3, rue Kirschleger


Rue Kirschleger n° 3 (ancien) – VIII 250 (Blondel), P 1144 puis section 4 parcelle 22 (cadastre)

actuellement arrière des 1-4, place du Cygne


Façade arrière des 1-4 place du Cygne. L’ancien n° 3 rue Kirschleger se trouvait dans la partie centrale

Les habitations du quartier des Ponts couverts se construisent autour des nouvelles casernes. Le terrain est imposé en 1702 au nom du cordonnier Jean Pierre Lisois. Il est surbâti de deux baraques. Le nouvel acquéreur, le manant Jean Pelissier, fait de nouvelles constructions et ajoute un étage en 1705. Il y établit l’auberge à la Ville de Grenoble. Le propriétaire suivant change en 1733 l’enseigne qui devient la Reine de France. D’après le billet d’estimation de 1746, il y a un bâtiment principal à un étage et combles aménagés ainsi qu’un pavillon à un étage.


Cours A (partim) et cour B sur les dessins pour le plan-relief de 1830

Sur le nouvel état des élévations (ci-dessous), la maison est la deuxième à partir de la gauche (repère a). Elle a un rez-de-chaussée et deux étages à sept fenêtres. Les élévations des cours permettent de voir l’ancien état de la maison : dans la cour A la façade arrière de la maison sur rue se trouve entre les repères (8) et (9) et dans la cour B entre (1) et (2). Elle a alors un seul étage. Un bâtiment perpendiculaire au bâtiment principal est représenté dans la cour A où on voit sa façade orientale entre (9) et (10) et son mur aveugle entre (10) et (11), dans la cour B où on voit sa façade occidentale entre (7) et (1). Un petit bâtiment arrière qui dépend aussi de la maison est représenté entre (6) et (7), le reste de la cour faisant partie de la maison voisine. A des améliorations près, cet ancien bâtiment doit remonter aux constructions de Jean Pelissier au début du XVIII° siècle. Les élévations sur rue montrent la maison après sa reconstruction en 1844, date fournie par le cadastre.
Elle est détruite en 1870 lors du siège de Strasbourg et reconstruite la même année. Les pans de bois du rez-de-chaussée sont remplacés par de la pierre en 1888. Les combles sont aménagés au lendemain de la première guerre mondiale. La maison est endommagée par les bombardements du 25 septembre 1944 et les tirs d’artillerie du 23 novembre 1944.


Élévations sur rue, état postérieur à 1847

juin 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1662 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile signale une date donnée par les registres du cadastre.

(loyer inscrit au nom de) Jean Pierre Lisois, cordonnier et manant, et (1698) Françoise Després – catholiques

Antoine Tachet dit du Moulin, cabaretier et manant, et Louise Guilly remariée (1702) à Laurent Lamoureux – catholiques

1702 v

Simon Rolle, soldat irlandais puis marchand, et (1695) Catherine Rouge, puis (1701) Marie Anne Fournier, enfin (1704) Rosine Schillinger – catholiques

1705 v

Jean Pellissier dit Dauphiné, cabaretier et manant, et Juste Chastelet, puis (1716) Marie Bourgeois, réformée convertie qui se remarie (1731) avec Blaise Laroche – catholiques

1733 v

Pierre Miane dit La Douceur et (1725) Aldegonde Blondeau auparavant femme de Jean César Verraingue – catholiques

1745 adj

Jean Frédéric Sido, cavalier de la maréchaussée puis aubergiste, veuf de Marie Veronique Schicker, et (1741) Adelgonde Blondeau ci-dessus – catholiques

1764 v

Salomé Weber femme (1739) veuve de Quentin Motheux, aubergiste – catholiques

1774 v

Philippe Schropp, aubergiste puis sergent de l’accise, et (1774) Catherine Marguerite Hartschmidt, auparavant mari (1762) de Marie Salomé Schwartzrucker – luthériens
Catherine Marguerite Hartschmidt seule propriétaire en 1779

1778 v

Marie Elisabeth Oberlin femme (1757) veuve de Jean Michel Trawitz, maître tonnelier (vente annulée) – luthériens

1810 v

Louis Noury, militaire retiré, et (1802) Marie Catherine Fichter

1811 v

Josias Stædel, fripier, manant puis bourgeois, et (1783) Marie Salomé Stephan, mari en premières noces (1767) de Marie Madeleine Schober – luthériens

1818 h

Marie Salomé Stephan seule propriétaire

1819 h

Elisabeth Gœtz et (1819) Georges Seupel, orfèvre

1843 v

Georges Antoine Henri Mickilsé, marchand chapelier, et (1838) Marie Justine Stephan

1886 h

Jules Hippolyte Ringeisen, négociant, et Elisabeth Mickilse

1937*

Louis Dieffenbach

(1765, Liste Blondel) VIII 250, au Sr Sidon
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1144, Sevy / Seupel, Georges, ancien aubergiste à Paris – maison, sol, cour, jardin – 2,25 ares

Locations

1703, Michel Mancier, cordonnier
1704, Paul Coiret, cabaretier
1720, François Dietsch, cabaretier
1724, Nicolas Marché et Madeleine Garnier, cabaretiers
1724, (sous-locatation) Jean Frédéric Edel, aubergiste
1728, Jean Guérin, cabaretier, et (1722) Catherine Haas
1732, François Reffé, cabaretier, et (1709) Catherine Deicher
1739, Quentin Motheux, cabaretier, et (1739) Marie Salomé Weber, ensuite propriétaire
1751, Salomé Weber veuve de Quentin Motheux dit Orléans
1764, Daniel Blind, tonnelier
1813, Emmanuel Gerhard peintre et (1809) Marie Elisabeth Goenner
1835, François Joseph Kintz, aubergiste, et Anne Marie Sommer

Livres des loyers communaux

La maison et le jardin que les directeurs fonciers ont imposés dans leur protocole de 1701 sont inscrits au registre des loyers précaires au nom de Jean Pierre Lisois. La maison sera cependant vendue par la veuve de Pierre Tachet qui la possédait déjà en 1700. Il s’agit cependant bien de la maison qui appartiendra ensuite à Jean Pellissier qui figure parmi les propriétaires ultérieurs portés en marge. La rente foncière est reportée en 1734 au registre général. Le loyer est toujours perçu à la clôture des registres en l’an dix.

1697, VII 1459 (Temporalzinsbuch) f° 7

Scharff Eck – Jean Pierre Lisois, der Schuhmacher, hat einen 2800. quadrat Schuh großen Allmendplatz eingezäunt darauff ein Häußlein Vnd ein Gärtlein gebawen, jahrs auf Michaelis und a° 1703. I.mo, l. Prot. de 1702. fol: 61-b, 2 lb 5 ß
[in margine :] ist 50 sch. lang d. hauß, 32 sch. breit th. 1600 – Garth. 50 sch. lang 24. sch. breit, 1200 (zusammen) 2800
Simon Role
Jean Peliseux
Pierre Miane – à la ville de Grenoble

1704 Zalt Role p. 1703
1704-1733
Statt Zb. fol. 750-b

VII 1466 (1673-1741) f° 750-v

Pierre Miane, Soll von einem im Scharffeneck gelegenen Allmendplatz, darauff das Hauß 50. schuh lang und 32 schuh breit, das Gärtlein aber 50 schu lang und 24 schuh breit, also in allem 2800 quadrat schuh groß, Jahrs auff Michaelis, 2 lb 5 ß
T. Z. B. folio 7

1734-1741
Neuzb. fol 704-b

VII 1472 (1741-1802) f° 704-b

alzb. 750-b
Pierre Miane solle von einem im scharffen Eck gelegenen Allmend platz darauff das Hauß 50. sch. lang und 32 sch. breit, das gärtlein aber 50 sch. lang und 24 sch. breit also in allem 2800. quadrat sch. groß, Jahrs auf Michaelis (id est 29. sept.), 2 lb 5 ß
[in margine :] vid. 711 – 8. Vendemiaire

(1741-an 10)
C 329

frederic Sido
Joh: Philipp Schropps Wittib

Directeurs fonciers

1702 (VII 1380)
Les directeurs fonciers imposent plusieurs propriétaires de maisons pour le terrain qu’ils occupent au Bastion de la Bruche (Scharffen Eck, ou Coin pointu)

(f° 61-v) Dienstags den 12. Ejusdem [7.bris 1702.] Madame Thomas bawt ein häußlein ins Scharff Eck – Madame Thomas hatt einen platz im Scharffen Eck eingezäunt, darauff ein häußlein und Gärttlein gebawen, vff 1977 ½ quadrat schuhe groß. Erk. Soll jährlich auff Michaelis und Anno 1703. Zum ersten mahl 1. lb 10 ß boden Zinnß darvon geben.
Monsieur Guillot ingleichem – Monsieur Guillot, Maistre d’Hostel de Monsieur de la Bastie, hatt einen Allmend: platz alda eingezäunt, so 2545. quadrat schuhe groß ist, darauff ein häußlein und Gärttlein gebawen. Erk. Soll jährlich auff Michaelis und A° 1703. I° 2. lb d. boden Zinnß darvon erlegen.
Jean Pierre Lisois ingleichem – Jean Pierre Lisois, der Schuhemacher, Hatt einen Allmend: platz alda eingezäunt, so 2700. quadrat schuhe groß ist, darauff Er ein häußlein und Gärttlein gebawen hatt. Erk. Soll jährlichen auff Michaelis und Anno 1703. I° 2. lb 5 ß Zinnß darvon bezahlen.
Mons. Grand Cloux similiter – Monsieur Grand Cloux Hatt einen Allmend: platz alda eingezäunt, so 2744. quadrat schuhe groß ist, darauff Er ein häußlein und Gärttlein gebawen hatt. Erk. Soll 3. lb.d jährlichen auff Michaelis boden Zinnß darvon entrichten.

(traduction)
Jean Pierre Lisois, de même [a bâti une maison au Coin pointu] – Le cordonnier Jean Pierre Lisois a enclos un terrain de 2 700 pieds carrés où il a établi une maisonnette et un jardinet. Décision, doit régler 2 livres 5 sous de loyer annuel pour la première fois en 1703.

1705 (VII 1381)
Jean Pellissier est autorisé à reconstruire sa maison comme le mentionnait l’acte d’achat. On remarquera que le montant de le rente foncière exprimée en livres était exact au contrat de vente mais que l’autorisation fait état de 2 livres au lieu de deux livres 5 sous

(f° 134) Dienstags den 10. Martÿ 1705. Jean Pelliseux – Jean Pelliseux, der Mercatender, bitt umb erlaubnus sein in dem Scharffen Eck erkaufftes häußlein, davon Er vermög Temporal Zinnß büchleins fol: 7. jährlichen 2. lb.d. Zinnß gibt, umb einen stock erhöhen Zulaßen. Erk. Willfahrt.

(traduction) Mardi 10 mars 1705. Jean Pelliseux – Le vivandier Jean Pelliseux demande l’autorisation d’ajouter un étage à la maison qu’il a achetée au Coin pointu et dont il règle chaque année un loyer de 2 livres d’après le Livre des loyers précaires.

1774 (VII 1416)
Philippe Schropp est autorisé à établir un caniveau qui mène de sa maison au grand caniveau communal

(f° 100-v) Dienstags den 20. Septembris 1774. Philipp Schropp – Idem [Mr Leonhard Haas der Zimmermann] noe. Philipp Schropp, des Umgelds botten, bittet zu erlauben aus deßen au quartier du Pont Couvert gelegenen à la Reine de France genannten behausung zu ableitung des Wassers einen dohlen in den dasigen grosen dohlen zu führen. Erkannt, Mit dem anhang Willfahrt, daß solcher auf deßen Kösten mit einem steinernen Gewölb gemacht und jeederzeit von dem besitzer des Hauses unterhalten werden solle.

(traduction) Mardi 20 septembre 1774. Philippe Schropp – Le menuisier Léonard Haas demande au nom du sergent de l’accise Philippe Schropp l’autorisation d’établir un caniveau jusqu’au grand caniveau communal pour assurer l’écoulement des eaux provenant de sa maison, appelée à la Reine de France, sise au quartier du Pont Couvert. Décision, accord à condition qu’il y mette à ses frais une voûte en pierre et que l’entretien soit toujours assuré par le possesseur de la maison.

1812 (283 MW 342)
Le sieur Stœtel (Josias Stædel) est autorisé à repeindre sa maison au 29 Ponts couverts

N° 191, Stoetel propriétaire de la maison situé au Pont couvert N° 29 est intentionné de faire Peintre et Crepire la façade, Städel – renvoyé à l’architecte le 6.5. – Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et qu’elle est alignée suis d’avis qu’il n’y a point d’inconvénient à accorder la permission demandée architecte Reiner le 13. – Ratifié par le Maire le 13 – ratifié par le Préfet le 29

Description de la maison

  • 1746 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée à main gauche un poêle, cuisine, vestibule, au premier étage un poêle, chambre à cheminée, deux dépenses, la chambre pour officier, sous le toit deux chambres, les vieux combles abritent des greniers non dallés, le toit est couvert de tuiles simples, il y a en outre deux pignons en bois, une cour et un puits, le pavillon comprend à main gauche la cave et une chambre, au premier deux petites pièces, le comble a été refait à neuf, le tout estimé avec ses appartenances et dépendancess à la somme de 1 400 livres

Atlas des alignements

3° arrondissement ou Canton Sud – Place des Ponts couverts 4° arrondissement ou Canton est (p. 35.v°)

nouveau N° / ancien N° : 6 / 29
Schropp
Rez de chaussée et 1° étage bon en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 300 case 1

Seupel Louis, Ancien aubergiste, à Paris
Mickilse, Antoine Henri, Chapelier, Gd. rue 5 (subst. p. 1845)

P 1144, maison, sol, quartier des ponts couverts 29
Contenance : 2,25
Revenu total : 91,17 (90 et 1,17)
Folio de destination : 300
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 50
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1144, maison
Contenance : 2,25
Revenu total : 191,17 (190 et 1,17)
Folio de provenance : N.C., 300
Folio de destination :
Année d’entrée : 1847
Année de sortie : 1849
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 62
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1144, maison
Revenu total : 113,17 (112 et 1,17)
Année d’entrée : rectif.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1849
Année de sortie : 1850

P 1144, maison
Revenu total : 153,17 (152 et 1,17)
Année d’entrée : rectification autorisée par le Conseil de Préfecture
Année d’entrée : 1850

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 717 case 1

Mickilse, Antoine Henri, chapelier, rue du miroir 6
Ringeisen, Julius Hypolith, Kaufmann, die Frau Elise Mickilse

P 1144, maison,sol, rue militaire de l’Ill 3
Contenance : 2,25
Revenu total : 153,17 (152 et 1,17)
Folio de provenance : (300)
Folio de destination : Zerstört
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 52
fenêtres du 3° et au-dessus :

Revenu total : 201,17 (200et 1,17)
Folio de provenance : Neub.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 45
fenêtres du 3° et au-dessus : 14

Cadastre, 3 P 243, 28
1847 Augmentations
Mickilse f° 300, P 1144, maison, revenu 190, agrand.t, achevé en 1844, imposable en 1847, imposé en 1847
1847 Diminutions
Mickilse f° 300, P 1144, maison, revenu 90, agrand., supp. en 1847
1849 Diminutions
Mickilse Chapelier f° 300, P 1144, maison, revenu 78, rectification, supprimé en 1849

Cadastre, 3 P 243, 26
1871 Abgang
Mickilse Anton Heinr. f° 717, P 1144, Haus, revenu 152, Zerstörung, supp. 1871
Jahr 1875 – Zugang
Mikilse Heinrich f° 717-I, P 1144, maison, revenu 200, Neubau, achevée en 1870, imposable en 1873, imposée en 1875

Cadastre allemand, registre 29 p. 44 case 10

Parcelle, section 4, n° 22 – autrefois P 1144
Canton : Elisabethenwallstraße Hs. Nr. 3 – Rue Kirschleger – Kirschlegerstraße – Rue Kirschleger
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG.
Contenance : 2,41
Revenu : 1850 – 2850 – 2650
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1937), compte 996
Ringeissen Julius Hippolyt
rayé 1937

(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 5877
Dieffenbach Louis & son épouse
(1181)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 298 Quartier des Anciens Ponts Couverts (p. 420)
(maison n°) 29

prop. Schropp Veuve – Fribourg
loc. Eberhard, Garçon maçon
loc. Wolf, André, garçon maçon
loc. Lorenz, Jean Georges, garçon maçon

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethwallstrasse III. Rev. – F.G. 9. 10. – Von Heumagasingasse gr. Nr. r. ungr. l.

(Haus Nr) 3
Krempp, Kohlenhändler. 0
Müller, Bur.-Diener. 1
Schmidt, Schreiner. 1
Schmidt, Schiffer, . 1
Weber, Wwe. 1
Fix, Fuhrmann. 2
Giere, Tagner. 2
Hinze, Depotarbeiter. 2
Straub, Tagner. 2
Groll, Tagner. 3
Zeller, Strassb.-Rremser. 3
Nöppel, Eisenb.-Arbeiter. 4
Philipps, Wwe. 4
Sent, Maurer. H 0
Hamm, Tagnerin. H 1
Manger, Maurer. H 1
Bringmann, Tagner. H 2
Mathis, Zuschläger. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1271)

On installe un four à pain d’épices dans un bâtiment annexe à un seul étage en 1880. Une partie du rez-de-chaussée est transformée en 1885. Les pans des bois du rez-de-chaussée sont remplacés par de la pierre en 1888. La maison comporte un magasin à charbons et (1892) un entrepôt de vieux chiffons. L’aménagement des combles prévu en 1916 n’est réalisé qu’après la fin de la guerre. Un nouvel appartement est aménagé au rez-de-chaussée en 1929. Parmi les affaires soulevées par le Commission contre les logements insalubres, on notera les tribulations d’un locataire qui doit changer de logement et celles d’un vieil homme qui tient mal son intérieur.
La maison est endommagée par les bombardements du 25 septembre 1944 et les tirs d’artillerie du 23 novembre 1944.

Sommaire
  • 1870 (avril) – L’entreprise Jélin demande au nom du sieur Freis, locataire principal de la maison rue militaire de l’Ill n° 3, l’autorisation de recrépir la façade sur rue – Le maire donne son autorisation après accord du service du Génie
  • 1880 – L’entrepreneur en bâtiment Frédéric Schmitt (23 rue de la Fontaine) demande au nom de Joseph Keller l’autorisation de construire un four à cuire au 3 rue militaire Sainte-Elisabeth (Elisabethen Wallstrasse) – Autorisation sous conditions pour éviter le risque d’incendie
    Dieser Eigenthum besteht in einem vortern und hintern Gebäude in Fachwerk mit 2 Stockwerken, und einem kleinen Mittelgebäude mit einfachem Erdgeschoß ebenfalls in Fackwerk in welcher der begehrte Ofen für Lebkuchen zu backen aufgebaut werden soll, und an den Giebel in Maurwerk deßelben Eigenthums angebracht werden soll.
    Der Boden dieses Lokals ist in Naturboden, der Backofen soll auf Fundamente gestellt werden und die Decke dieses Lokals mit Gewölb versehen seÿn, der Schornstein soll auf Gewölb ruhen, und auf eine gewisse Höhe in gebranten Steinen aufgeführt und die übrige Höhe desselben in Eisenblechröhren seÿn, und auf regelmäßige Höhe um den Rauch über die Gebäuder zu treiben. Der obere Theil diesses Blechrohres soll mit einem Gitterwerk versehen seÿn um die Feuerfunken zurückzuhalten.
    (traduction) La propriété comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière en pans de bois à 2 étages ainsi qu’un petit bâtiment de milieu à simple rez-de-chaussée, aussi en pans de bois. C’est dans ce dernier bâtiment qu’il est prévu de construire un four à cuire le pain d’épice contre le mur en maçonnerie qui fait partie de la propriété.
    Le sol du local en question est en terre battue, le four devra reposer sur des fondations. Le plafond devra être voûté. La cheminée devra reposer sur la voûte et être construite en briques jusqu’à une certaine hauteur et au-delà être en tôle de fer pour conduire la fumée au-dessus des bâtiments. La partie supérieure de ce tuyau en tôle de fer devra être munie d’un grillage qui arrête les étincelles.
  • 1884 (juin) – La Police du Bâtiment constate que le chapelier Henri Mickilse (domicilié 146 grand rue) fait réparer la façade sans autorisation – J. Ringeissen (17 place d’Austerlitz) répond au nom de son beau père que les travaux de réfection sont insignifiants et qu’il ignorait qu’il fallût une autorisation
    (septembre) La Police du Bâtiment constate que la fosse d’aisance ne comporte pas de tuyau d’aération. Elle envoie une notification à H. Mickilse
  • 1885 – Henri Mickilse demande l’autorisation de modifier l’extrémité droite de la façade et le pignon au 3 rue militaire de l’Ill – Dessin – Autorisation de reconstruire un montant de fenêtre au rez-de-chaussée et le mur de séparation avec le voisin de droite – Travaux terminés, mai 1885
  • 1887 – La Police du Bâtiment notifie à Jules Ringeisen (domicilié 1 rue Mercière) de faire ravaler la façade du 3 rue militaire Sainte-Elisabeth – L’intéressé répond qu’il a acheté la maison 14 mois auparavant et qu’il a dû supporter beaucoup de frais et que la façade a été ravalée 5 ou 6 années plus tôt – La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en juin 1888 – Le ravalement est terminé, août 1888
  • 1888 – L’entrepreneur Th. Wagner (14 rue de la Fontaine) demande au nom du propriétaire Ringeisen l’autorisation de remplacer le pan de bois du rez-de-chaussée par de la pierre – Autorisation de modifier le rez-de-chaussée de la maison à deux étages au 3 rue militaire Sainte-Elisabeth – Les travaux sont terminés et les locaux habités, juillet 1888 – Dessin
  • 1891 – Dossier de la Direction impériale de la police. Geoffroi Krempp (domicilié 2 rue des Glacières à demande l’autorisation de continuer à utiliser un magasin à charbon au 3 rue militaire Sainte-Elisabeth – Liste des conditions à respecter
    1892 – Le même demande l’autorisation de construire un petit entrepôt de vieux chiffons – Liste des conditions à respecter
  • 1903 – La Police du Bâtiment notifie à Jules Ringeisen (représentation, commission, consignation, domicilié 18 rue Hohenlohe, actuellement avenue de la Marseillaise) de faire ravaler la façade du 3 rue militaire Sainte-Elisabeth – L’intéressé répond qu’il a fait faire des travaux coûteux à la demande de la Commission contre les logements insalubres – La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en septembre 1904 – L’entrepreneur Chr. Nuderseher (2 rue du Lazaret au Neudorf) demande une autorisation pour le ravalement qu’il a déjà réalisé – Autorisation
  • 1904 – Le peintre en bâtiment Bogelmann (10 rue des Charpentiers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Demande et prolongation et autorisation
  • 1908 – La Police du Bâtiment constate que le magasin à vieux chiffons n’est pas réglementaire (3 rue militaire Sainte-Elisabeth, adresse corrigée en 3 rue Kirschleger) – Procès verbal d’expertise par Nebelung
  • 1916 – J. Ringeissen (2 rue de Sessenheim à la Robertsau) demande l’autorisation de modifier les combles et le toit d’après les plans de Charles Süsstrank (32 rue Bœcklin à la Robertsau). Objections de la Police du Bâtiment. Le propriétaire se décide à réparer le toit puisque les tuiles sont sous séquestre en attendant la fin de la guerre pour y remettre des ardoises. Plan – Les travaux sont en cours, octobre 1920
  • 1929 – La Police du Bâtiment constate que J. Ringeisen a fait aménager un appartement de trois pièces sans autorisation. Le propriétaire demande de recevoir une lettre en français et non en allemand. – L’architecte Lucien Rapp (8 rue Charles Schmidt au Neudorf) transmet les plans à la Police du Bâtiment – Autorisation d’aménager un logement et un cabinet dans un autre logement au rez-de-chaussée du 3 rue Kirschleger, de transformer un trumeau sur la façade. – Plans – Travaux terminés, juillet
  • 1900 – Commission contre les logements insalubres. Liste des travaux à faire. Certains logements sont habités par un trop grand nombre de personnes
    1902 – Le locataire Guillaume Bender proteste contre la dénonciation de son bail parce que son logement est suroccupé. Il a bien loué un nouvel appartement mais il n’a pas à se loger dans l’intervalle de trois mois. Le propriétaire déclare qu’il est disposé à laisser habiter son locataire dans la maison trois mois de plus si la Ville l’autorise.
    1911 – Nouvelle liste de travaux à faire
    1915 – Commission des logements militaires. Les lieux d’aisances doivent être raccordés aux canalisations. Des délais successifs sont accordés
    1917 – Remarques sur différents locataires qui élèvent des lapins
    1918 – Remarques sur un locataire ouvrier agricole qui tient mal son logement et qui devrait être placé dans un établissement spécialisé. L’affaire reste en suspens car il faudrait qu’un représentant légal fasse une demande en ce sens. On constate ensuite que son état justifierait qu’il soit placé dans un asile de vieillards
    Nouvelle liste de travaux à faire
  • 1945 – Demandes de certificat de sinistré. La maison a souffert des bombardements du 25 septembre 1944 et des tirs d’artillerie du 23 novembre 1944. Les certificats sont accordés à Frédéric Knorr (III° étage, maison est complètement démolie) et à Ernest Wehrle (I° étage, léger, dégâts)
  • 1948 – Cophoudal (Coopérative des planteurs de houblon d’Alsace) a acheté en 1946 la maison très endommagée du marchand de houblon Joseph Weil et fait remarquer qu’il n’y a plus sujet de payer la redevance de l’enseigne qui a disparu depuis 1944.
  • 1957 – L’usine Ethel (46 route de Bischwiller à Schiltigheim), propriétaire, est autorisée à occuper la voie publique devant la maison 3 rue Kirschleger – Prorogations
  • 1960 – Rapport d’incendie, feu de cheminée

Relevé d’actes

Le cordonnier Jean Pierre Lisois est imposé en 1702 pour sa maison et son jardin établis au Bastion de la Bruche. Originaire de Provence, il s’est marié en 1698 avec Françoise Després, native de Belfort

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 94)
Die 19 Mensis augusti anni 1698 (…) in facie Stæ Matris Ecclesiæ desponsati sunt Petrus Lisoir filius francisci Lisoir sutoris et Margaretæ Ainesse* ex provintia oriundus ex una parte Ex altera Francisca Després filia Nicolai Després et claudiæ Genteau ex Befortio oriunda (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ

Le propriétaire est néanmoins Louise Guilly, veuve d’Antoine Tachet qui loue la baraque au marchand François Guisent en 1700

1700 (21.5.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 12)
Bail – Louise Guillot veuue de feu anthoine Tachet (signé) Louise guilliot
auoir donné a Loyer a françois Guisin marchand Mercier estably dans Le bastion de la Bruche en cette ville (signé) françois guisent
une baraque Scituée dans Led. Bastion attenant d’un costé a celle du Sr Grateloup de lautre attenante de Lad. veuue pour le temps et espace de trois années consecutiues a commancer du 1. Juin prochain, moyennant La somme de 48 liures par chacun an

Louise Guilly veuve d’Antoine Tachet épouse en 1702 Laurent Lamoureux originaire de Cahors après que son remariage précédent a été annulé
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 135)
Die 5 Mensis Novembris Anni 1702 (…) in facie stæ Matris Ecclesiæ solemne Desponsati sunt ex una parte Laurentius Lamoureux miles cum Licentia Sui Ducis quam R.dmo Dno Vicario Generali exhibuit secundum ex quos in dicta licentia ponitur, filius Francisci Lamoureux et Annæ Du Bonal es Cadurco oriundus, et Ludovica Guelly* vidua Antoni Tachet, qua postea alium iam coniugatum ante duxerat, sed per sententiam Consistori Argentinensis Matrimonium nullum est declaratum (signé) +, Louise guillye (i 72)

Louise Guillet veuve d’Antoine Tachet dit du Moulin vend 82 livres deux baraques au fripier Simon Rolle, manant

1702 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 363
(82) Loyse Guillet veuue d’Antoine Tachet dit du Moulin en son vivant cabaretier et manant de cette ville assistée des Mrs Hermann Adolph Reinbold et André Lemp tous deux delegués pour les affaires des mineurs et deputés de la part du Grand Senat de cette ville au nom et pour les 3 enfants mineurs de la dte. Guillet n’ayants point de tuteur
à Simon Rolle manant et frippier de cette ville
deux barraques se joignant, une grande et une petite auec la jouissance d’un petit jardin les joignant par derrière, tenants d’un côté au Sr Grateloup chyrurgien de l’autre au Sr Guillot maître d’hotel de Mr La Batie & aboutissant par deuant au public et par derrirer a une grosse tour proche le jardin de Peres de St Louys, le tout sçitué proche le pont couuert de cette ville auec tous le droit appartenances et dependances, pour tout à fait franc, libre et alloyal hormis ledt. jardin dont la propriété appartient au Roy ou à la ville – pour 110 ecus faisant 82 lb 10 s valeur de Strasbourg

Simon Rolle loue la baraque au cabaretier Jean Pellissier, manant

1702 (14. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 418
Simon Rolle manant et frippier
bail à Jean Pelisier cabaretier et manancier de cette ville (signé) ieanpelisier
sa baraque sçize icy proche le pont couuert tenante d’un côté au bailleur de l’autre au Sr Grateloup chÿrurgien aboutissant par devant au public par derrière à une grosse tour toute entiere à la reserue du jardin et d’une chambre au grenier, pour 6 mois à commencer le premier nouembre prochain – moyennant 48 livres tournois

Simon Rolle est un soldat irlandais qui épouse en premières noces en 1695 Catherine Rouge, en 1701 Marie Anne Fournier originaire de Porrentruy en Jura suisse. Il devient bourgeois avec sa femme en 1703 et épouse l’année suivant en troisièmes noces Rosine Schillinger originaire de Ribeauvillé
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 28-v)
Hodie 7 Januarii anni 1695 (…) sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt Simon Herolle hybernus miles In legione de montcassel et Catharina Rouge filia Joannis Francisci Rouge et Mariæ Loyau conjugum Unica factâ proclamatione (i 30)

Mariage, Saint-Etienne (cath.)
Prima die Maÿ anni 1701 (…) sacro matrimonÿ Vinculo copulati fuerunt honestus viduus Simon Rolle hybernus et pudica virgo Maria Anna fourniere Bruntrudensis (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 55)

Acte de donation mutuelle
1701 (28.5.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Donnation mutuelle 28° May 1701 – fur.t presens Simon roll marchand frippier Estably en cette ville Et Marie Anne fourniere son Espouze
se sont fait don L’vn a L’autre au Suruiuant d’eaux, tous generallement Les biens meubles jmmeubles quils auront au jour du decedz du premier mourant (signé) + +

Troisième mariage avec Rosine Schillinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’Inventaire après décès, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrengeachten Herrn Simon Rolle dem Altgewänder undt burgern zu Straßburg alß dem braäutigamb ahne einem, So dann der tugendsamen Jungfrawen Rosinæ Schillingerin weÿl. des Ehrengeachten Herrn Madebi Schillingers geweßenen – und burgers zu Rappoltsweiler hinterlassener Eheleiblichen dochter alß der Hochzeiterin andern theils – Actum den 22. Novembris Anno 1704 [unterzeichnet] + Simon Rolle Handzeichen, + Rosinæ Schillingerin Handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 43)
Die 24 Nouembris anni 1704 honestus Simon rolle viduus et Civis Argentinensis et honesta puella Rosina Schilgerin ex Rapschwir in superiore Alsatia (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 25)

Simon Roole, sans doute originaire de Cork en Irlande, et sa femme Marie Anne, ici dite fille de Jean Eckersweiller laboureur à Dittweil, deviennent bourgeois
1703, 3° Livre de bourgeoisie p. 1241
Simon Roole der frippier Von York auß Irrland, Guillaume Roole des handelsmanns daselbst sohn Vnd seine Fr: Mariane weÿl. Johann Eckels Weÿlers gew: ackersmanns Zu dittweil hint. tochter, erkauffen das burgerrecht p. 6. goldR. V. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden, werden beÿ E.E. Zunfft der Mörin dienen, Jur: d. 19. Dito 1703

Inventaire après le décès de Simon Roll qui délaisse trois enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison place des Cordeliers (actuelle place Kleber). Il possède en outre deux baraques au Bastion de la Bruche
1725 (25.4.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 52)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland der Ehrenhafft und Achtbahre Herr Simon Roll, geweßener Kremp und burger allh. zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 23. Martÿ jüngsthin, aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – durch die Ehren und tugendsahme Fr. Rosinam Rollin gebohrne Schillingerin die hinterlassene Wittib mit assistentz des wohl ehrenvest, Fürsichtig und Weißen Herrn Nicolai Anstets E.E. Großen Raths alten beÿsitzers ihres geordneten Herrn Curatoris (geäugt und gezeigt) – So beschehen Mittwochs den 25. Aprilis Anno 1725.
Der Abgeleibte seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen, Wie folgt. 1. Die Ehren und tugendsahme Frau Annam Mariam Carolin gebohrne Rollin des Ehrengeachten Meister Johann Georg Carls Kieffers und burgers allh. Ehefrau, mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts und Herrn Johann Georg Daniel Dürrenbergers geschwornen, Weinstichers und burgers allhier ihres ohnentledigtenn Vogts, des Verstorbenen seel. mit Weÿl. Frauen Maria gebohrner Fournier seiner zweÿten haußfrauen ehelich erzeugte Tochter Vor ein dritten theil,
2. et 3. Johann Claude und Mariam Rosinam Rollin, sein des abgeleibten mit Eingangs gemelter seiner hinterbliebenen wittib in dritter ehe ehelich erzeugte Kinder, Vor die übrige 2. dritte theil, deren geschworner Vogt der Ehrenhaffte Meister Frantz Tilier, Schneider und burger allhier so dießer Inventation Persönlich beÿgewohnt

In einer allhier zu Straßburg ane dem baarfüßer Platz gelegener und in dieße Verlassenschafft gehörige behaußung ist befunden worden wie folgt.
Höltzen und Schreinwerck, Auff der bühn, auff dem Kasten, Im obern Hauß Ehren, In der obern Kuchen, In der obersten Stub, in dießer Stub Cammer auff eben diesem Stock, In der obern Wohnstub, In erstgemelter stub Cammer, In der untern Wohnstub, In der Kuchen darneben, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern (T.) gegen dem baarfüßer Platz (…)
(E.) It. ein klein Häußl. resp. Gädlein allh. zu Straßburg innerhalb des Pfenningthurns an gemeiner statt Keller auff dem baarfüßer Platz gelegen (…)
(E.) It. ein Baraque dans l’enclos du Bastion de la Bruche (…)
(T.) It. ein Baraque dans l’enclos du Bastion de la Bruche (…)
Ergäntzung, durch H. Johann Friderich Marbachen Notarium seel. in Anno 1705. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. getüch 3, Sa. des Silbers 2, Sa. der Schulden 75, Sa. der Ergäntzung 130, Summa summarum 210 lb
der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. des Eigenthums ane häusern 325, Sa. der Ergäntzung 989, Summa summarum 1326 lb – Schulden 325 lb, Nach deren Abzug 1001 lb
das Gemein, Verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 113, Sa. wein, brandenwein und vaß 151, Sa. silbers 20, Sa. Guldenen rings 5 ß, Sa. baarschafft 144, Sa. Eigenthums ane Häußern 2095, Sa. Schuld 3, Summa summarum 2527 lb – Schulden 1271 lb, Rest Theilbarer Nahrung 1245 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2717 lb
Eheberedungs Copeÿ – (…)

La veuve se remarie avec Jean Baptiste Hœgel, précepteur originaire de Limbourg au diocèse de Trèves : contrat de mariage, célébration
1726 (14.5.), Me Rith (6 E 41, 945)
Eheberedung zwischen dem Vorgeachten herrn Johann Baptiste Högel informatori allhier herrn Frantz Högels des burgers und tuechhändtlers zu Limburg Churtrierischer jurisdiction herren sohn
sodann der Viel ehr und tugendsamben frawen Rosina geb. Schillingerin Weÿl. H. Simon Rollen gewesten frippiers fraw Witib [unterzeichnet] Joes Baptista Hoëgel, +

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 148)
Hodie die 22 Mensis Junÿ Anni 1726 (…) sacro Matrimonii Vinculo conjuncti fuerunt in facie Ecclesiæ Joannes Högel oriundus ex Limburg Diœcesis Treuirensis et Rosina Schillingerin Vidua defuncti Simonis Roll (signé) Joannes Baptista Högel, +)

Simon Rolle loue une des deux baraques au cordonnier Michel Mancier

1703 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 21
Simon Rolle manant et frippier de cette ville (signé) +
bail à Michel Mançier cordonnier (signé) Michel
sa Baraque sçize icy proche Le pont couvert tenant d’un côté au Bailleur de l’autre au Sr Grateloup chirurgien aboutissant par deuant au public par derrière à une grosse tour, toute entiere auec le jardin le joignant, à la reserue d’une partie du grenier separée comme elle est pour une année à commençer au 1. May de l’année présentement a finir- moyennant 28 écus par an faisant 84 livres tournois – La locataire a encore promis de n’y loger d’autres gens que Luy, sa femme, ses enfants ses valets ou seruantes

Simon Rolle loue une baraque au cabaretier Paul Coiret

1704 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 161
Simon Rolle marchand frippier de cette ville (signé) +
bail à Paul Coiret Cabaretier (signé) paul coiret
sa baraque tout entiere située icy dans le bastion de la Breusch proche le jardin des R. Peres St Louis pour un an à Commençer au premier du mois de May prochain – moyennant 84 livres tournois
Les parties sont tombées d’accord que le jardin joignant la susdte. baraque sera compris dans ce bail, De plus le propriétaire se reserue une chambre dans le grenier de la baraque

Simon Rolle vend 175 livres deux baraques contiguës au manant Jean Pellissier

1705 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 179-v
(175) Simon Rolle frippier et bourgeois d’icy
à Jean Peliçier manançier (signé) iean pellicier
deux barraques se joignantes une grande et une petite caue la jouissançe d’un petit jardin les joignant par derrière tenantes d’un côté au vendeur de l’autre côté à Laurent Cabaretier par deuant au public et par derrière à une grosse tour proche le jardin des Peres de St Louys, le tout scitué proche le pont couvert de lad. ville auec tous les droits appartenançes et dependançes sans rien excepter ni reseruer dont on paye une rente foncière de 9 livres tournois par an au Pfenningthurn d’icy, franches libres et alloyales hormis le dt. jardin dont la propriété appartient à la ville – les parties sont encore tombées d’accord que L’acheteur commençera à batir dans quatre mois à commençer de ce Jour d’huy, en second lieu l’acheteur s’engage par les présentes de faire un pignon particulier sans se seruir de celuy du vendeur ou en Cas qu’il s’en voulut seruir de luy rendre la moitié du prix suiuant l’estimation qui en sera faite par plus d’y connoissants et expers – moyennant 700 livres tournois

Jean Pellissier dit Dauphiné hypothèque la maison au profit du vendeur

1705 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 610-v
Jean Pelissier Cabaretier (signé) jean pellicier dit dauphine
devoir à Simon Roole marchand frippier, 300 livres tournois (signé) +
hypothèque sa maison scituée icy dans le bastion de la Bruche qui outre la rente foncière est franche libre et alloyale

Jean Pellissier, cabaretier à la Ville de Grenoble, hypothèque la maison au profit de Simon Rolle

1709 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 125-v
Jean Pelesier Cabaretier à La ville de Grenoble (signé) jean pellisier
devoir à Simon Roole frippier, 20 louis d’or (signé) +
hypothèque, sa maison sçitué icy dans le bastion de La Brusche ou pend pour enseigne a ville de Genoble

Jean Pellissier dit Dauphiné loue la maison et les billards

1711 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 350
Jean Pellissiere dit Dauphiné cabaretier
bail à Jean Pelissier aussy cabaretier et Manant de cette ville
sa maison scituée au bastion de la Bruche proche les Cazernes qui a pour enseigne la ville de Grenoble, d’un côté Simon Roole frippier d’autre Boisville Charpentier, rien en a excepté hormis un poele en bas une cuisine joignante une Chambre au-dessus de ladite Cuisine et enfin une place dans la cour pour y mettre environ 12 jusqu’à 15 cordes de bois – pour un an à commencer à la St Jean de l’année courrante – le bailleur laisse aussi en jouissance au preneur tous les billards les lits et autres meubles – moyennant 252 livres tournois
[in margine :] cassé le 4. jan. 1712

Jean Pelissier, cabaretier et Juste Chastelet sa femme hypothèquent la maison au profit de Simon Rolle

1712 (19.1. ut ante), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 36
Jean Pelissier Cabaretier et Juste Chastelet sa femme assistée du Sr Jean Nicke et Sr Jean Georges oberdörffer tous 2 deputes de la part du petit Senat pour cela au defaut des proches parants
devoir à Simon Rôle fripper, 600 lit
hypothèque, leur maison sçituée icy au bastion de La Brusche, d’un côté à L’aigle noir d’autre Sr Bennouille derrière au jardin St Louis

Jean Pelissier, cabaretier et Juste Chastelet sa femme hypothèquent la maison au profit de l’hôpital bourgeois

1715 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 367
Jean Pelissier Cabaretier et Juste Châtelet sa femme assistée du Sr André Nauuert et Sr Leonhard Hirschel tous deux assesseurs du Petit Sénat et deputés (si fr) (si +)
à l’Hopital d’icy acceptant pour Luy Mr Jean Thiebault Reis Ammeister et le Sr Jean Martin Schlitzweck, respectivement en qualité de Directeur et Receveur d’içeluy 1200 liures
hypothèque leur maison sçitué icy au bastion de La Brusche d’un côté à L’Aigle noir d’autre Sr Beauuill parderrière au jardin St Louis, dont on paye une rente foncière

Inventaire après le décès de Juste Chastellain femme de Jean Pellissier dit Dauphiné, dressé dans l’auberge à la ville de Grenoble

1716 (21.7.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Inventaire – Estat des Meubles et effets appartenant à Jean Pellissier dit Dauphiné et a deffunt Juste Chastellain sa femme pour seruir d’inventaire, en présence de Guillaume Pelissier fils dudit Jean Pellissier et de ladite deffunte (si fr) (si fr)
meubles 827 livres, plus la maison non estimée où demeure led. Jean Pellissier à luy appartenante scituée dans le Bastion de la Bruche près le Pont Couuert où pend pour enseigne la ville de Grenoble
dettes actives 500 fr, passif 2147 fr

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 202)
Die 23. Martÿ anni 1716 mortua omnibus ecclesiæ Sacramentis munita iustina Chattelain in viuis uxor ioannis pelisiere Dicti Daulphiné hospitis, eo die sequenti sepulta est in coemeterio nostro (i 107)

Jean Pellissier se remarie avec Marie Bourgeois, native d’Yverdun, convertie, qui habite Strasbourg depuis 17 ans : contrat de mariage, célébration. La mariée figure au registre des conversions par les Jésuites
1716 (18.8.), Me Humbourg (6 E 41, 38)
Contrat de mariage – Jean Pelissier Cabaretier Manant en Cette ville en Qualité de veuf de feue Juste Chatelain
Marie Bourgeoise fille de feu Jacques Bourgeois Marchand negociant a Verdun et de Marie Elisabeth frey

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 31)
Die 26.ta Augusti 1716 honestus uir Joannes Pellisier uiduus Parochianus ad Sanctum Ludovicum et honesta domicella maria Bourgeois oriunda ex ÿverdun Diœcesis Lauzannensis, anno 1707 20.° martÿ ad catholicam religionem conuersa, a septemdecim annis in hac cuiutate et ad duobus annis in hac parochia commorans (signé) iean pellicier, Marie Bourgeois (i 18)

Jésuites, reg. de conversions (1 AST 305) p. 30
Dle Marie Bourgeois, 1707 mars 20

Jean Pelissier loue l’auberge à la ville de Grenoble au cabaretier François Dietsch

1720 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 329-v
Jean Pelissier cabaretier
bail à François Ditsch Cabaretier (signé) dietsch
sa maison scituée icy dans le bastion de la Brusche ou pend pour enseigne La ville de Grenoble avec deux billards, pour un an à commencer à la St Jean dernierement passée – moyennant un loyer annuel de 200 livres tournois

Le marchand Jean Pelissier, manant, hypothèque la maison au profit de l’aubergiste Jean Letourné

1724 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 154-v
Jean Pelissier handelsmann und Schirmer
in gegensein Pierre l’Estournay des würths – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung hof gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten au Bastion de la Bruche ohnfern denen gedecken brucken, einseit neben Bernard dem Frantzösischen Sprachmeister anderseit neben Simon Rolle dem Frippier hinten auff der H. patrum zu St Louis gartten – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb 5 ß ane bodenzinß

Le marchand Jean Pelissier, manant, loue la maison au cabaretier Nicolas Marché

1724 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 294
Jean Pelisier der Spitzenhändler und Schirmer
in gegensein Nicolas Marché des gastgebers (signé fr.)
entlehnt, Eine Behausung garten hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten au bastion de la bruche ohnfern denen gedeckten brucken, einseit neben Simon Role dem frippier anderseit neben Bernard dem Sprachmeister hinten auff den H. Patrum zu St Louis gartten gegen denen Cazernen über gelegen, nichts davon ausgenommen – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst innstehenden Joh. Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Nicolas Marché, originaire du Luxembourg, vient de devenir bourgeois avec sa femme Madeleine Garnier originaire de Thionville
1724, 3° Livre de bourgeoisie p. 1345
Nicolas Marché d: würth Von Darnon auß d. Luxemb. geb. und seine ehefr. Magdalena garnier Von thionville geb. erhalten das burgerrecht umb die tertz des Neuen bs. wollen beÿ EE. Zunfft der freÿburger dienen Jur. et prom. d. 24.ten April 1724.

Nicolas Marché sous-loue à l’aubergiste Jean Frédéric Edel une petite maison à côté de celle qu’il garde en location

1724 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 464-v
Nicolas Merlé der gastgeber
in gegensein Johann Friedrich Edel des gastgebers
entlehnt, Eine neben der von dem verlehner lehnungsweiße besitzenden behausung gelegene gleichfalls in lehnung habende kleine behausung bestehend in Stub Kammer Kuchen und einem kleinen hoff allhier au bastion de la Bruche ohnfern denen gedeckten Brucken einseit neben Simon Rolle frippier anderseit neben Bernard dem Sprachmeister hinten auff der H. Patrum zu St Louis gartten – auff 7 viertel jahr anfangend von jüngst verfloßenen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

Le marchand Jean Pelissier loue l’auberge à la Ville de Grenoble au cabaretier Jean Guérin

1728 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 149
Jean Pelissier Spitzenhändler und Schirmer
in gegensein Jean Guerin Cabaretier
entlehnt, Ein würthshauß La ville de grenoble genannt höfflein gartten Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten beÿ denen gedeckten brucken au bastion de la Brusche, einseit neben Bernard dem Sprachmeister anderseit neben weÿl. Simon Rolle gewesten Frippier wittib und erben hinten auff H. Canonicos Regulares zu St Louis – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend vom ersten fürwährenden Monaths Aprilis – um einen jährlichen Zinß nemlich 54 gulden

Marie Bourgeois veuve de Jean Pelissier fait vendre des effets mobiliers. L’Inventaire après le décès de son mari, manant, n’est pas conservé

1730 (3. 7.br), Me Rith (6 E 41, 949)
Verkauff und Loosregister aller der Jenigen Haußrats posten und effecten welche fraw Marie Bourgeoise Weÿl. herrn Jean Pellisier gewesten Spitzen händlers und Schirmbers allhier nunmehro seel. fraw wittib mit assistentz und beÿsitzert herren Johannes Küehnen nach vorhero erhaltener E.E. Kleinen Raths erkandtnus sub dato d 7.ten huius Zu befriedigung ihrer Creditoren

Marie Bourgeois se remarie avec Blaise Laroche, veuf de Landau
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 426)
Hodie 29 mensis novembris anni 1731 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti sunt Blasius la Roche civis landaviensis, viduus, nodorum confector, Maria Bourgeois vidua Joannis pelissier ex hac parochia (signé) Blaise josephe Laroche, Marie Bourgois (i 230)

Marie Bourgeois veuve de Jean Pelissier et femme actuelle du boutonnier Blaise Joseph Laroche, domiciliée à Thionville, vendent la maison à l’aubergiste Pierre Miane dit La Douceur et à sa femme Aldegonde Blondeau

1733 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 171-v
Fr. Marie geb. Bourgeoise weÿl. Jean Pelissier gewesten Schirmers und würthes wittib anjetzo Blaise Joseph Laroche des knopffmachers zu Thionville jetzige ehefrau beÿständlich ged. ihres ehemanns
in gegensein Pierre Miane dit La Douceur des würths und Aldegonde geb. Blondeau (signé) pierre mieanne
Eine Behausung superficies eines garttens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten au Bastion de la Bruche, einseit neben weÿl. Simon Rolle Frippier kindern anderseit neben H. Bernard des Sprachmeisters zum Creutz genannter Gastbehausung hinten mit dem gartten auf den H Patrum von St Louis gartten – von dem genuß des an jetzt beschriebenen behausung liegenden garttens hiesigen Stadt Pfenning Thurn als deme deßen grund und boden zugehört 2 lt 10 ß ane bodenzinß – um 300 und 150 lb verhafftet – ihres erstern Ehemanns obged. Pelisier in deßen verlassenschafft sie nach besag E.E. Kleinen Rath am 7 und 12. junÿ 1730 ertheilt – um die 450 lt ausmachende capitalien und 212 pfund

Aldegonde Blondeau, originaire de Maubeuge, est devenue bourgeoise avec son mari Jean César Verraingue en 1705
1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1256
Jean Susani Viring der Würth V. Doge en Gascogne, Weÿl. Jean Susani Viring gew. fuhrmanns daselbst hint. sohn V. sein Fr. Aldegonde Blondeau Weÿl. Claude Blondeau V. Maubeuge en Hainault tochter, erkauffen das burgerrecht p. 2. GoldR. V. 16 ß. mit ihren 4. Kindern, ist es beÿ ordnung geblieben, wird beÿ E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur: d. 3. Aug. 1705

Aldegonde Blondeau, veuve de Jean César Verraingue, épouse Pierre Mianne, ancien soldat devenu marchand, originaire de Cahors en Quercy : mariage, accession à la bourgeoisie
Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 77)
1725. 10.ta Septembris (…) sacro matrimonii vinculo copulati sunt in facie Ecclesiæ petrus mian adolescens et mercator *lorum, prius erat miles, pro nunc vero legitimé [dimis]sus est, ex legione vulgo royal artillerie, et adelgonda blondeau vidua defuncti joannis cæsaris veraing uterq. commorantes in hâc parochiâ (signé) pierre mieanne, aldegond blondeau (i 76)

1725, 4° Livre de bourgeoisie p. 922
Pierre Mianne dt. ladouceur d. liechtenmacher Von Cahors en quercy geb. erhalt das burgerrecht von sein. ehefr. adelgonde Brondeau weÿl. Jean verrin geweß: b. und würths allhier hint: wtb. umb die tertz d: alt. b. will beÿ E.E. Zunfft d: Möhrin dienen Jur. d: 12.ten 9.b 1725

Pierre Miane dit la Douceur auquel les Quinze viennent d’accorder le droit de débiter le vin à l’aubergiste à l’Aigle aux ponts couverts (dans le même îlot) devient tributaire chez les Fribourgeois
1729, Fribourgeois (XI 165)
(6.te Gericht) Dienstags den 6.ten Sept: A° 1729
(f° 95-v) Neu Zünfftiger dt 12 lb. 14. ß d. – Pierre Miane dit la Douceur, so von S.T. Gen. Herren denen XV.en den Schanck à l’aigle aux ponts couverts dispensando gn. erhalten, erscheinet und produciret Statt stall Schein de dato 25. 7.bris 1728 mit bitt Ihne Leibzünfftig Zu recipiren. Erkandt, solle die ordinarj Gebühr mit 6 lb. 14 ß d 6 lb d pro Dispensat. alßo Zusammen 12. lb 14 ß erlegen, alß dann Ihme gebettener maßen willfahrt seÿn solle. dedit et jur: eod. auff die ord.

Adelgonde Blondeau, femme de l’aubergiste Pierre Mianne, demande un tuteur parce que son mari se comporte mal et qu’elle n’a pas de parents à Strasbourg
1730, Fribourgeois (XI 165)
(6.te Gericht pro 1730) Dienstags den 26.ten Sept: 1730
(f° 106-v) Adelgonde, gebohrne Blondeau, Pierre Mianne deß Würths au Quart.r des Ponts couverts Ehefrau, stehet vor, und berichtet, wie daß gemelter Ihr Mann sehr übel hauße, so, daß Sie Zu Ihrem Vorhaben, eines curatoris ad Lites benöthiget seÿe, In deme aber Sie Keine Anverwanthen allhier hatt und alle die Jenige so Selbe der halben angesprochen, Ihro es abgeschlagen, Alß bittet Sie auß dißorths Leib Zünfftig E.E. Vogteÿ Gericht etwelche ad nominandum in Vorschlag Zu geben. Erkandt, daß Implorantin in Ihrem Gesuch Zu willfahren mithin nach stehende Persohnen E.E. Vogteÿ Gericht in Vorschlag zu geben seÿen, Nembl. Herr Nots. Frantz Xav: Heß, Louis François Millaveau, Jean François Delait.

Inventaire de biens dont la minute n’est pas conservée
1733 (30.3.), Me Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) p. 96
Inventaire des Effets de Sr Pierre Miane et Damoiselle Adelgunda née Blondeau

Les quinze accordent à Pierre Mianne le droit d’auberge dans la maison à la Ville de Grenoble qu’il vient d’acquérir et l’autorisation de remplacer l’enseigne par celle à le Reine de France
1733, XV (2 R 141)
(p. 150) Sambstag d. 11. Aprilis 1733. Pierre Miane pt° Weinschanck – IIdem laßen ferner per Eund. referiren daß Pierre Miane der burger und Würth allhier berichtet daß er das Würthauß à la Ville de Grenoble gekaufft, und gebetten Ihme mit dem Weinschanck allda gnädig zu willfahren. Auf geschehene Remission* seÿe deßen Ehe Fraw vorgestanden welche* beÿ* gesetzt diese behaußung komme sie nahe auff 1000. thaler* zu stehen und wäre deren Maritus gesinnet den Schild à la ville de Grenoble Zu Verändern, und einen à la Reine de France außhencken, mit demuthiger bitt sowohl (den) weinschanck alß sothane Veränderung gnädig zu bewilligen und solle man die willfahr Zu Mghh. Erk. beedes Willfahrt.

Pierre Mianne, aubergiste à la Reine de France, sollicite le droit de vendre du vin
1734, XV (2 R 142)
(f° 66) Sambstag den 20. Feb. 1734. pt° Weinschanck – Fuchß noe. Pierre Mian der burger und Würth à la Reine de France prod. Underth. Memoriale und bitten handelt jnhalt. Erk. Ober Ungletherren.

La tribu des Fribourgeois reproche à Pierre Mianne d’établir des certificats d’hébergement non conformes
1734 (26. 8.br), Fribourgeois (XI 165)
(5.te Gericht de 1734) Dienstags den 26.ten Octobris A° 1734
(f° 164-v) Pierre Mianne, der würth à la Reine de France citiret, daß er 15. Nacht Zedul welche sambtlichen wieder Ordnung Eingerichtet überschicket, Maßen darinnen Theils die Nahmen, theils auch woher die Persohnen seind, nicht gemeldet, so sträfflich. Citatus præsens recognosciret die producire Nacht Zedul und Fehler. Erkandt, derselbe Wird, auff die angehörte Verantworttung auß bewegenden Ursachen Vor der Straff dermahlen absolvirt, Ihn aber hinführo due Nacht Zedul nach Ordnung Einzurichten beÿ empfindlicher Straff Anbefohlen.

Les quatre enfants en premières noces d’Adelgonde Blondeau donnent quittance à leur mère pour la succession de leur père
1740 (9.3.), Me Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 46) varia
Soit Sçavoir que Cejourd’hui est Comparüe Dme Adelgonde née Blondeau, veuve de defunt Pierre Mianne, Cabaretier et bourgeois de cette ville, assistée de Michel Jullot, Jardinier et Manancier à Strasbourg, disante quoy qu’elle avoit leurs enfants procréés avec le feu Jean Cesar Verraingue, en son vivant hôte et Cabaretier au Cœur d’or et bourgeois de cette ville son premier mary, à cause de leur bien paternel delivré entierement, selon la notoriété et plusieurs titres disants là-dessus, Ell’avoit neantmoins besoin d’une quittance generale et valable pour s’en servir loyalement en tout temps, en consequence m’a prié et requis d’office de loy en donner un Certificat en bonne forme. Comme donc le très honorable et honête Sieur Martin Gautier, Traiteur à la ville d’hagenau et à présent assesseur du Petit Senat de la ville de Strasbourg qu’il a été cy devant Tuteur du Sr Pierre Thomas Verraingue, actuellement Ministre de la parole de Dieu à Langen Candel, Jacques Verraingue, Cabaretier au Suisse et manancier d’icy et feu Charles Verraingue, m’a declaré que leurs susditte Mere la Comparante les avoit tout et chacun en particulier bien en suffisamment payé et delivé touchant leurs du Bien paternel. Lequel aussi reconnüe de Confessé la veuve Françoise de Rockau née Verraingue la fille l’ainée à ce présente ayant declaré que la susdite veuve l’avoit aussi déjà depuis bien longtemps entièrement payé et delivré don bien paternel, ainsy que ny les susdits Enfants Verraingue ny autres ont plus rien à pretendre pour du Bien paternel à leur ditte mere

Inventaire après le décès de Pierre Mianne, dont la minute n’est pas conservée

1735 (7.3.), Me Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) p. 126
Inventaire de la succession de feu Sr Pierre Mianne vivant Cabaretier à la Reine de France

Aldegonde Blondeau veuve de Pierre Miane loue la maison à Quentin Modeux et à sa femme Marie Salomé Weber

1739 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 513
Fr. Aldegonde geb. Blondeau weÿl. H. Pierre Miane des Gastgebers wittib
in gegensein Canssien Motheux des gastgebers und Maria Salome geb. Weberin [unterzeichnet] Cansien Mottheux
entlehnt Eine a la Regne de France genannte Gastbehaußung, hoff, gärttlein, Schopff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten au Bastion de la Bruche, einseit neben dem hauß zu schwartzen adler anderseit neben dem würthshauß zum Creutzschwan hinten auff der Canonicorum regulatorum zu St Louis gartten, samt denen beeden in dem hauß stehenden Billards und deren zugehörden – auff 3 nacheinander kommende jahr von ersten nächstkommenden monath decembris anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

La tribu des Fribourgeois cite la veuve Mianne à comparaître parce qu’elle fait vendre du vin à la criée, ce qui non seulement est contraire au règlement mais représente aussi une concurrence déloyale envers les autres aubergistes. Elle répond qu’elle cesse son activité d’aubergiste et qu’elle va se retirer chez son fils
1739, Fribourgeois (XI 166) – Donnerstags den 26. Nov. A° 1739
(f° 100) Pierre Mianne wittib, die würthin à la Reine de France citiret, daß selbe Ihren wein durch den Außschreÿer offentlichen außruffen Laßen, wardurch Selbe nicht nur wieder ordnung gehandelt, sondern auch denen würthen, in specie aber denen aux ponts Couverts, undt dasiger Refiere, die Gäste Entzogen, mithin ahne Ihrer Nahrung großen Schaden gethan. Illa præsens ist geständig, daß Sie Ihren wein Außruffen Laßen, undt das dießer Ursach, weilen Sie die würtschafft Auffzugeben, und sich Zu Ihrem Sohn zu begeben willens, habe aber nicht gewußt, daß es nicht Erlaubt undt wieder Ordnung. Erkandt, Seÿe die Citata vor dießmahlen auß bewegenden Ursachen Zu absolviren Ihro aber solches ins Künfftige beÿ 5. lib str. Zu Verbiethen.

Aldegonde Blondau veuve de Pierre Miane dit la Douceur hypothèque la maison au profit de Marguerite Hœn

1740 (19.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 280-v
Fr. Aldegonde geb. Blondau weÿl. Pierre Miane dit la Douceur des gastgebers wittib mit beÿstand Abraham Beltzer des kieffers und ihres sohnes erster ehe Jacques Veringue des gastwürths au Suisse (signé) verraingue, blondeau
in gegensein Jfr. Margarethæ gebohrner Hönin mit assistentz ihres nunmehr entschlagenen vogts Johann Jacob Meÿer des schneiders – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine à la reine de France genannte behausung, die superficien eines gartens und hoffstatt mit allen derselben gebäu, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten au Bastion de la Bruche, einseit neben Vincent Gayneau dem sattler ehevögtl. weiß anderseit neben dem gasthauß zum Creutz weÿl. H. Pierre Bernard gewesten Sprachmeisters wittib gehörig hinten mit dem gartten auff H. Patrum von St Louis gartten – von dem genuß des anjetzt beschriebener behausung liegenden garttens gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn als dem deßen grund und boden für eigen gehörig 2 lt 10 ß bodenzinß

La maison est vendue par adjudication judiciaire en 1743. L’acquéreur est le troisième mari d’Adelgonde Blondeau, Jean Frédéric Sido qu’elle a épousé en 1741. Veuf de Marie Véronique Schicker, cavalier de la maréchaussée, il est originaire de Benecko dans la nouvelle marche de Brandebourg : contrat de mariage, célébration

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 185)
Hodie die 10 Mensis Julii anni 1741 (…) sacro matrimonii vinculo copulati in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes fridericus Sido viduus defunctæ veronicæ Schikerin ex Parochia Sancti Joannis intra argentinam, et adelgonda Blondeau vidua defuncti Petri Mianne in hac Parochia commorans (signé) Jean frederich Sido, aldegonde bondeau (i 98)

1742, Me Koch (Matthias, 6 E 41, 449-1 b, rép. des Inv. de manants)
Inventaire des biens delaissés par feüe Damlle. Marie Veronique Sydo née Schicker, vivante Epouse du Sr Jean Frederic Sydo, Cavalier de la Marechaussé, Cabaretier et présentement bourgeois de la ville de Strasbourg

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 6)
Die 23. martÿ anni supra 1741 sepulta fuit à me infra scripto in cæmterio ad Stum gallum pridie mortua Sacramentis omnibus præ munita veronica Schickerin joannis friderici Sido in judicii criminalis militum cohorte equitis in hâc parochiâ commorantis conjux (i 6)

Véronique Schicker était elle-même veuve comme le montre la quittance que donne Jean Frédéric Sido à sa belle-fille Marie Anne Bernard
1749 (10.3.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 482) n° 411
Montags den 10.ten Martÿ 1749. [Verkauff register] Herr Johann Friderich Sido Exempt de la Marechaussés à la residence de Wissenbourg solle Jungfrauen Maria Anna Bernard seiner Stiefftochter als folgt, Vermög Inventarÿ über weÿl. frauen Mariä Veronicæ Sido gebohrner Schickerin seiner erstern Ehefrauen Verlassenschafft Anno 1742 durch H. Joh: Peter Von Carben E.E. kleinen Raths gewesenen Actuarium auffgerichtet, (…) in gegensein Hn Zacharias Langolff des Schneiders und burgers allhier ihres geschwornenn Vogts

Contrat de mariage
1741 (1.7.), Me Koch (6 E 41, 498) n° 89
(Contrat de mariage) le Sr Jean Frideric Sido, Cavallier de la Marechaussé, demeurant au dit Strasbourg, pour lui et en son nom et assisté du Sr Jerosme Rochat maître de Billard et manan de ladite ville d’une part.
Et Dlle Adelgonde Blondeau, veuve de feu Sr Pierre Mianne, en son vivant bourgeois Cabaretier et Garde de Monseign. le Marechal du Bourg, aussi pour elle et en son nom et, assistée du Sr Jean Glasser, Marchand graissier et bourgeois dudit Strasbourg (signé) Jean Frederich Sido, aldegond blondeau

Inventaire d’accession à la bourgeoisie
1741 (21.6.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Zuwißen seÿe hiemit, daß auff heüt dato Zu end gemelt, (…) persönlich kommen und erschienen ist der Ehrengeachte Hr Johann Friderich Sido Cavallier de la Marechaussée und Schirmer alhier, hat mir Vorgewißen und baar vorgezahlt Fünff und zwantzig neüe frantzösische louis d’or antreffende 300 gulden, So dann ein Diamant Creütz in silber *ast, mit sieben Rosetten welches durch Hn Gottfried Imlin den Goldarbeiter und burgern alhier pro 200 gulden æstimirt worden, also dieße beede Posten 500 Gulden außmachend, handtreülich behabend, daß er Zu dießem geld einigen heller nicht gelehnt, weniger etwas darauff schuldig, sondern Vielmehr beÿdes sein wahren und pures Eÿgenthumb seÿe, derowegen ich auff deßen geziemendes ersuchen und bitten gegen wärttig Attestattum darüber mittheÿlen wollen. Sig. Straßburg den 21.ten Junÿ Anno 1741. [unterzeichnet] Johan friderich Sido.

1741, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 61
Johann Friderich Sido Von Bernecko in der Neumarck Brandenburg gebürtig, Kremp und Reuter beÿ der Marechaussée d’Alsace, erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrauen Adelgunda weÿl. Jean Susary Vering gewesenen burgers und Würths allhier Wittib um den Alten burger schilling, und Wird dienen beÿ E.E. Zunfft der freÿburgern Er bringt Vier Kinder mit sich nehmlich Joh: Frantz, Caspar, Frantz Anthoni, und Clemence welche beÿ Ordnung gelaßen werd., juravit d. 19.ten au. 1741.

Jean Frédéric Sido, revendeur inscrit à la tribu de la Mauresse, change de tribu parce qu’il va être aubergiste
1741, Fribourgeois (XI 166) – 4° Gericht de 1741, Dienstags den 3.ten 8.bris A° 1741.
(f° 139) Neu Z. – Johann Friderich Sido, von Bennecko, in der Neu-Marck Brandenburg gebürtig Gremp undt Reuter de la marechaussée d’alsace, prod. burger Urkundt dedato 19.ten Aug. 1741. Krafft derer das hiesige burger Recht, von Adelgunda weÿl. Jean Susary Verring, geweßenen würths und burgers allhier, nachgelaßenen wittib, Erhalten und bittet weilen er das Grempen: wesen völlig abandonnirt, auch E.E. Zunfft der Mörin Zu dem Ende resigniren wolle, hiengegen aber à l’aigle aux ponts couverts würthschafft Zutreiben vorhabens, Ihme das Zunfft: Recht zu conferiren. Erkandt, weilen derselbe die würthschafft nicht erlernet, daß Ihme gegen Erlag der 12. lb 14. ß d Zunfftgebühr, sambt der Dispensation willfahret, dabeÿ aber auch injungiret seÿn solle, ehender Kein würtschafft Zutreiben oder wein: auß Zu schenckhen, biß er von gn. Herren denen XV.rn deß Weinschanck werde erhalten haben. ded: prom et jur. auff d. Ordn:

Inventaire des apports de Jean Frédéric Sido, cavalier de la maréchaussée et cabaretier et Adelgonde Blondeau, dressé dans la maison à l’Aigle noir. Y figure la maison de l’épouse

1742 (16.2.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 473) n° 190
Inventaire des biens apportés en mariage par le Sr Jean Frederic Sido, Cavallier de la Marechaussée, Cabaretier et bourgeois de la ville de Strasbourg et Dlle Adelgonde Blondeau – réservé en propre conformément à leur Contrat de mariage du premier Juillet 1741. – Fait et passé audit Strasbourg en presence du Sr Jean Glasser, Marchand Graissier et bourgeois en cette ville, en qualité d’assistant de ladite Epouse, vendredi le Seizieme du mois de fevrier 1742.

Meubles Trouvés dans une Maison, scize au quartier des Ponts couverts ou pend pour enseigne l’aigle noir, sçavoir
Maison. (F.) Une maison et un jardin avec les appartenances et dependances située au Bastion de la Bruche, tenante d’un coté au Sr Gayneau sellier de l’autre coté à la veuve du Sr Bernard, vivant maitre de langue aboutissante sur le jardin des Srs de St. Louis, Laquelle maison est chargée de 10. lb de rente foncière payable annuellement à la tour aux pfennings à cause du jardin. plus 1200. lb de principal envers l’hopital des bourgeois, plus de 400. lb aussi de principal envers une fille dont les Epoux ne savent pas le nom, lesdites deux sommes à raison de quatre pour Cens d’Interets, au reste lad. maison franche et quitte de toutes dettes et hypothèques. La propriété de lad. maison se verifie par une Lettre d’achapt expediée dans la Chambre des Contrats en parchemin en datte du 30° Mars 1733.
Etat du présent Inventaire. Au mari, Total des meubles 419, Total du cheval 220, Total de l’argenterie 63, Total de l’argent comptant 156, Total de toute la masse appartenant au mari 858 Livres – Total des dettes passives 204 lb, Partant il reste 645 livres
Description des Meubles et Effets de la femme, Total des meubles 259, Total de l’argenterie 8, Total de la Bague d’or 7, Maison -, Total de toute la masse, non compris la maison, 274 lb – Total des dettes passives 424 lb, Partant lesdittes dettes passives excedent la masse active de 149 livres
Me Koch (Matthias, 6 E 41, 511) 1744, Mémoire des omissions qui se trouvent dans l’inventaire des apports de la soussignée Adelgionde Blondeau, Epouse de Jean frederc Sydo Cavallier de la marechaussée et bourgeois de la ville de Strasbourg

Adelgonde Blondeau meurt à Metz en 1745. Elle délaisse deux fils dont un prêtre. La maison est estimée 700 livres par les experts. Le passif de la succession, estimée en livres tournois, excède l’actif.

1746 (20.7.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 477) n° 336
Inventaire des Biens delaissés par feu Dlle Adelgonde Blondeau, vivte. Epouse du Sieur Jean Frédéric Sido, Cavalier de la Marechaussée et Cabaretier ou pend pour enseigne la reine de France et Bourgeois de la ville de Strasbourg – a delaissé après sa mort arrivée à Metz le 18. 7.bre de l’année 1745 – Fait et passé aud. Strasbourg Mercredy le 20° du Mois de Juillet 1746.
La deffunte a delaissé pour heritiers ab intestat Scavoir 1. Le sieur Pierre Thomas Verringue presentement Aumonier de Mons. le Comte de S. Julien et de Mad. de grandmont, absent, 2. Le Sr. Jacques Verraigue, Cabaretier ou pend pour Enseigne le Pied de Boeuf et Manant de ladite Ville de Strasbourg, lequel assisté du Sr Jean Frederic Faust, Licencié ès Droits et procureur de lad. Ville a été présent à la Confection du prest. Inventaire, Tous deux héritiers de la Deffunte par egales portions. Et comme l’un des d. heritiers n’est pas Bourgeois il a été deputé de la part du petit Senat de cette ville le Sr Alexandre Lefebure Marchand de vin et assesseur aud. Senat lequel aussi a été present en personne

Maison. (T.) Scavoir une maison et i. petit Jardin avec les appartenances et Dependances située au Bastion de la Bruche tenante d’un coté au Sr Gaynot, Sellier et Bourg. en cette ville au Nom de sa femme, de l’autre Coté à la veuve du Sieur Bernard, viv.t maitre de Langue, aboutissante sur le jardin des Srs les Chanoines reguliers de St. Louis. Laquelle Maison est chargée de 9. lb de rente foncière payable annuellement à la Tour aux pfennings à cause dud. jardin faisant en double Capital 360. lb. Plus 1200 Livres envers l’hopit. des Bourgeois et encore de 1200 lb envers le Sr Gaspard Kohl, Cocher, lesquelles 2 sommes sont comprises dans les Dettes passives specifiées folio – Ladite maison estimée par (les) Experts de la Ville en vertu de leur Billet d’estimation en Datte du 28 Juillet dernier joint à la Minutte du présent Inventaire la somme de 1400 fl., 2800. lb. Deduction faite de lad. rente foncière en double Capital faisant cy devant 360. lb. Partant il ne reste sur l’Estimation de lad. Maison la Somme de 2440 lb. cy 2440. La propriété de lad. Maison se verifie par I° Lettre d’achapt expediée en parchemin signée du Sr Jean Pierre de Carben Greffier au petit Senat et munie du Sceau dud. Senat en Datte du 10.° 9.bre 1745.
– Abschatzung den 28: Julÿ: 1746. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann frittrich Sito, dem wierth Zur königin von franckreich, ist eine behausung allhier in der Ststt Straßburg, ihm bunckawëhr gelegen ein Seitß an H Beno dem Satler alß Ehe Vogt, ander seitß Neben dem gast hauß zum Chreütz schwanen hinten auff beter Bernhardt dem sprach Meister Stosendt wëlche behausung unden ein gangß Lincker und rechter handt ein Stuben Kuchen hauß Ehren, oben dar über ein Stuben Camin Camer Zweÿ Nebenß Camren die officier Cammer oben under dem tach: 5. Camren ein alter tach stull mit un besetzten bienen daß tach mit ein fachen Ziglen belegt Zweÿ holtzre gebell, der hoff und bronen daß Sommer häisell darinnen unden Lincker handt der Keller und Camer oben dar auff Zweÿ Kleine Zimerlein woruber der tach stull gantz Neü gebauen sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meÿster sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und Umb Ein Tausendt und Vier hunder Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Etat sommaire du present Inventaire, Premierement Meubles appartenant au Veuf, Total des Meubles 175, Total du remplacement (576, à deduire 249, reste encore) 327, Total de toute la masse active 502 livres – Total des dettes passives 549 lb, Partant les Dettes passives excedent led. Bien du veuf de la somme de 46 lb
Description du bien des héritiers, Total des Meubles 119, Total de l’arg. comptant 1521, Total de la Dette active 364, Remplacement (240, à deduire 668, ce qui est a deduire excede led. remplacement de 428 lb), Total de toute la masse active 2004 – Total des Dettes passives 1966 lb, reste 37 lb
Description du Bien de la communauté, Total des Meubles 85, Total du Vin et tonneaux 46, Total du Cheval 220, Total du Chariot 18, Total de la propriété d’une maison 2440, Total des Dettes actives 558, Total de la masse active 3367 lb – Total des Dettes passives 4681 lb, Partant les Dettes passives excedent la Masse active de 1313 lb – Rest passiv final 1209 lb

Jean Frédéric Sido vient de se rendre acquéreur de la maison provenant de la communauté avec sa femme défunte et l’hypothèque au profit du cocher Gaspard Kohl

1746 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 300-v
Johann Friedrich Sido der brigadier de la Marechaussée
in gegensein Caspar Kohl des kutschers – schuldig seÿe zu bezalung des steigschillings hiernach beschriebener behausung 300 pfund
unterpfand, eine behausung superficies eines gärtleins und hoffstatt au Bastion de la Bruche, einseit neben Vincent Gayneau dem stadt Satller ehevögtl. weiß, anderseit neben dem wirths hauß zum Creutz, hinten auff den garten auff derer H. von St Louis – von solchem garten gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 4 fl. 5 ane bodenzinß – als ein am 10. 9.br jüngst ane der ganth ersteigtes guth

Jean Frédéric Sido, exempt de la maréchaussée d’Alsace à la résidence de Wissembourg loue la maison à Salomé Weber veuve de Quentin Moteux dit Orléans

1751 (31.8.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 411-v
H. Friedrich Sido exemt de la maréchaussée d’Alsace à la résidence de Weissenbourg und burger alhier
in gegensein Fr. Salome geb. Weberin weÿl. Gancien Moteu dit Orleans gewesten traiteur wittib mit beÿstand Johann Samuel Fichter des perruckenmachers
verlühen, die à la reine de France genannt au bastion de la Bruche gelegen gastbehausung nichts davon ausgenommen, auff dreÿ nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Michaelis anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 70 gulden

Jean Frédéric Sido, exempt de la maréchaussée d’Alsace à la résidence de Wissembourg loue la maison au tonnelier Daniel Blind

1764 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 82-v
H. Michael Rogger der exempt der hiesigen maréchaussée als mandatarius H. Friedrich Sido des exempt de la maréchaussée de Wissembourg
in gegensein Daniel Blind des kieffers
verlehnt, das wirthshauß à la reine de France am Pontcouvert gelegen, auff dreÿ nacheinander folgenden jahren auff instehenden Annunciationis Mariæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund

Jean Frédéric Sido, exempt de la maréchaussée à Wissembourg vend 750 livres la maison à Salomé Weber veuve de Quentin Moteux

1764 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 174
H. Friedrich Sido der exempt de la maréchaussée de Wissenbourg
in gegensein Fr. Salome geb. Weberin weÿl. Gassien Mothé des aubergisten wittib beÿständlich H. Elias Linderer des knopffmachers – [unterzeichnet] +
eine behausung, höfflein, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten au bastion de la Bruche à la Reine de France genannt, einseit neben – anderseit neben der Bernardischen wittib, hinten auff den H. von St Louis garten – davon soll mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lt 5 ß auff Michaelis ane bodenzinß – als ein den 10. 9.br.1745 ane der ganth ersteigtes guth – geschehen um 300 lt capitalien, und 450 pfund

Cantien (Quentin) Motheux, traiteur originaire de Sermaize, et Anne Marie Strubel originaire de Sélestat deviennent bourgeois en 1725. Les Quinze autorisent en 1739 Quentin Motteux à tenir l’auberge à la Reine de France

Salomé Weber veuve de Quentin Moteux vend 1 000 livres la maison au sergent de l’accise Philippe Schropp

1774 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 79
Joseph Ascher der metzger zu Maurßmünster nahmens Fr. Salome Orleans geb. Weberin weÿl. Johann Orleans des wirths wittib [unterzeichnet] Franz Joseph Ascher
in gegensein Philipp Schropp des umgeldts botten
die besagten Orleans eigenthümlich zuständig a la reine de France geschildete gastbehausung, welcher schild schon eine geraume zeit eingezogen worden, mithin der heutige käuffer wegen dem schildrecht gehöriger orten sich zu melden schuldig und vor solche kösten allein zu stehen, hat die behausung, hoff, mit allen deroselben gebäudeb, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten au quartier du Pont Couvert, einseit neben der behausung das Creutz schwänel genannt, anderseit neben gemeiner statt zuständigen behausung, vornen auf das Allmend, hinten auff den H. von St. Louis zustehenden garten – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 gulden 5 s. ane bodenzinß, nebst 2 in dem haus befindlichen billards – um 1000 gulden

Philippe Schropp hypothèque la maison qu’il vient d’acquérir au profit du maître maçon André Stahl, du charpentier Jean Valentin Haas et du menuisier Jean Daniel Bay pour en payer les améliorations

1774 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 278
Philipp Schropp der umgelds bott
ane bereits haubtverbeßerung ane hiernach beschriebenen behausung schuldig seÿe 1. H. Andreas Stahl dem maurer meister 204 gulden, 2. H. Johann Valentin Haaß dem zimmermann 183 gulden und 3. Johann Daniel Baÿ des schreiner meisters 145 gulden
unterpfand eine behausung samt zugehörden au quartier du Pont couvert, einseit neben einer zum creutz schwänel genannten behausung, anderseit neben einem gemeiner Stadt gehörigen haus, vormen auf das Allmend, hinten auff die Herren von St Louis – davon gibt mann löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 gulden 5 ß

Philippe Schropp, sergent de l’accise, et Catherine Marguerite Hartschmitt hypothèquent la maison au profit du négociant Daniel Bay

1776 (17.7.), Me Lacombe, 6 E 61, 163 n° 30
Philippe Schropp, bedeau à l’umbgeld, et Catherine Marguerite Hartschmitt assitée de Jean Jacob Schropp, caffetier au café bourgeois, et Jean Georges Griesach garde à l’umbgeld
devoir à M. Daniel Bay, négociant, 800 lit
hypothèque, la maison a eux appartenante dans le quartier du Pont Couvert d’un côté une maison appartenant à la ville dite greis schvannen, d’autre Jean Jacob Lutzer malcar, devant la rue, derrière un jardin appartenant à MM. de St Louis

Inventaire des apports de Philippe Schropp, ancien aubergiste, sergent de l’accise, et Catherine Marguerite Hartschmitt, dressé dans la maison aux Ponts couverts. La maison y est portée pour une valeur de 1 000 livres, y compris les frais d’amélioration. L’actif du mari est de 1 198 livres mais une fois déduites les 1 769 livres de dettes il reste un passif de 571 livres. Les biens de la famme s’élèvent à 636 livres

1774 (8.8.), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 767) n° 572
Inventarium über Herrn Johann Philipp Schropp, des ehemaligen Gastgebers und dermaligen Botten löbl. Stadt Umgelds, auch fraun Catharinæ Margarethæ gebohrner Hartschmidin beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander vor unverändert zu: und eingebrachte Vermögens Haabschaften – in ihren am 4.ten Julii dieses 1774.sten Jahrs mit einander angetrettenen Ehestand vor unverändert zu und eingebracht haben – So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart herrn Johann Daniel Schell des Sattlers und burgers alhier der Ehefraun Schwagers und hierzu erbettenen beÿstands auf Montags den 8.ten Augusti 1774.

In einer alhier zu Straßburg aux Ponts couverts gelegenen und hieher eigenthümlich gehörigen behausung hat sich befunden als (…)
(f° 9-v) Eigenthum an einer behausung (M.) Nämlich i. behausung à la Reine de France geschildet samt hoff, hoffstatt und i. kleinen gärtl. m. allen deroselben Gebäden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg au quartier des Ponts Couverts 1. seith neben der Zum X Schaähnlein geschildeten behausung 2.seith neben einer löblicher Stadt zuständigen behausung, vornen auf das Allmend und hinten auff einen Herren von St. Louis gehörigen Garthen stosend. Von dieser behausung zahlt man jährlich auf löbl. Stadt Pfenningthurn ohne die Gebühr der Schilds gerechtigkeit 2 lb 5 ß ane bodenzinß, sonsten und außer denen darauf verhaft und versichert stehenden auch hienach passive inventirten Capitalien ist selbige gegen männiglichen freÿ ledig eigen und dermalen hier jedoch ganz ohnpræjudicirlich mit Inbegriff der von dem Ehemann vor dieser Ehe angewanden Hpt.baukösten anzusetzen beliebt worden vor 2000. fl. oder 1000 lb. Darüber ist besagend vorhanden eine pergamentene Ausfertigung der in alhieisiger C.S. Stube unterm 22.sten februarii 1774. vorgegangener Kauf verschreibung mit löblicher Stadt vorgedrucktem Insigel verwahrt.
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns eingebrachten Vermögens.
des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. hausraths 137, Sa. der Billards und deren Zugehörden 42, Sa. Silbers 19, Sa. Eigenthums en einer behaußung 1000, Summa summarum 1198 lb – Schulden 1769 lb, In Vergleichung 571 lb
der Fraun in die Ehe gebrachte und im Ehe Contract Zur Dot constituirte Haabschaft, Sa. haußraths 175, Sa. Silbers 25Sa. goldener Ring 35, Sa. der Baarschafft 112, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 287, Summa summarum 636 lb
Haussteuren 39 lb – Conclusio finalis 655 lb

Philippe Schropp, sergent de l’accise, et Catherine Marguerite Hartschmitt vendent 1 300 livres la maison à Marie Elisabeth Oberlin veuve du tonnelier Jean Michel Trawitz

1778 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 177-v
(1300 lb) Erschiene Johann Philipp Schropp der umgelds bott und burger allhier und mit ihme seine Eheliche haußfrau Catharina Margaretha gebohrne Hartschmidtin
in gegensein Frawen Maria Elisabetha Trawitzin gebohrne Oberlinin weÿl. Johann Michael Trawitz geweßenen kieffers seel. nach todt hinterbliebenen wittib beÿständlich Johann Jacob Acker des gastgebers und burgers allhier
eine behausung, hoff und hoffstatt mit all denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, allhier zu Straßburg au quartier du pont Couvert, ein seit neben der zum Creutz Schwänel genannten behaußung ander seit neben einem gemeiner Statt Straßburg gehörigen haus, hinten auff den einen denen H. von St Louis zuständigen garten vornen aber auff das allmend ziehend gelegen Von dießer behaußung gibt man Jährlich löbl: Stadt pfenningthurn 4 gulden 5 schilling ane bodenzinß, auch ist dieselbe in Capital (um 400 fl. 600 fl. 575 fl. 350 fl. 600 fl.) samt denen samtlichen öffen, denen zweÿ Billards nebst zugehörungen – über ermelde Capital summen zusammen 2525 gulden ertragend so sie die Käufferin übernimt – zugangen um 2600 gulden, worunter dem bereits übernommene Capital summen begriffen

Marie Elisabeth Oberlin a épousé le maître tonnelier Jean Michel Trawitz, veuf, en 1757 : contrat de mariage, célébration
1757 (24.8.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 355
(Eheberedung) zwischendem Wohl Ehrenachtbaren und Wol Vorgeachten Herrn Johann Michael Trabitz, dem Wittibern, Kieffermeistern und burger, allhier Zu Straßburg als Hochzeiteren ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Oberlinin, Weÿl. herrn Johann Jacob Oberlins des geweßenen Sattlers und auch Weÿl. frauen Mariæ Salome gebohrner Großin beeder geweßener Ehepersonen undt burgere allhier zu gedachtem Straßburg nunmehr seeliger ehelich erzeugter nach tod velaßenter Tochter als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil – So geschehen allhier zu Straßburg auff Mittwoch den 24.sten augusti anno 1777 [unterzeichnet] Johann Michael Trawitz als Hochzeiter, Maria Elisabetha Oberlinin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 145 n° 29)
1757 Sonntag d. 6. Nov. wurden nach Gnädiger Erlaubnuß regierenden Herrn Ammeisters auff Zweÿmahlige Außruffung im Hauß Ehelich eingesegnet, Herr Johann Michael Trawitz Kieffer, burger v. Wittwer allhier und Jgfr. Maria Elisabetha Oberlinin weÿl. Herrn Johann Jacob Oberlin geweßenen Sattlers und burgers allh. hinterl. Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Michael Trawitz als hochzeiter, Maria Elisabetha Oberlinin als hochzeiterin (i 147)

Jean Philippe Schropp meurt en 1778 en délaissnt deux enfants de son premier mariage et un du second. Les biens de la veuve s’élèvent à 586 livres, ceux du mari et de la communauté confondus présentent un passif de 1 756 livres. L’acquéreuse de la maison se désiste de son achat puisque la maison récemment vendue devrait faire partie de la masse de la faillite.

1778 (13.6.), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 771) n° 681
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrbaren Johann Philipp Schropp ehemaligen Gastgebers und letzmals gewesenen botten beÿ löblicher Stadt Umbgeld auch b. alh. zu Straßb. nunmehro seeligen verlaßener Activ Vermögenschaft auch dagegen zu bezalen stehender Schulden – nach seinem Montags den 23.ten Maÿ dieses 1778.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt verlaßen hat, Welche Vermögens Nachlaßenschaft, auf veranstalten und begehren herrn Johann Jacob Schropp des Caffetier und burgers alhier in qualitate geordneten Vogts des Defuncti noch lebender 2.en Kinder erster Ehe, auch Herrn Johann Jacob Acker des Gastgebers Zum Einhorn und b. alh. ebenmäßig als Vogt des von dem Verstorbenen in Zweÿter Ehe mit seiner nun hinterbliebenen und gleichbalden ermelten Wb. ehelich erzeugten Kindts, als sammentlicher gleich hienach benamßter Beneficial Erben eines und andern teils der Ehren und tugendsamen Fn. Catharinæ Margarethæ gebohrner Hardschmittin der hierorts hinterbliebenen Wb. beÿständlichen S.T. Hn. Johannes Lederlin des Notarii jurati ac practici – So beschehen Straßburg auf Samstag den 13.ten Junii 1778.
Benennung der Beneficial Erben. Diese sind des verstorbenen seel. in zwoer Ehen erzeugte Kinder namentlcihen und 1.mo Jungfr. Maria Salome beÿ nahe 16. Jah habend, 2.do Maria Magdalena so etwas über 7 Jahr erreicht, diese beÿde in erster Ehe mit Weil. Fr. Maria Salome geb. Schwartzruckerin erzeugt und solche sind im Jahr 1774 als nach absterben ihrer leiblichen Mutter mit Herrn Johann Jacob Schropp den Caffetier u. b. alh. bevögtiget worden, der auch in dieser qualitæt dem Inventur geschäft abgewartet hat
Endlichen und 3.tio Maria Elisabetha, so etwas über 3 Jahr erlangt, die der verstorbene mit eingangs ermelter seiner zwoten Ehefraun und nun hinterbliebenen Wb. ehelich erzeuget hat, und dieser ist zu ganz kürzlich Herr Johann Jacob Acker der Gastgeber zum Einhorn und burger lhier zu einem Vogt geordnet und deshalb ad interim durch ihro Gnaden den regirenden Herrn Ammsietse in Pflichten genommen worden

In einer alhier zu Straßburg aux Ponts Couverts gelegener hieorts Lehnungs weiß bewohnender behaußung hat sich befunden als (…)
Ergäntzung, Nach Anleitung des durch mich Notarium sub dato 1.ten aug. 1774 errichtet
Schulden aus der Verlassenschafft zu bezahlend – Item von der durch den Defunctum kurtz vor seinem Absterben verkauften behausung, stehe bis nächstkommende Johannis Baptistæ, wegen befreÿung der Einquartiertung der sechts monatliche Ansatz zu bezahlen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der hinterbliebenen Wittib unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 111, Sa. Silbers 19, Sa. goldener Ring 25, Sa. Pfenningzinß hauptguths 275, Sa. der Ergäntzung 153, Summa summarum 586 lb
Diesemnach so wird auch der Beneficial Erben unverändert und die theilbare Verlassenschafft unter einer Maß in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 153, Sa. Silbers 14, Sa. baarschafft 5, Summa summarum 173 lb – Schulden 1930 lb, In Vergleichung, passiv onus 1756 lb
Endlich passiv onus loco der Stall sæ 1170 lb
Pro Notitia. Auf der behausung, welche aux Ponts Couverts gelegen und durch den Defunctum nach Erweis der in alhiesiger C.C. Stube unterm 23.ten Maÿ 1778 vorgegangenen Verschreibung Frau Mariæ Elisabethæ Trawitzin gebohrne Oberlinin Weil. Johann Michael Trawitz des gewesenen Kiefers und burgers alhier hinterlassenen Wittib verkauft worden pro 1300. lb, sind folgende Capital posten gestanden und von der Frau Käuferin nebst 2. lb 5 ß bodenzinß damit übernommen worden als (…)
Widems Verfangenschaft davon das Eigenthum in des Verstorbenenn Mas gehörig ist. Es hat nämlich Frau Maria Margaretha Gebohrne Weißandin letztmals Weiland Herrn Johann Jacob Acker des gewesenen Gastgebers und burgers alhier hinterlassene Wittib des Defuncti leibl. Mutter die von längst Weiland herrn Johann Philipp Schropp ebenmäßig geweßenen Gastgebers und burgern hieselbst ihrem erstern Ehemann hinterlassene Vermögenschaft durch einen Titre der hierorts unbekannt ist salva legitima lebtägig Widems weise zu geniesen, (…) daß ihme dem Defunctus an dem väterlichen und also ihrem Widems Guth nichts anders in Anwartschaft anerstorben gewesen wäre, als ein dritter theil ane dem zum gekrönten Dauphin geschildteten Gast behausung au quardier des Ponts Couverts gelegen (…)
Declaratio. Heutigem dato erschiene, beÿ dieses Inventarii Concept Frau Maria Elisabetha Trawitzin gebohrne Oberlinin, weil. Joh: Mich: Trawitz des geweßenen Kiefers und burgers alhier hinterlassene wittib, beÿständlich Hn Phil: Jacob Reichrd, des Practici alhier die Zeigte an daß Sie Zwar von dem verstorbenen Joh: Phil: Schropp, geweßenen Umgelts botten, deßen aux Ponts Couverts gelegene behausung um 2600. fl. erkauft, und am 23.ten Maji jüngst also Zweÿ tag vor dem Erfolg seines Absterbens in alhiesiger C:C: stube verschreiben laßen, wie in der Expedition des Inventarii folio 145. die Anmerkung beÿgefügt zu ersehen.
Nach deme sich aber durch due gegenwärtig Inventur des Verkäufers Vermögens Nachlaßenschaft, und der Menge seiner passiv Schulden ergeben, daß er der nun abgeleibte Verkäufer in der Anzeige aller und jeder seiner debitoren, die auf jene behausung ein pfandbar Recht haben können, die erforderlich gewesene aufrichtige Anzeige nicht gethan sondern vielmehr einige ganz versezlicher Weiß verschwiegen hat so müßte Sie Frau Comparentin sich verscheiden, daß Solcher Kauf: und Verkauf darum nicht bestehen könne weil sein des Verkäuffers Vermögenschaft schon damals zu dem jenigen Concursu Creditorum disponirt gewesen, der nunmehr nach seinem absterben sich deutl. erklärt und zu Tage gelegt hat Sie Frau Comparentin denmach mich Notarium, als hierortigen Inventierschreiber ihre Erklärung zu verzeichnen, welche dahin gehet daß Sie von solchem an sich selbst schon ungültigen Kauf gegen billigen Ersatz des von ihro bezalten Aufgelds der 100. fl. und berechtifter Unkösten hierdurch ein vor alle mal abstehen, folgsam freÿ und gutwillig gestatten und Zulaßen wolle, daß berührte behaußung welche natürlicher weiß einen haupttheil der verkäuffers Nachlaßenschafft ausweise, zu der nun sich veroffenbarten falliments Mass gezogen und damit verfahren werden, wie es die Weege Rechtens erfordern mögen. – Straßburg den 14.den Augusti Anno 1778 [unterzeichnet] Maria Elisabetha Trawitzin
Neuere berechnung über die vorher inventirte Verlassenschafft – die Summa summarum der den Beneficial Erben vor unverändert und die theilbar gebührigen Activ Vermögenschaft betragt diesem Inventario nach 173, darzu kommet nun und gehört beigelegt der Werth des Eigenthümlichs an einer behausung aux Ponts couverts 1300
Copia der Eheberedung – Johann Philipp Schropp und Margaretha Ulrichin gebohrne Hartschmiedin

Marie Elisabeth Oberlin veuve de Jean Michel Trawitz meurt en 1782. Son héritière universelle est Marie Elisabeth Schropp, fille de Philippe Schropp et de Catherine Madeleine Hartschmidt. L’inventaire est dressé dans la maison Schropp

1782 (13.4.), Me Roessel (Jean Georges, 6 E 41, 927) n° 81
Inventarium über Weiland Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrner Oberlin weiland H. Johann Michael Trabitz gewesenen Kiefers und burgers allhier hinterlaßener Wittib nunmehr seel. Verlassenschafft – nach ihrem den 1. aprilis dieses 1782.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen hat. Welche Verlassenschafft, auf Ansuchen H Flach als der disortige universal Erbin vogt und derselben leiblichen Mutter – So gewesen alhier zu Straßburg und einer daselbst au quartier des Ponts Couverts gelegener, Frauen Schroppin Wittib zuständiger behaußung in fernerer Gegenwarth Herrn Johannes Lederlin Notarÿ publici et Practici hieselbst als ihr der Schroppin zu diesem Geschäft erbettenen Hn Assistenten auf Samstag den 13.ten Aprilis Anno 1782.
Die nun verstorbenen Frau Trabitzin hat zufolg hernach copialiter einverleibten testamenti clausi Zur universal Erbin hinterlassen benantl. Maria Elisabetha Schroppin alt Jahr, weÿl. Joh: Philipp Schropp gewesenen ohngelds botten u. b. alh. mit frauen Catharina Margaretha geb. Hartschmidin seiner Ehefrauen ehelich erzeugtes töchterlein, deßen geordnet und geschworenen Vogt ist H. Jacob Friderich Flach Gastgeber Zum Schutzenrhein und burger alh. welcher auch in Person diesem Geschäft abgewartet hat.
Wobeÿ ferner erschienen obgedachte universal Erbin großjährige Stief Schwester Jungfrau Catharina Margaretha Trenckle, als vermög des 11. Punctens hernach inserirten testaments unter gewißen Conditionen eingesetzte Substitutions Erbin, welche unter assistentz ihres geschwornen und annoch ohnentledigtenen Vogts H Joh: Friderich Kühl b. und Kiefermeisters alh. dieser Inventur beigewohnt.

Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hßraths 69, Sa. brandenw. und faß 3, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 14, Sa. goldener ring u. geschmeids 11, Sa. der baarsch. 1, Sa. Pf. Zs. Hptg. 200, Sa. der Schulden 6, Summa summarum 306 lb – Schulden 124 lb Detrahendo verbleiben, Stall Summ 182. lb
Copia Testamenti. Demnach Ich Maria Elisabetha Trabitzin gebohrne Oberlin schon öffters die Nichtigkeit aller dinge und besonders des menschlichen Lebens betrachtet habe (…) So geschehen Straßburg den 20. Martii Anno 1782. – Roessel

Catherine Marguerite Hartschmitt veuve de l’aubergiste Jean Philippe Schropp expose la maison aux enchères. L’acquéreur est Louis Noury, militaire retiré pour 6 912 francs

1810 (6.9.), Strasbourg 2 (33), Me Knobloch n° 4768
Procès verbal d’enchère – Jean Jacques Guttermann relieur mandataire de Catherine Marguerite née Hartschmitt veuve de Jean Philippe Schropp aubergiste
une maison avec bâtiment de devant et de derrière, cour, puits et un petit jardin, appartenances et dépendances sise à Strasbourg près des ponts couverts n° 29, d’un côté Michel Dey d’autre Philippe Loether derrière le Sr René devant communal – acquis par sentence rendue par le sénat de Strasbourg le 19 avril 1779
mise à prix 7000 francs – remis au 18 courant

1810 (15.9.), Strasbourg 2 (33), Me Knobloch n° 4780 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 121 du 20.9.
Catherine Marguerite née Hartschmitt veuve de Jean Philippe Schopp aubergiste
à Louis Noury militaire retiré
une maison avec bâtiment de devant et de derrière, cour, puits et un petit jardin, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quartier dit aux Ponts Couverts n° 29, d’un côté Michel Deg d’autre Philippe Hoeltzel derrière le Sr René devant le communal – ladite maison lui a été abandonné dans la masse de son époux par sentence rendue par le ci devant grand sénat le 17 avril 1779 – pour 6912 francs

Louis Noury originaire de Surgères en Saintonge a épousé en 1802 Marie Catherine Fichter de Schiltigheim
Mariage, Strasbourg (n° 20)
Du douzieme jour du mois de Vendémiaire l’an onze de la République française. Acte de mariage, Louis Naury agé de 31 ans, ex sergent de la 139° demi-brigade, boulanger de son état né à Surgères le 25 Novembre 1770, Département de la Charente-inférieure, y domicilié de droit, fils légitime d’Auguste Naury, tailleur audit lieu, et d’Elisabeth Godinneau, Et de Marie Catherine Fichter agée de 24 ans, domiciliée en cette ville depuis deux ans, née à Schiltigheim, Département du Bas-Rhin le 17 janvier 1778, fille légitime de Jean Jacques Fichter, journalier audit lieu, et de Catherine Klein (signé) Louis Nouri, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 13)

Louis Noury, militaire retiré, et Catherine Fichter vendent 10 500 francs la maison au rentier Josias Stædel et à Marie Salomé Stephan

1811 (27.6.), Strasbourg 2 (34), Me Knobloch n° 5168 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 F° 107 du 1.7.
Louis Noury militaire retiré et Catherine née Fichter
à Josias Staedel rentier et Marie Salomé Stephan
une maison avec bâtiment de devant et de derrière, cour, Puits et un petit jardin, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quartier dit aux Ponts Couverts n° 29, d’un côté Michel Dey d’autre Philippe Hoeltzel derrière le Sr Réné, devant communal – acquis par acte Me Knobloch le 15 septembre 1810 – pour 10 500 francs

L’aubergiste Josias Stædel, manant, épouse en première noces en 1767 Marie Madeleine Schober originaire de Dinglingen en Bade : contrat de mariage, célébration à la Robertsau, sans doute parce que la mariée a déjà un enfant né hors mariage, inventaire des apports
1767 (6.3), Me Lichtenberger (6 E 41, 351) n° 489
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿe Josias Städel, der ledige ehemalige Keller, Hn Josias Städel des Informatoris und Schirmers alher Zu Straßburg mit frauen Catharina Barbara gebohrne Reinboldin ehelich erzeugter Sohn, beiständlich erstged. seines Vaters Vaters und Hn Philipp Heinrich Städel des Gümpel Käuflers und burgers hieselbst, seines leibl. Bruders, als Hochzeiter ane einem,
So dann Jgfr. Maria Magdalena Schoberin weil. Christian Schober gewesenen Schneider meisters und burgers Zu Dinglingen über Rhein mit auch weil. Fr. Barbaræ gebohrner Stephanon ehel. erziehlte u. hinterl. tochter unter assistentz H Joh: Georg Rößel, des Practici und burgers alhier als hochzeiterin ane dem andern theil – So geschehen alhier zu Straßburg auf Freitag den 6. Martÿ 1767 [unterzeichnet] Joaias Städel als hochzeiter, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Robertsau (luth. p. 493)
Dienstag den 16. Mertz 1767 nach vorger gegangener zusammen zweÿ maliger Proclamation in der jungen St. Peter Kirch in Straßburg, welche aus Erlaubnis Ihro Gnaden des regierenden Herr Ammeisters auf ein mal geschehen, aus eben dieser Erlaubnis Ehelich copulirt und eingesegnet worden, Josias Städel der ledige Schirmer und Gastgeber in Straßburg Josias Städels Informatoris und Schirmers daselbst Ehelicher Sohn, und Maria Magdalena Schoberin weÿland Christian Schobers gewesenen burgers und Schneiders Zu Dinglingen hinterlassene Eheliche tochter [unterzeichnet] Josias Stadel als hochzeiterer x der Hochzeiterin Handzeichen (i 257) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 58) in d. Ruprechtsau copulirt (i 63)

Inventaire des apports dressé dans la maison du cafetier Duclos au Vieux marché au vin
1771 (28.1.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 341) n° 1019
Inventarium über Frauen Mariæ Magdalenæ Städelin gebohrner Schoberin zu Josias Städel dem Gimpelkäufler und Schirmer alhier zu Straßburg ihrem Ehemann für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung – in ihrem den 10. Martÿ alh. zu Straßburg mit demselben angetrettenen Ehestand für ohnverändert gebracht – der Ursachen halben inventirt und ersucht alldieweilen in der mit ihrem Ehemann vor mir unterschriebenem Notario den 6. Martÿ Vorbesagten 1767.sten Jahrs aufgerichteten Eheberedung u. deren §° 3° ein unverändert Guth u. Ergäntzung des davon währender Ehe abgehenden, stipulirt – So geschehen zu Straßburg in fernerer Gegenwart H Frantz Joseph Hürler des Leuchensagers und burgers alhier der Ehefrauen hierzu erbettenen beÿstandts auf Montag den 28. Januarÿ Anno 1771.

In einer alhier zu Straßburg ane dem alten Wein Marckh gelegener H. Ducleau dem Caffée: Sieders eigenthümlich zuständiger und disorts zum theil Lehnungsweiße bewohnender behaußung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 49, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 162, Summa summarum 217 lb

Marie Madeleine Schober meurt en 1782. Comme Josias Stædel est manant, l’inventaire est signé par le greffier du Petit Sénat qui est alors Béguin. La défunte délaisse son fils naturel Jean Jæger et deux enfants issus de son mari. L’inventaire est dressé dans la maison du cordonnier Weber au Vieux marché au vin. La masse propre à la veuve s’élève à 82 livres, celle des héritiers à 121 livres. L’actif de la communauté après déduction du passif s’élève à 3 livres
1783 (23.1.), Me Beguin (6 E 41, 1478) n° 864
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Magdalenä Städelin gebohrner Schoberin, Josias Städel, des Gimpelkäuflers und Schirmers alhier zu Straßburg gewesener Ehefraun Verlassenschafft – nach ihrem den 6.ten Decembris 1782. aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt hier zeitlichen verlaßen hat – So geschehen alhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 23. Januarii Anno 1783
Die Verstorbene hat ab intestato Zu deroselben einigen Erben hinterlassen, benandlich, 1.mo Johannes Jäger, sergeant unter dem Löbl. Frantzösischen teutschen Infanterie Regiment Anhalt, ihr der Verstorbenen vor der Ehe erzeugten Sohn, hiebeÿ zugegen,
2.do Catharina Salome Städelin, so 17. Jahr alt und 3. Josias Städel, so 15. Jahr erreichet, bede letztere der Verstorbenen mit dem hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder, deren geordnet und geschworenen Vogt ist Valentin Schmidt, Kutscher und burger alhier, hiebei gegenwärtig, Alle drei der Verstorbenen ab intestato nachgelaßene Kinder und Erben zu gleichen Antheilen

In einer alhier zu Straßburg an dem alten Weinmarckt gelegenen Mr Weber dem Schuhmacher und burger alhier Zuständigen behausung, befunden worden wie folgt
Bericht und respe. Vergleich wegen Eingangs gedacgter Verlassenschafft. Wie der diesortige hinterbliebene Wittwer auf beschehenes Anfragen declarirt, so seÿe deßen in die ehe gebrachtes Vermögen nicht inventirt worden, obleich bede im Leben gewesen Ehepersonen deroselben in die Ehe bringendes Vermêtregen für unverändertes stipuliret (…) abgeredet und verglichen wie folgt (…)
Ergäntzung der Erben wärender Ehe abgegangene unveränderten Guths, Vermög des über der Verstorbenen in die Ehe gebrachtes, durch Hn Johann Friderich Lichtenberger Notarium publicum und practicum alhier den 28.ten Januarÿ 1771. errichtete Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des hinterbliebenen Witwers unveränderten Vermögens, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung 12, Summa summarum 87 – Schuld 4 lb, Nach deren Abzug 82 lb
der Erben unverändert Vermögen, Sa. Kleidung und weisen Gezeugs 19, Sa. Schuld 4, Sa. Ergäntzung (173, Abgang 1, Rest) 171, Summa summarum 196 lb – Schuld 75 lb, Deducendo 121 lb
Endlich folgt auch die beschreibung des gemein, verändert und theilbaren guths, Sa. hausraths 88, Sa. Waaren zum Gimpel handel gehörig 72, Sa. bücher 15. Sa. brennholtzes 3, Sa. Wein und leerer Faß, 6. Sa. silbers und dergleichen geschmeids 9, Sa. goldenen Rings 14, Summa summarum 210 lb – Schulden 213 lb, Compensando, theilbar Passiv Onus 3 lb
Copia der vor H. Notario Johann Friderich Lichtenberger den 6. Martii 1767 errichteten Eheberedung (…)

Le fripier Josias Stædel se remarie avec Marie Salomé Stephan originaire de Hochberg dans la juridiction de Durlach : contrat de mariage, célébration, inventaire des apports
1783 (23.6), Me Zimmer (6 E 41, 1445) n° 267
Eheberedung – erschienen Herr Josias Städel, der Gimpler Wittiber und Schirmer alhier zu Straßburg als Hochzeiter ene einem,
Sodann Fraun Maria Salome gebohrne Stephanin weil. Carl Georg Schwarz geweßten Gärtners Zu Hochberg durlachischer Herrschafft nachgelaßene Wittib beisträdl. Mr Jacob Weber des Schumachers dahier als hochzeiterin 2.der theils – – den 23. Junii 1783 [unterzeichnet] Josias Städel als hochzeiter, maria salomea stephanin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 17-v, n° 15)
1783 (…) den 4. Augusti ehel. eingesegnet H Josias Städel, Gimpel Käufler, Schirmer u. Witwer alhie, und Fr. Maria Salome geb. Stephanin weil. Carl Georg Schwartz gewesenen Kunst-Gärtners zu Hochberg hinterlaßene Witwe [unterzeichnet] Josias Städel als hochzeiter, Maria Salomea stefanin als hochzeiterin (i 20)

Inventaire des apports
1784 (24.5.), Me Zimmer (6 E 41, 1432) n° 618
persönlich erschienen Josias Städel der Gimpel Käufler und deßen Ehefrau Maria Salome geb. Stephanin bede Eheleuthe und Schirmere allhier Zu Straßburg, Sie die Ehefrau Zu dem Ende annoch beiständlich, Meister Jacob Weber, des burgers dahier, anzeigend und zwar Sie Frau Städelin, wie daß Sie zu diesem ihrem Ehemann, außer der um und ane ihren Leib gehörigen Kleidung und weis Gezeug, baar in die Ehe gebracht habe, die Summ von 560 Gulden (…). So dann declarirt Er der Ehemann daß sein in diese Zweite Ehe gebrachtes Vermögen in dem über weiland Fraun Mariæ Magdalenæ Städelin gebohrner Schoberin deßen verstorbener erstern Ehefrauen Verlassenschafft, durch Herrn Beguin Eines Ehrsamen Kleinen Raths Actuarium den 23. Jenner 1783 aufgerichteten Inventario enthalten seÿe – Straßburg den 24. May 1784.

Le tribunal du Miroir autorise le fripier Josias Stædel à vendre des lits neufs. Bien que la mention porte que le demandeur est bourgeois, il est toujours manant
1788, Miroir (XI 280) a. tribunal – Dienstags, den 16. Decembris 1788
(f° 54) Darf neue Bett verkaufen – In Sachen Josias Staedel, des bei der Mörin Leibzünfftigen hiesigen Burgers und Gimpelkäuflers, Implorants, auf mündliche bitte, ihm das Recht, neue bett verkaufen zu dörfen, angedeihen zu laßen, wurde nach gehaltener Umbfrage Erkannt, daß dem Implorant in seinem begehren Zu willfahren seÿe.

Inventaire d’accession à la bourgeoisie
1789 (19. 8.br), Me Zimmer (6 E 41, 1442) n° 866
Designatio inhaltend Dasjenige Vermögen, so Hr Josias Städel der Gimpelkäufler und frau Maria Salome gebohrne Stephanin, bede Eheleute und Schirmere alhier dermalen eigenthümlich besitzen. Welches auf ihr beder Ehegatten Ansuchen der Ursachen inventirt, weil dieselbe bei Gnädiger Hoher Obrigkeit dieser Stadt um das burger Recht unterthänig einzukommen willens seind
Demnach belaufet sich ihr beder Städelischer Ehegatten dermalen eigenthümlich besitzendes Vermögen dem wahren werth nach in summa auf 570. lb
Wovon aber Josias Städeln des Ehemanns Sohn erster Ehe zu fordern habend. mütterlich Guth, so der Ehemann zu bezahlen schuldig ist, aber salva Legitima lebtägig zu genießen hat, abzuziehen, besag des über die Mütterliche Verlassenschaft durch H Lt Beguin E.E. Kleinen Raths vormaligen Actuarium den 23.sten Januarii 1783. errichteten Inventarii in summa betragend 40. lb, Nach deren Abzug 530 lb
Straßburg den 19. Octobris Anno 1789, [unterzeichnet] Maria Salomea Stätlerin, Josias Städel

Inventaire après le décès d’un locataire, Emanuel Gerhard

1813 (6.3.), Strasbourg 8 (5), Me Roessel n° 1117 – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 177-v du 9.3.
Inventaire de la succession d’Emanuel Gerhard fils peintre – à la requête de Marie Elisabeth Goenner la veuve tutrice naturelle des deux enfants Eugénie 2 ans, Edouard 1 an – en présence d’Emanuel Gerhard, père du défunt, peintre décédé le 6 février de la présente année

dans une maison sise en cette ville quartier des Ponts couverts n° 29
propres de la veuve : meubles 329 fr, moitié des présents de noces 23 fr, remploi 1074 fr, total 1476 francs
meubles apportés par le défunt 168 fr, présents de noces 23 fr, garde robe 146 fr, remploi 440 fr, total 887 francs
communauté : meubles 282 fr, argenterie 37 fr, total 3176 fr – passif 2476 francs
Contrat de mariage, Me Brosius à Brumath le 9 septembre 1808 – Emanuel Gerhard, peintre, agé de 19 ans et demi, fils d’Emanuel aussi peintre à Strasbourg et de feu Marie Madeleine Mendel et Dlle Marie Elisabeth Goenner fille majeure de Jean Jacques Goenner, huissier de la justice de paix du troisième arrondissement de Strasbourg, et de Marguerite Elisabeth Julien

Mariage, Strasbourg (n° 279, f° 142-v)
L’an 1809, el 14. jour d’août, Emanuel Gernard agé de 20 ans, peintre né en cette ville le 5 mars 1789, y domicilié, fils d’Emanuel Gerhard, peintre, et de feu Marie Madeleine Maentel assisté de son père, sa mère étant décédée en cette ville le 14 Thermidor an six, et Marie Elisabeth Goenner agée de 25 ans, née en cette ville le 25 Avril 1784, y domiciliée, fille de Jean Jacques Goenner, huissier de la justice de paix du troisième arrondissement de cette ville et d’Elisabeth Plastenprei, ci présent et consentant si Emanuel Gerhard, Marie Elisabeth Goenner (i 26)

Josias Stædel, seul héritier de son père, cède ses droit à la veuve du défunt, Marie Salomé Stephan, qui devient ainsi seule propriétaire de la maison

1818 (13.6.), Strasbourg 10 (65), Me Zimmer n° 4991 – Enregistrement de Strasbourg, acp 139 f° 73 du 15.6.
Transaction – Josias Staedel, frippier agissant tant en qualité de créancier de feu son père pour bien maternel, selon l’inventaire dressé par Me Beguin le 23 janvier 1783 qu’en qualité de seul enfant unique héritier de Josias Staedel son père, ancien revendeur, issu de son mariage avec Marie Madeleine Schober sa femme en premières noces mais duquel héritage paternel il ne peut recueillir qu’une moitié attendu que ledit défunt son père a disposé de l’autre moitié de sa succession par legs à titre universel au profit de Marie Elisabeth Goetz fille mineure de Jean Georges Goetz, revendeur, et d’Elisabeth Stephan par testament olographe en date du 25 février 1813 enreg. le 9 avril dernier, déposé au rang des actes de Me Knobloch le 13 suivant
2. Marie Salomé Stephan veuve dudit Josias Staedel père usufruitière pour moitié de la succession par Contrat de mariage passé devant Me Zimmer le 23 juin 1783

à sa belle mère tous droits actions qu’il pourrait avoir sur ses dites successions maternelle par l’inventaire susallégué du 23 janvier 1783
plus tous droits de succession du Sr Staedel son père comprenant une moitié par indivis dans une maison à un étage, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quartier aux Ponts Couverts n° 29, entre Michel Deg et Philippe Hoeltzel, estimée à 100 fr de valeur locative, en capital 2000 fr – acquis par acte Me Knobloch le 27 juin 1811 – moyennant 1700 fr et 1000 francs

Marie Salomé Stephan veuve de Joseph Stædel fait donation de la maison à sa nièce Elisabeth Gœtz lors de son contrat de mariage avec le garçon orfèvre Georges Seupel

1819 (18.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 40), Me Hickel n° 244 – Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 33 du 19.5.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Georges Seupel, garçon orfèvre, fils de feu Jean Daniel Seupel, orfèvre, et de feu Salomé Kugler
Elisabeth Goetz fille mineure de Jean Georges Goetz, revendeur, et de feu Elisabeth Stephan

Marie Salomé Stephan veuve de Joseph Staedel, rentier, tante de la future épouse
art. 4, fait donation entre vifs et irrévocable à la future épouse d’une petite maison avec bâtiment de derrière, cour, puits, jardinet, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quartier dit aux des Ponts couverts n° 29, d’un côté Michel Degen tisserand, d’autre Philippe Hoeltzel, derrière le Sr Réné devant le communal – acquise par acte Me Knobloch le 27 juin 1811 transcrit aau bureau des hypothèques volume 61 n° 67, l’autre moitié par transport de droits successifs de Josias Staedel frippier par acte Me Zimmer le 13 juin 1818, évaluée à un revenu de 200 fr, en capital 4000 francs

L’aubergiste Jean Georges Seupel donne à bail la maison à l’aubergiste François Joseph Kintz et à Anne Marie Sommer

1835 (23.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 68), Me Hickel n° 5079 – Enregistrement de Strasbourg, acp 232 F° 36-v du 24.6.
Bail de 6 années à commencer le 29 septembre prochain – Jean Georges Seupel, aubergiste
à François Joseph Kintz, aubergiste, et Anne Marie Sommer
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg place des Ponts Couverts n° 29, d’un côté le Sr Grippleber, d’autre le Sr Hoeltzel, derrière le Sr René. Sont compris six fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et pierres, sept pots économique avec leurs couvercles et une séparation en planches entre le comproir et la salle d’auberge, sans rien excepter si ce n’est les localités ci après désignées qui sont louées à la veuve Seupel ci après nommée savoir, la chambre du milieu au premier étage du bâtiment de devant, la petite chambre à côté servant de bucher et la mansarde au bâtiment de derrière – Marie Madeleine Frey veuve de Georges Sigefroi Seupel, militaire retiré – moyennant un loyer annuel de 500 francs

Elisabeth Goetz, femme de chambre à Paris, veuve de l’orfèvre Jean Georges Seupel expose la maison aux enchères. Georges Antoine Henri Mickilse, marchand chapelier, l’acquiert pour 7 100 francs

1843 (14. Xbr), Strasbourg 9 (90), Me Becker n° 2157
Cahier des charges – Mr Pierre Auguste Cassegrain, percepteur des contributions à Schiltigheim où il demeure, Agissant au nom et comme mandataire de Dame Elisabeth Goetz femme de chambre veuve de M Jean Georges Seupel en son vivant orfèvre à Paris, où elle demeure, cour du commerce N° 19 chez Mad.lle de Montgolfier (…) voulant faire procéder à la vente par adjudication publique de la maison ci après désignée (…)
Frédéric Albert Decker, clerc de notaire, 7100 francs, (lequel) a déclaré avoir enchéri ledit immeuble pour au nom de M. Georges Antoine Henri Mickilse, marchand chapelier demeurant à Strasbourg
Désignation de la Maison. Une maison avec bâtiment de derrière, deux caves, cour, puits, jardin, appartenances et dépendancess sise à Strasbourg, quartier dit aux Ponts couverts N° 29, tenant d’un côté à M Bouzot de l’d’autre au sieur Straub et par derrière au Sieur Réné, jardinier fleuriste. Etablissement de la propriété. L’immeuble ci-dessus désigné appartenait autrefois au sieur Louis Noury militaire retiré et à Dame Catherine Fichter, sa famme, les deux de Strasbourg, lesquels l’ont vendu au sieur Josias Staedel père rentier et à Dame Marie Salomé Stephan sa femme de ladite Ville suivant contrat de vente passé devant Me Knobloch le 27 Juin 1811 moyennant le pris de 10 500 francs (…). Après le décès du dit sieur Staedel ladite Dame Staedel née Stephan, sa veuve, qui avait été propriétaire de son chef de la moitié du dit immeuble, en a acquis l’autre moitié du sieur Josias Staedel fils, frippier à Strasbourg, seul et unique héritier de feu ledit Sieur Staedel son père, suivant acte contenant transport de droit successifs passé devant Me Zimmer le 13 Juin 1818 moyennant le pris de 2700 francs. Madame veuve Staedel née Stephan étant ainsi qu’on l’a vu ci-dessus devenue seule propriétaire de la maison en question, en a disposé à titre de donation au profit de sa nièce Dame Seupel née Goetz, mandante du comparant, suivant le contrat de mariage de cette dernière passé devant Me Hickel le 19 mai 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg de 24 du même mois Volume 118 N° 19 (…). Mise à prix 4000 francs
N° 2188, le 25 Janvier 1844. Adjudication définitive.

Le marchand chapelier Georges Antoine Henri Mickilsé a épousé en 1838 Marie Justine Stephan de Logelbach près de Colmar
1838 (24.9.), Strasbourg 9 (74), Me Becker n° 16 – Enregistrement de Strasbourg, acp 262 F° 65 du 26.9.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Georges Antoine Henri Mickilsé, marchand chapelier à Strasbourg fils majeur de Henry François Mickilsé, fabricant de casquettes, et de Madeleine Méja
Marie Justine Stephan fille d’Urbain Antoine Stephan, employé de fabrique de MM Haussmann, Jordan, Hirn et Cie au Logelbach commune de Wintzenheim près Colmar, et de Marie Madeleine Hemann

Consentement à mariage
1838 (17.10.), Strasbourg, Me Becker, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 263 F° 7 du 17.10/
Consentement à mariage – Henri François Mickilse, fabricant de casquettes, au mariage de Georges Antoine Henri Mickilse son fils chapellier à Strasbourg avec Marie Madeleine Louise Justine Stephan, fille majeure de Logelbach


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.