9, place du Corbeau


Place du Corbeau n° 9 – IX 234 (Blondel), O 741 puis section 18 parcelle 27 (cadastre)

Détruite par le bombardement du 11 août 1944


Les numéros 7, 8 et 9, place du Corbeau (vers 1930, Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1955) – Façades vers l’Ill (1905, Strasbourg disparu, carte 84), la maison est celle à haut pignon au milieu de la photo – Oriel (vers 1941, Falkenstein, AMS cote 1 Fi 181-189) – Pignon (1917, Strasbourg disparu, carte 209)

La maison inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’arquebusier Georges Raimbaut Nager comprend un oriel en pierre face à l’auberge au Corbeau, deux auvents et un balcon vers la rivière. Le barbier Marc Vogel qui achète la maison en 1606 n’est pas autorisé à enfoncer de nouveaux pieux devant les anciens dans la rivière en 1613 mais acquiert un terrain communal à l’arrière de sa maison. L’orfèvre Israel Hemmerlin qui vient d’acheter la maison n’est pas autorisé en 1620 à remplacer un auvent par un balcon. La maison appartient ensuite au sellier Adam Meichel (1634-1663) puis aux barbiers Jean David Eisenstern et Philippe Frédéric Horb. Originaire de Hambourg, le perruquier Henri Eckhorst manant est autorisé à acheter la maison en 1685. Il doit acheter en 1694 un des privilèges de barbier qu’établit le roi. Il loue en 1704 la maison au traiteur François Bacarisse auquel les préposés à l’accise refusent le droit d’ouvrir une auberge à moins qu’il ne devienne bourgeois. L’orfèvre Frédéric Sigel demande en 1721 l’autorisation de placer des piliers dans la rivière pour empêcher que les bateaux qui accostent n’endommagent son mur le long de la rivière. Le perruquier Jean Philippe Wittmar remplace en 1732 les piliers en bois pourri par un mur en pierre le long de la rivière. Le rapport d’experts dressé après sa mort en 1737 porte que la maison a un rez-de-chaussée, deux étages et trois greniers dallés superposés. La veuve s’associe en 1746 avec le perruquier Jean Nicolas Monflambert. Le maire interdit en 1815 au propriétaire André Pfitzer de ravaler la maison sauf s’il supprime l’avance et suit le plan d’alignement.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, plan et élévations, îlot 195 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue commence à gauche du repère (c) – deux ouvertures au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun – et s’étend jusqu’au repère (e) : quatre fenêtres à chacun des trois niveaux. La façade (e-f) vers la rivière comprend deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun.
La maison porte d’abord le n° 95 du quai des Bateliers (1784-1857) puis les n° 18 et 49 du même quai avant de porter le n° 9 de la place du Corbeau.


Elévation et nouvelle devanture, plan du rez-de-chaussée et des étages (1888, dossier de la Police du Bâtiment)

Le cadastre porte que la maison a été détruite lors du siège de 1870 puis reconstruite, le revenu passe de 144 à 43 puis à 200 francs. Le maire autorise en 1886 le ravalement de la maison bien qu’elle se trouve dans un îlot destiné à être réuni à la voie publique. Le maître ferblantier Lepain fait remplacer en 1889 l’ancienne devanture par une nouvelle en bois. Lors du ravalement de 1909, le propriétaire est exempté de droits parce que la maison est inscrite sur la liste des bâtiments remarquables. Il fait remplacer en 1928 le pan de bois dans la façade vers la rivière. Le Ministère de l’éducation nationale inscrit en septembre 1937 la façade avec oriel et la toiture à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le sol en est réuni à la voie publique.


Façade vers l’Ill, à gauche – Oriel et magasin Albert Lepain (vers 1910, Lucien Blumer, AMS cotes 8 Z 1957 et 1964)
Ruines après le bombardement du 11 août 1944 (AMS, cote 1 Fi 113 n° 89)

juillet 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Raimbaut Nagel, arquebusier, et (1553) Félicité Speisser, veuve d’Antoine Mœtschel – luthériens
1606 v Marc Vogel, barbier, et (v. 1595) Dorothée Weissenburger – luthériens
1619 v Israel Hemmerlé, orfèvre, et (1601) Hélène Horn, veuve du marchand Jean Ulric Gelter, puis (1623) Anne Rixinger, d’abord (1622) femme du bailli de Wasselonne Jean Jacques Bentzius – luthériens
1634 v Adam Meichel, sellier, et (1629) Appolonie Hetzel – luthériens
1663 v Jean David Eisenstern, barbier, et (1660) Anne Ursule Debus – luthériens
1668 v Philippe Frédéric Horb, barbier, et (1665) Anne Marie Gœppel puis (1684) Ursule Fronhœffer – luthériens
1685 v Henri Eckhorst, perruquier, et Madeleine Amélie
1710 v Frédéric Sigel, orfèvre, et (1705) Marie Elisabeth Engelhardt – luthériens
1729 v Jean Philippe Wittmar, perruquier, et (1720) Jeanne Chrétienne Borst – luthériens
1789 h Jean André Kamm, perruquier, et (1758) Catherine Barbe Wittmar – luthériens
1808 v Jean Jacques Kamm, perruquier, célibataire († 1814) – luthérien
1814 v André Pfitzer, marchand farinier, et (1807) Elisabeth Classmann
1843 v Théodore Jundt, tourneur, et (1830) Frédérique Baldner
1875 h Valentin Ziegelé, fabricant de pâtes, et (1851) Frédérique Eugénie Emma Jundt
(Alphonse) Eugène Jund, fabricant de pâtes, et (1873) Julie Berthe Heidt
1900* h (Alphonse) Eugène Jund et Pierre Emile Eck
1935* v Société coopérative des cordonniers, association coopérative

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2250 livres en 1737, 1500 livres en 1789.

(1765, Liste Blondel) IX 234, à la veuve Wittmar
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Wittmar wittib, 10 toises, – pieds et – pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 741, Pfister, Pfitzer/ veuve rue du Corbeau 95 – maison, sol – 1,15 are

Locations

1660, Jean Charles Kopp, barbier
1704, François Bacarisse, traiteur
1705, Jean Baptiste Houmana, marchand
1708, Arnaut Desclaux, chirurgien
1709, François Palous, perruquier
1717, Jean Daniel Ehrmann, perruquier
1723, Jean Frédéric Gallwitz, orfèvre
1746, Jean Nicolas Monflambert, perruquier
1805, Jean Pflugfelder, charcutier
1808, Jeanne Christine Wittmann, veuve du charpentier Jean Georges Zimmer
1828, Jean Michel Zeitler, fabricant de bretelles
1865, Jean Valentin Ziegelé, épicier (futur propriétaire)
1874, Adolphe Biecheler
1877, Marie Schmitt, revendeuse de pâtes

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 386
L’arquebusier Georges Raimbaut Nager régle 6 sols 8 deniers pour sa maison, à savoir un auvent (15 pieds de long, saillie de 5 pieds), une marche en pierre (3 pieds ½ de long, 1 pied de large), un oriel en pierre sur trois corbeaux face à l’auberge au Corbeau (9 pieds de large, saillie de 2 pieds ½), à côté un auvent (9 pieds de long, saillie de 4 pieds), en outre à l’angle vers la rivière un encorbellement (13 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds ½).
Le même Georges Raimbaut Nager règle en outre 3 sols pour une grande pierre à aiguiser devant son atelier.
Il est exempté de régler 1 livre 14 sols 13 deniers pour son balcon, les piliers et les latrines puisqu’il a produit un acte de 1430 muni du sceau de la ville, lequel établit qu’il a acquis de la ville la propriété desdits objets, comme l’indique le folio 246 des extraits des impositions.

Gegen dem Scherhauß hinüber Ane dem Andern Eckh beÿ der Schindbruckhen
Georg Reinbold Nager der Büchsenschmidt hatt an seinem Hauß ein Wettertach xv schu lang, v schu herauß, Ein steinen Tritt iii+ schu lang, j schu breit, Ein steinen Erckher vff dreÿen Kepffern gegen der Herrberg Zum Rappen über ix schu breit ii+ schu herauß, Darneben ein Wettertach ix schu lang iiij schu herauß, Mehr Vnden am Eckh geg. dem Wasser ein Vsstoß xiii+ schu lang ii+ schu herauß &, Bessert für das Niessen xj ß viij d.

Derselbig Georg Reinbold Nager hatt auch ein groß. Schleÿffstein vnden vor seiner Werckhstatt an seinem Hauß vff dem Allmendt stehen, bessert für den Schleiffstein, iij ß d.

Nota. Eß seindt Georg Reinbold Nagern für den Gang sampt den beÿ den Pfeÿlern vnd Profeÿ j lb. 14 ß. xiij d. nachgelassen worden, dann Er hatt ein Brieff vnder der Statt Insigel de Anno 1430. Vfgelegt vnd mit demselben bewiesen, das die gemelten Stüeckh vmb die Statt für aigen abgekaufft seÿen, Dauon ein außführlicher Bericht beÿm Vß Zug der Besserung Zufinden fol: 246.

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 190-v
Le barbier Marc Vogel, demeurant face au Corbeau, régle 1 sol pour la première fois à la Saint-Adolphe 1614 pour un terrain communal qu’il a enclos à l’arrière de sa maison sur la risberme de la Bruche.

Item 1 ß d. soll geben Marx Vogel d. scherer gegen dem Rapen, vom eim Ingezognen Almend Plätzle hinden an seim huß vff der Landuest an d. breüsch vff Adolffi 1614. Zum erstenmal
(rub.) Bleibt Eod.
Neü 240.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 240-v
Même loyer dans le registre de compte ouvert en 1652. Le contribuable est Adam Meichel puis Philippe Frédéric Horb

Adam Meichel, Soll gemeiner Statt, Vom ([biffé] Wetterdach) allmendplätzel der behaußung gegen dem Rappen über Jährlich vf adolphi 1 ß d
Alt. d. f. 190
New fol. 208
(Quittungen 1657-1668)
1671 Zalt Philipp frid. Horb

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 208-v
Report dans le registre suivant, les contribuables sont ensuite Henri Eghurst (Eckhorst), Frédéric Siegel et Jean Philippe Wibmar (Wittmar)

Adam Meichel, Soll vom Wetterdach ([corrigé en] eingezogenen Allmend plätzlein hinden auff der Landfest in der Preüsch) seines haußes gegen dem Rappen vff Adolphi, 1 ß
St. Zinßb. p. 240
Jetzt Philipp Friderich Horb
Jetzt H. Heinrich Eghurst
Jetzt H. Friderich Siegel
Jetzt Herr Joh: Philipp Wibmar
(Quittungen 1673-1702)
Er soll ferner von einer Lander von 12. schuhen in der länge so 3. schuhe vor obigem hauß gesetzt werden solle jahrs auff Adolphi und A° 1703 I° l. Prot: de A° 1702. fol. 45, 5 ß
(Quittungen 1704-1741)
Neuzb fol 727

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 727
Report dans le registre suivant, au nom de Jean Philippe Wittmar, sa veuve puis la veuve André Kamm

alzb. 208-b
Joh: Philipp Wittmar (Wb.), soll vom eingezogenen Allmend plätzlein hinden auff der Land Vest seines Haußes in der Preusch gegen dem Raaben Jahrs auf Adolphi, id est 29. Aug., 1 ß [in margine :] 12 fructidor)
(Quittungen 1740-an 10)
Andreas Kamm Perruckenmachers Wittib
C 356

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1613, Préposés au bâtiment (VII 1328)
Le barbier Marc Vogel demande l’autorisation de refaire la risberme et remplacer les piliers pourris sur lesquels reposent son balcon ou sa cuisine en avançant de la largeur d’un pilier dans la rivière. Les préposés refusent l’empiétement sur la rivière, de crainte que les voisins ne fassent la même demande.
Marc Vogel est autorisé quelques jours plus tard à enclore par une cloison en lattes un terrain entre sa risberme et les marches qui descendent vers la rivière (9 pieds de long, à l’avant 7 pieds ½, à l’arrière 4 pieds ½ de large), ce qui évitera les odeurs d’urine devant son poêle. Il devra régler 1 sol par an, ce qu’il accepte après qu’on lui a dit que seul le sol enclos était imposé et non la maison.

(f° 131) Montag den 23.t Augusti – Marx Vogel der scherer gegen dem Rappen über clagt das seine Landvest hinden an seim hauß Im gar böß vnd die Pfäl theils albereit abgefault, sein gengle od. Kuchen vff denselben steht, wann er dan die landvestin beÿ disem Kleinen wasser gern und.schlagen vnd machen wolte, aber anderst nit könn Zu khomen, dan das er vmb ein Pfal dicke weiter In das wasser hinuß rucken möchte, so wolt er underthenigst* vmb gebetten haben,
Ist daruon gered da man Ihm erlaubt vnd sein begeren Zulasst so komen die Andern nachbaren oben an Ihm auch, vnd gebe nacher ein unordnung vnd befragt wie ers machen wölte, Antwortet, er wolte vßwendig an den alten Pfälen newe schlagen vnd von denselben, balcklin vnder seim gang hinein In die Maur lauffen lassen, vnd vff solche Pfäl einen eich dÿlen legen das vs stehe als wer es ein wett.dechle, Ob wol Ihm Nun die herren gern helffen wolten Jedoch Ist Erkhandt Ine sein begeren abgeschlagen, Mag Zwischen die alten Pfäl newe schlagen, aber nit heraußer werths, sonder In Zwischen, Mag den selben boden vnd die wand so vff den alten pfälen steht, abbrechen, vnd newe Pfäl schlagen, so Kan er nah. die wandt wider vffricht.

(f° 132-v) Sambstag 28. Augusti – Marx Vogel der scherer geg. Rappen sagt Zwischen der Stegen Ins Wasser vnd Zwischen seiner landfuest seie ein lähres Platzlin 9. schuh lang 7 ½ sch breit vornenhär, vnd dahinden 4 ½ sch breit, dahin werde nur ein unlust gemacht Wolt ers mit einem dÿlen wand Zumach. unlust Zuuermeid. dan es eben vor seiner stuben Ist, vnd gestanck gibt, bitt Ihm Zu Zulaß. Weil dan B solches gestehen vnd bewilligt Als Ist Ihme antzeigt mögs mit einer thier Zumachen, doch soll er 1 ß d Jährlich davon Zinssen, beschwerdt sich dessen ernstlich doch weil ers hört d. allein vffm Plätzel stehn soll nit vffm hauß hat ers bewilligt darumb gedanckt.
[in margine :] D. 190. C. 102.

L’orfèvre Israel Hemmerlin qui vient d’acheter la maison demande en 1620 l’autorisation de remplacer un auvent par un balcon. L’enquête montre qu’il souhaite établir un balcon en pierre (15 pieds de long, saillie de 3 pieds) entre son oriel et la maison de son voisin.

1721, Préposés au bâtiment (VII 1389 Bauherren)
L’orfèvre Frédéric Sigel demande l’autorisation de placer des piliers dans la rivière pour empêcher que les bateaux qui accostent n’endommagent son mur le long de la rivière. L’affaire n’a pas de suite.

(f° 127) Donnerstags den 16. Ejusd. [Jan.] augenschein eingenommen – H Friderich Sigel pt° Seiner Landtveste
Herr Friderich Sigel der Silberarbeiter, remonstrirte Mghh. auch, daß die Holz Schiffleuth an Seiner hintern wohnung auff das waßer hienauß, mit annährung jren Schiffen, Großen schaden verursachten, und Seine wand vf das waßer gantz durchlöcherten wodurch beßer nicht geholffen werden könte als wann ein pfahl in das waßer geschlagen, vnd die Schiffleuthe obligirt würden, Ihre schiffe daran anzubinden, maßen Er schon Viele Uncosten deßwegen an wenden müßen. Erk. ut ante [bedacht]

1732, Préposés au bâtiment (VII 1395 Bauherren)
Le perruquier Jean Philippe Wittmar est autorisé à remplacer les piliers en bois pourri par un mur en pierre le long de la rivière. Les préposés refusent quelques mois plus tard de l’autoriser à poser un encorbellement (27 pieds 6 pouces de long, 2 pieds 6 pouces de large) au-dessus du mur qu’il vient de faire.

(f° 47) Mittwochs den 21. Maÿ 1732. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Joh: Philipp Wittmar
An Johann Philipp Wittmar des Perruckenmachers Haus jenseiths der Breüsch An der Schindbruck, welcher umb erlaubnus Gebetten, eine Maur unter sein Haus gegen dem Waßer auff Zuführen, wie es jetzo auf hölzernen Pfosten, so Aber Völlig faul und schadhafft stehet.

(f° 51-v) Freÿtags den 6. May 1732. – H. Johann Philipp Wittmar
Wegen Hn Johann Philipp Wittmars des Perruckenmachers eingenommenen augenscheins ist Erkant, wird dem Imploranten in seinem Begehren Willfahrt.

(f° 67) Montags den 11. Augusti 1732. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Joh: Philipp Wittmar
beÿ H. Johann Philipp Wittmars des Perruckenmachers Haus jenseiths der Schindbruck Gegen der großen Metzig hinüber Welcher umb erlaubnus Gebetten, über seiner neü auffgeführten Maur, einen 27. schuhe 6 Zoll Lang und 2. schuhe 6 Zöll breiten Überhang auf das Waßer Zumachen, gleich wie sein Nachbar, allda auch einen hat. Erkant, begehren Angelaint.

1815, Voirie 283 MW 357

Stotz maître maçon, qu’il est chargé par M. Pfister Marchand de farine de réparer sa maison sise Quai des bateliers N° 95 vis à vis l’auberge du corbeau et d’y ouvrir un arc qui est muré, le 6. juin 1815
[in margine :] sans objet un refus avait déjà été (décrété)

n° 298 Stotz maître maçon, qu’il est chargé par M. Pfister Marchand de farine de réparer & mettre en couleur sa maison sise Quai des bateliers N° 95 vis à vis l’auberge du corbeau, le 30 mars 1815
Considérant que la maison dont s’agit a une avance et qu’elle n’est pas alignée suis d’avis que toutes réparations lui soient interdites, le 4 avril 1815, Christiani
(le Maire, interdit) à moins qu’il s’engage par écrit d’en demolir l’avance et d’en porter ensuite la façade dans l’alignement a tracer d’après le plan de rectilignement de ce quartier, le 4 avril 1815

Description de la maison

  • 1737 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée la boutique de perruquier, une cuisine, la chambre pour l’officier, un petit poêle vers la rivière, une cave sous solives, au premier étage un grand poêle, chambre à cheminée, dépense, vestibule, balcon vers la rivière, au deuxième étage à nouveau un poêle, chambre à cheminée, dépense, cuisine et vestibule, au-dessus trois chambres dont une pour l’ordonnance de l’officier, trois greniers dallés superposés, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 7 / 95
veuve Kamm
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 208 case 1

Pfitzer André veuve rue du Corbeau N° 95
Jundt Geoffroi Théodore, vis à vis du corbeau 95 (subst.on pr. 1845)

O 741, sol, maison, quai des bateliers 95
Contenance : 1,15
Revenu total : 144,60 (144 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 894 case 1

Jund Geoffroi Théodore
1875. id. Dreher zu ⅓, Ziegele Valentin Teigwaarenfabrikant zu 2/3
1900, derselbe die ⅓ & Eck Peter Emil Sohn v Emil in Sulz O/Els. zu 2/3

O 741, Maison, sol, Quai des bateliers 48-49
Contenance : 1,15
Revenu total : 144,60 (144 et 0,60)
Folio de provenance : (208)
Folio de destination : Zerstört (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

O 741, Haus
Revenu total : 43,60 (144 et 0,60)
Folio de provenance : Nach der Zerstörung
Folio de destination : 894, Vergrößerung
Année d’entrée : 1871
Année de sortie : 1875
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 6
Jahr 1871, Zugang – Jund Gottfried Theodor f° 894, O 741, Haus, revenu 43, desgl.
Abgang – Jund Gottfried Theodor f° 894, O 741, Haus, revenu 144, Zerstörung, supp. 1871

O 741, Maison, sol
Revenu total : 200,60 (200 et 0,60)
Folio de provenance : 894
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 6
Jahr 1875, Zugang – Jung & Ziegele f° 894-I, O 741, maison, revenu 157, Vergrösserung, achevée en 1871, imposable en 1874, imposée en 1875

Cadastre allemand, registre 29 p. 217 case 6

Parcelle, section 18, n° 27 – autrefois O 741
Canton : Rabenplatz Haus N° 9
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,24
Revenu : 1900 – 2000
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1935), compte 611
Jundt Alphons Eugen und Eck Peter Emil S. v. Emil
1930 Eck Pierre et son épouse pour 2/3 et copropriétaires
rayé 1935

(Propriétaire à partir de l’exercice 1935), compte 5706
Société coopérative des cordonniers, association coopérative, société à resp. limitée

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Près du Pont Dauphine / Montée du Pont de la Boucherie p. 462

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

95
Pr. Kamm, Jean André, Perruquier – Vignerons
loc. Wittmar, veuve – Echasses
loc. Braun, Philippe, orfèvre – Echasses
loc. Zimmer, veuve – Charpentiers
loc. Engelhardt, veuve

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rabenplatz (Seite 134)

(Haus Nr.) 9
Lepain, Wwe. & Sohn, Bauklempnerei. 0
Fischern Architekt. 2
Kölle, Pensionärin. 2
Kölle, Wärterin. 2
Peters, Schlosser. 2.
Lepain, Wwe E 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 170)

9, place du Corbeau (1886-1954)

Le maire autorise en 1886 le ravalement de la maison bien qu’elle se trouve dans un îlot destiné à être réuni à la voie publique. Il autorise en 1888 le fabricant d’appareils à pression pour débits de bière Lepain à réparer une fenêtre en chien assis vers la rivière. Le maître ferblantier G. Lepain fait remplacer en 1889 l’ancienne devanture par une nouvelle en bois. Lors du ravalement de 1909, le propriétaire est exempté de droits parce que la maison est inscrite sur la liste des bâtiments remarquables. Il fait remplacer en 1928 le pan de bois dans la façade vers la rivière. Le Ministère de l’éducation nationale inscrit en septembre 1937 la façade avec oriel et la toiture du 9, place du Corbeau à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.


Papier à lettres de la fabrique de pâtes E. Jundt et Ziegelé

Sommaire
  • 1886 – Les entrepreneurs Schoop et Mayer demandent au commissaire de police l’autorisation de ravaler la façade
    L’agent voyer Deutscher répond à l’ingénieur d’arrondissement Pfersdorff que la maison peut être ravalée bien qu’elle se trouve dans un îlot destiné à être réuni à la voie publique – Travaux terminés, mai 1886
  • 1886 – A. Munster demande au commissaire de police l’autorisation du suspendre des paniers. Le maire n’a pas d’objection à faire s’ils se trouvent à 2,10 mètres au-dessus de la voie publique – Les paniers sont suspendus, les droits réglés
    1888 – Le maire met en demeure A. Munster (demeurant 1, rue du Fossé des Tanneurs) de régler les droits échus
  • 1888 – Lepain (fabrique d’appareils à pression pour débits de bière) demande sur papier à lettres en français l’autorisation de réparer une fenêtre vers la rivière. – Le maire accorde l’autorisation verbale de réparer le chien assis.
  • 1888 – Le maire demande aux propriétaires Jundt et Ziegelé (demeurant à la Musau) de faire en sorte que les deux cheminées aient la hauteur réglementaire – Il accorde un délai jusqu’au printemps suivant. – Les cheminées sont rehaussées par des tuyaux en tôle, octobre 1889.
  • 1889 – Le maître ferblantier G. Lepain demande l’autorisation de remplacer l’ancienne devanture par une nouvelle en bois – Autorisation – Dessins du rez-de-chaussée et du premier étage, élévation et coupe – Droits payés pour un pilier transformé et une devanture – Travaux terminés, mai 1889 – G. Lepain est autorisé à occuper la voie publique, avril 1889
  • 1891 – G. Lepain déclare qu’il n’a pas de crochet mais seulement un store. L’agent Deuschler rapporte que le crochet a été retiré récemment – La ville renonce à imposer le crochet qui ne sert plus depuis longtemps à accrocher des inscriptions. – G. Lepain est imposé pour un store et une enseigne. Il répond qu’il n’a pas d’enseigne. Le maire objecte qu’une enseigne plate se trouve sur le caisson du store en saillie sur la voie publique.
  • 1893 – Le maire notifie le sieur Ziegelé (demeurant 106, chemin de la Ziegelau au Neudorf) de ravaler la façade. Eugène Jund et Ziegele (fabrique de pâtes, Teigwaarenfabrik) déclare qu’il a fait repeindre à l’huile la façade en 1886 par le peintre Nussbaum – Le maire constate que la façade est défraîchie – Les trois façades ont été repeintes, novembre 1893
    1896 (octobre) – L’entrepreneur Th. Wagner (14, rue des Livres, ensuite rue Adolphe-Seyboth) est autorisé à occuper la voie publique pour ravaler la façade
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, janvier 1899
  • 1901 – Le maire notifie la veuve Lepain née Dudt de faire ravaler la façade
    Le peintre en bâtiment J. Hegenhausser (9, rue de l’Ail) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique devant le 1, place du Corbeau – Autorisation accordée devant le n° 9 – Travaux terminés, juillet 1901
  • 1909 (août) – Le maire notifie la société Jundt et Ziegelé (1, fossé Riethberg au Neudorf) de ravaler la façade. Le propriétaire est exempté de droits parce que la maison est inscrite sur la liste de bâtiments remarquables – Travaux terminés, mai 1910
    1909 (septembre) – Le peintre en bâtiment J. Hegenhausser (14, rue Oberlin) demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation de poser un échafaudage – Deux prolongations (peinture) – Travaux terminés, novembre 1909.
  • 1909 – Le locataire Oscar Kauffmann (deuxième étage) se plaint des cabinets d’aisance qui ne sont pas réglementaires
    La Commission contre les logements insalubres demande à la société Jundt et Ziegelé (fabrique de nouilles, Nudelfabrik, à la Musau) de raccorder la maison aux canalisations. La société répond qu’elle a chargé Albert Lepain de faire faire les travaux – Travaux terminés, octobre 1910
    1914. Commission contre les logements insalubres. La cuisine du logement dans les combles n’est pas assez grande.
    1915. Commission des logements militaires, remarques en quatre points – Travaux terminés, juillet 1916
  • 1928 – Le Syndicat de la propriété bâtie et M. Eck, demeurant à Ribeauvillé, font des transformations qui ne ressortissent pas du contrôle pour la protection des ouvriers. Les travaux consistent à remplacer le pan de bois dans la façade vers la rivière. Le Service de la navigation, compétente pour la façade vers la rivière, donne son autorisation. – Autorisation de reconstruire une partie de la façade – Travaux terminés, décembre 1928. Il reste à crépir la façade. Le crépi est posé, septembre 1929.
  • 1928 – La Police du Bâtiment constate que Fr. Pinzinger a fait poser sans autorisation une antenne de T.S.F. entre le 9, place du Corbeau et le 1, place du Marché-aux-Poissons – Demande, croquis – Autorisation – Dessin
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que le tailleur Henri Bertsch a posé sans autorisation une enseigne plate entre le premier et le deuxième étage – Demande – Autorisation
  • 1930 – Le maire notifie Pierre Eck, professeur au collège de Ribeauvillé, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, mai 1934 – Le propriétaire sollicite une subvention de la Ville, le locataire principal Lepain en liquidation judiciaire ayant cessé de payer son loyer – Le maire répond que le budget ne permet pas d’accéder à la demande.
  • 1935 – Albert Lepain informe la Police du Bâtiment qu’il a transféré son bureau 3, rue des Couples et son atelier 10, rue des Bœufs
  • 1937 – Le Ministère de l’éducation nationale inscrit en septembre 1937 la façade avec oriel et la toiture du 9, place du Corbeau à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques
  • 1938 – La Société coopérative des Cordonniers de Strasbourg et environs est autorisée à poser une inscription (enseigne) sur le caisson du volet roulant
  • 1938 (février) – Un tuyau de poêle mal installé provoque un incendie
    1938 (mars) – L’entrepreneur Joseph Heitz (16, rue Sainte-Madeleine) est autorisé à occuper la voie publique pour reconstruire une cheminée
  • 1944 – La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.
    Certificats de sinistré remis à Eugène Kientz (demeurant 7, rue Ramond), à la coopérative des Cordonniers, à Madeleine Daul pour le service du séquestre
  • 1954 – La Société coopérative des Cordonniers du Bas-Rhin (7, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) autorise Paul Fischer à consulter le dossier de la Police du Bâtiment

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 538)

9, place du Corbeau (1944)

Déclaration après que la maison a été entièrement détruite lors du bombardement aérien le 11 août 1944

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 100
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Schuhmacher-Einkaufsg. Rabenplatz 9
Schweitz Josef
Quartier :
Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Metzgertor
Anwesen : Rabenplatz Nr 9
Register Nr. 100
Fliegerschaden vom 11. 8. 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Rabenplatz 9
Eigentümer : Schuhmacher-Einkaufsgemeinschaft
1. Gebäudebeschrieb : Geschäftshaus mit Wohnungen, Rabenplatz 9
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vollständig zerstört bis auf die Grundmauern
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? durch Sprengbomben
4. Art der Schäden : Totalschaden
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen
Geschäfte
Werkstätten
Garageräume
Stallungen
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 15. August 1944
Unterschrift : Schuhmacher-Einkaufsgemeinschaft e. g. m. b. H., i. V. Weidmann


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1584) au nom de l’arquebusier Georges Raimbaut Nagel. Natif de Strasbourg, Georges Raimbaut Nagel épouse en 1553 Félicité Speisser, veuve d’Antoine Mœtschel

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 29, n° 45)
1553. auff den 21. Augusti seind Ehelich eingesegnet worden Jerg Reinolt Nager von Straßburg vnd fœlicitas Speißerin Anthoni Motschel nachgelaßene Witfraw (i 33)

Les héritiers de Georges Raimbaut Nagel vendent la maison au barbier Marc Vogel

1606 (1. tag Aprilis), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 84-v
Erschienen Ludwig Vischer der Metziger burg. alhie, Jacob Reihel Brottbeck vnnd herr Paulus Bertram Buchhändler
Haben In gegensein H Marx Vogels der Balbierers freÿ guttwillig bekhant, das erstgenanten Jacob Rihel In nammen sein selbs, Ludwig Vischer als Ehevogt Susanne Reÿnboltnagerin vnd h. Julius Bertram als geschworner vogt Caspars vnd Gabriel, wÿland Geörg Reÿmboldnager des Büchsenschmidts vnd gewesener beÿsitzer d. h. des grossen Raths alhie seligen Sohn vögtlicher Wÿß In nammen derselben
bemelten Marx Vogel (verkaufft)
Huß vnd hoffestatt mit allen andern Iren gebeu gelegen In d. St. Straßburg Jenseit der Schindbrucken gegen dem Rappen hinüber gelegenn einseit ein eck als man zu d. Breüsch geht, and.seit Andres Dollenkopff dem Schumacher, stost hinden vff der Breüsch, dauon gendt vier guldin gelts Jährlich vff Ambrosÿ lösig mit 100 guldin Straßburg Wehrung dem Closter Zu Sant Marx, Item Ein guldin Vff (-) lösig mit 25 guldin abzulösen den Armen Sondersiechen vnd dann 5 guldin gelts vff Mariä geburth wid.kheüffig mit 125 guldin Straßburg. Wehrung h. David Löüffen dem Ungelters vnd dessen haußfrauwen Annen Mitschlerin, So dann 15 guldin gelts den dreÿzehen tag h. Februarÿ lösig mit 300 guldin St. w: Annen Mitschlerin obgenant, der Khauff beschehen vber die beschwerden deren der Keüffer gewÿssen vnnd vber sich genommen soll, Zugang. vnd geschehen vmb 625 pfund pfenning Straßburg
Hiebeÿ gewesen Herr Asimus Schott, beÿßitz d. H. des grossen Rahts vnd herr Laurentzius Werner

Marc Vogel hypothèque la maison au profit des marchands Jean Joachim Frantz, Matthias Schalck et Daniel Bitto

1606 (vt spâ [xxiiij Martÿ]), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 78
(Inchoat. fo: 131.) Erschienen Marx Vogel der Balbierer haben
In gegensein herrn Johann Joachim Frantzen Mathys Schalcken v. Daniel Bydo gewerbsman burgern Zu Straßburg guttwillig bekhant v offentlich verÿehen – 600 guldin
Zum vnderpfand yngesetzt huß v hoffstatt mit all Ir gebeu geleg. In der S S ane dem gestaden zwischen der Schindt V Newen bruck gegen der herberg Zum Rappen hinüber einsyt ein eck andersyt neb. Andres Dollenkopff Schumacher stoßend hinden vff die Breüsch davon gend vier guld. gelts lößig mit 100 guld. SW d. groß. gemeyn Almusen Zu St Marx, Mehr 20 guld. gelts losig mit 400 guld. SW Daniel löüfflerin v. sind auch noch verhafftet für 600 gulden wegen* Wyland herrn Jerg Reÿnbolt Nagers selig erben

Originaire de Nuremberg, le barbier Marc Vogel devient bourgeois par sa femme Dorothée, fille du tondeur de draps Jacques Weissenburger, le premier mars 1595 (le mariage a sans doute été célébré à la cathédrale dont les registres manquent de 1591 à 1596)
1595, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 724
Marx Vogell Vonn Nürenberg der Balbierer empfahet daß burgerrecht von Dorothea Jacob Weÿßenburgern deß thuchscherers dochter seiner haußfr. vndt will Zu der Lucernen, Actum den j.t Martÿ 95.

Baptême d’enfants de Marc Vogel et de sa femme Dorothée
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 125-b n° 760)1599. Sonntag 21. Octob. Parent. Marx Vogel d. scherer, Dorothea, Inf. Dorothea (i 128)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 157 n° 970) 1601. Sonntag 19. Aprilis. Parent. Marx Vogel d. scherer, Dorothea, Inf. hanns Marx (i 159)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 179 n° 1154) 1602. Donnerstag 21. Octob. Parent. Marx Vogel d. scherer, Dorothea, Inf. Hans Jacob (i 181)

Marc Vogel hypothèque la maison au profit du meunier Jacques Siebenhorn

1609 (ut spâ [vj tag Aprilis]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 214-v
(Inchoat. in Proth. fol: 181.) Erschienen Marx Vogell d. Balbierer burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vnd Inn gegenwertigkheit Jacob Sübenhorns deß Müllers, burgers Zu Straßburg – schuldig sige 50 Pfund Pfenning Straßburger baar gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß vnnd hoffestatt & gelegen Inn der Statt Straßburg Jensit der Schindtbrucken gelegen dem Rappen vber, einsit Andres dollenkopff dem Schuomacher, Andersit ein Eckhauß, hinden ffs Waßer vnd vornen vffs Allmend stoßend, dauon gond 20 guldin Ablößig mit 400 guldin St. W. Dauid Leüffer dem Vngeltt, Mehr 10 Pfund d gelts Ablößig mit 200 pfund pfenning Jörg Riemenns nagells selig. Erben, Item 4 Pfundt gelts Ablößig mit 80 pfund pfenning dem Closter Zu Sant Marx, So dann Zweÿ Pfund 10 schilling pfenning gelts Ablößig mit 50 pfund d Rudolff Würtzen dem Wundartzen Sunst eÿgen

Marc Vogel hypothèque la maison au profit de Martin Trausch

1609 (xij octob.), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 416
(Inchoat. fo: 432.) Erschienen Herr Marx Vogele
hatt in gegensein herrn Martin Truschen – schuldig sein 50 pfundt pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein sollen huß V hoffestatt mit allen andern Iren gebeu gelegen Inn der S S Jhenseyt der Schindtbrucken gegen der herrberg Zum Rappen hinüber einseyt ein Eck gegen der Almendt alle man Zur Breüsch geth andersyt Andres dollenkopff dem Schuemacher stoßend hinden vff die Breüsch dauon gendt vier guldin gelts abloßig mit 100 guldin Straßburger gelts widerkheüffig mit 25 guldin Straßburger den Armen Sondersiechen, Item fünff gulldin gelts loßig mit 125 guldin S David leüffern dem Ungelter, Mehr 15 guldin gelts loßig mit 300 guldin ermelter werung vorgenantem David lauffer, Item v lb xij ß vj d gls loßig mit 112. pfund 10 schilling Gabriel Jerg Reÿnbolts nager Buchßenschmid selig. Sohn, Item ij lb L ß gelts loßig m L lb d Ludwig vischern* Metzigern, So dann ij lb x ß glt widerkheuffig mi L lb d Jacob Riel dem Brottbecken sunst ledig eÿg
(dise v.schreibung ist Cassirt wie in der Cantzleÿ Imbeviatura de A° 1621. fol. 76. Zubefind.)

Marc Vogel et Dorothée Weissenburger vendent la maison à l’orfèvre Israel Hemmerlé et à sa femme Hélène Horn

1619 (12. octobris), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 320
(P.) Erschinnen Marx Vogell d. Barbierer vnd Dorothea Weissenburgerin sein ehelich haußfr.
haben in gegensein herrn Israhel hemmerles goldarbeÿters burgers Zu Straßburg v. Helenen hornin seiner haußfr.
hauß v hoffstatt Mit Allen Irhen gebäuen begriff. geleg. Inn d. Statt Straßburg An dem gestaden Nahe beÿ d. schindbruckhen vnd gegen d. herrberg Zum Rappen hinüber geleg. einseit neben hanß frörysen dem schumach. And. seit ein eckhauß neben d. Allmend straßen v geg. d. gemelten herberg Zum Rappen, hind. vff daß wasser die Breüsch genannt stoßend, davon gend Jars Vier guld. gelts S. w. Jars vff Marien Verkhündigung lösig mit 100 guld. bemeltter werung sant Marx, ferner j lb 10 ß d gelts Auff Marie v.khündigung lösig Inn hauptgutt mit 30. lb bemelt. Allmosen Zu Sant Marx, Item ein guld. St. w. gets Zins vff Simonis et Judæ wid. lösig Inn hauptgutt mitt 20 guld bemelter werung den Armen sond. siech Zur rothen kirch Alhier, Item 50. guld. straßburg werung gelts Jahts vff dem 13.ten Februarÿ David leüffers gewesenen vergolders Alhie selig wittib, ferner 5 guld. gelts St. w. vff Marien* geburth lösig mit 125. guld. bemelt werung sagts David leüffers selig wittib, Weitter 5 pfund Pfenning gelts Jars vff Mariæ v.khundigung lösig mit 100 pfund pfenning Paul Bertram burger Alhie, Item 3 Pfund 15 schilling Pfenning gelts Jars vff Marien Verkhundigung wid.lößig Mitt 75 pfund Pfenning h. Lorentz wernern schaffners alhie, Item 50 Pfund Pfenning gelts Jahrs vff Marien Verkhündigung lößig mit 300 Pfund Pfenning herrn Sebastian schachen dem fünffzehner, Weitter 2 pfund 10 schilling pfenning gelts Jars vff Johannis Baptistæ widerlösig mit 50 Pfund Pfenning h. Andreß dieffenbechers haußfr. So dann von einem blatz vnd dem gang geg. dem wasser d. Statt Straßburg Jars vff Adolphi ein schilling Allmend Zinß Sonst freÿ ledig vnd eigen, Darbeneben bemelte hauß höfflin noch weither v.hafft für 100 guld. h. Martin Trauschen seelig erben (…) Vnd Ist d. Khauff vber dieße beschwerd. so die Kheüffere vber sich genohm. Zugangen v. besch. für v. vmb 558 Pfund

Fils du précepteur Martin Hemmerlé, Israel Hemmerlé épouse en 1601 Hélène, veuve du marchand Jean Ulric Gelter (ici Gœtter)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 151-v, n° 47)
1601. Doîca 7 post Trinit. 26. Julÿ. Israel Hemmerlin ein goldschmid H Martini Hemmerlins p.ceptoris 5 classis selig. Son, J. Helena, Hans Ulrich Götters des kaufmans hind.lassene witwe. Eingesegnet d. 18. Augusti (i 79)

Israel Hemmerlé demande l’intercession du Magistrat pour que Jean Henri Horn et Elisabeth, femme de Conrad Erhard, de Francfort délivrent à sa femme son héritage
1601 Conseillers et XXI (1 R 80)
(f° 330-v) XI Novembris. – Israel Hemmerlin vmb fürschrifft.
Israel Hemmerlin weg. seiner haußfrau er vbergibt supplôn meldt wie sie von Irn unfreundtlich. geschwistrig. Hanß Heinrich Horn vnd Elisabeth Conrad Erhardts Zu Franckfurt haußfrauen bei einem Gr. Rhatt doselbs ausgeschreyen u. alles ligente gutter Ir Immerfort* verstrickt word. alß sie nit verkauft vnd alher transferiren kan wie auß den beilag N° 1 und 2. vnd hab sie Iro grundtliche verantwortung gethan wie N° 2 Zusehen, Zur*hofft wan m. Hn intercediren werd. d. es frucht bring. werde. Bitt derwegen crafft mhn privilegie für sie Zuschb. dan er ds *standen nichts an gehet v Ir eigenthumb seye vnd m*an sie gleich wie vergeben würdt für m: dochter die alhie verheuratet vnd burgerin ist sorgen, vnd dieselbig ansprech, Kan sie od. Ir Man das solches alhie thun vnd m hrn hulff gebrauchen und gepüret Ine nit etwas anders wo Zu*iren, Erkant Ist Ir willfahrt

La ville de Francfort déclare ne pouvoir délivrer de copie du contrat de mariage entre Jean Ulric Gelder et Hélène Horn comme le demande Odino
1602, Conseillers et XXI (1 R 81)
(f° 395) IV. Decembris. – Franckfurt weg. Hans Ulrich Gelderns mit Helena Hornin getroffener eheberedung
Ferner Ffurtisch antwortschrben abgelesen, dorin sie melden d. sie Iren burg. Conrad Erhardten wegen der von Seiner Handt Odino begerten Eheberedung Zwischen Hanß Ulrich Geldern und Helenæ Hornin auffgericht befragt, der weiß aber nichts davon wie sein bericht den sie* vberschicken ausweiset So seyen auch nit gebrauchlich wie an andern orten, d. die Obrigkeit solche heuraths abred aufschben lassen Also nichts dauon wiß. Erkant, Man soll odino fürhalten u. überluffern.

Début du litige entre Régnard Odino et Israel Hemmerlé
1603 Conseillers et XXI (1 R 82)
Reinhard Odino contra Israel Hemmerlin. 152. 182. 221. 244. 271. 292. 298.
(f° 152-v) Reinhard Odino contra Israel Hemmerlin
Bittell. weg. Reinhard Odino cit. Israel Hemmerlin Ehevogt Helenæ Hornin u. *um reductionis wid. ein bescheidt vorm Statt gericht vbergibt * cautionis loco Supplicationis mit einer beilag. Schaller Hemmerlin begert abschrifft v. Zeit der Ordnung.

Autres mentions d’Israel Hemmerlé dans les registres du Magistrat
1606 Conseillers et XXI (1 R 85)
Israel Hemmerlin contra Reinhardt Odino. 124. 284.
1607 XV (2 R 35) Israel Hämmerlin. 47. 55. 57. 92. 96. 100. 105. [Heuser Zusammenprechen gegen dem Münster]
1608 Conseillers et XXI (1 R 87)
Israel Hemmerlin contra Reinhardt Odino. 305.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88)
Israel Hemmerlin contra Reinhardt Odino. 23.
1611 Conseillers et XXI (1 R 90)
Hans Franckenberger contra Israel Hemmerlin. 373. 392.
1611 XV (2 R 39) Ißrael Hemmerlin. 11. 28. 37. 46. 91 119. 124. 125. [contra Steltzer Zunfft]
1612 Conseillers et XXI (1 R 91
Israel Hemmerlin contra Johann Franckenberger. 12. 37. 92. dessen Erben. 190. 200.
1613 XV (2 R 41) Ißrael Hämmerlin. 273. [Heuser Zusammenprechen in der Fladergaß]
1614 Conseillers et XXI (1 R 95)
Hans Franckenbergers Erben contra Israel Hemmerlin. 177.
Reinhardt Odino contra Israel Hemmerlin [wegen seiner dochter]. 184. 187.
1614 XV (2 R 42) Israel Hemmerlin. 98. [allmendbronnen]
1615 VII 1330 Bauherren
Israel Hemmerlin granalia. 128.
1616 VII 1331 Bauherren
Israel Hemmerlin 16. [Schuldzahlung]
1616 XV (2 R 44) Israel Hemmerlin. 169. [Heuser Zusammenprechen in der Fladergaß]
1619 Conseillers et XXI (1 R 101)
Isaac Stettner vogt Reinhard Odino Kinder contra Israel Hemmerlin. 326.
1626 XV (2 R 54) Israel Hammerlen. 245.
1632 Conseillers et XXI (1 R 114)
Reinhard Odino Cont. Ißrael Hemmerlin. 218.

Israel Hemmerlé rentre en possession d’un capital déposé à la Tour aux deniers
1616, Trois de la Tour aux deniers et préposés au bâtiment (VII 1331)
(f° 138-v) Mittwoch 4. Sept. – Vogteÿ geldt abgelöst
Israhel Hemmerlin. hat hieuor vffkhundet Jetz empfangen Capital 17 h 10 ß
vnd vff bartholomei Pfalen 17 ß 6 d
hat verkhundt gelieffert damit Erlösst

Israel Hemmerlé se remarie en 1623 avec Anne, veuve du bailli de Wasselonne Jean Jacques Bentzius
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 469 n° 1545)
1623. Dominica 16. p. Trinit. 28. 7.br. Israël Hemmerlin der goltarbeiter vnd burger alhie, Anna H. Hans Jacob Bentzÿ gewesenen Amptmans Zu Waßlenheim hind.laßner wittib, dinstag den 7. octob. (i 493)

Jean Jacques Bentzius épouse en 1622 Anne, fille du docteur en médecine David Rixinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 451-v n° 1435)
1622. In Festo Pentecostes. 9. Junÿ. Herr Johannes Jacobus Benzius, Amptman Zu Waßlenheim vnd Jungfr. Anna h. Davidis Rixingern Medicinæ D. vnd professoris, wie auch des Stiffts Zu S. Thoman Decani Tochter (i 474)

Les enfants et héritiers d’Israel Hemmerlé issus de ses deux mariages vendent la maison au sellier Adam Meichel
1634 (7. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 496-v
(Protocollat. fol. 84.) Erschienen weÿ: Israel Hämmerlens deß goldarbeiters see: in And.er Ehe erzeügter vnd hind.laßener Kind. Als cum beneficio Inventarÿ ersternannten Ihres Vatern see: Erben Vogt H Gabriel Waldeck auch goldarbeiters hat vf eines Ers: gross. Rhats den 26. Junÿ nechsthien insonderheit ertheiltes Decretum alienendi mit beÿstand Johann Georg Marbachs und H Jonæ Stören, alß vß erstwolbesagts Raths mitel hierzu insond.heit deputirt vnd verordnet (verkaufft)
Adam Meichel dem Sattler auch burg. alhie
hauß vnd hoffstat, mit allen Anden ihren gebäwen & alhie Jenseit der Breüschen am Gestad. nahe beÿ der Schindbrucken gegen d. Herberg Zum Rappen hinüber, einseit neben hanß Froreisen dem Schuemacher gelegen, Anderseit ist ein Eck, hind. vffs wasser, die Breüsch genannt stoßend, dauon gehen Jährlich vff Mariæ verkündigung 4 fl. gelts St. w. dem Allmosen Zu S. Marx in hauptg. mit 100. fl. w. Item j. lb 10 ß gelts vff Mariæ v.künd. erstbesagtem Allmosen, in hauptg. mit 30. lb. d It. 1. gld. w. vff Simonis et Judæ den Guten Leüthen mit 20 gld. w. Capital abzulösen, So ist dise behausung auch noch v.hafftet vmb 300. fl. w Jarß vf den 13. Februarÿ mit 15. fl. w. Item vmb 100. fl. w. Jahrß vnd Mariæ gburth mit 5. fl. w. nachstbemelte beede posten weÿ: dauid Leüffers gewesenen Ungelters see: Erben, It. vmb 50. lb. d H Wolffgang Schöterlins Alten Ammeisters s: erben vf Michaelis mit 2. lb 10. ß d. Zuuerzinnßen, vnd vf begeren Zuerlegen, Mehr umb 25. lb d Andreß Dieffenbechers deß elt. s: witib so vf Michaelis Anno 1637. erlegt Inmitelst v.zinßt, It. vmb 300. lb d H Johann Georg Marbachen, obgedacht so auch auff begeren erlegt, In zwischen vff Johannis Baptistæ verzinsst wd. müess. So dann gehet Jährlich von einem bla[tz] vnd.m gang, gegen dem wasser vf Adolphi 1 s d. Allmend gelt d. St. St. sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerd., so d. Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen p. 450. lb
Dabeÿ gewesen H Jacob Katzenstein Kleinen Rhats Verwanther, hanß hetzel d. Satler deß Käuffers Schweher, vnd h hanß Georg Meÿer Nots.
[in margine :] Nota, der kauff ist für freÿ, ledig, eÿgen, zugangen p. 1600. lb (…)
[in margine :] Erschienen H Joh: Jacob Bentz V. I. Doctorandus, hatt in gegensein Apolonia Adam Meichelß deß Sattlers ehelich. haußfr. mit beÿstand H Georg Obrechts V.I. D. und E. E. Kleinen Rhats Advocati v. Procuratoris ihres geschwornen Vogts bekannt (…) Act. 5. martÿ a° 1651.

Fils du marchand du même nom, Adam Meichel épouse en 1629 Appolonie, fille du sellier Jean Hetzel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 156-v n° 21)
1629. 11. Trinitatis. Adam Meichel der Satler, Adam Meichel des handelsman vnd Burgers alhie ehelich. sohn vnd Jgfr. Appolonia Hans Hetzel des satlers vnd burgers alhie ehel. tochter (i 170)

Adam Meichel se plaint auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un que le Magistrat a nommé un cutareur à sa femme. Il est renvoyé au Sénat.
1641 Conseillers et XXI (1 R 124)
(f° 141) Sambstag d. 27. Nou. – Adam Meichel ab Mh. bericht d. Er hochst beschwerlich Vernommen d. sein haußfrau ein Curatorem hab begerth Vnd d. Ihr damitt wilfarth, bitt vmn ein Salvûn Conductum auff etliche wochen. Erk. Ist vor .E. E. Rth gewißen.

Autres mentions d’Adam Meichel dans les registres du Magistrat
1658 Conseillers et XXI (1 R 141) Johan Meichel Ca. Adam Meichel. 194.
1659 Conseillers et XXI (1 R 142) Johann Meichel Ca. Adam Meicheln. 176. 213.

Adam Meichel hypothèque la maison au profit de Marie Winter, veuve de son père Adam Meichel

1640 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 425-v
Erschienen Adam Meichel der Satler alhie bekante
in gegensein H Valentin Büchlers des Ntÿ alß Ehevogt fr. Maria Winterin sein Meichels Vatters Adam Meichels handelsmanns seel. hinderlaßener witiben (…) 250 fl. schuldig
dafür in specie Vnderpfand eingesetzt hauß und hoffstatt sampt deren gebäwen gelegen alhie beÿ der Schindbruckhen gegen dem Rappen hienüber neben hannß Fröreißen && ein Eckh hinden Vff die Breüsch stoßend, dauon gehet Jährlich Vff Mariæ v.kündigung 4. fl. Wehr. dem Allmusen in hauptguth mit 100. fl. Wehr. It. j. lib. 10. ß vff Mariæ v.kündigung ermeltem Allmußen in hauptgut mit 30 Lib. It. j. fl. wehr. vff Simonis et Judæ dem Gutenleüth mit 20. fl. wehr abzulößen, Item j. ß Allmend gelt der Statt Straßburg, So ist diße behaußung auch noch v.hafftet umb 50. lib. dem Schütterlisch. Erben, Item vmb 35. Lib. Israel dieffenbecher dem Eltern Vnd dann Vmb 260. fl. den Bentzischen Erben

Adam Meichel hypothèque la maison au profit de François Raoul Ingold

1640 (15. Octob:), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 526
Erschienen Adam Meichel der Sattler und burger zu Straßburg bekannte
in gegensein des Edlen Ehrenuesten Fürsichtigen und hochweißen herren Frantz Rudolff Ingoldten XIII.ers – schuldig seÿen j. C.L. Lib.
dafür in specie Vnderpfand sein soll Hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen gelegen alhie Jenseit der Schindbrucken geg. dem Rappen neben hanß Fröreißen && ein Eckh hinden vf die Breusch stoßend dauon gehet Jährlich vff Mariæ v.kündigung 4. fl. Wehr dem Allmoßen Zu St: Marx in hauptguet mit 100. fl. Wehr. Item j. Lib. 10. ß vff ernanten tag ermeltem Allmußen in haupgut mit 30. Lib, It. j fl. wehr. vff Simonis et Judæ den Guthleithen mit 20. fl. wehr. abzulößen, It. 1 ß d Allmend gelt der Statt Str. So ist dieße behaußung auch noch v.hafftet vmb 100. fl. wehr. hieronimo Bawrmeistern, Item Vmb 50. Li. den Schütterlischen Erben, Item Vmb 25. lb H Israel Dieffenbechern dem Eltern, Item Vmb 285. fl. den Bentzisch. Erben Und ann Vmb 12. fl. Jährlichen wÿdembs Zinß H Valentin Brüchlern dem Not° ehevögtlicher weÿß

Accord relatif à l’obligation ci-dessus passé entre Jean Gaspard Vogler au nom de sa femme Salomé Ingold et Appolonie Hetzel, femme d’Adam Meichel

1645 (21. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 471
Erschienen der Edel Ehrenvest, hochgelehrt H Johann Caspar Vogler dero rechten Doctor Und Advocatus, alß Ehevogt Fr. Salomeen Ingoldtin mit beÿstandt H. M. Josephi Scherbaum Notÿ. immatriculati und E. E. Kl. Rhats ietzig. Beÿsitzers an einem,
So dann Fr. Apollonia Hetzlerin, Adam Meichels deß Sattlers und burgers alhie eheliche haußfraw mit beÿstand H. D. Georg Obrechten Advocati ihres geordneten Curatoris, wie auch Samuel Schragen deß Seÿlers und Michel Geggelers deß Metzgers, beed. alß ihrer hierzu insond.heit erbettener nechster v.wanthen, Am and.n theil, Zeigten an und bekannten, demnach besagter Adam Meichel, Vermög der auch in d. Cantzleÿ Contractstuben den 15. 8.bris Anno 1640. vffgerichteter obligation, nunmehr weÿl. dem Edel, Ehrenvest und hochweisen herrn Frantz Rudolff Ingolden deß beständig. geheimen Regimens der herren dreÿ Zehen für par gelühen gelt 150. lb schuldig worden, auch noch zu gelten seÿe, Welche Schuld sum nach ehrengemeldten herrn Ingoldts seeligen ableiben vff ernannte Fr. Salome Ingoldtin Erblichen erwachß.,
für welche Schuld Er Meichel neb. seiner haab sein behaußung alhie Jenseit der Breusch. geleg. in specie Ver Vnderpfändet (verglichen)

Appolonie Hetzel, femme d’Adam Meichel hypothèque la maison au profit du brasseur Jean Charles Verius

1657 (16. Sept:), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 405
Erschienen Apolonia Hetzelin, Adam Meüchels deß Sattlers eheliche haußfraw, mit beÿstand H. Georg Obrecht U.I. D. Undt E: E: Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris ihres Vogts
in gegensein Hannß Carl Verjüs, Biersieders Zum Schaff alhie mit beÿstand H. Philipß Meÿers aten Statt Gerichts Beÿsitzers seines Schwagers – schuldig seÿen 150. Pfund
Unterpfand sein soll, hauß vnd hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie jenseit der Schindtbruckh, ist einseit ein Eckh geg. d. Herberg zum Rappen hienüber und anderseit neben Ursula Dollhopffin, hind. vff die Preüsch stoßend geleg. davon gehnd Jahrs 3. lb 12. ß ablößig mit 75. lb dem Stifft St: Marx, Mehr ist dieße Behaußung noch Verhafftet umb 25. lb. weÿl. H Israel dieffenbechers geweßenen XV. seel. wittib und Erben (…)

Appolonie, femme d’Adam Meichel, loue une partie de la maison au barbier Jean Charles Kopp

1660 (16. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 734-v
Erschienen Apolonia, Adam Maÿchels deß Sattlers Eheweib, mit beÿstand H Georg Obrecht V.I.D. und E.E.Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris ihres geschwornen Vogts
in gegensein Johann Carl Koppen deß Barbierers
verlühen haben in ihrer alhier Jenseit der Schindbruckh, geg. der Herberg Zum Rappen hinüber gelegener Behaußung den undern gantz. Stockh nichts davon /:alß daß Gewölb:/ außgenohmen, wie auch den gantz. tritten stockh die underschlagene helffte deß Kellers und die Gemeinschafft der Bühnen, vff Zweÿ Jahr lang von bevorstehend. Michaelis angerechnet, um einen jährlichen Zinß, benantlich 24. lib

Appolonie, veuve d’Adam Meichel, vend la maison au barbier Jean David Eisenstern moyennant 1175 livres. Une apostille fait état d’un capital mentionné dans l’acte du premier avril 1606.

1663 (24. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 189-v
(Prot. fol. 20.) Erschienen apolonia weÿl. Adam Maÿchels geweßnen Sattlers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit assistentz H Georg Obrechts V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris ihres Curatoris und hannß Carl Veriußen deß Biersieders Zum Sternenberg ihres Verwanthens
in gegensein hannß David Eisensterns deß Barbierers mit beÿstand Lorentz Frantzen deß Schuhmachers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten Jenseith der Schindbruckh gegen der herberg Zum Rappen hienüber einseit ist ein Eckh anderseit neben Michael Fröreiß. dem Schuhmachern hind. vff die Preusch stoßend gelegen, davon gehet iahrs j. ß Allmend zinnß gemeiner Statt – umb 1175 pfund
[in margine :] Erschienen die Verkäufferin mit assistentz obgedachts ihres Curatoris an einem, So dann der hierinn gemelte Käuffer am andern theil, Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohl. Sie die Verkäufferin dem Käuffern die hierinn benambste behaußung für freÿ ledig und eÿgen Verkaufft, So hette Jedoch Er der Käuffer die Jenige 50. lb so uff ged. behaußung Vermög der am 1.ten April A° 1606 durch herrn Jacobum Kuglern alß damahlen der Statt Straßburg geweßenen Contractuum Notarium nunmehr seel. uffgerichteten und dabeÿ befindlich. Verschreibung noch hafften und herrn Johann Jacob Wiegers U.I. Ddi und der Evangelischen Herren Dom Capitularen hoher Stifft Straßburg Secretarÿ Kindern erster Ehe eÿgenthümblich gehörig seÿen uff sich genohmen (…) Actum den 18. 8.bris A° 1664

Jean David Eisenstern rapporte qu’il a appris le métier pendant trois ans puis travaillé pendant seize ans dans des contrées lointaines et dans un régiment. Il obtient des Quinze une dispense pour pouvoir présenter son chef d’œuvre bien que le règlement stipule qu’il doit encore travailler un an comme compagnon.
1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
Joh: David Eißenstern Ca. Barbierer. 82. 94. 104. 116. 120. 123.
(f° 82-v) Sambstag den 12. May – Joh: David Eißenstern per Reißnern Contra Barbierer prod. Supplication, Dr Betsch copias vnd Z. d. O., erh.

(f° 123) Freÿtag den 13. Julÿ – Eißenstern per H. Frantzen referirt, Es beruhe d. Streitt Johann David Eißensterns deß Barbierers gesellen Contra die Meisterschafft Barbierer handwercks, maßen sie auß abgeleßenen actis vernohmen, darin daß die Meisterschafft Clägern Crafft articuls noch nit Zu verfertigung deß Meisterstücks admittiren will, Weilen Ihme noch Ein Jahr ane seiner Gesell arbeits Zeit allhier ermanglet, Wann Er aber hergegen sich vf 16. Jahr lang in d. Frembde, vnd Zumahlen ane fernen orth. auch Zu Veldt vf seinem handwerckh auff gehalten. Zu Sonsten auch hiebevor allhie wie recht 3. Jahr ermelt handwerckh gelehret v. j Jahr gesellen Weiß gedienet, alß Vermeinen Deputati es were Völlig mit Ihme zu dispensiren, vff nach stehende weiß
Vnsere Herren die Fünffzehen haben in Sachen Johann David Eißenstern deß Barbierer gesellen vnd Burgers sohns alhier, Imploranten an Einem, entgegen vnd wid. Ein E. hiesige Meisterschafft Barbierer handwercks Antwarttere am andern theil, auf beederseits eingebrachte handlung. und beschehene submission Erkandt, Würdt Implorant Zu Verfertigung deß meisterstücks admittirt vnd Zugelaß. vnd soll, da Er damit Wie recht bestand. sein ward, alß dann beÿ d. Zunfft für Ein völligen Meister auff vnd angenommen wd. refusis expensis. Erkand, würdt gefolgt

Fils du notaire André Eisenstern, Jean David Eisenstern épouse en 1660 Anne Ursule, fille de l’aubergiste Michel Debus
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 124 n° 55)
1660. Dom. 17. post Trin. den 14.t 8.bris. Zum 2. mahl hr hanß David Eisenstern Barbierer, Weiland hr. Andreä Eisensterns gewesenen Not: Publ: ehel: Sohn undt Jfr. Anna Ursula Weiland Michael Debus gewesenen Gastgebers Zum Salmen hinterlaßene ehel: Tochter (i 125)

1665, Protocole des Quinze (2 R 82) Johann David Eisenstern. 120. [der Barbierer, Abloßung]

Les Quinze déboutent la maîtrise des barbiers de leur requête d’après laquelle ils veulent que Jean David Eisenstern présente un nouveau chef d’œuvre parce qu’il a été reçu maître sans avoir le droit d’engager de compagnon ni d’apprenti. Ils estiment que la maîtrise aurait dû faire sa demande dans l’année qui a suivi la réception au lieu d’attendre deux ans.
1662, Protocole des Quinze (2 R 79)
Barbierer Contra Hans David Eißenstern. 176. 182. 189. 191. 194. 197.
(f° 197) Freÿtag den 28.9.bris – H. Zeißolff vnd H. Brackenhoffer laßen per H. Frantz referiren, daß Sie die Sach der Barbierer contra Hanß Davidt Eißenstern Ihren mit Meister Zubedencken Von sich genohmen, die beruhe nun kuertzlich darinn, demnach beclagter Crafft Mghh. Protocolli de a° 1660. fol: 123. Zu verfertigung deß Meisterstückhs od. dem Examine admittirt, Ist er darauf durch die geschwohrnene 3. Examinatores vnd H. Dr. Sebitzium, in beÿ sein deß obmanns H. XV. Weßners examinirt, weilen er aber nichtt gar wohl bestanden, es dahin per majora gestelt word. daß Er Zwar Künftig Meister sein, aber nach jahr und tag keine Gesellen vnd Jungen fürdern, vnd mer nicht daß 4. becken außhencken solle, nun habe beclagter solches nicht allein præstirt vnd außgestand. sondern es ist auch nach j. gantz Jahr darüber passirt, anietzo aber komme allererst die Meisterschafft vnd begehren, daß Er sich noch ein mahl examiniren laßen solte, vnd solches Crafft Ihres articuls, welcher vermag, daß der so im Ersten examine nicht bestanden 1/4 Jahr hernach noch Einmahl examinirt werden solte & Wann aber die Klägere dißfalls Viel Zu lang gewarttet, vnd billich gleich nach der H. Examinatoren bescheid hetten einkommen vnd ihren articull allegiren sollen, hingegen d. beclagte seine Ihme vferlegte Zeit adimplirt, auch angeregter bescheidt ohne schmehlerung deß Obmanns v. d. H. Examinatoren /:deren bereits 2. todt:/ authorisirt nicht rescindirt wd. kann, als vermeinen die Herren Deputirt. es were in d. sach volgende Urtel Zuertheilen.
Erkandtnus. – Vnsere Herren die Fünffzehen haben In Sachen E. Erß: hiesigen Meisterschafft Barbierer Handwercks Cläger entgegen vnd wider Hans David Eißenstern Barbierer vnd burgern allhie beclagten, auf beederseits eingelegte handlung vnd gethanen beschluß nach Erkandt, laßt mann es beÿ dem am 26.ten 7.bris A° 1660. vnd also bereits Vor Zweÿ Jahren mit beclagtem gehaltenen examine, vnd damahl darauff ervolgten vnd in actis von Clägeren selbst allegirten, auch von ihm beclagt. adimplirt. vnd also in rem judicatam schon beÿ guter Zeit erwachßenem bescheidt nochmahlen vndt allerdings Verbleib. compensatis expensis. Erkandt Würdt dießer bescheidt gefolgt.

Le sénateur Matthieu Schmidt épouse en 1662 Anne Marie Eisenstern, fille du notaire André Eisenstern et successivement veuve du tailleur Jacques Klein qu’elle a épousé en 1642 et de l’employé à la halle Jean Charles Schneider qu’elle a épousé en 1660.
Matthieu Schmid et sa femme Anne Marie vendent la maison au barbier Philippe Frédéric Horb

1668 (28. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 711
(Prot. fol. 43. fac. 1 – 1125. lib) Erschienen H Matthæus Schmid EE Groß. Rhats alter Beÿsitzer alß Ehevogt Fr. Annæ Mariæ Schmidin, mit beÿstand H Johann Christoph Wehrbeckh Not. ihres dochtermanns und H Johann Friderich Medlers Not.
in gegensein Philips Friderich Horben deß Barbierers mit assistentz H Marx Philipp Haanen E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers und H hannß Bernhard Gorÿ beed. Barbierer
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie Jenseit der Schindbruckh gegen der Gastherberg Zum Rappen hienüber, einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. Michael Fröreißen deß Schuhmachers seel. wittib und Erben, hind. vff die Preusch stoßend gelegen. davon gehen iährlichen. 1. ß d Allmendgeldts gemeiner Statt, Item 2. lib. termino Mich: lößig mit 50. lib. weÿl. H Johann Jacob Wiegers V.I.Ddi und Secretarÿ im Bruderhoff nunmehr seel. hinterbliebenen Kinder, Item 11. lib. 15 ß termino Annunc. Mariæ wid.käuffig mit 235. lib. hannß Carl Vergiußen dem Biersieder Zum Sternenberg, so dann 20. lib vff diß. termin ablößig mit 500. lib dem großen gemeinen Allmosen Zu St Marx (übernohmen) – umb 340. lib.

Le compagnon barbier Philippe Frédéric Horb a demandé à la maîtrise des barbiers le droit (a) d’exercer son métier dans la boutique que lui ont loué les enfants Hess et (b) de présenter son chef d’œuvre bien que le règlement stipule qu’il doit être encore compagnon pendant trois trimestres. La commission constate que les deux ans dont parle le règlement ne concernent que les étrangers et non les fils de bourgeois. Le tuteur des enfants Hess aurait pu louer la boutique de barbier à Meyerlin ou à Meßerschmidt qui refusent de la reprendre parce que les meilleurs clients sont perdus. La commission relève que Philippe Frédéric Horb pourra ouvrir une nouvelle boutique quand il aura été reçu maître et qu’il est dans l’intérêt des enfants Hess que leur boutique soit exploitée. Elle propose que Philippe Frédéric Horb soit autorisé à titre de dispense d’exploiter la boutique jusqu’à ce qu’il soit reçu maître en réglant 25 livres d’amende et d’infliger une amende au tuteur des enfants Hess pour n’avoir pas loué la boutique plus tôt. Les Quinze refusent de baisser le montant de l’amende que doit payer Philippe Frédéric Horb pour avoir ouvert la boutique sans en avoir le droit.
1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
Philipp Friderich Horb Ca. Barbierer Meisterschafft
(f° 185-v) Sambstag den 14. 8.bris – Philipp Friderich Horb lediger barbierer gesell, per Wildten Ca. die Barbierer Meisterschafft, producirt vndtg. Supplication, mit pitt wie darin, Dr. Bitsch nom: cit: pittet besichtigung vnd Zeit der ordtnung, Wildt weilen diese Sach den ober Handwercks Herren bereits bekannt, pittet bescheidt, Dr. Bitsch, wie gebetten, H Faust berichtet, Supplicant habe beÿ der Meisterschafft vmb der Barbier Stuben, so er von d. Heßischen Kind. vogt bereit gelehnt, fernere offen haltung, vnd dan, das er sein meisterstück verfertigen möge, gebetten, allein mangelten Ihne and. Zeit noch ¾ Jahr, wie wohl der Articul gegen den burgers Söhnen, noch Zuerleütern, neben disem sol er auch noch händel Zu St. Gallen In der Schweitz auß Zumachen haben, waß er aber aigentlich Vor beschaffenheit mit der Barbiere Stuben habe, vnd wie Viel deren fürohien in der Statt sein sollen, seÿe In den Protocollis, was mit Mathiß Klingleren geschloßen worden, Zuersehen, dabeÿ herr Brackenhover dißen bericht erstattet, daß nach füegster Bekantnus, die Barbierstub verwichenen Donnerstag Zwahr Zuegehen sollen, weil aber er Horb ein Versuechter Junger Mensch, Von H Dr. Kieffern vnd anderen recommendirt, vnd er H XV. Meistern vom Imploranten Inständig ersucht werden, nur die 1 ½ tag vnd solang die Stub Zu erlauben weiter offenzuelasen, biß beÿ Mghh. er ein komen, Alß hat er In ein so kurtze Zeit, Sonderlich weils* dem bericht nach, in seinem termino præjudiciali mehr geschehen, darein gewilliget, vnd dem vorsitzenden Herren Stättmeister baldt darauff bericht davon gethan. Erkandt, Soll die Barbier Stub noch 8. tag offen gelaßen werden, die Sach aber ist Zubedacht gezogen.

(f° 192) Freÿtag den 20. 8.bris – Philipp Friderich Horb Ca. Barbierer Meisterschafft
Herr Frantz vnd Herr Faust laßen per Herr Nägelin referiren, daß sie die Sach Philipp Friderich Horben, des ledigen Barbierer gesellen, Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer supra fol. 185. examinirt, vnd befund. das volgende 2. Puncten darinnen enthalten, Erstlich das er Horb die heßische barbier stub offen behalten, So dan Zur Verfertigung des Meisterstücks admittirt werden möge, Alß nun vber dise bede petita, die geschworene Meister nicht allein gehördt Sondern Ihnen auch die horbische Supplication vnd der 29. vnd 30. Punct auß der Barbierer Articulbuch Vorgeleßen worden, haben sie sich weil alles darinnen wegen der Zeit vndt des Meisterstücks gar Clar Sintemahl die 2 Jahr darumb die redt geweßen, allein die frembdte vnd nicht burgers Kind. astringirt, Vernemen laßen, dem Imploranten, quo ad hunc passum, weitere difficultäten nicht Zumachen, allein stünde nicht fein ehewan er das Meisterstück gefertiget, vnd Zünfftig werden, daß er ein offene barbierstub haben solle, werd. große confusiones beÿ der Meisterschafft causiren, doch hette hieran niemand schuld dan Notarius Tromer, der Heßischen Kind. Vogt, der habe anfangs den Jungen Meßerschmidt vndt Meÿerlin, alß welche beede Ihr Meisterstück gemacht, Zur der Stub. haben können, es wahr aber wed. dieße noch ferner Jahrs vmb die 50. fl. neben der burgschafft gerecht, Sond.en Ist Ihnen anfangs 100. Rther sie damit abzuschrecken, vom Vogt gefordt. biß er Horb beschrieben, vnd Zur stell gebracht worden, allegiren dabeÿ Christoph Gäßler habe Vor Jahren, bereits das Meisterstück gefertigt gehabt, Vnd hochzeit gehalten, vnd Vermeint auch wid. etwas Zuverdienen, derowegen die barbierstub vmb ein tag früher, ehe wan er vff der Statt (f° 193) Stall vnd der Zunfft eingeschriben worden, vffgemacht, vnd becken herauß gehenckt, hart gestrafft worden, Belangend aber die haubt Sach ahn Ihr selbsten, ob Ihme Horb. Zu vergönnen, daß er In deßen, bis er das Meisterstück Verfertiget, die Heßische Stub offen halten möge, So er scheindt auß obiger relation, desgleich nach Heßen todt ermelte beede Barbierer der Meßerschmidt vnd Meÿerlin selbige Stub begehrt, so Inen aber vmb des Horben willen von dem Vogt dermaßen verpfeffert worden, das deren keiner mehr begehren können, damit es aber nicht das ansehen gewinne, ob wolte man Ihnen Horben Vor ermelten beeden deren der erste Würcklich Meist. der And. aber sein Meisterstück bereits Verfertiget, Vorziehe, Haben die Herren Deputirte nötig befund. nachmahls Zuvernemen, ob einer vonselben bed. etwa noch die Heßische Stub begehren möchte, darauff Meÿerlin, weil bereits die beste Kunden d. Stuben entgangen, negativé, Meßerschmid aber conditionaté geantwortet, darauff nit Zugeh. gewesen, Vff welchen weitern ervolg, Vndt daß 1. wan der Implorant mit seinem Meister Stuck besteh. würd, Ihme ohne das ein gantz Newe Stub vffzurichten erlaubt, 2. er diser offenen Barbierstub halben ein gueten heürath getroffen, 3. keiner von obberierten die Stub, weil die viel Kund. verlohren, Jahrs vmb die 60 fl. begehrt, 4. den Heßischen Kind.en, daß dise Ihr Stub offen pleib groser nutzen geschafft würd, 5. weil bericht Vorhanden, wan die Stub Zuegieng, die Heßische Kinder vmb ein Legat springen, vnd des Horben heürath krebsgängig werden möchte, Haben die Herren Deputirte Ihren schlus ohnmaßgeblich dahien gerichtet, weilen gleichwohl Ihme Horben, mit der Stuben /:die so lang bitz er das Meisterstück gefertiget, In der Vogts Kind. Namen offen Zuelaßen:/ ein besond.s vnd lange Zeit nit gehörtes wld.fährt, die Herren Barbierer damit Zuestillen, er solte, wie sonsten mehr geschehen, 25. lb d In die Ladten und dan Notarius Joh: Thoman Tromer wegen vorgangenen tergiversirens beÿ hauß verlihen 55. lb d auß seinem Seckel Zur Straff Zuerlegen schuldig sein, vff weis, wie In der Erkantnis hernach Volget
Erkantnuß – In Sachen Philipp Friderich Horben des Ledigen Barbierer gesellen Ca. E E Meisterschafft Barbierer handtwercks, Ist Erkandt, würd die Heßische Barbier Stub, In der Kind. nahmen so lang zueöffnen, biß Implorant das Meisterstück, wie recht, verfertiget, dispensando Zuegelasen, Hergegen soll er Horb schuldig sein der Meisterschafft In Ihr Laad 50. lb d. Notarius Tromer aber, wegen Vorgangenen tergiversirens beÿ diser Lehnung, Mghh. 5. lb d auß seinen Seckel abzurichten. Erkandt, die Herren bedencken vnd bescheidt dergestaly gevolgt, daß vff ferner anhalten Tromer beÿ 3. lb d soll gelaßen werden.

(f° 195-v) Philipp Friderich Horb wegen Nachlaß
Philipp Friderich Horb Barbier gesell, per Wildten, producirt vndth. Ansuechen, vndt pittet vmb erlaßung der 25. lb Straff, od. doch eine moderation, H. Frantz vnd Herr Faust referiren, wie Supplicant anfangs wegen der offengehaltenen Barbier Stube, anfangs erfrewet, also wehre er ahn disem bescheid erschreckt worden, gleichwohl aber der Meisterschafft ein harter eingriff beschehen. Erkandt, würd das begehren abgelaint.

Fils du boucher Georges Horb, Philippe Frédéric Horb épouse en 1665 Anne Marie, fille du boucher Jean Guillaume Gœppel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 373-v n° 25)
1665. Domin: 27. Trin: et 1. adventus, H Philipus Friderich Horb, der Barbierer und Burger alhie, Georgÿ Horben deß Metzgers und Burgers alhie ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Maria, H: Johann Willhelmi Göbbels deß Metzgers und Burgers alhie ehel. Tochter, Copulirt Zu St: Cl. 40. 10.bris post preces Matut. (i 292)

Philippe Frédéric Horb loue la maison au marchand Jean Christophe Kellermann

1671 (31. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 72-v
Erschienen Philipß Friderich Horb der Barbierer
in gegensein H. Johann Christoph Kellermanns deß Handelsmanns
Verlühen habe, den gantzen mitlern Stockh nichts davon außgenohmen sampt einer Cammer im Obern stockh in seiner alhie Jenseit der Schindbruckhen gegen der Herberg Zum Rappen hienüber gelegenen Behaußung 5. Jahr lang von Joh. Bapt: dießes Jahrs angerechnet umb einen iährlichen Zinnß benantlichen 12. lb

Philippe Frédéric Horb hypothèque la maison au profit des enfants de Mathias Baumcratzer. En marge, quittance donnée en 1691 à Henri Ecors (Eckhorst).

1680 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 542
Erschienen Herr Philipp Friderich Horb der Barbierer
in gegensein Lorentz Pfeiffers des Kornwerffers alß Vogts Weÿl. Mathis Bawm Cratzers auch Kornwerffers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 150. fl. à 15. bz.
unterpfand, hauß undt Hoffstatt mit allen deren gebawen undt Zugehördten alhier jenseit des Stadens, ohneweit der Schindbruckhen, einseit ist ein Eckh anderseit neben Daniel Ruopen dem Schuhmacher gelegen, welche behaußung annoch umb 1000 fl. (so dann umb 800 fl. verhafftet)
[in margine :] Erschienen Hannß Carl Breta Kieffer, alß Ehevogt Barbaræ gebohrner Baumcratzerin und Susanna Baumcratzerin so annoch ledig. stands aber majorennis mit beÿstand H. Lienhard Pfehlers deß Ohlmanns, Und sie beede auch im nahmen Jacob und Catharinæ der Bauncratzerisch. geschwisterd welcher letzte schon von 16. Jahr Verzog. deßweg. auch denen anweßend. der Verzogenen nahrung alß verschollen, heimerkandt worden, haben in gegensein H. Henrich Ecorß deß Peruquenmachers alß ietzig. possessoris der Zu Und.pfand verlegten behaußung (quittung) d. 15. Junÿ 1691.

Philippe Frédéric Horb se remarie en 1684 avec Ursule, fille de l’aubergiste Jean Fronhœffer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 15, n° 12)
1681. Domin. Rogat. et Exaudi, Herr Philippus Friderich Horb der Barbierer Vnd * Burger vnd Ursula H. Johannes Fronhöfers deß Würths Vnd gastgebers Zum Weinstock alhier eheliche Tochter. Cop. Donnerst. 19. Maÿ Zu St. Niclaus (i 16)

Les créanciers Horb font dresser un calcul sommaire des biens qui appartiennent encore aux quatre enfants de feus Philippe Frédéric Horb et Anne Marie Gœppel
1683, Not. Winckler (Elie, 61 Not 4) n° 8
Horbische Creditores betreffend
Summarisches Project Uber weÿl. H. Philipp Friderich Horben gewesenen barbierers und Wundartzten alhier seel. nachgelaßene Nahrung
Summar. der gantz. Horbisch. noch würcklich such vor hand. befindlich. verlaßenschafft 772 lb
Summar: aller Schuld. auß dem Erbe ohne die Jenige so auff der behausung in spec. vesichert vnd darauff stehen 1090 lb
Weÿl. Philipp Friderich Horben geweßenen Barbierers und wundartzt mit auch weÿl. Fr. Annæ Mariæ Göppelin seel. erzeugt Vier Kinder, haben ane d. Verlaßenschafft Zuerfordern wie folgt, 402 lb

Henri Ecorst, originaire de Hambourg, demande l’autorisation d’acheter la maison Horb et son droit de barbier. Les Conseillers et les Vingt-et-Un ne voient pas d’inconvénient à ce qu’il achète la maison en conformité avec l’ordonnance du roi sur ceux qui souhaitent s’établir à Strasbourg. Ils sollicitent l’avis de la maîtrise des barbiers quant au droit de boutique. Henri Ecorst déclare vouloir seulement exercer son métier de perruquier
1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
(p. 27) Sambstags den 17. Februarÿ 1685. – Heinrich Escorse d. peruquenmacher umb erlaubnuß das Horbische Hauß an sich Zu erkaufen
G. nôie Heinrich Escorse, des peruquen Machers Von Hamburg Will mit Ew. Gnd. Consens das Horbische Hauß, so gegen dem Wirthshauß Zu Raben über gelegen, Von H. Kellermann An sich er Kaufen, bitt Und.th Vmb gn. erl.
Erk. soll durch Zweÿ Herren Deputirte bericht eingezogen werden, wohin des Imploranten, so Nicht burger ist, Intention gehe, Und, Weilen das Hauß die Gerechtigkeit Zu einer Barbierstub hatt, ob er Nicht sich dießes Recht mit der Zeit Zubedienen gedenckt und sind hierzu deputirt Word. Herr XV.er Braun, Herr Rathh. Botzheim

(p. 32) Sambstag den 24.ten Februarÿ 1685. – Heinrich Escorse d. peruquenmacher, weg. des Horbischen Hauß, die hießige Balbierer, die Stimpler
Idem [Herr Dr Schrag] referirt, Es seÿen den 19.ten dießes die gesampte [Balbierer] mit einem Und.th. Memoriale beÿ Mgh. einkommen Und dari[n sich] über Heinrich Escorse, so das Horbische Hauß umb eine balbierer [stube] Zumachen an sich erkaufen will, beschwehrt Wie rechtw[-] alle sich in dem schirm alhier aufhalten stimpler [p. 33] außzuhandlen, Zu rasiern && Zu ihrem großen præjuditz, sich unterstündten, die V O Herren hätten das erstere so angehen, daß weilen die Königl. Ordonnance will, daß, wer sich alhier Zu establiren sucht, aufgenommen Werden solle, der hauß Kauff recht Könte Verwehrt, Wohl aber das übrige Verbotten Werden, Und darmit die sach reglirt und ein gertzes* daraus gemacht Würde, so müßte derentweg. mit dem Herrn Intendanten geredt* werden, Welches Herr Syndicus Güntzer Zuthun übernommen habe, da Er gleichfalls stellend, Ob Sie dießen bedacht confirmiren oder ein anders Verordnen Wollen. Erk. Beliebt.

(p. 33) Heinrich Escorse Wird das Horbische Hauß zu Kaufen erlaubt
Herr XV.er Braun vnd Herr Rathh. Botzheim berichten, daß sie, auf gestrigen befehl Zufolg, sich wegen dießer Horbischen Hauß Kaufes erkündigt, und von Heinrich Escorse, nach dem man ihn scharff examinirt, so viel verstanden hätten, daß er gantz Keine gedencken habe, es Zue einer barbier stub Zumachen, jndeme er das handwerck nicht Kenne, Noch einige Instrumenta darzu habe, Wolle auch kein gesind darzu halten, sondern seye gesinnet, mit seinem perruquen machen sich Zuernehren, der Kauff seÿe sonsten geschehen Umb 2700 fl. Und stündten auff dem hauß große beschwerden, dieweilen St. Marx 1000 fl. und die Rothe Kirch 470. fl. Zu erfordern hätten, Zu Mghh stellend, Was Sie hierinnen erkennen Wollen. Erk. Willfahrt Und sollen die Verschreibung beÿwohnen Herr XV.er Braun, Herr Botzheim

Le marchand Jean Christophe Kellermann vend la maison au perruquier Henri Ecorst et à sa femme Madeleine Hammerlé

1685 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 134
(Prot. fol. 9.) Erschienen Herr Johann Christoph Kellermann der handelßmann
har in gegensein Herrn Heinrich Escorst deß Perüquenmachers und Schirmbß Verwanthen allhier undt fr: Magdalenæ gebohrner Hammerlin seiner Eheleiblichen haußfrawen mit beÿstand H. Andreæ Jägers eines hochlöbl. Thumb Capituls hoher Stifft Straßburg Raths und Secretarÿ – und Zwar uff den am 24. febr. Jüngsthien Obrigkeitkich ertheilten Consens
eine behausung und hoffstatt, sambt allen andern deren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten allhier Jenseit der Schindbruck gegen der Gasthberberg zum Rappen hinüber, einseit ein Eck, anderseit neben Weÿland Michael Fröreißen deß Schuhmachers Seelig Nachgelaßener wittib und Erben, hinden uff die Preüsch stoßend gelegen, davon gehend Jahrs 10 ß Allmend geld gemeiner Statt, undt seÿe dießelbe annoch umb 100 fl. (umb 470 lb, item umb 1000 fl. item umb 150 fl. und umb 80 fl, So dann umb 550 fl. verhafftet) – umb 350 Gulden

Henri Eckhorst prend en apprentissage Claude François Rivet
1686 (4.2.), Me Bidier Dutil (6 E 41, 3)
Apprentissage – Françoise Muffat veufue de deffunt Nicolas Riuet en son vivant Marchand Mercier demt. a Schlestat (met en apprentissage) Claude François Rivet Jeune garçon (chez) Henry Escorce Marchand peruquier

Henri Eckhorst loue une partie de la maison au brodeur Etienne Thion

1687 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 577
Henry Eckorst, Peruquier [signé] hinrich Eckhorst
bail à Estienne Thion, Brodeur habitant de de cette ville (signé, E thion)
Une poelle, une chambre, cuisine, et cave dans la maison de sa demeure vis-à-vis le corbeau. Ce present bail fait pour un an à commencer du premier novembre de l’année courante moyennant 22 escus

Henri Eckhorst prend en apprentissage Moïse la Barthe, originaire de Bordeaux
1689 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 237
Henry Ecorst, maistre peruquier manant de cette ville d’une (signé) Henry Ecorst
et Moyse la Barthe garçon peruquier de Bourdeaux d’autre part (signé) Moyse Labarte
ledt. Ecorst à pris pour un garçon ledt. la Barthe laquel a promis & sera tenu de le servir honnestement et fidelement moyenant ce ledt. Ecorst à promis de luy bailler et payer pour une année qui commencera le premier jour du mois de May prochain la somme de cents livres tournois

Fils du major d’artillerie Henri Eckhorst, Henri Eckhorst (ici Ecorce) et sa femme Madeleine Amélie, fille de Jacques Amélie, marchand à Cherbourg, achètent le droit de bourgeoisie le 11 octobre 1692
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1098
Heinrich Ecorce der Peruquenmacher, Von Hamburg, Weÿl. H: Heinrich Ecorce des gewesten Majors über die Artillerie daselbst hinterl: sohn, erkaufft das burgerrecht Vor sich und Magdalenam Ameliam weÿl. Jacque Amelien des Geweßnen Kauffmann Zu Ccherbourg hinterl. tochter seine haußfraw p. 2 Gold fl. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden, haben Keine Kinder und werden Zu E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d 11. Dito [8.bris] 1692

Henri Eckhorst prend en apprentissage François Pierre von Ixem, natif de Heidelberg.
1693 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 556-v
H. Heinrich Eckorst, der Peruquenmacher [unterzeichnet] Heinrich Eckhorst
hat in gegensein Frantz Peter von Itzsen, von heÿdelberg gebürtig, seines alters von 22. jahre mit beÿstand H. Daniel Bion, des Ballmeisters allhier [unterzeichnet] frantz peter Von Ixem
angezeigt und bekandt daß Er H. Eckorst Ihme Frantz Peter Zu Einem Lehrjungen angenommen, Und Ihme Versproch. habe, d.Peruquenmach. mit allen so darzu gehört, vollkommen zu lehren (..) auff vier jahr lang (…) dieweil Er aber an* und von seinen Vatterland vertrieben alß versprach Er H. Bion im nahmen der Reformirt. Kirch den lehrjung die Zeit über in Kleidung Zu und.halt.

Le roi accorde une lettre patente de perruquier français à Henri Eckhorst moyennant 550 livres tournois
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)

1694, Protocole des Quinze (2 R 98) p. 260
Lettres accordées par Sa Ma.é aux Perruquiers françois de la Ville de Strasbourg
Celle de Henry Ecorse, Barbier à Strasbourg
par mod.on trois livres dix sols, et Con.le avec paraphes
Louis par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre, a Tous Ceux qui ces presentes verront, Salut, par Notre Edit du mois de Novembre M VI.C quatre vingt onze, regrd. ou besoin a esté. Nous avons pour les causes y contenues esteint et supprimé les places des barbiers, baigneurs, Estuvistes et Perruquiers, creés par Nostre Edit du mois de Mars M VI.C Soixante treize, pour les Villes de Nostre Royaume autres que celle de notre bonne Ville de Paris, et avons creé et estably par le méme Edit du mois de Novembre dans toutes les villes et fauxbourgs de Nostre Royaume, autres que notre dite Ville de Paris et autres Nos Cours Presidiaux, baillages et Senechaussées des Maistres barbiers, baigneurs, Estuvistes et Perruquiers que nous avons reduit au nombre porté par led. Edit pour chacune (f° 260 v°) Ville et fauxbourgs de Notre Royaume, et fait deffenses à tous autres qu’à Ceux qui seront par Nous pourveus de s’immiscer en l’exercice dudit art, et d’en faire la profession à peine de Cinq Cens Livres d’amande, applicable moitié à l’hospital General, et l’autre moitié à la Communauté desd. barbiers Perruquiers, pour en jouir par les pourveus desd. places en heredité suivant et ainsi qu’il est porté par led. Edit, en Execution duquel, sçavoir faisons que pour le bon et louable raport, à Nous fait de la personne de Henry Ecorse, de sa suffisance, probité prud’homme et experience en l’exercice dud. art, Nous avons led. Ecorse choisy et retenu pour l’un des douze barbiers, Baigneurs, Estuvistes et Perruquiers, establis suivant nostre dit Edit, en la Ville et fauxbourgs de Strasbourg, pour par led. Ecorse exercer led. art et profession, tenir boutique et enseignes avec bassins blancs et cette inscription, barbier, baigneur, Estuviste et Perruquier, Ceans on fait le poil, et le pouvoir de vendre des cheveux en gros et en détail, ensemble de faire des savonnettes, pommades, essences, poudres de senteurs, pâtes et autres choses semblables pour leur usage et profession, et jouir des autres graces à Eux accordées par led. Edit et les Statuts qui seront faits en consequence et conformem.t aux arrests de notre Conseil des Treize et vingt Novembre M VI.C quatre vingt douze. Le tout cy attaché sous le Contrescel de Nostre Chancellerie, Si donnons en Mandement, au Bailly de Strasbourg son Lieutenant ou autres qu’il appartiendra, que conformement auxd. Edit et arrests de Nostre Conseil cy dessus dattez, il fasse souffre et laisse jouir et uzer led. Ecorse de lad. place pleinement paisiblement et hereditairement, cessant et faisant cesser tous troubles et empechements contraires. Car tel est nostre plaisir, donne à Paris le vingt neuvieme Jour de Juillet, l’an de grace Mil Six Cent quatre vingt Treize, et de notre regne le Cinquante unieme, et Scellé
Sur le replis est ecrit
Sur le dos est écrit
Par le Roy
Prince, avec paraphe
7 juillet 93 art. 22
Enreg.re le 31 Juillet 1693. Signé Gourdon avec paraphe

(f° 261 v°) J’ay receu de Henry Ecorse la somme de Cinq Cent Cinquante Livres pour la finance de l’une des douze Places de Maistres barbiers, baigneurs, Estuvistes et Perruquiers pour la Ville et fauxbourgs de Strasbourg, creés hereditaires par Edit du mois de Novembre 1691 verifié où besoin a esté pour exercer par les pourvus des Places led. art, avec pouvoir de lever boutique et Enseigne avec bassins blancs, et une inscription contenant les mots de barbier, baigneur, Estuviste et Perruquier, Ceans on fait le poil, et la faculté de faire vendre des cheveux en gros et en détail, ensemble de faire des savonnettes, pommades, essences, poudres de senteurs, pâtes et autres choses semblables pour leur usage et profession, et de disposer de leurs Places au profit de qui bon leur semblera, sans que leurs successeurs ou ayant Cause soient tenus d’obtenir des Nouvelles Lettres de Chancellerie, et que pour raison de ce ils soient obligés de payer à l’advenir aucune nouvelle finance sous pretexte du prest d’annuel, de survivance, de mutation, de confirmation ou autre, de quelque sorte que ce soit, dont ils sont et demeureront dés à present et pour toujours déchargez, et sans que leur nombre puisse estre augmenté pour quelque cause et sous quelque pretexte que ce soit, et pour y avoir entre Eux Jurande, et qu’il leur soit fait des Statuts, qui seront expediés et scellez en la grande Chancellerie, sur les advis des sieurs Lieutenants Generaux, baillis et autres Juges qui en doivent connoistre, le tout suivant et conformement aud. Edit, et ainsy qu’il est plus amplement porté par iceluy. fait à Paris le Treizieme Jour de Juillet, Mil six cent quatre vingt treize.
Quitt.ce du tresorier des revenus Cazuels de la somme de V C L lb. signé Millieu, avec paraphe
au Rolle du septieme jour de juillet 1693 art. 22.
Sur le dos est écrit
Enregistrée au Controlle General des finances par Nous Escuyer Conseiller du Roy, Garde des Registres du Controlle General des finances de France, Commis par Monseigneur Phelypaux de Pontchartrain, Conseiller ord.re du Roy en tous ses Conseils et au Conseil Royal, Controlleur general desd. finances. à Paris le seizieme Jour de juillet Mil Six Cent quatre vint treize. signe Soubeyran, avec paraphe
enregistré le 19e aoust 1694

Henri Eckhorst présente le 13 novembre 1699 une requête en déposant 4 livres sur l’amende qui lui a été infligée et 4 autres livres de taxe à la halle commerciale. Henri Eckhorst a acheté à la dernière foire de Francfort des cheveux qu’il n’a pas apportés lui-même mais fait déposer chez un aubergiste de Schiltigheim où il a été les chercher. L’enquête montre qu’il a déjà fait de même un an et demi auparavant. Henri Eckhorst rapporte que les affaires vont mal, que l’intendant de la Grange l’a obligé six ans auparavant à payer une amende de cinq cents livres suite à l’attribution des lettres patentes (financement). La commission qui estime devoir faire un exemple condamne Henri Eckhorst à une amende, en faisant remarquer que les cheveux importés frauduleusement auraient pu être confisqués. Certains membres du Magistrat sont d’avis de réduire l’amende puisque Henri Eckhorst a subi d’importants dommages du fait de l’intendant. Le syndic royal propose de réduire l’amende d’un tiers, la somme à payer s’élevant à 50 livres. Henri Eckhorst est dispensé de payer le reliquat après un nouveau versement le 9 janvier 1700.
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Heinrich Eckhorst Peruckenmacher pt° mulctæ, 332, 344, 429
(f° 332) Sambstags den 7. Novembr. 1699. Heinrich Eckhorst pt° mulctæ
Heinrich Eckhorst burg. und Peruckenmacher per Gol. producirt vnterth. Memoriale vnd bitten wie inhalts deponirt Zugleich 4 lb an der ihm angesetzten straff vnndt 4. lb vor den Zoll im Kauffhauß. Erk. an die Ober Kauffhaußherren gewießen.

(f° 343-v) Freÿtags den 13.t Novembr. 1699. – Heinrich Eckhorst ù² verfahrung angesetzter straff vnd deren moderation
Obere Kauffhaußherren Laßen per me Proponiren, es habe Heinrich Eckhorst burger und Peruckenmacher alhier aus jüngst verwichener Franckforther Herbstmeß, etwas von Haaren herauff gebracht, solche aber nicht gleich mit sich in die Statt genommen, sondern dem Krebßwürth Zu Schilcken in verwahrung Gegeben, den andern tag, unter einer angestelten spatzierfarth, in den Gutschen trög, herführen laßen, vndt alßo die Statt vmb den gebührenden Zoll defraudort. Sobalden man nun davon nachricht bekommen, vndt die Sach untersucht, habe man so viel erkundigt, daß ged. Erkhorst nicht allein dießes mahl dreÿ Päcklein besagtem würth anbefohlen, und darauff heimlich in die Statt practicirt, sondern auch vor anderthalb jahren gleichfals, durch einen unbekanten man, einen packh, in mehrbemelts Würthshauß Zum Krebß bringen, nach gethanem trunckh aber gleichwider fort, vndt vermutlich unverzollt in die Statt tragen laßen. Worauff man denselben, wegen solchen vorsetzlichen betrugs zu red gesetzt, welcher von dem jenigen, so vor anderthalben jahren geschehen sein soll, gantz nichts wißen wollen, sondern es durchaus geläugnet, wegen dießen letztern aber gesagt, daß es nur Zweÿ päcklein mit haar welche ohngefehr 20. lb gewogen, in dem dritten aber seine Hardes vnd weißgezeug gewesen seÿ, anbeÿ seinen begangenen fehler bekant vnd beditten, daß seine profession schlecht, der Peruckenmach. anietzo sehr vil, vnd so großer Zoll auff die haar geschlagen seÿe daß er vnd Andere seines gleichen, nicht mehr bestehen könten, Zu mahlen Er vor 6 Jahren da die frantzösische Perucklenmacher an ihne die financirung gesucht, Mgherren aber Ihme solches Zu thun verbotten, vnd Ihne wider alle gefahr vnd schaden Zu schützen versprochen, vnd Er darauf sich opponirt, in großen verlust seiner nahrung gesetzt, und nicht allein Zu bezahlung der finance obligirt, sondern auch von den H Intendanten De la Grange noch in 500. Liures straff, die er auch erlegen müßen, Condemnirt worden seÿe, dahero gebetten, Ihme in Ansehung deßen, solchen begangenen Fehler zu condonniren, man habe aber auff seithen der Oberen Kauffhaußherren dafür gehalten, daß weilen in Langer Zeit kein Peruckenmach. etwas von haaren in dem Kauffhauß angegeben, noch verzollt, undt ged. Eckhorst, dergleichen defraudationes außen allem Zweiffel mehr exercirt haben wirdt, ein Exempel Zu Statuiren sein werde, vndt haben deßwegen demselben eine straff von 5. lb angesetzt, solche aber auff sein bitten auff 50 Rthlr moderirt und anbefohlen, die schuldige gebührr im Kauffhauß davon zu entrichten, mit beÿgefügter Remonstratio, daß ihme gar wohl die Haar quæstionis hetten Confiscirt werden können.
Worauff selbig vor acht tag. ein unterthäniges memoriale übergeben und Zugleich ane der straff 4. lb d vnd so viel vor die gebühr im Kauffhauß produciren laßen, mit inständiger bitt ihme d. residuum in Gnaden nachzulaßen, in erwegung daß beÿ dem Peruckenmachen, wegen großer menge derer, die damit umbgehen, vndt der Statt doch wenig beytragen, fast nichts zu verdienen, und Er vor einigen jahren, alß er auß befehl Mghh sich zur financirung gegen den frantzösischen Meistern, nicht verstehen wollen, in 500 lb straff Condemnirt, exequirt, vnd bis in 1000 fl. schaden seiner nahrung gesetzt worden seÿe. Nachdem nun die sach wider vor Sie die Obere Kauffhauß hh. verwießen worden, habe man nicht ermanglet, den Imploranten ferner anzuhören, welcher sich nochmalen auff die Constata seines Memorialis bezahlen, mehrbesagten verlust beweglich remonstrirt, vndt sich deßwegen auff Herrn Stätt Mr von Wickerßheim, herrn Amr. Reißeißen, vnd andere Regiments Hhn so davon wißenschafft hetten, beruffen, undt demüthig gebetten, ihme deßwegen dieße fehler in gnaden Zu verzeihen. Ego setzte beÿ, daß Herr Amr. Reißeißen mit mir dißer tagen beÿ der Cantzleÿ davon geredt, und beditten, daß er sich noch wohl erinnere, daß in seiner letzteren Regirung die Sach mit dem Eckhort passirt vnd Mghherren ihne, daß er nicht financiren solle, gestrifft vnd gleichsam in den Ungluckh gebracht hetten, vnd Er dahero vermeine, daß wann Mann demselben einige gnad thun wolte, er derselben nicht unwürdig were. Auff seithen der Obere Kauffhaußherren aber habe man Mghherren lediglich anheim stellen wollen, ob Sie in ansehung obged. S verlusts Ihme eine fernere Moderation oder gäntzl. nachlaßen gedeyen laßen wollen.
Herr Syndicus sagt, es seÿe Zwar wahr, daß Implorirend Eckhorst wegen der financirung etwas gelitten, und daß auff seithen Mghherren demeselben gesagt worden, daß Er es nicht thun solte, es seÿe aber der vorige Intendant Mr De la grange an deßen verlust ursach, welcher auff Mghherren Lettres patentes die Sie vom König in favorem dero und erhalten, Keine reflexion gemacht habe, vnd dießer fehler klar am tag, weilen der ietzige herr Intendant die burger beÿ ihren privilegio manutenirt, vndt denen Traittants selbige in ruhe zu laßen, anbefohlen habe, und seÿ auch der Implorant übel daran, wann er Vermeine daß die straff zu starckh angesetzt worden, in deme ihme die haar auch hetten Confisciert werden können, welche damahlen Zu remonstrirern were, iedoch stelle Er dahin, Ob mghhh. Ihme eine tertz nachlaß. woll. Erkandt, solle ane denen 50 Rthlen die tertz nachgelaßen werden, vnd Er also 50 fl. Zu erlegen schuldig seie.

(f° 428-v) Sambstags den 9. Januarÿ 1700. – Gol noîe Heinrich Eckhorsts des Peruckenmachers und burgers alhie erholt contenta producti vom 7. 8.br jüngsthin, deponirt Zugleich ane noch restirend. straff ferners 5 lb d vnd bathe das residui gn. nachlaß.
Erkandt, wird demeselben der rest in ansehung seiner Hiebevor, wegen Zurück gehaltener financierung seiner profession, erlittenen unglücks, in gnad. nachgelaßen

Henri Eckhorst loue une partie de sa maison au traiteur François Bacarisse

1704 (3.11.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 543-v
Henry Ecohr perruquier (signé) Harÿ Ecohr
bail au Sr François Bacarisse traitteur
dans sa maison sçize icy proche le pont nommé Schindbruck vis à vis du Corbeau les commodités et appartemens suiuants, Sçavoir la caue, en bas la boutique sur le deuant et un poele auec une Cuisine sur le derrière, Item au premier etage une chambre à cheminée au second étage un grand poele et une grande cuisine, une petite chambre à cheminée et une antichambre, au troisième etage une petite chambre et enfin les greniers mitoyens, le tout pour trois années à Commençer au premier de ce mois – Les parties sont tombées d’accord que le enseignes seront et resteront aux portes de la maison comme à présent – moyennant 500 livres tournois

François Bacarisse demande l’autorisation d’ouvrir un débit de vins à l’enseigne aux Galères, en présentant une recommandation du lieutenant de roi la Bastie. Les préposés de l’accise objectent que l’autorisation ne peut être accordée à un manant. Le syndic royal propose que le pétitionnaire devienne bourgeois dans les deux mois, en faisant remarquer qu’il a bonne réputation et une certaine fortune.

1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 277-v) Sambstags den 8. Novembris 1704. – G. noîe François Baccarisse deß Schirmers allhier principalen hat von Heinrich Escorce dem perrüquenmacher die gegen dem rappen vber gelegene behaußung gelehnt, bittet vnderth. auff mitkommenden recommendations schein von Mons. de la Bastie ihme den Schild aux Galeres außzuhencken, vnd den weinschanck daselbsten Zutreiben gn. Zuerlauben. Erk. ahne die Obere Ungelts herren gewießen.

(f° 286-v) Freÿtags en 14. Novembris 1704. – François Baccarisse der Schirmer pt° Weinschanck
Die Obere Ungelts herren laßen durch herrn Secretarium Friden proponiren, so hette François Baccarisse der schirmer allhier durch einen gehalten recess ensuchung gethan, daß ihme erlaubt werden möchte in einer gegen dem rappen vber gelegenen behaußung, welche Er von Heinrich Escorce dem Perrüquenmacher gelehnt, auff recommendations schein von Mons. de la Bastie erlaubt werden möchte den weinschanck allda Zutreiben, vnd einen Schild aux Galeres außzuhencken, alß nun dieses begehren ahne die Herren deputirte gewießen worden, vnd Sie dem Imploranten vorbeschieden hetten, Sie ihme angezeigt, daß weilen ged. behaußung gleichsam mitten in der Statt gelegen, vnd Er kein burger ist, ihme in seinem begehren nicht willfahrt werden könte, maßen solches wider ordnung seÿe, vnd denen allhießigen Würthen, so burger seind, allzu præjudicirlich sein würde, darauff Er nach verfließung einiger Zeit sich wider beÿ ihnen angemeldet vnd beditten, daß Er ged. Behaußung bereits gelehnt vnd auch 300 livres für jährlich Zinß dem Eigenthumbs Herren Heinrich Escorse versprochen auch eine Zimliche quantität wein eingekaufft hette, Zumahlen ins künfftige burger Zu werden gesinnet were, Es seÿe auch vor diesem beÿ Mons. le Compte de Horn im Reich in diensten gewesen, vnd hette wider dahin Ziehen wollen, wann Mons. de la Bastie ihme erlaubuß gegeben hette, deßweg. dann dahin gestellt worden wie Mghh die sach ansehen vnd auff was weiß denselben willfahrt werden möchte.
Herr Sydicus Regius meldet, es würde dießer sach dadurch abgeholffen werden können, wann Implorant in Zween Monathen einen schein erlangten burgerrechtens würde vorlegen können, auff welchen fall demselben in seinem begehren willfahrt werden könte, es hette derselbe sonsten ein guth Zeügniß, vnd dem eüßerlich. bericht nach wohl beÿ 2000 Rth. in bonis daher Er dann darvor gehalten, daß dieße sach der dexterität der herren Deputirten Zu überlaßen sein werde. Erk. Herrn Syndico gefolgt.

Henri Eckhorst loue une partie de la maison au marchand Jean Baptiste Houmana

1705 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 910-v
Henry Escorce perruquier (signé) henrich Zenkorst
bail à Jean Baptiste Huomana marchand (signé) Gioan Batta Houmana
dans sa maison sçituée icy vis à vis du Corbeau les Commodités suiuantes, Sçauoir tout le bas ensemble la moitié de La Caue au premier etage une chambre à Cheminée et un grenier en haut le tout pour deux ans à Commençer au 23. novembre 1705 – moyennant un loyer annuel de 400 francs

Henri Eckhorst loue la maison au chirurgien Arnaut Desclaux

1708 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 214-v
Henry Ecorçe perruquier (signé) Hanrÿ Eschr
bail au Sr (signé) Arnaut Desclaux
sa maison tout entiere à la reserue d’un poele et d’une cuisine au premier etage et de la moitié de La caue que Le propriétaire se reserve pour Luy sçituée icy vis à vis du Corbeau, pour 2 ans a Commencer a La St Jean Baptiste 1708 – Le propriétaire laisse a bail une tapisserie qui est dans une chambre a cheminée une fontaine de cuiure dans la Boutique ensemble Le Blafond – moyennant un loyer annuel de 500 livres tournois

Henri Eckhorst loue une partie de la maison au perruquier François Palous

1709 (17.Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 697
Heinrich Escors perruquenm: (signé ald.) Harÿ Escohr
François Palous Perruquier (signé) francois Palous
entlehnt, in seinem hauß allhier gegen dem raaben unten alles mit enand. sambt einem keller, die erlaubnus wäsch zu hencken auf dem fruchtkasten, auf 3 jahr lang anfangend auf Weÿhn: 1709 – 45 d. erste jahr u. die andere jahr 50 lb

Henri Eckhorst cède au perruquier André du Pré sa place de barbier, baigneur, étuvistes et perruquiers
1712 (11.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Sr Henry Ecorse Mre Peruquier et Bourgeois de cette ville
au Sr André du prez aussi Mre Perruquier etably en cette ville
Les lettres patentes de prouison d’Une des 12 places de barbier baigneur Estuvistes et Peruquiers estabies dans cette ville de Strasbourg par Edit du mois de Mars 1673) – moyennant 200 liures

Henri Eckhorst vend la maison 2000 livres à l’orfèvre Frédéric Sigel

1710 (uts. [11.8.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 497-v
(2000) Heinrich Eckhorst peruquenmacher
in gegensein Friedrich Sigel goldarbeithers
eine behaußung hauß hoffstatt sambt allen anderen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier jens. der schindt bruck gegen der Gastherberg zuem Rappen einseit ist ein eck anderseit neben dem fröreißischen hauß hinten auf die Preusch stoßendt, darvon gehen jährlich 1 ß ane allmend geldt gemeiner Statt, in dießem Kauff ist begriffen der bauchkessel der Kasten in der wandt alle offenthürlein, der bräter – (um 500 und 250 pfund verhafftet), geschehen um 1250 pfund

Fils de l’orfèvre Jean Pierre Sigel, Frédéric Sigel épouse en 1705 Marie Elisabeth, fille du pasteur Jean Louis Engelhardt : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Kunstreichen herrn Friderich Siegeln, Ledigem Goldarbeitern und burgern Zu Straßburg, weÿland deß wohl Ehren Vest und Kunstreichen herrn Johann Peter Siegels geweßenen berümten goldarbeiters und burgers Zu erwehntem Straßburg seel. hinderbliebenen Sohn als dem herrn Braüttigam ane Einem, So dann der hoch Ehren und Viel Tugendgezierten Jungfer Mariæ Elisabethæ Engelhardtin deß wohl Ehrwürdig großachtbar und hochgelehrten herrn Magister Johann Ludwig Engelhard, Wohl Verdienten Pfarrers in der Stifft Kirchen Zu St Thoman, wie auch beÿ dem Collegiat Stifft daselbst Canonici und burgers zu gerührtem Straßburg Eheleiblicher dochter, als der Jungfer hochzeiterin am Andern theÿl (…) Geschehen und verhandelt seind dieße dinge in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den Ersten Monats tag Julÿ Anno 1705. [unterzeichnet] Friderich Sigel als hochzeiter, Maria Elisabetha Engelhardtin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 102 n° 571)
1705. Eodem die [15. Julÿ] sind auch nach geschehener proclamation eingesegnet Worden H Friderich Sigel der ledige goldarbeiter v. burger allhier, H Johann Peter Sigels, gewesenen goldarbeiters v. burgers allhier nachgelaßener ehl. Sohn, B Jgfr. Maria Elisabetha M. Joh: Ludov. Engelhardts Past. et Canon. Thomani ehl. tochter (unterzeichnet) Friderich Sigel alß hochzeiter, Maria Elisabetha Engelhardin alß hochzeiterin (i 104)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari qui apporte la moitié d’une maison près des Grandes Boucheries s’élèvent à 3 059 livres, ceux de la femme à 499 livres.
1705 (18.8.), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 6)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab nahrung und gütter, liegender und vahrender, so der Wohl Ehren vest und Kunstreiche herr Friderich Siegel, der Goldarbeiter, und die viel Ehren und Tugendreiche fraw Maria Elisabetha Engelhardin, beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachten (…) Geschehen in fernerm beysein deß woll Ehren vest Großachtbar und wohl vornehmen herrn Johann Balthasar bischoffs, holtzhändlers und burgers Zu erwehntem Straßburg et uxoris und der hoch Edel Ehren und hoch tugendreichen frawen (-) deß hoch Ehrwürdig und hochwohlgelehrten herrn M. Joh: Ludwig Engelhardts, treweÿfferigen Pfarrherrens Zu St Thomä allhier, frawen Eheliebstin d. frawen geehrten Frawen Mutter, in Straßburg d. 18. Aug: 1705.

Antheÿl ane einer behaußung. It. das vordere hauß in d. Statt Straßburg, beÿ der großen metzig am holtz blatz Zum Schöneck (…)
Antheil ane einem Holtzblatz so d. herr in den Ehestand Gebracht. Item die helffte an den holtzblätzen, sambt d. hütt und andern gerechtigkeit. gelegen in d. Statt Straßburg uff dem Krautmarck gelegen (…)
Summaria hujus Inventarii. des Herrn Guth, haußrath 211, früchten 37, wein und vaß 87, werckzeug Zur Silberkunst 50, Silber geschirr und Geschmeid 641, gold. Ring 384, baarschafft 50, behausung 750, Capitalien 654, Activorum 205, Summa summarum 2973 – helffte der haussteuren 86, Summa 3059
der Frawen, haußrath 144, Silber 22, gold.ring 68, baarschafft 177, Summa summarum 412 lb – helffte der haussteuren 86, Summa 499

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt hypothèquent la maison au profit d’Eléonore de Venningen, veuve Rathsamhausen à la Pierre

1716 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 150-v
Friedrich Sigel goldarbeiter und Maria Elisabetha geb. Engelhardtin beÿständlich H. M. Georg Christoph Artopoeus Collaboratoris septimæ Curiæ und Reinhold Büttner silberarbeiters
in gegensein H Joh: Breu Exs: alß schafners S.T. frauen Eleonoræ von Rathsamhaußen zuem Stein geb. von Venningen – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: beÿ der Schindtbruck gegen dem Raaben, einseit neben Fröreißen dem schuem: anderseit neben der Allmend vornen auch hinten aufs wasser – davon gibt man 1 lb ane bodenzinß

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt hypothèquent la maison au profit de Jean Henri Lederlin, professeur de langues orientales et chanoine au chapitre Saint-Thomas

1716 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 568
Friedrich Sigel goldarbeiter und Maria Elisabetha geb. Engelhadtin beÿständlich H M. Johann Jacob Ehrle Pastoris beÿ St Aurelien und Canonici Capituli Thom: wie auch M. Georg Christoph Artopaeus Collaboratoris septimæ Curiæ
in gegensein H. Johann Heinrich Lederlin Professoris Linguarum orientalum und Canonici Capituli Thomani alß Vogts Schererischen KK. – schuldig seÿen 198 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier gegen dem raben, einseit ist ein eck anderseit neben fröreiß dem schuemacher hinten aufs wasser

Frédéric Sigel loue une partie de la maison au perruquier Jean Daniel Ehrmann

1717 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 226
Friedrich Siegel goldtarbeiter
Joh: Daniel Ehrmann perruquenm:
in seinem hauß allhier gegen dem raben auff dem 2.ten stock eine Ercker stueb, eine Kuchen, zwo Cammeren, auf dem dritten stock eine Cammer auf dem 4.t stock platz zum holtz, Item den größten theil seines unterschlagenen ladens, sambt einem unterschlagenen Keller, auf 4 jahr lang anfangend auf Joh: Bapt. 1717 – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 lb

Frédéric Sigel hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Laurent Hanns

1719 (4. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 587
Friedrich Sigel goldarbeiter
in gegensein Michel Baur kiefers als vogt Lorentz hanßen seel. 3. Kinder – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, dem hauß c. appert: gegen dem Raben, einseit ist ein eck anderseit neben Fröreißen hinten aufs wasser, davon gibt man 1 ß

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt hypothèquent la maison au profit de Marie Catherine Milius, veuve du marchand épicier Chrétien Engelhard

1721 (16.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 601-v
Friedrich Siegel goldarbeiter und Fr. Maria Elisabetha geb. Engelhardin mit beÿstand Hn Heinrich Ludwig Engelhard ledigen handelsmanns ihres bruders und Reinhold Büttner silberarbeiters ihres Schwagers
in gegensein Fr. Mariæ Catharinæ geb. Miliußin weÿl. Hn Christian Engelhard gewesenen specierers Fr. Wittib beÿständlich H. Rathherrn von Stöcken ihres Curatoris – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten über und jenseith der Schind: brucken gegen der gastherberg zum Raaben über, einseit neben Abraham Fröreißen dem Schuemacher anderseit ist ein eck ahm Allmend hinten auff die Breusch

Frédéric Sigel loue une partie de la maison à l’orfèvre Jean Frédéric Gallwitz

1723 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 304
H. Friedrich Siegel der goldarbeiter
in gegensein H: Johann Friedrich Gallwitz des silberarbeiters
In seiner allhier gegen der gastherberg zum Raaben über gelegenen behausung unten auff dem boden den Laden und die Eß, den Kohlenkasten, Einen unterschlagenen Keller, ferner auff dem zweÿten stock eine Stueb Kammer Franz. Caminkammer Kuchen und haußöhren, mehr auff dem dritten stock eine Kammer, so dann auf dem vierdten stock eine unterschlagene holtzbühn, endlich auff dem 6.ten stock eine kleine Fruchtschütt, alles auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du diacre Mathias Heus

1725 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 288
H. Friedrich Siegel goldarbeiter und Fr. Maria Elisabetha geb. Engelhardtin mit beÿstand ihres bruders Ludwig Engelhardt ledigen handelsmanns und ihres schwagers H. Reinholdt Büttner Silberarbeiters
in gegensein H. Johann Friedrich Röderer goldarbeiters als vogts weÿl. H. M. Mathias Heuß gewesten Diaconi beÿ der Evangelischen gemeinde der Predigern hinterlaßenen dreÿ minderjährigen kinder – schuldig seÿen 50 pfund
hypothecirt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten jenseith der Schindtbruck gegen der Gastherberg zum Raaben über, einseit neben Abraham Fröreißen dem Schuemacher anderseit ist ein eck ohnfern der Breusch hinten auff die Breusch – davon gibt man wegen einer Landvest 1 ß ane bodenzinß hiesigen Stadt Pfenning Thurn

Frédéric Sigel meurt en avril 1732 en délaissant sa femme pour héritière testamentaire. L’inventaire est dressé dans une maison canoniale place Saint-Thomas. L’actif de la succession s’élève à 1193 livres, le passif à 232 livres.
1732 (13.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 39) f° 361
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrengeachten und Kunsterfahrenen herrn Friderich Sigels, gewesenen Silberarbeiters und burgers allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1732. – nachdeme delselbe den 9.en Aprilis dießen Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Sigelin, gebohrner Engelhardin, deßelben gewesener Frauen Eheliebstin und nunmaliger Wittib als deren Künfftige Erben auch er der Verstorbene Herr Sigel Zu seinen wahren und ohngezweiffelten Erben in mangel ehelich mit einander erzeugter Kinder und Leibes Erben Krafft hernach disem Inventario Copialiter inserirten Testamentum nuncup. ernennet und eingesetzt hat, mit beÿstand des Wohl Ehren und Großachtbahrn herrn Heinrich Ludwig Engelhardts handelßmanns und burgers allhier Ihres eheleiblichen bruders und ane statt eines geschwornen Vogts erbettenen herrn assistenten inventirt – So beschehen Zu Straßburg auff Freÿtag den 13.ten Junÿ A° 1732.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomansplahn gelegenen dem Stifft St. Thomæ Zugehörigen Canonicat von dem Jeweiligen H Pfarrherrn zu gedachtem St Thomæ bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 71, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter Kunst Zugehörig 7, Sa. Silbergeschmeids 21, goldengeschmeids 12, Sa. Pfenningzinß hauptguths 1075, Sa. Gülth von liegenden güthern 5, Summa summarum 1193 lb – Schulden 232, Nach deren Abgang 961 lb
Copia Testamenti – 1711 (…) auff Montag den 30. Tag des Monats Martiii Nachmittag Zwischen Ein und zweÿ Uhren der Ehren vorgeacht und wohl Achtbahre Herr Friderich Sigel Silber Arbeiter und mit Ihme die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Maria Elisabetha Sigelin gebohrne Engelhardin beede Eheleuth und Burgere alhier Zu Straßburg, Vor nun Weÿland herrn Johann Heinrich Langen Sen° Notario seel. und Zeugen persönlich kommen und erschienen (…) so geschehen in Straßburg d. 8. Maÿ A° 1737 Christoph Michael Hoffmann Notarius
Eheberedung (…) Geschehen und verhandelt seind dieße dinge in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Mittwochs den Ersten Monats tag Julÿ Anno 1705

L’inventaire (non conservé) de Marie Elisabeth Engelhard est dressé en 1744
1744, Not. Stoeber l’aîné (répert. 6 E 41, 1127-1)
305
Inventarium über Weil. Fr. Maria Elisabetha Siegelin geb. Engelhardin Weil. H. Friderich Siegel Goldarb. Wb. Verl.

Frédéric Sigel et Marie Elisabeth Engelhardt vendent la maison au perruquier Jean Philippe Wittmar et à sa femme Jeanne Chrétienne Borst

1729 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 173-v
H. Friedrich Sigel der goldarbeiter und Maria Elisabetha geb. Engelhardin beÿständlich H. Heinrich Ludwig Engelhard handelsmanns ihres bruders und H. Reinhold Bütter Silberarbeithers ihres Schwagers
in gegensein Johann Philipp Wittmar des Peruquenmachers und Johannæ Christinæ geb. Borstin beÿständlich ihres bruders Johann Georg Borst Langmeßerschmidts und ihres mutter bruders Johann Jacob Thorwartt des Stallbotten
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck gegen der gastherberg zum Raben über, einseit ist ein Eck ahm Allmend gegen derselben anderseit neben Abraham Fröreißen dem Schuemacher hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines auff der Landvest stehenden holtzhaußes 1 ß ahne allmendgeldt – um 485 pfund verhafftet, geschehen um 1565 pfund

Fils du barbier du même nom, Jean Philippe Wittmar épouse en 1720 Jeanne Chrétienne Borst, fille du coutelier Jean Jacques Borst : contrat de mariage, célébration
1720 (10.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 75) f° 45
Eheberedung – entzwischen Philipp Wittmar dem ledigen Peruquenmacher, weÿl. des Ehren wohlvorgeacht und Kunsterfahrnen H Johann Philipp Wittmar, des Barbierers und Wundartzten auch burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderlaßenem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb an einem
So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrauen Johannæ Christinæ Borstin, des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Jacob Borsten des Lang Meßerschmidts und burgers allhier, ehelich erzielter Tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen in Straßburg in beÿsein Sis Tiis Herrn Johann Jacob Bähren Weißleinwand händlers des Herrn hochzeiters geschwornen Curatoris und Hn Johann Michael Haffners des Chirurgi und Wundartzts seines herrn vettern auf sein des bräutigambs So dann auf Jro der Jgf. hochzeiterin seithen herrn Johann Jacob Borsten vorgedacht Ihres eheleiblichen vaters und Johann Geÿers des Goldarbeiters alle burgere allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 10.ten Maÿ Anno 1720. [unterzeichnet] Johann Philipp Wittmar als hochzeiter, Johanna Christina Borstin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 326-v n° 1340)
1720. Mittw. d. 12. Junÿ sind nach 2. maliger Proclamation Copulirt v. eingesegnet worden H Johann Philipp Wittmann der ledige peruquen Macher vnd Burger alhie, weÿl. H Joh: Philipp Wittmars gewesenen b. v. Barbierers alhier nachgelaßener ehl. Sohn v. Jgr. Johanna Christina H Joh: Jacob Borsten burgers v. Lang Meßerschmidts alher ehl. tochter (unterzeichnet) Johann Phillipp Wittmar als hochzeiter, Johanna Christina Borstin als hochzeittern (i 326)

Native de Berlin, Jeanne Chrétienne Borst devient bourgeoise par son mari un mois après son mariage
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 853
Johanna Christina Wittmarin gebohrene Borstin von Berlin geb. Joh: Jacob Borsten Lang Meßerschmidtts vnd Burgers allhier ehel: Tochter, erh: d. Burgerrecht Von Ihrem Ehemann Johann Philipp Wittmar dem Perückenmacher Vnd burger, allhier vmn 2. gold. fl. 16. s. w. beÿ E. E. Zunfft d. weinsticher dienen prom. eodem [13. Julÿ 1720.]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Les apports du mari s’élèvent à 633 livres, ceux de la femme à 355 livres.
1721 (25.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 6) n° 136
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und güethere, so der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Philipp Wittmer, Perucquiers und die Ehren und tugendsahme Frau Johanna Christina Wittmerin, gebohrne Borstin, beede Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten daß eines jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein, der viel Ehren: und tugendsamen Frauen Johannæ Borstin geb. Thorwarthin, herrn Johann Jacob Borsten, des Lang Meßerschmidts und Burgers allhier ehel. haußfrauen der Frn. eheleiblichen Mutter, auf Dienstag den 25.ten Martÿ Anno 1721.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckh gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden worden, Wie folgt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Herren in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 75, Sa. gemachter Peruquen und haar auch Schiff und geschirr Zur Peruquenmacher Profession gehörig 232, Sa. Frucht und Meels 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Baarschafft 302, Sa. Schulden 20, Summa summarum 663 lb – Schulden 51, Nach solchem abzug 612 ln, Darzugelegt deßelben Halbertheil ane denen haussteuren 20, Des Herren völlig in die Ehe Zugebracht guth in vero pretio 633 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Gut, Sa. haußraths 130, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. goldener Ring 22, Sa. baarschafft 46, Sa. Schuld 125, Summa summarum 334 lb – Darzu Kombt ferner derselben antheil ane denen haussteuren 20 lb, Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung dem billichen Werth nach 355 lb

Souffrant, Jean Philippe Wittmar renonce à ses fonctions à la maîtrise des perruquiers.
1736, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
(f° 152) Mittwochs den 19. Decembris 1736 – Eod. renuncirte auch H Joh: Philipp Wittmar wegen seiner Unpäßlichkeit auff sein Amt eines Geschwohrnen deßwegen dann sowohl an seine als auch an des angehenden stat zweÿ neue geschwohren erwehlt worden, und Zwar an Herrn Wittmars stelle Hn Friderich Rheinthaler und zu einen neuen geschwohrnen H. Claude Devain C. R.

Jean Philippe Wittmar meurt en janvier 1737 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 2250 livres. La masse propre à la veuve est de 700 livres, celle propre aux héritiers de 219 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 022 livres, le passif à 1 218 livres

1737 (27.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 46) n° 1059
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Johann Philipp Wittmar, der Perruquenmacher und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Dienstags den 8.ten Januarii dieses Lauffenden 1737.sten Jahres dießes Zeitliche in das Ewige verwechselt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Wittmars, des auch Perruquenmacher und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Johannä Christinæ, Johann Philipps, Ledigen Perruquenmachers gesellen, Margarethæ Salome, Johann Jacobs und Catharinæ Barbarä der Wittmar, alle fünff des Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen fraw wittib ehelich erziehlter Kinder und ab intestato verlaßener rechtmäsiger Erben ersucht und inventirt, durch die viel Ehren und tugendreiche Frau Johannam Christinam Wittmarin gebohrne Borstin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehrenvest wohlvorgeacht und weißen herrn Michael Ehrlachers Werckmeisters des Münsters und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers, Ihres geschwornen Herrn Curatoris (geäug und gezeigt) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 27.ten Februarii Anno 1737.
Copia Heuraths Verschreibung

In einer allhier Zu Straßburg jenseit des Stadens beÿm Raaben gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff der Bühn, In der officiers Knechts Cammer, In der Cammer A, In der Gesellen Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, Im haußöhren vor der Wohnstub, In der Wohnstub, In der Camin Cammer, In der mittlern Stub, In der mittlern Kuchen, Im untern hindern Stüblein, vor dießem Gemach, In des Officiers Stub, In der untern Stuben, In der untern Kuchen, Im Keller
Eigenthum an einer Behaußung. Eine Behaußung und Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in Straßburg, Jenseit der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raaben über, eisneit ist ein Eck Am Allmend gegend erselben, 2.seit neben herrn Johann Friderich Reinthaler, dem Perruquenmacher, hinden auf die Preusch stoßend, gelegen, davon gibt mann Jährl. der Statt Straßburg Pfenningth. wegen eines auf der Landfest stehenden holtzhaußes 1 ß ane allmend geld, ferner 9. lb 8 ß d à 4. pro Cento gerechneten Zinßes reicht man dem Corporis Pensionum allher jährl. auf Joh. Bapt: redimibel in haubtguth mit 235. lb. Mehr 10. lb d auch 4. pro Cento gerechnet, gelds Zinnßes gibt man dem Stifft St. Marx allh. Jährl, auf Ostern ablößg in hauptgut mit 250 lb, So dann 30. lb d à 3 pro Cento gerechneten Zinnßes gibt man davon H Johann Roßet dem Gastgeber Zum Gertenfisch u. Burger allh. Jährl. auf Michaels redimibel in haubtguth mit 1000 lb. Sonsten freÿ, Ledig, eigen und über dieße Beschwerde durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 29.ten Febr. 1737. angeschlagen pro 763. lb. Hierüber meldet j. teutsch. pergam, Kffbr: in der St. Straßb ang. C. Contract Ins. verwahrt datirt den 1. April. 1729.. Dabeÿ ferner j alter teutsch. pergament Kffbrieff auch in der Statt Straßb. anh. Ins. corroborirt, de dato 11. Aug. A° 1710.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangen offentlich verÿehenen guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuth einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1721. durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. goldenen Ring 9, Sa. Schulden 475, Erg. Rest 200, Summa summarum 700 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 27, Sa. Lähre väßlein 3 ß, Sa. Werckzeugs Zur Peruquenmacher profession gehörig 2, Sa. Silbergeschmeids 2, Erg. Rest 662, Summa summarum 694 lb – Schulden 475 lb, Verbleibt 219 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 124, Sa. Werckzeugs und gemachter Wahr auch haar Zum Peruquenmacher Profession gehörig 119, Sa. Lährer vaß 2, Sa. Silbers 11, Sa. goldinen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 763, Summa summarum 1022 lb – Schulden 1218 lb, Theilbahres Passiv Onus 195 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 724 lb
Abschatzung dem 29: Februarÿ 1737. Auf begehren deß achtbahren und bescheitenen H Johann Phlip wittmer dëß geweßenen Parockmachers seel: hinderlaßenen frau wittibin Erben, ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg über der schindbrucken gëgen dem raben über gelegen ein seits Neben frittrick reihnthaller anderseits ein Eck, hinden auff die Preüsch Stoßend, welche behausung unden auff dem botten deß hauß Ehren Parocken macher stuben Kuchell neben dar an daß officier gemach Klein Stubell auf deß waßer buch Küchell und getrëmbter Keller, oben dar uber ihm Ersten Stock eine große Stube, Camin Cammer nebenß Cammer hauß Ehren einen gang auff daß waßer ihm Zweÿten Stock widrum Stuben, Camin Camer nebenß Cammer Kuchen und hauß Ehren oben dar über treÿ Cammren eine Vor dem officier Knecht dreÿ über ein ander besetzte bienen sambt aler gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen word. Vor vnd umb Vier Tausent und fünffhundert Gulden Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworner werck Meistern [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug wërck Meister deß Mauer hoffs

La veuve de Jean Philippe Wittmar ainsi que deux autres veuves de perruquiers demandent un compagnon qui puisse diriger son atelier. La maîtrise des perruquiers prépare un nouveau règlement. Ses représentants sont d’avis d’accéder à la demande des veuves à certaines conditions, la commission suit l’avis de maîtres considérés qui s’y opposent. Le préteur royal estime qu’il ne faut pas approuver les modifications au règlement. Les Quinze se rangent à l’avis de la commission.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Weÿl. Johann Philipp Wittmars Wittib et Cons. C. E. E. Meisterschafft der peruquiers
(p. 236) Sambstag d. 1. Junÿ 1737 – Moss. nôe Joh: Philipp Wittmars gewes. Peruquenmachers Wittib und dero beystandt H Michael Erlachers Werckmeisters alß deren Vogts und Cons. in producto benebst producirt Unterth. Mem. umb g. Erlaubnus einen Gesellen aus einer andern Werckstatt anzunehmen. Erk. Soll der Meisterschafft hierzu verkündet werden.

(p. 249) Sambstag d. 8. Junÿ 1737 – Moss. nôe weÿl. Joh: Philipp Wittmars Wittib und Vogt H Erlachers et Cons. C. E. Löbl. Corps der peruquiers H Syndic erholt prod. vom 1. huj. bitt Deput. Gug. butt auch Deput. Erk. Ober handwerckhrn

1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
(p. 97) Sambstag d. 22. Febr. 1738. – Gug. nôe. E. Löbl. Corps der peruquiers Synd. c. Weÿl. Johann Philipp Wittmars Wittib et Cons. auff beseßene Deput. Vom 8. Junÿ jüngst bitt beförderung der Relation undt Bescheidts. Erkandt, vertröstet.

(p. 127) Sambstag d. 1. Martÿ 1738
(…) Indeßen seÿen dreÿ Peruquenmachers Wittiben, alß Johanna Christina Wittmarin, Maria Salome Steinbachin und Maria Salome Wilhelmin intervenirt, und hatten den 1. Junÿ jüngsthin ein Unterth. Mem. producirt mit angehencktem bitten Zu erkennen und außzusprechen, daß so offt eines Peruquiers wittib eines gesellens der Zu führung einer Werckstatt capabel, nöthig haben werden, sie jedesmahl aus einen andern Werckstatt, einen solchen Zu sich Vor ihre Handtwerckhs Werckstatt beruffen und annehmen dörffe. Die Meisterschafft habe Zu mündlicher Verantwortung umb Deputation gebetten, welche auch willfahret und beseßen worden, da die implorantinnen nochmahlen gebetten wie in deren Memoriale enthalten. Worauff nahmens der Meisterschafft Johann Friderich Rheinthaler, Niclaus Schloßer, Johann Daniel Porst und Claude Devin in der Implorantinnen begehren consentirt, mit Vermelden daß wann ein Frembder Gesell anhero kommen selbiger sich nicht gleich in einer wittib werckstatt schicke oder dauglich seÿe, weilen Ihme alßdann die Statt noch nicht bekandt seÿe, Seithero hätte sich die geschworne des Handwercks wieder angemeldet, undt pt° des projectirten Articul einen Extractum Handwercks protocolli Vom 5. Julÿ jüngst überbracht und eingelieffert. Auff seithen der Hh. Deputirten habe man davor gehalten, daß wegen hieraus zu beförchten habenden Vielen, und großen Inconvenienten und da auch einigen der Vornehmsten Meister sich opponiren, die Implorirende wittwen sambt dem Corps mit ihrem begehren abzuweißen seÿen. Des Hn Prætoris Regÿ Excell. dero man von denen 3. projectirten puncten nachricht gegeben finde auch daß selbige nicht Zu confirmiren. Stehe also Zu Mgh. was sie erkennen wollen. Erk. der Hh. Deputirten Meinung gefolgt.

Jeanne Chrétienne Borst s’associe pour deux ans avec le perruquier Jean Nicolas Montflambert qui exercera son métier dans la maison Wittmar

1746 (17.1.), Not. Dinckel (6 E 41, 434)
zwischen Frauen Anna Christine Wittmarin geb. Borstin weÿl. herrn Johann Philipp Wittmanns des geweßenen Perucquenmachers hinterlassener Wittib mit assistentz herrn Johann Friedrich Roßet Gastgebers
so dann herrn Jean Nicolas Monflamber dem Perucquier ane dem anderen theil, eine auffrecht und redliche freÿwillge Societæt und gemeinschafft wegen führung der Peruquenmacher Profession getroffen
1. auf 2 jahr von heut dato anfangend
6. hat sie Fr. Wittmarin zum nutzen dießer Societæt in ihrer eigen jenseit der Schindbruck gegen dem Raaben hinüber liegenden behaußung nicht allein dem Laden und das Undere hindere Stublein wie auch der gesellen Camer ohne weiter Entgeld überlaßen sondern dieselben hat
7. auch ihme herrn Monflamber vor sich und seine haußhaltung in besagter behaußung eine Wohnung bestehend in einer stub zwo stegen hoch einer Cammer darüber so annoch zu unterschlagen die Kuchen unden neben dem Laden auch platz im Keller und Platz zum holtz die 2 Societæts Jahre über umb 150 gulden jährlichen zinnßen in lehnung übergeben

Jeanne Chrétienne Borst hypothèque la maison au profit d’Einbeth Silberrad, veuve du diacre Jean David Karcher

1751 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 27-v
Fr. Johanna Christina geb. Borstin weÿl. Johann Philipp Wittmar des perruckenmachers wittib mit beÿstand ihres schwagers H. M. Johann Heinrich Krafft des cantoris und schulmeisters beÿm alten St Peter
in gegensein Fr. Einbeth geb. Silberradin weÿl. H. Johann David Karcher des diaconi beÿ der Neuen oder Prediger kirch wittib – schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt jenseit der Schindbruck gegen der gast behausung zum Raaben über, einseit neben N. Reinthaler dem perruckenmacher anderseit ist ein eck, hinten auff die Preusch

Jeanne Chrétienne Borst meurt en 1789 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 1500 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 563 livres, le passif à 422 livres.

1789 (29.8.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 641) n° 324
Inventarium über Weiland Frauen Johanna Christina Wittmar gebohrener Borst längst weiland Herrn Johann Philipp Wittmar gewesenen Peruckenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib nunmehro auch seeligen Verlassenschaft, auffgerichtet im Jahr 1789. – nach ihrem den 1.sten July jüngsthin aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat (…) So geschehen Zu Straßburg auff Sambstag den 29. Augst Monath im Jahr 1789.
Benennung der Erben. Die Verstorbene seel hat ab intestato Zu Ihren rechtmäsigen Erben hinterlassen Ihre mit Eingangs benanntem dero Ehemann seel. ehelich erzielte Töchter und Eine Enckelin Als 1° Frau Johanna Christina Zimmerin gebohrne Wittmar, längt Weil. Herrn Johann Georg Zimmer gewesenen Zimmermstr. und Bs. dahier seel. hinterbliebene Wittib, 2° Frau Margaretha Salome Engelhard geb. Wittmar, Weil. H Heinrich Engelhard gewesenen Wundartztes Zu Schwindratzheim seel. hinterbliebene Wittib, Will nun das Burgerrecht neuerdingen anhalten und Zu E E Zunft der Weinsticher dienen, beÿde unter assistentz H Johann Martin Hosch des ältern alhier verburgerten Windenmachers, anwesend, 3.tio Weiland Herrn Johann Jacob Wittmar, gewesenen Goldarbeiters und bs. dahier, seel. hinterbliebenen ehelich erzeugte Frau Tochter Frau Catharina Salome gebohrne Wittmar, S. T. H. Samuel Reinhard Weber, J. Cti und beständigen Raths beÿ hiesig hochlöbl. Magistrat Frau Eheliebste, unter deßen Berathung Zugegen, So dann 4.to Frau Catharina Barbara gebohrne Wittmar, H. Johann Andreas Kamm des hiesigen Burgers und Peruckenmachers Ehegatte, durch Ihren Ehemann hierzu verbeistandet Ein jede vor Ein Quart berührend

In einer alhier Zu Straßburg Ohnweit der Schindbruck gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen Behausung ist befunden worden
Eigenthum ane einer Behaußung. Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg jenseith der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben über N° 95 einseith ist ein Eck am Allmend gegen derselben, anderseit neben weil. Herrn Friderich von Zabern des gewesenen Glasers seel. Erben, hinten auff die Preusch stoßend gelegen, davon gibt man jährlich der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines auf der Landvest stehenden Holtzhaußes 1 ß ane Allmend Geld, sonsten außer den gewohnlichen beschwehrden freÿ leedig und eigen. Diese Behausung ist durch löbl. Stadt geschworne Herrn Werckmeistere Kraft ihres Zu dieses Invent. Concept gelieferten Abschatzungs scheins vom 7.ten Sept. 1789. gewürdiget worden vor 3000 fl. oder 1500 lb.
Hierüber meldet ein deutscher pergamenter Kaufbr. mit der Stadt Straßburg anhangendem Cantzleÿ Contract Insiegel verwahret, datirt den 4.ten April 1729. Dabeÿ ferner ein alter deutscher pergamenten Kaufbrief auch mit der Stadt Straßburg anhangedem Insiegel corroborirt den 11. Aug. 1710.
Sa. haußraths 63, Sa. Eigenthums an einer Behausung 1500, Summa summarum 1563 lb – Schulden 422 lb, Nach deren Abzug 1141 lb

Catherine Barbe Wittmar femme du perruquier Jean André Kamm rachète de ses frères et sœurs les parts de la maison dont elle devient seule propriétaire.

1789 (14.10.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 641) Joint au n° 324 du 28 août 1789
vor mir dem unterschriebenenem Löbl. Stadt Straßburg offenbar geschwornen Zur Inventur Erörter: und Außeinandersetzung Weiland Johanna Christina Wittmar gebohrener Borst längst weiland H. Johann Philipp Wittmar gewesenen Peruckenmachers und Burgers alhier seel. hinterbliebene Wittib nun auch seel. Verlassenschaft insonderheit erfordertem Notario persönlich kommen und erschienen seÿen Frau Johanna Christina Zimmerin gebohrne Wittmar, längt weiland Herrn Johann Georg Zimmer gewesenen Zimmermeister und B. dahier hinterbliebene Wittib, ferner Frau Margaretha Salome Engelhard gebohrene Wittmar, weiland H. Heinrich Engelhard gewesenen Wundartztes Zu Schwindratzheim hinterbliebene Wittib, beÿde unter assistentz Herrn Johann Martin Hosch des ältern alhier verburgerten Windenmachers, und Frau Catharina Salome gebohrne Wittmar, S. T. H. Samuel Reinhard Weber, J. Cti und beständigen Raths beÿ hiesig. hochlöbl. Magistrat Frau Eheliebste, unter ihres Eheherrn authorisation und assistenz, freÿ offentlich bekennen (…)
die ihnen für unvertheilt gehörige eigenthümliche dreÿ Vierte Theile für unvertheilt gehörige von und ane der aus obbesagter Mutter und respectivé Großmütterlicher Succession herrührigen Behausung und hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg jenseith der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben über mit N° 95 bezeichnet, einseith ist ein Eck am Allmend, anderseit neben weiland Herrn Friderich von Zabern des gewesenen Glasers seel. Erben, hinten auf die Preusch stoßend gelegen, davon gibt man jährlich der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines auf der Landvest stehenden Holtzhaußes Einen Schilling ane Allmend Zinns, sonsten außer den gewohnlichen beschwehrden freÿ leedig und eigen (…) überlassen haben
der auch gegenwärtigen Frauen Catharina Barbara gebohrner Wittmar, Herrn Johann Andreas Kamm des hiesigen Burgers und Peruckenmachers Ehegatte, durch Ihren Ehemann hierzu authorisirt und verbeistandet als Zur übrigen Quart Mit Eigenthümerin – für und um die Summ von 8020 Gulden hiesiger Wehrung welches Gebott Sie Fr. Cessionaria beÿ der den 29. Sept. jüngst dieserwegen vorgenommenen freÿwillige Versteigerung bereits gethan hat
So geschehen Straßburg den 14. Octobris Anno 1789.

La maîtrise des perruquiers refuse de recevoir Jean André Kamm maître parce que deux nouveaux ont déjà été admis pour l’année en cours. Jean André Kamm porte l’affaire devant les Quinze en arguant qu’il s’est inscrit aux années d’épreuve avant que soit adopté le nouveau règlement dont il n’avait pas connaissance. La maîtrise n’a plus d’objections à faire puisqu’un des deux candidats a reporté son admission d’un an mais demande un droit d’entrée de 100 écus pour dérogation au règlement. Les Quinze ramènent le droit d’entrée à 75 écus. Ils délivrent une expédition de leur décision.
1756, Protocole de la tribu des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 61-v) Donnerstag den 9.ten Sept. – Johann Andreas Kamm, der leedige Perruq. gesell erscheint, bittet ihm d. meisterrecht auf den alten Fuß Zu accord. weilen seine Muthjahr bereits verfloßen. Erkannt, weilen er noch Zur Zeit nicht Zünfftig, noch sonsten præstanda præst. auch in diesem Jahr bereits ein Meisters Sohn u. Zween andere angenommen worden, so seÿe er mit seinem Begehren abzuweißen, ref. exp.

(f° 62) Freÿtags den 15. Octobris. Erschiene Herr Johann Andreas Kamm der leedige Perruq. u. b. alh. prod. besch. von gn. Herren den XV. vom 2.ten hujus Zufolg deßen Erkanndt word, daß er gegen Ersetzung der Uncosten und 225. lb vor die receptions Gebühr als Meister auff u. angenommen seÿ. Ferner prod. er Lehrbr. vom 17. Sept. jüngst, vnd Zunfft Schein vom 11. 8.br jüngst bittet ihne Zufolg ged. Beschds in die Zahl der Meister auf und anzunehmen. Nach Ersehung d. Producten ist Erkanndt, seÿe nach dem Inhalt solchen bescheids anzunehmen.

1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
Johann Andreas Kamm contra E. Löbl. Corps des Peruquiers
(p. 336) Sambstags den 18. Septembris – Freund nôe. Johann Andreas Kamm der ledige burger und perruquiers allhier ctra E E Corps des maîtres Perruquiers Hrn geschwohrne, producirt unterth. memoriale und bitten samt beÿlag Sub Litt. A. puncto meister Rechts. Faust bitt Cop. et term. ordinis. Freund last copiam zu, bitt aber ob justantes ferias deput. Erkandt, Cop. et deput.

(p. 347) Sambstags den 2. Octobris 1756. – Obere Handwercks Hrn laßen per Hn Secretarium Städel referiren, was maßen Johann Andreas Kamm der ledige Perrucken macher und burger allhier den 18. 7.bris Jüngst beÿ mghhrn ctra E. Löbl. Corps derer maîtres perruquers Hrn geschwohrne ein unterthäniges memoriale samt beÿlag sub Litt. A übergeben, und darinnen Exponirt, er habe sich den 9. Hujus beÿ gedachtem Corps angemeldet und um admission Zum Meister Recht auff dem alten Fuß gebetten, Er seÿe aber daselbst wie aus mitkommendem Extractu Sub litt. A zu ersehen mit seinem begehren abgewießen Worden und zwar auß der ursach, Weilen er noch Zur Zeit nicht Zünfftig, noch sonst præstanda præstirt auch in dießem jahr bereits ein meister Sohn und Zweÿ andere angenommen worden. Weilen aber der jmplorant welcher wie bekannt die profession wie recht erlernt lange zeit in der frembde gewesen seine muthjahr Völlig Verarbeitet und nun mehr um das meister recht, wie jederzeit gebrauchlich anhaltet, die Von gegenteiligem Corps erhaltene neue artickel nicht gewußt auff welchen Fuß aber Er angenommen Werden solle, Von mghhn güte gäntzlich abhangt, als gelangt an mghhen des imploranten unterthäniges bitten Selbige geruhen gnädig Zu erkennen das Er da Er schon Vor denen neuen articken in die muthjahre Eingeschrieben Worden auf den alten fuß Zum meister recht admittirt werden solle. Eodem die habe Imploratisches Corps per recessum Copiam des producirten memorialis und term: ord. gebetten, auff geschehene Weißung habe der implorant præsens sich auff Contenta memorialis et petiti bezogen mit dem beysatz, daß weilen Er bereits in die muthjahr eingeschrieben geweßen, als die neue receptions gebühr verordnet Worden, mghhen geruhen möchten die Verfügung dahin zu ertheilen, daß Er auff den alten fuß als meister angenommen Werde.
nôe derer Imploraten seÿn Vorgestanden Ferdinand Bender als geschwohrner, welcher Vorgetragen, daß Er nicht läugnen könne, daß der Implorant seine muthjahr Verarbeitet, Weilen man aber befürchtet, daß ein anderer welcher in der ordnung Vor ihme sich befindet, sich auch melden und dadurch der numerus (p. 341) überschritten Werden Würde, habe man dem Imploranten abgewießen, da nun aber der genante Haessler angekommen, anbeÿ declarirt daß Er erst Künfftiges jahr meister werden Wolle, als habe man nôe imploratischer meisterschafft wieder die reception des imploranten nichts einzuwenden, nur wolle man mghh. inständig gebetten haben sie beÿ denen neuen articklen wegen annahm der meister gnädig zu manuteriren, mithin den imploranten dahin anzuhalten, daß Er die receptions gebühr mit 100 thaler Zu erlegen schuldig seÿe.
Auff seiten derer Hhen Deputirten habe man so viel es die annahm des imploranten in das meisterrecht betrifft, um so weniger anstand gefunden, als die imploratische Meisterschafft selbst damit Zu frieden, puncto der receptions: gebühr aber, weilen der Implorant theils vor dem Articul bereits in die muthjahr eingeschrieben War, theils einer armen Wittfrau sohn ist, erachtet, daß dieselbe einige moderation leiden möge, und deßwegen der meinung seÿen wollen, daß der implorant gegen ersetzung der unkosten und 75 thaler Vor der Reception gebühr, als meister auff: und angenommen seÿe. Erkandt bedacht gefolgt.

(p. 359) Sambstags den 2. Octobris 1756. – In Sachen Johann Andreas Kamm des ledigen Perrucken machers und burgers allhier, Imploranten an Einem, Entgegen und Wieder E. Löbl. Corps der maîtres perruquers geschwohrnen Imploraten am andern theil, auff producirtes unterthäniges memoriale, mit beÿlag sub Litt. A juncto petito, Wir geruheten Zu erkennen, das der Implorant, da Er schon Vor denen neuen articken in die muthjahre eingeschrieben ist, auf den alten fuß Zu dem meister recht admittirt Werden solle. Der Imploraten beÿ Erkanntter und beseßener deputation gethanes unterthäniges bitten, Wir geruhen Wollten Sie beÿ ihren neuen articklen zu manuteriren, auch all übrig derer parthen angehörtes Vor und anbringen ist derer Hhrn Deputirten abgelegter relation nach Erkannt, daß der implorant gegen ersetzung der unkosten und und 225 Livres Vor der Reception gebühr, als meister auff: und angenommen seÿe.

Fils du tailleur Jean Jacques Kamm, le perruquier Jean André Kamm épouse Catherine Barbe Wittmar en 1758 : contrat de mariage, célébration
1758 (17.7), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 302
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Andrea Kamm, dem Ledigen Peruquenmacher und Burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Jacob Kamm, des gewesenen Schneiders und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßenem, mit der Viel Ehren: und Tugendsahmen Frauen Maria Elisabetha gebohrner Hammerin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb, ane einem
So dann die Viel Ehren: und Tugendgezierten Jungfrauen Catharina Barbara Wittmarin, Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Philipp Wittmars des gewesenen Peruquenmachers und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßener, mit der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Johanna Christina gebohrner Borstin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzielter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in Straßburg auf Montag den 17. Julÿ Anno 1758 [unterzeichnet] Johann Andreas Kamm als Bräutigam, Catharina Barbara Wittmarin als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 364-v n° 1355)
1758. Mittwoch d. 6. Sept. sind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh: Andreas Kamm lediger perucken macher Joh: Jacob Kamm Schneiders und b. allh. ehl. Sohn und Jfr Anna Barbara weÿl. H Philipp Wittmar peruckenmachers und b. allh. ehl. tochter (unterzeichnet) Johann Andreas Kamm als hochzeiter, Catharina Barbara Wittmarin als Hoch Zeiterin (i 370)

Catherine Barbe Wittmar loue une partie de la maison au charcutier Jean Pflugfelder

1805 (20 pluviôse 13), Strasbourg 10 (45), M° Zimmer n° 1705, 2281
Bail de 6 années qui commencent au 1 messidor prochain – D° Catherine Barbe Wittmar veuve de Jean André Kamm Perruquier, assistée du Sr Jacques Frédéric Borst, potier d’étain
au Sr Jean Pflugfelder saucissier demeurant en cette ville et Marie Madeleine Jung
Dans la maison appartenante a la bailleuse sise a Strasbourg près le pont du Corbeau n° 95
tout le rez de chaussée consitant en une boutique trois chambres et une cuisine, Plus une cave ayant une Entrée par la rue dans laquelle la bailleuse se réserve cependant un local suffisant pour y placer des Cuves a lessive, Plus trois chambres au troisième étage l’une a côté de l’autre ayant vue dans la rue, Enfin un emplacement au premier grenier pour le bois de chauffage en cas d’inondation de ladite Cave, moyennant un loyer annuel de 456 francs
Enregistrement, acp 95 f° 154-v du 22 pluv. 13

Inventaire dressé après la mort de la locataire Jeanne Christine Wittmann, veuve du charpentier Jean Georges Zimmer

1808 (27.2.), Strasbourg 12 (18), M° Wengler n° 3043
Inventaire de la succession de Jeanne Christine Wittmann, veuve de Jean Georges Zimmer charpentier, décédée le 1. 8.bre dernier – à la requête de Catherine Barbe Zimmer majeure, Gottlob Frédéric Larouette revendeur mandataire de Marguerite Dorothée Zimmer femme de Conrad Walbinger confisseur a Nürnberg, seules et uniques héritières de leur mère
dans la maison mortuaire appartenante à la veuve Kamm sise quai des bateliers n° 95
meubles, dettes actives 1700 fr, total 1842 fr, passif 250 fr
Enregistrement, acp 105 f° 1 du 2.3.

Catherine Barbe Wittmar meurt en 1808 en délaissant un fils Jean Jacques Kamm, pensionnaire a l’hôpital civil

1808 (6.4.), Strasbourg 12 (18), M° Wengler n° 3111
Inventaire de la succession de Catherine Barbe Wittmar, veuve de Jean André Kamm perruquier, décédée le 25 mars 1808 – à la requête de M° Samuel Regnard Weber, Juris-Consulte et receveur général des hospices civils de cette ville, fondé de pouvoir de Jean Jacques Kamm, pensionnaire a l’hopital civil de cette ville, unique fils et seul héritier de sa mère, en présence de Catherine Salomé Braun, belle sœur de la défunte, veuve de Jean Jacques Wittmar, orfèvre, et Catherine Barbe Engelhard femme de Jacques Conrad tourneur, Marguerite Elisabeth Engelhard, femme de Gottlob Frédéric Larouette revendeur, les deux dernières nièces de la défunte
dans la maison mortuaire quai des bateliers en face de l’auberge au Corbeau n° (-)
mobilier 2799 fr, dont numéraire 1091 fr
Immeuble. Une maison à rez de chaussée et deux étages avec Tréfond appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers près le pont au Corbeau n° 95, faisant d’un côté vers le quai des bateliers un coin sur le communal, de l’autre le Sr Zabern vitrier, devant la rue, derrière la bruche – grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente communale de 20 c ou 4 sols, Rapporte annuellement Le rez de chaussée 186 fr, Le premier étage 144 fr, le second étage 96 fr, ensemble 420 fr de revenu en capital 8400 francs – Un quart de cette maison est avenu à la défunte de la succession de Jeanne Christine Borst sa mère, veuve de Jean Philippe Wittmar perruquier, les deux autres quarts cédés par les cohéritiers par cession devant M° Ensfelder le 14 octobre 1789
total de la masse 8400 fr, total général 11 199 fr, passif 8186 fr
Enregistrement, acp 105 f° 76-v du 15.4.

Le perruquier Jean Jacques Kamm meurt célibataire en 1814.

1814 (15.11.), Strasbourg 12 (57), M° Wengler n° 8545
Inventaire de la succession de Jean Jacques Kamm, célibataire, pensionnaire de l’hôpital civil, après son décès arrivé à l’hôpital civil où il était en pension le 18 mai dernier, à la requête de 1. Jean Daniel Weiler boucher, 2. Jean Henri Weiler propriétaire, 3. Philippe Jacques Weiler caffetier, 4. Philippe Jacques Friedel aubergiste, 5. Jean Friedel marchand de cuirs, 6. Marie Cléophé Friedel veuve de Philippe Jacques Hartschmidt négociant, 7. Charles Friedel horloger, 8. Jean Jacques Friedel, négociant, en qualité d’héritiers ab intestat collatéraux de la ligne paternelle
9. Plus D° Catherine Salomé Wittmar épouse de Samuel Regnard Weber Juris-consulte receveur général des hospices civils, 10. Sr Weber fondé de pouvoir de Barbe Zimmer pensionnaire à l’hôpital civil majeure, 11. Catherine Barbe Engelhard femme de Jean Jacques Conrad, 12. M° Philippe Jacques Bloechel, avocat, mandataire général de Jean Henri Engelhard, docteur en médecine et chirurgien à Rotterdam, héritiers ab intestat collatéraux de l’autre moitié avenant à la ligne maternelle

Après le déces de Catherine Barbe Wittmar veuve de Jean André Kamm, perruquier, arrivé, le 25 mars 1808, l’inventaire de sa succession a été dressé par le soussigné notaire le 6 avril suivant, 1. une somme de 120 fr
2. une maison à rez de chaussée et deux étages avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers en face de l’auberge au Corbeau n° 95, faisant vers le quai le coin sur communal, de l’autre le Sr Zabern vitrier, derrière la rivière de l’Ill – chargée envers la ville de Strasbourg d’une rente communale de 20 centimes par an – de la succession de la mère du défunt, qui en a recueilli le quart dans la succession de Jeanne Christine Borst veuve de Jean Philippe Wittmar perruquier et acquis les trois quarts de ses cohéritiers par cession reçue M° Jean Daniel Ensfelder le 14 octobre 1789, pour 11.840 francs
total 11 960 fr, passif 5629 fr
(Copie de l’acte du 26 septembre 1814 vente par M° Lex de la part de maison de la fille Zimmer – Joint, tableau généalogique)

Décès, Strasbourg (n° 1534)
Déclaration de décès le 14 mai 1814. Jacques Kamm, âgé de 55 ans, né à Strasbourg, Perruquier, non marié, mort en cette mairie le 13 du mois courant à midi à l’hospice civil, fils de feu Jean André Kamm, perruquier et de feu Christine Barbe Wittmar [in margine :] f. continue (i 26)

Barbe Zimmer, une des héritières, céde sa part au cordier Jean Daniel Weiss

1814 (28.9.), Strasbourg 14 (53), M° Lex n° 275
Cession – Barbe Zimmer majeure assitée de Philippe Quellet homme de lettres
à Jean Daniel Weis cordier
la part et portion a elle avenante en sa qualité d’héritière pour un 7° en la succession du Sr Kamm /:Jacques:/ perruquier conjointement avec Salomé Weber née Witmar, Henri Engelhard, D° Hartschmid née Fridel et sa sœur dans une maison et dépendances sise en cette ville quai des Bateliers n° 95 faisant le coin dudit quai et située vis à vis l’auberge portant pour enseigne le Corbeau, d’un côté le Sr Zaberen vitrier, de l’autre le coin susdit, devant ledit quai, derrière la Rivière de la bruche vis à vis la tuerie de la grande boucherie – moyennant 2600 fr
(Déclaration supplémentaire du 10 novembre n° 423 sur l’étendue de la portion)
Enregistrement, acp 125 F° 161 du 4.10.

Les héritiers de Jean Jacques Kamm vendent la maison au marchand farinier André Pfitzer

1814 (19.12.), Strasbourg 12 (57), M° Wengler n° 8631
Adjudication définitive, cahier des charges du 16 novembre n° 8548 – 1. Jean Daniel Weiler, boucher, 2. Jean Henri Weiler, propriétaire, 3. Philippe Jacques Weiler, caffetier, 4. Philippe Jacques Friedel, aubergiste, 5. Jean Friedel, marchand de cuirs, 6. Marie Cléophé Friedel, veuve de Philippe Jacques Hartschmidt négociant, 7. Charles Friedel, horloger, 8. Jean Jacques Friedel, négociant en qualité d’héritier ab intestat collatéraux de la ligne paternelle de Jean Jacques Kamm célibataire pensionnaire à l’hôpital de cette ville
9. Plus D° Catherine Salomé Wittmar épouse de Samuel Regnard Weber, Juris-consulte receveur général des hospices civils, 10. Sr Weber fondé de pouvoir de Barbe Zimmer, pensionnaire à l’hôpital civil, majeure, 11. Catherine Barbe Engelhardt, femme de Jean Jacques Conrad, 12. M° Philippe Jacques Bloechel avocat mandataire général de Jean Henri Engelhard, docteur en médecine et chirurgien à Rotterdam, héritiers ab intestat collatéraux de l’autre moitié avenant à la ligne maternelle
à André Pfitzer marchand farinier
une maison à rez de chaussée et deux étages tresfond avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers en face de l’auberge au Corbeau n° 95, vers le quai le coin sur communal, de m’autre Sr Zabern vitrier, derrière la rivière de l’Ill – chargé envers la ville de Strasbourg d’une rente communale de 20 c. par an – de la succession Jean Jacques Kamm, suivant inventaire dressé par le soussigné notaire le jour d’hier, lequel Kamm l’a recueilli dans la succession de sa mère veuve de Jean André Kamm, perruquier, de laquelle il était seul fils unique héritier, inventaire de la mère dressé par ledit notaire le 6 avril 1808 après qu’un quart en est échu à ladite veuve Kamm dans la succession de Jeanne Christine Borst veuve de Jean Philippe Wittmar perruquier et trois quarts acquis de ses cohéritiers par cession passée devant M° Jean Daniel Ensfelder le 14 octobre 1789 – mise à prix 11.800 fr
enreg. f° 75 du 17.11. – Adjudication préparatoire n° 8582 du 29.11.

Originaire de Mittelhausbergen, André Pfitzer épouse en 1807 Elisabeth Classmann, native de Dossenheim
1807 (16.4.), Strasbourg 7 (29), M° Stoeber n° 1178, 8150
Contrat de mariage – sont comparus en personne le Sr André Pfitzer, garçon Meunier, fils de feu le Sr André Pfitzer, Cultivateur à Mittelhausbergen et de Dame Marie née Schaub dud. lieu d’une part
et Marie Elisabeth Classmann fille de feu le Sr Jean Classmann vivant Charpentier de Dossenheim et de feue Madeleine née Wellner, assistée du Sr Jean Wurz, Jardinier de cette ville de l’autre part
fait lu passé et interprété en langue allemande à Strasbourg le 16 avril 1807 (signé) Andreas Pfützer, maria Elißabetha Glaßmann

André Pfitzer meurt en 1815 en délaissant deux frères utérins

1825 (17.1.), Strasbourg 14 (81), M° Lex n° 3118
Inventaire de la succession de André Pfützer, farinier, décédé le 14 novembre 1824 – dressé à la requête de 1. Marie Elisabeth Glassmann la veuve, 2. Jean Wurtz, journalier, frère utérin héritier pour moitié, 3. Michel Lorentz, cultivateur à Mittelhausbergen frère utérin héritier pour l’autre moitié – dans une maison quai des Bateliers n° 95
Titres et papiers. M° Wengler 19 décembre 1814, 16 et 29 novembre de la même annéen achat d’une maison à rez de chaussée et deux étages sise en cette ville sur le quai des Bateliers en face de l’auberge au Corbeau n° 95, d’un côté vers le quai faisant un coin sur le communal, de l’autre le Sr Zabern vitrier, devant la rue, derrière la rivière d’Ill
Mobilier, dans la boutique au rez de chaussée, au magasin, dans le vestibule, dans la cuisine, dans la chambre à coucher, dans un cabinet à côté, dans un autre cabinet servant de magasin, au grenier, dans la chambre de la fille, dans la cave 1554 fr,
une maison à Illkirch 5000 fr, terres à Fürdenheim, vins 336 fr, numéraire 1284 fr, créances 6647 fr, ensemble 9822 fr, propre garde robe 131 fr, mobilier, 3 ares 14 de terre à Mittelhausbergen 50 fr, ensemble 326 fr
Titres et papiers, contrat de mariage devant M° Stoeber le 16 novembre1807, passif 10.417 fr
Enregistrement, acp 171 F° 134-v du 27.1.

Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Michel Zeitler, fabricant de bretelles

1828 (9.7.), Strasbourg 7 (77), M° Stoeber n° 10.892
Inventaire de la succession de Jean Michel Zeitler, fabricant de bretelles décédé le 24 juin dernier – dressé à la requête de 1. Georges Grumpff, cordonnier au Marché Gayot n° 18 mandataire d’Anne Marie Zeitler, majeure, marchande de modes à Lyon place de l’Herberie n° 3 procréée avec Marie Anne Voltz, plus à la requête de Wilhelmine Philippine Marguerite Kaelber la veuve, commune suivant contrat de mariage reçu M° Bossenius le 2 avril 1817
en la demeure du défunt quai des Bateliers près du pont du Corbeau n° 95
mobilier, dans la demeure du défunt au premier étage de la susdite maison dans les trois chambres qui composent le logement du défunt 836 fr (total de l’actif), passif 1548 fr
Enregistrement, acp 190 F° 87-v du 17.7.

1846, M° Noetinger
27 septembre 1842, Testament – Marie Elisabeth Glassmann veuve André Pfitzer
acp 352 (3 Q 30 067) f° 88 du 29.9.

Marie Elisabeth Glassmann, veuve d’André Pfitzer, meurt en 1846 en délaissant des héritiers collatéraux
1846 (24.7.br), Strasbourg 12 (169), M° Noetinger n° 18.695
Inventaire de la succession de Dame Marie Elisabeth Glassmann, veuve d’André Pfitzer, en son vivant marchand de farines, décédée à Strasbourg le 19 septembre 1846.
Cejourd’hui 24 septembre 1846 à trois heures de relevée, à la requête 1° de M. Charles Erhard Hartschimdt, confiseur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité s’exécuteur testamentaire et ayant la saisine légale de la succession de Marie Elisabeth Glassmann, veuve d’André Pfitzer, en son vivant marchand farinier à Strasbourg elle y décédée le 19 septembre courant, aux termes du testament de la défunte, dressé par acte public en présence de quatre témoins par M° Noetinger, notaire soussigné, le 27 septembre 1842 qui sera enregistré avant ou avec les présentes
2° de Dame Elisabeth Stein Veuve de Philippe Volmer voiturier à Ingwiller y demeurant, agissant en qualité de mère et tutrice légale de 1) Philippe Volmer âgé de 20 ans, 2) Elisabeth Volmer, âgée de 15 ans et 3) de Charles Volmer âgé de 4 ans, tous trois enfants mineurs qu’elle a procréés de son légitime mariage avec ledit défunt,
3° de Dlle Dorothée Stein, fille majeure, demeurant à Dossenheim canton de la Petite Pierre
4° du sieur Daniel Kastner, charron demeurant ausit Dossenheim, agissant en qualité de tuteur datif de Louis Stein, âge de 9 ans (…)
Lesdites Dorothée Stein et Louise Stein, comme seuls représentants de feu Louis Stein leur père en son vivant cultivateur à Dossenheim et ayant été procréés en son légitime mariage avec feue Dame Dorothée Kastner, Lesdits trois enfants Volmer comme légataires pour une moitié et les deux enfants Stein comme légataires de l’autre moitié de la succession de la dite Dame veuve Pfitzer née Glassmann leur grand tante aux termes du testament précité qui les a institués ses seulls et uniques héritiers, Ladite Dame Volmer agissant d’ailleurs comme usufruitière viagère de la moitié de la succession de la Dame Pfister léguée par celle-ci à ses enfants
En présence du sieur Frédéric Müller, tisserand, demeurant et domicilié au dit Dossenheim, agissant en qualité de subrogé tuteur dudit enfant de feu Louis Stein & En présence enfin du sieur Thiébaud Müller, cultivateur demeurant à Ingwiller, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits enfants mineurs Volmer
(…) La représentation et déclaration des objets composant la dite succession sera faite par Salomé Fritz la servante de la défunte
en la maison mortuaire place du Corbeau N° 95
acp 352 (3 Q 30 067) f° 96-v – Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 556, argent comptant 565, créances 24.307, total 25.428 – Passif 10.821, reste 14.607 francs

Marie Elisabeth Glassmann, devenue propriétaire en achetant les part des héritiers de son mari (voir ci-dessous) vend la maison au tourneur Théodore Jundt et à sa femme Frédérique Baldner moyennant 24 000 francs

1843 (9. 8.br), Strasbourg 12 (162), M° Noetinger n° 16.308
a comparu D.me Marie Elisabeth Glassmann veuve de M André Pfitzer, marchand de farine à Strasbourg où elle demeure, laquelle vend et abandonne
à Mr Théodore Jundt, tourneur, et D.me Frédérique Baldner son épouse qu’il autorise aux effets ci après, demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs ci présents et acceptant
Une maison d’habitation avec droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 95 d’un côté M Fries de l’autre communal, pardevant la rue par derrière la rivière de l’Ill. Ainsi et telle que cette maison se trouve, poursuit et comporte dans son état actuel avec tout ce qui tient à clous, mur, vis, chevilles et comme tel réputé immeuble par sa nature, y compris les volets, les jalousies et un fourneau se trouvant emmuré au second étage.
Cette maison faisait partie de la Communauté qui a existé entre entre la D° venderesse et son défunt mari. Or par suite du décès de ce dernier, la moitié indivise de cet immeuble advint à ses héritiers lesquels, aux termes d’une vente de droits successifs passée devant M° Lex alors notaire à Strasbourg le 21 février 1825, enregistré le 3 mars suivant, vendirent leur moitié à la D° venderesse déjà propriétaire de l’autre moitié et partant de la totalité. Les qualités des dits héritiers se trouvent du reste établies en l’intitulé de l’inventaire de la succession laissée par led. défunt dressé par led. M Lex le 17 janvier 1825 enregistré. Le S. Pfitzer s’en était rendu adjudicataire aux termes d’un cahier des charges du 16 novembre et procès verbal d’adjudication du 19 décembre même année 1814 dressé par M° Wengler alors notaire à Strasbourg à la requête des héritiers collatéraux du Sr Jean Jacques Kamm vivant célibataire pensionnaire à l’hôpital de ladite ville & y décédé ab intestat. L’immeuble dont s’agit faisait partie de la succession du Sr Kamm suivant déclaration tenant lieu d’inventaire par led. M° Wengler en date du 15 novembre 1814, et il en était devenu propriétaire pour l’avoir recueillie dans la succession de D Barbe Wittman sa mère veuve de feu le Sr André Kamm, vivant perruquier à Strasbourg et dont il état fils et unique héritier, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé de sa succession de la dite D° Kamm par led. M° Wengler le 6 avril 1808, enregistré le 15 du même mois. Enfin lad. D° veuve Kamm née Wittmar se rendit elle-même propriétaire du dit immeuble en en avoir hérité un quart dans la succession de feue Jeanne Christine Borst sa mère veuve de feu le Sr Jean Philippe Wittmar perruquier et pour avoir acquis les trois quart restants de ses cohéritiers, en vertu d’un acte de cession reçu par feu M Jean Daniel Ensfelder alors notaire le 14 octobre 1889.
La présente vente a été conclue pour et moyennant la somme de 24.000 francs
acp 314 (3 Q 30 029) f° 95

Théodore Jundt épouse Frédérique Baldner en 1830
Mariage, Strasbourg (n° 378) Du 16° jour du mois d’octobre l’an 1830, Acte de mariage de Geofroi Théodore Jundt, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 prairial an dix à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tourneur, fils de feu Pierre Jundt, Boulanger, décédé en cette ville le 11 mars 1820 et de feu Anne Marie Birckicht, décédée en cette ville le 24 janvier 1814, et de Christine Frédérique Baldner, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 Fructidor an Treize à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Philippe Jacques Baldner, Aubergiste, et de Christine Frédérique Stambach, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants (signé) Geofroid Theodor Jundt, Christine Friederike Baldner (i 37)

Théodore Jundt et Frédérique Baldner hypothèquent la maison au profit du négociant Frédéric Greyenbiehl

1853 (25.7.), Strasbourg 10 (125), M° Zimmer n° 10.166
Obligation, 15 juillet 1853 – ont comparu M Théodore Jundt, tourneur & Dame Frédérique Baldner son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui va suivre, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels reconnnaissent par les présentes devoir bien & légitimement & à titre de règlement de compte
à M. Frédéric Greyenbiehl négociant, demeurant et domicilié en la même ville, la somme principale de 6000 francs
hypothèque. Une Maison d’habitation avec droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 95, tenant d’un côté à M Fries, de l’autre à bien communal, pardevant la rue, parderrière la rivière de l’Ill. Les conjoints Jundt sont devenus propriétaires de cet immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marie Elisabeth Glassmann de Strasbourg, veuve du sieur André Pfitzer marchand farinier, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger notaire en la même ville le 9 octobre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 novembre suivant volume 404 N° 106 & inscrit d’office le même jour volume 392, N° 221. Cette vente eut lieu pour le prix de 24.000 francs (…)

Les négociant Gustave Adolphe Schaaff et Eugène Jundt ouvrent un crédit à Théodore Jundt et son épouse Frédérique Baldner qui hypothèquent leur maison

1853 (31.8.), Strasbourg 10 (125), M° Zimmer n° 10.206
Ouverture de crédit. 31. Août, 5 & 9 septembre 1853 – ont comparu M M Gustave Adolphe Schaaff & Eugène Jundt, les deux négociants demeurant et domiciliés à Strasbourg, seuls propriétaires de la maison de commerce établie en ladite ville sous la raison Halder et Compagnie d’une part,
& M Théodore Jundt tourneur & Dame Frédérique Baldner son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui va suivre, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg d’autre part
Lesquels comparans sont convenus de ce qui suit. 1) MM Schaaff et Jundt ouvrent par les présentes aux époux Jundt qui l’acceptent un crédit à découvert de la somme de 2000 francs
hypothèque. Une Maison d’habitation avec droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 95 entre M Fries & bien communal pardevant la rue par derrière la rivière de l’Ill. Les conjoints Jundt sont devenus propriétaires de cet immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Marie Elisabeth Glassmann veuve du sieur André Pfitzer marchand farinier, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger notaire en la même ville le 9 octobre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 novembre suivant, volume 404 N° 106 & inscrit d’office le même jour volume 392, N° 221. Cette vente eut lieu pour le prix de 24.000

Frédérique Baldner meurt en 1863 en délaissant trois enfants

1863 (28.11.), Strasbourg 10 (150), M° Zimmer (Louis Frédéric)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mr Geofroid Théodore Jundt, tourneur, et feue Christine Frédérique Baldner son épouse défunte et de la succession de cette dernière décédée à Strasbourg le 26 juillet 1863.
L’an 1863 le samedi 28 novembre à neuf heures du matin, à la requête de I) Mr Geofroid Théodore Jundt, ancien tourneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et feue dame Christine Frédérique Baldner son épouse défunte, b) à cause des reprises qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté, c) comme usufruitier viager de la succession de sa défunte épouse, réduit à moitié par suite d’existence d’enfants, aux termes du testament olographe de la dite dame Jundt daté de Strasbourg le 21 octobre 1850, déposé après l’accomplissement des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Zimmer, notaire ci après nommé le 10 novembre 1863
II) dame Frédérique Eugénie Emma Jundt, épouse dûment assistée et autorisée de Mr Valentin Ziegelé, épicier ci présent les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant en son nom personnel, III) Mr Geofroi Emile Jundt, tourneur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel, IV) Mr Michel Heidt, pêcheur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de Mr Eugène Jundt, soldat à la troisième compagnie du deuxième bataillon du 95° regiment d’Infanterie, faisant partie du corps expéditionnaire du Mexique, domicilié de droit à Strasbourg, aux termes d’une procuration passée devant les membres composant le conseil d’administration du dit régiment le 14 février 1863 (…) M. M. Geofroi Emile Jundt, Eugène Jundt et dame Ziegele habiles à se dire et porter seuls héritiers de feue dame Christine Frédérique Baldner décédée épouse de Mr Geofroid Théodore Jundt, et ce chacun pour un tiers
en la maison mortuaire quai des bateliers n° 48

Communauté légale. Chambre d’habitation, Chambre à côté, Au corridor, Cuisine, Chambre n° 3, Chambre n° 2, Chambre n° 5, Chambre n° 4, Chambre n° 6
(vacation du 9 janvier) Chambre n° 7, Chambre n° 8, Chambre n° 1, Chambre n° 9, Chambre n° 10, Chambre de la servante, Cave, Bûcher
Immeuble. une maison avec droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, quai des bateliers N° 48 autrefois N° 95, tenant d’un côté à M. Metzger, de l’autre à bien communal, par devant au quai des bateliers et par derrière& à la rivière de l’Ill, cet immeuble a été acquis durant la communauté de biens qui a existé entre les époux Jundt de dame Marie Elisabeth Glassmann veuve du Sr André Pfitzer marchand farinier, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 9 octobre 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 novembre suivant, volume 404 N° 106, et inscrit d’office le même jour volume 392, N° 221 (…) cet immeuble occupé en grande partie par la famille de la défunte est évalué, mais pour la perception des droits d’enregistrement seulement, à un revenu annuel de 1200 francs, sans distraction des charges, représentant en denier vingt un capital de 24.000 francs
Total de la masse active 26.348, masse passive 15.300, reste 11.648
acp 527 (3 Q 30 242) f° 70-v du 30.11. (succession déclarée le 12 janvier 1864) mobilier évalué 1611 francs
acp 529 (3 Q 30 244) f° 13-v du 14.1. Communauté, mobilier 2824, outils 50
Une maison quai des bateliers N° 48 à Strasbourg, loyers 72

Registre de population 600 MW 213, Quai des Bateliers N° 95, p. 527 (i 186)
Jundt, Geoffroi Théodore, 1802, Strasbourg, Tourneur, propriétaire, Marié, (auparavant) même quai 53, (entré) 26 Xbre 1834
idem née Baldner, Christine Frédérique, 1805, Strasbourg, sa femme
idem Frédérique Eugénie Emma,1831 22 avril leur fille – voir plus bas mariée
idem Geoffroi Emile, 1834 12 février, leur fils – (sortie) 25 mai 1855, pris un passeport pour Carlsruhe
idem Alphonse Eugène, 1841 27 avril, idem
Ziegelé, Valentin Emile Erneste, 1850 6 Xbre, Strasbourg, Enf. nat. de fred. Eugente Emma Jundt reconnu pr. Valentin – voir plus bas

Registre domiciliaire 600 MW 304, Quai des Bateliers N° 95 – 48
Jundt, Geoffroi Théodore, Strasbourg 03, h.m., Propriétaire, tourneur en pipes, luthérien, français, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Baldner, Christine Frédérique, Strasbourg 06, sa femme, luthérien, français, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Eugène, Strasbourg 40, g. s. fils, (à Strasbourg) d.s.n.
id. Geoffroi Emile, Strasbourg 1834, son fils, tourneur en pipes, (à Strasbourg) derechef Mars 1857 – p.p. Paris 2. 8.b 1858, de retour 2 août 1860
(servantes et ouvriers)

Geoffroi Théodore Jundt loue la maison à l’épicier Jean Valentin Ziegelé

1865, Enregistrement de Strasbourg, ssp 142 (3 Q 31 641)
f° 88-v du 26.10.
du 24 septembre 1865. Bail – Le Sr Géofroid Théodore Jundt, propriétaire à Strasbourg, donne à titre de bail pour trois, six ou neuf années au choix du preneur, en prévenant par écrit six mois avant l’expiration des trois ou sic premières années
une cave de la maison que le S. Jundt possède à Strasbourg quai des bateliers n° 48
à Jean Valentin Ziegelé, épicier regrattier à Strasbourg
le bail est fait moyennant le prix annuel de 20 francs

Eugène Jundt et Valentin Ziegelé louent le rez-de-chaussée et d’autres localités à Adolphe Biecheler

1874, Enregistrement de Strasbourg, ssp 160 (3 Q 31 659)
f° 62-v n° 892 du 17.4.
14. April 1874. Miethvertrag – Eugen Jundt & Valentin Ziegele zu Straßburg vermiethen
an Adolph Biecheler
den Erdgeschoß ihres am Schiffleutstaden N° 48 sich befindlichen Hauses daselbst besteht aus Laden, Ladenzimmer, Schlafzimmer, Küche, ein Hinterzimmer und Werkstätte, ferner den gewölbten Keller nebst einem Kellerverschlag, 2 Kammer, im 4 Stock & die Benutzung des Speichers zum Wäschetrocknen mit den andern Bewohnern & ebenfals die Benutzung der Waschküche, der Abtritt bei der Waschküche dient zum außschließlichen Gebrauch des Miethers. Dafür zahlt der Miether an die Vermiether einen jährlichen Zins 1600 frcs. (…)

Le tourneur Geoffroi Emil Jundt et sa femme Julie Schmitten vendent leur part de maison à Frédérique Eugénie Emma Jundt, femme du fabricant de pâtes Valentin Ziegelé

1874 (22.4.), Strasbourg 10 (174), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4083
Verkauf, 22 April 1874. sind erschienen Herr Gottfried Emil Jundt, Dreher, und Frau Julie Schmitten deßen hierzu gehörig ermächtigte Ehegattin beide mit einander in Straßburg wohnhaft, Welche (…) verkaufft haben
an Frau Friederike Eugenie Emma Jundt hierzu gehörig verbeiständete Ehegattin des Herrn Valentin Ziegele Teigwarenfabrikant hie zugegen beide mit einander in Straßburg wohnhaft
das unvertheilte drittel eines Hauses mit Rechten und Dependenzien in Straßburg Schiffleutstaden (quai des bateliers) N° 48 gelegen, einseits Eigenthum des Herrn Riebel, anderseits Gemeindegut, vornen genannten Schiffleutstaden, hinten der Illfluß. Die zwei andere drittel dieses Hauses gehören der Frau Ziegele und ihrem Bruder Eugen Jundt (…). Eigenthums-Recht. Dieses Haus gehört unvertheilt den beiden Herren Emil Jundt, Eugen Jundt und der Frau Ziegele in ihrer Eigenschaft als einzige Kinder und Erben ihrer verstorbenen Eltern Herrn Gottfried Theodor Jundt geweßenen Dreher und Frau Christine Friederike Baldner sowie diese Eigenschaft zum theil bestätigt ist durch ein Inventarium nach dem Tode der Frau Jundt durch Herrn Ludwig Friedrich Zimmer damals Notar in Straßburg den 28. November 1863 errichtet. Und die verstorbene Ehegatten Jundt haben selbst dieses Haus erkauft während der Gütergemeinschaft welche ohne Ehevertrag zwischen denselbten bestanden hatte von Frau Maria Elisabeth Glassmann Mehlhändlerin, laut Kontrakt von Notar Noetinger in hiesiger Stat den 9. Oktober 1843 passirt im Hypothekenbuch von Straßburg den 4. darauf folgenden November Band 404 N. 106 abgeschrieben. – Preis 11.000 Franken
acp 627 (3 Q 30 342) f° 41 du 23.4.

Originaire de Bergzabern en Palatinat, Jean Valentin Ziegelé épouse Frédérique Eugénie Emma Jundt en 1851. Ils légitiment un enfant né deux mois plus tôt.
Mariage, Strasbourg (n° 59)
Du 15° février l’an 1851, Acte de mariage de Jean Valentin Ziegelé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 septembre 1828 à Bergzabern (Bavière rhénane), domicilié à Strasbourg, Ouvrier tourneur, fils de Frédéric Ziegelé, Sellier, absent sans nouvelles depuis1834 et de Philippine Bayer, domiciliée à Bergzabern, et de Frédérique Eugénie Emma Jundt, mineure d’ans, née en légitime mariage le 22 avril 1832 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Geofroi Théodore Jundt, tourneur, et de Christine Frédérique Baldner, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (…) Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Valentin Emile Ernest Ziegelé né d’eux en cette ville le 6 décembre 1850, inscrit le lendemain sur les registres de l’Etatc civil de cette ville (i 32)

Registre de population 600 MW 213, Quai des Bateliers N° 95, p. 527 (i 186)
Ziegelé, Jean Valentin, 1828, Bergzabern, tourneur, marié, (à Strasbourg depuis) 1850
id. née Jundt . Frédérique Eugénie Emma,1831 22 avril, Strasbg, Ep. (entré) 15 fév. 1851
id. Valentin Emile Erneste, 1850 6 Xbre, Strasbourg, Enf. nat. reconnu et légitimé au mariage, décédé 23 juin 1851

Les sieurs Jundt et Ziegelé louent une partie de la maison à la revendeuse de pâtes Marie Schmitt

1877, Enregistrement de Strasbourg, ssp 173 (3 Q 31 672)
f° 55-v n° 6106 du 1.9.
24. Juni 1877. Vertrag – zwischen den unterzeichneten Herren Jundt & Ziegele Eigenthümer einerseits
und Fräulein Maria Schmitt Teigwaarenhändlerin anderseits ebenfalls in Straßburg wohnhaft
ist folgender Miethvertrag abgeschlossen worden. Die Herren Jundt & Ziegele vermiethen an Fräulein Maria Schmitt das Erdgeschoß ihres am Rabenplatz N° 9 gelegenes Hauses unter folgenden Conditionen, die Dauer der Miethe ist neun Jahren fängt heute an, und endiget an Johannis 1886, jedoch mit dem Vorbehalt, daß die Mieterin mittelst einer vorhergegangegen sechs monatlichen Kündigung von drei zu drei Jahren den Vertrag aufheben, dann* zu den Räumlichkeiten des Erdgeschosses gehört ein Keller, eine Kammer im 4. Stock, ferner die gemeinschaftliche Benutzung der Waschküche und des Speichers mit den andern Bewohnern des Hauses, die Vermiether erlauben der Mietherin einen Theil des Erdgeschosses unter zu vermiethen, jedoch nur an anständige Leute die sich der Hausordnung fügen und denen Eigenthümern genehm sind. Etwaige Veränderungen oder Verschönerungen, die die Mietherin während der Dauer der Miethe wünscht, können nur auf deren Kosten geschehen. Gaseinrichtung, 3 Oefen mit Rohr, tritt die Mietherin in gutem Stande an und müssen auch wieder in gutem Stand abgetreten werden. Der Miethzins beträgt jährlich 800 Mark

Jean Valentin Ziegelé et Frédérique Eugénie Emma Jundt hypothèquent une propriété devant la porte des Bouchers et la maison quai des Bateliers (place du Corbeau) au profit des entrepreneurs de construction Auguste Schoop et Geoffroi Mayer

1877 (26.11.), Strasbourg 10 (183), M° Frédéric Antoine François Pierron n° 1463
Obligation – Sind erschienen H. Johann Valentin Ziegelé, Teigwaarenfabrikant und dessen Ehegattin Frau Friederike Eugenie Emma Jundt, die er ermächtiget, beisammen zu Neudorf, Ort genannt Ziegelau N° 106, Bannweile von Strassburg wohnhaft, dieselben erkennen hiemit an rechtmäsig schuldig zu seon
An H H August Schoop und Gottfried Mayer beide Bauunternehmer wohnhaft zu Strassburg (…) die Hauptsumme von 30.000 Franken gleich 24.000 Mark für Saldo aller Rechnungen
Hypothekarische Verpfandung. 1° Ein Anwesen in der Bannweile von Strassburg vor dem Metzgerthor, Ort genannt Ziegelstrasse oder Ziegelau N° 106 (…)
2° Und die ungetheilte zwei drittel eines Hauses mit Rechten und Dependenzien Zu Straßburg Schiffleutstaden N° 48, gelegen, einseits Eigenthum Riebel, anderseits Gemeindegut, vorne der Schiffleutstaden, hinten die Ill
Eigenthumsnachweis. (…)
Ein ungetheiltes Drittel des am Schiffleutstaden gelegenes Hauses gehört der Mitschudnerin Frau Ziegelé als Erbin zu einem drittel ihrer zu Strassburg verlebten Eltern Gottfried Theodor Jundt, Dreher, und Christine Friederika Baldner, sowie diese Erbsqualität durch das, nach dem Ableben der Frau Jundt, durch Notar Zimmer zu Strassburg am 28. November 1863 aufgenommenen Inventar, theilweise bestätigt ist. Ein anderes ungetheiltes Drittel von besagem Hause hat Frau Ziegelé vor ihrem Bruder Gottfried Emil Jundt, Dreher und dessen Ehegattin Frau Julie Schmitten, wohnhaft zu Straßburg, erkauft, zufolge Kaufvertrag vor Notar Koerttgé unmittelbarem Ambtsvorgänger des unterzeichneten Notars, vom 22. April 1874 transcribirt im Hypothekenamte Strassburg den darauf folgenden 1. Mai Band 1490 N° 38, mit offizialer Einschreibung vom nämlichen Tage Band 1181 N° 69. &&
Civilstand der Schulder. Die Schuldern sowie die Eheleute Jundt erklären, sie seien in erster Ehe unter der Rechtsverhältnis der gesetzlichen Gütergemeinschaft in Ermanglung eines Ehevertrages, verheurathet

La deuxième moitié de la maison appartient à Eugène Jund qui épouse en 1873 Julie Berthe Heidt
Mariage, Strasbourg (n° 908) Den 18. December 1873. Heiraths-Urkunde von Alphons Eugen Jundt, geboren zu Straßburg den 27. April 1840, Teigwarenfabrikant, wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn von weiland Gottfried Theodor Jund, Rentner zu Straßburg, gestorben den 17. Mai dieses Jahes und von weiland Christine Friederike Baldner, hier gestorben den 26. Juli 1863, und Julie Bertha Heidt, geboren zu Straßburg den 12. Juni 1841, ohne Gewerb, wohnhaft zu Strassburg volljährige eheliche Tochter von Johann Michael Heidt, Fischer und von Sophie Caroline Baldner, Eheleuthe zu Straßburg wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend, (…) die Sterbeurkunden der Eltern und Großeltern der Gatten sind in den hiesigen Standesbüchern eingeschriebben, Johann Peter Jundt, Bäcker gestorben den 11. März 1820, Anna Maria Jundt geborrne Birckicht gestorben den 24. Januar 1814, Philipp Jacob Baldner, Fischern gestorben den 26. März 1851 und Christind Friederike Baldner geborene Steinbach gestorben den 27. September 1856.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.