26, place Kleber


Place Kleber n° 26 – IV 449 (Blondel), N 737 puis section 61 parcelle 12 (cadastre)

Restaurant (1866), à l’enseigne Restaurant de la place Kleber (1906) puis American Bar (1907), réuni au n° 25, Grande Brasserie de Dombasle-Nancy (1925)
Démolie en 1936


Le n° 26 à droite, enseigne American Bar (vers 1930, AMS cote 1 Fi 26)
Vue en août 2024. Le n° 26 se trouvait à la jonction du bâtiment au crépi rose et du suivant en décrochement

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du chirurgien Balthasar Heilig qui est autorisé l’année suivante à façonner du bois place des Cordeliers, sans doute pour y faire des travaux. Il la vend en 1593 au tonnelier Pierre Ermelhauss qui la conserve jusqu’à sa mort en 1636. Le brasseur au Soleil Jean Kelterer en est propriétaire pendant vingt ans (1637-1657), le cordonnier Jean Georges Bernegger pendant plus de vingt ans (1668-1690). Le chaudronnier Jean Frédéric Zeyssolff qui y établit son atelier y fait sans doute des travaux puisque la valeur vénale passe de 750 à 1 000 livres de 1702 à 1726. Le sellier Vincent Gayneau y établit son atelier (1738-1752). Sa part d’immeuble est vendue par adjudication judiciaire à Michel Georger qui rachète les parts de ses enfants.


La maison se trouve à l’extrémité droite de l’alignement, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 139 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la place est à gauche du repère (g) : porte et deux arcades au rez-de-chaussée, trois fenêtres au premier étage et deux au second, toiture à trois niveaux de lucarnes. La façade rue du Coin Brûlé est la deuxième à droite de (k) : porte et fenêtre en arcade au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 30 (1784-1857) puis le n° 26.


Devanture place Kleber (1886) – Devanture rue du Coin-Brûlé (1906) – Plan du rez-de-chaussée (dossier de la Police du Bâtiment)

Les héritiers Georger vendent en 1840 l’immeuble à leurs voisins de droite Salomon Schwartz et Jacques Schwartz. L’aubergiste Marc Nerson prend à bail (1866) la maison que sa fille Frédérique Nerson, veuve du coiffeur Joseph Baum, achète en 1886. Elle fait faire une devanture en supprimant le vestibule vers la place. Abraham Kahn (1899-1906) puis Ernest Müller exploitent le restaurant dont ils sont propriétaires. L’enseigne Restaurant de la place Kleber (Restaurant zum Kleberplatz) devient American Bar (1907). La Ville de Strasbourg cède en 1901 par voie d’alignement à Abraham Kahn un terrain de 15,8 mètres carrés. Joseph Fournaise est le dernier exploitant avant que la maison soit réunie à sa voisine vers l’est dont l’enseigne est à partir de 1925 Grande Brasserie de Dombasle-Nancy. La maison est démolie en 1936.


Le n° 25 (Hôtel de Mulhouse) et le n° 26 (American Bar) vers 1920 (détail d’une photographie de Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 3330)
Ecran devant l’emplacement des n° 25 et 26, vers 1938 (AMS, cote 1 Fi 146)

août 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Balthasar Heilig, chirurgien, et Madeleine († 1611) – luthériens
1593 v Pierre Ermelhauss, tonnelier, et (1588) Judith Mauler, veuve du tonnelier Thiébaut Burger, puis (1623) Eve Hammerer – luthériens
1637 v Jean Kelterer, tonnelier, et (1616) Anne Walch d’abord femme du potier Ulric Scheffer de Sélestat puis (1589) du tonnelier Kilian Odenmann, (1639) Ursule Lamp, d’abord (1626) femme d’Emmanuel Frœlich puis (1628) du marchand de bois Jonas Lutz, (1652) Jacqueline Wendrumm, d’abord femme du sellier Conrad Kesselmeyer (1617), du tonnelier Georges Thomann (1636) et du marchand Jean Wilhelm (1643) – luthériens
1657 v Jean Horb, docteur en médecine, et (1634) Marie Susanne Renger – luthériens
1668 v Jean Georges Bernegger, cordonnier, et (1644) Marie Daudel, puis (1675) Annne Chrétienne Klein, d’abord (1646) femme du marchand drapier Jean Adam Bott puis (1664) du tonnelier Jean Jacques Schweinlin – luthériens
1697* h Jean Georges Gerlach, cordonnier, et (1690) Susanne Bernegger d’abord (1673) femme du cordonnier Jean Jacques von Auenheim – luthériens
1698 h Jean Thierry Schlehenacker, brasseur, et (1682) Marie Madeleine Schmidt, (1694) Marie Barbe Vogt puis (1704) Marie Dorothée Milius, d’abord (1692) femme du notaire Jean Daniel Scherer – luthériens
1701 v Jean Frédéric Zeyssolff, chaudronnier, et (1695) Chrétienne Félicité Keck – luthériens
1726 h Jean Frédéric Zeyssolff, chaudronnier, et (1722) Marie Madeleine Schrœder – luthériens
1726 v Jean Baptiste Hœgel, enseignant, et (1726) Rosine Schillinger, d’abord (1704) femme de Simon Rolle – catholiques
1736 h Vincent Gayneau, sellier, et (1738) Marie Rosine Rolle puis (1752) Marie Françoise Scheitel – catholiques
1763 v Jean Michel Georger, sellier, et (1751) Marie Marthe Holdermann – catholiques
1772 h François (Antoine) Rieth, sellier, et (1772) Marie Marthe Holdermann veuve du sellier Jean Michel Georger, puis (1802) Catherine Barbe Brunck – catholiques
1802 h François Michel Georger, garde magasin, et (1798) Thérèse Ritter
1833* h François Jérôme Edouard Georger, tapissier, et (1833) Marie Weyer
1840 v (copropriétaires) Salomon Schwartz, marchand quincaillier, et (1794) Reiss Levy ensuite Claire Levy
Jacques Schwartz, raffineur d’or, et (1818) Jeanne Offenbach
1863 h Léon Schwartz, joaillier, et (1848) Babette dite Jeannette Altschul
1886 v Joseph Baum, coiffeur, et (1868) Frédérique Nerson, remariée (1892) avec le maître d’école Nephtali Levy, veuf de Mathilde Trabbel
1899 v Abraham Kahn, restaurateur, et (1892) Caroline Levy
1906 v Ernest Müller, restaurateur, et Antoinette Hessing
1921* v Joseph Fournaise, restaurateur, et (1907) Amélie Fega
1925* v Société Immobilière Lorraine, société anonyme à Paris
1938* v Société Immobilière de la Place Kléber, s.à r.l.

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 317 livres en 1691, 950 livres en 1722, 900 livres en 1751, 800 livres en 1771

(1765, Liste Blondel) IV 449, Michel Görger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rieth, 6 toises, 0 pied et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 737, Goerger, Michel, veuve – maison, sol – 0,75 are / Schwartz Salomon 2/3 et Jacques 1/3

Locations

1686, Jean Philippe Redslob, cordonnier, et David Hœlbé, aubergiste
1690 (cave), Georges Eydgenoss, boulanger
1695 (cave), Thierry Schlehenacker, brasseur
1695, Jean Frédéric Simon, fondeur de pichets
1866, Marc Nerson, aubergiste

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 145) f° 171-v
Le chirurgien Balthasar Hailig règle 2 sols 4 deniers pour sa maison, à savoir une porte de cave ouverte (6 pieds 3 pouces de large, saillie de 2 pieds) un soupirail incliné (2 pieds 4 pouces de long, saillie de 15 pouces)

Barfüesser Platz
Balthasar Heilig der Wundartzt oder Steinschneÿder daselbsten, hatt ein offene Kellerthüer vj schu iij zoll breit, vnd ij schu herauß, Ein ligend Kellerfenster ij schu iiij Zoll lang, Vnd xv Zoll herauß, Bessert für das Niessen, ij ß iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1588, Préposés au bâtiment (VII 1304)
Le chirurgien Balthasar Heilig est autorisé à poser et à façonner 300 pièces de bois place des Cordeliers

(f° 214-v) Sambstag den 9.t Novembris – Platz vff dem Barfüßerplatz
Balthasar Hellig der Steinschneider begert Zu 300 stuck bawholtz Im Platz Zugeben vff dem Barfüßerplatz Zu Zÿmern, Ist Im bewilligt doch d. geschmeÿdig* Zusammen Zulegen.

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, un atelier où se trouve un creuset de chaudronnier, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 1900 florins
  • 1752 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique de sellier derrière laquelle se trouve un petit poêle, au premier étage un poêle, alcôve, dépense, cuisine et vestibule, au deuxième aussi un poêle, alcôve, dépense, cuisine et vestibule, le comble qui renferme des chambres cloisonnées a une double couverture de tuiles plates, la cave est en partie voûtée en partie solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 57 / 30
Goerger
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 209 case 1

Schwartz Salomon à Strasbourg

N 737 2/3, maison, sol, place d’armes 30
Contenance : 0,30
Revenu total : 96,26 (96 et 0,26)
Folio de provenance :
Folio de destination : 209
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 1/3
fenêtres du 3° et au-dessus :, 2 2/3

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 209 case 2

Schwartz Jacques à Strasbourg

N 737 1/3, maison, sol, place d’armes 30
Contenance : 0,30
Revenu total : 48,13 (48 et 0,13
Folio de provenance : 209
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 4 2/3
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 1/3

N 737, maison, sol, place d’armes 30
Contenance : 0,30
Revenu total : 96 et 0,26 (total 96 et 48 – 0,50 et 0,25)
Folio de provenance : 209
Année d’entrée : 1857
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 4
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

Cadastre napoléonien, 23 f° 1060 case 1

Schwartz Jacques
1865 Schwartz Léon, bijoutier, changeur, banquier
1887/88 Baum Josef Wittwe geb. Nerson
1900 Kahn, Abraham, Restaurateur und Ehefrau Karoline geb. Levy in Gg.
1907, 2395 Müller Ernst, Restaurateur in Hagenau

N 737.p, Maison, sol, Place Kleber 26
Contenance : 0,25
Revenu total : 144,39 (48 et 96, 0,25 et 0,50)
Folio de provenance : (209)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 4 2/3
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 1/3

N 737.p, Maison, sol, Place Kleber 26
Contenance : 0,50
Revenu total : 96
Folio de provenance : (209)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 1/3
fenêtres du 3° et au-dessus :, 2 2/3

N 1338, Hf
Contenance : 0,16
Revenu total : 96
Folio de provenance : von Straße
Année d’entrée : 1902

Cadastre allemand, registre 32 page 417 case 2

Parcelle, section 61, n°12 – autrefois N 727 – 2418, 1669, 665
Canton : Kleberplatz Hs. N° 36 / Place Kléber / Karl-Roos-Platz / Place Kléber
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 0,96 – 0,80 – 0,96
Revenu : 1100 – 1900 – 4000 – 2800 / Reinertrag 4,80
Remarques : B.U. 1907. 197 – 1915 Vereinigt – 1916 Minderung – 1936 démolit. – 1944 Veranlg.

(Propriétaire), compte 2999
Müller Ernst
1921 Fournaise Joseph restaurateur épouse Amélie née Fega et copropriétaires
1925 Société Immobilière Loraine, société anonyme à Paris
1938 Société Immobilière de la Place Kléber, société à r.l.
(464)

Cadastre allemand, registre 32 page 417 case 2 bis

Parcelle, section 61, n°12 bis – autrefois 1338
Canton : Kleberplatz Hs. N° 36
Désignation : Hf
Contenance : 0,16
Revenu :
Remarques :

(Propriétaire), compte 2999
(voir ci-dessus)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes (p. 159)

30
Prop. Riett, François Antoine, sellier – Tanneurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 26
Kahn, Restaur. E 01
Hirschfeld, Kaufmann. 2

Annuaire de 1884 (p. 45, i 166), Nerson, Restaur. E.
Annuaire de 1890 (p. 83, i 261), Baum, Weinwirtsch. E 01
Annuaire de 1899 (p. 68, i 268), Kahn, Restaur. E 123
Annuaire de 1907 (p. 96, i 339), Müller, E. Wirt, Restaurt. zum Kleberplatz E 01
Annuaire de 1909 (p. 101, i 344), Müller, E. Wirt, Restaurt. zum Kleberplatz E
Annuaire de 1911 (p. 102, i 353), Müller, E. Wirt, American Bar E
Annuaire de 1914 (p. 102, i 335), Müller, E. Wirt, American Bar E
Annuaire de 1920 (p. 147, i 76), Fournaise J, American Bar 012
Annuaire de 1923 (p. 171, i 99), Fournaise Jos, propriétaire, Américain Bar
Annuaire de 1925 (p. 161, i 94), (n° 25) Grande Brasserie de Dombasle-Nancy

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 58)

Place Kléber n° 26 (1886-1919, 1946) La suite du dossier (1946-1980) a trait au n° 28.

La veuve Baum charge en 1886 l’entrepreneur Théodore Wagner de faire une devanture en supprimant le vestibule vers la place. Le propriétaire Kahn déclare en 1901 que les travaux de canalisation ont provoqué des fissures qui paraissent cependant anciennes. Louis Ulrich est autorisé en 1905 à continuer d’exploiter le débit de boissons après des travaux qui ont amélioré l’état de la maison. Il convertit la même année une fenêtre en porte rue du Coin Brûlé et y agrandit la devanture. Le débit de boissons est repris par Bohn en 1906. Le nouveau propriétaire Ernest Müller fait réparer la cheminée en 1907. Le voisin Arnold (à la Ville de Mulhouse) se plaint de la fissure dans le pignon qui le sépare de l’American Bar. Le cafetier Ernest Müller fait poser six plaques publicitaires en 1912. Amélie Fega, femme de Joseph Fournaise, demande en 1919 l’autorisation d’exploiter un débit de boissons. Les entrepreneurs Sigel Frères repeignent la même année la façade de l’American Bar.

Sommaire
  • 1886 – L’entrepreneur Th. Wagner demande au nom de la veuve Baum de faire une devanture au 26, place Kleber selon le dessin joint – Note en marge, le vestibule peut être supprimé puisque la maison est habitée par une seule famille et qu’elle donne dans deux rues, la place Kleber et la rue du Coin Brûlé. – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres) est autorisé à transformer la façade du rez-de-chaussée – La démolition est commencée, juillet 1886. Le revêtement de la devanture et les soupiraux sont terminés. L’entablement empiète de 34 centimètres sur la voie publique, juillet 1886 – Dessin
  • 1886 – Le maire notifie Henriette Nersohn née Meyer (corrigé en veuve Baum) de faire ravaler la façade. La veuve Meyer répond que Th. Wagner fait des travaux dans le caveau appartenant à la veuve Baum.
    L’entrepreneur Th. Wagner demande l’autorisation de réparer et de repeindre le crépi – Autorisation
  • 1901 –Dossier ouvert suite à un courrier du maire. Le propriétaire A. Kahn déclare que sa maison s’affaisse à cause des travaux de canalisation – La Police du Bâtiment visite la maison. Les fissures sont anciennes. Le bâtiment ne court pas de risque – Rapport de visite. On pose des bandes plâtrées sur les fissures. Les petites fissures sur le nouveau crépi son dues au crépi lui-même. On n’observe pas de nouvel affaissement – Le dossier est classé
  • 1905 – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II. Louis Ulrich demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. Les transformations des salles de débit et des cabinets d’aisance ont amélioré l’état général. La hauteur des pièces au rez-de-chaussée est de 2,93 mètres, au premier étage de 2,25 mètres et au deuxième étage de 2,15 mètres. Conditions à respecter pour continuer l’exploitation, revêtir l’escalier de plâtre (ignifuge) pour que les deux chambres à coucher des étages puissent être louées à des hôtes, terminer d’aménager les cabinet d’aisance.
    1905 – L’entrepreneur Louis Ulrich (11, place du Marché aux Cochons de lait) demande l’autorisation de transformer la maison (agrandir la devanture rue du Coin Brûlé et y convertir une fenêtre en porte, poser une cloison entre le vestibule et la salle) – Autorisation – Dessin – Droits réglés pour une nouvelle porte vers la rue, la devanture transformée et un nouveau soupirail – Louis Ulrich déclare que la cage d’escalier ne sera pas en maçonnerie parce que le plafond de la cave est fait de poutres en bois. L’architecte municipal Nebelung répond en émettant un avis favorable. – Extrait du plan cadastral – Le maire demande à l’entrepreneur de fournir un dessin et un calcul statique – Calcul statique. – Avenant, juillet 1905 – Travaux terminés, août 1905 – Plan du premier étage
  • 1906 – Dossier. Le sieur Bohn demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons – Rapport de l’architecte municipal Nebelung. Les locaux très étroits se prêtent mal au débit de boissons. Le fourneau et la cheminée ne satisfont pas aux prescriptions. Comme la maison a déjà servi de débit et qu’elle a été notablement améliorée, l’autorisation pourra être accordée sous quatre conditions
    L’aubergiste Louis Ulrich demande de surseoir à la transformation de la cheminée. Il supprime les fourneaux au rez-de-chaussée et à l’étage. Si les travaux ne sont pas faits avant l’hiver, il posera des fourneaux à gaz.
    1906 (mai) – La menuiserie proche du fourneau de la cuisine n’est pas encore revêtue de plâtre
    1905 (novembre) – Ernest Müller est le nouveau propriétaire – Il demande une expertise qui montre que les travaux sont impossibles sans percer la voûte du sous-sol. La Police du Bâtiment déclare que la cheminée peut s’appuyer sur le pignon. – La cheminée est terminée, janvier 1907.
  • 1907 – Chr. Arnold de Bischwiller (enseigne à la Ville de Mulhouse) se plaint que son voisin (American Bar) a fait faire une cheminée sans paroi dont la fumée noircit ses murs – La Police du Bâtiment constate qu’il y a une grande fissure dans le pignon entre les deux maisons. Elle demande à Arnold de colmater la fissure et au propriétaire du n° 26 (Müller) de faire vérifier sa cheminée au deuxième étage (salle de bains). – La vérification a été faite, le dossier est classé, janvier 1908.
  • 1912 – Le cafetier Ernest Müller demande l’autorisation de poser six enseignes plates, sans saillie (plaques publicitaires). Dessin (Fyne Hollandsche Likeuren van Enst & Co. – Autorisation – Les enseignes sont posées
  • 1913 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Ernest Müller (American Bar) demande l’autorisation de poser une enseigne. Une enseigne plate a été transformée en enseigne lumineuse – Autorisation
  • 1919 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Amélie Fega, femme de Joseph Fournaise, demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons – Les locaux satisfont aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890, sauf la hauteur de la salle au rez-de-chaussée qui a entre 2,93 et 2,25 mètres de haut au lieu de 3,50 à 2,80 mètres.
  • 1919 – Les entrepreneurs Sigel Frères (rue des Juifs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade de l’American Bar. – Accord. Travaux terminés, octobre 1919
  • 1946 – Courrier de la Division VI à la Division I, courrier du maire à l’UNC – L’Union Nationale des Combattants demande un emplacement pour construire un baraquement. Le terrain entre le Café de France et la banque Schwartz appartient à la Brasserie de Phalsbourg.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du chirurgien Balthasar Heilig dans le Livre des communaux (1587).

Originaire de Lindau, le chirurgien Balthasar Heilig achète le droit de bourgeoisie le 12 juin 1578 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1578, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 299
Balthasar Heilig von Lindaw brech od. steinschneid. hatt das burgkrecht kaufft und dinet Zur Lucernen, Eod. die [12. Junÿ 78]

Baptême d’un enfant de Balthasar Heilig et de sa femme Madeleine
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 100)
1579. An Zinstag vor Festum paschatis. P. Balthasar Heilig steinschneider, M. Magdalena, I. Anna Maria, Compatres Ulricus Marbacus sun, Maria, Matthis deckers des scherers fraw, Martha N des schaffners fraw Zu Obernh. (i 55)

1589 Conseillers et XXI (1 R 66) Balthasar Heÿlig vmb abforderung am geistlichen Gericht. 98. 129. [wegen Costgelts]
1592 Conseillers et XXI (1 R 70) Balthasar Heilig pt° schwägerin zu Oberkirch. 54.

Balthasar Heilig qui a épouse la veuve du greffier de la ville d’Oberkirch demande que sa femme soit relevée de son droit de bourgeoisie. L’évêque de Strasbourg objecte que les dettes doivent avoir été préalablement réglées.
1590, Conseillers et XXI (1 R 67)
Balthasar Heylig der Schneidartzt. 466. 589.
(f° 466) XXVI Augusti – Balthasar Heÿlig – Bedacht
Balthasar Heÿlig der Schneidt artzt vbergigt p. H. Greiß ein spllôn darinnen er erzehlt wie er sich mitt des geweßenen Stattschreibers hinderlaßenen wittib zu Oberkirch ehelich verheurat, Sich auch mitt maniglich. daselbst ehelich verglich. allein er will sÿe der Ambtman zuver burgeren dawil* sÿe In frembde ortt geheurat recht erlassen, Sÿe hab sich dan Zuuor mitt dem Bischoff derweg. Verglich. Bitt also Im fürschrifft an den Bischoff Zuertheÿlen damitt sye des burgerrechtens erlassen werd. Erkandt, Man soll solches auß suchnlich* bedenck. das er Mh. mag vffs best f*ge* werden, H Hans von Hohenburg, H. Teurer, H W* H Tenes Zeugnus ahn

(f° 589-v) IX Novembris – Balthasar Heÿlig
Balthasar Heÿlig des Schneidtartztes suppliôn vmb erledigung seines haußfrauwen burgerrechtens so den 26. aug: für mein Hn kommen gelegen darauff H hans Richels vnd Hn Theüerers bedencken so sie mit beed. herrn aduocat. bedencken gefaßt. referiren darauf beruhend, wie das ungeselt schreiben, Wie wol Missivs A sub dato huius gelassen. Erkant Ist das bedencken vnd vngeselten schreiben geuolgt, vnd soll dem supplicant angezeigt werd. das schreiben hin Zuschaffen.

1591 Conseillers et XXI (1 R 68)
Balthasar Heilig des Steinschneider creditoren zu Oberkirch (Bischoffs schreiben). 75. Balthasar Heilig der Schneidartzt. 108.
(f° 75-v) XXVII Februarÿ – Balthasar Heÿlig – Conservatores
Bischoff Zu Straßburg schreibt vnd gibt antwort vff ein schreÿben wegen Balthasar Heÿligen den Steinschneid. an Ihro außgang, Ihr nharung Zu Oberkirch betreffend, vnd d. er leichtlich vermutten Können das die sachen seinem fürbring. noch nichr geschafft. sein werden, hab er dem Amptman darüber gehört, der thu dieß bericht d. er Ihne Heÿlig nicht allein s. deg.* publicirten eheordnung sonder auch deßen bericht d er sie die fraw des burgerrechtens nicht werde entschlagen können, d. sie sich wid Landtsordnyung v.heurhat, derwegen sie ein freuel v.würcket den sie Zuuorderst abzurichten, erbeutt sich doch das er sie des burgerechtens relassen wöll, wan er angelob allen denen so ansprach an sein frauw haben vnd seinen stab Active & passiue rechtens Zusein beschwerdt sich sonsten abermalen d man Ihme vest Zu allen schreib. seinen Reverß d. es dem vertrag Zuwuder. Erkandt, Man solls mit den Rechtsgelehrten bedencken. Ist den H. Conservatoribus geuohlen.
(f° 108-v) XVII Martÿ – Balthasar Heÿlig

Les Quinze ordonnent qu’on leur remette l’inventaire dressé après la mort de Balthasar Heilig
1611, Protocole des Quinze (2 R 39) Balthasar Heiligen Inventarium. 202.
(f° 202) Sambstag den 3. Augusti – daß mann Diebold Branden wie vor dießem erkant vnd Balthasar Heÿligen Inventarium solte Zur hand pringen
1611 Conseillers et XXI (1 R 90) Andres Baur Müller Knecht contra Balthasar Heylig wittib. 69. 70.

Balthasar Heilig vend la maison au tonnelier Pierre Ermelhauss

1593 (vts [8. Junÿ]), Chancellerie, vol. 286 (Registranda Kügler) f° 190-v
Erschienen Balthazar heÿlig der S S Schnydartzt hat für sich verkaufft
dem Erbaren Peter Ermelhuß Khüffern burg.
huß vnd hoffestatt m. all. Iren gebeu glg. In der S S vff d Barfusserblatz einseit neben (-) Bubenhoffers selig. erben die and seyt neben Balthazar Huldrich d. Notario stoßend hind. vff das Brandtend, Dauon gnd Vier gold gld vff Viti v Modesti ablosig mit 100 guld. SW d Closter Fr. Zu den Rewerin, Mehr fünffthalb guld. gelt vff Johannis Baptistæ Std In hauptgut 100 guld SW h Caspar Nesseln, It. 20 dritthalb guld glts vff d heÿlig. wÿhnacht tag losig m. 455 guld SW wÿland David Burger Zu S selig erb. Sunst frey ledig eÿg, der khouff vber solche beschwerd. für 350 guld.

Le tonnelier Pierre Ermelhauss épouse en 1588 Judith, veuve du tonnelier Thiébaut Burger
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 7 n° 42)
1588. 2. Septemb. [à corriger en Octob.] Peter Ermelhaus Kieffer Judith Diebolt Burgers Verlasne Wittwe (i 9)

Le tonnelier Pierre Ermelhauss devient bourgeois par sa femme Judith Müller, veuve du tonnelier Thiébaut Burger, un mois et demie après son mariage
1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 608
Peter Ermelhauß ein Küeffer Hatt das Burgkrecht empfang. von Juditt Müllerin, Weÿland Diebold Burgers deß Küeffers selig. wittibin vnnd will Zue den Küeffern dienen Actum 23. Nouemb. A° & 88.

Judith, fille de Wendelin Mauler d’Ottenwald, femme du tonnelier Pierre Ermelhauss, fait son testament prar lequel elle fait différents legs et nomme pour ses héritiers les enfants du tonnelier André Junth
1591 (30.3.), Chancellerie, vol. 277 (Registranda Instrumentorum publicorum de Annis 1591-1598) f° 127
Zuwißen das vff Donnerstag den xxx tag Martÿ Anno 1596 des wenigern Zal Vor mir Notario v erbettenen gezeugen alle hernachbemelt persönlich erschienen Ist die Erbar Fraw Judith weÿland Wendling Muler Zu Ottenwald selig dochter, Peter Ermelshuß des Khüffers und burgers Zu Straßburg eheliche hußfr. und von d. gnad. Gottes gesundes leybs. (…)
Ir baß Christine Barthell herber des Schnÿders ehegemahell (…)
Nach dem sie auch von den Jenig. Iren erb. so bemelt. Fr. Judith Ir leben lang vonn h. Diebold burgers Irem eheren hußwurth selig. Zunießen gehapt (…)
Item Ferner verschafft die bemelter Christine auch Agneßen Junthin Hanns Isen des alten gartners hußfrauwen, Item Elizabeth Junthin Michell Thümlers des Schnyders hußfrouw, So dann Judithen Junthin Andres Remers des Statt schossers ehegemahln all vieren Iren lieben baß zu einem p.legat (…)
Jerg heÿntzen Zu Berß Ihren vettern (…)
Erhart Mulern Zu Gertweyler, Thobie Mulern zu Bertschwÿler (…)
So hat sie Zu Iren recht. erben ernant vnd yngesetzt herr Joseph Junthen vnd Andres Junthen vnd Andres Junthen auch Elizabeth, Agneß vnd Judith alle fünff geschwüsterden wÿland Andres Junthen des Khuffers selig Sun vnd dochter Iren lieben vettern vnd baaß Jedem Zu einem Sechstentheÿl
[in margine :] Cassirt von wegen einem andern verschrbg den xii May 519. vffgrt.
vide 96 sub dato 20. Decembris

Pierre Ermelhauss et sa femme Judith, fille de Wendelin Mauler d’Ottenwald, font leur testament
1596 (20.12.), Chancellerie, vol. 277 (Registranda Instrumentorum publicorum de Annis 1591-1598)
(f° 372) Zuwißen das vff Montag den xx.t tag December Anno 96 des wenigeren Zal Vor mir Notario v erbettenen gezeugen alle hernachbemelt persönlich erschienen sind der Ersam Peter Ermelhuß der Khüffer, So dann die Erbar Fraw Judith sein eheliche gemahll wÿland Wendling Mulers Zu Ottenwald selig dochter, Beÿde gesunder leybs (…)
Judith (…) Mathis Heyntz Zu Ruffach welchem sie 50 guldin legirt mit Tod abgangen will sie dleselben 50 guldin Catharinen heÿntzen Jorgen Zu Berß dochter legiren haben (…) Christinen bemelt. heynzten Jörgen dochter Barthell heelers des Schnyders Ehegemahln
(vide 93 sub dato 29. Maÿ) was die Fr. Innsonderheÿt geordnet Ist Inn einem neweren Testament den xii Maj 619. vffgericht wider be* vnd dißes dann* auch cassirt
Testatments 1593-1596 (KS 288)
(f° 54-v) Testatments 1593-1596 (KS 288)
Testament frauwen Judithen Peter Ermelhuß des Khüffers ehegemahel. In regist. f° 127

Judith, veuve de Thiébaut Burger et femme du tonnelier Pierre Ermelhauss, révoque les dispositions testamentaires qu’elle a faites environ un mois et demie plus tôt en faveur de son mari, eu égard qu’il ne se comporte pas mieux envers elle.
1597 (1. Februarÿ), Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 12
Testamentum nuncupativum Judit Maulerin Thiebald Burg.s selig. hind.laßne wittiben Peter Ermelhauß deß Kueffers eheliche haußfr.
Erschienen Fraw Judith Maulerin wÿland Thiebold Burg.s des Kueffers vnd handelßmanns burgs. alhie nachgelaßene wittib Jetz Peter Ermelhausen des Kueffers eheliche haußfrauw vnd hat angezeigt Nachdem sie vor ohngefahrlich and.halb Monats od. mehr beÿ H. Jacob Kuglern dem Notario Iren letzten willen auffgerichtet darinn sie Jetzeran* Irem haußwurth auf vilfaltig * * vnd treÿben auch hoffnung das er sich geg. Ir ettwas freundlich. vnd bescheydener dann er Zuuor sich erwisen, verhalten solte den nueß aller Ihrer Verlaßenschafft da er sie vberleb. werde verordnet, er sich aber biß dah. In solch. fahl nit allein Zu bessern vnd mehre freundlichkeÿt den Ihenegen* so er ohne das alle erbarkheyt nach schuldig nit geand. od. sie besser, sond. gleych wie Zuvor geg. Ir ohnfreudlich vnd also erwisen das sie Keine besserung bey Ime Zuerhofen, darumb sie auch solchen Ihren letzt. willen Zuandern hochlich verursacht worden
(legaten) Thobiæ Maulern Zu Bernhardsweÿler Ihrem vetter (…) Erhard Mauler seinem Bruder (…) Heintzen Georg Burg. zu Bers (…) Mariæ Salome Andres Jundt ihres Vettern (…) Catharinæ vorgemelts heintzen Georg tochter (…) Judith Michael Demlers tochter, Christinæ Barthel Herlers des schneÿds. burg. alhie eheliche haußfr. (…) Margarethæ Lienhard Isein des schreÿners wittib, (…) Item Magdalenæ Jetzgemeld Margarethæ Tochter (…)
Prælegirt Agnessen Isen hanßen haußfr., Elisabeth vorgemelt Michel Temlers des schneyders eheliche hußfr. Judithen Andres Remes des Statt schossers eheliche haußfr. alle treÿen geschwister. vnd obnermelter Christineæ Barthel Herbers haußfr
Item Joseph Jundten Kindern
Instituirt In alle Irer vbrig Verlaßenschafft Agneßen Ißen Hanßen hußfrauwen, Elizabeth Michell Tembes hssfr. Judit Andres Romers haußfr h. Joseph Jundten Stattschreybers vnd Christineen Barthel Herbers haußfr.

Pierre Ermelhauss se remarie en 1623 avec Eve, fille de l’aiguillier David Hammerer, de Haguenau : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ zwischen dem Ehnhafft vndt fürnehmen herrn Peter Ermelhaußen burgern vnd alten beÿsitzern des Kleinen raths Zue Straßburg ahne einem, So dann der Tugendsamen Jungfr. Eva Hammerin weÿlandt des Ersamen David hammerers Nodlers vnd burgers Zu hagenaw selig. ehelichen tochter, am Andern theil (…) Zum dritten Hatt der Herr Hochzeiter, von seiner ietzo Zuebringenden Haab undt Nahrung ihme vnndt seinen Erben für ein freÿ Eigen vndt vorbehalten, Nemlich sein ietz bewohnende behaußung mit deren begriffen vndt Zugehörden in der Statt Straßburg, ahm Barfüßer Platz gelegen, darzu auch 500 pfund Pfenning Straßburger in bahrem geldt – Beschehen vnndt verhandelt in d. Statt Straßburg vff Zinstag den 18,ten Novembris Anno 1623. Vrbanus Roßenberg, Notarius

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 167-v)
1623. Dominica XXIV post Trinit. Hr. Peter Ermel hauß d. Kieffer allhie, H. Eva David Hamerers deß Nadlers Zue hagenaw nachgelaßene tochter, 5. Xbris (i 172)

Inventaire dressé après la mort de Pierre Ermelhauss qui délaisse deux nièces pour héritières testamentaires. Sa veuve a nommé pour héritière sa sœur Judith Hammmer de Haguenau, femme du receveur Adam Mühler. L’inventaire est dressé dans la maison place des Cordeliers. La masse propre aux héritières s’élève à 713 livres. L’actif de la communauté est de 701 livres, le passif de 17 livres.
1636 (29 11.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 6) n° 38
Inventarium vndt beschreibung aller haab vndt Nahrung, so weÿl. der Ehrenvest vorgeacht undt weiß Herr Peter Ermelhauß, altter großer Raths bewanther, burger alhie Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem aus dießer welth tödlichen hinscheiden hinder Ihme verlaßen, welche durch die ehre: vndt tugendsame fraw Evam Hammererin, sein hinderlaßene wittib, mitt rath, hülff vndt beÿstand deß Ehrenuesten vndt vorgeachten Herrn Johann Keltterers d. Ehrsammen Kleinen Raths alhie beÿsitzers, Ihres geschwornen vogts, vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Georg Schillings, Kurschners vnndt deß Raths Zu Eppingen, in d. vndern Churfürstlich Pfaltz Im namen vnd von weg. Elisabethæ Ermelhaußin seiner haußfren. So dann Barbara Ermelhaußin (ha)nnß wagners (-)old Schultheißen (zu) Mülbach im (-)altz eheliche hsfraun, auch mit beÿstand vor* ernannts Georg Schillings als beede deß abgestorbenen herrrn seel. bruders döchtern vndt ab intestato nechster Erben geügt vnd gezeigt (…) Beschehen vf dinstag den 29.ten 9.bris A° 1639.

Ersuchung deß Jenigen Wÿdems, so Eva hammererin von weÿl. H Peter Ermelhaußen geweßenen Küeffers vndt E. Ehrs. Großen Raths Alttem Beÿsitzer, Ihrem haußwürth seel. ad dies vitæ zu genießen gehabt, Johann Keltterer undt fr. Anna Walchin aber den 29.t Maÿ A° 1637 v.mög Extracts auß alhießiger Cancelleÿ Contractstuben, von ermeltts H Peter Ermelhaußen seel. Erben eigenthümlich an sich erkaufft
Eheberedungs Copeÿ (…) Beschehen vnndt verhandelt in d. Statt Straßburg vff Zinstag den 18.ten Novembris Anno 1623. Vrbanus Roßenberg, Notarius
Copia Codicilli – persönlich erschienen der Ehrenvest fürnem und weiß. hern Peter Ermelhauß Alter Kleinen Raths verwandter vndt fr. Eva hammerein sein eheliche haußfr. beede gesundt gehnd vndt stehends leib (…) Beschehen seindt dieße ding in des heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg in ihr der beeden ehegemecht Eigenen Behaußung auf dem Barfüßer Platz neben herr Samuel Ferner gelegen, oben inn der Stuben vff die Gaß sehend, Freÿtags den 29. tag 7.bris Anno 1626. – Johann Ulrich Heisch, Nots.
Testamentum nuncupativum. 1636. vff Mittwochs den 20. Aprilis Zwischen ein vnd Zweÿ vhren nachmittag (…) Persönlichen erschienen der Ehrenvest vnnd fürnehme Herr Peter Ermelhauß Eines Ersamen Großen Raths Zu Straßburg beÿsitzer, vnd die Tugendsame fr. Eva Hammererin sein eheliche haußfrau, Er Zwar etwa Engbrüstig sie aber Er gesundes gehendes vnd stehendes Leibs (…) Was dann Schließlichen die Institution vnd Erbeinsetzung (…) nominirt, ernent, Instituirt vndt eingesetzt haben, Georg Ermelhaußen Zue Eppingen beede Töchter Als Nemlichen Barbara Zue eim Elisabetham Zum Andern, vnd dann Barbaræ Ermelhaußin Zu Niederhoffen im Würtenberger Landt, seiner schwester tochter Zum übigen drittentheil (…) Sie Fraw Eve Hammererin die Testirerin ernant vnnd setzet ein Zu ihren gewißen vnnd warhafften Testaments Erben Davidt Hammerern burgern Zue Hagenaw vndt Judith Hammmererin Adam Mühlers schaffners vnd burgers in gemeltem hagenaw haußfr. ihren Brudern vndt Schwestern (…) Vnd dieweil dann Ich Caspar Medler von Ölßnitz, Auß dem Vogtlandt, (…) Nots. vndt burger Zu Straßb.

Inn Hernach geschribnener in dieße Erbschafft gehöriger Behaußung Ist befunden worden, wie volgt. Auff dem dritten Boden, In d. Cam: Lit. A, In d. Cammer B, A, In d. Cammer C, Inn d. Kuchen, Inn d. Stuben, Inn d. Stub Cammer, Im vndern haußöhren, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item Hauß vndt hoffstatt mitt allen and.n Ihren gebeuwen, begriffenn weithen, rechten Zugehörden, vndt gerechtigkeiten gelegen alhie in d. Statt Straßburg, ane dem Barrfüßerplatz, j. seith neben weÿl. Jacob Hemmerlins geweßenen Stattglaßers alhie sel. Erben, 2.s. neben Jeremia Rebstocken, vogt Zu Oppenau schrims V.wanthen alhie, stoßend hinden vff d. Brandt Endt, dauon gehen j lib 6 ß 3 d geltts vff Michaelis blößig mit 50 fl. St. w. den Klosterfrawen Zue den Reüren, sonsten ledig vnd eigen, hiehero angeschlagen für vndt vmb 472 lb 10. Darüber sagt j. t. P. br. mit d. St. Str. anhangendem Contract Insigel, durch herrn Jacob Küglern vfgericht, deßen dat. den 8. Junÿ A° 1593. weißt wie d. Herr seel. solche behaußung von H. Balthasar Heÿlig. Statt Arzten alhie erkaufft habe, sign. mit N° 1
Theilbare Besserung ane der Erben unveränderten Behaußung
Der Erben unveränderte Nahrung. Sa. Silbergeschmeids 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 251, Sa. Behaußung 472, Summa summarum 739 lb – Schuld, Per se, Nach deren Abzug 713 lb
Theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 119,Sa. Weins Eßigs vnd Lehrer vaß 75, Sa. Werckzeugs Schiff und geschirrs Zum Kieffer handwerckh gehörig 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 32, Sa. Guldenen ring 7, Sa. Baarschafft 151, Sa. beßerung ahne j behaußung 52, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. Schulden 8, Summa summarum 701 lib – Schulden 17, Nach deren Abzug (und noch 35 lb für Leidtkleÿder) 638 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1396. lib

Les Quinze ratifient le droit de détraction réduit que doivent les héritiers demeurant à Eppingen.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 97-v) Sambstag den 20. Maÿ – Peter Ermelhaußen Verlaßenschafft.- Frembder Erbfäll Abzug
H. Frantz legt Extract auß kleinen Rhats protocollo vor, crafft deßen H. Peter Ermelhausen Alten Großen Rhatsverwanthen nachgelassen fremde Erben von Eppingen im württenbergerland in die Hæreditet nach solches brauch immittirten, wegen des Abzugs aber für meine herren gewießen worden, & Nun bring das urkunden buch Zwar mit sich, das an dießem Orth allein den haben Abzug nemblichen vom hundert fünff sollen gegeben werden, es seÿe aber Zu besorgen, da man es dabeÿ würde laßen, das es beÿ künftigen fällen möcht ein præjuditz verursachen, stelle man also was Zu thun ? Erkanndt den Zehenden Pfenning Zum abzug geben, im übrigen der hauptbedacht gehörigen Orthen befürdert werden. Aber ist vff meinen H Statt schrbs das geschäfft widerumb vff ettlich tag eingestellt worden, doch nachgehends beÿ meinen gn. herren Erkandtniß verpleiben.

Autres mentions de Pierre Ermelhauss dans les registres du Magistrat
1614, Conseillers et XXI (1 R 95) Peter Ermelhausen contra Hans Caspar von Rhatsamhausen. 113. R. 180. 195. 202. [Reben zu Ottrott]
1615, Bauherren (VII 1330) Vogteÿ geldt abgelöst, Peter Ermelhauß. 17.
1616, Bauherren (VII 1331) Vogteÿ geldt abgelöst, Daniel Strintz, Peter Ermelhauß und Heinrich Engel. 156.
1617, Protocole des Quinze (2 R 47) Peter Ermelhauß. 186. [dem Stattküeffer Zugeordnet worden]

Les héritiers de Pierre Ermelhauss vendent la maison à Jean Kelterer, brasseur au Soleil

1637 (29. Maÿ) Chambre des Contrats, vol. 478 f° 510
Erschienen weÿ: H Peter Ermelhausen Alten grossen Rhats Verwanthen see: alhie nachgelaßener Erben wegen, Georg Schilling der Kürschner Zu Eppingen alß Ehevogt Elisabetha Ermelhausin, vnd Alß befehlhaber seiner haußfrawen Schwester und Miterbin Barbaræ Ermelhausin hanß Wagners Schultheiß. Anwaldt Zu Mühlbach in besagter vnd. Pfaltz ehelich. haußfrawen crafft deß An herrn hanß Reinhard Kreßen Alten Kleinen Rhats v.wanthen den 14. diß abgangen und hiebeÿ eingesteckhten Schreibens
hatt in gegensein H Johann Kelterers des Biersüders Zur Sonnen auch Beÿsitzers Zu St.
bekannt demnach sein Peter Ermelhausen wittib Eva Hammererin nach, vermög deß vber sein deß verstorbenen verlaßenschafft durch Jeremiam Ursinum den Notm. in A° 1636. vffgerichteten Inventarÿ, fol. 72. et 75. 975 lb ad dies vitæ wÿdems weiß genüeß. hat, vnd aber ihnen den Erben ihr der Wÿdembsnüesserin todtfall Zuewarten vnthunlich, dar neben die Pfenningzinß hauptgüter vnd Schuld. Ins Erb grössern theils wegen deß Langwürigen Kriegswesens vnd Landverderbens schwehrlich einzubringen seindt, dahero ihnen den Erben solchen nicht wed. in eigner Person, noch durch einen Befehlhaber abzuwarten, rahtsamb, daß Er Schilling in namen obstehet, vnd für alle seiner haußfr. vnd deren schwestern Erb. einer vffrechten & Außkauffs verkaufft vnd Zuverauffen geben ermeltem Kelterer, welcher auch ihme & kauffe, obberührte wÿdembs Verfangenschafft der 974 ln 9 ß für ledig eÿgen vnd were diser Kauff geschehen per 300 lb

Les héritiers de Jean Kelterer vendent à Marie Susanne, veuve du docteur en médecine Jean Horb de Colmar, deux tiers de la maison dont le dernier tiers appartient à l’acquéreuse et à ses enfants

1657 (23. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 190-v
(Protocol. fol. 38.) Erschienen Maria Magdalena, Johann Zittele deß Schneiders eheliche haußfr. Undt Anna Maria Gottfrid Berußen deß Schuhmachers Ehweib iede mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, so dann Er Zittele, alß in Crafft eines sub dato 14. Janu: A° 1656, in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten Und in dero Protocolli extens: fol. 4. befindlichen Gewalts, gevollmächtigter Befelchhaber hannß Jacob Kelterers deß Schneiders seines Schwagers, alle treÿ alß Weÿl. Johann Kelterers seel. Erben, mit beÿstand deß Ehrenvest- from, wohlweiß. Und hochgelehrt. H. Dominici Dietrichs deß beständigen Regiments der herren fünffzehen
in gegensein fr. Mariæ Susannæ weÿl. H. Johann Horben geweßenen Med. Doct. Vnd Statt Physici in Collmar nunmehr seel. hinderlaßener Wittibin mit beÿstand deß Ehrenvest Hochgelehrten H. Johann Georg Erhardts Med. Doct. ihres Curatoris, Vnd dann H Johann Thoman Tromers deß Notarÿ, alß Vogts sein H Dr Horben mit Ihro fr. Maria Susanna ehelich erziehlter Zweÿ Kinder, Und Er H. Tromer mit beÿstand der ehrenvest- fürsichtig- Und Weÿßen H. Johann Wolffgang Heßlers Und Herrn hannß Peter Schmidts beeder alß E.E. Groß. Rhats mittem hierzu insonderheit Deputirter
einen Zweÿten theil, Ihnen denen Kelterisch. Erben für ohnvertheilt gebührend, ahne hauß Vnd hoffstatt, auch allen deren Gebäwen & Alhie am Parfüßer Platz, einseit neben weÿl. Jacob Hämmerlins deß Glaß Krämers seel. Erben, anderseit neben weÿl. Fr. Annæ Mariæ auch weÿl. H Jeremiæ Rebstockhs geweßenen Vogts Zu Oppenaw hinderlaßener Wittibin seel. Erben, hind. vffs Brand End stoßend gelegen, daran der Übrige tritte theil Vorhien den Kauffenden Wittib Und Kindern Undt Ihren mit Erben gehörig, Welche gantze Behaußung umb 50. fl. Straßb. Wehr. Jährlich. termino Michaelis mit 2 ½ fl. basagter Wehr. Zuverzinnß dem Closter Zun Rewern Verhafftet – Zugang. vmb 300. lb

Fils du boucher Georges Horb, Jean Horb épouse en 1634 Marie Susanne, fille du docteur en droit Jean Renger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 161)
1634. Eadem [In Fest. Pasch. 1. Ap.] der Ehrenvest v. Hochgelehrt H. Johannes Horb d. Artzneÿ Doct. herr Görg Horben gewesenen Metzigers v. burgs alhie nachgelaßener Sohn, vnnd J. Maria Susanna deß Ehrenvesten vnd hochgelehrten H Johannis Rengeri beÿder Rechten Doctoris eheliche tochter. cop. 15. Ap. zu J. St. Peter (i 82)

Mentions de Jean Horb dans les registres du Magistrat
1656, XV (2 R 74) H. Dr. Johann Horben wittib. 192. [Zinß]
1657, XV (2 R 75) Dr. Johann Horben Wittib. 178. 230. [Compensation, Zinß]
1658, XV (2 R 76) H. Dr. Johann Horben Erben. 54. 88. [Zinß]
1659, XV (2 R 77) H. Dr. Johann Horben Wittib. 19 [Zinß, früchten].
1660, XV (2 R 78) H. Dr. Johann Horben Wittib [155-b, Zinß]

L’étudiant Jean Henri Horb et sa sœur Marie Madeleine, femme du marchand Jonas Gertenbrod de Comar, vendent la maison au cordonnier Jean Georges Bernegger et à sa femme Anne Marie moyennant 650 florins. En marge, quittance remise à Frédéric Reinthaler et à Jean Georges Gerlach en 1696 alors que la maison est indivise entre eux.

1668 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 361
(Prot. fol. 24. – 650. fl) Erschienen H. Thomann Tromer Notarius alß Curator H M. Johann Henrich Horben SS. Theol. Studioso mit assistentz der Ehrenvest fürsichtig weÿßen H. Andres Fischers und H. Francisci Reißeisens beeder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ad Contractus Minorum insond.heit Deputirter, So dann fr. Maria Margaretha H Jonæ Gertenbrodts des handelßmanns Zu Collmar eheliche haußfraw sein H M. Horben eheleibliche Schwester, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein hannß Georg Berneggers des Schuhmachers und Annæ Mariæ deßen Eheweibs
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhie am Barfüßer Platz, einseit neben Michael Kösen dem Schuhmachern, anderseit neben hannß Martin Scherbaumen dem Barbierern, hinden uffs Brandtenendt stoßend gelegen, welche Behaußung umb 50. fl. Straßburg wehrung Jährlichen termino Michaelis mit 2 ½ berührter wehrung dem Closter zu Rewerin Zu verzinnßen, und 4. fl. 6. ß 4 d. davon außäniger Zinnß und Marzahl, verhafftet (übernohmen) umb 592 fl.
[in margine :] (…) in gegensein Friderich Rheinthalers des Schuhmachers und Hans Georg Gerlachs auch Schuhmachers beed. Ehevögtlicher Weiße angezeigt und bekandt, daß Sie beede Rheinthaler und Gerlach dictis noîbus schon vor vier Jahren, als Ihnen die hierinn beschriebene am baarfüßer Platz gelegene behaußung annoch ins gemein gehörig gewesen, die (50. fl. erlegt und bezahlt) den 18.ten Febr. 1696.

Jean Georges Bernegger hypothèque le même jour la maison au profit des enfants du diacre Philippe Feyleher.

1668 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 n° 364
Erschienen Hannß Georg Bernegger der Schuhmacher
in gegensein H Andres Fischers E.E. Großen Rhats Beÿsitzers als Curatoris weÿl. H M Philippi feÿlehers gewesenen Diaconi im Münster nunmehr seel. in erster ehe erziehlter Kinder und alß vogts hannß Conrad Bochen Zweÿ Kinder hannß Daniels und Georgs (…) zusammen 15. lb schuldig seÿe, daß Er damit nach beschriebene behaußung Behaußung erkauffen, daß Angelt bezahlen
Unterpfand sein soll, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie am Barfüeßer Platz einseit neben Michael Käsern dem Schuhmacher, anderseit neben hannß Martin Scherbaum dem Barbierern hinden uffs Brand End stoßend gelegen, welche Behaußung Zuvor umb 50 fl. Straßburger wehrung dem Closter Zur Rewern und 71 lb. 8 ß s Kauffschillingß rest Johann Henrich und Mariæ Margarethæ den Horbischen geschwisterdten verhafftet

Fils du cordonnier Pierre Bernegger, Jean Georges Bernegger épouse en 1644 Marie, fille du boulanger Jean Daudel : contrat de mariage, célébration
1644 (23. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 326
(Prot. fol. 364.) Erschienen Hannß Georg Bernegger Schumach. und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Jacob Kappelß deß Schuhmachers seines noch ohnentledigten Vogts, wie auch Lorentz Frantzen und Conrad welß. seiner Muter Vogts, beed. Schuhmach. an einem,
So dann Jungfraw Maria, weÿl. hannß Daudelß deß weißbeckh. und Burgers Zu Straßburg nunmehr sel. nachgelaßene eheleibliche dochter alß hochzeiteri, mit beÿstand Lienhard Pfölers deß ohlmanns ihres Vogts wie auch Georg Kilian deß weißbeckh ihres Stieffvatters und hannß Kilian deß Schneiders daßelb. Bruders am andern theil

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 228-v n° 10)
1644. Auff den h. Pfingstag, Hanß Georg Bern Egger der Schumacher Peter Berneggers des Schemachers und burgers allhie Ehelich hinderlaßener Sohn, vnd Jungfr. Maria Hanß Daudel deß Weißbecken vnd burgers allhie Eheliche hinderlaßene tochter. Cop. Mont. post Trinit. Zu St Clauß (i 247)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 23) 1644. Dominica Pentecostes 9. Junÿ Hannß Georg Bernegger der schuemacher Peter Bernegger deß schuemachers nachg. sohn, vnnd Jf. Maria Hannß Daudel deß Weißbecken vndt burgers nachgel. tochter. Copulirt Mont. 17. Junÿ S. Claus (i 30)

Testament des mêmes
1652 (27. X.br), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 735
Erschienen Hannß Georg Bernegger der Schuhmacher und Burger Zu Straßburg, und Maria sein eheliche haußfraw, Jedes, durch Gottes miltreiche Güte, noch vffgerichtet. stehend. und gehend. leibß, auch völlig. Verstandts, richtig. Sinn und Vernünfftig. Red.
[in margine :] Beÿde Eheleuth haben dißes Codicill durch ein anderwertiges revocirt und wid. vffgehoben, Dienst. 3. aug: a° 1658.
(…)

Jean Georges Bernegger se remarie en 1675 avec Chrétienne, veuve du tonnelier Jean Jacques Schweinlin : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’accord de 1683, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Hans Georg Berneckern, Schuhmacher vndt burgern Zue Straßburg, Wittwen alß hochzeiter, an einem, So dann der Ehren: vndt Tugendsamen frawen Annæ Christinæ deß Weÿland Ehrengeachten Hanß Jacob Schweinle, Küblers vnd burgers alhie seel. nachgelaßenen wittib, alß der Hochzeitherin, anderntheils, (…) Actum vnd Zugangen in Straßburg vff der Thucher Zunfftstuben, Sontags den 27. Junÿ Anno 1675. Johann Georg Jäger Nots. publ.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 255-v n° 41)
1675. Sonnt. X Trinitatis 1. Augusti, Hr Hanß Georg Bernegger der schuomacher Vndt Burger allhie vndt Fr. Christina Weÿl. Hanß Jacob Schweinlin gewesenen Burgers vndt Küblers allhie nachgelasene Wittib. Copulavi Donnerst. 12. Augusti (i 269)

Jean Jacques Schweinlin épouse en 1664 Chrétienne, veuve du marchand drapier Jean Adam Bott
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 145-v, n° 47)
1664. Dominica XXIII Trinitatis 13. Novemb. Hanß Jacob Schweinle der Kübler vnd Burger allhie, Vndt Christina Weÿl. Hanß Adam Botten, deß Weißlein Wadhändlers vndt Burgers allhie nachgel. Wittib. Copulavi Donnerst. 24. 9.br (i 158)

Jean Adam Bott épouse en 1646 Anne Chrétienne fille du boulanger Léonard Klein
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 320-v)
1646. Domin: XIV. Trinit. 30. Aug. Johann Adam Bott weißcrämer Adam Botten weißcrämers vndt burgers alhie Ehelicher Sohn, Jungfr. Anna Christina, Lienhard Kleinen, weißbecken v. burgers alhie nachgelaßene tochter (i 327)

Inventaire de la fortune de Jean Adam Bott et de Chrétienne Klein, dressé rue des Tonneliers dans la maison du marchand Jean Georges Mengès
1683 (18.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 558
Inventarium Über die Jenige Nahrung So Hannß Adam Bott der Harpffenist vndt nunmehr von hinnen entwichene Burger wie auch Christina Kleinin, beede Ehegemächde activé et passivé bißhero mit einander beseßen, auffgerichtet. Anno 1660. (…) Actum Straßburg in gegensein Herrn Daniel Gaßners des ältern burgers alhier, der frawen Mutter geordneten Curatoris, Sambstags den 19. Maÿ Anno 1660. Johann Christoph Orttner, Nots publicus, Civis Argentinensis
Copia Heüraths Verschreibung. zwischen dem Ehrenhafften Hannß Adam Botten dem Leinwadthändlern vnd burgern alhier, Herrn Adam Botten auch Leinwadthändlers vnd burgers alhier Ehelichen Sohn, an einem, So dann der Tugendsamen Jungfrawen Christina weÿland Jerrn Leonhardt Kleinen, des gewesenen Würths Zum Jäger alhier hinderlaßener dochter, andern theils (…) Weil dann solche Eheberedungs pacta in weÿland mehr Ehrengedachts Herrn M. Daniel Werbecks hierzu dieser Eheberedung requirirten Notarÿ (…) abgehandelt vndt abgeschloßen worden, vnd aber ehegerührter Herr Daniel Werbeckh seeliger vor außfertigung dieser Eheberedung Zeitlichen todtes verfahren, so habe Ich nachgemelyer Notarius als dem alle vnd Jed. sein Herrn M. Daniel Werbecks seeligen hinderlaßene Protocolla v& Notariats-Geschäfften von Räth vndt Ein vnd Zwantzig meiner gnädig gebietenden Herren gnädig conferirt vnd anvertrawet (…) Beschehen vnd verhandelt in Straßburg, Montags den 6. Julÿ Im Jahr des Herrn Als mann Zahlte 1646. Johann Friderich Medlern Notarius juratus
(f° 7) In einer allhier in Strassburg in der Küeffergaß gelegener, Herrn Georg Mengeßen dem Handelßmann vnd Burgern alhier Eÿgenthümblich Zuständiger Behaußung befunden worden, wie folgt
Ane haußrath, In der ober Cammer, In der Wohnstuben, Im Haußöhren
Des Manns Vermög. 200 lib
Der Frawen unveränderte Nahrung, haußrath 20, Gemahl Ring 1, Ergäntzung Lxxviij, Summa summarum 100 lib
Theilbahre Gutt, haußrath 37, Wahren und Weiß Leinwdt 16, silbergeschmeid 1, guldener Ring 2, Summa summarum 78 lib – Schulden 244 lib, Mehr Schulden als Gutt 166

Jean Georges Bernegger fait dresser l’inventaire de ses apports dans une maison rue des Dominicains après son mariage avec Anne Chrétienne Klein. La maison place des Cordeliers y est décrite. L’actif est de 1 284 livres, le passif de 604 livres.

1675 (23.8.), Not. Jaeger (Jean Georges), grosse jointe à Philippe Henri Theus (59 not 23) n° 766
Inventarium über die Jenige Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Mr Hanß Georg Bernegger, Schuhmacher, Frawen Annæ Christinæ Kleinin seiner geliebten Zweÿten haußfrauwen in den Ehestand alß ein unverändert Gutt gebracht, vffgericht 1675.
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vndt Güttere, so dem Ehrengeachten Meister Hanß Georg Berneggern, burger vnd Schuhmachern alhie zu Straßburg eigenthümlich zuständig vnd derselbe seiner Jetzig geliebten Zweÿten haußfrawen Annæ Christinæ Kleinin, alß ein unverändert Gutt in den Ehestandt Zugebracht, Welche Nahrung durch Ihne Berneggeren, in beÿsein deßen beeder döchtere, Fr. Mariæ Salomeen, Daniel Füßels vndt Susannæ Berneggerin, hanß Jacob von Awenheims, beeder Schuemacher, ehelicher haußfrawen, selbsten geeigt vnd gezeigt (…) Actum Straßburg Montags den 23.ten Augusti Anno 1675. – Johann Georg Jäger, Nots. publicus
In einer Behaußung im Prediger gäßlin gelegen, hernach beschrieben, vnd in diße Nahrung gehörig, ist befunden worden wie folgt
Ane haußrath, Vff der Obern bühn, In der Cammer A, 205 lb, Gemachte Arbeit, Leeder vnd werckzeug Zum Schuhmacher handwerckh gehörig 118, Frucht 42, Wein vnd Lähre Vaß 44, Silbergeschmeid 2, Baarschafft 43
Eigenthumb ane Hausern. Item hauß, hoffstatt in der Kleinen Prediger gaßen (…)
Item hauß hoff, hoffstatt im Thomaloch zwischen dem Thurn vnd langen gäßlin (…)
Item hauß vndt hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Zugehörden vndt gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg am Baarfüßerblatz, Einseit neben Georg Pfettern dem Lauttenmacher, anderseit hanß Martin Scherbaum dem Barbierer, hinden vff das Brändt End stoßend, davon gohnd Jahrs vff Mittwochs dritthalb Gulden wehrung gelts dem Closter Zun Rewern in Capital mit 50 Gulden ermelter Werung abzulößen sonsten freÿ ledig eigen vnd über diße beschwerd taxirt per ij C xxv lb d. Hierüber ist vorhanden ein Pergamenen Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract Insigell deßen datum den 7. Julÿ A° 1668. signirt mit N° 3.
Sa. Eigenthumbs ane Häußern 785, Schulden 25, Summa summarum 1284 lb – Schulden 604, Nach deren Abzug 679 lb

Accord entre Jean Georges Bernegger et sa belle-fille Anne Chrétienne Bott relatif aux frais de maladie d’Anne Chrétienne Klein
1683 (4.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 557
Zuwißen demnach deß Ehrenvest vndt Vorgeachten herrn Johann Georg Berneckers Schuhmachers vndt burgers alhier Zu Straßburg geliebte Eheliche haußfr: die Viel Ehren V. Tugendsame Fr. Anna Christina Kleinin seither der mit Ihme herrn Bernegger durch die gnade Gottes Anno 1675. im Julio angetrettenen Ehe bergestalten beharrlich mit Leibenblödigkeit behafftet, daß nicht nur ein merckliches an Sie verwend, sondern auch nebens dero dochter Anna Christina Bottin, beständig in Costen gehabten vnd noch Zur Zeit, ihrentwegen einiger V.glich nicht getroffen worden, Wann aber hierdurch an Herrn Berneckers Nahrung in den beÿ nahe nun verfloßenen 8. Jahren sich Zimlich consumirt vnd Ihme H Berneckern beÿ noch allweil wehrender bawfälligkeit seiner fr. also damit Zu Continuiren, viel Zu schwehr fallen will, Alß haben Sie beede Eheleut sich auf verhoffende Obrigkeitliche Gn. Ratification vnd Confirmation, vnd Zwar auf seitten ihr der Fr. mit belieben vnd beÿstand gemelt ihrer dochter wohlgeordnenten Vogten deß Ehr Vest vndt Vorgeachtt. H. Jacob Gollen burgers alhier dahien sich mit einander Verabschiedet vnd verglichen (…)
[in margine :] Nota; dieße beede Eheleütt seindt der Zeitlich Nahrung weg. für ietzo Vnd Kauff fig* gäntzlich Verglich. vnd (.doch ohne trennung d. Ehe.) mitt einander entschied. auff erfolgte g. ratification vnd confirmation E. E. großen Raths Allhier, wie Innligend befindlich.
Hierauf volgt nun die revision ihr Fr. Annæ Christinæ Kleinin ihrem nunmaligen geliebt. Ehelich haußwürth A° 1675. d. 26. Aug. v.mög deß damals durch Notarium H Joh: Georg Jägern darüber auffgerichtet. Inventarÿ, für unverändert wie dieselbe anjetzo beschaffen befinden word. ane ihro selbst
Summa summarum 757 lb, Ergäntzungs Rest 67, der Frawe, jetzmaliges gantzes eigenthümlich Vermögen 814 lb
Copia der Eheberedung (…) Actum vnd Zugangen in Straßburg vff der Thucher Zunfftstuben, Sontags den 27. Junÿ Anno 1675. Johann Georg Jäger Nots. publ.

Vente d’effets mobiliers appartenant à Anne Chrétienne Klein
1683 (18.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 558
Verkauff: und Löß Registerlein Inhalttend Undt außweißend, Was ob der Viel Ehren und Tugendsahmen Frawen Annæ Christinæ Kleinin, deß Ehren Vest Vorgeacht Vnd Weißen herrn Johann Georg Berneckers, Schuhmachers Vndt burgers allhier Ehelichen haußfr. ihren Verschiedenen hierinn befandlichen haußrathsposten, wie auch Silber geschmeidt, so vor dem ane dem Kleinen Roßmarck am Waßer gelegene vnd gemelt ihrem Ehelich haußwürth, d. beschehenen Gn. ratificirten vndt confirmirten Revision vnd darauf erfolgt. Nahrungs separation nach, Eigenthümlich gehörigen Behaußung (…) Actum Straßburg den 18. Vndt 19. Junÿ Stylo Novo Anno 1683.

Inventaire des biens qu’Anne Chrétienne Klein apporte en mariage à Jean Georges Bernegger
1683 (18.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 558
Inventarium Über Frawen Annæ Christinæ Kleinin Eigenthümlichen undt Meister Hannß Georg Berneggern dem Schuhmacher alß Ihrem dritten Haußwürth in den Ehestand für unverändert zugebrachten Nahrung, vffgericht Anno 1675.
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vndt Güttere, so der Ehren und tugendsamen Frawen Annæ Christinæ Kleinin, weÿland herrn Hanß Jacob Schwenle deß Küblers vnd burgers Zu Straßburg seel. hinterlaßener wittib eigenthümlich zuständig, vnd dieselbe dem Ehrenhafften Meister Hanß Georg Berneggern, Schuhmachern vnd burgern daselbsten, Ihrem Jetzig. dritten haußwürtt in den Ehestandt alß ein unverändert Gut Zugebracht, Welche Nahrung durch Sie Fr. Annam Christinam, mit Zuziehung deß Ehrenvesten, Fürsichtig vndt weißen, auch Wohlgelehrten Herrn Christophori Schüblers, E. E. Großen Rhats Beÿsitzers vndt Notarÿ Cæsarei publici, Ihres geordneten herrn Curatoris, geeigt vnd gezeigt (…) Actum Straßburg Donnerstags den 26.ten Augusti Anno 1675. – Johann Georg Jäger, Nots. publicus
In einer Eckbehaußung am Graben nahe dem Hauß Zur Meißen genant gelegen vnd der Frawen Zuständig, auch hernach beschrieben, ist befunden worden wie volgt
Vff der obern Bühnen, Sa. haußraths 227, Frucht 27, Wein und lähre faß 44, Weißkrähmer Waar 12, Küblergeschirr 10, Silber geschirr und Geschmeid 92, Guldiger Rung vnd Geschmeids 40, baarschafft 41, Pfenningzinß hauptgutt 12
Eigenthumb ane Häusern. Item in der heiligen Liecht gaßen (…)
Item eine Eck behaußung an dem Kleinen Roßmarck (…)
Häuser 335, Gülth von liegenden güthern 15, Schulden 37, Summa summarum 910 lib

Jean Georges Bernegger loue la maison au cordonnier Jean Philippe Redslob et à David Hœlbé, aubergiste au Champ des Arquebusiers. Avenant en 1690, la maison revenant à Jean Philippe Redslob et la cave au boulanger Georges Eygnus (Eydgenoss)

1686 (19.10.br), Chambre des Contrats, vol. 556 n° 451-v
Hannß Georg Bernegger Schuhmacher
in gegensein Johann Philipp Redslobs auch Schuhmachers und David Hölbe deß Würths auff dem Armbruster Rein
Verlühen, ein behaußung mit allen deren Gebäuen, nichts davon alß nachgemelten Vordern Keller außgenommen, allhier auff dem barfueßer platz einseit neben Johann Scherbaum dem barbierer anderseit neben weÿl. H. Augusti Geÿlfussen ministri academiæ nachgelaßener wittib gelegen, Ihme Hölbe aber vorgedachten Vorden Keller under dießer Verlühenen behaußung sambt denen anietzo darinnn sich befindlich. Vaßen, beedes Von weÿhenachten dießes Jahrs angerechnet, vff Vier jahr lang, vmb einen Jährlichen Zinß benandtlichen 42 Gulden
[in margine :] hierinn gemelter verleÿer mit beÿstand Friderich Reinthalers deß Schuhmachers seines dochtermanns hat in gegensein hierin ged. Redslobs und Georg Eÿgnuß deß Schwartzbecken, bekandt daß Er Bernegger Ihme Redslob hierin verschriebene behaußung, Eÿgnuß aber den Keller Verlühen haben vff Sechß Jahr lang Von künnftig weÿhenachten angehendt – d Er Redslob gemelt Weÿhenacht. an 30 und Eÿgnuß Fünffzehen Gulden Jährlich Zu zinnß reichen solle, Act. den 9. Mart. Anno 1690.

Jean Georges Bernegger meurt en décembre 1690 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison à côté de l’auberge au Canon devant le pont du Corbeau. Les experts estiment la maison 317 livres. L’actif de la succession s’élève à 576 livres, le passif à 49 livres.

1691 (4.1.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 23) n° 766 [restitué]
Inventarium vndt Beschreibung aller der vndt Jeder Haab, Nahrung undt Güttere, so weÿland der Ehrenvest, Vorgeachte undt Weiße Herr Johann Georg Bernecker, Schuhmacher vnd burger, auch E.E. Siebner Gericht alhier Alte beÿsitzer, nach seinem Sonntags den 3. Decembris im nechst abgewichenen 1690. Jahr aus dießer zergänglich. Welt genommenen seel. hienscheiden hinder Ihme Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf fr. Ansuchen, Erfordern vnd Begehren der Viel Ehren: vnd Tugendsamen Frawen Mariæ Salome gebohrnen Berneckerin, deß Ehrenhafften vnd achtbaren herrn Friedrich Rheinthalers, Schuhmachers vndt burgers alhier geliebten Ehelichen haußfrawen mit auch Fr. Susannæ Bernecker deß Ehrsam vnd bescheidenen Meister Johann Gerlachs, auch Schuhmachers und burgers alhier Eheliebsten, sein des jetzt seel. abgeleibten H. Berneckers beeder döchtere vnd ab intestato hinderlaßenen Erben (…) Actum in de Königlich. freÿen Statt Straßburg Donnerstags d. 4. Januarÿ A° 1691.

In einer in der Statt Straßburg neben dem bierhauß zur Carthauen geg. der Schindbruck über gelegenen vnd hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Ane Haußrath, In der Obern stuben, In der Hind. Cammer, Ferner in d. obern stuben, summa 14, Schuhmacher Spinnhanff 27, Lehre Vaßen 27
Eigenthumb ane Behaußungen. Item hauß vnd hoffstatt mit allen deren gebäuwen, begriffen, Zugehördten, rechten v. gerechtigkeit. geleg. alhie in der Königl. freÿ. Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz, einseit neben H Frid. Rehrmann dem Uhrenmacher and. neben Johann Streiten dem Pastetenbecken hinden auf das Brendtenend stoßend. Davon gehet Jahrs auff Michaelis * ½ fl. Wehrungs zins dem Closter Zuen Rewerin alhier, ablößig in Capital mit 50 fl. emelter Wehrung. Sonsten vber gemelte beschwerd freÿ Ledig v. Eigen vndt durch die hießige geschworne herren Werckmeistere v.mög behändigt Scheins angeschlag. pro 635 fl. Über abzug aber gemelter beschwerd, so mit d. Wehrung thut 26 lb od. 52 fl. 5 ß, verbleibt per rest noch außzuwerffen vbrig 582. fl. 5 ß thun 294 lb 5 d. Darüber ist vorhand. 1. teutsch. pergam. Kauffbr. mit d. Statt straßb. anhangend. Cancelleÿ Contract Insigel v.wahrt, de dato d. 7.ten Julÿ A° 1668 notirt mit alt. Nr 3. v. dabeÿ gelaß.
Item hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäwen im Thomanloch (…)
Item 1. behaußung geleg. allhier Zue Straßb. ane dem Roßmarckh beÿ der Meiß. (…)
Sa. Eigenthums ahne behaußungen 503
Bericht Wegen einig. vom seelig. verstorbenen Herrn beschehenen Disposition
Schulden 3, Summa summarum 576 lb – Schulden auß dem Erb zu bezahlend 49, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 527 lb
(Revision, 13 Aprilis 1684)

La maison revient à Susanne Bernegger qui épouse en 1673 le cordonnier Jean Jacques von Auenheim : contrat de mariage, célébration

1673 (3.9.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) n° 49
Ehepacta H. Hannß Jacob von Awenheim v. Jfr. Susannæ Berneckerin
entzwischen H. Johann Jacob von Awenheim, schuomacher burgern alhier alß dem hochzeiter ane einem
So dann der Züchtig: v. tugendsamen Jungfr. Susanna deß Ehrenhafften v. wohluorgeachten herrn H. Geörg Berneggers auch schuomachers b. burgers alhier ehelich gezeügten dochter alß der Jungfr. Hochzeiterin andern theilß
So Beschehen Mittw. den 3. 7.bris A° 1673. [unterzeichnet] Hanß Jacob Von Awenheim, Hanß Georg Bernecker Der Hoch Zeidterin Vadter

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 241-v n° 44)
1673. Sonnt. XVI Trinit. 14. 7.bris Hanß Jacob Von Awenheim, der Schuomacher vnd Burger allhie vndt Jfr. Susanna Hanß Georg Berneggern deß Schuomachers vnd burgers allhie ehl. Tochter. Copulavi Donnerst. 25. 7.bris (i 254, Proclamation, Temple-Neuf f° 170-v n° XIII)

Susanne, veuve de Jean Jacques von Auenheim, se remarie en 1690 avec le cordonnier Jean Georges Gerlach, originaire de Klettstedt en Thuringe, fils du pasteur Thierry Gerlach
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 170-v)
1690. Fest. Paschatis Zum II mal Hanß Georg Gerlach der Schumacher Von Klettstett in Thüringen Weiland hr. M. Dieterich Gerlachs Pfarrers allda u. Zu Grosen Munden nachg. ehel. S. Fr. Susanna Joh: Jacob von Awenheim Schumachers u. burgers W.. Mittw. den 12. April: N. Kirch (im 173)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Susanne, veuve de Jean Jacques von Auenheim, à se remarier avant la fin de son deuil.
1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
(p. 96) Sambstags d. 18. Martÿ 1690. Jacob von Auenheim hinterl. Wittib
Goll n. Susannæ Hanß Jacob von Auenheim hinterlaßenen Wittib prod. ein Untert. Memoriale N. 1 p. dispensaône temporis luctus. Erk. wird der Implorantin vermittelst 3. lb ins Allmosen gratificirt.
Hn XXI. Friderici und Hr Rathh. Goll.

Jean Georges Gerlach devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1690, 4° Livre de bourgeoisie f° 571
Hanns Georg Gerlach, der schumacher Von Klettstett in Türingen, weÿl. Dietrich Gerlach geweßenen Pfarrers daselbst hinterlas. sohn, empfangt das burgerrecht Von Susanna gebohrene Berneggerin deßen haußfr: p. 2. Gold fl. 16. ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zu Vor ledig. standts geweßen, V. wird Zu E: E: Zunfft der schumacher dienen. Jur: d 11. May 1690

Jean Georges Gerlach et Susanne Bernegger font leur testatment. Le mari institue pour héritier, s’il meurt sans enfant, son beau-fils Jean Jacques von Auenheim
1692 (25.11.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum nuncupativum, H Johann Georg Gerlach Schuhmachers vnd Fr. Susannæ Berneggerin auffgerichtet Zinst. 25. 9.br. 1695. abends zwisch 6 & 7 Uhren
persönlich erschienen seind, der Ehrengeachte Herr Johann Georg Gerlach, Schuhmacher vnd beneben Ihme die Viel Ehren: und Tugendsame Frau Susanna, gebohrne Berneggerin, beede Eheleuten burgere allhier zu Straßburg, Er der Mann aufrecht gehend vndt stehenden, Sie die fraw aber Krancken leibs auf einem bette liegend (…)
Zum vierdten, die Erbeinsetzung eines jeden formblich Testaments fundament und hsuptstück ist, auch ohne solches Kein testament bestehen mag, so will Er Herr Testator, in mangel Notherben vnd wafern Er Keine Kinder hinderließen dann wo Er den hinderlaßen würde, dieselbe seine Eben sein sollen Zu einem rechten, wahren vnd ohngezweiffelten Erben hiemit eungesetzt vnd Ernennt haben hannß Jacob von Augenheim, den ledigen Schuh Knecht, weÿland herrn Johann Jacob von Augenheim, des Schuhmachers mit der Fr. Codicillirerin in erster Ehe erzeügten Sohn, seinem Stieffsohn

1694 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 42-v
Johann Georg Gerlach der Schuhmacher
in gegensein Georg Christoph Seÿfert deß Schneiders
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehördt allhier am Baarfüßer Platz, einseit neben Hn Johann Streit dem Patstenbeck und E.E. Großen Rath ietz mahlig. Beÿsitzer and. seit neben (-) dem Uhrenmacher hind. auffs Brendten End stoßend gelegen auff zweÿ jahr lang von jüngst verwichenen Weihnacht. an zu rechnen, umb 17 pfund jährlich. zinß
zu wißen daß d. Keller welchen hans Georg Eÿdgenoß d. Schwartzbeck ln hat und. dieße lehnung nicht begriffen

Jean Georges Gerlach loue la maison au fondeur de pichets Jean Frédéric Simon

1695 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 142-v
Hans Georg Gerlach der Schuhmacher
in gegensein Johann Friderich Simon, des ledigen Känten Gießers
entlehnt, Eine Behaußung mit allen deren gebaüen und zugehördten, allhier am Baarfüßer Platz einseit neben Hn Joachim Streit dem Pastetenbeck und E.E. großen Raths beÿsitzer, anderseit neben (-) dem Uhrenmacher, hind. auffs Brenten End stoßend gelegen, auff Vier jahr lang von nechstkünfftigen weÿhnachten dießes 1695. sten Jahrs anzurechnen, umb 22 pfund 10 schilling jährlichen zinnß

Jean Georges Gerlach loue la cave que détenait Jean Georges Eydgenoss au brasseur Thierry Schlehenacker

1695 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 401
Hans Georg Gerlach, der Schuhmacher
in gegensein Dietrich Schlehenackers, deß biersieders Zum Störckel allhier [unterzeichnet] dietrich Schlenacker
entlehnt, den vordern Keller unter sein Gerlachs allhier auff dem Baarfüßer Platz einseit neben H. Johann Streit dem Pastetenbeck und E.E. großen Raths alten beÿsitzern, anderseit neben (-) dem Uhrenmacher gelegenen behaußung, maßen solchen Hanns Georg Eÿdgenoß der Haußfeurer seel. und deßen Erben bißhero in lehnung gehabt, sambt den darinn sich ehefrauen Liegerlingen und faßen, ohngefähr 350. Ohmen haltend, alles auff vier Jahr lang Von künfftig Weÿhnachten dießes lauffend. Jahrs anzurechnen, umb einen Jährlichen Zinns Nemblich 7 pfund

Litige sur les tonneaux qui se trouvaient dans la cave lors de la fin du bail accordé à Georges Eygenoss et qu’Emmanuel Werner, deuxième mari de sa veuve, n’aurait pas rendus dans l’état convenu. Le conseil de la tribu réduit les frais de remise en état.
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 32) Dienstags den 14. Februarÿ Anno 1696
Hannß Georg Gerlach Schuhmacher Kläger contra Emanuel Wernern den becken beklagten, berichtet Kläger daß deßen Schwehervatter hannß Georg Bernegger deß Wernern Vorfahren Georg Eugenußen einen Keller, sambt denen darinnen sich befundenen Väßern auff dem baarfüßer Platz den 9.ten Martÿ 1690. auff Sechs Jahr solchergestalten verliehen, daß Er deß Werners Vorfahr, die Vaß inn banden halten und wider lüfferen sollen, Nun hatte Er, Werner, Von seinem Vorfahren Vergangenes Jahr aber den Keller empfangen, vergangene Johannis 1695. Ihn wider einem andern nähmblichen Dietrich Schlehenackern dem biersieder Zum Störckel Verlehnet, aber die Vaß ungebunden dem H. Schlehenackern überlüffert, da doch in dem Contract Schreiben Welches Er Gerlach producirt, inn allhiesiger Contract Stuben auffgericht, den 19.ten Xbris anno 1686. und den 9. Martÿ anno 1690. expresse Versehen, daß deß Werners vorfahr die Vaß inn banden halten und beÿ cedirung deß Kellers wieder so lüffern solle, An welches Er Sich anjetzo halte, und weilen Er Werner den Keller nach Seinen Vorfahren empfangen und Ihn verlehnet, aber die Vaß deme, der Ihn gelehnet, nicht gebunden gelüffert, habe Er Gerlach Sie anjetzo binden laßen, deßweg. fordert Er die ausgelegte uncosten, und Verlange nichts mehr, alß daß die Vaß besichtiget werden sollen. Beklagter berichtet hierbeÿ, daß Seines Vorfahren Küeffer solle verhört werden, und wan die Vaß inn dem Stand wie Sie anjetzo seind /:Sintemahlen Sie anjetzo durch Seinen deß Gerlachen Küeffer, gebunden worden:/ Sich befunden, wegere Er Werner sich nicht, solche wider also Zu lüffern, widerigen falls aber erhalte Er sich gebürende Nothurfft an vor, hierauff wurden Zween herren E. E. Gerichts, als H. Johannes Knobloch und H Isaac Wagenmann, deputirt, die referirten, daß sie die Vaß Wohl besichtiget und gefunden, daß der Sache fast Zu viel Geschehen, inn deme noch unter denen Reiffen, so von denen Vasen herab gethan worden, mehrere an denenselben hätten bleiben können.

(f° 33-v) Dienstags den 20. Martÿ Anno 1696 – Hannß Georg Gerlach d. Schuhmacher und Emmanuel Wernert haußfrau erschienen wegen der beÿ Vorigem Kauffgericht inn einem Keller auff dem Baarfüßerplatz streitigen Vaßen und bittet Werner in specie erst. den Zedul deß Johann Haasen als Küeffers weilen d.selbe sehr starckh Zue taxiren und dann den Hern Ammeister Zue berichten Specifice darinnen beÿ der angelegten Reiffen Zu viel beschehen. Erkannt, daß dem Küeffer Ane statt 33. fl. 2 s nach E. E. Gerichts gemachten neuen Tax gegeben werden sollen 29. fl. 9 ß 4. d. Anlangend aber die Specification worinnen beÿ dem angelegten Reiffen Zu viel geschehen, könne man keine beßere Nachricht ertheilen, als bereits nach Relation der beeden herren deputirten dem Herrn Ammeister gegeben worden, Womit Ihme wid. erlaubt worden.

Jean Georges Gerlach demande à être relevé de l’amende de 30 sols qui lui a été infligée après un feu de joie en l’honneur de la prise de Barcelone et des injures à son voisin Michel Helbé. L’amende ne punit pas le feu mais les injures à son voisin cordonnier. Jean Georges Gerlach doit non seulement régler l’amende mais présenter ses excuses et promettre de mieux se comporter à l’avenir.
1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
Procédure préparatoire en 1697 (2 R 101 f° 350) puis l’année suivante, f° 26 et 47
(f° 108-v) Freÿtag den 23. Maÿ – Joh: Georg Gerlach C. E. E. Zunfftgericht d. Schuhmacher.
Iidem [Obers Handwerck Herren] per me, daß Johann Georg Gerlach d. burger vnd schuhmacher alhier inn einem überreichten Memorial geklagt, daß E. E. Zunfftgericht d. Schuhmacher ihn umb 30. ß gestrafft weilen er Michael Helbe, seinem Nachbaren, und Schuhmacher als Beÿsitzer des gerichts, damahlen als weg. eroberung d. Statt Barcelone Freuden Feuer gehalten worden, Und er Zu bezeugen d. Freud einige schuß inn die butt gethan, höhnisch tractirt und injurirt haben solle, da doch solches Nicht er*ßlich, und seine Zeugen, die er benambßet, als verdächtig verworffen, hingegen ihme Helbe, alß Klägern, Zeug und Richter mehr glauben Zugestelt worden were, mit bitt ihn von d. Straff Zu absoluiren,
darauff das Zunfftgericht d. Schuhmacher inn producirter verantworthung berichtet, daß Kläger gar Nicht wegen seines schießens, sondern, daß er Helbe als ein gerichts Mitglied, offentl. geschimpfft, gestrafft worden seÿe, Und Zwar Nach besag Articuls, der haben wolte, daß wann ein Zünfftiger Wid. d. gericht od. jemanden davon übel redet, er* selbigen be*ern solte, 2. gebe Kläger gewißen boß und leichtsinnig vor, daß das gericht seinen Zeugen Nicht höhren wolle, alß Ob sie solche Idiotischen ungerichten und partheÿische Leuth weren, die Nichts verstünden, und Nach affecten richteten*, 3. Weren die Zeugen, so Kläger Vorgestellt, ehrlich Leuth, als Hn Christian Gebhard d. seckler, herr Johann Georg Finx, und herr Johann Ludwig Imlin, weche beÿ handen deponirt, daß Gerlach Michael Helbe gescholten und schimpflich tractirt hätte, 4. Wer eine unverantwordtliche Calumnie, daß die sie seine Zeug nicht hätten höhren wollen, da doch ihr protocoll klar weißen werde, daß Frantz Bielmeÿer, und Andreas Rebstock, die beede schuhknecht, außgesagt, daß gelach ihn, hölbe, mit seinem Gericht Ampt auffgezogen und deßwegen spöttisch außgelacht hätte, Anbeÿ gebetten, ihn, den Kläger, mit seiner Unbefugten Klag abzuweißen, und zu erlegung d. straff neben den Unkosten anzuhalten, Auch Zu erkennen, daß er ihme* ein gegengarg* Zuthun schuldig seÿn solte.
Worauff die sach Zur Deputation gewiesen worden, vnd als wann die beseßen habe Gerlach Weitläuffig Widerhohlt, Was inn seinem Memoriale enthalten, Darauff noîe E. E. Zunfftgericht Herrn Rathh. Leitersperger geantworthet, daß Gegner Keines Wegs des schießens halben, sondern wegen der iniurien, so er Wied. Hölbe außgestoßen gestrafft worden seÿe, Auch versichert, daß wan er sich Submittirt hätte, er mit einem halben thaler davon Kommen were, Anbeÿ d. waß dießer sach halben jnn dem Zunfft Prothocoll enthalten durch Hn Not. Pantrion ableßen laßen, daraus Zu ersehen* daß sowohl obbemeldte dreÿ burger, alß auch die zweÿ Schuh knecht abgehört worden, Allein habe mann auch beÿ d. exmination gefunden, daß beederseiths inn einem und Anderen gefehlt worden, deßwegen mann getrachtet, die sach Ihre Fernere Weitläuffigkeit außzumachen, Zumahlen Gerlach es auß handen gegeben, darauffhin es auch dahien außgefallen, daß er, Gerlach, vor Straff und Unkosten Ein pfund erlegen, dem herrn Rath. jnn dießer Stuben eine abbitt thun, und Künfftighin sich alß ein gehorsamer Zünfftiger einstellen, Auch d. gericht und deßen Beÿsitzeren respectirten soll dazu er sich Verstanden, herr Rathh. habe auch damit content Zu seÿn bezeugt, * Mghh. ad notitiam gebracht werden sollen.

Susanne Bernegger, femme de Jean Georges Gerlach, vend la maison au brasseur Jean Thierry Schlehenacker pour 600 livres

1698 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 26
Fr. Susanna geb. Berneggerin Johann Georg Gerlachs, deß Schuhmachers haußfrau
in gegensein Dietrich Schlehenackers deß Biersieders zum Störckel [unterzeichnet] dietrich Schlenacker
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriff., Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. allhier am Baarfüßer Platz einseit neben H. Johann Streit dem Pastetenbeck und E.E. großen Raths alt. beÿsitzern, anderseit neben Friderich Röhrmann dem Uhren macher, hind. auffs brenden End stoßend gelegen – umb 600 pfund

Jean Thierry Schlehenacker vend la maison au chaudronnier Jean Frédéric Zeyssolff pour 750 livres

1701 (16.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 633-v
Dietrich Schlehenacker der Bier Sieder Zum Störckel
in gegensein Johann Friderich Zeißolffs des Kupfferschmidts mit beÿstand Hn Johann Georg Wetzels Ober Secretarÿ des Pfenningthurns, seines Vettern
Hauß und Hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier am Baarfüßer Platz einseit neben Hn Johann Streit dem Pastetenbeck Und E.E. großen Raths alten beÿsitzer, anderseit neben Friderich Röhrmann dem Uhren Macher, hinten auffs Brenten End stoßend gelegen – Paulo post ist Verglichen, daß dem Verkäufer der Vordere Keller im Verkauften Hauß annoch zweÿ Jahr lang ohne zinns gegönnt und gelaßen werd. solle – um 750 pfund

Fils du teinturier Jean Louis Zeyssolff, Jean Frédéric Zeyssolff épouse en 1695 Chrétienne Félicité, fille de Daniel Keck diacre à Lahr en margraviat de Bade Durlach
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 63)
1695. Domin: II et III Adventus proclamat. sunt Johann Fridrich Zeÿßolff d. Kupfferschmidt alhier weÿl. Joh: Ludwig Zeÿßolff s, geweßenen Schönferbers v. burgers alhier, nachgel. Ehl. Sohn, v. Jfr. Christina Felicitas weÿl. Hrn M. Daniel Kecken geweßenen Diaconi v. Helffers Zu Lahr fürst. Marggräff. Durlachischer herrschafft Nachgel. ehl. Tochter, copulati sunt den 4. 10.br [unterzeichnet] Johann Friedrich Zeÿßolff Alß hochzeiter, Christina Felicitas Keckin alß hochzeiterin (i 65)

Jean Frédéric Zeyssolff hypothèque la maison au profit de Jean Georges Wetzel, secrétaire en chef de la Tour aux deniers

1701 (16.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 634-v
Johann Friderich Zeißolff der Kupfferschmidt
in gegensein Hn Johann Georg Wetzels Ober Secretarÿ des Pfenningthurns – schuldig seÿen 500 pfund, zu Erkauffung hiernach beschriebenen haußes und in specie zu bezahlung des angeldts
unterpfand, Hauß Und Hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier am Baarfüßer Platz einseit neben Hn Johann Streit dem Pastetenbeck et Exsenat. anderseit neben Friderich Röhrmann dem Uhrenmacher hinten auffs Brenten End stoßend gelegen

Jean Frédéric Zeyssolff et Chrétienné Félicité Keck font leur testament alors qu’ils sont tous deux en bonne santé.
1712 (25. 8.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231)
Testament – persönlich kommen und erschienen der Ehren: und Vorgeachte Herr Johann Friderich Zeÿßolff, der Kupfferschmid und beneben Ihme die Ehren: und tugendsame Fraw Christina Felicitas Zeÿßolffin, gebohrne Keckin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, beede nicht allein gesund gehend und stehender Leiber, sondern auch durch die Gnade des Grundgüthigen Gottes guther richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstandes und Gespräch (…)
Auf Freÿtag den 28.ten octobr. A° 1712 [unterzeichnet] Johann Friederich Zeÿßolff, Christina filietzitas Zeÿßolffin

Jean Frédéric Zeyssolff meurt en mars 1722 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 950 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 26 livres, celle des héritiers à 1 159 livres. L’actif de la communauté est de 1 230 livres, le passif de 403 livres.

1722 (20.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 9) f° 188
Inventarium und Beschreibung alle derjenigen Haab, Nahrung und güthere, so Weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Johann Friderich Zeÿßolff, der geweßene Kupfferschmid und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 6.ten Martÿ dießes lauffenden 1722.sten Jahrs aus dießer Welth genommenem tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des abgeleibten seel. mit hernach benanter seiner hinderlaßenen Frau Wittib ehelich erzielter Söhne und Jgfr. tochter und ab intestato verlaßenen erben, auch dero geschwornen H. Vogts (…) durch die Viel Ehren und tugendsahme Frau Christinam Felicitatem Zeÿßolffin gebohrene Keckin, die hinderbliebene Frau Wittib, mit beÿstand des wohl Ehrenvest und Großachtbahren hn Johann Daniel Wetzels, vornehmen handelsmanns und burgers allhier, Ihres gewesenen Hn Curatoris (…) So beschehen in Straßburg, auf Dienstag den 20.ten Augusti Anno 1722.
Der Abgeleibte seelige Hat Zu seinen Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1. Mr Johann Friderich Zeÿßolff, den Kupfferschmid und burgern allhier, noch ledigen standts, welcher sich beÿ dem geschäfft In selbst eigener Persohn eingefunden, 2. Herrn M. Johann Daniel Zeÿßolff, Theologiæ studiosum so Majorennis, dahero ohnbevögtigt, welcher gleichsam dem geschäfft abwartete, 3. 4. Jgf. Margaretham Salome und dann Philipp Jacob die Zeÿßolffen, deren geschworner Vogt der Ehren Vest Großachtbahr und Kunsterfahrene herr Johann Friderich Brackwehr, vornehmer Silberarbeiter und burger allhier welcher sich ebenmäßig in Nahmen seiner Vogtstpersonen beÿ dem geschäfft eingefunden, Alßo alle vier des verstorbenen seel. mit eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte Söhn und Jgf. tochter und ab intestato zu gleichen portionen und antheilern verlaßene Erben
Copia Testamenti reciproci
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Es ist Zuwißen, als man Zu gegenwärtig. verlaßenschafft Inventation geschritten, hab ich d Nots. gleichbalden gefragt, ob zur zeit beeder Eheleuthe mit einander getroffenen heuraths, eine Eheberedung auffgerichtet word. seÿe, daß darauf eingangs gemelte die hinterbliebene wittib d. bericht gethan, daß Sie von keiner Eheberedung wiße (…)

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Baarfußer platz gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden Worden Wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff dern Obern Bühn, Auf der Undern bühn, In Hn M. Johann Daniels Stüblein, In der Cammer A, In der Wohnstub, In deroselben stubkammern In haußöhren vor dießen gemachen, In der Kuchen, In d. Werckstatt, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine behaußung, hoffstatt, mit allen d.en gebäuwen, begriffen, weith. Zugehörden, vnd gerechtigkeit, geleg. allier am baarfüßerplatz, einseit neben hn Philipp Tagen, dem Pastetenbeck, and.seit neb. Hn Johann Georg Weißhaar, dem Weinhändler, hinten auf das brentenend stoßend, so gegen männiglich. freÿ, ledig, eig. und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 23.ten Julÿ Anno 1722 æstimirt pro 950 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, datirt den 16.ten Xbris Anno 1701. Dabeÿ ferner ein teutscher pergamentener Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, datirt den 10.ten Januarÿ Anno 1698. Weilter meldet darüber ein teutscher pergamentener Kffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel corroboriret, de dato 17.ten Julÿ Anno 1668 alles mit N° 1. notirt.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. goldener Ring 9, baarschafft 1, Summa summarum 26 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 4, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 988, Sa. Eigenthums ane Gülth von liegenden güthern 163, Summa summarum 1159 lb
Das theilbahr Guth, Sa. haußraths 82, Sa. Wahren und Werckzeugs Zum kupfferschmidt handwerck gehörig 103, Sa. Frucht 3, Sa. Weins und Lährer Vaß 42, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. baarschafft 15, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 930, Sa. Schulden 25, Summa summarum 1230 lb – Schulden 403, Nach deren Abzug 736 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1922 lb
Abschatzung d. 23.t Jullÿ Anô 1722. Weÿlandt deß Ehrenhafften vnd bescheÿtene: H: Joh: Friterich Zeÿsolff, Kupfferschmit, Seel. hinder Lassene Frau: witib vnd Erben, ist Eine behausung Alhier in der Statt Straßburg, Auff dem parfüsser platz gelegen, Ein seÿth Neben, Joh: görg weisshorr, weinhändler, Ander seith Neben Phillippus dag Basteten beckh, hinden auff daß Brendten End stossend, welche behaußung, hoffstatt, Stuben, Kammeren, Küchen, hauß Ehren, Ein Werckh Statt, dar in Ein Kupfferschmit Eßen, Ein Gewölbts Keller Zum theill gebälckt, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeith wie solches, durch der Statt Straßburg, Geschwornen Weckh Leithe, in der besichtigung, befunden, vnd dem Jetzigen preiß Nach, an geschlagen wirt, Vor, und umb Ein tausendt Nein Hundert Gulten. Bezeichnüß, durch der Statt Straßburg, Geschwohrnen werckh Leüthen, Michel Ehrlacher Werck Meister des Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister des Zimmer hofs

Chrétienne Félicité Keck meurt en mars 1725. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 282 livres, le passif à 1 540 livres.

1725 (19.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 91) n° 298
Inventarium und Beschreibung alle derjenigen Haab, Nahrung und güthere, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Christina Felicitas Zeÿßolffin gebohrene Keckin, auch Weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten Meister Johann Friderich Zeÿssolffs, des geweßenen Kupfferschmids und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßene Wittib nun ebenmäßig seel. nach ihren Sambstags den 21. ten Martÿ dießes lauffenden 1725.sten Jahrs aus dießer Welth genommenem tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg, auf Donnerstag den 19.ten Aprilis Anno 1725.
Die Verstorbene Frau seelige Hat Zu ihren Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1. Meister Johann Friderich Zeÿßolff, den Kupfferschmid und burgern allhier zu Straßburg, welcher sich In selbst eigener Persohn beÿ dem geschäfft eingestellt, 2. Herrn M. Johann Daniel Zeÿßolff, S.St.æ Theologiæ studiosum so Majorennis, und ohnbevögtigt, welcher ebenmäßig in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, 3. Jungfer Margaretham Salome Zeÿßolffin und dann 4. Philipp Jacob Zeÿßolffen, welcher das Kupfferschmidt handwerck erlernet, dießer beeden Letstern geschworner Vogt Mr Johann Peter Berger der Bohrenmacher und burger allhier zu Straßburg, welcher sich beneben seinen beeden Curandis in selbst eigener Persohn beÿ dem geschäfft eingefunden. Alßo alle vier der in Gott ruhenden Frauen seel. mit eingangs gedachtem Mr Johann Friderich Zeÿssolffen Ihrem geweßenen haußwirth seel. ehelich erziehlte Söhn und Jungfer tochter und ab intestato zu gleichen portionen und antheilern verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfußerplatz gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden Worden Wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff dern Obern Bühn, Auf der Undern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub Cammer, In der Wohnstub, In haußöhren, In der Kuchen, In der Werckstatt, Im Keller – In H. Joh: Fried. Zeÿssolffs des Sohns behaußung
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung, hoffstatt, mit allen d.en gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden vnd gerechtigkeit, gelegen allier am baarfüßerplatz, einseit neben H. Philipp Tagen, dem Pastetenbeck, anderseit neb. H. Johann Georg Weißhaar, dem Weinhändler, hinten auf das brentenend stoßend, davon gehen jährl. 24. lb 12 ß d. à 4 pro Cento gerechneten geldt Frauen Ceciliæ Felicitati Wetzelin, geb. Vintherin, weÿl. H. Johann Georg Wetzels des geweßenen Wohlmeritirten Oberschreibers auf dem Pfenningthurn hinderlaßener Frau Wittib, Jahrs auf den 6. Maÿ, ablösig in hauptgut mit 615. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ, ledig, eigen und in weÿl. Meister Johann Friderich Zeÿßolffs des geweßenen Kupfferschmids und burgers allhier, der Fr. seel. geweßenen haußwürths auch seel. dh. mich unterschriebenen Notm. in anno 1722. auffgerichtetem Inventario fol. 77. fac: 2.da vor freÿ, ledig und eigen angeschlagen, pro 950 lb. Nach abzug aber obiger Beschwerden verbleibt annoch übrig 335.lb. Darüber besagt j. teutscher perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anh. C. Contract Ins. verwahrt, datirt den 16.ten Xbris Anno 1701. Dabeÿ ferner j. teutsch. perg. Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. anh. C. Contract Ins. corroboriret, datirt den 10.ten Januarÿ Anno 1698. Weilter meldet darüber j. teutsch. perg. Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. anh. C. Contract Ins. bekräfftiget, de dato 17.ten Julÿ Anno 1668 alles mit altem N° 1. notirt.
Wÿdemb, Welchen die Abgeleibte Frau seelige Von auch weÿl. Mr Johann Friderich Zeÿßolffen dem geweßenen Kupfferschmid und burgern allhier zu Straßburg, ihrem haußwürth seel. ad dies vitæ und theils conditionaliter zu genießen gehabt hat
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 114, Sa. Werckzeugs Zum Kupfferschmid handwerck gehörig 20, Sa. Frucht 4, Sa. Lährer Vaß 4, Sa. Silbergeschmeids 9, Sa. goldener ring 8, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 750, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 335, Sa. Schulden 30, Summa summarum 1282 lb – Schulden 1540, Mehr Schulden als Nahrung 257 lb
Copia Codicilli. 1725 (…) auf Sambstag den 31. tag des Monats Martÿ abends Zwischen vier und fünff Uhren in einer allhier Zu Straßburg an dem baaarfüßerplatz gelegenen und hernachgemelter Frauen Codicillerin eigenthümlich zuständigen behaußung deren Obern Stuben mit den fenstern auf den Platz außehend (…) persönlich kommen und erschienen die Ehren und tugendsame Frau Christina Felicitas Zeÿßolffin gebohrene Keckin, Weÿland des Ehren: undt Wohlvorgeachten Meister Johann Friderich Zeÿssolffs, des geweßenen Kupfferschmidts und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßene Wittib, Zwar krancken und schwachen Leibes auf einem bette Liegend, dannoch aber von gnade des grundgütigen Gottes, guter richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstandts und gesprächs (…) Johannes Lobstein Notarius juratus

Jean Frédéric Zeyssolff prend la maison à bail en laissant à son frère étudiant en théologie la jouissance de sa chambre.

1725 (14.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 91) Joint au n° 298 du 19 avril 1725
(Inventarium über Weÿland Frauen Christinæ Felicitatis Zeÿßolffin gebohrener Keckin, Meister Johann Friderich Zeÿssolffs, des Kupfferschmids Verlaßenschafft)
Verkauff: und Erlöß Register
Vergleich und Respectivé Lehenung wegen der behaußung
Die in dem Inventario fol. 62. fac: 2. et seqq beschriebene behaußung ane dem Baarfußerplatz allhier gelegen, ist von allerseits Interessenten außerhalb hernach erwahnter gemach Meister Johann Friderich Zeÿßolffen dem Kupfferschmidt und burger allhier dem ältesten Sohn in Lehenung überlaßen Worden, also daß er biß nechstkünfftige Michaelis dieses 1725.sten Jahrs daßelbe Zu beziehen zu bewohnen berechtiget sein solle und solle davon seinen dreÿen geschwüsterden Jährl. so lang Er solches bewohnen wird und biß etwa die behaußung wird verkaufftt werden Zu Zinß: 30 Gulden
Zweÿtens wurde Verglichen, daß hern M Johann Daniel Zeÿßolff S.St.æ Theologiæ stud.sein bißher bewohntes Studier Stüblein sambt der daneben befindlichen Cammer demselben wie biß anhero also auch im Künfftige Zu besizten gelaßen werden solle, und solle Er davon so lang h. Andreas Keller S.St.æ Theologiæ stud. solches ebenmäßig bewohnen wird Jährl. auch Von Michaelis dießes Jahrs angerechnet 15 Gulden abrichten, welche gleichfalls denen dreÿen Jüngsten Kindern allein gebühren sollen
Drittens, sollen diejenige 15 gulden so Jährl. auß dem Keller ane Interesse erhoben werden, gleichergestalten allein unter die dreÿ Jüngste Kinder vertheilt werden (…)
Actum Straßburg den 14.ten Augusti 1725.

Jean Frédéric Zeyssolff rachète les parts de la maison dont il devient seul propriétaire.

1726 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 40
weÿl. Johann Friedrich Zeÿßolff geweßenen Kupfferschmidts mit auch weÿl. Christina Felicitas geb. Keckin erzeugte dreÿ Jünger Kinder nahmens H. M. Johann Daniel Zeÿßolff S.S. Theologiæ Studjosus, Ferner Johann Peter Berger der Bohrenmacher als vogt Jfr. Margaretha Salome Zeÿßolffin und Philipp Jacob Zeÿßolff Kupfferschmidts: gesellen
in gegensein ihres bruders Johann Friedrich Zeÿßolff Kupfferschmidts
dreÿ 4. theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Baarfüßer platz, einseit neben Philipp Tag dem Pastetenbeck anderseit neben weÿl. Johann Georg Weißhaar des Weinhändlers Erben, hinten auff das Brendten End – ihnen verkäufern zu dreÿ, dem Käuffer aber zu einem vierten theil für ohnvertheilt als ein in elterlicher Verlaßenschafft erhaltenes guth – um 150 pfund verhafftet, gewesen um 637 pfund

Jean Frédéric Zeyssolff épouse en 1722 Marie Madeleine Schrœder, fille du chirurgien Jean Krafft Schrœder : contrat de mariage, célébration
1722 (9. 9.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 82
Eheberedung – entzwischen dem Ehen: vnd vorgeachten Meister Johann Friderich Zeÿßolff, dem Ledigen Kupfferschmid, weÿl. des Ehren: und vorgeachte, Mr Johann Friderich Zeÿßolffs, des geweßenen Kupfferschmidts und burg. allhier nunmehr seel: hinderlaßenem Sohn, als dem bräutigamb ane einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamem Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Schröderin, weÿland des Ehren und wohlvorgeachten auch Kunsterfahrenen Herrn Johann Krafft Schrötters, des geweßenen Chirurgi vnd burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
zu Straßburg auff Montag den 9.ten 9.bris Anno 1722 [unterzeichnet] Johann Friedrich Zeÿsolff als hoch Zeitern, Maria Magdalena schröderin Alß hoch Zeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 98-v)
1722. domin. XXIV. et XXV. Trinit. seindt außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 25. 9.bris Ehelich eingesegnet worden Johann Fridrich Zeisolph der ledige Kupfferschmidt vndt burger, Johann Friderich Zeÿßolffs gewesenen burgers vndt Kupfferschmidts allhier nachgel. Ehl. Sohn vndt Jungfrau Maria Magdalena Schröderin, H. Johann Crafft Schröders, gewesenen burgers vndt Barbierers allhie nachgel. Ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Friedrich Zeÿsolff alß hoch Zeitder, Maria Magdalena schröderin alß hoch Zeiderin (i 101)

Inventaire des apports dressé dans la maison place des Cordeliers
1723 (11.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 11) n° 206* [haut de l’acte abîmé par l’humidité]
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so der Ehren und Vorgeachte Meister Johann Friderich Zeÿßolff, der Kupfferschmidt vnd die Ehren und tugendsahme frau Maria Magdalena Zeÿßolffin gebohrene Schröderin, beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welche der ursachen allweilen in Ihre beede Eheleute mit einander auffgerichteten Heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt vnd ohnverändert sein vnd bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 11.ten Januarÿ Anno 1723.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüser platz gelegenen vnd in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behausung befunden worden wie volgt

Jean Frédéric Zeyssolff vend la maison à Rosine Schillinger, veuve du fripier Simon Rolle, moyennant 1 000 livres

1726 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 41
Johann Friedrich Zeÿßolff Kupfferschmidt
in gegensein Fr. Rosinæ geb. Schillingerin weÿl. Simon Rolle Frippier wittib mit beÿstand ihres vogts H. Nicolauß Anstätt Exsenatoris
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Baarfüßer platz, einseit neben Philipp Tag dem Pastetenbeck anderseit neben weÿl. Johann Georg weißhaar des weinhändlers Erben hinten auff das Brendten End – um 150 pfund verhafftet, geschehen um 850 pfund

Rosine Schillinger hypothèque la maison au profit de ses enfants

1726 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 108
Fr. Rosina geb. Schillingerin weÿl. Simon Rolle Frippier wittib mit beÿstand ihres vogts H. Nicolaus Anstätt Exsenatoris
in gegensein Peter Frantz Uttilie Schneiders als vogts weÿl. Simon Rolle mit deßen wittib erzeugte zweÿer Kinder & Claudÿ und Maria Rosina der Rolle – schuldig seÿe 1213 gulden
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Baarfüßerplatz, einseit neben Philipp Tag Pastettenbeck anderseit neben weÿl. Johann Georg Weißhaar des weißbecks Erben hinten auff das Brendten endt

Rosine Schillinger se remarie avec l’enseignant Jean Baptiste Hœgel, fils du marchand de draps François Hœgel de Limbourg en juridiction de Trèves : contrat de mariage, célébration
1726 (14.5.), Not. Rith (6 E 41, 945)
Eheberedung zwischen dem Vorgeachten herrn Johann Baptiste Högel informatori allhier herrn Frantz Högels des burgers und tuechhändtlers zu Limburg Churtrierischer jurisdiction herren sohn
sodann der Viel ehr und tugendsamben frawen Rosina geb. Schillingerin Weÿl. H. Simon Rollen gewesten frippiers fraw Witib [unterzeichnet] Joes Baptista Hoëgel, +

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 148)
Hodie die 22 Mensis Junÿ Anni 1726 (…) sacro Matrimonii Vinculo conjuncti fuerunt in facie Ecclesiæ Joannes Högel oriundus ex Limburg Diœcesis Treuirensis et Rosina Schillingerin Vidua defuncti Simonis Roll (signé) Joannes Baptista Högel, +)

Jean Hœgel devient bourgeois par sa femme quatre semaines après son mariage (remarque, il manque une partie du texte, Jean Hœgel étant fils d’un marchand)
1726, 4° Livre de bourgeoisie p. 928
Johann Högel d. weinhändler Von Limburg geb. erhalt das b. von seiner ehefr. rosina schillingerin weÿl. Simon Rollen gewes. fripier allhier hint: wtb. umb die tertz d. alt. bs. will beÿ E. E. Zunfft d. Kiefer dienen. Jur. d. 15.ten Julÿ 1726.

Le lettré Jean Hœgel devient tributaire chez les Tonneliers deux mois plus tard.
1726, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 121) Mittwoch den 11. Septembris Anno 1726
Herr Johannes Högel der Literatus producirt burger Schein Sub dato den 15.ten Julÿ 1726. Von der Cantzleÿ, Statt Stall, und Pfenningthurn unterschrieben, bate Ihne alß einen Leibzünfftig Zu recipiren.
Erkannd Willfahrt Zahlt gebühr alß ein fremder 2 lb 1 ß 8 d für die Zu den Feuer Eÿmern geordnete 10 ß. et pro inscriptione 2 ß 6 d

Inventaire des apports dans lequel figure la maison

1726 (22.5.), Not. Rith (6 E 41, 945)
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen haab nahrung und güetter nichts davon außgenohmen, reseruirt noch vorbehalten, so herr Johann Baptiste Högel jnformator allhier undt fraw Rosina gebohrene Schillingerin beedte eheleuth in ihren vor geraumer zeit mitgrt. ahngetrettenen ehestandt würcklich eingebracht undt Crafft deren mit einander auffgerichteten Eheberedung sich undt ihren erben alß ein ohnverändert undt vorbehalten gutt (…) expressé reseruirt, conditionirt und bedungen (…) so beschehen Straßburg den 22.ten Maÿ 1726.
In einer hiernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt
Des Manns Nahrung, gold. Ring 1, baarschafft 27, schulden 250, des ehemanns nahrung 325 lb
Nun folget auch der frawen nahrung
Eigenthum ahne behaußung. I. eine Baraque dans l’enclos du Bastion de la Bruche $ 8349
Item I. behaußung und hoffstatt und all deroselben gebeuwen, begriffen, weiten, Zugehörden recht. und gerechtigkeit allhier ahm baarfüßer Platz gelegen 1.s. Philipp dag pasteten beck, 2.s. neben Weÿl. Joh: görg Weißhar des Weinhändlers erben, hinten auff das brendten end stoßend, so freÿ ledig eigen undt hat sie die ehefrau Zeit ihres witwenstandes sothane behaußung Kaufflich. ahne sich gebracht undt gleich bar bezalt mit 1000. lb, So dann ahne pfundt Zoll, Contract verschreibung und ohngedungene verhehrung hat sie ferner in allem Zusammen gerechneter maß. außgelegt 50 lb, 1050 lb. Und thut mithin der ahnschlag deßen Zusammen der auß bag* nach gerechnet 1050 lb.. Darüber ist Vorhanden ein teutsch pergamentener Kauffbr. dedato 23.ten Jan. 1726. mit allhießiger Cantzleÿ Contract stub Insigel Verwahrt stehet geschrieben, was gestalten sie die ehefraw due vormahls auff sothaner behaußung gestandtene 150. lb der Wetzlisch. fraw witib abgetrag. Vid. Cantzleÿ Contract stub registand. de A° 1723. f. 81-n jn margine
summa 1145 lb – Summa summarum 1601. lb – Schulden 856, Verbleibet 744 lb

Rosine Schillinger hypothèque la maison au profit des enfants de Marie Anne Rolle, épouse du tonnelier Jean Georges Carlen.

1729 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 130-v
Fr. Rosina geb. Schillingerin weÿl. Simon Rolle gewesten Frippier wittib mit beÿstand ihres Vogts H. Nicolaus Anstätt Exsenatoris
in gegensein Peter Frantz Utulie Schneiders als vogt der einbändigen schwester seel. weÿl. Maria Anna geb. Role Johann Georg Carlen des kieffers und weinhändlers vor weÿl. H. Not. Oeßinger errichtet ahm 2. nov. 1726 auffgerichtete testamento nuncupativo 40 gulden
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Baarfüßer platz einseit neben Philipp Tag dem Pastetebeck anderseit neben weÿl. Johann Georg weißhaar des weinhändlers

Le barbier François Conrad prend en apprentissage pour trois ans Jean Claude Rolle, fils du fripier Simon Rolle, assisté de son tuteur Pierre François Utilier.
1732, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 56-v) Dienstags den 16. Xbr 1732
Herr Frantz Conrad scheerer burger vndt Chyrurgus allhier Stellt Zum Lehrjungen Johann Claudius Roll, weÿl. Simon Roll gewesten burgers vndt frippiers dahier see. hinderlaßenen Ehelichen sohn, verbeÿstandet mit meister Peter Frantz Uttilie auch burgers vnd schneiders allda seines Vogts, bittet Ihnen vom 1. 9.bris letzthin biß solche Zeith 1735. Ihme In Lehr Zu Zueschreiben gegen bezahlung vor daß lehrgelt 150 fl. sambt 18 fl. pro Discretione, davon die helffte deß Lehr Gelts sambt der Discretion Jetzt gleich Vndt die andtere helffte deß lehr geldts beÿ halb verfloßener Lehr Zeith solle bezahlt werdten, wonach Ersehenem schein von denen ober Handwerckß herren Ist Erkandt solle Er Lehrjung einen Tauff schein ad prothocollum bring. übrigens willfahrt.

Etudiant en droit, Jean Claude Rolle hypothèque sa moitié de maison au profit de sa sœur Marie Rosine

1735 (7.10.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 677
Johann Claudius Rolle studiosus Juris mit beÿstand seines Curatoris ad hunc actum Stephan Schlidt des gastgebers zum großen Bartt
in gegensein Peter Frantz Uttilier des schneiders als vogts sein Rolle vollbürtiger Schwester Maria Rosina Rolle – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, die ohnvertheilt helffte ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Baarfüßer Platz einseit neben Philipp Tag dem Pastettenbeck anderseit neben weÿl. Johann Georg Weißhaar des weinhändlers Erben modo Stephan Schreiber des kieffers uxorio nomine hinten auff das Brandten End – zur andern helffte aber seiner creditirenden schwester

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1736 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 686-v
H. Johann Claudius Rolle J.V.Ltus beÿständlich seines Curatoris ad hunc actum Stephan Schmidt des gastgebers zum großen Barth
in gegensein Peter Frantz Utilie des Schneiders als vogts sein H. Lt. Rolle vollbürtigen schwester Mariæ Rosinæ Rolle – schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, die ohnvertheilt helffte an einer Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten am Baarfüßerplatz einseit neben Georg Friedrich Tag dem Pastetenbeck, anderseit neben weÿl. Johann Georg Weißhaar des weinhändlers Erben modo Stephan Schreiber dem kieffer ehevögtl. weiß hinten auff dem Brandten End
Mehr die ohnvertheilt helffte eines häußes am ged. Baarfüßerplatz gegen der Schlauch gaß hinüber einseit wie auch anderseit neben dem Stattkeller hinten auff eben derselben – davon gibt man 1 lb 2 ane bodenzinß – zur anderen helffte seiner creditirenden schwester eigenthümlich zuständig

Licencié en droit, Jean Claude Rolle hypothèque sa moitié de maison au profit de Jean Jacques Dorsner

1737 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 120
H. Johann Claudius Rolle J.V.Ltus beÿständlich seines curatoris ad hunc actum Stephan Schmidt des gastgebers
in gegensein H. Johann Jacob Dorßner J.V.Lti und Schaffners des Stiffts Carthauß – schuldig seÿe 150 pfund
die helffte für ohnvertheilt ahne einer behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßer platz, einseit neben Johannes Tag dem Pastettenbeck anderseit neben Stephan Schreiber dem kieffer und weinhändler hinten auff den brandt ein end
Ferner die helffte eines kleinen haußes und dabeÿ liegendes gädleins inerhalb des Pfennningthurns ahne ges. Baarfüßer platz, einseit neben einem gemeiner statt gehörigen gädlein anderseit neben Allmend hinten auff der Statt Kellereÿ – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb ane allmend zinß
weither die helffte einer barraque cum appertinentis au Bastion de la Bruche beÿ denen gedeckten brucken ohnfern der schweitzer Cazerne einseit neben weÿl. Pellisier gewesten würths wittib anderseit neben einem denen H. Patribus zu St Louis gehörigen gartten,davon gibt man bemeldtem pfenning thurn jeden jahr 1 pf 10 ß ane bodenzinß – als von seinen elteren ererbt zu einem halben theil und zur andern helffte benennter seiner schwester eigenthümlich zuständig

Vice intendant au service des princes de Wurtemberg, Jean Claude Rolle vend sa moitié de maison à son beau-frère le sellier Vincent Gayneau (marié à Marie Rosine Rolle)

1738 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 448
Johann Georg Paur der schuhmacher als gewalthaber H. Johann Claudÿ Rolle J.V.Lti. und Unterhoffmeister der durchlauchtigsten Printzen von Würtemberg
in gegensein Vincent Gayneau des sattlers
die helffte für ohnabgetheilt ahne hiernach beschriebenen häußer, Nemlich ahne einem kleinen hauß und Laden am Baarfüßerplatz gegen dem Pfenning: thurn über, einseit neben einem gemeiner statt gehörigen gädel anderseit ist ein eck gegen ged. Pftenningthurn hi. dem Herren keller
ferner ahne einer Behausung und hoffstatt samt übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten auff dem Baarfüßerplatz einseit neben Stephan Schreiber weinhändler anderseit neben Johann Daniel Mamberger dem scherdtfeger hinten auff das Branndt ein End und einen ausgang dahin habend
Mehr ahne dem zum schwartzen Adler genannten au Bastion de la Bruche beÿ denen Ponts Couverts, einseit neben dem würthshauß au Dauphin anderseit neben Gasthauß a la Reyne de France Mre Miane gehörig, hinten auff den H. Patruum zu St Louis gärttlein gelegenes haus cum appertinentis
So dann an einem hauß, gärttlein und höfflein samt zugehörden in ged. Bastion de la Bruche einseit neben allererst beschriebenem hauß anderseit ein eck gegen denen Casernes hinten auff der H. Patrum zu St Louis gartten gelegen au Dauphin genannt
davon und zwar von dem beÿ dem pfenningthurn liegendes gädlein und hauß gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 2 ß und von denen au Bastion de la Bruche liegenden beeden häußern eben dahin 3 lb Ane allmend zinß – um 400 und 150 pfund verhafftet – als ein elterliches erbguth zu einer und zur anden helffte des käuffers ehefrau jenes schwester eigenthümlich zuständig – auff den fueß von 1262 pfund

Vincent Gayneau hypothèque les différents immeubles qu’il vient d’acheter au profit du maître de danse Jean Le Comte

1738 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 449-v
Vincent Gayneau der sattler
in gegensein H. Jean Le Comte des Tanzmeisters – schuldig seÿe 750 pfund zu bezalung des kauffschillings der helffte hiernach beschriebener vier häußer
unterpfand, die heutigen tags erkaufft und aus jetzigem vorschuß bezalte helffte ahne hiernach beschriebener häußer, Nemlich ahne einem Laden und kleinen hauß am Baarfüßerplatz gegen del Pfenning: thurn über, einseit neben einem gemeiner Statt gehörigen gädel anderseit ist ein eck gegen ged. Pftenningthurn hinten auff dem Herren keller
mehr an einer Behausung auff dem Baarfüßerplatz einseit neben Stephan Schreiber dem weinhändler, anderseit neben Johann Daniel Mamberger dem scherdtfeger hi. das Branndt ein End und einen ausgang dahin habend
weither ahne zweÿen nebeneinander liegenden alhier au Bastion de la Bruche ohnfern denen gedeckten Brucken einseit neben dem Gasthauß a la Reyne de France Mre Miane gehörig, anderseit ist ein eck gegen denen Casernen hinten auff den H. Patrum zu St Louis gartten gelegenen hausern, höfflein, gärttlein und zugehörden, denen eines zum schwartzen Adler und das andere zum Dauphin genannt, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lb
und von dem gegen dem pfenningthurn liegenden haus und gädlein 11 ß 2 d – der andere halbe theil aber seiner ehefrau zuständig

La maison est estimée à 900 livres à l’inventaire de Marie Rosine Rolle, dressé en 1751.
Le sellier Jean Michel Georger rend compte de la tutelle des biens appartenant aux trois fils de Vincent Gayneau et de Marie Rosine Rolle. Il est locataire de la maison place des Cordeliers dont il a acquis la moitié dans la faillite du père de ses pupilles

1764, Not. Fické (6 E 41, 782) n° 86
Rechnung mein Johannes Michael Georger des Sattlers als geordnet und geschworenen Vogts weiland S.T. Herrn Vincent Gayneau gewesenen Statt Sattlers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers mit längst weiland fr. Maria Rosina geb. Rollin in erster Ehe erzeugt nach tod verlaßener dreÿer Söhne, nahmentl. Vincent des leedigen und bereits volljährigen Sattlers, Johannis und francisci der Gayneau, inhaltend und ausweißend was ich im Nahmen derselben pt° ihres ererbten mütterl. Guth vom 10. feb. 1762 biß 10.febr. 1764 behandelt, eingenommen und hingegen wieder ausgegeben habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Corpus der Curanden jährlich falle habende Hauß Zinnßen. So viel die behausung am barfüßer Platz gelegen antrift, woran den Curanden die helfte für mütterlich Erbguth zuständig ist, so habe ich der Vogt, der ich die andere in die Vätterliche falliments Mass gehörig gewesene Helffte an mich ersteÿgert schon ehemahlen Vom Defuncto der Curanden H. Vater seel. in Lehnung genommen, und seithero damit continuirt um einen Jahres zinß von 75 lb.
die andere helffte einer behaußung au pont couvert gelegen, die Ihnen Curanden ebenfalß für mütterlich Guth gehörig ist, ist immerbald ganz bald zum theil und allemal so gut, als sich die Gelegenheit darzu offenbahrt verlehnt worden, Es kann also davon weiter nichts gewißes angezeigt werden, alß daß solche gantze behausung erst an Weÿhenachten 1763. an eine verwittibte frau Cholly um einen Jahres Zinnß von 15. lb. 10. ß verlehnt gewesen, daß aber solche beständerin schon auf nächst kommendes quartal Annunciationis Mariæ wieder quittirt und N. Braun ein Melcker hingegen einziehen wird, der einen Jahres Zinnß versprochen hat von 26 lb

Autre compte de tutelle rendu par le même

1766, Not. Fické (6 E 41, 783) n° 115
Rechnung mein Johann Michael Görger des Sattlers als geordnet und geschworenen Vogts Weÿl. S.T. Hn Vincent Gayneau gewesenen Statt Sattlers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers mit längst Weÿl. Fr. Maria Rosina geb. Rollin in 1. Ehe erzeugt nach tod verlaßener 2.er jüngster Söhne nahmentlich Johannis und Francisci der Gayneau, inhaltend und ausweisend was ich im Nahmen derselben vom 10. martÿ 1764 als dem beschluß meiner 1.en Rechnung bis 18. apr. 1766 fernerhin eingenommen und dagegen wieder ausgegeben habe – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ
Erstlich vereinnahme ich der Vogt selbsten von der denen beeden Curanden und ihrem volljährigen bruder gemeinschaftlich gehörigen Helfte einer am barfüßer Platz gelegen behaußung den zinß (…)
Item so hat N.N. eine Soldaten Frau die behaußung au Pont couvert gelegen von Weÿhenachten 1763 bis Frauentag 1764
Item habe ich von hieher gehörigen helffte der behausung au Pont Couvert den Zinß bezogen von Annunciationis Mariæ 1764 bis Michaelis 1764 für I. und einhalb Jahr, betragt à 13 lb des Jahrs 19.
Nota, der Rückstand für den Quartal weÿhenachten 1765 und frauentag 1766 fidet sich auf N. Lutz dem Melcker, als Eigenthümer der I.en und beständer der andern hieher gehörig. hellffte in Extanzen

Vincent Gayneau (fils de Rosine Rolle) vend sa part à Jean Michel Georger (son ancien tuteur)

1768 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 342
H. Vincent Gaynau der ledige sattler so über 25 jahr alt
in gegensein H. Johann Michel Georger des sattlers
den fünfften theil vor ohnvertheilt ane einer behausung mit allen gebäuen, begriffen, rechten und gerechtigkeiten davon die helffte zufolge ganthkauff brief vom 13. junÿ 1763 dem keuffer vorhin gehörig ist, ane dem Barfußerplatz, einseit neben Stephan Schreiber des kieffers erben, anderseit neben N. Pugein des schneiders, hinten auff das Brand ein end – um 262 pfund

Autre compte de tutelle

1771, Not. Fické (6 E 41, 783) n° 167
Rechnung über alles dasjenige besagend, was nunmehro Weiland herr Johann Michael Georger, der gewesene Sattler und Burger dahier zu Straßburg, in gehabter Qualitæt geordnet und verpflichteten Vogts François Gayneau, des leedigen Schreiners, Weiland Herrn Vincent Gayneau gewesenen Stadt: Sattlers und E. E. großen Raths alten Beisitzers, mit längst Weiland Fraun Maria Rosina gebohrner Rollin in I.ter Ehe erzeugt nach Tod verlaßenen Sohns, vom 18.ten Maÿ 1768. bis und mit dem Anfang des 1771. Jahrs eingenommen und hingegen ausgegeben hat – Vierte und letzte Rechnung dieser Vogteÿ
Des Curandi jährlich fallen habenden haußzinses.
Nämlich von demjenigen einen fünfften Theil si dam Curandi als Elterlich und bruderlich Erb anfällig worden von und ane einer alhier Zu Straßburg an dem Barfüßer platz gelegenen behausung hat der Verstorbene Vogt der bereits 21/30.te theil daran an sich erkauft gehabt und die überige Antheiler in Lehnung übernommen gehabt, alljährlich Zu Zinns gereicht 15. lb

Jean Michel Georger porte devant les Quinze une affaire qui l’oppose à la tribu des Tanneurs (le registre lacunaire n’en apprend pas davantage)
1748, Protocole des Quinze (2 R 158)
Joh: Michael Görger contra teutsche Sattler. 45 (fragment)

Sellier célibataire originaire de Saverne, Jean Michel Georger demande une dispense pour présenter son chef d’œuvre sans faire les trois années d’épreuve préalables. Il déclare avoir travaillé pendant deux ans à Strasbourg chez le sellier Dabeind puis pendant six ans à Paris. La veuve Dabeind est disposée à lui céder son atelier. La tribu objecte que la requête contrevient à tous les règlements. La commission est du même avis. Les Quinze rejettent la demande. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1750, Protocole des Quinze (2 R 161)
(p. 80) Sambstags d. 21. Februarÿ – Joh: Michael Görger Ca. die teutsche Sattler (fragment)

(p. 127) Sambstag d. 7. Martÿ – Joh: Michael Görger Ca. die teutsche Sattler
Iidem [Obere handwercks Hhn] laßen per Eundem [Hn Secretarium] referiren, es habe Joh: Michael Görger, der ledige Sattler gesell von Elsaß Zabern, beÿ Mghh. d. 31. Januarÿ jüngst Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Sattler allhier ein unterth. Memoriale übergeben, und darinnen Vorgetragen, was maßen er das handwerck nach ordnung erlernt, und nach denen lehrjahren 2 Jahr als gesell beÿ weÿl. Mst. Dabin allhier gearbeithet, von dannen er nach Paris gereißet vnd sich in über 6 Jahr allda beÿ denen besten Meistern in arbeith befunden, Nun wolle gedachten Mstr Dabins wittib Ihme Ihre boutique unter gewißen conditionen überlaßen, zu dem ende er sich beÿ Imploratischer Meisterschafft angemeldet, welche Ihn aber anvorderist Zu Verarbeithung derer Muthjahr angewießen, weilen aber 1° Kein einiger Sattlergesell, der das handwerck allhier erlernet, oder darauff gearbeithet, jemahlen 3. Jahr Vemuthet, 2.do Implorant durch übenahm der Dabinischen werckstatt sein glück machen und einer Meisters wittib nutzen beförderen Könne, und 3.tio Keine neue werckstatt auffrichte, als gelange an Mghh deßeben unterth. bitten, Sie gnädig geruhen wollten, Imploranten Von denen dreÿ Muthjahren Zubefreÿen und dispensando zu der Verfertigung des Meisterstücks Zu admittiren.
Imploratischer Obermeister habe d. 21. febr. jüngst unterth. Exceptiones mit beÿl. Sub Lit. A. vorgelegt, und darinn exponirt, was maßen des Imploranten petitum höchstverwegen seÿe, indeme er, lauth beÿl. Lit A, sowohl beÿ Frantzösischer als Imploratischer Meisterschafft nichts anders, als nur in die Muthjahr eingeschrieben Zu werden, begehrt, damit aber beÿ der esteren abgewießen, Ihme aber von Imploratischer Meisterschafft gratificirt worden, der artickel seÿe gantz clar und deutlich, daß ein frembder Sattlers gesell Zu verfertigung des Meisterstücks nicht admittirt weden solle, er habe dann Zuvor 3. Jahr Vermuthet, welcher artickel auch den d. 5. Maÿ 1736. In sachen Joh: Christian Cullmanns des damahligen Sattlersgesellen wieder Imploratischer Meisterschafft contradictorie ergangenen bescheid gleichsahm confirmirt und roborirt worden, da nun über dießes der Implorant keine erhebliche motiv, wodurch Mghh. zur dispensation bewogen werden möchten, vorbring. könne, als gelange er hochdieselbe des Imploratischen Obermeisters unterth. bitten, Sie gnädig geruhen wollten, den Imploranten mit seinem wieder Ordnung lauffenden begehren, in ipso limine judicÿ ref. exp. abzuweißen,
Auff geschehene Weißung habe der Implorant sich nochmahlen auff contenta Memorialis bezogen, Augustin Güntzer als Obermeister, Joh: Friderich Kreß und Joh: Michael Klein, beede geschwohrnen præsentes, hätten auch Ihres orths contenta Exceptionum wiederhohlt,
Auff seithen denen Hhn deputirten seÿe des Imploranten petitum würcklich vor Zu früh Zeitig und Verwegen angesehen und gehalten worden, sintemahlen derselbe, ane statt in conformitæt des beÿ Imploratischer Meisterschafft ergangenen bescheids, in arbeith einzugehen, und die verordnete Muthjahr Zu verarbeithen, sogleich beÿ MGhh. von denenselben völlig dispensirt, und zur auffnahm des Meisterstücks admissible Zu seÿn, gebetten, welches doch wieder alle ordnung und artickel directe lauffe, weßwegen die Hhn deputirte auch der meinung seÿn wollen, daß der Implorant mit seinem begehren puncto gesuchter dispensation von denen Muthjahren und admission Zum Meisterstück, in ipso limine judicy, ref: exp: abzuweißen seÿe, die confirmation dießen bedachts stehen Zu MGHh. Erkandt, Bedacht gefolgt.
(idem, Rapiarium f° 57)

(p. 238) Sambstags den 2.ten Maji
Sambstag d. 7. Martÿ. In Sachen Joh: Michael Görgers, des ledigen Sattler gesellen, Imploranteb an einem, entgegen und Wieder E. E. Meisterschafft der teutschen, Imploraten am andern theil, auff producirt unterth. memor. und bitten, wie geruheten Imploranten Von denen dreÿ Muthjahren Zu befreÿen, und dispensando Zu der Verfertigung des Meisterstücks Zu admittiren, übergebene Exceptiones mit beÿl. Lit. A. juncto petito wir geruheten, Imploranten mit seinem wieder Ordnung lauffenden begehren, in ipso limine judicÿ, ref. exp. abzuweißen, Erkanndte und beseßene Deputation auch all übrig derer Parthen angehörtes Vor und anbringen, Ist derer Hhn deputirten abgelegten relation nach Erkannt, daß Implorant mit seinem begehren, puncto gesuchter dispensation von denen Muthjahren und admission Zum Meisterstück, in ipso limine judicy, ref: exp: abzuweißen seÿe

(p. 325, fragment) Sambstag d. 20. Junÿ – Joh: Michael Görger Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Sattler
Iidem laßen [-] de[-] Mem [-]meister [-] er sich beeÿ Imp [-]schreiben laßen [-] haben wann e[-] als gesell auff de[-]tickel nur 4. Jahr [-]derben, er auch [-] boutique auffrichten [-] wollen als gelang [-] gehorsambstes bitten [-] von den noch übrige[-]siren, solchemnach z[-] verfertigung des M[-] Imploratische Meistersch[-] verantwortung Vo[-] wie daß der Imploran[-]

(p. 345) Sambstag d. 4. Julÿ – Idem [Fuchs] nôe Joh: Michael Görgere Ca. E. E. Meisterschafft der teutschen Sattler, recepirt und bitt ut ante [bitt communication des letzthin ertheilten bescheyds]. Erk. ut ante [Willfahrt]

Originaire de Reutenbourg dans la juridiction de Marmoutier, Jean Michel Georger achète le droit de bourgeoisie le 20 janvier 1751.
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 441
Joh: Michael Georger der Leedige Sattler Meister Von Reutenburg Maurs Münsterischen jurisdiction gebürtig, erhalt des burger recht umb den B. B. ß, diennent beÿ E. E. Zunfft der Gerber, Jur. et prom. d. 20.ten Januarÿ 1751.

Jean Michel Georger, originaire de Reutenbourg, devient tributaire chez les Tanneurs le 12 mars suivant
1751, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 4) Freÿtag den 12. Martÿ Anno 1751
Neuzünfftiger – Johann Michael Georger, der ledige Sattler Von Reutenburg Maursmünsterischer Jurisdiction gebürtig producirte burger und Stallschein vom 20. et 30. Januarÿ 1751. mit bitten Ihm das Zunfft Recht angedeÿen Zu lassen.
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt (2 lb 16 ß 2 d Zunfft, 1 lb Pfthurn, 10 ß 10 s Spend., 2 ß scribæ, 1 ß büttel, Summa 4 lb 10 ß)

Fils du censier Balthasar Georger de Reutenbourg, Jean Michel Georger épouse en 1751 Marie Marthe Holdermann, fille du chaudronnier Jean Thiébaut Holdermann : contrat de mariage, célébration
1751 (22.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 191
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und wohlvorachtbahren Herrn Johann Michael Görger, dem Ledigen Sattler und burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland des Ehrengeachten Balthasar Görger des hochlöbl. Closters Marck Maurs Münsters benedictiner ordens geweßenen Meÿers zu Reitenburg, mit auch Weÿland der Tugendsamen Frauen Maria gebohrner Clementzin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem hinterlaßenem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Maria Martha Holdermännin, weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren herrn Johann Theobald Holdermanns geweßenen Kupfferschmidts und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Martha gebohrner Fendrichin beeder nunmehr seeligen ehelich erziehler tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in Straßburg, auf Donnerstag den 22. Julÿ Anno 1751 [unterzeichnet] Johann Michael görger als Hochzeiter, Maria Martha Holdermännin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 423)
Hodie 10 mensis augusti anni 1751 tribus proclamationibus in ecclesia nostra ad stum ludovicum totidemq. in ecclesia parochiali ad stum petrum juniorem in, hanc urbem publice factis (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes michael görg, oriundus ex geitenburg suæ professione epipharius, filius defunctorum balthasar görg et Annæ Mariæ clementzin conjugum et maria martha Holdermann argentinensis filia Defunctorim joannis theobaldi Holdermann et marthæ fendrichin (signé) Johannes Michael Jörger, Maria martha Holdermännin (215)

1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
Johann Michael Görger contra teutsche Sattler. 424. (Table)

Jean Michel Georger meurt en 1771 en délaissant huit enfants. Les experts estiment à 800 livres la maison dont sept dixièmes appartiennent au défunt. La masse propre à la veuve s’élève à 1 259 livres, celle des héritiers à 8 livres. L’actif de la communauté est de 2 416 livres, le passif de 3 063 livres.

1771 (10.10.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 764) n° 483
Inventarium über Weiland des Wohl Ehren und vorachtbaren Herrn Johann Michael Georger des gewesenen Teutschen Sattlers und Burgers alhier zu Straßburg nunmehro seeligen Vermögens Nachlassenschaft, aufgerichtet im Jahr 1771. (…) nach seinem Mittwochs den 23.ten Januarÿ dieses 1771.ten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt, verlaßen hat, auf Veranstalten und Begehren Herrn Joseph Müller, des Kaufhaus Beamten und Burgers alhier, in qualitate des Herrn Defuncto mit hernach ermelter seiner nun hinterlaßenen Frau Wittib ehelich erzeugt und ab intestato Zu Erben verlaßener acht Kinder geordnet und geschworenen Vogts eines, und andern theils der viel Ehren und Tugendsamen Frau Mariæ Marthæ gebohrner Holdermännin des Herrn Erblaßers hinterbliebener Frau Wittib hiebeÿ mit Herrn Johann Theobald Imbß deß geschwornen Ganthkäuflers verbeistandet und da durch gemäß ersucht und inventirt worden. Wobeÿ dann alforderist aber diese die Frau Wittib wie auch die beede älteste Jungfer Töchter und Matthias Meÿblum, der Alt Gesell (geäugt und gezeigt), Beschehen Straßburg auf Donnerstag den 10. Octobris 1771.
Des verstorbenen Herrn Georger seeligen ab intestato Zu Erben verlaßene Kinder sind mit Nahmen und 1° Jungfrau Maria Susanna, so 19 Jahr erreicht, 2° Jungfrau Maria Martha Magdalena in das 17.te Jahr gehend, 3° Jungfrau Maria Anna, so ewta 14 Jahr erlangt, 4° Frantz Michael, so 12 Jahr zurückgelegt, 5° Catharina Elisabetha, in dem 11. Jahr ihres alters, 6° Clara Theresia so 10. Jahr erlebet, 7° Peter Lorentz 7 Jahr alt und dann 8° Georg Ludwig in das 5.te Jahr tretend, alle der Georger. Welche samtliche 8 Kinder und Erben mit eingangs ermelten H. Joseph Müller dem Beamten im Kauffhaus und br. alhier bevögtiget sind

Bericht zu dießem Inventario. Da die beede nun zertrennten Ehepersonen der in ihrem Ehe Contract gethane Versehung entgegen so beederseits Einbringen nicht inventiren laßen (…)
In einer alhier Zu Straßburg auf dem Baarfüßer Platz gelegenen Zum theil hiehero eigenthümlich gehöriger behausung hat sich befunden wie folgt.
Eigenthum an einer Behausung. Näml. d. 7/10. Theil vor unvertheilt von und ane I.r behausung und Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg an dem Baarfüßer Platz, eins. neben den Gebrüdern Weißhaar Weinhänd. alhier, als Weil. H. Stephan Schreibers des gewesenen Weinhänd. u. bs. alhier hinderl. Wittib ihrer Mutter seel. Erben, anders. neben Hrn N. Bugin, dem Schneider alh., hinten auf das Brand ein Ende stosend. Solche behausung ist mit keinem real onus verhafftet, sondern auser dem darauf versichert stehenden und hiernach passivé inventirten Capitals, geg. männigl. freÿ ledig eigen und solcher Art, durch (die Werckmeistere) vermög deroselben unterm 17. August 1771. vorgenommenen und Zu diesem Inventur Geschäfft schrifftl. verabfolgter Abschatzung gewürdiget und angeschlagen vor 800 lb. Woran dann die hieher gehörige 7/10. theil hier in Auswurf anlangen 560.
Über die helffte oder 5/10.de theils so der Hr Defunctus aus Weil. H. Rathh. Vincent Gayneau gewesenen Sattlers falliments Massa beÿ alhies. Ganth Steigerungs weise acquirirt hat, besagt i. auf Pergament ausgefertigter Ganth Kauffbrieff de Dato 13.ten Junii 1763. So dann derselbe einen fünftel od. sie überige 2/10. theil v, Hn Pierre Vincent Gayneau dem Sattl. und Br. alh. der diese theils für sich als mütterl Guth theils aber nach Absterben Johannes Gayneau seines Bruders ererbet hatte erkaufet, die verschreibung deßelben v. Zwar in alhies. C. C. Stube vergangenen, die Ausfertigung des Kauffbrieffs aber hierorts nicht beÿ Handen
Ergäntzung der Frau Wittib wehrender Ehe abgegangen unveränderten Guths. (…) in Ermanglung eines Inventarii illatorum der Grund aus einer von nunmehr Weil. S. T. Herrn XV. Zæpffel ihrem gerodnet gewesenen Vogt kurtz vor ihrer Verheurathung abgelegten letzten Rechnung Zu Ziehen
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 20, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 3, Sa. unveränderten Vermögenschaft 150, Sa. Ergäntzung 1080, Summa summarum 1259 lb
Diesemnach so wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. Haußraths 26, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 38, Sa. Schuld 8, Sa. der Ergäntzung 86, Summa summarum 158 lb – Schulden 150, Nach solchem abzug 8 lb
Endlich so wid auch die gemein vnd theilbar Verlaßenschafft in ihre ordentl. beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 78, Sa. Werckzeugs Zur Sattler Profession gehörig 3, Sa. Waar Zue Sattler Profession gehörig 1027, Sa. leeren Faß 11, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. golden Geschmeids 18, Sa. theilbaren baarschafft 200, Sa. Eigenthum an einer Behaußung 360, Sa. Schulden 316, Summa summarum 2416 lb – Schulden 3063, In Vergleichung 647 lb
Beschluß summa 1268, dem Statt Stall nach 620 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 162 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 22. Julii Anno 1751, Johann Rudolph Dincken Notarius juratus

Jean Michel Georger meurt alors qu’il est maître de tribu en exercice.
1771, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
Donnerstags den 31. Januarii 1771
Joh: Michael Georger der erwählte Ober meister ohnlängst mit tod angegangen

Propriétaire d’un sixième de la maison du chef de sa mère, Jean Gayneau, fils de Vincent Gayneau et de Rosine Rolle, meurt en 1767 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs.

1769 (21.1.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 762) n° 393
Inventarium über und respectivé Abtheilungs Register über diejenige Vermögens Haabschaft, welche der Ehrenachtbare Herr Jean Gayneau, geweßener lediger Peruquier, weil. Herrn Vincent Gayneau, gewesenen frantzösischen Sattlers und Exsenatoris alh. mit auch längst weil. Frau Mariæ Rosinæ geborner Rollin, ehelich erzeugt, nach Tod verlaßener Sohn, nunmehro seel. nach seinem d. 21.ten Juny 1767, in der Stadt Paris erproblich eingeschickten Todesscheins, aus dieser Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt, verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heut dato, auf befehl eines Löbl. Vogteÿ: Gerichts, und darauf beschehenes Erfordern Herrn Joh: Michael Georger, des Sattlers und Burgers alhie des Defuncti gewesenen, und François Gayneau, des ledigen Schreiners, deßelben vollbändigen Bruders annoch ohnentledigten Vogts, wie auch Herrn Pierre Vincent Gayneau, des ebenmäßigen Sattlers und burgers alh. sein des Erblaßes ältesten vollbändigen Bruders für sich und sogleich als verpflichteten Vogts der hienach gemelten dreÿ Gayneauischen Kindern zwoter Ehe, als zu 3/5.ten theilen Mit Erben, nach Ausweisung der von gedachtem Hrn Joh: Michael Georger, bis 18. May 1768. gestelten und zur Abhandlung eines löblichen Vogteÿgerichts Vorhandenen Rechnung (…) So beschehen Straßburg d. 21. Januarii 1769.
Des abgeleibten Jean Gayneau seel. ab intestato Zu Erben verlaßene voll: und einbändige Geschwister, sind mit Namen und 1.mo Herr Pierre Vincent Gayneau, Frantzösischen Sattler und burger alh. 2. François Gayneau, der ledige Schreiner Gesell, beide deßelben vollbändige Brüder davon der letztere annoch mit Eingangs ermeltem Herrn Joh: Mich. Georger bevögtiget
3.tio Clara Francisca Gayneau, 4. Dominicus Benedictus Gayneau und 5. Margaretha Gayneau, diese dreÿ deßelben einbändigen Geschwister, die des Erblaßers Hr Vater seel. in 2.ter Ehe mit noch lebender Fr. Maria Francisca gebohrner Scheidelin ehelichen erzeugt und verlaßen hat, welche mit obengedachtem Herrn Pierre Vincent Gayneau dem frantzös. Sattl. ihrem einbändigen Bruder, erst kürtzlich bevögtiget worden, der auch weilen die Sache der Erbschafft durch Herrn Georger Rechnung ganz klar zu Tage liegt, und keine Contestationes deshalben Zur Repartition fürwalten, hierzu keinen Theilvogt nöthig gehabt. Also alle fünf des Defuncti seel. zweÿ: und einbändige Geschwister, zu fünf gleichlingen Antheilern.

Eigenthum an einer Behausung. Nämlich 1/3. Theil vor unvertheilt von der Helfte das ist 1/6. Theil an einer behausung und Hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alh. zu Straßburg an dem Baarfüßerplatz, einseit neben den Gebrüdern Weißhaar, den Weinhändlern alh. anderseit neben Hrn N. Bugin dem Schneider dahier, hinten auf das Gebrands ein Ende stoßend. Welche behausung gegen männiglichen freÿ ledig eigen und dermalen ohnnachtheilig für den Preis Zu æstimiren seÿn mag um welchen Herr Johann Michael Georger die eine Helfte davon auf hiesiger Statt Ganth an sich ersteigert hat, das ist 1320. fl. oder 660. lb.
An solcher unter den dreÿ Gayneauischen Brüder gemeinschafftlich gewesenen Helfte, trift die von dem verstorbenen Jean Gayneau verlassene tertz hie in Auswurf vor 220. Die überige 2/3 theil ane solcher Helfte sind Herrn Pierre Vincent Gayneau und Herrn François Gayneau der Erblaßers beeder vollbändigen Brüdern, für anererbt mütterlich Guth zuständig
Sa. Eigenthums an gemelter behaußung 220, Sa. Pfenningzinß hauptguths 83, ß Schulden 35, Summa summarum 338 lb
Zweiffelhaffte Schulden 8 lb

Le tuteur des enfants issus du deuxième mariage de Vincent Gayneau vend leur part (trois trentièmes) au sellier François (Antoine) Rieth (qui a épousé la veuve de Jean Michel Georger)

1773 (6.9.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 337
H. Pierre Vincent Gayneau der sattler alß geordneter und geschworener vogt weÿl. H. Exsenatoris Vincent Gayneau gewesten sattlers 3 kinder zweiter ehe benantlichen Benedict Dominic, Sara Franzisca und Margaretha derer Gayneau
in gegensein H. Franz Antoni Riett des sattlers
sothaner curanden eigenthümlich zuständige 3/30 theil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Baarfüßer platz, einseit neben N. Bouchin dem schneider, anderseit neben N. Weißhaar dem kieffer, hinten auff dem brand ein end – ihme käuffer uxorio nomine bereits zweÿ dritte theil zuständig – um 364 gulden

François Gayneau (fils de Rosine Rolle) vend sa part au même François Antoine Rieth

1776 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 375-v
François Gayneau der ledige aber großjährige schreinermeister
in gegensein H. Franz Antoni Rieth des sattlermeisters
der 5.te theil vor unvertheilt von und ane einer behausung und hoffstatt mit allen denen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Baarfußerplatz, einseit neben H. Weißhaar dem weinhändler, anderseit neben N. Payens dem schneider, hinten auff dem Brand ein end wohin diese behausung einen außgang hat – um 524 gulden oder 1048 livres

Les enfants et héritiers de Marthe Holdermann cèdent leurs parts à leur frère François Michel Georger

1802 (28 floreal 10), Strasbourg 11 (4), M° Anrich n° 465
zu weÿl. der bürgerin Marthä geb. Holdermann des bürgers Frantz Anton Friedrich Rieth Sattlers abgelebter Ehefrau Verlaßenschafft Erörterung, erschienen vorgemelter bürger Frantz Anton Friedrich Rieth der Wittwer, Ferner von deroselben in erster Ehe mit längst weÿl. dem bürger Johann Michael Geörger auch gewesten Sattler erzeugten vier Kindern und Erben nachbenamßte dreÿ als die bürgerin Maria Susanna Geörger leedigen standes und großjährigen Alters und Catharina Elisabetha Geörger Niclaus Isaac des von hier abweßenden Sattlers geschiedene Ehefrau, so dann die bürgerin Clara Theresia Geörger des bürgers Andreas Bremsingers Notari publici Ehegattin
der abgelebten vierdten Kinds des bürgers Frantz Michael Geörger ebenmäßigen Sattlers und zwar der Wittwer zu dreÿ 20. theilen und jedes obernannter dreÿ Kinder zu 17. 80 theilen /:woran jeedem aus Vätterlicher Nachlassenschafft 7/80 und aus mütterlicher Succession 10/20 erbsweiß zu gekommen:/ schon seit dem 6. gegenwärtigen Monats floreal cedirt
Eine behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten mit N° 30 bezeichnet gelegen alhier zu Straßburg ane dem Paraden platz vornen auf gedachte platz hinten auf das brand einseit neben des H. Georg fischers des weinhändlers wittib und Erben anderseit neben Jacob Büchels des Caffée sieders behausung, wovon die Maur so dieße von jener behausung scheidet zur hälffte hiehero gehörig ist und die 4 in deßen Caffée hauß angebrachte fenster welche aus dießer gerechtigkeit das Licht empfangen zu Keiner zeit als ein Recht sondern als eine blose Vergönstigung anzusehen wie Er Jacob büchel der Eigenthümer besagten Caffée haußes ein solches krafft einer den 19. letzthin gelegtes Monats ventose vor mir passirten daclaration selbsten eingestanden hat, ihme Frantz Michael Geörger die übrige 17/80 theil bereits zuständig sind – um 15.198 francken, die gantze behausung zu 19.300 francken gerechnet
Eodem und in instanti bekannte der Cessionarius Frantz Michael Geörger dem auch herinn gemeldteten burger Frantz Anton Friedrich Rieth auf 18 nacheinander folgenden jahren die am 5. künfftigen Monath Messidor ihren Anfang nehmen, verlühen zu haben den zweÿten stock in der hierinn beschriebenen behausung in einer stuben einem schlafzimmer einer Kammer und einer Kuchen bestehend wie auch eine schwartz getüch kammer im dritten stock und einen unterschlagenen Kleinen Keller in das brend ein ed gehend um einen jährlichen zinß von 144 francken
Enregistrement, acp 84 f° 111-v du 1° prairial 10

François Michel Georger épouse en 1798 Thérèse Ritter, fille du sellier Joseph Ritter
1798 (1 floréal 6), Strasbourg 13 (10), Not. Vix (Bremsinger) n° 125
Contrat de mariage – Cit. François Michel Goerger, garde Magasin des Equipages Militaires, domicilié en cette commune, fils majeur de feu Jean Michel Goerger, sellier avec feu C. Marie Marthe née Holdermann
Cit. Therese Ritter fille du Cit Joseph Ritter, sellier et Thérèse née Rothéa
dans la maison appartenant aux père et mère de la future épouse située à la grand Rüe
Enregistrement, acp 60 F° 68-v du 4 floréal 6

L’inventaire des apports de François Michel Georger et de Thérèse Ritter est dressé au 16, rue du Coin brûlé qui appartient à la mère et au beau père du marié

1799 (15 brumaire 8), Strasbourg 13 (11), Not. Vix (Bremsinger) n° 303
Inventaire des biens apportés en Mariage par le Citoïen François Michel Goerger Garde Magasin des Equipages Militaires et la Cit. Thérèse née Ritter, mariage célébré au mois de floreal dernier
dans la maison occupée par lesd. Epoux située Rue du Coin brûlé N° 16, en présence du C. Joseph Ritter sellier pere de la Cit. Epouse et Cit. François Antoine Frédéric Rieth sellier pere du Cit. epoux
bien de la C. épouse 4751 fr (dont numéraire 3000 fr)
par le Cit. Epoux 457 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 70 F° 80 du 17 brum. 8

La maison revient à François Jérôme Edouard Georger, fils unique des précédents, qui épouse en 1833 Anne Marie Weyer, fille du journalier François Weyer

Mariage, Strasbourg (n° 66)
Du 28° jour du mois de février l’an 1833, Acte de mariage de François Jérôme Edouard Georger majeur d’ans né en légitime mariage le 5 floreal an douze à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tapissier, fils de feu François Michel Georger, Sellier décédé en cette ville le 11 septembre 1832 et de Marie Elisabeth Thérèse Ritter, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Anne Marie Weyer, Majeure d’ans née en légitime mariage le 7 ventôse an Douze fille de feu François Weyer, Journalier décédé en cette ville le 9 août 1824 et de Salomé Schneider, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) F.ois Jérome Edouard Gorg, anne Marie Weyer (i 37)

Acte de notoriété qui établit que le précédent est le seul enfant de ses parents
1840 (12.12.), Strasbourg 2 (85), M° Tinchant n° 1941
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu le sieur François Michel Goerger, en son vivant maître cellier et carossier à Strasbourgn ainsi que feu dame Thérèse Ritter, décédé veuve de celui-ci, savoir qu’ils étaint l’un et l’autre en premières noces au moment de leur décès, qu’après leur mort il n’a point été dressé d’inventaire et qu’ils ont délassé pour seul et unique héritier le sieur François Jérôme Edouard Goerger leur fils, autrefois tapissier demeurant à Haguenau.
De la déclaration qui précèdé découle la conséquence que l’inscription qui a été prise au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 mars 1838 au volume 273 sous le numéro 192, au profit de la dite dame Thérèse Ritter veuve de feu le sieur François Michel Goerger en son vivant maître sellier et carossier à Strasbourg contre ledit François Michel Goerger décédé et contre François Jérôme Edouard Goerger son fils et unique héritier, tapissier demeurant à Haguenau, est sans objet et sans cause aujourd’hui attendu la confusion qui s’est opérée en la personne du sieur François Jérôme Edouard Goerger par suite du décès de sa mère dont il était unique héritier ainsi qu’il a été constaté ci-dessus.
En conséquence la dame Anne Marie Weyer veuve du dit sieur François Jérôme Edouard Goerger domiciliée et demeurant à Strasbourg est intervenue comme tutrice naturelle et légale de 1° Adèle Goerger, 2° Marie Charles Gabriel Edouard Goerger ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec ledit sieur François Jérôme Edouard Goerger requiert la radiation pure et simple de l’inscription hypothécaire ci-dessus relatée

Le tapissier François Jérôme Edouard Georger meurt en 1840 en délaissant deux enfants

1840 (8.4.), Strasbourg 13 (54), M° Bremsinger n° 8935
Inventaire à la requête de Marie Anne Weyer, veuve de François Jerome Edouard Goerger, tapissier à Strasbourg décédé le 8 mars dernier, à cause de la communauté légale qui a existé entre elle et son défunt mari, du testament reçu M° Bremsinger le 21 novembre dernier enregistré le 16 mars denier, et comme mère et tutrice légale d’Adèle Goerger née le 9 septembre 1836 et Marie Charles Gabriel Edouard Goerger né le 21 septembre 1838 ses deux enfants mineurs – en présence de Joseph Dominique Xavier Dutel, garde magasin à la halle communale, cousin germain par alliance du père des mineurs, et subrogé tuteur desdits mineurs
dressé dans une maison Place d’Armes n° 30 où il demeurait
Renseigement, le défunt comme unique héritier de Marie Thérèse Ritter sa mère veuve de François Michel Goerger, carossier est propriétaire d’une partie indivise dans une maison avec dépendances sise à Strasbourg Grand rue n° 152, qui dépend de la communauté entre François Joseph Ritter et Marie Thérèse Rothea décédés à Strasbourg, la veuve Goerger était héritière ab intestat pour 1/5 des conjoints Ritter ses père et mère, suivant liquidation dressée par M° Zimmer le 8 janvier 1831, de plus elle est venue à la succession de la mère comme légataire universelle pour un tiers dans la portion disponible formant le quart de cette succession. Ainsi que ses droits héréditaires sur cette maison se composant du chef de son père de 1/5 de la moitié appartenant audit Ritter père ou 1/10 soit 12/120 du chef sa mère née Rothea savoir à titre de préciput le 1/3 de la portion disponible réduite au quart de l’autre moitié de cette maison ou 1/24 soit 12/120 et ab instetstat le 1/5 des ¾ : 5/120, ladite moitié à partager entre les 5 enfants héritiers de sa mère ou 3/40 : 9/120 ensemble 26/120
Enregistrement, acp 277 F° 31-v du 9.4.

La veuve de François Jérôme Edouard Georger confirme par acte notarié la promesse de vente de la maison à Salomon Schwartz pour deux tiers et à Jacques Schwartz pour un tiers

1840 (29.4.), Strasbourg 2 (84), M° Tinchant n° 1606
Anne Marie Weyer veuve de François Jerome Edouard Goerger, épicier
à Salomon Schwartz, propriétaire, et Jacques Schwartz, changeur le premier pour 2/3 le dernier pour 1/3
un acte sous seing privé dressé à Strasbourg le 24 février 1840 enregistré aujourd’hui contient promesse par ledit Sr Goerger non encore décédé alors et Anne Marie née Weyer de vendre une maison avec appartenances et dépendances situé à Strasbourg Place d’Armes n° 30 moyennnant 14.000 francs plus amplement décrite audit acte – le Sieur Georger l’a recueilli dans la succession de son père François Goerger dont il était seul et unique héritier ainsi que la comparante déclare, ce dernier a acquis 63 90° indivis de 1. François Antoine Frédéric Rieth, carossier, 2. Marie Saus Goerger sp, 3. Catherine Elisabeth femme divorcée de Nicolas Isaac, carrossier, 4. Claire Thérèse Goerger épouse d’André Bremsinger, suivant acte reçu par le notaire Anrich le 28 floréal 10, François Michel Goerger était déjà propriétaire de 17/90, pour en avoir hérité 7/90° dans la succession de son père et 4/90° dans la succession de sa mère
[description sur l’acte ssp] d’un côté M. Schwartz acquéreur, de l’autre le Sr Treuschel, devant la Place d’Armes, derrière la rue du Coin Brûlé – pour 14.000 fr
Enregistrement, acp 277 F° 97-v du 8.5.

La maison revient à Léon Schwartz (voir le n° 27) qui la loue en 1866 à l’aubergiste Marc Nerson

1866 (2.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 144 (3 Q 31 643) f° 44 du 5.6.
Bail – Entre les soussignés Mr Léon Schwartz, propriétaire,
et Marx Nerson, aubergiste, demeurant tous deux à Strasbourg, il a été convenu comme suit
1° Mr Léon Schwartz cède, abandonne à titre de Bail à loyer pour dix années consécutives commençant le 25 septembre 1866 et pour finir à pareil jour 1876.
La maison pardevant place Kleber N° 26, et par derrière coin brulé appartenant à Léon Schwartz.
Marx Nerson accepte la maison telle qu’elle est (…) Ce bail fait moyennant 1000 francs. (…) Comme condition essentielle des présentes, au cas que la Ville de Strasbourg viendroit à exproprier la maison à côté Place Kleber 27 appartenant également à Mr Léon Schwartz ledit bail cesseroit de plein droit sans aucune indemnité de part et d’autre

Léon Schwartz et Jeannette Altschul vendent la maison à Frédérique Nerson, veuve du coiffeur Joseph Baum, en conservant la voisine. La fosse d’aisances commune aux deux maisons sera entretenue à frais communs, les vendeurs conservent les ouvertures vers la propriété vendue mais ne pourront en ouvrir de nouvelles, l’acquéreuse s’engage à ne pas avancer sa maison au cours des vingt années suivantes.

1886 (8.4.), Strasbourg 4 (168). M° Charles Lauterbach n° 10.241
8. April 1886. Verkauf – Erschienen Herr Leo Schwartz, Banquier und dessen von ihm hierzu ermächtigte Ehegattin Frau Babette genannt Jeannette Altschuhl, beisammen in Strassburg wohnhaft, dieselben verkaufen (…)
an die hier anwesende, dies annehmende Frau Friederike Nerson, gewerblose Wittwe des Herrn Joseph Baum, in Strassburg wohnhaft, die folgende Liegenschaft
Beschreibung. Ein kleines Wohnhaus mit Erdgeschoß zwei Etagen und Mansarden, Rechten und Zubehörden zu Strassburg Kleberplatz N° 26 gelegen früher N° 30, begrenzt vorn von dem Kleberplatz hinten vom dem Gäßchen im Brand ein End auf einer Seite von dem vorbehaltenen Eigenthum der Verkäufer auf der andern Seite von Arnold, mit dem Bemerken daß die zwischen dem vorbehalten Hause der Verkäufer & des verkauften Hauses sich befindliche Scheidemauren gemeinschaflich sein wird. Sowie dieses Immöbel sich befindet (…)
Eigenthumsnachweis. Die verkaufte Liegenschaft bildet einen Bestandtheil von einem größern Anwesen, welches zum Nachlasse des in Remiremont am 31. Juli 1863 verstorbenen, ehemaligen Kaufmanns Herrn Jakob Schwartz gehörte, der es zum theil mit seinem Vater Herrn Salomon Schwartz, lebend Kaufmann in Straßburg, zufolge eines Kauffvertrages errichtet vor Notar Lange daselbst den 21. December 1826, überschrieben auf dem Hypothekenamte Straßburg den 24. Februar darauf Band 187 N° 37 erkauft und zum theil auf Grund eines Licitationskaufes des Notars Noetinger in Straßburg vom 15. October 1855 und eines Privatkaufes de dato Strassburg 24. Februar 184(-) als Urschrift auf der Amtstube des Notars Tinchant in Strassburg laut Hinterlegungsakt desselben vom 29. April desselben Jahres hinterlegt, erworben hatte. zufolg Urkunde des Notars Viktor Noetinger in Straßburg vom 23. November 1863 enthaltend die Theilung des Nachlasses des vorgenannten Herrn Jakob Schwartz ist das fragliche Anwesen dem Mit verkäufer Herrn Leo Schwartz seinem Sohn zugetheilt worden.
(…) In diser Beziehung wurde vereinbart a) daß die Senkgrube der Aborte gemeinschaftlich zwischen den Verkäufern und der Käuferin sein und daher auch auf gemeinsame Kosten zu unterhalten sein wird zu hälften, b) die im Kaufobjekte gegen das Haus N° 27 der Verkäufer zu, angebrachten Oeffnungen sollen fortbestehen können aber weder vermehrt noch vergrößert werden, c) Endlich wurde noch ausdrucklich vereinbart, daß während der nächsten 20 Jahr, es der Erwerberin und ihren Nachfolgern untersagt, ihre Gebäulichkeiten gegen den Kleberplatz zu vorrucken. – Kaufpreis 18.000 Mark
Civilstand der Verkläufer. Die Ehegattin Schwartz erklären, Sie seien unter dem Rechtsverhältnuß der Errungenschaft Gemeinschaft verheirathet, laut ihres Ehevertrags errichtet vor Notar Roessel dem ältern in Strassburg am 29. August 1848.
acp 775 (3 Q 30 490) f° 77 du 12.4.

Coiffeur originaire de Bischheim, Joseph Baum épouse en 1868 Frédérique Nerson, fille de l’aubergiste Marc Nerson (bailleur cité plus haut)
Mariage, Strasbourg (n° 414)
Du 30° jour du mois de juillet l’an 1868 à dix heures du matin. Acte de mariage, de Joseph Baum, majeur dans, né en légitime mariage le 14 septembre 1831 à Bischheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, coiffeur, fils de feu Alexandre Baum, courtier décédé à Bischheim le 22 janvier 1851 et de feu Sara Gugenheim décédée à Bischheim le 6 novembre 1860 et de Frédérique Nerson, majeure d’ans, né en légitime mariage le 3 mai 1845 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, file de Marx Nerson, restaurateur domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Marie Klein décédée à Strasbourg le 9 décembre 1849 (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 32)

Joseph Baum meurt en février 1870 en délaissant un fils et sa femme enceinte.
1870 (28.4.), Strasbourg 14 (176), M° Emile Ritleng jeune n° 18.732
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Joseph Baum et Frédérique Nerson
L’an 1870 le lendi 28 mars à deux heures de relevée, en l’étude, à la requête et en présence de dame Frédérique Nerson, veuve de Monsieur Joseph Baum, coiffeur domicilié et demeurant à Strasbourg où il est décédé le 13 février denier, agissant 1° à cause de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage avait existé entre elle et feu son dit mari, 20 comme tutrice légale de Alexandre Baum né le 15 juin 1869 de son mariage avec son dit mari défunt, 3° et en outre comme ayant été laissée enceinte par son dit mari ainsi qu’elle le déclare. Et en présence de Monsieur Heymann Metzger, marchand de bestiaux domicilié et demeurant à Bischheim au Saum, agissant tant enqualité du subrogé tuteur dudit mineur Alexandre Baum que comme curateur au ventre de l’enfant à naître
acp 592 (3 Q 30 307) f° 46-v du 6.4. (succession déclarée le le 14 mai 1870) Communauté, mobilier 584, quatre obligations de la ville de Paris
Succession, garde robe 115

Frédérique Nerson se remarie en 1892 avec le maître d’école Nephtali Levy, originaire de Herrlisheim et veuf de Mathilde Trabbel
Mariage, Strasbourg (n° 614)
Strassburg am 18. August 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung I. der Hauptlehrer Nephtali Levy, Wittwer von Mathilde Trabbel gestorben zu Strassburg den 22.ten Oktober 1891, israelitischer Religion, geboren den 10. September des Jahres 1834 zu Herrlisheim (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Samuel Levy, Kaufmann, und Charlotte Ulman, zuletzt wohnhaft zu Strassburg
2. die Eigenthümerin Friederike Nerson, Wittwe des Friseurs Joseph Baum, gestorben zu Strassburg den 13. Februar 1871, israelitischer Religion, geboren den 3. Mai des Jahres 1845, Tochter der verstorbenen Eheleute Marx Nerson, Gastwirth und Marie Klein, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 156)

Nephtali Levy épouse Mathilde Trabbel en 1864
1864 (26.7.), M° Noetinger substitué par M° Flach
Contrat de mariage – entre 1) Nephtali Levy, instituteur à Strasbourg d’une part
2) Mathilde Trabbel, célibataire à Strasbourg, d’autre part
acp 535 (3 Q 30 250) f° 5-v du 2.8. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit des biens du prémourant
Les apports du futur consistent en une somme de 2000 francs et ceux de la future en une somme de 10.000 francs
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de la propriété de toute la succession réductible à l’usufruit de moitié en cas d’enfants

Nephtali Levy et Frédérique Nerson vendent la maison au restaurateur Abraham Kahn et à sa femme Caroline Levy

1899 (2.8.), M° Allonas vertreten durch Ritleng n° 18.167
Verkauf – Nephtalie Levy, Hauptlehrer, und Friederika Nerson hier
an Abraham Kahn, Restaurateur, und Karoline Levy Eheleute allda
Stadt Strassburg Ein am Kleberplatz N° 26 früher N° 30 gelegenes Wohnhaus mit Erdgeschoß worin eine Wirtschaft betrieben wird, zweÿ Stockwerken und Mansarden, Rechten & Zubehör, N 737.p, 737.p mit 0,75 a. – Der Frau eigen laut Kauf Lauterbach vom 8. April 1886. Genuß und steuren vom 29. IV. 99. ab. – Preis 36.000 M.
acp 956 (3 Q 30 671. II) f° 94-v n° 2398 du 4.8.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’enseignante Pauline Mayerhofer veuve de Paul Ducasse et du Crédit foncier

1899 (2.8.), Allonas vertreten durch Ritleng
(N° 18.125) Schuldbrief – Abraham Kahn, Restaurateur, und Karoline Levy Eheleute hier
zu Gunsten von Pauline Mayerhofer, Lehrerin, Wittwe des Lehrer Pauls Ducasse hier über ein Darlehen von 4000 Mark
Pfand, Wohnhaus hier Kleberplatz N° 26 früher N° 30
acp 956 (3 Q 30 671. II) f° 94-v n° 2309 du 4.8.

(N° 18.128) Schuldbrief – Abraham Kahn, Restaurateur, und Karoline Levy Eheleute hier
zu Gunsten des Bodencredits hier über ein Darlehen von 20.000 Mark
Pfand, Wohnhaus hier Kleberplatz N° 26 früher N° 30
acp 956 (3 Q 30 671. II) f° 95 n° 2310 du 4.8.

La Ville de Strasbourg cède par voie d’alignement un terrain de 15,8 mètres carrés à Abraham Kahn et à Caroline Levy. Le contrat de mariage passé entre les acquéreurs à Kehl en 1892 est joint à l’acte.

1901 (8.8.), Maire
Vertrag wonach die Stadt Strassburg abtritt behufs Herstellung der Bauflucht
an Eheleute Abraham Kahn und Caroline Levy, Wirt hier verehlicht laut Vertrag vom 3. Oktober 1892 vor Notar Hitzig in Kehl nachregistrirt
eine Bodenfläche von 15,8 qm. am Kleberplatz section [N] 737. Die Überlassung erfolgt unentgeltlich. Besitz und Genuß ist erfolgt. Ertrag jährlich 50.pf. M. 0,50 x 20 = 10,00 M, Gehört der Stadt Seit 30 Jahren

acp 987 (3 Q 30 702. III) f° 69 n° 1723 du 27.8.
Ehevertrag (Annexe zu 1723) vor Notar Hitzig in Kehl vom 3. Oktober 1892, zwischen Abraham Kahn, Handlungsgehülfe in Zabern jetzt hier, und Caroline Levy, Tochter von Moise Levy, hier.
Errungenschaft Gemeinschaft nach 1498/9 code civil. Der Vater der Braut schenkt derselben aus Mitteln der Gemeinschaft Fahrnisse zur Haushaltung und Wirtschaft einrichtung in Gesamtwerte von 6400 M.
Der Bräutigam bringt ein baar Gelt 1500 M
acp 987 (3 Q 30 702. III) f° 69 n° 1724 du 27.8.

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1907, le restaurateur Ernest Müller, né à Cologne le 18 novembre 1871, et sa femme Antoinette Hessing, née à Münster le 7 février 1871, viennent de Haguenau s’établir à Strasbourg en 1906. Ils quittent la ville pour Baden Baden en décembre 1919.
Ficher domiciliaire (603 MW 595)
Müller, Würth
Ernst, 18.11.71, Köln, (Religion) K
Fraun Antonie Hessing, 7.2.71, Münster, (Religion) K
(Wohnungsverhältnis)
von Hagenau
10.10.06 n Kleberplatz 26 – Müller
19.1.19 n Nikolausring 39 – Hefermutt
1.12.19 n. Bad. Baden

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1921, Joseph Fournaise, originaire d’Ettendorf, épouse en 1907 à Mulhouse Amélie Fega

François Joseph Fournaise (Ettendorf 11 juin 1875 – Mulhouse 21 mai 1936) f. Antoine Fournaise et Marie Hanns
marié le 9 juillet 1907 Mulhouse avec Amélie Marie Fega (Mulhouse 21 juillet 1884, Colmar 29 juillet 1965) f. Thiébaut Jules Fega et Marie Amélie Eglin – référence



29, place de la Cathédrale (ancien 28)


Place de la Cathédrale n° 29 (ancien 28) – III 174 (Blondel) O 285 puis section 20, parcelle 30 (cadastre)

Rattachée à la maison voisine de gauche (1611-1672) puis définitivement en 1845


Extrémité est de la place de la Cathédrale (octobre 2023)
Ancien n° 27 à gauche, ancien n° 28 à droite (mai 2014)

La maison qui comprend une avance est inscrite dans le Livre des loyers communaux (1587) au nom du barbier David Fæs qui la vend en 1589 au fondeur de pichets Blaise Baumgartner. Elle est réunie en 1611 par Balthasar Rosenbach à la voisine (actuelle partie gauche du n° 29) dont elle est à nouveau séparée en 1672. Les ayants droit de l’orfèvre Isaac Kübler qui s’en rend alors propriétaire la conservent jusqu’en 1845. Son fils Isaac Kübler supprime en 1730 une avance et fait faire de nouvelles croisées dans son encorbellement. L’atelier d’orfèvre et son creuset se trouvent à droite au rez-de-chaussée, les deux étages servent d’habitation d’après le billet d’estimation établi en 1743. Le boulanger Georges Graff (propriétaire de l’actuel n° 30) qui vient de reconstruire sa maison passe en 1753 un accord avec les enfants Kübler au sujet d’une niche qu’il n’a pas refaite dans le pignon. L’orfèvre Isaac Kübler est autorisé en 1782 à faire un linteau en saillie d’un pied et demi à sa porte de cave.

1725 Place du dome
Plan-relief de 1727, place du Dôme (partie nord de la place de la Cathédrale), Musée historique, cliché Thierry Hatt

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 183 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois (soit un de plus qu’en 1743) et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième après le repère (m) : deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de deux lucarnes.
La maison porte d’abord le n° 28 (1784-1857) puis, avec l’ancien n° 27, le n° 16 de la place du Dôme. Sur le plan préparatoire de 1830, les n° 27, 28 et 29 sont à l’arrière de l’alignement. Les n° 27 et 29 suivent l’alignement sur le plan cadastral terminé en 1837, seul le n° 28 se trouve encore à l’arrière.

Les héritiers de Marie Madeleine Kübler, première femme de l’orfèvre Jean Frédéric Hechler vendent en 1845 la maison à leur voisin Michel Frey qui la réunit définitivement à la sienne (voir ensuite le n° n° 29).

juillet 2024

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1845 (date à laquelle la maison est rattachée à sa voisine). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

David Fæs, barbier, et (1581) Marthe Müller puis (1573) Anne Schertzer – luthériens
1589 v Blaise Baumgartner, fondeur de pichets, et (1568) Cléophée Siffermann puis (1585) Salomé Seitz – luthériens
1611 h Balthasar Rosenbach, fondeur de pichets, et (1606) Rebecca Baumgartner – luthériens
1672 v Isaac Kübler, orfèvre, et (1671) Anne Salomé Gereus – luthériens
1728* h Isaac Kübler, orfèvre, et (1716) Marie Catherine Heinius puis (1735) Marie Catherine Pick – luthériens
1764* h Isaac Kübler, orfèvre, et (1763) Marie Salomé Reuchlin – luthériens
1788 h Jean Frédéric Hechler, orfèvre, et (1788) Marie Madeleine Kübler, puis (1807) Madeleine Dorothée Ross – luthériens
1845 v (Joseph) Michel Frey, chaudronnier, et (1821) Joséphine Luck

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1728, 700 livres en 1743

(1765, Liste Blondel) VI 174, Isaac Kappler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kübler, 2 toises, 5 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 285, Hechler / les enfants, M. Deutsch curateur Place de la Cathédrale 28 – maison, sol – 0,5 are

Locations

1744, Sophie Salomé Rüger, veuve de l’orfèvre Joachim Weppe
1755, 1760, Jean Ulric Mahns, orfèvre
1808, Georges Jost, cabaretier, et Salomé Boner
1816, Marie Elisabeth Leiber veuve de Jean Jacques Fraubiger

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 72
Le barbier David Fœss règle 11 sols 8 deniers pour sa maison de 19 pieds 9 pouces de long vis à vis la chapelle Saint-Laurent, à savoir une avance (saillie de 2 pieds ½), une porte de cave (3 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds ½) et un aiguisoir sur le communal.

Vor dem Münster dem saltz Marckh vnd Beckerstuben zu
Dauid Föß der Scherer hatt vor seinem hauß gegen Sanct Laurentij Capellen 19 schu 9 Zoll lang, Oben ein Vsstoß 2 ½ schu herauß, Ein Kellerthüer 3 ½ schu lang 4 ½ schu herauß, Sampt einem schleÿffstein vff der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xj ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1730, Préposés au bâtiment (VII 1394)
Le menuisier Jean Jacques Kiehl demande au nom de l’orfèvre Isaac Kübler l’autorisation de modifier les fenêtres de son encorbellement et d’y ouvrir une croisée. Les préposés décident le 9 mai de se rendre sur les lieux. Ils autorisent le 13 mai Isaac Kübler qui va supprimer l’avance à faire des croisées dans l’encorbellement.

(f° 39) Dienstags den 9. May 1730. – Isaac Kübler der Goldschmidt
Johann Jacob Kiehl der Zimmermann nôe Isaac Kübler des Goldschmidts, ersucht MGHh. jhme Zuerlauben, die fenster An dem Überhang deßen haußes Vor dem Münster, Gegen St. Lorentzen Thor, Zuveränderen, und Creützstöck darin Zumachen, Erkant, Augenschein

(f° 41-v) Sambstags den 13. Ejusdem [Maÿ] seÿn folgende Augenschein eingenommen worden – H. Isaac Kübler wegen Bauens
An H. Isaac Küblers des Goldschmidts Hauß beÿ dem Münster, welcher die Außladung An demselben hinwegzumachen, und andere fenstergestell in dem Überhang machen Zulaßen willens. Erkannt Willfahrt.

1782, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maçon Jean Lingenhœlin demande le 24 septembre que l’orfèvre Isaac Kübler soit autorisé à faire faire à sa porte de cave un linteau en saillie d’un pied et demi. Il y est autorisé le 26 octobre après descente sur les lieux.

(f° 144) Dienstags den 24. Septembris 1782. – Hr Isaac Kübler, Silberarbeiter
Idem [Hr Johannes Lingenhölin, der Maurer] nôe Herrn Isaac Kübler, des Silberarbeiters, bittet zu erlauben an deßen Behausung hinter dem Münster gegen der St Laurentii Kapell gelegen, die obere Schwöll an der Kellerthür um anderthalben Schuh Vor Zu setzen. Erkannt, Augenschein.

(f° 162-v) Sambstags den 26. Octobris 1782. wurden folgende Augenschein eingenommen – Hr Isaac Kübler, Silberarbeiter
An Herrn Isaac Kübler, des Silberarbeiters Behausung hinter dem Münster gegen der St Laurentii Kapell über gelegen, welcher gebetten ihme zu erlauben die Obere Schwöll an der Kellerthür auf das Allmend vorlegen Zu laßen. Erkannt, anderthalben Schuh Frantzösisch Meß willfahrt.

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, plusieurs chambres, une cuisine, un vestibule, un atelier d’orfèvre et une petite cave voûtée, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 850 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée sur la droite un atelier d’orfèvre où se trouve un creuset, à l’arrière une petite cuisine, le vestibule et une cave voûtée, à l’étage une chambre à cheminée, au deuxième étage deux chambres et vestibule, le vieux comble renferme un grenier dallé, le tout estimé à la somme de 1400 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Place du Dôme

nouveau N° / ancien N° : 12 / 28
Kübler
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 15 f° 108 case

Hechler, les enfants, place de la cathédrale N° 28
Frey Michel, place de la Cathédrale 27, subst. 1849

O 285, Maison, sol, place du dôme 28
Contenance : 0,40
Revenu total : 77,21 (77 et 0,21)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre napoléonien, 26 f° 273 case 1

Frey Michel, Place du dôme 16
1868 Perlasca, Antoine Charles Jacques, md. d’Estampes
1892/93 Perlasca Anton Karl Jakob die Kinder

O 285, Maison, sol, Place du dôme 16
Contenance : 0,40
Revenu total : 77,21 (77 et 0,21)
Folio de provenance : (108)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre allemand, registre 30 page 259 case 9
Voir le n° 29

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 168 Place Cathedrale

28
Pro. Kübler, Isaac maitre Orfèvre – Echasses

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 168 Place Cathedrale (p. 302)

28
Pr. Kübler, Isaac Orfèvre – Echasses

Annuaire de 1905

Voir le n° 29

Dossier de la Police du Bâtiment (cote)

Voir le n° 29


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du barbier David Fæs dans le Livre des communaux (1587).
David Fæs épouse en 1581 Marthe, fille du marchand David Müller puis en 1583 Anne, fille de Georges Schertzer d’Illkirch.

Mariage, cathédrale (luth. p. 49)
1581. Dnica VII. post Trinitatis. Dauid Fäs der Scherer, vnd Martha Dauid Müllers des handelßmanns tochter (i 27)

Mariage, cathédrale (luth. p. 80)
1583. Dauid Fäß der Schärer, vnd Anna Görg Schertzers Zu Illkirch nachgelaßne tochter. Eingesegnet Montags den 22.ten Julÿ (i 43)

Anne Schertz, veuve de David Fæs, loue une partie de sa maison, aussi située place de la Cathédrale
1599 (8. tag Octobris), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 253-v
(Inchoat fo: 326.) Erschienen Frauw Anna Schertzin Weÿland David Feeßen des Scherers seligen witwe Mit beÿstand des Ersammen Rudolff Weber Scherers Ires geschwornen Vogts, ane eim
So dann Andres Kreß, der Schneyder am andern theÿl (…) vereinbart vnd verglichen In diß wyß Namblich Soll vnd will Andres Kreß bemelter Annen Schertzin Inn baren gelt lyhen vnd fürstrecken 25 pfund pfenning (…)
Dagegen verlÿt sie Ime Meÿster Andres Kreßen Ein Stub Zwo Kammern Ein huß ohrin vnd theÿl am Keller Im gemeÿn Zugebrauchen Inn einer Behußung vor dem Münster einseÿt Clade Bydo anderseit Gall pfützern gelegen & solche stuck ein Jar lang Zugebrauchen vnd vff Sanct Michels tang nechstverschÿnen angefangen für 20 guldin Zu 15 batzen

Accord sur le loyer que doit la veuve de David Fæs
1602, VII 1317 Préposés au bâtiment
(f° 6-v) Sambstag 23.t Jener – Anna David Feesen wittwe hat 15 h Zinß von Ihrem hauß vff michaelis 1601 verfallen bezalt, vnd weil sie 50 h capital erlegen sollen bitt sie noch ein Jar gedult. Erkant weil sies vor Zinß Ihr noch ein Jarlang Zuwartt.

Le barbier Sébastien Mack, tuteur des trois enfants de David Fæs (Susanne, Rosine et Rebecca) dépose un capital à la Tour aux Deniers.

1609, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1324)
(f° 158-v Mittwoch 27.ten Sept. 609 – Vogteÿ geldt vffgelegt
Bastian Mack d. scherer als vogt Dauid Fesen des scherers Kinder, Namlich Anne Marie, Susanne, Rosine vnd Rebeccæ, 50 h.
haben darumb demselben sein vogt kind. verkaufft 2 h 10 ß vff michelis fallendt, Ingeschriben folio 107.

David Fæs et Anne Schertz vendent la maison au fondeur de pichets Blaise Baumgartner et à sa femme Salomé Seitz. L’acte incomplet est remplacé par le suivant

1589 ([xx Maÿ]), Chancellerie, vol. 264 (Registranda Kügler) f° 241
Erschienen David Feeß Scherer vnd Anna schertzin sein eheliche hußf. wÿland Jörg schertzer Zu Illkirch selig. dochter hab. vnuer verkhaufft
Blasin Boumgartner kannengiessern Ime v Salome Sytzin sein ehelich. hußfr.
huß v hoffstatt m all Iren gebeu & geleg. In d. S S hind. dem Münster einsyt Ottman Rigells selig. wiwe vnd Kinder andesyt neben Frauwen wyßenburger d. glaßer dauon gnd
[in margine :] der Khauff für ledig eig 425 / 475 – nil actum)

1589 (24. Maÿ), Chancellerie, vol. 264 (Registranda Kügler) f° 247
Erschienen Dauid Feeß Scherer vnnd Anna Schertzerin sein eheliche husfrouw Haben vnuer. verkaufft
dem Erbaren Blesin Baumgarter Kannengieser Alhie vnd Salome seiner ehelichen husfrouwen Innen vnd Iren erben
Huß Hoffstatt mit Allen & gelegen Inn der Statt St. Hinder dem münster einseit Neben Ottmans Rul witwe selig erben, Anderseit Seuerino wisenburger der S. glaser stost Hinden Zum theil vf bemelt. Seuerinum wisenburger, vnd Zum teil vf vnser Fr. Werckguott, dauon gond 40 guldin gelts losig mit 800 guld. dauon gond 40 guldin gelts, losig mit 800 guld. Alle Jar vff Johannis Baptiste Eberhard Selden gewerbßman & Mer v lib d gelts lesig mit j C fl. vff Johannis Baptiste Herrn Mathe von Gotteßheim sonnst eigen & Alle gerechtigkeit dise vbergab beschehen Ane statt vnd für bezallung wie oben gemeldet

Blaise Baumgartner le jeune de Strasbourg épouse en 1568 Cléophée Siffermann, fille du prévôt d’Erstein Nicolas Siffermann
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 137 n° 28)
1568. Blesius Baumgartner der Junger von Straßburg J. Cleophe Seiffermennin, Claus Seiffermans Schuldeis von Erst. selig tochter, den 20 Hewmonat (i 139)

Le fondeur de pichets Blaise Baumgartner se (re)marie avec Salomé, fille du menuisier Balthasar Seytz
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 269)
1585 (*) Adventus Blasius Baumgartner Kanntgiesser, Salome Baltzer Seutzen Schreiners s. tochter, Zu St. Thom. eingesegnet (i 144, pas de cél. à Saint-Thomas)

Le fondeur municipal de pichets Blaise Baumgartner rend ses comptes en 1595.
1577, Conseillers et XXI (1 R 49) Bläsin Baumgartner vogt Hans Jacob Sifermann und Veltin Parrs der Goldschmied desselben Stiefvatter. 46.
1595, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1310) (f° 198) Montag den 15. X.br – Bleß Baumgartner Statt Kandengießer Inhalt seiner Rechnung geb. 10 h 1 ß 9 d
1615, Conseillers et XXI (1 R 96) Bles Baumgarten Vogt vmb d. Ime seinen Vogt Sohns lehen will entzogen werden. 322.
1616, Conseillers et XXI (1 R 97) Bles Baumgartens sohns vogt Georg Haas vmb fürschrift. 162.

Le tuteur de Blaise Baumgartner, fils de Blaise Baumgartner et de Cléophée Siffermann, absent depuis environ 1600, dépose un capital à la Tour aux Deniers
1617, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1332)
(f° 106) Mittwoch 4. Junÿ – Vogteÿ gelt
H Geörg Haasen wegen haben sein Erben Georg haaß v sein schwag. Joh: Balthasar Kursner Ins vogteÿ gelt angelegt welches Bläß Baumgartern so auff 17 Jar nicht zu landt, sonder vnbewußt ob et tod od. lebendig Ist haben darumb sein vogtsohn verkaufft 200 h d (…)

1619, Préposés à la Tour aux deniers et au bâtiment (VII 1334)
(f° 10) Sambstag 30 Jenner. – Vogteÿ geldt vffgenommen
Georg haaß d. Küeffer Innammen gemeiner seines vatters Erben wegen Jacob Zornen des Küeffers als vogt Bläß Baumgarters des Jüngern, Bleß baumgarters des eltern vnd Cleophe Süfermenin beder selig sohns so nun lange Jar nit Zu landt hat angelegt 165 h d. Ihm verkaufft 7 h 8 ß d vff Pauli bekhering fallend Ingeschriben folio 382.

La maison revient en partie à sa fille Ursule Baumgarten qui épouse successivement Jacques Rueff et le tonnelier Jacques Zorn

Ursule Baumgarter femme du tonnelier Jacques Zorn, le fondeur de pichets Jacques Mantz de Pforzheim, Esther Baumgarter femme du tisserand Michel Veltin vendent à Balthasar Rosenbach et à sa femme Rebecca Baumgarter les droits qui leur sont échus de Salomé Seitz, veuve de Blaise Baumgarter. L’acquéreur achète quelques mois plus tard la maison voisine avec laquelle elle forme une seule propriété jusqu’en 1671.

1611 (17. Aprilis), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 147-v
(Inchoat. fo: 129.) Erschienen Jacob Zorn der Küffer burg. alhie, vnd fraw Vrsula wÿland Bläsin Baumgartters des kannengiessers s. dochter, sein eheliche Haußfrauw, Insonderheit aber dieselbig mit beÿstandt vnd bewilligung, Jacob Mantzen kannengiessers zu Pfortzheim Vnd Michell Veltin des Schneid.s vnd Ester Baumgartterin seiner Ehegemahlen obermelter Verkäuffere Schwäger vnd schwester
Balthazar Rosenbach kannengiessers alhier vnd Rebecca Baumgartterin Ihrem Schwager vnd Schwester vnd Iren bed. Erben (verkaufft)
120 guldin (…) der Vberige fünfftetheil Bläsin Baumgarttern kannengiessern Zustendig, Welche Fraw Salome Seÿtzinn, wÿland Bläß Baumgartters des kannengiessers seligen witwe Ihr leben lang wÿdems weis Zunießen hat (…)
Hiebeÿ gewesen h. Geörg Stillkraut Nots. obgemelter Nießerin vogt, H Wilhelm Herlin goldtschmidt Geörg Burger Brodtbeckh, h. Christoph Axt handelßmann alle hiezuerbetten

L’orfèvre Isaac Kübler acquiert la partie orientale de la maison Rosenbach pour trois quarts de Jean Jacques Ruff et pour le dernier quart de Philippe Kübler, Marthe femme de Hartwig Zisig et Cléophée femme de Jean Fischer. L’origine de la propriété dans les inventaires ultérieurs renvoie à cette vente.

1671 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 790-v
(Prot. fol. 43.) Erschienen der Ehrenvest- und weÿs- herr hannß Jacob Ruoff E.E. Großen Rhats beÿsitzer Zu dreÿ Vier Stammtheilen, ferners herr Philipp Kübler der Zinngießer Mehr Fr. Martha H. Hardwig Zißwigs des Musici und dann Cleophe Johann Fischers deß Huetstaffierers Eheweib, Jeden mit assistentz ihres Ehevogts Zum übrig. Vierten Stammtheil
in gegensein Isaac Küblers deß Silberarbeiters mit beÿstand herrn Gabriel Haasen deß Golt Arbeiters und alten Kleinen Rhats Verwanthens
die so genannte Rosenbachische alhier Vor dem Münster zwischen den Verkäuffern und Anthoni Michaels dem Weißbeckhen gelegene behaußung – umb 300. Pfund

Isaac Kübler hypothèque quelques jours plus tard la maison au profit de Philippe Œrtel, pasteur de Goxwiller

1672 (11 Jan.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 12
H. Isaac Kübler der Silberarbeiter
in gegensein H. M. Philipß Örtels Pfarrers Zu Goxweÿler – schuldig seÿe 50. lb, ihme Zu dem Ende bahr gelühenen geltd, daß Er damit nachgemelte behaußung erkauffen und daß Angelt erlegen
unterpfand, die so genannte Rosenbachische alhier vor dem Münster einseit neben H. Philipp Küblern dem Zinngießer, anderseit neben Anthoni Michaeln dem Weißbeckhen hinden uff H. hannß Jacob Frantzen dem ältern Würth stoßend gelegene behaußung

Fils du messager municipal Jean Kübler, l’orfèvre Isaac Kübler épouse en 1671 Anne Salomé, fille du pasteur Jean Georges Gereus
Mariage, cathédrale (luth. f° 144 n° 39)
1671. Dom: 8 post Trinit: Zum 2. mahl Hr Isaac Kübler, der Silberarbeiter undt Burger alhier Weiland Johann Küblers Gewesenen Stattbotten nachgelaßener ehel: Sohn, Vnd Jfr. Anna Salome, Hr Johann Georg Gerei hoch Grfl. Herrn Pfarrers Zu Westhofen ehel. T. Dienstags den 24.ten Aug: Münster (im 146)

Anne Salomé Gereus veuve d’Isaac Kübler meurt en 1728 en délaissant quatre enfants ou leur représentant. Les experts estiment la maison à la somme de 425 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 100 livres, le passif à 51 livres.

1728 (9. 9.bris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 29) f° 925
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Annæ Salomeæ Küblerin gebohrener Gereußin, auch weÿl. des Ehrenvesten und Kunstreichen Hn Isaac Küblers gewesten Silberarbeiters und burgers alhier Zu Straßburg nachgelaßener wittib nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1728. – nach Ihrem am 23.sten Octobris dießes Zu end lauffenden 1728.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, wie Solche Verlaßenschafft auf freund fleißiges ansuchen und begehren deroselben hinterlaßener und am nechst folgendem blatt benambstet Kinder und Erben (…) So beschehen Straßburg den 9.ten Novembris Anno 1728.
Die Verstorbene Seel. hatt per Testamentum Zu Kinder und Erben Verlaßen, wie folgt. 1. Hn Johann Kübler, den Silberarbeiter und burger, allhier, Vor sich selbsten gegenwärtig, 2. Weÿl. Frawen Annæ Salomeæ Preüßerin gebohrner Küblerin mit auch weÿl. H Mathiæ Preußen geweßenen Kunstmahler und burger alhie, Ihrem gewesten Ehemann nunmehr seel. ehelich erzeugt und hinterlaßene annoch lebende tochter, diß orths Enckelin, nahmentlich Jgfr Maria Magdalena gebohrener Preußin dero geschworne vogt, ist zwahr Vorher Gemelter H Johannes Kübler d. Silberarbeiter, weilen aber dießer beÿ Solcher Verlaßenschafft selbst interessirt alß ist an deßen Statt Zu einem theÿl Vogt denominirt worden, H Johann Lucas Schaaff d. Schneid. und burger alhie, welcher dem Geschäfft in Persohn abgewartet, 3. Fr. Mariam Magdalenam Kriegin gebohrener Küblerin, H. Johann Daniel Kriegene des Schiffmanns und burgers alhier geliebte Ehegattin, beÿständlich deßelbsn, So dann 4. Hn Isaac Kübler, Silberarbeiter und burger alhier, Vor sich selbsten præsens, Alle Vier Zu gleichen antheilen instituirte Kind. und Enckele

In einer allhier Zu Straßburg auff dem Münster Platz gelegenen, in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörig und deßwegen hernacher fol. (-) beschriebener behaußung befunden, wie folgt
Haußrath, Holtz und Schreinwerck. Auff de obersten Bühn, In d. obersten Cammer, In der Magd Cammer, In der Cammer A, In der Kuchen, In der Wohnstub
Sa. Haußraths 80, Sa. Leeren Vaß 8, Sa. Frucht 2, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter Profession gehörig 5, Sa. Silber vnd geschmeids 131, Sa. Goldener Ring 15, Sa. Eÿgenthumb ahn einem Gültt güttlein oder fallenden Gültten 11, schulden Pfenningzinß hauptgüter 175
(f° 11) Eÿgenthumb ane Behaußungen. Erstl. Ein Hauß und Hoffstatt, mit allen deren Gebeuwen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg, Hinter dem Münster schrags gegen Sti Laurentÿ Kirchenthür herüber, einseit neben Johann Geörg Michels des geweßenen Schwartzbecken Hinterlassene, Erben, anderseit neben Herrn Johann Heinrich Eÿßenheim dem Zinngießer, hinden auff eine behaußung dem Stifft Frauen Hauß allhier vnd eigenthümlichen Zuständig stoßend, so allerdings freÿ, ledig und eigen, Welche behausung den 12. 9.bris aô 1728 durch die geschwohrne Herren Werckleuthe allhier nach außweis der, mit dem Notario überschickten, und beÿ meinem Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung æstimirt und angelegen worden pro 850 fl., die thun allhie in Außwurff 425 lb. Über dieße behaußung, besagt einen teutschen pergamentenen Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstuben gefertiget und mit dero anhangendem größeren Insigel verwahret datirt den 2. 10.bris in aô 1671. mit altem N° 1 signirt und darbeÿ gelaßen
It: Ein Vierter theil für ohnvertheilt, ane einem Hauß ane der Judengaßen, einseit ist ein Eck ane dem rothen Fässelgäßel (…)
Sa. Eigenthumbs ane behaußungen 637, Sa. Schuldt 34
Sa. Schulden aus dießer Verlaßenschafft zubezahlend 51 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1049 lb
Copia Testamentum nuncupativi. 1723. (…) persönlich kommen und erschienen die Ehren und tugendsahme Frau Anna Salome Küblerin, gebohrene Geracin weÿland des Ehren vest, großachtbahr undt Kunsterfahrnen Herrn Isaac Küblers, des geweßenen Silberarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßene Wittib, So von der Gnade des allgütigen Gottes gesunden, gehend vnd stehenden Leibes auch guter richtiger Sinnen, vernunfft, verstand vnd Gesprächs (…) Johannes Lobstein Notarius Juratus
Abschatzung d. 12.t 9.bris aô 1728. Auff begehren Weÿland der Viel Ehr und tugendsahmen frau Anna Salome Kübelerin seel. hinterlaßene Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg gegen Lorentii thier des Münsters über gelegen, einseits Neben hannß georh Michel Erben, anderseits Neben Johann Heinrich Eisenheim Zingißer, hinden auf ein hauß dem hochlöbl. Stifft frauen hauses Zugehörig, welche behausung, Stube, Cammer Kuche hauß Ehren, goldschmidt Werckstatt und gewölbtes Kellerlein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuth sich in der besichtigung befunden undt jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Umb Acht Hundert und Fünffzig gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Abschatzung dem 12: Januarÿ 1729. Auff begehren deß Ehrn Vesten und Vor acht bahren H. Johann Lucas schaaff alß der Breußerischen geweßten Kunst Mahlers theil Vogt, ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Juden gaßen ein Eck am Rotten fëßell geßell gelegen (…)

La maison revient à Isaac Kübler

Isaac Kübler est reçu tributaire à l’Echasse en août 1716.
1716, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 28) Donnerstag den 27. Augustj 1716 – Herr Isaac Kübler der Silberarbeiter, weÿl. Hn Isaac Küblers auch geweßenen Silberarbeiters und Burgers allhier seel. nachgelaßener ehel. Sohn erscheint und præsentirt Stallschein de 5.ten Augusti 1716. bittet umb das Zunfft und Stuben Recht. Erkannt gegen Erlag der Gebühr willfahrt.

Isaac Kübler épouse en 1716 Marie Catherine, fille du Pasteur Gédéon Henri Heinius, de Sundhouse : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1716, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12), n° 149
Eheberedung Herrn Isaac Küblers, ledigen silberarbeiters
und Jungfrauen Mariä Catharinä Heinin

Mariage, Temple-Neuf (luthf° 288-v n° 1234)
1716. Mittwoch den 19.ten Aug. Seind nach 2 mähl. Proclamation ehl. copuliert worden, H. Isaac Kübler, der ledige Silberarbeiter, weÿl. H Isaac Kübler, gewesenen b. u. Silberarbeiters nachgel. ehl. Sohn und J. Maria Catharina H Gideon Heinrich Heinius, Pfarrers Zu Sundhaußen ehl. Tochter [unterzeichnet] Isaac Kübler als hoch Zeiter, Maria Catharina Heiniin (i 288)

Marie Catherine Heinius devient bourgeoise par son mari
1716, 4° Livre de bourgeoisie p. 824
Fr: Maria Catharina Heinÿn V. Sundhaußen, H. Gottfried Heinius gew. Pfarrers daselbst Tochter, empfangt das Burgerrecht Von Ihrem Mann Isaac Kübler p. 2. gold fl. 16 ß W. Zur Steltz dienen. P. d. 26. Dito [8.br] 1716.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1716 (7. 8.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 3) n° 184
Inventarium über Herrn Isaac Kübler des Silberarbeiters und Frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Heinius, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander für unverändert Inn den Ehestand Zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1716. (…) in ihrem ohnlängst mit Gott angetrettenen Ehestand würcklich Zusammen gebracht, und Crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung ihnen und ihren Erben alß ein unverändert und vorbehalten Guth, mithin die Ergäntzung des Künfftigen Abgangs derselben expresse conditionirt und bedungen – So beschehen in fernerem beÿseÿn und mit beÿstandt auff seithen des Ehemanns H Johann Jacob Nonnenmanns des Ältern burgers alhier ane der Ehefrauen seithen aber S. T. H. Gideon Heinrich Heinÿ wohlverordneten Pfarrers Zu Sundhaußen, Zu Straßburg den 7. Octobris Anno 1716.
Sa. haußraths M 115, F 245, Werckzeug Zur Silberrbeiter Profession gehörig M 16, Silber M 41, F 40, Goldene Ringe, M 3, F 29, Baarschafft M 48, F 257, Summa summarum M 224, F 577 lb – Haussteuren Jedem Ehegatt zur helffte 22 lb

Marie Catherine Heinius meurt en délaissant des héritiers collatéraux (voir les actes suivants). L’inventaire n’est pas conservé.

1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1348
Inventarium über weÿland Frauen Mariæ Catharinæ Küblerin gebohrner Heiniusin seel. Verlassenschafft

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers Heinius non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1735, Livres de la Taille (VII 1178) p. 42
Steltz. F. N° 6643. – Weÿl. Fr. Mariæ Catharinæ gebohrner Heiniußin H: Isaac Kübler Silberarbeiter und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 167, 2528 lb 11 ß 2 d, die machen 5000. fl. Verstallte 5100 fl.
Extat Stallgeltt 1735, 9 lb
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 2 lb 17 ß 6 d, Summa 11 lb 19 ß 6 d
Abzug, H. Frantz Guideron Heinius Stud. Theol. hat von 615. lb 3 ß abe abzug Zuerlegen, 61 lb 10 ß 4 d
H. Pfarrer Jungen Zu Doßenheim dreÿ ohnverburgerte Kinder Von 461 lb 7 ß 9 d, 46 lb 2 ß 9 d
Fr. Maria Catharina Divoux gebohrne Heiniusin Von Collmar den Erb Gulden mit 10 ß
dt. omnia d. 25. Maÿ 1735.

Les héritiers se partagent la succession de François Gédéon Heinius, étudiant en théologie porté disparu.
1740 (28.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 42) n° 13
Abtheilung, Vergleich auch Außweißungs Concept Über Weÿland der Viel ehr: und tugendsahmen Frauen Mariæ Catharinæ Küblerin geb. Heiniußin H. Isaac Küblers des Silberarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehegattin seel. Verlaßenschafft revidirt Anno 1740
Bericht. Es ist Zwar eingangs gedachter Frauen Maria Catharina Küblerin geborner Heiniußin H. Isaac Küblers des Silberarbeiters und burgers allhier seel. Ehefrauen Verlaßenschafft anno 1734. durch H Christoph Michael Hoffmann Notarium publ. et Practicum allhier ordnungsmäßig inventirt und anno 1733 unter denen damahlen dreÿ Stamm Erben vertheilt, Verglichen und Verlooßet worden, wovon aber dießelbe nur die Mobilia Zu handen gezogen die unbewegliche Güther undt Capitalia aber seÿnd jede Zeit biß auff Zu Endt gemeltes Datum unter denen sambt. Küblerischen dreÿ Stamm Erben gemeinschaftlich und unvertheilt verblieben.
Nachdeme nun H. Frantz Guideon Heinius S. S. Theologiæ studiosus Von Sundhaußen gebürtig als der eine dritte Stamm Erb verschollen, so haben die übige Zweÿ Stamm theile den 5. 7.bris 1739. beÿ E. E. Kleinen Rath deßelben verschollenen sowohl dißortig Schwesterliche ererbten Alß auch Zu Sundhaußen Eigenthümlich zuständige Nahrung ad interim unter sich Zu vertheilen einen bescheidt ausgebürgt (…) als ist solchemnach dieße verschollene Heiniußische Nahrung in anno 1739. den 20.ten 9.bris durch H. Lt. von Carben E. E. Kleinen Raths wohlbestellten actuarium inventirt undt als dann so viel darein Von Küblerischen Erb würck. eingefloßen Zu Zweÿ gleichen Stammtheilen nehml. Frauen Mariæ Claudinæ Divoux gebohrener Heiniußin S. T. H. Andreæ Divoux Frauen Eheliebstin Zu Einem, und Zum Andern Stammtheil 1° Frau Annä Catharinä Hüetherin gebohrner Jungin, H. Georg Friderich Hüthers des Peruquenmachers undt burgers allhier, Frau Eheliebstin, 2.do H. Jacob Heinrich Jung, S.S. Theologiæ Candidato welcher allhier ohnbevögtigt, 3.tio Frau Mariæ Magdalenæ Grüningerin gebohrene Jungin Hn Christmann Grüningers des hoff glaßers und burgers Zu Buchßweiler Ehelichen haußfrawen 4.to Jungfrau Johannæ Jungin, dero geschworner Vogt H. Johannes Meÿer der burger Zu gedachtem Sundhaußen, aller Vier Jungischen Geschwisterten in Conformitæt angeregt. Bescheids und von deßen Eigenthum Zu Sundhaußen verschollenen Vermögen ein Vierter theil geg. vorgedachter Frauen Mariæ Claudinæ Divoux gebohrener Heiniußin davon geleisteter Versuchung zu getheilet (…) So beschehen Straßburg d. 28.ten Junÿ 1740.

Isaac Kübler se remarie en 1735 avec Marie Catherine Pick : contrat de mariage non conservé, célébration
1735, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 72
(Répertoire 65 not 12, f° 93-v sqq) Eheberedungen, So nicht unterschriebenen worden
H Isaac Kübler, Silberarbeiters
und Jfr. Mariä Catharinä Pickin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 106-v n° 515)
1735. Mittw. d. 7. 7.br sind nach 2.maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Isaac Kübler d. silber Arbeiter, wittber v. b. alhier v. Jgfr. Maria Catharina H. Joh: Picken b. v. silber Arbeiters ehl. Tochter [unterzeichnet] Isaac Kübler als Hochzeiter, Maria Chatarina Pickin als hoch Zeitrin (i 141)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison place de la Cathédrale. Ceux du mari s’élèvent à 3118 livres, ceux de la femme à 276 livres.

1737 (5.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 47) n° 1528
Inventarium über des Ehrenvesten und Kunstreichen Herrn Isaac Kübler, Silberarbeiters, und der viel Ehren und tugendsahmen frauen Mariæ Catharinæ Küblerin gebohrener Pickin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zusammen gebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1737. – und krafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung als ein ohnverändert und vorbehalten Guth mithien die Ergäntzung des Künfftigen Abgangs derselben expressé stipulirt und vorbehalten – So beschehen in fernerem beÿseÿn auff Seithen des Eheherrn H Joh: Daniel Kriegen vornehmen Schiffmanns und Inspecteurs der Königl. Schiff des Eheh. geehrten H. Schwagers, auff der Ehefrauen seithen aber H Joh: Georg Burgers des handelsmanns ihres geehrten H. oncle, Straßburg Montags den 5. Februarÿ et sequenti A° 1737.

In einer alhier Zu Straßburg hinter dem Münster gelegenen und dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden, wie volgt
Eÿgenthumb ane Häusern. (M.) Erstl. I. Behauß. u. hoffstatt mit allen deren gebeuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßb. hinter dem Münster gegen St Laurentÿ Capell über, 1.s. neben H. Joh: Heinrich Isenheim dem Zinngießer, 2.s. neben H. Johann Georg Graffen dem haußfeurer, hinten auff eine dem Stifft Frauen gehörige behaußung stoßend, gelegen, so gegen männiglich freÿ, ledig und eigen, und dermalen Zu æstimiren vor ohnnöthig geachtet worden. Darüber besagt i. teutsch: perg. Kffbr. in alh. C. C. stub gef. m. dero anh: Ins. verw. datirt d. 2. X.bris 1672. mit altem N° 1 notirt.
(M.) It: der halbe Theÿl vor ohnvertheÿlt von und ane einer behaußung jenseith dem Staaden oberhalb der Schindbruck ohnfern der gastherberg Zum Gertenfisch (…)
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Des M. ohnverändert guth, Sa. haußraths 316, Sa. Werckzeug Zur Silberarbeiter profession gehörig 64, Sa. Weins und vaß 111, Sa. Silbers 928, Sa. goldener Ring 93, Sa. der baarschafft 738, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 803, Sa. Gülth von liegenden güthern Nihil, Sa. Eÿgenthumbs ane häusern Nihil, Summa summarum 3056 lb. – Darzu gelegt diue ihme ane denen haussteuren gehörige helffte, ertragen 62, (des Eheherrn guth) 3118 lb
Dießmnach wird auch der Ehefr. in den Ehestand gebracht ohnverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 71, Sa. Silbers 37, Sa. goldener Ring und geschmeid 102, Sa. baarschafft 3, Summa summarum 214 lb – Darzu beÿgefügt die übrige helffte ane denen hernach beschriebenen haußsteuren mit 62 lb – der Ehefr. in den Ehestand gebrachtes Vermögen 276 lb

Testament rédigé alors que la femme est sur le point d’accoucher.
1737 (13.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 59)
Testamentum nuncupativum Hn Isaac Küblers des Silberarbeiters et uxoris beeder burgere allhier, 1737
Zuwißen daß auff Mittwoch den 13. Februarÿ Anno 1737. Nachmittag Zwischen 5 und 6 Uhren + in einer alhier Zu Straßburg ane dem alten weinmarckh gegen dem Speÿerthor gelegenen von mit unterschriebenenem Notario lehnungsweis bewohnenden behaußung meiner ordinari Schreibstub die fenster auff die tächer außsehend der Ehren und wohlvorgeachte auch Kunstreich H. Isaac Kübler Silberarbeiter und die Ehren und tugendreiche frau Maria Catharina Küblerin gebohrene Pickin beede Eheleuthe und burgere alhier durch die gnad Gottes auffrecht gesund gehend und stehender Leiber, Sie die frau aber hochschwanger, auch richtiger Sinnen (…)

Isaac Kübler meurt en 1743 en délaissant trois fils. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre à la veuve est de 394 livres, celle des héritiers de 3 562 livres. L’actif de la communauté s’élève à 346 livres et le passif à 2 052 livres.

1743 (10.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) n° 1806
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten und Kunstreichen H. Isaac Küblers geweßenen Silberarbeiters und burgers allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1743. (…) nach seinem Mittwochs den 13. Martÿ dießes lauffenden 1743.sten Jahrs genommenen tödlichen hientritt hier Zeitlichen Verlaßen, wie Solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Herrn Johann Michael Kräutler des Statt trähers und burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Isaac, Jacob und Abraham aller dreÿ Küblere, des abgeleibten seel. mit hernachvermelter seiner hinterlaßener Wittib ehelich erzeugter und ab intestato sowohl per testamentum Zugleichen Stammtheÿlern nachgelaßener Erben, heut dato ordnungsmäßig inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Annam Catharinam Küblerin gebohrne Pickin, die hinterbliebene Wittib, mit beÿstand H Johann Eberhard Picken des Silberarbeiters und burgers alhier ihres leiblichen bruders und beaÿdigten Curatoris (…) Straßburg Mittwoch den 10. Julÿ Anno 1743.

Copia Heurats verschreibung – Copia Testamenti nuncupativi respectivé Codicilli reciproci
Ane Schrein und Hültzenwerck. Auff der Obern bühn, in der Soldaten Cammer, Ins gesellen Cammer, Vor dießer Cammer, In der Magd Cammer, In der Obern Stub, im Haußöhren vor dießer Stub, In der Wohnstuben
(f° 9) Werckzeug Zur Silberarbeiter Profession gehörig
Eÿgenthumb ane Häußern. (E.) Erstlichen eine behaußung und hoffstatt, mit allen dero gebäuden begriffen weithen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg hinter dem Münster gegen St: Laurentÿ Capell über, 1.s. neben Hn Joh: Heinrich Isenheim den Zinngießer, 2.s neben Hn Joh: Georg Graffen dem haußfeurer, hinten auff Eine dem Stüfft Frauen hauß gehörige behausung stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ Ledig und Eigen und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) Crafft dero überschickten Schrifftlichen Abschatzungs Zeduls vom 8.ten Julÿ Anno 1743. æstimirt und angeschlagen worden pro 700. lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahrt, datirt den 2.ten Xbris 1672. mit altem N° 1 Not :
(E.) Item der Halbe Theÿl vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung hoffstatt, höfflein und hinterhauß mit allen übrigen dero gebäuwen jenseit dem Staden oberhalb der Schindbruck ohnfern der Gastherberg Zum gertenfisch (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen Ohnveränderten Guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleute einander für ohnverändert in den Ehestand Zusammen Gebrachte Nahrungen, durch mich Notarium in Anno 1737. Auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 20, Sa. Goldener Ring und Geschmeid 34, Sa. baarschafft 2, Sa. Schuld 75, Ergäntzungs Rest 237, Summa summarum 394 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 164, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter Profession 38, Sa. Vaß 6, Sa. Silbers 228, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 24, Sa. baarschafft 36, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 353, Sa. Gülth von liegenden güthern 9, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 1100, Ergäntzungs Rest 1676, Summa summarum 3637 lb – Schulden 75, Detrahendo verbleibt 3562 lb
Endlichen wird nun auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 52, Sa. Vaß und Weins 70, Sa. Silbers 16, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 206, Summa summarum 346 – Schulden 2052 lb, In Vergleichung Theilbares Passiv onus 1705 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 2251 lb
Abschatzung dem 8. July 1743. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheidenen H. Isack Kübler deß geweßenen Goltschmidts seel. hinderlaßenen Frau wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg beÿm Münster gegen der Lorentÿ Capell über gelegen, Ein seitß an Meister Johann Jörg Graff dem haußfeurer ander seitß an H. frittrich Eysenheim dem Zin Gießer hinden auff ein Stifft hauß So Zum frauwen hauß gehörich Stoßend, welche behausung unden ein gangß rëchter handt die Goldtschmidts wërckstatt mit einem oß hinden daran die Kuchell deß haus Ehren und gewölbter Keller, oben dar über ein Camin Cammer und daß hauß Ehren ihm 2. stock 2 Cammern und hauß Ehren, worüber ein alter tachstull mit einer besetzten bienen sambt aller gerëchtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Ein Tausend und Vier hundert Gulten
Der 2.te Begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg am obern schiffleuth Statten gelegen (…) bezeichnüß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 1 500 florins
1743, Livres de la Taille (VII 1179), f° 220
Steltz. F. N. 894. Weÿl. H. Ißaac Kübler gewesenen Silber Arbeiters und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. Fin. Inv: fol. 120., 2251 lb 8 ß 1 d, die machen 1500 fl. Verstallte allein 1300 fl. Zu wenig 200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 12 ß d macht 4 lb 16 ß
Und auch auff Sechß jahr in simplo à 6 ß d thut 1 lb 16 ß
Extat das Stallgeltt pro 1743. mit 7 lb 16 ß
Gebott 2 ß 6 d
abhandlung 2 lb 12 ß 6 d, Summa 17 lb 3 ß
dt. 4t Sept. 1743.

L’inventaire dressé après la mort de Marie Catherine Pick n’est pas conservé.
1744, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1) n° 292
Inventarium über Weil. Fr. Maria Catharina Küblerin geb. Pickin Weil. H. Isaac Kübler gew. Silberarbeiters Wb. Verlassenschafft

Le tuteur des enfants Kübler loue une partie de la maison à Sophie Salomé Rüger, veuve de l’orfèvre Joachim Weppe

1744 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 94
Johann Michael Kräutler der Stadtdreher als vogt weÿl. H. Isaac Kübler des silberarbeiters dreÿer kinder Isaac, Jacob und Abraham der Kübler, mit Zuziehung H. Rathh. Johann Daniel Krieg königlichen schiff inspectoris, der curanden oncle
in gegensein Fr. Sophiæ Salome geb. Rügerin weÿl. H. Joachim Weppe des Silberarbeiters wittib mit beÿstand H. Balthasar Friedrich Spach des goldarbeiters
entlehnt, in denen curandis eigenthümlich gehöriger auf dem Münsterplatz einseit neben Georg Leonhard Graff dem haußfeurer, anderseit neben Johann Heinrich Isenheim dem zinngießer gelegenen behausung nichts davon als eine auf dem dritten stock auff die gaß sehende kammer ausgenommen – auff 12 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 100 gulden

Le boulanger Georges Graff (propriétaire de l’actuel n° 30) qui vient de reconstruire sa maison passe un accord avec les enfants Kübler au sujet d’une niche qu’il n’a pas refaite dans le pignon.

1753 (25.10.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 448
Georg Graff der schwartzbeck an einem
H. Johann Michael Kräutler der stadtdreher als vogt Isaac und Johann Jacob der Kübler ane andern theil
demnach er Graff sein durch erbschafft vor seinen eltern erhaltenes hauß in diesem jahr von neu aus dem grund aufgeführt und lincker hand des eingangs vom Münsterplatz neben weÿl. Isaac Küblers des silberarbeiters erben eigenthümliche behausung seinen Göbel etwas höher über den Küblerischen göbel aufführen laßen und aber der maurer meister beÿ aufführung solchen gäbels den denen Küblerischen erben zuständigen einen quart stein zu beßerer dauerhaffigkeit seiner mauer auf seine eigene cösten zwar entnommen
aber wie sonst gebräuchlich das blindloch von solchem quart stein oben am göbel nicht gemacht, sondern vergessen welches ein kräutler tutorio nomine dabeÿ nicht so schlechter dings bewenden laßen wollen sondern absolute das behörige blindloch ein vor allemahl begehret, als hat er Graff in betrachtung solches blindloch nunmehro nicht mehr gemacht werden kann, vor sich seine erben und nachkommende dahin erklärt, daß ihnen Küblerischen erben an ihrem gerechtsamen begehren des blindlochs am göbel gar nichts benommen und solches hiermit zur helffte des göbels eigenthümlich gehören solle

Compte que rend le marchand de vins Jean Krieg de la tutelle des biens appartenant aux deux fils Kübler. La maison place de la Cathédrale est louée à l’orfèvre Jean Ulric Mahns pour un loyer de 100 livres de 1755 à 1760, ramené ensuite à 88 livres.

1758, Not. Elles (6 E 41, 1353) n° 11
Rechnung Mein Johannes Krieg, des Weinhändlers Kieffers v. bs. alhier Zu Strb. ausweisend, was ich als geordnet v. geschw. Vogt Weÿl. Hn. Isaac Kübler, des gewesenen Silber Arbeiters v. b. dahier, mit auch weÿl. frauen Maria Catharina geb. Pickin beed. seel. ehelich erzeugter zweÿer Söhne Hn. Isaac, leedigen Gold Arbeiters, v. Hn. Jacob, leedigen Knopffmachers, der Küblere, seit dem 16.t Julii 1757. als dem Anfang meiner Vogteÿ biß auf solchen tag 1758. eingenommen v. hingegen wied. außgegeben auch sonsten Vögtl. weiß verrichtet v. verhandelt habe – Sechßte Rechnung dieser Vogteÿ meiner Verwaltung aber die Erste.
Corpus Jährl. eingehender Hauß Zinnß vor beede Curanden.
Anfängl. hat H Joh. Ulrich Mahns, der Silberarbeiter v. b. alhier, von der hinter dem Münster gelegenen Vätterl. Behaußung mit außnahm der Kammer worin der Vogts Sohn noch übrige Meubles v. Werckzeug Verwahrt. Järhl. ane Zinß Zugeben 50. lb
Die zweÿte Behausung ane dem Staaden nechst dem Gertenfisch Niclaus Staden gelegen

Rechnung außweißend Was nunmehro weÿl. Johann Michael Kräutler geweßter Statt dreher und burger allhier, als Vogt Weÿl. Hn. Isaac Kübler, des geweßten Silberarbeiters und burgers allhier, mit auch weÿl. frauen Maria Catharina geb. Pickin, nun beeder seel. ehel. erzeugter beed. noch lebender Söhne Hn. Isaac leedigen Goldarbeiters, vnd Jacob, leedigen Knopffmachers, der Küblere, seit dem 20.ten Januarii 1755. als dem Beschluß seiner Vierdten Rechnung, bis ane sein Absterben, so den 12. Junii 1757 geschehen und seithero deßen W. ferner eingenommen und außgegeben haben – Fünffte und letzte Rechnung dieser Vogteÿ.
Corpus Jährl. eingehender Haußzinnß vor beede Curanden.
Anfängl. hat Hr Joh. Ulrich Mahns, d. Silber Arbeiter u. b. alhier, von d. hinter dem Münster gelegenen Vätterlichen Behaußung mit außnahm d. Kammer, worinn d. Vogts Sohn noch übrige Meubles und Werckzeug Verwahret. Järhl. ane Zinß Zugeben 50. lb
Die zweÿte Behausung ane dem Staaden nechst dem Gertenfisch Niclaus Staden gelegen

1762, Not. Fické (6 E 41, 782) n° 66
Rechnung Mein Johannes Krieg, des Weinhändlers Kieffers und burgers alhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Weil. Hn. Isaac Kübler, des gewesenen Silberarbeiters und burgers alhier, mit auch weil. frauen Mariæ Catharinæ gebohrener Pickin beeder seel. ehelich erzeugter zweÿer Söhne Nahmens Hn. Isaac, des leedigen Goldarbeiters, und Hn. Jacob, des leedigen Knopffmachers, der Kübler, inhaltend und ausweisend, was ich vom 16. Julii 1758. als seit meiner erstern abgelegten Rechnung bis in den Monat Maji 1762 Vor diese meine Curanden eingenommen und hingegen wieder ausgegeben habe – Siebende Rechnung dieser Vogteÿ, meiner Verwaltung aber die zweÿte und letzte.
Von der Behausung Hinter dem Münster. So hat H Johann Ulrich Mahns, der Silberarbeiter und burger alhier, dieselbe bis Michaelis 1760. wie vorhin um einen jährlichen Zins von 100. fl. bewohnet, Von dieser Zeit an aber hat derselbe sothane behausung um einen geringeren Zins nämlich nur um 88. fl. in Lehnung
Und von der helfte der Behausung am Niclaus Staden gelegen

Partage et liquidation entre l’orfèvre Isaac Kübler et son frète Jacques Kübler, boutonnier à Mannheim
1764, Not. Fické (Répertoire 6 E 41, 664-6) n° 256
H. Isaac Kübler, des Goldarbeiters alh: und H Jacob, des Knöpffmachers Zu Mannheim, beeder Gebrüdere, in Gemeinschafft gehabten Elterlichen Erb Vermögens Erörter- Abtheil- und Ausweisung

La maison revient à Isaac Kübler qui épouse Marie Salomé Reuchlin en 1763. Il céde la maison à sa fille Marie Madeleine lors de son mariage avec l’orfèvre Jean Frédéric Hechler, fils du perruquier Jean Hechler

1788 (3.6.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 211
Eheberedung – persönlich erschienen Hr Johann Friderich Hechler, leediger Goldarbeiter, des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren H. Johannes Hechler, des Peruckenmachers und burgers auch E. E. grossen Raths alhie alten wohlverdienten beisitzers mit der Viel Ehr und tugendbegabten Frauen Margaretha Salome gebohrener Geigerin ehelich erzeugter Sohn, beiständlich dieses seines H. Vaters, als Bräutigam ane einem,
So dann die Viel Ehr und tugendgezierte Jungfrau Maria Magdalena Küblerin, H. Isaac Kübler, des Goldarbeiters und burgers alhier mit Weil. Fraun Maria Salome, gebohrener Reuchlinin, ehelich erzeugte Tochter, beiständlich dieses ihres Vaters, als die die Jungfrau Braut ane dem andern theil
auf Donnerstag den 3. Junii Anno 1788. [unterzeichnet] Johann Friederich Hechler, als Bräutigam, Maria Magdalena Küblerin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 16, n° 23)
Im Jahr Christi 1788 Dienstags den 11. Novembris Abends um vier Uhr sind (…) offentlich copulirt und Ehelich eingesegnet worden, Herr Johann Friedrich Hechler lediger Goldarbeiter und burger alhier, Herrn Johannes Hechlers Peruckenmachers E. E. Grossen Raths alten beÿsitzers und burgers alhier, mit Frauen Margaretha Salome einer gebohrnen Geigerin ehelich erzeugter Sohn, 26 Jahr alt, und Jungfrau Maria Magdalena Küblerin, Herrn Isaac Küblers, Goldarbeiters und burgers alhier, mit weÿland Frauen Maria Salome einer gebohrnen Reuchlinin ehelich erzeugte Tochter, 20 jahr alt [unterzeichnet] Johann Friederich Hechler als Bräutigam, Maria Magdalena Küblerin als braut (i 19)

Jean Frédéric Hechler fait son apprentissage auprès de Philippe Abraham Lung de 1775 à 1780.
1775, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 233) Mittwochs den 22. Martÿ 1775 – Eingeschriebener Lehrjung
Hr. Philipp Abraham Lung Goldarbeiter stehet vor prod. Schein Von denen hoch und Wohlverordneten Hh Obern handwerck Hh Vom 21. Martÿ 1775 Crafft deßen Er Zum Lehrjungen angenommen Joh: Friderich Hechler, H. Johannes Hechlers Perruquier und burgers allhier ehelichen Sohn, Verspricht Ihne innerhalb 5. Jahren Vom 21. Martÿ 1775. biß gemelte Zeit 1780. die Gold Arbeiter profession gertreulich Zu lehren, des Jungen Vatters obligirt sich seinem sohn wehren der Lehrzeit in Cost und Logis Zuerhalten auch Ihme dem Lehrherr beÿ endigung der Lehr 2. Louisdor baar Zubezahlen und alle uncösten Zuleiden und war auf Seithen des Jungen Zugegen deßen Vattter obgedacht, bitten gericht. Inscription. Erkand Willfahrt dt. 3. fl. einschreib gebühr und 3 ß Vor das Findlings hauß

(p. 374) Freÿtags den 28.ten Aprilis 1780. – Außgethaner Lehrjung
Hr. Philipp Abraham Lung, der Goldarbeiter stehet vor bittet Johann Friderich Hechler, Herrn Johannes Hechlers, des Perruquenmachers und burgers allhier ehelichen Sohn, seiner fünfjährigen Lehrzeit halben von ihm auszuthun, die Lehrzeit halben von ihm auszuthun, die Lehrzeit hat sich geendigt d. 21.ten Martÿ 1780. sind beÿde theil mit einander Zufrieden. Vide die Einschreibung vom 22.ten Martÿ 1775.
Erkanndt, Willfahrt, dt. 4. fl. austhuungs Gebühr, und 5 ß Vor das Findlinghauß, auch ist den ausgelernten ein Lehrbrief mitgetheilt worden.

Marie Madeleine Kübler fait dresser en 1796 l’inventaire de ses apports, soit 7 740 livres tournois.
1796 (19 vend. 5), Strasbourg 4 (7), Not. Greis n° 1041, altes 630 (actes abîmés par l’humidité)
Inventarium über der bürgerin Maria Magdalena geb. Kübler zu ihrem Ehemann Johann Friedrich Hechler Goldarbeiter und Inwoner für unverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen, in ihrem mit ihme im Monat Novembris 1788 angetrettenen Ehestand für unverändert am 3. junÿ 1788 vor dem allhiesigen Notario errichteten Eheberedung
in einer ane der Goldschmidtgaß gelegenen des Ehemanns Mutter b.rin Margaretha Salome geb. Geiger weÿl. brs Johannes Hechler gew. Peruckenmachers Wb. zuständigen behaußung N° 13 bezeichnet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 1267 lb, silbers 60 lb, gold. Gechmeids 168 lb, baarschafft 6034 lb, summa summarum 7530 lb, haussteuren 210 lb, summa 7740 lb
Enregistrement, acp 43 F° 33-v du 22 vend. 5

Marie Madeleine Kübler meurt en 1805 en délaissant deux enfants.

1805 (27 fruct. 13), Strasbourg 12 (8), Not. Wengler n° 1401
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Kübler, épouse de Jean Frédéric Hechler, orfèvre, décédée le 30 germinal 13, dressé à la requête du veuf, Isaac Kübler cidevant orfèvre subrogé tuteur de Henri François âgé de 5 ans et de Caroline Madeleine âgée de 4 ans – Contrat de mariage dressé par Schaeff, notaire, le 3 juillet 1788, inventaire des apports par M° Greiss le 19 vendémiaire 5
propres des enfants, mobilier 1513 fr, remploi 11.187 fr, déduire 9516 fr, reste 1670 fr
communauté, argenterie 963 fr
Immeuble, Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière cour fond tréfond fontaine avec toutes ses appartenances et dépendances droits actifs et passifs sise a Strasbourg place d’armes près de la rue de l’outre n° 41, d’un côté l’auberge du brochet, de l’autre le Sr Megert marchand de fer, devant ladite place derrière lesdits auberge de Megret – acquis de Juliane Pichelhaub femme abandonnée de Jean Daniel Schaetzel par acte reçu Stoeber père notaire à Strasbourg le 7 pluviôse 3 – rapporte en loyer Une partie du rez de chaussée occupée par le Sr Amiens 150 fr, Le premier étage qu’habite le Sr Niederhammer 140 fr, Et le second étage loué à la D° veuve Thurnreuter 120 fr, en capital 11.200 fr
total 12 163 fr – passif 20.983 fr, déficit 8729 fr
Enregistrement, acp 97 F° 128-v du 1 cp

Jean Frédéric Hechler se remarie avec Madeleine Dorothée Ross
1807 (6.11), Strasbourg 12 (16), Not. Wengler n° 2810
Contrat de mariage – Jean Frédéric Hechler, orfèvre demeurant à Strasbourg, veuf avec enfants de Marie Madeleine Kübler, de l’avis de Jean Daniel Froschhammer coutelier son beau frère
Madeleine Dorothée Ross, fille majeure de feu Jean Michel Roos, cordonnier et de défunte Marie Madeleine Schropp
dans la maison du Sr Froschhammer rue des Orfèvres n° 13
Enregistrement, acp 104 f° 14-v du 7.11.

Inventaire dressé après la mort du locataire Georges Jost.

1808 (13.6.), Strasbourg 5 (25), Not. F. Grimmer n° 5077
Inventaire de la succession de Georges Jost, cabaretier décédé le 8 mai dernier, dressé à la requête de Salomé Boner la veuve, assitée du Sr Jean Sigismund Stüber propriétaire au ban de Molsheim – le défunt a laissé pour seul et unique héritier son frère Michel Jost laboureur à Dorrlisheim
dans la maison du Sr Kübler place de la Cathédrale n° 28
Dénomination des héritiers, son frère
Contrat de mariage, Jean Georges Jost tambour major du second bataillon de la garde nationale de Strasbourg, natif de Dorrlisheim fils feu Jean Michel Jost, laboureur et de feu Barbe Denne, et Catherine Salomé Bonert fille de feu Valentin Bohnert cordonnier et de Catherine Salomé Schlachtmann, le 24 vendémiaire 3 M° Greis – pas d’inventaire des apports
Série des rubriques, propres des héritiers : habits 555 fr, passif 300 fr, reste 255 fr
propres de la veuve 300 fr
communauté, meubles 887 fr, vins 4097 fr, bijoux 100 fr, créances 200 fr, total 5484 fr, passif 881 fr, reste 4403 fr, créances perdues 221 fr
Enregistrement, acp 106 F° 76-v du 17.6.

Inventaire dressé après la mort de Catherine Salomé Bohnert veuve du précédent

1814 (18.10.), Strasbourg 5 (40), Not. F. Grimmer n° 8910
Inventaire de la succession de Catherine Salomé Bohnert veuve de Georges Jost cabaretier à Strasbourg, décédée le 23 septembre dernier, fait à la requête de Salomé Bohnert femme abandonnée de Pierre Wagner tanneur à Strasbourg, seule et unique héritière, suivant testament olographe du 18 mai dernier déposé le 30 septembre dernier
dans la demeure de la défunte dans une maison appartenant aux enfants Haechler place de la Cathédrale n° 28
meubles 490 fr, passif 2114 fr
acp 126 (3 Q 29 841) f° 8 du 22.10.

Dorothée Madeleine Ross loue une partie de la maison à Marie Elisabeth Leiber veuve de Jean Jacques Fraubiger

1816 (13.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 39 f° 149 du 14 mars
15 décembre 1815. Bail dont la teneur suit, savoir Entre les soussignés Dorothée Madeleine Ross veuve de Jean Frédéric Hechler vivant orfèvre demeurant à Strasbourg d’une part
et Marie Elisabeth Leiber veuve de Jean Jacques Fraubiger vivant meu* demeurant à Strasbourg d’autre part
Il a été passé le Contrat suivant, savoir la veuve Hechler loue à la veuve Fraubiger ce acceptant deux appartemens au Rez de chaussée à une croisée & Le présent bail a été fait moyennant le prix de 100 francs. Le bail commencera le 25 du présent mois de décembre

Madeleine Dorothée Ross consent au mariage de son fils Jean Frédéric Hecker qui est son seul héritier d’après l’acte de notoriété dressé en 1853.
1838 (25.5.), Strasbourg 9 (73), Me Hickel n° 5924
Consentement par Madeleine Dorothée Ross veuve de Jean Frédéric Hechler, au mariage de son fils Jean Frédéric Hecker [sic], bijoutier à Genève (Suisse)
Enregistrement, acp 259 F° 89 du 28.5.

1853 (3.11.), M° Noetinger
Notoriété constatant que Madeleine Dorothée Roos veuve Jean Frédéric Hechler orfèvre à Strasbourg est décédée le 22 avril 1853 laissant pour héritier Jean Frédéric Hechler, son fils bijoutier à Genève
acp 424 (3 Q 30 139) f° 34 du 7.11.

Les héritiers de Marie Madeleine Kübler vendent la maison au chaudronnier Michel Frey, déjà propriétaire de la maison voisine avec laquelle elle ne formera plus qu’une seule.

1845 (27.8.), Strasbourg 12 (167), Me Noetinger n° 17.961
27 août 1845 – Ont comparu M. Jean Frédéric Roser, avoué près le tribunal civil de Strasbourg, demeurant en cette ville, agissant en qualité de mandataire de D° Caroline Madeleine Hechler, épouse de M. Georges Henri Lipps, bonnetier, les deux demeurant à Wissembourg (…) M. Jean Baptiste Renard, commissionnaire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de M. Henri François Hechler, rentier domicilié à Traenheim (…) Et M. Jean Chrétien Mathias Teutsch, marchand de draps, demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de conseil judiciaire du dit Sieur Hechler, lesquels ont déposé audit Notaire Noetinger pour être mis au rang des minutes de son étude 1° la grosse d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 14 juillet dernier, qui a ordonné la licitation d’une maison située en cette ville, place du Dôme N° 28, 2° & le cahier des charges dressé à la requête des comparans pour parvenir à la licitation, ce cahier des charges porte la date d’aujourd’hui
Cahier des charges – Enoncation du jugement qui a ordonné la vente. La Dame Lipps voulant sortir de l’indivision relativement à la maison ci après désignée, assigne lesdits Sieurs Hechler & Teutsch devant le Tribunal civil de première instance séant à Strasbourg (…)
Désignation de la maison à vendre. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg, place du Dôme N° 28, tenant d’un côté à M. Frey, chaudronnier, de l’autre à M. Guth, boulanger, par devant à ladite place & parderrière audit Sr Frey & en partie à M. Courtot, ancien graveur. Ainsi que cet immeuble se comporte en ce moment (…) ensemble les volets et jalousies et deux fourneaux appartenant aux vendeurs.
Etablissement de la propriété La Dame Lipps & le Sieur Hechler sont propriétaires de cet immeuble par indivis chacun pour moitié pour l’avoir recueilli dans la succession de leur mère D° Marie Madeleine Kübler, décédée épouse du sieur Jean Frédéric Hechler, vivant orfèvre à Strasbourg, dont ils étaient les seuls héritiers chacun pour moitié, ainsi que le constate l’inventaire dressé après le décès de ladite Dame Hechler, par M° Wengler, lors notaire à Strasbourg le 27 fructidor an treize. La dame Hechler née Kubler en était propriétaire pour l’avoir reçu à titre de donation de son père M. Isaac Kübler, vivant orfèvre à Strasbourg, suivant contrat de mariage passé devant M° Schaeff, Notaire en cette ville le 3 juin 1788, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 thermidor an quatre. folio 1 Numéro 3, volume 1 registre 2. Charges, clauses et conditions (…). Mise à prix, 8000 francs
25 septembre 1845 au profit de Michel Frey, Chaudronnier à Strasbourg moyennant 10.225 francs
acp 339 (3 Q 30 054) f° 76 Dépôt de transaction – Cahier des charges – acp 340 (3 Q 30.055) f° 57-v du 3.10., adjudication définitive



3, place Saint-Etienne


Place Saint-Etienne n° 3 – VI 69 (Blondel), O 423 puis section 25 parcelle 40 (cadastre)

Etages reconstruits en 1891, propriétaire André Birry, maître boulanger


Les 1 à 6 place Saint-Etienne, le n° 3 est le troisième bâtiment à partir de la gauche (avril 2015) – La maison en novembre 2010

La maison (19 pieds 9 pouces de long) a un encorbellement d’une saillie de trois pieds et demi d’après le Livre des communaux (1587). Elle appartient aux héritiers du tonnelier Gall Hecklé, puis au tailleur Jules Reichelt (1628), au tonnelier Jean Philippe Ott (1658) et au procureur Nicolas Hemmerlin (1665). Le perruquier Jean Marc achète la maison en 1722, il remplace la galerie du deuxième étage (18 pieds de long, deux pieds 6 pouces de large) par un auvent de sept pouces de large, modifie l’avance du deuxième étage et agrandit les fenêtres pour qu’elles soient aussi hautes que celles du premier étage. La maison appartient pendant soixante ans (1759-1818) au menuisier Benoît Bapst puis à ses héritiers.


Les actuels 1 à 6, place Saint-Etienne sur le plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 77 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (q) : porte suivie de deux ouvertures en arcades, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour (C’) représente l’arrière (1-6) de la façade sur la place, le bâtiment latéral (1-2) à l’ouest, le bâtiment (2-3) au fond de la cour puis le côté oriental, mur (3-4) suivi d’un édicule (4-5-9) adossé à la façade.
La maison porte le n° 3, tant selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que selon la nouvelle.


Cour (C’) – Plan du rez-de-chaussée quand Alber Guckert fait installer des machines (1911, dossier de la Police du Bâtiment)

La maison appartient au charron Joseph Lanhoffer (1836) puis à la veuve du marchand de chandelles Mansuy Vautrin (1843-1865). Le maître boulanger André Birry fait construire en 1890 un four, transformer le magasin puis reconstruire trois étages en supprimant l’encorbellement (1891). Le charcutier Charles Baumann, propriétaire de la maison de 1900 à 1930, loue le rez-de-chaussée à des boulangers. Le fournil est relié au magasin par galerie vitrée en 1991. Gérard Lux fait réhabiliter les bâtiments en 2011 ; les volets de la façade sont supprimés, la galerie entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière refaite et fermée par des baies vitrées.


Façade lors de la construction de nouveaux étages (1890, Police du Bâtiment)
Façade, coupe et plan avant et après rénovation (2010, dossier de la Police du Bâtiment)

Vue de l’est (avril 2015) – Etages des n° 3 et 4 (juin 2024)

juin 2024

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gall Hecklé, tonnelier, et (1566) Catherine Ent puis (1567) Dorothée Rudloff, remariée (1586) avec le meunier Jean Metzger, veuf de Barbe von Dingsheim – luthériens
1593* h Jean Heckel (Hecklé), tonnelier, et (v. 1591) Marie, (1597) Eve Falckenstein puis (1614) Susanne Braun – luthériens
1628 v Jules Reichelt, tailleur, et (1618) Anne Stengel, d’abord (1610) femme du tailleur Jean Jacques Strintz puis (1635) Marie Jacqueline Brüxel – luthériens
1658 v Jean Philippe Ott, tonnelier, et (1648) Odile Seidel puis (1669) Dorothée Lœffler – luthériens
1665 v Nicolas Hemmerlin, procureur, et (1659) Ursule Kolb – luthériens
1700* h Jean François Kast, marchand, et (1689) Anne Elisabeth Hemmerlin – luthériens
(héritier pour moitié) Philippe François Kast, fondeur d’étain, garde à la Halle, et (1712) Marie Madeleine Heisch puis (1726) Marie Madeleine Fischer – luthériens
1722 v Jean Marc Kehlhoff, perruquier, et (1704) Marie Salomé Best – luthériens
1746 v René Louis Labourse, revendeur, sacristain, et (1746) Marguerite Duperret, veuve du receveur Antoine Lintz – catholiques
1748 v Jean Jacques Bapst, marchand épicier, et (1709) Marie Salomé Bruder – luthériens
1758 v Jean Valentin Schneegans, boucher, et Jean Christophe Baum, passementier
1759 v Benoît Bapst, menuisier, et (1759) Odile Isaac, d’abord (1749) femme du menuisier et portier Bernard Berdat – catholiques
1818 h Pierre Bourbon, négociant, et (1810) Elisabeth Bertat
puis l’héritière Marie Elisabeth Bourbon et (1832) Charles Frédéric Bær, sellier carrossier, veuf de Barbe Baumer
1836 v Joseph Lanhoffer, charron, et (1826) Marguerite Dannenberger, veuve du charron Jean André Brandt
1843 v Mansuy Vautrin, marchand de chandelles, et (1796) Marguerite Schwing
1860 v Jean Jacques Roth, marchand farinier, et (1815) Frédérique Frey
1861 v François Joseph Dieterich, aubergiste, propriétaire, et (1820) Reine Kuentz puis (v. 1823) Marie Madeleine Roth
1865 h Marie Madeleine Dieterich (° 1824) et Marie Philomène Dieterich (° 1836)
1890 v André Birry, boulanger, et (1871) Louise Grosjean
1900 v Charles Baumann, charcutier, et Eve Roos
1930* v Victor Halter, boulanger à Schirrhoffen, et Ernestine Kiessler

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 425 livres en 1704
Valeur vénale : 975 livres en 1722, 1500 livres en 1746, 1550 livres en 1748, 1250 livres en 1758, 1200 livres en 1759

(1765, Liste Blondel) VI 69, la veuve Jean Bapst
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Pabst, 2 toises, 5 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 423, Lanhoffer, Joseph, charron, Faubourg National 12 – maison, sol – 1,1 are

Locations

1704, Daniel Reiniche, tailleur
1708, Jean Jacques Philipp, cordonnier
1745, Marie Salomé Bruder, veuve du marchand épicier Jean Jacques Bapst (future propriétaire)
1753, Jean Jacques Winter, passementier
1757, François Pierre Burgard, revendeur

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 95
Le meunier du moulin de l’Hôpital règle 10 sous 7 deniers pour sa maison (19 pieds 9 pouces de long), à savoir un encorbellement (saillie de 3 pieds ½), une porte de cave inclinée (7 pieds ½ de long, saillie de 6 pieds ½)

(Bruderhofs gaß)
Hans Metzger der Spittal Müller hatt vor seinem Hauß 19 schu 9 Zoll lang, Oben ein Vsstoß 3 ½ schu heraußer, Ein lehenete Kellerthuër 7 ½ schu lang und 6 ½ schu herausser, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für das Niessen, x ß viii d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Le perruquier Jean Marc Kehlhoff demande l’autorisation de supprimer la galerie du deuxième étage (18 pieds de long, deux pieds 6 pouces de large) et de la remplacer par un auvent de sept pouces de large. Comme la galerie sera supprimée, il souhaite modifier l’avance du deuxième étage et y faire des fenêtres aussi hautes que celles du premier étage. Les préposés lui accordent l’autorisation.

(f° 64-v) Dienstags den 21. Julÿ 1722. – H. Johann Marx Kehlhoff pt° bawens
H. Johann Marx Kelhoff, der Peruquenmacher, hatt an Seiner Behaußung auf St Stephans plan gegen dem Ritterhauß über, einen überstoß, will denselben hinweg vnd dagegen in der Außladung höhere fenster machen laßen, bitt umb deren Erlaubnus, Erk. Soll ein Augenschein eingenommen werden.

(f° 71) Donnerstags den 6. Eiusd. [Mittwochs den 5. Augusti 1722, augenschein eingenommen] – H. Johann Marx Kehlhoff bawen betr.
Endlichen seind Mghhn auch vor herrn Johann Marx Kehlhoffs des Peruquenmachers, vf St Stephansplan gegen dem Ritterhauß liegende Behaußung gefahren, und gesehen wie daß Er gesinnet ist, den an dem Zweÿten Stockwerckh befindlichen Höltzern Gang weg brechen, dagegen aber über die fenster ein nur etwan Stein breites wetterdächlein machen zulaßen, und weilen Er den gang hinweg thut so bittet Er Ihme Zuerlauben, daß Er dörffe die außladung in dem Zweÿten Stockwerkh ändern und mit höheren fenstern, so den untern Gleich möchten, versehen laßen. Erk. bedacht.

(f° 72-v) Dienstags den 11. Aug. 1722. – H. Johann Marx Kehlhoff pt° bawens
Wegen eingenommenen Augenscheins vor vor Herrn Johann Marx Kehlhoffs des Peruquenmachers auf St Stephansplan liegender Behaußung, Welcher Seinen in dem Zweÿten Stockwerkh befindlichen 18. schuh lang und 2. schuh 6. Zoll breiten höltzern Gang weg brechen, dagegen vmb die außladung des ersten Stockwerckhs Zu beschützen ein Sieben Zoll breites Wetterdächlein machen zu laßen gesinnet ist, in gleichem wann der gang Hienweg sein wird, die obere außladung ändern und größere fenster darein machen laßen will, ist Erk. wird demselben als ein wohlstand in allem willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Place St. Etienne f° 41-v

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Bourbon
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 150 case 3

Lanhoffer, Joseph, charron, faubourg national N° 13
Vaultrin, Mansuit veuve née Schwing Marguerite, place St Etienne N° 3 (1853)

O 423, Maison, sol, place St Etienne 3
Contenance : 1,10
Revenu total : 108,57 (108 et 0,57)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 /18
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 108 case 1

Waultrin Mansuit veuve née Schwing
1862, Roth, Jean Jacques, farinier
1863, Dietrich, Frédéric Joseph, propriétaire
1866, Dietrich Marie Madeleine et Marie Philomèle
1891/2, Birry, Andreas, Bäcker
1901, Baumann Karl Wurstler und Ehefrau Eva geb. Ross in Fahrnisgemeinschaft

O 423, Maison, sol, Place St Etienne 3
Contenance : 1,10
Revenu total : 108,57 (108 et 0,57)
Folio de provenance : (150)
Folio de destination : Vergröß. – sol Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 94/95
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 /18
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

O 423, maison
Revenu total : 175,57 (175 et 0,57)
Folio de provenance : 108
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 94/95
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 /18
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
1894 Zugang – Birrÿ Andreas, Bäcker f° 108, O 423, Maison, Reinertrag 175, Vergrößerung, vollendet 1891, steuerbar 1894, besteuert 1894/95
Abgang – Birrÿ Andreas, Bäcker f° 108, O 423, Maison, Reinertrag 108, Vergrößerung, Zeit 1891, siehe Zugang

Cadastre allemand, registre 30 page 328 case 9

Parcelle, section 25, n° 40 – autrefois O 423
Canton : St. Stephansplan Haus N° 3
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 1,11
Revenu : 1500 – 2100
Remarques :

(Propriétaire), compte 148
Baumann Karl u. Ehefrau in Fahrnißgem.
1930 Halter Victor, boulanger à Schirrhoffen et son épouse Ernestine née Kiessler
(1795)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

(p. 285) Canton VI, Rue 194 Place St Etienne

3
Pro: Bapst, Benoit, Menuisier – Charpentiers
loc: Berta, Martin, Menuisier – Charpentiers
loc: Bachelier, Marguerite fille
loc: Bachelier, Barbe fille

Registres de population

1795, cote 600 MW 7

7° section, Place Etienne N° 3
Benoit Bapst, 65, Menusier, Utenheim, 1756
Odile Isack, 68, Epouse, Ebersheim, 1746
Martin Pertat, 42, Menusier, Strasb.
Catherine Jappert, 31, epouse, id.
M. Anne Gongler, 25, Servante, id.

Registres de population

1798, cote 600 MW 19

4° Arrondissement, VII° Section, Place Etienne N° 3
Pertat, Martin, menuisier, 46, Strasbourg – n’a point de patente
Jabert, Catherine, sa femme, 34, Strasbourg
Pertat, Mre Anne, fille, 7, Strasbourg
Pertat, Joseph, file, 5, Strasbourg
Gougel, Marie, servante, 25, Strasbourg
Isaac, Odile, Grand’mere, 77, Uttenheim – dep. 60 ans
Kiehn, Mathias, Compagnon Menuis., 36, Erchingen, dep. 6 mois
(7)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Stephansplan (Seite 176)

(Haus Nr.) 3
Jehl, Bäckermstr. 01
Eppele, Agent. 2
Dott, Postschaffner. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 735 W 3)

3, place Saint-Etienne (1885-1991)

L’entrepreneur Petiti Klotz est autorisé en 1887 à ravaler le rez-de-chaussée qui suit l’alignement mais non les étages qui surplombent la voie publique.
Le maître boulanger Birry charge en 1890 l’entrepreneur Kirchmann de construire un four et de transformer le magasin. Il est autorisé la même année à reconstruire trois étages suivant l’alignement en supprimant l’encorbellement ; les travaux sont terminés en avril 1891. Le charcutier Charles Baumann, propriétaire de la maison, loue le rez-de-chaussée au boulanger Jehl (1906), au boulanger Albert Guckert qui fait installer des machines (1911) puis au boulanger Amand Siat (1926).
Le boulanger Albert Buhl fait poser un store en 1976 puis une grille articulée en 1978. Le boulanger Gilles Fuselier fait transformer le magasin en 1991 avant de s’y installer sous l’enseigne au Fournil Saint-Etienne. Le fournil est relié au magasin par galerie vitrée puisque la cour doit rester découverte. La boulangerie est ensuite exploitée par Bernard Rœhlé.

Sommaire
  • 1885 – Le maire notifie le propriétaire Dietrich (demeurant sur place) de raccorder la maison aux canalisations
    L’entrepreneur Petiti Kotz (17, place Saint-Etienne) est autorisé à faire les travaux – Dessin
  • 1886 – Le commissaire de police transmet au maire le constat que la maison qui appartient à Marguerite Dietrich (3, place Saint-Etienne) doit être ravalée
    1887 – Le maire notifie Marguerite Dietrich de faire ravaler la façade – L’entrepreneur Petiti Klotz demande l’autorisation de faire les travaux – Autorisation de ravaler le rez-de-chaussée qui suit l’alignement mais pas les étages qui surplombent la voie publique – Travaux terminés, août 1887
  • 1890 – Klose, demeurant 7 place Saint-Etienne, déclare qu’un four de boulanger sera construit au 3, place Saint-Etienne – Le maire écrit au maître boulanger Birry
    L’entrepreneur Kirchmann (17, place Saint-Etienne) demande l’autorisation de transformer le magasin et la devanture ainsi que de construire un four de boulanger et une cheminée – Autorisation accordée pour les travaux déjà commencés. Plan, coupe – Travaux terminés, janvier 1891
  • 1890 (décembre) – L’entrepreneur G. Kirchmann demande l’autorisation de supprimer le rideau, de poser un pilier en fer au rez-de-chaussée et de reconstruire les étages suivant l’alignement. – Autorisation de construire trois nouveaux étages à la place de l’encorbellement dans la propriété Birry
    Les anciens étages sont démolis, janvier 1891. Le nouveau premier étage est terminé en février 1891, le deuxième étage en mars. Travaux terminés, avril – Droits réglés pour un mur de façade sur trois étages
  • 1891 (février) – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Birry l’autorisation de faire une prise pour environ trois becs – Autorisation
  • 1905 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police après un incendie dans la maison – Rapport – Le maire demande au propriétaire C. Baumann de transformer la cheminée du bâtiment arrière. Un poêle est raccordé à une autre cheminée. L’ancienne est condamnée mais non démolie.
    1907 – Rapport sur un feu de cheminée – La Police du Bâtiment constate que le crépi de la cheminée a des fissures – le maire écrit au propriétaire – Travaux terminés, juin 1907
  • Commission contre les logements insalubres – 1906. Propriétaire, Baumann, demeurant au n° 4. Travaux à faire en deux points
    1906. Déclaration de Charles Baumann relative aux localités louées au boulanger Jehl, notamment la chambre des apprentis
    1910, rien à signaler
    Commission des logements militaires, 1915. Remarques en 13 points -Travaux terminés, novembre 1915
    1924. Bernard Wallkam, âgé de 42 ans, est mort de tuberculose
  • 1911 – Le boulanger Albert Guckert demande l’autorisation d’installer des machines dans sa boulangerie – Dossier – L’inspection du travail transmet les conditions à respecter – Autorisation. Dessins (plan) – Travaux terminés, avril 1911
  • 1912 – Albert Gucker demande l’autorisation d’installer un pétrin électrique – Autorisation pour une machine déjà posée – L’inspection du travail transmet les conditions à respecter – Dessin imprimé de la machine, description par le bureau technique Frédéric Guillaume Kirchner. Dessins (plan) – Dossier classé, octobre 1912
  • 1926 – E. Widmann (1, place Saint-Louis), architecte de Henri Braun, propriétaire du 7, place Saint-Etienne informe la Police du Bâtiment que le pignon arrière du n° 3 (appartenant au boulanger Amand Siat, 5, rue des Charpentiers) est mal entretenu. – La Police du Bâtiment se rend sur place – Le maire demande au boulanger Siat qui répond que le propriétaire est Baumann demeurant 23 boulevard du président Wilson. La Division I déclare qu’Amand Siat est propriétaire du 3, place Saint-Etienne depuis le premier octobre 1925. – Le crépi du pignon a été réparé, décembre 1926.
  • 1930 – Pardines déclare que l’antenne de T.S.F. a été retirée
  • 1934 – Le service des incendies constate que la cheminée de la propriété Halter est fissurée. Des fumées pénètrent dans des pièces du n° 1, propriété de la Société évangélique – Dossier classé, novembre 1934
    1938 – La chocolaterie et confiserie P. E. Darstein se plaint de la cheminée Halter dont les fumées et la suie incommodent ses locataires. La Police du Bâtiment qui constate que la cheminée est réglementaire veut bien intervenir en lui demandant de rehausser la cheminée de trois mètres mais déclare que seule l’inspection du travail est compétente. – V. Halter répond que Dartein n’est pas un de ses voisins immédiats et que la cheminée en place depuis environ 50 ans n’a jamais fait l’objet de plainte.
  • 1941 – Le chef d’îlot rapporte que la cour est encombrée d’immondices. Le propriétaire n’habite plus sur place mais sans doute à Nancy – La section strasbourgeoise du Parti national-socialiste allemand des travailleurs transmet le rapport à la Police du Bâtiment – Rapport de la Police du Bâtiment. Les locataires déclarent que les immondices sont peu à peu évacués. La ferraille qui reste ne saurait porter préjudice à la santé.
  • 1949 – Rapport d’incendie (dans un cabinet de toilette, dû à une cheminée défectueuse) propriétaire Victor Halter – La cheminée est réparée, mars 1949.
  • 1953 – L’entreprise de peinture Burger Dutzig (8, rue du Tonnelet Rouge) est autorisée à poser un échafaudage devant la maison – Droits à régler, Mme Walter, demeurant 3, place Saint-Etienne
  • 1968 – Victor Halter demande à bénéficier de subvention pour repeindre la devanture. La Police du Bâtiment répond que les subventions ne sont pas accordées aux magasins.
    1969– Victor Halter déclare que le store a été supprimé depuis six ans
  • 1976 – Le boulanger Albert Buhl demande l’autorisation de poser un store. Le propriétaire André Halter donne son accord – Echantillon de tissu, dessin du store – Dessin de la devanture – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France donne un avis favorable – Autorisation – Le store est posé, avril 1977
    1978 – Le boulanger Albert Buhl demande l’autorisation de poser une grille articulée quand la boulangerie est fermée – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France donne un avis favorable
  • 1991 – René Servet (société Euro Concept, 9, rue des Artisans à Thionville) demande au nom des conjoints Gilles Fuselier, demeurant à Aix-en-Provence, l’autorisation de poser une enseigne (plaque suspendue à une potence, libellé Banette, éclairée par deux lampes à halogène) et de transformer le magasin – Photographie – Dessin de la devanture avant et après travaux, coupe, plan du rez-de-chaussée – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny donne un avis favorable (enseigne) – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire accordée au Fournil Saint-Etienne – L’enseigne est posée, juillet 1991
    1991 (3 mai) – Déclaration de travaux (supprimer les allèges en menuiserie, poser cinq portes, peindre les pilastres et bandeaux en bois, poser une enseigne) par Euro Concept (gérant Alain Ehrminger) au nom de Gilles Fuselier (rue de la Verdière à Aix-en-Provence), propriétaire André Halter, demeurant sur place
    1991 (28 mai) – Nouveau dossier suite aux observations de l’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny – Plan cadastral de situation, dessins. Comme la cour intérieure doit rester découverte, le maître d’œuvre fait observer que le fournil sera séparé du magasin par une cour et propose d’établir un couloir. Dessins du passage
    1991 (juin)- Rapport de la commission de sécurité – La direction départementale du Travail et de l’Emploi transmet ses remarques
    1991 (juillet) – Le maire autorise les travaux
    1991 (août) – Les travaux sont presque terminés, le magasin est ouvert
    1991 (novembre) – Travaux terminés conformément aux plans
    1991 (décembre)- Rapport de la commission de sécurité
  • 1991 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que le boulanger a posé sans autorisation un store à banne et une enseigne sur le lambrequin – Demande, photographie, dessin – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny donne un avis favorable – Le maire accorde l’autorisation – Le store est posé, janvier 1992
  • 1991 – Changement de débiteur. Ancien, Bernard Roehlé, boulangerie

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1687 W 27)

3 place Saint-Etienne (2010-2011, ascenseur, toiture, aménagement de la cour)

Gérard Lux fait réhabiliter les bâtiments en 2011 (installer un ascenseur, refaire la toiture, réaménager la cour en supprimant la couverture). Les volets de la façade sont supprimés, la galerie entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière refaite et fermée par des baies vitrées.

Sommaire
  • 2010 (septembre) – Gérard Lux (demeurant 4, rue du Général de Castelnau) dépose une demande pour installer un ascenseur, modifier la toiture, et aménager la cour (section 25 parcelle 40) – Dessins (coupe avant et après travaux, façades), la galerie entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière sera fermée par des baies vitrées, le garde-corps en bois refait à l’identique. La cour ne sera plus couverte. Seront supprimés (démolis) la charpente des deux bâtiments, la couverture de la cour, les volets de la façade principale, la galerie et l’escalier. Planches de photographies. Plan de masse, toiture, plan du rez-de-chaussée, du premier étage, du deuxième étage, du troisième étage, des combles. Vue avant et après travaux
    2010 (octobre) – L’architecte des Bâtiments de France Serge Brentrup émet un avis favorable sous réserves – Le maire accorde le permis de construire
    2011 (octobre) – Transfert du permis de construire à G. E. Lux EURL, représentée par Gérard Lux
    2011 (novembre) – Déclaration attestant l’achèvement des travaux et leur conformité

Autres dossiers
2003, ravalement, cote 1573 W 590
2011, restauration rapide, cote 1687 W 1446


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Jean Metzger, meunier au moulin de l’Hôpital (Spithalmühle), dans le Livre des communaux (1587). Elle appartient à la veuve de Gall Heckel (aboutissant, 1587), remariée avec Jean Metzger.

Originaire de Reichshoffen, Jean Metzger épouse en 1566 Barbe, fille de Nicolas von Dingsheim
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 260 n° 943)
1566. Dncâ 4 post Epiphanias et 70. Hans Metzger von Reisshouen Barbara, Claussen von Dingsheim seligen nachgelaßene tochter Zum anden mol sind Zu Kirchen gangen Zinstag her nach (im 263)

Le meunier Jean Metzger devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1566, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 271
Hans Metziger von Reychshoff. der Miller hatt das burgkrecht Empfang. von Barbara weÿlandt Niclaus Dintzen des Millers sellig. docht. vnd dient Zu der Lucernen. Act. d. 9.t Mai A° & Lxvi

Son métier de meunier est mentionné lors du baptême de sa fille Anne en 1576.
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 43-v n° 67)
1576. Doîca XI post Trinitatis die 2 Septembris. Hans Metzger Spittelmüller, Barbara Dintzerin. Anna (i 46)

Originaire de Neckarzimmern en Wurtemberg, Gall Hecklé épouse en 1566 Catherine, fille du vitrier Lux Ent
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 264-v n° 962)
1566. dncâ 6. trn. Gall Heckele von Necker Zimern, Katharina Lux Enten seligen nach gelassne tochter Zu ersten mol Sind Zu Kirchen gangen den 30. Iulÿ (im 268)

Le tonnelier Gall Hecklé devient bourgeois par sa femme deux semaines après son mariage
Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 275
Gall Heckille von Necker Zÿmmern der Kieffer hatt das burgkrecht Empfangen von Catharina weÿlandt lux Entten des glaßers selligen hind.laßners docht. seiner Ehefraw. vnd dient Zu dem Kieffern. Eod. die [13.t Augusti]

Gall Hecklé se remarie en 1567 avec Dorothée, fille du tonnelier André Rudloff
Mariage, cathédrale (luth. p. 166)
1567. Sonntag den 20. Julÿ. Gall Heckile von Neckerzimmen, kueffer, Dorothea, Andreas Rudolff des Kueffers dochter. Eingesegnet Montag den 28. Julÿ hora 9.a wonet am Staden (i 86)

Jean Metzger, meunier au moulin de l’Hôpital, épouse en 1586 Dorothée, veuve du tonnelier Gall Hecklé.
Mariage, cathédrale (luth. p. 122)
1586. Dominica XVI. post Trinitatis. 18. Septembris Hanß Metzger der Spitalmüller, vnd Dorothea Gall Hecklin des Küfers nachg wittib (i 64)

La maison appartient à Jean Hecklé (Heckel) en 1595 d’après les tenants et aboutissants.

Jean Hecklé doit s’être marié à la cathédrale en 1591 (lacune des registres). Il fait baptiser le 2 juillet 1592 un fils Jean issu de sa femme Marie
Baptême, cathédrale (luth. f° 89)
1592. Julius. Sontags 2. Eod. Hanß Häcklin Küfers vnd Maria, Johs. Comp. Sebastian Schach, Georg Haß d. küfern vnd Anna hanß Mohren des Küfers tochter (i 94)
Baptême, cathédrale (luth. f° 7) 1594. den II Aprilis. Hanß Heckel, Maria, Juliana (i 9)

Le tonnelier Jean Hecklé se remarie en 1597 avec Eve, fille de Valentin Falckenstein, d’Ingwiller
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 88-v n° 11)
1597. Ostertag. Hans heckel d. küefer alhie, Eva Veltin Falckenstein Zu Ingweiler, dochter. Confirmatioê facta 15 Aprilis (i 251)

Il épouse en troisième noces en 1614 Susanne, fille du boulanger Frédéric Braun
Mariage, cathédrale (luth. p. 21)
1614. Dominica 10. Trinitat den 28. August. Hans Heckel der Küeffer, vnd J. Susanna, Friderich Braunen des weißbecken nachgelaßene tochter, eingesegnet montag den 12. 7.bris (i 15)vv

1626 XV (2 R 54) Hannß Häckell. 241. (Cranmeister)

Susanne Braun, veuve du maître de la Grue Jean Heckel, le tuteur de Jean, issu du premier mariage de Jean Heckel, et celui des deux enfants du deuxième mariage avec Eve Falckenstein vendent la maison au tailleur Jules Reichelt.

1628 (22. octob.), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 555
(Protocollat. fol. 179.) Erschienen weÿ: hanß heckels gewesenen Granmeisters alhie see: witib Susanna Braunin mit beÿstand herrn Benedict Grossen Alten grossen Rhats Verwanther ihres Vogts,
So dann sein Heckels Kinder wegen herr Abraham Pfitzer auch alter grossen rhats v.wanther alß vogt hansen sein Heckels in erster Ehe erzeügten sohns, hanß Roser Alter Stattküeffer alß vogt der in anderer ehe mit Eva Falckensteinin s: erzeugter dreÿer Kindern mit namen Ludwig Friderich, welch. selbst Zugegen, Balthasar vnd hanß Christoph, Mehr Jacob Gramer Metziger Alß Ehevogt Dorotheen So dann Tobias Werner der Küeffer alß vogt sein Heckels in letzter Ehe mit obbesagter Susannæ Braunin erzielter Zweÿer Kindern namens Susanna vnd Maria Cleophe, haben ehe vnd vogtlicher weiß (…) verkaufft
M. Julio Reicheldten dem Schneider burgern alhie
Eine behausung sampt dem hoffstat und allen and.en & alhie vffm Steffans blan, neben Andreß Isenstern dem Not. vnd 2. seit neben Conrad Moren s. erb. hind. vff weÿ: wolffgang hanen s Erben stoßend gelegen, dauon gehen j. lb d gelts Ablösig mit 20. lb d vff Johannis Bptstæ dem Stifft S. Steffan alhie, Item x ß 6 d gelts Jarß vff Joh:is Bptstæ hanß Friderich Bremen s.erben mit 10. lb 10. ß d Capital So dann x ß 6 d Jahrß vff Ulrici H hanß Peter Müller dem Mohler in hauptg. mit X lb. x ß d abzulegen sonst eÿg, Vnd ist der Kauff vber die beschwd. Zugangen per 710 Pfund

Jules Reichelt rachète un capital de 20 florins assis sur la maison d’après un titre de 1539

1629 (27. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 538
Erschienen hannß Reinhard Brem mit beÿstand H Caspar Medlers deß Notÿ seines noch ohnentledigten Vogts vnd Johann Waldtners seines Schwagern
hatt in gegensein Julÿ Reichheld deß Schneiders auch burgers Zu St. (verkaufft)
20. fl. capital St. wer. so er Reicheldt vff seinem hauß alhie vffm Steffansplan gelegen Jarß vf Johis Bptstæ mit 1. gld. besagter werung Zuuerzinsen schuldig gewesen, vermög eines latinischen brieffs vnder deß Bischofflichen hoffs Insigel datier 6. Idus Julÿ A° 1539. – per 7. lb

Marie Jacqueline, veuve de Jules Reichelt, et le tuteur des deux enfants mineurs Jules et Marie Jacqueline, vendent la maison au tonnelier Jean Philippe Ott

1658 (1. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 275
(Protocoll. fol. 38.) Erschienen Hannß Georg Gräßer der Schneider Und Burger Zu Straßburg alß Vogt Julÿ undt Mariæ Jacoben weÿl. Julÿ Reichels deß Schneiders seel. nachgelaßener Zweÿer Kinder /:darunder Julius selbsten in gegensein war:/ mit beÿstand Mariæ Jacoben sein Reichels seel. wittibin und ihr der Vogts Kinder Mutter, wie auch H. Gabriel Stöbers deß Kürßners Undt E: E: Statt gerichts alt. Beÿsitzers ihr der Reichelisch. Wittibin Vogts
in gegensein Hannß Philipß Otten deß Küeffers alhie
Zweÿ Häußer ein Vorders und ein hinders mit dero Hoffstätten, höfflin, Bronnen auch allen ihren Gebäwen, alhie Vff St. Stephans plan einseit neben Hannß Ulrich Wagner dem Kachlern anderseit neben Paul Stollen dem Küeffern hinden vff weÿl. Wolffgang Hanen von Molßheim seel. Erben stoßend geleg. Welche Behaußungen annoch umb 20. lb dem Stifft St. Stephan, Mehr Umb 10. lb 10. ß Hannß Peter Müllers deß Mahlers seel. Erben, Item Vmb 50. lb weÿl. Augusti Raÿdten seel. Erben Und dann Umb 138. lb. 14. ß 5 d in Zwoen posten Annæ Mariæ, weÿl. Jacob Strintzen deß Schneiders seel. nachgelaßener dochter Verhafftet (übernohmen) – umb 18. lb.

Fils du tonnelier du même nom, Jean Philippe Ott épouse en 1648 Odile, fille du garde-bois Georges Seidel.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 13 n° 12)
1648. Dominica Exaudi & Pentecost. Johann Philippus Ott der Kieffer, Johann Philips Otten gewesenen Kieffers vnd Burgers alhier hind.l Ehelicher Sohn und Jungfr. Ottilia, Herr Georg Seÿdels des Hagmeisters Eheliche Tochter. Cop. Zinst. Zu S Wilhelm d. 23. Maÿ. X. (i 16)

Jean Philippe Ott se remarie en 1669 avec Dorothée, fille du meunier Laurent Lœffler
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 281-v, n° 9)
1669. Dominica Reminiscere /:7 Martÿ:/ Johann Philipp Ott der Kieffer U. Jungfr: Dorothea weÿl. H Laurentÿ Löffler geweßenen Müller auff d. Zornen Mühl alhie hind.laßene Tochter. Copulirt ad D. Nic. 15. Martÿ (i 300)

Jean Philippe Ott que les préposés aux feux ont nommé préposé aux lanternes demande à être exempté de la garde (Georgenwacht). Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux préposés à la garde.
1665, Conseillers et XXI (1 R 148)
(f° 180) Montag den 20. Novembr. 1665 – Hanß Philipp Otto
Hanß Philipp Otto der Küffer vnd burger alhier überr. p. Wilden unterth. Suppl. mit beÿlag N° 1, bitt weilen er ohnlängst von denen Obern Fewerherren Zu den Schweffelpfannen an der großen Kürchgaß geordnet worden, ihn von der Georgen wacht zu befreÿen.
Erk. Ahn die Obere Wachtherren gewießen. Herr Heßler et H. Würtz

Jean Philippe Ott rachète du chapitre Saint-Etienne un capital assis sur la maison d’après deux titres de 1489.

1665 (15. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 483-v
Erschienen Herr Johann Jacob Schütterlin alß Schaffner E.E. Capituli Zue St. Stephan
in gegensein hannß Philipß Otten deß Küffers
bekannt deß Er Ott gedachtem Capitulo albereit den 9. Junii A° 1662 20. lb erlegt, und damit die iährlich termino Mathiæ Apostoli Vermög eines latinischen Pergamentinen sub datis 6. Nonas Martÿ und 10. Calend. April. a° 1489 durch weÿl. herrn Jacobum Schmidten alß des bischofflichen hoffs damahlig geweßenen Contractuum Notarium nun längst seel. uffgerichteter Zinnß Verschreibung Von seiner alhie uff St. Stephans Plan gelegener behaußung fallende j. lb. iährlich Zinnßes, abgelöst, abgekaufft und solche behaußung dießer beschwärd allerdingß liberirt habe

Jean Philippe Ott meurt en 1694 chez sa fille aînée qui l’entretient. Il délaisse cinq enfants issus d’Odile Seydel et quatre de sa veuve Dorothée Lœffler. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue de l’Arc-en-Ciel. Il ne possède presque plus rien, si ce n’est un capital qui est inscrit à son nom. La somme finale de l’inventaire s’élève à 124 livres.
1694 (19.4.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5875) n° 412
Inventarium undt Beschreibung aller und Jeder Haab undt Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Herr Hannß Philipp Ott, gewes. Küeffer und burger allhier Zu Straßburg, nach seinem d. 20. febr. Jüngsthien tödlich genommenen hienscheid. hind. Ihme verlaß., welche verlassenschafft auf freundliches ansuch., erfordern undt begehren der ane nechstehendem folio benambßter, des Verstorb. seelig. ab intestato nachgelaßener Erben – warneb. Zu bericht. d. der verstorb. seel. eine Wittib nahmens Dorotheam Löfflerin hind.laß. so ab. beÿ dieß. Inventation nicht erschienen, sondern sich im alhießigen Arbeithauß auffhaltet, undt man Ihro nichts schuldig zu seÿn, sondern dieselbe völlig abgewieß. Zu seÿn, die Erben meld. So beschehen inn Straßburg Montags d. 19. Aprilis ao. 1694.
der verstorbene Seelig hatt ab intestato Zu Erben verlaß. wie volgt. 1. H Hannß Philippßen, Stuck Capitain sich zu franckfort auffhaltendt, weßweg. die hießige Erb. bericht. daß dießer sein völlig. mütterlich guth bekommen undt noch mehrers empfang. sie and.e Ihme also sein Erbrecht von d. noch Vorhandenen wenig. mitteln disputiren undt nichts Zukommen laß. wollen, sondern d.entwegen an Ihne ein prætension hab. undt machen. 2. die Ehren: und tug.dtsahme Jgfr. Maria Salome dero geordnet und geschworener Vogt der Ehrengeachte Herr Johann Knobloch, küeffer burger alhier, so Zu gegen, 3. die Ehren: und tugendsahme Mariam Catharinam des Ehrsamen undt bescheidenen Meister Frantz Guthmanns, Küeffers burgers alhier eheliche haußfrau mit beÿstand deßelb. 4. H. Georg Heinrichen Stuck Lieutenant, ebenmäßig im Reich Zu franckhort auffhaltendt, derentwegen der Wohl Ehrenveste fürsichtige, weiße, Wohlgelehrte und Wohlweiße Herr Johann Caspar Franck Nots. publ. EE. Groß. Raths alter undt ietzmahls E.E. Kleinen Raths als Constoffler beÿsitzer, als auß ermelt. Raths mittel hierzu deputirt und verordnet. 5. die Ehren und Tugendtsahme Annam Evam des Ehrsamen undt bescheid.en Meister Johann Michael Dürren Schuhmachers undt allhißig. burgers Ehewürthin mit beÿstand deßelben, diese 5. mit weÿl. Fr. Ottilia Seÿdelin in erster Ehe erzeugte Kinder.
6. Hannß Friderichen im Königl. Kriegsdienst. sich auffhaltendt, aannoch ledig. standts, 7. Hannß Daniel Otten, 8. Mariam Ursulam, so in allhießigen waÿßenhauß verpfleget wird, d.entweg. Zugeg. d. Ehrenhaffte Herr Johann Conrad Schulmeister, waÿßen Vatter genant. waÿßenhaußes, 9. Und dann Hannß Reinhardt, diese 4. mit fr. Dorothea Löfflerin, inn and.er Ehe erziehlt, deren geordnet: undt geschworener Vogt d. Ehrenhaffte H. Daniel Haaß Küeffer undt burger Zu mehrbedeuteten Straßburg, so auch selbst. geg.wärtig war.

Inn einer inn d. Statt straßb. in Reg.bog.gaß gegeg.en undt nicht hieh. gehörig. behaußung sich befind. wie volgt.
Sa. Haußraths 7, Sa. Silbers 15 ß, Summa summarum 8 lb – Schulden 6 lb, verbleibt 1 lb
Capitalien in seine v.stallung annoch gehabt 122 lb.- Conclusio finalis Inventarÿ 124. lb
Copia Vergleichs. Demnach Johann Philipp Ott der küffer Vermög vfgerichteten Kinder Vertrags de ao. 1691. auch darauf eodem anno gepflogener abrechnung (…) so verspricht Maria Catharina die ohneins ältiste Tochter, neben Frantz guthmann dem Küffer Ihrem Haußwürth, auß Kindlicher pietät, denselben Ihren lieben Vatter und Schwahr ferners vff und anzunehmen und Ihne sein Lebtag so gesund alß kranckh beÿ sich zu behalten, in Speiß und tranckh nach nothurfft und so gut Sie es selber haben zu versehen – actum den 14. Julÿ 1692. – dem Kind. vertrags buch den anno 687. et seqq. fol. 166.b et seqq. eingetrag. Zubefind. C.Contractstub.

Jean Philippe Ott s’acquitte d’un capital assis sur la maison d’après un titre de 1539 après avoir vendu la maison à Nicolas Hemmerlin (voir l’acte suivant)

1665 (19. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 539
Erschienen H M. Justus Wollenweber Pfarrer Zu Gundelfingen in der Marggraffschafft Hochberg alß Ehevogt Fr. Barbaræ Wollenweberin, gebohrner Müllerin
in gegensein hannß Philipß Otten deß küeffers
bekannt daß derselbe Ihme H. Wollenwebern 20. fl. straßburger wehrung erlegt, und damit die, iährlichen termino Joh. Bapt: Vermög eines latinischen pergamentinen 6. Idus Julÿ Anno 1539. durch weÿl. H. Wolffgang Ruchen alß deß Bischofflichen hoffs damalig geweßenen Contractuum Notarium nun längst seel. darüber uffgerichteter Zinnß Verschreibung und dabeÿ befindlich. transfixes, Von der alhie an St. Stephans Plan gelegener, und ahne Nicolaum Hämmerlin Sÿbener Gerichts Procuratorem am 15. 7.br iüngsthien Verkauffter Behaußung, fallenden einen Gulden besagter wehrung, abgelöst, abgekaufft und bedeutete behaußung solcher beschwärd allerdingß liberirt habe

Jean Philippe Ott et sa femme Odile vendent la maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière à Nicolas Hemmerlin, procureur de la chambre des Sept

1665 (15. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 485-v
(Prot. fol. 28. fac. 2) Erschienen hannß Philipß Ott der Küffer und Ottilia sein Eheweib und Sie Ottilia insonderheit mit beÿstand Michael Käßen deß Schuhmachers ihres Schwagers und Hannß Paul Lauschen deß Silberarbeiters ihres Vettern
in gegensein herrn Niclaus Hämmerlins Sÿbener Gerichts Procuratoris mit assistentz deß Wohl Ehrwürdig- Wohlgelehrten H. M. Eliæ Kolben Pfarrers Zum Jungen St. Peter seines Schwagers
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit deren hoffstätten höfflin, Bronnen auch allen ihren Gebäwen, begriffen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeit. alhie an St. Stephans Plan, einseit neben hannß Ulrich Wagnern dem Kachlern ehevögtlich weiße, anderseit neben Paul Stollen dem Küeffern hinden uff weÿl. Johann Willen Von Molßheim nunmehr seel. nachgelaßene Erben stoßend gelegen – umb 300 Pfund

Nicolas Hemmerlin hypothèque le lendemain la maison au profit de son beau-frère pasteur Elie Kolb pour en régler le prix d’achat

1665 (16. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 488
H. Niclaus Hämmerlin Sÿbener Gerichts Procurator
in gegensein deß Wohl Ehrwürdig- Wohlgelehrten H. M. Eliæ Kolben Pfarrers Zum Jungen St. Peter seines Schwagers – schuldig seÿe 300 Pfund, daß Er damit nach beschriebene behaußung erkauffen und bahr bezahlen können
Unterpfand sein sollen Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit deren hoffstätten höfflin, Bronnen und allen ihren Gebäwen, begriffen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeit. alhie an St. Stephans Plan, einseit neben hannß Ulrich Wagnern dem Kachlern ehevögtlich weiße, anderseit neben Paul Stollen dem Küeffern hinden uff die Willischen Erben Von Molßheim stoßend gelegen

Nicolas Hemmerlin demande au Magistrat d’intercéder en sa faveur pour recouvrer un capital à Heidelberg.
1657 Conseillers et XXI (1 R 140)
(f° 21) Sambstag d. 7. Februar: – Nicolaus Hemmerlin p. Intercessionalibus
Nicolaus Hemmerlin produc. den p. Egen Und.ge Supplication pro. Intercessionalibus ahne d. Magistrat Zu Heydelberg, Weg. 25 Rhler so weÿl. h. Stoll sein geweßener Vogt Vor Isaac Clauß zu * empfangen. Erk. Wilfarth worden.

1657, Protocole des Quinze (2 R 75) Niclauß Hemmerlin. 64. (ween compensation)
1659, Protocole des Quinze (2 R 77) H. Niclaus Hemmerlin umb zinß. 57.

Fils du diacre du même nom, Nicolas Hemmerlin qui est alors procureur adjoint au tribunal municipal épouse Ursule, fille du pasteur Evrard Kolb.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 99 n° 12)
1659. Eâdem dominicâ [Quasimodo] Herr Niclaus Hämmerlin Vice Procurator beÿ E. Ehrsamen Stattgericht alhie weÿland des Ehrwürdig. und Wolgelert. H. M. Nicolai Hämmelins gewesenen getreuwen helffers dieser Kirchen hinderlaßener ehelicher Sohn, Undt Jungfr. Ursula, des auch Weÿland Wohl Ehrwürdig und Hochgelehrten H. M: Eberhard Kolben gewesenen treü eÿferig. Pfarrers im Münster alhie hinderlaßene eheliche Tochter. Copulabant pridie Mont. d. 10. Aprilis Zum J S Peter (i 110)

Nicolas Hemmerlin prête serment après avoir été élu procureur à la Chambre des Sept.
1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
(f° 148-v) Montags den 14.ten Sept. 1663 – Niclauß Hemmerlin schwört als Procurator im Sibnergericht.
Niclauß Hemmerlin, der New Erwehlte Procurator im Sieben Züchteren, hatt das Jurament auch angelegt

La maison revient à sa fille Anne Elisabeth qui épouse en 1689 le marchand Jean François Kast : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – entzwischen dem Ehren Vesten und Vorgeachten Herrn Johann Frantz Kasten dem Ledigen Handelßmann deß Hoch Edel Vest und hochgelehrten hern Johann Philipp Kasten L Cti und E: E: Kleinen Raths alhier Zu Straßburg Wohlverdienten Referendarÿ mit der Wohl Edlen Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Anna Catharina Kastin gebohrenen *lerin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem herrn Bräutigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Anna Elisabetha Weÿland deß Wohl Ehrenvesten und Rechts*ten Herrn Nicolai Hämmerlen E: E: Siebner Gericht geweßenen Procuratoris und burgers alhier seeligen mit der Viel Ehren: und Tugendreichen Frauen Ursula Hämmerlin gebohrener Kolbin ehelich erzeugter und hinderlaßener Tochter alß der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil (…) Geschehen und Verhandelt in de Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den dritten Monats tag Februarÿ in dem Jahr deß Herren alß mann Zahlte 1689 (unterzeichnet) Johann Frantz Kast, Stephan Cornelius Saltzmann, Nots. publ. et Academ.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 14-v)
1689. Domin: Sexages: et Qui,quages. seindt proclamiret vndt außgeruffen word. Hr. Johann Franciscus Kast der Handelsmann, hrn Johann Philipp Kasten I.U. Doctoris vndt beÿ E.E.Kleinen rath alhier Referentis ehl. Sohn. Und Jfr. Anna Elisabetha Weÿl. hrn Nicolai Hämmerlins gewesenen Procurators beÿ E.E. Siebner gericht alhier Nachgel. ehl. dochter copulati sunt Mitts. d. 23. Febr. (unterzeichnet) Johann Frantz Kast alß hochzeiter, Anna Elisabeth Hemmerlin alß Hochzeiterin (i 17)

Jean François Kast meurt en septembre 1698 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison du brasseur Isaac Thenn face à la Grande Boucherie. La masse propre à la veuve est de 1 342 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 584 livres, le passif à 1 866 livres.
1698 (1. Xbris), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 1) n° 48
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und gütere, so weÿl. der Ehrenveste und achtbahre Herr Johann Frantz Kast, geweßener handelsman und burger alhier, nach seinem Mittwochs den 12. 9.bris dießes lauffenden 1698.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deß wohl Ehrenvest und Vorgeachten herrn Johann Friderich Eißenmanns, vornehmen Apotheckers und burgers Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Ursulæ Elisabethæ, Philipp Frantz, Eberhard Gottfried und Johann Friderich Kasten aller Vier deß verstorbenen Hn seel. mit hernach gemelter seiner hinderbliebenen Fr. Wittiben ehelich erzeugten Kinder und ab intestato nachgelaßener erben, inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendbegabte Fr. Annam Elisabetham Kastin gebohrene Hemmerlerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß wohl Ehrengeachten und achtbahren herrn Johann Baumeÿers Metzgers auch burgers allhier dero geschwornen Curatoris – Actum und angefangen in der Königlichen Statt Straßburg auf Montag den 1. Xbris Anno 1698.

Inn einer alhier in der Statt Straßburg gegen der sogenannten großen Metzig über gelegenen und Hn Isaac Thänn dem biersieder und burgern alhier Eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden, wie volgt
Holtzwerck, In der Cammer A, Im obern Stübel, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im Contor, Im haußöhren, In der Soldaten Cammer, Im Badstübel, In der behaußung vf dem Stephans Plahn
Ergäntzung der Fr. Wittib unveränderten Gutts, Wermög deß über deroselben in den Ehestand zugebrachten Nahrung, durch herrn Johann Friderich Redwitzen Notarium in A° 1689 auffgerichteten Inventarÿ
Norma hujus inventarii, Der Fr. Wittib unverändert, Sa. haußraths 46, Sa. Silber v. geschirrs 34,Sa. goldener Ring 13, Sa. baarschafft 18, Sa. Pf. Zinß h.güttern 352, Sa. Gülth von liegenden güthern 39, Sa. Schuld 100, Sa. Ergäntz. 783, Summa summarum 1388 – Schulden, Nach deren Abzug 1342 lb
Hierauff wird nun auch der Erben unverändert und die theilbare Nahr. vnter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 128, Sa. frücht auf dem Stall 79, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zur handlung gehörig 993, Sa. Weins und leeren Vaßen 64, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 50, Sa. goldener Ringen 31, Sa. baarschafft 2, Sa. Pf Zinß h.gütter 215, Sa. Schulden 19, Summa summarum 1584 lb – Schulden 1866, Übertreffen also die Schulden auß der Erben unverändert vnd der theilbaren Verlaßenschafft Zu bezahlend die theilbare Nahrung 281
Conclusio finalis Inventarÿ 458 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, Vermög weÿl. Hn Nicolai Hemmerlins gewesenen procuratrois beÿ E. löbl. Silbnergreichts alhier Zu Straßburg seel. auffgerichtet: vnd in Anno 1681* durch auch weÿl. Hn Christoph Schüblern Notarium auch großen raths verwanth. alhier seel. gefertigt. verlaßenschaffts Inventarÿ fol: 60.b
Eheberedung (…) Geschehen und Verhandelt in de Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den dritten Monats tag Februarÿ in dem Jahr deß Herren alß mann Zahlte 1689

Anne Elisabeth Hemmerlin veuve de Jean François Kast meurt en octobre 1704. Les experts estiment la maison à 425 livres. L’actif de la succession s’élève à 1490 livres, le passif à 121 livres.

1704 (24. 9.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 480
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung vnd Güthere, Liegender: vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, so Weÿl. die Viel Ehren vnd Tugendreiche Fraw Anna Elisabetha Kastin gebohrne Hemmerlerin, auch Weÿl. des wohl Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johann Frantz Kasten geweßenen vornehmen handelßmanns und burgers allhier zu Straßburg hinterbliebene fraw wittib, beede nunmehr in Gott seelig ruhende, nach ihrem den 29.ten Octobris dießes Zuend lauffenden 1704.ten Jahrs aus dießer welt genommenem tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehren vest, Großachtbahr: vnd wohlgelehrten Herrn M. Israel Dieterlins wohlverordneten Præceptoris Inferioris Gymnasÿ vnd burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrawen Ursulæ Elisabethæ und Philipp Frantzen, beeder der abgeleibten Frawen mit obermeltem Ihren gewesenen Eheherrn seel. ehelich erzeugter Kinder vnd sowohl ab intestato als per Testamentum instituirter Erben, fleißig inventirt vnd ersucht, durch nechst wohlgedachten herrn Curatorem, als welcher seit beschehenen Todtfalls die verlaßene Nahrung in dessen trewe verwahrung vnd administration genommen, wie auch Jungfrauw Annam Elisabetham Schötterin von Speÿr gebürtig, die bißhero im Sterbhaus gewesenen dienst Magd vnd haußhälterin (…) Montags den 24. Novembris Anno 1704.

In einer allhiier Zu Straßburg ahne St Stephans plahn gelegenen: vnd in dieße verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen deßwegen vnden beschriebenen behaußung, sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Soldaten Cammer, In der Obern Cammer, In der Wohnstub, Im Haußöhren, In der Kuchen, Im Keller
(f° 13) Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. It. Zweÿ Häußer ein voders vnd ein hinders mit Ihren hoffstätten, hofflin, bronnen sambt all vbrig deren gebawen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten vnd gerechtigkeiten gelegen in der St. St. auff Str. Stephans Plaan, 1.s neben meister Daniel Haaßen dem Kieffer anderseit neben (-) Rüeger dem Schuhmacher hinden auff (-) stoßend, so allerdings freÿ leedig vnd eigen vnd ist solche behaußung durch die allhießig geschwohrne Werck Meistere, vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 25. 9.bris 1704. æstimirt worden pro 425. Darüber sagt i. perg. Kbf. mit der St. St. Contract Insiegel verwahrt datirt den 15.ten 7.br. A° 1665. mit N° 1 notirt. Darbeÿ ferner Zween alte perg. Kbr. auch mit der St. St. Contract Insiegel verwahrt beede auch mit N° 1 notirt, sambt noch fünff vnderschiedenen abgelößten Zinßbrieffen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 139, Sa. der früchten 8, Sa. Leerer vaß 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 85, Sa. Guldener Ring 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 599, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behauß. 425, Sa. gültten von Eigenthümlich liegenden güttern 16, Sa. Schulden 183, Summa summarum 1490 lb – Schulden 121, Nach deren Abzug 1368 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 656 lb
Copia Testaments – Ich Anna Elisabetha Kastin geborne Hemmerlerein burgerin in der Königlichen freÿen Statt Straßburg (…) weilen ich beÿ mir verspühre, daß meine Kräfften Zimlich abnehmen, hiegegen der blödigkeit wegen anhaltender Kranckheit täglich sich haüffen, und ich bawfälliger werde (…) So beschehen auf Mittwoch d. 17. 7.bris Anno Christi 1704.
Abschatzung den 25. 9.bris aô 1704. Weÿlandt der Ehr und tugendsamen Frauen Anna Elisabetha Kastin See. hinderlaßene Erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg auff del Stephans blahn gelegen, einseits neben Daniel häß Kieffer, anderseits neben Heinrich Weiner Schwartzbeck, hinden auch auff Vorgedachten Schwartzbeck stoßendt, Welche behausung höfflein Nebens gang undt bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Acht Hundert undt Funffzig Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
(N° 482 et 483) Verkauff und Looß Registerlein, 16. Xbris et seqq. diebus A° 1704

Le tuteur des enfants Kast loue la maison au cordonnier Jean Jacques Philipp

1708 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 581 n° 624
Joh: Jacob Philipp schuem:
H. Mr Ißrael Dieterlins Præceptoris inferioris Gymn: alß vogts weÿl. Joh. Frantz Kasten seÿdenh: 2 KK
der Curanden behaußung bestehend in einem vorder u. hinterhauß c. appert: allhier auf St Stephans Plan, einseit neben Daniel Haß Kiefer anderseit neben Conrad Krieger schuem: hinten auff Weißnern stoßend, nichts außgenommen, auf 4 Jahr lang anfangend auf Weÿhnachten 1708 – pro A° 1709 30 lb, die übrige 3 Jahr aber 35 lb

Compte que rend l’enseigne Israël Dieterlin de la tutelle des biens qui appartiennent aux enfants Kast. La maison arrière est d’abord louée à Elie Schicksger, employé à la Monnaie, la cave au pasteur Martin Silberrad. A partir de Noël 1704 la maison entière est louée au tailleur Daniel Reinichen puis (1708) au cordonnier Jean Jacques Philipp.

1709, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 21) n° 771
Rechnung Mein M. Israel Dieterlins Præceptoris Inferioris Gymnasÿ undt burgers allhier Zu Straßburg als geschwohrnen Vogts Jungfrawen Ursulæ Elisabethæ und Philipp Frantzen, beeder Weÿland Tit: Herrn Johann Frantz Kasten geweßenen handelßmanns undt frawen Annæ Elisabethæ gebohrner Hemmerlerin, beeder Eheleüthe vnd burgere allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener Kinder, Inhaltend alles das jenige was ich vom 9. februarÿ Anno 1704. da ich Zu dießer vogteÿ gekommen biß den 1.ten Julÿ Anno 1709. Vögtlicher Weiße Eingenommen, Außgegeben auch sonsten verhandelt undt verrichtet habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Die in dem Mütterlichen Inventario à fol. 71.b bis ad fol. 73.a beschriebene behaußung aff St. Stephans Plan allhier gelegen anlangend davon ist die vordere behaußung, von Zeit Mütterlichen todesfall, das ist vom 19. 8.bris 1704. bis Weÿhenachten ermelten Jahrs da man solche Zu der Mütterlichen Verlaßensch. Inventation und Distraction der Mobilien annoch vonnöthen gehabt, ohnverlehnt geblieben, das Hintere Hauß aber ist von meiner Vogts Persohnen Fr. Mutter Seel. selbsten ane Elias Schicksger bedienten in der Müntz allhier verlehnet worden, von welchem bis weÿhenachten 1704. annoch vor Ein viertel Jahr zinnß erhalten j lb 10 ß (…) der Keller in dießer behaußung ist ebenmäßig von meiner Vogts Persohnen Fr. Mutter Sel. noch beÿ Lebzeiten selbsten ane Hn Martin Silberradten, damahligen Pfarrherren Zu Wangen verlehnet worden (…) Auff Weÿhenachten 1704 aber habe ich der Vogt das Völlige hinter: und Vord. hauß sambt dem Keller ane Meister Daniel Reinichen dem Schneider und burgern allhier umb 26. lb d Jährlichen hauß Zinnßes hinweg gelehnt (…) Auff Weÿhenachten 1708 habe ich erwehnte behaußung wiederumb anderer gestalten verlehnet und Zwar auff 4 Jahr lang ane Meister Johann Jacob Philipp den Schumacher und burgern allhier also und dergestalten (…)

Nouveau compte de tutelle après qu’Ursule Elisabeth Kast a épousé le fondeur d’étain Jean Jacques Albrecht. La maison est toujours louée à Jean Jacques Philipp.

1710, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 24) n° 897
Rechnung Mein Mr Israel dieterlins Præceptoris Inferioris Gymnasÿ und burgers alhier zu Straßburg als geordnet: vnd geschworenen Vogts, Fr. Ursulæ Elisabethæ Kastin, so nunmehr an H. Johann Jacob Albrecht den Zinngießer Verheürath. vnd Philipp Frantz Kasten beeder Eheleiblicher Geschwüsterdt, Weÿl. Tit. H. Johann Frantz Kasten geweßenen handelßmanns, mit auch Weÿl. Fr. Anna Elisabetha gebohrner Hemmerlerin, beeder geweßener Eheleuthe und burgere alhier nunmehr seel. hinderlaßener Zweÿer Kinder, Innhaltend alles das Jenige, Was Ich Vom 1. Julÿ 1709. als dem beschluß meiner Ersten Rechnung biß d. 1. julÿ 1710. ernanter meiner beeden Vogts personen ferner eingenommen und außgegeben und sonst Vögtlicher weiß Verricht undt Verhandelt habe – Anderer Rechnung dießer Vogteÿ.
Corpus Jährlich fallenden Hauß Zinnßen und deßen Hauptguts so meinen beeden Vogtspersonen ins gemein gehörig.
Item 30 lb d. Zinß gibt Johann Jacob Philipp der Schuhmacher vnd burger alhier, laut getroffener Vier Jährlichen Lehnung von der Vogtspersonen auff dem Stephansplahn alhier Ligenden behaußung wie solches in dem Mütterlich Inventario sub Lit. C à fol° 71-b usq. 72.b beschrieben Zubefinden auff Weÿhenachten 1703

Dernier compte de tutelle pour le seul Philippe François Kast. La maison est toujours louée au même.

1711, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 29) n° 999
Rechnung Mein M. Israel Dieterlins Præceptoris Inferioris Gymnasÿ, und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen und annoch ohnentledigten Vogts, Philipp Frantz Kasten des Ledigen Zinngießers, Weÿl. Herrn Johann Frantz Kasten, geweßenen Handelßmanns mit auch weÿl. Frauen Anna Elisabetha gebohrner Hemmerlinin beeder geweßenen Eheleuthe und burgere allhier nunmehr Seel. ehelich erzeugten und nach tod hinterlaßenen Sohns, Inhaltend alles das Jenige was ich wegen ersternanten meines Curandi halben ferners Eingenommen und Außgegeben, auch sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet und Verhandelt habe, vom 1.ten Julÿ Anno 1710. als dem beschluß meiner nächst vorhergehenden Zweÿten Rechnung biß Weÿhenachten Anno 1711 – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ.
Corpus Jährlich fallenden Hauß Zinnßen
Johann Jacob Philipp der Schuhmacher vnd burger alhier, solle von meines Curandi und deßen verheuratheten Frauen Schwester annoch Gemeinschafft Habenden Behaußung, auff St: Stephans Plan alhier liegend, welche in dem Mütterlichen Verlaßenschafft Inventario sub Lit. C à fol° 71-b usq. 72.b beschrieben Zubefinden (…)

La maison revient pour moitié à Philippe François Kast. Il hypothèque avec sa femme Marie Madeleine Heisch la maison au profit de Paul Flach, triumvir à la Taille et secrétaire en chef de l’hôpital.

1713 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 4-v
Philipp Frantz Kast zinngießer und Maria Magd: geb. Heischin
in gegensein H. Paul flach dreÿers der Statt Stalls und Oberschreibers im Spithal – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung c. appert. auf St. Stephans Plan gegen dem Ritterhauß, einseit neben Joh: Daniel Haß anderseit neben Conrad Krieger hinten auf ihn haß und Wißen

Philippe François Kast et (son beau-frère) Jean Jacques Albrecht hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Lehmann veuve Lapp

1713 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 180
Philipp Frantz Kast und Joh: Jacob Allbrecht bede zinngießer
in gegensein Annæ Mariæ Lappin wittib geb. Lehmännin
entlehnt, ihre behaußung c. appert: allhier auf St Stephans plan, einseit neben Daniel haß kiefer anderseit neben Joh: Conradt Krieger hinten auff ihn haß und Weißnern, auf 4 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ 1713, um einen jährlichen Zinß nemlich 35 lb
[in margine :] hierinnen stehende Entlehnerin beÿständlich Joh: Diebold Kasten auch gartenmanns ihres vogts und Joh: Ulrich Widerrechs der KKn vogts, in gegensein Elisabetha Toussot geb. Rothin, daß sie all auß hierüber stehender lehnung habendes recht ihro Rothin auf art und weiß wie hierinnen cediret habe, den 29. maÿ 1713

Philippe François Kast et Marie Madeleine Heisch hypothèquent leur part de maison au profit de Jean Georges Schlegel l’aîné

1718 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 231
Philipp Frantz Kast zinngießer und Maria Magd: geb. heuschin beÿständlich Tobias Stephan sattlers und Joh. Jacob heckel Knopffmachers
in gegensein Joh: Georg Schlegel jun: küblers nahmens H. Joh: Georg Schlegel sen: auch küblers seines Vatters – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr theil ahn hauß hoffstatt c. appert: auf St. Stephans Plan, einseit neben Daniel haß anderseit neben Conrad Krieger hinten auff H. Weißner

Philippe François Kast et Marie Madeleine Heisch hypothèquent leur part de maison au profit de Susanne Madeleine Stædel née Weiger

1718 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 446-v
Philipp Frantz Kast zinngießer und Maria Magd: geb. Heischin beÿständlich Philipp Jacob Eberlin schneiders und Joh: Jacob He(ck)el seÿdenhändlers
in gegensein Fraun Susanna Magd: Städelin geb. Wiegerin – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, die helfte eines haußes c. appert: auf St Stephans plan, einseit neben Daniel haß anderseit neben Joh. Conrad Kieger hinten auff H. Weißner
Item gülten

Jean François Kast et Ursule Elisabeth Kast vendent la maison à Jean Raimbaud Friderici moyennant 1200 livres. La vente est résolue (voir la suivante).

1720 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 264
(1200) Philipp Frantz Kast garde im umgeldt, Item Ursula Elisabetha geb. Kastin beÿständlich H. Frantz Wörner hierzu auß mittel E.E. Kl. Raths deputire weilen sie ihr mann verlassen und besagter ihr bruder ihr vogt seÿe
in gegensein S.T. H. Joh. Reinbold Friderici alten Ammeisters und XIII.ers auch Scholarchæ
ihr haus hoff hoffstatt brunnen hinterhauß mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten auf St Stephans plan, einseit neben Conrad Krieger schuem: anderseit neben Daniel haß kieffer hinten auff H. Weißner huissier – um 200, 50 und 50 pfund capitalien verhafftet und 900 pfund in billets de banque

Philippe François Kast et Marie Madeleine Heisch (pour moitié), Ursule Elisabeth Kast et son mari Jean Jacques Albrecht (pour l’autre moitié) vendent la maison au perruquier Jean Marc Kehlhoff et à sa femme Marie Salomé Best moyennant 975 livres

1722 (17.6.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 380
Philipp Frantz Kast Garde ahn dem Steinstraß und Maria Magdalena geb. Heuschin So dann Ursula Elisabetha geb. Kastin Johann Jacob Albrecht des zinngießers ehefrau beÿständlich deßelben und vorgemeldten Kasten ihres bruders und annoch ohnentledigten vogts
in gegensein Johann Marcus Keelhoff Peruquenmachers und Mariæ Salome geb. Bestin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn St Stephans Plan, einseit neben weÿl. Conrad Kriegers Schuemachers nachgelaßene Wittib anderseit neben Daniel haaß dem Kieffer hinten auff Weißner den Ritterständigen Einspeniger stoßend gelegen, so annoch Hn. Paul Flach dem Oberschreiber in allhiesigen Hospitahl umb 200, 50 und 50 pfund capitalien verhafftet, geschehen um 675 pfund ([in margine :] 975)

Fils du receveur Pierre Kehlhoff à Eisenach, Jean Marc Kehlhoff épouse en 1704 Marie Salomé, fille du taillandier municipal Job Best : contrat de mariage, célébration
1704 (14.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 284
Eheberedung Zwischen Herren Johann Marco Kehlhoff Peruckenmacher vnd burgern allhier Zu Straßburg weÿl. herrn Peter Kehlhoff gewesenen Schaffners vnd burgers Zu Eißenach seel. nachgelaßenem Sohn, als dem brauthigamb beÿständlich herrn Johann Geörg Zÿsich Specierer Vnd burgers alhier ane einem,
So dann Jfr. Maria Salome Bestin, herrn Job Besten des Statt Waffenschmidt vnd burgers allhier ehelichen Tochter als der Jfr. hochzeiterin mit assistentz gedachts Ihres vattern, wie auch herrn Johann Friderich Lobsteins vnd hern Isaac Unselt Sen. beeder handemßleüthe und burgere allhier Ihrer vettern andern theils
Actum Straßburg Montags den 14. Julÿ Anno 1704 (unterzeichnet) Johan Marcus Kehlhoff Als hochzeiter, maria sallome bestin Alls hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 108-v)
1704. Mittwoch den 6.t Aug. Seind nach 2 mählicher Proclamation copulirt worden Johann Marcus Keehhoff, lediger Peruquenmacher Weÿland H Peter Keelhoff, fürstl. Eÿsenachischen Schaffners p.m. und Fr. Ursula Keelhoffin gebohrene Müllerin hinterl. ehl. Sohn Und J. Maria Salome H Hiob Pesten, burgers und Statt Waffen Schmidts allhier ehl. Tochter (unterzeichnet) Johann Marcus Kehlhoff als hochzeiter, Marai salome beistin alls hochzeitrin (i 113)

Jean Marc Kehlhoff devient bourgeois par sa femme deux semaines après son mariage
1704, 4° Livre de bourgeoisie p. 752
Joh: Marcus Kehlhoff der Peruckenmacher V. Eisenach Weÿl: Peter Kehlhoff gew: schafners daselbst hint. sohn, empfangt das burgerrecht v. seo,er Verlobtin Maria Salome Pestin p. 2. gold fl. 16 ß wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Jr. d. 14 Dito [Aug.]

Marie Salomé Best fait dresser l’inventaire de ses apports (192 livres) dans la maison de ses parents à la Krutenau.
1705 (16. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 14) n° 542
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so die Viel Ehren vnd tugendsahme Fraw Maria Salome gebohrne Bestin zu dem Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Marx Kehlhoffen Peruquenmacher vnd burgern allhier Zu Straßburg Ihrem geliebten Ehemann in den Ehestand Zugebracht, vnd Vermög mit Ihme auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat – Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein deß Ehren und Vorachtbahren herrn Job Besten Statt Waffenschmitt und burgern allhier der Ehefrauen geliebten Vatters Mittwochs den 10. 7.bris Anno 1705.
In einer allhier ahne der Crautenaw gelegenen der Ehefrawen Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 112, Sa. Silbers 8, Sa. Guldenen Rings 12, Sa. baarschafft 60, Summa summarum 192 lb

Marie Salomé Best meurt en novembre 1732 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans une maison au parvis des Dominicains (place du Temple-neuf). La masse propre aux héritiers est de 166 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 932 livres, le passif à 165 livres

1732 (23.4.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 14) n° 241
Inventarium und Beschreibung aller und Jeeder Haab Nahrung vnd Güthere, liegender und fahrender, ohnveränderter verändert vnd theilbahrer, Lehen, Wÿdumb vnd Eÿgen, überall nichts davon außgenommen, so weÿland die viel Ehren und tugendbegabte Frau Maria Salome gebohrne Bästin deß Ehren und vorgeachten Herrn Johann Marcj Kehlhoffs burgers und Perruquenmachers geweßene Eheliche haußfrau nunmehro seel. nach Ihrem am 15.ten Novembris deß verfloßenen 1731. Jahres genommenen tödlichen doch seel. hienscheiden, hinder Ihro verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvest und großachtbahren Herren Johann Friedrich Lobsteins vornehmen burgers vnd Handelsmanns alß respectivé geordnet und geschworenen theilvogts und assistenten der verstorbenen seel. mit dem hinterbliebenen Hn wittiber ehelich erzielt und nach Tod verlaßener Sechs Kindere (…) Actum Straßburg Mittwochs den 23. Apr. 1732.
Der verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. S. T. Fr. Mariam Salome, so verheurathet an H. Johann Rueffen Ministri Academici und mit assistentz solches Ihres Eheherrn dießem Geschäfft in Persohn beÿgewohnet, 2. Johannem Kehlhoff, leedigen Perruckenmacher, 3. Jfr. Mariam Sophiam Kehlhoffin, 4. Jfr. Mariam Dorotheam deren dreÿ letztern beÿstand Eingangs gemelter H. Lobstein dem Geschäfft abgewartet, 5. Jfr. Mariam Ursulam, 6. Johann Friderich Discipulum Classicumn welcher beÿder letztern Herr vogt obbemeldter H. Rueff, weilen aber derselbe selbsten einer von denen Erbs Interessenten Als ist Zu deroselben geschwornen Theilvogt offbenambster Herr Lobstein welcher auch nomine derselben dießem Geschäfft in Persohn beÿgewohnet, Alle Sechs der selig verstorbenen mit dem hinterbliebenen Herrn wittiber ehelich erzeilt und nach tod verlaßene Kinder und ab intestato Erben Zu gleichen portionen und Antheilen
In einer allhier in der Statt Straßburg ane dem Prediger Kirchhoff gelegenen in dieße verlaßenschafft eigenthümlich zuständigen behaußung als volgt befunden
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen demnach beÿ gegenwärtiger Inventation man Zu ersuchung dr beeerseitigen Zugebrachten Nahrungen schreiten sollen und wollen, so habe ich der Notarius vnd dißseits requirenten Inventir schreiber nach denen Inventarÿs vnd Theil Registern gefragt, umb daraus gründlichen Zu ersehen was eines oder das andere dießer beeder Eheleuthen dem andern theils in die Ehe Zugebracht theils aber stante matrimonio von deßen Erben oder sonsten ererbet haben möchte. Es hat darauffhien der Herr Wittiber Ein Inventarium von weÿl. herrn Daniel Rohren geweßenen Not. Publ. et Practico sub dato 16. Sept. Anno 1705 auffgerichtet producirt (…)
Norma inventarÿ. Der Erben ohnverändert guth, bestehet allein in der Ergäntzung und Kleÿdung so in summa thut 166 lb
Theilbahr guth, Haußrath 92, wein und Faß 178, wahren vnd werckzeug 59, Silbergeschirr 59, Goldene Ring 20, baarschafft 530, Eÿgenthumb ane Behaußungen 1145, Pfenningzinß hauptguth 750, Schulden 98, Summa summarum 1932 lb – Schulden 165 lb, Nach solchem abzug 2766 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2933 lb
Copia der Eheberedung (…) – Copia Codicills

Jean Marc Kehlhoff hypothèque la maison au profit du serrurier municipal Sigismond Falckenhauer

1741 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 615 n° 55
H. Johann Marcus Kehlhoff der Perruckenmacher
in gegensein H. Sigmund Falckenhauer EE. kleinen Raths alten beÿsitzers und Stadt Schloßers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, zweÿ dritte theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne St Stephans Plan, einseit neben H. Rathh. Krieger anderseit neben (-) dem Meelmann hinten auff H. von Dettling – ihme zu zwo tertzen und seinen kindern aber zur übrigen tertz

Jean Marc Kehlhoff loue la maison à Marie Salomé Bruder, veuve du marchand épicier Jean Jacques Bapst

1745 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 566-v
H. Johann Marcus Kelhoff der Perruckenmacher
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Bruderin weÿl. H. Johann Jacob Bapst des Specirers wittib
entehnt, in seiner ane St Stephans plan einseit neben H. Rathh. Krieger, anderseit neben Johann Jacob Ludwig dem meelmann gelegene behausung, das gantze vorderhauß den keller allein ausgenommen – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden

Jean Marc Kehlhoff meurt en mai 1751 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au parvis des Dominicains. L’actif de la succession s’élève à 1824 livres, le passif à 550 livres.
1751 (14.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 374) n° 441
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Marci Kehlhoffs des geweßenen Peruquenmachers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1751.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere, so Weÿl. der Ehren vest und Wohlvorachtbahre Herr Johann Marcus Kehlhoff, der geweßene Peruquenmacher und burger allhier zu Straßburg nunmehr seeliger als derselbe Sonntags den 16.ten Maji dießes Lauffenden 1751.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlassen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des in Gott seelig entschlaffenen herrn mit auch weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Maria Salome Kehlhoffin gebohrener Bestin seiner gewesenen Ehegattin ebenmäßig seelig ehelich erzeugter Herren Söhne und Frauen töchtere (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 14. Junÿ Anno 1751.
Der Abgeleibte herr seelig hat Zu seinen Erben ab intestato verlaßeb wie volgt. 1.mo Frau Mariam Salome Ruffin gebohrene Kehlhoffin Weÿland herrn Johann Ruffen geweß. Ministri Academici superioris und burgers allhier nunmehr seligen hinterlaßene Fau Wittib, welche mit assistentz herrn Johann Georg Rueffen des Seÿlers und burgers allhier, Ihres Schwagers und erbettenen beÿstand persönlich hiebeÿ erschienen, 2.do Herrn Johann Kehlhoff leedigen Perruckenmacher dermalen Zu London in Engelland sich auffhaltend, In deßen wie auch hernach gemelten herrn Johann Friderich Kehlhoff des jüngers Sohns (…) in specie deputirt worden herr Johann Philipp Strohl, der Kieffer und Weinhändler auch Ehrengedachten Kleinen Raths jetzig wohlverdienten beÿsitzer, welcher im Nahmen seiner Beeden Principalen in Persohn dem geschäfft abwartete
3.tio Frau Mariam Sophiam Euthin, gebohrene Kehlhoffin, herrn Johann Wilhelm Euthen des Silberarbeiters und burgers allhier Frau Eheliebstin, welche mit beÿhülff Ehrengedachten Ihres geleibten Eheherrn in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden
4.tio Frau Mariam Dorotheam Faberin gebohrene Kehlhoffin herrn Frantz Ludwig Fabers des Goldarbeiters und burgers allhier Frau Eheliebstin, welche ebenmäßig mit assistentz Ehren besagten Ihres geliebten Eheherrn persönlich zugegen ware, dieße ver nach abzug der hernach gemeltem Jüngern Soh gebührende Legitimæ in die noch übrige 19. theil der verlaßenschafft, So dann 5.to Herrn Johann Friderich Kehlhoff den Uhrenmacher welcher allhier ohnverburgert und abweßend In deßen Nahmen vor Ehrengedachter Herr Johann Philipp Strohl E. E. Kleinen Raths jetzig wohlverdienten beÿsitzer als aus Ehrengedachten Kleinen Raths mittel hierzu in specie abgeordneter herr Deputatus, dießer Sohn aber nun in Legitimam oder die hälffte eines Fünfften Stammtheils das ist in Einen Zehendentheil der ganzen Verlaßenschafft

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Prediger Kirchhoff gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung auch einem Garthen und Gartenhäußlein. Erstl. Eine Behaußung und hoffstatt auf dem Prediger Kirchhoff (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia Testamenti nuncupativi
Sa. haußraths 104, Sa. Weins und Lährer Faß 13, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen Rings 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1346, Sa. Schulden 98, Summa summarum 1824 lb – Schulden 550 lb, Detrahendo 1274 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1525 lb – Stall Summ 1179 lb
Abhandlung des Eigenthums ane einer Behaußung
Copia Testamenti

Jean Marc Kehlhoff et ses enfants vendent la maison au sacristain René Louis Labourse et à sa femme Marguerite Duperret

1746 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 752-v
Johann Marcus Keelhoff der Perruckenmacher vor sich selbst und innamen seiner beeden söhn Johann und Johann Friedrich der Keelhoff jenes Perruckenmacher dieses Uhrenmacher, mehr Fr. Maria Salome geb. Keelhoffin H. Johannes Ruff Ministri Academici Ehefrau, mehr Fr. Maria Sophia geb. Keelhoff H. Johann Wilhelm Euth des silberarbeiters Eheliebstin, so dann H. Frantz Ludwig Faber der goldarbeiter als ehevogt und als mandatarius Fr. Mariæ Dorotheæ geb. Keelhoff
in gegensein René Louis Labourse des sigrists zu St Stephan und Margarethæ geb. Duperret
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten ane St Stephans plan einseit neben H. Rathh. Johann Jacob Krieger, anderseit neben Jacob Ludwig dem meelmann, hinten auff H. Georg Michael Müller den maurer meister – ihme Keelhoff dem vatter als ein während seinem ehestand am 17. Januarÿ 1722 erkaufft mithin theilbares guth zu zween dritten theilen, zum übrigen dritten theil aber seinen verkauffenden kindern aus ein mütterliches erbguth
auff bürden die mit Baptistischen wittib am 17. Augusti 1745 getroffene lehnung nach ihrem Innhalt auszuhalten /:daß hiervormentionnirte Lehnung ohngeachtet in dem eingang des haußes ein lädlein aufzurichten befugt seÿn solle:/ – um 1500 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du boucher Jean Valentin Schneegans et du passementier Jean Christophe Baum pour en régler le prix d’achat.

1746 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 755
René Louis Labourse der sigrist zu St Stephan und Margaretha geb. Duperret mit beÿstand ihres schwester sohns Charles Jacques Le Marié des graveur und Jean Laurent Barbier employé pour le roy ihres vettern
in gegensein Johann Valentin Schneeganß des metzgers und Johann Christoph Baum des Paßmentirers zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 1250 pfund oder 5000 livres tournois
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt ane St Stephans plan, einseit neben H. Rathh. Johann Jacob Krieger, anderseit neben Jacob Ludwig dem meelmann, hinten auff H. Georg Michael Müller den maurermeister

Marguerite Lintz née Duperré achète le droit de bourgeoisie au nouveau tarif en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 209
Fr. Margaretha Lintzin wittib gebohrne Duperé von hier erhalt das burger Recht um den neuen burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunnft Zum Spiegel, promis. d. 24.ten April. 1745.

Fils du maître d’école et sacristain Jean Louis Labourse, René Louis Labourse épouse en 1746 Marguerite Duperret, veuve d’Antoine Lintz, receveur au service du baron de Hornstein : contrat de mariage, célébration
1746 (5. 7.br), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 214
Eheberedung – persönlich erschienen René Louis La Bourse, lediger Sigrist beÿ St. Stephan, weÿl. Johann Ludwig Labourse, gewesenen Schulmeisters und Sigristen daselbst mit auch w. Fr. Claudina gebohrener Bondiqué seel. ehel. erzeugter Sohn, mit assistentz H. Peter Gerges, Schaffners beÿ St. Stephan allhier und Mstr. Joh: Peter Bläß Schuhmachers und burgers allhier, als hochzeiter ane einem,
So dann Frau Margaretha Lintzin, gebohrne Duperet, wl. H. Antoine Lintz, gewesenen Schaffners beÿ H. Baron von Hornstein seel. hinterlaßene Wittib, beÿständlich Mstr. Joh: Peter Mosers, Schneiders und burgers allhier, als hochzeiterin am andern theil
So geschehen Straßburg auf Montag d. 5.ten Sept. A° 1746. (unterzeichnet) René Louis La Boursse als hochzeither, Margeritte ljntzin nee duperay

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 51-v)
Hodie 12 Septembris anno 1746 duabus, cum dispensatione unius, proclamatione in ecclesiâ hac publice factis et totidem in ecclesiâ Sancti Petri junioris (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuere, honestus Renatus La Bourse civis hujus urbis filius joannis Ludovici La Bourse dum viveret hujus ecclesiæ æditui & claudiæ Bondigue coniugum, in hac Parochiâ commorans et honesta Margarita dupairey vidua defuncti Antonü Lintz Præceptoriæ ordinis Teutonici in Ellingen quæstoris ex Parochia Sancti Petri junioris (signé) R labourse, Margeritte duperay (i 54)

René Louis Labourse fait dresser l’inventaire de ses apports (240 livres) dans une maison qui appartient à la veuve du tapissier Charles Le Marié rue des Pucelles.
1746 (17. 7.bris), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 9) n° 47
Inventarium über des Ehrsamen und bescheidenen Renati Ludovici Labourse b. und fastenspeißhändlers zu der viel Ehren und tugendsahmen fr. Margaretha gebohr. Duperez für ohnverändert in die Ehe gebrachte Nahrung auffgerichtet im Jahr 1746. – der ursach halben, damit man sich künfftiger Zeit der in ihrer Eheberedung stipulirten ergäntzung wegen darnach Zu reguliren haben möchte, fleißig ersucht und inventirt (…) So beschehen Zu Straßburg dienstags d. 27.ten 7.bris 1746.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Jungfr. Gaß gelegener weÿl. H. Charles le Marié gewesenen burgers und tapezierers allhier hinterbliebener wittib und Erben eigenthümbl. Zuständigen behaußung ist befunden worden wie volget.
Sa. Haußraths 108, Sa. Silbers 8, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 240 lb

Marguerite Duperret fait dresser l’inventaire de ses apports (681 livres) dans une maison rue des Orfèvres
1746 (29.9.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 318) n° 431
Inventarium über der Ehren und Tugendbegabten Frauen Margarethæ Labourse, gebohrener Duperet zu Hn. René Louis Labourse, dem Sigristen beÿ St Stephan und burgers allhier zu Straßburg ihrem Ehemann in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1746. – aldieweilen in ihr beeder Ehe Persohnen Vor mir Notario den 5.ten 7.bris hujus anni mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to Sie sich ihr Guth vor ohnverändert reservirt (…) So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg in fernerer Gegenwarth Martin Johann Peter Moßers, des Schneiders und burgers allhier ihr der Ehefrauen hierzu in specie erbettenen beÿsitzers auf Donnerstag den 29.ten Septembris A° 1746.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidtgaß gelegener in dieße Lehnungsweiß bewohnender behaußung befunden worden ist, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 415, Sa. Ancken, Saiff und brennholtzes 11, Sa. Silbers 36, Sa. Golden Geschmeids 5, Sa. baarschafft 201, Sa. Schulden 11, Summa summarum 681 lb – Haussteuren 6 lb Waran Jeedem derselben, mithin auch gedachter Frauen Labourse (…) die helffte gebührig thut 3 lbv

Le revendeur René Louis Labourse devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage.
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 268
Renatus Ludovicus Labourse der Kremp Von hier erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrau Margaretha Lintzin geb. Dupré der burgerin alhier ul den alten burgerß und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin, juravit d. 17.ten xbris 1746.

René Louis Labourse est reçu tributaire à la Mauresse.
1746, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259, 261)
(f° 187-v) Dienstags den 4.ten Octobris Anno 1746 – Neuer Leibzünfftiger Gremp, C.R.
Renatus Ludovicus La bourse von hier gebürtig, weißt Cantzleÿ, Pfenningthurn und Stall schein vor, datirt den 17.ten Septembris 1746. bittet um das Zunfft und Grempen Recht. Erkandt gegen Erlag der Gebühr Willfahrt.
Zahlte vor dem Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das grempen Recht 1 lb 10 ß, Vor die Feüer Eÿmerer 3 ß 4 d, Und Einschreib gebühr 2 ß (Summa) 2 lb 4 d

René Louis Labourse résigne son droit de revendeur
(f° 381) Donnerstags den 6.ten Novembris Anno 1749. – Resignirtes Grempen Recht
René Louis la Bourse, der dißorts Leibzünfftige Gremp resignirt sein beÿ dieser Ehrsamen Zunfft habendes Grempen Recht

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath.p. 61) 1690. 22. Decembris Honestus Juuenis Jacobus Du Pres Parisiensis et pudica Maria Francisca Trincart ex Sancta Maria præhabitu unicâ proclamation (signé) jacques Dupay (i 51)

Marguerite Duperré naît à Strasbourg en 1701, fille de Jacques Duperré et de Marie Françoise Trincard
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 88) Die 22 Mensis May 1701 Margarita pridie nata filia Jacobi Duperé et Mariæ Franciscæ Trincare Conjugum baptisata (signé) Jacques Duperé (i 50)

La tribu du Miroir a refusé à Marguerite Lintz née Duperret le droit de vendre du tabac, de la poudre et des résilles dans une petite boutique. Elle a racheté le droit de bourgeoisie qu’elle a perdu par son mariage en Allemagne. Elle argue que sans ce commerce elle sera à la charge de la ville et que son père était bourgeois et tapissier. Les représentants du Miroir répondent que le petit commerce de tabac est interdit pour ne pas porter préjudice aux marchands de tabac. La commission constate que la requête est contraire au règlement. L’assemblée éconduit la pétitionnaire, avec l’appui de préteur royal.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
Margaretha Lintzin, C. E.E. Zunfft Zum Spiegel
(p. 629) Sambstag d. 13. Nov. 1745. – Fuchs nôe Fraw Marg. Lintzin, Wittib gebohrne Dupere die burgerin Cit. erstgemeltem H. Zunfftmeister [E.E. Zunfft Zum Spiegel], prod. vnderth. Mem. sambt beÿlag N° 1, Freund bitt Deput. Erk. Deput. Willfahrt

(p. 674) Sambstag d. 20. Nov. 1745. – Marg. Lintzin, C. E.E. Zunfft Zum Spiegel
Obere Kauffhauß Hrn laßen per me Referiren, daß Margaretha Lintzin, gebohrne Dupere allhiesige Burgerin den 13. huj. contra E.E. Zunfft Zum Spiegel herrn Zunfftmeister ein Underth. Memoriale mit beÿlag sub N° A producirt, darinnen gehorsamst Vortragend Nachdeme sie vor ohngfehr einen jahr nach Ihres Ehemanns todt aus Teutschland wieder anhero gekommen, vnd das durch Ihre Verheurathung Verlohrene burgerrecht præstitis præstandis Wieder beÿ E.E. Großen Rath erhaltenen habe Sie sich beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel umb einen Kleinen Krahmladen Von Tabac poudre, haarbeutel und dergleichen auffrichten Zu dörffen, und auch alldort Leibzünfftig Zu werden angemelt, mit diesem Ihrem begehren aber Wie beÿ gehender Extractus Sub N° 1 weise abgewiesen worden. Weilen aber Sie, vnd ertth Implorantin sonsten Kein Gewerb noch profession habe, wodurch Sie sich alß eine betagte Wittib und burgerin allhier erhalten könte, deren Vermögen auch nicht so groß daß sie sich daraus zu ernähren vermöchte, Alß ergehe an Mgh deren Unterth. bitt dieselbe gnädig geruhen wolten Ihro als einer burgerin, und damit Sie nicht all das Ihrige auffzehren, und mit der Zeit Löbl. Statt gar Zur Last fallen müße, ein Kleines Krähmladen von Tabac, poudre Haarbeutel und dergleichen auffrichten und verkauffen Zu dörffen in gnaden Zu erlauben.
Worauff das Citirte Zunfftmeister Zur Verantwortung umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt und beseßen worden, da die Implorantin Ihr petitum wiederhohlet mit dem beÿsatz deren Vatter seÿe ein Tapissier und hiesiger burger gewesen, Sie aber habe das burger recht weilen Sie sich an H. Lintzen der gewesene Receveur de l’ordre Teutonique als Frambd Verheurathet verlohren. Nahmens E. E. Zunfft Zum Spiegel seÿe Vorgestanden H Georg Friderich Bemberg welcher inständig gebetten die Implorantin mit ihrem gebehren abzuweisen, dergleichen Leüth thäten der Handlung großen tort, indeme Sei sich anmaßten allerhand Gattung wahren hernach Zu verkauffen, auff welches die Implorantin replicirt, sie wolle sich dann begnügen wann Ihro nur erlaubt würd, allerhand Gattung Tabac zu verkauffen, dero ged. H. Bemberg regerirt, Es seÿe eben umb Tabac alß welches eine der Vornehmsten branches der Handlung seÿe, Zu thun, und weßwegen E. E. Zunfft umb Manutenenz deren Articul so instendig bäthe.
Auff seithen der Herren Deputirten Vermeine man daß die Implorantin mit Ihrem begehen alß wieder Ordnung lauffend, abzuweißen Ihro Excell. der Herr Prætor Regius seÿe geleicher Meinung. Es stehe aber Zu Mgh. was Sie erkennen wollen. Erkand, abgewiesen.

René Louis Labourse et Marguerite Duperré font dresser un état de leur fortune pour demander la séparation de leurs biens. L’inventaire est dressé dans une maison de location place Saint-Etienne. La masse propre au mari est de 130 livres, celle propre à la femme de 621 livres. L’actif de la communauté s’élève à 310 livres, le passif à 729 livres
1749 (22.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 323) n° 524
Inventarium über Renati Ludovici Labourse, des Grempen und Frauen Margarethæ Labourse gebohrener Duperéz, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ: Nahrung und zu bezahlen habende Passiv: Schulden, auffgerichtet Anno 1749. – Welche auf beschehenes geziemendes Ansuchen, erstbenambster Ehefrauen, aus Ursachen, dieselbe ihrem Vorgeben nach, wichtiger Ursachen halbe, beÿ allhiesiher gnädiger Obrigkeit um eine Separationem Bonorum anzuhalten gesinnet, auch zu dem Ende sich bereits mit S.T. Hern Johann Martin Pastorius, Advocato und E. E. großen Raths und anderer hohen Gerichts stellen allhier, Procuratore vicario ordnungsmäßig bevögtigen lassen – So beschehen Straßburg den 22.ten Martÿ Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Stephans plan gelegener und dißorts Lehnungsweiße bewohnender behaußung befunden worden wie folgt.
Ergäntzung des Ehemanns wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, Zufolg der von Herrn Notario Adam Claus sub dato 27. Sept. 1746. über sein des Ehemanns Zu seiner eingangs Erwehnten Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung erricht und gefertigten Inventarii
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung
Des Ehemanns ohnveränderten Vermögen, Sa. haußraths 41, Sa. Silbers 4, Sa. Ergäntzungs Rest 134, Summa summarum 180 lb – Schuld 50 lb, Nach solchem abzug 130 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefrauen alß ohnverändert Zum Vorauß gebührig und zu erfordern habendes ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 92, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 4, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzungs rest 472, Summa summarum 621 lb
Endlichen so wird auch das gemein verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. haußraths 20, Sa. Grempen Waaren 8, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 10, ß Schulden 269, Summa summarum 310 lb – Schulden 729 lb, In Vergleichung 418 lb

Rectification de l’inventaire précédent. La masse propre au mari est de 107 livres, celle propre à la femme de 459 livres.
1749 (s.d.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 295)
Correctio und respective Summarischer Calculus über René Louis La Bourse prætendirte falliments Nahrung nach Anleitung derer in hac causa beÿ E. E. Kl. Rhat ertheilter bescheide, errichtet
Vermög des über solche Nahrung durch H. Not. Joh: Friderich Lichtenbergern in A° 1749 gefertigt und in ead. causa beÿ E. E. Kl. Rhat den 19. maÿ 1749 producirten Inventarii
Des Ehemanns unveränderte Guth, Haußrath 53, silber 6, baarschafft 15, Ergäntzung (118, abzug 11, rest) 107
Die Ehefrau hat von theilbarer Nahrung ane haußrath 8, ane Krempen waaren 8, schulden 1, thut 18 lb – Passiv Schulden 5, Conferendo 13 – Ergäntzung 472, verbleibt 459
Fr. Maria Salome Bäpstin Ist in diese theilb. massam schuldig 265, dagegen hat diselbe zu erfordern 16, bleibt 248 lb, Mithin jeedem Ehegemächd zur helffte 124 lb
Obige beede Ergäntzungen 567 lb, daran hat der Ehemann die helffte Zuleiden 283

Le sacristain René Louis Labourse meurt en 1757 en délaissant pour héritier son frère. Le défunt n’a jamais habité avec sa femme qui ne paraît pas lors de l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 16 livres, le passif à 57 livres
1757 (23.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 712) n° 230
Inventarium über Weiland des Ehrenachtbaren René Louis Labourse, des gewesenen Sigrist Vicarii zu St Stephan, vnd Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet Anno 1757. – nach seinem den 13. Januarii gegenwärtig lauffenden 1757.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen Erfordern und Begehren Sr Frederic Charles Labourse des Sigristen Zu St. Stephan alhier, des defucnti leibl. Bruders und ab intestato nach Tod verlassenen einigen Erbens (…) ersucht durch ihn den Beneficial Erben, auf zuvorhin ane denselben, wie auch dessen Ehegattin Fr. Anne Marie Labourse gebohrene Aubery beschehener gebürende Anerinner: und Verlesung des gewohnlichen Articuls wegen aufrichtigen Äugens und Zeigens (…) So geschehen und Zugegangen alhier in der Königl. Stadt Straßburg, auf Mittwoch den 23. Martii im Jahr Christi 1757.
Bericht in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Es berichtete beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafts Inventation Eingangs gemeldeter Sr Labourse der Beneficial Erb, daß dier Verstorbene René Louis Labourse sich an die noch lebende Fr. Marguerithe Lintz née Duperez verheurathet, mit deroselben auch eine Eheberedung unterem 5. Septembris 1746. Vor H. Johann Friderich Lichtenberger Notario publ. jurato alhier auffgerichtet habe (…) ingleichem eine Expedition des Inventarii sein des verstorbenen Ehemanns Illatorum durch H. Adam Claus Notarium juratum sub dato 27. Septembris 1746. errichtet vorhanden befunden, allein habe er mit derselben niemals in ehelicher Gemeinschaft gelebet, sondern sich von derselben quoad Thorum et mensam separirt gehalten, auch nicht einmal beÿsammen, sondern meisten theils jeedes in einem aparten Haus gewohnet, wir dann auch ein jeedes vor sich sein Guth verwaltet, und der Stadt gebühren besonders entrichtet hat, dahero angesehen sie die Wittib sich vernehmen laßen, daß sie mit der Succession nicht zu schaffen haben, auch der Inventation nicht beÿwohnen wolle, einig und allein des Defuncti hinterlaßenes wenigen Vermögen beschrieben worden.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Stephans plan gelegener Mr Johann Jacob Rohrer, dem hiesigen Burger und Schuhmacher eigenthümlich zuständigen behausung folgender massen sich befunden
Sa. haußraths 15 lb, Sa. Silbers 17 ß, Summa summarum 16 lb – Schulden 47 lb, Passiv onus 30 lb

Autre exemplaire du même inventaire
1757 (23.3.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 579) n° 15
Inventarium über Weiland des Ehrenachtbaren René Louis Labourse des gewesenen Sigrist Vicarii zu St Stephan und burgers alhier nunmehr seel. Verlassenschafft
In der Expedition unterschrieben Johann Daniel Langheinricht Notarius und Inventir schreiber mit handzug

La tribu de la Mauresse délivre à la veuve du marchand de fruits et légumes René Louis Labourse un certificat pour pouvoir bénéficier de l’aumône Saint-Marc
1758, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
(f° 495) Mittwochs den 13.ten Decembris Anno 1758 – Ertheilte Allmoßen Schein
Weiland René Louis Labourse des gewesenen Fastenspeishändlers und Burgers alhier hinterlaßene Wittib ihres Alters 58 Jahr

René Louis Labourse vend la maison à Marie Salomé Bruder, veuve du marchand épicier Jean Jacques Bapst

1748 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 421
René Louis Labourse der sigrist zu St Stephan
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Bruderin weÿl. Johann Jacob Bapst des specierers wittib mit beÿstand H. Johann Heinrich Morstatt des chirurgi
eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane St Stephans plan, einseit neben Johann Jacob Krieger des schuhmacher E.E. großen Raths alten beÿsitzers, anderseit neben Jacob Ludwig dem meelmann hinten auff H. Georg Michael Müller den maurermeister – um 625 und 625 pfund capitalien verhafftet – als ein am 30. Septembris 1746 erkaufftes guth – geschehen um 250 pfund

Originaire de Tubingue, le marchand Jean Jacques Bapst achète le droit de bourgeoisie le 3 février 1707 en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
1707, 3° Livre de bourgeoisie p. 1263
Joh: Jacob Bapst der handelsmann Von Tübingen, weil. Joh: Jacob Bapst gew: handelsmanns daselbst hint. sohn erkaufft d. burgerrecht p. 2. Gold fl. 16. ß. Wird Zum Spiegel dienen. Jur: d. 3. Febr: 1707

Fils du marchand du même nom, Jean Jacques Bapst épouse en 1709 Marie Salomé Bruder, fille du marchand de cuir Jean Jacques Bruder : contrat de mariage, célébration (d’autres actes à leur sujet seront présentés à la fiche de leur maison)
1709 (15.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 502
Eheberedung – Zwischen Herrn Johann Jacob Bapst handelßmann vnd burgern allhier weÿland herrn Johann Jacob Bapsten auch geweßener handelsmann vnd burgers Zu Tübingen seel. mit Frawen Maria Salome gebohrener Büchelin ehelich erzeigtem Sohn als dem brauthigamb beÿständlich herrn Gerhardt Walther des ältern glaßhändler v. E. löbl. Policeÿ gerichts alt. beÿsitzer vnd burgers allhier vnd herrn Johann Conrad Rauscher Nestler auch burgers allhier ane einem
So dann Jgfr. Mariæ Salome herrn Johann Jacob Bruder Sen. Lederhändler vnd burgers allhier mit weÿl. frawen Annæ Mariæ gebohrener Grießbachin seel. ehelich erzeigt. tochter als der Jgfr. hochzeiterin mit assistentz herrn Johann Jacob Grießbach Rothgerber vnd Lederbereiter burgers allhier Ihres geschwornen vogts vnd vorgedacht Ihres herrn vatters andern theils
Act. Straßburg Dienstags d. 15.ten Januarÿ A° 1709. (unterzeichnet) Johann Jacob Bapst alß hochzeiter, Maria Salome bruderin als hochzeiterin bekennt wie ob steht

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 119-v n° 682)
Anno 1709. den 20 Februarÿ seind nach ordentlicher Ausruffung in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet worden H. Johann Jacob Papst der ledige handelsmann weÿl. H Johann Jacob Papst gewesenen burgers und Kauffmanns Zu tübingen hinterlassener Ehelicher Sohn, und Jungfr. Maria Salome H Johann Jacob Bruders, des burgers und lederhändlers alhie eheliche tochter (unterzeichnet) Johann Jacob Bapst alß hochzeiter Maria sallome bruderin als hochzeiterin (i 122)

Marie Salomé Bruder loue la maison au passementier Jean Jacques Winter

1753 (13.7.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 330-v
Fr. Maria Salome geb. Bruderin weÿl. H. Johann Jacob Bapst des specirers wittib mit beÿstand ihres sohns H. M. Johann Daniel Bapst theologiæ studiosi
Johann Jacob Winter des paßmentirers
entlehnt, am St Stephans Plan gegen dem Ritterhauß im dritten stock zwo kammern, den eingang des haußes um sich deßen als eines ladens zu bedienen so dann holtzhauß und keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff nächstkünfftigen Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Marie Salomé Bruder loue la maison au revendeur François Pierre Burgard

1757 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 258
Fr. Maria Salome geb. Bruderin weÿl. H. Johann Jacob Bapst des spinners wittib beÿständlich H. Rathh. Frantz Peter Burgard des gastgebers
in gegensein Pierre Dufresne des krämers
entlehnt, in ihrer alhier ane dem Stephansplan gegen dem Ritterhauß über gelegenen behausung unten auf dem boden den laden nebst dem ladenstübel im hoff, ein beschloßenes holtzhauß dem großen keller, zweÿ kleinen kellerlein in dem ersten stock im hintern hauß ein stübel und ein kuchel auf dem dritten stock eine kammer und im vordern stock zweÿ bühnen – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren, auff innstehenden Michaelis anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 63 gulden

Les héritiers de Marie Salomé Bruder vendent la maison au boucher Jean Valentin Schneegans et au passementier Jean Christophe Baum (créanciers suivant l’obligation de 1746, voir plus haut)

1758 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 204-v
Fr. Maria Salome geb. Bapstin weÿl. H. Frantz Rapp gewesten pfarrrers zu Oberhausbergen wittib beÿständlich H. Johann Wilhelm Bruder des lederhändlers, Fr. Maria Elisabetha geb. Bapstin H. Heinrich Daniel Dauphin des procuratoris zu Weißenburg eheliebstin beÿständlich H. Rathh. Frantz Jacob Burgard des handelsmanns ; Johann Daniel Bapst der pfarrer zu Ostheim
in gegensein H. Rathh. Johann Valentin Schneeganß des metzgers und H. Johann Christoph Baum des paßmentiers
eine behausung bestehend in vorder: und hinterhauß, höfflein und hoffstatt an St Stephans plan, einseit neben Jacob Krieger dem glaßer, anderseit neben Ludwig dem meelmann, hinten auff H. Georg Michael Müller dem maurer meister – als ein mütterliches erbguth – um 1250 lb capital beladen, ferner nichts heraus zu geben

Les acquéreurs vendent quelques mois plus tard la maison au menuisier Benoît Bapst, originaire d’Uttenheim, et à sa fiancée Odile Isaac, veuve du menuisier Bernard Berdat : contrat provisoire devant notaire et vente définitive à la Chambre des Contrats moyennant 1 200 livres

1759 (12.3.), Not. Haering (6 E 41, 1379) n° 58
S. T. herr Johann Valentin Schneeganß Metzger und E.E. großen raths alter beisitzer deßgl. hr Johann Christoph Baum des paßmentirers
in gegensein Benedict Bapst leedigen schreiners von Uttenheim ritterständlischer herrschaft gehörig und Vertrösteten burgers allhier wie nicht weniger seiner Verlobten Frau Ottiliæ geb. Isaacin weÿl. Meister Bernhard Berda geweßenen Schreiners allhier Wittib mit H. Frantz Joseph Wagner Sprachmeisters wie auch H. Frantz Antoni Roßenbaum Perruquenmachers verbeistandet
Ein vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt und gemeinschafft des bronnens mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen zugehörden rechten und Gerechtigkeiten an dem St Stephans plan, einseit neben Philipp Jacob Krieger Glaßer anderseit neben H. Johann Jacob Ludwig Meelhändler hinten auff H. Georg Michael Müller Steinmetzen, als ein d. 16. Julÿ 1758 von Bäpstischen Erben erkaufftes Eigenthum – um 1200 pfund

1759 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 633 n° 190-v
H. Rathh. Johann Valentin Schneeganß sen. metzger und H Johann Christoph Baum des paßmentirers
in gegensein Benedict Bapst des schreiners und Otiliæ geb. Isaacin
Ein vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt und gemeinschafft des bronnens mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen zugehörden rechten und Gerechtigkeiten an dem St Stephans plan, einseit neben Philipp Jacob Krieger Glaßer anderseit neben H. Johann Jacob Ludwig meelmann hinten auff H. Georg Michael Müller maurer meister – als ein d. 15. Julÿ 1758 erkaufftes guth – um 1200 pfund

Originaire de Courroux près de Delémont en Jura suisse, Bernard Berdat épouse en 1749 Odile Isaac, native d’Ebersheim près de Sélestat
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 133)
Hodie 19 Maji Anni 1749 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Bernardus Berdat scriniarius ex Couroux Diœcesis Basiliensis oriundus Bernard Berdat et claræ farina conjugum filius parochianus noster, et honesta Odilia Isaac ex Ebersheim Diœcesis Argent. oriunda Caspari Isaac et Evæ Hinterlang filia in parochia p.t. commorans (unterzeichnet) Bernard berdat, + signum sponsæ (i 70)

Bernard Berdat et sa femme deviennent bourgeois à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu des Charpentiers
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 388
Bernard Bertad der Künstler in der fabrique des hießigen Arbeithauß von Courroux auß dem bistumb baßel gebürtig und deßen Ehefr. Ottilia Isaac Von Ebersheim erhalten das burgerrecht auß hoher recommandation gratis und wollen beÿ E.E. Zunfft der Zimmerleuth dienen, jurav. et promis. eodem [13. aug. 1749]

Bernard Berdat est reçu à la tribu des menuisiers en décembre 1752.
1752, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 143-v) Dienstags den 19. Decembris 1752 – Cathol. Neuzünfftiger
Bernard Bertad der Künstler in allhießigem Arbeit Hauß von Corroux im Bistumb Baßel gebürtig, prod. Cantzleÿ und stallschein respê. de dato 13. und 16. August 1749. bitt Ihne als ein Leibzünfftigen Zu recipiren. Erkandt, Willfahrt, dt. 3. lb.

Menuisier et portier à la maison de force, Bernard Berdat meurt en mars 1758 en délaissant quatre enfants dont le posthume meurt peu de temps après sa naissance. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 91 livres
1758 (31.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 69) n° 1624
Inventarium über Weÿland Meister Bernard Bertad gewesenen Schreiners und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1758. – nach seinem den 15. Martÿ dieses lauffenden 1758.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren frauen Ottiliæ gebohrner Isaacin der hinterbliebenen Wittib, beiständlich Meister Frantz Anthoni Schweighäußer auch Schreiners und burgers allhier, Ihres Assistenten, welche auf des Defuncti Absterben den unter dem Hertzen getragenen und zur Welt gebornen aber gleich wieder verstorbenen Caspar genanten posthumum geerbet und hiermit denselben repræsentiret wie auch des Ehrsam und bescheidenen Mstr. Frantz Joseph Höltzle des auch Schreiners und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Bernhard, Martin und Mariæ Barbaræ deren Bertad, aller dreÿ des abgeleibten seel. mit seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter dreÿer Kinder und ab intestato resp. zu vier gleichen portionen und Antheilern verlaßener Erben fleißig inventirt (…) Actum in der Königlichen Stadt Straßburg Montags d. 31.ten Julÿ 1758.
Bericht Gegenwärtigen Inventarii. Nach dem ich der Notarius die Wittib gefragt ob dieselbe Zur Zeit ihrer Verheurathung mit ihrem verstorbenen, Ehemann keine Eheberedung auffgerichtet, hat dieselbe beÿ ihrer Abgelegten Handtreu declarirt, daß Keine Eheberedung auffgerichtet worden wären in Ansehung deßen wird die Verlaßenschafft nach hiesiger Stadt ordnung vor theilbar zu tractiren seÿn (…)
Copia Codicillj – Cejourd’huy 13. Mars 1758, en un poele du rez de chaussée de l’appartement du Portier de la Maison de force dudit Strasbourg est comparu en personne le Sieur Bernard Bertad Bourgeois M° Menuissier de Cette ville et Portier de ladite Maison de force, lequel saint d’Esprit mais malade de corps (..) legue a Demoiselle Odile Isaquine sa Chere femme l’Usufruit et la jouisance de vie durante de generalemt. tout ce qu’il delaissera – Laquiante, Notaire royal
In einer allhier zu Straßburg in dem sogenandten Arbeit hauß sich befindender Wohnung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 41, Sa. holtz, werckzeugs wie auch gemachter arbeit zum Schreiner handwerck gehörig 94, Summa summarum 135 lb
Abzuziehen, der Wittib natural posten 4, der Erben zugeschriebener kleidung 7, Summa 11 lb, Deren abgang restiret 123 lb, Schulden 43, Nach deren Abgang 79 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 91 lb – Zweiffelhaffte schulden in die Verlassenschafft zu geltend 38 lb
Anhang, passiv schulden 14 lb – Endliche Stall summa 17 lb

1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
(p. 444) Sambstags d. 1. Septembris – Freund nôe E.E. Meisterschafft der Frantzös. Schreiner Obermeister Ca. François Bertat bitt Communication Sententiæ. Erk. Willfahrt

Benoît Bapst s’adresse aux Quinze après que la maîtrise des menuisiers français a refusé de l’inscrire aux années d’épreuve parce qu’il n’a pas appris le métier chez un menuisier français. Benoît Bapst argue qu’il est sujet du roi, qu’il a appris le métier chez un menuisier de Benfeld, aussi sujet du roi, et qu’il a travaillé plusieurs années en France. La commission constate que la décision à prendre est de nature juridique – faut-il considérer le pétitionnaire comme un menuisier français, c’est-à-dire de nationalité française. Les Quinze répondent par oui. Ils délivrent une expédition de leur jugement.
1756, Protocole des Quinze (2 R 167, 168)
Benedict Bapst ctra E.E. Handwerck der Frantzösischen Schreiner
(p. 363) Sambstag den 13. Novembris 1756. – Christmann nôe Benedic Bapsten des ledigen schreiners gesellen Von Uttenheim gebürtig ctra E.E. Handwerck der Frantzösischen Schreiner obermeister producirt unterthäniges memoriale und bitten samt beÿlag Sub N° 1 puncto einschreibung in der muthjahr. Freund bitt Cop. et term. ord. obtinuit.

(p. 372) Sambstag den 27. Novembris – Christmann nôe Benedic Bapbst in actis Ca. E.E. Meisterschafft derer Frantzösischen Schreiner auch in actis obermeister, erhohlt productum vom 13.t Hujus, Freund, weilen erst gestern copia producirt erhalten Worden als bitt ad proximam. obtinuit

(p. 384) Sambstags den 4. Decembris – Christmann nôe Benedic Bapbst in actis Ca. E.E. Meisterschafft derer Frantzösischen Schreiner obermeister, erhohlt productum vom 13.t 9.bris jüngst. Freund producirt unterthäniges Verantwortung Juncto petito. Christmann Wiederspricht solcher und bitt um deput. Freund bitt auch deputation. Erkandt, Deputation.

(p. 408) Sambstags den 18. Decembris 1756 – Iidem [Obere handwercks herren] Laßen per Eundem referiren, es habe Benedic Bapst der ledige schreiners gesell Von Uttenheim gebürtig den 13.ten 9.bris jüngst beÿ mghhern ctra E E Handwercks der der Frantzösischen Schreiner obermeister ein unterthäniges memoriale mit beÿlag Sub N° 1 übergeben und darinn Exponirt, er seÿe den 11. 8.b jüngst beÿ imploratischem handwerck Vorgestanden und habe gebetten ihme zu Verarbeitung der muthjahr einzuschreiben, er seÿe aber, unter dem Vorwandt, er Kein Frantzös. und nicht beÿ einem hießigen meister gelernet mit seinem begehren, wie auß mit kommender beÿlag sub n° 1 zuersehen, abgewießen worden, Wann der Implorant aber ein hießiges landes Kind ist, mithin als ein Köngs unterthan muß angesehen werden er auch Zu Benfeldten das handwerck ordnungs mäßig erlernte, und sechs jahr darauff in Franckreich gearbeitet, als ergehe an mgherren des Imploranten unterthäniges bitten, dieselbe zu erkennen geruhen wollten, daß Er in die muthjahr und solche beÿ meister Jacob Tretzel Zu Verarbeiten einzuschreiben seÿe idque ref: Exp: den 4.ten Hujus habe Imploratische Meisterschafft ihre unterthänige Verantwortung producirt und daher Concludirt mghren geruhen Wollten, den Imploranten mit seinem Wider die ordnung lauffenden begehren abzuweißen, ref: Exp:
Auff geschehene Weißung habe der implorant einem memoriali annoch beÿgesetzt, daß Er nach geendigter Lehrzeit 6 jahr lang in Franckreich mithin allezeit beÿ Frantzösischen meisteren gearbeitet.
Nôe. imploratischer Meisterschafft seÿen Vorgestanden Sebastian Andriß als obermeister H Rathh. Keßhammer und Johann Gottfried Semproffskÿ, als geschwohrne, welche ihre antwort Wiederhohlend, sich auff den jnnhalt des artickels bezogen.
Auff seiten derer Hren Deputirten habe man Zu allerforderist den artickel eingesehen Welcher also lautet Leg. & Wann nun dießer artickel gantz clar haben will, daß beÿ der Frantzösischen schreiner Meisterschafft keine andere schreiners gesellen als Frantzosen und die jenige so beÿ Frantzösischen meistern gelernet, in die muthjahr eingeschieben werden sollen, so reducirt die heutige Contestation sich allein dahin, ob der implorant als ein Frantzoß anzusehen oder nicht, die Imploratische Meisterschafft macht ihme dieße Ehren deßwegen streitig, Weilen Er weder auß franckreich gebürtig noch beÿ einem in das Corps der Frantzösischen Meisterschafft incorporirten meister gelernet habe. Implorant hingegen soutenirt er seÿe ein Königlicher unterthan, mithin eben so gut ein Fanztoß als Einer der im hertzen Franckreichs gebohren, und Wurde Er sehr zu bedauren seÿen, wann er deßwegen wielen sein gewester lehrmeister nicht der Frantzösischen schreiner Meisterschafft allhier incorporirt gewesenen, sondern in dem Bistumb als ein Landmeister und Königlich: Frantzösischer unterthan gestanden, Von seinem Künftigen glück und Etablissement ausgeschloßen Werden solte, da doch imploratische Meisterschafft erst seit dem erhaltenen und von ihrem allegirten artickel, gesellen, so nicht einmahl Königliche unterthanen geweßen, in die muthjahr eingeschrieben, und Würcklich meister werden laßen, beÿ dießen der sachen umständen und da die interpretatio legis allein mghh. zukommt, so hätten die Hrn Deputirte hochdenenselben Zu decidiren anheim stellen wollen, ob der implorant als ein Frantzoß anzusehen seÿe oder nicht und wann solches geschehen die sache in principali leichtlich decidirt und der implorant entweder angenommen oder abgewießen Werden Könne.
Erkanndt seÿe der implorant als ein Frantzösischer unterthan beÿ imploratscher Meisterschafft in die muthjahr einzuschreiben.

Protocole des Quinze (2 R 168)
(p. 10) Sambstags den 8. Januarÿ 1757.
Bescheid – Sambstags den 18. Decembris. Insachen Benedict Bapst des ledigen schreiners gesellen Von Uttenheim Imploranten Entgegen und Wieder E E Meisterschafft der der Frantzösischen Schreiner obermeister implotaten am andern theil auff producirtes unterthäniges memoriale mit beÿlag Sub N° 1 Juncto petito, Wir geruhen wollten zu erkennen, daß der implorant in die muthjahr und solche beÿ meister Jacob Tretzel Zu Verarbeiten einzuschreiben seÿe idque ref: Exp: übergebene unterthänige Verantwortung samt beÿfügtem bitten, dem Imploranten mit seinem Wieder ordnung lauffenden begehren abzuweißen, gebettene, bewilligte und beseßene Deputation auch all übrig derer Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hrn Deputirten abgelgter relation nach Erkandt, daß der implorant als ein Frantzösischer unterthan anzusehen, mithin beÿ imploratscher Meisterschafft in die muthjahr /:welche Von dem tag dießer Erkanntnus angehen sollen:/ einzuschreiben seÿe.

Benoît Bapst épouse Odile Isaac en avril 1759
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 60)
Hodie 23 die Mensis Aprilis 1759 sacro Matrimonii vinculo Conjuncti in facie Ecclesiæ honestus Adolescens Benedictus Babst civis et Scriniarus hujas oriundus ex Weschhausen filius Relictus Sebastiani Bapst civis et agricolæ Ibidem dum viveret Et Evæ Jlin Legitimorum conjugum Ibidem commorantium et odilia Isaacin vidua superstes Bernardi Berdat civis dum viveret Et scriniarii hujatis parochiana Nostra (signé) benedict bapst, sig. sponsæ x (i 33)

Benoît Bapst et Odile Isac font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de force. Ceux du mari s’élèvent à 35 livres, ceux de la femme à 726 livres.
1759 (5.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 69) n° 1635
Inventarium über Meister Benedick Bapst des Schreiners und Frauen Ottiliæ gebohrner Isaacin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, einander für ohnverändert zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1759. – aus Ursachen dieselbe in der Vor mir Notario unterm (-) errichteten heuraths Verschreibung Paragrapho (-) ein ohnverändert reservirt und vorbehalteten Guth stipulirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beÿseÿn Mr Frantz Anthoni Schweighäußer des Schreiners der Ehefrauen Assistenten und Meister Frantz Joseph Höltzle der Ehefrauen Kinder erster Ehe geschwornen Vogts und ebenmäßigen Schreiners allhier auf Sambstag den 5. Maji A° 1769.
In einer allhier zu Straßburg in dem sogenandten Arbeit hauß sich befindlicher Wohnung, befunden worden wie folgt
Eigenthum ane liegenden güthern Matzenheimer banns, Uttenheimer banns (in des Ehemanns Vätterlichen Theilregister de 1735)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. deß Ehemanns Vermögen, Sa. holtz und werckzeugs zum Schreiner handwerck gehörig 5 lb, Sa. baarschafft 30, Sa. Anschlags des Eigenthums ane liegenden güthern o, Summa summarum 35 lb
Der Ehefraun Nahrung, Sa. hausraths 162 lb, Sa. holtz und werckzeugs zum Schreiner handwerck gehörig 497, Sa. Weins und leerem Vaß 9, Sa. Silber 3, Sa. Goldener Rings 1, Sa. baarschafft 33, Sa. Activorum 27, Summa summarum 734 lb – Schulden 8 lb – Zweiffelhaffte schulden in des Ehemanns Nahrung zugeltend 34 lb
(Joint) Theil Register besagent Alles dasjenige was beÿ Abtheÿlung weÿl. Stephan Bapst geweßenen burger zu Uttenheim seeligen Verlaßenschafft benedict dem Sohn Erblichen zugefallen, auffgerichtet Anno 1735

Benoît Bapst hypothèque la maison au profit d’Antoine Christophe Le Picq

1773 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 151
H. Benedict Bapst der schreiner meister
in gegensein D° Elisabeth le Picq nahmens ihres ehegatten H. Antoine Christophe le Picq – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Stephans plan, einseit neben Jacob Ludwig dem meelmann, anderseit neben Jacob Krieger dem glaßer, hinten auff H. Müller den maurer

Benoît Bapst meurt en décembre 1797 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison à 5 000 livres tournois. La masse propre à la veuve est de 2 599 livres, celle des héritiers de 2 040 livres. L’actif de la communauté s’élève à 319 livres et le passif à 5 202 livres. Les héritiers abandonnent leurs droits à la veuve.

1798 (17 prairial 6), Strasbourg 4 (16), Schaeff n° 515
Inventarium über Weil. Bs. Benedict Bapst, des gewesenen Schreiners alhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschaft, aufgerichtet in Anno 1798 oder Im Sechsten Jahr der Republick.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen so liegend als fahrenden, unverändert, verändert und theilbarren Haab: und Vermögenschaft, so weil. Br. Benedict Bapst, der gewesene Schreiner alhier zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem den 14.d. Xbris des verfloßenen 1797.sten oder den 24.ten frimaire des gegenwärtigen sechsten Republicanischen Jahres aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt, nach sich verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigen zu End gesetztem dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernach gemelter des defuncti seel. ab intestato zu Erben verlaßener Geschwisterden wie auch Geschwister Kinder und Enckele, (…) wie nicht weniger auf der Burgerin Ottilia gebohrener Isaac, der hinterbliebenen Wittib selbsten unter beÿstand Burgers Frantz Anton Schweighäuser, des Schreiners allhier nach ordnung ersucht und inventirt worden (…)
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu seinen rechtmäßigen Erben verlaßen, namentlich und 1° Weil. Mathias Bapst des gewesenen Ackersmanns und vollbändigen Bruders Zu Uttenheim mit auch weil. Anna Maria gebohrener Riehl, ehelich erzeugte Kinder, namentlich und a) Johann Georg Bapst, Ackersmann Zu Uttenheim, in weßen Nahmen hernach gemeler Br. Antoni Bapst, der hufschmid Zu Matzenheim, deßen Oncle, (…) b) weil. Anna Maria gebohrener Bapst, Joseph Zimmermann, des Becken Zu Molßheim gewesener Ehefrau, des defuncti vollbändiger Bruders tochter seel. hinterlassene eheliche Kinder mit Nahmen und 1° Joseph Zimmermann, so majorennis und dermalen abwesend in der Republick Diensten sich befindet, 2° Xaveri Zimmermann, den leedigen Becker, so ohngefehr 20. Jahr alt, 3° Michael Zimmermann den leedigen Müller, in den 18.ten Jahr seines Alters stehend und 4° Antoni Zimmermann, so 16 Jahr zurückgelegt, In welcher 4. Zimmermännischen Kinder Nahmen hernach gemelter Br. Antoni Bapst, der Gastgeber Zu Molßheim, deroselben geordnet und geschworener Vogt, diesem Geschäfft persönlich abgewartet, dabeÿ dieser seiner Curanden Interesse bestend besorget, c) Catharina Bapst, Ludwig Welcker, des Schuhmachers Zu Erstein Ehefrau, und Vollbändige Schwester, in welcher Nahmen erstermelter Br. Antoni Bapst ebenfalls gegenwärtig war, und als von Ihr hierzu mündlich bevollmächtigtet, deroselben Interesse beobachtet
2° die Bürgerin Barbara Bapst, burgers Antonoi Lebbs des Ackersmanns Zu Uttenheim Ehefrau und Vollbändige Schwester, in Welcher Nahme, erstgedachter dero Ehemann wie auch hernach gemelter Antoni Bapst von Matzenheim, dero Neveu Zufolg vorher schon allegierter (…) Vollmacht, diesem Geschäfft persönlich beigewohnt und dabeÿ deroselben Interesse besorget
3° Burger Johannes Bapst der Hufschmid Zu Matzenheim und vollbändiger Bruder, in weßen Nahmen erstermelter burger Antoni Bapst von dar (…)
4° Weil. Brs Mathäus Bapst, des gewesenen Ackersmanns und vollbändigen Bruders zu Uttenheim, mit auch Weil. der Bürgerin Magdalena gebohrener Meÿer, ehelich erzeugte Kinder mit Nahmen und a) Br Antoni Bapst, der Hufschmid zu Matzenheim, hievor schon gemelt, welcher hierbeÿ persönlich zugegen, seine eigene Interesse besorget, b) die brin Francisca Bapst, Brs Michael Jahli des Ackersmanns Zu Uttenheim Ehefrau, c) B. Mathäus Bapst, so abwesend und in Diensten der Republick sich befindet und d) die Brin Magdalena Bapst, Brs Joseph Drentels des Ackersmanns Zu Roßfelden Ehefrau, In welcher dreÿ letztern Nahmen ob: und mehrgemelter Br Antoni Bapst dero leiblicher Bruder (…)
5° Br Antoni Bapst, der vollbändiger Bruder, und Gastgeber Zu Molsheim, welcher in eigener Persohn gegenwärtig seine eigene Interesse besorget
6° die Bürgerin Maria Anna Riehl, Weil. Johann Georg Hild, des gewesenen Ackersmanns Zu Sand hinderlaßene Wittib, und einbändige Schwester, in welcher Nahmen hernach gemelter Martin Bapst, dero Schwager, dieser Inventur (…) beigewohnt und dabeÿ deroselben Interesse bestens besorget
7° die Brin Anna Maria Riehl, erstermelter Brs Martin Bapst, des Ackersmanns Zu Westhaußen Ehefrau und einbändige Schwester, in welcher Nahmen erstgedachter dero Ehemann diseem Geschäfft abgewartet, und dero Interesse besorget und
8° die Burgerin Catharina Riehl, Brs Joseph Peter, des Ackersmanns Zu Uttenheim Ehefrau, und einbändige Schwester, in welcher Nahmen erstgemelter Martin Bapst dero Schwager (…) diesem Geschäfft persönlich beigewohnet, und darbeÿ dero Nutzen bestend beobachtet
Samtliche hievorgemelte des defuncti seel. theils Voll- und theils einbändige Geschwisterden auch geschwster Kind. und Geschwisterd Enckeln, auch ab intestato Zu Acht gleichlingen portionen und Stammtheilern Verlaßene Erben

Copia der Eheberedung (…) Actum in der Stadt Straßburg den 16.den Octobris A° 1758. Johann Jacob Oelinger cum parapho Notarius juratus
Copia des von dem Verstorbenen seel. auffgerichteten Codicilli nuncupativi. Cejourd’hui 22 Brumaire an Six fut présent Benoit Pabst menuisier de cette ville, sain d’esprit, jugement et entendement mais malade de corps, gissant au lit du premier de sa maison place St Etienne N° 3 (…) 2° Il donne et legue à Dominique Isaac, sa femme, l’usufruit et jouissance à vie de généralement tous les biens qu’il delaissera sans reserve ni exception. (…) Lacombe Notaire
(f° 6-v) Eigenthümlicher Antheil ane einer Behaußung so der Wittib unverändert (W.) Nämlich die helfte vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, bestehend in Vorder und hinterhauß, höfflein und hoffstatt auch allen überigen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg ane dem St. Stephans Plahn, einseit neben b. Roth dem Meelhändler, anderseit neben denen Voltzischen Erben und hinten auf weil. b. Ostertag gewesenen Med. Dris alhier hinterlaßene Wittib und Erben stoßend, so außer dem darauf haftenden und hernach passivé eingetragenen Capitali gegen Männiglichen freÿ leedig eigen und ist diese gantze behaußung, durch die bürgere Kaltner und Arnold, beede Bau-Inspectores alhier, Zufolg deroselben schriftlich ausgestelten und beÿ dieses Inventarii Concepto verwährlich Liegendem Abschatzung-Scheins vom 17. Nivos 6.ten Jahrs so den 21. daraufhin enregistrirt, dem heutigen Werth nach gewürdiget und angeschlagen worden vor und um 5000 li. Davon die der dißortiger Wittib Zuständige helfte hier in auswurf antrift 250 lb. Diese hievor beschribene gantze behausung haben beede nun Zertrennte Ehepersohnen Zur Zeit ihrer Verlobung und also annoch vor dero angetrettenen Ehestand, wie davon der bericht in deren hernach allegirtem Inventario illatorum fol. 10.b et seqq. Zu lesen, vor denen burgeren Joh: Valentin Schneegannß dem älteren Metzger, und Joh: Christoph Baum dem Paßmentirer und Zwar jedes Zur helfte kauf. und eigenthümlich an sich gebracht, und weißet darüber ein deutscher pergamentener in ehemaliger alhiesiger C. C. C. Stub errichteter Kaufbrief dedato 8.ten Junii 1759.
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder nun zertrennter Ehe persohnen Illata durch nun weil.Not. Joh: Jacob Oelinger am 5.ten Maji 1759. auffgerichteten Inventarii hat sich ane der hinterbliebenen wittib in die Ehe gebrachten Vermögen mangelnd (…)
Der hinterbliebenen Wittib unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 226, Sa. Silber 3, Ane Holz und Werckzeug, wie auch gemacht und ohnausgemachter Arbeit zum Schreiner handwerck gehörig 1991, Ane Wein und leeren Faßen 36, Ane einem goldenen Ring 4, Ane baarschafft 132 und 30, Ergäntzung (2681, Abzuziehen 1218, Verbleibt) 1462, Summa summarum 4192 li. – Schulden 1592, Nach deren Abzug 2599 li
Diesemnach so wird auch der Erben unveränderte Vermögenschaft beschrieben, Kleydung und weißem Gezeug 6, Sa. haußraths 59, Eigenthümlicher Antheil ane einer Behausung, Nämlich [ut supra] Woran denen dißortigen Erben gebührige helfte hier in Auswurf anlangt 2500, Ergäntzung (1726, abzuziehen 1246, Nach deren Abzug) 480, Summa summarum 3040 li. – Schuld 1000, Nach deren Abzug 2040 li
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 300, Sa. Silbers 19, Summa summarum 319 lb – Schulden 5202 li. In Vergleichung 4882 li.
Nachdeme nun Vorstehendes Inventarium samt der darin enthaltenen berechnung über gegenwärtige Pabstische Verlaßenschafft der hinterbliebenen Wittib sowohl als auch denen Beneficial-Erben (…) deutlich vor: und abgelesen ware, dieselbe, auch sambtlich declarirt hetten, wie daß ihnen im geringsten nichts mehr bewußt seÿn, so inn ermelte Pabstische Verlaßenschafft gehörig wären, so wurde demnach dieses Inventarium mit allerseitiger Zufriedenheit geredet und beschloßen (…) declarirt, daß sie auf sothane in mobilien und Immobilien bestehend, der Erben unverändert und die theilbare Verlaßenschafft hiemit und in Kraft dieses tam active quam passive gäntzlichen Verzug gethan, und solche der Bürgerin Ottilia Pabst gebohrener Isaac, der hinterbliebener Wittib, dergestalten, abgetretten und überlaßen (…) So beschehen und geendet Straßburg den 17. Prairial im 6. Jahr der Republick.

Les enfants et petits enfants d’Odile Isaac et de Bernard Berdat cèdent leurs parts de maison à Elisabeth Bertat veuve de Pierre Bourbon

1818 (20.5.), Strasbourg 12 (71), Wengler n° 10.856
Cahier des charges n° 10.750 du 16 mars – Bernard Bertat, menuisier, en son nom et mandataire de 1. Elisabeth Bertat sa fille veuve de Pierre Bourbon et 2. de François Bertat son fils greffier à Nieder Roedern arrondissement de Wissembourg, Barbe Bertat majeure, Bernard Bertat, majeur employé à la mairie de Strasbourg, Antoinette Bertat majeure, Joseph Martin Bertat secrétaire du percepteur du canton d’Oberhausbergen, Marie Anne Bertat majeure tous demeurant place St Etienne n° 25
à Elisabeth Bertat veuve de Pierre Bourbon
Désignation de la maison. Elle est située place St Etienne n° 3 d’un côté Michel Kelller fabricant de moutarde, de l’autre Jacques Roth jardinier, devant la place, derrière maison de M Ostertag médecin. Elle consiste en deux corps de logis à deux étages dont un sur la place et l’autre sur la cour, caves voutées, buanderie, puits avec deux échelles pour le curer au autres aisances, appartenances et dépendances – Sont exceptés et réservés à Joseph Martin et Marie Anne Bertat le fourneau placé au second étage et les six jalousies au second étage.
Etablissement de la propriété. L’immeuble appartient à Bernard Bertat pour un tiers comme héritier pour moitié d’Odile Isaac sa mère veuve en premières noces de Bernard Bertat et en secondes noces de Benoît Bapst, à Jean Martin et Marie Anne Bertat pour un second tiers comme ayant hérité ensemble l’autre moitié de ladite D° Bapst leur aieule par représentation de Martin Bertat leur père et le dernier tiers à Bernard Bertat père en usufruit seulement, et à la D° Bourbon et Bernard Bertat, François Bertat, Antoine Bertat ses enfants en nue propriété en vertu du legs de la D° Bapst suivant testament reçu M° Lex le 12 mars 1816. Le même immeuble appartenait à la D° Bapst pour moitié comme ayant été commune en biens avec Benoit Bapst son second mari et l’autre moitié en vertu de l’abandon qui lui en a été fait pour payer les dettes de la communauté suivant inventaire dressé par M° Schaeff le 17 prairial 6. Elle étoit déjà légataire de l’usufruit de cette seconde moitié par testament reçu M° Lacombe le 22 brumaire 6. La communauté Bapst l’a acquis de Jean Valentin Schneegans et Jean Christophe Baum à la Chambre des contrats le 8 juin 1759. Mmise à prix 5000 francs
N° 10.789 du 7 avril, personne ne s’est présenté
N° 10.809 du 17 avril, adjudication définitive pour 5500 francs
Enregistrement, acp 139 f° 16 du 22.5.

Le négociant Pierre Bourbon épouse en 1810 Elisabeth Bertat
1810 (10.12.), Strasbourg 14 (45), Lex n° 4799
Contrat de mariage – Pierre Bourbon natif de Lyon négociant fils majeur de feux André Bourbon, négociant, et de Jeanne Trossier
Elisabeth Bertat fille majeure de Jean Georges Bertat, maître menuisier, et de Salomé Seiler
extrait de l’inventaire de Salomé Seiler épouse de Jean Georges Bertag, dressé par M° Lex le 8 novembre 1809
Enregistrement, acp 116 f° 24 du 12.12.

La maison revient à Marie Elisabeth Bourbon qui épouse en 1832 le sellier carrossier Charles Frédéric Bær

1832 (30.5.), Strasbourg 4 (75), M° Hatt n° 6755
Contrat de mariage – Charles Frédéric Baer, sellier carossier en cette ville, veuf avec trois enfants de Barbe Baumer
et Marie Elisabeth Bourbon, fille majeure au même lieu, de Pierre Bourbon, négociant à Lyon, et Elisabeth Bertat
Enregistrement, acp 210 acp 958 (3 Q 29 ) f° 131 du 7.6. – communauté d’acquets avec les exclusions qui suivent
les apports du futur époux ne sont point spécifiés, ceux de la future épouse consistent dans les objets ci après 1) Une Maison et dépendances à Strasbourg place St Etienne N° 3
2° 8000 francs en argent comptant
3° un trousseau de la valeur de 2000 francs
La future épouse fait dont en cas de survie au futur époux de la propriété de tout ce qu’elle délaissera sauf la réduction voulue par la loi en cas d’existence d’enfant
Le future époux à la future épouse aussi en cas de survie du droit d’habitation dans la maison qu’habite actuellement le futur époux. La susidte communauté est partageable par moitié

Inventaire dressé après la mort de Barbe Baumert, première femme de Charles Frédéric Bær
1831 (23.6.), Strasbourg 4 (73), M° Hatt n° 6072
Inventaire de la succession de Barbe Baumert femme de Charles Frédéric Baer, carossier – à la requête de 1. le veuf commun en biens suivant contrat de mariage reçu M° Weigel notaire à Strasbourg le 18 mai 1820, père et tuteur légal de Louise âgée de 10 ans, Charles Frédéric âgé de 8 ans et Henriette âgée de 6 ans – en présence de Martin Baumert, aubergiste à la Robertsau, subrogé tuteur aux enfants mineurs – dans la maison place du Pont Couvert n° 9 où elle est décédée le 9 mars 1831
Titres et papiers. Immeuble, une maison place des Ponts Couverts n° 9 avec aisances et dépendances, acquis par contrat inventorié sous la cote 2, estimée 30.000 fr
dans le salon, dans le poele, chambre à côté du poele, dans une petite chambre, au corridor donnant dans la cour, dans une chambre derrière la cuisine, sur le grenier, dans une chambre, dans la maison de derrière, dans la boutique, au rez de chaussée, attelier du forgeron & du serrurier, attelier de sellerie et magasin, dans le magasin au rez de chaussée, dans la cave
totalité de l’actif 44.972 fr
acp 204 (3 Q 29 919) f° 135 du 2.7. – Communauté, meubles et effets 14.702 fr, argent 270 fr, point de dettes actives, total de la masse mobilière 14.792 fr
immeuble, une maison à Strasbourg place des Ponts Couverts n° 9 estimée à un reveny annuel de 1500 francs, en capital 30.000. Dettes passives 18.725 fr
remploi dû à la défunte 17.600 fr, au veuf 12.000 fr, garde robe 65 fr

Charles Frédéric Bær et Elisabeth Bourbon vendent la maison au charron Joseph Lanhoffer et à Marguerite Dannenberger moyennant 8 000 francs

1836 (14.5.), Strasbourg 12 (139), M° Noetinger n° 8250
Charles Frédéric Baer, sellier carossier, et Elisabeth Bourbon
à Joseph Lanhoffer, charron, et Marguerite Dannenberger
une maison composée de bâtiment de devant, de derrière avec toutes appartenances, droits & dépendances sise à Strasbourg place St Etienne n° 3, d’un côté le Sr Roth farinier, de l’autre le Sr Eisenbrand chacutier, devant la place St Etienne, derrière la propriété de MM. Hervé & Hulin – La dame Baer a hérité ladite maison dans la succession d’Elisabeth Bertat veuve de Pierre Bourbon sa mère dont elle est seule et unique héritière. La veuve Bourbon déjà légataire en nue propriété du tiers de la succession d’Odile Isaac son ayeule décédée veuve en premières noces de Bernard Bertat en secondes de Benoit Bapst et Marie Antoinette Bertat suivant testament public reçu M° Lex le 12 mars 1816. Acquisition de ladite maison des autres héritiers de la défunte Odile Isaac, suivant adjudication sur licitation dressée par M° Wengler le 20 mai 1828. La moitié de la maison appartenait à Odile Isaac, commune en biens avec Benoît Bapst son second mari, l’autre moitié abandonnée à charge de payer les dettes suivant inventaire dressé par M° Schaeff le 17 prairial 6. La communauté des époux Bapst en a fait acquisition de Jean Valentin Schneegans et de Jean Christophe Baum à la Chambre des Contrats le 8 juin 1759 – moyennant 8000 francs
Enregistrement, acp 240 f° 84-v du 16.5.

Originaire de Sexten (Sesto) en Tyrol, le charron Joseph Lanhoffer épouse en 1826 Marguerite Dannenberger, veuve du charron Jean André Brandt
1826 (16.12.), Strasbourg 7 (74), M° Stoeber n° 9490
Contrat de mariage – Joseph Lanhoffer, charron, célibataire natif de Sexten au pays du Tirol, fils de feu Jacques Lanhoffer, cultivateur, et de Marie Traher
Marie Marguerite Dannenberger veuve en premières noces de charron
Enregistrement, acp 181 acp 958 (3 Q 29 896) f° 169 du 21.12. – communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, réserve d’apports et des habillements et linges propres à chacun
Don matutinal de survie de tout ce que la loi permet de donner. Les enfants qui naîtront du futur mariage seront élevés dans la religion protestante

Marguerite Dannenberger meurt en 1843 en délaissant un fils issu du veuf et trois enfants de son premier mari. La maison place Saint-Etienne est évaluée à 12 000 francs.

1843 (5.1.), Strasbourg 7 (98), M° Boersch n° 3561
Inventaire de la succession de Dame Marie Marguerite Dannenberger épouse en premières noces du sieur Jean André Brandt charron et femme en secondes noces du Sieur Joseph Lanhoffer charron demeurant à Strasbourg décédée en cette ville le 17 décembre 1842.
L’an 1843 el 5 janvier à neuf heures du matin, à la requête des 1° sieur Joseph Lanhoffer charron demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1) comme ayant été commun en biens acquets avec son épouse défunte, 2) comme donataire d’une part d’enfant dans la succession de sadite épouse le tout aux termes de son contrat de mariage ci après rapporté, 3) en qualité de père et tuteur légal de Joseph Emile Lanhoffer âgé de 15 ans son fils mineur procréé avec son épouse défunte & 4) en qualité de mandataire du sieur Frédéric Guillaume Brandt, chaudronnier demeurant à Angoulême, domicilié à Strasbourg (…), 2° Mr Jean André Charles Brandt, coutelier demeurant et domicilié à Strasbourg, 3° Madame Caroline Brandt, épouse à ce autorisée de Monsieur Guillaume Jacques Barbaras, boulanger demeurant et domiciliée à Strasbourg, Monsieur Jean André Charles Brandt, Mad° Barbaras, Mr Frédéric Guillaume Brandt et le mineur Lanhoffer agissant comme habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers sous bénéfice d’inventaire de la succession de dame Marie Marguerite Dannenberger leur mère (…). En présence de Mr Jean Jacques Dannenberger propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, en qualité de subrogé tuteur du dit mineur Lanhoffer (…)
La présente opération sera basée sur le contrat de mariage passé entre la défunte et le veuf devant M° Stoeber le jeune et son collègue notaires à Strasbourg le 16 décembre 1826 (…)
en la maison mortuaire faubourg national N° 13

Ville de Strasbourg. Une maison composée de bâtiment de devant & de derrière avec appartenances & dépendances, sise à Strasbourg, place St Etienne N° 3, tenant d’un côté au sieur Roth farinier, de l’autre côté au sieur Eisenbrand charcutier, donnant par devant sur la place St Etienne & attenant par derrière à la propriété de M.M. Hervé & Hulin. Cet immeuble en partie loué & en partie non loué est évalué à un revenu & sans distraction des charges, de 600 francs, lequel donne en capital au denier vingt pour l’évaluation de l’immeuble la somme de 12.000 francs.
Il a été acquis par le sieur Lanhoffer du sieur Charles Frédéric Baer, sellier carrosier à Strasbourg et de dame Elisabeth Bourbon sa femme selon contrat de vente passé devant M° Charles Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg le 14 mai 1836 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 du même mois volume 307 Numéro 16. A l’appui de cette propriété il a été inventorié 1° l’expédition du dit contrat de vente contenant à la suite quittance de 2500 francs partie du prix y stipulé 2° le mémoire acquitté des frais de ce contrat 3° la grosse d’une obligation de 1000 francs (…)
III. Immeubles. Ville de Strasbourg. Les 17/32 indivis d’une maison avec atelier, caves jardin, remise, écurie, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg faubourg national N° 13 d’un côté l’auberge à la ville de Nancy, de l’autre la ci devant maison Pfister, aboutissant sur le jardin des conjoints Schenck
$ 8639
acp 305 (3 Q 30 020) f° 96 – Les meubles et objets mobiliers de la communauté sont estimés à 1333 – Garde robe 39
acp 306 (3 Q 30 021) f° 56-v – Créances actives 5500
Immeuble, ban de Duppigheim, un hectare 90 ares 37 ca de prés en 23 pièces
Une maison à Strasbourg place Saint-Etienne N°3 d’un revenu de 600 francs
Description des titres de propriété. supplément aux créances actives de la communauté 59 – Masse passive 39.086
Masse active de la succession, garde robe 39, créances actives 2239
Immeuble, 17/32 d’une maison faubourg national N° 13, évalués 7968
Remplois de la défunte 26.446

Joseph Lanhoffer et les héritiers de Marguerite Dannenberger vendent la maison à Marguerite Schwing veuve de Mansuy Vautrin

1843 (4.2.), Strasbourg 7 (99), M° Boersch n° 3623
Cahier des charges, 4 février 1843 – Ont comparu 1° Le sieur Joseph Lanhoffer charron demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1) en son propre et privé nom, 2) comme se portant fort pour Joseph Emile Lanhoffer son fils mineur âgé de 15 ans, (…) & 3) comme mandataire du sieur Frédéric Guillaume Brandt, chaudronnier demeurant à Angoulême, domicilié à Strasbourg, 2° Monsieur Jean André Charles Brandt, coutelier demeurant et domicilié à Strasbourg, 3° & Madame Caroline Brandt, épouse à ce autorisée de Monsieur Guillaume Jacques Barbaras, boulanger avec lequel elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, lesquels ont exposé qu’ils sont propriétaires indivis d’une maison & dépendances sise à Strasbourg ci après décrite & que désirant sortir de cette indivision sans recourir aux formalités judiciaires ils comparaissent devant les dits notaires à l’effet de dresser le cahier des charges des clauses et conditions sous lesquelles ils entendent vendre cet immeuble aux enchères
Description de l’immeuble à vendre. Une Maison composée de bâtiment de devant & de derrière avec cour, pompe, appartenances, droits & dépendances sise à Strasbourg, place St Etienne N° 3 tenant d’un côté au sieur Roth farinier, de l’autre côté au sieur Eisenbrand charcutier, donnant par devant sur la place St Etienne & attenant par derrière à la propriété de MM Hervé & Hulin, Ainsi que cet immeuble s’étend, se poursuit et se comporte actuellement sans en rien excepter ni réserver ensemble avec tous les objets qui s’y trouvent & qui sont réputés immeubles par la loi.
Titres de propriété. Cet immeuble dépendait de la communauté qui a existé entre ledit sieur Lanhoffer et son épouse défunte Dame Marie Marguerite Dannenberger, veuve en premières noces du sieur Jean André Brandt vivant charron à Strasbourg où elle est décédée, ainsi que cela est établi en l’inventaire de la succession de ladite Dame Lanhoffer, dressé par M° Boersch l’un des notaires soussignés qui en a la minute & portant à la première vacation la date du 5 janvier 1843. Il appartient actuellement aux comparans dans les proportions suivantes, savoir 1° pour six 10° au sieur Lanhoffer père dont cinq 10° pour sa part dans ladite communauté et un 10° comme donataire contractuel d’une part d’enfant de la succession de son épouse décédée, aux termes de la donation contenue en son contrat de mariage passé devant M° Stoeber le jeune & son collègue notaires à Strasbourg le 16 décembre 1826, 2° pour un 10° audit sieur Jean André Charles Brandt, 3° pour un 10° à la femme Barbaras née Brandt, 4° pour un 10° à Frédéric Guillaume Brandt et pour un 10° au mineur Lanhoffer, ces quatre derniers en leur qualité de seuls et uniques héritiers chacun d’eux pour un quart de la succession de ladite Dame Lanhoffer leur mère. Le sieur Lanhoffer a fait l’acquisition du dit immeuble durant la communauté dont il a été parlé du sieur Charles Frédéric Baer, sellier carrosier & de dame Elisabeth Bourbon sa femme les deux demeurant à Strasbourg selon contrat de vente passé devant M° Charles Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg le 14 mai 1836 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 mai 1836 volume 307 Numéro 16 & inscrit d’office volume 252 Numéro 125. Le prix de cette vente était de 8000 francs dont 4000 francs ont été payés comptant (…). Cet immeuble appartenait à Mad. Baer qui l’a hérité dans la succession de Dame Elisabeth Bertat décédée veuve de Pierre Bourbon de Strasbourg sa mère dont elle est seule héritière. Ladite dame veuve Bourbon, déjà légataire en nue propriété du tiers de la succession de Dame Odile Isaac son aïeule décédée veuve en premières noces de Bernard Bertat & en secondes noces de Benoit Bapst conjointement avec François Bernard, Barbe & Marie Antoinette Bertat aux termes d’un testament public passé devant M° Lex le 12 mars 1816 a fait l’acquisition de ladite maison des autres héritiers de la défunte Odile Isaac suivant procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Wengler, alors notaire à Strasbourg le 20 mai 1818, enregistré. Au contenu de la liquidation de la succession de ladite Odile Isaac dressé par ledit M° Wengler le 4 août 1818 enregistré le prix d’acquisition qui était de 5500 francs fut réglé ainsi qu’il suit (…). La moitié de cette maison appartenait à ladite défunte Odile Isaac comme ayant été commune en biens avec le sieur BenoîytBapst, son second mari & l’autre moitié lui fut abandonnée à charge de payer les dettes de ladite communauté par l’inventaire dressé par M° Schaeff alors notaire à Strasbourg le 17 prairial an six. Enfin ladite maison dépendait de la communauté des époux Bapst par suite de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Jean Valentin Schneegans & de Jean Christophe Baum suivant contrat passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 18 juin 1759. – Charges, clauses et conditions (…)
N° 3674. Adjudication, 28 février 1843. (…) Ladite maison a été adjugée provisoirement pour ladite somme de 12.200 francs au dit sieur Mansuit Vautrin, fabricant de chandelles lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom de sa mère Mad° Marguerite Schwing veuve du sieur Mansuit Vautrin fabricant de chandelles, demeurant à Strasbourg
N° 3686. 6 mars 1843 – Le sieur François Charles Hurst, relieur demeurant à Strasbourg rue des frères N° 15, surmise de 300 francs
N° 3729. L’an 1843 le 23 mars – Sur la mise à prix de 12.500 francs (…). Enchérie par M. Mansuit Vautrin, fabricant de chandelles lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom de sa mère Mad° Marguerite Schwing veuve du sieur Mansuit Vautrin fabricant de chandelles, demeurant à Strasbourg
acp 306 (3 Q 30 021) f° 90 – acp 307 (3 Q 30 022) f° 56-v – acp 308 (3 Q 30 023) f° 45-v

Originaire de Nancy, le lieutenant Mansuy Vautrin épouse en 1796 Marguerite Schwing, fille du blanchisseur Jean Jacques Schwing de la Robertsau
Mariage, Strasbourg (n° 309)
Cejourd’hui premier germinal l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Mansui Vautrin, âgé de 28 ans, Lieutenant des grenadiers du 9° bataillon de l’ain depuis quinze mois, natif de Nancy, Département de la Meurthe, fils de feû Mansui Vautrin, boulanger audit lieu, et de Jeanne Goblet, de l’autre part Marguerite Schwing, âgée de seize ans, née et domiciliée à la Ruprechtsau, municipalité de Strasbourg, fille mineure de Jean Jacques Schwing, blanchisseur audit lieu, et d’Anne Marie Fuchs (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 18 mars 1768 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 10 juillet 1779. (signé) Vautrin, Margareta Schwingin

Le fabricant de chandelles Mansuy Vautrin meurt en 1814 en délaissant deux enfants
1814 (14.5.), Strasbourg 15 (19), Not. Lacombe fils n° 3375
Inventaire de la succession de Mansuit Vautrin, fabricant de chandelles décédé le 22 février 1814 – dressé à la requête de Marguerite née Schwing la veuve, mère et tutrice légale de Mansuit âgé de 17 ans et de Sophie âgée de 15 ans – en présence de Jean Georges Hatt juriste tuteur des enfants mineurs
dans le logement qu’occupait le défunt dans une arcade de la Cathédrale
mobilier 487 fr, garde robe 43 fr, ensemble 530 fr
reprises de la veuve succession de Jean Jacques Schwing son père blanchisseur à la Robertsau 3922 fr et quatre pièces de terre
Enregistrement, acp 124 F° 127-v du 23.5.
(vacation du 19 août) acp 125 F° 58 du 22.8.

Mariage de sa fille Marguerite Sophie avec François (de Paule Jacques Raimond) de Fossa
1825 (28.12.), Strasbourg 14 (84), Me Lex n° 4269
Contrat de mariage – François de Paule Jacques Raimond de Fossa, chevalier de l’ordre militaire de St Louis Chevalier de la Légion d’Honneur, de l’ordre de St Ferdinand d’Espagne chef de bataillon au 23° régiment d’infanterie de ligne ayant son domicile à Perpignan, actuellement en garnison à Tours, fils de feu François de Fossa avocat au Conseil Souverain du Roussillon et de feu Thérèse Beauregard à Perpignan
Marguerite Sophie Vautrin, fille de feu Mansuy Vautrin, officier de carabiniers d’infanterie légère, et de Marguerite Schwing
Enregistrement, acp 176 (3 Q 29 891) f°64-v du 29.12.- communauté d’acquets partageable par moitié, réserve d’apports, usufruit au survivant en cas d’existant d’enfant de la succession du prédécédé.
Donation par le futur époux à la future dans le cas où il n’exiserait pas d’enfant, de l’usufruit de tout ce qu’il délaissera, à l’exception de sa bibliothèque
Donation par la future au futur dans le même cas de la propriété de 6000 francs mentionnés ci après, et de l’usufruit de tout le reste de sa succession.
Les apports du futur consistent dans une rente de 600 francs capital 12.000, dans une bibliothèque et autres objets mobiliers, d’équipement &.
La future épouse déclare apporter tant en argent comptant et objets mobiliers une valeur de 6000 francs provenant de son * et de ses économies personnelles ainsi que le déclare Mansui Vautrin, domicilié en cette ville, frère de la future épouse et qui d’ailleurs s’interdit à cet égard de recherches à raison de cet apport
Les dettes contractuelles avant le mariage son personnelles à chacun des futurs

Son fils Mansuy Vautrin épouse en 1845 Justine Catherine Lefèvre en légitimant un enfant naturel
Mariage, Strasbourg (n° 78)
Du 27° jour du mois de février 1845 à dix heures du matin. Acte de mariage de Mansuy Vautrin, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 vendémiaire an V en cette Mairie, domicilié en cette Mairie, fabricant de Chandelles, fils de feu Mansuy Vautrin, fabricant de Chandelles, décédé en cette Mairie le 22 février 1814 et de Marguerite Schwing, domiciliée en cette Mairie ci présente et consentante
Et de Justine Catherine Lefèvre, majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 février 1815 à la Robertsau, domiciliée à la Robertsau, fille de Joseph Lefève, fabricant de toile cirée et d’Agnès Seitz conjoints domiciliés à la Robertsau ci présents et consentants. Et ausitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Emma Lefèvre née d’eux en la Robertsau le 12 novembre 1840 inscrite le lendemain sur les registres de l’état civil de cette ville [in margine :] Enregistré à Strasbourg le 12 juillet 1862 f° 51 (i 43)

1862 (12.7.), Maire
Légitimation par suite du mariage d’entre Mansuy Vautrin fab. de chandelles à Strasbourg et Justine Catherine Lefebvre de Emma Vautrin née le 12 9.bre 1840
acp 512 (3 Q 30 227) f° 51-v du 12.7.

Le fabricant de chandelles Mansuy Vautrin meurt en 1847 en délaissant deux filles
1847 (21.7.), Strasbourg 15 (82), M° Lacombe n° 5779
Inventaire de la succession délaissée par Mansuy Vautrin en son vivant fabricant de chandelles
L’an 1847 cejourd’hui mercredi 21 juillet à deux heures de relevée en la maison place St Etienne N° 3 à Strasbourg. A la requête de Madame Justine Catherine Lefevre, veuve de M. Mansuy Vautrin, en son vivant fabricant de chandelles, ladite dame demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant d’abord en son nom personnel à cause de la communauté de biens légale qui a existé entre elle et M. Vautrin son défunt mari avec lequel elle s’est mariée sans avoir fait de contrat de mariage, 2° en qualité de légataire de toute la portion dont son mari a pu disposer à son profit, c’est-à-dire d’un quart en toute propriété et d’un quart en usufruit seulement de la succession de son défunt mari aux termes du testament de feu le Sr Vautrin fait olographe à Strasbourg le 2 mars 1847 lequel a été enregistré en cette ville le 17 mai dernier folio 41 verso (…) Madame Vautrin agissant encore en qualité de tutrice de 1° Emma Vautrin âge de six ans et demi 2° de Justine Augustine Vautrin âgée de 14 mois, ses deux enfants issus de son mariage avec feu le Sr Mansuy Vautrin, les deux maisons Vautrin étant habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun de pour moitié de M. Mansuy Vautrin leur père en son vivant fabricant de chandelles à Strasbourg où il est décédé le 29 avril 1847. En la présence de M. Jean Séraphin Gérard, marchand de vins, demeurant et domicilié à Strasbourg subrogé tuteur des enfants Vautrin
dans le logement que les conjoints Vautrin occupaient au rez de chaussée de la maison place St Etienne N° 3
Description du mobilier. Magasin, Chambre d’habitation, Atelier laboratoire, Grenier, Cuisine
acp 363 (3 Q 30 078) f° 67-v – Objets mobiliers estimés 1586, argent comptant néant

Marguerite Schwing meurt en décembre 1859 en délaissant deux petites-filles

1860 (28.1.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Marguerite Schwing veuve de Mansuy Vautrin, vivant fabricant de chandelles à Strasbourg où elle est décédée le 21 décembre dernier, dressé à la requête 1) du mandataire de Marguerite Sophie Vautrin femme de François Fossa, vivant major en retraite à Paris, 2) le mandataire de Justine Catherine Lefèvre, veuve de Mansui Vautrin, demeurant à Kotzenau (Prusse) comme mère et turice d’Emma Vautrin sa fille
acp 485 (3 Q 30 200) f° 18-v du 1.2. (succession déclarée le 7 juin 1860) Il dépend de ladite succession un maison estimée à ci 320 francs
acp 486 (3 Q 30 201) f° 19-v du 6.3. (vacation du 5 mars) une maison à Strasbourg place St Etienne
2 ha 6 ares 82 terre er prés à la Robertsau – Loyers, 233

Testaments de Marguerite Schwing
1860, M° Grimmer (minutes en déficit)
19 avril 1859, Testament – Marguerite Schwing veuve de Mansui Vautrin, vivant fabricant de chandelles à Strasbourg par lequel elle lègue à Sophie Vautrin sa fille par préciput une somme de 3000 francs
acp 484 (3 Q 30 199) f° 29-v du 28. Xbr
M° Grimmer, 30. Xbr 1859 – Dépôt du testament olographe de Marguerite Schwing veuve Mansui Vautrin, vivant fabricant de chandelles à Strasbourg
acp 484 (3 Q 30 199) f° 48 du 4.1.

Enregistrement de Strasbourg, ssp 130 (3 Q 31 629) f° 93-v du 4.1.1860
10 avril 1848, Testament – Je soussignée Marguerite Vautrin née Schwing veuve demeurant à Strasbourg, lègue à ma fille Sophie Vautrin épouse de M. Fossa pensionnaire à Paris par préciput et comme dédommagement la somme de 3000 francs avec tout le linge, les vêtements, tous les meubles, le restant de ma fortune devra être divisée en deux parts égales dont la moitié devra être placée sur hypothèques sûres sous la surveillance d’un curateur et dont les intérêts devront être consacrés à l’éducation de mes petits-enfants. Par suite des présentes toutes les dispositions antérieures devont être considérées comme nulles et de nul effet.

Les héritières de Mansuy Vautrin et de Marguerite Schwing vendent la maison au farinier Jean Jacques Roth et à sa femme Frédérique Frey

1860 (5.6.), M° Grimmer (minutes en déficit) – Hypothèques de Strasbourg, Transcription reg. 819 (2971) n° 1 du 19 juin 1860
L’an 1860, le mardi 2 mai à onze heures du matin en l’étude de M° Grimmer, notaire commis par le Jugement ci après énoncé, sise à Strasbourg Place du vieux Marché aux Vins Numéro un (…) Ont comparu Mr Jean Jacques Schleicher, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire (…) de D° Marguerite Sophie Vautrin veuve de Mr François Fossa, vivant major au 23° régiment d’Infanterie de ligne en retraite, demeurant et domiciliée à Paris, rue de Grenelle St Germain numéro 112, cette Dame habile à se dire et porter 1° comme héritière par moitié de sa mère Dame Marguerite née Schwing, veuve de Mansin Vautrin, vivant fabricant de Chandelles à Strasbourg, elle y demeurant, 2° comme légataire à titre particulier aux termes de deux testaments de cette dernière, le premier fait olographe à Strasbourg daté du premier avril 1848 en langue allemande (…) déposé pour minute audit notaire Grimmer suivant acte de dépôt par lui dressé le 30 décembre dernier avec lequel il reste enregistré par suite d’une ordonnance rendue par Monsieur la Président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg sous la date du 23 dudit mois de décembre, et le second reçu par le soussigné notaire Grimmer le 19 avril 1859 en présence de quatre témoins enregistré le 28 décembre dernier, 2) de M. Albert Lefevre compositeur d’imprimerie demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme mandataire suivant procuration (…) de D° Justine Catherine Lefèvre veuve de Mr Monssin Vautrin, vivant fabricant, elle demeurant et domiciliée à Kotzenau, cercle de Lüben, régence de Liegnitz (Prusse), ladite veuve Vautrin née Lefevre comme mère et tutrice légale de sa fille mineure Emma Vautrin âgée de 19 ans, demeurant présentement à Berlin, cette dernière habiles à porter comme héritière par l’autre moitié de son aïeule paternelle Dame veuve Vautrin née Schwing, par le soussigné notaire Grimmer les 28 janvier et 5 mars dernier, en présence de Mr Séraphin Gérard père, ancien marchand de vins, aujourd’hui propriétaire à Strasbourg y demeurant et domicilié, subrogé tuteur de ladite mineure Emma Vautrin nommé à ces fonctions par lui acceptées suivant délibération du Conseil de famille (…) Lesquels ont exposé qu’en vertu d’un jugement en date en 19 mars dernier rendu à la poursuite de Dame veuve Fossa, pour laquelle veuve Vautrin a occupé M° Schneegans avoué en cette ville, comtre D° veuve Vautriun née Lefevre, en sa qualité de tutrice légale d’Emma Vautrin sa fille mineure, pour laquelle a occupé M° Traut, avoué en ladite Ville, la vente par enchère publique à titre de licitation a été ordonnée, des immeubles dépendant de la succession de veuve Vautrin née Schwing, susqualifiée (…)
Désignation et mise à prix des immeubles à liciter. Ville de Strasbourg. 1° section O numéro 483 Une maison composée de bâtiments de devant et de derrière, avec cour, appartenances, aisances et dépendances, située à Strasbourg, place St Etienne ancien N° 3 nouveau numéro 3, tenant d’un côté autrefois au Sr Roth aujourd’hui au Sr Gundrich épicier, de l’autre au Sr Eisenbrand charcutier donnant par devant sur ladite Place St Etienne et attenant par derrière sur les propriétés des Sieurs Hervé et Hallin, sur la mise à prix 12.000 francs
Immeubles situés à la Robertsau banlieue de Strasbourg. 2° section D n° 551 environ trente ares et d’après le cadastre 20 ares 30 centiares de pré au canton im Rad (…)
Etablissement de propriété. La dame veuve Fossa et la mineure Emma Vautrin ont recueilli indivisément ces immeubles ainsi qu’il résulte de l’inventaire relaté en ttête des présentes dans la succession de leur mère et aïeule paternelle respective Dame veuve Vautrin née Schwing. Cette dernière était devenue propriétaire de la maison susdésignée dans l’article premier suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Boersch, alors notaire à Strasbourg le 23 mars 1843 transcrit au bureau des hypothèques le 19 avril 1843 volume 401 N° 8 et inscription fur prise le même jour volume 385 N° 277 de 1) Sr Joseph Lanhoffer charron à Strasbourg, ayant agi tant en son nom pour que comme s’étant porté fort pour Joseph Emile Lanhoffer son fils mineur et comme mandataire de Frédéric Guillaume Brandt, chaudronnier à Angoulême, 2) de Jean André Charles Brandt coutelier à Strasbourg, 3) Dame Caroline Brandt épouse du sieur Guillaume Jacques Barbaras boulanger en cette ville. Les dénommés Brand ayant agi comme héritiers de leur mère défunte femme Lanhoffer née Brandt, pour la somme de 14.050 francs (…). [f° 5] La veuve Vautrin née Schwing était devenue propriétaire des immeubles désignés sous les articles 2 à 7 (…) – Charges, clauses et conditions (…)
[f° 8] Procès verbal d’adjudication. L’an 1860 le Mardi 5 juin à deux heures de relevée (…) Article premier, ledit immeuble a été adjugé pour la somme de 14.000 francs au Sr Jean Jacques Roth, farinier, et à D° Frédérique née Frey sa femme de son mari assistée et autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg
acp 489 (3 Q 30 204) f° 7-v du 7.6.

Jean Jacques Roth épouse Frédérique Frey en 1815
1815 (28.3.), Strasbourg 7 (54), Stoeber jeune n° 1283
Contrat de mariage – Jean Jacques Roth, marchand farinier, fils majeur de Jean Jacques Roth, marchand farinier, et de Marie Madeleine née Jung
Dorothée Frédérique Frey, fille mineure de feu Jean Frey, orfèvre, et Salomé Frédérique née Schell
acp 127 (3 Q 29 842) f° 152 du 4.4. – Don matutinal de 300 francs par le futur à la future sur le plus clair de la succession lequel don sera caduc en cas de prédécès de cette dernière sans enfant, réserve des apports, chacun des futurs époux reprendra ses hardes
communauté d’acquets partageable par moitié
Donation au survivant de l’usufruit des biens du prémourant. La future apporte des meubles détaillés et estimée à 378 francs et le futur une somme de 600 francs que son père lui a constitué à titre de dot.
Les meubles apportés par le futur lui ont été délivrés par Frédéric Chrétien Schroeder, orfèvre jouailler à Strasbourg son tuteur subrogé en déduction de des prétentions pour bien paternel, 379 francs

Dorothée Frédérique Frey meurt en 1861 en délaissant deux fils et des petits-enfants issus de sa fille défunte. La maison est estimée à 16 000 francs

1861 (16.3.), Strasbourg 10 (143), Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.900
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Roth, farinier, et feue dame Dorothée Frédérique Frey son épouse défunte et de la succession de cette dernière décédée à Strasbourg le 3 mars 1861.
L’an 1861 le Samedi 16 mars à neuf heures du matin, à la requête de I) M. Jean Jacques Roth, farinier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre entre lui et feue dame Dorothée Frédérique Frey son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Chrétien Théophile Stoeber alors notaire à Strasbourg le 28 mars 1815, b) à cause des reprises en deniers qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage et des reprises en nature des biens propres encore existants, c) à cause des avantages matrimoniaux résultant à son profit du contrat de mariage susrelaté
II) Mr Adolphe Beyer, employé des Hospices civils de Strasbourg demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Mr Philipp Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire, membre de la commission administrative des Hospices civils réunis de la ville de Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, et tuteur administrateur des enfants mineurs admis aux Hospices (…) et représentant en sa dite qualité a) Frédéric Albert Riebel né à Strasbourg le 3 juillet 1847, b) Emile Riebel né le 8 août 1848, admis à l’hospice des orphelins de Strasbourg, enfants encore mineurs issus du mariage conjointement avec Mr Gustave Charles Riebel ci après nommé de feu Mr Frédéric Charles Riebel, vivant garçon de course à la Banque de France, décédé à Strasbourg le 23 septembre 1856 avec feue dame Frédérique Roth son épouse décédée le 3 mai 1860, III) Mr Philippe Jacques Riebel, employé d’assurance demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur datif de Gustave Charles Riebel, né le 10 mars 1846, demeurant et domicilié à Strasbourg, issu conjointement avec avec ses deux frères susnommés du mariage des défunts conjoints Riebel également susnommés, (…) IV) Mr Charles Adolphe Woringer, commis négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Mr Jean Charles Roth, directeur de fabrique, demeurant et domicilié à Rostock (Bohême) aux termes d’une procuration (…), V) Mr Frédéric Gustave Roth, farinier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme subrogé tuteur du mineur Riebel susnommé (…), M.M. Jean Charles Roth et Frédéric Gustave Roth et les trois mineurs Reibel susnommés habiles à se dire et porter seuls héritiers de la défunte (…). De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg en la maison mortuaire place Saint Etienne N° 3

Immeuble. Une maison avec cour, pompe, droits appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, place St Etienne N° 3, entre Mr Grundrich ete Mr Bareis, par derrière Mr Klose. Cet immeuble a été acquis durant la communauté de biens qui a existé entre les époux Roth, des héritiers de dame Marguerite Schwing décédée veuve de Mr Mansuit Vautrin, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Grimmer, notaire à Strasbourg le 5 juin 1860. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 14.000 francs (…) La grosse de cette adjudication se trouvant entre les mains des créanciers hypothécaires n’a par conséquent pu être paraphée. Cet immeuble occupé en partie par la famille de la défunte est évalué mais pour la perception des droits d’enregistrement seulement, à un revenu annuel de 800 francs, sans distraction des charges, représentnant au denier vingt un capital de 16.000 francs
Héritage. Les parties déclarent que la dame Roth a recueilli dans la succession de Jean Pierre Boettger, vivant propriétaire à la Robertsau, dont elle était légataire universelle (…)
acp 497 (3 Q 30 212) f° 6 du 20.3. (succession déclarée le 25 mars 1861) Communauté, Mobilier estimé à 704, argent comptant 300
Succession, garde robe 64
acp 498 (3 Q 30 213) f° 73-v du 10.5. (vacation du 8 mai) Une maison à Strasbourg place St Etienne n° 3, loyers 144
Passif de la communauté 15.948 francs
Reprises 5405, Garde robe 54, Reliquat de communauté 1392, Don matutinal 300, Passif 107

Liquidation et partage
1862 (21.3.), Strasbourg 10 (146), Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.540
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Roth, farinier, et feue dame Dorothée Frédérique Frey
Ont comparu I) M. Jean Jacques Roth, ancien farinier demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf de dame Dorothée Frédérique Frey, agissant en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre entre lui et feue dame Dorothée Frédérique Frey son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Stoeber alors notaire à Strasbourg le 28 mars 1815, b) à cause des reprises en deniers qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté et c) à cause des avantages matrimoniaux résultant à son profit du contrat de mariage susrelaté
2) Mr Charles Aubry doyen de la faculté de droit de Strasbourg officier de la légion d’honeur et vice président de la commission administrative des Hospices civils de Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de tuteur administrateur des enfants mineurs admis aux Hospices (…)représentant en sa dite qualité a) Frédéric Albert Riebel né à Strasbourg le 3 juillet 1847, b) Emile Riebel né le 8 août 1848, admis à l’hospice des orphelins de Strasbourg, enfants encore mineurs issus du mariage conjointement avec Mr Gustave Charles Riebel ci après nommé de feu Mr Frédéric Charles Riebel, vivant garçon de course à la Banque de France et de feue dame Frédérique Roth vivant conjoints à Strasbourg, 3) Mr Philippe Jacques Riebel, employé d’assurance demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur datif de Gustave Charles Riebel, né le 10 mars 1846, demeurant et domicilié à Strasbourg, issu conjointement avec avec ses deux frères susnommés du mariage des défunts conjoints Riebel également susnommés, (…) 4) Mr Charles Adolphe Woringer, commis négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Mr Jean Charles Roth, directeur de fabrique, demeurant et domicilié à Rostock (Bohême) aux termes d’une procuration (…), 5) Mr Frédéric Gustave Roth, farinier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme subrogé tuteur du mineur Riebel susnommé (…)

Observations préliminaires. Première observation. Décès de Madame Roth. Ses héritiers. Inventaire. Mme Roth née Frey susnommée est décédée à Strasbourg le 3 mars 1821 laissant pour héritiers (…) L’inventaire constatant ces qualités d’héritiers a été dressé par M° Zimmer, notaire soussigné le 16 mars 1861.
Deuxième observation. Vente des meubless de la communauté et de la succession
Troisième observation. Licitation de la maison place Saint-Etienne
Quatrième observation. Compte d’administrateur
acp 508 (3 Q 30 223) f° 90-v du 24.3. (succession déclarée le 15 mai 1861) Communauté. Masse active 1) produit de la vente des meubles 505, 2) dépôt Oesinger 1000, 3 produit de la vente de la maison 5133, 4) créances rentrées 546, total 7191
Masse passive 912, reste 4278
Reliquat du compte par Gustave Roth 665, Rapport des mineurs pour argent prêté 603, Rapport de Gustave Roth pour argent prêté 432, le même doit pour meubles enchéris 450, total 8730
à déduire 1) reprises de la défunte 5405, 2) reprises du veuf 1889, Reste 1435, la moitié 717
Succession, Masse active, reprises 5405, moitié de la communauté 717, garde robe 107, total 6230 – Masse passive 245, reste 5985
Moitié au veuf comme usufruitier 2992, moitié aux héritiers pour un tiers 997
Abandonnements (…)

Jean Jacques Roth et les héritiers de sa femme vendent la maison au propriétaire François Joseph Dieterich

1861, Strasbourg 10 (145), Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.211
Cahier des charges. L’an 1861 le 16 octobre ont comparu 1) Mr Jean Jacques Roth, ancien farinier et veuf de dame Dorothé Frédérique Frey, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel 2) Mr Adolphe Beyer, employé des Hospices civils de Strasbourg demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Mr Philipp Frédéric Gustave Hickel, notaire honoraire, membre de la commission administrative des Hospices civils réunis de la ville de Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, et tuteur administrateur des enfants mineurs admis aux Hospices (…) et représentant en sa dite qualité a) Frédéric Albert Riebel né à Strasbourg le 3 juillet 1847, b) Emile Riebel né le 8 août 1848, admis à l’hospice des orphelins de Strasbourg, enfants encore mineurs issus du mariage conjointement avec Mr Gustave Charles Riebel ci après nommé de feu Mr Frédéric Charles Riebel, vivant garçon de course à la Banque de France et de feue dame Frédérique Roth, 3) Mr Philippe Jacques Riebel, employé d’assurance demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur datif de Gustave Charles Riebel, né le 10 mars 1846, demeurant et domicilié à Strasbourg, conjointement avec avec ses deux frères susnommés du mariage des défunts conjoints Riebel également susnommés, (…) 4) Mr Charles Adolphe Woringer, commis négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Mr Jean Charles Roth, directeur de fabrique, et de dame Amélie Anne Janowsky, son épouse, demeurant et domiciliés ensemble à Rostock près de Prague (Bohême) aux termes d’une procuration (…), 5) Mr Frédéric Gustave Roth, farinier, non marié demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme subrogé tuteur du mineur Riebel susnommé (…),
lesquels comparans ont exposé ce qui suit. Pour sortir de l’indivision existant entre eux, le mandant de Mr Woringer et les mineurs Riebel relativement à l(immeuble ci après désigné, Mr Jean Charles Roth susnommé a intenté contre son père Mr Jean Jacques Roth et ses autres cohéritiers susnommés une action en licitation. Aux termes d’un jugement contradictoire rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 24 juin 1861 (…)
Désignation de la maison à vendre. Une maison avec cour, pompe, droits appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, place St Etienne N° 3, d’un côté Mr Gundrich, de l’autre Mr Bareis, par derrière Mr Klose. Cet immeuble sera exposé aux enchères sur la mise à prix de 12.000 francs fixée par le tribunal.
Etablissement de propriété. Cet immeuble a été acquis durant la communauté de biens qui a existé entre entre Mr Jean Jacques Roth comparant et feue dame Dorothée Frédérique Frey son épouse défunte de 1) dame Marguerite Sophie Vautrin demeurant à Paris, veuve de Mr François Fossa, vivant major en retraite, représentée par son mandataire Mr Jean Jacques Schleicher, propriétaire demeurant à Strasbourg 2) dame Justine Catherine Lefèvre veuve de Mr Mansui Vautrin demeurant à Kotzenau (Prusse) ayant elle même agi en qualité de mère et tutrice légale d’Emma Vautrin demeurant à Berlin aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Grimmer, notaire à Strasbourg, à ce commis par justice, le 5 juin 1860 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 du même mois volume 819 N° 1 et inscrit d’office le même jour volume 760 N° 210, 211 et 212. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 14.000 francs, à valoir sur ce prix les acquéreurs ont été délégués de payer à la décharge des vendeurs (…). La dame Fossa et la mineure Emma Vautrin étaient eux-mêmes devenues propriétaires du même immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de dame Marguerite Schwing décédée veuve de Mr Mansui Vautrin, leur mère et aïeule respective dont elles sont les seules héritieres ainsi qu’il est constaté dans un inventaire dressé par ledit M° Grimmer le 28 janvier 1860. La dame Vautrin née Schwing en est elle-même devenue propriétaire pour en avoir fait l’acquisition du Sr Joseph Lanhoffer charron, Joseph Emile Lanhoffer et Frédéric Guillaume Brandt chaudronnier, Jean André Charles Brandt coutelier et Caroline Brandt épouse de Jacques Guillaume Barbaras boulanger aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Boersch, alors notaire à Strasbourg le 23 mars 1843 transcrit au bureau des hypothèques le 19 avril de la même année volume 401 N° 8 et inscrit d’office volume 385 N° 277. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 14.050 francs (…). Enfin l’immeuble à vendre appartient aujourd’hui pour moitié ou trois 6° à Mr Jean Jacques Roth comparant comme ayant participté pour pareille quotité à la communauté de biens qui a existé entre lui et feue dame Dorothée Frédérique Frey son épouse défunte et pour l’autre moitié ou chacun pour un 6° à M. M. Frédéric Gustave Roth et Jean Charles Roth en leurs qualités d’enfants et héritiers propre pareille quotité de feue la dame Roth née Frey leur mère susnommée, et aux trois enfants mineurs Riebel ensemble pour le dernier 6° par représentation de feue leur mère dame Frédérique Roth décédée veuve de Mr Gustave Charles Riebel fille de la défunte dame Roth née Frey, ainsi que ces qualités d’héritiers se trouvent établies dans un intitulé d’inventaire dressé pat M° Zimmer, notaire soussigné le 11 mars 1861. Etat hypothécaire (…). Charges, clauses et conditions de la vente (…)
acp 503 (3 Q 30 218) f° 21-v du 18.10.
Adjudication. Et l’an 1861 le lundi 11 novembre (…) plusieurs bougies ayant été allumées diverses mises furent faites dont la dernière par Mr François Joseph Dieterich, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg en a porté le prix à 13.100 francs
acp 504 (3 Q 30 219) f° 40-v du 20.11.

Originaire de Rouffach, François Joseph Dieterich habite à Strasbourg depuis 1848 avec ses deux filles Madeleine et Marie Philomène
Registre de population 600 MW 319 (i 90)
Dietrich François Joseph, Ruffach 98, veuf, propriétaire, cathol. français, (à Strasbourg) dep. 1848
Dietrich Madeleine, id. 24, f., sa fille, cathol. français, (à Strasbourg) dep. 1848
Dietrich Marie Philomène, id. 39, f., cathol. français, (à Strasbourg) dep. 1848
rue de l’hôpital 9 / 16, délogé 23 juin 56
rue de l’arc en ciel 15, délogé 25 dit 58
rue de l’ail 7, délogé 20 Xbr 62
place St Etienne 3

François Joseph Dieterich épouse Reine Kuentz en 1820 à Rouffach
Mariage, Rouffach (n° 15)
L’an 1820, le 5 juin (…) sont comparus le sieur François Joseph Dietrich, cultivateur, âgé de 22 ans, domicilié à Rouffach, y né le 13 vendémiaire an sept /:4 octobre 1798:/ fils du sieur Frédéric Dietrich, propriétaire, et de Marie Anne Kumpfin citoÿens conjoints de cette ville, d’une part, Et Demoiselle Reine Kuentz, âgée de 20 ans, domiciliée à Rouffach, y née le 10 pluviose an huit /:30 octobre 1800:/ fille mineure du sieur Jean Kuentz, Laboureur, et de Reine Weingand, Citoÿens Jean en cette ville (signé) Joseph Dieterich, Reine Kuentz (i 387)

Reine Kuentz meurt en novembre 1822
Décès, Rouffach (n° 87)
L’an 1822, le 6 novembre (…) qu’aujourd’hui 6 novembre à l’heure de midi est décédée Reine Kuentz, agée de 23 ans épouse du sieur Joseph Dietrich, cultivateur de cette ville (i 278)

L’aubergiste François Joseph Dietrich (Dieterich) se remarie avec Marie Madeleine Roth. Ses filles Marie Madeleine et Marie Philomène naissent respectivement en 1824 et 1836
Naissance, Rouffach (n° 69)
L’an 1824, le 30 juin (…) est comparu le sieur François Joseph Dietrich, aubergiste à l’ange, âgé de 26 ans demeurant en cette ville, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin, né aujourd’hui 30 juin entre une et deux heures après midi, de lui déclarant et de Marie Madeleine Roth, sa femme âgée de 28 ans, et auquel il a donné les prénoms de Marie Madeleine (i 123)

Naissance, Rouffach (n° 9)
L’an 1836, le 19 janvier (…) est comparu François Joseph Dieterich, propriétaire, âgé de 38 ans domicilié dans cette ville, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin, né à Rouffach hier à neuf heures de la nuit, de lui déclarant et de Marie Madeleine Roth, son épouse âgée de 40 ans, auquel Enfant il a donné les prénoms de Marie Philomène (i 2)

François Joseph Dieterich fait donation de la maison à ses deux filles célibataires Marie Madeleine et Marie Philomène

1865 (16.1.), Strasbourg 7 (122), Edouard Stromeyer n° 4224
Donation du 16 janvier 1865 – A comparu Monsieur François Joseph Dieterich, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par les présentes fait don et donation irrévocable, en avancement d’hoirie sur sa succession future, mais avec dispense expresse de rapport en nature et avec la garantie contre tous troubles (…)
à Mesdemoiselles Marie Madeleine Dieterich et Marie Philomène Dieterich, ses deux filles toutes deux majeures, rentières, demeurant et domiciliées à Strasbourg à ce présentes et acceptant
d’une maison d’habitation avec cour, pompe, droits et dépendances, sise à Strasbourg place St Etienne N° 3, d’un côté Mr Gundrich, de l’autre Mr Bareis, par derrière Mr Klose. Telle que cette maison et ses dépendances se trouvent et se comportent en ce moment (…). Origine de la propriété. Mr Dieterich donateur déclare que cet immeuble lui appartient au moyen de l’acquisition qu’il en a faite de Mr Jean Jacques Roth, farinier à Strasbourg et des enfants et héritiers de la femme défunte de ce dernier Dorothée Frédérique Frey en vertu d’une adjudication tenue devant M° Zimmer et son collègue, notaires à Strasbourg le 11 novembre 1861 enregistrée et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 9 décembre 1861 volume 875 N° 13 et inscrit d’office le même jour volume 799 N° 173. M° Zimmer a été commis à ladite adjudication suivant un jugement contradictoire rendu par le tribunal civil de première instance de Strasbourg le 26 juin 1861. Ladite adjudication eut lieu en conséquence d’un cahier des charges dressé par ledit M° Zimmer et un collègue notaires à Strasbourg le 20 octobre 1861. Et ladite adjudication eut lieu pour le prix de 13.100 francs que Mr Dieterich donateur a *é avoir payé ainsi que les donataires le reconnaissent. Quant à l’origine antérieure de la propriété les parties déclarent se référer à l’acte d’adjudication sus-allégué qui contient tous les renseignements à cet égard. – Entrée en jouissance (…) à compter de ce jour (…) – Etat civil du donateur. Mr Dietrerich donateur déclare qu’il est veuf en secondes noces mais que les enfants issus de ses unions sont tous majeurs et désésintéressés. – Evaluation. Les parties ont déclaré évaluer à la somme de 650 francs de revenu brut annuel de l’immeuble qui forme l’objet de la présente donation.
acp 539 (3 Q 30 254) f° 80-v du 23.1.

Marie Madeleine et Marie Philomène Dietrich qui habitent à Rouffach vendent en 1890 la maison au boulanger André Birry et à sa femme Louise Grosjean

1890 (25.7.), M° Lauterbach
Verkauf – 1) Maria Magdalena Dietrich, 2) Maria Philiomene Dietrich Rentnerinnen in Rufach
an Andreas Birry, Bäcker und dessen Ehefrau Luise Grosjean hier
ein Wohnhaus in Erdgeschoß & 2 Etagen mit Mansarden, Hof, Hinterhaus, Brunnen, Rechten dahier Stephansplatz N° 3
erworben laut Schenkung Stromeyer vom 16. Januar 1865, Besitz sofort, Genuß 19. Novembris 1890, Steuren dgl. – Preis 22.400 Mark
acp 831 (3 Q 30 546) f° 57 n° 2049 du 2.8.

Originaire de Düttlenheim, André Birry épouse en 1871 la couturière Louise Grosjean
Mariage, Strasbourg (n° 309)
Du 25° jour du mois de juillet 1871 à dix heures du matin. Acte de mariage d’André Birry, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 novembre 1842 à Düttlenheim (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, boulanger, fils d’André Birry, cultivateur, et de Thérèse Meppiel, conjoints domiciliés à Düttlenheim, ci présents et consentants,
et de Louise Grosjean, majeure d’ans, née hors le mariage le 28 août 1847 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, couturière, fille de feu Françoise Grosjean, décédée à Strasbourg le 26 avril 1856 (i 45)

Contrat de mariage passé en 1900
1900 (9.1.), M° Lauterbach n° 12.738
Ehevertrag – Andreas Birry, Bäckermeister und
Luise Grosjean, Eheleute in Straßburg
wonach dieselbe die allgemeine Gütergemeinschaft annehmen, mit der Bestimmung daß dieselbe beim Ableben des Zuvorsterbenden fortgesetzt werden soll
acp 965 (3 Q 30 680. I) f° 50 n° 3637 du 11.1.

André Birry meurt en août 1900 après avoir fait donation à sa femme de la propriété d’un quart de ses biens et de l’usufruit d’un autre quart
1901, M° Lauterbach n° 22.078
4. Mai1899, Schenkung unter Ehegatten, durch Andreas Birry, Bäckermeister hier
an seine Ehefrau Luise Grosjean, hier
1. des vollen Eigenthums eines viertels seines gesamten Mobiliar- und Immobiliarnachlasses, mit dem Rechte nach Belieben die Schenkung in Eigenthum zuerst auf die Haushaltungsgegenstände auszuüben, 2. die lebenslängliche untengeltliche bürgschaftsfreie Nutznießung eines andern Viertels seines Nachlasses
Schenkgeber gestorben am 10. August 1900
acp 981 (3 Q 30 696. I) f° 88-v du 14.6.

Décès, Strasbourg (n° 2150)
Straßburg am 10. August 1900. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Civilhospicien Beamte Edmund Birry, wohnhaft zu Straßburg Stephansplan 3 und zeigte an, daß der Bäckermeister Andreas Birry, 57 Jahre 9 Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft in Strassburg, geboren zu Düttlenheim, Unter-Elsaß, Ehemann von Luise Grosjean, Sohn von Andreas Birry, Rentner wohnhaft zu Düttlenheim und dessen verstorbenen Ehefrau Therese geboren Meppiel, zuletst wohnhaft zu Düttlenheim, zu Strassburg in des Anzeigers Wohnung am 10. August des Jahres 1900 Nachmittags um zwei Uhr verstorben sei. (i 238)

André Birry et Louise Grosjean vendent en juillet 1900 la maison au charcutier Charles Baumann et à sa femme Eve Roos

1900 (16.7.), M° Loew n° 33.082
Verkauf – durch Andreas Birry, Bäckermeister und Luise Grojean, Eheleute dahier
an Karl Baumann, Würstler und Eva Roos Eheleute dahier
Stadt Strassburg, Anwesen Stephansplatz N° 3, bestehend in Vorderhaus mit Erdgeschoß, 3 Stockwerken und Dachraum, Hof, Hinterhaus Sektion O N° 423, 1,10 Ar Hofreithe nebst Betriebseinrichtung der Bäckerei und des Ladens, Herde und Öfen
Anwesen ersteigt Lauterbach 25. Juli 1890. Genuß für die Wohnungen vom 1. Juli 1900 und für die Bäckerei & den Laden vom 1. August 1900 ab. Steuren vom 1. Juli 1900, um 40.000 Mark
acp 971 (3 Q 30 686. I) f° 94 du 19.7.

Charles Baumann et Eve Roos hypothèquent la maison au profit de Joseph Pfister de Hochfelden

1900 (16.7.), M° Loew n° 33.084
Schuldbrief – Karl Baumann, Würstler und Eva Roos Eheleute dahier, zugunsten von
Joseph Pfister, ehemaliger Ziegeleibesitzer und Eigenthümer in Hochfelden, über baares Darlehen von 25.000
Pfand, Anwesen Stephansplatz N° 3 dahier
acp 971 (3 Q 30 686. I) f° 93-v n° 1722 du 19.7.



29, place de la Cathédrale


Place de la Cathédrale n° 29 (ancien 27) – III 173 (Blondel) O 286 puis section 20, parcelle 30 (cadastre)

Rez-de-chaussée 1913, maître d’ouvrage Charles Perlasca, entrepreneur Charles Widmann


Extrémité est de la place de la Cathédrale (octobre 2023)
Ancien n° 27 à gauche, n° 28 à droite (mai 2014)

La maison de vingt-deux pieds et demi de long, pourvue d’un encorbellement, appartient en 1587 (Livre des communaux) au vitrier municipal Séverin Weissenburger. Le fondeur d’étain Balthasar Rosenbach qui a l’intention de l’acheter est autorisé en 1611 à ouvrir temporairement une communication avec la boutique qu’il occupe dans la maison voisine. Les deux maisons Rosenbach restent rattachées jusqu’en 1672. Le marchand Jean Pierre Bein acquiert en 1672 la maison qui reste aux mains de ses descendants jusque dans les années 1780. Le fondeur d’étain Jean Henri Isenheim fait remplacer en 1719 deux toits d’inégale hauteur par un troisième étage uniforme. Son fils du même nom ouvre en 1736 une communication avec la maison qu’il vient d’acheter derrière la sienne et qui s’ouvre sur la rue des Pâtissiers (actuelle rue des Hallebardes). Propriétaire depuis l’année précédente, le marchand Jean Ernest Trautmann est autorisé en 1789 à réparer le rez-de-chaussée, sans cependant toucher à l’encorbellement.

1725 Place du dome
Plan-relief de 1725, place du Dôme (partie nord de la place de la Cathédrale), Musée historique, cliché Thierry Hatt

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 183 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à encorbellement, rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie et troisième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue, en arrière de l’alignement général avec les deux suivantes, se trouve à droite du repère (m) : trois ouvertures dont deux en forme de porte au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour R montre l’arrière (2-3) de la façade sur la place, l’arrière (4-1) de la maison donnant sur la rue des Hallebardes, le mur (1-2) qui sépare de la cour voisine à l’est et le mur aveugle (3-4) à l’ouest. Sur le plan préparatoire de 1830, les n° 27, 28 et 29 sont à l’arrière de l’alignement. Les n° 27 et 29 suivent l’alignement sur le plan cadastral terminé en 1837.
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 16 de la place du Dôme. La place du Dôme étant rattachée (1919) à celle de la Cathédrale, la maison prend alors le n° 29.


Plan – Cour R

La maison appartient aux chaudronniers Jean Charles Weisé (1798) puis Georges Chrétien Saus (1833). D’après le rapport d’experts dressé en 1836, chaque étage comprend trois pièces et une cuisine. Le chaudronnier Michel Frey acquiert en 1836 la maison, en 1837 un terrain de la Ville, entre la façade et l’alignement légal, pour le surbâtir, ce qui doit correspondre à la suppression de l’encorbellement, puis en 1845 la maison voisine à l’est (ancien n° 28). Les anciens numéros 27 et 28 portent toutes deux le même numéro 16 lors de la nouvelle numérotation en 1858.
Le marchand d’estampes Charles Perlasca charge en 1897 le maître maçon Emile Widmann de refaire la devanture. L’entrepreneur en bâtiment Charles Widmann reconstruit le rez-de-chaussée et transforme les locaux commerciaux en 1913. Caroline Perlasca lègue l’immeuble à la mense épiscopale qui le vend en 1963 à l’huissier Joseph Eberhard.


Devanture de 1897 et de 1913
Nouveau rez-de-chaussée, 1913 (dossier de la Police du Bâtiment)
Numéro 16 gravé sur chacun des pilastres, numéro 29 au-dessus de la porte (juin 2024)

juin 2024

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Séverin Weissenburger, vitrier, et (1571) Agathe Kraus puis (1601) Barbe Gerlach, remariée (1810) avec le fripier Samson Strintz – luthériens
1611 v Balthasar Rosenbach, fondeur de pichets, et (1606) Rebecca Baumgartner – luthériens
1672 v Jean Pierre Bein, marchand, et (1648) Ursule Barbe Voltz – luthériens
1677 h Jean Henri Isenheim, fondeur d’étain, et (1670) Marie Madeleine Bein – luthériens
1707 h Jean Henri Isenheim, fondeur d’étain, et (1699) Marie Ursule Schaaff puis (1726) Susanne Salomé Schatz – luthériens
1749 h Jean Henri Isenheim, fondeur d’étain, et (1733) Susanne Madeleine Edel – luthériens
1771 h Jean Henri Isenheim, fondeur d’étain, et (1771) Marie Marguerite Heydel – luthériens
1788* adj Jean Daniel Hey, banquier, et (1765) Catherine Dorothée Eschenauer – luthériens
1788 v Jean Ernest Trautwein, marchand, agent de change, et (1783) Catherine Marguerite Stempel puis (1791) Jeanne Jacqueline Lang (Hauff) – luthériens
1794 v André Weiss, cabaretier, et (v. 1784) Elisabeth Funck
1798 v Jean Charles Weisé, chaudronnier, et (1786) Gertrude von Zabern d’abord (1762) femme de François Saus puis (1796) Madeleine Marguerite Sultzer – catholiques
1833 v Georges (Chrétien) Saus, chaudronnier, et (1829) Salomé Caroline Mengus puis (1832) Marie Madeleine Falckner
1836 v (Joseph) Michel Frey, chaudronnier, et (1821) Joséphine Luck
1861 v (Antoine Charles) Jacques Perlasca, relieur, marchand d’estampes, et (1840) Marie Odile Haupt
1909* h (Louis) Charles Perlasca, marchand, et (1876) Louise Lautner
1942* h Charles Louis Perlasca (½) et Marie Louise Caroline Perlasca (½)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 437 livres en 1694, 1400 livres en 1707, 900 livres en 1725, 1000 livres en 1735, 1400 livres en 1749 et en 1771

(1765, Liste Blondel) VI 173, Jean Henri Eisenheim
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Isenheim, 3 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 286, Frey, Wilhelm, Place de la Cathédrale 27 – maison, sol – 0,58 are / Frey Michel 0,88 are

Locations

1836, Michel Frey, chaudronnier, et Joséphine Luck (ensuite propriétaires)
1853, André Hürstel, chaudronnier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450), f° 72
Séverin Weissenburger règle 16 sols 4 deniers pour sa maison qui a 22 pieds ½ de long, à savoir une avance (saillie de deux pieds), une marche en pierre (5 pieds de long, 1 pied ½ de large), une porte de cave inclinée (6 pieds 9 pouces de large, saillie de 6 pieds), une boutique (8 pieds de long, saillie de 2 pieds).

Vor dem Münster dem saltz Marckh vnd Beckerstuben zu
Seuerinus Weißenburger hatt vor seinem hauß 22 ½ schu lang, Oben ein steinerin Vsstoß 2 schu herauß, Ein steinerin Tritt 5 schu lang 1 ½ schu breÿt, Ein lehenende Kellerthüer 6 schu 9 Zoll breÿt 6 schu heraußer, Ein Laden 8 schu lang vnd 2 schu weÿt, Vff der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xvj ß iiij d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 793-v
Le fondeur d’étain Jean Henri Isenheim règle 10 sols pour une porte (3 pieds de large, 7 pieds de haut) entre sa maison place de la cathédrale face à la chapelle Saint-Laurent et son autre maison rue des Pâtissiers, d’après la décision rendue par les Quinze le 10 novembre 1736.

H. Johann Henrich Isenheim der Zinngießer solle Von einer 3. schuhe breit und 7. schu hohen Thür, die er Von seinem Hauß auf dem Münster Platz gegen d. Lorentzen Capell in sein anders hauß an d. Fladergaß brechen laßen Laut Erk. d. H. XV. de 10. 9.bris 1736. jahrs auf Martini, und A° 1737. I.mo, 10 ß
(Quittung 1741)
Neuzb fol 391

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 391
Même loyer reporté dans le registre suivant. Le contribuable est ensuite Jules Philippe Macrander. Le loyer est abrogé le 6 floréal V par décision du conseil municipal

alzb. 793-b
Joh: Heinrich Ißenheim der Zinngießer soll von einer 3 schuh breit und 7. schuh hohen Thür, die Er von seinem Hauß auf dem Münster platz gegen der Lorentzen Capell in sein anders hauß an der Fladergaß brechen laßen, Jahrs auf Martini (i est 11. Nov.) 10 ß
21. Brumaire
[in margine :] Vide Arreté du C.M. du 6 flor. V
(Quittungen 1741-1792)
jetzt hr. Julius Philipp Macrander Pittschierstecher

Préposés au bâtiment (Bauherren) et Protocole des Quinze

1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
Balthasar Rosenbach qui a l’intention d’acheter la maison de feu le vitrier municipal à côté de celle qu’il occupe demande le 10 juin 1611 l’autorisation d’ouvrir une communication entre les deux boutiques. Il y est autorisé le 3 août pour une période de cinq ans après laquelle il devra déposer une nouvelle demande.

Balthasar Rosenbach, Durchbruch hinder dem Münster gegen St: Laurentzen Capell hinüber
(f° 174) Zinstag den 10. Junÿ – Balthasar Rosenbach
Balthasar Rosenbach Statt Kandtengießer erscheint, vnd durch Lt. Hüenerern lasst er fürpringen, Wie des er ein enge behaußung vor dem Münster, Weÿl nuhn des Stattglasers hauß darneben feÿl, vnd ers Zukauffen willens, pitt er Ime allein vnden im gaden ein durchbruch Zugestatten, vnd deßwegen den augenschein ein Zunehmen. Erkant, die Herren Fünfzehen ins gemein sollen Zu gelegener Zeÿt den augenschein einnehmen. B. Mr.

(f° 191) Sambstag den 20. Julÿ – Balthasar Roosenbach, Hans Michael Cellarius
der h. Fünffzehen meister Zeigt ahn, daß der Statt Kandtengießer Balthasar Rosenbach, vnnd Hans Michael Cellarius des basteten beck auch nach darußen vnnd vmb befürderung Irer augenschein anhalten wolten, der Kandtengießer muß sich gedulden, Cellarÿ halben ist hieoben fol. 177 abgelesen worden (…)

(f° 199-v) Sambstag den 27. Julÿ. – Balthasar Rosenbach, Augenschein
So hatt mann auch den augenschein beÿ Balthasar Rosenbach dem Statt Kandtengießer eingenohmen er pitt, mann woll Ime erlauben, da er die Werckstat inn seinem Jetzigen hauß hinder dem Münster gegen St: Laurentzen Capell hinüber gelegen, Zu dem Jenigen hauß, welches er darneben allererst erkaufft brechen müg, seÿ er vrbietig, den vberig. theil seines Jetzigen Haußes entweder Zu verleÿhen oder Keufflichen hien Zugeben, Dann er allein die Werckstatt zu dem erkaufften hauß darumb begehre, er seine Käßten darinn das Zinn, wohl dreÿ stegen hoch inn seinem Jetzigen hauß daroben, da mancher Keüffer oder Keüferein ehe wider hienweg dann so hoch hien vff gehen, Ist gegen Ime Zu bedacht gezogen.

(f° 203-v) Sambstag den 3. Augusti. – Balthasar Rosenbach
Balthasar Rosenbachs dems Statt Kandtengießers hinder dem Münster, vor 8. tagen eingenommenen augenschein hieoben fo. 199 hatt mann abgeleßen, vnd davonn red gehalten. Erkant. Mann soll Ime inn seinem begehren, doch d. er Je Zur fünff Jahren beÿ verlust des durchbruchs, darumb wider ansuchen willfahren. Noch einmahl vmbgefragt.
Erkant, Wahferr er beede Heüßer behalten will, soll Ime der durchburch, doch allso, das er Je Zu fünff Jaren, beÿ verlust des durchbruchs, darumb wider anhalte, bewilligt, da er aber eines darvon, wider Verkauffen wolte, abgeschlagen. Vnnd er Vf solchen fall den Durchbruch wider Zu Zumauren schuldig vnd verbunden sein. Mr
[in margine :] Montag den 5. August. Ist Ime dießer bescheÿd durch H. Lampen vnd H. Englern angezeigt word.

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Le fondeur d’étain Jean Henri Eisenheim demande le 25 avril 1719 l’autorisation de remplacer les deux toits inégaux en faisant un troisième étage uniforme, en outre remplacer la pierre endommagée de la porte de cave par une nouvelle de même dimension. L’autorisation est accordée le 2 mai.

(f° 175-v) Dienstags den 25. Ejusd. [Apr.] Herr Johann Heinrich Eisenheim pt° bawens
Augenschein eingenommen vor Herrn Johann Heinrich Eisenheims des Zinngiesers vf dem Münsterplatz liegenden behaußung, welcher den obern Stock daran also ändern will, daß die beede neben dächer hienweg kommen und an deren stelle ein formlicher dritter Stock unter ein dach gebracht werden solle, ingleichem den an der Kellerthür Vordern schadhafften Stein hienweg vnd ein newen in gleichem meß dargegen hinein legen laßen, Erk. bedacht.

(f° 178-v) Dienstags den 2. May 1719 – Herr Johann Heinrich Eisenheim pt° bawens
Wegen des den 25. Aprilis jüngst beÿ Herrn Johann Heinrich Eisenheims des Zinngiesers behaußung eingenommenem Augenscheins, ist Erk. würd demselben mit der vorhabenden Änderung des dritten Stocks, ingleichem ein newen Vordern Stein an Seiner Kellerthür in Voriger breit vnd länge setzen Zulaßen, Erlaubt.

1736, Protocole des Quinze (2 R 145, registre lacunaire)
Jean Henri Isenheim demande l’autorisation d’ouvrir une communication entre sa maison place de la cathédrale et celle rue des Pâtissiers.

Durchbruch, Johann Heinrich Isenheim, in der Fladergaß undt am Münsterplatz
(p. 473) Sambstag den 3.ten Novembris 1736.
Moss. nôe Johann Heinrich Isenheim Sen. burgers und Zinngießers der bitt Underth. umb gn. Erlaubnus, in Zweÿ an einander stoßend. Eigenthümlichen Häußern in der Fladegaß, undt am Münsterplatz gelegen, durchbrechen Zu dörffen. Erkandt Oberbawherren.

1736, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Même demande traitée par les préposés au bâtiment. Les Quinze ont accordé la permission le 10 novembre 1736 contre un loyer annuel de 10 sols

(f° 80) Montags den 5. Novembris 1736. folgende Augenschein eingenommen worden – H. Johann Heinrich Ißenheim
An H. Johann Heinrich Ißenheim des Zinngießers Hauß beÿm Münster, und Zwar in gegenwahrt Herrn XV. Secret. Kleinclaußen, welcher umb erlaubnus gebetten, durch die Maur seines Höffels, eine 3 schuhe breite, und 7 schuhen Hohe Thür in das daran stoßende an der Fladergaß gelegene Von jhme Ohnlängst erkauffte Hauß Zubrechen. Ist jhme beÿ gndg Herrn den XV. den 10. 9.bris 1736. gegen jährliche 10 ß Zinß erlaubt worden

Le maître maçon Jean Michel Gruber est autorisé au nom du fondeur d’étain Jean Henri Issenheim à remplacer les marches endommagées devant la maison rue des Pâtissiers.

(f° 82) Montags den 13. Novembris 1736. – H. Johann Heinrich Ißenheim
Johann Michel Gruber der Maurer nôe H Johann Heinrich Ißenheim des Zinngießers beÿ dem Münster, bittet umb erlaubnus, anstatt der schadhafften steineren staffelen Vor seinem Hauß in der Fladergaß Neüe Zu machen auch das Thür Gestell umb etwas weniges auf die seith Zurucken. Erkannt, in Vorigem Meß willfahrt.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Marie Salomé Isenheim est autorisée à fixer une enseigne au pignon commun avec son voisin Decary.

(f° 39-v) Dienstags den 30. Aug. 1768 – Maria Salome Ißenheimin
Fr. Maria Salome Ißenheimin der Zinngießerin wird erlaubt den Schildt an jhrem hauß auff dem Münsterplatz fornen an den gemeinschaftlichen gebel mit ihres Nachbarn H. Decary hauß hervor zu hencken.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Les préposés n’autorisent pas Jean Henri Isenheim à avancer la marche de sa cave d’un pied sur le communal.

(f° 136-v) Dienstags den 24. Novembris 1772. – Joh. Heinrich Isenheim
Johann Heinrich Isenheim bittet ihme zu erlauben an seiner behausung hinter dem Münster gelegen mit einem Kellertritt um einen Schuh herauszu fahren. Erkannt, Abgewiesen.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les préposés n’autorisent pas le maçon Stahl, agissant au nom du marchand Jean Ernest Trautmann, à repeindre la maison qui a un encorbellement et doit être avancée jusqu’au nouvel alignement (19 mai 1789). Ils l’autorisent le 7 juillet à réparer le rez-de-chaussée sans toucher à l’encorbellement.

(f° 266) Dienstags den 19. Maji 1789. – Johann Ernst Trautwein wird pt° Anstreichens abgewiesen
Mstr. Stahl der Maurer nahmens H Johann Ernst Trautwein des Handelsmanns bittet gehorsamst um erlaubnus, deßen behaußung so auf dem Münsterplatz gegen Sti Laurentii Capell gelegen und mit N° 27 bezeichnet ist, anstreichen Zu dörffen. Da dießes haus einen überhang hat und nach dem Allignement herausfahren muß, Erkannt, Abweißung.

(f° 301) Dienstags den 7.ten Julii 1789. – Johann Ernst Trautwein pt° Reparation
Idem [Mstr. Stahl der Maurer] nôe. Herrn Johann Ernst Trautwein des Handelsmanns bittet Zum wenigstens, da er unterm 19.ten Maji jüngst mit samtlichen reparationen abgewießen worden um erlaubnus den rez de chaussée ohne den überhang Zu repariren außbeßern Zu dörffen. Erkannt, wie begehrt willfart.

Description de la maison

  • 1694 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un bâtiment accessoire et une petite cour est estimée à 875 florins
  • 1707 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend un passage latéral et une petite cour est estimée à 2800 florins
  • 1725 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, chambre, cuisine, vestibule, chambre pour officier, cuisine atelier, four à fondre l’étain, petite cave voûtée, puits à pompe et abreuvoir, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, à l’étage supérieur, poêle et vestibule chambre pour loger l’officier, au rez-de-chaussée atelier de fondeur d’étain et fonderie à côté, vestibule et dépense, petite cour et puits, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
  • 1836 (rapport d’experts)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Place du Dôme

nouveau N° / ancien N° : 14 / 27
Weis
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie le 3° étage médiocre en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 15 f° 108 case 3

Frey Michel place de la cathédrale N° 27

O 286, maison, sol, Place du dôme 27
Contenance : 0,88
Revenu total : 153,46 (153 et 0,46)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 272 case 2

Frey Michel
1863 Perlasca, Antoine Charles Jacques, md. d’Estampes
1892/93 Perlasca Anton Karl Jakob die Kinder

O 286, Maison, sol, Place du dôme 16
Contenance : 0,88
Revenu total : 153,46 (153 et 0,46)
Folio de provenance : (108)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre allemand, registre 30 page 259 case 9

Parcelle, section 20, n° 30 – autrefois O 285, O 286, O 277.p
Canton : Domplatz Hs N° 16 / Place de la Cathédrale N° 29
Désignation : Hf, Whs & N.G.
Contenance : 1,66
Revenu : 2300 – 3700 – 5500
Remarques : 1915 Umbau

(Propriétaire), compte 924
Perlasca Karl Ludwig und Maria Elisabeth
1909 Perlasca Karl Ludwig
1938 Perlasca Louis Charles sa veuve
1942 Perlasca Karl Ludwig ½, Perlasca Maria Luise Karoline ½
(3199)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 168 Place Cathedrale

27
Pr. Trautvein, jean ernst marchand – Miroir
lo. Tuchferber, Nicolas maître tailleur pour hommes – Tailleur
lo. Rederer, Frederic Etudiant, enfant dicy
lo. Bär, Jacques employé de La Cathédrale – rien du tout

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 168 Place Cathedrale p. 302

27
Pr. Trautvein, Jean marchand – Miroir
lo. Tuchferber, Nicolas tailleur – Tailleur
lo. Rederer, Frederic, Etudiant
lo. Baier, Jacques employé de la Cathédrale

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Domplatz (Seite 26)

(Haus Nr.)

16
Sommer, Tapetenhdlg. 0
Perlasca, Buchhdlg. E 02
Fritsch, Haushälterin. 1
Perlasca, Rentnerin. 1
Maurer, Sakristan. 2
Schaeffer, Massiererin. 3
Steinmetz, Geldbriefträg. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 924 W 120)

Place de la Cathédrale n° 29 (1884-1995)

Charles Perlasca charge en 1897 le maître maçon Emile Widmann de refaire la devanture et d’y mettre un volet roulant. L’entrepreneur en bâtiment C. Widmann reconstruit le rez-de-chaussée et transforme le local commercial en 1913. Caroline Perlasca lègue l’immeuble à la mense épiscopale qui le vend en 1963 à l’huissier Joseph Eberhard.

Local de gauche, 1913 éditeur Benziger et Compagnie à Einsideln, 1942 Auguste Roth puis Librairie du Dôme (encore en 1993)
Local de droite, 1939 chemiserie René Richard, 1983 J. F. Lazartigue (soin du cheveu), 1989 antiquités Cyril Buchheim, 1992 Crédit Mutuel. 1995 magasin Cristal

Sommaire
  • 1884 – L’architecte municipal Nebelung demande à la veuve Perlasca de mettre un tuyau d’aération à la fosse d’aisance commune avec le 46, rue des Hallebardes conformément au règlement du 4 novembre 1857 – Travaux terminés, mars 1884
  • 1887 – Le maire notifie Charles Perlasca de faire ravaler la façade – Le propriétaire répond que la façade a été crépie et peinte à neuf en février 1883 alors que l’immeuble appartenait à sa mère. Il vient en outre de refaire les combles. Il s’engage à laver la façade au printemps suivant – Le maire refuse d’accorder un délai – Nouveau courrier du propriétaire – Le maire accorde le délai – Travaux terminés, octobre 1887
    1891 – Le maire notifie Charles Perlasca de faire ravaler la façade – Travaux terminés, août 1891
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le locataire Sommer soit autorisé à faire une prise pour environ 5 becs – Autorisation – Dossier classé, novembre 1896
  • 1897 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom du propriétaire Perlasca de refaire la devanture et d’y mettre un volet roulant. – Autorisation, attendu que le rez-de-chaussée suit l’alignement – Travaux terminés, octobre 1897 – Dessin
  • 1901 – Le maire notifie Charles Perlasca de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande de reporter les travaux au printemps suivant, notamment pour éviter de déplacer les plantes en pot sur la terrasse – Travaux terminés, avril 1902
  • 1903 – Chrétien Nuderscher (crépissage, 2, chemin du Lazaret au Neudorf) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade – Autorisation de crépir la façade et de poser un échafaudage – Travaux terminés, août 1903
  • 1909 – Le marchand de tapisserie Othon Huber demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre
  • 1912 – L’entrepreneur en bâtiment C. Widmann demande l’autorisation de refaire la devanture selon les plans joints – Autorisation accordée au propriétaire Perlasca et à l’entrepreneur Widmann – Dessin
  • 1913 – Othon Huber demande l’autorisation d’apposer dix affiches dont il joint un exemplaire au 16, place du Dôme et à la nouvelle maison à l’angle du Fossé des Tanneurs et du Nouveau Boulevard – Les affiches ont été retirées, juillet 1913
  • 1913 (juillet) – L’entrepreneur en bâtiment C. Widmann demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper le trottoir pour reconstruire le rez-de-chaussée. – Le commissaire transmet au maire qui donne son accord – Dossier classé, août 1913
  • 1913 (octobre) – L’éditeur Benziger demande l’autorisation de poser une marquise mobile (Stor) – Autorisation de poser un volet roulant (Rollvorhang) – Le volet est posé, novembre 1913
    1913 (août et septembre) – Le peintre en bâtiment Louis Zugmeyer demande l’autorisation de peindre deux inscriptions en bleu foncé sur fond jaune clair pour l’éditeur Benziger et Compagnie à Einsideln
    1913 (octobre) – L’éditeur Benziger obtient l’accord de poser une enseigne plate sur verre
  • 1913 (mars) – L’entrepreneur en bâtiment C. Widmann (1, rue Saint-Louis) transmet les plans pour transformer le local commercial – Autorisation accordée au propriétaire C. Perlasca et à l’entrepreneur C. Widmann – La Police du Bâtiment constate que la construction diffère des dessins – L’architecte Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) transmet un calcul statique puis deux dessins
  • 1913 – Spitzbarth, propriétaire du 42, rue des Hallebardes, déclare que son voisin Perlasca a installé un monte-charge qui s’appuie contre son pignon. Il en résulte du bruit et des vibrations. – L’enquête montre que le monte-charge manuel qui sert à déplacer des marchandises entre le sous-sol et le rez-de-chaussée est conforme au règlement. Le plaignant est invité à s’accorder avec son voisin.
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1939 – Taxe à payer pour le volet roulant. C. Perlasca déclare que le petit magasin est loué à la chemiserie René Richard (4,50 mètres) et le grand au libraire Auguste Roth (5,80 mètres)
  • 1940 – Le peintre en bâtiment Albert Kehr (22, rue de Sélestat au Neudorf) demande l’autorisation de peindre une enseigne (noir sur fond doré) sur l’enseigne en bois pour Benziger et Compagnie. Propriétaire, Charles Perlasca – Travaux terminés, octobre 1942
    1942 – Auguste Roth (anciennement librairie Benziger) qui a loué le local voisin du sien demande l’autorisation de faire faire une inscription sur l’enseigne vierge. – Pas de nouvelle inscription, juillet 1942
  • 1945 – Joséphine Fischer demande un certificat de sinistre pour toucher un colis. Le bâtiment a été légèrement endommagé par le bombardement du 25 septembre 1944.
  • 1960 – Le maire demande au propriétaire Charles Perlasca de faire ravaler la façade – Charles Perlasca est mort le 9 janvier 1960, l’avis a été remis à sa sœur Caroline Perlasca.
  • 1963 – Extrait de bulletin d’information. Par décret du 24 septembre 1963, la mense épiscopale a été autorisée à accepter l’immeuble sis 29, place de la Cathédrale, légué par Marie Louise Caroline Perlasca, et à le vendre à Joseph Eberhard selon la promesse de vente du 22 novembre 1962.
  • 1965 – L’huissier Joseph Eberhard (demeurant 2, petite rue de l’Eglise) charge l’architecte Walker (rue Pertois à la Meinau) de constituer un dossier afin d’obtenir une subvention pour ravaler la façade.
    1966 – Les travaux sont en cours (réparation de la toiture, ravalement) – Travaux terminés, octobre 1966
  • 1967 – Van de Velte informe la Police du Bâtiment que la marquise mobile (store) a été supprimée. L’armature subsiste.
  • 1970 – Le libraire Auguste Roth informe le Police du Bâtiment qu’il cesse son activité (Librairie du Dôme, anciennement Roth-Benziger).
  • 1972 – Christiane Hetzel demande l’autorisation de repeindre la devanture en blanc. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable.
  • 1983 – Le magasin J. F. Lazartigue demande l’autorisation de remplacer la toile de la marquise mobile (store) avec inscription sur lambrequin – Photographie (local de droite) – L’architecte des Bâtiments de France Chantal Lavillaureix émet un avis favorable. – Arrêté portant autorisation de poser des saillies mobiles – La toile et l’inscription sont en place.
  • 1984 – La Librairie du Dôme demande l’autorisation de remplacer le toile de la marquise mobile (store) – Photographie (local de gauche) – L’architecte des Bâtiments de France Chantal Lavillaureix émet un avis favorable.
  • 1989 – J. F. Lazartigue (centre d’examen conseils du soin du cheveu) qui a été transféré 29, rue des Hallebardes retourne un avis de paiement – Les objets taxés sont été déposés en 1988.
  • 1989 – Les antiquités Buchheim demandent l’autorisation de remplacer la toile de la marquise mobile (store, ancien magasin Lazartigue) – Photographie (local de droite) – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis favorable. – La toile est remplacée, novembre
  • 1980 – Le maire demande à l’indivision Eberhard (2, Petite rue de l’Eglise) de faire ravaler la façade
    1981 – Arrêté portant injonction de ravalement – Réponse de l’huissier Roger Eberhardt
    1988 – Le maire envoie un courrier de rappel
    1989 – Arrêté portant injonction de ravalement – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable (propriétaire, Roger Eberhard, 8, rue Gutenberg). – L’architecte des Bâtiments de France Chantal Lavillaureix rappelle que les pierres ne doivent pas recevoir de peinture – Le propriétaire demande une subvention. Devis de la société Peinture Krauth (10, rue des Roses à Niederschæffolsheim)
    1990 – Les travaux sont terminés, le crépi est ocre clair, les encadrements en bois en gris, les volets et les croisées en ivoire – La subvention est accordée. Facture de Peinture Krauth
  • 1989 – Cyril Buchheim demande l’autorisation de remplacer la vitre de la devanture – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable.
  • 1991 – Le Crédit Mutuel demande l’autorisation de poser une enseigne – Plan cadastral de situation – Photographie (non jointe) de l’ancien magasin d’antiquités
  • 1992 – Changement de débiteur (droits d’enseigne). Les Antiquités Buchheim sont remplacées par le Crédit Mutuel (34, rue du Wacken) – L’avis de paiement est rectifié, comme il n’y a plus d’inscription sur lambrequin.
  • 1993 – La Librairie du Dôme (Mme Roth) demande l’autorisation de faire poser une marquise mobile (store) avec lambrequin par la société Caspar de Duppigheim – L’architecte des Bâtiments de France Catherine Joanny émet un avis favorable – Arrêté portant autorisation de poser des saillies mobiles
  • 1995 – L’E.U.R.L. Lawson (17, rue de Mulhouse au Neudorf) demande l’autorisation de poser trois enseignes Cristal en lettres détachées (photographie, magasin de droite) – L’architecte des Bâtiments de France Jacques Ernest émet un avis favorable – Arrêté portant autorisation de poser des enseignes – Les enseignes sont posées, il n’y a plus de toile

Autres dossiers
Modification de devanture (1991-1992, demande refusée) cote 674 W 16
Création d’un porche (1991-1992, demande refusée) cote 674 W 17
Peinture façade du local commercial (2008-2009) cote 1685 W 370


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Séverin Weissenburger dans le Livre des communaux (1587)

Le vitrier Séverin Weissenburger épouse en 1571 Agathe, fille de l’armurier Blaise Kraus
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 102-v n° 6)
1571. Den 5. Junÿ seindt Ehelich eingesegnet word. Seuerin Weißenberger der Glaser vndt Agatha Krausin, Blasÿ Krausen sellig deß blattners nachgelaßene tochter von Straßburg (i 118)

Le vitrier municipal Séverin Weissenburger se remarie avec Barbe, fille du boulanger Jacques Gerlach
Mariage, cathédrale (luth. p. 92)
1601. Dominica 10 post Trinitatis. Seuerinus Weisenburger der Stat glaser vnd Barbara Jacob Gerlach deß Becken n. g. dochter (i 49)

Séverin Weissenburger fait son testament par lequel il légue à sa femme Barbe Gerlach la jouissance viagère de sa maison derrière la cathédrale. il fait en outre un legs à sa fille cadette Marie Salomé.

1605, KS 361, Registranda instrumentorum Publicorum de Annis 1605-1608< In dem Jahr (…) 1605 vff Freÿtag den 27. Decembris zwüschen deÿ vnnd vier vhren nach Mittentag (…) Persönlich erschÿnen Ist der Ehrenhafft Severin Wÿssenburger der Statt Straßburg Glaßer Wiewol etwas blödes doch gleÿchwol dobeÿ gondes vnd stondes leÿbs, auch guter verstendtlichen sinn vnd vernunfft (…) Zum vierdten vonn rechter ehelicher liebe wegen So er sagte haben vnnd tragen Zu vnnd gegen obenanter Frawen Barbara Gerlachin seiner freündtlichen lieben ehegemaheln Legiert vnnd ordnet er derselben Zu einem rechten wÿdem die Zweÿtheÿl Ime für vnvertheÿlt gebürende vonn vnnd ane huß hoffestatt vnnd höffllin mit allen andern Iren gebeüwen begriffen wÿthen rechten vnd Zugehörden, gelegen Inn der Statt Straßburg hinder dem Münster einseÿt neben Georg Grafen Schnÿdern anderseÿt Blasin Bumgartner des Kannengiessers seligen witwe stossent hinden vff Mathÿs Brunen (…) Zum fünfften legirt vnnd ordnet mehr genanter Severin Wÿssenburger Marien Salome seiner lieben Jungen dochter

La veuve de Séverin Weissenburger se plaint des difficultés que lui fait la tribu de l’Echasse pour vendre des vitres. Le registre des Quinze renvoie aux registres des délibérations pour le détail de la procédure. La veuve est condmnée à une amende pour avoir engagé une procédure alors que les dispositions du règlement sont claires.
1608, Protocole des Quinze (2 R 36)
Severin Weißenburgers wittwe. 6. 12. 19. 23. 32. 35. 51. 52.
(f° 35) Sambstag den 23. Aprilis. – Zunfft Zur Steltzen, Severin Weißenburgers wittwe
Zunfftmr Zur Steltz Geörg Gloner p. Bittlinger gepieten laßen, Geörg Bochen Severin Weißenburgers wittwen vogt, begert antwortt vff einkommene handlung. Boch p. Lt Hammerer restituirt Zuvorderst die Beschlußschrifft befinde nichts darinn erheblich daß abzuleinen, Wöll daruff beschlossen vnd Zubescheidt gesetzt habe. Beschwere sich aber das Inmittels sein vogtfraw Im Glaßkauff gehindert werde, hatt wohl eingestellt werden können, bitz Zu meiner hn bescheidt Zunfftmr erholt alle acta beschleußt auch p. g.ralia. Was den fernern streitt erlangt, dauon wiß er nichts, Wöll aber nachfragen, bitt Inmittels die Zunfft mitt keinem præjuducial bescheidt Zu beschweren. Hüenerer, es werdt Ihr Zu keinem glaß Kauff verkündet. Bittlinger repetirt priora. Erkandt für beschloßen annehmen vnd den nebensstreitt bedencken, geordnet H Ingolt vnd H Geiger

(f° 51) Sambstag den 28. Maÿ – Severin Weißenburgers wittwe Ca. Zunfft Zur Steltzen
In Sachen Severin Weißenburgers Stattglasers seliger Wittwe Ca. Zunfft Zur Steltzen, Ist H Ingolt vnd H Geigers bedencken referirt, Beruhet daruff dieweil die Zunfft einen claren art. hatt, der nuhn über die 66. Jahr practiciret, Wie Zweÿ frische exempel vorhanden, daß die wittwe schuldig seÿn solle sich dem art. Zuergeben, vnd Wa sÿ das handtwerck ferners treiben will, die Zunfft für voll Zukauffen & vnd dieweil Sÿ meinen herren vergeblich mühe gemacht, daß sÿ vermög artls. Inn der xv. ordnung begriffen, soll 30. ß Zugeben, verfallen seÿn, Soll auch der Zunfft den Costen wider erstatten. Wie es weittleüffiger Im Bedacht sextern eingezeichnet. Erkandt der herren bedencken gefolgt.
(f° 51) Severin Weißenburgers wittwe Ca. Zunfft Zur Steltzen
Geörg Boch Wegen Stattglasers Wittwe p. Lt. Hammerer bitt vmb eröffnung bescheids, also auch der Zunfftmr Zur Stelzten Geörg Gloner. Ist publicirt vt præcedenti folio Zusehen. Boch will sich entschuldigen und Bittlinger noîe Zunfftmeisters bitt den bescheidt exequiren Zu laßen. Boch bitt vmb Nachlass der 30 ß Straff. Erkandt, Ime die Straff nachgelaßen, Soll aber der Zunfft den Costen erstatten. V. Mr

Comptes que rend le vitrier municipal Séverin Weissenburger à la Tour aux deniers.
1595 VII 1310 Bauherren – Severin Weißenburger Stattglaser, Rechnung. 197.
1598 VII 1313 Bauherren – Severin Weissenburger Stattglaser, Rechnung. 17.

Originaire de Haguenau, le receveur Laurent Werner épouse en 1593 Anne, fille du vitrier municipal Séverin Weissenburger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 45, n° 50)
1593. Lorentz Werner von Hagenaw, des Probsts schaffner Zum Jungen S Peter vnd Anna, Seuerin Weissenburgers des Stattglasers tochter. Eingesegnet Zinstag 7. Augusti (i 25)

Laurent Werner a acquis le droit de bourgeoisie deux mois auparavant
1593, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 571
Laurentius Werner ein schreiber hatt mit beÿstandt Adam Mechlers deß Notarÿ d. burgerrecht erkhaufft vnndt will auff drer Schneider stub dienen. Act. Donnerstag 7. Junÿ 93.

Anne Weissenburger femme de Laurent Werner et Barbe Gerlach remariée au fripier Samson Strintz vendent la maison au fondeur de pichets Balthasar Rosenbacher à sa femme Rebecca Baumgartner

1611 (ut spâ [viij tag Augusti]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 345
(P. fol. 280.) Erschienen Herr Lorentz Werner burger Zue Straßburg vnd ferner Anna weißenburgerin sein eheliche hauß frauw, Item Herr Samson Strintz burger Alhie vnd frauw Barbara Gerlachin sein haußwürthin (haben verkaufft)
Balthasar Rosenbach Khandtegießer und Rebecca Baumgartnerin seiner ehelichen haußfr. So bede Zugegen
hauß, hoffestatt vnd höfflin sampt dem Profeÿ mit dreÿen heisern gemein, mit Allenn Iren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. Hinder dem Münster nebent Jörg Beren dem Schneider ein, Anderseit neben Bläß Boumgartners des Khandtengiesers s. witwen vnd erben hinden vf herrn Martin Braunen handelsmanns Alhie s. erben stoßend, Dauon gendt Zweÿ pfundt & gelts Ablößig mit xxxxb lb d vf Johannes Baptæ den Cartheüßler herren beÿ Straßburg Item 5 guldin gelts loßig mit j C guldin St. werung vf liechtmeß Alle Jahr dem weißenn hauß Zue St. So dann zwen guldin gelts Ablößig mit L guldin Straß: werung Jahres vf Johannis Baptistæ dem gemeinen Allmußen Zu Sant Marx, Sunst ledig vnd eigenn. Vnd Alles recht. & Also das & Vnnd Ist dißer Khauff & vber hievorbestimpte beschwerdenn Zue gang. vnd beschehen für vnnd Vmb 738

Fils du pasteur d’Altenhain (Alten Haan) près de Leipzig (en Misnie à l’acte de mariage), Balthasar Rosenbach épouse en 1606 Rebecca Baumgartner, fille du fondeur de pichets Blaise Baumgartner : contrat de mariage, célébration
1606, Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605) f° 283
Eheberedung Zwüschenn Balthasar Rosenbach Vonn Altten Haan beÿ Leiptzig dem Kandtengiesser gesellenn vnd Jungfrauwenn Rebeccen Baumgarttnerin beeden versprochen Eheleüthenn
Zwüschenn dem Erbaren vnd bescheÿdenen Balthasar Rosenbach Vonn Altten Haan beÿ Leiptzig dem Kandtengiesser, weÿlandt deß ehrwürdigenn wolgelertenn herren Johann Rosenbach, Pfarrherren daselbstenn seeligenn hinderlaßenen sohns alß dem Breüttigam Ane einem, So dann der Züchtigenn vnd tugendsamen Jungfrauwen Rebeccen Baumgarttnerin, weÿland deß Ehrenhafften Blasÿ Baumgarttners geweßenen Kandtengiessers vnd burgers Zu Straßburg seligen ehelich erzeugten vnd hinderlaßener dochter, Allß der Hochzeÿtterin Andern theÿlß
Beschehen vnd verhandelt In deß heÿligen Römischen Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 4. Septembris In dem Jar deß herrn Alß man Zalte 1606.
Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54), minute signée

Mariage, cathédrale (luth. p. 180)
1606. Dominica 13 post. Balthasar Rosenbach von alt(en) heel Ihm land Zu meißen vnd Rebecca Bleß Baumgartner des Kandtengißers n: g: tochter (i 94)

1649, Préposés au bâtiment (VII 1351) Balthasar Roßenbach (Zedel). 57.

Balthasar Rosenbach d’Altenhain en Misnie devient bourgeois par sa femme Rebecca Baumgartner en octobre 1606.
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 874
Balthasar Roßenbach der kandtengießer von Alttenhaan Inn Meichsen empfahet das B: Von Rebecca Weÿlandt Blasÿ Baumgarttners deß kandtengießers seligen dochter Will Zu den schmidten dienen, Actum 2. Octobris Anno & 1606.

Balthasar Rosenbach qui a acquis quelques mois plus tôt la maison voisine des cohéritiers de sa femme devient ainsi propriétaire de deux maisons contiguës

Le fondeur de pichets municipal Balthasar Rosenbach renonce à ses fonctions à cause de son grand âge et de ses infirmités
1653, Préposés au bâtiment (VII 1353)
(f° 56-v) Mittwochs den 14. Eiusdem [Septembris]
Balthasar Roßenbach der Statt Kandengießer resignirt wegen leibs blödigkeit und hohen Alters, die Statt Kandengießereÿ. Erkand, würdts erlaßen

Héritier de Balthasar Rosenbach, le marchand Jean Henri Rieth de Heilbronn demande l’autorisation de régler le droit de détraction en capitaux assis sur la Tour aux deniers.
1655, Protocole des Quinze (2 R 73)
(f° 7) Freÿtag den 18.ten Maÿ – Balthasar Rosenbachs Erbschafft. Abzug
Oberbauherren laßen referiren Johann Heinrich Rieth handelsmann Zu heÿlbron seÿ beÿ weÿl. Balthasar Rosenbachs gewesenen Kanttengießers see: Erbschafft Ein Mit Erb dahero der Statt stall alhie 46. lb 16 ß d abzug schuldig worden weÿlen aber Zu solcher bezalung kein baargeltt v.hand. offeret Er Ein Pfenningthurns Vrkundt vnd Zwar 100 fl. à 60 fl gleichwohl nur Zu 4 ½ fl. abgelegt, vnd wider noch 14. lb herauß restirt Ihme selbige abzulösen weÿlen er derselbig höchst behufft. & v.meinen, Im ersten könnte willfahrt, die restirende 14. lb d aber an seine Mitt Erben oder Schwäger Stallgelder compensirt w.den., werden sich dann wohl wüßen mit einand. Zuvergleich. Erkandt der herren bedencken gevolgt (hatt Carlen Zorn der schein erhabt)

Jean Frédéric Zorn vend le douzième indivis de la maison au fondeur d’étain Philippe Kübler

1668 (27. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 277-v
(Prot. fol. 18. fac. 2) Erschienen H Johann Friderich Zorn der handelßmann
in gegensein Philipß Küblers des Zinngießers
seinen Zwölfften theil Ihme für ohnvertheilt gebührendt ahne Zweÿen häußern neben einander alhie Vor dem Münster einseit neben hannß Ganß dem Schneider, anderseit neben weÿl. H Hannß Diebold Härlins gewesenen huetstaffierers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, hinden uf H Johann Jacob Fran(tz)en den würth Zum hirschen stoßend gelegen, von welcher Behaußung gehen jahrs 5. fl. Straßburger wehrung vff Liechtmeß lößig mit 100. fl. gemelter wehrung dem waÿßenhauß, Mehr 2 lb d termino Joh. Bapt: lößig mit 40. lb der Carthaußer, So dann 2. fl. Straßburg. wehrung termino Joh. Baptistæ lößig mit 50. fl. berührter wehrung dem großen gemeinen Allmoßen Zu St Marx – daran daß übrige H Johann Jacob Rueffen alten großen Rhats verwanthen, hannß Carl Zornen H Johann Henrich Riethen uid.* von Heÿlbronn und sein des Verkäuffers Geschwisterden gehörig seÿe (übernohmen) – umb 37 lb

Jean Charles Zorn vend le quart de la maison Rosenbach (non décrite) à Jean Jacques Ruff, assesseur au Grand Sénat

1670 (12. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 150
Erschienen H hannß Carl Zorn
in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig weÿsen H hannß Jacob Ruoffen E.E. großen Rhats Beÿsitzers
den vierten theil dem Verkäuffern für ohnvertheilt gebührend ahne denen Rosenbachisch. alhie vor dem Münster neben einand. gelegenen Behaußung. deren die Eine gantz freÿ ledig eig. die Andere aber umb 5. fl. straßb. wehrung ins waÿsenhauß 2. lb der Carthauß. und 1 lb 1 ß den groß. gemeinen Allmosen Zu St. Marx iährlichen Zinnßes verhafftet – umb 130. lb

L’orfèvre Isaac Kübler acquiert la partie orientale de la maison Rosenbach pour trois quarts de Jean Jacques Ruff et pour le dernier quart de Philippe Kübler, Marthe femme de Hartwig Zisig et Cléophée femme de Jean Fischer. Les vendeurs restent propriétaire de la partie occidentale.

Jacques Ruff, Philippe Kübler, Marthe femme de Hartwig Zisig et Cléophée femme de Jean Fischer (mêmes vendeurs que ci-dessus) vendent la maison au marchand de vins Jean Pierre Bein

1672 (25. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 46-v
der Ehrenvest und weÿß herr Hannß Jacob Ruoff E.E. Großen Rhats alter beÿsitzer zu dreÿ Stammtheilen, ferners herr Philipp Kübler der Zinngießer, Mehr Fraw Martha H. Hardwig Zißwigs deß Musici und dann fr. Cleophe Johann Fischers des Huetstaffierers Eheweib, iede mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts Zum übrigen Vierten Antheil
in gegensein herren Hannß Peter Beinen deß Weinhändlers mit beÿstand herren Ehrenfried Von Lankhisch U.I. Dd – daß Er H. Ruoff, Kübler und Zornische Zwo Schwestern (verkaufft)
die so genannte Rosenbachische alhier Vor dem Münster gelegene Behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, welche behaußung annoch umb 100. fl. Straßburger wehrung dem Waÿsenhauß, Item umb 45. lb. der Carthaußen allhier so dann umb 25. lb dem Allmosen Zu St Marx Verhafftet (übernohmen) – umb 755 fl.

Fils du marchand Jean Jacques Bein de Francfort, Jean Pierre Bein épouse en 1648 Ursule Barbe, fille du receveur Jean Régnard Voltz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 36)
1648. Doîca Misericordias. Hans Peter Bein der Kiefer h Johann Jacob Bein deß handelsmanns v. burgers zu Franckfurt nachgel. ehelicher Sohn vnd Jgf. Ursula Barbara h. Johann Reinhard Voltzen deß Schafners alhie nachgel. eheliche tochter (i 46)

Jean Pierre Bein devient bourgeois par sa femme le 2 mai 1648.
1648, 4° Livre de bourgeoisie p. 251
Hannß Peter Bein Von Franckfort, der Khüeffer, Acc. de uxore Ursula Barbara Herrn Johann Reinhard Voltzen seel. dochter, vmb 8 Gold fl. sind beede ledigen stands geweßen v. würd Zu E. E. Zunfft der Khüeffer dienen. Jur. den 2.ten Maÿ 1648.

Jean Pierre Bein et Ursule Voltz se lèguent mutuellement leurs biens
1649 (16. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 21-v
Erschienen Hannß Peter Bein der Kieffer und Burger Zu Straßburg und Ursula Voltzin, beÿde Eheleuth, durch Gottes miltreiche Güte noch gesund. stehend. und gehend. leiber, auch guten Verstandts, richtig. Sinn und vernünfftiger Rede, die verordneten, daß wann der Allgewaltige Gott, über Kurtz od. lang, Sie beÿde Eheleuthe durch den Zeitlich. tod von einand. trennen würde, alß dann daß letztlebende Ehegemächt, deß Zu erst erstorbenen gantze Verlassenschafft nichts überal davon /:alß Wann Kind. vorhanden weren, denenselben die legitima und natürtliche Pflichttheil ohnbeschwähret:/ außgesetzt, sein leben lang widems weiß ruhig und ohne der Erben hindernuß, Irrung und Inntrag zu genieß. hab. solle.

Le marchand de vins Jean Pierre Bein, assisté de son gendre le pasteur André Schmutz de Nonnenweier, vend la maison à son autre gendre Jean Henri Isenheim

1677 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 361-v
Herr hannß Peter Bein der Weinhändler mit beÿstand Herrn M. Andreæ Schmutzen Pfarrers Zu Nonnenweÿher seines dochtermanns
in gegensein hannß Henrich Isenheims deß Zinngießers auch seines dochtermanns
hauß, höfflin, hoffstatt, mit allen deren gebäwen begriffen Zugehördten, rechten undt Gerechtigkeiten alhier Vor dem Münster, einseit neben Isaac Kübler dem Goldarbeiter, anderseit neben Johann Gausen des Schneiders nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, hinden uff Johann Daniel Düringer den duch händlern stoßend gelegen, und Zum Rosenbach genannt, welche behausung annoch umb 45. lb d der Carthauß alhier, Item umb 25. lb dem groeßen gemeinen Allmosen Zu St. Marx, so dann umb 260. fl. der Rothen Kirch Verhafftet – umb 700. fl.

Fils du fondeur de pichets du même nom, Jean Henri Isenheim épouse en 1670 Marie Madeleine Bein : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Erbaren Hanß Heinrich Eißenheim dem Ledigen Zinngießer, weÿlandt des Ehrengeachten herrn Heinrich Eißenheim geweßenen Zinngießers undt burgers alhier Zu Straßburg seligen nachgelaßenem Sohn, alß Breutigamb an Einem, Vndt der Ehren und tugendsahmen Jungfrauwen Mariæ Magdalenæ Beinin des Ehrenhafften herrn hanß Peter Beinen deß Küeffers und weinhändlers alhie eheleiblichen Tochter, Alß Hochzeiterin, anden theils (…) So beschehen in der Statt Straßburg Mitwochs den 27. Aprilis Alß mann Zahlt nach Christi geburth 1670

Proclamation, cathédrale (luth. f° 128, IV)
1670. Fest. Trinit. 2 mahl Hanß Heinrich Eisenheim der Zinngießer Weiland Heinrich Eisenheims auch gewesenen Zinngießers u. burgers alhier nachgelaß. ehel: Sohn, Jfr. Maria Magdalena Hanß Peter Beinen Weinhändlers u. burgers alhier ehel. T. Donnerstags den 9.ten Junÿ J S Peter (i 130)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 267 n° 26)
1670. Dcâ Trinitatis 29. Maÿ. Hanß Heinrich Eÿsenheim der Zinngießer, Weÿl. Heinrich Eÿsenheim, deß Zinngießers vndt Burgers allhie nachgelas. Ehelichen Sohn, Vndt Jfr. Maria Magdalena, h. Hanß Peter Beinen deß Küffers vndt Weinhändlers allhie ehleibl. Tochter. Copulavi Donnerst. 6. Junÿ (i 220)

Jean Henri Isenheim rembourse à l’Orphelinat un capital garanti sur la maison d’après un titre de 1562.

1677 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 372
Servatus Klein der Waÿsen Vatter alß hiebeÿ beschinnener maßen Constituirter Mandatarius herrn Johann Hartmann Wörtzen Schaffners deß waÿsenhaußes
in gegensein hannß Henrich Isenheims deß Zinngießers
bekannt daß Hannß Peter Bein der Weinhändler, besagtem Wausenhauß 100. fl. straßb. wehrung oder 52. lb 10 ß in bahrem gemt erlegt, und dar durch die Jenige iährlichen Zu zinnß Verfallene 5. fl. gedachter wehrung, so Er Bein, von seiner alhier hinder dem Münster Zwischen Isaac Kübler dem Zinngießer und weÿl. Johann Gaußen deß Schneiders nunmehr seel. nachgelaßene wittibin, gelegener und ahne obig. Isenheim am 26. hus. Verkauffter behaußung, Vermög der durch weÿl. Herren Hÿlarium Meÿern alß des bischofflichen hoffs damahls geweßenen Contractuum Not. nun längst seel. am 4. febr: A° 1562. uffgerichteter Zinnß Verschreibung schuldig geweßen, abgelöst wider gekaufft und dardurch erwehnte behaußung dießer beschwärd alledingß liberirt habe

Ursule Barbe Voltz, veuve de Jean Pierre Bein, lègue une maison à son fils Jean Jacques Bein.
1684 (24. 7.br), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 11) f° 607 (XIX°, 1205)
Uff dato Zuendt gemeldt ist vor mir vnd.zeichnetem Notario persönlich erschienen die tugendsame Fraw Ursula Barbara Voltzin, weiland H Johann Peter Beinen, gewesenen weinhändtlers vnd burgers allhier Zu Straßburg hinderpliebene wittib, gabe Zuvernemmen, daß Sie willens v. fürhabens were, deren Sohn Johann Jacob Beinen auch weinhändlern v. burg.n alhier, ihr wohnhauß gelegen ane Münstergaßen Zu Straßburg verschreiben Zu lasen, dergestaldten, daß derselbe nach ihrem Künfftig. seel. hintritt auß diß. weldt vor übrig. ihren Kind.n was recht dazu haben, vnd solches vmb hernachbestimpten preiß v. kauffschilling, welchen Er alßdann in die gemeine Mütterliche Erbschafft einzuschießen schuldig sein würdt, behalt. vnd besitzen solle

Jean Henri Isenheim meurt en 1694 en délaissant six enfants de sa femme Marie Madeleine Bein. Les experts estiment la maison 437 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 306 livres, celle des héritiers à 361 livres, l’actif de la communauté à 1737 livres, le passif à 604 livres. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 1 801 livres

1694 (15.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6266) n° 416
Inventarium undt beschreibung aller und jeder verändert und unveränderter Haab undt Nahrung, so weÿl. der Ehrengeachte Herr Johann Heinrich Isenheim, gewesener Kannengießer burger alhier Zu Straßb. nach seinem d. 19. Martÿ Jüngsthien tödtlich genommenen seeligen hienscheiden hinder Ihme verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundtliches ansuchen erfordern undt begehren der viel Ehren: undt tugendtsahmen frawen Elisabethæ, des Ehrengeachten herrn Friderich Brantzen Kannen gießers, Burgers zu gerührten Straßburg ehelicher haußfrawen, mit beÿstandt deßelben undt dann des Ehrengeachten herrn Sebastian Otten Rothgerbers Burgers alhier als Geordneten undt geschwornen vogts Hanß Heinrichs, Hanß Daniels, Hanß Jacoben, Mariæ Magdalenæ undt Hanß Davids, aller sechs des verstorbenenn herrn seeligen mit der nachgelaßenen fraw wittib ehelich erzeügter Kinder undt ab intestato nachgelaßener Erben, durch die viel Ehren: und tugendtsahme fraw Mariam Magdalenam Beinin die wittib, mit rath undt Assistenz des Wohl Ehrenvesten Vorgeachten fürsichtigen undt wohlweißen herrn Michael Fausten, Kannengießers auch E.E. Großen Raths alten beÿsitzers, deroselben geordnet und geschworenen Vogts (…) welches beschehen in Straßburg Sambstags den 15. Maÿ Anno 1694.

Inn einer inn d. Statt Straßburg hind. dem Münster ohnweit der Becker Zunfftstib geleg.en hernach beschriebenen undt in die verlaßenschafft gehörig. behaußung hatt sich befund. wie volgt
Ane Hültzen und Schreinerwerck. In der Gesellen Cammer, In deroselben Stub Cammer, In d. Soldaten Cammer, In der Magd Cammer, In der Wohn stuben, In dießer Stub Cammer, Im hindern Stübel, In der Kuchen, In dem haußöhren darvor, In der Werckstatt Kuchen, In deroselben haußöhren
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) It. hauß, höfflin, mit allen d.en gebawen begriff. Zugehörd. Recht. u. Gerechtigkeit. alhier inn d. Statt Straßb. vor dem Münster eins. neb. Isaac Kübler dem Silb.arbeiter, and.s. neb. Meister Hanß Adam Keltzen dem Schneid. hind. auff Hn Daniel fischern den wullen web. stoßendt geleg. davon geh. Jahrs 5. lb 4 ß d. Roth. Kirch. alhier lösig in Cap. mit 130. lb so gantz freÿ ledig. undt eÿgen undt hieher d. Hh. Werckmeistere æstimirt undt außgehändigten beÿ dem Concept befindlichen Scheins nach angeschlag. vor 435. lb. d. thut üb. abzug d. beschwerdt 305. lb. darüb. vorhand. ein teutsch Pergam. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contractstub anhang. Ins. verwahrt, de dato 26. Apr. 1677. Dabeÿ sonst noch mehrere als 6. und.schied. Pergam. Kauff: undt anderer brieff dabeÿ befündtlich.
Norma hujus inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli. Copia Nach Dispositionis
der fraw wittib ohnverändert eÿg.thümblich Vermögen, Sa. haußraths 12, Silber undt Geschmeidt 8, Guldener Ring 1, Ergäntzung auß dem Inventario (…) d. 28. Julÿ 1670. durch Hn David Ösingern Senioren Notarium Cæsareum auffgerichtet 285, Summa summarum 306 lb
Auff solches volgt d. Erb. ohnverändt. eÿg.thümblich Nahrung, Sa. haußraths 33, Silber geschirr undt Geschmeidt 5, Guldener Ring 8, Ergäntzung (Auß dem Theilregister über weÿl. frawen Susannæ Körmännin, auch weÿl. meister Hanß Balthasar Börißen gewes. Kannengieß. undt burgers alhier seelig. hind.bliebenen wittib, nunmehr auch seelig. des verstorb. seel. leibl. mutt. verlaß.schafft in aô 1672. durch Hn David Ösingern Juniorem Notm. auffgerichtet, 336, abzuziehen 21, annoch zu ergäntzen) 314, Summa summarum 361 lb
Endlichen wird auch d. gemein verändert und theilbare guth beschrieben, Sa. haußraths 75, Sa. Werckzeugs zum Kannengieß. handwerck gehörig 100, Sa. gemachter arbeit 672, Sa. d. frücht. 87, Sa. lehrer vaß 274, Silber 17, Guldener Ring 4, baarschafft 45, pfenningzinß hauptgüter 125, Eÿgenthumb an einer behaußung 305, Schulden 30, Summa summarum 1737 lb – Schulden 604, Rest theilbahren Guths 1132 lb
Beschluß summa 541 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 1801
Copia der Eheberedung – zwischen dem Erbaren Hanß Heinrich Eißenheim dem Ledigen Zinngießer, weÿlandt des Ehrengeachten herrn Heinrich Eißenheim geweßenen Zinngießers undt burgers alhier Zu Straßburg seligen nachgelaßenem Sohn, alß Breutigamb an Einem, Vndt der Ehren und tugendsahmen Jungfrauwen Mariæ Magdalenæ Beinin des Ehrenhafften herrn hanß Peter Beinen deß Küeffers und weinhändlers alhie eheleiblichen Tochter, Alß Hochzeiterin, anden theils (…) So beschehen in der Statt Straßburg Mitwochs den 27. Aprilis Alß mann Zahlt nach Christi geburth 1670
Copia Codicilli. 1671 (…) auf Dienstag den 14. tag des Monats febr. alt. Calend. Nachmittag Zwischen vier und 5 uhren in einer, in des heÿligen rechs freÿen Statt Straßburg, und. d. groß. Erbslaub. gelegener, herrn Daniel Zipperer dem Jüng. Eines Ehrsamen groß. Raths beÿsitzern alhier eigenthümlich zuständig. behausung dero obern vord. stub, mit d. fenst. auff die gaß und d. Kornmarckt sehend, vor weÿlandt herrn Johann Georg Langen geweßenen offenbahren geschwornen Kaÿserlichem Notario (…) persönlich kommen und erschienen seind d. Ehrenhaffte Herr hannß Heinrich Isenheim Zinngieß. u. mit Ihme die Ehren und Tugendreiche fraw Maria Magdalena Isenheimin gebohrne Beinin beede Eheleut und burgere allhier Zu Straßburg von d. gnad. gottes gesund, gehend und stehnd Leib.
Abschatzung Sambstags d. 15 Maÿ 1694. Weillandt deß Ehrenhafften vnd beschaidnen herrn Johann Adam Eißenheim, Burger vnd Kantengießers Se. hinderlaßene fraw Wittib vnd Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg hinder dem Münster, Ein seitzs Neben herrn Isaac Kübler dem Silber arbeiter, ander seitzs Neben Maister hanß Adam Keltzs dem schneider, hinden auff Hn Daniell N N dem Wullen Weber Stoßent, Welche behaußung Sampt Neben Gebeÿ, vnd ein Kleines höfflein, auch übrigen begriff. recht vnd gerechtig Keit, wie solches durch die geordnete Werckmeister in der Besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Acht hundert Sibentzig Vinff Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawenwerckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs.

Madeleine Bein veuve de Jean Henri Isenheim fait divers legs à ses enfants
1700 (8.3.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5893, Protocollum tertium) f° 96
Disposition inter Liberos Frawen Mariæ Magdalenæ Beinin weÿlandt Herrn Hanß Heinrich Isenheims, gewesenen Kannengießers alhier seeligen nachgelaßener wittib
1700. (…) auf Montag den 8. tag Martÿ newen Calenders abends Zwischen Vier undt fünff Uhren, inn einer alhier inn dießer Statt Straßburg, ane dem Stephansplan gelegenen, dem Stifft des frawen haußes Zugehörigen behaußung, wo von mir Notario bewohnet wird, deroselben Obern vordern wohnstuben auff gedachten Stephansplan außsehendt, die viel Ehrn: undt tugendsahme fraw Maria Magdalena gebohrene Beinin, des weÿland Ehrengeachten herrn Hans Heinrich Isenheims, gewesenen Kannengießers burgers alhier zu Straßburg seeligen hinderlaßene wittib, gesund, gehendt undt stehnd. leibs (…)
darnach undt vor das ander, so verordtnet die fraw Disponentin Ihrem ohneins ältisten Sohn Johann Daniels, ledigen Goldtschmidts inn der frembde, zu noch ferneren Reÿßcosten 50 Gulden (…)
Solchem nach undt drittens, ordnet die fraw Disponentin Ihrem dritten Sohn Johann Jacoben ledigen Kannengießern so sich annoch alhier aufhaltet, zum prælegat 100 gulden (…)
Vierdtens prælegirt die fraw Disponentin Ihrem Jüngern töchterlein Mariæ Magdalenæ Zu einem Vorauß undt Eÿgenthumb 200 gulden (…)
Endlichen undt Zum fünfften, vermacht die fraw Disponentin Ihreù Jüngern Söhnlein Hanß Daviden Zu erlernung eines handwercks 50 gulden
Original, Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6345)

Comptes que rend le tanneur Jean Sébastien Ott de la gestion des biens qui appartiennent à Jean David Isenheim, fils cadet de Jean Henri Isenheim
1714, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 35) n° 1224
Rechnung Mein Johann Sebastian Otten Rothgerber und Lederbereiter burgers allhier zu Straßburg alß geordnet und geschworenen Vogts weÿl. herrn Johann Heinrich Eißenheim geweßenen Zinngießers und burgers zu ermeltem Straßburg mit auch weÿland frawen Maria Magdalena gebohrner Bainin seiner haußfrawen seel. ehelich erzeigten Jüngsten Sohns, nahmens Johann Davidt Eißenheim Leedigen Zinngießer gesellens, Inhaltend alles das jenige, so ich vom 15. febr: Anno 1707. als da die Mütteriche Verlaßenschafft inventirt worden niß den 1.te,Decembris Anno 1714. ermelten Curandi halben Eingenommen dahingegen wieder vor denselben außgegeben und sonsten Vögtlicher weiße verrichtet oder verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht Zu gegenwärtige Rechnung gehörig. Aller vorderist ist hier zu wißen, daß als in Anno 1694. herr Johann Heinrich Eißenheim der Zinngießer vnd burger allhier dießes Zeitliche gesegnet bin ich (…) Zum vogt deßen hinderbliebenen fünff Jüngern Kinder besprochen (…)

1718, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 43) n° 1414
Rechnung Mein Johann Sebastian Otten Rothgerber und Lederbereiter burgers allhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Johann David Eisenheims Leedigem Zinngießer gesellen, weÿland herrn Johann Heinrich Eißenheim geweßenen Zinngießers und burgers zu ermelten Straßburg mit auch Weÿland frawen Maria Magdalena gebohrener Beinin seel. ehelich erzeugten Jüngsten Sohns, Innhaltend alles dasjenige so ich ermelten meines Curandi halben vom 1. Xbris Anno 1714 alß dem beschluß meiner abgelegten ersten Rechnung biß den 1. Martÿ Anno 1718 ferner eingenommen und außgegeben habe – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

Marie Madeleine Bein meurt en décembre 1706 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison 1 400 livres. La succession s’élève à 2 305 livres. La maison est cédée à son fils Jean Henri Isenheim.

1707 (15.2.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 10) n° 231
Inventarium und Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güethere, so Weÿl. die Viel Ehren und Tugendbegabte frau Maria Magdalena Eißenheimin gebohrne Bainin auch Weÿl. deß Wohl Ehrenhafften H. Johann Heinrich Eisenheims geweßenen Zinngießers vndt burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib nach Ihrem den 28. Decembris deß ohnlängst Zurückgelegten 1706.ten Jahrs beschehenen tödtichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum in der Königl. Statt Straßburg Dienstags den 15.t Februarÿ Anno 1707.
Die Verstorbene hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folget. 1. Weÿl. der Viel Ehren und tugendsammen frawen Mariæ Elisabethæ Prantzin gebohrnen Eisenheimin mit dem Ehren vnd Vorachtbahren herrn Friderich Prantzen, Zinngießers vnd burgers allhier, Ehelich erzeugter Vier Kinder nahmentlich Mariam Magdalenam, Mariam Elisabetham, Emanuelem vnd Johann Friderichen die Prantzen, der Verstorbenen frauwen Lieben Enckele, deren geschworner Vogt ist der Ehrenhafft vnd vorachtbahre Herr Andreas Wagner Schumacher vndt Burger allhier Welcher neben Vorgedachtem der Kinder Vatter Zugegen war.
2. den Wohl Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Heinrich Eisenheim, Zinngießern vnd burgern allhier, Welcher in Persohn beÿ der Inventation erschienen
3. den Ehrenhafften Vnd Kunsterfahrnen Herrn Daniel Eisenheim Ledigen Silberarbeitern deßen wie auch hernach bemelten Jüngsten Sohns geschworner Curator ist der Wohl Ehrenhafft vnd Vorachtbahre Herr Johann Sebastian Ott, Lederbereither Vndt Rothgerber so auch dieser Inventation abwartete.
4. den Ehren vnd vorachtbahren Herrn Johann Jacob Eisenheim, Zinngießern vnd Burgern allhier so auch Zugegen war, 5. die Viel Ehren vnd Tugendbegabte Frau Mariam Magdalenam Schellin gebohren Eisenheimin, deß Wohl Ehrenhafften vnd Kunsterfahrnen Herrn Johann Philipp Schellen, Silberarbeiter vnd burgers allhier Eheliebstin so benebst demeselben auch anweßend gewesen, 6. Johann David Eisenheimb, welcher vmb erlernung deß Zinngeißers beÿ obged. seinem Ältern bruder in der Lehr stehet, Vnd ist sein Geschworner Vogt Vor Erwehnter H Johann Sebastian Ott so præsens war. Alle Sechß der Verstorbenenn frauwen seeligen respective hinterlaßene Herren Söhne, Tochter vnd Enckele Vnd Zu sechß gleichen Stammtheilen Erben.

In einer in der Statt Straßburg hinter dem Münster gelegegen in dieße Verlaßenschafft gehörig vnd hernach beschriebenen behausung befunden Worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In dem Obern Hauß Öhren, In der Wohnstub, In der Stuben Cammer, vor der Stuben, In der Cammer A, In der officier Cammer, In dem Mittlern Hauß Öhren, In der Officier stuben, In dem Höfflein
Eÿgenthumb ahne einer Behaußung. Hauß, Hoffstatt höfflein s: allen andern deß. begriffen, weit. Recht, Zug. undt Gerechtigkeit. geleg. all. in der St. Str. beÿseits deß Münsters eins. neb. Isaac Küblern dem Silber Arb. anders. neben H. Adam Schmid. des Schneiders V. E. E. Kleinen Raths gew: alten beÿs. hind. auff weÿl. H Daniel fischern den tuchweber, davon geh. Jahrs 5. lb 4 ß dem Stifft Zur Roth. Kirchen alhier so in Haubtguth ablösig mit 130. lb sonst freÿ ledig. undt eig. Vnd durch der St: Straßb. geschwor. Hh. Werckmeistere Vermög Ihrer u dem Concept gelüffert. schrifftlicher Abschatz. sub dato 16. Februarÿ 1707 über obig beschwerd. annoch æstimirt per 1270 lb. Darüber ist vorhand. ein teutscher Pergam. Kauffbr. m. der Statt Straßb. Cantzleÿ Cont. stub anh. Ins. verwahrt, de dato 26. Apr. 1677. Dabeÿ sonst noch mehrere als 6. undersch. brieff befindtlich.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 106, Sa. Früchten 2, Sa. Wein und Lähren vaß 64, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 27, Sa. Guldener Ring 15, Sa. baarschafft 285, Sa. Eigenthumb ahne Einer behaußung 1270, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 320, Sa. Schuldt 215, Summa summarum 2305 lb – Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 2305 lb
Abschatzung den 16. febr. aô 1707. Weÿlandt der Ehr und Tugendtsahmen Frau Maria Magdalena Eÿßnheimin geweßene Kanngießerin seel. hinder laßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg hinder dem Münster gegen Lorentzi gelegen, einseits neben herren Adam Schmidt Schneider anderseits neben H N.N. Kübler goldtschmidt hinden auff des dirringers Wittib stoßend Welche behausung Nebens gang und höfflein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ tausendt und acht Hundert gulden Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Vergleichung der Sterb Behausung – Die gegen dem Münster alhier in Straßburg gelegene Sterb behaußung ist H. Johann Heinrich Isenheimb dem ältern Sohn und Mit Erben Von seinen fünff Vbrig. Geschwistrigen deren respective H. Ehe Vnd geschwornen Vögten für freÿ Ledig und eÿgen dergestalten Vmb 2750 gulden eÿgenthümblich cedirt vnd vberlaßen worden (…) Zu wahren Urkhund und Bekräfftigung deßen haben sich allerseits Hh Interessenten hiernachst vnter folgender gestalten Eÿgenhändig vnterschriben, So gescheh. In Straßburg d. 23. Febr. 1707.

Le fondeur de pichets Jean Henri Isenheim épouse en 1699 Marie Ursule Schaaff qui meurt en 1725. Lors de l’inventaire, les experts estiment la maison à 900 livres. Jean Henri Isenheim se remarie en 1726 avec Susanne Salomé Schatz qui meurt en 1736. Lors de l’inventaire, les experts estiment la maison à 900 livres.

Jean Henri Isenheim hypothèque la maison au profit de ses trois plus jeunes enfants issus de son premier mariage

1736 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 607
H. Johann Heinrich Isenheim der zinngießer
seinen dreÿen jüngern Kinder erster Ehe Fr. Maria Ursula Isenheimin weÿl. Johann Caspar Krembßer des Langmeßerschmidts hinterlassenen wittib, Johann Lucas Isenheim des ledigen zinngießers und Margaretha Salome Isenheimin vogts Veit Kärcher des Schreiners – schuldig seÿen 337 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und rechten hinder dem Münster einseit neben H. Isaac Kübler dem silberarbeiter anderseit neben Jacques Decary dem Pastettenbeck hinten auff Ebersperger den kübler – als ein von seinen Miterben in elterlicher verlassenschafft abtheilung käufflich übernommenes guth eigenthümlich zuständig

Jean Henri Isenheim meurt en 1749. Les experts estiment la maison derrière la cathédrale à 1 400 livres lors de l’inventaire.
Les héritiers cèdent la maison à leur frère Jean Henri d’après le contrat de mariage passé en 1733.

1749 (10.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 67) Joint au n° 1504 du 5 mai 1749
(Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Ehrenveste und Wohl Vorgeachte Herr Johann Heinrich Ißenheim, der ältere, geweßener Zinngießer und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger)
(f° 14) Vergleich und überlaßung der häußer
So viel die in dem Verlaßenschaffts Inventario fol. 116 fac. pr. beschriebene Behaußung, hoff, hoffstatt und höfflein wie auch gumpbronnen, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg beÿ der Münster Kirch gegen der Thür St. Lorentz hinüber, einseit neben H. Isaac Küblers, des gewesenen Silberarbeiters und burgers allh. nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, anderseit neben Hn Jacob Decari dem frantzösischen Pastetenbeck, hinden auf hernach beschriebene behaußung stoßend, so gegen männiglichen freÿ, Ledig eigen
Solche ist Hn Johann Heinrich Ißenheim dem ältesten Herrn Sohn Erster Ehe Crafft der mit seiner haußfrauen den 11.ten Maÿ Anno 1733 auffgerichteten Heuraths Verschreibung §.pho 7.mo Von Ihme dem Verstorbenen seel. eigenthümlichen überlaßen worden, pro 4000 Gulden oder 2000 lb. Den darüber sagenden Kffbrieff de dato 25.ten Januarÿ Anno 1672. mit altem N° 2 signirt ist Ihme ebenfals fideliter außgelieffert worden.
Item ist die andere behaußung (…)
Straßburg den 10.ten Junÿ 1749.

Jean Henri Isenheim épouse en 1733 Susanne Madeleine Edel, fille du fondeur de cloches Matthieu Edel : contrat de mariage, célébration
1733 (11.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) f° 290
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohl vorgeachten Herrn Johann Heinrich Isenheim dem jüngern Zinngießer und burgern allhier Zu Straßburg, des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Heinrich Isenheims des ältern, auch Zinngießers vnd burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzieltem Sohn als dem herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren: und tugendgezierten Jungfr. Susanna Magdalena Edelin, des wohl Ehrenvest und hochachtbahren herrn Mathæi Edeln des Stuck und glockengießers, auch burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzielter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
Beschehen und verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, auff Montag den 11. tag des Monaths Maÿ in dem Jahr als mann nach unsers Einigen Erlößers, heÿland und Seeligmachers Jesu Christ freuden und gnadenreicher geburth vnd Menschwerdung Zahlte 1733.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 113 n° 419)
1733. d. 23. Junÿ sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Heinrich Isenheim der ledige Zinngießer v. b. alhier H. Joh: Heinrich Isenheims b. v. Zinngießers ehl. Sohn v. Jfr. Susanna Magdalena, H. Matthæus Edels, b Stuck: v Glocken Giesers ehl. Tochter (unterzeichnet) Joh Heinrich Isenheim als hochzeider, Susanna Magdalena Edelin als Hoch Zeiterin (i 117)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue qui appartient aux parents du mari. Ceux du mari s’élèvent à 437 livres, ceux de la femme à 1 040 livres.
1734 (6.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 39) n° 877
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung vnd güethere, so der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Heinrich Isenheim, der jüngere Zinngießer und die Viel Ehren: Und tugendsame frau Susanna Magdalena Isenheimin, gebohren Edelin, beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleute mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg, in beÿsein der Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann Heinrich Isenheims, des ältern Zinngießers, des Ehemanns und herrn Mathæj Edels, des Stuck: vnd Glockengießers der Ehefrauen geliebten vatters, auch herrn Veit Kärchers, des Schreiners, des Ehemanns noch ohnentledigten Vogts aller burgere allhier, auf Dienstag den 6.ten Aprilis Anno 1734.

In einer allhier zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen und des Ehemanns geliebten vatter eigenthümlich zuständigen behaußung, befunden worden, wie volgt
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Herr Johann Heinrich Isenheim der ältere Zinngießer und burger allhier des Ehemanns geliebter Herr Vattern von weÿl. Frauen Maria Ursula Isenheimin geb. Schaaffin, seiner Erstern Ehefrau en seel. Zeit Lebens Zu genießen hat
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 177, Sa. Silbergeschmeids 35, Sa. Goldenen Rings 20, Sa. baarschafft 109, Summa summarum 341 lb – Hierzu Kombt ferner der halbe theil ane denen verehrten haussteuren 95, Des Manns völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 437 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 221, Sa. Silbergeschmeids 29, Sa. goldener Ring 37, Sa. baarschafft 217, Summa summarum 507 lb – Darzu gelegt die helffte ane denen verehrten haussteuren 95, Der Frauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billigen werth nach 1040 lb

Jean Henri Isenheim meurt en 1768 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à 1 400 livres. La masse propre à la veuve est de 2 238 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 046 livres, le passif à 4 707 livres.

1768 (7.11.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 810) n° 498
Inventarium über Weiland des Wohl Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Heinrich Ißenheims geweßenen Zinngießers und burgers dahier zu Straßburg nun seeligen Verlassenschafft errichtet in Anno 1768
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güeyhere, so weiland der Wohl Ehren und Wohlvorachtbahre herr Johann Heinrich Ißenheim, der geweßene Zinngießer und burger dahier zu Straßburg nun seeliger, nach seinem Sambstags den 23.ten Julÿ dießes Zu end gehenden 1768.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Frauen Susannä Magdalenä gebohrener Edelin der hinterbliebenen wittib, beiständlich herrn Mathäus Edels des Stuck: und Glockengießers auch b. alhier dero bruders, wie auch der verstorbenen seel. mit erstgedachter der hinterbliebenen Wittib ehelich erzielten Kinder und ab intestato verlaßenen Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Montag den 7.ten Novembris Anno 1768.
Des Verstorbenen seel. ab intestato Verlaßener Erben sind 1.mo Frau Maria Magdalena Ulrichin gebohrene Ißenheimin, Herrn Johann Jacob Ulrich des Schiffmanns und burgers dahier eheliche haußfrau, welche mit Zuziehung dießes ihres Ehemanns bei gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur Zugegen war und dem Interesse besorgte, In den Ersten Zweÿten Stammtheil, 2.do Hr Johann Heinrich Ißenheim, der leedige Zinngießer Mr so majorennis und ohnbevögtigt, welcher in selbst eigener Persohn bei dießem Verlaßenschaffts Geschäfft erschienen, In den zweÿten und letsten Stammtheil. beede sind des Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter der hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Münsterplatz gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden Worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung (E.T.) Neml. eine behaußung, Hoff, hoffstadt, Höfflein und Gumpbronnen, mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Stadt Straßburg beÿ der Münsterkirch, gegen der thür St. Laurentii hienüber, 1.s. neben Hn. Isaac Kübler, dem Silberarbeiter, 2.s. neben Hn. Jacob Decari, dem frantzösischen Pastetenbeck, hinten auf H. Joh: Christoph Spach den Goldarbeiter Ehevögt. weiß stoßend, so außer dem hernach eingetragenen darauff hafftenden Passiv Capital sonsten gegen männiglichen freÿ, leedig eigen und vermög des zu dießem Concept geliefferten Abschatzungs Zeduls vom 10.ten 9.bris hujus anni durch (die Werckmeistere) gewürdiget pro 1400 lb. Dieße behaußung hat der Verstorbene seel. von längst weil. H. Joh: Heinrich Isenheim, dem geweßenen Zinngießer und burgern alhier, seinem Hn Vatter seel. ausweißlich der mit des hinterbliebenen Fr. Wittib den 11.ten Maÿ a° 1733 errichteten heuraths Verschreibung §° 7.mo nach deßen absterben erbl. erhalten. Darüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhies. C. C. Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt, d. d. 25.ten Jenner 1672. mit altem N° 2. signirt und dermalen wieder dabeÿ gelaßen. Ferner meldet darüber ein Extractus aus E. .E. Kleinen Raths der Stadt Straßburg Augenschein Memoriali de A° 1751. sub dato 6.t Febr. weißend, wie der Defunctus seel. sich mit H. Joh: Christoph Spach dem goldarbeiter u. b. alh. seinem Schwagern, wegen deßen an solche behaußung stoßendem hauß sich gütlichen verglichen.
Werckzeug und gemachte Waar zur Zinngießer Profession gehörig.
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib wehrend dieser Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Außweislich beeder nun Zertrennten Eheleutn zugebrachter Nahrung Inventarÿ durch weiland Hn Notario Johann Lobstein meinem Vatter seelig in a° 1734 gefertiget
Vergleich dießer Verlaßenschafft wegen gepflogen
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der vor weil. Hn Notario Johann Lobstein seel. d. 11. Maÿ Anno 1733 mit einander errichteter Heuraths verschreibung
Copia vor weil. Hn Notario Johann Lobstein seel. d. 25.ten Augusti Anno 1734 mit einander errichteten Codicilli reciproci
Der hinterbliebenen Wittib ohnverändert Vermögen. Sa. hausraths 29, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 6, Sa. goldener Ring 9, Sa. baarschafft 3, Sa. Schuld 75, Sa. des Ergäntzungs Rests 2114, Summa summarum 2238 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert und theilbar Guth, vermög hievor stehenden Vergleichs, unter einem Titul beschrieben, Sa. haußraths 102, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar Zur Zinngieser profession gehörig 393, Sa. lährer Faß 13, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 13, Sa. goldener ring 8, Sa. baarschafft 46, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1400, Sa. Schulden 68, Summa summarum 2046 lb – Schulden 4707, In Vergleichung 2666 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 422 lb

Susanne Madeleine Edel meurt en septembre 1776. L’inventaire est dressé dans une maison au quai aux Chevaux à la Krutenau. L’actif de la succession s’élève à 114 livres, le passif à 79 livres.
1776 (11.9.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 821) n° 758
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und tugendsamen Frn Susannæ Magdalenæ geb. Edelin, auch weil. Hn. Johann Heinrich Ißenheim des geweßenen Zinngießers und burgers allher Zu Straßburg seel. auch geweßener Wittib nun auch seel. Verlassenschafft, errichtet in Anno 1776. – nach ihrem Montags den 20.ten Maÿ dieses lauffenden 1776.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Verstorbenen Fr. sel. mit vorgedachten Ihrem Ehemann seel. ehelich erzielter beeder Kinder als derselben ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Mittwoch d. 11.ten Septembris 1776.
Die Verstorbenen Fr. seel. ab intestato Verlaßene Erben sind 1.mo Fr. Maria Magdalena Ulrichin geb. Ißenheimin, Hn Johann Jacob Ulrich des Schiffmanns und b. dahier eheliche haußfrau, welche mit Zuziehung dießes ihres Ehemanns bei gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur erschienen, In den Ersten Zweÿten Stammtheil und 2.do Hr Johann Heinrich Ißenheim, der Zinngießer und burger allhier, welcher in selbst eigener Persohn bei dießem Verlaßenschaffts Geschäfft zugegen, In den zweÿten und letsten Stammtheil. beede sind der Verstorbenen Fr. seel. mit Hn Johann Heinrich Ißenheim dem geweßenen Zinngießers v. b. allhier Ihrem Ehemann seel. ehelich erziehlter Kinder und ab intestato zu zween gleichlingen portionen und antheileren Verlaßene Erben
Copia Verordnung unter Kindern, Strassburg d. 1. 9.bris anno 1771
So in einer allhier Zu Straßburg ane dem Gaulstaden gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden worden als folgt.
Schulden aus dießer Verlaßenschafft Zu bezahlend. Erstl. Hn Johann Jacob Ulrich dem Schiffmann und. b. allh. dem tochtermann (…) Item demselben solle man für restirdenden Hauß Zinnß
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 33, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 11, Sa. goldenen Ring. 4, Sa. Schulden 65, Summa summarum 114 lb – Schulden 79 lb, Nach solchem abzug 34 lb – Stall summ 34 lb

Fils des précédents, Jean Henri Isenheim épouse en 1771 Marie Marguerite Heydel, fille du jardinier Abraham Heydel. Susanne Madeleine Edel fait donation de sa maison à son fils lors du contrat de mariage en s’y réservant un logement au troisième étage.

1770 (19.11.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 325
Eheberedung – persönlich erschienen Hr. Johann Heinrich Ißenheim, der leedige Zinngießer weil. H. Johann Heinrich Ißenheim, des auch gewesenen Zinngießers und burgers dahier seeligen nachgelaßener Sohn, so majorennis, und ohnbevögtigt, als hochzeiter ane einem,
Und Jungfer Maria Margaretha Heÿdelin, weil. H: Abraham Heÿdel, des geweßenen Garthners uw. und burgers dahier seel. nachgelaßener dochter, so gleichfalß majorennis und ohnbevögtigt, beiständ. Hn Johann Daniel Schläbers, des biersieders und burgers dahier dero Stieffvatters, als hochzeiterin ane em andern theÿl
Siebendens, hat Frau Maria Magdalena Ißenheimin geb. Edelin des hochzeiters geliebte Mutter, beiständlich Hn. Mathäus Edels, des Stuck: und Glockengießers auch burgers dahier, ihme dem hochzeiter eigenthümlichen cedirt, abgetretten und überlaßen, die in ihres Ehemanns seel. ohnveränderte und theilbahre Verlaßenschafft gehörig geweßene, ihr aber auf Abschlag ihres Zuerfordern habenden Vermögens, Vermög des Vor mir Notario den 7.ten hujus Mensis et Anni getroffenen und den 12.ten ejusdem beÿ E. E. Großen Rath confirmirten Vergleichs und respective Cession überlaßene behaußung, hoff, hoffstadt, höfflein und Gumpbrunnen, mit allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Stadt Straßburg beÿ der Münsterkirch, gegen der thür St. Laurentii hienüber, 1.s. neben Hn. Isaac Kübler, dem Silberarbeiter, 2.s. neben Hn. Jacob Decari, dem frantzösischen Pastetenbeck, hinten auf Hn. Johann Christoph Spach den Goldarbeiter Ehevögtlicher weiß stoßend, so außer 1750 Pf darauf hafftenden (…) Capital, sonsten gegen männiglichen freÿ, leedig eigen pro 4000 Gulden hß Ct. wovon aber abzurechnen obiges Capital der 1750 lb so Er Hr Ißenheim der hochzeiter Zu Zahlen übernimbt (…)
Wobeÿ annoch Verglichen word. daß solang sie Fr. Susanna Magdalena Ißenheimin, die Mutter im leben sein wird, ihro ohn Entgeld die Wohnung dreÿ stiegen noch bestehend in einer Stub mit einem alcôve auf die Gaß außehend, auch Kuchen und platz für holtz überlaßen sein sollen damit sie darinnen ohngestört wohnen und selbige für sich benutzen könne
Actum allhier Zu Straßburg in mein des Notarÿ gewohnlicher Schreibstuben, auf Montag den 19. Novembris Anno 1770 (unterzeichnet) Johann Heinrich Isenheim Als hochzeiter, Maria Margaretha heÿdelin Als hochzeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 103 n° 32)
Im Jahr 1770 seind Dominica 24 post Trinitatis und Dominica prima Adventis proclamirt und folgenden 5. Decembris copulirt worden, Hr Johann Heinrich Isenheim Zinngüßer Weiland Hrn Johann Heinrich Isenheims gewesenen Zinngüßers und burgers alhie und Fr. Susannæ Magdalenæ gebohrner Edelin ehelicher Sohn und Jgfr. Maria Margaretha weil. Hrn Abraham Heidels junioris gewesenen Gartners und burgers alhie und Fr. Annä Mariä gebohrner Rinckin dermalen an Hrn Johann Daniel Schleber Verheurathet eheliche tochter (unterzeichnet) Johann Heinrich Isenheim als Hochzeiter, Maria Margaretha Heÿdelin als hochzeiterin (i 106 – proclamation Temple-Neuf f° 183

Jean Henri Isenheim devient tributaire chez les maréchaux en décembre 1770.
1770, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 230-v) Montags den 17.ten Decembris 1770 – Evangelischer neuer Leibzünfftiger
Joh: Heinrich Ißenheim, der Zinngießer, Weiland Meister Johann Heinrich Ißenheim, des auch gewesenen Zinngiesers und burgers allhier seligen hinterlaßener ehelicher Sohn stehet vor und bittet, man wolle ihn dißorths als einen Leibzünfftigen auf und annehmen, producirt Stallschein vom 15.ten Decembris 1770.
Erkannt Willfahrt, dt. 1. lb 16 ß d

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison derrière la cathédrale. Ceux du mari s’élèvent à 512 livres, ceux de la femme à 947 livres.

1771 (16.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 814) n° 580
Inventarium über des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Heinrich Isenheims, des Zinngießers und der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariä Margarethä Ißenheimin geb. Heÿdelin, beeder Eheleuthe und burgere dahier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1771. – welche der ursachen, alldieweilen in ihr beeder Eheleute vor mir Notario d. 19.ten 9.bris 1770 mit einander errichteten heuraths verschreibung §° 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die ehe gebrachte Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beisen H Johann Daniel Schläbers, des biersieders und burgers dahier der Ehefrauen geliebten Stieffvatters und dißorts beistandt, angefangen auf Sambstag den 16.ten Martÿ 1771. und vollends in ordnung gebracht (…) auff Montag d. 26.ten Januarÿ 1778.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Münsterplatz gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung gehörigen behaußung befunden Worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung (M.) Nemlichen eine behaußung, Hoff, Hoffstatt, Höflein und Gumpbronnen, mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen alher Zu Straßburg beÿ der Münsterkirch, gegen der thür St. Laurentÿ hienüber, 1.s. neben H. Isaac Kübler, dem Silberarbeiter, 2.s. neben H Jacob Decarÿ dem frantzösischen Pastetenbeck, hinten auf H. Joh: Christoph Spach den Goldarbeiter Ehevögtlicher weiß stoßend, so außer dem hernach eingetragenen darauff hafftenden Passiv Capital sonsten gegen männiglich freÿ, leedig eigen und dißorths ohnpræjudicirlich angeschlagen wie selbige dem Marito von seiner Geliebten Mutter in der Eheberedung §° 7.mo überlassen word. pro 2000. Dieße behaußung hat des dißortigen Ehemanns Vatter seel. von längst weil. Hn Joh: Heinrich Isenheim, dem geweßenen Zinngießer u. b. dah. seinem Hn Vatter seel. ausweißlich der mit des Ehemanns Mutter d. 11.ten Maÿ 1733 errichteten heuraths Verschreibung §° 7.mo nach deßen absterben erblich erhalten, nach deßen Tod aber ist selbige Vermög Summarischen Calculi über deßen Verlaßenschafft gepflogene d. d; 7.ten 9.bris 1770. so auch beÿ E. E. Großen Rath confirmirt worden, fr. Susannæ Magdalenæ Isenheimin geb. Edelin, deßen hinterbliebener Wittib auf abschlag ihrer Zu erfordern habenden ohnveränderten guths Ergäntzung cedirt und eigenthümlich überlaßen worden, welche daraufhien dem dißortigen Ehemann, ihrem Sohn, selbige ausweißlich beeder Eheleute vor mir Notario d. 19. 9.bris 1770 errichteten Eheberedung §° 7.mo eigenthümlich überlaßen hat. Über dieße behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt, d. d. 25. Januarÿ 1672. mit altem N° 2. signirt und dermalen wieder dabeÿ gelaßen. Ferner meldet darüber ein Extractus aus E. .E. Kleinen Raths der Stadt Straßburg augenschein Memoriali de A° 1751. sub dato 6.t Februarÿ weißend, wie des Ehemanns Vatter seel. mit H. Joh: Christoph Spach dem goldarbeiter u. b. alh. seinem Schwager wegen deßen an solche behaußung stoßendem hauß sich gütlich verglichen.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. hausraths 153, Sa. Waar auch werckzeug zur Zinngieser Profession gehörig 1223, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 17, Sa. goldenen o. 3, Sa. baarschafft 14, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2000, Summa summarum 3414 lb – Schulden 2981, Detrahendo 432 lb, Wann nun dieser Summ annoch addiret wird die helffte an denen haussteuren 80, So ergiebt sich daß des Ehemanns (Guth) sich belaufft auf 512 lb
Dießemnach wird auch des Ehefr. in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. hßrths 148, Sa. Silber u. dgl. Geschmeids 38, Sa. goldener o 38, Sa. baarschafft 641, Sa. liegnd. grunds o, Summa summarum 867 – dazu gelegt der Ehefr. gebührige ½ ane denen haussteuren 80, Der Ehefrau in die Ehe gebracht guths in vero pretio 947 lb

Jean Henri Isenheim est élu examinateur des chefs d’œuvre en 1783
1783, Registre des potiers d’étain (Zinngießer Protocoll, XI 159), 1783-1790
Johann Heinrich Ißenheim (Obermeister Rechnung) 14-b, (Zahlung) 16-b, 17-b, 18-b, 28, (Ober Meister, Zinnschauer, Zinn Meisterstück Schauer) 28-b, (Rechnung) 30-b, (Lehrjung) 31, 32-b, (Zahlung) 33 (ter), 33-b

Jean Henri Isenheim et Marie Marguerite Heydel hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Eschenauer

1778 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 397
H. Johann Heinrich Ißenheim und Maria Margaretha Heÿdelin unter assistentz H. Peter Joseph Noël und H. Johann Daniel Senckeißen
in gegensein H. exsenatoris Johann Georg Eschenauer des banquier als geordneter vogt Johann Friedrich Eschenauer – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden hinter dem Münster, einseit neben H. Kübler dem goldarbeiter, anderseit neben H. Rathh. Müller, hinten auff H. Macrander den pitschierstecher

Jean Henri Isenheim et Marie Marguerite Heydel hypothèquent la maison au profit du coutelier Jean Frédéric Bogner

1784 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 156
Johann Heinrich Ißenheim der zinngießer und Maria Margaretha geb. Heidelin unter assistentz H. Johann Heinrich Öertel und Johannes Keßhammer
in gegensein H. Johann Friedrich Bogner des kurtzmeßerschmidts – schuldig seÿen 318 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden hinter dem Münster gegen St Lorentzen über, einseit neben H. Kübler dem silberarbeiter, anderseit neben den Müllerischen erben, hinten auff H. Kolb den kunstdreher

La maison doit revenir par adjudication judiciaire à Catherine Dorothée Eschenauer, veuve du banquier Jean Daniel Hey.

Jean Daniel Hey épouse Catherine Dorothée Eschenauer en 1765 : contrat de mariage, célébration (d’autres actes seront présentés dans la notice de leur maison)
1765 (13.11.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 232
Eheberedung – zwischen dem Hoch Edlen, Hoch Ehrenvest: und Hoch Achtbahrn Herrn Johann Daniel Heÿ, vornehmen leedigen Banquier und wohlangesehenen Burgern dahier Zu Straßburg, weiland S. T. Herrn Johann Wilhelm Heÿ, geweßenen ebenmäßigen vornehmen Banquier und wohlangesehenen Burgers hieselbst, mit auch weiland S.T. Frauen Maria Salome, gebohrner Büchelin, seiner geweßenen Frauen Eheliebstin, beÿder längst seel. nachgelaßenem ehelich erziehltem Herrn Sohn als dem Herrn Bräutigam ane einem,
So dann der Hoch Edlen und Hoch Tugendgezierten Jungfrauen Catharina Dorothea Eschenauerin, S.T. Herrn Johann Georg Eschenauers, Vornehmen Banquier und wohlangesehenen Burgers dahier, mit S.T. Frauen Catharina Dorothea, gebohrner Rützhaubin, seiner Frauen Ehegattin ehelich erzeugter Jungfer tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin am andern theil
Geschehen in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Mittwoch den 13. Novembris Anno 1765. (unterzeichnet) Johann Daniel Heÿ als Hochzeiter, Catharina Dorothea Eschenauerin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 46-v n° 36)
1765 Montag den 25. Wintermonat seind nach ordentlich geschehenen Ausruffungen mit Gnädiger Erlaubnus des Regirenden Herren Ammeisters in der Behaußung des herrn Vatters der Jungfer Hochzeiterin ehelich eingesegnet worden Herr Johann Daniel Heÿ, lediger Banquier und burger alhier, weÿland herrn Johann Wilhelm Heÿ, gewesten Banquier und Burgers alhier mit weÿland Frau Maria Salome, geborener Büchelin hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn und Jungfer Catharina Dorothea Eschenauerin Herrn Johann Georg Eschenauers, Banquier und Burgers alhier, wie auch Fabrickpflegers der Kirch Zu St Nicolai, mit Frau Catharina Dorothea geborner Rützhaubin ehelich erzeugte tochter wie solches bezeugen (unterzeichnet) Johann Daniel Heÿ als Hochzeiter, Catharina Dorothea Eschenauerin als Hochzeiterin (i 49)

Catherine Dorothée Eschenauer, veuve du banquier Jean Daniel Hey, vend la maison au marchand Jean Ernest Trautwein et à sa femme Catherine Marguerite Stempel.

1788 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 662 n° 456
H. Johann Friedrich Eschenauer der banquier vor und innahmen Fr. Catharina Dorothea verwittibte Heÿin geb. Eschenauerin
in gegensein H. Johann Ernst Trautwein des handelsmanns und Catharina Margaretha geb. Stempelin beÿständlich H. Johann Jacob Heger des meelmanns ihres großoncle und Johann Jacob Stempel des gastgebers zum Pflug ihres leiblichen bruders
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten hinter dem Münster, einseit neben den Müllerischen erben, anderseit neben H. Kübler dem goldarbeiter, hinten auff H. Macrander den pitschierstecker – um 4600 gulden

Fils du pasteur Jean Ernest Trautwein de Gutach en Wurtemberg, Jean Ernest Trautwein épouse en 1783 Catherine Marguerite Stempel, fille du cafetier Jean Jacques Stempel : contrat de mariage, célébration
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 161-v n° 14)
In dießem 1783. Jahr sind nach Zweÿmal nach einander geschehenen proclamation Montag den 16. Junÿ morgens um 10 uhren Zur Ehe eingesegnet worden H Johann Ernst Trautwein Lediger burger und handelsmann alhier weÿl. H M. Johann Ernst Trautwein geweß. Pfarrherrn Zu Guttach im Würtenbergischen hinterlaßener Ehelicher Sohn mit Jgfr. Catharina Margaretha Stempelin weÿl. H Johann Jacob Stempels geweßenen burgern und Caffesieders alhier hinterlaßener ehelicher dochter (unterzeichnet) Johann Ernst Trautwein als Hochzeiter, Catharina Margaretha Stempelin als Hochzeiterin (i 164)v

La tribu du Miroir remet à Jean Ernest Trautwein une promesse de réception pour qu’il puisse devenir bourgeois
1783, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 298-v) Dienstags, den 18. Martii 1783 – Vertroestung
H. Johann Ernst Trautwein, dem von Guttach gebürtigen Pfarrers Sohn, welcher bei dem nun sel. H. Rathh. Joh: Philipp Richshoffer alhier die Handlung erlernte, ist der Zu Erlangung des hies. Burgerrechts benötigte Vertröstungschein Zu geben erkant word.

Jean Ernest Trautwein devient bourgeois par sa femme le 30 juin 1783
1783, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 17-v
H. Joh: Ernst trautwein der handelßmann Von guttach im württenbergischen gebürtig weÿl. Hn M. Johann Ernst trautwein gewesten Pfarrers daselbst hinterlaßener ehl. sohn verheurathet ahne Catharina Margaretha Stempelin weÿl. Johann Jacob Stempffel gewesenen burgers vnd Caffesieders alhier ehl. tochter erhaltet das burgerrecht ab uxore vmb d. alten burger schilling will dienen Zu E E Zunfft Zum spiegel juravit d. 30. Junÿ 1783.

Il devient tributaire au Miroir le 14 octobre suivant
1783, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 307) Dienstags, den 14. Octobris 1783 – E. Leibzünfftiger
Hr Joh: Ernst Trautwein, als Handelsmann auf vorgewisenen Kanzlei- und Stamm-schein von letztverwichenem 30. Julii gegen Erlag 3. lb 10 ß. Spedirt und committirt. Hat angelobet (dt 3 lb 10 ß – 6 Findl.)

Jean Ernest Trautwein se remarie en 1791 avec Jeanne Jacqueline Lang, âgée de 42 ans, originaire de Neufreistett en Bade. Le nom de l’épouse est corrigé en Hauff (nom de sa mère) par jugement rendu au tribunal civil le 3 germinal 11
1791 (28.6.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 259
persönlich erschienen Hr Johann Ernst Trauttwein der hiesige Bürger Handelsmann und Wittwer dahier zu Straßburg ane einem
Sodann die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Johanna Jacobe Langin weiland Hrn Johann Michael Langen gewesenen Metzgers in Neu Freÿstädt Heßen Hanau Lichtenbergischer Jurisdiction mit auch weiland fraun Barbarä geborner Haufin großjährige tochter von Hrn Johann Friderich Eschenauer dem hiesigen Burger und Banquier verbeÿstandet als Braut am andern theil
Si geschehen (…) Zu Straßburg den 28. Junÿ 1791 (unterzeichnet) Johann Ernst Trautwein, Johanna Jacobe Langin acp 4 (vol. 8) f° 46-v du 1 juillet 1791
[in margine :] Observatio, der hier unterstrichene Nahm und zunahm ist zufolg Urtheils vom Straßburger Civil Gericht de dato 3. Germinal 11. Jahrs unrichtig dahero verordnet worden statt deßen rectificando der nemlichen Persohn wahren ahm so da ist : Maria Jacobina Hauff

Mariage, Dorlisheim (luth. f° 2-v)
Dienstag den 19. Heumonat im Jahr 1791 wurden nach vorher geschehener Zweimaliger ausruffung in der Gemeinde Zum Jungen St. Peter in Straßburg ehelich allhier eingesegnet Herr Johann Ernst Trautwein der verwittibte Burger und Handels Mann in Straßburg und Jungfrau Johanna Jacobea Langin weil. Johann Michael Lang gewesenen Metzgers und burgers in Neu Freÿstadt Heßen Hanau Lichtenbergischer Herrschafft mit Weil. Frau Anna Barbara geborner Hauffin ehelich erzeugte nachgelaßene tochter bede Verlobte gleicher alters jeden 42 Jahre habend (unterzeichnet) Johann Ernst Trautwein als Hochzeitern Johanna Jacobea Langin als Hochzeiterin (i 4 – proclamation Saint-Pierre-le-Jeune f° 12-v)

Marie Jacqueline Lang fait dresser l’inventaire de ses apports.
Inventarium und Beschreibung all derjenigen Haab und Nahrung so frau Maria Jacobe Trautwein geb. Langin Hrn Johann Ernst Trautweins des handelsmanns Ehegattin zu diesem ihrem Ehemann in die Ehe gebracht, Welches Zubringen so sie Trautweinische Ehegattin vermög ihres mit erstgesagtem ihrem Ehemann den 28.ten Junÿ 1791 vor mir notario geschloßenen und den 1. Junÿ darauf enregistrirten Ehe Contracts §° 3.tio (…) sich vor ohnverändert reservirt
Summa summarum 2264. lib.
Zu Straßburg den 15.ten Septembris 1791
(enregistré le 19 7.bre 1791 fol. 5 recto)

Selon l’inventaire de la succession de Marie Catherine Hebenstreit (M° Übersaal, 30 frimaire 12), les enfants et héritiers de Catherine Marguerite Stempel et de l’agent de change Jean Ernest Trautwein sont Jacques Ernest Trautwein, âgé de 19 ans et Jean Charles Trautwein, âgé de 18 ans.
Jean Jacques Stempel, tuteur des mineurs Trautwein, vend en 1794 la maison au cabaretier André Weis

1794 (18 fructidor 2), Strasbourg, Not. Grimmer
Adjudication – Jean Jacques Stempel tuteur des enfants d’Ernest Trautwein
à André Weis Cabaretier
une Maison et dépendances derrière le Temple de l’etre suprême n° 27 – pour 18.300 livres
Enregistrement, acp 28 F° 20-v du 25 fruct. 2

Originaire de Hügelsheim pràs de Rastatt en Bade, André Weiss et son épouse Elisabeth Funck, native de Lahr, habitent à Strasbourg depuis 1784.
1795, Registre de population 600 MW 8
Registre de population 600 MW 8 (1795) 8° section, Place du dôme N° 27 (i 175)
André Weiss, 37, Cabaretier, Hugelsheim (à Strasbourg depuis) 1784
Elisab. née Funk, 32, épouse, Lahr (à Strasbourg depuis) 1784
Salomé Ritzmann, 20, Servante, Lahr, (à Strasbourg depuis) 1790

L’ancien cabaretier André Weiss vend la maison au chaudronnier Jean Charles Weisé

1798 (8 therm. 6), Strasbourg 2 (10), Not. Knobloch n° 180
bürger Andreas Weiss Emaliger Wirth alhier Steigerungs Weiß laut Versteigerungen de datis 18, 25 prairial, 2, 6, 8 und 22 messidor lezthin als als letzt und meistbietenden
an bürger Johann Carl Weiß Kupfferschmidt (signé) Weise
eine behaußung samt höfflein bronnen und allen dazugehörigen Weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier auf dem Münster Platz N° 27 bezeichnet, einseit neben br. Kübler dem goldschmidt, anderseit neben br Stier dem gürtler hinten auff Fr. Macrander Pitschierstechers Wittib und vornen auf den Münster Platz
– Enchere N° 169 du 18 prairial, Ansatz ad 9900 livres – 10.000 livres br Obrecht
den 25. prairial, 10.200 livres Joh: Andreas Meÿer Maurer
den 20. Messidor., 11.200 Johann Georg Meÿer
den 6. Messidor, 8 M Messidor und 16 Messidor 11.750 livres. Gruber Maurer
den 22. Messidor, 12.000 br Lienhard für br Weiß – 12.200 Livres
Enregistrement, acp 62 F° 106-v du 17 therm. 6

Jean Charles Weisé épouse en premières noces Gertrude von Zabern qui se marie en 1762 avec le chaudronnier François Saus : contrat de mariage, célébration
1762 (12.11.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 175
Eheberedung – erschienen der Ehren: und Wohlvorachtbahre Mr. Franciscus Saus der leedige Kupfferschmid und burger dahier zu Straßburg, Mr Christian Saus, des auch Kupfferschmids und burgers dahier ehelicher Sohn als hochzeiter ane einem
und die viel Ehren und tugendsahme Jungfer Gertruda von Zabererin, Herrn Johann Philipp Von Zabern des Schiff Zimmermanns und burgers dahier eheliche tochter unter autorisation deßelben, als hochzeiterin ane dem andern theil
auf Freÿtag den 12. Novembris Anno 1762 [unterzeichnet] Frantz Saus als hochzeiter, gertrud von Zabern als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 46)
Hodie 22 novembris anni 1762, factis et Ecclesiæ nostram duabus proclamationibus ac totidem in Ecclesia Sti Laurentii Cathedrali hujus urbis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt franciscus Saus civis et Lebetum faber filius Legitimus christiani Saus etiam civis et Lebetum fabri Et defunctæ Dorotheæ Blanck in vita conjugum et gertrudis vonzabern filia Legitima Philippi vonzabern viuis et nauium optoicis et defunctæ gertrudis hæring in vita conjugum (signé) Saus, von zabern (i 26)

Fils de l’adjudant Adam Geoffroi Weisé de Dresde, le nouveau converti Jean Charles Weisé épouse en 1786 Gertrude von Zabern, veuve du chaudronnier François Saus : contrat de mariage, célébration
1786 (22.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 566
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren: und Wohlvorachtbahre Johann Carl Weise, der leedige Kupferschmidt von Dreßden gebürtig, weil. Adam Gottfried Weise des geweßenen Feldweibels unter der Schlesischen Leib-garde nachgelaßener Sohn, so majorennis und ohnbevögtigt, als Hochzeiter ane einem
und die Viel Ehren und tugendsahme Frau Gertruda Sausin gebohrene von Zaberen, weil. H. Francisci Saus, des geweßenen Kupferschmidts und burgers allhier nachgelaßene Wittib, beÿständlich Mr Johann Jacob Rohrers des Schuhmachers und Burgers allhier, ihrer beeder Kinder erster Ehe geordneten Vogts, als Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg (…) auf Sambstag den 22. Aprilis Anno 1786. (unterzeichnet) Johann Carl Weise als Hochzeiter, gerdrut Saus als hochzeitrin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 27)
Hodie primo maÿ anni 1786 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt joannes Carolus weise Neoconversus ex ([biffé] Dresten) Dresdæ oriundus, Civis hujas Defunctorum Conjugum in dicto Dresten adami goffridi weise et Carolæ Linder filius solutus Majorennis et gertrudis von Zabern vidua Francisci Saus olim Civis hujatis, ambo parochiani nostri (signé) weise, gerdot von zaber (i 15)

Jean Charles Weisé et Gertrude von Zabern font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse place de la cathédrale. Ceux du mari s’élèvent à 34 livres, ceux de la femme à 2 863 livres.
1788 (8.2.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 639) n° 287
Inventarium über Herrn Johann Carl Weise, Kupferschmids und Frauen Gertruda geb. von Zabern beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand gebrachte Vermögenschaften, aufgerichtet im Jahr 1788. – in ihren den 1. Maÿ Anno 1786. angetrettenen Ehestand einander Zu und eingebracht haben, Welche beederseiths Vermögen /:angesehen die Ehegatten in der vor Herrn Notario Johann Friderich Lobstein unterm 22.ten Aprilis 1786. errichteten Heuraths Abrede §° 3.tio die Versehung gethan, daß solche ein ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle:/ – So geschehen mit Zu Ziehung Herrn Philipp Ludwig Ensfelder Jur: Cand: der Ehefrauen erbettenen beistands, Straßburg den 8. Hornung im Jahr nach Christi Geburt 1788.
In einer alhier Zu Straßburg auf dem Münsterplatz gelegenen der Ehefrauen Zuständigen behaußung ist befunden worden
Eigenthum ane Häußern. (F.) Eine behaußung hinter dem Münster (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns eingebracht Guth. Sa. Silbers 4, Sa. Gold 30, Summa summarum 34 lb
Diesemnach wird auch der Frauen in die Ehe gebrachte Vermögenschaft verzeichnet, Sa. haußraths 284, Sa. Werckzeugs Zur Kupferschmidts Profession gehörig 323, Sa. der baarschafft 400, Sa. Eigenthums ane Häußen 2450, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 42, Sa. goldenen Ring 3, Summa summarum 6415 lb- Schulden 3551, Nach deren Abzug 2863 lb

Gertrude von Zabern meurt en 1788 en délaissant deux enfants de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison des héritiers Saus derrière la cathédrale. La masse propre au veuf est de 10 livres, celle propre aux héritiers de 151 livres. L’actif de la communauté s’élève à 463 livres, le passif à 368 livres.
1788 (6.5.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 639) n° 292
Inventarium über Weiland Frauen Gertruda Weise gebohrener von Zabern Herrn Johann Carl Weise Kupferschmids und burgers alhier Zu Straßburg gewesenen Ehefrauen nunmehro seeliger Verlaßenschaft, aufgerichtet im Jahr 1788.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen liegend und fahrenden Vermögenschaft, so Weiland Frau Gertraud Weise gebohrene von Zabern, Herrn Johann Carl Weise Kupferschmids und burgers alhier Zu Straßburg gewesene Ehegatte nunmehro seel. nach Ihrem den 26.ten jüngst verfloßenen Aprilmonaths aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf Ansuchen und begehren sowohl des hinterbliebenen Wittibers als auch der Defunctæ in erster Ehe mit weiland Frantz Sauß gewesenen ebenmäßigen Kupferschmidmeisters u. burgern dahier seel. ehelich erzeugter Zweÿer Kinder und ab intestato hinterlaßener Erben Namens Jungfraun Maria Gertraud Sauß so 23 Jahr alt und Frantz Andreas Sauß leedigen Kupferschmidts so 21. Jährig beÿde unter Berathung und Assistentz Herrn Johann Jacob Metzger Unter Elsaßisch Ritterschaftlichen Amtschreibers und Wohlbestellten Schaffners des Closters St. Margaretha alhier ane hieunten gemeldtem Tag ordnungsmäßig inventirt und ersucht durch den Wittiber und die Erben wie auch Anna Maria Von Zabern von hier gebürtig die dienstmagd (…) So geschehen alhier zu Straßburg auf Dienstag den 6. Maÿmonaths und Jahr 1788.

In einer alhier Zu Straßburg auf dem Münsterplatz gelegenen denen Erben vor unverändert Zuständigen Zwo Behaußungen hat sich befunden
Eigenthum ane Häußern. (E.) Eine behaußung hinter dem Münster (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Vermögen. Nach Anleitung über beeder nun Zertrennter Ehegatten einander Zugebrachten vor unverändert vorbehaltene Nahrungen erst unterem 8. hornung dieses 1788.Jahres durch mich Notarium errichtet und ausgefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers unverändertes Vermögen, Sa. Silbers , Sa. Goldengeschmeids 9, Summa summarum 10 lb
Diesemnach wird auch der Erben unverändert Guth verzeichnet, Sa. haußraths 160, Sa. Waaren und Werckzeugs Zur Kupferschmidts Prof. gehörig 1412, Sa. Silbers 16, Sa. goldenen Rings und Geschmeids 1, Sa. Eigenthums ane Häußen 1550, Sa. Ergäntzung 231, Summa summarum 3453 lb – Schulden 3301, Nach deren Abzug 151 lb
Endlich wird auch die gemeine Verantwortung und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths 7, Sa. Waaren Zur Kupferschmidts Profession gehörig 118, Sa. Schulden 337, Summa summarum 463 lb – Schulden 368 lb, Nach deren Abzug 95 lb
Beschluß und Stall summa 257 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Friderich Lobstein

Jean Charles Weisé se remarie avec Madeleine Marguerite Sultzer, fille du serrurier Jean Michel Sultzer : contrat de mariage, célébration
1796 (28 nivose 4), Strasbourg, Not. Ensfelder
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Bürger Johann Carl Weise Wittiber und Kupferschmid alhier, als Hochzeiter ane einem Thei
so dann die Bürgerin Magdalena Margaretha Sultzer, burgers Johann Michael Sultzers des hiesigen Schloßers mit Maria Magdalena Droiel ehelich erzeugte Tochter unter Berathung und Assistenz ihres erstbesagten Vaters
So beschehen (…) Straßburg den 28. Nivose im Vierten Jar der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehenden Francken Republick (unterzeichnet) Charles Weisé als Bäutigam, Marguerite Sultzer als Braut
Enregistrement, acp 39 F° 5 du 3 plu 4 – revenu industriel 600

Madeleine Marguerite Sultzer meurt en 1811 en délaissant quatre enfants dont l’un meurt peu après sa mère.

1812 (25.6.), Strasbourg 12 (45), M° Wengler n° 6794
Inventaire de la succession de Madeleine Marguerite Sultzer femme de Jean Charles Weisé, chaudronnier, décédée le 7 août dernier – à la requête du veuf à cause de la communauté avec son épouse en secondes noces, père et tuteur légal de Marie Charlotte Antoinette née le 14 avril 1798, Joseph Gabriel né le 15 novembre 1807, Marie Madeleine Antoinette née le 12 juin 1810 conjointement avec Anne Marie Madeleine leur sœur ainée décédée après leur mère le 9 octobre – en présence de Charles Sultzer médecin à Barr subrogé tuteur – Contrat de mariage M° Ensfelder 28 nivôse 4
dans la maison mortuaire place de la cathédale n° 27
immeuble, une vieille maison à rez de chaussée et trois étages avec petite cour, fontaine, très fond ensemble toutes ses appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 27 d’un côté Isaac Kübler ci devant orfèvre, de l’autre le Sr Stier fondeur devant la rue, derrière le Sr Macrandre graveur – acquis d’André Weiss ci devant aubergiste par acte reçu M° Knobloch le 8 thermidor 6 – produisant le premier et le second étage et le rez de chaussée occupés par la succession 350 fr et le troisième étage 100 fr, ensemble 9000 fr
mobilier 339 fr, argenterie 33 fr, créances 1496 fr, total des meubles 5563 fr, immeuble 9000 fr, total 14.563 fr – passif 16.598 fr, reste 2034 fr
Enregistrement, acp 120 f° 13-v du 27.6.

Jean Charles Weisé meurt en délaissant trois enfants

1821 (19.11.), Strasbourg 12 (84), M° Wengler n° 12.470
Inventaire de la succession de Jean Charles Weissé, chaudronnier décédé le 18 octobre dernier – à la requête des enfants Marie Charlotte Antoinette, majeure, Charles Sultzer, docteur en médecine, tuteur de Joseph Gabriel né le 15 novembre 1807 et de Marie Madeleine Antoinette née le 12 juin 1810 procréés du mariage avec feu Madeleine Marguerite Sultzer – en présence d’Antoine Lienhart, receveur de l’Œuvre Notre Dame, subrogé tuteur
dans la maison mortuaire place de la Cathédrale n° 27
immeuble, la moitié par indivis d’une maison à rez de chaussée et trois étages, petite cave, pompe avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 27,d’un côté les enfants Hechler, de l’autre le Sr Stier fondeur, devant la rue, derrière le Sr Macrandre graveur – de laquelle maison la moitié appartient aux héritiers du chef de Madeleine Marguerite Sultzer leur mère, estimée à 350 fr de revenu en capital la moitié 3500 fr – acquis de la communauté d’André Weiss, aubergiste, par acte reçu Knobloch notaire à Strasbourg le 8 thermidor 6
mobilier 2180 fr, créances 3657 fr, ensemble 5817 fr, numéraire 176 fr – ensemble 9473 fr, passif 2982 fr
Enregistrement, acp 155 F° 9 du 26.11. – (vacation du 28 novembre) acp 155 F° 31 du 3.12

Marie Madeleine Antoinette Weisé meurt en 1829 en délaissant pour héritiers son frère et sa sœur.

1829 (31.8.), Strasbourg 12 (112), M° Noetinger n° 1517
Inventaire par déclaration de la succession délaissée par Marie Madeleine Antoinette Weisé, fille majeure décédée le 4 avril dernier – à la requête de Marie Charlotte Antoinette Weisé tant en son nom et se portant fort de Joseph Gabriel Weisé son frère germain, Marie Elisabeth Antoinette Weisé, héritiers de leur sœur germaine
dans une portion de maison échue de Jean Charles Weisé son père chaudronnier, suivant inventaire dressé par M° Wengler le 19 novembre 1821
immeuble, le tiers par indivis d’une maison à rez de chaussée et trois étages, petite cour, pompe, appartenances et dépendances située à Strasbourg place de la Cathédrale n° 27, d’un côté le Sr Ermel coeffeur, de l’autre les enfants Hechler, devant la place de la Cathédrale, derrière M. Emmerich – évaluée 2333 fr, du chef de ses père et mère les conjoints Weisé, acquis sur André Weiss, aubergiste, par acte reçu Knobloch notaire à Strasbourg le 8 thermidor 6
mobilier 60 fr – total de la masse active 2393 fr, passif 1333 fr
Enregistrement, acp 196 f° 51 du 3.9.

Les héritiers Weisé vendent la maison au chaudronnier Georges Sauss

1833 (6.3.), Strasbourg 12 (128), M° Noetinger n° 5053
Joseph Gabriel Weisé, confiseur, et Marie Charlotte Antoinette Weisé, majeure
à Georges Sauss, chaudronnier
une maison à rez de chaussée et trois étages avec petite cour, pompe, appartenances et dépendances située à Strasbourg place de la Cathédrale n° 27 d’un côté les enfants Hechler, de l’autre le Sr Eremel coiffeur, devant la rue, derrière le Sr Macrandé – aux vendeurs héritiers avec Marie Madeleine Antoinette Weisé leur sœur dans les successions de Jean Charles Weisé, chaudronnier, et de Madeleine Marguerite Sultzer leurs père et mère suivant inventaire dressé par M° Wengler le 19 novembre 1821, Marie Madeleine Weisé est décédée le 4 avril 1829 ab intestat. Le Sr Weisé a acquis la maison de la communauté d’André Weiss, aubergiste, par acte reçu Knobloch alors notaire à Strasbourg le 8 thermidor 6 – moyennant 10.000 francs
Enregistrement, acp 216 f° 43 du 12.3.

Fils du chaudronnier François Antoine Saus, Georges Chrétien Saus épouse en 1829 Salomé Caroline Mengus, fille du boulanger André Mengus
1829 (15.1.), Strasbourg 2 (66), M° Weigel n° 5793
Contrat de mariage – Georges Chrétien Saus, chaudronnier agé de 26 ans fils de feu François Antoine Saus, chaudronnier, et de Marie Dorothée Gerstweiller
Salomé Caroline Mengus, agée de 22 ans fille majeure d’André Mengus, boulanger, et de Catherine Reisser
Enregistrement, acp 193 F° 19-v du 19.1. – communauté d’acquets partageable par moitié

Salomé Caroline Mengus meurt en 1831 en délaissant un enfant
1831 (19.8.), Strasbourg 2 (72), M° Weigel n° 7073
Inventaire de la succession de Salomé Caroline Mengus femme de Georges Chrétien Saus, chaudronnier décédée le 4 avril 1831 – à la requête de 1. le veuf commun en biens en vertu du contrat de mariage passé devant le sousigne le 15 janvier 1829, père et tuteur légal de Caroline Georgette 14 mois
en présence de Jean Mengus fils, boulanger Vieux Marché aux Vins n° 90 subrogé tuteur – décédée Vieux Marché aux Vins n° [blanc]
apports 1236 fr, remplois au veuf 2100 fr
propres, garde robe 341 fr, remplois à elle dus 4453 fr
communauté, meubles 3977 fr, argent 1000 fr, dettes actives 1700 fr, point immeubles ; totalité de la sucession 6824 fr, passif 7773 fr, présents de noces 200 fr
acp 205 (3 Q 29 920) f° 42-v du 29.8.

Georges Chrétien Saus se remarie avec Marie Madeleine Falckner, fille du maçon François Joseph Falckner
1832 (15.6.), Strasbourg 2 (73), M° Weigel n° 7667
Contrat de mariage – Georges Chrétien Saus, chaudronnier, fils de François André saus, chaudronnier, et de feu Marie Dorothée Gerstwader veuf de Salomé Caroline Mengus avec laquelle il a un enfant nommé Caroline Georgette
Marie Madeleine Falckner, agée de 23 ans, fille de François Joseph Falckner, architecte maçon, et de Marie Madeleine Müller
3. apports de la future épouse. 5/24 d’une maison et ses dépendances sise à Strasbourg au Vieux Marché aux Vins n° 40, d’un côté la succession Beck, d’autre Jean Louis Knobloch, derrière la rue du Jeu des Enfants où elle a une issue marquée du n° 61
Enregistrement, acp 210 F° 177 du 16.6.

Georges Chrétien Saus meurt en 1835 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants du deuxième.

1835 (7 & 8.5.), Strasbourg 2 (78), M° Weigel n° 8819
Inventaire de la succession de Georges Chrétien Saus, chaudronnier décédé le 15 mars dernier – à la requête de I. Madeleine Falckner épouse en deuxièmes noces mère et tutrice légale de Marie Catherine Antoinette, II. Joseph Weisé confiseur à Strasbourg tuteur de Caroline Georgette Saus née du premier mariage avec Salomé Caroline Mengus sa première femme, Joseph Hommel, boulanger, tuteur des enfants du second mariage, en présence de Jean Mengus, boulanger subrogé tuteur
dans la demeure du défunt place de la Cathédrale n° 27
décès de la D° Saus le 4 avril 1831, inventaire par M° Weigel le 19 mars 1831, contrat de mariage M° Weigel 15 juin 1832
Seconde communauté, biens immeubles, une maison à rez de chaussée & trois étages avec petite cour, pompe, appartenances, droits & dépendances située à Strasbourg place de la Cathédrale n° 27, d’un côté les enfants Hechler, d’autre le Sr Ertel coeffeur, devant la rue, derrière le Sr Marande graveur – acquis de Joseph Gabriel Weisé, confiseur, et Marie Charlotte Antoinette Weisé, rentière, par acte reçu M° Noetinger le 6 mars 1833 transcrit au bureau des hypothèques volume 223 n° 138
Valeurs soumises au droit de mutation après décès, mobilier en propre, 4601 fr, en usufruit, 575 fr, immeubles en propre 8252 fr, en usufruit 188 fr
Enregistrement, acp 231 F° 133-v du 14.5.

Marie Madeleine Falckner loue la maison au chaudronnier Michel Frey et à Joséphine Luck

1836 (3.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 67 F° 97-v
7 juillet 1836. Sous bail de 12 années qui ont commence le 25 juin dernier – Marie Madeleine Falckner veuve de Georges Saus, chaudronnier
à Michel Frey, chaudronnier, et Joséphine Luck
une maison à rez de chaussée et trois étages avec cour et dépendances sise à Strasbourg Place de la Cathédrale n° 27, moyennant un loyer annuel de 400 francs

Les héritiers Saus vendent la maison au chaudronnier Michel Frey et à sa femme Joséphine Luck

1836 (31.10.), Strasbourg 12 (140), M° Noetinger n° 8645
Cahier des Charges n° 8509 du 3 septembre, Adjudication définitive – Marie Madeleine Elisabeth Falckner veuve de Georges Chrétien Saus, chaudronnier en son nom et tutrice légale de Marie Catherine Antoinette Saus, seule et unique héritière suivant inventaire dressé par M° Weigel le 6 mai 1835, en présence de Joseph Hommel, boulanger, subrogé tuteur de ladite mineure – vente ordonnée par; Jugement du Tribunal Civil en date du 3 août dernier, rapport d’experts du 20 août
à Michel Frey, chaudronnier, et Joséphine Luck
Description de l’immeuble à vendre, une maison à rez de chaussée et trois étages avec petite cour, pompe, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg place de la Cathédrale n° 27, estimée par les experts 12.000 francs, d’un côté le Sr Teutsch, de l’autre le Sr Ammel, devant la place de la Cathédrale, derrière le Sr Emmerich
Etablissement des titres de propriété, acquis durant le second mariage avec la D° Saus née Falckner du Sr Joseph Gabriel Weisé, confiseur, et Marie Charlotte Antoinette Weisé, majeure, par acte reçu M° Noetinger le 6 mars 1833 transcrit au bureau des hypothèques vol. 267 numéro 90. La moitié avenue à la veuve et la moitié à la mineure seule et unique héritière suite à la renonciation à la succession de son père que l’enfant du premier lit Caroline Georgette Saus a faite au greffe du Tribunal Civil le 1 juillet dernier. Lesdits Weisé héritiers avec Marie Madeleine Antoinette Weisé leur sœur de Jean Charles Weisé, chaudronnier, et Madeleine Marguerite Sultzer leurs père et mère, qualité établis par l’inventaire dressé par M° Wengler le 19 novembre 1821, Marie Madeleine Antoinette Weisé est décédée le 4 avril 1829. Les époux Weisé l’ont acquis d’André Weiss, aubergiste, par acte reçu M° Knobloch le 8 thermidor 5 – Charges, clauses et conditions (…) maintenir le bail au profit de Michel Frey, chaudronnier, et Joséphine Huck, suivant acte ssp du 7 juillet dernier enreg. le 3 septembre 1836 f° 97 – adjudication préparatoire n° 8618 du 20 octobre – moyennant 12.050 francs
Rapport d’experts, n° 8498 du 31 août – Jean Jacques Stotz, Chrétien Auguste Arnold & Frédéric Auguste Stuber tous trois architectes (…) qu’elle est composée D’une cave voutée, d’un rez de chaussée contenant une boutique de chaudronnier avec forge et corridor, un escalier, une pompe & dans un pavillon, une décharge donnant sur une petite cour contenant une chaudière à lessive & des lieux d’aisances avec une fosse commune avec trois autres propriétaires, d’un premier étage contenant trois chambres, une cage d’escalier & une cuisine, d’un second étage contenant trois chambres, une cage d’escalier & une cuisine, d’un troisième étage contenant trois chambres, une décharge, une cuisine & un escalier, de deux greniers dont le premier contient 5 et le second un galetas & couvert en tuiles doubles – estimée 12.000 francs
Enregistrement, acp 245 f° 7-v du 7.11.

Originaire de Bergheim (Oberbergheim), Joseph Michel Frey épouse à Sélestat Joséphine Luck.
Mariage, Sélestat (n° 14)
Acte de mariage, célébré à onze heures du matin le 28 octobre 1821. Joseph Michel Frey, majeur d’ans, né en légitime mariage le 23 septembre 1788 à Bergheim (haut Rhin), domicilié à Strasbourg, Chaudronnier, fils d’Andres Frey vigneron à Bergheim ci présent et consentant et d’Anne Marie Rosser,
Joséphine Luck, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 septembre 1799 à Schlestatt, domiciliée à Schlestatt, fille de Laurent Luck, propriétaire en cette ville, ci présent et consentant, et de Madeleine Schultz (i 31)

Registre de population 600 MW 159 (1835 sqq) Place du Dôme N° 27 f° 451 (i 161)
(prop.) Frey, Michel, 1788, Oberbergheim, H.R., chaudronnier, (à Strasbourg depuis) 1818, admis en 1818, (auparavant) rue d’Or 28, (entré) 17 sept. 36
id. née Luck, Josephine, 1801, Schlestadt
id. Marie Josephine, 1827 Strasbourg, (sortie) 4 7.br 48 mariée à Cernay
id. Philippine Clémentine, 1830 id.
id. Auguste, 1834, id.
id. Emilie, 1837, id.

Michel Frey achète en 1845 la maison voisine de droite (n° 28). Il loue une partie des bâtiments dont l’atelier de chaudronnier à André Hürstel

1853 (1.12.), M° Noetinger
Bail – Michel Frey, chaudronnier à Strasbourg, pour trois, six ou neuf années du 21 décembre 1853
à André Hürstel, chaudronnier à Strasbourg
un atelier de chaudronnier dans une maison sise à place de la Cathédrale N° 27 et le premier étage de ladite maison, chambre de linge sale et bucher, moyennant un loyer annuel de 1000 francs
Le Sr Hurstel est en outre tenu de prendre à son compte le neuf et le vieux cuivre ainsi que les marchandises perfectionnées appartenant au Sr Frey, le tout évalué à 400 francs
acp 425 (3 Q 30 140) f° 29-v du 7.12.

Joseph Michel Frey meurt en 1869 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de la Râpe.
1869 (1.5.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Joseph Michel Frey, propriétaire, et Joséphine Luck sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Frey, décédé le 10 avril 1869. A la requête de 1) la veuve comme commune en biens, 2) Marie Joséphine Frey épouse de François Xavier Berneck, propriétaire à Strasbourg, 3) Emilie Frey épouse d’Hippolyte Uhry ingénieur à New-Yorck, 4) Pauline Kieffer veuve d’Auguste Frey, brasseur à Strasbourg, comme tutrice de Marie Frey sa fille, 5) du mandataire de de Philippine Clementine Frey, religieuse à Belfort
acp 582 (3 Q 30 297) f° 64-v du 1.5. (succession déclarée le 9 8.b 1869) Communauté, mobilier 1214
Succession, garde robe 81
acp 586 (3 Q 30 301) f° 5 du 17.8. (vacation du 7 août) Communauté, maison à Strasbourg rue de la Rape N° 12
créances 6250, argent 3500 – Passif de la communauté 36.386 – Rapport 9550
Don manuel 13.100

22 avril 1867 – Dépôt du testament olographe de Michel Frey en date du 7 janvier 1865 enregistré cejourd’hui
acp 582 (3 Q 30 297) f° 64-v du 1.5.

Liquidation de la succession
1870 (15.6.), M° Noetinger
Etat des opérations de compte, liquidation et partage 1) de la communauté qui a existé entre entre Joseph Michel Frey, vivant propriétaire à Strasbourg, et Joséphine Luck sa veuve, et de la succession du Sr Frey, décédé le 10 avril 1869, dressée par M° Noetinger notaire liquidateur. Entre 1) la veuve comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme légataire en usufruit de la succession de son mari, 2) Marie Joséphine Frey épouse de François Xavier Berneck, rentier à Strasbourg, 3) Emilie Frey épouse d’Hippolyte Uhry, mécanicien à New-Yorck, à ce autorisée suivant pouvoir reçu Noetinger le 10 mars 1862, 4) Philippine Clementine Frey, religieuse à Belfort, 5) Pauline Kieffer veuve d’Auguste Frey, brasseur à Strasbourg, comme tutrice de Marie Frey sa fille
acp 594 (3 Q 30 309) f° 50-v du 23.6. – Communauté, mobilier et créances 10.983
une maison à Strasbourg rue de la Rape N° 12, 80.000, total 90.983
masse passive 38.086, reste 52.896, la moitié 26.448
Succession. Masse active, bénéfice de la communauté 26.448
rapport des enfants 9550, garde robe 81, total 36.079
masse passive 641, reste 35.438
Legs d’usufruit réduit par suite de la quotité disponible dépassée, réduite à 16.647
Droits des parties et abandonnements
à la veuve, moitié de la maison

Donation de Joséphine Luck à sa fille Emile, femme de l’ingénieur Hippolyte Uhry
1873 (3.7.), M° Metz
Schenkung – Josephine Luck Wittwe von Joseph Michel Frey, lebend Eigenthümer zu Straßburg
an Emile Frey Ehefrau von Hypolite Uhry Ingenieur in Winterthur (Schweitz) ihrer Tochter für welche ihr Bevollmächtigter annimmt
verschiedenen Mobilien welche der Schenkgeberin *bt von Notar Noetinger vom 15. Juni 1870 sind zugetheilt worden zu einer Taxe von 1214 Franken, diese Schenkung gemacht um den nehmlichen Anschlag Preis welches in vier gleichen jährlichen Terminen in ihrem Nachlass zu bezahlen. Die Schenkgeberin behält die Nutznießung davon so lange sie lebt.
acp 617 (3 Q 30 332) f° 74-v du 10.7.

Joséphine Luck meurt en 1883 en délaissant trois enfants, Marie Joséphine Frey femme de François Xavier Berneck étant morte entre temps
1883 (13.9.), M° Schmitz
Theilung des Nachlasses der am 16. April 1883 verlebten Josephine Luck Wittwe von Joseph Michel Frey. Erben sind die 3 Kinder bzw. deren Vertreter 1) Clementine Frey, ledig, Ordensschwester in Montigny, 2) Marie Frey ohne Gewerb hier, in Vertretung ihres Vaters August Frey, 3) Emilie Frey Ehefrau des Ingenieurs Hippolyt Uhry hier
acp 740 (3 Q 30 455) f° 90-v n° 2265 du 14.9. – der Nachlass des Vaters Joseph Michel Frey wurde durch Urkunde Noetinger am 15. Juni 1870 getheilt und figuriren dabei 4 Kinder bzw. Enkel Nämlich die tochter Marie Josephine Frey ist zu Haeusseren am 8/11 1877 gestorben, dieselbe war verheurathet mit Frantz Xaver Berneck und wurde durch ihren Ehemann beerbt.
Massenaufstellung. 1) Kaufpreis geschuldet durch Eheleut May laut Urkunde Metz vom 3 Juli 1883, 32.000, 2) * der folgenden Erben laut erwähnter Theilung a) Borneck 2400, b) Frau Uhry 2800, c) Maria Frey 2160, d) Clementine Frey 380, Summa 39.640, ab die Passiva mit 15.880, verbleiben 23.760
woran jedem Kind 1/3. Zutheilungen (…)
acp 742 (3 Q 30 457) f° 98 n° 2841 du 8.11.1883 (vacation du 7 novembre) Es bestehen nicht die Forderung an Berneck durch die Gemeinschaft mit 2400, im Nachlass durch Berneck 140. In Folge dessen Gemeinschafftsmasse active 37.240, passive 16.000, Rest 21.240

Michel Frey achète en 1845 la maison voisine à l’est (n° 28 selon l’ancienne numérotation). Le même numéro 16 est attribué en 1858 aux anciens numéros 27 et 28 lors de la nouvelle numérotation.
Michel Frey et Joséphine Luck vendent les deux maisons au marchand d’estampes Antoine Charles Jacques Perlasca et à sa femme Marie Odile Haupt

1861 (6.7.), M° Victor Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 857 (2977) n° 222, 17 juillet 1861, suite reg. 862 (2978)
ont comparu Monsieur Michel Frey propriétaire et sous son assistance et autorisation Madame Joséphine Luck son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par ces présentes vendu et abandonné et toute propriété (…)
à Monsieur Antoine Charles Jacques Perlasca, marchand d’estampes et sous son assistance et autorisation à Madame Marie Odile Haupt son épouse demeurant ensemble à Strasbourg acquéreurs solidaires
Désignation. Une maison d’habitation composée de deux maisons réunies actuellement, l’une consistant en un bâtiment à rez de chaussée et trois étages avec petite cour, pompe, appartenances et dépendances, servant à l’état de chaudronnier et renfermant une forge, l’autre consistant en un bâtiment composé d’un rez de chaussée et de quatre étages avec petite cour pompe appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg place du Dôme N° 16 et avant la nouvelle dénomination des rues et places, place du Dôme n° 27 et 28, tenant d’un côté à Mr Ermle, perruquier, de l’autre Mr Guth, boulanger, derrière à Mr Guths et à Mr Heydenreich et devant à ladite place. Ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte (…) notamment neuf fourneaux en faïence avec leurs tuyaux et pierres, un grand fourneau âtre en tôle dans la cuisine du premier étage, une chaudière en cuivre à la buanderie, toutes armoires enmurées avec leurs rayons, les armoires à vitrage également avec leurs tuyaux et les étagères au rez de chaussée dans le magasin du chaudronnier, une armoire au premier étage clouée au mur, les volets et jalousies, les séparations au grenier et à la cave, les chantiers dans la cave à côté de Mr Guth.
Origine de la propriété. M. et Mad. Frey sont devenus propriétaires de la manière suivante de l’immeuble présentement vendu savoir 1. De la maison portant autrefois le N° 27. Ils l’ont acquise à l’exception d’un terrain d’environ 14 mètres carrés de Mad° Marie Elisabeth Madeleine Falckner, veuve de feu le sieur Georges Chrétien Saus vivant chaudronnier demeurant à Strasbourg et de Marie Catherine Antoinete Saus sa fille alors encore mineure, suivant procès verbal d’adjudication judiciaire définitive dressé par M° Charles Noetinger, père prédécesseur immédiat de M° Noetinger, l’un des notaires soussignés le 31 octobre 1836 en conséquence d’un jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 3 août précédent et après l’accomplissement des formalités prescrites par la loi, lequel procès verbal a été transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 9 novembre de la même année volume 314 numéro 6. Le prix de cette acquisition s’est élevé à12.050 francs que les conjoints Frey ont été délégués de payer (…). Quant au terrain, non compris dans l’acquisition dont il vient d’être parlé et mesurant 14 mètres 26 centimètres carrés, il a été cédé aux vendeurs par la ville de Strasbourg suivant contrat sous signature privée fait double à Strasbourg le 25 septembre 1837 enregistré en ladite ville le 2 octobre suivant folio 38 recto case huit (…) après avoir été approuvé par M. le Préfet du Département du Bas Rhin le 27 septembre de la même année. Les vendeurs font observer que cette concession ne leur a été faite qu’à charge par eux d’employer le terrain cédé à la reconstruction de la façade de la maison qu’il bordait, charge qu’ils affirment avoir été exécutée.
Propriété antérieure. 1) M Saus avait fait l’acquisition de la maison durant son mariage avec la Dame Saus née Falckner, sa seconde femme du sieur Joseph Gabriel Weisé confiseur et de Dlle Charlotte Marie Antoinette Weisé rentière, les deux déjà nommés, suivant contrat de vente passé devant M° Charles Noetinger le 10 mars 1833 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 mars de la même année vol. 267 n° 90. Par suite de l’achat de cette Maison durant la communauté qui a existé entre entre M. Sauss et sa seconde femme, celle-ci étoit devenue propriétaire de la moitié de l’immeuble, l’autre moitié dévolue à la succession de feu M. Saus était advenue à sa seule héritière sous bénéfice d’inventaire la mineure Marie Catherine Antoinette Saus par suite de la renonciation à la succession de son père que l’enfant du premier lit Mlle Caroline Georgette Saus a faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le premier juillet 1836 suivant acte dressé au greffe le dit jour. II. Le Sr et la Dlle Wesié étaient propriétaires de cet immeuble pour l’avoir hérité avec feue dlle Marie Madeleine Antoinette Weisé leur sœur dans les succession de feu le Sr Jean Charles Weisé vivant chaudronnier et D° Madeleine Marguerite Sultzer son épouse leur père et mère, ainsi que cela résulte de l’inventaire de ladite succession de feu ledit Sr Weisé dressé par M° Wengler grand père et prédécesseur immédiat de M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 19 novembre 1821. Mlle Marie Madeleine Antoinette Weisé étant décédée le 4 avril 1829 ab intestat, sa part dans l’immeuble s’est réuni à portions égales à celles de ses frère et sœur. III. Feus les Epoux Weisé avaient eux même fait l’acquisition de ladite maison durant la communauté qui a existé entre entre eux du Sr André Weiss, aubergiste suivant contrat de vente passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 8 Thermidor an six, le 26 juillet 1798. Quant au terrain concédé par la ville de Strasbourg il appartenait à celle-ci depuis un temps immémorial.
II. De la maison portant autrefois le numéro 28, M. et Mde Frey l’ont acquise de Mde Caroline Madeleine Hechler épouse de M. Georges Henri Lips tonnelier demeurant à Wissembourg et de M. François Henri Hechler rentier demeurant à Traenheim pourvu d’un conseil judiciaire en la personne de M. Teutsch, marchand de draps demeurant à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication judiciaire dressé dans les formes prescrites par la loi en conséquence d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance de Strasbourg le 14 juillet 1845, par M° Charles Noetinger le 25 septembre suivant, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 22 octobre de la même année vol. 236 n°& 47 et inscrit d’office ledit jour vol. 434 N° 101. Le prix d’adjudication s’est élevé à 10.225 francs, il a été soldé (…)
Propriété antérieure (…)
Etat civil. Les vendeurs déclarent sous les peines de droit qu’ils sont mariés tous deux en premières noces sous le régime de la communauté légale à défaut de contrat de mariage qui ait réglé les conditions civiles de leur union (…)
acp 500 (3 Q 30 215) f° 41 du 9.7.

Le relieur Antoine Charles Jacques Perlasca épouse en 1840 Marie Adèle Haubt, fille du tailleur d’habits Joseph Charles Haubt
1840 (21.9.), Strasbourg 12 (153), M° Noetinger n° 12.767
Contrat de mariage du 16 7.bre 1840 – Ont comparu 1° Mr Antoine Charles Jacques Perlasca, relieur demeurant à Strasbourg fils majeur de feus M. Antoine Jacques Perlasca, marchand de papier, et D° Athalie Sophie Kuhn, stipulant comme futur époux d’une part
2° & Dlle Marie Adèle Haubt, majeur d’ans, demeurant en la même ville, fille de M. Joseph Charles Haubt, tailleur d’habits, & de D° Marie Anne Koessler, conjoints demeurant en cette ville, stupulant sous l’assistance de ses père et mère, ci présents, comme future épouse d’autre part
Enregistrement de, acp 281 f° 67-v du 22.9. – régime de communauté de biens réduite aux acquêts

Adèle Haupt meurt en 1885 en délaissant deux enfants.

1885 (17.8.), Strasbourg 4 (166) Charles Lauterbach n° 9779
Erbverzeichnis über dem Nachlass der Adele Haupt Wittwe Jacob Perlasca
Inventar Im jahr 1885 den 7. August um drei Uhr Vormittags zu Straßburg im Sterbhause Domplatz Nummer 18 gelegen. Auf Anstehen von 1. Fräulein Maria Perlasca ohne Gewerbe volljährig zu Straßburg wohnhaft, 2. und Herrn Karl Perlasca, Buchhändler ebendaselbst wohnhaft, Fräulein und Herr Perlasca handelnd als alleinige Erben eigenen Namens je zur Hälfte am Nachlasse ihrer zu Straßburg am 25. März 1885 verstorbenen Mutter Frau Adele Haupt Wittwe von Herrn Jacob Perlasca
III. Immobilien des Nachlasses. section D N° 3 (…) im Bann von Hüttenheim
1. die ungetheilte Hälfte eines Wohngebäudes bestehend aus zwei Wohnhäusern, die jetzt vereinigt sind, das eine bestehend ais Erdgeschoss und drei Stockwerken mit kleinem Hof, Brunnen, Rechten und Zubehörden, das andere bestehend aus Erdgeschoß und vier Stockwerken mit kleinem Hof, Brunnen, Rechten und Zubehörden, das Ganze gelegen zu Straßburg Domplatz N° 16 und vor der neuen Benennung der Strassen und Plätze Domplatz Nummer 27 und 28 einerseits Herr Ermlé Coiffeur, anderseits Herr Guth Becker hinten Herr Guth und Herr Heydenreich und vornen der genannte Platz.
Obiges Immöbel gehörte zur Errungenschaftgemeinschaft, welche zwischen Frau Adele Haupt und dem ebenfalls verstorbenen Hern Antoine Karl Jacob Perlasca bei Lebzeiten Buchbinder in Straßburg wohnhaft laut eines vor dem früheren Notar Karl Noetinger zu Straßburg am 16. September 1840 errichteten Ehevertrages bestanden hat. Die schongenannte Herr Perlasca und seine Ehefrau Adele Haupt erwarben obiges Immöbel während der Errungenschafts gemeinschafft von Herrn Michel Frey Eigenthümer und dessen Ehefrau Josephine Luck damals zu Straßburg wohnhaft laur Kaufvertrag errichtet vor dem früheren Notar Victor Noetinger zu Strassburg am 6. Juli 1861, überschrieben beim Hypothekenamte Strassburg den 17. desselben Monats und Jahres Band 857 Nummer 222 mit Official einschreibung im Band 788 Nummer 189.
Bemerkt wird dass die verstorbene Frau Adele Haupt Wittwe Perlasca sich in den Rechten ihres Vaters Herrn Carl Haupt befand, welcher bei seinem im Jahre 1877 erfolgte Ableben zu einzigen Erben hinterliess 1° Fraeulein Sophie Haupt welche schon am 1. August 1879 verstarb und 2° die gedachte Erblasserin Wittwe Perlasca.
acp 766 (3 Q 30 481) f° 91 n° 2038 du 22.8. (Sterbf. Tab. Bd 71 Bl. 66 Ne 70, Sterbf. Erkl. vom 8.9.85 Bd 147 n° 254) Nachlass. Baares Geld 200
Forderung an Margaretha Duttiné Wittwe des Seifenfabrikantes Felix Koch und den Erben des Letztern 4000 geschuldet laut Act Lauterbach vom 4. März 1873
Immmobilien. 1) Bann Hüttenheim (…) 2) die ungetheilte Hälfte ane Wohnhäusern

La maison revient à leur fils Louis Charles Perlasca qui épouse en 1876 Louise Lautner : contrat de mariage, célébration

1876 (30.10.) ,Strasbourg 14 (184), Emile Ritleng jeune n° 20.970
Ehe Vertrag. 30 Oktober 1876 – Sind erschienen Herr Louis Charles Perlasca, Kaufmann zu Straßburg wohnhaft einerseits
und Fräulein Louise Lautner, großjährig zu Straßburg wohnhaft anderseits
acp 656 (3 Q 30 371) f° 49-v du 2.11. Annahme der Errungenschaft gemeinschaft
Der Bräutigam erklärt in die Ehe zu bringen 1) Waaren 6080, 2) Contocourrent bei der Banque d’Alsace 800, 3) Magazineinrichtung 320, 4) Bibliothek 560, Summa 7760
Die Braut bringt ein 1) baares Geld 640, 2) 25 fr. Staatsrente 5%, 3) zwei obligationen der Stadt Paris, 5) die ihr zufolge Theilung vor Notar Ritleng am 19. Februar 1867 zugefallener Immöbel section D 611, 16,06 Are Feld in Auel, section D 320 hälfte von 5,45 fed im Rad
Gegenseitige Schenkung der Nutznießung des ganzen Nachlasses, reducierbar nach dem Gesetz

Mariage, Strasbourg (n° 624)
Strassburg den 31. Oktober 1876. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Buchhändler Ludwig Carl Perlasca, katholischer Religion, geboren den 17. Februarÿ des Jahres 1847 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn des verstorbenen Buchhändlers Anton Carl Jacob Perlasca und der Marie Adele Haubt wohnhaft zu Straßburg
2. die Marie Louise Lautner, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 13. Juli 1848 zu Strassburg, wohnhaft zu Paris (Frankreich) volljährige eheliche Tochter der verstorbenen Eheleute Xaver Lautner, Gärtner und der Seraphine Boscherty wohnhaft gewesen zu Straßburg
erklären die Eheleute, daß den 30. dieses Monats vor Herrn Ritleng dem jüngeren Notar zu Strassburg wohnhaft ein Ehevertrag geschlossen worden ist.

La maison revient à leurs deux enfants qui meurent célibataires (voir la Police du Bâtiment).

Naissance, Strasbourg (n° 2426)
Strassburg am 16. August 1877. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Buchhändler Ludwig Karl Perlasca, wohnhaft zu Strassburg, Münsterplatz 16, katholischer Religion, und zeigte an, daß von seiner Ehefrau Maria Luise Perlasca geb. Lautner, katholischer Religion, wohnhaft bei ihm zu Straßburg in seiner Wohnung am 16. August des Jahres 1877 Mittag um Zwölf Uhr ein Kind männlichen Geschlechts geboren worden, welches die Vornamen Ludwig Carl erhalten habe
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 9 janvier 1960.

Naissance, Strasbourg (n° 934)
Strassburg am 21. März 1883. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Buchhändler Ludwig Carl Perlasca, wohnhaft zu Strassburg, Domplatz 16, katholischer Religion, und zeigte an, daß von seiner Ehefrau Maria Luise geb. Lautner, katholischer Religion, wohnhaft bei ihm in seiner Wohnung am 28. März des Jahres 1883 Morgen um sechs Uhr ein Kind weiblichen Geschlechts geboren worden, welches die Vornamen Marie Luise Caroline erhalten habe
[in margine, registre de la mairie :] Décédée le 5 août 1962 à Strasbourg



7, place Broglie


Place Broglie n° 7 – III 270 (Blondel), N 410 puis section 68 parcelle 73 (cadastre)

Auberge à l’enseigne au Bec (zum Schnabel), 1746
Façade reconstruite, maître d’ouvrage Pierre Hochdœrffer, boucher (début XIX° s.)
Démolie en 1923 pour agrandir la Banque de France


Place Broglie au début du XX° siècle. Le n° 8 est la troisième maison après le bâtiment néoclassique de la Banque de France sur la gauche (image BNU, Numistral)
Angle de la rue de Bischheim, le n° 7 était la deuxième maison après l’angle (novembre 2015)

L’encorbellement et la galerie de 16 pieds de long mentionnés dans le Livre des communaux (1587) doivent représenter la longueur de la maison qui appartient alors au menuisier Isaac Vogt. La veuve du maître maçon Jean Jacques Bœrel vend en 1690 une maison délabrée à deux poêles et deux chambres au menuisier français Pierre Lizant qui avance d’un pied et demi sa façade en 1694 et passe un marché pour refaire la toiture. L’enseigne Aux Uniques que Pierre Lizant est autorisé à établir temporairement en 1696 représente le soleil, la lune et le phénix alors que le bâtiment n’est pas entièrement terminé. Propriétaire de l’auberge au Cigogneau un peu plus loin sur la place, Jean Jacques Wilhelm achète la maison en 1735. Son gendre David Dürr y exploite à partir de 1746 l’auberge au Bec (zum Schnabel), ensuite tenue par Jean Michel Klein, mari de la veuve de son demi-frère, puis par son beau-frère Jean Wilhelm. Le fourbisseur Jean Michel Stahl achète les bâtiments lors de la vente judiciaire des biens de Jean Wilhelm. Les préposés lui interdisent en juin 1770 de peindre la façade qui a un encorbellement. Jean Michel Stahl fait aménager la même année le rez-de-chaussée du bâtiment arrière par le maître maçon Michel Hatzung. Le sellier Jean Knoderer qui achète la maison en 1783 continue les travaux en faisant aménager le deuxième et le troisième étages du même bâtiment. Les préposés refusent qu’il fasse une arcade de boutique en façade comme la maison très délabrée a un encorbellement et qu’il faut la reculer pour satisfaire aux nouveaux alignements.

1725 Marché aux Chevaux-Nuée Bleue57, Plan (sud)
Plan-relief (1727). La maison est l’avant-dernière de l’ensemble de trois à l’arrière du bâtiment en saillie au milieu de l’image (image, Thierry Hatt)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 57 (Musée des Plans-relief) 1

Le boucher Pierre Hochdœrffer acquiert en 1793 la maison qu’il transforme puisque l’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie, le tout en bon état. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est celle du milieu entre les repères (k-l) : arcade de boutique et porte d’entrée au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (G’) qui occupe la moitié ouest de la parcelle représente l’arrière (1-2) de la façade sur rue, le mur (2-3) du voisin, le bâtiment arrière (3-4) et le bâtiment latéral (4-1) à l’est.
La maison porte d’abord le n° 8 (1784-1857) puis le n° 7.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 – Cour G

Le facteur d’instruments à vent Charles (Dieuloué) Kretzschmann achète la maison en 1832. Son fils Charles Auguste Kretzschmann qui reprend l’affaire l’agrandit en 1866, ce qui en porte le revenu de 144 à 204 francs. Comme le nombre de fenêtres au-dessous du troisième étage est le seul à augmenter, les transformations doivent porter sur le bâtiment arrière. Charles Auguste Kretzschmann lègue en 1888 ses biens à la rentière Christine Barth qui y fait des travaux signalés par le cadastre en 1901. La Banque de France achète la maison comme ses voisines et la fait démolir en 1923.


Cornet de Charles Kretzschmann (William Petit)
Buccin en laiton peint à embouchure en forme de gueule d’animal (Musées de Strasbourg)

mai 2024

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1588 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Isaac Vogt, menuisier, et (1569) Sophie Bertsch – luthériens
1606* h Georges Bronner, menuisier, et (1598) Marthe Bronner puis (1621) Catherine Hausser – luthériens
1649 h Léonard Gast, mousquetaire, et (1649) Catherine Hausser veuve de Georges Bronner puis (1655) Anne Marie Hucker – luthériens
1668 v Paul Windisch, tonnelier, et (1643) Appolonie Vix puis (1644) Ursule Roth – luthériens
1680 h Daniel Windisch, tonnelier, et (1680) Anne Claire Deller, remariée (1683) avec le tonnelier Jean Jacques Müller – luthériens
1683 v Jean Jacques Bœrel, maçon, et (1672) Anne Marie Soldner – luthériens, converti
1690 v Pierre Lizant, menuisier manant, et (v. 1686) Catherine Jean – catholiques
1726 h Pierre Deneux, perruquier, et (1713) Anne Marie Lizan – catholiques
1735 v Jean Jacques Wilhelm, aubergiste, et (1718) Marie Madeleine Christianus, d’abord (1712) femme de l’aubergiste Jean Jacques Feigler – luthériens
1749 h Jean Michel Klein, aubergiste, et (1744) Elisabeth Gabriel, d’abord (1735) femme de l’aubergiste Jean Jacques Feigler, puis (1754) de Jean Schuck et (1762) Jean Frédéric Bussmann – luthériens
1765 v Jean Wilhelm, aubergiste, et (1754) Anne Barbe Sommer puis (1757) Marie Barbe Lips – luthériens
1770 adj Jean Michel Stahl, fourbisseur, célibataire († 1788) – luthérien
1783 v Jean Knoderer, sellier, et (1782) Susanne Barbe Lœw – luthériens
1793 v Pierre Hochdœrffer, boucher, et (1781) Anne Marie Hetzel puis (1817) Marguerite Salomé Bernhard, d’abord (1780) femme de Léonard Pfæhler puis (1807) de Jean Jacques Riss – luthériens
1832 v Charles (Dieuloué) Kretzschmann, facteur d’instruments à vent, et (1811) Marie Susanne Annecker
1860 h Charles Auguste Kretzschmann, facteur d’instruments à vent, célibataire († 1888)
1888 h Christine Barth, rentière
1920* v Banque de France

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 800 livres en 1737

(1765, Liste Blondel) III 270, Anne Marguerithe Meyerin [NB. propriétaire de la parcelle 271]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Stahl, 2 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 410, Kretschmann, Charles Théophile, luthier, rue Ste Hélène – maison, sol – 0,9 are

Locations

1708, Pierre Damien, maître cartier
1715, Pierre Le Tourneur
1722, Paul Tribert, marchand confiseur
1726, Joseph Pauley, cordonnier
1746, Jean David Dürr, aubergiste au Bec, et Marguerite Madeleine Wilhelm (fille du propriétaire)
1750, 1760, Jean Wilhelm, aubergiste, (futur propriétaire)
1770, 1777, Joseph Bena, tailleur
1811, Barbe Saint-Remy veuve de Xavier Petit, contrôleur de l’hôpital militaire à Fort Vauban

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 260-v
Le menuisier Isaac Vogt règle 6 sols pour sa maison au marché aux Chevaux, à savoir un encorbellement (16 pieds de long, saillie de 3 pieds) muni d’une avance (même longueur, saillie d’un pied), une galerie en bois aussi longue que l’encorbellement mais d’une saillie supplémentaire de trois pieds, trois gradins en pierre (9 pieds de long, saillie de 3 pieds), item une porte de cave inclinée à deux murets verticaux (7 pieds de large, saillie de 3 pieds 3 pouces), au-dessus une boutique (8 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds ½).

Aber am Roßmarckt
Isaac Vogt der Schreiner hatt vor seinem hauß ein Vsstoß xvj schu lang, iij Schu herauß, Daran ein Staucher eben also lang, Vnd j schu herauß, Darüber ein hültzenen Gang, In gleichmessiger Lenge Wie der Vsstoß, vnd dreÿ schu darfür heraus, dreÿ steinen Tritt ix schu lang, iij schu herauß, Mehr ein lehenend. Kellerthüer mit Zween auffrechten Mauren vij schu breÿt, iij schu iij Zoll herauß, Darauff ein Laden ix= schu lang, iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, xj ß d

1726, AA 2418 (manance)

(Cn. 73, L.tte 2, N° 4) Estat par ordre alphabetique des particuliers qui possedent des maisons et biens dans Strasbourg et ban Lieue sujets au droit de la manance Réelle
Le veuue Lisant (vendu à un bourgeois),3° canton n° 52, marché aux cheuaux

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1694, Préposés au bâtiment (VII 1376)
Les préposés autorisent le 8 octobre 1694 le tonnelier Tobie Gundelwein à aligner sa façade avec celle de son voisin Pierre Lizan qui l’a avancée d’un pied et demi.

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Les préposés interdisent en 1770 à Jean Michel Stahl, aubergiste au Bec, de peindre sa maison qui a un encorbellement.

(f° 24-v) Dienstags den 12. Junÿ 1770 – Joh. Michel Stahl
Johann Michael Stahl dem würth zum schnabel auf dem Roßmarckt wird verbotten sein hauß so einen überhang hat anzustreichen.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon (André) Müller demande au nom du sellier Jacques Knoderer l’autorisation d’agrandir une fenêtre et de faire une arcade de boutique. L’inspecteur de travaux objecte que non seulement la maison très délabrée a un encorbellement mais qu’elle doit suivre les nouveaux alignements.

(f° 217-v) Dienstags den 18. Februarÿ 1783. – Johannes Knoderer
Idem [Mr Müller, der Maurer,] nôe Johannes Knoderer, des Sattlers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung an dem Roßmarckt gelegen au Rez de chaussée die Fenster ausbrechen und einen Bogen Zu Einer Boutique machen Zu laßen. Erkannt, Seie das begehren durch Herrn Bau Inspector Boudhors zu examiniren.

(f° 221-v) Dienstags den 25. Februarÿ 1783. – Johannes Knoderer Sattler
Mr Müller, der Maurer, nôe Johannes Knoderer, des Sattlers, wiederholet sein den 18. hujus gethanes Petitum ihme zu erlauben an deßen Behaußung am Roßmarckt gelegen au Rez de chaussée die Fenster ausbrechen und einen Bogen Zu Einer Boutique machen Zu laßen. Herr Bau Inspector Boudhors berichtet, daß nicht nur die Behausung einen Überhang hat sondern auch dieselbe dem Fundament nach dem Alignement unterworfen übigens sehr baufällig seÿe. Erkannt, Seie der Implorant ab: und an das Alignement Zu verweisen.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Michel Hatzung expose les travaux qu’il va faire chez le fourbisseur Stahl dans sa maison au Bec : aménager une cuisine avec un fourneau et une hotte au rez-de-chaussée du bâtiment arrière.

(p. 216) Freÿtags den 22.ten Junii 1770 – H. Stahl der Schwerdtfeger will in seiner auf dem Roßmarckt gelegenen Zum Schnabel genannten behausung im hindern gebau auf rez de chaussée eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkanndt, willfahrt. H. Hatzung

Le maître maçon (André) Müller expose les travaux qu’il va faire chez le sellier Jacques Knoderer : aménager une cuisine avec un fourneau et une hotte aux deuxième et troisième étages du bâtiment arrière.

(f° 587) Mittwochs den 12.ten Novembris 1783
Mstr Knotterer der Sattler will in seiner ane dem Roßmarckt gelegenen behaußung im hinter gebäu im Zweiten stock eine Kuche mit heerd und Caminschoß wohlversehen machen, das Rohr an steinernen gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
der dritte stock ist dem Zweiten durchaus gleich. Erkannt Willfahrt. Mstr Müller

Description de la maison

  • 1690 (procès verbal des Conseillers et des Vingt-et-Un) maison délabrée à deux poêles et deux chambres
  • 1737 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, galerie, petite cour et cave voûtée, un bâtiment arrière où se trouvent deux chambres, dans la galerie au-dessus la chambre à soldats, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du marché aux Chevaux

nouveau N° / ancien N° : 15 / 8
Hochdoerffer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 111 case 4

Kretzmann, Charles Théophile à Strasbourg

N 410, maison, sol et cour, marché aux chevaux 8
Contenance : 0,90
Revenu total : 144,47 (144 et 0,47)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 674 case 1

Kretzmann Charles Théophile
1890/91 Barth Christine, Rentnerin
(ancien f° 422)

N 410, Maison, sol, Place du Broglie 7
Contenance : 0,90
Revenu total : 144,47 (144 et 0,47)
Folio de provenance : (111)
Folio de destination : 422, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

N 410, Maison, Place du Broglie 7
Revenu total : 204,47 (204 et 0,47)
Folio de provenance : 422, add.on
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1869
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 10
1869, Augmentations – Kretschmann Ch.les Théophile f° 422, N 410, maison, revenu 204, addition de construction, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869
Diminution – Kretschmann Ch.les Théophile f° 422, N 410, maison, revenu 144, addition de construction en 1866, supp. en 1868, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 32 page 549 case 1

Parcelle, section 68, n° 73 – autrefois N 410
Canton : Broglieplatz Hs Nr 7
Désignation : Hf Whs u. N.G. – 1019, 1398, 2311
Contenance : 0,85 – 0,82, Reinertrag 4,25 / 4,10
Revenu : 1900 – 1500 – 4600 – 3700
Remarques : 1923 démolit.
1901 Umbau
1919 Mind. Rekl. 113/79.18
1929 d* *l 64* 47
1942 *

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1918), compte 1774
Barth Christine
1910 Barth Karl August
1921 Gyss Eugène menuisier et son épouse Emma geb. Laifer chacun la ½
(1753)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1918), compte 2480*
Hofstetter Heinrich
gelöscht 1920

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 1676
Banque de France à Paris

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 76 du Marché aux Chevaux

8
Pr. Knoderer Jean Sellier – Tanneurs
Mr Parisi, officier Neapolitain
Mr Ribas, officier Neapolitain

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton 3, Rue 76 du Marché aux Chevaux p. 95

8
Pr. Knoderer Jean Sellier – tanneurs
lo. Mr Parisi, officier Neapolitain
lo. Mr Ribas, officier Neapolitain

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Broglieplatz (Seite 18)

(Haus Nr.) 7
Barth, Rentnerin. E 12
Gummo, Rentnerin. 2

Dossier de la Police du Bâtiment

Pas de dossier, la maison ayant été démolie avant 1930


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du menuisier Isaac Vogt dans le Livre des communaux (1587)

Fils du menuisier Jacques Vogt, Isaac Vogt épouse Sophie, fille de Balthasar Bertsch en 1569.
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 116)
1569. Isaac Vogt von Straßburg Jacob vogten des schreÿners verlassen Son, Sophia Bertschin Balthasar Bertschen verlassen dochter von Gengenbach Sind Im Minster eingesegnet worden (i 63)
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 186) 1569. Isaac Vogt Schreiner, Sophia Balthasar Bertschen von Gengenbach hind. T. Ist Zu find. vffm Rosmarck bei Hans Knop den Sch(-) Eingesegnet word. Zinstag 24. Maÿ (im 97)

Isaac Vogt et sa femme Sophie hypothèquent la maison au profit d’Agnès Stœhr, femme de Jean Richard Müller

1590 (xxvj. Nouemb.), Chancellerie, vol. 267 (Registranda Meyger) f° 258-v
(Inchoat in Protho. fol. 344.) Erschienen Isaac Vogt der Schreiner burg. Zu Straßburg vnd Sophia sein eheliche haußfrauw
Haben bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit Agnes Störin, Hannß Rheichart Müllers burg. Zu straßb. haußfrauwen – schuldig seÿen 25 Pfund Pfenning Straßburg
Zum vnd.pfand ÿngesetzt vnd verlegt, hauß hoffestatt höfflin vnd hind.hauß, mit allen Iren gebeüwen, & geleg. alhie Inn d. Statt Straßburg, vff dem Roßmarck, Einseit nebent hannß waldtman, And.sit neben herr Friderich Deckers selig. witwen, hind. vff Jheremias von Meÿ dem goldtschmidt stoßend, Dauon gnd vier guld. gelts Straßb w. ablößig mit 100 guld. dem Stifft Zum Jung. Sant Peter, Mehr 50 gld. Straßb. wehrung Ablößig mit 100 guld. Herrn Martzolff Meÿgell Schaffnern d. Stifft Zum Jung. S. Peter, Item aber 5 gld. gelts wid.keüffig mit 100 gld. Sebastian Dirr Zu Andlauw, sunst eÿg.

La maison revient à leur fille Marthe qui épouse en 1598 le menuisier Georges Bronner

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 120 n° 28)
1598. Georg Bronner, der Schreiner, Martha, Isaac Vogts, des Schreiners dochter hinderlaßen. Eingesegnet den 8. Maÿ h. g. Angangen aus ihrer Mutter, Sophiæ, haus auf dem Roßmarck (i 64)

Georges Brunner et Marthe Vogt passent une obligation au profit du receveur François Beiring. Leur belle-mère et mère respective Sophie Bertsch, veuve d’Isaac Vogt, hypothèque la maison en garantie.

1605 (4. tag Novembris), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 375-v
(P. fol. 323.) Erschienen Geörg Brunner der schreiner burger Zu Straßburg vnd Martha Vögtin sein eheliche haußfrauw, haben sich für sich & Vnuer: obligirt vnd verschrib.
Geg. herrn Frantz Beÿring dem schaffner burger Zu Straßburg demselben Zu Zinsen j lb xv ß d gelts Ablösig mit xxxv lb d Straßburger
Vnd deßen Zu mehrer sicherheit, So Ist Auch p.sönlich Erschienen Sophia Bertschin wÿland Isaac Vogt des schreiners burgers Zu Straßburg selig witwe, mit beÿstand & hannß Esell des schreiners burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts, Ihr der Bekhennere schwÿger vnd Mutter hatt sich für sich & für Zinß vnd hauptgutt Zu einer Recht. bürgin, mit vnd selbst schuldnerin Vnver: gesetzt vnd gemacht
Vnd zu noch mehrer Vorgewissung, So hatt obgenante Bürgin Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß, hoffestatt, höfflin vnd Hind. hauß, mit Allen Ihren gebewen geleg. Inn d. St. Straßburg Am Roßmarck einsit nebent Michell Körbman dem schloßer, And.sit Andreas Landtman dem schreiner, hind. vff Jacob Eckman zum theil vnd zum theil vff Jeremias vonn Meÿg den goldtschmÿdt, stoßend, Dauon gond Vier guldin gelts Ablösig mit 100 guldin werung dem Stifft Zum Jung. Sant Peter, Item 5 guldin gelts Ablösig mit j C gl. derselb. werung Marzolff Meÿgell dem schaffner Zum Jung. Sant Pet. für sein person, Item 5 guldin gelds Lösing mit j C gl Auch Straßburg werung Bastian Dürren Zu Andlaw, Sunst ledig vnd eÿg.

Georges Bronner fait un héritage de sa cousine Anne, veuve de Jacques Schott de Fribourg-en-Brisgau
1608 (20. Octobris), Chancellerie, vol. 374 (Gemein Contract Buch) f° 57
Urkund beschehener Versicherung für 200 fl. widerfellig Legats Georg Bronners schreiners
erschienen ist vnser Burg. Georg Bronner der Schreiner vnd fürpringen lassen
Nachdem Ime von weÿland frawen Anna Jacob Schotten gewesenen Obersten Meyg.s Zu Freyburg Im Breysgaw hind.lassene wittwen seiner Basen seligen In Irem auffgerichten Testament 350 gulden freyburg. Muntz vnd wehrung dergelstalt Legiert vnd verordnet worden, whafern er vor seiner ehelichen haußfrauwen ohne ehelich hind.lassene Kinder vnd leybs erben todes abgehen wurde, das als dann von Jetzgeodnetem Legat 200 gulden auf Jacob Freyen hind.lassen daselbst Zu Freyburg mit weÿland Maria Spindlerin seiner nhunmehr verstorbenen haußfrauwen seligen ehelich erzeugte Kinder mit Namen (…)

Georges Brunner hypothèque la maison au profit de Marguerite, veuve du remueur de grains Georges Reichstett

1615 (x. Junÿ), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 279
(Inchoat. in Proth. fol. 233.) Erschienen Jörg Brunner der schreÿner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Margreden, wÿland Jörg Reichstett des kornwerffers Alhier s. witwen, mit bstd. Clauß Straub des Kornwerffers burgers Zu St. – schuldig seÿe xxv lb
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt höfflin vnd hind.hauß, mit Allen Ihren geb. d glg. In d. St. St. Vff dem Roßmarck einseit neben Michell Körman dem schloßer, andseit n. Albrecht Falck des schreÿners s. witwe hind. vff Jeremias von Meÿg. stoßend, dauon gnd iiij gl. gld. Alblß. mit j C gld d. Stifft Zu Jung. S. Peter, Mehr v gl. gelds Loß. mit j C gl Martzolff Meÿgells witwe, It. v gl gld std. in hptgutt j C gl h. Geörg Lauging. It. xij ß glts Abloß. mit xij lb hauptman Daniel Harlieb genannt Walsdpor

Georges Bronner se remarie avec Catherine, fille du cordonnier Jacques Hausser de Wolfach
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 334)
1621. Dom: 17. Trinit: 23. Septemb: Georg Brunner der Schreiner J: Catharina Weilandt Jacob Haußers gewesenen Schuemacher Zu Wolffach hinderlaßene dochter. Eingesegnet Zinstag 9. Octob: (im 171)

Catherine Hausser se remarie en 1649 avec le mousquetaire Léonard Gast : contrat de mariage, célébration
1649 (24. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 738
(Eheberedung) Erschienen H. Lienhardt Gast Musquetierer alhie alß hochzeiter, mit beÿstand Gabriel Meÿers deß Buch krämers und Barthol Krueg deß Laÿsten schneiders beed. Burg. Zu Straßburg an einem, So dann Catharina Haußerin weÿl. Georg Bronnen deß Schreiners und Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene wittib alß hochzeiterin mit beÿstand hannß Georg Pfeffers alß Schreiners ihres Vogts und hannß Reÿsingers deß Zimmermanns beeder Burg. alhie am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 40-v)
1649. Doîca XXIII. Trinit. Hanß Leonhard Gaß der Mußquetierer alhie, vnd Catharina Georg Brunners deß schreiners alhie nachgel. wittib. Copulirt eb 5. Novemb. J S P (i 51)

Léonard Gast se remarie en 1655 avec Anne Marie, fille du serrurier Marc Hucker : contrat de mariage, célébration
1655 (7. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 308
(Eheberedung) Erschienen hannß Leonhard Gast, Musquetierer in hießig. Guardi, alß hochzeiter, mit beÿstand Jacob Neiderspachß deß Ohlmanns und burgers Zu Straßburg an einem, So dann Jungfr. Anna Maria, weÿl. Marx Huckhers deß Schloßers und burgers alhie, nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter, alß hochzeiterin mit beÿstand Martin Hägele deß Schloßers und Burgers Zu Straßburg ihres Vogts am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 72-v n° 16)
1655. Dominicâ Cantate. Johann Leonhard Gast der Mußquetierer Vnter H Major alhie, Vndt Jungfrau Maria Marx Huggers gewesenen burgers Vndt Schloßers alhie hinderlaßene eheliche tochter. Copulabantur Mont. d. 21.t Maÿ Zum JSPeter (i 84)

Le mousquetaire Léonard Gast (Garst) rembourse un capital garanti sur la maison par un acte passé en 1586

1655 (2. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 601-v
Erschienen Andres Rüffel der Jüng. von Nider Ehenheim, alß, seiner Anzeig nach, mündlich Befelchhaber Andres Rüffels deß ältern, seines Vatters, alda,
in gegensein hannß Lienhard Garsen deß Musquetierers in hießig. Guardi
bekannt, deß Er Garst, ihme Andreß Rüffeln dem ältern, die Jenige 12. ß sio Er demselben vff und abe seiner alhie am Roßmarckh gelegenen Behaußung, iährlich termino Martini, vermög eines teutschen pergamentinen am 16. Xbris a° 1586. mit deß Bischoffl. hoffs anhangendem Contract Insigel, durch weÿl. Ulrich Bertschin Not. gefertigten Zinnß brieffs, Zu zinnß Zu raÿchen schuldig geweßenen ist, mit 12. lib. abgelößt widergekaufft und dadurch die erstallegirte Behaußung solch. Beschwärdt allerdingß liberirt habe

Léonard Gast et sa femme Anne Marie remboursent un capital garanti sur la maison par un acte passé en 1581

1658 (8. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 188-v
Erschienen H Johann Wolffgang Heßler alß Ehevogt Fr. Annæ Mariæ Seupelin
in gegensein hannß Lienhard Gaßen deß Musquetirers und Annæ Mariæ seines Eheweibs,
bekannt, daß Sie beÿde Eheleuth sie ienige 5. fl. Straßb. Wehr. so dießelbe vermög eines pergamentinen am 4. 9.br. a° 1581. durch weÿl. H. Adamum Mechlen alß deß Bischoffl. hoffs dermahligen Contractuum Notarium mit deßelben hoffs anhangendem Contrat Insigel gefertigten Zinnßbrieffs, von vff und ab ihrer alhie am Roßmarckh gelegener wohn behaußung ihr Fr. Annæ Mariæ Zu Zinnß Zu raÿchen schuldig geweß. seind, nach Zinnß Kauffs Rechts und in Krafft des im Zinnßbrieff außtruckhlich. beschehenen Vorbehalts, mit bahrer widerstattung deß Zinnß kauffschillings der 100. fl. wehr. widergelößt auch alle Zinnße richtig abgestattet

Le cordonnier Martin Bader, Barbe (Bauer) femme du cordonnier Jean Groh, les cordonniers Jean Bernard Trautmann et Jean Jacques Trautmann, Marie Anne (Trautmann) femme du cordonnier Jérémie Schmidt vendent la maison au tonnelier Paul Windisch et à sa femme Ursule

1668 (28. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 49-v
Erschienen Martin Bader der Schuhmach., Barbara hannß Grohen deß Schuhmachers Eheweib mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, hannß Bernhard Trautmann der Schuhmach. Hannß Jacob Trautmann der Schuhmach. Und Anna Maria Jeremiæ Schmidt deß Schuhmachers Eheweib, mit assistentz ersternannten ihres Ehevogts
in gegensein Pauli Windisch. deß Küblers und Ursulæ seines Eheweibs
Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh einseit neben Lorentz Meÿern dem Küffern, anderseit neben Servatio Kleinen dem Waÿsenvattern, hind. vff Melchior lusch. den Maurer stoßend gelegen – umb 200 Pfund pfenning

Fils du tonnelier Gaspard Windisch, Paul Windisch épouse en 1643 Appolonie, fille du vigneron Gui Vix de Dorlisheim
Proclamation, cathédrale (luth. p. 469)
1643. Domin: 17. Trinitatis Paulus Windisch der Kübler, Caspar Windisch, deß Küblers vndt Burgers allhie ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Apolonia Vix Kauffers deß Rebmans Von Dorloßheim nachgelaßene eheliche Tochter. Eingesegnet Zu St.Claus Montag den 2 Octob. (i 239)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 227 n° 18) 1643. Dominica XVII Trinit. Paulus Windisch der Kübler, Caspar Windisch deß Küblers vnd Burgers allhie Ehelicher Son, vnd Jungfr. Appolonia Vix Kauffers des Rebmans vnd Burgers Zu Dorreltzh. Ehelich hinderlaßene tochter. Mont. 2 Oct. Zu St. Clauß (i 244)

Le cordonnier Paul Windisch se remarie en 1644 avec Ursule, fille du ceinturier Jacques Roth : contrat de mariage, célébration
1644 (30. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 673
(Prot. fol. 366 – Eheberedung) Erschienen Paul Windisch d. Kübler und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand Caspar Windisch deß Küblers und Burgers alhie seines eheleiblich. Vatters an einem
So dann Jungfrau Ursula, Weÿl. Jacob Roth deß gürtlers und Burgers Zu Straßburg seel. eheleibliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand H Henrich Reüters deß handelßmanns und unds alhie ihres Vogts am andern theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 4-v n° 34)
1644. Domin. 23. Trinit. & 1. Adventus. Paulus Windisch der Kübler vnd Jungfr. Ursula Jacob Rothen des Gürtlers Tochter, cop. Zinst. d. 3. Decembris h. 10. Wilhelm (i 8)

Paul Windisch meurt en 1678 en délaissant trois enfants de sa veuve Ursule Roth qu’il a épousée en 1646. La maison est estimée à 125 livres, dettes défalquées. L’actif de la succession s’élève à 249 livres, le passif à 17 livres.

1679 (12.2.), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 2) f° 6
Inventarium vndt beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt der Ehren haffte Mr Paulus Windisch Kübler vnd burger alhie Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sontags den 1.ten 10.bris deß abgelegten 1678.ten Jahres göttlichen willen nach genommenen tödtlichem hinscheiden hinderlaßen, welches alles auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren deß Ehren vorgeachten vnd wohlachtbahren H Hanß Jacob Windischen Schwartzbecken vnd burgers alhie, alß Pauli vnd Daniels der Zweÿ noch ledigen Söhn geschwohren Vogts, deßgleichen der Ehren: vnd tugendsamen frawen Salome Blümlein gebohrner Windischin, deß Ehrenhafften Hannß Blümels Corallenmachers und burgers alhier haußfrawen, beÿständlich erstgedachtes Ihres haußwürths aller 3. deß ietz abgeleibten sel. mit seiner hinderpliebenen wittib ehelich erzeügter Kinder vnd ab intestato hinderlaßener nechster Erben, ersucht durch die Ehren und tugendsame fraw Ursulam die wittib mit assistentz deß Ehrenhafften Mr Marx Fleischels deß Küblers und burgers alhie Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen auff Mittwoch den 12.ten Februarÿ Anno & 1679.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg auff dem Roßmarckh gelegenen behaußung, so auch inn dieße Verlaßenschafft gehörig vnd hernach beschrieben, ist befunden worden wie volgt
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der wohnstueben, Vor dießer Stuben, Im Keller
Eigenthumb vndt Besserung ane einer behaußung. Item i. behaußung hoff vnd hoffstatt mit allen d.en Gebäwen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen alhie inn der Statt Straßburg ane dem Roßmarckh, 1.s. neben weÿl. H. Lorentz Meÿers Küeffers vnd weinhändlers alhie seel. Erben, 2.s. neben hanß Jacob Streichern Leinenwebern vnd burgern alhie, hinden vff h Daniel Branden Glaßern v. burgern alhie stoßend, dauon Gehen Jährl. auff den 2.t febr. 3. lb 15 ß d gelts Martin Baders vnd hanß Grohen beed. Schuemacher wittwen vnd Jeremia Schmiden Schuemachern seind inn h.guth abzulösen mit 75 lb d sonsten freÿ ledig vnd eigen angeschlagen wie solche d. 28.t Januarÿ A° 1668. über die beschwerd. erkaufft worden 125. lb d. Darüber sagt j. t. Perg. Kbf. lit d. St. Straßb. Cancell. Contract anhang. Insiegel deßen dat. d. 28.ten Januarÿ A° 1668. Inhalts welchergestalt der verstorbene vnd sein hind.laßene Wittib Ursula dieße behausung von obgedachtem Martin Badern, hanß Grohen und Jeremia Schmiden ane sich erkaufft sign. mit N° 1
Sa. haußraths 31, Sa. holtzes, Reiff vnd werckzeugs Zum Kübler handwerck gehörig 23, Sa. weines vnd vaß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 7, Sa. der guldinen Ring 3, Sa. deß Pfenningzinß hauptguths 50, Sa. deß Eigenthumbs vnd beßerung ane Einer Behaußung 125, Sa. Schuldt 3, Summa summarum 249 – Schulden 17, Nach deren Abzug 232 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 232 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) d. 30.ten Monatstag 9.bris inn dem Jahr deß herrn alß mann Zahlte 1644. C. Contract Stub

La maison revient par partage conclu le 4 juillet 1680 (voir l’inventaire ci-dessous) au tonnelier Daniel Windisch

Daniel Windisch épouse en 1680 Anne Claire, fille du fabricant de courroies Georges Deller
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 289)
1680. Festo Evo. Daniel Windisch der Kübler alhier weÿl. Paulus Windisch gewesenen burgers vndt Küblers alhie Nachgelaßener ehl. sohn v. Jfr. Anna Clara Weÿl. Georgÿ Dellers geweßenen burgers vndt riemenschneids. alhie Nachgelaß. ehl. tochter. Copul. im Münst. Donnerst d. 10. Junÿ (i 304)
Mariage, cathédrale (luth. n° 30) 1680. Festo Pentecostes. Zum 2. mahl Daniel Windisch der Kübler, Weiland Paulus Windisch gewesenen Küblers u. Burgers alhie nachgelaßener sohn, Jfr. Anna Clara, Weiland Georgÿ Dellers gewesenen Riemenschneiders u. Burgers alhie nachgelaß. ehel. T. Donnerst d. 10. Junÿ Münster (i 83)

La maison figure à l’inventaire des apports dressé en octobre 1680. Ceux du mari s’élèvent à 126 livres, ceux de la femme à 236 livres.

1680 (8. 8.bris), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 4) f° 30
Inventarium über deß Ehrenhafften Mr Daniel Windischen, Küblers und burgers zue Straßburg, Zu der Ehren undt tugendtsamen frawen Annæ Claræ Windischin gebohrner Dellerin, seiner lieben haußfrawen inn den Ehestandt Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno & 1680. – (…) durch Ihnen Mr Daniel selbsten mit beÿstandt h. hannß Jacob Windischen Schwartzbecken vnd burgers alhie seines vettern vnd noch ohnentledigten vogts, inn beÿsein erstgedachter seiner lieben haußfrauwen mit assistentz frawen Mariæ Magdalenæ Hennischin ihrer geliebten Stieffmutter – So beschehen auff Montag den 8.t 8.bris A° 1680.
Inventar vber der Ehren und Tugendsameen Frawen Annæ Claræ Windischin gebohrner Dellerin, zu dem Ehrenhafften Mr Daniel Windischen, Küblern und burgern zue Straßburg, ihrem lieben haußwürth inn den Ehestandt Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno & 1680.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg auff dem Roßmarckh gelegener dem Mann vor unverändert gehöriger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Auff der vndern bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Stub Cammer, Im obern haußöhren
Eigenthumb vndt Besserung ane einer behaußung. (M.) Item i. behaußung hoff vnd hoffstatt mit allen d.en Gebäwen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen alhie inn d. Statt Straßb. ane dem Roßmarckh, 1.s. neben weÿl. H. Lorentz Meÿers Küeffers vnd Weinhändlers alhie seel. Erben, 2.s. neben hanß Jacob Streichen Leinenwebern vnd burgern alhie, hinden vff weÿl. h Daniel Branden deß glasers v. burgers alhie seel. Erben, stoßend, dauon Gehen Jährl. auff den 2.t febr. 3. lb 15 ß d geldts Martin Baders v. hannß Grohen beed. Schuemacher seel. hinderlaßenen wittwen vnd Jeremia Schmiden auch Schuemachern v. burgern alhie seind in hg. abzulösen mit 75 lb d. Ferner 1 lb 10 ß d gelts à 4 pro Cento Ursulæ weÿl. Paul Windischen deß Küblers v. burgers alhie seel. hinderlaßener wittwen deß Manns Mutter Jährl. auff Joh. Bapt: in hg. lößig mit 37 lb 10 ß d.
Item j lb d gelts à 4 pro Cento fr. Salome blümlerin, hanß blümels deß Corallenmachers vnd burgers alhie hfr. deß Manns Schwester in hguth abzulößen mit 25 lb. Vnd dann j lb d Zinß Paul Windischen deß Manns brud. Jahrs auff den 24. Junÿ ablößig mit 25 lb, Sonsten über dieße beschwerden freÿ ledig v. eigen angeschlagen p. 25 lb d. Darüber sagt j. t. Perg. Kbf. mit d. Statt Straßb. Cancell. Contractst. anhang. Ins. deßen datum d. 28.ten Januarÿ A° 1668. Inhalts welchergestalt Mr Paulus Windisch der Kübler vnd Ursula sein Eheweib, burgere alhie deß Manns Eltern dieße behausung von obgedachtem Martin Badern, hanß Grohen v. Jeremia Schmiden alle 3. Schumachern alhie ane sich erhandelt mit N° 1 signirt v. darbeÿ gelaßen. Dieße behausung hat eingangs Gemelter Mr Daniel Windisch beÿ vätterlicher Verlaßensch. Abtheilung den 4. Julÿ A° 1680. von seiner Mutter 5 geschwüsterden Käufflich angenommen.
Deß Manns Zugebracht Guth. Sa. haußraths 32, Sa. holtzes, Reiff auch werckzeugs Zum Kübler handwerck gehörig 48, Sa. Silbers 2, Sa. der guldinen Ring 2, Sa. deß Pfenningzinß hauptguths 11, Sa. deß Eigenthumbs vnd beßerung ane Einer Behaußung 25, Sa. Schuldt 5, Summa summarum 135 – Schuld 9, Nach deren Abzug 126 lb
Der frawen Zugebrachte Nahrung. Sa. haußraths 86, Sa. Silbergeschmeids 14, Sa. der guldinen Ring 10, Sa. baarschafft 150, Sa. haussteuren 10, daran gebürth d. fr. 1/3, 3, Summa summarum 264 – Schulden 28, Nach deren Abzug 236 lb

Daniel Windisch et sa femme Anne Claire hypothèquent la maison au profit des enfants en premières noces du cordonnier Daniel Füssel. L’acte porte en marge deux quittances, l’une remise à Jean Jacques Bœrel en 1683 l’autre à Pierre Lizan en 1695.

1681 (3. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 470
Daniel Windisch der Kübler und Susanna Clara sein eheweib, und Sie Susanna Clara insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und eÿsen Herrn hannß Niclaus Späten und herren hannß Georg Heckhlers beÿder alß aus E.E. großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hier zu deputierter
in gegensein Johann Wörners deß Schuhmachers alß Vogts weÿl. Daniel Füesels des Schuhmachers Kinder erster Ehe – schuldig seÿe 100. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen und zugehördten alhier am Roßmarckh, einseit neben Lorentz Meÿers deß Weinhändlers seel. Kinder, anderseit neben hannß Jacob Streichen dem Leinenweber, hinden uff Bernhard Branden des Glaßers seel. Wittibin stoßend gelegen
Undt deßen Zue noch mehren Versicherung so ist hiebeÿ persönlich erschienen Johann Blümle der Corallenmacher der hatt sich für obige schuld und biß dieselbe Völlig bezahlt sein würdt Verbürgt
[in margine :] hierin gemelter Johannes Werner der Schuhmacher Vögtlicher weiß hat in gegensein hannß Jacob Börels deß Maurers welcher die hierin hypothecirte behaußung wie auß der den 13. 10.br: 1683. in der Cantzeÿ Contractstuben uffgerichteten Verschreibung zusehen ahne sich erkaufft (quittung), den 19. 9.br. 1685.
[in margine :] (…) in gegensein Pierre Lizan des Schreiners und Schirms Verwanthen als ietzmahligen besitzers un vorstehenden haubt verschreibung gemeldten behaußung (quittung) act. d. 22.ten Febr. 1695

Veuve, Anne Claire se remarie en 1683 avec le tonnelier Jean Jacques Müller, originaire de Heilbronn
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 308-v) 1683. Domin: XXIII. Post. Trinit. 21. 9.bris. Hans Jacob Müller der Kübler, Hans Jacob Müllers deß baumeisters Vndt burgers Zu Heilbronn ehl. sohn, Vndt Anna Clara Weÿl. Daniel Windisch geweßenen Küblers v. burgers alhier nachgel. wittwe. Copul. Mont. 29. 9.bris (i 323)

Anne Claire, femme du tonnelier Jean Jacques Müller, vend la maison au maçon Jean Georges Bœrel et à sa femme Anne Marie

1683 (15. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 487
Anna Clara, Hannß Jacob Müller des Küblers Eheweib, mit beÿstand erstged. Ihren Ehevogts, undt Hannß Georg Schlegels deß Küblers Ihres geweßenen Vogts
in gegensein Hannß Jacob Börels des Mawrers undt Annæ Mariæ beÿder Eheleuth, mit beÿstand Niclaus Giegers des Zeügmachers
Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeiten alhier auf dem Roßmarckh, einseit neben Lorentz Meÿers Erben, anderseit neben hannß Jacob Streichen, hinden uff Daniel Branden des glaßers Erben stoßend gelegen, welche behausung umb 200 fl. den füßelischen Kindern, so dann umb 34 lb 9 ß 4 d Margarethä Windischin verhafftet – umb 121 fl.

Fils du journalier manant Jean Bœrel, Jean Jacques Bœrel épouse en 1672 Anne Marie, fille du maçon et tailleur de pierres Thomas Soldner
Mariage, cathédrale (luth. f° 151-v n° 5)
1672. Dom: Reminiscere. Zum 2 mahl Johann Jacob Börel der Maurer undt Steinmetz, Johann Börel des Tagners und Schirms Verwanden alhier ehel: Sohn, Jfr. Anna Maria, Thoman Soldners des maurers u. Steinhauer alhie ehel. T. Montags den 11. Martÿ, Münster (i 154)

Jean Jacques Bœhrel natif de Strasbourg devient bourgeois par sa femme Anne Marie Soldner
1672, 4° Livre de bourgeoisie p. 393
Hannß Jacob Böhrel, der Maurer und Steinmetz von Straßburg, empfangt daß burgerrecht von seiner hauß frawen Anna Maria, Thomæ Soldners deß Maurers und Steinhauers alhie dochter umb 8. gold fl. so beÿ alhießiger Cantzleÿ erlegt worden ist Zuuor ledigen standts geweßen, und würdt beÿ E. E. Zunft der Maurer dienen.Jurav. d. 21. Martÿ & 1672.

Jean Jacques Bœrel meurt à l’âge de 46 ans le 19 janvier 1688 apès s’être converti environ seize mois auparavant.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 20)
1688. 19. Januarÿ circa horam decimam serotinam obÿt SS Ecclesiæ Sacramentis Confessionis, Eucharistiæ et Extremæ vnctionis præmunitus honestus Vir Joannes Jacobis Börel civis, Murarius et steinmetz Argentinæ, convesus ante annum et quadranten annorum 46. et sepultus fuit a me (…) in Cometerio S. Helenæ, Requiescat in pace (i 14)

La veuve demande à la tribu des maçons de nommer un tuteur à ses enfants. C’est Jean Jacques Kiehl qui est désigné.
1688, Protocole de la tribu des Maçons (XI 232)
(f° 120-v) 1688. d. 11. Martÿ – Mr Jacob Börels Wittib, bittet umb einen Vogt vor ihre Kinder, Ist darzu g.stlich erkoßen H. Johann Jacob Kiehl.

Anne Marie Soldner, veuve de Jean Jacques Bœrel, et le tuteur des enfants vendent la maison au menuisier manant Pierre Lizant et à sa femme Catherine Jean

1690 (2.8.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 526-v
Anna Maria, gebohrne Söldnerin weÿl. hans Jacob Börels gewesenen Maurers nachgelaßene wittib, mit beÿstand hans Henrich Stübels deß Maurers Ihres, und Johann Jacob Kielen auch Maurers Ihrer Kinder Vogts
in gegensein Pierre Lizant, deß Schreiners und Schirms Verwanth., und Catharinæ Jean seiner ehelichen haußfraun, mit beÿstand Georg Vetters, deß Lautenmachers – und Zwar auff die von Hh. Räth und XXI. heut dato ertheilte permission (unterzeichnet) Lizant, +
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen., weithen, Zugehördt, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier auff dem Roßmarck, einseit neben Tobia Gundelwein dem jüngern, anderseit neb. hans Jacob Streich. deß Webers Wittib, hind. auff weil. Daniel Branden deß Glaßers Erben stoßend gelegen, welche behaußung umb 50 lb. d Capital (Item umb 34 lb Capital, So dann umb 50 lb Capital verhafftet), geschehen umb 149 gulden od. 74 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à un manant. La commission constate que la maison délabrée qui comprend deux poêles et deux chambres est vendue à bon prix (425 florins).

1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
Johann Börle hinterl. wittib. 195. et 196. [pt° Haußverkaufs an Pierre Lisan]
(p 195) Sambstags den 30. 7.bris 1690. – Börle des Maurers hint. W. vogt umb p.m Ein haußlein Zu verkaufen ahn Lisan
Salsm. n. Weÿl. Joh: Jacob Börlen gewesenen Maurern und burgern hinterlaßenen Wittiben Vogts, Hannß Heinrich Steblern, burgern und Steinhauers alhier, der ist willens ein auff dem Roß Marck gelegene behaußung an Pierre Lisan dem frantzösisch. Schreinern umb 425. fl. Zu Verkauffen, b. umb g.dige erlaubnuß.
Hr Syndicus, es würde ein Deputation nöthig sein, umn von deß haußes beschaffenheith einigen nachricht einzuziehen. Erk. gevolgt. – Hr. XXI. Friderici und Hr Hahn

(p. 196) Montag d. 2. 8.bris 1690. – Lisan hauß kauf confirmirt
Hr. XXI. Friderici und Hr Rathh. Hahn referiren, wie Sie das auff dem Roß Marck gelegene hauß, so hanß Heinrich Stebler Vögtlicher weiß an Pierre Lisan v.kauffen will befunden, Nemlich es seÿe in einem ruinosen stand, habe Zwo schlechte stuben und Zweÿ Kammern, und seÿe im übrig. umb Oben gedachten preiß Wohl Ver kaufft.
Hr Syndicus, auff erstattete relation Könne dem imploranten gratificirt Werd. doch also daß die v.schreibnung mit den gewohnlich. clausulis gescheh. möge. Erk. gevolgt
(extrait, cote 94 Z 1, pièces produites à la Chambre des Contrats)

Anne Marie Lizan naît à Strasbourg en 1691, fille de Pierre Lizan, originaire de la paroisse de Saint-Godard de Rouen, et de Catherine Jean, native d’« Auxulé » en Normandie
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 143)
Anni 1691. 29. Julÿ baptizaui Annam Mariam natam 24. huius horâ secundâ cum dimidiâ matutinâ filiam Petri Lisan Maistre Menusier au marché aux Cheuaux, natif de Rouen paroisse Saint Gotard et Catharinæ Jens natifue d’auxulé en Normandie, patrini fuerunt Jean Barraduc Entrepreneur du Roy aux fortification de Strasbourg, natif de la Tour d’Auuergne, et Anna Maria Wetzlerin coniux Jacobi Vicard Maistre Tailleur bourgeois de Strasbourg (i 74)

Au baptême d’Anne Françoise en 1697, Pierre Lizant est dit originaire de « Pisy » en Normandie
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 260)
Die 18.tia Anni 1697 Baptizata est infans recens Nata (:cui nomen Anna Francisca:) ex legitimo matrimonio Petri Lisant ex pisÿ in Normannia orundi et Catharinæ Jean ibidem natæ coniugum hic Argentinæ habitantium. Quam susceperunt Dominus Daniel Franciscus Gilbon des Tousches contributionum Argent. receptor Regi a consilÿs et domina anna Magdalena tournin, domini Joannis Nicolai de la Marines vxor legitima (signé) Gilbon de touche, A. Magdelaine Thouuenon (i 133)
Autres baptêmes, Claude Pierre en 1693, Claudine en 1696 et Nicolas en 1699

Le maître menuisier Pierre Lizant passe un marché avec le maître maçon Philippe Biber pour refaire la toiture.
1694 (28.6.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Marché – Cejourd’huÿ 28° juin 1694 furent presens En personne Le Sr Pierre Lisant M° Meneusier icy a Strasbourg d’Une part
Et d’autre M° Philippe Biber Bourgeois Et M° Maçon aud. Strasbourg, Lesquelles parties ont Reconnu auoit fait marché par Ensemble Comme il s’Ensuit
Premierement Led. M° Philippe Biber a promis promet Et s’oblige de decouurir Et Recouurir Le Toit de la Maison dud. Sr. Lisant En sorte que le Sr Lisant Luÿ fournira seulement Les Cloux Et les Lattes, Et led. Biber fournira les Tuilles plattes En autant qu’il Enfaudra pour le double Recouvremant Et faire le Travail à ses Couts Et frais Le plus Tost qu’il sera possible, Et que la charpente ÿ soit posée, En Consideration de quoy Led. St. Lisant promet Et s’oblige de paÿer au susd. M° Biber la somme de 56 florins ou 112 livres de France, dont Enuiron 80 livres Luÿ seront auancé pour les Tuilles Et le reste Luÿ sera paÿé Lors qu’il aura fait Et acheué Le susd. Travail. Led. Sr Lisant Luÿ accorde Encor Cent petites Tuilles Creuses pour son particulier usage Et Celles qu’il Luÿ Enfaudra pour Couvrir la feste de la Maison, il Les Choisira de la demonsture dud. Toit

Le menuisier Pierre Lizan qui n’a guère de travail demande l’autorisation de débiter du vin dans sa maison pour nourrir sa femme et ses quatre enfants. Les enquêteurs constatent que sa maison en construction n’est pas entièrement terminée. Pierre Lizan déclare en outre qu’on lui doit mille livres tournois (250 livres strasbourgeoises) pour le travail qu’il a fait au nouvel hôpital. L’enseigne Aux Uniques qu’il choisit représente le soleil, la lune et le phénix. Les préposés refusent d’accorder la permission le 16 mars mais l’accordent à titre temporaire le 11 avril.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Pierre Lisant der schreiner pt° Weinschancks auff dem Roßmarckt
(f° 37) Sambstags den 25. Februarÿ. – Pierre Louysan pt° Weinschancks
Pierre Louysan d. Burger vnd schreiner alhier per Künast, bitt und.th umb gn. erlaubnuß einen Weinschanck, in seinem auff dem Roßmarck liegenden behaußung auffzurichten, Weilen es vor dießes mahl Nichts auff dem handwerck Zu thun gibt, er auch ein Weib und 4 Kind. Zu ernehren hatt, mit und.th. erbiethen, die gebühr jm Umbgeld gewohnlicher masen wie den Schiild, den er Noch erwehlen Will, abzurichten, Erk. Vor Obere Umbgelts Herren gewiesen.

(f° 50) Sambstag den 16. Martÿ – Pierre Lisant pt° Weinschancks
Obere Umbgelts Herren lassen per herrn Schragen referiren, daß nachdeme den 25. Februarÿ jüngst Pierre Lisant, d. schreiner Umb des weinschanck angehalten, mann den Augenschein jnn seinem hauß eingenommen habe, welches auff dem Roßmarck liege, und Noch Nicht Völlig außgebauen seÿe, jndeme es oben noch offen stehe, Und Keine Fenster habe, Unden seÿe eine oblange stub darinnen bereits vier tisch stehen, Als man ihr hierauff Ferners gehörd, habe er beditten, daß es auff dem handwerck Nichts Zu thun gebe, Und, wann mann ihme Nicht helffe, er mit seinem Weib vnd vier Kinder hunger sterben müßte, vor dießem er jnn dem Neuen Spithal gearbeithet habe, Und mann ihme vor gemachte thüren und getäffel Noch 1000. livres schuldig were, aber nichts erhalten Könte, er d. umbgeld und die schildts gebühr gleich abstatten und den schild aux uniques /:darauff die sonn, mond, und phœnix gemahlet:/ nennen wolte, allen habe herr Rendenrad, der dreÿ des Umbgeldts berichtet, daß Implorant dem wein so ergeben seÿe, daß was er verdient, gleich wid. verthann seÿe, und die Frau übel tractire, dahero Zu Mghh. stünde, Ob Nicht d. begehren mehr abgeschlagen als willfahrt werden sollte, zumahlen d. Grün Reiff würth, so nahe dabeÿ wohnet, sich sehr beschwehrt und deßen bericht nach sei, wie darauff stehe. Erk. Begehren abgelaint.

(f° 89) Mittwoch den 11. Aprilis – Le Sr Lissan pt° Weinschancks
Herr Secretarius Schrag proponire, daß ohnlängsten Sr Lissan, dem schreiner, d. begehren, den weinschanck jnn seinem hauß auff dem Roßmarck Zu treiben, abgeschlagen worden, darüber aber durch gegenwärtige Requeste de novo einkomme, welches Mons. des Allures recommendire, Zu Mghh. stellend, Ob Sie hierinnen willfahren wollen ?
Herr Prætor Regius sagt, Er nehme Mons. des Allures seiner auß Landtsmannschafft An, und, Wie Er berichtet, so seÿe d. Königl. Spithal dem Imploranten 1000. livresVor gemachte arbeit schuldig, die er wegen abweßenheit des Mons. Tarrade Nicht haben Könne, Und, wann der den schanck Verlangt, es Nur ein interims weßen seÿe, biß gedachte Mons. Tarrade wider Zurück kombt, dahero Er dafür halte, daß denen Oberen Umbgeldt herren es mit dem Supplicanten auff 2. od. 3. monath Zu probiren, Wie auch wegen des Umbgeldts ob er 9 ß der nit mehrers vom ohmen geben solle, Zu reguliren, die hand geöffnet werden könte. Erk. Gefolgt.

Pierre Lizan loue une partie de sa maison au maître cartier Pierre Damien

1708 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 621-v
Pierre Lizant menusier
bail à Pierre Damien maître Cartier
dans sa maison scituée icy marché aux chevaux les commodités suiuantes sçavoir le premier et le second etage et une cuisine sur le derrière ensemble une partie de La cave Le propriétaire fera mettre un plancher neuf au second etage une petite croisée* et des vitres, pour 3 ans a commencer a noel 1708 – moyennant un loyer annuel de 40 ecus

Pierre Lizan et Catherine Jean hypothèquent la maison au profit de l’ancien consul Jean Raimbaut Friderici

1713 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 506
Pierre Loysan schreiner und Cath: geb. Jean beÿständlich H. Lucas Schaf und H. Adam Clerc auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein S. H. Joh: Reinboldt Friderici alten ammeisters XIII.ners und Scholarchæ beneben H. Joh: Ernst Beck als Schaffnern der hohen schuel – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihr behaußung c: appert: auf dem Rossmarckt, einseit neben H. Künast anderseit neben Flaman hinten auf (-)

Pierre Lizan et Catherine Jean hypothèquent la maison au profit de l’Université pour laquelle agit Jean Raimbaut Friderici

1714 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 138-v
Pierre Lizant schreiner und Catharina geb. Jean beÿständlich H. Johann Gerhardt von Stöcken und H. Johann Friedrich Walter beder E.E. Großen Raths alten und E.E. Kl: Raths nunmahligen beÿsitzers
in gegensein S.T. H. Joh: Reinholdt Friderici alten ammeister XIII.ner und Scholarchæ nahmens der hohen schuel und H. Joh: Ernst Bock schaffners daßelbst – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihre behaußung cum appert. auf dem Rossmarckt einseit neben H. Künast anderseit neben Flamand

Pierre Lizan loue une partie de la la maison à Pierre Le Tourneur

1715 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 169
Pierre Lizant menusier (unterzeichnet) Lizan
in gegensein Pierre Le Tourneur
dans sa maison sçituée icy marché aux Cheuaux tenant au Sr Kunast les commodités suiuantes, au second etage un grand poele une cuisine et une chambre sur le derrière, au troisième etage une grande Chambre a cheminée à La française une chambre à côté et une chambre sur le derrière auec une partie de grenier pour mettre le bois de chaufage une partie de cave pour mettre le vin – moyennant un loyer annuel de 160 livres tournois

Catherine Saint-Jean, veuve de Pierre Lizan, loue une partie de la maison au marchand confiseur Paul Tribert.

1722 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 309
Catherine geb. St Jean weÿl. Pierre Lisand Schreiners Wittib so ohnbevögtigt beÿständlich Pierre Deneux Perruquenmachers
in gegensein Paul Tribert Marchand Confisseur
In ihrer auff dem Roßmarckt allhier einseit neben Künastischer Wittib und erben anderseit neben flammand dem handelsmann gelegenen Behausung, Unten auff dem boden Einen Laden und in derselben zu beschlüßigen und einen ohnbeschlüßigen Kasten, Ferner daselbst eine Kuchen, Mehr auff dem ersten Stock eine Stub Kammer und Kuchen Eine Bühn im Vorder hauß sambt einem abgetheilt: und beschloßenen Keller und endlich ein ohnbeschlüßiger Kasten in ged. Stub – auff zweÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Joh. Baptistæ um einen jährlichen Zinß nemlich 45 pfund
[in margine :] die verlehende Lisandin beÿständlich ihres hierein bemeldten tochtermanns ahne einem und Paul Tribert der entlehner, verglichen bis nächstkünfftigen Michaelis und auff solche zeith aber auffgehoben – den 31. Februarÿ 1723

Claudine Lisant apporte sa part de la maison au contrat de mariage avec le perruquier François Formé

1723 (7.1.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 978)
Contract de mariage du 7° jan.er 1723 – furent present Le Sieur François Formé fils Majeur d’an Perruquier demeurant en cette ville de Strasbourg natif de la uille de Metz fils du Sr Barthelemy Formé jaugeur juré En lad. ville de Metz et de deffunte Gabrielle Toussaint ses père et mère Pour Luy en En son nom, D’une part
Et Damoiselle Claudine Lisant fille Majeure Bourgeoise demeurante sur le marché aux cheuaux de Cette ville, fille de Defunt Pierre Lisant vivant M° Menuisier Bourgeois de Strasbourg et de Dam.lle Catherine Jean ses père et mère, assistée de de Lad. Dmoiselle sa mere, pour elle et En son nom D’autre part
promettent se prendre Lun Lautre En foy et loy du mariage et d’en faire faire la Célébration En face de Notre mere La sainte Eglise catholique (…)&
Plus La future Epouse declare que son bien consiste en sa part et portion d’une maison scize sur le marché aux Chevaux de cette ville d’un côté le Sr Desaint Grauff Licencié en droit, Et d’autre Coté Le Sr Flamand Marchand La veuve Offinger derrière et Led. marché par devant Eu autres meubles et effets provenant de fei le Sr Lisant son pere et de celle a echoir de Dlle Jean sa mrer

Promesse de mariage 12° 9.bre 1722 – est Comparu le Sieur François Formé, garçon peruquier majeur daage fils Majeur d’an Perruquier demeurant en cette ville de Strasbourg natif de la uille de Metz fils du Sieur Barthelemy Formé bourgeois de lad. uille et de Gabrielle toussaints ses père et mère, de present en cette ville de Strasbourg Logé chez le Sieur Deneux M° peruquier place D’armes, Lequel a volontairement declaré qu’ayant eu depuis enuiron deux ans et demy la connaissance de damoiselle Claudine Lisant Bourgeoise dud. Strasbourg y demeurante sur le marché aux cheuaux fille de deffunt Le sieur pierre Lisant uiuant Maître menuisier et de Damoiselle Catherine Jean ses pere et me et ayant tous jours reconnu pour une Fille d’honneur sur la conduite de laquelle il ny a rien a redire jl auroit conçu de l’estime pour ladite damoiselle et auoir formé Le dessin de contracter alliance auec elle (…)

Catherine Jean institue pour ses héritiers ses six enfants
1726 (10 Janvier), Not. Humbourg (6 E 41, 44)
Testament – fut presente dle. Catherine Jean veuve de Pierre Lisan vivant m° menuisier Bourgeois de cette ville y demeurant Sur le marché aux Chevaux gisante au Lit manade dans un poele au premier étage prenant jour sur ledit marché aux Chevaux saine toutes fois d’Esprit et d’Entendement (…)
3° Comme Simon Lisan fils et Anne Marie Lysan fille de la testatrice femme du sr desneux Peruquier en cette ville ont touché chacun lors de Leurs mariages une somme de Cent liures pour les meubles et effets et que Claudine Lisan femme de françois formé, aussy Perruquier de cette ville n’a touché et reçu que 60 livres veut et entend Lad° Testatrice qu’jl soit payé et deliuré à la derniere avant tout partage 40 livres tournois pour parachever et faire pareille somme de 100 livres
Et quant à Marie Marguerite Lisan femme du Sr Burlot marchand de Paris, Anne Françoise et Nicolas Lisan non encore mariés, comme ces trois n’ont encore rien touché ni reçu veut pareillement Ladite Testatrice qu’il soit payé et delivré à chacun de ces trois derniers une pareille somme de Cent livres (…)
4. Et Pour par lad° testatrice recompenser en quelque façon Les bons soins et services que ladite Anne Françoise sa fille a eu d’elle et qu’elle luy a rendu depuis quelques années L’ayant nourry et entretenu et La soulageant encore actuellement dans sa maladie, elle lui donne et legue aussy par preference et avant tout partage une somme de Cent livres tournois (…)
6. L’institution d’héritiers étant La Base et le fondement d’un testament, Ladite Testatrice a nommé et jnstitué pour ses héritiers universels ses six Enfants ci-dessus nommés Sacuoir Simon, Marie Marguerite, Anne Marie, Claudine, Anne Françoise et Nicolas les Lisan
Cejourdh’huy Sept° fevrier 1723 le prsent Testament a été Lu et publié (…)

Les Quinze sont saisis d’une demande relative au droit de détraction (le registre est incomplet)
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
(Bedacht Sextern f° 76-v) Sambst. den 12. Octobris
M. nôe weÿl. Fr. Catharina auch weÿl. Pierre Lisan gewesenen schirmers und schreiners alhier gew. Wb. hinderl. Erben ohnverburgert, prod. uth. mem. u. b. mit beÿl. sub Lit. A. pto abzugs. Erk. Oberstallh.

Marie Marguerite Lizan, femme du marchand Jean Bureau, vend le sixième de la maison à sa sœur Anne Marie et son beau-frère Pierre Deneux.

1726 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 328-v
Fr. Maria Margaretha geb. Lizan Jean Bureau des handelsmanns ehefrau
ihrer schwester und schwagers Pierre Desneux Peruquenmachers und burger alhier und Anna Maria geb. Lizan
Einen 6.t theil für ohnvertheilt ane einer behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt, einseit neben Flammand dem handelsmann anderseit neben Künastischer wittib und erben hinten auff Margaretha Redtslobin, ihre Bureauischer Ehefrauen zu einem 6.t theil eigenthümlich zuständig die übrige fünff 6. theil aber derselben fünff geschwistern mithin auch der Mitkäufferin gehörig – um 350 pfund verhafftet, capital zu einem 6. theil 58 pfund übernommen, beschehen um 108 pfund

Le maître de danse Simon Lizan et Marie Chrétienne Ravallot vendent un autre sixième aux mêmes

1726 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 431
Simon Lizan der dantzmeister und Maria Christina geb. Ravallot
in gegensein Pierre Desneux des Peruquenmachers und Annæ Mariæ geb. Lisan
Einen 6.t ohnvertheilten antheil eines Vorder: und hinderhaußes hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten desleben auff dem Roßmarckt, einseit neben flammant dem handelsmann anderseit neben Künastischer wittib und Erben hinten auff Margaretha Redtslobin, ihme Lizan zu einem denen Deneuxischen Eheleuthen zu zween und den übrigen Lizanischen geschwisterden zu dreÿ 6. theil eigenthümlich zuständig – um 350 pfund verhafftet, einem 6. theil 58 übernommen, beschehen um 108 pfund

Claudine Lizan, femme du perruquier François Formé, Anne Françoise Lizan et Nicolas Lizan vendent chacun le sixième de la maison aux mêmes qui en deviennent seuls propriétaires.

1726 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 504-v
Fr. Claudine geb. Lizan, François Formé Peruquenmacher ehefrau, Ferner Mlle Anne Françoise Lizan so majorennis und ohnbevögtigt mit beÿstand ermeldten Formé ihres schwagers, so dann Nicolas Lizan lediger Peruquenmacher so auch über 25 Jahr alt und ohnbevögtigt zu seÿn versicherte (unterzeichnet) Claudinne formez, nicolas Lisant
in gegensein Pierre Desneux Peruquenamcher und Annæ Mariæ geb. Lizan (unterzeichnet) P Deneux, anne mari deneux
dreÿ 6.te theil oder die helffte für ohnvertheilt ahne einem Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt, einseit neben flammand dem handelsmann anderseit neben Künastischer wittib und Erben hinten auff Margaretha Redtslobin, jedem der verkäufer zu einem 6.ten, denen Käuffern zuvorhinn zu dreÿ 6. theil eigenthümlich zuständig – um 350 pfund verhafftet, geschehen um 350 pfund

Pierre Deneux loue la maison au cordonnier Joseph Pauley

1726 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 549-v
Pierre Desneux Peruquenmacher
in gegensein Joseph Pauley des Schuemachers und burgers
entlehnt, Eine vordere und hintere behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten nichts davon als einen unterschlagenen anderwärts verlehnten kleinen theil des Kellers ausgenommen, welche behausung allhier auff dem Roßmarckt einseit neben Flammant dem handelsmann anderseit neben Kunastischer Wittib und erben – auff 3 und 3 viertel jahr lang anfangend auff bevorstehend weÿnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 106 gulden

Pierre Deneux et Anne Marie Lisant hypothèquent la maison au profit du capitaine Lambert Deneux

1726 (15.11.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 981)
Obligation solidaire Du 15. 9.bre 1726 – furent presens Sieur Pierre Deneux et Anne Marie Lisant sa femme qu’il autorise a l’effet de ce qu suit demeurant en la Ville de Strasbourg, Et encore assistée des Sieurs François Formé marchand peruquier et Jean Bureau marchand ses Beau freres domiciliés aud. Strasbourg Ses Conseils et assistans, Lesquels ont par les présentes vendu, crée et constitué (…) en principal et arrerages
au Sieur Lambert Deneux Ecuyer Capitaine Lieutenant des gardes de la Preuosté de l’hotel Marechal des Logis de la Reine demeurant à Versailles Rue des bons Enfants ce acceptant par le sieur Jean Froment appotiquaire de L’Hopital Royal de cette ville y demeurant (…) 50 Liures de Rente annuelle (…)
Et L’avoir et prendre specialement et par privilege attendu L’Employ sur une maison scize au marché aux Chevaux en cette d° ville de Strasbourg qu’ils ont acquis des Cohéritiers de lad° Comparante attenante dun Costé a la veuve et Heritiers quimach d’autre Coste au Sieur Flamand, par derrier aux Heritiers du Sieur offinger et par devant sur led. marché aux chevaux (…) laquelle sera racheptable a toujours en Rendant et payant en une seule fois pareile somme de Mil Liures auec les arrerages qui en seront lors deus et Echeus, et declarent lesd. Sieur et Damlle Deneux auoir employé lad° somme de Mil Liures au payement de l’acquisition qu’is ont faite de lad. maison scize en lad° Ville de Strasbourg par Contrat passé en la Chambre des Contrats de cette ville le 4 octobre dernier

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan hypothèquent la maison au profit des enfants du diacre Mathias Heuss

1730 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 370-v
Pierre Desneux der Peruquenmacher und Anna Maria geb. Lizan beÿständlich ihrer schwäger François Formé Peruquenmacher und Jean Bureau handelsmanns
in gegensein H. Johann Friedrich Röderer des goldarbeiters als vogts weÿl. H. Mathias Heuß Diaconi beÿder Prediger Kirch hinterlassenen zweÿer Kinder Johann Jacob und Mariæ Elisabethæ der Heußen – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein bronen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Baarfüßerplatz einseit neben Peter de Bordes dem Schuemacher anderseit neben weÿl. Abraham Helck des huetstraffierers hinterlassenen wittib hinten auff Lorentz Mauchs den schuemacher – davon gibt man dem Mehrern hospital 10 ß ane bodenzinß, Ferner hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen einer Kellerthür und überhangs und 1 lb 8 ß ane allmend zinß
ferner hypothecirten Sie Eine Vorder: und hinder behausung hoff und hoffstatt cum appertinentÿs auff dem Roßmarckt einseit neben der Kunastischen wittib anderseit neben flammand dem handelsmann

Pierre Deneux et Anne Marie Lisant hypothèquent la maison au profit du perruquier Jean Ehrenmann

1732 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 351
Pierre Deneux Peruquenmacher und Anna Maria geb. Lisan beÿständlich ihrer schwäger Jean Bureau handelsmann und François Fourme des peruquenmachers
in gegensein H. Johannes Ehrenmann des Peruquenmachers – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, Eine Behausung hindergebäu und hoff nebst hoffstatt und übrigen derselben mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ahne dem Roßmarckt, einseit neben der Künastischen wittib und Erben neben Flammand den tabackhändler hinten auff NN

Pierre Deneux et Anne Marie Lisan vendent la maison à Jean Jacques Wilhelm, aubergiste au Cigogneau (zum Störckel) et à sa femme Marie Madeleine Christianus

1735 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 182
Pierre Desneux der Peruquenmacher und Anna Maria geb. Lisan
in gegensein Johann Jacob Willhelm dem gastgeber zum störckel und Mariæ Magdalenæ geb. Christianußin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Roßmarckt, einseit neben August Anthoni dit Flammand dem handelsmann anderseit neben weÿl. H. Philipp Ludwig Künast E.E. Großen Raths Proc. et advoc: wittib und erben hinten auff weÿl. Margaretha Redtslobin Erben modo Johannes Sonntag den Schneider – als ein theils ererbt theils am 11. julÿ, 31. Augusti und 4. Octobris 1726 erkaufftes guth

Marie Madeleine Christianus épouse en 1712 l’aubergiste Jean Jacques Feigler
1712, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 42
Johann Jacob Feiglers, ledigen Gastgebers
und Jungfrauen Mariä Magdalenä Christianin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 159 n° 8)
Mittwochs den 1. Junÿ 1712 seÿnd nach geschehener 2 maligen außruffung Dom. Trin. et Trin. I.ma ehelich eingesegnet worden Joh: Jacob Feigler der ledige Würth weiland Joh: Jacob Feigler gewesenen Würths v. gastgebers Zur guldenen gans v. burgers allhier nachgelaßener eheliche Sohn wie auch Fr. Ursula geborner Wolffenterin, Jfr. Maria Magdalena, Weiland Johann Christianus deß gewesenen Kupffer Schmidts v. Burgers allhier auch frau Barbara Roederein nachgelaßene dochter (unterzeichnet) Johann Jacob feigler als hochzeitter, mara Magdalena Christianusin als hoh Zeiterin (i 164)

Veuve, elle se remarie en 1718 avec l’aubergiste Jean Jacques Wilhelm, fils de l’aubergiste Claude Wilhelm
1718 (2.11.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 6) n° 227
Eheberedung zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Willhelmen dem ledigen gastgeber und burgern allhier alß brautigamb ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendsamen fraun Mariæ Magdalenæ Christianin weÿl. Hn Joh: Jacob Feiglers gewesenen gastgebers Zum Storcken und burgers allhier seel. nachgel. Wittib alß Hochzeiterin andern theils
So beschehen vndt verhandelt in Persönlicher gegenwart vndt mit beÿstandt auff seith. deß herrn hochzeiters herrn Cladi Wilhelm deß Sattlers deßen leiblichen bruders, vnd H. Joh: Diebold Soderer deßelben schwagers vndt erbett. beÿstands an seith der frau hochzeiterin aber herrn Georg Kilian deß weißbecken herrn Joh: Christianus deß Kupfferschmidtß vnd H. Joh: Phillipp Feiglers des würths ihres respective leiblichen bruders, vogts vnd Kindß vogt alle burgere alhier in dießer Königl. Statt Straßburg den 2. 9.br Anno 1718

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 206 n° 14)
Mittwochs die Andreæ ult. 9.bris 1718. seÿnd nach geschehener 2.maligen außruffung Dominica XXIII Trin. & i.ma Adv. in der Kirch Zu St. Wilhelm ehelich eingesegnet worden H Joh: Jacob Wilhelm, der ledige Würth v burger weiland Claudius Wilhelms gewesenen Würth v. burgers allhier v. Elisabetha Geborner Bärin ehelicher Sohn, Fr. Maria Magdalena, Weiland Joh: Jacob Feiglers Würths v. burgers allhier eheliche wittib geborne Christianin von hier, Johann Jacob Willhelm als hochzeiter, Mara Magdalea feiglerin als hotterin (i 213)

Inventaire des apports non conservé
1718, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 252
Inventarium über Herrn Johann Jacob Wilhelm des Gastgebers und frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Christianin, beede Eheleuthe zusammen gebrachte Nahrungen

Jean Jacques Wilhelm, malade, et Marie Madeleine Christianus font leur testament. Le mari institue pour héritiers ses deux enfants, la femme les mêmes et le fils qu’elle a eu de son premier mari.
1736 (31. Xbr), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 449.a
Testamentum nuncupativum – persönlich kommen und erschienen seind der wohl Ehren vndt vorgeachte Herr Johann Jacob Wilhelm Gastgeber vndt die Viel Ehren vnd tugendbegabte fraw Maria Magdalena gebohrne Christianin beede Eheleute vndt burgere alhier, Er der Ehemann Zwar schwachen vndt Krancken leibes, in einem sessel sitzendt, die Ehefraw aber gesunden gehendt vnd stehenden leibß, vnd beede durch die gnade gottes guter richtiger sinnen, vernunfft vnd verstandts
Endlichen und Zum Vierdten, weilen die Institutio hæredum oder die einsetz vnd benennung derer Erben eines Jeden in deren rechten gülttigen testaments fürnembster fundament vndt grund veste ist (…) alß wollen Sie beede Eheleute vnd Zwar H. Johann Jacob Wilhelm der Testator Zu seinen rechten wahren vnd ohngezweiffelten Erben seiner Verlaßenschafft Zu gleichen portionen vnd antheilen instituirt, benambßet vnd eingesetzt haben benantlich die mit seiner lieben haußfr. ehelich erzeugtte annoch lebende beede Kindere nahmentlich Joh: Wilhelm vndt Margar: Magdal: Wilhelmin (…) vnd Sie Frau Testatrix (…) ihre dreÿ in dießer vndt voriger Ehe ehelich erzeugte Kinder, alß ab intestato nahmentlich Johann Jacob Feigler gastgebern Zum Storcken vnd burger alhier vndt dann oben benambste beede in letsterer ehe erzeugte Kindere nahmentlichen Johannem vnd Margar: Magdalenam Zu dreÿ gleichen portionen vndt Stammtheilen
Und seind hievorgeschribene ding Zugang vndt beschehen in einer alhier Zu Straßb. auff dem Roßmarckh ohnfern der Bischoffs gaß gelegenen beeden testirenden Eheleuten Zustendig behauß. deroselb. wohnstub mit denen fensten auff dem roßmarckh außsehend (…) Montags d. 31. Xbr 1736. nachmittag Zwischen ein und Zweÿ uhren, darbeÿ die fraw testirerin noch weithers sich expliciret, daß wann ihre beede in dieser Ehe erzeugte Kindere lediger weiß vnd ohn testiert nach ihrem Ehemann verstürben, alles das so Sie von ihro alß Mutter ererbt auff ihrem Sohn erster Ehe Joh: Jacob Feigler, alß welcher ohne das auch alß bruder ihr Erb ab intestato wären Kommen vndt fallen soll
(unterzeichnet) Johann Jacob Willhelm, Maria Magdalna Weillehmin

Jean Jacques Wilhelm meurt en février 1737 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans l’auberge au Cigogneau au marché aux Chevaux. Les experts estiment l’autre maison à 800 livres. La masse propre à la veuve est de 169 livres, celle des héritiers de 116 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 073 livres et le passif à 513 livres.

1737 (9.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 9) n° 443
Inventarium über Weÿl. deß Wohl Ehren und vorgeachten Herrn Johann Jacob Willhelms ehemahls geweßenen gastgebers zum Storcken, und burgers alhier seel. verlaßenschafft aufgerichtet in Anno 1737
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und güethere Schulden und gegenschulden überall nichts davon excludirt v. außgeschloßen so weÿl. der wohl Ehren vnd vorgeachte H Johann Jacob Willhelm, ehemahls geweßener gastgeber zum Storcken, und burger alhier nunmehro seel. nach seinem d. 20. Febr. lauffenden jahrs aus dießer Zeit vnd welt genommenen tödlichen hintritt hier zeitlichen verlaßen, welche nahrungs verlaßenschafft dato zu end stehend auf freundliches ansuchen und begehren der ehren und Tugendbegabten Frawen Mariæ Magdalenæ gebohrener Christianij, seiner hinterbliebenen Wb. mit beÿstandt herrn Christoph Christiani, Kupfferschmidts und burgers alhier, ihre leiblichen bruders, So dann ferner H Johann Cladi Wilhelms deß Sattlers vnd gleichfalls burgers alhier als geordnet und Geschwohrnen Vogts sein deß verstorbenen, seel. mit der hinterbliebenen Wb. vornenambst ehelich erzeugt, und nach tod verlaßener beeder Kindern Johann Willhelms und Margarethä Magdalenä Willhelmin ersucht und inventirt (…) Actum Straßburg d. 9. Aprilis Anno 1737

In einer alhier Zu Straßburg auf dem Roßmarck neben vnd beÿ der Bischoffsgaß gelegener behaußungen hat sich befunden als volgt
Höltzen und Schreinwerck. Im Sterbhauß, Im Storcken, Im kleinen Stübell im hoff, In der Cammer Lit. D, In der Cammer L. E, In deß officiers Stub, Im obern Stübel im Hoff, In deß Knechts Cammer, In der Gast stub, In der Kuchen, Im Gewölb
Eigenthumb ane Häußern. (W.) i. vorder vnd hinter hauß auf dem roßmarck ane der bischoffsgaß, die gastherberg Zum Storcken genandt (…)
(T.) Ferners i. beh. vnd hoffst. m. all dero geb. begr. weith. recht Zugehördt vnd gerecht. gelegen auch auf dem roßmarck alhier, 1.s. neben Augustin Anthoni Dit Flammand dem handelßmann, 2.s. neben weÿl. H. Philipp Ludwig Künasts, gewesenen Procur. vnd Advocati beÿ E.E. groß. Rath alhie hinterbl. frau wb. vnd Erbin, und hint. auf Mstr. Johannes Sontag den schneider stoßend so freÿ ledig und eigen und vermög schon mentionirten Abschatzungs Zeduls durch die alhießige geschwornen Werckmeister alhier æstimirt vnd angeschlagen vor vnd vmb. Darüber bes. 1. Teutsch Perg. Kauffbr. auß alh. C. C. Stub versch. und m. dero anhang. C.C. Ins. verw. de dato 14. Mart. 1735. Ferner noch vier andern alte deutsche Pergam. Kauffbrieff auch aus alhies. C. C. stub verf. de datis d. 2.t oct. 1690 d. 11. Jan. 1726. d. 31. Aug. 1726. vnd dann d. 4. octob. 1726.
Ergäntzung derer Erben wehrender ehe abgegang. ohnverändert vatterl. guth. Vermög Invent. über deß verstorbenen seel. vnd seiner hinterlassenen wittib einander in den Ehestand Zugebr. Nahrung durch H Christoph Michael Hoffmann Not: publ vndt burg. alhie in A° 1718. Sub dato 19. Decembr: verfert.
(f° 25-v) Series rubricarum. Der Hinterbliebenen Fraw wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 72, Sa. Lähen Faß v. Bütten 12, Sa. Silbergeschirrs 2, Sa. Gold. ring 1, Sa. Eigenthumn ane häusern 1730, Summa summarum 1809 lb – Schulden 1979, übterfetten umb 169 lb
Dießem nach so wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 14, Sa. Ergäntzung 12, Summa summarum 116 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert vnd Theilbar guth beschrieben, Sa. haußrath 91, Sa. Lährer vaß v. bütten 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1125, Sa. Eigenth. ane i. hauß 800, Sa. Schulden 2088, Summa summarum 4073 – Schulden 513, Nach deren Abzug 3559 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3506 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 2. 9.br. Anno 1719. Johann Michael Hoffmann
Abschatzung dem 5. Aprill: 1737. Auff begehren weilandt deß wohll achtbahr und bescheitenen h. Johann Jackob willhelm deß geweßenen Gastgebers Zum Störckell, seel. hinterlaßenen frau widib vnd Erben (…)
Der 2.t. begriff ist auch alhie in der Statt Straßburg auff dem roßmarck gelegen, einseits an die frau Docter Züt Gräffin, anderseits Neben H. flammang, hinden auff Meister Johannes sontag den schneiter Stoßent welche behaußung Stuben Cammern Kuchen hauß Ehren gang und höffell gewölbten Keller, hinder heußell darinn Zweÿ Cammern ihm obern gang die soltaten Cammer, sambt aller gerechtig Keidt wie Solches durch der Statt Straßburg geschornen werck Meistern sich in der besichtigung befund. und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen vor und Umb Ein Tausent und Sechß hundert Gulten, Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meisteren [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 200 florins (1 300 livres) sur un total de 6 800 florins
1737, Livres de la Taille (VII 1178) f° 228-v
Freÿburger F. N° 7395. – Weÿl. H Johann Jacob Wilhelm gewesenen Gastgeber und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Brackenhoffer
Concl. Fin. Inv: ist Fol. 113. – 3506. 19
abgezogen die außständige nicht genoßenen Zinnße 109. 3. 4, restirt 3397. 15. 8., die machen 6800 fl. verstallte 4200 fl. also Zu wenig 2600 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 7 lb. 16 ß – 46 lb 16 ß
Und Vier Jahr in simplo à 3. lb 18 ß – 15 lb 12 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 3 lb 17 ß 6 d, summa 66 lb 7 ß 6 d
Auf eingebrachte motiven haben die Herren dreÿ nachgelaßen 23 lb 8 ß, rest 42 lb 19 ß 6 d
dt. 5. Junÿ 1737.

Marie Madeleine Christianus hypothèque la maison au profit d’Anne Elisabeth Carol veuve du marchand Jean Adam Müller

1740 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 465
Fr. Maria Magdalena geb. Christianußin weÿl. Johann Jacob Willhelm des gastgebers zum Storcken wittib beÿständlich H. Georg Christoph Finck des Hoff fouriers beÿ ihro hochfürstlichen durchlaucht von Heßen Darmstatt
in gegensein Fr. Annæ Elisabethæ geb. Carlin weÿl. Johann Adam Müller des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres tochtermanns H. Paulus Platzer des handelsmanns – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne der gastbehausung zum Storcken bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis am Roßmarckt, einseit neben Zacharias Mathaeus dem schreiner, anderseit ist ein eck ahne der Bischoffsgaß, hinten auff Conrad Bridtag den kieffer
ferner einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt cum appertinentis ahne ged. Roßmarckt einseit neben der Künastischen wittib, anderseit neben der Flamandischen wittib, hinten auff Fr. Pfarrerin Grießin, ihro zu einer tertz und ihren kindern ester und zweÿter ehe zu übrigen zwo tertzen
wobeÿ ferner erschienen dero sohn erster ehe H. Johann Jacob Feigler dem gastgeber zum Stocken verbürgt

La tribu des Fribourgeois exige que Jean David Dürr, aubergiste au Bec, transmette chaque jour un certificat d’hébergement (Jean David Dürr doit avoir obtenu la même année des Quinze le droit d’auberge dans la maison, consigné dans la partie manquante du registre)
1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 305-v) Donnerstags den 22.ten Sept. A° 1746.
Auf befehl Ihro Herrlichkeit deß Hochgebietenden Herrn Oberherrn undt Eines Ehrs: Gerichts von obigem dato, Solle hr Johann David Dürr, der Würth Zum Schnabel allhier alle Abendt, beÿ der in Ordnung enthaltenen Straff, den behörigen Nacht Zedul Ihro Gnaden dem Regirdenen Herrn Ammeister hienführo ohn außgesetzt und dato Zum Erstenmahl überschicken, Zu dem Endt Ihme solcher befehl undt Erkandtnuß, dato annoch durch den Büttel angesagt werd. solle

David Dürr, aubergiste au Bec (zum Schnabel), et Marguerite Madeleine Wilhelm (fille de la précédente) font dresser un état de leur fortune. La masse propre à la femme est de 793 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 291 livres, le passif à 1 241 livres

1746 (6.10.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 21) n° 760
Inventarium über H. David Dürren deß Gastgebers Zum Schnabel vnd fr: Margarethæ Magdalenæ gebohrener Wilhelmin beeder Eheleuthe vnd burgere alhier dermahlen habend vnd mit einander besitzenden Haab und Nahr. auffgerichtet 1746. – (…) so auf beeder Eheleuthe, besonders aber der Ehefr. beÿstand. H. Claudi Wilhelms deß Sattlers vnd burgers alhier ihres geschwornen vogts bittlichen begehren und ansuchen (…) Actum Straßb. d. 6.ten Octobris 1746.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck gelegenen gast behaußung Zum Schnabel genannt sich befunden als folgt
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangener ohnverändert natural Posten. Vermög Inventarÿ über der Ehefr. in die Ehe Zugebrachte Nahrung sub dato den 2. Maÿ 1741. durch mich den Unterschrb. Notarium auffgerichtet
Wÿdumb, So fr. Maria Magdalena Wilhelmin gebohrne Christianinn weÿl. H, Jacob Wilhelms deß geweß: Gastgeb. vnd b. alhier hinterbl. Wb. der Ehefr. leibl. Mutter ad dies vitæ wÿdumbs weiße annoch Zugenießen hat, vnd auf ihren tod der Ehefr. Zufallet
Series rubricarum. Copia der Eheberedung
Der Ehefrawen alß Ein in die Ehe gebracht vnd alß ein reservirtes guth davon bebührig ist, Sa. haußr. 86, Sa. Silbergeschirrs 16, Sa. gold. Ring 22, Sa. der baarschafft 8, Sa. der activ schuld 100, Sa. d. Ergäntzung 560, Summa summarum 793 lb
Solchem nach folgt dann auch die beschreib. alles übrig. noch ferners vorhand. haab vndt Nahr. so theilß von dem Ehem: in die Ehe gebracht theilß wehrend. Ehe geschaffet word. ist, Sa. hausraths 93, Sa. Wein u. bütten 72, Sa. Chaise, Pferd u. Schlitten 53, Sa. Silbers 10, Sa. activ Schuld. 61, Summa summarum 291 lb – Schulden 1241 lb, Passiv onus 949 lb
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und Achtbahren herrn Johann David Dürren, dem leedigen Gastgeber und Burger alhier, des Ehrenvesten und Vorachtbahren herrn Johann Adam Dürren Fischhändler und E. E. Kleinen Raths alhier alten beÿsitzers mit der Viel Ehren und Tugendbegabten frauwen Margaretha gebohrner Gießbrechtin ehelich erzeugten Sohn alß hochzeithern ane einem, Sodann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Margaretha Magdalena Wilhelmin, Weÿland S.T. Herrn Johann Jacob Wilhelmen, gewesenen Gastgebers Zum Störckel und burgers alhier, mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrener Christianin, ehelich erzeugten hinterlaßenen Tochter, alß hochzeitherin andern theils – Actum und Geschehen alhier Zu Straßburg Mittwochs den 5. Aprilis im Jahr des herrn alß man Zahlte 1741

L’aubergiste célibataire Jean Wilhelm est reçu tributaire chez les Fribourgeois. Il lui est interdit d’exploiter l’auberge au Bec tant que les Quinze ne l’y auront pas autorisé.
1747, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 366) Donnerstags den 28.ten Sept: A° 1747.
Johannes Wilhelm, der Ledige und Künfftige würth Zum Schnabel, ist dato Zufolg prod. Statt Stall Scheins vom 23. Sept: 1747 weilen Er die würtschafft nach ordn. Krafft Prot: Erlernt undt sonsten vermög habender Articul alle behörige præstanda præstirt wegen Erlag der 6. lb 14 ß als ein Leibzünfftig recipirt demselben aber auch erkandt Ferner er von Gn. H. denen XV.en die Erlaubnus wegen den weinschanck wird Erhalten haben wein auß zu schencken verbotten, Zumahlen dahin verwiesen mithin Ihme derentwegen den benöthigten Zunfft Schein Zu Ertheilen, befohlen worden. ded. prom: et jur: auff die Ordnung.

Malade, Marie Madeleine Christianus fait son testament. Elle institue pour ses héritiers sa petite-fille Marie Elisabeth Feigler, son fils célibataire Jean Wilhelm et sa fille Marguerite Madeleine, femme de David Dürr.
1747 (20.11.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 819
Testamentum nuncupativum – persönlich kommen und erschienen seÿe die Viel Ehren vnd tugendbegabte Fr. Maria Margaretha Wilhelmin gebohrene Christianußin Weÿl. Joh: Jacob Wilhelms gewesenen Gastgebers Zum Storckhen vnd burgers alhier hinterlaßene Wittib Zwar ohnbäslicher Krancken leibes dannenhero Zur bette liegend
Fünfftens prælegirt die frau testiererin ihrem Sohn Johann Wilhelm dem ledigen gastgeber die Ihro Zugehörige behaußung
zu Straßb. auf dem Roßmarckh ane derBischoffs und Krebßgassen gelegen (…)
Endlichen und Zum Siebenden, weilen die Institutio hæredum oder die Einsetz vnd benennung derer Erben eines Jeden in deren rechten gülttig. testaments fundament vndt grund veste ist (…) alß will die frau testiererin Zu Erben instituirt und eingesetzt haben Erstlichen Jfr. Mariam Elisabetham Feiglerin, weÿl. Johann Jacob Feiglers gewesenen gastgebers vnd burgers allhier hinterlaßene tochter vor einen dritten theil, ferner Johann Wilhelm ledig. Gastgebern vndt burgern alhier auch in einem dritten theil, vndt dann Fr. Margareth: Magdalena H. David Dürren burger vndt gastgebers alhier ehefrau in den übrigen dritten theil (…)
Actum in der Fr. testirerin behauß. auf dem Roßmarckh Zum Schnabel genand dero mittlern stuben mit denen fenstern auff den roß: oder Kornmarckh außsehend, (…) Montagß den 20. 9.br. 1747 abendß Zwisch. 6. 7. vndt 8. uhr. x der fraw Testirerin handzeichen

Jean Wilhelm hypothèque sa part dans les deux maisons au marché aux Chevaux, portant respectivement pour enseigne le Cigogneau et le Bec.

1749 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 22
Johannes Wilhelm der ledige gastgeber
in gegensein der Gollischen Stifftung Pflegermeister H. XV. Secertarÿ Frantz Heinrich Städel und H. Johannes Silberrad schaffners – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, erstlich die gastbehausung zum Storcken ane dem Roßmarckt, einseit ist ein Eck ane der Bischofsgaß, anderseit neben Zacharias Matheus des schreiners erben, hinten auff Conrad Brida den kieffer
so dann vier 9. theil vor unvertheilt ane einem zum Schnabel genannte behausung ane dem Roßmarckt, einseit neben N Jaquemin dem caffetier, anderseit neben der Flamandischen wittib, hinten auff NN

Les trois héritiers vendent la maison à l’aubergiste Jean Michel Klein et à sa femme Elisabeth Gabriel

1749 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 157-v
Johannes Wilhelm der ledige gastgeber und deßen schwester Fr. Maria Magdalena geb. Wilhelmin H. Johann David Dürr ehemaligen lieutenant unter der hochlöblichen compagnie von Fischer eheliebste, H. Johannes Blümel der mechanicus als vogt weÿl. Johann Jacob Feigler des gastgebers mit Fr. Elisabethæ geb. Gabrielin seiner wittib erzeugten einigen kinds Mariæ Elisabethæ Feiglerin
in gegensein Johann Michael Klein des gastgebers und Elisabethæ geb. Gabrielin, versteigerung
eine behausung, hinder gebäu, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten am ane dem Roßmarckt, einseit neben N Jaquemin caffetier, anderseit neben N. Flamand des tabachändlers erben, hinten auff Grisriche wittib – den Wilhelmischen geschwisterden zu acht 9. theile als ein elterlich, der Feiglerischen curandæ aber zum übrigen 9.t theil als ein großmütterliches erbguth – um 1900 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Paul Blatzer, Jean Adam Müller et Marguerite Salomé Faust veuve de François Werner.

1749 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 159
Johann Michael Klein der gastgeber und Elisabetha geb. Gabrielin mit beÿstand Johannes Gabriel des haußfeurers und Joseph Gabriel des meelmanns
in gegensein H. Paulus Blatzer und H. Johann Adam Müller des handelsmanns, Fr. Margarethæ Salome geb. Faustin weÿl. H. Rathh. Frantz Werner des pastetenbecks wittib mit beÿstand H. Rathh. Jacob Dürninger des handelsmanns annoch in gegenwart Johann Christoph Baum des Paßmentirers – schuldig seÿen H. Blatzer 500 pfund, H. Müller 500 pfund, Fr. Wernerin 150 pfund, H. Baum 250 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, hinder gebäu, höfflein und hoffstatt ane dem Roßmarckt, einseit neben N Jaquemin caffetier, anderseit neben N. Flamand des tabachändlers erben, hinten auff Grisriche wittib

Le tonnelier Jean Michel Klein qui est inscrit depuis quatre ans pour faire son chef d’œuvre demande aux Quinze qu’aucun autre candidat ne soit préféré. Le représentant de la tribu déclare que le plaignant n’a pas déposé de demande. Une commission est nommée. L’affaire n’a pas de suite.
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 158) Sambstag den 6. May 1730 – Moss. nôe Joh: Michael Klein ledigen Kieffers Cit. E. E. Zunfft d. Kieffer H. Zunfftmeister der Implorant ist schon über 4 Jahr Zum meisterstück eingeschrieben, bitt g. Zu erkennen daß Ihme Klein anderer vorgezogen werden möge. Fuchß gegener hat sich beÿ E. E. Zunnft der Kieffer deßfalls noch nicht angemelt bitt Undthg. derselben E.E. Gericht Zu verweißen. Moss bitt Deput. Erk. Ober Handwerckherren

(p. 169) Sambstag d. 13. May 1730 – Moss. nôe Joh: Georg Klein ledigen Kieffers Cit. E. E. Zunfft d. Kieffer H. Zfftmr prod. Zunftbescheid wavon Ppal an Mgh. appellirt, bitt dieße Appl. gnädig Zu recipiren und Deput. eaque Facta gnädig zu erkennen daß Ppal Zu dem Meisterst. ordentich werden möge. Römer Cit. præsens consentirt in die Deputation. Erk. Deput. willfahrt

Fille du boulanger Hubert Gabriel, Marie Elisabeth Gabriel épouse en 1735 Jean Jacques Feigler, fils de l’aubergiste au Cigogneau : contrat de mariage, célébration
1735 (15. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 340
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Feigler dem ledigen Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Feiglers des geweßenen gastgebers Zum Storcken und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Maria Elisabetha Gabrielin, weÿland des Ehren: vnd wohlvorgeachten Herrn Johann Huberti Gabriel, des geweßenen haußfeurers vnd burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seligen nachgelaßener Tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen in Straßburg Donnerstag den 15.ten 7.bris Anno 1735
(unterzeichnet) Johann Jacob feigler Als hoch Zeiter, Marie Elisabeta Gabrielin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 139-v n° 45)
1735. Mittw. d. 19. 8.br. sind nach 2.maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Jacob Feigler der Ledige wirth v. b. alhier weÿl. H Joh: Jacob Feiglers, gewesenen b. v. wirths nachgel. ehel. Sohn v. Jgfr. Maria Elisabeth weÿl. Johann Hubert Gabriel geweß. b. v. haußfeurers Nachgel. ehel. Tochter (unterzeichnet) Johann Jacob feigler als hoch Zieter, Maria Elisabeta Gabriellin als Hoch Zeiterin (i 144)

Veuve, Elisabeth Gabriel se remarie avec Michel Klein, fils du marchand de vins Jean Philippe Klein
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 223-v n° 853)
1744. Mittw. d. 15. Jan. seind nach ordent. Proclamation Ehl. copul. und eingesegnet worden H Michael Klein der led. gastgeber u. b. allhier H Johann Philipp Klein weinhändl. u. b. allhier Ehl. Sohn u. Fr. Elisabetha geb. Gabrielin H Johann Jacob Feiglers geweß. gastgebers u. b. allhier nachgelass. wittib (unterzeichnet) Johann Michael Klein als hochzeiter, Maria Elisabeta feiglerin als hoch Zeitterin (i 229)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge à la Cigogne.
1744 (22.1.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 17) n° 657
Inventarium über H. Johann Michael Kleinen Gastgebers zum Storcken und Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrener Gabrielin beeder Eheleuthe und Burgeren alhier einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1744. – Actum in fernerem beÿseÿn auff seith. der Ehefrauwen H. Joh: Blümelß deß Mechanici vndt burgers allhier dero Kinderen erster Ehe geschwornen Vogts, Strassburg d. 22.ten Januarÿ a° 1744.
In einer alher Zu Straßburg im Storcken auff dem Roßmarckt gelegenen behaußung ist befund. word. als folgt
E. Silbers 52, Goldene Ring 7, Baarschafft 50, Activa 331
F. Silbers 96, Goldene Ring 22, Wein und lehre faß 344, Activa 981 – Passiva 700
Der Ehefrauen dreÿer Kinder Erster Ehe Pfetter Göttel und Geschenckt Geld – Haussteuren 38

Jean Wilhelm quitte l’auberge au Bec pour celle au Cigogneau.

1750, Protocole des Quinze (2 R 161)
(p. 426) Sambstags d. 26. Septembris – Idem [Roemer] nôe Johannes Wilhelm bißherigen wurths im Schnabel und nunmahligen würts Zum Storcken bitt ut ante [mit dem Weinschanck im dem letztern wurthz hauß Zu willfahren]. Erk., willfahrt]

Jean Michel Klein loue l’auberge au Bec à l’aubergiste célibataire Jean Wilhelm

1752 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 489
Johann Michael Klein der gastgeber
seines schwehers Johann Wilhelm des ledigen gastgebers
enlehnt, die zum Schnabel genannte gastbehausung mit denen zugehörden und rechten ane dem Roßmarckt, nichts davon ausgenommen, auff 6 nacheinander folgenden jahren auff nächstkünfftigen Weÿhnachten anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 168 guldn

Jean Wilhelm quitte l’auberge à la Cigogne (au Cigogneau) pour celle au Bec.

1752, Protocole des Quinze (2 R 162)
(p. 863) Sambstag den 23.t Decembris – Christmann nôe Johannes Wilhelm der b. und würth allhier dießer ist Willens auß dem Würths hauß Zum storcken in das Würths hauß Zum schnabel zuziehen, bitt unterth. ihme allda mit dem weinschanck zu willfahren. Erkant Willfahrt

Veuve de Jean Michel Klein, Marie Elisabeth Gabriel se remarie avec l’aubergiste Jean Schuck, fils du baigneur Jean Schuck : contrat de mariage, célébration
1754 (14.8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 313
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren und Vorgeachteten Herrn Johann Schucken, dem ledigen Gastgebern, weÿl. Herrn Johann Schucken, des gewesenen Speÿerbaders und burgers alhier Zu Straßburg seel. mit Frauen Anna Catharina gebohrener Zimmerin, seiner hinderbliebenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn als dem Hochzeitern ane einem
So dann der Viel Ehren: und tugendbegabten frauen Maria Elisabetha gebohrener Gabrielin weÿl. Herrn Johann Michael Kleinen, gewesenen Gastgebers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderbliebener Wittib, als der Hochzeiterin am andern theil
Seind dieße ding Zugangen und beschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 14. Octobris anno 1754 (unterzeichnet) Jennes Schuck als hochzeither, Maria Elisabetha Kleinin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 327-v) n° 1208)
1754. dienstag d 5 Nov seind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden H Joh: Schuck der ledige Gastgeber weÿl. H Johann Schuck baders v. b. allh: ehl. Sohn und Fr. Maria Elisabetha weÿl. H. Joh: Michael Klein Gastgebers u. b. allh. hinterlaßene wittib (unterzeichnet) Johannes schuck als hochzeither, Maria Elisabeta Kleinin als hoch Zeiterin (i 333)

Elisabeth Gabriel veuve de Jean Schuck loue la maison à l’aubergiste Jean Wilhelm

1760 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 55
Fr. Maria Elisabetha geb. Gabrielin weÿl. Johann Schuck des gastgebers wittib
in gegensein Johannes Wilhelm des gastgebers
entlehnt, ihre ane dem Roßmarckt zum Schnabel genannte behausung, auff 6 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen weÿhnachten, um einen jährlichen Zinß nemlich 84 pfund

Marie Elisabeth Gabriel se remarie en 1762 avec l’aubergiste Jean Frédéric Bussmann, fils du tailleur Joseph Bussmann : contrat de mariage, célébration
1762 (22.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 421
(Eheberedung) zwischen dem Wol Ehrenachtbaren herrn Johann Friderich Bußmann, dem ledigen Gastgeber, weÿl. herrn Joseph Bußmanns geweßenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg nun seel. mit Frauen Mariæ Salome gebohrner Vögelin seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugtem Sohn
So dann der Viel Ehren und tugendsahmen frauen Mariæ Elisabethæ Schuckin gebohrner Gabrielin weÿl. herrn Johann Schucken, geweßenen Gastgebers zum Spanbett und burgers allhier seel. nachgelaßener wittib
[unterzeichnet] Johann Friderich Bußmann alß Hochzeiter, Maria Elisabetha Schuckin als hochzeitern, Johannes Gabriel als bruder

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 400 n° 1476)
1762. Mittwochs den 17. Martÿ wurden nach ordnungsmäsiger Proclamation (auß Obrigkeit: Erlaubniß) Zu Haus ehelich copulirt und eingesegnet, H Joh: Fridr. Bußmann, der led: Gastgeber von hier, weÿl. Joseph Bußmanns, gewes: burg. und Schneiders nachgel. ehel. Sohn und Fr. Maria Elisabetha gebohr. Gabrielin Wittwe H Johannes Schucken gewes. Burg. und Gastgebers allh. nachgelaßene Wittib, (unterzeichnet) Joh: Friederich Buß Mann Als Hoch Zeiter, Maria Elisabetha Schuckin als Hochzeiterin (i 405)

Marie Elisabeth Gabriel, veuve de Jean Michel Klein et femme actuelle de Jean Frédéric Bussman vend à Jean Wilhelm et à sa femme Marie Barbe Lips ses deux maisons au marché aux Chevaux qui lui ont été attribuées le 29 mai précédent par le Grand Sénat

1765 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 407-v
Fr. Maria Elisabetha geb. Gabrielin weÿl. Johann Michael Klein des gastgebers wittib dermahlen H. Johann Friedrich Bußmann des gastgebers ehefrau
in gegensein H. Johannes Wilhelm des gastgebers und Mariæ Barbaræ geb. Lipßin
eine zum Schnabel genanndte gastbehausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auf dem Roßmarckt, einseit neben H. Rathh. Johann Ludwig Imlin des silberarbeiters erben, anderseit neben Margaretha Chapau geb. Flammand, hinten auff ebendieselbe
ferner eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen und rechten ane der Bischoffsgaß, einseit neben gedachten Imlinischen erben, anderseit neben H. M. Geiler stud. theologiæ, hinten auff erstbeschriebene behausung – als ein in ihres Ehemanns mass so ihro zufolg E.E. Großen Raths erkanntnus d. 29. maÿ jüngsthin tam active quam passive entschlagen worden – um 1000 lb und 400 ln verhafftet, geschehen um 1000 pfund

Fils de Jacques Wilhelm (voir plus haut), Jean Wilhelm épouse en 1754 Anne Barbe Sommer, originaire de Niederbetschdorf : contrat de mariage, célébration
1754 (1.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 81
Eheberedung – entzwischen Hn Johannes Wilhelm dem Leedigen Würth und Gastgeber Zum Schnabel auch burgern allhier Zu Straßburg, weÿl. Hn Jacob Wilhelm des auch geweßenen Würths und Gastgebers Zum Storcken auch burgers allhier seel. nachgelaßenem Sohn als dem Hn Bräutigam ane einem
So dann Jgfr. Anna Barbara Sommerin Weÿl. Hn Joh: Jacob Sommers des gewesenen Ackersmanns und Meelhändlers auch burgers Zu Niederbetschdorff hochfürslichen Hanau Lichtenbergischer Juridiction nachgel. tochter als der Jgfr. hochzeiterin am andern theil
auf Sambstag den 1.ten Junÿ A0 1754. (unterzeichnet) Johannes Willhelm als Hochzeiter, + dere hochzeiterin handzeichen

Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 323-v)
1754. d. 4. Junÿ seind H. Johannes Wilhelm der Wirth und Anna Barbara Sommerin Zu Illkirch copulirt worden (i 329 – Illkirch, déficit)

Anne Barbe Sommer fait dresser un état de sa fortune pour devenir bourgeoise (le livre de bourgeoisie correspondant manque)
1754 (25.5.), Not. Langheinrich (6 E 41, 743) n° 80, (Vermögen Schein)
erschienen Jgfr. Anna Barbara Sommerin von Niederbetschdorff gebürtig weÿl. H. Joh: Jacob Sommers Ackersmanns und Meelhändlers zu gedachten Niederbetschdorff seel. tochter, anzeigend wie daß Sie willens seÿ beÿ allhiesigem hochlöblichem Magistrat um das burgerrecht unterthänige Ansuchung zu thun, weilen sie aber zu solchem zu gelangen beweißen müßten worinnen Ihr eigenthümlich habendes Vermögen bestünde
253 lb davon baarschafft 180 lb

Anne Barbe Sommer meurt à 36 ans le 16 août 1757
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1731-1764, f° 177 n° 1065)
1757. Dienstag d. 16. aug. morgens nach 10 uhr ist an eine Erzundung verstorben fr. Anna Barbara g. Sommerin H Joh: Wilhelms Gastgebers und b. allh. eh. hausfrau und Donnerstag darauf bey gehaltener leichenpredig auf dem Gottesacker S. Helena begraben worden, Alt 36. jahr 2. Mon. 18. tag (unterzeichnet) Johannes willhelm als Eh Man (i 180)

Jean Wilhelm se remarie en 1757 avec Marie Barbe Lips, originaire d’Oberbronn : contrat de mariage, célébration
1757 (7.11.), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 111
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johannes Wilhelm, verwittibter Gastgeber und b. alhier als hochzeiter an einem
So dann Jungfrau Maria Barbara Lipßin, weiland Johann Martin Lipß gewesenen Schloßers und auch weiland Fr. Mariä Catharinæ geb. Bochin beeder Eheleute und br. Zu Oberbron hochgräfflich leiningischer Herrschafft seel. nachgelaßene volljährige ohnbevögtigte Tochter, beiständlich H Johann Letzen Salzmeßers und bs alhier, als Hochzeiterin an dem andern theil
So beschehen Straßburg Montags den 7.ten 9.bris 1757. (unterzeichnet) Johannes Willhelm alß hochzeitern , x der Hochzeiterin Zeichen

Mariage, Robertsau (luth. p. 316)
Dienst. den 24.t Jan: 1758. sind, auf Obrigkeitliche Erlaubnus, nach gewohnlicher Außrufung, ehelich eingesegnet worden H Johannes Wilhelm, der Wittwer, Burger u. Gastgeber zu Straßburg, vnd Jgfr. Maria Johanna, weÿl. Joh: Martin Lipßen Burgers und Schloßers Zu Oberbrunn nachgelaßene eheliche Tochter (unterzeichnet) Johann Willhelm als hochzeiter, die Hochzeiterin kan nicht schreiben + (i 116, procl. Temple-Neuf f° 358-v)

La tribu des Fribourgeois fait grief à Jean Wilhelm d’avoir fourni un billet d’hébergement sur lequel le régiment de son hôte est inexact
1767, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 313) Donnerstag den 6.ten mensis Augusti in Anno 1767
Johannes Wilhelm der würth Zum Schnabel allhier citiret wegen einem Ihro Gnaden dem Regirenden Herrn Ammeister sub dato 5. Novembris 1766. überschicken Straffbahren Nachtzeduld, Anerwogen derselbe, darinnen gemeldt daß Lucas Dürrenbach* Reuther untern Regiment Berginy seÿe, welcher aber vom Reg. Penthievre ein Reutter ist.
Citatus Zugegen, Sagte wäre Ihme alßo Angegeben worden. Hierauff Erkandt worden, Seÿe Citatus vor dißmahl Zu absolviren

Jean Wilhelm, aubergiste au Bec, fait vendre des objets mobiliers
1768, Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 272) n° 1114
Verkauf und Erlös Register über Johannes Willhelm des ehemaligen Schnabelwirths hausräthliche Mobilien

Jean Wilhelm et Marie Barbe Lips hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du boulanger Jean Michel Metz

1768 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 417
Johann Wilhelm der gastgeber und Maria Barbara geb. Lipßin mit beÿstand H. Beck und Struve beede E.E. kleinen Raths beÿsitzer
schuldig seÿen Diebold Roser des weißbecken als vogt weÿl. Johann Michel Metz gewesten weißbecken 2 kinder Salome und Catharinæ der Metz – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auf dem Roßmarckt, einseit neben Johann Wintersheim dem strumpffweber, anderseit neben weÿl. H. Chapau gew. fusilier wittib und erben

Marie Barbe Lips fait dresser un état de fortune, en l’absence de son mari emprisonné. L’inventaire décrit les deux maisons acquises en 1765. La masse propre à la femme est de 452 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 732 livres, le passif à 3 334 livres.

1769 (21. Weinm.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 581) n° 174
Inventarium über Johannes Wilhelm, des Wirths, und Frauen Mariæ Barbaræ gebohrener Lipsin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermalen besitzende Activ: und Passiv: Nahrungen, auffgerichtet Anno 1769. – welches Vermögens in absentia des dißeitigen Mariti so bericheter laßen schulden halben im gefänglicher Hafft sitzen solle, auf die von gedachter Ehefrauen, welche ad hoc mit S. T.H. Lt Philipp Ludwig Rang, Cancellariæ Substituto et Procuratori vicarii ane Vogtsstatt verbeÿstandet, gethane Requisition, in betrachtung diesselbe sich gehörigen orten puncto Beneficii cessionis anzumelden vorhabens, fleißig inventirt (…) So beschehen alhier in der Königlichen Stadt Straßburg und einer daselbst ane dem Roßmarckt gelegenen in diese Massam gehörigen Zum Schnabel genannten wirths behausung, auf Sambstag den 21. Weinmonat im Jahr 1769.

Eigenthum ane Häussern (M. et T.) Erstl. eine Gast behausung, Zum Schnabel genant, samt Hof und Hoffstatt, wie auch allen den gebäud, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg, ane dem Roßmarckt, einseit neben weiland H Joh: Ludwig Imlin, des gewesenen Silberarbeiter und Exsenatoris sel. nachgelaßener Erben, 2.s. neben Fr. Marguerite Chapau geb. Flammand hinten auff eben dieselbe stoßend
It: ein behausung ane der Bischofsgaß (…)
Beede vorherbeschriebene Häußer seind außer dem das auf hafftenden und hernach angelegenen Passiv: Capitalien freÿ, ledig und eigen, auch hier ohnpræjudicirlich angeschlagen und ausgeworffen worden für den jenigen Preiß, um welchen dißortige beede Eheleute solche nach außweiß hiesiger löb. Cantzleÿ Contract Stub protocollis am 4. Julÿ 1765. von Fr. Maria Elisabetha geb. Gabriellin, weiland Joh: Michael Klein des gewesenen burgers und Würths hinterbliebener Wittib, der Zeit aber H Joh: Friderich Bußmann, des hiesigen burgers und gastgebers Ehegattin Käuflich acquirirt haben, nunmehr vor 3650. Vorherigen bericht hat man in gedachte CC stub einziehen müssen, angesehen die dissortige Ehefrau nichts schrifftlich verweisen Können
Ergäntzung der Ehefrauen angegangenen unveränderten Guths. Nach Außweiß der oben im Bericht allegirten von H. Notario Johann Richard Häring aufgesetzte und unterschriebenen Verzeichnus und resp° Vermögen Scheins de dato 7. Nov. 1757.
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Bericht. Weilen in der vorher copialiter inserirten Eheberedung §° 3° stipulirt worden, daß dasjenige guth, welche die Eheleut einander in die Ehe zusammenbringen, ingleichem der* erben oder Schancklungs weiß empfangen werden, einem jeden theil und seinen Erben freÿ und eigen vorbehalten seÿn, auch das davon durante matrimonio abgehen und verkaufft wied ergäntzt werden solle, so hat die Ehefrau auf befragen geantwortet, daß Zwar Kein ordnungaßmässigen Inventarium beÿderseitige Illatorum dressirt worden, so habe aber Kurtz vor der Ehe, nemlich am 7. Nov.1757 puncto angesuchten Civilegii durch H Notarium Johann Richard Häring (…) eine ordentliche Verzeichnus (…) aufrichten laßen
Der Ehefrauen unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 48, Sa. Silbers und Geschmeids 4, Sa. goldenen Rings 6, Sa. Schulden 15, Sa. Ergäntzungs rests 378, Summa summarum 452 lb
So dann wird auch des Mariti unverändert und theilbare Nahrung unter einem Titul beschrieben, Sa. haußraths 37, Sa. Silbers 41, Sa. goldenen Rings 3, Sa. Eigenthums ane Heüssern 2650, Summa summarum 2732 lb – Schulden 3334 lb, In Compensatione 602 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung, so der Ehefrau unverändert 18, Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung, so des Ehemanns unverändert 373 lb
Copia der Eheberedung (…)

La maison est vendue par adjudication judiciaire au fourbisseur Jean Michel Stahl

1771 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 322
Ganthkauff, 8. Februarÿ 1770 – ist in die in Johann Wilhelm des würths falliment massam gehörige behausung cum appertinentis ane dem Roßmarckt einseit neben weÿl. Johann Ludwig Immlin dem silbererbeiter und exsen. erben, anderseit neben Fr. Margaretha Chapau geb. Flammand hinten auff dießelbe
Johann Michael Stahl dem schwerdtfeger als letzt und meistbietenden um 3010 pfund

Le coutelier Jean Michel Stahl fait ses années d’épreuve de 1748 à 1750. Il présente son chef d’œuvre le 26 février 1751. Il devient tributaire chez les Maréchaux le 6 mars. Il est élu examinateur des chefs d’œuvre en 1769.
1748, Protocole des maîtres couteliers (XI 154)
(f° 142) Sambstags den 19. Octobris Anno 1748 – Johann Michael Stahl, der Ledige Lang Meßerschmidts gesell Von hier gebürtig, stehet vor und bittet mann wolle Ihme in die Muthjahr einschreiben, Legte auf 19 ß d.
Erkand, gegen erlegung der gebühr willfahrt, dt. 5 ß

(f° 145-v) Montags den 14. Decembris 1750. – Johann Michael Stahl, der Ledige Lang Meßerschmidts gesell Von hier gebürtig, stehet vor und bittet mann wolle Ihme aus denen jahren austhun, legte auf 19 ß d.
Erkand, gegen erlag der gebühr willfahrt, dt. 5 ß vor das außthun

(f° 145-v) Freÿtags den 26. Februarÿ 1751. erscheint in præsentia Es hoch Edel Vest, fromb, fürsichtig und hochgelehrte Herrn Johann Christoph Richshoffer des beständigen geheimen Regiments der herren fünffzehen in Löbl. Statt Straßburg hochansehnliches Assessoris als Zu dießer Schaw verordneten Herrn Obmans, Vor denen dreÿen geschwornen herren Meisterstück Schauern Johann Michael Stahl, der Ledige Lang Meßerschmidts gesell Von hier gebürtig und nach deme Er das Ihme den 14. Decembris Anno 1750. auffgegebene Meisterstück, so in einem silbern mit blatt gold Vergulden degen gefäß, darauff Römische und Europäische theils Zu Pferd sitzende und theils Zu fuß stehende figuren bestehet, Verfertigtet hat, derselbe angesucht solches gebührender massen Zubeschauen und Zubesichtigen.
Dabeÿ derselbe handtreu ane aÿdesstatt abgelegt, daß Er sein Vorgelegt Meisterstück selbsten mit eigener hand verfertiget, dabeÿ haben sich nachvolgende fehler daran befunden.
1.mo Eine figur an dem hindern Bügel ist die Verzeichnung verdräth.
2.do An der hintern seith am Knopff find sich ein Pferdwade Vorderentheil des Leibs gegen dem hinderentheil etwas Zu groß ist.
3.tio Ist der grund Zu viel glantzicht und die gesichter andern figuren seind nicht deutlich genug ciselirt.
Vorige fehler seind dem Stückmeister vorgehalten worden derentwegen ist Er in 1 lb 10 ß Straff condemnirt worden, im übrigen aber soll Er vor ein ehrelicher Meister auf und angenommen werden.
Bathe umb gnad. Ist der Straff gäntzlichen absoluirt worden.

(f° 146) Sambstags den 6. Martÿ – Johann Michael Stahl, der Ledige Lang Meßerschmidts gesell, stehet Vor und bitt mann wolle Ihn vor einen ehrlichen Meister erkennen, sontemahlen Er sein meisterstück nach ordnung verfertiget hat, legte auf 19 ß d.
Erkand, gegen erlegung der gebühr willfahrt.

(f° 185) 1769, Schaumeister Mr Johann Conrad Berger, da Mr Johann Jacob Vogt blind ist an dessen Stelle erwählt worden Johann Michael Stahl, 185

Jean Michel Stahl loue la maison au tailleur Joseph Bena

1770 (14. 9.br), Not. Laquiante (6 E 41, 1037)
Bail de 6 années à commencer à la Notre Dame de mars – Jean Michel Stahl fourbisseur
au Sr Joseph Bena tailleur de Mgr le Marechal de Contade
La maison entière a lui appartenante en cette ville au marché aux chevaux portant pour enseigne le Bec sans en rien excepter ny reserver, moyennant un loyer annuel de 400 livres tournois

Nouveau bail entre les mêmes

1777 (7.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1062) n° 17
H. Johann Michel Stahl der schwerdfeger, in lehnung auff 6 nacheinander folgenden jahren auf nächst Mariæ verkündigungs fest ihren anfang nehmen
herrn Joseph Bena herrn Marechal de Contades schneider und burger alhier
das gantze haus so Ihme zugehörig auf dem Roßmarckt gelegen zum schnabell genant mit allen deßen zugehörthen, nichts davon vorbehalten 400 livres, zufolg d. 14. Novembris 1770 vor H. Not. Laquiante auffgerichteter Lehnung
auff fernere 6 nacheinander folgenden jahren, d. 7 hornung

Jean Michel Stahl meurt célibataire en 1788. L’inventaire est dressé dans la maison du marchand de tabac Jean Georges Reichard au Vieux-Marché-aux-Vins. L’actif de la succession s’élève à 7 383 livres, le passif à 150 livres.
1788 (1.7.), Not. Stoeber (6 E 41, 1255) n° 648
Inventarium über Weiland herrn Johann Michael Stahl, des gewesenen Langmeßerschmidts burgers allhier Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1788. (…) nach seinem Montags den 23. Junÿ jüngst aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat (…) Nachdeme nun Sie die Erben und die Magd Anna Maria Riebelin welche über 30. Jahr dem verstorbenen Haußgehalten hat – So geschehen in der allhier Zu Straßburg an dem alten Weinmarckt gelegen Herrn Johann Georg Reichard dem tabackhändler und burger, allhier Zuständig. und dißorts zum theil lehnung weise bewohnenden Behausung, Dienstags den ersten Julii Anno 1788
Der verstorbene Herr seel. hat per testamentum clausum zu Erben verlaßen als folgt. 1° Fr. Mariam Magdalenam Antoniin geb. Kilianin, H. Martin Antoni des Meelhändlers u. b. allh. Ehefr. welche unter deßen autorisation diesem Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, In den vierten Haupttheil, 2° Fr. Annam Mariam Redslobin gebohrene Kilianin, weil. H. M. Philipp Jacob Redslob seel. gewesenen Pfarrers in Vendenheim und B. allhier hinterlassenen Wb. so unter Beihülff vorbenannten H. Martin Antoni diesem geschäfft beiwohnte, in den Vierten Haupttheil, mit der Vorsehnug wann sie ohne Leibs Erben sterben solte, daß dero ererbte Antheil in der auf die noch lebende übrige Haupterben oder derselben Kinder zurückfallen solle, Wecher Substitution halben H Johann Ludwig Rehm der hies. B. und Handelsmann Zum Vogt Obrigkeitlich constituirt worden, welcher auch in dieser qualitæt sich beim geschäfft eingefunden, 3° H. Johann Georg Reichard der Paßmentirer und B. allh. welcher in sebst eigener Person bei dieser Succession Zugegen war In den Vierten Haupttheil, mit dem Anhang, daß wann seine Kinder nach ihme ohnverheurathet versterben sollten, ihre Mutter zween dritte theil von dem dißorts ererbten Gut für eigen erben der lezte dritte theil aber solle Fr. Maria Salome Beckertin geb. Reichardin oder ihre Kinder zu erben haben, Weil aber der H. Testirer auch geordnet daß ihme H Rechard die hände nicht gebunden seÿn sollen, sondern das erernte Sein eig. seÿn und bleiben auch damit zuschalten und Zu walten berechtiget seÿn solle, in seinem gantzen Leben wie er will, so hat Er geg. die Ernennung eines Substitutions Vogts protestirt und
4° Fr. Mariam Salome geb. Reichardin H. Carl Ferdinand Beckert des demant schneiders und B. alhier Ehefrau so unter Verbeistandung dieses Ihres Ehemanns dem Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, In den vierten Haupttheil
Werckzeug und Waar Zur Langmeßerschmidt Profession gehörig
Norma hujus inventarii, Sa. hausraths 129, Sa. werckzeugs 41, Sa. Silbers 22 Sa. goldener Ringe und Uhren 19, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 5950, Activ schulden 1221, Summa summarum 7383 lb – Inventur, Stall und Erörterungs kösten 150 lb, Restirende Verl. 7233 lb
Stall summ 6167 lb, Zweiffelhaffte schulden 1750 lb
Wittums Verfangenschafft welche Fr. Magdalena Stahlin geborner Zimmerin auch weÿl. Johann Georg Stahl des gew. brs. u. ackersmanns zu Höhnheim Wittib lebenslänglich zu geniesen hat

Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1788-1792, f° 1)
Im Jahr 1788 Mitwoch den 25. des brachmonats abends um Vier Uhr wurde nach gehaltener Leichenpredigt auf der begräbnus zu St. Helenæ zur Erden bestattet H. Johann Michael Stahl gewesener Langmesserschmidt und burger alhier welcher am Montag vorher Morgens früh um zwei Uhr verstorben.Zeugnis deßen haben hier unterschriebenen Johann Michael Antoni als nächster Anverwantdter burger und Mählhändler, Johann Georg Reinhard als nächster Anverwandter burger und Pasmentirer (i 19)

Jean Michel Stahl vend la maison au sellier Jean Knoderer le jeune moyennant 4 500 florins

1783 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 64-v
H. Johann Michael Stahl der langmeßerschmidt
in gegensein H. Johannes Knoderer des jüngeren sattlermeisters
die dem H. verkäuffer eigenthümlich zuständige behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt einseit neben Mr Hummel dem schneider, anderseit neben Fr. Chappeau geb. Flammand, hinten auff H. Mag. Geÿler – erschien Fr. Maria Dorothea verwittibte Löwin geb. Feiglerin beÿständlich H. Johann Peter Graff des bierbrauers ihres tochtermanns daß sie nahmens ihrer leiblichen tochter vorbesagten H. käuffers Ehefrau Fr. Susanna Barbara geb. Löwin als mitkäufferin – um 4500 gulden

Jean Knoderer hypothèque un mois plus tard la maison au profit de Marie Madeleine Gullmann, femme du marchand Jean Georges Fuchs, pour régler les frais de construction

1783 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 122-v
H. Johannes Knoderer der jüngeren sattlermeister
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Gullmännin H. Johann Georg Fuchß des handelsmanns Ehegattin, zum hauptbau hiernach beschriebenen behausung, 1000 gulden schuldig seÿe
unterpfand anfangs gedachte behausung samt zugehörden ane dem Roßmarckt einseit neben Mr Hummel dem schneider, anderseit neben Fr. Chappeau geb. Flammand, hinten auff H. Mag. Geÿler – erschien Fr. Maria Dorothea verwittibte Löwin geb. Feiglerin des debitoris schwiegermutter unter assistentz H. Johann Peter Graff des bierbrauers ihres tochtermanns als bürgin

Jean Knoderer est admis en août 1780 à faire son chef d’œuvre qu’il présente en septembre puis en octobre. Les examinateurs relèvent des défauts mineurs et le reçoivent maître. Il devient tributaire en janvier 1781.
1780, Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
(f° 708-v) Dienstags den 22.ten Augusti A° 1780
Johannes Knoderer der leedige Sattler, Hrn Johannes Knoderers, des Sattlers und burgers alhier ehel. erzeugter Sohn, stehet vor und bitt, weilen er gesonnen das Meisterstück zu verfertigen, um den Zulaß und Aufgab deßelben.
Dabeÿ erschiene auch ermelter hr. Knoderer, der Vater und machte Ansuchung, daß die Ehrsame Meisterschafft dem neu angehenden Stuckmeister seinem Sohn erlauben möchte, sein Meisterstück beÿ ihme Vater in deßen Wercktatt Zu verfertigen.
Nach gehaltener Umfrag wurde Erkandt, Seÿe dem Comparenten in seinem Begehren gegen Erlag der Gebühr willfahrt (dt. 15. ß)

(f° 709) Mittwochs den 13.ten Septembris 1780 wurden Johannes Knoderer des Stuckmeisters gefertigte Sattelbaum in Gegenwart Ihro Weisheit S. T. Herrn XV.er Flach des Hochverordneten Hrrn Obmann durch den H. Schaumeister examinirt und folgende daran befundene Fehler angegeben
Den Royal Sattelbaum betreffend. Ein Steeg hat mehr Tracht als die andere und seind auch in der Breite ungleich. So fehlet es auch ein Streichmaas. Der Kopf ist auf einer Seite etwas breiter als auf der andern.
Den Selle rase belangend. Der After ist zu flach eine Steeg ligt am After höher als die andere. So hat auch eine Steeg mehr Tracht als die andere, Und dann ist auch das Streichmaas fehlerhaft.
Erkannt. Solle der Stuckmeister wegen den Fehlern ein 15 ß Straf erachtet seÿn.

(f° 710-v) Montags den 31. Octobris 1780 wurde Johannes Knoderer des Stuckmeisters neu ausgefertigte Meisterstück in Gegenwart Ihro Weisheit S. T. Herrn XV.er Flach des Hochverordneten Herrn Obmann durch die geschwohrne Heren Schaumeister besichtiget, und haben dieße letztere folgende Fehler daran befunden als
Den Royal Sattelbaum betreffend. Ein Tasch ist tiefer als die andere und gehet mehr vor als die andere. Der Zukuß fällt Zu weil ab hinten am After und die Taschen Ziehen sich mehr unterwärts als in der mitten. Die Decket am After ist etwas ungleich an der Rath. An den Küßen seind die vorderen Ort breiter als die hinteren.
Den Selle rase belangend. So ist der Sitz ein wenig krumm aufgemacht eine Tasch stoßt ein wenig mehr vor als die andere die decket ist ein wenig unsauber gemacht.
Das Reitzeug concernirend. Am Zaum ist der Kehl Riemen etwas zu lang.
Kommet, vornen ist es aug der einen Seit unter der decket etwas hocher und der Zug etwas ungleich.
Erkannt. Solle der Stuckmeister wegen den geringen Fehleren in 1 lb Straf erachtet seÿn.

(f° 714-v) Mittwoch den 10. Januarÿ 1781. Johannes Knoderer, Meister Johannes Knoderers des Sattlers und Burgers dahier ehelicher Sohn stehet vor, und thate den Vortrag, weilen er sein Meisterstück vollendet, welches auch den 31.ten 8.bris jüngst nach Ordnung geschaut worden ist, E: E: Meisterschafft ihme mit dem Meistesitz zu willfahren möge.
Erkandt. Gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Gebühr, die Straf ist 3 lb 5 ß, Handwerck 1. 1. – Herr Freÿß empfagen davor er quittirt. Straßburg den 10.ten Januarii 1780. Unterschrieben Freÿß

Jean Knoderer devient tributaire chez les Tanneurs le 14 décembre 1781.
1781, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
(f° 211-v) Freÿtag den 14.ten Decembris A° 1781 – Johannes Knoderer der Satt. H. Johannes Konerer des Satt. und burgers dahier ehelicher Sohn producirt Löbl Stadt Stall schein vom 12.ten Xbris 1781. mit gehorsamsten Ansuchen ihme als einem Leibzünfftigen das Zunfftrecht angedeÿen Zu laßen. Nach gehaltener Umfrag Erkandt, wird dem Petenten gegen Erlag der Gebühr willfahrt (Zunfft 1 lb 17 ß, Findlinghauß 3 ß, Nots. & Büttel 5 ß)

Fils du sellier du même nom, Jean Knoderer épouse en 1782 Susanne Barbe Lœw, fille du brasseur Jean Gaspard Lœw : contrat de mariage, célébration
1782 (21.5.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 45
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿen Herr Johannes Knoderer, der leedige Sattlermeister, Herrn Johannes Knoderer, des Sattlermeisters und Burgers dahier mit Weÿland Fraun Mariæ Salome gebohrener Kleinin seiner erstern Ehegattin seeligen ehelich erzeugter Sohn, beiständlichen Vorgedachtem seines Leiblichen Herrn Vatters und H. Philipp Jacob Faudel des Sattlermeisters und Burgers dahier, seines Herren Vattern, als Hochzeiter an einem
So dann Jungfer Sußanna Barbara Löwin, Weiland Herrn Johann Caspar Löw, des geweßenen bierbrauers und burgers dahier, mit Fraun Mariæ Dorotheä gebohrener Feiglerin seiner geweßten Ehegattin und hinderlaßenen Wittib ehelich erziehlte tochter, unter assistentz erstgedachter ihrer geliebten Frauen Mutter und Herrn Georg Friderich Gerold, des Caminfegers und burgers dahier ihres geschwornen Vogts, ferner Herrn Johann Philipp Brandhoffers des ehemaligen Bierbrauers und dermaligen Weinhändlers auch burgers hieselbst und endlichen Herrn Peter Graf des bierbrauers und burgers ihres Schwagers als hochzeiterin ane dem andern Theil
So geschehen Straßburg auf Dienstag den 21. Maii Anno 1782 (unterzeichnet) Johannes Johannes Knoderer, Sußanna Barbara Löwin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 115-v)
Im Jahr 1782. Dominica V und VI post Trinit. als den 30. Junÿ und 7. Julÿ sind in unserer Kirche Zu St. Wilhelm Ordnungs: mäßig ausgerufen und Montag den 8. ejusdem ehelich eingesegnet worden Herr Johannes Knoderer, lediger Sattler und burger alhier Hern Johannes Knoderer des Sattlers und burgers allhier, mit weÿl. Frau Maria Dorothea Kleinin ehelich erzeugter Sohn und Jungfer Susanna Barbar Löwin, weÿl. Hern Caspar Löw, gewesenen Biersieders und burgers allhier, mit Frau Maria Dorothea Feiglerin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johannes Knoderer als Hochzeiter, Susanna Barbara Löwin als Hochzeiterin (i 119 – Proclamation, Saint-Nicolas f° 57-v n° 17)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison à l’Ecrevisse qui appartient à Besar. Ceux du mari s’élèvent à 379 livres, ceux de la femme à 1 515 livres.
1782 (25.7.), Not. Lederlin (6 E 41, 904) n° 190
Inventarium über Herrn Johann Knoderer des Sattlermeisters und Fr. Susannæ Barbaræ gebohrener Löwin beede Eheleute und Burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1782 – und vermög der vor mir Notario dem 21.ten Maÿ jüngst errichteten Eheberedung deren dritten Puncten für unverändert vorbehalten haben (…) die Ehefrau beÿständlichen H. Georg Friedrich Geroldt, des Caminfegers und burgers dahier ihres geordneten Vogts – So geschehen allhier in Straßburg den 25. Julÿ Anno 1782.
in einer allhier Zu Straßburg ane dem Krebs gelegenen H. Besar Zugehörigen Behausung folgendermaßen sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 4, Sa. Waar und Werkzeug zur Sattler Profession gehörig 205, Sa. Silbers 14, Sa. Golden Geschmieds 42, Sa. Pfenning Zinß hauptguths 100, Sa. Schulden 39, Summa summarum 407 lb – Schulden 114, nach abgang deren verbleibt 293, Dazu gesetzt die Helffte derer Haussteuren 86, Des Ehemanns guth 379 lb
Dießemnach wird auch der Frauen in die ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 281, Sa. Silber Geschmeids 43, Sa. Golden Geschmeids 105, Sa. baarschafft 500, Summa summarum 1429 lb – Dazu gesetzt die andere Helffte derer Haussteuren 86, Der Ehefraun guth 1515 lb

Susanne Barbe Lœw meurt en 1833 dans sa maison rue de la Mésange en délaissant cinq enfants
1833 (11.5.), Strasbourg 8 (nouv. cote 52), Me G. Grimmer n° 4402
Inventaire de la succession de Susanne Barbe Loew, décédée le 6 février 1833, femme de Jean Knoderer – dressé à la requête 1. du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage reçu Lederlin notaire à Strasbourg le 21 mai 1782, et en vertu du testament du 4 janvier 1827, 2. Jeanne Barbe Knoderer, épouse de Jean Pierre Sales, ancien chef de comptabilite à la manufacture d’armes de Mutzig, 3. Christophe Frédéric Bäer, marchand passentier, mandataire de Jean Knoderer sans commerce demeurant à Vilich vis à vis de Bonn rive droite du Rhin, 4. Caroline Augustine Knoderer femme dudit Christophe Frédéric Bäer, 5. Camille Knoderer, pharmacien, en son nom et mandataire de Wilhelmine Frédérique Knoderer femme de Marie Louis Nicolas Duclout, contrôleur receveur des Contributions indirectes à Bouxwiller, héritiers de leur mère, en la maison rue de la Mésange n° 6 où la défunte est décédée
immeuble de la communauté, une maison située à Strasbourg rue de la Mésange n° 6, d’un côté MM Ehrmann & Monnet, de l’autre M Chapuis & une ruelle, devant la rue de la Mésange, estimée à 2250 fr de revenu – Titres de propriété, procès verbal dressé au district de la ville de Strasbourg le 13 février 1793, adjudication définitive de la maison et dépendances ci dessus désignée – suivant rapport d’experts du 1 mars écoulé estimée à 45 000 francs
communauté meubles 1467 fr, garde robe 60 fr ; déclarations actives 4948 fr, déclarations passives 30.000 fr
Enregistrement, acp 217 F° 152-v du 21.5.

Jean Knoderer et Susanne Barbe Lœw vendent la maison au boucher Pierre Hochdœrffer et à sa femme Anne Marie Hetzel.

1793 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 184 enreg. 21.3. F°
bu. Johannes Knoderer der sattler und Susanna Barbara geb. Löwin beiständlich bu. Johann Peter Graff des bierbrauers
in gegensein bu. Peter Hochdörfer des metzgers und Annæ Mariæ geb. Hetzelin unter assistentz bu. Jacob Friedrich Hetzel und Johann Diebold Hetzel beede lederhändler
eine behausung, höffelin, bronnen und hoffstatt bestehend in vorder und hinter haus, auf dem Roßmarckt, einseit neben bu. Zimmermann anderseit neben bu. Hummel dem schneider hinten auff bu. Geÿler uxorio nomine – um 17.500 livres

Originaire de Dammheim près de Landau, Jean Pierre Hochdœrffer épouse en 1781 Anne Marie Hetzel, fille du tanneur Jacques Frédéric Hetzel : contrat de mariage, célébration
1781 (5.2.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 201
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen, der Ehrenachtbare H. Johann Peter Hochdörffer, der leedige Metzger von Dammheim des auch Ehrbaren H, Joh: Heinrich Hochdörffers des Gastgebers Zum Lamm, mit Fr. Annä Catharinä gebohrner Schwäbin seiner Ehefr. beeder Burgere Zu gedachtem dammheim ehelich erzeugter Sohn, unter assistentz erwehnten seines Eheleiblichen Vatters, als Hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren: und Tugendsame Jgfr. Annä Mariä Hetzelin, des Ehrenachtbaren Hn Jacob Friderich Hetzels des Rothgerbers und burgers allhier mit der Ehren und Tugendsamen Fraun Annä Mariä gebohrenen Stammin seiner Ehegattin ehelich erzeugte tochter, beÿständlich des Großachtbaren Hn Jacob Friderich Hetzels des Rothgerbers und burgers allhier ihres Großvatters, wie nicht weniges Ihres erwehnten eheleiblichen Vatters, als hochzeiterin ane dem andern Theil

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 39, n° 11)
Im Jahr Christi 1781, Montags en 26. Februarii, abends nach vier uhr, sind nach vorher Dominicâ Sexagerima & Quinquagesima geschehenen gewohnlichen Proclamationen in offentlicher Kirche copuliert und ehelich eingesegnet worden H. Peter Hochdörfer, lediger Metzger, von dammheim beÿ Landau, gebürtig und burger allhier, Johann Heinrich Hochdörfers, Gastgebers und burgers daselbst, und Frau Anna Catharina gebohrner Schwäbin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Anna Maria Hetzelin, H. Jacob Friderich Hetzels, Lederhändlers und burgers allhier mit Frau Anna Maria gebohrner Stammin ehl. erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Peter Hochdörffer als Hochzeider, Anna Maria Hetzelin als Hochzeiderin (i 40)

VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783), p. 3, Pierre Hochdœrffer

Jean Pierre Hochdœrffer demande aux Quinze une dispense pour obtenir le grand droit de boucherie. La commission estime que les motifs allégués ne sont pas pertinents. L’assemblée accorde cependant la dispense.
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
Johann Peter Hochdörfer contra E.E. Zunfft Zur Blum
(p. 8) Sambstags den 20.ten Januarii 1781. – Osterrieth nomine Johann Peter Hochdörfer in actis, Contra E.E. Zunfft Zur Blum H Zunfftmeister auch in actis erholt memoriale vom 16.ten Xbris jüngst bitt unterthänig. Deputationem. Rang producirt unterthänige Exceptionis juncto petito bitt similiter Deputationem. Erkandt Deputatio.

(p. 45) Sambstags den 3.ten Februarii 1781. – Obere Accis Hh. laßen per me referiren, es habe Johann Peter Hochdörfer der leedige metzger von dammheim beÿ landau gebürtig, Contra E.E. Zunfft Zur Blum H Zunfftmeister den 16.ten Xbris Jüngsten unterthäniges memoriale mit beÿlagen sub litt. a & b. übergeben und darinn gebetten MGh. geruheten Ihn von der nach übrigen dienstzeit Zu Dispensiren, und zu verordnen daß er biß Künfftige Faßnacht Zu dem grosen Zunfftrecht beÿ EE Zunfft Zur Blum eingeschrieben werde.
Hienwider und diesem entgegen hat Imploratischer H. Zunfftmeister in seinem den 20.sten Januarii jüngst über gegebene exceptionibus gebetten, MGh. geruheten erkennen, daß Implorant mit seinem begehren ref. Exp. ab und an den artickel Zu verweißen seÿe.
Beÿ besessener Deputation hat implorant sowohl als H Ignatius Mathiß der Zunfftmeister sich leediglich auf Ihre producirte schrifften bezogen und selbigen nichts beÿzusetzen gehabt.
Die Hn Deputirte haben die von Imploranter angeführte motiva so unerheblich gefunden, daß sie nicht ein sehen mögen wie demselben in seinem begehren willfahrt werden könte, dahero sie der meinung seÿn wollen, daß Implorant mit seinem befehren refusis expensis ab und an die ordnung Zu verweißen seÿe. Nach gehaltener umbfrag ist Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag sechs pfund d. zwischen Löbl. Stadt E. E. Zunfft und dem Findling hauß theibar dispensando von dem artickel von den noch manglenden Zweÿ dienstjahren Zu befreÿen sofort bis Künfftige Faßnacht Zu dem Großen Zunfftrecht beÿ E E. Zunfft zur Blum einzuschreiben seÿe.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison proche du Pont neuf. Ceux du mari s’élèvent à 125 livres, ceux de la femme à 432 livres.
1781 (7.3.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 968) n° 330
Inventarium über Herrn Johann Peter Hochdörffer des Metzgers und der Ehren und tugendsamen Fr. Annä Mariä Hochdörffer gebohrner Hetzelin beeder Eheleute und Burgere allhier einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1781 – in krafft der vor mir Notario den 5. Februarii 1781. errichteten Eheberedung § 3° vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 7. Martii Anno 1781. In gegenwart Hrn Johann Heinrich Hochdörffer, des Lammwirdts und Burgers zu dammheim des Ehemanns Vatter und hrn Johann Friedrich Hetzels des Rothgerbers und Burgers allhier, der Ehefr. Vatters als respê beederseiths Hh Assistenten
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischer staathen, ohnfern der Neuen bruck gelegenen und von beeden Eheleuthen zum theil Lehnungsweiß bewohnenden Behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii, Des Ehemanns in den Ehestand zugebrachten Vermögen, Sa. Hausraths 30 lb, Sa. Silbers 16 lb, Sa. baarschafft 35 lb, Summa summarum 82 lb – Und wann annoch darzugelegt wird waß Ihme dem Ehemann in fine beschriebenen haussteurren zur helffte gehörig 42 lb, Des Ehemanns gesambtes ohnverändertes Vermögen 125 lb
Dießem nach wid auch der Ehefraun in den Ehestand Zugebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 154 lb, Sa. Silbers 16 lb, Sa. Goldener ring 21 lb, Sa. Baarschafft 196 lb, Summa summarum 389 lb – Haussteuren 42 lb, Der Ehefraun samtliche ohnveränderte Nahrung 432 lb

Inventaire dressé après la mort de la locataire Barbe Saint-Remy veuve de Xavier Petit, contrôleur de l’hôpital militaire à Fort Vauban.

1811 (21.2.), Strasbourg 8 (1), M° Roessel n° 73
Inventaire de la succession de Barbe Petit née St Remy veuve de Xavier Petit, controlleur de l’hôpital militaire à Fort Vauban, décédée le 15 courrant – à la requête de Noe Lefuel, employé au Palais, et Louise Lefuel épouse de Jean Charles Jourdan instituteur, légataires universels de la veuve par testament reçu par le notaire soussigné le 26 janvier courant
dans une maison sise en cette ville marché au chevaux n° 8 appartenant au Sr Hochdoerfer boucher
mobilier, numéraire (69 fr), créances (4740 fr), total 5411 fr, déduire legs 748 fr, reste 4663 fr
Enregistrement, acp 116 F° 124 du 22.2.

Anne Marie Hetzel meurt en 1815 en délaissant une fille

1816 (28.3.), Strasbourg 12 (64), M° Wengler n° 9475
Inventaire de la succession d’Anne Marie Hetzel épouse de Jean Pierre Hochdoerffer, boucher, décédée le 21 décembre 1815 – à la requête de Madeleine Sare Hochdoerffer épouse du Sr Antoine Pelenc capitaine en retraite du 57° régiment de ligne, seule enfant et unique héritière – Contrat de mariage M° Nenter le 5 février 1781
dans la maison mortuaire vieux marché aux Chevaux n° 8
immeuble, une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour avec trefond et toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le vieux marché aux Chevaux n° 8, d’un côté la veuve de Kurtz facteur à la poste aux lettres, de l’autre la veuve Klein, derrière la succession de Schübler – acquis de Jean Knoderer, sellier, et de D° Susanne Barbe Loew par acte passé à la Chambre des Contrats le 18 mars 1793, estimée 12.000 francs
et un étal de boucher sous la grande boucherie portant le n° 45, entre les Sr Heinold et Mechling derrière le mur de la ville – grevé envers icelle d’une rente foncière de 2 fr par an – acquis quatre 9° du Sr Kugler aubergiste, par acte reçu Lederlin notaire le 21 novembre 1782 et autres cinq 9° de Jean Barth boucher et Catherine Elisabeth Pfaehler, à la Chambre des Contrats le 28 octobre 1783, estimé 2000 fr
plus 63 ares terres labourables à Behlenheim 400 fr
total de l’actif 19.688 fr, passif 6475 fr, déduction faite 13.212 fr
acp 130 f° 7-v du 1.4. – Communauté, meubles 1113, argenterie 175, argent comptant 4000, total 5288
une maison à Strasbourg revenu 600, capital 12.000, un étal de boucher revenu 100, capital 2000, terres à Behlenheim revenu 20, capital 400, total 14.400
Les reprises de la défunte se montant à 6475 francs

Jean Pierre Hochdœrffer accorde à sa voisine Marguerite Salomé Meyer, femme de Gustave Adolphe Alexandre (actuel n° 6), la mitoyenneté du mur de séparation

1817 (13.3.), Strasbourg 2 (43, 1) M° Knobloch n° 7794
Jean Pierre Hochdoerffer boucher
à Marguerite Salomé Meyer épouse de Gustave Adolphe Alexandre propriétaire
la mitoyenneté du mur de séparation qui se trouve entre la maison du Sr Hochdoerffer rue du Vieux Marché aux Chevaux n° 8 et celle de la D° Alexandre qui est marquée du n° 7. Ce mur commence au bâtiment de devant du Sr Hochdoerffer et touche à son bâtiment de derrière, il comprend une hauteur de 5 m 52 cm, 17 pieds, sur une longueur de 4 m 54, 15 pieds, de longueur et est assis sur un terrain d’une largeur de 32 cm 14 pieds – moyennant 166 fr 34
Enregistrement, acp 133 F° 7 du 15.3.

Jean Pierre Hochdœrffer se remarie en 1817 avec Marguerite Salomé Bernhard, veuve du commissionnaire de roulage Jean Jacques Riss
1817 (30.5.), Strasbourg 12 (68), M° Wengler n° 10.247
Contrat de mariage – Jean Pierre Hochdoerffer, boucher veuf de Marie Anne Hetzel avec un enfant
Marguerite Salomé Bernhard veuve de Jean Jacques Riss, commissionnaire de roulage
Enregistrement acp 134 f° 93-v du 2.6. – communauté avec réserve d’apports

Mariage, Strasbourg (n° 186)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 21 juin 1817. Jean Pierre Hochdoerffer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 mai 1857 à Damheim (ex Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, Cidevant boucher, veuf d’Anne Marie Hetzel décédée en cette ville le 21 décembre 1815, fild de feu Jean Henri Hochdoerffer, cultivateur à Damheim et de feu Anne Catherine Schwab
Marie Marguerite Bernhardt majeure d’ans née en légitime mariage le 3 mai 1863 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg veuve en secondes noces de Jean Jacques Riss, commissonnaire du roulage, décédé en cette ville le 17 juin 1814, fille de feu Jean Philippe Bernhard, orfèvre en cette ville et de feu Susanne Salomé Büttner (signé) Johann Peter Hochdörffer, Marija Margaretha Bernhard (i 23)

Fille de l’orfèvre Jean Philippe Bernhard, Marguerite Salomé Bernhard épouse en 1780 l’orfèvre Léonard Pfæhler
1780 (28.3.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 19
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sind der Wohl Ehrenachtbahre Herr Leonhard Pfehler, der leedige Goldarbeiter Herrn Johann Friedrich Pfehlers Fastenspeishändlers und Frauen Annä Judith gebohrener Ruffin, beeder Eheleute und burgere dahier in Straßburg ehelich erzeugter Sohn, beiständlichen vorgedachter seiner beeden geliebten Eltern, als Hochzeiter, ane Einem
So dann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Margaretha Salome Bernhardin Herrn Johann Philipp Bernhards Kunsterfahrenen Goldarbeiters und Frauen Susannä Salome gebohrener Büttnerin, beede Ehepersohnen und burgere dahier ehelich erzielter ihrer geehrten Eltern als hochzeiterin ane dem andern Theil
Straßburg den 28. Martÿ 1780 (unterzeichnet) Johann Leonhard Pfähler, Margaretha Salomea Bernhardin

Elle se remarie en 1807 avec Jean Jacques Riss
1807 (27.6.), Strasbourg 12 (14), Not. Wengler n° 2579
Contrat de mariage – Jean Jacques Riss commissionnaire chargeur à la douane, veuf sans enfant de Caroline Murr
Marguerite Salomé Bernhard veuve sans enfant de Léonard Pfaehler orfèvre
Enregistrement, acp 103 f° 12 du 29.6.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figurent les maisons.

1819 (7.1.), Strasbourg 12 (75), M° Wengler n° 11.199
Inventaire des apports de Jean Pierre Hochdoerffer, propriétaire, et Marguerite Salomé Bernhardt demeurant rue des Orfèvres n° 20 – Contrat de mariage reçu Wengler notaire le 30 mai 1817
le futur époux, 28. la moitié par indivis d’une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg vieux marché aux Chevaux n° 8, d’un côté la veuve Klein de l’autre le Sr Alexandre, derrière le Sr Schübler, estimée à 6000 francs
29. la moitié par indivis d’un étal de boucher à la grande boucherie n° 47 entre Sr Lemp et (-), estimé 1000 fr. Ces deux immeubles faisaient partie de la communauté du mari et feu Anne Marie Hetzel sa première femme dont l’autre moitié appartient à Mde Sara Hochdoerffer épouse en secondes noces d’Antoine Pelene capitaine retraité sa fille unique héritière de sa mère
mobilier 1347 fr, ensemble 8347 fr passif 1982 fr, reste 6365 fr
la femme, en immeubles, une maison à rez de chaussée deux étages et mansardes avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres n° 20 d’un côté le Sr Fritz orfèvre, de l’autre le coin de la rue du Chaudron où elle porte le n° 1, derrière Mattis marchand de vin – estimée 8000 fr. Une moitié de cette maison recueillie dans la succession de Susanne Büttner sa mère dont elle était seule fille et unique héritière, l’autre moitié acquise de Jean Léonard Pfaehler son premier mary par acte reçu M° Mayer le 11 thermidor 6
créances 10.000 fr, meubles 2891 fr, ensemble 20.891 fr
Enregistrement, acp 141 F° 123-v du 14.1.

Madeleine Sara Hochdœrffer et son père Jean Pierre Hochdœrffer vendent la maison au fabricant d’instruments à vent Charles Kretschmann

1832 (5.3.), Strasbourg 12 (123), Me Noetinger
N° 3634, 13 janvier 1832. Ont comparu 1. Mad. Madeleine Sara Hochdoerffer, veuve en secondes noces de M. Antoine Peline, en son vivant capitaine en retraite et épouse actuelle de Philippe Jacques Kolb, commis principal à la Préfecture de Strasbourg, demeurant à Schiltigheim, agissant tant en raison des droits de propriété que de ceux hypothécaires qui peuvent lui compéter sur la maison dont il sera parlé ci-après, 2. Mondit Sieur Kolb, agissant 1° à cause de l’autorisation qu’il donne spécialement à lad. son épouse à l’effet des présentes, 2° comme mandataire du Sr Jean Pierre Hochdoerffer, rentier demeurant à Strasbourg (…) Lesquels étant intentionnés de vendre par adjudication publique la maison ciaprès décrite ont déclaré se présenter devant les soussignés Notaires pour donner la désignation de ladite maison, en établir les titres de propriété et déterminer les clauses et conditions sous lesquelles elle sera passée en vente
Description de la maison à vendre. Une maison consistant en batimens de devant et de derrière, cour, puits, appartenances, droits et dépendances, le tout situé à Strasbourg place du Broglie n° 8 donnant pardevant sur ladite place du Broglie, par derrière sur la succession Schibler, tenant d’un côté à la veuve Kurtz de l’autre à la veuve Klein. Ainsi que ladite maison se comporte et dans l’état où elle se trouve (…)
Origine de la propriété. La maison cidessus décrite a été acquise par le Sr Hochdoerffer durant la communauté qui a existé entre lui et feue Anne Marie Hetzel, son épouse, du Sr Jean Knoderer, sellier, et de D° Susanne Barbe Loew, conjoints à Strasbourg suivant contrat de vente passé en la cidevant chambre des Contrats de cette ville le 18 mars 1793, enregistré le 21 du même mois. Aus termes du contrat de mariage passé entre le Sr Hochdoerffer et sa défunte épouse devant M° (-) Notaire à Strasbourg le 5 février 1781 la Communauté qui a existé entre entre eux était partageable par moitié entre le survivant et les héritiers du prédécédé en sorte que la moitié de ladite maison appartient moitié au Sr Hochdoerffer et moitié à Mad. Kolb seule héritière de sa défunte mère, Ainsi que le tout résulte de l’Inventaire de la succession de feue ladite D° Anne Marie Hetzel décédée épouse du Sr Hochdoerffer dressé par M° Wengler cidevant Notaire à Strasbourg le 28 mars 1816 enregistré. Les droits de ces propriétaires se trouvent d’ailleurs déterminés en un acte de Liquidation fait devant M° Wengler susdit le 2 décembre 1816 – Charges, clauses et conditions (…) 10. Les vendeurs ont fixé la mise à prix de la maison à vendre à 13.000 francs
N° 3727, 7 février 1832. (…) Mais attendu que personne n’a voulu faire de mise sur cette somme, M. Kolb en la qualité qu’il agit l’a réduite à 12.000 francs. Enchérie pendant la durée des deux premiers feux à la somme de 12050 francs par M. Charles Kretschmann fabricant d’instruments à vents demeurant à Strasbourg
N° 3748, 13 février 1832. Surmise (…) a comparu le Sr Elie Schneeberg homme d’affaires demeurant en cette ville, 12.450 francs
N° 3822, 5 mars 1832. (…) Enchérie pendant les quinze premiers feux par différentes personnes et pendant le seizième par le Sr Antoine Joseph Bergmann, potier d’étain demeurant à Strasbourg à la somme de 13.150 francs
N° 3823, 5 mars 1832. A comparu le Sr Antoine Joseph Bergmann, potier d’étain demeurant à Strasbourg leuel, en vertu de la faculté de command réservée dans l’acte ci-dessus relaté a déclaré (…) qu’il a fait cette acquisition pour et au nom du S. Charles Kretschmann, fabricant d’instruments à vent à Strasbourg y demeurant
acp 207 (3 Q 29 922) f° 176 du 17.1. (cahier des charges), acp 208 f° 191-v du 12.3.

Originaire de Neukirchen en Saxe, Charles Dieuloué Kretzschmann épouse en 1811 Marie Susanne Annecker, native de Wasselonne (article sur le facteur Kretzschmann, site de René Pierre)
1811 (21.2.), Strasbourg 10 (52), M° Zimmer n° 452, 4848
Contrat de mariage – Charles Gottlob Kretzschmann facteur d’instruments à vent demeurant à Strasbourg, né à Neukirchen royaume de Saxe le 19 avril 1777, fils de feu Jean Geofroi Kretzschmann, facteur de violons, et d’Eve Rosine Goetz
Marie Susanne Annecker demeurant à Strasbourg, née à Wasselone le 16 avril 1790 fille de Jean Annecker, boucher, et de Marie Elisabeth Ecker
Enregistrement, acp 116 f° 125 du 22.2.

Charles Dieuloué Kretzschmann meurt en 1842 en délaissant deux enfants. Il lègue une partie de ses biens à sa fille dépourvue de toute mémoire pour assurer sa subsistance.

1842 (10.8.), Strasbourg 12 (158), Charles Noetinger n° 14.975
Inventaire après le décès de M. Charles Dieuloué Kretzschmann, facteur d’instruments à vent à Strasbourg y décédé le 18 février 1842.
Cejourd’huy 10 août 1842 à huit heures du matin, à la requête de 1° D° Marie Susanne Annecker, veuve de feu Mr Charles Dieuloué Kretzschmann, facteur d’instruments à vent à Strasbourg où elle demeure, agissant 1° comme ayant été commune en biens acquêts avec son défunt mari en vertu du contrat de mariage ci après relaté, 2° comme donataire de son dit mari en vertu du même contrat, 3° & comme mère & tutrice légale de Frédérique Wilhelmine Kretzschmann mineure d’ans, procrée dans le légitime mariage de feu M. Kretzschmann avec sa veuve actuelle, 2° & M. Charles Auguste Kretzschmann, facteur d’instruments à vent demeurant à Strasbourg, agissant 1° en son propre & privé nom 2° & en qualité de subrogé tuteur à ladite mineure Kretzschmann (…), lesdits Sr Charles Auguste Kretzschmann & Dlle Frédérique Wilhelmine Kretzschmann seuls habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié de mon dit Sieur Charles Dieuloué Kretzschmann décédé à Strasbourg le 18 février dernier
La présente opération sera basée sur le contrat de mariage passé entre les époux Kretzschmann devant M° Zimmer, Notaire à Strasbourg le 21 février 1811 (…), les requérants déclarent que l’inventaire d’apports dont il est question dans l’article quatre dudit contrat de mariage n’a pas été dressé (…)
Testament dans la forme mystique sous la date du 16 février dernier, enregistré le 21 du même mois, présenté & déposé à M° Noetinger, Notaire susnommé par acte de suscription dressé par lui le 16 février dernier & ouvert par M. le Président du tribunal civil séant à Strasbourg suivant acte dressé au greffe dudit tribunal le 19 du dit mois.
Je soussigné Charles Dieuloué Kretzschmann, fabricant d’instruments de musique en métal (…) 3. Comme malgré tous les soins & efforts continuels de ma femme & moi nous n’avons pu imprégner à notre fille Frédérique Wilhelmine aujourd’hui âgée de vingt ans, de l’intelligence suffisante pour la conduite de sa personne et de ses affaires et que par le manque absolu de mémoire elle est malheureusement incapable de gérer ses biens, j’ai du en bon pere regler des a present son futur pour la mettre à l’abri de toutes embûches, d’éviter que dans sa simplicité elle ne puisse être la victime d’escrocs ou de gens avides du bien d’autrui et enfin de lui assurer une existence tranquille et conforme à ses habitudes, à cet effet comme rien n’est plus solide que des placements immobiliers j’ai depuis quelques années dans la prévision de l’exécution des présentes, acheté divers biens ruraux que je destine à ma dite fille, dans la persuasion que quelque événement qui puisse arriver elle ne tombe jamais dans le besoin. 4° Je donne et légue donc à madite fille (…) Si contre toute attente il devait se trouver un homme qui par un moyen quelconque parvenait à abuser de ma fille jusqu’au point de sa marier avec elle, je veux et ordonne que par son contrat de mariage elle soit mariée sous le régime dotal pour toute sa fortune de façon qu’elle ne perde point sa fortune & qu’elle soit assurée de ses revenus (…)
5. Pour contrebalancer les avantages qui peuvent résulter à la fille par le legs ci-dessus je donne & lègue à mon fils Charles Auguste Kretzschmann la moitié à moi compétant pour ma part dans ma communauté existante entre ma femme et moi dans 2 hectares 65 ares de terres située au ban d’Osthoffen (…) 2200 f. & la maison à moi propre en cette ville rue Ste Hélène N° 5 avec ses appartenances & dépendances telle qu’elle se trouvera au jour de mon décès pour 16.000 francs

Masse active de la communauté. Premier étage. Chambre d’habitation, Chambre à coucher à côté, Salon, Corridor, Cuisine – Deuxième étage, Première pièce, Deuxième pièce, Chambre aux armoires, Cuisine, Mansarde, Chambre de la servante – Rez de chaussée
Immeubles. 97. Une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, cour, puits, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg place du Broglie N° 8, entre la veuve Kurtz & la veuve Klein, pardevant lad. place, par derrière la succession Daviller. M. Kretzschmann est devenu propriétaire de lad. maison & de ses dépendances pour en avoir fait l’acquisition de 1° Mad° Madeleine Sara Hochdoerffer, veuve en secondes noces de M. Antoine Pelène, en son vivant capitaine en retraite & épouse en troisièmes noces de M. Philippe Jacques Kolb, commis principal à la préfecture de Strasbourg demeurant à Schiltigheim & du mandataire de par procuration authentique de M. Jean Pierre Hochdoerffer, rentier demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définitive du 5 mars 1832 & déclaration de command du même jour, les deux actes dressés par M° Noetinger l’un des notaires soussignés qui en a la minute & un de ses collègues et duement enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 avril suivant vol. 255 N° 61. Les parties déclarent que lad. maison est louée à plusieurs locataires par bail verbal expirant du 25 décembre prochain moyennant un loyer annuel de 880 francs, les contributions, impôts de toute nature à la charge du propriétaire, lequel loyer capitalisé au denier vingt forme un capital de 17.600 francs
Récapitulation de la masse active de la communauté 1° objets mobiliers dans la maison à Strasbourg, 3264, 2° objets mobiliers dans la maison de Scharrachbergheim 3389, 3° ustensiles de fabrication & exploitation se trouvant dans l’atelier & les magasins 2862, 4° créances actives 191.532, 5° deniers comptants 200, 6° estimation des immeubles 84.152, 7° récompenses dues par la succession 3000, Total 290.400 – Masse passive 300
Succession de feu M. Kretzschmann. 3° Enfin une maison situés à Strasbourg, rue Ste Hélène autrefois rue neuve de la comédie (…)
acp 301 (3 Q 30 016) f° 38-v – Les meubles et objets mobiliers sont évalués à 6126, créances 194.532, argent comptant 200, meubles et objets mobiliers se trouvant à la campagne de 5389, garde robe du défunt 320
Immeubles au ban de Wasselonne 10 ares de terre
au ban de Scharrachbergheim, une maison N° 87, 26 ares 85 de vignes, 2 ares de terre, 10 ares 5 ca de prés
au ban de Marlenheim, 17 ares 50 de terre canton Hoechfeld
ban d’Odratzheim, 9 ares 85 terre, 5 ares 60 vignes
ban d’Irmstett, 27 ares 20 ca de terre canton Obermatt
ban de Scharrachbergheim, 96 ares 92 de terre
ban de Dahlenheim, 6 ares 20 ca terres
ban de Marlenheim, 26 ares 30 ca terres
ban de Scharrachbergheim, 7 ares 6 de terre, prés et vignes
ban de Marlenheim,16 ares 30 ca de terres auf der Dahlenheimer straß
ban d’Odratzheim, 20 ares 40 ca de terres auf dem Limen
ban de Dahlenheim, 5 ares 20 ca terres (…)
Une maison à Strasbourg place du Broglie
un corps de biens au ban de Niederschaeffolsheim de la contenance de 10 ha 10 ares 49
un corps de biens de la contenance de un ha 72 ares de terre au ban de Dingsheim
un corps de biens au ban d’Osthoffen contenant 65 ares de terre
Les indemnités dues à la communauté par la succession s’élèvent à 3000 francs
Suit dans l’inventaire la masse active et la masse passive de la succession de M. Kretzschmann

1842 (21.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 82 (1871)
f° 27-v, ssp du 16.2.1842
Testament, Je soussigné Charles Dieuloué Kretzschmann (voir l’inventaire)

Marie Susanne Annecker meurt en 1855

1855 (11.7.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marie Susanne Annecker veuve Charles Dieuloué Kretschmann, vivant facteur d’instruments à vent à Strasbourg décédée le 10 février 1855, dressé à la requête de Charles Auguste Kretzschmann, facteur d’instruments de musique à Strasbourg agissant tans en son nom qu’en qualité de tuteur de Frédérique Wilhelmine Kretzschmann, sa sœur, interdite
acp 441 (3 Q 30 156) f° 76-v du 19.7. (Décès 4. 69, succession déclarée le 7 août 1855) Succession, mobilier estimé à 3093 dont 1696 se trouvent à Scharrachbergheim
Immeubles de la communauté, 10 ares de terre au ban de Wasselonne
une maison à Scharrachbergheim Dorfgasse N° 87, 4 ha 70 a 96 terre et vignes dit ban
2 ha 89 a 80 ban de Marlenheim
1 ha 70 terre et prés ban d’Odratzheim
45 a 60 terre ban d’Irmstett
78 ares 85 terres ban de Dahlenheim
10 ha 10 ares 49 ban de Niederschaeffolsheim
9 ha 57 ares 85 terres bans d’Offenheim et Avenheim
5 ha 62 ares 65 de terre au ban de Dingsheim
2 ares 72 ban d’Osthoffen
Une maison à Strasbourg place du Broglie n° 8
Succession Une maisonnette à Wasselonne quartier rouge N° 91
5 ares de terre ban de Wasselonne
9 ha 60 ares terres et prés ban de Waldolwisheim
fermages 1356 – Garde robe 157

Notoriété
1860 (12.4.), M° Noetinger
Notoriété constatant que Charles Dieuloué Kretschmann, vivant facteur d’instruments à Strasbourg est décédé le 10 février 1842, que Charles Auguste Kretschmann son fils à succédé dans l’établissement de facteur d’instruments à vent, par lui exploité pendant plus de 40 ans et que leur loyauté et leur moralité ont été continuellement à l’abri de toute critique
acp 487 (3 Q 30 202) f° 22-v du 12.4.

Frédérique Wilhelmine Kretschmann meurt célibataire en délaissant son frère pour unique héritier

1861 (12.2.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Frédérique Wilhelmine Kretschmann célibataire décédée à Scharrachbergheim le 12 septembre 1860, domiciliée à Strasbourg, dressé à la requête de Charles Auguste Kretschmann, fabricant d’instruments de musique à Strasbourg, son frère
acp 496 (3 Q 30 211) f° 2-v du 15.2. Il dépend de ladite succession, garde robe estimée à 297, argent comptant 100, créances & intérêts 71.049, fermages 1379
10 ares de terre au ban de Wasselonne
moitié de 4 ha 70 a 96 terre et vignes, moitié d’une maison rue principame N° 87, à Scharrachbergheim
½ de 2 ha 89 a 80 ban de Marlenheim
½ de 91 ares 95 terre ban d’Odratzheim
½ de 35 a 60 terre ban d’Irmstett
½ de 78 ares 85 terres ban de Dahlenheim
½ d’une maison à Strasbourg place du Broglie n° 8
10 ha 10 ares 49 ban de Niederschaeffolsheim
¾ de 8 ha 2 ares 15 terres bans d’Offenheim
½ de 3 ha 91 ares 5 de terre au ban de Dingsheim
½ de 1 ha 72 ares terre au ban de Dingsheim
2 ares 72 ban d’Osthoffen
½ d’une maisonnette à Wasselonne quartier rouge N° 91
½ de 5 ares de terre ban de Wasselonne
½ de 3 ha 60 ares terres et prés ban de Waldolwisheim
½ de 10 a 30 terre à Scharrachbergheim
½ de 10 ares 90 terre ban d’Odratzheim
½ d’une maison à Strasbourg rue Ste Hélène N° 7
½ de 3 ha 90 ares terre au ban de Dingsheim
½ de 8 a 90 tarre ban de Wasselonne
acp 496 (3 Q 30 211) f° 2-v du 15.2. Notoriété, constatant que la Dlle Kretschmann a délaissé pour héritier son frère susdénommé
acp 496 (3 Q 30 211) f° 3 du 15.2. Déclaration de partage par Charles Auguste Kretschmann sus dénommé agissant en qualité dhéritier pour moitié conjointement avec sa sœur Frédérique Wilhelmine Kretschmann de Charles Dieuloué Kretschmann et de Susanne Annecker vivants conjoints à Strasbourg, ses père et mère, présentement seul propriétaire de tous les biens dépendant desdites successions
créances 74.500, moitié 37.250
immeuble 112.551 moitié 56.355
à déduire ce que Mlle Kretschmann a déjà reçu 6900 reste 47.335 Pour la remplir elle a reçu les immeubles détaillés dans l’inventaire qui précède

Décès, Scharrachbergheim (n° 14)
Le 13 septembre 1868 à huit heures du matin, Acte de décès de Kretschmann Guillaumette Frédérique, âgée de 38 ans, décédée à Scharrachbergheim le 12 septembre 1868 à quatre heures du matin, profession de néant, née à Strasbourg, domiciliée à Scharrachbergheim non mariée, fille légitime de feu Kretschmann Charles, facteur d’instruments domicilié à Strasbourg et de feue Annecker Susanne (i 5)

1888 (2.3.), M° Pierron
Hinterlegung des Auszugs aus Urkunde des Gerichsschreibers des Amtsgerichts hier, enthaltend eine Einweisungsverfügung vom 27. Februar 1788 zu Gunsten des Karl August Kretzschmann, Rentner hier
acp 799 (3 Q 30 514) f° 36 du 3.3.

Charles Auguste Kretzschmann meurt célibataire en 1888 à l’âge de 69 ans après avoir institué pour légataire universelle la rentière Christine Barth

1889 (4.3.), M° Keller
Erbverzeichnis nach Absterben von Carl August Kretzschmann, Rentner in Straßburg wohnhaft, gestorben in Scharrachbergheim am 12. October 1888, auf Anstehen von Christine Barth, Rentnerin, ledig in Straßburg wohnhaft, handelnd als Universalerbin des p. Kretzschmann auf Grund dessen eigenhändigen Testaments vom 5. Februar 1878 hinterlegt bei dem amtierenden Notar am 13. October 1888. p. Kretzschmann hat keine Vorbehaltserben hinterlassen
acp 813 (3 Q 30 528) f° 68 n° 4701 du 11.3. (Verzeichnis 74 Bl 94 n° 206 – Sterbfallerk. v. 10.4.89 Bd 158 N° 19) Zum Nachlasse gehören I. Mobilien a) in Scharrachbergheim, b) in Straßburg
II Hypothekatische Forderungen an 1) Friderich Carl Müller 40.000, 2) Carl Michel Johann Wieser 6400, 3) Julie Bailliet Wittwe Wilhelm Schmitt 40.000, 4) Wilhelm Mathis 20.000, 5) Evangelische Frauen und Mägdherberge in Straßburg 12.000, 6) Johann Michael Gluntz 32.000, 7) Achilles Ludwig Edmund Roederer 35.200, 8) Anton Serre 12.000, 9) Firma Wolff-Netter 40.000, 10) August Eugen Knoderer 40.000, 12) Maria Josephine Eleonore Champy Wittwe Carl Alfred Stephan Graf Lion 50.000, 13) Firma M & S Blum frères 28.800, 14) Clemens Hurst 24.000, 15) Maria Paul Leo Fassoli 16.000, 16) Friderich Carl Wenger 8000, 17) Michael Gillmann 8800, 18) Antoinette Maria de Thiboult 16.000, 19) Frantz Joseph Schmitt 5200, 20) Carl Joseph Mougel 16.000, 21) Clemens Arbogast 16.000, 22) Gustav Koenig, 23) Emanuel Bloch 9600, 24) Karl Johann Michael Wieser 15.200, 25) Johann Reysz 6400, 26) Christlieb Gotthold Hottinger 50.000, 27) Nachlass Sophie Catharina Bartholome 18.400, 29) Nachlass Anton Herrmann 6652, 30-37) III. Handschriften 7820
IV. Werthpapiere, Obligationen 41.200
V. Liegenschaften 1) 7 ha 44 a 62 in den Bännen von Hohatzenheim, Wingersheim und Wittersheim, 680, 2) 9 ha 62 a 33 Feld in den Bännen von Offenheim und Avenheim, 3) 7 ha 98 a 83 Feld im Bann von Truchtersheim, 4) 2 ha 46 a 20 Feld Bann von Fessenheim, 5) 9 ha 61 a 78 Feld Bann von Dingsheim, 6) 2 ha 90 a 93 Feld Bann von Willgottheim, 7) 2 ha 83 ca Feld Bann von Rohr, 8) 1 ha 97 a 97 Feld Bann von Ittlenheim, 9) Liegenschaften im Bann von Osthoffen, 10) 3 ha 99 a 88 Bann von Rohr, 11) Liegenschaften in den Bännen von Batzendorf, Wintershausen, Mittelschäffolsheim, 12) Liegenschaften in den Bännen von Niederschäffolsheim, Schweighausen, 13) Liegenschaften in Bann von Scharrachbergheim
14) Ein Wohnhaus nebst Zubehör in Straßburg St Helenengasse N° 6 und ein anderes Wohnhaus mit Zubehör zu Straßburg Broglieplatz N° 7 früher N° 8
Zum Nachlass gehört ferner eine immerwährenede Grundrente von 9 Hektoliter in Brumath
Kontokurrent Guthaben 55.027 und 7466

Décès, Scharrachbergheim (n° 14)
Scharrachbergheim am 13 Oktober 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Ackerer Georg West, wohnhaft zu Scharrachbergheim und zeigte an, daß der ledige Rentner Karl August Kretschmann, 69 Jahr alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Scharrachbergheim geboren zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Karl Gottlob Kretschmann und von dessen verstorbenen Ehefrau Susanna Annecker zu Scharrachbergheim am 12. Oktober des Jahres 1888 Vormittag um neun Uhr verstorben sei (i 9)

La préceptrice Christine Barth est née en 1834 à Lienzingen en Wurtemberg (près de Karlsruhe). La fiche suppose qu’elle est morte le 24 décembre 1808

Registre domiciliaire (602 MW 28)
Barth, Hausschülerin
Christine († 24.12.08 ?)
1834 Lienzingen, evangelisch, (Staats-Angehörigkeit) W
v. Zj 85, Brogliepl. 7.

Christine Barth habite jusqu’en 1910 la maison qui appartient ensuite au rentier Auguste Barth, demeurant rue de la Poste qui la loue au fleuriste Peters.
Annuaire 1890
p. 26 (i 233) Broglieplatz 7, Barth Rentnerin E 1
p. 12 (i 17) Barth, Christine, Rentnerin, Broglieplatz 7

Annuaire 1910
p. 32 (i 17) Barth, Christine, Rentnerin, Broglieplatz 7
plus en 1911

Annuaire 1914
Teil III, S. 31 (i 344) – Broglieplatz 7 [Barth, A. Poststrasse 6, E]
Peters, L. Blumenhalle
Teil II, S. 34, i 29 – Barth, August, Rentn. Poststraße 6

Annuaire 1920
p. 56 (i 31) Place Broglie 7 Hofstetter H. droguerie de l’est, bureau P 0123
Annuaire 1921
p. 92 (i 68) Place Broglie 6-7 Zuber P. meubles de bureau
Mach. à écrire Royal
StrohI L., adm. séqu.

Annuaire 1922
p. 83 (i 47) Place Broglie 6-7 Banque de France
idem 1924, 1925

Annuaire 1922
p. 99 (i 67) Place Broglie 3-7 Banque de France



10, place Kleber


Place Kleber n° 10 – IV 373 (Blondel), N 718 puis section 60 parcelle 14 (cadastre)

Auberge au Grand Monarque (1692) puis au Grand Turc (1714) – Fabrique de cartes Laborie, Jeantet puis Carey (1746-1808)


La maison (à l’enseigne Nuss) vers 1912 avant démolition (AMS cote 1 Fi 21 n° 21
Cour (AMS cote 118 MW 59)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du marchand orfèvre Jean Gerber ; elle a alors un encorbellement de 24 pieds de long qui doit représenter sa longueur. Elle revient à son gendre orfèvre Paul Zwirler puis à son petit-fils armurier Antoine Stich qui cède à son voisin Lambert Pfau (futur n° 9) une petite maison derrière la sienne. Le receveur de l’Université Martin Treutel cède en 1635 la maison en compensation de ses comptes inexacts à l’Université qui la conserve pendant cinquante-sept ans. Marthe Didier, femme du commis des vivres Etienne Decombe, y établit en 1692 l’auberge au Grand Monarque qui a mauvaise réputation d’après l’enquête de 1696 sur les auberges. Le traiteur Hyacinthe Lavalette acquiert la maison et ouvre deux communications avec la voisine (futur n° 11) qu’il loue de l’Eglise Rouge. Il est autorisé en 1714 à y tenir auberge à l’enseigne au grand Turc. Les ouvertures de communication sont à nouveau murées en 1724. Le perruquier Pierre Deneux déclare en 1744 avoir l’intention d’aménager des boutiques dans ses trois arcades et de déplacer la porte de cave de la façade dans la cour. Le cartier Pierre Jean Laborie achète la maison en 1746 ; à sa mort en 1758, l’inventaire stipule qu’elle comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres. Sa veuve Elisabeth Odile Pescaire se remarie avec Jean Claude Jeantet puis Louis Carey qui est autorisé en 1783 à faire une porte dans sa boutique au rez-de-chaussée. En 1787, la maison comprend deux boutiques, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres.


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages neufs en bois. Il est probable que les étages neufs ont remplacé l’encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (a) : trois arcades au rez-de-chaussée, quatre étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois lucarnes en forme de mansarde. La cour B montre la façade arrière (1-2), le bâtiment (2-3) en partie en forme de galerie à l’est de la cour, le mur aveugle du bâtiment dépendant du futur n° 9 et les galeries (4-1) du voisin à l’ouest.
La maison porte le n° 10, tant selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que selon la nouvelle.


Cour B – Le sud de la place des Cordeliers entre les Grandes Arcades à droite et la ruelle du Pilot à gauche (Archives départementales (cote 1 L plan 5)

La maison appartient pendant vingt ans (1853-1874) au baquetier Jacques Taubert. L’employé Louis Œrtel loue en 1878 le rez-de-chaussée pour servir d’auberge. Les propriétaires suivants sont les marchands Joseph Schott qui fait faillite en 1884 puis Joseph Nuss qui y établit son commerce (voir l’enseigne J. Nuss, Colonialwaren, Spezialitäten in rohen und gebrannten Kaffee – J. Nuss, articles des colonies, spécialiste du café vert et torréfié). La Ville de Strasbourg achète la maison (exercice 1908) qu’elle fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée.


Le deuxième bâtiment à partir de la droite correspond aux anciens n° 8, 9 et 10

avril 2024

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1912 (date de démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj), cession en paiement (ces). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Gerber, marchand orfèvre
1590* h Paul Zwirler, orfèvre, et (1569) Elisabeth Gerber, – luthériens
1604 h Antoine Stich, armurier puis brasseur, et (1601) Marie Zwirler, remariée (1626) avec Martin Ultzheimer, sellier – luthériens
1627 v Martin Treutelius (Treutel), receveur de l’Université, et (1607) Catherine Schaumann
1635 ces Université (Haute Ecole)
1692 v Etienne Decombe, commis des vivres, aubergiste, et (v. 1680) Marthe Didier – catholiques
1711 v Hyacinthe Lavalette, pâtissier, traiteur, et (1698) Chrétienne Rose Brion – catholiques
1727 adj Jean Christophe Goldbach, épicier, et (1687) Eve Bruder – luthériens
1744 v Pierre Deneux, perruquier, et (1713) Anne Marie Lizan – catholiques
1746 v Pierre Jean Laborie, marchand cartier, et (1738) Elisabeth Odile Pescaire – catholiques
1758 h David Laborie, marchand cartier, et (1759) Marie Madeleine Carée, remariée (1773) avec Jean François Thurman, employé aux affaires du Roi – catholiques
Jean Claude Jeantet, marchand cartier, et (1759) Elisabeth Odile Pescaire, veuve de Pierre Jean Laborie, marchand cartier – catholiques
1789 v Louis Carey, marchand cartier, et (1777), Elisabeth Odile Pescaire, veuve de Pierre Jean Laborie et de Jean Claude Jeantet, marchands cartiers – catholiques
1809 v Jean Baptiste Bonne, graveur, et (1805) Marguerite Madeleine Vest
1832 v Jean Michel Rogissé, arquebusier, et (1813) Sara Griesbach
1841 h Frédéric Théodore Rogissé, arquebusier, et (1841) Marie Elisabeth Sigwalt (contrat résolu)
1853 v Jean Jacques Taubert, baquetier, et (1821) Marie Madeleine Kaumann
1874 v Louis Œrtel, employé, et (1852) Marie Stehlé
1879 v Joseph Schott, marchand, et (1869) Marie Théodore Rey
1884 adj Jacques Nuss, marchand épicier, et (1872) Sophie Madeleine Caroline Rhein puis (1885) Henriette Eugénie Billo
1909* v Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1736, 1250 livres en 1758, 1500 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IV 373, Jean Claude Gentet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Carré, 3 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 718, Rogissé, Sara, veuve – maison, sol – 0,62 are / Rogissé Frédéric Théodore

Locations

1621, Balthasar Bischoff, assesseur des Quinze
1621, Tobie Karchmeyer, docteur en droit
1698, Intéressés aux Domaines d’Alsace, pour lesquels le fermier Mallard
1726, Gaspard Sautier, sellier
1814, Georges Werner, tailleur d’habits, et Frédérique Elisabeth Roth
1820, Joseph François Louis Tisserant, praticien, et (1816) Josephine Elisabeth Wurm
1878, Moch, aubergiste

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 162-v
Le marchand orfèvre Jean Gerber règle 7 sols 4 deniers pour sa maison place des Cordeliers, à savoir un encorbellement (24 pieds de long, saillie de 3 pieds à une extrémité et 4 pieds 3 pouces à l’autre) et une porte de cave inclinée (6 pieds de large, saillie de 3 pieds ½).

(Uff dem Barfüeßer Platz am Eck deß feürgaëßlins hinder der Kürßner Stuben der grossen Stadelgassen Zugemessen)
Hanß Gerber der Sÿlber Krämer hatt oben ein Vsstoß xxiiij schu lang, Vndt ane dem einen Ende iij schu, vnd ane dem Andern Ende iiij schu iij Zoll herauß, Ein Ligend Kellerthüer vj schu breÿt vnd iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, vij ß iiij d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 678
Loyer dû par Hyacinthe La Valette d’après l’autorisation ci-dessous. Les portes ouvertes en 1711 sont murées en 1724

Hiacynthe La Vallette der frantzösische Traitteur, Soll von Zwoen thüren, welche Er in einer auf dem barfüßerplatz gelegen und dem Stifft zur Rothen Kirchen gehörigen behaußung dadurch Er in das von Mad. de Combe erkaufft nebens hauß kommen Könte, durchbrechen laßen, nemlichen die eine auß der Küchen in die Stub und die andere in das höfflein, jede 6 ½ schuh hoch und 3. schuh. 3 Zoll breit, l. Prot: de 1711. fol: 152. und der Herrn XV. Erkt. auf Urbani A° 1712. I.mo, 2 lb
(Quittungen 1712-1724)
seind zugemaurt

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Hyacinthe La Valette demande l’autorisation d’ouvrir deux portes entre la maison qu’il prend à bail de la fondation de l’Eglise Rouge et celle qu’il a achetée de la dame Decombe. Les préposés renvoient l’affaire aux Quinze.

(f° 151-v) Sambstags den 16. Maÿ 1711. – Hiacynthe La Valette pt° eines durchbruchs.
Eod. Die hora 10.ma matut: in præsentia der Oberern Bawherren der herrn dreÿ und Herrn Secret: Friden, augenschein eingenommen in Hiacynthe La Valette, des frantzösischen Traitteurs auff dem Barfüeßer platz am Pfahlgäßlein gelegen, dem Stifft Zur Rothen Kirchen gehörigen Eck behausung, darinnen Er in das nebens Hauß Welches Er von Madame de Combe erkaufft Zween durchbrüch, den einen auß der Küchen in die Stub und den andern in das höfflein, und Zwar jeden 6 ½ schuhe hoch und 3. schuhe und 3. Zoll breit mahen zu laßen gesinnet ist, und umb deren erlaubnus angesucht hat. Erk. Soll den Herren XV.en referirt werden.

1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Même demande soumise aux Quinze. Les portes (6 pieds ½ de haut, 3 pieds 3 pouces de large) se trouvent dans le bâtiment accessoire, l’une au rez-de-chaussée dans la cuisine à gauche de l’entrée, l’autre dans la cour. L’autorisation lui est accordée moyennant paiement d’une livre par an, à condition de produire le consentement de l’Eglise Rouge et de remettre les lieux en état lors de son départ.

(f° 134) Freÿtags den 22.ten May – Hiacinthe Lavalette pt° Durchbruchs
Obere Bawheren Laßen per Hn Friden proponiren es habe Hiacinthe Lavalette der Würth beÿ Ihnen umb einen augenschein in seiner Wohnbehausung auff dem Baarfüßerplatz einzunehmen, ansuchung gethan, vndt alß man sich dahin verfügt, habe man Vernommen, daß Er Zweÿ thüren, in das Nebenshauß Zu machen willens seÿe, als eines unten in der Küche auff der Lincken seithen des eingangs, das andere aber hinden in dem Höffel auch Lincker seiths, umb mehrere bequemlichkeit Zu haben, undt umb desto beßer Zu dem bronnen Zu kommen, vndt auf eingenommenen Augenschein gefunden, daß es wohl thunlich seÿe, vndt die thüren in der Höhe 6 ½ schuh, in der breite aber 3 schuh 3 Zoll außtragen werden, da man dan davon gehalten, daß wann es Mghherren beliebig, Ihme in seinem begehren willfahrt werden könte, iedoch mit dem anhang daß Er Zuvorderist von den Herren Pflegeren des Stiffts Zur Rothen Kirchen, deme jene Wohnbehausung Zugehörig, einen schein, daß Sie mit solchem durchbruch Zu friden, einliefferen vndt dann dem Pfthurn jährl. vor ieden durchbruch 1 lb d bezahlen, auch diße Vergönstigung nur so lang, als Er in bemeltem, der Rothenkirch od. ietzo dem Spitthal Zugehörigem hauß verbleiben wird wehren, wann Er aber künfftig daraus Ziehen werde, Er sothane durchbrüch auff seinen cösten wid. Zumachen Zulaßen schuldig vndt verbunden seÿn solle. Erk. Bedacht gefolgt.
NB Vid. die expredition dißer Erkantnuß im protocoll de aô 1729.

Hyacinthe La Valette s’engage à refermer les ouvertures

1711 (19.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Declaration 19 juillet 1711 – Est Comparu (…) Hyacinte La valette traiteur en lad° ville demeurant sur la place d’arme de lad° ville, dans une maison dependante de la Rothe Kirch, Lequel a Declaré que par une grace specialle Messieurs du Magistrat auroient bien voulu luy permettre de faire faire deux ouvertures dans le Mur qui Separe lad° maison dependante de la Rothe Kirch où demeure led. Comparant de celle d’attenant qu’il a acquise depuis environ Deux mois Madame de Decombes pour faire et mettre deux portes auxd° ouvertures pour Communiquer d’une desd. deux maisons à l’autre, et Comme cette permission ne luy est donnée que par une grace Specialle comme jl vient d’estre dit Il promet et s’oblige de faire boucher lesd. deux ouvertures et remettre les choses au mesme Estat qu’elles estoient auparavant Toutesfois et quantes qu’il plaira à messieurs dud. magistrat pour raison dequoy il est obligé ainsi qu’il s’oblige de payer par chacun an quatre livres pour chaque ouverture qui est huit livres pour les deux tant qu’elles subsisteront

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Le perruquier Pierre Deneux déclare avoir l’intention d’aménager des boutiques dans ses trois arcades et de déplacer la porte de cave de la façade dans la cour. Il demande de conserver le droit de rouvrir la porte de cave en façade. Les préposés le lui accordent à condition que la porte ne s’ouvre plus à l’horizontale mais à la verticale et à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.

(f° 63) Eodem die 26. Januarÿ 1745. – Pierre Deneux
Augenschein eingenommen an H. Pierre Deneux des Perruckenmachers Hauß auf dem Baarfüßer Platz neben dem am Pfahlgäßel gelegenen Würths Haus Zum Tiger, welcher Mghh. angezeigt, daß er fornen gegen dem Platz, unten auf dem Boden, dreÿ Bögen Zu Läden zumachen, und die auf das allmendt gehende Liegende Kellerthür hinwegzuthun, und Hingegen eine Andere in sein Höffel Zumachen willens, bittet derowegen solches Zu Vorbehaltung seines Rechtens, die thür allenfalls wieder in den Vorigen Platz Zuverlegen. Erkant, wird jhme Anderst nicht Willfahrt, als daß die thür wann er selbige mit der Zeit wieder in den Vorigen Platz machen wolte, nicht mehr Liegend sondern aufrecht in die Maur gemacht, und an dem Überhang nichts touchirt werde.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le cartier Louis Carré est autorisé à faire une porte dans sa boutique au rez-de-chaussée

(f° 301) Dienstags den 17. Junii 1783. – Louis Carré Kartenmacher
Mr Müller, der Maurer, nôe Louis Carré des Kartenmachers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung auf dem Place d’Armes gelegen au Rez de chaussée eine thür in den Laden machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1692, rapport de visite
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, chambre, cuisine, vestibule, plus haut trois chambres et vestibule, sous les combles quatre chambres séparées par des cloisons en lattes, au rez-de-chaussée un petit poêle, petite cuisine, petite cour et cave voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, avec une petite cour et un puits, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins
  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux boutiques, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, avec une petite cour et un puits, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 19 / 20
Bonn
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois neufs
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 204 case 2

Taubert Jacques

N 718, maison, sol, place d’armes 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 234,32 (234 et 0,32)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1051 case 2

Taubert Jacques
1867 Knoerr Louis à Benfeld et Beringer Charles à Strasbourg
1876 Oertel Ludwig, Beamter
1881 Schott Joseph, Kaufmann
1885 Nuss Jakob, Spezereihändler
1908 (12) Straßburg die Gemeinde

N 718, maison, sol, Place Kleber 10
Contenance : 0,62
Revenu total : 234,32 (234 et 0,32)
Folio de provenance : (204)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 32 folio 385 case 4
Case rayée, report à la case 3 (9, place Kleber)

Parcelle, section 60 n° 14 (265/18) – autrefois N 718
Canton : Kleberplatz Hs N° 10
Désignation : Hf, Whs e. T.
Contenance : 1,06
Revenu : 5,20 – Valeur : 2600 – 3000
Remarques : 1913 ab F 3 – 1912 Abbruch

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes, p. 158

10
Prop. – Carey, Louis, Cartier – Echasses
Loc. – Klopffer, Laurent, horloger – Marechaux
Loc. – Labori, Frere & Sœur, sans fortune

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 10
Bureau Nies, Kohlenhdlg. Fuhrunternehmer. 0
Offner, Bürgerm. Beamt. 1
Theis, Kaufmann. 2
Kulpe, Mitglied des städt. Orchesters. 3
Schwartz, Schriftsetzer. 4


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du marchand orfèvre Jean Gerber dans le Livre des communaux (1587). Elle revient à sa fille Elisabeth qui épouse en 1569 l’orfèvre Paul Zwirlé (Zwirler)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 56)
1569. II Dominica Epiphanie. Paulus Zwirle Goltschmidt vnd Elisabeth Hans Gerbers des Silberkremers dochter. Eingesegnet am Montag 24. Januarÿ hora 9. Außgang vff dem Barfüsserplatz (i 60)

L’orfèvre Paul Zwirler et sa femme Elisabeth fille du marchand orfèvre Jean Gerber hypothèquent la maison au profit de Samson Kieffer, chanoine à Saint-Pierre-le-Jeune

1598 (xxviij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 206-v
(P. fol: 169.) Erschienen H Paulus Zwirrler Goldtschmÿtt burger Zu St. vnd Elizabeth Gerberin, Wÿland Hannß Gerbers des Silberkremers selig. dochter Mit beÿstand, gutten Wüßen, Willen vnd gehell Jacob Frieß des Kremers Jr Elizabethen Vetters, Haben sich unuer. für sich & verschrib.
Gegen Herrn Samson Küffer Canonico d. Stifft Zum Jung. S Peter Zu St. So zugeg., demselbig. vnd seinen Erben, Zuzinsen ij lb x ß d gelts ablosig mit 50 Pfund Pfenning St.
Von, vff vnd abe, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß, Mit allen Iren gebeuwen & gemeg. Inn er St. St. Am Barfüsser Platz Nidwendig Am Pfal gäßlin, Einsit nebent Mathys Hollweck dem Kirschner, Vnd andersit nebent dem Bierhauß, Zum Falcken genant, Lamprecht Pfauwen Zuständig, hinden vff ein hauß, vnser Lieben fr. werck alhie Zustendig, Sunst freÿ ledig vnd eÿg. & zubezalen vnuer: für sich & Alle Jahr vff Jacobi Apli. vnd Anno 99. dem Ersten Zinß

Paul Zwirler et Elisabeth Gerber hypothèquent la maison au profit de Barbe, veuve du tailleur Pierre Brenner et mère du commissaire priseur Michel Brenner

1600 (18. Augusti), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Kügler) f° 240
(Inchoat. fo: 271.) Erschienen Paulus Zwürler, Goldschmidt vnnd Elisabeth Gerberin sein eheliche haußfraw
Haben Inn gegensein Michel Brenners Khoufflers Inn nammen Barbaren Wÿland Peter Brenners deß Schnÿdt. burgers Zu Haydenen Im Württenberger landt seligen Wittwe seiner lieben Muter – schuldig sigen 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll Hauß Hoffstatt Hoff vnd hinderhuß, mit allen and. Iren gebeüwen & gelegen Inn d. St. Straßburg vff dem Barfüeßer blatz einseit neben Lamprecht Pfohen Biersiedern, andersit Matthÿß Böhmen Kürßnern, stoßend hinden vff (-) Daruon gondt 2 pfund 10 schilling pfenning gelts ablößig mit 50 pfund pfenning herrn Sambson Khüeffern Stifftherrn Zum Jungen Sanct Peter, sunst ledig eÿgen

Elisabeth Gerber veuve de Paul Zwirler, assistée de ses fils orfèvres Jean Zwirler et David Zwirler et de son gendre pelletier Conrad Mentzer vend la maison à son gendre armurier Antoine Stich. La venderesse se réserve un poêle et une chambre ou à défaut une rente de trois livres par an.

1604 (xxj tag Martÿ), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 128
(P. fol. 125.) Erschienen Elizabeth Gerberin, weÿland Paulus Zwirlers des Goldtschmÿdts s. witwe mit beÿstand & Hans Franckenberg.s des goldtschmÿdts burg. Zu Straßburg, Ires geschwornenn Curatoris vnd vogts, wie auch hannß Zwirler, David Zwirler, bede goldtschmÿdt, Irer Söhne, vnd Cunradt Mentzer Kürßners des dochtermans (zu khauffen geben)
Anthonig Stich dem Blatner, burg. Zu Straßburg Irem dochterman
Hauß, hoffestatt, höfflin, hinder hauß, vnd Stall mit Allen Iren gebeüwen & geleg. Inn der Statt Straßburg, am Baarfüßer Platz einseit nebent Lambrecht Pfawen dem biersied. Andersit nebent Mathÿß Helbeck dem Kirschner, stoßend hind. vff vorgemelten Lamprecht Pfowen, Dauon gondt ij lb x ß d gelts Ablößig mit L lb d Michell Brenner dem Khöüffler burg. Zu Straßburg vff Bartholomei, Item H Sambson Küeffer dem Canonico der Stifft Zum Jung. S Peter ij lb x ß gelts vff Jacobi Ablösig mit L lb d, Item Zweÿ pfund 10 schilling pfenning gelts, Ablösig mit L lb vff Johannis Bapte. fallend, hanß Stich dem plattners bemelts Khöuffers vatter, Vnd seindt noch hafft vnd vnd.pfandt für ein schuld j C lb d obgedachtem Köuffer Zuvor Vnd alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff mit nachuolgend. Conditionen Zugang. vber hieuor gemelter beschwerd. so d. Kheüffer vber sich nimpt. vnd bescheh. für vnd vmb 450 pfund pfenning Straßburg.
Dabeÿ Insonderheit Abgeredt, Und hatt Ihro die Verkhöufferin Inn disser Jetzuerkhaufften Behausung vorbehalt. Ein Stub vnd khammer, dieselbig nach Ihrer gelegenheit zu bewohnen, doch mit der fernerer Bescheÿdenheit wofer d[ie] verkhöufferin beÿ Ime dem Kheüffer nit wolte pleiben, oder er der khoüffer dieselbig nit lenger wolte beÿ sich behaltten, das ernanter Khoüffer Ihro der verkhoüfferin für ein* Andern hauß zinß 3 pfund Jährlich. Zubessern schuldig sein solle
Hiebeÿ vnd mit seind auch gewesen H Johann Carolus Pfarrer Zu sanct Wilhelm, Vnd hanß Stich d. Elter Plattner

Antoine Stich cède à son voisin Lambert Pfau une petite maison derrière la sienne dans laquelle se trouvent des latrines dont les vendeurs se réservent la jouissance. L’acquéreur a l’intention de remplacer cette petite maison et son bâtiment arrière par un nouveau bâtiment qui ne devra pas obscurcir la propriété des vendeurs et dont les fenêtres de six pieds de haut seront vitrées et grillagées

1605 (x tag Augusti), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 304
(P. fol. 96.) Erschienen Anthonig Stich der plattner burger Zu Straßburg vnd Maria Zwirlerin sein eheliche haußfrauw Mit beÿstand vnd bewilligung Irer Schweÿg. vnd Mutter vnd deren vogt, haben (verkaufft)
Lamprecht Pfauwen dem Biersieder burgern Zu Straßburg, vnd Susanna Nÿsin seiner ehelich. haußwürthin, So bede Zugeg.
Ein Heüsslin sampt der hoffestatt Auch Allen begriffen Zugehörd. geleg. hinder Ihr der Verkäuffern Behausung Inn d. St. Straßburg Am Barfüsser platz vornen her vff Ihr d. verkäuffer höfflin vnd vord. behausung, hind. vff die Kheüffer selbst, einseit neben Mathÿß Helbeck dem Kirschner, Andersit Auch neben den Khoüffern, Für freÿ ledig vnd eÿg. Vnder welchem Jetz uerkhaufften heüßlin ein profeÿ, so sie die verkheüffere Inn Vorbehalttenn thun, Vnd Alles & Also d & und Ist disser Khauff Zugang. vnd Bescheh. für vnd vmb 162 pfund vnd 10 schilling Straßburger, So bar bezahlt,
Vnd Ist Aber Inn dissem Verkhauff sond.lich Abgeredt, Nach sie die khöuffere Vorhabens disses Jetz erkhaufft heüßlin Zu gleich seiner hind. behausung von neüwen vffzuführen vnd Zubawen, das ernante khoüffere nit höher vff fahren sollen, Als Ihre hind. behausung Am bierhauß Jetzundt Ist, Vnd Alsso Zu ewig. Zeiten dasselbig. Jetzerkhaufft heüßlin Also lassen, damit Inen den Verkhöuffern Khein mehrer tag od. liecht dar durch entzogen und genommen werde, ferner die fenster so die Kheüffere Inn gebell, geg. Ihr d. verkhaüfferen höfflin, machen werden sollen stech fenster sein Sechs schuo Hoch Vonn dem gebälck, welche stech fenster verglaßt vnd vergettern Jeder Zeit erhaltt. werd. müß. deßgleich. so sollen Auch ermelte verköuffere hin widerumb obgehörte stechfenster Inn einen od. den Andern weg Zu verbauwen nit fug und macht haben, verzigt
Hiebeÿ seint gewesen H Jacob Kreÿß Nots. hannß Stich platner, h. hannß Franckenbg. alß vogt Elizabeth Gerberin, hannß Zwirler, Ouch Elizabeth Gerberin selbß, Martin Voltz d. Zimmermann burger Zu Straßburg

Antoine Stich le jeune hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Barthelémy Birtsch

1616 (viij. februarÿ), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 67
(Inchoat. in Prot. fol. 65.) Erschienen Anthonius Stich d. Jüng burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Barthell Birtsch. des goltschmÿdts burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 50 pfund pfenning
Zum vnd.pfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St: St: vff dem parfüsserplatz einseit n. Matheuss Böhem dem Kürschner, and.seit und Lamprecht Pfawen erb. hind. vff bemelts Pfauwen erb. stoßend, welche behausung zuuor noch verhafftet Ist vmn L lb d
(vide in Reg. 1612. fol: 183)
[in margine :] Erschienen H. hanß Wilhelm Bürtsch für sich selbsten h Israel Rüel d. goldtarbeiter vnd herr Abraham Hammel d. handelßmann, beede ale Eheuögt Mariæ vnd Catharinæ der Bürtschen haben in gegensein Stephan Stichen deß Notÿ alß vogts Anthoni Stichen seel. 4. Kindern (…) Act. den 24. Januarÿ Anno 1631.

Antoine Stich hypothèque la maison au profit de Jean Kelterer

1618 (ut spâ [xxx. Aprilis]), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 204
(Inchoat. in Prot. fol. 144.) Erschienen Anthoni Stich der plattner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Kelterers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 25 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. vff dem parfüsserplatz einseit neben Mathÿß Böm dem Kirschner, And. seit Lamprecht Pfauwen seligen erben hinden vffs Pfalgässell

Antoine Stich hypothèque la maison au profit de Daniel Dürninger, pasteur à Sand près de Willstätt

1619 (ut spâ [xiiij. Maÿ]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 280
(Inchoat. in Prot. fol. 176.) Erschienen Anthoni Stich der plattner burger Zu Straßburg
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrwürdigen vnd Wolgelehrten herrn M. Daniel Dürninger pfarrers Zu Sandt beÿ Wildstett – schuldig sige 50 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem parfüsser platz, einseit neben dem Bierhauß Zum Pfauwen, anderseit neben Mathÿß Hellbeck, hinden vff gemelt Bierhauß stoßend

Antoine Stich loue la maison à Salomé, veuve de Balthasar Bischoff, assesseur des Quinze. Le bail est résilié quelques mois plus tard au profit du docteur en droit Tobie Karchmeyer

1621 (15. 7.br.), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 69
Lÿhenung Frawen Salome Balthasar Bischoff sel: wittwen vber ein Behausung alhie
Erschienen Anthonius Stich der Plattner burg. alhie
vnd hatt in gegenwertigkeyt Hn Balthasar Bischoffs handelßmanns vnd burg. alhie In Namen frawen Salomeæ weÿland H. Balthasar Bischoffs des alten Fünff Zehners selig. hind.lassener wittwen seiner muter
bekant das er d.selben ein Behausung alhie auff dem Bahrfusser Platz einseyt neben dem Bierhaus Zum Falcken and.seyt neben Mathys Behm selig. Erben, derselben zweÿ Jar von weÿhenachten nechst kunfftig nach einander volgend Zubewohnen vnd Zugeprauch. nach Ort gewonheit vnd notdurft für vnd vmb einen Jehrlichen Zinß nemlich 45 guld.
[In margine :] Erschienen seind Jetzgemelte Parteyen vnd haben bekandt das sie auß gewißen ursach diser Contract vnd lehenung cassirt vnd ernanter Anthonius Stich der verleyher hingegen gedachte sein behausung ausserhalb des Gadenbod. werckstatt den hochgelehrten H Tobiæ Karchmeyern der Rechten doctor ein viertheyl Jar das ist von dato biß auff Mariæ Verkundung für vnd vmb 5. lb 17 ß 6 d welcher (…) den 26.sten Xbis Ao 1621.

Antoine Stich et Marie Zwirler hypothèquent la maison au profit du notaire Georges Schwartz.

1621 (xxiiij Xbris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 667-v
(Inchoat. in Prot. fol. 489.) Erschienen herr Anthoni Stich biersieder burger Zu Straßburg vnd Maria Zwirlerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit herrn Geörg Schwartzen Notarÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 150 pfund
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Statt Straßburg vff dem parfüsser platz einseit neben Ihro der Bekhnenner bierhauß, anderseit neben Mathÿß Böhm dem Kirschner hinden vff gemelt bierhauß stoßend

Antoine Stich et Marie Zwirler hypothèquent la maison au profit de Henri Vagius

1622 (v. Januarÿ), Chancellerie, vol. 446 f° 4
(Inchoat. in Prot. fol. 7.) Erschienen Antoni Stich d. plattner burg. Zu Straßburg vnd Maria Zwierlerin sein eheliche haußfrau
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 100 pfundt
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffstatt, höfflin mit Allen Ihren geb. & geg. Inn d. St: St: vff dem parfuser platz einseit neb. der Bekhenner selbst. And.seit neb. Mathÿß Behren hind. vff die Bekhenner selbsten, Welche behausung Zuuor verhafftet Ist vmb j. C. lb Elisabeth Gerberin d. Bekhennerin schwÿg. Weÿth sind sie verhafftet vmb j C L lb H Georg Schwartz d. Notario
[in margine :] Erschienen herr M. Johannes Georgius Schüring Diaconus zu S. Wilhelm alß vogt weÿl. H Heinrich Vagÿ s. instituirter Erbin Anna Botzin, hatt in gegensein H Steffan Stichen Notÿ alß Vogts des Debitoris s: Kindern (…) Act. den 29. Aug. 1629.

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, hypothèque la maison au profit de l’armurier Laurent Fœrtner qui remet en 1627 une quittance à Martin Treutel

1625 (24. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 498
(Inchoat. in Prot. fol. 412) Erschienen Maria Zwÿrlerin weÿ: Anthoni Stichen deß platners vnd biersieders s. wittib, mit beÿstand hanß Waltz. deß Weißbecken ihres Vogts vnd H. Steffan Stich Nots. Alß Vogt sein Anthoni Stichen see: nachgelaßener Vier Kindern, Namens Maria, Anthoni, Elisabetha vnd hannß Jacob
bekannte in gegensein Lorentz Förtners deß Platners vnd Burgers alhie – schuldig seÿen 200 Pfund
[in margine :] Erschienen obgent. (Lorentz) Förster hatt in gegensein H Martin Treütels deß schulschaffners alhie, bekandt, d. er von demselben, alß ietzigem eÿgenthumbs herren der behausung vfm Parfüeßer blatz neben dem Pergfalcken Inmaßen er H Treütel beÿ solchem in A° 627. den 11. diß v.schrieben Kauff An ihne Förster v.wisen word. empfangen habe (…) den 31. Decembris 1627.

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, hypothèque la maison au profit de Marguerite Barthus, veuve de Frédéric Blanckenburger

1626 (ut spâ. [11. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 355-v
Erschienen Maria Zwirrlerin, wÿland Anthoni Stich. selig. Witwe, mit beÿstand hannß Waltzen des Weÿßbeck. vnd h Steffan Stich. Notarÿ Ihrer vnd Ihrer Khind. geschwornen vögt.
hatt in gegensein Margreten Barthußin weÿ h. M. Friderich Blanckenburgers selig. witwen, mit beÿstand d h. Wilhelm härle goldtschmÿdts burgers Zu Straßburg Ihres Vogts – schuldig seÿen 100 pfundt
deßen zu mehr & vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit All. Ihr. geb. & geg. Inn d. St. St. Am parfusserplatz einseit n. Mathÿß helbeck kirschner, And.seit n. d. Bierhauß Zum Bergkfalck. hind. Auch vff daselbig. Bierhauß stoßend, Welche Behaußung zuuor noch verhafftet vmb j C lb hn Heinrich Vagio
(vide Cessionem de 12. Junÿ a° 1642.)

Marie Zwirler, veuve d’Antoine Stich, remariée avec Martin Ultzheimer, et ses enfants vendent la maison à Martin Treutelius, receveur de l’Université, et à sa femme Catherine Schaumann

1627 (xj. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 586-v
(P. fol. 174) Erschienen weÿland Anthoni Stichen gewesenen Platners auch Biersieders see. Zum Falcken alhie nachgelaßene wittib Maria Zwÿrlerin mit beÿstand ihres ietzigen Ehevogts Martin Oltzheimers, wie auch hanß Zwÿrlens deß goldtschmidts Ihres Bruders vnd Conrad Mentzers deß Kürschners ihres schwagers, Alß nechster v.wanthen hierzu insonderheit erbeten, So dann sein Stichen see. Kinder, deren Ehe: vnd vögt mit namen herr Steffan Stich der Nots. Alß vogt Anthoni, Elisabethen vnd hannß Jacoben aller dreÿen geschwisterd Wie auch Maria Stichin ihr der Vogts Kindern schwester mit beÿstand ihres Ehevogts Damian Jungen, vnd dann hannß Stichen deß blatners burgers alhie, vorgemelter vier geschwisterd. Großvaters (verkaufft)
herren Martin Treütelio ietzig. Schulschaffner Auch Burgern Zu St. und Catharina Schawmännin seiner Ehelich. haußfr.
hauß hoffstat, vnd höfflin mit allen andern & gelegen in der St. St. vffm Parfüeßer blatz, einseit neben dem Bierhauß Zum Pergfalcken, so den Verkeüffern nicht ins gemein Zustendig, anderseit neben Mathiß hellbecken gnt. Böhem dem Kürschner, hinden auch vf die Verkäuffere selbsten, stoßend sonst gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff geschehen für und umb 925 Pfund

Martin Treuttel hypothèque quelques jours plua tard la maison au profit de la fille du prédicateur Nicolas Lusenius

1627 (31. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 607
Erschienen h. Martin Dreüttell schulschaffner burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Wilhelm Pauli hertmann schreÿbers h. Joh: Valentin Storck. Als vogt Mariæ weÿlandt h. M. Nicolai Lüsenÿ freÿ p.digers Im Münster selig döchterins – schuldig seÿe ij C lb
Vnderpfand (…) Mehr hauß, hoffstatt, höfflin geleg. Inn d. St. St. vff dem parfüsser platz einseit n. dem Bierhauß Zum Falck. anderseit Mathÿß Helbeck d. kürschner hinden vff Anthoni Stich selig. erb. Welche behaußung Zuuor noch Verhafftet vmb 1 C. lb Henrich Vagio, Mehr vmb j. C. lb d weiland Basilÿ Petrj selig. Witwe, Vnd dann vmb j. C. lb d Lorentz Füeßer

Originaire d’Ebersmünster, le receveur Martin Treutelius épouse en 1607 Catherine, fille du secrétaire Laurent Schaumann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 242 n° 678)
1607. Martin Tritelius von Eberßheimmünster, d. Schaffner vndt Catharina Laurentii Schauwmann des schrÿbers am Stattgericht tocht. Eingesegn. 4. Augusti (i 253)

Martin Treutelius devient bourgeois par sa femme deux ans après son mariage
1608, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 899
Martinus Dreütelius der Schaffner von Ebersheim Münster Empfahet d. Burgrecht Von Catharina Herrn Lorentz Schaumans deß Stattgerichts schreibers tochter, will Zum Spÿgel Zünfftig sein Actum den 30 Junÿ Aô 1609.

Mentions de Martin Treutelius dans les registres du Magistrat
1619 XV (2 R 47) Martin Treütel. 37. alß Schaffner vnd Vogt Jr. Wolff Bernhard von Botzheims (…)
1628 XV (2 R 56) Martin Treütel. 62. (Schulschaffner)
1631 XV (2 R 57) Martin Treütel Schulschaffner. 216.
1632 XV (2 R 58) Martin Treütell. 41. 144. 199. 210. 224. 242. 248. (Schulschaffner)

Martin Treutelius vend des capitaux à Georges Boch en 1618. Il hypothèque sa maison en garantie en 1629

1618 (2. Januarÿ), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 2-v
(Inchoat. in Prot. fol. 6.) Erschienen h. Martin Treüttelius burger Zu Straßburg
hatt für sich & mit nachuolgend. Widerlosung Verkaufft
herrn Geörg Bochenn burgern Zu Straßburg
Als 100 pfund pfenning hauptgutt, so herrn Meÿster Vnd Rath der Statt Straßburg Jahrs vff 3.ten Novembris mit 1 lb 10 ß Zugeben pflichtig nach Inhalt Vrkund mit Pfenning thurn Insigell de dato 3. Novembris Anno 1613.
Mehr 124 pfundt so Alle Jahr vff Michaelis mit vij lb iiij ß d gelts Zuuerzinsen Von d. Statt pfenning thurn pflichtig, vermög Vrkundt mit der Statt Pfenningthurn Pitschäfft Verwahrt de dato 1. Septembris 1608. – um 240 pfund
[in margine :] Erschienen obgenante bede parten (…) darfür und. pfandt sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen & alhie vffm Parfüßer platz neben dem Bierhauß Zum Bergfalcken ein vnd 2. seit neben Mathiß helbecken, hind. vff besagt. Bierhauß stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 100. lb s Heinrich Vagÿ s. Erben, So dann vmb 100. lb d H. Friderich Planckenburgers professoris hebraicæ linguæ s: wittib – den 8. 9.bris 1629.

Le receveur Martin Treutel est emprisonné pour n’avoir pas rendu les comptes de l’Université malgré plusieurs injonctions. Le docteur Leitersperger le 16 février 1633 estime qu’il faut fournir à l’inculpé les documents nécessaires pour établir les comptes. Le docteur Schmidt est du même avis et ajoute que les geôliers doivent seulement permettre aux députés de voir le prévenu. Le docteur Becht déclare qu’il faut prendre des dispositions pour faire rentrer les revenus. Knafelius, l’avocat du prévenu, demande le 18 février que Martin Treutel soit libéré pour pouvoir dresser les comptes. Le secrétaire rapporte le 20 février que les Quinze ont assigné Martin Treutel à résidence dans la recette de l’Univeristé sous la surveillance de deux gardes.
Les administrateurs de l’université rapportent le 20 janvier 1634 que le receveur a dressé les comptes qui ont été examinés. Ils ont demandé en vain plusieurs documents justificatifs. L’assemblée enjoint Martin Treutel de fournir les documents dans les trois jours sous peine d’emprisonnement. Le docteur Knafelius présente le 2 janvier 1636 la cession de biens en paiement de 1720 livres, présentée le 24 décembre précédent au Sénat, pour que les Conseillers et les Vingt-et-Un la ratifient.

1633, Conseillers et XXI (1 R 113)
Martin Treüttels deß Schulschaffners hafftung. 34. 35. 37.
(f° 34) Sambstag d. 16.ten Februarÿ – Martin Treüttels deß Schulschaffners hafftung
H. Ju* referirt, d. bedacht, d. Hn XV. weg: Martin Treüttels, deß Schulschaffners, d. Sie nemblich davor gehalten, es were gemeldter Treüttel Vierjährig. Rechnung., weder durch gütlich Zusprechen, noch durch ernstliche warnungen, decreta vnd betrohung. d. thurnstraff vnd verlust seines diensts in so vielen angesetzten terminen Zu bring. gewesen, sondn. bißdah. ungehorsamb erschienen, Zur hafft Zu Ziehen vnd in seinem stüblein so lang Zu enthalt. sein, biß er seine rechnung. werde gefertigt hab. Stellens jedoch Zu Mgh. gutachten vnd belieb.
H Dr Leÿtersperger, Wie übel dießer schaffner bißher haußgehalten, hab. Mhn auch gar Von d. Cantzel hören müßen, vnd rede d. Werck an sich selbsten, in dem sich ein so große außstand beÿ d. Schul p.sonen v. so viel extantzen beim Corpore befind. Weil dan dießer Schaffner alle güthe errinnerung warnung., comminationes vnd decreta in wind geschlag. vnd sich dageg. dem wein ergeben, So halte er darfür, d. modus, Welch. die Hn XV. an hand gegeben, seÿe nit allein reifflich vnd wohl bedacht, sond.n auch auß angehört. ursach. mehr als wohl Verantwortlich, damit er Von Keller vnd vaß gebracht, Vnd ihme übers ordinari in d. hafft, biß er die schuldigkeit Zu Mh genüeg. geleist, weiter nichts gevolgt were Seÿe gleichförmig. modo hiebevor, auch geg. andern gebraucht word. doch müße man dem schreiber einen freÿen zugang in die custodi gunnen: dem schaffner, Was er Zu fertigung d. Rechnung Von nöth. hab. werden Zukommen laßen, alles vorraths sich bemächtig. die brieff: [f° 34-v] liche documenta Versecretiren, die fraw mit ihrem haußgesind in ihr aigene wohnung, d.en eine ohne d. ledig stehet, weisen vnd also die schaffneÿ raumen.
H Dr. Schmidt, es seÿe an dem Schaffner nit allein ein contumacia, sondn auch ein malitia, die nit nur privatos, sondn. auch d. publicum betreffe vnd billig nit solle ungestrafft verbleib. wiewohl er besorgen es werde dem Schaffnern die rechnung Zufertig. unmöglich sein. Weilen nun die ord.liche mittel beÿ ihme nichts v.fang. wollen, villeicht taedium carceris ihn Zur beicht treiben, damit man erfahren woran es hebe. halt derwegen dafür, 1. d. er in hafft zu nemen, 2. alles, so Zur Schaffneÿ gehörig, durchzugehen, d. übrige Zu Versecretiren, 3. ein gewise person zu bestellen, die interim in d. schaffneÿ red vnd antwort gebe, 4. die Schaffneÿ Von fremden Vnd gesind Zu lären, 5. ihme d. Wein im thurn nach belieben nit Zu reich. sondn. 6. d. thurnhütern ernstlich Zu injungiren seÿen d. sie ihme über d. deputirte nichts Zu kommen laß.
H. Dr Becht, es hab sich d. schaffner hiebevor mit deß Mortelÿ* vnrichtig. wesen entschuldigt. wollen, aber ohne grund, weilen er ein gewiß corpus habe, darüber er rechnung Zu halt. schuldig. die auffgeschwollene extantzien Werd. schwärlich einzubring. sein, Weilen man jetzo an selb. Sorth. Von gelt entblöß # Er hette Zwar Verdient, d. man ihn mit Waßer vnd brott abspeisen solte, weilen er die schulp.sonen durch darb. vnd hunger leid. laß. jedoch könne ihme d. ordinari gegünt, extraordinarié aber nichts Zugelaß. werd. Man werde nochmahlen auff anderwertliche bestellung d. Schaffneÿ müßen bedacht sein, damit die güther Vnd gefäll empfang. werd. die frücht
# Weilen er auff alles Zusprech. nichts geb. wollen, sondn. Vorsätzlich vngehorsamb gewesen, so müße man auch d. compelle jetzund mit ihm spielen
[f° 35] sollen noch heütt Zutag auffgefast und abgeführt Zinß: vnd gültbrieff ins gewölb getragen Und alles übrige fleißig inventirt werd. Erk. ist der hr. XV. bedenck. mit d. Hn Advocaten erinnerung gevolgt, vnd sollen die H. XV. dieße erkandtnuß, mit Zuziehung eines auß d. h. Scholarchis effectuiren.
In d. umbfrag hatt H. Johann Theürer erinnert, man soll d. schreiber ein extract d. colligend. mach. laß. damit die extantz in d. Zeitt, die d. Schaffner im thurn setzt. mög. eingetrieb. werd.

(f° 35-v) Montags d. 18. Februarÿ – Martin Treüttel
Martin Treüttels Anwald, Dr. Knaffelius, p.ducirt underthge. bitt, umb Vergebung begangenen saumsaals, vnd erlaßung d. hafft, damit er die Schulrechnung, so ihme obligt, Verfertig. möge. Erk. ist die supplication für die H. XV. Zu bedancken gewiesen.

(f° 37) Mittwochs den 20. Februarÿ – Martin Treüttel
H Joachim Frantz, XV. schreiber, Verlist der hn XV. erkandtnuß, auff Martin Treüttels deß Schulschaffners jüngst einkommene supplication, das er nemblich d. hafft auff heutt nächst geschworner urphed, soll erlaß., in der schullschaffneÿ in einem gemach mit 2. wächtern auff seinen costen biß die rechnung v.fertiget, Verwahrt, außer dem Humprecht vnd schreiber Zu ihme niemand eingelaß. all andere Rechnung. so lang eingestelt, ihme über ein imbiß mehr nit dan ein schoppen wein gevolgt, Vnd der schreiber interim in leiblichen aid genommen vnd ihme d. Schulschaffneÿ intraden Zuempfahen, auch wochentlich Zu Verrechnen, anbefohlen werden.

1634 Conseillers et XXI (1 R 116)
Martin Treüttel. 8.
(f° 8-v) Montags den 20.ten Januarÿ – Martin Treüttel Schulschaffner
Die H. Scholarchen Zeig. an, demnach d. Schulschaffner, Martin Treüttel, seine 8. jährige Rechnung. d.en mahl eines Zum stand gebracht, So hab. sie dieselbe an gewise orth ad revidendum gegeb. weilen man aber, Zu justificirung d.selb., etlich document. vnd berichts benöthigt, darzu er, über alles Zusprech. v. gegebene frist, nit zu v.mög., als stellen sie Zu Mh., ob sie ihme dieße beharrliche contumaciam Zu guth halt. vnd nachseh. wollen.
Erk. soll dem Schulschaffner p. H. Wenck. v. Stören, in namen Mh. anbefohlen werd. d. ermanglend. bericht vnd documenten innerhalb 3. tag, beÿ straff deß Thurns d. Hn. Scholarchis einzuliefferen.

1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
Martin Treüttel. 203.
(f° 203) Montags den 2. Januarÿ 1636. – Martin Treüttel, H. Scholarchæ
Dr. Knaffel noîe Martin Treüttels, deßelb. haußfr. v. Kind. p.ducirt die beÿ E: E: Rhat d. 24. dec. jüngsthin einkommene cession in solutum seines abgerechnet. Schulrecess, d. sich biß in 1720. lib. 12 ß 6 d belaufft, bitt. sich, in mangel. ander. Zahlungsmittel, beÿ solcher übergab gn. v.bleiben Zulaß. Mr Hn noîe d. Hn Scholarchen, weilen ihnen dieß. vorschlag allein anzunemmen bedenckhlich gefallen, so sollen sie die confirmation Zu MHn. Erk. ist confirmirt.

La veuve de Martin Treutel conserve la garde de la fille de Jean Herbst
1637 Conseillers et XXI (1 R 120)
Martin Treüttels wittib. 6.
(f° 6-v) Martin Treüttels w.
Martin Treüttels w. erhohlt p. B. ihren bericht weg. Hanß Herbst. töchterlins, bitt wie daselbst. Erk. sie soll d. Kind noch länger beÿ sich behalt. v vom St Marx v. d. Carthaus 10 lib.d. für ein Jahr Zur Zubuß

Catherine Schaumann, veuve du receveur Martin Treutel, le notaire Laurent Treutel, l’orfèvre Paul Lausch et Ursule Lausch, veuve du pasteur Jean Sommerecker, cèdent un capital
1646 (5. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 577
Erschienen Catharina Schawmännin, Weÿl. H Martin Treutelß deß Schulschaffners seel. Wittib mit beÿstand H Johann Heinrich Bertsch Statt Gerichts Procuratoris ihres Vogts, Ferners H Laurentius Treutel der Notarius, weiters H Hannß Paul Lausch der Goltschmid, Vnd dann Fr. Ursula Lauschin Weÿl. H M: Johannis Sommereckhers geweßenen Pfarrers Zu Lauffen seel. Wittib, mit beÿstand erstgemelts H Lausch. alß ihres Vogts
haben in gegensein H Johann Jacob Redwitz. deß Notarÿ
6 fl. Straßb. Wehr. iährlich. vff Weÿhenacht. fallend. und mit 150. fl. ermeldter Wehr. Widerlößig. Zinnßes, von und ahne 12 fl. daran die übrige 6 fl. albereit vor längst abgelößt word. seind, so vermög eines lateinisch. pergamentinen Idus Aprilis a° 1537. mit deß Bischoffs hoffs anhangendem Insigel vßgefertigt., und sampt noch siben pergamentinen darzu gehörig Documenten, dem Käuffern, hiebeÿ originaliter eingelüfferten Zinnßbrieffs, anietzo Weÿl. hannß Hammerers deß geweßenen Würthß Zum Rebstockh seel. Erben von, vff, und abe ihrem Würthßhauß Zum Rebstockh genannt und am Parfüßer Platz gelegen Zu raich. schuldig seind – umb 50. lib.

Le receveur de l’Université vend la maison à Marthe Didier, femme du commis des vivres Etienne Decombe. En marge, quittance remise en 1739 au marchand de soieries Jean Christophe Goldbach

1692 (21. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 673
H. Johann David Erhard Lt. und Schaffner der Hohen Schul alhier
Fr. Marc Didier, H. Estienne de combe commis de vivres, so abweßend, ehel. haußfrau mit beÿstand Francois Ducasse sergent Royal a la suitte du conseil souverain d’Alsace, daß Er H. Schaffner Erhard im Nahmen der hohen Schuel und mit consens deroselben wohlverordneten HHn Pfleger und Scholarchen
Eine behaußung hoffstatt, höfflein und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithe, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Baarfüßerplatz einseit neben dem bierhauß zum Fälckel anderseit neben einer behaußung der rothen Kirch gehörig, hinten auch auff ged. bierhauß stoßend gelegen – umb 1000 pfund
Darbeÿ zu wißen daß dieße Verkauff und Kauff geschehen auff Erlaubnus Hn Räth und XXI. am 29. Sept. verwichenen Monats ertheilt
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Christoph Goldbach, des seidenhändlers allhier die obverpfändter behaußung am 29. Januarÿ 1727. ahne hiesiger ganth erkaufft und sich mit ged. 750. lb beladen hat (quittung), den 27. Juny 1739

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente au manant Etienne Decombe (Estienne de Gompe). La visite des lieux établit que la maison à vendre comprend un poêle au rez-de-chaussée, un vestibule qui donne dans la cour, plusieurs poêles, pièces, cuisines, salle à manger, passages aux étages, bûcher et resserre à grains, un puits dans la cour, une cave pour dix foudres de vin
1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(p. 258) Sambstagß den 27.ten Sept. 1692. – Etienne de Gompe vmb p.mission ein hauß von der hohen Schuhl Zu kauffen
Kun. nôe Estienne de Gompe commis des vivres haußfrauwen, ist willens Eine der hohen Schuhl Zugehörige und auf dem barfüßer platz neben dem Fälckel gelegene behaußung umb 2 m. fl. ane sich erkaufen, bittet umb obrigl. consens und permission. die herren Scholarch. bitten Zugleich wann der verkauff verwilligt werd. solte umb decret. uti *and.
Erkant, werden vorderist deputirte abgeordnet den augenschein einzunehmen die conditiones vor Zuhalten und darüber Zu referiren.
H. xv. Goll, Rath. Hauw.

(p. 258) Montagß den 29.ten Sept. 1692. – Relation dieser behaußung, und überlaßung an de gompe.
H. xv. Goll und Rath. Hauw referiren deren Eingenommenen augenschein des hauses, so die hohe Schuhl an Etienne de gompe verkaufen Wollen, liege neben dem bierhauß Zum Fälckel genannt, habe unten Ein stub, Eingang in das höfflein oben unterschiedene Stuben und Cammern Küchen, speißcammer, vnd gänglein, holtzbühn, und fruchtschütten, im höfflein ein bronnen, und Keller vor 10. fuderwein, der kauf solle geschehen umb 2. m. fl. 500 fl. ang*, 250 fl. auf nechstkünfftig ostern und der Rest a 4 p. Ct° Zuver Zinßen, wolte der instruction sich submittiren
Erkant, der verkauff Zugelaßen, und pt° des decreti auf vorhin geschehenes ansuchen der hrn Scholarch. willfahrt solle in der Contractstub in p.senz der herren deputirt. mit gewonlichen clausulen verschriben werden.

Native de Metz, Marthe (Marc) Didier femme du cabaretier Etienne Decombe, achète le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois. Elle n’apporte pas d’enfant
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1098
Marc Didier Von Metz, Estienne Decombe des Cabaretiers allhier Ehl. haußfr: erkaufft das burgerrecht vor sich p. 6 Gold fl. 16 ß. so sie bereits auf dem Pfenningth: erlegt, bringt Keine Kinder mit und Wird Zu E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Prom: d 11. Ejusd. 1692.

Marthe (Marc) Didier, femme de l’aubergiste Etienne Decombe, met sa sœur Marie Didier en apprentissage chez la couturière Marie Calipe.
1692 (8.7.), Not. Contz (6 E 41, 27)
Cejourdhuÿ Le 8 Juillet 1692 fut presente Dam.le Marc Didier femme du Sr Etienne de Combe aubergiste icÿ à Strasbourg qui a pour enseigne le grand monarque, La quelle a Reconnu et declaré auoit mis
Chéz Dam.le Marie Calipe à Ce presente Et acceptante
Dam.le Marie Didier sa soeure pour L’apprendre La Cousture Pour femme Et des Enfans en habit pour un an à Commencer d’aujourd’hui (…) pour Le prix Et La somme de six Louis d’or

Marie Didier de Metz épouse en 1693 Vincent de Rougeon, originaire de Paris
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 79)
1693. Eodem die [2. Februarÿ] honestus Iuuenis Dominus Vincentius de Rougeon prænobilis parisiensis et pudica puella Maria Didier Metensis, præhabitâ unica proclamatione rité ac decenter Matrimonio Juncti sunt coram me et testibus Dominis Francisco du Casse Regio apparitore in Supremi Brisacensi consilio et Antonio Didier Metensis (signé) De Rougeon ; marie Didier (i 43)

Vincent de Rougeon fait donation de ses biens à sa femme Marie Didier avant de partir à l’armée
1693 (7.7.), Not. Contz (6 E 41, 28)
Donation mutuelle du Sr Rougeon à Damle Marie Didier sa femme sans Expression de la valeur
Est Comparu En Personne Le Sr Vincent de Rougeon Comm.re d’Artillerie dés à present à Strasbourg, Lequel a reconnus et declaré, qu’Estant prest daller à l’armée et par ainsi les occasions et Rencontres Estoient incertains, Pour ces raisons et autres il Vouloit disposer En Cas de mort de ses Biens et affaires il a par Ces presentes, donné, Cedé et delaissé à Cause de mort seulement à Damle Marie Didier Epouse du Sr Disposant tous ses Biens et effet généralement et spécialement quelconques (…)

Marthe Didier hypothèque la maison au profit du sieur de Sombreuil, fermier des domaines du roy en Lorraine, en Franche-Comté et en Alsace

1693 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 556
Fr. Marc Didier, H. Estienne de Combe Commis des Vivres Eheliche haußfrau in abwesenheit ihres Ehemanns mit beÿstand H. François ducass Sergeant Royal à la suite du Conseil souverain de Brisac (signé) Maarc didier femme destienne de Combe
in gegensein Hn Johann Michael Domlinger, commis de Mons. de Sombreuil, im nahmen und von weg. ged. Hn de Sombreuil, Fermier des domaines du roy en Lorraine Franche Comté et Alsace – schuldig seÿe 69 Louys d’or à 14 livres, Zu erkauffung hernach beschriebener hypotecirter behaußung
unterpfand, Eine behaußung, hoffstatt, höfflein, Bronnen mit allen deren Gebäuen, rechten, und Zugehördt, allhier am baarfüßerplatz einseit neben dem Bierhauß Zum Fälckel, and. seit neb. einer behaußung der roth. Kirch gehörig, hinten auff ged. bierhauß stoßend geleg.

Marthe Didier, femme d’Etienne des Combes, aubergiste à l’enseigne du grand Monarque, cède au commissaire d’artillerie Vincent du Bois de Rougeon et aux enfants de sa sœur Marie Didier les sommes qu’elle pourrait encore leur devoir à sa mort
1694 (19.7.), Not. Contz (6 E 41, 28)
fut presente En Personne Damle Marc Didiere, femme du Sr Estienne des Combes Aubergiste qui a pour Enseigne le grand Monarque sur la grande place d’Armes icy aud. Strasbourg
Laquelle a Reconnu et declaré auoit Entre ses Mains un acte de reconnaissance passé pardeuant Moy susd. et soussigné Notaire portant que Le Sr Vincent du Bois de Rougeon Comm.re d’Artillerie Luy Restoit La somme de 5000 livres de France tant pour argent presté que pour frais de Nourriture, Par ainsi après auoir meurement delibéré et communiqué à son Conseil, Elle vouloit ordonner et disposer par Maniere de Donation à cause de Mort dud. acte et de la somme y portée en cas qu’Elle vint à mourir auant que cette somme fut acquittée En forme et Maniere Comme il suit
Scauoir qu’en cas de son decedz Elle donne, Cede, transporte et delaisse La susd. Somme de 5000 Liures portée dans led. Acte aux Enfans issus dud. Sr Rougeon et de Damle Marie Didiere sa soeur (…)
Fait et passé à Strasbourg le 19 juillet 1694 (signé) Marc didier femme destienne de Combe

Procès verbal de visite des auberges et des cabarets en 1696. L’auberge au Grand Monarque que tient la demoiselle Decombe a mauvaise réputation. Elle a acquis la maison de l’Université avec laquelle elle est en procès pour sommes dues. Les préposés envisagent de fermer l’auberge.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
Obere Umgeldts Herren laßen her Herren Schragen referiren, daß es jnn Vorigem jahr die meinung gehabt, daß, weilen jnn den Würthshäußern einige desordre vorgegangen, vnd gemeiner Statt wegen des umbgeldts erführt worden, mann eine visitation vernehmen und sehen sollte, Ob nicht einige davon abzuschaffen weren ? deme Zufolg mann nicht ermangelt, die Häußer Zu durchgehen, sie zu besichtigen, und in Formation ein Zu Ziehen 1) Wegen des Nahmens, 2) Wegen der religion, 3° ob die Leuth verheurathet ? 4) Wegen der Kinder, 5) weg. des gesindts, 6° weg. d. hanthierung, 7) Weg. des Schildts, 8) Wegen d. gelegenheit, 9) Wie Viel Zinß d. Würth geben müße, 10) Wem d. hauß zuständig, 11) Wer mehr jm hauß wohne, 12) Wie Viel wein d. Würth habe, 13) wie er ihn Ver Umgelde ? 14) Ob er den Schild Zahle und 15° Ob er burger und jm Schirm seÿe.
Nach dießem habe sich gleich gewießen daß es Fünfferleÿ Gattung Würth gebe, 1) die große und alte Würth beÿ welchen mann quartaliter visitire, Und die alle quartal d. Umbgeld Zahlen, Und ihre burger haben, 39.
2) die Kleine Würth, jnn d. Zahl 45. die auch d. große Umbgeld geben, außgenommen Sigmund Kappenberger welcher weg. seiner gahabten lieutenant charge auff 1. fl. vor der ohmen begnadigt,
3) die Aubergistes, und diejenige so billards halten denen 21. seÿen,
4) die Cabaretiers und Marquetänd. jnn d. Zahl 69.
Und 5) die Würth, so außerhalb d. Statt wohnen, deren 12. seÿen, in summa 186. und meldeten sich deren täglich mehr an.
Die erste betreffend , so habe mann nicht Vor nöthig erachtet beÿ ihnen Zu visitiren, weilen solches alle quartal geschiehet.
(p. 125) Mittw. den 25. Maÿ. Aubergistes – Iidem [Obere Umgeldts Herren] per Herrn Schragen, daß, als jüngsthin die relation von den Würths häußern abgestattet worden, mann biß auff die Aubergistes Kommen seÿe, deren biß dato 21 geweßen, und seÿe anjetzo die Frag, ob sie Noch Ferners Zu laßen, und wie mann sich des Umbgeldts halben mit ihnen Zu Verhalten, als Welche Nicht Nur Zu hauß jedermann logiren und setzen, sondern auch wein auff die gaß außschencken, Und seÿe
La Valette 1. der à l’Espée Royal gegen der Kürschner Stub under der Erbslaub – Aubergistes sollen Niemand als officiers soldaten und den jnn Königl. diensten stehen wein außschencken
9. au grand Monarque, Mdelle de Combe, die Von schlechter renommée ist, d. hauß gehörd der hohen Schuhl, dero sie es Zwar abgekaufft, allein habe sie noch ein groß Capital darauff deßwegen es beÿ E. Kl. Rath anhängig seÿe. Erk. Soll mann Zu sehen, wie d. process beÿ E. E. Kl. Rath gehet Und wann er traisnirt wird, dieße auberge abgeschafft werd.

Marc Didier des Combes loue la maison à l’enseigne du grand Monarque aux Intéressés aux Domaines d’Alsace, pour lesquels agit le fermier Mallard

1698 (28.2.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 11)
Bail 29° febvrier 1698 – fut present Marc Didier des Combes demeurante en lad. ville de Strasbourg laquelle a confessé avoir donné a loger (signé) de Combes
a Mrs Les Interessés aux Domaines D’alsace acceptant le Sieur Girardin procureur general de M. Mallard fermier desd. Domaines Presens et acceptant Sous le bon plaisir de Mrs les Interressés
C’est a Sçauoir une maison appartenante a lad° Damoiselle Des Combes scize sur la grande place de Cette ville de Strasbourg a laquelle pend pour enseigne a present le grand Monarque lad° Maison ainsi quelle se Contient sans en rien retenir ny Reserver par lad. Damlle Descombes, Le present baille fait pour le temps et Espace de tous le remps du bail dud. mallard pour lad. ferme des Domaines qui est de six années moins trois mois a commencer au premier auril prochain (…) moyennant le prix et somme de 300 liures par chacune annéé

Marthe Didier, veuve d’Etienne Decombe, vend la maison à Hyacinthe Lavallette et à sa femme Chrétienne Brion

1711 (ut supra [20. avr.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 219-v
(1500) Dlle Marc Didier veuue d’Estienne de Combe commis des vivres assistée du Sr Nicolas Didier son frere
à Hyacinthe La Vallette traitteur et Christine Brion (Jacinthe lavalett, christien brion)
une maison auec sa place cour puits tous ses droits appartenances et dépendances sçitiuée icy sur La place d’armes d’un côté à La brasserie ou pend pour enseigne le faucon d’autre à une maison appartenante der rothen Kirchen parderrière a Ladte brasserie – chargée de 3000 livres de capital, pour 3000 livres tournois

Le pâtissier Hyacinthe Lavalette prend en apprentissage Jean Claude Nicart
1707 (22.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 16)
apprentissage 22 juin 1707. est comparu Sr Jean Jacob Pfiffer Con.er de la ville de Strasbourg au nom et comme tuteur des enfans mineurs de feu le Sr Nicart, Lequel en la dite qualité a recognu et confessé auoir cejourd’huy datte des presentes mis en apprentissage en la maison et boutique du Sr Jacynthe de la Valette m° patissier en cette ville de Strasbourg et Cuisinier
Jean Claude Nicart enfant mineur dudit defunt Sr Nicart du consentement dudit Jean claude nicart present de Catherine Bluche veuue en dernieres nopces dudit deffunt Sr Nicart. Le présent apprentissage fait pour et moyennant la somme de 370 liures argent courant de cette province d’alsace

Les Quinze autorisent Hyacinthe Lavalette à tenir une auberge à l’enseigne au grand Turc dans la maison qu’il vient d’acquérir place des Cordeliers pour pouvoir vendre du vin à ses clients sans devoir se le procurer ailleurs.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Hyacinthe La Valette pt° Weinschancks aufm Baarfüßerplatz
(f° 305) Sambstag den 6.ten Octobris. – G. nôe Hyacinthe La Valette deß Burgers allhier, der hat eine behaußung aufm Baarfüßerplatz gekaufft, allwo Er Würtheÿ treiben will bidtet unterthänig Ihme den schildt und schanck alda gn. Zu willfahren. Erkant, ahn obige Herren [ober Ungelts Herren]

(f° 317-v) Montag den 8.ten Octobris – Hyacinthe La Valette pt° Weinschancks
Idem [Herr XV. Lemp alß ober Ungelts herr] per Eundem [H. Secret. Friden] laßt referiren, daß Hyacinthe La Valette der Burger allhier, so auf dem Baarfüßerplatz wohnet, und bißhero einen traiteur abgegeben, jüngst umb permission weinschanck Zu treiben in seinem hauß, unterth. angesucht habe. Alß man Ihn gehört habe Er bedütten daß Er bereitts Zünfftig beÿ den Freÿburgern were, und sein hauß so beschaffen, daß Er nicht logiren könte, wohl aber gesindt, neben dem eßen auch jedermännig Zu trincken Zu geben, auch wein auß dem hauß wie andere Cabaretiers, Zu verkauffen, angesehen es Ihm beschwehrlich, daß wann gäste wein verlangten, er selbigen anderstwo abhohlen laßen müßte. Auf befragen Waß vor ein schildt er erwöhlt, habe er sich anfangs besonnen mit Vermelten daß der schild so viel hier weren, daß er nicht Zu wöhlen wußte, endtlich sagten daß Er ihr au grand Turque heißen Wolte. Weilen nun dißer Implorant alle requisite habe, so halte man darvor, daß Ihme gegen einem schein auß der Einquartierung willfahrt Werden könte, die genehmhaltung Zu MGHherren stellend. Erk. beliebt.

Hyacinte La Valette et Chrétienne Brion hypothèquent la maison au profit de Charles Gayer, aide-major et capitaine des postes

1718 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 509
Hyacinte de La Valette taitteur et Christienne Brian assistée du Sr Jacques Vanheim commissaire d’artillerie et Sr Antoine Brion (devoir)
au Mr Charles Gayer ayde major et Capitaine des postes d’icy 1200 livres
hypothèque leur maison scituée icy sur la grande place tenant d’un côté à La brasserie de l’autre côté a une maison appartenante à La rothen kirch

La maîtrise des pâtissiers fait grief à Jean Damiel et à la veuve d’Hyacinthe Lavalette de confectionner des pâtés.
1724, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 419) Dienstags den 16. Maÿ 1724
H Joh: Balthasar Hummell undt Johann Georg Kirschläger der Jünger bede Pastetenbecken undt burgere allhier klagen Nahmens gesambter Meisterschafft der Pastetenbecken wieder Jean dhamiel den Koch undt Schirmern undt weÿl. Hyacinth la Valette deß geweßenen Traitteurs wittib allhier, daß Sie wider das den 13.ten 7.br 1720 von Unseren gn. herren den XV. erngangene decret Pasteten undt anders dergleich gebach. denen Pastetenbecken zue Kombt auff den Kauff machen undt auff ihre Läden stellen, mit Bitt Sie beÿ obangezogenem decret Zu manuteniren, Erkandt solle beklagten Pasteten undt anders dergleich. gebäch auff den Kauff zu machen gäntzlich inhibirt undt nidergelegt undt Sich deßen enthalten, widrigenfalls Sie offt Sie darwieder thun undt betretten werdten in 3. lb d Straff verfallen seÿn

Le tuteur des enfants d’Hyacinthe Lavalette loue la maison au sellier Gaspard Sautier

1726 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 352-v
François Latty handelsmann als vogt weÿl. hyacinthe La valette gewesten pastettenbeckers Traitteur 6 Kinder geschworner Vogt
in gegensein Gaspard Sautier des Sattlers
In der in die La Valetische Verlassenschafft gehörigen ahm Baarfüßer Platz einseit neben einem dem Mehrern hospitahl zugehörigen hauß anderseit neben dem Bierhauß zum Falcken gelegenen behausung, Unten auff dem boden Einen laden so eine Stuebe ist sambt einer Kuchen den gemeinschaftlichen gebrauch des hoffs, ferner eine Stiege hoch eine in den hof sehende Camin Kammer wie auch eine Kleine über erst bemeldter Kuchen befindliche Kammer, weither den zweÿten Fruchtkasten und endtlich einen unterschlagenen platz im Keller – auff zweÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 26 pfund

Le marchand de soieries Jean Christophe Goldbach acquiert la maison par adjudication judiciaire le 29 juin 1727 (référence ci-dessous). Les experts estiment la maison à 1 100 livres lors de l’inventaire dressé en 1736 après la mort de sa femme Eve Bruder.
Jean Christophe Goldbach et ses enfants vendent la maison au boulanger Jean Georges Schweickard sous la condition qu’il soit autorisé à y exploiter sa boulangerie. L’acte passé devant notaire devra être confirmé par un autre à la Chambre des Contrats

1744 (20.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 60) f° 222
Kauff zwischen H. Joh: Christoph Goldbach den Seidenhändler seinem Sohn und 3.en Töchteren, als Verkäufferen, und H. Joh: Georg Schweickard dem Weißbecken, Käufferen de 20.ten Junÿ 1744 – It. j. Angehangter tausch Zwischen Ihme Schweickard et uxori und Pierre Deneux et uxori de eod. die et anno
Erschienen vor mir Notario Hr. Johann Christoph Goldbach der Seidenhändler und burger allhier nebst seinem Sohn und dreÿen Frau Töchtere auch drern beÿständeren
in gegenwart herren Johann Georg Schweickard, Weißbecken und burgers allhier anzeigend und freÿ öffentlich bekennen, daß Er (verkaufft)
eine behausung, höfflein, hoffstatt, bronnen und allen darzu gehörigen Gebäuen in allhiesiger statt ane dem baarfüser Platz, ein Seith neben dem bierhauß Zum Fälckel, ander Seith neben dem wirthshauß Zum Tiger, dem allhiesigen teutschen hospithal gehörig gelegen, hinden auf gedachter bierhauß stoßend, alß freÿ ledig und eigen vor und umb 5500 Gulden mit übernahm aller unkosten, weßwegen bedungen worden, daß darüber Zwischen heut und nechstkünfftig Michaelis die verschreibung in der Contract Stub passirt (…) welcher contract mit dieser fernerer condition geschehen worden, daß wann er H Schweickart nicht die Erlaubnus bekommen würde, diejenige behaußung so er gegen vorstehender behaußung von Herrn Pierre Deneux, Perruquier und burger allhier einzutauschen willens, zum Beckenhauß Zu machen, dieser Contract ihne Käuffer nicht binden, hingegen wann er das Recht erhalten wird, ein Beckenhauß deselbst auffzurichten, er Käuffer schuldig seÿn solle, diesen contract in Erfüllung Kommen Zulaßen (…) Actum Straßburg den 20. Junÿ Anno 1749 (unterzeichnet) Maria salom Marbächin gebohrene Goldbachin, Johann Daniel Marbach, Maria Magdalena Greühmin, Johann Philipp Gold bach als beÿstand

Jean Christophe Goldbach et ses enfants vendent la maison au boulanger Jean Georges Schweickard qui l’échange le même jour avec celle du perruquier Pierre Deneux et de sa femme Anne Marie Lizan, donnant sur la même place.

1744 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 540-v
Johann Christoph Goldbach der seidenhändler und deßen mit weÿl. Eva geb. Bruderin seel. erzielte 4 kinder, Fr. Eva geb. Goldbachin Johann Michael Eberwein des metzgers geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres vogts Johann Peter Bleßig des knopffmachers, Fr. Maria Salome geb. Goldbachin Johann Daniel Marbach auch knopffmachers Ehefrau, Fr. Maria Magdalena geb. Goldbachin weÿl. H. Andreas Greuhm des apotheckers unbevögtigte wittib mit beÿstand vorgedachten Marbach ihres schwagers so dann Johann Philipp Goldbach ebenmäßigen knopffmacher
in gegensein Johann Georg Schweickard des weißbecken und Annæ Mariæ geb. Mügin
eine behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe – ihme Goldbach dem vatter als ein am 29. Januarÿ 1727 ane der ganth erkaufftes guth zu zwo tertzen, seinen kindern aber zur übrigen tertz als ein mütterliches erbguth – 2750 pfund

1744 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 542-v
H. Pierre Desneux der perruckenmacher und EE. kleinen Raths beÿsitzer und Anna Maria geb. Lizan ane einem
und Johann Georg Schweickard des weißbecken und Anna Maria geb. Mügin am andrern theil
überlassen sie Deneuxische Eheleuthe eine Vordere und hindere behausung, höffllein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem baarfüßer platz, einseit neben weÿl. (-) Rüger des kupfferschmidts wittib und erben, einseit neben weÿl. H. Abraham Helck des huthstraffierers wittib, hinten auff Wilhelm Heinrich Decker den buchbinder – davon gibt man der Rothen kirch modo dem mehrern hospital 10 ß ane bodenzinß und hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines überhangs auf dem allmend liegender kellerthür 1 lb 8 ß ane allmend zinß – als ein am 14. Augusti 1730 erkaufftes guth
hingegen so cediren und überlassen die Schweickardische eheleuthe eine anheute erkauffte behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcke, hinten auff daßelbe – weiter nichts heraus zu geben

Originaire de Versigny et fils du notaire Daniel Deneux de La Fère en Picardie, le perruquier Pierre Deneux épouse en 1713 Anne Marie Lizan, fille du menuisier Pierre Lizan : contrat de mariage, célébration
1713 (26.2.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
Mariage 26 fevrier 1713. Pardevant moy Notaire royal à Strasbourg soussignés furent presens Pierre desneux Perruquier en cette ville de Strasbourg, fils du deffunt Sr Daniel deneux en son viuant notaire Royal à Lafferre en Picardie et de deffunte Barbe deschamps sa femme ses pere et mere, majeur d’age pour lui et en son nom d’une part
et sieur Pierre Lizan M° menuisier en cette ville de Strasbourg et catherine jean sa femme stipullant pour damoiselle anne marie Lizan leurs fille si presente et de son consentement d’autre part (…)
Fait et passé audit Strasbourg le 26 feurier 1713. (signé) P. Deneux, anne marie Lisant

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 111)
Die 27 februarii Anni 1713 honestus Juvenis petris Deneux oriundus ex Versigny diœcesis Laudunensis, in parochia Sti Ludovici intra Argentinam existans et pudica pualla Anna Maria Lisan Argentinensis, in parochia Sti Petri Iunioris degens (…) rite Matrimoni Iuncti sunt (signé) P. Deneux, anne marie Lisant (i 61)

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan font dresser un état de leur fortune pour accéder à la bourgeoisie
1715 (29.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66), Designation
Pierre Deneux der frantzösische Peruquenmacher und frau Anna Maria gebohrne Lizant, beede Eheleute und Schirmer alhier haben würcklich eigenthümlich in Vermögen, wie Sie die gemelte Eheleuthe selbst nach abgelegter handtrew heut dato fleißig geeigt und gezeigt (…) So beschehen Straßburg den 29.ten Januarÿ Anno 1715.
Hausrath 108, Gemachte Peruquen und ohnvearbeit neü haar 228, Sa. 336. lb

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan achètent le droit de bourgeoisie en 1715 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1715, 3° Livre de bourgeoisie p. 1297
Pierre Deneux der Peruckenmacher Von Versigny en Picardie, weÿl. Daniel Deneux gew. Notarÿ daselbst hint. sohn v. sein Fr. Marie Lysan schreiners alhier tochter empfangen d. Burgerrecht gratis vnd beÿ EE Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 18. dito [Februarÿ] 1715

Pierre Deneux meurt en 1755 en délaissant quatre enfants dont trois fils établis à Paris. L’inventaire est dressé dans une maison près de la Haute-Montée (vis à vis les Petites Boucheries)
1755 (10.9.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 492) n° 558
Inventaire des Biens delaissés par feu le Sieur Pierre Deneux vivant Marchand Perruquier, Assesseur au petit Senat et Bourgeois de la ville de Strasbourg dressé l’An 1755. Inventaire et Description de tous et chacuns les Biens generalemt. quelconques que feu le sieur Pierre Deneux, vivant Marchand Perruquier, Assesseur au petit Senat et Bourgeois de la ville de Strasbourg, a delaissé après sa Mort arrivée le 28° Juillet de l’année courrante 1755. lesquels Biens à la Requisition de Dlle Anne Marie Lizan, la veuve delaissée, assistée du Sieur Jacques Cousin, Marchand Perruquier et Bourgeois de cette ville, et des héritiers cy après nommés (…) Fait et passé aud. Strasbourg et Presence du sieur Jean frederic Nagel, Assesseur au petit Senat, à ce spécialement Deputé, Mardy le 10° du Mois de septembre de l’année 1755.
Le Deffunt a delaissé pour héritiers ab intestat sauoir 1° Les trois Enfants de feu le Sieur Claude Deneux vivt. Perruquier et Bourgeois à Paris, dont la veuve n’a pu declarer leurs noms, ni celui de leur Mere, 2.do Le Sieur Christophe Deneux, Bourgeois à Paris, Majeur d’ans, absent, 3.tio Delle Anne Claudine Binet, née Deneux, Epouse du Sr François Binet, Perruquier et Bourgeois en cette ville, absens, aussi Majeure d’Ans, 4.to Le sieur Jean Antoine Deneux, aussy Bourgeois à Paris, Majeur d’ans, aussy absent, Pour lesquels a été present le sieur Jean Dorival Marchand Doreur, et Bourgeois en cette ville, comme fondé de Procuration des Deux fils (…) Tous Héritiers du Deffunt Sieur &pé Deneux, procréées uac sad° veuve,pour quatre portions egales.

Meubles trouvés dans la Ville de Strasbourg dans une Maison size vis à vis la pet° Boucherie où le Deffunt a demeuré
Dans le vestibule, Dans la chambre, Dans la cuisine, Dans le Poile
Copie du Contrat de mariage. Pardevant moi Notaire royal à Strasbourg soussigné furent presens Pierre Deneux, perruquier en cette ville de Strasbourg, fils du deffunt sieur Daniel Deneux en son vivant Notaire royal à Lafferre en picardie et de deffunte Barbe Deschamps sa femme ses pere et mere, majeur d’age pour lui et en son nom d’une part et sieur Pierre Lizan maître menuisier en cette ville de Strasbourg et Catherine Jean sa femme stipulant pour Demoiselle Anne Marie Lizan, leur fille cy présente et de son consentement d’autre part (…) Fait et passé audit Strasbourg le 26 février 1713. Bidier Dutil, Notaire. Collationné, le 20° septembre 1755, Humbourg avec paraphe
Copie du Codicille – fut present le sieur Pierre Deneux marchand perruquier ancien assesseur au petit senat et bourgeois de ladite ville, sain de Corps, d’esprit memoire et entendement (…) ledit sieur Deneux donne et legue a Demoiselle Anne Marie Lizan, son epouse, l’usufruit et jouissance sa vie durante de tous les biens qu’il aura et délaissera au jour de son Decès – Vendredy le 18° Juillet 1746. Mathias Koch Notaire
Etat sommaire du present Inventaire
Premierement Remplacement du bien de la veuve apporté en mariage 347.
Sensuit la description du bien des héritiers consistant en habits et linge 105
Sensuit enfin la description du bien de la communauté. Total des meubles 203, Total des vins et tonneaux 38 Total des outils et cheveux pour faire les peruques 511, Total de l’argenterie 8, Total general 822 livres – Total des dettes passives 428 livres, Deduction faite 396 livres
Dots que feu le sieur Claude Deneux et Damlle Anne Claudine Binet ont reçus lors de leurs Mariages et Etablissement 333 et 333, Total du bien des héritiers 1037 livres
Somme finale et taillable 538 livres – Total des Dettes actives douteuses 4331

Anne Marie Lizan meurt en 1766 en délaissant quatre enfants. L’actif de la succession s’élève à 860 livres, le passif à 180 livres
1766 (9.4.), Not. Elles (6 E 41, 1332) n° 307
Inventaire de la succession de feüe Delle Marie Anne née Lizant, Veuve du Sieur Pierre Deneux en son vivant Conseiller au Senat, M° Perruquier et bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé l’An 1766 – (…) où elle est décédé le 30° Mars de la presente Année 1766. (…) montré et enseigné par Dlle Anne Marie née Sulgen Veuve de Feu Sr Pierre Primas vivt. aussy M° Perruquier Bourgeois de cetted° ville et Delle Barbe Primas leur fille avec lesquelles lad. Delle défunte a vécu et demeuré depuis Cinq ans – Fait et passé aud. Strasbourg dans la Maison mortuaire en presence du sieur Jean Melchior Ziegler, Assesseur actuel du Petit Sénat de cette d° Ville de Strasbourg à ce specialement deputé pour et au Nom des héritiers de lad° Dlle def. absents Cejourd’hui Mercredy 9°0 Jour du mois d’octobre 1766.
Les héritiers delaissés ab intestat par la Dlle def° sont 1.mo Trois fils mineurs délaissés par feu Sr Claude Deneux en son viv. Employé dans les Vivres à Paris, procréés en Mariage avec Dlle Jeanne née Firon, sa veuve, Leur mere et Tutrice demeurante présentement encore audt. Paris, 2.do Le Sr Cristophe Deneux, Directeur des Vivres demeurant à Paris, 3.tio Damle Marie Anne née Deneux Epouse du sieur N. Binet actuellement Employé dans les Vivres à Cambray, 4.to Le Sieur Antoine Deneux aussi Employé dans les Vivres demeurant à Paris, Tous Enfans et Petit fils de lad° Dam.l def° Pour Portions égales par Souche
Dans une Maison Scitiuée en cette ville de Strasbourg Rue vieu Marché au Vin, Suivant le Coin p. aller au Cul de sac de St Thomas, ô appartenante en cette succession comme s’ensuit
Dettes passives, plus au S. Boch March. de Vin Tonnelier Bourgeois en cette ville on doit p. Loyer de l’appartement que lad° def° occupoit p. le quartier de S. Jean courant 24
Rangée des Rubricques de cette Inv.re, Total des Meubles meublans 389, argenterie 6, deniers comptants 392, dettes actives 72, Total general 860 lb. – Dettes passives 180, Deduction faite 679 lb
Somme finale du présent Inv° sur le pied du Prix de la Chambre de Taille 546 lb

Pierre Deneux et Anne Marie Lizan vendent la maison au cartier Pierre Jean Laborie et à sa femme Elisabeth Odile Pescaire

1746 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 825-v
H. Pierre Deneux des Perruckenmachers EE. kleinen Raths alter beÿsitzer /und seine ehefrau Anne Marie geb. Lizan
in gegensein H. Pierre Jean Laborie des Cartenmachers und Elisabeth Odile geb. Pescaire
eine behausung, hoff und hoffstatt mit übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten auf dem baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern Hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe – als ein am 5. Novembris 1744 eingetauschtes guth

Pierre Jean Laborie et sa femme Elisabeth Odile Pescaire hypothèquent le même jour la maison au profit de la paroisse réformée de Wolfisheim

1746 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 827
H. Pierre Jean Laborie der Cartenmacher und Elisabeth Odile geb. Pescaire mit beÿstand Johann Jacob Gnahm des wirths und becken zu Kehl und François Déchelette employé pour le Roy in hiesiger Citadelle beede ihrer schwäger
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmanns als eltisten der reformirten gemeinde zu Wolffißheim – zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 10.000 livres oder 2500 lb.
unterpfand, eine anheute erkaufft: und aus obigem vorschuß grösten theils bezahlte behausung, hoff und hoffstatt ane dem Baarfüßer platz, einseit neben einem dem Mehrern hospital gehörigen hauß, anderseit neben dem bierhauß zum Falcken, hinten auff daßelbe

La maison est estimée à 1 250 livres par les experts lors de l’inventaire dressé en 1758 après la mort de Pierre Jean Laborie. Elle est portée en 1759 à l’inventaire des apports d’Elisabeth Odile Pescaire lors de son remariage avec Jean Claude Jeantet, en 1761 à l’inventaire des apports en mariage de son fils David Laborie et en 1767 à l’inventaire dressé après la mort de David Laborie.

Le cartier Jean Claude Jantet et Elisabeth Odile Pescaire (Fischer) passent en 1771 avec leur voisine Marie Anne Marguerite Saum veuve de Philippe Nagel un accord sur les latrines (vidange et entretien)

A la mort de Jean Claude Jeantet, l’inventaire établit que la maison appartient pour deux tiers à la veuve, un tiers provenant de la communauté avec son premier mari et un autre tiers de son fils Pierre François Xavier Laborie, et pour un tiers aux enfants de son autre fils David Laborie. La maison est portée en 1782 à l’inventaire des apports de la veuve lors de son troisième mariage avec Louis Carey. Elle est estimée à 1 500 livres dans l’inventaire dressé en 1787 après la mort d’Elisabeth Odile Pescaire.

Pierre Sébastien Laborie cède la moitié de la maison à sa sœur Françoise Henriette Laborie. Le tiers provient de leur père David Laborie et les deux autres tiers de leur grand-mère Elisabeth Odile Pescaire.

1788 (11.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 658) Joint du n° 186 du 31 juillet 1787
persönlich erschienen Her Peter Sebastian Laborie, der ledige Kartenmacher, so majorennis, weiland Herrn David Laborie, des gewesenen ebenmäßigen Kartenmachers und Burgers dahier hinterlassener ehelicher Sohn, welcher freiwillig angezeigt und bekannt, daß er vor sich und seine Erben in ohnvertheiltem Väter und respectivé großmütterlichem Erbe eigenthümlich cedirt, abgetreten und überlassen
seiner leiblichen Schwester Jungfraun Franciscæ Henricæ Laborie, welche seit dem 24. Octobris jüngst ihr großjähriges Alter erreichet hat und daher ihre Rechte genieset, unter verbeÿstandung Herrn Lt. Johann Niklaus Wilhelm, Advocati et Procuratoris ordinarii bei einem Ehrsamen Grosen Raths alhier (…)
die dem Herrn Laborie gehörig geweßte Hälfte vor unvertheilt von und ane einer Behausung, Hoffstatt und einem höflein, samt allen übrigen Zugehörden und Rechten gelegen alhier Zu Straßburg an dem Baarfüser Platz, einseit neben dem Gasthaus zum Tiger, so Herrn Johann Jacob Reubel dem Wirth gehörig, anderseit neben dem Bierhaus zum goldenen Falck, so Herrn Philipp Jacob Nagels wittib Zuständig, hinten auff erst gemeltes Bierhaus stosent, Auf der ganzen Behaußung haftet ein Capital von 5000 gulden, so man der reformirten Gemeine Zu Wolfisheim jährlich à vier pro Cento Zu verzinsen schuldig ist und woran der Cedent die helfte mit 2500 gulden Zu entrichten verbunden war (…) zugangen und geschehen vor und umb 1250 Gulden hiesigen currenten Geldes (…) An der völligen Behausung haben die beede Comparenten eine Tertz von ihrem Vater die übrige Zwo Tertzen aber von ihrer Großmutter weiland Frau Elisabetha Odilia Carey geborener Pescaire Herrn Ludwig Carey des Kartenmachers und Burgers alhier gewesener und den 29.ten Julii 1787. verstorbener Ehegattin zu gleichen Theilen ererbt, daher jedem derselben die Hälfte vor unvertheilt eigenthümlich zuständig war – So geschehen alhier zu Straßburg (…) auf Donnerstag den eilften Decembris 1788. (signé) P. S. Laborie, françoise Labori
(autre exemplaire, AMS cote 94 Z 55)

Françoise Henriette Laborie vend la maison au cartier Louis Carey (son grand-père par alliance)

1789 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 91
Dlle Françoise Henriette Laborie fille majeure assistée du Sr Jean Daniel Grimmeisen, caffetier
Sr Louis Carey, marchand cartier de cette ville
la moitié de la maison à elle appartenante scize en cette ville sur la place d’armes, d’un côté Jean Jacques Reibel cabaretier, de l’autre la veuve Nagel, derrière la veuve Nagel, avec toutes ses appartenances droits et dépendances, laquelle moitié est affectée envers la commune réformée de Wolvisheim de 5000 livresi ; moitié de la maison par indivis – moyennant 7500 livres tournois
[in margine :] le 12 aout 1790, Françoise Henriette Laborie assitée du Sr Laurent Klopffer horloger, au Sr Louis Carey marchand cartier, la moitié de la maison qu’elle a possédé par indivis avec l’acquéreur scize en cette ville place d’armes d’un côté la veuve Nagel d’autre S Reibel cabartier derrière la veuve Nagel, moyennant 7500 livres tournois

Jean Baptiste Bonne et sa femme Marguerite Madeleine Vest acquièrent la maison provenant de Louis Carey dont l’acquéreur est héritier partiaire à la barre du Tribunal civil le 21 juillet 1809 (référence à la vente de 1832)
Graveur à la manufacture d’armes de Mutzig, Jean Baptiste Bonne épouse en 1805 Marguerite Madeleine Vest

1805 (21 mess. 13), Strasbourg 12 (7), M° Wengler n° 1301
Contrat de mariage – Jean Baptiste Bonne natif de Saullieu département de la Cotte d’Or, Graveur de la Manufacture d’armes a Mutzig fils majeur de feu Joseph Bonne, capitaine retiré a Strasbourg, et de défunte Anne Carrey
Marguerite Madeleine Vest fille de Jean Georges Vest, cordonnier et de de Marguerite Madeleine Letz (signé) Bosne, Fest
Enregistrement, acp 97 f° 22-v du 21 mess. 13

Marguerite Madeleine Vest meurt en 1837 en délaissant six enfants
Mutzig 2 (17), Auguste Wohlfart n° 2199 – Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Fest épouse de Jean Bonne, graveur sur métaux, décédée à Hermoslehim el 21 février 1837, à la requête de Jean Bonne le veuf, père et tuteur légal de Sophie, âgée de 20 ans, et de Jean Charles, âgé de 18 ans, 2. Marguerite Madeleine Pauline Bonne, célibataire, 3. Françoise Wilhelmine Bonne, épouse d’Auguste Chassepot, réviseur d’armes, 4. Auguste Bonne, garde forestier aux Plombs, commune de Haegen, 5. Jean Pierre Adolphe Bonne, professeur à l’école primaire supérieure de Schlestatt, 6. Joseph Michel Koetschet, clerc de notaire subrogé tuteur des enfants mineurs – Contrat de mariage le 19 messidor 13 reçu Wengler notaire à Strasbourg

Jean Bonne meurt en 1852 en délaissant cinq enfants
1852 (8.7.) acp. Molsheim, M Koetschet n° 6113 du 28 juin – Notoriété, Jean Bonne, graveur sur métaux décédé à Hermolsheim le 3 mai 1852, laisse pour héritiers ses enfants 1. Auguste Bonne, brigadier forestier à Lichtenberg, 2. Pauline Bonne, majeure, 3. Wilhelmine Bonne femme d’Auguste Chassepot, contrôleur d’arrmes à Châtellerault, 4. Sophie Bonne, femme de Louis Brehmer, épicier à Schweighaussen, 5. Charles Bonne, graveur sur métaux
1836 (18.11.) acp Molsheim 80 f° 134, M° Wohlfart n° 1926 du 14 novembre – Consentement par Jean Bonne, graveur à Hermolsheim et Madeleine Vest, au mariage de Charles Auguste Bonne, garde forestier à Lichtenberg, leur fils avec Madeleine Staller audit lieu
1838 (19.1.) acp Molsheim 82 f° 104-v, M° Wohlfart n° 2403 du 18 janvier – Consentement par Jean Bonne, graveur sur métaux à Hermolsheim au mariage de son fils Pierre Adolphe Bonne, professeur à Schlestadt

Inventaire dressé dans la maison après la mort du locataire Georges Werner

1814 (17.8.), Strasbourg 7 (51), M° Stoeber jeune n° 601
Inventaire de la succession de Georges Werner tailleur d’habits décédé le 26 avril dernier – dressé à la requête de Frédérique Elisabeth Roth la veuve, mariée sous le régime du Code Civil sans contrat de mariage, mère et tutrice légale de 1. Caroline, 2. Françoise Amélie et 3. Elisabeth – en présence de Blaise Cron marchand de parapluies, subrogé tuteur des enfants mineurs
dans les lieux faisant partie d’une maison place d’armes n° 10
garde robe 54 fr, meubles 449 fr, dettes actives 506 fr, dettes douteuses 621 fr, ensemble 1576 fr, passif 685 fr
Enregistrement, acp 125 F° 54 du 19.8.

Inventaire dressé dans la maison après la mort du locataire Joseph François Louis Tisserant

1820 (25.11.), Strasbourg 7 (63), Me Stoeber jeune n° 5624
Inventaire de la succession de Joseph François Louis Tisserant, praticien décédé le 7 courant, dressé à la requête de Josephine Elisabeth Wurm la veuve commune en biens suivant contrat de mariage reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 1 avril 1816, et comme mère et tutrice légale de 1. Joseph Charles âgé de 4 ans 11 mois, 2. Emilie Victorine âgée de 3 ans 6 mois, 3. Barbe Françoise âgé de 11 mois – en présence de Charles Georges Müller gardué en droit par représentation de Félix Joseph Lex notaire subrogé tuteur
en la demeure du défunt place d’Armes n° 10
propres, garde robe 56 fr, dettes actives 900 fr, communauté meubles 200 fr, ensemble 1156 fr – passif 50 fr
Enregistrement, acp 150 F° 56-v du 5.12.

Jean Baptiste Bonne et Madeleine Vest vendent la maison à Sara Griesbach, veuve de l’arquebusier Jean Michel Rogissé

1832 (12.8.), Strasbourg 15 (52), Me Lacombe n° 9705
Jean Baptiste Bonne, graveur à la manufacture royale d’armes à feu de Mutzig, et Madeleine Vest
à Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé, arquebusier
une maison consitsant en rez de chaussée, boutiques, quatre étages, cour, buanderie & cave avec appartenances & et dépendances située à Strasbourg place d’armes n° 10, d’un côté l’auberge des Deux Ecureuils, de l’autre la brasserie au Faucon, devant la place d’Armes, derrière le batiment de ladite brasserie – acquis à la barre du Tribunal civil suivant jugement du 21 juillet 1809 à la requête de Louis Carce, fabricant de cartes – moyennant 18.000 francs
Enregistrement, acp 211 F° 193 du 18.8.

Originaire de Wissembourg, Jean Michel Rogissé épouse en 1813 Sara Griesbach
1813 (4.3.), Strasbourg 5 (37), M° F. Grimmer n° 8135
Contrat de mariage – Jean Michel Rogissé, arquebusier, fils majeur de feu François Rogissé et Catherine Dorothée Holländer de Wissembourg
Saara Griesbach fille majeure feu Georges Frédéric Griesbach, épinglier et de Marie Salomé née Kessler
Enregistrement, acp 121 F° 180 du 10.3.

Jean Michel Rogissé meurt en 1831 en délaissant trois enfants
1831 (23.11.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Jean Michel Rogissé, arquebusier à Strasbourg décédé le 6 juillet 1831, dressé à la requête de Sara Griesbach la veuve tant pour elle que comme et tutrice de ses enfants mineurs qui sont Théodore Rogissé, Gustave Rogissé, Caroline Rogissé ayant pour subrogé tuteur ici présent Frédéric Hollaender, peignier à Strasbourg
Communauté, meubles meublants et effets estimés 998 fr, l’argent comptant s’élevait à 100, les créances actives à 628 fr, total 1726 fr
habits et linges du défunt à lui propres évalués 98 fr – dettes passives 1645 fr
Parmi les titres inventoriés se trouve le contrat de mariage des époux passé devant Grimmer père notaire à Strasbourg le 4 mars 1813
L’argent comptant a été employé à l’acquit des frais d’enterrement et de deuil, il s’ensuit que l’actif se réduit à 1626 francs tandis que la passif est de 1645 francs
il est dit que l’intérêt de la veuve est de renoncer à la communauté mais cette renonciation n’est pas faite, seulement on établit que les 1626 f. joints à la garde robe de 98 f. font un actif total de 1724 f, dettes 1645, reste 336 et que dans cette hypothèse le don matutinal de la veuve qui ne peut excéder le quart au lieu de s’élever selon le contrat de mariage à 400 francs sera réduit à 19 francs
acp 206 (3 Q 29 921) f° 190 du 1.12.

1841 (13.12.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé arquebusier à Strasbourg au mariage de son fils Théophile Gustave Rogissé commis négociant à Paris avec Marguerite Surain* de Paris
acp 293 (3 Q 30 008) f° 45-v du 14.12.

Sara Griesbach fait donation de la maison à ses enfants qui cèdent la totalité en 1841 à leur frère Frédéric Théodore Rogissé lors de son contrat de mariage avec Marie Elisabeth Sigwalt. Les actes ultérieurs mentionnent que la donation n’a pas pris effet parce que ses conditions n’ont pas été remplies.

1853 (3.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 559 (2220) n° 25, Muttersholtz (Jean Henri Kastler)
Contrat de mariage – Pardevant M° Jean Henri Kastler, notaire à Müttersholtz canton de Marckolsheim arrondissement de Schlestadt département du Bas Rhin sont comparus Monsieur Frédéric Théodore Rogissé, majeur, arquebusier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils légitime de feu Monsieur Jean Michel Rogissé décédé arquebusier et Sara Griesbach sa veuve sans profession demeurant et domiciliée aussi à Strasbourg, futur époux, agissant en son nom et du consentement de madame sa mère ci présente d’une part
Et Demoiselle Marie Elisabeth Sigwalt, majeure sans état,demeurant et domiciliée à Müttersholtz, fille légitime de Jean Sigwalt teinturier et de Marie Ursule Sigwalt, conjoints tous deux décédés à Müttersholtz, future épouse agissant en son nom, d’autre part

Article premier, Il y aura entre les futurs époux une communauté de biens réduite aux acquêts (réserve d’apports et d’héritages)
Article six. Madame veuve veuve Rogisse née Griesbach a fait donation entre vifs à titre de partage anticipé conformément aux dispositions des articles 1075 et 1076 du code civil, d’une maison consistant en rez-de-chaussée, boutique, quatre étages, cour, buanderie, cave et dépendances située à Strasbourg place d’armes numéro 10, tirant devant sur la place, tenant d’un côté et par derrière à la brasserie au Faucon et de l’autre à Monsieur (-) confiseur ci devant à l’auberge des deux écureuils, à ses trois enfants 1° M. Frédéric Théodore Rogissé le futur époux, 2) Mademoiselle Wilhelmine Caroline Rogissé, majeure sans état demeurant à Strasbourg, tous deux à ce présent et acceptant, 3) Et Monsieur Théophile Gustave Rogissé, commis négociant demeurant à Parisn rue de Chabrol numéro 33 pour lequel accepte Madame sa mère et vertu d’une procuration (…). Cette donation est faite sous les réserves & aux conditions suivantes. Réserves. Madame Rogissé se réserve l’usufruit gratuit et viager 1) au premier étage de la chambre à droite en montant l’escalier et ayant la première porte, 2) à la cave de la partie close à droite en descendant, 3) et au grenier de la moitié de la chambre au linge sale qui sera séparée en deux par une cloison en planches aux frais des donataires. Conditions. 1. La maison et dépendances sont abandonnées en l’état qu’elles se poursuivent avec les fourneaux et tout ce qui est réputé immeuble par la loi sans en rien réserver si ce n’est le fourneau se trouvant dans la chambre dont l’usufruit est réservé ci-dessus mais aussi sans garantie à raison de réparations qui seraient à faire aux bâtiments (…) 3) Les donataires pourront disposer de la maison et dépendances comme bon leur semblera à compter de ce jour mais ne pourront en jouir ni en prendre possession qu’à compter du 24 juin prochain. 4) La donation est faite moyennant une somme de 23.000 francs (…) 5) Les donataires sont tenus de partager entre eux la maison et dépendances ou en cas d’impartageabilité de les liciter au profit de l’un d’eux (…)
Madame veuve Rogissé a déclaré être propriétaire de cet immeuble au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Jean Baptiste Bonne, graveur de la manufacture royale d’armes à feu de Mutzig et de Dame Madeleine Vest conjoints demeurant à Mutzig aux termes d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 12 août 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 259 numéro 115 avec inscription d’office au volume 219 numéro 651. La maison et dépendances sont estimées à cause de l’enregistrement à un revenu annuel et sans distraction des charge de 1150 francs.
Partage, Conformément à la cinquième condition de cette donation le sieur et demoiselle Rogissé et Madame veuve Rogissé, cette derniète au nom et comme mandataire de son fils de Paris, ont procédé au partage voulu ainsi qu’il suit. Après avoir reconnu l’impartageabilité de la maison et dépendances faisant l’objet de cette donation, les donataires ont abandonné en pleine propriété cet immeuble à titre de licitation à Monsieur Frédéric Théodore Rogissé le futur époux qui a accepté aux conditions et sous les réserves ci-dessus stipulées. En conséquence le futur époux est plein propriétaire de ladire maison (…)
Dont acte fait et passé à Müttersholtz en la demeure de M. Charles Sigwalt l’an 1841 le 29 avril – Enregistré à Marckolsheim le 3 mai 1841 folio 10

Marie Elisabeth Siegwald meurt en 1843 en délaissant un fils
1843 (25.1.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Marie Elisabeth Siegwald épouse de Frédéric Théodore Rogissé, arquebusier à Strasbourg y décédée le 30 octobre 1842, à la requête 10 du veuf à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et sa défunte épouse et 2° comme tuteur de Napoléon Théodore Rogissé son enfant mineur issu du mariage avec ladite son épouse défunte
acp 306 (3 Q 30 021) f° 55 du 1.2. Il dépend de la dite succession un mobilier et marchandises évalués à 5749
La garde robe de la défunte évaluée à 227 francs – Argent comptant 400
Description des titres et papiers et du contrat de mariage

1850 (11.9.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Consentement par Sara Griesbach veuve de Jean Michel Rogissé arquebusier à Strasbourg au mariage de sa fille Caroline Wilhelmine Rogissé éclairage audit lieu avec Guillaume Schmidt
acp 394 (3 Q 30 109) f° 43 du 11.9.

Frédéric Théodore Rogissé et sa mère Sara Griesbach vendent la maison au tonnelier Jean Jacques Taubert pour 20 000 francs

1853 (8.1.), M° Charles Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 559 (2220) n° 108 du 31.1.1853
ont comparu Monsieur Frédéric Théodore Rogissé arquebusier demeurant à Strasbourg et Dame Sara Griesbach veuve de Monsieur Jean Michel Rogissé demeurant en ladite ville, lesquels ont par les présentes vendu et abandonné (…)
à Monsieur Jacques Taubert, baquetier demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant
une maison d’habitation consistant en rez-de-chaussée & quatre étages avec petite cour et bâtiment latéral, appartenances et dépendances, puits, le tout sis à Strasbourg place Kleber n° 10 entre M Hatt et Monsieur Klausing par devant ladite place par derrière Monsieur Hatt. Telle que ladite maison vendue se trouve, poursuit et comporte présentement (…) plus les volets et jalousies, la devanture et la cloison séparative au rez de chaussée, une chaudière à lessive, les séparations et chantiers dans lacour et les armoires emmurées.
Madame Rogissé avait fait l’acquisition dudit immeuble de Jean Baptiste Bonne graveur de la manufacture d’armes de Mutzig et de Madeleine Vest conjoints de Mutzig aux termes d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 12 août 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 du même mois volume 259 numéro 115 et inscrit d’office au volume 219 numéro 651. Ladite vente a eu lieu pour le prix de 18.000 francs (…) Les époux Bonne étaient devenus propriétaires de la même maison en vertu d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de Strasbourg le 21 juillet 1809. La présente vente est faite moyennant le prix de 20.000 francs (…) ) à charge 1°) de souffrir les servitudes passives apparentes et occultes continues ou discontinues et notamment celle de faire passer les matières des latrines et fumiers provenant de la maison vendue dans la fosse appartenant à M. Hatt qui est obligé d’en opérer la vidange par sa propriété
acp 416 (3 Q 30 131) f° 80 du 17.1. Noetinger

Lors de la liquidation de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Taubert et Marie Madeleine Kaumann, la maison place Kleber revient à ses deux filles. Amélie Taubert femme de l’employé des tabacs Louis Knœrr er Julie Taubert, femme du mécanicien Charles Beringer la vendent en 1874 à Louis Œrtel, employé des tabacs à Mulhouse, moyennant 45 000 francs

1874 (24.12.), Strasbourg 24 (10), M° Joseph Allonas n° 1495
24. December 1874. Kauf – sind erschienen Herr Ludwig Knoerr, Tabaks Magazin Verwalter und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Amalie Taubert und Herr Karl Beringer, Mekaniker, und dessen von ihm ermächtigte Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, dieselbe verkaufen andurch (…)
an Herrn Ludwig Oertel Tabak Fabrik Beamten früher zu Mülhausen wirklich zu Straßburg wohnhaft, hier gegenwärtig und dies annehmend
Beschreibung. Eines zu Straßburg, Kleber Platz n° 10 gelegenes Wohnhaus bestehend aus Parterre, vier Etage, kleiner Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechte und Zugehörungen, einer Seit Herr Hatt, anderer Seit Erben Holzapffel, vornen der Platz, hinten gedachter Hr Hatt, im Cataster eingetragen unter Nr 718. 718. der Section N für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren, Sowie das ganze daliegt (…)
Eigenthumsnachweise. Es erklären die Verkäufer daß eben beschriebenes Haus sonder Gut ist der Frauen Knoerr und Beringer, welche Frauen es zum Eigenthum abgetreten wurde zufolge einer Urkunde vor H. Viktor Noetinger damals Notar hier vom 30. August 1856, welche enthält Liquidation und Theilung der Errungenschaft welche statt hatte zwischen ihren Eltern H Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann, des Nachlasses dieser letzteren gestorben den 19. Juli 1860, und Schenkung Uebergabs Weise durch gedachten H Johann Jacob Taubert Vater. Durch diese Urkunde wurde keine Rückzahlung zur Last diesen Theil und Schenknehmerinnen bestellt, hingegen aber eine Nutznießung dem Schenkgeber vorbehalten, welche mit dessen Tod den 13. November dieses Jahres verlöschte.
Genante Eheleute Taubert erkauften solche Liegenschaft von H Friedrich Theodor Rogisse, buchsenschifter aus Straßburg, und von seiner Mutter, Frau Sara Griesbach, Wittwe des verlebten Johann Michael Rogisse, laut Vertrag von H Karl Noetinger damals Notar hier vom 8. Januar 1853, auf dem Hypotheken Amte hiesiger Stadt den 21. desselben Monats Band 559 N° 108 transcribirt. Diese Erwerbung geschah mittelst den Preis von 20.000 Franken welche Eheleute Taubert sich verpflichtet haben zu entrichten, nämlich (…). Gedachte Frau Wittwe Rogisse erwarb das selbe Haus von Johann Baptist Bonn und Magdalena West aus Mutzig, zufolge Vertrag vor H Lacombe damals Notar hier vom 12. April 1832, auf dem Hypotheken Amte hiesiger Stadt, den 25. desselben Monats Band 219 N° 651 transcribirt. Dieser Verkauf geschah mittelst den Preis von 18.000 Franken wovon 10.000 bezahlt wurden (…). Herr Friderich Theodor Rogisse (schon genannt) wirkte den erwähnten Verkauf vom 8. Januar 1853 mit, weil seine Mutter Wittwe Rogisse gebornen Griesbach, laut Ehe Vertrag ihres Sohnes vor H. Kastler, damals Notar zu Müttersholtz vom 29. April 1851, ihm Schenkung machten unter verschiedenen Bedingungen und Vorbehaltungen von dem obenbeschriebenen Haus, aber durch die Nichterfüllung gewisser und nöthiger Bedingungen und Förmichkeiten wurde diese Schenkung niemals vollzogen. (…) Kaufpreis 45.000 Franken (…) Bürgerliche Standes Verhältnisse der Verkäufer. Eheleute Knoerr erklären daß sie beide in erster Ehe verheirathet sind, unter der Herschafft der gesetzlichen Güter Gemeinschaft un Ermanglung eines Ehevertrags. Eheleute Beringer das sie auch beide in erster Ehe verheirathet sind, unter der Herschafft der gesetzlichen Güter Gemeinschaft un Ermanglung eines Ehevertrags.
acp 635 (3 Q 30 350) f° 76 n° 4822 du 29.12.

Le menuisier Hubert Œrtel et Agathe Fichter consentent au mariage de leur fils Louis, employé d’assurances à Toulouse, avec la repasseuse Marie Stehlé
1852 (12.8.), M° Noetinger
Consentement par Hubert Oertel Menuisier et Agathe Fichter sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils Louis Oertel employé d’assurances à Toulouse avec Marie Stehlé repasseuse à Strasbourg
acp 412 (3 Q 30 127) f° 42 du 12.8.

Mariage de Louis Œrtel avec Marie Anne Stehlé, native du Wurtemberg
Mariage, Toulouse (n° 564) Du 7° jour du mois de septembre L’an 1852 à quatre heures du soir. Acte de mariage de Louis Oertel, âgé de 29 ans, né à Strasbourg (Bas Rhin) le 18 février 1823, Employé d’assurance, domicilié à Toulouse, fils majeur de Hubert Oertel, menuisier et de Agathe Fichter, Ménagère, Mariés, domiciliés audit Strasbourg, procédant du consentement de ses père et mère aux termes d’un acte en brevet enregistré passé le 12 janvier pardevant M° Noetinger, notaire dans la susdite ville
et de Dlle Marie Anne Stehlé, âgée de 26 ans, née à Rottenbourg Elingen Royaume de Wurtemberg le 11 avril 1826, Lingère domiciliée à Strasbourg, fille majeure de feu Antoine Stehlé, mesureur de grains, et de Marguerite Staiger, Ménagère domiciliée à Rottenbourg, procédant du consentement de sadite mère à elle donné sous seing privé le 4 juillet dernier, lesdits époux nous ont déclaré ne pas avoir passé de contrat de mariage (signé) Oertel, Marie Stehlé (i 191)

Louis Œrtel loue une partie de la maison au sieur Moch pour servir d’auberge et de logement au bailleur (rez-de-chaussée, premier et quatrième étages)

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 175 (3 Q 31 674) f° 31 du 5.2.
805. 5. Februar 1878. – Akt lautend wie folgt. Herr L. Oertel und Moch beide wohnhaft in Straßburg sind folgendes mit einander übereingekommen. Herr Oertel vermiethet an Herrn Moch für neun Jahr vom 25. März 1878 bis 25. März 1887 für den Preis von 2000 Mark per Jahr zahlbar in vier gleichen Teilen und zwar zu den gewohlichen Quartalen im Erdgeschoß des hauses Kleberplatz N° 10 ein Laden, welchen Herr Moch zur Speise Wirtschaft einrichtet, sammt Gas Einrichtung mit einem Licht und Gas, Wasser, Küche, Keller & holzhäuschen
2. Alle Räumlichkeiten im ersten Stock, diese nicht für Wirtschaft, sondern für Privat wohnung von herrn Moch und Familien nebst einer Kammer im 5.ten Stock welche nicht bewohnt und zu Nacht nur mit einer Laterne ohne Petroleum besucht werden darf.
Herr Moch verplichtet sich hinten im hon einen pissoir einrichten zu laßen + und solches wie auch hof und hausgang immer rein zu halten und die haus thür in Winterszeit um sieben Uhr und Sommerzeit spätestens neun Uhr zu schliessen

804. 5. Februar 1878. – Akt lautend wie folgt. Herr L. Oertel und L. Moch beide wohnhaft in Straßburg sind folgendes mit einander übereingekommen. Herr Oertel vermiethet an Herrn Moch für neun Jahr vom 25. März 1878 bis 25. März 1887 für den Preis von 240 Mark per Jahr zahlbar in vier gleichen Teilen und zwar zu den gewohlichen Quartalen alle Räumlichkeiten im vierten Stock ausgenommen diese wo sich das Rauch Kammer darinnen befindlich

Louis Œrtel fait donation de ses biens à sa femme Marie Stehlé
1888, M° Lauterbach
2. Juni 1883 – Schenkung wonach der dahier den 19. Juli 1888 verstorbene Ludwig Oertel, Angstellter an der Tabakmanufaktur Gatte von Maria Stehle seiner Ehefrau
1) die Hälfte des Schenkgebers an den zur Gütergemeinschaft gehörigen Hausmobilien in Volleigenthum 2) die lebenslängliche Nutznießung der Hälfte seines Nachlasses vermacht
acp 810 (3 Q 30 525) f° 78-v du 2.1.1888

Marie Stehlé meurt en1891 en délaissant sa fille Sophie Œrtel femme d’Albert Kley, employé du Crédit foncier et communal
1892 (17.10.), M° Lauterbach
Offenkunde bestätigend daß Ludwig Oertel, Rentner, dessen Ehefrau Marie Stehle hier wohnhaft gewesen sind, daß dieselben daselbst gestorben sind, der Ehemann am 19. Juli 1888 und die Ehefrau am 21. Januarÿ 1890, beerbt durch ihre Tochter Sofie Oertel, Ehegattin von Albert Kley, Angestellter bei der Aktiengesellschaft für Boden & Communalkredit hier
acp 862 (3 Q 30 577, II) f° 76-v n° 8485 du 17.10.

Louis Œrtel et Marie Stehlé vendent la maison au marchand Joseph Schott et à sa femme Marie Théodore Rey pour 41 600 marks

1879 (29.10.), Strasbourg 4 (152), M° Charles Lauterbach n° 5948
Erschienen Herr Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau Marie geborene Stehlé beide zu Straßburg wohnhaft, dieselben verkaufen hiermit (…)
an die hier anwesenden und unter Solidaritet annehmenden Herrn Joseph Schott, Kaufmann und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau und Maria Theodor Rey beide zu Straßburg wohnend,
Ein zu Straßburg, Kleberplatz N° 10 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Bodengeschoß, vier Stockwerken, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, einer seits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Herr Hatt, mit fünf Porcellan-Öfen, eingetragen im Cataster unter Section N N° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren.
Nachweis des Eigenthums. Das vorbezeichntete Anwesen haben die Verkäufer erworben von Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert, sowie von Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, laut Akt des Notars Allonas dahier vom 24. Dezember 1874, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 und von Amtwegen eingetragen Band 1207 N° 183. Der Kaufpreis ist gänzlich ausbezahlt. Die besagten Ehefrauen Knoerr und Beringer erhielten dieselbe Liegenschaft gemäs einer durch den früheren Notar Noetinger dahier am 30. August 1856 errichteten Urkunde enthaltend Liquidation und Theilung der Gütergemeinschaft, welche statt hatte zwischen ihren Eltern Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann bestanden hat und des Nachlasses der Letzteren und 2) Schenkung von Seiten des Erstern. Die in diesem Akte von Seiten des Schenkgebers vorbehaltene Nutznießung ist durch den Tod desselben, welcher am 13 November 1874 erfolgte, erloschen.
Eheleute Taubert erkauften dieselbe Liegenschaft von 1. Friedrich Theodor Rogisse, Buchsenmacher und 2. dessen Mutter Sara Griesbach, Wittwe von Johann Michael Rogisse, zufolge Vertrag durch den früheren Notar Carl Noetinger dahier am 8. Januar 1853, transcribirt im Hypothekenamte hiesiger Stadt den 21. desselben Monats Band 559 N° 108. Gedachte Frau Wittwe Rogisse erwarb dasselbe Haus von Johann Baptist Bonn und Magdalena West aus Mutzig, zufolge Vertrag des Notars Lacombe in Straßburg vom 12. August 1842, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 25. desselben Monats Band 219 N° 651. Es wird bemerkt, daß nach dem relatirten Kauffvertrag vom 8. Januar 1853 die Purationsförmlichkeiten erfüllt wurden, wie es erhellet (…) – Bedingungen (…) Kaufpreis, 41.600 Mark
acp 696 (3 Q 30 411) f° 61 du 6.11.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Marie Madeleine Bletscher, veuve de Daniel Tugemann, et du comte Paul de Leusse

1879 (29 & 31.10.), Strasbourg 4 (152), M° Charles Lauterbach n° 5949
29. & 31. Oktober 1879. Obligation – Erschienen Herr Joseph Schott, Kaufmann und dessen von ihm hiezu ermächtigte Ehefrau und Maria Theodor Rey beide zu Straßburg wohnend, dieselbe erklärten hiemit aufrichtig und rechtlicher Weise schuldig geworden zu sein
1) an die hier anwesende und annehmende Frau Maria Magdalena Bletscher, Wittwe von Herrn Daniel Tugemann in Straßburg wohnende, 4800 Mark
2) an Herrn Paul Graf von Leusse, Gutsbesitzer auf seinem Schloss in Reichshofen wohnend, für welchen Johann Weber, Notariat clerc dafür Zugegen ist, acceptirt 4000 Mark
Verpfändung. Ein zu Straßburg, Kleber Platz n° 10 gelegenes Wohnhaus mit Bodengeschoß, vier Etagen, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, Section N N° 718. 718. von einer Flächeninhalt von 62 Centiaren, begrenzt einerseits von Herrn Hatt, anderseits Erben Holzapffel, vor der Platz, hinten Hatt
Nachweis des Eigenthums. Eheleute Schott haben dieses Immöbel gekauft von Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen Ehefrau Marie geborner Stehlé beide zu Straßburg wohnend, zufolge Akt des unterzeichneten Notars vom heutigen tags, welcher vor oder mit gegenwärtigem registrirt wird, mittelst eines Preises vom 41.000 Mark, worauf 12.800 Mark bar bezahlt und der Rest nachgeschuldet wird. Eheleute Oertel haben diselbe Liegenschaft erworben von 1. Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert, 2. Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle in Straßburg, vermög Akt des Notars Allonas dahier vom 24. Dezember 1874, transcribirt im Hypothekenamte Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 und von Amtwegen eingetragen Band 1207 N° 183. Der Kaufpreis ist gänzlich bezahlt. Subrogation (…) Erklärung. Eheleute Schott erklären 1) daß die in erster Ehe verheurathet sind unter der Rechtsverhältnisse der gesetzlichen Gütergemeinschaft, ohne Ehevertrag

Originaire de Dingsheim, Joseph Schott épouse en 1869 Marie Théodore Rey, native de Reichshoffen
Mariage, Strasbourg (n° 639)
Du 19° jour du mois d’octobre l’an 1869 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Schott, majeur d’ans, né en légitime mariage le 7 mars 1836 à Dingsheim (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, épicier, fils de feu Gaspard Schott, cultivateur, décédé à Dingsheim le 4 mars 1868 et de feu Hélène Griess, décédée à Dingsheim le premier juin 1852
et de Marie Théodore Rey, mineure d’ans, née en légitime mariage le 5 novembre 1848 à Reichshoffen (Bas Rhin) domiciliée à Reichshoffen, fille d’André Reyn valet de chambre et de Marie Elbert, conjoints domiciliés à Reichshoffen, ci présents et consentants (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 60)

Marie Théodore Rey meurt en 1884 en délaissant trois enfants

1884 (10.5.), Strasbourg 10 (206), M° Frédéric Pierron n° 6372
Inventar 1) Ueber die Legalgütergemeinschaft, welche zwischen Herrn Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Maria Theodora Rey bestanden hat, 2) und über die Hinterlassenschaft dieser Letzteren
Im Jahre 1884, Sambstag den 10. Mai um neun Uhr Morgens, im Sterbehause, Kleberplatz N° 10 dahier, Auf Ansuchen I. des Herrn Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg wohnhaft, handelnd a) in seinem eigenen Namen, wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft, welche zwischen ihm und seiner verstorbenen Ehegattin Frau Maria Theodora Rey bestanden hat, b) und als gesetzlicher Vormund seiner drei mit seiner verstorbenen Ehefrau erzeugten minderjährigen Kinder, nämlich 1. Georg-Theodor Schott, geboren zu Strassburg den 20. Juli 1870, 2. Andreas-Ferdinand Schott, geboren daselbst den 1. Januar 1872, 3. Joseph-Heinrich-Leon, geboren ebendaselbst den 18. Juli 1874, genannte minderjährige Schott erbfähig je zu einem Drittel am Nachlaß der oberwähnten verlebten Maria-Theodora Rey ihrer Mutter, II. in der Gegenwart des Herrn Georg Rey, Spezereihändler zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der obenerwähnten drei minderjährigen Schott (…)

in einem zu Strassburg Kleberplatz N° 10 gelegenen Hause, in welchem die Ehefrau Schott den 22. Dezember vorigen Jahres gestorben ist
Ehe zur Fortsetzung gegenwärtiger Operationen geschritten wird, hat der Wittwer Herr Schott dem unterzeichneten Notar erklärt, Er habe sich mit seiner verstorbenen Ehegattin Maria-Theodora Rey in Strassburg den 19. Oktober 1869 ohne Ehevertrag verheirathet (…)
Mobilien. In ersten Stock im Saale (…)
Cote I. Erklärung über ein zur Gemeinschaft gehörendes Haus. Der Wittwer erklärt. Es hänge von der Gütergemeinschaft ab nachgeschriebene Liegenschaft. Ein zu Straßburg Kleberplatz N° 10 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Bodengeschoß, vier Stockwerken, kleinem Hof und Seitengebäude, Brunnen, Rechten und Zubehörden, einerseits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Herr Hatt, mit fünf Porcellan-Öfen, eingetragen im Cataster sub Sektion N N° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren. Dies Anwesen wurde während der Gütergemeinschaft der Eheleute Schott-Rey erkauft von Herrn Ludwig Oertel, Eigenthümer und Frau Maria Stehlé, dessen Ehegattin, zusammen zu Straßburg wohnhaft, laut Kaufakt aufgenommen durch Notar Carl Lauterbach zu Straßburg den 29. & 31. Oktober 1879, überschrieben auf dem Hypothekenamte dahier den 17. November darauf Band 1846 N° 49 und von Amtswegen eingeschrieben Band 1400 n° 161, an demselben Tage. Der Kaufpreis betrug 41.600 Mark, davon wurden baar bezahlt 12.800 Mark (…)
acp 749 (3 Q 30 464) f° 30-v n° 661du 12.5. (Tafel 70 Bl. 196 Barbar 179, (Sterbefall erklärung) Gemeinschafsmasse, Mobilien geschätzt 653, Antheil von dem Geschäftshause Schott & Cie 1279
Ein hier Kleberplatz 10 gelegenes Anwesen N 718
Die Passiva betragen M. 46.400
Geschäfftshaus Antheil 3990. Wegen einer anderen Schuld bestehen Meinungsverschiedenheiten
Nachlass, Kleider 232

Le créancier Auguste Urbain Metzger fait vendre la maison qui appartient à Joseph Schott et à ses enfants. L’acquéreur est le notaire Charles Lauterbach qui déclare pour command le marchand épicier Jacques Nuss, pour un prix de 33 800 marks

1884 (6.6.), Strasbourg 24 (46), M° Joseph Allonas
29. april 1884. Verhandlung Gemäß § 7 des Gesetzes über die Zwangsvollstreckung in das unbewegliche Vermögen
2. Mai 1884. Bedingnisheft in Zwangsvollstreckungssachen des August Urban zu Straßburg gegen Joseph Schott Spezereihändler zu Straßburg und Consorten
Zwangsvollstreckungsbeschluß. Auf Betreiben des August Urban Metzger zu Straßburg, sich vorübergehend in Wörth an der Sauer aufhaltend, Hypothekargläubiger, welcher den zu Strassburg wohnenden Kassierer Ludwig Arbogast als seinen Zustellungs bevollmächtigter benannt hat, ist gegen Joseph Schott, Spezereihändler zu Straßburg sowohl eigenen Namens als Schuldner wie auch als Vater und gesetzlichen Vormund seiner drei noch minderjährigen Kinder Namens a) Georg Theodor, b) Andreas Ferdinand, c) Joseph Heinrich Leo, gezeugt in der Ehe mit seiner verlebten Ehefrau Maria Theoore Rey, deren einzige Erben sie sind, Eheleute Schott Solidarischuldner durch Beschluß des Kaiserlichen Amtsgericht zu Straßburg vom 13. März 1884 die Versteigerung folgenden Immöbels als
Ein zu Straßburg, Kleberplatz belegenes, mit N° 10 bezeichnetes Besitzthum, bestehend aus einem Wohnhause mit vier Stockwerken, Seitengebäude, Hof, Brunnen, Rechte und Zubehörungen, eingetragen im Kataster Section N n° 718 & 718 für einen Flächeninhalt von 62 Centiaren, einer seits Herr Hatt, anderseit Erben Holtzapffel, vorn der Kleberplatz, hinten Eigenthum Hatt
mit einem Angebote von 25.000 Mark verordnet (…)
Titel des Zwangsvollstreckung. Das Zwangsvollstreckungsverfahren erfolgt auf Grund des vollstreckbaren Ausfertigung eines von Notar Allonas zu Strassburg den 5. April 1881 beurkundten Schuldbekenntnisses (…) die Hauptsumm von 4000 Mark schuldig sind die Zinsen hiervon zu Fünf von Hundert das Jahr sind geschuldet vom 5. October 1883 ab (…). In Folge des Ablebens der Solidarmitschuldnerin Ehefrau Schott geborene Rey sind an deren Stelle getreten ihe Kinder und einzige Erben (…)
Eigenthumsnachweis. Eheleute Schott haben das obenbeszeichnete Besitzthum für Rechnung der zwischen ihnen bestandenen Gütergemeinschaft von Herrn Ludwig Oertel, Eigenthümer und dessen Ehefrau Marie Stehlé beisammen zu Straßburg wohnhaft, auf Grund eines durch Notar Lauterbach zu Strassburg den 29. und 31. October 1879 aufgenommenen Actes gekauft, von welchem Acte eine Ausfertigung auf dem hiesigen Hypothekenamte den 17. November nachher in Band 1846 N° 49 überschrieben und von Amtswegen in Band 1400 n° 161 eingeschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst des Preises von 41.600 Mark worauf Eheleute Schott aus ihren eignen Geldern 12.800 bezahlt haben, welche im Vertrage selbst quittirt sind. Der Saldo mit 28.800 wurde gegen Subrogation im Vertrage selbst zur Entlastung der Ankäufer bezahlt. Dieses Restkaufpreis ist fällig und zahlbar auf die Art und Weise wie im Vertrage selbst vereinbart worden und ist noch gäntzlich geschuldet.
Herr Oertel hat das nämliche Immöbel von Ludwig Knoerr, Tabaksmagazinverwalter und dessen Ehefrau Amalia Taubert und Carl Beringer, Mechaniker und dessen Ehefrau Julie Taubert, alle zu Straßburg wohnhaft, auf Grund eines durch den unterzeichneten Notars den 24. Dezember 1874 aufgenommenen Actes gekauft, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 4. Januar 1875 Band 1529 N° 72 überschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst des seither bezahlten Preis von 36.000 Mark, wovon sich im Vertrage selbst 14.600 Mark quittirt befinden. Dasselbe Beritzthum gehörte den Frauen Knoerr und Beringer als Sondergut und wurde ihnen als volles Eigenthum abgetreten und zugetheilt gemäss einer durch Notar Victor Noetinger zu Strassburg den 30. August 1856 aufgenommenen Urkunde enthaltend Liquidation und Theilung der Errungenschafts gütergemeinschaft, welche zwischen ihren Eltern Johann Jacob Taubert und Frau Maria Magdalena Kaumann bestanden hat und des Nachlasses dieser Letzteren, gestorben dahier den 19. Juli 1860 und Schenkung unter dem Titel einer anticipirten Theilung durch Johann Jacob Taubert, gestorben seither den 13. November 1874.
Genante Eheleute Taubert haben die nämliche Liegenschaft von Friedrich Theodor Rogisse, Buchsenmacher aus Straßburg, und dessen Mutter Sara Griesbach, Wittwe von Johann Michael Rogisse, beide dahier wohnhaft, laut eines durch Notar Karl Noetinger zu Strassburg den 11. Januar 1853 aufgenommenen Actes gekauft, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 21. desselben Monats Band 559 N° 108 überschrieben worden ist. Diese Erwerbung geschah vermittelst eines seither bezahlten Preises von 20.000 Franken, wovon (…). Genannte Wittwe Rogisse hat dasselbe Immöbel von Johann Baptist Bonn und Magdalena West, beisammen zu Mutzig wohnhaft auf Grund eines durch des früheren Notar Lacombe den 12. August 1832 aufgenommenen Vertrags erworben, von welchem eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg am 25. desselben Monats Band 219 N° 651 überschrieben worden ist. Der Erwerbspreis von 18.000 Franken wurde wie folgt bezahlt (…). Herr Friderich Theodor Rogisse hat bei dem erwähnten Kaufakte vom 8. Januar 1853 mit desshalb mitgewirkt, weil ihm seine genannte Mutter laut seiner vor dem früheren Notar Kastler zu Müttersholtz den 29. April 1851 abgeschlossenen Erbverzeichnis unter verschiedenen Bedingungen das fragliche Haus mittelst einer Schenkung, die aber nicht vollzogen wurden, abgetreten hatte. – Angebot (…) Bedingungen (…)
6. Mai 1884. Bescheinigung
6. Juni 1884. Versteigerung. (…) Herrn Karl Lauterbach um den Preis von 33.800 Mark
7. Juni 1884. Auftragserklärung – Herr Karl Lauterbach, Notar zu Straßburg wohnhaft (…) erklärte dass er das ihme zugeschlagene Besitzthum für Rechnung des dahier wohnenden Spezereihändler Jacob Nuss gesteigert habe
acp 749 (3 Q 30 464) f° 91 du 9.6.

Originaire de Blæsheim, le négociant Jacques Nuss épouse en 1872 Sophie Madeleine Caroline Rhein
1872 (27.1.) Strasbourg 8 (83), M° Gustave Edouard Loew n° 4110
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jacques Nuss, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, fils du sieur Thiébaut Nuss, cultivateur & de D° Sophie Julie Aurore Kraus, époux demeurant et domiciliés à Blaesheim, Procédant comme futur époux d’une part
Et Delle Sophie Madeleine Caroline Rhein, majeure, fille de feus M. André Auguste Rhein, ferblantier & de D° Madeleine Staiger, décédés époux à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée, stipulant comme future épouse, d’autre part
acp 602 (3 Q 30 317) f° 95-v n° 403 du 5.2. – Annehmend der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe 1) Mobilien 343, 2) 76 a 87 c Feld im Ban von Blaesheim
Die Braut bringt in die Ehe 1) Mobilien 2601, 2) Geld 3400, 3) Schuldschein 10.000
Gegenseitige Schenkung von der Nutznießung des gantzen Nachlasses, vermindert zur Hälfte wann Kinder vorhanden sind

Sophie Madeleine Caroline Rhein meurt en 1883 en délaissant six enfants.
1883 (20.9.), Strasbourg 8 (120), M° Gustave Edouard Loew n° 15.340
Inventar auf Ableben von Frau Sophie Magdalena Karolina Rhein, Gatte des Kaufmanns Herrn Jakob Nuss, gestorben zu Straßburg den 5. Juli 1883.
Heute den 20. September 1883 Vormittags acht Uhr, im Sterbhause zu Straßburg Gerbergraben N° 3, aut Ersuchen des p. Jakob Nuss, Kaufmann, wohnend zu Straßburg, handeln a) in eigenen Namen wegen der auf das Errungene beschränke Gütergemeinschaft, welche zufolge Ehevertrag vor Notar Loew vom 27. Januar 1872 zwischen ihme und seiner verlebten Gattin Frau Sophie Magdalena Karolina Rhein bestand, sowie wegen des lebenslänglich unentgeltlichen Nutzgenusses an die Hälfte ihrer verlaßenschafft, welche sie ihm in dem Ehevertrage frei von Bürgschafts und Anlegungspflicht geschenkt hat, b) als gesetzlicher Vormund über seine sechs minderjährigen Kinder aus der Ehe mit derselben, Namen 1. Lina Berthe Nuss, geboren den 20. December 1872, 2. Jakob Karl Nuss, geboren den 9. März 1875, 3. Eduard Alfred Nuss, geboren den 29. Oktober 1876, 4. Ernst August Nuss, geboren den 17. Julÿ 1878, 2. Sophie Johannette Nuss, geboren den 7. Mai 1880 und 6. Lina Luise Nuss, geboren den 17. Februar 1882, welche Kinder in dem Nachlasse ihrer genannten Mutter, gestorben zu Straßburg den 5. Julÿ 1883, einzig mit gleichem Sechstel erbberechtigt sind, ferner im Beisein des Herrn Philipp Burger, Bäcker, wohnend zu Ruprechtsau, Bann Straßburg, Hauptstraße Nr 52, handelnd als (…) Nebenvormund der Kinder Nuss
Ehevertrag (…)

acp 742 (3 Q 30 457) f° 21-v n° 1206 du 27.9. Sterbfallerklg. vom 3.12.83 Bd. 143 N° 415, Tafel 69 Bl. 142 N° 93) Gemeinschaft, Mobilien 1236 – Nachlass, Kleider 165
acp 743 (3 Q 30 458) f° 51-v du 3.12. (vacation du 26 novembre) Gemeinschafft, Waarenvorräthe 20.823,Geschäfftsausstände 5023, Baarbestand 840
Bankguthaben u. Ausstände bei Stähling, Valentin & Cie 9600, Schott in Paris 3200, Jung Maler in Oberhausbergen 160, Bauer* August in Bläsheim 3120, Roos Lorentz in Altdorf 100, Gross Georg un Schwindratzheim 560, Müller Gottfried in Bläsheim 320, Brumpter Jakob Sohn in Fürdenheim 300, Summa 14.552.
Die Passiva betragen 3424
Ersatzforderungen 1) des Wittwers für nicht mehr vorhandenes bewegliches Einbringen 343 und veräußerte Sondergüter zufolge Titel 2420, (Summa) fr. 2763, M. 2210, nach Abzug der Ersatzleistungen mit 1079, verbleiben 931
2) des Nachlasses für nicht mehr vorhandenes bewegliches Einbringen 12.800

Joseph Nuss se remarie avec Henriette Eugénie Billo, fille du fabricant de casquettes Charles Guillaume Billo de Wasselonne
1885 (4.6.), Strasbourg 8 (128). M° Gustave Edouard Loew n° 16.991
4 Juni 1885. Ehevertrag – sind erschienen 1. Herrr Jacques Nuss, Kaufmann, wohnend zu Straßburg, Wittwer mit sechs noch minderjährigen Kindern von Frau Sophie Magdalena Caroline Rhein, großjähriger Sohn der verstorbenen Ehegattin H Thiébaut Nuss, Ackersmann, und Frau Sophie Julie Aurore Kranz von Bläsheim, handelnd als künftiger Ehegatte, einerseitts
2. Fräulein Henriette Eugenie Billo, ohne Stand, wohnend zu Straßburg, großjährige Tochter des verlebten Mützenmachers H. Charles Guillaume Billo zu Wasselnheim und dessen noch lebenden Wittwe Frau Elise Boch, daselbst, handelnd als künftige Ehegattin, anderseits

acp 763 (3 Q 30 478) f° 85-v n° 1011 du 19.6. Annahm der Errungenschafts Gemeinschafft
Der Bräutigam bringt ein 1. das ersteheliche Vermögen lt. Inventars Loew vom 20. September 1885, nämlich Mobilien 1235, 2. andere Mobilien 130, 3. die Spezereihandlung 40.000, 4. Forderung an Wittwe Krauss in Barr 40 (Summa) 41.406
5. Immobilien Bann Bläsheim a) ein Wohnhaus an der Mckengasse, b) F 2672/5 2,30 Reben Sauerkäs, c) F 2466 2,50 Reben Sauerkes, d) F 4570 1,27 Reben, e) C 3090 3,50 Wiese, f) C 3439/36 5,80 Gebusch, g) F 2800 0,80 Reben, h) F 31897 1,60 Reben, 6. Haus Kleberplatz 10 hier – Passiva 544
Die Braut bringt ein, Mobilien 860, Baar 4480 (zusammen) 5340
Gegenwärtige Schenkung der Nutznießung am Nachlasse

Partage de la succession de Sophie Madeleine Caroline Rhein
1900 (8.5.), M° Loew
N° 32.857 – Theilung 1) der Gütergemeinschaft welche bestanden hat zwischen der Eheleute Jakob Nuss, Kaufmann dahier und Sophie Magdalena Karoline Rhein, gest. dahier am 5. VII 1883, 2) des Nachlasses der letzteren
auf Betreiben 1) des Wittwers Jakob Nuss dahier, 2) Lina Bertha Nuss, großjährig o. G. dahier, 3) Ernst August Nuss, Kaufmann allda handelnd a) eigenen Namens, b) als Bevollmächtigter seiner Brüder 1. Jakob Karl Nuss, Spezereikremer in Lyon, 2. Eduard Alfred Nuss, dahier 3. namens seiner 2 minderjährigen Schwestern 1. Sophie Johanna Nuss geb. 7. V 1880, 2. Lina Sophie geb. 17. II. 1882 deren Pfleger er werden will
die sub 2 & 3 genannten 6 Genossen Nuss sind einzige Erben ihrer Mutter je zu 1/6. Inventar vor Notar Loew, 20 X 1883, Ehevertrag vor Notar Loew v. 27. I 1872. der Wittwer Jakob Nuss ist Nutznießer des halben Nachlasses
acp 969 (3 Q 30 684. I) f° 92 du 16.5. Massenaufstellung nach den heutigen Stande. I. Gemeinschaftsaktiva. Es sind dieselbe wie im Inventar mit der Maßgabe daß der Wittwer einen Teil der Hauseinrichtung für sich verbraucht den Warenbestand abgesetzt, den Erlös, sowie die Geschäftsaustände, Bankguthaben & Kapitalien eingezogen hat, nämlich 1) Hauseinrichtung M 1236, 2) Warenbestand 20.823, 3) Geschäftsaustände 5029, 4) Bankguthaben 14.552, 5) Kassenbestand 840, (zusammen) M 42.474
Passiva 1) Laut Inventar a) Geschäfftsschulden bezahlt 3424, b) Ersatzforderung des Wittwers nach Abzug seiner Ersatzleistungen 931, c) Ersatzforderung des Nachlasses 12.800, 2) hierzu kommen nich a) Inventarkosten bezahl 159, b) Theilungskosten 280, (zusammen) 17.595 – Aktivüberschuß M 24.879, jedem Gatten ½, 12.439
Nachlass &) Gemeinschaftshälfte 12.439, 2) Garde robe 165, 3) Ersatzforderung 12.800, (zusammen) 25.485
dem Wittwer in Nutznießung 12.703, jedem Kind in Nakteigenthum 1/6 2116
An der andern Hälfte, Volleigentum 12.702
Bespricht der Wittwer für 1) bezahle Erbschaftssteuren 279, 2) Nebenvormundswahl 13 (zusammen) 292 – ins Gesamt 12.410, den Erben in Volleigentum 1/6, 2068
Zuteilungen



27, place Kleber


Place Kleber n° 27 – IV 450 (Blondel), N 739 puis section 61 parcelle 11 (cadastre)

Maison dite zum Danneck (au coin du sapin)
Maître d’ouvrage, Jean Philippe Fibich, orfèvre – maître maçon Jean Lingenhœlin, 1779
Maison rue du Coin Brûlé démolie en 1942 pour éviter l’écoulement – Maison avant démolie en 1957, sol réuni à la voie publique


Façade du n° 27 à corbeaux sous les fenêtres des deux étages supérieurs, alors que les nouveaux bâtiments sont en construction (AMS cote 1 Fi 16, légende : « démolie en octobre 1957 ») – Face aveugle vers l’est vers 1953 (ADBR, fonds Stoskopf cote 60 J 57, Archi-wiki)
Façade nord (inscription Change, vers 1911, AMS cote 1 Fi 21, 30)
Façades rue du Coin Brûlé vers place Kleber (vers 1911, AMS cote 1 Fi 24 n° 39)
La partie centrale du bâtiment arrondi est construite sur l’arrière de la parcelle de l’ancien n° 27, voir plus loin le plan (mars 2024)

Le vitrier Jacques Hemmerlin achète en 1594 la maison dite zum Danneck (au coin du sapin), à l’angle de la place des Cordeliers et de la rue du Coin Brûlé. Il est autorisé la même année à y placer un auvent pour lequel il paie un loyer communal. La maison appartient ensuite au marchand Samuel Ferber (1623-1646) puis à l’organiste Henri Wid et (1671) au facteur d’instruments Georges Vetter. Dorothée Welper, veuve du juriste Jean Chrétien Geilfuss, l’achète en 1685 après son remariage avec le traiteur catholique Ignace Barbier. Ses héritiers la vendent en 1689 au fabricant de pâtés catholique Jean Streit qui sert du vin à des Français et à des bourgeois sans régler les taxes habituelles d’après la visite générale des auberges en 1696. Jean Streit fait établir en 1715 une porte de cave sur le communal. Le maçon Samuel Zanger est autorisé en 1721 à étayer pendant les travaux le mur de la maison qui appartient alors au marchand Louis Beguin. Le tailleur Pierre Pugein supprime l’auvent en 1757, la porte de cave en 1764, passe en 1769 avec son voisin Michael Gœrgen un accord relatif à l’entretien de leurs latrines communes puis vend la maison à l’orfèvre Jean Philippe Fibich après avoir demandé les alignements à suivre d’après les plans de l’urbaniste Blondel. Comme à l’autre extrémité de la place (voir le 29, rue des Grandes Arcades), le futur bâtiment en saillie créera un étranglement par lequel le voyageur découvrira subitement la place. Jean Philippe Fibich acquiert en novembre 1778 un terrain communal sur lequel il est autorisé à construire un bâtiment suivant les dessins de l’inspecteur du bâtiment Boudhors. Il essaie en vain d’obtenir un subside de la Ville pour construire une façade entièrement en pierre en arguant qu’elle embellira la Ville ; les préposés lui laissent le choix d’édifier les étages en pierre ou en bois. Le maître maçon Jean Lingenhœlin construit le nouveau bâtiment en 1779. Il s’ensuit qu’une partie de l’ancienne maison est démolie, en conservant une partie qui donne dans la rue du Coin Brûlé. Les éléments caractéristiques de l’époque se limitent aux arcades du rez-de-chaussée remaniées par la suite, aux chaînages qui atteignent le deuxième étage, au bandeau qui surmonte le premier étage et aux lucarnes du dernier niveau. Ancien peintre en miniature, le cafetier Jean Jacques Büchel déclare en 1802 que les quatre fenêtres qui donnent sur la propriété de son voisin sont une pure tolérance depuis que la maison a été reconstruite ; le facteur d’instruments Joseph Dobner fait en 1822 la même déclaration. Adolphe Seyboth (édition en allemand) mentionne le café Büchel en 1795, Lévêque en 1812, Klein en 1814, Hauswald (à la Réunion) en 1819 et Moiret en 1821.


La maison se trouve à l’angle droit de l’alignement, Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 139 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et premier étage en pierre de taille et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade (h-i) vers la place a deux portes centrales flanquées chacune d’une fenêtre en arcade, trois étages à quatre fenêtres chacun, trois fenêtres aux mansardes. La façade (g-h) vers l’est est en grande partie aveugle. La façade (i-j) à trois fenêtres à chacun des niveaux dépasse sur la place vers l’ouest. Le mur après (j) donne dans la cour, la façade en grande partie aveugle forme la partie ouest du bâtiment arrière à droite de (K) qui s’ouvre dans la rue du Coin Brûlé : petite fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres, troisième étage à trois fenêtres et toiture à un niveau de lucarnes. La cour I montre l’arrière (2-3) de la façade vers la place, celle (3-4) au fond de la cour et la façade arrière (4-1) rue du Coin Brûlé.
La maison porte d’abord le n° 31 (1784-1857) puis le n° 27.


Cour I – Plan

Plan Blondel (1765). En rose les aménagements proposés (AMS cote 1 PL 675)
Alignements de 1856 sur un plan de 1838 (dossier de la Police du Bâtiment)
Elévations en 1920 (dessins de l’architecte Emile Wolf, dosser de la Police du Bâtiment)

La plus grande partie du bâtiment dépasse des alignements arrêtés le 6 mai 1856, ce qui interdit les travaux qui auraient pour effet de le consolider. L’entrepreneur Klein est autorisé en 1865 à agrandir la porte d’entrée et percer deux fenêtres au premier étage du bâtiment rue du Coin Brûlé et à surélever d’un étage le mur de clôture entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Fernand Schwartz charge en 1920 l’architecte Emile Wolf de faire des travaux intérieurs, de modifier les portes et les fenêtres extérieures. La porte en façade est déplacée sur la droite. La Police du Bâtiment constate en février 1941 que le bâtiment arrière rue du Coin Brûlé risque de s’écrouler et demande sa démolition immédiate à l’administration du séquestre qui renvoie l’affaire à la Ville de Strasbourg. La démolition a lieu en avril 1942, les étages du bâtiment avant ne sont plus accessibles puisque la cage d’escalier se trouvait dans le bâtiment démoli.
Comme l’immeuble se trouve sur le tracé de la voie projetée entre la place de Haguenau et la place de l’Etoile, la Ville convient en 1948 avec le propriétaire de limiter les travaux au strict nécessaire, c’est-à-dire de rendre les locaux habitables. Le bâtiment construit en 1779 est démoli à l’automne 1957.


Plan des bâtiments dus à l’architecte Charles-Gustave Stoskopf, les bâtiments à démolir sont hachurés
Les actuels numéros 22, 26 et 28 (mars 2024)

mars 2024

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1589 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Loup de Bubenhoffen
1594 v Jacques Hemmerlin, vitrier, et (1592) Marguerite Keller – luthériens
1622 v Georges Ziegler, marchand de chevaux, et (1609) Susanne Gutbub – luthériens
1622 v Jean Jacques Scheer, charretier, et (1610) Anne Redler – luthériens
1623* v Samuel Ferber, marchand, et (1616) Esther Schmidt – luthériens
1646* adj Henri Wid, organiste, et (1629) Marthe Ulner puis (1634) Marthe Hemmerlin, d’abord (1630) femme de l’apprêteur de chapeaux Eric Buntz – luthériens
1667 v Michel Kæs, cordonnier, et (1648) Salomé Seidel – luthériens
1671 v Georges Vetter, facteur d’instruments, et (1670) Susanne Marie Lombart, d’abord (1666) femme du pasteur Balthasar Wintergerst, puis (1687) Susanne Kolb – luthériens
1683 v Dorothée Welper et (1660) Jean Chrétien Geilfuss, juriste, puis (1682) Ignace Barbier, traiteur – luthérienne convertie
1689 v Jean Streit, pâtissier, et (v. 1684) Ursule Scheibel – catholiques
1720 v Louis Beguin, marchand, et (1706) Catherine Beurez – catholiques
1722 v Jean Philippe Tag, pâtissier, et (1722) Susanne Madeleine Roser – luthériens
1736 v Georges Frédéric Tag, pâtissier, et (1736) Anne Marie Müller – luthériens
1738 v Jean Daniel Mannberger, fourbisseur, et (1734) Marie Barbe List – luthériens
1746 v Jean Régnard Theurer, orfèvre, et (1743) Marie Madeleine Stœsser – luthériens
1753 v Pierre Pugens, tailleur, et (1745) Marie Marguerite Bidot – catholiques
1778 v Jean Philippe Fibich, orfèvre, et (1749) Catherine Sebisch – luthériens
1793 adj Jean Jacques Büchel, peintre en miniature puis cafetier, et (1780) Marie Madeleine Pfæhler puis (1797) Dorothée Freydel – luthériens
1811 v Joseph Dobner, marchand, et (1776) Marie Anne Desfontaines, veuve du marchand Jean Michel Dimier, puis (1809) Marie Thérèse Müller
1823 v Salomon Schwartz, marchand quincaillier, et (1794) Reiss Levy ensuite Claire Levy (copropriétaire avec le suivant)
1855 h Jacques Schwartz, raffineur d’or, et (1818) Jeanne Offenbach
1863 h Léon Schwartz, joaillier, et (1848) Babette dite Jeannette Altschul
1886 h Oscar Fernand Schwartz, banquier, et (1886) Berthe Weill
1937* h Léon Schwartz, F. & P. Schwartz société en nom collectif
1947* h Banque Léon Schwartz société anonyme
1949* h Banque Schwartz et Cie société en commandite simple

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1350 livres en 1750 (ancienne maison), 4000 livres en 1780 (nouvelle construction)

(1765, Liste Blondel) IV 450, Etienne Pugein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bouchon, 11 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 738, Schwartz Salomon et Schwartz Jacques – maison, sol – 1,2 are

Locations

1688, Etienne de Combe, vivandier, et Marthe Didier
1743, Jean Michel Ohlmann, cordonnier
1755, Frédéric Huder, perruquier
1801, Nicolas Rosenstiehl, de Bouxwiller
1822, Léon Rehns, bijoutier
1859, Léon Schwartz, bijoutier (ensuite propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 145) f° 171-v
La maison à l’angle du Coin Brûlé appartient au fondeur de pichets Jacques Eisenheim qui règle 11 sols, à savoir pour une avance (28 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds 9 pouces), une plate-forme dallée (9 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds), une porte de cave (8 pieds de large, saillie de 4 pieds), une tablette d’exposition (9 pieds de long, saillie de 3 pieds), une marche en pierre (2 pieds ½ de long, 15 pouces de large)

Barfüesser Platz
Jacob Eisenheim der Kandtengiesser beÿ dem gebrandten Ende Vff dem Blatz Am Eckh der Brandten Ende gassen hatt oben ein Vsstoß xxix= schu lang, Vnd ii schu ix Zoll herauß, Ein besetzter Tritt x= schu lang, vnd iiij schu herauß, Item ein offene Kellerthüer viij schu breit vnd iiij schu herauß, Ein Vssatz Laden ix schu lang, vnd iij schu herauß, Mehr ein steinen staffel iii+ schu lang, vnd xv Zoll breÿt, Bessert &, xj ß x d

1562, Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 169-v
Le vitrier Jacques Hemmerlin doit 2 sols 6 deniers pour être autorisé à mettre un auvent (22 pieds de long, saillie de 4 pieds) à sa maison à l’angle de la place des Cordeliers et de la rue du Coin Brûlé, le premier loyer écherra à la Saint-Michel 1595. Fait le jeudi 15 août 1594. Le loyer porté à 6 sols est dû par Samuel Ferber en 1627.

Item ij ß vj d gibt Jacob Hemerlin der glaser Ist Ihme bewilligt an seinem eckhauß am Barfüsserplatz beim gebrandten Ende, ein Wetterdächlin Zumachen 22 schuh lang, vnd vier schuh breit herauß, vnd da er oder sein nachkhomen solches wider hinweeg thun, soll er diß Zinß ledig sein, Actum donstag 15.ten Augusti Ao. 94. gefallt der erste Zinß vff Michaelis 1595.
(rub.) Jetz Samuel Ferber 6 ß. 2. Martÿ 1627
Neü 249.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 249
Même loyer reporté au Livre des loyers communaux. Les contribuables sont successivement Henri Wid, Michel Kæs et Georges Vetter

jetzt Michael Käeß
Jetzt Geörg Vetter
Heinrich Widt, Soll gemeiner Statt, Vom wetterdach des Eckhaußes ahn dem Brennten endt, Jahrs vf Michaelis 6 ß d
Alt. d. f. 169
New fol. 216
(Quittungen 1653-1664)
1667 von hanß Beüchels alß vogten empf.
1671 Zalt Vetter

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 216
Même loyer reporté au registre suivant. Les contribuables sont ensuite la veuve de Jean Chrétien Geilfuss, Jean Streit, Louis Beguin, Jean Philippe Tag et Daniel Mamberger. Un nouveau loyer s’ajoute en 1716 pour une porte de cave, voir plus loin les Préposés au bâtiment

Michael Käeß und Georg Vetter, sollen vom Wetterdach des Eckhaußes am branden End, vff Michaelis, 6 ß
St. Zinnßb. p. 249
ietz Georg Vetter allein
jetzt Johann Christian Geilfußen W.
jetzt Johann Streit Pastetenbeck
Jetzt Louis Beguin A. 1721. i.mo
Jetzt Joh: Philipp Tag
jetzt Daniel Mamberger
(Quittungen 1673-1715)
Er soll ferner von einer vor dieser behaußung, 7 schuh. 10. Zoll breit und Vier schuh Vom hauß herauß liegenden Kellerthür l. Protocolli de 1716. folio 5. p. Mich: 1716. allein 7 ß 6 d. im übrig. aber Jährlichen 10 ß
(Quittungen 1716-1741)
Neuzb fol 247-b

1741, Livre des loyers communaux VII 1470 (1741-1802) f° 247-b
Mêmes loyers reportés au registre suivant. Les contribuables sont ensuite Jean Régnard Teurer et Pierre Buchin (Pugein). Le loyer pour l’auvent devient caduc en 1757 par la suppression de l’objet, celui pour la porte de cave en 1764.

alzb. 216
Daniel Mamberger soll vom Wetterdach des Eckhaußes am branden End auf Michaelis, 6 ß – ist hinweg
Ferner von einer vor dießer behaußung, 7 schuh 10. Zoll breit und 4 schuh vom hauß herauß liegenden Kellerthür auf Michaelis 10 ß
(quittungen 1740-1756, 16 ß – 1757-1764 10 ß)
Joh: Reinhard Teürer
Peter Buchin

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Jacques Hemmerlin demande le 26 avril 1598 l’autorisation de faire une porte de cave sur le communal. Il est autorisé le 20 mai suivant à monter la charpente de ses combles sur la place des Cordeliers

(f° 103-v) Mittwoch den 26.ten Aprilis 98. – Jacob Hemmerlin wolt gern vffm barfüßerplatz ein Kellerthür vff d. Almend mach. bitt vmb erlaub. Ist vff ein Augenschein

(f° 121) Sambstags 20. Maÿ 98. – Jacob Hemmerlin wegen bittet sein Zimmerman platz vffm Barfüßerplatz Zu eim dachstul vff ij C sl* holtz, Ist Ihm bewilligt solls geschmeidig* zusammen leg.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Les préposés autorisent le pâtissier Jean Georges Streit à faire une porte de cave de 7 pieds 10 pouces qui empiète sur le communal de 4 pieds. Le cens sera déterminé une fois les travaux terminés.

(f° 210) Dienstags den 1. 8.bris 1715 – Herr Joh: Georg Streit p° einer Kellerthür
Haben die Obere Bawherren und die Herren dreÿ einen augenschein vor Herrn Johann Georg Streiten des Pastetenbecks auff dem Baarfüßer: platz gegen dem Brendten Endt gelegenen Eckbehausung eingenommen, Vor deren Er eine lehnende Kellerthür 7. schuhe und 10. Zoll breit und 4 schuhe lang auff das allmend bawen Zulaßen gesinnet ist undt umb deßen permission angesuchet hatt. Erk. Bedacht.

(f° 215-v) Dienstags den 22. 8.bris 1715 – Herr Joh: Georg Streit p° Kellerthür
Wegen des am 1. hujus an Herrn Johann Georg Streiten, des Pastetenbeckers, auff dem Baarfüßerplatz am Brendten endt gelegenen Eckbehausung eingenommenen augenschein ist Erk. Würdt demselben erlaubt eine Kellerthür 7. schuhe und 10. Zoll breit und Vier schuhe Vom Haus heraus machen Zulaßen und soll der Zinß wann selbige fertig sein würdt regulirt werden.

1721, Préposés au bâtiment (VII 1389)
Le maçon Samuel Zanger est autorisé à étayer le mur de la maison de Louis Beguin pendant qu’il la répare à condition de remettre le terrain en état.

(f° 190) Dienstags den 15.t Ejusd. [Julÿ] 1721. – An Louis Beguins hauß soll gesprießt werden
Meister Samuel Zanger, der Maurer, sucht beÿ Mghhn umb erlaubnus an, daß Er an Louis Beguins hauß beÿ dem brendenend gelegen umb eine reparation vorzunehmen, sprießen dörffe, welches Ihm mit der Condition erlaubt worden, daß Er die löcher im gepflästerten wieder außbeßern laße.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
L’orfèvre Jean Philippe Fibich acquiert un terrain communal (18 toises, 5 pieds et 8 pouces carrés) d’après le nouvel alignement

(f° 177-v) Dienstags den 17. Novembris 1778 – H. Bau Inspector Boudhors referirte, Er habe die in diesem Jahr von verschiedenen Particuliers überbauene Allmend Plätz ausgemeßen und den angesetzten Preißen den Cantons nach ausgerechnet, was jeedes zu bezalen, als :
Hr. Rathh. Johann Philipp Fibich (V. Prot. de 1784, f. 141 b) – Herr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Gold Arbeiter ist mit seiner an dem Place d’Armes gelegenen behausung dem Alignement nach heraus gefahren, und hat das Allmend um 18 Klafter 5 Schuh 8 Zoll Quadrat Maß überbauen, ligt im IV. Canton, davor hat derselbe à 40. livres das Quadrat Klafter zu bezalen 757 lb 15 ß 4 d

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le tailleur Pierre Pugens demande le 7 avril l’alignement à suivre pour savoir si la maison pourra être reconstruite une fois vendue. L’ancien sénateur Fibich demande le 14 juillet l’alignement à suivre pour la maison qu’il a acquise de Pierre Pugens.
Jean Philippe Fibich demande à la Ville de contribuer aux frais du mur coupe-feu avec son voisin Sellier François Ried. Les préposés éconduisent le pétitionnaire et renvoient le voisin le cas échéant au Petit Sénat.
Jean Philippe Fibich qui a reçu de l’inspecteur du bâtiment Boudhors le dessin qu’il devra suivre strictement en construisant la façade fait observer le 17 novembre 1778 que la pierre massive est prévue jusqu’au deuxième étage ainsi que pour la corniche des mansardes et de nombreux ornements. Il a demandé à son maître maçon un devis d’après lequel seules les arcades sont en pierre massive, le reste hormis les croisées étant en maçonnerie, les mansardes et la corniche en bois. Comme les frais outrepassent de beaucoup la somme qu’il prévoyait y mettre et que le bâtiment est destiné à embellir la ville, il demande un subside pour le chenal, les ornements et la corniche en pierre. Les préposés demandent à l’inspecteur Boudhors de chiffrer les frais.

(f° 57) Dienstags den 7. Aprilis 1778. – Mr Pugens Schneider
Idem [Mr Georg Friedrich Walter der Maurer] nôe. Mr Pugens, des Schneiders, bittet um ertheilung des Plans, wie sich deßen an dem barfüßer Platz gelegene Behausung dem Alignement nach befinde, damit solcher vorgewiesen werden könte, wann diese behausung verkauft und gebauen werden solte. Erkannt, Bedacht.

(f° 112-v) Dienstags den 14. Julii 1778 – Hr. Rathh. Fiebig Gold: Arbeiter
Herr Exsenator Fiebig, der Goldarbeiter bittet um Anzeig des Alignements seiner von Mr Pugens dem Schneider erkauffen ane dem Place d’armes gelegenen behausung. Erkannt, Seÿe dem Herrn Imploranten von Herrn Bau Inspector dem anheute approbirten Plan nach anzuzeigen.

(f° 140-v) Donnerstags den 15. Septembris 1778 – Hr Rathh. Joh. Philipp Fibich
Herr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Gold Arbeiter præsentirt unterthäniges Memoriale mit bitten, Weilen Er genöthiget mit seiner an dem Place d’armes gelegenen Behausung dem Alignement nach vorzurucken, sein Nachbar François Ried, der Sattler aber sich weigert die nöthige Feurmaur Zugleich mit aufzuführen dahero Er eine Maur von einem ganzen Stein aufführen muß, welches Ihn in grösere Kösten setzet, Meine Gnädige Herren geruhen möchten die Helfte der Unkösten seiner aufzurichtenden Feuermaur zu übernehmen, und den Betrag deßen an dem von Ihme zu zalen schuldigen Terrain zu verguthen, so als dann François Ried, wann er bauen wird gemeiner Stadt vor die Helfte solcher Feuer Maur wieder zu restituiren haben solle. Erkannt, Seÿe der Herr Implorant ln seinem Begehren an Gemeine Stadt ab: in Ansehung seines Nachbars François Ried aber allenfalls an Einem Ehrsamen Kleinen Rath zu verweisen.

(f° 175-v) Dienstags den 17. Novembris 1778. – Hr Exsenat. Joh. Philipp Fibich
Hr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Goldarbeiter præsentirt unterthäniges Memoriale, vorstellend, wie daß Ihme von Herrn Bau Inspector Boudhors die Zeichnung der façade, wornach Er in Bauung seiner ane dem Place d’armes neu erbauenden Behausung stricté zu richten haben solle, welchen Er auch in allen Stücken nach Geschmack findet vorgeleget und behändiget worden, Weilen aber in diesem Plan die façade bis in den Zweiten stock, ja sogar annoch das Gesimbs der mançard nebst vielen Zieraden massiv von Stein angemerckt, da hingegen des unterthänigen Supplicanten mit seinem Maur Meister accordite Riß nur bis über die Bögen von massiv: Stein, der Rest aber vollends hinauf von Maur Stein bis auf die Kreutzstöck, so dann eine Mançard warunter das Gesimbs von Holtz ist. Da nun diese Zweÿ Articul die destinirt gehabte Kösten weit übertreffen würden solches Gebäu auch mehrentheils ein Zierat der Stadt seÿn und mit dem langen Gebäu eine Ähnlichkeit haben solle, als gehet seine bitt dahin, die Kösten, welche in Bauung des Nachs, der Zieraten und des Gesimbs von Stein müßen verwendet werden, an dem zu bezalenden Allmend Platz abgehen zu laßen. Erkannt, Seÿe anvorderist durch Herrn Bau Inspector zu examiniren, wie hoch diese Kösten zu stehen kommen können.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Jean Philippe Fibich présente deux devis pour la corniche, l’un du charpentier Léonard Haas qui demande 19 florins pour la faire en bois, l’autre du maçon Jean Lingenhœl qui demande 466 livres pour la faire en pierre. L’inspecteur du bâtiment estime que ce dernier devis est trop élevé, les frais ne devraient pas dépasser 350 livres. Les préposés décident de laisser au pétitionnaire le choix de faire faire la corniche en pierre comme le prévoit le plan ou en bois mais que la Ville ne contribuera pas aux frais.

(f° 242) Dienstags den 16. Martii 1779. – Hr Rathh. Johann Philipp Fibich
Herrr Exsenator Johann Philipp Fibich, der Goldarbeiter producirt in gefolg Erkanntnus vom 17. Novembris 1778. wegen dem, an seiner ane dem Place d’armes aufbauenden Behausung zu machenden Haupt Gesimbs Zween Überschäg, den Einen von Mr Leonhard Haas, den Zimmermann, welcher vor daselbe von Holtz Zu verfertigen 19. fl 2 ß fordert, den andern von Hrn. Johannes Lingenhölin, den Maurer, so vor daselbe dem vorgewiesenen Plan nach von Stein Zu verfertigen 466 lb 4 s fordert, Mit bitt, Meine Gnädige Herren geruhen möchten Zu erkennen, daß, wann Er gehalten seÿn solle, das Hauptgesimbs dem Ihme gegebenen Plan nach von Stein Zu verfertigen, das jenige so es höher, als von Holtz verfertiget, Zu stehen komme, von seiten Gemeiner Stadt bonificirt werden solle. Herr Bau Inspector trägt vor daß Hrn Lingenhölin Forderung Zu hoch seÿe, indeme das Haupt Gesimbs gar füglich vor 350. livres Von Stein gemacht werden könne. Nach der Sachen reifer Überlegung wurde Erkannt, Seÿe Hrn Rathh. Fibich in seine freÿe Willkuhr Zu stellen das Haupt Gesimbs an besagter seiner neu aufbauenden Behausung von Holtz oder dem Plan nach von Stein verfertigen Zu laßen, ohne einige Vergüthung an Löbl. Stadt fordern Zu Können.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1779. Le maître maçon Jean Lingenhœl expose les travaux à faire dans la maison Fibich place d’Armes : un creuset dans l’atelier au rez-de-chaussée, un chaudron dans la buanderie, un âtre dans la boutique du bâtiment avant, au premier étage du bâtiment avant une cuisine sur la droite et un poêle à l’avant, le deuxième et le troisième étage étant pareils au premier, le tout présentant toutes les granties contre les risques d’incendie.

(p. 510) Dienstags den 23.sten Novembris 1779
H. Fibich will in seiner ane der Place d’armes gelegenen Behaußung Rechter Hand des hoffs auf dem rez de chaussée eine schmeltz Eß und bauch kuchen machen den bauchofen mit Caminschoß wohl versehen gleich der Eß auf den gewölbten Keller setzen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, vornen daran gegen der gass im vordergebäud ein vor Camin aus dem in den Laden eingefeurt wird, das Rohr an steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im ersten stock im vordergebäud an der steeg lincker hand des eingangs eine Kuche mit Heerd und Camischoß wohl versehen, das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt vornen daran eine stube in die aus der Kuch eingefeurt wird, der 2.te und 3.te stock so dem ersten gleich. Erkannt Willfahrt – Mstr Linckenhölin

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 59 / 31
Dobner
Rez de chaussée et 1° étage en pierre de taille et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 209 case 3

Schwartz Jacques à Strasbourg

N 738 ⅓, maison, sol, place d’armes 31
Contenance : 0,40
Revenu total : 114,20 (114 et 0,20)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 ⅓
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ⅓

N 738, maison, sol, place d’armes 31
Contenance : 0,80
Revenu total : 228,40 (228 et 0,42) , total 342,62
Folio de provenance : 209
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 209 case 4

Schwartz, Salomon, ordinaire à Strasbourg
(1855) Schwartz Salomon et Consorts place Kleber N° 31

N 738 2/3, maison, sol, place d’armes 31
Contenance : 0,80
Revenu total : 228,42 (228 et 0,42)
Folio de destination : 209
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 2/3 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 2/3 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1060 case 2

Schwartz Jacques
1865 Schwartz Léon, bijoutier, changeur, banquier
1887/88 Schwartz Oscar Ferdinand, Banquier
(ancien folio 808)

N 738.p, maison, sol et N 738.p, maison, sol, Place Kleber 27
Contenance : 0,40 et 0,80 total 1,20
Revenu total : 114 et 228 (maisons), 0,20 et 0,42 (sol), total 342,62
Folio de provenance : (209)
Folio de destination : 808, Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 ⅓, 26 2/3 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 ⅓, 6 2/3 / 8

N 738, maison
Revenu total : 417,62 (417 et 0,62)
Folio de provenance : 808, agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 24 / 19
1867, Augmentations – Schwartz Léon f° 808, N 738, maison, revenu 417, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Schwartz Léon f° 808, N 738.p, maison, revenu 114, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations
id., N 738.p, maison, revenu 228, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 32 p. 417 case 1

Parcelle, section 61, n° 11 – autrefois N 768, 2418
Canton : Kleberplatz Hs. N° 27 / Place Kléber / Karl-Roos-Platz / Place Kléber
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / Hf Whs
Contenance : 1,29
Revenu : 4000 / 6000
Remarques

(Propriétaire), compte 3438
Schwartz Oskar Ferdinand
1937 Schwartz Léon propr. F. & P. Schwartz société en nom collectif
1947 Banque Léon Schwartz société anonyme
1949 Banque Schwartz et Cie société en commandite simple
(99)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton Canton IV, Rue 98 Place d’Armes

31
Prop. Fibich, Jouaillier, au bas de la place d’armes
Loc. Revilliod, Catherine veuve – Miroir
Loc. Ott, Joseph, Jouaillier – Echasses
Loc. Pichler, Philippe Jacques – Echasses
Loc. Wittersheim, Seligmann – Juif

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 80)

(Haus Nr.) 27
Schwartz, Bankier, E 0
Schwartz, L. Bankier, E 1
Moschenrosch, Wwe. Musiklehrerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 56)

Place Kléber n° 27 (volume 1, 1865-1947)

L’entrepreneur Klein est autorisé en 1865 à agrandir la porte d’entrée et percer deux fenêtres au premier étage du bâtiment rue du Coin Brûlé et à surélever d’un étage le mur de clôture entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière. Léon Schwartz n’est pas autorisé en 1885 à crépir le rez-de-chaussée du pignon pour remédier aux infiltrations puisque les travaux seraient faits dans la partie qui dépasse de l’alignement arrêté le 6 mai 1856. Léon Schwartz déclare en 1901 que les travaux de canalisation ont provoqué des fissures dans la maison arrière. Les fissures sont surveillées pendant cinq ans. La Banque Léon Schwartz n’est pas autorisée à agrandir les ouvertures vers l’est dans la partie en avant de l’alignement (1912). Le propriétaire charge en 1920 l’architecte Emile Wolf de faire des travaux intérieurs, de modifier les portes et les fenêtres extérieures et de ravaler les façades à l’arrière de l’alignement légal. Paul Schwartz charge en 1938 au nom de la banque Léon Schwartz l’architecte Emile Wolf d’aménager une chambre ignifuge servant de dépôt d’archives au sous-sol du bâtiment avant après s’être engagé à déduire le montant des travaux du prix d’une éventuelle acquisition par la Ville.
La Société Immobilière de la Place Kleber demande en 1940 de vérifier l’état des étais posés sur le sol des anciens bâtiments n° 23 et 27. La Police du Bâtiment constate en février 1941 que le bâtiment arrière rue du Coin Brûlé risque de s’écrouler, les étais étant pourris. Elle demande la démolition immédiate du bâtiment arrière à l’administration du séquestre (Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire -General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) qui renvoie l’affaire à la Ville de Strasbourg. L’architecte municipal Beblo conclut que le bâtiment arrière peut être démoli sans porter préjudice au bâtiment avant mais que l’escalier qui dessert les étages du bâtiment avant se trouve dans le bâtiment à démolir. La démolition a lieu en avril 1942. Revenu à Strasbourg la guerre terminée, Paul Schwartz demande en 1945 à la Ville de remettre les lieux en état, en particulier un escalier qui desserve les étages. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les mesures conservatoires au profit de la banque Léon Schwartz, la Police du Bâtiment fait remarquer que les travaux de renforcement sont interdits dans la partie devant l’alignement légal et que les démolitions ne sont pas dues à des faits de guerre. Les travaux n’ont pas lieu.

Salon de coiffure Seiler au premier étage (1911)
Tailleurs Buisson et Delorme (tailleurs, 138, avenue des Champs-Elysées) au deuxième étage (1919)
Guichet de la Loterie nationale (1938)

Sommaire
  • 1865 – L’entrepreneur J. Klein demande au nom du propriétaire Schwartz l’autorisation de faire des travaux au 27, place Kléber, bâtiment sans numéro rue du Coin Brûlé (1) agrandir la porte d’entrée, (2) percer deux fenêtres au premier étage du bâtiment arrière, (3) surélever d’un étage le mur de clôture entre les deux bâtiments suivant la coupe en marge – L’agent voyer note que la façade sans avance suit l’alignement, la clôture à simple rez-de-chaussée est en maçonnerie
  • 1885 – Les entrepreneurs J. & E. Klein (9, rue Fritz) demandent au nom de Léon Schwartz l’autorisation d’étayer et de crépir le rez-de-chaussée du pignon (7,50 mètres de long, 2 mètres de haut) pour remédier aux infiltrations – L’architecte municipal Nebelung répond que les travaux ne peuvent être autorisés puisqu’ils seraient faits dans la partie qui dépasse de l’alignement arrêté le 6 mai 1856. Réponse correspondante du maire aux entrepreneurs – Nebelung suggère au propriétaire de poser une légère plaque en zinc pour remédier à l’humidité.
  • 1886 – Le maire notifie le banquier Léon Schwartz de faire ravaler le 27, place Kleber – Léon Schwartz (papier à lettres Léon Schwartz banquier changeur) demande de reporter les travaux à l’année suivante parce que le voisin démolit sa maison et que lui-même a l’intention de faire des changements dans la maison arrière – Travaux terminés, juin 1887.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, février 1896
  • 1902 – Une visite des lieux à la demande de l’architecte des Postes Bœttcker établit que la voûte qui donnait sur un escalier de cave à l’angle du Coin Brûlé n’est séparée de la voie publique que par des pierres de taille. Le maire demande au propriétaire de faire des travaux pour éviter tout accident. – Travaux terminés, août 1902.
  • 1903 – Le maître ramoneur Anselme Geiser (16, rue des Charpentiers) rapporte au commissaire de police qu’une cheminée se détache du mur pignon – Croquis – Le propriétaire a remédié à la situation avant la visite de vérification.
  • 1905 – L’entrepreneur E. Klein (5, rue des Bestiaux) demande l’autorisation de poser un échafaudage contre le pignon. – Autorisation – L’entrepreneur ne pose pas d’échafaudage – Dissensions à propos des droits à régler
  • 1901 – Léon Schwartz rappelle au maire qu’il a envoyé quelques jours auparavant au maire une lettre par laquelle il l’informait que les travaux de canalisation ont provoqué des fissures dans la maison. – Une visite des lieux constate que la maison arrière, plus ancienne que celle de devant, s’affaisse légèrement suite aux travaux à cause de fondations défectueuses. On pose des témoins sur les fissures. Il n’y a pas risque d’écroulement. – L’affaissement ne continue pas
    Dossier à l’intention du maire – Suivi de la situation, croquis – Les fissures ne s’aggravent pas, 1905. L’architecte municipal Nebelung dresse un état des frais – Certains témoins posés quatre mois plus tôt se sont détachés, mars 1906.
    1906 – Dossiers sur les dommages de la maison Schwartz – Dossier classé, février 1908.
  • 1907 – Le maire notifie L. Schwartz de faire ravaler le 27, place Kleber – Fernand Schwartz demande de reporter les travaux interdits par sa religion pendant l’année de deuil. – Le maire réitère sa demande en arguant que la maison a mauvais aspect. – Travaux terminés, mai 1909.
    1909 (avril) – Le peintre A. Bœgelmann (29, rue du Fossé des Treize) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Prorogation – Dossier classé, septembre 1909
  • 1911 – La coiffeuse Seiler demande l’autorisation de poser des enseignes (façade latérale entre les n° 27 et 29) – Plan de situation – Inscription Mme A. Seiler I. Etage. Spezial Damen Frisier & Haarpflege Salon. Institut für Moderne Schoenheitspflege, dessin des inscriptions en façade (un mot à chaque fenêtre du premier étage, Ondulation, Manicuren Postiche, Massage) et dans la ruelle – Autorisation
  • 1913 – A. Wittersheim demande l’autorisation de refaire les inscriptions sur cinq enseignes – Autorisation
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1916 – A. Meyer (deuxième étage) transmet à la Police du Bâtiment l’autorisation accordée par le commissaire de police de poser deux enseignes plates. La Police du Bâtiment note qu’il s’agit de quatre petites inscriptions non saillantes posées dans l’embrasure des fenêtres au deuxième étage.
  • 1919 – Le vice-président de l’administration municipale demande à Buisson et Delorme (tailleurs, 138, avenue des Champs-Elysées) de faire une demande à la Police du Bâtiment pour poser une enseigne plate.
    Demande de poser une enseigne plate et quatre autres sur les fenêtres du deuxième étage – Autorisation
  • 1919 – Note. Le pignon porte une publicité que la maison Lévy Frères (140, Grand rue) vient de peindre en noir sur fond blanc. Le fond blanc devrait être remplacé par une teinte plus adaptée au mur. – Le maire écrit au peintre en fondant sa demande sur le règlement du 23 novembre 1910 relatif à la préservation de l’aspect local. – Remarque, février 1920. Les intempéries ont beaucoup atténué le contraste. L’affaire ne sera pas poursuivie.
  • 1921 – L. Schieb (ravalement, travaux en ciment, 11, route d’Altenheim au Neuhof) demande l’autorisation de poser un échafaudage pour ravaler le bâtiment – Le commissaire de police donne son accord – Dessin – Décompte des droits
    1920 – L’architecte Emile Wolf transmet le dessin de la façade latérale pour compléter sa demande pour ravaler les façades (parement en plâtre sur le pignon gauche, inscription Banque Léon Schwartz). La porte d’entrée est nouvelle, la fenêtre centrale servait jusqu’à présent d’entrée. – Travaux terminés, juin 1921.
  • 1920 – L’architecte Emile Wolf demande l’autorisation de faire des travaux intérieurs (déplacer l’escalier de la cave et des cloisons), de modifier les portes et les fenêtres extérieures et de ravaler les façades. Les travaux sont prévus à l’arrière de l’alignement légal. – Autorisation (avec interdiction de percer la fenêtre de gauche vers la place, en conformité avec l’article 17 du règlement)
  • 1922 (mars) – L’entrepreneur L. Schieb demande l’autorisation de poser un échafaudage devant la banque Schwartz pour ravaler la façade – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Décompte des droits
    1921 (mai) – Les entrepreneurs de peinture Lévy Frères (1140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage devant la banque Schwartz pour repeindre les volets et la façade – Décompte des droits – Travaux terminés, juin
    1923 – La Police du Bâtiment ne poursuit pas sa demande de ravalement rue du Coin Brûlé
  • 1923 – La maison Meyer et Fichter (3, quai de l’Abattoir) demande l’autorisation de poser une forge sur la voie publique pour modifier le chauffage central. – Le commissaire de police transmet la demande au maire avec avis favorable – Décompte des droits
  • 1938 – La banque Léon Schwartz demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessins sur calque (Change – Loterie nationale)
    1938 – La banque Schwartz est autorisée à poser du matériel sur la voie publique pour réaliser des travaux intérieurs
    1938 – La Police du Bâtiment constate que la banque Schwartz fait des travaux intérieurs sans autorisation dans la partie du bâtiment devant l’alignement légal – La banque Léon Schwartz demande l’autorisation d’aménager une chambre ignifuge (dépôt d’archives) au sous-sol en ajoutant un deuxième plafond.
    Rapport de la Police du Bâtiment, illustré d’un croquis. Paul Schwartz s’engage au nom de la banque Schwartz à déduire le montant des travaux (7300 francs d’après le devis de l’architecte Emile Wolf) du prix d’une éventuelle acquisition par la Ville. – Autorisation d’aménager une chambre ignifuge, 6 août 1938. – Plan de situation portant les alignements légaux – Dessin – Travaux terminés, août 1938
    1938 (avril) – Paul Schwartz demande l’autorisation de poser un guichet de vente muni d’un store en saillie – Autorisation
  • 1940 – La Société Immobilière de la Place Kleber demande de vérifier que les étais posés sur le sol du 23, place Kleber sont solides. – Constat. Les étais aux n° 23 et 27 sont en partie pourris. La clôture vers la rue du Coin Brûlé est endommagée. – La Police du Bâtiment demande à la société de faire faire les travaux nécessaires. – La société immobilière déclare que les travaux sont exécutés, janvier 1941.
  • 1941 (février) – Le directeur de la Maison Rouge écrit à la Police du Bâtiment (M. Nester) que les étais posés aux numéros 22 et 27 sont en mauvais état. Les occupants du n° 27 ont entendu la nuit précédente des craquements qui font craindre un écroulement – La Police du Bâtiment se rend sur place et conclut à un risque d’écroulement
    La Police du Bâtiment fait un courrier à l’administration du séquestre (Mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire – General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) dans lequel elle demande la démolition immédiate du bâtiment arrière
    1941 (avril) – Les habitants ont quitté leur logement – L’administration du séquestre renvoie à la Ville de Strasbourg pour ce qui est de la démolition
    1941 (août) – Courrier de la Police du Bâtiment au Service d’arpentage – Courrier de l’adjoint au maire à la Police du Bâtiment, demandant une enquête. – Le Service d’arpentage écrit à la Division I que la Police du Bâtiment a demandé d’évacuer les logements.
    1941 (octobre) – Le commissaire faisant fonction de maire écrit à l’administration du séquestre que les frais de démolition seront portés au budget de la Ville dès que l’administration aura arrêté le prix d’achat de l’immeuble.
    L’architecte municipal Beblo fait un rapport sur l’immeuble. Le bâtiment avant a été construit au XVIII° siècle suivant les alignements de Blondel. Le bâtiment arrière peut être démoli sans porter préjudice au bâtiment avant. L’escalier qui dessert les étages du bâtiment avant se trouve cependant dans le bâtiment à démolir.
    1941 (novembre) – Lors d’une descente sur les lieux, il a été convenu 1) de conserver le bâtiment avant qui ne sera pas habité tant qu’il n’y aura pas de nouvel escalier, 2) de conserver le bâtiment intermédiaire en terrasse et d’aménager une terrasse provisoire à la place du bâtiment arrière, 3) de démolir le bâtiment arrière jusqu’à la hauteur de la terrasse, 4) d’éliminer les gravats et de remplacer la clôture en lattes par une nouvelle.
    1942 – La Police du Bâtiment déclare ne pas avoir d’objection contre la démolition du bâtiment arrière sis 27, place Kleber
    1942 (mars et avril) – La démolition est en cours
    1942 (juin) – Le bâtiment est démoli. Des enfants pourraient tomber dans une ouverture qui donne dans la cave.
    1942 (juillet) – L’administration du séquestre demande une attestation écrite que le bâtiment démoli ne présente pas de danger et si la Ville a l’intention d’en faire un garage à vélos.
  • 1941 (août) – Le peintre en bâtiment Georges Hambach (19, quai des Pêcheurs) est autorisé à occuper la voie publique pour repeindre la façade
  • 1942 (novembre) – Henri Greiner (22, rue du Fossé des Tanneurs) demande que le peintre Jean Barthelmé (28, rue du Barrage à Schiltigheim) soit autorisé à faire des inscriptions – Travaux terminés, décembre. – Dessin sur calque
  • 1945 (avril) – L’avocat L. Baumann (30, place Kléber) demande au nom de son client Paul Schwartz à la Ville de remettre les lieux en état, en particulier un escalier qui desserve les étages et de lui restituer l’immeuble que la Ville aurait acheté le 12 octobre 1943 sans que la mutation ait été portée au livre foncier.
    1945 (mai) – Le maire déclare qu’il n’y a pas eu de vente à la Ville qui a administré l’immeuble en lieu du propriétaire (in eigentumsweise Verwaltung) comme 177 autres rendus en février 1945 à l’administration du séquestre (Office des Biens et Intérêts privés), chargée de les restituer au propriétaire spolié.
    1945 (juin) – Compte rendu de l’entrevue avec l’avocat Weiller.
    1945 (juillet) – La Police du Bâtiment constitue un dossier sur la démolition du bâtiment arrière par l’entreprise E. Moritz.
  • 1946 (décembre) – L’entrepreneur Santesso (430, route de Strasbourg à Illkirch- Graffenstaden) est autorisé à occuper la voie publique pour réparer le crépi – Prorogation, janvier 1947
  • 1946 (avril) – L’architecte Edmond Picard transmet les plans pour construire une cage d’escalier
  • 1946 (octobre) – Le délégué départemental du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme demande à la Police du Bâtiment une pièce nécessaire au dossier de sinistré
    (sans date) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les mesures conservatoires au profit de la banque Léon Schwartz (dossier NV 4351 DS) sinistré en août et septembre 1944, boucher les brèches et les fissures, refaire la toiture et l’escalier. – La Police du Bâtiment note (juillet 1946) que les travaux de renforcement sont interdits dans la partie devant l’alignement légal et que les démolitions ne sont pas dues à des faits de guerre. – Pas de travaux. Le dossier est classé, octobre 1947.

Dossier place Kléber n° 26 (cote 727 W 58)

1912 – La Banque Léon Schwartz demande l’autorisation d’agrandir une petite fenêtre au rez-de-chaussée dans le mur du côté de la Maison Rouge – Les travaux sont interdits puisque la fenêtre se trouve en avant de l’alignement légal – croquis – Dossier classén juin 1913

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 57)

Place Kléber n° 27 (volume 2, 1948-1963)

Le délégué du M.R.U. demande en 1948 s’il y a lieu de réparer le bâtiment frappé d’alignement, ce qui procurerait trois logements. Le maire émet un avis défavorable comme le bâtiment se trouve sur le tracé de la voie projetée entre la place de Haguenau et la place de l’Etoile. La Ville convient avec le propriétaire Schwartz de limiter les travaux au strict nécessaire, c’est-à-dire de rendre les locaux habitables. L’architecte Edmond Picard fait les dessins. Les travaux sont interrompus en 1949 par le service d’urbanisme de Paris. L’entreprise Ernest Jockers est autorisée en août 1957 à occuper la voie publique pendant la démolition du bâtiment.

Sommaire
  • 1948 (janvier) – Compte rendu de l’entrevue entre l’avocat Weiller et le Service du contentieux. L’architecte Wolf a vérifié pendant la guerre la solidité du bâtiment démoli, auparavant étayé par les soins du gestionnaire des terrains voisins. L’avocat déclare que la banque Schwartz renoncerait à poursuivre la Ville si elle obtient satisfaction auprès du M.R.U. – La Division VI-E fait remarquer que le bâtiment qui subsiste se trouve sur le tracé de la voie projetée entre la place de Haguenau et la place de l’Etoile
    1948 (février) – Le délégué du M.R.U. demande s’il y a lieu de réparer le bâtiment frappé d’alignement, ce qui procurerait trois logements. – Le maire émet un avis défavorable (mars)
    1948 (juillet) – La Division V déclare qu’il a été convenu avec le propriétaire Schwartz de limiter les travaux au strict nécessaire (rendre les locaux habitables).
    1948 (novembre) – Paul Schwartz accepte les conditions et renonce à toute indemnité pour plus-value résultant des travaux
    1948 (décembre) – L’architecte Edmond Picard transmet les dessins – Plan de situation où figure l’alignement légal – Devis estimatif (terrassement, maçonnerie, charpente, menuiserie, couverture, plâtrerie, installations sanitaires, peinture, vitrerie, serrurerie, installation électrique)
    1949 (janvier) – La Police du Bâtiment émet un avis favorable à la reconstruction prévue par le M.R.U.
    1949 (juin) – Les travaux interrompus en avril continuent
    1949 (juillet) – Le délégué du M.R.U. déclare que les travaux de réfection ne nécessitent pas de permis de construire – Les travaux sont interrompus par le service d’urbanisme de Paris. Le dossier est classé.
  • 1948 (décembre) – La banque Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne sous verre (or sur fond noir, Banque Schwartz & Cie) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
  • 1953 (juin) – Un bloc de pierre détaché de la corniche tombe sur la voie publique. – La Police du Bâtiment demande à Paul Schwartz de faire vérifier l’état de tout le pignon sud. – Paul Schwartz répond que les travaux sont terminés mais que la chute n’est pas due à la vétusté mais à des faits de guerre.
  • 1957 (juin) – Paul Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur le balcon du premier étage. – Dessin sur calque -L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1957 (août) – L’entreprise Ernest Jockers (3, rue des Capucins à Kœnigshoffen) est autorisée à occuper la voie publique pendant la démolition du bâtiment
    1957 (novembre) – Paul Schwartz demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur la façade vers l’Homme de Fer – Dessin sur calque – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1958 (janvier) – L’association syndicale de Reconstruction, propriétaire, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour poser des seuils de fenêtre.
    1963 – La Société d’Achat et de Vente d’Appareils Ménagers (S.A.V.A.M., à Lipsheim) retourne un avis de paiement pour une publicité dénoncée en cours d’année

Relevé d’actes

La veuve et les héritiers de Loup de Bubenhoffen vendent la maison dite zum Danneck au vitrier Jacques Hemmerlin, assisté de son frère docteur en médecine et en chirurgie Abraham Hemmerlin

1594 (30. Martÿ), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44-v
Kauff Meyster Jacob Hemmerlin des Glasers vber sein behausung auff dem Barfuesser Platz
Erschienen Michael Bering. d. Notarius als befelchhaber weÿland des Edlen & Hanß Wolffen von Bubenhofen selig. hind.laßner wittib vnd Erben Fraw Wandelbar Lemlerin d. wittib vnd N. deßelben Schwag. N desselben Brud. seligen Kind. vnd hat (verkaufft)
Meyster Jacob Hemmerlin dem Glaser vnd burg. alhie d. Ime vnd seinen erben mit beÿstand des hochgelehrten H Abrahami Hammerlins d. Artzeneÿ vnd Chyrurgy doctoris seines fr. lieben Brud., kauffen
hauß hoffstatt mit aller d.selben Zugehördt begriffen recht vnd gerechtigkeit alhie ane dem Baarfüeßer Platz einseÿt neben Peter Ermelhauß dem Kueffer and.seyts ein Eck hauß hinden auf das geprendts end stoßend geleg. vnd Zum Denneck genant, davon gehnd Jarlichs ein pfund vier schilling Zehn Pfenning ewigs erschetzigs gelts auf Johannis vnd weÿhenachten Jedes mal der halbe theyl gefallend dem Edlen vhesten Hanß Christoph von Hagenbach deßen Schaffner Balthasar Junius dem Zinß Jarlichs empfahet, Item 10 guldin Straßb. wehrung auf Mariæ Verkhüdung dem Closter S Margarethen vnd Agnetis gefallend In hauptgut mit 200 g. Wehrung lösig, Item achthalben gld. Jährlichs gelts auf Mariæ Liechtmeß Kreßen von *h. In hauptgut mit 150 g. wehr. wid.kheuffig, It. Siebenthalb guld. gelts auf Adolphi Sÿmon Kellern In hauptgut mit 130. g wehr. loßig, Item fünff guld. glts vff den erst Januarÿ Fr. Abbtissin Zu S Steffan alhie In hauptgut mit 100 g. wid.losig vnd dan ein Pfund d. gelts auff Medardy des Edlen vhest. Adamen von Berstet selig Erben In hauptgut abzulosen mit 20 lib sonst eÿg. Vnd were d. khauff für ledig eig. beschehen für vnd vmb 9 guld. straßb. wher.

Jacques Hemmerlé épouse en 1592 Marguerite, fille du charron municipal Simon Keller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 21 n° 3)
1592. Jacob hemmerle der glaser, vnd Margaretha Simon Kellers des alten Stattwagners hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 25. Januarÿ Ausgangen in der Mang (i 13)

Jacques Hemmerlin est nommé vitrier municipal en 1610. Il est remplacé dans ses fonctions en 1621 après sa mort.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89)
[Jacob Hemmerlin contra Kappen Lorentz, Gutt Jacob und Georg Lorentz wegen Hauptgutt. 375. Landvogt zu Hagenau schreiben]
1610 VII 1325 Bauherren – Jacob Hemmerlin zum Stattglaser ernannt. 50. (Donnerstag 22.t Martÿ)
1619 VII 1333 Bauherren – Jacob Hemmmerlin Stattglasers rechnung. 120.
1621 VII 1336 Bauherren – Stattglasers Wittib Jacob Hemmerlein (194-v), angenommen Hanß Gastelius

Jacques Hemmerlin hypothèque la maison zum Danneck au profit des créanciers Braun

1599 (ij.t Augusti), Chancellerie, vol. 321 (Registranda Meyger) f° 220
(Inchoat. In Proth. fol. 247.) Erschienen Jacob Hemmerling d. Glasser burger Zu St.
Hatt bekhandt, vnndt Inn gegenwertigkheit herrn Gergen Knörers, Als Schaffner der Braunischen Creditoren – schuldig sige 50 pfund Straßburger
Zum vnderpfand inngesetzt vnd verlegt Hauß vnd hoffestatt, mit Iren gebeu. begriffen, Weithen, Rechten vnnd Zugehörden geleg. alhie Inn der Statt St. vff dem barrfüsser blatz, Zum dann eck genant, Einsit ein Eckhauß, vnnd Andersit nebent Peter Ermellhauß den Küffer, hinden vffs Brendt endt stoßend, dauor ght xxiiij fl.* boden Zinß Balthazar Junio In Schaffners weiß, Item x guldin gets St. w. ablösig mit ij C guldin Straßburg werung sant Margred Closter Alhie, Item v guld. gelts widerkhöuffig mit j C guld. gemelter wehrung dem Closter Zu Sant Stephan, Item Achthalben guldin gelts widerlößig mit Anderthalb hundert guldin St. werung hanns von Auwenheim seligen Erben, It. j lb d gelts Ablößig mit 20 pfund pfenning der Edlen von Bersteth seligen Erbenn, So dann Sübenthalben guldin gelt lösig mit 130 guldin Straßburg. wherung dieboldt Lingolßheim dem Passamentmacher, Sonst eÿg.

Jacques Hemmerlin et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit des enfants de Jean Daniel Jobin et de Marie Brat et de ceux d’Absalon Simon et de Marguerite Brat

1604 (vt spâ [xxviij Julÿ]), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 227-v
(Inchoat. fo: 239.) Erschienen Jacob Hemmerlin der glaser vnd Margred sein eheliche haußfr.
haben in gegensein herrn Laurentzen Schauwmans als geschwornen vogts hannß Daniels Jobin und Fr. Marien Bratin seiner ehegamehlen ehelichen erziehlter Kinder V Melchior Engelhart alls Vogt herrn Absalon Simeons des Notarÿ mit Fr. Margreden Bratin seiner hußfrauwen ehelich erzielter Kinder denselben Kindern schuldig 200 pfund pfenning S. gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt mit all Ir gebeu geleg. Inn der SS vff dem Barfüßer blatz einseyt ein eck am Branten end and.seyt neben Peter Ermelhuß dem Khuffer, stosst hinden Inns allmend gaß, davon gnd Zuuor Zehen gold glt losig m ij C guld SW der Closter Fr. Zu S Margred, Mehr fünff guld gelts losig mit i C S Steffans Closter, Item j lb iiij ß ehrschetzigks Zinß Inn S Anthonien hoff, Mehr j lb d bod. Zinß dem Junckherr von Berstett So dann Achthab guld gelts widerkheuffig mit 150 guld. SW H Diebold Lingolßheim dem Jungen
Mehr soll vff sein (…)

Jacques Hemmerlé et sa femme Marguerite Keller hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Marbach, receveur des lods et ventes

1607 (xx tag octobris), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 425-v
(Inchoat. in Proth. fol: 330.) Erschienen Jacob Hämmerle der glaser burger Zu Straßburg vnnd Margred Kellerin sein eheliche haußfraw
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn hannß Geörg Marbach Pfund Zollers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig sigen 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg, vff dem Barfüsser platz einsit Ist ein eckhauß Am Brendten end vnd And.sit neben Peter Ermellhauß dem Küeffer, hind. Ins Brandendt stoßend, dauon gond j lb iiij ß s d Boden Zinß empfahen h Balthasar Junius Inn schaffners wÿß, Item Zehen guldin gelts Ablösig mit ij C guldin Sant Margred. Closter, Item viij gl gelts Lösig mit j C L gl Geörg Obrecht, Item vj gl v ß gelts wid.khoüffig mit ij C xxx guldin Dieboldt Lingolßh. Item Ein Pfund pfenning gelts stond Inn hauptgutt xx lb d Johann Budler Inn schaffners wÿß, So dann ij lb x ß gelts stond Inn hauptgutt L lb d Geörg Knören Alhie

Jacques Hemmerlein hypothèque la maison au profit des enfants du vitrier Samuel Steg

1612 (xvj Maÿ), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 143
(Inchoat. fo: 158.) Erschienen Jacob Hemerlein der Statt glaßer
hatt in gegensein Michel Scherbaums auch glaßers Allß geschwornen Vogts frÿderich vnd Regÿnen geschwüsterd. wÿland Samuel Stegs des glaßer seeligen kind. – schuldig zusein 50 guldin Zu xv batzen gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll Hauß vnd Hoffestatt & geleg. In der St. Straß. vfm Barfüßer blatz einseÿt neben Peter Ermel dem Khüffer anderseit ein eckhauß stost hinden vffs brenden end geßlin, Dauon gonth j lb 4 ß 10 s Bodenzinß Junckher hanß Christoph von hagenbach, Mehr Zehen gld. gelts Straßburg werung Vff Marien verkhündung ablesig mit j C v lb d dem Closter zu Sant Margred. Item viij gld H Georg Obrecht Ablesig mit j C L guld. Straßburg. werung Item vij gls gelts Ablesig mit 130 fl werung diebold Lingelßheims wittwe, Item 5 fl gelts St werung ablesig mit 100 fl bemelter werung der Frauw Aptisin zu Sanct Steffan, Vnd dan j lb gelts Junckher Adam von Berstett seligen erben, widerkheuffig mit xx lb So dan 5 guld. gelts H Georg Knorren Ablesig mit L m Straßburg.

Jacques Hemmerlen hypothèque la maison au profit du vitrier Michel Scherbaum. En marge, quittance remise en 1630 à Samuel Ferber puis en 1641 à l’organiste Henri Wid.

1613 (xxv Octobris), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 294-v
(Inchoat. fol: 301.) Erschienen der Ersam Jacob Hemmerlen der Statt glaßer
hatt In gegensein M Michael Scherbaumen auch glaßers – schuldig sein 50 guldin Zu xv batzen
dafür Vnderpfand sein sollen huß V hoffestatt mit all anderen Iren gebeu gelegen In der S.S. vff dem Barfüsser blatz einseÿt neben Peter Ermelhuß dem Khüffer, anderseÿt ein eck stoßend hinden vff den Brand end gaßlin, Dauon gnd j lb iiij ß x d Bodenzinß Junckher hannß Christophel von Hagenbach, Mehr 10 guldin gelts SW abloßig mit 200 guldin derselben werung S Margred Closer, Item Achthalben guld gelt Straßburger widerkheüffig mit 170 guld derselb werung hn Georg Obrechten, wyther Siebendhalben guldin loßig mit 130 guldin Straßburger h. Diebold lingolßheÿmer selig witwe, Item 5 guldin gelts abloßig mit 100 guldin Straßburger S Steffans Closter, Item j lb d gelt loßig mit xx lb d Junckher Adam Von Berstett seligen erben vnd dann 5 gulden gelts widerkheüffig mit 100 guld SW Georg Küner*
[in margine :] Erschienen Samuel Ferb. alß Inhaber der hierinn specificirten behausung an eim, So dann deß creditoris nunzumahl see: Nachgelaßener Kinder vogt Lorentzen Linck Glaßmaler am 2. theil (nachtrag) Act. den 22. Julÿ 1630.
[in margine :] Erschienen David Scherbaum deß Creditoris Sohn, alß welche seiner Anzeig nach der halbe theil ahne dißem Nachtrag gehörig in gegensein H Heinrich Widen deß Organisten im Münster als ehevögtlich weise Innhalbers deß Vnderpfands (…) act. d. 17. April. a° 1641.

Jacques Hemmerlé hypothèque la maison au profit de Georges Jean Altgeyer, pasteur à Sulz dans le bailliage de Lahr

1616 (ut spâ. [xxix. Junÿ]), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 309-v
(Inchoat. in Prot. fol. 339.) Erschienen herr Jacob Hemmerle der Statt glaser burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn M. Geörg Johannis Altgeÿern Pfarrers Zu Sultz Lohrischen hannß – schuldig sige 100 pfund pfenning
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebewen & gelegen, Inn der St. St. vff dem Parfüßer platz, einseit neben Peter Ermelhauß dem Küffer anderseit neben einer Eck behausung hinden vff das brand end genant das taneck, dauon gend j lb 4 ß 10 s bodenzinß Jr. hannß Christoff vonn hagenbach, Mehr x guldin gelts Ablößig mit ij lb guldin wehrung dem Closter Zu Sanct Margreden, Weÿther viij guldin gelts widerkheüffig mit j C L guldin berürter wehrung herrn hansen von Auwenheim, Item vij guldin gelts widerlößig mit j C 30 guldin Sebastian Koler dem Mangmeister, Item v guldin gelts stend Inn hauptgutt j C guldin dem Closter Zu Sanct Steffan Vnd dann j lb gelts Ablößig mit xx lb d Juncker Adam von Bersteths seligen erben
Vnd Zu noch mehrer Assecuration So ist Auch persönlich erschienen hannß haaß der Küffer burger Alhie hat sich für sich & mit sampt Ihme Bekhenner Zu einem rechten bürgen mit Vnd und selbst schuldner und selbst Zahlern vnver: gesetzt vndt gemacht

Le tonnelier Jean Haas, tuteur de Marguerite Keller veuve de Jacques Hemmerlin place un capital à la Tour aux deniers
1623, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1338)
(f° 30-v) Zinstag den 28. Januar. 1623 – Hanß Haaß der Küeffer, als vogt Margret Kellerin weÿland Jacob Hemmerlins des Stattglasers seel: Wittib hat ins vogteÿgelt angelegt 150 h
Haben Ihro darumb Zukauffen geben 7 h 10 ß vff Conversion Puli fallens

La veuve et les enfants de Jacques Hemmerlin vendent la maison zum Danneck au marchand de chevaux Georges Ziegler et à sa femme Susanne Gutbub

1622 (14. Septembris), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 105-v
Kauffverschreybung Georg Zieglers Ross thauschers vnd Burgers alhie
(Extendirt wie in dem Contractbuch de hoc Anno folio 176.) NB dises hauß ist anderwehrts verkaufft word.
Erschienen weÿland Jacob Hammerlin gewesenen d. Statt Glasers selig. wittwen vnd Erben vogt h. hanß Haaß d. Kieffer vnd h. Israel Hammerlin der Goldarbeytter vnd
haben in gegensein Georg Ziegler Burg. vnd Roßthausch. vnd Susanna Gutbubin bed. ehegemecht (verkaufft)
Ein Behausung d.selben hoffstatt mit allen Zugehörd. geleg. alhie ane dem Barfüß. Platz, einseyt ein eck ane dem gebranden end, and.seyt neben Peter Ermelhuß dem Kieffer hinden auff ein gaßlin das gebrandte end genant stoßend geleg. vnd Zum Danneck genant, davon gend ein pfund vier schilling zehn pfenning ewigs erschetzig vnd fürbiettig Zinß auff Johannis Baptistæ Jungker Hanß Christoff von Hagenbach deßen Schaffner Peter Knorren, Item 10 g losig auf Mariæ Verkundung dem Closter S Margareth alhie in hauptgut mit 200 gl. Item achthalb. gl wehrung auff Liechtmeß Georg Obrecht. In Hauptgutt mit 150. gl. w. Item Sibenhalben gl. wehr. auff Adolphi H Friderich Rieheln xv. Hn In hauptgut mit 130. gl w. Item 5 gl w. auff den ersten Januarÿ dem Almoß. Zu S Steffan In Hauptgut mit 200 gl. Item 1 lb auff Medardi Junckh. Joachim von Berstett In hauptgut mit 20. lb. It 2 lb 10 ß d auff den 3. Augusti dem Braunischen falliment empfahet Georg Knörer In haupguth mit 50 lb, Item 1 lb 10 ß auff den auffart tag Mathis Scherbaum dem Glaßer In hauptgut mit 25 lb. vnd 2 ß 6 d d. Statt Zinßmeister von dem wetter tächlin sonst eÿg. vnd were dißer Kauff geschehen für vnd vmb 2800 gl. Str.
[in margine :] Erschienen Herr Hans Haaß vnd Israel Hammerlin innamen weÿland Jacob Hammerlin selig witwe vnd kinder haben in gegensein ([biffé] Georg Zieglers des Kieffers) bekant das sie ane dem Kauffschilling von Samuel Ferbern dem Inhaber des hauses empfangen 100 lb sampt deb Zinß 1623 (…) quitirt den 14. 8.br 1624.
[in margine, quittung Berstett, 27. Maÿ 1623]

Originaire de « Schonberg », le marchand de chevaux Georges Ziegler épouse en 1609 Susanne, fille de l’horloger Charles Guttbub.
Mariage, cathédrale (luth. p. 231)
1609. Dominica 11 Trinitatis den 27 Aprilis. Mehr Jorg Ziegler von schonberg der Roß kam, Susanna Caroli Gutbub des vhrmachers dochter (i 119)

Le marchand de chevaux Georges Ziegler achète le 16 septembre 1613 le droit de bourgeoisie, assisté de de son beau-père Charles Guttbub
1613, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 772
Georg Züegler, der Roßtauscher khaufft daß Burgerrecht mit beÿstandt seines Schwehers Carlen Guttbuben wüll Zu den Schmidt. dienen Actum den 16. 7.bris Aô 1613.

Georges Ziegler et Susanne Gutbub revendent deux mois plus tard la maison à Jean Jacques Scheer et à sa femme Anne

1622 (13. Novembris), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 138
Kauffverschreybung Hans Jacob Scherern vber sein Behausung
(Extendirt wie in dem Contractbuch de hoc Anno folio 236.) Erschienen Georg Ziegler vnd Susanna Guthbuben beede Ehegemechdt
bekannte in gegensein Hannß Jacob Scherer vnd Annæ seiner ehelichen haußfr. (verkaufft)
Ein behausung sampt deren hofstat vnd Allen Zugehörd. & alhie am Parfüeß. blatz einseit ein Eckh am gebranden End, 2.seyt neben Peter Ermelhausen dem Küeffer gelegen, hinden vf ein gaßlin, das gebrandte Endt gnt. stoßend, vnd Zum Danneck genant, welche behaußung Er Ziegler vnd sein haußfr. erst newlich von weÿl. Jacob Hämmerlings deß Stattglaßers see: witin vnd erben erkaufft hat, wie solcher kauff hievornen fol. 105. fac. 2. Zubefind. Von der ietzberkaufften behaußung Jahrß gehen j lb 4 ß 10 d ewigs, erschätzigs vnd fürbiettigs Zinß auff Joh. Bapt: Jrn. Hannß Christoff von Hagenbach, deß. Schaffner Peter Knörer, Item 10 gld. wehrung vff Mariæ Verkundung dem Closter S Margrethen alhie in hauptgut mit 200 fl. Item achthalben gulden vff Liechtmeß Georg Obrechten, in Hauptg. mit 150. gl. wehrung, Item Sÿbenhalben gld. wer. vff Adolphi H Friderich Rüehlen xv. In hauptg. mit 130. fl wehr. Item 5 gld wehr.vff den ersten Jan. dem Closter Zu S Steffan In hauptg. mit 100 fl. wehr. Item 1 lb vff Medardi Jr. Joachim von Berstet In hauptg. mit 20. lb. Item 2 lb 10 ß d vff den 3. Augusti dem Braunischen falliment empfahet Georg Knörer In haupguth mit 50 lb, Item 1 lb 10 ß auff den Auffahrtstag Mathis Scherbaum dem Glaßer In hauptgut mit 25 lb. So dann 2 ß 6 d. der Statt Zinßmeister vom wetterdächlin, sonst ledig vnd eÿgen, vnd were dißer Kauff für freÿ,ledig vnd eÿgen Zugangen per 1670 pfund

Jean Jacques Scheer et sa femme Anne Redler hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit du constructeur de bateaux Gabriel Meyer

1622 (ut spâ. [xv. Novembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 491
(Inchoat. in Prot. fol. 355.) Erschienen Hannß Jacob Scheer burger Zu Straßburg vnd Anna Redlerin sein haußfr. Vndt
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Gabriel Meÿer Schiff Zimmermann burgers Zue Straßburg – schuldig seÿen 300 pfund pfenning
Zu vnderpfand verlegt Hauß Vndt hoffstatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelehen Inn d. St: St: Vff dem parfüesser platz, einseit ein Eck Am brendtenendt ands: Peter Ermelhauß, hinden Vff ein geßlin, Welche Zuuor noch Verhafftet ist vmb j M. lb Weÿland hannß Jacob Hemmerlin stattglaßers s. Erben

Le charretier Jean Jacques Scheer épouse en 1610 Anne, fille de l’arbalétrier Gaspard Redler d’Augsbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 228, n° 90)
1610. Hans Jacob scher der Karcher, Anna, Caspar Redlers des Armbrusters Zu Augspurg tochter, Eingesegnet Zinst. d. 4. Decemb (i 119, im 118)

Samuel Ferber est propriétaire de la maison un an plus tard. Il l’hypothèque en novembre 1623 au profit de Daniel Ringler, assesseur des Quinze

1623 (ut spâ [vj. Novembris]), Chancellerie, vol. 450 (Registranda Meyger) f° 816
(Inchoat. in Prot. fol. 407.) Erschienen H. Samuel Ferber burger Zue Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwärtigkheit des Ehr. fr. Vndt W. Herrn Daniel Ringlers fünff Zeheners deß bestendigen Regiments der Statt Straßburg – schuldig seÿn 500 pfund
zu vnderpfand verlegt, Hauß Vnd Hoffstatt mit Alen Ihren gebeuwen gelegen Inn d. St: St. Vff dem Parfüsser platz, eins. ein eckh Ane dem Brandtenendt, Ands. Peter Emmelheuß dem Küeffern Hinden vff das Brendten endt stoßend, dauon gnd 4 ß 6 d Allmendt gelt d. St. St. So dann Ist sie noch verhafftet vmb iij. C. lb. Weÿlandt Jacob hemmerlin Stattglaßers s: Wittwen, Sonst eÿgen
Zu noch mehrer Assecuration So ist Auch persönlich erschienen h. Bernhard Schmid burger Zue Straßburg sein des Bekenners Schwehr hat sich für sich & mit sampt Ihme Bekhenner seinem dochtermann & Zu einem rechten bürgen mit Vnd und selbst schuldner und selbst Zahler vnverscheidentlich gesagt vndt gemacht

Fils de Samuel Ferber de Kaysersberg, le marchand Samuel Ferber épouse en 1616 Esther, fille de Bernard Schmidt
Mariage, cathédrale (luth. p. 46)
1616. Dominica 20. Trin: d. 13. 8.bris. Samuel Färber der Handelsmann von Keÿsersburgk, H. Samuel Färbers n. sohn, vnd J. Esther H. Bernhard Schmiden Alten grosen raths verwandten tochter. Eingesegnet montag d. 28. 8.bris. (i 28)

Samuel Ferber devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1007
Samuel Ferber, d. handelßman Von Keÿßersburg Empfahet d. Burgrecht von Eten* Bernhardt Schmiden Großen Rhatts beysitzers dochter vnd wüll Zum Spüegel Zünfftig sein den 10. 10.bris Aô 616

1627 Conseillers et XXI (1 R 109) Magnus Rolandi contra Samuel Ferber. 225. (pt° schuld)

Samuel Ferber hypothèque la maison au profit du marchand Daniel Weitz

1626 (ut spâ. [8. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 530-v
Erschienen h Samuel Ferber burg. alhie
hatt in gegensein H Daniel Weitzen deß handelßmanns auch burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 312. Reichßthaler in spê für aberkaufft Zinn (…) und in franckhforth 112. Reichßthaler, vnd dann die vberigen 200 Reichßthaler vff Straßburger Weÿhenachten Meß
vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen Zugehörd. alhie vffm Parfüeßer platz, einseit ein Eck, 2. seit neben Peter Ermelhausen dem Küeffer gelegen, hinden vffs Brandtenend gäßlin stoßend, vnd ist solch hauß zuuor hafft vmb 700. fl. Jacob Hämmerlins deß geweßenen Statglasers s: wittib, Mehr vmb 100. fl. H Daniel Ringlern Jetz regirendem H Ammeister vnd dann vmb 300. fl. Gabriel Meÿer dem schiff zimmermann, Item vmb 65. lb d H Friderich Rüehlen, xv.ers see: vogtlich weiß sonst eÿgen

Samuel Ferber hypothèque la maison au profit de Jacques Kircher. Sa femme Esther Schmidt se porte garante

1626 (xvj. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 702-v
Erschienen h. Samuel Ferber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Jacob Kürcher burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 250 Reichs daler
vnderpfand hauß, hoffstatt, mit Allen Ihren geb. geleg. Ann d. St. St. vff den parfüsser platz einseit ein Eck Ane Brandt end gäßlin and.seit n. Peter Ermellhauß dem kieffer hind. vffs gäßlin stoßend, welche behaußung Zuuor noch verhafftet Ist vmb 250. lb gl Jacob Hämmerle des glasers witwe, Mehr vmb 500. lb h Daniel Ringler Jetzo Regrd Ammeister, It. vmb 150. lb Gabriel Meÿer schiff zimmermann
[in margine :] (…) ferner erscheint auch sein Debitoris eheliche haußfr. Ester Schmidin mit beÿstand herrn D. Johann Friderich Schmid., comitis palatini vnd der St. St. Raths vnd Aduocaten, wie auch Johann Rincken deß organisten ihrer beed. nechster verwanthen, die hat in dise nebens stehende obligation dergestalt v.willigt (…) act. 24. Maÿ 1627.

Les administrateurs de l’Orphelinat rapportent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un que le fils de Samuel Ferber a été admis trois ans plus tôt à l’Orphelinat par recommandation du docteur en droit (Jean Frédéric) Schmidt qui vient de mourir.
1639, Conseillers et XXI (1 R 122)
(f° 69) Montag den 6. Maÿ – Pfleger des Weisenhaus wegen Samuel Ferbers Söhnlein
die herren Pfleger des Weisenhaus bringen an, daß vor dreÿen Jahren Samuel Ferbers Söhnlein auf ansuchen H Dr Schmiden JL seelig. in d. weisenhaus were aufgenommen worden, vndt habe herr Dr. seel so schrifftl. so mündlich gedachtes Almusen dergestalt in seinem letsten willen Zubedenck. versproch. daß es seiner Kein schaden haben soll, wie solches durch herren Stattschr. herren Frantzen vndt andere auf allen fall genugsam erweisen werden kann. Nur seÿe wie bekant H. Dr Schmidt ohne Testament verstorben, der leib blöd vndt Zu keinem handtwerck tauglich vndt hette mann Ihn nimmermehr in daß weisenhauß genommen, wann nit d. versprech. von herren Dr Schmiden bescheh. were, weilen er damahls seine Eltern noch gehabt, Seÿe deroweg. von den Erben ein Freÿwilliges Zu beßerer unerhalt dises Knabens, Angemuthet worden, welche aber nichts geben wollen, Dannenhero sie veranlaßen worden die sach beÿ Mghh. den XIII. anzubring. und in betrachtung derselben sonderbahren bewandnus Zu bitten, daß sie authorität dem Almusen Zum besten interponiren wolten, darauf wohl ermelte MGh. die XIII herren auß Ihrem mittel deputirt welche den Erben Zegesproch. vnd von denselben 50. frt. früchten begehrt, weilen aber keine frücht. vorhanden gewesen, habe der wittibin vogt 500 fl. darvor angeboten, der Organist Johann Rinck aber sich darwid. gesezt, vndt dem Schaffner vor den Kleinen Rhat Ex lege diffamari gebieten laßen. Welches alles Sie die herrn Pfleger wohlermelten Mghh. den XIII geclagt, vnndt beÿ Ihnen gestrig. tages vmb raht vndt assitentz angesucht, de hetten sich aber vor Mgh. alls die Oberpflegere gewiesen & (…)

La maison revient par vente judiciaire à Henri Wid, gendre de Jacques Hemmerlé. Fils d’Henri Wid, il épouse en 1629 Marthe, fille du maître des rentes Jean Georges Ulner

Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 91)
1629. Dom Invocavit 22. Febr. Heinrich Widt Hern Heinrich Widten seelig nachgelaßener Sohn, vnndt Marthan herrn Georg Ulners der Statt Straßburg Rentmeisters eheliche Tochter. Cop. 20. Feb. Zu Illkirch (i 49)
Mariage, Illkirch (luth.) Montag den 2. martÿ 1629. Sind alhie Zu Illkirch eingesegnet worden Herr Heinrich Widt, H. Heinrich Widten seligen nachgelaßener Sohn vnd Martha Herr Georg Ulners des Rentmeisters auff den Pfennig thurn tochter. Als sie Zuuor à R. D. M. Samueli Schallesio pastor ad Juniorem Petrum einen Schein gebracht das sie zum andern mal daselbsten ausgeruffen vnd ohne hindernuß befunden worden (i 14)

Il se remarie en 1634 avec Marthe, veuve de l’apprêteur de chapeaux Eric Buntz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 168)
1634. Eadem [Dom. Pentecost. 25. Maÿ] H. Heinrich Wid burger alhie und F. Marthan, Erici Buntzen des hutstaffierers vnnd burgers alhie nachgelaßene Wittwe. Cop. 3. Junÿ Zu J. S. Peter (i 86)

Eric Buntz épouse en 1630 Marthe, fille du vitrier municipal Jacques Hemmerlé
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 104)
1630. Dom. Sexages. 31. Jan. Ericus Buntz j. Huttstaffirer vnd burger alhie vnd J. Marthan, Jacob Hemmerlin gewesnen Stattglasers vnd burgers alhie nachgelaßene Tochter. Cop. 8. Feb. Zu St. Clauß (i 54)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 158 n° 3) 1630. Domin: Sexagesimæ. Ericus Buntz, der Huttstaffirer, vnd Jungfrau Marthan, Weiland Jacob Hemmerlein, des Stattglasers f. hinderl. ehel. tochter (i 171)

Originaire d’Oppenheim, Eric Buntz épouse en 1625 Marthe, fille du marchand Georges Hammerer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 141-v n° 25)
1625. Dominica Vocem jucunditatis i. Vice. Erich Buntz der Huttstaffirer, Peter Buntzen deß würdts Zu Oppenheim hinderlaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Marian Herrn Görg Hammerers deß handelßmanns vnd Burgers alhie hind.lasene eheliche tochter. Zinst. post Exaudi zu S. Claus (i 155)

Mention d’Henri Wid dans les registres du Magistrat
1648 XV (2 R 67) Heinrich Widt. 30. 136. 250. (frücht, wein)
1649 XV (2 R 68) Heinrich Widt. (umb frucht) 35. (umb frucht) 91.
1650 XV (2 R 69) Heinrich Widten 2 Kinder vogt (umb Zinß). 161. Heinrich Widt (frücht, wein). 182.
1652 XV (2 R 70) Heinrich Widt. (umb frucht) 67.
1653 XV (2 R 71) Heinrich Wid. (umb Zinß) 96. der Jung (Pfenningthurn Capital). 148.
1654 XV (2 R 72) Heinrich Widt. 39. (um wein)
1655 XV (2 R 73) Heinrich Widt. 49. (um wein)
etc
1671 Conseillers et XXI (1 R 154)
Heinrich Widen des geweßenen Organisten Zum Jungen St Peter Kinder. 171. 197.

Le musicien Henri Wid et Marthe Hemmerlé hypothèquent la maison zum Danneck au profit de Daniel Wencker. L’acte justifie l’absence de titre parce qu’elle a été vendue par adjudication judiciaire pour défaut de paiement contre Samuel Ferber

1646 (Michaelis), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 470-v
Erschienen Henrich Wid der Instrumentist und Burger Zu Straßburg und Martha Hämmerlerin sein eheliche haußfrau und Sie Fraw Martha insonderheit mit beÿstand Anthoni Walthers deß Glasers und hannß Bräuchelß deß Schneiders beed. alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
haben in gegensein H Daniel Wenckhers Burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 350. Pfund pfenning vff den fuß des Reichßthalers Zue 15. ß
dafür in specie Vnderpfand sein soll (…) Item hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie am Parfüßer Platz neben H Johann Kelterern Kleinen Rhats Verwanth. ein: und anderseit ist ein Eckh, hind. vffs brendte End stoßend gelegen, und Zum dann Eckh genannt, davon gehnd iahrs vff Margarethæ 5 fl. wehr. lößig mit 100 fl. wehr dem Stifft St. Margarethæ, 2. fl. 5 ß wehr. vff Michaelis wid.käuffig mit 50. fl. Wehr. dem Stifft St. Stephan, It 6. fl. 8 ß 6 d à 15 batz. vff Adolphi lößig mit 136. fl. 5 ß Jungfrawen Christinæ Lingolßheimin, It. 3. fl. 9. ß 4 d. vff Michaelis lößig mit 78 fl. 7 ß 6 d H. Nicolao Philippo Scheid. Med. Doct., So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 100. lib. Frawen Mariæ Hämmerlerin obgemeldts Anthoni Walthers ehelich haußfrauwen, und gibt mann iahrs vff ostern von dem dächlin über der thüren alß über daß Allmend gebawen 6 ß gemeiner Statt Allmend Zinnß sonst. ledig eig., Über Welche Behaußung Kein Brieff vorhanden, weilen solche Behaußung hiebevor ahne Samuel Ferbern verkaufft geweßenen, und weg. ermangelter Zahlung wid. erganthet word. ist

Henri Wid, organiste à Saint-Pierre-le-Jeune, fait vendre des effets mobiliers qui appartenaient à feue sa femme Marthe Hemmerlé. L’acte énumère plusieurs actes parmi lesquels la vente par adjudication judiciaire de la maison Place des Cordeliers, l’inventaire dressé en 1632 après la mort d’Eric Buntz, celui de 1622 après la mort de Jacques Hemmerlé et celui de 1634 après la mort de Marguerite Keller.
1666 (15.11.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 2) f° 78
Verkauff: vndt Lohß Register, Innhaltendt alles d. Jenige, waß abe die Jenigen Haußrath, Silber und guldinen Ringen, so herrn Henrich Widten, Organisten Zum Jungen St. Peter alhie vndt seiner verstorbenen ehelichen haußfrauwen Fr. Marthæ Hemmerlerin eÿgenthümblich Zuständig war, erlöst worden
das darauß erlößte gelt Herrn Niclaus Hemmerlin, Procuratorem beÿ Einem Ehrsammen Sübner Gericht alhie, alß der beeden Kinder vndt Erben geschwornen vogt, Zuhanden empfangen
Actum (…) den 15. 16. 22. et 23.ten 9.bris Anno & 1666.
An briefflichen documentis (…) 1. Pergamenten Ganth Kauffbrieff über die behaußung uffm Paarfueßer Platz (…)
Frawen Marthä hemmerlin, H. Heinrich Widden haußfr. seel. Inventarium vnd lohßregister & de A° 1666.
Inventarium über H. Erich Buntzen deß huottaffierers alhie seel. verlaßenschafft in A° 1632. auffgerichtet
Inventarium über Jacob Hemmerlins v.lschafftt de Anno & 1622
Inventarium über Fr. Margaretha Kellerin v.lschafft de A° 1634.
Special Theilregister Fr. Barbaræ Leübrandtin seel. Erbschafftt betr. de A° & 1636.
Inventariumüber Fr Marthæ Hemmerlin Zugebrachten Nahrung in Anno & 1634. et 1653. auffgerichtet

Marie femme du vitrier Antoine Walter et Marthe femme de l’organiste de Sainte-Aurélie Henri Wid se partagent les maisons qu’elles ont hérité de leur père le vitrier municipal Jacques Hemmerlé. Celle au jardin aux Roses revient à la première, celle place des Cordeliers à la deuxième

1666 (10. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 649-v
Erschienen H. Emanuel Waldeckh der Goltarbeiter alß Vogt Fr. Mariä Hämerlein weÿl. H. Antoni Walters gewesenen Glasers nunmehr seel. hinderlaßener wittibin unter assistentz Hannß Jacob Stammen deß Schiffmanns und Johann Heilÿ deß Sigristen zu St Thoman ihrer anweßend dochtermänner an einem,
So dann H. Nicolaus hämmerlin Sibner Gerichts Procurator alß Vogt Henrich wid. deß organisten mit weÿl. Martha Hämmerlerin eingangß genannter Mariæ eheleiblich. Schwester nunmehr seel. ehelich erzeugter Kind. am andern, Und beÿde theil mit beÿstand H. Johann Peter Schmid und H Johann Philipß Zeißolffs beed. alß aus E.E. Groß. Rhats mittel Zu beed. Parten gütlich Verheißung insonderheit Deputirter, haben Zuvorderist eunen sub dato Straßburg Mont. den 25. Juni a° 1658. Zwischen obgemelten beed. Schwestern vffgerichteten und von dero Ehevögten eigenhändig unterschriebenenen Abtheilungs, und Vergleichs: schein welch. de verbo ad verbum also lautet.
Zuwißen daß Vff heüt Zu und bemeltem dato, Vor mir unterschriebenen Notario persönlich erschienen seind, fraw Maria Hämmerlin, herrn Anthoni Walters deß Glasers, so dann fraw Martha Hämmerlin herrn Heinrich Weidten deß Organisten Zu St: Aureliæ eheliche haußfrau, beede leibliche Schwesteren, und iede mit beÿstand Ihres Ehevogts bekannten freÿ offentlich, Demnach Sie eine Zeitlang, wegen Zweÿer, Von ihren geliebten Eltern weÿl. H. Jacob Hämmerlin geweßenen Statt glaser alhier und fraw Margaretha Kellerin beeden Eheleüthen seeligen ererbten Behaußungen, deren eine alhie un d. Statt Straßburg Vff dem Barfüßer platz, und ein Eckh hauß Zum danneneckh genannt, die andere aber in dem Rosengarten geleg. und Zur Rosen genannt, wie solche in dem über gedachtem H Jacob Hämmerlins seel. Verlassenschafft in Anno 1622. den 23. Januarÿ vffgerichteten Inventario fol. 54. & seqq. beschrieben, in unvertheilter Gemeinschafft gestanden, daß Sie sich bereits vor etlichen Jahren einer freündschwesterlichen separation und abtheilung, dahien wohlbedächtlich mit einander Vereinbahret und Verglichen hetten, daß nemblichen fr. Mariæ Hämmerlin der Eltern Schwester die im Rosengarten gelegene und Zur Rosen genannte, der Jüngern Schwester fr. Marthæ aber die Zum dann Eckh genannte Vff dem Barfüßer platz gelegene Behaußung mit aller deren gebäwen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten eigenthümlich verbleiben, ein iede die darauff hafftende und hernach specificirte beschwärten (…), und weilen die uff dem Barfüßer platz gelegenen tempore separationis umb 400. fl. beßer und höher, alß die im Rosengarten æstimirt, und geschatzt worden, fr. Margaretha ihrer Schwester fr. Mariæ deßwegen 200. fl. für ihre helffte hienauß Zugeben (…)
seind diß die beschwärten, so uff der Behaußung im Rosengarten stehen und Fr. Martha übernohmen Erstlichen 2. lib 10. ß d Jahres vff Joh. Baptä ablößig mit 50. lib weÿl. H Lorentz Weÿer deß weinhändlers seel. Erben allhier, Item 3. lib. Jährliches Vff weÿhenachten Gottfried Hütwohl dem Barbierer ablösig mit 50. lib. (…), Item j. lib 6 ß 3 d Jahrs Vff Mich: der Zunfft Zur Steltzen alhier mit 26. lib. 5. ß d Nachtrags Capital abzulößen, Item j. lib. 13 ß d bodenzinß und Allmend gelt d. Statt Straßburg Jährlich Vff den 24. Aug: fällig
Vff der Behaußung Vff dem Barfüßer Platz aber stehen außerhalb hievorstehender treÿ Posten, so beede Schwesteren Vff den unverhofften fall ins gesampt Zuvertretten nachfolgende beschwärdten so Fr. Martha übernohmen, Erstlichen 5. ß Straßburg. wehrung dem Stifft Margrethen alhier in Straßburg Vff Annunciationis Mariæ mit 100. fl. Straßb. whehr. ablößig,
Item j. lb 19 ß d Vff Mariæ Liechtmeß, weÿl. H Dr. Niclaus Philipß Schedienn wittib und Erben so mit 39. lib. Capital abzulößen
Item 3. lib. 8 ß 3 d. Vff Adolphi Christinæ Lingelsheimerin alhier ablößig mit 68. lib. 5 ß,
Item j: lib 6 ß 3 s Jahrs Vff Mich: dem Closter St. Stephan alhier, mit 26. lib. 5 ß widerkäuffig
Item 12 ß 6 d Jahrs Vff Mich: weÿl. Michael Scherbaums deß Glasers Erben so mit 12. lib 10. ß d abzulösen geweßen (…)
So beschehen in des heÿl. Reichß freÿen Statt Straßburg Montags den 25.ten Jan: Anno 1658., Johann Jacob Redwitz Notarius Cæs. Juratus Civis Argent:
(f° 653 – quittungen) Angefang. den 10. und absolvirt d. 11. Xbr. A° 1666
[in margine, f° 650 :] Erschienen Hannß Jacob Stamm der Schiffmann alß Ehevogt Margarethæ Hockkin und im Nahmen und alß hierzu constituirter Mandatarius Adrian Hockhen deß Trähers zu Heÿdeßheim Würtenb. Herrschafft seines Schwagers, Ferners Johann Knilius der Sigrist zu St. Thoman alß Ehevogt Barbarä Hockhin, So dann Michael Ammel der Wagner alß Vogt Catharinæ, Anthoni, Mariæ Elisabethæ und Emanuels Wolffgang Röslers deß Zimmermanns mit Weÿl. Maria Magdalena Hockhin ehelich erziehlter Kinder und Er der Vogt mit beÿstand sein Röslers ihres Vatters aller hierinn benambster Mariæ Hämmerlerin nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben, haben in gegensein Georg Vettern deß Lautenmachers alß ietzigen Possessoris hierinn bedeüteter Behaußung mit assistentz hannß Caspar Wolffen auch Lautenmachers seines geweßenen Curatoris, bekannt, daß Sie Von demselben die in gegenwärtiger Verschreibung benambster und vff der Behausung Zum dann Eckh gestandene 100. lb (quittung) Actum d. 13. Julÿ A° 1671.

Vente de meubles qui appartenaient aux deux enfants de feu Henri Wid qui en avait la jouissance viagère
1669 (14.5.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 3) f° 153
Verkauff vndt Looß Register, Inhaltendt, waß abe dem Jenigen mobilien, welche weÿlandt herrn Heinrich Widten, hiebeuor geweßenem Organisten Zum Jungen St. Peter alhie, von seinen beÿden Kindern, hernach benannt, in A° 1666. Zue seinem gebrauch überlaßen, daran aber das eÿgenthumb Ihnen selbsten verfangen war, ist erlößt worden (…) das darauß erhbene gelt meister hanß Brüechel Schneidern deroselben vogt, Zu handen empfangen (…)
Actum I fernerem beÿsein Jungfr. Susannæ Ester vndt hanß Philippßen beeder geschwüsterdt, oberwehnts H Heinrich Widten seel. mit auch weÿland Fr. Martha Hemmerlerin Ehelich erzeügter Kinder, deßgleichen frawen Mariæ Hemmerlerin, weÿland herrn Anthoni Walthers, deß glaßers seel. Wittiben vndt Frauwen Barbaræ Ihrer dochter, Johann Knilÿ, burg. vnd glaßers alhie ehelicher haußfrauwen beeder Ihrer der Vogts Persohnen baaßen, Donnerstags vndt Freÿtags d. 13. et 14. Maÿ Anno & 1669.

Le tuteur des deux enfants d’Henri Wid vend la maison zum Danneck au cordonnier Michel Kæs le jeune, assisté de son père Michel Kæs le vieux

1667 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 636
(Prot. fol. 44 – 430 lb) Erschienen hannß Brüchel der Schneider alß Vogt Henrich Wÿden deß Organisten Kind. mit assistentz H. Johann Philipß Zeißolffs und H Francisci Reißeißens, beed. alß aus EE groß. Rhats mittel ad contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Michael Käsen deß Jüngern schuhmachers, mit assistentz H Michael Käsen deß ältern wohlgedachten Rhats Beÿsitzern seines eheleiblich. Vatters
Hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh am brannten End, anderseit neben der horbisch. Behaußung, hind. vff ein Gäßlin d. Brand End genannt stoßend geleg. und Zum dann Eckh genannt, davon geht iährlich termino Annunciationis Mariæ 5. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem Closter St. Margareth. und Agneß. alhier, Item j lib 19. ß 6 d termino Mich: wid.käuffig mit 39. lib. Nachtragß Capital Fr. Susannæ Mariæ Aggerin wittibin, Item 3 lib. 8 ß 3 d termino Adolphi lößig mit 68. lib. 5 ß H Abraham Daulphin dem Golt arbeitern, Item 1 lib 6 ß 3 d termino Mich. wid.käuffig mit 26. lib. 5 ß dem Closter St. Stephan, Item 4 lib. termino Annunciationis Mariæ lößig mit 100. lib. Mariæ Walterin, wittibin, Item 6 ß termino Mich. Allmend gelts vom wetterdächlin gemeiner Statt (übernohmen) – umb 137. lib.

Michel Kæs épouse en 1648 Salomé, fille du garde-bois Georges Seidel
Mariage, cathédrale (luth. p. 517)
1648. domin: 12. Trinitatis. Michael Käß der Jünger vnd Schuhmacher, Herrn Michael Käßen, deß Schuhmachers vndt Burgers allhie Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Salome, Georg Seidels, deß Hagmeistes vndt Burgers alhier eheliche tochter. Im Münster, Zinst. (i 265)

1668, Protocole des Quinze (2 R 85) Michel Käß. 215. [der Jünger Schuemacher, abloßung]

Michel Kæs le jeune hypothèque la maison au profit de Jean Pierre Stock, assesseur au Grand Sénat

1670 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 524-v
Erschienen Michael Käß der Jung. Schuhmach.
in gegensein deß Ehrenvest, Fürsichtig, weise H Johann Peter Storckh E.E. Groß. Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿe 12. lib.
Unterpfand sein soll, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh am brannten End, anderseit neben hannß Georg Berneggern dem Schuhmachern hind. vff ein Gäßlin, d brannt End genannt, stoßend gelegen, darvon geh. iährlichen. Term° Annunc. Mariæ 5 fl. straßb. wehr. lößig mit 100. R (…), item 6 ß term° Mich. Allmendgeltd vom wetterdächlin

Michel Kæs vend la maison zum Danneck au facteur d’instruments Georges Vetter

1671 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 439
(Prot. fol. 22.) Erschienen Michael Käß der Schuehmacher
in gegensein Georg Vetters deß Lautenmachers mit beÿstand herrn Mathis Seupels des Kieffers und sÿbener Gerichts beÿsitzers und hannß Caspar Wolffen deß Lautenmachers seines geweßenen vogts
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Barfüßer Platz einseit ist ein Eckh am branten End, anderseit neben der Horbischen behaußung, hinden uff ein Gäßlin daß Brand end genannt, stoßend gelegen und Zum Danneckh genannt, davon gehen iährlichen term. Annunciationis Mariæ 5. fl. Straßburger wehrung lößig mit 100. fl. besagter Wehrung dem Closter St. Margarethæ und Agneßen alhie, Item 1. lb. 19. ß, 6. d term. Michael. widerkäuffig mit 39. lb Nachtrags Capital frawen Susannæ Mariæ Aggerin Wittibin, Item 3. lb 8 ß 3. d termino Adolphi lößig mit 68. lb 5 ß Abraham Daulphin dem Goldarbeiter, Item 1. lb. 6. ß 3 d. termino Michael. widerkäuffig mit 26. lb 5. ß dem Closter St. Stephan, Item 4. lb termino Annunciationis Mariæ lößig mit 100. lb Mariæ Walterin wittibin, Item 6. ß termino Michael. Allmendt Gelts Vom Wetter dächlin gemeiner statt, so seÿe soclhe behaußung auch noch umb 50. lb Herren Johann Peter Storckhen E.E. Großen Rhats altem beÿsitzern Verhafftet (übernohmen) – umb 376. fl.

Georges Vetter hypothèque un mois plus tard des parts de maisons qui lui appartiennent au profit des enfants de Paul Wolff. Un avenant de 1678 hypothèque la maison place des Cordeliers. Une quittance est remise en 1699 à Jean Streit.

1671 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 500-v
Erschienen Georg Vetter der Lautenmacher mit beÿstand hannß Caspar Wolffen auch Lautenmachers seines geweßenen Vogts
in gegensein Johann Funckhen deß Schneiders alß Vogts Mariæ Elisabethæ, weÿl. Paul Wolffen deß Schneiders nunmehr seel: nachgelaßener ehelicher dochter mit assistentz Johann Herren schneiders des Schuhmachers ihres Stieff Vatters – schuldig seÿe 100. lb
Unterpfand sein solle, der Vierte theil, Ihme dem Debitori für ohnvertheilt gebührend ahne Zweÿen Häußern einem Vordern und hindern mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhie beÿ dem Prediger Closter, neben weÿl. herrn Theophili Gollen Saltzverwalters nunmehr seel. nachgelaßenen Erben gelegen
[in margine :] Erschienen Herr Johann Funckh der Schneider hierinngemelt, alß Vogt hierinn gedachter Mariæ Elisabethæ wolffin der Creditricis, in gegensein deß Edel- fürsichtig und hochweÿsen herrn Johann Philipps Zeißolffs deß geheimen Regiments der Herren dreÿ Zehn alß Curatoris frawen Cleophe, weÿl. herren Johann Christmann Mercklings E.E. großen Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin (…) Zu Unterpfand exprimirt sein solle hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier uff dem Barfüßerplatz, einseit ist ein Eckh am branden End, anderseit neben Hannß Georg Bernegger dem Schuhmacher hinden uff ein Gäßlein stoßend gelegen – Actum 15. Jan: a° 1678
[in margine :] Erschienen H Abraham Büchel der Handelßmann alß Ehevogt Fr. Catharinæ gebohrener Mercklinin, So dann H Johann Carl Kellermann, auch Handelßmann, alß Ehevogt Fr. Barbaræ auch gebohrene Mercklinin, Haben in gegensein hrn Johann Streits, Exsenat. alhie, Besitzer des hievor beschriebenen am Barfüßerplatz gelegenen Haußes (…) Act. d. 28.t Aprilis 1699.

Fils du tailleur Georges Vetter, Georges Vetter épouse en 1670 Susanne, veuve de Balthasar Wintergerst, pasteur à Ingenheim.
Mariage, cathédrale (luth. f° 133-v n° 50)
1670. Dom. XXXI post T. Zul 2. mahl Georg Vetter, der ledige Lautenmacher Weiland Georg Vetters, geweßenen Schneiders v. Burgers alhie nachgelaß: ehel. Sohn, Fr. Susanna Weiland hn. M. Balthasar Wintergersts geweßenen Pfarrers Zu Ingenheim, hoch Gräffl. Hanaw. Herrschafft nachgelaßene Wittib. Donnerstags den 3. 9.br. Münster (i 136)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 212 n° 50) 1670. Eâdem Dominica [xix Trinitatis 23. Octob.]. Georg Vetter der Lautenmacher Weÿl. Geörg Vetter deß Schneÿders Vndt Burgers allhie nachgelas. ehelicher Sohn, Vnd Fr. Susanna Maria, Weÿl. hn. Balthasari Wintergerst, gew. Pfarrer Zu Ingenheim, Hochgräfflich Hanawischer Herrschafft nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Eod. Die im Summo Templo (i 225)

Alors diacre à Brumath, Balthasar Wintergerst épouse en 1666 Susanne Marie, fille du marchand Jacques Lombart
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 165 n° 46)
1666. Eâdem Dominica [xxiv Trinitatis 25. Novemb.] H. M. Balthasar Wintergerst, Helffer Zu Brumath, Hn M. Balthasari Wintergerst wol Verdienten Helffers beÿ diser Kirchen ehl. Sohn, Vnd Jfr. Susanna Maria Weÿl. Hn Jacob Lombart, deß Handelßmanns Vndt Burgers allhie nachgel. ehl. Tochter. Copulavi Donnerst. 6. 10.br. (i 180)

Le facteur d’instruments Georges Vetter est par ailleurs peseur de farine à la Porte des Juifs
1686 Conseillers et XXI (1 R 171) Georg Vetter der Lautenmacher wird Mehlwäger. 104. 106.
1687 XV (2 R 91) Georg Vetter der Meelwäger pt° Holtz Besoldung, 264, 270
1694 XV (2 R 98) Georg Vetter der Meelwäger pt° addition seiner Besoldung, 47, 49
1698 XV (2 R 102) Georg Vetter der Meelwäg. 274. 287. (pt° Pfenningthurns Capital)
1703 XV (2 R 107) Georg Vetter Meelwägers am Judenthor pt° additionis. 164. 214.

Marie, femme de l’orfèvre Abraham Dauphin qui habite maintenant à Weingarten cède à Elie Brackhenhoffer un capital garanti sur la maison. En marge, quittance remise en 1695 à Jean Streit.

1672 (25. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 45
ut supra [fraw Maria, Herrn Abraham Daulphins deß Golt Arbeiters burgers Zu Straßburg anietzo in der Chur Pfaltz Zue Wingarten wohnhaft Eheweib, mit beÿstand erstermelt ihres Ehevogts]
in gegensein deß Edel- from und Wohlweÿsen Herren Eliæ Brackhenhoffers deß beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen
cedirt und übergeben habe 130. fl. Capital straßburger wehrung, so uff Georg Vetters deß Lautenmachers alhier am Barfüßerpklatz einseit ist ein Eckh am branten End, anderseit neben (-) Horben gelegenen und Zum Danneckh genannten behaußung nach besag einer deutschen pergamentinen Sub dato 27. Aug. 1578. und 27. Febr: Anno 1579. durch weÿl. herrn Adam Mechlern alß deß bischofflichen Hoffs damahlig geweßenen Contractuum Notarium nun längst seel. uffgerichteten Zinnß Verschreibung hafften
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Streits ged. E.E. großen Raths beÿsitzers als jetzmahligen eÿgenthumbs herren hierinn allegirten am Baarfüßerplatz gelegenen behaußung (quittung) Act. den 14. Februarÿ A° 1695.

Georges Vetter et sa femme Susanne Marie hypothèquent la maison au profit de la veuve Catherine Meyer

1681 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 89-v
Georg Vetter der Lautenmacher undt Susanna Maria, beÿde Eheleuthe, undt zwar dieselbe insonderheit mit beÿstandt herrn Mathis Sippels E.E. großen Rhats alten beÿsitzers, undt Jetzigen Rhein Zollers, undt hannß Jacob Sippels des Goltarbeiters, Ihrer Mutter brüder
in gegensein Herren Abraham kochen deß Specerirers alß Curatoris Frawen Catharinæ Meÿerin, wittibin – schuldig seÿen 25. lb
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen und zugehördten alhier am baarfüßerplatz, einseit ist ein Eckh am brandten Endt, anderseit neben Johann Georg Berneggern dem Schuhmacher, hinden uff ein gäßlein das brandenendt genannt, stoßend gelegen, undt zum Dann Eckh genannt, Davon gehen Jährlichen 6 ß Allmendgeldt Von seinem Wetterdächlein gemeiner statt, Item term° Annunciat: Mariæ 5. fl. Straßb. Wehr. lößig mit 100. fl. besagter Wehr. dem Closter St: Margarethæ und Agneßen alhier

Georges Vetter se remarie avec Susanne, fille du passementier Lazare Kolb : contrat de mariage, célébration
1687 (30.8.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 605
(Eheberedung) H. Georg Vetter, der Lautenmacher alß hochzeiter, mit beÿstand H. Johann Caspar Wolffen deß Lautenmachers und E.E. Kl. Raths alten Beÿsitzers an einem,
So dann Jfr. Susanna weÿl. Lazari Kolben gewesenen Paßmentirers sel. hind.laßene eheliche tochter mit beÿstand H. Abraham Kolben deß Seÿdnhändlers Ihres Vettern und vogts am andern theÿl

Mariage, cathédrale (luth. f° 4)
1687. Eod. die [Dom: 22 post Trinit.] sind Zum ersten mahl ausgeruffen worden herr Georg Vetter Burger und Lautenmacher, Jfr. Susanna Weiland Lazari Kolben gewesenen Burgers u. Paßmentmachers nachgelß. ehel. T. Sollen Copulirt Werden Mittw. den 5.t 9.br. N Kirch. Ist auf fürhergangenen Zweÿmahl. proclamation geschehen (unterzeichnet) Georg Vetter Alß hochzeiter Lautenmacher, + Ist das Zeichen Susanna Koerin Alß Hochzeitterin (i 4 – autre non signé p 154)

Georges Vetter et sa femme Susanne Marie hypothèquent la maison au profit du receveur de l’orphelinat Jean Hartmann Wœrtz. En marge, quittance remise en 1690 à Jean Streit.

1683 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 162
Georg Vetter der Lautenmacher und Susanna Maria sein eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn Mathiæ Seupels und herren Mathæi Schmidts E.E. großen Raths resp. alten und ietzigen Beÿsitzers
in gegensein herren Johann Friderich Sachßen im nahmen herrn Johann Hartmann Wörtzen alß Schaffners deß waisen hauß
unterpfand, hauß, hoffstatt, mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am Barfüßer platz, einseit neben hannß Georg Bernegger dem Schuhmacher, andeseit ist ein eckh, hinden uff deß branden End stoßend gelegen und zum dannen Eckh genannt
[in margine :] (…) Johann Streiten deß Pastetenbecks alß ietzig possessoris d. zu und.pfand verlegt. beh. (quittung) den 7. 8.br. 1690

Georges Vetter et sa femme Susanne échangent leur maison avec Dorothée, femme d’Ignace Barbier

1683 (11. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 443-v
Dorothea, Ignatÿ Barbieres Eheweib mit beÿstandt erstged. Ihres Ehevogts, mit beÿstandt Herrn Caroli de Longjean Procureur du Roÿ, Herrn Johann Welpers des buchhändlers, Ihrer Kinder Vogts undt Herren Johann Koppen des barbieres Ihres Vetters an einem,
so dann Georg Vetter der Lautenmacher undt Susannæ beÿdte Eheleuthe, mit beÿstand Herrn Johann Caspar Wolffen auch Lautenmachers, undt Herrn Mathis Sippels E.E. großen Rhats beÿsitzers beÿder Ihrer Vettern am andern theÿl,
Nemblichen es habe Sie Dorothea mit consens dero Ehevogts, Ihme Vettern undt deßen Ehweib tauschweiß eÿgenthümblich überlaßen, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier auf dem Roßmarckh, einseit ist ein Eckh an der Schiltsgaßen, anderseit neben Albrecht Gÿßen dem Leinenweber, hinden uff (-) stoßend gelegen, welche ietz beschriebene behausung umb 450 fl. dem großen gemeinen allmosen Zu St Marx verhafftet
hiengegen so haben Sie beÿdte Eheleuth obbemelt Ihro Dorotheæ Barbieres tauschweiß eigenthümlich cedirt undt übergeben, hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen, rechten undt gerechtigkeiten, alhier am baarfüßerplatz, einseit ist ein Eckh am brandenendt, anderseit neben Johann Jacob Bernegger dem schuhmacher, hinden uff ein gäßlein das brandenendt genannt, stoßend gelegen dar von gehendt Jährlichen term° Annunciat: Mariæ 5. fl. Straßb. Wehr. lößig mit 100 fl. besagter Wehr. dem Closter St: Margarethæ und Agneßen, item 1 lb. 10 ß 6. d term° Michael: widerkäuffig mit 39. lb Nachtrags Capital Susannæ Mariæ Ackherin Wittibin, Item 3. lb 8 ß 3 d term° Adolphi lößig mit 68. lb d. 5. ß d Abraham Daulphin dem Goltarbeÿtern, Item 1. lb 6 ß 3 d term° Michael: Widerkäuffig mit 26. lb 5 ß dem Closter St: Stephan, Item 4 lb. d term° Annunctiat: Mar: lößig mit 100 lb frawen Cleophe Merckhlin, Item 1 lb 5 ß lößig mit 25. lb dem Weißenhauß allhier, Item 6. ß term° Michael: Allmendtgeldts von einem Wetterdächlein gemeiner Statt, so seÿe solche behaußung auch umb 50 lb herrn H. Peter Storckhen XV. verhafftet – Sie Barbierin (…) auch annoch 60 Rchtlr. in bahrem gelt nachgeben solle

Fille du professeur de mathématiques Evrard Welper, Dorothée Welper épouse en 1660 le juriste Jean Chrétien Geilfuss, fils de Jean Geilfuss, professeur de philosophie à l’université de Tubingue.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 41)
1660. Dncâ XX. Trinit.d. 4. Novembris. H Johann Christian Geilfuß J U Candidatus, Weiland H Johann Geilfußen Professoris Philosophiæ in d. Vniversität Tübing. hinterlaßener Ehelicher Sohn vnd J. Dorothea H. M. Eberhardi Welperi Mathematic. v. burger alhie Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 13. Zu den Freÿ Predigern (i 44)

La Strasbourgeoise Dorothée, veuve et fille d’Evrard « Wildbrett », épouse en 1682 Ignace Barbier, originaire de La Flèche en Anjou
Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 72)
d. 24. 7.bris 1682. Ignatius Barbier de La paroisse de S. Thome (Patria) De La flesche en Enjous, Dorothea Wildbrettin uidua et filia Ebehardi Wildbrett ciuis (Patria) Argentinensis (i 43)

Le préteur royal Güntzer rapporte aux Treize que la veuve de Jean Chrétien Geilfuss qui a épousé le traiteur catholique au Lys d’or est en infraction avec l’arrêt royal qui interdit aux catholiques de se marier avec des réformés.
1682, Protocole des XIII (3 R 39) f° 327
Montags den 7. Septembris 1682. – Johann Christian Geilfußen wittib soll weilen Sie Zur un Ehe sitzet, abgestrafft werden
Herr Syndicus Güntzer sagt, es seÿe jüngsthien ein Arrest vom Königl. Parlament Zu Paris publicirt worden, krafft deßen allen Catholischen verbotten wird, sich an reformirte Zu verheürathen, weilen nun Johann Christian Geilfußen, des verstorbenen Pedellen Wittib sich an einem Cathol. Traitteur Zur Guldenen Gilgen allhier verlobt und sich beÿ Ihme mit großen ärgernuß auffhalte, solches aber wider hiesiger Statt Ordnung, daß mann nicht Zue unnehe sitzen solle, alß stellt Er Zu Mghh., weilen dieser Verlobnuß null und nicht gültig ob Sie diese Wittib deßwegen beÿ E. E. Raht abstraffen und damit mann von des Parlaments je Zu Zeiten publicirenden ordonnances wißenschafft haben möge, herrn Agent Becken die überschickung derselben comittiren laßen wollen. Erk. Fiat.

Dorothée Welper se convertit le 29 septembre 1686.
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 360) Dame Dorothée Welper 1686 Septem 29

Les enfants Geilfuss louent la maison au vivandier Etienne de Combe et à sa femme Marthe Didier

1688 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 656-v
Erschienen H. Johann Drillinger, E:E: Kleinen Raths beÿsitzer und auß deßen Mittel an statt Mariæ Salome Geilfußin, Frantz Hochsteins Cammerdieners am Stuttgardisch. hoff haußfrau, Ferner H. Johannes Welper, der Buchtrucker, alß Vogt Justi Christiani Geilfußen, So dann H. Johann Philipp Kugler, Ober Pedell beÿ hiesig löbl. Universitæt, alß Ehevogt Johannæ Christianæ Geilfußin
haben in gegensein Estienne de Combe, deß Marketenders, und Marc Didier deßen Ehelicher haußfrau
entlehnt; Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und Zugehördt, allhier am Baarfüßer platz, einseit ist ein Eck am Brenten End, anderseit neben Johann Georg Bernegger dem Schuhmacher geleg., auff ein Viertel jahr lang von heut dato anzurechnen, umb 20 guld. Zinß
und ist darbeÿ insond.heit verglich. daß under solcher lehnung auch zweÿ biliard sambt Vier helffenbeinen Kugeln und soviel Stocken, mit begriff. sein soll.

Requête de l’aubergiste manant Ignace Barbier
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
(f° 15-v) Sambstags den 24. Januarÿ 1699. – Ignatius Barbier pt° Ungeltd
Ignatius Barbier der Schirms Verwanthe und Aubergiste p. G. prod. Frantzösische Requeste bittet wie inhalts. Erk. an die Ober Ungelts herren gewießen

Marie Salomé Geilfuss, femme de François Hochstein, vend un tiers de la maison à l’imprimeur Jean Welper (tuteur de Juste Chrétien Geilfuss d’après l’acte précédent)

1689 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 220-v
Maria Salome, gebohrne Geÿlfußin, Frantz Hochstein beÿ Hn General de Montclar in diensten eheliche haußfrau (unterzeichnet) +, Frantz Hochstein
in gegensein H. Johann Welper deß Buchtruckers
Einen dritten theÿl am Hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriff. Rechten und Zugehördten allhier am Baarfüßer Platz, einseit ist ein Eck am Branden end, anderseit neben H. Johann Georg Bernegger dem Schuhmacher, hind. auff ein Gäßel d. Brenten end genandt, stoßend geleg., welche gantz behaußung 6 ß d Allmend geld weg. eines wetterdächleins gemeiner statt Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch noch umb 100 gul. Straßb. wehr. in Capital und 18 fl. 7 ß 6 s Zinß und Marzal dem Closer St. Margarethen und Agneßen allhier, Ferner umb 39 pfund Nachtrags Capital und 4 pfund 18 ß 9 d Zinß und Marzal (Item umb 68 pfund 5 ß Capital, Mehr umb 26 pfund 5 ß Capital, Item umb 100 Pfund Capital, So dann umb 25 pfund Capital, Mehr 25 Pfund Capital) verhafftet, und ist dießer Verkauff und Kauff /:darund. auch die darinn befindliche zweÿ biliard pro rato mit begriff. sein sollen:/ über die angegebene beschwerde welche d. Kaüffer pro rato vbernomm., umb 12 pfund

Jean Welper, Jeanne Chrétienne Geilfuss femme de Philippe Kugler et Juste Chrétien Geilfuss, étudiant à Paris, vendent la maison au fabricant de patés (pâtissier) Jean Streit et à sa femme Ursule Scheibler

1689 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 353-v
H. Johannes Welper, der Buchtruckern für sich selbsten, Mehr Johanna Christiana gebohrne Geÿlfußin, H. Philipp Kuglers, Ministri Academici beÿ hiesig. Universitæt eheliche haußfrau, auch für sich selbsten, und Sie beede Welper und Kuglerische haußfrau auch im nahmen Justi Christiani Geÿlfußen Studiosi Zu Paris anietzo sich auffhaltend, Ihres respect. Schwagers und leiblich bruders
in gegensein Johannis Streiten deß pastetenbecks, und Ursulæ Scheublerin, deßen eheliche haußfrauen, mit beÿstand H. Caspar Saxen, deß Schuhmachers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Rechten und Zugehördten allhier am Baarfüßer Platz einseit ist ein Eck am Brenten End, anderseit neben H. Johann Georg Bernegger dem Schuhmacher hind. auff ein Gäßel d. brenten End genandt, stoßend gelegen Von welcher gantzen behaußung gehen jährlich 6 schilling Allmend geld weg. eines wetterdächleins, Gemeiner Statt Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch noch umb 39 Pfund Nachtrags Capital (Item umb 68 pfund Capital, Mehr umb 26 pfund Capital, Item umb 100 pfund Capital, Item um 25 Pfund, So dann umb 50 Pfund Capital verhafftet), geschehen, alßo und dergestalt daß die im hauß befindliche Zweÿ bilard under dem Kauff mit begriffen sein sollen, umb 166 Pfund

Jean Streit et Ursule Scheibler contractent une dette la veille de l’achat ci-dessus. Un avenant ajoute la maison à l’hypothèque quelques jours plus tard

1689 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 348-v
Erschienen Johannes Streit, der Pastetenbeck, und Ursula Scheiblerin, deßen eheliche Haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Michael Gilgen und H. Johann David Traners, beed. E.E. Großen Raths beÿsitzer vnd hierzu insonderheit deputierter
haben in gegensein Hn Johann Friderich Sachßen, Schaffners deß waisenhaußes – schuldig seÿen 150 pfund Ihnen Zu erkauffung einer am baarfüßerplatz gelegenen behaußung, so morgen tags, geliebts Gott ! verschrieben werd. solle
unterpfand, Neun viertel 3 Sester halb Korn und Gersten jährlicher Gült so hans Lerbß Zu Uttenheim Von Eÿgenthümblich. Gütherns alle jahr Zu lüffern schuldig (…) der correæ von weÿl. Frantz Scheübel gewesen. burger zu andlau Ihrem Vatter sel. Vermög deß ao. 1680. beÿ d Stattschreibereÿ daelbst auffgerichte. theil Regiters zugetheilt word. (…)
[in margine :] (…) zu einem fernern special unterpfand verloost haben wolle, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen allhier am baarfüeßer Platz einseit ist ein Eck am brenden End, anderseit neben H. Johann Georg Bernegger dem Schuhmach. hind. auff ein Gäßel stoßend gelegen (den) 7. Julÿ 1689

Jean Streit et Ursule Scheibler font baptiser leur premier enfant à Strasbourg en juin 1686. Le baptême de 1690 mentionne que le mari est originaire de Bergheim (Oberbergheim) et la femme d’Andlau.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 32)
23.a Junÿ 1686. Baptizatus fuit Johannes Wolfgangus Cuius pater Est Joannes Streit et Ursula scheblerin Coponarÿs, patrini fuerunt Joannes wolfgangus Contz syndicus S. Petri Junioris et Anna Catharina Beckein in palatio neovillaria (i 20)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 116)
1690. 20. Januarii Baptizata est Catharina Ursula Joannis Streit ex Oberberken in Superiori Alsatiâ et Ursulæ Scheplerin ex Andlau conjugum hic commorantium filia quam susceperiunt Dominus Wolffgangus Contz Notarius Apostolicus et Regius et Domina Catharina Beckerin (i 66)

Natif de Bergheim et fils du prévôt de Rorschwihr Jacques Streit, Jean Streit et sa femme Ursule Scheibel, fille de François Scheibel d’Andlau, achètent le droit de bourgeoisie en apportant deux enfants qui suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois).
1689, 3° Livre de bourgeoisie p. 1044
Johannes Streit der Pastetenbeck Von Oberbergheim gebürtig weÿl. Jacob Streiten geweßenen Schultheisen Zu Rohrsweÿer hinterlaß. sohn, erkaufft das burgerrecht vor sich und Vrsulam Scheibelin Von Andtlaw gebürtig weÿl. Frantz Scheibell geweßenen Bawmeisters daselbsten Ehel. tochter deßen Haußfraw pro 6. gold fl. und 16 ß so sie bereits uff allhiesigen Pfenningthurn erlegt haben, wegen der beeden Kinder bleibt es beÿ der Ordnung seind Zuuor ledig standes geweßenn vnd werden beÿ E E Zunfft der Becken diennen. Jur. den 9. Julÿ 1689.

Mentions de Jean Streit dans les registres des Quinze
1691 Conseillers et XXI (1 R 174) Hr. Johann Streith wird Schöff. 213.
1693 XV (2 R 97) Johann Streit d. Pastetenbeck pt° Leÿr Verungeltung (Wein von Andlau herein geführt), 32, 35
1697 Conseillers et XXI (1 R 180) H. Johann Streith vmb Recommendation ahne hern Prætorem. 168. (als hoch Meritirten Subdelegué von dem Herrn Intendanten, wegen Befreÿung Von der Impositionen, so die Gemeind Roschweÿer auff sein Reben Zu Legen prætendirt)

Visite des auberges. Le pâtissier Jean Streit sert du vin à des Français et à des bourgeois en ne réglant que 9 sols de taxe. Il devra se conformer à l’avenir aux règles qui s’appliquent aux débitants de vin.
1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
Obere Umgeldts Herren laßen her Herren Schragen referiren, daß es jnn Vorigem jahr die meinung gehabt, daß, weilen jnn den Würthshäußern einige desordre vorgegangen, vnd gemeiner Statt wegen des umbgeldts erführt worden, mann eine visitation vernehmen und sehen sollte, Ob nicht einige davon abzuschaffen weren ? deme Zufolg mann nicht ermangelt, die Häußer Zu durchgehen, sie zu besichtigen, und in Formation ein Zu Ziehen 1) Wegen des Nahmens, 2) Wegen der religion, 3° ob die Leuth verheurathet ? 4) Wegen der Kinder, 5) weg. des gesindts, 6° weg. d. hanthierung, 7) Weg. des Schildts, 8) Wegen d. gelegenheit, 9) Wie Viel Zinß d. Würth geben müße, 10) Wem d. hauß zuständig, 11) Wer mehr jm hauß wohne, 12) Wie Viel wein d. Würth habe, 13) wie er ihn Ver Umgelde ? 14) Ob er den Schild Zahle und 15° Ob er burger und jm Schirm seÿe.
41. Herr Rathh. Johann Streit
der Wohne auff dem Baar Füßerplatz, ist Nicht geld Zünfftig, seiner Profession ein pastetenbeck, setzt burger Und Frantzosen und gibt Nur 9 ß. Umbgeld, allein, weilen es ohnlängsten die meinung gehabt, daß die pastetenbeck, so warein* speißen geben, Und wein außschencken, d. große Umbgeld geben sollen, so stündte Zu Mghhn Ob er nicht dero Erkandtnuß gemäß sich verhalten sollte. Erk. Quod Sic.

Le prévôt de la tribu des Boulangers rapporte aux Quinze que Jean Streit ne participe pas aux réunions ou qu’il contrevient au règlement, notamment en divulguant les décisions.
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
E. E. Zunfft der Becken Ca H Johann Streiten alt. Rathherrn
H. Rath. Streit C. und H Dr Hammerer pt° Vorsitzes
(f° 13) Freÿtags den 23. Januarÿ 1699. – Herren Ober: vndt Rathh. E. E. Zunfft der Becken Ca H Johann Streiten alt. Rathherrn
Herr Secretarius Frid Proponirt, es habe Herr Ammeister Johann Reinbold Friderici Oberherr beÿ E. E. Zunfft der Becken, so wohl vor sich als nahmen der Hh. Rhatherrn vnd übrigen Schöffen ged. Zunfft, ein unterthäniges Memoriale, so derselbe abgelesen, wider H. Johann Streiten E. E. Großen Rhats alten beÿsitzer übergeben, darinnen dießelbe sich höchstens beklagen, welcher gestalten derselbe nicht allein beÿ allen gerichtlichen Zusammenkunfften allerhand Confusiones vnd Zerrüttungen anzuspannen vndt Ihnen Chagrin Zu erwecken gesucht, sondern auch seinen obliegenden Pflichten Zuwider gehandlet habe, allermaßen derselbe (1) dem in Ihrem alten articulbuch fol. 23. der Churen und Wahlen halben, befindlichen articul, welcher vor denen Contravenienten ohnnachläßig 10. lb d str. fordert, sich mit sonderbahrer Gefehrde vmb ein vnd anderen dadurch in Fallstrick Zu bringen, entzogen, alßo daß man in nechst verwichener Churnacht seiner, ohngeachtet Er auff der Stub war, mit der wahl eines Zumans bis gegen 6. uhr wartten müssen (2.) den darauff folgenden Schwörtag als den 13. hujus, ohngeachtet Ihme beÿm Eÿdt vnd 5 ß gebotten war, der, in obangezognem articulbuch fol. 39. enthaltenem §° zuwider gar nicht erschienen, noch sich entschuldihen laßen (3.) des andern tags, alß nach der gewohnlichen Rhats Predigt, beÿ der Zunfft nachmitags das geding gehalten wurde, dem Zunfftschreiber, beÿ ablesung des Schöffen vndt Gerichts büchleins vor der gantzen Gemeind Zu Confundiren gesucht, und prætendirt, daß derselbe die nahmen, nach seiner opiniastren meinung anderst ablesen solte, vmb dadurch Sie in höchste Verachtung zu setzen. Wie Er dann (4.) beÿ der meister bißhero vorgegangenen Churen undt wahlen, die doch /.wann Sie König. Ordonnance Conform.) freÿ seÿn sollen, sich so Meisterloß erwießen, daß Sie sambtlichen schon längstens vnd öffters an Ihme sich Zu ärgern ursach gehabt hetten. (5.) der verschwiegenheit in denen abgehandelten Gerechtlichen Sachen, sich gantz nicht befließen, sondern gleich nach abgefaßten Concluse solches anderwertlichen eröffnet, und Endlichen (6.) im letst verwichenem 1698.sten Jahr, Zu denen meistern Gerichtlichen versamblungen seinem schworen* Eÿd entgegen, nicht gekommen, sondern muthwilliger weiß außgeblieben seÿe, welches deßen tragenden Ambt gäntzlichen Zuwid. lauffe & mit angehengter bitt, daß weilen mehrged. H. Rathh. Streit auff vorerzählte weiß denen ordnungen sich widersetzet, vndt dergestaten unfreudlich mit Ihnen umbgegangen, Mghherren Sie in gnädige Prosection auffnehmen, Ihro Ehre conserviren, undt berührten H. Streit als einen übetretter vnd verächter so vieler heilsamnen Ordnungen andrem Zum Exempel, Züchtigen vnd weilen Sie imploranten alle vor der gantzen Zunfft beschimpfft word; Ihnen billicher Satisfaction gedeÿen laßen Wolten. Erkandt, Soll durch die Herren XV. Meister der beklagte beschickt, vnd Ihme die Klag communcinirt werden.

(f° 24) Freÿtag den 6. Februarÿ 1699. Hh. Ober und Rathh. und Schöffen E E Zunfft der Becken Ca. Herrn Johann Streiten alten Rathh.
Beede Herren Fünff Zehenmeister Laßen p. Herrn Friden das Jenige reassumiren was herrn Ober vnd Rathherren auch Schöffen E E Zunfft der Becken wider H. Johann Streiten E. E. Gr. Raths Alten beÿsitzern den 23. Januarÿ jüngsthin klagendt anbring. laßen, und weilen es damahlen die meinung gehabt daß ermelte Klag demeselben Communicirt vndt Er darüber Klag demselben Communicirt, undt Er darüber gehört werden solten so seÿe es auch gebührendtt geschehen, damit aber deßen verantwortung desto beßer vernommen werden möge, alß werde nöthig seÿn die wider Ihn eingeführte Sechs Puncten Zuvorderist nochmalen Abzulesen (…)

(f° 35-v) Freÿtags den 13. Februarÿ 1699 – H. Rath. streit C. und H Dr Hammerer pt° Vorsitzes

Jean Streit ne règle pas les taxes comme il le devrait à la tribu des Fribourgeois depuis six ou sept ans qu’il sert du vin. Les Quinze lui donnent le choix entre cesser de débiter le vin ou régler son dû à la tribu. Ils n’exigent pas qu’il paie les arriérés en estimant que la tribu aurait dû se manifester plus tôt.
1708, Protocole des Quinze (2 R 112), 1709 (2 R 113)
E.E. Zunfft der Freÿburger contra Johann Streit
(f° 263-v) Sambstags den 24. Novemb. 1708) – G. noîne E.E. Zunfft der Freÿburger Hn Joh: Friderich Bahlen Gastgebers Zum Thiergartten Cit. per sched. H. Joh. Streiten Exsenatorem prod. unterth. memoriale und bitten wie inhalts. S. Citatus præs. bittet dießer einlag cop. vndt Term. Ord. G. bittet deputationem. Erk. gebettene copia vnd Zeit zugelaßen

(f° 298-v) Sambstags den 22. Decembris 1708) – H. noîne E.E. Zunfft der Freÿburger Herrn Zunfftmeister Johann Friderich Bahlen gtra. Herrn Rhatherrn Johann Streit vom 24.t 9.bris will Erklärung vernehmen. Saltzm. Citatus ist bettlägerig bittet Zu seiner Verantwortung Deputation. Saltzm. mags leiden. Erk. ahne die Ober Ungeltsherren gewießen.

1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 35) Sambstags den 23. Febr. 1709 – E.E. Zunfft der Freÿburger C. H. Joh. Streit
Obere Ungelts Herren Laßen per H. Friden proponiren es habe E.E. Zunfft der Freÿburger Ca. H. Rathh. Streiten geklagt daß Er sich der Ordnung wie andere Pastetenbeck nicht Submittiren, vndt wann andere beschickt werd. nicht erscheinen wolle, anbeÿ gebetten, Ihne dazu Obrigkeitl. anzuhalten. Auff beschehene Remission habe man die Parthen angehört, da dann im nahmen der Zunfft erschienen H. Rathh. Vix, Claude Capitaine vndt Joh: Friderich Bahl, welche beditten daß der articul dahin gehe, daß alle Jahr die Pastetenbeckh beschickt vndt gefragt werden sollen, Ob Sie angeloben können, daß Sie keinen wein auff die gaß verkaufft haben, es seÿe auch die meiste erschienen. H. Streit aber nicht vndt wie es verlautet wegen seiner unpäßlichkeit. Bey der 2.ten Conferenz, were H. Bahl allein erschienen vndt habe berichtet das H Streit den Weinschanck schon 6. bis 7. jahr genoßen vndt doch beÿ der Zunfft sich nicht habe Submittiren noch die gebühr davon erlegen wollen, anbeÿ gebetten denselben Zum nachtrag anzuhalten. Worauff H. Streiten hausfr. beditten, daß ihr Mann nicht gewußt warumb er Zu thun geweßen, vndt weilen man nur vom Weinschanck gesagt, so habe Er darvor gehalten, daß es nicht nöthig were, weilen er solche schon lang erhalten anbeÿ gebetten wegen der gebühr solang nach Zu wartten, biß ihr Man wieder gesundt seÿn werde.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man darvor gehalten, daß dem hern Streiten die Alternativ gegeben werden könte, entweder den weinschanck Zu quittiren oder sich mit der Zunfft der Freÿburger Zu vergleich. vnd jährlichen die gebühr Zu entrichten, was aber das præteritum belange, halte man darvor daß Er davon Zu absoluiren were, weilen die Zunfft es nicht mit ernst getrieben habe. Erkandt, Bedacht gefolgt.

Jean Streit et Ursule Scheibler hypothèquent la maison au profit de Pierre Albert, employé au Chapitre Saint-Pierre-le-Jeune

1717 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 281
hr Johann Streith Exs: und Ursula geb. Scheibelin beÿständlich Jacob Quelet zollers und François Maisseult marchand de vin
in gegensein Pierre Albert bedienten beÿm Stift jungen St Peter – schuldig seÿen 50 pfund
ihr hauß c. appert: ahm baarfüeser platz, einseit ist ein eck ahm brendten endt anderseit neben Joh: Friedrich Zeÿsolff hinten aufs gäsel

Jean Streit et Ursule Scheibler hypothèquent la maison au profit de leur gendre François Moissemet, marchand de vin

1718 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 407
H. Johann Streitt exsenator und Ursula geb. Scheübelen mit beÿstand H. Johann Georg Daniel Dürrn weinstichers und Jacob Quellet zollers
in gegensein François Moissemet weinhändlers ihres Tochtermanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, rechten und zugehörden ahm baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck anderseit neben Joh: Friedrich Zeÿßolff kupfferschmidt hinten auff das brend. End

Jean Streit demande un subside annuel. La commission rapporte qu’il est pauvre, que la goutte dont il souffre depuis plus de vingt ans lui a fait perdre des clients ; sa femme et ses cinq enfants ne sont pas en mesure de pourvoir à son entretien. Les Conseillers et les Vingt-et-Un estiment que lui attribuer une pension consitituerait un précédent fâcheux et le renvoient à l’aumône Saint-Marc.
1718, Conseillers et XXI (1 R 201)
H. Johannes Streit halt an umb eine iährliche beÿsteür. 89. Relation der Hh. Deputirten. 108. Wird an die Hh. Pflegere Zu St. Marx Verwiesen. 112.
(p. 89) Sambstag d. 30. Julÿ – H. Johannes Streit halt an umb eine iährliche beÿsteür
Lt. Mosseder, Nomine H Johannes Streiten Exsenatoris, producirt unterthänig und flehentliches Memoriale und Bitten umb eine gnädige iährliche Beÿsteür handelt innhalts. ist Erkandt, Werden H. xv. Elwert und H Rathherr Bruder umb die contenta Producti und darinnen allgirte umbständ grundlichen Zu untersuchen, Wie auch den Bescheid anzuzeigen abgeordnet.

(p. 108) Sambstag d. 3.ten Septembris 1718. Relation wegen H. Johann Streiten Exsenatoris – H. Johann Streit Wird an die Herren Pflegere Zu St. Marx Verwiesen, umb in beÿsteur Zu erhalten
H. xv. Elwert und H Rhh. Bruder referiren, daß Sie, zu folg der ihnen d. 30.ten Julÿ iüngst auffgetragene Commission, Wegen H. Johann Streiten Exsenatoris und burgers allhier unpäßlichkeit und Armuth Von unterschiedlichen deßen Mitzünfftigen einen sattsamen bericht eingezogen, und befunden, daß gedachter H. Streit durch unglück und Kranckheiten absonderlich aber das Podagram, damit er schon beÿ Zwantzig iahren behafftet, und aus Welcher ursach er als Pastetenbeck seine meiste Kundten, so ein abscheuen daran gehabt, Verlohren, in einen elenden und sehr dürfftigen Zustand gerathen, auch Keines Von seinen Kindern obschon er deren fünff beneben seiner haußfrauen annoch im leben hat, mit mittlen also Versehen daß Es ihme mit kräfftiger hülff unter die Ärm greifen könte.
Herr Aduocat Scheffmacher opinirte, daß der Implorant abzuweißen seÿe.
Herr Prætor Regius votirte, Es wäre bekandt, daß der Jetzmahlige Implorant durch seine d. 30.ten Julÿ iüngst übergebene Bittschrifft ein iährliches gnadengeld begehrt, Nun könte, seiner meinung nach, derselbe aus Zweÿen ursachen gleich anfangs Simpliciter abgewießen Werden, Erstlichen Wegen der aus der Willfahrt entspringenden bösen Consequentien, Wohl erwogen andere Verbürgerte arme handweercksleüth ein gleiches begehren Würden, so mann ihnen nachgehends abzuschlagen nicht fug hätte, Weilen in pari Causa par Jus Statuendum, dieses aber denen Stifftern, und dem Allmoßen in unerträgliches onus wären und Zweitens des Imploranten merita und Persönliche Qualitäten nicht also beschaffen, daß sie eine sonderbahre Consideration meritirten, Zu geschwigen, daß, Wann Meine Herren auch schon dispensando dem Imploranten iährlichen etwas als eine Pension Wolten Zukommen lassen, die Sambtliche Stiffter und Fundationes sich in einem solches schlechten stand befänden, Wie ratione des Corporis Pensionum aus dem im nahmen der Lutherischen Hh Geistlichen in der Neuen Kirche und Zum Alten St. Peter d. 27.ten Augusti iüngst übergebenen Memoriali mit mehrerem erhellet, nicht Zu sehen, Wo solches könte hergenommen Werden, Jedannoch aber, in ansehung das Stifft Zu St. Marx denen armen burgern mit hülfflicher hand beÿzuspringen gewidmet, und der Implorant sich unter deren Zahl befindet, Wolte Er sein votum dahin gegeben haben, daß er mit seinem gesuch an die wohl verordnete Herren Pflegere erstged. Stiffts Verwießen werden solte ist Erkandt, Wird Herrn Prætoris Regÿ voto gefolgt, mithin d. Implorant mit seinem petito an die Wohlverordnete Herren Pflegere des Stiffts Zu St Marx gewießen.

Les Tonneliers n’accordent pas à Jean Streit la permission de servir de l’eau-de-vie, la requête contrevenant au règlement
1718, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 394) Montags den 7. 9.bris A° 1718
H. Johannes Streitt Pastetenbeck und E. E. großen Raths alten beÿsitzer stehet vor, bittet Wan Er Könnt umb Ein weniges die Erlaubnuß erhalten brandenwein auß Zuschencken in deme Er arm und sonsten nichts Zu verdienen weiß so wolte er es für eine sonderbahren guthat auffnehmen.
Erkandt weilen sein petitum Wieder ordnung und Articul, daß ob man schon gern wolte Ihme nicht favorisiren Könnte.

Jean Streit et Ursule Scheibel vendent la maison au marchand Louis Beguin et à sa femme Catherine Beurez moyennant 1 650 livres

1720 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 269-v
(1650) Sr Jean Streit Ancien Senateur d’icy et Delle Ursule Scheibel
à Sr Louis Beguin marchand et Delle Catherine Burez
une maison et place avec tous ses droits appartenances et dépendances scituée icy sur La Grande place faisant d’un côté un coin d’autre Jean frederic Zeilsolph aboutissant derrière à une ruelle – doit 3 livres 4 sols à cause d’un toit qui avance sur le public et de la porte de la cave a notre Pfenningthurn – grevée de 400, 600, 400, 600, 200, 200, 200 et 700 livres de capital, pour 3300 livres

Le marchand Louis Beguin et Catherine Beurez hypothèquent la maison au profit du marchand Daniel Bœhler

1722 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 41
H. Loüis Beguin handelsmann und Catharina geb. Beurez beÿständlich H. höllbeck und H. Klein beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Daniel Böhlers handelsmanns – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt mit allen derselben zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahm Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck anderseit neben Joh: Friedrich Zeißolff hinten auf das Brenden End einen außgang habend, so über 16 ß jährlich allmend zinß geldts freÿ ledig und eigen seÿe

Louis Beguin et Catherine Beurez vendent la maison au pâtissier célibataire Jean Philippe Tag moyennant 1 600 livres

1722 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 280-v
(1600) H. Ludwig Beguin der handelsmann und Catherine geb. Burez
in gegensein Johann Philipp Tagen ledigen Pastetenbecks beÿständlich seines vaters Georg Friedrich Tagen auch Pastetenbecks und in gegenwart Jfr. Susannæ Magdalenæ Roßerin sein Tagen verlobter mit beÿstand ihres vatters Heinrich Roßers des Bierbrauers
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahm Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ahm gebrannten End anderseit neben weÿl. Johann Friedrich Zeÿßolff gewesenen kupfferschmidts wittib und Erben hinten auff gedachtes gebrannte end stoßend und einen außgang in deßelben habend gelegen, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächeleins und einer kellerthür 16 schilling allmendgeld – um 750 pfund verhafftet, geschehen um 850 pfund

Jean Philippe Tag et sa fiancée Susanne Madeleine Roser, assistée de son père brasseur Henri Roser, hypothèquent le même jour la maison au profit d’Anne Marie Kamm,veuve du maréchal ferrant David Klein

1722 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 282
vorbemeldte käuffere Johann Philipp Tag der ledige Pastetenbeck und deßen verlobte Jfr. Susanna Magdalena Roßerin beÿständlich ihres vatters Heinrich Roßers des Bierbrauers und Johann Reinhard Roßer des Scribenten ihres bruders
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Kammin weÿl. David Kleinen gewesenen huffschmidts und E.E. kleinen Raths beÿsitzers wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Frantz Wolffgang Eberhard E.E. kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 500 pfund zu erkauff und bezalung hieunten beschriebener behausung
unterpfand, die aus dießen Vorschuß zum theil bezahlteBehausung und hoffstatt allhier ahm Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ahm gebrannten End anderseit neben weÿl. Johann Friedrich Zeÿsolff gewesten kupfferschmidts wittib und Erben hinten auff das gebrannte end stoßend – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 schilling ane allmend zinß

Jean Philippe Tag épouse Susanne Madeleine Roser en juin 1722
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 179 n° 1024)
Anno 1722 den 10. Junÿ seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Philipp Tag der ledige Pasteten beck Georg Friderich Tag deß burgers und Pasteten becks alhie ehel. Sohn und Jungfr. Susanna Magdalena Heinrich Roser deß burgers und biersieders alhie ehel. tochter (unterzeichnet) Johann Philipp Tag Alß hochzeiter, susanna magdalena Roserin als hochzeiterin (i 182)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports en partie dans une maison qui appartient au père du marié près des Petites Boucheries en partie dans celle qu’ils viennent d’acheter. Les apports du mari s’élèvent à 443 livres, ceux de la femme à 485 livres.
1722 (7.7.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 31) n° 805
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, so der Ehrenhaffte und achtbare Johann Philipp Tag der Pastetenbecker und die Ehren und tugendhaffte Fraw Susanna Magdalena gebohrene Roßerin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestand zugebracht, und sich deren jeedes nach Innhalts Ihrer mit einander auffgerichteten Heuraths abrede für eigenthümlich unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem gegen seÿn herrn Geörg Friderich Tagen des Pastetenbecks seines leibl. vatters und Fr. Annæ Salomeæ gebohrener Oberlein seiner Stieffmutter auff sein deß Ehemanns, Sodann auff der Ehefr. seithen Fr. Susannä Magdalenä Roßein gebohrener Beinen Ihrer leibl. Mutter, Mittwochß den 7. Julÿ Anno 1722.

In einer allhier in der Königlichen Stadt Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegenen deß dißorths Ehemanns Vattern eigenthümlich zuständigen vnd bewohnenden Behaußung theils aber in einer ane dem Barfüser Platz gelegenen von beeden Jungen Eheleuthen eigenthümlich bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Es haben die beede Jung Eheleuth nach Inhalt Kauffbrieffs in allh. C: C: Stub gefert. sub dato den 2.ten Maÿ Anno 1722. eine behaußung allh. In Straßb. ane dem Barfüßer Platz, so 1. s. ein Eck an dem gebrannden Endt, 2. s. neben Weÿl. Johann Friderich Zeÿßolffs deß gewesenen Kupferschmids hinterlaßene Wittib vnd Erben gelegen, Von Ludwig Becking dem handelßmann v. Fr: Catharina gebohrener Beirez noch Vor der Verehelichung alß beede Ehe Verlobte mit einander auff solche Condition erkaufft, daß dem jetzmahligen Marito darahn zween dritte Theil die übrige tertz der uxori eigenthümlich Zustehen sollen, drauff aber ist nich Zur Zeith anderst nicht auß eigenen mittelen bezahlt worden alß die jenige 200 fl. welche die Ehefr. von Ihren geliebten Eltern, Zur Ehesteur baar erhalten hat, so hiehero Zum bericht dienet.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 259, Sa. Weins 58, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 57, Sa. Goldenen ring 22, Sa. baarschafft 47, Summa summarum des Ehemanns Vermögen 443 lb
Der Ehefrau Nahrung, Sa. haußraths 302, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 39, Sa. Goldenen Ring 19, Sa. baarschafft 123, Summa summarum 485 lb

Jean Philippe Tag devient tributaire chez les Boulangers en septembre 1722 en obtenant le droit que détenait son père
1722, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 383) Dinstags den 15.ten Septembris 1722
Neu Zünfftiger – Johann Philipp Tag der Pastetenbeck undt Burger allhier prod. Stallschein Vom 4.ten Julÿ 1722. bittet Ihne alß Einen Leibzünfftigen anzunehmen undt seines vatters Recht vergönnen, ist Erk. seÿe ihme in seinem petito gegen der gebühr Zuwillfahren (1 lb 5 ß)

Jean Philippe Tag et Susanne Madeleine Roser vendent la maison à leur frère et beau-frère respectif Georges Frédéric Tag moyennant 1 650 livres

1736 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 633
Johann Philipp Tag der Pastetenbeck und Susanna Magdalena geb. Roßerin
in gegensein ihres respective bruders und schwagers Georg Friedrich Tag Pastetenbecks
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Baarfüßer platz einseit ist ein eck an dem sogenannten Brandt ein End anderseit neben weÿl. Simon Rolle des Altgewanthers Erben hinten auff den Brandt ein End gelegen – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 ß allmendgeldt – als ein am 2. Maÿ 1722 erkaufftes guth – um 800 Pfund verhafftet, geschehen um 850 pfund

Fils du pâtissier du même nom, Georges Frédéric Tag épouse en 1736 Anne Marie Müller, fille du tonnelier Emmanuel Müller : contrat de mariage, célébration
1736 (6.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 866
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbaren H. Georg Friderich Tag, dem ledigen Pastetenbeck weÿl. H. Georg Friderich Tags des gewesenen Pastetenbecks und burgers allhier Zu Straßburg verlaßenem ehel. Sohn alß Hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrau Anna Maria Müllerin H. Emanuel Müllers des Kieffers und burgers alhier mit Fr. Anna Maria Müllerin gebohrene Eiggnoßin ehelich erziehlter dochter alß der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
Actum Straßb. Mittwochß den 6.t Junÿ A° 1736. (unterzeichnet) Georg Friderich tag als Hochzeiter, x der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 138, XXII)
1736. Dominica IX et W Trinitat. proclamati sunt Georg Friederich Taag der ledige Pasteten Beck v. burger alhier, Weÿl. H. Georg Friederich Taag, geweßenen Pasteten Beckers v. burgers alhie hinterlassener ehel. Sohn v. Jungfr. Anna Maria Johann Daniel Müller, des Küeffers v. burgers allhier ehe. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 8. August (unterzeichnet) Georg Friederich Tag als hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen (i 142)

Georges Frédéric Tag hypothèque la maison au profit de Marie Dorothée Strohl, veuve du marchand Jean Georges Gimmich

1736 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 713
Georg Friedrich Tag der ledige mehrjährig und ohnbevögtigter Pastetenbeck
in gegensein Fr. Mariæ Dorotheæ geb. Strohlin weÿl. H. M. Johann Georg Gimmich des handelsmanns ohnbevögtigten wittib mit beÿstand Christoph Christianus des kupfferschmidts – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Baarfüßer platz einseit ist ein eck an dem sogenannten Brand ein End anderseit neben weÿl. Simon Rolle des Altgewanthers erben hinten auff besagten Brand ein End – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 ß ane allmend zinß – seith den 30. junÿ jüngst da er selbige käufflich an sich gebracht

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller font un testament réciproque
1736 (7.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 59) n° 305
Testamentum nuncupativum reciprocum H. Georg Friderich Tagen ledigen Pastetenbecks und Jgfr Annæ Mariæ Müllerin beeder hochzeitelichen Persohnen und burgeren alhier
1736. (…) auff Dienstag den 7. Augusti Nachmittag zwischen fünff und Sechs Uhr in einer alhier Zu Straßburg ane dem altenweinmarckt gegen dem Speÿer über gelegenen von mir dem Notario lehnungsweis bewohnenden behausung meiner ordinarj schreib stuben (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte Herr Georg Friderich Tag, lediger Pastetenbeck und burger alhier Zu Straßburg und beneben ihme die Ehren und tugendsahme Jungfer Annæ Mariæ Müllerin H Emanuel Müllers des Kieffers und burgers alhier eheliche dochter seine geliebte Jungfer brauth (…)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison zum Tannenbaum. Les apports du mari s’élèvent à 712 livres, ceux de la femme à 114 livres.

1736 (21. 7.bris), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 22) n° 570
Inventarium über diejenige Nahrung so H: Johann Friderich Tag, der Pastetenbeckh undt Fr. Anna Maria gebohrne Millerin beede Eheleuthe undt burgere allhier Zue Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet anno 1736. (…) So beschehen in Straßburg auff Freÿtag den 21.ten 7.bris anno: 1736.
Inn Einer allhier Zue Straßburg auff dem Baarfüeßer Platz geg. den bierhauß Zum weißen bären gelegenen Zum dannen baum genannten Pasteten Behaußung hat sich befund. alß volgt
Eigenthumb ane Einer behausung so des Ehemanns unverändert. (M.) Eine behaußung undt hoffstatt mit aller Zugehört, Rechten undt gerechtig Keit gelegen allhier Zue Straßburg auff dem Baarfüeßer platz 1.s. ein Eckh ane dem sogenantten Bränden Endt, 2. s. neben weÿl. Simon Rollé geweßenen altgewendters Erben, hinden auffs Brendten Endt stoßend, davon gibt mann Jahrs dem allhießig. pfenning von Einem wetter Tächlen undt der Kellerthür ane allmendt Zinß 16. ß. undt hat Er der Ehemann sothane behaußung Käufflich übernommen umb 3300 fl.. Davon gehen ane Capital absowie noch auff berührter Behaußung stehen Erstl. der Schenckbecherischen Stifftung 1600 fl. It. Fr. pfarrer Gimmichin 300 fl. vndt NN 200 fl. abgang ist 2100 fl. Nach abzug deren verbleibt ane dem Kauffschilling annoch übrig und im Vorstand 1200 fl. machen 600 lb. Über sothane Behaußung Meldet i teutsch. perg. Kbr. auß allhies. Cancelleÿ Contractstub vom 30. Junÿ 1736. mit dero anhagendem Innsigell.
Deß Ehemanns Nahr. Sa. haußraths 73 Sa. Schiff und geschirrs Zum Pastet. 36, Sa. Silbers 1, Sa. Eÿg. ane Einer behaußung 600, Summa summarum 712. lb
der Fr. Nahr. Sa. haußraths 81, Sa. Silbers 15, Sa. gl. ring 17, Summa summarum 114 lb
Sa. haussteuren 14 – Conclusio finalis Inventarÿ 841 lb

Le conseil des Fribourgeois fait grief à Georges Frédéric Tag de tenir des pensionnaires. Il répond qu’il s’agit d’étudiants immatriculés à l’université
1732, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 134-v) Dienstags den 16.ten Sept: 1732
Joh: Philipp Tag, der Pastetenbeck, hatt dato die Ordnung angehöret und Herrn Zunfftmeister angelobet.
Idem wurde vorgestellet, daß er Kostgänger halte. Ille ist die Anklage geständig sagt wären dere 4. so aber Studiosi so immatriculiret, handelt derwegen nicht wieder Ordnung. Warauffhin derselbe gewarnet worden hierinnen Kein Gefährden Zu gebrauchen, wiedrigenfalls und in Entstehung deßen nach der Schärffe deß Articuls wieder ihne verfahret werden solle.

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller hypothèquent la maison au profit de François Joseph Nicard, greffier de la maréchaussée d’Alsace et adjoint à la chambre des affaires criminelles.

1737 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 124-v
Georg Friedrich Tag der Pastetenbeck und Anna Maria geb. Müllerin mit beÿstand ihres curatoris ad hunc actum H. Adam Friedrich Oesinger des geschwornen courtier mit fernerer assistentz ihres vatters Daniel Müller und ihres bruders Emanuel Müller beeder kieffer als iher nächsten
in gegensein H. Lt. Frantz Joseph Nicard Greffier de la Maréchaussée d’Alsace und vicarÿ beÿ dem vergicht protocollo – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten auff dem Baarfüplatz, einseit ist ein eck ahne dem so genannten Brandt ein endt, anderseit neben weÿl. Simon Rolle altgewanthers erben, hinten auff besagtes Branndt ein End – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetter dächleins und einer kellerthür 16 ß ahne ane allmend geldt – als ein am 30. Junÿ 1736 erkaufftes guth

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller hypothèquent la maison au profit du perruquier Jacques Cousin

1737 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 650
Georg Friedrich Tag der Pastetenbeck und Anna Maria geb. Müllerin mit beÿstand ihres vatters Daniel Müller des Kieffers und H. Rick E.E. kleinen Raths beÿsitzers und fernerer assistentz ihres ad hunc actum geordneten Curatoris H. Adam Friedrich Oesinger geschwornen Courtier
in gegensein Jacques Cousin des Peruquenmachers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Baarfüßerplatz einseit ist ein Eck ahne dem Brandt ein end, anderseit neben weÿl. Simon Rolle altgewanthers erben, hinten auff besagtes brandt ein End – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und Keller thür 16 ß ahne Allmend geldt – als ein ledigen standts am 30. Junÿ 1736 erkaufftes guth

Georges Frédéric Tag quitte la tribu des Boulangers pour celle de la Mauresse où il obtient le droit de revente
1738, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 376-v) Donnerstags den 24.t Julÿ Anno 1738
Neuer Leibzünfftiger Gremp ER. – Georg Friderich Tag der Pastetenbeck und burger allhier, welcher E. E. Zunfft der Becker quittiret producirt Stallschein, Vom 19. Junÿ 1738. bittet um das Zunfft und Grempenrecht, Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt
Erlegte Vor den Pfenningthurn 13 ß 4 d, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Gempen recht 1 lb 10 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 4 s, Und Einschreib Geld 2 ß, Also zusammen 2 lb 13 ß 8 d

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller font dresser l’inventaire de leur fortune dans une maison rue du Pilot derrière le poêle des Pelletiers. L’actif du mari s’élève à 129 livres, le passif à 283 livres. Les biens de la femme s’élèvent à 395 livres.
1739 (24.9.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 22) n° 571
Inventarium über die Jenige Nahrung so Geörg Friderich Tag dem Ehemaligen Pastetenbeckhen undt Fr. Annæ Mariæ Tagin gebohrner Millerin beeden Eheleuthen undt burgere allhier am active quam passive Zuständig, auffgerichtet anno 1739. (…) welche auf ansuchen und begehren Hn Joh: Paull Funckhen deß Paßmentirers auch burgers dahier, der Ehefr Curatoris ad lites inventirt (…) Actum Straßburg auff Donnerstag den 24.ten Septembris Anno 1739.
Inn Einer allhier Zue Straßburg hinder der Kürßer Zunfft Stub ane der Pfahlgaßen gelehenen Weißbecken behaußung hat sich befundten alß volgt
Des Ehemanns haußrath 129 – Schulden 283 übertreffen also die Schulden aiß deß Ehemanns unveränderte undt der Theilbahren Nahrung zu bezahlent desselben unveränderten undt Theilbahrer Nahrung so unter Einer Massa beschrieben umb 153 lb
Der Frauen Nahrung, haußrath 82, Silber 12, Goldene Ring 17, Schulden 175, Ergäntzung der Ehefrauen Ermanglenden ohnveränderten guths, Vermög Inventarÿ illatorum durch mich Notarium in aô 1736 auffgerichtet 108, Summa summarum 395 lb

Georges Frédéric Tag et Anne Marie Müller vendent la maison au fourbisseur Jean Daniel Mannberger et à sa femme Marie Barbe List

1738 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 285
Georg Friedrich Tag der Pastetenbeck und Anna Maria geb. Müllerin
in gegensein Johann Daniel Mamberger des schwerdtfegers und Maria Barbara geb. Listin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck am sogenannten Brand ein end, anderseit neben weÿl. Simon Rolle des altgewänders erben, hinten auff den Brand ein end – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 sch. ane allmend zinß – den 30. Junÿ 1736 währendes ledigen standt erkaufft hat – um 800, 150 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 550 pfund

Jean Daniel Mannberger devient tributaire chez les Maréchaux le 26 juin 1733
1733, Maréchaux – Protocole du corps des couteliers (XI 154)
(f° 92-v) Freÿtags den 26. Junÿ Anno 1733 – Meisterrecht
Johann Daniel Mannberger der Ledige Lang Meßerschmids gesell, weÿland herrn Johann Nicolai Mannbergers, des ältern E: E: Großen Raths alten beÿsitzers und Lang Meßerschmidts, auch Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Sohn, stehet vor und bitt, mann wolle Ihne Zum Meister Recht admittiren, legte auff handwercks gebühr 16 ß (Auflaggeld dt. 16 ß d)
Erkand, gegen erlegung der Gebühr Willfahrt dt. 7. lb 10 ß d

Fils du coutelier Jean Nicolas Mannberger, Jean Daniel Mannberger épouse en 1734 Marie Barbe List, fille du marchand Nicolas List : contrat de mariage, célébration
1734 (1.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 317
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Mannberger dem Ledigen Lang Meßerschmidt, weÿland des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr Und Wohlweißen herrn Johann Nicolai Mannbergers des ältern Lang Meßerschmidts auch E: E: Großen Eaths alten wohlverdienten beÿsitzers vnd burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn, als dem herrn Bräutigamb, ane einem,
So dann der Viel Ehren Vnd hoch tugendgezierten Jungfrauwen Maria Barbara Listin, weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Nicolai Listen, geweßenen handelßmanns und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßener Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen und Verhandelt in Königlicher Statt Straßburg auf Freÿtag den Ersten tag des Monats Octobris im Jahr des herren, als man Zahlte 1734.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 17-v n° 18)
1734. Mittwoch den 13. Octobr: seind nach Zweÿmähl. geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirchen zu St. Niclaus durch priesterliche Copulation in den Ehestand eingesegnet word. Johann Daniel Mannberger der ledige Lang Meßerschmidt und burger allhier weil. herrn Niclaus Mannbergers geweßen. Lang: Meßerschmidts u. E. E. Groß. Raths alt. Beÿsitzers hinterl. ehel. Sohn u. Jgfr Maria Barbara weil. Hn Nicolai Listen geweßten Handelsmanns u. burg. allhier hinterl. ehl. Tochter (unterzeichnet) Johann Daniel Manberger als hochzeiter, Maria Barbara Listin als hochzeiterin (i 19)

Jean Daniel Mannberger et Marie Barbe List hypothèquent la maison au profit de Jean Silberrad, receveur de la fondation Schenckbecher et triumvir de la Tour aux deniers.

1740 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 88
Johann Daniel Mamberger der Langmeßerschmidt und Maria Barbara geb. Listin mit beÿstand ihres schwagers Johann Theobald Meÿer des gastgebers zum Thiergartten und ihres geschwistrig kinds Johann Daniel Würtz des Unter Cranmeisters
in gegensein H. Johannes Silberrad des Schaffners der Schenckbecherischen stifftung und dreÿers hiesigen Pfenning Thurns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand,eine behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten an dem Baarfüßer: platz – ist einseit ein eck an dem so genannten Brandt: ein end, anderseit neben Vincent Gayneau dem Sattler ehevögltlichen weiß, hinten auff den Brand ein end- davon gibt man wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 ß ane allmend zinß – als ein am 9. Maÿ 1738 erkaufftes guth

Daniel Mannberger loue une partie de sa maison au cordonnier Jean Michel Ohlmann

1743 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 32
Daniel Mamberger der schwerdfeger
in gegensein Johann Michael Ohlmann des schuhmachers
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörig auff dem barfüßerplatz einseit ist ein eck anderseit neben Vincent Gayneau dem sattler ux. noe. gelegenen behausung unten auff dem boden einen laden, kammer, kuchen und ein kämmerlein unter der stieg, ferner auff dem dritten stock eine kammer aus welcher dem entlehner auf seinen costen eine stub zu machen erlaubt ist auff dem vierten stock eine Gesind: Kammer samt einem unterschlagenen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff nächst künfftigen Annunciationis Mariæ anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden
[in margine :] gebrochen 8. Aprilis 1746

Jean Daniel Mannberger et Marie Barbe List hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Sachs, femme de l’assesseur au Grand Sénat Jean Sébastien Gambs

1745 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 329
Johann Daniel Mamberger und Maria Barbara geb. Listin mit beÿstand H. Johann Philipp Richßhoffer und H. Joseph Büchel beede handelsleuth ihrer vettern
in gegensein H. Lt. Johann Friedrich Sachs Cancellariae Contactuum Substituti als gewalthaber seiner schwester Fr. Mariæ Salome geb. Sachs H. Lt Johann Sebastian Gambs E.E. großen Raths alten beÿsitzers Eheliebstin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis am Baarfüßerplatz einseit ist ein Eck ane dem sogenannten brennt ein end, anderseit neben Vincent Gayneau des sattlers Ehefrau, hinten auff besagtes brennt ein end – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 ß ane allmend zinß – als ein am 9. Maÿ 1738 erkaufftes guth

Jean Daniel Mannberger et Marie Barbe List vendent la maison à l’orfèvre Jean Régnard Theurer moyennant 1 700 livres

1746 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 142
Johann Daniel Mannberger der Lang Meßerschmidt und Maria Barbara geb. Listin
in gegensein H. Johann Reinhard Theurer des goldarbeiters
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck ane dem so genanten brennt ein end, anderseit neben Vincent Gayneau dem Sattler ehevögtl. weiß, hinten auff den brennt ein end – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines wetterdächleins und einer kellerthür 16 ß ane allmend zinß – als ein am 9. Maÿ 1738 erkaufftes guth – um 800 pfund verhafftet, geschehen um 1700 pfund

Jean Régnard Theurer est admis le 21 mai 1743 à faire son chef d’œuvre qu’il présente le 5 septembre. Les examinateurs le reçoivent maître
1742, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 1066) Montag den 21. Maÿ Anno 1742
Johann Reinhard Theurer de ledige Goldarbeiter erscheint und berichtet daß man Ihme erlauben möchte das Meisterstück auffzunehmen und Zu verfertigen. Erkandt, Wird dem Imploranten gegen Erlag der Gebühr Willfahrt und solle es beÿ H. Bernhard als einem der dreÿen Herren Schauern behaußung so der Goldarbeiter Profession Zugethan solches verfertigen.

(p. 1072) Mittwoch den 5.ten Septembris Anno 1742
Johann Reinhard Theurer der Leedige Goldarbeiter von hier erscheint und præsentirt sein verfertigtes Meisterstück in Vier Stücken bestegend, bittet solches Zu besichtigen und darüber Zu erkennen.
Die dreÿ geschwohrene Herren Gold und Silberschauer referiren nach genugsammer besichtigung, daß solche Stuck sehr Wohl und gut gemacht mithin vor ein Meisterstück passable seÿe, wann er Kan Handtreu geben ane Äydes statt daß er solche mit eigener Hand gemacht hat so wolten Sie ihn vor einen Mitmeister erkennen.
E.E. Gericht Erkannt similiter de super dedit fidem et pro Discretione 3. lb d.

Fils de l’orfèvre du même nom, Jean Régnard Theurer épouse en 1743 Marie Madeleine Stœsser, fille du secrétaire de la Taille Jean Raoul Stœsser : contrat de mariage, célébration
1743 (24.7.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352)
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenn Herrn Johann Reinhard Theurer, ledigem Gold Arbeitern, weÿland des Wihl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Reinhard Theurers, geweßenen Silber Arbeiters und Burgers allhier Zu Straßburg, mit auch weÿland der Viel Ehren: und Tugendreichen Frauen Ursula Elisabetha gebohrner Faustin, beeder seel: ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehr: und Tugendgezierten Jungfrauen Maria Magdalena Stößerin, des Wohl Edel Vest, Rechtsgelehten und hochachtbaren Herrn Johann Rudolph Stößers, löblichter Statt Straßburg Stalls bestmeritirten Actuarÿ und Vornehmen burgers allhier mit der Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Susanna Catharina gebohrner Ditoin ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
Geschehen und verhandelt seind dieße ding in der königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 24. Julÿ im Jahr als man nach unser Heÿland Jesu Christi Gnadenreichen Geburth Zahlte 1743. (unterzeichnet) Johann Reinhard Theurer als hochzeiter, Maria Magdalena Stößerin alls hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 220 n° 839)
1743. Mittw. d. 7. Aug. seind nach ordent. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Reinhardt Theurer der led. goldarbeiter u. b. allhier weÿl. H Johann Reinhardt Theurers geweß. silberarbeiters u. b. allhier nachgelaß. Ehl. Sohn u. J. Maria Magdalena H Johann Rudolph Stößers wohlverordneten Actuarii auff dem Herrn Stall u. Vornehmen b. allhier Ehl. erzeugte tochter (unterzeichnet) Johann Reinhard Theurer als hochzeiter, Maria Magdalena Stößerin als hochzeitrin (i 225)

Jean Régnard Theurer et Marie Madeleine Stœsser hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine François Balthasar von Lindern

1749 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 187-v
H. Johann Reinhard Theurer der goldarbeiter und Maria Magdalena geb. Stößerin mit beÿstand ihres schwagers H. Gottlieb Benjamin Löchner goldschlagers und ihres vetters H. Johann Philipp Kolb des handelsmanns
in gegensein H. Frantz Balthasar von Lindern Med. D. und Practici und Jacobe geb. Herrmännin – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein eck am brennt ein end, anderseit neben Vincent Gayneau dem stadt sattler ehevögtl. weiß, hinten auff gedachten brent ein end – als ein am 25. Februarÿ 1746 erkaufftes guth

Marie Madeleine Stœsser meurt en 1749 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 1 350 livres. La masse propre au veuf est de 30 livres, celle propre aux héritiers de 723 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 777 livres, le passif à 3 848 livres

1750 (20.8.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 325) f° 575
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Mariæ Magdalenæ Theurerin gebohrener Stößerin des wohl Ehrenvest Großachtbahr: und Kunsterfahrenen Herrn Johann Reinhardt Theurers, Goldarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frauen Eheliebste nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1750 – nach ihrem den 17.den octobr: des nächst abgewichenen 1749.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Gottlieb Benjamin Lechner, Goldschlagers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ, so 6 Jahr würcklichen passirt, Dorotheä Elisabethä, so beÿ nahe 2 Jahr alt und Johann Reichards, so beÿnahe 2 Jahr alt, alle sambt der Theurer, der Abgelebten seeligen mit vorgemeltem ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erzeugt und hinterlaßener Kinder und Erben inventirt (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Donnerstag d. 20. Augusti A° 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßerplatz gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Nemlichen eine Behaußung und Hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem baafüßer platz, einseit ist ein Eck ane dem so genannten brenden End, 2. seit neben Vincent Gayneau dem Sattler ehevögtlicher Weiß, hinten auff besagtes Branden end stoßend, gelegen, davon gibt man jährlichen hießigem Pfenning Thurn wegen eines Wetterdächleins und einer Kellerthür 26 ß d ane Allmend Zinnß, sonsten ist dieselbe über hernach eingetragene darauff Hafftende psssiv. Capitalia freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferten Schrifftlichen Abschatzung Zeduls vom 17.ten Augusti 1750. angeschlagen pro 1350. lb. Davon ist Abzuziehen obige beschwerde des Allmend Zinnßes der 16 ß d so Zu doppeltem Capital gerechnet anlangt 32 lb. Nach solchem Abgang Verbleibt ane dem Anschlag der behaußung auß Zuwerffen 1318. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stb. gefertiget mit dero anhangendem Insiegel verwahret de dato 25. Februarii Anno 1746.
Ergäntzung des Herrn Wittibers wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guts. Solche bestehet einig und allein wie die den 8.ten Aug. 1743 über ihr beeder geweßter Ehepersohnen erhaltene haußsteuren
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Obwohlen Zwar beede nun Zertrennte Ehepesohnen in ihrer vorher Copialiter einverleibten Eheberedung §° 4.to sich ein unverändert guth reservirt und solches beederseits in die Ehe inventiren Zulaßen Stipulirt, so haben Sie dennoch solche Inventur wie der Hr Wittiber hiebeÿ versicherte unterlaßen (…)
Des Herrn Wittibers ohnveränderten Vermögen. Sa. haußraths 26, Sa. Werckzeug Zur Goldarbeiter Profession gehörig 13, Sa. Silbers 11, Sa. baarschafft 3, Sa. Ergäntzung 164, Summa summarum 119 lb – Schulden 150 lb, des H Wittibers ohnverändert Passiv onus 30 lb
Solchemnach Wird auch derer Kinder und Erben anerstorbenen Mütterlich ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa. Silbers 8, Sa. goldene Ring, Ketten und dergleichen Geschmeids 88, Sa. Schuld 150,, Sa. der Ergäntzung 414, Summa summarum 723 lb
Endlichen wid auch das Gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 15 ß, Werckzeugs Zur goldarbeiter profession gehörig 15 ß, Sa. Silbers 100, Sa. goldener Ring, Jubelen und dergleichen Geschmeids 342, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 1318, Summa summarum 1777 lb – Schulden 3848 lb – Passiv onus 2070 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 723 lb, Endlicher passiv Schulden rest 1377 lb
Copia der Eheberedung (…)

Le syndic des créanciers de Jean Régnard Theurer qui a quitté la Ville vend la maison au tailleur Pierre Pugens

1753 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 299
H. Gottlieb Benjamin Lochner des goldschlagers innahmen Johann Reinhard Theurer des von hier absentirten goldarbeiters creditorum
in gegensein Pierre Pugens des schneiders
eine in Theurerischer credit: mass gehörigen behausung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem Baarfüßer: Platz, einseit ist ein Eck gegen dem bierhauß zum weißen bären, anderseit neben H. Vincent Gayneau dem stadt Sattler und E.E. Großen Raths alte, beÿsitzers, hinten auff den Brenntein end und einen ausgang dahin habend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen einem wetterdächlein 16 ß ane allmend zinß – um 800 und 500 lb verhafftet, geschehen um 712 pfund

Pierre Pugens termine en 1732 son apprentissage chez son père Jean Pugens (ici Buchain)
1732, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 376) Dienstags den 22.ten Apr. 1732 – Jean Buchain der schneider spricht seinen sohn Pierre Buchain der lehr Zeit freÿ (dt. 5 ß)

Pierre Pugens s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en 1742. Il y est admis en janvier 1745. Les examinateurs le reçoivent maître.
1742, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
(p. 280) Dienstags den 21. Augusti 1742
Pierre Buchain, weÿl. Jean Buchain des Schneiders und burgers allhier ehel. Sohn, laßet sich Zum Meisterstück einschreiben (dt. 2 lb)

(p. 354) Montags den 18.t Januarÿ 1745 – Zum Meisterstück wurden admittirt, Pierre Pugens

(p. 355) Montags den 18.t Januarÿ 1745
Erscheint unter H. Rathh. Andreas Schaaffen seinem Informatore Pierre Pugens der leedige Schneider weÿl. Andres Pugens des gewesenen Schneiders und burgers alhier ehel. Sohn, bittet Ihme Zu einem completen Manns Kleÿd so er Von droquet Verfertigen wolle, das quantum beneben denen Rißen auffzugeben. Ist Imploranten mit 10 ½ Ehl droquet nebst folgenden Rißen willfahrt worden. N° 5 ein Romerisch Kleÿd, N° 12 ein Sudan. Facta relatione et examinatione der geschworne herren Meisterstück schauern, daß der Implorant sein Meisterstück nach ordnung wie recht verfertiget, als ist derßelbe Zu einem mitmeister auff: und angenommen worden.

Pierre Pugens épouse en 1745 Marie Marguerite Bidot, fille du traiteur Jacques Bidot : contrat de mariage, célébration
1745 (1.2.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 349) n° 167
Eheberedung – persönlich erschienen, H Pierre Pugens, der ledige Schneider, weÿl. Hn Jean Pugens, gewesenen Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg, mit Frauen Barbara gebohrener Voltzin, ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand Hn Francisci Grillot, wohlbestellten Procuratoris fisci und Vornehmen burgers allhier, seines hierzu in specie erbettenem Hn assistenten, als hochzeither ene einem,
So dann Jungfrau Maria Margaretha Bidot, Hn Jacques Bidot, des Traitteur und burgers allhier, mit Frauen Anna Maria Francisca, gebohrener Vogelin, ehelich erzeugte Tochter, mit assistentz erstgedachten Ihres Hn Vatters und Hn Johann Daniel Otten, Silberarbeiters und geschwornen Stattgewichtfächer, So dann Hn Joseph Bronsal, Perruquier, beeder burgere allhier, als hochzeitherin ane dem andern theil
So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Montag den 1.ten Februarÿ Anno 1745. (signé) pierre pugens fiance, + der hochzeitherin handzeichen

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 264)
Hodie primâ mensis martii anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes petrus pugens argentinensis, sartor, filius defuncti joannes pugens et barbaræ Wolzin Conjugum Commorans in Dictâ parochia Sti petri junioris, et maria margarita Bidot, quoque argentinensis, filia Jacobi Bidot, dicti vulgo La Liberté, civis obsenatoris, et annæ mariæ Fauglerin Conjugum ex hac parochia (signé) pierre pugens, + nota sponsæ (i 136)

Pierre Pugens devient bourgeois à titre gratuit le 13 mars 1745.
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 203
Joh: Peter Bugens Von hier gebürtig erhaltet das burgerrecht gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft der schneidter Jurav. Eodem [13. Martii 1745]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient aux parents de l’épouse rue des Serruriers. Les apports du mari s’élèvent à 383 livres, ceux de la femme à 458 livres.
1745 (26.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 316) n° 368
Inventarium über Herrn Pierre Pugens, des Schneiders und Frauen Maria Margaretha gebohrener Bidot, beeder Eheleuthe und Burgern allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1745. (…) und sich deren Jeedes Vermög Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung vor unverändert vorbehalten hat (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth der Ehefrauen eheleiblicher Eltern, auf Freÿtag den 26. Martÿ Anno 1745.
In einer allhier Zu Straßburg in der Schlossergaß gelegenen der dißortigen Ehefrauen Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 167, Sa. Silbers 29, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 346 lb – deme beÿzurechnen die Helffte ane denen hernach beschriebenen Haussteuren 36 lb, Soforth wird des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Völliges Vermögen außmachen 383 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 136, Sa. Silbers 15, Sa. Goldenen Rings 9, Sa. baarschafft 260, Summa summarum 421 lb – Wann aber hierzu gelegt und gerechnet wird der halbe theil vo hernach beschriebenen Haussteuren (…) außmachend 36 lb, So ist und thut der Ehefrauen gesambte in den Ehestand gebrachte Nahrung benantlichen 458 lb

Pierre Pugens loue une partie de la maison au perruquier Frédéric Huder

1755 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 243-v
H. Pierre Pugens der schneider
in gegensein Friedrich Hüder des perruckenmachers
entlehnt, in des verlehners eigenthümlich gehöriger auf dem Baarfüßerplatz am eck des brandeinends gelegener behausung, unten einen laden auf dem dritten stock eine cammer eine kuche und dann einen keller samt einem beschlüßigen platz zu dem holtz – auff 5 nacheinander folgenden jahren, anfangend auff nächst künfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 56 gulden

Pierre Pugens et son voisin sellier Michael Gœrgen passent un accord relatif à l’entretien de leurs latrines communes

1769 (18.4.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 588) n° 154
erschienen heut dap persönlich Sieur Pierre Pugens der Schneider,
und Hr Michael Görgen der Sattler, beede burgere alhier
declarirende, was massen in ihren ane den Baarfusserplatz neben einander gelegenen eigenthümlichen Häussern, wovon sein H Pugens die Eck behausung am Eingang in das sogenante brand ein End ist, ein unter ihnen beÿderseitigen Parthen gemeinschaftliches s.v. Privet befindlich seÿe, deßen gemäur sie bis daher dergestalten gemeinschaftlich unterhalten, daß jeeder Von ihnen, was auf der Seite seines Hausses zu repariren gewesen, vor sich und auf seine eigene Unkosten ohne des andern Zuthun, machen und arbeiten lassen, auf welche Art und weiß sie auch deßfalls fernerhin Zu continuiren gedencken, damit aber dieser ihr Vorsatz Stable seÿn, der Friede und Einigkeit unter ihnen beeden Nachbaren unterhalten, und Künftighin alle etwa sich eräugnen Könnende verdrießliche Zwistigkeiten ein für alle mal gäntzlch aufgehaben seÿn und bleiben mögen, so wollen Sie Comparenten sich hiemit freÿwillig auch wissend: und wohlbedächtlich für sich, ihre Erben und Nachkommen dahin gegen einander reversiren und verbindlich machen, daß hinfüro wie vorhin jeeder Von ihnen was auf der Seite seines Hausses ane der Gemäur ihres gedachten gemeinschaftlichen s.v. Privats zu repariren und zu bauen nöthig seÿn werde, für sich und auf seine eigene Unkosten allein, ohne des andern Zuthun oder beÿtrag durch jeeden theil anständige Arbeitsleuthe, verfertigen und repariren Zu laßen schuldig und gehalten seÿn solle und wolle. Welche Convention beÿderseitige Parthen vorstehender massen für sich ihre Erben und nachkommen zu allen künfftigen Zeiten wahr, steil und vest zu halten einander mit Mund und gegebener Hand Zugesagt und versprochen (…) So geschehen alhier Zu Straßburg im jahr 1769 auff Dienstag den 18. Aprill

Pierre Pugens et Marie Marguerite Bidot hypothèquent la maison au profit de Philippe Jacques Greiss, notaire et secrétaire à l’audience du consul en exercice

1772 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 154
H. Pierre Pugens des schneidermeister und Anna Maria geb. Bido unter assistentz H. Nicolas Leclerc des pasteten becks und Nicolas Gabory des frantzösischen becken
in gegensein H. Not. Philipp Jacob Greis secretarii beÿ des regierenden H. Ammeisters hans audientz – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden ane dem Baarfußer platz einseit ist ein eck gegen dem Bierhaus zum weißen Bähren, anderseit neben weÿl. Michel Görger des sattlers wittib, hinten auff das brennt ein end – als eine von Reinhard Theurer dem entflohenen goldarbeiters creditorum den 26. junÿ 1763 vermög kauff brieff erkauffte behausung

Déclaration tenant lieu d’inventaire en 1787 après la mort de Pierre Pugens qui délaisse sept enfants mais aucune fortune
1788 (17.4), Not. Lung (6 E 41, 1527) n° 141
Declaratio loco Inventarii über Weiland Hrn. Peter Pugens, gewesenen Schneidermeisters und Burgers alhier seeligen Verlaßenschafft
Zuwißen seÿe hiemit demnach Herr Peter Pugens, der gewesene Schneidermeister und Burger allhier, den 11. May des verfloßenen 1787. Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt, daß ane Zu End stehendem dato vor mir (Notario) persönlich erschienen deßen hinterbliebenen wittib Frau Margaretha Pugens gebohrene Bito, beiständlich H. Andreas Pugens auch Schneiders und Burgers alhie, ane einem,
und des verstorbenen seeligen alhier anwesende töchter, benandlichen Jgfr Magdalena Pugens, ferner Fr. Theresia Courdot gebohrene Pugens, H. Frantz Xaveri Courdot des Buchhalters u. burgers zu Belfort Ehegattin, so dann Jgfr. Johannna Francisca Pugens, alle dreÿ majorennes und von obgedachten H. Andreas Pugens, ihrem oncle hierzu ebenfalls verbeÿstandet, an dem anderen theil,
anzeigend daß der Verstorbene seel. noch ferner folgende Kinder mit erstgemelter Wittib erzeugt habe, als Fr. Margaretha gebohrene Pugens, H. Philipp Jacob Broma, des Peruckenmachers und Burgers zu Colmar Ehefrau, weiter Ludwig Pugens, den abwesenden Schneidergesellen, ferner Jgfr. Catharina Pugens, Cammerjungfer beÿ einer auswärtigen Dame und dann H. Georg Pugens den ledigen handlungs bedienten, dermalen zu Paris in Condition stehend, welche samtliche sieben Kinder Erben ab intestato wären, aber Sie die Comparentinen auf die väterliche Erbschafft hiemit freÿwillig renunciren, angesehen Er der Vatter kein Vermögen hinterlassen habe, sondern vielmehr die hiesigen töchter ihre Eltern schon seit vielen Jahren her erhalten und verköstiget haben (…) So geschehen alhier Zu Straßburg den 17. Aprilis Anno 1788

Pierre Pugens et Marguerite Bidot vendent la maison au joailler Jean Philippe Fibich

1778 (8.10.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 316-v
Sr Pierre Pugens der schneider meister und Margaretha geb. Bido
in gegensein H. Exsenatoris Johann Philipp Fibich des juvelirers
eine behausung bestehend in vorder und hinter gebäud, hoffstatt mit allen denen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Baarfußerplatz einseit ist ein eck gegen dem bierhaus zum weißen bären, anderseit neben H. Rieth dem sattler, hinten auf den Brand ein end dahin auch einen außgang dahin habend – als ein unterm 26. Junÿ 1753 von Theuerischen creditores erkaufftes haus

Jean Philippe Fibich hypothèque quelques jours plus tard la maison au profit de l’orfèvre Jean Philippe Braun pour en régler les frais de construction

1778 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 333-v
H. exsenator Johann Philipp Fibich der juvelirer
in gegensein H. Johann Philipp Braun des goldarbeiters, zu bau hienach beschriebener behausung – schuldig seÿe 2500 gulden
unterpfand, vorgedachte behausung ane dem Baarfußerplatz, einseit ist ein eck gegen dem Weißen bären über, anderseit neben H. Reith dem sattler, hinten auff den Brand ein end

Jean Philippe Fibich hypothèque au profit de l’orfèvre Joseph Ott la maison qu’il vient de reconstruire place des Cordeliers ainsi qu’une autre au quartier des Ponts-Couverts.

1780 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 169-v
H. exsenator Johann Philipp Fiebich der juwelirer
in gegensein H. Joseph Ott des ledigen goldarbeiters – schuldig seÿe 500 gulden
unterpfand, die ihme zuständig neu erbaute ane dem Baarfüßerplatz am Brand ein end gelegene behausung ratione der 700 gulden
eine andere ihme gehörig au quartier du Pont Couvert gegen dem zu Dauphin geschildete gast behausung über gelegene behausung

Les experts estiment la maison à 4000 livres lors de l’inventaire dressé en mai 1780 après la mort de Susanne Catherine Sebisch
La maison de Philippe Fibich est vendue par adjudication judiciaire à l’artiste peintre Jean Jacques Büchel

1793 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 130
Declaration – bu. Johann Jacob Bückel der kunstmaler, daß er die dem bu. Philipp Fibich dem jubelirer gehörig geweste behausung ane dem Waffenplatz alhier am eck des Brandeinends gelegen mit N° 31 bezeichnete behausung mit allen rechten und gerechtigkeiten beÿ der laut des hiesigen districtgerichts erkantnus vom 5. Decembris jüngsthin coram comissario den 29. vorigen monats vorgenommenen 4 versteigerung definitive zuerkannt um 30.250 livres
[joint] Pro extractus, Johann Philipp Fibich mass betreffend, den 16. Februar. eine ane der Paradenplatz gelegene behausung

Jean Jacques Büchel hypothèque le même jour la maison au profit du marchand Nicolas Henri Schreider

1793 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 129
bu. Johann Jacob Bückel der maler
in gegensein bu. Nicolaus Heinrich Schreider des handelsmanns – schuldig seÿen 18.000 livres zu zalung eines theils des steigschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, obgemelte behausung ane dem Baarfüserplatz, mit n° 31 bezeichnet, einseit ist ein eck ane dem Brandenend, anderseit neben Frantz Antoni Riett dem sattler

Le peintre en miniature Jean Jacques Büchel devient tributaire à l’Echasse le premier octobre 1785.
1785, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 600) Sambstags d. 1.ten Octobris 1785. – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Hr Johann Jacob Büchel, der Mignature: Mahler Von hier gebürtig stehet Vor und bittet ihn disorts als einen Leibzünftigen auf: und anzunehmen, producirt Stallschein vom 15.ten Octobris 1785.
Erkanndt, Willahrt, dt. 6 fl. für das Zunfftrecht, 2 fl. Zu Unterhaltung der Feurspritz, 1 fl 3 ß 4 d für den Pfenningthurn und 4. ß für das Findling hauß. Jur. eod.

Fils du perruquier Frédéric Balthasar Büchel, Jean Jacques Büchel épouse en 1780 Marie Madeleine Pfæhler, fille du marchand de fruits et légumes Jean Frédéric Pfæhler : contrat de mariage, célébration
1780 (15.11.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 26
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe Herr Johann Jacob Büchel, der Kunstmahler, Weiland H. Friderich Balthasar Büchel, geweßenen Perruquenmachers und Burgers dahier mit Frau Maria Magdalena gebohrener Eißeenmännin seiner hinderlaßenen Wittib ehelich erzeugter, wie er declarirt großjähriger und seiner Rechten genißender nach tod verlaßener Sohn, als Hochzeiter ane Einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Pfehlerin, Herrn Johann Friderich Pfehlers, des Fastenspeishändlers und Fraun Annä Judithä gebohrene Ruffin, beeder Eheleuthe und burgere dahier ehelich erzeugte Tochter beÿständlichen Herrn Pfehlers ihres Vatters vorgedacht und Herrn Johann Bernhard Pfehlers des Goldarbeiters und Burgers dahier ihres Bruders als Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 15 Novembris Anno 1780 (unterzeichnet) Joh: Jacob Büchel, Maria Magdalena Pfählerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 116 n° 18)
In dießem 1780. Jahr sind nach zweÿmal nach einander geschehener proclamation Montag den 26. Novembris morgens um eÿlff uhren Zur Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Büchel lediger burger und mahler alhier weÿl. Balthasar Büchel geweß. burgers und peruckenmachers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn mit Jgfr. Maria Magdalena Pfelerin Johann Friderich Pfelers burgers und fastenspeishändlers alhier eheliche dochter (unterzeichnet) Johann Jacob büchel als Hochzeiter, Maria Magdalehna Pfahlerin als Hochzeitern (i 119)

Inventaire des biens que Jean Frédéric Pfæhler et Anne Judith Ruff donnent à leur fille Marie Madeleine lors de son mariage
1780 (25.11.), Not. Lederlin (6 E 41, 902) n° 93
Designatio über Alles dasjenige was Herr Johann Friedrich Pfehler, der Fastenspeißhändlers und Frau Anna Juditha gebohrene Ruffin, beede Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg ihrer Tochter Jungfer Mariæ Magdalenæ Pfehlerin, welche sich nächster tagen mit Herrn Johann Jacob Büchel dem Mahlern Burgern allhier verehelichen werde, ane Ehesteur mit in die Ehe gegeben (…) So geschehen Straßburg d. 25. 9.bris A° 1780
hausrath 94, 27 lb, silber 13 lb, gold 9 lb, eissern geschirr 2 lb

Marie Madeleine Pfæhler meurt en 1794 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison place d’Armes. La masse propre au veuf est de 107 livres tournois, celle propre aux héritiers de 1 902 livres. L’actif de la communauté s’élève à 28 680 livres, le passif à 17 633 livres

1797 (12 prairial 5), Strasbourg 4 (8), Not. Greis n° 1185, altes 655
Inventarium über und Erörterung Weiland der bürgerin Maria Magdalena geb. Pfähler burgers Johann Jacob Büchel dermaligen Caffesieders und Inwoners zu Straßburg am 18. November 1794 alt. Stil, das ist den 28. brumaire 3, verstorbenen Ehefraun hinterlassenen Vermögens, auf Ansuchen des Wittibers wie auch burgers Johann Leonhard Pfähler, Goldarbeiters, als beeidigten Vogts der mit dem Wittiber erzeugten zweÿen Kinder und ab intestato zu zween gleichen theilen hinterlassenen Erben benandlich 1. Maria Magdalena büchel so 15 Jahr alt und 2. Johann Jacob so 12 Jahr auf sich haben mag am 7. Messidor 4 zu inventiren angefangen worden
in hernach beschriebenen Sterbbehausung

des hinterbliebenen Wittibers auser seiner Kleidung und weisen Gezeugs ihme zugehörig unveränderten Guts, Ergäntzung 192 lb, schulden aus der Nahrung zu bezalend so des Wittibers unverändert 300 lb, Nach deren abzug 107 lb
der Kinder und erben unverändert Vermögen, Kleidung 252 lb, Schulden in die nahrung zu geltend 300 lb, Ergäntzung 1350 lb, Summa summarum 1902 lb
das gemein verändert und theibare Gut, hausrath 2514 lb, silbers 80 lb, Gold 304 lb, Wein Faß brandenwein 253 lb, Billiards wie auch Waar zum Caffewesen 2438 lb, baarschafft 3600 lb
Eigenthum ane einer behaußung so theilbar, Nemlich Eine behaußung bestehend in Vorder und hinter hauß hoff hoffstatt und bronnen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Waffenplatz mit N° 31 bezeichnet 1.s ist ein Eck gegen dem brand ein End 2.s neben b. Frantz Anton Rieth dem Sattler und hinten auf das brand ein End, 20 jährlich am 20. julÿ alt. stils das ist den 2. Ther. davon alhiesigen Gemeinde zu geben habenden und mit 757 lb 15 s 4 ablösigen bodenzinß, in Gefolg der Gesetze vom 9 pluviose & 14 thermidor 4 nach Masgab der in 1791 davon laut Extractus der Grundsteuer Mutterroll davon mit 128 livres 18 s 9 d abgerichteten Grundsteur (…) in Anschlag gebracht wird mit 19.490 livres., Diese behaußung hat der Wittiber wärend dieser Ehe von weiland br Joh: Philipp Fibich dem Juwelierer Steigerunng weiß an sich gebracht laut abzugs aus den registersn des Straßburgischen ehemaligen district Gerichts vom 6. hornung 1793 gerichtlich zuerkannt auch darüber am 30. ged. Jahrs und Monats die Verschreibung in der Cantzley Contract Stub passirt, und wurde gemelte behaußung durch br Fibich von auch weÿl. b. Peter Pugens dem Schneider in vorged. Contractstub am 8. October 1778 erkaufft. Der Platz aber worauf das Vorder hauß erbaut und welcher 18 Klaffter 5 schuh und 8 Zoll Quadrat Mess alment gros ist wurde vorgesagtem b. Fibich vermög Protocoll der ehemaligen Ober bau herren und drei des Pfenningthurns de dato 20. Julÿ 1784 fol° 141-b käuflich übergeben unter der bedingung dafür die summ von 757 lb zu bezalen
behausung 19.490 lb, Summa summarum 28.680 lb – Schulden aus der Nahrung 17.633 lb, Nach deren Abzug 11.047 lb
Abschrift der Eheberedung de dato 15. Novembris 1780 (…) Joh: Lederlin Notarius
Abschrift der entseelen Codicilli de dato 15. August 1785 so den 6. Messidor 4 enregistrirt worden, Joh. Lederlin – Bericht
Enregistrement, acp 51 F° 36-v du 13 pr 5

Jean Jacques Büchel se remarie en 1797 avec sa servante Dorothée Freydel, fille du tisserand Jean Daniel Freydel
Mariage, Strasbourg (n° 357) Cejourd’hui 20° Germinal l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Büchel, agé de 46 ans, caffetier, né et domicilié en cette commune, fils de feû Balthasar Büchel, perruquier, et de Marie Madeleine Eisenmann, veuf de Madeleine Pfaehler, de l’autre part Dorothée Freydel, agée de 23 ans, fille de charge chez le futur, née et domiciliée en cette commune, fille de Jean Daniel Freydel, tisserand, et de Catherine Elisabeth Herter. Lesquels futurs conjoints étoient accompagnés de George Hübner, agé de 30 ans, boucher, demi-frère du futur (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 25 mars 1750 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 17 décembre 1772 (…) 3° de l’acte de décès de Madeleine Pfaehler, épouse en premières noces du futur, portant qu’elle est morte en cette commune le 28 brumaire troisième année républicaine (signé) Jacob Büchel, Dorothée Freudel (i 186)

Jean Jacques Büchel loue une partie de la maison à Nicolas Rosenstiehl, de Bouxwiller

1801 (23 fructidor 9), Strasbourg 13 (13), M° Bremsinger n° 359
Lehnung – bürger Jacob Büchel der Caffesieder
bürger Nicolaus Rosenstiehl zu Buchsweiller wohnhaft für 3 nacheinander folgenden jahren welche den 5. Nivose 10. Jahrs ihren anfang nehmen,
nemlichen den Rez de chaussée und den ersten Stock sowohl im fordern as im hintern hauß seines ane dem Paraden Platz gelegenen hauss so mit N° 31 bezeichnet, nebst denen dreÿ fordern Kellern einem Zimmer im zweÿten Stock im hintern hauß, einer mansarde im vorderhauß, einer getüch Kammer im 5.t Stock, das in dem untersten Saal befindliche Comptoir, eine Kaffee mühl, ein Kaffee Rost und des in der Küchen zum Kaffeesieden nötige und sich alda befindliche Kupfer und mösingen geschirr – um einen jährlichen Zinß nemlich 1659 francken
Enregistrement, acp 81 F° 5 du 2 compl. 9

Le cafetier Jean Jacques Büchel déclare que les quatre fenêtres qui donnent sur la propriété de son voisin sellier François Antoine Frédéric Rieth sont une pure tolérance depuis que la maison a été construite.

1802 (19 ventose 10), Strasbourg 11 (4), M° Anrich n° 458
zu weÿl. der bürgerin Marthä geb. Holdermann des bürgers Frantz Antoni Friedrich Rieth Sattlers abgelebter Ehefrau Verlaßenschafft Erörterung, erschienen der bürger Jacob Büchel Caffée sieder als Eigenthümer des neben der besagten Rieth’scher Ehefraun Verlaßenschafft gehörigen behausung gelegenen Caffée haußes, dießer zeigte an und bekannte freÿ offentlich, daß beÿ Erbauung seines Caffée haußes ihme durch die Eigenthümer berührter in gedachte Verlaßenschafft gehörige behausung vergönstiget worden 4 fenster zu errichten welche in besagter Verlaßenschafft gerechtigkeit das liecht nehmen, derowegen wolte Er der comparirende bürger büchel hiemit freÿwillig declariret habe, daß solche nur eine Vergönstigung seÿe und zu keiner zeit als eine gerechtigkeit angesehen und gehalten werden konne, sondern daß denen jeweiligen Eigenthümern Rieth’scher behausung alle ihre Vor Erbauung gemeltdeten Caffée haußes gehabte Eigenthüms rechten und gerechtigkeit hiemit außdrucklich vorbehalten seÿn und bleiben solle, wobeÿ auch noch ferner ermeldeter bürger Büchel bekannt daß er an der Maur welche deßen von Rieth’scher behausung scheidet ihme bürger Büchel zu einer helffte und Rieth’scher Verlaßenschafft zur andern helffte eigenthümlich zuständig

Jean Jacques Büchel et ses enfants en premières noces vendent la maison au négociant Joseph Dobner

1811 (14.1.), Strasbourg 12 (35), M° Wengler n° 5445
Jean Jacques Büchel père peintre et Dorothée Freydel, Jean Jacques Büchel fils commis négociant, Catherine Madeleine Büchel majeure, héritiers chacun pour une moitié de Marie Madeleine Pfaehler leur mère épouse en premières noces du Sr Büchel père
à Joseph Dobner négociant domicilié en cette ville sous les grandes arcades n° 34
une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, fontaine avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg place d’armes n° 31, d’un côté faisant le coin de la rue du coin brulé, de l’autre en partie une avance sur ladite place et attenant en partie au Sr Georger sellier carossier, devant à la place d’armes, derrière rue du coin brulé où il y a porte d’issue, trois fourneaux avec tuyaux et pierre l’un dans la salle du devant au premier étage un autre dans la chambre de derrière au même étage et un troisième dans une chambre au troisième étage, grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 20 fr – vendue judiciairement à Jean Philippe Fibich jouailler et acquis par ledit Sr Büchel père au ci devant tribunal du district de Strasbourg le 6 janvier 1793 enregistré à la Chambre des Contrats le 20 du même mois – que les vendeurs se réservent la jouissance jusqu’à la St Jean prochaine du logement qu’ils occupent présentement et qui consiste dans le rez de chaussée dans une chambre sur le derrière au troisième étage et dans la partie sur le derrière de la cave – moyennant 30.000 francs
Enregistrement, acp 116 f° 71-v du 15.1.

Fils de Jean Matthieu Dobner, meunier à Münichsfeld en Bohême en jurisdiction de Mayerhœfen, Joseph Dobner épouse en 1776 Marie Anne Desfontaines, veuve du marchand Jean Michel Dimier : contrat de mariage, célébration
1776 (14.8.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 138
Contrat de mariage – le Sieur Joseph Dobner, Negociant demeurant en cette dite ville, fils majeur d’ans de defunt le Sieur Jean Matthieu Dobner Marchand de Bleds à Münichsfeld en Bohême, jurisdiction de Mayerhoeffen et de feue D° Marie née Steltznerine ses pere et mere, agissant et stipulant pour luy et en son nom d’une part
Et Damoiselle Marie Anne Dimier née Desfontaines veuve de feu le Sieur Jean Michel Dimier vivant bourgeois de Marchand de cette même ville, agissante pour elle et en son nom sous l’assistance du Sieur Jean François Guilbaux Maître de musique des Dragons à ce present d’autre
Le 14° Août 1776 (signé) Joseph D’obner, Marianne dimieu veuve

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 223)
Hodie 20. augusti anni 1776 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt josephus Dobner, ante hac musicus Legionis Equestris vulgo Dragons Collonel general dictæ, filius majorennis defuncti Joannis Mathæi Dobner, molitoris in Munichfeld Diœcesis Pragensis, ratione domicilii Parochianus noster Et Maria Anna Fontaine vidua Superstis Joannis Michaelis Dimier Civis mercatoris dum viveret hujatis Parochiana nostra, testes aderant Ludovicus Dimier sponsæ filius solutus hujas, Dominicus Barbier, Civis et Mercator Sponsæ Gener (signé) Josephus Dobner, marianne des fontaines (im 117)

La tribu du Miroir remet à Joseph Dobner une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois : il devient tributaire le 10 juin 1777.
1776, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 159-v) Dienstags, den 17. Decembris 1776 – Vertröstung
der von Münchfeld in Böhmen Kollowratischer Herrschafft gebürtige Hr Joseph Dobner stehet vor, producirt Schein erlernter Handlung von H. Caspar Forscheim in Eisendorf d. 1. Nov. jüngsthin gesiegelt ausgefertiget, bittet um den Zu Erlangung des hiesigen Burgerrechts benötigten Vertröstungschein. Erkannt, Willfahrt.

(f° 171-v) Dienstags, den 10. Junii 1777 – C. Leibzünfftiger
Hr. Joseph Dobner ist nunmehr auf vorgewiesenen Kanzlei- und Stall- schein vom 21. Maji jüngsthin gegen Erlag 3. lb 10 ß vor das Zunfftrecht und 20. lb d wegen nicht in hiesiger Stadt erlernter Handlung diesorts leibzünfftig als Handelsmann aufgenommen worden, promisit. Will mit quincaillerie Waaren handlen.

Joseph Dobner devient bourgeois par sa femme en mai 1777 : inscription et traitement des demandes
1777, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 171-v
Joseph Dobner der handelsmann von Münchsfelden in Böhmen, erhalt das Burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Anna geb. fontaine, weÿl. Johann Michael Dimier gewesenen handelßmanns und burgers hinterl. wittib umb den alten burger schilling, mit dem anhang daß er von Zeit seiner Copulation das stallgeld nachtrage, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel. Jur. eod. [21. May 1777]

(VI 286 bis) p. 488. Spiegel No 26, 21. May 1777
Joseph Dobner der handelsmann Von Münchsfeld in Böhmen gebürtig, weÿl. Joh: Matheus Dobner Gewesenen Müllers daselbst, mit fr. Maria Elisabetha gebohr. Feltnerin Ehelich erzeugter Sohn Verheurathet, nach Vorherig erhaltener erlaubnus Von S. T. dem Regierenden H Ammeister unterm 12. augusti 1776. mit fr. marian gebohr. fontaine weÿl. h Jean Michel Dimier gewesenen b. u. handelsmanns alhier hinterlassener Wittib
Erweiset durch Vorgelegte scheine Seine Ehrliche geburth der Cath. Relig. Zugethan, Seiner Sponsæ Stallgebüht in richtigkeit, Er die erforderliche Statt Stall Caution geleistet und des Zunfftrechts beÿ E: E: Zunfft Zum Spiegel Vertröstet Worden
daß erforderliche Vermögen hatt derselbe baar Vorgewiesen und als sein Wahren Eigenthum handtreu bekräfftiget, auch 100 fl 5 ß beim B. Pro. deponirt. Implorant Bittet E. G. unterthänig, Ihme daß B.recht à Sponsa um den A. B. schilling Zuvertrösten
Receptus a Sponsa um den A. B. schilling jedoch seit eeiner Verheurathung daß Stallgelt nach zu tragen

Joseph Dobner se remarie en 1809 avec Marie Thérèse Müller, originaire de Kehl
Mariage, Strasbourg (n° 294)
L’an 1809, le 26° jour du mois d’août (…) sont comparus Joseph Dobner, âgé de 65 ans, facteur d’instruments, domicilié en cette ville depuis 40 ans, né à Münchsfeld en Bohême le 10 février 1744, fils de feu Jean Mathieu Dobner, meunier, et de feu Marie Steltzner, veuf de Marie Anne Desfontaines, décédée en cette ville le 30 mai 1793, et Marie Thérèse Müller, âgée de 40 ans, domiciliée en cette ville depuis 15 ans, née à Kehl, mairie de Strasbourg le 16 octobre 1768, fille de feu Jean Müller, tonnelier audit lieu, et de feu Marie Anne Higler, y décédés le premier le 9 avril 1786 et le seconde le 27 mars 1770 (signé) Joseph Dobner, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 33)

Registre de population 600 MW 48 (1808 sqq) Place d’Armes n° 31 p. 566 (i 179)
Dobner Joseph, 67, luthier, Frauenberg, (à Str. depuis) 1768, (auparavant) Grandes Arcades 34, E. le 3 mars 1812
id. née Müller, Thérèse, 43, Epouse, Kehl, (à Str. depuis) 1786
Müller, Marie Anne, 50, sœur, Kehl, (à Str. depuis) 1786

Registre de population 600 MW 56 (1808 sqq) Grandes Arcades n° 34 p. 403 (i 96)
Dobner Joseph, 61, luthier, Pfrauenberg, (à Str. depuis) 1768, dél le 3. Mars 1812 Place d’Armes N° 31
Müller, Thérèse, 26 [sic], servante, Kehl, (à Str. depuis) 1787, idem

Le facteur d’instruments Joseph Dobner déclare que les quatre fenêtres qui donnent sur la propriété de son voisin Michel Gœrgen sont une pure tolérance (même teneur que la déclaration de 1802)

1822 (15.4.), Strasbourg 8 (34), M° Roessel n° 8417
Déclaration – Joseph Dobner, facteur d’instruments en qualité de propriétaire de la maison place d’Armes n° 31 qui lui a été vendue par Jacques Büchel cafetier, a déclaré que lors de la construction de ladite maison il avait été accordé au Sr Büchel la faculté de pratiquer quatre fenetres prenant jour sur la propriété des héritiers Rieth mais seulement par pure complaisance de ces derniers et sous la condition expresse que jamais cette faculté ne puisse être envisagée comme un droit, suivant acte reçu M° Anrich le 19 ventôse 10. Qu’en conséquence pour répondre à la demande qui lui en a été faite part Michel Goergen propriétaire actuel de la maison Rieth (…) M Goergen et ses successeurs doivent conserver tous les droits attachés à la maison n° 30 et qui existaient antérieurement à la construction de la maison Büchel et que ce dernier les a reconnus par l’acte du 19 ventose que le comparant entend non seulement confirmer en tout son contenu quant aux fenetres mais encore reconnaitre la mitoyenneté du mur
Enregistrement, acp 157 F° 51 du 16.4.

Joseph Dobner et Thérèse Müller louent une partie de la maison au bijoutier Léon Rehns

1822 (17.5.), Strasbourg 1 (40), M° Rencker n° 2043
Bail de 3 années à commencer le 25 mars dernier – Joseph Dobner, facteur d’instruments, et Thérèse Müller
à Léon Rehns, bijoutier
le rez de chaussée & le premier étage en entier de la maison appartenant aux conjoints Dobner sise à Strasbourg place d’Armes n° 31
plus le troisième étage une chambre aux mansardes donnant sur la Place d’Armes, la jouissance commune des greniers, de la cave, à l’exception de la partie séparée en lattes qui demeure réservée aux bailleurs – moyennant un loyer annuel de 800 francs
Enregistrement, acp 157 f° 148-v du 21.5.

Joseph Dobner meurt en 1822 après avoir institué sa veuve légataire universelle.

1823 (14.6.), Strasbourg 12 (91), M° Wengler n° 13.161
Inventaire de la succession de Joseph Dobner, facteur d’instruments décédé le 25 décembre dernier – à la requête de Marie Thérèse Mülller, la veuve légataire universelle suivant testament public reçu par le soussigné notaire le 30 juin 1820 enregistré le 30 décembre 1822 – dans la maison mortuaire place d’armes n° 31
immeubles, 1. la moitié par indivis dont l’autre moitié appartient à la veuve d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 31 d’un côté la rue du Coin brûlé, de l’autre en partie une avance sur ladite place à côté du communal en partie le Sr Jeorger sellier, devant la place d’Armes, derrière la rue du Coin brûlé où il y a une porte d’issue – la totalité de la maison est grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 20 fr. Le rez de chaussée et premier étage avec le troisième louées au Sr Léon Rehm, bijoutier par bail reçu M° Rencker le 17 mai 1822, Et le second étage occupé par la succession, 200 fr, estimée 10.000 francs – acquise de Jean Jacques Büchel père et Dorothée Feydel suivant acte reçu par le soussigné notaire le 14 janvier 1811 transcrit
meubles 496 fr, créances 778 fr – vignes à Ergersheim 200 fr, ensemble de l’actif 11 474 fr, passif 14.888 fr
Enregistrement, acp 163 F° 96 du 16.6.

Marie Thérèse Müller vend la maison à Salomon Schwartz pour deux tiers et à son fils Jacques Schwartz pour un tiers

1826 (21.12.), Strasbourg, M° L’Ange, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 197, n° 57 du 8.1.
Marie Thérèse Müller veuve de Joseph Dobner, facteur d’instruments
à Salomon Schwartz père acquéreur, pour 2/3 et Jacques Schwartz fils pour le 1/3 restant, marchands jouillers
une maison sise à Strasbourg place d’Armes n° 31 consistant en bâtiment de devant & de derrière avec cour, pompe et toutes ses autres appartenances & dépendances. Cette maison forme d’un côté le coin de la rue du Coin brulé de l’autre elle avance sur la place d’Armes, attenante en partie au Sr Joerger sellier devant la place d’Armes, derrière la rue du Coin brûlé où elle a une issue – sont compris trois poeles de fonte avec leurs cors et pierres – recueilli dans la succession de Joseph Dobner son mari dont elle est légataire universelle suivant testament reçu M° Wengler le 30 juin 1820 enregistré le 31 décembre 1822. Le Sr Dobler a acquis ledit immeuble de Jean Jacques Büchel père et Dorothée Freydel, Jean Jacques Büchel fils commis négociant, Catherine Madeleine Büchel héritiers pour moitié de Madeleine Pfaehler leur mère femme en premières noces du Sr Büchel père apr acte reçu Wengler notaire à Strasbourg le 14 janvier 1811 transcrit au bureau des hypothèques volume 58 n° 86 – vendue judiciairement sur Jean Philippe Fibich, joailler, acquis par le Sr Büchel père covendeur au Tribunal du district de Strasbourg le 6 janvier 1793 et contrat de vente à la Chambre des Contrats le 20 du même mois
(les acquéreurs s’egnagent envers la venderesse à) laisser à la disposition jusqu’à la St Jean 24.6 prochain le logement qu’elle occupe dans ce moment avec le Sr Reinhard – chargé d’une rente foncière envers la ville de Strasbourg de 20 fr – moyennant 24.000 fr
Enregistrement, acp 181 F° 187-v du 28.12.

Fils d’Abraham Schwartz de Westhoffen, Salomon Schwartz épouse en 1794 à Bischheim Reiss, fille d’Abraham Levi.
Mariage, Bischheim – Heute den 22. Wind Monat im Zweÿten jahr der Republick sind vor mir der öffentlichen Beamter erschienen Seligmann Schwartz, Abraham Schwartz des burgers in Westhoffen Straßburger Districts und Judith Isaac ehelicher Sohn alt 26 Jahr und Reiß Abraham Levi des burgers allhier und Caja Alexander eheliche Tochter alt 17 jahr, besagte erschienene waren begleitet Von Abraham Levi der Hochzeiterin Vater, Leim* Israel, Jacob Levi und Israel Raphael (signé) Seligman schwartz, Abraham Levi, Haim Isroll, Jacob Levi, Israel Raphael (i 22)

Lors de la déclaration des noms par les Juifs, Salomon Schwartz conserve son nom, Reiss Levy adopte le prénom de Claire. Leurs six enfants conservent leur prénom.
1808. Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg
(f° 41-v) n° 240 Schwartz Salomon – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. lequel nous a déclaré conserver le nom de Schwartz pour nom de famille et prendre celui de Salomon pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Seligman Schwartz Jehd Salomon Schwartz (i 42)

(f° 42) n° 241. Levy Clara Schwartz – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présentée Gress Levy, Epouse de Seligman Schwartz, marchand quincaillier, domiciliée en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. laquelle nous a déclaré conserver le nom de Levy pour nom de famille et prendre celui de Clara pour prénom, et a délaré ne savoir signer le 27 septembre 1808 (i 42)

(f° 42) n° 242. Schwartz Jacob – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Jacob son fils mineur, né à Bischheim au Saum en Floréal an quatre le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Jacob pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 42)

n° 243. Schwartz Esther – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Esther sa fille mineure, née en cette ville le 26 Messidor an neuf le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Esther pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 42)

(f° 42-v) n° 244. Schwartz Isaye – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Isaye son fils mineur, né en cette ville le 3 ventôse an onze le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Isaye pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

n° 245. Schwartz Joseph – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Joseph son fils mineur, né en cette ville le 9 ventôse an treize le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Joseph pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

n° 246. Schwartz Rosette – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Esther sa fille mineure, née en cette ville le 5 octobre 1806 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui de Rosette pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

(f° 43) n° 247. Schwartz Alexandre – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Seligman Schwartz, marchand Quincaillier, domicilié en cette ville Ruë des Chandelles N° 13. qui a pris mes prénom et nom fixes de Salomon Schwartz, lequel nous a déclaré conserver à Isaye son fils mineur, né en cette ville le 27 novembre 1807 le nom de Schwartz pour nom de famille et celui d’Alexandre pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 27 septembre 1808 (signé) Salomon Schwartz (i 43)

Jacques Schwartz épouse en 1818 Jeanne Offenbach, fille du négociant Lœb Offenbach de Mannheim
1818 (3.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 39), M° Hickel n° 76
Contrat de mariage – Jacques Schwartz, raffineur d’or fils majeur de Salomon Schwartz, quincailler, et de Claire Levy
Jeanne Offenbach fille majeure de Löb Offenbach, négociant à Manheim (Grand Duché de Baden) et de feu Jeanne Nass
Enregistrement, acp 139 F° 189 du 7.8. – régime de la communauté d’acquets partageable par moitié

Jeanne Offenbach meurt en 1838 en délaissant cinq enfants

1839 (25.4.), Strasbourg 7 (94), M° Boersch n° 1039
Inventaire de la succession de Jeanne Offenbach, épouse de Jacques Schwartz, décédée le 2 novembre 1838 – à la requête de Jean Jacques Schwartz, raffineur d’or commun en biens avec la défunte, père et tuteur de Rosine âgée de 17 ans, Léon âgé de 16 ans, Justine âgée de 15 ans, Eve Clotilde âgée de 12 ans et Hortense née le 11 mars 1832 les cinq enfants de la défunte – en présence de Moïse Weill, négociant, subrogé tuteur desdits mineurs – dans la maison mortuaire Place d’Armes n° 31
immeuble acquis durant le mariage avec M Salomon Schwartz son père, une une maison sise à Strasbourg Place d’Armes n° 31, d’un côté faisant le coin de la rue du Coin Brûlé, de l’autre en partie Place d’Armes en partie Sr Jerger, derrière la rue du Coin Brûlé où elle a une issue – acquise sur Marie Thérèse Müller veuve de Joseph Dopner, facteur d’insruments, par acte reçu M° L’Ange le 21 décembre 1826, deux tiers appartiennent actuellement à M. Salomon Schwartz père, un tiers à Jacques Schwartz – uniquement occupé par Salomon Schwartz et Jacques Schwartz, revenu de 1200 fr
Enregistrement, acp 268 F° 13-v du 29.4.

Rosine Schwartz et Justine Schwartz vendent leur part de maison à leur père Jacques Schwartz

1844 (7.11.), Strasbourg 7 (101), M° Boersch n° 5076
Vente, 7 novembre 1844. – A comparu Demoiselle Rosine Schwartz, majeure d’ans sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant tant en son propre nom que comme mandataire de Dame Justine Schwartz, sa sœur épouse de Monsieur Nathan Schwartz, bijoutier avec lequel elle demeure et est domiciliée à Mulhouse (haut Rhin) (…) Laquelle ès qualité qu’elle agit a par les présentes vendu (…)
à Monsieur Jacques Schwartz négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, père de la Demoiselle comparante et de sa mandant, acquéreur ci présent et et acceptant
deux 30° indivis d’une maison sise à Strasbourg sue place d’armes N° 31, faisant d’un côté le coin de la rue du coin brulé, de l’autre côté avançant en partie sur la place d’Armes et attenant en partie au sieur Joerger, donnant par derrière sur la rue du coin brûlé où elle a une issue. Ainsi que cet immeuble s’étend, se poursuit et se comporte actuellement (…). Les venderesses étaient propriétaires chacune d’un 30° du dit immeuble pour l’avoir hérité dans la succession de Dame Jeanne Offenbach, épouse du dit Sieur Jacques Schwartz leur mère dont elles sont héritières chacune pour un cinquième ainsi qu’il rédulte de l’inventaire de ladite succession dressé par ledit Boersch et son collègue notaires à Strasbourg le 25 avril 1839 enregistré. Ledit immeuble a été acquis en entier par ledit sieur Jacques Schwartz pour un tiers et par le sieur Salomon Schwartz père de ce dernier & propriétaire, demeurant à Strasbourg pour les deux autres tiers durant la communauté qui a existé entre ledit Sieur Jacques Schwartz et son épouse susnommée de Marie Thérèse Müller veuve de Joseph Dopner facteur d’instruments demeurant à Strasbourg le 21 décembre 1826 enregistré.
Par suite du décès de ladite Dame Schwartz née Offenbach et de la dissolution de la communauté qui a existé entre entre elle et son dit Mari, le tiers dudit Immeuble dépendant de ladite communauté a été partagé entre ledit sieur Jacques Schwartz & ses enfants. Ledit sieur Jacques Schwartz est ainsi devenu propriétaire de la moitié du tiers de la maison, soit d’un 6° indivis et les cinq enfants seuls héritiers de la Dame Schwartz se sont troubés propriétaires de l’autre moitié dudit tiers de maison soit aussi ensemble d’un 6° ou chacun d’eux d’un 30° indivis dudit immeuble.
Ledit Sieur Jacques Schwartz déjà propriétaire d’un 6° ou 5/30 acquérant par ce contrat deux autres 30° se trouve donc actuellement propriétaire de 7/30 dudit immeuble – moyennant 1600 francs
acp 329 (3 Q 30 044) f° 84-v du 15.11.

Trois autres de ses enfants lui vendent leur part de maison

1853, (14.6.), M° Noetinger
Vente – 1. Léon Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 2. Eve Clotilde Schwartz épouse de Marc Elie Lantz, Négociant à Mulhouse, 3. Hortense Schwartz, majeure à Strasbourg
à Jacques Schwartz leur père négociant à Strasbourg
des trois huitièmes d’une Maison place Kléber n° 31 moyennant 2400 francs – Origine, héritage de Jeanne Offenbach leur mère épouse de Jacques Schwartz propriétaire à Strasbourg au moyen de laquelle acquisition l’acquéreur est propriétaire actuellement d’un tiers de ladite maison
acp 420 (3 Q 30 135) f° 36-v du 17.6.

Jacques Schwartz acquiert de ses cohéritiers les parts des deux maisons contiguës n° 30 et 31

1855 (15.10.) M° Noetinger
Vente par licitation – 1° Isaïe Schwartz, joailler, 2° Joseph Schwartz, propriétaire, 3° Rosette Schwartz épouse de Léopold Weill, négociant, 4° Fanny Schwartz veuve de Joseph Baumann, propriétaire à Strasbourg, 5° Esther Schwartz épouse d’Aron Blum fabricant de drap à Bischwiller, 6° Nathan Schwartz bijoutier et Justine Schwartz sa femme à Mulhouse, 7) du mandataire de Marx Schwartz bijoutier à Mulhouse,
à Jacques Schwartz, propriétaire à Strasbourg
des 14/24 dans deux maisons contiguës situées à Strasbourg place Kleber N° 30 & 31 moyennant 46.666 francs
Le Sr Jacques Schwartz est propriétaire de la maison pour 10/24 savoir 1/6 de son chef, 1/6 comme étant aux droits de ses enfants du chef de leur mère et de 2/24 du chef de son père
acp 444 (3 Q 30 159) f° 22-v du 22.10.

Jacques Schwartz loue les deux maisons à son fils bijoutier Léon Schwartz

1859 (30.8.), M° Noetinger
Bail – Jacques Schwartz père, propriétaire à Strasbourg, pour neuf ans du 25 mars 1860
à Léon Schwartz fils, bijoutier à Strasbourg
deux maisons contiguës place Kleber N° 26 et 27 moyennant un loyer annuel de 3800 francs
Promesse par le Sr Schwartz père à son fils de lui vendre ladite maison au prix de 70.000 francs
acp 481 (3 Q 30 196) f° 12 du 5. 7.br

Jacques Schwartz meurt en 1863 chez son gendre à Remiremont en délaissant cinq enfants

1863 (24.10.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jacques Schwartz, ancien négociant à Remiremont où il est décédé le 31 juillet dernier, dressé à la requête de 1) Léon Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 2) Justine Schwartz épouse de Nathan Schwartz, bijoutier à Mulhouse, 3) Eve Clotilde Schwartz épouse d’Elie Lanz, négociant à Mulhouse, 4) Rosine Schwartz épouse de Benjamin Kensbourg négociant à Remiremont, 5) Hortense Schwartz épouse de Gobert Dalsace, fabricant de produits chimiques à Paris
acp 526 (3 Q 30 241) f° 40-v du 27.10. (succession déclarée le 9 novembre 1863) Succession, une rente de 100 francs 3% N° 105, Une rente de 94 francs N° 13.133, Une rente de 1100 francs N° 13.132
Mobilier et garde robe 3000, Créances et intérêts 10.027, Argent 50444
Une Maison sise à Strasbourg place Kleber N° 26 et 27
Passif 4000

La maison revient à Léon Schwartz lors du partage

1863 (23.11.), M° Noetinger
Partage de la succession de Jacques Schwartz négociant
entre 1) Léon Schwartz, bijoutier à Strasbourg, 2) Justine Schwartz épouse de Nathan Schwartz, bijoutier à Mulhouse, 3) Eve Clotilde Schwartz épouse d’Elie Lanz, négociant à Mulhouse, 4) Rosine Schwartz épouse de Benjamin Kensbourg négociant à Remiremont, 5) Hortense Schwartz épouse de Gobert Dalsace, fabricant de produits chimiques à Paris
de la succession délaissée par Jacques Schwartz leur père, ancien négociant à Strasbourg décédé à Remiremont le 31 juillet 1863
Masse active, Mobilier estimé 3000, rente de 1300 francs 3% transféré depuis 29.466, créances 10.000, argent 50.444
Une Maison sise à Strasbourg place Kleber N° 27 estimée 70.000
Masse passive 4398, reste 158.512. le 5° 31.702
Attributions. I Léon Schwartz a droit à 31.702. Il reçoit la maison estimée 70.000, en trop 38.297 (…)
acp 527 (3 Q 30 242) f° 60-v du 27.11.

Léon Schwartz épouse en 1848 Jeannette Altschul, originaire d’Ingenheim en Palatinat
1848 (29.4.), Strasbourg 2 (94), M° Roessel n° 1963
Contrat de mariage du 29 avril 1848. – Sont comparus Mr Léon Schwartz, Bijoutier Joailler demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de Mr Jacques ou Jacob Schwartz, Bijoutier Joailler demeurant en la même ville, et de Mad° Hanche Jeannette née Offenbach, son épouse défunte, M. Schwartz fils stipulant en son propre nom à cause du mariage dont il va être question, comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Jeannette Altschul majeure demeurante à Ingenheim, Palatinat du Rhin, Royaume de Bavière, fille de Mr Gabriel Altschul en son vivant Négociant à Ingenheim et de Mad° Sizila ou Sicilia Wolf ou Wolff son épouse défunte, Mlle Altschul stipulant en son propre nom à cause dudit mariage, comme future épouse d’autre part
Enfin Mond. Sr Jacques Schwartz bijoutier demeurant à Strasbourg, intervenant aux présentes à cause de la dot
Et dans le 30° indivis d’une maison sise à Strasbourg place d’armes n° 31 faisant d’un côté le coin de la rue du Coin brûlé, de l’autre côté attenant en partie au communal en partie au Sr Jaeger, donnant par derrière sur la rue du Coin brûlé où elle a une issue, cette portion indivise d’immeuble provenant également de la succession de la mère du fiancé, ci pour mémoire

Sociétés dont fait partie Léon Schwartz
1866 (4.5.), M° Noetinger
Dissolution de la société en nom collectif qui a existé entre Isaïe Schwartz et Léon Schwartz, bijoutiers à Strasbourg sous la raison J. et L. Schwartz de Strasbourg par acte reçu Noetinger le 10 janvier 1855 et actes subséquents. Le Sr Léon Schwartz reste seul chargé de la liquidation
acp 554 (3 Q 30 269) f° 2-v du 5.5.

1866 (4.5.), M° Noetinger
Acte de société entre Léon Schwartz et Nathan Schwartz les deux bijoutiers à Strasbourg. La société sera en nom collectif sous la raison sociale Léon Schwartz et Cie et durera trois ans, à partir du premier mai courant avec faculté de la prolonger encore pour une période triennale à l’expiration de la première période.
Le siège de la société est établi à Strasbourg. M. Léon Schwartz apporte une somme de 140.000 francs, M. Nathan Schwartz celle de 110.000 francs. Les autres dispositions sont purement règlementaires.
acp 554 (3 Q 30 269) f° 2-v du 5.5.

Léon Schwartz et Jeannette Altschul font donation de la maison à leur fils banquier Oscar Fernand Schwartz lors de son mariage avec Berthe Weill, fille du négociant Henri Weill de Haguenau. Ils se réservent le droit d’habitation dans différentes localités.

1886 (18.5.), Haguenau 7 E 20-2 (213) Joseph Kleinclaus
Ehevertrag – Sind erschienen Herr Oscar Fernand Schwartz, Bankier wohnhaft zu Strassburg großjähriger Sohn des Herrn Leon Schwartz, Bankier und der Frau Jeannette Altschul, Eheleute in derselben Stadt wohnhaft, handelnd eigenen Namens wegen der Heirath wovon hernach die Rede sein wird, mit beistand seiner hier anwesenden Eltern, als Bräutigam Einerseits
Und Fräulein Bertha Weill, ohne besonderes Gewerb, wohnhaft zu Hagenau, zwanzigjähtrige Tochter des Herrn Heinrich Weill, Kaufmann und der Frau Julie Kahn dessen Ehefrau zusammen in letztern Stadt wohnhaft, handelnd mit beistand und der Ermächtigung ihrer hier anwesenden Eltern, wegen der fraglichen Heirath, als Braut, Andererseits

Erster Artikel (unter Herrschafft der Gütergemeinschaft)
Zweiter Artickel (auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft)
Dritter Artickel (Kleidungsstücken bei Auflösung der Gütergemeinschaft)
Vierter Artikel. (Angesichts der künftigen Heirath schenken die oben genannten Eheleute Weill ihrer Tochter der Braut 1° eine Summe von 60.000 Mark, 2° eine Aussteur bestehend in Hausgetüch, Bettwerk und Hausmöbel 4000 Mark, zusammen 64.000 Mark)
Fünffter Artikel. Angesichts der künftigen Heirath schenken die oben genannten Eheleute Schwartz, die Ehefrau mit der Ermächtigung ihres Ehemanns, zu vollem Eigenthum zum voraus und außer Theil, ihrem dieses annehmenden Sohn, dem Bräutigam
Ein Wohnhaus bestehend in einem Vorder- und Hinterhaus, gelegen in Straßburg, Kleberplatz N° 27, eingetragen im Kadaster unter section N N° 738.p mit einem Flächeninhalt von ein Ar zwanzig Quadratmeter, begrenzt eineseits und hinten durch das sogenannten Verbrannte End, andererseits durch H. Baum und vornen durch den Kleberplatz. Behufs Registrirung zu einem jährlichen Bruttoertrag von 3200 Mark geschätzt.
Eigenthumsnachweis. Das fragliche Haus ist Sondergut des Vaters des Bräutigams, da es ihm in dem Nachlaß seines zu Remiremont am 31. Juli 1862 verstorbenen Vaters Jacob Schwartz, zugefallen ist, laut einer vom dem damaligen Notar Noetinger zu Straßburg am 23. November 1863 aufgenommenen Theilung. In dieser Theilung wurde das fragliche Wohnhaus zu 70.000 Franken geschätzt worden. Erbrechte des Hn Schwartz abgingen mit 31.702 Franken, der Ueberrest (…). Aus obiger Theilung geht hervor, daß Herr Jacob Schwartz das fragliche Wohnhaus gemeinschaftlich mit seinem Vater Salomon Schwartz, Kaufmann in Straßburg erkauft hatte, laut einem von dem damaligen Notar L’Ange in Strassburg am 21. Dezember 1826 aufgenommenem Kaufvertrag und laut einem vor Notar Noetinger Vater in Straßburg am 15. Oktober 1855 aufgenommenem Lizitationskauf, sowie auch laut einem Privatakt de dato Strassburg den 24. Februar 1840 welcher urschriftlich am 20.darauf folgenden April hinterlegt wurde.
Lasten und Bedingungen. Gegenwärtige Schenkung geschah unterfolgenden Lasten und Bedingungen. 1° Das fragliche Wohnhaus wird dem Bräutigam überlassen so und in dem Zustand in sich dasselbe auf Ort und Stelle vorfindet (…) 2° Die Schenkgeber behalten für sich und das Uebelebende von ihnen die lebenslängliche und unentgeltliche Nutznießung vor des ersten Stockwerks (bel Etage) der beiden Wohngebäude, des hintern Zimmers im zeiten Stock des Hinterhauses, der Küche im Erdgeschoß, eines Diesntbotenzimmers und einer Wäschekammer auf den Speicher, des Weinkellers unter dem Hinterhause und des Holzkellers unter dem Vorderhause. 3° Die Steuern und öffentlichen Auflagen jeder Art zur Last des Schenknehmers (…). Schenkungsperis 60.000 Mark, wovon der Bräutigam 40.000 Mark in die künftigen Nachlässe seiner Eltern zurücktragen wird (…)
Sechstes Artikel. Der Bräutigam erklärt in die Ehe einzutragen (1° sein Guthaben 15.400 2° verschiedene Mobiliareffekten 3200, zusammen 18.600 Mark)
Siebenter Artikel. Der überlebende Ehetheil soll Nutznießen das dem verlebten Ehetheil vorkommenden Hälfte der Gütergemeinschaft (…)
Achter Artikel. Für den Fall eines Vorabsterbens ohne Kinder zu hinterlassen schenckt der Bräutigam zu vollem Eigenthum als Morgengabe seiner Braut eine Summ won 3200 Mark (…)
Neunter Artikel. Hatte keine Kinder aus der künftigen Ehe bei ihrer Auflösung vorhanden sein solten soll der Überlebende Ehetheil (alle Summen) – Im Jahr 1886 den 18. Mai
Registrirt zu Hagenau den 21. Mai 1886 N 255 Bd. 199 Bl. 79
Transcrit aux hypothèques de Strasbourg vol. 2281 n° 44 (4 Q 4426)

Naissance, Haguenau (n° 379)
Le 9 décembre 1865 à onze heures du matin. Acte de naissance de Weill Berthe née à Haguenau le 7 décembre 1865 fille légitime de Weill Henri âgé de 35 ans, négociant né à Haguenau, domicilié à Haguenau, et de Kahn, Julie son épouse légitime âgée de 20 ans, sans état, domiciliée à Haguenau
[in margine :] Décédée le 21 novembre 1950 à Paris 12° arrondissement (Seine) i 203

Décès, Strasbourg (n° 1042)
Le 20 avril 1936 à deux heures est décédé en son domicile, 14-b Quai Koch, Fernand Oscar Schwartz, né à Strasbourg le 5 mai 1856, banquier, fils de Léon Schwartz et de Jeanne Altschul, époux décédés, époux de Berthe Weill, sans profession (im 178)



9, place du Corbeau


Place du Corbeau n° 9 – IX 234 (Blondel), O 741 puis section 18 parcelle 27 (cadastre)

Détruite par le bombardement du 11 août 1944


Les numéros 7, 8 et 9, place du Corbeau (vers 1930, Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1955) – Façades vers l’Ill (1905, Strasbourg disparu, carte 84), la maison est celle à haut pignon au milieu de la photo – Oriel (vers 1941, Falkenstein, AMS cote 1 Fi 181-189) – Pignon (1917, Strasbourg disparu, carte 209)

La maison inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’arquebusier Georges Raimbaut Nager comprend un oriel en pierre face à l’auberge au Corbeau, deux auvents et un balcon vers la rivière. Le barbier Marc Vogel qui achète la maison en 1606 n’est pas autorisé à enfoncer de nouveaux pieux devant les anciens dans la rivière en 1613 mais acquiert un terrain communal à l’arrière de sa maison. L’orfèvre Israel Hemmerlin qui vient d’acheter la maison n’est pas autorisé en 1620 à remplacer un auvent par un balcon. La maison appartient ensuite au sellier Adam Meichel (1634-1663) puis aux barbiers Jean David Eisenstern et Philippe Frédéric Horb. Originaire de Hambourg, le perruquier Henri Eckhorst manant est autorisé à acheter la maison en 1685. Il doit acheter en 1694 un des privilèges de barbier qu’établit le roi. Il loue en 1704 la maison au traiteur François Bacarisse auquel les préposés à l’accise refusent le droit d’ouvrir une auberge à moins qu’il ne devienne bourgeois. L’orfèvre Frédéric Sigel demande en 1721 l’autorisation de placer des piliers dans la rivière pour empêcher que les bateaux qui accostent n’endommagent son mur le long de la rivière. Le perruquier Jean Philippe Wittmar remplace en 1732 les piliers en bois pourri par un mur en pierre le long de la rivière. Le rapport d’experts dressé après sa mort en 1737 porte que la maison a un rez-de-chaussée, deux étages et trois greniers dallés superposés. La veuve s’associe en 1746 avec le perruquier Jean Nicolas Monflambert. Le maire interdit en 1815 au propriétaire André Pfitzer de ravaler la maison sauf s’il supprime l’avance et suit le plan d’alignement.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, plan et élévations, îlot 195 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue commence à gauche du repère (c) – deux ouvertures au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun – et s’étend jusqu’au repère (e) : quatre fenêtres à chacun des trois niveaux. La façade (e-f) vers la rivière comprend deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun.
La maison porte d’abord le n° 95 du quai des Bateliers (1784-1857) puis les n° 18 et 49 du même quai avant de porter le n° 9 de la place du Corbeau.


Elévation et nouvelle devanture, plan du rez-de-chaussée et des étages (1888, dossier de la Police du Bâtiment)

Le cadastre porte que la maison a été détruite lors du siège de 1870 puis reconstruite, le revenu passe de 144 à 43 puis à 200 francs. Le maire autorise en 1886 le ravalement de la maison bien qu’elle se trouve dans un îlot destiné à être réuni à la voie publique. Le maître ferblantier Lepain fait remplacer en 1889 l’ancienne devanture par une nouvelle en bois. Lors du ravalement de 1909, le propriétaire est exempté de droits parce que la maison est inscrite sur la liste des bâtiments remarquables. Il fait remplacer en 1928 le pan de bois dans la façade vers la rivière. Le Ministère de l’éducation nationale inscrit en septembre 1937 la façade avec oriel et la toiture à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le sol en est réuni à la voie publique.


Façade vers l’Ill, à gauche – Oriel et magasin Albert Lepain (vers 1910, Lucien Blumer, AMS cotes 8 Z 1957 et 1964)
Ruines après le bombardement du 11 août 1944 (AMS, cote 1 Fi 113 n° 89)

juillet 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Raimbaut Nagel, arquebusier, et (1553) Félicité Speisser, veuve d’Antoine Mœtschel – luthériens
1606 v Marc Vogel, barbier, et (v. 1595) Dorothée Weissenburger – luthériens
1619 v Israel Hemmerlé, orfèvre, et (1601) Hélène Horn, veuve du marchand Jean Ulric Gelter, puis (1623) Anne Rixinger, d’abord (1622) femme du bailli de Wasselonne Jean Jacques Bentzius – luthériens
1634 v Adam Meichel, sellier, et (1629) Appolonie Hetzel – luthériens
1663 v Jean David Eisenstern, barbier, et (1660) Anne Ursule Debus – luthériens
1668 v Philippe Frédéric Horb, barbier, et (1665) Anne Marie Gœppel puis (1684) Ursule Fronhœffer – luthériens
1685 v Henri Eckhorst, perruquier, et Madeleine Amélie
1710 v Frédéric Sigel, orfèvre, et (1705) Marie Elisabeth Engelhardt – luthériens
1729 v Jean Philippe Wittmar, perruquier, et (1720) Jeanne Chrétienne Borst – luthériens
1789 h Jean André Kamm, perruquier, et (1758) Catherine Barbe Wittmar – luthériens
1808 v Jean Jacques Kamm, perruquier, célibataire († 1814) – luthérien
1814 v André Pfitzer, marchand farinier, et (1807) Elisabeth Classmann
1843 v Théodore Jundt, tourneur, et (1830) Frédérique Baldner
1875 h Valentin Ziegelé, fabricant de pâtes, et (1851) Frédérique Eugénie Emma Jundt
(Alphonse) Eugène Jund, fabricant de pâtes, et (1873) Julie Berthe Heidt
1900* h (Alphonse) Eugène Jund et Pierre Emile Eck
1935* v Société coopérative des cordonniers, association coopérative

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2250 livres en 1737, 1500 livres en 1789.

(1765, Liste Blondel) IX 234, à la veuve Wittmar
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Wittmar wittib, 10 toises, – pieds et – pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 741, Pfister, Pfitzer/ veuve rue du Corbeau 95 – maison, sol – 1,15 are

Locations

1660, Jean Charles Kopp, barbier
1704, François Bacarisse, traiteur
1705, Jean Baptiste Houmana, marchand
1708, Arnaut Desclaux, chirurgien
1709, François Palous, perruquier
1717, Jean Daniel Ehrmann, perruquier
1723, Jean Frédéric Gallwitz, orfèvre
1746, Jean Nicolas Monflambert, perruquier
1805, Jean Pflugfelder, charcutier
1808, Jeanne Christine Wittmann, veuve du charpentier Jean Georges Zimmer
1828, Jean Michel Zeitler, fabricant de bretelles
1865, Jean Valentin Ziegelé, épicier (futur propriétaire)
1874, Adolphe Biecheler
1877, Marie Schmitt, revendeuse de pâtes

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 386
L’arquebusier Georges Raimbaut Nager régle 6 sols 8 deniers pour sa maison, à savoir un auvent (15 pieds de long, saillie de 5 pieds), une marche en pierre (3 pieds ½ de long, 1 pied de large), un oriel en pierre sur trois corbeaux face à l’auberge au Corbeau (9 pieds de large, saillie de 2 pieds ½), à côté un auvent (9 pieds de long, saillie de 4 pieds), en outre à l’angle vers la rivière un encorbellement (13 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds ½).
Le même Georges Raimbaut Nager règle en outre 3 sols pour une grande pierre à aiguiser devant son atelier.
Il est exempté de régler 1 livre 14 sols 13 deniers pour son balcon, les piliers et les latrines puisqu’il a produit un acte de 1430 muni du sceau de la ville, lequel établit qu’il a acquis de la ville la propriété desdits objets, comme l’indique le folio 246 des extraits des impositions.

Gegen dem Scherhauß hinüber Ane dem Andern Eckh beÿ der Schindbruckhen
Georg Reinbold Nager der Büchsenschmidt hatt an seinem Hauß ein Wettertach xv schu lang, v schu herauß, Ein steinen Tritt iii+ schu lang, j schu breit, Ein steinen Erckher vff dreÿen Kepffern gegen der Herrberg Zum Rappen über ix schu breit ii+ schu herauß, Darneben ein Wettertach ix schu lang iiij schu herauß, Mehr Vnden am Eckh geg. dem Wasser ein Vsstoß xiii+ schu lang ii+ schu herauß &, Bessert für das Niessen xj ß viij d.

Derselbig Georg Reinbold Nager hatt auch ein groß. Schleÿffstein vnden vor seiner Werckhstatt an seinem Hauß vff dem Allmendt stehen, bessert für den Schleiffstein, iij ß d.

Nota. Eß seindt Georg Reinbold Nagern für den Gang sampt den beÿ den Pfeÿlern vnd Profeÿ j lb. 14 ß. xiij d. nachgelassen worden, dann Er hatt ein Brieff vnder der Statt Insigel de Anno 1430. Vfgelegt vnd mit demselben bewiesen, das die gemelten Stüeckh vmb die Statt für aigen abgekaufft seÿen, Dauon ein außführlicher Bericht beÿm Vß Zug der Besserung Zufinden fol: 246.

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 190-v
Le barbier Marc Vogel, demeurant face au Corbeau, régle 1 sol pour la première fois à la Saint-Adolphe 1614 pour un terrain communal qu’il a enclos à l’arrière de sa maison sur la risberme de la Bruche.

Item 1 ß d. soll geben Marx Vogel d. scherer gegen dem Rapen, vom eim Ingezognen Almend Plätzle hinden an seim huß vff der Landuest an d. breüsch vff Adolffi 1614. Zum erstenmal
(rub.) Bleibt Eod.
Neü 240.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 240-v
Même loyer dans le registre de compte ouvert en 1652. Le contribuable est Adam Meichel puis Philippe Frédéric Horb

Adam Meichel, Soll gemeiner Statt, Vom ([biffé] Wetterdach) allmendplätzel der behaußung gegen dem Rappen über Jährlich vf adolphi 1 ß d
Alt. d. f. 190
New fol. 208
(Quittungen 1657-1668)
1671 Zalt Philipp frid. Horb

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 208-v
Report dans le registre suivant, les contribuables sont ensuite Henri Eghurst (Eckhorst), Frédéric Siegel et Jean Philippe Wibmar (Wittmar)

Adam Meichel, Soll vom Wetterdach ([corrigé en] eingezogenen Allmend plätzlein hinden auff der Landfest in der Preüsch) seines haußes gegen dem Rappen vff Adolphi, 1 ß
St. Zinßb. p. 240
Jetzt Philipp Friderich Horb
Jetzt H. Heinrich Eghurst
Jetzt H. Friderich Siegel
Jetzt Herr Joh: Philipp Wibmar
(Quittungen 1673-1702)
Er soll ferner von einer Lander von 12. schuhen in der länge so 3. schuhe vor obigem hauß gesetzt werden solle jahrs auff Adolphi und A° 1703 I° l. Prot: de A° 1702. fol. 45, 5 ß
(Quittungen 1704-1741)
Neuzb fol 727

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 727
Report dans le registre suivant, au nom de Jean Philippe Wittmar, sa veuve puis la veuve André Kamm

alzb. 208-b
Joh: Philipp Wittmar (Wb.), soll vom eingezogenen Allmend plätzlein hinden auff der Land Vest seines Haußes in der Preusch gegen dem Raaben Jahrs auf Adolphi, id est 29. Aug., 1 ß [in margine :] 12 fructidor)
(Quittungen 1740-an 10)
Andreas Kamm Perruckenmachers Wittib
C 356

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1613, Préposés au bâtiment (VII 1328)
Le barbier Marc Vogel demande l’autorisation de refaire la risberme et remplacer les piliers pourris sur lesquels reposent son balcon ou sa cuisine en avançant de la largeur d’un pilier dans la rivière. Les préposés refusent l’empiétement sur la rivière, de crainte que les voisins ne fassent la même demande.
Marc Vogel est autorisé quelques jours plus tard à enclore par une cloison en lattes un terrain entre sa risberme et les marches qui descendent vers la rivière (9 pieds de long, à l’avant 7 pieds ½, à l’arrière 4 pieds ½ de large), ce qui évitera les odeurs d’urine devant son poêle. Il devra régler 1 sol par an, ce qu’il accepte après qu’on lui a dit que seul le sol enclos était imposé et non la maison.

(f° 131) Montag den 23.t Augusti – Marx Vogel der scherer gegen dem Rappen über clagt das seine Landvest hinden an seim hauß Im gar böß vnd die Pfäl theils albereit abgefault, sein gengle od. Kuchen vff denselben steht, wann er dan die landvestin beÿ disem Kleinen wasser gern und.schlagen vnd machen wolte, aber anderst nit könn Zu khomen, dan das er vmb ein Pfal dicke weiter In das wasser hinuß rucken möchte, so wolt er underthenigst* vmb gebetten haben,
Ist daruon gered da man Ihm erlaubt vnd sein begeren Zulasst so komen die Andern nachbaren oben an Ihm auch, vnd gebe nacher ein unordnung vnd befragt wie ers machen wölte, Antwortet, er wolte vßwendig an den alten Pfälen newe schlagen vnd von denselben, balcklin vnder seim gang hinein In die Maur lauffen lassen, vnd vff solche Pfäl einen eich dÿlen legen das vs stehe als wer es ein wett.dechle, Ob wol Ihm Nun die herren gern helffen wolten Jedoch Ist Erkhandt Ine sein begeren abgeschlagen, Mag Zwischen die alten Pfäl newe schlagen, aber nit heraußer werths, sonder In Zwischen, Mag den selben boden vnd die wand so vff den alten pfälen steht, abbrechen, vnd newe Pfäl schlagen, so Kan er nah. die wandt wider vffricht.

(f° 132-v) Sambstag 28. Augusti – Marx Vogel der scherer geg. Rappen sagt Zwischen der Stegen Ins Wasser vnd Zwischen seiner landfuest seie ein lähres Platzlin 9. schuh lang 7 ½ sch breit vornenhär, vnd dahinden 4 ½ sch breit, dahin werde nur ein unlust gemacht Wolt ers mit einem dÿlen wand Zumach. unlust Zuuermeid. dan es eben vor seiner stuben Ist, vnd gestanck gibt, bitt Ihm Zu Zulaß. Weil dan B solches gestehen vnd bewilligt Als Ist Ihme antzeigt mögs mit einer thier Zumachen, doch soll er 1 ß d Jährlich davon Zinssen, beschwerdt sich dessen ernstlich doch weil ers hört d. allein vffm Plätzel stehn soll nit vffm hauß hat ers bewilligt darumb gedanckt.
[in margine :] D. 190. C. 102.

L’orfèvre Israel Hemmerlin qui vient d’acheter la maison demande en 1620 l’autorisation de remplacer un auvent par un balcon. L’enquête montre qu’il souhaite établir un balcon en pierre (15 pieds de long, saillie de 3 pieds) entre son oriel et la maison de son voisin.

1721, Préposés au bâtiment (VII 1389 Bauherren)
L’orfèvre Frédéric Sigel demande l’autorisation de placer des piliers dans la rivière pour empêcher que les bateaux qui accostent n’endommagent son mur le long de la rivière. L’affaire n’a pas de suite.

(f° 127) Donnerstags den 16. Ejusd. [Jan.] augenschein eingenommen – H Friderich Sigel pt° Seiner Landtveste
Herr Friderich Sigel der Silberarbeiter, remonstrirte Mghh. auch, daß die Holz Schiffleuth an Seiner hintern wohnung auff das waßer hienauß, mit annährung jren Schiffen, Großen schaden verursachten, und Seine wand vf das waßer gantz durchlöcherten wodurch beßer nicht geholffen werden könte als wann ein pfahl in das waßer geschlagen, vnd die Schiffleuthe obligirt würden, Ihre schiffe daran anzubinden, maßen Er schon Viele Uncosten deßwegen an wenden müßen. Erk. ut ante [bedacht]

1732, Préposés au bâtiment (VII 1395 Bauherren)
Le perruquier Jean Philippe Wittmar est autorisé à remplacer les piliers en bois pourri par un mur en pierre le long de la rivière. Les préposés refusent quelques mois plus tard de l’autoriser à poser un encorbellement (27 pieds 6 pouces de long, 2 pieds 6 pouces de large) au-dessus du mur qu’il vient de faire.

(f° 47) Mittwochs den 21. Maÿ 1732. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Joh: Philipp Wittmar
An Johann Philipp Wittmar des Perruckenmachers Haus jenseiths der Breüsch An der Schindbruck, welcher umb erlaubnus Gebetten, eine Maur unter sein Haus gegen dem Waßer auff Zuführen, wie es jetzo auf hölzernen Pfosten, so Aber Völlig faul und schadhafft stehet.

(f° 51-v) Freÿtags den 6. May 1732. – H. Johann Philipp Wittmar
Wegen Hn Johann Philipp Wittmars des Perruckenmachers eingenommenen augenscheins ist Erkant, wird dem Imploranten in seinem Begehren Willfahrt.

(f° 67) Montags den 11. Augusti 1732. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Joh: Philipp Wittmar
beÿ H. Johann Philipp Wittmars des Perruckenmachers Haus jenseiths der Schindbruck Gegen der großen Metzig hinüber Welcher umb erlaubnus Gebetten, über seiner neü auffgeführten Maur, einen 27. schuhe 6 Zoll Lang und 2. schuhe 6 Zöll breiten Überhang auf das Waßer Zumachen, gleich wie sein Nachbar, allda auch einen hat. Erkant, begehren Angelaint.

1815, Voirie 283 MW 357

Stotz maître maçon, qu’il est chargé par M. Pfister Marchand de farine de réparer sa maison sise Quai des bateliers N° 95 vis à vis l’auberge du corbeau et d’y ouvrir un arc qui est muré, le 6. juin 1815
[in margine :] sans objet un refus avait déjà été (décrété)

n° 298 Stotz maître maçon, qu’il est chargé par M. Pfister Marchand de farine de réparer & mettre en couleur sa maison sise Quai des bateliers N° 95 vis à vis l’auberge du corbeau, le 30 mars 1815
Considérant que la maison dont s’agit a une avance et qu’elle n’est pas alignée suis d’avis que toutes réparations lui soient interdites, le 4 avril 1815, Christiani
(le Maire, interdit) à moins qu’il s’engage par écrit d’en demolir l’avance et d’en porter ensuite la façade dans l’alignement a tracer d’après le plan de rectilignement de ce quartier, le 4 avril 1815

Description de la maison

  • 1737 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée la boutique de perruquier, une cuisine, la chambre pour l’officier, un petit poêle vers la rivière, une cave sous solives, au premier étage un grand poêle, chambre à cheminée, dépense, vestibule, balcon vers la rivière, au deuxième étage à nouveau un poêle, chambre à cheminée, dépense, cuisine et vestibule, au-dessus trois chambres dont une pour l’ordonnance de l’officier, trois greniers dallés superposés, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 7 / 95
veuve Kamm
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 208 case 1

Pfitzer André veuve rue du Corbeau N° 95
Jundt Geoffroi Théodore, vis à vis du corbeau 95 (subst.on pr. 1845)

O 741, sol, maison, quai des bateliers 95
Contenance : 1,15
Revenu total : 144,60 (144 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 894 case 1

Jund Geoffroi Théodore
1875. id. Dreher zu ⅓, Ziegele Valentin Teigwaarenfabrikant zu 2/3
1900, derselbe die ⅓ & Eck Peter Emil Sohn v Emil in Sulz O/Els. zu 2/3

O 741, Maison, sol, Quai des bateliers 48-49
Contenance : 1,15
Revenu total : 144,60 (144 et 0,60)
Folio de provenance : (208)
Folio de destination : Zerstört (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

O 741, Haus
Revenu total : 43,60 (144 et 0,60)
Folio de provenance : Nach der Zerstörung
Folio de destination : 894, Vergrößerung
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 6
Jahr 1871, Zugang – Jund Gottfried Theodor f° 894, O 741, Haus, revenu 43, desgl.
Abgang – Jund Gottfried Theodor f° 894, O 741, Haus, revenu 144, Zerstörung, supp. 1871

O 741, Maison, sol
Revenu total : 200,60 (200 et 0,60)
Folio de provenance : 894
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 6
Jahr 1875, Zugang – Jung & Ziegele f° 894-I, O 741, maison, revenu 157, Vergrösserung, achevée en 1871, imposable en 1874, imposée en 1875

Cadastre allemand, registre 29 p. 217 case 6

Parcelle, section 18, n° 27 – autrefois O 741
Canton : Rabenplatz Haus N° 9
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,24
Revenu : 1900 – 2000
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1935), compte 611
Jundt Alphons Eugen und Eck Peter Emil S. v. Emil
1930 Eck Pierre et son épouse pour 2/3 et copropriétaires
rayé 1935

(Propriétaire à partir de l’exercice 1935), compte 5706
Société coopérative des cordonniers, association coopérative, société à resp. limitée

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Près du Pont Dauphine / Montée du Pont de la Boucherie p. 462

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

95
Pr. Kamm, Jean André, Perruquier – Vignerons
loc. Wittmar, veuve – Echasses
loc. Braun, Philippe, orfèvre – Echasses
loc. Zimmer, veuve – Charpentiers
loc. Engelhardt, veuve

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rabenplatz (Seite 134)

(Haus Nr.) 9
Lepain, Wwe. & Sohn, Bauklempnerei. 0
Fischern Architekt. 2
Kölle, Pensionärin. 2
Kölle, Wärterin. 2
Peters, Schlosser. 2.
Lepain, Wwe E 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 170)

9, place du Corbeau (1886-1954)

Le maire autorise en 1886 le ravalement de la maison bien qu’elle se trouve dans un îlot destiné à être réuni à la voie publique. Il autorise en 1888 le fabricant d’appareils à pression pour débits de bière Lepain à réparer une fenêtre en chien assis vers la rivière. Le maître ferblantier G. Lepain fait remplacer en 1889 l’ancienne devanture par une nouvelle en bois. Lors du ravalement de 1909, le propriétaire est exempté de droits parce que la maison est inscrite sur la liste des bâtiments remarquables. Il fait remplacer en 1928 le pan de bois dans la façade vers la rivière. Le Ministère de l’éducation nationale inscrit en septembre 1937 la façade avec oriel et la toiture du 9, place du Corbeau à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.


Papier à lettres de la fabrique de pâtes E. Jundt et Ziegelé

Sommaire
  • 1886 – Les entrepreneurs Schoop et Mayer demandent au commissaire de police l’autorisation de ravaler la façade
    L’agent voyer Deutscher répond à l’ingénieur d’arrondissement Pfersdorff que la maison peut être ravalée bien qu’elle se trouve dans un îlot destiné à être réuni à la voie publique – Travaux terminés, mai 1886
  • 1886 – A. Munster demande au commissaire de police l’autorisation du suspendre des paniers. Le maire n’a pas d’objection à faire s’ils se trouvent à 2,10 mètres au-dessus de la voie publique – Les paniers sont suspendus, les droits réglés
    1888 – Le maire met en demeure A. Munster (demeurant 1, rue du Fossé des Tanneurs) de régler les droits échus
  • 1888 – Lepain (fabrique d’appareils à pression pour débits de bière) demande sur papier à lettres en français l’autorisation de réparer une fenêtre vers la rivière. – Le maire accorde l’autorisation verbale de réparer le chien assis.
  • 1888 – Le maire demande aux propriétaires Jundt et Ziegelé (demeurant à la Musau) de faire en sorte que les deux cheminées aient la hauteur réglementaire – Il accorde un délai jusqu’au printemps suivant. – Les cheminées sont rehaussées par des tuyaux en tôle, octobre 1889.
  • 1889 – Le maître ferblantier G. Lepain demande l’autorisation de remplacer l’ancienne devanture par une nouvelle en bois – Autorisation – Dessins du rez-de-chaussée et du premier étage, élévation et coupe – Droits payés pour un pilier transformé et une devanture – Travaux terminés, mai 1889 – G. Lepain est autorisé à occuper la voie publique, avril 1889
  • 1891 – G. Lepain déclare qu’il n’a pas de crochet mais seulement un store. L’agent Deuschler rapporte que le crochet a été retiré récemment – La ville renonce à imposer le crochet qui ne sert plus depuis longtemps à accrocher des inscriptions. – G. Lepain est imposé pour un store et une enseigne. Il répond qu’il n’a pas d’enseigne. Le maire objecte qu’une enseigne plate se trouve sur le caisson du store en saillie sur la voie publique.
  • 1893 – Le maire notifie le sieur Ziegelé (demeurant 106, chemin de la Ziegelau au Neudorf) de ravaler la façade. Eugène Jund et Ziegele (fabrique de pâtes, Teigwaarenfabrik) déclare qu’il a fait repeindre à l’huile la façade en 1886 par le peintre Nussbaum – Le maire constate que la façade est défraîchie – Les trois façades ont été repeintes, novembre 1893
    1896 (octobre) – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres, ensuite rue Adolphe-Seyboth) est autorisé à occuper la voie publique pour ravaler la façade
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, janvier 1899
  • 1901 – Le maire notifie la veuve Lepain née Dudt de faire ravaler la façade
    Le peintre en bâtiment J. Hegenhausser (9, rue de l’Ail) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 1, place du Corbeau – Autorisation accordée devant le n° 9 – Travaux terminés, juillet 1901
  • 1909 (août) – Le maire notifie la société Jundt et Ziegelé (1, fossé Riethberg au Neudorf) de ravaler la façade. Le propriétaire est exempté de droits parce que la maison est inscrite sur la liste de bâtiments remarquables – Travaux terminés, mai 1910
    1909 (septembre) – Le peintre en bâtiment J. Hegenhausser (14, rue Oberlin) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation de poser un échafaudage – Deux prolongations (peinture) – Travaux terminés, novembre 1909.
  • 1909 – Le locataire Oscar Kauffmann (deuxième étage) se plaint des cabinets d’aisance qui ne sont pas réglementaires
    La Commission contre les logements insalubres demande à la société Jundt et Ziegelé (fabrique de nouilles, Nudelfabrik, à la Musau) de raccorder la maison aux canalisations. La société répond qu’elle a chargé Albert Lepain de faire faire les travaux – Travaux terminés, octobre 1910
    1914. Commission contre les logements insalubres. La cuisine du logement dans les combles n’est pas assez grande.
    1915. Commission des logements militaires, remarques en quatre points – Travaux terminés, juillet 1916
  • 1928 – Le Syndicat de la propriété bâtie et M. Eck, demeurant à Ribeauvillé, font des transformations qui ne ressortissent pas du contrôle pour la protection des ouvriers. Les travaux consistent à remplacer le pan de bois dans la façade vers la rivière. Le Service de la navigation, compétente pour la façade vers la rivière, donne son autorisation. – Autorisation de reconstruire une partie de la façade – Travaux terminés, décembre 1928. Il reste à crépir la façade. Le crépi est posé, septembre 1929.
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate que Fr. Pinzinger a fait poser sans autorisation une antenne de T.S.F. entre le 9, place du Corbeau et le 1, place du Marché-aux-Poissons – Demande, croquis – Autorisation – Dessin
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que le tailleur Henri Bertsch a posé sans autorisation une enseigne plate entre le premier et le deuxième étage – Demande – Autorisation
  • 1930 – Le maire notifie Pierre Eck, professeur au collège de Ribeauvillé, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, mai 1934 – Le propriétaire sollicite une subvention de la Ville, le locataire principal Lepain en liquidation judiciaire ayant cessé de payer son loyer – Le maire répond que le budget ne permet pas d’accéder à la demande.
  • 1935 – Albert Lepain informe la Police du Bâtiment qu’il a transféré son bureau 3, rue des Couples et son atelier 10, rue des Bœufs
  • 1937 – Le Ministère de l’éducation nationale inscrit en septembre 1937 la façade avec oriel et la toiture du 9, place du Corbeau à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques
  • 1938 – La Société coopérative des Cordonniers de Strasbourg et environs est autorisée à poser une inscription (enseigne) sur le caisson du volet roulant
  • 1938 (février) – Un tuyau de poêle mal installé provoque un incendie
    1938 (mars) – L’entrepreneur Joseph Heitz (16, rue Sainte-Madeleine) est autorisé à occuper la voie publique pour reconstruire une cheminée
  • 1944 – La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.
    Certificats de sinistré remis à Eugène Kientz (demeurant 7, rue Ramond), à la coopérative des Cordonniers, à Madeleine Daul pour le service du séquestre
  • 1954 – La Société coopérative des Cordonniers du Bas-Rhin (7, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) autorise Paul Fischer à consulter le dossier de la Police du Bâtiment

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 538)

9, place du Corbeau (1944)

Déclaration après que la maison a été entièrement détruite lors du bombardement aérien le 11 août 1944

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 100
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Schuhmacher-Einkaufsg. Rabenplatz 9
Schweitz Josef
Quartier :
Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Metzgertor
Anwesen : Rabenplatz Nr 9
Register Nr. 100
Fliegerschaden vom 11. 8. 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Rabenplatz 9
Eigentümer : Schuhmacher-Einkaufsgemeinschaft
1. Gebäudebeschrieb : Geschäftshaus mit Wohnungen, Rabenplatz 9
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vollständig zerstört bis auf die Grundmauern
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? durch Sprengbomben
4. Art der Schäden : Totalschaden
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen
Geschäfte
Werkstätten
Garageräume
Stallungen
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 15. August 1944
Unterschrift : Schuhmacher-Einkaufsgemeinschaft e. g. m. b. H., i. V. Weidmann


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1584) au nom de l’arquebusier Georges Raimbaut Nagel. Natif de Strasbourg, Georges Raimbaut Nagel épouse en 1553 Félicité Speisser, veuve d’Antoine Mœtschel

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 29, n° 45)
1553. auff den 21. Augusti seind Ehelich eingesegnet worden Jerg Reinolt Nager von Straßburg vnd fœlicitas Speißerin Anthoni Motschel nachgelaßene Witfraw (i 33)

Les héritiers de Georges Raimbaut Nagel vendent la maison au barbier Marc Vogel

1606 (1. tag Aprilis), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 84-v
Erschienen Ludwig Vischer der Metziger burg. alhie, Jacob Reihel Brottbeck vnnd herr Paulus Bertram Buchhändler
Haben In gegensein H Marx Vogels der Balbierers freÿ guttwillig bekhant, das erstgenanten Jacob Rihel In nammen sein selbs, Ludwig Vischer als Ehevogt Susanne Reÿnboltnagerin vnd h. Julius Bertram als geschworner vogt Caspars vnd Gabriel, wÿland Geörg Reÿmboldnager des Büchsenschmidts vnd gewesener beÿsitzer d. h. des grossen Raths alhie seligen Sohn vögtlicher Wÿß In nammen derselben
bemelten Marx Vogel (verkaufft)
Huß vnd hoffestatt mit allen andern Iren gebeu gelegen In d. St. Straßburg Jenseit der Schindbrucken gegen dem Rappen hinüber gelegenn einseit ein eck als man zu d. Breüsch geht, and.seit Andres Dollenkopff dem Schumacher, stost hinden vff der Breüsch, dauon gendt vier guldin gelts Jährlich vff Ambrosÿ lösig mit 100 guldin Straßburg Wehrung dem Closter Zu Sant Marx, Item Ein guldin Vff (-) lösig mit 25 guldin abzulösen den Armen Sondersiechen vnd dann 5 guldin gelts vff Mariä geburth wid.kheüffig mit 125 guldin Straßburg. Wehrung h. David Löüffen dem Ungelters vnd dessen haußfrauwen Annen Mitschlerin, So dann 15 guldin gelts den dreÿzehen tag h. Februarÿ lösig mit 300 guldin St. w: Annen Mitschlerin obgenant, der Khauff beschehen vber die beschwerden deren der Keüffer gewÿssen vnnd vber sich genommen soll, Zugang. vnd geschehen vmb 625 pfund pfenning Straßburg
Hiebeÿ gewesen Herr Asimus Schott, beÿßitz d. H. des grossen Rahts vnd herr Laurentzius Werner

Marc Vogel hypothèque la maison au profit des marchands Jean Joachim Frantz, Matthias Schalck et Daniel Bitto

1606 (vt spâ [xxiiij Martÿ]), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 78
(Inchoat. fo: 131.) Erschienen Marx Vogel der Balbierer haben
In gegensein herrn Johann Joachim Frantzen Mathys Schalcken v. Daniel Bydo gewerbsman burgern Zu Straßburg guttwillig bekhant v offentlich verÿehen – 600 guldin
Zum vnderpfand yngesetzt huß v hoffstatt mit all Ir gebeu geleg. In der S S ane dem gestaden zwischen der Schindt V Newen bruck gegen der herberg Zum Rappen hinüber einsyt ein eck andersyt neb. Andres Dollenkopff Schumacher stoßend hinden vff die Breüsch davon gend vier guld. gelts lößig mit 100 guld. SW d. groß. gemeyn Almusen Zu St Marx, Mehr 20 guld. gelts losig mit 400 guld. SW Daniel löüfflerin v. sind auch noch verhafftet für 600 gulden wegen* Wyland herrn Jerg Reÿnbolt Nagers selig erben

Originaire de Nuremberg, le barbier Marc Vogel devient bourgeois par sa femme Dorothée, fille du tondeur de draps Jacques Weissenburger, le premier mars 1595 (le mariage a sans doute été célébré à la cathédrale dont les registres manquent de 1591 à 1596)
1595, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 724
Marx Vogell Vonn Nürenberg der Balbierer empfahet daß burgerrecht von Dorothea Jacob Weÿßenburgern deß thuchscherers dochter seiner haußfr. vndt will Zu der Lucernen, Actum den j.t Martÿ 95.

Baptême d’enfants de Marc Vogel et de sa femme Dorothée
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 125-b n° 760)1599. Sonntag 21. Octob. Parent. Marx Vogel d. scherer, Dorothea, Inf. Dorothea (i 128)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 157 n° 970) 1601. Sonntag 19. Aprilis. Parent. Marx Vogel d. scherer, Dorothea, Inf. hanns Marx (i 159)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 179 n° 1154) 1602. Donnerstag 21. Octob. Parent. Marx Vogel d. scherer, Dorothea, Inf. Hans Jacob (i 181)

Marc Vogel hypothèque la maison au profit du meunier Jacques Siebenhorn

1609 (ut spâ [vj tag Aprilis]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 214-v
(Inchoat. in Proth. fol: 181.) Erschienen Marx Vogell d. Balbierer burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit Jacob Sübenhorns deß Müllers, burgers Zu Straßburg – schuldig sige 50 Pfund Pfenning Straßburger baar gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß vnnd hoffestatt & gelegen Inn der Statt Straßburg Jensit der Schindtbrucken gelegen dem Rappen vber, einsit Andres dollenkopff dem Schuomacher, Andersit ein Eckhauß, hinden ffs Waßer vnd vornen vffs Allmend stoßend, dauon gond 20 guldin Ablößig mit 400 guldin St. W. Dauid Leüffer dem Vngeltt, Mehr 10 Pfund d gelts Ablößig mit 200 pfund pfenning Jörg Riemenns nagells selig. Erben, Item 4 Pfundt gelts Ablößig mit 80 pfund pfenning dem Closter Zu Sant Marx, So dann Zweÿ Pfund 10 schilling pfenning gelts Ablößig mit 50 pfund d Rudolff Würtzen dem Wundartzen Sunst eÿgen

Marc Vogel hypothèque la maison au profit de Martin Trausch

1609 (xij octob.), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 416
(Inchoat. fo: 432.) Erschienen Herr Marx Vogele
hatt in gegensein herrn Martin Truschen – schuldig sein 50 pfundt pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein sollen huß V hoffestatt mit allen andern Iren gebeu gelegen Inn der S S Jhenseyt der Schindtbrucken gegen der herrberg Zum Rappen hinüber einseyt ein Eck gegen der Almendt alle man Zur Breüsch geth andersyt Andres dollenkopff dem Schuemacher stoßend hinden vff die Breüsch dauon gendt vier guldin gelts abloßig mit 100 guldin Straßburger gelts widerkheüffig mit 25 guldin Straßburger den Armen Sondersiechen, Item fünff gulldin gelts loßig mit 125 guldin S David leüffern dem Ungelter, Mehr 15 guldin gelts loßig mit 300 guldin ermelter werung vorgenantem David lauffer, Item v lb xij ß vj d gls loßig mit 112. pfund 10 schilling Gabriel Jerg Reÿnbolts nager Buchßenschmid selig. Sohn, Item ij lb L ß gelts loßig m L lb d Ludwig vischern* Metzigern, So dann ij lb x ß glt widerkheuffig mi L lb d Jacob Riel dem Brottbecken sunst ledig eÿg
(dise v.schreibung ist Cassirt wie in der Cantzleÿ Imbeviatura de A° 1621. fol. 76. Zubefind.)

Marc Vogel et Dorothée Weissenburger vendent la maison à l’orfèvre Israel Hemmerlé et à sa femme Hélène Horn

1619 (12. octobris), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 320
(P.) Erschinnen Marx Vogell d. Barbierer vnd Dorothea Weissenburgerin sein ehelich haußfr.
haben in gegensein herrn Israhel hemmerles goldarbeÿters burgers Zu Straßburg v. Helenen hornin seiner haußfr.
hauß v hoffstatt Mit Allen Irhen gebäuen begriff. geleg. Inn d. Statt Straßburg An dem gestaden Nahe beÿ d. schindbruckhen vnd gegen d. herrberg Zum Rappen hinüber geleg. einseit neben hanß frörysen dem schumach. And. seit ein eckhauß neben d. Allmend straßen v geg. d. gemelten herberg Zum Rappen, hind. vff daß wasser die Breüsch genannt stoßend, davon gend Jars Vier guld. gelts S. w. Jars vff Marien Verkhündigung lösig mit 100 guld. bemeltter werung sant Marx, ferner j lb 10 ß d gelts Auff Marie v.khündigung lösig Inn hauptgutt mit 30. lb bemelt. Allmosen Zu Sant Marx, Item ein guld. St. w. gets Zins vff Simonis et Judæ wid. lösig Inn hauptgutt mitt 20 guld bemelter werung den Armen sond. siech Zur rothen kirch Alhier, Item 50. guld. straßburg werung gelts Jahts vff dem 13.ten Februarÿ David leüffers gewesenen vergolders Alhie selig wittib, ferner 5 guld. gelts St. w. vff Marien* geburth lösig mit 125. guld. bemelt werung sagts David leüffers selig wittib, Weitter 5 pfund Pfenning gelts Jars vff Mariæ v.khundigung lösig mit 100 pfund pfenning Paul Bertram burger Alhie, Item 3 Pfund 15 schilling Pfenning gelts Jars vff Marien Verkhundigung wid.lößig Mitt 75 pfund Pfenning h. Lorentz wernern schaffners alhie, Item 50 Pfund Pfenning gelts Jahrs vff Marien Verkhündigung lößig mit 300 Pfund Pfenning herrn Sebastian schachen dem fünffzehner, Weitter 2 pfund 10 schilling pfenning gelts Jars vff Johannis Baptistæ widerlösig mit 50 Pfund Pfenning h. Andreß dieffenbechers haußfr. So dann von einem blatz vnd dem gang geg. dem wasser d. Statt Straßburg Jars vff Adolphi ein schilling Allmend Zinß Sonst freÿ ledig vnd eigen, Darbeneben bemelte hauß höfflin noch weither v.hafft für 100 guld. h. Martin Trauschen seelig erben (…) Vnd Ist d. Khauff vber dieße beschwerd. so die Kheüffere vber sich genohm. Zugangen v. besch. für v. vmb 558 Pfund

Fils du précepteur Martin Hemmerlé, Israel Hemmerlé épouse en 1601 Hélène, veuve du marchand Jean Ulric Gelter (ici Gœtter)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 151-v, n° 47)
1601. Doîca 7 post Trinit. 26. Julÿ. Israel Hemmerlin ein goldschmid H Martini Hemmerlins p.ceptoris 5 classis selig. Son, J. Helena, Hans Ulrich Götters des kaufmans hind.lassene witwe. Eingesegnet d. 18. Augusti (i 79)

Israel Hemmerlé demande l’intercession du Magistrat pour que Jean Henri Horn et Elisabeth, femme de Conrad Erhard, de Francfort délivrent à sa femme son héritage
1601 Conseillers et XXI (1 R 80)
(f° 330-v) XI Novembris. – Israel Hemmerlin vmb fürschrifft.
Israel Hemmerlin weg. seiner haußfrau er vbergibt supplôn meldt wie sie von Irn unfreundtlich. geschwistrig. Hanß Heinrich Horn vnd Elisabeth Conrad Erhardts Zu Franckfurt haußfrauen bei einem Gr. Rhatt doselbs ausgeschreyen u. alles ligente gutter Ir Immerfort* verstrickt word. alß sie nit verkauft vnd alher transferiren kan wie auß den beilag N° 1 und 2. vnd hab sie Iro grundtliche verantwortung gethan wie N° 2 Zusehen, Zur*hofft wan m. Hn intercediren werd. d. es frucht bring. werde. Bitt derwegen crafft mhn privilegie für sie Zuschb. dan er ds *standen nichts an gehet v Ir eigenthumb seye vnd m*an sie gleich wie vergeben würdt für m: dochter die alhie verheuratet vnd burgerin ist sorgen, vnd dieselbig ansprech, Kan sie od. Ir Man das solches alhie thun vnd m hrn hulff gebrauchen und gepüret Ine nit etwas anders wo Zu*iren, Erkant Ist Ir willfahrt

La ville de Francfort déclare ne pouvoir délivrer de copie du contrat de mariage entre Jean Ulric Gelder et Hélène Horn comme le demande Odino
1602, Conseillers et XXI (1 R 81)
(f° 395) IV. Decembris. – Franckfurt weg. Hans Ulrich Gelderns mit Helena Hornin getroffener eheberedung
Ferner Ffurtisch antwortschrben abgelesen, dorin sie melden d. sie Iren burg. Conrad Erhardten wegen der von Seiner Handt Odino begerten Eheberedung Zwischen Hanß Ulrich Geldern und Helenæ Hornin auffgericht befragt, der weiß aber nichts davon wie sein bericht den sie* vberschicken ausweiset So seyen auch nit gebrauchlich wie an andern orten, d. die Obrigkeit solche heuraths abred aufschben lassen Also nichts dauon wiß. Erkant, Man soll odino fürhalten u. überluffern.

Début du litige entre Régnard Odino et Israel Hemmerlé
1603 Conseillers et XXI (1 R 82)
Reinhard Odino contra Israel Hemmerlin. 152. 182. 221. 244. 271. 292. 298.
(f° 152-v) Reinhard Odino contra Israel Hemmerlin
Bittell. weg. Reinhard Odino cit. Israel Hemmerlin Ehevogt Helenæ Hornin u. *um reductionis wid. ein bescheidt vorm Statt gericht vbergibt * cautionis loco Supplicationis mit einer beilag. Schaller Hemmerlin begert abschrifft v. Zeit der Ordnung.

Autres mentions d’Israel Hemmerlé dans les registres du Magistrat
1606 Conseillers et XXI (1 R 85)
Israel Hemmerlin contra Reinhardt Odino. 124. 284.
1607 XV (2 R 35) Israel Hämmerlin. 47. 55. 57. 92. 96. 100. 105. [Heuser Zusammenprechen gegen dem Münster]
1608 Conseillers et XXI (1 R 87)
Israel Hemmerlin contra Reinhardt Odino. 305.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88)
Israel Hemmerlin contra Reinhardt Odino. 23.
1611 Conseillers et XXI (1 R 90)
Hans Franckenberger contra Israel Hemmerlin. 373. 392.
1611 XV (2 R 39) Ißrael Hemmerlin. 11. 28. 37. 46. 91 119. 124. 125. [contra Steltzer Zunfft]
1612 Conseillers et XXI (1 R 91
Israel Hemmerlin contra Johann Franckenberger. 12. 37. 92. dessen Erben. 190. 200.
1613 XV (2 R 41) Ißrael Hämmerlin. 273. [Heuser Zusammenprechen in der Fladergaß]
1614 Conseillers et XXI (1 R 95)
Hans Franckenbergers Erben contra Israel Hemmerlin. 177.
Reinhardt Odino contra Israel Hemmerlin [wegen seiner dochter]. 184. 187.
1614 XV (2 R 42) Israel Hemmerlin. 98. [allmendbronnen]
1615 VII 1330 Bauherren
Israel Hemmerlin granalia. 128.
1616 VII 1331 Bauherren
Israel Hemmerlin 16. [Schuldzahlung]
1616 XV (2 R 44) Israel Hemmerlin. 169. [Heuser Zusammenprechen in der Fladergaß]
1619 Conseillers et XXI (1 R 101)
Isaac Stettner vogt Reinhard Odino Kinder contra Israel Hemmerlin. 326.
1626 XV (2 R 54) Israel Hammerlen. 245.
1632 Conseillers et XXI (1 R 114)
Reinhard Odino Cont. Ißrael Hemmerlin. 218.

Israel Hemmerlé rentre en possession d’un capital déposé à la Tour aux deniers
1616, Trois de la Tour aux deniers et préposés au bâtiment (VII 1331)
(f° 138-v) Mittwoch 4. Sept. – Vogteÿ geldt abgelöst
Israhel Hemmerlin. hat hieuor vffkhundet Jetz empfangen Capital 17 h 10 ß
vnd vff bartholomei Pfalen 17 ß 6 d
hat verkhundt gelieffert damit Erlösst

Israel Hemmerlé se remarie en 1623 avec Anne, veuve du bailli de Wasselonne Jean Jacques Bentzius
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 469 n° 1545)
1623. Dominica 16. p. Trinit. 28. 7.br. Israël Hemmerlin der goltarbeiter vnd burger alhie, Anna H. Hans Jacob Bentzÿ gewesenen Amptmans Zu Waßlenheim hind.laßner wittib, dinstag den 7. octob. (i 493)

Jean Jacques Bentzius épouse en 1622 Anne, fille du docteur en médecine David Rixinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 451-v n° 1435)
1622. In Festo Pentecostes. 9. Junÿ. Herr Johannes Jacobus Benzius, Amptman Zu Waßlenheim vnd Jungfr. Anna h. Davidis Rixingern Medicinæ D. vnd professoris, wie auch des Stiffts Zu S. Thoman Decani Tochter (i 474)

Les enfants et héritiers d’Israel Hemmerlé issus de ses deux mariages vendent la maison au sellier Adam Meichel
1634 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 496-v
(Protocollat. fol. 84.) Erschienen weÿ: Israel Hämmerlens deß goldarbeiters see: in And.er Ehe erzeügter vnd hind.laßener Kind. Als cum beneficio Inventarÿ ersternannten Ihres Vatern see: Erben Vogt H Gabriel Waldeck auch goldarbeiters hat vf eines Ers: gross. Rhats den 26. Junÿ nechsthien insonderheit ertheiltes Decretum alienendi mit beÿstand Johann Georg Marbachs und H Jonæ Stören, alß vß erstwolbesagts Raths mitel hierzu insond.heit deputirt vnd verordnet (verkaufft)
Adam Meichel dem Sattler auch burg. alhie
hauß vnd hoffstat, mit allen Anden ihren gebäwen & alhie Jenseit der Breüschen am Gestad. nahe beÿ der Schindbrucken gegen d. Herberg Zum Rappen hinüber, einseit neben hanß Froreisen dem Schuemacher gelegen, Anderseit ist ein Eck, hind. vffs wasser, die Breüsch genannt stoßend, dauon gehen Jährlich vff Mariæ verkündigung 4 fl. gelts St. w. dem Allmosen Zu S. Marx in hauptg. mit 100. fl. w. Item j. lb 10 ß gelts vff Mariæ v.künd. erstbesagtem Allmosen, in hauptg. mit 30. lb. d It. 1. gld. w. vff Simonis et Judæ den Guten Leüthen mit 20 gld. w. Capital abzulösen, So ist dise behausung auch noch v.hafftet vmb 300. fl. w Jarß vf den 13. Februarÿ mit 15. fl. w. Item vmb 100. fl. w. Jahrß vnd Mariæ gburth mit 5. fl. w. nachstbemelte beede posten weÿ: dauid Leüffers gewesenen Ungelters see: Erben, It. vmb 50. lb. d H Wolffgang Schöterlins Alten Ammeisters s: erben vf Michaelis mit 2. lb 10. ß d. Zuuerzinnßen, vnd vf begeren Zuerlegen, Mehr umb 25. lb d Andreß Dieffenbechers deß elt. s: witib so vf Michaelis Anno 1637. erlegt Inmitelst v.zinßt, It. vmb 300. lb d H Johann Georg Marbachen, obgedacht so auch auff begeren erlegt, In zwischen vff Johannis Baptistæ verzinsst wd. müess. So dann gehet Jährlich von einem bla[tz] vnd.m gang, gegen dem wasser vf Adolphi 1 s d. Allmend gelt d. St. St. sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerd., so d. Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen p. 450. lb
Dabeÿ gewesen H Jacob Katzenstein Kleinen Rhats Verwanther, hanß hetzel d. Satler deß Käuffers Schweher, vnd h hanß Georg Meÿer Nots.
[in margine :] Nota, der kauff ist für freÿ, ledig, eÿgen, zugangen p. 1600. lb (…)
[in margine :] Erschienen H Joh: Jacob Bentz V. I. Doctorandus, hatt in gegensein Apolonia Adam Meichelß deß Sattlers ehelich. haußfr. mit beÿstand H Georg Obrechts V.I. D. und E. E. Kleinen Rhats Advocati v. Procuratoris ihres geschwornen Vogts bekannt (…) Act. 5. martÿ a° 1651.

Fils du marchand du même nom, Adam Meichel épouse en 1629 Appolonie, fille du sellier Jean Hetzel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 156-v n° 21)
1629. 11. Trinitatis. Adam Meichel der Satler, Adam Meichel des handelsman vnd Burgers alhie ehelich. sohn vnd Jgfr. Appolonia Hans Hetzel des satlers vnd burgers alhie ehel. tochter (i 170)

Adam Meichel se plaint auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un que le Magistrat a nommé un cutareur à sa femme. Il est renvoyé au Sénat.
1641 Conseillers et XXI (1 R 124)
(f° 141) Sambstag d. 27. Nou. – Adam Meichel ab Mh. bericht d. Er hochst beschwerlich Vernommen d. sein haußfrau ein Curatorem hab begerth Vnd d. Ihr damitt wilfarth, bitt vmn ein Salvûn Conductum auff etliche wochen. Erk. Ist vor .E. E. Rth gewißen.

Autres mentions d’Adam Meichel dans les registres du Magistrat
1658 Conseillers et XXI (1 R 141) Johan Meichel Ca. Adam Meichel. 194.
1659 Conseillers et XXI (1 R 142) Johann Meichel Ca. Adam Meicheln. 176. 213.

Adam Meichel hypothèque la maison au profit de Marie Winter, veuve de son père Adam Meichel

1640 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 425-v
Erschienen Adam Meichel der Satler alhie bekante
in gegensein H Valentin Büchlers des Ntÿ alß Ehevogt fr. Maria Winterin sein Meichels Vatters Adam Meichels handelsmanns seel. hinderlaßener witiben (…) 250 fl. schuldig
dafür in specie Vnderpfand eingesetzt hauß und hoffstatt sampt deren gebäwen gelegen alhie beÿ der Schindbruckhen gegen dem Rappen hienüber neben hannß Fröreißen && ein Eckh hinden Vff die Breüsch stoßend, dauon gehet Jährlich Vff Mariæ v.kündigung 4. fl. Wehr. dem Allmusen in hauptguth mit 100. fl. Wehr. It. j. lib. 10. ß vff Mariæ v.kündigung ermeltem Allmußen in hauptgut mit 30 Lib. It. j. fl. wehr. vff Simonis et Judæ dem Gutenleüth mit 20. fl. wehr abzulößen, Item j. ß Allmend gelt der Statt Straßburg, So ist diße behaußung auch noch v.hafftet umb 50. lib. dem Schütterlisch. Erben, Item vmb 35. Lib. Israel dieffenbecher dem Eltern Vnd dann Vmb 260. fl. den Bentzischen Erben

Adam Meichel hypothèque la maison au profit de François Raoul Ingold

1640 (15. Octob:), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 526
Erschienen Adam Meichel der Sattler und burger zu Straßburg bekannte
in gegensein des Edlen Ehrenuesten Fürsichtigen und hochweißen herren Frantz Rudolff Ingoldten XIII.ers – schuldig seÿen j. C.L. Lib.
dafür in specie Vnderpfand sein soll Hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen gelegen alhie Jenseit der Schindbrucken geg. dem Rappen neben hanß Fröreißen && ein Eckh hinden vf die Breusch stoßend dauon gehet Jährlich vff Mariæ v.kündigung 4. fl. Wehr dem Allmoßen Zu St: Marx in hauptguet mit 100. fl. Wehr. Item j. Lib. 10. ß vff ernanten tag ermeltem Allmußen in haupgut mit 30. Lib, It. j fl. wehr. vff Simonis et Judæ den Guthleithen mit 20. fl. wehr. abzulößen, It. 1 ß d Allmend gelt der Statt Str. So ist dieße behaußung auch noch v.hafftet vmb 100. fl. wehr. hieronimo Bawrmeistern, Item Vmb 50. Li. den Schütterlischen Erben, Item Vmb 25. lb H Israel Dieffenbechern dem Eltern, Item Vmb 285. fl. den Bentzisch. Erben Und ann Vmb 12. fl. Jährlichen wÿdembs Zinß H Valentin Brüchlern dem Not° ehevögtlicher weÿß

Accord relatif à l’obligation ci-dessus passé entre Jean Gaspard Vogler au nom de sa femme Salomé Ingold et Appolonie Hetzel, femme d’Adam Meichel

1645 (21. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 471
Erschienen der Edel Ehrenvest, hochgelehrt H Johann Caspar Vogler dero rechten Doctor Und Advocatus, alß Ehevogt Fr. Salomeen Ingoldtin mit beÿstandt H. M. Josephi Scherbaum Notÿ. immatriculati und E. E. Kl. Rhats ietzig. Beÿsitzers an einem,
So dann Fr. Apollonia Hetzlerin, Adam Meichels deß Sattlers und burgers alhie eheliche haußfraw mit beÿstand H. D. Georg Obrechten Advocati ihres geordneten Curatoris, wie auch Samuel Schragen deß Seÿlers und Michel Geggelers deß Metzgers, beed. alß ihrer hierzu insond.heit erbettener nechster v.wanthen, Am and.n theil, Zeigten an und bekannten, demnach besagter Adam Meichel, Vermög der auch in d. Cantzleÿ Contractstuben den 15. 8.bris Anno 1640. vffgerichteter obligation, nunmehr weÿl. dem Edel, Ehrenvest und hochweisen herrn Frantz Rudolff Ingolden deß beständig. geheimen Regimens der herren dreÿ Zehen für par gelühen gelt 150. lb schuldig worden, auch noch zu gelten seÿe, Welche Schuld sum nach ehrengemeldten herrn Ingoldts seeligen ableiben vff ernannte Fr. Salome Ingoldtin Erblichen erwachß.,
für welche Schuld Er Meichel neb. seiner haab sein behaußung alhie Jenseit der Breusch. geleg. in specie Ver Vnderpfändet (verglichen)

Appolonie Hetzel, femme d’Adam Meichel hypothèque la maison au profit du brasseur Jean Charles Verius

1657 (16. Sept:), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 405
Erschienen Apolonia Hetzelin, Adam Meüchels deß Sattlers eheliche haußfraw, mit beÿstand H. Georg Obrecht U.I. D. Undt E: E: Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris ihres Vogts
in gegensein Hannß Carl Verjüs, Biersieders Zum Schaff alhie mit beÿstand H. Philipß Meÿers aten Statt Gerichts Beÿsitzers seines Schwagers – schuldig seÿen 150. Pfund
Unterpfand sein soll, hauß vnd hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie jenseit der Schindtbruckh, ist einseit ein Eckh geg. d. Herberg zum Rappen hienüber und anderseit neben Ursula Dollhopffin, hind. vff die Preüsch stoßend geleg. davon gehnd Jahrs 3. lb 12. ß ablößig mit 75. lb dem Stifft St: Marx, Mehr ist dieße Behaußung noch Verhafftet umb 25. lb. weÿl. H Israel dieffenbechers geweßenen XV. seel. wittib und Erben (…)

Appolonie, femme d’Adam Meichel, loue une partie de la maison au barbier Jean Charles Kopp

1660 (16. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 734-v
Erschienen Apolonia, Adam Maÿchels deß Sattlers Eheweib, mit beÿstand H Georg Obrecht V.I.D. und E.E.Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris ihres geschwornen Vogts
in gegensein Johann Carl Koppen deß Barbierers
verlühen haben in ihrer alhier Jenseit der Schindbruckh, geg. der Herberg Zum Rappen hinüber gelegener Behaußung den undern gantz. Stockh nichts davon /:alß daß Gewölb:/ außgenohmen, wie auch den gantz. tritten stockh die underschlagene helffte deß Kellers und die Gemeinschafft der Bühnen, vff Zweÿ Jahr lang von bevorstehend. Michaelis angerechnet, um einen jährlichen Zinß, benantlich 24. lib

Appolonie, veuve d’Adam Meichel, vend la maison au barbier Jean David Eisenstern moyennant 1175 livres. Une apostille fait état d’un capital mentionné dans l’acte du premier avril 1606.

1663 (24. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 189-v
(Prot. fol. 20.) Erschienen apolonia weÿl. Adam Maÿchels geweßnen Sattlers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit assistentz H Georg Obrechts V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris ihres Curatoris und hannß Carl Veriußen deß Biersieders Zum Sternenberg ihres Verwanthens
in gegensein hannß David Eisensterns deß Barbierers mit beÿstand Lorentz Frantzen deß Schuhmachers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten Jenseith der Schindbruckh gegen der herberg Zum Rappen hienüber einseit ist ein Eckh anderseit neben Michael Fröreiß. dem Schuhmachern hind. vff die Preusch stoßend gelegen, davon gehet iahrs j. ß Allmend zinnß gemeiner Statt – umb 1175 pfund
[in margine :] Erschienen die Verkäufferin mit assistentz obgedachts ihres Curatoris an einem, So dann der hierinn gemelte Käuffer am andern theil, Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohl. Sie die Verkäufferin dem Käuffern die hierinn benambste behaußung für freÿ ledig und eÿgen Verkaufft, So hette Jedoch Er der Käuffer die Jenige 50. lb so uff ged. behaußung Vermög der am 1.ten April A° 1606 durch herrn Jacobum Kuglern alß damahlen der Statt Straßburg geweßenen Contractuum Notarium nunmehr seel. uffgerichteten und dabeÿ befindlich. Verschreibung noch hafften und herrn Johann Jacob Wiegers U.I. Ddi und der Evangelischen Herren Dom Capitularen hoher Stifft Straßburg Secretarÿ Kindern erster Ehe eÿgenthümblich gehörig seÿen uff sich genohmen (…) Actum den 18. 8.bris A° 1664

Jean David Eisenstern rapporte qu’il a appris le métier pendant trois ans puis travaillé pendant seize ans dans des contrées lointaines et dans un régiment. Il obtient des Quinze une dispense pour pouvoir présenter son chef d’œuvre bien que le règlement stipule qu’il doit encore travailler un an comme compagnon.
1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
Joh: David Eißenstern Ca. Barbierer. 82. 94. 104. 116. 120. 123.
(f° 82-v) Sambstag den 12. May – Joh: David Eißenstern per Reißnern Contra Barbierer prod. Supplication, Dr Betsch copias vnd Z. d. O., erh.

(f° 123) Freÿtag den 13. Julÿ – Eißenstern per H. Frantzen referirt, Es beruhe d. Streitt Johann David Eißensterns deß Barbierers gesellen Contra die Meisterschafft Barbierer handwercks, maßen sie auß abgeleßenen actis vernohmen, darin daß die Meisterschafft Clägern Crafft articuls noch nit Zu verfertigung deß Meisterstücks admittiren will, Weilen Ihme noch Ein Jahr ane seiner Gesell arbeits Zeit allhier ermanglet, Wann Er aber hergegen sich vf 16. Jahr lang in d. Frembde, vnd Zumahlen ane fernen orth. auch Zu Veldt vf seinem handwerckh auff gehalten. Zu Sonsten auch hiebevor allhie wie recht 3. Jahr ermelt handwerckh gelehret v. j Jahr gesellen Weiß gedienet, alß Vermeinen Deputati es were Völlig mit Ihme zu dispensiren, vff nach stehende weiß
Vnsere Herren die Fünffzehen haben in Sachen Johann David Eißenstern deß Barbierer gesellen vnd Burgers sohns alhier, Imploranten an Einem, entgegen vnd wid. Ein E. hiesige Meisterschafft Barbierer handwercks Antwarttere am andern theil, auf beederseits eingebrachte handlung. und beschehene submission Erkandt, Würdt Implorant Zu Verfertigung deß meisterstücks admittirt vnd Zugelaß. vnd soll, da Er damit Wie recht bestand. sein ward, alß dann beÿ d. Zunfft für Ein völligen Meister auff vnd angenommen wd. refusis expensis. Erkand, würdt gefolgt

Fils du notaire André Eisenstern, Jean David Eisenstern épouse en 1660 Anne Ursule, fille de l’aubergiste Michel Debus
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 124 n° 55)
1660. Dom. 17. post Trin. den 14.t 8.bris. Zum 2. mahl hr hanß David Eisenstern Barbierer, Weiland hr. Andreä Eisensterns gewesenen Not: Publ: ehel: Sohn undt Jfr. Anna Ursula Weiland Michael Debus gewesenen Gastgebers Zum Salmen hinterlaßene ehel: Tochter (i 125)

1665, Protocole des Quinze (2 R 82) Johann David Eisenstern. 120. [der Barbierer, Abloßung]

Les Quinze déboutent la maîtrise des barbiers de leur requête d’après laquelle ils veulent que Jean David Eisenstern présente un nouveau chef d’œuvre parce qu’il a été reçu maître sans avoir le droit d’engager de compagnon ni d’apprenti. Ils estiment que la maîtrise aurait dû faire sa demande dans l’année qui a suivi la réception au lieu d’attendre deux ans.
1662, Protocole des Quinze (2 R 79)
Barbierer Contra Hans David Eißenstern. 176. 182. 189. 191. 194. 197.
(f° 197) Freÿtag den 28.9.bris – H. Zeißolff vnd H. Brackenhoffer laßen per H. Frantz referiren, daß Sie die Sach der Barbierer contra Hanß Davidt Eißenstern Ihren mit Meister Zubedencken Von sich genohmen, die beruhe nun kuertzlich darinn, demnach beclagter Crafft Mghh. Protocolli de a° 1660. fol: 123. Zu verfertigung deß Meisterstückhs od. dem Examine admittirt, Ist er darauf durch die geschwohrnene 3. Examinatores vnd H. Dr. Sebitzium, in beÿ sein deß obmanns H. XV. Weßners examinirt, weilen er aber nichtt gar wohl bestanden, es dahin per majora gestelt word. daß Er Zwar Künftig Meister sein, aber nach jahr und tag keine Gesellen vnd Jungen fürdern, vnd mer nicht daß 4. becken außhencken solle, nun habe beclagter solches nicht allein præstirt vnd außgestand. sondern es ist auch nach j. gantz Jahr darüber passirt, anietzo aber komme allererst die Meisterschafft vnd begehren, daß Er sich noch ein mahl examiniren laßen solte, vnd solches Crafft Ihres articuls, welcher vermag, daß der so im Ersten examine nicht bestanden 1/4 Jahr hernach noch Einmahl examinirt werden solte & Wann aber die Klägere dißfalls Viel Zu lang gewarttet, vnd billich gleich nach der H. Examinatoren bescheid hetten einkommen vnd ihren articull allegiren sollen, hingegen d. beclagte seine Ihme vferlegte Zeit adimplirt, auch angeregter bescheidt ohne schmehlerung deß Obmanns v. d. H. Examinatoren /:deren bereits 2. todt:/ authorisirt nicht rescindirt wd. kann, als vermeinen die Herren Deputirt. es were in d. sach volgende Urtel Zuertheilen.
Erkandtnus. – Vnsere Herren die Fünffzehen haben In Sachen E. Erß: hiesigen Meisterschafft Barbierer Handwercks Cläger entgegen vnd wider Hans David Eißenstern Barbierer vnd burgern allhie beclagten, auf beederseits eingelegte handlung vnd gethanen beschluß nach Erkandt, laßt mann es beÿ dem am 26.ten 7.bris A° 1660. vnd also bereits Vor Zweÿ Jahren mit beclagtem gehaltenen examine, vnd damahl darauff ervolgten vnd in actis von Clägeren selbst allegirten, auch von ihm beclagt. adimplirt. vnd also in rem judicatam schon beÿ guter Zeit erwachßenem bescheidt nochmahlen vndt allerdings Verbleib. compensatis expensis. Erkandt Würdt dießer bescheidt gefolgt.

Le sénateur Matthieu Schmidt épouse en 1662 Anne Marie Eisenstern, fille du notaire André Eisenstern et successivement veuve du tailleur Jacques Klein qu’elle a épousé en 1642 et de l’employé à la halle Jean Charles Schneider qu’elle a épousé en 1660.
Matthieu Schmid et sa femme Anne Marie vendent la maison au barbier Philippe Frédéric Horb

1668 (28. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 711
(Prot. fol. 43. fac. 1 – 1125. lib) Erschienen H Matthæus Schmid EE Groß. Rhats alter Beÿsitzer alß Ehevogt Fr. Annæ Mariæ Schmidin, mit beÿstand H Johann Christoph Wehrbeckh Not. ihres dochtermanns und H Johann Friderich Medlers Not.
in gegensein Philips Friderich Horben deß Barbierers mit assistentz H Marx Philipp Haanen E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers und H hannß Bernhard Gorÿ beed. Barbierer
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie Jenseit der Schindbruckh gegen der Gastherberg Zum Rappen hienüber, einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. Michael Fröreißen deß Schuhmachers seel. wittib und Erben, hind. vff die Preusch stoßend gelegen. davon gehen iährlichen. 1. ß d Allmendgeldts gemeiner Statt, Item 2. lib. termino Mich: lößig mit 50. lib. weÿl. H Johann Jacob Wiegers V.I.Ddi und Secretarÿ im Bruderhoff nunmehr seel. hinterbliebenen Kinder, Item 11. lib. 15 ß termino Annunc. Mariæ wid.käuffig mit 235. lib. hannß Carl Vergiußen dem Biersieder Zum Sternenberg, so dann 20. lib vff diß. termin ablößig mit 500. lib dem großen gemeinen Allmosen Zu St Marx (übernohmen) – umb 340. lib.

Le compagnon barbier Philippe Frédéric Horb a demandé à la maîtrise des barbiers le droit (a) d’exercer son métier dans la boutique que lui ont loué les enfants Hess et (b) de présenter son chef d’œuvre bien que le règlement stipule qu’il doit être encore compagnon pendant trois trimestres. La commission constate que les deux ans dont parle le règlement ne concernent que les étrangers et non les fils de bourgeois. Le tuteur des enfants Hess aurait pu louer la boutique de barbier à Meyerlin ou à Meßerschmidt qui refusent de la reprendre parce que les meilleurs clients sont perdus. La commission relève que Philippe Frédéric Horb pourra ouvrir une nouvelle boutique quand il aura été reçu maître et qu’il est dans l’intérêt des enfants Hess que leur boutique soit exploitée. Elle propose que Philippe Frédéric Horb soit autorisé à titre de dispense d’exploiter la boutique jusqu’à ce qu’il soit reçu maître en réglant 25 livres d’amende et d’infliger une amende au tuteur des enfants Hess pour n’avoir pas loué la boutique plus tôt. Les Quinze refusent de baisser le montant de l’amende que doit payer Philippe Frédéric Horb pour avoir ouvert la boutique sans en avoir le droit.
1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
Philipp Friderich Horb Ca. Barbierer Meisterschafft
(f° 185-v) Sambstag den 14. 8.bris – Philipp Friderich Horb lediger barbierer gesell, per Wildten Ca. die Barbierer Meisterschafft, producirt vndtg. Supplication, mit pitt wie darin, Dr. Bitsch nom: cit: pittet besichtigung vnd Zeit der ordtnung, Wildt weilen diese Sach den ober Handwercks Herren bereits bekannt, pittet bescheidt, Dr. Bitsch, wie gebetten, H Faust berichtet, Supplicant habe beÿ der Meisterschafft vmb der Barbier Stuben, so er von d. Heßischen Kind. vogt bereit gelehnt, fernere offen haltung, vnd dan, das er sein meisterstück verfertigen möge, gebetten, allein mangelten Ihne and. Zeit noch ¾ Jahr, wie wohl der Articul gegen den burgers Söhnen, noch Zuerleütern, neben disem sol er auch noch händel Zu St. Gallen In der Schweitz auß Zumachen haben, waß er aber aigentlich Vor beschaffenheit mit der Barbiere Stuben habe, vnd wie Viel deren fürohien in der Statt sein sollen, seÿe In den Protocollis, was mit Mathiß Klingleren geschloßen worden, Zuersehen, dabeÿ herr Brackenhover dißen bericht erstattet, daß nach füegster Bekantnus, die Barbierstub verwichenen Donnerstag Zwahr Zuegehen sollen, weil aber er Horb ein Versuechter Junger Mensch, Von H Dr. Kieffern vnd anderen recommendirt, vnd er H XV. Meistern vom Imploranten Inständig ersucht werden, nur die 1 ½ tag vnd solang die Stub Zu erlauben weiter offenzuelasen, biß beÿ Mghh. er ein komen, Alß hat er In ein so kurtze Zeit, Sonderlich weils* dem bericht nach, in seinem termino præjudiciali mehr geschehen, darein gewilliget, vnd dem vorsitzenden Herren Stättmeister baldt darauff bericht davon gethan. Erkandt, Soll die Barbier Stub noch 8. tag offen gelaßen werden, die Sach aber ist Zubedacht gezogen.

(f° 192) Freÿtag den 20. 8.bris – Philipp Friderich Horb Ca. Barbierer Meisterschafft
Herr Frantz vnd Herr Faust laßen per Herr Nägelin referiren, daß sie die Sach Philipp Friderich Horben, des ledigen Barbierer gesellen, Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer supra fol. 185. examinirt, vnd befund. das volgende 2. Puncten darinnen enthalten, Erstlich das er Horb die heßische barbier stub offen behalten, So dan Zur Verfertigung des Meisterstücks admittirt werden möge, Alß nun vber dise bede petita, die geschworene Meister nicht allein gehördt Sondern Ihnen auch die horbische Supplication vnd der 29. vnd 30. Punct auß der Barbierer Articulbuch Vorgeleßen worden, haben sie sich weil alles darinnen wegen der Zeit vndt des Meisterstücks gar Clar Sintemahl die 2 Jahr darumb die redt geweßen, allein die frembdte vnd nicht burgers Kind. astringirt, Vernemen laßen, dem Imploranten, quo ad hunc passum, weitere difficultäten nicht Zumachen, allein stünde nicht fein ehewan er das Meisterstück gefertiget, vnd Zünfftig werden, daß er ein offene barbierstub haben solle, werd. große confusiones beÿ der Meisterschafft causiren, doch hette hieran niemand schuld dan Notarius Tromer, der Heßischen Kind. Vogt, der habe anfangs den Jungen Meßerschmidt vndt Meÿerlin, alß welche beede Ihr Meisterstück gemacht, Zur der Stub. haben können, es wahr aber wed. dieße noch ferner Jahrs vmb die 50. fl. neben der burgschafft gerecht, Sond.en Ist Ihnen anfangs 100. Rther sie damit abzuschrecken, vom Vogt gefordt. biß er Horb beschrieben, vnd Zur stell gebracht worden, allegiren dabeÿ Christoph Gäßler habe Vor Jahren, bereits das Meisterstück gefertigt gehabt, Vnd hochzeit gehalten, vnd Vermeint auch wid. etwas Zuverdienen, derowegen die barbierstub vmb ein tag früher, ehe wan er vff der Statt (f° 193) Stall vnd der Zunfft eingeschriben worden, vffgemacht, vnd becken herauß gehenckt, hart gestrafft worden, Belangend aber die haubt Sach ahn Ihr selbsten, ob Ihme Horb. Zu vergönnen, daß er In deßen, bis er das Meisterstück Verfertiget, die Heßische Stub offen halten möge, So er scheindt auß obiger relation, desgleich nach Heßen todt ermelte beede Barbierer der Meßerschmidt vnd Meÿerlin selbige Stub begehrt, so Inen aber vmb des Horben willen von dem Vogt dermaßen verpfeffert worden, das deren keiner mehr begehren können, damit es aber nicht das ansehen gewinne, ob wolte man Ihnen Horben Vor ermelten beeden deren der erste Würcklich Meist. der And. aber sein Meisterstück bereits Verfertiget, Vorziehe, Haben die Herren Deputirte nötig befund. nachmahls Zuvernemen, ob einer vonselben bed. etwa noch die Heßische Stub begehren möchte, darauff Meÿerlin, weil bereits die beste Kunden d. Stuben entgangen, negativé, Meßerschmid aber conditionaté geantwortet, darauff nit Zugeh. gewesen, Vff welchen weitern ervolg, Vndt daß 1. wan der Implorant mit seinem Meister Stuck besteh. würd, Ihme ohne das ein gantz Newe Stub vffzurichten erlaubt, 2. er diser offenen Barbierstub halben ein gueten heürath getroffen, 3. keiner von obberierten die Stub, weil die viel Kund. verlohren, Jahrs vmb die 60 fl. begehrt, 4. den Heßischen Kind.en, daß dise Ihr Stub offen pleib groser nutzen geschafft würd, 5. weil bericht Vorhanden, wan die Stub Zuegieng, die Heßische Kinder vmb ein Legat springen, vnd des Horben heürath krebsgängig werden möchte, Haben die Herren Deputirte Ihren schlus ohnmaßgeblich dahien gerichtet, weilen gleichwohl Ihme Horben, mit der Stuben /:die so lang bitz er das Meisterstück gefertiget, In der Vogts Kind. Namen offen Zuelaßen:/ ein besond.s vnd lange Zeit nit gehörtes wld.fährt, die Herren Barbierer damit Zuestillen, er solte, wie sonsten mehr geschehen, 25. lb d In die Ladten und dan Notarius Joh: Thoman Tromer wegen vorgangenen tergiversirens beÿ hauß verlihen 55. lb d auß seinem Seckel Zur Straff Zuerlegen schuldig sein, vff weis, wie In der Erkantnis hernach Volget
Erkantnuß – In Sachen Philipp Friderich Horben des Ledigen Barbierer gesellen Ca. E E Meisterschafft Barbierer handtwercks, Ist Erkandt, würd die Heßische Barbier Stub, In der Kind. nahmen so lang zueöffnen, biß Implorant das Meisterstück, wie recht, verfertiget, dispensando Zuegelasen, Hergegen soll er Horb schuldig sein der Meisterschafft In Ihr Laad 50. lb d. Notarius Tromer aber, wegen Vorgangenen tergiversirens beÿ diser Lehnung, Mghh. 5. lb d auß seinen Seckel abzurichten. Erkandt, die Herren bedencken vnd bescheidt dergestaly gevolgt, daß vff ferner anhalten Tromer beÿ 3. lb d soll gelaßen werden.

(f° 195-v) Philipp Friderich Horb wegen Nachlaß
Philipp Friderich Horb Barbier gesell, per Wildten, producirt vndth. Ansuechen, vndt pittet vmb erlaßung der 25. lb Straff, od. doch eine moderation, H. Frantz vnd Herr Faust referiren, wie Supplicant anfangs wegen der offengehaltenen Barbier Stube, anfangs erfrewet, also wehre er ahn disem bescheid erschreckt worden, gleichwohl aber der Meisterschafft ein harter eingriff beschehen. Erkandt, würd das begehren abgelaint.

Fils du boucher Georges Horb, Philippe Frédéric Horb épouse en 1665 Anne Marie, fille du boucher Jean Guillaume Gœppel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 373-v n° 25)
1665. Domin: 27. Trin: et 1. adventus, H Philipus Friderich Horb, der Barbierer und Burger alhie, Georgÿ Horben deß Metzgers und Burgers alhie ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Maria, H: Johann Willhelmi Göbbels deß Metzgers und Burgers alhie ehel. Tochter, Copulirt Zu St: Cl. 40. 10.bris post preces Matut. (i 292)

Philippe Frédéric Horb loue la maison au marchand Jean Christophe Kellermann

1671 (31. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 72-v
Erschienen Philipß Friderich Horb der Barbierer
in gegensein H. Johann Christoph Kellermanns deß Handelsmanns
Verlühen habe, den gantzen mitlern Stockh nichts davon außgenohmen sampt einer Cammer im Obern stockh in seiner alhie Jenseit der Schindbruckhen gegen der Herberg Zum Rappen hienüber gelegenen Behaußung 5. Jahr lang von Joh. Bapt: dießes Jahrs angerechnet umb einen iährlichen Zinnß benantlichen 12. lb

Philippe Frédéric Horb hypothèque la maison au profit des enfants de Mathias Baumcratzer. En marge, quittance donnée en 1691 à Henri Ecors (Eckhorst).

1680 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 542
Erschienen Herr Philipp Friderich Horb der Barbierer
in gegensein Lorentz Pfeiffers des Kornwerffers alß Vogts Weÿl. Mathis Bawm Cratzers auch Kornwerffers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 150. fl. à 15. bz.
unterpfand, hauß undt Hoffstatt mit allen deren gebawen undt Zugehördten alhier jenseit des Stadens, ohneweit der Schindbruckhen, einseit ist ein Eckh anderseit neben Daniel Ruopen dem Schuhmacher gelegen, welche behaußung annoch umb 1000 fl. (so dann umb 800 fl. verhafftet)
[in margine :] Erschienen Hannß Carl Breta Kieffer, alß Ehevogt Barbaræ gebohrner Baumcratzerin und Susanna Baumcratzerin so annoch ledig. stands aber majorennis mit beÿstand H. Lienhard Pfehlers deß Ohlmanns, Und sie beede auch im nahmen Jacob und Catharinæ der Bauncratzerisch. geschwisterd welcher letzte schon von 16. Jahr Verzog. deßweg. auch denen anweßend. der Verzogenen nahrung alß verschollen, heimerkandt worden, haben in gegensein H. Henrich Ecorß deß Peruquenmachers alß ietzig. possessoris der Zu Und.pfand verlegten behaußung (quittung) d. 15. Junÿ 1691.

Philippe Frédéric Horb se remarie en 1684 avec Ursule, fille de l’aubergiste Jean Fronhœffer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 15, n° 12)
1681. Domin. Rogat. et Exaudi, Herr Philippus Friderich Horb der Barbierer Vnd * Burger vnd Ursula H. Johannes Fronhöfers deß Würths Vnd gastgebers Zum Weinstock alhier eheliche Tochter. Cop. Donnerst. 19. Maÿ Zu St. Niclaus (i 16)

Les créanciers Horb font dresser un calcul sommaire des biens qui appartiennent encore aux quatre enfants de feus Philippe Frédéric Horb et Anne Marie Gœppel
1683, Not. Winckler (Elie, 61 Not 4) n° 8
Horbische Creditores betreffend
Summarisches Project Uber weÿl. H. Philipp Friderich Horben gewesenen barbierers und Wundartzten alhier seel. nachgelaßene Nahrung
Summar. der gantz. Horbisch. noch würcklich such vor hand. befindlich. verlaßenschafft 772 lb
Summar: aller Schuld. auß dem Erbe ohne die Jenige so auff der behausung in spec. vesichert vnd darauff stehen 1090 lb
Weÿl. Philipp Friderich Horben geweßenen Barbierers und wundartzt mit auch weÿl. Fr. Annæ Mariæ Göppelin seel. erzeugt Vier Kinder, haben ane d. Verlaßenschafft Zuerfordern wie folgt, 402 lb

Henri Ecorst, originaire de Hambourg, demande l’autorisation d’acheter la maison Horb et son droit de barbier. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ne voient pas d’inconvénient à ce qu’il achète la maison en conformité avec l’ordonnance du roi sur ceux qui souhaitent s’établir à Strasbourg. Ils sollicitent l’avis de la maîtrise des barbiers quant au droit de boutique. Henri Ecorst déclare vouloir seulement exercer son métier de perruquier
1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
(p. 27) Sambstags den 17. Februarÿ 1685. – Heinrich Escorse d. peruquenmacher umb erlaubnuß das Horbische Hauß an sich Zu erkaufen
G. nôie Heinrich Escorse, des peruquen Machers Von Hamburg Will mit Ew. Gnd. Consens das Horbische Hauß, so gegen dem Wirthshauß Zu Raben über gelegen, Von H. Kellermann An sich er Kaufen, bitt Und.th Vmb gn. erl.
Erk. soll durch Zweÿ Herren Deputirte bericht eingezogen werden, wohin des Imploranten, so Nicht burger ist, Intention gehe, Und, Weilen das Hauß die Gerechtigkeit Zu einer Barbierstub hatt, ob er Nicht sich dießes Recht mit der Zeit Zubedienen gedenckt und sind hierzu deputirt Word. Herr XV.er Braun, Herr Rathh. Botzheim

(p. 32) Sambstag den 24.ten Februarÿ 1685. – Heinrich Escorse d. peruquenmacher, weg. des Horbischen Hauß, die hießige Balbierer, die Stimpler
Idem [Herr Dr Schrag] referirt, Es seÿen den 19.ten dießes die gesampte [Balbierer] mit einem Und.th. Memoriale beÿ Mgh. einkommen Und dari[n sich] über Heinrich Escorse, so das Horbische Hauß umb eine balbierer [stube] Zumachen an sich erkaufen will, beschwehrt Wie rechtw[-] alle sich in dem schirm alhier aufhalten stimpler [p. 33] außzuhandlen, Zu rasiern && Zu ihrem großen præjuditz, sich unterstündten, die V O Herren hätten das erstere so angehen, daß weilen die Königl. Ordonnance will, daß, wer sich alhier Zu establiren sucht, aufgenommen Werden solle, der hauß Kauff recht Könte Verwehrt, Wohl aber das übrige Verbotten Werden, Und darmit die sach reglirt und ein gertzes* daraus gemacht Würde, so müßte derentweg. mit dem Herrn Intendanten geredt* werden, Welches Herr Syndicus Güntzer Zuthun übernommen habe, da Er gleichfalls stellend, Ob Sie dießen bedacht confirmiren oder ein anders Verordnen Wollen. Erk. Beliebt.

(p. 33) Heinrich Escorse Wird das Horbische Hauß zu Kaufen erlaubt
Herr XV.er Braun vnd Herr Rathh. Botzheim berichten, daß sie, auf gestrigen befehl Zufolg, sich wegen dießer Horbischen Hauß Kaufes erkündigt, und von Heinrich Escorse, nach dem man ihn scharff examinirt, so viel verstanden hätten, daß er gantz Keine gedencken habe, es Zue einer barbier stub Zumachen, jndeme er das handwerck nicht Kenne, Noch einige Instrumenta darzu habe, Wolle auch kein gesind darzu halten, sondern seye gesinnet, mit seinem perruquen machen sich Zuernehren, der Kauff seÿe sonsten geschehen Umb 2700 fl. Und stündten auff dem hauß große beschwerden, dieweilen St. Marx 1000 fl. und die Rothe Kirch 470. fl. Zu erfordern hätten, Zu Mghh stellend, Was Sie hierinnen erkennen Wollen. Erk. Willfahrt Und sollen die Verschreibung beÿwohnen Herr XV.er Braun, Herr Botzheim

Le marchand Jean Christophe Kellermann vend la maison au perruquier Henri Ecorst et à sa femme Madeleine Hammerlé

1685 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 134
(Prot. fol. 9.) Erschienen Herr Johann Christoph Kellermann der handelßmann
har in gegensein Herrn Heinrich Escorst deß Perüquenmachers und Schirmbß Verwanthen allhier undt fr: Magdalenæ gebohrner Hammerlin seiner Eheleiblichen haußfrawen mit beÿstand H. Andreæ Jägers eines hochlöbl. Thumb Capituls hoher Stifft Straßburg Raths und Secretarÿ – und Zwar uff den am 24. febr. Jüngsthien Obrigkeitkich ertheilten Consens
eine behausung und hoffstatt, sambt allen andern deren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier Jenseit der Schindbruck gegen der Gasthberberg zum Rappen hinüber, einseit ein Eck, anderseit neben Weÿland Michael Fröreißen deß Schuhmachers Seelig Nachgelaßener wittib und Erben, hinden uff die Preüsch stoßend gelegen, davon gehend Jahrs 10 ß Allmend geld gemeiner Statt, undt seÿe dießelbe annoch umb 100 fl. (umb 470 lb, item umb 1000 fl. item umb 150 fl. und umb 80 fl, So dann umb 550 fl. verhafftet) – umb 350 Gulden

Henri Eckhorst prend en apprentissage Claude François Rivet
1686 (4.2.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 3)
Apprentissage – Françoise Muffat veufue de deffunt Nicolas Riuet en son vivant Marchand Mercier demt. a Schlestat (met en apprentissage) Claude François Rivet Jeune garçon (chez) Henry Escorce Marchand peruquier

Henri Eckhorst loue une partie de la maison au brodeur Etienne Thion

1687 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 577
Henry Eckorst, Peruquier [signé] hinrich Eckhorst
bail à Estienne Thion, Brodeur habitant de de cette ville (signé, E thion)
Une poelle, une chambre, cuisine, et cave dans la maison de sa demeure vis-à-vis le corbeau. Ce present bail fait pour un an à commencer du premier novembre de l’année courante moyennant 22 escus

Henri Eckhorst prend en apprentissage Moïse la Barthe, originaire de Bordeaux
1689 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 237
Henry Ecorst, maistre peruquier manant de cette ville d’une (signé) Henry Ecorst
et Moyse la Barthe garçon peruquier de Bourdeaux d’autre part (signé) Moyse Labarte
ledt. Ecorst à pris pour un garçon ledt. la Barthe laquel a promis & sera tenu de le servir honnestement et fidelement moyenant ce ledt. Ecorst à promis de luy bailler et payer pour une année qui commencera le premier jour du mois de May prochain la somme de cents livres tournois

Fils du major d’artillerie Henri Eckhorst, Henri Eckhorst (ici Ecorce) et sa femme Madeleine Amélie, fille de Jacques Amélie, marchand à Cherbourg, achètent le droit de bourgeoisie le 11 octobre 1692
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1098
Heinrich Ecorce der Peruquenmacher, Von Hamburg, Weÿl. H: Heinrich Ecorce des gewesten Majors über die Artillerie daselbst hinterl: sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich und Magdalenam Ameliam weÿl. Jacque Amelien des Geweßnen Kauffmann Zu Ccherbourg hinterl. tochter seine haußfraw p. 2 Gold fl. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden, haben Keine Kinder und werden Zu E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d 11. Dito [8.bris] 1692

Henri Eckhorst prend en apprentissage François Pierre von Ixem, natif de Heidelberg.
1693 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 556-v
H. Heinrich Eckorst, der Peruquenmacher [unterzeichnet] Heinrich Eckhorst
hat in gegensein Frantz Peter von Itzsen, von heÿdelberg gebürtig, seines alters von 22. jahre mit beÿstand H. Daniel Bion, des Ballmeisters allhier [unterzeichnet] frantz peter Von Ixem
angezeigt und bekandt daß Er H. Eckorst Ihme Frantz Peter Zu Einem Lehrjungen angenommen, Und Ihme Versproch. habe, d.Peruquenmach. mit allen so darzu gehört, vollkommen zu lehren (..) auff vier jahr lang (…) dieweil Er aber an* und von seinen Vatterland vertrieben alß versprach Er H. Bion im nahmen der Reformirt. Kirch den lehrjung die Zeit über in Kleidung Zu und.halt.

Le roi accorde une lettre patente de perruquier français à Henri Eckhorst moyennant 550 livres tournois
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)

1694, Protocole des Quinze (2 R 98) p. 260
Lettres accordées par Sa Ma.é aux Perruquiers françois de la Ville de Strasbourg
Celle de Henry Ecorse, Barbier à Strasbourg
par mod.on trois livres dix sols, et Con.le avec paraphes
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre, a Tous Ceux qui ces presentes verront, Salut, par Notre Edit du mois de Novembre M VI.C quatre vingt onze, regrd. ou besoin a esté. Nous avons pour les causes y contenues esteint et supprimé les places des barbiers, baigneurs, Estuvistes et Perruquiers, creés par Nostre Edit du mois de Mars M VI.C Soixante treize, pour les Villes de Nostre Royaume autres que celle de notre bonne Ville de Paris, et avons creé et estably par le méme Edit du mois de Novembre dans toutes les villes et fauxbourgs de Nostre Royaume, autres que notre dite Ville de Paris et autres Nos Cours Presidiaux, baillages et Senechaussées des Maistres barbiers, baigneurs, Estuvistes et Perruquiers que nous avons reduit au nombre porté par led. Edit pour chacune (f° 260 v°) Ville et fauxbourgs de Notre Royaume, et fait deffenses à tous autres qu’à Ceux qui seront par Nous pourveus de s’immiscer en l’exercice dudit art, et d’en faire la profession à peine de Cinq Cens Livres d’amande, applicable moitié à l’hospital General, et l’autre moitié à la Communauté desd. barbiers Perruquiers, pour en jouir par les pourveus desd. places en heredité suivant et ainsi qu’il est porté par led. Edit, en Execution duquel, sçavoir faisons que pour le bon et louable raport, à Nous fait de la personne de Henry Ecorse, de sa suffisance, probité prud’homme et experience en l’exercice dud. art, Nous avons led. Ecorse choisy et retenu pour l’un des douze barbiers, Baigneurs, Estuvistes et Perruquiers, establis suivant nostre dit Edit, en la Ville et fauxbourgs de Strasbourg, pour par led. Ecorse exercer led. art et profession, tenir boutique et enseignes avec bassins blancs et cette inscription, barbier, baigneur, Estuviste et Perruquier, Ceans on fait le poil, et le pouvoir de vendre des cheveux en gros et en détail, ensemble de faire des savonnettes, pommades, essences, poudres de senteurs, pâtes et autres choses semblables pour leur usage et profession, et jouir des autres graces à Eux accordées par led. Edit et les Statuts qui seront faits en consequence et conformem.t aux arrests de notre Conseil des Treize et vingt Novembre M VI.C quatre vingt douze. Le tout cy attaché sous le Contrescel de Nostre Chancellerie, Si donnons en Mandement, au Bailly de Strasbourg son Lieutenant ou autres qu’il appartiendra, que conformement auxd. Edit et arrests de Nostre Conseil cy dessus dattez, il fasse souffre et laisse jouir et uzer led. Ecorse de lad. place pleinement paisiblement et hereditairement, cessant et faisant cesser tous troubles et empechements contraires. Car tel est nostre plaisir, donne à Paris le vingt neuvieme Jour de Juillet, l’an de grace Mil Six Cent quatre vingt Treize, et de notre regne le Cinquante unieme, et Scellé
Sur le replis est ecrit
Sur le dos est écrit
Par le Roy
Prince, avec paraphe
7 juillet 93 art. 22
Enreg.re le 31 Juillet 1693. Signé Gourdon avec paraphe

(f° 261 v°) J’ay receu de Henry Ecorse la somme de Cinq Cent Cinquante Livres pour la finance de l’une des douze Places de Maistres barbiers, baigneurs, Estuvistes et Perruquiers pour la Ville et fauxbourgs de Strasbourg, creés hereditaires par Edit du mois de Novembre 1691 verifié où besoin a esté pour exercer par les pourvus des Places led. art, avec pouvoir de lever boutique et Enseigne avec bassins blancs, et une inscription contenant les mots de barbier, baigneur, Estuviste et Perruquier, Ceans on fait le poil, et la faculté de faire vendre des cheveux en gros et en détail, ensemble de faire des savonnettes, pommades, essences, poudres de senteurs, pâtes et autres choses semblables pour leur usage et profession, et de disposer de leurs Places au profit de qui bon leur semblera, sans que leurs successeurs ou ayant Cause soient tenus d’obtenir des Nouvelles Lettres de Chancellerie, et que pour raison de ce ils soient obligés de payer à l’advenir aucune nouvelle finance sous pretexte du prest d’annuel, de survivance, de mutation, de confirmation ou autre, de quelque sorte que ce soit, dont ils sont et demeureront dés à present et pour toujours déchargez, et sans que leur nombre puisse estre augmenté pour quelque cause et sous quelque pretexte que ce soit, et pour y avoir entre Eux Jurande, et qu’il leur soit fait des Statuts, qui seront expediés et scellez en la grande Chancellerie, sur les advis des sieurs Lieutenants Generaux, baillis et autres Juges qui en doivent connoistre, le tout suivant et conformement aud. Edit, et ainsy qu’il est plus amplement porté par iceluy. fait à Paris le Treizieme Jour de Juillet, Mil six cent quatre vingt treize.
Quitt.ce du tresorier des revenus Cazuels de la somme de V C L lb. signé Millieu, avec paraphe
au Rolle du septieme jour de juillet 1693 art. 22.
Sur le dos est écrit
Enregistrée au Controlle General des finances par Nous Escuyer Conseiller du Roy, Garde des Registres du Controlle General des finances de France, Commis par Monseigneur Phelypaux de Pontchartrain, Conseiller ord.re du Roy en tous ses Conseils et au Conseil Royal, Controlleur general desd. finances. à Paris le seizieme Jour de juillet Mil Six Cent quatre vint treize. signe Soubeyran, avec paraphe
enregistré le 19e aoust 1694

Henri Eckhorst présente le 13 novembre 1699 une requête en déposant 4 livres sur l’amende qui lui a été infligée et 4 autres livres de taxe à la halle commerciale. Henri Eckhorst a acheté à la dernière foire de Francfort des cheveux qu’il n’a pas apportés lui-même mais fait déposer chez un aubergiste de Schiltigheim où il a été les chercher. L’enquête montre qu’il a déjà fait de même un an et demi auparavant. Henri Eckhorst rapporte que les affaires vont mal, que l’intendant de la Grange l’a obligé six ans auparavant à payer une amende de cinq cents livres suite à l’attribution des lettres patentes (financement). La commission qui estime devoir faire un exemple condamne Henri Eckhorst à une amende, en faisant remarquer que les cheveux importés frauduleusement auraient pu être confisqués. Certains membres du Magistrat sont d’avis de réduire l’amende puisque Henri Eckhorst a subi d’importants dommages du fait de l’intendant. Le syndic royal propose de réduire l’amende d’un tiers, la somme à payer s’élevant à 50 livres. Henri Eckhorst est dispensé de payer le reliquat après un nouveau versement le 9 janvier 1700.
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Heinrich Eckhorst Peruckenmacher pt° mulctæ, 332, 344, 429
(f° 332) Sambstags den 7. Novembr. 1699. Heinrich Eckhorst pt° mulctæ
Heinrich Eckhorst burg. und Peruckenmacher per Gol. producirt vnterth. Memoriale vnd bitten wie inhalts deponirt Zugleich 4 lb an der ihm angesetzten straff vnndt 4. lb vor den Zoll im Kauffhauß. Erk. an die Ober Kauffhaußherren gewießen.

(f° 343-v) Freÿtags den 13.t Novembr. 1699. – Heinrich Eckhorst ù² verfahrung angesetzter straff vnd deren moderation
Obere Kauffhaußherren Laßen per me Proponiren, es habe Heinrich Eckhorst burger und Peruckenmacher alhier aus jüngst verwichener Franckforther Herbstmeß, etwas von Haaren herauff gebracht, solche aber nicht gleich mit sich in die Statt genommen, sondern dem Krebßwürth Zu Schilcken in verwahrung Gegeben, den andern tag, unter einer angestelten spatzierfarth, in den Gutschen trög, herführen laßen, vndt alßo die Statt vmb den gebührenden Zoll defraudort. Sobalden man nun davon nachricht bekommen, vndt die Sach untersucht, habe man so viel erkundigt, daß ged. Erkhorst nicht allein dießes mahl dreÿ Päcklein besagtem würth anbefohlen, und darauff heimlich in die Statt practicirt, sondern auch vor anderthalb jahren gleichfals, durch einen unbekanten man, einen packh, in mehrbemelts Würthshauß Zum Krebß bringen, nach gethanem trunckh aber gleichwider fort, vndt vermutlich unverzollt in die Statt tragen laßen. Worauff man denselben, wegen solchen vorsetzlichen betrugs zu red gesetzt, welcher von dem jenigen, so vor anderthalben jahren geschehen sein soll, gantz nichts wißen wollen, sondern es durchaus geläugnet, wegen dießen letztern aber gesagt, daß es nur Zweÿ päcklein mit haar welche ohngefehr 20. lb gewogen, in dem dritten aber seine Hardes vnd weißgezeug gewesen seÿ, anbeÿ seinen begangenen fehler bekant vnd beditten, daß seine profession schlecht, der Peruckenmach. anietzo sehr vil, vnd so großer Zoll auff die haar geschlagen seÿe daß er vnd Andere seines gleichen, nicht mehr bestehen könten, Zu mahlen Er vor 6 Jahren da die frantzösische Perucklenmacher an ihne die financirung gesucht, Mgherren aber Ihme solches Zu thun verbotten, vnd Ihne wider alle gefahr vnd schaden Zu schützen versprochen, vnd Er darauf sich opponirt, in großen verlust seiner nahrung gesetzt, und nicht allein Zu bezahlung der finance obligirt, sondern auch von den H Intendanten De la Grange noch in 500. Liures straff, die er auch erlegen müßen, Condemnirt worden seÿe, dahero gebetten, Ihme in Ansehung deßen, solchen begangenen Fehler zu condonniren, man habe aber auff seithen der Oberen Kauffhaußherren dafür gehalten, daß weilen in Langer Zeit kein Peruckenmach. etwas von haaren in dem Kauffhauß angegeben, noch verzollt, undt ged. Eckhorst, dergleichen defraudationes außen allem Zweiffel mehr exercirt haben wirdt, ein Exempel Zu Statuiren sein werde, vndt haben deßwegen demselben eine straff von 5. lb angesetzt, solche aber auff sein bitten auff 50 Rthlr moderirt und anbefohlen, die schuldige gebührr im Kauffhauß davon zu entrichten, mit beÿgefügter Remonstratio, daß ihme gar wohl die Haar quæstionis hetten Confiscirt werden können.
Worauff selbig vor acht tag. ein unterthäniges memoriale übergeben und Zugleich ane der straff 4. lb d vnd so viel vor die gebühr im Kauffhauß produciren laßen, mit inständiger bitt ihme d. residuum in Gnaden nachzulaßen, in erwegung daß beÿ dem Peruckenmachen, wegen großer menge derer, die damit umbgehen, vndt der Statt doch wenig beytragen, fast nichts zu verdienen, und Er vor einigen jahren, alß er auß befehl Mghh sich zur financirung gegen den frantzösischen Meistern, nicht verstehen wollen, in 500 lb straff Condemnirt, exequirt, vnd bis in 1000 fl. schaden seiner nahrung gesetzt worden seÿe. Nachdem nun die sach wider vor Sie die Obere Kauffhauß hh. verwießen worden, habe man nicht ermanglet, den Imploranten ferner anzuhören, welcher sich nochmalen auff die Constata seines Memorialis bezahlen, mehrbesagten verlust beweglich remonstrirt, vndt sich deßwegen auff Herrn Stätt Mr von Wickerßheim, herrn Amr. Reißeißen, vnd andere Regiments Hhn so davon wißenschafft hetten, beruffen, undt demüthig gebetten, ihme deßwegen dieße fehler in gnaden Zu verzeihen. Ego setzte beÿ, daß Herr Amr. Reißeißen mit mir dißer tagen beÿ der Cantzleÿ davon geredt, und beditten, daß er sich noch wohl erinnere, daß in seiner letzteren Regirung die Sach mit dem Eckhort passirt vnd Mghherren ihne, daß er nicht financiren solle, gestrifft vnd gleichsam in den Ungluckh gebracht hetten, vnd Er dahero vermeine, daß wann Mann demselben einige gnad thun wolte, er derselben nicht unwürdig were. Auff seithen der Obere Kauffhaußherren aber habe man Mghherren lediglich anheim stellen wollen, ob Sie in ansehung obged. S verlusts Ihme eine fernere Moderation oder gäntzl. nachlaßen gedeyen laßen wollen.
Herr Syndicus sagt, es seÿe Zwar wahr, daß Implorirend Eckhorst wegen der financirung etwas gelitten, und daß auff seithen Mghherren demeselben gesagt worden, daß Er es nicht thun solte, es seÿe aber der vorige Intendant Mr De la grange an deßen verlust ursach, welcher auff Mghherren Lettres patentes die Sie vom König in favorem dero und erhalten, Keine reflexion gemacht habe, vnd dießer fehler klar am tag, weilen der ietzige herr Intendant die burger beÿ ihren privilegio manutenirt, vndt denen Traittants selbige in ruhe zu laßen, anbefohlen habe, und seÿ auch der Implorant übel daran, wann er Vermeine daß die straff zu starckh angesetzt worden, in deme ihme die haar auch hetten Confisciert werden können, welche damahlen Zu remonstrirern were, iedoch stelle Er dahin, Ob mghhh. Ihme eine tertz nachlaß. woll. Erkandt, solle ane denen 50 Rthlen die tertz nachgelaßen werden, vnd Er also 50 fl. Zu erlegen schuldig seie.

(f° 428-v) Sambstags den 9. Januarÿ 1700. – Gol noîe Heinrich Eckhorsts des Peruckenmachers und burgers alhie erholt contenta producti vom 7. 8.br jüngsthin, deponirt Zugleich ane noch restirend. straff ferners 5 lb d vnd bathe das residui gn. nachlaß.
Erkandt, wird demeselben der rest in ansehung seiner Hiebevor, wegen Zurück gehaltener financierung seiner profession, erlittenen unglücks, in gnad. nachgelaßen

Henri Eckhorst loue une partie de sa maison au traiteur François Bacarisse

1704 (3.11.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 543-v
Henry Ecohr perruquier (signé) Harÿ Ecohr
bail au Sr François Bacarisse traitteur
dans sa maison sçize icy proche le pont nommé Schindbruck vis à vis du Corbeau les commodités et appartemens suiuants, Sçavoir la caue, en bas la boutique sur le deuant et un poele auec une Cuisine sur le derrière, Item au premier etage une chambre à cheminée au second étage un grand poele et une grande cuisine, une petite chambre à cheminée et une antichambre, au troisième etage une petite chambre et enfin les greniers mitoyens, le tout pour trois années à Commençer au premier de ce mois – Les parties sont tombées d’accord que le enseignes seront et resteront aux portes de la maison comme à présent – moyennant 500 livres tournois

François Bacarisse demande l’autorisation d’ouvrir un débit de vins à l’enseigne aux Galères, en présentant une recommandation du lieutenant de roi la Bastie. Les préposés de l’accise objectent que l’autorisation ne peut être accordée à un manant. Le syndic royal propose que le pétitionnaire devienne bourgeois dans les deux mois, en faisant remarquer qu’il a bonne réputation et une certaine fortune.

1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 277-v) Sambstags den 8. Novembris 1704. – G. noîe François Baccarisse deß Schirmers allhier principalen hat von Heinrich Escorce dem perrüquenmacher die gegen dem rappen vber gelegene behaußung gelehnt, bittet vnderth. auff mitkommenden recommendations schein von Mons. de la Bastie ihme den Schild aux Galeres außzuhencken, vnd den weinschanck daselbsten Zutreiben gn. Zuerlauben. Erk. ahne die Obere Ungelts herren gewießen.

(f° 286-v) Freÿtags en 14. Novembris 1704. – François Baccarisse der Schirmer pt° Weinschanck
Die Obere Ungelts herren laßen durch herrn Secretarium Friden proponiren, so hette François Baccarisse der schirmer allhier durch einen gehalten recess ensuchung gethan, daß ihme erlaubt werden möchte in einer gegen dem rappen vber gelegenen behaußung, welche Er von Heinrich Escorce dem Perrüquenmacher gelehnt, auff recommendations schein von Mons. de la Bastie erlaubt werden möchte den weinschanck allda Zutreiben, vnd einen Schild aux Galeres außzuhencken, alß nun dieses begehren ahne die Herren deputirte gewießen worden, vnd Sie dem Imploranten vorbeschieden hetten, Sie ihme angezeigt, daß weilen ged. behaußung gleichsam mitten in der Statt gelegen, vnd Er kein burger ist, ihme in seinem begehren nicht willfahrt werden könte, maßen solches wider ordnung seÿe, vnd denen allhießigen Würthen, so burger seind, allzu præjudicirlich sein würde, darauff Er nach verfließung einiger Zeit sich wider beÿ ihnen angemeldet vnd beditten, daß Er ged. Behaußung bereits gelehnt vnd auch 300 livres für jährlich Zinß dem Eigenthumbs Herren Heinrich Escorse versprochen auch eine Zimliche quantität wein eingekaufft hette, Zumahlen ins künfftige burger Zu werden gesinnet were, Es seÿe auch vor diesem beÿ Mons. le Compte de Horn im Reich in diensten gewesen, vnd hette wider dahin Ziehen wollen, wann Mons. de la Bastie ihme erlaubuß gegeben hette, deßweg. dann dahin gestellt worden wie Mghh die sach ansehen vnd auff was weiß denselben willfahrt werden möchte.
Herr Sydicus Regius meldet, es würde dießer sach dadurch abgeholffen werden können, wann Implorant in Zween Monathen einen schein erlangten burgerrechtens würde vorlegen können, auff welchen fall demselben in seinem begehren willfahrt werden könte, es hette derselbe sonsten ein guth Zeügniß, vnd dem eüßerlich. bericht nach wohl beÿ 2000 Rth. in bonis daher Er dann darvor gehalten, daß dieße sach der dexterität der herren Deputirten Zu überlaßen sein werde. Erk. Herrn Syndico gefolgt.

Henri Eckhorst loue une partie de la maison au marchand Jean Baptiste Houmana

1705 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 910-v
Henry Escorce perruquier (signé) henrich Zenkorst
bail à Jean Baptiste Huomana marchand (signé) Gioan Batta Houmana
dans sa maison sçituée icy vis à vis du Corbeau les Commodités suiuantes, Sçauoir tout le bas ensemble la moitié de La Caue au premier etage une chambre à Cheminée et un grenier en haut le tout pour deux ans à Commençer au 23. novembre 1705 – moyennant un loyer annuel de 400 francs

Henri Eckhorst loue la maison au chirurgien Arnaut Desclaux

1708 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 214-v
Henry Ecorçe perruquier (signé) Hanrÿ Eschr
bail au Sr (signé) Arnaut Desclaux
sa maison tout entiere à la reserue d’un poele et d’une cuisine au premier etage et de la moitié de La caue que Le propriétaire se reserve pour Luy sçituée icy vis à vis du Corbeau, pour 2 ans a Commencer a La St Jean Baptiste 1708 – Le propriétaire laisse a bail une tapisserie qui est dans une chambre a cheminée une fontaine de cuiure dans la Boutique ensemble Le Blafond – moyennant un loyer annuel de 500 livres tournois

Henri Eckhorst loue une partie de la maison au perruquier François Palous

1709 (17.Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 697
Heinrich Escors perruquenm: (signé ald.) Harÿ Escohr
François Palous Perruquier (signé) francois Palous
entlehnt, in seinem hauß allhier gegen dem raaben unten alles mit enand. sambt einem keller, die erlaubnus wäsch zu hencken auf dem fruchtkasten, auf 3 jahr lang anfangend auf Weÿhn: 1709 – 45 d. erste jahr u. die andere jahr 50 lb

Henri Eckhorst cède au perruquier André du Pré sa place de barbier, baigneur, étuvistes et perruquiers
1712 (11.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Sr Henry Ecorse Mre Peruquier et Bourgeois de cette ville
au Sr André du prez aussi Mre Perruquier etably en cette ville
Les lettres patentes de prouison d’Une des 12 places de barbier baigneur Estuvistes et Peruquiers estabies dans cette ville de Strasbourg par Edit du mois de Mars 1673) – moyennant 200 liures

Henri Eckhorst vend la maison 2000 livres à l’orfèvre Frédéric Sigel

1710 (uts. [11.8.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 497-v
(2000) Heinrich Eckhorst peruquenmacher
in gegensein Friedrich Sigel goldarbeithers
eine behaußung hauß hoffstatt sambt allen anderen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier jens. der schindt bruck gegen der Gastherberg zuem Rappen einseit ist ein eck anderseit neben dem fröreißischen hauß hinten auf die Preusch stoßendt, darvon gehen jährlich 1 ß ane allmend geldt gemeiner Statt, in dießem Kauff ist begriffen der bauchkessel der Kasten in der wandt alle offenthürlein, der bräter – (um 500 und 250 pfund verhafftet), geschehen um 1250 pfund

Fils de l’orfèvre Jean Pierre Sigel, Frédéric Sigel épouse en 1705 Marie Elisabeth, fille du pasteur Jean Louis Engelhardt : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Kunstreichen herrn Friderich Siegeln, Ledigem Goldarbeitern und burgern Zu Straßburg, weÿland deß wohl Ehren Vest und Kunstreichen herrn Johann Peter Siegels geweßenen berümten goldarbeiters und burgers Zu erwehntem Straßburg seel. hinderbliebenen Sohn als dem herrn Braüttigam ane Einem, So dann der hoch Ehren und Viel Tugendgezierten Jungfer Mariæ Elisabethæ Engelhardtin deß wohl Ehrwürdig großachtbar und hochgelehrten herrn Magister Johann Ludwig Engelhard, Wohl Verdienten Pfarrers in der Stifft Kirchen Zu St Thoman, wie auch beÿ dem Collegiat Stifft daselbst Canonici und burgers zu gerührtem Straßburg Eheleiblicher dochter, als der Jungfer hochzeiterin am Andern theÿl (…) Geschehen und verhandelt seind dieße dinge in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den Ersten Monats tag Julÿ Anno 1705. [unterzeichnet] Friderich Sigel als hochzeiter, Maria Elisabetha Engelhardtin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 102 n° 571)
1705. Eodem die [15. Julÿ] sind auch nach geschehener proclamation eingesegnet Worden H Friderich Sigel der ledige goldarbeiter v. burger allhier, H Johann Peter Sigels, gewesenen goldarbeiters v. burgers allhier nachgelaßener ehl. Sohn, B Jgfr. Maria Elisabetha M. Joh: Ludov. Engelhardts Past. et Canon. Thomani ehl. tochter (unterzeichnet) Friderich Sigel alß hochzeiter, Maria Elisabetha Engelhardin alß hochzeiterin (i 104)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui apporte la moitié d’une maison près des Grandes Boucheries s’élèvent à 3 059 livres, ceux de la femme à 499 livres.
1705 (18.8.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 6)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab nahrung und gütter, liegender und vahrender, so der Wohl Ehren vest und Kunstreiche herr Friderich Siegel, der Goldarbeiter, und die viel Ehren und Tugendreiche fraw Maria Elisabetha Engelhardin, beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachten (…) Geschehen in fernerm beysein deß woll Ehren vest Großachtbar und wohl vornehmen herrn Johann Balthasar bischoffs, holtzhändlers und burgers Zu erwehntem Straßburg et uxoris und der hoch Edel Ehren und hoch tugendreichen frawen (-) deß hoch Ehrwürdig und hochwohlgelehrten herrn M. Joh: Ludwig Engelhardts, treweÿfferigen Pfarrherrens Zu St Thomä allhier, frawen Eheliebstin d. frawen geehrten Frawen Mutter, in Straßburg d. 18. Aug: 1705.

Antheÿl ane einer behaußung. It. das vordere hauß in d. Statt Straßburg, beÿ der großen metzig am holtz blatz Zum Schöneck (…)
Antheil ane einem Holtzblatz so d. herr in den Ehestand Gebracht. Item die helffte an den holtzblätzen, sambt d. hütt und andern gerechtigkeit. gelegen in d. Statt Straßburg uff dem Krautmarck gelegen (…)
Summaria hujus Inventarii. des Herrn Guth, haußrath 211, früchten 37, wein und vaß 87, werckzeug Zur Silberkunst 50, Silber geschirr und Geschmeid 641, gold. Ring 384, baarschafft 50, behausung 750, Capitalien 654, Activorum 205, Summa summarum 2973 – helffte der haussteuren 86, Summa 3059
der Frawen, haußrath 144, Silber 22, gold.ring 68, baarschafft 177, Summa summarum 412 lb – helffte der haussteuren 86, Summa 499

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt hypothèquent la maison au profit d’Eléonore de Venningen, veuve Rathsamhausen à la Pierre

1716 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 150-v
Friedrich Sigel goldarbeiter und Maria Elisabetha geb. Engelhardtin beÿständlich H. M. Georg Christoph Artopoeus Collaboratoris septimæ Curiæ und Reinhold Büttner silberarbeiters
in gegensein H Joh: Breu Exs: alß schafners S.T. frauen Eleonoræ von Rathsamhaußen zuem Stein geb. von Venningen – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: beÿ der Schindtbruck gegen dem Raaben, einseit neben Fröreißen dem schuem: anderseit neben der Allmend vornen auch hinten aufs wasser – davon gibt man 1 lb ane bodenzinß

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt hypothèquent la maison au profit de Jean Henri Lederlin, professeur de langues orientales et chanoine au chapitre Saint-Thomas

1716 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 568
Friedrich Sigel goldarbeiter und Maria Elisabetha geb. Engelhadtin beÿständlich H M. Johann Jacob Ehrle Pastoris beÿ St Aurelien und Canonici Capituli Thom: wie auch M. Georg Christoph Artopaeus Collaboratoris septimæ Curiæ
in gegensein H. Johann Heinrich Lederlin Professoris Linguarum orientalum und Canonici Capituli Thomani alß Vogts Schererischen KK. – schuldig seÿen 198 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier gegen dem raben, einseit ist ein eck anderseit neben fröreiß dem schuemacher hinten aufs wasser

Frédéric Sigel loue une partie de la maison au perruquier Jean Daniel Ehrmann

1717 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 226
Friedrich Siegel goldtarbeiter
Joh: Daniel Ehrmann perruquenm:
in seinem hauß allhier gegen dem raben auff dem 2.ten stock eine Ercker stueb, eine Kuchen, zwo Cammeren, auf dem dritten stock eine Cammer auf dem 4.t stock platz zum holtz, Item den größten theil seines unterschlagenen ladens, sambt einem unterschlagenen Keller, auf 4 jahr lang anfangend auf Joh: Bapt. 1717 – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 lb

Frédéric Sigel hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Laurent Hanns

1719 (4. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 587
Friedrich Sigel goldarbeiter
in gegensein Michel Baur kiefers als vogt Lorentz hanßen seel. 3. Kinder – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, dem hauß c. appert: gegen dem Raben, einseit ist ein eck anderseit neben Fröreißen hinten aufs wasser, davon gibt man 1 ß

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt hypothèquent la maison au profit de Marie Catherine Milius, veuve du marchand épicier Chrétien Engelhard

1721 (16.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 601-v
Friedrich Siegel goldarbeiter und Fr. Maria Elisabetha geb. Engelhardin mit beÿstand Hn Heinrich Ludwig Engelhard ledigen handelsmanns ihres bruders und Reinhold Büttner silberarbeiters ihres Schwagers
in gegensein Fr. Mariæ Catharinæ geb. Miliußin weÿl. Hn Christian Engelhard gewesenen specierers Fr. Wittib beÿständlich H. Rathherrn von Stöcken ihres Curatoris – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten über und jenseith der Schind: brucken gegen der gastherberg zum Raaben über, einseit neben Abraham Fröreißen dem Schuemacher anderseit ist ein eck ahm Allmend hinten auff die Breusch

Frédéric Sigel loue une partie de la maison à l’orfèvre Jean Frédéric Gallwitz

1723 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 304
H. Friedrich Siegel der goldarbeiter
in gegensein H: Johann Friedrich Gallwitz des silberarbeiters
In seiner allhier gegen der gastherberg zum Raaben über gelegenen behausung unten auff dem boden den Laden und die Eß, den Kohlenkasten, Einen unterschlagenen Keller, ferner auff dem zweÿten stock eine Stueb Kammer Franz. Caminkammer Kuchen und haußöhren, mehr auff dem dritten stock eine Kammer, so dann auf dem vierdten stock eine unterschlagene holtzbühn, endlich auff dem 6.ten stock eine kleine Fruchtschütt, alles auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du diacre Mathias Heus

1725 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 288
H. Friedrich Siegel goldarbeiter und Fr. Maria Elisabetha geb. Engelhardtin mit beÿstand ihres bruders Ludwig Engelhardt ledigen handelsmanns und ihres schwagers H. Reinholdt Büttner Silberarbeiters
in gegensein H. Johann Friedrich Röderer goldarbeiters als vogts weÿl. H. M. Mathias Heuß gewesten Diaconi beÿ der Evangelischen gemeinde der Predigern hinterlaßenen dreÿ minderjährigen kinder – schuldig seÿen 50 pfund
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten jenseith der Schindtbruck gegen der Gastherberg zum Raaben über, einseit neben Abraham Fröreißen dem Schuemacher anderseit ist ein eck ohnfern der Breusch hinten auff die Breusch – davon gibt man wegen einer Landvest 1 ß ane bodenzinß hiesigen Stadt Pfenning Thurn

Frédéric Sigel meurt en avril 1732 en délaissant sa femme pour héritière testamentaire. L’inventaire est dressé dans une maison canoniale place Saint-Thomas. L’actif de la succession s’élève à 1193 livres, le passif à 232 livres.
1732 (13.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 39) f° 361
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrengeachten und Kunsterfahrenen herrn Friderich Sigels, gewesenen Silberarbeiters und burgers allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1732. – nachdeme delselbe den 9.en Aprilis dießen Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Sigelin, gebohrner Engelhardin, deßelben gewesener Frauen Eheliebstin und nunmaliger Wittib als deren Künfftige Erben auch er der Verstorbene Herr Sigel Zu seinen wahren und ohngezweiffelten Erben in mangel ehelich mit einander erzeugter Kinder und Leibes Erben Krafft hernach disem Inventario Copialiter inserirten Testamentum nuncup. ernennet und eingesetzt hat, mit beÿstand des Wohl Ehren und Großachtbahrn herrn Heinrich Ludwig Engelhardts handelßmanns und burgers allhier Ihres eheleiblichen bruders und ane statt eines geschwornen Vogts erbettenen herrn assistenten inventirt – So beschehen Zu Straßburg auff Freÿtag den 13.ten Junÿ A° 1732.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomansplahn gelegenen dem Stifft St. Thomæ Zugehörigen Canonicat von dem Jeweiligen H Pfarrherrn zu gedachtem St Thomæ bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 71, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter Kunst Zugehörig 7, Sa. Silbergeschmeids 21, goldengeschmeids 12, Sa. Pfenningzinß hauptguths 1075, Sa. Gülth von liegenden güthern 5, Summa summarum 1193 lb – Schulden 232, Nach deren Abgang 961 lb
Copia Testamenti – 1711 (…) auff Montag den 30. Tag des Monats Martiii Nachmittag Zwischen Ein und zweÿ Uhren der Ehren vorgeacht und wohl Achtbahre Herr Friderich Sigel Silber Arbeiter und mit Ihme die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Maria Elisabetha Sigelin gebohrne Engelhardin beede Eheleuth und Burgere alhier Zu Straßburg, Vor nun Weÿland herrn Johann Heinrich Langen Sen° Notario seel. und Zeugen persönlich kommen und erschienen (…) so geschehen in Straßburg d. 8. Maÿ A° 1737 Christoph Michael Hoffmann Notarius
Eheberedung (…) Geschehen und verhandelt seind dieße dinge in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den Ersten Monats tag Julÿ Anno 1705

L’inventaire (non conservé) de Marie Elisabeth Engelhard est dressé en 1744
1744, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1)
305
Inventarium über Weil. Fr. Maria Elisabetha Siegelin geb. Engelhardin Weil. H. Friderich Siegel Goldarb. Wb. Verl.

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt vendent la maison au perruquier Jean Philippe Wittmar et à sa femme Jeanne Chrétienne Borst

1729 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 173-v
H. Friedrich Sigel der goldarbeiter und Maria Elisabetha geb. Engelhardin beÿständlich H. Heinrich Ludwig Engelhard handelsmanns ihres bruders und H. Reinhold Bütter Silberarbeithers ihres Schwagers
in gegensein Johann Philipp Wittmar des Peruquenmachers und Johannæ Christinæ geb. Borstin beÿständlich ihres bruders Johann Georg Borst Langmeßerschmidts und ihres mutter bruders Johann Jacob Thorwartt des Stallbotten
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck gegen der gastherberg zum Raben über, einseit ist ein Eck ahm Allmend gegen derselben anderseit neben Abraham Fröreißen dem Schuemacher hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines auff der Landvest stehenden holtzhaußes 1 ß ahne allmendgeldt – um 485 pfund verhafftet, geschehen um 1565 pfund

Fils du barbier du même nom, Jean Philippe Wittmar épouse en 1720 Jeanne Chrétienne Borst, fille du coutelier Jean Jacques Borst : contrat de mariage, célébration
1720 (10.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 75) f° 45
Eheberedung – entzwischen Philipp Wittmar dem ledigen Peruquenmacher, weÿl. des Ehren wohlvorgeacht und Kunsterfahrnen H Johann Philipp Wittmar, des Barbierers und Wundartzten auch burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßenem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb an einem
So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrauen Johannæ Christinæ Borstin, des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Jacob Borsten des Lang Meßerschmidts und burgers allhier, ehelich erzielter Tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen in Straßburg in beÿsein Sis Tiis Herrn Johann Jacob Bähren Weißleinwand händlers des Herrn hochzeiters geschwornen Curatoris und Hn Johann Michael Haffners des Chirurgi und Wundartzts seines herrn vettern auf sein des bräutigambs So dann auf Jro der Jgf. hochzeiterin seithen herrn Johann Jacob Borsten vorgedacht Ihres eheleiblichen vaters und Johann Geÿers des Goldarbeiters alle burgere allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 10.ten Maÿ Anno 1720. [unterzeichnet] Johann Philipp Wittmar als hochzeiter, Johanna Christina Borstin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 326-v n° 1340)
1720. Mittw. d. 12. Junÿ sind nach 2. maliger Proclamation Copulirt v. eingesegnet worden H Johann Philipp Wittmann der ledige peruquen Macher vnd Burger alhie, weÿl. H Joh: Philipp Wittmars gewesenen b. v. Barbierers alhier nachgelaßener ehl. Sohn v. Jgr. Johanna Christina H Joh: Jacob Borsten burgers v. Lang Meßerschmidts alher ehl. tochter (unterzeichnet) Johann Phillipp Wittmar als hochzeiter, Johanna Christina Borstin als hochzeittern (i 326)

Native de Berlin, Jeanne Chrétienne Borst devient bourgeoise par son mari un mois après son mariage
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 853
Johanna Christina Wittmarin gebohrene Borstin von Berlin geb. Joh: Jacob Borsten Lang Meßerschmidtts vnd Burgers allhier ehel: Tochter, erh: d. Burgerrecht Von Ihrem Ehemann Johann Philipp Wittmar dem Perückenmacher Vnd burger, allhier vmn 2. gold. fl. 16. s. w. beÿ E. E. Zunfft d. weinsticher dienen prom. eodem [13. Julÿ 1720.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Les apports du mari s’élèvent à 633 livres, ceux de la femme à 355 livres.
1721 (25.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 6) n° 136
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und güethere, so der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Philipp Wittmer, Perucquiers und die Ehren und tugendsahme Frau Johanna Christina Wittmerin, gebohrne Borstin, beede Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten daß eines jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein, der viel Ehren: und tugendsamen Frauen Johannæ Borstin geb. Thorwarthin, herrn Johann Jacob Borsten, des Lang Meßerschmidts und Burgers allhier ehel. haußfrauen der Frn. eheleiblichen Mutter, auf Dienstag den 25.ten Martÿ Anno 1721.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckh gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden worden, Wie folgt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Herren in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 75, Sa. gemachter Peruquen und haar auch Schiff und geschirr Zur Peruquenmacher Profession gehörig 232, Sa. Frucht und Meels 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Baarschafft 302, Sa. Schulden 20, Summa summarum 663 lb – Schulden 51, Nach solchem abzug 612 ln, Darzugelegt deßelben Halbertheil ane denen haussteuren 20, Des Herren völlig in die Ehe Zugebracht guth in vero pretio 633 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Gut, Sa. haußraths 130, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. goldener Ring 22, Sa. baarschafft 46, Sa. Schuld 125, Summa summarum 334 lb – Darzu Kombt ferner derselben antheil ane denen haussteuren 20 lb, Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung dem billichen Werth nach 355 lb

Souffrant, Jean Philippe Wittmar renonce à ses fonctions à la maîtrise des perruquiers.
1736, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 152) Mittwochs den 19. Decembris 1736 – Eod. renuncirte auch H Joh: Philipp Wittmar wegen seiner Unpäßlichkeit auff sein Amt eines Geschwohrnen deßwegen dann sowohl an seine als auch an des angehenden stat zweÿ neue geschwohren erwehlt worden, und Zwar an Herrn Wittmars stelle Hn Friderich Rheinthaler und zu einen neuen geschwohrnen H. Claude Devain C. R.

Jean Philippe Wittmar meurt en janvier 1737 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 2250 livres. La masse propre à la veuve est de 700 livres, celle propre aux héritiers de 219 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 022 livres, le passif à 1 218 livres

1737 (27.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 46) n° 1059
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Johann Philipp Wittmar, der Perruquenmacher und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Dienstags den 8.ten Januarii dieses Lauffenden 1737.sten Jahres dießes Zeitliche in das Ewige verwechselt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Wittmars, des auch Perruquenmacher und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Johannä Christinæ, Johann Philipps, Ledigen Perruquenmachers gesellen, Margarethæ Salome, Johann Jacobs und Catharinæ Barbarä der Wittmar, alle fünff des Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen fraw wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato verlaßener rechtmäsiger Erben ersucht und inventirt, durch die viel Ehren und tugendreiche Frau Johannam Christinam Wittmarin gebohrne Borstin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehrenvest wohlvorgeacht und weißen herrn Michael Ehrlachers Werckmeisters des Münsters und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers, Ihres geschwornen Herrn Curatoris (geäug und gezeigt) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 27.ten Februarii Anno 1737.
Copia Heuraths Verschreibung

In einer allhier Zu Straßburg jenseit des Stadens beÿm Raaben gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff der Bühn, In der officiers Knechts Cammer, In der Cammer A, In der Gesellen Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, Im haußöhren vor der Wohnstub, In der Wohnstub, In der Camin Cammer, In der mittlern Stub, In der mittlern Kuchen, Im untern hindern Stüblein, vor dießem Gemach, In des Officiers Stub, In der untern Stuben, In der untern Kuchen, Im Keller
Eigenthum an einer Behaußung. Eine Behaußung und Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in Straßburg, Jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raaben über, eisneit ist ein Eck Am Allmend gegend erselben, 2.seit neben herrn Johann Friderich Reinthaler, dem Perruquenmacher, hinden auf die Preusch stoßend, gelegen, davon gibt mann Jährl. der Statt Straßburg Pfenningth. wegen eines auf der Landfest stehenden holtzhaußes 1 ß ane allmend geld, ferner 9. lb 8 ß d à 4. pro Cento gerechneten Zinßes reicht man dem Corporis Pensionum allher jährl. auf Joh. Bapt: redimibel in haubtguth mit 235. lb. Mehr 10. lb d auch 4. pro Cento gerechnet, gelds Zinnßes gibt man dem Stifft St. Marx allh. Jährl, auf Ostern ablößg in hauptgut mit 250 lb, So dann 30. lb d à 3 pro Cento gerechneten Zinnßes gibt man davon H Johann Roßet dem Gastgeber Zum Gertenfisch u. Burger allh. Jährl. auf Michaels redimibel in haubtguth mit 1000 lb. Sonsten freÿ, Ledig, eigen und über dieße Beschwerde durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 29.ten Febr. 1737. angeschlagen pro 763. lb. Hierüber meldet j. teutsch. pergam, Kffbr: in der St. Straßb ang. C. Contract Ins. verwahrt datirt den 1. April. 1729.. Dabeÿ ferner j alter teutsch. pergament Kffbrieff auch in der Statt Straßb. anh. Ins. corroborirt, de dato 11. Aug. A° 1710.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangen offentlich verÿehenen guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuth einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1721. durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. goldenen Ring 9, Sa. Schulden 475, Erg. Rest 200, Summa summarum 700 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 27, Sa. Lähre väßlein 3 ß, Sa. Werckzeugs Zur Peruquenmacher profession gehörig 2, Sa. Silbergeschmeids 2, Erg. Rest 662, Summa summarum 694 lb – Schulden 475 lb, Verbleibt 219 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 124, Sa. Werckzeugs und gemachter Wahr auch haar Zum Peruquenmacher Profession gehörig 119, Sa. Lährer vaß 2, Sa. Silbers 11, Sa. goldinen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 763, Summa summarum 1022 lb – Schulden 1218 lb, Theilbahres Passiv Onus 195 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 724 lb
Abschatzung dem 29: Februarÿ 1737. Auf begehren deß achtbahren und bescheitenen H Johann Phlip wittmer dëß geweßenen Parockmachers seel: hinderlaßenen frau wittibin Erben, ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg über der schindbrucken gëgen dem raben über gelegen ein seits Neben frittrick reihnthaller anderseits ein Eck, hinden auff die Preüsch Stoßend, welche behausung unden auff dem botten deß hauß Ehren Parocken macher stuben Kuchell neben dar an daß officier gemach Klein Stubell auf deß waßer buch Küchell und getrëmbter Keller, oben dar uber ihm Ersten Stock eine große Stube, Camin Cammer nebenß Cammer hauß Ehren einen gang auff daß waßer ihm Zweÿten Stock widrum Stuben, Camin Camer nebenß Cammer Kuchen und hauß Ehren oben dar über treÿ Cammren eine Vor dem officier Knecht dreÿ über ein ander besetzte bienen sambt aler gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen word. Vor vnd umb Vier Tausent und fünffhundert Gulden Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworner werck Meistern [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug wërck Meister deß Mauer hoffs

La veuve de Jean Philippe Wittmar ainsi que deux autres veuves de perruquiers demandent un compagnon qui puisse diriger son atelier. La maîtrise des perruquiers prépare un nouveau règlement. Ses représentants sont d’avis d’accéder à la demande des veuves à certaines conditions, la commission suit l’avis de maîtres considérés qui s’y opposent. Le préteur royal estime qu’il ne faut pas approuver les modifications au règlement. Les Quinze se rangent à l’avis de la commission.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Weÿl. Johann Philipp Wittmars Wittib et Cons. C. E. E. Meisterschafft der peruquiers
(p. 236) Sambstag d. 1. Junÿ 1737 – Moss. nôe Joh: Philipp Wittmars gewes. Peruquenmachers Wittib und dero beystandt H Michael Erlachers Werckmeisters alß deren Vogts und Cons. in producto benebst producirt Unterth. Mem. umb g. Erlaubnus einen Gesellen aus einer andern Werckstatt anzunehmen. Erk. Soll der Meisterschafft hierzu verkündet werden.

(p. 249) Sambstag d. 8. Junÿ 1737 – Moss. nôe weÿl. Joh: Philipp Wittmars Wittib und Vogt H Erlachers et Cons. C. E. Löbl. Corps der peruquiers H Syndic erholt prod. vom 1. huj. bitt Deput. Gug. butt auch Deput. Erk. Ober handwerckhrn

1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
(p. 97) Sambstag d. 22. Febr. 1738. – Gug. nôe. E. Löbl. Corps der peruquiers Synd. c. Weÿl. Johann Philipp Wittmars Wittib et Cons. auff beseßene Deput. Vom 8. Junÿ jüngst bitt beförderung der Relation undt Bescheidts. Erkandt, vertröstet.

(p. 127) Sambstag d. 1. Martÿ 1738
(…) Indeßen seÿen dreÿ Peruquenmachers Wittiben, alß Johanna Christina Wittmarin, Maria Salome Steinbachin und Maria Salome Wilhelmin intervenirt, und hatten den 1. Junÿ jüngsthin ein Unterth. Mem. producirt mit angehencktem bitten Zu erkennen und außzusprechen, daß so offt eines Peruquiers wittib eines gesellens der Zu führung einer Werckstatt capabel, nöthig haben werden, sie jedesmahl aus einen andern Werckstatt, einen solchen Zu sich Vor ihre Handtwerckhs Werckstatt beruffen und annehmen dörffe. Die Meisterschafft habe Zu mündlicher Verantwortung umb Deputation gebetten, welche auch willfahret und beseßen worden, da die implorantinnen nochmahlen gebetten wie in deren Memoriale enthalten. Worauff nahmens der Meisterschafft Johann Friderich Rheinthaler, Niclaus Schloßer, Johann Daniel Porst und Claude Devin in der Implorantinnen begehren consentirt, mit Vermelden daß wann ein Frembder Gesell anhero kommen selbiger sich nicht gleich in einer wittib werckstatt schicke oder dauglich seÿe, weilen Ihme alßdann die Statt noch nicht bekandt seÿe, Seithero hätte sich die geschworne des Handwercks wieder angemeldet, undt pt° des projectirten Articul einen Extractum Handwercks protocolli Vom 5. Julÿ jüngst überbracht und eingelieffert. Auff seithen der Hh. Deputirten habe man davor gehalten, daß wegen hieraus zu beförchten habenden Vielen, und großen Inconvenienten und da auch einigen der Vornehmsten Meister sich opponiren, die Implorirende wittwen sambt dem Corps mit ihrem begehren abzuweißen seÿen. Des Hn Prætoris Regÿ Excell. dero man von denen 3. projectirten puncten nachricht gegeben finde auch daß selbige nicht Zu confirmiren. Stehe also Zu Mgh. was sie erkennen wollen. Erk. der Hh. Deputirten Meinung gefolgt.

Jeanne Chrétienne Borst s’associe pour deux ans avec le perruquier Jean Nicolas Montflambert qui exercera son métier dans la maison Wittmar

1746 (17.1.), Not. Dinckel (6 E 41, 434)
zwischen Frauen Anna Christine Wittmarin geb. Borstin weÿl. herrn Johann Philipp Wittmanns des geweßenen Perucquenmachers hinterlassener Wittib mit assistentz herrn Johann Friedrich Roßet Gastgebers
so dann herrn Jean Nicolas Monflamber dem Perucquier ane dem anderen theil, eine auffrecht und redliche freÿwillge Societæt und gemeinschafft wegen führung der Peruquenmacher Profession getroffen
1. auf 2 jahr von heut dato anfangend
6. hat sie Fr. Wittmarin zum nutzen dießer Societæt in ihrer eigen jenseit der Schindbruck gegen dem Raaben hinüber liegenden behaußung nicht allein dem Laden und das Undere hindere Stublein wie auch der gesellen Camer ohne weiter Entgeld überlaßen sondern dieselben hat
7. auch ihme herrn Monflamber vor sich und seine haußhaltung in besagter behaußung eine Wohnung bestehend in einer stub zwo stegen hoch einer Cammer darüber so annoch zu unterschlagen die Kuchen unden neben dem Laden auch platz im Keller und Platz zum holtz die 2 Societæts Jahre über umb 150 gulden jährlichen zinnßen in lehnung übergeben

Jeanne Chrétienne Borst hypothèque la maison au profit d’Einbeth Silberrad, veuve du diacre Jean David Karcher

1751 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 27-v
Fr. Johanna Christina geb. Borstin weÿl. Johann Philipp Wittmar des perruckenmachers wittib mit beÿstand ihres schwagers H. M. Johann Heinrich Krafft des cantoris und schulmeisters beÿm alten St Peter
in gegensein Fr. Einbeth geb. Silberradin weÿl. H. Johann David Karcher des diaconi beÿ der Neuen oder Prediger kirch wittib – schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt jenseit der Schindbruck gegen der gast behausung zum Raaben über, einseit neben N. Reinthaler dem perruckenmacher anderseit ist ein eck, hinten auff die Preusch

Jeanne Chrétienne Borst meurt en 1789 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 1500 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 563 livres, le passif à 422 livres.

1789 (29.8.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 641) n° 324
Inventarium über Weiland Frauen Johanna Christina Wittmar gebohrener Borst längst weiland Herrn Johann Philipp Wittmar gewesenen Peruckenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib nunmehro auch seeligen Verlassenschaft, auffgerichtet im Jahr 1789. – nach ihrem den 1.sten July jüngsthin aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat (…) So geschehen Zu Straßburg auff Sambstag den 29. Augst Monath im Jahr 1789.
Benennung der Erben. Die Verstorbene seel hat ab intestato Zu Ihren rechtmäsigen Erben hinterlassen Ihre mit Eingangs benanntem dero Ehemann seel. ehelich erzielte Töchter und Eine Enckelin Als 1° Frau Johanna Christina Zimmerin gebohrne Wittmar, längt Weil. Herrn Johann Georg Zimmer gewesenen Zimmermstr. und Bs. dahier seel. hinterbliebene Wittib, 2° Frau Margaretha Salome Engelhard geb. Wittmar, Weil. H Heinrich Engelhard gewesenen Wundartztes Zu Schwindratzheim seel. hinterbliebene Wittib, Will nun das Burgerrecht neuerdingen anhalten und Zu E E Zunft der Weinsticher dienen, beÿde unter assistentz H Johann Martin Hosch des ältern alhier verburgerten Windenmachers, anwesend, 3.tio Weiland Herrn Johann Jacob Wittmar, gewesenen Goldarbeiters und bs. dahier, seel. hinterbliebenen ehelich erzeugte Frau Tochter Frau Catharina Salome gebohrne Wittmar, S. T. H. Samuel Reinhard Weber, J. Cti und beständigen Raths beÿ hiesig hochlöbl. Magistrat Frau Eheliebste, unter deßen Berathung Zugegen, So dann 4.to Frau Catharina Barbara gebohrne Wittmar, H. Johann Andreas Kamm des hiesigen Burgers und Peruckenmachers Ehegatte, durch Ihren Ehemann hierzu verbeistandet Ein jede vor Ein Quart berührend

In einer alhier Zu Straßburg Ohnweit der Schindbruck gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen Behausung ist befunden worden
Eigenthum ane einer Behaußung. Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg jenseith der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben über N° 95 einseith ist ein Eck am Allmend gegen derselben, anderseit neben weil. Herrn Friderich von Zabern des gewesenen Glasers seel. Erben, hinten auff die Preusch stoßend gelegen, davon gibt man jährlich der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines auf der Landvest stehenden Holtzhaußes 1 ß ane Allmend Geld, sonsten außer den gewohnlichen beschwehrden freÿ leedig und eigen. Diese Behausung ist durch löbl. Stadt geschworne Herrn Werckmeistere Kraft ihres Zu dieses Invent. Concept gelieferten Abschatzungs scheins vom 7.ten Sept. 1789. gewürdiget worden vor 3000 fl. oder 1500 lb.
Hierüber meldet ein deutscher pergamenter Kaufbr. mit der Stadt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel verwahret, datirt den 4.ten April 1729. Dabeÿ ferner ein alter deutscher pergamenten Kaufbrief auch mit der Stadt Straßburg anhangedem Insiegel corroborirt den 11. Aug. 1710.
Sa. haußraths 63, Sa. Eigenthums an einer Behausung 1500, Summa summarum 1563 lb – Schulden 422 lb, Nach deren Abzug 1141 lb

Catherine Barbe Wittmar femme du perruquier Jean André Kamm rachète de ses frères et sœurs les parts de la maison dont elle devient seule propriétaire.

1789 (14.10.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 641) Joint au n° 324 du 28 août 1789
vor mir dem unterschriebenenem Löbl. Stadt Straßburg offenbar geschwornen Zur Inventur Erörter: und Außeinandersetzung Weiland Johanna Christina Wittmar gebohrener Borst längst weiland H. Johann Philipp Wittmar gewesenen Peruckenmachers und Burgers alhier seel. hinterbliebene Wittib nun auch seel. Verlassenschaft insonderheit erfordertem Notario persönlich kommen und erschienen seÿen Frau Johanna Christina Zimmerin gebohrne Wittmar, längt weiland Herrn Johann Georg Zimmer gewesenen Zimmermeister und B. dahier hinterbliebene Wittib, ferner Frau Margaretha Salome Engelhard gebohrene Wittmar, weiland H. Heinrich Engelhard gewesenen Wundartztes Zu Schwindratzheim hinterbliebene Wittib, beÿde unter assistentz Herrn Johann Martin Hosch des ältern alhier verburgerten Windenmachers, und Frau Catharina Salome gebohrne Wittmar, S. T. H. Samuel Reinhard Weber, J. Cti und beständigen Raths beÿ hiesig. hochlöbl. Magistrat Frau Eheliebste, unter ihres Eheherrn authorisation und assistenz, freÿ offentlich bekennen (…)
die ihnen für unvertheilt gehörige eigenthümliche dreÿ Vierte Theile für unvertheilt gehörige von und ane der aus obbesagter Mutter und respectivé Großmütterlicher Succession herrührigen Behausung und hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg jenseith der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben über mit N° 95 bezeichnet, einseith ist ein Eck am Allmend, anderseit neben weiland Herrn Friderich von Zabern des gewesenen Glasers seel. Erben, hinten auf die Preusch stoßend gelegen, davon gibt man jährlich der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines auf der Landvest stehenden Holtzhaußes Einen Schilling ane Allmend Zinns, sonsten außer den gewohnlichen beschwehrden freÿ leedig und eigen (…) überlassen haben
der auch gegenwärtigen Frauen Catharina Barbara gebohrner Wittmar, Herrn Johann Andreas Kamm des hiesigen Burgers und Peruckenmachers Ehegatte, durch Ihren Ehemann hierzu authorisirt und verbeistandet als Zur übrigen Quart Mit Eigenthümerin – für und um die Summ von 8020 Gulden hiesiger Wehrung welches Gebott Sie Fr. Cessionaria beÿ der den 29. Sept. jüngst dieserwegen vorgenommenen freÿwillige Versteigerung bereits gethan hat
So geschehen Straßburg den 14. Octobris Anno 1789.

La maîtrise des perruquiers refuse de recevoir Jean André Kamm maître parce que deux nouveaux ont déjà été admis pour l’année en cours. Jean André Kamm porte l’affaire devant les Quinze en arguant qu’il s’est inscrit aux années d’épreuve avant que soit adopté le nouveau règlement dont il n’avait pas connaissance. La maîtrise n’a plus d’objections à faire puisqu’un des deux candidats a reporté son admission d’un an mais demande un droit d’entrée de 100 écus pour dérogation au règlement. Les Quinze ramènent le droit d’entrée à 75 écus. Ils délivrent une expédition de leur décision.
1756, Protocole de la tribu des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 61-v) Donnerstag den 9.ten Sept. – Johann Andreas Kamm, der leedige Perruq. gesell erscheint, bittet ihm d. meisterrecht auf den alten Fuß Zu accord. weilen seine Muthjahr bereits verfloßen. Erkannt, weilen er noch Zur Zeit nicht Zünfftig, noch sonsten præstanda præst. auch in diesem Jahr bereits ein Meisters Sohn u. Zween andere angenommen worden, so seÿe er mit seinem Begehren abzuweißen, ref. exp.

(f° 62) Freÿtags den 15. Octobris. Erschiene Herr Johann Andreas Kamm der leedige Perruq. u. b. alh. prod. besch. von gn. Herren den XV. vom 2.ten hujus Zufolg deßen Erkanndt word, daß er gegen Ersetzung der Uncosten und 225. lb vor die receptions Gebühr als Meister auff u. angenommen seÿ. Ferner prod. er Lehrbr. vom 17. Sept. jüngst, vnd Zunfft Schein vom 11. 8.br jüngst bittet ihne Zufolg ged. Beschds in die Zahl der Meister auf und anzunehmen. Nach Ersehung d. Producten ist Erkanndt, seÿe nach dem Inhalt solchen bescheids anzunehmen.

1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
Johann Andreas Kamm contra E. Löbl. Corps des Peruquiers
(p. 336) Sambstags den 18. Septembris – Freund nôe. Johann Andreas Kamm der ledige burger und perruquiers allhier ctra E E Corps des maîtres Perruquiers Hrn geschwohrne, producirt unterth. memoriale und bitten samt beÿlag Sub Litt. A. puncto meister Rechts. Faust bitt Cop. et term. ordinis. Freund last copiam zu, bitt aber ob justantes ferias deput. Erkandt, Cop. et deput.

(p. 347) Sambstags den 2. Octobris 1756. – Obere Handwercks Hrn laßen per Hn Secretarium Städel referiren, was maßen Johann Andreas Kamm der ledige Perrucken macher und burger allhier den 18. 7.bris Jüngst beÿ mghhrn ctra E. Löbl. Corps derer maîtres perruquers Hrn geschwohrne ein unterthäniges memoriale samt beÿlag sub Litt. A übergeben, und darinnen Exponirt, er habe sich den 9. Hujus beÿ gedachtem Corps angemeldet und um admission Zum Meister Recht auff dem alten Fuß gebetten, Er seÿe aber daselbst wie aus mitkommendem Extractu Sub litt. A zu ersehen mit seinem begehren abgewießen Worden und zwar auß der ursach, Weilen er noch Zur Zeit nicht Zünfftig, noch sonst præstanda præstirt auch in dießem jahr bereits ein meister Sohn und Zweÿ andere angenommen worden. Weilen aber der jmplorant welcher wie bekannt die profession wie recht erlernt lange zeit in der frembde gewesen seine muthjahr Völlig Verarbeitet und nun mehr um das meister recht, wie jederzeit gebrauchlich anhaltet, die Von gegenteiligem Corps erhaltene neue artickel nicht gewußt auff welchen Fuß aber Er angenommen Werden solle, Von mghhn güte gäntzlich abhangt, als gelangt an mghhen des imploranten unterthäniges bitten Selbige geruhen gnädig Zu erkennen das Er da Er schon Vor denen neuen articken in die muthjahre Eingeschrieben Worden auf den alten fuß Zum meister recht admittirt werden solle. Eodem die habe Imploratisches Corps per recessum Copiam des producirten memorialis und term: ord. gebetten, auff geschehene Weißung habe der implorant præsens sich auff Contenta memorialis et petiti bezogen mit dem beysatz, daß weilen Er bereits in die muthjahr eingeschrieben geweßen, als die neue receptions gebühr verordnet Worden, mghhen geruhen möchten die Verfügung dahin zu ertheilen, daß Er auff den alten fuß als meister angenommen Werde.
nôe derer Imploraten seÿn Vorgestanden Ferdinand Bender als geschwohrner, welcher Vorgetragen, daß Er nicht läugnen könne, daß der Implorant seine muthjahr Verarbeitet, Weilen man aber befürchtet, daß ein anderer welcher in der ordnung Vor ihme sich befindet, sich auch melden und dadurch der numerus (p. 341) überschritten Werden Würde, habe man dem Imploranten abgewießen, da nun aber der genante Haessler angekommen, anbeÿ declarirt daß Er erst Künfftiges jahr meister werden Wolle, als habe man nôe imploratischer meisterschafft wieder die reception des imploranten nichts einzuwenden, nur wolle man mghh. inständig gebetten haben sie beÿ denen neuen articklen wegen annahm der meister gnädig zu manuteriren, mithin den imploranten dahin anzuhalten, daß Er die receptions gebühr mit 100 thaler Zu erlegen schuldig seÿe.
Auff seiten derer Hhen Deputirten habe man so viel es die annahm des imploranten in das meisterrecht betrifft, um so weniger anstand gefunden, als die imploratische Meisterschafft selbst damit Zu frieden, puncto der receptions: gebühr aber, weilen der Implorant theils vor dem Articul bereits in die muthjahr eingeschrieben War, theils einer armen Wittfrau sohn ist, erachtet, daß dieselbe einige moderation leiden möge, und deßwegen der meinung seÿen wollen, daß der implorant gegen ersetzung der unkosten und 75 thaler Vor der Reception gebühr, als meister auff: und angenommen seÿe. Erkandt bedacht gefolgt.

(p. 359) Sambstags den 2. Octobris 1756. – In Sachen Johann Andreas Kamm des ledigen Perrucken machers und burgers allhier, Imploranten an Einem, Entgegen und Wieder E. Löbl. Corps der maîtres perruquers geschwohrnen Imploraten am andern theil, auff producirtes unterthäniges memoriale, mit beÿlag sub Litt. A juncto petito, Wir geruheten Zu erkennen, das der Implorant, da Er schon Vor denen neuen articken in die muthjahre eingeschrieben ist, auf den alten fuß Zu dem meister recht admittirt Werden solle. Der Imploraten beÿ Erkanntter und beseßener deputation gethanes unterthäniges bitten, Wir geruhen Wollten Sie beÿ ihren neuen articklen zu manuteriren, auch all übrig derer parthen angehörtes Vor und anbringen ist derer Hhrn Deputirten abgelegter relation nach Erkannt, daß der implorant gegen ersetzung der unkosten und und 225 Livres Vor der Reception gebühr, als meister auff: und angenommen seÿe.

Fils du tailleur Jean Jacques Kamm, le perruquier Jean André Kamm épouse Catherine Barbe Wittmar en 1758 : contrat de mariage, célébration
1758 (17.7), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 302
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Andrea Kamm, dem Ledigen Peruquenmacher und Burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Jacob Kamm, des gewesenen Schneiders und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßenem, mit der Viel Ehren: und Tugendsahmen Frauen Maria Elisabetha gebohrner Hammerin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb, ane einem
So dann die Viel Ehren: und Tugendgezierten Jungfrauen Catharina Barbara Wittmarin, Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Philipp Wittmars des gewesenen Peruquenmachers und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßener, mit der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Johanna Christina gebohrner Borstin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzielter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in Straßburg auf Montag den 17. Julÿ Anno 1758 [unterzeichnet] Johann Andreas Kamm als Bräutigam, Catharina Barbara Wittmarin als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 364-v n° 1355)
1758. Mittwoch d. 6. Sept. sind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh: Andreas Kamm lediger perucken macher Joh: Jacob Kamm Schneiders und b. allh. ehl. Sohn und Jfr Anna Barbara weÿl. H Philipp Wittmar peruckenmachers und b. allh. ehl. tochter (unterzeichnet) Johann Andreas Kamm als hochzeiter, Catharina Barbara Wittmarin als Hoch Zeiterin (i 370)

Catherine Barbe Wittmar loue une partie de la maison au charcutier Jean Pflugfelder

1805 (20 pluviôse 13), Strasbourg 10 (45), M° Zimmer n° 1705, 2281
Bail de 6 années qui commencent au 1 messidor prochain – D° Catherine Barbe Wittmar veuve de Jean André Kamm Perruquier, assistée du Sr Jacques Frédéric Borst, potier d’étain
au Sr Jean Pflugfelder saucissier demeurant en cette ville et Marie Madeleine Jung
Dans la maison appartenante a la bailleuse sise a Strasbourg près le pont du Corbeau n° 95
tout le rez de chaussée consitant en une boutique trois chambres et une cuisine, Plus une cave ayant une Entrée par la rue dans laquelle la bailleuse se réserve cependant un local suffisant pour y placer des Cuves a lessive, Plus trois chambres au troisième étage l’une a côté de l’autre ayant vue dans la rue, Enfin un emplacement au premier grenier pour le bois de chauffage en cas d’inondation de ladite Cave, moyennant un loyer annuel de 456 francs
Enregistrement, acp 95 f° 154-v du 22 pluv. 13

Inventaire dressé après la mort de la locataire Jeanne Christine Wittmann, veuve du charpentier Jean Georges Zimmer

1808 (27.2.), Strasbourg 12 (18), M° Wengler n° 3043
Inventaire de la succession de Jeanne Christine Wittmann, veuve de Jean Georges Zimmer charpentier, décédée le 1. 8.bre dernier – à la requête de Catherine Barbe Zimmer majeure, Gottlob Frédéric Larouette revendeur mandataire de Marguerite Dorothée Zimmer femme de Conrad Walbinger confisseur a Nürnberg, seules et uniques héritières de leur mère
dans la maison mortuaire appartenante à la veuve Kamm sise quai des bateliers n° 95
meubles, dettes actives 1700 fr, total 1842 fr, passif 250 fr
Enregistrement, acp 105 f° 1 du 2.3.

Catherine Barbe Wittmar meurt en 1808 en délaissant un fils Jean Jacques Kamm, pensionnaire a l’hôpital civil

1808 (6.4.), Strasbourg 12 (18), M° Wengler n° 3111
Inventaire de la succession de Catherine Barbe Wittmar, veuve de Jean André Kamm perruquier, décédée le 25 mars 1808 – à la requête de M° Samuel Regnard Weber, Juris-Consulte et receveur général des hospices civils de cette ville, fondé de pouvoir de Jean Jacques Kamm, pensionnaire a l’hopital civil de cette ville, unique fils et seul héritier de sa mère, en présence de Catherine Salomé Braun, belle sœur de la défunte, veuve de Jean Jacques Wittmar, orfèvre, et Catherine Barbe Engelhard femme de Jacques Conrad tourneur, Marguerite Elisabeth Engelhard, femme de Gottlob Frédéric Larouette revendeur, les deux dernières nièces de la défunte
dans la maison mortuaire quai des bateliers en face de l’auberge au Corbeau n° (-)
mobilier 2799 fr, dont numéraire 1091 fr
Immeuble. Une maison à rez de chaussée et deux étages avec Tréfond appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers près le pont au Corbeau n° 95, faisant d’un côté vers le quai des bateliers un coin sur le communal, de l’autre le Sr Zabern vitrier, devant la rue, derrière la bruche – grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente communale de 20 c ou 4 sols, Rapporte annuellement Le rez de chaussée 186 fr, Le premier étage 144 fr, le second étage 96 fr, ensemble 420 fr de revenu en capital 8400 francs – Un quart de cette maison est avenu à la défunte de la succession de Jeanne Christine Borst sa mère, veuve de Jean Philippe Wittmar perruquier, les deux autres quarts cédés par les cohéritiers par cession devant M° Ensfelder le 14 octobre 1789
total de la masse 8400 fr, total général 11 199 fr, passif 8186 fr
Enregistrement, acp 105 f° 76-v du 15.4.

Le perruquier Jean Jacques Kamm meurt célibataire en 1814.

1814 (15.11.), Strasbourg 12 (57), M° Wengler n° 8545
Inventaire de la succession de Jean Jacques Kamm, célibataire, pensionnaire de l’hôpital civil, après son décès arrivé à l’hôpital civil où il était en pension le 18 mai dernier, à la requête de 1. Jean Daniel Weiler boucher, 2. Jean Henri Weiler propriétaire, 3. Philippe Jacques Weiler caffetier, 4. Philippe Jacques Friedel aubergiste, 5. Jean Friedel marchand de cuirs, 6. Marie Cléophé Friedel veuve de Philippe Jacques Hartschmidt négociant, 7. Charles Friedel horloger, 8. Jean Jacques Friedel, négociant, en qualité d’héritiers ab intestat collatéraux de la ligne paternelle
9. Plus D° Catherine Salomé Wittmar épouse de Samuel Regnard Weber Juris-consulte receveur général des hospices civils, 10. Sr Weber fondé de pouvoir de Barbe Zimmer pensionnaire à l’hôpital civil majeure, 11. Catherine Barbe Engelhard femme de Jean Jacques Conrad, 12. M° Philippe Jacques Bloechel, avocat, mandataire général de Jean Henri Engelhard, docteur en médecine et chirurgien à Rotterdam, héritiers ab intestat collatéraux de l’autre moitié avenant à la ligne maternelle

Après le déces de Catherine Barbe Wittmar veuve de Jean André Kamm, perruquier, arrivé, le 25 mars 1808, l’inventaire de sa succession a été dressé par le soussigné notaire le 6 avril suivant, 1. une somme de 120 fr
2. une maison à rez de chaussée et deux étages avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers en face de l’auberge au Corbeau n° 95, faisant vers le quai le coin sur communal, de l’autre le Sr Zabern vitrier, derrière la rivière de l’Ill – chargée envers la ville de Strasbourg d’une rente communale de 20 centimes par an – de la succession de la mère du défunt, qui en a recueilli le quart dans la succession de Jeanne Christine Borst veuve de Jean Philippe Wittmar perruquier et acquis les trois quarts de ses cohéritiers par cession reçue M° Jean Daniel Ensfelder le 14 octobre 1789, pour 11.840 francs
total 11 960 fr, passif 5629 fr
(Copie de l’acte du 26 septembre 1814 vente par M° Lex de la part de maison de la fille Zimmer – Joint, tableau généalogique)

Décès, Strasbourg (n° 1534)
Déclaration de décès le 14 mai 1814. Jacques Kamm, âgé de 55 ans, né à Strasbourg, Perruquier, non marié, mort en cette mairie le 13 du mois courant à midi à l’hospice civil, fils de feu Jean André Kamm, perruquier et de feu Christine Barbe Wittmar [in margine :] f. continue (i 26)

Barbe Zimmer, une des héritières, céde sa part au cordier Jean Daniel Weiss

1814 (28.9.), Strasbourg 14 (53), M° Lex n° 275
Cession – Barbe Zimmer majeure assitée de Philippe Quellet homme de lettres
à Jean Daniel Weis cordier
la part et portion a elle avenante en sa qualité d’héritière pour un 7° en la succession du Sr Kamm /:Jacques:/ perruquier conjointement avec Salomé Weber née Witmar, Henri Engelhard, D° Hartschmid née Fridel et sa sœur dans une maison et dépendances sise en cette ville quai des Bateliers n° 95 faisant le coin dudit quai et située vis à vis l’auberge portant pour enseigne le Corbeau, d’un côté le Sr Zaberen vitrier, de l’autre le coin susdit, devant ledit quai, derrière la Rivière de la bruche vis à vis la tuerie de la grande boucherie – moyennant 2600 fr
(Déclaration supplémentaire du 10 novembre n° 423 sur l’étendue de la portion)
Enregistrement, acp 125 F° 161 du 4.10.

Les héritiers de Jean Jacques Kamm vendent la maison au marchand farinier André Pfitzer

1814 (19.12.), Strasbourg 12 (57), M° Wengler n° 8631
Adjudication définitive, cahier des charges du 16 novembre n° 8548 – 1. Jean Daniel Weiler, boucher, 2. Jean Henri Weiler, propriétaire, 3. Philippe Jacques Weiler, caffetier, 4. Philippe Jacques Friedel, aubergiste, 5. Jean Friedel, marchand de cuirs, 6. Marie Cléophé Friedel, veuve de Philippe Jacques Hartschmidt négociant, 7. Charles Friedel, horloger, 8. Jean Jacques Friedel, négociant en qualité d’héritier ab intestat collatéraux de la ligne paternelle de Jean Jacques Kamm célibataire pensionnaire à l’hôpital de cette ville
9. Plus D° Catherine Salomé Wittmar épouse de Samuel Regnard Weber, Juris-consulte receveur général des hospices civils, 10. Sr Weber fondé de pouvoir de Barbe Zimmer, pensionnaire à l’hôpital civil, majeure, 11. Catherine Barbe Engelhardt, femme de Jean Jacques Conrad, 12. M° Philippe Jacques Bloechel avocat mandataire général de Jean Henri Engelhard, docteur en médecine et chirurgien à Rotterdam, héritiers ab intestat collatéraux de l’autre moitié avenant à la ligne maternelle
à André Pfitzer marchand farinier
une maison à rez de chaussée et deux étages tresfond avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers en face de l’auberge au Corbeau n° 95, vers le quai le coin sur communal, de m’autre Sr Zabern vitrier, derrière la rivière de l’Ill – chargé envers la ville de Strasbourg d’une rente communale de 20 c. par an – de la succession Jean Jacques Kamm, suivant inventaire dressé par le soussigné notaire le jour d’hier, lequel Kamm l’a recueilli dans la succession de sa mère veuve de Jean André Kamm, perruquier, de laquelle il était seul fils unique héritier, inventaire de la mère dressé par ledit notaire le 6 avril 1808 après qu’un quart en est échu à ladite veuve Kamm dans la succession de Jeanne Christine Borst veuve de Jean Philippe Wittmar perruquier et trois quarts acquis de ses cohéritiers par cession passée devant M° Jean Daniel Ensfelder le 14 octobre 1789 – mise à prix 11.800 fr
enreg. f° 75 du 17.11. – Adjudication préparatoire n° 8582 du 29.11.

Originaire de Mittelhausbergen, André Pfitzer épouse en 1807 Elisabeth Classmann, native de Dossenheim
1807 (16.4.), Strasbourg 7 (29), M° Stoeber n° 1178, 8150
Contrat de mariage – sont comparus en personne le Sr André Pfitzer, garçon Meunier, fils de feu le Sr André Pfitzer, Cultivateur à Mittelhausbergen et de Dame Marie née Schaub dud. lieu d’une part
et Marie Elisabeth Classmann fille de feu le Sr Jean Classmann vivant Charpentier de Dossenheim et de feue Madeleine née Wellner, assistée du Sr Jean Wurz, Jardinier de cette ville de l’autre part
fait lu passé et interprété en langue allemande à Strasbourg le 16 avril 1807 (signé) Andreas Pfützer, maria Elißabetha Glaßmann

André Pfitzer meurt en 1815 en délaissant deux frères utérins

1825 (17.1.), Strasbourg 14 (81), M° Lex n° 3118
Inventaire de la succession de André Pfützer, farinier, décédé le 14 novembre 1824 – dressé à la requête de 1. Marie Elisabeth Glassmann la veuve, 2. Jean Wurtz, journalier, frère utérin héritier pour moitié, 3. Michel Lorentz, cultivateur à Mittelhausbergen frère utérin héritier pour l’autre moitié – dans une maison quai des Bateliers n° 95
Titres et papiers. M° Wengler 19 décembre 1814, 16 et 29 novembre de la même annéen achat d’une maison à rez de chaussée et deux étages sise en cette ville sur le quai des Bateliers en face de l’auberge au Corbeau n° 95, d’un côté vers le quai faisant un coin sur le communal, de l’autre le Sr Zabern vitrier, devant la rue, derrière la rivière d’Ill
Mobilier, dans la boutique au rez de chaussée, au magasin, dans le vestibule, dans la cuisine, dans la chambre à coucher, dans un cabinet à côté, dans un autre cabinet servant de magasin, au grenier, dans la chambre de la fille, dans la cave 1554 fr,
une maison à Illkirch 5000 fr, terres à Fürdenheim, vins 336 fr, numéraire 1284 fr, créances 6647 fr, ensemble 9822 fr, propre garde robe 131 fr, mobilier, 3 ares 14 de terre à Mittelhausbergen 50 fr, ensemble 326 fr
Titres et papiers, contrat de mariage devant M° Stoeber le 16 novembre1807, passif 10.417 fr
Enregistrement, acp 171 F° 134-v du 27.1.

Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Michel Zeitler, fabricant de bretelles

1828 (9.7.), Strasbourg 7 (77), M° Stoeber n° 10.892
Inventaire de la succession de Jean Michel Zeitler, fabricant de bretelles décédé le 24 juin dernier – dressé à la requête de 1. Georges Grumpff, cordonnier au Marché Gayot n° 18 mandataire d’Anne Marie Zeitler, majeure, marchande de modes à Lyon place de l’Herberie n° 3 procréée avec Marie Anne Voltz, plus à la requête de Wilhelmine Philippine Marguerite Kaelber la veuve, commune suivant contrat de mariage reçu M° Bossenius le 2 avril 1817
en la demeure du défunt quai des Bateliers près du pont du Corbeau n° 95
mobilier, dans la demeure du défunt au premier étage de la susdite maison dans les trois chambres qui composent le logement du défunt 836 fr (total de l’actif), passif 1548 fr
Enregistrement, acp 190 F° 87-v du 17.7.

1846, M° Noetinger
27 septembre 1842, Testament – Marie Elisabeth Glassmann veuve André Pfitzer
acp 352 (3 Q 30 067) f° 88 du 29.9.

Marie Elisabeth Glassmann, veuve d’André Pfitzer, meurt en 1846 en délaissant des héritiers collatéraux
1846 (24.7.br), Strasbourg 12 (169), M° Noetinger n° 18.695
Inventaire de la succession de Dame Marie Elisabeth Glassmann, veuve d’André Pfitzer, en son vivant marchand de farines, décédée à Strasbourg le 19 septembre 1846.
Cejourd’hui 24 septembre 1846 à trois heures de relevée, à la requête 1° de M. Charles Erhard Hartschimdt, confiseur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité s’exécuteur testamentaire et ayant la saisine légale de la succession de Marie Elisabeth Glassmann, veuve d’André Pfitzer, en son vivant marchand farinier à Strasbourg elle y décédée le 19 septembre courant, aux termes du testament de la défunte, dressé par acte public en présence de quatre témoins par M° Noetinger, notaire soussigné, le 27 septembre 1842 qui sera enregistré avant ou avec les présentes
2° de Dame Elisabeth Stein Veuve de Philippe Volmer voiturier à Ingwiller y demeurant, agissant en qualité de mère et tutrice légale de 1) Philippe Volmer âgé de 20 ans, 2) Elisabeth Volmer, âgée de 15 ans et 3) de Charles Volmer âgé de 4 ans, tous trois enfants mineurs qu’elle a procréés de son légitime mariage avec ledit défunt,
3° de Dlle Dorothée Stein, fille majeure, demeurant à Dossenheim canton de la Petite Pierre
4° du sieur Daniel Kastner, charron demeurant ausit Dossenheim, agissant en qualité de tuteur datif de Louis Stein, âge de 9 ans (…)
Lesdites Dorothée Stein et Louise Stein, comme seuls représentants de feu Louis Stein leur père en son vivant cultivateur à Dossenheim et ayant été procréés en son légitime mariage avec feue Dame Dorothée Kastner, Lesdits trois enfants Volmer comme légataires pour une moitié et les deux enfants Stein comme légataires de l’autre moitié de la succession de la dite Dame veuve Pfitzer née Glassmann leur grand tante aux termes du testament précité qui les a institués ses seulls et uniques héritiers, Ladite Dame Volmer agissant d’ailleurs comme usufruitière viagère de la moitié de la succession de la Dame Pfister léguée par celle-ci à ses enfants
En présence du sieur Frédéric Müller, tisserand, demeurant et domicilié au dit Dossenheim, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit enfant de feu Louis Stein & En présence enfin du sieur Thiébaud Müller, cultivateur demeurant à Ingwiller, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits enfants mineurs Volmer
(…) La représentation et déclaration des objets composant la dite succession sera faite par Salomé Fritz la servante de la défunte
en la maison mortuaire place du Corbeau N° 95
acp 352 (3 Q 30 067) f° 96-v – Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 556, argent comptant 565, créances 24.307, total 25.428 – Passif 10.821, reste 14.607 francs

Marie Elisabeth Glassmann, devenue propriétaire en achetant les part des héritiers de son mari (voir ci-dessous) vend la maison au tourneur Théodore Jundt et à sa femme Frédérique Baldner moyennant 24 000 francs

1843 (9. 8.br), Strasbourg 12 (162), M° Noetinger n° 16.308
a comparu D.me Marie Elisabeth Glassmann veuve de M André Pfitzer, marchand de farine à Strasbourg où elle demeure, laquelle vend et abandonne
à Mr Théodore Jundt, tourneur, et D.me Frédérique Baldner son épouse qu’il autorise aux effets ci après, demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs ci présents et acceptant
Une maison d’habitation avec droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 95 d’un côté M Fries de l’autre communal, pardevant la rue par derrière la rivière de l’Ill. Ainsi et telle que cette maison se trouve, poursuit et comporte dans son état actuel avec tout ce qui tient à clous, mur, vis, chevilles et comme tel réputé immeuble par sa nature, y compris les volets, les jalousies et un fourneau se trouvant emmuré au second étage.
Cette maison faisait partie de la Communauté qui a existé entre entre la D° venderesse et son défunt mari. Or par suite du décès de ce dernier, la moitié indivise de cet immeuble advint à ses héritiers lesquels, aux termes d’une vente de droits successifs passée devant M° Lex alors notaire à Strasbourg le 21 février 1825, enregistré le 3 mars suivant, vendirent leur moitié à la D° venderesse déjà propriétaire de l’autre moitié et partant de la totalité. Les qualités des dits héritiers se trouvent du reste établies en l’intitulé de l’inventaire de la succession laissée par led. défunt dressé par led. M Lex le 17 janvier 1825 enregistré. Le S. Pfitzer s’en était rendu adjudicataire aux termes d’un cahier des charges du 16 novembre et procès verbal d’adjudication du 19 décembre même année 1814 dressé par M° Wengler alors notaire à Strasbourg à la requête des héritiers collatéraux du Sr Jean Jacques Kamm vivant célibataire pensionnaire à l’hôpital de ladite ville & y décédé ab intestat. L’immeuble dont s’agit faisait partie de la succession du Sr Kamm suivant déclaration tenant lieu d’inventaire par led. M° Wengler en date du 15 novembre 1814, et il en était devenu propriétaire pour l’avoir recueillie dans la succession de D Barbe Wittman sa mère veuve de feu le Sr André Kamm, vivant perruquier à Strasbourg et dont il état fils et unique héritier, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé de sa succession de la dite D° Kamm par led. M° Wengler le 6 avril 1808, enregistré le 15 du même mois. Enfin lad. D° veuve Kamm née Wittmar se rendit elle-même propriétaire du dit immeuble en en avoir hérité un quart dans la succession de feue Jeanne Christine Borst sa mère veuve de feu le Sr Jean Philippe Wittmar perruquier et pour avoir acquis les trois quart restants de ses cohéritiers, en vertu d’un acte de cession reçu par feu M Jean Daniel Ensfelder alors notaire le 14 octobre 1889.
La présente vente a été conclue pour et moyennant la somme de 24.000 francs
acp 314 (3 Q 30 029) f° 95

Théodore Jundt épouse Frédérique Baldner en 1830
Mariage, Strasbourg (n° 378) Du 16° jour du mois d’octobre l’an 1830, Acte de mariage de Geofroi Théodore Jundt, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 prairial an dix à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tourneur, fils de feu Pierre Jundt, Boulanger, décédé en cette ville le 11 mars 1820 et de feu Anne Marie Birckicht, décédée en cette ville le 24 janvier 1814, et de Christine Frédérique Baldner, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 Fructidor an Treize à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Philippe Jacques Baldner, Aubergiste, et de Christine Frédérique Stambach, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants (signé) Geofroid Theodor Jundt, Christine Friederike Baldner (i 37)

Théodore Jundt et Frédérique Baldner hypothèquent la maison au profit du négociant Frédéric Greyenbiehl

1853 (25.7.), Strasbourg 10 (125), M° Zimmer n° 10.166
Obligation, 15 juillet 1853 – ont comparu M Théodore Jundt, tourneur & Dame Frédérique Baldner son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui va suivre, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels reconnnaissent par les présentes devoir bien & légitimement & à titre de règlement de compte
à M. Frédéric Greyenbiehl négociant, demeurant et domicilié en la même ville, la somme principale de 6000 francs
hypothèque. Une Maison d’habitation avec droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 95, tenant d’un côté à M Fries, de l’autre à bien communal, pardevant la rue, parderrière la rivière de l’Ill. Les conjoints Jundt sont devenus propriétaires de cet immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marie Elisabeth Glassmann de Strasbourg, veuve du sieur André Pfitzer marchand farinier, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger notaire en la même ville le 9 octobre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 novembre suivant volume 404 N° 106 & inscrit d’office le même jour volume 392, N° 221. Cette vente eut lieu pour le prix de 24.000 francs (…)

Les négociant Gustave Adolphe Schaaff et Eugène Jundt ouvrent un crédit à Théodore Jundt et son épouse Frédérique Baldner qui hypothèquent leur maison

1853 (31.8.), Strasbourg 10 (125), M° Zimmer n° 10.206
Ouverture de crédit. 31. Août, 5 & 9 septembre 1853 – ont comparu M M Gustave Adolphe Schaaff & Eugène Jundt, les deux négociants demeurant et domiciliés à Strasbourg, seuls propriétaires de la maison de commerce établie en ladite ville sous la raison Halder et Compagnie d’une part,
& M Théodore Jundt tourneur & Dame Frédérique Baldner son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui va suivre, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg d’autre part
Lesquels comparans sont convenus de ce qui suit. 1) MM Schaaff et Jundt ouvrent par les présentes aux époux Jundt qui l’acceptent un crédit à découvert de la somme de 2000 francs
hypothèque. Une Maison d’habitation avec droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 95 entre M Fries & bien communal pardevant la rue par derrière la rivière de l’Ill. Les conjoints Jundt sont devenus propriétaires de cet immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marie Elisabeth Glassmann veuve du sieur André Pfitzer marchand farinier, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger notaire en la même ville le 9 octobre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 novembre suivant, volume 404 N° 106 & inscrit d’office le même jour volume 392, N° 221. Cette vente eut lieu pour le prix de 24.000

Frédérique Baldner meurt en 1863 en délaissant trois enfants

1863 (28.11.), Strasbourg 10 (150), M° Zimmer (Louis Frédéric)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mr Geofroid Théodore Jundt, tourneur, et feue Christine Frédérique Baldner son épouse défunte et de la succession de cette dernière décédée à Strasbourg le 26 juillet 1863.
L’an 1863 le samedi 28 novembre à neuf heures du matin, à la requête de I) Mr Geofroid Théodore Jundt, ancien tourneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et feue dame Christine Frédérique Baldner son épouse défunte, b) à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté, c) comme usufruitier viager de la succession de sa défunte épouse, réduit à moitié par suite d’existence d’enfants, aux termes du testament olographe de la dite dame Jundt daté de Strasbourg le 21 octobre 1850, déposé après l’accomplissement des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Zimmer, notaire ci après nommé le 10 novembre 1863
II) dame Frédérique Eugénie Emma Jundt, épouse dûment assistée et autorisée de Mr Valentin Ziegelé, épicier ci présent les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant en son nom personnel, III) Mr Geofroi Emile Jundt, tourneur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel, IV) Mr Michel Heidt, pêcheur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Mr Eugène Jundt, soldat à la troisième compagnie du deuxième bataillon du 95° regiment d’Infanterie, faisant partie du corps expéditionnaire du Mexique, domicilié de droit à Strasbourg, aux termes d’une procuration passée devant les membres composant le conseil d’administration du dit régiment le 14 février 1863 (…) M. M. Geofroi Emile Jundt, Eugène Jundt et dame Ziegele habiles à se dire et porter seuls héritiers de feue dame Christine Frédérique Baldner décédée épouse de Mr Geofroid Théodore Jundt, et ce chacun pour un tiers
en la maison mortuaire quai des bateliers n° 48

Communauté légale. Chambre d’habitation, Chambre à côté, Au corridor, Cuisine, Chambre n° 3, Chambre n° 2, Chambre n° 5, Chambre n° 4, Chambre n° 6
(vacation du 9 janvier) Chambre n° 7, Chambre n° 8, Chambre n° 1, Chambre n° 9, Chambre n° 10, Chambre de la servante, Cave, Bûcher
Immeuble. une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, quai des bateliers N° 48 autrefois N° 95, tenant d’un côté à M. Metzger, de l’autre à bien communal, par devant au quai des bateliers et par derrière& à la rivière de l’Ill, cet immeuble a été acquis durant la communauté de biens qui a existé entre les époux Jundt de dame Marie Elisabeth Glassmann veuve du Sr André Pfitzer marchand farinier, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 9 octobre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 novembre suivant, volume 404 N° 106, et inscrit d’office le même jour volume 392, N° 221 (…) cet immeuble occupé en grande partie par la famille de la défunte est évalué, mais pour la perception des droits d’enregistrement seulement, à un revenu annuel de 1200 francs, sans distraction des charges, représentant en denier vingt un capital de 24.000 francs
Total de la masse active 26.348, masse passive 15.300, reste 11.648
acp 527 (3 Q 30 242) f° 70-v du 30.11. (succession déclarée le 12 janvier 1864) mobilier évalué 1611 francs
acp 529 (3 Q 30 244) f° 13-v du 14.1. Communauté, mobilier 2824, outils 50
Une maison quai des bateliers N° 48 à Strasbourg, loyers 72

Registre de population 600 MW 213, Quai des Bateliers N° 95, p. 527 (i 186)
Jundt, Geoffroi Théodore, 1802, Strasbourg, Tourneur, propriétaire, Marié, (auparavant) même quai 53, (entré) 26 Xbre 1834
idem née Baldner, Christine Frédérique, 1805, Strasbourg, sa femme
idem Frédérique Eugénie Emma,1831 22 avril leur fille – voir plus bas mariée
idem Geoffroi Emile, 1834 12 février, leur fils – (sortie) 25 mai 1855, pris un passeport pour Carlsruhe
idem Alphonse Eugène, 1841 27 avril, idem
Ziegelé, Valentin Emile Erneste, 1850 6 Xbre, Strasbourg, Enf. nat. de fred. Eugente Emma Jundt reconnu pr. Valentin – voir plus bas

Registre domiciliaire 600 MW 304, Quai des Bateliers N° 95 – 48
Jundt, Geoffroi Théodore, Strasbourg 03, h.m., Propriétaire, tourneur en pipes, luthérien, français, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Baldner, Christine Frédérique, Strasbourg 06, sa femme, luthérien, français, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Eugène, Strasbourg 40, g. s. fils, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Geoffroi Emile, Strasbourg 1834, son fils, tourneur en pipes, (à Strasbourg) derechef Mars 1857 – p.p. Paris 2. 8.b 1858, de retour 2 août 1860
(servantes et ouvriers)

Geoffroi Théodore Jundt loue la maison à l’épicier Jean Valentin Ziegelé

1865, Enregistrement de Strasbourg, ssp 142 (3 Q 31 641)
f° 88-v du 26.10.
du 24 septembre 1865. Bail – Le Sr Géofroid Théodore Jundt, propriétaire à Strasbourg, donne à titre de bail pour trois, six ou neuf années au choix du preneur, en prévenant par écrit six mois avant l’expiration des trois ou sic premières années
une cave de la maison que le S. Jundt possède à Strasbourg quai des bateliers n° 48
à Jean Valentin Ziegelé, épicier regrattier à Strasbourg
le bail est fait moyennant le prix annuel de 20 francs

Eugène Jundt et Valentin Ziegelé louent le rez-de-chaussée et d’autres localités à Adolphe Biecheler

1874, Enregistrement de Strasbourg, ssp 160 (3 Q 31 659)
f° 62-v n° 892 du 17.4.
14. April 1874. Miethvertrag – Eugen Jundt & Valentin Ziegele zu Straßburg vermiethen
an Adolph Biecheler
den Erdgeschoß ihres am Schiffleutstaden N° 48 sich befindlichen Hauses daselbst besteht aus Laden, Ladenzimmer, Schlafzimmer, Küche, ein Hinterzimmer und Werkstätte, ferner den gewölbten Keller nebst einem Kellerverschlag, 2 Kammer, im 4 Stock & die Benutzung des Speichers zum Wäschetrocknen mit den andern Bewohnern & ebenfals die Benutzung der Waschküche, der Abtritt bei der Waschküche dient zum außschließlichen Gebrauch des Miethers. Dafür zahlt der Miether an die Vermiether einen jährlichen Zins 1600 frcs. (…)

Le tourneur Geoffroi Emil Jundt et sa femme Julie Schmitten vendent leur part de maison à Frédérique Eugénie Emma Jundt, femme du fabricant de pâtes Valentin Ziegelé

1874 (22.4.), Strasbourg 10 (174), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4083
Verkauf, 22 April 1874. sind erschienen Herr Gottfried Emil Jundt, Dreher, und Frau Julie Schmitten deßen hierzu gehörig ermächtigte Ehegattin beide mit einander in Straßburg wohnhaft, Welche (…) verkaufft haben
an Frau Friederike Eugenie Emma Jundt hierzu gehörig verbeiständete Ehegattin des Herrn Valentin Ziegele Teigwarenfabrikant hie zugegen beide mit einander in Straßburg wohnhaft
das unvertheilte drittel eines Hauses mit Rechten und Dependenzien in Straßburg Schiffleutstaden (quai des bateliers) N° 48 gelegen, einseits Eigenthum des Herrn Riebel, anderseits Gemeindegut, vornen genannten Schiffleutstaden, hinten der Illfluß. Die zwei andere drittel dieses Hauses gehören der Frau Ziegele und ihrem Bruder Eugen Jundt (…). Eigenthums-Recht. Dieses Haus gehört unvertheilt den beiden Herren Emil Jundt, Eugen Jundt und der Frau Ziegele in ihrer Eigenschaft als einzige Kinder und Erben ihrer verstorbenen Eltern Herrn Gottfried Theodor Jundt geweßenen Dreher und Frau Christine Friederike Baldner sowie diese Eigenschaft zum theil bestätigt ist durch ein Inventarium nach dem Tode der Frau Jundt durch Herrn Ludwig Friedrich Zimmer damals Notar in Straßburg den 28. November 1863 errichtet. Und die verstorbene Ehegatten Jundt haben selbst dieses Haus erkauft während der Gütergemeinschaft welche ohne Ehevertrag zwischen denselbten bestanden hatte von Frau Maria Elisabeth Glassmann Mehlhändlerin, laut Kontrakt von Notar Noetinger in hiesiger Stat den 9. Oktober 1843 passirt im Hypothekenbuch von Straßburg den 4. darauf folgenden November Band 404 N. 106 abgeschrieben. – Preis 11.000 Franken
acp 627 (3 Q 30 342) f° 41 du 23.4.

Originaire de Bergzabern en Palatinat, Jean Valentin Ziegelé épouse Frédérique Eugénie Emma Jundt en 1851. Ils légitiment un enfant né deux mois plus tôt.
Mariage, Strasbourg (n° 59)
Du 15° février l’an 1851, Acte de mariage de Jean Valentin Ziegelé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 septembre 1828 à Bergzabern (Bavière rhénane), domicilié à Strasbourg, Ouvrier tourneur, fils de Frédéric Ziegelé, Sellier, absent sans nouvelles depuis1834 et de Philippine Bayer, domiciliée à Bergzabern, et de Frédérique Eugénie Emma Jundt, mineure d’ans, née en légitime mariage le 22 avril 1832 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Geofroi Théodore Jundt, tourneur, et de Christine Frédérique Baldner, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (…) Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Valentin Emile Ernest Ziegelé né d’eux en cette ville le 6 décembre 1850, inscrit le lendemain sur les registres de l’Etatc civil de cette ville (i 32)

Registre de population 600 MW 213, Quai des Bateliers N° 95, p. 527 (i 186)
Ziegelé, Jean Valentin, 1828, Bergzabern, tourneur, marié, (à Strasbourg depuis) 1850
id. née Jundt . Frédérique Eugénie Emma,1831 22 avril, Strasbg, Ep. (entré) 15 fév. 1851
id. Valentin Emile Erneste, 1850 6 Xbre, Strasbourg, Enf. nat. reconnu et légitimé au mariage, décédé 23 juin 1851

Les sieurs Jundt et Ziegelé louent une partie de la maison à la revendeuse de pâtes Marie Schmitt

1877, Enregistrement de Strasbourg, ssp 173 (3 Q 31 672)
f° 55-v n° 6106 du 1.9.
24. Juni 1877. Vertrag – zwischen den unterzeichneten Herren Jundt & Ziegele Eigenthümer einerseits
und Fräulein Maria Schmitt Teigwaarenhändlerin anderseits ebenfalls in Straßburg wohnhaft
ist folgender Miethvertrag abgeschlossen worden. Die Herren Jundt & Ziegele vermiethen an Fräulein Maria Schmitt das Erdgeschoß ihres am Rabenplatz N° 9 gelegenes Hauses unter folgenden Conditionen, die Dauer der Miethe ist neun Jahren fängt heute an, und endiget an Johannis 1886, jedoch mit dem Vorbehalt, daß die Mieterin mittelst einer vorhergegangegen sechs monatlichen Kündigung von drei zu drei Jahren den Vertrag aufheben, dann* zu den Räumlichkeiten des Erdgeschosses gehört ein Keller, eine Kammer im 4. Stock, ferner die gemeinschaftliche Benutzung der Waschküche und des Speichers mit den andern Bewohnern des Hauses, die Vermiether erlauben der Mietherin einen Theil des Erdgeschosses unter zu vermiethen, jedoch nur an anständige Leute die sich der Hausordnung fügen und denen Eigenthümern genehm sind. Etwaige Veränderungen oder Verschönerungen, die die Mietherin während der Dauer der Miethe wünscht, können nur auf deren Kosten geschehen. Gaseinrichtung, 3 Oefen mit Rohr, tritt die Mietherin in gutem Stande an und müssen auch wieder in gutem Stand abgetreten werden. Der Miethzins beträgt jährlich 800 Mark

Jean Valentin Ziegelé et Frédérique Eugénie Emma Jundt hypothèquent une propriété devant la porte des Bouchers et la maison quai des Bateliers (place du Corbeau) au profit des entrepreneurs de construction Auguste Schoop et Geoffroi Mayer

1877 (26.11.), Strasbourg 10 (183), M° Frédéric Antoine François Pierron n° 1463
Obligation – Sind erschienen H. Johann Valentin Ziegelé, Teigwaarenfabrikant und dessen Ehegattin Frau Friederike Eugenie Emma Jundt, die er ermächtiget, beisammen zu Neudorf, Ort genannt Ziegelau N° 106, Bannweile von Strassburg wohnhaft, dieselben erkennen hiemit an rechtmäsig schuldig zu seon
An H H August Schoop und Gottfried Mayer beide Bauunternehmer wohnhaft zu Strassburg (…) die Hauptsumme von 30.000 Franken gleich 24.000 Mark für Saldo aller Rechnungen
Hypothekarische Verpfandung. 1° Ein Anwesen in der Bannweile von Strassburg vor dem Metzgerthor, Ort genannt Ziegelstrasse oder Ziegelau N° 106 (…)
2° Und die ungetheilte zwei drittel eines Hauses mit Rechten und Dependenzien Zu Straßburg Schiffleutstaden N° 48, gelegen, einseits Eigenthum Riebel, anderseits Gemeindegut, vorne der Schiffleutstaden, hinten die Ill
Eigenthumsnachweis. (…)
Ein ungetheiltes Drittel des am Schiffleutstaden gelegenes Hauses gehört der Mitschudnerin Frau Ziegelé als Erbin zu einem drittel ihrer zu Strassburg verlebten Eltern Gottfried Theodor Jundt, Dreher, und Christine Friederika Baldner, sowie diese Erbsqualität durch das, nach dem Ableben der Frau Jundt, durch Notar Zimmer zu Strassburg am 28. November 1863 aufgenommenen Inventar, theilweise bestätigt ist. Ein anderes ungetheiltes Drittel von besagem Hause hat Frau Ziegelé vor ihrem Bruder Gottfried Emil Jundt, Dreher und dessen Ehegattin Frau Julie Schmitten, wohnhaft zu Straßburg, erkauft, zufolge Kaufvertrag vor Notar Koerttgé unmittelbarem Ambtsvorgänger des unterzeichneten Notars, vom 22. April 1874 transcribirt im Hypothekenamte Strassburg den darauf folgenden 1. Mai Band 1490 N° 38, mit offizialer Einschreibung vom nämlichen Tage Band 1181 N° 69. &&
Civilstand der Schulder. Die Schuldern sowie die Eheleute Jundt erklären, sie seien in erster Ehe unter der Rechtsverhältnis der gesetzlichen Gütergemeinschaft in Ermanglung eines Ehevertrages, verheurathet

La deuxième moitié de la maison appartient à Eugène Jund qui épouse en 1873 Julie Berthe Heidt
Mariage, Strasbourg (n° 908) Den 18. December 1873. Heiraths-Urkunde von Alphons Eugen Jundt, geboren zu Straßburg den 27. April 1840, Teigwarenfabrikant, wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn von weiland Gottfried Theodor Jund, Rentner zu Straßburg, gestorben den 17. Mai dieses Jahes und von weiland Christine Friederike Baldner, hier gestorben den 26. Juli 1863, und Julie Bertha Heidt, geboren zu Straßburg den 12. Juni 1841, ohne Gewerb, wohnhaft zu Strassburg volljährige eheliche Tochter von Johann Michael Heidt, Fischer und von Sophie Caroline Baldner, Eheleuthe zu Straßburg wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend, (…) die Sterbeurkunden der Eltern und Großeltern der Gatten sind in den hiesigen Standesbüchern eingeschriebben, Johann Peter Jundt, Bäcker gestorben den 11. März 1820, Anna Maria Jundt geborrne Birckicht gestorben den 24. Januar 1814, Philipp Jacob Baldner, Fischern gestorben den 26. März 1851 und Christind Friederike Baldner geborene Steinbach gestorben den 27. September 1856.



7, place du Corbeau


Place du Corbeau n° 7 – IX 232 (Blondel), O 743 puis section 18 parcelle 25 (cadastre)

Balcon dû à l’orfèvre Geoffroi Kast (1748) – Détruite par le bombardement du 11 août 1944


Les numéros 7, 8 et 9, place du Corbeau, au premier plan l’enseigne A la Renommée du bon fromage d’Albert Sieffert (vers 1930, Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1955), façade refaite au XVIII° siècle
Photographie, vers 1910, le n° 7 est le bâtiment incurvé avec balcon, enseigne Alphonse Michel Spezereihandlung (dossier de la Police du Bâtiment
)

Le barbier Jean Hornbach doit à partir de 1560 un loyer de 5 sols pour une risberme posée sur le communal et un balcon. Inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du barbier Régnard Dietmar, la maison a un auvent de 21 pieds de long vers la place et un encorbellement de 25 pieds de long vers la rivière. Le cordonnier Laurent Dorsch est autorisé en 1605 à allonger son auvent d’un pied pour éviter que les chaussures ne soient mouillées, mais il y renonce pour ne pas avoir à régler de nouveau loyer communal. La maison appartient jusqu’en 1705 à ses descendants, le cordonnier Frédéric Reuchlin, puis les selliers Jean Henri Kamm et Geoffroi Rœderer. Si la date de 1654 citée en 1917 dans le dossier de la Police du Bâtiment correspond à une reconstruction au moins partielle, les travaux seraient dus à Jean Henri Kamm. La veuve du marchand André Jean Hutschenreuther vend en 1714 la maison au chaudronnier Jean Georges Rieger mais en redevient propriétaire pour défaut de paiement. L’orfèvre Geoffroi Kast est autorisé en 1748 à remplacer son auvent endommagé par un balcon de trois pieds de large. Le cordonnier Frédéric Kuntz remplace en 1777 un pieu pourri par un nouveau. Le juge Jean Michel Osterrieth devient propriétaire de la maison en 1795 et en transmet la propriété à sa fille célibataire Marguerite Salomé Osterrieth qui en fait donation à l’avocat Daniel Mayer avant d’être interdite.



L’îlot en 1727, face vers la place (plan-relief de 1725, Musée historique, image Jonathan Michalon)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, plan et élévations, îlot 195 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à deux étages et balcon en maçonnerie et troisième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la place se trouve de part et d’autre du repère (b) : deux portes et une fenêtre, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La façade vers la rivière se trouve à droite du repère (g), soit quatre niveaux à deux fenêtres chacun et toiture à deux niveaux de lucarnes
La maison porte le n° 93 du quai des Bateliers (1784-1857), le n° 46 puis le n° 7 de la place du Corbeau.


Entrée de la boutique du n° 7 à gauche, entrée de la maison à droite (1920, dossier de la Police du Bâtiment)
Toits des numéros 6 (au premier plan) à 8 (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1948)

Le confiseur Charles Hartschmidt achète la maison en 1831. La boutique du rez-de-chaussée est louée à des épiciers (Valentin Ziegelé en 1860 et en 1867, Xavier Adam en 1878). Emilie Pauline Hartschmidt charge en 1884 l’entrepreneur Klein (9, rue Fritz) d’aménager les combles, ce qui porte le nombre des fenêtres au troisième étage et au-delà de neuf à treize et le revenu de la maison de 225 à 245 francs. Le maire autorise les travaux bien que la maison comme ses voisines soit promise à la démolition d’après les alignements légaux. Le sous-sol vers la rivière ainsi que les trois étages vers la place sont en maçonnerie, les étages vers la rivière en pans de bois.
L’épicier Alphonse Michel en devient propriétaire au début du XX° siècle. Les démolitions dans la maison voisine (n° 8) en 1913 provoquent des mouvements dans les murs, la poutre sur laquelle repose le mur pignon menace de s’incurver. La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le sol est ensuite réuni à la voie publique.


Ruines après le bombardement du 11 août 1944 (AMS, cote 1 Fi 113 n° 89)

août 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Hornbach, barbier, et (1554) Marguerite, veuve de Léonard Hammerschmidt – luthériens
Georges Nasshold, barbier, et (1565) Madeleine Widmann puis (1572) Marguerite Berr – luthériens
1582 h Régnard Diethmar, barbier, et (1582) Marguerite Berr, veuve du barbier Georges Nasshold – luthériens
1601 v Laurent Dorsch, cordonnier, et (1597) Marie Fingerlin puis (1610) Barbe Kleindienst, remariée (1627) avec le mégissier Ulrich Bauer – luthériens
1625 h Frédéric Reuchlin, cordonnier, et (1624) Marthe Dorsch – luthériens
1659 h Jean Henri Kamm, sellier, et (1648) Salomé Reuchlin puis (1681) Susanne Schretzenmeyer, d’abord (1647) femme du batelier Michel Freund – luthériens
1698 h Geoffroi Rœderer, sellier, et (1676) Dorothée Kamm puis (1690) Barbe Schubæus, d’abord (1685) femme du cordonnier Jean Born – luthériens
(copropriétaire) Jean Georges Brunn, sachetier, et (1668) Anne Marie Diebold puis (1693) Marie Elisabeth Reinthaler – luthériens
1705 v André Jean Hutschenreuther, marchand, et (1693) Marie Dorothée Wilhelm – luthériens
1714 v Jean Georges Rieger, chaudronnier, et (1714) Anne Marguerite Wagner puis (1721) Marie Salomé Braun – luthériens (vente résolue, 1719)
1738 v Jean Guillaume Fischer, menuisier, et (1708) Marie Salomé Becker – luthériens
1743 v Jean Geoffroi Kast, orfèvre, et (1744) Dorothée Wachter – luthériens
1763 v Philippe Frédéric Kuntz, cordonnier, et (1741) Marguerite Salomé Diemer – luthériens
1795 v Jean Michel Osterrieth, procureur au Grand Sénat puis juge, et (1764) Marie Salomé Reichard – luthériens
1803 h Marguerite Salomé Osterrieth, célibataire, interdite († 1830)
1826 v Daniel Mayer, avocat, et (1829) Jeannette Neustetel
1826 v Philippe Charles Mathæus, tailleur, et (1798) Susanne Madeleine Christmann
1831 h Charles (Erard) Hartschmidt, confiseur, et (1822) Caroline Madeleine Matthæus
1878 h Emilie Pauline Hartschmidt, célibataire († 1889)
(héritier) Adolphe Charles Müller, négociant, et (1872) Camille Catherine Susanne Clausing
1908* v Louis Alphonse Michel, commerçant, et (1888) Marie Roth
1924* v Albert Ohnemus et (1916) Hélène Senger
1933* v Frédéric Sieffert, commerçant, et Albertine Zaber
1942* Alphonse Hægel, commerçant à Geispolsheim

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1250 livres en 1703, 1400 livres en 1718, 1400 livres en 1736, 1250 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) IX 232, Philippe Fréderic Kuntz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kuntz, 3 toises, 1 pied et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 743, Hartschmitt, Charles, confiseur rue du Corbeau 93 – maison, sol – 0,84

Locations

1690, Marc Kærlin, fondeur de pots
1712, Daniel Kast, orfèvre
1714, 1719, Philippe Jacques Kast, orfèvre
1730, Jean Baptiste de Billy, fourbisseur
1794, François Bechon, coutelier
1807, Louis Reichard et Jeanne Gerber
1820, Madeleine Jung, veuve du baquetier Geoffroi Gross
1829, Marie Barbe Schwartz veuve du brasseur Jean Henri Krafft
1860, 1867, Valentin Ziegelé, épicier, et Emma Jundt
1878, Xavier Adam, épicier

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 136
Le barbier Jean Hornbach doit un loyer de 5 sols à partir de 1560 pour une risberme posée sur le communal et un balcon à sa maison au-delà du pont du Corbeau. Les contribuables suivants sont le barbier Georges Mœtschel, Régnard Dietmar puis le cordonnier Laurent Dorst

Item v ß gibt Hanns Hornbach der scherer von Einer Landuesten uff dem Allmend vnnd Einem Gang an sÿnem huß Jenseÿtt An der Schÿndbrucken gelegen, so Im für Ein sollichen Zinns Zubuwen vergönnen, gefallet der Erst Zinns vff Sannt Jacobs tag Anno & xv C Lx.
gibt Jetz Jerg Mötschell scherer
gibt Jetz Reinhart Dietmars, Jetz Lorentz dorst schumach.
(rub.) Bleibt, j. Martÿ 1627.
Neü 117.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 385-v
L’orfèvre Régnard Dietmar doit 17 sols 4 deniers pour sa maison, à savoir un auvent (21 pieds de long, saillie 1 pied ½), une échoppe (7 pieds ½ de long, saillie de 1 pied ½), à l’arrière vers la rivière une avance (25 pieds de long, saillie de 6 pieds), au-dessous une risberme (même longueur, saillie de 5 pieds).

Gegen dem Scherhauß hinüber Ane dem Andern Eckh beÿ der Schindbruckhen
Reinhard Dietmar der Goldtschmidt hatt oben an seinem Hauß ein Wettertach xxj schu lang iii+ schu herauß, Vndt dann ein Laden vii+ schu lang, i+ schu heraus, Vndt hatt hinden vff dem Wasser ein Vsstoß xxv schu lang, vj schu herauß, Darunder ein Landtuesten In gleicher Lengen v schu herauß, Bessert für diße Nüessung xvij ß iiij d

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 117-v
Frédéric Reuchlin puis Jean Henri Kamm doivent a) 12 sols pour un encorbellement au-dessus de l’eau d’après le folio 136 du registre D, b) 5 sols pour une risberme et un balcon à la même maison près du pont du Corbeau

Jetzt Hanß Heinrich Kamm
Friderich Räuchlin, Soll gemeiner Statt, Von einem Überstoß ahn dem Hauß aufs waßer beÿ der Schindtbrucken, Jahrs vf Valentini, 12 ß d
Man. fol. 148
Ext. 1651 et 52
Alt. d. f. 136
New fol. 101

Idem von der Landvest Undt gang ahn vorgedachtem Hauß, Jahrs vf Jacobi, 5 ß d
Ext. 1651 et 52
New fol. 101

1655 von Hanß Heinrich Kammen empfangen biß 55
1657-1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 101-v
Mêmes loyers reportés au registre suivant. Les contribuables ultérieurs sont Geoffroi Rœderer, Anne Dorothée Hutschenreiter née Willhelm, Jean Georges Rüger, la susdite Hutschenreiter et Guillaume Fischer

Friderich Reüchlin, Soll von einem Überstoß an dem hauß vfs Waßer beÿ der Schindbrucken, vf Valentini, 12 ß
Ferners von der Landfest und gang an Vorgedachtem hauß vff Jacobi, 5 ß
St. Zinnßb. p. 117
ietzt Hannß Heinrich Kamm
Jetzt Gottfried Röderer
Jetzt Anna Dorothea Hutschenreiterin geb. Willhelmin
Jetzt Johann Georg Rüger
Jetzt Maria Dorothea Hutsch Reuterin
Jetzt Hr Willhelm Fischer

(Quittungen 1704-1741)
Neuzb fol 728

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 728
Report au registre suivant. Contribuables Jean Geoffroi Kast, Philippe Frédéric Kuntz, Jean Michel Osterrieth

alzb. 101-b
Wilhelm Fischer solle von einem überstoß an dem Hauß auf das Waßer beÿ der Schindbrucken, auf Valentini (id est 14. febr.) 12 ß
Ferner von der Landvest und Gang an vorgedachtem Hauß auf Jacobi (id est 25. Julii), 5 ß
(Quittungen 1741-an 10) [in margine :] 7 fructidor
C 258

jetzt Johann Gottfried Kasten
jetzt Mr Philipp Friderich Kuntz Schumacher
Lt. Joh: Michael Osterrieth

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1602, Préposés au bâtiment (VII 1317)
Le cordonnier Laurent Dorst demande l’autorisation d’allonger son auvent d’un pied pour éviter que les chaussures ne soient mouillées. Il paie un loyer annuel de cinq sols sans savoir s’il est dû pour l’auvent. La maison a 22 pieds de long, l’auvent trois pieds. Les préposés déclarent dix jours plus tard que le loyer n’est pas attaché à l’auvent mais à la risberme et au balcon vers la rivière. Ils l’autorisent à allonger l’auvent moyennant un loyer à déterminer. Laurent Dorst ajourne sa décision.

Lorentz Dorst der schumacher Jhenseit der Schindbrucken. 54. 61.
(f° 54) Freÿtag den 9.ten Aprilis – Lorentz Dorst der schumach. Jhenseit d. schindbrucken begert, ein wetterdächlin eines schuchs weiter herauß Zumachen weil es Ihm vff die schuh Regnet, hab bißh. v ß Almennd Zins geben wiß doch nit, obs vom alten wetterdächel ghe oder nit. Ist das hauß breÿte 22 sch vnd Jetzo 3 sch d. alt wetterdächel.
Erkandt Ihm Zuwillfahren vff iiij schuh wie sein Nachbur, doch werd Ihm Künfftig ein Zinß ernent werd. Soll deßhalb nachgesehen Werd. Der beschwert sich deß., das hauß coste In vorhin vil bitt, Ihm Zuwillfahren, allein so weÿt herauß als Jetzo & das Ist zu bedacht gezogen, soll mann nachsehen, wavon die obgemeltten v ß ghen, Als dann Ihm willfahren.

(f° 61-b) Mittwochs de, 14. Aprilis – – Lorentz Dorsth der schumach. Jhenseit d. schind bruck. geg. dem Rappen haltet abermaln an vmb das wetterdächel, bitt Ihme deßhalb Zu gönnen In der grösse vnd weÿthe wie es Jetzo Ist,
Dem Ist anzeigt, daß die v ß so er gibt, ghen nit vom wett. dächel sonder von d. Landvest geg. dem wasser, vnd vom gang daselbst, derhalb wöll er ein New wettdächel machen, werds Ihm gönt, aber ein Zinß ernennt werd. der will sich darüber bedencken und befrag.

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
L’orfèvre Geoffroi Kast est autorisé à remplacer son auvent endommagé par un balcon de trois pieds de large contre un versement unique de trois livres.

(f° 33) Sambstags den 11. Ejusdem [Maÿ] seynd folgende Augenschein eingenommen worden – Gottfried Kast
An Hn Gottfried Kasten des goldarbeiters Hauß, jenseiths der Schindbruck gegen dem Raaben über, welcher um erlaubnus Gebetten, an statt seines schadhafften Wetterdachs, einen 3. schuhe tieffen altan machen Zulaßen. Erkannt, Willfahrt,gegen 3. lb. Semel pro Semper. dt. 3. lb d

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le cordonnier Frédéric Kuntz est autorisé à remplacer un pieu pourri par un nouveau.

(f° 261) Montags den 13. Octobris 1777. – Friderich Kuntz Schumacher
Friderich Kuntz, der Schumacher, bittet Zu erlauben an seiner beÿ der Schindbruck gelegenen behaußung an eines abgefaulten Pfahls Stelle einen andern in das Wasser schlagen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, petit poêle attenant, vestibule où se trouvent un fourneau et un évier, au-dessus deux chambres et chambre à soldats séparées par des cloisons en lattes, au rez-de-chaussée un petit poêle, le creuset d’orfèvre, chambre, petite cuisine et vestibule, cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 3 / 93
Kuntz
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie le 3° étage médiocre en bois et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 207 case 3

Hartschmidt, Charles, confiseur, rue du corbeau N° 93

O 743, maison, sol, quai des bateliers 93
Contenance : 0,84
Revenu total : 225,44 (225 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 893 case 1

Hartschmidt, Charles, confiseur
1878, Emilie Pauline Hartschmidt
1891/92 Müller Adolph Karl, Kaufmann

O 743, maison, sol, Quai des bateliers 45 (Rabenplatz 7)
Contenance : 0,84
Revenu total : 225,44 (225 et 0,44)
Folio de provenance : (207)
Folio de destination : 893 vergrößerung – sol Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1887/88
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

O 743, maison
Revenu total : 245,44 (245 et 0,44)
Folio de provenance : 893
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1887/88
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 10
1887, Augmentations – Hartschmidt f° 893, O 743, maison, Reinertrag 245 Vergrößerung
Diminutions – Hartschmidt f° 893, O 743, maison, Reinertrag 225, Vergrößerung

Cadastre allemand, registre 29 p. 219 case 4

Parcelle, section 18, n° 25 – autrefois O 743
Canton : Rabenplatz Hs Nr 7
Désignation : Hf, Whs e. n. a. T. (Skizze 60)
Contenance : 0,91
Revenu : 1900 – 2500, an Prz 36
Remarques : 1923 Berichtigt

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 881
Müller Karl Adolph
rayé 1924

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 1497
Michel Alphons u. Ehefr.
1912 Michel Ludwig Alfons die Erben und Witwe
1915 Michel Joseph Renatus zu 4/24 u. Miteigentümer
rayé 1924

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4629
Ohnemus Albert négociant et son épouse Hélène née Senger chacun pour moitié / en communauté de biens
1933 Sieffert Frédéric commerçant et son épouse Albertine née Zaber
1942 Haegel Alfons, Kaufmann in Geispolsheim und Ehefrau / in Hötzbach bei Natzweiler
(1776)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Près du Pont Dauphine / Montée du Pont de la Boucherie p . 462

93
Pr. Kuntz, Cordonnier – Cordonniers
loc. Weber, veuve – Moresse
loc. de Hastershan, Baron, officier retiré
loc. Reté, emploïé dans les fourages

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rabenplatz (Seite 134)

(Haus Nr.) 7
Michel, Spezereihandl. 02
Gangloff, Näherin. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 168)

Place du Corbeau 7 (1884-1850)

La demoiselle Hartschmidt charge en 1884 l’entrepreneur Klein (9, rue Fritz) de faire des travaux dans les combles. Il y est autorisé bien que la maison comme ses voisines soit promise à la démolition d’après les alignements légaux. Le sous-sol vers la rivière ainsi que les trois étages vers la place sont en maçonnerie, les étages vers la rivière en pans de bois. Le droguiste Charles Müller prolonge en 1892 les tuyaux d’écoulement des eaux usées jusqu’au niveau de la rivière au lieu qu’ils débouchent en hauteur.
Les démolitions dans la maison voisine (n° 8) en 1913 provoquent des mouvements des murs. La poutre sur laquelle repose le mur pignon menace de s’incurver. Le maire demande au propriétaire Michel de démolir la partie droite de l’appentis qui s’est déjà affaissée de 25 centimètres vers la rivière et de s’entendre avec son voisin pour construire un mur solide.
Les héritiers Michel se plaignent en 1917 de fissures qui apparaissent dans la maison datant de 1654 et qui seraient dues aux vibrations du tramway. La Police du Bâtiment s’oppose en 1920 aux changements que projette le Service d’architecture sur le trottoir à l’arrêt du tramway devant le n° 7 et 8.
La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.

Commerces
1897, (étage) bureau de placement de l’Association restaurateurs strasbourgeois
1906, Alphonse Michel (articles des colonies, épicerie fine)
1923, Robert Fleig (épicerie)
1934, Albert Sieffert (commerce de beurre et d’œufs)

Sommaire
  • 1884 – Le commissaire de police transmet au maire la demande de l’entrepreneur J. Klein (9, rue Fritz) qui souhaite faire des constructions. L’agent-voyer Deutscher répond le 25 mars à l’ingénieur d’arrondissement Pfersdorff que la maison est destinée comme ses voisines à la démolitions d’après l’alignement légal. Comme elles se trouvent en entier et non en partie en avant de l’alignement légal, les paragraphes 37 à 42 du règlement de voirie ne sont peut-être pas applicables. La décision appartient au Service d’architecture. Dans sa réponse du 27 mars, il rapporte que le sous-sol vers la rivière ainsi que les trois étages vers la place sont en maçonnerie, les étages vers la rivière en pans de bois. Comme les travaux prévus dans les combles ne contribuent pas à la solidité du bâtiment, ils pourraient être autorisés.
    7 mars – Réponse de l’inspecteur municipal Nebelung sur la demande introduite le 29 février 1884 par Klein pour des travaux dans la propriété de la demoiselle Hartschmidt. Comme les travaux prévus conservent les anciens chevrons, la police du bâtiment n’a pas d’objection à faire bien que la maison soit proche d’une route à grande circulation et en-dehors de l’alignement légal.
    L’ingénieur d’arrondissement est chargé de constater les travaux une fois qu’ils sont terminés.
    1884 (avril) – Droits acquittés pour des travaux hors de l’alignement légal.
  • 1888 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le locataire Michel soit autorisé à faire une prise pour environ 3 becs. – Autorisation – Travaux terminés, janvier 1889
  • 1889 – Le maire notifie Emilie Hartschmidt (demeurant sur place) de faire ravaler la façade. Le peintre Charles Mondoré (7, rue des Frères) répond que Pauline Hartschmidt, propriétaire de la maison, vient de mourir et que la propriété n’est pas encore établie. Il demande un délai d’autant que le dernier ravalement remonte à seulement sept ans.
  • 1892. Rapport de l’agent de police Salewsky. Les eaux usées provenant des n° 7 et 8 qui se déversent dans la rivière pourraient tomber sur les personnes voyageant sur les bateaux. Les propriétaires sont respectivement Charles Müller et Rachel Bloch née May.
    La Police du Bâtiment constate qu’il y a deux tuyaux en tôle au n° 8 (au rez-de-chaussée et au premier étage) et trois au n° 7 (au premier, au deuxième étage et au troisième étage). – Le maire demande à Charles Müller (droguerie, produits pharmaceutiques et chimique, 16, rue des Bouchers) de mener les tuyaux jusqu’au niveau de l’eau conformément à l’ordonnance municipale du 8 novembre 1869. Le propriétaire demande un délai jusqu’à la fin des travaux du pont du Corbeau et éventuellement le raccordement du quai des Bateliers au pont. – Travaux terminés, octobre 1892.
  • 1892 – Le maire notifie le droguiste Charles Müller (demeurant 16, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade. – Le propriétaire répond que les deux façades ont été repeintes à l’huile en septembre 1890 par le peintre Mondoré et que la partie au-dessus de l’eau le sera incessamment. La poussière due à la démolition du pignon de la Halle a en outre sali les façades. – La façade vers l’Ill a été ravalée, octobre 1892.
    1893 – Nouvelle notification. Le propriétaire fait observer qu’il reçoit souvent des notifications alors que les façades ne sont pas sales. La Police du Bâtiment estime qu’il suffit de les laver. – Travaux terminés, octobre 1893
  • 1896 – Un incendie s’est déclaré dans le magasin et l’entrepôt. – La Police du Bâtiment constate que les appuis des poutres sont endommagés près de la cheminée. Le maire demande au propriétaire de faire les travaux nécessaires – Travaux terminés, novembre 1896
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate que le bureau de placement de l’Association restaurateurs strasbourgeois a posé deux enseignes sur le balcon au premier étage en contravention au règlement du 30 novembre 1891. H. Egeling déclare que le bureau a ouvert le premier juillet 1897 – Autorisation de poser trois enseignes, une vers l’Ill et deux vers la place.
  • 1899 – Le maire notifie le droguiste Charles Müller (demeurant 16, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juillet 1900.
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que le bureau de placement de l’Association restaurateurs strasbourgeois a posé sans autorisation une enseigne plate au deuxième étage – Demande – Autorisation
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate qu’Alphonse Michel a posé sans autorisation trois enseignes sur le balcon – Demande – Autorisation
  • 1907 – L’entrepreneur en bâtiment Charles Nadler (1, rue des Jardins) demande l’autorisation de poser un échafaudage contre la façade vers l’Ill – Autorisation – Le ravalement est terminé, novembre
  • 1913 – René Michel qui exploite l’enseigne Alphonse Michel (articles des colonies, épicerie fine) demande à la Police du Bâtiment et au commissaire de police l’autorisation de suspendre des pancartes à côté de sa devanture pour ne pas intercepter la lumière – Deux affiches publicitaires, promotion pendant six jours des chocolats Milka.
    1914 – Le peintre Ferner demande au nom de René Michel l’autorisation de peindre en lettres noires sur fond blanc le texte bilingue Niederlage von Italienischer Produkte, Deposito di Prodotti Italiani – Accord
  • 1913 (décembre) – Une visite des lieux en présence de l’architecte Adolphe Molz (voir la maison Bloch, n° 8) constate les mouvements des murs après les démolitions dans la maison voisine. Comme la poutre sur laquelle repose le mur pignon menace de s’incurver, le maire conseille au propriétaire de l’étayer et de la soutenir par une maçonnerie ou un élément en fer ou en béton. – Les poutres sont étayées, janvier 1914.
    1914 (février) – L’architecte E. Zimmerlé (4, nouveau Marché aux Poissons) demande à l’inspecteur Nebelung d’être présent à la visite des lieux. La Police du Bâtiment demande au propriétaire Michel de démolir la partie droite de l’appentis qui s’est déjà affaissée de 25 centimètres vers la rivière et de s’entendre avec son voisin pour construire un mur solide – Croquis – La Police du Bâtiment classe le dossier
  • 1917 – Les héritiers Michel se plaignent des fissures qui apparaissent dans la maison datant de 1654 à cause du tramway et de ses vibrations. – La Police du Bâtiment qui se rend sur place sans que le propriétaire soit présent conclut que les fissures sont fréquentes dans les bâtiments anciens.
  • 1920 – Dossier suite au projet de vente par René Michel à Georges Lapp (demeurant 24, Kibitzenwörth, rue des Vanneaux). La Police du Bâtiment constate que les locaux (commerce et habitation) ne satisfont pas aux prescriptions de la Police du Bâtiment et que les transformations pourraient ne pas être autorisées puisque le bâtiment doit être démoli d’après les alignements légaux.
  • 1920 – Dossier. Le Service d’architecture projette de transformer le trottoir devant le n° 7 et 8 à l’arrêt du tramway (ligne 10), dessin – La Police du Bâtiment répond que les changements à l’entrée des maisons ne sont pas autorisés d’après le règlement de voirie du 8 avril 1910
  • 1915. Commission des logements militaires. Remarques en quatre points. Les travaux sont en partie exécutés et en partie reportés à la fin de la guerre
    1917. L’exploitant du magasin élève des lapins dans un entrepôt. La Police du Bâtiment demande que le sol soit recouvert de tôle – Travaux terminés, mars 1918
    1921. Le locataire Andrès se plaint des cabinets d’aisance. L’office municipal des logements notifie le propriétaire de faire raccorder les cabinets aux canalisations
    1922. Le maire demande au propriétaire de raccorder aux canalisations les autres cabinets et les tuyaux d’eaux usées. Le propriétaire demande un délai. La maison a été vendue à Ohnemus (demeurant 7, rue d’Austerlitz) qui est disposé à faire faire les travaux – 1923. Les travaux sont en cours mais l’épicier Robert Fleig ferait des difficultés, ce qu’il nie en communiquant l’accord entre lui et les conjoints Ohnemus – Travaux terminés, mai 1923
  • 1934 – Albert Sieffert (commerce de beurre et d’œufs) est autorisé à faire poser un store au-dessus de sa devanture par le serrurier Auguste Fauser (4, rue de Pâques)
    1935 – Le même demande l’autorisation de faire poser une enseigne plate au néon (A la Renommée du bon fromage) par l’entreprise Emsa – Dessin sur calque – Autorisation
  • 1940 – Le maître peintre Victor Schwartz (rue d’Eschau au Neudorf) est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la façade
  • 1945 – Certificats de sinistré. La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificats délivrés à Albert Ernwein, André Linder (demeurant rue de la Massue), Auguste Hettler (premier étage), Mme Massol née Revelat, Madeleine Revelat (deuxième étage), Catherine Fraulob (demeurant fossé des Orphelins), Alphonse Hægel (demeurant 8, rue des Bouchers), Tecla Hægel (demeurant à la Haute-Goutte 152, poste de Natzwiller)
    1950 – Alphonse Hægel demande une attestation de travaux faits dans la maison. La Police du Bâtiment répond qu’elle n’a pas trace de tels travaux

Relevé d’actes

Jean Hornbach est autorisé en 1560 à construire un balcon vers la rivière. Originaire de Guberschwihr en Haute-Alsace, il épouse en 1554 Marguerite, veuve de Léonard Hammerschmidt

Mariage, cathédrale (luth. f° 15-v)
1554. 1. Aprilis Hans Hornbach von Geberschweier vnd Margreta Leonhards Hammerschmidts nachgelaßene witfraw. Eingesegnet den 10. Aprilis (i 19)

Son métier de barbier est cité à la naissance de son fils Jean en 1561
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 103-v n° 49) 1555, den 16. Junÿ ist getaufft worden Margreth Hannßen Hornbachs (i 111)
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 143 n° 9) 1558, den 6. Februarÿ ist auch getaufft worden Barbara Hans Hornbachs (i 154)
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 180 n° 18) 1561, den 16. Martÿ ist auch getaufft worden Johanns Hans Hornbachs des scherers sohn (i 192)

La maison appartient ensuite au barbier Georges Nasshold (sous la forme Georges Mœtschel dans le Livre des loyers communaux D). Originaire de Bach près de Riedlingen, il épouse en 1565 Madeleine, fille de Michel Widmann

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 84 n° 52)
1565. (den 15. octob) Umb 9 Vhren denselbig. tags sind Eingesegnet worden Geörg Nußholtt von Bach beÿ Riedlingen vnd Magdalena Wiedmännin Michel Wiedmann selig. verlaßene tochter von Str. (i 97)

Il devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage
1565, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 262
Jerg Noscholt der scherr von Riedling. hatt d. burgkrecht Empfang. von Magdalena Weÿlandt Michael Wÿdmans hÿnd. Laßner dochter seiner Ehelich. haußfraw vnd dient Zu der Lucernen. Act. den 6.ten decembr. 65

Georges Nasshold se remarie en 1572 avec Marguerite Berr, fille du prévôt de Rhinau Michel Berr.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. n° 72)
1572. Jeorg Nasholt Scherer vnd J. Margred Berin Michel Beren des Schultheissen verlaß. Tochter von Reinaw (i 159)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’orfèvre Régnard Diethmar. Originaire de Dithmarse en Schleswig-Holstein, Régnard Diethmar épouse en 1582 Marguerite Berr, veuve du barbier Georges Nasshold.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 139 n° 17)
1582. Den 22 Octobris vmb 9. Uhren sindt ehelich eingesegnet worden Reinhardt Diethmar auß Diettmarsch ein goldtarbeitter Vnnt Margaret Berrin weilandt M. Jörg Naßholdt deß Scherers seligen Hinderlaßene wiwe von Straßburgk (i 155)

Régnard Diethmar devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1582, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 509
Reinhartt Diettmar Von Diettmarsch der Goldttarbeitter Hatt das burg.rechtt empfangenn vonn margretten Berin Jörg nascholttß deß scherers wittwenn vnnd will Zuor steltzenn diennen acttum den 30.ten 8.br. 1582.

Mentions de Régnard Diethmar dans les registres des Conseillers et des Vingt-et-Un
1598 Conseillers et XXI (1 R 77) Hans Jacob von Karpffen contra Reinhard Dietschmar (Reinhard Dietmar). 156. 187. 218. [Müntz bezahlung]
1607 Conseillers et XXI (1 R 85) Reinhardt Dietmar [Wardein zu Zabern] contra Hans Ruber [den wagner]. 89. 98. [pt° schuld]
1611 Conseillers et XXI (1 R 90) Hans Ruber [Hans Huber der wagner] contra Reinhardt Dietmar. 128.

Le notaire Evrard Beer a provoqué sans succès la vente de la maison de Régnard Diethmar à la chambre des subhastations. Comme il a trouvé un bon acquéreur, il la cède au cordonnier Laurent Dorsch avec l’accord des créanciers.

1601 (24 Novembris), Chancellerie, vol. 336-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 88-v
Khauffverschreibung Lorentz Dorschen des Schumachers vber Ein behausung Jenseit der Schindtbrucken gegen dem Rappen
Erschienen herr Eberhard Beer Notarius vnd Sibenzüchter schreiber, beneben Rheinhardt Dietmarn dem Goldtschmidt alhie vnd hatt sonderlichen ermelter Beer angezeigt vnd vermeldet, das er hiebevorn an d. Statt Gericht sein Dietmars behaußung nach benant vmb gewißer forderung vnd ansprach will ane die Gant und ansich gepracht, auch vmb mehr sicherheit ein Citatio* vor dem Kleinen Rhat an sein Dietmars Creditoren erlangt vnd anschlag. laß. da sich aber sein gericht auch Jüngere Vorhand*. niemands bißhero Vilberürten Rechten vß Zu haben, fund. vnd anmeld. wollen, dieweil aber hin Zwisch. sich gute gelegenheit angeregte behausung Zu verkauffen begeben, So hette er mit gewißen vnd willen der übrig. Creditoren (…)
Lorentz Dorschen dem Schuhmacher
dieselb. Behausung hoffstatt mit allen begriffen weit. Recht. und gerechtigkeit. geleg. alhie Jenseit der Schindtbrucken, gegen d. herberg Zum Rappen hienüber neben Josie Pflug dem Goldtschmidt vnd anderseit Andres Dollenkopff dem Schuhmacher geleg. hind. auff der Preusch stoßend, dauon gonht Jährlich 2 lb 10 ß gelts auff der h. Weÿhnacht. d Allmend herberg sie seÿ ewig ehrschätzig oder nit diß orths angeschlagen für 50 lib d. It. 4 fl. gelts St w. vff St. Catharinen mit geld oder silber müntz ablösig den Edlen von Beerstett angeschlagen für 52 lb 10 ß, ferner15 fl. str. w. vff Michaelis H. Willuißh. Zu Hagenaw, so widerlösig mit 300 fl w. Mehr Ist sie verhafftet bemelt. herrn Beeren vmb 202 lb d. die Zu Dreÿen nachvolgend. Jahren von dato zu rechn. vff weÿhenachten. (…) It. 15 fl. a 15 batz Jährlich vff weÿhenacht. Geörg Leÿttersperger dem khüeff. mit 350 lb d lösig vnd genht von dem gang In die Breüsch 5 ß Almend Zins d. Statt angeschlagen vmb 5 lib, Letzlichen hatt er auch vff sich genommen so vilbemelt. Beeren vnd Bleß Leÿttersperger, vnd andern für hauptgut Zinß vnd vncosten vßstendig samptich 383 lib dieselben nachvnh* wid. gestelt Zubezahlen damit Ihme Kheuffern diiße behaußung mit allen angeben beschwerd. die d Kheuffer auch gutwillig auff sich genommen, freÿ vbergeben

Originaire de Würzbourg, Laurent Dorsch épouse en 1597 Marie, fille du menuisier Jean Fingerlin
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 73 n° 166)
1597. Domin: 2. post Epiphan: 16. Januarÿ. Lorentz Dorsch von Würtzburg d. Schuhmacher vnd Maria Hanß Fingerlin des Schreiners tochter, Eingesegnet Montag den 24. Januarÿ (i 75)

Il devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage.
1597, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 739
Lorentz Dorsch von Würtzburg der Schumach. empfangt d. Burgerrecht von Maria, Hans Fingerlins des Schreiners dochter, seiner ehelichen Haußfr. vnd will zu den Schumach. diehnen. Act. den 1. febr. 97

Laurent Dorsch se remarie en 1610 avec Barbe Kleindienst, fille du tailleur Michel Kleindienst : contrat de mariage, célébration
1610 (8.10.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39)
Eheberedung Zwüschen dem Ehrenhafften Lorentz Dorschenn dem Schuhmacher vnnd Jungfr. Barbaræ Cleindienstin, beeden Verprochenen ehepersonen auffgerichtet
Zwüschen ddem Ehrenhafften Meister Lorentz Dorschenn, schuhmacher vnd burgern Zu Straßburg Ane einem
So dann der ehrn: vnd tugendsamen Jungfrauwen Barbaræ Cleindienstin, deß Auch Ehrenhafften Meÿster Hanß Cleindienst schneiders vnnd burgers Zu Straßburg eheleiblich dochter Ane dem Anderntheÿl
Beschehen Vnd Verhandelt Inn deß heÿligenn Reichß freÿen Statt Straßburg Montagß denn 8. octobris Inn dem Jahr deß herrn Alß man Zaltte 1610.
Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)

Mariage, cathédrale (luth. p 251)
1610. Dominica 19. Trinitatis. Lorentz Dorsch der schumacher und Barbara Hans Kleindienst deß schneiders tochter (i 129)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 122 n° 100) 1610. 23. Octob. zu S Thoman. Lorentz Dorsch der Schumacher, J. Barbara, Hans Kleindienst Schneids. tochter (i 124)

Jacques Evrard Meyhard d’Illkirch et Barbe Bæhr empruntent 200 florins à Laurent Dorsch et donnent en garantie un titre obligataire de 1574 sur la maison de leur créancier

1619 (ut spâ [iij. Septembris]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 471-v
(Inchoat in Prot. fol: 334) Erschienen h. Jacob Eberhardt Meÿhardt wonhaft Zu Illkirch vnnd Fr. Barbara Bährin sein eheliche haußfrauw mit beÿstandt herrn Hannß Ulrich Klotter Notarÿ vnd h: hannß Christoff Bähren, Burgern Zu Straßburg gedachter Fr. Barbaræ bruders, vnd beder Als Ihrer nechster verwandten von Ihro hierzu sond.lich erbetten, haben bekandt vnd
Inn gegenwertigkeit Lorentz Dorschen des schumachers burgers Zu Straßburg – schuldig sigen 200 guldin Straßburger werung gelühens gelts
dessen Zu mehrer sicherheit Zum rechten wüßenthafften unterpfand eingesetzt vnd verlegt, Einen Zinßbrieff mit hoffs Zu Straßburg Insigel verwahrt vnd datirt den 9. Julÿ 1574. Inhaltend 15 guldin gelts stand inn hauptgutt mit 300 guldin Straßburger werung abzulößen gibt gemelter Lorentz dorsch selbß Jährlichen vff Michaelis von seiner Jezo bewohnenden behaußung,welcher Zinßbrieff ledig vnd eigen
[in margine :] Erschienen Lorentz hatt in gegensein H Paulus Schell Innamen H Georg Friderich Schellen bekhant das er Ihle diße ij C lb Strßb. w. erlegt vnd bezalt Actum den 7.ten Octobris Anno & 1612.
vide Nachtrag in Regist: 163. fol: 292.

Barbe (Kleindienst) veuve de Laurent Dorsch se remarie en 1627 avec le mégissier Ulrich Bauer (ici sous le nom de Daur)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 180-v)
1627. Ulrich Daur d. Weißgerber allhier, Barbara, Lorentz Dorschen deß Schumach.s selig. nachgelas. Wittib, 9. Apr. (i 186) [Ulrich Baur]

Le tuteur des deux enfants mineurs issus du premier mariage de Laurent Dorsch avec Marie Fingerlin et celui des deux enfants issus de Barbe Kleindienst vendent leurs parts de la maison au cordonnier Frédéric Reuchlin et à sa femme Marthe Dorsch, cohéritière

1625 (ut spâ. [xxxj. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 358
(Inchoat. in Prot. fol. 300) Erschienen h. Jacob Schreÿber groß. Raths verwandter Als vogt hannß Geörg, Mariæ Elisabeth, weÿland Lorentz Dorsch des schuomachers selig. Khind. Inn erster ehe von weÿland Maria Fingerlin erzielet, so dann hannß Notter schuomacher burger Zu Straßburg, Als vogt Annæ Margred. vnd Johannæ, vorgemelts Lorentz Dorsch. Khind. von Barbara Cleindienstin Inn disser And. ehe erboren, bede vögtlich. weiß (verkaufft)
Friedrich Reichell dem schuomach. burg. Zu str. vnd Marthä Dorschin, obgemelter vogt Khind. schwester seiner haußwürthin
Fünff Sechstetheil der vogt Khind. für Vngetheilt gebürend Von vnd Ane hauß vnd hoffstatt, mit Allen Ihren geb. & gld Inn d. St. St. Jenseit d. schind bruckh. geg. d. Herberg Zu Rapp über, einseit n. hannß Frör Isen schuomach. anderseit Geörg Cuntz dem gremp, hind. vff die Breüsch stoßend, dauon gnd. iij. goldgld. Abloß. mit j. C. gl gl vff Catharinæ J. Philipp Dietrich Böckle, Mehr 2. lb 10. ß d gelts ehrschätziges zinß, vff Martini Inn der Ellend herberg, hieher für L. lb d Ang. Item sind sie Verhafftet vmb L. lb d obgedachter Barbaræ Cleindienstin der witwen, So dann seind die verhafftet vmb 420. lb d Zuleg. mit d. Zinß wann mans bedörff. würd Inn vffkhünding eines Viertell Jahre der dreÿ Kinder. Inn erster Ehe, Sonst ledig eÿg. daran d. übrige Sechstetheil Ihro der Kheüfferin Zuuor für vngetheilt zustendig, Vnd ist disser Khauff vber obgehertt. beschwd. so die Kheuffer vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb viij C. Lxj. lb xiij ß
[in margine :] Erschienen Barbara Kleindienstin Ulrich Bauren deß Weißgerbers eheliche Haußfrau mit beÿstand H. Johann Georg Dorschen SS. Theol. Doct. et Professoris ihres Sohns Vnd H. Christmann Röderers E. E. großen Rhats Beÿsitzers ihres dochtermsnns, hatt in gegensein Friderich Reüchlins deß Schuhmachers ihres dochtermanns deß hierinn gemelten Käuffers bekannt, daß Sie von demselben umb daßjenige, welches Sie Barbara Von Johanna Dorschin ihrer Verstorbenenn dochter seel. für ihr an dießem Kauffschilling gehabten Antheil geerbt hatt (…) den 13. Februarÿ A° 1649.

Fils du pasteur de Gerstheim, le cordonnier Frédéric Reuchlin épouse en 1624 Marthe, fille de Laurent Dorsch (ici sous le prénom de Marguerite)
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 184)
1624. Dominica 26. Trin: 21. 9.bris. Friderich Reichel der schuhmacher H. M. Lienhard Reichel pfarrers zu geerstein n. sohn vnd J. Margreth Lorentz Dorschen den schurtzenmachers tochter. eingesegnet Montag 29. 9.bris (i 97)

Frédéric Reuchlin et Marthe Dorsch hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Laurent Dorsch et Barbe Kleindienst

1625 ‘ut spâ [xi. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 474-v
(Inchoat. in Prot. fol. 392) Erschienen Friderich Reichell d. schuomacher burger Zu Straßburg vnd Martha dorschin sein eheliche haußfr.
hatt in gegensein hannß Nodter schuomachers burgers Zu Straßburg Als Vogt Annæ Marg. vnd Johannæ, wÿland Lorentz dorsch. s. Khind. Von Barbaræ Cleindienstin ehelich erzielt – schuldig seÿent 90 pfund
vnderpfand, hauß vnd hoffstatt mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Jenseit d. schind bruck. einseit neb. hanß Frör Isen schuomach. And.seit Geörg Cuntz dem grempen, hind. vff die Breusch stoßend, Dauon gnd 4. goldgld. loß. mit j. C. gl. gl. vff Catharinæ Jr Philippß Dietrich* Böckle, Mehr 2 lb 10. ß d gls ehrschätzigs In die Ellend herberg, It. sind sie verhafftet vmb L. lb Barbaræ Cleindienstin, It. seind sie Verhafftet vmb iij C. xxx lb Lorentz Dörsch 2. khind. So dann vmb viij C. Lcxv lb xiij ß iiij d auch Lorentz dorsch. 2. Khind. So dann vmb viij C L Lxij lb xiij ß iiij d auch Lorentz dorsch. Jungfr.

Georges Frédéric Schell accorde à Frédéric Reuchlin un complément de remboursement suite à l’obligation passée en 1619

1633 (20. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 292
Erschienen herr Georg Friderich Schell burger Zu St.
hatt in gegensein Friderich Reüchlen deß schuhmachers auch burgers alhie bekannt
demnach weÿl. Lorentz Dorsch gewesener Schuhmacher sein Reüchlins schweher see: den 3. 7.bris Anno 1619. sein H Schellen Vorfahren Jacob Eberhard Meÿhardten see. Vermög der beÿ hilario Meÿgern alß geweßenen Contractuum Noto. vffgerichteten Verschreibung 200. fl. St. wehr. vorgestrecht, darfür Er Meÿhardt ihme Dorschen 300 fl. w. so derselb vff sein hauß, welches Er Reüchle anietzo eÿgenthümblich besitzt Jährlich zuuerzinßen schuldig gewesen, zu underpfand v.legt

Frédéric Reuchlin et Marthe Dorsch hypothèquent la maison au profit de Georges Camehl, docteur en droit et rapporteur au Petit sénat. En marge, quittance remise à Jean Kamm au nom de sa femme Salomé Reuchlin en 1653.

1650 (31. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 724-v
Erschienen Friderich Räuchlin der Schuhmach. und Martha Dorschin sein eheliche haußfrau, und Sie Martha insonderheit mit beÿstand Isaac Bronnen deß Kupfferstechers ihres Schwagers /:dann der Brud. H. Dorsch ietzmahl. im Saurbronnen:/ und hannß Henrich Kammen deß Sattlers ihres dochtermanns, beed. alß dero hierzu erbettener anweßend. nechster Freünd
haben bekannt daß sie beÿde Eheleuth ohnverscheidentlich H Georg Camehlen V.I.D. und E.E. Kl. Rhats Actuario & Referendario, schuldig seÿen 100 lb
Underpfand sein soll ihre Behaußung ienseit der Schindbruckh, einseit neb. hannß Panthel anderseit neb. hannß Jacob Walthern, hind. vffs waßer stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Catharinæ 4. gold fl. lößig mit 100. golt fl. weÿl. Hrn Philipß Dietrich Böckhle seel. Erb. Item 2 lib 10. ß erschätzigs Zinnßes vff Martini in die ellende herberg, so ist solch. hauß auch noch verhafftet umb 275 lb Capital (…) obgemeltem Bronnen ehevögtlich weiße und dann umb 12. lib. 10 ß H Christmann Röderern groß. Rhats Verwanth.
[in margine :] Erschienen H Dominicus Dietrich V.I. Ddus & Advocatus alß deß H Creditoris nunmehr seel. nachgelaßener wittibin Curator, hatt in gegensein hannß Henrich Kammen deß Sattlers alß Ehevogts Salomeen, so dann hannß Sebastian Gerlachß deß Schuhmachers alß Vogts Philipß, Friderichß und Ursulæ, alle vier Geschwisterd. und deß nunmehr auch abgeleibt. Debitoris seel. Kind. und Erben (quittung) Act. 9. martÿ a° 1653.

Le Petit Sénat rend le 8 décembre 1652 une sentence de collocation et d’expulsion contre les héritiers de Frédéric Reuchlin (voir ci-dessous l’acte de 1676). Le pasteur Philippe Reuchlin céde sa part de maison à Jean Henri Kamm en lieu de paiement de 30 livres

1656 (6. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 580
Erschienen H. Philippß Räuchlin Pfarrer Zu Weÿßweil in der Obern Marggraffschafft, mit beÿstand Caspar Dieffenbachs deß Kupfferschmidts Und Frantz Thoman deß bürstenbinders seines resp: Vettern Und Schwagers
in gegensein hannß Heinrich Kammen deß Satlers auch seines Schwagers
ahne stat und für die jenige 30. lb. so Er, demselben, in gehaltener Abrechnung und Verblieben seÿe, vffrecht und redlich cedirt und übergeben haben seinen Viertentheil an einem sechßten theil, oder einen vier und Zwantzigsten theil, Ihme für ohnvertheilt gebührend, an einer alhie, jenseit der Schindbruckhen, einseit neben weÿl. hannß Pantels seel. Erben, anderseit neben weÿl. hannß Fröreißens deß schuhmachers seel. Erben, hinden vff die Preüsch stoßend gelegener Behaußung, Über die, vff der gantzen Behaußung hafftenden Vnd in dem Über weÿl. Friderich Räuchlins deß Schuhmachers seel. Verlassenschafft durch nunmehr auch weÿl. H. Caspar Medler den Notarium seel. in A° 1651. vffgerichtetem Inventario fol. 39. et seqq. specificirte und Hiehero Zum Vier und Zwantzigsten theil gehörige Beschwärd

Ursule Reuchlin femme du brossier François Thomas cède à son beau-frère Jean Henri Kamm sa part de maison (un 18°) et les sommes garanties sur la maison selon l’inventaire dressé par le notaire Gaspard Medler en 1651

1659 (24. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 61
Erschienen Ursula, Frantz Thomæ deß Bürstenbinders Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein hannß Henrich Kammen deß Sattlers ihres Schwagers
einen tritten theil an einem sechßten theil od. einen Achtzehend. theil, Ihro für ohnvertheilt gebührend, an einer alhie Jenseit der Schindbruckh, einseit neben weÿl. H David Güntzers deß handelßmanns seel. wittib und Erben, anderseit neben weÿl. hannß Fröreißen deß Schuhmachers seel. Erben, hind. vff die Preusch stoßend gelegener Behaußung, über die vff der gantz. behaußung hafftende und in dem über weÿl. Friderich Reüschlins deß Schuhmachers seel. Verlassenschafft durch weÿl. H Caspar Medlern Notarium seel. in a° 1651. vffgerichtetem Inventario fol. 39. v. seqq. specificirte und hiehero pro rato gehörige Beschwärdten – umb 30. lb

Fils de l’aubergiste Jean Kamm, le sellier Jean Henri Kamm épouse Salomé Reuchlin en 1648
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 234-v, n° 5)
1648. Eodem Dominica [Reminiscere] Hans Heinrich Kamm der Sattler, Herr Hanß Kammen gewesenen gasthalters vnd wirth Zum hürtzen alhie hinderlaßener ehelicher Sohn vnd Jfr Salome Friderich Reuchlin des Schumachers vnd burgers alhie eheliche tochter. Mont. Claus (i 253)

Les héritiers de Chrétien (Christmann) Rœderer donnent quittance de 300 florins à Jean Henri Kamm d’après la collocation de 1656

1676 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 855
Christmann Röderer der Rothgerber und hannß Georg Röderer der Schuhmacher, Andres Röderer der Gerber und Lederbereiter, alß Vogt Christmann Rügers, mit weÿl. Margaretha Rödererin nunmehr seel. ehelich erziehlten Söhnleins, hannß Martin Schurer der Gerber und Lederbereiter alß Ehevogt Mariæ Rödererin, hannß Jacob Röderer der Geber und Lederbereiter, herr Sebastian Röderer, E.E. Stattgerichts alter Beÿsitzer alß Vogt Johann Röderers, Salome Rödererin, Niclaus Hitschner deß Huetstaffierers und Dorothe Niclaus Hammerers deß handelsmanns Eheweib, iede mit beÿstand ihres Ehevogts, alle weÿl. herrn Christmann Röderers E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder 2.ter und 3.ter Ehe resp. Enckel
in gegensein hannß Henrich Kammen deß Sattlers
dreÿ hundert Gulden à 15. batzen bahr erlegten Gelts cedirt und übergeben haben, alle die Jenige Gerechtigkeit, so Ihnen denen Rödererischen Kinder, und Enckheln in Krafft deß Freÿtags den 8. 10.br: a° 1652. Von E.E. Kleinen Rhat ertheilten Collocations beschaÿdts und resp. beschehener Außweißung Friderich Räuchlings deß Schuhmachers Credd. uff einer alhie Jenseit der Schindbruckhen, Zwischen Daniel Ruopen dem Schuhmacher und herrn Johann Fausten SS. Theol. Doct. et Profess. Physices Kinder erster Ehe gelegene behaußung umb 333. fl. dann die übrige 116. fl. Vorhien bezahlt seÿen gebührt haben

Jean Henri Kamm se remarie en 1681 avec Susanne Schretzenmeyer, veuve du batelier Michel Freund : contrat de mariage par lequel le mari assure à sa femme l’habitation viagère dans sa maison, célébration. Susanne Schretzenmeyer est la grand-mère par alliance des héritières à l’inventaire dressé en 1698 (ci-dessous)
1681 (17/27. Oct.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) N° 89
Ehepacta H. Johann Heinrich Kamm vndt Frauen Susannæ Schretzenmeierin weÿland Michel Freündts geweßenen Schiffmanns wittiben
ent zwischen dem Ehren v. wohl vorgeachten herr Johann Heinrich Kammen, Satlern v. burgern alhier, als hochzeitern, ane einem,
So dann d. Ehren v. tugentsamen Frauen Susannæ Schretzenmeierin weÿland Michel Freündts gewesenen Schiffmanns seelig. hind.plibener wittibin, alß d. hochzeiterin, andern theilß
Zum Sechsten v. Letzten, hat d. H. Hochzeiter seiner Frauen hochzeiterin vff sein seeligen Ableÿben Zu einem wÿdelbs Sitz Inn seinem wohnhauß Alle die jenige gemach so ietzig. Zeit sein dochter v. dochter mann innen hat, Zeit lebens Zubewohnen v.ordnet, nemlich. inn dem obern stock, ein stub, stub Cammer, v. den halb.theil d. groß. Cammer, sampt selbigen haußöhrin v. waß dazu gehörig ist, It. ein Cammer uff dem obern bod. beim Zug, mehr soll Sie platz hab. Zu holtz v. wellen, So dann sollen die Zwo obene büehnen, wie auch d. keller Zwisch. ihr d. hochzeiterin v. seiner dochter v. dochtermann künfftig. Zeit nach sein deß hochzeiters todt gemein sein, auch in gutem fried. v. einigkeit mit einand. inß gemein gebraucht v. genoß. werd. Nicht wenig. solle auch Sie die hochzeiterin d. hind. stübel vffs waß. für sich Zubehalt. v. Zubewohnen, Zugleich auch da Sie d. handwerck fortzusetz. belieb. trüge, alß dann d. gerechtigkeit deß außhangs Zum halb. theil Sich Zue bedienen macht hab. ohngehindert menniglichs. (…)
So beschehen in d. Königl. freÿen Statt Straßb. vff Montag den 17/27.ten Octobris Im Jahr nach Jesu Christi vnsers einig. Erlöser v. Seligmaches geburth Zahlt. 1681

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 17 n° 29)
1681. Domin XIX. et XX. Trinit. Hans Heinrich Kamm der Burger und Sattler alhie und Fr. Susanna weÿl. Michael Freundt deß Burgers und Schiffmanns alhie hinderlaßene Wittib. Copul. Donnerst. 30* octobr. Zu St. Niclaus (i 18)

Le garçon batelier Michel Freund épouse en 1647 Susanne, fille du cordonnier Jean Schretzenmeyer ; contrat de mariage, célébration
1647 (10. febr:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 92
(Eheberedung) Erschienen Michael Freünd der Schiff Knecht und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Stephan Freundts deß Schiffmanns seines Bruders und Paul Voglers deß Schiffmanns seines Schwagers beed. Burger alhie an einem
So dann Jungfrauw Susanna weÿl. hannß Schretzmeÿers deß Schuhmachers und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Walch. deß Schuhmachers ihres Vogts, und Hannß Bach deß Schuhmachers ihres Vettern, beed. Burg. alhie am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 503)
1647. Domin: Septuages. Michel Freund der Schiffknecht, Michel Freund deß geweßenen Schiffmanns allhie ehelich. Sohn, Vnd J. Susanna Hanß Schetzenmeÿer, Schuhmachers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Im Münster Mont. 22. febr. (i 256, procl. Saint-Guillaume i 13 n° 11)

Jean Henri Kamm loue une partie de sa maison au fondeur de pots Marc Kærlin

1690 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 31
hans Henrich Kamm, der Sattler
in gegensein Marx Kärlin deß Kantengießers
verlehnt, In seiner jenseit der Schindbrucken geg. dem Raben über gelegenen Behaußung Erstlich die Und.ste stub, und darbeÿ die halbe Gelegenheit Zum außhäng. auch Küch und haußöhren so darbeÿ, der bauch kößel und Gängel auffs waßer darbeÿ aber soll gemein sein. Ferner die werckstatt auffs waßer und Im Keller Platz Zur Notturff, Mehr die Oberste stub und Cammer daran, doch ohne d. hauß ehren und waßerstein welches d. Verleiher vor sich reserviert, So dann Ein steg beßer hinauff, den Platz beÿm Zug, zu holtz und wellen zu leg., Endlich Platz Zu einer bettlad in d. gesellen Cammer, der große trog aber beÿ d. haußthür und wo mann darüber und darbeÿ vorn sattlerarbeit stell. und hencken bleibt dem Verleiher vorbehalt. alles auff so lang alß der Verleiher d. leben haben wird, Nach seinem ableiben aber auff eine halb jährige auff kündung – umb 75 Pfund

Jean Henri Kamm hypothèque la maison au profit de l’étudiant en droit et en philosophie Jean Gérard von Stœcken

1693 (26. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 153-v
Erschienen H. Hannß Heinrich Kamm, der Sattler
hat in gegensein Hn Johann Gerard von Stöcken Juris et Philos. Stud. alß von /:tit:/ Hn Ulrich Marbachen J.U.D. et P.L. seinem Hn. Curatore hierzu bevollmächtiget – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, der Zweÿte theil an ener behaußung und übrigen deren Gebäuen und Zugehördten allhier jenseit der Schindbrucken einseit neben Hn Johann Fausten SS. Theol. Doct. et Professore anderseit neben Daniel Rueppen dem Schuhmacher hinten auff die brüsch stoßend gelegen, von welch gantz behaußung gehen jährlich 17 ß bodenzinß auff allhiesigen Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch umb 50 lb cap. der Elenden Herberg, umb 80 lb cap. Hn Frantz Königen und umb 272 lb cap. hanß Georg Brunn verhafftet

Jean Georges Kamm meurt en 1698 chez Geoffroi Rœderer en délaissant pour héritiers ses deux petites-filles, issues de Dorothée Kamm et de son mari le sellier Geoffroi Rœderer ; une troisième est morte peu de temps auparavant. La maison est estimée au même prix qu’en 1693, soit à la somme de 712 livres. L’actif de la succession s’élève à 375 livres, le passif à 212 livres.

1698 (13.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 4) n° 147
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab undt Nahrung so weÿl. der Ehren: undt vorgeachte Herr Hanß Heinrich Kamm, geweßener Sattler vndt burger allhier zu Straßburg nunmehr seeligen, nach seinem den 1. Januarÿ dießes allererst new angetrettenen 1698.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren, des Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Kammen Metzgers vndt burgers allhier als geschwornen vogts Jungfrawen Ursulæ vndt Dorotheæ des Ehren vnd vorachtbahren herrn Gottfriedt Röderers auch Sattlers vnd burgers allhier mit weÿl. frawen Dorotheæ gebohrner Kammin seiner ersten haußfrawen Kindern, vnd dißorths als Enckel per Testamentum instituirten Erben fleißig inventirt, durch erstbemelten H Gottfried Röderern vnd deßen haußfraw als beÿ deme der entseelte seel. im hauß gewohnet (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Montags den 13. Januarÿ Anno 1698.

Eÿgenthumb ane einer Behaußung vndt Hütten. It. hauß vndt hoffstatt mit allen deren gebewen, begriffen, Weithen, rechten, zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg, jenseith der Schindbrucken, schregs gegen der gastherberg Zum Raaben über, einseith neben herrn Johann Geörg Freidenbergern dem Silberarbeither vnd jeztigen dreÿer Knecht des allhießigen Pfenningthurns, anderseith herrn Daniel Ruepen dem Schuhmacher, hinden auff die Preusch stosend, ist allererst in Anno 1693. æstimirt worden pro 712. lb 10 ß. Gehen ab Herrn Frantz Königs darauff stehende 80 lb, It. der Elenden herberg 50 lb, So dann hanß Geörg Bronnen des Secklers behöriges ratum 272 lb 10 ß. Summa abgangs ist wie vorstehet 402 lb 10 ß, Restiert also annoch so allhier außzuwerffen 310. Nota, von dießer behaußung gibt mann auch Jahrs 17 lb d bodenzinß der St. St. Pfenningthurn.
Vber vorstehende behaußung waren hiebevor vorhanden i. teutsch. perg. brieff mit der St. St. C. C. Insiegel verwahrt, datirt den 31. Aug. Anno 1625. mit N° 1 notirt. So dann 1. teutsch. perg. brieff, mit des bischofflichen hoffs Insiegel v.warth, datirt den 9. Julÿ 1574. auch mit N° 1 signirt. Vorher gemelte beede brieff seind bereits beÿ des verstorbenen seel. Zugebrachten Nahrungs Inventation nit mehr vorhanden geweßt sondern gegebenem bericht nach verlohren gangen.
Schulden (…) It. ersternantem H Gottfried Röderern soll mann nomine seines verstorbenen jüngsten döchterleins Susannæ demselben von weÿl. frawen Susannæ Schertzenmeÿerin deßen Stieffgroß Mutter v. Göttel (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 7, Sa. Wahren vnd Werckzeigs 12, Sa. pfenningzinß hauptguths 40, Sa. Eÿgenthumbs ane Einer behaußung vnd diehlen hütt 315, Summa summarum 375 lb – Schulden 212 lb, verbleibt 163 lb

Fils du sergent des Trois de la Tour aux deniers, Jean Geoffroi Rœderer, Geoffroi Rœderer épouse Dorothée Kamm en 1676 : contrat de mariage, célébration
1676 (19.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) n° 65
Ehepacta Zwischen Gottfried Röderern vndt Dorotheen Kammin
entzwischen dem Ehrenhafften vndt bescheidenen Gottfriedt Röderern, weÿland H Hanß Gottfriedt Röderers, Dreÿerknechts deß Pfenningth. alhier seel. ehelich gezeugtem hinterlaßenem Sohn, als dem hochzeitern ahne einem,
So dann der Züchtig v. tugendsameen Jungfrauen Dorotheen Kammin, deß Ehren v. vorgeachten H Johann Heinrich Kammen, Satlers v. unds alhier ehelich gezeügten dochtern, alß d. Jungfr. hochzeiterin, Andern theilß
Beschehen inn Straßburg, vff Montag den 19. tag Junÿ A° 1676. [unterzeichnet] Gottfried Röderen Als Hochzeiter, Johann Peter Storck alß deß hochzeitern Fr. Mutter Curator, Sebastian Röderer alß des hochzeiters vogt, Ich Johannes Krraufthal Alls des hochzeiters schwager bekenne wie Vorstehet – hans heinrich kam, der hochzeiterin Vatter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 297-v, n° 30)
1676. Dom: 7. Trin: Johan: Gottfried Röderer, d. ledige Sattler, weÿl. Johann Gottfried Röderer des gewesenen dreÿer Knechts auf dem Pfenningthurn hind.laßner ehelicher Sohn vnd Jfr Dorothea Johann Heinrich Kammen deß Sattlers vnd Burg. alhie eheliche Tochter, Copul. Nicolaj 20. Julÿ (i 318)

Geoffroi Rœderer se remarie en 1690 avec Barbe Schubæus, veuve du cordonnier Jean Born
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 13-v, n° 13)
1690. Auff heuth Mittwochs den 20. 7.br. St. N. Aô Christi 1690 seind nach Zweÿmahlige proclamation (…) copulirt worden Gottfried Rederer der Burger und Sattler alhie, vnd fr. Barbara, weÿland Johannes Bornen deß Burgers und Schuhmachers alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Gottfrid Röderer Sadler als Hochzeiter, Barbara Schubbin als Hochzeitrin (i 15)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 175) 1690. Dom: 16 post Trin: Zum I. mahl Gottfried Röderer Sattler u. Burger b. fraw Barbara Weiland Johann Bornen gewesenen Schuemachers u. Burgers nachgel: W. Mittw. den 20.t 7.br. St. Niclaus

Geoffroi Rœderer meurt en 1702 dans la maison qui appartient pour partie à ses enfants. Les experts estiment à la somme de 1 250 livres la maison qui appartient pour onze 20° à la succession et pour les neuf 20° restants au sachetier Jean Georges Brunn d’après un état dressé le 16 mai 1703 par le notaire Elie Winckler. La masse propre à la veuve est de 138 livres, l’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 217 livres, le passif à 300 livres.

1702 (24. 8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 8) n° 346, 349
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung vnd Güthere, liegender und fahrender, keinerleÿ davon außgeschloßen, so weÿland der Ehren: und Vorgeachte Meister Gottfried Röderer geweßener Sattler vnd burger allhier zu Straßburg nunmehr seeligen, nach seinem den 4.ten Septembris dießes Zu endt lauffenden 1702.ten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren des Ehren: vnd wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Kammen Metzgers und Burgers allhier als geschwornen vogts Jungfrauen Ursulæ vndt Dorotheæ des verstorbenen seel. in erster Ehe mit weÿland der Ehren vnd tugendsamen frawen Dorothea gebohrner Kammin seel. erzeigter Zween Töchtere, ferner des Wohl Ehren: vnd vorachtbahren Herrn Joh: Joachim Röcklinger Kachlers vnd auch burgers allhier, als geordnet und geschworenen Curatoris Annæ Barbaræ des abgeleibten seel. in anderer vnd letster Ehe mit nachgemelter seiner hinderbliebenen Wittib erzeügter Töchterleins, Aller dreÿ des nun in Gott seelig ruhenden nachgelaßenen Kinder und ab intestato Erben, fleißig inventirt vnd ersucht, durch die Ehren vnd tugendsahme fraw Barbaram gebohrne Schuppin die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehren vnd wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Faudel Sattler vnd burgers allhier Ihres geschwornen vogts (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, dienstags den 24. Octobris Anno 1702.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci

In einer allhier Zu Straßburg jenseith der Schindbrucken gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft Zum theil eigenthümlich gehörige behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerckh. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Im obern Stübel, Im obern Stub Cämmerlin, Im hindern Kleinen Stübel, Im obern Hauß Öhren, In der vndern Wohn Stub, Im Vndern Kühel, Im vndern hauß Öhren, Im Cämmerlein auffs Waßer
(f° 14-v) Eÿgenthumb ahne Häußern (T.) Erstl. eine behaußung, höfflein v. hoffstatt mit allen andern deren gebewen ane dem Gerbergraben (…)
(den Kindern erster Ehe allein gehörig) It. hauß v. hoffstatt mit allen deren gebewen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten v. gerechtigkeiten, gelegen in d. St. St. jenseith der Schindbrucken, schregs gegen der gastherberg Zum Raaben über, 1.s. neben Johann Peter Dumbacher dem Schuhmacher, 2.s. neben Daniel Ruopen auch Schuhmacher allhier hinden auff die Preusch stosend. Davon gibt mann Jahrs 17 lb d bodenzinß der Statt Straßburg Pfenningthurn, thut ohnvorgreifflich dem Zinnß nach Zu doppelt. Capital gerechnet 17. lb. d. Ferner 2. lb 10 ß Ehrschätzifen Zinnßes, Jährlichen auff Martini der Ehlenden herberg allhier, thut in Capital wie vormahlen angegeben 50 lb, So dann hatte weÿl. herr Hanß Frantz König geweßener burger allhier auf solcher behaußung in Cap. 80 lb. so Jahrs auff Catharinæ tag mit 4. lb d verzinßt word. welches aber der verstorbene seel. abgelößt vnd dahero den gesembten Kindern vndt Erben solch Cap: anjetzo gemeinschaftlich gehörig, so auch hernach fol. vmb guter richtigkeit willen beÿ den Activis eingetragen befindlich. Sonsten gegen männiglichen freÿ, leedig vnd eigen, vnd ist solche behaußung ane vorgemeltem dato durch die allhießig geschworne Werckmeistere æstimirt worden pro 1250. lb d Davon abgezogen vorstehende darauff hafftende onera so sammenthafft ertragen 147 lb, Nach deren abgang würd ane obigem anschlag annoch restieren 1103. lb. Daran gehört hiehero vermög eines durch Herrn Notm. Eliam Wincklern vnderm 18. Maÿ Anno 1703. gefertigten berichts vor Eilff 20. theil 606. 13. Die vbrigen 9/20.ste theil thun 496. lb 7 ß seind Meister Hanß Geörg Brunnern Säckler v. burger, allhier gehörig. Darüber besagt i. teutscher perg. Kbr. mit der St. St. C. C. stuben anhangendem Insiegel verwahrt, datirt den 31. Aug. Anno 1625. mit altem N° 1 notirt. ferner ein teutsch. perg. Kbr. mit des bischofflichen hoffs Zu Straßburg anhangendem Insiegel verwarth, datirt den 9. Julÿ 1574. auch mit altem N° 1 bemerckt. So dann soll ein vom 8. Xbris A° 1652. beÿ E. E. Kleinen Rhat, weÿl. Friderich Reichlins des Schuhmachers Creditorÿ halben beschehene außweißung besagen, Welches ber alles dißmahlen sich nicht beÿ derstelle findet.
(denen 2. Kindern I. Ehe allein gehörig) It. Ein von dielen Vnd Latten Zusammen gemachte vnd außgeschlagene hütt oder Gutschenschopff allhier beÿ dem Metzgerthor, nechst am Wahl stehend, davon gibt mann Jährlichen 1. lb Allmend Zinnß der St. St. Pfth. ist das holtzwerck daran hiehero gewürdiget worden pro 5.
(f° 16) Ergäntzung der Wittib angegangenen unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ vber beeder geweßener Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen in Anno 1690. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib Nahrung betr. Sa. haußraths 17, Sa. Silber Geschirrs v. geschmeids 6, Sa. Guldener Ring 8, Sa. baarschafft 15 ß, Sa. Pfenningzinß hauptguths 3, Sa. Schulden 45, Sa. der Ergäntzung 56, Summa summarum 138 lb
Solchemnach volgt auch die Beschreibung sowohl der Erben vor unverändert: als theilbahren Guths vnder einem Titul nemblich als theilbar, angesehen die Wittib, nach inhalt einer beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Vergleichs, die theilbahre Nahrung gegen erstattung 20. lb. d baaren gelts tam active quam passive den Erben abgetretten, vnd überlaßen, Sa. haußraths 124, Sa. Wahren v. Werckzeugs 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 35, Sa. Guldener ring 33, Sa. Pfenningzinß hauptgütere 110, Sa. Eigenthumbs ane häußern 811, Sa. Schulden in das Erbe 84, Summa summarum 1217 lb – Schulden 300, Nach deren Abzug 916 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1236 lb
Abschatzung den 3. Novembr. 1702. Weilandt der Ehrhafften und bescheidenen Meister Gotfridt Röderer Satler seel. hinter laßene Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg an der Schindtbruck, einseits Neben herrn Daniel Rubt Schumacher, anderseits Neben Meister hannß Peter Tubacher Schumacher, hinden auff das Waßer Stosendt, welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleüth sich befund. und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen wird vor und umb Zweÿ tausendt und Fünff hundert gulden
Die ander behausung auch alhier in der Statt Straßburg auff dem gerber graben (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
N° 349. Verkauff: und Loos Registerlein, Mittwochs den 10. 9.bris et seqq. Anno. 1702.

Fils du graveur Isaac Brunn, le sachetier Jean Georges Brunn épouse en 1668 Anne Marie Diebold, fille du plumassier Jean Jacques Diebold
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 105, n° 39)
668. Dom: 18. post Trin: Zum 2 mal Hanß Georg Brunn der ledige Seckler Weiland Hr Isaac Brunnen gewesenen Kupfferstechers u. Burgers alhier nachgelaß. ehel. Sohn, Jfr. Anna Maria Weiland Hr. Hanß Jacob Diebold gewesenen Federhändlers u. Burgers allhier nachgelaßene ehel. T. Sonntags den 1.ten 8.bris im Münster (i107)

Jean Georges Brunn se remarie en 1693 avec Marie Elisabeth, fille du peignier Laurent Reinthaler : contrat de mariage, célébration
1693 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 84
(Eheberedung) Johann Georg Brunn der Säckler und burger allhier alß hochzeiter mit beÿstand Philipp Fimpel deß haußfeurers seines Schwagers an einem
So dann Jgf. Maria Elisabeth Lorentz reinthalers deß Kammachers Ehe leiblich tochter alß hochzeiterin, mit beÿstand ged. Ihres Vatters, und Christian Gebhard deß Säcklers, Ihres Schwagers, am andern theil
Zum fünfften verordnet d. Hochzeiter seiner Hochzeiterin Zu einem widem den Ihme gebührend. Antheil seines haußes jenseit der Schindbrucken, einseit neben Friderich Freudenbergern dem Silberarbeiter, and. seits neben Daniel Rueb dem Schuhmacher, hind. auff das wasser stoßend gelegen, daran d. übrige theil hans Henrich Kammen, dem Sattler zustehet, selbiges Zeit lebens freÿ zu bewohnen

Mariage, cathédrale (luth. f° 34-v, n° 6)
1693. Eodem [Dom: Reminiscere] seÿn Zum I mal außgeruffen worden Meister H. Georg Brunn, Seckler und burger allhier, Jfr Maria Elisabeth, Lorentz Rheinthalers deß Kammachers und burgers allhier el. Tochter, Seÿnd copulirt worden den 25. febr. [unterzeichnet] Hanns georg Brunn als hochzeiter, Maie Elisabet Reintalerin Hoch Zeitterin, Lorentz Reinthaller Alß vatter (i 35)

Les enfants et la veuve de Geoffroi Rœderer d’une part, Jean Georges Brunn d’autre part vendent la maison à Marie Dorothée Hutzenreuther pour une somme de 1 250 livres

1705 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 642
(1250) Joh: frid: Kamm metzger alß vogt Urßulæ u. Dorotheæ geschwisterd der Rödererin, Item Joh: Joachim Röcklinger kachler alß vogt Annæ Barb: Rödererin, Item Barb: geb. Schupperin besagter Annæ Barb: mutter beÿständlich Joh: Jacob Fautels sattlers ihres vogts, Item Joh: Georg Brunn säckler für sich
in gegensein Mariæ Dorotheæ Hutzenreutherin [gestrichen : Hutschereutherin] geb. Willhelmin beÿständlich Cladi Willhelms sattlers ihres vogts [unterzeichnet] Maria dorothea Hützenreiterin gebohre Wilhelmin
Hauß u. Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier jeneith der schindbruck schrag gegen der Gastherberg zuem raaben über einseit neben Johann Peter Dunnbacher schuem: anderseit neben Hn Daniel Ringen auch schuem: hinten auf die Preusch stoßend gelegen, darvon gibt mann jahrs 17 ß bodenzinß dem Pfthrn – (verhafftet um 50 lb, geschehen um 1200 lb)

Fils du marchand de Nuremberg Jean Valentin Hutschenreuther, le marchand André Jean Hutschenreuther épouse en 1693 Marie Dorothée, fille du marchand Claude Wilhelm
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37-v)
1693. Dom: 11. post Trinitatem seÿnd Zum I mahl außgeruffen word. Herr Andreas Johannes Huttschenreütter der ledige handelßmann, herren Johann Valentin Huttschenreütters auch Handelßmanns und burgers Zu Nürnberg ehl. Sohn, Jfr. Maria Dorothea Hr Claudii Wilhelms E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers und Handelßmanns allhier ehel. Tochter. Seÿnd copulirt Worden d 10. Junii [unterzeichnet] Andreas Johannes hutschenreuter als hochzeiter, Maria Dorothea Wilhelmin Als hochzeiterin (i 38)

André Jean Hutschenreuther devient bourgeois par sa femme deux semaines après son mariage
1693, 4° Livre de bourgeoisie p. 634
Herr Andreß Johannes Huttschenreiter der handelsmann Von Nürnberg, H. Joh: Valerÿ Huttschenreiters des handelßmanns daselbst Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht von Dorothea Wilhelmin seiner jetzlahligen haußfr. p. 2. gold fl. 16 ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, War Zu Vor ledig. standts und Wird Zu E E Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 27. Junÿ 1693.

Marie Dorothée Hutschenreuther née Wilhelm loue une partie de la maison à l’orfèvre Daniel Kast

1712 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 454
Maria Dorothea Hutzenreiterin geb. Willhelmin beÿständlich Cladi Willhelm sattlers ihres Vogts
in gegensein Daniel Kast goldarbeiters
entlehnt, einen laden Item eine stub 3. Cammeren und eine Kuche sambt platz im Keller in ihrem hauß ahn der schindbruck gegen dem Raben allhier auf 2 Jahr lang anfangend auf Joh: Bapt. nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund
[in margine :] Daniel Kast als entlehner, Johann Georg Ißlers des Fastenspeishändlers, sein annoch aus Vorstehenden Lehnungs Contract habend. und restirendes Lehnungs Recht von Weÿhaachten 1712 anfangend überlaßen, den 16. mart. 1713

Marie Dorothée Hutschenreuther vend la maison au chaudronnier Jean Georges Rieger moyennant 2 250 livres

1714 (8.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 719-v
(2250) Maria Dorothea hutzenreuthein beÿständlich Cladi Wilhelm sattlers ihres Vogts, Item alexander Müllers goldarb: [unterzeichnet] huschenreiterin
Joh: Georg Rieger Kupferschmidts beÿständlich Joh: Caspar Grießbach metzgers [unterzeichnet] Rüeger
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten jenseith der schindbruck schrags gegen der Gastherberg zuem raben über, einseit neben Johann Peter Dumbacher schuemacher, anderseit neben fröreißen dem schuem: hinten auf die Preusch – darvon gibt mann jahrs 17 ß bodenzinß dem Pfthrn (verhafftet um 50, 250 und 200 pfund, geschehen um 1750 pfund)

L’acquéreur hypothèque aussitôt la maison au profit du boucher Gaspard Griesbach

1714 (8.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 721
immediate supra stehende kaüffer [Joh: Georg Rieger Kupferschmidt]
in gegensein Joh. Caspar Grießbach metzgers – schuldig seÿe 300 pfund zu erkauffung immediate infa versetzten behausung
unterpfand, perge immediate supra ibi hauß usq. a Jochischen KK

Jean Georges Rieger loue une partie de la maison à l’orfèvre Philippe Jacques Kast

1714 (20.11.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 844
Joh: Georg Rüeger Kupferschmidt
in gegensein Philipp Jacob Kast silberarbeiter
entlehnt, in seinem hauß allhier ohnfern dem raben einen laden neben seiner ess und eine bühn zuem holtz und soll in die laden fenster eine thür zuem eingehen vom proprietario gemacht werden, der laden soll nicht kleiner gemacht werden alß biß ahn den steinern pfeiler – auf 9 jahr lang anfangend auf ostern 1715 – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 lb

Fils du tanneur Chrétien Rieger (Rüger), le chaudronnier Jean Georges Rieger épouse en 1714 Anne Marguerite Wagner, fille du tonnelier et marchand de vins Jean Frédéric Wagner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 140-v, n° 6)
Mittwoch nach Oculi deb 7. Mart. 1714. seind nach Zweÿmahliger Außruffung Zu St. Nicol in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, Johann Georg Rüger, der ledige Kupfferschmidt, weÿl. H. Christmann Rügers, geweßenen Rothgerbers Vnd Lederbereiters alhier, hinterlaßener Ehel. Sohn, Vnd Jfr. Anna Margaretha Wagnerin, H Johann Friderich Wagners des Kieffers Vnd Weinhändlers auch burgers alhie, Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Georg Rüeger Als Hochzeiter, Anna Margaretha Wagnerin Als Hochzeiterin (i 145)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Bestiaux qui appartient au monteur d’arquebuses Helwig
1714 (16.6.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 34) n° 1194
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehren: vnd Vorgeachte Herr Johann Georg Rüeger, Kupfferschmidt und burger allhier Zu Straßburg, Zu der viel Ehren und tugendreichen frawen Margaretha gebohrner Wagnerin in den Ehestand zugebracht, vnndt vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerem gegensein H. Friderich Wagnern Kieffer vndt burgers der Ehefrauwen vattern, Sambstag den 16. Junÿ Anno 1714.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehegaß gelegenen H. (-) Hölwig geweßenen Büchßenschiffter vnd burgern allhier hinderlaßenen Kindern vnd Erben eÿgenthümblich Zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden

Jean Georges Rieger et Anne Marguerite Wagner font dresser un inventaire de leurs biens grevés d’un important passif suite à l’achat de la maison. Les experts estiment la maison à 1 400 livres. La masse propre à la femme est de 621 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 68 livres, le passif à 1 586 livres.

1718 (9.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 41)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so H. Johann Georg Rüegern dem Kupfferschmid und Frauen Annæ Margarethæ Rügerin gebohrner Wagnerin beeden Eheleüthen und burgern allhier zuständig, dargegen auch zu bezahlen schuldig sind, welche auff fleißiges Ansuchen, erfordern vnd begehren ertermelter Ehefrauen, die, auß ursachen weilen der Ehe Mann wegen eines allzustarcken Hauß Kauffes Zimblichen in Schulden last gerathen, also daß er sich weder zu rathen noch zu helffen weiß, vmb das Ihrige zu salviren, sich bevögtigen laßen, und gehöriger orthen das beneficium cessionis Zu suchen gemüßiget ist, inventirt auch durch Sie selbsten, mit beÿstand des wohl Ehren vesten und rechtsgelehrten Herrn Johann Friderich Öhlingers Notarÿ Jurati et Practici ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen und Erhandelt in Straßburg dinstags den 9.ten Augusti Anno 1718.
Eheberedungs Copeÿ

In einer alhie Zu Straßburg beÿ dem Raben gelegener: vnd in dieß Nahrung gehöriger behaußung ist befnd. worden, wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item Hauß vnd hoffstatt, mit allen ihren gebäwen, begriffen, weiten,, rechten zugehörden vnd gerechtigkeit gelegen alhier Zu Straßburg, Gegen dem Raben hinüber, ohnfernn der Viehegaßen, einseit neben Johann Peter Thombacher dem Schuhmacher anderseit neben Abraham Fröreißen dem Schumacher, hinden auff die Preüsch stoßend, gelegen. Davon gehen Jährlichen 17 ß: bodenzinß der Statt Straßburg Pfenningthurn, Zu doppeltem Capital gerechner 34 lb, Item 2 lb 10 ß Zinß à 5. pro Cento der Elend Herberg Jahrs vff Michaelis, abloßig inn Capital 50. lb, Item 10. lb d. Zinnß dem Mehren Hospital alhier Jahrs auff dem 17. Julÿ ablößg in Capital mit 250. lb. Item 8. lb d. gelts à 4. pro Cento Herrn Johann Alexander Müllern dem goldarbeiter vögtlicher weiße wegen H. M. Johann Jochen Pfarrherrs zu Kolbsheim seel: hinderlaßenen Kindern, Jahrs vff Michaelis, ablößig in Capital mit 200. lb d, It. 88. lb d gelts à 4. pro Cento Frauen Mariæ Dorotheæ Hutschenreüterin gebohrner Wilhelmin Jahrs vff weÿhenachten in Capital ablößig mit 1450. lb d. So dann 12 lb d gelts à 4 p. Cento H. Johann Caspar Grießbachen Metzgern vnd burgern alhier, Jahrs augff Michaelis, ablößig in Capital mit 300 lb. Sonsten eigen durch die geschworne Werckmeistere alhier æstimirt vnd angeschlagen, vermög dero selbsteigenhändig unterschriebenen vnd außgestellten Scheins vom 17.ten Augusti 1718. pro 1400 lb d. Ist also dieße behaußung höher onerirt als selbige angeschlagen benantlich 884. lb d, So hernacher fol: (-) denen theilbaren Passiv: Schulden einverleibt Zubefinden. Vnd besagt über vorstehende Behaußung ein teutscher Perg. Kauffbrieff mit der Cancelleÿ Contractstuben anhang: Insigel verwahrt, datirt den 8. 8.bris 1718.
Ergäntzung der Ehefrauen unveränderten Guths, Wie solches auß dem über ihre in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch mich und.schribenen Notarium den 23. Aprilis 1714. auffgerichtetem Concepto Inventarÿ bona fide ersucht word.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 82, Sa. Silbers 3, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung 460, Summa summarum 621
Des Ehemanns unverändert vnd Theilbare Guth, Sa. haußraths 30, Sa. Gemacht: vnd ohnaußgemachten Arbeit wie auch werckzeug Zum Kupfferschmid handwerck gehörig ist dem Anschlag nach 33, Sa. Silbers 1, Sa. Schulden 3, Summa summarum 68 lb – Schulden 1586 lb, Übertreffen also dieße Passiva des Manns unverändert vnd theilbahr Guth
Wÿdems So Fraw Anna Catharina Rüegerin gebohrne Siebenhornin des Ehemanns Mutter noch ad dies vitæ Zugenießen hat. Nach Inhalt des über weÿland Herrn Christmann Rüegers geweßenen Rothgerbers vnd burgers alhie des Ehe Manns Vatters seel Verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ vnd demselben in fine annectirten Kindervertrags vom 15. 10.bris 1696 sovolglich beÿ EE Grosen Rath den 30. 7.bris 1700 confirmirt worden

Jean Georges Rieger se remarie avec Marie Salomé, fille du boulanger Frédéric Braun
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 336, n° 1382)
1721. Eodem [d. 14. Maji] sind nach 2. maliger Proclamation ehel. copulirt v. eingesegnet worden Joh: Geörg Rüger der kupfferschmid b. v. Wittwer alhier b. Jgfr. Maria Salome Friderich Braunen b. v. Weißbecken ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Rüeger Als hochzeiter, Maria Salome Braunun als hochzeiterin (i 315)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Bestiaux qui appartient au monteur d’arquebuses Helwig. Ceux du mari s’élèvent à 1171 livres, ceux de la femme à 396 livres.
1721 (21.6.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 5) n° 142
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung so der Ehren undt vorgeachte herr Johann Georg Rüger, Kupfferschmidt undt die Ehren undt tugendsahme Fr. Maria Salome gebohrene Braunin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor ohnverändert vorbehalten (…) So Beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem gegensein herrn Friderich Braunen Weißbecken der Ehefr. Vatter vnd herrn Johann Bauren Biersieders Ihres Vettern Sambstags d. 21. Junÿ Anno 1721.
In einer allhier zu Straßburg ahne der Viehgaß gelegenen denen Hellwischen Erben Eÿgenthümlich zuständigen Behaußung sich volgender maßen befund.
Eigenthumb ahne Einer behaußung (M.) It. d Sechsten theil ane einer behaußung, hoff v. hoffstattn sambt all dero übrig. Rechten v. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane em Pflantzbad 1.s. am waßer a.s. H. Verÿ Kupfferschmid, hind. vff Fr. Hülffingerin stoßend, so ledig v. Aig. der Mütterl. Testamentlich. æstimation nach th. 116 lb.
Series Rubricarum. Des Manns ohnverändert, Sa. haußraths 286, Waaren und Werckzeug 277, Wein und Vaß 53, Silber geschirr und Geschmeid 48, goldene Ring 9, baarschafft 182, Eÿgenthum ane j. behaußung 116, Schulden in die Nahrung 163, Summa summarum 1138 lb – Adde helffte haußst. 33, 1171 lb
Der Frauen ohnverändert, Sa. haußraths 117, Silbers 22, goldener Ring 11, baarschafft 52, Pfenningzinß hauptgüter 100, Summa summarum 363 lb – helffte haußst. 33, 396 lb

La maison appartient à nouveau à Marie Dorothée Hutzenreuther qui la reloue à l’orfèvre Philippe Jacques Kast

1719 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 48
Maria Dorothea hutzenreutherin geb. Willhelmin beÿständlich Joh. Willhelm specerieres weilen ohnbevögtigt [unterzeichnet] hutzenreiterin
in gegensein Philipp Jacob Kast Silberarb:
entlehnt, in ihrem hauß beÿm Raben einen laden unten, Item den größten keller, eine cammer und zweÿ ess, Item eine steeg hoch eine wohnstueb auf die gaß, eine küche, Item ein stübel aufs wasser und ein haußehren
Item, ein nebens Cämmerlein, Item zwo stegen hoch eine Cammer, auf 5 jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ nägst Künftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 38 lb
[in margine :] bemete hutschenreutherischer Wittib so dann H. Philipp Jacob Kast, auff fernrer 5 jahr lang von Annunciationis Mariæ 1724 anfangend, um 38 pfund – den 28. mart. 1724

Marie Dorothée Wilhelm veuve de Jean André Hutschenreuther hypothèque la maison au profit de Susanne Metzger, veuve de l’assesseur des Quinze Philippe Jacques Brackenhoffer

1722 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 654-v
Fr. Maria Dorothea geb. Wilhelmin weÿl. Johann Andreas hutschenreuthers gewesten Eißenhändlers nachgelaßene Wittib so ohnbevögtigt beÿständlich H. Alexander Müllers goldarbeiters ihres Schwagers und Johann Willhelm handelsmanns ihres bruders
in gegensein Fr: Susannæ geb. Metzgerin weÿl. S.T. H.n Fünffzehner Andreæ Brackenhoffers seel. Wittib so ohnbevögtigt beÿständlich ihres sohns H. Philipp Jacob Brackenhoffers apotheckers-schuldig seÿen 125 pfund zu außteurung einer tochter
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs allhier jenseith der Schindbruck, einseit neben dumbacher anderseit neben Fröreißen beeden Schuhmachern hinten auff die Breusch – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß ane allmend zinß

Marie Dorothée Wilhelm veuve d’André Hutschenreuther loue la maison au fourbisseur Jean Baptiste de Billy et à sa femme Marie Anne Bebesiere

1730 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 2
Fr. Maria Dorothea geb. Wilhelmin weÿl. Andreas hutschenreuthers gewesten handelsmanns wittib so ohnbevögtigt zu sein versicherte
in gegensein Jean Baptiste de Billy des Schwerdtfegers und Marie Anne Bebesiere
entlehnt, In ihrer jenseith der Schindbruck ohnfern der gastherberg zum Raaben einseit neben Fröreißen anderseit neben dumbacher denen Schuemachern hinten auff die Breusch gelegenen Behausung, unten auf dem boden den eingang als einen Laden, Ferner dreÿ Stiegen hoch eine Stueb Stuebkammer Kuchen über gedachten Stuebkammern eine Kammer – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 18 pfund

Marie Dorothée Hutschenreuther meurt en 1736 en délaissant trois filles. Les experts estiment à la somme de 1400 livres la maison dont la propriété est justifiée par une cession passée le 20 août 1720. L’actif de la succession s’élève à 1414 livres, le passif à 345 livres.

1736 (19. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 8) n° 429
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten fraun Mariæ Dorotheæ Hutschenreutherin gebohrner Willhelmin, weÿl. Hn Johann Andreas Hutschenreuthers gewesenen handelsmanns v. burgers alhier hinterbliebenen frau wittib, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1736. (…) nach ihrem d. 28. Septembris jüngst aus dießer Zeit v. welt genommenen tödlichen hintritt, hier Zeichnung (…) Actum Straßb. d. 19. Novembr. Anno 1736.
Die Verstorbene Frau Hutschenreutherin seel. hat ab intestato zu ihren Erben verlaßen, als Volgt. 1.mo Mariam Dorotheam Vetterlinin gebohrne Weberin, S. T. H. Joh: Leonhard Vetterlins Pfarrherrens Zu Eggenstein vnd Schreickh Marggraff Bad. Durlachische herrschafft eheliche haußfraw, der abgeleibten seel. Enckelin so mit assistentz v. beÿstand S. T. H. Ulrich Kammerers seilers und E. E. Keinen Rathß alhier beÿsitzers, als auß erwehnten rathß mittlen hierzu abgeordneten Deputati und fernerem beÿstand H. Johann Willhelms, handelsmanns v. burgers alhier dießem geschäfft abwartete
2.do Fraw Mariam Salome Schäfferin gebohrne Hutschenreutherin, H Johann Carl Schäffers Eisenhändlers v. burgers alhier Eheliebstin so mit beÿstand deßelben zugegen vnd dann 3.do Fr. Susannam Margaretham Braunin gebohrne Hutschenreutherin, H Johann Martin Braunen, Paßmentierers und Seidenhändlers auch burgers alhier ehel. haußfraw so mit assistentz deselben Zugegen war, Alle dreÿ des Verstorbenen Seeligen hinterlaßener Leibliche respectivé döchtere und Enckelin und ab intestato zu 3. gleich. antheilen rechtmäßige Erben.

In einer alhier Zu Straßb. ohnfern der Schindbruck gegen dem Metzgergießen über, gelegenen hiehero gehörigen behaußung hat sich befunden als volgt
Eigenthumb an einer Behaußung. Eine behaußung v. hoffstatt mit all deren gebäu begriffen, weithen, rechten Zugehörd. v. gerechtigkeit geleg. allhier zu Straßb. beÿ der Schindbruck eins. neben Jacob Rheinthaler dem Peruquenmacher anders. neben Dielleman Wack dem Gremp Vornen geg. dem Metzgergiesen v. hinten auf die Breusch stosend davon gibt man jährlich 17 ß bodenzinß der Statt Pfenningthurn. Ferners auf die Ehlenden herberg alhier jährlich auf Johanni ef Nativ. Domini 2 lb 10 ß Zinß, so der mehren hospital, als ein ewiger Erblehen zinß prætendirt. So dann ist solches auch dem mehren hospitahl umb 250. lb so dann H M. Johann Jochen umb 50. lb d Capital verhafftet. Sonsten aber freÿ Ledig v. eig. vnd vermög Scheins von den herrn werck Meistern de dato 13.ten Octob. 1736. æstimirt umb 1400. lb. Hievon abgezogen obige darauff hafftende Boden und Erblehen zinß (maßen die 2. Capitalia hernacher unter denen Passivorum getragen sich befinden anteffend 67. lb, Restirt also noch hiehero in außwurff Zu bringen 1333. lb. Darüber bes. i. teutsch Perg. Kauffbrieff aus allhiesiger C. C. Stub v mit dero anhangenden Innsiegel verw. de dato 23.ten Julÿ 1705. Ferners i. deutsch Perg. Cessions brieff auch auß ged. C. C. Stub verf. v. mit dero anhangend Innsiegel ver. de dato 20.ten Augusti 1720.
Series Rubricarum, Sa. haußraths 72, Sa. Silbers 7, Sa. Goldenen Ringß 2, Sa. Eigenthumbß ane einer behaußung in diese Verlaßenschafft gehörig 1333. Summa summarum 1414 lb – Schulden 345, Nach deren Abzug 1069 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 347 lb
Abschatzung dem 13: oct: 1736. Auff begehren weiland der Ehr und tugendsammen frau Maria Dorothea huchen Reiterin seel. hinderlaßene Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg beÿ der schindbrucken gelegen ein seits neben jackob rëihn thaller dem Barockenmacher, anderseits Neben dielleman wack dem grëmpen hinden auff die breüsch Stoßent welche behaußung Stuben Cammern Kuchen Nebens Cammren und Klein Nebens Stubell hauß Ehren So Zum theill mit herdt und waßer stein, obendar über Zweÿ Cammren und soltaten Cammer so mit tiellen Zu geschlagen seindt und.en auff dem botten ein Stübell die Goltschmidtß Eß Cammer Küchell und hauß Ehren gebelckten Keller sambt aller gerechtig keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor vnd Umb Zweÿ Tausent und acht hundert Gulten Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 2 000 florins et la fille non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1736, Livres de la Taille (VII 1178) f° Dorotheæ gebohrner Wilhelmin auch Weÿl. H. Andreas Johann Hutschenreüther gewesenen Handelßmann und Burgers alhier wittiben Verlaßenschafft inventirt H. Not. Brackenhoffer.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 29. 1042. 15. 10 ½, die machen 2000 fl. Verstallte nur 1600 fl. also Zu wenig 400 fl.
Nachtrag acht Jahr in duplo à 1 lb 4 ß – 9 lb 12 ß
Sechs Jahr in simplo – 3 lb 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 1 lb 7 ß 6 d – Summa 14 lb 13 ß 6 s
Nachgelaßen 3 lb 12 ß, restirt 11 lb 1 ß 6 d
Abzug. Fr. Maria Dorothea geb. Weberin H Johann Bernhard Vetterlin Pfarrers Zu Eggenstein Baaden Durlachischer herrschafft Ehefrau hat von 356 lb 7 ß 9 d Groß Mütterl. Erbe den Abzug Zuerlegen 35 lb 12 ß 9 d
dt. 24. Novembris 1736.

Les filles Hutschenreuther vendent la maison au menuisier municipal Jean Guillaume Fischer et à sa femme Marie Salomé Becker

1738 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 16-v
H. Johann Carl Schäffer der Eißenhändler als gewalthaber Fr. Mariæ Dorotheæ geb. Werberin H. Johann Bernahrd Vetterlin de Pfarrers zu Eggenstein Mühlburger amts hochfürstlichen Baaden Durlachischer herrschafft und deren Ehevogt, ferner Fr. Maria Salome geb. Hutschenreutherin obged. H. Schäffer eheliebste Fr. Susanna Margaretha geb. Hutschenreutherin Johann Martin Braun des Paßmentirers haußfrau
in gegensein H. Johann Wilhelm Fischer des stattschreiners und Mariæ Salome geb. Beckerin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck schregs gegen der gastherberg zum Raaben über einseit neben Johann Tillemann Waag dem fastenspeishändler, anderseit neben Johann Friedrich Reinthaler dem Peruquenmacher, hinten auff die Preusch – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß 6 ane bodenzinß (um 50 und 250 pfund verhafftet) als erben Fr. Mariæ Dorothea geb. Willhelmin weÿl. Johann Andreas Hutschenreuther des Eißenhändlers wittib jeder zum dritten theil (um die 300 pfund capitalien und 1575 pfund)

Jean Guillaume Fischer et Marie Salomé Becker revendent la maison à l’orfèvre Jean Geoffroi Kast : vente provisoire devant notaire le 15 novembre, vente définitive à la Chambre des Contrats le 18 novembre 1743

1743 (15. Nov.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) n° 61
persönlich erschienen seÿe, Herr Johann Gottfried Kast, der ledige Goldarbeiter und Burger allhier Zu Straßburg, derselbe declarirte
in gegensein Herrn Johann Willhelm Fischers des Stadschreiners und Frauen Mariæ Salome gebohrner Beckerin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg und Zwar herrn Johann Wurtzen des Schuhmachers und burgers allhier ihres Stieffbruders assistirt, daß er von erst bemelten beeder Ehepersonen auffecht Vest und ohnwiderrufflichen gekaufft habe (…)
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg jenseit der Schindbruck schrecks gegen der herrberg zum Raben über, einseit neben herrn Schroppen Seniore Glaßern et Consorten, anderseit neben H Johann Friderich Rheinthalern, dem Perruquenmacher, hinden auff die Preusch stoßend, davon mann jährlichen der Stadt Pfenningthurn 17 ß 6 ß ane bodenzinß zu geben Pflichtig so reicht mann auch der Elenden Herrberg modo dem mehrern teutschen hospital 2 lb 10 ß d ane ewigen Ehrschätzigen Zinß, ferner seÿ die behaußung auch hafft erstwohlgedachtem mehrern teutschen Hospital in Capital umb 250 lb. d ferners frauen Doctoris Flachin in Capital 950 lb d. Mad. Maden N in Capital 250 lb d. Sodann herrn Schaffners Silberrad in Capital 200 lb sonst aber ledig und eigen, wie die Verkuaüffere versicherten und ist dießer Kauff und Verkauff über angeregte passiv Capitalia, welche der Kauffer beneben dem Bodenzinß vorangezeigter Ehrschätzig jedoch gegen nachgesetztem abstand übernimt (…) beschehen und zugangen Vor: und umb 550 pfund (…) wie auß dem in allhießiger Contractstub gefertigten Kauffbrieff und deren angehengten Clausulen respective datirt den 11. Januarÿ et 17. Aprilis A° 1738 erhellet (…) wegen denen hievorbesagten 2. lb 10 ß d ewigen ehrschätzigen Zinß

1743 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 456-v
Johann Wilhelm Fischer Stadtschreiner und Maria Salome geb. Beckerin
in gegensein H. Johann Gottfried Kast des goldarbeiters
eine behausung und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, Zugehörden und rechten jenseit der Schindbruck gegen der gastherberg zm Raaben über, einseit neben (-) Schrapp dem glaßer anderseit neben Johann Friedrich Reinthaler dem perruckenmacher, hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß 6 d ane bodenzinß – als ein am 11. Januarÿ 1738 erkaufftes guth (um 50, 250, 950, 250 und 200 pfund verhafftet, beschehen um 550 pfund)

L’Hôpital bourgeois, aux droits de l’auberge des pauves passants, consent à la vente de la maison dont elle détieint le domaine direct
94 Z 81 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Wir die Pflegere des Mehrern Hospitals allhier geben hiemit und in Krafft dießes unßern in Specie requirirten Consens und Einwilligung, daß diejenige behausung jenseits der Schindbruck gegen dem Raben allhier gelegen, so Johann Willhelm Fischer der Statt schreiner ane H Johann Gottfriedt Kast den Goldarbeiter beede burgere allhier für 4500 gulden Zu Verkaufften willens, welche behaußung dem Stifft Zur Elenden Herberg modo Mehrern Hospithal als Domino Directo vinculo Emphyteuseos Laudemialis in ansehung eines Capitals der Fünffzig Pfund pfenning Verlegen, ane gedachten H. Kasten um obgemelte 4500 fl. Verkaufft und Zugeschrieben werde, doch daß der Ehrschatz von gemelten 50. lb mit Ein Pfund Pfenning wie auch der Jährlich auf Johannis Baptistæ Verfallende Ewige und Ehrschätzige Zinnß mit Zweÿ Pfund Zhen Schilling pfenning bemeltem Stifft in recognitionem Domini Directi ordentlich entrichtet werden. Geben Straßburgden 18. Novembris 1743. [unterzeichnet] Johann Friderich Hammerer, j sainctlo

Fils de l’orfèvre Jean Daniel Kast et assisté de son beau-père Jean Philippe Bernhard, Jean Geoffroi Kast fait son apprentissage auprès de l’orfèvre Jean Nicolas Barbett de 1730 à 1734.
1730, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 517) Freÿtag den 17. Novembris Anno 1730 – Johann Niclauß Barbett nimbt Zum Lehrjungen an Johann Gottfried Kast, weÿland herrn Johann Daniel Kasten des goldarbeiters und burgers alhier hinterlaßenen ehelichen Sohn, beÿständlich herrn Johann Philipp Bernhard des goldarbeiters und burgers alhier, seines Stieffvatters die Profession von heutigen dato in Vier Jahren Zu lehren, und endet sich die lehrzeit niß eodem die Anno 1734 und obligirt sich des Jüngern Stieffvatter dem lehrherrn Zwo Louis d’or einzuhändigen, alles mehren Inhalt oberhandwercks herren Schein dedato 17. Novembris 1730. Erkannt wird demselben in seinem begehren gegen Erlag der gebühr willfahrt.

Acte de fin d’apprentissage
(p. 728) Dienstag den 19. Aprilis Anno 1735 – Johann Niclaus Barbett burger und goldarbeiter stehet vor undt præsentirt seinen geweßener Lehrknaben Johann Gottfried Kast, weÿland herrn Johann Daniel Kasten gewesten goldarbeiters und burgers alhier seel. hinterlaßenen ehelichen Sohn, beÿständlich Philipp Bernhard ebenmäßigen goldarbeiters und burgers alhier, seines Stieffvatters, und berichtet, daß gedachten lehrknaben Vier jährige Lehrzeit, bereits den 17.ten Novembris Anno 1734. passirt, bittet gerichtliche loossprähung. Erkannt, wird denen Parthen weillen sie content undt Zu frieden gegen Erlag der gebühr willfahrt.

Geoffroi Kast s’inscrit le 16 juillet 1743 pour faire son chef d’œuvre qui’il présente le 7 novembre suivant. Les examinateurs relèvent quelques défaut mineurs et reçoivent le candidat au nombre des maîtres
(p 1108) Dienstag den 16.ten Julÿ Anno 1743
Herr Gottfried Kast der Leedige Gold Arbeiter Von hier gebürtig erscheint und bittet ihme Zu erlauben das Meisterstück auffzunehmen und Zu Verfertigen.
Erkandt Wird demselben gegen Erlang der Gebühr Willfahrt und solle es beÿ Hn. Bernhard machen.

(p. 1120) Donnerstag den 7. Novembris Anno 1743
Johann Gottfried Kast der Leedige Goldarbeiter von hier erschienen und præsentirt sein verfertigtes Meisterstück bittet darüber zu erkennen.
Die dreÿ geschworne Hh. Gold und Silberschauer refeiren nach genugsahmer besichtigung daß ane denen Meisterstücken zwar einige geringe doch keine Hauptfehler seÿn, sondern Wohl vor ein Meisterstück pasable Wann Er Kan Handtreu geben ein solches mit eigener hand gemacht zu haben so Wollen Sie Ihne vor einen Mit meister auffnehmen.

Jean Geoffroi Kast épouse en 1744 Dorothée Wachter, fille de banquier : contrat de mariage, célébration
1744 (24.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 85
Eheberedung – Zwischen dem Ehren Vesten und Kunstreichen H. Johann Gottfried Kast Ledigen Goldarbeiter und Burgern alhier weÿland des auch Ehrenvesten und Kunstreichen H Joh: Daniel Kast ebenmäßig gewesten Goldarbeiters und Burgers alhier längst seel. nachgelaßener ehelicher Sohn als Bräutigam an einem,
So dann der Viel Ehren: und tugendberühmbten Jungfer Dorothea Wachterin des Ehrenvesten und großachtbahren Herrn Thomæ Wachters vornehmen Banquier auch burgers alhier ehelich erzeugter Jungfer tochter alß hochzeiterin am andern theÿl
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 24. Januarÿ Anno 1724.
(Répertoire 65 not 12, f° 93-v sqq) Eheberedungen, So nicht unterschriebenen worden

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 62-v, n° 2)
1744. Mittwoch den 5. Febr. seind nach zweÿmahl geschehener proclamationen der Evangelischen Pfarrkirch Zu S. Niclaus in den Ehestand eingesegnet Word. H. Gottfried Kast, der ledige Goldarbeiter und Burger allhier, weil. H, Joh: Daniel Kasten, geweß. Goldarbeiters u. Burgers allhier hinterlaßene ehl. Sohn u. Jungfr Dorothea Hn Thomas Wachters deß Banquiers handelßmanns u. Burgs. allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Gottfried Kast als hochzeiter, Dorothea Wachterin als hochzeiterin (i 65)

Jean Geoffroi Kast hypothèque la maison au profit du pharmacien Jean Frédéric Strœhlin

1744 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 399-v
H. Johannes Gottfried Kast der goldarbeiter
in gegensein H. Johann Friedrich Ströhlin des Apotheckers – schuldig seÿe 800 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis jenseit der Schindbruck schrecks gegen der gastherberg zum raaben über einseit neben N. Schrapp dem glaßer, anderseit neben Johann Friedrich Reinthaler dem perruckenmacher, hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß 6 d ane bodenzinß – als ein am 18. Novembris jüngst erkaufftes guth

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari près du pont du Corbeau. Ceux du mari s’élèvent à 54 livres, ceux de la femme à 1 243 livres.

1744 (24.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 54) n° 1827
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güttere liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenveste und Kunstreiche Herr Johann Gottfried Kast Goldarbeiter und burger alhier und die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Dorothea Kastin gebohrner Wachterin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand würcklichen Zu: und eingebracht und Krafft der mit einander auffgerichteter Eheberedung, als ein ohnverändert und Vorbehalten Guth mithin die Ergäntzung des Künfftigen Abgangs derselben expresse stipulirt und vorbehalten (…) So beschehen in fernern beÿsein S. T. H. Thomä Wachters Vornehmen Banquier ane d. Ehefraun seithen, und auf des Eheherrn seithen frauen Mariæ Salome Bernhardin als deßen Eheleiblichen Mutter Straßburg dienstags den 24.ten Martÿ Anno 1744.

In einer alhier Zu Straßburg jenseit der Schildbruck gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung (M.) Ein behaußung und hoffstatt, mit allen derselben begriffen, Zugehörden und rechten, alhier jenseit der Schindbruck schrecks gegen der Gastherberg Zum Raben über, einseit neben (-) Schropp dem Glaßer, anderseith neben Johann Fried. Reinthaler dem Peruquenmacher, hinden auf die Breüsch stoßend gelegen, so über 17 ß 6 d dem alhießigen Pfenningthurn zu reichen habenden Bodenzinß, ferner der Elenden Herberg modo dem mehrern Hospithal um 50. lb ane Ehrschätzigen mit 2 lb 10 ß Ewig verzinnßlichen Capital dem mehren Hospithal 250 lb, weiters H. Dr. Andr. Flachen fr. Wittib umb 950 lb, Item Demoiselle Louyse d. Paquelon um 250. lb und dann H Schaffner Silberrad um 200. ln alles ane Capital, sonsten über hernach beschriebene passiv Capitalia gegen männiglichen freÿ ledig und eigen und dermahlen anzuschlagen Vor ohnnöthg erachtet worden. Darüber besgt ein teutscher Pergamentener in allhießiger Cantzleÿ Contract gefertigter Kauffbrieff mit deroselben anhangendem Insiegel Verwahrt de dato 18.ten Novembr. Ao. 1743
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Ohnverändert Vermögen,Sa. haußraths 21, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeiter profession 20, Sa. Silbers 12, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung, Nihil, Summa summarum 54 lb
Diesemnach wird nun auch der Ehefraun in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 130, Sa. Silbers und dergleichen Gewitibmeids 16, Sa. Guldener Ring, hals Ketten und dergleichen Geschmeids 199, Sa. baarschafft 898, Summa summarum 1243 lb

Jean Geoffroi Kast et Dorothée Wachter hypothèquent la maison au profit de Marguerite Wurtz veuve de l’assesseur au Grand Sénat Jean Philippe Wessner

1752 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 333-v
H. Johann Gottfried Kast der goldarbeiter und Fr. Dorothea geb. Wachterin mit beÿstand ihres bruders H. Thomas Wachter des ledigen handelsmanns und ihres schwagers und H. Johann Jacob des Gochnat des handelsmanns
in gegensein Fr. Margarethæ geb. Wurtzin weÿl. H. Johann Philipp Weßner E.E. Großen Raths beÿsisters Wittib mit beÿstand ST. H. Ammeister Johann Friedrich Faußt – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung, hoffstatt jenseits der Schindbruck gegen der Gastherberg zum Raaben über einseit neben N. Schropp dem glaser, anderseit neben Friedrich Reinthaler dem Perruckenmacher, hinten auff die Preusch – davon vibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß 6 ane bodenzinß

Dorothée Wachter meurt en 1755 en délaissant trois filles. Les experts estiment la maison à 1 250 livres. La masse propre au veuf est de 1 639 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 002 livres, le passif à 4 006 livres

1755 (22.12.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 710) n° 191
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und hoch tugendgezierten Frauen Dorotheä Kastin geb. Wachterin des Ehrenvest und Kunsterfahrenen Hn Joh: Gottfried Kasten Gold Arbeiters und Burgers allhier Zu Straßburg geweßter hertzgeliebten fraun Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1755. (…) als dieselbe Montags d. 3. febr. dießes Zu End eilenden 1755.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßet, hie Zeitlichen verlaßen. Da nun die Verstorbene Frau seelige mit Vorgedachtem Ihren hinterbliebenen H Wittiber dreÿ noch lebende Liebe Kinder Nahmentlichen Margaretham Dorotheam, Mariam Salome und Sophiam Barbaram erzeuget, wekche Sie auch Zu dreÿen gleichlingen portionen und Stammtheilen Ihrer gegenwärtigen sambtlichen Verlaßenschafft ab intestato Zu Erben Verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Montag d. 22.tn Decembris Anno 1755.

In einer allhier Zu Straßburg beÿ der sogenanten Schindbruck gegen dem Raaben über gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt
Ergäntzung der Erben Wehrender Ehe abgegangen unveränderten Guths. Zufolg Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in die Ehe gebrachter Nahrungen durch weÿl. Hn Christoph Michael Hoffmann Notm publ. et Practicum seel. in A° 1744. E.E. großen Raths alten beÿsitzers
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung und Hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg jenseith der Schindbruck schrecks gegen der Gastherberg Zum Raben über, 1.s. neben H. Joh: Friderich Reinthaler dem Peruquier, 2.s. neben Hn Joh: Philipp Schropp dem Glaßer et Consorten hinten auf die Breusch stoßend, davon gibt man Jährl. der Statt Straßburg 17 ß 6 d Bodenzinnß, ferner der Elenden Herberg modo dem löbl. Stifft Hospithal 2 lb 10 ß ane Ewigem Ehrschätzigem Zinß, sonsten über vorgemelten beschwerden außer denen unter denen Passivis eingetragenen Capitalien freÿ ledig eigen und durch der Statt Straßburg geschworne Hh. Bau und Werck Meistere (…) laut Abschatzungs Zeduls vom 20. Xbris æstimirt pro 1250 lb. Davon abgezogen obige beede darauff hafftende beschwährden so zu doppeltem Capital gerechnet antreffend in summa 135. lb. Nach solchem abzug Verbleibt ane dem Anschlag solcher behaußung annoch per rest übrig 1115 lb. Hierüber sagt 1. teutscher perg: Kb. in allh. C. C. Stub aufgerichtet und mit dero anh. Ins. verw. d. d. 18. 9.bris A° 1743. Ferner i. a. teutsch perg. allda gefert. Kb. mit do. anh. Ins. Verw. d. d. 11. Jan. 1738.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli
Der Kinder und Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 81, Sa. Silber Geschmeids 1, Sa. Schulden 250, Erg. rest 1306. Summa summarum 1639 lb
Dießemnach Wird nun auch des Hn Wittibs ohnverändert und theilbars Guth unter einem Titul beschrieben Angesehen der Kinder und erben Hr Vogt auf die theilbare Nahrung renunciren und solche dem Hn Wittiber tam active quam passive allein eigenthümbl. überlaßen wird. Sa. Haußraths 218, Sa. Werckzeugs Zur Gold arbeiter Profession gehörig 4, Sa. Silbern Goldener Ring Jubelen und dergleichen Geschmeids 603, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 1115, Sa. Schulden 65, Summa summarum 2002 lb – Schulden 4006, In Vergleichung 2004 lb
Passiv onus dem Stall nach 365 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 27. Januarÿ 1744

Dorothée Wachter meurt à l’âge de 32 ans. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1730-1758, f° 124 n° 2)
Anno 1755. Montags d. 3. Febr. um halb II uhr starb Fr. Dorothea Kästin Hn Joh: Gottfried Kasten, Goldarbeiters und burgers allhier geweßene Ehefrau wurde begraben Donnerstag d. 6. Febr. nachmittag nach gehaltener Leich-Predigt un der Kirch Zu St. Nicol. auff St Urbani. Alt 32 Jahr 4 Monat weniger 5 tag. Eltern sind S. T. H. Thomas Wachter, Banquier vnd dines Löbl. Corps des Marchands assessor und S. T. Frau Maria Barbara gebohrne Richshofferin [unterzeichnet] Johann Gottfried Kast als Eman (i 124)

Jean Geoffroi Kast meurt en 1761. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 832 livres, le passif à 7 213 livres.

1761 (29. Xbr), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 718) n° 412
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Gottfried Kast geweßenen Goldarbeiters und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1761. – als derselbe auf Sambstag d. 19. Xbris dießes Zu End lauffeden 1761.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und Begehren, des Ehrenvest Wohlvorgeacht und Kunsterfahrenn Herrn Johann Philipp Bernhard Junioris auch Goldarbeiters und Burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfer Margarethä Dorotheä, Jgfr. Mariä Salome und Jgfr. Sophiæ Barbaræ die Kastin, alle dreÿ des Verstorbenen seeligen mit Weiland Frauen Dorotheä Kastin gebohrner Wachterin ehelich erziehlte Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) So Beschehen in Straßburg auf Dienstag den 29.ten Xbris 1761.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schindbruck gegen dem Raaben über gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden Wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der overn vordern Kammer, In der Gesellen Kammer, In der vordern Stub auf dem dritten Stock, Im Zimmer neben der obern vordern Stub, Im obern Haußehren, Im vordern Zimmer auf del Zweiten Stock, Im Alicoff darneben, In hintern Zimmer auf dem Ersten Stock , In dem vordern Zimmer auf dem Ersten Stock, Im Laden und Nebens Zimmer, Unten im Hauß
Werckzeug zur Gold Arbeiter profession gehörig
Schulden aus der Verlaßenschafft Zubezahlen (…) It. Vermög Summarischen Calculi über Weÿl. Frauen Dorotheä Kastin geb. Wachterlin, des Verstorbenen seel. geweßener frauen Eheliebstin seel. den 6.ten febr. 1760. durch mich unterschriebenen Notarium mit aufgerechneter gewohnlicher beßerung gefertiget und durch den Verstorbenen seel. auch Herrn Joh: Philipp Richshoffer den jüngern Handelsmanns der 3. Kinder und dißortiger Beneficial Erben damahligen geschwornen Vogten und herrn Thoma Wachtern Vornehmen Bancquier und burgern allhier als bürgen unterschrieben belaufft sich der 3. töchtere und Beneficial Erbinnen Zuerfordern habend. Mütterl. Guth so der Verstorbene seel. biß an sein Absterben in handen gehabt und genoßen in Sa. auf 1681.
It. erst hochedelgedachtem Herrn Thoma Wachter solle man Vermög einer unterm 25.ten Maÿ 175. Vor H. Laquiant Königl. Notario errichteter Obligation in Capital so Jährlich auf den 25. Maÿ à 3. pro Cento Verintessirlich 4000 fl. od. 2000.
It. hievon stehet ane Interesse aus und Zwar vom 25. Maÿ 1759. biß den 25.ten Xbris 1761. macht in 2. Jahr und 7 Monathen à 3. p° Ct° 155.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben Begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg jenseith der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben über, einseith neben H. Joh: Friderich Reinthaler dem Peruquier, anderseith neben Hn Joh: Philipp Schropp, dem Glaßer et Consorten, hinten auf die Preusch stoßend, davon gibt man Jährlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn 17 ß. 6 d. Bodenzinnß, ferner der Elenden Herrberg modo dem Löblichen Hospithal allhier 2. lb 10. ß d ane Ewigem Ehrschätzigem Zinß, sonsten außer denen unter denen Passivis eingetragenen darauf stehenden Capitalien freÿ leedig eigen und ist dieße behaußung beÿ weÿl. frauen Dorothea Kastin geb. Wachterin des verstorbenen seel. geweßener frauen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft laut des darüber durch mich unterschriebenen Notarium den 22. Xbris 1755. errichteten Inventarÿ wie fol: 120.b Zu sehen durch der Statt Straßburg geschworne Hn Bau: und Werck Meistere angeschlagen worden, dabeÿ man es auch auf Vorher Von denen wohlverordneten Herren dreÿern Löbl. Statt Stalls erhaltene Erlaubnus gelaßen pro 1250. lb. Davon seind abzuziehen obgemelte darauff hafftende Beschwährden, so zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 135. lb. Nach solchem abzug Verbleibt ane dem Anschlag solcher behaußung annoch dißorths außzuwerffen per rest übrig 1115 lb. Hierüber sagt 1. teutscher pergamentener Kauffbrief in allh. Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel verwahret datirt d. 18. 9.bris A° 1743. Ferner i. alter teutsch pergamentener allda gefertigter Kauffbrieff mit dero anhangendem Insiegel verwahret datirt den 11. Januarÿ 1738.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 378, Sa. Werckzeugs Zur Gold arbeiter Profession gehörig 9, Sa. Lährer faß 8, Sa. Silbers goldener Ring und Geschmeids 320, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 1115, Summa summarum 1832 lb – Schulden 7213, Mehr Schulden als Nahrung in vero pretio 5381 lb
Endlicher passiv Schuldenlast 3700 lb

Compte que rend l’orfèvre Jean Philippe Bernhard de la gestion des biens qui appartiennent aux trois filles Kast
1765, Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 723) n° 532
Rechnung Mein Joh: Philipp Bernhard Goldarbeiters und b. allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Jungfer Margarethä Dorotheä, Jgfr. Mariä Salome und Jgfr. Sophiä Barbarä der Kastin, weÿl. H. Joh: Gottfried Kast geweßenen Gold Arbeiters mit auch weÿl. fraun Dorothea geb. Wachterin beeder seel. ehelich erzeugt hinterlaßener 3. Jgfr. tochtere, Inhaltend alles dasjenige, was ich gemelter meiner Curandinnen halben Vom Decembris 1761. als da ich Zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 1.en febr. 1765. eingenommen und außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet und Verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Nouveau compte après la mort de la fille aînée
1768, Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 726) n° 672
Rechnung Mein Joh: Philipp Bernhard Gold Arbeiters und burgers alhier als geordnet: und geschworenen Vogts Jgfr. Mariä Salome und Jgfr. Sophiä Barbarä der Kastin, weÿl. H. Joh: Gottfried Kast geweßenen Goldarbeiters mit auch weÿl. fraun Dorothea geb. Wachterin beeder sel. erzeugter noch lebender 2. jüngern töchter, Inhaltend alles dasjenige, was ich gemelter meiner Curandinnen halben Vom 1.en febr. 1765. als dem beschluß meiner erstern Rechnung biß den 1.ten Apr. 1768. eingenommen und außgegeben, auch sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet und Verhandelt habe. Zweite Rechnung dießer Vogteÿ.
Anfänglichen aber ist Zu melden, daß Jungfer Vögts töchtere ältere Jgfr. Schwester Weÿland Jgft. Margaretha Dorothea Kastin in gemeltem 1765.ten Jahrs seel. verstorben und neben Ihren bede, Schwester, auch Ihren Ge Ehrtesten Hn Groß Vatter S. T. Herrn Thomann Wachten Vornehmen Bancquier und Es. Löbl. Corps des Marchands Wohlansehnlichen Hn Beÿsitzern Zu Erben Verlaßen

(Créancier du défunt comme le montre l’inventaire ci-dessus, )Thomas Wachter vend la maison au cordonnier Philippe Frédéric Kuntz

1763 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 637 n° 469
H. Thomas Wachter Jun: der banquier als mandatarius seines vatters H. Thomas Wachter sen: auch banquier
in gegensein Philipp Friedrich Kuntz des schuhmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits der schindbruck schrecks gegen der gastbehausung zum Raaben über einseit neben N. Schropp dem glaßer, anderseit neben Johann Friedrich Reinthaler des perruckenmachers wittib und erben, hinten auff die Preusch davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß 6 ane bodenzinß, dem mehrern hospital um 50 lb ane ehrschätzigen Zinß mit 2 lb 10 ß
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit neben den Kutterischen erben, anderseit neben N. Schröder dem goldarbeiter, hinten auff N. Horchheimer

Fils du sellier Jean Frédéric, le cordonnier Philippe Frédéric Kuntz épouse en 1741 Marguerite Salomé Diemer, fille du tonnelier Valentin Diemer : contrat de mariage, célébration à la Robertsau
1740 (2.11), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 99
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbaren Philipp Friederich Kuntzen, dem ledigen Schuhmachern, des Ehrenachtbaren Meisters Johann Friderich Kuntzen des Sattlers, und frauen Mariæ Salome gebohrner Vogtin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg ehelichen Sohns, als dem hochzeiter, mit beÿstandr Vorgedachten seines vatters, und herrn Johann Daniel Vogten des Kieffers und weinhändlers allhier seines Vettern, ane einem
So dann Margaretha Salome Diemerin, des Ehrenachtbaren Meister Johann Valentin Diemers des Kieffers und burgers allhier mit weÿland frawen Anna Catharina gebohrner Strohlin seines geweßene, Ehegattin seel. ehelich Erzeugter tochter, als der hochzeiterin, mit assistentz Vorher erwehnten Ihres Vatters, und Herrn Johann Philipp Strohlen, des Kieffers und weinhändlers allhier, ihres Vettern und Vogts, am andern theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Mittwoch den 2.ten Novembris Anno 1740. [unterzeichnet] Philipps Friderich Cuntz, Margaretha Salome Diemerin alß hochzeiterin

Mariage, Robertsau (luth. p. 266)
Dienst. den 21. Febr. 1741. seind, auff Obrigkeitl. Erlaubnuß, nach gewohnlicher Außruffung, Ehelich eingesegnet worden, Philipp Friderich Kuntz der Ledige Burger und Schuhmacher Zu Straßburg, Friderich Kuntzen, deß Burgers und Sattlers daselbst Ehelicher Sohn, Vnd Margaretha Salome, Valentin Diemers, deß Burgera und Weinhändlers daselbst Eheliche Tochter [unterzeichnet] Phillip Friderich Cuntz als hozeiter Margareha Salome diemerin hochzeitterin (i 182)

La tribu des Fribourgeois inflige une amende à Philippe Frédéric Kuntz pour avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme, d’autant que le séjour a duré plusieurs jours sans autorisation.
1768, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 343-v) Donnerstag den 22.ten mensis Septembris 1768
Philipp Friderich Kuntz, der hießige Burger undt Schuemacher wohnhaft ahne der Schindbruckh, citiret wegen Einem sub dato 12.ten Julii 1768: Ihro Gnaden dem Regirenden Herrn Ammeister überschickten strafbahren Nachtzedul, Maßen derselbe Herrn Huckhen von Colmar so Er logiert, qualitatis darinnen nicht gemeldet hat.
Citatus Zugegen Sagt Er habe Zwar die persohn quæstionis etliche tage logiret Er hätte aber den Nacht zedul nicht geschrieben.
Hierauff Ist Erkandt, worden, wirdt der beklagte in 1 lb d Straff, umb so mehr condemnirt werden Er dieße Persohn etliche tags behalten, undt keine weithere Erlaubnus hingeholt, noch fernere Nacht zedul überschickt hat.

Philippe Frédéric Kuntz devient échevin à la tribu des Cordonniers en 1779
1779, Conseillers et XXI (1 R 262)
H. Phil. Frid. Kuntz wird schöff beÿ E. E. Zunft der schuemacher. 386.

Philippe Frédéric Kuntz et Marguerite Salomé Diemer hypothèquent la maison au profit de Catherine Salomé Wagner, veuve du diacre Simon Hollænder

1785 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 511
H. exsenator Philipp Friedrich Kuntz des schuhmacher und Margaretha Salome geb. Diemerin unter assistentz Philipp Jacob Diemer des kieffer meisters ihres leiblichen bruders und Johann Georg Lobstein des wirths
in gegensein Fr. Catharinæ Salome geb. Wagnerin weÿl. H. M. Simon Holländer gewesten Diaconi beÿ der neuen oder prediger Kirch wittib nahmens deren H. Philipp Friedrich Heuß notarii publici jurati ac practici – schuldig seÿen 60 gulden
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden gegen der wirths behausung zum Raben über nächst der schindbruck, einseit neben H. Zaberer dem glaßer, anderseit neben H. Höger dem meelmann, hinten auff den Preuschfluß

Philippe Frédéric Kuntz hypothèque la maison au profit de Catherine Barbe Kuntz, veuve de Jean Samuel Weber

1792 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 286 enreg. 21.4. F°
H. Philipp Friedrich Kuntz der schumacher
in gegensein Fr. Catharinæ Barbaræ geb. Kuntzin H. Johann Samuel Weber wittib – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, eine gegen dem Raaben, mit N° 93 bezeichnete behausung, einseit neben den Zabernischen erben anderseit neben H. Heger dem meelmann

La veuve et les héritiers de Philippe Frédéric Kuntz louent la maison au coutelier François Bechon

1794 (26 germinal 2), Not. Laquiante
Bail pour 3 ans par Jean Georges Lobstein aubergiste à Strasbourg, au nom des héritiers de Frédéric Kuntz et de Marie Salomée Diemer sa femme dont il se porte fort
à François Bechon Coutelier à Strasbourg
d’une Maison et dépendances à Strasbourg vis à vis l’auberge du Corbeau moyt. 1200 livres par an
acp 22 f° 149 du 2 floreal 2

Les enfants et héritiers de Philippe Frédéric Kuntz et de Marguerite Salomé Diemer vendent par adjudication la maison à Jean Michel Osterrieth, juge au district de Strasbourg

1795 (12 prairial 3), Strasbourg 3 (5), Not. Schweighaeuser n° 254
la Cit. Kunigunde Elisabethe Kuntz femme du Cit. Jean Georges Lobstein aubergiste à l’auberge de la demie Lune, plus la Cit. Marie Barbe Kuntz Veuve de feû le Cit. Samuel Weber vivant Cordier assistée du Jean Henry Rissinger Cordonnier en cette cité, plus la Cit. Anne Marie Kuntz femme du Medecin Vernhagen en l’absence de son mari authorisée à cet effet par justice, et en outre pour et au nom de Reynard Kuntz aubergiste à Kehl le Cit. Jean Martin Diemer cordonnier en qualité de Curateur, authorisé d’adhérer aux Enchères et adjudication du 28 brumaire, 9 frimaire, 9 nivose et 1. pluviose dernières
au Cit Jean Michel Osterrieth Juge suppleant au District de Strasbourg pour 6000 Livres de Capitaux et 19.600 Livres
Une Maison faisante partie de la succession de feû le Cit. Philippe Frederic Kuntz Vivant cordonnier et Marie Salomé Diemert père et mère desd. vendeurs avec toutes ses appartenances et dépendances y compris tous les fourneaux et leurs tuyaux size en cette commune proche du pont des grandes Boucheries dit Schindbruck vis à vis de l’auberge du Corbeau N° 93, d’un côté le Cit. Roederer Vitrier, d’autre le Cit. Hoeger farinier, par devant sur la rûe et par derrière sur la Riviere, dont on paye annuellement une Rente Emphiteotique de 10 livres dit Ehrschätzigen und fürbietigen zinnß au cidevant hopital des Bourgeois de cette commune aujourd’hui à la Republique, en outre 3 Livres 10 sous de rente foncière à lad. commune
Enregistrement, acp 33 F° 178-v du 13 pr. 3
(autre acte) n° 232, le 28 Brumaire 3, à la requête des héritiers de feû le Cit. Philippe Frédéric Kuntz Vivant cordonnier et Marie Salomé Diemert Scavoir 1. Kunigunde Elisabeth Kuntz femme du Cit. Jean Georges Lobstein aubergiste à l’auberge de la demie Lune, 2. Anne Marie Kuntz femme du Medecin Farenhagen absent depuis deux ans, assistée de sond. beau frère Lobstein, 3. Marie Barbe Kuntz Veuve de feû Samuel Weber Cordier aussi assistée de dud Cit. Lobstein son Beau frère, 4. du Cit. Jean Philippe Graffenauer homme de Lettres et president au tribunal du département du bas Rhin residant aud. Strasbourg pour et au nom de Reynard Kuntz aubergiste à Kehl en qualité de commissaire nommé par l’administration d District de Strasbourg, procédé à l’enchere volontaire d’une Maison N° 93 avec toutes les appartenances et dépendances Scise en cette commune proche du pont des grandes Boucheries dit Schindbruck vis à vis de l’auberge du Corbeau d’un côté le Cit. Roederer Vitrier d’autre le Cit. Hoeger farinier par devant sur la Rûe et par derrière sur la Riviere dont on paye annuellement une rente emphyteotique de 10 livres dit Ehrschätzigen und fürbietigen zinnß au cidevant hopital des Bourgeois de cette commune aujourd’hui à la Republique et 3 Livres 10 sous de rente foncière à la commune de Strasbourg, hypothéquée pour 6000 Libvres de Capitaux, IX. Est comparu le Cit. François Bechon coutelier lequel a dit et declaré que quoique la Maison à vendre lui est louée pour trois ans et que suivant le Bail passé par devant notaire Lacquiante le 26 germinal dernier le terme n’est échû qu’au 6 messidor 5 neanmoins il est prêt a renoncer aud. Bail – criée pour la somme de 18.000 Livres, pas de mise – 9 frimaire 3, 18 100 Livres au Cit. François Durand marchand – 9 nivose 3 troisième enchère, 19.100 Livres, Jean Andrés Jung Cordier – 1 pluviose 3. derniere enchère 25.600 livres au Cit Jean Michel Osterrieth homme de Lettres (enregistré le 5 pluviose 3)

Dissertation universitaire que présente Jean Michel Osterrieth en 1758 pour obtenir son diplôme en droit
Dissertatio juridica De culpa in negotiis, in quibus alter alterius fidem sequitur,
præstanda. quam sub auspiciis divinis præside Dn. Joh: Mart. Silberrad. J.U.D. pand. et juris publici prof. publ. ord. et capituli thomani canonico
die xv. junii anno MDCCLVII
solenni eruditorum disquisitioni sistit
Joh. Michael Osterrieth argentinensis. H. L. Q. C.
argentorati, literis Joh. Henrici Heitzii, univers. typogr.

Le licencié en droit Jean Michel Osterrieth est nommé procureur au Grand Sénat
1762 Conseillers et XXI (1 R 245)
H. Lt. Joh: Michael Osterrieth Wird Zum Procuratore ordinario E. E. großen Raths erwehlt. 166. es schwört solcher auff die stät und Vesthaltung derer Procurat. Ordnung. 169.

Fils du maître menuisier Jean Michel Osterrieth, le licencié en droit et procureur au Grand Sénat devient tributaire à la tribu des Maçons
1763, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 148) Donnerstags den 22.ten Septembris 1763. – Neu Zünfftiger
H. Johann Michael Osterried J. V. Ltus Procurator beÿ E. E. großen Rath weÿl. Johann Michael osterrieth gewesenen Zimmermeisters vnd burgers allhier nachgelaßener Ehelicher sohn, stehet Vor und producirt Löbl. stattstall schein vom 19. hujus, mit bitt denselben als Zünfftigen auff und anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt

Jean Michel Osterrieth quitte la tribu des Maçons pour celle de la Mauresse en septembre 1768
(f° 228) Mittwochs den 28.ten Septembris 1768 – Resignans
H. Lt. Johann Michael Osterried Procurator beÿ E. E. großen Rath alhier, resignirte gegenwärtige Zunfft vnd will beÿ E. E. Zunff der Mörin dienen. Erkannt Willfarth

Jean Michel Osterrieth épouse en 1764 Marie Salomé Reichard, fille du marchand Alexandre Salomon Reichard : contrat de mariage, célébration
1764 (6.4.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352)
Eheberedung – zwischen dem Hoch Edelgebornen und Hochgelehrten Herrn Johann Michael Osterrieth, J. V. Lto. und E. E. großen Raths auch anderer höherer Gerichts: Stellen hiesiger Löbl. Stadt Straßburg wolmerirtirten Advocato et Procuratori ordinario, weiland S: T: Herrn Johann Michael Osterrieth, des geweßenen Zimmer: und Bau: Meisters, auch burgers alhier, mit auch weiland S. T. Frauen Maria Salome geborner Bindenschuhin ehelich erzeugten: und hinterlaßenen Sohn, alß dem Herrn Bräutigam ane einem,
So dann der Wohl Edlen und Tugendgezirten Jungfrauen Maria Salome Reichardin, S: T: Herrn Alexander Salomon Reichard, vornehmen handelsmanns und E: E: Kleinen Raths alhier dermaligen wohlverdienten Beisitzers, wie auch wohlverordneten Kirchen pfleger beÿ der allhiesig evangelischen Gemeinde zu St Thomæ, mit weiland S. T. Frauen Catharina Dorothea gebohrner Clemenin ehelich erzielter Tochter, alß der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Freitag den 6. Aprilis Anno 1764 [unterzeichnet] Lt. Johann Michael Osterrieth als bräutigam, Maria Salome Reichardin als braut
Daß gegenwärtiger Ehe Contract vorstehender massen abgehandelt und beschloßen worden, bezeugt mit ei,genhändiger Nahmens Unterschrift und fürgetruckten ehwohnlichem Notariat: Insigel Joh: Friderich Lichtenberger Notarius publicus requisitus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 123-v n° 752)
Anno 1764, mitwoch den 2. Maÿ seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und Ausruffung Zu St. Thomæ und zum Jungen St Peter zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden Herr Johann Michael Osterrieth J.V. Ltus E E Gr. Raths und anderen hohen Gerichten Advocatus und Procuartor ordinarius, weiland herrn Johann Michael Osterrieth gewesenen Zimmer Meisters und burgers allhier hinterlassener ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Salome Reichardtin, Herrn Alexander Salomon Reichardt des burgers und Handelsmanns wie auch der Evangelischen Gemeinde Zu St Thomæ und E. E. Kleinen Raths würcklichen Beÿsitzers eheliche Tochter [unterzeichnet] Lt. Johann Michael Osterrieth bräutigam, Maria Salome Reichardin als braut (i 126)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Bless qu’ils louent en partie rue de l’Homme de Pierre. Ceux du mari s’élèvent à 2 053 livres, ceux de la femme à 809 livres.
1765 (14.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 338) n° 900
Inventarium über des Hoch Edelgebohrnen und Wohlgelehrten Herrn Johann Michael Osterrieth J. V. Lti u. E. E. Großen Raths auch anderer höherer Gerichtsstellen hiesiger löbl. Stadt Straßburg wohlmeritirten Adv. & Proc. ord. und der Wohl Hoch Edlen u. tugendreichen Fraun Mariæ Salome geb. Reichardin, beeder Ehe Persohnen u. br.e hieselbst einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Annis 1765 & 1767. – (…) in ihrer d. 6. apr. erstged. 1764.sten Jahrs auffgerichteter Eheberedung (…) So geschehen und angefanfen alh. in Straßburg den 14. Martÿ 1765. und geendiget den 11. Decembris 1767. in ferneren beÿseÿn S. T. H. Alexander Salomon Reichard, vornehmen hdlsmanns u. E: E: Kleinen Raths alhier wohlverdienten Beisitzers, wie auch wohlverordneten Kirchenpflegers beÿ der allhiesig. evangel. Gemeinde zu St Thomæ, wie auch Hn Joh: Andreas Clemen, ebenfalls vornehmen handelsmanns und burg. hieselbst beeder der Ehefr. respê leibl. H Vaters und H oncle, als beÿständere

Bericht und respe. Vergleich in gegenwärtig Inventarium gehörig
In einer alh. Zu Straßburg ane der Steinernmanns gaß gelegener Bleßischen hinter behaußung, so dißortige beede Ehepersohnen bewohnen ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern (H.) Erstl. 1/6. theil für ohnvertheilt von u. ane einer bhßg. cum appertinentiis et dependentiis gelegen alh. Zu Straßb. in der Vorstadt Steinstras ane der Kraumanns gaß (…)
(H.) It. 1/6. theil von u. ane einer bhßg. an der Waßersupp gaß (…)
Series Rubric. huj. Inv. Des Eheherrn eingebrachtes Guth, Sa. Hßr. 237, Sa. wein u. faß 58, Sa. Silbers 68, Sa. gold. ring 74, Sa. der Bibliothec 238, Sa. Eigenthums ane hßern 250, Sa. Pfgzß hptgüther 750, Sa. der baarschaft 50, Sa. der activ schuld 150, Summa summarum 1876 lb – Addé die ihme ane der hßst. gebührige helfte mit 176 lb, des Eheh: gesamt guth 2053 lb
Sofort wird auch der Ehefr. eingebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. hßr 276, Sa. Silbers 44, Sa. goldenen Ring 294, Sa. baarschafft 17, Summa summarum 632 lb – Hierzu gelegt derselben hälftigen Antheil an denen gleichbalden beschriebenen haussteuren 176, der Ehefr. gesamt Vermögen 809 lb

Jean Michel Osterrieth devient échevin à la Mauresse en 1769, marguiller de l’église Saint-Pierre-le-Jeune en 1773. Il devient juge sous la Révolution
1769 Conseillers et XXI (1 R 252) H. Lt. Joh: Michael Osterrieth Procr. et advocatus ord. beÿ E. E. großen Rath wird Schöff beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin.
1773 Conseillers et XXI (1 R 256) H. Lt. Joh: Michael Osterrieth Procurator ordinarius beÿ E. E. Großen Raths Wird als Schöff Zum Kirchen Pfleger beÿm Jungen St. Peter erwehlt. 179.
1793 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 50 – H. Lt. Johann Michael Osterrieth avoué beÿ dem hiesigen district gerichts
1799 (25 ventos 7), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 449 – Johann Michael Osterrieth der Rechtsgelehrte und Richter bei dem tribunal des Niederrheinischen departements

Jean Michel Osterrieth meurt en 1803 en délaissant une fille célibataire. La masse propre à la veuve est de 21 726 francs, celle propre à l’héritière de 7 755 francs. L’actif de la communauté s’élève à 100 774 francs, le passif à 33 302 francs.

1803 (18 prairial 11), Strasbourg 3 (26), Not. Übersaal n° 787, 1955
Inventarium über weÿl. Johann Michael Osterrieth Jurisconsulti und alten Richters des alhiesigen Civil tribunals Vermögen Nachlassenschafft, den 8. pluviose jüngst das zeitliche mit dem ewigen verwechselt, auf ansuchen der Fr. Wittib Maria Salome geb. Reichard, beiständlich ihres bruders des burgers Johann Friedrich Reichard handelsmanns und des defuncti mit der wittib tochter als universal erbin Jfr. Margaretha Salome Osterrieth, beiständlich Johann Christoph Matthaeus Juris-Consulti et Advocati bei dem zu Weißenburg sitzenden Civil Tribunal
Eheberedung, vor Not. Johann Friedrich Lichtenberger den 6. Aprilis 1764 auffgerichtet – Copia codicilli vom 15. martÿ 1765, actus dépositionis Not. Lobstein

in einer an der steinernen Manns gaß gelegen dem gesagten burger Reichard zuständigen behausung N° 6
Eigenthum an häusern so in die theilbare Massam gehörig. Erstlich eine behausung an dem Linsenfelsergäßlein N° 7 einseit neben denen Frick’schen Erben anderseit neben Andreas Kayser dem Scheiber hinten auff die bärschen Erben, verlehnt an N dächner dem holzhauer vor 60 fr, darüber lautet ein Ganthkaufbrief vom 22. Novembris 1784
Item eine behausung samt zugehörden und Rechten ohnweit der Schindbruck gegen dem Raaben über N° 93 einseit neben burger Röderer Glaser anderseit neben dem burger Höger Meelhändler hinten auff die breusch, davon gibt man dem allhiesigen bürger hospital 10 fr an ehrschätzigem und fürbietigem zinnß ane bodenzinß und der Gemeinde Cassam zu entrichen, Welche völlige behausung verlehnt an burger Frantz Bechon Meßerschmidt um 200 fr, in Capital 4000, darüber lautet ein Kauf Contract vor Not. Schweighäuser d. 12. germinal 3 auffgerichtet
der Fr. Wittib ohnverändertes vermögen, activ schulden 800 fr, Ergäntzung Not. Lichtenberger vom 14. martÿ 1765, 20.926 fr, Summa summarum 21.726 fr
der Erbin unveränderte Guth, kleidung 1777 fr, angelegtes Capital 2765 fr, ergäntzung 5613 fr, Summa summarum 8555 fr – Schulden 800 fr, Nach deren Abzug 7755 fr
theilbare massa, hausrath 2363 fr, bibliotheca 400 fr, gold 937 fr, angelegtes capital 88.874 fr, Summa summarum 100.774 fr – Schulden 33.302 fr, deducendo 67.471 fr
Enregistrement, acp 88

Inventaire dressé après la mort du locataire Louis Reichard

1807 (10.9.), Strasbourg 14 (34), Not. Lex n° 1772
Inventaire de la succession de Louis Reichard décédé le 27 mars dernier – à la requête de Jeanne Gerber la veuve, mère et tutrice légale de ses trois enfants Louis âgé de 12 ans, Charles âgé de 4 ans, Frédéric âgé de 1 an – en présence de Philippe Mathaeus tailleur d’habits tuteur subrogé
pas de contrat de mariage ni de testament
dans la maison mortuaire Place du Corbeau n° 93
propres de la veuve, 369 fr
communauté, meubles 73 fr, dettes actives 96 fr, passif 76 fr
Enregistrement, acp 103 F° 130 du 12.9.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Madeleine Jung, veuve du baquetier Geoffroi Gross

1820 (9.3.), Strasbourg 12 (79), Me Wengler n° 11.779
Inventaire de la succession de Madeleine Jung veuve de Geoffroi Gross, baquetier décédée le 14 février dernier – à la requête de Marguerite Jung veuve de Jean Pierre Hess, teinturier, Salomé Koenig épouse de Geoffroi Kraft, orfèvre, héritières pour moitié de leur sœur suivant testament olographe daté du 26 septembre 1811 enregistré le 17 février f° 72 déposé au rang des minutesdu soussigné notaire le 17 février
dans la maison place du Corbeau n° 93 appartenant à Mlle Osterrieth
meubles 143 fr, créances 2439, 118 et 1160 fr
Enregistrement, acp 146 F° 135-v du 14.3.

Héritière de son père, Marguerite Salomé Osterrieth fait donation de certains de ses biens à l’avocat Daniel Mayer, notamment de deux maisons

1826 (27.8.), Strasbourg 7 (73), Me Stoeber n° 9274
Constitution de rente et donation – Marguerite Salomé Osterrieth célibataire majeure assitée de Philippe Jacques Fargès-Méricourt avocat, laquelle en considération de son âge et de ses nombreuses infirmités
à Daniel Mayer avocat, sa fortune mobilière et immobilière
I. mobilier et créances 36.932 fr
Fonds immobilier 1. Section JJ n° 88 une maison, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Lentilles n° 6 d’un côté la maison de Mathieu Jung, d’autre celle de Philippe Hamm, estimée 2200 francs
2. section LL n° 257 une maison avec ses droits, aisances et dépendances sise en la même ville vis à vis le corbeau n° 93, d’un côté la maison de Georges Franck, d’autre celle de Jean Henri Fries, estimée 6000 francs

Originaire d’Oberschæffolsheim, Daniel Mayer épouse en 1829 Jeannette Neustetel, originaire d’Offenbach
Mariage, Strasbourg (n° 72)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à quatre heures du soir le 2 mars 1829. Daniel Mayer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 vendémiaire an Six à Oberschaeffolsheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Avocat, fils de Michel Mayer, propriétaire et d’Adèle Grombach, conjoints domiciliés à Oberschaeffolsheim, et Jeannette Neustetel, majeure d’ans, née en légitime mariage le premier mai 1805 à Offenbach, Grand Duché de Hesse Darmstadt, domiciliée à Offenbach, fille de Joseph Wolff Neistetel, négociant, et de Henriette Spire, conjoints domiciliés à Offenbach (signé) Daniel Mayer, Johanna Neustetel (i 2)

Daniel Mayer fait donation de ses biens à sa femme pour remplacer ses apports
1849 (15. 9.br), Strasbourg 14 (130), Not. Ritleng n° 1839
a comparu Daniel Meyer, Avocat domicilié & demeurant à Strasbourg, lequel a déclaré vendre & abandonner en toute propriété à Madame Jeanne née Neustetel son epouse domiciliée avec lui à Strasbourg, ici présente & acceptant sous son autorisation expresse & étant en instance de séparation de biens,
les objets mobiliers ci après détaillés en remplacement & à compte des apports matrimoniaux justifiés par son contrat de mariage passé devant M° Stoeber ci devant notaire à Strasbourg le 27 février 1829 (…) généralement tous les objets garnissant le logement habité par les époux Mayer rue des Serruriers N° 7 à Strasbourg ces objets consistant en (…), total de l’estimation 7215
acp 388 (3 Q 30 103) f° 105-v du 17.11. (imputables sur les apports de 2715 francs)
acp 388 (3 Q 30 103) f° 112-v du 20.11. objets mobiliers provenant de la ferme dit Jungenwald ban de Lampertsloch, 1650 francs

Daniel Mayer meurt en 1880 en délaissant un fils qui meurt peu de temps après lui et une fille célibataire.
1880 (15.9.), M° Ritleng
Erbverzeichnis über dem Nachlass des zu Straßburg am 8. Juli 1880 verlebten Daniel Mayer, ehemaligen Anwalt. Auf Ansuchen von I. Frau Johanna Neustetel, Wittwe des genannten verlebten Daniel Mayer handeld eigenen Namens, 1° wegen der zwischen ihr und ihrem Ehemann bestandenen Gütergemeinschaft laut Ehevertrag vor Notar Stoeber zu Straßburg vom 27. Februar 1829, 2° wegen ihren Ersatzansprüchen, 3° wegen den Vortheilen, die aus besagtem Ehevertrag hervorgehen können, 4° als Erberechtigt für ein Viertel am Nachlass ihres Sohns Alfred Mayer, lebend Advokat verstorben nach seinem Vater am 1. August 1880.
II. Fräulein Octavie Mayer, großjährig ohne Gewerb zu Straßburg erbberechtigt zur Hälfte am Nachlasse ihres Vaters und zu ¾ am Nachlass ihres Bruders
Frau Wittwe Mayer und Fräulein Mayer nehmen die Erbschaft des Daniel Mayers blos unter dem Rechtswohlthat des Inventars an. Laut Art. 7. des Ehevertrags hat die We. Mayer die Nutznießung der Hälfte des Nachlasses ihres Ehemanns
acp 705 (3 Q 30 420) f° 84-v du 22.9. (Sterbefall Erklärung 4.1.1881 Bd 135 N° 493 – Sterb Erk. Bd 61 Bl 124 N° 190) Gütergemeinschaft. Möbel und Getüch geschätzt zu 3083
acp 707 (3 Q 30 422) f° 28-v du 9.10. (vacation du 7 octobre) I. Creditoren 1° ein fünftel einer Summa (…) an Wittwe Nevex von Paris, 2° des Viertel der Forderung Ratisbonne, II Passiva 10.606, III Garderobe geschätzt zu 172

Daniel Meyer revend quelques mois plus tard la maison au tailleur Philippe Charles Mathæus et à sa femme Susanne Madeleine Christmann

1826 (13.12.), Strasbourg 7 (74), Me Stoeber n° 9475
Daniel Meyer, avocat
à Philippe Charles Mathäus, tailleur d’habits, et Susanne Madeleine née Christmann
section LL 257, une maison avec ses droits et dépendances sise en cette ville vis à vis l’auberge du Corbeau n° 93, d’un côté Georges Franck, d’autre Jean Henri Fries, derrière la rivière d’Ill ou de la Bruche – chargée d’une rente perpétuelle et laudémiale de 9 fr 88 à la St Martin, inscription vol. 175/502 le 24 février courant résultant d’un contrat reçu Schweighaeusser notaire à Strasbourg le 12 prairial 3 et titre nouvel du 8 décembre de l’an dernier – acquis de Marguerite Salomé Osterrieth suivant acte de constitution de rente passée devant le soussigné notaire le 27 août courant, transcrit au bureau des hypothèques volume 194 n° 26, échu en partage à la Dlle Osterrieth dans la succession de son père Michel Osterreith juge – droits de propriété constatés par actes passés à la Chambre des contrats le 18 novembre 1743 et me 17 décembre 1763 – moyennant 8000 francs
Enregistrement, acp 181 F° 151-v du 15.12.

Fils du maître de religion Jean Christophe Mathæus, Philippe Charles Mathæus épouse en 1798 Susanne Madeleine Christmann fille du tailleur Jean Martin Christmann
1798 (1 fruct. 6), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 152
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Philipp Carl Mathäus, Schneider alhier zu Straßburg wohnhaft, weiland des bürgers Johann Christoph Mathäus im Leben gewesenen Religions lehrers zu Mittelbergheim beÿ Barr, mit Fraun Maria Magdalena gebohrner Osterrieth, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter volljähriger Sohn, als hochzeiter ane einem
Sodann Jungfrau Susanna Magdalena Christmann, des burgers Johann Martin Christmann Schneiders alhier mit Frau Susanna Magdalena gebohrner Kumpffen seiner Ehegattin ehelich erzeugter majorenne Tochter, unter der Autorisation und dem beistand gemelter ihres vaters, als Braun ane dem andern theil
So geschehen alhier zu Straßburg in beisein der Bürger Johann Michael Osterrieth, Rechtegelehrten und Georg Friderich Dolde des Practici, beder alhier wohnhaft und hiezu beruffener Zeugen (…) den ersten fructidor Vormittags im Sechsten Jahr der Fränckischen ohntheilbaren Republick [unterzeichnet] Philippe Charle Matthæus, Susanna Magdalena Christmann
Enregistrement, acp 62 F° 148 du 2 fruct. 6

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Barbe Schwartz veuve du brasseur Jean Henri Krafft

1829 (12.9.), Strasbourg 8 (47 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2864
Inventaire de la succession de Marie Barbe Schwartz veuve de Jean Henri Krafft, brasseur à Rothau ayant demeuré à Strasbourg oà elle est décédée le 23 août 1829 – à la requête de Jean Frédéric Wieger, receveur de la Fondation de St Thomas exécuteur testamentaire, suivant testament olographe du 26 février 1827 enregistré le 26 août 1829 F° 87, et à la requête de 1. Charles Guillaume Krafft, supérieur de pensionnat théologique attaché au séminaire protestant de St Thomas, 2. Sophie Victoire Krafft, majeure, 3. Jacques Rimbach, tailleur d’habits, mandataire de son neveu Charles Louis Krafft, ouvrier forgeur demeurant à Lyon (Procuration : rue de la Charité n° 19 chez Sr Magnin forgeron), 4. Jean Louis Krafft, cordeur de bois, administrateur légal de ses 6 enfants issus de Charles Louis Krafft et de Marie Salomé Rimbach 1) Louise Salomé née le 21 avril 1810, 2) Amélie née le 27 septembre 1813, 3) Jacques né le 25 juillet 1815, 4) Pauline née le 22 juin 1817, 5) Caroline née le 15 août 1819, 6) Caroline née le 14 mars 1822, 5. Caroline Krafft majeure sans état, 6. Jean Geoffroi Krafft, orfèvre à Bouxwiller en son nom et administrateur légal des biens de 1) Gustave Adolphe né le 23 février 1810, 2) Juilie Salomé née le 4 février 1813, 3) Sophie Wilhelmine née le 12 novembre 1817, 4) Frédéric Guillaume né le 27 janvier 1821, issus de son mariage avec Susanne Salomé Koenig, 7. D° Barbe Littert femme de Jacques Eyrich, cordonnier, 8. Salomé Littert veuve d’André Erckel, serrurier à Wasselonne, institués héritiers les enfants et descendants de ses trois frères Charles Guillaume, Sophie Victoire seuls enfants de Jean Daniel Krafft son frère, Charles Louis, Louise Salomé Amélie (…) les 7 enfants de Jean Louis Krafft, Caroline, Gustave Adolphe (…) enfants de Jean Geoffroi, D° Eyrich pour moitié dans l’autre moitié et la veuve Erckel pour le dernier quart
dans une maison en cette ville vis à vis du Corbeau n° 93 quai des Bateliers appartenant à Philippe Charles Matheus, tailleur, que la défunte occupait
dans la chambre sur la place du Corbeau, dans la chambre à coucher, dans la chambre donnant sur la place du Corbeau, dans la cuisine, au grenier
obligations, passif, pour note, mobilier 1026 fr, créances 27. 900 fr
Enregistrement, acp 196 F° 74 du 15.9.

Inventaire dressé après l’interdiction de Marguerite Salomé Osterrieth par jugement rendu le 22 avril 1829
1829 (21.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 57), Me Hickel n° 3230
Inventaire après l’interdiction de Marguerite Salomé Osterrieth, fille majeure – à la requête de Charles Rau, docteur en droit, avocat son tuteur, Louis Auguste Eissen avoué près le Tribunal civil mandataire de Louis Osterrieth père subrogé tuteur, suivant interdiction prononcée au tribunal civil le 22 avril dernier confirmée par arrêt de la Cour royale de Colmar le 10 juillet suivant
dans une maison sise à Strasbourg rue de l’Homme de pierre n° 6 appartenant à M Ubersaal
mobilier, dans une chambre donnant sur ladite rue ayant deux croisées, dans un salon donnant sur la même rue, dans la chambre à coucher, dans une pièce donnant sur la rue de l’Epine, dans la chambre donnant sur la rue de l’Epine faisant le coin de cette rue et de celle de l’Homme de Pierre, dans une chambre à trois croisées donnant sur la rue de l’Epine, dans une petite pièce à côté donnant avec une croisée sur l’escalier, dans une décharge ayant une croisée sur la rue de l’Epine, dans le corridor, dans la cuisine, dans la chambre au linge sale, au grenier 3135 fr, numéraire 5006 fr, créances 14.006 fr
Enregistrement, acp 196 F° 24 du 25.8.

Marguerite Salomé Osterrieth meurt en 1830 en délaissant des héritiers collatéraux, dont le propriétaire de la maison Philippe Charles Mathæus
1830 (19.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 59), Me Hickel n° 3497
Inventaire de la succession de Marie Salomé Osterrieth, majeure ineterdite, décédée le 14 avril dernier – à la requête de 1. Jean Michel Klein, gainier, mandataire de Marguerite Blessig son épouse, 2. Frédéric Matthaeus, charpentier, 3. Philippe Charles Matthaeus, tailleur d’habits, 4. Jean Matthaeus, huilier, 5. Richarde Elisabeth Matthaeus femme de Jean Samuel Hollerung, tisserand, 6. Louis Osterrieth père ancien architecte, 7. Louis Auguste Eissen, licencié en droit avocat près le Tribunal civil mandataire de Jean Daniel Osterrieth, architecte demeurant à Berne en Suisse, héritiers pour 1/14 de leur cousine germaine, 8. Emile Triponé, notaire, commis pour représenter les héritiers absents suivant jugement du Tribunal civil du 16 du présent, Charles Rau, docteur en droit, avocat, ancien tuteur
dans le logement que cette dernière occupoit rue de l’Homme de Pierre n° 6 appartenant à M. Übersaaal docteur en médecine
dans une chambre donnant dans ladite rue ayant deux croisées dans un salon donnant sur la même rue par trois croisées, dans la chambre à coucher, dans une porte donnant par trois croisées sur le rue de l’Homme de Pierre et par trois croisées sur celle de l’Epine dans une chambre à trois croisées donnant sur la rue de l’Epine, dans une petite pièce à côté donnant avec une croisée sur l’escalier, dans une décharge ayant une croisée sur la rue de l’Epine, dans le corridor, dans la cuisine, au grenier, dans la chambre au linge sale, au grenier, dans une autre chambre au grenier, dans la chambre de domestique, dans la cave, 3000 fr, argent comptant 958 fr
Titres et papiers, reliquat au profit de la succession de 1162 fr s’étant trouvé au décès
acp 200 F° 6-v du 25.6. Les quatre premières vacations
acp 200 (3 Q 29 915) f° 120 du 21.4. – les neuf dernières vacations. La masse active de compose, savoir mobilier 3000, numéraire 7173, créances 50.943 francs

Philippe Charles Mathæus et Susanne Madeleine Christmann vendent la maison au confiseur Charles Erard Hartschmidt et à sa femme Caroline Madeleine Matthæus (fille des vendeurs)

1831 (7.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 61), Me Hickel n° 3773
Philippe Charles Matthaeus, tailleur d’habits, et Susanne Madeleine Christmann
à Charles Ehrhard Hartschmidt, confiseur, et Caroline Madeleine Matthaeus
une maison avec droits, appartenances, dépendances sise à Strasbourg section LL 257 vis à vis l’auberge du Corbeau d’un côté Georges Franck ; d’autre Jean Henri Fries, derrière la rivière de l’Ill, y compris quatre poeles en fayence non murés qui sont placés dans ladite maison – acquis de Daniel Mayer, avocat, suivant contrat reçu par M° Stoeber le 13 décembre 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 197 n° 62. Ledit Mayer l’avait acquis de Marguerite Salomé Osterrieth, fille majeure interdite, par acte comportant consitution de rente viagère et donation devant M° Stoeber le 27 août 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 194 n° 26. L’immeuble était échu à Dlle Osterrieth dans la succession de Michel Osterrieth son père juge à Strasbourg
Charges, clauses et conditions, 2. de laisser jouir gratuitement les Sr et D° Mathaeus vendeurs pendant leur vie jusqu’au décèes du survivant d’entre eux des localités qu’ils occupent présentement dans ladite &mon& et qui consistent dans une grande chambre avec alcove au premier étage donnant sur la rivière et dans une autre chambre au quatrième étage, charge estimée à 60 francs pae an, chargée d’une rente foncière de 3,40 fr envers la ville de Strasbourg et d’une rente laudémiale annuelle de 9,88 fr envers les hospices civils de Strasbourg
Remise des actes passés à la Chambre des contrats le 18 novembre 1743 et 17 septembre 1763 – moyennant 10.000 fr et rente viagère de 300 fr
acp 204 (3 Q 29 919) f° 9 du 11.5.

Fils de confiseur, Charles Erard Hartschmidt épouse Caroline Madeleine Matthæus en 1822
1822 (2.9.), Strasbourg 7 (66), Me Stoeber n° 6678
Contrat de mariage – Charles Erard Hartschmidt, confiseur fils majeur de Jean Geoffroi Hartschmidt, confiseur, et de Marie Hélène Stephan
Caroline Madeleine Matthaeus fille majeure de Philippe Charles Matthaeus, tailleur et de Susanne Madeleine Christmann
Enregistrement, acp 159 F° 14-v du 4.9. – communauté d’acquets partageable par moitié

Charles Hartschmidt loue une partie de la maison (dont la boutique) à Valentin Ziegelé et à sa femme Emma Jundt

1860 (1.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 44-v du 9.10.
Bail – Le soussigné Sr Charles Hartschmidt, propriétaire à Strasbourg, donne à titre de bail pour 6 années à dater du 1. 8.bre 1860 jusqu’au 1. 8.bre 1866.
aux conjoints Valentin Ziegelé et sa femme Emma Jundt, audit lieu
dans sa maison sise à Strasbourg place du Corbeau n° 46
1° le magasin au rez-de-chaussée avec le cabinet y attenant
2° une cuisine au rez-de-chaussée,
3° une chambre au rez-de-chaussée
4° une petite cave
5° une chambre au premier étage, une petite mansarde au quatrième étage et la jouissance du grenier pour y sécher du linge et pour y déposer du bois et des marchandises.
Ce bail est fait pour un loyer annuel de 600 francs payables en quatre termes de trois mois en trois mois

Nouveau bail de Charles Hartschmidt à l’épicier Valentin Ziegelé et à Emma Jundt

1867 (1.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 147 (3 Q 31 646) n° 80-v du 4.11.
Bail – Le soussigné Charles Hartschmidt, propriétaire d’une part
Et Valentin Ziegelé, épicier, et Emma Jundt sa femme à Strasbourg d’autre part sont convenus de ce qui suit
Le sieur Charles Hartschmidt donne à titre de bail auxdits conjoints Ziegelé
dans sa maison place du Corbeau n° 46
I. Le magasin au rez-de-chaussée avec le cabinet y attenant, contenant un poêle en faïence avec tuyaux
II. une cuisine au rez-de-chaussée,
III. une chambre au rez-de-chaussée donnant sur l’eau,
IV. une petite cave donnant sur l’eau,
V. une chambre avec alcôve et poêle en faïence avec tuyaux au premier donnant sur la rue. Le propriétaire consent que cette chambre soit sous-louée comme garnie mais il se réserve le droit de faire dénoncee au locataire, si, par une conduite déréglée ou bruyante il troublait l’ordre de la maison
VI. chambre avec alcôve et poêle en faïence avec tuyaux au troisième et donnant sur la rue
VII. La jouissance du grenier pour y sécher du linge et pour y déposer du bois et des marchandises.
Ce bail est fait pour six années consécutives à partir du premier octobre 1867 jusqu’au premier octobre 1873 à raison de 720 francs par an

Caroline Madeleine Matthæus meurt en 1869 en délaissant une fille célibataire et deux petits-enfants issus de sa fille Julie Caroline et du droguiste Philippe Charles Müller

1869 (25.5.), Strasbourg 10 (162), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1113
Inventaire 1) de la communauté de biens qui a existé entre D° Caroline Madeleine Mattheus, en son vivant épouse de M. Charles Erard Hartschmidt, propriétaire, demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 18 mars 1869 2) et de la succession de la D° Hartschmidt
L’an 1869 le 25 mai à une heure de relevée, à la requête de 1° M. Charles Erard Hartschmidt, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre entre lui et D° Caroline Madeleine Mattheus aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Stoeber jeune, alors notaire à Strasbourg le 2 septembre 1822, 2) à cause des reprises en deniers qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté et à cause des avantages matrimoniaux résultant à so profit du contrat de mariage sus allégué, 2° Mad. Emilie Pauline Hartschmidt, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, 3° M. Adolphe Charles Müller, pharmacien demeurant et domicilié et la même ville, 4° Et Mlle Claire Pauline Müller en jouissance de des droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg. Lesdits Dlle Hartschmidt, M. Müller et Dlle Müller habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers, la première pour moitié de ladite D° Hartschmidt née Matthaeus, sa mère, et M. et Mlle Müller ensemble pour l’autre moitié de la même défunte leur grand mère, par représentation de Dame Julie Caroline Hartschmidt, fille de la défunte, décédée épouse de M. Philippe Charles Müller, droguiste à Strasbourg leur mère dont ils sont les seules héritiers chacun pour moitié (…) en la maison mortuaire place du Corbeau n° 46
Communauté, Masse active 11) d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg place du corbeau N° 46, tenant d’un côté au sieur hansmetzger de l’autre au Sr Kraem. Cet immeuble est évalué sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 1350 francs, à un capital de 27.000 francs
12) Et d’une autre maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des bouchers N° 6, tenant d’un côté au Sieur Knapp, de l’autre au S. Düringer. Cette maison est aussi évaluée sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 920 francs, à un capital de 18.400 francs
acp 583 (3 Q 30 298) f° 20-v du 26.5. (succession déclarée le 2 juillet 1869) Communauté, Mobilier et créances 73.983
Une maison place du Corbeau N° 46
Une maison rue des bouchers N° 6
Succession, garde robe 500. Le veuf déclare renoncer à l’usufruit

Charles Erard Hartschmidt loue une partie de la maison (dont la boutique) à l’épicier Xavier Adam

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 177 (3 Q 31 676) f° 62 du 8.10. n° 5288
Miethvertrag, 1. October 1877 – die unterzeichneten Karl Erhard Hartschmidt, Eigenthümer einrseits und
Herr Xavier Adam, Spezereihändler anderseits ist Folgendes übereingekommen
Herr Hartschmidt vermiethet dem oben genannten Herrn Adam folgende Räumlichkeiten seines Hauses Rabenplatz N° 7
1. den Kaufladen im Bodengeschoß mit der daranstehenden Ladenstube, 2. eine Küche im Bodengeschoß, 3. ein Zimmer aufs Wasser hinausgehend, 4. einen Keller, nahe beim Wasser und einen andern unter der Küche, 5. ein großes Zimmer mit Alcove im 1. Stock, 6. zwei Kleinen Zimmer im 1. Stock aufs Wasser hinausgehend, 7. eine Mansarde im 4. Stock und eine Holzkammer im 5. Stock.
Zu diensen Räumlichkeiten gehören 3. Porzelanöfen mit dem darzugehörigen Rohr, sowie ein gußeisener Herd in der Küche, (…) Dieser Pacht ist für die Dauer von sechs Jahren geschlossen, vom 1. October 1877 an (…) Der jährliche Mietzins beträgt die Summe von 700 Mark oder 875 Franken. Straßburg den 1.te, October 1877.

Après la mort de Charles Hartschmidt en 1878, les héritiers se partagent ses biens. Les deux maisons reviennent à Emilie Pauline Hartschmidt

1878 (25.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 176 (3 Q 31 675) f° 67 du 27.6. n° 3195
(Sterbefall erklärt am 27. Juni 1878, Bd. 186 N° 251) Theilung – Die unterschriebene 1. Fräulein Emilie Pauline Hartschmidt ohne Gewerbe im Genusse ihrer Rechte,
2. Adolph Karl Müller, Materialist, 3. Clara Pauline Müller, hierzu ermächtigte Ehegattin des ebenfalls unterschriebenen Carl August Jundt, Professor am protestantischen Gymnasium alle in Strassburg wohnhaft haben bevor sie zur nachfolgenden Theilung schreiten, vorläufig erklärt und auseinander gesetzt wie folgt.
Frau Catharina Magdalena Matthaeus Ehegattin des herrn Eduard Carl Hartschmidt ist gestorben zu Straßburg den 19. März 1869 und Herr Hartschmidt den 16. Aprilis 1878. Sie haben als einzige Erben hinterlassen, für sie eine Hälfte ihre Tochter die genannte Fräulein Hartschmidt
für die andere Hälfte oder ein jedes für ein Quart die Kinder ihrer verstorbenen Tochter Frau Julie Caroline Hartschmidt, Ehegattin des Philipp Carl Müller, Materialist, welche Kinder die unterschriebenen Hr Müller und Frau Jundt geborne Müller seind
Die Verlaßenschafft der Frau Hartschmidt Ehefrau Matthäus ist bestätigt laut einem vor Notar Körttgé den 25. Mai 1869 errichteten Inventarium. Nach dem Tode des H. Hartschmidt ist kein Inventarium gemacht worden und die gegenwärtige Theilung soll deßen Stelle vertreten.
Der Nachlass des Herrn Hartschmidt besteht außer seinen Kleidern, welche bereits vertheilt worden in der ungetheilten Hälfte nachstehender Kapitalien und Liegenschaften, welche von der Gütergemeinschaft herrühren (…)
Die unterschriebenen sind nun übereingekommen aus diesen beiden Hälften eine Masse zu bilden und derselben nach das Einbringen beizufügen, welches Herr Müller und Frau Jundt dieselbe für Ehesteur ihrer verstorbenen Mutter schuldig sind laut Ehevertrag vor Notar Carl Nöttinger den 3. Mai 1863. passirt, um sodann zur Theilung dieser Masse zu schreiten wie folgt
1. Ein Haus am Rabenplatz N° 7 früher N° 46 in Straßburg gelegen, abgeschätzt zu 21.600 M, verfallene Zins bis zum Todestage
2. Ein Haus in Straßburg, Metzgergießen N° 6 gelegen abgeschätzt zu 14.720. Miethzins bis zum Todestage 42
3. Hÿpotheken Kapital schuldig durch Frau Ziegele gebohrne Jundt 12.000 M (…)
4. Hÿpotheken Kapital schuldig durch Herrn Borzer früher durch ie Eheleuth Cornu genannt Carlet 6400 M (…)
5. Das Guthaben auf das Haus Ph. Ch. Müller 13.440
Total der Werthschaften 68.412 M (…)
An Zahlung ihrer Antheile überlassen sich die Parteien gegenseitig in volles Eigenthum nämlich
der Fräulein Hartschmidt 1) des Haus Rabenplatz N° 7
2) das Haus Metzgergießen N° 6
zu Straßburg den 25. Juni 1878.

Pauline Emilie Hartschmidt meurt dans sa maison à l’âge de 75 ans le 2 mai 1889. Son neveu déclarant Adolphe Charles Müller est aussi son héritier.
Décès, Strasbourg (n° 1062) Strassburg am 2. Mai 1889. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Kaufmann Karl Adolf Müller, wohnhaft zu Strassburg Metzgerstraße 16 und zeigte an, daß seine Tante die ledige Rentnerin Pauline Emilie Hartschmidt, 75 Jahre alt, evangelischer Religion, wohnhaft und geboren zu Strassburg, Tochter der hieselbst verstorbenen Eheleute Erhard Kart Hartschmidt Zuckerbäcker und Karoline Magdalena Matthaeus, zu Strassburg Rabenplatz 7 am 2. Mai des Jahres 1889 Vormittag um sieben Uhr verstorben sei (i 11)

Le pharmacien droguiste Philippe Charles Müller épouse Julie Caroline Hartschmidt, en 1843
1843 (3.5.), Strasbourg 12 (160), Me Noetinger n° 15.859
Contrat de mariage – Ont comparu M. Philippe Charles Müller, Pharmacien droguiste demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Jean Philippe Müller, négociant demeurant à Wissembourg & de Dame Philippine Salomé Schoenlaub, sonn épouse, stipuant pour lui & en son nom comme futur époux de l’agrément de ses père et mère ici présents d’une part
Et Madlle Julie Caroline Hartschmidt, sans profession, demeurant avec ses père et mère ci après nommés, fille mineure de M. Erard Charles Hartschmidt, confiseur demeurant à Strasbourg & de D° Caroline Madeleine Matthaeus son épouse, stipulant, consentant pour elle & en son nom de l’agrément de ses père et mère, d’autre part
acp 309 (3 Q 30 024) f° 79-v – Les apports du futur époux consistent en marchandises & deniers comptants d’une valeur de 57.969 francs, grevérd d’un passif de 41.000 francs. Il lui reste 16.969 francs
Donation par les père et mère de la future épouse à leur fille ce acceptant, d’une somme de 10.000 francs, d’un trousseau évalué 3772 francs, total 13.772 francs
Don matutinal par le futur à la future d’une somme de 3000 francs en cas de survie. Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eaux de l’usufruit viager de toute la succession réductible en cas d’enfants

Julie Caroline Hartschmidt meurt en 1848 en délaissant deux enfants
1849 (10.3.), Strasbourg 2 (95), Not. Roessel n° 2279
inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Monsieur Philippe Charles Müller Pharmacien droguiste et Madame Julie Caroline Hartschmidt, son épouse décédée le 27 novembre 1848.
L’an 1849 Samedi le 10 mars à neuf heures du matin, A la requête & en présence de Mr Philippe Charles Müller, pharmacien droguiste demeurant à Strasbourg, agissant 1. en son nom personnel tant à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et son épouse défunte Mad° Müller née Julie Caroline Hartschmidt aux termes de leur contrat de mariage reçu par M. Noetinger notaire à Strasbourg le 3 mai 1843 qu’en qualité de donataire en vertu du même contrat de l’usufruit de la moitié de la succession de Mad. Mülller, 2° en qualité de tuteur légal de Charles Adolphe Müller né le 29 janvier 1844 & de Pauline Clara ou Claire Müller née le 14 avril 1848, ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec son épouse défunte. En présence de Mr Jean Henri Siegler, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de deux mineurs Müller
dans une maison tenue en location par Mr Müller sise à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 17
acp 380 (3 Q 30 095) f° 70-v (succession déclarée le 26 mai 1849) Communauté, mobilier évalué 749
Reprises de la défunte 2214, garde robe 612, bijoux 35
acp 381 (3 Q 30 096) f° 80-v – Marchandises et matériel d’exploitation 95.981
acp 383 (3 Q 30 098) f° 67 – Masse active de la communauté 138.805, masse passive 99.863
Actif de la succession 32.472

Fils des précédents, le négociant Adolphe Charles Müller épouse Camille Catherine Susanne Clausing en 1872
1872 (20.1.) Strasbourg 6 (103), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 6515
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Adolphe Charles Müller, Négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de feu Mr Philippe Charles Müller, en son vivant droguiste et de défunte Caroline Julie Hartschmidt son épouse en leur vivant demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, Mr Müller fils, stipulant en son [nom] personnel comme futur époux d’une part
Et Dlle Camille Catherine Susanne Clausing, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure et légitime de feu Mr Geoffroi Ferdinand Clausing, en son nom docteur en médecine communal du canton ouest de Strasbourg et de feue Dame Salomé Lauth, stipulant également en son personnel comme future épouse d’autre part
acp 602 (3 Q 30 317) f° 77-v du 25.1. – Annahme der Gütergemeinschaft nach den C.C., Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
die Braut bringt 1) Obligationen und andere Werthe vom 45.524, 2) verschiedene Immobilien im Bann von Straßburg, Entzheim und Holtzheim, 3) Hälfte eines Hauses Rabenplatz N° 11
Der Bräuigam bringt in die Ehe einen Werth von 28.386, verschiedene Immobilien
Gegensreitige Schenkung dem überlebenden vo der Nutzniesung des Nachlasses

1872 (18.1.), M° Roessel
Einwilligung von Karl Erard Hartschmitt Zuckebäcker in Straßburg zur vermählung seines Enckels Adolph Karl Müller mit Catharina Susanna Clausing beide in Straßburg
acp 601 (3 Q 30 316) f° 54-v du 18.1.

Louis Alphonse Michel est inscrit comme propriétaire au cadastre à partir de 1903. Originaire de la Wantzenau, il y épouse en 1888 Marie Roth, fille de l’entrepreneur Xavier Roth

Mariage, la Wantzenau (n° 10)
Wanzenau am 30. April 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Ludwig Alphons Michel, katholischer Religion, geboren den 25. März des Jahres 1866 zu Wanzenau, wohnhaft zu Strassburg, Sohn des Bürgermeisters Frantz Anton Michel und dessen Ehefrau Rosalia Weinum zu Wanzenau, 2. die gewerblose Marie Roth, katholischer Religion, geboren den 5. März des Jahres 1865 zu Wanzenau, wohnhaft zu Wanzenau, Tochter des Unternehmers Xaver Roth und dessen Ehefrau Katharina Vierling, wohnhaft zu Wanzenau (i 11)

Louis Alphonse Michel meurt dans sa maison le 7 septembre 1910.
Décès, Strasbourg (n° 2081) Strassburg am 5. September 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute auf Grund des vorgelegten ärzlichen Attestat der Kaufmann Paul Lienhardt, wohnhaft in Strassburg, Alter Fischmarkt 3/5, und zeigte an,
daß der Kaufmann Alphons Ludwig Michel, Ehemann von Marie Michel gebornen Roth, 44 Jahre 5 Monate, katholischer Religion, wohnhaft in Strassburg, geboren zu Wanzenau, Unter-Elsaß, Sohn der verstorbenen Eheleute Frantz Anton Michel, Landwirt und Bürgermeister und Rosalie gebornen Weinum, beide zuletzt in Wanzenau wohnhaft, zu Straßburg, Rabenplatz 7 am vierten September 1910 um ein Uhr verstorben sei (i 149)



3, place Kleber


Place Kleber n° 3 – IV 366 (Blondel), N 711 puis section parcelle (cadastre)

Troisième étage en 1732 par le chirurgien Daniel Théophile Ziegenhagen – Etages nouveaux en pans de bois, 1815 – Démolie en 1907


Vue vers 1890 (troisième maison après celle à l’angle de la rue des Grandes Arcades, sur la gauche, carte postale de la collection Strasbourg disparu)

La maison qui a dix-huit pieds et demi de long appartient en 1587 au barbier Gaspard Silberrad ; elle a un encorbellement et une avance au-dessous de la toiture. Elle appartient de 1600 à 1614 au cordonnier Jacques Schlachtmann puis à nouveau à des chirurgiens barbiers jusqu’en 1815 : Sébastien Mack, Philippe Leuprand puis Philippe Hess que l’oculiste et chirurgien Jean Frédéric Beza désigne en 1644 pour lui succéder dans les fonctions, Philippe Robert Messerschmidt, Jean Christophe Engel. Auguste Krieg fait élargir en 1711 d’un pouce les fenêtres dans l’encorbellement et en retirer le meneau central. Daniel Théophile Ziegenhagen qui vient d’acheter la maison charge en 1732 le charpentier Jean Georges Zimmer de construire un deuxième bâtiment latéral. Il transforme la même année l’encorbellement et ajoute un étage. Le dernier chirurgien à être propriétaire de la maison est Daniel Frédéric Masské (1761-1815).


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche. La maison est la troisième de l’alignement central à partir de la gauche (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages neufs en bois, ce qui correspond à la description donnée en 1815 (maison à rez-de-chaussée, trois étages, mansardes, greniers, cave voûtée, petite cour avec puits, petit bâtiment arrière à rez-de-chaussée et deux étages, couverte de tuiles). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (k) : rez-de-chaussée à deux petites fenêtres et porte d’entrée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à un étage mansardé et deux niveaux de lucarnes. le mur (h-k) précède les deux dernières maisons (g-k), en retrait de l’alignement des autres.
La maison porte le n° 3 aussi bien selon l’ancienne (1784-1857) que la nouvelle numérotation.

La maison appartient pendant vingt ans (1824-1843) au tailleur Jean Antoine Bichy puis aux tourneurs Jean Chrétien Roth et Jacques Roth. Le brasseur Georges Guillaume Müller (1871-1890) va habiter à Schiltigheim puis vend la maison à son voisin Israël Goldschmidt qui la fait démolir en 1907 pour construire un nouveau bâtiment (voir la notice du n° 1).

juillet 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1891 (date de sa réunion aux n° 1 et 2). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gaspard Silberrad, barbier, et (1571) Véronique Graseck puis (1603) Susanne von Saltzburg – luthériens
1600 v Jacques Schlachtmann, cordonnier, et (1585) Véronique Grodler, (1598) Odile Schenck puis (1606) Marie Rummelsperger – luthériens
1614 v Sébastien Mack, barbier, et (1603) Jacqueline Mentzer – luthériens
1619 v Philippe Leuprand, barbier, et (1620) Eve Kalt puis (1638) Marie Speccerus, d’abord (1626) femme du tailleur Jean Martin Kitsch – luthériens
1640 h Philippe Hess, barbier, et (1640) Marie Speccerus veuve de Philippe Leuprand, puis Esther Riehl – luthériens
1675 v Philippe Robert Messerschmidt, barbier, et (1664) Susanne Klinger, (1678) Anne Marie Meyer puis (1680) Marguerite Bartu – luthériens
1683 v Jean Christophe Engel, barbier, et (1683) Anne Barbe Dürninger – luthériens
1696 v Auguste Krieg, barbier, et (1696) Marie Ursule Pastorius puis (1706) Anne Marie de Gottesheim – luthériens
1732 v Daniel Théophile Ziegenhagen, chirurgien, et (1732) Jacqueline Rubin veuve de Jean Jacques Bruder, marchand de cuir, puis (1751) Marie Marguerite Schwartz – luthériens
1761 v Daniel Frédéric Masské, chirurgien, et (1761) Catherine Barbe Petzel – luthériens
1815 v Jean Michel Wilcké, batteur d’or, et (1814) Marie Madeleine Lœchner
1824 v Jean Antoine Bichy, tailleur et (1814) Marie Barbe Streicher puis (1840) Catherine Weccheider, remariée à François Raphaël Guyon
1843 v Jean Chrétien Roth, tourneur, et (1815) Dorothée Rhein
1853 h Jacques Roth, tourneur, et (1853) Dorothée Caroline Ludwig
1870 h Charles Roth, caissier à Paris
1872 v Georges Guillaume Müller, brasseur, et (1864) Augustine Deschenes puis (1884) Anne Marie Maier
1891* v Israël dit Edouard Goldschmidt, et (v. 1880) Jenny Wollstein

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1728
Valeur vénale, 1 100 livres en 1732, 2 500 livres en 1761

(1765, Liste Blondel) IV 366, Daniel Fréderic Masckel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Masqué, 2 toises, 4 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 711, Bichy, Jean Antoine, tailleur – maison, sol – 0,75

Locations

1665, Philippe Frédéric Horb, barbier
1669, Anne Marguerite veuve Eisenstern, femme du barbier Jean Bernard Gorius
1847, Jean Georges Roth, tourneur, et (1842) Dorothée Caroline Rhein

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 161-v
Le barbier Gaspard Silberrad doit 8 sols 8 deniers pour sa maison, à savoir un encorbellement (18 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds), item en haut une avance (18 pieds ½ de long, saillie d’un pied), une porte de cave inclinée (5 pieds 8 pouces de large, saillie de 3 pieds 3 pouces), une échoppe (8 pieds de long, 1 pied ½ de large) avec une pierre à aiguiser.

Uff dem Barfüeßer Platz am Eck deß feürgaëßlins hinder der Kürßner Stuben der grossen Stadelgassen Zugemessen
Caspar Silberrad der Scherer hatt vor seinem Hauß oben ein Vsstoß 18 ½ schu lang vnd iiij schu herauß, Mehr oben noch ein Staucher xix= schu lang, vnd j schu herauß, Ein lehenete Kellerthüer v schu viij Zoll breit, vnd iij schu vnd iij Zoll herauß, Ein Laden viij schu lang, vndt i+ breit, sampt einem Schleiffstein, Bessert für das Niessen ix ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Le barbier Auguste Krieg est autorisé à élargir d’un pouce les encadrements des fenêtres dans l’encorbellement et à retirer le meneau central

(f° 196-v) Mittwochs den 14. Octobris 1711. – Herr Augustus Krieg pt° erweitterung seiner fenster gestell
Herr Augustus Krieg, der Barbierer, ersucht Mghh. umb erlaubnus, daß Er die fenster gestell in seiner auff dem Baarfüßer Platz ligenden behausung in dem Überhang auff jeder seithen ein Zoll breit außhauwen und die mittlere pföstlein gar heraußthun dörffe. Erk. Willfahrt.

1732, Préposés au bâtiment (VII 1395)
Le charpentier Jean Georges Zimmer est autorisé en juin au nom de Daniel Théophile Ziegenhagen à construire un deuxième bâtiment latéral aussi large et aussi haut que le premier. Daniel Théophile Ziegenhagen demande en juillet l’autorisation de remplacer les fenêtres de l’encorbellement par des croisées et d’ajouter un étage. L’autorisation lui est accordée après visite des lieux. Il devra s’adresser à l’autorité compétente pour le pignon.

(f° 53-v) Dienstags den 17. Junÿ – H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen weg. bauens
Johann Georg Zimmer, der Zimmermann, sucht im nahmen Herrn Daniel Gottlieb Ziegenhagen, des barbierers, erlaubnus, neben das auf Seiner am Barfüser platz liegenden wohnung habendes Querhäußlein, noch ein anderes in gleicher breite und höhe bawen Zu laßen. Erk. Willfahrt.

(f° 57-v) Montags den 7. Julÿ – H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen wegen bauens
Herr Daniel Gottlieb Ziegenhagen, der Barbierer, ersucht Mghh. daß Ihme möchte vergönt werden, an Seiner auf dem Barfüser platz liegenden wohnung die außladung an denen fenstern in dem überhang hinweg und an deren stelle Creutzstöck machen, auch oben dieße wohnung mit einem Stöcklin erhöhen Zu laßen. Erk. Solle ein augenschein deßwegen eingenommen werden.

(f° 57) Eodem die, seÿen folgende Augenschein eingenommen worden
Daniel Gottlieb Ziegenhagen – In Herrn Daniel Gottlieb Ziegenhagen, des barbierers Hauß auf dem Baarfüßer Platz, welches es mit einem Stöcklein Zuerhöhen, wie auch die Außladung an deren Fenstern im Überhang Hinwegzuthun, und Creützstöck darein Zu machen willens.

(f° 59-v) Dienstags den 15. Julÿ – H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen wegen bauens
HerrnDaniel Gottlieb Ziegenhagen dem Barbierer, ist nach eingenommemem Augenschein willfahrt worden, Seine auf dem Baarfüßerplatz liegende Behaußung mit einem Söcklein Zu erhöhen, wie auch die außladung an denen Fenstern im überhang hinweg Zu thun, vnd Creütz Stöck darein machen Zu laßen. Er solle aber auch was die Gäbel anlangt, sich gehörigen orthen anmelden.

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Les préposés autorisent Daniel Théophile Ziegenhagen à ouvrir une porte de communication vers la maison voisine de la veuve de Claude Wilhelm où il loue une pièce pour loger ses enfants, en déclarant qu’il n’usera pas longtemps de ce droit parce qu’il cherche à acheter une plus grande maison.

(f° 76) Dienstags den 3.ten Junÿ 1755. – H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen
Herr Daniel Gottlieb Ziegenhagen der Chirurgus remonstrirt Mhh Unterthänig, daß er in seinem hauß ane Baarfüßer Platz Zu eng logirt, und sich benöthiget befunden, beÿ Cladi Wilhelm des sattlers Wittib seiner Nachbarin ein Zimmer Zulehnen seine Kinder darinn Zu logiren, Bittet dahero um erlaubnus, eine Communications thür Von einem Hauß in das andere Zubrechen, und dießes nur auf eine Kurtze Zeit, weilen er willens ist, ein größeres Hauß Zukauffen. Erkannt Allein auf seine Person Willfahrt, und Ohne Consequentz ratione seines Nachkömmerlings in dem Hauß.

1766, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Les préposés autorisent Daniel Frédéric Masské à repeindre et chauler l’encorbellement à condition de n’y faire aucune réparation

(f° 11) Dienstags den 11. Martÿ 1766. – H. Daniel Friedrich Masqué
H. Daniel Friedrich Masqué der Chyrurgus allhier läßt umb erlaubnus bitten sein hauß auff dem barfüßer platz so einen überhang hat neu anzustreichen und Zu weißen. Erkannt, willfahrt soll aber Keine reparationen und veränderungen an dem überhang machen.

Description de la maison

  • 1679 (billet d’estimation traduit) La petite maison étroite est estimée à la somme de 800 florins
  • 1728 La maison comprend un poêle, une boutique de barbier, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une cave voûtée, le tout estimé avec les aisances et dépendances à la somme de 1 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Bichy
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages neufs en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 202 case 3

Bichy Jean Antoine, tailleur à Strasbourg
Roth Jean Chrétien, tourneur place Kleber N° 3 (1845)
Roth Jacques Tourneur place Kleber N° 3 (subst. 1854

N 711, maison, sol, place d’armes 3
Contenance : 0,75
Revenu total : 171,39 (171 et 0,39)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1048 case 1

Roth Jacques tourneur
1871 Roth Charles caissier à Paris
1873 Müller Georg Wilhelm Bierbrauer
1891/92 Goldschmidt Israel gen. Eduard, Kaufmann und Ehefrau Jenny geb. Wollstein in Gütergemeinschaft
(ancien f° 796)

N 711, maison, sol, Place Kleber 3
Contenance : 0,75
Revenu total : 171,39 (171 et 0,39)
Folio de provenance : (202)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre allemand
Voir le n° 1

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes p. 158

3
Prop. – Maské, Daniel Frederic, Chirurgien – Lanterne

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 5)

Pièces dans le dossier du 1-3, place Kleber

Sommaire
  • 1886 – La Division Iii-b (Stieffel) informe l’architecte municipal Nebelung qu’une canalisation s’est rompue dans la nuit du 24 au 25 janvier au troisième étage du 3, place Kleber (propriétaire, Müller à Schiltigheim) en inondant les étages inférieurs. – Les planchers ont séché, 2 février
  • 1890 – Le maire notifie la veuve Müller de faire ravaler la façade du 3, place Kleber
    J. Goldschmidt vient d’acheter la maison qu’il déclare avoir l’intention de transformer l’année suivante et demande un délai. Le maire refuse parce que la façade est sale – Travaux terminés, novembre

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du barbier Gaspard Silberrad.

Gaspard Silberrad épouse en 1571 Véronique, fille de Jean Graseck
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 200 n° 460)
1571. D. Quasimodogeniti. Caspar Silberrhat der scherer, Veronica Graseckin, Hans grasecken nachgelaßene dochter, 15 April. (i 204)

Il se remarie en 1603 avec Susanne, fille d’Antoine von Saltzburg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 162-v n° 3)
1603. Dominica 1 post Epiphan: 9. Jan. Caspar Silberaht d. scherer, Fr. Susanna H. Anthoni von Saltzburg hind.lassene Tochter (i 86)

Susanne, fille d’Antoine von Saltzburg passe avec les héritiers de sa belle mère un accord relatif au don matutinal que lui a promis Jacques Richshoffer
1602 (24. 7.bris), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 401
(Inchoat. fo: 402.) Erschienen die Ehrengeachten vnd Fürnemmen herrn Florian Rÿsshoffer, Wurtzhändler, Johann Rÿsshoffer, beÿd. gebrüd.n Bernhard Brand Thuchhändler als Ehevogt Frauwen Marien Rÿsshofferin, bemelter gebrüder Schwester, So dann Daniel Rÿsshoffer auch vorgemelter geschwüsterd. brud., mit beÿstandt hn Gregorÿ Kolben seines geschwornen Vogts, Alle als Erben Irer lieben Muter seligen,
Haben Inn gegenwertigkheit Frauwen Susannen Wÿland Herrn Anthoni von Saltzburgs seligen dochter, mit beÿstand Herrn Hannß Martin Herlins Ires geschwornen Curators Ouch Herrn Heinrich München Ires Vettern vnd herrn Johann Peter Büttelbruns, frey guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen,
Nach dem Jacob Rÿsshoffer gedachter Frawen Susannen seiner geweßenen haußfrauwen, 100 guldin Straßburger werung für Ir versprochene Morgengaab, Welche vff Ostern Anno 1601, Ferners 200 guldin bemelter werung Zugesagten Wÿdem die nach Iro der Übergebere Mutter vnd Schwÿder seligen tödtlichem abgang, vßer derselben Verlaßenschafft haben sollen erlegt werden, Vermög besondern Vertrags beÿ der Cantzleÿ v.zeichnet, am dato den 29. 9.bris a° 600, Vnd dahero für obgemelte bede hauptgüter, dauon verfallenen Zinsen vnd martzals Inn allem sammenthafft, on* den vffgeloffenen Gerichtscosten, welcher auch gerechnet werd. 337 guldin (…) schuldig worden (…)

Le Magistrat de Hausach dans la vallée de la Kinzig écrit au Magistrat de Strasbourg au sujet de la convocation dans l’affaire qui oppose Susanne von Salzburg et Gaspard Silberrad.
Gaspard Silberrad qui produit des lettres impériales prouvant son innocence est autorisé à séjourner à Strasbourg chez son parent Jean Melchior Silberrad

1607, Conseillers et XXI (1 R 86)
(f° 120-v) den XXIII Maÿ. – Hausen im Kintzigerthal Zeug verhören in sach. Susanna Saltzburgerin contra Caspar Silberad
Hausen im Kintzigerthal schrbn. u. antworten auf mherrn Compaßbrieff in sachen Susanna Saltzburgerin contra Caspar Silberaden benemmend* den Partheÿen den 7. Junÿ new Cal. und Mittwoch Zuuor einzu kommen ob sie interrogatoria vbergeben wollen. Erk. man soll beden Parteÿen für halten sich darnach haben zu richten.

(f° 122) den XXIII Maÿ. – Caspar Silberad vmb erlaubnus hie Zuwohnen.
Caspar Silberad vbergibt supplôn neben Kayss. gleit brieff in originali cum Copia wie auch Keyss. copeylichen schben an Statt Offenburg. Erzelt darin wie er für unschuldig von Jr Mait. so wol vermög gleits brieffs als auch schben an Rhatt zu offenburg erkant vnd Ime daß einem alten man* mehr souir sachen dahin Zu*ren angeleg. d. er ohne streit sich wid. burgerlich setzen mög So ist sein bitt mherren wollen Ihme erlauben bey seinem vettern Hanß Melchior Silberad biß sein sach außgefühet sich aufzuhalten Und in Schutz vnd Schirm Anzunehmen. Erk. Ist Ime bewilligt Jedoch d. er dem Hn Amt. verspreche fidelitatem.

Mentions de Gaspard Silberrad dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un, en particulier l’affaire qui conduit à son emprisonnement en 1604.
1587 Conseillers et XXI (1 R 64) Lorentz Seybel bischofflicher Paderbornischer Cantzler contra Caspar Silberrad den Scherer pt° verwundung. 495. 501. 515. 525.
1589 Conseillers et XXI (1 R 66)
Caspar Silberrad contra L Laurentium Seiblin (Paderbornischer Cantzler). 59.
1590 Conseillers et XXI (1 R 67)
Caspar Silberrad contra Magdalen Balthasar Schmidts wittwe. 615. 644. 662.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68)
Caspar Silberrad contra Magdalena Balthasar Schmiden wittwe. 50. 80. 97. 185. 368. 394. 405. 414.
1593 Conseillers et XXI (1 R 72)
Caspar Schmidts wittib Magdalen contra Caspar Silberradt. 347.
1595 Conseillers et XXI (1 R 74)
Jacob Becken haußfrau Elisabeth contra Caspar Silberrad. 505.
1601 Conseillers et XXI (1 R 80)
Magdalen Schmidin contra Caspar Silberrad. 352.
1603 Conseillers et XXI (1 R 82)
Hans Georg Reinrodt von Offenbach contra Caspar Silberad. 274.
Johann Frentz contra Caspar Silberad (Schlettstatt schreiben). 4.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83)
Caspar Silberrad contra Johann Frantz. 324. Offenburg vmb Einziehung Caspar Silberrads. 334. Caspar Silberrad entschuldigt sich. 340. 343. wegen Kayserl. Maiestet berichten (bis). 357. vmb Erledigung. 358. vmb Erlassung der gefangnus. 364. soll in hafft pleiben. 369. 370. Kayserl. Maiestet begert Caspar Silberrad folgen zulassen. 381. 387. (bis) 396.
1605 Conseillers et XXI (1 R 74)
Caspar Silberad der gefangene entschuldigt sich. 5. 11. 17. vmb erledigung. 49.52. 74. 115. ledig. 130. 131. 135. 136. 162. 170. 171.
Kayserl. Maiestet begert Caspar Silberad. 15. entschlagt den gefangenen. 130.
1625 Conseillers et XXI (1 R 107)
Caspar Silberad vmb Exemtion Tax Ampts und Kleinen Rhats Urtheilen. 123. contra Hans Fausten. 207. 210.

1616 (21. Decembris), Chancellerie, vol. 419 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 69-v
Vergleichung Zwischen Casparn Silberad vnd Melchiorn vattern vnd Sohn Ihres Handwercks vnd vnderhaltung wegen
Caspar Silberad, Melchior Silberad

Susanne von Saltzburg est veuve de Gaspard Silberrad dont elle était séparée
1628 (ut spâ. [26. Septemb.]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 506
Erschienen Susanna Saltzburgerin wÿland Caspar Silberadts gescheÿdene Witwe mit beÿstand & h. Caspar Schropffen des Notarÿ Ihres geschwornen Vogts, vnd Georg Vlmers Rentmeÿsters Ihres schwagers

1636 (24.3.), Not. Oesinger (David, 37 Not 5) n° 6
Inventarium und Beschreibung Aller und Jeder liegender und fahrender Haab, Nahrung und Güettere, So weÿland die Ehren und Tugendreiche Fraw Susanna Saltzburgerin auch weÿland Herrn Jacob Reichshoffers gewesenen burgers und handelßmanns aalhie Zu Straßb. seligen nachgelaßene witwe selige

Gaspard Silberrad vend la maison au cordonnier Jacques Schlachtmann et à sa femme Odile Schenck

1600 (vt sp. [xxix tag Aprilis]), Chancellerie, vol. 327 (Registranda Meyger) f° 133-v
(P. fol: 146.) Erschienen Herr Caspar Silberrath Balbierer vnnd Burger Zu Straßburg mit beÿstand H Veltin Schawen auch Burg. alhie (hatt verkaufft)
Jacob Schlachtmann dem Schuhmacher vnd Burg. Zu St. vnnd Otilg. Schenckin seiner Ehelichen haußfrauwen, Wÿland Hannß Schencken des Rothgerbers s. dochter, So auch gegenwärtig wahr, Iren vnd Iren Erben, Vestiglich Khaouffenn
hauß, hoffestatt vnd höfflin, Mit allen Iren gebeuwen & geleg. alhie vff dem Barfüsser Blatz, Einseit nebent Hannß Beinheim dem Eltern Fünffzehenern, Vnnd Anderseit neben hanns stichen dem Plattner, stoßt hinden vff gemelten hannß sticher, Davon gohnd Zwen guldin gelts Ablößig mit 50 guldin St. werung Zur Rothen Kirchen, alhie, Item aber Zwen guldin gelts ablösig mit 40 guldin St H. M. Philips Bergern Zu Offenburg, Mehr 5 guldin gelts, stoßend Jnn hauptgut 100 guldin St. Werung H: Fabiano Cunio Schaffnern Im gürttler hoff, Sunst freÿ ledig vnd eÿg. wie man sagt & v alles recht & Also das & Vnd Ist der Khouff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb, vber hievorbestimpte beschwerden, 638 gulden

Fils du cordonnier Etienne Schlachtmann, Jacques Schlachtmann épouse en 1585 Véronique, fille de Gall Grodler de Mackenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 263, n° 2)
1585. Jacob Schlachtman, Stephan Schlachtman schuhmachers Sohn, J. Veronica Gall Grodlers von Mackenheim hinterlaßene tochter. Eingesegnet 2. Februarÿ (i 141)

Assisté du tuteur de ses enfants, Jacques Schlachtmann se remarie en 1598 avec Odile, fille du tanneur Jean Schenck : contrat de mariage, célébration
1598 (9.10.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605)
Eheberedung – zwüschen dem Erbarn Vnd bescheidenen Jacob Schlachtman dem Schuhmacher vnnd burger Zu Straßburg Ane einem
So dann am andern theil der Tugendsammen Jungfrauen Otilien Schenckhinn, Wÿland deß Ehrenhafften Hannß Schenckhenn deß Rothgerbers burgers Zu Straßburg seligen hind.lassenen dochter
Inn beÿsein vnnd persönlicher gegenwertigkeÿtt der Ehrengeachten Fürnemen weÿsen vnd bescheidenen Nemblichen vff deß Hochzeiters seÿtten herren Ruprecht Schwencken, beÿsitzer der Herren deß grossen Raths, Steffann Schindenn verpfrüners Im Spittal alhie, Heinrich Engells Küffers seiner Kinder Vogts vnd Jacob Sesenneck Silberarbeiters
So dann vff der Jungfrauwenn seÿttenn herr Marzolff Roß thuchmans Ihres vogts vnnd dann hanß wegmans Rothgerbers der hochzeiteron Mutter vogts, Alle burgere Zu Straßburg
Beschehen vff Montag denn 9. Monats tag Octobris (…) 1598

Mariage, cathédrale (luth. p. 42)
1598. Dominica 18 post Trinitatis. Jacob Schlachtman der schumacher J. Utilia Hans Schenckhen des Rottgerbers n. g. tochter (i 24)

Odile Schenck lègue à son mari l’usufruit de ses biens
1601 (29.4.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)
Codicill – Otilia Schenckhinn Jacob schlachtmanns deß schuemachers haußfrau
Daniel Strintz, Protocole16 Not. 58 not 61, I fol. 72-v
Codicill – vff Mittwoch den 29. Aprilis Zwüschen Zehenn vnnd Elff vhren (…) persönlichen erschienen Ist die Erbare Otilia Schenckin, deß Ehrenhafften Meÿster Jacob schlachtmanns Schumachers vnd burgers Zu Straßburg haußfrauw Zugestandener leibß blödigkeitt halben (…)
wie daß sie nun etlich Jar lang mit gemelttem Jacob schlachtman Ihrem haußwürth ehelichen gelebt, vonn Ihme Alle eheliche lieb treuw vnd gutthaten empfangen, vnd* Kheine Kinder von Ihme erzeüget, inn leben hette (…)
Alle Ihre Haab vnd güttere (…) seinen lebenlang wÿdems weüß Zunutzen, Zunießen, Zu besitzen und Zugebruachen
In Ihro der Codicilliererin vnd Ihreß haußwürths bewonend. behausung Ane dem Parfüsserplatz gelegenen, oben auff inn einer Cammer vff die gassen sehendt

Jacques Schlachtmann se remarie en 1606 avec Marie, fille du corroyeur Jean Rummelsperger : contrat de mariage, célébration
1606 (26.1.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° 184
Eheberedung Zwischen Meister Jacob Schlachtman schuemacher burger Zu Straßburg Ane einem
so dann Jungfrauwen Marien weÿland hannß Rümmelspergers lederbereÿters Zu Straßburg seeligen dochter Anderntheÿl
darbeÿ sein H Ruprecht schwencken schuhmacher, Rathherrens, Heinrich Engelß Küffers seiner Kind. auß erster ehe vogtts, So dan vff der brautt seÿtten hanß Jacob Rümmelspergers lederbereiters, Ihres bruders, Ulrich Ritters Pastetenbecken, hanß dietherich kürßners, v. Isaac Rümmelspergers Ihres bruders (…)
Actum sontags d. 26.ten Januarÿ 1606.
Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605) f° 262-v

Mariage, cathédrale (luth. p. 167)
1606. ehelich 4 post Epiphanias. Jacob schlachtman der schumacher J Maria hans Jacob Rumenschberger deß leds hendlers n. g. dochter. dise al* in Cantzleÿ den 18. Februarÿ (i 87)

Jacques Schlachtmann hypothèque la maison au profit du notaire Georges Schwartz

1606 (vt spâ [j. tag Maÿ]), Chancellerie, vol. 366 (Registranda Meyger) n° 150
(Inchoat. in Proth. fol: -) Erschienen Jacob Schlachtman der schuomacher burger Zu Straßburg mit Heinrich Engell des Küeffers burgers Zu Straßburg seiner khind. Vogts
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herr, Georg Schwartzen Notarÿ burgers Zu Straßburg offentlich verÿeh. das er demselbig. einer vffrechten & schuldig sige 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß vnd hoffestatt, mit Allen Iren gebeüwen & geleg. Alhie In d. St. St. Vnd. Am Parfüsser platz, einsit neben h. Jacob Beinheim wachtschild and.sit hannß Stich dem plattner, hind. vff gemelt. hannß Stichen stoßend, dauon gond v. guldin gelts Ablösig mit j C gl. Straßburger werung, wÿland Feliciani Cunÿ geweßenen schaffners Im gürtler hoff selig witwen, Item ij guldin gets Lösig mit Xl. gl. den sond.siech. Zur Roth. Kirch, Item ij gl. gelts wid.khoüffig mit xl. gl einem Zu Offenburg, Vnnd dann sind sie noch hafft vnd vnderpfandt für ein schuldt 200 guldin Aller Straßburg werung Zu Zÿlen Zuerleg. Caspar Silberath dem Balbierer

Jacques Schlachtmann hypothèque la maison au profit du meunier Jacques Siebenhorn

1609 (ut spâ [vij tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 15-v
(Inchoat. in Proth. fol: 40.) Erschienen Jacob Schlachtman der Schuomach. burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit Jacob Sübenhorn des Müllers vff der Blumen Müelen burgers Zu Straßburg – schuldig sige 100 Pfund Pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß, hoffstatt vnd Höffelin mit Allen & gelegen Inn d. Statt Straßburg vff dem Parfüßer Platz einsit neben herrn hannß Beinheim selig. Witwe, vnd Andersit nebent hannß Stichen dem Plattner, hinden vff gemeltenn hannß Stichen stoßend, Dauon gend Zwen gultin gelts Lößig mit 50 guldin St. Werung Zur Rothen Kirchen Alhie, Item Aber Zwen guld geltts lößig mit Viertzigk guldin St. Werung Philippß Bergern Zu Offenburg, So dann 5 guldin gelts, stend In hauptgutt j C gl Felicianÿ Crunÿ Schaffners Inn Gürttler selig Erben Vnnd Obgehörte behaußung noch hoff vnd vnderpfand für ein schult bitz Johannis Baptæ Jetznechst künfftig Zu erleg. Caspar Silberrath dem Balbierer Vonn dem sie erkaufft

Jacques Schlachtmann hypothèque la maison au profit de l’armutier Jean Stich

1610 (xx Decembris), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 433-v
(Inchoat. in Proth. fol: 345.) Erschienen Jacob Schlachtmann der Schuomacher burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Hannß Stich des Plattners burgers Alhie – schuldig sige 100 pfund pfenning Straßburg
Zum vnderpfand eingesetzt Hauß, Hoffestatt vnd Höfflin mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der St: St: Am Parfüßer platz einseit neben Hannß Stichen dem gloübig. obgedacht, Andersit h. Jacob Beinheim Cantzleÿ verwanthten, Alhie, hinden vff obgenannten Hannß Stichen stoßend, Dauon gend v lb d gelts Ablösig mit 100 pfund pfenning vff weÿhenachten fallend Jacob Subenhorn dem Müller burgern Alhie, Mehr 5 guldin gelts Ablösig mit 100 guldin St: werung herrn Steffan Cleinle Alhie So dann v gl gelts ablösig mit j C gl gemelter werung Gall Pfitzers seligen witwe, Item für xix lb d den Sondersiechen Zur Rothen Kirchen Alhie

Jacques Schlachtmann hypothèque la maison au profit du mineur Jean Schmidt, fils du pensionnaire à l’hôpital Etienne Schmidt

1612 (xxiiij tag Novembris), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 512
(Inchoat. in Proth. fol: 504.) Erschienen Jacob Schlachtmann der Schuomacher burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit Ludwig Schlehenackers des gremppen Als geschwornen vogts Hannß Schmÿdt Steffen Schmÿdten des pfründers Im spittal seligen Sohns offentlich verÿehen – schuldig sigen 30 pfund pfenning
Zum vnderpfand verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Alhie vff dem Parfüsser platz einseit nebent Hannß Stichen dem eltern Plattner, anderseit neben h. Jacob Beinheim fünffzehen schreiber, hinden vff ermelten Stichen stoßend, dauon gend Fünff guldin gelts Lösig mit j C gl St. werung des Alten Schaffners im gürtlerhoff seligen witwen, Mehr fünff guldin Lößig mit j C gl St: w. herren Steffan Cleinen, Item ij gl gelts Lösig mit xxxx gl dem Stifft Zur rothen Kirchen, Weÿther ij gl gelts Ablösig mit xxxx gl N. N. Zu Offenburg, Item v lb d gelts stend j C lb d Jacob Sübenhorn, Item v lb d gelts Lösig mit j C lb d Hannß Stichen dem plattner sunst ledig vnd eÿgenn

Jacques Schlachtmann qui a sept enfants dont cinq à sa charge sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un une aide pour entretenir son vieux père âgé de 86 ans
1616, Conseillers et XXI (1 R 97)
(f° 76-v) Sambstag den XVI Martÿ – Jacob Schlachtman der Schumacher vmb Steur sein vatter zuerhalten
Jacob Schlachtman der Schumacher laßt p. L. B. fürbring. d. er ein vatter hab der sey 85 Jar alt vnnd 63 Jar burg. auch vest blindt d. man Ine fuhren Anniß* vnd vor 20 Jahren andern Meistern für ein knecht gearbeitet u. itzo wid 14 Jar bey sich aber nit weitter Zuerhalten d. er 7 Kind. deren 5 noch bey sich hatt bitt vmb steur, Seindt angeregt d. er Jacob mit wein *tten Augen hr Meichser geclagt d. er seinen vatter so lang nemblich 14 Jar alß Ine sein vatter erzog. den er Ine 14 Jar gewandert. Erkant Ist für die Almusen Pfleger gewisen word sich aller gepüet wissen Zuerzeug. H. Meichnser, H Oberle.

Jacques Schlachtmann et Marie Rummelsperger vendent la maison au barbier Sébastien Mack et à sa femme Jacqueline Mentzer

1614 (ut spâ [4. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 64-v
(P. fol. 54.) Erschienen Jacob Schlachtmann der schuomacher burger Zue Straßburg vnd Maria Rumelspergerin sein eheliche haußfrauw (verkaufft)
Bastian Macken balbierer Alhie vnd Jacoben Mentzerin seiner ehelichen haußwürthin So beede Zuegegen
hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Iren gebeüwen & gelegen Inn der St St. vff dem Parfüsser blatz, einseit nebent Jacob Beinheim fünffzehen schreiber Anderseit nebent hannß Stichen dem Platner hind. vff bemelten Stichen stoßend, dauon gendt zwen guldin gelts, ablößig mit L. guldin werung vff Sanct Gallen tag fallendt, den Sondersiech. Zur Rothen Kirchen Alhie, Item Zwen guldin gelts lößig mit xxxx guldin Straßb. werung herrn Philipß Bergern Zue offenburg, Item fünff guldin gelts stendt Inn hauptgutt mit j C guldin werung Abzulößen h Ludwig Eÿßenheim Cantzleÿ v.wandten alhie vff Johannis Baptistæ, Item fünff guldin gelts ablößig mit j C. guldin werung vff Joh. Bapt: alhie Steffan Cleinle Allhie, Item fünff pfund pfenning gelts ablößig mit j C lb d vff weÿhenachten Jacob Sübenhorn Müller vff der bluomen Müel, Mehr v lb d widerlößig mit j C. lb s vff Johannis Baptistæ fallendt hannß Stichen dem plattner Alhie, So dann sind sie noch verhafftet für ein schuldt xxx lb hannß Schmidt dem schreiner gesellen deßen Vogt Ludwig Schlehenacker der Gremp Alhie, Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obbestimpte beschwerd. so die Kheüffere vber sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 90 pfund

Fils de Laurent Mack, Sébastien Mack épouse en 1603 Jacqueline, fille du revendeur Etienne Mentzer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 163 n°18)
1603. Doîca Quadrages. Sebastian Mack d scherer Lorentz Macken Son, Jacobe Steffan Mentzers des grempen Tochter. Eingesegnet Zinst. d. 29. Martÿ (i 86)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le barbier Sébastien Mack à habiter à Barr pendant un an
1609, Conseillers et XXI (1 R 88)
(f° 278) Sambstag den XXIIX Octobris – Bastian Mack der Barbierer vmb Zu Barr Zuwohnen.
Bastian Mack Barbierer bitt Ime etliche Jar Zu Barr Zuwohnen Zuerlauben will er alle beschwerde abrichten. Erk. Ist ein Jar erlaubt nach welchem er soll schuldig sein d. burg.recht vnd. zubesitzen od. aufzusag. H Schatz, H Kun

Sébastien Mack hypothèque la maison au profit de Melchior Knab, assesseur au Petit Sénat

1614 (xxix. Augusti), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 423
(Inchoat. in Proth. fol. 364.) Erschienen Bastian Mack d. Balbierer burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit h. Melchior Knaben klein Raths uerwandt – schuldig sige 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt vnd höfflin, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. vff dem parfüsser platz einsit n. Jacob Beinheim fünffzehner And.sit hanß Stich dem plattner, hind. vff gemelt. hannß Stich stoßend, dauon gend ij gl gelts Loß. mit L gl. den Sond. sich. Zur Roth. Kirch, Item ij gl gelts Lösig mit xxxx gl Philipß Berger Zu offenburg, Item v gl. gelts Loß mit j C lb Ludwig Eÿsenheim, Item v gl gelts Loß. mit j C gl Steffen Cleinle, It. v lb d gl Loß mit j C lb hanß Stich. obgcht & So dann sind sie noch verhafftet Vmb xxx lb d hannß Schnÿd. dem schnÿder gesellen

Sébastien Mack hypothèque la maison au profit de son beau-père Etienne Mentzer

1615 (ut spâ [xxiiij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 94
(Inchoat. in Proth. fol. 81.) Erschienen Bastian Mack der Balbierer burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Steffann Mentzer des krempen burgers Zu Straßburg seines schwähers – schuldig seÿe 100 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt vnd höfflin mit allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der Statt St. vff dem parfüßerplatz einseit nebent herrn hannß Beinheim seelig witwe, Anderseit nebent hannß Stichen plattner, hinden vff gemelten hannß Stichen stoßend, dauon gendt Zwen guldin gelts Ablößig mit L. guldin Straßburger werung den Sondersiech. Zur Rothen Kirchen Alhie, Item Aber Zwen guldin gelts widerlößig mit L guldin werung Philipß Bergern Zue offenburg, Item 50 gulden gelts stend Inn hauptguttt j C guldin werung Felicianÿ Cunÿ schaffners Im gürtler hoff seelig. erben So dann Ist solche behaußung Zuuor noch verhafftet vnd vnd.pfandt für j C. guldin Steffan Cleinle Alhie

Sébastien Mack qui a dû vendre sa maison et s’installer près de la porte de Spire dans celle dite au Mouton demande aux Quinze le droit de reprendre le droit de débiter la bière. Il ne parvient plus à subvenir aux besoins de sa famille et argue qu’il a servi pendant son compagnonnage chez des maîtres qui étaient à la fois barbiers et débitants de bière. Les Quinze refusent d’accorder le droit au pétitionnaire qui n’a pas appris le métier de brasseur
1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
(f° 25) Sambstag den 12. Februarÿ – Sebastian Mack vmb Bierschanck Zum Guldenen Schaaff
Sebastian Mack der barbierer vnnd burger allhier erscheint, vnnd übergibt p. Tromern ein vnderthänige Supplication, so verleßen worden, darinnen berichtet er, das er sein bißhero gehapte behaußung verkaufen, vnd ein andere nechst vor dem Speÿerthor gelegen, Zum Schaaff genant, bestandt weiß ennehmen müeßen, in welcher die gerechtigkeit des biersieders erhalten, vnd seithero gepraucht worden, gibt für das er in seiner wanderschafft sich inn die 6 Jar lang in bierländen vffgehalten, vnd ein gute Zeÿt bei solchen meisteren gedienet, welche auch neben den barbierstuben sich Zugleich des biersieders vnd außschenckens angenohmen, daruff er sich dann auch neben dem handwerck befließen, vnd dieselbe kunst des biersieders erlernt. Were, wegen seiner schwehren haußhaltung, ohnangsehen er sein handwerck fleißig getrieben, in abgang seiner nahrung gerathen, damit er aber mit den seinigen sich desto besser ernehren möchte, so bette er Underthänig Mein Hrn wollen seinen betriebten Zustand in g. behertzigen vnd Jene Zulaßen, daß er neben seinem erlernten barbier handwerck, sich dießer, des Haußes Zum Schaaff albereit habenden gerechtigkeit, des biersieders vnd außschbeckens gebrauchen möge, Will sich hierinnen aller gebüre Verhalten. Unnder der Umbfrag Ist H. Falck hienauß geschickt worden. Vonn Supplicanten Zu vernehmen, Ob er auch des biersieders halben einen Lehrbrieff habe. Kompt wider herein vnnd referirt, Supplicant erclere sich. Er habe zwahr keinen Lehrbrieff aber inn Sachßen Meichßen & schencken die berbierer auch bier auß, da hab er des biersieders halben beicht empfangen. Erkant, Ist Inn sein behgehren abgeschlagen.

Assisté de son beau-père Etienne Mentzer, Sébastien Mack vend la maison au barbier Philippe Leuprand, fils du secrétaire général à la Tour aux deniers Chrétien Leuprand

1619 (ut spâ [xxiij. Novembris]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 597
(P. fol. 435.) Erschienen Bastian Mack d. Balbierer burger Zu Straßburg mit beÿstandt & Steffan Mentzers burgers Zu Straßburg seines schwähers (verkaufft)
Philipß Leüprandt dem Balbiere Hrn Christoff Leüprandt Oberschreiber des pfenning thurns Sohn
hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allenn Ihren gebeüwen geleg. Inn d. St. St. vff dem parfüsser platz, einseit neben hanß Stich dem plattern And.seit hanß Plancken dem Beck. hind. vff gemelt. hanß Stich stoßend, dauon gnd. ij gl gelts loßig mit 50. gl. Werung d. so,d. siech. Zur Roth. Kirch vff Mariæ empfang. muß, Mehr i lb j ß d gelts ablösig mit xxj lb vff Galli Philipß Berger Zu Offenburg, It. v. gld glts loßig mit j C gl werung vff Johannis Bptæ Elisabeth Waltherin wÿland Gall Pfitzers s. witwen It. v gl gls loß. mit j C gl werung vf Johannis Bptæ, Steffan Cleinle deß gleich so seind sie verhafftet vmb j C lb hannß Stich obgedacht, vff johis. d Zinß dauon verfallend, Mehr vmb L lb Melchior Knab so vff Galli der Zinß fallend, So dann vmb j C xxv lb d obermelten Steffan Mentzer vff Johis d. Zinß fallend, Sunst ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere zuuerzinsen vnd zubezahl. vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb j C xxij lb
Hiebeÿ seind gewesen h. Johann Seüppell Alt Rahts verwandt. Heinrich Leüprand. d. schneÿd.

Philippe Leuprand épouse en 1620 Eve, fille du marchand Adam Kalt
Mariage, cathédrale (luth. p. 100)
1620. Dominica 50. den 27. febr. Philips Lewbrand der barbirer, H Christoph Lewbrand schreibers aufm Pfenningthurn sohn, vnd J. Eva Adam Kalten des Handelsmanns n. tochter, eingesegnet zu Illkirch montag d. 20. Martÿ. (i 55)

Il se remarie en 1638 avec Marie, veuve du défunt Jean Martin Kitsch
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 1)
1638. Dominica Quasimodogeniti 1. Aprilis. Hr Philippus Leubrand der Barbierer Vnnd Wundartzt, Maria Hannß Martin Kitschen deß schneiders nachgelaßene Wittib. Eingesegnet d. 10. Aprilis.

Fils du tailleur Jean Kitsch, Jean Martin Kitsch épouse en 1626 Marie, fille du pasteur Ambroise Speccerus
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 145-v, n° 24)
1626. Domin. XIII. Trin. 1. vice. Hanß Martin Kitsch der schneid. Hanß Kitschen deß schneiders vnd burgers alhier ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Maria, Herrn Mag. Ambrosÿ Specceri gewesenen Pfarrers Zu S. Aurelien hinderlaßene eheliche tochter (i 159)

Barbe Leuprand veuve du tonnelier Abraham Pfetzer a institué pour légataires ses frères Philippe et Paul Leuprand. la mention marginale de 1642 indique que Philippe Leuprand est mort entre temps sans descendance.
1636 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 646
Erschienen weÿ: Barbaræ Lewbranden Abraham Pfetzers deß Küeffers witiben see. legatarÿ Philipp Lewbrand der Barbierer burger Zu Str. und deß. Bruder Paulus Lewbrand
haben in gegenwärtigkeit weÿ: Heinrich Lewbranden Alten Kleinen Rhats Verwanthen see. Kinder, H Johann Sebastian, Heinrichen der Lewbrand gebrüdern für sich und ihre Schwester Maria Martin Kernen deß Küeffers haußfrawen bekannt, demnach sie Barbara in ihrem den 6. Martÿ dieses 1636. Jarß von Caspar Medler den Not. vfgerichteten Testament ihme Philippßen und Paulo Lewbrand. Jedwedern insonderheit 100. fl. mit dießem Anhang legirt (…)
in specie zu Vnderpfand v.legt hauß und hoffstat mit allen And.en ihren gebäwen & alhie vffm Parfüeßer platz neben Steffan Stichen dem Not° & Esaias Knewlin, hind. vff besagten Stichen stoßend, so Zuuor v.hafftet umb 40. fl. w. den Gutenleüthen vnd 40. fl. hanß Michel Solern Statschreiber Zu Offenburg
Dabeÿ gewesen H Balthasar Kohler Großen Rhats v.wanther Alß der verstorbenen Testamentarius
[in margine :] Erschienen H Johann Sebastian Lewbrand Juris Candidatus für sich und innamen seiner Schwester Maria Lewbrandin weÿl. Martin Kernen deß Küeffers see. Wittib für welche Er in dießem fall cauirt vnd gut sprechen thut, hatt in gegensein hannß Hammerlins deß Meelmanns alß weÿl. H Philipp Lewbrandts deß barbierers see. instituirt. Testaments Erbens bekant, demnach gedachter Philipps Lewbrandt Ohne Leibserben mit todt abgang. dahero die hierinn vermeldte 100 fl. so derselbe Philips Lewbrand vermög gegenwärtig. Quittung empfang. wider auff obbemelten H Johann Sebastian vnd deßen Schwester alß Weÿl. Heinrich Lewbrandts s. Kind. kommen vnd gefallen (…) Actum den 16. Aprilis Anno 1642.
[in margine :] Erschienen obgemeldter H Johann Sebastian Lewbrand für sich selbst und Conrad Stöckel der Schuhmacher alß Ehevogt Mariæ Lewbrandin, haben in gegensein Johann Friderich Wohlfahrts (…) d. 18. 9.br. A° 1646.

Marie Speccerus se remarie en 1640 avec le barbier et chirurgien Philippe Hess, originaire de Kronberg près de Francfort-sur-le-Main : contrat de mariage, célébration

1640 (6.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 44) f° 32-v
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften vndt Kunstreichen Herrn Herrn Philips Heßen, Barbierern vndt wundtartzt, weÿland deß Ehrenuesten vndt fürgeachten Herrn Nicolai Heßen, geweßenen burgers Zue Cronberg beÿ Franckfurth am Maÿn seeligen Hinderlaßenem Sohn, ane einem,
vndt der Ehren vndt tugendsammen Frauen Mariæ Speccerin, weÿlandt deß Ehrengeachten vndt Kunstreichen Herrn Philips Lewbrandts, auch geweßenen Barbierers vndt wundtartzts burgers Zu mehr berührtem Straßburg seeligen Hinderlaßener Wittwen, am Andern theil
auch darbeÿ in beÿsein vndt auff vndterhandlung der Edlen Ehrenvesten Ehrwürdigen hoch vndt wohlgelehrten hochachtbahren Wohl fürgeachten vnd Ehrenhafften Herrn Johann Küeffers, der Artzeneÿ Doctoris vnd fürstlichen Pfaltzgräuischen Württenbergischen vndt Marggräuischen Leib Medici, Herrn Jost Heinrich Westerfeldt von Cronberg, der Zeit Pfarrherrs Zu Hangenbiethen, vndt Herrn Hannß Hemmerlins Meelmanns, auffs ein deß Hochzeiters, So dann auff Ihr der Frauw Hochzeiterin seithen, Herrn Pauli Beckers, gleichergestalt Barbierers vndt wundtartzts, vnd Herrn M. Johannis Christophori Schillings, Pfarrers Im Münster, Aller (.außerhalb Herrn M. Westerfeldts.) burgere alhie zu Straßburg
So beschehen vndt verhandelt in deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Auff Sambstag den 6. tag deß monaths Junÿ Im Jahr deß Herrn Alß man Zahlte 1640.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 213, n° 12)
1940. Dom. 1. Trin 7. Junÿ 1. vice, Dom. 2. Trin. 14. Ejusdem 2. vica. Philipps Heß von Cronburg der Balbierer Niclaus Heßen gewesenen Burgers daselbst hinderlaßener Sohn Und Maria Speccerin Philipps Leubrandts des Balbierers und burgers alhier hinderlaßene Wittib .Mont. den 15. Junÿ Zu S. Claus (i 228)

Philippe Hess devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1640, 4° Livre de bourgeoisie p. 193
Philipps Heß Von Cronenburg der Barbierer Empfangt d. Burgerrecht von Seiner haußfrauwen Maria, weÿl. Philips leibrandt deß Barbierers Seel. wittiben, vmb 8 gold fl. Ist noch ledigen Standts geweßen vnd würd Zu den Luzernen dienen.. Jur. den 21. Junÿ 1640.

Jean Hæmmerlin, héritier testamentaire de Philippe Leubrand, et sa veuve Marie Speccerus remariée à Philippe Hess hypothèquent la maison en garantie du legs de Barbe Leubrand veuve d’Abraham Pfitzer

1642 (23. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 690
Erschienen Herr Paul Lewbrand, burger Zu Straßburg, Vnd Anna Maria Schellin sein eheliche haußfraw, vnd Sie Anna Maria Insonderheit mit beÿstand H. Georg Friderich Schellen Undt H. hannß Jacob Römers, beed. burgern alhie, ihrer respectivé von beed. und einem Band gebrüdern, alß hierzu sonderlich erbettener nechsten Verwanthen
haben in gegensein hannß hämmerlins deß Meelmanns alß eintzig. instituirten Erbens Weÿ: Philip Lewbrandten deß Barbierers see: Vnd Philips heßen deß Barbierers gedachten Philip Lewbrandten Wittiben, Mariä Speccerin alß deßelben usufructuariæ ietzigen Ehevogts freÿ guthwillig bekannt, demnach weÿ: Barbara Lewbrandin Abraham Pfitzers deß Küeffers wittib see: ernannten Paul Lewbranden Vnd dem verstorbenen Philip Lewbranden see: in ihrem Vor H Not°. Caspar Medlern, den 6. Martÿ Anno 1636. vffgerichteten Testament Jedwedern insonderheit 100. fl. mit dem Anhang legirt und Verschafft, wofern einer od. der Ander, Under ihnen beeden Legatarÿs ohne Leibs Erben mit tod abgehen würde, alß dann deßelben legierte 100. fl. vff weÿl. H. Henrich Lewbranden Alten Kleinen Rhats Verwanthen see: Kind. Kommen Vnd fallen solten, Ob nun wohl Sie beede Legatarÿ Vermög der auch in der Cancelleÿ Contractstuben am 15. Julÿ Anno 1636. Vffgerichteten Verschreibung, ihre legata empfangen, So hette Jedoch gedacht Philipp Lewbrand nunzumahl seel: dazumahlen auff obangeregte wid.fall nit allein für seine: Sondern auch eingangs besagten Paul Lewbrand. legirte 100. fl. Vnd also samptlichen für die 200. fl. seine Behaußung mit allen deren Zugehördten alhie am Parfüeßer platz, einseit neb. Stephan Stichen deß Notarÿ see: Wittib und Erben, anderseit neben Daniel Schmid dem Stat küeffer geleg. Zum Vnderpfandt eingesetzt vnd verlegt,
Damit aber mehr gerüerten Philip Lewbrandts see: Wittib Und Erben wegen sein Paul Lewbrandts nicht Zuschaden gelangen, sondern vff allen fall auch eine Ruck bürgschafft haben möchten, Alß wolte derselb beneben seiner lieben haußfrawen obgedacht, Ihnen hiemit, neben ihren überigen haab vnd hüetern in spe. Zue gewißen assecuration ernannt vnd Hÿpothecirt haben, Eine Behaußung Vnd hoffstatt, mit allen deren gebäwen, alhie, gegen der Rothgerber Zunfftstuben hienüber, einseit neben Adam Schneid., and.seit ist ein Eck am gang Zum Wasser, hind. vff den Gerber graben stoßend, so Zuvor v.hafft vmb 181. lb. 4 ß 4 d

Le docteur en médecine, oculiste et chirurgien Jean Frédéric Beza désigne Philippe Hess pour lui succéder
1644 (3. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 5
Erschienen H Joh: Friderich Beza Med: Doct: Chirurg. Oculist, Stein und Wund Artzt an einem, So dann Philipß Heß Barbierer und Wundartzt am andern theil, beede Burgere Zu Straßburg, die haben einen mit einand. getroffenen und schrifftlich verfaßten Contract und handlung verlegt, mit begehren selbigen Ihnen offentlich vorzulesen ihr Erclärung darüber anzuhören und den Verspruch anzunehmen, welcher von wortt zu wortt also lautet.
Zu wißen, demnach der Ehrenvest und hochgelehrte H Johann Friderich Beza Medicinæ Doctor, Chirurgus, Oculist, Stein und Wundartzt, auß erheb: und beweglich. Vrsach, Ihme fürgenohmen, und sich dahin resolvirt und entschloßen seine erlernte Chirurgiam und Schneid Kunst nicht ferners zu practiciren, darbeneben aber gleichwohl auß Liebe deß Nechsten denselben nicht Zu wid. daß solche nothwendig- und berühmbte Kunst under einer ehrliebenden Burgerschafft alhie mögen conservirt und erhalt. und nicht etwann erst frembde Persohnen adhibirt eingeholt und darzu angezogen werd. müß., darumben und dieweilen d. auch Ehrenhafft und Kunstreiche Philipß Heß Barbierer und Wundzratzt Burg. alhie Zu Straßburg, sein H Dris guter Freund, beraits aich etwaß Wißenschafft von solcher Bruch: und Steinschneid. Kunst hatt, dene Er auch darzu alß ein bereits approbirt. Maÿster der gestalt quaificirt und tauglich befund. (…) Mittwochß d. 27. decembris a° 1643

Marie Speccerus meurt en délaissant un fils de son deuxième mariage. La masse propre au veuf est de 4 livres, celle propre aux héritiers de 367 livres. L’actif de la communauté s’élève à 618 livres, le passif à 346 livres.

1644 (14. 9.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 14) n° 20
Inventarium Über Weÿlandt der Ehrn: und viel tugendsamen frawen Maria Speccerin, deß Ehrengeachten vndt Kunstreichen Herrn Philips Heßen, Barbierers undt Wundtartzts, burgers Zu Straßburg haußfrawen seel. Verlaßenschafft auffgerichtet 1644. – Welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften vndt Achtbahren herrn Hannß Hemmerlins, Meelmanns vndt burgers alhie, als Philippi der ietz abgeleibten fren seel. mit obernanntem Ihren ietz hinderlaßenem Wittwer ehelich erziehlen Söhnlins vndt ab intestato hinderlaßenen eintzigen Erben geschwornen vogts (…) So beschehen vff Donnerstag den 14.d 9.bris A° 1644.

In einer alhie in derStatt Straßburg auff dem Barfüeßerplatz gelegenen vnd in dieße nahrung gehörtig. behaußung Ist befunden worden wie volgt
Auff d. obern Cast. In d. Cammer A. In d. Cammer B, vor dießen Cammern. In d. Cammer C. In d. Cammer D, Vor dießer Kammer, Im obern haußöhren, Inn der vndern Stuben
Werckzeug Zum Barbierer handwerckh gehörig
Eigenthumb vndt Besserung ane Einer Behaußung (th.) Item Hauß, hoffstatt vndt höfflin, sampt allen andn Ihren gebeuwen, begriffen, weith. rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten geleg. alhie in d. St. Straßb. vff dem Barfüeßerplatz, j.s neben Stephan Stichen deß Notÿ Creditoren 2. s neben H Daniel Schmiden dem ietzig. Stattkieffer, hind. vff gemelts Stephan Stichen Creditores stoßend, dauon gehen Jahrs 2. fl. Straßb. w. geltts, ablößig mit 50. fl. gemelt. Wehrung, d. Rothen Kirchen alhier Zue Straßb. vff Maria Empfangnus fallendt, Mehr 2. fl. geltts ablößig mit 40. fl. St. w. vff Galli H Michael Sohlern Stattschrber Zu Offenburg sonst freÿ ledig v. eigen angeschlagen p. 200. lb.
Darüber sagt j. t. Perg. br. mit d. St. Str. Contract Insigel v.wahrt, dessen dat. den 28. 9.bris A° 1629. mit altem N° 1 sign. v. dabeÿ gelaßen. Darbeÿ noch 5. Perg. Khauff: hütten: v. abgelöste Zinnßbrieff Zubefind. alle auch mit N° 1. sign. darbeÿ gelaßen.
Ergäntzung deß Erben unverändert. Auß dem vber weÿl. H. Philips Lewbrndts der ietz abgeleibten Frn vorig. haußwürths seel. v.laßenschafft auffgerichtetem Inventario
Volgt nun die Beschreibung der Verlaßenschafft vnndt Erstlichen deß Wittwers unverändert Gutt, so allein in guldenen Ringen bestehet 4 lb
Deß Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 124, Sa. Silbergeschmeids 66, Sa. Guldener Ring 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 35, Sa. Liegend. Güetter 30, Sa. Ergäntzung 129, Summa summarum 403 lb – Schulden per se, Nach solchem abzug 367 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 89, Sa. Werckzeugs Zum Barbierer Handwerck 29, Sa. Silbergeschmeids 40, Sa. Guldenen Ring 4, Sa. Baarschafft 76, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Behaußung 200, Sa. Schulden 27, Summa summarum 618 lb – Schulden 346 lb, Nach deren Abzug 261 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 718 lb
Wÿdem, so die ietz abgeleibte fr. sel. biß in Ihr absterben noch genoßen, Item Wie in dem vber weÿl. H. Philips Lewbranden der ietz abgeleibten Fraw vorigen haußwürth (…) Item H Paulo Lewbranden seinem Bruder nunmehr auch seel. (…) Item H Christoph Lewbrand. seines bruds. seel.

Vente de meubles après le départ de Philippe Hess
1646 (3.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 15) n° 2
Verkauff und Erlöß Register. Darinnen Waß abe Philips Heßen, deß außgetrettenen Barbierers vndt Wundartzts, burgers alhie, vndt seines Söhnleins verkaufftem haußrath, Silbergeschirr Geschmeidt, vndt Guldenen Ringen erlößt worden, Zubefilden. 1646. (…) welches alles In beÿsein vndt vff begehren Herrn Hannß Hemmerlins Meelmanns burgers allhier Zu Straßburg, als obgedachts Söhnlins geschwornen vogts (…) so beschehen auff dinstag, Mittwoch vndt Donnerstag den 3. 4. vnd 5.ten tag Februarÿ A° 1646.

Philippe Hess se remarie avec Esther Riehl
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth.) p. 393, 1650 Zinst. 5. Martÿ. P. Philippus Heß der Barbirer und Esther, I. Johannes (i 205)
p. 418, n° 61. 1651, Philippus Heß der Barbierer vnndt Ester Riehlin sein eheliche haußfrauwj Johannes Daniel ihr sohn war getaufft Donnerst. den 3. Maÿ (i 219)
p. 616, n° 84, 1657. Donnerst. 23. Octobris. Par. Hr Philippß Heß der Barbirer vnd Esther Rühlin, Inf. Anna Maria (i 322)

Le barbier et oculiste Philippe Hess s’engage à enseigner son métier au compagnon barbier Jean Georges Schweighart, originaire d’Augsbourg
1663 (10. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 88-v
Erschienen H Philipß Heß der Barbier Oculist Schneid und Wund: Artzt alhier an einem,
So dann Johann Georg Schweighart von Augspurg der Barbier gesell, am andern
und beÿde theil mit beÿstand Georg Schweickharts deß Biersieders und hannß Michael Brüllen beeder Burger Zu Straßburg
dahien vereinbahret haben Nemlich es wolle und solle H Heß, Ihme Johann Georg Schweighart in der Bruch: und Schneid: Wund: und Artzeneÿen Kunst auch allem deme, waß darzu gehört und zu wiß von nöth. ist, wohl und trewlich (…) informiren und underweÿsen – umb 40 Reichßthaler

Les Quinze sont saisis d’un différend entre Philippe Hess et la maîtrise des barbiers à propos du règlement qui stipule que les barbiers doivent attendre un an avant de prendre un nouvel aprpenti. Philippe Hess répond qu’il est le seul à donner l’enseignement en question. Les Quinze lui accordent l’autorisation.
1663, Protocole des Quinze (2 R 80) et (2 R 81)
(f° 210) Sambstag den 21. 9.bris – Philipp Heß Barbierer per W. Contra Meisterschafft besagten Handwercks prod. Supplicat. Dr. Bitsch pro Citati cop.vnndt Z. d. O. erh.

(f° 217-v) Sambstag de, 5. Xbris – Barbierer Per Dr. Bitsch Cont. Philipp Heß. prod; bericht W. pro Citat. cop: vndt Z. d. O. erh.

(f° 220-v) Sambstag den 12. Decembris – Philipp Heß per W. ca. Barbierern prod: beschluß Dr. B. pro Citat. copias vndt Zeit d. ordnung, erh.

1664, Protocole des Quinze (2 R 81)
(f° 4),Sambstag den 16. Januarÿ – Barbierer per Dr. Bitsch Contra Philipp Heßen sagt wid. ggth. beschluß gen: vnd concludirt, Wildt per Citat, quoque Erkandt Würdt die Sach für beschloß. angenohmen, bedencken solche H. Schütterlin vnd H. Brackenhoffer

(f° 5) Freÿtag den 22. Januarÿ – Heß Ca. Barbierer
H. Schütterlin vnd H. Brackenhoffer laßen per H. Frantz referiren, die Sach Philipp Heßen deß Barbierers, Wie auch Schneidartzts im Spittal allhie, Contra die Barbierer Meisterschafft auch allhier, bestehe Vornemlich darinn, daß beclagte Meisterschafft Clägern difficultirt, Ein od. den andern Barbierer Gesellen od. Jungen, vmb ihne die Schneidkunst Zu lehren, anzunehmen, Weilen es nicht allein wider ihre Articull §° 85 et 95 laufft, sondern auch Er solchenfalls Vor ihnen Einen großen vortheil haben köndte, in deme Er solche Gesellen vnd Jungen auch zu seinem Barbierer handt werckh brauchen würde, demnach aber d. 95. §.us der Barbierer ordnung, wegen j. Jahr stillstandts allein vf die Jungen so daß Barbierer handwercks erlehrnen wollen, vnd dannenhero beÿ gerichtt eingeschrieben werden müß. Zuverprechen, Clagender Heß hingegen sich erklärt, allein Ein od. den andern Gesellen so ihne anstehet vnd der bereits sein handwerckh erlehrnt vnd gewandert, anzunehmen vnd Zu erfördern, auch da Er Lust hat, ihne vmb die gebühr, et pro bono Publico, die Schneidkunst zu lehren vndt Im übrig. ohne daß keinem Barbierer Verbotten, so Viel gesellen als er fürdern Kann und will, anzunehmen, also durch information seiner Schneidkunst, übrigen seinen Mit meistern alß die es nicht können, kein eintrag beschüht, Zumahlen Er auch schon alt vnd ohnvermöglich, dahero wohlgethan, daß auch andere in solcher Kunst vnderwieß. werd. alß vermeinen die Herren deputirte es were ihme in seinem nicht ohnbillichen begehren zu gratificiren, Vnd da auch Künfftig Ein Gesell, so vermög oballegirrt. §.i 85 Ein halb Jahr auß d. Statt solte, Zu ihme sich in dienst begeben vnd dabeÿ auch die Schneidkunst erlehrnen wolte, hette Er sich beÿ Mhg. vmb dispensation anzumeld. da ihme dann auch in nach befindung gratificirt wd. Köndte, refusis expensis.
Erkandt, Würdt der bedacht allerdings placidirt
[in margine :] Donnerst. den 23. dito per h Deputirte den Parth. bescheid angezeigt.

Le tuteur des enfants de Philippe Hess demande l’autorisation de louer la boutique de barbier au compagnon Jean Frédéric Horb

1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
(f° 181) Sambstag den 7. 8.bris – Philipp Heßen Kinder Vogt Joh: Thoman Tromer per Wildten producirt unterthäniges anbringen, pittet darinen die Scheerstub den pupillen zum besten offen Zuelaßen, daß sie Johann Friderich Harben einen ledigen barbier gesellen, so noch nicht meister, mag verliehen.
Erkandt, So lang der Monath werth, welchen die Meisterschafft Zuegegeben, soll die Stub offen pleiben.

(f° 195) Sambstag den 21. 8.bris – Notarÿ Tromers Straff erlaßung
Philipp Heßen des Barbierers Vogt Johann Thoman Tromer per Wildten, producirt Supplication vndth. pittend, Ihme die 5. lb Straff, weil er nichts anders dan seiner Vogts Kind. nutzen gesucht, In gnad.; Zuerlaßen, Herr XV. Frantz referirt dabeÿ alß Ihme Tromern der bescheid angezeigt worden, seÿen also bestützt geweßen, daß er nit gewußt woher gestanden, er hab kein geschenck gesucht, wie er sagte, aber mit großen leüthen Zuthun gehabt, daß Er baldt nit mehr gewußt, wie er daran. Herr Faust annectirt dießes beÿ der relation, Tromer gestehe Zwar, daß seiner Frawen Vom Meßerschmidt ein Verehr Versprochen worden. Erkandt, Supplicant Ist der Straff erlaßen, soll ihme doch ein Verwiß geschehen, daß er nit gantz Vnschuldig

Le notaire Jean Thomas Tromer, tuteur des enfants de Philippe Hess, loue la maison de barbier à Philippe Frédéric Horb, assisté de son frère boucher Jean Charles Horb

1665 (12. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 525
Erschienen Herr Johann Thomas Tromer Notarius alß Vogt weÿl. herrn Philipß Heßen deß Barbierers Schneider: und Wund Artzts nunmehr seel. nachgelaßener Kinder, mit beÿstand Lorentz Günthers deß Ohlmanns
in gegensein Philipß Friderich Horben deß Barbierers mit assistentz hannß Carl Horben deß Metzgers seines eheleiblichen Bruders
entlehnt, daß Heßische Barbier hauß alhie am Baarfüßer Platz gelegen, sambt den Aderlaßbeckhen und übrig. Instrumenten, so in die Barbier stub gehören, anietzo darinn behausung seÿen und ordentlich specificirt werden sollen, uff Vier Jahr lang Von dato dießen angerechnet, umb einen Jährlich. Zinnß benantlichen treÿsig Pfund pfenning

Le même loue la maison à la veuve Anne Marguerite Eisenstern (Anne Marguerite veuve Eisenstern, femme du barbier Jean Bernard Gorius)

1669 (30. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 75
Erschienen H Johann Thomas Tromer Notarius alß Vogt weÿl. H Philipß Heßen deß Barbierers Schneid: und Wund: Artzts nunmehr seel. nachgelaßener Kindern
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ Eisensternin, wittibin, mit assistentz H Michael Boschen deß duchhändlers ihres Curatoris
entlehnt, die Heßische Barbier behaußung alhie am Barfüßer Platz gelegen, samt deren Aderlaßbeckhen und übrigen Instrumenten so in die Barbierstub gehörig, anietzo darin befindlich seÿen, und ordentlich specificirt werd. sollen, vff Vier Jahr lang von bevorstehend. Matthiæ apostoli angerechnet um einen jährlich. Zinß benantlich 20. Pfund
[in margine :] Erschienen H Johann Thomas Trämer Not. der verleÿende Vogt an einem, wie auch Johann Bernhard Gorig der Jüng. Barbierer alß ietzig. Ehevogt Fr. Annæ Margarethæ Eisensternin der Entlehnerin mit beÿstand H Johann Georg Bernhard Gorÿ deß Barbierers und Kleinen Rhats Verwanthens seines eheleiblich. Vatters am andern (…) daß Sie den hierinn bestimpten iährlich Zinnß der 20. lib. vff 18. lib. reducirt – Act. 13. 9.br. a° 1669

Philippe Hess meurt à l’âge de 60 ans le 7 septembre 1665
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 63) 1665, September. Hr Philippß Heß der Barbirer Schnidt vndt Wundartzt, bürtig von Cronberg in Hessen, ætat. 60. ann. 7. Mens,, starb Mont. 11.t intra 3. et 4. postmerid., Ward begraben Donnerst. 14. ad Lepros. (i 36)

Compte que rend le tuteur de la fille cadette de Philippe Hess et d’Esther Riehl
1689, Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 25) n° 237
Rechnung Inhaltend Was Weÿland Herr Johann Philipp Reichardt gewesener adelicher Schaffner und burger allhier zu Straßburg, nunmehr seeliger, wegen Jungfrauen Annæ Mariæ Heßin, weÿland herrn Philipp Heßen, geweßenen Barbierers auch Schnitt und Wundartzts allhier und auch weÿland Frawen Esther, gebohrner Riehlin beeder Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg seelig. ehelich erzeugter jüngster Tochter Vögtlicher weiß vom 14. Augusti A° 1684. biß auff deßen tödliches ableiben den 9. Aprilis A° 1689. beschehen, und nach deß. tödlichen hintritt deßelb. hind.bliebene wittib biß Joh: Baptistæ gedacht. 1689.st. Jahrs, ihrentwegen eingenommen, außgegeben und sonsten verhandelt hat. – Erste und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

Jean Thomas Tromer, tuteur des enfants de Philippe Hess, vend la maison au barbier Philippe Robert Messerschmidt

1675 (15. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 80
Herr Johann Thoman Tromer Notarius alß Vogt weÿl. herrn Philipp Heßen deß Schneid. und Wundartzts auch Barbierers nunmehr sel. nachgelaßener Kinder /:darunder Johann Daniel Heß Oberschreiber deß Großen Gemeinen Allmosens Zu St Marx selbst Zugegen war:/
in gegensein Philipp Ruprecht Meßerschmidts deß barbierers
die Heßische barbier behaußung, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier ahn dem Barfüßer Platz, einseit neben herrn Daniel Schmidten altem Großen Rhats Verwanthen, anderseit neben hannß Gartners deß Kornwerffers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib und Erben, hinden auch uff dieselbe stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Mariæ Empfängnus 2. fl. Straßburger wehrung widerlößig mit 50. fl. besagter wehrung der Rothen Kirchen allhier, so seÿe solche behaußung auch noch umb 50. lb H. M. Christoph Leubrandts geweßenen Schulmaÿsters Zum Jungen St. Peter nunmehr seel. nachgelaßenen Erben Verhafftet – umb 300. lb

Fils de Philibert Louis Messerschmidt, commandant de la place de Brisach, Philippe Robert Messerschmidt épouse en 1664 Susanne, fille du barbier Mattieu Klinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwüschen dem Ehrenhafften vnnd Kunstreichn Herrn Philipp Ruprecht Meßerschmiden dem Ledigen Barbierer des Ehrenvesten vndt Mannhafften Herrn Philipert Ludwig Meßerschmidts gewesenen Statt Majors Zu Breÿsach, auch burgers Alhie, nuhnmehr seeligen nachgelaßenen Ehelichen Sohne, Alß dem Brauttigamb, ahne Einem, So dann der Rhern, Zeüchtigen vnd tugendreichen Jungfrauwen Susannæ des auch Ehrenvesten wohl Achtbaren vnnd Kunstreichen Herrn Matthæi Klingers Ebenmäßigen Barbierers vnd geschwornen wund Artzten auch E. E. Statt Gerichts Allhie Alter beÿsitzers Ehelich geliebten dochter, Alß der Jungfrauw Hochzeiterin Andern theÿls (…) So Beschehen vndt verhandelt In des Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Montags den 4. Aprilis Anno 1664.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 270, n° 7-b)
1664. Domin: Rogation: et Exaudi od. den 15. vnd 22. Maÿ seind Zum erst und andern mahl außgeruffen worden Herr Philippus Rubrecht Meßerschmidt der Balbierer vnd Wundartzt auch Burger alhie, Weÿl. Herrn Philippi Ludovici Meßerschmidts gewesenen Burgers allhier, Vnd Statt major in Breÿsach hinderlaßener ehelicher Sohn, Vnd Jugfr. Susanna Herrn Mathis Klinglers, deß Burgers vnd Chÿrurgÿ alhie eheliche Tochter, Copulirt Zu S, Niclaus 26 Maÿ nach der Bett (i 289)

Philippe Robert Messerschmidt devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1664, 4° Livre de bourgeoisie p. 341
Philipß Ruprecht Meßerschmid der Barbierer empfangt d. burgerrecht Von seiner haußfr. Susanna Klinglerin vmb 8. gold fl. so er bereits beÿ d. Cantzleÿ erlegt, ist zuvor ledigen Stands geweßen, will Zu E E Zunfft d. Lucernen dienen. Jurav. den 30. Junÿ 1664.

Philippe Robert Messerschmidt rembourse un capital constitué en 1545 au profit de l’Eglise rouge

1676 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 666
der Edel- fürsichtig und hochweÿse herr Franciscus Reißeißen deß Geheimen Regiments der herren dreÿ Zehn alß Pfleger der Rothen Kirch, und H. Philipp Jacob Erhardt alß Schaffner daselbst daselbst
in gegensein Philipp Ruprecht Meßerschmidts deß barbierers
daß besagter Meßerschmidt gedachter Rothen Kirch 50. fl. Straßburger wehrung erlegt und da durch die iährlichen. term. Concept. Mariæ Von seiner alhier an dem barfüßer platz Zwischen herrn Daniel Schmidten E.E. Großen Rhats beÿsitzers und hannß Gartners deß Kornwerffers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin Vermög eines Latinisch. pergamentinen sub dato 6. Id. Decembr: a° 1545. mit deß bischofflichen hoffs anhangenden Insigel uffgerichteten Zinnßbrieffs Zu Zinnß Verfallene j lb. j. lb abgelöst, wider gekaufft und dadurch seine behaußung dießer beschwärd allerdingß liberirt habe

Philippe Robert Messerschmidt rembourse un capital de 50 livres aux enfants du maître d’école Christophe Leuprand

1676 (28. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 714
Erschienen Herr Matheus Schmidt Adelicher Schaffner alß vogt weÿl. herrn M. Christoph Leubrandts geweßenen Schulmaÿsters Zum Jungen St. Peter nunmehr seel. nachgelaßener Kinder
hat in gegensein herrn Philipp Ruprecht Meßerschmidts deß barbierers
bekannt, daß derselbe die Jenige 50. lb d, so uff seiner alhier am Baarfüßer platz Zwischen herrn Daniel Schmidten E. E. Großen Rhats beÿsitzern, und weÿl. hannß Gartners deß Kornwerffers nun auch seel. nachgelaßenen Erben gelegener behausung gehafftet, abgelöst und bahr erlegt habe, auch alle davon Verfallene Zinnße richtig abgestattet worden

Philippe Robert Messerschmidt et sa femme Susanne hypothèquent la maison au profit du docteur en médecine Samuel Geudelin

1676 (10. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 731
H. Philipp Ruprecht Meßerschmidt der barbierer undt Susanna beÿdte Eheleuth und Zwar Sie Susanna insonderheit mit beÿstand H Johann Michael Gilgen undt H Jonæ Stören beÿde also auß E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechtser Verwanther hierzu deputirter
in gegensein H Samuel Geüdelins Med: Doct: et Pract: – schuldig seÿen 300. lb
unterpfand, die barbier behausung hoffstatt, höfflin mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier am baarfüßerplatz einseit neben herrn Daniel Schmidten alten großen Rhats Verwahnten, anderseit neben hannß Gartners deß Kornwerffern nunmehr seel. nachgelaßener Wittib undt Erben hinden auch Uff diselbe stoßendt gelegen
[in margine :] Erschienen Hr Johannes Wörner der Schuhmacher alß Vogt weÿl. hierinn gedachts herrn D. Geudlins nunmehr seel. nachgelaßene Kinder erster ehe, hatt in gegensein Johann Christoph Engels deß barbierers alß ietzigen Possessoris hieringedachter behaußung (quittung) Act : den 15. Maÿ a° 1684.

Susanne Klinger meurt en 1678 en délaissant quatre enfants. La masse propre au veuf présente un déficit de 74 livres, celle propre aux héritiers s’élève à 388 livres. L’actif de la communauté est de 171 livres, le passif de 239 livres.

1678 (6.2.), Not. Reeb (Nicolas, 44 Not 4) n° 397
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendsahmen frauwen Susannæ Klinglerin, des Ehrenvest: vndt Kunsterfahrnen Herrn Philipp Ruprecht Meßerschmidts, Barbierers Wundartzten Vnnd Burgers Alhie zu Straßburg Ehelich geweßter haußwürthin Seeligen Verlaßenschafft vffgericht in Anno 1678. – nach ihrem dinstag den 30. Octobris nächst Abgerichten 1677. jahr aus dießem müheseeligen Leben genommenen Tödlichen hientritt hinderlaßen, Welches Alles vff freündliches erfordern, vnd begehren des Ehrenvesten vndt rechtsgelehrten Herrn Johann Ulrich Chunen vice Procuratoris beÿ E. E. Stattgericht vnd Burgers Alhier, Alß geschwornen vogts Philipp Ludwigs, Johannis Friderichs vnnd Johann Thomanns Aller Vier [sic] geschwüsterdten, der verstorbenen, frauw Seeligen mit Vor: vnd nach gemeltem ihren hinterpliebenen wüttwern Ehelich erzeügter Kinder vnd hinderlaßener ab intestato nächster Erben Ersucht (…) Actum in des Heÿligen Reichts freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 6. Februarÿ Anno 1678.

Copia der Eheberedung (…) So Beschehen vndt verhandelt In des Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Montags den 4. Aprilis Anno 1664.
Copia Codicilli, So die abgeleibte Frauw Seelig Auffgerichtet. 1677 (…) Montags den 29. Octobris Alten Calenders Nachmittag zwüschen Zwölff vndt ein Uhren (…) in einer Vff dem Baarfüßer platz gelegenen Vnnd Von hernach bemelten beeden Eheleuthen wehrender Ehe mit einander erkaufften Wohnbehaußung deren Obern Stuben, mit denen fenstern vff die gaß Außehend (…) Persönlich erschienen ist, die viel Ehren: und tugendsamme Frauw Susanna Klinglerin des Ehrenvest Vndt Vorgeachten Herrn Philipp Ruprecht Meßerschmidts, Barbierers vnd Burgers Zu Straßburg haußfrauw, Zwar wegen Zugestandener beschwehr: vndt gefährlicher Kranckheit sehr Matten vnd Crafftlocsen Leibs, auch etwas schwachlichen gesprächs, dannenhero vff einem bette Liegend (…) Philipp Conrad Rauch von Strassburg gebürtig vnd burger daselbsten (…) Notarius
Inn Einer in der Statt Straßburg Ahne dem Baarfüßer platz gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen vndt hieunden Eingetragenen behaußung befunden wie volgt
Inn der obernbühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der obern Stuben, Im obern haußöhren, Inn der untern Stuben, Inn der Kuchen, Im Keller
Sa. deß Herrn Wüttwern unveränderten haußraths 9, der Erben 32, Theilbar 47
Werckzeug Zum Barbierer Handwerck gehörig deß Herrn Wüttwers unverändert 8 lb, Theilbar 2 lb
Schulden in das Erbe Zugeltend, E. 100
Ergäntzung der Erben Unveränderter Nahrung, Auß einem den 17. Maÿ Anno 1672. über weÿland herren Matthæi Klinglers der Abgeleibten frauwen geliebten Vatters seeligen Nahrung, 239
Sa. der Erben unveränderter Nahrung 389 lb – Schulden 1, Nach deren Abzug 388 lb
Eigenthum ane einer behaußung So Theÿlbahr. Item ein barbier behaußung hoffstatt, höfflin mit allen deren gebäuen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen In alhiesiger Statt Straßburg ahne dem baarfüßer platz, j seith neben H Daniel Schmiden E: E: großen raths altem beÿsitzern, 2. seith neben hanß Georg Gartnern dem Kornwerffern und burger, allhier hinden auch vff dieselben stoßend davon gond Jährlichen vff Johannis Baptistæ 12. lb d H Samuel Geidelin Medicinæ Doctori so in haubtguth abzulößen mit 300 lb d, sonsten freÿ ledig eigen vnd hiehero angeschlagen für 76 lb 5 ß. Darüber sagt ein Pergamenen Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt, deßen datum den 15. febr. 1675. signirt mit N° 1. Ferner ein Pergamenin hütten brieff datirt den 24. 8.bris 1555. weiter ein Pergamenin hütenbrieff datirt den 14. Martÿ 1561. beede signirt mit altem N° 1 und nach beschehener Vorlegung dabeÿ gelaßen, So dann ein pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Kleinen Insiegel verwahrt datirt den 27. Aprilis 1580. signirt mit alten Nis 1 et 7. dabeÿ noch fünff alte fernere Pergamentene abgelöste Zinß und haußbrieff Zubefinden. Summa 76. lb
Silber Geschirr und Geschmeid W 1, E 9, T 32, Guldene Ring W 6, E 7, T 18 ß, baarschafft T 12
Summa summarum deß Herren Wüttwers unveränderten Vermögens 25 lb – Schulden 100 lb, Übertreffen also vorstehende Schulden auß dem Erbe zubezahlend den Anschlag unveränderten Vermögens vmb 74 lb
Summa summarum Theÿlbahren Guths 171 lb – Schulden 239 lb, Theilbar passiv Schuld übertrifft den Anschlag solchen guths vmb 68 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 245 lb – Ungewiß Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter Hauptgut des Herrn Wüttwers unverändert 300, theilbar 97

Susanne, femme de Philippe Robert Messerschmidt, meurt à l’âge de 38 ans.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 68-v n° 11)
1677. Octobris. den 24. ist Susanna Hn Philippi Ruprecht Meßerschmidt deß Balbierrs alhie, Haußfrau aô ætatis 38 mens..8 gestorben vnd nach gehaltener Leichenpredigt auff S. Helenen begrabnus begraben worden (i 71)

Philippe Robert Messerschmidt se remarie avec Anne Marie, fille du meunier Georges Meyer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 182)
1678. Dom 1. et 2. Trinit. Hr Philipp Ruprecht Meßerschmidt der Burger vnd Balbierer alhier Vndt Jungfrau Anna Maria, weÿland Georg Meÿers deß Burgers vnd 8. Räder: Müller alhie nachgelaßene eheliche tochter. Copul. Zu S. Aurelien Donnerst. 13. Junÿ (i 4)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 3 n° 15) 1678. Donnerstag den 13. Junii St: Aurelien, H. Philips Ruprecht Messerschmidt, Balbierer vnd Wundartzt vnd Jfr Anna Maria, H. Georg Meÿers, 8. red. Müller nachgel. Tochter. (i 4)

Anne Marie Meyer meurt en 1679 après avoir institué son mari pour son héritier

1679 (25. 9.br), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 1) n° 8
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, Liegender vnd vahrender, Keinerleÿ ausgenommen, So Weÿland die viel Ehren vnd tugendsahme Fraw Anna Maria Meÿerin, deß Ehrenvesten vnd Kunstreichen, Herrn Philipß Ruprecht Meßerschmidts Barbierers vnd Wundartztes und burgers alhier Zu Straßburg Geweßene Hausfrau, nunmehr seel. nach Ihren am 3. Febr. dießes Jahres genommenen tödlichen hintritt hinder Ihro verlaßen, Wie soche vff Ansuchen vnd erfordern, obgemelten Herrn Meßerschmidts des Wittibers als ex testamento eingesetzten Universal Erbens (…) So beschehen Zu ermeltem Straßburg in beÿsein des Wohl Ehrenvesten vnd rechtsgelehrten Herren Johann Ulrich Kuhnen, J. U. C. vnd Nunmahligen substituti des Stattgerihts alhier, als sein Herrn Meßerschmidts in erster ehe erziehlten Kinder geschwornen vogts vff Dienstag den 25. 9.br Ao. 1679.

Bericht Ahne Statt der Eheberedung. Weÿlen, wue aus eingangs gedachten vnd hernach inserirten Testamento nuncupativo buchtäblich erhellet, der hinterbliebene H. Wittiber der verstorbenen frauen seel. sambtlich vnd Gäntzliche Verlaßenschafft einig und allein ererbt, und mann, über vielfältiges Sollicitation die Zur Zeit Ihrer mit einander gehaltenen heüraths abred, durch H, Nicolaum Reben Notarium vffgerichtete Ehepacta, nicht bekommen oder erlangen können (…)
Copia Testamentum nuncupativi, So die abgeleibte Frau Seelig noch ledigen Standts vffgerichtet – 1678 (…) vff dienstag den 11. Monats tag Junÿ alten Calenders, zwischen 3 und 4 Vhren Nachmittag (…) Persönlich erschienen seindt der Ehrenvest vnd Kunstreiche Herr Philipp Ruprecht Meßerschmidt, der barbierer vnd Wundartzt auch burger alhier vnd mit Ihme die Viel Ehren vnd Tugendreiche Jungfrauw Anna Maria Meÿerin beede mit einander Ehelich Verliebte vnndt Verlobts (…) Ich Johann Friderich Redwitz von Straßburg vnd burger daselbsten (…) Notarius
Inn Einer alhier ahne dem Baarfüßer Platz gelegenen, vnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen, deßwegen hernach fol: (-) beschriebenen behaußung befunden
Uff der Obern Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammer, Inn der obern Stub, Vor dießer Stub, Inn der Barbirtstub, Inn der Kuch
Werckzeug Zum Barbierer Handwerck gehörig
Sa. haußraths 91, Sa. Wein und leere Vaß 4, Sa. Werckzeugs Zum barbierer handwerck gehörig 12, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 79, Sa. Guldener Ring 21, Sa. baarschafft 61
Eigenthumb ane einer behaußung. Item ein barbier behaußung, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäuen, begriff. weiten, recht. Zugehördten, vnd gerechtigkeit. geleg. In alhiesiger Statt Straßb. ahne dem baarfüßer platz, j s. neb. Joh: Jacob Schellen Kieffer vnd weinhändlern, 2. s. neb. hanß Geörg Gartnern, dem Kornwerffern v. burger, allhier, hind. auch uff die selbe stoßend, davon gehen Jährlichen uff Joh. Bapt: 8. lb d H Samuel Geidelins Wittib und Erb. so in haubtguth abzulößen mit 200 lb d, sonst. freÿ ledig eigen, vnd hiehero durch die geschworne werckhmeistere über solche beschwerd æstimirt vnd angeschlag. pro 100 lb. Darüber sagt ein Perg. Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhangend. Contract Insiegel verwahrt, datirt den d. 15. febr. 1675. signirt mit N° 1. Ferner j Perg. hütten brieff, datirt d. 24. 8.bris A° 1555. weiter j Perg. hüttenbrieff, datirt den 14. Martÿ 1561. beede signirt mit altem N° 1 v. nach beschehener Vorlegung dabeÿ gelaßen, So dann j Perg. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Kleinen Insiegel, verwahrt datirt d. 2. Aprilis A° 1580. signirt mit alt. Nis 1 et 7. dabeÿ ferner 5. alt. abgelöste Zinß v. haußbrieff Zubefind. Summa per se.
Summa summarum 368 lb
Pro Nota. Darunder ist begriffen, so der H Wittiber seinen Vier Kindern Erster Ehe für anerstorben mütterlich Gutt schuldig (…) 432 lb
Sa. vngewissen Zweiffelhaffte vnd besorglich gar verlohrnen Schulden ins Erbe 97 lb
Abschatzung Mittwochs den 3. Decembris 1679. Deß Ehrsahmen Vndt bescheidenen Herrn Philip Ruoprecht Messerschmidts, balbierers vndt Wundtartzs behausung, auff dem barfüserplatz, beÿ dem Ruoben loch, welches ein Kleine schmahle behausung, Vndt nach der befindung vff den herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb 800 guldten Bezeugens Underschribene der Statt Straßburg geschworne Werckhleüth, [unterzeichnet] hannß Georg Heckheler Werckmeister beÿ dem Münster, Jacob Loßii Werckmeister deß Zimmer hoffs, Andres Schmidt Werckmeister des Maurhoffs

Philippe Robert Messerschmidt se remarie à Colmar avec Marguerite, fille de Louis Bartu, assesseur au Sénat de cette ville
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 12, n° 31)
1680. Domin. X. et IX Trinit. Hr Philippus Ruprecht Meßerschmidt der Burger Barbierer vnd Wund Artzt alhie vndt Jungfr. Margaretha weÿland Hr Ludwig Bartu E. E. Raths Zu Colmar Beÿsitzers vnd Waißen*chts daselbst nachgelaßene Eheliche Tochter. Diese 2 personen sind auch iidem Domin: in der Statt Colmar proclamirt vnd d. Dienst. 24. Augusti dasebst offentlich copulirt worden (i 13)

Marguerite Bartu devient bourgeoise par son mari un mois après son mariage
1680, 4° Livre de bourgeoisie p. 474
Fr. Margaretha Barthu von Collmar empfangt des burgerrecht, von ihrem Ehemann Philip Ruprecht Meßerschmidt dem barbierer pro 8. gold fl. welche Erleg. seind, ist ledigen standts gewesen, vnd wird Zur Lucernen dienen, promis. 27. 7.br.

Philippe Robert Messerschmidt vend la maison au barbier Jean Christophe Engel

1683 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 381
Philipp Ruprecht Meßerschmidt der barbierer
in gegensein Johann Christoph Engel auch barbierers
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördt. Rechten undt gerechtigkeiten alhier am baarfüßer platz, einseit neben Johann Jacob Schellen dem Kieffer, anderseit neben hannß Georg schimpffen dem Schuhmacher, hinden auch uff Ihne Schimpffen stoßend gelegen, welche behaußung umb 200 lb den Geüdelinischen Kindern Verhafftet – umb 800 fl.

Originaire de Landau, Jean Christophe Engel épouse en 1683 Anne Barbe, fille du marchand Daniel Dürninger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 118-v n° 62)
1683. Zum 2 mahl Hr Johann Christoph Engel, der burger Barbirer Hr Joh: Christoph Engels burgers Zu Landaw ehel: S. Jfr. Anna Barbara Weiland Hr Daniel Dürningers gewesenen handelßm: v. Burgers alhie nachgelaß: ehel. T. Mont. den 22.ten 9.br. Zur Predigern (i 120)

Jean Christophe Engel devient bourgeois avant son mariage au tarif des acquisitions par mariage
1683, 4° Livre de bourgeoisie p. 494
H. Johann Christoph Engel, der ledige Barbierer, von Landaw, empfangt das burgerrecht, dafern Er eine burgers dochter heurathen wird, pro 8. Gold fl. /:widrigen fallß Er noch 12. Gold fl. nachzutragen schuldig:/ welche Er bereits beÿ d. Cantzleÿ erlegt, wirdt Zur blumen dienen. Jur. eod. [7. april. 1683]

Jean Christophe Engel hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Charles Hammerer

1684 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 212-v
H. Johann Christoph Engel der barbierer
in gegensein deß Edel- hochgelehrten herrn Johann Carl Hammerers Med. Practici – schuldig seÿe 200. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rehten und Gerechtigkeiten alhier am barfüßer platz einseit neben Johann Jacob Schellen dem Kieffer anderseit neben Hannß Georg Schrimpffen dem Schuhmacher, hinden auch uff ihne Schrimpffen stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hn Augusti Kriegen, deß barbierers und wundartzts alß ietzmahlig. besitzers deß hierin gemeldt. hypothecirt. haußes (quittung), den 16. Febr. 1696

Jean Christophe Engel et Anne Barbe Dürninger hypothèquent la maison au profit de Martin Bitsch, maître de la Monnaie

1686 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 153
Johann Christoph Engel, der Barbierer und Anna Barbara Dürningerin deße eheliche haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand Hn Johann Hermann Schwerd deß handelßmanns und hans Philipps Kammen deß Jüngern, Metzgers,
in beÿsein hans Martin Bitschen deß Müntzmeisters – schuldig seÿen 400 Gulden à 15. btz.
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, & allhier am baarfüßerplatz einseit neben weil. Johann Jacob Schellen deß weinhändlers sel. witt. und Erben, anderseit neben hans Georg Schrimpffen dem schuhmacher hinden auff erstged. Schrimpffen stoßend gelegen

Jean Christophe Engel autorise en 1686 son voisin Jean Georges Schrimpff à poser une partie d’une de ses arcades sur son mur. La convention est annulée le 6 février 1688

Tuteur des enfants de Jean Christophe Engel, le barbier Chrétien Lancke demande que ses deux pupilles soient admises à l’orphelinat.
1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
(p. 129) Sambstags den 20.ten Julÿ 1697 – Christoph Engel, wegen Recipirung seines Curanden in d. Waÿßenhauß
Saltzm. Ersch. Christoph Engels geweßenen barbierers 2 Kinder Vogt H. Christian Lancke pt° auffnahm seiner beeden Curanden in d. Waÿßenhauß prod. vndth. anbring. vnd bitten, Erk. würdt die sach an die Herren Pfleger deß Waÿßenhaußes recommendirt, H. Daniel Dietrich vnd H. Rauch deputirt.

La veuve et le tuteur des trois enfants de Jean Christophe Engel vendent la maison au barbier célibataire Auguste Krieg

1696 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 101
(prot. fol. 15.b) Erschienen H. Christian Lancke der barbierer und Wundartzt alß vogt weil. Hn Johann Christoph Engels, auch gewesenen barbierers und Wundartzts sel. hind.laßene 3 Kinder, mit beÿstand H. Wolffgang Reinhard von Avenheim, Notar. Immatriculati, alß Vogts der Kind. leiblich. Mutter, Annæ Barbaræ geb. Dürningerin, wie auch Herrn Johann Philipp Kammen, E.E. großen Raths alt. beÿsitzers alß Verwanth.
hatt in gegensein H. Augusti Kriegs, deß ledigen aber deß burgerrechtens vertrösteten burgers barbierers und Wundartzts
hauß, hoffstatt, höfflei mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördet. Recht. und gerechtigkeit. allhier am barfüßer Platz, einseit neben weil. Johann Jacob Schell gewesenen Kieffers sel. Erb. anderseit neben weil. hans Georg Schrumpffen gewesenen Cancelleÿ botten, sel. wittib und Erben, hind. auff ged. Schrimppffischen Behaußung stoßend gelegen, welche behaußung umb 200 lb Capital Hn Joh: Carl Hammerern Medic. Doctori und E.E. großen Raths alten beÿsitzern verhafftet, dann obwol ged. d. Verkauffenden Vogts Kind. leibliche Mutter weg. ihres obgem. Engeln ihrem Ehemann zugebracht. guths ein Zimmliches an Ergäntzung zufordern, deßen Calculus aber noch nicht richtig, so hat sich noch deren Vogt und Schwager obged. in ihrem Nahmen hierbeÿ erkläret, daß Sie solches zu vord.ist gehörig liquidiren, und was es sein wird, nicht wol an d. hauß, alß hernach gemeldt darauff stehen bleibend. Kauffschillings rest erfordern wolle – umb 600 pfund

Auguste Krieg hypothèque la maison au profit du secrétaire à la Tour aux deniers Jean George Wetzel pour pouvoir en régler le prix d’achat

1696 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 103
Erschienen H. Augustus Krieg, der barbierer und Wundartzt
hatt in gegensein H. Johann Georg Wetzel Secretarÿ deß Pfenningthurns – schuldig seÿe 100 pfund, damit hernach beschriebene behausung erkaufft vnd d. angeld damit völlig bezahl. könne
unterpfand, hauß, hoffstatt p perge auß immediate vorstehende verschreibung & geleg. welche behaußung vmb 150. lb Capital weil. Joh: Baumen deß Paßmentmachers sel. Kind. vnd vmb 50. lb. Capital ogbed. H. Wetzeln ingleich. recht mit f. baumischen, so dan vmb 400 lb Kauffschillings Rest weil. Hn Joh: Christoph Engels gewes. Barbierers sel. Kindern verhafftet

Fils du marchand David Krieg de Krothendorf ou Brettendorf en Misnie, Auguste Krieg épouse en 1696 Marie Ursule, fille de l’imprimeur Jean Pastorius
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 61)
1696. Domin: Jubilate et Cantate proclamati sunt Hr Augustus Krieg der Barbierer b. Wundtartzt alhier, Hrn David Krieg, des handelsmanns v. Burgers Zu Krothendorff in Meissen ehel. Sohn, V Jfr. Maria Ursula Weÿl. Hrn Johann Pastorÿ geweßenen Buchtruckers v. Burgers alhier, auch beÿ d. Kirch. Zum Jung. S Peter, Verordneter Kirchen Pflegers Nachgel. ehl. Tochter, Copulati sunt Mittw. d. 23. Maÿ [unterzeichnet] Augustus Krieg als Hochzeiter, Maria Ursula Pastoriusin aks hochzeiterin (i 70)

Auguste Krieg devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1697, 4° Livre de bourgeoisie p. 692
Augustus Krieg, der balbierer Von Brettendorff, David Kriegen, handelßmann daselbst Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Maria Ursula Pastoriussin, seiner jetzmahl. haußfrawen p. 2. gold fl. 16 ß so sie Bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, vnd wird beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 23. Dito. [Junÿ] 1696.

Marie Ursule Pastorius meurt en 1703 en délaissant trois filles. Les experts estiment la maison à 475 livres. La masse propre au veuf est de 605 livres, celle propre aux héritiers de 1 803 livres. L’actif de la communauté s’élève à 592 livres, le passif à 1 637 livres.

1703 (3. X.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 6) n° 140
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender: und fahrender, Veränderter und vnveränderter Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die Wohl Ehren und tugendbegabte fraw Maria Ursula Kriegin gebohrne Pastoriußin, deß Wohl Ehren Vesten Kunsterfahrenen und großachtbahren Herrn Augusti Kriegen, barbierers und Wundartztens und burgers allhier zu Straßburg geweßene eheliebste seelig nach Ihrem den 28. Octobris dießes Zu end lauffenden 1703.ten Jahrs beschehenen tödtlichen Hienscheiden Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Wohl Ehren Vesten großachtbahr, und Kunsterfahrenen Herrn Johann Pastorÿ Buchtruckers und burgers alhier als geordnet und geschworenen Tutoris Annæ Margarethæ, Mariæ Salomeæ und Catharinæ Dorotheæ die Kriegin alle dreÿ der verstorbenen seeligen mit vorbemeltem Ihrem hinterbliebenen H Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato rechtmäsiger Erben inventirt und ersucht (…) Actum in fernerm beÿsein der Viel Ehren und Tugendreichen frawen Annæ Margarethæ Dünckelin gebohrner Pastoriußin, S. T. Herrn Johann Daniel Dünckels, Paßmentirers vnd Seidenhändlers Burgers alhie haußfrauwen, der Kinder vnd Erben Mutter seel. Schwester in der Königlichen Statt Straßb. Montags den 3.ten Decembris Anno 1703.

In einer in der Statt Straßburg ane dem Barfüßer Platz gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befund. worden Wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auf der Obern bühn, In der Soldaten Cammer, Vor dießer Cammer, In der Cammer C, In der obern Stub, Vor dießer Stub
Ergäntzung deß Herrn Wittibers Unveränderte, Abgegangenen Guths. Vermög Inventarÿ (…) durch Herrn Stephan Cornelium Saltzmann Notarium publicum in Anno 1697. auffgerichtet
Eigenthumb ane einer Behaußung so deß Herrn Wittiber Unverändert. Hauß, Hoffstatt und höfflein sampt allen anderen begriffen, Weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Statt Straßburg, ane dem Baarfüßer Platz, einseit neben Heinrich Seÿlers deß Raths Botten alhier eheliche Haußfr. anderseith neb. Mstr. Andreas Stumpffen dem Statt Kieffer, Hinden auch auf vorbemelten Heinrich Seÿlers Haußfr. stoßend, so freÿ Ledig und eigen und vermög dießer Statt Straßb. geschworne Hh. Werckmeistere Zu dem Concept gelüfferter schrifftlichen Abschatzung sub dato 28.t Novembris Anno 1703. hiehero æstimirt umb 475 lb Darüber ist vorhanden ein teutsche pergamentene Kauffbrieff in alhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertiget und mit dero anhangendem Secret Innsigell verwahrt datirt den 16.ten febr. aô 1696. außweißen Welcher gestalten der dißorths H Wittiber solche behaußung Von Joh: Christoff Engels deß Barbierers seel. hinderlaßene Wittib erkaufft hatt.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Deß Herrn Wittibers Unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 19, Sa. Vasen und Instrumenten zu der Barbierkunst gehörig 17, Sa. Silbergeschieds 16, Sa. Guldener Ring und geschmeids 14, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 475, Sa. der Ergäntzung (212, gehet ab 150, Restirt) 62, Summa summarum 605 lb
Der Kinder und Erben Mütterliche unveränderte Verlaßenschafft, Sa. haußraths 122, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 40, Sa. Guldener Ring 35, Sa. baarschafft 98, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 59, Sa. Gülth von liegenden güthern 18 ß, Sa. der Ergäntzung 1471, Summa summarum 1828 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 1803 lb
Das Gemein Verändert und Theilbare Gueth, Sa. Haußraths 33, Sa. frucht auf dem Kasten 13, Sa. Wein und Lähern Vaßen 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 41, Sa. Guldener Ring 4, Sa. baarschafft 474, Sa. Schulden 10, Summa summarum 592 lb – Schulden 1637, die Theilbare passiva übertreffen die Theilbare Activ Nahrung umb 1044 lb
Verstallungs Summa Inventarÿ 1363 lb
Abschatzung den 28. 9.bris ao: 1703. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen herrn Augustinus Krieg balbierer ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem baarfüßer Platz gelegen, einseits neben Herrn Heinrich Seiller Rathsbotten, anderseits Neben Herrn Andreas Stumpffs Statt Kieffer, hinden auff vorgedachten Seÿler stoßend, Welche behausung undt Hofflin sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen wirdt Vor vndt Umb Neun Hundert undt Füffzig gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckleüthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Auguste Krieg se remarie avec Anne Marie, fille du préposé au sel Philippe Frédéric de Gottesheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 124-v)
1706. Dominica XXV. et XXVI post Trinit. proclamati sunt H. Augustus Krieg Wund Artzt und Barbierer auch burger allhier und Jfr. Anna Maria H. Philipp Friderich von Gottesheim gewesenen Saltzverwalters und burgers allhier nachgelaßene Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 19. Novembr. [unterzeichnet] Augustus Krieg Hochzeiter, Anna Maria Gottesheimin hoch Zeiterin (i 129)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à Auguste Krieg. Ceux du mari s’élèvent à 3469 livres, ceux de la femme à 170 livres.

1706 (29.3.), Not. Mader (6 E 41, 665) n° 5
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung so der Wohl Ehrengeachte, Großachtbahre undt Kunsterfahrene Herr Augustus Krieg berümbter barbirer und wundartzt undt die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Anna Maria gebohrne von Gottesheim beede Eheleüthe undt burgere allhier einander in den Ehestand zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten (…) Actum und angefangen in der König. freÿen Statt Straßb. in fernerem gegensein deß Hoch Edelvest und hochgelehrten herrn Philipp Ludwig Künasts E.E. Großen Raths alhier Wohlbestellten Procuratoris et Advocati der frawen erbettenen beÿstandts, auff Dienstag den 29. Martÿ 1706.

In einer in der Statt Straßburg ane dem Barfüeßer Platz gelegenen undt dem H. Eigenth. Zuständigen behausung ist befunden worden alß Volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Obern Stub, In der Undern Stuben
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (M.) Item ein Hauß, Hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und gerechtigkeiten, allhier am Baarfüßer Platz, einseit neben weÿl. Johann Jacob Schellen geweßenen Kieffers seel: Erben /.jetzo Andres Stumpff Statt Kieffer./ anders. weÿl. Hanß Georg Schrimpffen geweßenen Cancelleÿ botten seel: W : vnd Erben /:nachgehends Christoph Wilsenand Schumacher jetzo Heinrich Seiler Raths Botten, hinden vff ged. Schrimpffische behaußung stoßend, so gegen jedermänniglich freÿ ledig und eigen. Welche behaußung sub dato 16. febr: 1696. umb 800 lb. Erkaufft , anjetzo aber anzuschlagen beliebt 900 lb. Darüber sagt ein perg. Kauffbr. i, allhies. C. C. Stuben gefertiget und mit dero anhangendem Innsigel Verwahrt, datirt d. 16. febr: 1696.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 303, Sa.Früchten und Mehl 18, Sa. Wein vnd lährer Vaß 36, Sa. Bibliotheca 28, Sa. Vasa et Instrumenta 39, Sa. des Müntz Cabinetts 301, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 164, Sa. GuldenerRing und dergl. geschmeidt 151, Sa. der Baarschafft 540, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 985, Sa. Eigenthum ane einer Behaußung 900, Sa. Gülth von liegenden güthern 10 ß, Summa summarum 3469 lb
Der Frawen in den Ehestand gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 68, Sa. Goldener Kett, Ring und geschmeidt 59, Sa. der Baarschafft 25, Summa summarum 170 lb

Auguste Krieg meurt en 1727 en délaissant trois filles de son premier mariage et deux enfants issus de la veuve. Les experts estiment la maison à 900 livres. La masse propre à la veuve est de 296 livres, celle propre aux héritiers de 1065 livres. L’actif de la communauté s’élève à 469 livres, le passif à 706 livres.

1728 (29.1.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 55)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland der Wohl Ehren Vest und Kunsterfahrene Herr Augustus Krieg geweßener berühmter barbierer und Wundartzt auch burger allhier zu Straßburg unmehr seel. nach seinem den 12. Novembris des ohnlängst abgelegten 1727.sten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des in Gott ruhenden Herrn seel. in zweÿen unterschiedenen Ehen erzeügter resp° Töchter und Sohns, auch ab intestato verlaßener Erben, wie solche ane folgendem folio ordentlich benamßt, ersucht, durch die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Annam Mariam Kriegin gebohrne von Gottesheim, die hinterbliebene Frau Wittib, mit assistentz des Wohl Ehrenvesten und Kunsterfahren Herrn Josiæ Weÿhen, Barbirers u. wundartzts auch burgers allh. dero geordneten H Curatoris (…) So beschehen in Straßburg den 29.ten Januarÿ Anno 1728.
Der in Gott ruhende Herr seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1. Die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Annam Margaretham Mosesin gebohrne Kriegin, des Ehren Vesten und Kunsterfahrenen H. Johann Heinrich Moses, barbierers und wundartzts auch burgers allh. Ehefrau mit beÿstand erstgedachtern Ihres Ehe Vogts, 2. Die Ehren: und Tugendreiche Frau Mariam Salome Kuglerin gebohrne Kriegin, des Ehrenhafften und Vorachtbahren H Gottfried Kuglers Kupfferschmids und burgers allh. gel. Ehewürthin, beÿständlich erstgedachten Ihres Ehe Manns, 3. Die auch Ehren: und Tugendreiche Frau Catharinem Dorotheam Bognerin gebohrne Kriegin, des Ehren vorgeachten H Christoph Bogners Meßerschmids und Burgers allh. haußfrau, auch mit beÿstand erstgemelten Ihres Mariti, Ferner samt obgemelten Ihren beeden Schwestern mit Assistenz des Wohl Ehrenvesten, Rechtsgelehrten und hoch Achtbahren H Johann Lobsteins Vornehmen Notarÿ jurati et Practici auch burgers allh. so Persönlich zugegen war, Vorstehende dreÿ Töchtere hat der abgeleibte Herr seel. in erster Ehe mit Weÿl. de Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Ursula gebohrner Pastoriusin ehelichen erzeugt
4. et 5. Herrn Augustum Kriegen noch lediger Barbierer Gesell, und Mariam Elisabetham Kriegin, deren geschworner Curator der Wohl Ehren Vest und Kunstgelehrte Herr Christoph Stricker, Vornehmer Barbierer und Wundartzt auch burger allh. so dießer Inventur beneben seinen Curanden in Persohn assistirt, Dieße beede letztere des abgeleibten Herrn seel. mit hievor ernandter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Sohn und Tochter. Und also alle Fünff deßelben ab intestato Zu gleichen portionen und antheilen verlaßene Erben
Eheberedungs Copeÿ – Copia Codicilli
Bericht dießer Verlaßenschafft halber. Zuwißen demnach auff vollendete Inventur dereselben, ein unvergreifflich Summarischer Calculus, umb die Vires gegenwärtigen Geschäffts Zuerkundig. auffgerichtet worden, hat sich befund. daß auß ursachen, des in des verstorbenen Herrn seel. verlaßenen Codicillo H Augusto Krieg dem Sohn verschafften starcken legats ratione des Müntz Cabinets, wie auch des in denen Ehepactis der Fraw Wittib geordneten vor wÿdembs, die legitima einig. maßen gravirt vnd beschwert word. mithin eine wunderbahre berechnung, auch mercklicher Process zwischen denen Interessenten vorgeschienen (…)

Inn einer allhier Zu Straßburg ane baarfüeßer Platz gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der obersten Bühn, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, Im hauß Ehren, In der Barbier stub, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung. (E.) Eine Behaußung, Hoffstatt und Höfflin mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßburg ane dem Baarfüeßer Platz, einseit neben H Wilhelm Cladj dem Sattler, 2.s. neben H Jacob Stempel dem Weinhändler hinten auff erstgedachen H Cladi stoßend, so freÿ ledig und eigen durch der Stat Straßburg geschwohren Werck Meistere Vermög überschickten und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlicher Abschatzung de dato 28. Jan. 1728. æstimirt pro 900. lb. Darüber bes. 1. teutsch: perg: Kffbr. in allhießiger Cantzleÿ Contr: Stuben gefertiget und mit dero anhangendem Ins. Verwahrt, datirt den 16. febr. Anno 1696. Ferner i alt perg. Kffbr. gleichfalls in allh. C. C. Stuben verfertiget und dero anhang. Ins. bekräfftiget de dato 26. 7.br. 1683.
Wÿdemb,So der abgeleibte Herr seel: von Weÿland Frauen Maria Ursula gebohrner Pastoriusin seiner ersten Haußfr. seel. ad dies vitæ zu genißen gehabt. Seilbiger hat nach inhalt des über dero verlaßenschafft in Anno: 1704. auffgerichteten Inventarÿ (…)
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths, Laut Inventarÿ über eingangs gemelter beeder Eheeüthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen den 29. Martÿ. 1706: durch H Philipp Jacob Mader Notarium auffgerichtet
Norma et Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib unveränderte Nahrung, Sa. Hausraths 34, Sa. Silbers 14, Sa. Guldenen Ring 57, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 67, Sa. Schulden 50, Sa. der Ergäntzung 84, Summa summarum 307 lb, Passiva, Per se, Nach solchem abzug 296 lb
Dießem nach würd auch der Erben unverändert guth beschrieben, Sa. Haußraths 63, Sa. leeren Vaß 2, Sa. Vasen et Instrumenten wie auch Schiff und geschirr Zur barbier Kunst gehörig 8, Sa. Silbers 42, Sa. der guldenen Ring 49, Sa. des Müntz Cabinets 24, Sa. der baarschafft 146, Sa. des Eigenthums ane einer behausung 900, Sa. der Ergäntzung 477, Summa summarum 1715 lb – Schulden 650, Nach deren Abzug 1065 lb
Endlichen volgt auch die Consignation der Gemeinen, veränderten vnd theilbaren verlaßenschafft, Sa. Vasen, Instrumenten und wahren zur Chirurgie gehörig 2, Sa. der Bibliothec 12, Sa. Silbers 75, Sa. Guldene Ring 14, Sa. Müntz Cabinets 157, Sa. der baarschafft 88, Sa.Activorum 64, Summa summarum 469 lb – Schulden 706 lb. Übertreffen also die Theilbarhr Passiva die theilbar verlaßenschafft vmb 236 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1724 lb
Abschatzung d. 28.ten Januarÿ aô 1728. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und vorachtbahrn Herrn Augustini Krieh gewesenen Chirurgi seel. hinter laßene frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem baarfüßr platz gelegen, bestehet in einem balbier hauß einseits Neben Cladi Wilhelm Sattler anderseit neben Johann Jacob Stempffel hinden auch auf schon Ermelten Stempffel und Cladi stoßend, Welche behausung, Stub, Balbier stube, Cammern Kuche, hauß Ehren mit herd und waßerstein, und gewolbter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung bedunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausendt und achthundert gulden Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Le barbier Auguste Krieg rachète les parts de ses sœurs et devient seul propriétaire de la maison dont la veuve Anne Marie de Gottesheim a la jouissance viagère

1730 (24.12.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 55), Joint à l’inventaire du 29 janvier 1728
Abtheilungs Concept Über Weÿland Herrn Augusti Kriegen geweßener Barbierers und burgers alhier seel. Verlaßenschafft auffgerichtet den 5. Aprilis Anno 1728.
Nota. Waß die denen beeden Jüngsten Kindern verordnete 100. ducaten betrifft, seind selbige derentwegen auff die vätterlich Barbier behausung ane dem Barfüeßerplatz gelegen, weilen sonst Keine Mitte mehr übrig, verwießen worden, so Sie finito usufructu nach ihrer Mutter absterben Zuempfang. haben,
Under deßen Verbleibt der Kriegischen Fraw Wittib besagte behaußung lebtägig Zum genußn Zu künfftigem bericht.
Es hat aber bald nach dießem die Fraw Wittib sich anders erklärt, vnd die barbier stub denen samtlichen Erben vmb solche vnd. sich Zu vertheilen vnd Zu verloßen, weilen ihro die barbierstuben fortzuführen alzukosybar vnd nicht nahe anständig, entschlagen, doch mit dießem Außtrucklichen beding, daß dieselbe den darauß erlösten Kauffschilling Zeit lebens nach dem Inhalt deßen de meliori reservirt haben wolle, welche gethane Erklärung die Erben daran auch für bekhandt angenommen, vnd volglich sich mit einander wißent vnd wohlbedächtlichen in præsentia mein unterschriebenen Notarÿ verglichen angeregte behaußung Vordrist under sich unanimiter vmb 2700 gulden anzuschlag. volgends darumb ohnpartheÿisch Zu loßen laßen auch bescheh. (…)
Herrn Augusto Kriegen dem Sohn, durch solches freÿe ohnpartheÿische loß erblich. vnd eigenthümlichen Zugefallen für und umb 1350. lb (…) beschehen den 24. Decembris 1730.

Les héritiers Krieg louent la maison et la boutique de barbier à l’étudiant en chirurgie Daniel Théophile Ziegenhagen, originaire de Steinwehr près de Kœnigsberg en Marche de Brandebourg. La location devra être confirmée à la Chambre des Contrats.

1731 (15. 9.br), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 46) varia
Lehnungs Auffsatz. das Kriegische auff den Baarfueßer Platz allhier gelegene Barbier Hauß betr. den 15. Novembris Anno 1731
Zuwißen seÿe Hiermit, daß ahne Zu end gesetztem dato zwischen weÿland Herrn Augusti Kriegen, gewesenen Chyrurgj undt burgers zu Straßburg, seel. hinterbliebener Wittib Nahmentlichen Fr. Annæ Mariæ gebohrner von Gottesheimin, beÿständlichen unter gemeldten dero Herrn Curatoris, mit Genehmhaltung obgedacht H. Kriegen seel. sowohl in erst: alß 2.ten undt Letztern Ehe erziehlten: undt nach Todt Verlaßenen Kinderen undt Zwar mit Zuziehung deroßelben Ehe: und respectivé geschwornen Vogten ahne Einem,
So dann dem Ehrengeachten undt Kunsterfahrnen Hn Daniel Gottlieb Ziegenhagen, dem Ledigen Chyrurgiæ studioso, Von Steinwehr beÿ Königsberg in der Marckt Brandenburg gelegen gebürtig, dermalen allhier sich auffhaltend, am and. Theil,
nachvolgender Vergleich wohlbedächtlichen mit einander abgeredet, getroffen und ohnwiderruffliche Zu halten mit Mundt und Handt gelobet, und versprochen worden, Nembl. und Zum Ersten, so thun obbenahmte Kriegische fr. Wittib undt Erben, Ihme Hn Daniel Gottlieb Ziegenhagen Ihre: ahne dem baarfüßer Platz allhier 1. seit neben H Clade Wilhelm, dem sattler, 2. seit neben Hn Joh: Jacob Stempel Sen. gelegene: vornen auf dem Baarfueßer Platz undt hinten auff ersterwehnten Hn Clader Wilhelm stoßende balbier behaußung mit allen deren rechten, Zugehördten und Gerechtigkeit, umb solche Zu nutzen undt andern seinem Eigenthumb Zu gebrauchten, von Nächstkünfftig. Weÿhenachten 1731. auff Neun nach einander Volgende Jahre, mithin biß ermeldten Termin 1740. hiemit in rechter Lehnungsweiß überlaßen, hiengegen aber verspricht Er Ihnen Jeedes Jahr 80 Goldten hießig current (…)
Dritten aber, ist außtrucklichen Verglichen daß gegenwärtige Lehnung, so auff der Parten Ansuchen In zwischen nur projectirt worden, in allhießiger C. C. stuben, alß wohin alle hießiger Löbl. ordnung nach gehörig, Zu beeder Seiths Sicherheit *rdersambß verschrieben werden solle (…) Act. Straßburg den 15.ten Nov: 1731.
Nachdeme Weÿland H Augustj Kriegen, geweßenen Chyrurgj undt Burgers allhier Zu Straß. seligen im Leben Verbliebene Fr. Wittib und Erben mit assistenz deroselben geschwornen Ehe: undt Vögten, mir Daniel Gottlieb Ziegenhagen Chyrurgiæ studioso, Endes unterschrieben die in gedacht Verlaßenschafft gehörige Barbier Stub, sambt allen darinn befindlichen Werckzeug, Schiff und geschirr vnd anderen Zur Barbier Kunst gehörigen darinnen befundenen Instrumenten, und überigen davon nichts außgenommen eÿgenthümblichen überlaßen, So gelobe undt verspreche ich hiemit, daß wann von Gn. Hh. denen XV. die auff dem verstorbenen H Kriegen seel. auß gnaden conferirte Gerechtigkeit wegen der barbier stub, auff mich devoluirt und transferiret werden werden, denenselben vor solchen Abstand die Summam von 260 und 5 gulden à 15 batzen oder 60. Xr. gerechnet, als balden baar anheim Zu bezahlen (…) So beschehen Straßburg den 15. Nov: 1731.

Auguste Krieg vend la maison à Daniel Théophile Ziegenhagen moyennant 1100 livres. Anne Marie de Gottesheim renonce à l’usufruit viager.

1732 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 57
Augustus Krieg Barchethändler
in gegensein H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen Chirurgi
Eine Barbier: behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am Baarfüßer platz einseit neben Willhelm Cladi dem sattler anderseit neben Jacob Stempel dem weinhändler, hinden eben denselben
Fr. Anna Maria geb. von Gottesheim weÿl. Augustus Krieg gewesten Chirurgi hinterlassene und hiebeÿ erschienene wittib (hat) auff den lebtägigen natural wÿdums genuß gedachten haußes als welcher crafft ihr auffgericheten Ehepacten durch ihren ehemann geordnet worden mit beÿstand ihres Curatoris H. Josias Friedrich Weÿgen Chirurgi verzug gethan als ein zwischen ihne und seinen Miterben verloßt: und ihme zugeloßtes guth Krafft vor H. Not. Patrion ertheiltes attestati – um 250 pfund verhafftet, geschehen umb 1100 pfund

La maison figure à l’inventaire des apports dressé en 1732
Daniel Théophile Ziegenhagen et Jacqueline Rubin hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Faust, receveur à l’hôpital bourgeois.

1740 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 434
H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen der Chirurgus und Fr. Jacobea geb. Rubinin mit beÿstand ihres sohns H. Johann Daniel Bruder studiosi Theologiæ und ihres tochtermanns H. Johann Friedrich Schueler des seidenhändlers maßen ihr anderer Sohn H. Johann Andreas Bruder der lederhändler sich dermahlen in der Sursacher Meß befindet, so dann Johann Friedrich Bruder der Müller so mehrjährig
in gegensein des Mehrern Hospitals Schaffners H. Johann Friedrich Faust – schuldig seÿen 2250 lt
unterpfand, Eine behausung, höfflein, hindergebäu und hoffstatt mit allen derselben gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem baarfüßer Platz, einseit neben H. Daniel Friedrich Färber dem handelsmann, anderseit neben Cladi Willhelm dem sattler, hinten auff ged. Färber,
mehr eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis am Korn marckt einseit neben Johann Daniel Diebold EE. kleinen Raths alten beÿsitzer, anderseit neben Georg Friedrich Zeÿßolff hinten auff H. Hoffrath Heuß
so dann eine MahlMühl mit zweÿen gängen und eine Reÿbe im bann Plobßheim (…)

Daniel Théophile Ziegenhagen vend la maison et le droit de barbier qui y est attaché à Daniel Frédéric Masské moyennant 2 500 livres

1761 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 193
H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen der chirurgus
in gegensein H. Daniel Friedrich Maßke
eine barbier behausung und hoffstatt wie auch der barbier gerechtigkeit, mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auf dem Baarfüßerplatz, einseit neben H. Lt. Johann Friedrich Sachs dem Cancellariæ Contractum protocollist, anderseit und hinten auf Wilhelm Cladi dem sattler – umb 2500 pfund

Originaire de Greifenhagen en Poméranie, Daniel Frédéric Masské fait son apprentissage auprès de Daniel Théophile Ziegenhagen de 1755 à 1757
1755, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 253-v) den 3. Maÿ 1755 – Herr Daniel Gottlieb Ziegenhagen Chir. hatt zum Lehrjungen Daniel Friderich Masské Von Greiffenhagen gebürtig Im Pommern bittet Ihme so* weÿllen Er schon Lange Zeith beÿ Ihme in Condition stehet vom 24. 7.bris 1754. bis solche Zeith 1757. die Chirurgie gratis Zu Erlernen zu zuschreiben. Erkandt Willfahrt.

(f° 267-v) Gericht Gehalten den 9. Jan. 1758 – Daniel Friderich Masské Chirurgus Von Greifenhagen in Pommern bittet Ihme seine beÿ Hn Ziegenhageb außgestandene 3 Lehrjahr Vonsuschreiben. Erkandt Willfahrt

Daniel Frédéric Masské est admis à la tribu de la Lanterne
(f° 286) Kauffgericht Gehalten den 6. Junÿ 1761 – H Daniel Friderich Maßke der Leedige Chit. prod. statt stall und Pfenningthurns schein Crafft deßen Er Burger worden, bittet Ihme dießorthß als Zünfftig unter denen Barbieren Zu recipiren. Erkandt, seÿe dem Imploranten in favorem artis vor die Helffte der gewöhnlichen gebühr Jedannoch ohne præjudice anderen Wilfahrt.

Né à Greifenhagen en Poméranie (aujourd’hui Gryfino) fils du chirurgien Jean Frédéric Masské et de sa femme Sophie Ziegenhagen, Daniel Frédéric Masské épouse en 1761 Catherine Barbe Petzel, fille du marchand Georges Adam Petzel : contrat de mariage, célébration
1761 (12.11.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1489)
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Daniel Friderich Maßke, Kunsterfahrenen Chirurgo und Burgern allhier Zu Straßburg, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahrn Herrn Johann Friderich Maßke, auch Kunsterfahrenen Chirurgii und Burgers Zu Greiffenhaagen in Preußisch Pommern mit weÿland der Ehren und tugendreichen Frauen Sophia gebohrner Ziegenhagin, ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Catharinä Barbarä Petzelin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbare, Herr Georg Adam Petzel, vornehmen Handelsmanns und burgers allhier, mit der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Maria Salome gebohrner Lauthin ehelich erzielhlen Tochter, alsdes Jungfrau Braut ane dem andern Theim
So beschehen und verhandelt in der Königlichenen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 12. Novembris Anni 1761
Daß dise pacta dotalia Vorhervergriffenermaßen abgehandelt und vor beliebig angenommen werden attestirt mit eigehändiger Namens unterschrifft und fürgestrucktem gewohnlichem Notariat Insigel, Straßburg ani et die ut supra, Philipp Heinrich Heuß Notarius publicus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 108-v n° 898)
Anno 1761 Mitwoch den 25. Nov. sind nach zweÿmaliger ordentl. proclamation und Außruffung Zu St. Thomæ copulirt und eingesegnet worden Herr Daniel Friderich Maske, Lediger Chirurgus, Hrn Johann Friderich Maske Chirurgi und burgers Zu Greiffenhogen in Preusisch Pommern ehel. Sohn, und Jungfrau Catharina Barbara Petzelin Hrn Georg Adam Petzel handelßmanns und Burgers allhie ehel. Tochter [unterzeichnet] Daniel Friederich Masské als hochzeiter, Catharina Barbara Petzelin als Hochzeiterin, Daniel Gottlieb Ziegenhagen als Verwandter (i 111)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à Daniel Frédéric Masské. Ceux du mari s’élèvent à 264 livres, ceux de la femme à 1 266 livres.

1762 (8.1.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 5
Inventarium über des Wohl Ehren und Vorachtbahren Herrn Daniel Friedrich Maßke Kunsterfahrenen Chirurgi und der Viel Ehr und Tugendreichen Frauen Catharinæ Barbaræ gebohrner Petzelin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1762. – Welche der Ursachen halben alldieweilen in ihr beeder Ehepersohnen den 12.ten Novembris Anno 1761. mit einander auffgerichteter Eheberedung paragrapho 5.to ausdrucklichen Versehen, daß einem jeeden derselben und seinen Erben seine in die Ehe bringende Nahrung ein freÿ eigen, ohnverändert und vorbehlten Guth seÿn (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerer gegenwarth des Wohl Ehrenvest und großachtbahren Herrn Georg Adam Petzel, Vornehmen Handelsmanns und Burgers allhier der Ehefrauen Leiblichen Hn Vatters und hierzu inspecie erbetten Hn Assistenten, auf Freÿtag den 8. Februarÿ Anno 1762.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßer Platz gelegener dem Eheherrn eigenthümlich zuständiger und hernach beschriebener Behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (H.) Nemblichen eine Behausung, Höfflein und Bronnen sambt der Barbier Gerechtigkeit auch allen übrigen darzu gehörigen Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane em Baarfüßer Platz, einseit neben H Lt Johann Friderich Sachs, Contractuum Actuario, anderseit neben H Wilhelm Clady, dem Sattler, und hinten wieder auf erstgedachten H Lt Sachs und H. Clady stoßend, so außer hernach passivé eingetragenen darauf hafftenden Capital freÿ, Leedig und eigen, und hiehero ohnpræjudicirlichen anzuschlagen beliebet worden pro 3200. lb. Wie der dießortige Eheherr diese Behaußung von H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen, Chirurgo allhier, ane sich erkaufft, weiset ein teutscher pergamentener in allh. C. C. stuben gefertigter, und mit deri anhang. Insiegel corrob. Kauffbrieff sub dato 25. Junÿ 1761.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehe Herrn in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. Haußraths 187, Sa. Bibliothec (-), Sa. Silbers 20, Sa. Instrumenta Chirurgica 51, Sa. der baarschafft 25, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung sambt Barbier gerechtigkeit 3200, Summa summarum 3483 lb – Schulden 3345, Nach deren Abzug 138 lb, Und ann hirzu gerechnet wird die ane Hieunten beschriebenen Haussteuren Vermög der Ehepacten § 7.mo Ihme gebührige helffte anlangend 126 lb, Des Eheherren sambtl. eigenthümbl. Vermögen 264 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 205 (darunter Ehesteur 200), Sa. Silber geschirr und Geschmeids 61, Sa. Goldener Ring und geschmeids 86, Sa. baarschafft 787 (darunter Ehesteur 300), Summa summarum 1140 lb – Deme beÿzufügen, die ane denen haussteuren Ihro Zukommende Helffte ausmachend 126 lb, Der Ehefr. völlig eigenthümbl. Guth 1266 lb

Daniel Frédéric Masské et Catherine Barbe Petzel hypothèquent la maison au profit de Marie Marguerite Schwartz, veuve de Daniel Théophile Ziegenhagen

1774 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 379
H. Daniel Friedrich Maßke der chirurgus und Catharina Barbara geb. Petzelin unter assistentz H. Johann Leberecht Rausch des handelsmanns und H. Heinrich Wilhelm Wunschold des handelsmanns
in gegensein Fr. Mariæ Margarethæ Ziegenhagin geb. Schwartzin weÿl. H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen wittib – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Baarfüßerplatz, einseit neben H. Rathh. Simon, anderseit neben Kronische erben hinten auff dieselbe

Catherine Barbe Petzel meurt en 1814 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants.

1814 (8.3.), Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 2791
Inventaire de la succession de Catherine Barbe Petzel veuve de Daniel Frédéric Masské, chirurgien, décédée le 16 février dernier – à la requête de Georges Henri Nagel, horloger, se portant fort François Nagel son fils majeur chirurgien au 5° régiment de chasseurs à cheval et tuteur naturel de Sophie Nagel, héritiers conjointement pour un 5°, chacun pour un 10° de leur grand-mère, procréés avec Marie Barbe Maské, 3. Marie Elisabeth Cunégonde Masské, veuve de Jean André Zabern, Louise Frédérique Christine Hochstetter veuve de Chrétien Philippe Masské, chirurgien, tutrice naturelle de Caroline Sophie Louise Masské âgée de 13 ans et Charles Théodore Masské âgé de 11 ans, 4. Jean Théophile Masské, commissaire de police du canton Est demeurant rue Brulée n° 18, 5. Charles Auguste Masské chirurgien, héritiers pour un 5°, en présence de Geofroi Schuler avoué près le tribunal de première instance, subrogé tuteur
en la maison sise place d’armes n° 3
meubles 768 fr, argenterie 236 fr, total 1005 fr ; passif 629 fr
Papiers contrats, titres passés à la Chambre des Contrats le 27 juin 1741 et le 25 juin 1761 concernant une maison sise en cette ville sur la place d’Armes n° 3, d’un côté le Sr Ehrlenholtz d’autre le Sr Hildebrand sellier. ll appartient aux requérants comme provenant de la succession de leur père et grand père
Enregistrement, acp 124 F° 80-v du 12.3.

Les héritiers Masské vendent la maison au batteur d’or Jean Michel Wilcké par licitation au tribunal civil

1815 (18.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 79, n° 74
Cahier des charges de la vente par licitation de l’immeuble ci après par devant M. Baehr, juge commissaire en cette partie, nommé par jugement du 22 septembre dernier, des immeubles appartenant par indivis à 1. Elisabeth Cunégonde Masské veuve de Jean André Zabern batelier pour 1/5, 2. Théophile Masské commissaire de police du canton Est pour 1/5, 3. Charles August Masské chirurgien pour 1/5, 4. François Nagel majeur chirurgien au 22° régiment de chasseurs à cheval demeurant à Strasbourg pour 1/10, 5. Georges Henri Nagel horloger père et tuteur légal de Sophie Nagel fils mineur de son mariage avec Marie Barbe née Masské pour 1/10, 6. Louise Frédérique Christine née Hochstaetter veuve de Chrétien Philippe Masské chirurgien mère et tutrice légale de Caroline Sophie Louise et Charles Théodore Masské ses deux enfants pour 1/5
à M° Laemmermann pour 12.000 francs – Déclaration d’enchère, pour Jean Michel Wilcké batteur d’or
Désignation de l’immeuble, Une maison sise à Strasbourg sur la plade d’Armes n° 3, d’un côté le Sr Hildenbrand, d’autre la succession Ehrlenholtz, devant la place d’Armes, derrière led. Hildenbrand. Cette maison est composée d’un rez de chaussée, de trois étages, mansardes, greniers, cave voutée, petite cour avec puits, petite maison de derrière à rez de chaussée et deux étages, couverte de tuilles
mise à prix 10.000 fr (…) Propriété constatée par deux contrats de vente passés à la Chambre des contrats les 17 février 1732 et 25 juin 1761 – fait le 22 octobre 1814
Adjudication préparatoire le 8 décembre, adjudication définitive le 22 janvier 1815 par devant Antoine Herrmann Louis Baehr

Jean Michel Wilcké épouse en 1814 Marie Madeleine Lœchner
1814 (29.12.), Strasbourg 9 (anc. cote 23), Not. Bossenius n° 418, 6334
Jean Michel Wilké le cadet, batteur d’or, fils majeur de Jean Michel Wilcké l’ainé batteur d’or et de feue Marguerite Dorothée Hübschmann
Marie Madeleine Loechner, fille majeure de Theophile Benjamin Loechner, batteur d’or, et de feue Marie Madeleine Hartschmitt
enreg. F° 181 du 3.1.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari.

1815 (3.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 622
Inventaire des apports de Jean Michel Wilcké fils batteur d’or et de Marie Madeleine Loechner, mariés le 30 décembre 1814, Contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 29 du même mois
le mari – meubles 248 fr
Une maison, petite cour et puits avec toutes autres appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 3 d’un côté le Sr Hildenbrand sellier, d’autre le Sr Doldé praticien, derrière le Sr Hildenbrand – acquis au tribunal civil le 2 décembre 1814 déclaration de command du lendemain, autres titres, contrats passés à la Chambre des contrats le 7 février 1732 et 25 juin 1761
corps de biens à Wiwersheim, Batzendorf – dettes actives 876 fr, passif 12.000 fr
la femme – meubles 1464 fr, or 560 fr, marchandises 1077 fr, outils 2112 fr, numéraire 1200 fr
Un jardin de la contenance d’eniveau 30 ares avec une gloriette hors la porte des pêcheurs, d’un côté le Sr Reuss négociant, d’autre M Ensfelder adjoint au maire, devant la grand route, derrière la Bruche -; acquis par acte daté de St Petersbourg du 12/24 mai 1810 par lequel Jean Henri Loechner son oncle assesseur au collège impérial à St Petersbourg lui en a assuré la propriété par forme de donation entre vifs enreg. le 15 décembre 1810 déposé au tang des minutes de M° Grimmer le 24 du même
passif 620 fr
enreg. F° 115 du 13.3.

Jean Michel Wilcké et Marie Madeleine Lechner exposent la maison aux enchères puis l’en retirent

1823 (30.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 45), M° Hickel n° 1326
Jean Michel Wilcké, batteur d’or, Marie Madeleine Lechner
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison à rez de chaussée & trois étages ayant corps de logis de devant & de derrière petite cour, cave voutée, pompe & autres aisances, appartenances & dépendances située à Strasbourg place d’Armes n° 3, d’un côté la propriété du Sr Masské, d’autre et derrière le Sr Hildenbrand sellier – Etablissement de la propriété, acquis des héritiers Daniel Frédéric Maské, chirurgien, suivant adjudication sur licitation devant M Baehr, juge au tribunal civil de première instance, commis à ce nommé le 22 décembre 1814 et déclaration de command le lendemain, transcrit au bureau des hypothèques volume 79 n° 74. ledit Maccké l’avait acquis à la Chambre des contrats de Daniel Théophile Ziegenhagen, chirurgien, le 25 juin 1761 qui l’a lui même acquis à ladite Chambre le 7 février 1732
sans mise – le 18 octobre n° 1342 à Pierre Clotilde Burguburu pour 9050 fr
Les propriétaires déclarent retirer l’immeuble de l’enchère

Ils vendent la maison au tailleur d’habits Jean Antoine Bichy et à sa femme Barbe Streicher moyennant 6 000 francs

1824 (19.2.), Strasbourg 1 (43), M° Rencker n° 3034
Louis Martin Leysz, orfèvre bijoutier, mandataire de Jean Michel Wilck, batteur d’or, et de Marie Madeleine Lechner
à Jean Antoine Bichy, tailleur d’habits, et Barbe Streicher
une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, petite cour, pompe, appartenances & dépendances située à Strasbourg place d’Armes n° 3, d’un côté Charles Auguste Masské, d’autre Frédéric Hildebrand, derrière les deux – acquis des héritiers Masské par licitation devant M. Behr juge au tribunal civil de première instance le 22 décembre 1814 – pour 6000 fr
Enregistrement, acp 166 f° 185-v du 23.2.

Jean Antoine Bichy épouse Marie Barbe Streicher en 1814 : contrat de mariage, célébration
1814 (8.9.), Strasbourg 14 (53), Not. Lex n° 241
Contrat de mariage – Jean Antoine Bichy, fils de feu Jean Bichy, tailleur d’habits, et de Françoise Brunst
Marie Barbe Streicher, fille mineure de Louis Streicher et de Barbe Americus
Enregistrement, acp 125 F° 117 du 17.9. – stipulation de communauté d’acquets partageable par moitié

Mariage, Strasbourg (n° 309)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 20 octobre 1814. Jean Antoine Bichi, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1788 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tourneur, fils de feu Jean Bichi, tailleur décédé el cette ville le premier mai 1790 et de Françoise Joséphine Brunst, ci présente et consentante, Marie Barbe Streicher, mineure d’ans, née en légitime mariage le 8 messidor an II de la République française à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Louis Streicher, fripier en cette ville et de Barbe Americus, ci présents et consentants (signé) Jean Antoines Bichÿ, Marie Barbe Streicher (i 42)

Marie Barbe Streicher meurt en 1840 en délaissant trois enfants

1840 (18.1.), Strasbourg 12 (151), M° Noetinger n° 11.984
Inventaire de la succession de Marie Barbe Streicher, épouse de Jean Antoine Bichy, maître tailleur, décédée à Strasbourg le 28 octobre 1839 – à la requête du veuf à cause de la communauté suivant contrat de mariage reçu Lex notaire à Strasbourg le 8 septembre 1814, père et tuteur légal de ses deux enfants 1. Jean Charles Eugène âgé de 19 ans, 2. Célestine Valérie âgée de 9 ans, 2. Françoise Adèle Bichy, majeure, enfants de la défunte, héritiers pour un tiers, En présence de Jean Louis Streicher, maître tailleur à Strasbourg, subrogé tuteur
une maison avec bâtiment de derrière, petits cour, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 3, d’un côté Charles Auguste Maské, d’autre Frédéric Hildenbrand, derrière tous les deux – acquise sur Jean Michel Wilké, batteur d’or, et Marie Madeleine Locherer, suivant contrat de vente reçu Rencker, notaire à Strasbourg le 19 février 1824, transcrit au bureau des hypothèques volume 165 n° 166, estimé à un revenu de 500 fr, capital de 10.000 fr
Enregistrement, acp 275 f° 16 du 24.1

Jean Antoine Bichy se remarie en 1840 avec Catherine Wegscheider, native de la Broque dans la vallée de la Bruche
1840 (1.8.), Strasbourg 12 (152), M° Noetinger n° 12.514
Contrat de mariage – Jean Antoine Bichy, maître tailleur, veuf avec trois enfants de Marie Barbe Streicher
Catherine Wegscheider majeure de feu Joseph Wegscheider, piqueur des Ponts et Chaussées, et Catherine Fery
Enregistrement, acp 280 f° 45 du 4.8. – régime de communauté d’acquets

Mariage, Strasbourg (n° 320)
Du 9° jour du mois d’août l’an 1840. Acte de mariage de Jean Antoine Bichi, majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1788 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, tailleur, veuf de Marie Barbe Streicher, décédée en cette ville le 28 octobre 1839, fils de feu Jean Bichi, tailleur décédé en cette ville le premier mai 1790 et de feu Françoise Joséphine Brunst décédée en cette ville le 4 mai 1823
et de Marie Catherine Weccheider, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 décembre 1811 à Labroque (Vosges) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Joseph Weccheider, cantonnier trouvé noyé dans le Rhin près de Greffern, dans Duché de Bade le 20 août 1835 et de Catherine Ferry, domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (signé) J A Bichy, Mari Catherine Weccheider (i 29)

Lors de la vente par licitation, Jean Antoine Bichy se rend propriétaire de la maison entière

1842 (29.3.), Strasbourg 12 (157), M° Charles Noetinger n° 14.280
Ont comparu M. Jean Antoine Bichy, maître tailleur, demeurant à Strasbourg, agissant tant en son propre nom qu’en qualité de père et tuteur légal de 1° Jean Charles Eugène Bichy & 2° Célestine Valérie Bichy, ses deux enfants mineurs procréés de son légitime mariage avec feue D° Marie Barbe Streicher son épouse, Melle Françoise Adème Bichy, majeure demeurante à Strasbourg & M. Jean Louis Streicher, maître tailleur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des deux enfants mineurs Bichy (…) Lesquels comparans, ès qualités, qu’ils agissent, pour parvenir à la vente par licitation de la maison ci après désignée, ont requis les soussignés notaires d’en dresser le cahier des charges
Enonciation du jugement qui a ordonné la vente. Melle Françoise Adèle Bichy, pour parvenir à la vente par licitation de la maison ci après désignée, assigne M. Jean Antoine Bichy, ès dites qualités, & M. Streicher devant le tribunal civil de Strasbourg, lequel par jugement en date qu premier mars courant a ordonné que par le ministère de M° Noetinger, notaire soussigné, il sera procédé à la vente par licitation (…)
Désignation de l’immeuble, Une maison avec petite cour, bâtiment de derrière & dépendances, sise à Strasbourg place Kleber N° 3, d’un côté M Masské, de l’autre la veuve Hildenbrand, par derrière les mêmes
Etablissement de la propriété. M. Jean Antoine Bichy a acquis cette maison pendant la communauté qui a existé entre entre lui & D° Marie Barbe Streicher son épouse, de M. Jean Michel Wilcké, batteur d’or & de D° Marie Madeleine Lechner, conjoints, domiciliés à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Rencker & son collègue notaires à Strasbourg le 19 février 1824 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 mars même année vol. 165 N° 166. Par suite du décès de la Dame Bichy sa part dans ladite maison est avenue à la Delle Françoise Adème Bichy & aux deux mineurs Bichy comme seuls et uniques héritiers chacun par tiers de leur mère, ainsi que le constate l’inventaire dressé après le décès de cette derniète par M° Noetinger notaire soussigné le 18 janvier 1840. Le prix de l’acquisition dont il est parlé ci-dessus était de 6000 francs (…). Il est observé qu’aux termes d’un contrat de mariage passé devant M° Lex Notaire à Strasbourg le 8 septembre 1814 M Bichy père a l’usufruit viager de la moitié des biens dépendans de la succession de feue son épouse la Dame Bichy née Streicher. Les conjoints Wilcké ont acquis cette maison des héritiers Masské de Strasbourg suivant licitation faite devant M. Behr, juge au tribunal civil de Strasbourg le 22 décembre 1814.
Mise à prix. Aux termes du jugement susrelaté les enchères seront ouvertes sur la mise à prix de 12.000 francs. Charges, clauses et conditions (…)
N° 14.481. Cejourd’hui 10 mai 1842 (…) Enchérie pendant la durée de différent feux à la somme de 19.500 francs par M. Charles Gerhardt, marchand de bois demeurant à Strasbourg. (…) A l’instant M Gerhardt a déclaré avoir enchéri pour & au nom de M. Jean Antoine Bichy l’un des colicitans, ce acceptant
acp 296 (3 Q 30 011) f° 74, cahier des charges – acp 298 (3 Q 30 013) f° 58, adjudication

Jean Antoine Bichy meurt en 1843 en délaissant ses enfants nés du premier mariage et sa veuve légataire d’une part d’enfant

1843 (6. 8.br), Strasbourg 12 (162), M° Noetinger n° 16.302
Inventaire après le décès de Jean Antoine Bichy, en son vivant maître tailleur à Strasbourg où il est décédée sa demeure le 7. 7.bre 1843.
L’an 1873 le vendredi 6 octobre à neuf heures du matin, à la requête de 1° Dame Catherine Wegscheider, veuve en secondes noces de Mr Jean Antoine Bichy, vivant maître tailleur à Strasbourg, agissant en son nom personnel, 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre elle et led. feu S. Bichy, son mari, suivant leur contrat de mariage passé devant M° Noetinger, l’un des notaires soussignés qui en a gardé la minute et son collègue, le premier août 1840, enregistré, laquelle communauté ladite D° Bichy se réserve d’accepter ou de répudier par la suiten ainsi qu’elle avisera, 2° à cause des reprises & créances qu’elle peut avoir à exercer sur lad. communauté ou même sur la succession de son mari, 3° comme donataire de toute la portion de biens dont la loi permettait au défunt de disposer à l’époque de son décès tant en propriété qu’en usufruit, en vertu de la donation que led. feu Sr Bichy son mari lui a faite aux termes du contrat de mariage ci-dessus énoncé,
2° D° Françoise Adèle Bichy, épouse de M Jacques Théodore Merckel, employé de la poste aux lettres de Wissembourg, y demeurant, de son mari ici présent dûment autorisée, 3° M. Merckel cidessus nommé qualifié et domicilié, agissant en qualité de mandataire de M. Jean Charles Eugène Bichy, ouvrier tailleur demeurant à Paris, rue Chabannais N° 13, son beau-frère (…) et en outre mondit S. Merckel agit en qualité de tuteur datif de Delle. Célestine Valérie Bichy, enfant mineure issue du mariage de feu le S. Bichy avec feue Marie Barbe Streicher, son épouse en premières noces (…) En présence de Mr Aloyse Streicher, tailleur d’habits demeurant à Strasbourg, au nom et comme subrogé tuteur de lad. mineure Bichy (…) Les susd. D° Merckel, M. Jean Charles Eugène Bichy & la mineure Bichy, frères et sœurs germains habiles à se dire et porter héritiers conjointement avec pour le tout ou chacun d’eux pour un tiers de feu le Sr Bichy leur père comme étant nés de son premier mariage avec lad. feu D° Marie Barbe Steicher (…)
le tout étant & trouvé dans les lieux ci après désignées faisant partie d’une maison sise à Strasbourg place Kléber N° 3 dépendant de la succession du défunt & dans laquelle il est décédé le 7 septembre 1843.

Succession de feu le Sr Bichy. Immeuble. 2. Une Maison avec petite cour, bâtiment de derrière et dépendances, sise à Strasbourg, place Kleber N° 3, d’un côté à M Masské, de l’autre la veuve Hildenbrand, par derrière les mêmes, par devant la place. Cette maison est exploitée par lad. succession même & les parties l’évaluent à un revenu annuel de 800 francs & ce sans distraction des charges, formant au denier vingt un capital de 16.000 francs. Led. feu Sr Bichy est devenu propriétaire de lad. maison par suite de la licitation qui en a été poursuivie contre led. Sr Bichy qui en était copropriétaire pour une moitié & ses enfants du premier lit propriétaires de l’autre moitié, aux termes du procès verbal d’adjudication ci-dessus énoncé dressé par M° Noetinger qui en a la minute et un de ses collègues notaires à Strasbourg le 10 mai 1842, enregistré. L’expédition du procès verbal d’adjudication ainsi que (-) autres pièces qui sont des titres relatifs à lad. maison ont été cotés et paraphés par première et dernière & inventoriée sous la présente cote sixième
acp 314 (3 Q 30 029) f° 94-v. (vacations des 6 et 7 octobre) La succession se compose savoir, Communauté, un maison et marchandises évalués à 2143 francs, argent comptant 45, créances 3310, créances douteuses 770
garde robe du défunt 156. Description des titres et papiers
acp 316 (3 Q 30 031) f° 36-v (vacation du 14 novembre) – L’actif de la communauté s’élève à 5651, le passif à 5470
Les reprises de la veuve s’élève à 3000, celles du défunt à 26 francs. Les récompenses dues par la communauté à la succession s’élèvent à 9210.
L’actif de la succession du défunt 16.156, le passif à 15.214

Liquidation de la succession
1844 (8.8.), M° Noetinger
Liquidation et partage de la succession délaissée par Louis Antoine Bichy tailleur d’habits à Strasbourg, décédé en cette ville le 7 septembre 1843, entre I. Françoise Adèle Bichy, femme de Jacques Théodore Merckel, employé de la poste aux lettres de Wissembourg, II. Jean Charles Eugène Bichy, ouvrier tailleur à Paris, III. Célestine Valérie Bichy, mineure à Strasbourg, tous trois enfants du défunt issus de son premier mariage avec Marie Barbe Streicher, sa femme défunten héritiers chacun pour un quart
IV. Catherine Wegscheider, veuve en secondes noces du défunt, héritière pour le dernier quart de la succession aux termes de son contrat de mariage reçu M° Noetinger le premier août 1840. Aux termes du dit contrat de mariage le défunt était marié en secondes noces avec la D° Wegscheider sa veuve survivante sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts, mais suivant déclaration faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 31 janvier 1844 ladite veuve a renoncé à la communauté pour s’en tenir à sa donation. Inventaire de la succession du défunt a été dressé par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 6 octobre 1843

acp 326 (3 Q 30 041) f° 65-v du 2.4. – La maison sise à Strasbourg place Kleber N° 3 dépendant de la succession a été vendue à Jean Chrétien Roth, tourneur à Strasbourg suivant acte reçu Noetinger le 23 janvier 1844 moyennant 20.010 francs. Sur cette somme l’acquéreur a été délégué de payer aux créanciers hypothécaires de la succession la somme de 13.420 francs, reste dû 6589.
Il a été payé différentes dettes pour 1782 parmi lesquelles M. Bichy et Mad. Merckel figurent pour la somme de 1476 francs. Montant des prétentions qu’ils avaient à exercer sur la succession de leur père du chef de leur mère aux termes d’un acte de liquidation reçu Noetinger le 21 septembre 1842, 1476 francs, laqulle somm ils ont touchée
Succession. Masse active. Elle se compose 1) du prix de vente du maison 2500, 2) de la somme due par la veuve Bichy pour meubles par elle enchéris 610, Ensemble 3110 francs, 3) dû par Mad. Merckel 338, 4) reste du prix de la maison vendue 4920, 5) argent comptant 82, 6) créances 2545, &toé 10.997.
Masse pasive 9692, reste à partager 1304. Dans la masse passive figure une somme de 280 francs pauée au notaire rédacteur pour frais d’actes
Abandonnements (…)

Les héritiers de Jean Antoine Bichy vendent la maison par enchère au tourneur Chrétien Roth

1843 (22. Xbr), Strasbourg 12 (162), M° Noetinger n° 16.470
Cahier des charges, 22. Xbre 1843 – Ont comparu 1° Dame Catherine Wegscheider, veuve en secondes noces de Mr Jean Antoine Bichy, vivant maître tailleur à Strasbourg où mad. Dame demeure agissant en son nom personnel, 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre elle et led. feu S. Bichy son mari suivant leur contrat de mariage passé devant M° Noetinger, l’un des notaires soussignés qui en a gardé la minute et son collègue le premier août 1840, enregistré, 2° à cause des reprises et créances qu’elle peut avoir à exercer sur lad. communauté ou même sur la succession de son mari, 3° comme donataire de toute la portion de biens dont la loi permettait au défunt de disposer à l’époque de son décès tant en propriété qu’en usufruit, en vertu de la donation que ledit feu Sr Bichy son mari lui a faite aux termes du contrat de mariage ci-dessus énoncé, lad. portion disponible formant, par suite de l’existence d’enfants du premier mariage du S Bichy au nombre de trois, le quart de la succession dudit défunt.
2° M. Jean Jacques Fischer, commissaire priseur demeurant audit Strasbourg, agissant 1° en qualité de mandataire de M Jacques Théodore Merckel employé des postes et de D° Françoise Adèle Bichy son épouse demeurant ensemble à Wissembourg, 2° et comme mandataire substitué de M. Jean Charles Eugène Bichy, ouvrier tailleur demeurant à Paris, rue Chabannais N° 13 (…) M. Merckel 1° au nom et comme tuteur datif de Mad. Célestine Valérie Bichy, enfant encore mineure issue du mariage du S. Antoine Bichy père avec feue Marie Barbe Streicher son épouse en premières noces (…) 2° au nom et comme mandataire de M. Jean Charles Eugène Bichy, ouvrier tailleur (…) 3° Mr Aloyse Streicher, tailleur d’habits demeurant à Strasbourg, au nom et comme subrogé tuteur de la Dlle mineure
Enonciation du jugement qui autorise la vente. La maison qu’il s’agit de vendre dépend de la succession de feu led. M. Antoine Bichy père ainsi qu’il est a voir en l’inventaire qui a été dressé après son décès par led. M° Noetinger le 6 octobre dernier, dûement enregistre. Or après led. décès les ayans-droit désirant sortir de l’indivision, d’un autre côté la dite maison était reconnue impartageable, Mr Merckel susnommé en sa prédite qualité de tuteur de ladite mineure convoqua le conseil de famille de cette dernière aux fins d’obtenir son adhésion à la vente dont s’agit (…)
Désignation de l’immeuble à vendre, Une maison avec petite cour, bâtiment de derrière et dépendances, sise à Strasbourg, place Kleber N° 3, d’un côté à M Masské, de l’autre la veuve Hildenbrand, par derrière les mêmes, par devant la place (…)
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble appartient aujourd’hui aux vendeurs dans les proportions suivantes, savoir 1° à la veuve Bichy pour un quart (…) 2° et aux trois enfans de M. Bichy pour les trois quarts restans ou chacun pour un quart . Feu M. Bichy père est devenu propriétaire de la cette maison par suite de la licitation qui en a été poursuivie contre lui qui en était déjà propriétaire pour une moitié et ses enfants du premier lit propriétaires de l’autre moitié aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Noetinger qui en a la minute et un de ses collègues notaires à Strasbourg le 10 mai 1842, enregistré, cette adjudication fut consentie au profit du Sr Bichy pour le prix de 19.500 francs (…) La totalité de la Maison avait été acquise durant la communauté du Sr Bichy avec sa première femme et ce de M. Jean Michel Wilcké, batteur d’or et D° Marie Madeleine Lechner, sa femme, suivant contrat Rencker notaire à Strasbourg le 19 février 1824 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 mars même année vol. 165 N° 166. Lesd. Epoux Wilcké avaient acquis cette maison des héritiers Masské de Strasbourg suivant licitation devant M. Behr, juge au tribunal civil de Strasbourg le 21 décembre 1814. Charges, clauses et conditions (…) Mise à prix. Aux termes du dispositif du jugement susrelaté les enchères seront ouvertes sur la mise à prix de 12.000 francs
N° 16.527. Et cejourd’hui 23 janvier 1844 (…) adjugée au Sr Chrétien Roth, tourneur à Strasbourg pour le prix de 20.010 francs
acp 318 (3 Q 30 033) f° 10-v, cahier des charges – acp 319 (3 Q 30 034) f° 37-v, adjudication

Originaire de Trebur en Hesse, Jean Chrétien Roth épouse en 1815 Dorothée Rhein à Schiltigheim
Mariage, Schiltigheim (n° 144) Acte de mariage célébré en la Maison commune de Schiltigheim (…) le 4 avril 1815, Jean Chrétien Roth, majeur d’ans, né en légitime mariage le 23 janvier 1789 à Trebur, grand duché de Hesse, domicilié à Schiltigheim, tourneur en bois, fils de feu Jean Chrétien Roth, homme de justice audit Trebur, y décédé le 13 janvier 1812 et d’Elisabeth Agathe Kammerin* ci présente et consentante, et Dorothée Rhein, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 novembre 1790 à Schiltigheim, domiciliée à Schiltigheim, fille de feu Jean Daniel Rhein boulanger en cette mairie, y décédé le 2 juin 1809, et de Catherine Lintz ci présente et consentante (signé) Johann Christian Roth Gatte, Dorothea Rhein Gattin (i 7)

Jean Chrétien Roth et Dorothée Rhein hypothèquent la maison au profit du pasteur Frédéric Guillaume Edel

1844 (5.2.), Strasbourg 12 (162), M° Noetinger n° 16.554
Obligation – Ont comparu M. Jean Chrétien Roth, tourneur & D° Dorothé Rhein sa femme, qu’il autorise, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir légitimement
à M. Frédéric Guillaume Edel, inspecteur ecclésiastique, président du Consistoire du temple neuf, pasteur à la même église, chevalier de la Légion d’honneur, demeurant à Strasbourg, la somme principale de 2500 francs pour prêt de pareille
hypothèque. Une Maison avec petite cour, bâtiment de derrière & dépendances, sise à Strasbourg, place Kleber N° 3, d’un côté à M Masské, de l’autre la veuve Hildenbrand, par derrière les mêmes, par devant la place. M. Edel est autorisé à prendre inscription sur cet immeuble dont les débiteurs sont propriétaires pour l’avoir acquis de la veuve et des héritiers de Jean Antoine Bichy, vivant maître tailleur à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par led. notaire Noetinger le 23 janvier dernier. Les débiteurs déclarent qu’ils sont mariés en premières noces, qu’ile ne sont chargeés d’aucune tutelle ni recette de deniers publics (…) A l’instant sont intervenus aux présentes 1. D° Catherine Wegscheider, veuve de M. Jean Antoine Bichy, vivant tailleur à Strasbourg où elle demeurait, actuellement demeurant à Paris (…)

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1844 (3.8.), Strasbourg 10 (103), M° Zimmer n° 5307
Obligation & Subrogation. 3 & 6 août 1844 – Ont comparu M. Jean Chrétien Roth, tourneur & Dame Catherine Dorothé Rhein sa femme, qu’il autorise dûment à l’effet des présentes, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels reconnaîssent devoir bien & légitimement
à Mr Frédéric Guillaume Edel, inspecteur ecclésiastique, président du consistoire du temple neuf, pasteur à la même église, chevalier de la Légion d’honneur, demeurant à Strasbourg, la somme principale de 12.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une Maison avec petite cour, bâtiment de derrière et dépendances, sise à Strasbourg, place Kleber N° 3, d’un côté à M Masské, de l’autre la veuve Hildenbrand, par derrière les mêmes, par devant la place. Les débiteurs ont acquis cet immeuble de 1° Dame Catherine Wegscheider, veuve en secondes noces de M Jean Antoine Bichy, vivant maître tailleur à Strasbourg, 2° Dame Françoise Adèle Bichy demeurant à Wissembourg épouse de M Jacques Théodore Merckel employé des postes, 3° M. Jean Charles Eugène Bichy, ouvrier tailleur demeurant à Paris, 4° & Célestine Valérie Bichy, enfant mineure issue du mariage de M. Antoine Bichy susnommé & de feue Marie Barbe Streicher son épouse en premières noces, ainsi que cela résulte d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Noetinger, notaire à Strasbourg, le 23 janvier 1844, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 10 février suivant volume 410 N° 36 inscrit d’office le même jour volume 398 N° 124.

Jean Chrétien Roth et Dorothée Rhein louent la maison à leur fils Jean Georges Roth et leur bru Dorothée Caroline Rhein

1847 (27.2.), Strasbourg 10 (108), Not. Zimmer n° 6465
Bail, 27 février 1847 – Ont comparu Mr Jean Chrétien Roth, père, tourneur et Dame Dorothée Rhein sa femme de lui dûment autorisée à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont donné à titre de bail à ferme pour 20 années entières et consécutives qui commenceront le 25 mars prochain pour finir à pareil jour de l’année 1867
à Mr Jean Georges Roth, fils, tourneur demeurant et domicilié à Strasbourg, et à Dlle Dorothée Caroline Rhein, majeure, sans état, demeurant et domiciliée à Schiltigheim, futurs époux, preneurs solidaires, ci présens et acceptant
Les localités suivantes situées dans une maison à Strasbourg, place Kléber N° 3, savoir
1) Le magasin situé au rez de chaussée er servant également d’atelier, le tout destiné à l’exercice de la profession de tourneur, avec le matériel de l’éclairage au gaz, y établi & que les preeurs auront à tenir en bon état,
2) La cuisine se trouvant au rez de chaussée sous la réserve pour les autres habitans de la maison de pouvoir y faire la lessive,
3) Le premier étage avec cuisine,
4) La chambre de domestique située au deuxième étage,
5) Le grenier
6) Et deux compartimens dans la cave, dont l’un sert actuellement de cave au bois
Desquelles localités les preneurs pourront prendre possession dès le 13 Mars prochain dans l’état où elles se trouveront à ladite époque. le présent bail est fait et accepté moyennant un loyer annuel de 700 francs
Le présent bail est en outre fait sous les charges, clauses et conditions suivantes (…)
acp 358 (3 Q 30 073) f° 40

Le facteur d’instruments de musique Jean Georges Roth épouse en 1842 Caroline Rhein
1842 (19.8.), Strasbourg 10 (100), M° Zimmer n° 4442
Contrat de mariage, 19 août 1842 – Ont comparu 1° M. Jean Georges Roth, Facteur d’instruments, demeurant à Strasbourg, né à Schiltigheim le 24 janvier 1816 du légitime mariage du Sr Jean Chrétien Roth, tourneur, & de D° Dorothée Rhein conjoints demeurant à Strasbourg futur époux d’une part
2° Mlle Caroline Rhein, fille majeure, demeurant à Schiltigheim où elle est née le 28 décembre 1813 du légitime mariage de M. Benjamin Rhein, adjoint au maire de Schiltigheim & de D° Anne Marie Blanckenhorn conjoints demeurant ensemble à Schiltigheim, future épouse d’autre part

acp 301 (3 Q 30 016) f° 43 – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié avec réserve d’apports et de tout ce qui leur aviendra durant la communauté.
Le futur ameublit et met en communauté une maison lui appartenant à Strasbourg plce Kleber N° 18.
Les apports du futur époux consistent 1° en meubles et objets mobiliers évaluée 536, 2° en argent comptant 2320, 3° en un fonds de facteur d’instruments 15.935, ensemble 18.791
mais ils sont grevés d’un passif de 4563, reste 14.228, dans cette somme se trouve comprise une somme de 2500 francs que le futur époux a reçu de ses père et mère par avancement d’hoirie et dont ces derniers les conjoints Roth susnommés comparants lui font donation
Les apports de la future épouse consistent dans sa dot constituée par les époux Rhein comparans par avancement d’hoirie mais avec dispense de rapport, se composant 1° de meubles et objets mobiliers 750, 2° de 11 ares 35 ca de terre au canton dit im Hengstweeg banlieue de Schiltigheim et de 53 ares 41 ca de terres en trois pièces en la même banlieue, ces immeubles évalués à un revenu annuel de 1800
Donation éventuelle par les futurs de l’usufruit viager et gratuit de tous les biens meubles et immeubles qui composeront la succession du prémourant

Jean Georges Roth meurt sans enfant en 1848
1849 (2.4.), Strasbourg 10 (113), Not. Zimmer n° 7733
Inventaire de la succession de M. Jean Georges Roth, tourneur, en son vivant demeurant à Strasbourg où il est décédé le 21 décembre 1848 & de la communauté qui a existé entre entre lui & Dame Dorothée Caroline Rhein sa veuve survivante.
L’an 1849 le lundi 2 avril à neuf heures du matin, à la requête de 1° Dame Dorothée Caroline Rhein demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Jean Georges Roth, tourneur, agissant 1) comme ayant été commune en biens avec ledit feu son mari en vertu de son contrat de mariage passé devant M° Zimmer soussigné le 27 février 1847, 2) à cause des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage, 3) à cause des reprises qu’elle peut avoir à exercer de ses biens propres non existants en nature, 4) comme usufruitière à vue de la succession du défunt son mari en vertu de l’article 5 dudit contrat de mariage
2° M. Jean Chrétien Roth père, tourneur, et Dame Dorothée Rhein sa femme de lui dûment autorisée, les deux demeurant à Strasbourg, agissant 1) comme ayant droit en retour successoral légal des objets par eux constitués en dot au défunt leur fils suivant ledit contrat de mariage, b) comme habiles à se porter héritiers pour moitié ou chacun pour un quart du restant de la succession de ce dernier 3° M. Jean Chrétien Rth fils, facteur d’instruments, demeurant et domicilié à Strasbourg, 4. M. Charles Roth, clerc de notaire, demeurant et domicilié en cette ville, agissant tant en son nom que comme mandataire de son frère M. Jacques Roth, facteur d’instruments actuellement à Paris (…) lesdits Sieurs Jean Chrétien, Jacques & Charles Roth frères germains du défunt et habiles à se dire héritiers chacun pour un sixième ou ensemble pour moitié (…) De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg en la maison mortuaire place Kleber n° 3
acp 381 (3 Q 30 096) f° 43 (succession déclarée le 11 avril 1849 n° 39) Communauté, meubles et marchandises évalués à 2623, garde robe 396, argent comptant 135, plus 273 payés des fonds de la communauté pour l’enterrement et le deuil, créances et extances 1730 – Passif 4984
La masse propre au défunt s’élève à 2068, la masse passive du défunt s’élève à 500 francs

Liquidation et partage des successions délaissées par Jean Chrétien Roth, tourneur, et Dorothée Rhein
1863 (23.7.), Strasbourg 10 (149), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 15.192
Liquidation et partage des successions délaissées par Jean Chrétien Roth, tourneur, et Dorothée Rhein
Ont comparu I. Monsieur Jean Chrétien Roth, facteur d’instruments de musique, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’au nom & comme mandataire de Monsieur Charles Roth, son frère, caissier, demeurant et domicilié à Paris (…), II. Monsieur Jacques Roth, tourneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, lesquls comparants, ès noms qu’ils agissent, ont déclaré que M. Jean Chrétien Roth, père, tourneir, et Dame Dorothée, Rhein, conjoints à Strasbourg, sont décédés en cette ville le mari le 23 novembre 1856 & la femme le 3 juillet 1863. Que lesdits défunts ont laissé pour seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers, les deux comparans & M. Charles Roth, leurs trois fils. Que ces derniers étant majeurs, ils n’ont pas jugé à propos de faire constater les successions de leurs père et mère par un inventaire, les présentes devront en tant que besoin y tenir lieu
acp 523 (3 Q 30 238) f° 90-v du 24.7. (successions déclarées le 1 avril 1857, le 25 juillet 1863) Masse active, mobilier 318, argent 3872, deux livrets de caisse d’épargne 557, total 4728
Masse passive 411, reste 1439 – Attributions (…)

Registre de population 600 MW 194, p. 96. Place Kleber N° 3
Roth, Jn Chrétien, 1789, Tribur (Hessisch Darmst.), à Strasbourg depuis 24 juin 1823, admis à domicile en may 1823
id. née Rhein, Dorothée, 1790, Schiltigheim (B. Rhin
id. Jn Georges, 1819, id. tourneur, 13 May 47, porté ci bas
id. Charles, 1 juin 1825, Strasbourg clerc de notaire
Roth, Jn Georges, 1819, Schiltigheim, tourneur, (à Strasbourg) ab infantia, (entré) 21 Xbr 1848, décédé 12 May 47, même rue N° 18, resté erreur
id. née Rhein, Dorothée Caroline, 1822, Schiltigheim, (entrée) 13 May 1847

Jean Chrétien Roth et Dorothée Rhein font donation de la maison à leur fils tourneur Jacques Roth

1853 (6.7.), Strasbourg 10 (125), Not. Zimmer n° 10.142
Donation à titre de partage anticipé – Ont comparu Mr Jean Chrétien Roth, père, ancien tourneur et dame Dorothée Rhein sa femme de lui dûment autorisée à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
Lesquels, par les présentes, font donation entre vifs par forme de partage anticipé conformément au articles 1075 et 1076 du Code Napoléon en faveur de leurs trois fils ci après nommé, leurs seuls enfants et uniques héritiers précomptifs, savoir 1) M. Jean Chrétien Roth fils, facteur d’instruments de musique, 2. M. Jacques Roth, tourneur, 3) M. Charles Roth, clerc de notaire, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg ci présent et acceptant
d’Une maison avec puits, petite cour, bâtiment de derrière et dépendances, sise à Strasbourg place Kleber n° 3, tenant d’un côté à la propriété des veuve et héritiers Masské, de l’autre à celle de M. Moriz ci devant Hildenbrand par derrière aux mêmes propriétés, donnant par devant sur la place Kléber appelée autrefois place d’armes. Tel et en l’état où ledit immeuble se trouve actuellement (…)
Etablissement de la propriété. Ladite maison dépend de la communauté de biens exisant entre les conjoints Roth donateurs pour l’avoir acquise durant celle-ci des veuve et héritiers de Mr Jean Antoine Bichy vivant maître tailleur à Strasbourg savoir 1) Dame Catherine Weccheider ou Wegscheider veuve en premières noces de ce dernier et actuellement épouse en secondes noces de M. François Raphael Guyon, Maréchal des logis de gendarmerie, demeurant à Paris, 2° Dame Françoise Adèle Bichy épouse autorisée de Mr Jacques Théodore Merckel employé des postes, demeurant alors à Wissembourg, représentée par M Jean Jacques Fischer, commissaire priseur à Strasbourg leur mandataire, 3° M. Jean Charles Eugène Bichy, ouvrier tailleur, célibataire demeurant à Paris représenté par ledit sieur Fischer comme mandataire substitué par ledit M Merckel dans les pouvoirs conférés à ce dernier, 4° et Demoiselle Célestine Valérie Bichy alors encore mineure étant née à Strasbourg le premier août 1830, représentée par ledit sieur Fischer comme mandataire du sieur Merckel, tuteur datif de la Demoiselle Bichy et par M Aloyse Streicher tailleur d’habits demeurant en cette ville, subrogé tuteur de cette dernière, ainsi que le tout résulte d’un procès verbal d’adjudication définitive sur licitation dressé par M° Noetinger, notaire à Strasbourg, à ce commis par justice, le 23 janvier 1844, en suite d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 22 décembre 1843, le tout transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 février suivant volume 410 N° 36 et inscrit d’office le même jour volume 598, N° 244. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 20.010 francs (…). Ladite maison était échue à la veuve Bichy née Weccheider, actuellement épouse Guyon, et aux dames Merckel, sieur Bichy fils & Demoiselle Bichy dans la succession dudit sieur Jean Antoine Bichy père décédé à Strasbourg le 7 septembre 1843, savoir la première en qualité de donataire de ce dernier pour la quotité disponible et aux trois autres qui ont accepté ladite succession sous bénéfice d’inventaire comme enfants et héritiers du défunt issus de son mariage en premières noces avec feue Dme Marie Barbe Streicher, ainsi que le tout résulte du cahier des charges & de l’acte de liquidation et partage susallégué et de l’inventaire de la même succession dressé par ledit M° Noetinger le 6 octobre 1843. Le sieur Bichy était propriétaire de la moitié e ladite maison pour avoir acquis ledit immeuble conjointement avec sa femme en premières noces la Dame Marie Barbe Streicher susnommée pendant la communauté de biens qui avait existé entre eux. Quant à l’autre moitié M Bichy s’en est rendu acquéreur sur ses enfants du premier lit la Dame Merckel, sieur Bichy fils & Demoiselle Bichy ainsi qu’il résulte d’un cahier des charges en date du 29 mars 1849 et d’un procès verbal d’adjudication définitive en date du 10 mai de la même année, les deux actes dressés par M° Noetinger, à ce commis par justuce après que lesdits enfants avaient eux mêmes recueilli ladite moitié dans la succession de leur mère la Dame Bichy née Streicher susnommée dont ils étainet héritiers chacun pour un tiers, ainsi que le constate l’inventaire dressé après le décès ce cette derniète par ledit M° Noetinger le 18 janvier 1840. Le prix de cette licitation montait à 19.500 francs (…)
Les conjoints Bichy-Streicher avaient fait l’acquisition dudit immeuble du mandataire du sieur Jean Michel Wilcké, batteur d’or et de Marie Madeleine Lechner, conjoints domiciliés à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Rencker notaire en cette ville le 19 février 1824 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 mars suivant vol. 165 N° 166 et inscrit d’office vol. 16. N° 132. Le prix de cette acquisition qui était de 6000 francs (…). Le sieur Wilcké avait acquis ladite maison des héritiers Masské suivant licitation devant M. Behr, juge au tribunal civil de Strasbourg le 22 décembre 1814 et déclaration de command faite au greffe le lendemain, le tout transcrit au bureau des hypothèques le 18 janvier 1815 volume 79 N° (-). A l’appui de la propriété dudit immeuble il existe encore deux contrats de vente passés à la ci devant Chambre des contrats de la Ville de Strasbourg le 25 juin 1761 par le sieur Daniel Théophile Ziegenhagen au profit de Daniel Frédéric Masské, les deux chirurgiens demeurant à Strasbourg e le 2 janvier 1732 par feu Auguste Krieg marchand de toile à Strasbourg au profit dudit sieur Ziegenhagen – Etat hypothécaire (…)
Attribution. Attendu l’impartageabilité de la maison donnée le donataire l’attribue en entier au sieur Jacques Roth l’un de donataires, ce acceptant moyennant le prix de 22.000 francs (…)
Les conjoints Roth se réservent expressément la faculté d’occuper jusqu’au décès du dernier vivant d’eux le logement qu’ils habitent actuellement dans la maison donnée et comprenant le troisième étage y compris la cuisine qui en fait partie et le bûcher au-dessous de celle-ci,la chambre au linge sale sur l’arrière du quatrième étage, les deux compartiments par eux occupés dans la cave, l’usage commun, pour la lessive, du grenier, de la buanderie et de la petite cour
acp 421 (3 Q 30 136) f° 4-v du 7.7.

Jacques Roth épouse en 1853 Dorothée Caroline Ludwig
1853 (3.2.), Strasbourg 10 (124), Not. Zimmer subst. par Grimmer n° 9913
Contrat de mariage, 3 février 1853 – Ont comparu 1) Mr Jacques Roth, tourneur et fabricant de pipes, demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Schiltigheim le 28 mars 1823 du légitime mariage de Mr Jean Chrétien Roth, père, tourneur, et dame Catherine Dorothée Rhein, conjoints demeurant à Strasbourg, futur époux, d’une part
2) Mlle Dorothée Caroline Ludwig, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née audit Schiltigheim le 14 janvier 1827 du légitime mariage de feu Mr Jean Daniel Ludwig, cultivateur, et dame Barbe Rhein, vivans conjoints, future épouse d’autre part
acp 416 (3 Q 30 131) f° 136 du 4.2. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura en outre l’usufruit viager de la moitié des biens du prédécédé dans ladite société d’acquets
Les apports du futur consistent en une valeur de 6308, le tout grevé d’u passif de 1288
Les apports de la future consistent en une valeur de 4430, grevé d’un passif de 1335 et dans 88 ares 28 de terre ban de Schiltigheim, de la moitié indivise de deux pièces de pré ban de la Wantzenau et de Kilstett
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible en cas d’existence d’enfants issus du futur mariage

Jacques Roth meurt sans enfant en 1870
1870 (28.4.), Strasbourg 10 (164), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1641
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu M. Jacques Roth, en son vivant tourneur & fabricant de pipes, demeurant à Strasbourg, (…) qu’il est décédé en cette ville le 30 janvier 1870, qu’après son décès il n’a point été fait d’inventaire & qu’il a laissé pour seuls héritiers chacun pour moitié ses deux frères germains nommés M. Jean Chrétien Roth, facteur d’instruments de musique demeurant à Strasbourg Et M. Charles Roth, caissier demeurant à Paris
acp 590 (3 Q 30 305) f° 76 du 29.4.

Lors de la liquidation, la maison revient à son frère Charles Roth, caissier à Paris

1870 (28.4.), Strasbourg 10 (164), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1642
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Jacques Roth, tourneur, et Dorothée Caroline Ludwig
Ont comparu I. Madame Dorothée Caroline Ludwig, demeurant à Strasbourg, veuve de M. Jacques Roth, en son vivant tourneut et fabricant de pipes en cette ville où il est décédé le 30 janvier 1870. Agissant a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts & partageable par moitié qui a existé entre entre elle & son défunt mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Grimmer, notaire à Strasbourg, ayant substitué M° Zimmer, notaire en la même ville, le 3 février 1853, b) en qualité de créancière de cette communauté & même de la succession de son mari pour raison de ses reprises & créances qu’elle peut avoir à exercer résultant de son contrat de mariage soit de tous autres titres, d’une part
II Monsieur Jean Chrétien Roth, facteur d’instruments de musique demeurant à Strasbourg, II Monsieur Charles Roth, caissier demeurant à Paris, ces deux derniers agissant en qualité de seuls héritiers chaun pour moitié de M. Jacques Roth leur frère germain susnommé, ainsi que’il est constaté par un acte de notaire passé aujourd’hui devant M° Koerttgé notaire soussigné, d’autre part

Masse active de la succession. Elle consiste (…) 2° dans Une maison avec puits, petite cour, bâtiment de derrière, droits & dépendances, sise à Strasbourg place Kleber n° 3, tenant d’un côté à la propriété des veuve & héritiers de M. Masské, de l’autre à celle de M. Moriz ci devant Hildenbrand par derrière aux mêmes propriétés, donnant par devant sur la place Kléber appelée autrefois place d’armes. Font partie de cette maison & seront compris dans l’attribution ci-après, cinq poêles dont quatre en faïence & un en fonte avec leurs tuyaux, pierres & accessoires, six trumeaus & six consoles aux premier, quatrième et second étages, les appareils à gaz, le compteur & les verrières placées au magasin du rez de chaussée, les doubles fenêtres, enfin tour ce quiy a de droit ou par destination nature immobilière. Le défunt est devenu propriétaire de cet immeuble pour lui avoir été attribué par M. Jean Chrétien Roth, ancien tourneur, & Dame Dorothée Rhein ses père et mère conjoints décédés à Strasbourg, aux termes d’un acte de partage anticipé, fait par ces derniers, entre le défunt & ses deux frères survivants, devant M° Zimmer notaire à Strasbourg en présence de M° Roessel jeune, notaire en la même ville le 6 juillet 1853, transcrit au bureau des hypothèques le 24 août suivant volume 572 N° 8. L’origine de propriété antérieure se trouve consignée dans l’acte de partage anticipé qui vient d’être relaté, auquel les parties déclaerent se référer à cet égard. Pour les opérations de partage qui vont suivre l’immeuble sus désigné est estimé par les co-partageants à 28.000 francs
acp 593 (3 Q 30 308) f° 15-v du 2.5. (succession déclarée le 13 juillet 1870)
Communauté, mobilier 3985, argent 560, total 4546
à déduire reprises de la veuve 5683, reprises du défunt 4907, autre passif 3641, total 14.282 – déficit 9696
Succession, garde robe 216, une maison Place Kleber N° 3, 28.000, total 28.216, moitié 14.108 – Passif 24.543, reste 3672, moteur 1836
Droits des parties en abandonnements. Mad. veuve Roth a droit 1) reprises 5683, 2) passif par elle payé 971, total 6655. Elle reçoit (…)
La veuve déclare renoncer à l’usufruit lui revenant sur la succession de son mari
II. Chrétien Roth reçoit (…)
III. Charles Roth reçoit la maison estimée 28.000 francs

Charles Roth vend la maison au brasseur Georges Guillaume Müller et à sa femme Augustine Deschenes

1872 (22.6.), Strasbourg 10 (169), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2711
Vente, 22 Juin 1872. a comparu Mr Jean Chrétien Roth, facteur d’instruments de musique demeurant à Strasbourg, place Kleber N° 18, agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Charles Roth, cuisinier demeurant et domicilié à Paris, rue Amelot N° 138, aux termes d’une procuration passée devant M° Turquet notaire à Paris le 20 avril 1872 (a vendu)
à Mr Georges Guillaume Müller brasseur, et à dame Augustine Deschenes son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation. une maison avec puits, petite cour, bâtiment de derrière, droits et dépendances, sise à Strasbourg place Kleber N° 3, tenant d’un côté à la propriété des veuve et héritiers de M Masské, de l’autre à celle de M. Moritz, par derrière aux mêmes propriétés, donnant par devant sur la place Kleber appelée autrefois place d’armes.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient à M. Charles Roth, vendeur, pour lui avoir été attribué en toute propriété par l’acte de partage des biens et valeurs dépendant de la succession de Mr Jacques Roth, vivant tourneur et fabricant de pipes en cette ville où il est décédé sans postérite le 30 janvier 1870. Cet acte fait à la requête de dame Dorothée Caroline Ludwig veuve du dit Sr Jacques Roth comme ayant été commune en biens avec son dit mari et de M. M. Jean Chrétien Roth et Charles Roth susnommés en qualité de seuls héritiers chacun pour moitié du dit défunt leur frère germain a été dressé par M° Koerttgé notaire soussigné le 28 avril 1870. Par cet acte Mr Charles Roth a été délégué de payer (…). Feu Mr Jacques Roth est lui-même devenu propriétaire de cet immeuble pour lui avoir été attribué par M. Jean Chrétien Roth ancien tourneur et dame Dorothée Rhein ses père et mère décédés à Strasbourg, aux termes d’un acte de partage anticipé fait par ces derniers entre feu M Jacques Roth et MM Jean Chrétien Roth et Charles Roth ses deux frères susnomés, devant le dit M° Zimmer et en présence de M° Roessel jeune notaire en la même ville le 6 juillet 1853, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 août suivant volume 572 N° 8. Cette attribution a eu lieu à charge par Mr Jacques Roth de payer (…). Le même immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entreles dits épous Roth père et mère pour l’avoir aquis durant celle-ci de 1) dame Catherine Wegscheider veuve de Mr Jean Antoine Bichy vivant maître tailleur à Strasbourg et les trois enfants de ce dernier nommés Françoise Adèle Bichy épouse de Mr Jacques Théodore Merckel employé des postes demeurant alors à Wissembourg, Jean Charles Eugène Bichy ouvrier tailleur célibataire demeurant à Paris et Célestine Valérie Bichy alors encore mineure demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un procès verbal d’adjudication définitive sur licitation dressé par M° Noetinger, notaire à Strasbourg à ce commis par justice le 23 janvier 1844 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 février suivant volume 410 N° 25 et inscrit d’office le même jour volume 598, N° 244. Le prix d’acquisition qui s’élevait à 20.010 francs (…). Pour l’établissement de la propriété antérieure du même immeuble les parties se réfèrent à un cahier des charges en date du 29 mars 1842 suivi d’un procès verbal d’adjudication en date du 10 mai de la même année et à un inventaire en date du 18 janvier 1840, ces trois actes reçus par M° Noetinger notaire susnommé. (…) Etat civil et hypothécaire. M° Roth comparant, au nom de son mandataire, certfie que ce dernier n’est et n’a jamais été marié, qu’il n’est ni tuteur de mineurs ou d’interdits ni chargé d’aucune autre fonction emportant hypothèque légale et que l’immeuble présentement vendu lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente privilège ni hypothèque. Prix, 36.000 francs
acp 606 (3 Q 30 321) f° 6-v du 24.6.

Originaire de Laimen en Bade, le brasseur Georges Guillaume Müller demeurant à Chaville épouse en 1864 Ursule Augustine Deschenes, demeurant à Versailles
Mariage, Versailles (n° 144)
Le jeudi 12 mai 1864 à deux heures du soir, acte de mariage de Georges Guillaume Müller, brasseur demeurant à Chaville (Seine & Oise) né en la paroisse & commune de Leimen (Grand duché de Bade) le 10 mars 1837 fils majeur de pierre mathias Muller brasseur et de Barbara Klever son épouse demeuré à Carlsruhe (Grand duché de Bade) et demeurant maintenant à Villeneuve Saint Georges (Seine & Oise) tous deux ici présents et consentants
Et Ursule Augustine Deschenes, sans profession demeurant à Versailles chez ses père et mère rue jouvencel 23 née à Passy (Seine) le 28 février 1841 fille majeure de Jules Alfred Deschenes, brasseur & de Cécile Hemery son épouse aussi présens te consentants (…) publications faites sans opposition en l’église évangélique de Carlsruhe le 24 avril dernier (…) contrat de mariage devant M° Finot notaire à Versailles (i 91)

Ursule Augustine Deschenes meurt en 1882 en délaissant quatre enfants

1882 (30.12.), M° Pierron
Erbverzeichnis über dem Nachlass der hieselbst am 3. November 1882 verlebten, in Schiltigheim wohnhaft gewesenen Ursula Auguste Deschenes, gewesene Ehefrau des Baumeisters Georg Wilhelm Müller, sowie der zwischen diesen Eheleuthen bestandene Gütergemeinschaft. Erben sind die 4 noch minderjährigen Kinder Maria Antonie, Georg Clemenz, Friderich Wilhelm und Wilhelm August Müller, gemäß Ehevertrag vor Notar Finot in Versailles vom 12. Mai 1864 bestagend eine auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft und ist der Wittwer Schenknehmer des lebenlänglichen Nutznießung der Nachlasshälfte
acp 733 (3 Q 30 448) f° 76 du 5.1. n° 3422 – Sämtliche *schaftes sind in Schiltigheim gelegen
Gemeinschafftsmasse, Mobilien geschätzt zu 4760
Nachlass, Kleider 404
acp 737 (3 Q 30 452) f° 24-v du 28.4.1883, n° 458 (Sterbfall Erklärung 28.4.83 n° 47, Bd 68 Bl 33 N° 93 (vacation du 26 avril) Liegenschaften 1) ein hier am Kleberplatz 3 gelegenes Wohnhaus mit Zugehör, zu jährlich M 2080
2) ein an der Bischweilerstraße 63 zu Schiltigheim gelegenes Wohnhaus mit Zugehör C 603, 604 auf einer Fächeninhalt von 34,06 Ares
3) Ein in Schiltigheim an der Gartengasse gelegenes Wohnhaus mit Zugehöt C 591, 592.b der sogenante Franziskaner Keller
4) C 651, 6,62 Aren Feld Schlittweg im Bann von Schiltigheim
Ersetzforderingen des Wittwers für Einbringen 396, des Nachlasses für desgleichen 1996. Die Passiva betragen M 63.636.

Georges Guillaume Müller se remarie en 1884 avec Anne Marie Maier, originaire de Lichtenthal en Bade
Mariage, Strasbourg (n° 29)
Strassburg am 19. Januar 1884. Auf Grund einer amtlichen Einwilligung des Standesbeamten zu Baden-Baden vom 5. dieses Monates erschienen heute Vor dem Standesbeamten zum Zwecke der Eheschließung 1. der Fabrikant Georg Wilhelm Müller, evangelischer Religion, geboren den 10. März des Jahres 1837 zu Leimen (Baden), wohnhaft zu Schiltigheim (Unter-Elsass) Wittwer von Ursula Augustine Deschenes zu Straßburg gestorben den 3. Novembrer 1882, Sohn der verstorbenen Eheleute Peter Mathäus Müller, Bierbrauer, und der Barbara Klever, der Vater zuletzt zu Schiltigheim und die Mutter zu Straßburg, 2. Anna Maria Maier, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 6. Mai des Jahres 1852 zu Lichtenthal (Baden), wohnhaft zu Baden (Baden) Tochter des verstorbenen, Eheleute Ignatz Maier, Bierbrauer und der Catharina Zachmann, zuletzt weÿl. zu Lichtenthal (i 29)

La maison figure à partir de 1891 dans le cadastre au nom d’Israël dit Edouard Goldschmid, propriétaire de la maison voisine (n° 1 et 2).

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.