweis. Das fragliche Haus ist Sondergut des Vaters des Bräutigams, da es ihm in dem Nachlaß seines zu Remiremont am 31. Juli 1862 verstorbenen Vaters Jacob Schwartz, zugefallen ist, laut einer vom dem damaligen Notar Noetinger zu Straßburg am 23. November 1863 aufgenommenen Theilung. In dieser Theilung wurde das fragliche Wohnhaus zu 70.000 Franken geschätzt worden. Erbrechte des Hn Schwartz abgingen mit 31.702 Franken, der Ueberrest (…). Aus obiger Theilung geht hervor, daß Herr Jacob Schwartz das fragliche Wohnhaus gemeinschaftlich mit seinem Vater Salomon Schwartz, Kaufmann in Straßburg erkauft hatte, laut einem von dem damaligen Notar L’Ange in Strassburg am 21. Dezember 1826 aufgenommenem Kaufvertrag und laut einem vor Notar Noetinger Vater in Straßburg am 15. Oktober 1855 aufgenommenem Lizitationskauf, sowie auch laut einem Privatakt de dato Strassburg den 24. Februar 1840 welcher urschriftlich am 20.darauf folgenden April hinterlegt wurde.
Lasten und Bedingungen. Gegenwärtige Schenkung geschah unterfolgenden Lasten und Bedingungen. 1° Das fragliche Wohnhaus wird dem Bräutigam überlassen so und in dem Zustand in sich dasselbe auf Ort und Stelle vorfindet (…) 2° Die Schenkgeber behalten für sich und das Uebelebende von ihnen die lebenslängliche und unentgeltliche Nutznießung vor des ersten Stockwerks (bel Etage) der beiden Wohngebäude, des hintern Zimmers im zeiten Stock des Hinterhauses, der Küche im Erdgeschoß, eines Diesntbotenzimmers und einer Wäschekammer auf den Speicher, des Weinkellers unter dem Hinterhause und des Holzkellers unter dem Vorderhause. 3° Die Steuern und öffentlichen Auflagen jeder Art zur Last des Schenknehmers (…). Schenkungsperis 60.000 Mark, wovon der Bräutigam 40.000 Mark in die künftigen Nachlässe seiner Eltern zurücktragen wird (…)
Sechstes Artikel. Der Bräutigam erklärt in die Ehe einzutragen (1° sein Guthaben 15.400 2° verschiedene Mobiliareffekten 3200, zusammen 18.600 Mark)
Siebenter Artikel. Der überlebende Ehetheil soll Nutznießen das dem verlebten Ehetheil vorkommenden Hälfte der Gütergemeinschaft (…)
Achter Artikel. Für den Fall eines Vorabsterbens ohne Kinder zu hinterlassen schenckt der Bräutigam zu vollem Eigenthum als Morgengabe seiner Braut eine Summ won 3200 Mark (…)
Neunter Artikel. Hatte keine Kinder aus der künftigen Ehe bei ihrer Auflösung vorhanden sein solten soll der Überlebende Ehetheil (alle Summen) – Im Jahr 1886 den 18. Mai
Registrirt zu Hagenau den 21. Mai 1886 N 255 Bd. 199 Bl. 79
Transcrit aux hypothèques de Strasbourg vol. 2281 n° 44 (4 Q 4426)

Naissance, Haguenau (n° 379)
Le 9 décembre 1865 à onze heures du matin. Acte de naissance de Weill Berthe née à Haguenau le 7 décembre 1865 fille légitime de Weill Henri âgé de 35 ans, négociant né à Haguenau, domicilié à Haguenau, et de Kahn, Julie son épouse légitime âgée de 20 ans, sans état, domiciliée à Haguenau
[in margine :] Décédée le 21 novembre 1950 à Paris 12° arrondissement (Seine) i 203

Décès, Strasbourg (n° 1042)
Le 20 avril 1936 à deux heures est décédé en son domicile, 14-b Quai Koch, Fernand Oscar Schwartz, né à Strasbourg le 5 mai 1856, banquier, fils de Léon Schwartz et de Jeanne Altschul, époux décédés, époux de Berthe Weill, sans profession (im 178)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.