2, place Kleber


Place Kleber n° 2 – IV 365 (Blondel), N 710 puis section parcelle (cadastre)

Troisième étage ajouté en 1735 par le sellier Claude Wilhelm – Démolie en 1907


La maison en 1868 (à droite de l’image, carte postale de la collection Strasbourg disparu)
Même endroit en 1978 (enseigne des magasins Goldschmidt, cliché Jean Jungmann)

La maison qui est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’armurier Jean Stich comprend un bâtiment avant dont l’encorbellement a 15 pieds 9 pouces de long et une saillie de 3 pieds 2 pouces et un bâtiment arrière. Elle appartient ensuite à son fils notaire Etienne Stich, au tonnelier municipal Daniel Schmidt (1646), au remueur de grains Jean Gartner (1649) puis au cordonnier Jean Georges Schrimpff qui agrandit la maison en 1686. Son voisin l’autorise à titre précaire à poser une de ses arcades sur son mur ; la convention est annulée deux ans plus tard. Le sellier Claude Wilhelm l’achète en 1714. Il est autorisé en 1722 à remplacer le bord de son encorbellement par une corniche, en 1734 à faire un toit à la hollandaise puis à ajouter un étage et à surélever son encorbellement pour qu’il soit à la même hauteur que ceux de ses voisins. Les actes du milieu du siècle mentionnent que la façade a seulement 14 pieds de large. Son fils Jean Frédéric Wilhelm renonce en 1753 à ses éventuels droits sur une ouverture au premier étage de son bâtiment arrière. Les propriétaires suivants Jean Jacques Croner et Jean Rœssler (1764-1795) sont des fripiers. La maison comprend en 1765 une boutique, deux poêles, deux cuisines, plusieurs chambres et une cave voûtée.


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche. La maison qui a deux étages est la deuxième à partir de la gauche de l’alignement (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (h) : une porte et une arcade au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, un étage mansardé surmonté de deux lucarnes. La cour N montre l’arrière (1-4) du bâtiment avant, le bâtiment latéral (4-3) à galeries vers l’ouest, le bâtiment arrière (3-2) à deux étages et la bâtiment voisin (2-1) vers l’est.
La maison porte le n° 2 aussi bien selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que la nouvelle.


Cour N

Le tailleur François Jacques Moritz achète en 1842 la maison qu’il réunit au n° 1 dont il est propriétaire depuis 1832.

juin 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1842 (réunion avec le n° 1). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Stich, armurier, et (1570) Marguerite Schultheiss – luthériens
1620/ h Etienne Stich, notaire, et (1622) Salomé Franckenburger, d’abord (1610) femme du notaire Jacques Schell – luthériens
1642* adj Georges Beyerbach, secrétaire, et (1632) Barbe Hæhnel, veuve du prévôt de Dorlisheim Nicolas Maurer – luthériens
1646 v Daniel Schmidt, tonnelier, et (1623) Elisabeth Schœner, d’abord (1618) femme du marchand Paul Berger, (1658) Judith Fischer, d’abord (1649) femme d’Aristarque Olter puis (1654) du vitrier Jacques Gesell, et (1662) Ursule Schübler, d’abord (1639) femme de Michel Burger puis (1641) de Nicolas Olter – luthériens
1649 v Jean Gartner, remueur de grains, et (1633) Marguerite Marx – luthériens
1668* h Jean Georges Gartner, remueur de grains, et (1666) Marguerite Fessmann – luthériens
1682 v Jean Georges Schrimpff, cordonnier, et (1682) Anne Catherine Œlinger – luthériens
1690 h Christophe Wilschnack, cordonnier, et (1682) Anne Catherine Œlinger veuve de Jean Georges Schrimpff – luthériens
1700 h Henri Seiler, potier puis messager, et (1666) Salomé von Hipsheim puis (1700) Anne Catherine Œlinger veuve de Jean Georges Schrimpff puis de Christophe Wilschnack – luthériens
1714 v Claude Wilhelm, sellier, et (1711) Marie Esther Barbet – luthérien et réformée
1749 h Jean Frédéric Wilhelm, sellier, et (1751) Marie Madeleine Reiff, (1752) Jacqueline Steinmetz puis (1755) Eve Salomé Flach – luthériens
1764 v Jean Jacques Croner, fripier, et (1745) Marie Salomé Lutz – luthériens
1786 h Jean Rœssler, fripier, et (1765) Marie Salomé Lutz, veuve de Jean Jacques Croner, puis (1769) Marie Salomé Ott – luthériens
1795 v Jean Hickel, tailleur, et (1795) Marie Madeleine Saltzmann puis (1805) Marie Marguerite Günther
1809 v Frédéric Hildenbrand, sellier, et (1795) Catherine Salomé Geyler
1842 v François Jacques Moritz, tailleur, et (1829) Aimable Joséphine Mornave

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 375 livres en 1702, 1 050 livres en 1747, 1 000 livres en 1764.

(1765, Liste Blondel) IV 365, Fréderic Wilhelm
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bronnerische Erben, 2 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 710, Hildebrand, Jean Frédéric – maison, sol – 0,67 are / Moritz François Georges

Locations

1687, Jean Daniel Schrimpff, cordonnier
1700, Jean Michel Dürr, cordonnier
1702, Jean Guillot, boutonnier
1702, Jean Pugens, tailleur
1704, Jean Jacques Zeltner, aubergiste
1705, Georges Frédéric Thommer, coutelier
1755, Daniel Théophile Ziegenhagen, chirurgien
1819, Jean Frédéric Pfister, débitant de tabac, et Emilie Simon

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 161-v
L’armurier Jean Stich régle 2 sols 8 deniers pour sa maison qui a un encorbellement (15 pieds 9 pouces de long, saillie de 3 pieds 2 pouces), item une échoppe (7 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds)

Uff dem Barfüeßer Platz am Eck deß feürgaëßlins hinder der Kürßner Stuben der grossen Stadelgassen Zugemessen
Hans Stich der Blattner hatt darneben vor seinem Hauß, oben ein Vsstoß xv schu ix Zoll lang, Vnd iij schu ij Zoll herauß, Mehr ein Laden vii+ schu lang, vndt iij schu herauß, Bessert für das Niessen ij ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Les préposés autorisent le sellier Claude Wilhelm à remplacer le bord de son encorbellement par une corniche.

(f° 19) Dienstags den 3. Ejusdem [Martÿ 1722] Clade Wilhelm wegen Veränderung des Überhangs
Clade Wilhelm der sattler Bittet MGhh. Ihme zu erlauben die Leisten An einem Überhang seiner behaußung auf dem baarfüßer Platz Abzuheben, und ein Gesimbs an deßen Platz Zumachen. Erkannt, Willfahrt.

1734, Préposés au bâtiment (VII 1396)
Le sellier Claude Wilhelm demande en juin l’autorisation de faire un toit à la hollandaise pour agrandir sa maison. Son voisin déclare une semaine plus tard n’y faire aucune objection si son pignon en pierre ne subit aucun dommage. Les préposés demandent que son autre voisin donne aussi son consentement. Claude Wilhelm est autorisé en août à ajouter un étage à sa maison et, avec l’assentiment de ses voisins, à surélever son encorbellement pour qu’il ait la même hauteur que ceux de ses voisins, à condition de ne pas y mettre de nouvelles poutres.

(f° 45-v) Mittwochs den 2. Junÿ, folgende Augenschein eingenommen worden – Clade Wilhelm
An Clade Wilhelm des Sattlers Hauß am bearfüßer Platz, welcher umb erlaubnus gebetten auf besagtes sein Hauß, so einen Überhang hat, umb etliche Cammeren* mehr Zuhaben, ein Holländisch dach machen Zulaßen.

(f° 47-v) Dienstags den 8. Junÿ 1734. – Clade Wilhelm
Clade Willhelm, der Sattler, præsentirt Mghh. wegen vorhabenden Bawes, Mr Christoph Bognern, den Meßerschmid, Seinen Nachbarn, bittet Ihme Zu vernehmen, ob Er nichts dar wieder einzuwenden, welcher declarirte, daß wann Ihme an Seinem steinern Gäbel durch eine Riegelwand Kein schaden geschiht, Er Seines orts solches nicht Hindern wolle. Erk. Solle Herr Ziegenhagen der andere Nachbar auch darüber gehört werden.

(f° 60) Montags den 9. Augusti 1734. – H. Clade Wilhelm
H. Clade Willhelm, der Sattler ersucht MGHh. Underthänig jhme Zuerlauben, anestatt des Holländischen dachs, so ihme Bereits erlaubt worden, noch ein Stöckel auf sein Häußel am Baarfüßer Platz ohnfern dem Rubenloch Zubawen, wie auch seinen Überhang umb selbigen mit den benachbarten Häußern in eine Gleichheit Zubringen, umb etwaß in die höhe Zuwinden,. Auf eingenommenen Augenschein und declaration der Nachbaren, daß Sie nicht nur nichts Hierwieder einzuwenden haben, sondern im gegentheil jhrem Nachbarn Gern allem Vorschub Gönnen, Ist Erkannt, wird dem Imploranten in Beeden Puncten Willfahrt, doch daß er keine Neue Balcken in den Überhang Ziehen solle.

Description de la maison

  • 1699 (billet d’estimation traduit) La maison comprenant un bâtiment arrière, un bucher, une cave est estimée avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1765 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
Hildenbrandt
Rez de chaussée et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 202 case 2

Moritz, François Jacques, tailleur à Strasbourg

N 710, maison, sol, place d’armes 2
Contenance : 0,67
Revenu total : 162,35 (162 et 0,35)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19 / 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1047 case 2

Moritz, François Jacques
1875 Hoffmann Christian, Transportunternehmer
1890/91 Goldschmidt Israel gen. Eduard, Kaufmann und Ehefrau Jenny geb. Wollstein in Gütergemeinschaft
(ancien f° 795)

N 710, maison, sol, place Kleber 2
Contenance : 0,67
Revenu total : 162,35 (162 et 0,35)
Folio de provenance : (202)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 10

Cadastre allemand, registre case 2
Voir le n° 1

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes p. 158

2
Pr. – Roesler, Jean, Frippier – Moresse
loc. – Wittmann, Mathieu, reçu par la police Canton IV, Rue 98 Place d’Armes
loc. – Renard, Jean, faiseur de Baromètre


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’armurier Jean Stich. Originaire d’Obern Sundhoffen (Sonthofen en Alläu) Jean Stich épouse en 1570 Marguerite, fille du serrurier Antoine Schultheiss

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 130-v)
1570. Dnicâ prima post epiphanie. Hanns Stÿg von Obern Sundhoffen vnd Margreth Anthoni Schultheissen deß schloßers dochter. Sind eingesegnet auff montag den 23. Januarÿ h. g. Außgang In Anthoni Schultheiß des schloßers hauß (i 70)

Jean Stich devient bourgeois par se femme quelques jours après son mariage
1570, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 333
Hans Steich von obernsundhoffen, der blatter hatt das burgkrecht Empfangen von Margrethen Anthoni schultheiß des schuemachers dochter seiner ehfraw, Und dient Zu den schmid. Eod. die [26.ten Januarÿ]

La maison revient à son fils notaire Etienne Stich qui épouse en 1622 Salomé, veuve du notaire Jacques Schell

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 351)
1622. Dom: 8. Trinitatis. Stephan Stich ein Notarius Hans Stichen des Blattners Ehelicher Sohn, Salome Jacob Schellen des Notarÿ hinderlaßene Wittwe. Eingesegnet Montag 21. Augusti (i 180)

Le notaire Jacques Schell épouse en 1610 Salomé, fille du forgeron Jean Franckenburger
Mariage, cathédrale (luth. p. 242) 1610. auf Quasimodo. Jacob Schel notarius und Salome hans Franckenburger deß gew. schmidts tochter. (i 125)

Il se remarie en 1637 avec Marie, fille de l’ancien bailli de Marlenheim Jean Henri Œttel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ zwischen hieuorgemelten beeden Ehegemächdter vffgericht – zwischen Stephan Stichen, Nots. v. burger alhie Zu Straßb. an einem, So dann der Ehren: vnd tugendreichen Jfr. Mariæ Öttellin weÿl. des Ehrenuesten Vorgeachten herrn Johann Heinrich Öttels, gewesenen Amptmanns Zu Marlenh. v. burgers Zue Straßb. seel. hinderlaßener ehelicher dochter, andern theils (…) So geschehen in deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg den 27.ten Februarÿ Anno 1637

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 237)
1637. Dom. Jubilate 30 April. Stephan Stich der Notarius v. burg. alhie vnd J Maria H Johann Heinrich Oettels gewesenen Amptmans Zu Marlenheim Straßburgischen gebiets tochter. Cop. 9. Maÿ Zu J St Peter (i 120)

Etienne Stich meurt en 1641 en délaissant pour héritières ses deux sœurs, Ursule Stich, veuve du débitant de vin Georges Spehner, et Marguerite Stich, femme de Jean Adam Weinecker. Sa femme est grabataire. La succession comprend, outre la maison place des Cordeliers, une autre au Marais vert et une maison à Marlenheim propre à la veuve. La masse propre à la veuve est de 544 livres. L’actif des héritiers s’élève à 536 livres, le passif à 669 livres.

1641 (29.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 11) n° 13
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt nahrung, so weÿland der Ehrenhafft vndt wohlgelehrt herr Stephan Stich, Notarius Publicus, burger alhie Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem aus dießer weltt tödlichen hinscheÿden hinder ihme verlaßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren Ursulæ Stichin, weÿl. Georg Spehners deß geweßenen Weinschenckens burgers alhier Zu Straßburg seel. hinderlaßene wittib, mit noth hülff vndt beÿstandt H Samuel Freudenbergers des (scri)benten burgs. alhier Zu Straßburg, Ires geschwornen vogts, Ferners Margarethæ Stichin, Hannß Adam Weineckers, burgers alhier hfren, beede deß ietz abgeleibten seel. Schwestern vndt ab intestato hind.laßener nechster Erben, durch Sie die Erben selbsten weilen Fr. Maria Öttlerin, die Wittib nun Jahr vndt tag bettlägerig, In beÿsein H Georg Kretschmans E. Ers. Zunfft Zur Steltzen Hauptkannens burg. alhie ihres geschwornen vogts vndt Herrn Philippi Mangoldts auch Notÿ Publici, burgers alhier ihres Schwagers, geeugt vndt gezeigt (…) So beschehen vff dinstag den 29. Junÿ A° 1641.

Eheberedungs Copeÿ (…) So geschehen in deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg den 27.ten Februarÿ Anno 1637
Inn einer alhie in d. Statt Straßburg vff dem Barfüeßer platz gelegenen Behaußung, so in dieße Erbschafft gehörig, Ist befunden worden wie volgt
Vff dem Obern Casten, Inn der Kammer A, Vor dießer Kammer, Inn der Cammer B, Vor dießer Kammer, Im haußöhren, Inn der Wohnstuben, Im undern haußöhren, Im Keller
Eigenthumb ane Einer Behaußung (E.) Item Zweÿ Heußer, ein Vorders vnnd ein hinders, mit Ihren Hoffstätt.v. höfflein darzwisch. sampt einem Bronnen Auch allen andern gebeuwen, begriff. weith. rechten v. gerechtigkeiten, geleg. inn der Statt Straßb. beÿ dem Barfüßer Platz, einseit neben Anthoni Füeßlins erb. 2.s neben Philips Leubrandts des Barbirers seel. erben, hind. vff H. Daniel Schmid. den Jetzig. Statt Küeffer stoßend, dauon gehen Jahrs 4 fl. geltts vff den heÿl. weÿhenachttag dem Blatterhauß alhie loßig inn Capital mit 100 fl. Mehr 4 fl. gelts vff Joh. Baptæ: der Samblung Zum Thurn *h in hauptgutt abzuloß. mit 100 fl. Item 9 fl. gelts Jahrs vff Michaelis H Dr Joh: Rudolph Saltzmann so inn hauptgut ablößig mit 225. lb vnd dann 3 fl. gelts vff Mariæ Verkündung fallendt, den Stiffts herren Zum Alten St. Peter in Capital gerechnet p. 30. lb d So dann ist dieße behaußung auch noch v.hafftet vmb 10. lb 5 ß 4 d Ziehlgeltt, weÿland Thoman Stichen döchterlin, wegen seines daran gehabten 7.benden antheils, Sonst ledig eig. Vber hieuor geschriebene beschwerd. angeschlagen p. 247 lb 4 ß 8 d. Darüber sagt ein Perg: Kauffbr: mit der Statt Straßburg Contract Insigel, dedato 28. Febr. A° 1576. sign. mit alt. Nis 1 et 7 vnd darbeÿ gelaßen
Item Zweÿ Heüßer neben einand. vnd. einem dach sampt j. gärthelin hind dem Bollwerckh in d. St. St. vorstatt vorm Speÿrthor (…)
(W.) Item j. drittertheil für vnvertheilt von v. ane hauß, hoff, Scheür, Ställ, Keller, Trott, Trotthauß v. j. Garten (…) Im Flecken Marlenheim beÿ dem Burckgraben gelegen (…)
Schluß und Abzug in dießes Inventarium. I. Der Fr. Wittib unverändert guth, Sa. haußraths 26, Sa. Silbergeschirrs 26, Sa. der Guldenen Ring 15, && Eigenthumbs ahne heüßern 244, Sa. der Liegenden güther 190, Sa. Ergentzung Ihres unveränderten Guths 20,Sa. Schulden 20, Summa summarum 544 lb
2. Der Erben unverändertes Guth, Sa. haußraths 51, Sa. Gulden Rings 1, Sa. Pfenningzinß hauptguth 111, Sa. Anschlags der behaußung 247, Sa. Schulden 124, Summa summarum 536 lb – Schulden 669, Übertreffen demnach die Schulden Auß dem Erbe Zu bezahlend, der Erben gantze unveränderte Nahrung Benantlichen vmb 133 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 385 lb

La maison revient, sans doute par adjudication judiciaire, à Georges Beyerbach. Originaire d’Öhringen, il est en 1630 secrétaire du receveur de Saint-Pierre-le-Vieux. Il épouse en 1632 Barbe, veuve du prévôt de Dorlisheim Nicolas Maurer

1630 (10. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 441-v
(…) hatt in gegensein H. Johann Müllers Schaffners deß Stiffts Zum Alten St. Peter auch Burgers Alhie Scribenten Georg Beÿerbachs von Öringen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 13-v)
1632. Dominica Paschatos. Görg Beurbach Von Oering. d. Schreiber Simon* Beurbach deß Kieffers daselbst ehelich Sohn, Barbara weiland Niclaus Maurer gewesenen Schultheißen Zue Dorlißheim hinterlaßene wittib 17. Apr. (i 15)

Alors secrétaire à Dorlisheim, Georges Beyerbach devient bourgeois avec sa femme Barbe Hæhnel en apportant trois enfants
1637, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 876
Georg Beÿrbach geweßener Gerichts schreiber Zu Dorlißh. Erkhaufft daß burgerrecht für sich vnd sein haußfr. Barbaram Hähnlin vmb 8 gold fl. bringt mit sich dreÿ Kinder Barbara, Maria vnd Susanna welche noch kein Eien* gutt Haben wirdt Zu den Freÿburgern dienen. Jur: den 6. Martÿ 1638.

Baptêmes à Strasbourg à partir de 1641.
(B. SPV 1641 f° 508 Magdalena (i 299), 1643 f° 594 Ursula (i 337), 1648 f° 126 Johann Georg (i 66, mère Barbara Henlin), 1650 f° 195 Salome (i 103)

Receveur de Saint-Pierre-le-Vieux, Georges Beyerbach vend la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière au tonnelier municipal Daniel Schmidt

1646 (18. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 305
(Prot. fol. 103.) Erschienen H Georg Beÿerbach Schaffner der Stifft alt. St Peter alhie,
hatt in gegensein H Daniel Schmidts Statt Kieffers, bekannt, daß Herrn Probst dechant und Capitul besagter Stifft
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders, mit dero hoffstätten, höfflin, und alle ihren Gebäwen alhie vff dem Parfüßer Platz, neben H Anthoni Füeßeln alt. dreÿern deß Pfenningthurns, ein und anderseit neben Weÿl. Philipß Leubrandts deß Barbierers seel. Erb., hind. vff den Käuffern stoßend geleg. davon gehnd iahrs vff Joh. Bapt: 4 ß Straßb. wehr. lößig mit 100. fl. wehr. der Samlung Zum thurn, It. 4 fl. wehr. vff Weÿhenachten widerkäuffig mit 100 fl. wehr. dem Blaterhauß alhie, It. 4 lib. 14 ß 6 d. vff Michaelis lößig mit 94 lb 10 ß H Johann Rudolph Saltzmann dem ältern Med. Doct. & Profess., Vnd dann j. lib 10 ß vff Mariæ Verkündigung lößig mit 30. lib obgedachtem Stifft alt S. Peter selbst. (vff sich genohmen) – umb 95. lib

Fils du receveur au service des margraves de Bade Philippe Schmidt, Daniel Schmidt épouse en 1623 Elisabeth, veuve du marchand Paul Berger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ Zwischen eingangs gemeltten beeden Eheleüth auffgericht. (…) zwischen dem Ehrengeachteen und vornehme Herrn Daniel Schmiden, Weÿl. des Ehrenfesten Wohlvornehmen H Philippi Schmids gewesenen Schaffners und Burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßenen Sohne ane einem, so dann der Ehren vnd Tugendreicher Frauen Elisabethen Schonerin, weÿl. deß Ehrengeachten vnd vornehmen H Paul Bergers auch Burgers und handelsmanns in ehegedachter Statt Straßburg seel. hinderlaßener Wittiben, anderntheils (…) Actum Straßburg in der Kleinen Raths Stuben auff Dienstag den 28. Octobris A° 1622

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 470 n° 1560)
1623. Daniel Schmid ein Küffer h. Philipps Schmid Margräffischen schaffners hind.laßener Sohn, Elisabeth pauli Bergers des handelsmanns alhie nachgelaßene wittib. Montag den 1. 10.br (i 494)

Originaire de Sélestat, le marchand Paul Berger épouse en 1618 Elisabeth, fille du boucher Jonas Schœner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 116-v n° 17)
1618. den 25. Augusti seind ehelich eingesegnet word. Paulis Berger von Schletstatt der handelsmann Hn Tobiæ Bergers, burgers und handelsmanns Zu Schletstatt Sohn, vnnd Jungfr. Elisabeth, weÿland herrn Jonæ Schonern, geweßenen burgers sel. alhie nachgelaßene tochter (i 127)

Daniel Schmidt et Elisabeth Schoner contractent une obligation au profit d’Ursule Sauler et de son frère Michel Sauler, en service à Strasbourg
1628 (25. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 453-v
Erschienen Daniel Schmidt burger Zu St. vnd Elisabetha Schonerin sein eheliche haußfr. mit beÿstand H. hannß Jacoben vnd hanß Georgen der Schonen ihr Elisabethen Brüedern alß hierzu insonderheit erpetener nechsten verwanthen,
haben in gegensein Ursulæ Saulerin von Gerlenfingen, sich anietzo alhie beÿ H D. Johann Gustel in diensten vfhaltendt, So dann Michel Saulers des noch ledigen Baderknechts daselbsten, ihr Ursulæ Bruders deßwegen Zugegen Margreth Vischerin Verpfrüenderin in der Samblung Zum Creütz alhie, ihr der Saulerischen Geschwisterten Mueter schwestern – schuldig seÿen Lxxv lb

Daniel Schmidt est nommé tonnelier municipal en 1639.
1639 XV (2 R 63) Daniel Schmid würd statt Kieffer. 86. 108. vid: plura Statt Kieffer d. New.
1655 XV (2 R 73) Daniel Schmid, vid. Stattkieffer. [47]

Elisabeth Schoner meurt en 1657 en délaissant une fille de son premier mariage avec Paul Berger et une autre issue du veuf. L’inventaire dressé dans une maison place des Cordeliers comprend plusieurs maisons. La masse propre au veuf est de 1 010 livres, celle propre aux héritiers de 784 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 789 livres, le passif à 1 351 livres.
1657 (9. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 25) n° 24
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt die Ehren: vndt tugendsame Fraw Elisabetha Schönerin, deß fürgeachten vndt weÿsen Herrn Daniel Schmiden, Alten Statt Küeffers vndt der Zeitt E: Ehrs. Großen Raths alhier zu Straßburg Beÿsitzers eheliche haußfrauw nunmehr seel. Welche Sambstags den 27.ten Junÿ Jüngsthin Göttlichen wollen nach Zeittlichen todts verblichen nach Ihrem aus dießer weltt tödlichen hinscheÿden hind. Ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der Ehren vndt Vil tugendsammen Frawen Mariæ Salomeen Bergerin deß Ehrenhafften vndt Achtbahren herrn Philips Würtzen, Metzgers undt Burgers alhier haußfrauwen mit beÿstandt desen selben, # der ietzt abgeleibten Fren seel. mit weÿl. dem Ehrengeachten vndt vornehmen H Paul Bergern geweßenen handelßmanns vnd Burgern alhie Ihrem Ersten haußwürth seel. ehelich erzeugter dochter vndt ietzmahlen (-) Wie auch der Ehren: vndt vier tugendreichen Frn Elisabethæ Schmidin, auch ihr d ietz abgestorbenen frn. seel. mitt obehrenernandtem Herrn Daniel Schmiden Ihrem ietz hinderplibenen herrn Wittwern ehelich erzeugter dochter vndt ietzmahlen deß Ehrenvesten vndt fürgeachten herrn Johann Jacob Schellen Handelßmanns vndt Burgers alhie hfrn., ebenmäßig mit beÿstandt deßelben, beeder ietz abgeleibten frn seel. in Zwohen vnd.schiedlichen Ehen ehelich erzeugter döchtern, vndt ab intestato hinderlaßener nechster Erben (…) So beschehen auff Mittwoch den 9.ten 7.bris A° 1657.

Eheberedungs Copeÿ (…) Actum Straßburg in der Kleinen Raths Stuben auff Dienstag den 28. Octobris A° 1622
Copia Codicilli – 1639 (…) Persönlich erschienen ist die Ehren: und Tugendreiche Fr. Elisabeth Schonerin H Daniel Schmids Burgers und Stattküfers zu Straßburg eheliche haußfr. vff einem bett liegend, Zwar schwaches und Kranckes leibs (…) in der Codicillirend. Wohn behaußung auf dem Stefansplan gelegen, Zu dem Regenbogen genant, in der undern Stuben uff die faß sehend (…) Vnd dieweil dann Ich Johann Georg Kirchner Von Weißenburg am Rhein außer Römischer Keÿserlicher Majestatt (…) ein Offenbahrer geschworner Notarius und Burger Zu Straßburg
Bericht Wegen deß H Wittwers undt d. Erben unveränderten Haußraths (…)
Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg auff dem Barfüeßerplatz gelegenen behaußung so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt.
Im vordern Stockh auff dem obern Casten, Auff dem And.n Casten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor dießen Cammern, Im Bütten Keller, Im vndern Haußöhren, Inn der Brandtweinkammer, Inn der werckstatt, Im Wein Keller, Im Closter auff dem Barfüßplatz, Oben am Schnecken, Inn der Wohnstuben, Inn dießer Stubkammer, Im Obern Haußöhren, Inn der Kuchen
Im Hindernstock. Inn der Stuben, Inn dießer Stubkammer, Inn der Schwartzen thuch Cammer, Im Nebens hauß, In der Knecht Cammer, Inn der Stubkammer, Inn d. Stuben, vor d. Stuben, Und. im hauß
Eigenthumb und Beßerung ane einer Behaußung vndt Brennhütten. (th.) Erstlichen Ein vor: hind ; vndt Nebens hauß aneinandet
in der Statt Straßb. ane dem Barfüeßer platz (…)
(th.) Item j. Brennhütt sampt 4 kl. brennkeßeln (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, So Maria Marxin ietz Hannß Schweigheußers Metzgers vndt Burgers alhie haußfraiw ad dies vitæ wÿdembs weiß Zugenießen hatt, davon d. H. Wittwer and.halbe 4.te theil gehörig.
Item eine Behaußung in d. Statt Straßburg vorstatt in Crauthenauw ein seith ein Eckhauß an dem Breuschgäßlin (…)
Eigenthumb vndt Beßerung ane Heüßen so der Erben unverändert. Erstlichen ein fünffter theil für ungetheilt von und ane hoff, sampt dreÿen heußern
genandt Rothhoff, od. Musterhoff, jetzt Kuppelhoff genandt (…)
Itel noch 1/5.ter theil von v. ane hauß (…) beÿ vorgemeltem hauß gelegen
Ergäntzung der Erben unverändert Gueth. Auß dem üver Weÿland H Pauli Bergers geweßenen Weinhändlers vndt Burgers alhie, d. ietz vstorbenen frau vorigen Ehe, vndt haußwürths seel. den 2.ten 7.bris A° 1620. durch weÿl. H. Andream Kauffman den Notm. seel. auffgerichteten Inventario
Deß Herrn Wittwers unveränderte Nahrung betreffend, Sa. Silbergeschirrs vnd Geschmeids 4, Sa. Guldener Ring 32, Sa. Liegender güther o, Sa. Schulden 26, Sa. Ergäntzung 904, Summa summarum 1010 lib
Der Erben unveränderte Nahrung anlangend, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Guldinen Kettlinc 21, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 25, Sa. Eigenthums vnd beßerung ane Heüßern 300, Sa. d. Ergäntzung 433, Summa summarum 784 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 335, Sa. holtzes, reÿff, bandt, daugen vnd außgemachter Arbeith 43, Sa. früchten 877, Sa. Brandt vndt Trinckwein 677, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 186, Sa. Guldinen Ring 9, Sa. Bahrschafft 565, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 326, Sa. Eigenthumbs vnd Beßerung ane einer behaußung und Brennhütten 665, Sa. Schulden 93, Summa summarum 3789 lb – Schulden 1351 lb, Nach deren Abzug 2429 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4189 lb

Daniel Schmidt se remarie en 1658 avec Judith fille du marchand Nicolas Fischer, qui a épousé en 1649 Aristarque Olter et en 1654 le vitrier Jacques Gesell
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 91 n° 4)
1658. Dominica III. Epiphanias Herr Daniel Schmidt, Eines Ehrsamen Grosen Raths Wohlverordneter Beÿsitzer Undt Fr. Judith H Jacob Gsellen gewesenen burgers und Glasers auch Eines Ehrsamen Grosen Raths alten beÿsitzers hinderlaßene Wittib. Copulabantur Magistratus jussu Auf der Weinstich. Stuben 1. Febr (i 102)

Mariage, cathédrale (luth. p. 522)
1649. Dom. 10. Trinit. Aristarchus Olter der Fünffzehen Knecht vnd Burger allhier, J. Judith herrn Niclaus Fischers deß gewesenen Handelßmanns Vnd Burgers allhier Nachgelaßene Eheliche dochter. In der Ruprechtsaw. Zinst. dar. (i 271)

Mariage, cathédrale (luth. p. 564 n° XLIV)
1654. Sonnt. 16. Trin. 10. 7.br H Jacob Gesell der burger Vnndt Glaßer alhier auch E. E. Großen Raths beÿsitzer Vnndt F. Judith weilandt Aristarchi Olters des burgers vnd fünffzehen Knechts alhie hinderlaßene Wittib. Mont. 18. 7.br. Münster, Maurerstub. Thiergarten (i 315)

Judith Fischer meurt en 1662, femme de l’assesseur au Grand Sénat Daniel Schmidt. Elle délaisse pour héritiers testamentaires les enfants de Jean Georges Fischer, le fils d’Emanuel Fischer et la fille de Marthe Fischer. L’actif de la succession s’élève à 497 livres, le passif à 23 livres
1662 (5.2.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 3) n° 5 (358)
Inventarium vndt beschreibung aller undt ieder haab undt Nahrung, so weÿland die viel ehren vndt tugendsame fr. Judith Schmidin gebohrne Fischerin, des Ehrenvesten fürsichtigen Vndt weißen herren Daniel Schmidt, E. E. großen Raht beÿsitzers haußfrau, welche den 16.ten Januarÿ Instehend. Jahrs tödlichen verblichen, hinderlaßen So vff erfordern und begehren der Ausgelebten frawen per Testamentum (instituirte Erben)
Actum den 5.ten Februarÿ Anno 1662.
Diie Abgeleibte fraw seelige hatt inn ihrem vffgerichteten Testamento Zu Erben verlaßen wie volgt. den Ehrwürdigen vnd wohlgelehrten Herrn H. Abrahamum Fischern dießer Zeit wohlbestellte, Pfarrern Zu Barr, Ferner die viel ehren vndt tugendreiche Fr. Barbaram Reißnerin gebohrne Fischerin des Ehrenvesten vnd wohlgelehrten herrn H. Johannis Conradi Reusnern beÿ alhiesigem Gymnasio quinta Classis wohlbestellten Præceptoris haußfr. beede weÿland Herren Johann Georg Fischers geweßenen Huetstaphierers der Abgeleibten frauen seeligen Brueders seeligen hinderlaßenen Sohn undt dochter Zu einem Stammtheÿl
2. Weitter weÿland Emanuel Fischers geweßenen huetstaphirers und burgers alhie hinderlaßenen Sohn Nahmens herrn Emanuel Fischern huetstaphirern undt burger Alhier vor sich selbsten Johannes undt Daniel so beed. ledigen standts derer geordneter vogt den Ehrenthafft herrn Johann Adolff Huckh biersieders Zur Sonnen undt burgers In Straßburg so dem geschefft beÿ gewesen,
So dann In den dritten Stamtheil weÿland frawen Marthæ Fischerin mit auch weÿland herrn Daniel Schiele gewesenen Goldtschmiden vnd Burgers alhier ehelich erzeugten dochter Nahmens Jungfr. Barbaren dero geordnet und geschworenen Vogts den Ehrenhafften Herrn Michael Zentgraffen Goldtarbeiter undt Burger alhier welchen den geschefft beygewohnt, vndt Ursulam Schielin mit beÿstand des Ehrsamen und vescheidenen Hanß Jacob Lochbeülers Krämers undt burgers alhie Ihres haußwürths, Alle obehrengedachter Frawen seeligen Inn Ihrem vffgerichtenen testamento instituirten Erben

Inn einer Inn der Statt Straßburg auff dem Paarfüßer Platz gelegenen undt H. Daniel Schmiden den Wittiber eÿgenthümblich gehörigen behaußung ist befunden worden Wie Volgt
Ergentzung der Erben unveränderten guett
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 109, Sa. Silbergeschweidt 29, Sa. Guldener Ring 33, Sa. der baarschafft 31, Sa. Schulden 63, Sa. Ergäntzung 229, Summa summarum 497 lb – Abzuziehen 23, Verbleibt 473 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 697 lb
Wÿdembs Verfangenschafft welche die Abgeleibte frau seelige von weÿlandt herrn Aristarcho Oltern XV. botten Ihrem ersten haußwürt (genoßen)
Wÿdembs Verfangenschafft, so die Abgeleibte frau seel. von Weÿl. Herrn Jacob Gesellen Glaßeren vndt E. E. Großen Raths Alten beÿsitzern Ihrem Andern haußwürth sel. ad dies vitæ Widembs weÿs Zugenießen gehabt. Lautt Inventartÿ über ob Ehrengemelts H Jacobi Gesellen Verlaßenschafft in A° 1655. durch Christoph Schüblern Notum auffgerichtet (…)

Les héritiers de Judith Fischer portent devant les Quinze l’affaire de la succession. La commission déclare que le bureau de la Taille n’a pas d’intérêt dans la succession, que le veuf a d’ailleurs demandé à être exempté d’inventaire mais que les héritiers demandent légitimement qu’un inventaire soit dressé.
1662, Protocole des Quinze (2 R 79)
H. Daniel Schmidts Wittib Inventur. 42. 43.
(f° 42) Sambstag den 1. Martÿ – Fr. Judith Vischerin Erben per Wilden übergibt Supplication so verleß. bitten einverleibter ursach wegen, daß Sie ermelter Vischerin bereits Inventirte Verlaßenschafft vertheilen mög. in deme H Daniel Schmidt d. wittiber sich Zu inventiren difficultirt. Erk. Für Obere Stall Herren gewieß.

(f° 43-v) Freÿtag den 7.ten Martÿ – Obere Stallherren Laßen per H. Frantz referiren, vf Erkantnuß supra fol. 42. hetten Sie von Judith Vischerin H Daniel Schmidts geweßenen haußfrawen Seel. Erben begehren geredt, Vnd nach angehörtem der H. Dreÿ deß Stalls bericht vf belieben Mgh. darfür gehalten, weilen ermelter Vischerin verlaßenschafft bereits inventirt, die gantze Zeit, Wie wohl nur 2. Jahr gewehrter Ehe, iederweilen Separat geblieben, v. der wittiber Ihro für die errungenschaft in pactis Dotalibus Jährlichen ein gewißes verschafft auch im übrigen der Stall Kein ferner interesse dabeÿ hat, sondern dieße Separation vnd vertheilung nur darumb difficultirt, damit H Schmidt desto ehender zu seiner Inventation gebracht* werden möchte, Vnd aber derselbe vmb solcher befreÿung beÿ den Herren dreÿeren auch Schrifftlichen einkommen, Es solte dem hero Zuvorderst den supplicirend. Erben, In ihrem begehren gratificirt, H. Schmid aber sein petitum propter malam consequentiam vnd weil. dergleichen erst kürtzlich H. XXI. Kawen wegen seiner Frn Mutter seel. Verlaßenschafft, und andern mehr auch nit verstattet werden abgeleint undt es beÿ ordnung gelaßen werd. stellens. Erkandt, Würdt d. bedacht placidirt.

Daniel Schmidt obtient une dispense pour se marier avant la fin de son deuil.
1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
(f° 166-v) Sambstag d. 20. Septembr. – H. Daniel Schmidt pro dispensatione
H. Daniel Schmidt Bittet per Wild. Mh. wollen Vorhabende copuation Weylen Er in dem leidt begriffen auff d. Weinsticher stuben verstell. Erk. Willfahrt word.

Daniel Schmidt se remarie en 1662 avec Ursule, veuve du barbier Nicolas Olter. Fille du notaire Euchaire Schübler, Ursule Schübler épouse en 1639 Michel Burger, assesseur au Grand Sénat, puis en 1641 Nicolas Olter, aussi assesseur au Grand Sénat.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 125-v n°40)
1662. Eâdem Dominica [XVII Trinitatis] Hn. Daniel Schmidt E. E. Großen Raths alten Beÿsitzern Vndt Fr. Ursula, Weÿl. Hrn Niclaus Olthen Barbierers vndt Wundartzten auch E. E. Großen Raths alten Beÿsitzers, nachlel. Wittib. Ex Amplissimi Magistratus Indulti Copulavi auff den Weinstichen Zunfft Stub, Zinst. 30. Septembris (i 138)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 56)
1641. Dnca 3. Trin: 11 Julÿ Herr Niclaus Oltter E. Ersamen Großen Rath beÿsitzer fr. Ursula H Michael Burgers E. E. grosen Rhats beÿsitzer hind.lassene Wittib (i 57)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 45-v)
1639. Eodem [Dncâ Paschatis 14 Aprilis] Herr Michael Burger, E. E. Großen Rhats beÿsitzer, J. Ursula H. Eucharÿ Scheublers Not. nachgelaßene tochter (Mont 22 April: Zu Eckboltzh. (i 47)

Ursule Schübler fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 171 livres.
1662 (13. Nov.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 31) n° 32
Inventarium Über Frawen Ursulæ Schueblerin Zu H Daniel Schmiden Alttem Statt Küeffern und der Zeit E. Ehrs. Großen Raths Allher, Alttem Beÿsitzern in den Ehestandt Zugebrachte Kleÿder, Silberin Meßer, Gürttel vndt Guldine Ring auffgerichtet 1662. (…) als Crafft irer mit einand. auffgerichteter Eheberedung, ein Unverändt. Gueth in den Ehestand Zugebracht (…) So geschehen, auff Donnerstag den 13. Novembris A° 1662.
Summa summarum 171. lb

Daniel Schmidt vend la maison au remueur de grains Jean Gartner

1649 (16. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 26
(Prot. fol. 15.) Erschienen H Daniel Schmid der Statt Küeffer
hatt in gegensein hannß Gartners deß Kornwerffers
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoffstätten, höfflin, und allen ihren Gebäwen alhie vff dem Parfüßer Platz neben H Anthoni Füeßel groß. Rhats Vewanth. ein und anderseit neben weÿl. Philipß Leubrandts deß Barbierers seel. Erb: hind. vff den Verkäuffern stoßend geleg. davon gehnd iahrs vff Joh. Bapt: 4 fl. Straßb. wehr. lößig mit 100. fl. wehr. der Samlung zum Thurn, Item 4. fl. wehr. vff weÿhenachten lößig mit 100. fl. ermeldter wehr. der Blaterhauß alhie, Item 4 lib 14 ß 6 d vff Michaelis lößig mit 94 lb 10 ß H Johann Rudolph Saltzmann dem älten Med. Doct. Profess. (übernohmen) – umb 163. lib

Fils de Jean Gartner, le journalier Jean Gartner épouse en 1633 Marguerite, fille du jardinier Louis Marx
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 151)
1633. Dom. I. Adventus 1. 10.bris. Hans Gartner der tagner alhie Hans Gartners deß tagners v burgers alhie nachgelaßener sohn und Margaretha Ludwig Marx deß Gartenmans vndt burgers alhie eheliche tochter. Cop. 9. 10.bris zu J. St. Peter (77)

Jean Gartner est remueur de grains à partir de 1643 dans les registres de baptêmes
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 5, n° 28) 1638. 21 Junÿ. P. Hannß Garttner vndt Margaretha Marxin, I. Catharina, C Georg Lix der garttner, Aurelia Rinckin Anna hannß Caspar Hemmerlen fr. (i 4)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 25, n° 96) 1639. Dominica Trinitatis XVI Sonnt. 6. tag Oct. P. Hannß Garttner vndt Margaretha Marxin, I. Anna, C Abraham von Fridolsheim der Jünger, Anna Caspar Hammerers Fr. Jungfr. Catharina Benedict Hirten tochter (i 15)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 113, n° 37) 1643. Dominica Judica. 21. Martii P. Hannß Garttner der Korn Werffer Vnd Margaretha, I. Johann Georgois C. Georg Müller der Kornwerffer, Johannes Götz der Weißbeck, Aurelia Andres Renchert des Garttners (-) (i 61)

Le remueur de grains Jean Gartner meurt en 1668. La maison revient à son fils Jean Georges Gartner qui épouse en 1666 Marguerite Fessmann

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 86, n° 3)
1668. Januarius. Hn Johann Gartner, der Kornwerffer, Scabinus beÿ E. Ehrs. Zunfft Zur Lucern Vndt Statt: Gerichts alten Beÿsitzer, (begraben) Freÿt. 10. ad Lepros. (i 48)

Jean Georges Gartner et sa femme Marguerite hypothèquent la maison au profit du cordier Chrétien Kamm. En marge, quittance remise en 1684 à Mathias Blessig, second mari de la débitrice.

1679 (16. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 907-v
Hannß Georg Gartner der Kornwerffer und Margaretha sein Eheweib, und Zwar Sie Margaretha insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest, fürsichtig und weÿsen Herrn Hannß Jacob Fritzen und herrn Abraham Gollen beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
in gegensein Christmann Kammen des Saÿlers, im nahmen deß Edel- hochgelehrten herrn Gerhard Von Stöckhen H.I. D. et Pandectarum Profess. publici beÿ hießiger wohllöblichen Universität – schuldig seÿen 300. fl.
unterpfand, Hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten alhier uff dem Barfüßer platz einseit neben anthoni füesell dem Kandten Gießen, anderseit neben hannß ruprecht Meßerschmidt dem barbierer, hinden uff hannß Jacob Schellen den weinhändler stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Mathis Bläsigs alß ietzigen ehevogts hierinn gedachter Gartnerischen Wittibin (quittung) Act. 12. Aug. ao. 1684

Les députés chargés de vendre les biens qui appartiennent à Jean Georges Gartner cèdent la maison au cordonnier Jean Georges Schrimpff

1682 (28. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 293
Herr Johann Henrich Bischoff undt herr Johann Willhelm Reichardt beÿdte alß auß E.E Kleinen Rhats mittel Zur distraction Hanß Georg Gartners des Kornwerffers nunmehr seel: Verlassenschafft insonderheit Deputirte, mit beÿstand Herrn Johann Philipp Kasten V.J.D. undt ged. Rhats Actuarÿ et Referentis
in gegensein Hannß Georg Schrimpfen des Schuhmachers
Ein Vorder: und hinder behaußung sampt einen höfflein dar Zwischen, hoffstätt undt allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier ahne dem baarfüßerplatz einseit neben Anthoni Füßel dem Kantengießer anderseit neben Philipp Ruprecht Meßerschmidt hinden uff hannß Jacob Schellen den Kieffer stoßend gelegen, welche behaußung umb 100 fl. der Samblung Zum Thurn, Item umb 100 fl. dem blatterhauß alhier, so dann umb 155. fl. den Gartnnerischen Geschwisterdten verhafftet – umb 660 fl.
[in margine :] (…) in gegensein Annæ Catharinæ gebohrner Öhlingerin deß hierin gemeldt. Kaüffers hinderlaßener wittib mit beÿstand Georg Christoph Nonnenmanns deß Paßmentirers (quittung) Act. d. 4.ten Mart. 1689

Jean Georges Schrimpff et sa femme Anne Catherine hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit d’Israël Dieterlin, enseignant au lycée

1682 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 316-v
Hannß Georg Schrimpff der Schuhmacher und Anna Catharina beÿdte Eheleuthe, und zwar dieselbe insonderheit mit beÿstandt Herrn M. Johann Friderich Öhlingers Pfarrers zu Schiltigheim undt Abraham Öhlingers des Zollers am Steinstraßer thor Ihres resp. eheleiblichen bruders undt Vettern alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Herren Israel Dieterlins Præceptoris Classici Jnferioris Gÿmnasÿ – schuldig seÿen 150 fl. à 15. bz.
unterpfand, Eine vordere und hindere behausung mit allen deren gebäwen und zugehördten alhier ahne dem baarfüßerplatz einseit neben Anthoni Füßel dem zinngießer anderseit neben Philipp Ruprecht Meßerschmidt dem barbierer, hinden uff hannß Jacob Schellen den Kieffer stoßend gelegen

Fils du cordonnier du même nom, Jean Georges Schrimpff épouse en 1682 Anne Catherine Œlinger, fille de l’orfèvre Frédéric Œlinger
Mariage, cathédrale (luth. f° 103, n° 28)
1682. Dom. 7. post Trinitatis.Zum 2 mahl hanß Georg Schrimpff der Schumacher Weiland Hanß Georg Schrimpffen Schuhmachers u. Burgers alhier nachgelaßener ehel. S. Jfr. Anna Catharina Weiland Friderich Ölingers gewesenen Silberarbeiters Burger alhier nachgelaßene ehel. T. Donnerstag den 23.t Junÿ Zun Predigern (i 104)

Jean Georges Schrimpff est ensuite messager de la Chancellerie
1686, Protocole des Quinze (2 R 91) Mr Hannß Georg Schrimpff der Cantzleÿ Bott pt° Holtz 49-v, Johann Georg Schrimpff der Cantzleÿbott umb einen Mantel 281-v

Jean Georges Schrimpff agrandit sa maison. Son voisin l’autorise à titre précaire à poser une partie d’une de ses arcades sur son mur. La convention est annulée le 6 février 1688

1686 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 252
Johann Christoph Engel der Barbierer an einem
und hans Georg Schrimpff der Schuhmacher am andern theÿl
daß nach dem Er Schrimpff den eingang an seinem allhier auff dem Baarfüßerplatz legene eÿgenthümblichen Hauß umb etwaß Vergrößern laßen, und deßwegen mit dem gehauenen Stein deß Schwibbogens umb einen Maursteins breÿte, auff sein H. Engels alß Nachbarn Maur eingeruckt seÿe, daß Zwar Er Engel auß guten willen solches vergönstiget habe, doch mit außtrucklichen beding daß solches anderst alß eine Vergönstigung und freÿer will nicht solle angenommen und länger nicht dann es Ihme oder seinen nachkommen belieben wird, dergestalten gelaßen, sondern auff deren begehren in vorigen stand wieder setzt und gestellt werd.
[in margine :] hierinn gemeldte beede Engel und Schrimpff haben angezeigt d. Er Schrimpff hierin Versprochener maßen alles wid. in vorig. stand gesetzt und sie die hierin beschriebene Vergönstigung wid. auffgehob. hab., Act. d. 6.ten Febr. 1688.

Jean Georges Schrimpff loue une partie de sa maison à son frère cordonnier Jean Daniel Schrimpff

1687 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 239
Erschien Johann Georg Schrimpff, der Schuhmacher und Cancelleÿ Knecht [unterzeichnet] hanß Görg Schrimpff Cantzleÿ bött
hatt in gegensein hans Daniel Schrimpffen auch Schuhmachers seines leiblich. bruders
entlehnt, in seinem am baarfüßerplatz gelegen einseit neben Johann Adam Schwaben dem Zinngießer, anderseit neben Christoph Engel dem barbierer gelegenen hauß, den gantzen vordern Stock, außgenomm. die undste stub, welche b* dem hind. Stock an H Picard dem Perucken macher verlehnt ist, sambt den gemeinen Genuß deß hoffs, und einen theil holtzhaußes und. Kellers wie solches und.schlag. ist, auff Vier jahr lang von Michaelis dießes 1687.st. jahrs an zu rechenen umb einen jährlich. Zinß nemblich 15 pfund pfenning

Le messager de la Chancellerie Jean Georges Schrimpff hypothèque la maison au profit de Jean Georges Wetzel, secrétaire à la Tour aux deniers

1687 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 386
hand Georg Schrimpff der Cancelleÿ Knecht
in gegensein H. Johann Georg Wetzels, Secretarÿ auff dem Pfenningthurn – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Ein vordere und hindere behaußung sambt einem höfflein dar zwischen, und denen hoffstätten, auch allen deren Gebaüen, begriffen Recht. und Zugehördten, allhier an dem baarfüßerplatz, einseit neben hans Georg Schwaben dem Zinngießer, anderseit neb. Johann Ludwig Engel dem barbierer, hinden auff weÿl. hans Jacob Schellen deß Kieffers hind.laßene Erben stoßend gelegen, welche behaußung umb 100 guld. wehrung d. Samlung zum thurn (Item umb 100 fl, Item umb 155 fl. So dann umb 335 fl. verhafftet), Zu deßen mehrer Versicherung ist hierbeÿ persönlich erschienen Anna Catharina gebohrne Öhlingerin, deß debitoris eheliche haußfr., mit beÿstand H. M. Johann Friderich Öhlingers Pfarrherrs zu Schiltigh. und H. Johann Conrad Wittichs, deß Speciereirers ihres respect. leiblich. bruders und Vettern, die hat sich für obige Schuld (…) verbürgt
[in margine :] (…) in gegensein Annæ Catharinæ gebohrner Öhlingerin, deß in ged. Verschreibung gemeldt. hanß Georg Schrimpffen alß debitoris hinderlaßene wittib und bürgin (quittung) den 21. Jan. 1689

Anne Catherine Œlinger se remarie en 1690 avec Christophe Wilschnack, fils de Zacharie Wilschnack à « Neidengall » dans le duché de Mecklenburg-Güstrow : contrat de mariage, célébration

1690 (1.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 2
Heuraths Verschreibung Zwischen Meister Christoph Wilschnackh Von Nidengall Mecklenburgerlandts, nunmehro Burgers undt Schuhmachers alhier Zu Straßburg mit beÿstand Christian H Schreiners v. burgers alhier an einem, So dann
Frawen Annæ Catharinæ gebohrner Öhlingerin, Weÿl. hannß Georg Schrimpffen geweßenen Schuemachers vndt beÿ hiesiger Statt Straßburg Cancelleÿ ordinari Bottens vndt burgers nunmehr seel. hinderlaßenen Wittib, mit beÿstandt herrn Georg Christoff Newmanns Paßamentierers undt burgers alhier Ihres annoch ohnentledigten vogts, andern theilß
Actum Straßb. den 1. April Anno 1690. [unterzeichnet] Christo wilschnack als hoch Zeitter

Mariage, cathédrale (luth. p. 172)
1690. Dom. Exaudi. Zum 2 mahl Christoph Wilßneck, der Schumacher vnd Burgers Weiland Zacharias Wilßneck auch Schuemachers und Burgers Zu Neudergall im Fürst: Mecklenburg Güstrau: Lini nachgel. S. Anna Catharina Weiland hanß Georg Schrimpffen geweßenen Cantzleÿ-Boten und Schumachers W. Mittw. den 27.ten Maji. N. Kirch (i 17)

Christophe Wilschnack acquiert le droit de bourgeoisie en 1688 (registre des acquisitions par mariage). L’acte est biffé, sans doute pour le reporter dans le registre des acquéreurs par achat mais le report n’a pas été fait.
1688, 4° Livre de bourgeoisie f° 542
[biffé] Christoph Wilßnach d. Schuhmacher von Nigengall, auß dem Mecklenburgischen, empfangt das burger recht p. 1. golt fl. und acht schilling, so Er beÿ dem Pfenningthurns erlegt, ist ledig. standts gewesen undt wirder Zünfftig beÿ d. Schuhmachers, Jur. 2. Junÿ [in margine :] feÿereÿmers freÿ

Christophe Wilschnack et Anne Catherine Œlinger hypothèquent la maison au profit de Marguerite Willich, veuve de l’administrateur du sel Jean Gross.

1691 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 187-v
Christoph Wilschnack, der Schuhmacher und Anna Catharina, gebohrne Öhlingern, und Zwar dieselbe mit beÿstand Georg Christoph Neumanns, deß Paßmentirers ihres geweßnen Vogts, und Christian Hahn d. Schreiners, Ihres Schwagers
in gegensein Fr. Magdalenæ gebohrner Willichin, weÿl. Hn Johannis Großen, gewesenen Saltz verwalthers und dreÿers deß Umbgelds nachgelaßene wittib mit beÿstand Johann Henrich Kaüffers deß Schreiners ihres Vogts, schuldig seÿen, 50 pfund
unterpfand, Ein vord. und hindere behaußung, sambt einem höfflein dar zwischen, und deren hoffstätten, auch allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier an dem Baarfüßer Platz, einseit neben hans Adam Schwab dem Zinngießer, anderseit neben Johann Christoph Engel dem Barbierer, hinten auff weil. hans Jacob Schellen deß Kieffers Wittib und Kind. stoßend gelegen

Christophe Wilschnack et Anne Catherine Œlinger hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Adam Œsinger

1699 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 374
Erschienen Christoph Wilschnack, der Schuhmacher und Anna Catharina, gebohrner Öhlingerin, deßen Eheliche haußfrau, vnd Zwar dieselbe mit beÿstand Christian Hahn, deß Schreiners, vnd hans Martin Rhiel, deß Schuhmachers, ihres Vettern [unterzeichnet] christoff wil nakh
in gegensein H. Johann Adam Ösingers, Notarÿ Publici, schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß und höfflein, sambt dero hoffstätt. und allen deren Gebäuen, rechten und Zugehördt. allhier am Baarfüßerplatz, einseit neben Isac Stierel, dem Kantengießer anderseit neben H. Augusto Krieg den barbierer hinden auff eine behaußung den Schellischen Kindern gehörig stoßend geleg.

Christophe Wilschnack meurt en 1699 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à la somme de 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 184 livres, le passif à 67 livres.

1699 (18. 9.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 3) n° 60
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegend. und Vahrender, Veränderter und Unveränderter, so weÿl. der Ehrsam und bescheidene Meister Christoph Wilßnackh, geweßenen Schuhmacher und burger alhier Zu Straßburg nach seinem den 4. Augusti dießes 1699.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen seeligen Hinnenscheiden zeitlichen Verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Edel, Wohl ehrenvest Rechtsgelehrten und großachtbaren herrn Daniel Rohren Notarÿ publici und berühmbten practici alß geordnet und geschwohrnen Vogts Annæ Margarethæ Wilßnackin, deß Verstorbenen mit hernach gemelter hinderbliebenen Wittib ehelich erzeugten töchterleins und hinderlaßenen ab intestato einzigen Erbin (…) Actum in der Königlichen Statt Straßb. Mittwochs den 18.ten Novembris Anno 1699.
Es ist eine Eheberedung vorhand. welche H. Nots. Daniel Rohr in Anno 1690. in duplo verfertiget
NB Vide Hernach den Vergleich Welchen die Wittib Annæ Margarethæ Wilsnackin ihres töchterlin alß dißorths Erbin herrn Vogten Wegens eines Vätterlich. Gueths auffgerichtet hat

In einer in der Statt Straßburg ahne dem Baarfüßerplatz gelegenen hernach beschriebene der Wittib eigenthümlich zuständig behaußung befunden worden Wie volgt
Höltzen und Schreinerwerck. In der Knecht Cammer, Vor dießer Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der obern Stub, Vor dießer Stuben, In der Wohnstuben, On der Wohn Kuchen, Im haußöhren, Im Höffel, Im Keller
Eigenthumb ahne einer Behaußung. Ein Vorder und ein hinderhauß, sampt seinem höfflin, hoffstätten wie auch allen anderen deren gebewen begriffen Weithen, rechten Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhie in der Statt Straßburg ahne dem barfüßer platz einseith neben Mr Isaac Stierlin dem zinngießer, anderseith neben herrn Augusto Griegen dem Barbierern, Hinden auff Weÿl. hannß Jacob Schallen deß Kieffers seelige Erben stoßend, davon gehen Jährlichen auff Joh. Bapt: der Samblung Zum thurn 2 lb 2 ß d Zinß, so in hauptgut ablösig mit 52 lb 10 ß d, Fernerer 2 lb 2 ß d Jahrs auff Weÿhenachten, dem Blatterhauß alhier, Wieder Käuffig in Capital mit 52 lb 10. ß d. Weiter 3. lb 1 ß 2 d geldts dem Mehrern Hospithal alhier Termino Michaelis so in hauptguth abzulößen mit 77. lb 10 ß d. Item 6 lb weÿl. S: T: Herrn XV.er Balthasar Friderich Krautter frau Wittib Jährl. auff den 16.ten Octobris ist in Capital abzustatten mit 150. lb d, Sodann 2 lb 10 ß d Jahrs auff den 13 Augusti Johann Adam Ösingern Notario publico alhie Widerkäuffig in hauptguth mit 50. lb, sonsten freÿ Ledig und eigen und durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere Vermög Ihren Zu dem Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung Sub dato 24.ten 9.bris aô 1699. æstimirt pro 375. lb. d. Dahin gegen thun die Hievor benambste darauff hafftende Capitalia 382 lb 10 ß. In Conferirung dißer beeden Summen befindet sich, daß dieße behaußung mehr onerirt dann æstimirt, welches hernach vnder die passiva Zubring. nemblichen umb 7 lb 10 ß. Über dieße Behaußung meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contractstub anhangenden Innsigel Verwahrt de dato 28.ten Septembris Anno 1682. mit altem Litt. A. signirt und nach beschehener besichtigung dißes mahl wieder dabeÿ gelaßen.
Vergleich wegen Annæ Margarethæ Wilßnackin der dißorths Erbin Vätterlichen Guths (…) der vogt (…) mithinn anfallende prætensiones so sein Vogts Kindt Wegen seiner Vätterlich Verlaßenschafft haben möchte Würcklichen renuncirt hat (…) Straßburg den 20.ten febr. Anno 1700.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 89, Sa. Werckzeugs Leder Und gemachter arbeith Zum Schuhmacher handwerckh gehörig 12, Sa. Silber geschmeidts 33, Sa. Guldener Ring 10, Sa. Eigenthumbs ahne einer behausung, Nullum, Sa. Gültt von liegenden güthern 13, Sa. Schulden 55, Summa summarum 184 lb – Schulden 67, Nach deren Abzug, Beschluß vnd Verstallungs summa 117 lb
Abschatzung Dienstags d. 24.ten .bris 1699. Weillandt deß Ehrbahren Vnd beschaidenen Maister Christoff Willdschnackh burger Vnd Schuch Machers See: hinderlaßene fraw wüttib Vnd Erben Behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem barenfießer platz Ein seitzs Neben H Isacc Sterling dem Zinngießen ander seitzs Neben herr Augustus Grieg dem balbier hinden auff die schellischen Erben Stoßend, Welche behaußung Sampt hinder Gebeÿ holtz hauß Vnd höfflein vnd Gutten Keller auch überigen begriff Zu gehöhr vnd gerechtig Keit wie Solches in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor vnd vmb Siben hundert vnd Vinfftzig Guldin. Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Anne Catherine Œlinger se marie en troisièmes noces en 1700 avec le messager du Conseil Henri Seiler
Mariage, cathédrale (luth. f° 108, n° 534)
1700. Mittw. d. 9. Jan. Wurden nach ordentl. außruffung copulirt Heinrich Seiler d. Burger v. älteste Raths Bott allhier, b. Fr. Anna Catharina, weil. Christoph Wilßnacks des geweßenen B. v. schuhmachers allhier nachgelaß. Wittwe, [unterzeichnet] Heinrich Seÿler asl hochzeiter, + der hochzeiterin Zeich. (i 107)

Le potier Henri Seiler épouse en 1666 Salomé von Hipsheim, fille du chapelier François von Hipsheim
Mariage, cathédrale (luth. f° 78 n° 34)
1666. Dom: 6 post Trin. Zum 2 mahl Heinrich Seiler der ledige haffenmacher Weilandt Sontag Seilers gewesenen Soldners u. Burgers alhier nachgelaß: ehel. Sohn, Jfr. Salome Frantz Von Hipsen hutmachers undt Burgers alhie ehel: Tochter. Montags den 30.t Julÿ, Münster (i 80)

Le messager Henri Seiler obtient en décembre 1695 un adjoint pour le temps des élections où il y a beaucoup de travail parce que son collègue ne l’assiste pas. Il obtient en 1697 la même rétribution que ses prédécesseurs. Les préposés règlent en 1705 un différend avec son collègue Trawitz.
1695, Obere Cancelley Herren, 1692-1725 (4 R 33)
Heinrich Seÿler b. umb adjunction. p. 15. Ipsi wird der genuß von der Schaarwächter hauß adiudicirt p. 21.
Heinrich Seÿler dem Rhatbotten würdt sein fehler pardonnirt 65.

(p. 16) Mittwochs den 28.ten 10.bris 1695. – Herr XV. Joham proponirt, es seÿe Heinrich Seÿler der Rhatsbott beÿ ihme geweßen und habe ihme remonstrirt daß er Von seinem camaraden nicht secundirt würde, bitte demnach Zuerlauben, daß Weilen beÿ der Churnacht Viel zuthun wäre, der Umbgeltsbott ihnen helffen und er ad interim angenommen werden möchte, und wolten sie sich alß dann schon mit ihme abfind. Erk. placet.

(p. 21) Freÿtags en 10. Maÿ 1697 – Lect. ein Memoriale von Heinrich Seiler dem Rhatsbotten, Krafft deßen ers Unterth. bittet, ihn seiner Vorfahren ane dienst gleich Zuhalten, und gdig. Zu concediren, daß ihme die jenige emolumenta, welche sie gehabt, Zukommen möcht. mit dießem anhang, daß ihme gar viel, maßen sie das Schaar wächter hauß genoßen, holtz und liechter empfangen, und die brodschau welche jährlich auch 4 ß außgetrag. hätte, bedienet hätten, Dergleichen entgang. Wären und könte er Wohl sag. daß er in einem nachstand von 276. p seither aô 88. da er der erste Rhatsbott worden, stünde.
Erk. Soll dem imploranten in betrachtung seiner guthen dienst der hauß Zinß welchen der besitzer und entlehner deß Schaarwächters hauß dem Pfenningthurn bezahlet, seither dem 1. Januarÿ jüngst von darauß gelüffert, und darmit biß auf anderwerthige Verordnung continuirt werd. die übrige puncten verbleiben in suspenso.

(p. 65) den 14. Julÿ 1703. – Es sind auch die Zwischen denen beeden Raths botten Heinrich Seÿler und NN Trabitzer entstandene streittigkeiten beygelegt vnd gd. Heinrich Seÿler seinen fehler auf die beÿ herrn Amr. Wencker beschehen deprecation vnd bezeügte were vnd vbereilung* auch versprechen sich ins künfftig beßer in acht zu nehmen pardonnirt worden.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison place des Cordeliers, propriété de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 269 livres, ceux de la femme à 471 livres.

1700 (13. 8.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 4) n° 72
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, so der Ehren und vorgeachte Herr Johann Heinrich Seÿler der Rathsbott, und die Viel Ehren und tugendsamme fraw Anna Catharina Wilßschnackin gebohrene Ölingerin, weÿl. deß Ehrsammen und bescheidenen Mr Christoph Wilßschnacks geweßenen Schuhemachers und burgers alhier seeligen nachgelaßene Wittib, Alß beede Eheleuthe einander in Ihren Ehestand Zugebracht, und sich vermög Ihrer mit einander auffgerichteter Heüraths abrede für unverändert Vorbehalten haben (…) Atum in der Königlichen Stadt Straßburg in auch beÿsein deß Ehrengeachten und bescheidenen Meister Johann Martin Riehlen Schuhmacher vnd Burgers alhier, obgemelder Ehefrauen annoch ohnentledigten geschwornen Vogts, Mittwochs den 13.ten Tag deß Monats Octobris Anno Christi 1700.

In einer in der Statt Straßburg under der großen Gewerbs Lauben gelegenen herrn Johann Heinrich Schadenmann Specirern und burgern alhier eigenthümlich Zuständigen vnd Zum theil Von eingangs gemelden beeden Ehepersohnen Lehnungs Weiße bewohnenden behaußung befunden worden
Eigenthumb ahne einer Behaußung. (F.) Ein Vorder und ein hinderhauß: darzwischen ein höfflin, hoffstätten sampt allen anderen ihren Weithen, rechten Zugehörden Und gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Statt Straßburg ahne dem barfüßer Platz 1. seith neben Meister Isaac Stierlin dem Zinngießer, anderseith neben herrn Augusto Grügen dem Barbierern, hind. auff weÿl. hannß Jacob Schallen deß Kieffers seel. Erben stoßend, davon gehen Jährlichen auff Johan. Bapt: der Sammlung Zum thurn 2 lb 2 ß d Zinß, so in hauptgut ablösig mit 52 lb 10 ß, Fernerer 2 lb 2 ß d Jahrs auff Weÿhenachten dem Blatterhauß alhier, wiederkäuffig in Capital mit 52 lb 10. ß d. Weiter 3. lb 1 ß 2 d geldts dem mehrern Hospithal alhier Termino Michaelis so in hauptguth abzulößen mit 77. lb 10 ß. Item 6 lb weÿl. S: T: Herrn XV.er Balthasar Friderich Krautter frau Wittiben, Jährlichen auff den 16.ten Octobris ist in Capital abzustatten mit 150. lb d, So dann 2 lb 10 ß d Jahrs auff den 13 Augusti Johann Adam Ösingern Notario publ. alhie wider käuffig in hauptguth mit 50. lb d, Summa der uff solcher behaußung hafftender Capitalia macht 382 lb 10 ß d. Sonsten freÿ Ledig und aigen und über die darauff hafftende Capitalia dem Werth annoch nach æstimirt worden per 367 lb 10 ß. Über dieße Behaußung meldet ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben anhangenden Insigel Verwahrt d. d. 28.ten Septembr. 1682. mit altem Lit. A. signirt undt nach beschehener besichtigung dißmahlen wieder dabei gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 91, Sa. Werckzeugs zum Nadler handwerckh gehörig 2, Sa. der Frucht 9, Sa. Weins vndt Lährer Vaß 57, Sa. Silbergeschirrs vnd geschmeidts 78, Sa. Guldener Ring 3, Sa. der Baarschafft 202, Summa summarum 444 lb – Schulden 175, Compensando 269 lb
Der Ehefrawen unverändertes Vermögen Sa. haußraths 88, Sa. lähren Vaß 3 ß, Sa. Silbergeschirrs 5, Sa. Guldener Ring 29, Sa. baarschafft 3, Sa. Eigenthumbs ahne einer behausung 367, Sa. Gültt von liegenden güthern 26, Sa. Schuld 2, Summa summarum 523 lb – Schulden 52, Nach deren Abzug 471 lb

Henri Seiler et Catherine Œlinger louent une partie de la maison au cordonnier Jean Michel Dürr

1700 (19. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 529-v
Heinrich Seÿler, der älteste Rathsbott allhier, alß Ehevogt Fr. Catharinæ geb. Ölingerin
in gegensein Hannß Michel Dürren, deß Schuhmachers
entlehnt, Eine behaußung mit allen Gebaüen, und Zugehördten, nichts darvon ausgenommen, alß die oberste Stub im Vordern stock, sambt dem Haußehren darbeÿ, so sich der Vereleiher expressé reservirt, gelegen allhier am Baarfüßerplatz, einseit neben Hn Augusto Kriegen, Barbiereren anderseit neben Isaac Stierel dem Zinngießer hinde, auff die Schellische Erben, stoßend, auff vier jahr lang Von Weÿhnachten dieses 1700.sten Jahrs angerechnet, umb einen Jährlichen Zinnß Nemblich 40 pfund

Henri Seiler loue une partie de la maison au boutonnier Jean Guillot

1702 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 297
Heinrich Seÿler Rathsbott
in gegensein Jean Guillot marchand boutonnier
entlehnt, in sein, Seÿlers, allhier auf dem baarfüßer platz liegendem hauß in deßen forderen Hauß im mittlern stock eine stub u. Kuchen daran, ferners im hintern hauß eine Cammer im mittlern stock, beneben dem hühner hauß u. einem platz im keller, u. platz im halt. hauß auch vor der thür zu seinem Krahm auf ein jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1702 – um einen jährlichen Zinß nemlich 22 pfund

Henri Seiler loue une partie de la maison au tailleur Jean Pugens

1702 (20.7.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 295-v
Heinrich Seÿler Rathsbott
in gegensein Jean Pugens schneiders und schirms Verwandten allhier
entlehnt, in sein, Seÿlers, allhier auf dem baarfüßer platz gelegenen hauß eine in vorderen hauß unten auf dem boden sich befindliche stueb, holtzhauß u. einem unterschlag im Keller, wie auch die Soldaten Cammer, doch soviel dieße letztere betrift, mit dießem unterschied, daß sie der entlehner allein wann keine einquartirung dar seÿn wird genießen solle, auf ein jahr lang anfangend auf Mich: 1702 – um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

Anne Catherine Œlinger, femme de Henri Seiler, loue une partie de la maison à l’aubergiste Jean Jacques Zeltner

1704 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 440-v
Anna Catharina geb. Öhlingerin Heinrich Seÿlers des rathsbotten Haußfrau mit beÿstand deßelben
in gegensein Johann Jacob Zeltners des Würths mit beÿstand Johann Braunen de Schneiders seines Schwehrvatters
entlehnt, Eine behaußung mit allen dero gebäuen, begriffen, Weithen Und zugehördten allhier am baarfüßerplatz einseit neben Weÿl. Isaac Stierle des Zinngießers seel. Wittib anderseit neben Hrn. Augustus Kriegen dem barbierer Und Wundartzt hinten auf andres Stumpffen dem Stattküffer stoßend gelegen, auff zweÿ jahr lang Von Weÿhnachten dieses lauffenden 1704. Jahres angerechnet – darbeÿ expresse bedungen Und Verglichen, daß der Entlehner zeit wehrender lehnung keine Würthschafft od. Macquatendereÿ in dem entlehnten Hauß treiben oder Biliars darin halben solle – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 pfund
[in margine :] cassirt, den 20. oct. 1705

Henri Seiler loue une partie de la maison au coutelier Georges Frédéric Thommer

1705 (23. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 841-v
Heinrich Seÿler rathbott
in gegensein Georg Friderich Thommers messerschmids [unterzeichnet] Gergfricht htommer
entlehnt, seine behaußung allhier ahn dem baarfüßer platz einseit neben Isaac Stierlen Zinngießers wittib anderseit neben Hn Augustus Kriecken Chirurgo gelegen auf dreÿ jahr lang anfangend auf Mich. 1705
Worbeÿ verglichen daß falls der verleiher d. hauß selber bewohnen wolte oder solte dieße lehnung aufgehoben seÿn u. ihm entlehnern eine andere wohnung in dem untern gemach um einen billichen zinß wie hier der brauch oder bißher schon verlehnt gewesen gegeben worden solle, auch soll der Entlehner Kein würths oder Caffehauß in dem bestandenen Hauß machen – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 lb

Henri Seiler meurt en 1726 en délaissant un fils dans la maison de son gendre par alliance, le barbier Christophe Stricker qui a épousé Anne Marguerite Wilschnack. La masse propre à la veuve est de 1 073 livres, celle des héritiers de 280 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 034 livres et le passif à 1 331 livres.
1727 (30.1.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 37) n° 947
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güettere, Liegender und Vahrender, Verändert und Unverändert, Keinerleÿ davon außgenommen noch hindersetzt, so Weÿl. der Wohl Ehrenhaffte und Vorachtbahre Herr Heinrich Seÿler beÿ dieser Löblichen Stadt Straßb. Viel Jährig geweßener ältister Rathsbott und Burger allhier, nach seinem den 31. Xbris deß ohnlängst abgewichenen 1726. Jahrs, aus dießer mühesammen Kummer Vollen und Zergänglichen welt genommenen tödlichen hintritt, hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsammen und bescheidenen Balthasar Seÿlers, toftenträgers und Burgers allhier, deß Verstorbenen seeligen hinterlaßenen Ehelichen Sohns, und ab intestato einigen rechtmäsigen Erbens, inventirt (…) durch die Ehren undt Wohl tugendhaffte Frau Annam Catharinam Seÿlerin gebohrne Öhlingerin, die dißorts witt. und vorgedachten Sohn, als Erben, wie nicht Weniger Tit. H. Christoph Strickern, Barbieren und Wundartzten und die Ehren und Wohl Tugendbegabte Frau Annam Margaretham gebohrne Wilschnackin beede Eheleuthe und burgere allhier, deß Verstorbenen nun seeligen Stief tochter und tochtermann geeugt und gezeigt (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg Donnerstag d. 30. Jan. A° 1727.

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen und Vorgedachtem Hn Strickern eigenthümlich zuständigen Barbier behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der obern bühn, In der Cammer A, Im obern haußöhren, Im untern haußöhren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Keller
(f° 12) Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über der Wittib und Ihres verstorbenen Ehegatten seel. mit einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, durch mich Vor und nachvenannten Notarium in Anno 1700 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 13, Sa. Goldebner Ringen 7, Sa. Gülth von liegenden Güthern 11, Sa. Ergäntzung (1495, Abgans 454, rest) 1041, Summa summarum 1073 lb
Deß Erben Eigenthümliche unveränderte Verlaßenschafft, Sa. haußraths 33, Sa. Werckzeugs Zum haffenmacher handwerck gehörig 1, Sa. Lährer faßen 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 26, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. Ergäntzung (384, Abgang 174, rest) 210, Summa summarum 280 lb
Das gemein Veränert und Theilbar Guth, Sa. haußraths 80, Sa. der Frucht 12, Sa. Wein und Lährer faßen 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 18, Sa. Goldner Ringen 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1910, Summa summarum 2034 lb – Schulden 1331, Nach solchem abzug 692 lb
Verstallungs v Beschluß summa Inventarÿ 2057 lb

Le pasteur indique que le défunt aurait eu 82 ans treize jours plus tard
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1705-1740, f° 122 n° 650)
Dienst. d. 31. Dec. 1726. ist nachts um 10 Uhr H Heinrich Seÿler gewesener burger und Raths: bott allhiier seelig Verstorben vnd darauff Mittw d. 3. Jan. 1727. ad d. Hel. ehrlich begraben worden seines alters 82 Jahr weniger 13 tag dieses bezeugen [unterzeichnet] Christoff Stricker als tochter Mann, M Joh: Friderich Oelinger P Wil. am Schwager (i 123)

Anne Catherine Œlinger, femme de Henri Seiler, vend la maison au sellier Claude Wilhelm et à sa femme Marie Esther Barbet.

1714 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 463-v
(1500) Anna Cath geb. Ohlingerin beÿständlich Heinrich Seÿler Rathsbotts ihres mariti
in gegensein Cladi Willhelm sattlers und Mariæ Ester geb. Barbetin
ein vordere und hintere behaußung sambt einem höffein darzwischen hoffstatt und allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn Baarfüßer platz, einseit neben Joh: Bogner dem messerschmidt anderseit neben Augustus Krieg Chirurgo hinten auf Joh: Jacob Stempel – (um 100 fl. und 100 fl. verhafftet) geschehen um 1400 pfund

Claude Wilhelm et Marie Esther Barbet hypothèquent quatre mois plus tard la maison au profit de l’orfèvre André Altenburger

1714 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 756
Cladi Willhelm sattler und Maria Ester geb. Barbetin beÿständlich Joh: Niclaus Barbet goldarbeiter u. Joh: Daniel Bozon seÿdenhändler
in gegensein Andreas Altenburgers silberarbeiters alß vogts Joh: Niclaus Barbet – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. allhier ahm Baarfüßer platz, einseit neben Joh: Bogner anderseit neben Augustus Krieg hinten auf Joh: Jacob Stempel

Claude Wilhelm s’adresse aux Quinze pour pouvoir présenter son chef d’œuvre en faisant une selle française et non une selle allemande. Les représentants de la tribu objectent que son tour de compagnon n’a duré que deux ans au lieu des quatre réglementaires. Claude Wilhelm produit l’attestation d’un médecin qui justifie son retour par la maladie. Les Quinze l’autorisent à faire une selle française moyennant une taxe d’une livre.
Claude Wilhelm s’adresse à nouveau aux Quinze au début de l’année suivante parce qu’il a pris du cuir de bœuf et non de cheval comme le stipule le règlement, son travail ayant par ailleurs été satisfaisant. Les Quinze accordent la dispense.

1710, Protocole des Quinze (2 R 114), XV (2 R 115)
Cladi Wilhelm Ca. E. E. Zunfft der Sattler
(f° 258-v) Sambstags den 15. Novembr. 1710. – G. nôe Cladi Wilhelm des Ledigen Sattlers mit beÿstand seines vatters auch burgers vndt Sattlers alhie Cit. per Sched. E. E. Meisterschafft der Sattler ober Mr Implorant hat isch umb d. Meisterst. Zumachen beÿ ged. Meisterschafft angemeldet, welche Ihne aber weiß nicht aus w. von ursachen, nicht admittiren wollen, bittet unterth. Ihne dazu Zu Admittiren, undt anstatt der teutschen pusch Frantzösische zu machen gn. Zu erlauben. S. Citatus prd. weilen das petitum wid. articul undt Kläger anstatt 4 Jahr nur 2 Jahr auff der Wanderschafft geweßen, als setzt die dispensationis Zu Mghh. iedoch daß dabeÿ der laden in bestem gedacht werden möchte. Erk. an die Oberen Handwerckhshh. gewißen Vndt denenselben die händt geöffnet, die sach nach guth befindens außzumachen

(f° 275-v) Sambstags den 29. Novembr. 1710. – Cladi Wilhelm Ca. E. E. Zunfft der Sattler
Iidem [Obere Handwerckhshh.] per Herrn Friden, es habe Cladi Wilhelm der ledige Sattler C. E. E. Meisterschafft der Sattler geklagt, daß Sie Ihne, wegen nicht verwanderten Zeit Zu dem Meisterstück nicht admittiren wollen, anbeÿ umb gnd. dispensation vndt anbeÿ umb erlaubnus gebetten, daß Er, anstatt der teutschen, Frantzösisch püsch machen dörffe. Alß man darauff die Parthen angehört, Habe kläger so neben seinem Vatter erschienen nichts weiter beÿgesetzt, Worauff noîe der Meisterschafft H. Rathh. Hünell & cons. geantworttet, daß Kläger anstatt vier jahr, nur 2. jahr gewandert, deßwegen Sie nicht hetten dispensiren können, mit dem beÿfügen daß anderen pro dispensatione 3. lb. weren angesetzt worden, vndt daß andere, auch frantzösische Püsch gemacht hetten. Auff welches Cläger replicirt daß kein articul vorhanden, daß Einer 3. lb geben solle, vnd (2) were Er eines Meisters Sohn, dabeneben derselbe ein Attestation von H. Dr Saltzmann vom 10. 9.bris jüngst producirt, daß Er wegen leibs blödigkeit vnd Kranckheit wider her gemüßt hette, vndt weilen beÿ anderen dispensirt worden, auch 8. andere frantzösische püsch gemacht, so verhoffe Er gleicher gnad Zu genießen. Auff seithen der Herren Deputirten habe man davor gehalten daß gegen erlag 1 lb beÿ dem Imploranten dispensirt vndt im übrigen demselben frantz. Püsch zu machen erlaubt werden könte. Erk. Bedacht gefolgt.

Protocole des Quinze (2 R 115)
(f° 40-v) Sambstags den 21. Februarÿ 1711 – G. nôe Cladi Willhelm gtra EE Meisterschafft der Sattler Herrn Ober meister, Implorant hat sein verfertigter Meisterstück nach ordnung auff die Schau gelüffert, allwo er auch in allem für just befunden worden außgenohmen daß Principalis ahne statt deß in dem articul enthaltenen roßleders, rindleder, welches doch nutzlicher, dazu gebraucht, deßwegen man ihne hiehero gewießen, bittet derselben unterthänig gn. Zu erkennen, daß sein Meisterstück für genehm gehalten werden möchte. Kun. noîe der Meisterschafft Zu Ewer Gnaden. Erk. würdt das Meisterstück dispensando für genehm gehalten.

Fils de l’aubergiste Claude Wilhelm, le sellier Claude Wilhelm épouse en 1711 Marie Esther, fille de l’orfèvre Jean Nicolas Barbet.
Mariage, cathédrale (luth. f° 225, n° 986)
Eodem [Mitwoch den 11. Martÿ 1711] sind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt word. Cladi Wilhelm der ledige Sattler, H. Cladi Wilhelm des b. vnd Gastgebers ehel. Sohn vnd J Maria Esther H Joh: Nicl. Barbet burgers und Goldarbeiters ehl. tochter [unterzeichnet] Claudi Willhelm als hochzeiter, Maria Esther Barbettin alß hochzeiterin (i 224)

Claude Wilhelm s’adresse aux Quinze pour pouvoir prendre un nouvel apprenti avant une vacance de deux ans en arguant que l’apprentissage du précédent a été écourté. Les Quize accordent la dispense à condition que la vacance suivante dure deux ans trois trimestres.
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
Cladÿ Willhelm Ca. E. E. Meisterschafft pt° Lehrjungen
(f° 17) Sambstag den 1.ten Februarÿ – G. noê Cladÿ Willhelms des sattlers Ca. E. E. Meisterschafft der Sattler, principalis ist Willens einen Lehrjungen anzunehmen. Weilen aber sein bestimpte Zeit noch nicht vorbeÿ, als bittet dispensationem. G. setzt. Erk. ut ante [an Ober Handwercks Hh]

(f° 41-v) Sambstag den 15.ten Februarÿ – Cladÿ Willhelm Ca. E. E. Meisterschafft pt° Lehrjungen
Iidem [Obere Handwerckhshh.] per Eundem [secretarium] laßen refriren, daß Cladÿ Willhelm der sattler Ca. E. E. Mstrschafft der Sattler geklagt, daß sie nicht Zu geben wolten daß er einen Lehrjungen annemmen dörffe, beÿ der deputation habe kläger beÿgefügt, daß es Zweiffels freÿ deßwegen geschehen, Weilen vermög articul er 2 jahr still stehen solte. der letstere jung, den er jüngsthin außthun laßen, seÿe Zwar vor 4 jahr lang in die lehr eingeschrieben word. allein hette er ihme das 4.te jahr geschenckt, und ietz wolte die Meisterschafft haben, daß er ane statt 2. 3 Jahr lang still stehen, neben dem es bereits 5. viertel jahr weren daß sei letzter jung looßgesprochen worden seÿe, und weilen beÿ andern alß beÿ mstr Heuschen und Cladÿ Willhelm seinem Vatter seel. vor dießem dispensirt worden, er auch dieße gnad Zu erhalten verhoffe.
Worauff nôe der mstrschafft, Johann Frantz Frantz und Hans Georg Brösamle geantwortet, das sie einen articul hetten vom 7.ten May 1656. so sie auch vorgelegt davon sie ihres orths nicht weichen könten, und Clar dahin gienge, daß nach der looßsprechung deß letstern jungens der Meister Keinen andern annemmen, sondern 2. jahr warthen solte, 2° Zu besorgen were, daß andere eben solches prætendiren werden. 3° beÿ deßen Vatter Zwar dispensirt aber auch obligirt worden were, daß er nach der handt nicht nur die 2 jahr, sondern die dispensations Zeit über hette still stehen müßen, 4° er gegen seinem geweßenen jungen das 4.te jahr wohl hette schencken können, weilen er ihme daß herr Syndicus Hatzel ihme einen von seinen Laquaÿen gegeben hette, den er lehren, und küfftighin die dispensations Zeit nachtragen wolte, dieße requirirten, daß er gegner nicht einmal vor daß handtwerdk gekommen were, sondern gleich die sach an dießem hohen orth angebracht hette, da doch 1° es vor sie gehörte.
Auff seithen der herren deputirten habe man davor gehalten, daß gegen erlag 2 lb d beÿ Klägern dispensirt werden könte, mit dem anhang daß künfftighin er seinem erbieten nach ane statt 2. jahr völlig 2 ¾ jahr stillstehen, auch ihme ein redsatz, daß er sich nicht erstlichen beÿ dem handwerck angemeldet, gegeben werden Könte, die genehmhaltung Zu MGHherren stellendt. Erkandt, beliebt.

Les passementiers font grief à Claude Wilhelm de vendre des rubans pour ses clous. Il convient des faits mais déclare ignorer qu’ils sont répréhensibles. Le Conseil lui inflige une amende qui est ensuite levée.
1738, Miroir. Passmentmacher (XI 287) 1738-1766
Cladi Wilhelm der Sattler
(f° 12.a) Montag den 19. Januarÿ 1739 – Cladi Wilhelm der Sattler Vorgestellt und angeklagt daß Er in dießen Handwerck eingrieff thut, indeme Er grüne Nagel schnür verkauffe, und werden deßhalben Zweÿ Stuckhlen Solcher schnur So beÿ Ihme auff die Prob ohnlängst erkaufft worden vorgelegt alße derselbe wider ordnung gehandelt.
Angelagter ist der Klag durchaus gestendig und erkennet die vorgelegte waar vor die jenig So Ihme erkaufft worden, hätte nicht gewußt, daß Solches etwas auff Sich hätte.
Erkand, daß die beÿ abgeklagten erkauffte waar Zu confisciren mithien derselbe daß da*r außgelegte Zu bezahlen derselbe anbeÿ weilen Er in dießes handwerck eingriff gethan in ein Pfund Pfg straff und in die heutige Costen Zu condemniren auß Ime beÿ Zehen Pfund Pfg Straffe und verbietten fürorhin in dießen handw. eingriff Zu thun
Nota, die Straff ist Ihme wider erlaßen word.

Marie Esther Barbette meurt en janvier 1757. L’inhumation est faite par le pasteur réformé. La minute de l’inventaire n’est pas conservée

1747, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 68 n° 846
Inventarium über weÿl. Frauen Mariæ Ester Wilhelmin gebohrner Barbetin, Herrn Claudius Wilhelm des Sattlers gewesener Ehegattin seel. Verlassenschafft

Sépulture (réformés, f° 66-v)
Maria Ester Wilhelmin, hrn Cladi Wilhelm Sattlers Ehefr. begr. Zu St. Helen. 11. Jan. 1747

Claude Wilhelm et ses trois enfants hypothèquent la maison au profit du receveur du collège Saint-Guillaume

1749 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 11
Claudius Wilhelm der sattler und deßen kinder Jfr. Catharina Barbara Jfr. Susanna Dorothea und Johann Friedrich Wilhelm dieser lediger sattler, beede schwester mit beÿstand ihres bruders
in gegensein des Collegÿ Wilhelmitani schaffners H. Lt. Johann Ernst Keck – schuldig seÿen, 750 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt ane der Baarfüßerplatz, anderseit neben H. Gottlieb Ziegenhagen dem chirurgi, anderseit neben Christoph Bogner dem meßerschmidt, hinten auff Daniel Friedrich Färber den handelsmann

Claude Wilhelm meurt en 1749 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1 050 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 467 livres, le passif à 1 312 livres.

1749 (11.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 43) n° 919
Inventarium über Weÿland Herrn Claudius Wilhelm, gewesenen Sattler und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1749. – nach seinem den 1. dieses Monats und Jahrs genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seel. nachgelaßener nach dem Titulo dieses Inventarÿ benannter Kinder und Erben fleißig inventirt und ersucht (…) So beschehen Straßburg auf Mittwoch den 11.ten Junÿ Anno 1749.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Jgfr. Catharinam Barbaram Wilhelmin, so mit beÿstand herrn Joh: Jacob Botzon, Seidenhändler und burgers allhier ihres Vettern dieser Inventation persönlich beÿwohnete, 2. Frau Susannam Dorotheam Finckbohnerin gebohrne Wilhelmin, herrn Joh: Friderich Finckbohner, Gastgeber und burgers allhier Ehegattin, so sich mit beÿstand deßelben hiebeÿ eingefunden, 3. Johann Friderich Finckbohner, ledigen Sattler, so mit beÿstand S. T. Herrn Johann Rudolph Dinckel Notarÿ publici und berühmten practici allhier, gegenwärtig war ([in margine :] Nota deßen beÿstandt ist einmahl erschienen aber hernach außgeblieben), Alle dreÿ des Verstorbenen seel. mit weÿl. Fr Maria Ester gebohrner Barbettin seiner abgelebten Ehegattin seel. ehelich erzeugte und nunmehr in der Majorennitæt stehende Kinder und Erben

Hierauff wird nun die Verlaßenschafft wie sich solche in hernach inventirter ane dem baarfüßer platz gelegenen behaußung befunden, vor und ane sich selbsten beschrieben
Höltzen und Schreinwerck. Auff der obersten bühn, In der gesellen Cammer, In der Soldten Cammer, In der obern Stub, Im obern haußöhren, In des Sohns Cammer, In der Mittlern Stub, In der untern Stub, In dem untern Haußöhren, In der Kuchen, In dem untern Hindern hauß Ehren
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen eine Behaußung so nur 14 Schuh breit und keinen Gebell hat, bestehend in einem Vorder und einem alten hinder gebäu samt einem höfflein, hoffstatt und allen deren Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in allhiesiger Statt ane dem Barfüser Platz, ein Seith neben Christoph Bogner, dem Meßerschmidt, anderseith neben herrn Daniel Gottlieb Ziegenhagen dem Chirurgo gelegen, hinden auf herrn Daniel Friderich Färber den handelßmann stoßend, so über abzug hernach eingetragener passiv Capitalia freÿ ledig und eigen und beÿ der Erben mütterlicher Verlaßenschafft Inventation durch die allhiesig geschworne Herren Werckmeistern Vermög deren außgestallten schrifftlichen Abschatzung de dato 9. febr. 1747 æstimirt worden vor 1050. lb. Darüber besagen Vier teutsche pergamente Kauffbrieff in allhiesieger Contract Stub gefertiget, so datirt den 30. Junÿ A° 1714. den 18. Junÿ 1646, den 16. Jan 1649 und den 18. Sept. 1682.
d/ (-) 175(-) ist v. Höfl. von Frau Maria magdal. Sachsin geb. Färberin erkauft u. in hies. St. verschrieb. word.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 98, Sa. gemachter Sattler arbeit und leders 25, Sa. Werckzeugs Zum Sattler handwerck gehörig 15 ß, Sa. Wein und leerer Faß 22, Sa. Silbers 18, Sa. goldener Ring 9, Sa. baarschafft 125, Sa. Anschags der behaußung 1050, Sa. Activ schulden 115, Summa summarum 1467 lb – Schulden 1312 lb, Nach deren Abzug 154 lb

Le sellier Jean Frédéric Wilhelm rachète de ses deux sœurs leurs parts de maison dont il devient seul propriétaire. Le prix de la maison entière est de 3 000 livres

1749 (10.7.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 43) Joint au n° 919 du 11 juin 1749
(Inventarium über Weÿland Herrn Claudius Wilhelm, gewesenen Sattler und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft)
Erschienen beÿ dem Concept Frau Susanna Dorothea Finckbohnerin gebohrne Wilhelmin, mit beÿstand ihres Mariti herrn Joh: Friderich Finckbohner, Gastgeber und burger, anzeigend, demnach Sie in Gemeinschafft ihrer Zweÿ Geschwistrigen durch absterben ihrer beeden eltern eine behausung so 14 Schuh breit und keinen Gebell hat, bestehend in einem Vorder und einem alten hinder gebäu, samt einem höfflein, hoffstatt und allen deren Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten in allhiesiger Statt ane dem Barfüser Platz, ein Seith neben Christoph Bogner, dem Meßerschmidt, anderseith neben herrn Daniel Gottlieb Ziegenhagen dem Chirurgo gelegen, hinden auf herrn Daniel Friderich Färber den handelßmann stoßend, ererbt, Sie aber nicht vor rathsam befindet, in der gemeinschafft solchen haußes Zu bleiben daß Sie Zu beforderung ihres Nutzens ihren an erstgedachter behaußung ererbten dritten theil alß freÿ ledig und eigen
ihrem bruder H Joh: Friderich Wilhelm dem ledigen Sattler
die gantze Behaußung zu 6000 gulden gerechnet, umb 2000 gulden eigenthümlichen cedirt und überlaßen hätte, wie dann Sir Fr. Finckbohnerin ihren dritten theil ane vorbeschriebener Elterlichen behausung und hoffstatt ie auch ane denen in denen Zweÿ obern Stuben befindlichen tapecereÿen, ane dem in der obern Stub stehenden runde eißernen Offen und Zweÿen Offenthürlein ihrem vorernannten Bruder um Vorgemelten Preiß entschlägt (…) Actum Straßburg den 20. Julÿ Anno 1749.
Ferner Erschienen Jgfr. Catharina Barbara Wilhelmin, die ältere tochter mit beÿstand Hn Joh: Jacob Botzon, des Seidenhändler allhier, declarirend und bekennend, deß Sie gleichwie ihre Schwester Fr. Susanna Dorothea Finckbohnerin ihren an der an vorher enthaltener Cession beschriebenen Elterlichen ane dem Baarfüser Platz gelegenen behaußung ererbten dritten theil als freÿ ledig und eigen ihrem Bruder Johann Friderich Wilhelm dem ledigen Sattler die gantze Behaußung zu 6000 gulden gerechtnet, umb 2000 gulden eigenthümlichen entschlagen und überlaßen hätte (…) Sigl. Straßburg den 10. Julÿ Anno 1749

Jean Frédéric Wilhelm doit à sa sœur une partie du prix de cession

1749 (21.11.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 683
Susanna Dorothea geb. Wilhelmin H. Johann Friedrich Finckbohner des gastgebers eheliebste
in gegensein ihres bruders Johann Friedrich Wilhelm des sattlers demnach besagter ihr bruder von H. Not. Johann Philipp Lichtenberger ertheilten attestati
der in vätterlichen erb angenomenen alhier ane dem Baarfüßerplatz, einseit neben Christoph Bogner dem meßerschmidt, anderseit neben H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen dem chirurgo, hinten auff H. Daniel Friedrich Färber, gehörigen behausung ane cessionsschilling 576 lb schuldig worden

Jean Frédéric Wilhelm épouse en 1751 Marie Madeleine Reiff, fille du marchand de bois Clément Reiff : contrat de mariage, célébration
1751 (8.2.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 1
Eheberedung – persönlich erschienen seÿen der Wohl Ehren v. vorachtbare herr Johann Friderich Wilhelm, der leedige Sattler v. burger allhier, weÿl. des Ehren v. Wohlvorgeachten H. Claudii Wilhelm auch geweßenen burgers v. Sattlers allhier seel. mit auch Weÿl. der Ehren v. tugendgezierten frauen Esther geb. Paravettin seel. ehel. erzeugter Sohn, beÿständlich der Ehren v. vorachtbahren herrn Johann Jacob Bozon des Handelsmanns v. herrn Christoph Bogners des Meßerschmidts und bs. allhier ane einem,
So dann die Ehren v. tugendgezierte Jungfrau Maria Magdalena geb. Reiffin des Wohl Ehren Vst v. vorachtbahren herrn Clemens Reiff, Vornehmen b. v. Holtzhändlers allhier mit der Wohl Edlen v. tugendgezierten frauen Susanna Margaretha geb. Merckelin ehel. erziehte Tochtern beÿständlich erstged. ihrer geehrten Eltern v. herrn Johann Philipp Schäckhers, Vornehmen bierbrauers
So geschehen v. verhandekt in der Königl. Statt Straßburg auf Montag den 8. februarii 1751 [unterzeichnet] Johann Friderich Wilhelm als Hochs Zeiter, maria Magdalena reiffin als Hoch Zeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 199 n° 6)
1751. Dom. v.quages. et Invoc. proclam. Mittw. d. 3. Martii copul. H Friderich Wilhelm lediger sattler u. b. h. l. weÿl. Hn Claudius Wilhelm gew. sattler u. b. h. l. ehel. sohn, u. Jgfr. M. Magdalena Hn Clemens Reiff, holtzhändlers u. b. h. l.ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Fridrich Wilhelm als hochzeiter, maria magdalena Reiffin als hoch zeiderin (i 203)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à Jean Frédéric Wilhelm. Ceux du mari s’élèvent à 1 242 livres, ceux de la femme à 483 livres.

1751 (24.5.), Not. Elles (6 E 41, 1323) n° 1-b
Inventarium über des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Friderich Wilhelm des Sattlers und der viel Ehren und tugendbegabten frauen Mariä Magdalenä Wilhelmin geb. Reiffin beeder Eheleuth v. b. allh. Zu Straßb. einander vor unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1751. – v. sich vermög der, mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert Vorbehalten haben (…) So geschehen in der König. Statt Straßb. in fernerem Gegenseÿn Hn Clemens Reiff b. v. holtzhändlern allhier, der Ehefrauen Vatter, und hierzu erbettenen Beÿstand, auff Montag den 24.ten Maÿ 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßer Platz gelegener v. hiernach beschriebener behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung (M.) Neml. eine Behaußung so nur 14. Schuh breit v. keine Gebell hat, bestehend in einem Vorder und einem alten hinder Gebäu s. i. höfflein, hoffstatt v. allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten v. Gerechtigkeiten in allhiesiger Statt ane dem Baarfüßerplatz, i.s. neben Christoph Bogner dem Meßerschmidt, 2.s. neben herrn Daniel Gottlieb Ziegenhagen dem Chirurgo gelegen, hinden auf H. Daniel Friderich Färber den handelßmann stoßend, so über abzug hernach eingetragener passiv Capitalien. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit allh. Cantzl. Contract stub anh. Ins. verwahrt d.d. 30. Junÿ 1714. Ferner 3. Kbr. in allhiesiger Contr. stub gef. so datirt den 18. Jun. 1646, 16. Jan 1649 v. 18. 7.bris 1682. Vorstehende Behaußung samt Zugehörden sind beÿ weÿl. Herrn Claudii Wilhelm gewes. b. v. Sattlers des Ehemanns Vatters seel. Verl. Separation v. Abtheilung, ihme dem diseitigen Ehemann angeschlagen v. überlaßen worden für vnd umb die Summ von 3050. lb. Beÿ Welchem Anschlag es dermalen doch ohne einige præjuditz gelaßen worden.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 106, Sa. Lährer Faß 2, Sa. Wahren v. Werckzeug Zum Sattler handwerck gehörig 444, Sa. Silbers 14, Sa. Goldenen Rings 2, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 3050, Sa. Schulden 16, Summa summarum 3637 lb – Schulden 2452, Nach deren Abzug 1185. Hierzu gelegt sein Antheil ane den Haussteuren so th. 57, Sofort erstreckt sich des Manns völlig vor unverändert Vermögen 1242 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 134, Sa. Silbers 9, Sa. goldener Ring 31, Summa summarum 426 lb lb – Dazu komt ferner derselben gebührige helffte and denen Haussteuren so thut 57 lb, Solchemnach belauffe sich der Ehefrau sambtl. in den Ehestand gebrachtes Guth, dem billigen Anschlag nach auff 483 lb

Marie Madeleine Reiff meurt en 1752 en délaissant une fille qui meurt peu après, de sorte que le veuf est héritier de sa femme.

1752 (9.6.), Not. Elles (6 E 41, 1323) n° 6
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendgezierten Frauen Mariä Magdalenä geb. Reiffin des Ehren v. vorgeachten Hn Joh: Friderich Wilhelm des Sattlers v. b. allhier Zu Straßb. gewesener Ehefrauen seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1752. – nach ihrem den 8. Aprilis dieses lauffenden 1752. Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg auf Freÿtag den 9. Junii Anno 1752.
Die Verstorbene seel. hab Zwar nach ihrem Absterben, Zur eintzigen Erben ab intest. hinterlaßen Mariam Magdalenam, das mit Eingangs ged. Wr. ehel. erzielten Töchterlein, weilen solches aber seithero seiner Mutter see. in die ewigkeit nachgefolgt, als fällt nunmehr die samtl. Nahrung dem hinterbl. Wbrs anheim, weßwegen dermahlen alles unter einer Massa beschrieben worden

In einer allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßer Platz gelegener v. hiernach beschriebener behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. Eine Behaußung so nur 14. Schuh breit v. keinen Gebell hat, bestehend in einem Vorder v. alten hinder Gebäu, samt einem höfflein, hoffstatt v. allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten v. Gerechtigkeiten in allhiesiger Statt ane dem Baarfüßer Platz, i.s. neben Christoph Bogner dem Meßerschmidt, 2.s. neben H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen dem Chirurgo gelegen, hinden auf H. Daniel Friderich Färber den Handelßmann stoßend, so über abzug hernach eingetragener passiv Capitalien freÿ, leedig v. eigen. Und beÿ des Wrs. Mutter seel. Verl. Inventation durch die allhesige geschworne Hh. Werckmeistere, Vermög deren außgestellten schrifftl. Abschatzung d. d. 9. febr. 1747. æstimirt worden vor 1050 lb. Beÿ welchem Anschlag auch, es dermahlen auf Vorher, beÿ denen hoch v. Wohlverordneteen Hh. dreÿ der Statt Straßb. Stall, eingehohlte Erlaubnus, gelaßen word. Und besagten über vorstehende behaußung, vier teutsche perg: Kauffbr. in allh C. C. stub gefertigt so datirt den 30. Jun: 1714. 18. Junii 1646, 16. Jan 1649 v. 18. 7.bris 1682. so aber dermahlen nicht vorgewießen worden.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Haußraths 110, Sa. Lehrer Faß 1, Sa. Silbers 10, Sa. Goldene Ring 13, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1050, Summa summarum 1226 lb – Schulden 2555, Compensando 1328 lb

Jean Frédéric Wilhelm se remarie en 1752 avec Jacqueline Steinmetz, fille d’un marchand de Barr : contrat de mariage, célébration

1752 (28.6.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 2
Eheberedung – persönlich kommen v. erschienen ersönlich erschienen seÿen der Wohl Ehren v. vorachtbare herr Johann Friderich Wilhelm, der b. v. Sattler allhier, beÿständlich der Ehren v. Wohl vorachtbahren Herrn Clemens Reiff des Holtzhändlers seines Schwiegervattters, H. Johann Friderich Schäffers des Seidenhändlers seines Schwagers, Wie auch H. Christoph Bogners des Meßerschmidts v. H. Philipp Jacob Schützenbergers des Käufflers samtl. burgern allhier ane einem,
So dann die Ehren v. tugendgezierte Jgf. Jacobea geb. Steinmetzin, weÿl. des Wohl Ehren v. vorgeachten herrn Johann Leonhard Steinmetz des gewesenen b v. Handelsmanns Zu Barr, nun seel. mit der Viel Ehren V. tugendgezierten Frauen Susanna geb. Heßin ehel. erziehte Jgfr. tochter, mit assistentz erstged. ihrer Fr. Mutter wie auch H. Reichhard Böckel des Rothgerbers und Burgers Zu ged. Barr, ihres Vogts
in der Königlichen Statt Straßburg auf Mittwoch den 28.ten Junii 1752. [unterzeichnet] Johann Friderich Wilhelm als Hochzeiter, Jacobea Steinmetzin als hochzeitrin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 308 n° 1132)
1752. d. 23. Aug. sind nach orentl. proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Johann Friderich Wilhelm Sattler Wittw. undt b. allh. und Jfr Jacobe weÿl. Leonhard Steinmetz b. Zu Barr ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Wilhelm als hochzeiter, hochzeitrin Jacobea Steinmetzin (i 313)

Jean Frédéric Wilhelm et Jacqueline Steinmetz font dresser un inventaire à cause des dettes du mari. Les biens de la femme s’élèvent à 935 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 3 214 livres, le passif à 2774 livres

1753 (26.2.), Not. Elles (6 E 41, 1323) n° 8
Inventarium über H. Johann Friderich Wilhelm des Burgers v. Sattlers v. der viel Ehren v. tugendgezierten frauen Jacobeæ Wilhelmin geb. Steinmetzin beeder Eheleuth allhier Zu Straßburg würckl. besitzende Nahrungen, auffgerichtet Anno 1753. – Welche der Ursachen halben, alldieweilen des Ehemanns Nahrung mit vielen v. starcken Passivis onerirt v. dahero die Ehefrau ihr ohnverändert Guth Zu samt deme was ihro sonsten vermög der Ehe Pacten gebührig, Zu salviren, trachtet, inventirt – So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Montag den 26. Februarii 1753.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßer Platz gelegener v. hiernach beschriebener behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane Behaußungen und Mahl Mühl zu Barr. (F.) Erstl. Zweÿ 21. theil als ohnvertheilt ane einer Behaußung (…) ane der Wieden Gaß Zu Barr gelegen (…)
(F.) It. Zweÿ 21.te theil als ohnvertheilt von ohngefehr einem 5.t theil auch als ohnvertheilt ane einer behaußung (…) Zu Barr in der Becken gaß gelegen (…)
(F.) It. Zweÿ 21.te theil als ohnvertheilt ane einem auch ohnvertheilten Vierten theil ane einer Mahl mühl, die Macken Mühl gennnt in St. Ulrichs Thaal gelegen (…)
Zu Straßburg. It. Eine Behaußung so nur 14. Schuh breit v. keinen Gebell hat, bestehend in einem Vorder v. alten hinder Gebäu, samt einem Höfflein, Hoffstatt v. allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten v. Gerechtigkeiten, in allhiesiger Statt ane dem Baarfüßer Platz, i.s. neben Christoph Bogner dem Meßerschmidt, 2.s. neben H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen dem Chirurgo gelegen, hinden auf H. Daniel Friderich Färber den Handelßmann stoßend, so über abzug hernach eingetragener passiv Capitalien freÿ, leedig v. eigen. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. in allhiesiger Cantzleÿ Contract stub gefertiget mit dero anhangendem Insiegel verwahrt d.d. 30. Junii 1714. Ferner 3. Kbr. daselbsten gefertiget, so datirt d. 18. Jun. 1646, 16. Jan 1649 v. 18. 7.bris 1682. Welche aber samtl. dermahlen nicht vorgewießen worden. Und ist diese behaußung samt Zugehörden beÿ weÿl. H. Claudii Wilhelm geweßenen b. v. Sattlers des Ehemanns Vatters seel. Verl. Separation v. Abtheilung, ihme dem dißseitigen Ehemann angeschlagen v. überlaßen worden, für v. umb die Summ von 3050. lb. Beÿ Welchem Anschlag es dermalen, doch ohne einige præjuditz, gelaßen worden.
Wÿdums Verfangenschaft, So Frau Susanna Steinmetzin geb. Heßin Wittib, der Ehefrauen Mutter zi genießen. Nach besag der von dem verstorbenen Herrn Joh: Leonhard Steinmetzen gewesen brandten Wein Händler v. altem gerichts Verwanthen Zu Barr, der Ehefr. Vatter seel. auffgerichteten v. in deßen Verls. Inv. copialiter eingetragenen Test. Nunc. §° 2.do (…)
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg vorangezogenen durch H. Andream Schmidt Notm. v. Ambtschreiber, zu Bar in A° 1752. gefertigten theil Registers (…)
Series rubricarum hujus Inv. Der Ehefrauen unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 144, Sa. Weins, Lährer faß v. Bütten 36, Sa. Silbers 22, Sa. Goldener Ring 26, Sa. Eigenthums ane behaußungen v einer Mahlmühl 62, Sa. Eigenthums ane Liegenden güthern 231, Sa. Schulden 213, Sa. Ergäntzung (204, abzuziehen 3, verbleibt) 200, Summa summarum 938 lb – Schuld 2, Compensando 935 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns unverändert v. die theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 73, Sa. Wahren und Werckzeug Zum Sattler handwerck gehörig 56, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 3050 lb, Sa. Schulden 34, Summa summarum 3214 lb – Schulden 2774 lb, Compensando 440 lb

Accord entre Jean Frédéric Wilhelm et sa belle-mère après la mort de Jacqueline Steinmetz
1753 (21.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 257) n° 560
Vergleich zwischen Herrn Johann Friederich Willhelm dem Wittwern, Sattlern und burgern allhier, ane einem
So dann Frauen Susanna gebohrner Heßin, weÿl. H. Johann Leonhard Steinmetzen, geweßenen burgers und Handelsmanns in Barr seel. nachgelaßener Wittib, als ab intestato Erbin, nun Weÿl. Frauen Jacobæ Willhelmin gebohrner Steinmetzin respe. sein H. Wilhelms geweßener Ehegattin und ihrer tochter seel. Verlaßenschafft

Jean Frédéric Wilhelm renonce à ses éventuels droits sur une ouverture au premier étage de son bâtiment arrière au profit de l’adjoint à la Chancellerie Jean Frédéric Sachs

1753 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 136
Johann Friedrich Wilhelm der sattler an einem,
H. Lt. Johann Friedrich Sachß Cancellariæ Contractuum substitutus am andern theil
demnach die parthen in ihrer ane dem baarfüßerplatz gelegene behausung eine gemeinschaftliche maur haben in welcher er Wilhelm und seines hinderhaußes erstem stock ein Liecht oder Oeffnung eines quadrat schuhes groß hat durch welches der tag in das haußöhren fällt und sie beede in zweiffel stehen ob solches licht ein recht oder bloß vergünstigung seÿe, als haben sie sich des halben dergestalten miteinander verglichen, daß er Wilhelm auß solchem licht vor sich seine erben und nachkommende renunciren solle, so daß er H. Lt Sachs sothane öffnung nach belieben zu zumauren – vor welche renunciation er Lt Sachs ihme H. Wilhelm 6 gulden gegeben

Jean Frédéric Wilhelm loue le premier étage de sa maison avant au chirurgien Daniel Théophile Ziegenhagen

1755 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 217
H. Johann Friedrich Wilhelm der sattler
in gegensein H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen des chirurgi
entlehnt, den erstern stock im vordern hauß in seiner alhier ane dem barrfüßerplatz gelegenen behausung – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auf innstehenden Johannis Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Jean Frédéric Wilhelm se remarie en 1755 avec Eve Salomé Flach, fille de Jean Flach de Wasselonne
Mariage, Wasselonne (luth. f° 163-v) A. 1755. Majus. Auf Erlaubnus Gnädig gebietenden regirenden Herrn Ammeisters seind d. 19.ten dießes als am Pfingstmontag nach Zweÿmaliger Proclamation in hießigem Pfarrhaus weil die Kirche abgebrochen ist, Copulirt worden Herr Johann Friderich Wilhelm, verwittibter burger u. Sattler Zu Straßburg und Jgf. Eva Salome Herrn Johannes Flachen hießigen und Straßburgischen burgers und weil. Fr. Mariä Salome geb. Schwartzin eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johann Friderich Wilhelm als Hochzether Eva Salome Flachin als hochzeiter (i 166)

Eve Salomé Flach fait dresser l’inventaire de ses apports (335 livres) dans la maison de son mari.
1760 (20.2.), Not. Elles (6 E 41, 1327) n° 109
Inventarium über der Viel Ehr: v. tugendgezierten Frauen Evä Salome Wilhelmin geb. Flachin, des Ehrengeachten H. Joh: Friedrich Wilhelm des Sattlers v. b. allhier Zu Strb. ehel. Hausfrauen zu erstged. ihrem Ehemann in den Ehestand gebrachte Nahrung, auffgerichtet anno 1760. – vermög ihrer mit einand. errichteten Ehevogt vor unverändert vorbehalten (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg, H. Johannes Ebels des b. v. Rothgerbers Zu Waßlenh. ihr Frau Wilhelmin noch ohnentledigten Vogts, auf Mittwoch den 20. Februarii 1760.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßer Platz gelegener dißortigem Ehemann Vor unverändert gehöriger Behaußung befunden worden wie folgt
Sa. haußraths 32, Sa. Silbers 24, Sa. Goldener Ring 18, Sa. baa& 282, Summa summarum 335 lb

Frédéric Wilhelm meurt en 1764. La minute de l’inventaire n’est pas conservée

1764, Not. Fické (Répertoire 6 E 41, 664-6) n° 250
Wilhelm, weil. H. Johann Fried. gewes. Sattl. u. b. allh. seel. Verl. Invent. (Friderich Wilhelm)

Eve Salomé Flach meurt veuve en 1766 en délaissant pour héritier son père Jean Flach, marchand à Wasselonne. L’actif de la succession s’élève à 243 livres, le passif à 65 livres.
1766 (27.4.), Not. Fické (6 E 41, 759) n° 315
Inventarium über Weiland der Ehren und tugendsamen Fraun Evä Salome Willhelmin gebohrner Flachin längst Weiland Herrn Johann Friedrich Willhelm, des gewesenen Sattlers und burgers alhier Zu Straßburg hinterlaßener Wittib nunmehro auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1766 – nach ihrem Dienstags d. 12. dieses Monaths und Jahr aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hientrit verlaßen habe. Welche Vermögens Nachlaßenschaft, heutigen zu End geseztem dato, auf Veranstalten und begehren Herrn Johannes Flach des ehemaligen Handelsmanns Zu Waßlenheim und nun hier wohnhaften burgers der Frauen defunctæ seel. leiblichen Vaters und ab intestato verlaßenen einzigen Erben, nach Ordnung ersucht, und inventirt worden. Wobeÿ dann allforderist dieser Herr Flach als Erb, und Jungfrau Maria Magdalena Flachin, deßen Tochter, wie auch Friderich Zapper der von Braunschweig gebürtige Gesell und Anna Maria Witberin die von Müllenheim gebürtige Dentsmagd, den über das getreue Augen und Zeigen besagender (…) Articul (…) würcklich vorgewiesen und angezeiget haben (…) So beschehen Straßburg auf Mittwoch d. 27. Augusti Anno 1766.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt ohnfern das Speirthors gelegener dißorths lehnungs weis bewohender Behaußung hat sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 75, Sa. Waaren und vorhandenen Werckzeugs 78, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. goldenen Ringen 4, Sa. Schulden 78, Summa summarum 243 lb – Schulden 65, Nach deren Abzug, Stall Summa 177 lb – Zweiffelhaffte Schulden 227 lb

Héritière de son frère, Catherine Barbe Wilhelm femme du marchand de soie Jean Frédéric Schæffer vend la maison au fripier Jean Jacques Croner moyennant 3 000 livres

1764 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 408
Fr. Catharina Barbara Wilhelmin H. Johann Friedrich Schäffer des seidenhändlers ehefrau
in gegensein Johann Jacob Croner des frippier
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höffelin und hoffstatt mit allen begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Baarfüßerplatz, einseit neben H. Maské dem chirurgo, anderseit neben H. Bogner dem meßerschmidt, hinten auff H. Lt. Sachß – als ein von ihrem bruder Johann Friedrich Wilhelm dem sattler ererbtes guth – um 3000 pfund

Jacques Croner fait dresser un état de fortune avant de demander le droit de bourgeoisie dans la maison du marchand de nouveautés Sarrez, rue du Dôme
1745 (14.8.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 316) n° 384
Designatio desjenigen Vermögens so Jacob Kroner, der leedige Schneider, von Ilbesheim, hochfürstl. Pfaltz zweÿbrückischer Herrschafft gebürtig, dermahlen eigenthümlichen besitzet, welches der ursachen, allweilen derselbe beÿ E: Hoch Edlen Magistrat allhier, um Gn. Conferirung des allhießigen Burger rechts unterth. einzukommen gesinnet ist, daß solches ihme eigenthümlich zuständig seÿe, und Er nichts anderwerts dazu entlehnet habe (…) So beschehen Zu Straßburg auff Sambstag den 14.ten Augusti Anno 1745.
In einer allhier zu Straßburg ane der Münstergaß gelegenen H Sarez dem Galanterie händler eigenthümlich zuständigen behaußung, darinnen eingangs gedachter Jacob Kroner sicht aufhaltet ist befunden worden wie folgt/
Ane Waaren Zum frippier handel gehörig

Fils du boucher Jérémie Croner, à Ilbesheim près de Landau en Palatinat, le revendeur Jacques Croner épouse en 1745 Marie Salomé, fille du tonnelier Jean Lutz
Mariage, Illkirch (luth. f° 33) 1745. d. 13. 10.bris sind auf pmisson schein Hoch Adel. Obrigkeit alhier nach vorher gegangenen Zweÿmalig. Proclamation in Strasb. Zum jungen S. Peter alhier ehl. copulirt und eingesegnet Word. H. Jacob Croner der ledige Kremp und burg. In Stras. weÿl. Jeremiæ Croners geweßenen metzigers und bug. in Illwish. hinterl. ehl. Sohn, Und Maria Salome weÿl. Johanes Lutz deß geweßenen Küblers und burg. in Strasb; hinterl. ehl. tochter [unterzeichnet] Jacob Croner als hoßzeitter, Maria Salome Lutzin als hoschzeitrin (i 185) Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune f° 179 (i 183)

Jacques Croner devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 245
Jacob Cromer Von Illveßheim geb. der Kremp erhalt das burger Recht Von seiner Ehefraun Salome Lutzin, weÿl. Johann Lutz geweß. burgers und Küblers allhier tochter um d. alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin, jur. d. 24. Jan. 1746.
[Jacob Croner]

Jacques Croner devient tributaire à la Mauresse le 27 janvier 1746.
1746 (27.1.), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 121-v) Donnerstags den 27.ten Januarÿ – Neuer Leibzünfftiger Fripper ER
Jacob Kroner, der Schneider von Illwesheim, hochfürstlich Pfaltzzweÿbrückischer Herrschafft in dem Amt Bergzabern gehörig, producirt Cantzleÿ, Pfenningthurn und Stall schein vom 24.ten Januarÿ 1745. bittet um Ertheilung des Zunfft: und frippier Rechts
Erkandt, in ansehung durch weÿland Joseph Schillings wittib welche einen zimmermann geheÿrathet, mithin ein frippier Platz vacirend worden, gegen Erlag der gebühr willfahrt.
Zahlte vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Altgewänd recht 1 lb 5 ß, Vor die Feuer Eÿmerer 3 ß 4 s, Und Einschreib geld 2 ß (summa) 2 lb 15 ß 4 d

Jacques Croner meurt en 1765 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 1000 livres. La masse propre à la veuve est de 43 livres, celle propre aux héritiers de 32 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 899 livres, le passif à 90 livres.

1765 (13.5.), Not. Haering (6 E 41, 1365) n° 272
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Herrn Joh: Jacob Croner, im Leben gewes. frippier u. brs. alh. Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft aufgerichtet anno 1765. – nach seinem freÿtags den 22.ten Martii jüngst aus dieser Welt genommenen tödtl. von hinnen Scheiden, hie Zeitl. verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen nicht nur allein der Ehren und tugendsamen Fr: Mariä Salome Cronin geb. Lutzin, der diesorts hinterbliebenen Wittib, beÿständ. des Ehrengeachten Herrn Joh: Michael Bartels, frippier u. burg. allh. sondern auch auf begehren des Verstorbenen seel. mit erstged. deßen hinterbliebener Wittib ehel. erzeugt und nach Tod verlaß. dreÿ minderjähriger Kind. geordnet und geschworenen Vogts (…) So beschehen, Straßburg Montags den 13.den May 1765.
Den Verstorbenen seel. ab intestato Zu erben sind fähig. Seine mit Eingangsgedachter deßen hinterbliebener Wittib ehel. erzeugte und nach tod verlaßene dreÿ Kinder benandlich 1. Maria Salome, welche den 21.ten Jenner 1751 getauft worden, 2. Maria Magdalena, welche den 1.ten Tag des 1755.ten Jahrs das Licht dieser Welt zum ersten mal erblicket hat, So dann 3. Johann Friedrich, so zu End des Merzmonats 1758 auf die Welt gekommen, dieße dreÿ Cronerische Minderjährige Kinder sind mit dem Ehrenachtbaren H. Johann Philipp Riehl dem br. und Schneider alh. bevögtigt, welcher von Anfang bis zu End dießer Inventur beÿgewohnet hat.

Bericht. Es haben beede nun durch den Zeitl. Tod getrennte Eheleuthe Zur Zeit ihrer Verheirathung Keine Eheberedung aufgerichtet (…)
In einer alhier zu Straßburg ane dem Baarfüßer Platz gelegenen, hiehero eigenthüml. gehörigen behausung befunden worden, wie folgt
(f° 9) Eigenthum an einer Behaußung. Neml. eine Vorder und hinterbehausung, samt einem höfl. dazwischen, u. hoffstätten auch allen deren mit allen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier am Baarfüßer Platz, 1.s. neb. H. (-) Bogner dem Meßerschmidt, 2.s. neb. H. N. Maßke dem Wundratzt, hinten auf H. Actuarÿ Sachsen Kind I.r Ehe stoßd. geleg. so freÿ leedig, eigen u. durch (die Werckmeistere) Zufolg deren Zu mein Not° Concept schriftl. gelief. abschatzung vom 15.d april 1765. angeschlag. worden pro 2000 fl. d h hier 1000. lb. Darüb. bes. i. deutscher perg. Kffbr. aus alh. C.C. Stb vom 19.den Junÿ 1764.
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Der Wittib unveränderten Guths. Sa. hausrath 20 lb, Sa. Silbers 5 lb, Sa. gold. ring u. Geschmeids 17 lb, Summa summarum 43 lb
Dießemnach wird auch der dreÿ Kinder und Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. Kleÿdg. und weißen Gezeugs 26 lb, Sa. Silbers 5 lb, Sa. goldenen Rings 16 ß, Summa summarum 32 lb
Endlichen wird auch das gemein und theilbare Guth beschrieben, Sa. Hausraths 46 lb, Sa. Waar zur frippier Profession gehörig 527 lb, Sa. leerer Faß 21 lb, Sa. Silbers 10 lb, Sa. baarschafft 45 lb, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1000 lb, Sa. Pfenningzinß hauptguths 250 lb, Summa summarum 1899 lb – Schulden 90 lb, Nach deren Abzug 1809 lb – Stall summ 1885 lb
Abschatzung Vom 15.t april 1765. Auff begehren Weil: Jacob Gruner Sel: hiender Lasener Fr: Witib vnd Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg auff dem barfieserblatz gelegen, Einseits Neben H. bogner ander seits Neben H. Masieg Und Hienden auff H Atiwarius Sax Stosent gelegen Solche behausung besteht in einem Laden Ferner in Zweÿ Stuben Zweÿ Kichen Und Ettliche Kamern Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein Gewelbten Keller Kleinen Hoff und brunnen. Von uns Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtig Keit dem Jetzigen wahren werth nach æstimirt Und angeschlagen worden Vor und Vmn Zweÿ Thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 600 florins (800 livres) sur un total de 3 800 florins
1765, Livres de la Taille (VII 1180) f° 5
(Mörin N° 1455) Weÿl. Johann Jacob Kroner geweßenen frippier und burgers allhier Verlaßenschafft invent. H. Not. Häring
Concl. final. jnvent. Ist fol. 53 – 1885 lb 13 ß 6 ¼ d. die machen 3800 fl. Ane so mehr als 50. lb Vor jnventir Kösten abgezogen, Verstallte 2200 fl. Zu wenig 1600 fl.
Wovon Nachtrag 6 Jahr in duplo à 4 lb 16 ß – 28 lb 16 ß
und 2 Jahr in simplo à 3 lb 8 ß – 9 lb 12 ß
Ext. Kein Stallgeldt
geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 3 lb 5 ß 6 d (Summa) 41 lb 16 ß
das simplex ane dem nachtrag nachgelaßen, restirt 32 lb 4 ß
dt. 22. junÿ 1765.

Marie Salomé Lutz est autorisée à se remarier avant la fin de son deuil après avoir présenté un certificat d’après lequel elle n’est pas enceinte.
1765, Conseillers et XXI (1 R 80)
Johann Jacob Croners geweßten burgers und fripier hinterl. wittib Maria Salome geb. Lutzin wird p° gebettener Erlaubnus tempore luctus Heurathen Zu dörfen anvorderist sich durch eine geschworne Amme besichtigen Zulaßen, verwießen. 258. es erhält dießelbe sofort die gebettene erlaubnus gegen erlag 1. lb in das Allmoßen. 264.

(p. 258) Sambstags den 23.sten 9.bris 1765. – Froereis. nê Mariæ Salome gebohrner Lutzin weiland Johann Jacob Croners geweßten burgers und fripier hinterlaßener wittib prod. unterth. Memoriale und bitten, sampt beÿm sub n° 1 puncto gnädiger Erlaubnuß tempore luctus heurathen Zu können.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchem hochderselbe erwehnet, daß der Implorantin Ehemann bereits über acht Monath verstorben, doch daman nicht versichert, ob während solcher Zeith dießelbe nicht mit andern sich etwa fleischlich vermischt, die Königlichen verordnung die 2.ten Ehen betreffend außdrucklich befiehlt, in dergleichen vorfällen mit möglichster behutsamkeit Zuverfahren, als wäre er der ohnvergreifflicher Meinung daß Implorantin sich fordersamst durch eine geschwohrne hebamm visitiren laßen solle, damit auf beÿzubringenden schein desto sicherer gesprochen werden möge.
Wurde auff hohen anspruch Excellentissimi domini Prætoris Regii von Gayot und des auff dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, solle Implorantin durch eine geschwohrne Amme anvorderist sich besichtigen laßen, damit auff beÿzubringenden schein das weitere so dann geprochen werden möge.
Deppi. H. Rathh. Vaudin, H. Rathh. Weyher.

(p. 164) Mittwochs den 27.sten Novembris 1765. – Froereisen nê Mariæ Salome Cronerin in actis Zufolg E. G. Erkantnus vom 23.sten hujus producirt attestat von Catharina Barbara Seupelin der geschwornen Hebamm alhier, bitt demnach unterth. Zu erkennen wie in Memoriale vom 23.sten hujus gehorsambst gebetten worden.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchem hochderselbe, nach eingesehenem Hebammen attestat woraus erhellet, daß Keiner schwangerschafft beÿ der Implorantin vorhanden, dahin angetragen, daß dermahlen der Implorantin mit gebettener dispensatione à tempore luctis umb desto sicherer Zu wilfahren seÿn wird, jedoch gegen erlag etwa eines kleinen thalers oder ein pfund d. in alhießigen allmoßen.
Wurde absente Excellentissimo Domino Prætore Regio von Gayot auff anspruch des auff dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail vermitelst gehaltener umbfrag unanimiter erkandt, wird der Implorantin mit gebettener erlaubnuß pendente tempore luctus heurathen Zu können, jedoch mit dem anhang wilfahrt, daß dieselbe pro gratiosa dispensatione ein pfund d in alhiesiges Allmoßen erlegen vnd deßen erlag durch behöriger orthen vorzulegende quittung bescheine. Deppi. H. Rathh. Weiler, H Rathh. Sadoul.

Marie Salomé Lutz se remarie avec le fripier Jean Rœssler, fils de Tobie Rœssler, tisserand à Friedelsheim en Wurtemberg (près de Dürkheim) : contrat de mariage, célébration
1765 (28. 9.bris), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 124
Eheberedung – in Person gegenwärtig, der wohl Ehren: und achtbahre Herr Johannes Rösler, der frippier: und vertröstete Burger alhier, Weÿland H Tobiä Röslers, gewesenen Weebers: und Burgers Zu Frölsheim, Hochfürstlich Würtembergischer Herrschafft, ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, eines, und
andern Theils, die viel Ehren und Tugendsame Frau Mariæ Salome gebohrne Lutzin Weÿl. Herrn Johann Jacob Kröner des gewesenen Frippier: und Burgers alhier seel. hinterlaßene Fr. Wittib, hiebeÿ mit H. Johann Martin Bernner, dem Schneider und b. alhie, verbeÿstandet
auf Donnerstag den 28. Novembris 1765 [unterzeichnet] Johannes Rößler, mari Salome Crorin Als Hochzeÿter

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 57-v, n° 25)
Anno 1765. (…) am Mittwoch darauff als auff den eilften ejusdem [Decembris] copulirt worden Johannes Rößler lediger Kleiderhändler und burger allhier von Fridolsheim Würtenbergischer herrschafft gebürtig des weÿland Tobias Rößlers gewesenen Ackersmanns und burgers Zu Fridolsheim hinterlaßener ehelicher Sohn, und Frau Maria Salome gebohrne Lutzin des Weÿland H Johann Jacob Croners gewesenen Kleiderhändliers und burgers allhier hinderlaßene wittwe [unterzeichnet] Johannes Rössler als hochzeÿter, maria Salome Crorin als hochzeiterin (i 60)

Jean Rœssler devient bourgeois un mois après son mariage
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 82-v
Johannes Rößlin, frippier von fridolsheim würtenberg. herrschafft, erhaltt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Salome, weÿl. Joh: Jac. Croner gew. frippier und burger allhier hinterl. wittib ullb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin. Jur. eod. [15. Jan. 1766.]

Il devient tributaire à la Mauresse le 13 février 1766 en acquerrant un droit de fripier
1766, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 597-v) Donnerstags den 13.ten Februarÿ Anno 1766 – Neuer Leibzünfftiger Frippier ER
Johannes Rößler, der ehemalige Schneider: Gesell, Weiland Tobias Rösler, gewesenen Webers Zu Fridolsheim, Herzoglich-Würtembergischer Herrschaft, hinterlassener ehelicher Sohn, welcher an Johann Jacob Kroner, des gewesenen Frippier und burgers allhier hinterlassener Wittib geheirathet, producirt Schein Von alhiesiger Cantzleÿ und Stall, beede vom 15. Januarÿ 1766, bittet um Ertheilung des Zunft: und Frippier-Rechts
Erkandt, gegen Erlag der Gebür willfahrt. Promisit et dedit für den Pfenningthurn 1 lb, Für das Zunft-Recht 5 ß, Für das Altgewänder: Recht 1 lb 5 ß, Für die Feur: Eimerer 3 ß 4 d, Protocoll und Gebott Geld 2 ß (summa) 2 lb 15 ß 4 d

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 354 livres, ceux de la femme à 2 242 livres.

1766 (6.3.), Not. Fické (6 E 41, 759) n° 306
Inventarium über des wohlehren und achtbaren Herrn Johannes Rößler, des Frippier und der Ehr: und tugendsamen Fraun Mariæ Salome gebohrner Lutzin, beeder Eheleuthe einander vor unverändert in die Ehe zugebrachte Vermögenschaft auffgerichtet in Anno 1766. – in ihren am 11.ten Decembris des vergangenen 1765.ten Jahrs angefangenen Ehestand Zu: und eingebracht haben. Welche beederseits Vermögenschaften in Gleichförmigkeit der in ihrem auffgerichteten Ehe: Contract § 4.to gethanen Versehung daß solche ein unverändert und voebehalten Guth seÿn und bleiben solle (…) So beschehen Straßburg in fernerer persönlichen Gegenwarth Herrn Johann Martin Bernner des Schneiders und Burgers alhier der Ehefraun erbettenen Beÿstands auf Donnerstag den 6.ten Martii Anno 1766.

In einer alhier Zu Straßburg am Baarfüßer Platz gelegenen Zum theil eigenthümlich gehöriger Behaußung hat sich befunden als (…)
Eigenthum ane einer Behaußung (F.) Nemlich ein dritter theil vor unvertheilt von und ane einer Vorder: und Hinder behausung samt einem darzwischen gelegenen höfl. und Hoffstätten, auch allen deren Gebäuden, Begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier am Baarfüßer platz 1.s neben H Joh: Fried. Bogner, dem Meßerschmid, 2.s. neben H. N. Maske, dem Wundarzt, hinten auf H. Actuarii Sachsen Kinder erster Ehe stoßend gelegen, so gäntzlich frei, leedig, eigen und dermalen bei dem ein Kindervertrag ohnpræjudicirlich angesetzten Preis gelaßen worden, das ist 3000. lb. Also Zu dißortigem 3.ten theil 1000 lb. Die gantze Behaußung ist in der Ehefrauen erster Ehe mit H. Joh: Jacob Croner geweßenen Frippier und burger alhier in Kraft vorhandener Verschreibung aus allhiesiger C. C. Stuben vom 19.ten Junii 1764. erkauft worden. dahero sind die übrigen Zween dritten theil dero 3. Kinder solcher Ehe naturaliter und eigenthümlich Zuständig, auch hieunten fol. (-) solcherweis beschrieben.
Widem, Welchen die dißortige Ehefrau gegen Education und alimentation ihrer drei Kinder erster Ehe bis Zu Erreichung deren 20. jährigen alters zu genießen hat. Ausweißl. des Zwischen ihre der dißortigen Ehefrauen als dermaliger Wittib eines, und andern Theils H. Joh: Phil. Riehl dem Schneider und Burger alhier als geordnetem Vogt derer drei Kinder am 20. Julÿ 1765. bei löbl. Vogtei Gericht errichteten und am 19.trn Sept. dicti anni bei E. E. Großen Rath confirmirten Kinder Vertrags (…)
Anfänglich ertragen die Ihnen eigenthümlich vorbehaltene und also naturaliter Zuständige Zween drittetheil vor unvertheilt von und ane einer am barüßer Platz gelegenen Vorder: und hinder Behaußung, höflein und Hofstätten cum appertinentiis wie bereits hievorn fol. (-) mit mehrerm beschrieben, dem im Calculo angesetzten Preis nach 2000 lb.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachter Haabschaft, Sa. Haußraths 19, Sa. goldener Ringe und dergleichen Geschmeids 34, Sa. baarschafft 300, Summa summarum 354 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 223, Sa. leerer Faß 7, Sa. waaren und zugehörde Zur Frippier Profession gehörig 1335, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 117, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 41, Sa. baarschafft 36, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 1000, Sa. Schulden 481, Summa summarum 3242 lb – Schulden 1000, Nach deren Abzug 2242 lb

Marie Salomé Lutz meurt en 1768 en délaissant deux enfants de son premier mari. L’estimation de la maison (1 000 livres) est reprise de l’inventaire précédent. La masse propre au veuf est de 777 livres, celle propre aux héritiers de 1 022 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 428 livres, le passif à 2 416 livres.

1768 (14.10.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 761) n° 383
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und tugendsamen Fraun Mariæ Salome Rößlerin gebohrner Lutzin herrn Johannes Rößler des Frippier und Burgers allhier zu Straßburg letztmals geweßener Ehefraun nun seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1768. – nach ihrem Dienstags den 27. Septembris dieses 1768.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen von hinnenscheiden, verlaßen hat, Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem zu end gesetztem Dato auf Veranstalten und begehren H Johann Philipp Riehl dermaligen Employé beÿ löbl. Stadt Pfenningthurn, als geordnet und geschworenen Vogts hienach ermelter der Frauen Defunctæ in erster Ehe erzielter und ab intestato Zu Erben verlaßener Zweÿer Kinder eines und andern theils, schongedachter H Johannes Rößler des hinterbliebenen Wittibers (…) So beschehen Straßburg den 14. Octobris 1768.
Der verstorbenenn Fraun Rößlerin ab intestato verlaßene Erben sind mit Nahmen 1° Jf. Maria Magdalena Cronerin, so 14 Jahr erreicht und dann 2° Johann Friderich Croner, in das 11. Jahr gehend Classis quinta Discipulus, beÿde deroselben mit weiland H Johann Jacob Croner dem gewesenen frippier und Burgern allhier, ihren ersten Ehemann ehelich erzeugte hinterlaßene Kinder

In einer alhier Zu Straßburg ane dem baarfüßer Platz gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 11-v) Eigenthum ane einer Behaußung (E.) Nemlich ein dritter theil vor unvertheilt von und ane einer Vorder: und Hinder behausung, samt einem darzwischen gelegenen höflein und hofstätten, auch allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier am Baarfüßer Platz 1.s neben Hn Joh: Friderich Bogner, dem Meßerschmid, 2.s. neben H. Daniel Friderich Maske, dem Wundarzt, hinten auf H. Actuarii Sachsen Kinder erster Ehe zugehörige Gebäude stoßend gelegen, so gäntzlich gegen männiglichen freÿ, ledig, eigen und im Jahr 1765. am 15. Aprilis zu Weil. H. Johann Jacob Croners der verstorbenen Frauen ersten Ehemanns seel. Verlaßenschaft Inventur durch (die Werckmeistere) zufolg schriftlich ausgestelter Abschatzung æstimirt worden pro 1000 lb. Dabeÿ es dann auch die wohlverordnete Hh Dreÿ löbl. Stadt Stalls dermalen Zu belaßen grosgünstig vergönnt haben, und beträgt daran die hiehero gehörige Terz 333. Die ganze Behaußung ist in der Fraun Defunctæ mit schon ged. H. Croner geführten erster Ehe Krafft vorhandener Verschreibung aus allhiesiger C. C. Stuben vom 19.ten Junii 1764. erkauft worden. Es sind dahero die übrige Zween dritten theil denen diesortigen Zweÿ Kindern und Erben für sich und als Erben Jfr. Mariæ Salome Cronerin ihrer Verstorbenen Schwester seel. naturaliter und eigenthümlich zuständig, auch hieunten fol. (-) beÿ der repræsentation ihres anererbten Väterl. Guts solcher weis beschrieben.
(f° 12-v) Ergäntzung des Hn Wittibers abgegangenen unveränderten Guts. Ausweislich des über beeder gewesener Ehepersohnen einander in die Ehe zugebracht Vermögenschaften, durch mich Notm sub dato 6. Martii 1766. errichtet
(f° 13) Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangen unverändert mütterlichen Guts. Nach Anleitung der vorher schon gedachten über beeder nun Zertrenten Ehepersohnen einander in die Ehe Zugebrachte Vermögenschaften am 6.ten Martii 1766. durch mich Notarium auffgerichteten (…) Inventarii
(f° 17-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Abschrift der Eheberedung, Copia Codicilli
Des hinterbliebenen Hn Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ringe und dergleichen Geschmeids 9, Sa. schuld 500, Sa. Ergäntzung 341, Summa summarum 852 lb – Schulden 75, Nach deren Abzug 777 lb
Diesemnach so wird auch der Erben unveränderte mütterliche Erbschaft in beschreibung gebracht, Sa. haußraths 134, Sa. leerer Faß 3, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 43, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 15, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 333, Sa. Ergäntzung nach abzug 1917, Sa. Schulden 75, Summa summarum 2522 lb – Schulden 1500, Nach deren Abzug 1022 lb
Endlichen wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschaft beschrieben, Sa. haußraths 71, Sa. Weins und leeren Faß 46, Sa. Waaren zur frippier handlung 734, Sa. Silbers 10, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 10, Sa. baarschafft 126, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 120, Sa. Schulden 309, Summa summarum 1428 lb – Schulden 2416 lb, In Vergleichung 987 lb
Conclusio finalis und Stall summa 3533 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 300 florins (650 livres) sur un total de 7 100 florins
1768, Livres de la Taille (VII 1180) f° 76
(Mörin N° 2236) Weÿl. Fr. Mariæ Salome geb. Lutzin, Johannes Rößler des frippier und Burgers allhier letztmahls geweßener Ehefrauen Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Fické.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 166 – 3533 lb 8 ß 6 d. die machen 7100 fl. Verstallte 5800 fl. Zu wenig 1300 fl.
Wovon Nachtrag 4 Jahr in duplo, 15 lb 12 ß
und 2 Jahr in simplo, 3 lb 18 ß
Ext. Kein Stallgeldt
geb. 2 ß 6 d
Abhandlung 6 lb 2 ß 6 d (Summa) 25 lb 15 ß
der nachtrag auff die helffte moderirt, restirt 16 lb
dt. 12. 9.bris 1768.

Le tuteur des enfants Croner loue deux tiers de la maison à Jean Rœssler qui a la jouissance viagère du tiers restant

1768 (16 Nov.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 761) Joint au n° 383 du 14 oct. 1768
Verkauf und Erlös auch respectivé Abtheil: Erörter: und Liefferungs Register über Weÿland Fraun Mariæ Salome Rößlerin, gebohrner Lutzin, herrn Johannes Rößler des Frippier und Burgers allhier zu Straßburg letztmals gewesener Ehefraun, nun seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1768.
erschienen Herr Johann Philipp Riehl, der Employé beÿ löblicher Stadt Pfenningthurn, in qualitate geordnet und geschworenen Vogts Jungfraun Mariæ Magdalenæ Kronerin und Johann Friderich Kroner, der Fraun Erblaßerin in erster Ehe ehelich erzeugter Kindere, der hat
in gegensein vorgedachten Herrn Johannes Rößler des Frippier und Burgers allhier zu Straßburg (verlehnet)
Nämlich Zween dritte Theil vor unvertheilt von und ane einer Vorder: und Hinder behausung gelegen alhier Zu Straßburg an dem Baarfüßer Platz einseit neben Hn Johann Friderich Bogner, dem Meßerschmid, anderseit neben Herrn Daniel Friderich Maske, dem Wundarzt, hinten auf die S.T. H. Sachs Contractuum actuarii Kinder erster Ehe zugehörige Gebäude stoßend gelegen, um solche der Curanden Vätterlich zween dritte theil mit dem ihnen Wÿdems weise Zu geniesen angehörigen überigen dritten Theil habend Zu bewohnen und Zu benutzen. Diese Lehnung ist verabredet und vestgesetzt worden vor dreÿ einander nachfolgende Jahre von instehende Weÿhenachten 1768 anfangend (…) um einen jährlichen Zinß von 160 Gulden Straßburger – Straßburg den 16. Novembris Anno 1768.

Jean Rœssler se remarie avec Marie Salomé Ott, fille du tanneur Georges Frédéric Ott : contrat de mariage, célébration
1769 (5.12.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 188
Eheberedung – erschienen der Wohl Ehren und achtbare Herr Johannes Rößler, frippier, Wittiber und Burger alhier Zu Straßburg eines
und andern theils die Viel Ehren und Tugendsame Jungfrau Maria Salome Ottin, Weiland Herrn Georg Friderich Ott gewesenen Rothgerbers, Lederbereiters und Burgers dahier, mit Frauen Anna Catharina gebohrner Pickin ehelich erzeugt hinterlaßene Jgfr. tochter, unter beÿstand Herrn Jacob Klein, des Metzgers und ebenmäßigen Burgers alhier ihres geordneten Herrn Vogts
auf Dienstag den 5. Decembris Anno 1769. [unterzeichnet] Johanne Rößler als hochzeiter, Maria Salomea Ottin als hochzeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 140-v n° 1)
Im Jahr Christi 1770 sind nach Zweÿmal vorhergeschhener offentlicher proclamation Dom: I & II Epiph. auff schrifftl. erlaubnuß Regirenden Herrn ammeisters an den tag der Zweÿt proclamation gleich nach der Amtpredigt in unßerer Evang. Kirche Zur Ehe eingesegnet word. H. Johannes Rößler fripper und burger alhier wittwer mit Jungfrau Maria Salome Ottin weÿl. Georg Friderich Ott des Jüngern Burgers und Rothgerber alhie hinderlaßener ehelicher dochter [unterzeichnet] Johanns Rößler als hochteiter, Maria sa&&a Ottin Las Hochzeiterin (i 145)

Compte que rend Jean Philippe Riehl de la tutelle des deux enfants Croner, dont 80 livres proviennent de la location à Jean Rœssler
1770, Not. Fické (6 E 41, 783) n° 158
Rechnung Mein Johann Philipp Riehl des Dreyerknechts und burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Weiland Fraun Mariæ Salome gebohrner Lutzin, letztmals Herrn Johannes Rößler, des frippier und Burgers dahier gewesener Ehefrau, in erster Ehe mit längst weiland Herrn Johann Jacob Kroner dem gewesenen ebenmäßigen Frippier und Burgern alhier ihrem ersten Ehemann erzeugt und zu Erben verlaßener Zweÿ Kinder nahmentlichen Jungfraun Mariæ Magdalenæ Kronerin und Johann Friderich Kroner, Inhaltend und ausweisend alles dasjenige, was ich für dieselbe seit dem Absterben ihres Herrn Vatters behandelt, sonderlich aber von Michaelis 1768. als nach dem mütterlichen Absterben bis den 19.ten Februarÿ 1770 eingenommen und hingegen außgegeben auch sonsten besorgt habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ

Corpus der beeden Curanden jährlich fallenden hauß Zinses. Näml. 80. lb d bedungenen Zinses gibt hr Johannes Rößler, der Frippier und br. alhier, der Curanden Stiefvater, aljährl. auf Weihenachten und A° 1769. Zum erstenmal in Kraft einer beÿ dem mütterl. Erbgeschäft errichteten 3.jährigen auf Weihenachten 1771 zu End gehenden Lehnung vor denen zween dritten Theilen, so Ihnen Curanden als väterl. Guth Zuständig worden, an einer dahier Zu Straßburg an der Baarfüßer Platz gelegenen behausung cum appertinentiis und beträgt solcher haus Zins à 4 pro Cento in Capital 2000. Pro Nota, der überige eine dritte theil an solcher behausung ist denen Curanden ebenmäßig und zwar für mütterl. Erbguth gehörig aber ihrem Stiefvater vorhergd. H Johannes Rößler Zum lebtägigen Wÿdems Genuß verfangen.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 2 284 livres, ceux de la femme à 586 livres.
1770 (23.1.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 763) n° 423
Inventarium über des Wohl Edlen und achtbaren Herrn Johannes Rößler des Frippier und der viel Ehren und tugendsamen Fraun Mariæ Salome gebohrner Ottin, beeder Eheleuthe und Burger alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zu: und eingebrachte Vermögens Haabschaften auffgerichtet im Jahr 1770. – in ihren den 15.ten Januarÿ jüngst angetrettenen Ehestand Zu: und eingebracht haben (…) So beschehen Straßburg in ferner Gegenwart Hn Johann Daniel Grießbach des Rothgerbers Lederbereiters und burgers alhier der Ehefraun Herrn Schwagers und hierzu erbettenen beÿsitzers auf Dienstag den 23.ten Januarÿ 1770.

In einer alhier Zu Straßburg an dem Baarfüßer Platz gelegenen und dießorts Zum theil Wÿdems und Zum theil Lehnungs weiß bewohnenden behaußung befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. haußraths 242, Sa. Waaren und Zugehörde zur frippier Profession gehörig 1721, Sa. Weins und leeren Faß 135, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 133, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 85, Sa. baarschafft 336, Sa. Schulden 390, Summa summarum 3034 lb – Schulden 750, Nach deren Abzug 2284 lb
Diesemnach so wird auch der Frauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 146, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 28, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 120, Sa. baarschafft 291, Summa summarum 586 lb
Haussteuren 50 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 2921 lb
Wÿdem So der dißortige Ehemann lebtägig Zu geniesen berechtiget ist. Es hat nämlich Weiland Frau Maria Salome Rößlerin gebohrne Lutzin sein des Ehemann erstere Ehefrau seelige ihme in dem mit einander errichteter Ehe Contract §° 7.mo den ihro vor unvertheilt eigenthüml. gehörigen dritten theil vor und an der hienach mit mehren beschriebenen behausung cum appertinentiis Zum lebtägigen natural Wÿdems genuß verschrieben angesichert (…) Näml. ein dritter theil vor unvertheilt von und ane einer Vorder: und Hinder behausung samt einem darzwischen gelegenen höflein und hofstätten, auch allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten alhier am Baarfüßer Platz einseit neben Hn Joh: Friderich Bogner, dem Meßerschmid, anderseit neben H. Daniel Friderich Maske, dem Wundarzt, hinten auf H. Actuarii Sachsen Kinder erster Ehe zugehörige Gebäude stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ, ledig, eigen und ohngefehr im Werth an 3000lb d antreffen kan, 1000 lb. Die gantze behausung ist in der Fraun Wÿdems Stifterin erster mit längst Weÿland H. Joh: Jacob Kroners geführter Ehe zufolg vorhandener Verschreibung aus alhiesiger C. C. Stuben vom 19.ten Junii 1764. erkauft worden, als daher ihro solcher 3.te theil zugekommen und sind die überige Zween 3.te theil daran deroselben mit gedachtem H. Kromer erzeugten Kindern für anererbt väterl. Guth gebührig

Autres comptes
1772, Not. Fické (6 E 41, 783)
N° 178. Rechnung Mein Johann Philipp Riehl des Dreyerknechts und burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Weiland Fraun Mariæ Salome, gebohrner Lutzin, letztmals Herrn Johannes Rößler, des frippier und Burgers hieselbst gewesener Ehefraun, in erster Ehe, mit längst Weiland Herrn Johann Jacob Kroner, dem gewesenen ebenmäßigen Frippier und Burgern alhier, ihrem ersten Ehemann erzeugt und nach Todt zu Erben verlaßener Zweÿ Kinder, nahmentlichen Jungfraun Mariæ Magdalenæ Kronerin und Johann Friderich Kroner, Classis 2.da Discipuli, Inhaltend und ausweisend alles dasjenige, was ich für dieselbe seit dem 19.ten Februarii 1770. als dem Beschluß meiner 1.ten Rechnung bis zum 19.ten Februarÿ 1772. eingenommen und hingegen ausgegeben habe – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ

Corpus der beeden Curanden jährlich fallenden hauß Zinses. Näml. 80. lb d bedungenen Zinses, gibt hr Johannes Rößler, der Frippier und br. alhier, der Curanden Stiefvater, auf den Fuß der am Weihenachten 1771 beendigten Lehnung, Zur Continuation nach mündl. Verabschiedung, von denen zween dritten Theilen, so Ihnen Curanden, als väterl. Guth Zuständig worden, an einer dahier Zu Straßburg an dem Baarfüßer Platz gelegenen behausung cum appertinentiis und beträgt solcher haus Zins à 4 p. Cto in Capitali 2000. Pro Nota, der überige eine dritte theil an solcher behausung ist denen Curanden ebenmäßig und zwar für mütterl. Erbguth gehörig aber ihrem Stiefvater vorhergd. H Johannes Rößler Zum lebtägigen Wÿdems Genuß verfangen.

N° 201. Rechnung Mein Johann Philipp Riehl, des Dreyerknechts und burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts, Weiland Fraun Mariæ Salome, gebohrner Lutzin, letztmals Herrn Johannes Rößler, des frippier und Burgers hieselbst gewesener Ehefraun, in erster Ehe, mit längst Weiland Herrn Johann Jacob Kroner, dem gewesenen ebenmäßigen Frippier und Burger alhier, ihrem ersten Ehemann erzeugt und nach Todt zu Erben verlaßener Zweÿ Kinder, nahmentlichen Jungfraun Mariæ Magdalenæ Kronerin und Johann Friderich Kroner, Philosophiæ Studiosi, inhaltend und ausweisend, alles dasjenige, was ich für dieselbe seit dem 19.den febr. 1772 als dem beschluß meiner zwoten Rechnung, bis zum 3.ten febr. 1774 eingenommen und hingegen ausgegeben habe – Dritte Rechnung dieser Vogteÿ.

Corpus der beeden Curanden jährlich fallenden hauß Zinses. Nämlich 80. lb d bedungenen Zinses, reicht hr Johannes Rößler, der Frippier und burger alhier, der Curanden Stief Vater, auf den Fuß der am Weihenachten 1771. beendigten Lehnung, Zur Continuation nach mündlicher Verabschiedung, von denen zween dritten Theilen, so Ihnen Curanden, als väterlich Guth Zuständig worden, an einer dahier Zu Straßburg an dem Baarfüßer Platz gelegenen behausung cum appertinentiis und beträgt solcher haus Zins à 4 pro Cento in Capitali 2000. lb. Pro Nota, der überige eine dritte theil an solcher behausung ist denen Curanden ebenmäßig und zwar für mütterl. Erbguth gehörig, aber ihrem Stiefvater vorhergedachtem Herrn Johannes Rößler Zum lebtägigen Wÿdems Genuß verfangen.

Nouveau compte, Marie Madeleine Croner s’est mariée avec le diacre Georges Geoffroi Issler
1776, Not. Fické (6 E 41, 785)
N° 224. Rechnung Mein Johann Philipp Riehl, des Dreyer: knechts und burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Weiland Fraun Mariæ Salome geb. Lutzin, letztmals Herrn Johannes Rößler des Frippier und burgers hieselbst gewesener Ehefraun, in erster Ehe mit längst weiland Herrn Johann Jacob Kroner dem gewesenen ebenmäßigen Frippier und burger allhier ihrem ersten Ehemann erzeugt und nach tod zu Erben verlaßener zweÿ Kinder, nahmentlichen Jungfraun der nunmalig Fraun Mariæ Magdalenæ Ißlerin geb. Kronerin S.T. Hn Georg Gottfried Ißler, Diaconi und Schuhllehrers zu Dorlißheim Fraun Eheliebstin und Hn. Johann Friderich Kroner, Phil: Studiosi, inhaltend und ausweisend, alles dasjenige, was ich für dieselbe vom 3.ten Febr. 1774. bis d. 2. Febr. 1776 eingenommen und hingegen ausgegeben habe – dieser Vogteÿ die Vierte und für die Fr. Curandam zugleich letzte Rechnung.

Corpus der beeden Curanden jährlich fallenden hauß Zinses. Nämlich 80. lb d bedungenen Zinses, reicht hr Johannes Rößler, der Frippier und b. alhier, der Curanden Stief Vater, auf den Fuß der am Weihenachten 1771. beendigten Lehnung, Zur Continuation nach mündlicher Verabschiedung, von denen 2.en 3.ten Theilen, so Ihnen Curanden, als väterl. Guth Zuständig worden, an einer dahier Zu Straßburg an dem Baarfüßer Platz gelegenen behausung cum appertinentiis und beträgt solcher haus Zins à 4 pro Cento in Capitali 2000. lb. Pro Nota, der überige eine 3.te theil an solcher behausung ist denen Curanden ebenmäßig und zwar für mütterl. Erbguth gehörig, aber ihrem Stiefvater vorhergedachtem Herrn Johannes Rößler Zum lebtägigen Wÿdems Genuß verfangen.

Compte rendu à Jean Frédéric Croner, étudiant en philosophie
N° 243. Rechnung Mein Johann Philipp Riehl, des Dreyer: Knechts und burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts weiland Fraun Mariæ Salome geb. Lutzin, letztmals Herrn Johannes Rößler des Frippier und burgers hieselbst gewesener Ehefraun, in erster Ehe mit längst weiland Herrn Johann Jacob Kroner dem gewesenen ebenmäßigen Frippier und burger allhier ihrem ersten Ehemann neben der nun Majorennen Fraun tochter ehelich erzeugt und zur helfte ihrer Verlaßenschaft hinterlaßenen Sohns herrn Johann Friderich Kroner Philosophiæ Studiosi, Inhaltend und ausweisend, alles dasjenige, was ich für denselben vom 12.ten Februarii 1776. als den beschluß meiner annoch für beede Geschwister gemeinschaftlich abgelegten vierten Rechnung dieser Curatel bis in den Monath May 1778 fernerhin und ins besondere für den selben besorgt eingenommen und hingegen ausgegeben habe – Fünfte und letzte Rechnung dieser Vogteÿ

Corpus des Herrn Curanden jährlich fallenden hauß Zinses. Nämlich 40. lb d Zu des Herrn Curandi helfte an 80 lb d bedungenen Zinses, gibt Herr Johannes Rößler, der Frippier und b. alh. deßelben Stiefvater, auf den Fuß der am Weihenachten 1771. beendigten Lehnung, Zur Continuation nach mündlicher Verabschiedung, von dem ohnverfangenen 3.ten Theil, so Ihm del Herrn Curanden, als väterlich Guth Zuständig ist, von und an einer dahier Zu Straßb. an dem Baarfüßer Platz gelegenen behausung cum appertinentiis und beträgt solcher haus Zins à 4 pro Cento in Capitali 1000. lb. Ein gleicher ohnverfangener 3.ter Theil hieran ist der Fr. Pfarrerin Ißlerin geb. Kronerin des H. Curanden Fr. Schwester solcher Art gebührig, der überige 3.te theil ist beeder Geschwisterden vor mütterlich Guth anerstorben, Es hat aber selbig. Herr Johannes Rößler der frippier u. b. alh. deroselben Steifvater lebtägig Zu geniesen

N° 245. Schluß oder Nach Rechnung Mein Johann Philipp Riehl, des Dreyer Knechts und burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts, weiland Fraun Mariæ Salome geb. Lutzin, letztmals Herrn Johannes Rößler des Frippier und burgers hieselbst gewesener Ehefraun, in erster Ehe mit längst weil. Herrn Joh: Jacob Kroner dem gewesenen ebenmäßigen frippier und burger allhier ihrem ersten Ehemann neben der nun Majorennen Fraun tochter erzeugt und zur helfte ihrer Verlassenschaft hinterlaßenen Sohns herrn Joh: Friderich Kroner Philosophiæ Studiosi, Inhaltend das dasjenige, was ich für denselben vom Monat May als den beschluß meiner 5.ten und lezten Haupt Rechnung bis 16. 7.bris 1778 fernerhin und ins besondere für den selben besorgt eingenommen und dagegen ausgegeben habe

Le candidat en théologie Jean Frédéric Croner vend sa moitié indivise de la maison à son beau-père Jean Rœssler

1786 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 244-v
H. Johann Friedrich Croner SS. Theologiæ candidatus so großjährig
in gegensein H.Johann Rößler des frippier seines stieffvatters
die helffte vor unvertheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Baarfüßerplatz, einseit neben H. Bogner dem meßerschmidtn anderseit neben H. Maske dem chirurgo, hinten auff H. Rathh. Simon – zur tertz in dem käuffer mit lebenlänglichen wÿdum genuß verfangen – um 2000 gulden

Jean Rœssler et Marie Salomé Ott hypothèquent leur part de maison au profit de l’orfèvre Jean Chrétien Walch

1786 (2.9.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 335
H. Johannes Rößler der frippier und Maria Salome geb. Ottin unter assistentz H. Johann Jacob Ott des rothgerbers ihres bruders und H. Johann Brandhoffer des bierbrauers
in gegensein H. Johann Christian Walch des goldarbeiters – schuldig seÿen 700 gulden
unterpfand, die ihme zuständig ane dem Baarfüßerplatz gelegene behausung einseit neben H. Bogner dem langmeßerschmidt, anderseit neben H. Maske dem chirurgo

Jean Rœssler hypothèque sa part de maison au profit de Marguerite Salomé Ott veuve Nonnenmann

1788 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 148
Johannes Rößler der frippier
in gegensein Fr. Margarethæ Salome verwittibter Nonnenmännin geb. Ottin – schuldig seÿen 1200 gulden
unterpfand, die ihme zuständig ane dem Baarfußerplatz einseit neben H. Rathh. Bogner dem meßerschmitt, anderseit neben H. Maßke dem chirurgo hinten auff weÿl. H. Rathh. Simon wittib gelegene behausung
(in gegensein) des debitoris Eheliebstin Fr. Maria Salome geb. Ottin beÿständlich H. Johann Jacob Ott des rothgerbers ihres bruders und Johann Jacob Jost des weißbecken geschwisterd kind

Jean Rœssler meurt en 1794 en délaissant six enfants. La masse propre à la veuve est de 2 826 livres tournois. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 5 239 livres, le passif à 9 256 livres

1794 (3 messidor 2), Strasbourg 4 (20), Not. Roessel n° 278
Inventarium und Beschreibung all derjenigen Haab Nahrung und Güthere so weÿland Johann Rösler, der geweste frippier u. B. alh. zu Straßb. nach seinem d. 26.ten Germinal jüngsthin aus dießer welt genommenen tödl. hintritt verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der disortigen Wittib Maria Salome Rösler gebornen Ott und der Kinder und Benef. Erben Vogts hernach benannt
Denom. hæred. Der nun verstorbene Burg. Rösler hat ab intestato Zu Benef. Erben hinterlaßen seine mit eingangs gedachter wb. ehel. erzeugte noch lebende 7. KK. 1° Cathar. Salome Rösler Zugegen und majorennen alters auch annoch ledig. Standts, 2° Johannes Rösler lediger Schneider und als volont. bei der armées sich befindlich ohngef. 19 Jahr alt, 3° Philipp Carl, led. Schreiner abwes. als volontaire bei ged. armée sich aufhaltend, 18 Jahr alt, 4° Catherine Dorothé 16 Jahr alt, 5° Joh: Gottfried 14 jahr alt, 6° Tobias Christian 11 jahr alt und 7° Margar. Elisalb. 6. Jahr alt dieser 6 minorennen Rösler’scher KK. geordnet und geschworener Vogt ist dero oncle Joh: Jacob Ott, Rothgerber u. b. alh. Zu Strasb. welcher auch in solcher dieser seiner Vogts qualität sowol als auch Zugleich als Beistand der obgedachter majorennen Röslerischen tochter bei disem Geschäft erschienen ist

Eigenthum ane einer Behaußung (T.) Nemlich die helfte für ohnvertheilt von und ane einer behausung, höflein u. hofstat, mit allen deren übrigen begriffen, weiten, zugehörden, recht. und gerechtigkeiten, alh. zu Strasb. auf dem Paraden Platz 1.s neben dem B. Bogner Meßerschmid, anders. neben dem B. Maucke, chirurgo, hinten auf Erlenholtz den Sattler stosend (N° 2) Welche behaußung außer den Impositionen u. darauf haftenden passiv: capital. für ledig eigen und bei disortiger fallim. Inventar in anno 1789 dem Kaufpreis nach ausgeworffen worden pro Zur helft 5000 li. Wie disorts verstorbener Ehemann Joh: Rösler vorbemeldte haus helfte von seinem Stiefsohn der vormaligen Pfr. Zu Landau Johann Frid. Croner ane sich erkauft und Er Rösler auf der zur tertz darauf gehabte lebenslängl. Genuß verzug gethan, darüber besagt Kf.verschrbg. in hies. Contr. Stb. passirt d. d. 26. Junii 1786. die übrige helfte solcher behaußung ist weil. maria magd. geb. Cronerin Georg Gottfried Isler gewest. Schullehrers zu Dorlish. Ehefr. hinterl. 3. Kk. und Erben eigenthümlich zuständig aber dem nun verstorb. Rösler annoch mit 1/6. theil Wittum verfangen gewesen u. Zwar aus seiner erstern Ehefr. maria sal. geb. Lutz längst weil. Jacob Croner, gew. frippier alh. hinterl. Wb. Verl. herrührig. Sonsten besagt über diese beßg. Kfbr. in d. Contrr. stb. pass. sub dato 19. Jun. 1764. benebst andern alten Kfbriefen und briefschaften
Series Rubric huj. Inv. Zuerst der Wittib ohnv. Vermögen, Sa. haußraths 56, Sa. activ schuld 600 Sa. Erg. 2169. Summa summarum 2826 livres
Diesemnach wird auch die übrige Verlaßenschafft sub una massa et titulo als der Benef. Erben ohnv. u. theilb. beschrieben, Sa. haußrath fahrende haab 239, Sa. Eigenth. ane I hßhelfte 5000, Summa summarum 5239 livres – Schulden 9256 livres, Compensando 4016 livres
Enregistré à Strasbourg le 2 thermidoe an 2
Déposé le présent inventaire sous seing privé (…) en l’étude du soussigné notaire, Strasbourg le 28 Messidor an 2
Acte ssp des 3 et 28 mess. (acp 24 f° 188-v du 2 thermidor 2)
Inventaire de la succession de feu Jean Roessler fripier à Strasbourg décédé le 7 Germinal dernier, à la requête d Marie Salomé Roessler sa veuve née Ott, de Catherine Salomé Roessler sa fille majeure et de Jean Jacques Ott tanneur à Strasbourg comme tuteur des six autres enfants du défunt qui sont encore mineurs
masse active mobiliere montant à 296 livres
depend une maison à Strasbourg place d’armes n° 2 estimée 5000 livres

Salomé Ott veuve de Jean Rœssler et les enfants de Marie Madeleine Croner vendent la maison à Jean Jacques Ott (qui cède ses droits à Jean Hickel)

1794 (11 frimaire 3), Chambre des Contrats, vol. 672 n° n° 156
cit. Marie Salomé Ott veuve en secondes noces du cit. Jean Roesler fripier assitée de cit. Jean Chrétien Pick brasseur et cit. David Frédéric Redslob relieur comme tuteur des trois enfants mineurs Marie Madeleine Kroner vivante épouse de Georges Godefroi Isler de Dorlisheim
au cit. Jean Jacques Ott le second employé à l’armée du Bas Rhin
une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances place d’Armes N° 2, d’un côté le cit. Bogner, d’autre le cit. Maské chirugien, derrière le cit. Ehrenholtz – aux enfants Isler la moitié et aux enfants Roesler l’autre moitié – moyennant 28.800 livres tournois
Extraits de la requête du District de Strasbourg, 5 enchères, 16 brumaire 3 – enreg. 17 frimaire

Jean Hickel vend la maison au sellier Frédéric Hildenbrand

1809 (8.5.), Strasbourg 12 (25), Not. Wengler n° 3989
Jean Hickel propriétaire
à Frédéric Hildenbrand sellier
une maison a rez de chaussée et trois étages avec tréfond Pompe toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg place d’armes n° 2, d’un côté le Sr Bogner marchand coutelier, d’autre le Sr Maské chirurgien, devant la rue, derrière les héritiers Ehrlenholtz et Hoeltzel – acquis des veuve et héritiers Jean Roesler, frippier, à la Chambre des Contrats le 11 frimaire 3 – 9876 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 111 f° 84-v du 9.5.

Fils de Jean Christophe Hildenbrand, sellier à Halberstadt, Frédéric Hildenbrand épouse en 1795 Catherine Salomé Geyler, fille du boulanger Matthias Geyler
1795 (19 mess. 3), Strasbourg 5 (6), Not. Grimmer n° 201
Eheberedung – bürger Johann Friedrich Hildenbrand der ledige Sattler, Johann Christoph Hildenbrand des Sattlers zu Halberstadt mit Maria Elisabetha geb. Heidecken großjähriger alhier wohnhafter Sohn
Jungfrau Catharina Salome Geÿler des bürgers Mathias Geÿler beckers mit der bürgerin Sara geb. Schneider erzeugte Tochter beiständlich ihres Vaters
Enregistrement, acp 35 F° 93 du 23 mess. 3 – revenu industriel 300 livres

Contrat de mariage du locataire Jean Frédéric Pfister avec Emilie Simon

1819 (14.8.), Strasbourg 3 (64), Not. Schreider n° 283
Contrat de mariage – Jean Frédéric Pfister, majeur débitant de tabacs demeurant place d’Armes n° 2
Emilie Simon fille majeure de Jean Frédéric Simon, professeur de langue allemande à Paris, et de feu Anne Marie Meyer, assitée de François Dominique Detschevery huissier à Strasbourg, son oncle par alliance du côté maternel
Enregistrement, acp 144 F° 39 du 18.8. – communauté d’acquets partageable par moitié

Catherine Salomé Geyler, veuve de Jean Frédéric Hildebrandt, et sa fille Marie Frédérique Salomé épouse du sellier Philippe Spæth exposent la maison aux enchères.

1841 (10. 7.br), Strasbourg 12 (155), M° Noetinger n° 13.815
Cahier des charges – Ont comparu D° Catherine Salomé Geyler, veuve du Sr Jean Frédéric Hildebrandt, en son vivant sellier carossier à Strasbourg où elle demeure & D° Marie Frédérique Salomé Hildebrandt épouse du Sr Philippe Spaeth, sellier, les deux demeurant en ladite ville, Ladite D° Spaeth née Hildebrandt séparée quant aux biens de son mari & dûment autorisée à l’effet des présentes par ledit Sr Philippe Spaeth (…) Lesquelles ont exposé, qu’étant intentionnées de vendre aux enchères publiques la maison ci après désignée, elle se présentaient devant les notaires soussignés pour donner la description de la maison à vendre, en établir la propriété ainsi que les clauses et conditions sous lesquelles elle sera vendue.

Description de la maison à vendre. Une maison à rez-de-chaussée & trois étages, avec pompe, cour, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg place d’armes N° 2, tenant d’un côté à M. Bichy, de l’autre à M. Moritz, par devant à la dite place, par derrière à M. Masské.
Etablissement de la propriété. Cette maison a été acquise par la veuve Hildebrandt & son défunt époux durant la communauté qui avait existé entre entre eux, de M. Jean Hickel, propriétaire à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Wengler, lors notaire à Strasbourg, le 8 mai 1809. M. Hickel l’avait lui-même acquise des héritiers du Sr Jean Roessler, vivant frippier à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Dinckel, notaire à Strasbourg le 12 frimaire an trois. Il est observé que la D° Spaeth est la seule et unique héritière de son père ledit Jean Frédéric Hildebrandt.
Charges, clauses et conditions (…) 19. L’adjudication sera fixée à dix heures du jeudi 14 octobre prochain. 20. La mise à prix sera de 16.000 francs
acp 290 (3 Q 30 005) f° 84

Marie Frédérique Salomé Hildebrandt, femme du sellier Philippe Spæth, vend la maison à François Moritz et à sa femme Aimable Mornave qui la réunissent à la voisine (n° 1)

1842 (29.4.), Strasbourg 13 (57), M° Arbogast n° 891
Vente pour 14.000 f. – A comparu D° Frédérique Hildebrandt épouse séparée quant aux biens du Sr Philippe Spaeth, sellier, de son mari & dûment autorisée à l’effet des présentes (…) Laquelle a (vendu)
à M. François Moritz, propriétaire et Dame Aimable Mornave son épouse de lui dûment autorisée à l’effet des présentes demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs
Une maison avec cour, puits, maison du fonds, droits & dépendances, sise en cette ville place Kléber N° 2, d’un côté les acquéreurs eux-mêmes, d’autre le Sr Bychi, donnant par derrière sur la propriété du Sr Maské. Ainsi que l’immeuble se trouve en ce moment avec tout ce qui y tient à mur, clous & chevilles, avec les jalousies & volets qui garnissent les fenêtres des premier, second & troisième étages sur le devant, ainsi que celles des premier & second étage dans la cour & en général avec tout ce qui en droit est réputé de nature immobilière, sans en rien excepter, si ce n’est les fourneaux en fonte & en fayence, ainsi que la Chaudière en cuivre qui se trouvent dans ladite maison et dont la venderesse fait réserve.
La venderesse déclare être légitime propriétaire de l’immeuble présentement vendu pour l’avoir recueilli dans la succession de Jean Frédéric Hildebrandt, vivant sellier carossier à Strasbourg & de Catherine Salomé Geyler ses père et mère dont elle dit être seule et unique héritière. Ces derniers en ont fait l’acquisition durant leur mariage de M. Jean Hickel, propriétaire à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu M° Wengler, Notaire à Strasbourg le 8 mai 1809 enregistré. Et le Sr Hickel en avait fait l’acquisition des héritiers du Sr Jean Roessler, vivant frippier à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Dinckel, lors Notaire en cette ville le 12 frimaire an trois. La venderesse déclare que la maison susdécrite est hypothécairement grevée d’un capital de 7000 francs (…) – Prix de vente, 14.000 francs
acp 297 (3 Q 30 012) f° 97



1, place du Corbeau


Place du Corbeau n° 1 – IX 101 (Blondel), O 738 puis section 17 parcelle 115 (cadastre)

Linteau millésimé 1693 dans l’impasse, nouvelle façade (1696) par le sellier Jean Jacques Faudel

Avec mes remerciements à F. et B. P.


Vue en août 2021 – Fenêtres à meneaux aux deux premiers étages

La maison entre l’auberge du Corbeau et l’impasse est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de Jean Maler (en fait le peintre Michel Buisson qui l’a achetée l’année précédente). Elle a deux auvents superposés et une échoppe vers la ruelle, deux encorbellements et un auvent vers la rue, de 23 pieds de long. Elle appartient ensuite au tailleur Nicolas Repperlé (1604-1617). Les propriétaires suivants sont selliers (Valentin Schneider et Georges Frédéric Scheubler, 1617-1667) puis graveur de cachets (François Frantz, 1667-1690). Le sellier Jean Jacques Faudel achète en 1690 la maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une petite cour. Il transforme le bâtiment arrière dans l’impasse : le millésime 1693 se trouve sur le linteau de la porte. Les préposés l’autorisent en 1696 à construire en avant de son encorbellement en enclosant un terrain de 85 pieds carrés. Il transforme le pignon qui donnait vers l’ouest, rehausse la façade en créant le nouveau pignon qu’on voit aujourd’hui vers le nord. Ces transformations sont corroborées par les analyses archéologiques (Inrap, Maxime Messner, 2021). Jean Jacques Faudel fait poser en 1697 une dalle sur la rigole qui part du corps de garde pour que le chemin entre le pont et sa maison soit plus commode par mauvais temps. Il fait élargir en 1712 de deux pieds l’auvent devant la maison moyennant un cens annuel, supprimé en 1768 quand le marchand Ange Marie Tagliaschi répare la maison qu’il vient d’acheter. La veuve du sellier Jean Georges Faudel acquiert en 1769 la maison dont elle transmet la propriété à son fils Jean Faudel qui fait faillite en 1776. Le propriétaire suivant, Joachim Frédéric Lorentz, est aussi sellier. Le boulanger Michel Veihl rachète en 1813 la rente communale établie le 30 juillet 1696.



Façade occidentale, ancien pignon transformé en 1696 (juin 2022)
La maison fait l’angle de l’alignement à gauche de l’image (Plan-relief, 1727, Musée historique, cliché Claude Menninger, © Région Grand Est – Inventaire général)
Millésime 1693 sur le linteau de la porte donnant dans l’impasse

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 et cour (P’), îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade à pignon vers le quai se trouve entre les repères (m »-n ») : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun (et non trois comme sur le plan-relief en 1727 et la façade actuelle). Trois façades se succèdent vers la ruelle (à droite de n »), une première devant l’impasse, une deuxième à pignon dont les ouvertures sont disposées de façon irrégulière, une troisième à rez-de-chaussée et deux étages. La cour qui figure sur le cadastre n’est pas représentée sur le plan-relief. L’arrière des bâtiments donne entre (5-6) dans la cour (P’).
La maison porte d’abord le n° 58 du quai des Bateliers (1784-1857) puis le n° 1 de la place du Corbeau.


Dessin suite à la demande du propriétaire d’enclore le terrain (a-b-c) en 1888, marque (x) de l’ancien auvent autorisé en 1696
Elévations de 1902 lors des transformations – Plan du rez-de-chaussée, l’alignement légal figure en rouge (dossier de la Police du Bâtiment) – (plan cadastral de 1896)

La maison appartient à partir de 1802 au boulanger Michel Veihl puis à ses deux gendres perruquiers, Jacques Louis Reichard et Charles Nicolas Reichard. Louis Wurm charge en 1902 les entrepreneurs Kaag et Mohler d’aménager le magasin et de poser une devanture munie de volets roulants. Les bombardements aériens des 11 août et 16 septembre 1944 endommagent le bâtiment. En 1948, Eugène Sexauer fait aménager deux logements, réparer le magasin et les façades endommagées sous la direction de l’architecte Joseph Schwab, les pans de bois sont dégagés.


Elévations et coupe, 1948 – Photographie, 1958, enseigne Comptoir du chauffage (dossier de la Police du Bâtiment)

avril 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

1586 v Michel Buisson, peintre, et (v. 1578) Claudine Blanpignon – luthériens
1604 v Nicolas Repperlé, tailleur, et (1600) Charité Feistlinger – luthériens
1617 v Valentin Schneider, sellier, et (1618) Ursule Bliemel puis (1634) Barbe Keller – luthériens
1667 h Georges Frédéric Scheubler, sellier, et (1663) Barbe Keller, veuve de Valentin Schneider – luthériens
1676 v François Frantz, graveur de cachets, célibataire († 1696) – luthérien
1690 v Jean Jacques Faudel, sellier, et (1687) Salomé Feigler, (1690) Susanne Marie Mosseder puis (1711) Anne Marie Frantz – luthériens
1721 h Jean Jacques Sattler, sellier, et (1721) Anne Marie Frantz, d’abord (1711) femme du sellier Jean Jacques Faudel – luthériens
1768 v Ange Marie Tagliasachi, marchand, et (1764) Chrétienne Charlotte Storck, d’abord (1762) femme du marchand Charles Hyachinte Henry – catholiques
1766 v Jean Georges Faudel, sellier, et (1732) Catherine Knoderer – luthériens
1771 v Jean Faudel, sellier, et (1771) Marguerite Dorothée Müller – luthériens
1776 v Joachim Frédéric Lorentz, sellier, et (1775) Marie Dorothée Lichtenberger puis (1792) Marie Salomé Kuhn – luthériens
1802 v Michel Veihl, boulanger, et (1798) Marie Madeleine Fetter
1809 h (½) Jacques Louis Reichard, perruquier, et (1822) Christine Elisabeth Veihl
Louis Charles Alphonse Reichard, coiffeur, et (1850) Catherine Wilhelmine Rieb
(½) Charles Nicolas Reichard, perruquier, et (1827) Marie Madeleine Veihl
Léopold Louis Charles Reichard, confiseur, et (1857) Louise Madeleine Klein
1897* Louis Wurm, serrurier, et (1893) Lucie Eugénie Marie Reichard et
son fils Charles Louis Wurm et (1916) Mathilde Hahn
1933* v Aloïse Scheben, directeur d’école
1938* v (Albert Paul Fernand) Engelmann
1945* Eugène Alfred Sexauer

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1662, 1200 livres en 1708, 1650 livres en 1720, 1000 livres en 1767, 900 livres en 1772

(1765, Liste Blondel) IX 101, Jean Jacques Sattler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lorentz, 6 toises, (-) pied et (-) pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 738, Reichard, Louis, perruquier près du Corbeau 58 – maison, sol – 1,7 are

Locations

1689, Charles Maurice, marchand de vins
1691, André Revel, musicien, et Jeanne Caillot
1692, Jean Baldy, limonadier
1692, Jérôme Forest, perruquier
1734, François Grandpierre, sellier
1803, Antoine Wehrly, maître de la poste aux chevaux, et Hélène Schneider (voisin)
1811, Jean Baptiste Polti, marchand

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 384
Jean Maler règle 17 sols pour sa maison, à savoir dans la ruelle pour deux auvents l’un au-dessus de l’autre (44 pieds de long, 1 ½ pieds de saillie), entre les deux une cheminée (2 pieds ½ de large, 15 pouces de saillie), une échoppe (13 pieds de long, 3 pieds de saillie)
Le même règle en outre 8 sols, à savoir à l’avant quand on sort de l’impasse et qu’on tourne vers l’auberge au Corbeau pour un encorbellement (23 pieds de long, 2 pieds 9 pouces de saillie), un auvent de même longueur et un encorbellement d’une saillie supplémentaire de 4 pieds 3 pouces.
En outre 2 sols pour des pièces de bois et des planches posées sur le communal

Anderseitt desselben Allmendgäßlins hinden vonn Hanß Kipsen selligen Schewren widerumb herfür.
Johann Maler hatt an seinem Hauß oben Zweÿ Wettertach über einander Jedes xliiij schu lang, i+ schu herauß, dar zwischen ein vßgestoßen Kamin ii+ schu breÿt, xv Zoll herauß, vber einem Laden xiij schu lang iij schu herauß, bessert für das Niessen, xvij ß d.

Vornen beÿ der Herberg Zum Rappen.
Derselb Johann Maler hatt auch Vornen vß, wann mann Von dem Ochsengeßlin widerherauß vnd vmb das Eckh Hinumb nach dem Rappen zu gehen will, ane seinem Hauß ein Vsstoß xxiij schu lang, ij schu ix Zoll herauß, daran ein Wettertach In gleicher Lengen, vndt für den Vsstoß noch iiij schu iij Zoll weÿter herauß, bessert für das Niessen, viij ß d.

Er hatt auch das Allmendt vnder demselben Wettertach mit etlich altem holtz werckh vnd Dielen stuckhen verschlagen, darfür bessert Er ij ß d.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 99
Le sellier Jean Jacques Faudel règle 1 livre 10 sols pour un terrain communal enclos de 85 pieds carrés devant sa maison près de l’auberge au Corbeau, pour la première fois en 1697
De même pour un auvent à la même maison (21 pieds 9 pouces de long, 10 pouces de large) qu’il a élargi de deux pouces, pour la première fois en 1713

Johann Jacob Fautel, der Sattler, Soll vom eingezäunter Allmend Zu Seiner beÿ der Gastherberg zum Raben gelegenen Behausung, 85. quadrat Schuh Groß Jahrs vff Michaelis und anno 1697. i.mo, 1 lb 10 ß
l. Prot. de 1696. fol: 54.b

(Quittungen, 1697-1712)
Ferner von einem 21. schuh 9 Zoll lang und 4. Schuh 10 Zoll breiten Wetterdach an dieser behausung, so Er umb Zween Schuh breiter machen laßen Jahrs vf Michaelis und l. Prot. de 1712. fol: 78. a° 1713. I.mo, 7 ß. 6 d.

(Quittungen, 1713-1741)
Neuzb fol 725-b

1741, Livre des loyers communaux,VII 1472 (1741-1802) f° 725-b
Mêmes loyers reportés dans le registre suivant. Le deuxième cens devient caduc en 1768 après suppression de l’auvent. Les contribuables suivants sont Ange Marie Tagliaschi et Joachim Frédéric Lorentz

alzb. 99
Joh: Jacob Fautel der Sattler, solle vom eingezogenem Allmend Zu Seiner beÿ der Gastherberg zum Raben gelegenen behausung, auf Michaelis (id est 29. sept.) 1 lb 10 ß [in margine :] 8 vendemiaire
Ferner von einem 21. sch. 9 Zoll lang und 4. Sch. 10 Zoll breiten Wetterdach an dießer behaußung, so Er umb 2. sch. breiter machen laßen auf Michaelis, 7 ß 6 d
[in margine :] ist in mense Apr: 1768 hinweggemacht worden)

(Quittungen, 1741- an 10)
C 353.

jetzt Angelo Maria Tagliaschi
modo Joachim Friderich Lorentz Laut Kauffbrieff aus Löbl. Statt C. S. Stube de ato 10. Februarii 1776.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1696, Préposés au bâtiment (VII 1377)
Le sellier Jean Jacques Faudel demande le 28 mai l’autorisation de construire à l’aplomb du chenal qui borde son encorbellement et d’établir un pignon en pierre d’après l’ordonnance royale. Comme il a constaté lors des mesures qu’une fenêtre dans un mur commun avec l’auberge au Corbeau allait être occultée, il modifie sa requête en demandant de ne construire que jusqu’à cette fenêtre. Comme l’aubergiste perdrait une des deux fenêtres dans le vestibule du haut, les préposés estiment que le sellier doit agrandir à ses frais la fenêtre subsistante pour mieux éclairer le vestibule. Les préposés renvoient le pétitionnaire aux Quinze le 30 mai.
Après que les Quinze l’ont autorisé à enclore un terrain une demi-pierre au-delà de son encorbellement et que les chefs de chantier ont mesuré le terrain qui a une largeur de trois pieds vers l’auberge au Corbeau mais de quatre pieds deux pouces vers l’impasse du Bœuf, une longueur de 23 pieds 1 pouce sous l’encorbellement mais de 22 pieds 9 pouces vers la rue, c’est-à-dire en tout 85 pieds carrés, il a été décidé le 30 juillet que Faudel devra payer chaque année deux livres à la Saint-Michel, pour la première fois en 1697. Faudel demande une réduction et l’autorisation d’élargir l’auvent d’un demi-pied à l’aide d’une planche. La proposition est acceptée, le cens fixé à 1 livre 10 sols.

(f° 41) Montags den 28. Ejusd: [Maÿ] – Johann Jacob Faudel der Sattler, umb einzäunung des allmendts vor seiner behausung
Augenschein eingenommen an Johann Jacob Faudel des Sattlers behausung jenseiths der Schindbrucken neben der Gastherberg Zum Raaben, welcher umb erlaubnus angesucht mit seinem Hauß, welches einen überhang hatt, soweit alß sein tachtrauff gehet, auff das allmend herauß Zufahren, und daßelbe Vornen auff die gaß herauß, Königl. ordonnance nach, mit einem steinern gäbel Zuversehen, Alldieweilen Er aber beÿ dem abmeßen wahrgenommen, daß Er durch diesen baw dem Würth Zum Raaben ein fenster, welches Zwar in einer Zwischen Ihnen beeden gemeinen Mawr sich befindet, Verbawen würde, Hatt Er selbsten sein begehren geändert, und allein biß an daßelbe fenster Zubawen Verlangt, nach deme mann aber befunden, daß Er dem Würth dannach ein fenster von denen 2.en so sich in dem Obern Haußöhren befindet Zumauren Würde, alß hatt mann die gelegenheit des haußöhren besichtiget, da sich dann erbegen, daß es wohl sein könte, wann mann den Sattler obligiren thäte, das jenige fenster so bleiben würde gegen der straßen Zu in seinem Kosten Zu vergrößern und seine behausung umb etwas Zuerhöhen, wardurch dann das hauß öhren mehr liecht, alß es anietzo hatt bekommen würde. Erk. Bedacht.

(f° 43-v) Mittwochs den 30. Ejusd: – Johann Jacob Faudel der Sattler pt° einzäunung allmendts
Johann Jacob Faudel, der Sattler ist mit seinem beÿ jüngst gehaltenen augenschein an seiner behausung neben der Gastherberg Zum Raaben eröffnetem Verlangen an Unsere Herren die XV. gewiesen worden.

(f° 54-v) Montags den 30. Julÿ – Johann Jacob Faudel der Sattler wegen einzäunung des allmendts
Wegen eingenommenen augenscheins an Johann Jacob Faudels, des Sattlers, jenseith der Schindbrucken neben der Gastherberg Zum Raaben gelegenen behausung, ist auff beschehene erlaubnus der herren Fünff Zehen, daß derselbe umb einen halben stein weiter herauß, alß sein Überhang gehet, das allmend Zu seinem hauß einzaünen möge, und der Werckmeister erstattete relation, daß Sie beÿ genommener abmeßung befunden, daß dieses Allmend ane der Gastherberg Zum Raben dreÿ schuhe breit, Vornen an dem Ochßengäßel aber Vier schuhe Zween Zoll breit an Faudels behausung unter dem Überhang 23. schuhe 1 Zoll lang gegen der gaßen zu aber 22. schuhe und 9. Zoll lang, also in allem 85. quadrat schuhe groß seÿe, ist Erk. daß derselbe jährlich auff Michaelis und Anno 1697. Zum ersten mahl 2. lb d bodenzinß darvon bezahlen solle, Faudel bittet umb moderation, und umb erlaubnuß daß Er sein Wetterdach umb einer halben schuhe breiter machen laßen dörffe und Zwar nur mit einem diehlen, Erk. Willfahrt, und ist der jährliche Zinn auff 1. lib. 10. ß d. moderirt worden.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Jean Jacques Faudel porte l’affaire devant les Quinze le 9 juin en demandant une décision rapide puisqu’il doit quitter la maison qu’il habitait à la Saint-Jean. Les préposés déclarent que non seulement deux fenêtres seraient privées de lumière mais que certains voisins protestent.
Les préposés au bâtiment exposent le 14 juillet que le sellier Jean Jacques Faudel a demandé d’agrandir son auvent mais que deux fenêtres de l’auberge au Corbeau seraient privées de lumière. Lors d’une nouvelle visite, on a constaté que la chambre du Prince et un couloir seraient obscurcis, le pétitionnaire a cependant fait remarquer que seule une fenêtre serait supprimée. On lui a proposé de se limiter à la largeur de l’auvent, soit trois pieds. Il a demandé réflexion puis proposé d’avancer d’un demi-pied. On a entendu les voisins, notamment Jean Georges Praunsmantel, en faisant remarquer que si sa proposition avait été telle dès le début, personne n’y aurait vu d’objection. L’affaire est renvoyée aux préposés au bâtiment pour fixer le cens à régler.

(f° 131) Sambstags den 9. Junÿ – Hannß Jacob Fautel pt° heraus Führung des überhangs an seinem hauß neben d. Raben
Hannß Jacob Fautel d. Burger Und Sattler alhier, per Künast, berichtet, daß er beÿ denen Oberen Bauherren Wegen Heraus Führung seines überhangs beÿ dem Raben sich gebührend maßen angemeldt, der augenschein hierüber auch eingezogen worden seÿe, Wohl ermeldte Herrn aber die sach nicht über sich nehmen wollen, sondern ihn Vor Mghh. fürwießen hätten, bitt undth. ihne jnn einem begehren gn. Zu Willfahren, auff dero relation sich mit mehrerm bezielend, Und bittet umb Füerderliche Urthel, Weilen er biß Johannis seine jetzmahlige behaußung quittiren muß.
Obere Bauherren berichten, daß die den augenschein eingenommen hätten, d. hauß neben dem Raben liege, Und Implorant gantz heraus Fahren wolle, darüber nicht nur d. Raben würt dem er 2. Fenster Verbauen würden sond.n auch die andere Nachbaren sich beschwehren.
Erk. Vor die Obere Bauherren, Umb die Nachbaren darüber hören Verwießen.

(f° 148) Sambstags den 14. Julÿ – Hannß Jacob Fautel pt° heraus Führung eines überhangs
Obere Bauherren laßen per Herrn Schragen referiren, daß jüngst Von Ihne proponirt worden, Wie daß Hanns Jacob Fautel, d. Sattler, beÿ Ihnen Umb erlaubnus, den überhang An seinem An dem Würthshauß Zum Raben gelegenen hauß Weiter heraus Zu führen angesucht, Sie es aber vor bedencklich angesehen hätten, Weilen dadurch gedachtem Würthshauß Zum Raben Zweÿ tagliechter weg Kommen weren, Under sich darüber Zu beklagen groß Ursach gehabt hätte, Nach deme er aber de novo vber Sie gemeßen worden, so habe mann den Augenschein Nochmahlen eingenommen, und erfunden, daß auff dieße weiß, Wie Fautel es verlangt, nicht zu gratificiren seÿn würde, Angesehen durch dieße Zweÿ Fenster d. licht jnn die so genandte Fürsten Stub fallet, Und wann sie Verbaut würden, der tag dießer Stuben so wohl, als auch einem Gänglein gäntzlich benommen werden würde, darauff Implorant eine bemerckung gemacht, Krafft welcher Nur ein Fenster weg Käme, Weilen aber solches dem Nachbaahren Nicht wohl Zu Zumuthen, so habe mann ihme Zugesprochen, daß er sich mit deme, soweit sein überhang heraus gehet, Und so dreÿ schuh breit ist, contentiren solte, welches er Zu bedacht gezogen, Und, da er sich nach der hand Wider angemeldt, habe er beditten, daß er dabeÿ laßen wolte, jedoch wann d. Maurer etwann Umb einen halben schuh weiter heraus Führte, solches verhoffentlich Nicht übel wüerde geditten werden. Allein habe man Auch vor Nöthig ermeßen, die Nachbaren, in specie H Johann Georg Praunßmandel, darüber Zu hören, d. Vermeldt, daß wann Fautel anfangs mehr nicht begehrt hätte, die Nachbarschafft sich Nicht opponirt haben würde. Dießem Nach Zu Mghh. stünde, Ob Sie die hienausführung der Überhangs erzehlter maßen genehm halten, Und Wegen reglirung des Zinnßes Von Boden und Wettertächin Auff den Pfenningth: dahin es eigentlich gehört, Verweißen solle. Erk. beliebt.

1697, Préposés au bâtiment (VII 1377)
Jean Jacques Faudel demande l’autorisation de poser une dalle sur la rigole qui part du corps de garde pour qu’il soit plus facile d’arriver à sa maison depuis le pont du Corbeau par mauvais temps. Il y est autorisé après visite des lieux, à condition de rehausser à ses frais le pavé de chaque côté.

(f° 16-v) Donnerstags den 28. Martÿ 1697. – Johann Jacob Faudel der Sattler
Augenschein eingenommen jenseith der Schindbrucken, alwo Johann Jacob Faudel der Sattler einen breiten stein über die Von der alda stehenden Corps de Garde herab fließenden Waßerruntz, damit mann von der Schindtbrucken Zu seinem neben der Gastherberg Zum Raben ligendem Hauß beÿ üblem Wetter desto bequemer gehen könne, legen und an beeden enden das pflaster erhöhen Zulaßen angehalten. Erk. Bedacht.

(f° 18) Montags den 1. Aprilis 1697. – Wegen eingenommenen augenscheins jenseith der Schindbrucken gegen Johann Jacob Faudels, des Sattlers, behausung über ist Erk. Würt demselben einen breiten stein über die Waßerrinne auff seinen Kosten legen Zulaßen, erlaubt, jedoch mit dem bedig, daß Er das pflaster auff beeden seithen erhöhen laßen solle.

1712, Préposés au bâtiment (VII 1385)
Le sellier Jean Jacques Faudel demande l’autorisation d’élargir de deux pieds l’auvent (21 pieds 9 pouces de long, 4 pieds 10 pouces de large) de sa maison entre l’auberge du Corbeau et la ruelle des Bœufs. Il y est autorisé moyennant un cens annuel de 10 sols, ramené à 7 sols 6 deniers.

(f° 78) Dienstags den 6. Ejusd. (7.bris) – Johann Jacob Fautel pt° eines Wetterdachs
Johann Jacob Fautel, der Sattler, hatt ein Wetterdach an seiner am Ochßengäßlein beÿm Würthshauß Zum Raben ligenden Eck behaußung, welches 21. schuhe 9. Zoll lang und Vier schuhe 10. Zoll breit ist, und Er umb 2. schuhe breiter machen Zulaßen willens ist, bittet undth: umb deßen gnd. Willfahrung.
Erk. Willfahrt gegen jährlicher erlag 10. ß d Allmend Zinnßes, mod. à 7 ß 6 d.

1741, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Le sellier Jean Jacques Sattler est autorisé à réparer son auvent endommagé devant sa maison, sans en modifier la largeur ni la longueur.

(f° 155) Dienstags den 24 Ejusdem [Octobris 1741] – Johann Jacob Sattler
Johann Jacob Sattler der sattler neben dem Raaben jenseiths der Schindbruck bittet um erlaubnus sein schadhafftes Wetterdach Vor seinem Hauß allda repariren Zulaßen. Erkant in Nemlicher Länge und Breite Willfahrt deßwegen das Meß durch Herrn Lohner und Werckmeister genommen werden solle.

Description de la maison

  • 1720 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, atelier, cave voûtée, bâtiment arrière où se trouvent deux poêles, chambres, écurie, petite cour, puits commun, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3 300 florins
  • 1769 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, une arrière-boutique, plusieurs poêles, chambres et cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est voûtée, le puits commun, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 7 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 12 / 58
Feyl
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 206 case 2

Reichard Louis perruquier, près du Corbeau N° 58

O 738, maison, sol, quai des bateliers 58
Contenance : 1,70
Revenu total : 126,89 (126 et 0,89)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37 / 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 890 case 1

Richard, Louis, Perruquier
1885/86 Reichard Ludwig zu ¾, 2. Leopold Ludwig Karl zu ¼
1889/90 Reichard 1. Ludwig, 2. Leopold Ludwig Karl, 3. Pfender Elisabeth
97/98 Wurm Ludwig Karl, minderjährig

O 738, maison, sol, Place du Corbeau 1
Contenance : 1,70
Revenu total : 126,89 (126 et 0,89)
Folio de provenance : (206)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

Cadastre allemand, registre 28 f° 206 case 9

Parcelle, section 17, n° 115 – autrefois O 738
Canton : Rabenplatz N° 1 / Place du Corbeau
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,58
Revenu : 1500 – 2280 – 3100
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1947), compte 1364
Wurm Ludwig und Wurm Ludw. Karl S. v. Ludw.
1931 Wurm Louis mécanicien pour la moitié et copropriétaires
1933 Scheben Aloise directeur d’école et son épouse née Rietsch
1938 Engelmann Albert Paul Fernand et son épouse
1945 Sexauer Eugène Alfred u. Sexauer Eugen, Ehefrau

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6294
Sexauer Eugène Alfred commerçant et son épouse

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 506

58
Pr. Lorentz, Joachim Fred. – Tanneurs
loc. Baller, Frédéric Christophe – Miroir
[ajout] loc. Kraft, Daniel, orfèvre
loc. Heckel, Jacques – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rabenplatz (Seite 134)

(Haus Nr.) 1
Kramer, Chem. Waschanstalt. 0
Wurm, Telegraphist. E 1
Höfling, Kaufmann. 2
Bartels, Reisender. 3
Schramm, Zuschneider. H 1
Marchal, Schriftsetzer. H 2
Herzog, Tagner. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 160)

Place du Corbeau (dossier I, 1886-1982)

La direction de l’octroi demande en 1888 si le bâtiment devant la maison appartient au propriétaire de la maison n° 1. Le maire répond en transmettant les décisions du conseil municipal (19 septembre 1807) et des préposés au bâtiment (30 juillet 1696). Louis Wurm charge en 1902 les entrepreneurs Kaag et Mohler d’aménager le magasin et de poser une devanture munie de volets roulants. Les bombardements aériens des 11 août et 16 septembre 1944 endommagent le bâtiment. En 1948, Eugène Sexauer fait aménager deux logements, réparer le magasin et les façades endommagées par les bombardements sous la direction de l’architecte Joseph Schwab. La Police du Bâtiment demande que le cintre au-dessus des devantures soit abaissé et que les ouvertures aient un profil qui rappelle les encadrements des fenêtres au premier étage. Les pans de bois sont dégagés. Un riverain fait remarquer que le nouveau revêtement en pierre a été avancé de quinze centimètres, ce qui rend plus difficile l’accès à la ruelle du Corbeau. Le nouvel alignement de l’impasse du Corbeau qui remplace celui de 1854 est approuvé par le préfet le 3 mai 1966.
Commerces. 1895, coiffeur Hopp – 1899, Adolphe Gostl, enseigne du Soldat viennois (zum Wiener Landwehrmann) – 1902, teinturerie Kramer – 1911, frères Müller (magasin de régime la Fontaine de Jouvence) – 1912, horloger Ernest Clad – 1917, café Max Irmscher – 1930, atelier du tailleur A. Rzepkowitz – papiers peints Eugène Hochstetter (1938) puis Charles Gilenmann (1940) – 1949, épicerie Eugène Sexauer – 1951, Comptoir du chauffage (poêles, cuisinières, articles de ménage – 1964-1981, société Maman et Bébé – 1982, débit de boissons Philippe Egensperger (Le Valentino)

Sommaire
  • 1886 (mai) – Le maire demande au rentier Charles Reichart de faire ravaler la façade du 1, place du Corbeau.
    1779 (juillet) – Courrier du commissaire de police. L’entrepreneur E. Widman demande l’autorisation de ravaler la façade – La façade a été en partie crépie et peinte, août 1886
  • 1888 – La direction de l’octroi demande si le bâtiment devant le n° 1 appartient au propriétaire de la maison n° 1. Le maire joint un extrait de la décision du maire en date du 3 juin 1813 qui fait état d’une décision du conseil municipal le 19 septembre 1807 et des préposés au bâtiment le 30 juillet 1696. Il en résulte que le sol devant la maison appartient à la Ville. Le propriétaire a racheté en 1813 la rente communale établie le 30 juillet 1696 au profit de Jean Jacques Händel pour un bâtiment sous l’encorbellement et le droit d’enclore un terrain sur une demi-pierre devant l’avance. L’appui du mur est toujours visible sur la façade.
    Croquis (plan et élévation), surface (a-b-c) que revendique le propriétaire, (x) marque l’appui du mur devant le rez-de-chaussée.
  • 1892 – Le maître maçon Louis Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom du propriétaire Mertz l’autorisation de ravaler la façade d’après l’injonction de la Commission d’assainissement – Autorisation
  • 1893 (mai) – Le maire demande au propriétaire Emile Metz (demeurant 2, place du Corbeau) de ravaler la façade du 1, place du Corbeau vers la place et dans la ruelle. L’horloger Emile Metz demande un an de délai
    1894 (avril) – L’entrepreneur demande au commissaire de police l’autorisation de ravaler la façade de feu le sieur Reichard. Au dos, accord de l’ingénieur départemental, à condition que la route nationale N° 2 ne soit pas encombrée – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1894.
  • 1895 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Hopp a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation. – Demande accompagnée d’un croquis (l’enseigne se trouve à l’angle de la place et de la ruelle) – Autorisation
  • 1898 (mai) – Le maire demande à Louis Wurm et à Emile Metz de ravaler la façade du 1, place du Corbeau vers la place et dans la ruelle. Le maire leur accorde un an de délai en faisant observer que le crépi se détache. – Travaux terminés, juillet 1899.
  • 1899 – Adolphe Gostl, à l’enseigne du Soldat viennois (zum Wiener Landwehrmann) demande l’autorisation de poser une enseigne en toile, une enseigne plate en bois et d’exposer des vêtements – Autorisation de poser deux enseignes plates, en toile et en bois – Les enseignes sont posées, août 1899.
  • 1895 – Le maire notifie le mécanicien Wurm de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, et deux trappes dans la cour. – Rappel, juillet 1898 – Les volets ont été modifies mais pas les trappes, mai 1899. Les trappes sont modifiées, octobre 1900.
  • 1902 (janvier) – Les entrepreneurs Kaag et Mohler demandent au maire l’autorisation de faire des transformations et d’aménager le magasin. La Police du Bâtiment leur communique les conditions à respecter. – Autorisation de poser une devanture à la maison de Louis Wurm, sise 1, place du Corbeau. – Dessins
    Les fondations sont posées (janvier). Les ouvertures pour poser les devantures sont faites (février). Les plâtriers ont terminé leur travail (avril). Les menuisiers travaillent (juin). Travaux terminés (juillet)
    Taxes réglées pour 4 piliers, 5 ouvertures, 1 porte, 1 fermeture de magasin, 2 soupiraux)
    1902 (juillet) – Le maître menuisier E. Hagenstein (8, rue de l’Echasse) demande l’autorisation de poser deux stores (volets roulants) de cinq mètres de long pour la teinturerie Kramer. – Autorisation – Travaux terminés, juillet
  • 1902 (février) – Les entrepreneurs Kaag et Mohler (17, rue des Bouchers) demandent au commissaire de police l’autorisation d’occuper le trottoir devant la maison Wurm selon le croquis joint pour y faire des transformations. Le commissaire transmet au maire – Autorisation – Prolongation – Le communal n’est plus occupé, mars – Dessus (31 décembre 1901)
    1902 (avril) – Les mêmes demandent l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, avril 1902.
  • 1902 (mai) – La fabrique strasbourgeoise de parquets (Straßburger Parquetfabrik, à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le 1, place du Corbeau – Autorisation de poser le chaudron et d’entreposer des matériaux devant le 1, place du Corbeau.
  • 1902 (mai) – Le peintre Charles Fuchs (1, quai des Bateliers) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage devant le 1, place du Corbeau. Le commissaire de police transmet au maire. – Autorisation – Le communal n’est plus occupé, juin 1902.
  • 1902 – La Police du Bâtiment constate que le teinturier Kramer a posé sans autorisation deux enseignes plates. – Louis Kramer dépose une demande – Autorisation
  • 1908 – C. Fuchs (17, rue des Couples) demande l’autorisation de poser un échafaudage vers la ruelle au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Le communal n’est plus occupé
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, remarque sur les latrines et les fourneaux dans le bâtiment arrière
    1907. Louis Wurm fait part que le logement loué trois ans auparavant est devenu trop petit depuis que deux enfants sont nés et que la commission estime qu’une seule personne doit l’occuper.
    1909. Rapport de visite qui constate qu’une partie de la maison est sombre et humide
    1915. Commission des logements militaires. Remarques en 5 points. – Travaux terminés, octobre 1915.
  • 1911 – La Police du Bâtiment constate que les frères Müller (magasin de régime la Fontaine de Jouvence) ont posé sans autorisation deux enseignes plates et deux volets roulants. – Charles Auguste Heynen, propriétaire de l’enseigne, dépose une demande – Autorisation de poser quatre enseignes plates. Les volets roulants ont seulement été modifiés. Droits réglés pour quatre enseignes plates et deux volets roulants. Les droits pour les volets roulants sont annulés en 1912.
  • 1912 – L’horloger Ernest Clad demande l’autorisation de poser deux enseignes plates et une enseigne perpendiculaire (horloge) au-dessus de la porte – Autorisation
  • 1914 – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur H. Mohler (9, Heyritz au Neudorf) a posé un échafaudage sans autorisation. L’entrepreneur répond qu’à sa connaissance c’est Charles Fuchs (rue des Couples) qui fait les travaux. – Le maître peintre Fuchs demande l’autorisation au commissaire de police qui transmet au maire. Accord. Prolongation – Le communal n’est plus occupé, juillet 1914
  • 1913 – La Police du Bâtiment constate que la façade du 1, impasse du Corbeau qui appartient au sieur Schneider est très sale. Après s’être informée sur place, la Police du Bâtiment déclare que la maison forme le bâtiment arrière du 1, place du Corbeau – Croquis – La partie qui appartient au Petit Pêcheur a été ravalée, juillet
    1914 (juillet) – Le maire notifie le propriétaire Wurm de ravaler la façade le long de la ruelle sous peine de poursuites.
  • 1917 – La Division II transmet la demande de Max Irmscher d’exploiter un café au 1, place du Corbeau. Rapport, le local a seulement 3,35 m de haut au lieu de 3,50, conditions à respecter
  • 1923 – Charles Fuchs (17, rue des Couples) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qu transmet au maire. Accord
    535
    1927 – Le commissaire de police informe le maire que l’agent d’affaires Guillaume Penning (1, place du Corbeau) n’a pas fait réparer la cheminée défectueuse au 7, rue du Ziegelfeld malgré les injonctions.
  • 1930 – Le tailleur A. Rzepkowitz informe la Police du Bâtiment qu’il a transféré son atelier et ses deux enseignes du 7, rue de la Grange au 1, place du Corbeau.
  • 1937 – L’entreprise Maulbecker Frères demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour démonter puis remonter une enseigne. – Autorisation
  • 1938 – Suite à la demande du docteur Fernand Engelmann (64, route d’Altenheim) qui a acheté la maison, la Police du Bâtiment répond au service d’arpentage qu’elle ne connaît pas de servitude concernant le 1, place du Corbeau, frappé d’alignement d’après l’arrêté préfectoral du 11 mars 1854.
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate qu’Eugène Hochstetter (papiers peints) a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation de poser une enseigne et un caisson de volet roulant devant l’alignement légal.
  • 1940 – Le peintre Albert Kehr (22, rue de Sélestat au Neudorf) demande l’autorisation de modifier l’inscription sur la devanture de Charles Gilenmann (tapisseries et toilés cirées) – Accord – Travaux terminés, novembre – Dessin
    1942 (août) – Le peintre Albert Kehr demande au nom de la société Eugène Hochstetter (successeur Charles Gilgenmann) l’autorisation de peindre deux encadrements (fenêtre et devanture). Le travail sera fait par Oscar Weber (rue des Lis au Neudorf) – Travaux terminés, novembre 1942
    1942 (septembre) – Charles Gilgenmann informe la Police du Bâtiment qu’il a démonté les deux volets roulants.
  • 1946 – Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage le bâtiment. Certificat de sinistre délivré à Jean Æschelmann, à Emma Bondarballa, en 1948 ) Charles Gilgenmann pour ses locaux commerciaux
  • 1946 – L’entreprise Maechling-Franck (route de la Wantzenau à la Robertsau) est autorisée à déposer des matériaux devant la pharmacie du Corbeau (G. Lutz)
  • 1947 – Jean Æschelmann (Brasserie restaurateur au Canon) demande à être exempté de payer la taxe sur les volets roulants. Le caisson est encore en place, le démontage n’a pas été déclaré à temps.
  • 1948 – Paul Arioli (9, rue de Stosswihr au Neudorf) est autorisé à occuper la voie publique devant le 1, place du Corbeau. Deux prolongations
  • 1948 – Fernand Letz, demeurant 7, rue Klein, se plaint des fumées qui s’échappent de la cheminée des frères Ott (1 [sic], place du Corbeau). Le courrier est signé par plusieurs habitants de la rue – La Police du Bâtiment qui se réfère à des contrôles n’a jamais constaté que les fumées soient gênantes.
  • 1948 (janvier) – Eugène Sexauer (demeurant 11, rue du Maroquin) et le Service municipal d’architecture demandent, avec l’autorisation préalable du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, l’autorisation d’aménager un logement d’une pièce et cuisine au premier étage et un logement de trois pièces et cuisine réparties aux deuxième et troisième étages au 1, place du Corbeau (section 17 parcelle 115) – Autorisation (section 31 n° 25) – Travaux terminés, octobre 1948 – Devis (29 janvier 1948) – Dessins (élévations vers la place, vers la ruelle, plans des étages, coupe) – Certificat de conformité, avril 1949
  • 1946 – Eugène Sexauer (demeurant 4, rue Strauss-Durckheim) demande l’autorisation d’exploiter le restaurant Cigogne d’Alsace au 1, place du Corbeau (transfert du 33-35, rue des Jardins) – La Police du Bâtiment fait remarquer qu’il faut transformer le magasin en salle de débit – Dessin
    1947 (décembre) – Réfection du bâtiment sinistré
    1948 (octobre) – L’aménagement est presque terminé
    1948 (janvier) – Eugène Sexauer demande l’autorisation de réparer le magasin et les façades endommagées par le bombardement du 16 septembre 1944 sous la direction de l’architecte Joseph Schwab (3, rue Saint-Maurice), Entrepreneur, Barthelmebs Frères.
    La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 2,20 m l’alignement légal de l’impasse et qu’il est à trois mètres en arrière de l’alignement légal de la place. Le cintre au-dessus des devantures devra être abaissé, les ouvertures devront avoir un profil qui rappelle les encadrements des fenêtres au premier étage. Les pans de bois ne devront pas être apparents pour des raisons esthétiques.
    L’architecte transmet les plans rectifiés avec l’accord du Service d’Architecture qui approuve la mise à nu du pan de bois.
    1948 (février) – Eugène Sexauer et l’architecte Joseph Schwab sont autorisés à mettre en état et à transformer les façades sinistrées (arrêté portant permis de construire)
    Suivi des travaux. Le rez-de-chaussée est revêtu en pierre de taille, mai 1948. Le gros œuvre du rez-de-chaussée est terminé, les travaux continuent aux étages, juin. Travaux terminés, juillet
    1948 (septembre) – Eugène Sexauer et l’architecte Joseph Schwab sont autorisés, avec l’autorisation préalable du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, à remettre en état le magasin (arrêté portant permis de construire) – Travaux terminés, décembre 1948
  • 1948 (août) – Albert Weber, propriétaire de l’immeuble sis 11, rue d’Austerlitz fait remarquer que le nouveau revêtement en pierre au 1, place du Corbeau a été avancé de 15 centimètres, ce qui rend plus difficile l’accès à la ruelle du Corbeau qu’il empruntait pour garer sa remorque et sa moto. – La Division VI déclare que l’entrée de l’impasse est plus étroite de 13 centimètres. – Le maire demande à l’architecte Joseph Schwab de trouver un accord avec Albert Weber.
  • 1949 – Eugène Sexauer demande l’autorisation de mettre des inscriptions sur les devantures (Produits comestibles Sexauer – Poissons, Gibier – Volailles, Conserves) – Autorisation
    1950 – Eugène Sexauer demande l’autorisation de poser une inscription (Comestibles) en lettres métalliques entre le premier et le deuxième étage – Maquette – Autorisation
    1950 (décembre) – Eugène Sexauer demande l’autorisation d’éclairer la façade pour les fêtes en posant des ampoules électriques au-dessus des devantures – Autorisation
  • 1951 (avril) – Le Comptoir du chauffage (poêles, cuisinières, articles de ménage, anciennement 148, Grand rue, baraque commerciale qui sera démolie) demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques et une enseigne perpendiculaire. – Croquis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable pour l’enseigne perpendiculaire – Autorisation pour l’enseigne plate
    1951 (juin) – Le Comptoir du chauffage prend à son compte le store qui appartenait à Eugène Sexauer.
    1954 – Le Comptoir du chauffage demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation
    1957 – La Police du Bâtiment constate que la maison Lemorain (Comptoir du chauffage) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – L’enseigne est retirée, janvier 1958
    1958 – Le Comptoir du chauffage demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation – Photographies
    1958 – La Société d’Achat et de Vente d’Appareils Ménagers (S.A.V.A.M.) et la société Pain demandent l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses (Pain) sur la façade du Comptoir du chauffage – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en mars puis un avis favorable en avril pour un nouveau projet – Autorisation – Les enseignes sont posées (décembre 1958)
    1959 – Le Comptoir du chauffage demande l’autorisation de déplacer l’enseigne en lettres détachées entre le premier et le deuxième étage au-dessus des devantures – Accord
    1960 – Le Comptoir du chauffage retire le store.
  • 1962 – Rapport d’intervention des pompiers (accumulation de fumée)
  • 1964 – L’ingénieur Francis Reichel demande au nom de la société Maman et Bébé (3, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) l’autorisation de poser deux enseignes au néon en lettres détachées – Autorisation – Les enseignes sont posées, juillet 1965
    1965 – La société Maman et Bébé (Materna) demande l’autorisation de transformer le magasin – Plan cadastral de situation – Francis Reichel expose les travaux à faire – Elévations – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable.
    La Division I souhaite que le propriétaire s’engage à ne pas demander de plus-value qui résulterait des travaux si la Ville réalisait l’alignement de la ruelle selon les plans de 1854. L’avocat Robert Weil demande au nom de la société Maman et Bébé si les projets d’alignement ont été portés à la connaissance des précédents locataires et si la Ville entend empêcher toute remise en état. Le propriétaire F. G. Leininger (23, rue de la Croix à Eckbolsheim) signe l’engagement tout en émettant un avis critique sur l’alignement en question. La Division VI (G. Laforgue, directeur général des Services techniques) propose de modifier l’alignement une fois les travaux terminés. – Les travaux sont terminés, octobre 1965.
    1966 (avril) – Arrêté portant permis de construire, délivré après la fin des travaux, autorisant la société Maman et Bébé à transformer le magasin. Le nouvel alignement de l’impasse du Corbeau est approuvé par le préfet le 3 mai 1966.
  • 1981 – La société Maman et Bébé informe la Police du Bâtiment qu’elle a cédé son bail à compter du premier janvier 1982.
  • 1982 – Le préfet informe le maire que Philippe Egensperger (demeurant 5, rue Neuve à Haguenau) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de cinquième catégorie Le Valentino au 1, place du Corbeau.
    Philippe Egensperger demande l’autorisation de poser trois enseignes lumineuses – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation

Autres dossiers
924 W 644 – volume II, habitation, restaurant (photographies), 1982-1997
1601 W 219 – (ADS-IM-482 97 V 0003), 1997-2004
1331 W 862 – Peinture des menuiseries (dt 482 00 V 0846), 2000-2001
1687 W 233 – (ADS-IM-482 04 V 0032), 2004-2011
1689 W 310 – Remplacement toile de store (ADS-PC-482 12 V 0336), 2012-2013


Relevé d’actes

Le secrétaire Georges Hœfflin vend deux bâtiments séparés par une cour au peintre Michel Buisson, originaire de Troyes, et à sa femme Claudie moyennant 650 livres.

1586 (10. octob), Chancellerie, vol. 242-I (Imbreviaturæ Contractuum) f° 106
Kauff Michel Buisson des Malers von Troy
(Extendirt In vol. Contract Aô 86) Erschienen Georg Höflin der gulden schreiber burg. alhier vnd hatt freÿwillig bekand vnd verjehen daß er (verkauffte)
Michel Buisson dem Maler von Troÿ Jezo einwohner Zu Straßburg der dann Zugeg. solche bekandtnus Annehme Ihme vnd Claudie seiner haußfrawen vnd Ir beeder Erb.
Zwo behausung. vorder und ein hinderhauß sampt einem hoflin darzwisch. mitt aller derselb. weith. Zugehörd. & gelegen alhie In der Statt Straßburg Jhensit der Schindbruck. neben der Herberg Zum Rapp. ein vnd anderseit ein Eckhauß am Trommengäßlin hünden vff Claus Wammeßon des Kuttlers selig. Erben, so allerdings Zinßfreÿ ledig vnd eig. & vnd alles Recht & Bekandt das der Kauff Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 1300 guld. Straßburg. wehrung
Act. Montag den 10.t octob. Aô 86.

Originaire de Troyes, Michel Buisson acquiert le droit de bourgeoisie en 1589

1589, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 497
Michel Bÿson von Troÿ der Maler Hatt mit beÿstandt Herrn Johann Zimmeren des Burckrecht Kaufft, vnd will Zum Spiegel vnd Zur Steltz dienen. Actum 30. Decembris A° 88

Il fait baptiser des enfants à Strasbourg depuis 1574.
Baptême, cathédrale (luth. f° 20) 1574 Suntag den 21. Nouembr. P. Michel Brüson der Möeller von Troÿ. M. Claudia, I. (-) Compat. h. Isaac Weicker Rathsg. Zum Spiegel, Jungfr. Sara, Mart. Deublus* Passament docht. Maria Arnoldt Cassan * in Spiesgas fraw (i 22)
Baptême, cathédrale (luth. f° 60-v) 1577. Sontag den 15. Dec. P. Michel Büsson. M. Claudia, I. Sara Compat. Petrus Robertus studiosus Juris, Maria (-) Brandscheit uxor, Susanna Petri Julÿ uxor (i 63)

Claudine Blanpignon (Plantin et formes voisines) est d’après les actes suivants mère de Pierre Buisson, belle-mère de Pierre Dubin, de Paul Guyonet et d’Isaac von Thur et en outre de Joseph Buisson d’après les registres des Quinze
1602 (xiij Januarÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 25
haben in gegensein Frawen Claudina Plantinin wÿland herrn Michel Bÿsons burgers vnd gewerbßmans alhie selig Witwe Mit beÿstand herr Peter Bysons Ihres lieben Sohns Vnd Pauli Gionet burger Zu pfaltzburg des handelßmann Ires dochtermans – schuldig seyen 1000 guldin Zu 15 batzen
[in margine :] Erschienen herr Peter Dubyn vnd herr Paulus Gionet beÿder alls dochtermänner wÿland Frawen Claudia Plantinin der Schuldbekennerin (…) vff den Eilfften Junÿ A 615

1606 (xxv tag Octobris), Chancellerie, vol. 366 (Registranda Meyger) f° 299-v
(P. fol. 209.) Erschienen h Isaac vonn Thur d. handelßmann burger Zu Straßburg vnnd Sara Buisson sein eheliche haußfrauw haben (verkaufft)
Fr. Claudinen Blanpignon weÿland Michel Buisson selig. witwe Ihr d. verkäufferin Mutter, (…)

Claudine Blanpignon veuve de Michel Buisson vend la maison au tailleur Nicolas Repperlé moyennant 770 livres

1604 (1. 7.bris), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 260-v
Erschienen Frauw Claudia Blambengin weÿland Herrn Michell Byson seligen witwe Hatt mit beÿstandt herrn Martin Reinolts gewerbßmans Ires geschwornenn Vogts Verkaufft vnd Zu Kauffen geben
Niclaus Repperle Schneid. burg. alhie Ime allen seinen Erben
Zweÿ heüßer ein Vorders vnd hinders mit Iren hoffstetten vnd hofflin darzwüschen auch allen and. Iren gebeuw geleg. In d. St. St. Jhenseit d. Schindbrucken neben d. herrbergen Zum Rappen Vnd and.seit ein Eck Ane Tromengäßlin, stoßt hind. vff Samuel Gionet fed.bereÿter, dauon gondt 40 guldin St. W. ablosig mit 800 guldin bemelt werung vff s Michels tag fallend, Georg Höfflin Rechen meystern sunst ledig eig. Vnd alles Recht, Vnd beschiht d. Khauff vber die beschwerd. vmb 700 guldin Zu fünffzehen batzen
Herbeÿ geweß herr Peter Byson gewerbßman d. v.keufferin sohn, Lorentz Clein schneid.
(d. khauff für ledig eig. v. 1540. fl. Zu xv batz. beschwer. 800 fl. St. w. besserung 700 fl Zu xv batz)

Originaire de la Petite-Pierre, Nicolas Repperlé épouse en 1600 Charité, fille du tisserand Pierre Feistlinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 131, n° 338)
1600. Dominic. Reminiscere 14. Feb. Niclauß Repperle von Lützelstein d. schneÿd. vndt Charitas, Peter Feistlinger der sergenwebers alhier tochter. Eingesegnet Montag 15. Februarÿ (i 132)

Nicolas Repperlé devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1600, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 779
Niclauß Repperle, v. Lützelstein d. Schneid., empfangt d. Burg. von Caritas Peter Feütlingers dochter seiner ehelich. Haußfrauwen, vnd will Zu den Schneidern diehnen, Act. den 6. Martÿ 1600.

Sa fille Marguerite épouse en 1627 Jean Kamm le jeune
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 147, n° 2)
1627. Dom. II Epiph. i. vice, Dom: 3 post Epiph. Zu S Claus) Hanß Kamm der Jünger, Herr Hanß Kamm des ältern vnd gastgebern Zum Hirtzen Ehelicher Sohn, Vnd Jnfr. Margred Räpperlin, Weiland Niclaus Räpperlin des schneiders hinderlaßene Eheliche tochter

Marguerite Repperlé et Jean Kamm vendent la maison au sellier Valentin Schneider et à sa femme Ursule Bliemel moyennant 1 250 livres

1627 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 523-v
(P. fol. 150.) Erschienen Margredt Repperlin mit beÿstandt hannß Khammen Ihres Jetzigen haußwirdts Vnd Simon Keller Schneÿders Auch burger Alhie (verkaufft)
Veltin Schneÿder dem Sattler Auch burg. Alhie und Ursula Bliemlin seiner ehewirtin
hauß hoffstatt Vnd höfflin sampt der gerechtigkeit des gemeinen brunnens, Auch Allen Iren gebeüwen geleg. Inn d. St. St. Jenseit der Schindbrucken einseit neben herrberg zum Rappen, And. seit ein eck Am Trummen gäßell hinden vff Paulus Gionet den federschmuck. stoßend für freÿ, ledig, eÿgen, Vnd ist dißer Khauff Zugangen für vnd vmb 1250 Pfund

Originaire de Poppenlauer en Franconie, Valentin Schneider épouse en 1618 Ursule, fille du blanchisseur Barthelémy Blümlin
Mariage, Robertsau (luth. n° 138)
1618. Dom. 7 et 8. Trinit haben sich bei Uns in Rup. aw außruff. laß. mit Namen Valentinus Schneider der Satler, bürtig Von Poppenlawer auß Francken, Vnd Ursula Blümlerin Barthel Blümlins des Bleichers ehlige tochter (i 124)

Valentin Schneider devient bourgeois par sa femme en août 1618.
1618, 4° Livre de bourgeoisie p. 2
Veltin Schneider der Sattler Von Poppenlaur In Franckh. Empfangt d. Burg.recht Von Ursula Barthel Blümle deß Bleichers In Ruprechtsauw Tochter vnd Will Zu den Gerbern dienen Actum den 5. August. Aô 1618.

Valentin Schneider se remarie en 1634 avec Barbe Keller, fille du sellier de l’hôpital Jacques Keller : contrat de mariage, célébration
1634 (17. Julÿ), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425) f° 14-v
Eheberedung Copeÿ Zwischen Veltin Schneidern, dem Sattler vndt Burgern allhier vndt Jungfrawen Barbara Kellerin, Jacob Kellers deß Spithal Sattlers Burgers allhier zu Straßburg ehelich. dochter
Zwischen den Ehrenhafften H. Veltin Schneider, Sattlern v. Burgern allhier zu Straßburg ane einem
v. d. Ehren v. tugendsame Jungfr. Barbara Kellerin, deß auch Ehrenhafften H Jacob Kellers, Spithal Sattlers vndt Burgers allhier zu Straßburg Eheleiblichen dochter, am andern Theil
in beÿsein (…) auff Ihr d. Jungfr Hochzeiterin seithen (…) Samuel Keßelmeÿers Sattlers, Ihres geschwornen Vogts
So beschehen vff Donnerstagß den 17. Julÿ, Anno 1634, Geörg Jeger Nots.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 178, n° 25)
1634. Dominica 8 post Trin. 27. Julÿ I vice, Veltin Schneider der Sattler, Und Jfr. Barbara Jacob Keller des Sattlers Und burgers alhie eheliche Tochter (i 185)

Acte dans lequel le boucher Jean Kamm agit pour sa femme Marguerite Repperlé, héritière de son grand-père Pierre Fischlinger
1631 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 347-v
Erschienen Hanß Kamm d. Metzger burg. Zu Str. Alß Ehevogt Margretha Repperlerin
hatt in gegensein herrn Johann Georg Marbachen Alten groß. Rhats Verwanthen bekannt
daß Er Zur bezahlung der L. lb d so er vff seiner behausung ihme herrn Marbachen schuldig, in solutum cedirt vnd vbergeben zween Sÿbende theil darunder den einen sibenden theil sein cedenten haußfraw von ihrem großvater H Peter Fischlinger see: ererbt, vnd den andern sÿbenden theil Er Kamm von H Georg Bawmeister dem Buchtrucker von Speÿr, Alß deßen haußfraw Catharina Fischlingerin auch von obgenantem H Peter Fischlingern ihrem Vater s: erblich bekommen, crafft einer vnder sein Bawmeisters eigener handt und vffgetruckhtem pitschafft gefertigten Vrkundt datirt den 5. diß. an sich gebracht, An 464. fl. 2 ß 4 d reducirt hauptgut (…) daran die vberigen 5 sÿbendetheil obgenannten H. Peter Fischligers s. andern Erben alß seinen Kindern vnd Enckel, so mehrern theils außländisch, zustendig
(vide etiam Regist. de A° 1632. fol. 402.)

1660, Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 13)
Protocollum Testamentum nuncupativum 1660 H Valentin Schneider deß Sattlers

Valentin Schneider meurt en 1662 en délaissant deux enfants issus d’Ursule Blümlin et quatre de sa veuve Barbe Keller. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre à la veuve est de 612 livres, celle des héritiers de 903 livres. L’actif de la communauté s’élève à 677 livres et le passif à 515 livres.

1662 (25.4.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 1) n° 39 (40, 41)
Inventarium vndt Beschreibung Aller vndt Jeeden Haab Nahrung vndt Güethere, Ligender vndt vahrend, veränderter vndt unveränderter, Keinerleÿ außgenommen, So weÿlandt der Ehrenvest vndt vorgeachte Herr Valentin Schneider, gewesener Sattler vndt Burger alhier Zu Straßburg, beÿ seinem den 16.ten Martÿ dießen 1662. Jahrs beschehenen seel: absterben, verlaßen, welches auf erfordern vndt begehren hernachbemelter deß verstorbenen seeligen hinderlaßener Kinder vndt Erben, Inventirt, durch die vielehren vndt Tugendsame fr. Barbaram Kellerin die hinterbliebene wittib (…) mit beÿstand deß Ehrenvesten vndt vorgeachten Herrn Hannß Jacob Rueffen, E: E: Kleinen Raths beÿsitzers, Zinngießers vndt burgers allhier, deroselben geordneten Curatoris, geeigt vndt gezeÿgt (…) Actum vndt angefang. Dienstags den 29.t. Aprilis: A° 1662.
Der Abgeleibte seeliger hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fr. Mariam Veriußin deß Ehrenhafften vndt Ehrengeachten H Gÿßbrecht Veriußen, Salpetersieders vndt burgers alhier eheliche haußfr. welche mit vndt beneben erst gemeltem ihrem Haußwürth, ingleichem mit beÿstandt deß Ehrenvesten v. wohlgelehrten H Christoph Schüblers Not: Cæs: pbl: beÿ dem geschäfft inn persohn Zugeg. gewesen, 2. Christoph Schneidern, welch. ab. allein in legitimam instituirt, undt wegen deß. abwesenheit inn seinem nahmen der Ehrenueste vndt vorgeachte Herr Hannß Kamm Metzg. von E. E. Kleinen Rath, dießer Inventation beÿ Zuwohnen deputirt word, Welche beede der abgeleibte seeliger mit weil. Fr: Ursulæ Blüemlin seiner ersten haußfr. ehelichen erzühlet.
3. Fr. Barbaram, deß Ehrsamen v. Bescheÿdenen Sebastian Haderers Rothgerbers vndt burgers alhier eheliche haußfr: welche beÿde auch Zugegen gewesen, 4. Valentin, 5. Appoloniam vndt 6. Carolum, deren geschworner Vogt Hannß Heinrich Kamm, Satler v. burg. alhier dem geschäfft beÿgewohnet, Welche letztere vier d. verstorbene seel: mit seiner vorhergemelten hindbliebenen wittib ehelich erzeüget vnd Zu Erb. verlaßen.

So inn iner inn der Statt Straßburg jenseit deß Stadens nahe dem Rappen gelegener, in dieße Verlaßenschafft gehöriger hernach eingetragener Behaußung befunden worden wie volgt
Ane Haußrath, Vff d. obern Büehnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dieß. Cammern, Inn d. obern stuben, In der Cammer E, Im Obern Haußöhren, Inn d. wahren stueben, Inn d. Kuch. Im Keller
Eÿgenthumb ane Häußern (W.) j. Hauß, Hoffstatt, hofflin hind. der Pfarrkirch Zu S Clauß (…)
(E.) j Vorder v. hind.hauß sampt dem höffel da zwischen mit allen derselb. weithen, rechten v. gerechtigkeiten, geleg. in d. Statt Straßb. jenseith d. Schindbrucken, einseith neben d. Herberg Zum Rappen, 2.s ein Eck am Trommengeßel, hinden vff Hanß Jacob Sÿfferman den Spohrer stoßend æstimirt p. 900. lb. Dauon ab. ist ab Zuzieh. so H. Hannß Kammen dem Metzger wehrend dißer Ehe ane Capital vff dieß behausung angelegt gewesen Zalt nemlich 200. lb (welches hernach fol: f: alß ein theilbar beßerung eingetragen Zubefind.) Pleibt also solchem anschlag v. bring. 700 lb. v. besag üb. dieße Behauß. j.perg. Kauffbrieff mit d. St. Straßb. Contract Insigel datirt den 18. 8.br: Anno 1627. Mehr Zween perg: Kauffbr. deren d. eine datirt den 10. 8.br 1586. d. and. den 1.ten 7.br 1604.
Ergäntzung d. Erben Unverändert guets. Vermög Inventarÿ, üb. weild. Fr: Ursulæ Blüemlin, deß verstorbenen Ersten Haußfr: seel. verlaßenschafft, in A° 1634. den 8. Martÿ durch H: Notarium Geörg Jegern, senoirem, vffgericht, hat mann den Erben Zuergentz. wie volgt.
Abzug in dießes Inventarium. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 46, Sa. Werckzeugs Zum Satler handwerckh 1, Sa. anschlags der Behaußung 200, Sa. d. Schuldt 30, Sa. d. Wittib unveränderten gueth u. Erg. (343, davon gehet ab 8, Pleibt) 334, Summa summarum 612 lb
Der Erben unverändertes Vermög. Sa. Haußraths 79, Sa. Werckzeugs Zum Sattler handwerckh gehörig 4, Sa. guldinen eings 7 ß, Sa. Eÿgenthumb ane Einer Behaußung 700, Sa. Ergäntzung (470, dauon gehet ab 320, Pleibt) 150, Summa summarum 933 lb – Schulden 30, Verbleibt 903 lb
Theilbar Guett, Sa. Haußraths 110, Sa. Wahren Zum Sattler Handwerck gehörig 209, Sa. der früchten 38, Sa. Weinß vndt Lährer Vaß 38, Sa. Silber geschirr und Geschmeidt 36, Sa. guldiner Ring 3, Sa. der Baarschafft 10, Sa. beßerung ane d. beh. 200, Sa. Schulden 29, Summa summarum 677 lb – Schulden 515 lb, Verbleibt 146 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1677 lb – Beschluß summa Inventarÿ , Conclusio finalis Inventarÿ 1400 lb
N° 40, den 14. Aprilis A° 1663, Separation und abtheÿlung.
Vffrichtung d. Wittib Wÿdembs. Es hat d. v.storbene seel: v.mög seines Montags den 19. 9.br: A° 1660 vffgerichteten Testament §° 4° Barbaræ Kellerin d. hind.bliebenen wittib seine nahe dem Rapp. gelegene Wohn behaußung 6. jahrlang nach wÿdembsrecht Zu bewohnen v. Zubesitzen bestimpt v. verodnet, dießem Testaments pass die Erben eine guete Zeit lang resistirt (…)
Behaußung der Erben unverändert befteffend. Dieselbige ist inn offtangezogenem Inventario fol: 40. fac: 1.a über abzug 200. lb d theilbarer beßerung æstimirt per 700. lb.

1665 (11.7.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 2) n° 74
Vogteÿ Rechnung Mein Hannß Heinrich Kammen Sattlers vnd Burgers Zu Straßburg alß geschwornen Vogts Valentini vndt Appolonia Weiland H Veltin Schneiders auch gewesenen Sattlers Zu ermeldem Straßburg seeligen hinderlaßener Kinder, Inhaltend alles das jenige So ich vom 19.ten Aprilis Anno 1662 /:alß vff welche Zeit solche vormundschafft mir anbefohlen worden:/ biß d 11. Julÿ Anno 1664. ermelter meiner Vogts Persohnen halb. empfangen v. eingenommen dahiengegen wiederumb bezahlt v. außgegen hab.
N° 78

Barbe, veuve de Valentin Schneider, se remarie en 1663 avec le sellier Georges Frédéric Scheubler, fils du sellier Euchaire Scheubler
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 269, n° 16)
1663. Domin: 12 et 13 Trin: außgeruffen Geörg Friderich Scheubler der Sattler Eucharÿ Friderich Scheubler auch Satler ehelicher Sohn Vnd Fr. Barbara, Valentin Schneider Seel. hinderlaßene Wittib. Copulirt Zu St: Claus den 15. 7.bris (i 287)

Les héritiers de Valentin Schneider vendent la maison au selllier Georges Frédéric Scheubler et à sa femme Barbe

1667 (17. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 693
(Prot. fol. 47) Erschienen H Laurentius Treutel Not. alß hannß Christoph Schneiders deß Sattlers Zu Landeckh in Tÿrol, vermög eines sub dato Straßburg d. 13. Junÿ a° 1663. (…) gefertigten Gewaltscheins, Ferners Barbara Schneiderin Sebastian Haderers deß Rothgerbers Eheweib mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, Mehr hannß Friderich Scholl der Sattler alß Ehevogt Apoloniæ Schneiderin, So dann hannß Henrich Kamm der Sattler alß Vogt Valentins und Caroli der Schneiderisch. Gebrüd. mit beÿstand der Ehrenvest, Fürsichtig- Weÿsen H Johann Philipß Zeißolffs und H Francisci Reißeißens beed. alß auß EE großen Rhats mittel ad Contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Georg Friderich Scheublers deß Sattlers und Barbaræ seines Eheweibs
ihrer der Verkäuffer Antheil ahne Zweÿen häußern einem vordern und einem hindern auch dero hoffstätten, höfflin dar Zwischen, und allen Gebäwen, Begriffen Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten, Jenseit der Schindbruckh, einseit neben der Herberg Zum Rappen, anderseit ist ein Eckh am Trommengäßel, hind. vff hannß Jacob Sÿfermann den Sporer stoßend gelegen, daran d. übrige Annæ Mariæ Veriußin der Verkäuffere Schwester gehörig Zumahl. die gantze Behaußung umb 200. lib. der mit Käufferin selbsten auch umb 50. lib. erstermelter Veriußin und umb 50. lib obernanntem hannß Carl Schneidern verhafftet (übernohmen) – umb 636 lib.
[in margine :] Erschienen Anna Maria Gißbrecht Veriußen deß Salpetersieders Eheweib, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, hatt in gegensein Georg Friderich Scheüblers deß Kaüffers, bekannt daß Sie denselben geg. bahrer Erstattung 50. lib: ihre, umb die in gegenwärtige Kauffverschreibung benamßte und vff der darinn bemelten Behaußung gehabte 50. lib gehabte Gerechtigkeit cedirt habe, Jedoch mit außtrucklichem reservat ihres über solche 50. lib ahne der Behaußung selbst. noch habend. antheilß Versproch. – Act. 7. Maÿ a° 1668

Georges Frédéric Scheubler et Barbe, assistée de ses gendres Sébastien Haderer et Jean Frédéric Scholl, hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du tanneur Jean Thiébaut Rohr

1670 (18. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 157
Erschienen Georg Friderich Scheubler d. Sattler und Barbara sein Eheweib, Und Zwar Sie Barbara insonderheit mit assistentz hannß Sebastian Haderers deß Rothgerbers und hannß Friderich Schollen deß Sattlers beed. ihrer dochtermänner
in gegensein hannß Philips Rosa deß Rothgerbers alß Vogts weÿl. hannß Dieboldt Rohren geweßenen Rothgerbers nunmehr seel. hinderlaßene Zweÿer Kind. – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
Unterpfand sein sollen der beÿd. schuldig. Eheleuth antheil ahne Zweÿen häußer einen vordern und einen hindern auch dero hoffstätten, höfflin darzwisch. und allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, Jenseit der Schindbruckh, einseit neben der herberg Zum Rappen, anderseit ist ein Eckh am Trommengäßlin, hind. vff hannß Jacob Sÿfermann den Spanner stoßend gelegen, daran daß übrige Annæ Mariæ Veriußin gehörig

Les mêmes hypothèquent la maison au profit de Jean Hartmann Wœrtz, receveur de l’Orphelinat.

1672 (17. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 329
Georg Friderich Scheübler der Sattler undt Barbara sein Eheweib und Zwar dieselbe mit assistentz Sebastian Haderers deß Rothgerbers und hannß Philipp Schollen deß Sattlers beeder ihrer dochtermänner
in gegensein herren Johann Hartmann Wörtzen alß Schaffners deß Waÿsenhaußes – schuldig seÿen 135. lb
Unterpfand, Vier sechste theil denen schuldbekennenden Eheleuthen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier beÿ der Gastherberg Zum Raaben, einseit ist ein Eckh am drommen Gäßlein, anderseit neben herren hannß Jacob Ruoffen alten Großen Rhats Verwanthen, hinden uff herrn Johann Leonhard Fröreißen fünffzehnern stoßend gelegen

Georges Frédéric Scheubler meurt en 1675 en délaissant pour héritier son père. La masse propre à la veuve est de 546 livres, celle de l’héritier de 141 livres. L’actif de la communauté s’élève à 592 livres et le passif à 463 livres.

1675 (21.4.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 7) n° 341
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen haab Nahrung undt Güther, Liegend. v. vahrend. verändert vnd vnveränderten, Keinerleÿ außgenommen, So weÿ. der Ehrenhaffte vnd vorgeachte Geörg Friderich Schübler Satler burg. allhie beÿ seinem den 11. Martÿ diß lauffenden Jahrs beschehenen seel. absterb. Zeitlichen verlaß. so vff erford. vndt begehren deß Ehrenvesten v. wohlvorgeacht, Hn Eucharÿ Friderich Schüblers auch Satlers v. burgers allhie sein deß v.storbenen seel. Vatters, v. ab intestato hind.laßenen Erbens inventirt, durch die viel ehrenn v. tugendsame Fr. Barbaram Kellerin die hind.pliebene Wittib mit beÿstandt deß auch Ehrenhafften v vorgeachten Hanß Sebastian Haderers Rothgerbers burgers allhier ihre geordneten Vogts (…) Actum in beÿsein deren auch Ehren vnd vorgeacht. Samuel Keßelmeÿers Carl Schneÿders obged. Wittiben wi erst. Ehe gezielt. sohns Vogts So dann Samuel Schüblers Sattlers deß v.storbenen seel. bruders

In der Cammer A, Im Nebens Cammerl., In der Cammer B, Vor dieser Cammer, In der Cammer C, Im obern hauß öhren, In der obern Stuben, Im obern Küchel, In d. undern Kuch. In d. undern Stuben, Im Keller
Eÿgenthumb einer behaußung (T.) Nemlich. hauß, hoff, hoffstatt, höffel v. einem gemeinen bronnen sampt allen andern gebeüwen, Zugehörd. v. gerechtigkeiten geleg. inn d St. Str. jenseith d. schindtbrucken i.s. neben d. herberg Zum rapp. 2. s. dem trommel Gäßel, hind. vff hanß Jacob Sÿffermann den Spohrer Ziehend, dauon gefallt jahrs 6. lb 15. ß d Zinß, vff weÿhenachten H Augustin Güntzern accis schreib. in Straßb. Zuuor Gÿßbrecht Verÿ hfr. Zustendig, lösig mit 135. lb. It. 6. lb. 15 ß Zinß gefallt jahrs vff den 8. 9.br dem waÿßenhauß Stifft in Straßb. lösig mit 135. lb d welche Zu abstattung Veltin Schneiders deß ältisten Sohns vorig. Ehe, So dann hat die Wittib nach besag Zugebracht. Nahr. Inventarÿ fol: 32.a uff dißem hauß Zurfordern 350. lb, Summa solch. beschwärd. ist 620. lb. Hingeg. Ist diß hauß stehend. diß. Ehe Erkaufft word. p. 1000 lb. Restirt also ane solchem Kauffschilling noch 380. lb. Darüb. besag. 3. perg. alte Kauffbrieff, mit d. St. Str. anhangend Contract Insigeln de datis 18. 8.br. 1586, 18. 8.br 1627. v. 1. 7.br. 1604. So dann ein perg: Kauffbr. v. 17. Xbr. 1667. Krafft deß. obiges hauß d. v.storbene seel: seinen Stieffsöhnen v. Stieffdöchtern p. 2000 fl. aberkaufft
(W.) Es hat die Fr. Wittib beÿ H: Valentin Schneiders ihres v.storbenen vorig. v. Erst. haußwürts seel: v.laßenschafft separation v. Abtheÿlung, in abschlag ihres damahlig. unveränd.ten guths Ergäntzung (…) Gebühret also ihr d. wittib vff angeregtem herban beschriebenem hauß vorstehend. maß. in 3. post. zusammen 350. lb
Erg. d. Fr: wittib unveränd.ten guths, ermög Inv: üb. d. wittib in die Ehe Zugebrachte Nahrung in A° 1663. vffgerichtet
Abzug in dis Inventarium. Erstlich d. wittib Guett, Sa. haußraths 51, Lährer vaß 1, Silbergeschmeÿds 8, guldener Ring. 5, Eÿgenth. ane einer beh. 350, Ergäntzung thut (356, geht ab 6, Rest) 349, Summa summarum 766 lb – Schulden 220, Pleibt 546 lb
deß Erben guett, Sa. haußraths 13, Silbers 1, baarschafft 7 ß, Schuld. ins Erbe Zugeltend 42, Ergäntzung (86, geht ab 2, Pleibt) 84 lb, Summa summarum 141 lb
Theilbar Guett, Sa. haußraths 54, wahren v. werckzeugs 68, Frücht. v. Meels 31, Weins 15, Silbergeschirrs 8, Eÿgenthumb einer behaußung 380, Schuld. ins Erbe Zugeltend 33, Summa summarum 592 lb – Schulden 463, Theilbar gutt 128 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 826 lb
N° 345, Verkauff Register, Actum d. 16. Aug. aô 1675.

La veuve de Georges Frédéric Schübler hypothèque la maison au profit des enfants de l’aubergiste Daniel Nægelin

1675 (30. X.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 820
Barbara, weÿl. Georg Friderich Schüblers gewesenen Statt Sattlers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Sebastian Haderers deß Rothgerbers ihres Vogts
in gegensein herren Philipps Küblers deß Zinngießers im nahmen hannß Friderich Kochen der Statt Huffschmidts alß Vogts Weÿl. Daniel Nägelins deß Würths Zum Thiergarten nunmehr seel. nachgelaßener Kindern – schuldig seÿe 425 pfund pfenning
unterpfand, Zweÿ Häußer ein Vorders und ein hinders, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier Jenseit der Schindbruckh einseit neben der Herberg Zum Rabben anderseit ist Ein Eckh am Trommen Gäßlein, hinden uff hannß Jacob Sÿffermann den Sporer stoßend gelegen
[in margine :] in gegensein Francisci Frantzen deß Wappenschneiders alß ietzigen Possessoris hierin gedachter behaußung (quittung) Act. 2.ten Julÿ 1684.

La veuve de Frédéric Schübler assistée des enfants de Valentin Schneider vend la maison au graveur de cachets François Frantz moyennant 1 725 livres. En marge, quittance remise à Jean Jacques Faudel en 1691.

1676 (26. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 876
Barbara Scheublerin, weÿl. Friderich Scheublers deß Sattlers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand hannß Sebastian Haderers deß Gerbers ihres dochtermanns und Vogts, hannß Jacob Knoderers deß Sattlers auch Ihres dochtermanns, und Samuel Keßelmeÿers deß Sattlers ihres Vettern, und herr Christian Breuning U.I.Ddus alß Curator Annæ Mariæ Verjusin Gißbrecht Verjus deß Salpetersieders eheweibs
in gegensein Francisci Frantzen deß wappenschneiders mit assistentz herrn Christoph Bleÿfußen E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers und herrn hannß Georg Heckhlers der Fabric deß Münsters Werckmaÿsters
Zweÿ haüser ein Vorders und ein hinders mit deren hoffstätten, höfflin dar zwischen und allen Gebäwen, begriffen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten sambt der gemeinschafft deß bronnens, Jenseits der Schindbruckhen, einseit neben der Herberg Zum Raben, anderseit ist ein Eckh am Tromelgäßlein, hinden uff hannß Jacob Sÿffermann den Sporer stoßend gelegen, welche Häußer annoch umb 425. lb weÿl. Daniel Nägelins geweßenen Würths Zum Thiergarten nunmehr seel. nachgelaßenen Kinder, Verhafftet – umb 1300 lb.
[in margine, f° 877 :] Erschienen Herr Johann Carl Schrag E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer im nahmen und von wohlged. K. Rhat ahne statt Johann Valentin Schneiders Hoff Sattlers ahne dem Fürstl. Meckhlenburgischen Hoff zu Güstraw, insonderheit Deputirter, Item Johann Sebastian Haderer der Rothgerber, alß Ehevogt Barbaræ Hadererin gebohrner Schneiderin, so dann Johann Jacob Knoderer der Sattler alß Ehevogt Appoloniæ Knodererin gebohrner Schneiderin, alle Weÿl. hierin bemelter Verkäufferen nunmehr seel. nachgelaßene Kinder, haben in gegensein des Käuffers (quittung), Act. 5. Xbr 1681.
[in margine, f° 877-v :] (…) in gegensein Hannß Jacob Faudels deß Sattlers alß ietzigen possessoris der hierin beschriebenen behaußung (quittung) den 1. Martÿ Anno 1691.

François Frantz hypothèque la maison au profit des enfants de l’aubergiste Daniel Nægelin. En marge, quittance remise à Jean Jacques Faudel (Pfaud) en 1691

1677 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 111-v
Franciscus Frantz der Wappenschneider
in gegensein Hannß Friderich Kochen der Statt Heuffschmidts alß Vogts weÿl. Daniel Nägelins Geweßenen Würths Zum Thiergarten nunmehr seel. nachgelaßener Kinder mit beÿstand herrn Philipp Küblers deß Zinngießenrs – schuldig seÿe 500. pfund
unterpfand, Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit deren hoffstätten und allen übrigen deren Gebäwen und Zugehördten Jenseit der Schindbruckh, einseit neben der Herberg Zum Raben, anderseit ist ein Eckh am Tränckhgäßlein hinden uff hannß Jacob Sÿffermann den Sporer stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hannß Jacob Pfauden deß Sattlers alß jetzig. possessoris der Zu unterpfand verlegten behaußung (quittung) Act. 19. Julÿ 1691.

Le graveur de cachets François Frantz loue la maison au marchand de vins Charles Maurice, auparavant à Landau

1689 (3.8.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 484-v
François Frantz, Graveur de cachet & bourgeois de cette ville
bail à Charl Maurice marchand de vin cy devant demeurant à Landau
une Maison scituée en cette ville au quay de baitteliers tenant d’un costé à l’hostellerie du corbeau, d’autre Costé faisant le coin d’une petite rue appellée trommelgäßlein avec tous ses appartements & commodité, sans en rien excepter ny reserver, Ce présent bail fait pour deux années consécutives à commancer à la St Michel de l’année courrante – moyennant la somme de 330 liures par chacun an

1697 (10. 7.bre), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 5)
Summarischer Calculus Über Weÿland Francisci Frantzen des geweßenen Pitschier Grabers Und burgers allhier seel. Verlassenschafft

1696 (19. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 4)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland der Ehrenhafft und Kunstreiche H. Franciscus Frantz gewesener Pitschier Graber und burger alhier nunmehr seel.

Fils du cordonnier Laurent Frantz, François Frantz meurt célibataire à l’âge de 60 ans le 16 septembre 1696
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 73-v, n° 37)
Sonntags den 16. Septemb. st. n. 1696. starb Franciscus Frantz der Kunst, wappen, vnd steingraber vnd burger alhier ledigen standts weÿl. Lorentz Frantzen, gewessenen Schumachers vnd burgers alhier, und seiner ehelichen haußfrauen, weÿl. Ursula geb. Bleyfussin nachgelaßener ehelicher Sohn, seines alters 60. jahr 5. Monath vnd 14 tag und ist d. 18. dito bey gehaltener leichenpredigt auff den Gottesacker der Neuen S. Urbans au begraben worden (i 78)

François Frantz vend la maison au sellier Jean Jacques Faudel moyennant 1 250 livres

1690 (5. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 674-v
H. Frantz Frantz der Pitschier Graber mit beÿstand Philipp Beckers deß Schuemachers [unterzeichnet] Franciscus Frantz
in gegensein hans Jacob Faudel, deß Sattlers mit beÿstand H. Georg Sigmund Braunsmäntels, deß Zinngießers, seines Vettern
Zweÿ häußern ein vorders und ein hinderes mit deren hoffstätten, höfflein dar zwischen und allen Gebäuen, begriffen, zugehördt rechten und Gerechtigkeit. sambt der gemeinschafft deß Bronnens jenseit der Schindbrucken, einseit neben der herberg zum Raben, anderseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, hind. auff Salomon Funck der Roßartzt stoßend geleg. welche haüßer umb 525 Pfund Capital (Ferner umb 250 lb Kauffschillings rest, So dann umb 400 Pfund Capital verhafftet), geschehen umb 75 pfund

1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
E.E. Handwerck der Sattler
294 Johann Jacob Fautel, 301 (302 Sattler Meisterstück)

Fils du garde-forestiier Jacques Faudel de Wasselonne, Jean Jacques Faudel épouse en 1687 Salomé, fille du taillandier Jean Georges Feigler
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 39 n° 21) 1687. Dominica XXVI et I Advent. Hans Jacob Faudel von Waßlenheim der ledige Sattler weÿland H Jacob Faudels deß oberförsters im Edenwald nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfr. Salome weÿland Hans Georg Feiglers, deß Burgers und Waffenschmidts alhier nachgelaßene eheliche Tochter. Copul. Mittw. zu St. Niclaus 23. 9.br / 3. 10.br (i 40)

Jean Jacques Faudel devient bourgeois par sa femme quelques semaines après son mariage
4° Livre de bourgeoisie, f° 536
hans Jacob Faudel von waßlenheim der Sattler empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Salome Feÿlerin pro 2 gold fl. undt 16 ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt, Jur. 15. Xbr.

1687 (23. Xbr), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6029)
d. 23. Xbr. 1687. Zusammenkunfft von H. Georg Sigmundt Praunnsmäntel Kannengieß. als vogt. weÿl. hannß Georg Feiglers gewes. waffenschmidts seel Kind. betr. waß Salome, hannß Jacob Pfaudels Sattlers u. burgers allhier ehelich haußfr. so sich kurtz. Verheurathet, gelüffert word.
(Jacob Faudel)

1688, Protocole des Quinze (2 R 92)
E.E. Handwerck der Sattler
117 Hannß Jacob Faudel

1688, Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Codicill Fr Salome Faudelin gebohrne Feiglerin H Hannß Jacob Faudels des Sattlers hsfr

Salomé Feigler meurt en 1688 en délaissant deux enfants. La masse propre au veuf est de 155 livres, celle propre aux héritiers de 848 livres. L’actif de la communauté s’élève à 254 livres
1688 (13. 9.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 11) n° 29
Inventarium vnd Beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung vnd Gütter, liegender vnd vahrender, verändert und Unveränderter, so weÿl. die Ehren und Tugendsame Fraw Salome Faudelin gebohrne Feiglerin des Ehrengeachten herrn hannß Jacob Faudels Sattlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene geliebte haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem den 24.ten Augusti newen Calenders dieses Zu end lauffend. 1688.gsten Jahrs beschehenem tödlichen ableiben Zeitlich. verlaßen, welche auf erfordern und begehren des wohl Ehrenvesten, vnd großachtbaren herrn Georg Sigmund Braunßmäntels, Zinngießers vnd burgers allhier als geschwornen vogts hannß Georg Feiglers vnd Susannæ Feiglerin weÿl. des Ehrenvesten herrn hannß Georg Feiglers geweßenen Waffenschmidts vnd burgers allhier seel. ehelich erzeügter vnd nachgelaßener Kinder, der verstorbenen frawen seel. geliebter Geschwistrige, vnd ab intestato gelaßener Erben inventirt (…) Actum und angefangen in der Königlichen freÿ. Statt Straßburg, Sambstags den 13. 9.br. A° 1688.

In der Cammer A. Vor dießer Cammer, In der Obern Stub, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der St: Cammer, In der Küchen, Im Keller
Abzug in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Des Wittibers Guth, Sa. Haußraths vnd vaß 15, Sa. Gemachter Wahren 6, Silbergeschmeids 1, Ergäntz. deß Wittibers unveränderten Guths 33, Summa summarum 155 lb
Der Erben Vermögen, Sa. haußraths 59, Silber geschirr und Geschmeid 18, Guldener Ring 11, Baarschafft 257, Erg. 179, Summa summarum 848 lb
Die Theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 18, Wahren und Werckzeugs 79, Baarschafft 156, Summa summarum 254 lb
Conclusio finalis Inventarÿ

Jean Jacques Faudel se remarie en 1690 avec Susanne Marie Mosseder, fille de l’aubergiste à la Pomme d’or Laurent Mosseder : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung (…) zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Faudtteln Sattler und burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem, So dann der viel ehren und Tugendreichen Jungfrauwen Susannæ Mariæ weÿland deß Ehren vesten und wohl vorgeachten herrn Lorentz Moseders deß Ältern gewesenen gastgebers Zum guldenen Affel und burgers allhier Zu Straßburg Seel. hinterlaßener Ehelicher Tochter als der hochzeiterin andern Theils (…) Beschehen vnd Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 27. Novembris Stili novi Anno 1690, Johann Philipp Schübler Not. Publ:

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 14-v, n° 18)
1690. Auff heuth Mittwoch den 13. 10.br St. n. A° Christi seind nach Zweÿmahliger proclamation copulirt worden Hans Jacob Faudel der Burger und Sattler alhier vnd Jungfr. Susanna Maria, weÿland Hr Lorentz Mosedters deß alten Burgers vnd würth Zum guldenen Apffel alhier nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Hanß Jacob Fauttel Als Hochzeiter, Susanna Maria Moßederin Alß hochzeitterin (i 16)

Jean Jacques Faudel loue une partie de la maison au musicien André Revel et à sa femme Jeanne Caillot

1691 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 203-v
Jean Jacques Faudel, maistre Sellier et bourgeois de cette ville (signé) hanß Jacob Fauttel)
bail au Sr Andre Revel, Musicien de la grand Eglise et Jeanne Caillot sa femme
dans une maison située au Quay des batteliers tenant d’un coste au Corbeau d’autre faisant le coin d’une petite rue appellée Drommelgasslein, la boutique et cuisine avec une petite chambre d’enbas, pour un an a commancer de la feste de Nostre Dame de l’année courrante, moyennant 40 escus

Jean Jacques Faudel loue une partie de la maison au perruquier Jérôme Forest

1692 (27. Jun.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 437
Jean Jacques Faudel, maistre Sellier et bourgeois de cette ville
bail à Hierosme Forest, maistre Peruquier (signé) chirome forest
dans une maison située au Quay des batteliers tenant d’un costé au Corbeau d’autre faisant le coin d’une petite rüe appelle Drommelgesslin, la boutique et cuisine avec une petite chambre d’en bas, de trois mois en trois mois, à commencer à la St. Jean de l’année courrante, à raison de dix escus par quartier
Sur tout est comparu Jean deschamps boulanger demeurant à la Citadelle de cette ville, lequel à promis d’estre garant pour le locataire du loyer

Jean Jacques Faudel loue une partie de la maison au limonadier Jean Baldy

1692 (29. July), Chambre des Contrats, vol. 564 f°
514
H. Johann Jacob Faudel, der Sattler mit beÿstand hans Georg Rothhan deß wollenwebers seines Stieff Bruders
in gegensein Johann Baldÿ, Limonatiers mit beÿstand Hn Johann Georg Krackaun deß Specereÿhändlers
entlehnt, In seiner jenseit der Breusch am Schiffleuth staden, einseit neben dem würthsghauß Zum Rappen, anderseit am drommelgäßlein gelegenen behaußung, In den Vorderhauß den ganzen Keller, den laden und Küch. sambt einer Kleinen Cammer auff den Boden, Ferner eine Stiege hoch, Eine Stub, hauß ohrel und Küchel, So dann Zwo Stieg. hoch Vier Cammeren, Mehr dreÿ Stiegen hoch eine Cammer, Und soll der hoff zwisch. den hinder und vorder hauß gemein sein mit d. Inwohnern deß hind. haußes, Alles auff dreÿ Viertel jahr von Michaelis dießes Jahrs an zu rechnen umb 30 Reichsthaler oder 22 Pfund 10 schilling
[in margine :] (…) auff fernere dreÿ Viertel jahr mit eben den hierinn gemeldt. conditionen continuirt haben wollen – den 15. maÿ 1693

1697, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
Mittwochs den 22. Maÿ Anno 1697
Hannß Jacob Faudel ist ebenfalls beclagt

Jean Jacques Faudel hypothèque la maison au profit du Chapitre Saint-Thomas

1701 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 43-v
H. Johann Jacob Faudel der Sattler [unterzeichnet] Johann Jacob Fauttel
in gegensein Herrn Johann Niclaus Harttschmidt Theol. Doctor D et Metaphys. Professoris alß Canonici & p. t. Cistarÿ senioris beneb. H. Johann Joachim Mosedern Schaffnern deß Stiffts zu St Thomæ – schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, zweÿ Haüßer Ein vorderes und ein hinderes mit den hoffstätten, Hofflein darzwischen, und allen Gebäuen, begriffen, Recht und Zugehördt. allhier jenseit der Schindbruck einseit neben der Herberg zum Raben and.seit ist ein Eck am Trommelgäßlein hind. auff Philipß Albert den Waffenschmid stoßend geleg., darvon gehend jährlich 1 lb 10 ß allmend zinß Gemeiner Statt Pfenningthurn

Les héritiers Feigler passent un accord avec Jean Jacques Faudel qui renonce à la jouissance des biens appartenant à sa première femme

1701 (28. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 487-v
H. Johann Georg Feigler der Handelßmann Und Fr. Susanna geb. Feiglerin deßen leibliche Schwester H. Julÿ Christoph Keßlers, des Barbierers Und Wundartzts Haußfrau an einem
So dann H. Johann Jacob Faudel der Sattler alß gewesener Ehevogt Weÿland frauen Salome geb. Feiglerin am andern
demnach Er H. Faudel Krafft Codicills auff Mittwoch d. 24. Augusti 1688 von Hn Stephan Cornelio Saltzmann Not. publ. auffgerichtet §. Fünfftens, bemelter Fr. Salome Feiglerin seiner ersten Haußfrauen seel. gantze Verlaßenschafft außer 200 fl. prælegat, So dieselbe ged. Hn Feiglern und Keßlerischer Haußfrauen Ihren geschwistern Verschafft, und Ihnen auch ausgelüffert Word, ad dies vitæ Zu genüßen befugt, welche Verlaßenschafft in dem von ged. H. Notario Saltzmann in ged. 1688.sten Jahr auffgerichteten Inventario beschrieben, Und in liegender Und fahrender Haab bestehet, alß hätten Sich beede Theile dahin mit einander vereinbahret Und verglichen, Nemlich Und zum Ersten so übergeben und überlaßen Sie H. Feigler und Keßlerische Haußfrau, Hn Faudeln Ihrem Schwager die summ von 925 gulden oder 462 pfund (…), dahingegen So renunciret Und thut Er H. Faudel Verzug aff den Genus bemelter seiner ersten Haußfrauen seel. Verlassenschafft (…)

1702, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
Montags den 13. Februarÿ Anno 1702
er habe hannß Jacob Faudel wider Articul gehandelt, Arbeith von Monsieur la Batis

1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
Hannß Jacob Faudel pt° außgestoßener ehrenrührig. reden wider die oberen bawh. und Hh. dreÿ des Pfthrns

Susanne Marie Mosseder meurt en 1708 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 1 200 livres. La masse propre au veuf est de 1 169 livres, celle propre aux héritiers de 2 133 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 127 livres, le passif à 2 381 livres.

1708 (17. Xbr), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 21) n° 777
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Susanna Maria Faudelin gebohrne Moßederin des Ehren vndt Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Faudel Sattler vnd burgers allhier Zue Straßburg geweßene liebwerthe haußfraw nunmehr seelig, nach Ihrem den 16.ten Aprilis dießen Zue end lauffenden 1708.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Ehren vndt wohlvorgeachten herrn Geörg Samuel Moßeders Gastgeb Zum guldenen Apffel vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacobs, Mariæ Salome, Mariæ Dorotheæ, Susannæ Mariæ vndt Johann Geörgs, der abgeleibten fraw seel. mit vorernantem Ihrem hinterbliebenen Wittibern ehelich erzeigter 5 Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 17. Xbris Anno 1708.

In einer allhier jenseith der Schindbrucken ohnfern der Gastherberg Zum Raaben gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung, sich volgender maßen befunden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der obern Stuben, In der Obern Stub Cammer, Vor dießem Gemach, In der Mittlern stub, Im Mittlern Haußöhren, In der Cammer E, In der undern stub, In der undern Kuchen, Im Speiß Cämmerlin, In deß Officiers stub, In des officiers Knecht Cammer, In der Werckstatt, Im Keller
(f° 25) Eÿgenthumb ahne Häußern (W.) Erstlichen 2. Häußer ein vorders v. i. hinders mitt deren hoffstatt, höfflein dar zwischen sambt all vbrigen deren gebewen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten beneben der gemeinschaft des bronnens gelegen allhier in der St. St. jenseith der Schindbruckh, 1. seith neben der Geastherberg Zum Raaben, 2. seith ist ein Eckh am Trommelgäßlein, hinden auff Philipp Albrecht dem Wafenschmidt stoßend, davon gehen jährlichen 12 lb d. Zinnß dem Stifft Zu St. Thomæ allhier Jährlichen vf den 27. Januarÿ lößig in hauptgut mit 300 lib d. Sonsten gegen männiglichen freÿ, ledig vnd eigen vnd ist solche behaußung durch die allhießig geschworne Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 12. Xbris A° 1708. æstimirt worden pro 1200. lb. Abgezogen vorstehend Passiv Capital der 300. lb so verbleibt annoch allhier außzuwerffen im rest 900. Darüber besagt i. newer teutscher perg. Kbrieff mit allhießiger C. C. Stuben anhangendem Cancelleÿ Contract stub Insiegel verwahrt de dato den 5. Xbris Anno 1690. mit altem Lit. A. notirt
(T.) It. Eine behaußung der sogenannte Kleine Kuppelhoff (…)
(T.) It. Hauß, hoff, hoffstatt, Keller, Scheür, Stallung sambt einem darbeÿ befindlichen Gartten (…) gelegen Zu Brechlingen (…) davon ist Herrn Jonas Faudeln hueffschmidt vnd burgern allhier des herrn Wittibers brudern, die helffte, vnd der vbrige halbe theil hiehero gehörig
(f° 28) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgangenen: unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ vber beeder geweßene Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, in Anno 1691. durch Weÿl. herrn Johann Philipp Schüblern Notm. Publ. seel. auffgerichtet
(f° 35) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers Nahrung betr. Sa. haußraths 45, Sa. Leerer Vaß 6, Sa. Silbers 14 ß, Sa. Guldenen Rings 2, Sa. Baarschafft 115, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 900, Sa.& Ergäntzung 599, Summa summarum 1699 lb – Schulden , Nach deren Abzug 1169 lb
Der Erben Vermögen belangend, Sa. haußraths 180, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 7, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Pfenningzinß haupt Güthere 125, Sa. Eigenthumbs ane Liegenden Güttern 33, Sa. Ergäntzung 1782, Summa summarum 2133 lb
Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. Haußraths 163 Sa. Gemachte Wahr v Werckzeugs 551, Sa. Früchten 12, Sa. Wein v. Leerer Vaß 624, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 50, Sa. Guldener Ring 28, Sa. baarschafft 256, Sa. Eigenthumns ane Häußern 396, Sa. Eÿgenthumbs ane Liegenden Güttern 53, Sa. Activ Schulden 991, Summa summarum 3127 lb – Schulden 2381 lb, Detrahendo verbleibt 745 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4049 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen vnd Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 27. Novembris Stili novi Anno 1690, Johann Philipp Schübler Not. Publ:
Copia Codicilli Reciproci so beede geweßene Eheleuthe in Anno 1692. vor Weÿl. herrn Johann Philipp Schüblern Noto. Publ: auffgerichtet – auff Montags den 24. Januarÿ Neuen Calenders Zwischen fünff und sechs Uhren nachmittags in (mein Notario Schreibstuben)
Abschatzung den 12. 10.bris. Anno. 1708. Auff begehren herrn Johann Jacob Faudel Sattler ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg gegen der Schindbruck über gelegen ein Eckh am Tromml gäßlein, ein seiths neben H. N. N. Goll Würth und Gastgeber Zum Raben hinden auff Herrn Philippus Albrecht Waffenschmidt stoßendt, Welche behaußung hinder hauß, Nebens gang höffel undt Gemeiner bronne sambt aller Gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿ Taußendt Vier hundert Gulden
Die andere behaußung ist auch allhier in der Statt Straßburg am Staaden im Kuppelgäßl. gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

1709, Livres de la Taille (VII 1174) f° 116
(Gerber, F., N° 284) Weÿl. Frauen Susannæ Mariæ gebohrner Moßederin, Hannß Jacob Faudels des Sattlers und burgers alhier geweßener haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 153.b, 4049. lb, die machen 8100. fl.
(…) Summa 83. lb
Demnach aber der Wittiber supplicando einkommen und remonstrirt daß die Häußer und Wahren sehr hoch angeschlagen, auch an Weinen kurtz vor der Frauen tod der Nahrung ein Zimliches Zugangen, haben die Herren Dreÿ an obigem geforderten Nachtrag Zweÿ jahr duplo und zweÿ jahr in simplo nachgelaßen, thut 20. lb, restiert 63. lb
dt. 14° Decembr. 1709. in abschlag bahr 27 lb
dt. 25° Jun. 1710. den rest pro Pfenningthurn schein mit 35. lb

Jean Jacques Faudel se remarie avec Anne Marie Frantz, fille de l’aubergiste au Cerf Jean Jacques Frantz : contrat de mariage, célébration
1711 (3. febr.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 598
Eheberedung zwischen Herrn Johann Jacob Faudel Sattlern vndt Jgfrn Annæ Mariæ Frantzin, beeden Eheleuthen vnd Burgere allhier
Eheberedung zwischen Herrn Johann Jacob Faudel Sattler vnd burgern allhier Zu Straßburg, als dem Hr. Brautigamb beÿständlich herrn Georg Samuel Moßeder goldenen Apffelwürths deßelben Kinder vogten vnd herrn Julÿ Christoph Kößlers berühmter Chirurgi vnd Barbierers seines Vettern, beeder burgere allhier, ane einem
So dann Jgfrn Annæ Mariæ Frantzin, herrn Johann Jacob Frantzen geweßenen gasthalters Zum Hirtzen vnd auch burgers allhier ehelichen tochter als der Jgfr. hochzeiterin mit assistentz gedachts Ihres Vatters, ferner Herrn Johann Friderich Bahlen Gastgebs Zum Thiergarthen vnd E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers deroselben vnd herrn Christoph Andres Lurtzing Würths Zu obermelten hirtzen Ihres Schwagers auch aller burgere allhier, andern theils
Actum Straßburg Dienstags den 3. febr. Anno 1711 [unterzeichnet] Johann Jacob Fauttel Alß Hoch Zeider beken Wie ob stedt, Anna Mariaa Frantzin alß hoch Zeider

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 123 n° 2)
1711. Mitwoch den 25. febr. 1711. seind nach Zweÿmaliger Außruffung in der Kirch Zu St. Nicol. in Straßburg alhier Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden H. Johann Jacob Faudel, der Sattler vnd burger alhier vnd Jungfr. Anna Maria Frantzin H Johann Jacob Frantzen, Vormalig geweßener wirths vnd Gastgebers Zum Hirtzen, vnd burgers alhier Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Fauttel Als Hochzeiter, Anna Maria Frantzin als hoch Zeitin (i 129)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari, décrite en les mêmes termes qu’à l’inventaire précédent.

1711 (16. 9.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 29) n° 993
Inventarium undt Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender Und Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen so der Ehren und Wohlvorgeachte herr Johann Jacob Faudel, Sattler Vnd die Viel Ehren vnd Tugendreiche fraw Annæ Mariæ gebohrne Frantzin beeder Eheleuthe undt burgere allhier zu Straßb. einander in den Ehestand Zugebracht vnd Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor Unverändert Vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern Vnd begehren, beeder Eheleuthe selbsten fleißig inventirt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerem gegenseÿn Tit. H. Georg Samuel Mosseder Gastgäbers Zum goldenen Apffel vnd burgers allhier des Ehemanns Kinder erster Ehe geschwornen Curatoris auf desselben, So dann S. Tit. H. Johann Friderich Bahlen Würths Zum Thiergartten v. E. E. Kleinen Rhats alten beÿsitzers der Ehefr. annoch ohnentledigten Vogts auff Ihr der Fr. Seithen, Montags den 16. 9.bris A° 1711.

In einer allhier zu Straßburg Jenseith der Schindbrucken ohnfern der Gastherberg Zum Raaben gelegenen vnd in dem Eheherren eigenthümlich gehörigen behaußung, sich volgender maßen befunden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießem Gemach, Im obern Stübel, In der Obern Stub Cammer, In der Cammer E, In der Wohnstub, In der Cammer D, In deß Officiers stub, In des officiers Knecht Cammer, Im Mittlern Haußöhren, In der undern Wohnstub, In der undern Kuchen, In der Werckstatt – Im Schopff im Kuppelhoff, Im Schopff des kleinen Kuppelhoffs, Im Goldenen Apffel
(f° 32-v) Eÿgenthumb ahne Häußern (M.) Erstl. 2. Häußer 1. vorders und i. hinders mitt deren hoffstatt, höfflein dar zwischen sambt all übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, beneben der Gemeinschaft des bronnens gelegen allhier in der Statt Strb. jenseith der Schindbruck, 1. s. neben der Geastherberg Zum Raaben, 2. s. ist ein Eckh am Trommelgäßel, hinden auff Philipp Albrecht dem Wafenschmidt stoßend, davon gehen jährlichen 12 lb d. Zinnß dem Stifft Zu St. Thomæ allhier auff den 27. Januarÿ lößig in hptgut mit 300 lib d. Sonsten gegen männiglichen freÿ, ledig vnd eigen. Darüber besagt i. newer teutscher perg. Kbr. mit allhießiger C. C. Stuben anhangendem Cancelleÿ Contract stub Insiegel de dato den 5. Xbris Anno 1690. mit altem Lit. A. notirt
(M.) It. Eine behaußung der sogenannte Kleine Kuppelhoff (…)
(f° 34) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung. Sa. haußraths 785, Sa. Wahren und Werckzeugs 1236, Sa. Frucht 120, Sa. Wein und Leere Vaß 120, Sa. Pferd 90, Sa. Häu 12, Sa. Silber Geschirr und Geschmeid 121, Sa. Goldener Ring 48, Sa. baarschafft 975, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 131, Sa. Eigenthumns ane Häußern o, Sa. Activ Schulden 1219 lb

1712 (31.8.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 95) n° 862
Verkauff und Erlöß Register inhaltend alles das jenige so abe der viel Ehren und tugendsahmen Annæ Mariæ Fautelin gebohrne Frantzin, des Ehrenvest und Vorachtbahrn H. Johann Jacob Fautels des Sattlers und burg. allhier ehelicher Haußfrauen

1719, Protocole des Quinze (2 R 123)
E.E. Handwerck der Biersieder
Joh: Jacob Faudel

Jean Jacques Faudel meurt en 1720 en délaissant trois enfants de sa deuxième femme et trois outre un posthume de la veuve. Les experts estiment la maison à 1 650 livres. La masse propre à la veuve est de 2 123 livres, celle propre aux héritiers de 3 630 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 112 livres, le passif à 4 274 livres.

1720 (10.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 47) n° 1571
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güetere, liegend und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrenvest und Wohl Vorgeachte Herr Johann Jacob Faudel, geweßene Sattler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 8. Junÿ instehenden 1720.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren es Abgeleibten seel. in 2. Ehen ehelich erziehlter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben geschworner herren Vögten alle nach dießen Titulo Inventarÿ ordentlich benahmßet fleißig inventirt und ersucht, durch die Ehren und tugendsame Frau Annam Mariam gebohrene Frantzin, die hinterbliebene Frau Wittib mit Assistentz des Ehrenvesten undt wohlvorgeachten herrn Gottfried Plarren, Kunst und Schönfärbers auch burgers allhier dero geschwornen herrn Vogts (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 10. Junÿ A° 1720.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben hinterlassen wie volgt. 1. Johann Jacob Faudel, Lediger Sattler gesell, 2. Jgfr. Susannam Mariam Faudelin, 3. Johann Georg Faudel, Welche dreÿ Kinder bevögtigt mit herrn Georg Samuel Moßedern, der Zeit Verordneten Guarde undt Burger allhier, welcher auch der Inventation persönlich beÿgewohnt und hat der Verstorbene seel. solche in mittlerer Ehe mit Weÿl. Fr. Susanna Maria gebohrner Moßederin nunmehr seel. ehelich erzeuget
4. Annam Magdalenam Faudelin, 5. Johann Carl Faudel, und 6. Johann Friderich Faudel, Welche 3. letztere Kinder benebens j. Posthumo, so annoch unter Mütterlichen hertzen Verborgen, in letztere Ehe mit Eingangs gedachter Fr. Wittib gezeuget worden, und seind dieselbe bevögtigt mit herrn Jonas Faudeln Huoffschmid und burgern allhier welcher auch beÿ der Inventation Von anfang biß Zu end persönlich erschienen und zugegen geweßenen, Alle Sieben aber des Abgeleibten seel. ehelich erzeugte Kinder und Zu gleichen theilen nachgelaßenee Erben
Copia der Eheberedung
Copia Dispositionis inter Liberos, welche der abgeleibte seel. in Anno 1713. vor mir Noto. auffgerichtet – Copia Nach disposition so allererst in A° 1720. beschehen

In einer allhier Zu Straßburg jenseit der Schindbrucken nechst dem Raaben gelegenen und in dießer Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen Behaußung, volgender maßen sich befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Meel Cammer, In der Cammer C, In der Cammer D, In der obern Stub, In der Stub Cammer, Im hauß Öhren, In der Magd Cammer, In des Officiers Knechts Cammer, In Hrn Præceptors Stub, In deß Officiers stub, Auff dem Gang, In der Wohnstub, Im mittlern hauß Öhren, In der Cammer E, In der untern Stuben, In der undern Kuchen, Im hauß Keller
(f° 19) Eigenthumb ane Häußern. (E.) It. 2. Häußer j. Vorders v. j. hinders m. deren Hoffstatt, höffl. darzwischen s. all. vbrigen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, beneben der Gemeinschafft eines Bronnens, gelegen allh. Zu Straßb. jenseit der Schindbrucken j.s. neben der Gastherberg Zum Raaben, 2. s. ist j Eck am Trummelgäßl. hinden auf Peter Laußer, den Waffenschmid stoßend, davon gehen jährl. 15. lb d Zinnß dem Stifft St. Thomæ allhier jährl. auff den 27. Januarÿ lößig in hbtgth mit 300. lb, sonst gegen männigl. freÿ ledig und eigen und ist dieße behaußung durch der Statt Geschwohr. Werckleuth Vermög einer ad Conceptum überreichter schrifftlicher Abschatzung vom 13. Julÿ A° 1720. hiehero angeschlagen umb 1650. lb. Nach Abzug Vorstehender beschwerd Verbleibt noch p. rest 1350. Darüber sagt 1. teutscher perg. Kffbr. m. allh. C. C. Stub anh. Insiegel Verwahret de dato 5. Xbris A° 1690 m. a. Lit. A. notirt und Vor dißmal dabeÿ gelaßen.
(E.) It. j. Behaußung, der Kleine Couplehoff genandt (…)
(W.) t. i. behaußung hoff hoffstatt b.Gaden in dem sogenannden Seÿlergäßlein (…)
(f° 30) Ergäntzung der Wittib manglenden unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ über beeder gewesener Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in A° 1711 durch eingangs gemelten Not. auffgerichtet
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung betr. Sa. Haußraths 32, Sa. Leerer vaß 9, Sa. Silbers 15, Sa. Goldener Ring 4, Sa. baarschafft 24, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 1100, Sa. Eigenthumbs ane Liegenden Güthern 50, Sa. Activ Schulden 100, Sa. Ergäntzungs rests 781, Summa summarum 2123 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 273, Sa. leerer Faß 38, Sa. Guldener Ring 8, Sa. baarschafft 28, Sa. Eigenthums ane häußern 1950, Sa. Eÿgenthumbs ane liegenden güthern 114, Sa. Activ Schulden 68, Sa. Ergäntzungs rests 2954, Summa summarum 5490 lb – Schulden 1859, Nach deren Abzug 3630 lb
Theilbahr Guth betreffend, Sa. haußraths 50, Sa. Wahren vnd Werckzeugs 422, Sa. Meels 3, Sa. Wein vnd Leerer vaß 301, Sa. Pferd 15, Sa. Hous 2, Sa. Silbers 10, Sa.goldener Ring 16 ß, Sa. baarschafft 33, Sa. Activ Schulden 273 Summa summarum 1112 lb – Schulden 4274, Theilbar Passiv onus 3161 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4352 lb
Abschatzung d. 13.t Jullius: anô: 1720: Weÿlandt deß Ehren Hafften, Vnd bescheidenen H hanß Jacob Faudell Sadtler Seel: hinder Lassenen Fraw Wittib vnd Erben, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg, gegen der schinnbruckhen über, Ein Seith Neben dem Rappen Ander Seith Neben dem ohnnen geßell, ist ein Eckh hauß, hinden auff hanß Peter Laußer Waffenschmit stoßendt, Welche behaußung, hoff, statt Stuben, Kammerern, Küchen, Haußehren, Werckhstatt, Ein gewölbter Keller, hinder gebeÿ, Mit Zweÿ Stuben, Kammeren, Stallung, höffell Vnd Ein, gemeiner brunnen, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeith, Wie solches durch der Statt Straßburg geschwohrnen werckhleüthen In der besichtigung befundten vnd dem Jetzigen preiß Nach, an geschlagen wirt Vor und umb Dreÿ tausendt dreÿ Hundert Gulden
Der Ander begriff (…), Der drite Begriff (…)
Bezeichnüß, durch der Statt Straßburg Geschwohrenen Werckleüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

1720 (18. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 48) n° 1590
Verkauff und Looß Registerlein inhaltend alles dasjenige, so abe weÿl. des Ehrenvest und wohlvorgeachtn Herrn Johann Jacob Faudem geweßenen Sattlers und burgers allhier nunmehr seel.
1602, Abtheilung

Anne Marie Frantz se remarie avec le sellier Jean Jacques Sattler, fils du pasteur de Ringendorf et Buswiller : contrat de mariage, célébration
1721 (10. 8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1045
Eheberedung zwischen Herrn Johann Jacob Sattler dem leedigen Sattler, Weÿl. herrn Johann Jacob Sattler, gewesener Pfarrers Zu Ringendorff vndt Bueßweiler hochgräfflich Hanaw Liechtenbergischer herrschafft seeligen ehelichem Sohn, als dem H Brautigamb beÿständlich herrn Johann Jacob Sauren handelßmanns vndt herrn Christian Sattlers wohlverordneten Schaffners Ihrer hochfürstl. durchlaucht von Bürckenfeldt, seiner beeden vettern ane einem, So dann
Frawen Anna Maria Fautelin gebohrner Frantzin, weÿl. H Johann Georg Faudel geweßenen Sattler vndt burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib als der Fraw Hochzeiterin mit assistentz Herrn Gottfried Plarren Kunst vnd Schönferbern vndt herrn Johann Becken vornehmen Buchhändlers beeder Burgere allhier, deroselben respectivé geordneten vogts vndt Schwagers, andern theils
Actum Straßburg Montags d. 10. 8.bris 1721. [unterzeichnet] Johann Jacob Sattler als Hochzeitter, Anna Maria Fautelin geborne Frantzin alls hoch zeitterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 177 n° 16)
Mitwoch den 3. Dec. 1721. seind nach Zweÿmaliger offentlichen Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirchen Zu St. Nicol. in Straßburg, Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden H. Johann Jacob Sattler, der ledige Sattler Vnd burger alhier, weÿl. H. M. Johann Jacob Sattlers, geweßenen Evangelischen Pfarrers Zu Rigendorff, hochgräffl. Hanawischer herrschaff. hinterlassener Ehelicher Sohn, Vnd Fr. Anna Maria Faudelin, weÿl. Joh: Jacob Faudels, geweßenen Sattlers vnd burgers alhier nachgelaßene wittib, welches bezeug. Johann Jacob Sattler als Hoch Zeitter, Anna Maria fautlerin als hochzeitrin (i 182)

Jean Jacques Sattler devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1722, 3° Livre de bourgeoisie p. 1318
Johann Jacob Sattler der Sattler von bußweiler geb. weÿl. H. Johann Jacob Sattlers gewesenen Pfarrherren daselbst hinderlaßener ehelicher Sohn erhalt des burgerrecht gratis wird beÿ E.E. Zunfft der gerber dienen, Jur. den 11.t feb: 1722

1722, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Donnerstags den 4.ten Martÿ Anno 1722
Johann Jacob Sattler der Sattler Zunfftrecht

Les héritiers de Jean Jacques Faudel louent la maison à Jean Jacques Sattler et à Anne Marie Frantz

1722 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 317-v
Weÿl. Johann Jacob Faudels gewesten Sattlers nachgelaßene Kinder erster und zweÿter ehe geschwornen Vögte nahmens Jonas Faudel der hueffschmidt Georg Samuel Moßeder Consigne ahm Juden: thor v: Johann Caspar Erlenholtz der Sattler
in gegensein Johann Jacob Sattler, Sattlers und Fr. Annæ Mariæ geb. Frantzin beÿständlich ihres annoch ohnenledigten vogts H. Gottfriedt Plarr Weitt: schwartz und schönfärbers
Entlehnt, Eine Behausung höfflein hinderhauß und hoffstatt cum appertinentis neben der gastherberg zum Raaben, einseit neben dem Ochßengäßel hinten auff Peter Laußer den waffenschmidt, auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Joh. Baptistæ nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund
[in margine :] auff gleich weiß entlehnt zu haben bekanntlich war ihren Curanden eigenthümlich zuständig behausung mit allen dero zugehörden nichts davon als das darinn gelegene und Johann Fischer dem Gastgeber verlehnten Kutschenhauß und die darüber befindliche Obere bühn ausgenommen, welche behausung allhier einseit neben der gastherberg zum Raben anderseit neben der H. Rathh. Richshoffer zuständig großen Kuppelhoff gelegen ist und der klein Kuppelhoff genannt wird, auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 61 pfund – den 4. julÿ 1722

1723 (14. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 12) n° 235
Inventarium und beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehrengeachte Johann Jacob Fautel gewesener lediger Sattlergesell, letztmahls aber Grenadier unter dem Löbl. Oberst Baron Bibrissen Regiment zu Fuß Weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Fautels geweßenen Sattlers und burgers allhier hinterlassener Sohn

1723 (16.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 12) n° 228
Rechnung Mein Caspar Ehrlenholtz Sattlers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob Fautels, frauen Susannæ Mariæ geb. Fautelin welche nunmehro Verheurathet an Herrn Johann Bezeold den Gastgeber zur Linden und burgern allhier und Johann Georg Fautels, aller dreÿen Weÿland Hn Johann Jacob Fautels, gewesenen Sattlers und burgers allhier mit auch Weÿland Frn. Susanna Maria geb. Moßederin seiner zweÿten haußfrauen seeligen erziehlter Kinder, inhaltend und ausweißend alles dasjenige was Ich Vom 5. Martÿ Anno 1721 als da ich dieße Vogteÿ angetretten biß den 16. aug. Anno 1723 ermelter meiner Curanden halben eingenommen und Außgegeben habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

1723 (26.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 12) n° 226
Inventarium und beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Johann Jacob Sattler und die Ehren und tugendsahme Frau Anna Maria Sattlerin geb. Frantzin beeder Eheleuthe und burgere allhier einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht

1723, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
Dienstag den 11. Maÿ 1723
Johann Jacob Sattler seine Sattelbäum Zum Meisterstück besichtigen laßen
Sambstag den 24.ten Julÿ 1723,
Donnerstag den 17.ten Augusti 1723 Meister sitz

1724, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
Montag den 4.ten Decembris Anno 1724
daß Mr Johann Jacob Sattler der Sattler
Montag den 18. Decembris 1724
Montags den 15. Januarÿ Anno 1725 wegen haltung der frantzöischen Gesellen accomodiren

1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
E.E. Handwerck der Sattler
19 Johann Jacob Sattler

1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
Jacob Sattler Sattler pt° offener Werckstatt, pt° mulctæ

1727 (1.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 18) n° 388
Rechnung Mein Caspar Ehrlenholtz Sattlers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Georg Fautels des Ledigen Sattlergesellen, weÿl. Hn Johann Jacob Fautels des gewesenen Sattlers mit auch Weÿland Frauen Susanna Maria geb. Moßederin seiner zweÿten haußfrauen seel. erziehlten Sohns, inhaltend alles dasjenige Was Ich Vom 16. Augustj Anno 1723 als dem beschluß meiner Erstern Rechnung biß dden 1.ten Martÿ Anno 1727 berührten meines Curandj halben Eingenommen und Außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und Verhandelt habe – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

Le soldat Jean Georges Faudel loue ses biens au sellier Jean Jacques Sattler

1729 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 n° 81-v
Johann Georg Faudel Cavalier unter dem Regiment Bethune Cavallerie so ohnbevögtigt
in gegensein Johann Jacob Sattler des Sattlers
verlühen, seinen antheil von vätterlicher und mütterlicher Verlaßenschafft herrühred ahne Einer Behausung hinderhauß höflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindtbruck einseit neben der Gastherberg zum Raaben anderseit neben weÿl. Keck des zinngießers Erben darzwischen das Trommelgäßel ist
Ferner sein antheil ahne dem so genannten kleinen Kuppelhoff bestehend in verschiedenen gebäuden barraquen und hoff cum appertinentÿs, einseit neben der gastbehausung zum Raaben anderseit neben H. Rathh. Johann Friedrich Richshoffer
So dann seine im Scharrachbergheim und Flechspurger bann lieegende ohngef in zween ackern bestehende Reeben – auff 4 nacheinander folgenden jahren oder dafern der verlehner noch länger in Kriegsdiensten verbleibet vom 1. Januarÿ fürwährenden jahr ihren anfang nehmen

Susanne Marie Faudel, femme de l’aubergiste Jean Bezold, vend sa part d’immeubles à ses beaux-parents Jean Jacques Sattler et Anna Maria Frantz

1730 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 n° 429
Fr. Susanna Maria geb. Fautelin Johannes Bezold des Gastgebers zur Linden ehefrau so über 25 jahr alt zu sein versicherte
in gegensein ihrer stieff Eltern Johann Jacob Sattler des Sattlers und Annæ Mariæ geb. Frantzin
erstlich 6/35.te theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten wie auch der gemeinschaft eines bronnens jenseith der Schindbruck einseit neben der gasthergerg zum Raaben anderseit ist ein eck ahm Trummel: gäßel hinten auff Peter Laßer den waffenschmidt – von solchem gantzen hauß gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß 6 d ane bodenzinß
zweÿtens 38/175.te theil für ohnvertheilt ahne dem so genannten kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unterschiedenen gebäuden, einen neu erbauten höltzernen Kutschen Schopff so auf das hievor allda gewester gärttlein gebauen worden, hoff und bronnen cum appertinentis unterhalb der gastherberg zum Raaben zwischen der Schind: und Neuen bruck in dem Kuppelgäßlein, einseit neben dem großen H. Johann Friedrich Richshoffer Exsenatori zuständigen Kuppelhoff, anderseit zum theil neben ged. Gastherberg zum Raaben theils neben Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler, welcher auch dort recht des gebrauchs obged. bronnens und den ein und ausgang durch das große thor zu seinem häußlein hat, hinten auff weÿl. Johann Heinrich Lobstein des Jüngern gewesten Metzgers wittib
(reebstück Scharrachbergheimer, Fleckspurger und Bergbietener banns) das hauß auff den fueß von 2000 lb, der 38/175 theil ahn dem kleinen Kuppelhoff so umb 1200 æstimirt, über angegebene dienstbarkeit des durchgangs und aquæhaustus

Le sellier célibataire Jean Georges Faudel vend sa part d’immeubles à son beau-père Jean Jacques Sattler

1732 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 6
Johann Georg Faudel ledig mehrjähriger Sattler so ohnbevögtigt zu sein behielte
in gegensein seines stieffvatters Johann Jacob Sattler des Sattlers
Erstlich 6/35 für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen und rechten wie auch der gemeinschafft eines bronnens jenseitth der Schindbruck, einseit neben der Gastbehaußung zum Raaben anderseit ist ein eck amTrommelgäßel hinten auff Peter Laßer den waffenschmidt, von diesem gantzen hauß gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß 6 ane bodenzinß
Ferner 38/175 t. für ohnvertheilt ahne dem sogenannten kleinen Kuppellhoff bestehend in dreÿen unterschiedenen gebäuden, einem neuerbauten höltzernen gutschen schopff der auf das hiebevor allda geweste gärttlein gebauen worden, hoff und brunnen samt zugehörden unterhalb der Gastherberg zum Raben zwischen der Schind: und Neuenbrucken und einem Allmend gäßlein das Kuppelgäßlein genannt einseit neben dem großen weÿl. H. Rathh. Johann Friedrich Richshoffer seel. erben zuständigen Kuppelhoff anderseit zum theil neben ged. Gastherberg zum Raaben theils Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler welcher das recht des gebrauchs ged. bronnens und des ein: und ausgangs durch das große thor zu seinem häußlein hat, hinten auff weÿl. Johann Heinrich Lobstein des Jüngern gewesten Metzgers wittib
so viel die antheiler des haußes am Raaben betrifft auff den fueß von 2000 lb, so viel aber den Kleinen Kuppelhoff concernieret auff dem fueß von 1200 lb, umb 867 pfund
(ferner reeben Scharrachbergheim)

Jean Jacques Sattler et Anne Marie Frantz font dresser un inventaire avant séparation de biens dont la valeur s’élève à 4 739 livres. L’acte mentionne la proportion qui revient à chaque héritier dans la maison

1732 (12.12.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 41) n° 381
Inventarium über des Ehren: und wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Sattlers des Sattlers und der Ehren: und Tugendsamen Frauen Annä Mariä Sattlerin, geb. Frantzn beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg dermahlen eigenthümbl. besitzendes Vermögen, auffgerichtet Anno 1732. – Welche, weilen die Parthen pt° Separationis quoad thoram et mensam beÿ Löbl. Ehegericht erschienen, auch ehistens daselbsten hoc puncto ein Bescheid ergehen wird und die Ehefrau Ihr Guth Zusuchen intentionirt, zufolg E. E. Kleinen Raths Erkantnuß vom 4.ten dießes Monats, auf Ansuchen und begehren Ihro der Ehefrauen selbsten mit beÿstandt Herrn Johann Brackenhoffers, Notarÿ publici et practici allhier, deroselben geschwornen herrn Curatoris ad Lites inventiret (…) So beschehen Zu Straßburg in fernerer gegenwarth des wohl Ehrwürdig großachtbahr und wohlgelehrten Hn Philipp Georg Langen, treueiferigen Diaconi Zu Brumat und Pfarrers Zy Krautweiler, hochgräffl. Hanauischer Herrschafft, wie auch Annä Magdalenä Langin geb. Fautelin der Ehefrauen tochter Erster Ehe und ihres Eheherren, auff Freÿtag den 12.ten Decembris er seqq. Anno 1732.

In einer allhier Zu Straßburg jenseith der Schindbruck neben der Gastherberg Zum Raaben gelegenen, in dieße Nahrung gehörigen und hernach beschriebenen behausung, befunden worden, wie volgt
Ane Holtz und Schreinwerck. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, Im Obern Haußöhren, In der Cammer D, In der obersten Stub, In der obern Stub Cammer, In der obern Kuchen, In der Wohnstub, In dem mittlern Haußöhren, In der Magd Cammer, Auff dem Gängel, In dem untern Stübel, In dem obern hindern Stübel, In der Gesellen Caammer, In dem Laden Stübel, In der untern Kuchen, In dem untern Haußöhren, In dem Hoff
Ergäntzung der Ehefrauen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder eingangs gedachter Ehepersohnen in die Ehe gebrachten Nahrung durch herrn Not: Johann Lobstein in Anno 1723. auffgerichtet
Antheil ane Häußern. (F.) Erstl. ein siebender oder 5/35. Theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Vorders und hinderhaus, m. deßen Hoffstätten v. höfflein. darzwischen auch allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehörd. rechten und Gerechtigkeiten, sampt der gemeinschafft eines Bronnens, gelegen allhier Zu Straßburg jenseith der Schindbrucken, einseith neben der Gastherberg Zum Raaben, anders. ist ein Eck am Trummelgäßel hind. auf Meister Peter Laußer den Waffenschmid stoßend, Von welcher gantzen behaußung und Zwar von einem Wetterdächlein Jährl. auff Mich: gemeiner Statt Pfenningthurn 1. lb 17 ß 6 d ane bodenzinß gefallen, Ferner gehen von der gantzen behaußung 12. lb d Zu 4 peo Ct° gerechn. Zß dem Stifft St. Thomæ allhier, Jährl. auff den 27. Januarÿ ablößig in haubtguth mit 300. lb. Weiter hatte Fr. Susanna Maria Bezoldin, gebohrene Fautelin die dißseitige Stiefftochter auf dißer behaußung, Vor dero Mütter: Vätterliche und brüderl. assignationes, wie hernach fol: (-) fac: (-) erwehnet Zuerfordern, so dieselbe der dißortiger Theilbahren Massæ käufflichen überlaßen 611 lb 11 3/10. d. Deßgleichen ware auch H Joh: Georg Fautel dem Sattlern v. burgern allhier dem noch lebenden Stieffsohn wie dicto fol. fac: berichtet vor Mütterl. Vätterl. und bruderl. Guth die nembliche Summ gehörig, so derselbe ebenmäßig ane H. Sattler, den dißseitigen Ehemann Verkauffet mit 611 lb. 11 3/10. Welche beede letztere Zusammen 1222 lb 1 ß 10 3/5 außmachende Summen hernach fol. (-) fac. (-) denen theilbahren Pfenningzinß hauptgüter behörig inserirt Zuer*, Ferner hat Frau Pfarrerin Anna Magdalena Fautelin geb. Längin die Tochter erster Ehe (…) Und dann ane 468 lb 3 ß 3 d so Joh: Jacob Fautel dem ältisten Sohn erster Ehe (…) für gleiche summ ist auch Johann Carl und Joh: Friderich Fautel der Ehefrauen beed. Söhnen letzter Ehe auf solcher behaußung Vor vätterlich und bruderlich Guth gehörig (…) So dann hat die dißortige Ehefrau selbsten von Maria Sara Fautelin ihrem Töchterl. erster Ehe ererbter maßen (…) Welche auf dießer behaußung hafftende Capitalia und beschehene assignationes Zusammen antreffen 2000 lb d.
Weilen nun solche Behaußung sowohl beÿ Fautelischer Verlaßenschafft abtheilung als auch beÿ beeder Sattl. Ehepersohnen Inventur Zugebrachter Nahrung höher nicht als umb 2000 lb. d. angeschlagen v. in Calculum gebracht worden, alß ist, wann selbige dermahlen beÿ solchem pretio jedoch ohnpræjudicirlich gelaßen wird, vor obbedeuteten der Ehefrauen davon participirenden von ihrem Verstorbenen töchterlin erster Ehe ererbten siebend. theil weg. der daroben hafftenden beschwerd. dißorts in außwurff Zubringen, Nihil
Ane dem überrest dießer behaußung seind in dißeitige Theilbahre Massam Von Fr. Susanna Maria Bezoldin gebohr. Fautelin v. H. Joh: Georg Fautel, denen beed. noch lebenden Stieff Kindern erkauffter maßen 12/35 theil, So dann Fr. Pfarrerin Annæ Magdalenæ Langin gebohrner Fautelin, Joh: Carl und Joh: Frid. Fauteln der Ehefr. 3. noch lebend. Kindern erster Ehe theils vor Vätter und Theils Vor brüderl. Guth, Jedem insonderheit 6/25.te theil so vor alle 3 Zusammen 18/35.te Theil außmacht, gebührig. Über dieße behsg. sagt j. teutscher pergament Kauffbrieff in allhießig. Cancel. Contractstuben gefertiget u. mit deroselben anhang. Ins. corroboriret, dat. den 5. Decembris A° 1690 mit alt. Lit. A. notirt.
(F.) It. 4/35 te oder 60/525. te Theil Vor ohnvertheilt ane einer Behaußung, der Kleine Kuppelhoff genandt (…)
(T.) It. 12/35.te theil Vor ohnvertheilt von und ane einer neben der Gastherberg Zum Raben allhier einseith der Schindbrucken gelegenen behaußung, höfflein und hoffstätten wie solche mit Ihren übrig. Zugehörd. auch auff und Anstößen hievorn fol. (-) fac. (-) et seqq.umbständlicher beschrieben und über den gemeiner Statt Pfenningthurn davon Zureichen habenden boden Zinnß Vom 1. lb 17 ß 6 d angeschl. pro 2000. lb. Zu deme aber die auff solcher behaußung hafftende Capitalia so alle hievorn benambset seind aber so viel als dießes pretium antreffen, als ist wegen obbedeuteter hiehero gehöriger 12/35.te theil werffen, Nihil.
Dieße portiones und haußantheiler haben beede Sattlerische Ehepersohnen von Fr. Susanna Maria Bezoldin und H Joh: Georg Fautel dem Satter, Ihren beeden Stieff Kindern in wehrender Ehe ane sich erkaufft, als deren Jedem insonderheit Vor Vätterlich Guth 1/7.ter oder 5/35.te theil. Und ane Joh: Jacob Fautels ihres Verstorbenen Vollbändig Bruders Vätterl.siebenden theil wiederumb ein fünfftel macht am gantzen hauß 1/35.ter theil gehörig ware, so beede Geschwisterder Zusammen obbedeutete 12/35.te theil außmachet. Wer sonsten noch mehreres an dießem hauß participirt, ist samt dem darüber besagendem hauptbrieff supra (-) fol. (-) fac. (-) et sqq. angemerckt befindlich.
It. 76/175.te oder 228/525.te theil Von ohnvertheilt ane einer Behaußung der Kleine Kuppelhoff genandt (…)
Ergäntzung des Ehemanns ohnveränderten guths. Nach besag Inventarÿ über beeder Eheleuthe einander zugebrachte Nahrung durch H Not. Johann Lobstein in A° 1720 auffgerichtet
Des Manns Nahrung, Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 44, Sa. Goldener Ring 61, Sa. baarschafft 20, Ergäntzung (513, Abgang 4) 509, Summa summarum 656 lb
Summarischer Calculus über H Johann Jacob Sattlers, des Sattlers und Fr. Annä Mariä Sattlerin geb. Frantzin dermalen besitzende theilbare Nahrung, Sa. haußraths 288, Sa. Silbers 13, Sa. Pferdts 18, Sa. Baarschafft 34, Sa. Liegenden güether 159, Sa. Activorum 242, Sa. der Wein und Vaß 360, Sa. Wahren 1969, Sa. der Capitalien 1734, Summa summarum 4821 lb
Fr. Sattlerin Ergäntzung (3166, Abgang 353, rest) 2812, Mariti Ergäntzung 509, Inventirt theilbare passiva 1363, der beeden Kind. Interesse Vom bruderl. guth 82, Sa. 4739 lb

1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
Sattler Jacob Sattler 218, 221

Jean Jacques Sattler cède sa part d’immeubles à sa femme Anne Marie Frantz

1733 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 142
Johann Jacob Sattler
seiner quo ad thorum et mensam geschiedene haußfrau Annæ Mariæ geb. Frantzin beÿständlich ihres curatoris ad lites H. Johannes Brackenhoffer Notarii Publici und Practici, demnach die von seithen Löbl. Ehegerichts allhier am 16. Decembris 1732 erkannte Separation und zuvorhin am 4. ejusdem von E.E. Kleinen Raths verordneter Inventur beeder Ehegattern besitzenden vermögens H. Not. Johann Daniel Lang auffgerichteten Vergleich getroffen
die währender Ehe erkauffte antheiler ahne hernach beschriebenen häußern (…) 1. 12/35 theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß, höfflein gemeinschafft des bronnens und hoffstatt samt zugehördenden jenseith der Schindbruck einseit neben der gastherberg zum Raaben anderseit ist ein eck am Trommel: gäßel hinten auff Peter Laßen den waffenschmidt, von dießen gantzen hauß gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb, 17 ß 6 d ane bodenzinß, dem stifft St Thomæ (300, 336, 428 und 49 pfund beladen)
ferner 76/175 theil für ohnvertheilt ahne dem so genannten kleinen Kuppelhoff, bestehend in dreÿen unterschiedenen gebäuden, einem neu erbauten höltzernen gutschen Schopff auff des hiebevor allda gew. garttenplätzlein gebauen worden, hoff und Bronnen sambt zugehörden unterhalb der Gastherberg zum Raaben zwischen der schind und Neuenbrucken in einem das Kuppelgäßel genannten Allmendgäßlein, einseit neben dem großen weÿl. H. Rathh. Johann Friedrich Richshoffers Erben zuständigen Kuppelhof anderseit neben ged. gastherberg zum Raaben zum theil theils neben Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler, welcher auch das Recht des gebrauchs obged. bronnens in des ein: und ausgang durch das große thor zu seinem häußlein hat, hinten auff weÿl. Johann Heinrich Lobstein des Jüngern gewesten Metzgers nachgelaßener wittib (um 528, 160 und 300 lb verhafftet) – als ein währender ehestandts den 28. Septembris 1730 und 7. Januarÿ 1732 erkaufft und mithin theilbares guth, dem cedentene zu zwo tertzen und der cessionnaria zum übrigen tertz
seine zween dritte theil ahne denen im Scharrachbergheim und Fleckspurger Bann

Anne Marie Frantz, femme séparée de Jean Jacques Sattler, hypothèque les parts qu’elle vient d’acheter au profit des enfants mineurs du tisserand Jean Henri Lembeck

1733 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 144
Fr Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des Sattlers geschiedene Ehefrau beÿständlich ihres Curatoris ad lites H. Johannes Brackenhoffen Notarÿ Publici und Practici
in gegensein Johannes Wengenroth des Tuchscherers als Curatoris ordinarÿ und Johann Jacob Clauß des hoßenstrickers und Under: Stallbotten als curatoris ad lites weÿl. Johann Heinrich Lembeck wollenwebers 5 Kinder Annæ Magdalenæ, Catharinæ Dorotheæ, Elisabethæ Gertrudis, Annæ Mariæ und Margarethæ Magdalenæ der Lembeck – schuldig seÿen 250 lb
unterpfand, 13/35 theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein gemeinschafft des Bronnens und hoffstatt sambt zugehörden, jenseith der Schindbruck einseit neben der Gastherberg zum Raaben anderseit ist ein eck am Trummekgaßel hinten auff. Peter Laßer den waffenschmidt
Ferner 76/175 theil und 1/125 theil für ohnvertheilt ahne dem so genannten kleinen Kuppelhoff, bestehend in dreÿen unterschiedenen gebäuden, einem neu erbauten höltzernen gutschen Schopff so auff allda gew. gärttlein gebauen worden, hoff und Bronnen sambt zugehördenden unterhalb der Gastherberg zum Raaben zwischen der schind und Neuenbrucken in einem das Kuppelgäßlein genannten gäs&lein einseit neben dem großen weÿl. H. Rathh. Johann Friedrich Richshoffers Erben zuständigen Kuppelhof an ged. gastherberg zum Raaben zum theil theils neben Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler hinten auff weÿl. Johann Heinrich Lobstein des Jüngern gewesten Metzgers nachgelaßener wittib – vom ersten hauß gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß 6 ane bodenzinß

Anne Marie Frantz hypothèque sa part d’immeubles au profit de la fille mineure du garde Daniel Lentz

1733 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 522-v
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des Sattlers ehefrau beÿständlich ihres Curatoris H. Johannes Brackenhoffer Notarii Publici und Practici
in gegensein H. Johannes Beck des Buchhändlers, als geschwornen vogts Jfr Annæ Mariæ geb. Lentzin weÿl. Daniel Lentz gewesten Garde alleinigen Kindts – schuldig seÿen 1250 pfund
unterpfand, Ihre noch nicht völlig determinirte antheiler ahne zweÿer häußern deren eines jenseith der Schindbruck einseit neben der Gast behausung zum Raaben anderseit neben weÿl. Peter Laußer gewesten waffenschmidts Creditoribus zum theil theils ein eck am Trommelgäßel gelegen, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß ane bodenzinß
das ander aber im Kuppellhoff gäßel einseit neben ged. Gast behausung zum Raaben anderseit neben den großen Kuppelhof so weÿl. H. Johann Friedrich Richshoffer Exsenatoris Kindern zugehörig liegt, und der kleine Kuppelhoff genannt wird, theils ihro theils ihren leiblichen und stieffkindern eigenthümlich zuständig

Anne Marie Frantz loue une partie de la maison, notamment la boutique, au sellier François Grandpierre

1734 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 176-v
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des Sattlers qua ad thorum et mensam separirte ehefrau beÿständlich ihres Curatoris H. Johannes Brackenhoffer Notarii Publici und Practici
in gegensein François Grandpierre des sattlers beÿständlich François Gilbart des Kunstmahlers
verlühen, In ihr der verlehnerin und ihren Kindern eigenthümlich allhier jenseith der Schindbruck einseit neben der gastherberg zum Raaben, anderseit ist ein eck am Trommel: oder ochßengäßlein hinten auff Peter Laußer des gewesenen waffenschmidts creditores gelegenen behausung, In dem Vorderhauß unten auff dem boden, den neben dem gasthauß zum Raaben befindlichen Laden durch welchen doch die verlehnerin sich den ihrigen und allen denen die beÿ ihr ein: und ausgehen, den freÿen durchgang vorbehaltet, ferner die Stueb und Kuchen auch platz im Keller um etwann 6 ohmen wein dahin legen zu können, Item das gantze hinderhauß, nichts davon als die für den jeweiligen einquartirten officier bestimmte stueb und Kammer ausgenommen, So dann platz zum holtz under dem hiderhauß – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 60 pfund

Anne Marie Frantz loue une partie de ses immeubles à Jean Jacques Sattler dont elle est séparée

1735 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 819-v
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des Sattlers quoad thorum et mensam geschiedene Ehefrau mit beÿstand ihres Curatoris ad Lites H. Mr Johann Jacob Römer Procuratoris vicarÿ
sein erstbemeltes Johann Jacob Sattler
In ihrer jenseith der Schindbrück einseit neben der gastbehausung zum Raaben anderseit ein eck ane dem Ochßen: oder Trompeter gäßlein stoßend gelegene Behausung Unden auff dem boden in dem Vorder hauß ein Sattler: Laden und die darinn stehende zwen waaren kästen, die laden stub, Kuchen, Speiß Kammer, das holtzhauß im hoff so weith es mit Bruckhöltzern belegt ist, wie auch in dem Keller platz umb 20 bis 30 Ohmen Faß dahin legen zu können,
die Erste stiege hoch die große wohnstub, das haußöhren, die Kuchen sambt der in den hoff stehenden Kammer, weither dreÿ stiegen hoch zwo in den hof gehende Kammmern und zu oberst in dem hauß den haarschlag,
Mehr in dem kleinen Kuppelhoff stehende an H. Philipp Richshoffers stall stoßende kleine Remise umb Chaisen darin zu stellen – auff 18 nacheinander folgenden jahren anfangend von der zeith an als François Grand Pierre der Sattler der Ein theil obbeschriebener Stück in lehnung hat das hauß raumen wird und sich 18 jahr darauff oder durch das absterben eines der contrahenten endigen – um einen jährlichen Zinß nemlich 60 pfund

Anne Marie Frantz hypothèque sa part l’immeubles au profit des enfants du boulanger Jean Jacques Debus

1740 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 335-v
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des sattlers quo ad thorum et mensam geschiedene Ehefrau, beÿständlich ihres Curatoris H. Lt. Johann Jacob Römer Procuratoris Vicarÿ
in gegensein weÿl. Johann Jacob Debus des weißbecken hinterlassener zweÿ älterer töchter Margaretha und Dorothea der Debus so ohnbevögtigt zu seÿn versichern und in fernerm gegenwart besagten Debus zweÿen jünger kinder Catharina und Anna Maria* die Debus geordneten vogts Johann Daniel Wehrbeck des schwerdtfegers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, 3/5 theil für ohnabgetheilt ahne Einer behausung, hoff, hinderhauß und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, Zugehörden und gerechtigkeiten jenseith der schindbruck ohnfern dem metzger gießen, einseit ist ejn eck am Trommelgäßel, anderseit neben dem gasthauß zum Raaben, hinten auff Diebold N den Postillon – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lt 17 ß ane bodenzinß – ihr Schuldnerin zu besagten 3/5 theilen eigenthümlich zuständig angesehen sie 1/5 theil von ihrer verstorbenen tochter erster ehe Maria Sara Faudelin seel ererbt und 2/5 von ihren stieffkindern Georg Faudel den sattler und Susanna Maria Bezoldin geb. Faudelin erkaufft habe dahingegen die übrige 3/5 übrige Faudelischen kindern zugehörig seÿen

Anne Marie Frantz hypothèque sa part l’immeubles au profit du marchand de vins Jean Saum

1741 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 628
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattlers des Sattlers zu tisch und bett geschiedene ehefrau beÿständlich ihres Curatoris H. Lt. Jacob Römers Proc. vicarÿ
in gegensein H. Johannes Saum des weinhändlers – schuldig seÿe 600 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff, hinderhauß und hoffstatt cum appertinentis jenseit der Schindbruck ohnfern dem Metzgergißen einseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, anderseit neben dem Gasthauß zum Raaben, hinten auff Diebold Wöhrle den Postillon – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß ane bodenzinß
mehr eine behausung, hoff, remise und hoffstatt der kleine kuppelhoff genandt ane dem Kuppelgaßlein, einseit neben dem großen Kuppelhoff, anderseit neben besagtem Gasthauß zum Raaben99 hinten auff Schneeganß den metzger

Jean Charles Faudel vend sa part l’immeubles à sa mère Anne Marie Frantz

1742 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 1
Johann Carl Faudel der sattler
seiner mutter Fr. Annæ Mariæ geb. Frantzin Johann Jacob Faudel/Sattlers des sattlers zu tisch und bett geschiedener Ehefrau, mit beÿstand ihres curatoris H. Lt. Johann Jacob Römers procuratoris vicarÿ
6/35 theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten wie auch die gemeinschaft eines bronnens jenseit der Schindbruck, einseit neben der Gastbehausung zum raaben, anderseit ist ein eck am trommelgäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle den Postillon – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß ane bodenzinß (um 300 und 1222 pfund dem verkäufer selbst, 142 pf., 285 und 49 pfund verhafftet)
ferner 79/525 theil vor unvertheilt ane dem sogenannten kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿen unterschiedenen gebäuden, einem kutschen: schopff, hoff und bronnen samt zugehörden in dem Kuppelgäßlein, anderseit neben dem großen kuppelhoff, anderseit neben gedachtem gasthauß zum Raaben zum theil theils neben Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler, der auch das recht des gebrauchs obged. bronnens und des ein und ausgangs durch das große thor zu seinem häußlein hat, hinten auff Schneeganß den metzger (um 512, 176, 352 und 160 pfund verhafftet)
das hauß am Raaben um 2000 lb, so viel aber den kleinen kuppelhoff 1200 lb beladen, 318 pfund, davor der verkäufer bereits Innhalt einer zwischen ihme und der käufferin am 28. Januarÿ 1740 vor H. Notario J. Rud. Dinckel gepflogene abrechung

Anne Marie Frantz hypothèque ses immeubles au profit d’Agnès Wessner, veuve de l’avocat Jacques Wencker

1744 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 208-v
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des sattlers geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres curatoris ad lites H. Lt Johann Friedrich Faust Proc. vicarÿ
in gegensein H. Johann Heinrich Jahreiß Oberschreibers des Frauenhaußes als mandatarius Fr. Agnes geb. Weßnerin weÿl. S.T. H. Jacob Wencker gewesten Jcti. und hiesigen Löbl. stadt Raths und advocati wittib – schuldig seÿe 500 lb
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höffllein und hoffstatt cum appertinentis jenseit des Schindbrucks, einseit neben der gast behausung zu Raben, anderseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle Postilion, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß bodenzinß
mehr den so genanndten kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unteschiedenen gebäuen einen kutschen schopff, bronnen, hoff und hoffstatt salt zusammenr in dem Kuppgäßlein, einseit neben dem großen Kuppelhoff anderseit neben ged. Gasthauß zum Raaben zum theil theils Friedrich Wagner dem kieffer weinhändler hinten auff. Scheeganß den metzger

Anne Marie Frantz hypothèque ses immeubles au profit d’Anne Marguerite Krieg, veuve du chirurgien Jean Henri Mosis

1745 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 208
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des sattlers geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres curatoris H. Lt. Friedrich Faust Procur. Vicarÿ
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Kriegin weÿl. Johann Heinrich Mosis des Chirurgi wittib, mit beÿstand Christoph Bogner des kurtzmeßerschmidts ihres vogts – schuldig seÿe 750 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis jenseit der Schindbruck, einseit neben der gastbehausung zum Raaben, anderseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle den Postilion – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß ane bodenzinß
ferner den sogenannten kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unterschiedenen gebäuen, einem Kutschen schopff, bronnen, hoff und hoffstatt in dem Kuppelgäßlein, einseit neben dem großen Kuppelhoff anderseit neben dem gasthauß zum Raaben zum theil theils Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler, hinten auff Schneeganß den metzger

Anne Marie Frantz hypothèque ses immeubles au profit du docteur en médecine Georges Henri Eisenmann

1747 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 388
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des sattlers geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres curatoris H. Lt. Johann Friedrich Faust advocati und procuratoris ordinarÿ beÿ Löbl. Ammeister audientz
in gegensein H. Georg Heinrich Eißenmann Med. D. et Prof. auch Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt jenseit der Schindbruck, einseit neben der Gastbehausung zum Raaben, anderseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle den Postilion – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß ane bodenzinß
ferner den sogenannten kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unterschiedenen gebäuen, einem Kutschen schopff, bronnen, hoff und hoffstatt in dem Kuppelgäßlein, einseit neben dem großen Kuppelhoff anderseit neben dem gasthauß zum Raaben zum theil theils Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler, hinten auff Schneeganß den metzger

1749, Protocole des Quinze (2 R 159)
E.E. Handwerck der Sattler
335 Jacob Sattler, 351, 367, 527

Jean Jacques Sattler et Anne Marie Frantz hypothèquent les immeubles au profit de Marie Salomé Jund, veuve du marchand Valentin Grauel

1750 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 365-v
Johann Jacob Sattler der sattler und Anna Maria geb. Frantzin mit beÿstand ihres sohns erster ehe Johann Georg Faudel des sattlers und ihres vettern Johann Heinrich Leÿdecker geschwornen courtier
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Jundin weÿl. H. Valentin Grauel des handelsmanns wittib, mit beÿstand ihres sohns H. Johann Philipp Grauel Med. Dis. und Physices Prof. auch capituli Thomani canonici – schuldig seÿe 750 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt jenseit der schind bruck, einseit neben der Gastbehausung zum Raaben anderseit ist ein eck am Trommelgäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle dem postilion – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 7 ß ane bodenzinß
ferner hypoteciren sie in specie den sogenannten kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unterschiedenen gebäud, hoff, kutschenschopff, bronnen, hoff und hoffstatt in dem Kuppelgäßlein, einseit neben dem großen Kuppelhoff, anderseit neben gedcahtem gasthauß zum Raaben theils Friedrich Wagner dem weinhändler und NN Schneganß den metzger

Anne Marie Frantz hypothèque ses immeubles au profit d’Anne Marie Herrmann veuve du farinier Martin Albrecht

1751 (25.11.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 566-v
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des sattlers geschiedene ehefrau beÿständlich ihres vettern H. Johann Heinrich Leÿdecker des geschwornen courtie
in gegensein Johann Jacob Albrecht des knopffmachers namens seiner mutter Fr. Annæ Mariæ geb. Herrmännin weÿl. Martin Albrecht des meelmanns wittib – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung besethend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt jenseit der Schindbruck, einseit neben der gastbehausung zum Raaben, anderseit ist ein eck am Trommelgäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle dem Postillion – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß ane bodenzinß
so dann den so genannten Kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unterschiedenen gebäuen, einem kutschen: schopff, brunnen, hoff und hoffstatt in dem Kuppel: gäßlein, einseit neben dem großen kuppelhoff, anderseit neben gedachtem gasthauß zum Raben theils Friedrich Wagner dem weinhändler, hinten auff NN Schneeganß den metzger

Anne Marie Frantz hypothèque ses immeubles au profit du marchand Jean Georges Walter

1754 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 368
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des sattlers ehefrau beÿständlich ihres vetters H. Johann Riedlin des chirurgi
in gegensein H. Johann Georg Walter des handelsmanns – schuldig seÿe 300 pfund
Unterpfand, erstlich, eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein und hoffstatt mit allen rechten und gerechtigkeiten ane der schindbruck, einseit neben der gastbehausung zum Raaben,anderseit ist ein eck am Trommengäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle den Postilion, (davon gibt mann) hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß
so dann hypothecirt sie ihre specifice der sogenannte kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unterschiedenen gebäuen, einem kutschen schopff, bronnen, hoff und hoffstatt in dem Kuppelgäßlein, einseit neben dem großen Kuppelhoff, anderseit neben ged. Gasthauß zum Raaben theils Friedrich Wagner dem weinhändler hinten auff NN Schneegans den metzger

1767 (17.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 725) n° 631
Inventarium über Weÿland H. Joh: Jacob Sattlers des ältern geweßenen Saltlers nun seel. Verlaßenschafft

Anne Marie Frantz meurt en 1767 en délaissant trois enfants de son premier mariage et deux du deuxième. Les experts estiment à la somme de 1 000 livres la maison dont les titres d’acquisition sont donnés en détail. L’actif de la succession s’élève à 2 897 livres, le passif à 4 529 livres.

1767 (11. 7.br), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 725) n° 648
Inventarium über Weÿl. fraun Annæ Mariæ Sattlerin geb. Frantzin, auch weÿl. Hn Joh. Jacob Satlers des ältern geweßenen Sattlers und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1767 – als dieselbe Sontags den 29.ten Aug. dießes laufenden 1767.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen seel. Absterben hier zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 11.ten 7.bris A° 1767.
Die Verstorbene seel. hat Zu Ihren Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Weÿl. Hn Joh: Carl Fautels des geweßenen Sattlers und Burgers in Collmar seel. mit Frauen (-) ehelich erzeugten Sohn Nahmentlichen Herrn Joh: Heinrich Fautel Metzgern und burgern in Collmar, In den ersten fünfften Stammtheil, 2.do Weÿl. fraun Mariæ Magdalenæ Langin geb. Fautelin mit auch weÿl. S. T. Hn Philipp Georg Lang treueifferigen Pfarrern und Special des Ambts Westhoffen seel. ehelich erzeugte Tochter mit Nahmen Frau Maria Magdalena geb. Langin Hn Joh: Michael Turbans Gastgebers in Bischheim Zum hohen steg Ehefrau so in persohn gegenwärtig war, In den 2. fünfften Stammtheil, 3.tio Hn Joh: Friderich Fautel den hdls Mann und burgern Zu Schwobach beÿ Nürnberg in den dritten 5.ten Stammtheil, dieße 3 der Verstorbenen seel. mit weÿl. Hn Joh: Jacob Fautel dem geweßenen Sattler vnd burgern allhier Ihrem Ersten Ehemann seel. ehelich erziehlte Söhne und tochter, auch deroselben nachgelaßene Kinder in deme aber solche allhier ohnverburgert alß ist in deren Nahmen laut Extractus Es En kleinen Raths Memoriali vom 10. 7.bris jüngst S. T. H. Joh: Heinrich Beck Es En Großen Raths alter und Es En Kleinen Raths dermaliger wohlverdienter beÿsitzer als ernandter Hr Deputatus erschienen
4. Weÿl. Fraun Mariä Elisabethä geb. Sattlerin in Zwoen Ehen ehelich erzeugte Kinder benantlich 1. H Joh: Christoph Otto leedig. Hdsmann, 2. H Joh: Christoph Otto auch ledig. hdsmann, 3. Jgfr. Mariam Cleophe Ottoin und 4. Jfr. Magdalenam Christinam Ottoin, dieße 4. in erster Ehe mit auch weÿl. Hn Joh: Christoph Otto dem geweßenen hdsm. v. b. allh. ehelich erzeugte Kinder welche mit und beneben S. T. H. Joh: Daniel Lauth Notariatus Candidato und Burgern allhier als Ihrem geschwornen H Vogts gegenwärtig ware, 5. Mariam Salome Frölichin und 6. Margaretham Elisabetham Frölichin, dieße beede der verstorbenen töchter seel. in Zweiter Ehe mit H Joh: Thomas Frölich dem auch handelsmann und burger, allhier ehel. erzeugte beede Kinder welche mit S. T. H Joh: Georg Himmler wohlbestellten H. Oberschreiber löbl. Stifft St. Marx und burgern allhier bevögtigt, so auch noîne derselben beÿ d. Inventur erschienen, So dann
5.to H Johann Jacob Sattler den Jüngern Sattler und Burgern allhier welcher dem Geschäfft persönlich beÿgewohnet in den letzten 5. Stammtheil, die bede letztere der Verstorbenen seel. in letzter Ehe mit auch weÿl. H Joh: Jacob Sattler Sen: gew. Sattler v. b. allh. ehel. erzeugte fr. tochter und Sohn
Vericht in Gegenwärtiges Inventarium gehörig. Beÿ Inventirung dießer Verlaßenschafft habe ich der Notarius befragt, ob die Verstorbene seel. nicht einige Letzte Willens Verordnung auffgerichtet, worauf der bericht ertheilt auch eine ohnvidimirte Copia einer Verordnung unter Kindern in forma eines Testamenti nuncupativi vorgewießen worden, es enthaltet aber nichts anders als daß Ihr Sohn Erster Ehe Joh: Friderich Fautel in Schwaben vor sein samtlich Künffig Mütterlich erb mit 2000 fl. ausgewießen werden sollen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vieh Gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Erstlichen eine Vorder und hinter behaußung mit deren Hoffstätten, höfflein Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten beneben der Gemeinschafft eines Bronnens, gelegen allhier Zu Straßburg, jenseit der Schindbrucken einseit neben der Gastherberg Zum Raaben, anderseit ist die Behaußung ein Eck am Trummelgäßel hinten auf gedachte Gastherberg Zum Raaben stoßend, davon gibt man Jährlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn 1. lb 17 ß 6 d ane bodenzinß, sonsten auß hernach eingetragenen darauff hafftenden Capitalien freÿ leedig eigen, und durch H Samuel Werner Bau Inspectorem und H Sebastian Hubert Werckmeistern des Zimmerhoffs laut Abschatzungs Zeduls vom 11. 7.bris 1767 angeschlagen pro 2000 fl. oder 1000. lb. Abgezogen obgemelten darauf hafftenden Bodenzinß so Zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 75. lb: Nach solchem Abzug Verbleibt annoch ane dem Anschlag solcher behaußung dißorths außzuwerffen übrig 925 lb. Darüber soll besagen 1. teutsch. pergam. Kffbr. in allh. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret dd. 5. Xbris 1690 m. alt. Lit. A. notirt.
Item eine Behaußung, der Kleine Kuppelhoff genandt (…)
Über obbeschriebene Neben der Gastherberg Zum Raben gelegene Sterb behausung sagen ferner 5. Versch. in allh. C. C. Stub errichtete und mit dero Anh. Ins. Verwahrte Kffbrieff datirt d. 10. 8.bris 1586, d. 1. 7.bris 1604, 18. 8.bris 1627, 17. Xbris 1667. et 26. 8.bris 1676. Weiter 1. teutsch. perg. in allh. C. C. Stub errichteter und mit dero anh. Ins. verwahrter teutscher pergamenter Kffbr. außweisend Wie die Verstorbene seel. und dero Verstorbenene Ehemann und Fr. Susanna Maria Bezoldin geb. Fautelin, des Gastgebers Zur Linden und burgers allhier Ehefrauen, ihro Vor Vätter und Brüderl. Erbguth gebührig gewesene 6/35.ste theil ane der Sterb behaußung neben dem Raaben und Ihre 28/175.ste theil ane dem Kleinen Kuppelhoff erkaufft dd. 28. 7.bris 1730. deme in fine annectirt, daß die verstorbene seel. auch auf Ihren Vätter: und ererbt Brüderliche Antheil derjenigen 1000. fl. so die Verstorbene seel. lebtägig Zu genißen hatte und die Bezoldische Ehefrau Ihro Zu Verzinßen hatte renuncirt. Ferner eine Von erstgemelter Kauffverschreibung in allh C. C. Stub gefertigte papÿr Copia deren in fine eine von H Joh: Georg Fautel Sattlern und eintzigen Erben gedachter fr. Bezoltin annectirte Quittung über 95. lb d und 19. lb 1 ß 4 d besagend d.d .d 19. febr: 1731.
Über 6/35.theil der Behaußung neben dem Raben wie auch über 35/175.te theil der behaußung Zum Kleinen Kuppelhoff welche Hn Joh: Georg Fautel dem Sattler und burgern allhier der Verstorbenen seel. Stieffsohn gehörig waren, ist vorhanden 1. in mehrgemelter C. C. Stub errichteter und mit dero anh. Ins. verwahrter Kauffbrieff Crafft deßen beede Sattlerische Eheleuthe solche haußantheiler Kaufflich an sich gebracht dat: d. 7. Jan: 1732. (…)
Weiter ein pergamenter Kauffbrieff und respectivé Cession in allhiesiger Contract Stub gefertiget und mit dero anh. Insiegel corroborirt, weißend wie der Verstorbene Ehemann Joh: Jacob Sallter der Sattler und burger allh. als sich beede Eheleuthe Zu disch und Zu bett separirten, seiner Ehefrauen die Vorherig. beeden Kauffbrieffe gemelte 12/35.ste theil der behaußung neben dem Raaben und die 75/175.ste theil des Kleinen Kuppelhoffs eigenthümlich cedirt und überlaßen, deßen datum der 17. Martÿ 1733. mit N° 1 bezeichnet
So dann eine pap. auch in all: C. S. Stub gefertigte und mit dero Kleinerem Secret Insigel corrobororte Kauffverschreibung außweißend, wie Joh: Carl Fautel d. Sattler und burger allhier der Verstorbenen seel. eheleibl. Sohn seiner Mutter seine 6/35.ste theil ane der Behaußung neben d. Gastbehaußung Zum Raaben und seine 79/525.te theil ane dem Kleinen Kuppelhoff eigenthümlich Verkaufft und überlaßen d.d. 2.ten Jan: 1742.
Ane der neben dem Raben gelegenen Behaußung war Joh: Jacob Fautel dem Sattler der 7.te theil gehörig welchen aber seine beede Voll: und dreÿ halbbändige geschwüstere auf deßen tödt. Ableiben ererbt. Fraun Susanna Maria Bezoldin geb. Fautel war Vor Vätter: und brüderl. Erbguth gebührig, so laut Kauffbrieffs vom 28. 7.bris 1730. an beede Sattlerische Eheleuthe eigenthümbl. übergeben worden 6/35.
H. Joh: Georg Fautel dem Sattler v. b. allh. war gleichfalls Vor Vätter: und brüderl. Erbguth gebührig so an Sattlerische Eheleuthe lt. Kauffbrieffs vom 7. Jan. 1732. verkaufft worden 6/35
Joh: Carl Fautel dem Sattler und b. allhier gehörte ebenfalls Vor Vätter v. brüderl. Erbschafft so die Verstorbene seel. l. Kauffbrieffs vom 2.ten Jun: 1742. erkaufft 6/35
Weÿl. Frauen Specialin Anna Magdalena Langin geb. Fautelin als der Fr. Turberin Fr. Mutter sel. vor ebenfalls vor Vätter: und brüderl. Erbschafft gebührig, so Ihre beÿ Außlieferunng solcher Erbschafft Vergüthet worden 6/35
Joh: Friderich Fautel dem Schwerdfeger Zu Schwabach war ebenfalls Vätter: und brüderl. Erbschafft zuständig, so Ihme laut seiner handschrifft vom 3. Aug. 1745. der 6.ten Apr: 1743. vergüthet und bezahlt worden 6/35
So dann ist der Verstorbenen seel. wegen Saræ Fautelin Ihres nach dem Vatter Verstorbenen, und von Ihro geerbten Kindts wegen seines vätterl. Guths eigenthümlich Zugefallen 1/7. theil od. 5/35.
Ane der Behaußung Zum Kleinen Kuppelhoff (…)
Wÿdum, Welchen der Verstorbene seel. von Ihrem ersten Ehemann H Joh: Jacob Fautel dem geweßenen Sattler und burger, alhier Zeit Lebens Zu genißen verordnet worden
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 188, Sa. Silbers 13, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenthumbs ane häußer 2425, Sa. Gülth von liegenden güthern 240, Summa summarum 2897 lb – Schulden 4529 lb, Mehr Schulden als Nahrung in vero pretio 1651 lb – Endlicher passiv Schulden rest 1480. lb

1768, Protocole des Quinze (2 R 179)
pt° Abzugs
133 weÿl. Fr. Annæ Mariæ Frantzin auch weÿl. Johann Jacob Sattler wittib, 183

Les héritiers vendent la maison au marchand Ange Marie Tagliasachi

1768 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 511
H. Johann Georg Himler der oberschreiber löbl. Stiffts St Marx als mandatarius Johann Heinrich Faudel des metzgers zu Colmar und Johann Michel Durban des wirths zu Bischheim zum Hohen Steeg, ferner H. Johann Christoph Otto und H. Michel Otto, beede handelsleuthe beÿständlich ihres annoch ohnentledigten vogts H. Johann Daniel Lauth Notariatus candidati, dißer zuzüglich als vogt Jfr. Maria Cleophä und Christinä Magdalena der Otto, mehr obgedachter H. Himmler als vogt Mariæ Salome und Margarethæ Salome der Frölichin, so dann Johann Jacob Sattler der sattler
in gegensein H. Angelo Marie Tagliasachi des handelsmanns
eine behausung bestehend in vorder und hinterhaus, hoff, gemeinschaftlichkeit eines bronnens und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten gegen der Schindbruck über, einseit ist ein eck ane dem Trometengäßlein, anderseits und hinten die gastherberg zum Raaben – als ein von ihrer mutter und respective großmutter weÿl. Fr. Anna Maria Sattlerin geb. Frantzin ererbtes guth (um 300, 500, 200, 600, 750 pfund verhafftet, geschehen um 105 pfund)

Originaire de Tremezzo sur le lac de Côme en Lombardie, Ange Marie Tagliasachi épouse en 1764 Chrétienne Charlotte Storck, veuve du marchand Charles Hyachinte Henry : contrat de mariage, célébration
1764 (27.2.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 88
Eheberedung – persönlich kommen v. erschienen seÿe der Ehrengeachte Angelus Maria Tagliasachi aus Trametzo in Italien geb. weÿl. Joseph Tagliasachi des b. v. Schneiders allda mit frauen Anna Maria geb. Brentano ehelich erzeugter Sohn, Lediger Handelsbedienter, als Hochzeiter, unter assistentz Hn Johann Joseph Groß des b. und handelsmann alhier ane einem
So dann die Viel Ehr v. Tugendgezierte Fr. Christina Carolina geb. Storckin weÿl. Hn Charles Hyacinth Henry des gewes. Handelsm. v. b. dahier seel. W. unter verbeÿstandung H. Joh: Conrad Scholl des Siegristen beÿ St Louis allhier am andern theil
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Montag den 27. Februarii 1764. [unterzeichnet] Anglo Maria Tagliasachi, Carola Storkin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 133)
Hodie 28. Februarÿ Anni 1764 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Angelus Maria Tagliasachi Civis et mercator hujas ex Freniezzo Diœcesis Comensis oriundus defuncti Joseph Tagliasachi civis et sartoris dicti loci et Annæ Mariæ Brentano olim conjugum filius legitimus et Majorennis Et Maria Carola Storckin, vidua Caroli Henry dum viveret civis et Mercatoris hujatis, ambo parochiani nostri (signé) angelo Maria Tagliasachi, Carola Storckin (i 70)

Fille d’un tailleur à la cour de Karlsruhe, Chrétienne Charlotte Storck épouse en 1762 le marchand veuf Charles Hyachinte Henry : contrat de mariage, célébration
1762 (23.6.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 63
Eheberedung – persönlich kommen v. erschienen seÿe der Ehren v. wohlvorgeachte Herr Carolus Hyacinthus Henry der Handelsmann v. Br. allhier ane einem,
So dann die Viel Ehren v. tugendgezierte Jgfr. Christina Charlotta Storckin weÿl. Herrn Martin Storck des gewesenen Hoffschneiders v. bs. Zu Carlsruhe seel. mit Frauen Maria Margaretha geb. Gartnerin ehelich erzeugte tochter, unter assistentz Hn Johann Conrad Scholl des Siegristen beÿ der Pfarrkirchen Zu St Louis dah. am andern theil
So geschehen Straßburg auf Mittwoch den 23. Junii 1762. [unterzeichnet] Charle jasien henry

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 128)
Hodie 25 Junii Anni 1762 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Carolus Henry, Civis et Mercator in hac urbe, viduus Mariæ Salome Ehrhardin ex unâ et Christina Carola Storckin oriunda ex Carlsruhe filia legitima Martini Storck defuncti et Margaritæ gartnerin ex altera partibus, ambo commorantes in hac Parochiâ (signé) Charle Henry (i 66)

Ange Marie Tagliasachi devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 36-v
Angelo Maria Tagliasachi d. handelsmann von Tremezo am Comer See geb. erhalt das burgerrecht ab uxore Christina Charlotta weÿl. Charles Hyacinthe Henry gew. burgers und handelsmann allhier hinterl. wittib umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft Zum Spiegel Jur. den 31. Mertz 1764.

1764, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
Donnerstags den 9. Februarÿ 1764
Vertrösteter Leibzünfftiger – Sr Angelo Maria Tagliasachi von Tremezzo am Comer See gebürtig (292 Leibzünfftiger – Dienstags den 3. Aprilis 1764

1766, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
Donnerstags den 13.ten Februarÿ Anno 1766
Neuer Zudiener Fastenspeishändler en gros – Herr Angelo Maria Tagliazachi der Handelsmann

1764, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
Dienstags den 17. Julÿ 1764
Geld zünfftiger Angilo Maria Tagliasachi

1768 (21.12.), Not. Elles (6 E 41, 1336) n° 432
Inventarium über Herrn Angelus Maria Tagliasachj des Handelsmanns u. deßen Fraun Eheliebstin Fraun Christina Carolina Tagliasachi geb. Storck beeder Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen

Ange Marie Tagliasachi hypothèque la maison au profit de Françoise Dorothée Gœbel femme de l’huilier Jean Nicolas Ottmann pour en régler les réparations

1769 (9.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 133)
Sr Ange Marie Tagliasachi Marchand (devoir)
à Françoise Dorothée née Goebel Epouse du Sr Jean Nicolas Ottmann Marchand huilier 1500 lit
qu’il a employé ladite somme de 1500 livres aux reparations et ameliorations qu’il a fait faire a sa Maison scituée en cette ville faisant le coin de la petite ruelle ou cul de sac aupres du cabaret à l’enseigne du corbeau laquelle maison il hypothèque

Ange Marie Tagliasachi et Chrétienne Charlotte Storck font dresser un état de leur biens pour que la femme puisse demander le bénéfice de cession. Les experts évaluent la maison à 3 500 livres. Les biens propres de la femme s’élèvent à 1 259 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 6 471 livres, le passif à 9 264 livres.

1769 (11.1.), Not. Elles (6 E 41, 1337) n° 434
Inventarium über Herrn Angelus Maria Tagliasachi des handelsmanns u. Frauen Christinæ Carolinæ geb. Storck beeder verburgerter Eheleuthen dahier Zu Straßburg würcklich besitzende Activ Passiv Nahrung, aufgerichtet Anno 1769. – (…) welche Nahrungen der Ursachen halben, alldieweilen des Ehemanns seinige mit verschiedenen Passivis onerirt und dahero die Ehefrau ihr unverändert Guth Zusamt dem was ihro sonsten vermög der Eheberedung gebührig Zu Salviren beachtet und zu solchem Ende würcklich beÿ Em En Kl. Rath dah. pro beneficio Cessionis eingekommen inventirt (…) So geschehen in d. Königl. Statt Straßburg auf Mittwoch den 11. Monats tag Januarÿ Im Jahr 1769.

In der Vordern auf dem Zweÿten Stock befindlichen Wohnung und übrigen Gemachen, so Sie Tagliasachische Eheleuthe in hizrnach eingeführter ohnlängst an sich ersteigten dahier Zu Straßburg zwischen d. Viehgaß und dem holtzstadten neben der Gastherberg Zum Raben gelegenen behaußung innhaben, ist befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der handels bedienten Cammer auf dem dritten Stock, In d vordern wohnstub auf den 2.ten Stock, In d. Vordern Stub Cammer, Im Hauß Ehren allda, In der Kindern Stübel neben vorstehendem Stübel In d. duncklen Kuchen, Auswendig im hauß Ehren und Höffel, Im Comptoir
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. eine behausung bestende in vord. und Hinter haus, hoff, hoffstatt gewölbtem Keller mit d. Gemeinschaft des bronnens, mit allen derselben Weiten, Zugehörden, Rechten, Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg Zwischen d. Viehgaß u. dem Holtzstaaden gelegen 1.s neben d. Gastherberg Zum Raaben, 2.s ist das Kuttlergäßel u. hinten auf erstged. Gastherberg stosend, so auser hernach eingeführten darauf versichet stehenden Capitalien Freÿ leedig u. eigen. Und ist diese behausung sampt Zugehördten durch (die Werckmeistere) Zufolg dero schriftlichen dem Concept beÿ behaltenemn Abschatzungs Procès verbal æstimirt und angeschlagen worden für und umb 7000 fl. od. 3500. lb. Und hat Er H Tagliasachi sothane behausung von weÿl. Fraun N Sattler geb. N. seel. Erben laut in allhiesiger Cantzleÿ Contract stub unterm 18. Augusti jüngst Zurückgelegten 1768. Jahrs Käuflich an sich gebracht und ist d. Kauffbrieff darüber von d. noch Zur Zeit nicht gelüffert worden.
Ergäntzung der Ehefrauen wehrend bisheriger Ehe abgangen unveränderten Guths. Ausweislich über der dießorthigen beeder Eheleuthen einander Zu und in den Ehestand gerbachter Haab und nahrung durch unterschrib. Notarium den 21. Decembris 1768 errichteten Inv.ii.
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung vor unterschriebenem Notario sub dato 27. Februarii A° 1764. auffgerichtet
Der Ehefrau unverändert eigenthümlich Vermögen, Sa. haußraths 168, Sa. Silber und Geschmeids 54, Sa. Goldenen Rings und Geschmeids 8, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung 1043, Summa summarum 1324 lb – Schulden 65 lb, Nach deren Abzug 1259 lb
Solchemnach wird auch des Ehemanns unverändert und theilbar Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 34, Sa. Schiff und geschirrs Wie auch Waaren Zur Specereÿ Handtlung gehörig 2229, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 3500, Sa. der baarschafft 87, Sa. Schulden 620, Summa summarum 6471 lb – Schulden 9264 lb, Comensando 2793 lb – Endliches passiv onus 333 lb
Wÿdem Welchen dißortige Ehefrau Lebenlängl. Zu genießen. Solcher bestehe nach ausweising über weÿl. H Caroli Hyacinthi Henry abgelebten handelsmanns u. burger alh. Zu Straßburg ihres geweßenen Erstern Ehehern seel.
Sa. Zweiffelhaffte und verlohrener Schulden in der Theilbare Nahrung zugeltend 314 lb
Abschatzung Von 23: Jenner 1769. Auff gegehren Fr. N. Sackÿ beÿstandlich N: N: ist eine behausung alhie in Der Statt Straßburg beÿ dem Raben Gelegen Ein seits Neben dem Kudtler Geslein, ander seits und hienden auff die gastherberg Zum Raben Stosent gelegen, solche behausung bestehet in Einen Laden und Ladenstuben Ferner in Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar jber seind die dach Stühl mit breitziglein belegt, hat auch ein gewölbten Käller, hoff und gemeinschaftlichen brunnen. Von uns Unterschriebenen der Statt Straßburg geschworne Werckmeister nach vorhergeschehner besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Siben Thausent gulden [unterzeichnet] Werner, Huber

1777 (9.7.), Not. Lederlin (6 E 41, 900) n° 32
Inventarium über Angelus Maria Tagliasachi des handelsmanns und Fr. Christina Carolina geb. Storck der zeit besitzende activ nahrung und zu bezalen habende passiv schulden, so Angelus Maria Tagliasachi sich abweßend gemachte handelsmann und Fr Christina Carolina geb. Storck

Ange Marie Tagliasachi et Chrétienne Charlotte Storck vendent la maison à Catherine Knoderer, veuve du sellier Jean Georges Faudel

1771 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 104
Angelo Tagliaschi der handelsmann und Charlotte Christina geb. Storckin
in gegensein Fr. Catharinæ geb. Knodererin weÿl. H. Johann Georg Faudel gewesten sattlers wittib unter assistentz H. Philipp Jacob Faudel des sattlers ihres sohns
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, gemeinschafft eines bronnens und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen der Schindbruck über, einseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, anderseit neben der gastherberg zum Raabenn hinten auff H. Schwing dem sporer – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn auff Michaelis 1 lb 10 ß im Stadtbuch f° 725.b – als ein von weÿl. Anna Maria Sattlerin erben d. 18. Augusti 1768 erkaufftes guth (um 300, 200, 500, 600, 250 und 375 verhafftet, beschehen um 925 pfund)

Les experts estiment la maison à la somme de 900 livres à l’inventaire dressé en 1772 après la mort de Catherine Knoderer

Lors de la liquidation, Jean Faudel rachète les parts de ses frères et sœur il devient ainsi seul propriétaire de la maison

1773 (29.1.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 765) Joint au n° 516 du 19 déc. 1772
(f° 17) in weÿl. Fraun Catharinæ Faudelin gebohrner Knodererin seel. Erbschafft in Persohn gegenwärtig gewesen, Herr Philipp Jacob Faudel, der Sattler und Herr Friderich Carl Faudel, der Caffée Sieder, so dann Frau Friderica Elisabetha Bochin, gebohrene Faudelin, Herrn Johann Gottfried Boch, des Kiefers Weinhändlers und Burgers dahier Eheliebstin, diese dreÿ Geschwister, und Zwar Sie, Fr. Bochin, sowol unter authoritæt und Verbeÿständung ihres erstermelten Ehemanns als auch Herrn Johann Michael Klein, des Sattlers deroselben geordneten und annoch ohnentledigten Curatoris ad actum agirend
haben Herrn Johannes Faudel, des Sattlers und b. alhier ihres leiblichen Bruders (…) cedirt, verkaufflichen übergeben
Anfänglich eine Behaußung, bestehend in Vorder: und hinterhauß, Hoff, Gemeinschaft eines Bronnens und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg gegen der Schindbruck über, einseit ist Ein Eck am Trommel Gäßel anderseit auf die Gastherberg Zum Raben und hinten auf N. Schwing den Sporer stoßend gelegen, davon ist man löbl. Stadt Pfenningthurn, alljährlichen auf Michaelis 1. lb 10 ß Zu Zahlen pflichtig, auch ist dise Behausung dem löbl. Stifft St Thomä um 300. ln Weiland S. T. Herr Ammester Faust seel. frau Wittib um 200, Weiland Herrn Pfarrer Herrmanns Kindern als Erben Weiland Herren Professoris Eisenmans um 500 lb und dann herrn Rathherrn Johann Philipp Richshoffer um 600 lb und ferner demselben um 250 lb d alles an Capital verpfändet (…) zugangen und beschehen vor und umb 1300 Pfund (…)
So dann ist ihme Jerr Johannes Faudel
eine behausung nebst dagegen über befindl. Gewächß hauß hoff hoffstatt und bronnen, wie auch da zwischen liegenden Garten an der Vorstadt Krautenau in dem sogenannten Schwaben Ländel (…)
Straßburg den 29. Januarii 1773.

1770, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
Donnerstags den 1.ten Maÿ 1770
Johannes Faudel das Meisterstück, 1141 Donnerstags den 19.den Aprilis 1770, 1142 Donnerstags den 10.den May 1770, 1146 Mittwochs den 13. Junii 1770, 1147 Mittwochs den 20. Junii 1770, 1151 Mittwochs den 3. Aprilis 1771

1770, Protocole des Quinze (2 R 181)
Sattler Johannes Faudel 315, R 9

1771, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
Sambstags den 21. Decembris 1771
Johannes Faudel der Sattler meister Leibzünfftig

Le sellier Jean Faudel épouse en 1771 Marguerite Dorothée Müller, fille du tonnelier et marchand de vins Jean Georges Müller : contrat de mariage, célébration
1771 (3. 8.bris), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 204
Eheberedung zwischen dem Ehren und wohlachtbaren Herrn Johannes Faudel, dem ledigen Sattler, Weiland herrn Johann Georg Faudel, gewesenen Sattlers und Burgers alhier, mit Fraun Catharina gebohrner Knodererin, ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn,
so dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrau Margaretha Dorothea Müllerin, Herrn Johann Georg Müller des Kiefers Weinhändlers und Burgers alhier mit fraun Dorothea Salome gebohrner Schäferin ehelich erzielter Jungfer tochter
Donnerstag den 3. Octobris anno 1771 [unterzeichnet] Johannes Faudel als bodenzinß, Margaretha Dorothea Mullerin als Zoheiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 120-v, n° 24)
Im Jahr 1771 seind Dominica 19 und 20 post trinitatis proclamirt und folgenden 16. Octobris copulirt worden Johannes Faudel lediger Sattler weiland Hrn Johann Georg Fautels geweßenen Sattlers und burgers allhier und Fr. Catharinæ gebohrner Knottererin ehelicher Sohn und Jgfr. Margaretha Dorothea, weil. Johann Georg Müllers Kiefers und burgers allhier und Fr: Dorothea Salome gebohrner Schäfferin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Faudel als hochzeiter, Margaretha Dorothea Müllerin als hochzeiterin (i 124)

1771 (28. 9.bris), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 764) n° 485
Inventarium über des Wohl Ehren und achtbaren Herrn Johannes Faudel des Sattlers und der Viel Ehren und tugendsameen Fraun Margaretha Dorothea geb. Müllerin beeder Eheleuthe einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Haab: und Vermögenschaft

Jean Faudel le jeune hypothèque la maison au profit de l’apprêteur de tabac Philippe Jacques Lefevre

1774 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 27
H. Johann Faudel der jüngere sattler
in gegensein H. Philipp Jacob Lefevre der tabackhändler – schuldig seÿe 600 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden gegen der Schindbruck über einseit ist ein Eck ane dem Trommelgäßlein, anderseit neben der Gastherberg zum Raaben, hinten auff H. Schwing dem sporer – davon gibt man auff Michaelis d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 10 s, dem Stifft St Thomä 300 gulden verpfändet

Vente de meubles provenant de la faillite du sellier Jean Faudel
1775 (3.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 279) n° 1357-b
Verkauff: und Erlös Registerlein über Johannes Faudels, des burgers und Sattlermeisters dahier zu Straßburg Credit massa so durch Hn Johann Georg Stoltz verkaufft worden, auffgerichtet 1775
Sambstags den 3. Junii Anno 1775 Nachmittag um vier uhren auf Ansuchen Johannes Faudels des hiesigen Burgers und jüngern Sattler Meisters Credit geschäft betreffend, auf Requisition Herrn Lt Johann Jacob Schwings, des Cancellariæ Adjuncti und Procuratoris vicarii auch burgers hieselbst, als zufolg eines unter der Mehrheit des unversicherten Gläubiger am 23.ten Decembris letzt entwichenen 1774.sten Jahrs sub signo privato errichteten den 9.ten Mertz 1775. beÿ E. E. Großen Rath confirmirten und den 11.ten daraufhin gedächten Monaths beÿ unterschriebenem Notario deponirten Actus debilerationis ernandten Syndici Massæ (…)

1782, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
Meister Johann Faudel der Sattl. und burger weilen seine Nahrung Umstände ihme ô haben erlauben wollen sich in hießiger Stadt aufzuhalten

Les créanciers du sellier Jean Faudel vendent la maison au sellier Joachim Frédéric Lorentz

1776 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 41-v
H. Lt. Johann Jacob Schwing procurator vicarius und cancellariæ adjunctus alß zu Johann Faudel des sattlers falliments massa H. creditorum in gefolg deliberationis acte unterem 4. Augusti 1775 bestellter syndicus, mehr H. exsenator Gerhard Walter des handelsmanns und H. Karl Friedrich Schweighäußer der handelsmann als Zugegebene erstgedachten H. Syndicus
in gegensein Joachim Friedrich Lorentz des sattlers – gerichtliche versteigerung
die in gemelten Faudels falliment massam gehörige behausung in vorder und hinter haus, hoff, gemeinschafft eines bronnens und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen der Schindbruck über, einseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, anderseit neben der gastherberg zum Raaben, hinten auff N. Schwing den sporer – davon gibt man auff Michaelis d. löbl: Stadt Pfenning Thurn wie in dasigen buch f° 725 zu sehen, 1 lb 10 ß – (verhafftet um 300, 200 und 850 pfund), beschehen um 5800 gulden

Joachim Frédéric Lorentz et son fils Jean Frédéric Lorentz vendent la maison au boulanger Michel Veyhl et à sa femme Marie Madeleine Fetter

1802 (5 messidor 10), Strasbourg 7 (36), Not. Stoeber n° 3370, 1926
br. Joachim Friedrich Lorenz Sattler allhier und br. Johann Daniel Lichtenberger Meßerschmidt als mandatarius br. Johann Friedrich Lorenz ledigen großjährigen Sattlers (Procuration – Jean François Lorentz sellier demeurant à Paris rue neuve Egalité n° 17 division de Bonne Nouvelle)
in gegensein bs. Michael Weÿl bekkers und Mariæ Magdalenæ geb. Vetter
Eine behausung bestehend in Vorder und hinder haus hof hoffstatt Gemeinschafft eines bronnens mit allen deren Gebäuden und zugehörden gelegen alhier zu Straßburg gegen der Schindbruck über N° 58, 1.s ist ein Eck am Rabengäßl. 2.s der Gastherberg zum Raben hinten auff br. Farny bierbrauer – davon gibt man hiesiger Commune 6 fr ane bodenzinß – um 10.000 francken
Enregistrement, acp 84 F° 180-v du 13 mess. 10

Originaire de Neuhausen sur l’Erms près de Metzingen en Wurtemberg, Michel Veyhl épouse en 1798 Catherine Madeleine Fetter, originaire de Wingen près de Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 183)
Cejourd’hui 15° Nivôse l’an VI de la République française, une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Michel Veyl, agé de 28 ans, boulanger, domicilié en Cette commune depuis sept ans, natif de Neuhausen sur l’Erms dans le duché de Wurtemberg, fils de feu Bernard Veyl, boucher audit lieu, et de feuë Anne Marguerite Huss, d’autre part Catherine Madeleine Fetter, âgée de 28 ans, native de Wingen, canton de Wissembourg, département du bas-rhin, fille de feu Jean Bernard Fetter, berger audit lieu, et de feuë Catherine Elisabeth Reinbold (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 12 avril 1769 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 27 septembre 1769 (signé) Michael Veÿl, fetteri, (i 96)

Registre de population 600 MW 85 (1808 sqq) f° 119 suite du n° 58 quai des Bateliers (i 91)
Weyhl, Michel, 38, farinier, Metzingen (à Strasbourg depuis) 1790, (auparavant) R du bétail 23, E. le 23 Mes. XII, Décédé le 6 avril 1809
id. née Fetter, Marie Madeleine, 34, Schweigen (à Strasbourg depuis) 1790, Décédée le 10 fév. 1909
id. Christine Elisabeth née le 16 flor. 9
Weyhl Madeleine née le 20 floreal XIII

Michel Veyhl loue une partie de la maison au maître de la poste aux chevaux Antoine Werly (Wehrli) et à sa femme Hélène Schneider (propriétaire de la Cour du Corbeau adjacente)

1803 (3 brumaire 12), Strasbourg 5 (17), Not. F. Grimmer n° 2489
Lehnung – der bürger Michael Feÿl becker
dem bürger Antoni Wehrlÿ, Pferdpostmeister, und Helena geb. Schneider
diejenige in des verlehners hauß an dem fischer staaden neben dem Raaben N° 58 befindliche Wohnung im erstern stockwerck auf die Strasse sehend, bestehend in einer Wohnstube und Alcove vorhauß Kuchen und zweÿen in den hoff aussehenden Kammern, kurz alles was sich auf dem ersten stockwerck befindet, einen Plaz im Keller so unterschlagen ein kleiner plaz im hof für holtz zu legen, Gebrauch der bauchkuchen mit den andern bewohnern des haußes, gemeinschaftlichen gebrauch der bühnen um wasche aufzuhängen samt dem Gebrauch des bronnens – auf 6 nacheinander folgenden jahren den 1. dieses Monaths brumaire ihren anfang nehmen, um einen jährlichen zins von 200 francken
Enregistrement, acp 89 F° 64 du 8 brum. 12

Michel Veyl et Catherine Fetter meurent tous deux en 1809 en délaissant deux filles

1809 (13.4.), Strasbourg 13 (29), Not. Bremsinger n° 4681
Inventaire des successions de Catherine Fetter et de feu Michel Veyl, marchand farinier, dans la maison ci après détaillée, l’épouse décédée le 10 février dernier, l’époux le 6 avril dernier, en délaissant deux enfants 1. Christine Elisabeth âgé de 8 ans et 2. Catherine Madeleine âgée de 4 ans – en présence du tuteur subrogé Daniel Ziks graissier domicilié quartier dit puits des fous sous n° 6 et du tuteur ordinaire Jean Philippe Hey gantier rue des bouchers n° 53

meubles au Raiz de chaussée dans la chambre, dans la cuisine, D’autre troisième étage, meubles, argenterie, créances 8152 fr
Propriété d’une maison et dépendances. Savoir une maison consistante en Bâtiments de devant et derrière avec sa cour, communauté d’un Puits ainsi que toutes ses autres appartenances, droits et dépendances située en cette ville vis à vis le Pont du Corbeau sous n° 58, d’un côté le Coin de la rue du corbeau, d’autre l’Auberge a l’enseigne du Corbeau, derrière Brasserie du Sr Farny – chargé de 6 fr de rente foncière – Titres, actes passés à la Chambre des Contrats les 18 août 1768 et 10 février 1776, devant M° Stoeber le 5 messisor 10 – Louée sans bail aux Particuliers ci après savoir La boulangerie et deux logemens à Jean Heimerdinger boulanger pour 332 fr, Le premier étage à Schwider employé au bureau des Diligences pour 185 fr, Le second étage au Sr Polty pour 172 fr, Le quatrième étage à Ihl jardinier pour 78 fr, la rente de 6 fr, total 773 fr de revenu faisant en capital 15.460 fr
total de la succession 23.612 fr, passif 302 fr, reste 23.310 fr
Enregistrement, acp 111 F° 58-v du 21.4.

Inventaire dressé dans la maison en 1811 après la mort du locataire Jean Baptiste Polti

1811 (1.7.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 236
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Polti marchand décédé le 15 avril dernier – à la requête de 1. Marie Salomé Gilioth la veuve, 2. Jean Baptiste Polti fabricant de bas à Niederbronn, 3. Marie Elisabeth Polti veuve de Charles François Boulanger lieutenant à la 18 ½ brigade d’Infanterie de ligne, 4. Jean Louis Knobloch notaire impérial à la résidence de Strasbourg, commis pour représenter Antoine Polti sergent de chasseurs absent, 5. Mathieu Polti employé au théatre de cette ville, 6. Pierre Adolphe Schroeder tuteur de Marie Louis, Joseph Antoine Polti ces deux jumeaux nés le 8 août 1791, Jacques Pierre né le 21 brumaire 4 et François le 20 germinal 5, les quatre premiers issus de Marie Elisabeth Koenig sa première femme, les quatre derniers de Marguerite Guillaumet sa seconde femme – en présence de François Ignace Walter employé a la poste aux chevaux, subrogé tuteur desdits mineurs
dans une maison sur le quai des bâteliers n° 58 appartenant aux héritiers Feyel
Contrat de mariage reçu Anrich notaire le 23 fructidor 8
meubles apportés par le défunt, garde robe 1132 fr
communauté, meubles 151 fr, passif 2032 fr, déficit 1880 fr
(Liquidation du 13.11. n° 423 et renonciation par la veuve)
Enregistrement, acp 117 F° 110 du 2.7.

La fille aînée Christine Elisabeth Veihl épouse en 1822 le perruquier Jacques Louis Reichard

1822 (9.5.), Strasbourg 8 (34), Me Roessel n° 8456
Contrat de mariage – Jacques Louis Reichard, perruquier, fils majeur de feu Christophe Louis Reichard, perruquier, et de Jeannette Gerber
Christine Elisabeth Veihl, fille de feu Michel Veihl, farinier à Strasbourg, et de Madeleine Fetter
régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 157 F° 121 du 10.5.

La fille cadette Marie Madeleine Veihl épouse en 1827 le perruquier Charles Nicolas Reichard, frère du précédent

1827 (10.4.), Strasbourg 8 (43), Me G. Grimmer n° 1613
Contrat de mariage – Charles Nicolas Reichard, garçon majeur perruquier, fils majeur de feu Christophe Louis Reichard, perruquier, et de Jeannette Gerber
Marie Madeleine Veihl, fille majeure de Michel Veihl, farinier, et de feu Madeleine Fetter
régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 183 F° 88 du 13.4.

Christine Elisabeth Veihl meurt en 1829 en délaissant deux enfants

1829 (4.5.), Strasbourg 8 (47 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2722
Inventaire de la succession de Christine Elisabeth Veihl, épouse de Jacques Louis Reichard, perruquier, décédée le 6 janvier dernier – à la requête de ce dernier tant en son nom qu’en qualité de père et tuteur légal de ses deux enfants 1. Louis Charles Alphonse né le 20 mars 1826 et 2. Amédée Jules Eugène né le 10 septembre 1827, seuls et uniques héritiers de la défunte leur mère – en présence de Charles Nicolas Reichard, perruquier, subrogé tuteur

en la maison quai des Bateliers n° 58
Contrat de mariage reçu Roessel notaire le 9 mai 1822
propre aux héritiers, la moitié indivise dans une maison, bâtiment de devant & de derrière, cour, communauté de puits, avec tous droits & dépendances située en cette ville quai des Bateliers n° 58, d’un côté le coin de la rue du Corbeau, de l’autre l’auberge ayant pour enseigne le Corbeau, derrière la brasserie au Canon – la totalité acquise par Michel Veyhl, boulanger, et Marie Madeleine Vetter père et mère de la défunte par acte reçu Stoeber notaire le 5 messidor 10, avenu à leurs deux filles dont l’une est la défunte, non estimée
mobilier, dans une chambre au rez de chaussée, dans une chambre au troisième étage, 348 fr, garde robe 79 fr, numéraire 175 fr, créance 1150 fr – totalité 1540 fr, passif 169 fr
Enregistrement, acp 194 F° 128 du 9.5.

Registre de population 600 MW 213 (1846 sqq) f° 484, Quai des Bateliers N° 58 (i 174
Reichhard, Jacques Louis, 1795, Strasbourg, Perruquier, propriétaire, veuf, (auparavant) même quai 94, (entré) 11 mai 1822
idem, Louis Charles Alphonse, 1826 (20 mars), son fils, (sorti) 10 juillet 50, rue d’Austerlitz N° 21 marié à Rieb Clementine Louise d’ici le 10 9.bre 1851
Reichhard, Nicolas Charles, 1803, Strasbourg, peintre en portraits, marié, (auparavant) même quai 94, (entré) 11 8.bre 1822, q. Paul Victor Albert d’ici né le 6 juin 1831 engagé volontaire le 4 Xbr 48
Idem née Veyhl, Madeleine, 1804, id., sa femme, 2 Janv. 49., D.C.D.
id. Léopold Louis Charles, 1829 (9 mai), confiseur, fils, 24 Sept. 52, p.p. Orléans
(p. 486)
Reichard, Louis Charles Alphonse, 1826, perruquier, M. (auparavant) rue d’Austerlitz 21, (entré) 23 Juill. 53
id. née Rieb,, Catherine Wilhelmine, son ép.
id. Clementine Louise, 10 9.bre 1851, ses enf.
id. Wilhelmine Louise, 19 8.bre 1850
id. Emma Caroline, 9 juin 1853

Jacques Louis Reichard meurt en 1860 en délaissant pour seul héritier son fils Louis Charles Alphonse Reichart
1861 (26.2.), M° Stromeyer
Notoriété constatant que Jacques Louis Reichard vivant perruquier à Strasbourg est décédé le 14 octobre 1860 laissant pour héritier Louis Charles Alphonse Reichart son fils, perruquier à Strasbourg
acp 496 (3 Q 30 211) f° 42 du 1.3. (succession déclarée le 15 avril 1861)

1868 (27.3.), Strasbourg 10 (160), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 534
Notoriété du 27 mars 1868 – Ont comparu 1° M. Charles Nicolas Reichard, propriétaire, 2° M. Charles Reichard, confiseur les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont, par les présentes, déclaré avoir parfaitement connu M. Jacques Louis Reichard, en son vivant propriétaire & ancien coiffeur à Strasbourg où il était domicilié, qu’il est décédé en cette ville le 14 octobre 1860, qu’après son décès il n’a point été fait d’inventaire & qu’il a laissé pour seul et unique héritier M. Louis Charles Alphonse Reichard, son fils, coiffeur demeurant à Strasbourg
acp 571 (3 Q 30 286) f° 21-v du 28.3.

La moitié de maison qui appartenait à Christine Elisabeth Weyl revient à son fils Louis Charles Alphonse Reichard qui épouse en 1850 Catherine Wilhelmine Rieb, originaire de Herskirchen

Mariage, Strasbourg (n° 283)
Du 10° du mois de juillet l’an 1850. Acte de mariage de Louis Charles Alphonse Reichard, majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 mars 1826 à Strasbourg, Perruquier, fils de Jacques Louis Reichard, perruquier domicilié en cette ville, ci présent et consentant et de feu Christine Elisabeth Veyhl, décédée en cette ville le 6 janvier 1829, et de Catherine Wilhelmine Rieb, mineure d’ans, née en légitime mariage le premier janvier 1831 à Harskirchen (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Louis Rieb, tisserand décédé à Strasbourg le 25. mars 1836, et de Clémentine Maguin domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (signé) L. Reichard, Clementine Rieb (i 13)

Louis Charles Alphonse Reichart meurt en 1868 en délaissant cinq enfants. La succession comprend la moitié de la maison place du Corbeau.

1868 (26.3.), Strasbourg 10 (160), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 526
Inventaire de la succession de M. Louis Charles Alphonse Reichard, coiffeur à Strasbourg où il est décédé le 20 mars 1868.
L’an 1868, le jeudi 26 mars à neuf heures du matin. A la requête de Madame Catherine Wilhelmine Rieb, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Louis Charles Alphonse Reichard, en son vivant coiffeur en cette ville, agissant A. en son nom personnel 1° à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son défunt mari, 2° à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage et des reprises en nature des biens propres encore existans, 3° et comme usufruitière légale des biens de ses enfants mineurs ci après nommés jusqu’à leur 18° année ou leur émancipation, 4° & comme donataire de l’usufruit gratuit et viager de la moitié de tous les biens meubles & immeubles composant la succession de son défunt mari, usufruit qu’elle aura le droit d’exercer préférablement sur les maisons ou portions de maisons que ce dernier possède à Strasbourg place du corbeau N° 1 & rue de l’ancre N° 13 si elle le juge convenable, aux termes d’une donation entre époux, reçue par M° Koerttgé, notaire soussigné, en présence de deux témoins le 19 mars 1868 enregistrée le 21 fu même mois
B. au nom & comme tutrice légale de 1. Wilhelmine Reichard, née le 10 novembre 1850, 2° Louise Reichard, née le 10 novembre 1851, 3° Emma Reichard, née le 9 juin 1853, 4° Alphonse Reichard né le 26 octobre 1854, 5° Léonie Reichard, née le 5 octobre 1856, 6° Marie Reichard, née le 16 octobre 1858, ses six enfants encore mineurs, issus du mariage avec son défunt mari dont ils sont habiles à se dire et porter seuls héritiers, chacun pour un 6°. En présence de M. Charles Reichard, Confiseur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme subrogé tuteur de susdits mineurs Reichard

Meubles meublans & objets mobiliers. Magasin. Arrière boutique, cuisine
acp 570 (3 Q 30 285) f° 93 du 28.3. (succession déclarée le 28 mars et 6 mai 1868) Communauté, mobilier 1169 – Succession, garde robe 194
acp 572 (3 Q 30 287) f° 66 du 28.4. (vacation du 24 avril) – Communauté mobilière 31.683, passif 307 -Succession, garde robe 194, moitié de la communauté 15.687, maisons
II. Immeubles. I° La moitié indivise d’une maison avec cour, puits commun, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, place du Corbeau N° 1, autrefois N° 58, tenant d’un côté à MM Ott frères, de l’autre à M Metz, horloger, pardevant à ladite place, par derrière à M. Stiffel. Cette portion de maison a été recueillie par le défunt, 12/48 dans la succession de Dame Christine Elisabeth Veyhl, sa mère, décédée épouse de M. Jacques Louis Reichard, coiffeur à Strasbourg, de laquelle défunte il était héritier pour moitié, ainsi qu’il résulte d’un intitulé d’inventaire dressé par M° Guillaume Grimmer, alors notaire à Strasbourg le 4 mai 1829, 9/48° dans la succession de M. Amédée Jules Eugène Reichard, son frère, décédé en minorité à Strasbourg en 1838, lequel possédait aussi 12/48 de ladite maison du chef de la Dame Reichard née Veyhl, sa mère sus-nommée, et 3/48 dans la succession de M. Jacques Louis Reichard, son père dont il était seul héritier ainsi qu’il est établi ci-dessus sous l’article premier des créances, M. Reichard père avait lui-même recueilli cette portion dans (la) succession de son fils mineur, ensemble 24/48.
Cette maison avait été recueillie par la Dame Reichard née Veyhl sus nommée dans les successions de M Michel Veyhl, marchand farinier & de D° Catherine Madeleine Fetter, ses père et mère, conjoints décédés à Strasbourg, desquels défunts elle était héritière pour moitié ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire de ces successions, dressé par M° Bremsinger, alors notaire à Strasbourg le 13 avril 1809. A l’appui de la propriété dudit immeuble il existe 1° l’expédition de ce dernier inventaire, 2° une expédition dont l’une sur parchemin d’un contrat de vente passé devant M° Stoeber alors notaire à Strasbourg le 5 Messidor an V (23 juin 1797) 3° et une expédition sur parchemin d’un contrat de vente passé à la ci-devant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 10 février 1776.
Pour la perception des droits de mutation par décès, la moitié indivise de la maison désignée ci-dessus est évaluée par les parties à un revenu annuel de 450 francs, sans distraction des charges, représentant au denier vingt un capital de 9000 francs
II. Une maison avec appartenances, droits & dépendances sise à Strasbourg Impasse de l’Ancre N° 13, autrefois rue de l’Ancre N° 7

Charles Nicolas Reichard meurt en 1882 après avoir institué son fils aîné Léopold Louis Charles héritier pour deux tiers et son fils cadet Paul Victor Albert pour un tiers

1882 (6.4.) M° Mossler
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments von Carl Niclaus Reichard
Je soussigné lègue et donne à mon fils aîné Léopold Louis Charles les deux tiers de ma fortune délaissée et un tiers à mon fils cadet Paul Victor Albert. J’ordonne en outre de verser la somme de 50 francs à chacune des deux égliasé savoir à l’église St Nicolas où j’ai reçu le baptême et à l’église Ste Madeleine où j’ai fait ma première communion pour être distribuée aux pauvres de la paroisse, le 12 mars 1878
acp 723 (3 Q 30 438) f° 58 du 6.4.

La succession mobilière est partagée sans inventaire préalable
1882 (19.5.), M° Mossler
Theilung des Nachlasses des am 25. Januar 1882 hieselbst verlebten Rentners Karl Reichard. Erben sind due Söhne, Leopold Ludwig Karl Reichard, Rentner hier du 2/3, Paul Victor Albert Reichard ohne Gewerbe hier zu 1/3 und zwar in Gemäßheit des eigenhändigen Vermächtnisses vom 12. März 1878, bei den handelnden Notar hinterlegt am 6. April 1882
acp 725 (3 Q 30 440) f° 81-v du 21.5. (Sterbfall-Erklärung 6.7.82 B 139 N° 182)
Ein Erbverzeichnis liegt nicht vor. Massenaufstellung 1) Mobilien 430, 2) desgleichen im Besitze des Leopold Ludwig Karl 188, 3) Kleider 80 Obligation der Stadt Hagenau 820, 4) Sparkassenbetrag 741, Zinsen 21, 5-10.bis) Forderungen 160, 140, 160, 800, 1440, 800 und 800, 11) Werthpapiere 808, 800, (1600, 1600), zusammen 9148 (3200)
Zuweisungen (…)

Le serrurier Louis Wurm épouse en 1893 Lucie Eugénie Marie Reichard, fille de Léopold Louis Reichard, qui meurt en 1896 en délaissant un fils, Charles Louis

Mariage, Strasbourg (n° 499) Strassburg am 1. Julÿ 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. Ludwig Wurm der Schlosser, evangelischer Religion, geboren den 31. Januar des Jahres 1867 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des Kupferschmides Anton Carl Wurm, wohnhaft zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Friederike Koch, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Lucie Eugenie Marie Reichard, katholischer Religion, geboren den 25. Maerz des Jahres 1865 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter der verstorbenen Eheleuthe Leopold Ludwig Carl Reichard, Rentner und Luise Magdalena Klein, zuletzt Wohnhaft zu Straßburg (i 16)

Registre domiciliaire (603 MW 910)
Wurm, Schloßer (603 MW 910)
Ludwig, 31.1.67 Straßburg, (Religion) E († le 5.2.38)
Saarburg
29.6.89 Schiffleutstaden 4, Zechninger
Frau seit Ap. 93, Lucie Eugenie Maria Reichard, 25/3 65, Straßburg, (Religion) K, 2 4 93 († 25/3 96)
Rabenplatz 1 / 10 8 16
1.7.16 Steinring 76, Hausmann
Kinder Karl Ludwig 5 8 94
Frau seit 28 6 16, II (*) 18.4.77,d° (Strassburg)
Kinder, todgeburt 17.4.17 Strassburg
Jeannette Marthe 9.11.19

Charles Louis Wurm épouse en 1916 Mathilde Hahn, de Thionville (25 mai 1916, acte n° 377)

Wurm, Musketier, I R 132, Wirtschafts * 146
Vater Ludwig geb. 31.1.67, Mutter † 25.3.96
Karl Ludwig, 5.8.94 Strassburg (Mann) Rabenplatz 1, b/ eltern
Mann z Zt im Feld, Frau Sch*weg 3 lt. *
Frau 1.7.16 Rabenplatz 1, b. Wurm
Frau seit 25.5.1916 Mathilde Hahn 14.11.95, Diedenhofen, Ehemann v. Felde
wohnt in Suffelweyersheim, Muhlgasse 11.a nach einem Brief dem 17.1.41
18.11.18 Rabenplatz 1, Hahn
15.7.29 rue Baldner 20.a, Wurm*
10.5.35 à Souffelweyersheim
de Souffelweyersheim
8.10.35 rue de Lausanne 2, Ottmann
6.2.36 rue des Veaux 20 Schutz*
8.9.37, (mars) rue des Balayeurs 2
Kinder, Adam Karl, 21.10.1818 Strassburg Lucien 1.9.21
Mathilde Marguerite 11.5.26 Strassburg
Edith 23.12.27 Strassburg
Renaud 24.9.29 Strassburg



4, place des Orphelins


Place des Orphelins n° 4 – X 287 (Blondel), O 764 puis section parcelle (cadastre)

La veuve de Jean Henri Knœrr rehausse la distillerie d’un étage en 1710 pour en faire une maison.


Les 3, 4 et 5, place des Orphelins – Le numéro 4 aux encadrements sculptés

Les préposés au bâtiment autorisent en 1673 Abraham Burger à reconstruire passage Sainte-Madeleine sa distillerie incendiée hors la porte des Juifs, sur un terrain de vingt pieds sur quinze. Le tonnelier Jean Henri Knœrr l’achète en 1704, sa veuve la transforme en maison en 1710 en lui ajoutant un étage. Elle n’est cependant pas autorisée à occuper un terrain communal derrière sa maison. Le tailleur Jean Schœnleber en est propriétaire au profit de 1723. D’après le rapport joint à l’inventaire dressé en 1738, la maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle où se trouvent le fourneau et l’évier, à l’étage de nouveau un poêle, petite cuisine et très petit vestibule, sous les combles deux chambres et un grenier dallé. Le compte remis par le tuteur de sa fille en 1757 mentionne le loyer de trois logements, un à chaque niveau. Les propriétaires suivants sont le compagnon maçon Christophe Strobel (1769) puis le jardinier Jean Jacques Bartholmé (1795).


Plan-relief de 1727. Le passage d’Uton se trouve le long du canal dans le quart inférieur gauche.
En haut à droite, bâtiments de Sainte-Madeleine, en bas l’Orphelinat (Musée historique)
Plan-relief de 1830, îlot 211, entre la Petite rue d’Austerlitz et la place des Orphelins en haut,
la place d’Austerlitz et la rue des Orphelins en bas (Musée des Plans-relief)


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 211 – Plan (Musée des Plans-relief))

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (m) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, toiture à un niveau de lucarnes. La cour L représente la façade sud (2-3) et l’aile est (3-4). Les côtés (4-1) et (1-2) représentent les bâtiments des voisins.
La maison porte d’abord le n° 2 (1784-1857) puis le n° 4.


Cour L

La cour qui est une partie de la parcelle d’après le plan cadastral et qui est vendue avec la maison en 1852 est cependant la propriété d’un voisin d’après l’obligation passée quelques mois après la vente. Les propriétaires habitent leur maison au courant du XIX° siècle – le cordonnier Jean Georges Hochapfel, le fabricant d’allumettes Joseph Chenin, le militaire Dominique Calède. Le cordonnier Jean Georges Etterlé achète la maison en 1852 et y fait l’année suivante des travaux qui en augmentent légèrement le revenu (de 27 à 29 francs).

avril 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires des origines (1678) à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Abraham Burger, tonnelier, et (1663) Barbe Kübler – luthériens
1706 v Jean Henri Knœrr, tonnelier, et (v. 1690) Anne Marie Mummart, remariée (1713) avec le marchand de vins Nicolas Ruch – luthérien converti, catholiques
1708 v Agnès Hartz née Dürr (vente résolue)
1722* adj. Jean Frédéric Walther, marchand, et (1703) Susanne Salomé Gambs – luthériens
1723 v Jean Schœnleber, tailleur, et (1709) Anne Marie Wickel d’abord (1697) femme de l’apprêteur de tabac Jean Georges Leistinger, puis (1738) Marie Marguerite Ottmann – luthériens
1761 adj. Jean Jacques Reckop, marchand, et (1739) Marguerite Dorothée Bær – luthériens
1769 v Christophe Strobel, compagnon maçon, et (1755) Catherine Sophie Linck – catholiques, manants
1795 v Jean Jacques Bartholmé, jardinier, et (1788) Elisabeth Marguerite Rettig, remariée (1796) avec le jardinier Jean Georges Schertzer, divorcé d’Anne Catherine Riebel – luthériens
1810 v Georges Kientz, emballeur, et (1809) Marie Anne Schrapff veuve d’Antoine Bær
1829 v Jean Georges Hochapfel, cordonnier, et (1810) Jeanne Susanne Waghette, d’abord (1808) femme du cordonnier Chrétien Jacques Rohrer
1839 v Joseph Chenin, fabricant d’allumettes, et (1830) Marguerite Louise Maugin, remariée (1862) avec le journalier Jean Baptiste Kempf
1840 v Jean Georges Hochapfel, supra
1841 v Dominique Calède, militaire, et (1849) Elisabeth Fritz
1852 v Jean Georges Etterlé, cordonnier, et (1844) Marie Salomé Dieterich
1887* Louise Wagner
1892* Antoine Lefebre, chef de bureau
1896* Antoine Birckenmeier, chef de bureau
1901* Victor Stroh, clerc de notaire, et Louise Adam
1904* Nicolas Neppel
1933* Alfred Haber et Elisabeth Krauble

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : (distillerie) 70 livres en 1702, 115 livres en 1707 – (maison) 200 livres en 1738

(1765, Liste Blondel) X 287, aux enfants de Jean Schönleber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Strobel, 2 toises, 5 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 764, Hochapfel, Jean Georges, place des Orphelins 2 – maison, sol – 1,55 are / Collet caporal aux pontonniers 1,45 / 1,15

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 634
Les préposés aux affaires foncières autorisent en 1678 des tonneliers à reconstruire passage Sainte-Madeleine leur distillerie incendiée hors la porte des Juifs. Abraham Burger doit 12 sols pour le sol de la douzième distillerie. Les contribuables suivants sont Jean Henri Knœrr, Jean Frédéric Walter puis en 1723 Jean Schœnleber

Abraham Burger(s W.), Soll von einem platz Allmend im Rohrbrüchel vor dem Weißenthurn, Vff 28 087. schuh haltend, Jahrs vff Martini undt 1676. primo, 1 lb ([corrigé en] 7 ß 6 d)
Prot: 1677. p. 115.
Beÿ der Revision de A° 1688 haben sich nur noch gefunden 3220 sch. – moderirt den 27. decembr. 1688
Allmendbuch fol. 633
Jetzt Herr Johann Heinrich Knörren Wittib
Jetzt Johannes Rifenacher [biffé]
Jetzt H. Joh: Friderich Walther
jetzt Johann Schönleber 1723. I.mo

(Quittungen, 1677, 1679)
Er soll ferner vom (zwölfften) platz zur Brennhütt auf dem Rautengängel (15. br. 20. lang) auf Michaelis 1679. primo, l. Prot: 1678. f. 92, 12 ß

(Quittungen, 1679-1741, dont)
1704 Zalt H. Knörr p. 1704
Neuzb. fol 819

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 819
Report dans le nouveau registre. Les contribuables suivants sont Jean Jacques Keck (mis pour Reckop), Christophe Strobel, Jacques Bartholomé puis Jean Georges Schertzer

alzb. 634
Joh: Schönleber solle von einem platz 15. sch. breiten und 20. sch. langen platz zur Brennhütt auf dem Rautengängel, welcher der Zwolffte ist, Jahrs auf Michaelis, id est 29. Sept., 12 ß
[in margine :] 21. Brumaire
(Quittungen )741-an 10
C. 444

jetzt H. Joh: Jacob Keck
jetzt Christoph Strobel d. Maurer
Jacob Bartholome gartenmann
Joh: Georg Schertzer Gartenmann

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1710, Préposés au bâtiment (VII 1384)
La veuve de Jean Henri Knœrr demande l’autorisation d’ajouter un étage à sa distillerie pour en faire une maison comme ses voisins. Elle demande en outre la jouissance d’un terrain communal que le marchand épicier Jean Frédéric Ferber tient à bail pour y poser son bois et les fondations du bâtiment que va construire le charpentier Benoît Fuchs. Jean Frédéric Ferber s’oppose à la demande de la veuve en arguant qu’il a aménagé le terrain à grands frais et que les distilleries interceptent la lumière. Les préposés s’en tiennent aux termes de l’autorisation donnée lors de la location des terrains en autorisant la veuve à construire un étage qui ne dépassera pas les seize pieds.

(f° 8-v) Montags den 27. Januarÿ 1710. Herrn Joh: Heinrich Knörren W. pt° erhöhung Jhres häußleins – Augenschein eingenommen auff dem Uttengänglein an herrn Johann Heinrich Knörren des Küeffers hinterlassener Wittiben Brennhütten, welche Sie den andern daran stehenden Haüßlein Zugleich in das Waisengräblein hinaus bawen und einen stock erhöhen Zu laßen gesinnet ist, und deßwegen umb ged. permission angesuchet hatt. Erk. Bedacht.

(f° 25) Dienstags den 8. Aprilis 1710. Herrn Joh: Heinrich Knörren Wittib pt° Jhres häußleins – Herrn Johann Heinrich Knörren des gewesenen Kieffers beÿständlich deroselben Curatoris, Herrn XV. Johann Philipp Gangolffs bittet Mghh. unterth. Ihro zuerlauben, daß Sie dörffe umb etliche Schuh hienauß in denjenigen Graben und Allmendplatz, welchen Herr Johann Friderich Färber, der Specereÿ händler von Gemein Statt in Lehnung hat, solang Ihr auf dem Uttengängel liegendes häußlein ist, und biß an den bronnen fahren, daselbst ein fundament delben mit einer maur aufführen, und Ihren durch benedict Fuchßen den Zimmermann verfertigten newen baw darauff setzen laßen, in betrachtung Sie sonsten Keine gelegenheit hatte das benötigte brennholtz Zu legen, weilen Sie willens ist, solche wohnung als dann selbsten Zubesitzen
Herr Johann Friderich Färber Zugegen, protestirt wieder dieses vorhaben, in deme Er viel mühe und uncosten angewendet solchen Allmend platz in diesen guthen stand Zuerbringen, davon Er auch Jährl. vermög Statt zinnßbuchs fol: 388. 12. ß d bodenzinß auf den Pfenningthurn bezahle, und bittet inständig obged. Knörrischen Wittib gethanes begehren abzuschlagen, Zumahlen da Er bereits schon schaden genug durch diesen newen baw, welcher Ihme das lufft Zimlich genommen gelitten hette. Erk. weilen in dem Prot: de a° 1678. fol: 92. expressé enthalten ist, daß die da Zumahlen von dem Schießrain auff das Uttengänglein transferirte brennhütten, davon dieses Häußlein eine ist, anfangs höher nicht als 15. biß 16. schuh hoch, und 15. schuh breit so dann 20. schuh lang haben dörffen aufgerichtet werden, herrn Färber auch da durch ein mercklicher schaden zuwachßen, zu Gemeine Statt ein große verantwortung bekommen möchte, wann mann in den Graben die verlangte maur gebettener maßen erlaubte, als wird das begehren abgelaint dagegen aber willfahrt, wann Sie sich resoluirte solte, dießes Gebäu umb ein Stock höher aufführen Zulaßen.

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Le tuteur des enfants Schönleber proteste que le loyer qu’il paie pour le terrain est plus élevé que celui de son voisin Jean Louis Kneischit. Les préposés lui opposent une fin de non recevoir en se référant aux registres.

(f° 33) Sambstags den 11. Ejusdem [Maÿ]. Johannes Schönlebers Kinder Ca. Ludwig Kneischitt
An Weÿl. Johannes Schönlebers Kinder hauß neben Ludwig Kneischit am Waißengräbel, auf ansuchen Conrad Baldners des fischers, als der Schönleberischen Kindern Vogt, welcher ein Klein Plätzel hinder dem hauß anspricht, so Kneischit in besitz hat. Neben dem aber, daß sich nicht Zeiget, daß jemahlen eine communication Von Schönlebers hauß in das Plätzel quæstionis gewesen, so weißt sich Clar auß der Statt Zinßbuch fol: 819. daß Schönleberischen Kindern mehr nicht als eine 20 schuhe lang und 15. schuhe breites Plätzlein, worauf das Hauß stehet, gebühre, wovon Sie 12 ß Zinnß bezahlen. dahingegen Kneischit laut Zinnßbuch fol : 819-b Von einer 40. schuhe Lang und 15 schuhe breiten Hoffstatt 1 lb 4 ß und Vom Plätzel hinder den Häußern, worunter das Plätzel quæstionis mitgebriffen, 12 ß also Zusammen 1 lb 16 ß. zinß bezahlet. Erkannt wird Klagende Vogt Zu Ruhe gewießen.

Description de la maison

  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle où se trouvent le fourneau et l’évier, à l’étage de nouveau un poêle, petite cuisine et très petit vestibule, sous les combles deux chambres et un grenier dallé, la toiture a une simple couverture en tuiles, le tout estimé à la somme de 400 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Place des Orphelins

nouveau N° / ancien N° : 24 / 2
Kientz
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 242 case 2

Collet, caporal aux pontonniers
Calède, Maréchal des logis aux Pontonniers
Etterlé Jean Georges, cordonnier, place des Orphelins N° 2 (subst. pr. 1854)

O 764, maison, sol, place des orphelins 2
Contenance : 0,45
Revenu total : 27,24 (27 et 0,24)
Folio de provenance :
Folio de destination : 242
Année d’entrée :
Année de sortie : 1856
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 764, maison
Revenu total : 29,24 (29 et 0,24)
Folio de provenance : 242 Augm.
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : 1856
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
1856, Augmentations – Etterlé Jean Georges f° 242, O 764, Maison, revenu 2, augmentation de construction, achevée en 1853, imposable en 1856, imposée en 1856

Cadastre napoléonien, registre f° case 1

Etterlé Jean Georges, cordonnier
1887/88 Wagner, Luise, Fräulein
1892/93 Lefebre Anton, Kanzleivorteher
96/97 Birckenmeier Anton Schuster
1901 Stroh Viktor Notariatsgehülfe und Ehefrau Luise geb. Adam in Fahrnisgemeinschaft

O 764, maison, sol, Place des Orphelins 4
Contenance : 0,45
Revenu total : 29,24 (29 et 0,24)
Folio de provenance : (242)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 29 p. 200 case 7

Parcelle, section 17, n° 27 – autrefois O 764.p
Canton : Waisenplatz N° 4
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,26
Revenu : 450 – 300 – 900
Remarques 1911, Berufung

(Propriétaire), compte 1219
Stroh Viktor und Ehefrau
1904 Neppel Nikolaus u. Ehefr.
1933 Haber Alfred et son épouse Elisabeth née Krauble
(1769)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 339, Continuation du Numéro 339, p. 479

2
Pr. Strobel, Christophe – Manant
loc. Wagner, Frédéric – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Waisenplatz (Seite 188)

(Haus Nr.) 4
Fries, Schiffer. 01
Buch, Tagner. 2.
Nübis, Tagnerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 243)

Le dossier fait uniquement état des travaux d’entretien.

Sommaire
  • 1897 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Birkenmeier, cordonnier, de transformer le volet du rez-de-chaussée pour qu’il ne s’ouvre plus vers la rue et de supprimer une trappe d’après le règlement du 30 novembre 1891 – Rappel, 1898 – Le propriétaire objecte que la place manque pour remplacer la trappe – Elle a été supprimée, janvier 1900
  • 1908 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Laurent Neppel, domicilié à Basse-Yutz, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1908
    1912 – Idem – Le peintre Auguste Weber (53 rue du Lazaret) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1901 – Rapport de la Commission contre les logements insalubres
    1905 – idem (propriétaire, Laurent Neppel, conducteur de trains à Basse-Yutz, Lorraine)
    1906 – Plainte du locataire principal, E. Hoh
    1910 – Courrier du service de la voirie. Le 4 place des Orphelins est raccordé aux canalisations
    1914 – La Mairie enjoint le propriétaire Laurent Neppel de faire faire les travaux dans la cuisine et la cage d’escalier
    1915 – Rapport de la Commission des logements militaires
  • 1969 – Le propriétaire du n° 5 se plaint d’infiltrations qui proviennent du n° 4 que la ville a acquis
  • 1991 – Guy Haber (29, rue de la Ziegelau) est autorisé à poser une palissade sur la voie publique. La voie publique est toujours occupée, décembre 1991 – Compte rendu des travaux qui avancent très lentement – La Police du Bâtiment adresse un courrier au propriétaire Nouvier-Haber (249 route de Colmar) – Réponse de Guy Haber (29, rue de la Ziegelau)
  • 1988-1992 – Guy Haber (29, rue de la Ziegelau) demande l’autorisation de rénover le bâtiment – Descriptif
    1993 – Autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation de repeindre la façade

Relevé d’actes

La douzième distillerie établie à l’intérieur des murs revient au tonnelier Abraham Burger. Fils de l’aubergiste au Tilleul à l’entrée du Faubourg Blanc, Abraham Burger épouse en 1663 Barbe, fille du messager de la Taille Jean Kübler.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 129)
1663. Dom. invocavit den 3. Martÿ. Abraham Burger der Kieffer H. Friderich Burgers wirths Zur linden ehl. sohn v. J. Barbara Hanß Küblers des Stallbotten ehl. tochter (i 130)

Abraham Burger meurt en 1702 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg Blanc. La distillerie est portée à l’inventaire pour une valeur de 70 livres. La masse propre à la veuve est de 489 livres, celle propre aux héritiers de 112 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1159 livres, le passif à 682 livres.

1702 (9. 8.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 5) n° 113
Inventarium und Beschreibung aller derjenig. Haab, Nahrung undt güther, liegend. und Vahrend. Veränderter und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt der Ehrenthafft undt bescheidene Meister Abraham Burger geweßener Kieffer und burg. alhier zue Straßburg, nach seinem den 15. aug. dieses lauffend. 1702.ten Jahrs beschehenen Tödlichen hienscheiden, Zeitlichen verlaßen (…) von frawen Barbara Burgerin gebohrner Küblerin des Verstorbenen seel. hinterbliebener wittib darüber abgelegte Handtrew, durch dieselbe beÿständlich deß wohl ehrsammen, Ehrenhafften Herrn Michael Kecken deß jüngern Bierbrauers undt Burgers allhier ihres geschwornen Vogts geäugt undt gezeigt (…) Actum in der Königl. Statt Straßburg Montags den 9.t Octobris Anno 1702.
Der Verstorbene seel. hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. Erstl. die Ehren undt tugendsamme Fr. Susannam Reißnerin gebohrne Burgerin des Ehrenhafften Meister Hanns Geörg Reißners Schuemachers undt Burgers allhier eheliche Haußfr. welche mit assistentz deßelben d. inventation beÿgewohnet. 2. den Ehrsammen undt bescheidenen Meister Friderich Burger, Kieffer undt Burger allhier so auch Zugegen war. 3. 4. Johann Burger, Ledigen Schuemacher, in Kriegsdiensten sich auffhaltendt, undt Jungfr. Mariam Ursulam Burgerin dießer beeder geschworner Vogt ist der Ehren undt Wohl vorachtbare H Johann Jacob Nonnenmann der ältere Burger allhier welcher persönlich der inventation beÿwohnte. Alle Vier deß verstorbenen, seel: mit Eingangs gemelter Wittib ehelich erzeugter undt hinterlaßener Kindter undt zugleichen portionen undt Stammtheilen Erben.
Pro nota. Weilen die Wittib Wahrgenommen daß die theilbare activ: Nahrung gegen denen theilbaren passivis gar gering außfallen dörffe alß hatt Sie mit consens eingangs gemelden Ihres Vogts auff die theilbare Nahrung tam active quam passive renuncirt und selbige denen Erben cedirt

In einer in der Statt Straßburg ane d. Weÿßen thurn Straß gelegenen hernach beschriebener behaußung befunden worden wie volgt
Höltzen und Schreinwerckh. Auff d. obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Inn d. Obern Stub, Inn d. obern Stub Cammer, Inn d. obern Kuch. Im haußöhren, In der Cammer C, Inn d. Undern Stub, Inn d. undern Kuch. Inn Keller
Eigenthumb ane häußern. Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheur und Ställ, ane der Weißenthurn straß (…)
Item ein Brennhütt mit Ihren gebäuen begriffen und gerechtigkeiten, darinnen sich dreÿ Kupfferne Brenn Keßel mit Ihren Hüethen und Rohren sampt dreÿen Kupfferen Kannen befinden, geleg. alhier in der Statt Straßb. dero Vorstatt Krautenauw auff dem sogenannten Uttengänglein, einseith neben Sebastian Ewinger dem Kieffer, anderseith neben Johann Friderich Hucken dem Biersieder Vornen und Hinden auf Zween gräben stoßend, Davon gehen Jährlichen auff Michaelis 12. ß d Boden Zinß dem allhießigen Pfenningthurn Unst ist das gebäw freÿ ledig Und eig. welche Zusampt denen vorgemelten Brenn Kößlern durch obgemelde Hh Werckmeistern Vermög Vorangeregter Abschatzung angeschlag. Worden per 70. lb. d. Darüber sich nichts Schrifftliches beÿ dießer Inventation befund. hatt.
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Nach Inhalt Inventarÿ über deß verstorbenen seel: und der hinterbliebenen Wittib einander in den Ehestandt Zugebrachten Nahrungen durch Weÿl. Herrn Johann Thomann Trohmern Ntm. publicum in anno 1663. gefertiget
Abzug dießes Inventarium gehörig. Der Wittib Unverändertes Vermögen. Sa. Hausraths 3, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Schulden 22, Sa. Ergäntzung 157, Summa summarum 189 lb – Darzugelegt denjenigen Wÿdemb welchen Ihr Verstorbenen Haußwürth seelig nach innhalt deß Hievornen Copeÿlich einverleibten Codicilli §° fürs dritte Ihro Lebtägig verschafft 300 lb, Demnach belauffet sich der Wittib gantze Substantz 489 lb
Der Erben Vätterliche Verlaßenschafft, Sa. haußraths 98, Sa. Werckzeugs Holtz Reÿff und Band Zum Kieffer handwerck gehörig 11, Sa. der Lähren Vaß 4, Sa. der Schwein 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. Eigenthumbs ane Häußern 745, Sa. Eigenthumbs ane liegenden Veldt güttern 255, Sa. Beßerung ane lehengüttern 10, Summa summarum 1159 lb – Schulden 682 lb, Nach deren Abzug 577 lb
Beschluß und Verstallungs summa Inventarÿ 766 lb
Auffrichtung der Wittib Wÿdembs, Vermög deß Verstorbenen M Abraham Burgers seel. auffgerichteten Codicilli ist d. W. lebtägig Zugenißen verordnet 600 fl. thun 300 lb.
Ferner ist mit Ihro Verglich. daß Sie Von denjenigen gemachen, welche Sie in d. Sterb behaußung geg. d. Elend. Herrberg über geleg.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 500 florins
1703, Livres de la Taille (VII 1173) f° 168
(Kieffer, N° 675) Weÿl: Abraham Burgers deß geweßenen Kieffers undt Burgers allhier Verlaßenschafft, jnventirt Nots: Ösinger.
Concl: fin: Inv: ist fol: 76.a 766. lb. 14 ß 10. d die machen 1500. fl. verstallte 1200 fl. und also 300. fl. Zu wenig.
Nachtrag davin pro Vier jahr in duplo thut à 18. ß – 3 lb 12 ß
Und auch pro vier jahr in simplo macht à 9 ß – 1 lb 16 ß
Extat daß Stallgelt
Geborr – 1 ß 4 d
Abhandlung – 1 lb 7 ß 6 d -Sa. 6 lb 16 ß 10 d
dt. 18. Aprilis. 1703.
(…) Sa. 6. lb
dt.18. Aprilis. 1703

Barbe Kübler meurt en 1710. L’inventaire est dressé dans la même maison au Faubourg Blanc. L’actif de la succession s’élève à 405 livres, le passif à 86 livres.
1710 (14. 8.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 14) n° 355
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güttere, liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsahme fraw Barbara Burgerin gebohrne Küblerin auch weÿl. des Ehrenthafft und Achtbahren Meister Abrahæ Burgers geweßenen Kieffers und burgers allhier Zu Straßb. seel. nachgelaßene Wittib nunmehr auch seel. nach Irem den 28. 7.bris dieses lauffenden 1710. Jahrs aus dießer welt genommenen seel. hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der verstorbenen seel. hinderlaßener dreÿ Kindere und ab intestato nachgelaßene rechtmäsige Erben benantl. der Ehren vnd tugendsahmen Fr. Susannæ Reißnerin gebohrner Burgerin weÿl. des Ehrsammen Mstr. Joh: Geörg Reißners geweßenen Schuhmachers und burgers allhier seel. nachgelaßener Wit. beÿständlich des Ehrenhafften Mstr. Johann Raffen Schuhmachers und E. E. Zunfft der Schuhmacher hauptkandens Ihres geschwornen Vogts, ferner des Ehrenhafften und bescheidenen Mstr Friderich Burgers Kieffers und burgers allhier vnd dann der Ehren und Tugendsahmen Fr. Mariæ Ursulæ Alberin gebohrner Burgerin deß Ehrenhafften Mstr. Johann Adam Albers deß Jüngern Rothgerber und Lederbereiters auch burgers allhier Ehefrauwen mit beÿstand erstgemelten Ihres Ehemanns Inventirt (…) Actum in der königl. St. St. Dienstags den 14. 8.bris 1710.

In einer in der Statt Straßburg ane der Weißenthurn straßen gelegener Mstr. Friderich Burgern dm Kieffer und dißorts Sohn eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 65, Sa. Baumöhl Eßig und Brandenwein 21, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Frucht 3, Sa. Tabc 3, Sa. Beßerung ane lehengüthern 8, Sa. Sa. 295, Summa summarum 405 lb – Schulden 83, Compensando 321 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 621
Wÿdemb Welchen Eingangs gemelte Verstorbenen Fr. Burger seel Zeit lebens genoßen. Es hatt Mstr Abrahamb Burgers geweßenen Kieffer v. Burger allhier als der Verstorbenen Ehewürth seel: Ihro in dem mit deroselb. auffgerichtet. Codicilli Reciproco Zu einem Lebtägigen Wÿdums genuß verhafftet

Les enfants d’Abraham Burger vendent la distillerie à Jean Henri Knœrr, tonnelier et assesseur au Grand Sénat moyennant 85 livres

1704 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 69-v
(85) Susanna geb. Burgerin Weÿland Hannß Georg Reußners gewesenen Schuhmachers nun seel. Wittib, so noch zur zeit ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Jacob Nonnenmanns des ältern linden Würths, Ferner Heinrich Burger der Kieffer beede für sich selbsten, So dann obged. Nonnemannn alß Vogt Johann Burgers des Schuhknechts so auff d. Wanderschafft Und Maria Ursula Burgerin, alle Weÿl. Abraham Burgers gewesenen Kieffers hinterlassene Kinder
in gegensein Hn Johann Heinrich Knörren des Kieffers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers
eine Brennhütt sambt zugehörden, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier auff dem Rauten Gänglein ohnfern dem Waÿsenhauß einseit neben hrn. Johann Georg Daniel Dürrenberger Biersieder zu den 3. Königen Und Weistichern anderseit neben Sebastian Ebingeren Kiefferen hinten auf einen Graben der Waisengraben genannt stoßend gelegen, darvon gibt mann Jährlich der Statt Pfenningthurn 12 ß d bodenzinß – umb 85 pfund

Fils du tonnelier Jean Conrad Knœrr, le tonnelier Jean Henri Knœrr a perdu le droit de bourgeoisie par son mariage hors de la Ville. Il est à nouveau reçu bourgeois à titre gratuit le 30 juin 1691.
1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 596
Hanns Heinrich Knörr der Küeffer auß hiesiger Statt gebürtig so aber sein burgerrecht Verzogen Vnd sich anderwerts Verheurathet gehabt, hannß Conrad Knörren des burgers Vnd Küeffers allhier sohn, empfangt daßelbe widerum gratis, bringt Keine Kinder mit, und wird zu E.E. Zunfft der Küeffer dienen. Jur. d. 30. Jun: 1691.

Jean Henri Knœrr qui n’a pas présenté son chef d’œuvre demande aux Quinze de lui restituer l’employé que la tribu des Tonneliers lui a soustrait parce qu’un tel engagement contrevient au règlement. Il déclare avoir été chassé de Spire et qu’il ne peut donc pas être pris pour un employé ordinaire. Il est prêt à présenter son chef d’œuvre dès qu’il aura gagné assez d’argent au service du Grand Chapitre et de familles nobles. La tribu objecte qu’il est marié. La commission propose d’accorder à Jean Henri Knœrr un délai de six semaines pour qu’il fasse son chef d’œuvre ou se soumette au règlement. Le préteur royal approuve la proposition, d’autant que le pétitionnaire sera le seul catholique à la tribu des Tonneliers et qu’il semble être en butte à l’animosité du conseiller Reichard.
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
(f° 188) Sambstag den 20. 8.bris – Hannß Heinrich Knör Ca. E. E Zunfft der Kieffer
Hannß Heinrich Knör, burger vnnd Kieffer allhier, per Hitschlern, hatt per sched Vorgebieten laßen E. E. Zunfft der Kieffer allhie, producirt und.th. anbringen v. bittet wie darinnen Saltzm. der einlagt* Copeÿ vnd ad prox: H. läßts geschehen, bittet aber vmb abhörung der supplic. vnnd gegn. dorhin anzuhalten, das er der Knecht, so mann principalen abgespannet, ihme wieder Zu Kommen laße, weilen er sonsten dem dom Capitul Keine Satisfaction leisten vnnd beÿ dießem Herbst ihren wein im regen liegen lassen müßte. S. weilen dießer petitum wider E. E. Zunfft articul lauffe als bittet Zuvorderist der antwortt auff productum Zuerwartten, weilen gegner die Zeit selbsten Zugelaßen. H. priora, b. wie Vor. Erk. obere Handw. sollens examiniren.

(f° 198) Mittwoch den 2. 9.bris – Hannß Heinrich Knörr Ca. E. E Zunfft der Kieffer
Obere Handwercks Herren laßen per Herrn Schragen referiren, daß Hannß Heinrich Knörr geklagt, Wie daß E. E. Meisterschafft der Kieffer alhier ihme Keinen Knecht erlauben wollen, Ursach er d. Meisterstück Nicht gemacht habe, anbeÿ gebetten, daß, Weilen er Keinen burger, sond.n allein dem Thumb Capitul Und etlichen Herren Graffen davon arbeithe, ein Vertribener Mann, ein Burgers Kind ja Würcklich alhier Wied. burger seÿe, Mghh. ihne gn. Vergönnen möchten, jnn bemeldter Herren Keller ohngehindert Zu schaffen, solang, biß daß er etwas vor sich erspahrt haben werde, da er als dann d. Meisterstück Zu verfertig. erbietig. Worüber Gegentheil auff geschehene remission gehört worden, die sich mit verschiedenen articuln gefaßt gemacht, insonderheit mit dem Vom 7. 8.bris 1671, Fol. 154. befindlich, Krafft deßen E. E. Zunfft gericht auff ihren articuln beßer Zuhalten anbefohlen worden, So dann, so wolle ein anderer articul, so fol. 129.b et 130. Zu Finden, daß die Knecht Nicht wercken sollen, sie hätten dann Zuvor den alt Schaffner 1 ß s bezahlt Und das derjenige der einen knecht wider dießes Verbott wercken läßet, Vor jeden tag 5 ß Straff geben sollen, darwied. Kläger excipirt, daß er Keinen Knecht, sondern einen Frembden Vertribener Mann Von Speir gehalten. Hi replicirten, daß er also einen Gartner gebraucht habe, Und, Wer ein solchen erstellet, Krafft articuls Fol. 131. alle tag, solang er ihr wercken läßt 5 ß beßerung Verfallen seÿn solle, deme Herr Wilhelm Reichard des Rath. beÿ E. E. Zunft d. Kiefer, dießes beÿgesetzt, daß Kläger jetzo, das Meisterstück Zumachen gelegenheit genug hätte, Und er ihme d. holtz darzu Zugeben, sich erbietig gemacht haben wollte, allein wohl versichert were, daß er es nicht machen Könte,
Ille regerirte, daß er sich ja schohn ein geschrieben hätte, Und anjetzo es derentwegen Nicht Verfertigen Könne, weilen er theils Nöthige arbeit habe theils ihme einer, als des Statt Kieffers geweßener Knecht vorgehe, Hi, daß dießer ihme Nicht im Weg liege, als der Weilen er sich bereits verheurathet, das Meisterstück aber Vermög articuls Vom 9. Junÿ 1627. jm ledigen Stand machen sollen, Zuvor umb dispensation erhalten müßte. Ille daß das dom Capitul sechs Faß, so nicht eingetüchelt, da liegen habe, Und andere Faß bind. Loß weren, anbeÿ d. præjudicium des Zittelmeÿers Knecht mit deme dispensirt worden, allegirt,
Hi, daß dießer beÿ einer Wittib geschafft hätte, und damahlen andere vorgegangen weren, den Kläger aber sie gleich einstehen laßen wollten. Quo auditô, habe man darüber deliberirt und dafür gehalten, daß pt° der abstraffung wegen gebrochenen articul mann es Mghh. decision überlaßen im übrigen aber ihme, Klägern, sechs wochen Zeit absetzen wollte, jnnerhalb welcher, sage nach Verfließung dero er entweder das Meisterstück zu machen, od. den articuln gemäß sich Zuhalten schuldig seÿn solle, Stellen dießes Zu gn. Belieben.
Herr Prætor Regius sagt Er Folge den Bedacht, und Zwar deßwegen, Weilen dießer Knörr der eintzige ist, so beÿ E. E. Zunfft d. Kieffer der Catholischen religion zugethan, Von deren es seithero ein gemurmel gegeben daß Hr Rathh. Reichard ihn persequire, und scheine es Fast, indeme ersagt, daß er das meisterstück zu machen Nicht capabel seÿe, so doch Nicht wohl zuglauben, Weilen er sich bereits aingeschrieben. den Gartner betreffend, so seÿe es ein articul, den, wie leicht zu erachten, er nicht gewußt habe, dahero es guth were, Wann mann selbiger denen Neu angehend. Kieffern Vorleße, Und were gleich ihme davor Was Wissend geweßen were, so vermeine Er dennoch, daß er der straff Zu erlaßen seÿn würde, sonderlich weilen der Gartner ein Vertribener Mann seÿe, und Königl. Intention Zufolg. mann vor die Vertriebene Leuth consideration haben solle. Bedacht mit meinung des herrn Prætoris Regÿ beleibt.

Fille du vigneron Jean Nummart de Neustadt an der Haardt (aujourd’hui Neustadt an der Weinstrasse), Anne Marie Nummart devient bourgeoise par son mari Jean Henri Knœrr le 17 décembre 1693.
1693, 4° Livre de bourgeoisie p. 640
Anna Maria Nummartin Von Newstatt an der Hardt weÿl. Joh: Nummart geweß. Reebmanns daselbst hinterl. Tochter, empfangt das burgerrecht Von H. Joh: Heinrich Knörren Ihren Ehemann, p. 2 Gold fl. 16 ß. so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, und wird zu E.E. Zunfft der Kieffer dienen. Jur. d. 17. Xbr: 1693.

Jean Henri Knœrr meurt en 1707 après avoir institué sa femme pour héritière universelle. L’inventaire est dressé dans la maison de l’ouvrier de fabrique Jean Joachim Storck derrière le Temple-Neuf. Les expert estiment la distillerie à 115 livres. L’actif de la succession s’élève à 398 livres, le passif à 236 livres.

1707 (22. 7.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 11) n° 256
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab nahrung vnd Güttere, Liegender vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehrenveste, fürsichtig vnnd Weiße, Herr Johann Heinrich Knörr, geweßener Küeffer vnnd E. E. großen Raths alter Beÿsitzer, nach seinem d. 5.ten gegenwärtig. Monathß 7.bris dießes forthlauffenden 1707.ten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen Verlaßen, welche auf freundliches ansuchen, erfordern vnd begehren der Viel Ehren vnnd tugendsamen frawen Annæ Mariæ gebohrner Mummarterin der dißorts hinderblieben Wittib, vnnd von dem Verstorbenen seel. auff die Zu vorher Von allhießigen hochlöbl. magistrat erhaltene Gnäd. erlaubus per Testamentum nuncupativum Instituirten einigen Erbin, inventirt Vnd ersucht (…) Actum in d. Königlichen Statt Straßburg in fernerem gegensein Johann Paul Knörren leedig. Küeffers, Mstr Johann Jacob Knörren auch Küeffers, vnnd Frawen Annæ Margarethæ schweÿgerin gebohrne Knörrin, deß Verstorbenen Herrn Rathh. Seeligen hinderlaßenen respectivé rechter vnd halb geschwüstrigen Donnerstags d. 22.t es Monathß 7.bris Aô 1707.

In einer in der Statt Straßburg hinder der brediger Kirch gelegenen Herrn Johann Joachim Storcken dem silberarbeiter Eigenthümlich zuständiger Vnnd Von d. Fr. W. Lehnungs weiß bewohnendter behaußung ist befund. worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerckh. In der Cammer A, In dem vordern Stübell, In dem Haußöhren, In der Wohnstuben, In der Kuchen
Eÿgenthumb ahne einer brennhütten allhier In d. Statt Straßburg gelegen Eine brennhütt sammt Zugehörden vnnd gerechtigkeit Gelegen allhier in d. Statt Straßburg auff dem Rauthen Gänglein ohnfern dem Weißenhauß 1.s. neben H Joh: Heinrich Färber dem Specierer 2.s. Sebastian Ehewinger dem Küeffer hinden auff einen graben den weißen graben genand Stoßend davon gehen Jährl. 12. ß d bod. Zinß gemeiner Statt Pfenningthurn allhier sonsten freÿ leedig Vnnd eig. Vnnd über erstbemelte beschwerten durch d. Statt Strassburg geschworne werckhleuthe nach anzeig d. Ihrer vnnd sich beÿ dem Concept befindlichen schrifftlich. Abschatzung Subdato den 26.t 7.bris annoch æstimirt p. 103. lb (Anschlag 115. lb, Beschwerdt 12. ln, abgesog. restirt 103. lb). Hierüber meldet Ein teutscher Pergamentener Kauffbr. in allhiesiger Canzeleÿ Contract Stub verfertiget Vnnd mit dero anhangenden Secret insiegel Verwahret datirt d. 5.t Februarÿ A° 1704.
Series rubricarum huius Inventarÿ. Sa. haußraths 63, Sa. Werckzeugsn Holtz, Reiff und band auch gemachte und ohnausgemachte arbeith Zum Kieffer handwerck gehörig 84, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Guldener Rig 4, Sa. Eigenthums ahne Einer brennhütt 103, Sa. der Schulden 126, Summa summarum 398 lb – Schulden 236 lb, Nach deren Abzug 161 lb
Beschluß summa Inventarÿ 121 lb
Abschatzung d. 26. 7.bris aô 1707. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen H. Johann Heinrich Knör gewesenen beÿsitzer E. E. grosen Raths seel. hinder laßene fr. Wittib ist eine bren hütt allhier in der statt Straßburg in der Krautenaw auff dem Ruttengängel gelegen, einseits neben H. N. N. Ferber anderseits neben H Ebinger Kieffer hinden auff den graben stoßendt, Welche brennhütt sambt dreÿ ungleichen brennsteinen und bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor undt umb Zweÿ hundert undt dreÿsig Gulden. Bezeichnüß durch der statt Straßburg geschworer Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

La veuve de Jean Henri Knœrr vend la distillerie à la veuve Agnès Hartz née Dürr pour 200 livres

1708 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 581 n° 185-v
(200) S.T. hr Joh: Philipp Gangolff XXI.gers alß vogt weÿl. H Joh: Heinrich Knörren Exs: wittib
in gegensein Agnethæ Hartzin wittib geb. Dürrin beÿständlich Joh: adam Wörle schneiders weilen unbevögtigt [unterzeichnet] +, adam Johan wierlin
eine brennhütt sambt den brunnen und Gärthlein allen zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten alhier auf dem Reutengänglein ohnfern dem waÿßenhauß, einseit neben H. Joh: Georg Daniel Dürrenberger weinstichern anderseit neben Sebastian Ebingern Kieffern hinten auf einen graben stoßend, darvon gehen jährlichen 12 ß d bodenzinß – um 200 pfund

La veuve de Jean Henri Knœrr qui a retiré la distillerie parce que l’acquéreuse n’en a pas réglé le prix s’adresse aux Quinze pour ne pas avoir à en régler les droits de mutation. Le greffier Reisseissen déclare que le règlement stipule que les retraits sont soumis aux droits de mutation. La commission propose soit d’exiger les droits qui ne s’élèvent qu’à six florins soit d’en exempter la pétitionnaire eu égard à sa pauvreté. Les Quinze décident d’exiger les droits.

1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
H. Rathherrn Heinrich Knörr Wittib Anna Maria pt° Pfundzolls
(f° 93-v) Sambstags den 5.ten Aprilis 1710 – G. noê weÿl. H. Rathherrn Heinrich Knörr Wittib Anna Maria Fr. Implorantin hat vor ohngefähr 2 Jahren eine brennhütt auff den Uttengängel gelegen davon auch denenselb. der pfund Zoll hinistet word. weilen aber der Kauffer nicht bezalen kann, alß habe Sie das guth wider ahne sich gezogen, davon der pfund Zoll de novo abgefordert werde bittet vnderth. Sie deßen Zuerlaßen. Erk. ahne die Obere pfund Zoll herren gewießen.

(f° 134-v) Sambstags den 17. May 1710 – Anna Maria Knörrin pt° Pfund Zolls
Obere Pfundt Zollherren per H. Friden, es habe Fr. Anna Maria Knörrin in einem recess anbringen laßen, daß Ihro von einer verkaufften vnd wider a sich gezogenen Brennhütt der Pfund Zoll gefordert werde, anbeÿ umb deßen befreÿung gebetten. Vndt alß man Sie ferner angehört habe sich so viel hervorgethan, daß Sie eine Brenhütt beÿl Weÿßen Hauß, an eine gewiße Person verkaufft, da von auch beÿ der Verschreibung der Pfund Zoll bezahlt worden seÿe, Nachdem aber die Käufferin, mit der bezahlung nicht Zu recht kommen können, so hette Sie ged. Brennhütt wid. an sich Ziehen müßen, sich aber, vor der wid. verschreibung beÿ Hn Reißeißen angemeldet, vndt gefragt, ob Sie den Pfund Zoll von newem bezahlen müße. der es bejahet, darauff Sie beÿ MGhh. eingekommen seÿe, Worüber man H. Reißeißen Gehört, welcher berichtet, daß die Ordnung Clar seÿe, vndt dahin gehe, daß wann Einer ein guth wider an sich Ziehe, der pfund Zoll davon wider bezahlt werden solle. Weilen nun die Implorantin einen titulum darüber haben müße, man auch allezeit steiff vndt vest auff dießer Ordnung gehalten, der pfund Zoll auch nur auff 6 fl 6 ß 6 d sich belauffen die Implorantin aber arm seÿe, Alß stünde Zu Mghherren ob Sie deroselben einige moderation willfahren, oder es beÿ der Ordnung laßen wollen. Erk. Soll beÿ ordnung gelaßen werden.

Anne Marie Mommartin se remarie en 1713 avec Nicolas Ruch, procureur à Oberbergheim (Bergheim près de Ribeauvillé) : contrat de mariage, célébration. Elle fait un legs aux deux enfants cadets de son mari.

1713 (18.2.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung H Nicolas Ruchen procuratoris Zue Oberbergh. als hochzeiter mit Fr. Annæ Mariæ Momartin weÿl. Joh. Heinrich Knörren seel. fr. wittib d. 18. febr. aufgericht Anno 1713 (ausgefertigt 1715)
Zwischen dem Vorgeachten Herrn Nicola Ruchen procuratoren und burger Zu Oberbergh. dem herrn hochzeitern ane Einem
so dann der Ehren vnd tugendsamen frn. Annæ Mariæ gebohrner Momartin weÿl. des wohl Ehrenvest vnd wohlweiß. Herrn Joh: Heinrich Knörren geweß. wohlverdienten alten großen Raths Verwanth. alhier nunmehr seel. nachgelaßenen wittib, der Fr. hochzeiterin am anden theil
Ane dem fünfften und letzten will Sie Fr. hochzeiterinn ihres geliebten Hn Braütigambs beede Jüngste Kinder Nahmentlich Jfr. Rosinam und Johann Carl gebohren Ruchen, dero Künfftige Stiefkinder, so fern dieselbe Sie Fr. Hochzeiterin Künfftighin vor dero Steifmutter tractiren, kindlich. Ehr erzeug. und sich in allem geg. die selbe wohl vnd Mo*erlich aufführen werden (…)
So Beschehen in der Königl. freÿ. Statt Straßburg auf Sambstag den 18. febr. Anno 1713. [unterzeichnet] Nicolas Rouch alß hochzeiter, + dießen ist Fr. Anna Maria Momartin eig. handzeich.

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 14)
Hodie 27 Mensis februarÿ anni 1713 (…) sacro matrimonÿ Vinculo Copulati sunt honesti Vidui Nicolaus Ruch ex Oberbergen et Anna Maria Mummertin (signé) Nicolas Rouch (i 15)

Fils de Jean Ruch, le marchand de vin Nicolas Ruch devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1713, 4° Livre de bourgeoisie f° 798
Niclauß Ruch der Weinhändler, Von Oberberckheim, W: Johann Ruch gew: burgers daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr: Anna Maria Momartin p. 2. Gold fl. 16. ß. Wird Zur Mörin dienen. J. d. 7. Dito [Junÿ] 1713.

Nicolas Ruch et Anne Marie Mommartin hypothèquent leur maison passage Uton au profit du maître de la balance Maurice Reiner

1713 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 652
Niclaus Ruch und Anna Maria geb. Montmartin [unterzeichnet] Nicolas Rouch, si +a
in gegensein H. Mauritz Reiner waagmeisters im Kauffhauß – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: auf den Uttengängel, einseit neben Ebinger dem Rathsbott anderseit neben H. ferber hinten und vornen auf dem graben – davon 12 ß bodenzinß

Nicolas Ruch et Anne Marie Mommartin hypothèquent leur maison et tous leurs biens au profit de l’assesseur au Sénat Jean Frédéric Walter

1714 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 732
Niclaus Ruch und Anna Maria geb. Mommartin beÿständlich Joh: Jacob Dürr schuemacher
in gegensein H. Joh: frid: Walter Exsenat: – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, diejenige behaußung und güther so bereiths ahm H. creditori besag C. Verschr: vom 18. apr. 1714 um 500 pfund verpfändet

La maison revient au créancier Jean Frédéric Walther qui la revend en 1723 au tailleur Jean Schœnleber et à sa femme Anne Marie Wickel moyennant 312 livres

1723 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 64
H. Johann Friedrich Walther Exsenator
in gegensein Johannes Schönleber des Schneiders und Annæ Mariæ geb. Wickelin
Eine behausung und hoffstatt an derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff dem Uttengängel, einseit neben Ewinger dem Kieffer anderseit neben H. Ferber dem Specirer vornen und hinten die innere Stattgräben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß ane bodenzinß – umb 312 pfund

Fils du tailleur Matthias Schœnleber de Dirmstein en juridiction de Worms, Jean Schœnleber s’inscrit pour faire son chef d’œuvre après avoir présenté ses certificats de naissance et d’apprentissage. Le conseil de la tribu le renvoie aux Quinze avant de commencer son chef d’œuvre.
1709, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 326-v) d. 4. Sept: 1709 – Johann Schönleber weÿland Mattheß Schönlebers deß geweßenen Schneiders Zu Dirnstein hochfürstl. wormbßischer Bottmäßigkeit producirt seinen Gebuhrts und Lehrbrieff, und hat 3. ½. Jahr allhie schon gearbeitet, bittet Ihme Zum Meisterstück einzuschreiben. Erkandt, solle Zwar Zu der Zeiten eingeschrieben werden, aber, wegen deß anfangs Zum Meisterstück an unßern Gnädigen herren XV. verwießen (dt. 4. lb 5 ß)

Jean Schœnleber s’adresse aux Quinze pour pouvoir présenter son chef d’œuvre alors qu’il a omis de s’inscrire bien qu’il travaille à Strasbourg depuis trois ans. Les Quinze accordent la dispense moyennant deux livres.
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 199-v) Sambstags den 14. Sept. 1709 – S. nôe Joh. Schönleber des ledigen Schneiders von Dirmstein Cit. per Sched. E. E. Zunfft der Schneider Zunfft Citirte wollen Prplen nicht Zum Meisterstück admittiren, weilen Er die Zeit nicht verarbeitet unterth. dispensando das Meisterstück auff Zu nehmen gnd. Zu erlauben. K. pro Citato bittet Zu mehrerm Bericht deputationem. S. s. Erk. Gebettene deputation willfahrt. Ob. Handwercks Hh.

(f° 209-v) Freÿtags den 27. Sept. 1709 – Joh. Schönleber Ca. E. E. Zunfft der Schneider
Iidem [Obere Handwercks Herren] per H. Friden es habe Johann Schönleber der ledige Schneider Ca. E. E. Zunfft der Schneider geklagt, daß Sie Ihne Zu dem Meisterstück nicht admittiren wollen, weilen Er die Zeit nicht verarbeitet, anbeÿ umb gnädige dispensation gebetten, vndt alß man Ihne ferner angehört aber sich nicht habe einschreiben laßen, anietzo aber habe er seinen Geburths: vnd Lehrbrieff vndt wolle d. Meisterstück Verfertigen. Worauff Andreas Nawerth der Zunfftmeister geantwortet, es seÿe wahr daß der Implorant über 3. Jahr hier gearbeitet, sich beÿ E. E. Gericht ohnlängst umb d. Meisterstück angemeldet, sich Zuvor aber wie es der articul verlange nicht habe einschreiben laßen, vndt weilen Sie nicht dispensiren könten Sie es Mghherren überlaßen wolten.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man davor gehalten, daß gegen erlag 2. lib. d beÿ dem Imploranten dispensirt werden könte, iedoch mit dem anhang, daß Er die Einschreibung vndt andere Gebühren noch Zu erlegen schuldig seÿn solte. Erk. Bedacht Gefolgt.

Jean Schœnleber remet à la tribu la décision des Quinze.
1709, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 327-v) d. 4. Sept. 1709 – Johann Schönleber erlegt den beÿtrag, wegen deß Meisterstücks pro dispensatione, so unßere Gnädige Herren die XV. erkandt haben (dt. 2. lb d.)

Fils du tailleur Mathias Schœnleber de Dirmstein, Jean Schœnleber épouse en 1709 Anne Marie Wickel, veuve de l’apprêteur de tabac Jean Georges Leistinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration.
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Meister Johannes Schönleber dem ledigen Schneider, weÿland Mathÿß Schönlebers auch geweßenen Schneiders zu Dürmstein, hochfürstlicher bischofflicher Wormbsischer herrschafft ehelich erziehlten Sohn ahne einem, So dann der Viel Ehren und tugendsahmen frawen Anna Maria gebohrner Wicklerin, weÿlandt herrn hannß Georg Leistingers, gewesenen tabacmachers undt schirmbs angehörigen nunmehro seel. hinterlaßener wittib als hochzeiterin andern theils – den 19. Monats tag Novembris Im Jahr 1709. Weilen nun Gegenwärtige heuraths Verschreibung durch Herrn Johann Friderich Schatzen geweßenen Notarium publicum ad notam genommen, und seinem Protocollo ein verleibt Worden, Vor außfertigung derselben aber mit tod abgangen, als habe ich Ends benanter Notarius auff beschehener Ansuchen seiner hinderlaßeneb fraw Wittib dieselbe hiehero überschreiben laßen (…) Johann Jacob Baldner, Nots. jurats. publ.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 142-v, n° 19)
Mitwochs den 17. 9.br 1709 seind ehelich copulirt und eingesegnet worden Mr. Johann Schönleber Schneider V. Schirmer allhier vnndt weiland Mathias Schönlebers burgers V. Schneiders in Worms hinterlassener ehelicher Sohn wie auch weiland Mariam Magdalenam Hüraumußin s. Mutter, Und Anna Maria Leÿstingerin gebohrne Wickelerin weiland Joh: Georg Leÿstingers tabackbereiters allhier v. b. hinderlaßene eheliche wittib [unterzeichnet] Johannes schönleber als hochzeiter, + handzeichen Anna Maria leistingerin

L’apprêteur de tabac manant Jean Georges Leistinger épouse en 1694 Salomé, fille du maître maçon Gabriel Schrœpffer, puis en 1697 Anne Marie, fille du garçon batelier Philippe Wickel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 30-v)
Heut den 2. Juny st. n. 1694 seind (…) copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Leistinger der Schirmer und tabackbereiter alhier weÿl. sigmund Leistingers geweßenen Schirmerß und tabackbereiterß alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfer Salome, Gabriel Schröpfferß deß Maurerß und Steinhauerß auch burgers allhier eheliche tochter [unterzeichnet] J G L, (Salome Schöpfferin handzeichen)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 672-v, n° 7)
1697. Mitwochs d. 24. Aprilis seind Johann Georg Leider Tabackmacher Vnd Schirms Verwandte allhier der wittiber v. Jgfr. Anna Maria, Philipps Wickels deß Schiffknechts v. Schirms Verwandten alhier v. Ursula Winckelin ehel. Tochter copulirt und eingesegnet word. [unterzeichnet] +, +

Jean Schœnleber et Anne Marie Wickel font dresser un état de leur fortune qui s’élève à 205 livres
1710 (19.7.), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) n° 70
Summarische Designation der Jenigen Nahrung so dem Ehrengeachten Meister Johann Schönleber, dem Schneider und der tugendsamen Frawen Anna Maria gebohrne Wicklerin beeden Eheleuthen und hintersaßen alhier Zu Straßburg Eigenthümlichen zuständig, welche dieselbe auch mit unterschriebenem Notario und Inventirschreiber bona fide selbsten Vor eigen angegeben, die ich als dann ordentlichen Verzeichnet und gegenwärtige Designation darüber auffgerichtet
Sa. haußraths 75, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 9, Sa. baarschafft 85, Sa.guther und geiwßer Schulden 38, Summa summarum 205 lb
Actum Straßburg den 19.ten Junÿ Anno 1710.

Jean Schœnleber est autorisé à travailler pour son compte
1710, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 12) Dienstag den 6.ten Novembris 1710 – Johannes Schönleber [bitt Ihme Zu erlauben auff seine eigene hand Zu arbeiten] soll ebenmäßig biß nächstkünfftig Martini 1. lb beÿtrag bezahlen und also jährlich continuiren.

Nouvel état de fortune qui s’élève à 307 livres
1711 (4. Xbris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Johannes Schönleber der Schneider und fraw Anna Maria gebohrne Wicklerin beede Eheleuthe und Schirmer allhier haben Volgendes eÿgenthümblich in Vermögen, darüber Sie mir dem Inventario beÿ Vorgehabten Inventation die würckliche handtrew abgelegt
Hausrath und Vahrende Haab 58, Silber 1, Guldene Ring 8, Baarschafft 145, Activ Schulden (Item Johann Ludwig Rausch Ackersmann undt burger zu drenheim des Manns Schwager, soll in Erbssachen) 92, Summarum 307

Jean Schœnleber, originaire de Dirmstein, et sa femme Anne Marie Wickel achètent le droit de bourgeoisie le 16 décembre 1711
1711, 3° Livre de bourgeoisie p. 1283
Johann Schönleber d. schneider V. Dürnstein V. s. Fr. An: Maria Wicklerin, erkauffen d. b. p. 6. Gold fl. 6. ß. w. beÿ d. schneidern dien. J. 16. Dito [X.bris 1711]

Jean Schœnleber devient tributaire le 5 janvier 1712.
1712, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 28-v) Dienstags den 5.to Januarÿ 1712 – Johannes Schönleber Burger und Schneider allhier empfangt das Zunfftrecht.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Madeleine. Les apports du mari s’élèvent à 72 livres, ceux de la femme à 323 livres.
1713 (19.7.), Not. Goldtbach (6 E 41, 230) n° 110
Inventarium über dasjenige Vermögen, so der Ehrengeachte Meister Johannes Schönleber, der Schneider Vnd die Ehren: und tugendsame Fraw Anna Maria Schönleberin geb. Wicklerin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für Unveränd.t in den Ehestand Zugebracht, auffgerichtet Anno 1713. (…) welche der Ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung außtrucklichen versehen, daß einem Jeeden theil und Seinen Erben sein in die ehe gebrachte Nahrung Unverändert seÿe (…) Actum Straßburg in fernerem gegensein Meister Johann Friderich Wollenbehren, deß Schneiders und burgers allhier der Ehefrawen Schwagers und hierzue In sonderheit erbettenen beÿstandt den 19.ten Julÿ Anno 1713.
In einer allhier ane der Uttengaß gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 32, Sa. silbers 5, Sa. baarschafft 24, Sa. Schuld 10, Summa summarum 72 lb
Hierauff wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 111, Sa. silbers 19 ß, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 92, Sa. Schulden 112, Summa summarum 323 lb

Les contrôleurs font grief à Jean Schœnleber d’employer Salomé Ried. Il convient des faits mais déclare qu’elle ne travaille que de temps en temps et qu’elle est sa pupille. La tribu le condamne à 5 sols d’amende qu’elle lève ensuite eu égard à la pauvreté de Jean Schœnleber.
1731, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 367) Dienstags den 18.ten Decembris 1731 – Erstgemelte Rüegere Klagen Ctra Johann Schönleber den schneider daß selbiger ohnerlaubter weiß eine weibs Prsohn in seine werckstatt auff genommen, und in der arbeit sitzen habe, bitten abstraffung ref. Exp. Beklagter Zuegegen ist einer Weibs Persohn mit nahmen Salome Riedin geständig, sagt aber daß selbige ihm nur hin und dar helffe, seÿe auch seine vogts tochter, Zwar nicht in seinem muß und brod, sondern haltet ihren Kosten selbsten für sich, bittet absolution. Erkant, wird beklagter in 5 ß d straff Condemnirt und demselben ins künfftige der gleichen sub arctiori verbotten. auff vorgestellte seine große armuth und gebettenen nachlaß der straff, ist demselben Zwar die straff nach gelaßen, übrigens aber beÿ dem Verbott gelaßen word.

Anne Marie Wickel meurt en décembre 1738 en délaissant pour héritiers ses deux sœurs ou leurs enfants. Les experts estiment la maison à 200 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 153 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 183 livres, le passif de 304 livres.

1738 (4.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 49) n° 1589
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Annä Mariä Schönleberin Gebohrner Wicklerin des Ehrsamen und bescheidenen Meisters Johann Schönlebers Schneiders und burgers alhier zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1738 – nach ihrem Montags den 30.ten Decembris des zurückgelegten 1737.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen – durch gemelten Meister Johann Schönleber den hinterbliebenen wittiber (…) geäugt und gezeigt, So beschehen Straßburg Sambstags den 4.ten Januarÿ 1738.
Die abgeleibte seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie Volgt. Erstlichen weÿland Frauen Mariæ Elisabethæ Wollenbehrein gebohrner Wicklerin ihrer vollbändigen Schwester seel. mit Johann Friderich Wollenbehr dem hiebevorigen Schneider dermahlen aber Schuelmeister zu Brischwickersheim ihrem hinterbliebenen wittiber ehelich erziehlte zweÿ Kinder Nahmentlichen 1.mo Mariam Ursulam so ohngefähr 24. jahr alt, 2.do Johann Christoph seines alters ohngefähr 21 Jahr, In welcher beeden ihrem Nahmen beÿ dießer Inventur erschienen Vorgemelter Johann Friderich Wollenbehr ihr eheleiblicher Vatter, Welcher aber solcher nicht Vollends beÿwohnen Konte und dahero Mstr. Philipp Andreas Mentzer dem Kürßner und burgern alhier Commission gegeben, seiner KK Interesse hiebeÿ zu observiren
So dann 3.tio Frau Mariam Salome Packin gebohrne Wicklerin Christoph Pack des Zimmermanns und Schirmers allhier eheliche haußfrau, alß weÿland Friderich Wicklers des geweßenen Meÿers auff einem in der Rupprechtsau befindlichen Landguth und Schirmers allhier, der abgeleibten sel. geweßten vollbändigen bruders hinterlaßene tochter, Weilen nur dießelbe alhier ohnverburgert alß ist von seithen E.E. Kleinen Raths (…) zu dießem geschäft abgeordnet worden der Ehren Vesten Fürsichtig und Weiße H. Philipp Ramsperger Schuhmacher und E.E. Kleinen raths dermaliger wohansehnlicher beÿsitzer, welcher neben Ihr Packischer Ehefrauen Ihrem Ehemann dießer Inventation beÿgewohnt hat.
Alßo alle dreÿ der abgeleibten seel. respective Vollbändigen bruders und Schwester Kindter alß ab intestato zu dreÿ gleichen portionen und haupttheilen Verlaßene Erben

In einer alhier zu Straßburg auff dem Uttengängel gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie Volgt.
Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Nemblichen eine behaußung und Hoffstatt mit allen derselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden Rechten und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg auff dem sogenannten Uttengängel einseit neben H. Johannes Silberrad alten dreÿers löbl. Statt Pfenningthurns und der Schenckbecherischen Stifftung Schaffnern, anders: neben Hn Johann Friderich Färber handelsmann und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzern Vornen auff den inneren Stattgraben und hinten auff gedachten H. Färbers gärtlein stoßend gelegen, so über 12 ß dem allhiesigen Pfenningthurn jährlich zu lüffern habenden bodenzinßes und hernach eingebrachtes passiv Capital gegen männiglichen freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg des zu mein Notarÿ Concept gelüfferten Abschatzung Zeduls Vom 27.ten Januarÿ Anno 1738 taxirt pro 176 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhies: C.C. Stub gefertigt, de dato 1.ten februarÿ 1723. mit dero anhangendem Insiegel verwahret.
Abschatzung dem. 27. Jenër: 1738. Auff begehren deß bescheitenen Meister Johannes schön Lëber deß schneiters ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem rutten gänglein gelegen ein seits an eine behausung so herrn schaffner silberad gehörig ander seits an eine behausung die H: fërber dem spetzirer in der Vieh gaßen gehörich hinden auff Meister thoman Nicker dem Zimmermann gehorich Stoßent welche behausung unden auff dem botten eine Kleine Stuben hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein oben dar über widrum ein stuben Kuchell und sehr Klein hauß Ehren, under dem tach zweÿ Cammern und besetzte bienen ein fachs Ziegell tach getrembtes Kellerlein sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschworne werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preÿß nach an geschlagen wierd Vor und Umb Vier hundert Gulden, bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene werck Meister [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauerhoffs
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden ohnveränderten guths, Nach besag des über beeder gewesener Eheleuthn einander in den Ehestand Zusammen gebrachte Nahrungen, durch nunmehro weÿland H. Notarium Sebastian Goldbach in Anno 1713 auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, des Wittibers ohnverändert, Sa. werckzeugs 5 ß, Sa. silbers 3, Sa. Schulden 50, Erg. 37, Summa summarum 90 lb – Schulden 15, In Vergleichung 75 lb
Dießemnach wird auch derer Erben ohnverändert guth consignirt, Sa. hausraths 31, Sa. Silbers 1 ß, Sa. Goldener Ring 6, Sa. Schulden 15, Erg. 150, Summa summarum 203 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 153 lb
Endlichen Volgt auch das gemein verändert und theilbar guth, Sa. hausraths 7, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 176, Summa summarum 183 lb – Schulden 304, In Vergleichung passiv onus 121 lb – Stall summ 90 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Jacob Baldner, Nots. jurats. publ.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritière non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1738, Livres de la Taille (VII 1178) p. 286
Schneider F. N° 7552 – Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Wicklerin Johannes Schönleber Schneider und burgers alhier Ehel. Haußfrauw Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 65.b, 90 lb 6 ß 11 s, Verstallte hiengegen 400 fl.
Extat kein Stallbelt
Gebott 2 ß
Abhandlung 5 ß 6 d – Summa 7 ß 6 d
Abzug. Fr. Maria Salome gebohrne Wicklerin Christoph Packen Zimmermanns vnd Schirmers alhier Ehefrau hat von Finito usufructu anfallenden Erbe der 51 lb 6 ß 8 d den Abzug Zu erlegen mit 5 lb 2 ß 8 d
dt. 12. Februarÿ 1738.

Jean Schœnleber se remarie avec Marie Marguerite Ottmann, fille du pêcheur Charles Ottmann de Breuschwickersheim
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 79, n° 14) Ao. 1738. den 27. Maÿ.Seind auf erhaltene erlaubnus von ihro Gnaden dem regirenden H. Ammeister in der Kirch zu S. Wilhelm zum ersten und andern mal auff den 5. Pfingsttag proclamirt und außgeruffen und hernach zu Breuschwickersheim copulirt und eingesegnet worden, Meister Johannes Schönleber der Schneider wittwer und burger allhier und Maria Margaretha weÿl. Johann Carl Ottmanns gewesenen fischers und burgers allhier und Mariä Evæ Dürrin ehel. Tochter (mariage en déficit à Breuschwickersheim)

Jean Schœnleber meurt en septembre 1746 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé au Coin jaune (près de la Porte Neuve). La maison délabrée Passage Sainte-Madeleine est portée à la somme de 125 livres. La masse propre à la veuve est de 11 livres, celle propre aux héritiers de 12 livres. L’actif de la communauté s’élève à 530 livres, le passif à 418 livres.

1746 (28. 7.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1139) n° 469
Inventarium über Weÿland des Ehrsam und bescheidenen Mr. Johann Schönlebers des geweßenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1746 (…) nach seinem Sonntags den 4.ten dießes Monaths Septembris aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren Conrad Baldners des Fischers und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Margarethä Salome Schönleberin, so 7 Jahr alt und der Verstorbenen seelige mit hernach bemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeuget und ab intestato zu seiner universel Erbin verlaßen hat, inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Margaretham Schönleberin gebohrne Ottmännin die hinterbliebene Wittib, beÿständlichen herrn Johann Friderich Dürr schreiners und burgers allhier (…) So beschehen Straßburg Mittwochß den 28.ten Septembris Anno 1746.
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Demnach die hinterblieb. Wb. gleich anfangs der Inventur nach angelegter handtreu versicherte und zu vernehmen gegeben, wie daß Sie mit dem abgelebten seeligen Zur Zeith Ihrer Verheurathung Keine Eheberedung auffgerichtet habe, alß sein auch keine Erg. des sowohl von dem eingebrachten als aich währender Ehe Von der Wb. von weÿland Maria Ursula Dürrin Ihrer leedig verstorbenen baaß seel. erlangten Erbschafft abgegangenen Vermögens zu formiren (…)

In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem gelben Eck gegen denen Backöffen über gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
Eigenthumb ane häußern (E.) Nembl. Eine sehr alte und baufällige Behaußung und hoffstatt, mit allen dero gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allhier zu Straßburg auff dem sogenannten Uttengängel j.s. neben H. Johann Silberrad alten dreÿers löbl. Statt Pfenningthurns und Schaffnern der Schenckbecherischen Stifftung 2.s. neben Ludwig Kneuschi, dem Pfeiffenmacher und Gimpel Käuffler hinten auch auff ihne Kneuschi stoßend gelegen, darvon man der Statt Straßb. Pfenningth. jährl. 12 ß ane Bodenzinß zu lüffern schuldig, sonsten durch (die Werckmeistere) außweißlich deß zu mein Notarÿ Concept gelüfferten abschatzung Zeduls Vom 24.ten 7.bris 1746. Vor freÿ leedig eigen angeschlagen pro 125 lb. Erwehnten bodenzinß ohnvorgreifflich zu doppelter Capital gerechnet antreffend 24 lb, Abgezogen so restiren auß zu werffen 101 lb. Darüber besagt j. teutscher perg. Kffbr. in alhiesig. C.C. Stub gfr. mit dero anhangenden Insigel verwahrt de dato 1.ten Febr. A° 1723
(T.) Nembl. Eine behaußung höfflein und hoffstatt auch Kleines gärthlein mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau beÿ dem gelben Eck gegen denen bachöffen (…)
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wb. ohnverändert guth, Sa. hausraths 11, Sa. silbers 6, Summa summarum 11 lb
Dießemnach wird auch des Kinds und Erbin ohnverändert Guth beschrieben, Sa. hausraths 10, Sa. silbers 1, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 101, Summa summarum 112 lb – Schuld 100, Nach solchem abzug 12 lb
Endlichen folgt auch das gemein Verändert und Theilbahr guth, Sa. hausraths 17 ß, Sa. Silbers 4 ß, Sa. baarschafft 4 Sa. Eigenthumbs ane jr. behaußung 375 lb, Sa. der activ schulden 150, Summa summarum 530 lb – Sa. Schulden 418 lb, Nach deren Abzug 111 lb – Stall summ 135 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Verlassenschafft zugelten 49 lb

Registre contenant vente des meubles et mention des deux maisons qui appartiennent à Marguerite Salomé Schœnleber après la mort de ses parents.

1747 (28.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1141) n° 509
Verkauff und Erlöß Register Inhaltend Alles dasjenige was Margarethä Salome Schönleberin, weÿl. Mr Johann Schönleber des geweßenen Schneiders mit auch weÿl. Frauen Margaretha geb. Ottmännin seiner hinterbliebenen Wittib nun beeder seelig ehelich erzeugtem töchterlein Vor Elterl: guth erblich zugekommen und davon verkauffet worden
Zuwißen seÿe hiermit nach deme weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Margaretha Schönleberin geb. Ottmänin auch weÿland des ehrsam und bescheidenen Mr Johann Schönlebers des gewesenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg seelig hinterbliebene Wb. Freÿtag den 9. Junÿ dießes instehenden 1747.sten jahrs das zeitliche mit dem ewigen Verwechselt, daß dero mit demselben ehelich erziehten töchterleins und ab intestato verlaßene universel Erbin Margaretha Salome Schönleberin geordnet und geschworener Vogt der Ehrsam und bescheidene Mr Conrad Baldner, Fischer und burger allhier, Von denen wohlverordneten herren dreÿ Löblicher Statt Stalls die großgönstige Permission erhalten, daß deroselben Verlaßenschafft nicht hat dörffen inventiret weniger ein Inv.m darüber augferichtet werden sonder Er hat denenselben das über seiner curandæ Vätterliche Verlaßenschafft Von mir Not° den 28.ten 7.bris des vorigen Jahrs Verfertigte Inv.m den 14.ten hujus reproducirt, welches ane statt eines anderwärtigen seine behörige abhandlung empfangen wie fol.2.a deßelben angemerckt ersichtlich. Umb nun die Sterb behausung so in dieße Verlaßenschafft gehörig die allhier zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau beÿ dem gelben Eck gegen denen backöffen über gelegen ist, Von denen Mobilien und effecten zu befreÿen und der verstorbenen seeligen eingehabte Wohnhaft Verlehnen zu können, ließ Er der Vogt jene in seine beÿ der büchergaß gelegene wohnbehaußung transportiren

Eigenthumb ane häußern. I. behaußung und hoffstatt, mit allen dero Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier zu Straßburg auf dem sogenannten Uttengänglein j.s. neben Herrn Johann Silberrad alten dreÿers löblicher Statt Pfenningthurns und Schaffnern der Schenckbecherischen Stifftung 2.s. neben Ludwig Kneuschi dem Pfeiffenmacher und Gimpel Käuffler hinten auch auf ihre Kneuschi stoßend gelegen, davon man der Statt Straßburg Pfenningthurn jährlichen 12 ß ane bodenzinß zu lieffern schuldig, sonsten durch (die Werckmeistere) auf basterben der Verstorbenen Ehemann zu dem, durch mich notm. in A° 1746. aufgerichteten Verl. Inv: Conc: geliefferten Abschatzung Zeduls Vom 24.ten 7.bris 1746 Vor freÿ leedig eigen angeschlagen pro 125 lb. Darüber besagt j. teutscher perg. Kffbr. in alhießiger C.C. Stub gfr. de dato 1.ten febr. A° 1723
It. I. behaußung höfflein und hoffstatt auch Kleines Gärthlein mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Rechten, zugehördten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau beÿ dem gelben Eck j.s. neben Hn Georg Bruther des gew. Wüths und burgers allhier seeligen hinterbliebener Wittib, 2.s. neben des Stiffts St. Nicolai in undis Garthen, hinten zum theil auf solchen Garthen und zum theil auf weÿl. Johann Jacob Winthers deß geweßenen Gartenmanns Wittib und Erben stoßend gelegen, so durch den H. Lohner undt die herrn Werckmeistere zufolg erstgedachten Abschatzung zeduls Vor freÿ leedig eigen taxirt pro 375. Hierüber besagt I. teutscher pergamentener Kffbr. in alhießiger C.C. Stub gfr. de dato 6.ten aug. A° 1746. Ferner i. dergl. perg. Kffbr. auch allda gefr. und mit erwehnten Ins. versehen sub dato 7.ten Januarÿ A° 1746.

Le tuteur de Marguerite Salomé Schœnleber hypothèque la maison au profit du tanneur Jean Ecker.

1757 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 48-v
Conrad Baldner der fischer als vogt Jfr. Margarethæ Salome Schönläberin
in gegensein Johann Ecker des rothgerbers – schuldig seÿen 25 ln
unterpfand, ein häußlein und hoffstatt cum appertinentis auff dem Uttengängel, einseit neben NN., anderseit neben Louis Neuschick dem gimpler, hinten auff den innern stadtgraben

Conrad Baldner rend compte de la tutelle avant de s’en décharger. La maison passage Sainte-Madeleine comprend trois logements (celui du bas, celui du milieu et celui du haut)

1757, Not. Schweighaeuser (6 E 41, 575) n° 8
Rechnung Mein Conrad Baldner, Fischers und Burgers allhier Zu Straßburgn als geordnet: und geschworenen Vogts Jungfrauen Margarethä Salome Schönleberin, weÿl. Meister Joh: Schönlebers geweßenen Schneiders und Burgers allhier, mit auch weÿland Frauen Margaretha gebohrner Ottmännin seiner hinterbliebenen Wittib, beeder längst seeliger, hinterlaßener ehelich erzeugter tochter, Inhaltend dasjenige was ich solcher Vogteÿ wegen seit Michaelis letstabgewichenen 1756.sten Jahrs als dem beschluß meiner abgelegten dritten Rechnung bis dato den 20.ten Julÿ 1757. sowohl eingenommen als außgegeben und sonsten verhandelt habe – Schluß-Rechnung dießer Vogteÿ.
(…) auf deßen begehren mir Von E: löbl. Vogteÿ Gericht auferlegt wurde die Schluß Rechnung abzulegen, Welches umb so viel nöthiger, mich die heutigen Umùbstände, ehester Tagen Zwingen Zum dienst unsers allergnädigsten Königs, auf eine mir nicht bewußte Zeit lang Zur Schiffbruck abzureißen
Der Curanden Jährlichen fallen habender Hauß Zinß
Er ist derslben zufolg oben im Bericht allegirten Verkauff Registers als ein von ihren eltern ererbtes Guth eigenthümlich Zuständig. Erstl. eine behaußung und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben weÿl. H. Johannes Silberrad geweßenen Schaffners der Schenckbecherischen Stifftung hinterlaßenen Erben, 2.seit neben Ludwig Kneuschi stoßend gelegen, davon man der Statt Straßburg Pfenningthurn jährlichen 12 ß ane bodenzinß zu lieffern schuldig, sonsten und außer hernach beÿ dem Corpore der jährlichen Zu reichen schuldiger Widerzinß beschriebenen darauf versicherten Capitals der 25. lb d freÿ ledig und eigen Worüber vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhießiger C.C. Stub gefertiger. mit dero anhangendem Insiegel verwahret, dedato 1.ten febr. A° 1723.
Und eine behaußung beÿ dem Gelben Eck (…)
Von der Behausung am Uttengäglein Zahlt Christoff Strobel der Tabackbereiter von der untern Wohnung quartaliter 1 lb 15 ß
Von der mitlern Wohnung Anthonii Geÿer der Maurer quartaliter 2. ln
Und von der obern Wohnung hab Ludwig Roßenheck der Tambour unter der Elsaßer Militz auch 2 lb des viertel Jahrs. Es stehet aber solche Wohnung seit Annunciationis Mariæ letzthin leer und ohnbewohnt

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 23 juin 1761. Le marchand Jean Jacques Reckop s’en rend propriétaire.
Originaire de Berlin, le marchand Jean Jacques Reckop épouse en 1739 Marguerite Dorothée Bær

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 45)
1739. Mittwoch den 15. Julÿ seind (…) in den Ehestand eingesegnet word. H. Johann Jacob Recop, Handelsmann und burger allhier, gebürtig auß Berlin, weil. Hn Georg Recops, geweßten Handelsmanns u. Burgers daselbst hinterlaßener ehl. sohn und Jgfr. Maria Dorothea H. Johann Philipp Bären deß Handelsmanns u. burgers allhier ehl. Tochter – [unterzeichnet] Johann Jacob Reckop als Hochzeiter, Maria Dorothea Barein als Hochzeiterin, Johann Philipp Baer als Vatter

Jean Jacques Reckop vend la maison au compagnon maçon manant Christophe Strobel pour 306 livres

1769 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 278-v
H. Johann Jacob Rekopp der handelsmann
in gegensein H. Christoph Strobel des maurergesellen und schirmer
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuen, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auf dem Uttergänglein, einseit neben Fr. Silberrath geb. Beÿerbachinn anderseit neben (-), hinten auff den innenen Stadtgraben – als ein d. 23. Julÿ 1761 ane der ganth ersteigertes guth, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß ane bodenzinß – um 306 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Jacques Reckop à vendre la maison au manant Christophe Strobel sans dresser un procès verbal de visite.

1769 Conseillers et XXI (1 R 252)
Christoph Strobel der schirmer und Maurergesell erhält erlaubnus von H. Joh. Jacob Rekopp dem burger und handelsmann alhier eine am Waisengräbel gelegene behaußung dispensando vom augenschein Kauffen Zu dörfen. 62.
(p. 62.) Sambstag den 22.ten Aprilis 1769. – Idem [Claus Senr.] nê Christoph Strobel des schirmers und verheuratheten Maurergesellen allhier der hat von H Johann Jacob Rekopp dem burger und handelsmann eine am Waisengräbel alhier gelegene behaußung umb 612 fl. samt übernahm der Uncosten an sich bracht, worauf er 412. fl. bar bezahlt, die übrige 200 fl. aber verzinselich stehen bleiben, bitt unterth. also Kaufen Zu dörfen, anbeÿ mit gnädiger dispensation vom augenschein Zu willfahren.
Osterrieth nê der Verkaufers bitt unterth. also verkauffen zu dörden und ebenfals umb gnädige dispensation vom augenschein.
Nach angehörtem voto des H Syndici Regii wurde auf gleichmäßigen hohen anspruch des auf dem obern banck vorsitzenden Hn Stättmeisters von Oberkirch vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird denen Parthen mit gebettener erlaubnus auf vorstehender arth Kaufen und respectivé verkaufen dispesando von augenschein willfahrt, doch also daß der Kauf und Verkauf in Mghh. Cantzleÿ Contractstub coram Deputatos ordungs mäßig verschrieben, und dabeÿ gemeiner Statt versirendes interesse besonders wegen abrichtung des réal schirmgelts bestermaßen beobachtet werden solle.
Deppi. H. Rathh. Mogg, H. Rathh. Schäfer.

Originaire du diocèse de Spire, Christophe Strobel épouse en 1755 Catherine Sophie Linck, fille du tailleur Jean Linck.
Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 401)
Hodie 3 februarii anni 1755 (…) in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Christophorus Strobel ex Oberzenrott diœcesis Spirensis oriundus filius Jacobi Strobel et defunctæ Barbaræ Winckerin conjugis ejus legitimus et Catharina Sophia Linck filia defunctorum Joannis Linck sartoris et ciuis hujatis olim viveret et annæ ursulæ teutschin conjugum, ambo in hac parochia commorantes (signé) +, + (i 203)

Christophe Strobel meurt en 1793 en délaissant cinq enfants

1794 (29 nivose 2), Strasbourg 11 (1), Not. Anrich n° 368
Inventaire des biens delaissés par feu le Citoyen Christoph Strobel vivant maçon en cette ville de Strasbourg, dressé l’an second de la République française – après sa mort arrivée le 17 frimaire dernier, Lesquels Biens à la Réquisition de la Citoyenne Catharine Linck veuve du défunt assistée du Citoyen Antoine Rooser journalier de cette commune (…) Fait passé er interpreté en allemand en la maison appartenante à cette Succession scize Quay d’Utton N° 2 à Strasbourg ce 29 Nivose l’an second de la République française
Le Défunt a delaissé pour héritiers ab intestat ses cinq Enfans procréés avec sa veuve susdite sçavoir, 1. La Citoyenne Eve Strobel femme de Ferdinand Altmeyer charpentier en cette ville assistée et autorisée du dit son mari à ce présente, 2° Christoph Strobel garçon maçon majeur d’ans absent pour et au nom duquel est comparu Philippe Jacques Eckert emballeur a la Douane de cette ville son curateur assermenté, 3° Madeleine Strobel, femme de François Joseph Amiot, journalier en cette dite ville de lui assistée de et authorisée à ce présente, 4° Catharine Strobel fille agée de 21 ans sous l’assistance dudit Philippe Jacques Eckert aussi à ce présente et 5. François Antoine Strobel agé de 17 ans pour lequel a été présent à la Confection du présent Inventaire Joseph Boser aussi emballeur à la Douane de cette ville son tuteur
Observation, d’après la déclaration de la Citoyenne veuve du défunt cy dessus nommée n’a été errigé dans le temps entre eux ni Contract de mariage ni Inventaire des apports qui ne consistoient en autre chose que dans un lit complet appartenant à ladite veuve (…)

Propriété d’une Maison. Scavoir une petite Maison avec ses appartenances et dependances scize Quay d’Utton N° 2 en cette ville d’un côté le Citoyen Schaffner d’autre le Citoyen Logel Serrurier par derrière sur le fossé intérieur de la Ville, laquelle est chargée envers la Commune d’une rente foncière de 48 sols, estimée par les parties interessées de gré à gré à 1000 livres. La propriété de cette maison est constatée par une lettre d’achat en parchemin du 27. avril 1769 expédiée dans la Chambre des Contracts de cette ville
Total des meubles meublans 202 lb, total de l’estimation de la maison 1000 lb, Total général 1202 lb – Somme finale 1202 livres, le 29 Nivose 2
acp 20 f° du 8 pluv. 2

Catherine Linck meurt en 1794. L’inventaire est dressé dans la maison quai des Orphelins.

1794 (25 thermidor 2), Strasbourg 11 (1), Not. Anrich n° 371
Inventaire des biens delaissés par feu Catherine Linck veuve du Citoyen Christoph Strobel vivant maçon en cette ville
Cejourd’hui 25 Thermidor l’an deux de la République française une et indivisible sont comparus 1° la Citoyenne Eve Strobel femme de Ferdinand Altmeyer charpentier de lui assistée, 2° la Citoyenne Madeleine Strobel femme de François Joseph Amiot Journalier sous l’assistance d’icelui, 3° la Citoyenne Catharine Strobel fille majeure d’ans assistée de Philippe Jacques Eckert chargeur à la Douane, 4° le Citoyen Joseph Boser aussi chargeur à la Douane en qualité de tuteur de François Antoine Strobel mineur agé de 17 ans et 5. ledit Philippe Jacques Eckert en qualité de Curateur de Christoph Strobel garçon maçon majeur d’ans absent, lesquels ont dit et declaré que le Decès de la Citoyenne Catharine Linck veuve du Citoyen Christoph Strobel vivant maçon en cette commune leur mere étant arrivé le 24 prairial dernier, le peu de bien qu’elle avoit en Commun avec leur pere défunt aiant eté inventorié recemment à l’occasion de la mort du dit leur pere le 29 nivose dernier et l’inventaire dressé par le soussigné le 8 pluviose dernier, ils ne pourroient proceder à un autre et nouveau Inventaire dudit bien, attendu que l’entier de ce bien inventorié existe encore sans avoir été distrait du paternel
en habits 59 livres (enregistré 28 therm. 2)
N° 371, 29 ther 2, Registre de la vente et Enchere des meubles delaissés par feu le Citoyen Christoph Strobel vivant maçon et sa veuve Catharine aussi défunte
trouvés dans la Maison mortuaire scize quay de l’adoption N° 2

Les enfants Strobel vendent la maison au jardinier Jean Jacques Bartholmé

1795 (21 nivôse 3), Strasbourg 9 (1, nouv. cote 3), Not. Dinckel n° 10
Quittung – 1. die b. Maria Eva Strobel des b. Ferdinand Altmeÿers, Zimmermanns Ehefrau, 2. die b. Maria Magdalena Strobel des b. Frantz Joseph Amiot, Tagners dahier Eheliebstin, 3. die b. Catharina Strobel des b. Nicolai Ducrest, Pompier allhier hausfrau endlich 4. der b. Joseph Bosert, Spanner in allhiesigem Kaufhaus Namens Christoph Strobel des abwesenden und als geschworner Vogt Anton Strobel des minderjährigen diese haben als Kinder und erben weil. des b. Christoph Strobel gewesten Maurers Kinder und Erben
an b. Johann Jacob Bartholme Gartenmanns
angezeigt und bekannt, daß diejenige 3500 livres kauffschilling um welche er Bartholome die in Strobelische Verlassenschafft gehörig geweste allhier am Waisengräblein einseit neben b. Schaffner taback bereiter anderseit neben b. Laugel Schloßer hinten auf b. Hügel Kutscher stoßend gelegene mit N° 2 bezeichnete behaußung auf vorherige viermalige Versteigerung beÿ hiesigem district gericht als meistbietender (…) an sich ersteigt, baar bezahlt
(Joint) le Tribunal du District de Strasbourg a rendu le Jugement Suivant, en exécution du jugement rendu aud. Tribunal le 9 brumaire dernier à la requête des tuteur et curateur des héritiers mineurs et absent de feu Christophe Strobel vivant maçon, il auroit été procédé à 4 encheres consecutives de la maison existante dans la succession dudit Strobel scise quay d’Utton /:am Waÿßen gräblein:/ N° 2 (…) définivement adjugé à l’exposant Cit Jean Jacques Bartholomé Jardinier, fait le 13 nivose 3

Fils du tonnelier Jean Michel Bartholmé à Heiligenstein, Jean Jacques Bartholmé épouse en 1788 Elisabeth Marguerite Rettig, originaire de Wolf en juridiction de Deux-Ponts (près de Traben-Trarbach) : contrat de mariage, célébration
1788 (5. Hornung), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 288
Eheberedung – persönlich erschienen seÿn Johann Jacob Bartholme lediger Gartenmann weiland Johann Michael Bartholme gew. Kiefers u. brs in Heiligenstein mit auch weil. fraun Maria Magdalena gebohrner Huthin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter beÿständl. Johannes Barthelme des Gartenmanns und bs. allhier seines bruders an einem
und Jgf. Elisabetha Magdalena Rettigin weiland Johann Niclaus Rettig gew. brs. & Nagelschmidts zu Wolf Zweibruckischer herrschafft u. auch weil. Fr. Mariä Elisabethä gebohrner Hulßin ehelich erzeugter und hinterlaßener tochter beÿständ. Johannes Roser des Gartenmanns und brs. alhierals hochzeiterin
Actum Straßburg Dienstags den 5. Hornung 1788 [unterzeichnet] Johann Jacob Bartholme als Hochzeiter, + Magdalenä Rettigin handzeichen

Mariage, Saint-Guillaume (luth. reg. 1787-1788 f° 15-v)
Im Jahr 1788 (…) den dritten und zehenden februarÿ wurden offentlich proclamirt und Dienstag den 12. ejusdem ebendaselbst morgens um 10 Uhr ehelich eingesegnet Johann Jacob Bartholme, der ledige gartenmann und Schirmer allhier, Johann Michael Bartholme des Kiefers und burgers in Heiligenstein mit weiland Maria Magdalena gebohrner Hutin ehelich erzeugter sohn und Elisabeth Magdalena Redigin, weiland Johann Niclaus Redig des gewesenen Nagelschmidts und burgers in Wolf Hochfürstlich zweÿbruckischer herrschafft mit Maria Elisabeth gebohrne Höltzin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Bartholme als hochzeiter (+ hochzeiterin handzeichen)

Jean Jacques Bartholmé meurt en 1796 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs.

1796 (25 nivôse 4), Strasbourg 7 (8 a), Not. Stoeber n° 1196
Inventarium über Weil. bs Johann Jacob Bartholme gew. Gartenmanns so den 18. nivos lezthin mit tod abgegangen Verlassenschafft, der abgeleibte hat zu erben hinterlassen 1. Joh: Michael Bartholme Maurer zu Heilgenstein, 2. Joh: Bartholme Gartenmann alhier und 3. Mariam Magdalenam Bartholme die leedige so majorennis, Alle dreÿ des Verstorbenen vollbändigen Geschwisterde wie auch auf der Wittib Fraun Elisabetha Magdalena Rettich beÿständlich br. Heinrich Rettich hafners zu Oberbronn wohnhaft ansuchen und begehren

in einer beim sogenannten Waysengräblein N° 2 gelegenen und in diese Verlassenschafft gehörigen behaußung
Liegende güther Schiltigheimer banns
Und ein Garthen so ungefehr zween Acker ein viertzel sammenthaft ausmachend möge vor allhiesigen Spithalthor im heiritz /:nebst einer dabeÿ befindlichen hütt torckstein* i. groser bronnbett*:/ neben dem Almend 2.s neben Daniel Schleber mit i. end auf einem Fahrweeg mit dem 2. end auf den Rietberger Graben ziehend, davon man jahrs der hies. Commune 1 livre 5 s 4 d zinns zu entrichten hat, An besagten Garten hat der Verstorbene einen Acker kraft der vor mir Notario den 19. Januarÿ 1792 passirten Verschreibung für 1230 und die übrige 5 viertzel sind denselben durch die in der vormaligen Contract Stub den 28. junÿ 1793 passirten Kauffverschreibung übernommen mit inbegriffen hernach beschriebenen halben viertzel feld, 3100
und dann ein halben viertzel feld allda (…)
Eigenthum an einer behaußung. Nemlichen eine behaußung u. hoffstatt mit allen begriffen und zugehörden auf dem Uttengängel beÿm Waÿßengräblein N° 2 I.s neben (-) Lagler Schloser, 2.s neben Schaffner dem tabacbereiter hinten auf den innern Stadtgraben ziehend, davon man jährlich hiesiger Commune 2 lb 8 d zinß zu entrichten hat, sonstens ledig eÿgen, Solche behaußung hat der verstorbene aus weÿl. Christoph Strobel des gew. Maurers gesellen der Verlassenschafft ersteigert angenommen für 3500
Summarische berechnung gegenwärtigen Verlassenschafft, hausrath 436 li, Gartenwaaren 416 li, baarschafft 42 li, behaußung 3500 li, Gärthen und feldgrund 4722 li, Activ schulden 700 li, summa summarum 9817 li, schulden 1564 li, Nach deren Abzug 8513 livres
(Joint) Elisabeth Madeleine née Retich femme actuelle du Sr Jean Georges Scherzer Jardinier et veuve de feu le Sr Jean Jacques Bartholmé vivant Jardinier, Plus le Sr Jean Michel B Maçon à Heiligenstein et Dlle Marie Madeleine Bartholmé femme de Jean Frédéric Meyli ouvrier en tabac en cette ville en qualité d’héritiers dudit Jean Jacques Bartholmé (quittance) 12. mars 1808
Enregistrement, acp 38 F° 200-v du 2 plu 4

Elisabeth Madeleine Rettich se remarie en 1796 avec le jardinier Jean Georges Schertzer, divorcé d’Anne Catherine Riebel
1796 (7 fruct. 4), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 637
Eheberedung – br. Joh: George Schertzer Gartenmann alhier als hochzeiter und
Elisabetha Magdalena Rettich, weil. bs Jacob Bartholome gewes. Gartenmanns alhier als Braut am andern theil
[unterzeichnet] Johann Georg schertzer als hochzeiter, + Elisabeth Magdalena Rettich handzeichen
Enregistrement, acp 42 F° 46-v du 7 fruct. 4 – revenu industriel 50 francs)

Mariage, Strasbourg (n° 87)
Cejourd’hui 25° Brumaire l’an V de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Georges Schertzer, âgé de 45 ans, jardinier, né et domicilié en cette cummune, fils de feu Georges Schertzer, jardinier, et de feue Catherine Weiss, époux divorcé d’Anne Catherine Riebel, de l’autre part Elisabeth Madeleine Redig, agée de 42 ans, jardinière, domiciliée en cette commune depuis 10 ans, native de Wolf dans le duché de Deux-ponts, fille de feu Jean Nicolas Redig cloutier audit lieu et de Marie Elisabeth Hoeltz, Veuve de Jean Jacques Bartholomé, jardinier en cette commune (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 11 avril 1751 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 3 janvier 1754 (…) 3° de l’acte de divorce (…) le 27 vendemiaire de l’année dernière, 4° de l’acte de décès de Jean Jacques Bartholomé le 17 nivôse dernier [unterzeichnet] Johann Georg schertzer (i 46)

Jean Michel Bartholmé cède à son frère Jean Bartholmé sa part de maison

1808 (15.12.), Strasbourg 7 (39), Not. Stoeber n° 2928, 8786
Jean Michel Bartholmé maçon demeurant à Heiligenstein
à Jean Bartholmé jardinier demeurant à Strasbourg hors la porte des Juifs
le 6° par indivis dans Une Maison cour appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Uttengaengel près du fossé des Orphelins n° 2, d’un côté le Sr Lagel serrurier d’autre la femme Holdermann aboutissant sur led. Sr Lagel – de la succession de feu Jean Jacques Bartholmé jardinier son père, un autre 6° participe l’acquéreur même a pareil titre, Marie Madeleine Bartholmé femme de Frédéric Meylé ouvrier en tabac et la moitié appartenant a Elisabeth Madeleine Rettich veuve dudit Jean Jacques Bartholmé – chargée d’une rente foncière envers la commune de 2,40 fr – pour 160 francs
Enregistrement, acp 109 F° 60 du 24.12.

Elisabeth Madeleine Rettich et les héritiers de son premier mari vendent la maison à l’emballeur Georges Kientz et à sa femme Marie Anne Schrapff

1810 (27.8.), Strasbourg 4 (38), Not. Stoeber n° 1120
Elisabeth Madeleine Rettich femme en secondes noces de Jean Georges Scherzer jardinier, plus Jean Georges Schertzer jardinier, plus Jean Batholomé aussi jardinier et Marie Madeleine Batholomé femme de Jean Frédéric Meyli ouvrier en tabac
à Georges Kientz emballeur à la douane et Marie Anne Schrapff
une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Uttengaengel près du fossé des orphelins n° 2, d’un côté le Sr Lagel serrurier d’autre la femme Holdermann aboutissant sur le Sr Lagel – de la succession de Jean Jacques Bartholomé jardinier dont la moitié appartient à la femme Scherzer un tiers à Jean Bartholomé, tant de son propre chef qu’en qualité de cessionnaire de Michel Bartholomé son frère maçon à Heiligenstein par cession reçue Stoeber père notaire à Strasbourg le 15 décembre 1808 et un 6° à la De Meyli – pour 1600 francs
Enregistrement, acp 115 F° 101 du 3.9.

Originaire de Matzenheim, Marie Anne Schrapff épouse Antoine Bær, originaire de la Chapelle dans le Haut-Rhin (Lachapelle-sous-Rougemont). Leur fille Thérèse naît à Strasbourg en l’an XI. Antoine Bær meurt en décembre 1808 en délaissant deux filles. Marie Anne Schrapff se remarie avec Jean Georges Kientz.
1808 (2.4.), Strasbourg 15 (8), Not. Lacombe n° 426
Inventaire de la succession d’Antoine Baer, décédé à l’hospice civil le 12 décembre dernier – à la requête de la veuve Marie Anne Schrapff, tutrice naturelle de ses deux enfants mineurs Thérèse âgée de 5 ans et Marie âgée de 8 mois – en présence de Jean Moda cloutier subrogé tuteur auxdites mineures
dans les trois pièces qu’occupe le défunt et la veuve encore présentement au premier étage de la maison située petite rue du bœuf n° 2 bis
actif 705 fr, passif 66 fr, reste 639 fr
Enregistrement, acp 105 F° 55-v du 5.4.

Naissance, Strasbourg (n° 532)
Du 10° jour du mois de Nivose L’an XI de la République française. Acte de naissance de Thérèse Baer, née hier neuf Nivose à sept heures du soir, fille d’Antoine Baer, postillon et de Marie Anne Schrapff marés et domiciliés en cette ville rue des canoniers n° 12 (i 182)

Décès, Strasbourg (n° 2104)
L’an 1807 le 12° jour du mois de décembre (…) qu’Antoine Baehr, âgé de 50 ans, Roulier, natif de La Chapelle Département du haut Rhin fils légitime de feu Jean Baehr, tisserand, et de feu Marie Anne Chrétien, Epoux de Marie Anne Schrepf est décédé Cejoud’hui à huit heures du matin audit hospice (Civil) [in margine :] fracture de Jambe (i 85)

Originaire du Neuhof, Jean Georges Kientz épouse Marie Anne Schrapff en 1809.
Mariage, Strasbourg (n° 349)
L’an 1809 le 4° jour du mois d’octobre (…) ont comparu Jean George Kintz, âgé de 41 ans, journalier né au Neuhof, mairie de Strasbourg le 22 octobre 1767, y domicilié, fils de feu Georges Kintz, journalier ausit lieu, et de feu Anne Marie Hornecker, y décédé le premier le 15 juillet 1786 et la seconde décédée en cette ville le 12 avril 1791 (…) et Marie Anne Schrapff, âgée de 37 ans, demeurant en cette ville depuis 9 ans, née à matzenheim Département du Bas Rhin le 17 mars 1772 fille de feu Ignace Schrapff, instituteur audit lieu et de feu Ursule Wii(man) le premier décédé à Stotzheim Département susidt et la seconde à Matzenheim, savoir le père le 14 Brumaire an IX et la mère le 27 pluviôse an XI, (…) veuve d’André Baehr roulier décédé en cette ville le 12 décembre 1807 (signé) l’époux a décaré ne savoir signer, Maria anna schrapff (i 24)

Registre de population 600 MW 76, Rue des Bœufs N° 2 (p. 140) i 122
Baer, Antoine, 38, Postillon, Cappel, (à Strasbourg depuis) L’an VII, (auparavant) Place Canonniers 12, Entré le 2. 9.bre XIII. Dél. R. Bétail 17
Id. née Schrapp, Marie, 30, Epouse, Matzenheim
Id. Therese née 10. Niv. XI, fille, Strasbourg

Jean Georges Kientz et les deux filles de sa femme vendent la maison au cordonnier Jean Georges Hochapfel et à sa femme Jeanne Susanne Waghette

1829 (20.4.), Strasbourg 14 (87), M° Ritleng n° 778
1. Jean Georges Kientz, emballeur à la douane, 2. Thérèse Berr épouse de Jean Baptiste Schaffner, musicien, 3. Marguerite Berr épouse de Christophe Baumann, boucher
à Jean Georges Hochapfel, cordonnier, et Jeanne Susanne Waghette
une maison avec cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg autrefois rue dite Uttengeangel près du fossé des Orphelins n° 2 aujourd’hui place des Orphelins n° 2, d’un côté le Sr Lagel serrurier, d’autre le Sr Leitersheim, derrière le Sr Lagel – acquis par Georges Kients et feu sa femme en secondes noces Marie Anne Schrapff et Elisabeth Madeleine Rettich femme en secondes noces de Jean Georges Schertzer, jardinier, Jean Bartholomé, aussi jardinier, Marie Madeleine Bartholomé femme de Jean Frédéric Meyli, suivant acte reçu par Stoeber notaire à Strasbourg le 27 août 1810, la moitié à Georges Kientz la moitié à Thérèse et Marguerite Berr seuls et uniques héritières de leur mère Marie Anne Schrapff veuve en premières noces d’Antoine Berr – pour 2000 francs
Enregistrement, acp 194 F° 78 du 21.4.

Originaire de Cassel en Westphalie, le cordonnier Jean Georges Hochapfel épouse en 1810 Jeanne Susanne Waghette, veuve du cordonnier Chrétien Jacques Rohrer
Mariage, Strasbourg (n° 527)
L’an 1810 le 19° jour du mois de novembre (…) sont comparus Jean Georges Hochapfel, âgé de 36 ans, Cordonnier, domicilié en cette ville depuis 12 ans, né à Cassel en Westphalie le 24 novembre 1773 fils de Jean Hochapfel, Cordonnier, et de Marthe Elisabeth Dietsch (…) Et Jeanne Susanne Vaquet, âgée de 29 ans, née en cette ville le 12 octobre 1780, y domiciliée, fille de feu Pierre Antoine Vaquet et de feu Jeanne Caroline Schmidt, veuve de Chrétien Jacques Rohrer, garçon Cordonnier décédé en cette ville le 15 janvier dernier (signé) Johan George Hochapfell, Jan Suan Vaquet (i 12)

Chrétien Jacques Rohrer épouse en 1808 Jeanne Susanne Waghette, fille du cuisinier Pierre Antoine Waghette
Mariage, Strasbourg (n° 332)
L’an 1808 le 5° jour du mois d’octobre (…) sont comparus Chrétien Jacques Rohrer, agé de 37 ans, garçon cordonnier, né en cette ville le 12 octobre 1770, y domicilié, majeur fils de feu Jean Jacques Rohrer, cordonnier, et de feu Marie Anne Zabern, décédée en cette ville ke 18 ventôse an 2 (…) Et Jeanne Susanne Vaquet, âgée de 27 ans, née en cette ville le 12 octobre 1780, y domiciliée, majeure, fille de feu Pierre Antoine Vaquet, cuisinier décédé en cette ville le 20 avril 1784 et de Jeanne Caroline Schmidt, ci présente et consentante (signé) Christian Jacob Rohrer, Jan Suan Vaquet (i 19)

Registre de population 600 MW 89 (1815 sqq) Fossé des Orphelins N° 2 (p. 452) i 169
Kientz, George, 1771 Chargeur, Neuhoff, (à Strasbourg depuis) 7 ans, (auparavant) rue du Bétail, E. 1812, rue du renard prêchant 2
id. née Schrapff, Marie Anne, 1772, Ep. Matzenheim
id. Thérèse, 1803
id. Marie Anne, 1807
id. Madeleine 1816
(p. 453) Hochapffel, Jn Georges, 1773, Cordonnier, Cassel, Hesse, (à Strasbourg depuis) 1797, (auparavant) rue argile 27, E. Juillet 1829
id. née Waghette, Salomé, 1772, Strasbourg
id. Jeanne Charlotte, 1811
(p. 454) Chemin, Joseph, 1799, Prop., Arau, Suisse, (à Strasbourg depuis) l’enfance, (auparavant) rue des Poules 2, E. juillet 1839
id. née Mougin, Marg. Louise, 1808
id. Jean Joseph 1831
id. Marie Anne Louise 1834
Hochapfel, Jean Georges, 1773, Cordonnier, Cassel, (à Strasbourg depuis) 1797, (auparavant) rue du Sanglier 9, E. Juin 40
id. née Waghette, Salomé, 1772, Strasbourg
id. Jeanne Charlotte, 1811

Jean Georges Hochapfel et Jeanne Susanne Waghette vendent la maison au fabricant d’allumettes Joseph Chenin et à sa femme Marguerite Louise Maugin

1839 (18.4.), Strasbourg 4 (88), Me Hatt n° 11.368
Jean Georges Hochapfel, cordonnier, et Jeanne Susanne Waghette
à Joseph Chenin, fabricant d’allumettes, et Marguerite Louise Maugin
une maison avec cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg autrefois rue dite Uttengaengel près du Fossé des Orphelins n° 2 aujourd’hui place des Orphelins n° 2, d’un côté le Sr Lagel serrurier, d’autre le Sr Leydenheimer, derrière le Sr Lagel – y compris trois fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et pierres, la sépararation en planches dans la cave – chargée d’une rente annuelle au profit de la ville de 2,40 fr chaque année à la St Martin – acquise sur 1. Georges Kientz, emballeur à la douane, 2. Thérèse Berr épouse de Jean Baptiste Schaffner, musicien, 3. Marie Anne Berr femme de Christophe Baumann, boucher, par acte reçu Ritleng notaire à Strasbourg le 25 avril 1829. Georges Kientz l’a acquis avec sa femme en secondes noces Marie Anne Schrapff d’Elisabeth Madeleine Rettig femme en secondes noces de Jean Georges Schertzer, jardinier de Jean Bartholomé aussi jardinier et Marie Madeleine Bartholomé femme de Jean Frédéric Meili devant Stoeber notaire le 7 août 1810 – pour 3100 francs
Enregistrement, acp 267 F° 94 du 20.4.

Originaire d’Aarau en Suisse, Joseph Chenin épouse en 1830 Marguerite Louise Mougin, fille du charpentier Pierre Mougin
Mariage, Strasbourg (n° 276)
Du 7° jour du mois d’août 1830 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Chenin, Majeur d’ans, né en légitime mariage le premier octobre 1799 à Aarau en Suisse, domicilié à Strasbourg, Journalier, fils de feu Henri Chenin, Journalier décédé en cette ville le 4 juin 1829 et d’Anne Winckelmann, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Marguerite Louise Mougin, Majeure d’ans née en légitime mariage le 22 janvier 1808 à Strasbourg, fille de Pierre Mougin, charpentier, domicilié en cette ville, ci présent et consentant, et de feu Rosine Wackermann décédée en cette ville le 9 mai 1825. Les époux ont déclaré ne savoir signer (i 26)

Antoine Joseph Chenin meurt en 1860 en délaissant un fils et deux enfants issus de sa fille
1860 (20.3.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Antoine Joseph Chenin, vivant fabricant d’allumettes et Marguerite Louise Mougin sa femme à Strasbourg et de la succession dudit Sr Chenin décédé le 10 janvier 1860, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de feu son mari suivant acte reçu Noetinger le 5 février 1851, 2) Jean Baptiste Joseph Chemin fabricant d’allumettes à Schiltigheim, 3) Balthasar Hummel, conducteur d’omnibus à Strasbourg, en qualité de père et tuteur de Louis Emile et Marie Emile Hummel ses enfants issus du mariage avec Marie Anne Louise Chemin, sa femme défunte
acp 486 (3 Q 30 201) f° 76-v du 17.3. (succession déclarée le 14 juin 1860) Succession, créances 4700, intérêts 57, mobilier 362, argent comptant 1100, loyers 5, (total) 6225 – Masse passive 298, reste 5936
Succession, moitié de la communauté 2963, Passif 152
garde robe 150, bénéfice de la communauté 3004 – Passif de la succession 3711
acp 486 (3 Q 30 201) f° 78 du 27.3. Donation du 9 février 1851 M° Noetinger, par Joseph Chenin, fabricant d’allumettes,à Strasbourg, à Louise Mougin, sa femme de l’usufruit de la moitié de sa succession (décès du 10 janvier 1860)

Liquidation correspondante
1861 (10.8.), M° Noetinger
Liquidation et partage de la communauté de Biens qui a existé entre entre Joseph Chenin fabricant d’allumettes et Marguerite Louise Mangin sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Chenin décédé le 10 janvier 1860, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme donataire de la moitié en usufruit de la succession de feu son mari suivant acte reçu Noetinger le 5 février 1851, 2) Jean Baptiste Joseph Chenin fabricant d’allumettes à Schiltigheim agissant a) comme donataire du Sr Chenin père d’un 12 en toute propriété aux termes d’un contrat reçu Noetinger le 21 avril 1856, b) comme héritier pour moitié de ladite succession, 3) Balthasar Hummel conducteur d’omnibus, comme tuteur de Louis Emile et Marie Emile Hummel ses deux enfants issus du mariage avec Marie Anne Louise Chenin son épouse défunte

acp 501 (3 Q 30 216) f° 42-v du 13.8. (succession déclarée le 14 juin 1860) Communauté, mobilier 362, argent comptant 1100, loyers 5, valeur de la maison 7800 (total) 9267 – Passif 8011, moitié 4005
Succession, moitié de la communauté 4005, rapport de Mde Chemin 36, de M. Chemin fils 23, enfants Hummel 16, total 4081 – Passif 245, reste 3825
Il revient (…)
acp 504 (3 Q 30 219) f° 88 du 4.12. – M° Noetinger 3 décembre 1861 – Dépôt de la grosse d’un jugement rendu par le Tribunal civil de Strasbourg le 11 novembre 1861 portant homologation de la liquidation de la succession de Joseph Chenin vivant propriétaire à Strasbourg, reçu Noetinger le 10 août 1861

Marguerite Louise Mougin se remarie en 1862 avec le journalier Jean Baptiste Kempf
1862 (18.6.), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 8143
Contrat de mariage du 18 juin 1862 – Ont comparu M. Jean Baptiste Kempf journalier demeurant et domicilié à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme futur époux
et Mad. Marguerite Louise Mougin sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Joseph Chenin en son vivant fabricant d’allumettes domiciliés en cette ville
acp 511 (3 Q 30 226) f° 88-v du 25.6. Stipulation du régime de séparation de biens.
Le futur ne stipule aucun apport. Ceux de la future épouse consistent en une créance de 3000 francs due par Jean Joseph Chenin fils fabricant d’allumettes et Philippine Huber son épouse à Strasbourg suivant obligation reçue M° Momy le 18 septembre 1861 et pour toucher les intérêts de ladite créances la future donne pouvoir au futur à cet effet de toucher les intérêts échus

Joseph Chenin et Marguerite Louise Maugin restituent la maison à leurs vendeurs

1840 (14.3.), Strasbourg 4 (90), Me Hatt n° 12.074
Joseph Chenin, fabricant d’allumettes, et Marguerite Louise Maugin
à Jean Georges Hochapfel, cordonnier, et Jeanne Suzanne Waghette
une maison avec cour, aisances, appartenances sise à Strasbourg Place des Orphelins n° 2 (cette place autrefois rue dite Uttengaessel), d’un côté le Sr Leydenheimer aubergiste, d’autre le Sr Lagel serrurier, derrière le Sr Lagel – sont compris trois fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et poele quarrés & ronds, plus les réchauds, séparations en planches et lattes dans la cave – d’acquisition Me Hatt le 18 avril 1839, transcrit au bureau des hypothèques volume 301 n° 94 – pour 2000 francs
Enregistrement, acp 276 F° 80-v du 19.3.

Jean Georges Hochapfel et Jeanne Suzanne Waghette vendent la maison au militaire Dominique Calède en s’y réservant un logement viager

1841 (5.4.), Strasbourg 4 (93), Me Hatt n° 12.940
le sieur Jean Georges Hochapfel cordonnier et dame Jeanne Suzanne Waghette, demeurant et domiciliés à Strasbourg (si. hochapffell george, susann Vaquett)
au sieur Dominique Calède, brigadier au quinzième Régiment d’artillerie /pontonnier/ en garnison à Strasbourg
Ville de Strasbourg – Une Maison avec cour, aisances et appartenances sise place des orphelins Numéro 2 (cette place appelée autrefois Uyttengaengel), d’un côté el Sieur Leydenheimer aubergiste de l’autre el Sr Laugel serrurier aboutissant sur ledit Laugel. Sont compris dans la présente vente trois fourneaux de fer de fonte avec tuyau et planches et en lattes dans la cour – Declarent les conjoints Hochapfel que cet immeuble leur appartient en toute propriété par suite d’acquisition qu’ils en avaient faite des conjoints Chemin de cette ville suivant contrat passé devant le soussigné notaire le 14 mars 1840, les conjoints Chemin en avaient fait l’acquisition des susdits époux Hochapfel en vertu d’un contrat reçu par M° Hatt le 18 avril 1839 – pour 2000 francs – Déclarent les vendeurs que la maison vendue est grevée d’une rente annuelle de deux francs 40 centimes au profit de la ville de Strasbourg payable chaque année au 11 novembre
Se réservent les vendeurs et le survivant d’eux et leur accorde l’acquéreur la jouissance viagère du logement qu’ils occupent dans la maison une chambre au premier étage, Cuisine, petite chambre au grenier, une place dans la cave, la petite fosse d’aisances pour trois années moyennant un loyer de 18 francs
acp 286 (3 Q 30 001) f° 50-v

Originaire de Mézos dans le département des Landes, Dominique Calède épouse en 1849 Elisabeth Fritz. Les mariés légitiment une fille née en 1837.
Mariage, Strasbourg (n° 45)
Du 8° jour de février 1849. à 10 heures du matin. Acte de mariage de Dominique Calède, majeur d’ans, né en légitime mariage le 23 fructidor an IX à Mezas (Landes) en garnison à Strasbourg, sergent au 15° Régiment d’artillerie (Pontonniers), fils de Girons Calède, Cultivateur décédé à Mezas le premier septembre 1817 et de feu Jeanne Dupuch, décédée au même lieu le 7 août 1844, et d’Elisabeth Fritz, majeure d’ans, née hors le mariage le 26 février 1810 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille reconnue de Joseph Fritz, Charpentier, absent sans nouvelles depuis l’année 1833, et d’Elisabeth Klein domiciliée en cette ville ci présente et consentante. Ledit époux produit une permission de mariage qui a été délivrée à Strasbourg le 16 janvier dernier par le Conseil d’administration du susdit Régiment (…) Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Marie Elisabeth Calède née d’eux en cette ville le 10 novembre 1837 (i 25)

Registre de population 600 MW 215 (1846 sqq) Place des Orphelins N° 2, Calède, Caporal au 15° d’art. Propriétaire (p. 147) i 45
Calède, Dominique, 1809, Mezas, serg. au 15 d’artil., Marié, (Entré) 8 fév. 49
id. née Fritz, Elisabeth, 1810, Strasbourg, Ep.
id/ Marie Elisabeth, 1837 (10 nov.), a été légitimé p. le mariage du 8 fév. 49, (Sorti) 30 9.br 54. r. n. q. des Pêcheurs 49
Etterlé, Jean Georges, 1812, Strasbourg, Cordonnier, Marié, (auparavant) R. de la Madeleine 26, (Entré) 3 Janv. 53.
id. née Dietrich, Mie Salomé, 1801, Strasbourg

Dominique Calède et Elisabeth Fritz vendent la maison au cordonnier Jean Georges Etterlé et à sa femme Marie Salomé Dieterich

1852 (7.9.), Strasbourg 15 (88), Not. Momy (Hippolyte) n° 33
Vente du 7 septembre 1852. Ont comparu M. Dominique Calède, Maréchal des logis au 15° régiment d’Artillerie pontonniers en garnison à Strasbourg, décoré de la Médaille du mérite militaire et Dame Elise Fritz, son épouse de son mari autorisée demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (ont déclaré vendre)
à Jean Georges Etterlé, Cordonnier, et Dame Marie Salomé Dieterich, son épouse de lui autorisée, Les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg
Désignation de l’immeuble vendu. Une Maison avec cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg place des Orphelins n° 2, cette place appelée autrefois Uttengaengel, d’un côté le Sr Leydenheimer aubergiste, de l’autre le Sieur Laugel serrurier, aboutissant sur ledit Laugel
Etablissement de la propriété. Les conjoints Calède déclarent qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de l’immeuble sus décrit en vertu des actes qui vont être mentionnés. M. Calède a acquis ladite Maison sur Jean Georges Hochapffel, cordonnier et Dame Jeanne Susanne Waghette, son épouse, les deux demeurant à Strasbourg. Aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Hatt notaire à Strasbourg en présence de témoins le 5 avril 1841 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 avril 1841 volume 368 N° 77. Le contrat contient quittance de partie du prix (…) Les conjoints Hochapfel ont acquis ladite Maison de Joseph Chemin fabricant de chandelles et de Dame Marguerite Louise Maugin son épouse suivant contrat passé devant ledit notaire Hatt en présence de témoins le 14 mars 1840 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 mars 1840 volume 356 N° 74. (…) Les conjoints chemin avaient eux-mêmes acquis le dit Immeuble des conjoints Hochapfel aux termes d’un contrat reçu par M° Hatt notaire à Strasbourg en présence de témoins le 18 avril 1839 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 avril 1839 volume 346 N° 9. La propriété antérieure dudit Immeuble est ainsi établie au contrat devant M° Hatt mentionné au dernier lieu.
Les conjoints Hochapfel ont déclaré que cette Maison a été par eux acquise de 1° Georges Kientz, emballeur à la douane, 2° Thérèse Berr, épouse de Jean Baptiste Schaffner, musicien, et 3° Marie Anne Berr femme de Christophe Baumann, boucher, tous de Strasbourg en verttu d’un acte de vente passé devant M° Ritleng et son collègue notaires en cette ville le 20 avril 1829, enregistré. Ledit Georges Kientz avait acquis l’immeuble vendu conjointement avec sa femme en secondes noces Anne Marie Schrapff, de Dame Elisabeth Madeleine Rettig femme en secondes noces du Sr Jean Georges Schertzer jardinier, de Jean Barthelme aussi jardinier, de Marie Madeleine Bartholmé femme du Sr Jean Frédéric Meyli, tous de Strasbourg suivant contrat passé devant M° Stoeber en son vivant notaire à Strasbourg le 27 août 1810, enregistré. (…) Prix de vente, 2000 francs
acp 412 (3 Q 30 127) f° 97-v du 7.9.

Jean Georges Etterlé épouse Marie Salomé Dieterich en 1844
Mariage, Strasbourg (n° 74)
Du 19° jour de février 1844. à 10 heures du matin. Acte de mariage de Jean Georges Etterlé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 décembre 1812 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de Jean Georges Etterlé, Charpentier, absent sans nouvelles depuis 1827 et de feu Marie Anne Schaepi décédée en cette ville le 17 avril 1831, et de Marie Salomé Dieterich, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 avril 1810 à Strasbourgn domiciliée à Strasbourg, fille de feu George Dieterich, Chargeur décédé en cette ville le 9 mai 1822 et de Marie Salomé Schmidt domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) J. G. Etterlé, M. S. Dieterich (i 38)

Jean Georges Etterlé et Marie Salomé Dieterich hypothèquent la maison au profit de la mineure Camille Holtzapffel. L’acte stipule que la cour mentionnée à la vente ne fait pas partie de la propriété.

1852 (23. 7.bre), Strasbourg 15 (88), Not. Momy (Hippolyte) n° 71
Obligation – Ont comparu Le Sr. Jean Georges Etterlé, cordonnier, et Dame Marie Salomé Dieterich, son épouse de lui autorisée les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (déclarent devoir)
à Mlle Camille Holtzapffel, Mineure d’ans, sans profession, demeurant et domiciliée à Strasbourg sous la tutelle de Mad Hortense Adrienne Eléonore Mathieu veuve de Mr. Michel Thomassin, en son vivant directeur de l’enregistrement à Strasbourg demeurant et domiciliée en cette ville, la somme principale de 2000 francs
hypothèquent, Une Maison avec (cour), appartenances et dépendances située à Strasbourg, place des Orphelins n° 2, cette place appelée autrefois Uttengaengel, d’un côté le Sr Leydenheimer aubergiste, de l’autre le Sieur Laugel serrurier, aboutissant sur ledit Laugel
[in margine :] que c’est par erreur que dans ledit contrat d’acquisition la maison en question leur a été transmise avec une cour en dépendant attendu qu’ils ont reconnu depuis que la cour était en la possession d’un propriétaire contigu, au sujet des droits duquel ils font d’ailleurs toutes réserves, mais sans vouloir jamais prétendre exercer aucun recours contre les époux Calède, leurs vendeurs, à raison de la cour en question
Etablissement de la propriété. Situation hypothécaire. Les conjoints Etterlé déclarent 1° qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de l’immeuble cidessus décrit pour en avoir fait l’acquisition sur M. Dominique Calède, Maréchal des logis au 15° régiment d’Artillerie, pontonniers, en garnison à Strasbourg, décoré de la Médaille du mérite militaire, et Dame Elise Fritz, son épouse, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Hippolyte Momy, l’un des Notaires soussignés et son collègue le 7 septembre courant, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 7 septembre 1852, volume 553 N° 47 et inscrit d’office le même jour volume 575 N° 159. (…) Les époux Etterlé annoncent que c’est pour rembourser aux vendeurs la dite somme de 2000 francs qu’ils ont contracté le présent emprunt

Marie Salomé Dieterich institue son mari pour légataire universel
1873, M° Momy
Testament, 20 septembre 1864 M° Momy – Maria Salome Dieterich Ehefrau von Johann Georg Etterlé Schuster zu Straßburg an letzterem ihrem Ehegatten von ihrem gantzen Nachlasse
acp 615 (3 Q 30 330) f° 14-v du 27.3. (Nachlass erklärt den 23 / 9 73 (Metz)



3, place Gutenberg (ancien n° 60)


Place Gutenberg n° 3 (ancien n° 60) – VI 199 (Blondel), O 102 puis section 19 parcelle 25 (cadastre)

Nouveau bâtiment qui remplace deux anciennes maisons, vers 1833, par le marchand Louis Immortel Ehmann – Agrandi en 1879 par le marchand Théodore Riegger – Détruit par les bombardements en 1944


Vers 1900. Le numéro 3 est le premier bâtiment à gauche dont l’ancien n° 60 formait la partie droite (coll. part, publiée dans Strasbourg naguère)
Vers 1930, bâtiment du milieu (AMS, cote 1 Fi 88)

Le drapier Jean Stœsser établit en 1556 un passage en pierre sur le fossé communal dit Ulmergraben pour passer de sa maison au marché aux Poissons à celle au Fossé des Tailleurs. Le Livre des communaux (1587) atteste que la maison de 35 pieds ½ de long a un auvent qui avance de 6 pieds sur le communal. Elle appartient alors au marchand drapier Balthasar Stœsser. Jean Adolphe Braun qui en rachète petit à petit les parts est associé à Jean Ansorg puis à Esdras Mangin, réformé originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, qui apporte de nouveaux fonds en 1628. Il surbâtit en 1628 un terrain vers le fossé pour y faire un bureau. La maison revient à Esdras Mangin après la mort et la faillite de Jean Adolphe Braun puis à son gendre Jean Jacques Saltzmann, lui aussi réformé. Le marchand Jean Georges Mosseder l’achète en 1696. Il autorise en 1741 son voisin sur la gauche Louis Beguin à faire reposer un escalier dans son mur en y pratiquant neuf trous. D’après l’estimation de 1742, la maison a un rez-de-chaussée et trois étages surmontés de deux greniers, comme le montre le plan-relief. Le marchand miroitier Gérard Walter acquiert la maison en 1747. Il rachète en 1758 les deux loyers communaux. Comme ses voisins, il demande en 1767 le droit de conserver l’auvent ou de construire un balcon pour que ses marchandises ne souffrent pas des intempéries.


La maison est la première à avoir un grand auvent au rez-de-chaussée. Au premier plan l’hôtel de ville, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 181 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (k) : quatre arcades au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des trois étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. la façade arrière vers le fossé dit Ulmergraben, à droite du repère (7), est comparable à la précédente, sauf le rez-de-chaussée.
La maison porte d’abord le n° 60 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (1784-1857) puis le n° 3 place Gutenberg.


Plan des Ponts et chaussées (1856, ABDR cote 2 SP 52). La maison de Louis Ehmann à trois étages est solide et construite en pierre

Jean Pierre Ehmann cède en 1812 à sa voisine de gauche la mitoyenneté du mur entre leurs maisons. Il fait donation de sa maison (n° 60) en 1823 à son fils Louis Immortel Ehmann qui achète en 1832 la voisine de gauche (n° 59) et fait construire un seul nouveau bâtiment à la place des deux anciens. Le marchand Théodore Riegger achète la maison en 1878 et la fait agrandir l’année suivante, en en portant le revenu de 900 à 1118 francs. La maison est détruite avec ses voisines par les bombardements aériens du 11 août 1944.


Ruines après les bombardements aériens (1944, AMS cote 1 Fi 103)
L’ancien n° 60 forme la partie droite du bâtiment Concorde (novembre 2017)

mars 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Balthasar Stœsser, drapier, et (1584) Barbe Übelhœr – luthériens
1603 v Jean Adolphe Braun, marchand, et (1607) Barbe Baur – luthériens
1640* v Esdras Mangin, marchand, et (v. 1620) Marie Robidé – réformés
1662* h Jean Jacques Saltzmann, marchand et (1645) Barbe Mangin – réformés
1696 h Abraham Heusch, marchand et (1664) Marie Elisabeth Saltzmann – réformés
1696 v Jean Georges Mosseder, marchand et (1693) Elisabeth Richshoffer – luthériens
1743 v Gérard Walter, marchand de miroirs, et (1746) Catherine Salomé Schubart – luthériens
1785 h Jean Walter, marchand, et (1774) Chrétienne Cléophée Schatz – luthériens
1802 v Jean Pierre Ehmann, marchand, et (1784) Marie Madeleine Isenheim – luthériens
1823 h Louis (Immortel) Ehmann, marchand, et (1820) Sophie Caroline Wapler
1858 h William Edouard Bartholmess, (né en 1849) à Montreux
1878 v Théodore Riegger, marchand, et (1872) Emilie Ræuber
1909* Paul Siebler-Ferry
1920* Edmond Bloch, commerçant, et copropriétaires
1921* Salomon Lehmann, commerçant, et Aline Levy
1929* v Quincaillerie centrale, anct. Fürderer, Jaegler et Compagnie, société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 3 000 livres en 1742, 2 000 livres en 1776

(1765, Liste Blondel) VI 199, Gerard Walter
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Walters söhne, 11 toises, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 102, Ehrmann, Louis Immortel, vieux / Ehmann – maison, sol – 2,55 ares

Locations

1603, maison de commerce de Frédéric Ringler et Jean Ansorg
puis Jean Ansorg et Adolphe Braun
Adolphe Braun et Esdras Mangin
1696, Jacques Le Roy puis Georges Guillaume Kratz, marchands
1738, Jean Baptiste Domer, marchand
1738, Charles Antoine Otton, marchand
1743, François Pauli, parfumeur
1779, Simon Mühe, marchand
1843, Georges Juillard et Gabriel Corajod, négociants
1858, Georges Juillard, négociant en nouveautés
1861, Armand Sick, négociant de Thann, et Dominique Marckert, négociants en nouveautés

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 23-v
Le drapier Balthasar Stœsser règle 3 livres 3 sols 4 deniers pour un terrain communal devant sa maison (35 pieds ½ de long, 7 pieds de saillie), un encorbellement (3 pieds de saillie), un auvent (6 pieds de saillie et 35 pieds ½ sur le communal) sous lequel se trouvent trois soupiraux (2 pieds de long, 1 pied et demi de large chacun), une porte de cave (7 pieds de long, 6 pieds de large), item à l’avant quatre étaux pliants (4 pieds de long, 2 pieds de large), item un étal pour y exposer le drap (9 pieds de long, 2 pieds de large), item un étal pliant (9 pieds ½ de long, 2 pieds de large), le tout étant communal et devant le rester. – En marge, maintenant à Jean Georges Mosseder

Gegen der Newen Metzig hinüber Vnd hinder der Altten Metzig widerumb hinauff gegen dem Visch Marckh zugemessen
Balthasar Stöeßer der Tuchman hatt die Allmendt vor seinem hauß 35 ½ schu lang vndt 7 schu herauß, Oben ein Vsstoß 3 schu herauß, Daran ein Wettertach 6 schu herauß, vndt durchauß 35 ½ schu vf der Allmendt, Darunder dreÿ Kellerfenster Jedes Zween schu lang vnd 1 ½ schu breit, Mehr ein Kellerthüer 7 schue lang vnd 6 schu breit, Item dauor ein Vssatz banckh 4 schu lang vnd 2 schu breit, Mehr ein Banckh 5 ½ schu lang 2 schu breit Zue einem Isen Cram, Item ferner ein Banckh darauff mann Tuch feÿl hatt 9 schu lang vndt 2 schu breÿt, Mehr ein Vssatz banckh 9 ½ schu lang vndt 2 schu breÿt, Soll Inn allweg Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, iij lb iij ß iiij d
[in margine :] jetzt herr Johann Georg Moseder

1556, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 133
Le drapier Jean Stœsser au Marché aux Poissons doit 6 sols pour un passage en pierre qu’il a construit sur le fossé communal dit Ulmergraben pour passer de sa maison avant à l’autre. Le bail est fait pour 18 ans, le premier loyer échoit à la saint Jacques de l’année 1556 selon le registre des baux folio 75 – Maintenant Jean Ansorg – Maintenant Jean Adolphe Braun et les héritiers de Jean Ansorg – Les mêmes, 12 sols, le premier mars 1627

Item vj ß gibt h. Hanns Stößer tuchman Am Fischmarck von einem steÿnin ganng ob dem vllmer graben den Er vber das Allmend von seÿnem vordern huß Zu dem Anndern gebuwen. Ist Im für sollichen Zinnß Achtzehen Jar lanng gelühen, gefallt Der Erst Zins vff Sanct Jacobs tag Anno & xv C Lvj. Innhaltt des Lÿhenung buchs fol. 75.
Jetzo hanns Ohnsorg
Jetz H Hans Adolff Braun vnnd H Hans Ohnsorgs Erben
(rub.) Jetz Sie 12 ß d 1 Martÿ 1627
Neü 100

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 100-v
Esdras Mangin doit 12 sols pour un passage en pierre sur le fossé Ulmergraben à sa maison au marché aux Poissons, entre Balthasar Louis Künast et Anne Marie Croissant (auparavant registre D folio 133, nouveau registre folio 86) – Ensuite Jean Jacques Saltzmann
Item pour un terrain communal pour servir de bureau au-dessus du fossé Ulmergraben

Jetzt Johann Jacob Saltzmann
H. Esdras Mangin, Soll gemeiner Statt, Von seiner behaußung ahm fischmarck neben Balthasar Ludwig Künasten Vndt Anna Maria Croissant, Vndt steinern gang über den Vlmer graben, Jahrs vf Jacobi, 12 ß d
Alt d. f. 133
New fol. 86
Ext. 1652. 53

Idem von einem Allmendtplatz zu einem contor auf dem vlmer graben, Jahrs vf annunt: Mariæ 8 ß
New fol. 86
Ext. 1652. 53

(Quittungen 1653-1660)
1662 empf. von Hanß Jacob Saltzmann
(Quittungen 1664-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 86
Même loyer dans le registre suivant, au nom de Jean Jacques Saltzmann puis Jean Georges Mosseder

Johann Jacob Saltzmann, Soll von seiner behaußung am Fischmarckh und dem steinern Gang über den Ulmer graben Jahrs vff Jacobi, 12 ß
Ferner von einem Allmendplatz zu einem Contor auf dem Vlmergraben Jahrs vff Annun: Mariä, 8 ß
St. Zinnßb. p. 100
Jetzt Herr Johann Georg Moseder

(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 503

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 503
Report dans le registre suivant. Gérard Walter rachète le loyer en réglant un capital de 40 livres le 15 avril 1758.

alzb. 86
Joh: Georg Moßeder solle von seiner behaußung am Fischmarck und dem Steinern Gang über den Ulmer graben auf Jacobi, 12 ß
Ferner von einem Allmendt platz Zu einem Contor auf dem Ulmer Graben Jahrs auf Ann: Mariæ, 8 ß

(Quittungen, 1741-1757)
Jetzt H Gerhardt Walther. – vid. 608.
d. 24. Aprilis 1758. hat H Gerhard Walther dießes 1. lb mit 40 lb als doppeltem Capital abgelößt L. jhme gegebenen Scheins vom 15. apr. 1758.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1628, Préposés au bâtiment (VII 1343)
Les préposés autorisent Jean Adolphe Braun à enclore un terrain communal derrière sa maison pour y faire un bureau

(f° 42) Zinst. 25. Martÿ – Allmend Eingezaunt vffm Ulmer graben
H Hanß Adolff Braunen Ein Allmendt Zum Contor ein Zu Zäunen hind. sein hau&s& vff den Ulmergrab. Soll deßhalben Zu Augenschein gelt 15 ß d. dht. 15 ß 26

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Les marchands Gérard Walter, veuve Schweitzer, Trombert aîné et Hirn auxquels on a demandé de supprimer l’auvent de leur maison face à l’Hôtel de Ville font observer que leurs marchandises exposées à la neige, au vent, à la pluie et au soleil vont se gâter. Ils sollicient par conséquent l’autorisation soit de conserver l’auvent jusqu’à ce que le plan d’urbanisme leur permette de surbâtir le communal soit d’établir un balcon. Les préposés chargent l’inspecteur du bâtiment de traiter l’affaire et demandent aux requérants de patienter jusqu’à ce que le rapport soit fait.
(f° 107-v) Dienstag den 22. X.bris 1767 – H. Gerhard Walter, H Trombert Sen: et Cons.
H. Gerhard Walter, weÿl. H. Schweitzers wb: H. Trombert Sen: und H. Hirn die Handelsleuth allhier præsentiren unterthäniges Memoriale und remonstriren sie seÿen durch die weggebiethung derer wetterdächer an jhren Häußern gegen der alten Pfaltz über gelegen in die verlegenheit gesetzt worden, gewärtig Zu seÿn, daß jhre waaren durch den Schnee, wind, Regen und Sonn ohnfehlbar zu Grund gehen würden, und bitten deßwegen umb erlaubnus entweder jhre wetterdächer in so lang Zu behalten, biß sie nach den guthgeheißenen bawplan hervor bawen Können, oder aber an statt derer Balcons zu machen.
Erkannt, wird dem H. baw: Inspectori auffgetragen das locale gedachter häußer Zu examiniren und biß zu deßen abzustattenden bericht der Imploranten begehren Zu bedacht außgesetzt.

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule, à côté la boutique, vers la cour un petit entrepôt, une cave voûtée, au premier et au deuxième étage un poêle, chambre, cuisine et vestibule, deux dépenses sous le toit trois vieilles chambres, le comble renferme deux greniers dallés, les deux pignons sont en pierre, la toiture a une double couverture en tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 6000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Place du marché aux herbes

nouveau N° / ancien N° : 8 / 60
Ehmann
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 27 case 2

Ehmann, Louis Immortel, marché aux poissons N° 60

O 102, maison, sol, vieux marché aux poissons N° 102
Contenance : 2,55
Revenu total : 901,33 (900 et 1, 33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 287 case 2

Ehmann, Louis Immortel, rayé 1859
pr. 1859, Bartholmès William Edouard à Cannstadt (Würtemberg)
1879 Riegger Theodor, Kaufmann

O 102, maison, sol, Place Gutenberg 3
Contenance : 2,55
Revenu total : 901,33 (900 et 1, 33)
Folio de provenance : (27)
Folio de destination : 287, Vergrößerung – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1882/83
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
1882, Augmentations – Riegger Theodor f° 287-II, O 102, maison, revenu 1118, Vergrößerung, achevée en 1879
Diminutions – Riegger Theodor f° 287-II, O 102, maison, revenu 900, Vergrößerung, supp.en 1879

O 102, maison
Revenu total : 1119,43 (1118 et 1,43)
Folio de provenance : 287-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1882/83
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 45 / 36

Cadastre allemand, registre 30, p. 223 case 4

Parcelle, section 19, n° 25 – autrefois O 102
Canton : Gutenbergplatz Hs. N° 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,28
Revenu : 11.500, 17.000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1909), compte 991
Riegger Theodor Wwe
1914 Riegger Karl Theodor zu ¼ und Miteigenthümer
1924 Riegger Bertha Isaure & Bauer Henri
1927 Moele Léon commerçant et son épouse en communauté
2991

(Propriétaire à partir de l’exercice 1909), compte 1482
Siebler-Ferry Paul u. Ehefr
gelöscht 1920

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 1510
Siebler-Ferry Paul
1920 Bloch Edmund Kaufmann zu ½ und Miteigenthümer in Strassburg
1921 Lehmann Salomon commerçant et son épouse Aline née Levy en com.de b.
1929 Quincaillerie centrale anct. Fürderer, Jaegler et Cie société anonyme
335

Cadastre allemand, registre 30, p. 241 case 9
Canton : Schneidergraben
Parcelle, section 19, n° 25.a – aus Graben 3/06, 7/11
Désignation : Hf
Contenance : 0,20
Remarques : ab 1911 S. 241 F. 9. 8.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1482
(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 1510

Cadastre allemand, registre 30, p. 241 case 10
Canton : Schneidergraben
Parcelle, section 19, n° 25.b – aus Graben 3/06, 7/11
Désignation : Hf
Contenance : 0,08
Remarques : ab 1911 S. 241 F. 9. 8.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1482
(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 1510

Parcelle, section 19, n° 25.a – aus Graben 3/06, 7/11
Désignation : Hf
Contenance : 0,28
Remarques : ab 1911 S. 241 F. 9. 8.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1907), compte 991 (supra)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1911), compte 1482 (supra)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 164 Marché aux Poissons p. 317

60
Pr. Walter, Gerard, Negociant – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gutenbergplatz (Seite 54)

(Haus Nr.) 3
Riegger, Hutfabr. E 014
Dr. Zolki, Arzt. 2

Dossier de la Police du Bâtiment

804 W 130 – 1-3 place Gutenberg (volume I) habitation, magasin (1890-1952)
804 W 131 – 1-3 place Gutenberg (volume II) habitation, débit de tabac, papeterie Froehly, quincaillerie (1879-1961)
804 W 132 – 1-3 place Gutenberg (volume III) habitation et commerces (reconstruction), compagnie d’assurances La Concorde (1951-1971)
804 W 133 – 1-3 place Gutenberg (volume IV) enseigne (banque Sogenal), magasin de vêtements (1972-1984)
804 W 134 – 1-3 place Gutenberg (volume V) transformation de la façade (1983-1987)
939 W 467 – 1-3 place Gutenberg, compagnie d’assurances La Concorde, banque Sogenal (1991-1997)
1685 W 1827 – 1-3 place Gutenberg, ADS-IM-482 09 V 0037, chute de tuiles (2009)


Relevé d’actes

La maison sur la place est inscrite en 1587 au nom du drapier Balthasar Stœsser dans le Livre des communaux alors que la maison arrière vers le Fossé des Tailleurs l’est au nom des héritiers de Jean Stœsser
Balthasar Stœsser épouse en 1584 Barbe, fille du secrétaire épiscopal Georges Übelhœr de Saverne.

Mariage, cathédrale (luth. p. 94)
1584. Dominica Quasimodogenito 26. Aprilis. Balthasar Stößer, Barbara Georg Ubelhör Bischoflichen Secretarÿ tochter Von Zabern. Eingesegnet Zinstags den 5. maÿ (i 50)

Balthasar Stœsser qui vient d’être nommé assesseur des Treize quitte l’assemblée des Quinze en exprimant ses regrets de n’en plus faire partie et en s’excusant de toutes les offenses qu’il aurait pu faire. Il se soumet cependant volontiers à la décision de l’autorité supérieure. L’assemblée répond dans les même termes.
1604, Protocole des Quinze (2 R 32)
(f° 116) Montag den 23. Julÿ – H Balthasar Stößer
H. Stößer p.missis titulis, das er Kurtz verrückter Zeitt wider seine gedancken auß dißer Stuben Zu den xiii. gezog., seÿ Ime hertzlich leÿdt, wollt wünschen daß er beÿ dießem löblichen Collegio were gelaßen worden, dieweil es aber Gott vnd seiner Oberkeitt also gefallen, so müß ers geschehen laßen, Bitt wa er Inn seinen votis Jemandt offendirt, die sachen nicht am besten fürgebracht, oder die geschefft sonst nicht recht versehen,, solches seinem verstandt Zu zumeßen vnd Ime für gutt Zuhaltten, Thut sich aller ehren bedancken wo er den herren sambt vnd sonders dienst leib vnd gefallen erzeig. Könne, seÿ er darzu von hertzen geneigt, bevölcht sich mein herren vnd deßelben Göttlicher protection, vbergibt auch die schlüßel so er Zuverwahren gehabt vnd erpeütt sich er wöll sich künfftiger tag. beÿ mein H. letzen.
Erkandt Ime freündtlich dancken, das er sich beÿ mein herren eingestellet, man hett wohl mög. leÿden, das er beÿ mein herren plibben were, weÿl es aber Gott vnd der oberkeitt alßo gefallen, müß mans darbeÿ bewenden laßen, Er hab niemandt offendirt, Soll Ime diße Stub laßen beuohlen seÿn, vnd wünscht man Ime Zu seinem ehren vihl glück vnd heÿl Man soll Ihne auch Zum abendt Zehren laden. B. Mr. Referiren Er hab sich bedanckt, Wöll sich künfftig beÿ mein herren einstellen, hab Jetzo geschefft.

Balthasar Stœsser meurt en juillet 1610. Ses obsèques ont lieu le 18 juillet
1610 Conseillers et XXI (1 R 89)
(f° 190) XVII. Julÿ – Amr. Zeugt Hn Balthasar Stosser auf morgenden tag fürhabende begrabnus a d. sie vmb halber drey sein

Différentes fonctions qu’occupe Balthasar Stœsser. Il devient notamment assesseur des Quinze en 1597, administrateur à Wasselonne en 1600 et assesseur des Treize en 1604.
1593 Conseillers et XXI (1 R 72) Fewerherren. H Balthasar Stößer. 425.
1597 Conseillers et XXI (1 R 76) Balthasar Stösser würdt XV. 96.
1597 XV (2 R 26) H Balthasar Stößer. Neuw XV.ner. 31. Weinherr. 43. 48. Holtzherr. 149. Kauffhausherr. 154.
1598 Conseillers et XXI (1 R 87) Balthasar Stösser würd Pfleger Zum Thurn. 253.
1598 XV (2 R 27) H Balthasar Stößer. Schönburgisch Silber. 145. 185.
1599 XV (2 R 28) H Balthasar Stöser. Schönburgisch Silber. 77. 118. 122.
1600 Conseillers et XXI (1 R 79) Landherr zu Waßlenheim ordnen. Balthasar Stösser Landpfleger. 221.
1602 Conseillers et XXI (1 R 81) Balthasar Stößer auff dem Zeughoff geordnet. 220.
1602 XV (2 R 31) H Balthasar Stößer. vmb außweisßung. 29. 206.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Balthasar Stößer würt XIII. 177.
1607 Conseillers et XXI (1 R 86) [Pfleger zu S Steffan H Hans Walraff Zuckmanteln H Balthasar Stösser. 332.]
Balthasar Stösser widersetzt sich Mherren gebott. 288. entschuldigt. 294.
1608 VII 1323 Bauherren – Balthasar Stösser wegen jährlichen Zinß. 152.
1608 XV (2 R 36) H. Balthasar Stößer. vmb Loßung. 85. Zinß verschreibung. 99.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89) Kistenherr H. Balthasar Stösser. 167.
1611 Conseillers et XXI (1 R 90) Christoph Heckel von Steineck, Christoph von Offenburg contra Balthasar Stossers Erben. 143.

Barbe Übelhœr veuve de Balthasar Stœsser contracte une dette en 1613
1613 (ut spâ [30. Nouuembris]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 522
(Inchoat. in Proth: fol: 505.) Erschienen Frauw Barbara Ubellhörin, wÿland herrn Balthazar Stössers treÿzeheners alhie seelig. witwe mit beÿstand des Ehrenuesten Fürsichtig vnd weißen herrn Mathei Geÿger dreÿzeheners der St. St. vnd herrn Hannß Ulrich Meÿgers Notarÿ burgers Alhie bemelter frauwen verordneten Ober vnd vnder vögten hat bekhandt vnd
in gegensein Herrn Martin Gerlachs beÿsitzer des großen Raths alhie – schuldig sige 100 pfund pfenning
[in margine :] dise obligation ist durch die in der Contractstuben den 6. Junÿ 1626. beschehene cession allerdings cassirt, wie in Reg. fol: 411 fa: 2 zusehen.

Transaction entre Jean Henri et Jean Frédéric, les deux fils de Balthasar Stœsser, et les héritiers de Georges Wolff
1618 (20 Marty), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 17-v
Quietung Herrn Balthasar Stössers seligen erben gegen herrn Georg Wolff. seligen erben gelüferten Widems
Erschienen Friderich Fettich In namen Herrn Georg Fettich seines vatters für sich selbs vnd als geordneter Vogt Frawen Mariæ Fettichin weÿland Michael Gollen selig. hind.lassener wittwen seiner Schwester vnd dann von wegen Augustin Fettichs seligen hind.lassener Erben, Georg Friderich Wolff für sich selbs, Carolus Stöhr als Vogt Frawen Margarethæ weÿland Georg Ringlers seligen wittib, H Johann Jacob Riepp der Rechten Doctor als ehevogt Frawen Johannæ Mariæ, Daniel Dex als ehevogt frawen Rachel, Johann Folß vogt Jacob Wolffen, Georg Schwartz Notarius als vogt Fr. Barbaræ Waldvögelin Nicolai Gerbott Notarÿ ehelicher haußfr. Hanß Georg Sensenschmidt für sich selbs vnd als vogt frawen Foelicitas, weÿland Hanß Friderich Ingoldts selig. wittwen, Carlen Röhm als ehevogt frawen Elisabethæ vnd als vogt Jungfrauen Dorotheæ, Jacob Bemhagen als ehevogt Frawen Marien Jacobe, Johann Hertz ehevogt Frawen Mariæ Salome alle weÿland Georg Wolffen seligen Erben an einem
vnd dann Hanß Heinrich vnd Hanß Friderich Stosser gebrüdere als weÿland H Balthasar Stossers Treÿ Zeheners selig. Erben am and. theÿl
vnd haben angezeigt und Zuerkennen geben, was massen ermelter H Balthasar Stosser, von auch weÿland Frawen Margarethæ Wolffin genant Schönecken seiner eheliche haußfr. selig einem manhafften Wittem bey Zeyt Ihres Lebens Zugenieß gehabt (…)

Transaction entre Jean Henri Stœsser, bailli à Westhoffen, héritier de son frère Jean Frédéric, suite à la dette contractée par leur mère Barbe Übelhœr en 1613 (voir plus haut)
1626 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 411-v
Erschienen H Johann Pöler Burger Zu St. alß befehlhaber Johann Heinrich Stösser Gräffl. hanaw Liechtenbergischen Ambtschaffners Zu Westhofen auch Burgers Zu Straßburg (…)
in gegensein deß Ehrenvesten hochgelehrten herrn Isaac Habrechten medicinæ Doctoris auch burgers alhie bekannt
demnach er H D. Habrecht ehevögtlicher weiß ane weÿland H Johann Friderich Stößer sein Böhlers Pra.len Brudern auch burg. alhie see. weg. deß. Muter Barbara Ubelhörin 100 Pfund d. St. wie solches beÿ H hÿlario Meÿgern Alß Contractuum Not° den 30. 9.bris Anno 1613. verschrieben Zuerfordern gehabt, vnd solche forderung vff ihne Johann Heinrich Stößen, alß der seinen v.storbenen Bruder geerbt (…) in solutum angenommen iiij. C. gld. bestendigen angelegten Capitals St wer. so Jacob Huß der Küeffer Jetzmals von vff vnd Abe seinem hauß alhie in Küeffergaß Jährlich auff omnium sanctorum mit xvj gld besagter werung Zuuerzinßen pflichtig, Vermög eines Lateinischen pergamentin Zinßbrieffs mit deß Bischofflichen hoffs Zu St. anhangenden Insigel datirt 5. Cal. Decembris A° 1544.

La maison de commerce Stœsser (Stößerische Gewerbs behaußung, jusqu’en 1615) est aussi appelée d’après les tenants et aboutissants maison de commerce de Frédéric Ringler et Jean Ansorg (1603). Le Livre des communaux D mentione en 1629 Jean Ansorg et Adolphe Braun puis Adolphe Braun et Esdras Mangin.
Originaire de Hall en Saxe (Halle an der Saale), le marchand Jean Ansorg épouse en 1595 Dorothée, fille de Philippe Scheidt. Il devient bourgeois par sa femme six mois plus tard.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 38, n° 105)
1595. dochter S. Trinitatis. 10. Augusti. H Johannes Ahnsorg von Hall, d. Handels Mann Vnd Jungfr. Dorothea H Philipps scheÿdt Nachgelaßene tocht. eingesegnet Montag den 25. Augusti. (i 41)

1596, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 731
Hannß Ahnsorgh der Handelßmann vonn Hall Inn Sachsenn, hat mit beÿstandt Herren Gottfriedt vonn Hohenburgh daß burgerrecht empfang. von Dorothea Scheidin seiner haußfrauwen vndt will Zum Spiegel diennen, Actum den 10.ten Februarÿ 96.

Gaspard Stœsser vend sa part dans la maison de commerce Stœsser (Stößerische Gewerbs behaußung) à son cousin Jean Adolphe Braun

1603 (xxvj tag oct.), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 350-v
(P. fol. 239.) Erschienen Herr Caspar Stösser, burg. Zu St. Hatt für sich (verkaufft)
Herrn Hannß Adolff Brun burgern Zu St. seinem Vettern
Einen Sübendentheil Vnd Einen Sechstentheil, Am Sübendentheil, Ime dem Verkauffer für Vngetheilt gebürende, Vonn vnd ane der Stösserischen Gewerb behausung, Vordern Vnd Hindern Stock, dar zwüschen der Ulmer graben mit Iren Hoffestetten, auch allen Andern Iren gebeuwen & gelegen Inn der Statt St. Ane dem Fischmarckt, einseit neben Eberhardt Berren dem Notarien, Vnd Andersit neben Friderich Ringler vnd Hannß Ohnsorg beden Handelßleüth, Vnd stost das Hinder hauß vff den Schneÿder graben, Herrn Mathÿs Stöffelin Fünffzehenern dreÿ Sübendentheil, Vnd Zwen Sechstetheil eines Sübendentheils, Ferner Walpurgen Stösserin Hn Claus Brunnern haußfr. sein des Khöufers Mutter, Ein Sübendentheil vnd ein Sechstetheil eines Sübendentheils, Vnd der Vberige Sechstetheil eines Sübendentheils, Fr. Ursulen Stösserin Hr Heinrich Zornen Ehegemechden für vngetheilt Zustendig, dauon gond sammenthafft iiij lb ij ß d gelts daran ijj lb ij ß d vff Adolffi vnd die Vberig iij lb d vff Joh. Bapt: vnd Wÿhenachten fallend dem Closter Sant Marx, Vnd dann uber Cj lb d gelts vff Joh. Bapt: vnd Wÿhenacht dem Ruwerin Closter Alle Jahr, Sunst freÿ ledig vnd eÿg. vnd alles Rht & Also d & der Khauff zugang. vber obbestimpter beschwernuß für vnd vmb 651 pfund 11 schilling vnd 8 pfenning Straßburg

Jean Henri Stœsser lui vend sa part en 1614

1614 (ut spâ [viij. Julÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 350-v
(P. fol. 305.) Erschienen h. hannß Heinrich Stösser burg. Zu Straßburg (verkaufft)
herrn hannß Adolff Braunen burgern Zu Straßburg Seinem Vettern
ein halb Sübendetheil vnnd ein halben Sechstetheil eines Sübentheils ermeltem Verkoüffer für Ungetheilt gebürende, Von vnd Ane den Stösserisch. gewerbß heüser, Vordern Vnnd hindern stöck. dar zwischen, d. Vlmer grab. einsit n Christoff Kurtz, And.sit Friderich Ringlern, Vnnd stoßt das hind. hauß vff d. schneÿd. graben, da es Auch einen vßgang hatt, für freÿ, ledig vnd eÿg, daran herrn Mathiiæ Stöffeln 3/7 thl 2/6 thl eines Sübendentheils, hannß Friderich Stösser ein gleich formiger theil wie d. Verkoüffer auch hatt gebürth, Mehr ein 1/6. Am Süben theil h hanß Jacob Meÿern Zuständig vnd die vbrig 2/4. theil vnd 2/6. theil Am Sechstetheil Imme dem Kheuffer Zuuor gehörig, Vnd ob wol disser Verkhauffte Antheil mit vnd neb. And. mehr vnd. pfnd. verhafftet Ist Vmb v C lb Fr. Dorotheæ Manßharterin Zu Speÿer, So hatt doch ermeld. Verkäuffer versproch. dasselben hptgutt Abzurichten vnd zubehal. Ohne des Kheuffers Zuthun, Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 325 pfund
(vide in Proth. 1603. fol. 239.)

Dorothée Stœffler femme de Melchior Sebitzius et sa sœur Elisabeth Stœffler femme du docteur en médecine Gall Luck vendent leur part de maison à Jean Adolphe Braun

1623 (ut spâ [vj. Martÿ]), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 240-v
(P. fol.44.) Erschienen der Ehrenvest vnd hochgelehrte herr Melchior Sebitius d. Jüng. vnd fr. Dorothea Stöfflerin sein eheliche haußfraw, So dann h. Gallus Luck bed. medicinæ Doctores vnd Fr. Elisabeth Stöfflerin sein haußwürthin, ermelter Fr. Dorotheæ schwester mit beÿstand herrn Caspar Stössers vnd hrn Christoff Städell des Jüng. obged. bed. seinen nächsten Verwanthten (verkaufft)
herrn hannß Adolff Braun dem handelßmann burg. Zu Straßb. So auch zug.
den halben theil Ane einem Sübendentheil vnd Ane einem Sechstentheil von dem Sübendentheil von vnd Ane dem gewerbßhauß alhie Inn der St: St: vff den Fischmarck geleg. einseit n. Isaac Clauß vnd And seit ben. hanß Balthasar Küenast hind. haben sie einen vßgang vff den schneÿd. grab. dauon gnd.sammenthafft ij lb ij ß d gelts vff Adolffi, Mehr ij lb d gelts vff Johannis Baptæ vnd weÿhenachten Sant Marx closter vnd ij lb d gelts Auch vff Johannis vnd weÿhenachten, Ruwern closter, daran die Antheil Allen Ime Kheüffer gehörig, Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnd bsch. für vnd vmb iij C. L. lb dreÿ Sübendetheil Imme dem Verkheüffer für Vngetheilt gebürend von vnd Ane dem gewerbß hauß mit em Vord. vnd hind.hauß Auch Allen Ihr. geb. d. glg. vff den Fischmarck einseit Isaac Clauß, And.seit n. Balthasar Ludwig küenast hind hab. sie ein vßgang vff den schneÿd. grab. Dauon gnd 2. lb 2 ß vff Adolffi vnd 2 lb d gelts vff Joîs et weÿhenacht St. Marx, Mehr 2 lb d geldt vff Joîs et weÿhenacht Ruwern clostern vnd vj ß d von der steinerin geng vff Johannis der St. St. Sunst eÿgen & dauon die vbrige Antheil All Ime Kheuff für vngetheilt gehörig, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 2700 pfund
(vide V.gleich in Regis. de A° 635. fol. 442. f. 2.)

Jean Frédéric Stœsser lui vend sa part en juin 1623

1623 (ut spâ [xx. Junÿ]), Chancellerie, vol. 450 (Registranda Meyger) f° 588-v
(Inchoat. in Prot. fol. 344.) Erschienen h. hannß Friderich Stösser burger zu Straßburg (verkaufft)
h. hanß Adolff Braun dem handelßman burgern Zu Straßburg
den halben theil Ane einem Sübendentheil vnd Ane einem Sechstentheil von dem Sübendentheil von vnd Ane dem gewerbßhauß alhie Inn der St: St: vff den Fischmarck geleg. einseit n. Isaac Clauß vnd And seit ben. hanß Balthasar Küenast hind. haben sie einen vßgang vff den schneÿd. grab. dauon gnd.sammenthafft ij lb ij ß d gelts vff Adolffi, Mehr ij lb d gelts vff Johannis Baptæ vnd weÿhenachten Sant Marx closter vnd ij lb d gelts Auch vff Johannis vnd weÿhenachten, Ruwern closter, daran die Antheil Allen Ime Kheüffer gehörig, Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnd bsch. für vnd vmb iij C. L. lb

Le marchand Jean Adolphe Braun épouse en 1607 (Barbe), fille de Léonard Baur
Mariage, cathédrale (luth. p. 195) 1607. den ersten Trinitatis. Hans Adolff Braun der handelsmann und J. N Leonhardt Bauren tochter (i 101)

Jean Adolphe Braun est élu triumvir à la Tour aux deniers
1619, Préposés au bâtiment (VII 1334)
(f° 1) Sambstag den 16. Jener 1619 – Hans Adolff Braun der New verordnete dreÿer Zum ersten mal gesessen, Ihme vnd den Andren Ihr Ordnung fürgelesen worden, die sie verschinen Mittwoch beÿ dem Rhat geschworen

Jean Adam Braun hypothèque la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons et une autre rue des Pâtissiers au profit de la veuve et des enfants de Jean Ansorg

1626 (ut spâ. [6. Februarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 110
(Inchoat. in Prot. fol. 58 – vide in Regist. 1640 fol. 117) Erschienen h hanß Adolff Braun der handelßmann, burger Zu Straßburg
hatt bekhandt Vndt Inn gegenwärtigkheit h. Georg Friderich Wolff handelßmanns Als vogt Fr. Dorotheæ Scheÿdin weÿland h hanß Ansorg sein wittwen deßgleichen h. Balthasar Scheÿden Als geordneten Vormunders Johannis, Annen Magdalenen Vnd Philipß obgedachts herrn Ansorgs s. Khindern mit beÿstand herrn Paulj vnd h. hannß Jacob Ansorg Ihrer Brüdern offentlich Verÿeheten – schuldig seÿe worden 22.000 gulden
Vnderpfand (…) in specie Aber Angaben, die gewerbs behaußung geleg. Inn d. St: St: Vff dem Fischmarck einseit neben Isaac Claußen, anderseit Balthasar Ludwig Küenast, hinden vff den Schneider grab. stoßend dauon gend. 2 lb 2 ß vff Adolffi vnd 2. lb d Vff Johanns et Weÿhenachten Sant Marx, Mehr 2 lb Vff Johannis vnd Weÿhenachten Rewern Closter, vnd xj ß d vonn dem Steinern gang Vff Johannis d. St: St:, So dann Ist diße behausung noch verhafftet vmb 2700. lb d. h. Doct. Sebitio & Doct. Lucken Ins gemein, Sunst eÿgen, Deßgleichen das gewerb Ane Ime selbs mit sampt den wahren schuld. vnd Borgen nichts dauon vßgenommen,
Item die behaußung zum Hauwer genant mit sampt hoff vnd heüßern, geleg. in d. St: St: Inn der Fladergaßen, einseit n Geÿler hoff, Anderseit nebent einer Behaußung so der bekhenner Von hn Wilhelm Buckelmann erkhaufft vornen ein eck Am gäßeln dauon gend v lb d Zinß für den durch bruch der St. St. Sunst eÿgen

Jean Adolphe Braun hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Herff

1627 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 357
Erschienen H. hannß Adolff Braun der handelßmann
hatt in gegensein H. hannß Jacob Herffen auch burgers Alhie – schuldig seÿe 1000. Reichßthaler
zu vnderpfand verlegt sein Gewerbß behausung Alhie Am obern Vischmarckht gelegen, neben Balthasar Ludwig Küenasten, j. vnd 2 seit neben Isaac Clausen, hind. vff den Vlmer graben stoßend gelegen, Vnd ist dise behaußung zuuor, neben noch einer behausung zum hawer gent. wie auch dem gewerb, noch v.hafft. 22.000 gld. a 15. bz. hannß Ansorgs witib vnd Erben, Mehr ist dise behausung v.burd. vmb 2700. lb. H D. Sebitio v. H. D. Gall Lucken ins gemein, So gehen auch Jarß dauon 4. lb 2 ß Zinß dem Closter S. Marx, Item 2. lb d Zinß dem Closter Zun rawern vnd dann 6 ß d s S. St. allmend Zinß vom Steinern gang

Jean Adolphe Braun et son associé Esdras Mangin passent un contrat avec la veuve et les enfants de Jean Ansorg. Esdras Mangin rembourse un capital de 12 000 florins aux ayants droit Ansorg. Plusieurs quittances figurent en marge dont la dernière est délivrée à Jean Jacques Saltzmann, gendre d’Esdras Mangin

1628 (29. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 699-v
Erschienen weiland herrn Johann Ansorgs see. nachgelaßene witib mit beÿstand ihres Vogts H Georg Friderich Wolffen, deß handelsmanns, Vnd sein H Ansorgs see. Kinder vnd Erben, mit Namen H Paulus vnd herr hannß Jacob die Ansorgen, für sich selbsten, herr Rudolff Würtz, alß Ehevogt Anna Magdalenæ Ansorgin, So dann herr Balthasar Scheid der handelsmann alß vogt Johann und Philippsen der Ansorg., An einem,
vnd andern theils herr hannß Adolff Braun vnd Esdras Manse beede gewerbs gemeinere, auch burgere alhie mit beÿstand der Ehrenvesten, Fürsichtig. vnd wolweisen hern Christoff Stadels XIII.ers vnd herrn hanß Jacob Meÿers, Groß. Rhats v.wanthen
Zeigten an, vnd bekant. gegen einander, demnach schon hiebeuor und benantlichen den 6. Februarÿ kurtz verwichenen 1626. Jahrs, Sie die Ansorgisch. vnd herr hannß Adolff Braun, durch vnd.handlung vnd mit Zuziehung der Ehren vesten Frommen, Fürsichtigen, hochgelehrt. vnd hochweisen herrn Carol Spielmans Alten Ammeisters, herrn Christoff Städeks damaligen fünffzehners, herrn Johann Jacob Meÿers obgedacht, herrn Philipp Scheid. beeder Rechten Doctoris vndt Herrn Daniel Heüßen handelsmanns alhie sich ihres gemeinschafft gewerbs halben mit einand. abgefunden, vereinbart vndt v.glichen, vf weiß vnd maß, wie dieselbe v.gleichung Auch in der St. St. Cantzleÿ Contract protocoll vf obgemeldt datum eingetragen vnd v.zeichnet word. vnd aber vf sein H Braunen seiten solcher Vergleichung beÿ den Zalungs terminen wegen bewußten beharrlichen allgemeinen Unwesens, dardurch fast alle handlungen gestreckt worden, nicht allerdings nachgesetzt worden, ihme auch beliebig handwerck, hiezwischen einen andern Gewerbs gemeiner, Zu sich Zuziehen, benantlichen obgedachten herrn Esdros Manse, welche beede sich der in obgemelter V.gleichung bestimpten starcken Zahlungs terminen vmb obangeregter ursach. willen, sich nachmalen beschwert, vmb derselen ringerung vnd erleüchterung gebeten, daß darauff Sie die samptliche Parten anderwerts Zusammen getreten, vnd durch vnd.handlung herrn Christoff Merckelbachen, vnd H Peter Robithets, sein Manse Schweher Vaters, sich ferner mit einander und.redt bedingt, vereinbaret, geschloßen, Zugesagt vnd versprochen, inmaßen hernach volgen thut
Erstlichen, daß außgescheiden nachfolgender Special Puncten, durch die Zweÿte Handlung, von der ersten keines wegs abgewichen, noch einige Novation dardurch vorgenommen vnd beschehen, Sondern daß dieselb abhandlung in allen ihren Puncten vnd clausuln, die nicht in specie wie hernach folgen würdt, geändert, beÿ ihren cräfften bestehen, sein vnd bleiben soll, solang vnd vil biß derselben ein vollkommen genüegen geschehen sein würdt
Zum Andern, weil wie eingangs gemeldet, die Zu anfang v.glichene Zahlungs termin ihme H Braunen vnd seinem ietzig. Gemeiner fast vnerschwinglich fallen wollen, Ist die Sach, beÿ disem Punct dahin erläutert, v.glichen, Zugesagt vnd v.sprochen worden, daß Sie beede Gewerbs gemeinere fürterhin alle Johanni Meß 1000 gulden, vnd alle quartal daß Interesse so wol von solcher Summa als dem gantzen restirenden Capital der 12.000 fl. oder waß daran Jedes mal vßstehen verbleibt, in sort vnd vf waiß vnd maß die ander verschreibung außweißt, ohnfehlbar erelg. vnd damit auff negstkommend. Johannis 1629. den anfang machen sollen vnd wollen, vnd weil
dritens Esdros Manse in vorgesagte den Ansorgischen wittib und erben bester maßen v.schribene Gewerbs gemeinschafft mit einander getreten, An deren er 12.000 gld. Zalen Zuhelffen vber sich genommen vnd v.sprochen, So hat Er sich auch mit vnd neben H Hanß Adolff Braunen für solche Summ, hiemit und in crafft diß, unverscheidenlich obligirt, und alß Selbst Schuldner vnd Zahler bester vnd bestendigster form Rechtens v.hafft vnd gemacht, alles beÿ pfandbarer v.bindung aller Seiner haab vnd güeter ligend. vnd fahrend., nichts dauon vßgenommen noch hindergesetzt, welche mit vnd neben herrn Braunen verpfändung (sie, wie anfangs berschrieben, vnd in vorig. V.schreibung mehrer außgefüert, Allerdings in ihren cräfften verbleiben, vnd hierdurch darin nichts geändert würdt) ohnv.scheidenlich in genere und in specie so lang hafft vnd v.bunden sein sollen, biß obbestimpte Summa der 12.000 fl. sampt Interesse gäntzlich bezalt und abgelegt sein werd. vnd dieweil
Zum Virten, der Ansorgischen wittiben vnd Erben, Er herr Braun vber die vorbenannten 12.000 fl. noch 6000 gld. Capital schuldig v.bleibt, ist solches durch obehngemelte herren dahin gemitelt word. d. von solch. 6000 fl. Er Braun alle Jar 500 gld. an Capital abstaten soll, vnd v.fallt daß erste Zihl in Anno & 1632. vf Johanni, da vber daß, so sie beede, v.mög negstvorgesetzten Punctens erlegen sollen Zuzalen schuldig ist, vnd sollen solche 6000 fl. nichts desto weniger vnder daß Jährlich v.zinßt, vnd damit gleich diß Jar der anfang gemacht werden.
Weil sich auch befindt, daß er herr Braun, vber die negstgemelte 12.000 fl. und 6000 fl. noch in Rechnung verbleibt, benantlich 2190 gld. 6 schilling Zwen pfenning, So soll vnd will er solchen vberrest folgend. gestalt bezalen vnd abstoßen, Nemlich vf Johanni Aô 1630. Rudolff Würtz 1200 fl. in anno 1631. den halben theil (…)
Vnd ist endlich von beeden theilen nochmalen erhalt, Zugesagt vnd v.speochen, d. gegenwärtige handlung für keine Novation anzuziehen od. Zugebrauchen, Sondern es so die obgemelte erste v.gleichung, außerhalb negstvorgesetzter Puncten in ihren völligen cräfften sein vnd bleiben vnd solches alles ehrlich, vfrichtig, stet, fest vnd vnuerblüchlich Zuvollziehen vnd Zuhalten, darwider nimmermehr Zuthun, noch schaffen gethan zu werden, wed. durch sich selbsten, noch Jemanden von ihrentwegen in kein weiß noch weg, getrewlich vnd gefehrde, Insonderheit haben Braun vnd Manse mit handtrew an Eÿdes angelobt, vnd sich v.zügen alle Adriani & Geschehen den 29. Decembris Anno & 1628.
[in margine :] Erschienen Herr Paulus Ansorg, dreÿer ahne der Müntzen, herr Hannß Jacob Ansorg, und herr Johann Ansorg die handelßleuth, Gebrüder für sich selbst. vnd dann Er H hannß Jacob Ansorg alß Vogt weÿland Frauen Annæ Magdalenæ Ansorgin ihrer Schwester nunmehr seel: mit H Rudolph Würtzen XXI. ehelich erziehlt und hinderlaßenen Söhnleins hannß Danielß, mit beÿstand deßelben Vatters vorgedacht H XXI Würtzen, haben in gegensein H Esdras Mangin deß handelßmanns (…) act. d. 29. Julÿ a° 1643
[in margine :] (Quittung) Act. 15. Aug ; a° 1649
[in margine :] Erschienen vorgemeldter Hannß Jacob Ansorg, hatt in gegensein vorernandts H Esdreß Mangin dochtermanns H Johann Jacob Saltzmanns deß iüngern bekannt [date sur un fragment manquant]

Jean Adolphe Braun meurt, l’inventaire de ses biens est dressé en 1631. La maison au Vieux-Marché-aux-Poissons appartient pour partie à Jean Jacques Meyer ; elle est grevée de plusieurs hypothèques dont celle au profit des héritiers Ansorg. La masse propre à la veuve est de 587 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 12 949 livres, le passif à 21 641 livres

1631 (27. Junÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 35) n° 630
Inventarium über Weÿlandt deß Ehrenvesten fürsichtigen Vnnd weisen herren Johann Adolff Braunen handelßmanns vnnd burgers Zu Straßburg se: Verlaßenschafft vffgerichtet 1631.
Inventarium Aller haab v. Nahrung so Weÿland d. Ehrenvest fürsichtig. v. wÿß Herr Johann Adolff Braun handelßmanns v. Alter Groß Raths bewanther Alhie Zu Straßburg nunmehr seemih nach seinem tödtlichen hinscheiden hind. Ihme verlaßen, So vff erfordern v begehren, deß Ehrenvest. fürsichtig vnd weisen H Adami schiffmanns, burgers v Eines Ersma Cleinen Raths Alhie Zu Straßburg beÿsitzers Alß geschwornen vogts Jungfr. Barbare, Johann Heinrich, Johannis, herr Johann Caroli, hanß Friderich, Jungfr. Magdalenen, Hanß Jacobe, Johann Adolffen, Johann Philipps v hanß Daniel Braunen, obgedachts verstorbenen selig. mit der Ehren: vnd tugendreich. frauw Barbara Beürin seiner ehegemahlin Jetz aber hind.laßenen wittiben, ehelich erzeugter v hinderlaßener Kind. d sowohl ab intestato Alß Per testamentum Nominirte erb. V Jetzbesagte fraw Barbaram Beürin die wittib Mit hülff b beÿstand deß Ehrenvest. fürsichtig. vnd weÿß. H Johann Georg Marbachß Alt Groß. Rathsbewanth. alh. Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts (…) Actum Angefangen In Straßburg Montagß den 27. Junÿ Anno 1631.
NB. die Eheberedung und testamentum solemne in scriptis ist in Meinem formular Zubefind.

In einer hernach specificirt. In d. St: St: Ane Fladergaß gelegener beßung. befund. word. wie volgt
Auff dem obersten boden, Auff dem andern boden, In der Stub Cammer In der Cammer C, In der Cammer D, In der wohnstuben, In der Stub Cammer, In dem Studier stübell, Auff dem gang vor dieser Stuben, Auff dem gang Zu der opß Cammer, In der schwartz gethuch Cammer, In der hinder stub auff dem gang, Auff den obern gang neb. d. madg Cammer, In der obern Stub Cammer auff dem obern gang, In der Sommer hauß, In d Undern Kuch, Inn dem Gewölb, Vor dißem Gewölb, In dem hindern keller, In dem Keller vnder d. gewerbs behaußung
Eÿgenthumb Ane heussern. (T. E.) Item ein siebenthl. & ein sechstenth. eines siebentheils Ist d. e* vonn 5. siebendthl. 4. sechsenthl. eines siebenthl. theilbar d. der übrige ein sechstenth. deß siebentheilß H Johann Jacob Meÿer gehörig von v. Ane hoff, hauß, hoffstatt sampt einem hinden hauß, Auch Allen Andern Ihren gebäuden, begriffen, weÿthen, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten So etwan vor Jahren wie In H Clauß Braun v. fr. Waldtpurg stößer deß H s: Eltern Inventario fo: 92. Zu befind. Zweÿ heußer geweßen ein seit neben Isaac Claußen die and. seit neb. H Balthasar Ludwig Künast bed. handelsleuth geleg. hind. vff d. Ulmergrün stoßend davon gehend Vier guld.gelts vff Adolphi ablösig mit 100 guld. in geld sant Marx Clostern ferner Zweÿ Pfund pfenning gelts dem Closter Zu sant Marx halb Zu wÿhenachten d halb vff Johannis Baptistæ So dann Zweÿ Pfund Pfenning Donnerst. vff Johannis v wÿhenacht. dem Reuern Clost. Wie es hd* undtisen* gesagt Zß beschaff. Ist, noch* Zur Zeit bis ange* vorh* d. der d. St: St: 6 ß Alldgelt v* d. steinengang Ist b* hßlern
(T. E.) Item hauß v hoffstatt mit Allen Ihren gebeüden, begriffen, weÿthen rechten Zugehörden v gerechtigkeit. geleg. In d. St: St: Ane dem schneid. graben geg. vorberürt. hauß mit eim gang hinüber Also d. dise bede heußer Zusammen gebraucht werd. können ein seit Neb. Isaac Clauß. die and seit Neb. H. Balthasar Ludwig Kkünast d. handelseüth. geleg. hind. vff d. Ulmergrüen stoßend,
Vnd sind vorgemelte beede huser sammthafft verhafftet für 1800 lb d Fr. Dorotheen stöffelin H D. Melchioris Sebitzÿ ehegemahel deßgleich für 900. lb d wÿland Fr. Elisabeth stößlin D. D. guttling* ehegemalin s: erben, æstimirt mit vorgemt. beschwd. für 4000 lb. thun so vil die In dise erbschafft gehörige Anthl. Anlang. die besserung benantlich (-)
NB. wie dise behausung Ist ebener maß. wie* d. Andglen behauß der* beÿ vorig. behausung gesget* wd.*
NB deß diselbe heusser Zu H Johann Ansorgs selig. erb. neb. d. beh. Zum hauwer genant v. In d. fladergaßen geg. Zu vnd.pfandt v.legt ist* g. fr: vbst.*
d sind vber bede heüser Vorhand. ein Perg: Brieff mit d. St: St: Contract Insigell versigelt deß. datum d. 26. octobris Aô 1603. ferner ein Pergamin brieff auch* mitt d. St: St: Contract Insigell versigelt deß. datum d. 8.t Julÿ Aô 1614. Mehr ein Pergam: Brff mit gemelt. Insigell v.wahret deß. datum d. 6. Martÿ 1623. wie d. von Hrn Caspar David stössern, hanß jeinrich v. hanß Friderich stössern, So dann v frauwen Dorotheen v Elisabeth Stöfflerin Ihre Antheil Ane vorgemelten heüssern erkaufft außweiset, dabey noch ferner Zwantzig sechß Pergam: Alter * * brieff v. abgelöste Zins verschreibung Zubefinden, Alles mit N° 26 signirt vnd dabeÿ gelaßen.
(E.) Item hoff, hauß, hoffstatt sampt eiem hindern hauß Ane d. Fladergaßen ein seit ein Eckhauß Ane dem hauwartsgäßlin (…)
(T.) Item ein Vorder Mittel v hind. hauß mitt Ihren hoffstetten Zum hauwer genant (…)
Ane liegenden güthern. In dem dorff v. bann Auenheim
Publication H Johann Adolff Braunen nunmehr seel. v. frawen Barbaren Beürin beed. ehegemecht v.schloßenen testament (…) Actum Montags d. 27. Junÿ In dem Jahr deß H. alß man Zalte 1631
Abzug In herrn Johann Adolff Braunen seeligen Inventarium. Der Frawen wittib Unver Andert gutt. Sa. haußraths 36, Sa. silber geschirrs vnd geschmeids 71, Sa. guldener ring 105, Sa. d. baarschafft 8, Sa. ergäntzung 737, Summa summarum 959 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. haußraths 481, Sa. silber geschirr und Geschmeids 90, Sa. guldine ring 21, Sa. pfenningzinß hauptgüter 422, Sa. gütter Zinß hauptgutt 9, Sa. gülten von liegenden güthern 314, Sa. eÿgenthumbs Ane heüsern 2187 lb, Sa. der Ergäntzung 2397 lb, Summa summarum 5924 – Schulden1445, Nach deren Abzug 4478 lb
Theÿlbar gutt, Sa. haußraths 482, Sa. weins vnd lehrer vaß 219, Sa. silber geschirr und Geschmeids 338, Sa. guldiner ketlin vnnd ring 174, Sa. d baarschafft 10, Sa. vorstands In dem gewerb 559, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1585 Sa. gülten von liegenden güthern 467, Sa. liegender güther 1507, Sa. Eigenthumbß Ane heüßern 1930, Sa. Bauwcostens 750, Sa. schulden 4624, Summa summarum 12.949. lb
mit des Herrn unveränderter Nahrung 17.428 lb – Schulden 21.641 lb, Theilbare schuld übertreffen deß Hh unverändert vnd theilbare Nahrung vmb 4213 lb

Vente par les créanciers de Jean Adolphe Braun.
1640 Chambre des Contrats, vol. 485 f° 116-v
Erschienen weÿ : H hanß Adolff Braunen geweßenen handelßmann see. Creditoren Außschütz herr hannß Gall, Alter groß. Rhats verwanth. und H Adam Schiffman ietziger beÿsitzer erstwolbesagts Rahts

La maison appartient ensuite à Esdras Mangin auquel elle a sans doute été attribuée par procédure judiciaire
Originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, Esdras Mangin acquiert le droit de bourgeoisie le 17 février 1617.

1619, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 796
Estras Mangin d. Handelsmann Von Markhürch, Kaufft d. Burgerrecht mit beÿstandt h. Fried. ringlers vnd Daniel Reißhoffers vnd Wüll Zum Spiegel dinnen. Actum den 17. Februarÿ 1619.

Il fait baptiser deux enfants de sa femme Marie
Baptême, cathédrale (luth. f° 357) 1627. In festo ascensionis 3 Maÿ. Paren. Esdras Mansgin der Handelsmann v. Maria. Inf. Peter Comp. Erhard Kesman Zu Franckfurth, Peter Triponet an seiner statt daniel dieterich v. Maria H Carle Ackermans fraw, Eodem
Baptême, cathédrale (luth. f° 407) 1629. Montag 3. Martÿ. Paren. Esdra Mangin der Handelsmann vnd Maria. Inf. Barbara. Comp. H. Hans Ludwig Kob, Barbara H Herr Adolff Braun vnd Veronica H Christoff Merckelbachs hausfr. (i 413)

Esdras Mangin est l’ancien de la paroisse réformée de Strasbourg d’après une lettre de 1656.
Brief an Jacob Hoffmann / von samtliche Glieder der Reformierten Gemeind zu Strassburg (..) Esdras Mangin, Eltester, (..) Gabriel de la Mer, Diaconus, Abraham Herff, Diaconus, Straßburg, den 9. 8.bris Anno 1656 – (Einzeldokumente Kantonsbibliothek Vadiana St. Gallen, 4 Seiten, 34 x 21,5 cm)

Mentions d’Esdras Mangin dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un
1626 Conseillers et XXI (1 R 108) Esdras Mangi umb fürschrifft contra Joachim Becker. 134.
1627 Conseillers et XXI (1 R 109) Esdras Mangi contra Hohenloische Rhatt. 124. und Hans Jacob Jäger. 128.
1640 Conseillers et XXI (1 R 123) Esdras Mangin. 35. (contra Hans Häbeln, Rothweilisch Urthel)

Esdras Mangin est le gendre de Marie Galdlin, femme du marchand Pierre Robidé
1643 (9.3.), Not. Oesinger (David, 37 Not 8) n° 4
Inventarium undt Beschreibung Aller vndt Jeeder Haab vnnd Nahrung, So weÿl. die Ehren und tugendsahme Fraw Maria Galdlin, weÿl. herrn Peter Robidels geweßenen burgers und handelsmanns alhie seel. nachgelaßene wittib, nach ihrem tödlichen hinscheiden aus dießer welt Verlaßen vnd auff beschehenes begehren des Ehrenvesten Vorgeachten Herrn Esdras Mangin, burgers vnd handelßmanns alhier, alß Ehevogt fr. Mariæ Robidet vnd H. Christoph Abri auch burgers vnnd handelßmanns alhie, alß geschwornen Vogts Jungfr. Elisabethaæ Robidet, der Verstorbenen fr. seel: beed. verlaßener Töchter, vnd rechtmäsiger ab intestato Erben, fleißig ersucht (…) So beschehen Donnerstags den 9. Martÿ Anno 1643.
Inn einer Inn der Statt Straßburg hinder der Kürßner Zunfftstub. geleg. behaußung so H Stephan Gaßner alten groß. Rhats Verwanth. alhie eigenthümlich zuständig, Ist befund. worden wie volgt
Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Wohnstuben, Inn d. Kuchen
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 53, Sa. der Guldenen Ring 3, Summa summarum 56 lb

Baptême, cathédrale (luth. f° 206) 1621. Eodem [Donnerstag den 21. Junÿ] Paren. Peter Robide Handelsmann vnd Maria. Inf. Elisabeth. Comp. H. Daniel Bito, an seine statt H Ludwig grünwald, Maria H. Frantz guscharts fr. vnd veronica H. Christoff Merckelbachs fraw (i 208)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 24, n° 204) 1625. Donnerstag den 23. 7.br. par. Peter Robide der Handelsmann, Anna, Inf. Hans Christoffel. patr. Christoff Merckelbach, Sebastian Ackerman, J. Maria Ursula Hans Abraham Beinheims tochter (i 31)

La maison revient à sa fille Barbe Mangin qui épouse en 1645 le marchand Jean Jacques Saltzmann, fils du marchand Jean Ulrich Saltzmann

Mariage, cathédrale (luth. p. 490)
1645. Domin: 17. Trinitatis. Herr Johann Jacob Saltzmann der Handelßmann, Herrn Johann Ulrich Saltzmann, deß geweßenen Handelsmanns vnd Burgers allhie ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Barbara H Esdraß Mangi, Handelßmanns vnd Burgers allhie eheliche tochter. Im Münster Zinst. 7. octob. (i 250 – proclamation Saint-Nicolas f° 291 n° 24)

Jean Jacques Saltzmann annule le testament qu’il a fait du vivant de sa femme et en fait un nouveau. Il lègue une somme à la paroisse réformée. Il institue pour héritiers ses filles Marie Elisabeth, femme du marchand Abraham Heusch, Barbe, veuve du marchand Gaspard de Bayer et son petit-fils issu de Jean Jacques Saltzmann et de Judith Heusch
1692 (10. Aug.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum nuncupativum Herrn Johann Jacob Saltzmanns des ältern Vornehmen handelsmanns, burgers in Straßb. Sonnt. den 10. Augusti 1692.
der Edel, wohl Ehrenveste vnd Großachtbare Herr Johann Jacob Saltzmann, der älter vornehmer handelsmann und burger in Straßb., von der güte Gottes, aufrecht, gesunden, gehend vnd stehenden Leibes, auch guter verständiger Sinnen vnndt vernunfft (…) brachte vor, daß Er Zwar mit: vnd neben seiner verstorbenen nun seel. haußfrawen den 18. Maÿ aô 1684. ein Testamentum Solenne in scriptis auffgerichtet, weilen Er aber entschloß. einen Letsten willen wider Zu ändern, alß seÿe Er gesinnet gedachts Testament seines orths wider Zu cassiren (…)
Zum vierten ist auch des herrn Testamentis verordnung daß nach seinem hinscheiden der reformirten Kirchen Zu Wolffzheim 40 gulden (…)
Fünfften, verschafft der Herr Testator seinem Lieben Eckel Johann Jacob Saltzmann dem Jüngern, weÿl. Herrn Johann Jacob Saltzmanns des Jüngern handelßmanns vnd burgers allhier seines verstorbenen Sohns seel. mit Frauen Judith Heüschin erzeügten vnd hinderlaßenem Sohn (…)
Vnd dieweilen Zum achten, die Einsetzung der Erben eines jeden formlichen Testaments fundament vnd hauptstück ist, so Ernennt Er Herr Johann Jacob Saltzmann der älter der H Testirer Zu seinen Rechten waren vnd ungezweiffelten Testaments-Erben seine respe. Liebe Kinder vnd Enckel nahmentlichen fraw Mariam Elisabetham Heuschin Gebohrne Saltzmannin Herrn Abraham Heüschen, des handelßmanns vnd burgers allhier eheliche haußfrau, seine ältiste Tochter in einem dritten Stammtheil, ferner fraw Barbaram De beÿerin Gebohrne Saltzmannin , weÿl. H Caspar de baÿers, handelßmanns auch burgers allhier seel. hinterlaßene fraw wittib seiner Jüngsten Tochter in den Andern dritten Stamm theil, So dann in den übrigen und letzten dritten Stamm theil vorgemelten Johann Jacob Saltzmann den jüngern Seines lieben Sohns seel. mit frauen Judith Heuschin erzeugter vnd hinterlaßenen Sohn, Seinen geliebten Enckel, alß welche dreÿ Stämmen, da Er Ohntestirt verstorben were, auch seine Erben ab intestato sein wurden
Nach Disposition Johann Jacob Saltzmann d. ältere (…) So geschehen auff Sambstag den 4. 7.bris St. no: 1694.

Barbe Mangin est inhumée par le pasteur réformé en 1691, Jean Jacques Saltzmann, ancien de la paroisse, en 1696.
Sépulture (réformés, f° 6)
Fr. Barbara gebohrne Mangin, Herrn Johann Jacob Saltzmanns des handelßmanns ehel. Haußfr. Sontag Abends gegen 4 Uhren, den 1. Julÿ 1691

Sépulture (réformés, f° 24)
Herr Johann Jacob Saltzmann gewesener Elister der Reformirten Gemeind starb sanfft und seliglich den 15. Januarÿ 1696 nachmittag umb 2. Uhren

La maison revient à sa fille Marie Elisabeth qui épouse en 1664 le marchand Abraham Heusch, fils du marchand Abraham Heusch de Bischwiller

Mariage, cathédrale (luth. f° 54)
1664. Dom: 16. post Trin: die 24. 7.bris Zum 2 mal hr. Abraham Heusch der handelßmann Hr Abraham heuschen schultheißen Zu Bischweiler ehelich. Sohn undt Jfr. Maria Elisabeth, hr. Johann Jacob Saltzmann des eltern handelßmanns und burgers alhier ehel : Tochter (i 56)

Abraham Heusch devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1664, 4° Livre de bourgeoisie p. 342
Abraham Heüsch der Handelßmann Von Bischweiler empfangt d. burgerrecht Von seiner haußfr. Maria Elisabeth, H Hans Jacob Saltzmans des Handelsmans dochter, vmb 8 golt fl. so beÿ d. Cantzleÿ erlegt, wahr zuvor ledig. stands will Zu E E Zunfft der Spiegler dienen. Jurav. den 13. 8.bris 1664.

Abraham Heusch ainsi que d’autres demandent une réduction sur la capitation.
1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
(p. 40) Montags den 7. Martÿ – H. Abraham Heusch et consorten pct° moderirung deß Kopffsteur portion
K. ersch. H Abraham Heusch vor such und H Johann Jacob Saltzmann seinem Consort. produciren wahrhafft remonstrationes sambt angehenckter Unterth. bitt in pt° moderirung ihres Kopffsteur portion.
Erk. an den Herrn Intedanten mit seinem begehren gewießen und den procuratoribus verbotten Keine dergleich. portion mehr anzunehmen. H. XV. Kellermann, H Spielmann.

Compte que rend le marchand Jean Bernhard à ses quatre pupilles, enfants du marchand Abraham Heusch et Marie Elisabeth Saltzmann. Jean Bernhard prend la suite de Materne Melcker qui s’est établi à Bâle en 1699.
1704, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Rechnung Mein Johann Bernhardts des Handelßmanns und burgers zu Straßb. alß geordnet und geschworenen Vogts H. Abrahams, Mariæ Helenæ und Mariæ Dorotheæ Heuschin /:davon Abraham derzeit in Berlin sich auffhält und Maria Helena an H. Frantz Peter Crugot handelßmann und Schirms Verwanthen alhier Verheurathet:/ alle vier weÿl. H. Abraham Heuschen geweßene Vornehmen handelßmann alhier mit auch weÿl. frawen Maria Elisabetha gebohrner Saltzmännin seiner haußfrawen nunmehr seel. Ehelich erzeugt. Sohns und döchter, Inhaltend alles das Jenige so Ich obbemelter meiner Curand. halber Vom 1. Febr. 1699 alß Ich dieße vogteÿ übernommen biß Ostern 1704 in verschiedene weege eingenommen dargeg. wid. außgeben und sonst. vögtlicher weiß Verrichtet und verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht dieser Rechnung. Deßwegen ist Zuwißen daß nach dem Herr Matern Melcker geweßener handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg der vorige vogt in Anno 1699 sich von hier nacher Baßel erhob. mithin diese Vogteÿ resignirt (…)

Le tuteur des enfants d’Abraham Heusch loue une partie de la maison au marchand Jacques Le Roy qui cède quelques mois plus tard son bail au marchand Georges Guillaume Kratz

1696 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 312-v
St Matern Melcker, Marchand en qualité de Curateur des Enfans du feu Sr Abraham Heusch, vivant Marchand assisté du Sr Jean Jacques Heüsch vn desdits Enfants
bail au Sr Jacques Le Roy aussy Marchand et Manant de cette ville
Une boutique consistant en deux arcades dessous la Maison qui appartient auxdits Enfans Heusch, Sçituée au marché aux poissons supérieur, tenant d’un costé au Sr Estienne Grezinger Marchand de Soye d’autre au Sr Jean Schwitzer Tailleur et ancien assesseur du petit Senat de la Ville, avec le Contoir qui est derrier laditte boutique, Plus un Chambre au second Etage ou le petit poël qui est au Coin dudit Etage, dont le preneur aura le Choix, Tout pour deux années consécutives a commencer le 12 du mois courrant, pour le prix et somme de 450 Livres tournois par an
Les parties sont tombez d’accord qu’il ne sera pas permis du tout au preneur de reloüer laditte boutique ou une partie d’icelle à quelqu’un qui soit caffetier, Limonadier ou qui se serue du feu pour sa profession, En second Lieu, le Bailleur a aussi accordé une place dans la cave du devant pour y mettre une vingtaine de mesures de vin et deux cordes de bois
[in margine :] hierin gemeldter H. le Roy der Entlehner, hat in gegensein H. Georg Wilhelm Kratzen, deß Handelßmanns mit beÿstand H, Daniel Böhlers auch handelsmanns, Ihme H. Kratzen von dem in vorstehender verschreibung gemeldt lad. von Zween Schwibbögen in affter lehnungsweiß verlühen habe den einen, nemlich den Mittelsten von den dreÿen bög., so und. dem hauß seind, und übrige entlehnt. bequemlichkeit aber nichts, und Zwar solches auff alle zeit, alß sein deß haubt Entlehners eÿden lehnung wehret, und auff gleiche condition wie Er es auch genüßet, und zwar solches umb 37 pfund 10 schilling – darbeÿ seind ferner gewesen H. Matern Melcker und H. Johann Jacob Heusch, in d. haubt verschreibung gemeldt, welche in dießen affter lehnung außtruckentlich consentirt – den 14.ten Aug. 1696

Les enfants d’Abraham Heusch vendent les maisons au Vieux-Marché-aux-Poissons et au Fossé des Tailleurs au marchand Jean Georges Mosseder

1696 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 452-v
H. Johann Jacob und H. Abraham die Heuschen, beede handelßleuthe, und Fr. Maria Barbara geb. Heuschin, deren leibliche Schwester, Hn Johann Jacobs de Beÿer auch handelßmann haußfrau, wie auch H. Martern Melcher der Handelßmann alß Curator Mariæ Elisabeth, Mariæ Helenæ, und Mariæ Dorotheæ Heischin, alle alß weÿl. H. Abraham Heuschen und Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Saltzmännin bed. Eheleuthe sel. nachgelaßener Kind. und Erben
in gegensein H. Johann Georg Moseders, deß handelßmanns, mit beÿstand Hn Johannis Binders auch handelsmanns, seines Schwagers
Zweÿ Haüßer, Nemblich ein vorders und ein hinders mit anderen Gäden und allen Ihren Gebäuen, bronnen, Begriffen, weithen, Zugehördten, und Gerechtigkeiten allhier, und ist die vordere behaußung am obern Fischmarckt, einseit neben H. Johann Schweitzer dem Schneid. und E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzers anderseit neben H. Stephan Gretzingern dem Knöpffmacher Und Seidenhändler, hind. auff den Ulmergraben gegen dem Hinderhauß,
das hinderhauß aber ane dem Schneidergraben, einseit neben H. Johann Reichard Böhmen, dem Knöpffmacher, anderseit neben Hn Johann Conrad Henningern dem handelßmann, hind. auff den Ged. Ullmergraben geg. den vordern hauß, darvon es mit einem steinern Gänglein gehengt ist, stoßend gelegen, von welchen beeden haüßern gehen jährlichen auff Adolphi 4 lb 4 ß d dem Stifft St Marx ablösig mit 700 fl. Ferner 6 lb d Zinß ermelden Stifft St Marx jahres auff weihnachen, abzulösen mit 150 lb, Item 2 lb d geldts dem Closter S. Mariä Magdalenä zu den Reuerinnen jahrs auff Johannis Baptistæ und weihnachten widerkäuffig in haubtguth mit 50 lb, Item 15 ß d jährlich auff Johannis Baptistæ gemeiner Statt Allmend zinß weg. obgem. Steinern Gangs, So dann 8 ß d Vom Conthor, auch Allmend zinß Gemeiner Statt Pfenningthurn jährlich auff Jacobi – Zumahlen Ihnen Heußischen gesambten Kindern und Erben von weil. Fr. Barbara Saltzmännin geb. Mangin ihrer Großmutter sel. Krafft deren in A° 1691 am 16. Febr. beneb. weil. H. Johann Jacob Saltzmann denen Eltern Handelßmann ihrem Eheherrn sel. auffgerichteten Nachdisposition, So denen ferners p eigenthümlich überlaß. word., beÿ welcher Vermächtnuß auch übrige Saltzmännischer beed. Eheleuthe hind. laßene Erb., es allerdings zu laß., und an solcher behaußung keinen ansprach zu haben, sich hierbeÿ erklärt, in denen Nahmen hierbeÿ Erschienen H. Johann Niclaus Herff der Handelßmann alß Curator hans Jacob Saltzmanns deß jüngern, alß Enckels, und Hn Jacob Hoser auch handelsmann, alß Curator weÿl. Fr. Barbaræ Saltzmännin mit weil. H. Caspar de Beÿer auch gewesenen handelßmanns beed. nun sel. erzeugten 4. Kinder – umb 3795 pfund

Fils du brasseur Jean Michel Mosseder, le marchand Jean Georges Mosseder épouse en 1693 Elisabeth, fille de l’assesseur des Quinze Jean Richshoffer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vesten und hochachtbaren Herrn Johann Georg Moßedern, dem ledigen handelsmann, Weÿland des Ehrenvesten und Vorgeachten herrn Johann Michael Moßeders, geweßenen biersieders und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. mit der Ehren und tugendreichen Frauen Maria Moßederin gebohrner Beÿerbachin, ehelich erzeugtem hinderlaßenem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Edlen viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Elisabethæ, Weÿland des hoch Edel Vest Frommen fürsichtig und hochweißen herrn Johann Richßhoffers des beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen beÿ löblicher Statt Straßburg geweßenen hochverdienten Beÿsitzers, mit auch weÿland der hoch Edlen, Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Kunigunda Richßhofferin gebohrner Kipßin nunmehr seeligen ehelich erzeugten und hinderlaßenen Jungfrau Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 4. Maji i dem Jahr des Herrn als man Zahlt 1693. Stephan Cornelius Saltzman Notarius publicus et Academ.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37-v, n° 237)
1693. Eodem [Feria I. post Trinit:] seÿn Zum I mahm außgeruffen worden Herr Johann Georg Moßetter der handelßmann, Weÿlandt herren Johann Michael Moßetters, geweßenen biersieders und bürgers allhier nachgel: ehelicher Sohn, Jfr. Maria Elisabetha, deß Weÿl. Wohl Edlen, Fromm, Fürsichtigen, Wohlweißen Herrn Johanneß Richshoffers, deß beständigen, Regiments der H. XV. geweßenen beÿsitzers und vornehmen handelßmanns allhier, nachgel. eheliche Tochter, seÿnd copulirt word. d. 3. Junii dießen seÿen Zeugen [unterzeichnet] Johann Geörg Moseder Als Hochzeiter, Maria Elisabetha Richshofferin Alß Hochzeiterin (i 38)

Jean Georges Mosseder et Elisabeth Richshoffer se lèguent mutuellement leurs biens
1694 (15. Jan.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Codicilli Reciproci H Johann Georg Moseders Handelßmanns vnd Frawen Mariæ Elisabethä gebohrner Richshofferin, beede Ehe Personen. Freÿt. d. 15. Jan. 1694.
persönlich erschienen seind, der Wohl Ehrenvest vnd Großachtbahre Herr Johann Georg Moßeder, Vornehmer Handelsmann und beneben Ihme die Edle, viel Ehr und Tugendreiche fraw Maria Elisabetha Moßederin gebohrne Richßhofferin, beede Eheleuth, burgere allhier zu Straßburg, durch die Gnade Gottes auffrecht, gesunder, gehend und stehender Leibes (…)

Jean Georges Mosseder et Elisabeth Richshoffer hypothèquent les maisons au profit du pharmacien Jean Jacques Spielmann

1737 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 543
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann und Fr. Maria Elisabetha geb. Richshofferin mit beÿstand ihres Sohns H. Johannes Moßeder ledigen handelsmanns und ihres tochtermanns H. Johann Friedrich Keck der Bierbrauers zum weißen haanen
in gegensein H. Johann Jacob Spielmann apotheckers und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, gewerbsläden, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Obern Fischmarckt gegen der Fischmaur über, einseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann anderseit neben H. Frantz Joseph Schweitzer hinten auff den Ullwer: graben gegen dem hinderhauß,
dießes aber ahne dem Schneidergraben einseit neben Gottfried Röderer dem Knopffmacher anderseit neben Frantz Heinrich Strauß ledigen handelsmann hinten auff den Ullwergraben gegen obged. Vorderhauß stoßend gelegen – von dießen mit einem steinern gänglein an einander gehenckten beeden häußern gibt mann jährlich auff Adoplhi 4 lb 4 ß, dem Stifft zu St Marx ablößig mit 105 lb, Ferner 6 lb zinß ermelten Stifft zu St Marx auff weÿnachten abzulößen mit 150 lb, Item 2 lb geldts dem zu denen Reuerinnen genennten Closter zu St Maria Magdalena jährl. auff Johann Baptistæ und weÿnachten wiederkäuffig in hauptguth mit 50 lb, Item 12 ß auff Joh. Baptistæ ane allmend zinß hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen obbemelten steinern gangs, so eben dahin von dem Comtoir jährlich auff Jacobi 8 ß ane allmend zinß – ul 1250 und 1250 pfund verhafftet – alß ein am 28. Augusti 1696 erkaufftes guth

Jean Georges Mosseder loue une partie de la maison au marchand Jean Baptiste Domer

1738 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 410
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann
in gegensein H. Jean Baptiste Domer des handelsmanns
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich zuständigen am Obern Fischmarckt, einseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann, anderseit neben H. Rathh. Frantz Joseph Schweitzer liegenden behausung Einen Schwibbogen zum Laden, so nächst an der hauß thür auff seithen Beguinischen haußes sich befindet wie auch das gantze auff dem Schneidergraben gehende neben H. Gottfried Röderer dem Knopff macher anderseit neben H. Strauß dem handelsmann liegende hinderhauß nichts davon ausgenommen – auff 3 nacheinander kommende jahr anfangend auff nächst bevorstehenden Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 225 gulden

Jean Georges Mosseder loue une partie de la maison au marchand Charles Antoine Otton

1738 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 453-v
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann
in gegensein H. Charles Antoine Otton des handelsmanns
entlehnt, In seiner am obern Fischmarckt einseit neben H. Frantz Joseph Schweitzer E.E. großen Raths beÿsitzer anderseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann ligenden behausung Einen in zweÿen Schwibbögen und einem Comtoir bestehenden zwischen Schweitzerischem hauß und dem an Jean Baptiste Domer verlehnten Schwibbogen gelegenen Laden – auff 3 nacheinander kommende jahr anfangend von Michaelis fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund
[in margine :] H. Johann Georg Moßeder an einem und H. Adam Batzi d. handelsbedeienter beÿ entlehendem H. Charles Antoine Otton auf dreÿ fernere nacheinander kommende jahr anfangend von nächst künfftigen Michaelis, um 125 pfund, den 7. 7.br. 1741
[in margine :] entlehner H. Otton an einem und H. Gerhard Walter der handelsmann als dermaliger propriatarius der Moßederischen behausung am andern theil (…) übereins gekommen daß selbige auff nächstkünfftigen Weÿhnachten ihre Endschaft erreichen anbeÿ ihme H. Walter von dato an erlaubt seÿ, solle die eine in das kleine gewölblein gehende Contor thür mit einem riegel pd. Malschloß zu versch(lo)ssfen um sich selbigen gewölblein als eines magazins bedienen zu können, den 17. Maÿ 1743

Jean Georges Mosseder et Elisabeth Richshoffer hypothèquent les maisons au profit de Marie Madeleine Bahl veuve du docteur en médecine Jean Daniel Bilger

1739 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 172
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann und Maria Elisabetha geb. Richßhofferin mit beÿstand ihrer beeden söhn H. Johannes Moßeder ledigen handelsmanns und H. Johann Friedrich Moßeder medicinæ Candidati
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Bahlin weÿl. H. Johann Daniel Bilger Med. D. und Pract. wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Johannes Kürßner – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, gewerbsladen, Bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am obern Fischmarckt gegen der Fischmaur über, einseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann anderseit neben H. Rathh. Frantz Joseph Schweitzer, hinten auff den. Ullwergraben,
gegen dem hinderhauß dießes aber ane dem Schneidergraben einseit neben Gottfried Röderer dem knopffmacher anderseit neben H. Frantz Heinrich Strauß ledigen handelsmann hinten auff Ullwer:graben – von dießen vermittelst eines steinernen gängleins einander gehenckten beeden häußern gibt man auff Adolphi 4 lb 4 ß dem hiesigen Stifft zu St Marx ablößig mit 105 lb, ferner 6 lb zinnß, Item 2 lb zu denen Reuerinnen genannten Closter St Maria Magdalena jährlich auff Joh. Baptistæ und Weÿhnachten wiederkäuffig mit 50 lb hauptguth, mehr hiesigen Stadt Pfenning Thurn obged. steinern gängleins wie auch eben dahinn von dem Comtoir auff Jacobi 8 ß ane allmend zinß – als ein am 28. Augusti 1696 erkaufftes guth

Jean Georges Mosseder autorise son voisin sur la gauche Louis Beguin à faire reposer un escalier dans son mur en y pratiquant neuf trous.

1741 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 248
H. Louis Beguin der handelsmann an einem
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann am andern theil
anzeigende, demnach er H. Beguin in seiner ane dem Fischmarckt einseit neben gedachten H. Moßeder anderseit neben H. Estienne Vulpellier auch handelsmann hinten auf den Ullwergraben stoßend eigenthümliche behausung eine frantzösische Stiege setzen zu laßen willens ist, und aber sein hauß auf H. Moßeder seiten, wo die stiege hin gesetzt werden solle, keine Maur hat, mithin er solch werck ohne sein H. Moßeder consens und nachbarliche vergönstigung in stand zu setzen nicht vermag, als habe er diesen freundlich ersucht und angesprochen, ihme zu erlauben, die zu verfestigung dieser stiege nötige löcher in sein H. Moßeder Maur machen und seine Wexel darein legen zu dörffen, welchen H. Moßeder in ansehung der jederzeit miteinander gepflogenen nachbarliche freundschafft guten vertrauens und aus keiner andern ihn hierzu bewegenden ursach ihme H. Beguin in folgender maßen vergönnet und erlaubt,
Nemlichen es solle H. Beguin vergönstigungs weiß befugt seyn, neun löcher in seiner des concedenten Maur, und zwar dreÿ unten auf dem boden, dreÿ auf dem ersten, und dreÿ auf dem zweÿten stock zu legung seiner stiege wexel machen zu laßen, deren sechs in der höhe 9 in der breite 7 und in der tieffe 4 zoll, die übrige dreÿ aber 5 zoll in der höhe 3 in der breite und 4 in der tieffe haben sollen, Jedannoch mit dieser erläuterung, daß sothane vergönstigung nicht also zu verstehen als wann er H. Moßeder oder seinen erben und Nachkommende ihn H. Beguin nachgefallen obligiren könte, die stiege zu allen zeiten wieder weg zu brech. sondern also daß diese vergönstigung so lang währen solle, als die stiege stehen wird, und wann selbige durch längs der zeit oder auf anderer weiß baufällig wurde der jeweilige besitzer des Beguinischen haußes ohne neuen Consens und ferner vergünstigung des Inhabers der Moßederischen behausung keine andere an deren statt zu setzen und sich dieser neun löcher ferners zu bedienen berechtigt seÿn solle, falls auch H. Moßeder oder sein Nachkommende mehrgemeldte Maur abbrechen und neu aufbauen wolte, so solle diese vergönstigung ebenfalls erloschen und H. Beguin oder seine nachkommende ohne fernere neue vergönstigung ermeldte stiege wieder dahin zu setzen unbefugt seÿn

Jean Georges Mosseder et Elisabeth Richshoffer hypothèquent les maisons au profit de leur fille Marie Elisabeth veuve du pasteur Jean Jacques Kœthen

1742 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 104-v
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann und deßen eheliebstin Fr. Maria Elisabetha geb. Richßhofferin mit beÿstand ihres sohns H. Johann Moßeder ledigen handelsmann und ihres bruders H. Johann Philipp Richßhoffer des handelsmanns und E.E. großen Raths alten und EE. kleinen Raths dermaligen beÿsitzers
ihrer tochter Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Moßederin weÿl. H. Johann Jacob Kothen gewesten Pfarrers zu Genff Fr. wittib mit beÿstand ihres bruders H. Johann Friedrich Moßeder Medicinæ Licentiati, in fernerer gegenwart ihres tochtermanns H. Johann Friedrich Keck des bierbrauers – schuldig seÿen 780 pfund, zwar Fr. Kothen 280 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß und hoffstatt cum appertinentis ane dem Fischmarckt, einseit neben H. Rathh. Schweitzer, anderseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann, mit dem hinderhauß auff dem Schneidergraben – als ein am 28. Augusti 1696 erkaufftes guth

Elisabeth Richshoffer meurt en 1742 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 3 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 770 livres, le passif à 5 629 livres.

1742 (3.10.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 76) n° 675
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehren und viel tugendgezierten Frauen Mariæ Elisabethæ Moßederin gebohr. Richshofferin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren Herrn Johann Georg Moßeder, Vornehmen Handelsmann und Burgers allhier gewesener Frauen Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1742. – nach deme dieselbe den 11. Martÿ dieses jetz lauffenden 1742.sten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abfefordert Worden, Zeitlichen hinter sich verlaßen, (…) durch Ihnen den Herrn Wittiber wie auch den einen Herrn Sohn v. Frauen töchtere v. j. tochtermann selbsten, deßgleichen durch Salome Mößnerin die dienstmagd im Hauß von hier gehörig (…) geäugt und gezeigt
So beschehen zu Straßburg auf Mittwoch den 3. Octobris et seqq. anno 1742.
Die verstorbene seelig hat ab intestato Sis. ubique Titulis Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Frau Mariam Elisabetham Köthenin gebohr. Moßederin, weÿl. S.T. H. Joh: Jacob Köthens, geweßenen wohlmeritirten Pfarrers und Treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeinde Zu Geneve seel. hinterbliebene Frau Wittib, so den 20. Septembris jüngsthin beÿ E. E. Großen Rath allhier, umb die wieder erlangung Ihres Burger Rechtes eingekommen v. sie Sach hierbeÿ gethaner Anzeig nach, an die wohlverordnete burger herren verwießen worden, Welche mit Zuziehung S. T. H. Joh: Philipp Richßhoffers, des ältern vornehmen Handelsmanns und E. E. Großen Raths alten auch E. E. Kleinen Raths jetzigen wohlmeritirten Assessoris v. Kirchenpflegers beÿ alhiesig. neuen oder Prediger Kirchen (…) nomine der ohnverburgerten Erben zu dießem Geschäfft deputiret worden, persönlich zugangen gewesen.
2. Herrn Johannem Moßeder lediger Handelsmann, so als majorennis v. ohnbevögtiget, seine Stelle hierbeÿ selbsten vertretten. 3. Herrn Daniel Philipp Moßeder, ledigen Silberarbeiter, dermahlen Zu Angere en Bretagne in Franckreich sich auffhaltend, so auch majorennis v. ohnbevögtigt und vermög einer (…) Procuration S. T. H. Joh: Richßhoffer den jüngern, vornehmen Handelsmann und Burgern allhier, Zu seinem H. Mandatario constituiret hat, Welcher auch nomine solch seines H. Principalen dem Geschäfft persönlich abwartete, 4. Frau Mariam Salome Keckhin, gebohrne Moßeder, S. T. H. Joh: Friderich Keckhen, vornehmen Bierbrauers und Burgers allhier Frau Eheliebste, welche mit assistentz solch Ihres Eheherrn persönlich zugegen geweßen, 5. Frau Mariam Magdalenam Ehrmännin gebohr. Moßederin, S. T. H. Georg Philipp Ehrmanns, hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen Wohlbestellten Frucht: und Wein Verwalters Zu Buchsweiler, Frau Eheliebste, so beede abweßend, in deren Nahmen aber Vor Wohl Ehrengedachter Hr Rathh. Joh: Philipp Richshoffer, als aus E. E. Kleinen Raths mittel hierzu in specie abgeordnet, dem geschäfft persöhnl. beÿgewohnt, und dann 6. Herrn Johann Friderich Mosseder, Medicinæ hocherfahrenen Doctorem, dermahen Zu Paris sich auffhaltend, welcher Krafft einer sebsthändig geschrieben und unterschriebenen (…) Vollmacht, ob Wohl Ehrengeachten H. Joh: Philipp Richshoffer den Jüngern Zu seinem H Mandatario constituiret hat, d. auch vor v. im Nahmen sein H. Doctoris dem geschäfft in Persohn abwartete, Also alle Sechs der in Gott ruhenden Frauen Moßederin mit eingangs wohlerwehntem H; Joh: Georg Moßeder Ihrem nunmaligen H. Wittiber ehelich erzeugte Herren Söhne v. Frauen Töchtere

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gegen der Pfaltz hinüber gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen v. hernach beschriebenen behausung befunden worden Wie folgt
(f° 10) Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In der Cammer Lit. A, In der Cammer Lit. B, In der Cammer Lit. C, In der schwartz getüch Cammer, In der Cammer Lit. D, Vor dießer Cammer,, In der Camin Cammer, In dem Stübel Lit. E, Im Cämmerlein darneben (…)
Eigenthumb ane einer Behausung. Neml. I. Vorder v. hinder behaußung, mit deren gädel, bronnen und allen übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. das Vordere Hauß am obern Fischmarckt, eins. neben H. Joh: Schweitzer dem Handelßmann v. altem Großen Raths verwanthen, anders. neben H Louis Bequin, dem Handelßmann, hinden auf den Ullmer Graben, gegen dem Hinder hauß,
das hinder Hauß aber ane dem Schneider Graben, eins. neben H. Röderer dem Knöpffmacher, anders. neben H. Frantz Straussen, dem ledigen Handelßmann, hinden auf gedachten Ullmer Graben, gegen dem Vordern Hauß, daran es mit I. steinerenen Gängel gehenckt ist, stoßend, Von welchem Gänglein man jährl. auff Johannis Baptistæ 12. ß und Von dem Contoir jährl. auf Adolphi 8. ß gemeiner Statt Straßb. ane Allmend Zinß zu reichen schuldig, sonsten aber über die daroben hafftenden hernach unter denen passivis eingetragene Capitalia eigen, und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftl. Abschatzung vom 4. Octob. 1742. angeschlagen pro 8500. fl. oder 4250. lb. und Wavon abzuziehen, obig. Zween Allmend Zinß, sammelthafft antreffend 1. lb. so zu doppeltem Capital à 5. pro Cento ohnverfängl. gerechnet auswerffen 40. lb. Nach deren Abgang Verbleibt ane solchem Anschlag annoch per Rest übrig 4210. lb. Wie der H. Wittiber dieße beede Häußer Von Weÿl. H. Abraham Heuschen v. auch Weÿl. Fr. Maria Elisabethä gebohr. Saltzmännin, beeder geweßener Eheleuth allhier seel. nachgelaßenen Kindern v. Erben ane sich erkauffet hat, weißet i. teutscher perg. Kauffbrieff in allhies. Canc. Contr. stuben gefert. v. mit deros. anhang Insigel verwahret, datirt den 28. aug. Anno 1696. mit jetzigen N° 1 bemerckt.
Eigenthumb ane Liegenden güthern Zu Flecksburg
Copia der Eheberedung (…) Montags den 4. Maji in dem Jahr des Herrn als man Zahlt 1693. Stephan Cornelius Saltzman Notarius publicus et Academ.
Copia Codicilli reciproci. 1694 (…) auff Freÿtag den 15. Monathstag Januarÿ Abends Zwischen fünff und Sechs Uhren (…) vor Herrn Stephan Cornelio Saltzmann dem offenbahren geschwornen Königlichen und beÿ löblicher Straßburgischer Universitæt verordnetem Notario persönlich erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Georg Moßeder, Vornehmer Handelsmann und beneben Ihme die Edle, viel Ehr und Tugendreiche Maria Elisabetha Moßederin gebohrne Richshofferin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, durch die Gnade Gottes auffrecht, gesunder, gehend und stehender Leibes (…)
(f° 33-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Volgt nun hierauff die beschreibung der beÿ gegenwärtiger Inventur sich vorhanden befundener liquider Activ Nahrung, so zufolg nechst Vorherigen berichts, beliebter Kürtze halben, unter eriner Massa beschreben wird, vor und ane sich selbsten, Sa. haußraths 439, Sa. lährer Vaß 20, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 138, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 77, Sa. baarschafft 83, Sa. Pfenningzinß hauptguths 172, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 4210, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern zu Flechsburg 22, Sa. Schulden 41, Sa. Constitution des Rentes perpetuelles 351, Summa summarum 5770 lb – Schulden 5629 lb, Restirender Verlaßenschafft 141 lb
Pro Nota. Es stehet Zwar, Wie hernach in einem besondern Von Herrn Johann Moßedern, ledigem handelsmann, dem ältern Hn Sohn gefertigtem dießem Inventario angehefften Estat, Zusehen annoch eine ansehnliche Summa so wohl ane Activ Schulden, dießeits habend Zuerfordern, als auch hienwieder umb ane passiv Schulden habend Zubezahlen (…)
Derer Herren Söhne und Frauen Töchtere Zuerfordern habendes Mütterliches ohnverändertes Guth, 7884 lb
Zweiffelhaffte Schuld in die Nahrung zugeltend 23.250 lb
Abschatzung vom : 4. oct. 1742. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann Jörg Mosseter ist eine Behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem Fischmarck gelëgen ein seitß Neben H: Luÿ Becking dem handelßmann anderseitß an H. Frantz Joseph schweitzer auch handelßmann hinden auff dem Ulmer graben stoßend welche behausung unden ein gangß ein schmaleß hauß Ehren Neben daran der lahten gegen dem hoff ein Kleine Mackasin gewölbter Keller, oben darüber ihm Ersten und 2.ten Stock ein Stuben Cammer Kuchen und hauß Ehren Zweÿ Nebenß Cammren undter dem Tach 3. alte Cammeren der tach stull mit 2. besetzten bienen Zweÿ Steinre gebell daß tachstuhl mit tobelten breidt Ziglen belegt, sambt aller gerëchtig Keidt wie solche turch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jëtzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und vmb Sechß Tausent Gulten
Der 2.te: begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff dem schneiter graben gelegen, einseitß Neben H Frantz Heinrich Strauß dem Handelßmann, anderseitß an Hn Gottfriedt rötterer dem Knöpffmacher hinden auff dem Ulmer graben Stoßent welche behausung undten ein gangß daß haus Ehren der lahten gewölbter Keller, oben datr über Zweÿ Stock über ein andter, ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt under dem tach 2: Camren ein alter tachstull mit Zweÿ Steinern gäblen besetzte bienen sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschworne wërck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jëtzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und vmb Zweÿ Tausent und Vünff Hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Georges Mosseder meurt en 1742 après avoir vendu ses maisons. L’actif de la succession s’élève à 4 447 livres, le passif à 185 livres mais son fils déclare qu’il existe d’autres dettes actives et passives.
1744 (8.1.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 82) n° 705
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Johann Georg Moßeders, geweßten vornehmen burgers und handelsmanns allhier nun seeligen Wÿdembs Weiß genoßene und nach tod verlaßene Nahrung, auffgerichtet Anno 1744.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Nahrung und güthere, so weÿl. der Wohl Ehrenveste und Großachtbare Herr Johann Georg Moßeder, geweßter Vornehmer burger und handelsmann allhier, Von auch weÿland der Wohl Ehren und viel tugend Gezierten Frauen Mariæ Elisabethæ Moßederin gebohrner Richshofferin, seines den 11. Martÿ 1742. seelig Verstorbener Fr. Eheliebstin und deren hinderlaßenen Hn Söhnen und frauen töchtern wÿdembs weiße genoßen und nach deme der Allerhöchste Gott Ihne herrn Moßeder den 10.ten 8.bris des jüngst hingelegten 1743. Jahrs aus dießer Welt auch seelig abgefordert, Zeitlichen hinter sich Verlaßen hat (…) So beschehen Zu Straßburg auff Mittwoch den 8. Januarÿ et sequentibus Anno 1744.
Die Hh. Söhne und Fr. Töchtere, so Eingangs wohl Ehrengedachte beede geweste Moßederische Ehe persohnen mit einander ehelich erzeuget und nach todt Verlaßen haben, seind volgende 1° Frau Maria Elisabetha Köthenin gebohrene Moßederin, weÿl. S.T. H. Johann Jacob Köthens, geweßten wohlmeritirten Pfarrers und Treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeinde Zu Geneve seel. hinderbliebene Frau Wittib, deren das verheurathete Burgerrecht Vor hoher Obrigkeit allhier, in Verwichenen 1743. Jahr wiederumb genädig Conferirt worden, so Ihre Stell mit Zuziehung S. T. H. Joh: Rudolph Dinckels, Not. publ. et pract. allhier Ihres erbettenen H. Assistenten. 2.do S. T. Herr Johannes Moßeder, Lediger Handelsmann allhier, so als majorennis und ohnbevögtiget, dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt. 3° Herr Daniel Philipp Moßeder, lediger Silberarbeiter, Zu Nantes sich auffhaltend, so auch majorennis und ohnbevögtiget, welcher Vermög einer (…) Procuration S. T. Herrn Johann Philipp Richshoffer, den jüngern burgers allhier, Zu seinem Herrn Mandatario constituiret, welcher dann Vor und um Nahmen solch seines H. Principalen dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, 4° Frau Maria Salome Keckhin, gebohrne Moßederin, S. T. H. Joh: Friderich Kecken, vornehmen Bierbrauers und Burgers allhier Frau Eheliebstin, welche mit assistentz solch Ihres Eheherrn persönlich zugegen geweßen, 5° Frau Maria Magdalena Ehrenmännin gebohren Moßederin, S. T. H. Georg Philipp Ehrmanns, hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen Wohl Verordneten Frucht: und Wein Verwalters Zu Buchsweiler, Frau Eheliebstin, so anfangs beede abweßend waren, in deren Nahmen aber S: T: H. Joh: Jacob Jung der Fischhändler und E. E. Kl. Raths jetziger wohlverdienter beÿsitzer, als auch deßem Mittel Krafft Extractus (aus) Kleinen Raths Memorialis (…) dem geschäfft persöhnlichen beÿgewohnt, nechst deme, obwohl ged. H. Ehrmann sich annoch bey ersten Tages auff dem Abend alh. eingefunden und die folgende Zeit dem geschäfft uxorio nôe. abgewathet hat. 6° Herr Johann Friderich Mosseder, Medicinæ hocherfahrenen Doctor und berümter Practicus allhier, welcher persönlich zugegen geweßt und seine Vices selbsten vertretten

In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstadt Steinstraß gelegenen Vor wohlgedachten Hrrn Johann Friderich Kecken dem eine H. tochtermann zuständigen behaußung und Von dem Verstorbenen H. Moßeder seel. darinn inngehabten Wohnung befunden worden, wie folgt.
Eigenthumb ane Liegenden güthern Zu Flecksburg
(f° 19) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 175, Sa. Gewerbswaaren 76, Sa. Silber geschirr und dergleichen Geschmeids 155, Sa. goldener Ring 99, Sa. baarschafft 797, Sa. Pfenningzinß hauptgüthere 2672, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern zu Flechsburg 22, Sa. Schulden 99, Sa. Constitution des Rentes perpetuelles 351, Summa summarum 4447 lb – Schulden 185 lb, Restirender Verlaßenschafft 4061 lb.
Ungewiß und Zweiffelhaffte Activ und Passiv schulden betreffend. Nach besag des über eingangs wohl Ehren gedachter Frauen Mariæ Elisabethæ Moßederin gebohrner Richshofferin seel. Verlaßenschafft durch mich Notm. in Anno 1742. auffgerichteten Inventarÿ fol: 165. fac: i.a sollen herr Friderich August, König in Pohlen und Churfürst in Sachßen, Vor geliefferte waaran ane 31.000 Thaler oder 23.250. lb
So dann stehet laut besondern durch den ältern Herrn Sohn selbsten gefertigten erst allegirtem Mütterlichem Verlaßenschafft Inventario beÿgehefften Etat (…) 122.324 Liures oder 30.581 lb. Dahiengegen befinden sich (…) ane passiv schulden auch noch offen 73.316 Liures oder 18.329. lb.

Jean Georges Mosseder vend les maisons au marchand Gérard Walter

1743 (28.3), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 128
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann mit beÿstand seines sohns H. Johannes Moßeder des handelsmanns
in gegensein H. Gerhard Walther ebenmäßigen handelsmanns
Zweÿ häußer nemlich ein vorder: und ein hinderhauß mit deren Gewerbs: laden und übrigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten samt denen im keller befindlichen faßen und liegerlingen und ist die vordere behausung alhier am Obern Fischmarckt einseit neben H. Frantz Joseph Schweitzer Exsenat. anderseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann hinten auff den Ullwergraben gegen dem hinderhauß
dieses aber auff dem Schneidergraben einseit neben H. Frantz Strauß dem handelsmann anderseit neben Gottfried Röderer dem knopffmacher, hinten auff den Ullwergraben gegen dem vorderhauß, daran es mit einem steineren gänglein gehängt ist (so gibt man) auff Johannis Baptistæ hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen ermeldten gängleins 12 ß, so dann 8 ß von dem Comptoir auff Jacobi auch allmendzinß – als ein am 28. Augusti 1696 erkaufft theils aber als ein ihme von seinen mit weÿl. Fr. Maria Elisabetha geb. Richßhofferin seel. erzeugten kindern die auff dero theilbare Verkäufer verzug gethan haben cedirtes guth – auch die mit H. Otto am 7. sept. 1741 getroffene lehnung auszuhalten übernimmt – um 105, 50, 150, 2500, 750, 1000 und 500 pfund verhafftet, geschehen um 3160 pfund

Gérard Walter loue une partie de la maison au parfumeur François Pauli

1743 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 282-v
H. Gerhard Walther der handelsmann
in gegensein H. Frantz Pauli des Parfumeur
entlehnt, In einer d. H. verlehner eigenthümlich gehörig ane der Obern Fischmarckt einseit neben H. Rathh. Schweitzer anderseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann hinten auff den Ullwergraben gelegenen behausung unten auf dem boden den in einem schwibbogen bestehenden Laden neben dem Eingang, mehr auf dem dritten stock vornen heraus eine stub, stubkammer und noch eine andere kammer hinden aus einer Kuche und unterschlagenes Kämmerlein vor die Magd auf der ersten bühn platz zum holtz, so dann einen unterschlagenen Keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff auff nächst künfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 160 gulden

Gérard Walter s’inscrit à la tribu de l’Echasse le 17 novembre 1734
1734, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 706) Mittwoch den 17.ten Novembris Anno 1734 – Gerhard Walther der ledige Glaßhändler weÿland herrn gerhard Walters Sen: gewesener glaßhändlers und burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, erscheint und producirt Stallschein de 15. Novembris Anno 1734. bittet um das Zunfft: und Stubenrecht. Erkannt, wird demselben gegen Erlag der gebühr willfahrt, Juravit in Cosideration seines herrn Vatters gratis.

Fils du marchand de miroirs Gérard Walter, Gérard Walter épouse en 1746 Catherine Salomé Schubart, fille du marchand Jean Schubart : contrat de mariage, célébration
1746 (13. Maÿ), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352) (grosse)
Eheberedung – zwischen dem Edlen, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Gerhard Walthern, Vornehmen noch ledigen Spiegelhändlern und Burgern allhier zu Straßburg, weÿland des Wohl Edlen, Wohl ehrenvest und Großachtbahren Herrn Gerhard Walthers, auch geweßenen Vornehmen Spiegelhändlers und Burgers allhier, mit auch weÿland der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendbegabten Frauen Dorothea, gebohrne Ursinusin ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamn ane einem,
So dann der Edlen Viel Ehr: und Tugendgezierten Jungfrauen Catharinä Salome Schubartin, des Wohl Edlen, Wohl Ehren Vest: und Großachtbahren Herrn Johannes Schubart Vornehmen Handelsmanns und Burgers allhier, mit der Wohl Edlen, Viel Ehr: und Tugendreichen Frauen Maria Barbara, gebohrner Kaÿßerin ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrau Hochzeitherin ane dem andern theil
Beschehen und verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg, auf Freÿtag den 13. Maÿ Anno 1746. [unterzeichnet] Gerhard Walter als Hochzeiter, Catharina Salome Schubartin als Hochzeiterin – Johann Friderich Lichtenberger Notarius publicus juratus et requisitus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 250, n° 958)
Anno 1746. Mittwoch d. 25. Maj. seind nach ordentl. proclamation Ehl. Copulirt u. eingsegnet worden H gerhardt walther der led. Handelsmann u b. allhier weÿl. H. Gerhardt walthers geweß. Handelsmanns u. b. allhier nachgelsß. Ehl. Sohn u. J. Catharina Salome, H. Johann Schubarths Handelsmanns u. b. allhier Ehl. erzeugte tochter [unterzeichnet] Gerhard Walter hochzeiter, Catharina Salome Schubartin als Hochzeiterin, Johann Heinrich Hummel alß schwager, Johannes Schubart alß Vatter (i 255)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari dont les apports s’élèvent à 8 327 livres, ceux de la femme à 3 076 livres.

1747 (11.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 318) n° 445
Inventarium über des Edlen, Wohl Ehren vest: und Großachtbaren Herrn Gerhard Walter, Vornehmen Spiegelhändlers und der Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Catharinæ Salome gebohrner Schubartin, beeder Ehepersonen und Vornehmen Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1747. – welche der Ursachen halben, dieweilen in ihr beeder Ehe Personen den 13.den Maji letzt abgewichenen 1746.sten Jahrs mit einander errichteter Eheberedung §° 4.to ausdrucklichen Stipuliret, daß einem jeedem derselben und seinen Erben seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung, ein freÿ, eigen, ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem beÿseÿn und Persönlicher gegenwart des Wohl Edlen, Wohl Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Johann Schubart Vornehmen Handelsmanns wie auh den Wohl Eel Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Kaÿßerin der Ehefrauen Viel geliebter Eltern, auf seiten derselben, auf Sambstag den 11. Martÿ Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem obern Fischmarckt gelegener em Eheherrn Eigenthümlich zuständiger und hernach eingetragener behaußung sich befunden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der obern Camin cammer, In der obern Stub, Im hintern obern Stübel, Im obern Haußöhren, Im untern haußöhren, In der Wohnstub, In der Kuchen
Eigenthumb ane zwo behausungen, so der eheherr in die Ehe gebracht. Nembl. Eine Vorder: und Hinter behaußung mit deren Gewerbs: läden und allen übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, und ist die Vordere behaußung allhier am obern Fischmarckt, einseith neben H. Frantz Joseph Schweitzer Exsenatore, anderseith neben Hr Louis Beguin, Handelßmann, hinden auf den Ullwer Graben, gegen dem Hinder hauß,
dieses aber auf dem Schneider Graben, einseith neben H. Frantz Strauß, Handelsmann, anderseith neben Hn Gottfried Röderer dem Knöpffmacher, hinden auf gedachten Ullwer Graben, gegen dem Vorderhauß, daran es mit einem steinernen Gäng gehenckt ist, stoßend gelegen, davon gibt man Jährlich auf Joh. Bapt: gemeiner Stadt Pfenningthurn wegen ermeldten Gängleins 12. ß, so dann 8. ß Von dem Comptoir auf Jacobi auch ane Allmend Zinß, sonsten aber außer nach stehenden Passivé eingetragenen darauff haftenden Capitalien hiebeÿ ertheilten bericht nach freÿ, ledig und eigen, und hiehero ohnpræjudicirlichen angeschlagen und in außwurff gebracht worden pro 8500 lb. Wie der Eheherr diese Beeden Häuéséer annoch in seinem leedigen Stand, von Hn Johann Georg Moßedern dem handelsmann und burgern allhier an sich erkaufet, meldet ein teutscher pergamentener in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertigter und mit dero anhangendem Insiegel corroborirter Kauffbrieff de dato 28.sten Martÿ 1743.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Eheherrn in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 232, Sa. Wein und Faß 135, Sa. Silbers 120, Sa. Goldener Ring 106, Sa. baarschafft 6147, Sa. Eigenthums ane Zwo behaußungen 8500, Summa summarum 18.242 lb – Schulden 7080 lb, Nach deren Abzug 8162 lb. Deme beÿzufügen die ihme gebührigen zur hälfte ane der Haussteuren 164 lb, des Eheherrn völligen in die Ehe gebrachtes Vermögens 8327 lb
Diesemnach werden auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Mittel beschrieben, Sa. haußraths 250, Sa. Silbers 32, Sa. Goldener Ring 906, Sa. der baarschafft 1700, Summa summarum 2912 lb – Darzugelebt die Ihro zukommende helffte ane der haussteuren 164, Der Ehefrau samtlich in die Ehe gebrachtes guth 3076 lb

Gérard Walter devient échevin au Miroir en 1756.
1756 Conseillers et XXI (1 R 239) beÿ E. Zunfft der Steltz wird H. Gerhard Walther Zum schöffen ernent und schwört deßwegen. 275.

Gérard Walter s’abonne à la Taille. Il propose une base de 12 000 florins et déclare ne pouvoir aller au-delà de 12 500. L’accord est passé pour une somme de 15 000 florins pour dix années
1759, Protocole des Quinze (2 R 171, rapiarium 170)
Gerhard Walther pt° Abonnement handelsmann
Rapiarium (f° 61) Sambstags d. 27. Januarii. – Idem [Christmann] nôe Hn Gerhard Walther des handelßmanns producirt unterth. memor. und bitten pt° abonnement. Erkandt, obere Stall Herren.

Rapiarium 3 (f° 3) Donnerstags den 1. Februarii – H. Walther pt° Abonnement
Lect. memor. und bitten in sachen Hn Gerard Walthers des burgers und handelßmanns allhier. Implorant præsens habe sich auff den innhalt seines memorialis bezogen anbeÿ die Hh Deputirte gebetten in betrachtung zuziehen daß eine ansehnliche Summ in seinem hauß davon Er Fast Keinen Zinnß beziehet und dannoch die Zweÿ vingtiemes abrichten muß, steckt, weßwegen Er in mehreres nicht als was in seinem oblato enthalten verstallen Könne.
Worauff als die Hn Deputirte dem Imploranten Zugesprochen sein oblatum um 3000 fl. Zu verstärcken habe sich derselbe declarirt daß Er 500 fl. mehr mithin 12.500 fl. verstallen wolle und nicht weitters gehen könne. die Herren Deputirte, welche in erwegung gezogen, daß der Implorant fast allein einen eintraglichen und weniger gefahr unterworffenen handel führt seine Ehefrau anbeÿ ein ansehnliches mit in die Ehe gebracht, hätten dafür gehalten, daß dem Imploranten gegen Jährlicher Verstallung einer Summ Von 15.000 gulden mit einem abonnement auff Zehen Jahr lang unter denen gewohnlichen Conditionen Zu willfahren seÿe. Erkandt bedacht gefolgt.

Rapiarium D (p. 25) Sambstags d. 3. Februarÿ – Idem [obere Stall Herren] laßen per Eundem referiren es habe H Gerhard Walther der und und handelßmann den 27.ten Januarii Jüngst ein unterthäniges memoriale und bitten übergeben dahin Concludirend mghh. geruhen Wollten ihm, wie hoch dieselbe mehreren Personen in dergleichen fall behuldiget, ein abonnement sein und seiner Eheliebsten samtliches Vermögen auff den fuß von 12.000 gulden Zu Verstallen gnädig angedeÿen Zu laßen, auff geschehene weißung habe der implorant præsens sich auff den jnnhalt seines memorialis bezogen [-] anbeÿ die Hren Deputirte gebetten [-]trachtung Zu Ziehen) Summ in se[-]
(f° 26) gesinnet seÿe, Worauff die Hn Deputirte dem Implorant zugesprochen, sein oblatum wenigstens um 3000 fl. Zu Verstärcken derselbe aber sich declarirt daß Er 500 gulden mehr mithinn 12.500 fl. verstallen und nicht weiters gehen wolle.
Die Hn Deputirte, welche in erwägung gezogen, daß der implorant fast allem eine Einträgliche und weniger gefahrt unterworffene handlung führe, und seine Ehefrau ein ansehnliches mit in die Ehe gebracht, hätten dafür gehalten, daß dem Imploranten gegen Jährlicher Verstallung einer Summ Von 15.000 gulden mit einem abonnement auff Zehen Jahr lang unter denen gewohnlichen Conditionen Zu willfahren seÿe. Erkanndt, daß der Implorant Jährlichen 15.000 gulden Verstallen solle, übrigens bedacht Confirmirt.

Rapiarium D (p. 47) Sambstag den 26. Martii 1759. – In sachen Hn Ger[hand Walthers des bu]gers und handelsmanns [-] das producirte memoriale [- wir] geruhen Wollten ihme, wie [hoch dieselbe mehreren] Personen in gleichem fall be[huldiget] abonnement und seiner Eheliebstin [-] samtliches Vermögen auff den fuß von [zwölff] tausent guklden zu Verstalen gnädig [zu ge]deÿen Zu laßen.
Erkandte und herrschaffte Deputation, auch all übrig des Imploranten angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hrn Deputityen abgelegter relation nach Erkandt, daß dem Implorant sein Vermögen mit Vierzehen Dico Fünffzehen Tausent gulden überhaupt und ohne einiges auff erfolgendten todtes fall von seitten gemeiner Statt zu besorgen habenden recherche oder nachtrags abforderung Jährlich und Zwar Zehn Jahr lang mit dießem beding versstallen möge, daß derselbe das Convenirte quantum nach abzug der bi [dahin verstallten Summ, welche er sogleich Zu] erlegen schuldig seÿn solle und das wan dem Imploranten etwas, es seÿe Erbs: Legats: Donations: oder Wÿdembs weise [(p. 48) Zufallen würde, der] belauff deßen auff [deßen auf löbl. Statt Stall angege]ben, und das Stall gelt [davon sothane fixi]rten Summ beÿgesetzt, [wie nicht weniger] auff des Imploranten oder [-] erfolgenden tödtlichen hin[scheiden die Verlaßen]schafft ordnung mäßig Inventirt [und das darüber] auffgerichtete Inventarium denen [Hh. dreÿ de]r Statt Stall eingelieffert werden [solle, und nach] verfließung der fixirten Zehn Jahr [-]so wohl unß als dem Imploranten Freÿ [seÿn] solle, das abonnement entweder auffzu[kün]den oder Zu Continuiren, in welchen letzten fall derselbe um ein neues Zu erhalten sich beÿ unß anzumelden haben werde.

L’abonnement est prorogé de dix nouvelles années
1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
H Gerhard Walther pt° Abonnement
(p. 35) Sambstags d. 11. Februarii 1769. – Walther pt° Abonnement
Faust nôe H Gerhard Walther E. E. Großen Raths Vormaligen beÿsitzers producirt unterth. Memoriale und bitten umb gnädige Verlängerung des abonnements. Erkandt ; Obern Stallherren.

(p. 50) [deficit le bas de page] (p. 51) Mghh.per Memoriale gebetten Hochdieselbe geruheten Ihme sein den 3. Februarii 1759. erhaltenes abonnement auf der Statt Stall auf den neml. fuß von 15.000 fl. auf der Statt Stall auff den fuß von 15.000 fl. auf Zehen nächstkünfftige gnädig zu verlängeren. Auff geschehene Weißung habe der H Implorant seinen Memoriali annoch hinzugesetzt, Mghh. hatten seiner beeden Hh. Schwägern erst Kurtz die nembliche gnade erwießen, und Hoffe Er gleiches Rechts guthatwürdig Zu seÿn, und dieses umb so da mehr als Er damalen höher als jene angesezt worden, ohnerachtet sein Vermögen das ihrige nicht übertroffen [-]s dahergekommen, daß er neben damals ein [-] die seinem hauß gehabt so ihme [-] bezahlt, da [deficit le bas de page]

(p. 57) Sambstags den 18.ten Februarii 1769. Idem [Faust] nôe H. Rathh. Gerhard Walter pt° abonnement, bitt similiter [communication sententiæ], Erk. Zugelaßen
(p. 58) In Sachen H Gerhard Walther E. E. Großen Raths Vormaligen beÿsitzers Implorant, Auf übergebens unterthänige Memoriale juncto petito, wie geruheten Ihme sein den 3. Februarii 1759. erhaltenes abonnement auf der Statt Stall auf den neml. fuß von 15.000 fl. auf Zehen nächstkünfftige jahre [gnädig] zu verlängeren, Verordnete und beseßene [-] all übriges des H. Imploranten [-]
[f° 59] Statt stall und Zwar auf der nemlichen fuß von 15.000 gulden, unter denen damahls gesetzten bedingungen und anhang auf fernerer Zehn Jahre Zuwillfahren seÿe.

L’abonnement figure au registre de la Taille
1769 (18. febr.), Livres de la Taille (VII 1180) f° 80-v
Vermög Erkandnus Gnäd. Hn der Fünffzehen ist H Gerhardt Walter Exsenat. mit gebettener Verlängerung seines den 3. feb. 1759. erhaltenen abonnements und Zwar auff den nemblichen fuß von 15.000 fl. uter denen damahls beÿgesetzten bedingungen und anhang auff fernere Zehen Jahr willfahrt worden.

Gérard Walter meurt en 1776 en délaissant trois enfants. La succession comprend plusieurs maisons. Les experts estiment celle au Vieux-Marché-aux-Poissons à 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de  8834 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 29 429 livres, le passif à 17 598 livres.

1776 (19. 7.br), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 735) n° 978
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Gerhard Walters geweßenen Vornehmen Handelsmanns und Es. En. Großen Raths alten Wohlverdienten Beisitzers auch wohl angesehenen Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1776 – als derselbe dienstags den 26.ten Martÿ dießes lauffenden 1776. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem seel. hintritt, hie zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren der Hoch Edel, Viel Ehr und hoch tugendbegabten Frauen Catharinæ Salome Walterin geb. Schubartin der hinterbliebenen Fr. Wittib unter Assistentz S.T. Herrn Joh: Carl Schubart, vornehmen Handelßmanns und Es. En. Kleinen Raths alten Wohlverdienten Assessoris auch burgers allhier, Ihres geliebten Hn Bruders (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in der ane dem Obern Fischmarck über gelegener hernach beschriebenen Sterb behausung auf Donnerstag den 19.den 7.bris Anno 1776.
Der seelig Verstorbene Hr Rathherr hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo S.T. Frau Catharinam Salome Schuhrerin geb. Walterin, S.T. Herrn Jacob Ludwig Schuhrers Physices Prof. publ. ord: Cap: Thom: Canonici und Vornehmen burgers allhier frauen Eheliebstin, so unter Assistentz dießes Ihres geliebten Eheherrn der Inventur beÿgewohnt in den Ersten dritten Stammtheil, 2.do S.T. Herrn Johannes Walter, vornehmen Handelsmann und burgern allhier, so sich in persphn beÿ der Inventur eingefunden, in den Zweÿen dritten Stammtheil, 3.tio S.T. Herrn Joh: Frantz Walter, den noch ledigen Vornehmen Handelsmann, so majorennis und persönlich dem Geschäfft abwartete, in den dritten und letsten Stammtheil, Alßo alle dreÿ des seel. Verstorbenen H. Rathh. mit Eingangs hoch edelgedachter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugte Frau tochter und beede Hn Söhne, als Zu dreÿen gleichlingen portionen und Stammtheiler ab intestato Verlaßene Erben

Bericht in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Alldieweilen der seel. Verstorbene Herr Rathh. den Haußrath Zu Verstallen nicht obligirt War, so Wurde auch solcher auf der Frau Wittib und Erben begehren dießen Inventario nicht specifice eingetragen, damit aber jedoch denen frau tochter und Hh Söhne Ihre davon Zu Kommende portionen auf löblicher Statt Stall Zugeschrieben Werden, so Wurde Zwischen denen hochansehnlichen Erbs Interessenten Verabredet, daß Weilen des Verstorbenen H. Rathh. seel. Kleidung und weißgezeug Ihnen denen Erben Zufolg des dem zugebrachten Nahrungs Inventario inserirten Vergleichs allein gebührig, derentwegen 50 Pfund Ihrer unveränderten Nahrung (…)
Der hinterbliebenen Fr. wittib unveränderten Vermögen, Schuld 250, Ergäntzung 8584, Summa summarum 8834 lb
Dießemnach wird nun auch derer Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Kleidung und Weißgezeug 50
Eigenthum ane Häußern so der Erben unverändert. Erstlichen eine behaußung mit derer Gewerbslaaden auch übrigen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten vnd Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem obern fischmarckt einseith neben Weÿl. Hn Rathh. Schweitzers Wittib und Erben, anderseith neben hieunden beschriebenen in dißortige theilbahrer Nahrung gehörigen behaußung, hinden auf den sogenandten Ullmer graben stoßend, davon und Zwar Von einem Gänglein, wodurch hernch beschriebenen Behaußung an dießes hauß angehängt gibt man Jährlichen auf Joh. Bapt: löbl. Statt Pfenningthurn 12. ß d und weg. dem Comptoir Jährl. auf Jacobi ermeltem Pfenningthurn 8 ß d. ane Allmend Zinnß, sonsten freÿ leedig eigen vnd ist dieße behaußung durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 6.ten 7.bris 1776. angeschlagen Vor 4000 fl. Hievon gehen ab obgemelte beede Allmend Zinß so Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 80 fl. Restiret also ane dem Anschlag dießer behaußung so dißorths außzuwerffen 3920 fl. od. 1960 lb.
It. eine behaußung und hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten geleg. allhier Zu Straßburg ane dem Schneider graben, einseith neben Hr Moritz dem handelsmann, anderseith neben H. Danner dem Schneider, hinden geren Vorbeschriebener Behaußung auf den Ulmergraben stoßend, so gegen männiglichen freÿ leedig eigen und durch Vorgemelte der Statt Straßburg geschworene Werck Meistere laut Vorgemelten Abschatzungs Zeduls æstimirt vor 900 fl. od. 450.
Wie der Verstorbene hr Rathh. seel. solche beede Häußer annoch in seinem leedigen Stand Von Weÿl. H. Joh: Georg Moßeder dem geweßenen handelßmann und burgern allhier seel. an sich erkaufft, meldet 1. teutscher pergamentener in allh. C. C. Stub gefertigter und mit dero Anhangendem Insiegel Corroborirter Kauffbrieff d. d. 28. Martÿ A° 1743.
Sa. Eigenthums ane häußern 2410, Ergäntzung (6907, abgang 7030, passivé 122), Summa summarum 2460 lb – Schulden 422 lb, Nach solchem abzug 2037 lb
endlichen Wird auch das gemein Verändert und theilbahr guth geschrieben, Sa. hausraths 500, Wein und lähre faß 182, Waaren Zum Spiegel und Glaßhandel gehörig 4736 lb, Silber 153, Goldene Ring 181, Sa. baarschafft 1957, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 8900
Eigenthum ane Häußern so theilbar, Erst. eine behaußung ane dem Obern Fischmarckt (…)
It. eine behaußung und hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg beÿ der fusilier Cazern, eins. neben Mr Hohlwein dem Schuhmachern anderseit neben Weÿl. Hn Joh: Friderich Roßett des geweßenen Gastgebers seel. wittib, hinden auff das sogenandte Waÿßengräblein stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig eigen und durch obgedachte der Statt Straßburg geschwornen Hh Werckmeister laut Mehrangezogenen Abschatzungs Zeduls angeschlagen vor 2800 fl. od. 1400, Hier über ist vorhanden I. teutsch. gerg. Ganth Kffbr. mit der Statt Straß. anhang. Ins. verwahrt dat. d. 27. Maÿ A° 1772
Sa. Eigenthums ane Häußern 2445 lb, Schulden 10.372, Summa summarum 29.429 lb – Schulden 17.598 lb, Compensando 11.830 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 22.102 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrne Schulden in die theilbar Nahrung zugeltend 3678 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt seind dieße ding in der Königl. freÿen Statt Straßb. auf Freÿtag den 13. Maÿ A° 1746. Joh: Friderich Lichtenberger Not. publ. jur.

Gérard Walter meurt d’apoplexie le 26 mars 1776 à l’âge de 68 ans
Sépulture Temple-Neuf (luth. reg. 1770-1778 f° 138) Im Jahr Christi 1776 Dienstags den 26. Märtz morgens frühe gegen fünf Uhr starb allhier an eine Schlag-Fluß Herr Gerhard Walther geweßener handelsmann auch E.E. großen Raths alter beÿsitzer und burger allhier, weÿland Herrn Gerhardt Walthers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier und auch weÿland Frauen Dorotheä geborener Ursinussin hinterlaßener ehelicher Sohn der verheurathet war mit Frauen Catharina Salome gebohrner Schubartin, der numehrigen Frau Wittib. Sonntags drauf den 28. Märtz Nachmittags um dreÿ Uhr wurde die Leuchen-Predigt in der Prediger Kirch gehalten und er sodann auf den Gottes-acker Stæ Helenæ Zur beerdigung gebracht. Seines alters 68 Jahr 2 Monahe und 5 Tage [unterzeichnet] Johannes Walter alß Sohn, Jacob Ludwig Schurer Prof. als Tochtermann (i 143)

Ses deux fils Jean Walter et François Walter louent une partie de la maison au marchand Simon Mühe

1779 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 399
H. Johann Walter der handelsmann so auch zugleich vor seinem bruder H. Frantz Walter des handelsmanns als handlungs gemeiner
in gegensein H. Simon Mühe des handelsmanns
verlühen, in ihrer ane dem Fischmarckt neben H. Piquet dem handelsmann gelegene behausung den laden und contor – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff instehenden weyhnachten oder aber auff Annunciationis Mariä tag 1780 anzufangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 600 livres

François Walter vend la moitié de la maison à son frère Jean Walther qui en devient seul propriétaire

1785 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 659 n° 21
H. Frantz Walter der handelsmann
in gegensein seines H. bruders Johannes Walter des handelsmanns
die helffte vor unvertheilt von und ane einer handelßbehausung bestehend aus vorder und hinter gebäud da zwischen über dem Ulwergraben mit einem steineren gänglein versehen, hoffstätt und bronnen mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten und zwar die vordere behausung ane dem obern Fischmarckt einseit neben Sr Mühl dem handelsmann, anderseit neben H. Ißenheim dem zinngießer,
die hintere behausung ane dem Schneidergraben einseit neben Mr Bonnert des schuhmacher, anderseit neben der zum goldenen Fließ geschildet Lambertschen erben zuständigen behausung, zwischen welchen aus vorder und hinter gebäu bestehend behausung besagten Ullwergraben – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 gulden – woran die andere helffte H. cessionnario als ererbt bereits zuständig – um 18.000 livres

Jean Walter épouse en 1774 Chrétienne Cléophée Schatz, fille du marchand Jean Frédéric Schatz : contrat de mariage, célébration
1774 (20.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 440
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vest: und Vorachtbahren Herrn Johannes Walter, dem Ledigen Handelsmann S. T. Herrn Gerhard Walters Vornehmen Handelsmanns und Es. En. Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers und Burgers allhier, mit S. T. frauen Catharina Salomee gebohrner Schubartin ehelich erzeugtem Herrn Sohn, als dem Herrn Bräutigam, ane einem,
So dann der Vierl Ehr: und hoch tugendgezierten Jungfer Christinä Cleophe Schatzin, Weÿl. S. T. Herrn Johann Friderich Schatz, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und Burgers allhier mit auch Weÿl. S. T. Frauen Maria Salome gebohrner Kruellin, beeder seel. ehelich erzeugt hinterlaßenen Jungfer Tochter, als der Jungfer hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 20. Septembris Anno 1774. [unterzeichnet] Johannes Walter als Hochzeiter, Christina Cleophe Schatzin als hochzeiterin, Johannes Lichtenberger als Stiefvater, Johann Philipp Schatz als groß Vatter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 167-v, n° 31)
1774 Montag den 10. Weinmonath sind nach ordentlich geschehenen außruffugen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Herr Johannes Walther, der ledige Handelsmann und burger allhier, Herrn Gerhardt Walther, Eines Ehrsamen Großen Raths alten Beÿsitzers, und handelsmanns allhier, mit deßen Ehefrau Frauen Catharina Salome geborner Schubartin, ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Christina Cleophe Schatzin, weÿland Herrn Johann Friderich Schatz, geweseen Handelsmanns und burgers alhier, mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Fraun Maria Salome, geborner Kruelin hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Walter alß Hochzeiter, Christina Cleophe Schatzin als hochzeiterin (i 171)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 77) Im Jahr Christi 1774 wurde allhier in unserer Prediger Kirch (…) proclamirt und folgend Montag als den 10. Octobris in der Kirche St Nicolai copulirt und eingesegnet H Johannes Walther lediger Handelßmann und burger allhier, H Gerhardt Walthers Handelßmanns und E. E. großen Raths alten Beÿsitzers, auch burgers allhier, mit Fr. Catharina Salome geb. Schubartin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Christina Cleophe Schatzin weÿl. H Johann Friderich Schatz, gewesenen Handelsmanns und burgers allhier und weÿl. Fr. Maria Salome geb. Gruellin nachgelaßene eheliche tochter (i 129)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison face au poêle de Lanterne. Ceux du mari s’élèvent à 5392 livres, ceux de la femme à 1398 livres auxquelles s’ajoutent 2977 livres.
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johannis Walters Vornehmen Handelsmanns und der Viel Ehr: und hoch tugendgezierten frauen Christinä Cleophe Walterin gebohrner Schatzin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1774. – sich Vermög der unterm 20.ten 7.bris 1774. miteinander errichteten heuraths Verschreibung vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in præsentia Sis Tis H: Gerhard Walters Vornehmen handels Manns und Es. En. Großen Raths alten wohlverdienten beisitzers des Eheherrn gee. H, Vatters, ingleich. H. Joh: Daniel Cappaun J. V. Lti und Procuratoris fisci der Ehefrauen noch ohnentledigten Hn Vogts und H. Johannis Lichtenbergers ebenmäßig Vornehmen handelß Manns deroselben Hn Stieffvatters aller burgere allhier auff Montag den 31. Octobris A° 1774.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Laternengaß gegen der Hn Stub über gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörign behaußung befunden Worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 762, Sa. Silbers 12, Sa. Goldener Ring 203, Sa. der baarschafft 4214, Summa summarum 5191 lb – Darzu gelegt die Ihme gebührige helffte ane denen Haussteuren 200, Des Hn in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 5392 lb
Diesemnach Wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 5, Sa. Silbers 13, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 576, Sa. baarschafft 602, Summa summarum 1197 lb – Deme beÿzurechnen die Ihro gebührige helffte an den Verherten haussteuren 200 lb, Der Ehefraun in die ehe zugebrachte Nahrung del billig. werth nach 1398 lb
Eingags Ehrengedacter frau Walterin ferners in die Ehe Zugebrachtes Vermögen 2977 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 9768 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft Welche S. T. Herr Joh: Philipp Schatz der ältere Vornehme handelsmann und burger allhier der Ehefrau eheleiblicher hr. Großvatter biß an das Ende seines Lebens Zu genießen hat

Déclaration d’après laquelle Jean Walter a délaissé cinq enfants
1817 (7.7.), Strasbourg 10 (63), Not. Zimmer n° 4710, 7759
Notoriété – que Jean Walter, propriétaire et expert du cadastre, est décédé à la Robertsau le 18 août 1813, que sa veuve Christine Cléophée Schatz fut commune au tiers support contrat de mariage reçu Langheinrich notaire à Strasbourg le 20 septembre 1774, que le défunt a délaissé cinq enfants de son mariage avec la veuve, ses seuls héritiers ab intestat 1. Louis Ferdinand Walter négociant, 2. Clémentine Walter fille majeure, 3. Justine Walter épouse de Pierre Antoine Poirot, chef de bataillon sous chef d’Etat major général de la cinquième division militaire Chevalier de la légion d’honneur, 4. Alexis Walter commis négociant à Lyon, attendu que Christine Cléophée Walter fille ainée du défunt épouse de Jean Frédéric Holtzapfel négociant a renoncé à la succession paternelle par déclaration faite au Greffe le 19 octobre 1814, qu’après le décès il n’a été dressé aucun inventaire

Jean Walter vend les deux maisons au marchand Jean Pierre Ehmann. Celle au Vieux-Marché-aux-Poissons est voisine de la sienne.

1802 (2 nivose 11), Strasbourg 3 (48), Not. Übersaal n° 1011, 1653
burger Johannes Walter handelsmann
dem burger Johann Peter Ehmann handelsmann
die dem br. Walter eigenthümlich zuständige handels behausung mit N° 60 bezeichnet bestehend in Vorder: und hinter: Gebäude so über den Ullwergraben mit einem steinernen Gänglein versehen, samt der hoffstatt und einem bronnen auch allen übrigen Gebäuden, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zwar die vordere behausung an dem obern Fischmarckt einseit neben br. Simon Mühe handelsmann anderseit neben dem br. Ehmann käufer selbst,
die hintere behausung aber an dem Schneider graben einseit neben des weÿl. brs. bohnert Schuemachers Kindern und Erben anderseit neben dem br. Christmann Paßmentirer zwischen denen Vorder: und hinter: Gebäuden befindet sich gesagter Ullwergraben, von welcher völligen behausung man ehemals dem Kloster zu denen Reuerinnen nunmehr aber der Republick jährlich 8 lit an Wiederzinnß zu entichten – die Kaufbriefe vom 28. Augusti 1696, 28. Martÿ 1743 und 17. Januarÿ 1785 ausgeliefert – um 38.315 Francken oder 38.800 livres
Enregistrement, acp 86 F° 98-v du 3 niv. 11

Fils du marchand Jean Pierre Ehmann, Jean Pierre Ehmann épouse en 1784 Marie Madeleine Isenheim, fille du potier d’étain Frédéric Isenheim. Les parents de la fiancée font donation à leur fille de leur maison au Vieux-Marché-aux-Poissons (ensuite n° 59) : contrat de mariage, célébration
1784 (23.8), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 290
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Peter Ehemann, der ledige Handelsmann Herrn Johann Peter Ehemann des Handelsmanns und Burgers alhier mit Fraun Maria Magdalena gebohrne Farrin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam an einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Isenheimin, Herrn Friderich Isenheim des Zinngießers und Burgers alhier mit Fraun Maria Christina gebohrner Schulerin ehelich erzeugte Tochter, als Braut an dem andern Theil
6.to Will Eingangs gemelter Herr Johann Friderich Isenheim deßen Jungfrau tochter und braut Zu einer Ehesteur verschrieben, hiemit auch eigenthümlich cedirt und abgetretten haben, die Ihme dem Herrn Vatter Zuständige Behausung samt Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg an dem Fischmarck, 1. s. neben Herrn Walter dem Handelsmann, 2. s. neben Mad° Trombert Wittib und hinten auf Mr Schleiff Schneider stoßend, wovon man järlich 1 ß Löblicher Stadt Pfenningthurn und 5 ß. ehrschätzigen Zinß alhiesigem teutschen Hospital Zu reichen hat (…) Ist Sie die Jungfrau Braut verpflichtet in denenselben geehrten Eltern Theilbare Nahrung und Zwar erst nach des letztlebenden unter ihnen beden Eltern Absterben für besagte behaußung und Zugehörden die Summ von 8000 Gulden, hießig currentn einzuschießen
So verschreibung alhier Zu Straßburg (…) den 23. Augusti Anno 1764. [unterzeichnet] Johann Peter Ehmann als Bräutigam, Maria Magdalena Isenheimin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 156-v, n° 34)
Im jahr 1784. Dienstags den 21. Septembris Abends um Fünff Uhr sind nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen (…) eingesegnet worden H Johann Peter Ehmann, der jüngere Lediger Handelsmann und Burger allhier Hn Johann Peter Ehmanns, des Aeltern Handelsmanns und Burgers allhier, und Frauen Maria mdd gebohrner Gerin ehelich erzeugter Sohn, Und jgfr: Maria Magdalena isenheimin Hn Johann Friderich Isenheim, Zinngiesers und Burgers allhier und Frauen Maria Christina gebohrner Schulerin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Peter Ehmann, als hochzeiter, Maria Magdalena Isenheimin als Hochzeiterin (i 158)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison. Ceux du mari s’élèvent à 2 196 livres, ceux de la femme à 4 905 livres.

1784 (5.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1433) n° 639
Inventarium über Herrn Johann Peter Ehemann des Handelsmanns und Fraun Mariä Magdalenä gebohrner Isenheimin beeder Ehegatten und Burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1784. – in ihre den 21.sten Septembris 1784. angetrettene Ehe vor unverändert Zugebracht (…) So geschehen und angefangen alhier zu Straßburg in beiseÿn Herrn Johann Friderich Issenheim des Zinngießers und burgers alhier ihr der Ehefrau Herrn Vaters und hierzu erbettenen beistand den 5. Novembris Anno 1784.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine behaußung und Hoffstatt samt allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt und gegen dem St Martins Platz oder Garters Marckt über, einseit neben Herrn Walther dem Glashändler, anders. neben Frau Trombert der Wittib und Handelsmännin alhier, und hinten auf den sogenandten Ulwergraben stoßend gelegen, wovon man jährlich dem mehrern Hospital dahier 2 lb 10 ß ane ewig ehrschätzig und fürbietigem zinß und löblicher Stadt Pfenningthurn von einem Contörltin auf dem Ulmergraben jährlich aug Martini 10 ß ane Zinns Zu reichen hat, sonsten aber ledig, eigen so hier ohne Nachtheil ausgeworffen wird im 4000 lb. Vorherige behausung (…)
(f° 8-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 155, Sa. Bibliothecæ 24, Sa. Waaren 1500, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 51, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 44, Sa. Baarschafft 48, Sa. Schuld 300, Summa summarum 2124 lb – Und wann demeselben beigesetzt wird weßen Helffte ane denen eingegangenem haussteuren antreffend 72 lb So langt sein des Eheherren in die Ehe gebrachtes Vermögens an 2196 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die ehe gebrachtes Guth, Sa. haußraths 235, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 26, Sa. goldener Ring und Geschmeids 53, Sa. baarschafft 518, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 4000, Summa summarum 4833 lb – Schuld 4000, Nach deren Abzug 833 lb, Hierzu gerechnet deroselben Helffte ane deren Haussteuren 72 lb, So belauffet sich ihr der Ehefrauen sambtlicher Guth auf 4905 lb

Jean Pierre Ehmann cède la mitoyenneté du mur entre leurs maisons à sa voisine de gauche Marguerite Cusinat veuve de Simon Mühe qui reconstruit la sienne

1812 (9.9.), Strasbourg 15 (16), Not. Lacombe n° 2701
Pierre Frédéric Ehmann commis négociant agissant pour et au nom de Jean Pierre Ehmann son père négociant
à Marguerite Cusinat veuve de Simon Mühe
lesquels ont déclaré que la De Mühe prete à reconstruire sa maison rue Marché aux Poissons n° 61 contigue a celle du Sr Ehmann même rue n° 60 s’est adressée au Sr Ehmann aux fins d’acquérir la mitoyenneté du mur qui sépare les deux maisons, ils ont nommé deux experts les Sr Antoine Klotz et Gédéon Emanuel Stuber tous deux architectes pour établir la valeur du mur – rapport du 25 août dernier
le Sr Ehmann cede à lad. De Mühe le droit de mitoyenneté sur le mur qui les sépare et sur le sol sur lequel il est bati à l’épaisseur d’une brique dans totalité de la hauteur et la longueur actuelle dudit mur – moyennant 1409 francs
(Rapport joint) après y avoir visité le mur séparatif & en avoir fait le métrage depuis ses fondations jusques au faite du toit nous avons trouvé qu’il contient 231 & un demi metre quarrés en surface & considérant qu’il se trouve en fort bon état nous l’avons estimé à raison de 12 fr le metre quarré à la somme de 2778 à l’épaisseur d’une brique et le sol sur lequel il est bati à l’épaisseur d’une brique ou 38 cm contenant 4 m quarrés 12 cm à raison de 10 fr le m² cy 41
Enregistrement, acp 120 F° 116 du 14.9.

Jean Pierre Ehmann et Marie Madeleine Isenheim font donation de leurs deux maisons à leur fils Immortel Louis Ehmann

1823 (7.7.), Strasbourg 12 (42), Me Rencker n° 2692
Donation entre vifs – Jean Pierre Ehmann, propriétaire, et Marie Madeleine Isenheim
à Immortel Louis Ehmann leur fils négociant
une maison, cour, puits, maison de derrière, bâtimens, appartenances & dépendances située à Strasbourg donnant sur le ci devant Haut marché aux Poissons n° 60, tenant des deux côtés aux héritiers Mühe et au Sr Knoderer
la maison de derrière donnant sur le fossé des Tailleurs, d’un côté les héritiers Bohnert, d’autre le Sr Christmann passementier – acquis de Jean Walter, négociant, suivant contrat devant M° Ubersaal le 2 nivôse 11 – moyennant 4500 francs
Enregistrement, acp 163 f° 171-v du 10.7.

Immortel Louis Ehmann épouse en 1820 Sophie Caroline Wapler
1820 (21.6.), Strasbourg 1 (36), Me Rencker n° 1069
Contrat de mariage – Immortel Louis Ehmann, négociant fils majeur de Jean Pierre Ehmann, propriétaire, et de Marie Madeleine Isenheim
Sophie Caroline Wapler fille majeure de Henri Engelhard Wapler, négociant, et de Frédérique Wilhelmine Baumhauer
communauté d’acquets partageable par moitié
enreg. 148 f° 18 du 23.6.

Immortel Louis Ehmann loue une partie de sa maison aux commis négociants Georges Juillard et Gabriel Corajod

1843 (7.1.), Strasbourg 1 (91), Me Rencker n° 16.775
7 janvier 1843. Bail de 18 ans – A comparu Mr Louis Immortel Ehmann, Négociant domicilié à Strasbourg patenté par Mr le Maire de cette ville sous la date du 23 avril dernier numéro 77, Lequel a déclaré donner à Bail à
M.Mr George Juillard, Commis Négociant domicilié à Valentigney Département du Doubs & Gabriel Corajod Commis négociant demeurant à Paris, Rue Grange bateliere Numéro 11, ci présent & acceptant
Le magasin présentement occupé par le Commerce de Mr Ehmann au rez de chaussée maisons sises à Strasbourg place Guttenberg N° 59 & 60 consistant en Magasin, comptoir, petit magasin vouté donnant dans la ruelle dite Ulmergraben & place pour le service de l’Emballeur, une petite pièce au premier dans la maison Numéro 59 donnant sur la ruelle dite Ulmergraben, toute la cave voûtée tenant à la maison Numéro 59, quatre pièces au troisième étage donnant sur la place, une petite décharge correspondante avec la Cuisine & le Corridor & une cuisine, trois petites pièces, mansardes, les deux greniers dans la maison Numéro 59, le rez de chaussée en plein, sauf la buanderie qui sera commune, ainsi que le couloir ou corridor servant d’entrée dans la Maison, dont le passage devra toujours être libre. Le bail est fait sous les charges, clauses et conditions suivantes (…) 1° Il durera pendant 18 années consécutives à partir du premier janvier courant pour finir le 31 décembre 1850, (…) 6° Le loyer annuel est fixé à la somme de 4000 francs
acp 305 (3 Q 30 020) f° 88

Louis Immortel Ehrmann qui se retire des affaires ouvre un crédit à Georges Juillard et à Gabriel Corajod

1843 (7.1.), Strasbourg 1 (91), Me Rencker n° 16.776
7 janvier 1843, Crédit de 50.000 – Ont comparu Mr Louis Immortel Ehrmann, Négociant domicilié à Strasbourg patenté par Mr le Maire de cette ville sous la date du 23 avril dernier numéro 77 d’une part
Et M.Mr George Juillard, Commis négociant domicilié à Valentigney, département du Doubs & Gabriel Corajod, Commis négociant demeurant à Paris Rue Grange bateliere Numéro 11, d’autre part, Mesdits Sieurs Juillard & Corajod agissant tant en leur nom personnel qu’en qualité de Mandataire, savoir Mr Juillard de Mr George Frédéric Juillard, maire & propriétaire, & de Dame Catherine Françoise Frédérique Surleau, son épouse, autorisée de son mari, ses père et mère, de Mr Louis Frédéric Juillard, son frère, pasteur, & de Mr Samuel Frédéric Goyot, propriétaire meunier, son beau-frère & de D° Clémence Catherine Juillard épouse de mondit Sr Guyot qui l’a autorisée, tous domiciliés à Valentigney, suivant procuration (…)
Et Mr Corajod, de Mr Jean Jacques Corajod, banquier des Sels & tabacs & de Dame Fanny Lambefort, son épouse, autorisée de son mari, ses père et mère domiciliés à Monnetier Mornex en Savoie, suivant procuration (…)
Lesquels ont fait entr’eux le contrat suivant. Mr Ehmann étant intentionné de renoncer à son commerce qu’il a établii dans ses maisons sises à Strasbourg place Guttenberg N° 59 & 60 & MMrs Juillard & Corajod comparans, devant prendre la suite de ce commerce, Mr Ehmann leur a par acte de ce jour devant M° Rencker & son collègue notaire à Strasbourg passé Bail des magasins & autres dépendances desdites maisons pour la durée de 18 ans à partir du premier janvier 1843.
Pour faciliter à Mons. Julliard & Corajod leur établissement, Mr Ehmann consent à leur faire un crédit jusqu’à concurrnce de 50.000 francs

Louis Immortel Ehrmann meurt en 1858 en délaissant un petit-fils issu de sa fille Sophie Amélie. L’inventaire mentionne que les maisons n° 59 et 60 qui ont été reconstruites pendant la communauté n’en forment plus qu’une seule.

1858 (6.4.), Strasbourg 1 (165), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 23
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Louis Immortel Ehmann et Sophie Caroline Wapler et de la succession du Sr Ehmann, décédé le 18 avril 1858
8 avril 1858 – Inventaire. A la requête et en Présence de Madame Sophie Caroline Wapler, veuve de Monsieur Louis Immortel Ehmann, en son vivant ancien négociant et Propriétaire, domicilié et demeurant à Strasbourg et de Monsieur Guillaume Louis François Bartholmess, Ministre du St Evangile, demeurant à Cannstadt (Wurtemberg), agissant en qualité de tuteur légal de William Edouard Bartholmess, son fils mineur né le 27 février 1849 de son mariage avec Dame Sophie Amélie Ehmann, décédée le 8 septembre de la même année, et en présence de Monsieur Eugène Ehmann, négociant, domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant et qualité de subrogé tuteur dudit mineur (…)
Madame veuve Ehmann agissant tant en qualité de commune en biens avec feu son dit mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 21 juin 1820, enregistré, que comme légataire pour un quart en propriété et pour un quart en usufruit avec dispense de fournir caution de toute la fortune du défunt, aux termes du testament de ce dernier fait sous la forme olographe à Strasbourg le 31 octobre 1855 (…) déposé en l’étude dudit M. Rencker suivant acte dressé par lui et l’un de ses collègues le 26 juin 1858. Le mineur William Edouard Bartholmess seul et unique héritier de feu Monsieur Ehmann son ayeul maternel, par représentation de feu sa mère Mad. Bartholmess née Ehmann

Immeubles propres de Mons. Ehmann. Une Maison sise à Strasbourg, place Gutttemberg n° 3 (nouveau). Titres de propriété. En vertu d’un acte de Donation passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 7 juillet 1823, M Jean Pierre Ehmann défunt et Dame Marie Madeleine Isenheim son Epouse ont fait donation à leur fils feu M. Louis Ehmann de la maison N° 60 et d’une petite maison y attenant fossé des tailleurs N° 5 au prix d’estimation de 45.000 francs
Suivant contrat passé devant ledit notaire Rencker le 13 juin 1832 feu Monsieur Louis Ehmann a acquis de Dame Sophie Elisabeth Ehmann sa sœur veuve de Mons. Jacques Théophile Knoderer, la Maison Numéro 59 à côté de cette portant le N° 60, ainsi qu’une petite maison rue du fossé des tailleurs N° 9 moyennant 22.000 francs payables après le décès de Mad. veuve Ehmann mère de l’acquéreur.
Les deux maisons rue du fossé des Tailleurs N° 5 et 9 ont été vendues par feu M. Louis Ehman, la première à M. Paul Muhe négociant à Strasbourg moyennant 7000 francs par contrat reçu devant ledit notaire Rencker le 21 novembre 1833. Et l’autre à M. Frédéric Ehmann de Strasbourg aussi pour 7000 francs, suivant acte reçu par ledit M. Rencker le 23 juillet 1833.
Les deux maisons ci-dessus désignées sous les Numéros 59 et 60 (anciens) ont été reconstruites pendant la Communauté et n’en forment plus qu’une seule actuellement, portant le Numéro 3 (nouveau). Les frais de reconstruction devront être évalués et donneront lieuà une indemnité en faveur de la communauté.
Bail. Le rez de chaussée de ladite Maison ainsi qu’un logement au troisième Etage avec dépendances sont loués à M. Georges Juilliard, négociant à Strasbourg jusqu’au 31 décembre 1850 pour un loyer annuel de 4000 francs suivant Bail reçu par ledit M Rencker le 7 janvier 1853
acp 468 (3 Q 30 183) f° 46 du 10.4. (succession déclarée le 16 août 1858) Communauté, mobilier estimé 6300, argent comptant 1229, créances 149.771, valeurs rentrées 21.000
Succession, garde robe 730. Une maison plce Guttenberg N° 59-60
20 ares de vignes canton Allgass ban d’Odratzheim

1855 (2.11.), M° Rencker
Dépôt du testament olographe de Immortel Ehmann
acp 444 (3 Q 30 159) f° 64 du 5.11.
2 novembre 1855 – Dépôt du testament olographe de Sophie Caroline Wapler épouse Immortel Ehmann
acp 444 (3 Q 30 159) 64-v du 5.11.

1858 (26.2.), M° Rencker
Dépôt du testament olographe de Louis Immortel Ehmann
acp 467 (3 Q 30 182) f° 38-v du 1.3.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 126 (3 Q 31 625) f° 92 du 1.3.1858
31 octobre 1855, Testament – Louis Immortel Ehmann

Lors de la liquidation, la maison revient au petit-fils William Edouard Bartholmess

1858 (9.4.), Strasbourg 1 (165), Not. Alfred Ritleng (fils)
Liquidation et partage tant de la succession de Monsieur Louis Immortel Ehmann, en son vivant ancien négociant et Propriétaire, domicilié et demeurant à Strasbourg où il est décédé le 18 février 1858 que de la Communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Sophie Caroline Wapler sa veuve survivante, aux termes de leur contrat de mariage ci après relaté
A la requête et en Présence de 1. Madame Sophie Caroline Wapler, veuve de Monsieur Louis Immortel, susnommé, domiciliée et demeurant à Strasbourg agissant tant en qualité de commune en biens avec feu son dit mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 21 juin 1820 que comme légataire pour un quart en propriété et pour un quart en usufruit avec dispense de fournir caution de la totalité de la succession du défunt, aux termes du testament de ce dernier fait sous la forme olographe à Strasbourg le 31 octobre 1855 (…) déposé en l’étude dudit M. Rencker suivant acte dressé par lui et l’un de ses collègues le 26 juin 1858. 2. de Monsieur Guillaume Louis François Bartholmess, Ministre du St Evangile, demeurant à Cannstadt (Wurtemberg), agissant tant en qualité de tuteur légal que comme se portant fort de William Edouard Bartholmess, son fils mineur né le 27 février 1849 de son mariage avec Dame Sophie Amélie Ehmann, décédée le 8 septembre de la même année. Le mineur William Edouard Bartholmess, seul et unique héritier de feu Monsieur Ehmann son ayeul maternel, par représentation de feu sa mère Mad. Bartholmess née Ehmann, ainsi que ces qualités résultent d’ailleurs de l’inventaire desdites succession et communauté dressé par le soussigné notaire Alfred Ritleng fils sous les dates des 6 et 7 avril courant

acp 468 (3 Q 30 183) f° 50-v du 12.4. – Communauté, mobilier estimé 6300, créances 149.771, indemnité due à la communauté 40.088, argent comptant 4243, total 210.404 ff&
Succession 1) moitié de la communauté 105.202, 2) une maison à Strasbourg Place Guttenbeg 100.000, 3) 20 ares de vignes canton Allgass ban d’Odratzheim 600, 4) garde robe 730, total 206.532 francs
dont un quart à la veuve en propriété et un quart en usufruit 100.266 et au mineur 103.266 francs
Attributions. Il revient à Mad. veuve Ehmann 1) moitié de la communauté 105.202, 2) un quart en propriété 51.633, 3) un quart en usufruit 51.633, total 208.468
Il revient au mineur Bartholmess 103.266
Pour le remplir on lui abandonne 1) la maison place Gutemberg

William Edouard Bartholmess est issu du pasteur François Guillaume Louis Bartholmess et de Sophie Amélie Ehmann
1848 (28.4.), Strasbourg 1 (103), Not. Rencker n° 19.974
Contrat de mariage – Ont comparu M. François Guillaume Louis Bartholmess, ministre du St Evangile domicilié à Strasbourg fils de M. Jean François Bartholmess, Gérant à la fabrique de Geisselbronn & D° Louise Gerbel son épouse domiciliés à Geisselbronn près Haguenau
Et Dlle Sophie Amélie Ehmann, fille de Mr Louis Immortel Ehmann, ancien négociant & propriétaire & de Dame Sophie Caroline Wappler, son épouse avec lesquels elle est domiciliée à Strasbourg agissant sous l’assistance de ses père et mère
acp 371 (3 Q 30 086) f° 48 – régime de communauté d’acquêts
Les apports de la future épouse se composent de ses hardes et d’un trousseau estimé 12.000 francs
Donation par les époux Ehmann à leur fille d’une somme de 60.000 francs
Donation éventuelle au profit du survivant savoir par la future épouse de l’usufruit d sa dot de 60.000 francs et de sa part dans la communauté, 2° par le futur époux de tout ce qu’il délaissera
Pont d’apport par le futur

William Edouard Bartholmess passe un nouveau bail au négociant Georges Juillard

1858 (23.4.), Strasbourg 1 (165), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 47
23 août 1858. Bail – A comparu Monsieur Jules Bartholmess, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Monsieur Guillaume Louis Bartholmess, ministre du Saint Evangile domicilié à Strasbourg, résidant à Canstadt (royaume de Wurtemberg (…) Ledit Guillaume Louis Bartholmess ayant agi dans sadite procuration comme père et tuteur légal de William Edouard Bartholmess son fils mineur né de son mariage avec Dame Sophie Amélie Ehmann demeurant avec lui, lequel en qualité qu’il agit a déclaré donner à bail
A Monsieur Georges Juillard, négociant domicilié & demeurant à Strasbourg ci présent et acceptant
Un magasin au rez de chaussée de la maison sise place Gutenberg Numéros 59 & 60 ancine & N° 3 nouveau consistant en magasin, comptoir, petit magasin vouté donnant dans la ruelle dite Ulmergraben & place pour le service de l’emballeur, une petite pièce au troisième dans la partie de la maison sur la ruelle dite Ulmergraben & toute la cave voûtée dans la même partie de maison, quatre pièces au troisième étage donnant sur la place, une petite décharge correspondante avec la cuisine & le corridor & une cuisine, trois petites pièces mansardes les deux greniers dans la partie de maison donnant sur la ruelle dite Ulmergraben, le rez de chaussée en plein sauf la buanderie qui sera commune, ainsi que le couloir ou corridor servant d’entrée dans la Maison, dont le passage devra toujours être libre. Ce bail est fait sous les charges, clauses et conditions suivantes (…) 1° Il durera pendant 9 années consécutives qui commencent à courir à partir du 31 décembre 1860 pour finir à pareille époque de l’année 1869, (…) 6° Le loyer annuel est fixé à la somme de 4000 francs
acp 468 (3 Q 30 183) f° 82-v du 24.4.

Armand Sick, négociant de Thann, et Dominique Marckert, négociant de Cernay, s’associent pour reprendre le commerce de nouveautés de Georges Juillard

1861 (23.7.), Strasbourg 4 (119), Not. Lauth n° 9849
Acte de société – Ont comparu M. Armand Sick, négociant demeurant et domicilié à Thann d’une part Et M. Dominique Marckert, négociant demeurant et domicilié à Cernay d’autre part
Lesquels comparants voulant prendre la suite du commerce de nouveautés de M. Georges Juillard, négociant à Strasbourg place Gutenberg n° 3, ont arrêté comme il suit les bases de la société en nom collectif qu’ils vont former entre eux
1. M. M. Sick et Marckert s’associent pour faire le commerce de nouveautés
2. Cette société est constractée pour 12 années et six mois consécutives qui commencent à partir de ce jour et finiront le 25 décembre 1873 (…)
3. Le siège de la maison de commerce est fixé à Strasbourg place Gutenberg dans la maison portant le numéro 3 et le bail des lieux de cet établissement sera au nom des deux associés et ne pourra être porté ailleurs sans leur consentement mutuel.
4. La raison de ce commerce sera sous le nom de Armand Sick et Marckert (…)

Sophie Caroline Wapler veuve de Louis Immortel Ehmann meurt en 1861
1861 (21.3.), Strasbourg 1 (170), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 1644
Inventaire de la succession de Sophie Caroline Wapler veuve de Louis Immortel Ehmann
L’an 1861, le 21 mars à une heure et demie de l’après midi en la Maison sise à Strasbourg place Gutemberg n° 3 où est décédée le 17 mars courant Mad. Sophie Caroline Wapler veuve de Monsieur Louis Immortel Ehmann en son vivant propriétaire à Strasbourg. A la requête et en présence de Monsieur Guillaume Louis François Bartholmess, Ministre du Saint Evangile, demeurant à Cannstadt (Wurtemberg), agissant en qualité de tuteur légal de William Edouard Bartholmess, son fils mineur né le 27 février 1849 de son mariage avec Dame Sophie Amélie Ehmann, décédée le 8 septembre de la même année. Le mineur William Edouard Bartholmess seul et unique héritier de feu la Dame Ehmann née Wapler son ayeule maternelle.

Une part indivise en propriété dans le magasin dit Luckner sis à Strasbourg rue Brûlée N° 18
Immeubles appartenant au mineur Bartholmess. Une maison sise à Strasbourg place Gutemberg Numéro 3 & une petite maison y attenant sise en ladite ville rue du fossé des Tailleurs N° 5 avec appartenances & dépendances, attribuées au dit mineur dans la succession de Monsieur Louis Immortel Ehmann son ayeul maternel en vertu de l’acte de liquidation et partage sus relaté
acp 497 (3 Q 30 212) f° 38 du 1.4. (succession déclarée le 28 mai 1861) Il dépend de la succession 1) objets légués estimés à 1049, 2) autre mobilier 6026, 3) créances 116.457, 4) Argent 2860, 5) trente obligations du chemin de fer de l’Est, 7) Une rente de 800 francs 4 ½, 8) deux actions de la banque de France, dépôt à la maison Robert 1500, 20 ares de vignes ban d’Odratzheim
Une part de maison rue Brulée N° 18
Une maison à Strasbourg Place Guttenberg N° 3
Passif 1480

1861 (23.3.), Not. Alfred Ritleng (fils)
Dépôt du testament olographe de Sophie Caroline Ehmann née Wappler veuve Louis Immortel Ehmann
acp 497 (3 Q 30 212) f° 30 du 27.3.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 133 (3 Q 31 632) f° 27 du 27.3.1861
10 mai 1860, Testament – Sophie Caroline Ehrmann née Wapler

Propriétaire à Montreux, William Edouard Bartholmess vend la maison au négociant Théodore Riegger

1878 (25.3.), M° Ritleng
Verkauf -H. den Bevollmächtigten von William Eduard Bartholmess, Eigenthümer in Montreux
an Theodor Riegger, Kauffmann in Strassburg
Eines Wohnhauses gelegen Zu Straßburg Gutenbergplatz N° 3
der Verkäufer hat dieses Haus geerbt im Nachlaß seines Großvaters Louis Immortel Ehmann, so wie dies erhellt ins Erbverzeichnuß errichtet durch Notar Ritleng am 6. April 1858.
Besitz, Genuß und Steuren vom 25. März 1878. Der Kaufpreis beträgt 104.000 Mark, wavon baar bezahlt 32.000
acp 676 (3 Q 30 391) f° 67 n° 1127 du 28.3.

Originaire de Hüfingen près de Donaueschingen en Bade, Théodore Riegger épouse en 1872 Emilie Ræuber, fille de l’orfèvre Guillaume Charles Ræuber
Mariage, Strasbourg (n° 568)
Du 16° jour du mois de juillet 1872 à dix heures du matin. Acte de mariage de Théodore Riegger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 octobre 1842 à Hüffingen, grand duché de Bade, domicilié à Strasbourg, négociant, fils de feu Joseph Riegger, boulanger, décédé à Hüffingen le 16 avril 1851 et de Hélène Fischerkeller, sans profession, domiciliée à Hüffingen, ci présente et consentante, et d’Emilie Raeuber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 septembre 1845 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Guillaume Charles Raeuber, orfèvre, et de Henriette Sohnlé, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants – il n’a pas été fait de contrat de mariage (signé) Theodor Riegger, Emilie Raeuber (i 26)

Théodore Riegger meurt à l’âge de 58 ans dans sa maison sise allée de la Robertsau
Décès, Strasbourg (n° 611)
Strassburg am 6. März 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Kaufman Karl Riegger, wohnhaft in Strassburg Gutenbergplatz, und zeigte an, daß der Rentner Theodor Riegger, 58 Jahr alt, katholischer Religion wohnhaft in Strassburg, geboren zu Hüfingen, Baden, Ehemann von Emilie geborner Raeuber, Sohn der verstorbenen Eheleute Joseph Riegger, Bäcker und Helene geborner Fischerkeller zuletzt in Hüfingen wohnhaft, zu Strassburg Ruprechtauerallee 23 am 6. März des Jahres 1901 Nachmittags um 2 und ein halb Uhr verstorben sei (i 34)



2, place de la Grande Boucherie


Place de la Grande Boucherie n° 2 – VI 239 (Blondel), O 131 puis section 19 parcelle 132 (cadastre)

À la botte dorée (zum guldin Stüffel, 1604)


Le n° 2 est le bâtiment qui fait l’angle (mars 2022)
Le n° 2 est la partie droite à encorbellement (avril 2016, face sud)

Située à l’extrémité du fossé dit Ulmergraben, la maison à encorbellement qui fait 13 pieds 9 pouces de long appartient en 1587 à la veuve du barbier Jacques Kessler. Le cordonnier Gabriel Neher qui l’achète en 1597 est autorisé la même année à construire une pièce voûtée en surplomb au-dessus du fossé derrière sa maison. Elle appartient ensuite à son gendre cordonnier Laurent Voltz, au cordonnier Antoine Eisser originaire de Vienne (1647-1670) puis au cordonnier devenu revendeur Jean Philippe Ferber dont les descendants conservent la propriété jusqu’en 1853. Ancien menuisier devenu marchand de fruits et légumes, Jean Jacques Wagner est autorisé en 1710 à conserver six petits étaux sur le communal. Jean Philippe Ferber pose en 1716 un séchoir sur l’encorbellement. La maison à demi-toit comprend d’après l’estimation jointe en 1740 à l’inventaire de la femme du boutonnier Jean Henri Jundt au rez-de-chaussée une boutique, sur le fossé un petit caveau où se trouve un chaudron, un logement à chacun des trois étages.
La situation de la maison à l’extrémité du fossé lui vaut la dénomination « sur le banc de sable » (uffm Grien, 1572), zum grienen Öuel (1618) et zum grünen Wördt (1639, soit à la noue sableuse). Elle porte en outre en 1604 le nom à la botte dorée (zum guldin Stüffel). Comme sa voisine (n° 3), elle se trouve « dans le coin (im Winckel) face à la Grande Boucherie » au milieu du XVIII° siècle.


Plan-relief de 1725. La maison forme la partie droite à demi-toit du bâtiment d’angle au premier plan (Musée historique, cliché JM-JMW)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 175 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages en pans de bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (b). Sur la gauche la façade à demi-toit face à la Grande Boucherie à une arcade, cinq fenêtres superposées et une lucarne. Sur la droite vers l’est, trois ouvertures (porte ou arcade) et cinq niveaux à deux fenêtres chacun surmontés d’une toiture à deux niveaux de lucarnes. L’arrière de la maison donne entre (26-1) sur le fossé dit Ulmergraben.
La maison porte d’abord le n° 24 (1784-1857) puis le n° 2.


Cour A

Thiébaut Geoffroi Kuhn, propriétaire de la maison voisine, l’achète en 1853. Son fils qui habite Paris la vend en 1870 au boucher Frédéric Bræsch qui en était locataire. Elle appartient ensuite au cordonnier André Fetzer (1876-1880) puis au boucher Gustave Kœnig.
Le cadastre ne signale aucune transformation au XIX° siècle.


Vue vers 1864 (carte postale de la collection Strasbourg disparu) où on voit le haut du demi-toit
Le n° 2 sur la gauche (Jonathan Michalon, janvier 2022)

mars 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Kessler, barbier, et (1572) Susanne Sutter, remariée (1587) avec le boucher Jean Kamm – luthériens
1597 v Gabriel Neher, cordonnier, et (1594) Marie Schweickart veuve de Boucart Haubenstein, (1597) Anne Spetter d’abord (1581) femme de Matthias Treser, puis (1610) Barbe Boss d’abord (1595) femme de Thomas Scheucher – luthériens
1642 h Laurent Voltz, cordonnier, et (1623) Marthe Neher – luthériens
1647 v Jean Jacques Frœreisen, cordonnier, et (1647) Susanne Schœner – luthériens
1647 v Antoine Eisser, cordonnier, et (v. 1644) et Elisabeth (Eitzler) – luthériens
1670 v Jean Conrad Simon, chirurgien, et (1669) Marie Madeleine Pfeffinger – luthériens
1676 v Jacques Frantz, revendeur (vente annulée)
1678 v Jean Philippe Ferber, cordonnier puis revendeur, et (1674) Anne Catherine Eberlé d’abord (1662) femme du revendeur Nicolas Debus, puis (1697) Anne Marie Kirchner, d’abord (1694) femme du marchand de bestiaux Christophe Milling – luthériens
1707 h Jean Jacques Wagner, menuisier puis marchand de fruits et légumes, et (1699) Anne Catherine Ferber – luthériens
1736 h Jean Henri Jund, boutonnier, et (1731) Marie Elisabeth Wagner – luthériens
1769 h Jean Jacques Jund, boutonnier, et (1767) Anne Marie Kolb – luthériens
1830 h Anne Marie Jundt, célibataire († 1847)
1847 h Jean Geoffroi Jund, boutonnier, et (1797) Marie Elisabeth Rudolph
1853 v Thiébaut Geoffroi Kuhn, farinier, et (1848) Caroline Lobstein
1870 v Frédéric Bræsch, boucher, et (v. 1867) Louise Thorwart, remariée (1876) avec le brasseur (Louis) Auguste Stephan
1876 v André Fetzer, cordonnier, et (1835) Elisabeth Sommerer puis (1858) Marie Anstett
1881* v (Frédéric) Gustave Kœnig, boucher, et (1867) Elisabeth Rœdt
1933* h Marguerite Kœnig

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 420 livres en 1696, 750 livres en 1722, 275 livres en 1734, 550 livres en 1740, 450 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) VI 239, Jean Henry Jundt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Junt, 5 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 131, Richshoffer, Jean Daniel, Vieux Marché aux Poissons 89 [mention erronée] – maison, sol – 0,39 / Jund Geoffroi place des Grandes Boucheries 24

Locations

1854, Michel Schneider, maître tailleur et Elisabeth Wizenné
1872, Gérard Keller

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 56
La veuve du barbier Jacques Kessler règle 6 sols 6 deniers pour sa maison face à la nouvelle boucherie faisant 13 pieds 9 pouces de long, à savoir un encorbellement (en saillie de 2 pieds 10 pouces), deux gradins arrondis devant la porte de la boutique (5 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds)

[Von dem Eckh gegen d. Newen Metzig vndt gegen dem Spanbeth zu]
Jacob Keßlers des Scherers Wittibin hatt vor Irem hauß gegen d. Newen Metzig 13 schu 9 Zoll lang, oben der Vsstoß 2 schu 10 Zoll herauß, Vnden Zwen runde Steinerin Tritt vor der Scherstuben Thieren 5 ½ schu lang, Vndt 3 schu herauß Vff der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, vj ß vj d

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 274
Le cordonnier Gabriel Neher doit 2 sols à la saint Martin pour une pièce en surplomb au-dessus du fossé dit Ulmergraben derrière sa maison entre la boutique de Marstaller et un tailleur, en saillie de huit pieds de manière que l’eau s’écoule au-dessous, le toit ne devra pas dépasser le surplomb du tailleur [son voisin à l’est], le tout fait de manière que les voisins n’aient pas sujet à se plaindre. Fait le 20 octobre 1597. Le loyer est dû par le même en 1627, d’un montant de 10 sols

Item ij ß d gibt Jars vff Martini Gabriel Neher der Schumacher von einem Vberstossenen Kemmerlin hinden an seinem hauß Zwischen der Marstaller gaden vnd N dem schneider, vber den Vlmergraben Acht schuh lang herauß, das das wasser darunder hinlauffe. Ihme durch Bawherren vnd dreÿ gegönt soll mit seim dach vnder des schneiders vberstoß bleiben, Auch also machen, das die nachbuwer nit Zu clagen haben, Actum den 20.ten Octobris 1597.
(rub.) Jetz Er noch 10 ß vt. [den 10. 8.br. 1627]
New 257.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 257
Le cordonnier Antoine Eisser puis Jean Conrad Simon doit 10 sols pour une pièce en surplomb derrière sa maison face à la grande boucherie

Jetzt Johann Conrad Simon
Anthoni Eiser der Schuhmacher, Soll gemeiner Statt, Von einem Überstoßenen Kämmerlein, hinden ahn dem Hauß, gegen der großen Metzig, Jahrs Vf Martini 10 ß d
Alt. d. f. 274
New fol. 222

(Quittungen, 1653-1670)
1671 Zalt Simon

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 222
Même loyer porté au registre suivant

Johann Conrad Simon, Barbierer, Soll von einem Überstoßenem Kämmerlin hinden am hauß gegen der großen Metzig vff Martini, 10 ß
St. Zinßb. p. 257
ietz Hannß Philipp Ferber 1680. p°
Jetzt Johann Jacob Wagner vid. 266*
Jetzt Johann Heinrich Jund

(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 451-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 451-b
Nouveau report. Le loyer existe toujours à la clôture du registre en l’an X.

Johann Heinrich Jund solle von einem überstoßenem Kämmerlin Hinden am Hauß gegen der großen Metzig Jahrs auf Martini (id est 11. Nov.), 10 ß
[in margine] vid. 442.b – 21. Brumaire
(Quittungen 1741-an 10)
C. 217

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1597, Préposés au bâtiment (VII 1312)
Le cordonnier Gabriel Neher qui a acheté la maison sise au-dessus du fossé Ulmergraben, à côté de la boutique Marsteller ou de la maison de Mathias Karcher, souhaite construire entre ses voisins Karcher et un cordonnier une petite cave solivée à un seul étage empiétant de huit pieds sur le fossé, le toit restera au-dessous de l’encorbellement du voisin cordonnier de manière à ce qu’il n’ait pas sujet à se plaindre, l’eau devra passer comme par le passé au-dessous de ladite cave, il fera une porte pour pouvoir entrer dans ladite cave, il a obtenu la permission de Matthias Karcher. Les préposés lui accordent la permission moyennant un loyer annuel de deux sols par an, mais les voisins ne devront pas avoir sujet à se plaindre.

(f° 178) Donstag 20.ten Octobris, Augenschein – Gabriel Neher der schuemacher so das hauß neben d. Marstaller gaden oder Mathis Karchers hauß, kaufft, vnd vff dem Ulmergraben steht, der begert dahinden Zwischen den beden Nachburen Nemlich dem Karcher und (-) dem schneider hinauff werths vff oder vber den vlmer graben ein Kellerlein mit dremen Zumach. vnd 8. schuh herauß geg. dem graben hinauff zwischen den nachburen doch nur eins gadens hoch, Zufuhren, vnd mit seinem dach vnder des schneiders vberstoß oder vberhang Zu bleiben, damit derselb nit Zuclagen hab. vnd also Zumachen, das d. wasser vnden durch solch. Kellerlin lüeff wie es vorhin vnder sein hauß hinlauff, vnd vß seinem hauß ein thier In solch Kellerlin & Zu brechen & bittet Ihme solches zugestatten, Habs Ihm Mathis Karcher auch bewilligt, &
Erkand Ist Ihm willfahrt doch daßelb also Zulmach. d. nachburen nit clag. vnd soll davon alle Jar vff Martini 2 ß Zinß geben, bedanckt sich deß. wills gern thun. Solls doch für kein eigenthumb halten, sonde allmend sein vnd pleiben.

1662, Préposés au bâtiment (VII 1357)
Martin Hermann se plaint que son voisin Antoine Eyser qui a démoli le réduit au-dessus du fossé tel qu’il est autorisé par le registre D l’a remplacé par un nouveau de deux pieds plus haut. Les préposés ordonnent à Antoine Eyser de respecter les dimensions initiales.

(f° 188) Mittwochs den 25. Junÿ – Martin Herrmann Ca. Anthoni Eÿßer
Augenschein eingenommen vff begehren Anthoni Eÿßers Ca. Martin Herrmann, in deren heußern beÿ der Metzig, da Anthoni Eÿßer, über dem Ulmergraben ein Kemmerlin in dem alten Zinßbuch D fol. 274. specificirt vnd mit 2 ß allmend zinß belegt, hinweg gebroch. vnd 2. schu höher Bawen laßen, so Martin Herrmann hinder: vnd schädlich. Erk. bedacht.

(f° 192-v) Donnerstags den 10 Eiusdem [Julÿ] – Anthoni Eißer Ca. Martin Herrmann
In sachen Anthoni Eißers Contra Martin Herrmann ist vf eingenommenen augenschein, auch Verleßung deß protocolls vnd alten Zinßbuchs D fol. 274. auch allen vor vnd einbringen nach Zu recht Erkandt, d. Anthoni Eißen nicht gebüret, ohne vorher erhaltene erlaubnus d. allmend mit mehren oder größeren gebewen, alß vorhin darauff gestanden Zu beschweren, sondern darinn Zu viel vnd vnrecht gethan, daher auch schuldig sein solle den gemachten gebäw wider abzuheben, vnd in vorige in den alten Zinßb. D. fol. 274. beschranckte formb vnd höhe Zu reduciren.

1710, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Ancien menuisier devenu marchand de fruits et légumes, Jean Jacques Wagner a mis devant sa maison six petits étaux (17 pieds 4 pouces de long, 1 pied de large) pour y exposer ses marchandises. Il répond que les étaux sont petits et démontables. Les préposés établissent une taxe d’une livre dix sols, ramenée à 15 sols. La taxe est définitivement fixée à cinq sols l’étal en août.

(f° 26) Dienstags den 8 Aprilis 1710. – Johann Jacob Wagner der Kremp macht vorbänck
Johann Jacob Wagner der Kremp und vormahlige Schreiner hat sich vor Seiner beÿ der Großen Metzig liegenden behaußung selbsten Sechs Vorbänckh, welche 17. Schuh und 4. Zoll lang vnd 1 schuh breit sein, wahren darauff Zustellen, ohne erlaubnus Gemacht.
Ille entschuldiget sich damit weilen diese Bänckh Klein und nicht angemacht seÿen, also daß mann selbige alle nacht hinweg thun Könte, so Vermeint Er es würde nichts Zu bedeuten haben.
Erk. soll 1. lb 10. ß d. beßern welche auf 1. lb d. moderirt werden, auff beschehenes demutiges bitten aber bleibe es beÿ 15 ß d. welche Er auch alsobald erlegte.

(f° 70-v) Freÿtags den 19. Augusti 1710 – Johann Jacob Wagner pt° allmend bänck
Ego proponire Es seÿe Johann Jacob Wagner, der Kremp, bereits am 8. Aprilis jüngst beÿ Mhhh. verklagt und abgestrafft worden, daß Er vor seiner gegen der Großen Metzig über gelegenen Eckbehausung sechs bänck, welche Zusammen 17. schuh und Vier Zoll lange, jeder ein schuhe breit seÿen, ohne erlaubnus MGHh. auff das allmend machen laßen es seÿe anietzo der allmendt Zinnß, welchen Er jährlichen davon abzurichten hätte Zu definiren.
Erk. Soll jährlichen auff Ostern undt Anno 1711. Zum erstenmahl, Von jedem banck 1 ß 4 d allmend Zinß davon erlegen, Ille bittet umb moderation, Erk. Würdt derselbe von 8. ß d. auff 6. ß d. und endlichen auff instandiges ansuchen, auff 5 ß d moderirt.

1716, Préposés au bâtiment (VII 1387)
Jean Philippe Ferber est autorisé à poser un séchoir sur l’encorbellement de sa maison face à la grande boucherie.

(f° 17-v) Dienstags den 10. Martÿ 1716 – Joh: Phi. Ferber umb erhöhung seines Überhangs
Johann Philipp Ferber, der Kremp, bittet MGhh. unterthänig Ihme gn. Zu erlauben, daß Er an seiner gegen der großen Metzig über gelegene Eck behausung, auff den Überhang, welcher 7. schuhe lang und 2 ½ schuhe breit ist, eine trückeneÿ bawen lassen dörffe. Erk. Willfahrt.

1726, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Le saucissier Osraël Ziegel qui a un étal devant la maison de Jean Jacques Wagner devra le déplacer sur le côté pour éviter les accidents.

(f° 111) Donnerstags den 28. 9.br. 1726 – Israel Ziegel wegen Standes
Herr Mollinger, der Statt Lohner, berichtet Mghh. daß er höchst nötig seÿe, daß der jenige bratwürstmacher, welcher vor Jacob Wagners des Krempen behausung gegen der Großen Metzger über feÿl hatt, hinweg vnd an die seithe solcher Behaußung möchte gesetzt werden, masen wegen enge des wegs leicht ein groß unglück entstehen Könte.
Erk. solle Ziegel, der bratwürstmacher beschickt und Ihme die änderung ernstlich anbefohlen werden.

Description de la maison

  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison à demi-toit comprend plusieurs poêles, chambres, vestibule où se trouve le fourneau et l’évier, une boutique et un vestibule où se trouve le chaudron à lessive, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison à demi-toit comprend au rez-de-chaussée la boutique, un petit vestibule où se trouve le fourneau, deux chambres, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 550 florins
  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée la boutique, à côté sur le fossé un petit caveau où se trouve le chaudron, au premier étage un poêle, un vestibule où se trouve le fourneau et l’évier, au deuxième étage un poêle, un vestibule où se trouve le fourneau, au-dessus une chambre et un vestibule, le toit est couvert de tuiles plates, la petite cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Place de la grande boucherie

nouveau N° / ancien N° : 26 / 24
Jundt
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois mauvais et avance

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 70 case 4

Jund, Geoffroi, place de la gde boucherie N° 24
Kuhn, Geoffroi Thiébaut marchand de farine place de la grande boucherie N° 24, Sub. pour 1855

O 131, maison, sol, place de la grande boucherie 34
Contenance : 0,39
Revenu total : 90,20 (90 et 0,20)
Folio de provenance : (70)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 214 case 1

Kuhn, Geoffroi Thiébaut, Marchand de farine
1878 Fetzern Andreas, Schuhmacher
pro 1881/82 Koenig Gustav, Metzger

O 131, maison, sol, Place de la grande boucherie 1
Contenance : 0,39
Revenu total : 90,20 (90 et 0,20)
Folio de provenance : (70)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre allemand, registre 30 f° 233 case 1

Parcelle, section 19, n° 132 – autrefois O 131
Canton : An der großen Metzig Hs. N° 2 – Place de la Grande Boucherie
Désignation : Hf, Whs e.n.a.T. (Skizze 31)
Contenance : 0,39
Revenu : 1400 – 1200
Remarques : 1912 Berufung

(Propriétaire), compte 683
Koenig Gustav
1933 Koenig Marguerite
(2437)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 171 Ferrelmarck, Marché des Cochons de lait p. 305

24
Pr. Jund, Jean Jacques, Boutonnier d’étain – Marechaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

An der grossen Metzig (Seite 115)

(Haus Nr.) 2
König, Metzgerm.

Dossier de la Police du Bâtiment

Dossiers communs avec le 6, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des loyers communaux (1587) au nom de la veuve de Jacques Kessler. Le barbier Jacques Kessler épouse en 1572 Susanne, fille du farinier Laurent Sutter ; il habite sur le banc de sable (uffm Grien, le fossé sur lequel est construite la maison s’appelle Ulmergrien ou Ulmergraben)

Mariage, cathédrale (luth. p. 235)
1573. Suntag den 24 Maÿ. Jacob Kesler, der Scherer, Susanna Lorentz Sutter deß Melmans hind: docht. wont vffm grien beim Schlachaus. Eingesegnet Montag 15 Junÿ hora 9. (i 120)

Sa veuve Susanne se remarie en 1587 avec le boucher Jean Kamm
Mariage, cathédrale (luth. p. 127)
1587. Dominica Sexagesimæ, 19. Februarÿ. Hans Kamm der Metzger vnd Susanna Jacob Keßler des Schärrs nachg. wittib. Eingesegnet Montags den 27. Februarÿ (i 67)

Gabriel Neher achète la maison en 1597 (voir plus haut sa requête auprès des préposés)
La maison figure à l’inventaire dressé en 1610 après la mort d’Anne Spettel, femme de Gabriel Neher.

Le cordonnier Gabriel Neher hypothèque la maison au profit de Mathias Wolffer, aubergiste à la Couchette

1610 (xxiiij Decembr.), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 304
(Inchoat. fo: 295.) Erschienen Gabriel Neÿger der Schumacher
hatt in gegensein des Ehrenhafften Mathys Wolffer wurts Zum Spanbeth – schuldig sein 100 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll hus v. hoffstatt mit allen Iren gebeüwen & gelegen In der SS gegen der Neuwen Metzigk einseyt ein Eck neb. dem Almend andersyt Maths Karchern stoßend hinden vff den Schnyder graben oder Vlmer graben davon gndt. 5 pfund pfenning gls ablosig mit 100 pfund pfenning Mathys Treser des schumachers seligen Kinder, Mehr 15 pfund pfenning gelts widerkheuffig mit 100 pfund pfenning Straßburger Martin webers dem buchbinder deren vogt h Mathys Schelen So dann vj ß für almend Zins

Gabriel Neher hypothèque la maison au profit du cordonnier Laurent Dorsch

1613, (ut spâ [iiij. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 4
(Inchoat. in Prot. fol: 6.) Erschienen Gabriel Näger der schuemach. burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Lorentz Dorschenn des schuemachers burgers Allhier offentlich verÿehen – schuldig sige 100 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwenn & gelegen Inn d. St St gegen der Metzig vber einsit neben Mathÿß Karchern Andersit neben Geörg Pfauwenn dem Schneider, hinden vff den schneider graben stoßend, dauon gendt j lb bodenzinß Zu Sanct Johann, Item Zwen schilling pfenning Allmendt gelt der St. St. So dann Ist die obgeschriebene behaußung noch v.hafftet für ein schuldt 100 pfund pfenning
[in margine :] Erschienen Lorentz Dorsch der glaubiger hatt in gegensein Gabriel Näger des bekhenners (…) Acum den 20. Februarÿ 1615.

Gabriel Neher hypothèque la maison au profit du boulanger Georges Winckler

1618 (xxii. Januarÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 16-v
(Inchoat. fol. 14.) Erschÿnen Gabriel Neger Schumacher
hatt in gegensein des Ehrsamen Georg Winckler Brottbecken – schuldig sige 50 pfund
dafür vnderpfand sein soll hauß vnd hoffestatt genant Zum grienen öugel mit allen Iren gebeuwen gelegen Inn der St. St. gegen der Metzigk einseÿt ein Eck anderseyt herr Johann weÿgen stoßend hinden vff den Vlmer graben dauon gnd vier guldin gelt abloßig mit 100 gulden derselben werung wÿland Junckher Christophel Mendten selig. erben, Mehr Ein pfund pfenning gelts bodenzinß den Johannßen herren In d. grienen Werd wÿther 2 schilling Almend gelt der St Straßburg

Gabriel Neher hypothèque la maison au profit du remueur de grains Michel Pfrenger

1618 (vij. Julÿ), Chancellerie, vol. 430 (Registranda Meyger) f° 283-v
(Inchoat. in Prot. fol. 208.) Erschienen Gabriel Näher d. schuemach. burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Michell Pfrenger kornwerffers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe L. lb
Zum recht. vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. geg. d. Metzigk vber, einseit ein Eck, And. seit Johann Weÿtz handelsmann, hind. vff d. schneÿd. grab. stoßend, dauon gnd. j lb Bod. Zinß den Johannßer herren Alhie Mehr iiij gl gld loßig mit j C gl den Mundtisch. erben, Item ij ß d Allmend gelt

Gabriel Neher hypothèque la maison au profit du marchand Jean Büchel. En marge, quittance remise en 1670 au barbier Jean Conrad Simon

1625 (ut spâ. [xxiiij. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 455 (Registranda Meyger) f° 29-v
(Inchoat. in Prot. fol. 20) Erschienen Gabriel Näher schuhmacher burger Zue Straßburg hatt bekhandt
Vnd In gegenwärtigkeit h. hannß Büchell handelßmann burgers Zue Straßburg – schuldig seÿe j. C lb
Zu vnderpfand verlegt hauß Vndt hoffstatt, mit Allen Ihren gebäwen d gelegen Inn der St. St. gegen der Metzigck Über eins. h. Johann Weitzen, And. s. ein eckh hind. vff dem Schneider. graben stoßend, dauon gend. j. lb boden Zinnß Zu St. Johann Mehr ij ß d Allmend gelt der Statt, Item 4. fl. d lößig mit j. C. fl. w. den Mundisch. erben
[in margine :] Erschienen h. Nicolaus Hämmerlin Sibner Gerichts Procurator alß deme diße 100. lb anietzo gehörig seÿen, hatt in gegensein Johann Conrad Simons deß Barbierers alß ietzig. Possessoris Hypothecæ (…) quittirten Act. 3. 8.br a° 1670.

Gabriel Neher hypothèque la maison au profit du corroyeur Jean Büchel. En marge, quittance remise en 1670 au barbier Jean Conrad Simon.

1628 (4. Februarÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 59
Erschienen Gabriel Näher der schuhmacher burg. Zu St.
hatt in gegensein H hanß Beüchels deß Lederberaiters auch burgers alhie bekannt – schuldig seÿe 100. Pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen Andern & alhie gegen der Metzig vber, neben H Johann Weitzen dem handelßmann vnd 2. seit ist ein Eck behausung hinden vf den Schneidergraben stoßend, dauon gehen j. lb d bod. Zinß dem Johanniter Closter alhie, Item 2. s d Allmend gelt der St. St. Item 4 fla. gelts ablösig mit 100. gld. Capital St. w. den Mundtisch. Erben, So dann ist solch. hauß auch noch Zuuor verhafftet vmb 100. lb ihme dem Glaubigern selbsten
[in margine :] Erschienen h Nicolaus hämerlin Sibener Gerichts Procurator alß dern die hierinn gemelt 100. lib. gehörig seÿen, hatt in gegensein Johann Conrad Simons deß Barbierers alß ietzig Possessoris Hÿpothecæ (…) Act ; 3. 8.br. a° 1670.

Jean Pleickart von Poland vend au notaire Matthieu Bastadius un capital garanti sur la maison de Gabriel Neher d’après une obligation passée en 1530 par Chrétien Niderlænder

1631 (ut spâ. [8. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 562
Erschienen Jr. hanß Pleickhardt von Polandt (verkaufft)
H Mattheo Bachstadio Not° auch burgern alhie
100. gld. Capital St. w., wo etwan Christman Niderländer, an ietzo aber Gabriel Neher der Schuhmacher alhie, von seiner beÿ der Metzig gelegenen Eckh behausung Järlich auf Weÿhenachten mit 4 gld. besagter wehrung, nach vßweisung eines vnder eines Ers. kleinen rahts Insigel den 15. Januarÿ Anno 1530. vfgerichteten brieffs Zuuerzinsen schuldig

Gabriel Neher hypothèque la maison au profit de Marguerite, veuve de Jean Büchel, remariée avec le fourbisseur Paul Helwig. Son gendre Laurent Voltz se porte garant. En marge, quittance remise en 1671 au barbier Jean Conrad Simon.

1637 (28. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 694-v
Erschienen Gabriel Neher d. schuhmach. alhie
hatt in gegensein Fr. Magdalenæ weÿ: hanß Büchels alt groß. Rhats v.wanthen see: wittiben Vogts Johann Kolben deß Biersieders mit beÿstand H Paul Hellwickh deß Schwerdtfegers ihr Magdalenen ietzigen Ehevogts – schuldig seÿ 50 lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt alhie gegen der Metzig über, neben Johann Weitz. & Martin Dürrenbach dem Meelmann hind. vff den Ulmergrab. stoßend so zuuor v.hafftet vmb 400. fl. sein Bekenners Kindern, so er ad dies vitæ wÿdembs weiß zugenüeß, It. 400 fl. obgenten Büchels s: Erben so gehen auch Jarß dauon 1. lb bod. Zinß dem Closter S. Johann alhie, und X. ß d. Allmend gelts d. St. St., sonst eÿg. Vnd Zu noch mehrer sicherheit ist auch erschienen Lorentz Voltz d. Schuhmacher sein Debitoris tochtermann, der hat für sich vor dise schuld zue einem rechten Bürgen Mit: vnd vnuersch. dargeben
[in margine :] Erschienen Herr Gabriel Haas der Goldarbeiter und E. E. Kleinen Rhats beÿsitzer alß vogt Johann Örtel Med. studiosi, und alß seiner anzeig mündlicher befelchhaber H M. Philipp Ortels Pfarrers zu Goxweÿler, alß welches beÿ dere hierinn bedeutetes Capital gehörig seÿe, hatt, in gegensein Johann Conrad Simons deß barbierers alß ietzig. Possessoris hieringedachter behaußung (…) Act. d. 18. 9.br. A° 1671.

Gabriel Neher hypothèque la maison au profit de son gendre Laurent Voltz.

1639 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 596
Erschienen Gabriel Neher der Schuhmacher burger Zu Straßburg
und hat in gegenwärtigkeit Lorentz Voltzen auch Schuhmachers und burgers alhie seines dochtermanns bekannt, daß Er demselbig. für par, Zu verschiedlichen mahlen de Anno & 1631 hero, vorgestreckt vnd gelühen geld schuldig seÿe 50. Pfund pfenning Str.
dafür in specie Vnderpfand sein soll Ein Behaußung, mit allen andern ihren gebäwen & Zum Grüenen wördt gent. gelegen in der Statt St. gegen der Metzig hinüber, einseit neben Johann Weitzen deß handelßmanns see: Wittib: Vnd Erben anderseit ist Zum theil ein Eckh und theils neben Martin Thierbachs gewesenen Meelmanns Witib und Kinder, hinden vff den Vlmergraben stoßend, so Zuuor Verhafftet vmb 200 lb hanß Carol Büchel dem Lederbereiter, Mehr vmb 50. lb Herrn Mathei Bachstadio dem Noto. alhie, Item vmb 50. lib. H Paul Hellwigen groß. Rhats Verwanthen, Eheuögtlicher weiß, sonst freÿ ledig, eigen

Assisté de son fils Gabriel, Gabriel Neher vend la maison à son gendre Laurent Voltz et à sa fille Marthe Neher

1642 (4. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 463
(Prot. fol. 149 & seqq) Erschienen Gabriel Näher der älter burg. Zu Straßburg mit beÿstand Gabriel Näher deß iüngern, Schuhmachers seines eheleiblich. Sohns und Johann Kolben deß Biersieders
hatt in gegensein Lorentz Voltzen deß Schuhmachers und Marthæ Näherin seiner ehelichen hausfrawen besagts Gabriel Nähers dochter Mann und dochter mit beÿstand H Christoph Kernstockhß deß Notarÿ und Josiæ Mittmanns deß Schindelspalters
hauß und hoffstatt mit allen ihren Gebäwen alhie geg. der alt. Metzig, ohnfern der Schindbruckhen, neben weÿl. Johann Weitzen deß handelßmanns Erben ein: und anderseit neb. Martin hörman dem Meelmann, vornen vffs Allmend, hind. vff den Vlmer Graben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Joh. Bapt: und Weÿhenachten. j. lib. Zu Zinnß denen Johannitern Zum grünen Wörth alhie, Item von einem Gewölblin in den Vlmer graben herauß gehend 10. ß d alle Jahr vff weÿhenachten Allmendgelt gemeiner Statt, Item 4. fl. alle Jahr vff weÿhenachten lößig mit 100. fl. beÿdes Wehrung Mathæo Bachstadio dem Notario, so ist diß hauß auch noch verhafftet umb 3063 guld. fünff pfenning à 15. batz. Felicitatis und Susannæ Träserin, deß Verkäuffers Stieffdöchtern restirend. Mütterlich. Guts, so Er d. Verkäuffer ad dies vitæ widembßweiß Zu geniß. hatt, weiters umb 59. fl. 7. ß 9 d der Käufferin selbst. auch für restiert Mütterlich Gut, Ferners umb 400 Guld. in zweÿen verschiedenen Capitalien, deren eines vff d 24. Januarÿ und daß and. vff d. 4. Februarÿ alle Jahr mit 5. p. Ct° verzinßt (…) hannß Carl Beüchel dem lederhändlern, Mehr umb 100 fl. alle Jahr vff d. 28. augusti Zu verzinnß. und vff begehren wid. Zue bezahlen H Paul Hellwig groß Rhats Verwanth. Vnd dann umb 100. fl. Jme dem Käuffer selbst. – umb 412. guld.

Originaire d’Obenheim, le cordonnier Laurent Voltz épouse Marthe Neher en 1623
Mariage, cathédrale (luth. p. 149)
1623. Dominica Cantate d. 11. Maÿ. Lorentz Voltz von obenheim der schuchmacher, vnd J. Martha Gabriel Näher des Schuchmachers tochter, eingesegnet montag d. 19. Maÿ (i 79)

Laurent Voltz devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1623, 4° Livre de bourgeoisie f° 55
Lorentz Voltz Von obenheim der schuster empfangt d. Burgerrecht Von Martha Gabriel Meyers deß schusters Tochter vnd Ist beÿ den Schumachern Zünfftig Signatum den 27. Maÿ Aô & 1623.

Laurent Voltz est candidat au poste de sergent des Quinze en 1652
1652, Protocole des Quinze (2 R 70)
(f° 263-v) Sambstag den 20. 9.bris – Lorentz Voltz vmb XV Knecht dienst
Lorentz Voltz der Schuemacher supplication vmb den vacirenden Fünffzehen Knecht dienst. Erkandt, soll sich gehörigen orthen geschrieben geben.

Laurent Voltz et Marthe Neher vendent la maison au cordonnier Jean Jacques Frœreisen qui cède un mois plus tard ses droits au cordonnier Antoine Eisser

1647 (13. sept.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 538
(Prot. fol. 190) Erschienen Lorentz Voltz der Schuhmacher und Martha Näherin sein eheliche haußfraw, mit beÿstand Gabriel Nähers deß Schuhmachers ihres resp: Schwager und Bruders
haben in gegensein hannß Jacob Fröreißens deß Schuhmachers mit beÿstand hannß Jacob Walters deß Schuhmachers seines Stieffvatters wie auch H Hannß Wörners alten groß. Rhats Verwanthens seines noch ohnentledigten Vogts und H Mathæi Hellbeckhß genannt Behem EE groß. Rhats ietzig. Beÿsitzers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie gegen der alten Metzig hienüber ohnfern der Schindbruckhen neben Weÿl. H. Johann Weitzen deß handelßmanns seel: Erben ein und anderseit neben Martin Hörmann dem Meelmann hind. vff den Vlbergraben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs j. lib. vff Joh: und Weÿhenachten dem Stifft St. Johann, Item 10. ß Allmendgeldt von einem Gewölblin in den Vlbergraben gerauß gebawen gemeiner Statt vff Weÿhenachten, Item 4. fl. Straßb. Wehr. Vff erstgemeldt. Weÿhenachten H Mathæo Bachstadio dem Notario, So ist diße Behaußung auch noch verhafftet umb 263. fl. 5 d. à 15. batzen Felicitati und Susannæ denen Träserischen Schwestern, Item umb 400. fl. à 15. batz. Ursulæ Hämmerlerin weÿl. H Hannß Philipß Breuningß seel. wittibin, Item umb 100. fl. à 15. batz. H. Paul Hellwig. groß. Rhatswerwanth., Item umb 100. fl. à 15. batz. weÿl. Jacob Schlachtmanns deß Schuhmachers seel. Söhnen deren Vogt Alexand. Röhmer der Schuhmacher ist, Vnd dann umb 100. fl. à 15. batz. H Jacob Spielmann dem handelßmann, sonsten ledig und eigen, Vnd were dißer Verkauff und Kauff geschehen umb 1350. fl. ieden deren zu 15. batzen, nach Abzug aber der Beschwährden so da thun (…) 1128. fl.
[in margine :] Erschienen hannß Jacob Fröreiß. der Käuffer, mit beÿstand Hannß Jacob Walters seines Stieff Vatters H hannß Wörners seines noch ohnentledigten Vogts und H Mathæi Hellbeckhß, alle hierinn gemeldt, hatt in gegensein Anthoni Eÿßers deß Schuhmachers, mit beÿstand Tobiæ Kruckhfueß deß Liechtermachers und Alexand. Röhmers deß Schuhmachers bekannt, daß Er demselben habenden hierinn beschriebenen Kauff, umb den hierinn bebembßt Kauffschilling abgetretten (…) Actum d. 30. 8.br. a° 1647.

Fils du cordonnier Jean Frœreisen, Jean Jacques Frœreisen épouse en décembre 1647 Susanne, fille du cordonnier Georges Schœner
Mariage, cathédrale (luth. f° 513)
1647. Domin. 1. Adventus. Hans Jacob Fröreißen der Schuhmacher, Hanß Fröreißen deß gewesenen Schuhmachers vnd burgers allhie ehelich. Sohn, vnd Jfr. Susanna Georg Schöner, des geweßenen Schuhmachers vndt Burgers alhie eheliche tochter. Im Münster, Mont. 6. Decembr (i 261)

Originaire de Vienne, le cordonnier Antoine Eisser achète le 13 juin 1642 le droit de bourgeoisie à l’ancien tarif par faveur particulière
1642, 3° Livre de bourgeoisie p. 893
Antoni Eißer Von Wien der Schumacher erkaufft daß Burgerrecht auß sonderbahre begnadigung vmb den alten Burger schilling der Acht goldgulden, ist ledigen stands gewesen vnd würd zu den Schumachern dienen, J. den 13.ten Junÿ 1642.

Antoine Eisser obtient des Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre bien qu’il manque quinze jours à la durée de son travail au service d’un maître. Il devra en compensation attendre quinze jours avant de pouvoir engager un compagnon ou un apprenti
1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
(f° 110) Sambstag den 30. Aprilis. – Anthoni Eißer Ca. Schuemacher
Anthoni Eißer Schueknecht per Eggen Ca. Schuemacher Meisterschafft producirt Unterthänig. Anruffen pro dispensation, daß Meisterstückh vfzunehmen, Dr. Knaff. wegen Meisterschafft sagt Es mangle Supplicanten ii. wochen an der allhier verseßenen Zeit stelt die dispens: Zu Mh. Erkandt Würd Implorant. Willfahret, doch soll Er nach u nach verfertigtem Stuck ii wochen ohne fürderung gesindts vnd Jungen Arbeit.

Antoine Eisser, dit le Viennois en 1653, fait baptiser les enfants issus de sa femme Elisabeth (dite Eitzler en 1653).
Baptême, cathédrale (luth. f° 257-v) 1645. den 20. Eiusdem [Julÿ] Par. Anthonius Eiser d. Schumach. Elisabeth. Inf. Anna Catharina (i 263)
Baptême, cathédrale (luth. f° 467-v) 1653. Dom. XV. Trin. d. 18. 7.br. Anthoni Eiser, der Wiener genandt, d. Schuchmach. beÿ d. Metzig. Elisabetha Eitzlerin. H. M. Wetzel Bicht. – Anna Barbara (i 473
Autres Margaretha (1647, i 307), Anna Maria (1650 i 379), Anna Elisabetha (1651, i 428), (1656 i 22)

Antoine Eisser meurt le 17 avril 1669, sa femme Elisabeth le 26 juillet suivant
Sépulture, cathédrale (luth. f° 42-v)
1669. Aprilis. d. 17. Antonius Eiser, Schuhmacher (i 45)

Sépulture, cathédrale (luth. f° 43-v)
1669. Julius. d. 26. Elisabeth, Antonÿ Eisers, Schuhmachers W. (i 46)

Les créanciers d’Antoine Eisser vendent la maison au barbier Conrad Simon, avec l’autorisation des Conseillers et des Vingt-et-Un puisqu’il n’est pas bourgeois.

1670 (25. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 376
(Prot. fol. 14. fac. 2 – 675 lb.) Erschienen hannß Georg Schrimpff der Schuhmacher ahn Weÿl. Anthoni Eÿsers deß Schuhmachers seel. Creditoren Außschuß mit assistentz d. Ehrenvest- Fürsichtig- weÿsen H Johann Walters E.E. Groß. Rhats alten Beÿsitzers und H Augustin Güntzers beeder alß aus E. E. Kleinen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, wie auch deß Edel- hochgelehrten H Johann Philipß Kasten V.I.D. und wohlgedachts Rhats Actuarÿ & Referentis hat
in gegensein Conrad Simons deß Barbierers Schirms Verwanthens alhie (verkaufft) vff vnserer gnädig Herren Rhät und XXI. heütig. tags ertheilten obrigkeitlich Consens
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie geg. der groß. Metzig hienüber, anderseit neben H Sebastiano Schmid SS. Theol. Doct. & Profess. primario auch EE Kirchen Convents Præsidi, anderseit neben Martin Hermann dem Meelmann, hinden uff den Vlmergraben stoßend gelegen, davon gehen iährlichen termino Martini 10. ß Allmend zinnß gemeiner Statt, Item j. lib. halb vff Joh. Bapt: halb vff weÿhenachten dem Ordens hauß St. Johann, Item so seÿe solche Behaußung auch noch umb 170. lb Nicolao Hämmerlin, Sibner Gerichts Procuratoris, Item umb 25. lib. Johann Örtel Med. stud. Item umb 25. lib. H Mr. Philipß Örtel Pfarrern Zu Gockhsweÿler, Item umb 25. lib. weÿl. H. Hieronÿmi Kraußen seel. wittibin und Erben hypothecirt, sonsten für geg. männiglich ohnanspruchig vnd were solcher Verkauff und Kauff über dieße Beschwerden, daran der Käuffer gewiß. word. istn welche Er auch übernohmen (…) zugangen umb 400. lib

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les créanciers d’Antoine Eisser à vendre la maison au barbier Conrad Simon
1670, Conseillers et XXI (1 R 153)
(p. 190) Sambst. d. 25.ten Junÿ aô 1670 – Hannß Conrad Simon
Anthoni Eÿser gewesten Schumacher Vndt burgers alhier creditores bitten per Reüßern vmb Obrigkeitlich erlaubnus, deßen beÿ der Großen Metzig Alhier stehende behaußung Ahn Conrad Simon dem balbierer Verkaufft Zu dörffen. Erk. Willfahrt. H XV Ansorg, Et H Rheinthaler.

Le compagnon barbier Jean Conrad Simon engage le 12 février 1670 une procédure contre la maîtrise des barbiers. Les documents qu’il produit attestent qu’il a fait régulièrement son apprentissage et qu’il travaille depuis cinq ans à Strasbourg, soit onze années de pratique au total. La maîtrise des barbiers objecte qu’il aurait dû s’inscrire deux ans plus tôt pour pouvoir présenter son chef d’œuvre, que la ville cherche à diminuer le nombre de barbiers et qu’il peut toujours confectionner des perruques. Quant à sa faute (n’avoir pas ettendu son mariage pour le consommer), il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Jean Conrad Simon objecte notamment qu’il est impossible de gagner sa vie en ne faisant que des perruques. La commission relève les arguments en faveur du requérant (il pratique son métier depuis onze ans, le médecin Sebitius est satisfait de son travail, il a corrigé sa faute en se mariant, il n’est pas possible de gagner sa vie en faisant des perruques, sa femme est souffrante) et en sa défaveur (sa demande est contraire au règlement, les barbiers sont trop nombreux, les dispenses sont de préférence accordées à des fils de bourgeois, la dispense ne serait d’aucun effet s’il ne devient pas bourgeois). Elle propose de renvoyer l’affaire au moment où le requérant aura obtenu le droit de bourgeoisie.
1670, Protocole des Quinze (2 R 87)
(f° 15) Sambstags den 12. Februarÿ – Johann Conrad Simon per Reüßnern, Ca. Barbierer Meisterschafft, producirt vnd.th. Supplication, Dr Bitsch nom. cit. pittet communic. vnd Zeit der Ordn. obtin.

(f° 24) Sambstags den 26. Februarÿ – Barbierer Meisterschafft ca. Joh: Conrad Simon
Barbierer Meisterschafft per Dr.Bitschen Ca. Johann Conrad Simon, restituirt deßen Supplication 12.ten huius, vnd producirt gegen bericht vnd pitten Reußner nom. cit. pittet communication vnd Zeit 14. tag. obt.

(f° 29) Sambstags den 12. Martÿ – Joh: Conrad Simon Babierer Gesell vnd Reüßneren Ca. die Barbierer Meisterschafft, restituiren communic. Barbar produciren Schlußbericht, Dr. Bitschen nom: cit: pittet communication vnd Zeit d. o. obt.

(f° 35-v) Freÿtags den 25. Martÿ – Barbierer Meisterschafft ca. Joh: Conrad Simon
Barbierer Meisterschafft per Dr.Bitschen Ca. Johann Conrad Simon, restituirt Schlußbericht, vnd producirt gegen Schlußbericht, Reußner nom. cit. pittet besichtigung vnd ad prox., obtinuit.

(f° 47) Sambstags den 9. Aprilis – Joh: Conrad Simon Ca. Barbierer Meister.
Joh: Conrad Simon der Babierer Gesell Ca. Barbierer Meisterschafft, per Reüßneren, deren gegenschlußschrifft widerspricht er per g.lia, bezihet sich, was den letzteren Punct. betrifft, vff einige der Mitmeister, so in gleichen stand gewesen, beschleußt Vnd setzts. Dr. Bitsch, nom: Cit: die haben Vorderist diser allegirten exempel, ein vnd anderen concernirend, mitzuentgelten, pitten nechst erhohlung Ihrer Schrifften, auß Mghh mittel Herren Zu eröffnung dero angelegenheit abzuordnen, setzens gleichergestalt, Reüßner pittet vmb gedeÿlich: vnd fürderlichen außschlag. Erkand, Vor beschloßen angenommen, vnd so nötig anzuhören, verrichtens herr Bernegger vnd H Ansorg.

(f° 49-v) Freÿtags den 15. Aprilis – Joh: Conrad Simon Ca. Barbierer Meisterschafft
Herr Bernegger vnd Herr Ansorg lassen per herrn Negelin die Sach Conrad Simon des Babierer Gesellens Ca. Barbierer Meisterschafft, nach deme die Herren die schrifften gar nacher haus genommen referiren, beederseits fundamenta darinnen Zu bestehen, wan Clagend Simon einwendt, Haben sein Kunst crafft Lehrbrieff redlich erlernt, darauff gewandert, bereits 5. Jahr alhie servirt, Elff gantze Jahr beÿ dem handwerck gewesen, Könne sih wegen begangenen fehlers nirgend heüßlich niederlaßen dan hie, vnd weil die Meisterschafft mit ihme nicht dispensiren wolle, so pittet er alhier drumb.
Die Meisterschafft berichtet hierauff, Es seÿe des petitum dispensationis wider articul, vermög deßen 29. mues sich einer angeben vnd darauff 2. Jahr gesellen weis serviren Supplicant aber, habe sich allererst vor wenig wochen angeben. Sollen lauth 14. und 18. Articuls nur 20. Barbierstuben sein, vnd so lang kein frembder Zugelaßen werden, bis es vff berierte Summ gebracht, nun seind würcklich noch 32.
Seind Viel Meisters: vnd burgers Söhn in der frembde, welche solchergestaldt außgeschloßen würden, Seÿe einer Namens Paul Georg, der warte vff dießes præjudicum, wolle auch eines hiesigen burgers dochter heürathen, alß dan auch einkommen. Könne Supplicant mit Peruquen machen in einem jahr mehr, dann ein Barbierer In ettliche, Verdienen. Ahn dem begangenen fehler seÿe er selbsten schuldig, deßwegen keines mitleidens würdig. Zu dem will die burger ordtnung de A° 1668. daß die Töchter, welche sich von frembden fällen laßen, das burgerrecht verlieren. Pitten demnach manutenentz vnd Supplicanten das begehren abzuschlagen.
Ille replicirt, der 29.te Articul seÿe niemahlen observirt worden, laße sich auch nicht practiciren, dan die Meister dem Examinando, In der 2. Jährigen Zeit durch allerhand fastidien den lust Zum burgerrecht wohlvertriben werden, vnd wehre auch der Articul Von Anzahl der Barbiererstuben bis [f° 50-v] dato nicht so stricte observirt worden, Verhoff man werde den anfang nicht beÿ Ihme machen, die burgers Söhne In der frembde werden Ihr glück wan sie solang, alß er gewandert, auch finden, der gesell dauon sie oben meldung gethan, seÿe bereits von hier verzogen, das Peruquen machen belangend, seÿe solches ein accidens, vnd nichts beständigs, beruht vff der mode. Ob er fähig Zum burgerrecht, gehe die Meisterschafft nicht ahn, stehe beÿ E. E. Rat, daselbst er sich, soviel dem geburts brieff vnd einbringend vermögen betrifft, genugsambs zu legitimiren getrawet.
E. E. Meisterschafft beziehet sich in Ihrer Gegenschlus schrifft vff den 14. vnd 18.t articul, daß man aber bis dato ahn keinem den anfang mach. wollen, seÿe oben Ihr Clag vnd sein langes wanderen, kein motiv zue dispensation, daß ob dem 29.t articul da ein Examinandus, nach dem Er sich angeben, 2. Jahr hier müese gedient haben, nicht beßer sein gehalten werden, ist wid. Ihren wunsch und willen geschehen, Zu dem hinder Ihne sein fall, weilen keiner In solchem fall begriffen, and.swo und Ehrlichen Meisteren gedultet würd, allegiren Exempla, erhohlen priora, supplicant dergleichen verwundt sich dabeÿ, daß die Meisterschafft [f° 51] Ihme seinen fall verwürfft, da doch vnd. denselben sich auch finden, die in gleichem Spithal Kranck ligen. Quæritur, ob zu dispensiren od. nicht ? Vnd militiren pro affirmativa folgende rationes 1) Weilen der Implorant schon 11 Jahr beÿ den handwerck, daßelbe wohl erkant, In deme er Jüngst beÿ einer Section Im Spithal, Crafft Dr Sebitÿ außsag, wohl bestanden, 2) Ist Ihme sein fall, and.stwoh vnd. zukommen, hinderlich, 3) Hatt er sein begangenen fahler, per subsequens Matrimonium vmb etwas corigirt, 4) Kan er sich mit peruquen machen allein nicht ernehren, darff nur einer auß Franckreich komen, der sie beßer nach der mode vnd wohlfeÿler macht, habe er nichts mehr zuverdienen, 5) Ist sein Frau auch vmb etwas Zu consideriren, welche In einem schlechten stand begriffen.
Pro negativa, daß das petitum der Barbierer Articul 14. 18 vnd 19. schnur strack Zu wid. 2) daß handwerck übersetzt, 3) Burgers Söhn in casu dispensationis Vor frembden, doch cæteris paribus, zu consideriren, 4) Würde die dispensation supplicanten gantz vnnützlich sein, wan er nicht vorher des burgerrechtens Versichert sein könte. Halten derowegen die Herren Deputirte ohnmaßgeblich davor, dem Supplicanten wehre Volgender Vor bescheid Zuertheillen.
(Erkandtnus) In Sachen Johann Conrad Simon des Babierer Gesellens, Imploranten Eines, Entgegen vnd wider E. E. Meisterschafft der Barbierer vnd wundt Ärtzt alhie, Antwortere anderen theils, Ist allem so mündt: so schrifftlich gethanen Vor: vnd anbringen vnd ervolgten beschluß nach, mit Urthel Zu Recht Erkandt, wan Implorant, daß er beÿ E. E. Grosen Rath, vor ein Burger vff vnd angenommen Zuvorderst bescheinen würd, Soll alß dan vff anderwertig. ansuch. pt° dispensationis, ferner ergehen was Recht sein würd, Compensatis expensis.
Erkand, würd der bedacht Zusambt der Vorbescheid gevolgt.

Originaire d’Altdorf près de Nuremberg, Jean Conrad Simon qui est chirurgien à l’hôpital est autorisé à épouser Marie Madeleine Pfeffinger à Ostwald pour cause de consommation prématurée.
1669 Conseillers et XXI (1 R 152)
(f° 409) Montag d. 25. Octobris aô 1669. – Hanß Conrad Simon
Hanß Conrad Simon Von Altorf beÿ Nürnberg, Balbierer im Spithal alhier, bittet per Wilden, Weilen derselbe sich mit Maria Magdalena Pfeffingerin in früzeitigen beÿschlaff begeben daß Sie beede ohne proclamation Zu Illwickersheim sich copuliren laßen möchten. Erk. Willfahrt – H XV Friderici & H. Jfr Würtz

Originaire d’Altorf, le barbier Jean Conrad Simon acquiert le droit de bourgeoise par sa femme Marie Madeleine, fille du receveur de l’hôpital Frédéric Pfeffinger
1670, 4° Livre de bourgeoisie p. 382
H Johann Conrad Simon, der Barbierer Von Alttorff, empfangt daß burgerrecht Von seiner Haußfrauen Maria Magdalena, H. Friderich Pfeffingers Schaffners inn dem Spittal alhie ehelichen dochter, umb 8. Gold fl. so beÿ der Cantzleÿ erlegt seindt. ist zuuor ledigen standts geweßen, und Will beÿ E.E. Zunfft Zur Lucernen dienen. Jurav. den 21. 9.bris 1° 1670.

Les Quinze accordent le 3 juin 1670 la dispense à Jean Conrad Simon, notamment à cause de ses compétences reconnues. La maladie d’un des examinateurs retarde l’examen. Le rapport du 5 novembre établit que le candidat a brillamment réussi son examen.
1670, Protocole des Quinze (2 R 87)
(f° 65) Sambstag den 28. Maÿ – Joh: Conrad Simon der Barbierergesell per Reüßneren, Sub paritione Jüngster interlocutori ahm 15.ten Aprilis Jüngsthin, producirt E.E. Rathsbescheid, pt° burger Rechtens, pittet dispensando g. zu willfahren. Erkand, weil die Raths ordnung nit so sehr wider Ihn, er underdeßen die nothwendige requisita hatt, können Vorige Herren deliberiren, wie weit mit Ihme zu dispensiren.

(f° 66-v) Freÿtags den 3. Junÿ – Joh: Conrad Simon Ca. Barbierer Meisterschafft
Herr Ansorg vndt Herr Bernegger lassen In der Sach Joh: Conrad Simon Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer per me referiren, Nach deme beÿ E. E. Rath den 28.ten Maÿ Jüngsthien, P° des burgerrechtens, der bescheid vor dem Imploranten gefallen vnd darahn nicht mehr anzustehen, deßwegen Er auch eben selbigen tags gleich darauff supra fol. 65. beÿ Mghh einkommen, vnd dispensando vmb das Examen gebetten, daß E. E. Meisterschafft alß Sie solches vernomen, sobald mit einem hochgemüeßigten gegen bericht vnd pitten, so mit vorwißen des Juncker XV. Meisters ad Acta registrirt vndt Vornemlichen begehrt worden, den Imploranten, weilen es den hiesigen Meistern Vnd den Ihrigen In dem König Reich grosen nachtheil vnd verschimpffung causiren möchte, ad examen nicht komen Zue laßen, Sintemahl da deßen einiger Zweiffel sein solte, Sie sich erbieten, daßelbe ferner Monatsfrist, glaubwürdig Zubescheinen, damit aber das gantze geschäfft wid. gleichsamb erfrischt, vnd Mgh. repræsentirt werde, Ist supra fol: 49. die Völlige relation abgeleßen, vnd in den herren Deputirten darvor gehalten worden, daß ohngehindert weiteren einstrewens, Simon wohl das Examen Zulaßen wehre, weil er 1° sein Straff außgestand. 2° heürathet eines burgers tochter, 3° bringt seine Mittel In die Ehe, 4° Verstehet er sein handwerck wohl, vnd hat In dem Spithal mehr gethan dan sein Meister, daß 5° die herren Pfleger gern sehen, wan Ihme mit manier kan geholffen werden. In waß Zeit aber, vnd ob Ihme ein werckstatt Zuzulaßen wehre, refusis Expensis, Mghh allein Zu überlaßen, nach Volgender Urthel.
Erkandt, weilen von dem frühen Beÿschlaff kein articul, Sondern dergleichen brüeder nochmehr Vorhanden, die Meisterschafft, ob Sie fundirt, Ihr Vorgeben mit der beschimpfung In dem Reich längsten beÿbringen sollen, alß welche sonsten in passibus utilibus, die Articul selbsten gebrochen, seÿe das Examen durch die Urthel Zu Zulaßen, Vnd der Bedacht gevolgt, doch also, wan beriertes examen Vollendet, das die Meister mit dem sonst gewohnlichen auspruch, wie Sie den Imploranten befunden, einzuhalten, bis Mghh. deßen gehorsambst berichtet werden.
(Erkandtnus) In Sachen Johann Conrad Simon des Babierer gesellens, Imploranten Eines, Entgegen vnd wider E. E. Meisterschafft der Barbierer vnd Wund Ärtzte, Antwortere Anderen theils, Ist auff producirten E. E. Raths bescheid pt° burgerrechtens den 28° Maÿ Jüngsthien ergangen, der Antwortere so genanten hochgemüßigten Gegenberichtts vnd nachgebrachten bittens ohngehindert, endlich bekandt, daß Implorant dispensando ad examen vnd Zu Verfertigung des Meisterstücks nunmehr Zulaßen seÿe, refusis expesis [in margine:] publ. den 4. Junius

(f° 137) Sambstag den 5. 9.bris. – Johann Conrad Simon würd Meister
Herr XV. Ansorg, alß obman beÿ der Barbierer Examinatoren, that bericht, daß sich mit Johann Conrad Simon Meisterstück der Ursachen solang Verzogen, Weil H. Dr Saltzmans Unpaßlichkeit die meiste Ursach wahr, Er seÿe aber dieser tagen beÿ dem Examine durch allerhand vorgelegte fragen, nit allein länger dan andere vffgehalten Worden, Sondern auch mit dem Pflaster Kochen vnd Antworten sehr wohl bestanden, daß Ihme die Herren Doctores deßwegen ein rühmlich guet Zeugnis mitgetheilt, Stünde Jetzmahls allein dahien, waß ihme vor bescheid Zu ertheilen. Erkand, würd Simon vff dieße relation vor einen Meister hiemit declarirt vnd erclärt.

Jean Conrad Simon demande l’autorisation d’acheter une boutique de barbier. Les Conseillers et les Vingt-et-Un lui demandent de prendre patience.
(f° 156) Sambstags den 7. Januarÿ (1671) – Joh: Conrad Simon der Barbierer per Reüßnern, producirt vndh. Supplication, mit beÿl. N° 1, Pittet Ihme dispensando barbier stub Zuerkaufen. Erkand, Zur geduld gewießen.

Jean Conrad Simon et Marie Madeleine Pfeffinger font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Les apports du mari s’élèvent à 1042 livres, ceux de la femme à 326 livres.

1671 (4.8.), Not. Reeb (Nicolas, 44 Not 2) n° 251
Inventarium über die Jenige Haab und Nahrung, So der Ehrenvest, vnd Kunsterfahrne Herr Johann Conrad Simon der Barbierer und Wund Artzt, vnd die Ehren: und tugendsame frauw Maria Magdalena Pfeffingerin, beede Eheleuth, und burgere Alhie Zu Straßburg Einander für Unverändert in die Ehe Zugebracht, auffgerichtet in Anno 1671. (…) sie Maria Magdalena Pfeffingerin aber mit hulff vndt Zuthun des Achtbar vndt bescheidenen Herrn Johann Jacob Fröreisen des Krämers oder Schuhmachers vnd burgers alhier ihres Gevattern (…) Angefangen oder beschehen Freÿtags den 4. Augusti Inn des Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Anno 1771.

Inn Einer in der Statt Straßburg Gegen der grosen Metzig über gelegenen vnnd hieunden Eingetragenen, deù Mann für unverändert gehörigen behausung befunden worden wie volgt.
Vff der obern Bühn, Vor dieser Cammer, Inn der ober Barracken Stub, Vor dießer Stuben, Inn der Cammer A, In der Cammer B, In der mittlern Wohnstuben, In der mittlern Hauß öhren, Inn der vndern Barbier stuben
Sa. Haußrath M 31, F 124. Silbergeschmeid M 27, F 34, Guldener Ring M 4, F 17, Werckzeug Zum Barbierer Handwerck M 10, Baarschafft M 500, F 150
Eÿgenthumb Ahne Einer Behaußung So der mann für unverändert in die Ehe gebracht. Item hauß, hoff vnnd hoffestatt mit allen andern ihrn gebeuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vnnd gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg, gegen der großen Metzig vber, Einseith neben weÿland herren Adam Spooren geweßenen vornehmen specereÿhändlers, vnd burgers alhie Zu Straßburg seelig hinderpliebener Frauw Wittib und Erben, Anderseiths theÿls ein Eckh, theÿls aber neben Martin Hermann dem Meelman, hinden vff den vlmer graben stoßend, darvon gohnd Jährlichen vff Martini der Statt Zinßmeisters Zehen schilling pfenning Allmend gelt, Item Ein pfund pfenning Jährlichen halb vff Johannis Baptistæ vnnd halb vff Weÿhenachten, Erblehens Zinß den Johanniter herren Zum Grünen wördt, ferner Süben Pfundt Zehen schilling pfenning Herrn Johann Joachim Sartor dem Goldtschmidt Vndt burgers Alhie, Jährlichen vff Michaelis So in restirendem hauptguth Von Vnnd Ahne 170 Pfund pfenning herrührend, welche Zuuorn Herrn Nicolao Hemmerlin verzinßt worden, Abzulößen mit 150 Pfund pfenning, Sonsten freÿ ledig vnd Eÿgen, Vnnd über vorgemelte beschwerden hiehero Angeschlagen für 420. lb Darüber sagt ein teutscher Pergamenin Kauffverschreibung mit der Statt Straßburg Anhangendem Contract Insigel verwahrt, Datirt den 25.ten Junÿ Anno 1670. und Signirt mit N° 1
Eigenthum ane einer behaußung M 420, Activ Schulden 49, Summa summarum M 1042 lb, F 326 lb

Les Quinze autorisent Jean Conrad Simon à ouvrir une boutique de barbier près du Pont Neuf après la mort du barbier Bernard Georg.
1671, Protocole des Quinze (2 R 88)
(f° 26-v) Sambstag den 18. Februarÿ – Johann Conrad Simon der Barbierer per Reüßnern, producirt nochmahlige unterthänige supplication, weilen Bernhard Georgius Gott ergeben vnd sein barbierstub nechst der Newen bruck Jetzmahls Zuegehet, Ihme g. Zuerlauben, daß er dagegen sein Barbierstub öffnen vnd sich beßer nehren möge. Erkandt, auß Vielen Vrsachen willfahrt.

Jean Conrad Simon vend la maison au revendeur Jacques Frantz moyennant 1000 livres. La vente passée en 1678 prouve qu’elle a été résolue

1676 (25. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 369-v
(prot. fol. 37) Erschienen Johann Conrad Simon der Barbierer
hat in gegensein Jacob Frantzen deß Grempen, mit beÿstand Jacob Bleÿfuß deß Jüngern Spenglers (verkaufft)
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier gegen der großen Metzig hinüber, einseit neben Herrn Sebastian Schmidten S.S. Theol. Doct. et Profess. primario auch E. E. Kirchen Convents Præsidi, anderseit neben Georg Hermann dem Meelmann hinden uff den Ulmer Graben stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term. Martini 10. ß Allmend zinnß gemeiner Statt, Item I. lb. halb uff Joh. Bapt: halb uff weÿhnachten dem Ordens hauß Zu St. Johann alhie – umb 1000 Pfund pfenning

L’inventaire non conservé des biens de Jean Conrad Simon et de sa femme Marie Madeleine Pfeffinger est dressé en 1694 après leur mort
1694, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45) f° 8
Inv. über weÿl. Herrn Joh: Conrad Simons gewesenen Chyrurgi und Fr. Maria Magdalena geb. Pfeffingerin beeder Eheleuth Verlassenschafft samt der Abteilung und Verkauff Reg.

Le chirurgien Jean Conrad Simon meurt en 1694 à l’âge de 53 ans. Son fils Jean Gaspard Simon signe l’acte de sépulture.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 58-v, n° 43)
1694. Sonnt. den 25. Julÿ st. n. 1694 starb H Johann Conrad Simon, wundartzt und Barbierer alhier a. Burger seines alters 53. jahr 4 Monath und 2 woch. und ist Dienst. den 27. dito nach gehaltener leichenpredigt beÿ St. Niclaus auff den Gottesacker St. Galli begraben worden, [unterzeichnet] Johann Caspar Simon alls Sohn, Stephann Amberger ohlman Alß Vogt (i 63)

Jean Conrad Simon vend la maison au revendeur Jean Philippe Ferber moyennant 850 livres

1678 (9. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 703-v
(prot. fol. 70.) Erschienen Johann Conrad Simon der barbierer
hat in gegensein Hannß Philipps Ferbers deß Grempen und Annæ Catharinæ beÿder Eheleuth (verkaufft)
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier gegen der Großen Metzig hinüber, einseit neben herren Sebastian Schmidten S.S. Theol. Doct. et Profess. Primario auch E.E. Kirchen Convents Præsidi, anderseit neben hannß Georg Hermann dem Mehlmann, hinden uff den Vlmer Graben stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term. Martini 10. ß Allmend Zinnß gemeiner Statt, Item j. lb habe uff Joh. Bapt: halb uff weÿhenachten dem Ordens hauß Zu St. Johann alhier, sonsten seÿe d erwehnte behaußung gegen männiglichen ohnansprüchig. Vnd were solcher Verkauff vnd Kauff /:über dieße beÿde Zinnß, daran die Kauffende Eheleuth gewießen worden seindt, welche Sie auch übernohmen (…):/ Zugangen umb 850. lb.

Jean Philippe Ferber et sa femme Anne Catherine hypothèquent la maison trois jours plus tard au profit du préteur Henri Balthasar de Kippenheim

1678 (12. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 708
Hannß Philipp Ferber der Gremp und Anna Catharina beÿde Eheleuth, und Zwar Sie Anna Catharina insonderheit mit beÿstand Christoph Eberle deß Schuhmachers und Christoph Müllers deß Schneiders beÿder alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Herrn Johann Jacob Böhlers Notarÿ, im Nahmen deß Freÿ Reichß hochwohlgebornen Herrn Heinrich Balthasar Von Kippenheim dießer Statt alten Stättmaÿsters – schuldig seÿen 400. lb
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen Zugehördten Rechen und Gerechtigkeiten alhier gegen der Großen Metzig hinüber, einseit neben herrn Sebastian Schmidten S.S. Theol. Doct. et Profess. Primario, anderseit neben Hannß Georg Hermann dem Mehlmann hinden uff den Ulmergraben stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term. Martini 10. ß Allmendzinnß der Statt Straßburg, Item 1. lb d halb uff Joh. Bapt: und halb uff weÿhenacht. dem Ordens hauß Zu St. Johann alhier

Fils du mousquetaire Jérémie Ferber, le cordonnier Jean Philippe Ferber épouse en 1674 Anne Catherine, veuve du revendeur Nicolas Debus : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia d. Eheberedung – Zwisch. den Ehrenhafft. Johann Philipps Ferbern, dem Ledig. Schuhmach. des Ehrengeachten undt Mannhafft. Jeremiæ Ferbers, Mußquetierers hißig. Quarnison und. Hn. Capitain Frandi compagnie ehelichen Sohns, als dem Brautigamb an einem, So dann d. Ehrn: undt tugendsahmen frawen Annæ Catharinæ Eberlin, weÿl. des Ehrenhafft. Niclaus Debß. gewes. Gremp. undt burgers Zu Straßburg seelig. hind.laß.er wittwen, als d. hochzeith.in and.n theils (…) Gescheh. undt verhandelt in Straßburg Donnerstag d. 7. des Monats Maÿ Inn dem Jahr des Herrn als man Zahlte 1674, [unterzeichnet] Johann Philippus Ferber bekenne wie obsteht als hochzeither, Im Nahmen Jeremiæ Ferbers des hochzeiters vatters so Schreibens ohnerfahren, Joh: Jacob Schatz Notarius publ. der hochzeiterin vogt, Simon Wilborn barbierer vnd Wundartz d. Kind. vogt

Mariage, cathédrale (luth. f° 78-v, n° 25)
1674. Dom : Jubilate. Zum 2. mahl Johann Philipp Ferber der Schumacher Jeremiæ Ferbers, Muusquetirers unter alhiesiger garnison ehel. Sohn, Anna Catharina Weiland Niclauß Debus geweßenen Grempen u. Burgers alhier nachgelaß: Wittib. Donnerstags den 21.ten Maÿ, Münster (i 181)

Jean Philippe Ferber devient bourgeois par sa femme Anne Catherine quatre semaines après son mariage. Il s’inscrit à la tribu de la Mauresse.
1674, 4° Livre de bourgeoisie p. 413
Hannß Philip Ferber der Gremp empfangt das burger Recht von Anna Catharina weÿl. Niclauß Debes des Grempen seel. wittib pro 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hat, ist Zuvor ledigen standts geweßen, und will auff E. E. Zunfft der Morin dienen Jur. d. 17. Junÿ 1674.

Nicolas Debus épouse en 1662 Anne Catherine, fille du cordonnier Christophe Eberlé
Mariage, cathédrale (luth. f° 17)
1662. Dom: L.ma den 9.ten Febr: Zum 2 mahl Niclaus Debuß der Gremp Weiland Michel Debuß geweßener Würths Zu S* vndt Bürgers alhier hinterlaß. ehel. Sohn, Jfr. Anna Catharina, Christoff Eberles Schumachers vndt Bürgers alhie ehel. Tochter. Montags den 17.ten Febr: Maurst. Münster, hinderschreiberstub (i 18)

Nicolas Debus et Anne Catherine Eberlé font dresser l’inventaire de leurs apports
1662 (9.3.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 1) n° (40)
Beschreibung deß Jenigen so Niclauß Debßen, dem Krempen alhie, und Annæ Catharinæ Eberlin, beeden Ehegemächden eÿgenthümblichen Zuständig, vnd dieselben in den Ehestand also ein unverändert gutt gebracht, welches der Ursachen, weilen in Ihr beeder Ehegemächt auffgerichten Eheberedung expressé Versehen, das die zubringende Nahrung, wafern solche bald nach d. hochzeit beschriben würd, einem Jedem ehegemächt und seinen Erben unverändert vnd vorbehalten sein solle (…) den 9.ten Martÿ 1662.

Anne Catherine Eberlé fait divers legs à ses enfants
1695 (3.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6296)
Disposition inter liberos Frawen Annæ Catharinæ Eberlin Herrn Philipp Färbers, Grempen ehelicher Haußfrawen
1695. (…) auf dienstag den dritten Maÿ newen Calenders, morgens früh Zwischen sieben undt acht Uhren, in einer am Stephansplan gelegenen, Von Mir Notario bewohnenden dem Stifft frawen haußes zugehörigen behaußung, deroselben hindern: vnd Schreib Stuben in die Oleÿgaß, gegen einer Diaconat behausung nach St. Wilhelm gehörig, außsehendt, vor mir (…) Persönlich erschienen ist, die Ehren undt tugendsahme fraw Anna Catharina Eberlin, deß Ehrenhafften Herrn H. Philipp Färbers, Grempen, burgers alhier Zu Straßburg eheliche haußfraw, gesundt gehendt: undt stehendten leibs
(…) Weiters, weilen der Stadt an der Großen Metzig gelegen Ihro undt Ihren Kindern Von der Statt Pfenningthurn umb einen Jährlichen Zinß beständig Zugenißen und inn Lehnung Zuhaben verschrieben (…)
(Protholollum secundum, 1 AH 6295)

Elle fait de nouvelles dispositions le 10 mars 1696 alors qu’elle est malade. Elle lègue à son mari la jouissance viagère de la maison rue de l’Hôpital
1696 (13.3.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6296) f° 192
Codicill Frawen Annæ Catharinæ Eberlin Herrn Philipp Färbers, Grempen ehelicher Haußfrawen
1696. (…) auf Sambstags den 10. Martÿ newen Calenders, nach mittag Zwischen Zwölff undt Ein Uhren, inn einer neben herrn Spooren dem Specierer gegen der Großen Metzig über gelegenen eÿgenthümblich gehörigen behaußung deroselben Zweÿten: undt Wohnstuben einer Steegen oder Gaden hoch auf die gaß außsehendt, die Ehren undt tugendsahme fraw Anna Catharina Eberlin, des Ehrenhafften Herrn H. Philipp Färbers, Grempen, burgers alhier Zu Straßburg eheliche haußfraw, krancken undt schwachen leins und dannenhero in einem beth sich enthaltendt
(…) Dienstags den 13. Martÿ Anno 1696 (…) daß Ihr Ehemann den lebtägigen genuß des Kellers inn der behaußung im Spitalgäßlein haben, undt seine Ihme ein quartirte Soldaten jederzeit so lang Er lebt, in genanter behausung genießen und einlogirt seÿn sollen
(…) Sambstags de, 17. Martÿ Anno 1696 (…) daß das Jenige, waß Ihrem Ehemann wegen genußes des Haußes im Spittelgäßlein (…) cassirt

Anne Catherine Eberlé meurt le 22 mars 1696 en délaissant trois enfants de son premier mariage et trois du second. Les experts estiment la maison à 420 livres. La masse propre au veuf est de 79 livres, celle propre aux héritiers de 234 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1786 livres, le passif à 107 livres.

1696 (4.4.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6167) n° 482
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jed. verändert undt unveränderter Haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren undt tugendsahme fraw Anna Catharina Eberlin, des Ehrenhafft. Herren Johann Philipp Färbers, Grempen burgers alhier Zu Straßburg gewes. eheliche haußfraw nunmehr seelige, nach ihrem d. 22. Martÿ Jüngsthien tödlich genommenen hienscheid. hind. Ihro v.laßen (…) welches bescheh. in Straßb. Mittw. d. 4. Aprill aô 1696.
Die Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaß. wie volgt. 1. d. Ehrsamen undt bescheid.en Andres Debeßen Schuhmach.n burg. alhier Zu Straßburg, so gegenwärtig, 2. Johann Friderich, so stumm undt taub, deß. geordnet undt geschworer Vogt d. Ehren vest vorgeachte Herr Johannes Dürninger, tuchbereiter undt alter dreÿ.d. Statt Stall, 3. die Ehrn: vndt tug.dtsahme Mariam Elisabetham, des Ehrenhafften Johann Philipp Heÿligs Kammachers burg.s Zu gerührtem Straßb. eheliche haußfraw, mit beÿstandt deßelb. dieße 3. in erst. Ehe mit dem Ehrenhafft. herrn Niclaus Debeß. gewes. Gremp. burg. alhier erzeügt.
4. Johann Philippen, ledigen Knöpffmacher gesellen, so anwesendt, 5. Jungfr. Annam Catharinam so geg.wärtig, 6. Johann Jacoben, dieße 3 letstere mit dem hind.laß.en wittiber in Zweÿter undt letst. Ehe erziehlt. d.en geordnet und geschworener Vogt d. Ehren geachte H Daniel Becker Gremp burg. alhier alle 6. d. verstorb. seel. inn Zwoen Eh. erzeugte hind.laß.er Kind. undt ab intestato erben
Copia der Eheberedung, Copia Dispositionis inter Liberos, Copia Codicilli undt Nach Dispositionis

Inn einer inn d. Statt Straßburg geg. d. groß. Metzig üb. gelegen: in diese Verlaßenschafft gehörig: hernach beschrib.en behaußung hatt sich befund. wie volgt
Hültzen: undt Schreinerwerck. Inn der Cammer A, Inn der Obern Stuben, Vor dießer Stub. Inn der Cammer B. Vor der Cammer B, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Inn der Undern Stuben – Inn dem hauß im Spittalgäßl.
Eÿgenthumb ane Haüßern (E.) Item Hauß und Hoffstatt mit allen deßen gebäwen, begriffen, weiten, rechten Zugehörden und gerechtigkeit gelegen inn der Statt Straßb. ane dem Spittalgäßl. (…)
Item Hauß undt Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten geleg. in d. Statt Str. geg. der grosen Metzig hinüber eins. neben herrn Sebastian Schmidten Sacro St Theol. Dris et Præsidis hind.las. Fr. Wittib and. s. neben Hanß Georg Hermann dem Meelmann, hinden uf den Ullbert Graben stoßdt geleg. davon gehen Jahrl. termino Martini 10. ß allmendt Zinß Gemeiner Statt Pfenningth. Item 1 lb d auf Joh. Bapt: u. h. auf weÿhenachten dem ordens hauß Zu St Johann alhier undt ist diese behaus. durch die herren Werckmeister æstimirt worden vor 420. lb, thut ab. d. Codicill nach 850 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit d. Statt Strb. Cancelleÿ Contractstub anhanged. Insiegel verwahrt de dato 9. Xbr. aô 1678.. Darüber besagt ferner ein teutsche Pergamentene Kauffverschreibung auch in allhießig. Cancel. Contractstub vfertiget u. mit dero anhangend. Insiegel verwahrt, dedato 25. Junÿ aô 1670.
Norma hujus Inventarÿ. Des wittibers ohnverändert eÿgenthumblich Vermögen, Sa. haußraths 4, Ergäntzung 75, Summa summarum 79 lb
Auff solches volgtt auch d. Erb. ohnverändert eigenthümliche Nahrung, Sa. haußraths 50, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Gold. Ring 3, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 250, Ergäntzung 31, Summa summarum 351 lb – Schuldt 117, Über abzug dieß. Schuld 234 lb
Endtlich. wirdt nun auch d. gemein v.ändt. undt theilbar guth beschrieb. Sa. haußraths 59, Schiff und geschirr zum Gremp. werck gehörig 12, Sa. d. Gremp wahren 236, Frücht. 4, wein undy lehre vaß 3, Silber geschirr und Geschmeid 31, Guldene Ring 7, baarschafft 534, Eigenthumb ane einer behaußung 850, Schuldt 14, Summa summarum 1786 lb – Schulden 107
Ergäntzung des wittibers abgegang.. ohnverändert. guthsn Auß dem Inventario (…) durch H Joh: Jacob Schatzen Notm publ. d. 5. Aug. 1674. auffgerichtet (…) von seinem Vatter weÿl. Jeremias Färbern gewes. Mußquetierer wehrend. Ehe ererbt
Copia d. Eheberedung (…) Gescheh. undt verhandelt in Straßburg Donnerstag d. 7. des Monats Maÿ Inn dem Jahr des Herrn als man Zahlte 1674,
die letzte wilen Stehen in mein Notarÿ Protocoll
Abschatzung freitags d. 30.ten Martzi 1696. Auff begehrn deß Ehrenhafften vnd beschaidnen herrn Johann phillipp Ferber Burger Vnd Gremppen behaußung allhier in der Statt Straßburg beÿ der Großen Metzig Ein Eckh, Ein seitzs Neben herr Johann Georg her Man dem Mell Mann, Ander seitzs Neben herrn Adolff sporen dem Wurtz Kremer hinden auff dem vtter graben Stoßent, Welche behaußung, Sampt aller dero begriff recht vnd gerechtigkeit, wie solches durch die geordnete werckh leithe in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb, Acht hundert Vnd Viertzig Gulden
die Andere Behaußung auch alhier in der Statt Straßburg in den sp genandten spitall geßlein (…)
Bezeichnis der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawenwerckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs.

Jean Philippe Ferber se remarie en 1697 avec Anne Marie, veuve du marchand de bestiaux (ici marchand de vins) Christophe Milling. Un inventaire d’apports est dressé par le notaire André Schmidt (voir le Conseillers et les Vingt-et-Un en 1707).
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 75, n° 404)
1697. Mittw. d. 20. febr. wurd. nach Zweÿmahliger außruffung copulirt Johann Philipp Ferber, d. B. u. gremp allhier v. Fr. Anna Maria weil. Christoph Millings des geweßenen B. u. Weinhändlers allhie nachgelaß. Wittwe [unterzeichnet] Johannes Philipp ferber alß hoch Zeiter, p ist der Fr. Hochzeiterin Zeichen, M. Johann Adolph Färber pfarrer Zu Willstatt, Hans Jacob Schurer alß der Fraun hochzeitterin Vogt (i 74)

Christophe Milling épouse en 1694 Anne Marie Kirchner, fille de Paul Kirchner habitant de Bischoffsheim à la Haute Montée (Rheinbischofsheim en Bade)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 32, n° 16)
Mittwochs den 27. Oct. st. n. 1694 seind nach Zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirchen Zu St. Niclauß in Straßb. dahinn in dem hauß auff Erlaubniß gnädig. Hh. Räthe und XXI. copulirt und eingesegnet worden H. Christoph Milling, der Viehändler und Burger alhier, und Jfr. Anna Maria Kirchnerin, Pauli Kirchnerß, deß burgers Zu Bischoffsheim Zum Hohensteg eheliche Tochter, welche auch neben mit und nachgesetzten Zeugen unterschrieben haben [unterzeichnet] Christoph Milling alß hoch Zeiter, o ist das Zeicgen der Jfr Hochzeiterin (i 35)

Fille du laboureur Paul Kirchner de Bischoffsheim à la Haute Montée, Anne Marie Kirchner devient bourgeoise par son mari le jour de son mariage.
1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 649
Anna Maria Kirchnerin, Von Bischen Zum Hohensteg, Paul Kirchners Ackersmanns daselbst Ehl. tochter, empfangt das Burgerrecht von Christoph Milling dem Viehhändler, ihrem Ehemann gratis, War zuvor ledig. standts und wird Zu E. E. Zunfft Zur Blumen dienen. Promis: d. 27. Dito [9.br.] 1694

Le cordonnier André Debès et le peignier Jean Philippe Heilig agissant au nom de sa femme Elisabeth Devès vendent leur part de maison à leur beau-père Jean Philippe Ferber

1697 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 34-v
Andres Debes der Schuhmacher für sich selbsten, und Johann Philipp Heÿlig der Strehlmacher alß Ehevogt Elisabethæ geb. Debeßin
in gegensein Johann Philipß Ferbers, deß Krempen respect. Ihres Stieffvatters und Steiff Schwähers, Er Heÿlig aber im Nahmen und mit belieben seiner haußfrau, welche auch selbst erscheinen und diese verschreibung signiren werde ([in margine :] d. 24. Januar. 1697 Erschienen ged. Elisabetha Debußin, hat diese verschreibung freÿ verlesen und ratificirt)
Zween Sechste theil von einem dritten theil für ohnvertheilt ane Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördt und gerechtigkeiten allhier gegen der großen Metzig über, einseit neben weil. Hn Sebastian Schneidern SS Theologiæ Doctoris, Profess. und deß Kirchen convents Præsidis sel. nachgelaßene Fr. Wittib, anderseit neben hans Georg Hermann dem Meelmann hinden auff den Ulmergraben stoßend gelegen, von welcher gantzen behaußung gehen jährlich 10 schilling Allmendgeld der Statt Pfenningthurn, Item Ein pfund pfenning zinß halb auf Johannis Baptistæ halb auff weihnacht. dem Ordenshauß zu St Johann allhier, auch ein völliger dritte theil dieser behaußung Ihme Kaüffern von seil. Fr. Annæ Catharinæ geb. Eberlin seiner haußfr. vermacht, darund. auch die ietz verkauffte antheil gehörig, ein and. Sechsten theil aber Johann Friderich Debes seinem stummen Stieffsohn und die übrige dreÿ Sechste deß 1/3. völlig. theil seinen eÿgenen mit ged. Anna Catharina erzielht. und nachgelaßenen Kind. gehörig – zumahlen die andere Zween dritte theil d. gantzen behaußung Ihnen Kaüffern vorhien eÿgenthümlich zuständig – alßo das dominum cum usufructum consolidirten – 56 Pfund

Jean Frédéric Debès qui est muet vend à son tour sa part à Jean Philippe Ferber

1697 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 275
H. Johann Dürninger, der Tuchscherer, alß Vogt Joh: Friderich Debes so Stumm
in gegensein Johann Philipp Färbers des Krempen, ihme Färbern als ged. Debes Stieffvattern
Einen Sechsten theil Von einem drittel für ohnvertheilt an Hauß und Hoffstatt mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Weithen, rechten, zugehördten und Gerechtigkeit, allhier gegen der großen Metzig über, einseit neben weÿl. H. Sebastian Schmiden SS. Theol. Doct. Profes. Und des Kirchen Convents Præsidis seel. nachgelaßener Fr. Wittib, anderseit neben Hans Georg Herrmann, dem Meelmann, hind. auff den Ulmergraben stoßend gelegen, Von welcher gantzen Behaußung gehen Jährlich 10 ß d Allmend geld der Statt Pfenningthurn, Item 1 lb d Zinnß halb auff Joh. Bapt: halb auff weihnachten dem ordens hauß zu St Johann allhier, so seÿe auch ein Völliger dritte theil dieser behaußung Ihme Kaüffern von weÿl. Anna Catharina geb. Eberlin seiner Haußfr. seel. ad dies vitæ widemsweiß zu genießen Vermacht darunder auch der ietz Verkauffte antheil gehörig – umb, zumahlen die andere zween dritte theil der gantzen behaußung und d. sechste theil an obged. drittel ihme Kaüffern Vorhien eigenthümlich zuständig – umb 28 pfund

Jean Philippe Ferber et Anne Marie Kirchner hypothèquent cinq sixièmes de la maison au profit au docteur en médecine Marc Mappus.

1700 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 262
Johann Philipß Färber der Kremp und Anna Maria geb. Kirchnerin mit beÿstand H. M. Johann Michael Rebhans, Und Hn Johann Georg Stechers, beed. E:E: kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein herrn Marci Mappi, Medicinæ Doctoris & Professoris – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, Fünff Sechste theÿl für ohnvertheilt an Einer behaußung, Und hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Weithen, Recht. und Zugehördt. allhier geg. der großen Metzig über, einseit neben weÿl. H. Sebastian Schmids SS Theol. Doctor. Professoris und des Kirch. Convents Præsidis sel. nachgelaßener Fr. Wittib anderseit neben Hans Georg Herrmann, dem Mehlmann hinden auff den Ulmergraben, stoßend geleg. von welcher gantzen behaußung gehen jährlich 10 ß d allmend geld der Statt Pfenningthurn, Item 1 lb zinß halb auff Johannis Baptistæ, halb auff weihnacht. dem Ordendshauß zu St Johann allhier – umb 150 Capital verhafftet, der übrige Sechste theÿl aber sein deß debitoris Kind. erster Ehe eÿgenthümlich gehörig

Jean Philippe Ferber hypothèque la maison au profit du cordonnier Daniel Braun

1701 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 378
Johann Philipß Färber der Kremp
in gegensein Daniel Braun deß Schuhmachers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen, Recht. Und Zugehördt. allhier geg. d. großen Metzig, einseit neben weÿl. H. Sebastian Schmiden SS. Theol. Doctor. Profes. et Practic. sel. hind.laßener wittib, and.seit neb. hans Georg Hermann dem Mehlmann, hind. auff d. Ulmergrab. stoßend geleg., darvon gehend jährlich termino Martini 10 ß d Allmend zinß Gemeiner Statt, It. 1 lb d halb auf Johannis Baptistæ halb auff weihnacht. den Ordenshauß zu St Johann allhier
[in margine :] hierinn bemelter Braun der Creditor hat in gegensein Johann Jacob Wagners deß grempen alß nunmahligen proprietarÿ hierinn benambsten Hauses, (Quittung) den 19. Julÿ 1714

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1705 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 378-v
Joh: Philipp Ferber gremp [unterzeichnet] Johannes Philippus ferber
in gegensein Daniel Braunen schuem: – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, seine behaußung Cum appertinentiis allhier gegen der Großen metzig einseit neben dem Sporischen Hauß anderseit ist ein Eck hinten auf (-) Herrmann melmann stoßend gelegen

Jean Philippe Ferber hypothèque la maison au profit de la tribu de la Mauresse. En marge, quittance remise en 1707 à Jean Jacques Wagner

1705 (10. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 966-v
Joh: Philipp Ferber Gremp
in gegensein Hn Joh: Philipp Bernhards Handelsmanns u. H. Joh: Reinhard Langen Not. publ. beede resp: alß Zunft meÿster u. Zunft schreiber E.E. Zunft der Möhrin hierzu ihrer außsag nach mündlich Vom gesambten collegio der Herren Schöffen daßelbst bevollmächtiget – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, seiner behaußung Cum appert: allhier einseit neben H. Joh: Adam Spooren handelsmann anderseit neben Georg Herrmann meelmann hinten auf den Ulmergraben stoßend gelegen
[in margine :] quittung, in gegensein Johann Jacob Wagner Schreiners als ietzmahlig. proprietarÿ hierinn verpfändeten Haußes, den 12. apr. 1707

Jean Philippe Ferber hypothèque la maison au profit de l’aubergiste au Paysan bleu Daniel Schweigheusser

1706 (28.8), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 627
Joh. Philipp ferber Gremp
in gegensein Daniel Schweickhaüßers würths zuem Blauen Bauren – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, seine behaußung cum appert: allhier gegen der Großen metzig, einseit neben dem Sporischen Hauß anderseit neben hanns Georg Herrmann meelhändlers hinten auf den Ulmergraben stoßend
[in margine :] cassirt den 22. mart. 1707

Jean Philippe Ferber sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un que sa femme qui a des accès de démence depuis son accouchement sept ans auparavant soit admise à l’hôpital. Son état s’est amélioré après qu’elle a été enchaînée. Jean Philippe Ferber produit le certificat médical que l’assemblée lui a demandé. Le préteur royal n’est pas favorable à l’admission. La commission rapporte le 7 mars que le mari est disposé à acheter pour sa femme une pension moyenne (mittlere Pfrund) à l’Hôpital, que la maison déjà exiguë pour le commerce est inappropriée pour y trouver une pièce traquille comme le propose le préteur royal. Les voisins déclarent en outre qu’il y a danger d’incendie puisque le femme peut transporter du feu lors de ses accès de démence. Le préteur royal réitère ses objections, il estime que les soins seront meilleurs à domicile et qu’une guérison serait possible. L’assemblée adopte l’avis du préteur royal.
1707, Conseillers et XXI (1 R 190)
(f° 29) Sambstags den 19.ten Februarÿ 1707 – Johann Philipp Ferber pt° receptionis seiner Frawen Annæ Mariæ Kirchnerin in den Spittahl
K. Ersch. Johann Philipp Ferber burger vnd Kremp allhier prod. unterthänig hochagelegenes flehentliches Memo: vndt bitten, daß mghhen geruhen wolten Annam Mariam gebohrne Kirchnerin seine ietzmahlige haußfr. welche vor vngefähr 7 Jahre durch eine gehabte Unglückliche Kindtbett gantz unrichtig worden dergestalt. daß mann Sie eine geraume Zeit anketten habe legen müßen, nachgehents zwar wurdte in etwas zü recht gebracht worden, sich aber anietzo würcklich neuwe Indicia ihre Vorthäten daß es nicht recht vmb Sie stehe, vndt Sie wohl gar noch ein unglück es seÿe beÿ Ihme im hauß oder in der nachbarschafft anstellen möchte:/ zu männiglichs sicherheit in allhiesigen mehrern hospital auff vndt in die mittlere pfrundt so Er Ihne zu kauffen gesinnet anzunehmen.
Erk. würdte Implorant sein Vorgeben per attestatum Medicum bescheinen, solle darauffhien ferner ergehen was recht ist. – H. XV Reineri vndt H. Rathh. Heckher.

(f° 32) Montags den 21.ten Februarÿ 1707 – Johann Philipp Ferber, wegen auffnahm seiner Fr. in den Spittahl
K. Ersch. Johann Philipp Ferber burg. vndt Kremp allhier pt° uxoris Zur Unterthänigen parition des am 19.ten huius ergangenen bescheidts, producirt attestatum Medicum vnd bittet wie damahlen
H. prætor Regius meldet, es hätte Zwar der Implorant durch producirung des abgeleßenen attestati medici parirt, doch findte Er nicht, daß mghhn so leichter dingen Ihme in seinem begehren willfahren könten, Indeme Ein Jeder Ehemann sein weib sowohl in kranckhen als gesundten tagen so viel möglich Zuverpfegen verbunden were, vndt vermeine Er, es werdte vor allen dingen einige auß Mghhen Mittell die commission auff Zu tragen seÿn, Ihme Imploranten Zu Zusprechen seine haußfr. im hauß Zu verpflegen, vndt wann Er sich nicht solte darzu verstehen wolle, Zu unter suchen, ob Er genungsame Mittell habe selbige Zu versorgen wie auch ob Er nicht ein bequemeres Zimmer in seinem hauß habe, worinnen selbige sicher vndt ohne gefahr männiglichen verwahret werden könte, welchesfals Sie beßer verpflegt werden könte, auch weÿllen Sie nur per Intervalla roßendt wird ehenster zu Ihrer geneßung kommen würdte, als wann Sie ins dollhauß solte gebracht werden, solte Er aber kein bequemes Zimmer im hauß vnd nicht genugsame mittell haben, Sie Zuverpflegenn daß als dann auff der Hh Deputirten relation ferner ergehen solle was recht ist. Erk. Hn prætori regio gevolgt, H. XV.er Reineri vndt H. Rathh. Heckher.

(f° 43) Montags den 7.ten Martÿ 1707 – Relation der Herren Deputirten wegen Johann Philipp Ferbers deß Krempen haußfr. pt° receptionis in den Spittahl
H. XV.er Reineri vndt H. Rathh. Heckher referiren, es were Johann Philipp Ferber burger vndt Kremp allhier den 21. Februarÿ jüngst beÿ mghhn supplicando eingekommen, daß denselben belieben möchte, seine haußfr als welche vor verschiedenen Jahren hero gantz blödthäuptig were in allhießiges hospital gegen dem unterthänigen erbiethen die mittlere Pfrundt daselbsten Vor sie zu erkauffen gnädigst auffzunehmen, worauff Mghh. dahien interloquirt hätten daß Sie sich Zuforderist erkundtigen vndt untersuchen solten ob des Imploranten mittel sufficient weren seine haußfrauw Zu verpflegen, vndt ob Er in seiner behaußung nicht ein bequeleres Zimmer habe, worinnen Er selbige sicher vndt ohne gefahr seiner vndt der nachbaren verwahren könte, dießem interlocuto Zu gehorsamer volge hätten Sie sich in gedachten Imploranten behaußung begeben, in welcher sich zwar verschiedene Zimmer befündten, allein es were selbige kaum sufficient Zu deß Imploranten vacation vndt handtierung auch hätte H. Rathh. Spoor als nachbar versichert, daß wann des Imploranten haußfraw weÿllen Sie gar gefahrlich mit dem feuer umbgienge in dem hauß verbleiben solte die Creditores solche angreiffen würdten wo durch nicht nur allein der Fr: sondern auch die Kindter Mghh. erbarmung anheim fallen dörffen, dahien gegen wann Mghh. Sie in den hospital auffnehmen wolten, Er der Implorant bis in 600 fl. Zu erkauffung Ihrer Pfrundt zu handten bringen würde, die mittel betreffent, so weren selbige wie auß dem von Hn Notario Schmidt darüber gezogenen Summarischen Calculo zu sehen sehr gering vndt belauffen sich nicht über 245 lb so mehrentheils der frauwen gehöreten das geschäfft im übrigen Mghhrn überlaßendt.
(Votum H Prætoris Regÿ) H. prætor Regius meldet, es were Ein Jeder Ehemann wie schon Jüngsthien erinnert worden, seine haußfrauw so wohl in kranckhen als gesundten tagen Zu erhalten schuldig, vndt Weÿllen noch darzu kämme, daß des imploranten haußfrauw, wie auß dem attestato Medico zu ersehen:/ nur intervalla dementiæ habe, wovon Sie wann Sie in einem burgerlichen hauß würdte verpflegt werdten annoch Curirt werden könte, dahiengegen wann Sie in allhießiges hospital auffgenommen werdten solte, Sie in das dollhauß als worinnen Sie nimmermehr Zu Ihrer gesundheit gelangen Würde, gebracht werden müste, weÿllen wann Sie die freÿheit in dem hospital herumb Zu gehen haben solte, mann so wohl wegen des feuers als übrigen *heÿlen in beständiger gefahr seÿn würdte, Wes wegen Er darvor gehalten habe, daß der implorant noch Zur Zeit mit seinem begehren abzuweißen vndt anzuhalten were, seine haußfrauw entweders in seinem oder in seinem andern burgerlichen hauß zu verpflegen, vndt damit solches desto beßer geschehen möge, daß derselbe denen Hh. pflegeren Zu St. Marx vmb eine wochentliche beÿsteur recommendirt werdten solte.
Erk. Hrn prætori Regio in allen puncten gevolgt.

Jean Philippe Ferber meurt d’enflure le 21 février 1723 à l’âge de 75 ans. Son fils André et son gendre Jean Jacques Wagner signent l’acte de sépulture.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1716-1731, n° 12)
1723. Sonnt. d. 21. febr. Nachmittags Zwisch. 3. v. 4. Uhr ist an großer geschwulst gestorben u. Dienst. darauff beÿ Gehaltener Leich Pr. auff dem Gottesacker S. Helenen begraben word. Joh: Philipp Färbern gewesener b. v. fastenspeishändler alhier, seines alters 75. Jahr v. 20. Tag [unterzeichnet] Andres Ferber als sohn, Johann Jacob wagner als dochterman (i 81)

Jean Philippe Ferber vend la maison à (son gendre) Jean Jacques Wagner et à Anne Catherine Ferber moyennant 1 300 livres

1707 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 340
(1300) Joh: Philipp Färber Gremp
in gegensein Joh: Jacob Wagers schreiners u. Annæ Cath: geb. Färberin
hauß u. hoffstatt mit allen & allhier gegen der großen Metzig über, einseit neben H Joh: Adam Spoor handelsmann, anderseit neben Joh: Georg Herrmann meelmann hinten auf den Ulmergraben stoßend, darvon gehen jährlichen 10 ß d ane allmend geld dem Pfthr, Item 1 lb zinß halb auf Joh. Bapt: halb auf weÿhn: dem ordenshauß St Johann – (um 175, 300, 150 und 75 pfund verhafftet, geschehen um 600 pfund)

Jean Jacques Wagner s’adresse aux Quinze après que la maîtrise des Menuisiers a refusé de l’inscrire au chef d’œuvre. Fils du pasteur de Waltenheim, il a commencé son apprentissage en 1684, fait son tour de compagnon pendant sept ans puis est revenu à Strasbourg où il a travaillé pendant deux ans chez son ancien maître Jean Georges Hildebrand et un an chez Frédéric Ring, mais a omis de s’inscrire aux années d’épreuve. Il demande aussi dans un premier temps de ne faire que la moitié du bahut pour son chef d’œuvre puisque l’objet passé de mode est invendable. La maîtrise fait ses objections habituelles. Le préteur royal évoque diverses raisons qui empêcheraient les compagnons de s’inscrire aux années d’épreuve. Il relève que le pétitionnaire a travaillé assez longtemps à Strasbourg. La dispense lui est donc accordée. Quant aux meubles que le candidat doit fabriquer, il propose de modifier le sujet de l’examen pour qu’il corresponde à l’usage comme dans d’autres métiers.
1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
(f° 125-v) Sambstags den 27. Aprilis – Hannß Jacob Wagner Ca. E. E. Mstrschfft d. Schreiner
Hannß Jacob Wagner d. ledige Schreiner Von Wildenh. hochgräffl. Hanauisch. herrschafft, per Gollen u. Künast, cit. per sched. E.E. Mstrschfft d. Schreiner, plis. will d. Meisterstück auffnehmen, darzu er aber, weilen er sich hiebevor nicht einschreiben lassen, jedoch d. einschreibgeld würcklich erlegt, ex adverso nicht admittirt werden will, bitt dießes orths gn. dispensation als der sonsten hier erlernt, und die Zeit hier verarbeithet et nemine comparente setzt manns auff den Ladungs Zedul.
Nuntius refert, daß er dem Ober meister inn Mundt verkündt habe, Soll beÿ geld gebotten werden.

(f° 132) Sambstags den 4. Maÿ – Hannß Jacob Wagner Ca. E. E. Mstrschfft d. Schreiner
Hannß Jacob Wagner d. ledige Schreiner, per Gollen Jun: u. Künast, cit. E.E. Mstrschfft d. Schreiner Obermeister, Hartwig Grieße, erhohlt recess vnd petitum vom 27. April. jüngst weg. Meisterstück so biß dato inn einem großen Kosten bestanden, solchen gleichfalls auß einem halben Zu setzen, D. Goll weilen es ebenfalls wid. Ordnung, als bitt man Wie Vor [bitt desweg. zu mehrern bericht Deputation], Goll mog Deputation wohl leiden, und setzte. Erl. Wie vor [gebettene Deputation willfahrt, Obere Handwercks herren]

(f° 136) Freÿtags den 10. Maÿ – Johann Schard und Hannß Jacob Wagner die Schreiner gesellen Ca. E. E. Mstrschfft d. Schreiner pt° Meisterstücks
Obere Handwercks herren alssen per Hrn Schragen referiren, daß Zweÿ Ledige Schreiner gesellen geklagt, daß E. E. Meisterschafft d. Schreiner sie Nicht Zu Verfertigung des Meisterstücks lassen wollen, weilen sie die Zeit alhie nicht verarbeitet, anbeÿ gebetten, Nicht nur hierinnen Zu dispensiren, sondern Auch gn. zu vergönnen, daß die ane statt eines gantzen Kastens nur einen halben machen dörffen. Der eine Von den Imploranten heiße Johann Schard, von Baßel gebürtig, da mann angestanden, Ob mann ihn annehmen Könne, Weilen er als ein reformirter Vermuthlich die nöthige Mittel Zu erhaltung des Burgerrechts Nicht haben wird, allein Nachdeme mann gehörd, daß er auff d. Wanderschafft die religion geändert, und die Catholische angenommen habe, so seÿe dießen dubium gefallen, In dem übrigen habe er Schard, berichtet, daß er 3. jahr lang als von A° 1683 biß 1686. alhier beÿ Meister Heinrich Kauffer gelernt, Nachghents sich hinaus begeben, und inn Teutschland, Ungarn, (…)
Hannß Jacob Wagner /:deßen Vatter ein Pfarrh. Zu Waltenheim hanawischer herrschafft ist:/ belangend, so habe er beditten, daß er in a° 1684. Zum handwerck gekommen, 3. jahr gelernt, 7. jahr inn d. Fremden Zugebracht, und, wann gleich er sich Nicht einschreiben laßen, er dennoch seither seiner Zurück kunfft beÿ Hannß Georg Hildebrand, seinem Lehr meister Zweÿ jahr, und beÿ Friderich Ringen ein jahr geschafft habe, über dießes ihme Nicht Wißend, geweßen seÿe, daß mann sich einschreiben laßen müßte, Anbeÿ sich auff erstgedachten Friderich Ringen, so sich auch nicht einschreiben laßen, bezogen, allein habe die Meisterschafft replicirt, daß Ring eines burgers Kind seÿ, und die Unwißenheit ihn nicht entschuldig. können, Weilen die articul alle vier wochen abgeleßen werden, und daß wann dießen beeden supplicanten jnn ihrem begehren gratificirt würden, jnn Kurtzem Noch 3. od. 4. sich anmelden, und gleichförmiges begehren würden, welches ihme, alß geseßenen alten burger, die viel gelitten, Nicht wenig zu schaffen gebe, mit angehenckter bitt, auff die gantze Meisterschafft Zu sehen, Und da Mghh. 1° Zu dispensiren gedachten, ihnen ein solches quantum anzusetzen, daß andere einzukommen sich scheuden, Auff welches hie die bede Imploranten Von der Verfertigung des halben Kastens abstrahirt, bevorab, da sie gehörd, daß derjenigen so jüngst den halben Kasten machen wollen, auch einen gantzen Zu machen sich resoluirt habe, Ob aber MGhh wegen des einschreibens dispensiren, und pro dispensatione einem jeden 4. 5. do 6. Rthrt ansetzen wollen, wolle man Vernehmen.
Herr Prætor Regius sagt, es seÿen so viel Er vernehme, Umb 3.leÿ dispensationen Zu thun, 1. Wegen des einschreibens, 2. wegen d. Zeit, Und 3. Wegen des Meisterstücks. Betreffend d. einschreiben, so wiße er Nicht, ob bißher stricté darob gehalten worden, od. ob es daher komme, daß die gesellen es Nicht wüßten, od. ob es Viel Koste ? jedoch halte Er dafür, daß der Meisterschafft an die hard Zu geben seÿn würde, daß künfftighin sie die gesellen wegen des einschreibens Zu erinnrern, beÿ den jetzigen supplicanten aber sie ihre excusation Anzunehmen hätten, pt° d. Zeit, so habe es beÿ Wagnern Keiner dispensation Nöthig, weilen er etlich jahr seith der Wanderschafft hier gearbeithet, den andern aber könte man dahin anhalten (…)
Belangend d. Meisterstück, so seÿe schohn Vielfältig davon geredt worden, daß die handwercker die Meisterstück auff Nutzlichere stück richten sollen, und, Weilen d. Schreiner gantzer Kasten Nicht mehr abgehet, auch dabeÿ Viel größen Kösten als beÿ einem halben Kasten erfordert werden, so vermeine Er, daß der Schreiner Meisterschafft Zu remosntriren seÿn werd. daß sie Wied. sich selbsten were, Und man dem Meisterstück Keinen abtrag thun wolte, sondern es inn ein mehrers Auffnehmen Zu bring. suchte, Wie beÿ anderen Handwercken, als Uhrenmacher, schuhmacher && auch geschehen, Was die architectur betrifft, so were Zu wünschen, daß diejenigen handwercker, denen solches Zu wißen Nöthig, sich mehr darauff leÿden, der Schreiner architectur bestehe allein darinnen, daß die Seulen recht auff einander gehen, Und, wann sie dießes wissen, so seÿe ihr gantze architectur außstudirt, und müße es ein elender pfuscher seÿn, der ein solches nicht machen Könne. Wegen des nicht geschehener einschreibung stelle Er dahin, obmann pro dispensatione einem jedem 3. lib. d. ansetzen wolle. Erk. gefolgt.

Jean Jacques Wagner épouse Anne Catherine Ferber le 29 juillet 1699
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 100, n° 502)
1699. Mittw. d. 29. Julii seind nach ordentl. pclamat. copulirt word. Johann Jacob Wagner der ledige schreiner H. Joh: Jacob Wagners pfarrers Zu Waldenheim hochgr. Hanauisch. Herrsch. ehel. Sohn, und Jfr. Anna Catharina Johann Philipp Ferbers B. vnd Krempen allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Wagner Als hochzeiter, Anna Cathrina Ferbrin alß hochzeitern (i 99)

Il devient bourgeois par sa femme le 23 novembre suivant.
1697, 3° Livre de bourgeoisie p. 1196
Joh: Jacob Wagner, der ledige schreiner Von waldenheim Gräffl. Hanaw: Herrschafft H: Joh: Jacob Wagners Pfarrers daselbst Ehl. sohn, empfangt das Burgerrecht gratis, ist noch ledigen standts und wird beÿ E: E: Zunfft der Zimmerleuth dienen, d. 23. Dito [9.bris] 1697

Anne Catherine Ferber meurt en 1722 en délaissant cinq enfants de son mari Jean Jacques Wagner devenu marchand de fruits et légumes. Les experts estiment la maison à 375 livres. La masse propre au veuf est de 51 livres, celle propre aux héritiers de 305 livres. L’actif de la communauté s’élève à 265 livres, le passif à 784 livres.

1722 (21. 7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 14) n° 481
Inventarium über Weÿland der Ehren tugendsahmen Frauen Annæ Catharinæ gebohrner Färberin Hn Johann Jacob Wagners des fastenspeishändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweste ehel. haußfrau nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1722. – nach ihrem am 12.ten Augusti Jüngsthien genommenen tödlichen hintritt, hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßb. den 21.ten 7.bris Anno 1722.
Die verstorbene seel. hab ab intestato Zu Kindern u. Erben verlaßen wie folgt. 1. Fr. Annam Mariam Hn Johann Geörg Rauschers des Nestlers u. burgers allhier ehel. haußfrau beÿständl. deßelben, So dann 2. 3. 4. & 5. Jungfer Mariam Salomeam, Mariam Elisabetham, Catharinam Dorotheam, Annam Catharinam, Aller 5. Wagnere so die verstorbene frau seel. mit vorher vermeltem ihrem hinterbliebenem wittwer ehel. erziehlt und ab intestato zu gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben verlaßen, der 4. Jüngeren töchtere geschworner Vogt ist Hn Johann Philipp Färber der Kremp u. burger allhier welcher dem geschäfft in Persohn abgewartet
Copia der Eheberedung – Copia Codicill Reciproci

In einer allhier zu Straßburg gegen der großen metzig über, gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und deßwegen hernach fol: (-) beschriebener behaußung folgender maßen befunden
Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Wohnstuben, Im Hausöhren
(f° 7) Wahren wie auch schiff und geschirr Zum Fastenspeishandel gehörig
(f° 7-v) Ergäntzung der Erben abgangen ohnveränderter Nahrung, Nach ausweiß droben allegirten Inventarium illatorum de Anno 1699
(f° 9) Eigenthumb ane einer behaußung so Theilbahr. Ein hauß u. hoffstatt mit allen gebäuen begriffen weithen, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten allhier gegen der grosen metzig über gelegen 1.s. neben H Johann Michael Wolffen dem handelslann 2.s. neben H Joh: Martin Albrecht dem Meelmann hinten uff den Ulmer graben stoßendt, davon gehen Jährlichen 10 ß allment geld dem Pfenningthurn macht Zu toppeltem Capital 20. lb. Item 1. lb d ohnablösigen Zinnßes dem ortenshauß St Johann gleichfalls Zu doppeltem Capital gerechnet 40 lb. d. Und ist dieße behaußung nich ferner verhafftet Johann Friderich Debus umb 175. lb d. Sonsten freÿ ledig u. eigen und ist dieße behaußung von denen geschwornen Hn Werckmeistern crafft dero Abschatzung vom 29. Aug. 1722. über obige beschwehrden æstimirt u. angeschlagen umb 140. lb. Über dieße behaußung besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contract Insigel verwahret u. datirt den 29. Martÿ Anno 1707.
Haußrath W 10, E 63, T 64, Silber E 2, T 14, Goldene Ring E 2, T 7
Des Wittibers ohnverändert Vermögen – Schulden 80 lb, Conferendo 51 lb
Dießmnach Wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Ergäntzung 156, Schuld 80, Summa summarum 305 lb
So wird auch das gemein und Theÿlbahre Guth beschrieben, Wahren 37, Summa summarum 265 lb – Schulden 784 lb Übertreffen die gantze Activ Massam umb 519 lb
(f° 11) Ergäntzung des Wittibers abgangen ohnveränderten Vermögens, Nach ausweis Inventarÿ so weÿl. Hn Andreas Schmid geweßener Nots publ. und burger alhier (…) Zugebrachte Nahrung underm 4. Augusti Anno 1699
Abschatzung d. 29.t Aug: aô 1722: Auff begehren, deß Ehren hafften, vnd bescheÿdenen, H. Joh: Jacob wagnern fastenspeißhändler, ist Eine, behaußung, alhier in der Statt Straßburg, Ein Eckh hauß beÿ der großen Metzig über, gelegen, Ein seÿth, Neben, H: Joh: Michäll Wolff, handells Mann, Ander seith, Neben, Martin Albrecht, Mell Man, Welche behaußung, bestehet, Vnder Einen halben tach, hoff statt, Stuben, Kammern, hauß Ehren, darin Ein Härt, vnd wasserstein, Einem Gädtell, Neben Ein hauß Ehren, darin Ein bauch Gössel, Sampt Aller Ihrern Gerechtig Keÿth wie solches durch der Statt Straßburg, geschwohr werckh Leüthen, in der besichtigung, befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen wirt, Vor, vndt, umb Süben Hundert vnd Fünffzüg Gulten, Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohrene Werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Le menuisier Jean Jacques Wagner devient marchand de fruits et légumes, voir plus haut les Préposés au bâtiment (1710).
Les Quinze autorisent le marchand de fruits et légumes à vendre de la couleur bleue jusqu’à la fin de sa vie en s’appuyant sur la permission accordée en 1711 à Nicolas Ellès. Les Quinze publient une expédition de leur sentence.

1728, Protocole des Quinze (2 R 134)
(p. 250) Sambstag d. 2. Junÿ 1728. – Moss. nôe Joh: Jacob Wagners burgers und Fastenspeishändlers prod. uth. Mem. pt° blawer Farb verkauffs. Erk.(Ob. Kauffh. Hh.)

(p. 272) Sambstag d. 24. Julÿ 1728. – Johann Jacob Wagner Ca. E. E. Zunfft zum Spiegel pt° erlaubnuß blaue Farb zu verkauffen
Obere Kauffhauß herren laßen per me referiren, daß Johann Jacob Wagner der Burger und fastenspeishändler alhier den 3. hujus durch ein übergebenes Unterthäniges Memoriale gehorsambste ansuchung gethan, ihme gnädig Zu erlauben, blawe Farb Zu Verkauffen in ansehung 1. Mgh. in A° 1711 Ellesen dem Fastenspeishändler gleiche permission gegönnet, 2.do Es eine Land[-], 3.tens er solche Farb umb 5. batzen also wohlfeÿler [als] andere geben wolte, und dann 4.to weilen H J[acob] Dürnnger dem Specirer der nahe beÿ Inme w[ohne] gnädig erlaubt worden Liechter Zu machen, dard[urch] er, Implorant großen abgang in seiner Nahrung habe. Mghh hätten Zu untersuchung dießer [Sach] die wohl erordnete Ober Kauffhauß Herren abge[hört], anbeÿ aber auch erkandt, daß E E. Zunfft Zum Spiegel H. Zunfftmeister auch hierüber gehöret [werden] solle.
Beÿ beseßener Deputation habe der [-] dieses sehr urgirt, daß er ehedeßen den große[theil] seiner Nahrung beÿ dem Liechtermanchen n[-] gefund. seith deme aber H. Dürninger sein [Nachbar] auch Liechter verkauffe, gehe Ihme ein groß[-] wobeÿ er petitum wiedehohlet, Herr Louis [-] [p. 273] Zunfftmeister beÿ E. E. Zunfft Zu Spiegel habe es Zu Mgh gestelt, undt beÿgesucht derselbe würden nicht wider ordnung sprechen, was nun das allegirte præjudicum anlange, so gebe Mgh Protocoll de A° 1711 maaß deß Elleßen dem damahligen Fastenspeishändler erlaubt worden, nebst anderen auch blaue Farb Zu verkauffen, und war damahl das Motiv, weilen etliche Specirer auch Liechter verkauffen. Es stehe aber Zu Mgh. was sie erkennen wollen. Erkandt wird dem Imploranten ex speciali gratia erlaubt, aber nur für seine persohn, und so lang er lebet blawe Farb zu Verkauffen.

(p. 275) Sambstag den 14. Aug. 1728. – [-]n nôe E. E. Zunfft Zum Spiegel H. Zunfft Meister bitt g. Comm. des durch Joh: Jacob Wagner erhaltenen bescheidts. Erk. willfahrt.

(p. 276) Obere Kauffhauß herren laßen per me referiren, Es seÿe Comm. nachgesetzten bescheidts Von E. E. Zunfft Zum Spiegel Zunfftmeister begehrt und willfahrt worden.
(Bescheid). Sambstag d. 24. Julÿ 1728. In Sachen Johann Jacob Wagners des Burgers und Fastenspeishändler alhier, Imploranten, ane einem, entgegen undt wieder E. E. Zunfft Zum Spiegel H. Zunfft Meister, Imploraten, am andern theil, Auff eingelegtes Und. Memoriale dahin gehend, Ihme, Imploranten Zu erlauben blawe Farb Zu Verkauffen, gedachten Hr Zunfftmeisters beÿ erkandter vndt beseßener Deput. wieder dieses begehren angehörtes einwenden, undt übriges beederseithiges Vor: und Anbringen Ist Vnseren Deputirten Hren abgelegten Relation nach erkandt, wird dem Imploranten ex speciali gratia erlaubt, für seine persohn allein, und so lang er lebet blawe Farb zu Verkauffen.
Zu Mgh. stellend, Ob Sie dießen Auffsatz genehmigen und daß derselbe in dießer form expedirt undt dem Imploranten Zugestellt werde solle, erkennen wollen, Erk. Quoadsic.

Jean Jacques Wagner hypothèque au profit du diacre Jean Jacques Heus sa part de maison dont le surplus appartient à ses trois enfants survivants.

1730 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 552-v
Johann Jacob Wagner Fastenspeishändler
in gegensein Johann Jacob heuß Diaconi beÿ der Prediger Kirch – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, zwölff 15. theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gegen der großen Metzig über ohnfern dem Ferckelmarckt und dem Spithal: gäßlein, einseit ist ein eck am allmend, anderseit neben weÿl. H. Johann Michael Wolff gewesten banquier Erben und jenseith auch eben Samuel Allbring dem Meelmann hinten auff den Ullwer: graben – ihme zu zwölff 15 theilen v: seinen mit weÿl. Fr Anna Catharina geb. Färberin erzeugte und noch lebende 3 Kindern zu dreÿ 15 theilen eigenthümlich zuständig

Jean Jacques Wagner lègue à sa fille aînée Marie Elisabeth et à son mari Jean Henri Jund le logement qu’il occupe lui-même à charge de loger ses deux autres filles Catherine Dorothée et Anne Catherine.

1731 (7. Xbris), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 239
Codicill – persönlich kommen und erschienen ist H. Joh: Jacob Wagner der fastenspeiß händler undt burger alhier, zwar schwach vnd krancken leibß Zu bette liegend, Jedoch darbeÿ von der gnad. gottes guter richtiger Sinn vndt vernunfft (…)
dießemnach vndt vor das andere, ist sein vetterliches willen vndt befelch, daß seine 3. döchter, solang als die beede Jungst annoch ledig bleiben werde, seine behaußung ane der groß. Metzig gelegen gemeinschafftl. vndt ruhiglich mit einander bewohnen sollen, doch mit dem anhang, daß die verheurathete dochter Maria Elisabetha beneben ihrem ehem. Joh: Heinrich Jundten das Jenige thun welches Er der Vatter bißhero innen gehabt Zu besitzen vnd einzunehmen, darneben das lädlein wo Sie beede Eheleuth bißhero feÿl gehabt, ihre Knöpffe vnd wahr verkaufft haben ferners zu gebrauchen, berechtiget, die Zwo ledige döchter hingegen Cathar: Dorothea vndt Anna Catharina das jenige thun so ihre verheurathete schwester dermahlen bewohnet, zu occupiren pflichtig seyn, nebst deme aber ihnen auch der laden unterm hauß so wohl inn alß außerhalb der meß, wie in gleichem das bradwurst macher ständlein Zugenißen überlaßen, eingeraumt werd. darneben aber so sollen Maria Elisabetha v. hannß Heinrich Jund deß. Ehemann obligirt seÿn den Zinß von denen auff dem hauß annoch hafftens 600 fl. capital Jährlich abzurichten (…)
Beschehen in einer alhier Zu Straßb. an der groß. metzig gelegenen dem Disponent. Zuständig. behauß. dero Untern Stuben mit denen fenstern auff die gaß außsehend (…) Freÿtagß d. 7. Xbris 1731. [unterzeichnet] Johann Jacob wagner

Jean Jacques Wagner modifie ses dispositions en faveur de ses enfants
1732 (10.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 249
Dispositio inter liberos – persönlich kommen und erschienen ist Herr Johann Jacob Wagner der fastenspeiß händler und burger alhier,auffrecht gehend und stehenden Leibs
Andern wäre ihme noch wohl wißenst, wie daß er vor ohngefehr 5. Monath, in seiner damahligen Kranckheit eine Letzte Willens Disposition vor mir Notario (…) auffgerichtet (…) gäntzlich cassirt, annullirt und widerruffen haben
Dritten Von neuem anderwärtig zu disponiren so seÿe sein Vätterlicher will, daß auf seinen tod und Absterben seine behausung ohnfern der großen Metzig alhier gelegen so lang als seine mittlere dochter Catharina Dorothea im leedigen Stand sich befunden Wird, ohnverkaufft und ohnvertheilt gelaßen, mithin von seinen döchteren gemeinschaftlich bewohnet werden sollen, dergestalten, wann die beede noch leedige sich würcklich annoch in solchen standen werden befindten, Sie beede diejenige Gemach vorwandt Kasten samt dem Blatz, welchen Johann Heinrich Jund sein dochtermann und deßen ehefrau dermahlen innen haben, und bewohnen mit und beneben dem unter dem hauß sich befindenden Laden, hingegen die älteste dochter Maria Elisabetha und ihr Ehemann alles dasjenige, was der Vatter würcklich darin bewohnt, ausgenommen des unten im hauß befindlichen Ladens, zu bewohnen auch den Stand welchen Sie würcklich besitzen, ferners Zugenießen berechtiget seÿn, doch aber sein dochtermann und deßen haußfrau, weil diese ihre größer und bequemeres, als die andere oder Obere, Sie deßentwegen, die von dem auf dem hauß hafftendem capital jährlich zu geben schuldige 24 fl. Zinnß abzurichten sollen verbunden weÿn (…)
So bald aber alle 3. döchtere werden verheurathet oder aber die mittlere Verstorben seÿn, solle ein Jeedes mit seinem antheil hauß nach seinem Belieben und Wohlgefallen zuschaffen zu schalten und zu walthen ohngebundene Macht und gewalt haben
Dienstags den 10. Junÿ Anno 1732

Jean Jacques Wagner hypothèque au profit du juriste Louis Chrétien Nicolai

1733 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 157
Johann Jacob Wagner der Fastenspeishändler
in gegensein H. Ludwig Christian Nicolaj J.V.Lti, – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen der großen Metzig einseit neben Johann Friedrich Wolff anderseit ist ein eck am Allmend, hinten auff. Martin Allbrecht dem Meelmann – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß wie auch der Commenthureÿ zu St Johann 1 lb. ahne ewigen zinß

Jean Jacques Wagner meurt en 1734 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison à la somme de 275 livres. L’actif de la succession s’élève à 391 livres, le passif à 590 livres.

1734 (1. Junÿ), Not. Brackenhoffer (Jean, 3 Not 16) n° 295
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, und Nahrung, Schulden und Gegen schulden, überall nichts außgenommen, so weÿl. der Ehrenhaffte und vorachtbahre Herr Johann Jacob Wagner geweßener fastenspeishändler, und Burger alhier Zu Straßburg nunmehro seel. nach seinem den 5. Martÿ dießen Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt hier Zeitl. Verlaßen, welche Nahrungs Verlaßenschafft dato Zu end stehend, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des verstorbenen seel. ehelich erzeugter nach tod verlaßener Kindere und Erben nahmentl. fr. Mariä Elisabethä Jundin gebohrner Wagnerin, H Johann Heinrich Jund des Knöpffmachers und burgers alhier, ehelicher haußfrauen, so dann Jungfr. Annä Catharinä Wagnerin mit assistentz und beÿstand H Johann Jacob Thorwarths des Stallbotten und burgers hieselbsten ihres geschwornen vogts, ersucht und inventirt (…) Actum Straßburg Dienstags den 1. Junÿ 1734.

In einer alhier zu Straßburg gegen der großen Metzig über am Fischmarckt gelegenen und Hiehero gehörigen Behaußung hat sich befund.
Höltzen und Schreinwerck. Auf der obern Bühn, Auf der untersten bühn, auf den 4.t Stockwerck, auf den 3.t Stockwerck, In der untersten Wohnstuben, Im Laden, Im Keller
Eigenthumb an einer Behaußung. Ein hauß und hoffstatt, mit allen dero begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg gegen der Großen Metzig über 1.s. neben Johann Friderich Wolffen dem banquier, anderseith ist ein Eck nebens an Martin Albrecht den Meelmann stoßend hinten uff d. Ullmer Graben sich ziehend, davon gehen jährl. 10 ß d. allment Geld der Statt Straßb. Pfenningth. macht Zu doppeltem Capit. gerechnet 20. lb. Item 1. lb d ohnablösigen Zinnß soll man alle Jahr halb auf Weÿhenachten dem hießig. ordenshauß St. Johann thut auch Zu 2. fach hauptgut gerechnet 40 lb d, summa 60 lb. d. Sonsten aber außer hernach gemelter unter denen passivis befindliche darauff versicherte capitalien ledig u. eig. und ist von denen geschwornen Hh Werckmeistern laut Scheins vom 9. Maÿ h.a. æstimirt und angeschlagen vor und umb 275. lb, Ist also nach abzug obiger beschwerd. hier annoch auszuwerffen. Über dieße behaußung besagt 1. teutsch pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßburg C. C. Stub größern Insigel verwahret datirt d. 29. Martÿ Anno 1707. mit N° 1 notirt, Weiters 1. alt. pergament. Kauffbrieff, aus alhies. C. C. stub und mit dero Insigel bekräfftiget, de dato d. 25.t Junÿ A° 1670. auch mit alten N° 1 notirt, Ferner ein dergl. Kauffbrieff de dato 9. Xbr. 1678. mit N° 2 notirt. Und dann noch Zweÿ Kauffbrieff deren einer vom 10. Junÿ A° 1697. der andere aber vom 22. Januarÿ 1697. beede mit N.is 3. notirt.
Copia dispositionis inter liberos so der Verstorbene sel. auffgerichtet, vide mein deß Notarÿ Extensions prot. Litt. 2. fol. 83.
Series Rubricarum, Sa. haußraths 129, Sa. der Waaran 35, Sa. des Silbers 10, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. Eigenthum an 1. behaußung 215, Summa summarum 391 lb – Summa Passivis 590, Übertreffen also die Vorhandene passiva die activ Nahrung d. Stalltax nach umb 199 lb
Abschatzung dem: 9 Maÿ: 1734. Auff begehren Weilandt deß achtbahren und bescheitenen H: Johann Jackob Wagners deß gewëßenen fastenspeÿß händlerß see: hinder Laßne Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg gegen der großen Metzig über gelegen, ein seits an herrn Johann fritterich wolffen dem panckie, ander seits ein Eck, und Neben an Martin albrecht dem Mehll man Stoßent hinten auf dem ullmer graben welche behaußung auff dem botten den Lahten ein klein hauß Ehren worin der herdt: 2 Camren ein halbtach sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworene werckleüthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Fünff Hundert und Vünfttig Gulden Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Partage de la succession comprenant un compte autographe de Jean Henri Jund
1734 (8. Junÿ), Not. Brackenhoffer (Jean, 3 Not 16) n° 296
Abtheilungs Concept über weÿland herrn Joh. Jacob Wagners geweßenen fastenspeishändlers Vndt burgers alhier seel. Verlaßenschafft (…) in fernerem beÿseÿn H. Joh: Reinhard Wagners des Hohltrehers vnd burg. alhie deß verstorb. seel. bruders d. 8. et 10. Junÿ Anno 1734.
Eigenthumb ane einer behaußung in dieße Verlaßenschafft gehörig undt deren abtheil betreff.
Die in dießer Verlaßenschafft gehörige alhier Zu Straßburg ane der großen Metzig gelegene behauß. findet sich in dem Verlaßenschaffts Inventario dahin sich Kürtz halben beziehend, mit mehrem beschrieben und ist durch die Herren Werckmeister angeschlagen worden pro 275 lb
Vertheilung derer Kremppen wahren (f° 13)
– Es beliebe Meinen Hochgerten Herr Vetter Wagner und Herr Dirwart als Fogt über disen Zedul Zu schuschiren ob ich solche Pungten Zu fordern hab oder nicht welche ich solche deils auf meinen schwehrs befehl hab machen laßen und deils er mir hat an gehengt und in der rechnung abgezogen ich aber solches nicht hab brauchen kinen sondern mehr schaden als nutzen daran gehabt wie auch meiner frau und ihrer schwester wol bewust ist so hat mein schwehr mir Versprochen solchen schaden Zu Verbeßen ich aber niemahlen nichts empfangen hab und ihme doch anne Zeit meinen Zins mit 10 gulden alle halb Jahr im geliffert hab wie quittung lauten wirt also brätendire ich erstlich was ich aus dem meinigen bezahlt hab
(passirt) Johann Friderich dirr dem schreiner Vor seinen gesellen das er ein halben dag im gearbeitet an der unteren stuben den boten geflickt, 5 ß
(…)
Sum 47 fl. 5 ß [unterzeichnet] Johann Heinrich Jundt
Hingegen bin ich meinem schwehr selich Johann Jacob Wagner schuldig Vor ein firdel Jahr Zins Von weinachten biß Frauen dag, 5 fl.
und Von frauen das biß dato ins gemein die Capidal Zu Verzinsen so fil als mein deill betreffen wirdt
Restiert noch 4a2 fl. 5 ß

Le boutonnier Jean Henri Jund et sa femme Marie Elisabeth Wagner rachètent la part qui est revenue à Anne Catherine Wagner suivant un acte du 12 septembre 1736, cité lors de l’inventaire de 1740.
Fils du boulanger Jean Georges Jund, Jean Henri Jund épouse Marie Elisabeth Wagner en 1731 : contrat de mariage, célébration

1731 (3.3.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) f° 216
Eheberedung – zwischen dem ehrsamen vndt bescheidenen Johann Heinrich Junden, dem ledigen Knöpffgießer, weÿl. Joh: Georg Junden deß geweßenen weißbecken vndt burgers alhier ehelich erzeugtem hinterlassenen Sohn, alß hochzeitern ane einem
so dann der tugendsahmen Jfr. Maria Elisabetha Wagnerin, H. Joh: Jacob Wagners fastenspeishändlers vndt burgers alhier ehelich erzeugten dochter alß hochzeitherin andern theilß
Actum Straßb. d. 3. Martÿ 1731. [unterzeichnet] Johann Heinrich Jund als Hoch Ziter, Maria Elisabetha Wagnerin als hochzeiterin, Johann Jacob Thorwarth als vogt

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 90-v, n° 330)
1731. Mittw.d. 18. April. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word: Johann Heinrich Jundt der Ledige Zinn Knöpffmacher v. b. alhier, weÿl. Joh: Geörg Jundten geweß. b. v. weißbecken Nachgel. ehel. Sohn, v. Jgfr. Maria Elisab. H. Joh: Jacob Wagners b. v. fastenspeishändlers ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Jundt als Hochzeiter, maria Elisabeta wagnerin als hozeierin (i 95)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports (sans résumé)
1731 (28.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 5) n° 220 (1592)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, überall nichts davon außgenommen, so der Ehrsam und bescheidene Johann Heinrich Jundt, der Zinn Knopfgieser, und die Ehr und tugendsahme frau Maria Elisabetha Jundin gebohrne Wagnerin, beede Eheleuthe und burgere alhier einander in den Ehestand Zugebracht, so aux Ursachen beede Eheleuthe in ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung ein unverändert guth sich Vorbehalten haben (…) Actum Straßburg in præsentia H Johann Jac. Wagners des fastenspeishändlers u. b.. alh. auff d. frauen Seithen und dann Elisabetha Pfeifferin gebohrner Stäblerin sein des Ehemanns Mutter, den 28. Junÿ 1731.
In einer alhier Zu Straßburg beÿ der großen Metzig gelegenen, der Ehefrauen Vatter Zuständigen Behaußung sich befunden hat alß
Hand werckzeug und waaren (Werckzeugs Zedul)

Ils hypothèquent la maison au profit du tanneur Georges Frédéric Ott

1736 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 876-v
Johann Heinrich Jundt versilbert knopffmacher und Maria Elisabetha geb. Wagnerin mit beÿstand ihres vatters bruders Johann Reinhard Wagner des holdrähers und ihres schwagers H. Johann Leonhard Pfäler des perruquenmachers
haben in gegensein Georg Friedrich Ott des Rothgerbers und Lederbereiters – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten gegen der großen Metzig über einseit neben H. Friedrich Wolff EE. kleinen Raths alten beÿsitzer, anderseit theils ein eck am Allmend theils neben Martin Allbrecht dem Meelmann hinten auff den Ullwergraben – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane bodenzinß von dem überhang, in der Commenthureÿ zu St Johann 1 lb ahne ewigen zinnß – ihro Jundischen ehefrau als ein in der vätterlichen verlassenschafft abtheilung durch das Looß erhaltenes guth

Jean Henri Jund et Marie Elisabeth Wagner font un testament alors que la femme est malade et alitée
1740 (22.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 571
Testamentum nuncupativum – Persönlich kommen und erschienen sind der Ehrsame vndt bescheidene Joh: Heinrich Jundt Zinn: Knöpffmacher vndt mit ihme die ehr und tugendsame Fr. Maria Elisabetha gebohrne Wagnerin, beede Eheleuth und burgere alhier, Er der Ehemann aufrecht gesund gehend vnd stehend. Leibß, die ehefrau aber ohnbäßlichen Krancken leibß Zu bette liegend
Zum dritten, dieweilen die Einsatz undt benennung eines Erbs Jeden testaments fürnembstes fundament und grundfest ist (…) als Setzen dieselbe zu ihren Erben ein Ihre beede Mit einander erzeugte Söhnlen Johann Jacob vndt Johann Heinrich, wie auch all diejenige Kinder die Sie nach den willen Gottes etwan ferners noch erziehlen werd. welche auch ab intestato ihre rechtmäsig Erben wären
Beschehen allhier Zu Straßb. vnd einer daselbst ane der Großen Metzig gelegenen, beeden testirend. Eheleuth. Zuständigen behausung, dero underen Stuben mit denen fenstern auff die daß außsehend (…), Montagß den 22. Februarÿ abends Zwischen 7 undt acht Uhren
[unterzeichnet] Johann Heinrich Jundt, Maria Elisabetha Jundin

Autre testament dressé deux mois plus tard.
1740 (12. Apr.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 91
Testamentum nuncupativum, Joh: Heinrich Junden des Zinn Knöpffmachers und frauen Mariæ Elisabethæ geb. Wagnerin
persönlich erschienen seÿen der Wohl Ehren achtbare Herr Johann Heinrich Jund, der Versilbert Zinn Knöpffmacher, und Frau Maria Elisabetha gebohrne Wagnerin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, Er der Ehemann gesund gehend und stehenden, Sie die Ehefrau aber Krancken und schwachen Leibes, dahero zu bette liegend
Endlichen und Zum Neunden, dieweilen die Erb einsatzung eines jeeden testaments einiges fundament und Grundfest ist (…) als wollen die beede testirende Eheleuthe und zwar ein jeedes insonderheit zu ihren wahren einigen und rechtmäsigen Erben (…) ihre in ihrer Ehe erziehlte oder auch noch künfftig erziehlende Kindere
zugangen und beschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg und einer daselbst ane der Großen Metzig, am Winckel gelegenen der frauen Disponentin Zugehörigen Elterlichen behaußung, deren oberen mittleren Stuben mit denen fenstern auff die Gaß außsehend, auff Dienstag den 12.ten Aprilis anno 1740. Jahrs abends Zwischen 7 und 8. Uhren
[unterzeichnet] Johann Heinrich Jundt, Maria Elisabetha Jundin

Marie Elisabeth Wagner meurt le 3 mai 1740 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison à 550 livres. La masse propre au veuf est de 284 livres, celle propre aux héritiers présente un passif de 615 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 099 livres, le passif à 1 022 livres. Le veuf qui entend mal est assisté de son frère vitrier Jean Georges Jund.

1740 (8.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 237) n° 120-a
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung und Güethere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Ehren: und tugendsame frau Maria Elisabetha Jundin gebohrne Wagnerin, des Wohl Ehrenachtbaren H. Johann Heinrich Junden, des Versilbert Zinn Knöpffmachers und b. allh. zu Str. geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 3.ten Maÿ dieses lauffenden 1740.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verl. auf freundl. Ansuchen, Erfordern und Begehren des Wohl Ehrengeachten herrn Johann Leonhard Pfählers des Peruquenmachers und b. allh. als geordnet und geschworenen Vogts Joh: Jacob und Joh: Heinrich derer Junden, der verstorbenen seel. mit vorgenandtem ihrem hinterbliebenen wittiben ehelich erzeugter 2. Kinder und sowol ab intestato als per Testamentum nach tod verlaßene Erben, annoch minorennes (…) fleißig inventirt und ersucht durch ihne den hinterbliebenen Wittibern und Zwar in betrachtung, daß er eines übeln Gehörs mit assistentz des Ehrenachtbaren Meisters Joh: Heinrich [sic, Georg] Junden des Glaßers und burgers allh. seines leibl. bruders und Evam Barbaram Baderin von Buchsweiler gebürtig sein dienstmagd (…) So geschehen allhier in der Königl. fr. St. Str. auff Mittwoch den 8.ten Junÿ Anno 1740.

In einer allhier Zu Straßb. gegen der Großen Metzig über ane dem Winckel gelegenen in dieße Verl. eigenthümbl. gehörigen Behaußung folgender maßen sich befunden
Ane Höltzen: und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der obern Stub, Vor dießer Stub, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im Keller, In der Cammer vor der Obern Stub
Waaren und werckzeug Zum Zinn Knöpffmachen gehörig
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) j. Beh. v. hoffstatt mit allen deren Begriffen, weithen, Rehcten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Str. gegen der Großen metzig über so ein Eck am Winckel, i. s. neben herrn Joh: Frid. Wolffen, dem Banquier anderseit d. Eck, neben an Martin Albrecht, den meelmann, hinden auff den Ullwer graben stoßend, davon gehen jährl. 10. ß d Allmend Geld der Stadt Pfgth. Zu Zinß macht in doppeltem Cap. 20. Und dann I. lb. d. ohnablößigen Zinnßes alle jahr halb Joh. Bapt: v halb weÿhenachten dem hießigen ordens hauß St Johann, auch in doppeltem Cap: antreffend 40. lb und in beeden posten 60. lb. sonsten aber außer denen darauff theils unveränderten und theils theilb. Zu bezahlen habenden Cap. so hernach eingetragen ledig eigen und durch die Hh. Werckmeister in crafft der Zu mein notarii Concept eingeschickten schrifftl. Abschatzung dedato 30. Maÿ 1740. æstimirt und angeschlagen worden pro 550. lb. abgezogen vorige beschwerde so verbleibt ane dem Anschlag annoch im rest 490. lb.
Dieße behaußung rühret von der verstorbenen seel. vätterlicher Verl. her, und ist ihro selbsten, weilen der Erbinnen nur Zweÿ geweßen, die helffte davon eigenth. gebührig geweßen die übrige helffte so Fr. Anna Catharina Pfählerin geb. Wagnerin dero schwester ihro eigenthüumbl. in der verl. abtheil. cedirt und überlaßen, mithin meldet darüber die dh. Not. Joh: Brackenhoffern offtgemelt den Inventirschrb. den 12. 7.br 1736. errichtete Cession so den 3. 9.bris ejusdem a. beÿ E. E. Großen Rath confirmirt worden. Ferner besagt über dieße Beh. j. teut. perg. Kffbr. m. der St. Str. C. C. stub anh. grös. Ins. vw. datirt den 29. Martÿ 1707, weiters j. a. perg. Kffbr. auch allda gef. und besiegelt de dato 25. Juni 1670 beede m. N° 1. notirt, so dabeÿ gelaßen. So dann 3. dgl. Kffbr. dedatis 9. Xbr 1678, 10. Junii et 22. Jan. 1697. mit Altem N° 2. et 3. bemerckt
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden unveränderten guths. Vermög des über beederseits einander in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch H. Joh: Brackenhoffern Notm. publ. jur. et Practicum allh. in A° 1731. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des W. unverändert Vermögen betr. Sa. haußraths 8, Sa. waaren und werckzeugs 16, Sa. Silbers 3, Sa. der Baarschafft 10, Sa. der Erg. 319, Summa summarum 359 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 284 lb
Der E: unverändert Vermögen, Sa. haußraths 68, Sa.Silbers 10, Sa. der gold. Ring 10, Sa. der baarschafft 4, Sa. Eigenth. ane j. beh. 490, Sa. der Erg. (230, Abzug 1204, passiv 974), Summa summarum 659 lb – Schulden 1274 lb Compensando, passiv rest 615 lb
das Theilbare Guth, Sa. haußraths 27, Sa. waaren v. werckzeug 48, Sa. Silbers 14, Sa. der baarschafft 15, Sa. der activ schulden 993, Summa summarum 1099 lb – Schulden 1022, Conferendo 76 lb – Concl. Inv. 254 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen Zu Strb. Sambstags den 3. Martÿ A° 1731, Johannes Brackenhoffer, Nots. juratus
Abschatzung dem 30. Maÿ 1740. Auff begeren deß wohll achtbahren und bescheitenen Johann Heinrich Jung deß Knöpfmacherß, ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg, gegen der großen Metzig über gelegen ein Seitß ein Eck, andrerseitß an herrn wolffen dem Panckie, hinden auff den ullmer graben Stoßend welche behaußung unden dem Lahten, hinden dar an ein Klein gewölb auff dem Ulmmer worinnen der bauch offen, oben ihm Ersten Stock ein Stuben, und hauß Ehrn darinn der herdt und waßerstein ihm Zweÿten Stock ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt, oben darüber ein Cammer und daß hauß Ehren war auff daß tach mit breidt Ziglen belegt ein Kleiner getrëmbter Këller sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein Tausent und Ein Hundert Gulden. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Henri Jund meurt le 14 janvier 1769 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison à la somme de 450 livres. L’actif de la succession s’élève à 544 livres, le passif à 336 livres.

1769 (14.2.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 727) n° 708
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿl. der Ehren vnd Vorachtbahre Herr Joh: Heinrich Jund der geweßene Zinn Versilbert Pferd Zeug und Knöpffmacher auch burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Sambstags den 14.ten Januarÿ dießes lauffenden 1769.st Jahres dieses Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch seinem aus dießer Welt genommenen seel. Absterben hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren des Verstorbenenn seel. mit auch Weÿl. frauen Maria Elisabetha geb. Wagnerin seiner ehefrauen seel. ehelich erzeugter beeder H Söhne und ab intestato Verlaßener Erben (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 14.den Februarÿ Anno 1769.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1.mo H Joh: Jacob Jund, Zinn Versilberten Pferd Zeug und Knöpffmachern auch Burgern allhier, so in Persohn dem Geschäfft beÿgewohnt in den Ersten halben Stammtheil So dann 2.do H. Joh: Heinrich Jund frantzösischer Beck und auch burger allhier so ebenfalls beÿ der Inventur Zugegen war in den andern und letzten halben Stamtheil. Also beede des Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter frauen Maria Elisabetha geb. Wagnerin seel. ehelich erzeugte beede Söhn und Zu Zweÿen gleichlingen portionen und Stamtheilen ab intestato Verlaßene Erben und auf begehren noch ferner hierbeÿ erschienen H Joh: Leonhard Pfähler Perruquier und Herr Joh: Georg Roth Weißbeck beede burgere allhier, als dero hierzu erbettene Anverwanthe

In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Metzig gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden, Wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weith. Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg. gegen der Großen metzig über einseit neben Hn Joh: Philipp Richshoffer Vornehmen handelsmann und Es En Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzern, auch burger, allhier, anderseit neben H. Georg Anthoni dem Meelhändler, hinden auff den Ullmer graben stoßend. davon gibt man löblichem Pfenningthurn allhier Jährl. auf Joh. Bapt: 10. ß d ane Allmend Zinß und I. lb. d. auf Joh. Bapt: und Weÿhenachten dem Ordens hauß St. Johann, sonsten freÿ ledig eigen und durch (die Hh. Werckmeister) l. Abschatzungs Zeduls vom 13. Maÿ 1769. angeschlag. pro 450. lb. Abgezogen obgemelte beede darauf hafftende Beschwerden so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 60 lb, Nach solchem abzug verbleibt annoch ane dem Anschlag solcher Behausung per rest übrig 390. lb. Über dieße Behausung sagt j. teutscher pergamentener in allhies. C. C. Stub errichteter und mit dero Anh. Insieg. verwahrten Kauffverschreibung dat. d. 29. Martÿ Anno 1707, mit altem N° 1 notirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 63, Sa. Silbers 8, Sa. der Baarschafft 82, Sa. Eigenthumb ane einer Behaußung 390, Summa summarum 544 lb – Schulden 336 lb, Stall Summ 208 lb

Le pasteur fait suivre l’acte de sépulturre d’une courte biographie.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. XIII 1769-1788 f° 1, n° 1)
Im Jahr Christi 1769. Sambstags den 14. Januarÿ, morgens Zwischen Zweÿ und dreÿ Uhr starb ane einer wenige Tag daurenden hitzigen Brust-Fieber Weiland Johann Heinrich Jundt, gewesener Zinn Knopfmacher, Burger und Wittwer allhier, so in ehelichen Band gestanden mit weil. Frau Maria Elisabetha gebohr: Wagnerin. Seines Alters 66 Jahr 10 Monat und 3 Tage. Montags den 16. Januarÿ wurde derselbe nach gehaltener Leichen-Predigt beÿ dieser Prediger Kirch auf dem Gottes-Acker St Helenæ christlich Zur Erden bestattet. Solches bezeugen eigenhändig Johann Jacob Jundt als sohn, Johann Heinrich Jundt als Sohn
Parentes def: weil: Johann Heinrich Jundt, gewesener Weisbeck und burger allh: und weil. Frau Elisabetha gebohr: Röblerin. Copul: 1731. d. 18 April: beÿ dieser Kirch, mit E.E. Jgfr: Maria Elisabetha gebohr: Wagnerin, welche 1740. den 9. Maji verstorben. Dreÿ Kinder wurden in dieser Ehe erzeuget, nemlich Eine tochter so verstorben und 2 Söhn, so h. t. im Leben I. Johann Jacob Zinn Knopfmacher u. b. so in Ehe stehet mit Frau Anna Maria geb. Kolbin, von welchem ein Enckel im Leben nemlich Johann Jacob, II. Johann Heinrich, h. t. Frantzösischer Beck u. burg. allh. so verheirathet ist ane Frau Maria Pigeron von Garni [Cuarny] beÿ Iverdon in der Francös: Schweitz gebürtig, In diser Ehe sind 3 Kinder beÿ Leben 1. Amalia 2 Joh: Heinrich, 3. Johann Peter.
Domicil in seinem eigenen Haus gegen der großen Metzig. (i 3)

Jean Jacques Jund devient seul propriétaire de la maison en rachetant la part de son frère boulanger Jean Henri Jund.

1769 (18.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 727) Joint au n° 708 du 14 févr. 1769
Erschienen vor mir unterschriebenem geschwornem und Zu Weÿl. Herrn Joh: Heinrich Jund. geweßenen Zinn Versilbert Pferd Zeug und Knöpffmachers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschaffts Inventation und Abtheilung inspecie requirirtem Notario Herr Johann Heinrich Jund, frantzösischer Beck und Burger allhier der jüngere Sohn, der hat
in Gegenseÿn Herrn Joh: Jacob Jund, Zinn Versilberten Pferd Zeug und Knöpffmachers auch Burgers allhier seines bruders (…) in ohnvertheiltem Vätterlichem Erb eigenthümlich cedirt, überlaßen und abgetretten
sein Hn Joh: Heinrich Junden Vor unvertheilt gebührige Helffte Von und ane einer Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen Begriffen Weithen Rechten Zugehörden und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg gegen der großen Metzig über, einseith neben Herrn Joh: Philipp Richshoffer Vornehmen handelsmann und Es En Großen Raths alten beÿsitzern, anderseith neben Herrn Georg Anthoni dem Meelhändler, hinden auf den Ullmergraben stoßend, Von dießer gantzen behaußung gibt man Jährlichen auf Joh. Bapt: löblicher Statt Pfenningthurn 10. ß d ane Allmend Zinß und Jährl. auf Joh. Bapt: et Weÿhenachten dem Ordens hauß St. Johann 1 lb. d. anz Zinß (…) ist die gantze behaußung über angezeigte Beschwährde und Capitalien zu 3400 gulden gerechnet (…)
Straßb. d 18.ten Martÿ A° 1769.

Jean Jacques Jund épouse en1767 Anne Marie Kolb, fille du boulanger Christophe Frédéric Kolb : contrat de mariage, célébration
1767 (4.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 316
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Hn Johann Jacob Jund dem leedigen Zinn Versilberten Pferd Zeug und Knopffmachern, H. Joh: Heinrich Jjund, ebenmäßig Zinn Versilberten Pferd Zeug und Knopffmachers auch burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn, als dem H. Bräutigam ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Anna Maria Kolbin, Weÿl. Hn Christoph Friderich Kolb des gewesenen Weißbecken und burgers alhie seel. nachgelaßener tochter als der Jgfr. hochzeiterin am andern theil
unterschrieben auff Freÿtag den 4.ten Septembris Anno 1767. [unterzeichnet] Johann Jacob Jund als hoch Zeiter, Anna Maria Kolbin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 95, n° 17)
Anno 1767. (…) und am mittwoch darauff als den 14. Octobris beÿ uns copuliret worden Joh: Jacob Jundt lediger Zinn versilberer Knöpffmacher und burger allhier des H. Joh: Heinrich Jundt Zinn versilberer Knöpffmachers und Burgers allhier ehelicher Sohn, und Jgf. Anna Maria Kolbin des weÿland H Christoph Friderich Kolben gewesenen weißbecken und burgers allhier hinterlassene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Jundt lals hoch zeiter, Anna Maria Kolbin als hochzeiderin (i 99, procl. Temple-Neuf i 89)

Leur fils Jean Jacques Jundt, inspecteur de la bourse communale, meurt célibataire en 1817 en laissant pour héritiers sa mère, sa soeur célibataire et son frère.

1817 (10.5.), Strasbourg 8 (18), Not. Roessel n° 4267
Inventaire de la succession de Jean Jacques Jundt, inspecteur de la bourse communale, décédé le 9 avril dernier – à la requête d’Anne Marie Kolb veuve de Jean Jacques Jundt, boutonnier d’étain sa mère, Jean Geoffroi Jundt, boutonnier d’étain, Anne Marie Jundt fille majeure, ses frère et sœur
à l’hôtel du commerce de cette ville où il avait son habitation
mobilier, garde robe, livres 100 fr, numéraire 378 fr, créances, total de l’actif 4421 fr – passif 1690 fr
Immeuble dépendant de la succession, le quart de la maison sise en cette ville près de la la grande boucherie n° 24 d’un côté Mde Richshoffer, d’autre le Sr Kuhn farinier, aboutissant sur le fossé – grevée d’une rente foncière annuelle de 4 fr envers l’état aux droits de la ci devant commanderie St Jean et d’une autre de 2 fr envers la ville de Strasbourg – louée au Sr Jundt cohéritier pour 200 fr, en principal 4000 fr, le quart estimé 1000 francs
Enregistrement, acp 134 F° 28-v du 12.5.

Anne Marie Kolb meurt en novembre 1818

1818 (21.12.), Strasbourg 8 (25), Not. Roessel n° 6056
Inventaire de la succession d’Anne Marie Kolb veuve de Jean Jacques Jundt, boutonnier détain, décédée le 26 novembre dernier — à la requête d’Anne Marie Jundt fille majeure et Jean Geofroi Jundt, boutonnier d’étain ses deux enfants
immeuble, 13/24 de la maison sise en cette ville près de la grande boucherie n° 24, entre Mde Richshoffer et le Sr Kuhn farinier, derrière un fossé – grevée d’une rente foncière annuelle de 4 fr envers l’état aux droits de la ci devant Commanderie de St Jean et d’une autre de 2 fr envers la ville de Strasbourg. Le surplus appartient aux héritier requérants, savoir un tiers du chef de leur père et 3/24 de celui de leur frère Jean Jacques Jundt, inspecteur de la bourse commerciale – occupé par Jean Geofroi Jundt pour un loyer de 200 fr par an, en capital 2166 fr
dans une maison près de la grande boucherie n° 24
mobilier 159 fr – passif 733 fr
Enregistrement, acp 141 F° 71 du 23.12.

Le boutonnier Jean Geoffroi Jund vend sa part de maison à sa sœur Anne Marie qui en devient seule propriétaire

1830 (2.6.), Strasbourg 8 (nouv. cote 48), Me G. Grimmer n° 3191
Jean Geofroi Jundt, boutonnier d’étain
à Anne Marie Jundt, majeure
la moitié qui appartient audit Sr Jundt indivisément avec la Dlle Jundt propriétaire de l’autre moitié d’une maison avec appartenances & dépendances sise en cette ville près de la Grande Boucherie n° 24, d’un côté la maison Rishoffer, d’autre le Sr Kuhn farinier, derrière le fossé
que la totalité appartenait à Jean Jacques Jundt, boutonnier d’étain, et Anne Marie Kolb leurs père et mère. Au décès de Jean Jacques Jundt père la moitié avenue aux trois enfants, les deux comparants & Jean Jacques Jundt, inspecteur de la bourse commerciale de ladite ville, celui ci est également décédé sans postérité en laissant pour héritiers ses deux frère et sœur pour ¾ suivant inventaire dressé par M° Roessel le 10 mai 1817, par le décès de la veuve Jundt née Kolb leur mère il leur est avenu 13/24 suivant inventaire dressé par M° Roessel le 21 décembre 1818 – moyennant 1650 für
acp 199 (3 Q 29 914) f° 160 du 5.6.

Jean Geoffroi Jundt et sa femme Marie Elisabeth Rudolph d’une part et Anne Marie Jund d’autre part hypothèquent la maison au profit du ferblantier Philippe Antoine Riebel

1846 (28.8.), Strasbourg 4 (100), Not. Lauth n° 2236
Obligation, 28 août 1846 – Ont comparu le Sr Jean Geoffroi Jundt, boutonnier, & Dame Marie Elisabeth Rudolph, son épouse de lui autorisée, & Delle Anne Marie Jundt, célibataire majeure, sans état, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont déclaré par ces présentes devoir bien & légitimement
à M. Philippe Antoine Riebel, ferblantier demeurant et domicilié en la même ville, la somme principale de 1000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une Maison avec droits, aisances, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg sur le marché aux porcs, près les grandes boucheries N° 24, d’un côté le Sr Richshoffer, de l’autre le Sr Kuhn. Déclarent les débiteurs que cet immeuble est échu au Sr Jundt & à Dlle Jundt dans la succession du Sr Jean Jacques Jundt, boutonnier à Strasbourg décédé il y a environ 48 ans, leur père, dont ils sont les seuls héritiers.
Ils déclarent encore que ledit immeuble est franc & exempt de toutes dettes à l’exception 1° d’ue rente annuelle de deux francs au profit de la Ville de Strasbourg & pour sûreté de laquelle il a été pris une inscription au bureau des hypothèques de cette ville le 8 novembre 1839 volume 312 N° 148, 2° d’une domme de 800 francs due à M. Jean Frédéric Brandhoffer, commis négociant & à Dlle Sophie Barbe Brandhoffer, mineurs (…) 3° & d’une somme de 790 francs due à Delle Catherine Mühlheim rentière à Strasbourg (…) S’obligent les débiteurs à rembourser la créances de Delle Mühlheim avec partie des fonds présentement empruntés (…)

Anne Marie Jund meurt célibataire en 1847 en laissant son frère Jean Geoffroi Jund pour unique héritier

1853 (24.11.), M° Flach
Notoriété constatant que Anne Marie Jundt, célibataire à Strasbourg est décédée le 30 décembre 1847, laissant pour héritier Jean Geoffroi Jundt, boutonnier à Strasbourg
acp 424 (3 Q 30 139) f° 94 du 26.11.

Décès, Strasbourg (n° 2500)
Acte de décès. Le 30 décembre 1847 (…) ont comparu Geoffroi Jundt âgé de 71 ans, ancien boutonnier, frère de la défunte domicilié à Strasbourg (…) ont déclaré que Anne Marie Jundt, âgée de 74 ans, née à Strasbourg, non mariée, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Jacques Jundt, boutonnier d’Etain, et de feu Anne Marie Kolb, est décédée le 30 décembre 1847 à 10 heures du matin en la maison place des grandes boucheroes N° 24 (i 94)

Le boutonnier Jean Geoffroi Jund épouse en 1797 Marie Elisabeth Rudolph, fille du vitrier Jean Rudolph
1797 (9 vendém. 6), Strasbourg 4 (10), Not. Greis N° 1272, Altes N° 442
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Johann Gottfried Jundt, leediger Versilbert Knopf- und Pferdzeugmacher, des Burgers Johann Jacob Jund, ebenmäßigen Versilbert Knopf- und Pferdzeugmachers und Inwoners allhier, mit der Burgerin Anna Maria gebohrner Kolb ehelich erzeugter Soh, unter autorisation dieses seines Vaters an einem Theil
So dann die Bürgerin Maria Elisabetha Rudolph, des Burgers Johannes Rudolph, Glassers und Inwoners alhie mit der Burgerin Maria Magdalena gebohrner Wolffin ehelich erzeugte tochter, unter autorisation dieses ihres Vaters an dem andern Theil
Geschehen alhier zu Straßburg den 9. Vendemiaire 6. Jahr der frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick [unterzeichnet] Johann Gottfried Jundt, Maria Elisabeta Rudolph
Enregistrement, acp 54 F° 111-v du 11 vend. 6 – revenu industriel 200 livres

Ils consentent au mariage de leur fils militaire Jean Geoffroi en 1832 puis en 1844.
1832 (30.12.), Strasbourg 8 (nouv. cote 52), Me G. Grimmer n° 4236
Consentement – Jean Geofroi Jundt, fabricant de boutons, et Marie Elisabeth Rudolph, au mariage que Jean Geoffroi Jundt, lieutenant en premier au 3° régiment de chasseurs à pied au service du roi des Belges en garnison à Huy, est intentionné de contracter avec Adélaïde Bugnot de Faremont rentière à Tharoul
Enregistrement, acp 214 F° 151-v du 31.12.

1844 (15.7.), M° Zeyssolff
Consentement par Geoffroi Jundt père fabricant de boutons et Marie Elisabeth Rudloff, conjoints à Strasbourg, au mariage de leur fils Jean Geoffroi Jundt, ancien militaire domicilié à Liège, avec Anne Louise Leens audit lieu
acp 325 (3 Q 30 040) f° 76 du 16.7.

Jean Geoffroi Jund et Marie Elisabeth Rudolph hypothèquent la maison au profit de l’horloger Théodore Siegel.

1851 (3.6.), Strasbourg 10 (119), Not. Zimmer substitué par M° Grimmer n° 9034
Obligation, 3 juin 1851 – Ont comparu le sieur Jean Geoffroi Jundt, épingier, & Dame Marie Elisabeth Rudolph, sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent par les présentes devoir bien & légitimement
à M. Théodore Siegel, horloger, demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 600 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une Maison & dépendances, sise à Strasbourg sur le marché aux porcs, près les grandes boucheries N° 24, tenant d’un côté à la propriété du sieur Richshoffer, de l’autre à la propriété du sieur Kuhn, aboutissant par derrière sur le fossé dit Ulmergraben. Les débiteurs déclarent que ladite maison dépend de la communauté qui a existé entre entre le sieur Jean Jacques Jundt boutonnier & Dame Anne Marie Kolb son épouse, les deux de Strasbourg, père et mère du sieur Jundt comparant, & est échue à ce dernier conjointement avec le sieur Jean Jacques Jundt vivant inspecteur de la bourse commerce & à Strasbourg & Dlle Anne Marie Jundt majeure sans état et demeurant en la même ville, ses frère et sœur dans la succession de ses parents susnommés. Que M Jean Jacques Jundt fils étant lui-même décédé sans postérité son tiers dans ledit immeuble est échu à M Jundt comparant & à ladite Dlle Jund à chacun pour moitié. Qu’enfin par suite du décès de ladite Dlle Jundt sans postérité, M. Jundt comparant est devenu seul & unique propriétaire de ladite maison. M. Siegel nonobstant l’absence d’actes authentiques établissant les droits de propriété du sieur Jundt sur ladite maison, déclare passer outre & décharger les notaires soussignés de toute responsabilité à cet égard.
Les débiteurs déclarent que ledit immeuble appartient encore en toute propriété au sieur Jundt comparant & qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ou hypothèque à l’exception d’une somme de 10.000 francs due par les dits époux Jundt à M. Philippe Antoine Riebel, ferbantier demeurant à Strasbourg en vertu d’une obligation contenant quittance subrogatoire passée devant M° Lauth notaire à Strasbourg le 28 août 1846

Jean Geoffroi Jundt meurt en 1854 en délaissant pour seul héritier son fils demeurant à Liège
1854 (29.9.), M° Flach
Notoriété constatant que Jean Geoffroi Jundt, vivant boutonnier à Strasbourg est décédé le 24 août dernier, laissant pour héritier Jean Geoffroi Jundt, négociant à Liège
acp 433 (3 Q 30 148) f° 69 du 3.10. (succession déclarée le 23 février 1855)

Jean Geoffroi Jundt et Marie Elisabeth Rudolph vendent la maison à Thiébaut Geoffroi Kuhn (leur voisin, propriétaire du n° 3)

1853 (24.11.), M° Flach (minutes en déficit)
Vente par Jean Geoffroi Jundt, boutonnier d’Etain, et Marie Elisabeth Rudolph, son épouse à Strasbourg
à Thiébaut Geoffroi Kuhn, marchand de farine et Caroline Lobstein, son épouse à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg rue de la Grande boucherie N° 24, moyennant 8000 francs. Origine, héritage de Jean Jacques Jundt père
acp 424 (3 Q 30 139) f° 94-v du 26.11.

Thiébaut Geoffroi Kuhn loue la maison au tailleur Michel Schneider et à Elisabeth Wizenné

1854 (2.1.), M° Flach (minutes en déficit)
Bail – Thiébaut Geoffroi Kuhn, marchand de farine, et Caroline Lobstein son épouse à Strasbourg
à Michel Schneider, maître tailleur et Elisabeth Wizenné sa femme à Strasbourg, pour trois, six ou neuf ans du 25 mars 1854
une maison sise à Strasbourg rue de la grande boucherie N° 24, moyennant un fernage annuel de 650 francs
acp 426 (3 Q 30 141) f° 13-v du 5.1.

La maison figure à l’inventaire dressé en 1854 après la mort de Thiébaut Geoffroi Kuhn et à celui dressé en 1868 après celle de sa veuve.

Leur fils et unique héritier Adolphe Kuhn vend la maison au boucher Frédéric Bræsch et à sa femme Louise Thorwart

1870 (1.6.), M° Flach (minutes en déficit)
Vente par Adolphe Kuhn commis négociant à Paris
à Frédéric Braesch, boucher et Louise Thorwart sa femme à Strasbourg
d’une maison sise à Strasbourg rue de la grande Boucherie N° 2 moyennant 20.000 francs
Origine, héitage de Thiébaut Geoffroi Kuhn et Caroline Lobstein sa femme à Strasbourg
acp 594 (3 Q 30 309) f° 12-v du 7.6.

Leur fille naît en 1868 dans la maison dont ils sont alors locataires
Naissance, Strasbourg (n° 2218)
Acte de naissance. Le 16 octobre 1868, a comparu Frédéric Braesch âgé de 29 ans, boucher, domicilié à Strasbourg, lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin né à Strasbourg le 16 octobre 1868 à l’heure de midi en la maison N° 2 place de la grande boucherie et nommé Barbe Frédérique Louise, fille de lui déclarant et de Louise Thorvarth son épouse âgée de 19 ans (i 93)

Natif de Munster en Haute Alsace, Frédéric Bræsch meurt à l’âge de trente ans en juillet 1870.
Décès, Strasbourg (n° 1673)
Acte de décès. Le deux juillet 1870 (…) lesquels nous ont déclaré que Frédéric Braesch, âgé de 30 ans, né à Münster (Haut-Rhin), boucher, époux de Louise Thorwarth, domicilié à Strasbourg, fils de feu Jean Braesch, menuisier et de Barbe Mürbach domiciliée à Munster, est décédé le 2 juillet 1870 à deux heures du matin en la maison place de la grande bouchere 2 (i 5)

L’inventaire de ses biens est commencé en juillet 1870 et terminé en février 1871. Le défunt délaisse une fille.

1870 (11.7.), M° Flach (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Louise Thorwarth et Frédéric Braesch, boucher à Strasbourg, et de la succession de ce dernier décédé le 2 juillet 1870 – dressé à la requête de la veuve comme commune en biens à défaut de contrat et comme tutrice légale de Louise Frédérique Barbe Braesch mineure seule héritiere de son père
acp 595 (3 Q 30 310) f° 2 du 15.7. (succession déclarée le 1° mai 1871 N° 148) Mobilier de la communauté 2217
acp 597 (3 Q 30 312) f° 36 du 8.2., (vacation du 6 février 1871 – Fortsetzung) Gemeinschaft, Geld 1540, Eingegangene Ausstände 878
Ein Haus in Straßburg Großmetzger Straße N° 2
Hälfte von Zweÿ Metzgere Bänke in der Großen Metzig dem Nachlas gehörend
Passiv der Gemeinschaft 25.772, des Nachlasses 291

Louise Thorwart loue la maison à Gérard Keller

1872, Enregistrement de Strasbourg, ssp 156 (3 Q 31 655) f° 81-v du 23.4.
12 April 1872. Pacht – zwischen Louise Braesch und
Gerhard Keller ist folgenden Miethvertrag gemacht.
Louise Braesch vermiethet an Hrn Keller ein Haus in Straßburg Metzger platz N° 2 für drei, sechs oder neun Jahren vom 28. April 1872 an
der Miether zahlt einen jährlichen Miethzins von 1800 Francken

Louise Thorwart se remarie avec Louis Auguste Stephan, brasseur à Karlsruhe
1876 (23.6.), M° Mossler
Einwilligung der Luise Thorwald Wittwe von Friedrich Braesch, lebend Metzger zu Straßburg, in die Ehe welche sie mit Ludwig August Stephan, Bierbrauer zu Karsruhe, einzugehen beabsichtigt
acp 651 (3 Q 30 366) f° 59-v n° 1961 du 23.6.

Liquidation et partage de la communauté entre Frédéric Bræsch et Louise Thorwart, épouse d’Auguste Stephan, brasseur à Karlsruhe
1878 (8.7.), M° Mossler
Auseinandersetzung der Gemeinschaft bestehend zwischen Luise Thorwarth jetzige Ehefrau von August Stephan, Bierbrauer zu Carlsruhe und ihrem verstorbenenn ersten Ehegatten Friedrich Braesch, Metzgermeister und des Nachlasses dieses Letzteren, Auf Ansuchen 1° der gedachten Frau Stephan handelnd eigenen Namens wegen der zwischen ihr und ihren verlebten Ehemann bestehenden Gütergemeinschaft in Ermanglung eines Ehevertrags und als Mutter und Vormunderin ihrer in dieser Ehe mit Friderich Braesch erzeugten Kinds Louise Friederike Barbar Braesch noch minderjährig und eintzige Erbin ihres Vaters, 2° Johann Braesch, Schreiner zu Münster handelnd als Nebenvormund der gedachten Minderjährigen

Friderich Braesch starb zu Straßburg am 11. Juli 1870. Ein Erbverziechnis wurde errichtet durch Notar Flach zu Strassburg vom 11. Juli 1870. aus diesem Erbverziechnis bestehet die Gemeinschafft aus
Activa 1° Möbel und Getuch 1774, 2° baares Geld 1232, 3° Forderungen 1449
Ein Wohnhaus mit Zubehör zu Straßburg an der großen Metzig verkauft laut Urkunde vor Notar Mossler zu Strassburg vom 18. Juli 1876, 20.000. Aus dieser Summ wurden Käufer angewiesen zu bezahlen zur Entlastung der Verkäufer 6400, so daß nur noch der Masse zugut kommt 13.600
die Passiva betragen 20.618
Es wurden irrthümlich zugeworfen die Kosten der Beerdigung und der letzten Krankheit welche der We allein zu tragen hat mit 464. Es gehen ferner ab 3280. Augenblicklich geschuldeten Johann und Barbara Braesch und welche die Eheleute Stephan nicht annehmen und die Johann Braesch verrechnet wissen will. Summa 3744 – Bleiben 16.873
Zum Nachlasse des p. Braesch gehört 1° eine Summe von 4000 M. welche die Wittwe von der frantzösischen Gesellschaft La Nationale bezogen hat, 2° Ein Metzgerplatz welchen zu Strassburg an der Großen Metzig und die unvertheilte Hälfte an der großen Metzig (…) angeschlagen 1600
die Passiva des Nachlasses betragen 228
A. Gütergemeinschaft. 1° Mobilien 1774, 2° baares Geld 1232, 3° Ausstände 1449, 4° Forderung von Eheleute Feltzer für Rest Kaufpreis obigen Hauses 13.600, Summa 18.055
Passiv Masse 16.873, davon ab die laut obigem Kauf angewiesene Summ 6400, bleiben 10.473, 2° Kosten des Erbverziechnisses 56, Summa 10.529
Bilanz Activ Überschuß 7525
B. Nachlass. Activ Masse 1° Antheil an der Gemeinschaft 3762, 2°Summ welche die Wittwe Braesch von der Gesellschafft La Nationale für dessen Nachlass erhob 4000, 3° in den beden Metzgerplatzen p. m., Summa 7762
Passiv Masse 368, Activ Überschuss 7394.
Recapitulation (…)
acp 681 (3 Q 30 396) f° 84-v n° 2552 du 18.7.

Louise Thorwarth vend en son nom et en celui de sa fille la maison au cordonnier André Fetzer et à sa femme Marie Anstett

1876 (18.7.), M° Mossler
Verkauf durch Louise Thorwarth, Wittwe des Metzgers Friedrich Braesch zu Straßburg, handelnd eigenen Namens und als gesetzliche Vormünderin ihrer minderjährigen Tochter Louise Friederike Barbara Braesch
an die Eheleute Andreas Fetzer, Schuhmacher & Maria Anstett zu Straßburg
Ein Wohnhaus mit Bodengeschoß & vier* Stockwercken, Speicher & Zugehör zu Straßburg an der großen Metzig N° 2
Erworben durch die Eheleute Braesch-Thorwarth laut Akt vor Notar Flach dahier vom 1. Juni 1870, daher der Wittwe Thorwarth und ihrem minderjährigen Kinde als einzige Erbin seines genannten Vaters zur Hälfte gehörig Zufolge Inventar des Notars Flach vom 11. Juli 1870 – Besitzantritt zugleich – um 20.000 Mark zahlbar (…)
acp 653 (3 Q 30 368) f° 58 n° 2501 du 28.7.

Originaire de Gingen dans le bailliage de Geisslingen en Wurtemberg, André Fetzer épouse Elisabeth Sommerer en 1835 à Sélestat
Mariage, Sélestat (n° 49)
L’an 1835, le 25° Jour du mois de Juillet à huit heures du matin. Acte de mariage d’André Fetzer, âgé de 26 ans, né à Gingen, Grand Baillage de Geisslingen, Royaume de Würtemberg le 21 novembre 1809, cordonnier, domicilié à Schlestadt, fils légitime de Léonard Fetzer, tonnelier âgé de 48 ans, et d’Anne Catherine Scheisel, sans profession, âgée de 48 ans, conjoints domiciliés au dit Gingen, consentant au présent mariage suivant acte reçu par le conseil municipal dudit Gingen (…) Et Dle Elisabeth Sommerer, âgée de 28 ans, née à Schlestadt le 25 mai 1807, sans profession particulière, domiciliée en la même ville, fille légitime de feu Antoine Sommerer, percepteur décédé à Hilsheim le 23 juillet 1827 et de Marie Anne Wagner, âgée de 56 ans, sans profession particulière, domiciliée à Krautergersheim, consentant au présent mariage suivant acte délivré en brevet par Mre Daumont notaire à Obernai le 14 juillet courant (signé) Fetz, Sommerer (i 28)

Elisabeth Sommerer meurt en juillet 1857 après avoir légué ses biens à son mari
1857 (16.9.), M° Grimmer
Dépôt du testament olographe de Elisabeth Sommerer épouse André Fetzer
acp 463 (3 Q 30 178) f° 26-v du 22. 7.br

1857 Enregistrement de Strasbourg, ssp 125 (3 Q 31 624) f° 94 du 22.9.
2 mai 1857. Testament – Je soussignée Elisabeth Sommerer institue par les présentes mon mari André Fetzer mon unique héritier
déposé en l’étude de M° rimmer not.re le 16 7.bre 1857
(succession non déclarée, décès du 24 juillet 1857)

Décès, Strasbourg (n° 1412)
Acte de décès. Le 25 juillet 1857 (…) que Elisabeth Sommerer, âgée de 48 ans, née à Schlestadt (Bas Rhin), épouse d’André Feltzer, cordonnier, domiciliée à Strasbourg rue des tanneurs 12, fille de feu Antoine Sommerer, percepteur, et de feu Anne Marie Wagner, est décédée le 24 juillet 1857 à onze heures du matin en la maison place de l’hôpital civil n° 14 [in margine :] phthisie (i 35)

1858 (25 octobre), Enregistrement de Strasbourg, ssp 128 (3 Q 31 627) f° 44 du 9.11.
Consentement par Léonard Fetzer maître tonnelier à Gingen (Wurtemberg) au mariage de son fils André Fetzer maître cordonnier à Strasbourg avec Marie Anstett en condition en ladite ville

André Fetzer se remarie en 1858 avec Marie Anstett, originaire de Sand en Bade
Mariage, Strasbourg (n° 575)
Du 11° jour du mois de novembre l’an 1858. Acte de mariage d’André Fetzer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 novembre 1809 à Gingen (Wurtemberg) domicilié à Strasbourg, cordonnier, veuf d’Elisabeth Sommerer décédée à Strasbourg le 24 juillet 1857, fils de Léonard Fetzer, tonnelier domicilié à Gingen et de feu Catherine Scheifel décédée à Gingen le 9 septembre 1858 et de Marie Anstett, majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 octobre 1830 à Sand (grand duché de Bade) domiciliée à Strasbourg, servante, fille de feu Jacques Anstett, tisserand, décédé à Sand le 31 janvier 1847 et de Barbe Koerckel, sans état, domiciliée à Sand ci présente et consentante – il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Fetzer, Anstett (i 15)

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1881, le boucher (Frédéric) Gustave Kœnig épouse en 1867 Elisabeth Rœdt, originaire d’Illkirch

Mariage, Strasbourg (n° 287)
Du 11° jour du mois de juin 1867. Acte de mariage de Frédéric Gustave Koenig, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 janvier 1840 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, boucher, fils de Jean Michel Koenig, tonnelier domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant, et de feu Anne Marie Sophie Wehrlen, décédée à Strasbourg le 25 octobre 1843, et d’Elisabeth Roedt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 novembre 1843 à Illkirch (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Jean Roedt, journalier, et de Marguerite Haegel, conjoints domiciliés à Illkirch, ci présents et consentants (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 52)



3, place de la Grande Boucherie


Place de la Grande Boucherie n° 3 – VI 240 (Blondel), O 166 puis section 19 parcelle 75 (cadastre)

Étages refaits par le farinier Martin Hermann, 1668


Le n° 3 est la maison à pan de bois au milieu de l’image
Arcade et porte Renaissance, montants sculptés aux fenêtres du premier étage (Jonathan Michalon, janvier 2022)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve de l’éperonnier Sigefroi Leibach ; elle a 16 pieds 3 pouces de long et un encorbellement en saillie de trois pieds et comprend (1633) un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une petite cour. Elle appartient ensuite au tailleur Georges Pfau, au coutelier Abraham Dattler qui devient aubergiste (1626) et au tailleur Antoine Spach (1633). Elle reste pendant plus de cent-quatre-vingts ans propriété des ayants droit du boulanger Martin Thierbach qui l’achète en 1635. Le farinier Martin Hermann doit une rente communale pour un déversoir de ses latrines dans le fossé Ulmergraben. Les Quinze refusent en 1648 de l’autoriser à ouvrir une nouvelle boulangerie pour ne pas porter préjudice à son voisin Jean Conrad Ferber. Il refait le bâtiment comme en témoigne le millésime 166(8) sur une poutre de la façade. Martin Albrecht se plaint en 1715 que son voisin Jean Philippe Blanck avance tant son étal de boulanger à l’angle de la rue qu’on ne peut plus voir son étal de farinier. Située dans le coin (im Winckel) en face de la Grande Boucherie, la maison revient en 1748 par héritage à la femme du boulanger Jean Georges Antoni, propriétaire de la boulangerie voisine à l’angle de la rue de l’Hôpital. Jean Georges Antoni est autorisé la même année à remplacer par un nouveau son auvent de 20 pieds de long.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 175 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (c) ; porte et arcade au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux lucarnes. La façade arrière donne sur le fossé Ulmergraben (cour A) à gauche du repère 26 : la partie droite donne dans une petite cour, non portée sur le plan. Par exception, le plan cadastral est plus précis que le levé pour le plan-relief.
La maison porte d’abord le n° 25 (1784-1857) puis le n° 3.


Cour A
Plan cadastral qui représente la cour de la parcelle 166 (calque de l’original)

Les propriétaires au XIX° siècle sont toujours des fariniers, Thiébaut Kuhn (1812) puis son fils Thiébaut Geoffroi (1838). Charles Schneider (1873) est tapissier. Les lucarnes sont supprimées quand les combles sont aménagés.


Détail du premier étage : millésime 16 6(8) sous les montants sculptés en lamelles (Jonathan Michalon, janvier 2022)

février 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Pfau, tailleur, et (1584) Anne Herr, d’abord (1565) femme du tailleur Jean Buntz, puis (1606) Susanne Meyentau – luthériens
1626 v Abraham Dattler, coutelier puis brasseur, et (1595) Judith Niess, d’abord (1585) femme du coutelier Jean Surlet, (1621) Marie Quackhard puis (1634) Anne Marie Reuter, remariée (1638) avec le barbier Gabriel Braunstein – luthériens
1633 v Antoine Spach, tailleur, et (1619) Madeleine Klopffer – luthériens
1635 v Martin Thierbach, boulanger, et (1624) Jacqueline Bietmann (Dietmann) – luthériens
1652 h Martin Hermann, farinier, (1639) Jacqueline Dietmann veuve de Martin Thierbach – luthériens
1672 h Jean Georges Hermann, farinier, (1665) Marguerite Schmutz – luthériens
1717 h Martin Albrecht, farinier, et (1698) Anne Marie Hermann – luthériens
1748 h Jean Georges Antoni, boulanger, et (1724) Anne Marie Albrecht – luthériens
1775 h Jean Martin Antoni, boulanger puis farinier, et (1753) Marie Madeleine Kilian – luthériens
1812 h Jean Louis Rehm, marchand, et (1788) Marie Madeleine Antoni – luthériens
1812 v Thiébaut Kuhn, farinier, et (1796) Marie Madeleine Werlen
1838 h Thiébaut Geoffroi Kuhn, farinier, et (1848) Caroline Lobstein
1873 v Charles Schneider, tapissier, et (1858) Marie Anne Heintz puis (1865) Caroline Schœnborn
1889* v Edouard Bloch, marchand
1907* v Félix Luib, marchand, et (1924) Marguerite Hélène Berthe Lutz
Frédéric Kœnig et Berthe Walter – Gustave Kœnig

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1743, 450 livres en 1774

(1765, Liste Blondel) VI 240, Jean George Antonÿ
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Antoni, 2 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 166, Kuhn, veuve tailleur d’habits, Place de la Grande boucherie 25 – maison, sol – 0,68 are

Locations

1801, Thiébaut Kuhn (futur propriétaire)
1837, Thiébaut Geoffroi Kuhn (futur propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 56
La maison appartient à la veuve de l’éperonnier Sigefroi Leibach qui paie 14 sols 8 deniers pour sa maison qui a 16 pieds 3 pouces de long, un encorbellement (3 pieds de saillie), une porte de cave inclinée (5 pieds ½ de long, 5 pieds de large), un étal amovible (9 pieds de long, 3 pieds de large), trois degrés en pierre devant la porte et un muret (5 pied ½ de long, 7 pieds de saillie)

[Von dem Eckh gegen d. Newen Metzig vndt gegen dem Spanbeth zu]
Seifridt Leÿbachs des Sporers Wittwe hatt vor Irem hauß 16 schu 3 Zoll lang, oben der Vsstoß 3 schu herauß, Ein ligende Kellerthüer 5 ½ schu lang, vnd 5 schu breÿt, darüber ein Vssatz Laden 9 schu lang vnd 3 schu breit, Item dreÿ steinerin Tritt vor der haußthüeren sampt einem Neben Meürlin 5 ½ schu lang vnd 4 schu herauß, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xiiij ß viij d

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 400
Le farinier Martin Hermann doit 10 sous par an pour un entonnoir (déversoir des latrines, voir l’inventaire de 1710) dans le fossé Ulmergraben

Marten Hermann, der mehlmann geg. der Metzig Soll gemeiner Statt, Vom Trächter in Vlmersgraben dohlen, Jahrs vf Jacobi 10 ß
New fol. 337
(Quittungen 1653-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 337-v
Même loyer. Les contribuables sont Jean Georges Hermann puis Martin Albrecht

Martin Hermann, der Meelmann gegen der Metzig Soll vom Trächter in Vlmers graben vff Jacobi 10 ß
ietzt Hannß Georg Hermann W.
jetzt Martin Albrecht
St. Zinnßb. p. 400

1675 Zalt p. 1673. 74. et 75 Samuel Hermann
(Quittungen, 1677-1741)
Neuzb fol 425-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 425-v
Suite, contribuables Jean Georges Antoni puis Martin Antoni

alzb. 337-b
Martin Albrecht soll vom Trächter am Ulmer Graben auff Jacobi (id est 25. Julii) 10 ß
(Quittungen, 1741-an 10)
[in margine :] 7. fructidor
C 206

Joh: Georg Anthoni
Johann Martin Antoni (Wittib)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1652, Préposés au bâtiment (VII 1352)
Martin Hermann se plaint que le fossé Ulmergraben bouché pourrait endommager les sous-sols. Les chefs de chantier rapportent que le fossé est propre jusqu’à rue de l’Hôpital mais qu’il est encombré de là jusqu’à la Boucherie. Les riverains devront le nettoyer sous peine d’amende.

(f° 178) Dinstags den 17. Febr. – Martin Herrmann, dolen durch den Vlmergraben
Martin Herrmann berichtet, d. der ienige dolen durch den Vlmergraben gantz verstopfet, vnd daß den gewelben gar leicht schaden Zugezogen werden könne, bittet deßwegen hülff. In nachschlagen findet sich nicht, d. gemeine Statt solchen dolen Zu halten oder Zu saubern nicht schuldig, derowegen Erkand, daß durch den Werckmeister vorderist augenschein eingenommen vnd facta relatione der Bht. an die benachbarten gegeben werden solle.

(f° 198) Donnerstags den 1. Aprilis – Vlmergraben
Werckmeister referiren, d. sie den Vlmer graben besichtiget vnd gefunden haben, d. derselbe von H. Isaac Claußen hauß biß an d. Spitalgeßlein Sauber, von dar aber biß vnder die Metzig gar unsauber gehalten, auch gar etlicher orthen mitt geröhr beschüttet werde, warauß erfolgt, d. d. gewolb schaden nehmen müße. Erk. soll den benachbarten beÿ straff 3. lb d gebetten werden, den dohlen Zue sauberen, vnd d. geröhr hinweg Zutrag.

Martin Hermann se plaint en 1662 que son voisin Antoine Eyser qui a démoli le réduit au-dessus du fossé l’a remplacé par un nouveau plus élevé.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Martin Albrecht se plaint que son voisin Jean Philippe Blanck avance tant son étal de boulanger à l’angle de la rue qu’on ne peut plus voir son étal de farinier. Jean Philippe Blanck doit reculer son étal pour l’aligner avec celui de Martin Albrecht

(f° 207) Dienstags den 24. 7.bris – Martin Albrecht pt° Wannenbancks
Martin Albrecht, der Meelman, Klagt, daß Johann Philipp Blanck der Weißbeck seinen Vor seiner an dem Spittal gäßlein gegen der Großen metzig über gelegenen Brodtladen wo weit her außgeruckt, daß man seinen Wannenbanck darvor nicht sehen könte. Erk. Augenschein.

(f° 237-v) Donnerstags den 28. 9.bris 1715. – Johann Philipp Blanck, Martin Albrecht
Johann Philipp Blanck Blancken dem Weißbecken wurde vorgehalten, warumb Er der ergangenen Erkantnus gemäs Seinen Brodbecken Laden nicht umb Zween schuh Zurücken und den Wannen banckh dem laden gleich machen laßen daneben ernstlich anbefohlen, solches alles innerhalb dreÿen tagen in stand Zusetzen.
Ille bitt nicht allein des Meßen moderation, sondern auch den termini auf das spätheste biß den darauff folgenden dienstag Zusezten.
Erkandt, wird das Meß biß auf anderthalben Schuh moderirt, und soll die änderung auf das späteste biß nechstkommende dienstag geschehen, oder beÿ dem alten bescheid, der zweÿ schuhen Verbleiben.
Martin Albrecht wurde auch erlaubt, über Seinen Zwölff schuh lang vnd Zween Schuhe Zehen Zoll breite Wannen banckh, oben am überhang einen newen dielen an machen zu laßen.

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Georges Antoni est autorisé à remplacer par un nouveau son auvent abîmé de 20 pieds de long.

(f° 42-v) Freÿtags den 14. Junÿ 1748., seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Georg Antoni
An Johann Georg Antoni des Mehlmanns Hauß im Winckel beÿ der großen Metzig, welcher um erlaubnus Gebetten, ein 20. schuhe Lang, und 6. schuhe sambt den Zieglen tieffes Wetterdach, so sehr schadhafft, Herabzuthun, und ein Neues Anzumachen. Erkanndt, im Nemblichen Meß Willfahrt, solle den Augenschein bezahlen.

Description de la maison

  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique de farinier à gauche un poêle, un (vestibule) où se trouvent le fourneau et l’évier, une cave sous solives, au premier étage un poêle, une petite cuisine, un vestibule, une dépense, au deuxième étage deux chambres, la chambre pour l’officier et celle pour les domestiques, le vieux comble renferne deux chambres, les deux pignons sont en bois, la galerie est couverte d’un demi-toit, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
  • 1774 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, une arrière-boutique, trois poêles, trois chambres, une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Place de la grande boucherie

nouveau N° / ancien N° : 24 / 25
Kuhn
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 71 case 1

Kuhn, Thiébaut Geoffroi, marché aux cochons de lait N° 25

O 166, maison, sol, place de la g.de boucherie 25
Contenance : 0,68
Revenu total : 108,35 (108 et 0,35)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 3

Cadastre napoléonien, registre f° 26 f° 214 case 2

Kuhn, Thiébaut Geoffroi
1875 Schneider Karl Tapezirer*
1889/90 Bloch Eduard Kaufmann

O 166, maison, sol, Place de la grande boucherie 3
Contenance : 0,68
Revenu total : 108,35 (108 et 0,35)
Folio de provenance : (71)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

Cadastre allemand, registre 30 f° 228 case 2

Parcelle, section 19, n° 75 – autrefois O 166
Canton : An der großen Metzig Hs. N° 3 – Place de la Grande Boucherie
Désignation : Hf, Whs e. T.
(compte 1101) Hf, Whs e. T. – (compte 683) Hf, Whs e. T.
Whs e. T. ( Skizze 31)
Contenance : 0,87
Revenu : 1400 – 1300 – 1200
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 212
Bloch Eduard
1924, rayé

(Propriétaire à partir de l’exercice 1907), compte 1473
Luib Felix Aug.
1950 Luib Félix Auguste Philippe, sa veuve née Lutz
2744

(1° partie)
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 1101
Schmutz Karl Friderich die Erben und We.
1904 Schmutz Friderich Wwe
1908 Koenig Friedrich u. Ehefrau
1935 Koenig Frédéric sa veuve Berthe née Walter
2435

(2° partie)
(Propriétaire, compte 683
Koenig Gustav
1933 Koenig Marguerite
2437

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 171 Ferrelmarck, Marché des Cochons de lait p. 305

25
Pr. Antoni, Jean Martin Pere, farinier – Boulanger
Lo. Jost, Jean Jc. Boulanger – Boulanger
Lo. Materen, fille Bourgeoise Couturière

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

An der grossen Metzig (Seite 115)

(Haus Nr.) 3
Christ, Schnellsohlerei. 0
Fischer, Wwe. 1
Messmer, Schuhmacher. 2
Hölle, Schneidermeister. H 1.

Annuaire 1905 (p. 138) i 362
3
[Luib, F. Orangerier. 2. E]
Engelhard, G., Schnellsohl. 0
Fischer, K., Wwe. 1
Messmer, K., Schuhmm. 2
Schwäderle, M., Wäscher. 2.
Bohr, A., Schiffer. 3.
Metz, L., Tagner. 4

Annuaire 1914 (p. 147) i 402
3
[Luib, Giesshausg. 18/22, E]
Bucher, N. Gärtner. 1.
Biering, A. Zimmermann. 2
Loinger, S. Trödler. 2.
Zimmermann, F. Tagn. 3.
Litzelmann, P. Reisend. H 1
Baer, S. Handelsm. H 2
Arbogast, J. Maurer, H 3

Annuaire 1921. Place de la Grande Boucherie (p. 148) i 90
3
Berthelen M. Vve, caf.
Huck E. journ.
Sturm Vve, repasseuse

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 239)

3, place de la Grande-Boucherie, (1874-1992)
à faire


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au tailleur Georges Pfau. Originaire d’Ingelfingen en Wurtemberg, il épouse en 1584 Anne Herr, veuve du tailleur Jean Buntz

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 3, n° 30)
1584. Dom. 7. Trinit. Georg Pfaw von Ingelfingen, der Schneid. vnd Anna, Hans Buntzen des Schneids. nachgelaßene Wittwe, eingesegnet 4. Augusti (i 4)

Originaire d’un village nommé Aldria ou Aldwichen au Luxembourg, le tailleur Jean Buntz épouse en 1565 Anne, fille de l’oiseleur Thiébaut Herr.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 68-v, n° LXX)
1565. Ausgeruff. dom. XV. post Trinit. Hanns Buntz von Aldwichen ein schneider, Anna Herren Diepolts des voglers verlassene tochter. Diese braut hatt gedient bey dem gewesenen Spittal Schaffner. volgen zweig. celebravit nuptias die lunæ die 8 Octobris (i 245)

Jean Buntz (ici Pontz) devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1565, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 259
Hanß Pontz von Aldria Im Landt zu Lutzelburg der Schneid. hat d. Burgrecht empfang. von Anna weilandt herren dieboldt des garttners selig. dochter sein Hausfr. vnnd will dienen zun Schneid. Actt. 31.t Octobris Ao & 65.

Jean Pfau devient bourgeois par sa femme Anne Herr veuve de Jean Bontz trois mois après son mariage
1584, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 538
Jörg pfauw der schneider von engelfingenn Hatt daß burgrecht Kaufft Vnnd sag empfangen von Ana Härin Hanß Buntzen deß schneiderß seligen wittwen seiner hausfauwenn Vnnd will Zuo den schneiders dienenn Actum den andern November 84.

Georges Pfau se remarie en 1606 avec Susanne, fille du pêcheur Jean Meyentau.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 230-v, n° 618)
1606. Sonntag den 2. Martÿ Geörg pfauw schneÿd. vndt Susanna hannß Meÿhentauw des vischers Nachgelaßene tochter. Eingesegnet, Montag. Nach Reminiscere (i 236)

Le tailleur Georges Pfau qui exerce son métier depuis trente ans demande aux Quinze l’autorisation d’ouvrir un débit de vin dans sa maison face à la Boucherie. Il est éconduit.

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
(f° 101) Sambstag den 10. Junÿ – Georg Pfauw vnd Weinschanck
Georg Pfauw der schneider erscheint, vnd p. Lt. Bittlingern, haltet er Underthänig ahn demnach er nuhn vff dreÿßig Jar des handwerck getrieben, aber durch die Jungen Meister vonn seinen Kunden Kommen, So woll man Ime gnedig erlauben Inn seiner behaußung gegen der Metzig hinüber am guldenen Stiffel, den Weinschanck anzurichten, Wolle er sich ohnclagbar verhalten. Erkant, Mann soll Ime sein begehren rund abschlag. B. Mr.

1617, Protocole des Quinze (2 R 45) Burger: Ungeldt, so in den Messen frembde Leuth beherbergen, Georg Pfauw der schneider. 13.

Georges Pfau hypothèque sa maison au profit du tanneur Georges Brumbart

1615 (xxix. Nouembr.), Chancellerie, vol. 416 (Registranda Kügler) f° 236
(Inchoat. fo. 267.) Erschienen M. Georg Pfauw der Schnyder
hatt in gegensein M. Georg Brunhard Rothgerber demselb (…) schuldig sein 50 pfund
dafür Vnderpfand huß vnd hoffestatt mit all Iren gebeu gelegen Inn der S S Zum Grün* Inn der S S gegen der Neuwen Metzigk vber, einsyt neben Gabriel Neher dem Schumacher andersyt Jörg Winckler Brottbecken stoßend hinden auch vff Jörg Winckler davon gend. Süben schilling Sechs pfenning Boden Zinß. den herrn Deputaten des Chors hoher stifft S. Mehr vier guldin gelts S W abloßig mit 100 guld Jerg Merckelbach der S S pfund Zoller Inn Schaffners wÿß, vnnd sind noch verhafftet für 160 pfund pfenning Straßburger Junckher Friderich Prechter mit gebürendem Zinß Zubezalen
[in margine :] Erschienen Georg Brumbart der Rothgerber hat Inn gegensein Georg pfawen Schneider (…) quittirt vf den 6. Decembris Anno 617.

Anne Herr, fille de l’oiseleur Nicolas Herr, vend avant de partir dans le margraviat de Bade un capital dont Georges Pfau a la jouissance viagère au titre de sa première femme Anne

1622 (ut spâ [xvij. Maÿ]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 168
(Inchoat. in Prot. fol. 125.) Erschienen Anna Herrin weÿland Clauß Herr des Voglers burgers Zu Straßburg selig. dochter, so für dißmahl Inn die Marg graffschafft Zu reÿsen Vorhabens, mit beÿstand & Christophell Meÿer Bürstenbinders burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts (verkaufft)
Bastian Zeller dem Soldat vnd. den Metzig. vnd Elisabeth. Heckin seiner ehelich haußfr.
xxv. lb d Verfangenschaft so Geörg Pfauw d. schneÿd Alhie vff seiner Behaußung geg. d. Metzigk über ad dies vitæ Zu nutz. vnd Zinÿß. Inn crafft des durch weÿland Annam sein erste haußfr. Ime geordnett. wÿdembs, Vnd Ist disser Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb xj lb

Georges Pfau hypothèque la maison au profit du tailleur Martin Bentelé

1622 ‘ut spâ. [xxx. Decembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 605-v
(Inchoat. in Prot. fol. 429.) Erschienen Geörg Pfauw d. schneÿd. burger Zu Straßburg
hatt In gegenwärtigkheit Martin Bentele schneÿders burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 100 pfundt
vnderpfand, hauß vnd hoffestatt mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. beÿ d. Metzigk einseit neben Geörg Winckler Weißbeck Anderseit neben Gabriel Näher schuomach. hind. vff gemelt. Geörg Winckler stoßend, dauon gnd iiij gl. gldt loß. mit j C gl. h. Johann Hartman doctorÿ, Mehr xij gl. gld. lößig mit iij C gl. h: Friderich Prechters Wittwe

Georges Pfau vend avec le consentement de sa femme Susanne Meyenthau la maison à Abraham Dattler, brasseur à la Cloche. Elle est grevée entre autre d’un capital provenant de sa première femme Anne Herr

1626 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 449
(P. fol. 184.) Erschienen M. Georg Pfaw der Schneider burg. alhie
hatt in gegensein Abraham Dattlers deß Biersieders Zur Glocken auch burgers alhie (verkaufft)
Ein behausung sampt deren hoffstatt alhie gegen der Metzig über neben Gabriel Neher dem schuhmacher ein und 2. seit neben Georg Wincklers deß weißbeck s. witib vnd Erben hind. vff dem Schneidergrab. Zum theil vnd Zum theil vf vorbesagts Wincklers see. wittib vnd Erben stoßend gelegen dauon gehen Jahrß vff Michaelis 12 gld. gelts & 15. bz. Anna Prechterin wittib gebohrner Surgerin ablösg mit 300. fl. a 15. bz. Item 4. gld. S. w. Jährlichs gelts vff Urbani in hauptg. mit 100. gld. besagter werung H. D. Ernst Heußen in befehlhabers weÿß einß von Reichenweÿer, Item 7. ß 16. d bo. zinß Jarß vff Weÿhenachten dem Gürtlerhoff alhie, So dann ist d. hauß auch noch verhafftet Anna Herin sein deß V.keuffers hauß frawen see: Erben vmb 300. lb so Er V.keüffer ad dies vitæ Zunüeßen hat vnd sollen dauon nach sein V.keuffers absterben 150. lb. d dem Stifft Zu St. Marx heimfallen sonst ledig, eÿgen, Vnd ist der Kauff Zugangen vber die beschwerd, so der Käuffer vber sich genommen für und umb ix. C Lxxxxc gld.
[in margine :] Susanna Meÿenthawin deß verkäuffers haußfr. mit beÿstand Melchior Christ deß federmachers hat auch in disen verkauff consentirt den 26. Junÿ 1626.

Originaire de Markgrafen Baden (Baden-Baden), Abraham Dattler épouse en 1595 Judith, veuve du coutelier Jean Surlet
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 39-v, n° 114)
1595. Eodem die [Dominica 19. Trinit: 26. Octob.] Abraham dattler von Margraff. bad. d. Meßerschmidt vndt Judith, Johannes Surlet des Meßerschmidts Nachgelaßene wittib, Eingesegnet Montag den 3. Novembr. (505)

Originaire d’« Arch » ou « Ach », le coutelier Jean Surlet épouse en 1585 Judith, fille du corroyeur Corneille Niess
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 341, n° 35)
1585. Dominica IIII [post Trinitatis] Hans Surlett von Ach ein messerschmidt, vnd Judith, Cornelius Niesen des lederbereiters tochter, Eingesegnet Montag den 12. Julÿ. Außgang in der grossen Stadel gassen (i 178)

Il devient bourgeois quelques jours après son mariage
1585, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 549
Hanß Surlett vonn arch der Meßerschmidt hatt daß burg.recht empfangenn vonn Juditt Corneli Nießen deß lederbereit.s Dochter Seiner Haußfrauwen vnnd will Zuo denn Schmiden dienen acttum den 17. Julÿ 85.

Abraham Dattler devient bourgeois par sa femme Judith Neuss veuve de Jean Surlet quatre mois après son mariage.
1595, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 729
Abraham Dattler v. Margrovenbaden der Meßerschmidt, hat v. Judith Neüßin W. Hannß Surlet deß Meßerschmidts hinder: wittib, daß burgerrecht empfang. vndt will Zur Schmidt. dienen. Actum 8 Novemb. 95.

Le coutelier Abraham Dattler demande l’autorisation de brasser de la bière chez son beau-frère brasseur à la Cloche et de la débiter dans sa maison rue des Pâtissiers. Les Quinze l’autorisent à brasser et débiter la bière chez son beau-frère mais pas à un autre endroit.
1600, Protocole des Quinze (2 R 29)
(f° 121) Sambstag den XXVII Septembris. – Abraham Dattler. Biersieden
Abraham Dattler Meßerschmidtt p. Bittlingers schreiben übergibt ein Splôn so verlesen, darinn bitt er Ime zu gönnen, das er beÿ seinem Schweher Zur Glocken bier sieden vnd Inn seiner behaußung Inn Flader gaß gegen Claus Braunen über auß schencken möge.
Erkandt wann er beÿ seinem schweher bier sieden vnd auß schencken will, soll es Ime Zugelaßen seÿn, aber an andern ortten ein bierkeller vffzurichten, ist Ime abgeschlagen. B. & Meister

Brasseur à la Cloche, Abraham Dattler est accusé de servir des repas chauds. Il convient en avoir par exception servi à des marchands de Franckenthal mais que d’ordinaire il ne sert rien à manger et se soumet scrupuleusement au règlement et règle l’accise.
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
(f° 248) Montag den 2. Septembris – Abraham Dattler
Abraham Dattler biersieder Zur Glocken soll Zum bier warme spieß geben, welches wider ordnung, darumb er für und zu redt gestelt, der meldet In der Meß hab er frembde leüth beÿ sich gehapt, und denselben warme speiß geben, seÿen etliche Kauffleüth geweßen von Franckenthal & sonsten geb er kein warmen Costen, weder Häring, Wie es die ordnung vermag, vnd neben dem bier gar keinen Wein, frag auch nichts darnach, Wan Ime mein Herren die frembden aberkennen, dann waß er thue, thue er denselben, vff Ir pitt, zu gefallen, Wan wann erfahre das er anders geschaffen woll er inn meiner Herren straaff stehen. Der Meß halben hab er im Ungeld die gebüer erstattet. Wie sich dann auch inn demselben büchlin befindet, das er für dreÿ ohmen, die maaß Zur 12. d. 2. lib. 12. ß. 5 s. abgericht. Erkant, Mann soll Ime wider erlauben. Mr.

Abraham Dattler a acheté de l’avoine à l’encontre du règlement
1613, Protocole des Quinze (2 R 41)
(f° 224) Mittwoch den 15. Septembris. – Abraham Dattler
Abraham Dattler dem biersieder Zur Glocken 4. fiertel Weÿtzen vnd 8. fiertel gersten Vom marck heigeführt, welches der gersten halb Wider Ordnung, In dem Kein biersieder vfm marck einige gerst kauffen soll. So würde man auch darvonn Zureden haben. Erk. Mann soll Ihn beschicken vnd darüber hören.

Les Quinze refusent à Abraham Dattler l’autorisation de vendre son excédent de bière de mars à 6 deniers et non à 5 deniers mais l’autorisent à brasser autant de bière qu’il pourra pour la vendre l’été à condition de la faire d’abord goûter aux vérificateurs
1617, Protocole des Quinze (2 R 45)
(f° 106) Sambstag den 24. Maÿ. – Abraham Dattler, Biertax – Biersieden
Lt. Bittlinger erscheint vonn wegen Abraham Dattlers des biersieders Zur Glocken allhier, vnd vbergibt ein untertänige Supplication, so abgelesen worden, darinnen berichtet er, das er noch ettliche faß Mertzen bier im vorrhat, welches er nicht vff die 5. d. sonderen Zu dem end Zugerichtet, damit er sein behaußung beÿ gutem nahmen erhalten mög, dahero es Ihn auch ein mehreres gecostet, bitt derowegen Ime gnedig Zugestatten, das er allein solches Mertzen bier, so vff acht fuder fäßleins weiß, oder auch Zu Zeÿten frembden allhier ankommenden, in Vorstehender Meß die Maaß à 6 d. verkauffen mög, ohne einige enderung des Täffelins so außgehenkt würd vnd weÿl auch die hitzige Zeÿt allererst herbeÿ kompt, da nach dem bier starck nachfrag gehalten, aber mehrern theils allhier umb solche Zeÿt der gröste mangell gespührt würd, So woll mann Ime ferner gnedig verwillig. das er Zwischen hier vnd Johannis Baptistæ nechstkünfftig noch mehr bier, Zu der burgerschafft vnnd frembden notturfft sieden möge, Woll er solches allso Zurichten, damit seiner behaußung guter rueff erhalten werd. Lt. Bittlinger meldet noch weitter mündlich, das die acht fuder allso baldt vonn den Ungeltern köndten vffgenohmen werden, damitt gemeiner Statt nichts abgehe.
Erkant, Ist Ime sein erst begehren abgeschlagen, Im anderen mag er hie zwischen Johannis bier brauwen so viel er Khan, doch das er solches nicht außschencke, es haben es dann Zuor der bierschätzer versucht vnd probirt. B Mr

Abraham Dattler est autorisé à retirer un fût de bière qu’il a acheté à un marchand de Liège
1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
(f° 177-v) Sambstags den 28. Octobris – Abraham Datler der Biersieder Erscheint, Sagt hab Von einem frembden Kauffman Von Lüttich, der neben andern Wahren ein eintzige Tonn hierin, alhero gebracht, dieselbe vmb 27. fl. erkaufft, Wolle aber ihme auß dem Kauffhauß nicht gefolgt werd. Weil Kein frembder mehr alß ein halben last Zuverkauffen macht hatt, bitt ihme solche folgen zulaßen.
Erkant, Soll Ihme pleiben Vnd erlaubt sein faß Stuck vmb 3 ½ Zu verkauffen. Mr

Abraham Dattler se remarie en 1621 avec Marie, fille du marchand Quackest (Quackhard) de Cologne
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 322)
1621. Dominica Septuagesima. Abraham Dattler der Biersieder Zur Glocken, Vndt J: Maria, Johann Quackest Von Cöllen des gewesenen handelsmanns alhie hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Zinstag 6. Feb: (i 166)

Le mandataire de Abraham Dattler alors malade et sa femme Susanne Meyenthau hypothèquent la maison aux marchands associés Samuel Müller et Henri Lips.

1627 (13. Feb.), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 96-v
Erschienen wegen Georg Pfawen (welcher derselb leibs halben, an ietzo nicht außgehen Kann) sein schwager Melchior Christ der Federschmucker burger alhier, vnd Susanna Meÿenthawin sein Pfawen eheliche haußfr. bekanten
in gegensein H Samuel Müllers deß handelßmanns auch burgers alhie, daß sie Susanna vnd ihr haußwürth ihne Müllern vnd Heinrich Lipsen beeden Gewerbs gemeinern vffrecht schuldig seÿen Lx. lb
Vnderpfand 400. fl. so Abraham datler der Biersieder alhie wegen deß von ihnen den beed. Schuldbekennern erkaufften und gegen der Metzig über gelegenen haußes, noch am Kauffschilling schuldig

Abraham Dattler se remarie avec Anne Marie, fille du boucher Georges Reuter
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 90-v, n° 10)
1634. In Festo paschatos. H Abraham Datler der Biersieder vnd Burg. alhie und Jungfr. Anna Maria Jerg Reuter des mezigers vnd burgers alhie eheliche tochter (i 184)

Abraham Dattler meurt en laissant pour héritières ses deux filles adoptives Marie Surlet, mariée avec Jacques Lamblin de Sainte-Marie-aux-Mines, Judith Surle femme de Marc Hœllbeck, sa fille Marguerite Dattler femme du brasseur Jean Kolb, et son autre fille Salomé issue se son deuxième mariage avec Marie Quackhard. L’inventaire est dressé à leur requête et à celle de la veuve en troisième noces Anne Marie Reutter dans la maison rue des Pâtissiers. La masse propre à la veuve est de 4 739 livres, celle propre aux héritiers de 234 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 564 livres, le passif à 2 952 livres.
1635 (2. 9.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 4) n° 14
Inventarium undt Beschreibung Aller undt Jeder Haab Nahrung vndt güettere Ligender und Vahrender, So weÿlandt der Ehrengeachte und Vornehme herr Abraham Datler gewesener burger Alhie Zue Straßburg selige nach seinem Zeitlichen vndt sehlig. abscheidt aus dießer welt verlaße, vnd auf beschehen freundlich. vnd fleißig erfordern ansuch. und begehren der auch Ehrengeachten und Erbaren H Johann Kolben des biersieders Zu dem Straußen, und burgers alhie Zu Straßb. alß Ehevogts fr. Margarethæ Datlerin obgemelten Verstorbenen H seligen In erster ehe erzeügter Tochter Alß Zue einem Vierten theil, Item Sebastian Kuglers des Kupferschmidts als geschwornen Vogts Salome Datlerin deßelben In der mitlern ehe erzielten Töchterlins, auch zu einem Vierdten Theil, Item Pauli Tÿri burgers und handelßmanns Zur Mariakürch als Ehevogts fr. Judith Lambling mit beÿstand des Ehrenvesten fürsichtig und weÿßen H Johann Christoph Engelhardts E. E. Kleinen Rhats alhie beÿsitzers und Herr Isaac Billets als geschwornen vogts Abel, vnd hans Jacob Lambling aller dreÿ geschwisterden vnd weÿland Herrn Johann Lambling gewesenen Handelßmanns Zu Straßb. mit auch weÿland Fr: Maria Surletin mehrbenambsten Herrn Datlers seligen adoptirten Tochter selig. ehelich erzielten Tochter und Söhne auch Zue einem Vierdten theil, So dann Pauli Kürchers des Barbierers vnd burgers daselbsten alß geschwornen Curatoris auch weÿland frawen Judith Surlethin vil erwehnten H seligen adoptirten Tochter selig mit Marx Hölbeckh dem Barbierer ehelich erzeügter fünff Khinder Nahmens Margaretha, Dorothea, Johannes, Elisabetha, unndt Marx alß auch Zu einem Vierdten theil per Testamentum nuncupativum gesambter Erben Instituirter fleißig ersucht inventirt, durch die Ehren: und Tugendsame Fr. Annam Mariam Reütterlin vilberüerten verstorbenen H Abraham Datlers selig Hinderlaßene wittwe mit beÿstand der Ehrenvesten Hoch: und wohlgelehrten Herrn Johann Ernst Leüterspergers I.V.D. und E. E. Kleinen Raths wohlverordneten Procuratoris vnd Philippo Mangoldts Notarÿ Publici Ihres erbettenen Herrn und geschwornen Vogts (…) Beschehen Montags den 2. 9.bris A° 1635

In Einer Behaußung In der Statt Straßburg In der Fladergaßen gelegen, so Inn diße Verlaßenschafft gehörig vnd hernach Specificirt würdt, deßelben hindern Stockhs Ist befunden word. wie volgt
Vff der Obersten Büenen, Inn d. Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Neben Cammer D, Im haußöhren, Inn der Kuchen, Im undern Stocks In d. Obernstub, In der Kuch. Im mittlern Stock, Im Undern stockh, I, dem Gerümpel Kämmerlein, In d. Holtzkammer, Im Keller – In einem Keller In der Stroßen gelegen, So frawen Eblerin Zuständig
Eigenthumb ahn einer Behaußung so theilbar (T.) Item eine Behaußung (…)
Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Erstlichen ist den Erben vermög Inventarÿ über weÿland Fr. Mariæ Quarckhardin seel. Verlaßenschafft in A° 1634 auffgerichtet
der Erben, Wein und Lähren Faß 268, pfenningzinß hauptgüter 525, Schulden, Ergäntzung 2828, Summa summarum 6076 lb – Schulden 1336 lb, Nach deren Abzug 4739 lb
Hernach volgt die Beschreibung der Fraw Wittiben unveränderten Guths, haußrath 36, Frucht auff dem Kasten 78, Ergäntzung 75, Schuld 52, Summa summarum 234 lb
Endlichen Würdt auch die Theilbare Nahrung beschieben, haußrath 38, Behaußung 1540 (…) Summa summarum 3564 lb – Schulden 2952, Nach deren Abzug 601 lb
Summa finalis 5585
Wÿdemb So die Fr. Wittib die tag ihres lebens zugenüeßen hat, Inhalt hieuornen einuerleibter Eheberedung
Publicatio und Erclärung über hieuorgesetzten testament und beÿgefügte fernere disposition (…) Johann Kolben Burgers und biersieders zu dem Straußen alhie alß Ehevogt der auch ehren und tugendsamen frawen Margarethæ Datlerin deßelben eltisten Tochter, Zu einem Stammtheil, Sebastian Kuglers aucb burgers und Kupfferschmidts daselbsten als geschwornen Vogts Salome mehrberüerten H Datlerins selig. mit weÿland frawen Maria Quackhardtin seiner mitleri haußfr. selig erzeugten döchterlins Zum Andern Stammtheil (…)

La veuve Anne Marie se remarie en 1638 avec le barbier chirurgien Gabriel Braunstein
Mariage, cathédrale (luth. p. 414)

1638. 4. 9.br. Dominica XXIV Trin. H. Gabriel Braunstein der Balbierer Wundtartz Vnd Burger alhie, Vndt Fr. Anna Maria h. Abraham Dattlers Bier Würts Zur Glocken n. Witwe Eingesegnet Zinst. 13. 9.br (i 212)

Abraham Dattler vend la maison au tailleur Antoine Spach. En marge, quittance remise à Martin Hermann.

1633 (8. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 331
(Protocollat. fol. 62.) Erschienen Abraham Dattler, Biersieder Zur Glocken alhie,
hatt in gegensein Anthoni Spachen deß Schneiders auch burgers alhie (verkaufft)
hauß, hoffstat, höfflin und hinderhauß, mit allen andern ihren gebäwen, alhie gegen der Metzig vber neben Gabriel Neher dem schuhmacher & neben Georg Wincklers deß Weißbecken see. wittib und Erben hind. zum theil vff den Vlmergraben vnd zum theil vff besagts Wincklers witib vnd Erben, dauon gehen Jährlich auff Urbani 4. gld. gelts St. w. H. D. Ernst Heussen in hauptgut mit 100. fl. w. abzulösen, Jt. 7 ß 6 s bodenzinß vff Weÿhenachten dem Gürtlerhoff alhie, so seind sie auch noch verhafftet vmb 100. lb d dem Stifft S. Marx alhie, so vff erfordern erlegt, Inmittelst vff Joh. Bapt: verzinßt werd. müessen, sonst ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerde geschehen per 950. lb
[in margine :] die hierinn angegebene 100. lb dem Großen Gemeinen Allmusen Zu St. Marx gehörig seind durch Martin Hermann alß ietzig Possessorem hiering. behaußung abgelöst wd. Er dafür quittirt word. wie in deß Allmusens Reg. de A° 1560. biß 1653. inclusive fol. 364. mit mehrerm zu befinden ist

Fils d’Ulric Spach, Antoine Spach épouse en 1619 Madeleine, fille du cordier Thomas Klopffer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 298)

1619. Dominica Quinquagesima. Anthoni Spach der Schneider, Herrn Ulrich Spachen Hinderlaßener Sohn, Vndt J: Magdalena Thoman Klopffer des Seÿlers Hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Zinstag 16. feb: (i 154)

Antoine Spach vend la maison au farinier Martin Thierbach (Dürrenbach)

1635 (15. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 48-v
Wir ut spâ [Hans Carol Prechter der M. &] erschienen ist vnser Burger Anthoni Spach der Schneider (verkaufft)
auch vnserm Burger Martin Dürrenbach dem Meelman
Ein Vorder vnd hinderhauß, hoffstat vnd höfflin, mit allen and.en ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. gegen der Metzig vber, einseit neben Gabriel Neher dem Schuhmacher, anderseit neben weÿ: Georg Wincklers see. wittib und Erben, hinden Zum theil vff de Vlmergraben vnd Zum theil vf erstgedaht wittib vnd Erben stoßend dauon gehen Jährlich auf Urbani vier gulden gelts Straßburger wehrung D Ernst Heüssen in hauptgut mit 100 Gulden bemelter werung abzulösen, Item Sÿben schilling sechs pfenning bodenzinß auf weÿhenachten dem Gürtlerhoff alhie, So seind die Heüser annoch verhafftet vmb 100. pfundt dem Stifft St. Marx alhie (…) So dann vmb 700 Pfundt d Abraham Dattler dem Biersieder zur Glocken – vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 398 pfund

Originaire de Weissensee en Thuringe, le boulanger Martin Thierbach épouse en 1624 Jacqueline, fille du musicien Augustin Bietmann (ensuite Dietmann)
Mariage, cathédrale (luth. p. 178)
1624. Dominica 3. Trin : 13. Junÿ. Martin Thürbach von weissensee aus Thüringen der weisbeck, vnd J. Jacobe, Augustin Bietman den spielman n. tochter. eingesegnet montag 21. Junÿ (i 94)

Martin Thierbach devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage
1624, 4° Livre de bourgeoisie p. 69
Martin Dürbach Von Weißensee In Düring d. Weißbeckh empfangt d. Burgkrecht Von Jacobe Augustin Bietman deß Spülmans selig. hind.laßener Tochter Vnd Wüll beÿ den Beckh Zünfftig sein. Signatum den 15. Julÿ Ao 1624.

Martin Thierbach et sa sœur Barbe Thierbach femme du chaudronnier Sébastien Kugler vendent à leur beau-père Martin Hermann deux cinquième qui leur appartiennent dans la part paternelle de la maison

1652 (22. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 449
(Prot. fol. 138. fac. 2) Erschienen Martin Thierbach der schwartzbeckh und Barbara sein Schwester Sebastian Kuglers deß iüngern, Kupfferschmidts, eheliche haußfr. mit beÿstand ermeldts ihres Ehevogts
haben in gegensein Martin Hermanns deß Meelmanns ihres Stieff Vatters
ihre Zween fünffte theil ahne Zwen tritten theilen ahne Zweÿen häußern einem vordern und einem hindern, dero hoffstätten, höfflin und allen deren Gebäwen & alhie geg. der groß. Metzig hienüber, einseit neb. Anthoni Eisen dem Schuhmachern, anderseit neb. weÿl. Georg Winckhlers deß weißbeckh. seel. Erben, hind Zum theil vff den Olbergraben, und theilß vff die winckhlerische Kind. stoßend gelegen, von welch. gantz. Behaußung gehnd iahrs vff Urbani 4 fl. Wehr. lößig mit 100 fl. ermeldter wehr. Fr. Susannæ Bernerin, Item 7 ß 6 d iährlich. vff weÿhenachten.dem Gürtler hoff, Item 5 lib. vff Joh. Bapt: lößig mit 100. lib. dem Stüfft St. Marx, so ist diße Behaußung auch noch verhafftet geweß. umb 500. lib. weÿl. Abraham Dattlers deß Biersieders Zur Glockh seel. Erben, daran aber der Käuffer bißhero nach und nach abgetragen hatt, sonsten seÿe solche Behaußung ledig und eig. Und were dißer Verkauff und Kauff über die ietz specificirte Beschwärdt daran der Käuffer gewiß. word ist, welche derselbe auch (…) übernohmen – zu dem hiehero gehörig. rato übernohmen ) geschehen umb 70. lib

Originaire de Sundhoffen près de Colmar, le farinier Martin Hermann épouse en 1639 Jacqueline, veuve de Martin Thierbach : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – Zwisch. dem Ehrsamen v. bescheidenen Martin Herrmann, Von Sunthoffen, der Weißbecken an einem, v. dann d. Ehren: v. Tugendsamen frawen Jacobea Weÿl. Martin Dhierbachs, geweßenen Meelmanns v. burgers Zue Straßburg seel. hinderlaßenen Wittib andern theils (mit beÿstand) Martin Müllers ihres geschwornen Vogts, V. Hanß Lorentz dhierbachs deroselben Kinder Vogts (…) Welches alles beschehen v. abgehandelt Sambstags d. 13. 9.bris A° 1639. v. durch nich expedirt d. 25. Maÿ A° 1655. Johann Friderich Medler nots.

Mariage, cathédrale (luth. p 429)
1639. Dom: 24. Trinitatis. Martin Hermann der Meelman, Martin Hermans deß gewesenen Wirths von Sundhoffen hind.laßener ehelicher Sohn, Jacobea Martin Dürrbachs deß Meelmanns vnd burgers allhie nachgelaßene Wittib. Mont. den 2. Decemb. In der Ruprechts. eingesegnet (i 219)

Il devient bourgeois une semaine après son mariage
1639, 4° Livre de bourgeoisie p. 189
Martin Herman Von Sundthoffen der Mehlman Empfangt d. Burgerrecht von Jacobea, weÿl. Martin Dürbachs deß Mehlmans Seel: witiben Seiner Haußfrauwen vmb 8. gold fl. Ist noch ledigen Stants geweßen vnd würd Zu den Becken dienen Jur: den 9 Xbris 1639.

Martin Hermann demande le 28 octobre 1648 l’autorisation d’établir une boulangerie dans sa maison. La commision se réfère à des précédents. Elle constate que les boulangers sont déjà nombreux et que le pétitionnaire vient d’être emprisonné pendant deux jours pour une querelle avec ses voisines. Par ailleurs Martin Hermann a appris le métier de boulanger et plusieurs boulangeries ont fermé à proximité. La commission demande aux préposés aux feux d’inspecter la maison. Ils concluent dans leur rapport présenté le 17 novembre que la qu’on peut y faire sans danger un four à pain. La commission estime qu’une nouvelle boulangerie porterait préjudice au voisin Jean Conrad Ferber. Elle est d’avis que Jean Conrad Ferber continue à exercer le métier de boulanger et Martin Hermann celui de farinier. Martin Hermann se plaint en décembre que son voisin contrevient à la décision des Quinze en vendant de la farine, de la semoule, de l’avoine et des pois au détail.

1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
(f° 206) Sambst. den 28. 8.bris – Martin Hermann wegen Beckenwercks
Martin Hermann per M. Eggern d. Mehlgremp beÿ d. Metzig, pd. Supplicat: bitt daß Er daß beckenwerck in seiner behaußung treiben mög, vndt deßwegen vmb Augenschein. Erkandt, soll vffgeschlagen vndt die Sach ieht Zubedacht gezog.

(f° 210) Freÿtag den 3. 9.bris – Martin Hermann wegen Beckenwercks
H. Baur, H. Stör reassumiren Martin Hermanns deß Meelmanns gegen der Metzig supra folio 206. gesuchtes beckenwerckh, vnd laßen ex protocollis de a° 1643 et 47. Waß damahlen mit hans Georg Dambachen vndt den becken fest ingleichem begehren Vor war, ableßen, Nun seÿe nicht ohn, daß das Becken Handwerck ohne daß über setzt, bereits 2 beckenhäußer inn selber gegend, vnd Zwar Eins hart an Imploranten hauß, vnd Würdt die Willfaht nicht allein beÿ dem gesambten handtwerckh groß lamentirens, sondern auch beÿ der nechsten nachbaurin /.weilen diese beÿde Weiber ohne daß in stettigem Zanckh mit einander Leben./ nicht wenig händel vnndt Ungelegenheit verursachen, maßen dann daselbst ohne daß Jüngsten Schwetz händel Vorgegang., deßwegen Supplicant vnd sein haußfrau auß Erkandnuß E. E. Großen Raths Zween tag In hafft büßen soll.
Weilen aber auch supplicant Ein Arm gesell, der sein handtwerckh redlich erlehrnt, auch solches zu treiben billich nit Zuhindern, daß hauß gleichwohl vmb 1200. fl. beschwert vnd von den creditoren gezogen, darauf die 5. Kind. Mhh. Zu erbarmen kommen möchten, Item auch vor etlich Jahren Ein beckenhauß vffm Fischmarck abgangen, auch Vor Jahren daß bierhauß Zum Strauß Eines geweßen, vnd Im übrigen in dergleich ansuchen MHh. Kein gebundene handt haben, alß seindt die Herren Deputirte der ohnmaßgäblich. meinung, Es solte der augenschein per Obere Fewrherren eingenohmen /:undter deßen möchten Vielleicht die becken auch einkommen:/ köndte als dann ferner vom geschäfft geredn vndt nach befundenheit willfahrt od. abgeleint wd. Erkandt, würdt placidirt.

(f° 218) Sambstag den 11.ten 9.bris – Becken Meisterschafft et Cons. Ca. Martin Hermann
Becken Meisterschafft Item Hans Conrad Ferber, Weißbeck gegen der Metzig, so dann Hanß Heinrich Boch, Vincens Limpurger vnndt übrige Nachbaurschaft daselbst vbergeben per Bullian dreÿ und.schiedliche Supplicationes, Vnd bitten vff Mhh. Erkandnus supra fol. 210. vmb eingeführter ursach willen, Martin Hermann sein begehrtes beckenwerckh abzuleinen & Erkand, Vorig herren sollen die Sach bedencken.

(f° 219-v) Freÿtag den 17. 9.bris – Hans Conrad Ferber et Cons. Ca; Martin Hermanns beckenwerckh
H. Baur und H. Stör Laßen die Verschiennen Sambstag Von E. E. Zunfft der becken, wie auch den Nachbaurschafft vnd hanß Conrad Ferbers des weißbecken, Wid. Martin Hermanns begehrtes beckenrecht, Einkommene Supplicationes ableßen. Ob nun wohl der, Von Obern Fewr Herren Jüngst eingenommene Augenschein, Wie solcher in Fewer, Augenschein Protocollo fol: 180. verzeichnet Zuerkennen gibt, daß das Fewer recht in gedachten Hermanns hauß wohl Zu v.gönnen vnd ein Bachoffen ohne sonderen gefahr vfzurichten were, So find. doch die Herren Deputirte vnd erschiedliche in gegenseitig. Supplicationibus eingeführte motiven vndt sonderlich aber die nachfolgende, von solchem grundt, benantlich daß (1) die beede beckenhäußer so nahe an einand. kämen, d. beÿ beeden läden fast kein und.scheid Were, welches (2) großen Zanckh noch mehrere verbitterung bevorab Zwisch. den 2 bißigen weibern, vnndt also bestendige Ungelegenheit causiren würde & (3) Ferber gleich wohl 7. Hermann aber nur noch 3. Kind. beÿ sich vnndt dann auch (4) In selber refier vnd gleichsamb nit vber j. od. 2. Steinwürff Von Einand. sich vff 9. od. 10. beckenhäußer befinden & daß Sie dahero nit sehen konnen Wie Hermann In seinem begehren Zu willfahren, sondern vermeinen* Jedoch ohne Einige maßgebung, Es solte ihme an diesem orth daß beckenwerckh Zutreiben abgeleint, sond.n Er beÿ seinem Meelverkauff gelaßen, hingegen aber auch seinem nachbauren, weilen mann die eüsverliche* nachricht, ob wolte Er Jenem Zutrutz, neben dem beckenrecht auch Wannen außstellen, angezeigt werden, daß Er sich deß Wannenrechts sonderlich so lang bede heußer In dem Stand verbleiben, allerdings und gäntzlich enthalten, also allein beÿ seinem beckenwerckh vnd Jener allein beÿm wannenrecht verbleiben solle, alles vff belieben MGhh.
Erkandt, würd der Herren Deputirt. bedencken placidirt.
[in margine :] Sambt. den 18. dito Ist Hermann u. Ferbern in ph. Jr. Kippenheim v. H. Dieffenbechers bescheid angezeigt.

(f° 238) Sambstag den 9. Xbris – Martin Hermann Ca. Hans Conrad Ferbern
Martin Hermann der Meelmann per Eggen Contra Hans Conrad Ferbern den becken seinen Nachbauren, Clagt daß derselbe MHh. Jüngsten Erkandnuß Zu Wid. nicht allein Meel und grieß sondern auch Gerst und Erbßen Sester Weiß verkaufft & bitt ihme Zur parition anzuhalten. Bullian pro citato ad proximam begehrt, ille setzts.
Erkandt soll beclagten auß dem Semel mehl und grieß, durch auß nichts von gekörn, od. andern Stucken Zum Meelwerck gehörig, wed. in noch außerhalb dem hauß verkaufen, beÿ straff 5. lb. d. so offt dar wid. beschiht
[in margine :] den 13. diß Ist Hermann wie auch Ferbern v. seiner Frawen in E. Jr. Kippenh. H. Dieffenbechers bescheid angezeigt worden.

Les Quinze confirment Martin Hermann dans son droit de vannage.
1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
(f° 37) Sambstag den 15. Februarÿ. – Martin Herman wegen Wannenrechts
Martin Herman pro filio Hanß Georgen, p. Wilden, prod: Zunfftschein, vnd pitt vmb gn. confirmation, erlangt. Wannenrechts. Erkandt, willfahrt, vnd ist schein gefertiget.

Le chapelier André Thierbach et sa sœur Salomé Thierbach femme de Paul Lorentz vendent deux autres cinquièmes à leur beau-père Martin Hermann

1657 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 504
(Protocoll. fol. 67.) Erschienen Andres Thierbach der huetmacher und Salome sein Schwester, Paulus Lorentz Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, wie auch Martin Thierbach deß haußfewrers ihres eheleiblich. Bruders und Sebastian Kuglers deß Kupfferschmidts ihres Schwagers
in gegensein Martin Herrmanns deß Meelmanns ihres Stieffvatters
Zween fünffte theil ahne zwen tritten theilen ahne Zweÿen häußern einen vordern und hindern, deren hoffstätten, höfflin, und allen ihren Gebäwen & alhie geg. der groß. Metzig hienüber, einseit neben Anthoni Eisen dem Schuhmachern, anderseit neben hannß Georg Planckh dem Weißbeckh. hind. theils vff den Ulbergraben, theilß vff erstgemelt. Blanckh stoßend geleg., daran der übrige ein fünffte theil am Zweÿten theil sampt dem haupt tritten theil dem Käufferen ehevögtlich. weiße Zustehe, von welch. gantz. Behaußung gehend iahrs vff Vrbani 4. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. ermelter Wehr., Fr. Susannä Bronnerin, Item 7 ß 6 d iährlich vff weÿhenacht. dem Gürtler hoff, Item 5 lib vff Joh. Bapt: lößig mit 100. lib. dem groß. gemeinen allmosen Zu St Marx, So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 337. lib. 10. ß rest ahne 500 lib weÿl. Abraham Dattlers geweßenen Biersieders Zur Glockh nunmehr seel. nachgelaßenen Erben – zu dem hieheri gehörig. rato übernohmen – umb 70 pfund

Martin Hermann renonce au nom de sa femme Jacqueline à la jouissance viagère de la succession de Martin Thierbach en faveur des quatre enfants issus du premier mariage
1657 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 505
Erschienen Martin Herrmann der Meelmann alß Ehevogt Jacobeæ, weÿl. Martin Thierbachs deß ältern geweßenen Meelmanns seel. Wittibin, an einem,
So dann Martin Thierbach der haußfewrer, Barbara Sebastian Kuglers deß Kupfferschmidts Eheweib mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts, Andres Thierbach der huetmach., Vnd Salome Paulus Lorentz deß Metzgers Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, alle vier Geschwisterd, und obernannts Martin Thierbachs deß ältern Zu vier fünffte, theilen Erben, am andern theil
Zeigten an und bekannten geg. einand. freÿ gutwillig offentlich Wiewohl. Sie Jacobæ die Muter sein Martin Thierbachs deß ältern Verlaßenschafft, salvâ legitimâ, die tag ihres lebens widems weiß Zu genießen befugt geweß. were, hette Sie iedoch vff solch. widems nieß gutwillig verzug gethan (…)

Martin Hermann rachète un capital assis sur la maison en vertu d’un titre de 1548.

1670 (4. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 456-v
Erschienen H. Johann Georg Lemp der Apothecker, alß Curator Fr. Susannæ Gernerin
in gegensein Martin Hermanns deß Meelmanns
bekannt daß derselbe 100. fl. Straßb. erlegt und dadurch die Jenige 4. fl. straßb. Wehr. iährlich. term° Urbani fallenden zinnßes, so Er, Vermög eines Latinisch. pergamentinen sub dato 15. Calendas Junÿ Anno 1548. durch weÿl. H Sebastianum Metzgern alß deß Bischofflichen hoffs damahlig. Contractuum Notarium nunmehr seel. mit deß hoffs anhangenden Insigel außgefertigten Zinnßbrieffs, Von seiner allhier gegen der Metzig hinüber gelegener Behaußung

Martin Hermann meurt le 25 août 1672 en délaissant trois enfants réduits à la part légitime. Le défunt a légué la maison face à la grande Boucherie à son fils cadet Jean Georges. La masse propre à la veuve est de 644 livres, celle propre aux héritiers de 26 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 445 livres, le passif à 134 livres.

1672 (4. 9.bris), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 7) n° 192
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt jeder haab, nahrung V. güeter, so Weÿl. der Ehrenhafft V. Vorgeachte Herr Martin Herrmann, Meelmann V. Burger alhier, nach seinem den 26. Augusti dießes Zue end gemelten jars aus dießer Zergänglich. Welt genommenen seel. hienscheiden hinder ihme V.laßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern Vnd begehren Mstr. Samuel Herrmanns Vndt Hanß Georg Herrmanns beeder haußfeurer Vndt burgere alhier, So dann Fr: Jacobea Hermännin H. Johann Christoph Kertzdörffers glaßers v. burgers alhier haußfrau mit beÿstand deßelben, sein Martin Herrmanns seel. mit nachgemelter hinterbliebener Wittibin Ehelich erzielter dreÿer Kindere Vnd per Testamentum in Legitimam instituirter Erben, deren Kinder in das übrige d. Stämmer nach eingesetzet seindt, durch die Tugendsame fraw Jacobeam Dietmännin des v.storbenen seelig. hinterbliebene Wittib mit beÿstand Mstr Pauli Weinschencken Stub. vatters d. beck. knecht stub. ihres geordnet V. geschworenen Vogts (…) Actum Straßburg in fernerem beÿseÿn Hn Seb. Kuglers Kupferschmidts v. Mstr. Andreæ dhierbachs hutmachers beed. burger allhier Montags den 4. Novembris A° 1672.

In einer d. Statt Straßburg geg. d. großen Metzig über gelegenen, hiehero gehörigen vndt hernach beschriebenen behausung ist befund. Word. Wie volgt
Ahne Haußrhat. Auff d. obern bühnen, Auf d. undern bühnen, In d. Cammern A, In d. Cammern B, In d. Cammern C im hindern Stock, In d. obern Vordern Stuben, In dem hindern Stüblein, In dem vndern od. gad. stüblein, Im höfflein, Im gad., Im Keller
Ahne Früchten vndt Meel. Auff Hanß Georg Hermanns Casten, Auff dem Kasten im Bruderhoff, In d. Wohn behaußung auff dem Casten, Im gaden auff dem banck
Eigenthum ane einer behaußung. Item einen Vordern Vndt einen hinderhauß hoffstatt Vndt höfflein mit allen ihren gebäwen, begriffen, Weitt. Rechten, Zugehörd. V. gerechtigkeitt. gelegen in d. Statt Straßb. gegen der großen Metzig über eins. neben Mstr Hanß Georg Planck dem Weißb. v. burgern alhier, anderseit H. Hannß Conrad Simon dem barbierer V. auch burger allhier, hinden Zum theil auf dem Ulmer graben Vndt theils auf erstgemelt.H Planck stoßend. Davon jährlichen d. Statt Straßb. d.thurn auf Jacobi 10. ß d. Zinß, So dann 7. ß 6 d dem Gürtler hoff allhier jährlich auf weÿhenachten abzurichten aber dieselbige freÿ ledig v. eigen, Vndt über gemeltte beschwerd. hiehero Wie dieselbige hans Georgen dem jüngst. Sohn dießer tagen in beÿsein d. H. Testamentarien überlaßen worden angeschlagen seind Nemblichen pro 2100. fl. gehört d. Fr. Wittib für Unverändert Vordrist Ein dritter theil so da thut 350 lb. Und ane den übrigen Zweÿtten theil Wiederumb ein 5. theil so da ist 140. lb Thut also d. Wittib gantze Unveränderte theil nemlich 490 lb.. Darüber Vorhanden 2 teutsche p.gamönine Kauffbrieff, mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel deren d. Erste datirt d. 22. Julÿ A° 1652. besagt wie d. V.storbene Martin Herrmann Von Martin dherbach den schwartzb. v. Barbara seiner Schwester H. Seb. Kuglers deß Kupfferschmidts Eheliche haußfr. ihre 2/3. theil ane 2/3. theille an sich erkaufft, d. andere sub dato d. 23. 9.bris A° 1657. inhaltend wie d. seelig v.storbene Von Andreæ dhierbachen den hutmachern v. Salome seiner Schwester, Paul Lorentz deß Metzgers haußfrawen ihre 2/5. theil ane 2/3. theillen abgehandelt hatt, beede not. mit N° 1.
Itel Was das jenige in d Burggaß gelegene beckenhauß (…)
Ergäntzung der fr. Wittib unveränderter guths. Erstl. Auß dem über weÿl. h : meister Dhierbachs gewesenen Meelmans v. burgere Zue Straßb. ihres Ersten haußwürths seel. V.laßenschafft durch auch Weÿl. Notarium H Caspar Medlern seel. A° 1639. d. 23. 7.bris auffgerichteten Inventario. 165 lb, Abzuf 40, Restierende Ergäntzung 124 lb.
Der Fraw Wittib unverändert Vermögen, 1) d haußrath 72, 2) Silber 43, 3) gold ring 1, 4) Eÿgenthumb an i. behaußung 403, 5) Ergäntzung 124, Summa summarum 644 lb
Solchem nach volgt nun auch die beschreibung der Erben Unverändert Nahrung allein in Volgender Kleidung vnd Weißen gezeüg bestehet (…) 26 lb
Endl. Wirt auch das gemein Verantwortung vndt theilbar guth, so in Volgend. rubricen bestehetn beschriben 1) s haußrath 61, 2) Schiff v. geschirr 10, 3) Frücht v. Meel 548, 4) Wein v. lehrer Vaß 85, 5) Silber geschirr 48, 6) gld. Ring 4 ß 7) baarschafft 804, 8) beßerung ane häußern 747, 9) Activ Schulden 137, Summa summarum 2445 – Passiv Schulden 134 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2980 lb
Copia Testamenti clausi vel inscriptis. Ich Martin Herrmann und ich Jacobe Dietmännin beede Ehegemächte und burgere Zu Straßburg (…) Zum sechst. ist unß. beed. Testirend Eheleuth ernstich will u. meinung, d. nach Unßerm. seel. ableib. wann nemlich d. von uns einand. v.schaffte usufructus seine endschafft erreicht hab. wird, Unßerm Sohn Hanß Georg Herrmann, dafern d.selbe alß dann noch beÿ leb. sein wird, Unß.e alhier in Straßburg geg d groß Metzig üb. gelegene wohnbehaußung umb 800 pfund v. seinen übrig. mit Erben Käufflich überlaß. werd. (…) Darnach u. Zum Siebend. so p.legiren u. v.mach. wir Unß.m Sohn Samuel Herrmann auch auff vorgemelt. unß. beed.seits töldich. hientritt, Unß.e Eigenthümliche ane d. Burggaß alhier gelegene Behaußung umb 500 Pfund Pfenning (…) Und dieweilen Zum 11. die benambß: u. einsetzung d. Erben d: wesentlichs hauptstück eines Jed. Testaments ist, so ernenne Ich Martin Hermann Zu meinen recht. u. ungezweiffelt. Erb. meine mit ietzig. meiner haußfr. Jacobea Dietmännin ehelich erzielte 3. Kind. benantlich. Samuelen, Hanß Geörg. u. Jacobeam, doch dergestalt, d. Sie weit. nicht dan in Legitima eingesetzt sein (…), Ich Jacobea Dietmännin ab. setze Zu meinen Erb. ein, meine in erst. u. and.re Ehe erziehte Kind. nemlich Martin, Barbaram, Andream und Salome, so ich mit meinem esten haußwürth Martin dhierbach. den Meelman ehelich erzeugt, so dann Samuelen, Hanß Geörg u. Jacoben, die ich mit ietzigem meinen Ehemann Martin Herrmann auch Meelmann ehelich erziehlt, doch d.gestalt, d. von meinen Kind. erster Ehe, dreÿ benantlich. Martin, Barbara u Salomen so d. Kind.n and.er Ehe ab. alle dreÿ nemlich Samuel, Hans Geörg u. Jacobe allein umb ihren Pflichttheil zu Latein Legitima genant, eingesetzt sein (…). Gescheh. in des heÿl. Reichs freÿ Statt Straßburg, sontags d. 14. Monatstag Julÿ Ao. 1667. – Copia Instrumenti, Johann Georg Redtslob, Sacra Imp.iali Authoritate Notarius publicus ac Civis Argentinensis – Copia Nach Dispositionis – Erklärungen, dinstags d. 29. 8.vris A° 1672. – Vergleich, d. 13. 9.bris A° 1672, Philippß Heinrich Theus, Nots.
Den 30. Maÿ A° 1673 hab Ich d. Fr. Wittiben als kranck v. Zu bette geg. (…) überlieffert
Copia Eheberedung (…) Welches alles beschehen v. abgehandelt Sambstags d. 13. 9.bris A° 1639. v. durch nich expedirt d. 25. Maÿ A° 1655. Johann Friderich Medler nots.
N° 193 General Theil Buch

Biens dont la veuve a la jouissance viagère et liquidation de la succession
1673 (20. Februarÿ), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 8)
N° 198 – Wÿdemb Welchen fraw Jacobe Herrmännin lebtägig Zu usufruiren hat, Vndt nach dero seel. hientritt auf die Herrmännische Kindts Kind. Eigenthümlichen Zufallet, auffgerichtet Anno 1673. (…) Fraw Jacobe Dietmännin gemelt. Herrn Hermann seel. hinderbliebene Wittib – Donnerstags d. 20. Februarÿ A° 1673
N° 197 – Abrechnung Zwischen Frawen Jacobeæ Dietmännin herrn Martin Herrmanns deß Meelmanns und burgers alhier hinderbliebenen Wittibin
Vndt derselben Kindern Letzter Ehe nammentlich an Samuel und hanß Georg Herrmann Undt Jacobæ Kertzendörfferin alß Herrmännischen Erben
Wegen deren beÿ der inventation Zu bezahlung der Stallgebühr Inventiren vnd theil : auch anderer Kösten außgesetzten 50 lb. d. (…) Donnerstags d. 20. Februarÿ A° 1673

Partage de la succession suite à un acte dressé par le notaire Christophe Schübler après la mort de Jacqueline Dietmann le 17 mars 1674.
1674 (27.3.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 7) n° 7
Zuwißen demnach Weÿl. Fr. Jacobe Dietmännin auch weÿl. Herrn Martin Hermanns geweßenen Mehlmanns, vndt Burgers alhie Zu Straßburg hinderlaßene Wittib den 17. Martÿ dieses fortlauffend. 1674. Jahrs ihr Zeitliches leben quittirt, So ist darauff den 24. hujus deroselben Verlaßenschafft vnd Ihr gesambte Erben In Süben Stammtheil vertheilt, vndt waß weÿl. Fr. Barbara Dierbachin, Herrn Sebastian Kuglers Statt Kupfferschmidts vnd burgers alhie Zu Straßburg geweßene haußfr. seel. hinderlaßene 6. Kinder alß obgedachter Fr. Jacobe Dietmännin hind.blibenen Enckheln für Einen, Sÿbend. Stammtheil durch alle rubricen zu gefallen, das findet sich alles ordentlich vnd umbständlich In dem durch H Christoff Scheüblern Not. Cæs: auch E. E. Großen Raths Jetzmahlig. beÿsitzern darüber ord. in gedacht. 1674. Jahr außgefertigt Special Theil Register, die weilen aber Zwen Sohn Majorennes darunder Elster alhier d. and. ab. vff der Wanderschafft vnd die Zwo döchter verheurathet seind (…)
A. Fr. Anna Barbara, B. Martinus, C. Jgfr. Anna Maria, D. Johannes, E. Fr. Ursula, F. Sebastian

Insinuation à la Chambre des Contrats d’un contrat passé entre les héritiers majeurs et mineurs
1674 (25. April), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 247
Martin Dierbach der Haußfeurer für sich selbsten, herr Johann Ludwig Kuentz der Meßerschmidt und E.E. Kleinen Rhats alter beÿsitzer alß Vogt weÿl. Barbaræ Dürbachin, mit H Sebastian Kuglern der Statt Kupfferschmidt ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder, mit beÿstand ietzgedachts ihres eheleiblichen Vatters Andres Dürbach der Hutmacher für sich selbsten, H. Johann Jacob Stich Not. alß Theil Vogt weÿl. Salomeen Dürbachin mit auch weÿl. Paul Lorentzen dem Metzger ehelich erziehlten Kinder, alle Vier weÿl. frawen Jacobæ Dietmännin in erster Ehe, mit weÿl. Martin Dürbachen dem Mehlmann ehelich Erziehlte Kinder, ferners Samuel Hermann der Schwartzbeckh, hannß Georg Hermann der Mehlmann, beede für sich selbsten und Christoph Kertzendörffer der Glaser als Ehevogt Jacobeæ Hermännin, alle dreÿ obgedachter Jacobæ Dietmännin mit weÿl. Martin Hermann geweßenen Mehlmann ehelich erziehlter Kinder, an einem, Mehr herr Josias Gerner der handelßmann alß Vogt Vorbesagter Jacobeæ mit bemeltem Kertzendörffer erzeügter Kinder, Philipp Körner der Weinhändler alß Vogt Samuel Hermanns erziehlter Kinder, so dann hannß Georg Keller der Schneider alß Curator hannß Georg Hermanns ehelicher Kinder am andern, und beÿde theil mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿden herren Johann Baptistæ Fechers und heren Johann Philipp Braunen deß ältern, beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ad Contractus Minorum insonderheit deputirter, haben Einen beÿ wohlgedachtem Rhat producirten, am 11. April in abgeleßenen uff der Herren deputirten beschehene relation, und der Parten Verspruch und der Vögt behabung obrigkeitlich confirmirten Vertrag hierbeÿ Vorgelegt und daß derselbe dem Cancelleÿ Contract Protocollo Verbotenus inserirt werden möchte, gebetten, allermaßen auch darauff erfolget ist, und laut derselbe Von wort Zu wort also

Le farinier Jean Georges Hermann épouse en 1665 Marguerite Schmutz, fille du pêcheur Nicolas Schmutz : contrat tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrsahmen und bescheidenen Hanß Georg Herrmann, dem ledigen Mehlmann, des Ehrenhafften und Vorachtbahrn Herrn Martin Herrmanns, Mehlmanns und burgers alhier Zu Straßburg Eheleiblichen Sohn, als dem Bräutigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrawen Margaretha Schmutzin, des Ehrengeachten Niclaus Schmutzen, Fischers und Burgers alhier Zu Straßburg Ehelich erzeugten dochter, als der Jungfraw hochzeiterin am andern theil – So beschehen und Zugangen in des Heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg, Mittwochs den 9. Monathstag Martÿ Anno 1665. Johann Georg Redslob, sacra Imperiali auth: Notarius publicus ac civis Argent.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 134, n° XI)
1665. Dom. Misericord. Johann Georg Hermann d. Meelmann Martin Hermanns deß meelmanns Ehl. sohn undt Jungfr. Margaretha H. Nicolai Schmutzen deß fischers Ehl. tochter (i 135)

Jean Georges Hermann et Marguerite Schmutz hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Samuel Hermann

1674 (27. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 475
Hannß Georg Herrmann der Meelmann und Margaretha sein Eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit assistentz Niclaus Schmutzen deß Fischers und hannß Georg Kellers deß Schneiders ihres resp. eheleiblichen Bruders und Schwagers laß deroselben erbettener nechster Verwanther
in gegensein H. Philipp Körners deß Weinhändlers alß Vogts Samuel Herrmanns deß haußfewrers Kinder erster Ehe, mit beÿstand erstgedachts Ihres Vatters
Unterpfand, hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier gegen der Großen Metzig hienüber, einseit neben H. hannß Conrad Simon dem Barbierer, anderseit neben hannß Georg Blanckhen dem Weißbeckhen hinden uff demselben und den ulbergraben stoßend gelegen

Jean Georges Hermann hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du brasseur Georges Pick

1706 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 917-v
Joh. Georg Herrmann meelmann
in gegensein Joh. Jacob Kamm gastgebers zuem Geist alß vogt Georg Picken bierwürths zuem Schwartzen Bähren 2 söhne – schuldig seÿe 750 pfund
unterpfand, seine behaußung gegen der metzig über, einseit neben Joh. Philipp Blanck weißbecken anderseit neben Joh. Philipp ferber Gremp hinten auf hn Blancken stoßend

Jean Georges Hermann meurt le 28 février 1710 en délaissant huit enfants dont les deux aînés sont établis en Allemagne. La masse propre à la veuve est de 171 livres, celle propre aux héritiers de 324 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1144 livres, le passif à 146 livres.

1710 (1.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 24)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿl. der Ehrenhafft und Achtbare H. Johann Georg Hermann, geweßener Meelhändler vnd Burger Zu Straßburg nunmehr seel: nach seinem Freÿtags den 28. Februarÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des abgeleibten Herrn seel: mit hernach gemelter seiner hinterlaßenen Fraw Wittwen ehelich erzeügter Kinder vnd ab intestato verlaßener Erben ane folgendem folio benambßet, inventirt, durch die Ehren: vnd tugendsame Fraw Margaretham Hermännin gebohrne Schmutzin die hinderlaßene Wittib, mit beÿstand H. Johann Daniel Kuhnen, des Meelmanns vnd Burgers alhier, Ihres ane Vogtsstatt erbettenen Assistent. (…) So beschehen in Straßburg, Dienstags den 1. Aprilis Anno 1710.
Der abgeleibte seel: hat so wohlen Per Testamentum aus auch ab intestato Zu Erben verlaßen, Erstlichen H. Johann Georg Hermann, der Rechten befließene, der Zeit im Reich sich enthatend vnd Fraw Annam Margaretham Rothin gebohrne Hermännin, H. Frantz Rothen, vormaligen Weißbecken vnd burgers alhier, anietzo Zu Heÿlbronn wohnhaft haußfraw, beede allein in Legitimam: vnd den Ihnen von rechtswegen gebührenden Pflichttheil, In dero beede Nahmen weilen Sie abweßend, auch ohnverburgert, der Wohl Ehren Vest, Großachtbahre vnd vornehme Herr Peter Kornmann, Wohlberühmbter handelßmann vnd Banquier, auch E. E. Kleinen Raths Wohlverdienter Beÿsitzer, als auß Wohlermelt Kleinen raths mittel hierzu Insonderheit verordneter Herr Deputatus, dießer Inventation beÿgewohnt.
In alles übrige aber H. Johann Martin Hermann, Weißbecken vndt burger alhier, vor sich selbsten, Item Fraw Annam Dorotheam, H. Samuel Schrag Statt Seÿlers vnd Burgers allhier haußfrau, mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts, Ferners Fraw Annam Catharinam, H. Johann Philipp Kleinen, Metzgers vnd burgers alhier Ehewürthin, mit assistentz deßelben, Weiters Fraw Annam Mariam, Johann Martin Albecht, Meelmanns vnd burgers alhier Eheliebste, Mehr Samuel Hermann, ohlmann vnd burger alhier, Vnd dann Frauw Jacobeam, Herrn M: Michael Friderich Böhme, wohlmeritirten treüwfleißig. diaconi in der Predig. Kirch alhier, Vielgeliebte fraw Ehewürthin, mit beÿstand deßelben. Und also alle acht des in Gott ruhenden Herrn seel: mit eingangs erwehnter seiner hinderlaßener Fraw Wittwe ehelich erzeugte resp. Söhn und Döchter, vnd sowohlen ab intestato alß auch per Testamentum Jedoch ungleich. ratis instituirte Erben.
Bericht wegen eingangs gemelter Verlaßenschafft betreffendt. Zu wißen, daß zwar mehrernandte beede Eheleuth sich in der Eheberedung wie hievor Zu sehen, ein unverändert guth vorbehalten, auch der fraw Wittib bericht nach solche ordnungsmeßig inventiren, das Inventarium aber darüber nicht ausfertigen laßen, weilen es nun bereits über 45. Jahr angestanden, Sie die Wittib nicht mehr eigentlich durch welch. Notarium es beschehen, wenig. was Sie einand. sonderlich vor haußrath vnd vahrend. haab, außer daß gedachte Wittib ein außbereit bett vnd dergelichen mobilien gehabt, dafür Ihro hernach 36. lb. ergäntzt word., zugebracht (…)

In einer alhier Zu Straßburg gegen der großen Metzig über gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. word. wie Volget.
hützenwerckh. In d. Kammer A, In d. Kammer B, In d. Kammer C, In d. Kammer D
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Item Ein Vord. vnd hind. hauß hoffstatt v. höfflein m. allen deren Gebawen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg gegen der großen Metzig hinüber, Einseit neben Herrn Johann Jacob wagner dem Krempen, anderseit neben Herrn Johann Philipp Blancken dem weißbecken hind. Zum theil auff de Ulber graben, v. Zum theil auff erstgemelten H. Blancken stoßend. Davon gehen Jährlich 7. ß 6 d bodenzinß dem gürtlerhoff alhier. Ferner 10. ß wegen der s.v. Proveÿ dem Pfenningthurn allmend Zinnß. Sonst freÿ ledig vnd eigen, über solche beschwerd. durch die geschworne Werckmeistere Vermög überschickten Schatzzeduls annoch æstimirt Vor 715. lb. Über hievorgeschriebene behaußung welche der abgeleibte Herr seel. beÿ weÿl. Herrn Martin Herrmann geweßenen Meelmanns Seines Vatters seel. Abtheilung, theils Erbs theils prælegats weiß bekommen besagen zween alte teutsche Pergamentener Kauffbrieff m. d. Cantzleÿ contract Stuben anhangenden Insigeln datirt den 20. Julÿ 1652. v.23.t 9.bris 1657. Dabeÿ noch ferner Zweÿ alte Pergamentene Kauffbrieff befindlich.
Ergäntzung der Erben Unveränderten guths
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. Schuld 25, Sa. der Ergäntzung 146, Summa summarum 171 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. Kleÿder 24, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 715, Summa summarum 739 – Schulden 414, Nach deren Abzug 324 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft , Sa. haußraths 166, Sa. Früchten, Gekörns vnd Meels Zum Meelhandel gehörig 103n Sa. Wein und leeren vaß 37, Sa. Schiffmann Zum Meelhandel 10, Sa. Silbers 58, Sa. Guldenen Ring 15, Sa. der baarschafft 100, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Schulden 602, Summa summarum 1144 lb – Schulden 146 lb, Nach deren Abzug 982 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1362 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) So beschehen und Zugangen in des Heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg, Mittwochs den 9. Monathstag Martÿ Anno 1665. Johann Georg Redslob, sacra Imperiali auth: Notarius publicus ac civis Argent.
Copia Testamenti clausi – Ich Johann Georg Hermann vnd Anna Margaretha gebohrne Schmutzin beede Eheleüthe vndt burgere alhier Zu Straßburg (…) Zugangen Vnd beschehen In der Königlichen Statt Straßburg Donnerstags den 28. Monaths Tag Februarÿ Im Jahr des Herren alß man Zahlte 1709. [unterzeichnet] Johann Georg Herrmann, Anna Margaretha Herrmännin

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728, f° 149 n° 15)
1710. Freÿtag den 28.t febr. ist gestorben und Montag darauff nach gehaltener Leichpred. in der Pred. Kirche nach S Helenen begraben worden H Joh: Georg Herrmann, burger und Meelhand. allhier ætat. 67. jahr, bezeug. solches neben mir [unterzeichnet] Samuel Herrman als sohn, Michael Friderius Böhm als tochter Mann (i 150)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1710, Livres de la Taille (VII 1174), n° 174
(Becker, F., N° 504) Weÿl. Hannß Geörg Herrmanns geweßenen Mehlhändlers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 91.b, 1362. lb. 7 ß 6 d., die machen 2700. fl., derselbe verstallte Hiengegen 3800 fl.
Extat das Stallgelt pro 1710 – 7 lb 1 ß
Gebott – 1 Lehrbrieff 11 d
Abhandlung – 1 lb 12 ß 6 d – Summa 8. lb 15 ß 2 d
Abzug. H. Johann Geörg Herrmann J.C. und frau Anna Margaretha gebohrne Herrmännin Frantz Rohten des Becken Zu Hailbronn Ehel. haußfrau beede alhier ohnverburgert haben von deren angefallenen Vätterlichen Legitimæ der 61. lb. 4. ß 11. d. jedes ane Abzug Zu erlegen 6. lb. 2. ß 6. d. alßo beede Zusammen, 12. lb.
dt. omn. d. 5° Novembr. 1710.

Partage du mobilier entre la veuve et les enfants
1715 (4.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 33)
Abtheilungs Concept Über die Jenige Mobilia Silber vnd Guldene Ring so fraw Anna Margaretha Hermännin gebohrne Schmutzin, weÿl. H. Johann Georg Hermanns gewesenen Meelmanns vnd burgers allhier seel. hinderlaßene Wittib, ihren alhie Zu Straßburg wohnenden: vnd verburgerten resp° Zweÿen Söhne vnd vier döchtere auß freÿem willen nach beÿ dero lebzeiten eigenthümlich. überlaßen (…) auffgerichtet den 4. Martÿ 1715.

La maison revient en 1717 par cession à Anne Marie Hermann (voir l’inventaire dressé en 1743).
Le farinier Martin Albrecht épouse en 1698 Anne Marie Hermann

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 91, n° 29) 1698. Mittw. d. 15. 8.br. wurd. nach ordentl. außruff. copulirt Martin Albrecht d. Mehlman v. burger alhie, J Anna Maria Johann Georg Hermanns des B. v. Mehlmanns allhier ehl. T. [unterzeichnet] Martin Albrecht als hochzeiter, Anna Maria Hermänin alß hochzeiterin, Christoff Herrman als bruder (i 90)

Jean Martin Albrecht et Anne Marie Hermann font un testament par lequel ils lèguent la maison et la grange au quai des Bateliers à leur fils Jean Georges, meunier à Bischofsheim à la Haute-Montée (Rheinbischofsheim en Bade)
1735 (6. 8.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 383
Testamentum nuncupativum – persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenhaffte vndt vorachtbahre Herr Johann Martin Albrecht der Meelmann vnd die Viel ehren vnd tugendbegabte fraw Anna Maria gebohrne Herrmännin Eheleuthe vndt burgere alhier , beede durch die Gnade Gottes aufrecht gesund gehend vnd Stehender leiber, auch dabeÿ guter richtiger Sinnen vndt vernunfft (…)
Viertens wollen beede testirede Eheleuth auf ihre tod vndt absterben ihrem ältesten Sohn Johann Georg Albrecht dem Müller zu Bischen Zum hohensteeg wohnhaft vnd burgern alhier, Ihre un alhießige Statt beÿ der großen Metzig gelegenen Wohnbehaußung vndt hoffstatt mit allen dero begriffen, weith. rechten zugehörden vndt gerechtigkeiten 1.s. neben Joh: Jacob Wagners Erben, 2.s Hanß Georg Anthoni ihrem dochtermann gelegen, wie ingleichem auch die am Stad gelegener Scheur cum appertinentiis, vor vndt vmb 7000 guld. (…) Wurde auch die fraw testirerin Zu erst vor ihrem Eheliebsten versterben, vndt dieses als dann /:wie er gesinnet ist:/ Seinem Sohn Joh: Georg den Meelhandel übergeben vndt abtretten, Solle der Sohn ihme dem Vatter dennoch lebenslang Zinßfreÿ beÿ sich im hauß wohnen laßen, und Zu dem ende das hindere oder vordere Stublein welches dem Vatter alß dan belieben vnd anständig seÿn wird, nebst übrigen Zu seiner logir benöthigten blatz eibzuraumlen schuldig sein, darneben auch den Kosten wie sich geziemet gegen erstattung Zwen gulden wochentlichen Kostpreiß demselben geben und Zukommen laßen (…)
Geschehen Sonntagß d. 6. Octobris 1735. [unterzeichnet] Martin Albrechtn Anna Maria Albrechtin

Autre testament de même teneur
1740, Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 590
Testamentum nuncupativum – Wir zu end unterschriebenene beede Eheleuthe Johann Martin Albrecht der ältere Meelmann vndt Anna Maria gebohrne Herrmännin deßen eheliche haußfrau burgere alhier Zu Straßburg
Fünfftens prælegiren wie unßern Sohn Johann Georg Albrecht dem Müller zu Bischen Zum hohensteeg wohnhaft vnd burgern alhier, doch erst nach bed. Eltern tod haed zu beziehen, Unßern alhier Ziu Straßburg gegen der großen Metzig über gelegene behaußung und hoffstatt mit allen dero gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten 1.s. neben Joh: Jacob Wagners Erben, anderseit neben Hanß Georg Anthoni unserem dochtermann geleg. sambt vier darinnen sich befindlichen gemahlten tafflen mit denen 4. Jahres Zeiten und deren darzu gehörigen schrauben, wie ingleichem auch Unsere ane dem Schiffleuth staden gelegene Scheur mitt ihren begriffen vnd Zugehörden, vor vndt vmb 7000 guld.

Martin Albrecht meurt le 19 janvier 1743 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. Le résumé de l’inventaire n’est pas conservé.

1743 (27.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 15) n° 630
Inventarium über Weÿl. H. Martin Albrechts des ältern geweßen Meelhändlers u. b. alhier seel. Verlt. auffgerichtet, in Anno 1743.
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Liegend und Vahrend. Verändet und unverändeter haab, Nahr. und Gütter, schuld. und Gegenschulden überall nichts davon excludirt und außgeschloßen so weÿl. d. Ehren und Vorgeachte H Martin Albrechts der ältere geweß. Meelhändler und b. alhier nunmehr seel. nach seinem den 19. Januarÿ jüngsthin aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen, welche Nahr. (…) inventirt nach deme die Viel Ehren und tugendbegabte Fr. Anna Maria geb. Herrmännin die hinterbl. Fr. Wb. ein solches alles (…) geäugt und gezeigt (…) Actum Straßb. in fernerer gegenwarth H. Samuel Schragen Statt Seÿlers wie auch geschwohr. Weinstichers und burgers alhier Von d. fr. Wb. hierzu erbettenen beÿstands Straßburg den 17. febr. 1743.
Der abgeleibte seel: hat ab intestato und per Testamentum zu Erben Verlaßen als volgt. 1.mo H Georg Albrecht den Müller beÿs Bischen zum hohen steeg u. b. alhier so selbst zugeg. 2.do S. T. Fr. Mariam Margaretham Knapp gebohrne Albrechtin S. T. H. Joh: Jacob Knappen hochfürstl. hanau liechtenbergischen Amptschaffners des ambts Liechtenau fr. Eheliebstin welche mit beÿstandt deßelben, wie auch H. Joh: Jacob Jungen von EE Kleinen Rath weilen Sie ohnverburgert hierzi abgeordneten Deputati dießem Geschäfft abgewarthet, 3.tio H Martin Albrecht den Jüngern b: u. Meelman alhier so selbst Zugegen, 4.to Fr: Annam Mariam Antoni, gebohrne Albrechtin so mit beÿstandt H. Joh: Georg Antoni des weißbecken und burgers alhie ihres Ehemanns dießem Geschäfft abwarthete, Undt dann 5.to H. Johann Jacob Albrecht dem Knöpffmachers und burger alhier so selbst zugegen. Alle fünff des verstorbenen seel. mit Eingangs benambster seiner hinterbl. Fr. Wb. ehel. erzeugter nach todt verlaßene Söhn und Töchter u. ab intestato et per Testamentum zu fünff gleichen Stammtheilen certa conditione verl. erben.

In einer alhier Zu Straßburg gegen der großen Metzig über ohnfern dem Spithal gäßl. gelegenen hiehero gehörig. behaußung befund. worden wie volgt
Höltzen und Schreinwerck In der obern Vordern Kammer, In der Officiers Kammer, Im haußöhren, In der hintern Stub Kammer, In der vordern stub, Im Mittlern haußöhren, In der Kuchen, Im hintern Stüblein, Im laden stübl., Im Laden
(f° 25) Eigenthumb ane einer Behaußung (W.) i. behaußung und hoffstatt mit allen dero begawen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg gegen d. großen Metzig über im Winckel i. seith neben Heinrich Junden dem Zinn Knöpffmacher 2. s. neben H. Joh: Georg Antoni dem weißbecken u. hinten auf den ulmer graben Ziehendt, davon gibt mann Jährlichen 10. d. boden Zß auf allhieß. statt Pfth. u. dann 7 ß. 6 d Jährl. auf Weÿhenachten in den Gürtler hoff alhier sonsten aber freÿ ledig und eigen u. vermög scheins von der geschwohr. Hh. Werckmeistern alhier sub dato 14. febr. 1742. æstimirt und angeschlagen vor u. umb 750. lb. abgezogen wehren obiger darauff hafftender boden Zinnß welche Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 35. lb. so verbleibt hiehero in außw. Zu bringen 715. Darüber ist Vorhanden ein von nunmehro weÿl. H. Notario Jacob Christoph Pantrion seel. auf Pergam: außgefertigte Vergleich u. Verloßungs brieff datirt d. 31. Martii 1717. inhaltend welcher gestalten solche behauß. frauwen Albrechtin d. hinterbl. fr. Wb. Von übrigen ihren mit Erben Kauff und eigenthümlichen cedirt undt überlaßen worden, dabeÿ noch ferners Zu finden berschiedene Perg. Kauffbrieff über besagte behaußung besagend.
(W.) I. Scheuer und hoffstatt mit allen ihren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten auch dahier zu Straßburg im bronngäßlein jenseith des Stadens unterhalb d. neuen bruck. 1.s neben hannß Georg Grabers Erben, 2.s. neben Philipp Eckert gelegen hinten auf Mstr. Johannes Heberle den Kuttler stoßend, so freÿ ledig und eigen und vermög ob allegirten Scheins Von denen geschw. Hh. Werckmeistern æstimirt und angeschlagen vor und umb 1000 lb. darüber ist vorhanden 1. resp. cession und vergleichung schein Von H. Notario Pantrion seel. den 1. Xbris 1711 verfertiget u. von ihren mit Erben unterschriebenen, dabeÿ ferners ein schrifftlicher schein von nunmehr auch weÿl. H. Michael Friderich Böhmen geweßenen Pfarrherrn in d. Predigen Kirch alhier und deßen fr. Eheliebstin frau Jacobea geb. Herrmännin unterschriebenen datirt d. 30. 9.bris 1711. Krafft deßen Sie beede Eheleuth ebenfalls consentirt u. eingewilligt haben, solche scheur entweders zu verlaßen od. zu versteigern darbeÿ seins noch ferners Vorhand. etliche Pergamentene Kauffbrieff über besagte scheur besagend.
(f° 27) Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgagangenen guthß. Vermög Invent. über das Jenige so der Verstorbene seel. vndt seine hinterlaßene frau wittib einander Zur Zeith ihrer bereurath: ane Zeitl. Nahr. in den Ehestand zugebracht haben, durch nunmehr auch weÿl. H. Joh: Martin Brieffen geweß Not: vnd burg. alhier sub dato den 27. octobr: 1698. auffgerichtet vnd verfertiget
Abschatzung dem 14. febr: 1743. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheiten H Johann Martin Albrecht, daß geweßenen Mehll Mann seel. hiender Laßnen frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, ohm winckell gegen der großen metzig über gelegen Ein seitß Neben Heinrich Jundt dem grëmpen, anderseits wan* Johann Jörg Antonÿ dem weißbecken, hienden auff dem Ulmer graben Stosend, welche behausung unden im eingang den Mehel Lahten Lincker handt ein Stuben, der hoff darin der herdt und bronnen ein getrembter Keller, oben dar über ihm Ersten stock ein Stuben, Küchell, haus Ehren ein Nebenß Stübell, oben ihm 2. Stock 2. Cammern die officierß Cammer und Cammer Vor den Knëcht ein alter tach stull darinen 2: Cammern 2: höltzer gebell der gang mit einem halben tach sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt schreiner geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Ein Tausent und Vunff hundert Gulten
der 2.t: begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg ihm Encker gäßlein gelegen, Ein seitß Neben hannß Jörg graber, anderseitß an hannß Jorg Dener, hinden auf Meister Eberle dem Metzger Stoßent welche behausung in einen frucht Kasten bestehet, so unden ein gangß ein groß haus Ehren darinen der backoffen und bauch Keßell Stehet, hinden dar an ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt, die Stallung oben dar über Zweÿ Stockhoch der fruchtkasten, ein alter tachstull mit 2. besetzten bienen sambt aller gerëchtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen, werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Zweÿ Tausent Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 400 florins (1 700 livres) sur un total de 12 200 florins. Le fils n’accepte pas le legs de la maison et de la grange.
1743, Livres de la Taille (VII 1179) f° 205
(Lucern F. N. 8837.) Weÿl. H. Martin Albrecht sen. geweßenen Mehlhänlder und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H Not. Brackenhoffer.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 170 – 4371. 3. 8. Darzu gelegt umb wie Viel die behaußung und Scheür höher prælegirt alß selbige von denen Hh. Werckmeistern angeschlagen worden 1750. Summa 6121 lb 3 ß 8 d, die machen 12.200 fl. verstallte 8200. fl. Zu wenig 3400 fl.
Nachtrag alß von errungen und theilbarem Guht auff Sechs Jahr in duplo à 10. lb 4 ß – 61 lb 4 ß
Und auff vier Jahr in simplo à 5. lb 2 ß – 20 lb 8 ß
Extat das Stallgeltt pro 1743 – 14 lb 11 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 6 lb 7 ß 6 d, Summa 102. 12. 3.
Auf eingebrachte Motiven daß der Prælegatarius das Hauß und Scheüer in dem Fixirten pretio nicht annehmen kan noch will haben die herren dreÿ nachgelaßen 40. 16, restirt 61. 16. 6.
Vermög Erkandnus der Obern Stall Heren Vom 27. Maÿ ist die Nachtrag ferner moderirt worden auff 24. lb gehet also ab 16. 16. – restirt 45. lb 6 ß
dt. 29. Maÿ 1743.

Anne Marie Hermann veuve de Martin Albrecht vend la maison et la grange quai des Bateliers à son gendre farinier Jean Georges Antoni (voir le nouvel acte passé en 1749)

1748 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 615
Fr. Anna Maria geb. Herrmännin weÿl. Johann Martin Albrecht des meelmanns wittib mit beÿstand H. Not. Johannes Brackenhoffer
in gegensein ihres tochtermanns Johann Georg Anthoni des meelmanns
erstlich, eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Ferckelmarckt gegen der großen metzig über, einseit neben dem käuffer selbsten, anderseit neben N Jund dem versilbert knopffmacher hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man dem Hohen Chor allhier 7 ß 6 d ane ewigen zinß und hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen einem dohlen 10 ß – als ein elterliches erbguth
so dann eine scheur samt deren zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden im Bronngäßlein, einseit neben Michael Sarger dem schiffmann anderseit neben Philipp Eckert dem schiffmann hinten auff Christoph Häberlin den kuttler – sich aber vorbehaltet diejenige wohnung so sie im verkaufftem hauß würcklich ine hat lebens lang zu freÿ zu genießen – um 3500 pfund

Anne Marie Hermann fait son testament
1749 (29. Xbr), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 900
Testament – persönlich kommen und erschienen ist die viel Ehren vndt tugendsahme fraw Anna Maria Albrechtin gebohrne Herrmännin weÿl. H. Joh: Martin Albrecht Sen. geweßenen Meelhändlers vnd burgers alhier hinterlaßene Fr. Wb. durch verleyhung Göttlicher Gnaden, auffrecht gesunden gehend und stehenden leibes
Vor das andere, so will die frau testiererin alle ihre hiebevor schon aufgerichtete Testamenta vndt letzte willen verordnung (…) in Crafft dießes gäntzlichen cassirt, abgethan vnd wiederruffen haben
Montags d. 29. decembr. 1749.

Martin Albrecht le jeune meurt dans la maison qui appartient à sa mère en 1749. Il a deux enfants issus de sa femme Marie Ursule Jung dont il est séparé de corps et de biens. L’actif de la succession s’élève à 67 livres, le passif à 473 livres.

1749 (16.12.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 24) n° 857
Inventarium über Weÿland des Ehren und achtbaren Herrn Johann Martin Albrechts, des jüngern gewesenen Meelmanns und Burgers alhier, nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in anno 1749. – nach seinem d. 25. Octobris h. a. aus dießem zeitlichen Welt: Leben genommenen tödlichen Hintritt, Wie solche Nahrungs Verlaßenschafft ane heutigem zu End ermeltem dato auf freundliches Erfordern und Ansuchen Frauen Maria Salome Münchin gebohrner Albrechtin herrn Andreas Münch, des Weißbecken und burgers alhier Ehefrauen, beÿständlichen deßelben, so dann Herrn Johann Michael Ruop, des Hohldrehers und Burgers alhier als geordnet und geschworener Vogt Johann Martin Albrecht, also beeder in respê eigenen und Vogts Nahmen des Verstorbenen seel. mit Frauen Maria Ursula gebohrner Jungin seiner gewesenen und von Ihme quoad mensam et lectum geschiedner Ehefrauen, ehelich erziehlt und ab intestato Zu rechtmäsigen Erben verlaßener Kinder, ersucht und inventirt, durch die viel Ehren und tugendsame Frau Annam Mariam Albrechtin gebohrner Herrmännin des Defuncti leibliche Mutter beÿ welcher der defunctus seel: sich biß an sein End aufgehalten hat (…) So geschehen alhier zu Straßburg in fernerer Gegenwärtigkeit S. T. Herrn Frantz Heinrich Dautels, Notarii publici und berühmten Practici, alß von denen Erben und der hinterbliebenen Wittib erbettenen herrn Assistenten, den 16.ten Dec: 1749.
Declaratio. Weilen sich gleich zu anfang gegenwärtiger Inventur hervor gethan, daß die vorhandene passiva das wenige activ: Vermögen dem Stalltax nach um ein ansehnliches übertreffen (…)
In einer alhier Zu Straßburg beÿ der großen Metzig gelegener und Eingangs schon ermelter Frauen Albrechtin eigenthümlich zuständigen behaußung hat sich befunden als
Sa. Haußraths 35, Sa. Silbers 25, Pferd 3, Summa summarum 67 lb – Schulden 473 lb. Übertreffen also die passiva das Activ- Vermögen um 406. lb

Le farinier Jean Martin Albrecht épouse en 1727 Anne Ursule Jung, fille du boulanger Jacques Jung
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 26-v, n° 219)
1727. Mittw d. 19. 9.bris sind nach zweÿmaliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Martin Albrecht der Ledige Meehlhändler v. b. alhie H Joh: Martin Albrechts b. v. Meehlhändlers ehel. Sohn, v. Jfr. Anna Ursula, H. Jacob Jung b. v. Weißbecken ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Martin Albrecht als hoch Zeiter, Anna Ursula Jungin als hoch Zeiterin (i 60)

Anne Marie Hermann veuve de Martin Albrecht vend la maison et la grange quai des Bateliers à son gendre farinier Jean Georges Antoni

1749 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 615
Fr. Anna Maria geb. Herrmännin weÿl. Johann Martin Albrecht des meelmanns wittib mit beÿstand H. Not. Johannes Brackenhoffer
in gegensein ihres tochtermanns Johann Georg Anthoni des meelmanns
erstlich, eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Ferckelmarckt gegen der großen metzig über, einseit neben dem käuffer selbst, anderseit neben N Jund dem versilbert knopffmacher, hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man dem Hohen Chor allhier 7 ß 6 d ewigen zinß, und hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen einem dohlen 10 ß – der verkäufferin als ein elterliches erbguth
so dann eine scheur samt deren zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden im Bronngäßlein, einseit neben Michael Sarger dem schiffmann, anderseit neben Philipp Eckert dem schiffmann, hinten auff Christoph Häberlin den kuttler – sich aber vorbehaltet diejenige wohnung so sie im verkaufftem hauß würcklich ine hat lebens lang zu freÿ zu genießen – um 3500 pfund

Jean Georges Antoni termine en 1720 son apprentissage chez le boulanger Jean Adam Oberlé. Fils du boutonnier réformé David Antoni, Jean Georges Antoni devient tributaire le 8 mars 1724
1720, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 326) Dienstags den 27.ten Febr. 1720 – Siegelgeltt
Johann Adam Oberle der weißbeck allhie erscheint undt bittet desen Jungen Joh: Georg Anthoni von hier seiner lehr Jahr, weillen die Zeit vorbeÿ undt Sie beedte mit einander Zuefriden, gerichtl. ledig zusprechen. Erk. undt willfaht neben Erlegung der gebühr

(f° 417) Mittwochs den 8.ten Mertz 1724 – Neuzünfftiger
Johann Geörg Anthoni der ledige weißbeck reformirter Religion, weÿl. David Anthoni deß gewesten Knöpffmachers undt burgers alhie Nachgelaßener Ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom heutigen dato, bittet ihne alß Einen Leibzünfftigen Zu acceptiren so ihme auch nach gehaltener Umbfrag gegen der gebühr willfahrt worden.

Jean Georges Antoni épouse en 1724 Anne Marie Albrecht. La mère du marié fait donation à son fils de la boulangerie sise à côté de la maison qui appartient aux parents de la mariée : contrat de mariage, célébration
1724 (24. Julÿ), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 26) n° 62
Eheberedung Zwischen dem ehrsamen vndt bescheidenen Johann Georg Anthoni dem ledig. weißbecken, weÿl. H david anthoni geweßenen Knöpffmachers und burgers alhier ehelich erzeugtem hinterl. Sohn alß hochzeitern ane einem
So dann der tugendsamen Jfr Anna Maria Albrechtin H Martin Albrechts deß Meelmanns vndt burgers alhie ehelich erzeugter dochter alß hochzeiterin andern theilß
Siebendens, so placidirt und verwilliget fr. Maria Elisabetha Anthoni, des H hochzeiters geliebte Mutter mit consens ratification v. bewillig. H Johann Jacob Schneiders fastenspeishändlers vnd burgers alhier ihres vogts, beeden Jung. hochzeit. Persohnen die Jenige becken behauß. vnten am Spithal gäßl. gegen der großen Metzig über geleg. so Sie v. ihr eheman seel. von denen blanckisch. Erb. erkauff haben mit und benebens denen in Kollerisch. befindenden vaßen gegen abstatt. 2 guld sieben schilling sechß Pfenning wochentlich. Zinßes Zu deroselben gebrauch v. bewohn. Zu übergeb v. einzuraumen, also vnd dergestalt daß Sie Junge Eheleuth so lang alß Sie des hochzeiters Mutter im leben seyn v. verbleib. wird, ohnvertreib. in solchem hauß seÿn v. bleiben (…)
Actum in beÿsein auff seith deß H hochzeiters frawen annæ Elisabethæ anthonin seiner leibl. Mutter vndt H Johann Jacob Schneiders deß fastenspeishändlers ihres vogts (…) Straßburg d. 24. Julÿ 1724. [unterzeichnet] Johann Georg Andoni Als Hochzeiter, Anna Maria Albrechtin Als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 22-v, n° 24)
1724. Mittw. d. 23. Aug. nach 2. maliger Proclamation ehelich copulirt v. eingesegnet word. Joh: Georg Anthonÿ der ledige Weißbeck v. b. alhie, Weÿl. H David Anthoni gewesenen b. v. Knöpffmachers nachgel. ehl. Sohn vnd Jgfr. Anna Maria, H Joh: Martin Albrecht b. v. Meelhändlers ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Andoni als hochzer, Maria Anna Albrecht als Hochzerin (i 26)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports (non conservé)
1724, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 59
Inventarium über Mstr. Johann Georg Anthoni des Weißbeckens zu fr. Anna Maria geb. albrechtin in den Ehestand zugebrachte Nahrung
Inventarium über frauen Anna Maria geb. Albrechtin zu Mstr. Joh: Georg Anthoni den weißbecken in die ehe gebrachte Nahrung

Jean Georges Antoni et son employé Jacques Roller terminent à l’amiable un différend devant le conseil des Boulangers
1725, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 434) Mittwochs den 7. febr. 1725 – demnach Sich zwischen Mstr: Georg Anthoni dem weißbeckhen undt burgern allhier Einßen, undt Jacob Roller deßen Knecht von Millberg auß dem würtenberger Land gebürtig andern theills, letsthien Einigen Streith entstanden undt dabeÿ Einige Scheltworth entfallen, welches beÿm Gebott E: Löbl. bruderschafft der beckhenknecht angebracht undt darauff dem Knecht weillen Er gescholten die arbeith verbotten wordten, Alß haben Sich heuth dato beede Parthen in gegensein herrn Zunfftmeister vndt herrn Johannes München dem weißbeckhen alß obermeistern dahien wiederumb güthichen mit Einander vertragen undt anbeÿ declarirt daß Kein theill von dem andern nichts dann alles Liebß undt guethe Zue sagen weiß, so daß der Meister mit dem knecht undt der Knecht mit ihme dem Meister inn allem Content undt Zuefrieden, inmaßen dann alle gegen Einanderter gefallene Schelttworth auffgehoben und ihme dem Knecht wiederumb wie Vorhien Zue arbeithen erlaubt seÿn solle.

Le boulanger Jean Georges Antoni est à plusieurs reprises accusé de vendre du pain frais les jours où cela lui est interdit
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 58) Mittwochs den 31.t Martÿ 1745 – Straff 1 lb
Johann Georg Anthoni der Weißbeckh alhier ist angeklagt, daß Er den 8. hujus ein par weißbrodt umb 5 pfenning undt also wider articul unter dem Tax verkaufft. Ipse præsens ist der anklag nicht geständig, sagt Es habe ein bueb zwar seinem Kindt 5 Kleine pfenning geben undt soll ihme den rest biß Morgens borgen. Auditis partibus ist Erkandt, soll beklagter Nebst 5 ß unkösten in 2. lb d. Straff Condemnirt seÿn, auff gebettene gnad moderirt ad j lb.

(f° 97-v) den 27. Aprilis 1746 – Straff
Geörg Anthoni der weißbeckh dahie ist angeklagt, daß Er Zum drittenmahl von seinem trockenen Tag Vor der Zeit wieder ordnung weich brod über die gaß verkaufft, deßen Er nicht in Abred, sagt die Frantzösische becken seÿen ihme gleich Er habe so viel Recht alß dieselbe welche alle Tag machen undt verkauffen, so ihme auch erlaubt anbeÿ habe Er besteltes Zue Hochzeiten gehabt. Erkandt soll Nebst 5 ß unkosten in 15 ß straff Condemnirt seÿn.

Jean Georges Antoni devient titulaire du droit de vannage que détenait sa belle-mère , veuve de Martin Albrecht
1747, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 99) den 4.ten Januarÿ 1747 – Johann Georg Anthoni der Weißbeckh producirt schein Von seiner schwiegermutter weÿllandt Martin albrecht seel. wittib Crafft deßen sie Ihme Ihr bißhero Inngehabtes wannen recht Cediren thut bittet Ihme solches umb die gebühr Zu kommen Zu laßen. Erkand gegen erlag der gebühr willfahrt.

Jean Georges Antoni fait son testament
1751 (23.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 948
Testament – persönlich kommen und erschienen ist der Ehren vorgeachte Herr Johann Georg Anthoni der Meelhändler cit.t burger alhoer, durch die Gnade gottes aufrecht gesunden gehend vnd stehenden leibes
daß Er von seinereben Ehegattin der Ehren und tugendsamen frawen Anna Maria Anthonin gebohrner Albrechtin die Zeith ihres mit einander führenden ehestands alle ersinnliche trewe vnd aufwarthung erwießen hat
Freÿtagß den 23.ten julÿ 1751 [unterzeichnet] Johann Georg Antoni

La cotisation que Jean Georges Antoni paie à la tribu est réduite pendant qu’il se trouve à Paris
1755, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 28) Dienstags den 16. Septembris 1755 – Stubengeld Nachlaß
Hr Joh: Martin Roth mandatario nôe. Joh: Georg Anthoni so abweßend v. sich würckl. Zu Paris befindet, bittet denselben auch biß Zu seiner Wiederkunfft nur ad 4. ß Stben Geld zu reduciren, Erk. Willfahrt.

Anne Marie Albrecht meurt en 1774 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre au veuf est de 1 985 livres, celle des héritiers de 602 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 450 livres, le passif à 4 352 livres.

1774 (4. 8.br), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 596) n° 218
Inventarium über Weiland Fraun Anna Maria Antoniin geb. Albrechtin, H. Joh: Georg Antoni des Ältern Meelhändlers und Burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin, Verlaßenschaft, auffgerichtet in dem Jahr 1774. – nach ihrem den 24. des letztverfloßenen Augstmonats aus dießer Welt genommenen seligen Abschied Zurückgelaßen hat (…) So geschehen und angefangen in Straßburg in hernach inventirter neben der grosen Metzig gelegener Sterbbehausung auf dienstag den 4. Weinmonats vormittag in dem Jahr 1774.
Benennung der Erben. Die selig Verstorbene Zu erben sind fähig 1. Herr Johann Georg Antoni der Klein-Uhrenmacher Zu Eberdsorf im Voigtland, In dessen abwesenheit der hochedle und hochgelehrte Herr Michael Friderich Böhm, der Arzneikunst hocherfahrener doctor und E. E. Kleinen Rahts alhier wohlverdienter diesjähriger beisitzer (…) hiebei gegenwärtig war, 2. Herr Joh: Martin Antoni, der hies. b. u. Weißbecker welcher diesem Geschäfft persönlich abwartete, 3. Frau Anna Maria geb. Antoniin, des Hn Gottlieb Gentsche, Kupferschmidt u. b. alh. Eheliebste, Wegen ihres Ehemanns Kranckheit dermal mit ihrem Oheim H Joh: Jacob Albrecht dem ältern Knöpffmacher Seidenh. u. b. dahier verbeistandet u. anwesend, Alle drei der Eingangs erwähnten auch seligen Frau Antoniin mit dem diesortigen Wittwer ehelich erzielte und Ohne der Tochter Voraus, zu gleichlingen Theilen ohntestirt Zurückgelaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg an der grosen Metzig gelegene Zum Winckel genannten Behausung in diese Verlaßenschafft& gehörig befunden worden wie folgt
(f° 12) Eigenthumb an einer Behaußung und Scheür (T.) Nemlich eine Behßg. in Vorder u. hinterhß, bestehd. höflin, bronnen und hoffstatt, mit allen deren übrigen Begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten in hieß. Vndt an dem färckel Marckt in dem Winckel gegen der großen Metzig über, einseit neben dem dißorthigen Jüngerem Sohn H. Joh: Martin Antoni, dem Weißbeck 2. s. neben Jacob Jund dem Zinn Versilberten Knopff u. Pferd Zeugmacher, gelegen, hinten auf den Ulmer Graben stoßend. Davon gibt man in den Gürtler hof des hohen Chors alhier 7 Schilling 6 pfenning an ewigem Zinß Jährl. auf Weÿhenachten u. dem hies. Pfgth. wegen 1. dolen Jährl. auf Jacobi 10 Schilling d Zß ([in margine :] fol. 425.b) sonsten ist dieselbe gegen Jeedermann freÿ, leed. eigen sofort durch (die Werckmeistere) inhalt deren bei diesem Concept liegenden Abschatzung Zeduls den 28.t des Letzt verfloßenen Monaths æstimirt worden vor 450. lb. Obige Zinße Zu doppeltem Capital gerechnet abgezogen mit 35. lb. Restirt demnach hier außzuwerffen 415 lb
(T.) Item, eine Scheuer, oder vielmehr Stallung und darüber befindl. fruchtböden, samt deren Zugehörden und Rechten gelegen in dieß. Stadt an dem Schiffleuth Staden in dem bronngäßlein, 1.s. neben Jacob Wagner dem Rheinbrucken: Knecht, 2.s. neben dem Schiffer Hug, hinten Zum theil auf des Stiffts St. Magdalenæ Garten u. Zum theil auf N. Dollinger den Kuttler, stoßend, so ebenfalls freÿ und eigen, u. in vorged. Abschatzung durch besagte geschwornen herren Werck Mr. gewürdiget worden vor 350. Über vorbeschriebene behßg. u. sogenannte Scheur, ist ein pergamentener in hies. C.S. Stb. außgefertigter mit deren anhgd. Ins. verw. deutsch. Kfbr. vom 21.ten 8.br 1749. vorhanden.
Ferner melden obiger behßg. halben 4. von gnädigen Hh. den XV.en den 17. 9.bris u. 9. Xbris 1648. wie auch 31. Aug. u. 23. 7.bris 1715. wegen wem becken hdw. u. Meelhandel ertheilte bescheide.
Ergäntzung des Wittwers abgegangenen unveränderten Guths. Nach Masgab des durch nun weil. H. Not. Johannes Brackenhoffer A° 1724. verfertigten Ehe-Inventarii
Series rubricarum. Abschrifft der Zwischen beden durch den tod nunmehr getrennten Eheleuthen d. 24. Julii 1724. vor nun weil. H. Not. Johannes Brackenhoffer auffgerichteten Eheberedung
Codicill welches die Verstorbene den 1. Nov. 1757 vor Not. Joh: Richard Härng dahier gestiftet
Des Wittwers unveränderten Guths, solches bestehet allein in der Ergäntzung des Wittwers – Schulden 112 lb, Nach deren Abzug 1985 lb
Diesemnach wird derer Erben unveränderte mütterliche Verlaßenschafft verzeichnet, Sa. Haußraths 162, Sa. Silbergeschirrs 71, Sa. goldenen Geschmeids 1, Schuld 112, Sa. Ergäntzung 2254, Summa summarum 602 lb
Endlich wird auch die Errungenschaft beschrieben, Sa. haußraths 132, Sa. Waaren 655, Sa. Wein, Fäßer 94, Sa. Silbergeschirrs 60, Sa. goldener Ringe u. dergl. geschmeids 62, Sa. baarschaft 100, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1750, Sa. Eigenthums an 1. beh. 765, Sa. Activ Schulden 1828, Summa summarum 5450 lb – Schulden, Ergäntzungen 2097 und 2254, 4352 lb, Nach deren Abzug 1098 lb
Codicill – Zuwißen seÿe hiemit, daß die Viel Ehren und Tugendsahme Frau Anna Maria gebohrne Albrechtin des Ehrengeachten Herrn Johann Georg Anthoni Meelhändlers und Burgers alhier Eheliebste
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung Vom 28. Sept. 1774. Auff begehren H Georg Antonÿ des Mehlmanns ist Eine behausung alhie in der Statt Straßburg in dem Winckell Genant Einseith neben Martin Antonÿ anderseits Nebenn Jacob Jundt undt hienden auff dem Ulmer Graben Stosend Gelegen solche behausung besteht in Einem Laden und Ladenstube Ferners in dreÿ Stuben, dreÿ Kamren und Eine Kuchen dar jber ist der dach Stuhl mit breid Zieglen belegt hat auch ein getrembten Keller Kleinen hoff und bronnen Vor und Vmb Neÿen Hundert gulden [unterzeichnet] Huber
Der Zweÿte Begriff (…)

Le boulanger Jean Martin Antoni rachète de ses frères et sœurs leurs parts dans la maison et la grange quai des Bateliers

1775 (10.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 596) Joint au n° 218 du 4. 8.bre 1774
24. Nov. 1774. Haus Cessio – Erschienen vor den unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Notario, als zu weiland Fraun Annä Mariä Antoniin geborner Albrechtin Verlaßenschaft- Geschäft berufenen Inventir schreiber, deren hinterbliebener Wittwer Herrn Johann Georg Anthoni der ältere, hiesige Burger und Meelhändler, ferner S. T. Herr Michael Friderich Böhm, der Arzneikunst hocherfahrener doctor und E. E. Kleinen Rahts alhier diesjähriger beisitzer, als aus edelgedachten Raths Mittel des 22.ten Septembris letzthin ernannter Deputatus vor den diesortigen ältern Sohn Herrn Johann Georg Antoni den Zu Eberdsorf im Voigtland wohnhaften Klein-Uhrenmacher, so dann Frau Anna Maria geborene Antoniin, des weiland H. Gottlieb Gentsche, gewesenen Kupferschmids und burgers dahier Wittwe, beiständlich ihres mütterlichen Oheims, H. Johann Jacob Albrecht des ältern Knöpfmachers Seidenhändlers und burgers hieselbst
haben in Gegenwart Herrn Johann Martin Antoni, des hiesigen burgers und Weisbeckers, offentlich angezeigt und bekandt
daß Sie und zwar der Vater die Ihm aus der Errungenschaft gebührige zween dritte Theile auf abzug künftigen vätterlichen Erbguts, die Zwei Geschwister aber die ihnen anerstorbene Zwei neunte theille in unvertheiltem mütterlichem Erbe, wobei der Vater vor des abwesenden Sohns Anteil auf das Gültigste cavirt (…) sochem ihrem respective Sohn und Bruder (verkaufft)
acht neunte Theile an einer Behausung. Höflin, bronnen und Hofstatt, mit allen deren übrigen Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten alhier an dem Ferckelmarckt, im Winckel, gegen der grosen Metzig über, ein Seit neben dem Cessionario, ander Seit neben Jacob Jund dem Zinn Versilberten Knopff und Pferdzeug-macher, gelegen, hinten auf den Ulmer Graben stoßend. Davon gibt man in den Gürtler hof des hohen Chors alhier 7 Schilling 6 pfenning an ewigem Zins und dem hies. Pfgth. wegen einem dolen Jährlich auf Jacobi Zehen Schilling Zins, sonsten seÿe selbige frei und eigen
Weiter acht neuntel ane einer Scheüer oder vielmehr Stallung (…)
Und dann acht neunte Theile von allem Zu dem Meelhandel gehörigen und in einer von denen Parteien unterschriebenen besondern Verzeichnis enthaltenen Schiff und Geschirr, der restirenden eine neunte Theil ist dem Cessionairo selbst Erbsweise zuständig – zu 7500 Gulden gerechnet
Anbei wurde ausdrucklich bedungen, Erstlich, daß der Vater die vordere große Stube über dem Laden samt der daran befindlichen Küche zu seinem lebtägigen Aufenthalt und Wohnung dergestalt vorbehalten bleibe, daß er dieselbe nebst der Hälffte des Kellers und Platz zum Holtz, wie auch in sofern Er eine Madg annähme noch dazu eine Kammer in dem Zweiten Stock, frei und ohen zinß zu genießen haben, der Sohn anbei den Vater mit nötigem Feuer und Micht jederzeit versorgen soll. Und ohngeacht der Vater aus solcher Wohnung niemalen vertrieben werden darf, so stehet dannoch in seinem belieben, aus derselben Zu Ziehen und sie zu raumen, welchen Falls Ihm von dar an jährlich 50 gulden hauszins ohne Schmälerung obigen Capitalzinses durch den übernehmenden Sohn ohnfehlbar entrichtet werden soll.. Zweitens, daß der übernehmende Sohn und seine Ehefrau zwar mit einem Von dem Vater und Schwiegervater zu gewarten habenden jährlichen Kostgeld von 100 Gulden sich bengügen, gleichwol es in einer Willkur gestelt seÿn laßen wollen, solche Kost augzuheben und seine eigene Haushaltung wideranzufangen (…) Straßburg den 21. Wintermonat nachmittag in dem Jahr 1774.
Transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 649 f° 207, 10 mai 1775

Martin Antoni ternine en 1747 son apprentissage auprès de son père Jean Georges Antoni
1747, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 114-v) Mittwochs den 4. Januarÿ 1747 – Martin Anthoni von hier, den beÿ seinem Vatter Mstr Johann Geörg Anthoni dem Weißbecken allhier, das handtwerckh Erlernet, ist der Lehr ledig gesprochen worden

Martin Antoni est relaxé de l’accusation de vendre du pain frais un jour où cela lui est interdit.
1754, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 108-v) Mittwochs den 19. Februarÿ 1754 – Martin Anthoni der Weißbeck dahier ist accessirt daß Er an seinem trockenen tag wie der articul frisch brod verkaufft, Beklagter præsens ist es nicht geständig, wird auf deßen entschuldigung dißmahlen absolvirt.

Jean Martin Antoni épouse en 1753 Marie Madeleine Kilian, fille du boulanger Jean Georges Klilian : contrat de mariage, célébration
1753 (16.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 990
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten herrn Johann Martin Antonj leedigen Weißbecken des Ehren und großachtbahren herrn Johann Georg Antoni Meelhändlers und burgers alhier mit der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Anna Maria gebohrner Albrechtin ehelich erzeugtem Sohn als hochzeitern ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Magdalena Kilianin Weiland des Ehren und Wohlvorgeacht, H Johann Georg Kilian geweßenen Weißbecken und burgers alhier zu Straßburg seel. mit der Viel Ehren und tugendreichen Fraun Anna Maria gebohrner Kammererin nunmehro des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Mähn Weißbecken und burgers alhier Zu Straßburg Ehegattin ehelich erzeugten tochter als der Jungfraun hochzeiterin am andern theil
Straßburg den 16. Aprilis 1753. [unterzeichnet] Johann Martin Antoni als hochzeiter, Maria Magdalena Kilianin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 204-v, n° 8)
1753. Sont. Jubil. et Cantate p.clam, Mittw. d. 23. Maji copulati H Joh: Martin Antoni lediger weißbeck u. b. h. l. weÿl. Hn Joh: Georg Antoni des Weißbecken u. b. h. l. ehel. sohn, u. Jgfr. Maria Magdalena, weÿl. Hn Joh: Georg Kilian, gew. weißbecken u. b. h. l. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Martin Antoni Als Hochzeiter, Maria Magdalena Kilianin Als hochzeiterinn (i 209)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents du marié au Marché aux cochons de lait. Les apports du mari s’élèvent à 727 livres, ceux de la femme à 365 livres.
1753 (16.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 25) n° 947
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Johann Martin Antonj des Weißbecken und der Ehren und tugendsahmen Fraun Mariä Magdalenä geb. Kilianin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen, auffgerichtet in A° 1753 – in ihren den 23.ten Maÿ instehenden 1753.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, Welche der Ursachen alldieweilen in ihrer Vor mir Notario den 16.ten Aprilis jüngst auffgerichteten Eheberedung und dero 4.ten Puncten außdrucklich enthalten, daß einem jeeden und seinen Erben, das in die Ehe bringende Vermögen ein Vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in fernerer Gegenwarth H Johann Georg Antoni Meelhändlers und frauen Annä Mariä geb. Albrechtin dess Ehemanns leibl. Eltern, wie auch H Johann Georg Mähn Weißbecken und fr: Anna Maria geb. Kammererin der Ehefr: geliebten H. Stieffvatters und Fr: Mutter, Straßburg den 16.ten Junÿ 1753.

In einer alhier Zu Straßburg an dem Färckelmarckt gelegenen des Ehemanns Eltern gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Der Ehefraun vätterlichen Guths legitimam und großelterlich Guth betreffend. Nembl. Vermög des Zwischen Fr: Annä Mariä Kilianin geb. Kammererin der Ehefr: eingangs ged. Mutter so dann H Johann Christoph Christiani dem Kupfferschmid u. b. alhier (…) nach anleÿtung des über weil. H. Johann Georg Kilians seel. Verl. durch H. Abraham Kolb den Notm. und geschwornen Inventir Schreibern den 21.ten Jan. 1740. auffgerichtet und außgefertigten Invÿ den 18.ten Junÿ 1740. (…)
Wÿdembs Verfangenschaften. Nemlich Zufolg angeregten Kindervertrags ist der Ehefraun Mutter anstatt des ihro von ihrem verstorbenen Ehemann seelig in der Zwischen ihnen Zur Zeit ihrer Verheurathung auffgerichteten Eheberedung §° 8. verschrieben derer Kilian. Erben unveränderten hauß cum appertinentiis Zu einem lebtägigen Wÿdembs Genuß außgefallen
Ordnung gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. Haußraths 197, Sa. Frucht und Meels 359, Sa. Brennholtzes 13, Sa. Weins 34, Sa. derer Schweine 11, Sa. Silbers 25, Sa. der baarschafft 117, Sa. derer Activ Schulden 17, Summa summarum 727 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth verschrieben, Sa. hausraths 105, Sa. Silbers 41, Sa. goldener Ring 36, Sa. der Baarschafft 182, Summa summarum 365 lb

Jean Martin Antoni est accusé à plusieurs reprises de vendre du pain frais les jours où il n’en a pas le droit
1761, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 151) Dienstags den 17. Februarÿ 1761 – Straff
Idem [dieser Ehrs. Zunfft geschw. Rieger] Cra. Joh: Martin Anthonj den Weißbecken daß derselbe am Neuen Jahrs tag so sein Verbottener tag ware, frisch gebachen Eÿerbord v. Stollen feil gehabt v. verkaufft.
Bekl. Ehefrau sagt Zur Verantwortung daß Sie bestellt Eÿerbord Zu bachen gehabt v. etwas mehreres gebachen, so Sie verkaufft.
Erk. seÿe bekl/ in 15 ß Straff und 2 ß Gericht.s Costen zu condemniren

(f° 162) Montags den 6. Julii 1761 – Michael Kätzel v. Joh: Georg Schäffer, dieser Ehrs. Zunfft geschw. Rieger Klagen Cra. Martin Anthoni den Weißbecken daß derselbe den 22.t Julii Jüngst, als an seinem trockenen tag weich v. frisch gebachene Kugelhopff hertz verkaufft.
Bekl. Ehefrau Zugegen sagt daß Sie bestelltes gehabt, da Sie etwas darüber gebachen v. es nicht Vom Laden hienweg, sondern aus der Stuben verkaufft, es wären und Zweÿ hertz zusammen, vor 7sols gewesen.
Erk. seÿe die sach ad proximan Zur remitiren, allwo der Comparentin Ehemann, sonderheitl. wegen wider dißortiges Gericht, in Gegenwart Hn Martin Roth v. Johann Phil. Blanck außgestoßener Injurien, selbsten erscheinen solle, reserv. Exp. 2. ß 6 d. außmachen
Angeklagt absolvirt – Idem Cra eundem daß derselbe d. 10. Jul. Letztthin an seinem trocken v. unerlaubten tag 14. Leib Bord, v. also auch über die erlaubte Anzahl auf dem trocken Marckt feil gehabt. Deßen Ehefrau Zugegen, sagt daß Sie von herrn Zunfftmeister Hierzu Speciale Erlaubnus gehabt. Erk. absolvirt

(f° 166-v) Dienstags den 15. Decembris 1761
Hr Joh: Martin Roth dißortigen Schöffen Collegii Assessor bringt vor daß Martin Anthoni der Weißbeck sich ohnlängst in einem Würtshauß gröb. vergangen v. wider dißseitig. Ehrs. Zunfft Gericht sehr ehrenrührisch v. injuriose Reden außgestoßen.
Bekl. Zugegen, ist solches Zwar in Abred Nach deme aber Herr Frantz Anthoni Huther solches ebenfalls selbsten mit angehört Zu haben behauptet Ist Erk. worden, seÿe bekl. nicht nur allein Zur offentl. abbitt v. Ehren Erklärung anzuhalten, sondern auch ferners in 7. lb 10 ß Straff in dißortige Zunfftbüchß v. in 2 ß 6 Gerichts Cösten, zu condemniren.
[in margine :] durch Gerichtl. Erkandtnus vom 23. Martii 1762. auf 4 lb 10 ß reducirt, so er in instanti Zalt.

(f° 211-v) Donnerstags den 20. Junii 1765 – Straff
Dießer Ehrsamen Zunfft geschworne Rieger Klagen Contra Joh: Martin Anthoni den Weißbecken dahier, daß derselbe d. 10. April. 18. Maji und 7. Junii alles Letzthien Weiche Ladenbrod verkaufft, da doch solche dreÿ tag seine unerlaubte täge waren, bitten Ihne mit behörige Straff Zu belegen.
Bekl. Zugegen sagt Zur verantwortung daß das ihme überbrachte brodt theils nicht von dem seinigen und theils nicht frisch gebachen sondern von vorigen tag gebachen ware, bittet dahero um absolutionem.
Herr Zunfftmeister und Riegere behaupten aber es seÿ frisch gebachen brodt gewesen. Erkandt, seÿe Beklagter in 5 lb d. Straff und 2 ß 6 d Cösten Zu condemniren.

(f° 214-v) Dienstags den 1. Octobris 1765
Johannes Maurer dißorthiger Zundt Rieger Klagt contra Johann Martin Anthoni den Weißbecken dahier, daß derselbe den 27.ten 7.bris jüngst als an seinem trockenen und unerlaubten tag Frisch gebachene Ladenbrod verkauft, requirirt denselben nach dem Articul abzustraffen.
Des Beklagten Ehefrau in ihres Mariti abweßenheit zugegen, betheuret daß Sie von dem ehren feindlseeligen Rueger wider die Wahrheit beschuldiget und daß die Zweÿ Ladenbrod, so derselbe beÿ ihnen abhohlen laßen, nicht frisch, sondern deren von dem vorherigen Tag gebachen, waren solche auch von sießer männiglichen der sie gesehen davor gehalten worden, bittet dahero Sie vvon der Klag Zu revogiren.
Erkandt seÿe beklagter nach dem Articul in 5. lb d Straff und 2 ß 6 d Gerichts Cösten Zu condemniren.

Jean Martin Antoni fait appel de l’amende que le contrôleur lui a infligée pour vendre du pain frais les jours où il n’en a pas le droit. Il prétend que le pain était de la veiile et que le contrôleur Jean Maurer agit par animosité à son égard. Les Quinze partent du principe qu’un contrôleur est digne de foi mais adoptent un compromis selon lequel la sentence de la tribu est confirmée mais l’amende levée, le prévenu devant rembourser les frais de procédure.
1765, Protocole des Quinze (2 R 177)
(p. 637) Donnerstags d. 10. Octobris 1765. – Martin Anthoni ca. Becker Zunft
Osterrieth nôe Martin Anthoni des Burger und Weißbecken alhier Ca. E. E. Zunft der Becker H. Zunfftmeister producirt wiedrigen Zunft Gerichts bescheid Vom 1.sten hujus, wovon derselbe an Ew: Gn: hiemit appelliret und appellationis Verzeichnus gebetten haben will. Erkannt, Verzeichnus.

(p. 644) Sambstags d. 16. Novembris 1765. – Anthoni ca. Becker Zunft
Idem [Osterrieth] nôe Martin Anthoni des Burgers und Weißbecken alhier Ca. Eundem [E. E. Zunft der Becker] prod. unterth. appellations Klag juncto petito samt beÿl. Lit. A. Freundt bitt Copiam & T. O. obt.

(p. 697) Sambstags d. 16. Novembris 1765. – Anthoni ca. Becker Zunft
Idem [Osterrieth] nôe Mr Johann Martin Anthoni in aîs Ca. Eundem [E. E. Zunft der Becker] erholt appellations Klag vom 16. 9.bris und bitt Deput. Freundt prod. unterth. Verantwortung juncto petito und bitt simil. Deput. Erk. Deputatio.

(p. 767) Montags d. 23. Decembris 1765 – – Anthoni ca. Becker Zunft
Iidem [Obere Handwerckh Hhn] laßen per Eundem [Secretarium Stædel] referiren, es habe Martin Anthoni der Burger und Weißbeck Ca. E. E. Zunft der Becker H. Zunfftmeister d. 10. 8.bris j. einen wiedrigen Zunft Gerichts bescheidt beÿ MHHh producirt, Vermög deßen derselbe nach dem artickel 5 pfund d. straf und 2 ß 6 d uncosten condemnirt worden.
Von dießem bescheid habe er an Hochdieselbe appellirt und nach erhaltener appellationis Verzeichnus den 16. 9.bris jüngst seine unterth. appellations Klag samt beÿl. Lit. A. übergeben juncto petito in Rechten zu erkennen und auszusprechen, daß in primâ Instantiâ übel gesprochen und wohl appelliret worden, folglich daß die Sententia a quâ Zu annulliren und appellant Von der darin angesetzten straf völlig zu befreÿen seÿe, idq. refusis in utraq. instantia exp. wie auch ferner Zu verordnen, daß Maurer der einte Rüger, der in ansehung des appelanten sehr verdächtig ist, ihme nicht mehr, sondern die andere Rüger und Zwar durch visitirung deßen Bachstube rügen sollen.
Von seinen Appellatischen Zunftmr seÿe in der d. 7. hujus hiewider eingelegten schrifftl. Verantwortung gebetten worden, Deputatos abzuordnen et factâ relatione den Zunft bescheid durchaus Zu confirmiren, gegentheil. appellanten aber in alle uncosten nicht nur Zu condemniren sondern auch H Zunfftmeister, und denen Rügeren wegen derer wieder sie Vorgebrachten schlechtern beschuldigungen ihre competirende actiones de meliori Vorzubehalten.
Auf geschehene Weißung habe der appellant præsens seiner appellatios Klag annoch beÿgesetzt, er könne mit guten gewißen eÿdlich erhärten, daß er denjenigen tag an welchem der Rüger das laden brod, weßwegen er gestrafft worden, beÿ ihme abholen laßen, nicht nur Kein ladenbrot gebachen, sondern auf dasjenige, so er noch übrig gehabt und Verkaufen können, tags Vorher umb zwölff uhr schon gebachen gewesen, dießes aber seÿe sehr vermuthlich, daß der Rüger, Johannes Maurer, welcher ihme appelanten seine freündschaff schon zu Verschiedenen malen spühren laßen, boßhaffter weiß ander und weiches brod Vor das seinige ausgegeben.
Nôe Appellatischer Zunft hätten Vorgemelter H. Zfftmr. und H. Rath. Baudet sich auf ihre übergebene Verantwortung bezogen.
Auf seiten der Hh. Depp. habe man Zwar das gemeine principium, daß einem geschwornen Rüger Vor dem Bekl.ten glauben beÿzumeßen seÿe, gar wohl in betrachtung gezogen, Weilen aber der appellant gar starck wieder denselben excipirt, auch als ein Wackerer burgersmann hoch betheuret, daß ihme Zuviel geschehe, als hätten die Hh. Depp. geglaubt, daß in dießer sach ein mittelweeg Zu treffen wäre, und deßwegen der meinung seÿn wollen, daß zwar in erster Instantz wohl gesprochen, dem appellanten aber, jedoch gegen ersetzung der uncosten, Vor dißmahl die straf nachzulaßen, anbeÿ derselle alles Ernsts und beÿ ohnausbleiblicher Straf des artickels an die genaue befolgung deßeben anzuweißen seÿe. Erkanndt, bedacht gefolgt.

Jean Martin Antoni cesse d’être boulanger pour devenir farinier
1774, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 78-v) Sambstags den 17. Decembris 1774 – Handwercks Änderung
Mr Johann Martin Anthoni, der bißher gewesene Weißbeck, will Meelmann werden, Bitt weilen er seines Vaters H, Joh: Georg Anthoni Sen: Meelhandel übernommen in seinem Begehren Zu willfahren. Erkanndt Willfahrt.

Jean Martin Antoni meurt en 1791 en délaissant deux enfants. La minute de l’inventaire n’est pas conservée

1792 (2.5.), Strasbourg, Not. Saltzmann, (Jean Daniel, rép. 6 E 41 449-5) n° 691
Inventarium über und Eroerterung über Weiland Joh. Martin Antoni Meehlhdl. Nachl.
acp 10 f° 112-v du 8 mai 1792 – Inventaire de la succession de feu Jean Martin Antoni, md. farinier à Strasbourg décédé le 13. 9.bre 1791. à la Requête de D° Marie Madeleine Antoni épouse du Sr Jean Louis Rehm, négociant à Strasbourg et de Philippe Jacques Antoni farinier à Strasbourg
Masse mobiliaire 11.000 livres. Il dépend de cette succession des immeubles pour 17.600 livres
Contenant quittance de 4000 livres pour ladite D° Rehm à D° Marie Madeleine Kilian veuve dudit défunt débitrice par acte en bonne forme

La maison est louée à Thiébaut Kuhn (futur propriétaire)

1801 (1 germinal 9), Enregistrement de Strasbourg, ssp 7 F° 122-v du 23 ger. 9
Bail de 3 années – Me Antoni
Thib. Kuhn
logement dans la maison Rue gd.e Boucherie N° 25, pour 336 francs

Philippe Jacques Antoni meurt en 1807 en délaissant pour héritiers sa mère et sa sœur.
1807 (11.3.), Strasbourg 3 (31), Not. Übersaal n° 993, 3647
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Antoni, ancien farinier décédé le 19 février courant – à la requête de 1. Marie Madeleine Kilian veuve de Jean Martin Antoni farinier, héritière pour un quart. 2. Marie Madeleine Antoni épouse de Jean Louis Rehm négociant sœur du défunt héritière pour trois quarts
meubles 847 fr, numéraire 447 fr, capitaux 7206 fr, total 15.400 fr
Enregistrement, acp 102 F° 43 du 12.3.

Marie Madeleine Kilian meurt en délaissant pour seule héritière sa fille Marie Madeleine
1812 (4.3.), Strasbourg 3 (35 A), Not. Übersaal n° 1261, 6052
Vente de meubles, place de la grande boucherie n° 25 – Vente des meubles délaissés par feu Marie Madeleine Kilian veuve de Jean Martin Antoni farinier, à la requête de sa fille héritière universelle Marie Madeleine Antoni épouse de Jean Louis Rehm négociant
201, 284 et 281 francs

Marie Madeleine Antoni épouse à l’âge de 32 ans le marchand Jean Louis Rehm, fils du pasteur de Metzingen en Wurtemberg Jean Jacques Rehm : contrat de mariage, célébration
1788 (9.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 299
Eheberedung – Erschienen der ehrenveste und wolachtbare Herr Johann Ludwig Rehm, lediger Handelsmann und Burger alhier, des weiland H Johann Jacob Rehm gewesener treueiferigen evangelischer Pfarrers Zu Metzingen Herzoglich-Würtenbergischer Herrschaft, mit auch weiland Frau Maria Katharina geborner Moser ehelich erzeugten jüngster anjezt großjähriger Sohn, als Hochzeiter, an einem
So dann die viel- Ehren- und Tugendbegabte Jungfrau Maria Magdalena Antoni, des H. Joh: Martin Antoni, Meelhändlers und Fraun Maria Magdalena geborner Kilian, beeder Eheleut und Bürger dahier einzige majorenne Tochter, als Hochzeiterin, beiständlich dieses ihres Vaters an dem andern Theil
Straßburg auf Freitag den 9. Maj in dem Jahr nach Christus Geburt 1788 [unterzeichnet] Joh: Ludwig Rehm als Hochzeiter, Maria Magdalena Antoniin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 2)
Im Jahr 1788, deinstags den 10. Junÿ Abends nach Fünf Uhr sind (…) copulirt und ehelich eingesegnet worden Herr Johann Ludwig Rehm der leedige Handelsmann und burger allhier, weÿland Herrn Johann Jacob Rehm gewesenen Evangelischen Pfarrers Zu Metzingen Uracher Ober-Amts und weÿland Frauen Mariä Catharinä geborner Moserin hinterlassener ehelicher Sohn, 38 Jahr alt, und Jungfrau Maria Magdalena Antoniin, Johann Martin Antoni des Mehlmanns und burgers allhier und Frau Mariä Magdalenä geborner Kilianin, eheliche leedige Tochter, 32 Jahr alt, diesrs haben als Zeugen bestätigt Herr Johann Friderich Bögner Von Lörrach in Badischen gebürtig nun Handelsmann und burger alhier, als des Bräutigams Neveu (…) [unterzeichnet] Joh: Ludwig Rehm als Brautigam, Maria Magdalena Antoniin als braut (i 5)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au marchand de modes Jean Philippe Nercking au Fossé des Tailleurs. Les apports du mari s’élèvent à 3 633 florins, ceux de la femme à 3 197 florins.
1788 (18.6.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 610) n° 602
Inventarium über H. Joh: Ludwig Rehm, des Hdlsm: u. Fraun Maria Magdalena geb. Antoni, beder Eheleut und burger alhier Zu St. in die Ehe gebrachtes Vermögen aufgerichtet in a° 1788 – in ihre den 10. laufenden Monats angetrettenen Ehe gebracht und kraft des dritten Punckts der d. 9. Maj kurz vorher vor mir unterschriebenem geschwornem hiesihen Stadt-Notarius errichteten Eheberedung sich von unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in Straßburg in H. Joh: Philipp Nercking des Modewaarhändlers, an der Spiesgaß u. dem Schneidergraben geleg. eigenthüml. diesorts Lehnungs weise bewohnenden Eck behausung in fernerem beiseÿn H Joh: Martin Antoni des hies. B. u. Meelhdl. der Ehefrau geliebten H. Vaters u. Von ihr hierzu erbetenen beistandes, auf Mittwoch den 18. Junius vormittag in dem Jahr 1788.
Des Eheherrn beigebrachtes Gut, Sa. hausrats 365, Sa Waaren (Nürnberger- und andere kurtzen Waaren) 5039, Sa Silbers 35, Sa Golds 102, Sa Baarschafft 917, Schiff und geschirr zur Handlung gehörig 50, Sa Schulden 702, Sa zweiffelhaffte schulden 400, Summa summarum 7610 fl. – Schulden 4130, nach deren abzug 3479 fl. Darzugelegt seinem halben Teil an denen Haussteuren mit 153, des Eheherren gut 3633 fl.
Diesemnach wird der Ehefrau Vermoegen verzeichnet, Sa Hausraths 765, Sa Silbers 52, Sa goldener Ringe 293, Sa Baarschafft 1932, Summa summarum 3044 fl. – Darzugerechnet ihre Hälfte von denen Haussteuren mit 153, der Ehefrau Vermögen 3197 fl.
(Joint, Inventarium und Billantz)

1781, VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) [p. 6]
Joh: Ludtwig rehm

Jean Louis Rehm meurt en 1815 dans sa maison rue des Tonneliers en délaissant une fille
1815 (18.9.), Strasbourg 8 (12), Not. Roessel n° 2685
Inventaire de la succession de Jean Louis Rehm, négociant à Strasbourg décédé le 8 avril courant – à la requête de 1. Marie Madeleine Antoni la veuve, commune en biens acquets suivant l’article 5 du contrat de mariage reçu par Saltzmann notaire le 9 mai 1788, 2. Madeleine Charlotte Rehm, mineure âgée de 20 ans mais émancipée seule et unique héritière procréée avec la veuve

dans une maison sise rue des Tonneliers n° 27
créances 23.570 francs
maison, par acte passé à la Chambre des contrats le 26 février 1790 le défunt a acquis de Marguerite Salomé Meinick veuve de Jean Georges Walter et consorts la maison sise en cette ville rue des Tonneliers n° 27 entre M Grasselly négociant et le Sr Hartschmidt confiseur, derrière l’auberge à la vieille poste, laquelle maison était uniquement occupée par la défunte et sa fille, estimée 12.000 francs. Titres de propriété, inventaire des apports reçu Saltzmann notaire le 18 juin 1788
récapitulation, meubles 922 fr, garde robe 195 fr, or argenterie 46 fr, marchandises et autres articles dans le comptoir 632 fr, maison 12.000 fr, total 37.368 fr
passif du à l’héritière 7420 fr à la veuve 32.917 fr, total passif 10.338 fr
Enreg. manquant F° 166 du 20.9.

Marie Madeleine Antoni femme du négociant Jean Louis Rehm vend la maison au farinier Thiébaut Kuhn et à sa femme Marie Madeleine Werlen

1812 (1.4.), Strasbourg 3 (59), Not. Übersaal n° 6078, 2971
Marie Madeleine Antoni épouse de Jean Louis Rehm négociant
à Tibaud Kuhn farinier et Marie Madeleine Werlen
la maison appartenant en propre à ladite De Rehm avec petite cour, tous bâtiments, droits, appartenances et dépendances située en cette ville vis à vis des grandes boucheries à l’endroit appelé im Winckel n° 25 d’un côté la maison n° 25 bis appartenant au Sr Jacques Moebs boulanger, d’autre la maison n° 24 appartenant à la veuve de feu le Sr Jundt fabricant de boutons d’étain, derrière la maison dudit Sr Moebs boulanger – dont on est obligé de payer annuellement au 28 juillet à la caisse de cette ville d’un egout une rente perpétuelle de 2 fr – propriété constatée par actes passés à la Chambre des Contrats le 22 juillet 1752 et autre signé Jacques Christophe Pantrion Not. le 31 mars 1717, extradés – moyennant 9000 francs
Enregistrement, acp 119 F° 89 du 2.4.

Fils du farinier Thiébaut Kuhn, Thiébaut Kuhn épouse en 1796 Marie Madeleine Werlen
1796 (30 pluv. 4), Strasbourg, Not. Ensfelder n° 215
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿn der bürger Theobald Kuhn leediger aber großjähriger und seinen Rechten gewaltender Müller des bürgers Theobald Kuhn, Meelhändlers Zu Straßburg mit fraun Catharina Barbara gebohrne Salomon ehelich erzeugter Sohn als Bräutigam an einem theil
und dann Jungfrau Maria Magdalena Wehrlen, bürgers Johannes Wehrlen mit Weÿland Maria Ursula gebohrner Dollinger ehelich erziehlte Tochter mit erstbesagtem dero Vater verbeÿstandet, als braut am andern theil
Straßburg den 30. Pulviose in Vierten Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehende Francken Republick [unterzeichnet] Theobald Kuhn als Hochzeiter, Maria Magdalena Wehrlerin als Braut
Enregistrement, acp 39 F° 96 du 1 vent. 4 – revenu industriel 100

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Antoni près des Grands Boucheries. Les apports du mari s’élèvent à 3 011 francs, ceux de la femme à 2 038 francs.

1803 (16 therm. 11), Strasbourg 3 (26), Not. Übersaal n° 795, 2044
Inventarium über des Burgers Theobald Kuhn Meelhaendlers und Fr. Maria Magdalena geb. Werlen in den Ehestand zugebrachtes Vermögen, in ihrer den 5. thermidor IV. Jahrs angetrettenen Ehestand, vor weÿl. Not. Ensfelder den 30. pluviose 4 aufgerichteter Eheberedung
in einer ohnfern der grosen Metzig gelegen des weÿl. burgers Antoni gewesten Meelhändlers zuständigen behausung N° 25
des Ehemanns Vermögen, hausrath 272 fr, silber 73 fr, baarschafft 742 fr
Eigenthümlicher Anteil an einer behausung. Nämlich ein vierdter theil für ohnvertheilt ane einer behausung bestehend in Vorder: Nebens und hinter: Gebäuden samt zugehörden und Rechten gelegen an der Weisenthurnstrase N° 72 einseit neben dem br. drenß Kiefer anderseit neben br. Reÿbel Gartner hinten auf gesagten bu. drenß, angeschlagen um 10.000 fr, nach abzug der Capitalien 7300 fr, der 4.te theil 1825 fr
summa summarum 2912 fr, haussteur 99 fr, des Ehemanns Vermögen 3011 fr
der Ehegattin in den Ehestand gebrachtes Gut, hausrath 714 fr, silber 56 fr, baarschafft 1168 fr, summa summarum 1939 fr, haussteur 99 fr, der Ehefrau guth 2038 fr
Enregistrement, acp 88 F° 134-v du 16 therm. 11

Marie Madeleine Wehrlen veuve de Thiébaut Kuhn et ses enfants louent une partie de la maison à leur fils et frère respectif Thiébaut Geoffroi Kuhn

1837 (30.6.), Strasbourg 8 (66), Me G. Grimmer n° 6119
Bail de 3, 6 ou 9 ans à commencer le 24 juin passé – Marie Madeleine Wehrlen veuve de Thiébaut Kuhn, farinier, 2. Jean Frédéric, commisionnaire de roulage, 3. Charles Kuhn, boulanger, 4. Philippe Jacques Michel, farinier, mandataire de 1) Jean Guillaume Kuhn, brasseur à Clermont Ferrant (Puy de Dôme), 2) Frédéric Chrétien Kuhn, ouvrier serrurier à Strasbourg présentement à Lyon
à Thiébaut Geoffroi Kuhn, farinier
les localités indiquées ci après dans une maison & dépendances située à Strasbourg rue de la Grande Boucherie n° 25
1. tout le rez de chaussée de la maison
2. tout le bâtiment de derrière avec la cave au dessous
3. dans le bâtiment de devant au quatrième étage une une chambre de servante & un petit bucher au cinquième étage, le grenier est compris dans cette location l’usage commun avec les autres personnes qui y habitent du puits étant dans la cour – moyennant un loyer annuel de 500 francs
Enregistrement, acp 251 F° 35 du 5.7.

Thiébaut Geoffroi Kuhn rachète les parts de ses frères et sœurs

1838 (28.2.), Strasbourg 8 (66), Me G. Grimmer n° 6400
1. Jean Frédéric Kuhn, commissionnaire de roulage, 2. Charles Kuhn, boulanger, 3. Chrétien Frédéric Kuhn, serrurier, 4. Christophe Frick fils, trippier, mandataire de Jean Guillaume Kuhn, brasseur à Chamalières (Puy de Dôme)
à Thiébaut Geoffroi Kuhn, farinier
quatre 5° indivis dont le dernier cinquième appartient déjà à l’acquéreur dans une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, petite cour, puits, ayant deux caves, ensemble tous droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de la Grande Boucherie n° 25 lieu dit im Winckel, d’un côté le S Seltz boulanger, d’autre le S Jundt boutonnier, devant la susdite rue, derrière le Sr Seltz – Etablissement de la propriété, par acte reçu Ubersaal notaire à Strasbourg le 1 avril 1812 Thiébaut Kuhn, farinier, et Marie Madeleine Wehrlen, père et mère commun des vendeurs, ont acquis de Marie Madeleine Antoni épouse de Jean Louis Rehm, négociant, actes antérieurs passés à la Chambre des contrats le 22 juillet 1752 et 31 mars 1717 – Thiébaut Kuhn est décédé le 25 mai 1827 en laissant pour héritiers ses cinq enfants, inventaire dressé par M° Grimmer soussigné le 9 août, la veuve est décédée le 12 janvier dernier – moyennant 12 000 francs
Enregistrement, acp 257 F° 64 du 6.3.

Thiébaut Geoffroi Kuhn épouse en 1848 Caroline Lobstein, fille du marchand de vins Frédéric Théodore Lobstein. Le mari apporte la maison en mariage

1848 (28.7.), Strasbourg 8 (71), Not. Zeyssolff n° 3981
28 Juillet 1848. Contrat de mariage – Ont comparu Mr Thiébaud Geoffroi Kuhn, marchand de farine, domicilié et demeurant à Strasbourg, fils majeur de M Thiébaut Kuhn, vivant marchand de farine et de D° Madeleine Wehrlen, décédés époux en ladite ville, M Kuhn stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
Mlle Caroline Lobstein, fille mineure et légitime de M Frédéric Théodore Lobstein, vivant marchand de vins et de D° Eve Salomé Fischer, sa veuve avec laquelle elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, Melle Lobstein procédant en son propre nom, du consentement et sous l’assistance de mad. veuve Lobstein sa mère, comme future épouse & seconde part

Article. V. Led. futur époux déclare que ses apports en mariage consisent en (…) Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec tous droits appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue de la grande boucherie N° 25 entre M Seltz et M. Jundt. M. Kuhn déclare qu’il est propriétaire de cet immeuble d’un cinquième à titre d’héritage du chef de ses père et mère et des quatre cinquièmes restant suivant contrat passé devant M° Guillaume Grimmer, notaire à Strasbourg, le 28 février 1838, enregistré, qu’il s’est libéré du prix de son acquisition, ainsi qu’il en a justifié à sa future épouse
acp 374 (3 Q 30 089) f° 21-v – Les apports du futur époux consistent 1° en meubles, effets mobiliers d’une valeur de 5474, 2° en marchandises estimées à 20.000, 3° en une maison
Les apports de la future épouse consistent en sa part dans l’actif et le passif non liquidé encore de la succession de son père. Donation à la future épouse à titre d’avancement d’hoirie par sa mère 1° d’une somme de 1000 francs, 2° d’objets mobiliers prisés à la somme de 500 francs
Donation mutuelle par les futurs au profit du survivant de l’usufruit de la succession du prédécédé. En cas d’existence d’enfant cette donation sera réduite pour le futur à l’usufruit de moitié et pour la future à la jouissance viagère de 24.000 francs à prélever sur la succession du futur époux

Thiébaut Geoffroi Kuhn meurt en 1854 en délaissant un fils

1854 (27.7.), M° Flach (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Thiébaut Geoffroi Kuhn vivant Marchand de farine et Caroline Lobstein son Epouse à Strasbourg et de la succession du Sr Kuhn décédé le 12 juillet 1854. Dressé à la requête de la veuve, agissant comme 1) commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Zeissolff Nre le 22 juillet 1848 et comme mère et tutrice d’Adolphe Kuhn son enfant mineur issu du dit mariage, 2) comme usufruitière de la succession de son mari en vertu de son dit contrat de mariage
acp 432 (3 Q 30 147) f° 12 du 29.7. (succession déclarée le 27. 9.bre 1854) Il dépend de la communauté un mobilier estimé à 1802 – succession, Garde robe 196
acp 432 (3 Q 30 147) f° 36-v du 9.8. (vacation du 8 août) Communauté, argent comptant 200
Une maison à Strasbourg rue de la grande boucherie N° 24 estimée à 8000
Créances 3600 – Passif 23.76
Succession, Une maison à Strasbourg rue de la grande boucherie N° 25 estimée à 12.000
Passif 8707 francs

Caroline Lobstein meurt en 1868

1868 (4.5.), M° Flach (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Caroline Lobstein veuve de Théodore Geoffroi Kuhn, Md. de farine à Strasbourg, décédée le 21 avril 1868, dressé à la requête d’Adolphe Kuhn son fils, commis négociant à Paris
acp 572 (3 Q 30 287) f° 87 du 6.5. (succession déclarée le 18 juillet 1868, décès f° 95 n° 63) récolement du mobilier de la communauté estimé à 650 – Mobilier propre 567
acp 573 (3 Q 30 288) f° 13 du 14.5. (vacation du 12 mai) Il dépend de la communauté moitié d’une maison sise à Strasbourg près de la grande bouchere n° 2
Succession. moitié d’une maison sise à Kœnigshoffen

Commis négociant à Paris, Adolphe Kuhn vend en 1873 la maison au tapissier Charles Schneider et à sa femme Caroline Schœnborn

1873 (1.7.), M° Flach (minutes en déficit)
Verkauf durch Adolph Kuhn, Handlungs Commis zu Paris
an Karl Schneider, Tapezierers und Caroline Schoenborn seiner Ehefrau zu Straßburg
von einem Hause zu Straßburg Gros Metz Platz N° 3, für 30.000 Francken
Nutzniesung vom 24 Junÿ 1873. Erwerbs Titel, Erbschaft von Gottfried Kuhn Mehlhändler zu Straßburg seinem Vater 1854 gestorben.
acp 617 (3 Q 30 332) f° 63 n° 2964 du 7.7.

Fils du fabricant d’harmonicas Jean Georges Schneider, Charles (Georges) Schneider épouse en 1858 Marie Anne Heintz, fille de jardinier
Mariage, Strasbourg (n° 336)
Du 22° jour du mois de juillet l’an 1858. Acte de mariage de Charles Georges Schneider, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 juin 1832 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tapissier, fils de feu Jean Georges Schneider, fabricant d’harmonicas décédé à Strasbourg le 24 avril 1846 et de Caroline Heimerdinger, sans état, domiciliée à Strasbourg, et de Marie Anne Heintz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 avril 1833 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, cuisinière, fille de François Joseph Heintz, jardinier, et de Françoise Oesterlé, sans état, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants (…) l’époux produit un acte de consentement au présent mariage donné par sa mère devant M° Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 21 de ce mois dûment enregistré (i 25)

1858 (21.7.), M° Grimmer Nre. Zimmer
Consentement par Caroline Heimerdinger veuve de Jean Georges Schneider à Strasbourg, au mariage de son fils Charles Georges Schneider, tapissier à Strasbourg, avec Anne Marie Heintz de Strasbourg
acp 471 (3 Q 30 186) f° 3 du 21.7.

Charles Schneider se remarie en 1865 avec Caroline (Henriette Dorothée) Schœnborn, native de Deux-Ponts mais dont les parents habitent à Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 320)
Du 5° jour du mois d’août l’an 1865. Acte de mariage de Charles Georges Schneider, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 juin 1832 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tapissier, veuf de Marie Anne Heintz, décédée à Strasbourg le 20 avril 1865, fils de feu Jean Georges Schneider, fabricant d’harmonicas, décédé à Strasbourg le 24 avril 1846 et de Caroline Heimerdinger, sans profession, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante, et de Caroline Henriette Dorothée Schoenborn, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 avril 1830 à Deux-Ponts (Bavière rhénane) domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Léonard Schoenborn, cordonnier, et de Henriette Scheid, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants (…) il n’a pas été dressé de contrat de mariage (i 63)

La maison est inscrite au cadastre au nom de Félix Luib à partir de 1907

Naissance, Strasbourg (n° 1487)
Acte de naissance. Le 6 juillet 1869 (…) a comparu Auguste Luib, âgé de 34 ans, confiseur né à Mengen (Wurtemberg) domicilié à Strasbourg, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin né à Strasbourg le 5 juillet 1869 à neuf heures du matin en la maison N° 5 place du Corbeau et nommé Félix Auguste Philippe, fils de lui déclarant et d’Elisabeth Françoise Wilhelmine Haeling son épouse âgée de 29 ans
[in margine :] Marié à Strasbourg le 14 octobre 1924 avec Marguerite Hélène Berthe Lutz
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 25 mars 1946 (i 12)



Grande Boucherie (place de la) : Gegen der Großen Metzig über


Les actes situent les maisons « face à la boucherie » puis au cours du XVII° siècle « face à la grande boucherie » (gegen der Metzig über, gegen der großen Metzig hienüber). La Grande Boucherie a été construite en 1587 à la place d’une partie du marché au bois qui s’étendait de l’actuelle place du Marché-aux-Poissons jusqu’au pont de l’Abattoir (pont du Corbeau), pour remplacer l’ancienne boucherie au bas du Vieux-Marché-aux-Poissons devant le pont de l’abattoir. Les maisons sont parfois répertoriées avec celles du Marché aux cochons de lait (Ferckelmarckt) à la fin du XVIII° siècle et pendant une partie du XIX° siècle.


Canton VI du plan Blondel (1765),
exemplaire qui représente en rose les ajouts et en jaune les suppressions, AMS 1 PL 675)


Plan de Conrad Morant (1548) – Le pont de l’abattoir se trouve au milieu de l’image. Au-devant la Boucherie, sur la droite l’auberge à la Couchette (zum Spanbett) puis la Halle (Kauffhaus).
Sur la gauche, le marché au bois.
La rue à la verticale du pont est la rue du Maroquin, celle plus à droite la rue du Vieil-Hôpital puis le Vieux-Marché-aux-Poissons

Extraits de Das alte Strassburg (Adolphe Seyboth, 1890)

Le marché au bois s’étendait le long de la Bruche (Ill) entre l’actuelle rue de Rohan et le pont du Corbeau. La cage des châtiments (bascule, Schupfe) se trouvait au débouché du fossé dit Ulmergraben.
Les premiers étaux de bouchers se trouvaient au bas du Vieux-Marché-aux-Poissons devant le pont de l’abattoir. Ils sont appelés Grande boucherie quand une Petite bouchere fut établie au début du XV° siècle rue des Drapiers. Ces anciennes boucheries furent remplacées en 1587 par une nouvelle boucherie, appelée ensuite Grande boucherie (actuel musée historique).

Holtzmerket, Forum lignorum (1240, 1580, mit dem Ferckelmarckt und den neuen Fischmarckt)
Hinder der Metzige, gegen dem Holtzmarckt zu (1587)
Holtzmerket, Forum lignorum (1240, 1580, marché au bois, qui s’étendait aussi place du Marché aux cochons de lait et place du Marché-aux-Poissons
Derrière la boucherie, vers le marché au bois (1587)
Die Schupfe (1200). Locus qui vulgariter appellatur die Schupfe (1312). Palus dictus die Schupfe (1326, 1316, 1320, 1328, 1334)
« Man soll auch eine Schupfe han, alse man sie von alter hat gehept hat » (Heimlich buch).
« Wer ouch unrechte misset den Win, den sol man schupfen, und der Wirt, des der Win ist, der git ein Pfund ». Der Verkäufer, der im Messen des Weins betrügt, « de scupha cadet in merda » (Stadtrecht von 1200). Das Schupfen war auch zu Metz (und anderen Städten) üblich gewesen, dort hieß man den Apparat la Cheuppe, la Xeuppe.
Man richtete einen Galgen auf, an dem ein Seil in einer Rolle herabging. An solches wurde unten ein Keffig, bassin (lacus) genannt, angebunden. Wan nun der Mißethäter in selbiges eingesperrt war, so liess man ihn in dem Keffig auf und nieder und tauchte ihn in den Koth. Die Schinderknechte wältzen ihn mit allem Fleiß in demselben herum, und das so lange, bis die Abgeordneten von der Obrigkeit für gut befanden, der Strafe ein Ende zu machen.
Die Schlupfe befand sich unten an dem Schindhaus, dessen Abfälle alle in das Wasser geworfen wurden, und am Einmünden des Ulmergrabens, der den Inhalt der sogenannten Sprochhüser eines ganzen Stattheiles dazu brachte.
Ein Allmendgesslin bei dem Schandkorb an der Schindbruck kommt behufs des Neubaus der Metzig weg (1587).
(Adolphe Seyboth, p. 157-158)
La bascule (Schupfe, 1200). Endroit appelé la Bascule (1312). Poteau dit la Bascule (1326, 1316, 1320, 1328, 1334)
« Il faut aussi avoir une bascule comme il était d’usage dans les anciens temps » (Livre secret)
« Ceux qui trichent en mesurant le vin doivent être mis à la Bascule et l’aubergiste à qui appartient le vin doit une livre ». Le vendeur qui fraude en mesurant le vin « tombe de la bascule dans la merde » (Règlement de la ville, 1200). La bascule (Schupfe) existait aussi à Metz (et dans d’autres villes) où l’appareil s’appelait la Cheuppe, la Xeuppe.
On élevait une potence, une corde y était suspendue dans une poulie. On attachait la corde à une cage (Keffig, bassin, lacus). Une fois que le malfaiteur était enfermé dans la cage, on le montait et on le descendait en le plongeant dans les excréments. Les équarrisseurs l’y roulaient avec soin jusqu’à ce que le représentant de l’autorité estime que le moment était venu de faire cesser le châtiment.
La bascule se trouvait en bas de l’abattoir dont les déchets étaient tous jetés à l’eau et au débouché du fossé dit Ulmergraben qui recueillait le contenu des lieux d’aisances de tout un quartier de la ville.
Une ruelle donnant sur le pont de l’abattoir, proche de la cage d’infamie, est supprimée pour construire la nouvelle boucherie (1587)
(Adolphe Seyboth, p. 157-158)
Locus dictus Pferrich (1287, 1430, eingepferchter Raum für das zum Schlachten bestimmte Vieh), dabei Schinthus (Schlachthaus) der Metziger bi der Schintbrucken.
Das nuwe Schindhus (nach einem Neubau, 1466, 1563)
« Gegen der Herberg zum Spanbett genannt, hinüber, stand ein Scherhaus am Eck, darnach ein Gremperhaus in der Mitten, und darnach wieder ein Eckhaus an dem Schlaghaus hinten » (Sebald Bühelers handschiftliche Chronik)
Brotbanck vor dem Scherhuß (1427), Beckenhus zu dem Pferrich (1430)
Neue Metzig (1587), Grosse Metzig
« Oben auf der neuen Metzig Tuch, Zwilch, Docht für Liechter feil, welches zuvor alles auf dem Fronhof feil gewesen » (Sebald Büheler)
(Adolphe Seyboth, p. 140)
Lieu-dit l’enclos (Pferrich, 1287, 1430, espace clôturé destiné au bétail à abattre), à côté de l’abattoir (Schinthus) proche du pont de l’abattoir (Schintbrucke).
Nouvel abattoir (après reconstruction, 1466, 1563)
« En face de l’auberge dite à la Couchette (zum Spanbett), le coin était occupé par un bâtiment de tonte suivi d’une maison de revendeur puis d’une autre maison d’angle derrière l’abattoir » (chronique manuscrite de Sebald Büheler)
Etal de boulanger devant la maison de tonte (1427), maison de boulanger à côté de l’enclos (1430)
Nouvelle boucherie (1587) Grande boucherie
« On vend à l’étage de la nouvelle boucherie le drap, du coutil et des mèches de chandelles comme on le vendait autrefois sur la place de l’évêché » (Sebald Büheler)
(Adolphe Seyboth, p. 140)
Statio carnificium, die Metzig (1120). Fleischstände der Metziger, banci, scampna carnificium mit zweÿ Slücken (Durchgänge, 1326, 1346), wovon eine gegen das Haus zur feisten Hennen führte (1383, v. Standgasse). Acht bäncke zwischen den zweien Slücken (1346). Nuwe Benke do man das Pfinigfleisch uf howet (1343). Bockfleisch- und Pfinigfleischbanck (1466).
Die alt Metzig (1370). Macellum antiquum (1388, 1476). Macellum majus, die gross Metzig (1419, die neue oder kleine Metzig, in der Tucherstubgasse)
Alte Metzig zum theil abgebrochen (die Metzigbänke waren unter Dach und mit einem Keller versehen, 1578) auf der Seite gegen Osten, die Seite gegen der Mörin blieb stehen bis 1588. Seit 1589 diente die geräumte Stelle als Gartnersmarkt. In gehöriger Entfernung von einander stehende Quadersteine mit Ordnungsziffern bezeichneten die Verkaufsplätze jedes Gartners, 1612.
(Adolphe Seyboth, p. 136)
Statio carnificium, la Boucherie (1120). Étaux de boucher (scampna carnificium) à deux allées (1326, 1346) dont l’une menait à la maison à la Poule grasse (1383, rue de l’Etal). Huit étaux entre les deux allées (1346). Nouveaux étaux où on débite la viande de porc (1343). Etaux de viande de bouc et de porc (1466)
Ancienne boucherie (1370, 1388, 1476), grande boucherie (1419, la petite ou nouvelle boucherie se trouvait rue des Drapiers)
Ancienne boucherie en partie démolie (vers l’orient, les étaux étaient couverts d’un toit et pourvus d’une cave, 1578), le côté vers la Mauresse subsista jusqu’en 1588. L’endroit a ensuite servi de marché aux jardiniers à partir de 1589. Chaque jardinier avait son emplacement délimité par des pierres marquées, placées à distance les unes des autres, 1612.
(Adolphe Seyboth, p. 136)


8, place Broglie


Place Broglie n° 8 – III 271 (Blondel), N 409 puis section 68 parcelle 72 (cadastre)

Reconstruite en 1607 par le tonnelier Michel Kermann – Nouvelle façade en 1780 par le tailleur Jean Hummel
Démolie en 1923 pour agrandir la Banque de France


Place Broglie au début du XX° siècle. Le n° 8 est la troisième maison après le bâtiment néoclassique de la Banque de France sur la gauche (image BNU, Numistral)
Angle de la rue de Bischheim où se trouvait le n° 8 (novembre 2015)

1725 Marché aux Chevaux-Nuée Bleue

La maison à l’angle du Marché aux chevaux et de la rue de l’Evêque est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve de Frédéric Decker. Elle a un encorbellement de vingt pieds de long et deux galeries en bois l’une au-dessus de l’autre vers le Marché, un encorbellement de trente pieds de long rue de l’Evêque (rue de Bischheim). Le tonnelier Michel Kermann la fait reconstruire en 1607. Les préposés refusent qu’il conserve deux encorbellements vers le marché aux Chevaux : la nouvelle maison ne devra avoir qu’un encorbellement à chaque façade mais ils autorisent une galerie vers le marché. Elle appartient ensuite au marchand Laurent Meyer (1664-1684). Le tonnelier Tobie Gundelwein aligne en 1694 la façade avec celle de son voisin qui l’a avancée d’un pied et demi. Le chaudronnier Michel Schwartz loue puis vend (1705) la maison à Philippe Louis Künast, avocat et procureur au Grand Sénat, dont la veuve reste propriétaire jusqu’à sa mort en 1740 à l’âge de quatre-vingt-sept ans. Sur le plan-relief ci-contre (1727), la maison est la dernière de l’ensemble de trois à l’arrière du bâtiment en saillie au milieu de l’image. Les préposés autorisent en 1741 le cartier Pierre Lachapelle à agrandir la marche devant son arcade pour qu’elle soit aussi longue que la façade, en supprimant la porte de cave. Propriétaire pendant quatre ans de la maison, le tapissier Anselme Rondouin la vend en 1747 à Jean Antoine Jaquemin qui y suspend l’enseigne au Grand comte de Saxe. La maison revient par adjudication judiciaire en 1750 à son créancier, l’orfèvre Jean Louis Imlin. Les préposés autorisent en 1771 le tisseur de bas André Windesheim à reconstruire la façade suivant l’alignement à condition de supprimer l’encorbellement dans la rue de l’Evêque : l’affaire ne semble pas avoir de suite. Le tailleur Jean Hummel achète la maison en 1780 et acquiert la même année un terrain communal à l’avant pour pouvoir la reconstruire, à condition d’en arrondir l’angle et ne pas toucher à l’encorbellement dans la ruelle.

Canton III, Marché aux Chevaux-Nuée Bleue57, Plan (sud)
Plan Blondel (1765, ADBR cote 2 L Plan 5) – Plan pour le plan-relief (1830)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 57 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à trois étages en maçonnerie et quatrième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la place se trouve à gauche du repère (l) : rez-de-chaussée à deux arcades, trois étages à trois fenêtres chacun surmontés d’un demi-toit. La façade (l-m) vers la ruelle comprend une porte, quatre étages à fenêtres irrégulièrement disposées et un étage sous combles.
La maison porte d’abord le n° 9 (1784-1857) puis le n° 8.

Employé à la recette générale, Jacques Klein acquiert en 1805 la maison qui sera vendue en 1840 par ses petits-enfants au marchand de vins Joseph Fritsch originaire de Kogenheim. D’après le rapport d’experts dressé en 1839, le bâtiment construit en pierre et partie en galandure comprend au rez-de-chaussée une boutique et une cuisine, au premier étage deux pièces et une cuisine, au deuxième étage de même, au troisième étage trois pièces et une cuisine, au quatrième étage quatre pièces et une cuisine, enfin six chambres aux mansardes. Joseph Fritsch agrandit en 1860 la maison dont la façade sur la place gagne un étage comme on peut le voir sur la photographie ci-dessus. Il y exploite un cabaret qu’il loue en 1860 à Eugène Hackenspieler puis en 1867 à Jean Fornès.
Le restaurant porte en 1905 l’enseigne Au prince royal (Zum deutschen Kronprinz). La Banque de France achète la maison et la fait démolir en 1923 pour agrandir son bâtiment.

janvier 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Frédéric Decker, fripier, et (v. 1562) Catherine puis (1574) Catherine, veuve du remueur de grains Loup Burckhard – luthériens
v Michel Kermann, serrurier, et (1598) Susanne Hutter, remariée (1628) avec le prédicateur Georges Fischbach
1634 v (⅓) Jean Jacques Seupel, orfèvre, et (1625) Euphrosine von Botzheim – luthériens
(⅔) David Geiger, marchand, et (1620) Anne Zetzner – luthériens
1664 v Laurent Meyer, marchand, et (1653) Marie Salomé Geiger – luthériens
1684 v Tobie Gundelwein, tonnelier, et (1684) Anne Marie Rohner puis (1686) Apollonie Schnitzler – luthériens
1699 v Michel Schwartz, chaudronnier, et (1680) Sara Voltz – luthériens
1705 v Philippe Louis Künast, avocat et procureur au Grand Sénat, et (1687) Salomé Saltzmann – luthériens
1740 h Jean Michel Zentgraff, juriste et procureur au Grand Sénat, et (1717) Salomé Künast – luthériens
1741 v Pierre Lachapelle, cartier, et (1711) Elisabeth Delhée – catholiques
1742 v Anselme Rondouin, tapissier, et (1736) Catherine Dorothée Reineri puis (1743) Anne Claire Damisson – catholiques
1747 v Jean Antoine Jaquemin dit la Fontaine, cafetier, et (1735) Marie Anne Nicole Lambert, veuve du sergent Abdon Sonners, puis (1737) Marie Anne Prefosse – catholiques
1750 adj Jean Louis Imlin, orfèvre, et (1721) Anne Salomé Boch – luthériens
1765 v André Windesheim, tisseur de bas, et (1762) Marie Madeleine Wittmann, d’abord (1739) femme du couvreur en ardoises Jean Urie Reichard – luthériens
1780 h Jean Hummel, tailleur, et (1774) Marie Catherine Reichard, (1799) Christine Bentz, veuve du marchand de grains Jean Henri Hertenstein, puis (1804) Salomé Leonhard, veuve du farinier Thiébaut Duringer – luthériens
1805 v Jacques Klein, employé à la recette générale, et (1785) Marie Anne Fender – catholiques
1837 h Frédéric Joseph Solms, employé des droits réunis, et (1807) Marie Thérèse Klein
1839 h Edouard de Solms, consul du roi de Wurtemberg, et (1839) Adrienne Olympe de Bentzon
1840 v Joseph Fritsch, marchand de vins, et (1839) Marie Jeannette Kœssler, d’abord (1836) femme d’Aloyse Rohmer
1883* v Raphael Weil, rentier, et Emilie Weil
1890* v Michel Wallrapp, restaurateur, et Barbe Salcher
1921* v Banque de France

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1764, 1000 livres en 1779

(1765, Liste Blondel) III 271, au Sr Immeling
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Wintersheim, 7 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 409, Klein, Jacques, veuve – maison, sol – 0,54 are / Fritsch Joseph / Solms Frédéric Joseph

Locations

1703, Philippe Louis Künast, avocat et procureur au Grand Sénat (futur propriétaire)
1767, Nicolas Derose, perruquier, et (1738) Jeanne Lassia
1781, (boutique) Jean Knoderer, maître sellier
1789, François Antoine Brunelot dit Duchemin, perruquier
1796, Nicolas Davion, conducteur de l’artillerie
1860, (cabaret) Eugène Hackenspieler
1867, (cabaret) Jean Fornès, aubergiste

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 260
La veuve de Frédéric Decker a une maison qui donne en partie dans la rue de l’Evêque et en partie sur le Marché aux chevaux. Elle règle 5 sols 4 deniers pour la façade rue de l’Evêque, à savoir un encorbellement (30 pieds de long, la saillie faisant à chaque extrémité 20 pouces et au milieu 3 pieds), deux plates-formes (3 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds 3 pouces), en outre deux plates-formes (2 pieds ½ de long, saillie de 1 pieds ½), un autre encorbellement (31 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds), trois chenaux en bois.
Elle règle 16 sols pour la façade Marché aux chevaux, à savoir un encorbellement (20 pieds de long, saillie de 2 pieds ½), deux galeries en bois l’une au-dessus de l’autre de mêmes dimensions (saille de 3 pieds comme l’encorbellement), une porte de cave inclinée (7 pieds de large saillie de 3 pieds) quatre plates-formes en pierre devant la porte (9 pieds de long, saillie de 4 pieds)

Anderseitt Bischoffs gaßen
Friderich Deckhers selligen Wittwe hatt in Bischofs gassen an Ihrem hauß ein Vsstoß xxx schu lang, an beeden Enden Jedem xx Zoll, Vnd In mitten iij schu herauß, Mehr Zwen steinen Tritt iii+ schu lang, ij schu iij Zoll herauß, Mehr Zwen steinen Tritt ij schu lang, i+ schu herauß, Aber mahl ein Vsstoß xxxi+ schu lang, iij schu herauß, sampt iij hültzinenn Näechen, Bessert für das Niessen, xiij ß iiij d

Aber am Roßmarckt
Friderich Deckhers selligen hauß hatt auch vornen gegen dem Roßmarckh hienauß ein Ausstoß xx schu lang, ii+ schu herauß, Darüber noch Zwen hültzine Gänge Über einander beede also lang, Wie der Vsstoß iii+ schu herauß, Mehr Vnden am Hauß ein lehenende Kellerthüer vij schu breÿt, iij schu herauß, Vndt dann Vor der haußthüeren Vier steinen Tritt ix schu lang, iiij schu herauß, Bessert für das Niessen, xvj ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1607, Préposés au bâtiment (VII 1322)
Le serrurier Michel Kermann a l’intention de reconstruire sa maison au Marché aux Chevaux. Les préposés l’autorisent le 11 février à ériger une baraque pour y abriter sa chaux le temps des travaux.
Michel Kermann qui a en partie démoli sa maison demande le 9 avril l’autorisation de reconstruire l’encorbellement dans la rue de l’Evêque et les deux encorbellements vers le marché aux Chevaux pour qu’elle ne devienne pas trop petite. Bien que les voisins du marché aux Chevaux aient eux aussi deux encorbellements superposés, les préposés n’en autorisent qu’un à chaque façade. Le pétitionnaire pourra cependant remplacer le deuxième encorbellement par une galerie. Il proteste que la menuiserie est déjà préparée mais les préposés maintiennent leur avis. Les préposés constatent le 17 juillet que Michel Kermann a fait faire deux galeries superposées vers la place et cinq auvents dans la ruelle. Le propriétaire devra faire démolir la deuxième galerie et payer un cens pour les auvents. Il introduit une nouvelle requête pour conserver la galerie et diminuer le cens mais accepte le 31 octobre d’obtempérér à la décision des Quinze.

Michel Kerman der schloßer vffm Roßmarck – Hans Schwartz der Zimmermann
(f° 14-v) Mittwoch 11. Febr. – Michel Kerman schloßer vffm Roßmr. sagt seÿ willens Zu bawen, hab er kein platz sein kalck stend Zuleg. so lige es vffm Rossmarckt nit sicher bittet deshalb Ihm 2 Monatlang ein hütt vor seiner thier an d. Lannderen Zu gönnen vffzuschlagen, darin Zusamlen. Erk. Ist Ihm willfahrt solls dielen lang vnd halb dÿlen brait, bedanckt sichs, beyts nit leng. weder wie gehört.

(f° 49) d. 9. Aprilis – Michel Kerman der schloßer Im Eckhauß an d. bischoffsgaß vffm Roßmarck muß sein alt hauß bawen vnd Ist theils abgebrochen, der bittet Ihme seine 3. alte vberheng so er gehabt von newem Zumachen widerumb Zu gestatten, wolte etlich alte balcken ligen lassen nemlich den vberhang In die Bischoffs gaß hinein, so 3 schuh minus 3 Zoll heraus ghet, So dann die 2 vberheng gegen dem Rossmarck vber einander, deren Jeder auch 3 schuh herauß ghnet, dan sonst Ihm sein hauß gar Zu Eng bitt derhalb gar freündtlich wie gebetten,
Ist darvon geredt, Ob wol seine nachbaren gegen dem Roßmarck auch 2 vberheng vber einand. haben, Jedoch weil es gar ein vbelstandt, soll mann Ihme die Zwen vberheng dem einen In die gaß, den Andern gegend em Roßmarch Zulassen, vnd an statt des dritten vberhangs einen gang für herauß so offen wie ein gang, aber kein vberhang & vnd das er mit dem vberhang In der gaß weiter nit herauß fahre weder dahinden sein Nachbarn d. Ist vff 7. od. 8. Zoll hinein weiche. Its Ihm anzeigt, Der beschwert sich vnd gehebt sich gar vbel, Es seie schon alles gezÿmert, vnd seÿ nur vffzuschlag., könns nit mehr ändern, hab nit gewußt dß. er ansuch. müße, bitt vmb gotts willen Ihm Zugestatten, uts.
Ist wider vmbgefragt vnd was sein begeren In die gaß anlangt, mag ers In gotts namen machen wie Vorhin, Aber den 3. Überhang oben In d. höhe Ist nochmals abgeschlagen, doch mag er anstatt desselben einen gang machen, vnd weil der Zimmerman Ihnen Zu solchen costen Verursacht mag er sich an demselben erholen, oder der veränderung halb vergleichen, der bittet abermalen vmb gottes willen Ihnen als ein Armen handwercksman Zu bedencken & Aber et bleibt wie gehört.

(f° 100-v) Freitag 17.t Julÿ – Michel Kerman schloßer – Hans Schwartz
Demnach Michel Kerman d. schuemacher In dem eckhauß an der bischofs gassen vff dem Roßmarck wie hieuornen fol. 49 Zufünd. beÿ B vnd 3 Zween vberheng vnd einen gang gegen der Almend erholten, Aber er Zwen gäng vbereinand. gemacht hat, so Ihm vff damalig. Augenschein rund abgeschlagen worden, vnd solchs den B fürkommen seind sie vff den Augenschein gefahren, vnd desselb also befunden, vnd das niemand wed. der Zimmerman daran schuldig, Item so hat er auch an seinen gebel In die bischoffs gaß fünff wetterdächlin vber einand. gemacht, so die herren beduncken Zu groß od. breit sein.
Derhalb dißmal davon geredt, vnd Erkandt, den obersten gang widerum abzuschneiden, vnd weilen die 5 wetterdächlein vngefragt so brait gemacht, Ist darvon geredt ob man nit Zinß druff schlagen, od. vfflegen soll, dieselben wider abzubrechen, Seind etlich der meinung weil sie nur Zu beschirmung des gebels vorm Regen, vnd Zu kein Andern brauch gemacht, dieselben bleiben zu lassen, ohne Zinß, aber es Ist durchs mehr erkhandt vff solche ein leidenlichen Zinß Jedes & d thut 2 ß 6 d Zuschlagen, vnd weil der Zimmerman hanns Schwartz hieuor von B vnd 3 verwahrnt vnd Ihme zu Gesprochen worden, vnd er vber verpott dissen Schloßer Zu solchen costen gebracht, Ist demselben Zu straff 10 h d vffgelegt worden
der schloßer bittet gantz vnderthenig für den Zinß der 2 ß 6 d, wolle solche 5 dächlin In etwas schmäler machen, Sein vatter aber der etwas vnbescheidener od. trotzig. wortt gebraucht, mit vermelden In Vttengaß seien armens* hauß gerings herumb eben so groß & Ist vff solchs beÿ vorig. bescheidt gelassen.

(f° 104) Montag den 20. Julÿ 607. – Hans Schwartz Zimmerman vbergibt Supplication, setzt dß. Ihme wegen Michel Kermans des schloßers 5. Wetterdächlin Ihme 5 h d besserung vff gelegt, so ihme Zu schwer, habs nit gewusst d. vnrecht vnd bitt vmb Nachlaß, abdretten.
Erkandt, Ist ihm angezeigt es seie Ihm 10 h d nit wegen der Wetterdächlin sond. wegen des baws den er vffs Almend ungefragt, vnd als Ihm bevohlen densemben Zu verändern, denselben nit geändert, dessen aber unangesehen für Zu steh. Zu bedacht gezogen word. Woll mans deb B. fürbring.

(f° 155) Donstag 22.ten octobris – Michel Kermans schloßers Supplication vmb Nachlassung der 5 plapert von den wetterdächlin Zu Zinß, vnd vmb Zulassung des obersten gangs Ist abgelesen, vnd Erkandt souil den gang anlangt, soll er beÿ 5 h d denelben abschneiden vnd wegthun wie hieuor Erkandt, die Wetterdächlin soll er gemelten Zinß von denselben von jed. 6 d geben od.mag sie wider hinweg thun, od. In gemeiner braide mach. – vnd. fo: 160.
Hans Schwartzen Zimmermans Supplication so gemelt. Kerman der baw vber verbott gemacht deßhalb Ihme 10 h d obgefordert worden, vnd vmb Nachlaß gebetten, Ist abgelesen vnd darvon geredt, das man Ihm des halb soll nachlaß ds. vbrige halb 5 h d soll er erleg. vnd bezalen.

(f° 157) Sambstag 24. Octobris – Hans Schwartzen Zimmerman seind 5 h d abgefordert wegen michel Kermans baw wie hieuornen Zusehen, solls In 8 tag. Erlegen, der schwört das ers nit habe, bittet vmb gnad. Ist Ihm anzeigt wan de In 6 tag 3 h bringt soll Ihm besserer bescheid. werd. der will sein Vermög thun (Zaltt 3 h d den 4 9.br. 307)

(f° 160) Sambstag 31.t Octob. – Michel Kerman dem schloßer Ist angezeigt beÿ 5 h d sein oberst. gang so er wid. ordnung gemacht, abschneiden soll, deßgleichen von den 5 wetterdächlin soll er 2 ß 6 d Zinß solang er solche behaltet. d. Ists Zufind. Wills In 14 tag wegschneid.

1694, Préposés au bâtiment (VII 1376)
Les préposés autorisent le 8 octobre 1694 le tonnelier Tobie Gundelwein à aligner sa façade avec celle de son voisin Pierre Lizan qui l’a avancée d’un pied et demi.
Tobie Gundelwein demande quelques jours plus tard l’autorisation d’enclore un terrain communal ruelle de l’Evêque. L’affaire est renvoyée à la session suivante mais n’a pas de suite.

(f° 56-v) Mittwoch den 7. ejusdem [Julÿ] – Tobias Gundelwein Ca. Pierre Licent (Lizan)
Tobias Gundelwein Ca. Pierre Licent den Frantzösischen Schreiner, Klagt daß er 1 ½ schuh mit seiner Maur, neben sein Gundelweins hauß vff dem roßmarckt, herauß fahre, und ihme den prospect benehme. Auff Zuvor eingenommenen augenschein, Erkandt, soll ihme auch erlaubt sein, mit seiner Maur soweit auff daß Allmendt Zufahren, daß sie der andern gleich Werde, wegen der Gemeinen Maur aber sollen beede Werckmeister einen augenschein einnehmen und MHH. referiren

(f° 81) Dienstags den 5. Ejusdem [Octobris] – Tobias Gundelwein
Augenschein eingenommen an Tobiæ Gundelweins, des Küeffers Eck behaußung, an der Bischoffs: gaßen, alwo in gedachter gassen unter seinem Überhang Er mit seinem hauß 31. schuhe in der länge und 1. schuhe in der breite auff das allmend herauß Zufahren Verlangt. Erk. Bedacht.

(f° 81-v) Montag den 11. Octobris – Tobias Gundelwein
Ingleichem ist Tobiæ Gundelwein mit einzäunung des Allmends an seinem Hauß an der Bischoffs gaßen, gebettener maßen willfahrt worden, und solle der Zinnß den Er jährlichen davon Zuentrichten haben würd, beÿ nächster session reguliren werd.

1741, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Les préposés autorisent le cartier Pierre la Chapelle à agrandir la marche devant son arcade pour qu’elle soit aussi longue que la maison. Il s’engage à supprimer la porte de cave qui dépasse cette marche.

(f° 125) Dienstags den 30. Ejusdem [May] – Pierre la Chapelle
Pierre la Chapelle der Kartenmacher bittet umb erlaubnus die Zweÿ steinere stafflen Vor der thür seines erkaufften Eckhaußes an der Bischoffsgaß auf dem Roßmarck, an seinem bogen Hin so breit das hauß ist, Zu Continuiren, offerirt Hingegen die noch etliche schuhe Vor die stafflen Hervorgehende Kellerthür Hinweg Zuthun. Erkannt auf solche weiß Willfahrt.

1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Les préposés refusent que le cafetier Jean Antoine Jacquemin construise à l’aplomb de son encorbellement.

(f° 171) Eodem die 24. Octobris 1747. Augenschein eingenommen worden – Jean Antoine Jacquemin
An Jean Antoine Jacquemin des Caffetier Hauß auff den Roßmarck, oder dermahlen Neüen Kornmarck am Eck der Bischoffsgaß, welcher um erlaubnus gebetten unter seinem 18. schuhe Lang, und 15. Zoll tieffen Überhang, soweil derselbe Herauß Gehet, Vorzubauen. Erkannt, begehren Abgeleint.

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le maître maçon Marc Sporer demande le 16 avril au nom d’André Windesheim l’autorisation de renconstruire la façade suivant l’alignement. Les préposés acceptent à condition que le propriétaire supprime l’encorbellement dans la rue de l’Evêque. Ils se tiennent à leur décision quand le propriétaire réitère sa demande quelques jours plus tard.

(f° 79-v) Dienstags den 16. Aprilis 1771 – Marx Sporer nôe. Andres Windesheim
Mr Marx Sporer, der Maurer nôe. Andres Windesheim des Strumpfwebers, bittet zu erlauben an deßen behausung ane dem Roß Marckt gelegen, so das Eck in die dasige bischoffs Gaß machet, eine neue façade der Flucht gegen dem Roß Marckt nach aufbauen zu dörfen.
Erkannt, Würde der Überhang in der Bischoffs Gaß Zugleich weggemacht werden Willfahrt, widrigen falls mit seinem begehren abgewiesen.

(f° 82-v) Dienstags den 23. Aprilis 1771 – Andres Windesheim
Andres Windesheim, der Strumpffweber, bittet nochmalen ihme zu erlauben an seinem Haus am Eck des Roßmarckts: und Bischoff Gaß gelegen, nur die façade gegen dem Rosmarckt aufbauen Zu dörfen und den Überhang in die Bischoffsgaß dermalen noch zulaßen.
Erkannt, abgewiesen und soll es beÿ der den 16. Aprilis jüngst ergangenen Erkanntnus sein verbleiben haben.

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Les préposés cèdent en mai 1780 au tailleur Jean Hummel un terrain de 2 toises 1 pied 3 pouces carrés devant sa maison pour pouvoir la reconstruire. La propriétaire devra arrondir l’angle et ne pas toucher à l’encorbellement dans la ruelle (voir aussi plus bas l’obligation passée par Jean Hummel pour régler les frais de construction).

(f° 38) Dienstag den 4. Aprilis 1780 – Mr Johannes Hummel, Schneider
Mr Andreas Stahl, der Maurer, nôe. Meister Johannes Hummel, des Schneiders, bittet Zu erlauben an deßen Behausung ane dem Roß Marckt am Eck der Bischoffs Gaß gelegen, die vordere façade gegen dem Roß Marckt dem Alignement nach aufzuführen, den Überhang aber in der Bischoffs Gaß zu laßen.
Erkannt, Mit dem Anhang Willfahrt, daßjenige Stück, so er dem Alignement nach gegen dem Roß Marckt herausfahret nach der Flucht in dem Gäßel vom boden aufzuführen, das Eck zu arrondiren und den Überhang in der Bischoffs Gaß im geringsten nicht zu berühren.

(f° 67) Dienstags den 23.sten Maji 1780. – Johannes Hummel
Herr Bauinspector Boudhors Zufolg Decret vom 14.ten Martii jüngst producirt Notte von dem an Meister Johannes Hummel den burger und schneidermeister überlaßenen Allmend zufolg welchem selbiger mit seinem auf dem Broglie gelegenen hauß beÿ erbauung deßelben nach dem ihme gegebenen Allignement 2. Claffter 1. schuh 3. Zoll quadrat meß auf das Allmend des dritten Cantons herausgefahren weswegen derselbe das Claffter zu 24 Livres gerechnet die summ von 53 Livres zu zahlen. Erkannt, Verzeichnus.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Les préposés refusent à Jean Hummel l’autorisation d’ouvrir des croisées dans l’encorbellement vers la ruelle et de le peindre

(f° 304-v) Dienstags den 3. Julii 1787. – Johann Hummel, Schneider
Mr Kraufen, des Maurers Wittib, nôe Johann Hummel, des Schneiders, bittet zu erlauben an seiner Behausung an dem Roß Marckt gelegen, an dem daran auff der Bischoffs Gaß befindlichen Überhang etliche Kreutzstöck einsetzen auch denselben ausbeßern und anstreichen Zu laßen. Erkannt, abweisung.

Description de la maison

  • 1779 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
  • 1839 (Rapport d’experts)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du marché aux Chevaux

nouveau N° / ancien N° : 17 / 9
Klein
Rez de chaussée et 3 étages en maçonnerie le 4° étage en bois bon état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 112 case 1

Fritsch Joseph à Strasbourg

N 409, maison, sol, marché aux chevaux 9
Contenance : 0,54
Revenu total : 189,28 (189 et 0,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

Cadastre napoléonien, registre f° 22 f° 674 case 2

Fritsch Joseph – (1746)
1883 Weill Raphael Rentner
1890/1 Wallrapp, Michel, Gastwirt und Ehefrau Barbara geb. Salcher in Gg.
(ancien folio 422)

N 409, maison, sol, Place du Broglie 8
Contenance : 0,54
Revenu total : 189,28 (189 et 0,28)
Folio de provenance : (112)
Folio de destination : 422
Année d’entrée :
Année de sortie : 1863
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

N 409, maison
Revenu total : 354,28 (354 et 0,28)
Folio de provenance : 422
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1863
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 14/11
1863, Augmentations – Fritsch Joseph f° 422, N 409, maison, revenu 354, augmentation de construction, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
Diminutions – Fritsch Joseph f° 422, N 409, maison, revenu 189, augmentation de construction, supp. en 1863, voir les augmentations

N 487, sol [rue de Bischheim n° 1]
Contenance : 0,48 (total 1,02)
Revenu total : 354,53 (354 et 0,53)
Folio de provenance : 634-I
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877

Cadastre allemand, registre 32 folio 548 case 5

Parcelle, section 68, n° 72 – autrefois N 409, 487
Canton : Broglie Platz Hs. N° 8 – Place Broglie
Désignation : Hf, Whs u. N. G. – 1019, 1398, 2311
Contenance : 1,00 (0,43) – Reinertrag 5,00 (2,15)
Revenu : 4600 / 2500
Remarques : 1923 démolition
1929 dim. p. 559 c. 3. et d* sect. 64 parc. 47 [impasse de Bischheim, voie publique]
1942 S 549 F. 3 [place Broglie n° 5]

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1921), compte 3651
Wallrapp Michael u. Ehefrau
1914 Wallrapp Michael Wittwe geb. Salcher
gelöscht 1921

(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 1676
Banque de France à Paris

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 76 du Marché aux Chevaux

9
Pr. Hommel Jean Tailleur – Tailleurs
Loc. Mr Kellermann Capt. au Regt de Salm Salm

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 76 Marché aux Chevaux f° 95

9
Pr. Hommel Jean, tailleur – Tailleur
lo: Kellermann Capt. au Rgt de Salm Salm

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Broglieplatz (Seite 18)

(Haus Nr.) 8
Ganter, Wirt Zum deutschen Kronprinz. 0123
Göller, Garderobiere. 4
Griesa, Chorsänger. 4
Loegel, Koch. 4
Schurrer, Kellner 4

Annuaire d’adresses 1920, p. 56 (i 31) Place Broglie
8
[Wallrapp M., P.]
Heitz C., aubergiste. 0123
(Les annuaires suivants ne mentionnent plus l’adresse)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve Frédéric Decker.
Le fripier Frédéric Decker achète le 12 février 1561 le droit de bourgeoisie

1561, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p.
Friderich Decker ein Althgewend. hatt d. burgkrecht Kaufft und dient Zur Mörin uff Mittwoch den 12.ten Februarÿ A° Lxj.

Il fait baptiser des enfants de sa femme Catherine à Saint-Pierre-le-Jeune à partir de 1564.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 95) 1564. Dominica Paschatis. P. Friderich Decker, m. Catharina, I. Maria (i 52)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 149) 1565. Dominica Trinit. P. Friderich Decker altgewend. m. Katharina, I. Andreas. Compat. Martzolff Meÿgel schaffner Zum Jung. S. Peter, Caspar N. der bader im Reÿff Bad, Eva Schotten Jacobs v. tochter (i 80)

Le gourmet Frédéric Decker se (re)marie en 1574 avec Catherine, veuve du remueur de grains Loup Burckhard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 209, n° 4)
1574. Dominica Prima post Trinitatis. Friderich Decker der weinsticher vnnd Catharina Wolff Burckharts des Kornwerffers nachgelaßene wittwe. Eingesegnet Montag den 21. Junÿ Außgang auß der braut hauß (i 109)

La maison appartient au début du XVII° siècle au serrurier Michel Kermann qui épouse en 1598 Susanne, fille du boulanger Conrad Hutter

Mariage, cathédrale (luth. p. 31)
1598. Dominica Septuagesima. Michael Kerman der schloßer, Susanna Conradt Huter des Becken n: g: tochter (i 18)

Michel Kermann et Susanne Hutter hypothèquent la maison au profit des enfants du pêcheur Frédéric von Hipsheim

1607 (vj. tag Maÿ), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 191-v
(P. fol. 197.) Erschienen Michell Kerman der schloßer burger Zu Straßburg vnd Susanna Hutterin sein Eheliche haußfrauw
Haben sich & obligirt vnd verschrib. gegen herrn Frantz Beüring Alß vogt Hannß Jacobs vnd Susannen vonn Hipßh. weÿland Friderich von hüpßh. des fischers selig. khindern Zu Zinßen ij lb x ß d Abloßig mit 50 pfundt Pfenning Straßburger
Von vnd abe hauß hoffestatt mit allen Ihren gebeüwen & gelegen Am großen Roßmarck, einseit neben Georg Bruners des Schreiners Anderseit neben der Bischoffs gaß, hinden vff Jacob Eckman dem schloßer, Vorn vffs Allmendt gegen dem Roßmarck dauon gendt xij ß d boden Zinß dem Stifft Zum Jungen Peter, Mehr für ein schuldt 20 pfund & hauptgutt Barbaren Neberschmidtin Zuerlegen schuldig, Sunst eÿden, So dann für ein schuldt 60 pfund d Zu Zielen Zuerlegen David Köler dem schuomacher alhie von dem sie erkhaufft

Michel Kermann et Susanne Hutter hypothèquent la maison reconstruite à neuf au profit de la veuve et des enfants de l’assesseur des Treize Jean Beinheim. Jean Kerman, père du débiteur, se porte garant.

1608 (2. Martÿ), Chancellerie, vol. 377 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 11-v
Schuldbekantnus Weilant Herrn Hannß Beinheims seligen Wittiben vnd erben vmb 150. lb.
Erschienen M. Michael Kermann der Schloßer, vnnd Susanna Huterin sein eheliche haußfrauw
haben in gegenwertigkheit des Ehrenvesten fürsichtigen und Weisen Herrn Heinrich Baumgarters alt Ammeisters Alß geschwornenn Vogts frauwen Ursulæ Hammererin Weiland Herrn Hannß Beinheims geweßenen 13.ers s. wittib Jacob Beinheims, Wachtschreibers für sich selbsten, Wernhard Gambßen Eheuogt Ursula Beinheimin, Joseph Junthen Stattschreibers Vogts, Hannß Beinheims mit Ottilia Fuchßen in Jetziger ehe vnd Jacob Lampen verordneter vber d. Brenholtz alß Vogt ermelten Hannß Beinheims in vorig. ehe mit Jacoben Heldin ehelichen erzielter Kinder – schuldig worden 150 pfund
Zum vnderpfand verlegt vnd eingesetzt, Ihr eigenthümliche new vffgebawene behaußung, sampt aller derselben Zugehördt, weiten, begriffen, rechten vnd gerechtigkheiten alhie In dißer Statt Vffm Roßmarck an der Bischoffsgaßen gelegen, einseit neben Georg Brunnern dem schreiner, anderseit ein eck, hinden vff gedachten Brunnern vnd Jacob Eckman schuemachern stoßend, dauon soll man noch am Kauffschilling von voriger nunmehr abgebrochener behaußung herrührend 40 pfund pfenning so aber vff Weÿhenachten nechst Khünfftig vnd Weÿhenachten 1609. bezahlt werden müßen, Weiter gehet Jährlichen von diß. behaußung 8 schilling Zwen Kappen bodenzinß vff Weÿhenachten, dem Stifft Zum Jungen St. Peter, Item j lb d Barbaræ Nepperschmidin Pfründerin In der Samlung Zum thurn vff Martini lößig mit 200 lb, So dann 2 lb 10 ß Frantz Peÿring dem Schaffnern In Schaffnersweiß vff Ostern, loßig mit 550. lb sonsten ledig vnd eigen
Und Zu noch mehrer sicherheit Ist auch Hiebeneb. erschienen, sein Schuldbekenners Vatter Hannß Kerman der schuemacher vnd hat für sich vnd seine Erben für obgemente Summ, dauon verfallende Interesse vnnd vncosten, da einiger vffgieng, bürg, selbst schuldner vnd Zahler Zusein
[in margine :] Erschienen H Jacob Beinheim fünffzehen Schreyber für sich selbsten, werner Gambs und h Cristians Textoris Rhat schreyber bede schwagerlicher weÿß vnd alle trey In namen der vberig. Beinheÿmischen erben vnd haben in gegenwertigkheit Michael Kerman des Stattschlossers bekant (…) Mittwoch en 13.Martii a° 1616.

Michel Kermann est élu serrurier municipal le 21 septembre 1611. Les Conseillers et les Vingt-et-Un confirment la nomination deux jours plus tard. Les préposés rédigent une nouvelle version du règlement qu’il devra appliquer. La veuve de son précécesseur Léonard Beck continue d’occuper la serrurerie jusqu’à Noël. Michel Kermann prête serment le 12 janvier 1612.
1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
Stattschmidt electus Michel Körman. 181. 182. Michel Kerman. 184. 189.
(f° 181-v) Sambstag 21. Septemb. – Stattschmidt
Vmv das Stattschlosser Ampt haben sich geschrieben geben so von Bawh. vns bevohlen Zubedencken vnd ein vßschutz Zumachen
x Hanns Veit
x Michel Körman – Electus beÿ Rhat XXI 23. Sept. ao. 1611
x Hanns Roth
Kilian Meÿ
Damian Maurer, beim dieffenkeller
Seind die 3 in der vßschutz verordnet so mit wen sie wolt. Montags den 23. Sept. Ist Michel Körman von Rhat XXI Zum Stattschlosser verordnet worden vnd hat geschworen daßelbsten.

(f° 182-v) Mittwoch 24. Sept. – Michel Körman so zum Stattschlosser angenommen von Rheth XXI Sagt er seie heruff gewissen worden, die Ordnung zu schwören, dem Ist antzeigt man wöll die Ordnung gern Zuvor verbessern, vnd ein Newe ordnung mach. solte sich noch ein tag 8 od 14 duld. Inmittelst Könne LB wittib die angefangene Arbeit vollends vßmachen der wills gern thun.

(f° 184) Sambstags den 28. Septembr. – Stattschmidt Michel Kerman
dem Stattlonherrn ist angezeigt worden, was für werck nun Zumachen sein werd, das soll er dem nüwen schmidt Zukommen laßen, was aber lienhard Beck. witwe In der schmidt Zu machen hatt, dasselb soll er* wittwe fertig laßen.

(f° 189-v) Mittwoch den 9. Octobr. – Michel Kerman New Stattschlosser wolt gern vff Ziehen lasse sich aber des gestorbenen wittib vornemmen sie woll vor weihnacht. nit vß Ziehen das wer Ime beschwerlich, da er gern vor Weÿhnacht. In Zieh. wolte, Ist Ihm antzeigt man wölls B fürbingen.

1612, Préposés au bâtiment (VII 1327)
Stattschloßers Michel Kermann Rechnung. 3. New Stattschloßer. 4.
(f° 4) Mittwoch den 15.ten Januar – (…) dem Statt schuemacher Ist sein Ordnung für gelesen dar bitt vmb Copeÿ mag etwan wider anhalten, glück und heÿl.

Michel Kermann et Susanne Hutter rédigent un codicille dans la serrurerie municipale. Il y est question de leur maison à l’angle de la Grand rue et de la rue Sainte-Barbe et d’un martinet hors la porte des Juifs.
1624 (8. Oct.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, B) f° 79
Codicill Vnd leste willen deß Ehrengeachten vnd fürnehmen Herrn Michael Kerman Statt schloßers vnd frauwen Susannen Huotterin beeden Ehegemächt
1624. Auff Freÿtag den 8. Octobris (…)
Zum fünfften dieweÿl sie beede Ehegemächd Eine schloßer behausung So Ein Eckhauß In d. Statt Straßburg Ane der obernstraßen Ane sanct Barbarn gaßen gelegen (…)
Und letsten weÿl beede Ehegemächt In werender Ihrer Ehe vsserhalben d. Statt Straßburg vor dem Judenthor nahe beÿ dem schießrein ein neuwe hammerschmidt, vff grund vnnd boden der Statt Straßburg Zuständig (…)
Vnnd seind hieuorgeschribene ding Zugagen vnnd beschehen Inn deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg derselbigen schlossereÿ behaußung Ane dem Inneren Juden thurn gelegen So beede Ehegemächt bewohnen, deren obern großen stubenn vff beeden seitten gegen d. gassenn sehendt
(Minute, Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) n° 276)

Les préposés nomment Michel Kermann le jeune serrurier municipal le 24 mars 1626 après la mort de son père quelques semaines auparavant.
1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
(f° 63-v) Freÿt. 24. Martÿ – Wegen anderwertlicher bestellung deß Stattschloßer diensts, ahn Statt Michel Kermanß der vor etliche wochen Zu Todt gefallen, zu vorderst auß dem Ämpterbüchlein die Jenige so sich darumb geschrieben geben demnach auch Hanß Michell Kermanß des Verfallenen Sohns Zwo Underschiedmiche deßelben vbergebene supplicationes, ab. deß. Und ob wohl ein Jeder der sich darumb geschrieben geben darzu tüchtig, d. Jedoch Kerman mit allerhand Vorrath schon gefäst, den vberigen allererst gelt darzu möchte vorgestreckt werden. Erkant Michell Kerman p. maiora angenommen. Soll beschickt vnd Ihme angezeigt werden

Les enfants et héritiers de Michel Kermann passent une obligation au profit de l’assesseur des Quinze Loup Thierry Zorn.
1626 (19. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 498-v
Erschienen hannß Michael Jetziger Zeit St: Schloßer hannß Erhardt Auch schloßer die Kermann, daß gleichen Isaac Dattler Als ehevogt Susannæ Kermennin, diße dreÿ Alle für sich selbst, Mehr h. Davidt Geÿger Alß Vogt hannß Martin, hanß Jacob, hannß Carle Vnd Christoffel All Khermen Wie auch Barbara Kermenin Weÿland Michell Kerman geweßenen St: Schloßers s. hinderlaßene Khindern, deßgleich herr Bernhard Wanner Als vogt Susanna Wÿland Michell Kermans s. witt.
haben bekhandt Vnd in Gegenwärtigkeit Hn Ruprecht Reichardt Als Schaffner des Wol Edlen Vnd gestrengen Wolff Dietherich Zornen Fünfzehners offentlich Verÿehen – schuldig seÿent 350 pfund (…)

Partage des biens délaissés par Michel Kermann entre la veuve Susanne Hutter et les huit enfants qui ont pour tuteur le marchand David Geyer (Geiger).
1626 (5. Dec.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 50) n° 1429
Zuwißen alß nach tödlichen Ableiben weÿlandt des Ehrenhafften vnd fürnehmen Michael Kermanns geweßenen burgers und Stattschloßers alhier zu Straßburg seligen alle deßelbigen hinderlaßene haab, Nahrung und gütter, In beÿsein dar Zu gehörigen Personen ordentlichen Inventirt æstimirt angeschlag. beschrieben und darüber Zweÿ gleichförmige Inventaria verfertiget vnd vfgericht worden, daß hierauff und solchem nach vf hieund. gemelt datum die ehren und tugendreiche frauw Susanna Hueterin die wittib mit beÿstandt der Ehrenvest und fürgeachten H Leonhard Wanners handelsmanns vnd burgers Ihres geschwornen Curatoris vnd herrn Johann Jacob Meÿers wohlverordneteen dreÿers Ane d. St. St. Müntz Ihres günstigen herren vnd erpettenen beÿstands Ane einem
Ferner Johann Michell Kerman Jetziger Zeitt Statt schloßer vnd burger Zu Straßburg, mehr Johann Erhard Kerman auch schloßer und burger daselbsten beede für sich selbsten, Item fr. Susanna Kermänin mit beÿstand Isaac Dattlers burgers Zu Straßburg Ihres haußwürths, Weiter Fr. Barbara Kermänin mit beÿstand hanß Knoderers Metzigers vnd burg. in wolbesagter St. St. Ihres ehemanns, So dann d. Ehrenvest und fürgeachten H David Geiger handelßmann und burger Zu Straßburg als geschworner vogt hanß Martin, hannß Jacoben, hanß Carlen und Christoff Kermänner alle acht geschwüsterde und obehren gemeldt Michael Kermans seeligen mit obgedachter seiner hind.laßener wittib eheliche erzeugte Kinder und nechste seiner hind.laßene erben am Andern theill, In beÿsein Meister hanß Zittelin geschwornen d. St. St. Keüfflers (…) Actum und angefangen Inn Straßburg Mittwochs den 5. Decembris Inn dem Jar des H als man Zalte 1626.

La veuve (Susanne Hutter) se remarie en 1628 avec le prédicateur Georges Fischbach, originaire de Petschau en Bohême (aujourd’hui Bečov nad Teplou). Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent que le mariage ait lieu à Bischoffsheim à la Haute-Montée en Bade
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 86)
1628. Dom. Trinitatis 8. Junÿ. Herr Georgius Fischbach von Pötschaw in Bohemen H Caspari Fischbachs gewesenen Evangelischen Predigers daselbsten ehelicher Sohn v. Grävlicher Leiningischer Præceptor v. Hoffprediger vnd Susanna Michael Kermans seelig. gewesenen Stattschlossers nachgelaßene Wittwe. cop. 16.t Junÿ Zu Bischen Zum hohensteg (i 45)

1628 Conseillers et XXI (1 R 110)
(f° 107) 11. Jun. – Susanna Hans Michael Kermans wittib
Susanna, weÿland Hans Michell Kermans gewesenen Statt Schloßers wittib, hatt sich verheurathet mit M. Georg Fischbach, Leininigischen Hoffprediger, vnd will biß künftigen Montag ihre hochzeit Zue Bischen Zum hohen steg halten. bitt vmb gnädige vergünstigung. Erkannt Willfahrt, Herr Brackenhoffer, H. Ermelhauß.

Jean Charles Kermann vend un tiers de la maison à l’orfèvre Jean Jacques Seupel, les deux autres tiers appartenant à ses frères Jean Jacques et Christophe

1634 (4. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 696-v
(Protocollat. fol. 137.) Erschienen hanß Carol Kehrman
hatt in gegensein hanß Jacob Seüpels deß goldt Arbeiters auch burgers alhie (verkaufft)
einer dritentheil ihme für vngetheilt gebürendt An hauß und hoffstat, auch allen Andern ihren gebäwen, Alhie vffm Roßmarckht ist einseit ein Eck An der Bischoffs gaß and.seit neben Georg Brunner dem schreiner hinden vf Tobias Gundelwein den küeffer stoßend gelegen, dauon die vbrige zwen drite theil hanß Jacob vnd Christoff den Kermännern sein V.käufers brüdern Zustendig, von welcher gantzen behausung Jährlich gefallt j Kapp bod: zinß dem Stifft Jungen S. Peter Vnd were diser kauff vber 1/3. dises Bod. Zinses so d. käuffer vber sich genommen geschehen per 350. fl. à 15. bz.

Fils de l’assesseur au Grand Sénat Jean Seupel, l’orfèvre Jean Jacques Seupel épouse en 1625 Euphrosine, fille de Conrad von Botzheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 168)
1624. Dominica 70. 24. Janu. Johan Jacob Seypel d goltarbeiter, h. Johann Seypel beysitzers des grosen Raths, sohn, vnd J. Ephrosina H Johan Conrad von botzheim e. tochter, eingesegnet zinstag 10. febr. (i 89)

Anne et Dorothée Seupel donnent quittance à Anne Marie Seupel des 52 livres que leur a léguées leur père Jean Jacques et qui sont garanties sur la maison à l’angle du Marché aux chevaux et de la rue de l’Evêque

1663 (2. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 547
Erschienen Jfr. Anna Seüpelin mit assistentz Daniel Dietrichs deß Silberarbeiters ihres Curatoris Vnd Christoph Goltbach der Würtzkrämer alß Ehevogt Dorotheæ Seuplerin, ihr Jfr. Annæ eheleiblich. Schwester
in gegensein Jfr. Annæ Mariæ Seüpelin mit assistentz H Caroli Römers U.I.D. & Advocati ihres Curatoris
bekannt, deß Jenen beede Schwestern von Ihro Jgf. Annæ Mariæ die Jenige 50. lib welche weÿl. H hannß Jacob Seupel der goltarbeiter deroselben Vatter nunmehr seel. in seinem vffherichteten Testamento § Zum Zehenden ihnen beed. Schwestern legirt gahabt, Und sie deßwegen nach besag deß stattgerichts Execution büchlins de dato 2. sept. a° 1644 in specie vff die Seupelische Behaußung am Roßmarckh an der Bischoffsgaßen gelegen, versichert word. Zu genüg. empfang.

Euprosine Seupel femme du bailli de Marmoutier Jean Thiébaut Hügel et sa sœur Anne Marie vendent au marchand de vins Laurent Meyer un tiers de la maison dont les deux autres tiers appartiennent déjà à sa femme

1664 (16. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 295-v
(Prot. fol. 19. fac. 2) Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrt H Carolus Römer V.I.D. & Advocatus alß H Johann Theobald Hügel wangisch. Amptmanns Zu Maurßmünster Frawen Euprosinæ Seupelin Ehevogts, vermög seines sub dato Straßburg den 4/14.ten Martÿ Jüngsthien eigenhändig /:alß H Laurentius Treutel Notarius deme, seiner Anzeig nach, sein H. Hügels handschrifft wohlbekannt seÿe, hiebeÿ Zugeg. solche dafür recogniscirte:/ gefertigten Gewaltscheins hierzu constituirter Mandatarius, so dann Jungfr. Anna Maria Seupelin, ihr Fr. Euphrosinæ eheleibliche Schwester, mit assistentz obernannts H. Dr Römers ihres Curatoris
in gegensein H Lorentz Meÿers deß Weinhändlers mit beÿstand obemelts H. Not. Treutels
Einen tritten theil ihnen beÿd. Schwestern für ohnvertheilt gebührend ahne einer Behaußung auch allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh einseit neben lienhard Gaßen dem Musquetierer, and.seit ist ein Eckh an der Bischoffsgaß. hind. vff weÿl. H. Stephan Kleinle gewesenen Schaffners zum weiß. Rößel nunmehr seel. nachgelaßenen Erben stoßend geleg., ahne Welcher Behaußung die übrige Zwo tertz dem Käuffer vorhien ehevögtlich. weiße gebühren, Und gehen von dem gantz. hauß iährlich vff Thomæ Apostol. 8 ß u. 2. Cappen bodenzinß dem Stifft zum Jung. St. Peter (…) über die tertz ahne gemeltem bodenzinß (übernohmen) – zugang. umb 100 pfund
[in margine :] Erschienen Herr Bartholomæus Hopffer dem Contrefaiter alß Ehevogt frawen Annæ Mariæ Seuplin, hatt in gegensein Michael Keckhen deß Kieffers alß Vogts Lorentz Meÿers deß hierinngedachten Käuffers /:hierbeÿ zugegen:/ eheleiblicher Kinder (quittung) Actum den 12. Julÿ A° 1673

Fils du marchand Laurent Meyer, Laurent Meyer épouse en 1653 Marie Salomé, fille du marchand David Geiger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 61-v n° 30)
1653. Eâdem Dominicâ [IIX. Trinitatis] Herr Lorentz Meÿer der Handelsmann Herrn Lorentz Meÿers des Handelsmanns vnd gewesenen burgers alhier hinderlaßener Ehelicher Sohn und Jungfr. Maria Salome H David Geÿers gewesenen burgers vnd Handelsmanns alhie hinterlaßene eheliche tochter. Copulanbantur Zinst. d. 9. Augusti Zum JSPeter (i 73 – Procl. cathédrale f° 555-a n° 10 i 304)

Fils de l’ancien consul Matthieu Geiger, le marchand David Geiger épouse en 1620 Anne, fille de l’assesseur des Quinze Lazare Zetzner. Leur fille Marie Salomé naît en 1630.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 311)
1620. Dominica 70. Herr David Geiger, Herren Mathæi Geiger Altt Ammeisters selig Sohn, J. Anna Herrn Lazari Zetzners gewesenen Fünffzehners Eheliche dochter. Eingesegnet Montag 28. Feb. (i 160)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 100) 1620. Dominica V. Epiphan: den 6. febr. David geyger des Ehreuesten fürsichtig und wollweissen herrn Mattheus geyger Alten Ammeisters sohn, vnd J Anna des Ehrenvesten fürsichtig frommen vnd weissen herrn Lazari Zetzners gewesenen XV. e. tochter, eingesegnet zum Jung. S Peter montag den 28. febr. (i 55)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 304)
1630. Dom. XVII Trinit 10. VII.bris P. David Geiger d. handelßmann, M. Anna Zetznerin, I. Maria Salome (i 155)

Les créanciers de David Geiger passent avec sa fille et unique héritière Marie Salomé un accord par lequel ils lui cèdent les deux tiers de la maison à l’angle du Marché aux chevaux et de la rue de l’Evêque

1665 (15. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 640-v
Erschienen Weÿl. David Geigers geweßenen handelßmanns nunmehr seel: versicherte Creditores, benantlich. der Edel- Fürsichtig hochweÿß herr Johann Reichßhoffer dißer Statt ietzregirend. Ammaÿster für sich selbst. Ferners der Edel- Fürsichtig- hoch weÿß hochgelehrt H. Dominicus Dietrich dißer Statt alter Ammaÿster und Treÿ Zehener, alß Johann Theobald Steinen von Itzstein vermög seines sub dato 31.en Aug. a° 1652. (…) Gewaltscheins gevollmächtigter Befelchhaber, Mehr H Emanuel Waldeckh d. Goltarbeiter, Philipp Fidel der Küeffer, Gabriel Fidel Küeffer, Paul Windisch d. Kübler, hannß Böß der Schiffmann, hannß Fabian der Schneider, hannß Wagner weißbeckh, H Gabriel Waldeckh d. Goltarbeiter, Henrich Waldeckh d. Goltarbeiter, diße alß weÿl. Georg Freuderers deß Goltschmidts seel. beneficirte Erben an einem,
So dann Fr. Maria Salome Geigerin, eingangß gedachts David Geigers eheliche und einige dochter, mit assistentz der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Johann Peter Schmidts und H Johann Leonhard Fröreißens beed. alß aus E.E. groß. Rhats mittel hierzu ahne Vogts statt, insonderheit Deputirter, wie auch deß Edel- From- und wohlweÿsen H Eliä Brackenhoffers dißer Statt Fünffzeheners, Mehr deß Edel- hochgelehrten H Friderich Deckhers V.I.S & Pandect. Professoris ihres Advocati, Ferners H Johann Zängels deß handelßmanns ihres Schwagers und H Laurentÿ Treutels Notarÿ am andern theil

Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, daß beÿde Parten über die Jenig streittigkeit darinn sie bißhero langwirig und costbahrlich geschwebt, haben sich folgender Gestalt mit einander gütlich verglich., Nemlich und Zum Ersten, So solle (…) die Geigerische dochter den Geigerischen Herren Creditoren 100 Pfund in bahrem Geld erlegen (…)
Fürs andere sollen denen Geigerischen Herren Creditoren die Jenige ein sechßte theil, und ahne einem sechßten theil ein fünffter theil ahne hauß hoffstatt und höfflin Zwen Kramgäden und anderen Gebäwen Rechten und Zugehördten alhie im kleinen Predig. Gäßlein geleg. Jedoch mit denen darauff hafftenden und hiehero pro rato gehörigen Beschwährden, welche haußantheil der Geigerischen dochter bißhero eigenthümlich Zugestand. gehörig sein dieselbe auch deß ratum der hinderständig. haußzinnß, sich nach Abzug der wider Zinnß und baw costen find. wird für sich Zu erheben haben,
Hingeg. und Trittens, sollen der Geigerisch. dochter die Jenige Zween tritte theil so denen Geigerischen Creditoren bißhero ahne hauß hoffstatt und deren Gebäwen rechten und Zugehördten alhie am Roßmarckh am Eckh der Bischoffsgaß. geleg. Gleichwohlen mit deren vff solch. Behaußung hafftend. und hiehero p. rato gehörig Beschwährden hiernfüro Zusteh., zum Vierden (…)

Anne Salomé (Meyer, voir l’acte suivant) femme du drapier Jean Martin Lutz hypothèque un quart de la maison au profit du parcheminier Jean Georges Hauff

1680 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 186-v
Johann Martin Lutz der tuchmacher undt Anna Salome beÿdte Eheleuthe, undt Sie Anna Salome insonderheit mit beÿstandt H. Johann Zengels des Handelsmanns undt Peter Bölers deß Kieffers, Ihres resp. Vattern und Schwagers, alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Johann Georg Hauffen des Pergamenters – schuldig seÿen 10. lb
unterpfand, der vierdte theÿl Von und ahne Einer behausung hoffstatt mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier auff dem Roßmarckh einseit ist ein Eckh ahne der bischoffsgaß, anderseit neben (-) Windisch dem Kübler hinden (-) stoßend gelegen

Anne Marie Meyer femme du tonnelier Pierre Bœhler, Anne Salomé Meyer femme du tisserand Jean Martin Lutz ainsi que les mineurs Jean Georges et Marie Madeleine Meyer vendent la maison au tonnelier Tobie Gundelwein le jeune

1684 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 106
Anna Maria Meÿerin, Peter Böhlers deß Kieffers Eheweib, Weiters Anna Salome Meÿerin, Johann Martin Lutzen deß wollenwebers Eheweib mit assistentz erstgemelts ihres Ehevogts und dann eingangs besagter Böhler alß Vogt hannß Georgs und Mariæ Magdalenæ der ledigen Meÿerischen geschwisterd
in gegensein Tobiæ Gundelweins deß Jüngern Kieffers
Eine behaußung mit allen deren Gebäuwen, begriffenn weithern Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier am Roßmarckh einseit neben (-) anderseit ist ein Eckh ahn der Bischoffs gaß hinden auff die brandische wittib stoßend gelegen davon gehend jährlichen uff Thomæ Apostoli 8 ß und 2. Cappen Bodenzinß dem Stifft iungenSt. Peter – umb 350 lb

L’acquéreur hypothèque quinze jours plus tard la maison au profit de la fille mineure du secrétaire Jacques Böller pour en régler le prix d’achat.

1684 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 147
Tobias Gundelwein der Jüngere Kieffer
in gegensein deß Edel from und wohlweÿsen herrn Johann Daniel Braunen deß beständigen Regiments der Herren fünffzehn alß Vogts Jungfr. Cleophe Susannä und Salome weÿl. Herrn Johann Böllers geweßenen Schirmbgerichts Schreibers nunmehr seel. nachgelaßener döchter – schuldig seÿe 350 lb Ihme Zu dem Ende daß derselbe damit nach beschriebene behaußung erkauffen und bahr bezahlen können
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, und zugehördten alhier am Roßmarckh einseit neben (-) anderseit ist ein Eckh an der Bischoffs Gaß hinden uff die Brandische Wittib stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Thomæ apostoli 8 ß und 2. Cappen Bodenzinß dem Stifft Jungen St. Peter
[in margine :] diese Verschreibung ist wider zurück gegangen, mithien wider Cassirt worden

Fils du tonnelier Tobie Gundelwein l’aîné, Tobie Gundelwein épouse en 1684 Anne Marie, fille du marchand Jean Régnard Rohner
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 109 n° 655)
1684. Dom. Miser. & Jubil. 16 & 23 April. Tobias Gundelwein Junior, der ledige Küffer, H. Tobiæ Gudelweins des ältern Küffers und burgers alhier ehelicher Sohn. Jgfr. Anna Maria, weÿl. H. Johann Reinhard Rochners, gewesenen burgers und handelsmanns alhier hinderlaßene eheliche tochter Cop. St. Thomæ (i 56)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 122, n° V) 1684. Dom. Misericordias. Zum 2 mahl Tobias Gundelwein der junger Kieffer Tobiæ Gudelwein des eltern auch Kieffers und Burgers alhier ehel. S. Jfr. Anna Maria Weiland hr. Joh: Reinhard Rohners gewesenen Specierers u. Burgers alhier nachgel. ehel. T. Donnerst. den 27.ten Aprilis St. Thoman (i 123)

Tobie Gundelwein et sa femme Anne Marie Roner hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Braun assesseur des Treize. En marge, quittances remises en 1697 à Apollonie Schnitzler, deuxième femme de Gundelwein et en 1699 à Michel Schwartz.

1684 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 166
Tobias Gundelwein der Jüngere Kieffer und Jungfr. Anna Maria Ronerin seine Verlobte, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand herrn Johann Philipp Marolff Procuratoris ihres Curatoris
in gegensein deß Edel- fürsichtig und hochweÿsen herren Johann Philipps Braunen deß geheimen Regiments der herren dreÿ Zehn – schuldig seÿe, 525. fl. à 15. batzen, Ihnen Zu dem Ende bahr gelühenen Gelds, daß dieselbe nachgemelte behaußung erkauffen und biß uff 175. fl bezahlen können
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier am Rosmarckh einseit neben weÿl. Georg Brandten Wittib, anderseit ist ein Eckh an der Bischoffs Gaß, hinden uff gedachte Wittib stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Thomæ Apostoli 8 ß Undt 2. Cappen bodenzinß dem Stifft Jungen St. Peter
ferner sollen in specie Unterpfand sein 141. lb 13. ß 4 d. so Johann Caspar Schütz der Specirirer Von seiner alhier under der großen Erbslauben gelegenen behaußung, Ihro Annæ Mariæ Rönerin schuldig
[in margine :] (…) der in vorgemeldter haubt verschreibung gemeldten Jfr. Annæ Mariæ Ronerin nachmalig Gundelweinisch. haußfrauen nun seel. Erben der hierin gemeldt. Obligationis correalis (…), persönlich erschienen Appolonia gebohrne Schnitzlerin des debitoris ietzmahlige haußfrau und zwar dieselbe mit beÿstand H. Joh: Michael Seitz Consigne am Spitahlthor und H. Jacob Christoph Pantrion Notarÿ Publici Ihrer Vettern, die hat sich auch für solche Schuld verbürgt (…) zum Und.pfand verlegt daßelb. ohnvertheilt. dritten theil an einer behaußung und dero Zugehördt. allhier in d. Vorstatt Krautenau einseit neb. David Gori dem ältern Gartenmann, and.seit neb. Hans Wolffgang Löfflern dem Schneid. hind. auff das Zuchthauß stoßend gelegen – Act. d. 12.ten 8.bris 1697, in fernern beÿsein obgem. Ronerisch. Erben in spec. Georg Jacob Tillig, deß Sattlers alß Ehevogt Mariæ Salome Ronerin und alß Vogts weÿl. Marthæ Ronerin mit H. Joh: Sigismund Breÿ d. Diaconi zu St. Aurelien ehelich erziehlter 3. Kinder, Hn Johann Philipp Rohners deß ledig. Scribent für sich und im nahmen übrig. Erb.
[in margine, f° 167-v :] (…) in gegensein Michael Schwartzen des kupfferschmids als ietzig. besitzers der hievor beschriebenen auff dem Roßmarck an der Bischoffsgaß gelegenen Behaußung – den 27. Martÿ 1699.

Tobie Gundelwein se remarie en 1686 avec Apollonie Schnitzler, fille du pasteur de Sainte-Aurélie
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 199)
1686. Tobias Gundelwein d. Kieffer vnd Burg. allhie, vnd jungfr. Apollonia mein Magistri johnnis jacobi Schnitzlers eltisten tochter, (-) Junÿ (i 102)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 140-v, n° V) 1686. Com. Rogationum Zum 2 mahl Tobias Gundelwein der junger Kieffer vnd Burger allhie, Jgfr. Appollonia Hr. M. Joh: Jacob Schnitzlers Pfarrers zu S Aurelien v. Canonici beÿ dem Colleg. Stifft Zu S Thoman ehel. T. Mittw. den 5. Junÿ St. Aurelien (i 142)

Tobie Gundelwein et Apollonie Schnitzler hypothèquent la maison au profit des trois enfants mineurs de l’aubergiste Jean Bilger

1696 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 315-v
Tobias Gundelwein der Kieffer und fr. Apollonia geb. Schnitzlerin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Michael Seitzen des dollmetsch am Spitahlthor Vnd Daniel Schnitzlers des Hueffschmids beeder ihrer Vettern
in gegensein H. Hans Jacob Bilgers des Würths als Vogts Weÿl. Johann Bilgers gewesenen Würths zu Speÿer seel. Nachgelaßene 3. Kinder – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren gebaüen, begriffen, Weithen zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten allhier am Roßmarckt einseit neben Pierre Lusan dem Schreiner anderseit ist ein Eck an der Bischoffs gaß, hind. auff die brandische Wittib stoßend gelegen, dar Von gehend Jährlich auff Thomæ Apostolj 8 ß und 2. Cappen bodenzinß

Tonnelier à Ribeauvillé, Tobie Gundelwein sollicite le poste de tonnelier à la Grue pour remplacer Jean Rinck, démissionnaire. La tribu des Tonneliers le renvoie aux Quinze
1705, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 358) Dienstags den 24. Martÿ Anno 1705. – Tobias Gundelwein Kieffer Von Rapolßweÿhr stehet Vor und bittet Ihnen als einen Grahnkieffer ahne statt Johann Rincken, weilen derselbe gar resigniren wolte auff und anzunehmen. Erkandt, solle die sach beÿ Gn. Herren den XV. suchen.

Même affaire devant les Quinze. Bourgeois de Strasbourg, Tobie Gundelwein a été un temps au service de Birckenfeld à Ribeauvillé. La commission interroge Jean Rinck sur ses intentions, il finit par déclarer qu’il résigne ses fonctions au profit de Tobie Gundelwein que les Quinze nomment pour le remplacer. Il prête serment le 2 mai.
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
(f° 101-v) Sambstags den 28. Marty 1705. – Tobias Gundelwein pt° Grankieffers stell
G. noîe Tobiæ Gundelweins Burgers und Kieffers alhier, prod. Extractum aus E. E. Zunfft der Kieffer Gerichts Memoriali und bittet wie inhalts, umb Grankieffers zu werden. Erk. an die Obere Ungeltshh. gewießen.

(f° 103-v) Freÿtags den 3. Aprilis 1705. – Tobias Gundelwein pt° Grankieffers stell
Iidem [Obere Ungeltsherren] per Herrn Friden, es habe Tobias Gundelwein der Kieffer und burger alhie, einen Extractum aus E. E. Zunfft der Kieffer Gerichts Memoriali vom 24. Marty producirt und gebetten, daß Er zu einem Gran Kieffer ane statt Johann Rincken, so resigniren wolle, angenommen werden möchte, Aus welchem Extractu Zu ersehen, daß Er beÿ besagtem Zunfftgericht dergleichen petitum gethan, welches Ihne aber an Mgherren Verwießen habe.
Worauff man vor nöthig erachtet gedachten Rincken darüber Zu vernehmen, Ob Er seine stelle über geben wolle ? der Zwar anfangs hæsitirt, Endlichen aber sich dahin erklärt, daß weilen es am Gran ungleich hergehe, undt auch Jungen wein verkauffen, Er seinen Grandienst resigniren wolle, vnd solches dem Gundelwein gern gönnen möge. Weilen nun derselbe ein Burger und Kieffer seÿe, vnd sich nur einer Zeit lang als Fürstl. Bürckenfeldischer Hoff Kieffer Zu Rappoltzweÿer auffgehalten, anietzo aber wieder hier wohnhaft seÿe, so habe man davor gehalten, daß Ihme in seinem begehren willfahrt werden könte, iedoch daß Er vor Mghherren das gewohnl. Jurament ablegen solte. Erkandt, gefolgt.

(f° 129-v) Sambstags den 2. May. – Tobias Gundelwein so ohnlängst Zu einem Grankieffers angenommen worden, wurde eingelaßen vnd herauff die Ordnung geschwohren.

Tobie Gundelwein et Apollonie Schnitzler font dresser un état de leur fortune en présence de leurs créanciers à la Krutenau dans la maison à la Clé. La masse propre à la femme s’élève à 1 220 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 260 livres, le passif de 1 314 livres.
1706 (29. 9.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 8)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Tobias Gundelwein, der Küffer und Apollonia Schnitzlerin, beede Eheleuth und burgere zu Straßburg, anietzo tam active quam passive eÿgenthümblich besitzen, welche, weil nun die nahrung Zimmlich in abgang gerathen, und zu beförchten, daß die frau wegen ihres zugebrachten ohnveränderten guts Zu Kurtz Kommen mögte, sie um das beneficium cessionis beÿ rath Zu ergreiffen einen vogt gezogen, nemblich dem Ehrengeachte herrn Johann Michael Dürren dem Schuhmacher und burgern allhier (…) Geschehen vff notification vnd respectivé præsentia etlicher Creditoren, in Straßburg den 29.ten Novembr. 1706.

In einer in der Statt Straßburg Vorstatt Crautenau gelegenen Zum Schlüßel genannten behaußung befunden worden
Höltz: und Schreinwerck. In der Stub Cammer, In der Wohnstub, In dem haußöhr
Ergäntzung der frawen ohnveränderten Guths. Innhalts des über deroselben in dem Ehestand gebrachter Nahrung auffgerichteten und durch Herrn Notarium Johann Christoph Stöffel außgefertigten Inventarÿ de Anno 1686.
der frawen, 1. haußrath 52, 2. ergäntzung 1117, 3. Activi 50, Summa 1220 lb
deß manns vnd theilbar, 1. haußrath 73, 2. werckzeug 1, 3. Activi 185, Summa 260 lb – Schulden 1314 lb, Schulden last 1054 lb

Tobie Gundelwein vend la maison au chaudronnier Michel Schwartz

1699 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 170
Tobias Gundelwein, der Küffer, mit beÿstand H. Jacob Christoph Pantrion Notarii Publici, wie auch Andreæ Gundelweins des Küffers seines brud.
in gegensein Michael Schwartzen, deß Kupfferschmids mit beÿstand Hn Johannis Marbachs E:E: kleinen Raths Procuratoris
Eine behaußung mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehörden, recht., und Gerechtigkeit. allhier am Roßmarckt, einseit neben Pierre Lizant dem Schreiner, anderseit ist Ein Eck an der Bischoffsgaß hind. auff ged. Lizant stoßend geleg. darvon gehend jährlich auff Thomæ Apostoli 8 ß d Und 2. Capaunen bodenzinß dem Stifft Jung. St. Peter, so seÿe solche behausung auch noch Umb 87 lb und 312 pfund (verhafftet), geschehen umb 224 pfund – Pro Nota, Es soll und. den Kauff auch gehören, was zu dem hauß gehört, und H. Notarius Redwitz ohnbewillichen weiß darauß getrag., alß Fenster, od. was sich darin find. möchte

Fils du chaudronnier Michel Schwartz, Michel Schwartz épouse en 1680 Sara Voltz, fille du jardinier David Voltz
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 188)
1680. Donnerst den 5. Augusti St. Aurel. Michael Schwartz, der Kupfferschmidt, Michael Schwartzen Sohn vnd Jfr. Sara, herrn David Voltzen nachgelaßene Tochter (i 97)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 291) 1680. Domin. Eâd. [Domin: VII post. Trinit. d. 25. Julÿ] Michael Schwartz der Kupfferschmidt allhier, Michael Schwartzen des burgers V. Kupfferschmidts allhier ehl. Sohn Vndt Jfr. Sara, Weÿl. hn David Voltzen gewesenen burgers v. gartners allhier Nachgel. ehl. Tochter. Copul. d. 5. Aug. Zul A. S. P. (i 305)

Michel Schwartz loue la maison à Philippe Louis Künast, avocat et procureur au Grand Sénat.

1703 (25. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 409
Michel Schwartz Kupferschmid
in gegensein H. Philipp Ludwig Künasts Advocati u. Procuratoris beÿ E.E. Großen Raths
entlehnt, seine behaußung auf dem Roßmarckt einseith ist en eck ahn der Bischoffsgaßen anderseit neben Pierre Lison schreinern, hinten auf die arnoldische haußfr: stoßend gelegen, auf dreÿ jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1703, um einen jährlichen Zinß nemlich 27 pfund

Sara Voltz meurt en 1710 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison en haut des Grandes Arcades. La masse propre au veuf est de 174 livres, celle des héritiers de 3 686 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 348 livres, le passif à 3 131 livres.
1710 (5.5.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 14) n° 334
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt Güettere, liegender und fahrender, Veränderter und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und tugendsamme Fraw Sara Schwartzin gebohrne Voltzin deß Ehrenhafft und Vorachtbahren Herrn Johann Michel Schwartzen Kupfferschmidts und burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliche Haußfrau, nach Ihrem den 13. Januarÿ dießes instehenden 1710.ten Jahrs auß dießer müheseeligen Welt genommenen seeligen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg, Montags den 5.ten Maÿ Anno 1710.
Die Verstorbene Seel: hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie volgt. 1. die Viel Ehren cnd Tugendsahme fr. Annam Margaretham gebohrne Schwartzin, deß Ehrenhafften und Achtbahren Herrn Johann Pfählers Ohlmans und burgers allhier Ehefraw, welche nebst gedachtem Ihrem Ehewürth Zugegen war. 2. die Viel Ehren und Tugendsahme Fr. Saram gebohrne Schwartzin, des Ehrenhafften undt Achtbahren herrn Melchior Edels, Zinngießers und burgers allhier, Ehewürthin, so zusampt bemelten Ihrem haußwürth in gegenwärtig geweßen. 3. 4. 5. Jungfr. Annam Barbaram, Michael und Johannem die Schwartzen, deren geschworner Vogt ist der Ehrsame und Achtbahre Herr Johannes Dörffer, Kieffer vnd fuegblochmacher burger allhier, welcher dießer Inventation abwarthete. Alle fünff der Verstorbenen Fr. seel. hinderlaßener Eheliche Kinder und Zu gleichen portionen vnd Stammtheil Erben.

In einer in der Statt Straßburg underhalb der großen Gewerbslaub gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen vnd hernach beschriebenen behausung, befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Soldaten Cammern, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, in der Wohnstub, In der obern Küchen oder haußöhren, Im Kleinen Stübel, Im kleinen Küchel, In der undern Kuchen, Im Keller
Eigenthum ahne Einer Behaußung. Hauß
underhalb der großen Gewerbs lauben gegen der Kürschner Stuben (…)
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens, Nach Innhalt vber beeder geweßener Ehepersohnen durch weÿland H Johann Thoman Trohmer geweßenen Notm. publ. v. burgern allhier seel. in A° 1680 ey 1681. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Wittibers Guth betr. Sa. Werckzeugs auch gemacht und ohngemachte arbeith Zum Kupfferschmidt handwerck gehörig 23, Sa. Leerer Vaß 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Ergäntzung (174, gehet ab 10, Compensando) 164, Summa summarum 249 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 174 lb
der KK. unnd Erben Vermögen betref. Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 3, Sa. Guldener Ring 10, Sa. Baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Eigenthum von liegenden Veldgüthern 520, Sa. beßerung ane Lehen güthern 2, Sa. Ergäntzung 2966, Sa. Schuld 75, Summa summarum 3686 lb
Das Gemein Verantwortung und Theilbar Guth, Sa. haußraths 56, Sa. Werckzeug geamcht und ohngemachter arbeith Zum Kupfferschmid handwerck gehörig 80, Sa. der Frucht 7, Sa. Wein und leerer Vaß 9, Sa. Silbers 11, Sa. baarschafft 7, Eigenthumb ane Einer behaußung 1175, Summa summarum 1348 lb – Schulden 3131 lb, übertreffen die Activ Nahrung umb 1782 lb
Beschluß summa Inventarÿ, 2078 lb

Michel Schwartz est nommé échevin à la tribu des Maréchaux en 1714.
1714, Conseillers et XXI (1 R 197)
Michael Schwartz würdt Schöff beÿ der Zunfft d. Schmid. 134.

Michel Schwartz meurt en 1717. L’actif de la succession s’élève à 1726 livres, le passif à 381 livres.
1717 (9.8.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 24) n° 618
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, So weÿland der Ehrenveste und Großachtbahre Herr Johann Michael Schwartz geweßene Kupfferschmidt und burger allhier Zu Straßburg seel. nach seinem den 4.ten Julÿ dießen lauffenden 1717.ten Jahrs aus dießer Jammervollen Welth genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg, Montag den 9.ten Augusti Anno 1717.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folget. 1. die Ehren und Tugendbegabte fraw Annam Margaretham Pfählerin gebohrne Schwartzin, des Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Johann Pfählers, des Ohlmans undt burgers allhier Ehefraw, Welche nebst demselben dem Geschäfft persönlich assistirte. 2. die Ehren und Tugendsahme fraw Saram Edelin gebohrne Schwartzin, des Wohl Ehrenhafften undt Achtbahren herrn Melchior Edels Zinngießers und burgers allhier eheliche haußfraw, so in persohn nebst demselben dem Geschäfft abwartete. 3. die Viel Ehren; und Tugendbegabte Fraw Annam Barbaram Ehrenmännin gebohrne Schwartzin deß Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn M. Johann Ehrenmanns treweifferigen Diaconi des Stättleins Westhoffen Fr. Eheliebste, so mit assistentz deßelben dem Geschäfft beÿwohnte, 4. 5. Michael ledigen Kupfferschmidt und Johann die Schwartzen, deren geschworner Vogt ist der Ehrenhaffte Herr Johann Dörffer Kieffer und burger allhier, so nebst seinem Curanden dem Geschäfft assistirte, Alle fünff des Verstorbenen herrn seel. hinderlaßener Kinder und Erben Zugleichen portionen und Stammtheilern.

In einer in der Statt Straßburg ahne der großen Gewerbslaub gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folget.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Cammer A, Vor dießem Gemach, In der Soldaten Cammer, in der Wohnstub, In der Kuchen, In der undern Kuchen, In der Magd Cammer, Im hindern Stübl.
Eigenthum ahne Einer Behaußung. Nemlichen ein hauß ohnweit der groß. Gewerbs laub gegen dem becken hauß Zum Krebs (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 121, Sa. Werckzeugs, Wie auch gemachter vnd ungemachter Arbeith Zum Kupfferschmidt handwerck gehörig 67, Sa. der frucht 16, Sa. lährer faß 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Goldener Ring 10, Sa. der baarschafft 7, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 640, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung 782, Sa. Schulden 54, Summa summarum 1726 lb – Schulden 381 lb Compensando 1344 lb

Michel Schwartz vend la maison à Philippe Louis Künast (locataire, voir plus haut)

1705 (5. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 871
(1000) Michel Schwartz Kupferschmidt
in gegensein Hn Philipp Ludwig Künasts Procuratoris u. Advocati beÿ E.E. Großen Rath
eine behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier ahm Rossmarckt ahn der Bischoffsgass einseit neben Pierre Lizant dem schreinern anders. ist ein eck ahn der Bischoffsgass hinten auf gedachten Lizant stoßend gelegen, davon gehen jährlichen auf Thomæ Apostoli 8 ß d u. 2 Capaunen bodenzinß dem Stift jungen St. Peter – um 1000 pfund

Fils du marchand Balthasar Louis Künast, Philippe Louis Künast épouse en 1687 Salomé, fille du docteur en médecine Jean Raoul Saltzmann.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 2, n° 3)
1687. H. Philipp Ludwig Künast J. U. Candidatus undt beÿ E.E. Grosen Rath procurator undt Advocat weÿl. H Balthasar Ludwig Künasts gewesenen handelßmanns undt E. E. Groß. Raths alt. Beÿsitzers hinterlaßener ehelicher Sohn, Undt Jfr. Salome weÿl. H Johann Rudolph Saltzmans Med. Doct. et practici auch beÿ löbl. Universität professor phÿs. und Assessoris Med. facult. undt des Collegiat stiffts St. Thomæ Can. Sen. hinterlassene eheliche tochter, d. 19. undr 26. octobr. 1687. porclamirt, und darauff den 29.t Ejusdel Copulirt word. Zu St. Thomæ in Straßburg [unterzeichnet] Philipp Ludwig Künast als bräutigam, Salome Saltzmänin (i 4)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Philippe Louis Künast procureur au Grand Sénat.
1687 Conseillers et XXI (1 R 170) – H. Philipp Ludwig Künast E. E. gr. Raths procurator. 231. 245.

Philippe Louis Künast meurt en 1717 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison au Marché aux Chevaux. L’actif de la succession s’élève à 1 129 livres, le passif à 4 042 livres. – Ouvrages écrits par Philippe Louis Künast

1717 (26.2.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 24) n° 603
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung vnd güthere, Liegender v. Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehrenveste Rechtsgelehrte V. Großachtbahre H. Philipp Ludwig Künast gewesener Wohlbestellter Procurator und Advocatus ordinarius beÿ E.E. großen Raths V. andern Gerichtsstellen allhier in Straßb. nunmehr seelig nach seinem den d. 3.ten Januarÿ dießen instehenden 1717 Jahrs aus dießer welt genommenen tödtlichen hintritt Zeitl. verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren der viel Ehren und tugendbegabten Jgfr. Salome Künastin deß Verstorbenen H. seelig. mit hernach bemelter seiner hinterbliebenen Fr. W. ehelich erzeugter v. hinderlaßener Tochter, beÿständlich deß Wohl Ehrenvesten v. Großachtbahren H Johann Heinrich Künast, deroselben geschwornen Curatoris (…), die Viel Ehren vnd tugendreiche Fr. Salome gebohrne Saltzmännin die dißorts Wb. beÿständlich deß Ehrenvesten, Wohlgelehrten vnd Großachtbahrn H M. Israel Dieterlin wohlbestellt. præceptoris inferioris Gymnasÿ ihres geschwornen vogts (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg, Freÿtag den 26. febr. A° 1717.

Bericht daß Beederseits Ergäntzungen unverändertnn Guths ersucht, sondern die gantze Verlaßenschaffts Massam tam active quam passive die Fr. Wittib übernommen v. auch deroselben von der Jgfr. tochter Ihrem H Vogt solcher gestalt. Cedirt und überlaßen worden. (…) dieweilen dann H Joh: Heinrich Künasten als Curator Jgfr. Salome Künastin (…) Actum Straßburg Sambstag den 27.ten Febr. Anno 1717.
Eigenthumb ahne einer behaußung. Eine Behaußung mit allen deren gebäuen, begriffen, Weith. rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg am Roßmarck ahne der Bischoffs gaß 1.s neben Bier Bligan dem Schreiner, 2. s ist ein Eck an d. bischoffs gaßen, hind. auff gedachtß Lisan stoßend davon geh. Jahrs auff Thomæ Apostoli dem Stifft J: St: Peter allhier bod. Zinß 8 ß d in gelt v 2. Kappen, Ferners 12 lb 10 ß d Zinß à 5. p. Ct° ST. H. Joh: Saltzmann Wohlverordneten Saltz Verwaltern alhier so in hauptguth abzulößen mit 250 lb. Sonsten freÿ Ledig und eigen Vnd über solche beschwerden dh. der St. Straßb. Werckmeistere Vermög Ihres Zu dem Concept gelüffert schrifftl. Abschatzung sub dato den (-) febr. A° 1717 annoch angeschlagen p. (-). Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffverschreibung in allh. C. C. stub gefertigt und mit dero angh. Kl. Cantzleÿ Secret Ins. verwahrt datirt d 26. 9.bris A° 1705. Ferners i. ältere dito an gedachten Orth Verfertiget so datirt d. 26. Martÿ 1699.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 204, Sa. der Bibliothec 150, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 91, Sa. Goldener Ring und Geschmucks 108, Sa. der Baarschafft 41, Sa. Eigenthumbs ahne einer behauß. 518, Sa. der Schuld 15, Summa summarum 1129 lb – Schulden 4042, Compesando 2912 lb
Wann aber die Fr. Wittib sich resoluirt, Wie vorher fol: (-) auß dem Bericht Zu sehen alle frembde Passiva Zu bezahlen, welche sich auff 985 lb 6 ß 8 s belauffen, als Wird Ihro ahne Ihrer Nahrung mehr nicht übrig Verbleiben Welches auch die Verstallungs und beschluß Summam dießen Inventarÿ formiert nemblichen 144 lb

Les préposés de la Taille déclarent aux Quinze que Philippe Louis Künast réglait depuis 1688 ses impôts sur une assiette de 7 400 livres mais que, ses affaires ayant périclité, l’inventaire établit que la somme taillable n’est que de 144 livres. Ils demandent s’ils doivent réclamer les deux dernières années d’impôts non réglés. Les Quinze déclarent que la somme que constate l’inventaire servira d’assiette.
1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
(p. 175) Sambstag d. 10. Aprilis 1717. – weÿl. H Philipp Ludwig Künasten W. und Erben pt° Stallgelt
Obere Stall herren laßen per me proponiren, Es hetten weÿl. H. Philipp Ludwig Künasten geweßenen procuratoris allhier hinderlaßener Wittib und Erbin Vogt, denen H. dreÿen des Stalls ein Memoriale præsentirt, und darin exponirt, daß ged. H. Künast seith A° 1688. das jährliche Stall geld auff dem Fueß Von 7400 fl. bezalt, sich aber nach und nach so Verzehrt daß deßen Verlaßenschaffts Inventarium außweiße daß die Verstallungs Summ nur 144. lb weil aber Zweÿ Jahr Stallgeld anoch außstehen, alß bäthen sie deßen gn. Nachlaß in Consideration der defunctus lange Zeit weil Zu viel Verstallet, wie solches nun an tag, die H dreÿ des Stalls hetten aber dieses nicht über sich nehmen wollen, sondern dann Ober Stallherren solches communicirt. Alß man von der Sach geredet, habe man davor gehalten daß die Imploranten in so weith Zu willfahren, daß sie das Stallgeldt für die 2 Jahr nicht auff dem Fueß der 7400 fl. sondern der außgestellenen Summ Zu entrichten, also 8. fl. für beede Jahr Zu bezahlen hätten, die genehmhaltung Zu MGhh. stellend Erkandt bedacht geliebt.

Autres mentions de Philippe Louis Künast dans les registres des Quinze et ceux des Conseillers et des Vingt-et-Un
1687 Conseillers et XXI (1 R 170) – H. Philipp Ludwig Künast E. E. gr. Raths procurator. 231. 245.
1688 XV (2 R 92) – Philipp Ludwig Künast umb compensation Pfenningthurn Capitalien gegen Umbgeldts Extantzen, 305, 307
1690, XV (2 R 94) – Herr Philipp Ludwig Künast als geweßener Greffier beÿ dem Corps des Marchands pt° Appointements, 56, 68 a et b, 108
1702, Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 57) n° 522
Philipp Ludwig Künast Jurium Practicus auch E. E. Großen Rahts und anderer höheren gerichts stellen wohlmeritirter Advocatus und Procurator ordinarius

Salomé Künast devient propriétaire de la maison en 1740 à la mort de sa mère âgée de 87 ans

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1719-1755, f° 112)
1740, Freÿt. d. 23. Sept. Vormittag ein Vierthel Vor 10 uhr ist in Ihren Erlößer J. X.sanfft u. selig eingeschlaffen Fr Salome Künastin gebohrne Saltzmännin weyl. S. T. H. Philipp Ludwig Künasten E. E. gr. Raths u. and.er gerichts stellen Procuratoris u. Advocati ordinarii hinterlaßene gewesene wittwe, Ihres alters 87 jahr 3 monath u. 3. wochen, wurde Sont. darauff ehrl. Zur erden bestattet auff d. gottesacker St. Galli [unterzeichnet] M. Johannes Michaël Zentgraff . S. Theol. Stud. als Enckel (i 116)

La maison revient à Salomé Künast qui épouse en 1717 le juriste Jean Michel Zentgraff, fils du docteur en théologie Jean Joachim Zentgraff
Mariage, cathédrale (luth. f° 299-v, n° 1283)
1717. Mittwoch den 29.ten 7.br Seind nach 2. mahl. Proclamation ehelich copuliert worden H Joh. Mich. Zentgraff U. J. Lic. und Procurator vicarius beÿ E. E. Gr. Rath, weÿl. H. Johann Joachim Zentgraffen S. S. Theol. D. und Prof. P. O. auch Kirchen Conv. Præsidis und decan. Capituli Thomani hinterl. ehel. Sohn, und J Salome weÿl. H Philipp Ludwig Künast gewesenen Advocati und Procuratoris beÿ E. E. Gr. Rath auch anderen Gerichtstellen hinterl. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Michael Zentgraff J. Dus als hochzeiter, Salome Künastin als Hochzeiterin (i 299)

Jean Michel Zentgraff et Salomé Künast font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Marché aux Chevaux qui appartient à la mère de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 1294 livres, ceux de la femme à 491 livres.
1717 (23. 9.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 24) n° 629
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, So der Hoch Edle, hochgelehrte undt Großachtbahre Herr Johann Michael Zentgraff J. U. Ltus undt beÿ E. E. Großen Raths Procuratur wohlmeritirter Vicarius und die Wohl Edle, Viel Ehren und tugendreiche fraw Salome gebohrne Künastin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich deren jeedes nach anzeig Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung für unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn und persönlicher Gegenwarth S. T. Herrn M. Israel Dieterlins Wohlbestellten Præeptoris inferioris Gymnasÿ als der Ehefr. Fraw mutter geschwornen Curatoris vnd herrn Heinrich Künasten der Ehefr. geschwornen Vogts, Dienstags den 23.ten 9.bris Anno 1717.

In einer in der Statt Straßburg ahne dem Roß Marck gelegenen der Ehefr. Fr. Mutter eigenthümlich zuständigen und Von Ihnen beeden Eheleuthen bewohnenden behaußung befunden worden wie folget
Wÿdumb, Welchen S. T. fraw Anna Dorothea Zentgraffin gebohrne Sebitziußin, Von Weÿl. S. T. Herrn Joh: Joachim Zentgraffen geweßenen SS. Theologiæ Doctore und beÿ hiesigem Wohl Ehrwürdigen Kirchen Convent Præside ihrem Eheherrn see. Zeit lebens zugenießen hat, davon das Eigenthum dem dißorthigen Eheh. Zuständig ist
Wÿdumb Welchen S. T. Hr Johann Ulrich Geisler Præceptor Sup: Gÿmnasÿ von weÿland S. T. Fraw Ursula Elisabetha Geißlerin gebohrner Zentgraffin seiner verstorbenen, Fr. Eheliebstin seel. ad dies vitæ Zu genießen befugt ist
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemann in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 43, Sa. lährer faß 13, Sa. der Bibliothec, 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 28, Sa. Goldener Ring und Geschmucks 60, Sa. der baarschafft 23, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1019, Sa. der Schulden 66, Summa summarum 1264 lb – Schulden 86, Compensando verbleibt 1178 lb, Darzu ist zu legen die Ihme gebührige helffte ahne denen haussteuren thun 116, Des Eheherren samptlich Eigenthümlich. Vermögen 1294 lb
Der Ehefraun in die Ehe gebrachte Samptliche Eigenthümbl. Nahrung, Sa. haußraths 109, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Goldene Ring Ketten, Peerlein und dergleich. Geschmucks 120, Sa. der Baarschafft 54, Summa summarum 325 lb – Hierzu Zu legen die Ihro gebührige helffte ahne denen haussteuren antreffen 16 lb, der Ehefrauen in die Ehe gebrachte samptl. eigenth. Nahrung 491 lb

Jean Michel Zentgraff meurt en 1724 en délaissant trois enfants. La masse propre à la veuve est de 427 livres, celle des héritiers de 1 552 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 017 livres, le passif à 1 370 livres.
1725 (17.1.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 1) n° 66 (1436)
Inventarium vndt beschreibung aller vnd Jeder, liegendt vndt vahrender Haab Nahrung Undt Güttere, Schulden vndt gegenschulden überahl nichts davon ausgenommen, so weÿl. der Hoch Edle Hochgelehrte Vndt großachtbare H. Johann Michael Zentgraff, J.U. Ddus beÿ E.E. groß. Rath alhier geweß: procurator vicarius Undt burger alhier nunmehr seel. nach seinem den 6.ten Octobris abgelegten 1724.sten Jahrs aus dießer Zeit vndt welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Nahrungs Verlaßenschafft dato zu endt stehend auf freundl. ansuch. vndt begehren deß wohl Edlen, Wohl Ehrwürdig vndt wohlgelehrten herrn M. Joh: Joachim Zentgraff præceptoris Classici Superioris Gymnasÿ vndt burgers alhier alß geordnet und geschwornen Vogts Joh: Michaels, Joh: Philippßen undt Susannæ Salome der Zentgraffen des abgeleibten Herrn seel. mit der hinterbliebenen wittib hernach benambßt ehelich erzeugtet Kindere und ab intestato Zu 3. gleichen antheilern nachgelaßener Erben ersucht und inventirt, nach deme die hinterblieb: wittib Fr. Salome Zentgräffin gebohrner Künastin mit assistentz u. beÿstand des höch Edlen Hoch vnd rechtsgelehrt. H. Joh: Ernst Schwerdt J. U. Ddi v. burg. alhie ihres Erbettenen Curatoris (…) Actum Straßburg d. 17. Januarÿ Anno 1725.
perge fol. 33.b Copia Codicilli reciproci, So dann fol. 38. befindet sich i. Exemplar Ihrer Eheberedung

In einer alhier Zu Straßb. auff dem Roßmarck ane der bischoffs gaß gelegenen nicht hiehero gehörig behauß. befunden word. alß volgt
Holtz vnd Schreinw. Auff der obern bühn, In d. obern Cammer, Im obern haußöhren, In d. obern Stub Cammer, In d. obern Stub, In der Untern Stuben (…)
Series rubricarum. Der Fr. W. ohnv. Vermög. Sa. haußraths 54, Sa. leerer vaß 12 ß, Sa. Silber v. geschirr 16. Sa. gold. ring v. dgl. geschmeids 47, Sa. baarschafft 13, Sa. Schuld 105, Sa. Ergäntzung 188, Summa summarum 427 lb
der Erben ohnv. Nahrung, Sa. haußraths 101, Sa. Vaß 6, Sa. anschlags d. Bibliothec 6, Sa. Silber und geschmeids 13, Sa. gold. r. vnd geschirr 30, Sa. bahrschafft 3, Sa. Pfenn. Z. haubtg. 248, Ergäntzung 1146, Summa summarum 1657 lb – Schulden 105, bleibt 1552 lb
theilbare Nahrung, Sa. haußraths 33, Sa. wein vnd vaß 68, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 12, Sa. gold.Ring und dergl. geschirrd 19, Sa.bahrschafft 22, Sa. Pfenningzinß hauptgutt 359n Sa. schuld 501, Summa summarum 1017 lb – Schulden 1370, Übertreffen also die theilbahre Passiva die theilbare Verlaßenschafft vmb 353 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1625 lb
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnv. Guths, durch J Johann Adam Ösinger Not. publ. jur. v. burg. alhier sub dato 23. 9.br. 1717 Verfertiget
Wÿdumb, Welchen s.t. H M. Joh: Ulrich Geißler præceptor classicus super: Gylnasu von weÿl. s. t. frawen Ursulæ Elisabethæ Geißlerin gebohrner Zentgraffin seiner verstorbenen fraw Liebstin seel. ad dies vitæ Zu genieß. befugt (…) Inhalt Abtheilungs concept über derselben Verlaßenschafft durch ged. H. Not. Lang in A° 1702 vergriffen
(f° 33) Wÿdumbs Verfangenschaft Jfr. Anna Dorothea Zentgräffin des Verstorbenen Herrn seel. annoch ledige Jfr. Schwester, hat von weg. der ihro von Ihren H Vatter weÿl. S T. Herr Johann Joachim Zentgraff S. S Theologiæ Doctore et professore beÿ alhiesiger löbl. universität auch Einem Wohl Ehrwürdig. Kirch. convent hochverdient. præsiden
Copia Codicilli reciproci – 1718. (…) auff Mittwoch den 2. Februarÿ abends Zwischen 6 und 7 Uhren (…) persönlich kommen und erschienen seind der wohl Edel Veste und hochgelehrte herr Johann Michael Zentgraff V: J: Ltus und E. E. Großen Rath auch andere Gerichtstellen wohlbestellten vice procurator und die Edle, Viel Ehren und wohl tugendreiche fraw Salome gebohrner Künastin beede Ehelich Vermählte Persohnen (…) Johann Adam Ösinger Nots. juratus publ.

Salomé Künast fait vendre des effets mobiliers devant la maison
1741 (11.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 12) n° 568
Verkauff Register über diejenige Haußräthliche Posten welche Frau Maria Salome gebohrene Künastin, S.T. Hr. Lt. Johann Michael Zentgraffs hinterlaßene Frau Wittib, durch Hr Johann Georg Lederlins des Käufflers Ehefrau vor einer behaußung auff dem Roßmarck ane der Bischoffs gaß gelegen offentlich feÿl bieten, und verkauffen laßen auffgericht den 11.ten Aprilis A° 1741.

Registre des recettes et dépenses après la mort de Salomé Künast dont l’inventaire est dressé à Barr en 1783.
1783, Not. Roederer (6 E 41, 914) n° n° 20
Schluß Rechnung Mein Johann Daniel Schaaff dermalig. Not° jur. publ. Zu Straßburg, als vermög der am 5. Martÿ jüngst Zu Barr über die Verlaßenschafft weil. Fr. Salome gebohrner Künastin, Längst weil. H. Lt. Johann Michael Zentgraff, gewes. Proc: vic: dahier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib unter samt. Erben gepflogene Abrechnung bestellten Mandat.ii, Inhaltend Was gedachter Verlaßenschafft wegen seit gemeltem 5.ten Martÿ ane damals angesezt geweßenen Activ: und Passiv: Posten bis dato eingenommen und ausgegeben habe.

Salomé Künast meurt à Barr à l’âge de 91 ans le 3 février 1783
Sépulture, Barr (luth. reg. 1780-1787, f° 114-v)
Im Jahr 1783 Montags den 3. Februarÿ Vmorgens zwischen Ein und zweÿ Uhr starb allhier und ward Mittwochs darauf den 5. ejusdem auf Christliche Weise mit Erlaubnus Gnädiger Obeigkeit Zu Gocksweiler Zur Erden bestattet weÿl. frau Salome geborne Künastin weÿl. Herrn Johann Michael Zentgraf beeder Rechten Licentiati und wohlbestellten Procuatoris der Stadt Straßburg ab A° 1717 d. 29.Sept. bis ad A. 1727 d. 6. Octobris im Leben geweßt Ehefrau. Parentes weÿl. der hoch und Wohlgelehrte Herr Philipp Ludwig Künast E E Grossen Rath advocatus et Procurator Ordinarius und weÿl. Frau Salome geborne Saltzmännin Ihr alter ward 91 Jahr 5 Monat weniger sien Tage (i 115)

Salomé Künast veuve de Jean Michel Zentgraff vend la maison au cartier Pierre Lachapelle et à sa femme Elisabeth Delhée moyennant 1 500 livres : vente provisoire devant notaire, acte définitif à la Chambre des Contrats

1741 (11 mars), Not. Papelier (41 Not 5) n° 20
fut present Damoiselle Salomé Zentgrave née Kunaste veuve de feu Sieur Jean Michel Zentgrav en son vivant Licentié en droit et bourgeois de cette ville, jelle assistée du Sieur Jean Brackenhofffer Notaire juré et bourgeois de cette ville, laquelle a (vendu)
au Sieur Pierre La Chapelle Cartier et bourgeois de lad° Ville
Une Maison avec tous ses Bastimens, Droits, dépendances et appartenances y compris les Chantiers dans la Cave, et la petite porte de Cuivre du fourneau et le Contoire au second estage dans le poël:/ scituée au marché aux chevaux de cette ville tenant d’un costé à ma veuve de feu Jean Jacques Willhelm en son vivant Cabaretier à la Cicogne et bourgeois de lad° ville de l’autre qui fait le coin à la rüe d’Evêque, aboutissant par derrière à Jean Sontag traitteur et bourgeois en cette ville, dont on paye annuellement au Jour de la fete de S Thomas au Chapitre de S Pierre le Jeune en cette ville 32 sols et deux Chapons rente foncière et surplus suivant l’affirmation de la demoiselle vendeuse faite en foy de serment, franche, libre, quitte de toutes hypothèques et autres charges – moyennant le prix et somme de 6000 livres tournois (…) s’oblige de payer a lad. Dlle vendeuse si tot que le present Contrat de vente sera enregistré au greffe de la Chambre des Contrats qui doit se faire dans quinze jours de ce Jourd’huy 2000 livres tournois
(signé) Salome Zentgraffin, + marque du sieur Pierre La Chapele

1741 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 208
Fr. Salome geb. Künastin weÿl. H. Lt. Michael Zentgraff gewesten advocati und Proc. vicarÿ wittib so ohnbevögtiget mit beÿstand H. Not. Johannes Brackenhoffer
in gegensein Pierre La Chapelle des Kartenmachers und Elisabeth geb. Delay
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt ane der Bischoffsgaß, einseit ist ein eck, anderseit neben der Wilhelmerischen wittib, hinten auff Sontag den schneider – samt einem kupffernen offen: Keßel und thürlein und denen in dem keller befindlichen liegerlingen – davon gibt man dem stifft zum jungen St Peter 8 ß und 2 Cappen ane erblehenungzinß – ihro als ein von ihren eltern ererbtes guth – um 1500 pfund oder 6000 livres tournois

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du banquier Jean Daniel Stædel pour en régler le prix d’achat

1741 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 209-v
Pierre La Chapelle der Kartenmacher und Elisabeth geb. Delhée mit beÿstand ihres bruders David Benoit des Kartenmachers und H. Johann Jacob Giesing des handelsmanns
in gegensein H. Johann Daniel Städels Banquier – schuldig seÿen 500 pfund zu erkauffung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung und hoffstatt cum appertinentis ane dem Roßmarckt ane der Bischoffsgaß, einseit ist ein eck, anderseit neben der Wilhelmerischen wittib, hinten auff Sontag den schneider – davon gibt man dem stifft zum jungen St Peter 8 ß und 2 Cappen ane erblehenungzinß
mehr eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt und übrigen zugehörden ane dem Roßmarckt, einseit neben Peter Pflug dem Stadtlohner anderseit neben NN hinten auff den Rindshäutergraben

Originaire de Lyon, le cartier Pierre Lachapelle épouse en 1711 Elisabeth Delhée, native de Verdun, fille de Jacques Delhée, habitant à Metz, et de sa femme Jeanne Royer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 230)
Die 28 Mensis Novembris aô 1711 (…) Sacro matrimonii vinculo copulati sunt honesti adolescentes scilicet Petrus La chapelle Lugdunensis ac Cartharum fabricator et pudica virgo Elizabetha Delay verdunensis ac filia defuncti Jacobi delhay metensis ac etiam Cartahrum fabricatoris et Joannæ Royeyr verdunensis, Testes huiusce matrimonÿ fuerunt dauid Benoy, de Bellriue ditionis Bernensis in Helvetia et tutelaris huiati ac cartharû fabricator et Nicolay Bertier Cuis ac mercator huiatis (signé) o signum sponsi, lisabet delhé (i 10)

Ils passent un contrat après leur mariage (d’autres actes qui les concernent seront traités à la notice d’une autre maison)
1715 (26 juin), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Conventions matrimoniales – furent presens Pierre La Chapelle Bourgeois de Lyon étably en cette ville et Elisabeth Delhée sa femme de Luy authorisés à L’effet des presentes, Lesquels ont respectivement dit et declaré Que n’ayant pas fait rediger Leurs pactions matrimoniales par escrit par devant Notaires et Voulant neanmoins Les executer de part et d’autre (…)
être communs en tous biens qu’ils acquereroient Constant leur mariage aux us et coutumes de France a sçauoir Chacun pour une moityé (…) Fait et passé à Strasbourg Ce 26° de Juin 1715 (signé) x marque de Pierre La Chapelle, lisabet delhee

Pierre Lachapelle et Elisabeth Delhée revendent un an plus tard la maison au tapissier Anselme Rondouin moyennant 1 650 livres

1742 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 257
Pierre La Chapelle der Kartenmacher und Elisabeth geb. Delhée
in gegensein Anselme Rondouin des tapezierers
eine behausung und hoffstatt mit allen derosleben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt ane der Bischoffsgaß einseit ist ein Eck, anderseit neben der Wilhelmischen wittib, hinten auff Sontag den schneider – samt einem Kupffernen ofen: keßel und thürlein und denen in dem keller befindlichen Liegerlingen – davon gibt man auff Thomä Apostoli dem stifft jungen St Peter 8 ß und zween cappen Erblehenzinß – als ein am 24. Aprilis 1741 erkaufftes guth – um 750 und 500 pfund (verhafftet, geschehen um) 400 pfund

Le tapissier Anselme Rondouin natif de Strasbourg achète le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1734, 4° Livre de bourgeoisie p. 1011
Anselm Rondovin d Leedige tapizier Von hier geb. erhalt d. b. umb d: neuen b: will beÿ E E Zunfft Zum spiegel dienen Jur. d: 3.ten Julÿ 1734.

Fils de l’entrepreneur Urbain Rondouin, Anselme Rondouin épouse en 1736 Catherine Dorothée Reineri, fille du conseiller Jean François Reineri : contrat de mariage, célébration
1736 (30. 9.br), Not. Humbourg (6 E 41, 56)
Contrat de mariage – furent presens Le Sieur Anselme Rondoüin marchand tapissier Bourgeois de cette ville y demeurant fils majeur d’ans du Sieur Urbain Rondoüin Entrepreneur des ouvrages du Roy en cette Province d’Alsace et de Damle Marguerite Assenet Son Epouse faisant, stipulant et agissant pour luy et en son nom du consentement desdits sieur et dam.le ses pere et mere presens d’une part
Et le Sieur Jean François Reinerÿ Conseiller au magistrat de cette dite ville et Damle Catherine Dorothée Dolhopff Son Epouse, faisant, stipulant et agissant pour dem.le Catherine Dorothée Reinery leur fille presente de son bon gré et consentement d’autre part
Fait lû et passé ausiy Strasbourg le 30° novembre 1736 (signé) Anselme Rondouin, dorothé reineri

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 112)
Hodie 7 Januarÿ Anni 1737 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Anselmus Rondouin filius Dni. Urbani Rondouin architecti et Margaritæ Assenette ex parochia Sti Stephani Hujus urbis et pudica virgo Catharina Dorothea Reineri filia Dni Joannis Francisci Reineri Senatus Majoris hujus urbis assessoris et Dnæ Catharinæ Dorotheæ Dolhoffin Conjugum parochiana nostra (signé) Anseme rondoüin, Catharina d.reineri (i 59)

Catherine Dorothée Reineri meurt en 1739 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans la maison Petit place des Cordeliers. L’actif de la succession s’élève à 644 livres, le passif à 851 livres.
1739 (3.6.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 701) n° 201
Inventarium unndt beschreibung all der Jennigen Haab, vnndt Nahrung, Schulden in vnndt auß dem Erb, nichts davon außgenommen, reservirt noch vorbehalten, So Weÿl. die Viel Ehrn: undt tugendbegabte Catharina Dorothea gebohrne Reinerÿ deß Ehr unndt Vorgeachten Hn Anselm Rondouin tapizierers vnndt burgers alhier zu Straßb. gew. haußfr. seel. nach Ihrem den 12.ten Martÿ Jüngsthin aus dießer welth genommenen tödtlich. hinscheiden hier Zeitl. verlaßen,welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuch. erfordern, vnnd begehren tit. die Viel Ehren, wohlgeacht, und wohlweiß. Hn Joh: Frantz Anthoni Bourst beÿsitzern E.E. Kl. Raths, undt burgers dahier, alß Margarethæ Dorotheæ Theresiæ, vnndt Mariæ Franciscæ mit dem hinterbl. Wittwer Ehel. Erziehlter Zweÿer döchterlein undt dießorts ab intestato nachgelaßene Erbin Verordnet, vnndt geschw. Vogdts Inventirt – So gescheh. in auch beÿs. tit. Fr. Catharin Dorotheæ Dolhopffin der abgelebten Fr. seel. Mutter und dann Fr. Margareth Assonet deß H. Wittibers Mutter, zu Straßb. auff Mittwoch d. 3. Junÿ a° 1739.
Copia der Eheberedung, vide inferius
Bericht dieße Verlaßenschafft betreffendt. Wie auß obbeschriebener Eheber. vndt deren articulis 3. 4. et 5. mit mehrem Ersichtlich, haben die abgelegte Fr. seel. vnd der hinterl. Wittiber deren Zubringend. oder Etwan wehrender Ehe Ererbende Nahrung Sich für ohnverändert, vnndt der abgeh. Posten Ergäntzung beederseiths reservirt vnndt vorbehalten, weillen aber dem gegebenen bericht nach Sie Kein ordentl. Inventarium illatorum auffrichten laßen (…)
In Einer alhier zu Straßburg auff dem Barrfüßer Platz gelegen, H Petit dem Sattler und burg. alhier gehörig. behaußung Erfunden worden, alß folgen thuet
In der untern Cammer, In der obern Stuben, In der Cammer
Abzug in gegenwärtiges Inventarium gehörig, Sa. Hausraths 134, Sa. Tapezereÿ waaren 70, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring 6, Sa. activorum 425, Summa summarum 644. lb – Schulden 851. lb, Übertreffen alßo vorstehende Passiva die samtliche Verlaßenschafft umb 207. lb
Copie du Contrat de mariage (…) 30. 9.bre 1736, Humbourg Not. Royal

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 250 florins (125 livres) sur un total de 700 florins
1739, Livres de la Taille (VII 1178) f° 383
Spiegel F. N° 7911 – Weÿl. Fr. Catharinæ Dorotheæ gebohrner Reinerÿin Anselm Rondouin Tapetzierers und Burgers alhier Ehel. haußrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schmidt.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 59.b 348. 17. 7.
die machen 700. fl. Verstallte nur 500 fl. Zu wenig 250. fl.
Nachtrag auf fünff Jahr alß lang Er burger in duplo à 12 ß, th. 3 lb
Und auff vier Jahr i, simplo à 6 ß – 1 lb 4 ß
Ext. Stallgeltt pro 1739- 2. lb 2 ß
Gebott, 2 ß 4 d
Abhandlung, 12 ß 6 s – Summa 7 lb 10
Auff bitten von denen herren dreÿ nachgelaßen 1 lb 4 ß, rest 5 lb 16 ß 10 d
dt. 17° Junÿ 1739.

Anselme Rondouin se remarie en 1743 avec Anne Claire Damisson, fille du marchand Denis Damisson à Landau : contrat de mariage à Landau, proclamation à Strasbourg
Copie du Contrat de mariage. Par devant le Notaire Royal immatriculé au Conseil souverain d’Alsace résidant a Landau soussigné furent présens Le Sieur Anselme Rondouin bourgeois mesure tapissier demeurant à Strasbourg de présent en cette ville de Landau assisté du sieur Jean Rondouin Entrepreneur des Ouvrages pour le roy audit Strasbourg, Et Demoiselle Anne Claire Damisson fille de feu Le sieur Joseph Denis Damisson vivant bourgeois Marchand audit Landau et de Damoiselle Françoise Fangouin de la place de ses père et mère assitée de ladite Demoiselle Françoise faugouin de la place sa mere et du Sieur Jean Lauge bourgeois mesure demeurant en cette ville son beau père d’autre part – Fait et passé en la demeure dudit Sieur Lauge ce 10 decembre 1742 – Streicher

Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 243)
Anno 1743 die 4 Januarÿ tribus proclamationibus in Ecclesia nostra publice factis ac nullo detecto impedimento Dnm. Anselmum Rondouin civem argentinensem et aulæorum opificem parochianum nostrum dimisi ad Dnm Colin parochum in Landau quaternum per cum matrimonio Jungi valeat cum pudica virgine Maria Clara Damson ejus parochiana (i 127)

Anne Claire Damisson (Damson) devient bourgeoise par son mari le 25 février 1743.
1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 120
Fr. Anna Clara Damson Von Landau gebürtig, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Anselmo Rondouvin dem burger und tapezierer allhier um den alten burger schilling, und will beÿ E.E. Zunfft Zum spiegel dienen promis. eod. [25.ten februari 1743]

Anne Claire Damisson fait dresser l’inventaire de ses apports (1 128 livres) dans la maison de son mari.

1745 (8.7.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 476) n° 304
Inventarium über der Ehren und tugendsamen Frauen Annä Clarä Roundouin gebohrne Dameson zu dem Ehren und Vorgeachten Hn Anselme Rondouin dem Tapezierer und burger allhier zu Straßburg, als ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung – und sich vermög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten hat
So geschehen in der königl. Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn des ehrenvest v. Kunsterfahrenen herrn Johann Friderich Senckeißen des Silberarbeiters v. burgers allhier als der Ehefrauen hierzu erbettenen beÿstandts auff Donnerstag d. 8.ten des Monats Julii A° 1743.
In einer allhier zu Straßburg an dem Roß: oder neuen Kornmarck gel. Ihme Ehem. eigenthüml. gehörigen behaußung ist befunden word. als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 337, Sa. Silber Geschirrs 142, Sa. Goldenen ring 65, Sa. Baarschafft 584, Summa summarum 1128. lb

Anselme Rondouin meurt en 1782 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de la Nuée Bleue. La masse propre à la veuve est de 1 259 livres, celle des héritiers de 2 803 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 675 livres et le passif à 8 321 livres.
1782 (26.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1428) n° 542
Inventaire des Biens delaissés par feu le Sieur Anselme Rondouin vivant Maître Tapissier et bourgeois de cette Ville de Strasbourg – apres son deced arrivé en lad. Ville el 26 Janvier 1782. Lesquels Biens ont été inventoriés à la requete de Dlle Anne Claire Rondoüin née D’Amisson, Veuve dud. defunt assistée du sieur Ignace Lex, Licentié és Loix – Fait et passé a Strasbourg ce 26 Mars 1782.
Feu le S. Anselme Rondouin a delaissé pour ses seuls et uniques héritiers ab intestat scavoir 1° Le S Jean Alexis Rondouin sois Inspecteur des Ponts et Chaussées de cette Province d’Alsace demeurant ordinairement à Colmar, 2.do D° Marie Simulin née Rondouin Epouse du S Chrétien Simulin, Officier retiré residant ordinairement à Diedesfeld pres de Landau dans la Jurisdiction de l’Eveché de Spire. Lesd. Sieur Rondouin et lad. De Simulin fils et fille dud. fue S. Rondouin procréés avec Dle Anne Claire née D’amisson veuve dud défunt

Trouvés dans une Maison Sçise en cette ville de Strasbourg Ruë de le Nue-bleue appartenante à lad. succession
Meubles et effets. Au Rez de chaussée, Au Second Etage, Au premier Etage, Dans la Cuisine
Propriété d’une Maison. Scavoir une Maison et cour avec ses apparten. et dependances Scituée en cette ville de Strasbourg rue de la nuée bleue, d’un côté l’Hotel du Grand Doyen, de l’autre la De veuve Lang et par derrière la Dame veuve Rondouin née Vialy, lad. Maison franche et quitte de toutes Charges et hypothèques à l’Exception d’une somme principale de 3000. li. portée ci-dessous au Chapitre des Dettes passives pour laquelle elle est affectée, lad. Maison estimée par les Experts jurés de cette ville, suivant leur billet d’estimation du 2° May 1782 produit et joint au présent Inventaire à la Somme de 6000. La Propriété de lad. Maison est constatée par acte passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 2° Octobre 1747.
– Abschatzung Vom 2.ten Maÿ 1782. Auf begeren Weÿland Herr Antzhelm Rondoin dem geweßenen Tabzeierer ist Eine behausung alhier in der statt straßburg in der Blauwolcken gas gelegen Ein seÿts neben der Provoté anderer seÿts neben Madame Lang und Hinten auf Madame Rondoin stoßend gelegen solche behausung bestehet in Etlicher stuben Zweÿ Kichen Zweÿ fransoisch. Camin Kammerin und Etlichen Hauskammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller gleiner Hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero beschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigem wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden, Vor und um, Dreÿ Thausen gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner WMstr.
Usufruit et Jouissance. en vertu d’un acte passé devant Me La Combe Notaire Roial le 29 fevrier 1780. feu le S. Anselme Rondouin et De Anne Claire née D’Amisson présentement sa veuve ont promis et assuré au S Jean Alexis Rondouin leur fils pour Dot et avancement de leurs hoiries futures, Un Bien de Campagne qu’ils possedoient dans la Banlieue de Kittolsheim, Baillage de la Prefecture de Haguenau (…)
Observation concernant la Succession de feu le Sr Rondouin. Par le Contrat de mariage transcrit (…)
Etat Sommaire du présent Inventaire – Biens propres à la Dlle Veuve, Total des effets 39, Total de la Dette active 1000, Total du Remploi 4000, Total général 5039 Livres
Remploi des Biens propres aux héritiers, 11.215 livres – Dettes passives 1000 livres, Deduction faite 11.215 Livres
Biens de la Communauté, Total des Meubles 703, Total de la Propriété d’une Maison 6000, Total général 6703 Livres – Dettes passives 33.234 Livres, Excedent des Dettes passives sur la masse active 26.530 livres
Les dettes passives excedent la totalité des biens de cette succession de la somme de 10.276 Livres
Pour former celle du Stall il y auroit encore a deduire le somme de 3000 livres prix fixé du Bien de Campagne de Kittolsheim mais comme la Dlle Veuve n’a que la jouissance de ce Bien pendant sa vie et que ce prix n’est également pas suffisant pour remplir ce vuide, il a été jugé inutil d’en faire la detraction, cy Pour Mémoire
Copie du Contrat de mariage. (…) Fait et passé en la demeure dudit Sieur Lauge ce 10 decembre 1742 – Streicher

Anselme Rondouin vend la maison au cafetier Jean Antoine Jaquemin et à sa femme Anne Marie Prefosse

1747 (29.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 668-v
Anselme Rondouin der tapezirer
in gegensein Jean Antoine Jaquemin des Caffetier und Marie Anne geb. Prefosse
eine behausung und hoffstatt mit allen deoselben begriffen, weithen, Zugehörden und Eechten ane dem Roßmarckt, einseit ist ein Eck ane der Bischoffsgaß, anderseit neben der Wilhelmischen wittib, hinten auff N. Sontag dem schneider – davon gibt man auff Thomä Apostoli dem Stifft jungen St Peter 8 ß und zween Cappen – als ein am 1. Junÿ 1742 erkaufftes guth – um 2500 pfund

Originaire de Lauterbourg, Jean Antoine Jaquemin épouse en 1735 Marie Anne Nicole Lambert, fille du fripier strasbourgeois Claude François Lambert, veuve du sergent Abdon Sonners : contrat de mariage, célébration
1735 (1. 8.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 990)
Mariage du 1° 8.bre 1735 – furent presens sieur Jean Antoine Jacquemin natif de Lauterbourg en basse alsace, fils mineur agé de vingt un ans de deffunt Sr Antoine Jacquemin dit lafontaine vivant garde magasin des Bois aux troupes du Roy en lad° place, et de Demoiselle Marie Margueritte Jominy son Epouse ses pere et mere, lad° Delle presente et de Son Consentement, stipulant led. S. Jacquemin sous L’authotité de sad° mere pour luy et en son nom d’une part
et Demoiselle Marie Anne Nicole Lambert veuve du Sieur Abdon Sonners vivant sergent de la Compagnie de Molain au Batt.on de Valenceau Regiment de Royal artillerie, duquel est issue une fille vivante agée d’environ un an nommée Marie Catherine, lad° Delle fille mineure agée de 21 ans ou environ de deffunt Sr Claude François Lambert vivant marchand frippier en cette ville et Marie Elisabeth Duflos Mary et femme ses père et mère natifve de la Parroisse de Ste Croix a Aras en Flandre, stipulante sous L’authotité et du Consentement de sad° mere a ce presente pour elle et en son nom d’autre part
Comme il y a un enfant vivant né du premier mariage de lad° future Epouse avec led. deffunt sieur Abdon Sonners, il a été convenu et accordé entre lesd. futur époux que led. enfant sera par Eux adopté et regardé Comme provenant de leur futur mariage
+ marque du futur époux, m.a. lambert

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 90-v)
Hodie 3. die octobris anni 1735 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Honestus adolescens Joannes Antonius Jacquemain filius legitimus Ant. Jacquemain in Prædicta Parochiâ S. Joannis [intra argentinam] commorans, et pudica virgo Maria Anna Lamber filia Legitima Claudii Lamber Parochiana nostra (signé) + signum sponsi, marianne lambert (i 96)

Le manant Jean Antoine Jaquemin obtient des Quinze le droit de vendre au détail
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
(f° 431) Sambstag d. 8. Octobris 1735 – Christ. nôe Antoine Jacquemin Schirmer Cit. E. E. Zunfft Zur Mörin Zunfft Mr. bitt Ihme dispensando ex gratia das Frantz. Krempen Recht gnädig gedeÿen Zu laßen. Gug. bitt deput. Erkant, Deput. Willfahrt

(f° 456) Sambstag d. 19. Novembris 1735 – Antoine Jacquemin Ca. E. E. Zunfft Zur Mörin
Iidem [Obere Handwerckh herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] Referiren, Antoine Jacquemin der Schirmer habe in einem den 8. Octobris jüngst contra E. E. Zunfft Zur Mörin gehaltenen Recess Unterthänig gebetten Ihme dispensando das Frantz. Krempen Recht gnädig gedeÿen Zu laßen. Auff geschehene Remission habe er sein petitum widerhohlt,
Nahmens der E. Zunfft aber H Frantz Anthoni Kellermann der Zunfftmeister das begehren Zu MGHh. Erkantnus gestellet dahero man davor gehalten, daß dem Imploranten in seinem begehren dispensando Zu Willfahren seÿe. Die genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erkandt, Willfahrt.

(f° 474) Sambstag d. 26. Novembris 1735 – Obere Handwerck Herren laßen durch Hn Secret. Kleinclaus referiren, daß diejenige bescheid deren Comm. dießen morgen begehrt und willfahrt worden, bereits wie folgt zu papier gebracht seÿe,
Bescheid. Sambstag den 19. Nov. 1735 – In Sachen Antoine Jacquemin des Schirmers, Imploranten, ane einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft Zur Mörin H. Zunfftmeister, Imploraten gethanes Unterthäniges ansuchen und bitten Ihme dispensando das Frantz. Krempen Recht gnädig gedeÿen Zu laßen, des Appellaten darüber angehörte Verantwortung, gebettene bewilligte und beschehene Deput. Ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach erkandt, Wird dem Imploranten in seinem begehren dispensando Willfahrt.

Jean Antoine Jacquemin dit la Fontaine se remarie en 1737 avec Marie Anne Prefosse, fille de l’aubergiste Jean André Prefosse : contrat de mariage, célébration
1737 (3 juin), Not. Humbourg (6 E 41, 57)
Mariage – furent presens Le Sieur Jean Antoine Jacquemain dit La fontaine Employé pour le Roy Bourgeois de la Citadelle de cette ville de Strasbourg, fils de feu Le Sr Antoine Jacquemain dit La fontaine en son vivant Garde-Magazin à Lauterbourg et de Dam.le Marie Marguerite Jominy a present sa Veuve, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom et du consentement de Lad. Damle sa mere presente d’une part
et Demoiselle Marie Anne Prefosse, fille de feu Jean André Prefosse auberge à l’aigle d’or quartier de St Nicolas en cette ville et de Dam.le Anne Marie Ans son Epouse, faisant, stipulant et agissant pour Elle et en son nom sous L’authotité et du Consentement desdits ses Pere et mere aussy presens d’autre part
(signé) lafontaine, Marianne Prefose

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 114)
Hodie 17 mensis junii anni 1737 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Honesti adolescentes joannes Antonius Jacquemin Ex parochiâ arcis argentinensis viduus Mariæ Annæ Nicolæ Lambert et Maria Anna Prefosse, filia Andreæ Prefosse cauponis et Annæ Mariæ Anzen conjugum parochiana Nostra (signé) + nota sponsi, Marianne Prefosse (i 119)

Jean Antoine Jacquemin est cité à comparaître au conseil des Fribourgeois parce qu’il loge des hôtes. Il cotise à la tribu pour en avoir le droit
1743, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 189-v) Dienstags den 17.ten Dec: A° 1743. Neu Zudiener
Anthoine Jacquemin der hiesige Schirmer, citirt weilen derßelbe seine beede Gebrüder nebst einem Chirurgien und Commis de l’Armée beÿ sich in Cost Zu haben, so von* Gn. Herren denen XV. die Erlaubnus erhalten, umb sich derenthalben alß ein Zudiener dießorts Zünfftig Zu machen.
Ille declariret dato daß Er verschiedene Chirurgiens Zufolg hochgedachter Erkanntnus beÿ sich in Cost habe, Bittet dahero pro Recept.
Erk. derßelbe wirdt gegen Erlag der 3. lb 4 ß d als Zudienen recipiret, undt Ihme anbeÿ Niemandten, alß seinen Kostgängern, die ordentliche Speiß und tränckh undt Zwar Sein Extr* Zugeben verbotten und solle fürdersambß burger und dißorts Leibzünfftig werden

Jean Antoine Jacquemin demande aux Quinze l’autorisation d’héberger des employés du roi. Sa femme présente un certificat d’après lequel la tribu des Fribourgeois le recevra à titre de cotisant dès qu’il aura l’aval des Quinze. Les Quinze accordent l’autorisation au tarif ordinaire.
1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
(p. 548) Sambstag d. 7. Xbris 1743 – Fuchß nôe Jean Antoine Jacquemin Employé aux Travaux du Roy und Schirmer bitt Unterth. vmb Erlaubnus Commis des vivres und dergleichen in Cost nehmen Zu dörffen. Erkand, an die Ober Ungelt Heren Verwiesen.

(p. 582) Sambstag d. 14. Xbris 1743 – Weithers laßen Iidem [Obere Umbgelt Herren] per Eundem [Secretarium Kleinclaus] referiren, daß Jean Antoine Jacquemin, Employé aux Travaux du Roy und Schirmer allhier, den 7. hûs per recessum Vnderth. gebetten Ihme Zu erlauben, Commis des vivres und dergleichen in Kost nehmen Zu dörffen. Auß geschehene Wisung seÿe des Imploranten Ehefraw erschienen, welche petitum wiederhohlet, dero man aber die Außweise gegeben einen Schein Von E. E. Zunfft der Freÿburger Vorzulegen, welches Sie auch diesen morgen gethan laut deßen attestirt daß der Implorant, wann er die Erlaubnus so ersucht beÿ Mgh erhalten haben wird, Er beÿ ged. E. Zunfft alß ein Zudiener angenommen werden sollen Werde Ihme also Zu Willfahren sein bitt willfahrt, gegen erlag der ordentlichen Gebühr.

Jean Antoine Jacquemin et Marie Anne Prefosse hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Louis Imlin

1747 (29.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 670
Jean Antoine Jaquemin der Caffetier und Marie Anne geb. Prefosse
in gegensein H. Johann Ludwig Immelin des silberarbeiters E.E. großen Raths beÿsitzers – schuldig zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung 1750 lb
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung und hoffstatt ane dem Roßmarckt einseit ist ein Eck ane der Bischoffsgaß, anderseit neben der Wilhelmischen wittib, hinten auff N. Sontag dem schneider – davon gibt man 8 ß und zween cappen zinß

Jean Antoine Jacquemin demande à la tribu des Fribourgeois un certificat pour devenir bourgeois
1747, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 369) Donnerstags den 28.ten Sept: A° 1747. – Sr Antoine Jacquemin der Caffetier auff dem Roß Marckh und bißheriger Schirmer, stehet vor vndt bittet, weilen er allhier burger Zu werden, undt dießorts mit dem Leib sich Zünfftig Zu machen, gesonnen, Ihme deßwegen mit dem behörigen Zunfftschein Zu willfahren.
Hierauff ist erkandt worden, daß demselben an seinem gesuch zu willfahren jedoch mit der condition daß Er von der Profession der würth nicht Zu profitiren berechtiget seÿn solle. prom.

Jusqu’à présent manants, le cafetier Jean Antoine Jacquemin et sa femme Marie Anne Prefosse achètent le droit de bourgeoisie le 30 septembre 1747
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 312
Jean Antoine Jacquemin der bißherige schirmer u. Caffetier allhier u. deßen Ehefrau Maria Anna geb. Prevosse Erhalten das burgerrecht ein jedes umb den neuen burger schilling ihre Zweÿ KKr aber Johann Heinrich u. Margaretha werden beÿ ord: gelaßen wollen beÿ E: E: Zunfft der Freÿburger dienen, jur. et prom. eod. [30. 7.bris 1747]

Jean Antoine Jacquemin devient tributaire chez les Fribourgeois. L’acte rappelle qu’il n’a pas le droit d’exercer le métier d’aubergiste.
1747, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 371) Donnerstags den 16.ten Nov. – Jean Anth: Jacquemin dermahliger Caffet. auff dem Roß Marckh, und burger allhier, der vormahliger Schirms Verwanthe undt Zudiener beÿ dießer Ehrs: Zunfft, prof. burger: urkundt de dato 2. und 14. oct: 1747. Zu parition gericht bescheids vom 17.ten Dec: 1743. alß da Er wegen Haltung Kostgänger alß Zudiener gegen Erlag der 3. lb d dießorts recipirt worden undt bittet Ihme dermahlen Leibzünfftig anzunehmen.
Hierauff Erkandt worden, daß derselbe über die allschon Entrichtete 3 lb d annoch 2 lb 4 ß d Zu erlegen schuldig dabeÿ aber Ihme weder eine Auberge zu halten noch wein oder Eßen verkauffen, oder sonsten wieder ordnung Zu handelen, beÿ straffe Verbotten seÿn solle. Ded. prom: et jur: auff die ordn. eodem.

Jean Antoine Jacquemin hypothèque la maison au profit du médecin Jean Germain Dufort

1748 (10 janvier), Not. Humbourg (6 E 41, 79)
Obligation – fut present le Sr Jean Antoine Jacquemain Bourgeois Marchand Caffetier de cette ville y demeurant marché aux chevaux Paroisse St Pierre le Jeunne (devoir)
à Mr Jean Germain Dufort Medecin du Roy demeurant en cette ville place et Paroisse St Etienne, la comme de 1200 livres
hypothéqué, une maison à lui appartenante en propriété et qu’jl a acquise jl y a environ trois mois du Sr Rondouin Tapissier Bourgeois de cette d° ville, Scituée marché aux chevaux ayant pour enseigne au Grand comte de Saxe faisant coin à la rue d° Bischoffs gass d’une part et le Cabaret du Bec de l’autre, laquelle maison jl a declaré être affectée et hypothéquée au Sr Imlin orfèvre pour la somme de 7000 livres au reste franche et quitte

Jean Antoine Jacquemin dit la Fontaine et sa femme Marie Anne Prefosse font dresser un inventaire de leurs biens dans la maison au Marché aux Chevaux. La masse propre à la femme s’élève à 450 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 2 904 livres, le passif de 4 395 livres.

1749 (21.7.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 958) n° 5
Inventarium über Sr Jean Antoine Jacquemain dit la fontaine des Caffetiers, und die Ehren: und tugendsame Fr. Marie Anne gebohrne Prefose beede Eheleuthe und Burgerr allhier tam active quam passive dermahlen besizende Nahrung auffgerichtet Anno 1749. – weilen die Ehefr. Ihr in denen Ehepactis benandten Vermögen, beneben deme was sie währender Ehe ererbt, Zu Salviren gedencket, auff deroselben Ansuchen, erfordern und begehren inventirt, durch sie die Ehefrau und Zwar mit assistentz S. T. H. Johannes Schimmelpfenning J: P: allhier (…) So beschehen Straßburg auff Montag den 21. Julÿ Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt ane der Bischoffs gaß gelegenen und hernach beschriebenen behausung folgender maßen befunden worden
Eigenthumb ane einer behausung. Nehml. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane dem Roßmarckt einseith ist ein Eck an der Bischoffs gaß anderseith neben H. Johannes Klein dem Gastgeber und burgern allhier, hinten auff eben denselben stoßend, davon gibt mann Jahrs auff Thomæ Apostoli dem Stifft Jungen St. Peter 8. ß und Zween Cappen ane Erblehnungs Zinnß, sosten aber außer den darauff hafftenden Passiv Capitalien freÿ leedig und eigen. Und ist solche umb den Kauffschilling ohnpræjudicirlichen beliebter maßen hierauß Zu werffen pro 2500 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub verfertigter Kauffbrieff mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato 29. Septemb. 1747.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Ehefrauen unverändertes Vermögen, so alleilig in hernach beschriebener Zum theil Zuerfordern habendes Activ schulden 450 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns unverändert und Theilbares beschrieben, Sa. hausraths 267 lb, Sa. Silbers 136 lb, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 2500 lb, Summa summarum 2904 lb – Schulden 4395 lb, Des Ehemanns ohnverändert theilbar Passiv onus 1490 lb
Copia der Eheberedung (…) le 3. juin 1737 collationné Humbourg (Joint original sur parchemin)
Designatio Derjenigen Effecten, welche In sachen Contra sieur Lafontaine den Caffetier allhier Zur Ganth abgeholt worden, In Sachen Herrn Roth, des Rittmeisters unter dem Königlichen Husaren Regiment Ferari
(Accord avec les créanciers)

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 10 mars 1750 à l’orfèvre Jean Louis Imlin, l’un des créanciers (voir plus haut l’obligation). La maison est estimée à la somme de 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1764 après la mort de Jean Louis Imlin.

Georges Frédéric Imlin rachète de ses frères et sœurs les parts de la maison au Marché aux Chevaux

1765 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 568
auf ansuchen H. Georg Friedrich Keller des silberarbeiters, nachstehende erbscession vor H Joh. Daniel Langheinrich Notario am 17. Augusti 1765
zu weÿl. H. Rathh. Johann Ludwig Imlins Verlaßenschafts erörterung, H. Johann Ludwig Imlin der silber arbeiter und dermahliger dreÿer auf löbl. Statt Stall, H. Philipp Jacob Hummel der handelsmann als geordneter theilvogt weÿl. H. Johann Daniel Imlin des silberarbeiters nachgelaßene dreÿ kinder, H. Philipp Jacob Imlin, Medicinæ doctor und Fr. Maria Salome Kellerin geb. Imlinin unter assistentz ihres Ehemanns H. Georg Friedrich Keller des handelsmanns
Georg Friedrich Keller des silberarbeiters ihres miterbem (für) ihne Georg Friedrich Imlin
eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck, 1.s. ein Eck ane der Bischoffs gaß 2. s. neben dem sogenanten würths hauß Zum Schnabel, hinten auf Johannes Sontag den Schneider stoßend, davon gibt man Jährl. Löbl. Stifft Jung. St. Peter allh. ane Erblehen Zinnß 8. ß d in Gelt und 2. Kappen in feder – um 3000 gulden

Georges Frédéric Imlin revend un mois plus tard la maison au tisseur de bas André Windesheim et à sa femme Marie Madeleine Wittmann moyennant 1 500 livres.

1765 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 636
H. Georg Friedrich Imlin der silberarbeiter
in gegensein Andreas Windesheim des strumpffwebers und Mariæ Magdalenæ geb. Wittmännin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt, einseit neben H. Wilhelm dem gastgeber, anderseit ist ein Eck ane dem Bischoffsgaß, hinten auff H. Johann Sontag – davn gibt man dem stifft Jungen St Peter 8 ß in geld und 2 cappen in federn ane ewigen zinß – um 750 lb (verpfändet, geschehen um) 750 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du tailleur Jean Nicolas Megré

1765 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 638
Andreas Windesheim der strumpffweber und Maria Magdalena geb. Wittmännin mit beÿstand Johann Jacob Kaÿßer des kieffers und Johann Daniel Reit des fastenspeishändlers
in gegensein Johann Nicolaus Megré des schneiders – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auf dem Roßmarckt, einseit neben H. Wilhelm dem gastgeber, anderseit ist ein Eck ane dem Bischoffsgaß, hinten auff H. Johann Sontag

Fille du tanneur Jean Wittmann de Barr, Marie Madeleine Wittmann épouse en premières noces le 12 mai 1739 Jean Urie Reichard, couvreur en ardoises originaire de Vettéravie (Stathen) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1745, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Johann Urias Reichard, dem ledigen Schifferdecker von Stathen aus der Wetterau gebürtig, weÿland Johann Heinrich Reichard geweßenen Schifferdeckers und burgers daselbesten nachgelaßenem ehelichem Sohn, als dem hochzeiter ane einem, So dann Jungfrauen Mariä Magdalenä Wittmännin, Johann Philipp Wittmanns des Rothgerbers und burgers allher zu Barr, ehelicher tochter, als der Jungfer hochzeiterin am andern theil (…) unterschrieben Barr den 2. Maji Anno 1739, J. D. Richshoffer ambstschreibereÿ substitutus

Mariage, Barr (luth. n° 8)
1739. Dienstags d. 12. Maji wurden allhier auff Obrigkeitl. Erlaubnus nach 2 maliger Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet, Joh: Urias Reichard der ledige Schifferdecker von Stathen auß der Wetterau gebürtig, weÿl. H. Joh: Heinr: Reichard des geweßenen Schifferdeckers daselbst nachgel. ehel. Sohn und Jungfr. Mar. Marg. Wittmännin Mstr Joh: Wittmanns b. u. Rothgerbers allhier ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Urias Reichard als hozeiter, Maria Magdalena Wittmännin als hochzeiterin (i 136)

Jean Urie Reichard et Marie Madeleine « Mittmann » achètent le droit de bourgeoisie en janvier 1745 en apportant deux enfants.
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 192
Johann Urias Reichardt der Schifferdecker Von Stadten in der wetterau gebürtig und seine Ehefrau Maria Magdalena gebohrne Mittmännin Von Barr erhalten das burgerrecht jedes um den alten burger schilling und wollen dienen beÿ E. E. Zunfft der Maurer, Ihre 2. Kinder aber Maria Catharina und Ph. Heinrich werd. beÿ Ordnung gelasen, jur. et promis. eod. [11. Jan. 1745]

Jean Urie Reichard et Marie Madeleine Wittmann font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif dans une maison Grande rue de la Grange. La masse propre à la femme est de 448 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 50 livres, le passif à 562 livres.
1748 (3.12.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 958) n° 2
Inventarium über Meister Johann Uriä Reichards, des Schifferdeckers und Fr. Mariä Magdalenä gebohrner Wittmännin, beeder Ehepersonen und burgere allhier, anjetzo habende Activ und passiv Nahrung, auffgerichtet Anno 1748. – welche der Ursachen, allweilen die Ehef: Ihr Zugebrachtes und wehrender Ehe ererbtes in denen Ehepactis sich Vor ohnverändert Vorbehaltenes Guth zu salviren gedencket, auf deroselben auf ansuchen, Erfordern und begehren, und Zwar die Ehefr: mit assistentz des Wohl Ehren und Rechts gelehrten herrn Johann Schimmelpfenning Jur: Pract: allhier (…) So beschehen allhier Zu Straßburg den 3. Decembris Anno 1748.

In einer allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen, und von beeden Eingangs gemelten Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnenden behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer Behausung und Mahl Mühl zu Barr. (F.)
Ergäntzung der Ehefrauen währener ihrer Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach besag designationis in Anno 1740. durch vorhero offtgedachten H Ambtschreiber Schmidt Zu Barr
Series rubricarum hujus Inventarÿ.
Copia der Eheberedung (…) Barr den 2. Maji Anno 1739
Beschreibung der Ehefrauen unverändertes vermögen, Sa. hausraths 55 lb, Sa. goldenen Rings 10 lb, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung und Mahlmühl 86 lb, Sa. Eigenthums ane einem Reeb Stuck 20 lb, Sa. schulden 100 lb, Ergäntzung (199 lb, Rest) 176 lb, Summa summarum 448 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns unverändert und theilbares vermögens Sub una massa bechrieben, Sa. hausraths 47 lb, Sa. Silbers 2 lb, Summa summarum 50 lb – Schulden 562 lb, In vergleichung 512 lb

Le couvreur d’ardoises Jean Urie Reichard n’a pas assez de travail pour nourrir sa famille. Il rachète les outils de l’amidonnier Matthias Blaser qui a quitté la ville. La maîtrise des amidonniers lui fait grief d’enfreindre le règlement qui stipule qu’il faut avoir appris le métier deux ans chez un maître pour pouvoir l’exercer. La commission constate que le travail de couvreur manque effectivement, elle propose que Jean Urie Reichard soit admis en apprentissage puis en soit aussitôt libéré en acquittant les taxes habituelles. Les Quinze ratifient la proposition.
1751, Protocole des Quinze (2 R 160)
Joh: Urias Reichard der Schifferdecker contra Meisterschafft der Amlungmacher
(p. 275) Sambstags d. 25. Septembris – Faust nôe Joh: Urias Reichard, burger und Schifferdecker Ca die Amlungmacher, prod. Memor. juncto petito, mit beÿl. N° 1, und Weilen der Implorant nicht ohne nahrung seÿn Kan, als bezieht sich auff contenta producti, und bitt ihme ob ferias magnas biß austrag der sach, ohne præjuditz gnädig Zu erlauben, daß er amlung und poudremachen dörffe. Pastorius gegner hat sein handwerck, bitt nach ordnung cop: et T. O. Faust laßt in ppli. beedes Zu, bitt wie vor, Pastorius, ut modo, Erk. cop. und deppôn.

(p. 313) Sambstag d. 20. Novembris – Idem [Faust] nôe Joh: Urias Reichard Ca die Amlungmacher bitt similiter [communication sententiæ], Erk. similiter [willfahrt].

(p. 317) Sambstag d. 20. Novembris – Obere Handwercks Hhn laßen per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Joh: Urias Reichart, der burger und Schifferdecker, beÿ MGHhn d. 25. 7.bris jüngst Ca. E. E. Handwercks der Amlungmacher Obermeister ein unterth. Memoriale, mit beÿl. Sub N° 1 übergeben, und darinn vorgestellt, was maßen er Zwar seines handwercks ein Schifferdecker seÿe, auff seiner profession aber so wenig zu arbeithen habe, daß er sich und die seinige nicht ernehren Könne, Nun habe er sich Zwar beÿ denen Amlungmachern angemeldet, daß, weilen er des ausgetrettenen Mathis Blaßers hauß entlehnet und deßen Schiff und geschirr an sich erkauffet, Er als ein Amlungmacher angenommen werden möge, Weilen aber Imploratsches handwerck von MGhh. einen artickel erhalten, vermög welches ein jeder, der das handwerck treiben will, zweÿ Jahr beÿ einem Amlungmacher lernen müße, mithin ihme, dem Imploranten, in seinem begehren nicht hat willfahrt werden können, als habe er sich gezwungen an dießelbe des unterth. Imploranten gehorsamstes bitten, Sie gnädig geruheten, dispensando von dem 5. Artickel derer Amlungmacher, zu erkennen, daß der Implorant gegen erlag der gebühr in das Corps derer Amlungmacher auffzunehmen seÿe.
Nôe Imploratischen Handwercks habe man umb deppôn gebetten, Auff geschehene weißung habe des Imploranten Ehefrau, in abweßenheit des mariti, præsens, contenta mémorialis et petito wiederhohlt, auff seithen derer Imploranten seÿen Vorgestanden Joh: Michael Ell, als Ober: Carl Fünffschilling, als unter: und Hanß Georg Weiß, alß beÿsitzmeister, welche sambtlich gebetten, dem Imploranten mit seinem begehren, als wieder Ihre artickel lauffend, ref. exp. abzweißen,
die Hhn. deputirte hätten befunden, daß die Schifferdeckereÿ allhier nicht einmahl ein handwerck ausmache, und allhier sehr selten getrieben zu werden pflege, mithin Implorant in einem nahrungsloßen Zustand sich vorgegebenermaßen würcklich befinde, Zu dem Ende sie deßen begehren als gratiable angesehen, und dafür gehalten, daß der Implorant, nachdeme derselbe bey Imploratischer Meisterschafft in die Lehr eingeschrieben, sogleich aber auch wieder außgethan seÿn wird, beÿde præstitis præstandis, gegen erlag 3. lb d pro dispensatione, die helffte Löbl. Statt, die anderre helffte Imploratischer Meisterschafft heimfällig, auch præstirung der geordnetem Meister aufnahms gebühr in die Meisterschafft der Amlungmacher dispensando, ref. exp. auff: und anzunehmen seÿe, die confirmation Zu MGHh. stallend. Erk. bedacht gefolgt.

Fils du tailleur Jean Jacques Windesheim de Barr, le fabricant de bas André Windesheim épouse en 1762 Marie Madeleine Wittmann, veuve de Jean Urie Reichard : contrat de mariage auquel est jointe une convention sous seing privé, célébration
1762 (25 Jenner), Not. Haering (6 E 41, 1377) n° 285
Ehevertrag Zwischen dem Ehrbaren Andrea Windesheim dem ledigen Strumpff weber und der Tugendsamen frawen Maria Magdalena Richardin Gebohrne Wittmännin
[unterzeichnet] Andreas Windesheim, Maria Magdalena Wittmännin
Erschienen H. Andreas Windesheim leediger Strumpffweber Meister, weiland Mr Johann Jacob Windesheim geweßenen Schneiders und burgers zu Barr Straßburgischer Herrschafft seeligen mit Frau Margaretha geb. Reißingerin, H Johann Philipp Wittmann, Rothgerbers und bs. alda derzeit Ehefrau, ehelich erzeugter Sohn als Hochzeiter, beiständlich H. Balthasar Hartmann Seÿffert des Strumpffwebers und bs. alhier, an einem
So dann Fr: Maria Magdalena Richardin geb. Wittmännin weil. Johann Urias Richard geweßenen Schifferdeckers und bs. alh. hinterbl. Wb. als braut, mit beÿhülffe H Andreas Wittmann Schneider Mr und H Heinrich Leonhard Fröreißen Kieffers und Weinhändlers beeder burgere alhier an dem andern theil
Straßburg Montags den 28. Jenner 1762 [unterzeichnet] Andreas Windesheim als hoch Zeiter, Maria Magdalena Richardin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 223, n° 5)
1762. Eodem [Mittwoch] den 10. Febr. seind nach geschehener Zweÿmahlig. proclamation auff vorbemeldte Sontäge IV. ,nach Epiphan. vndt Septuag. ehelich eingesegnet worden Andreas Windeßheim der ledige strumpfstricker vnd burger alhie weÿl. Johann Jacob Windesheim geweßenen Schneiders vndt burgers Zu Barr hinderlaßener ehel. Sohn, Und Fr. Maria Magdalena weÿl. Urias Richard gewesenen Schiffendeckers vndt burgers alhier hinderlaßene Wittib [unterzeichnet] Andreas Windesheim als Hochzeiter, Maria Magdalena Richardin als hochzeiterin (i 117 – Procl. Temple Neuf i 403))

Nouveau dépôt du contrat de mariage
1775 (13.2.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 449
Deponirte Eheberedung H. Andreä Windisheim Strumpffwebers und Fr. Mariä Magdalenä Richardin geb. Wittmännin vom 25. Jan: 1762. beÿ mir deponirt und ein Schein deßwegen gegeben vom 13. febr: 1775.

Inventaire dressé dans la maison d’André Windesheim après la mort du perruquier Nicolas Derose, originaire de Colroy-la-Grande près de Saint-Dié.

1767 (18.7.), Not. Anrich (6 E 41, 1498) n° 47
Inventarium über Weiland Hrn. Nicolas Derose geweßenen Perruckenmachers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1767 – nach seinem Donnerstags d. 22.ten January dieses laufenden 1767.ten Jahrs aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hintritt Zeitl. verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf erfordern und begehren Fraun Johannæ Derose geborner Lassia, des abgelebten seel. hinterbliebene Wittib so von H. Dominico Antonio Gallino dem practicanten hieselbsten verbeÿstandet (…) So Geschehen Zu Straßburg in einer ane dem Roßmarckt gelegenen H. Andres Wintersheim dem Strumpfstricker eigenthümlich Zuständiger und dißorts Zum theil lehnungsweiße inhabender Behausung, auf samstag den 18. July Anno 1767.
Des abgelebten seeligen ab intestato zurückgelassene Erben seind 1.mo François Nicolas Derose so majoris ætatis, 2.do Jacques Derose so 24 Jahr alt, infolglichen den hiesigen Statuten nach emancipirt, beede sein des abgelebten seel. mit eingangs ermeldeter frauen Johanna Derose gebohrner Lassia deßen hinterbliebener Wittib ehel. erzeugte KK. und weilen dieselbe noch dermalen allhier ohnverburgert, so ist mit denen selben præsens geweßen der wohl edle und vorachtbahre Herr H. Johann Melchior Ziegler Es. En. Kl. Raths dahier wohlverdienten beÿsitzer
Sa. hausraths 52 lb, Sa. Schulden 12 lb, Summa summarum 64 lb – Schulden 66 lb, Passiv onus loco der Stall summ 2 lb
da nun die hinterbliebene Wittib vermög der hievor copialiter eingetragenen Eheberedung vor zugebacht guth §° 3.tio 1000 livres oder 250 lb und vor Mogengaab §° 4.ti 400 livres oder 100 lb, Zusammen 350 lb zu erfordern, alß wird an gegenwärtiger Verlaßenschaft denen dißortigen Kindern nichts, sondern diße Verlaßenschafft der hinterbliebenen Wittib tam active quam passive völlig zu und anheim zu schreiben seÿn.
Copia der vor H. Laquiante d. 14. Februarÿ 1738 errichteten Eheberedung – furent presebs le sieur Nicolas Derose M° Perruquier privilégié en cette ville fils majeur d’ans de deffunt Nicolas Derose vivant laboureur à Coroy la grande Val de St Diez Diocese de Toul et de Marguerithe Idou sa femme a present sa veuve assisté de sa mere pour Ce Comparante pour lui et en son nom d’une part, Et Demoiselle Jeanne Lassia aussy fille majeure jouissante de ses droits de deffunt Joseph Lassiat vivant habitant de Fouchy et de Jeanne Mathieu sa femme present sa veuve assistée de pareillement de saditte Mere pour Ce aussy Comparante stipulant pour elle et en son nom d’autre part

André Windesheim demande aux Quinze d’annuler l’amende que lui a infligé la maîtrise des faiseurs de bas. La commission qui constate que la maîtrise a outrepassé ses droits annule la décision mais renvoie André Windesheim à la maîtrise puiqu’il a enfreint le règlement.
1776, Protocole des Quinze (2 R 187)
(f° 15) Sambstags den 20. Januarii 1776. – Osterrieth nôe Andres Windesheim in âis Ca. E. E. Meisterschafft der Strumpffweber Obermr. auch in aîs prod. appellations Klag junctis petitis et evocatione bitt unth. Depu. Claus bitt Copiam et T. O. obt.

(f° 38-v) Sambstags den 3.ten Februarii 1776. – Idem [Osterrieth] nôe Andres Windesheim in âis Ca. E. E. Meisterschafft der Strumpffweber Obermr. auch in aîs erholt appellaôns Klag vom 20. Januarii jüngst Claus es gebührt dem Anwald an Zweÿen pièces Zu seinen Exceptionen bitt ad proximam. Ille laßt Zu ad proximam.

(f° 52-v) Sambstags den 10.ten Februarii 1776. – Idem [Osterrieth] nôe Andres Windesheim in âis Ca. E. E. Meisterschafft der Strumpffweber Obermr. auch in aîs will Vorlegung gg.scher Exceptionum Vernehmen, Claus producirt solche junctis petitis et eventuale evocatione samt beÿl. Lit. A & B Osterrieth bitt Copiam & Deputatio Claus puncto Copiæ setzt, puncto Deputaôis ut ante. Erkandt, Copia et Depuatio Zugelaßen.

(f° 129) Sambstags den 9.ten Martii 1776. – Idem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem referiren es habe Andres Windesheim der Strumpffweber den 23.ten Xbis 1775. einen widrigen Handwerck bescheid vom 10.ten Julii gedachten Jahrs vermög welches derselbe mit seinem begehren ab und an gehörigen Richter verwießen, und wegen über angebrachter Klag in die Handwercks uncosten Condemnirt worden, und auf verzeichnete appellation Contra E. E. Meisterschafft der Strumpffweber Obermeister den 20.ten Januarii jüngst seine unterthänige appellations Klag übergeben, junctis petitis et Evocatione MGhh. geruheten in rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in erster Instantz übel geurthelt wohl appellirt worden einfolglich daß die sententia a qua Zu cassiren und Zu annulliren, und anderwährtig Zu erkenen und aus Zu sprechen seÿe, daß das objectum litis als eine Handwercks sache Zu achten, welche in erster Instantz abgehandelt, oder wann E. E Meisterschafft dasselbe als propriam causam hatte ansehen wollen, an MGhh. Hätte verwißen werden solle reserv: Exp. und die Haupt sache nunmehro evocirend Zu verordnen daß appellat. dicta qualitate schuldig und gehalten seÿ, quæstionirten billet von fünffzehen gulden dem appellanten nebst den empfangenen dreÿ gulden baar geld Zurück Zu geben idque in Termino ordinis sub ipsa executione refusis expensis [f° 130-v] tam prima quam hujus Instantiæ expensis die ahndung MGhh. anheim stellend.
Hierwider und diesem entgegen habe appellatische Meisterschafft in exceptionibus gebetten MGhh geruheten Zu erkennen und auszusprechen daß gegner mit seiner appellations Klag und übrigen begehren schlechterdingen ref. exp. von hier ab und an E. E. Kleinen Rath, allwo diese lis bereits pendens ist, zu verweißen seÿe, wo aber MGh. das principale Zu evociren geruhen solten, Zu verordnen, daß in primo Instantia wohlgesprochen, übel aber apppellirt worden, evocando aber, daß gegner schuldig und gehalten seÿe den betrag des billet quæstionis un Termino Ordinis mit 15. fl. Zu bezahlen isque sub ipss executione, ref. Exp.
Auf geschehene weißung habe der appellant, præsens contenta memorialis et petiti widerhohlt.
Noê appellatischer Meisterschafft seÿe erschienen Johann Heinrich Kuhff, als ober meister welcher sich auf den Innhalt seiner exceptiones bezogen.
Nach deme die Hr. Deputirte dieße streit sach gründlich untersucht hätten sie befunden, daß abermahlen in dem methodo procedendi appellatische Meisterschafft wider ordnung gehandelt, indem sie ohne achtung auf Ihre habende ordnung und artickel Zu haben, mit dem appellanten gleichsam Transigirt, und dadurch gemeine Stadt, Spann derselben straffwürdig ist, um den antheil der Ihro gebührigen straff bringen wollen, wie sie solches in ansegung Meister Bilgers auch gethan, weßwegen die Hn Deputirte der meinung seÿn wollen, daß auf die Hauptklag, puncto des über 15 ß besagenden billets, evocando Rechtsprechend zu erkennen seÿe, daß daßelbe propter incompententium und wider ordnung extoquirt anzusehen, mithin gäntzlich Zu Zernichten, Zugleich aber auch zu verordnen seÿe, daß die sache in sofern der appellant wider ordnung gehandelt hat, vor appellatischer handwerck gebracht, und daselbst auditis partibus gesprochen werde was rechens compensatis expensis. Erkand, bedacht confirmirt.

André Windesheim meurt en octobre 1779 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 1000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 066 livres. L’actif de l’héritier et de la communauté s’élève à 1 682 livres, le passif à 2 260 livres.

1779 (11.10.), Not. Übersaal (6 E 41, 653) n° 17
Inventarium über Weiland Meister Andreas Windesheim, des gewesenen Strumpfwebers und Burgers allhier zu Straßburg Vermögens Nachlaßenschaft aufgerichtet im Jahr 1779 – nach seinem Samstags den 2.ten dieses laufenden Weinmonaths erfolgten Ableben, hinterlaßen hat. Solche wurde an heutigem hernachgemeltem tag auf freundliches Ansuchen sowohl der hinterbliebenen Wittwe Fraun Mariä Magdalenä gebohrner Wittmännin, beiständlich Hn Joh. Philipp Graffenauers, J. U. Lti. Advocati et Procuratoris vicarii bei E. E. Grosen Rath und anderen hohen Gerichtsstellen dieser Stadt, als auch dsn dem Von dem Abgelebten hinterlaßenen Sohn und Universal Erben Richterlich ernannten Vogts (…) durch die Wittwe und den Sohn, desgleichen die eede gesellen Antoine L’amoureux von Ste Marie aux Mines und Joh. Michael Dißler von Honnenweyer sodann die dienstmagt Catharina Schwartzin von hier gebürtig (geäugt und gezeigt) So geschehen alhier zu Straßburg in einer an dem Roßmarckt und der Bischoffsgaß gegen dem Broglio über gelegenen, in diese Verlaßenschaft gehörig und hieunten beschriebener Behausung auf donnerstag den 7.den und Montag den 11.ten Octobris im Jahr 1779.
Der Abgelebte hat mit Eingangsgedachter seiner hinterbliebenen Wittwe ehelich erzeuget und ab intestato Zum Universal Erben hinterlaßen Georg Friedrich Windesheim, den Strumpfweber Gesellen, so d. 11. Junii jüngstin das 16.de Jahr seines Alters zurückgelegt. Deßen vogt ist Hr Joh. Friedrich Brehmer der Schreiner Meister und burger dahier

(f° 5-v) Eigenthum an einer Behausung. (T.) Nämlich eine Behausung und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden und Rchten, gelegen alh. Zu Straßburg an dem Roßmarckt, eins. neben N. Stahl dem Schwerdfeger, anders. das Eck an dem Bischoffsgaß ausmachend, hinten auf S.T. H. Johann Leonhard Fröreißen J. Ctum und Referenten bei E.E. Kleinen Rath stoßend, wovon man jährlich dem hochlöbl. Collegiat Stift zum jungen S. Peter alhier an Erblehnungs Zinns 8 ß. ib Geld und 2. Cappen in Federn oder dafür 6. ß 8 d. in geld zu liefern schuldig, worauf auch noch die Zwey hieunten passive eingetragene Capitalien haften, so aber übrigens frei, ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben schriftlich ausgefertigter und bei dieses Inventarii Concepto verwahrlich befindlicher Abschatzung de dato 7. 8.bris 1779 angeschlagen worden Vor 2000 fl. oder 1000 lb. Wird nun hievon abgezogen obgemelter Geld und Cappen zinß zusammen 14 ß 8 d betragend, so in doppeltem Capital à 5. pC° gerechnet antrifft 29 lb 6 ß 8 d. So verbleiben an solchem Hauß Anschlag hier in Auswurf zu bringen annoch übrig, 970 lb. Worüber vorhanden I. teutsch. perg. Kaufbrief in alhies. C. C. Stb gefertigt u. mit derselben aufgetrucktem gröserem Insieg. verwahret, datirt d. 25. 7.bris 1765. Und ein älterer teutsch. perg. Ganth-Kaufbrieff mit E. E. Kl. Raths anhangd. Insieg. versehen und von H. Actuario Beguin unterschrieben de dato 10. Martii 1750.
(f° 9) Ergänzung der Wittwe währender Ehe ererbten aber abgegangenen Guts. Nach Inhalt Theil-Registers besagend dasjenige, was der diesortigen Wittwe bei Abtheim- und Erörterung Weil. Joh: Philipp Wittmann, des gewes. burgers und Rothgerbers zu Barr, ihres Vaters seel. Verlaßnschaft vor die hälffte erblich anheimgefallen, durch H. Schäffer den dasigen Ambtschreiber den 1.sten Decembr: 1773 errichtet
Series rubricarum hujus Inventarii. Declaratio und Bericht über gegenwärtige Verlaßenschaft. Wie der 5.te §.us des vorher copeilich einverleibten Ehevertrags ausweiset, haben beede geweßte Ehepersohnen ein unverändert Gut und eine Ergäntzung des davon stehender Ehe abgehenden stipulirt, es declarirte aber die hinterbliebene Wittwe, auf mein des Notarii befragen, daß über das beedereits zusammen gebrachte Vermögen kein Inventarium errichtet worden (…)
(f° 15) Der hinterbliebenen Wittwe eigenthümlichen unveränderten Vermögens. Sa. hausraths 20, Sa. Pfennings zins Hauptgüter 150, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung (1486, Abzug 514, Rest) 971, Summa summarum 1166 lb – Schulden aus der Wittwe unveränderter nahrung 100 lb, Nach deren Abzug 1066 lb
Solchemnach wird auch des Sohns und Beneficial erben unverändert und das Theilbare Guth und zwar aus der, in der hieoben eigetragenen Delaration und bericht enthaltenen Ursache, unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 42, Sa. Waar und Werckzeugs zur Strumpfstricker Profession gehörig 290, Sa. Silbers 12, Sa. goldener Ring 16 ß, Sa. Eigenthum ane einer Behausung 970, Sa. Schulden 365, Summa summarum 1682 – Schulden 2260, des Beneficial Erben Passiv: Onus 578 lb Stall Summa 256 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 58 lb
Ehevertrag (…) den 25 Januarÿ 1762, Häring Notarius publicus juratus
Verkauf und erlöß register, 14 Decembris 1779, die behausung öffentlich versteigt und H Johann Hummel des schneidermeisters als als letzt und meistbietenden um 1805 lb
– Abschatzung Vom 7 octobre 1779. Auf begeren Maria Magdalena Windersheimin gebohrene Wittmännin als beÿstand Herrn graffenauer ist Eine behausung alhier in der statt strasburg auf dem Roßmarck gelegen, Ein seÿts Ein eck auf die bischofsgas ander seÿts neben Herr stahl dem schwerdfeger und hinten auf Herrn Referend Freÿreiß stoßend gelegen solche behausung bestehet in Vier stuben Vier Küchen und Etlichen Kameren darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ tausend gulden [unterzeichnet] Huber, Kaltner Wkmr

Marie Madeleine Wittmann meurt en 1788 en délaissant trois enfants de son premier mariage et un du second qu’elle réduit à la légitime. L’inventaire est dressé dans la maison Schlatterer près du moulin Zorn. L’actif de la succession s’élève à 500 livres, le passif à 56 livres.
1788 (9.Xbr), Not. Lauth (6 E 41, 650) n° 171
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Magdalenä Windesheimin geborne Wittmännin auch weiland Meister Andreas Windesheim, geweßenen Strumpffwebers und burgers alhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittwe Verlaßenschafft errichtet Anno 1788 – nach ihrem den 22.ten Novembris jüngst erfolgten Absterben hinterlaßen hat (…) Geschehen alhier Zu Straßburg in einer am Finckweiler ohnweit der Zornen Mühl neben dem Mühlgäßlein gelegenen mit N° 24 bezeichneten denen Schlattererischen Eheleuten eigenthümlich zuständigen becken behausung, auf Dienstag den 9. Decembris Anno 1788.
Der verstorbenen seel. Zufolg hernach eingeschriebenen Verschloßen geweßenen Testament instituirte Erben sind 1. Fr. Maria Catharina Hummelin, gebohrne Reichardin Johannes Hummel des Schneider Meisters und brs alh: Ehefr. in den ersten Fünften Stammtheil, 2. Frau Maria Salome geborne Reichardin, so an Christian Wilhelm Gersdorf den frippier und br. alhier Verheurathet ist, in den zweÿten Fünften Stammtheil. In deren beider Nahmen bei diesem Geschäfft Zugegen war hr Philipp Ludwig Übersaal Not.s publicus und berühmter practicus, als denselben erbettene assistent (…), 3° Hr Johann Andreas Reichard S.S. Theol. Candid: alhier in den dritten Fünften Stammtheil, welcher diesem Geschäfft persönlich beiwohnt und seine Interesse beobachtet, 4° Friedrich Windesheim, leedigen Strumpffweber, so major: und ebenfalls disorts Zugegen war und seine Rechten zu besorgen, in den ihm der Rechten nach gebührigen Pflichttheil, das ist die Helfte eines Fünften Stammtheils, So dann 5° Frau Margaretha Barbara geborne Reichardin Johann Caspar Schlatterer des Schwartzbecken und brs alh. Ehegattin und Zwar diese nicht nur in einen Fünften Stammtheil sondern auch noch in die nach Abzug erstgemelten Pflichttheils übrig bleibende Vermögenschaft
Copia der Defunctæ den 20. sept. 1788 verschloßen errichteten und eodem die bei mir Notario deponirten testaments
Hierauff folgt nun Beschreibung dieser Verlassenschafft, Sa. hausraths 33 lb, Sa. Silbergeschmeids 19 ß, Sa. Goldenen Rings 16 ß, Sa. Schulden 465 lb, Summa summarum 500 lb – Schulden 56 lb, Detrahendo 444 lb, Nach abzug Prælegats 410 lb – Beschluß und Stallsumm 444 lb

La veuve d’André Windesheim et le tuteur de son fils vendent la maison au tailleur Jean Hummel et à sa femme Marie Catherine Reichard (fille de la venderesse) moyennant 1 505 livres

1780 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 89-v
Fr. Maria Magdalena geb. Wittmännin weÿl. Andreas Windesheim des strumpffwebers wittib, Johann Friedrich Brehner der schreiner meister als geordneter und geschworener vogt sein Windesheim mit ermelter wittib erzeugten kinds
in gegensein Johannes Hummel des schneidermeisters und Mariæ Catharinæ geb. Reichardin unter assistentz Johann Michael Megret des schneider meisters und Johann Jacob Kaÿßer des kieffer meisters, als letzt und meistbietenden
eine behausung und hoffstatt mit allen denen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt, einseit neben N. Stahl dem schwerdtfeger, anderseit ist ein Eck ane der bischoffsgaß, hinten auff ST. H. Referendar Johann Leonhard Fröereißen – davon gibt man d. Colleg. Stifft Jungen St Peter 8 schilling erblehnungs zinnß, so dann dahin jährlich 2 Cappen in federn in toto 200 gulden beladen – um 3010 gulden worunter die capital summen begriffen

Fils du manant Jean Hummel, Jean Hummel fait son apprentissage chez le tailleur Samuel Kempffer d’avril 1764 à avril 1767. Il s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en juin 1767.
1764, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 186) Donnerstags den 24.ten Maÿ 1764. – Herr Samuel Kämpffer nimbt Zum Lehrjungen an Johannes Hummel, Weÿl. Johannes Hummel, gewesenen Schirmers allhier ehelichen Sohn auf dreÿ Jare, anfangenst den 3. Aprilis 1764 und auf besagte Zeit 1767. sich endigend, gibt 60. fl. Kostgeld, de eine helffte davon gleich und die andere helffte mitten der Lehrzeit der Jung leidet alle Uncosten (dt. 10 ß, Fdhß 6 d)

(f° 238) Donnerstags den 4.ten Junÿ 1767. – H. Samuel Kämpfferlaßt seinem Lehrjungen Johannes Hummel der Lehrzeit loßsprechen (dt. 10. ß, fdhß 9 d)

(f° 239-v) Donnerstags den 4.ten Junÿ 1767. – Johannes Hummel, leediger Schirmers Sohn Von hier, laßt sich Zur Zeit und Meisterstück einschreiben. (dt 1 lb 5 ß)

Jean Hummel demande une dispense aux Quinze pour pouvoir présenter son chef d’œuvre l’année même. La commission constate que le pétitionnaire a omis de faire sa demande à temps, même si c’est faute de moyens financiers. Elle renvoie Jean Hummel au règlement qui fixe le nombre des examens annuels mais lui accorde une dispense pour présenter son chef d’œuvre une fois marié.
1774, Protocole des Quinze (2 R 185)
Johannes Hummel Contra E. E. Zunfft der Schneider
(p. 576) Sambstags den 3.ten Septembris 1774 – Osterrieth nôe Johannes Hummel des Leedigen Schneider gesellen, und Hieigen Schirmers sohns, Contra E. E. Zunfft der Schneider H. Zunfftmeister producirt Memoriale Juncto petito samt beÿlag sub litt. A pt° admissione Zum Meisterstück, Claus hat kein gebott erhalten, und vermuthlich erscheint H Zunfftmeister deßwegen nicht weilen er das gebott erst gestern abends erhalten, bitt daher nochmal verkünden Zu laßen, allenfalls Copiam et Termino ordinis, Osterrieth weilen das gericht erst gestern gehalten worden, so ist ob Instantes ferias daß gebott auch noch angelegt worden willfahrt übrigens mit gebettener copia und Termino Ordinis. Erkandt Copia und Terminus ordinis Zugelaßen.

(p. 604) Sambstags den 17. Septembris 1774. – Osterrieth nôe Johannes Hummel in aîsContra E. E. Zunfft der Schneider H. Zunfftmr auch in aîs erholt Memoriale vom 3.ten hujus und bitt Deputationem. Claus producirt unthh. Exceptiones juncto petito bitt similiter. Erkandt, Deputatio.

(p. 619) Sambstags den 24. Septembris 1774. – Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [H Secretarium Stædel] referiren, es Habe Johannes Hummel der Leedige schneider Contra EE Zunfft der schneider den dritten dieses ein unterthäniges Memoriale mit beÿlag sub Littera A übergeben, Juncto petito MGGhh.Geruheten Ihme Dispensando von der Ordnung Zu erlauben das Meisterstück alsobald Zu verfertigen.
Dießem entgegen habe Implortischer Zunfft H. Zunfftmeister In Exceptionibus vom 17.ten hujus gebetten Imploranten mit seinem Begehren ref. Exp. ab: und an die ordnung Zu verweißen. Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens, contenta Memorialis et petiti widerhohlt.
Nôe Imploratischer Zunfft seÿen vorgestanden H Johann Daniel Senckeisen, als Zunfftmeister, so dann Johann Martin Fuchß und Johann Conrad Stiebel, beede Schneider meistere, welche ihren Exceptionibus annoch beÿgesetzt, daß die eingeführte ordnung, vermög welcher alle jahr vier worunter Zweÿ frembde Zum Meisterstück nach maßgab der einschreibung in die Muthjahr gelaßen worden, ohne den gäntzlichen umsturtz der ohnehin so sehr übersetzten Meisterschafft nicht geändert werden Könne, Es seÿe des Imploranten eigene Schuld, daß er, da [-] Meisterstück aufgerufen worden solch [-] wollen er müße jetzt seine Z[eit wieder] warthen.
Auf seithen der Herren Deputirten habe man befunden, daß wie bereits allegirt, Implorant sich selbst Zu Zuschreiben habe, daß er nicht Zum meisterstück gelaßen worden, weilen er aus Mangel der mittel nicht im stand ware, solches Zu verfertigen, da nun die ordnung gantz Clar, daß nur sechs des Jahrs Zum Meisterstück gelaßen werden, besagter numeris aber bereits erfüllt, als Hätten Sie keiner andern Meinung seÿn können, als das der Implorant mit seinem begehren refus: expens: ab und an die ordnung zu verweißen seÿe. Nach gehaltener umfrag, Ist Erkandt, daß der Implorant Zwar mit seinem begehren, pt° dermahligen verfertigung des Meisterstücks Refusis Expensis abzuweißen, demalben aber Zu erlauben seÿe, das Meisterstück im verheuratheten stand, wann die ordnung als ein frembder wird an Ihn gekommen seÿe Dispensando verfertigen Zu dörffen.

1775, Protocole des Quinze (2 R 186)
(f° 8) Sambstags den 21.ten Januarii 1775. – Idem [Claus] nôe Johannes Hummel des ledigen schneider gesellen und hiesigen schirmer sohns, dieser ist als der 6.te supernumerarius laut mitegehenden Extractus ehrengesagten Gerichts Memorialis angenommen worden, bitt ut ante, Erkannt ut ante [bitt dise admission gnädig zu ratificiren und setzt. Erkandt, wird diese admission obrigkeitlci ratificirt]

Fils du revendeur manant Jean Hummel, Jean Hummel épouse en 1774 Marie Catherine Reichard, fille d’Urie Reichard : contrat de mariage, célébration
1774 (3.6.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 5
Eheberedung – persönlich erschienen seÿen der Ehrsam und bescheidene Johannes Hummel leediger Schneider, weiland Johannes Hummel, gewesenen Gimplers und Schirmers allhier Zu Str. mit Frauen Maria Salome gebohrner Birckelin, ehelich erzeugter Sohn, beÿständlichen S. T. Herren Johann Georg Lauth Med: Hocherfahrnen Dris berühmten Practici, E: E: Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und Vornehmen Burgers allhier, als Hochzeiter, ane einem,
Sodann die Ehr: und Tugendsame Jungfer Maria Catharina Reichardin, weiland Hn Urias Reichard gewesenen Schiferdeckers und Burgers allhier ehelich mit Frauen Maria Magdalena gebohrnee Widtmännin erziehlte Tochter, unter verbeÿstandung S. T. H. Johann Jacob Kipß, J. V. Lti und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers, auch Vornehmen Burgers dahier als Hochzeiterin am andern Theil
Straßburg den 3. Junÿ Anno 1774 [unterzeichnet] Johannes Hummel als Hochzeiter, Maria Catharina reichartin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 78-v)
Im Jahr 1774 Dienstags den 18. Octobris nachmittag nach gehaltener Abendpredigt umb vier uhr wurden nach vorhergegangenen gewohnlichen proclamationen (…) in unserer Prediger: Kirch offentlich vor den unterschriebenen Zeugen ehelich copuliert und Christlch eingesegnet Johannes Hummel lediger Schneider und burger Von hier, weÿl. Johannes Hummels gewesenen Gimplers und Schirmers allhier, und Maria Salome gebohrner Bürckelin ehelich erzeugter Sohn und Jgfr Maria Catharina Reichardtin weÿl. Johann Urias Reichards gewesenen Schifferdecker und burgers allhier und Fr. Maria Magdalena gebohrner Wiedmännin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johannes Hummel Als hochzeiter, Maria Catharina Reichartin als hochzeiterin (i 131)

Marie Catherine Reichard fait dresser l’état des biens (151 livres) qu’elle apporte en mariage
1774 (26. 8.bris), Not. Lauth (6 E 41, 646) n° 13
Verzeichnus Alles desjenigen, was Frau Maria Catharina Hummelin gebohrne Reichardin, zu Herrn Johannes Hummel dem Schneider und Burgern allhier zu Straßburg, ihrem Ehemann in den den 19.ten Octobris dieses laufenden 1774.sten Jahr angetrettenen Ehestand, von deroselben Elltern Namens Fraun Maria Magdalena geborner Widtmännin und Herrn Andreas Windesheim dem Strumpff Weber und burgern dahier, als besagter Ehefrauen Stieffvater, Zufolg der vor mir unterschriebenen geschwornen Notario den 3. Junii besagten 1774.sten Jahrs aufgerichteten Ehe-Beredung §° 5.t° (…) So beschehen Straßburg auf Mittwoch den 26.ten Octobris Anno 1774.
Hausrath, baarschafft, Summa 151 lb

Jean Hummel devient bourgeois par sa femme : inscription à la bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 116
Johannes Hummel der schneider von hier geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Catharina weÿl. Johann Urias Reichardt gewesenen Schifferdeckers und burgers allhier hinterl. ehelich. tochter, umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der schneider. Jur. eod. [14. 9.br. 1774]

(VI 286 bis, p. 142) Schneider N° 5.a, dt. 28 Sept 1774.
Joh: Hummel der leedige Schneider gesell Von hier geb. weÿl. Joh: Hummel gew. Schirmers ehel. Sohn Verlobt an jgf. Catharina Reichardin wey. Joh: urias reichard gew. b. u. Schifferdeckers alhie ehl. tochter
die Schein geben an der ehl. geburt, aug. conf. die gehörige statt stall caution geleist deßen Ehefrau stall gebühr in richtigkeit
400 fl baar geldt hat er dargezalt deßen Eigenthumb mit Eÿd erhärtet, auch 100 fl. 4 ß beym b. Prot. deponirt.
Impl. bittet E G unterthänig ihn a sponsæ um d. a. b. ß des b. rechts gnedigst Zuverströst.
a Sponsa um d. a. b. ß.

Jean Hummel et Marie Catherine Reichard hypothèquent la maison au profit de Samuel Silberrad, secrétaire des Treize

1780 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 225
Johannes Hummel des schneidermeister und Maria Catharina geb. Reichardin unter assistentz Johann Philipp Goll des altgewänders und Johann Jacob Kaÿßer des kieffer meisters
H. Lt. Samuel Silberad des geheimen collegii der H. XIII secretarii, 1000 gu, zum bau hiernach beschriebenen behausung
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt zugehörden ane dem Roßmarckt, einseit neben N. Stahl dem schwerdtfeger, anderseit ist ein Eck ane der bischoffsgaß, hinten auff ST. H. Referendar Johann Leonhard Fröereißen – davon gibt man d. Colleg. Stifft Jungen St Peter 8 ß ane erblehnungs zinnß, so dann dahin jährlich 2 Cappen in federn-als ein unterm 28. Februarÿ jüngsthin von Windesheimischer wittib und erben erkaufftes haus

Jean Hummel hypothèque la maison au profit de l’enseignant Philippe Jacques Engel pour en régler les frais de construction

1780 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 354-v
Johannes Hummel der schneidermeister
in gegensein H. M. Philipp Jacob Engel des pædagogen Collegii Wilhelmitanii und vice freÿ prediger, zum bau hiernach beschriebenen behausung schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt Zugehörden ane dem Roßmarckt, einseit neben N. Stahl dem schwerdtfeger, anderseit ist ein Eck ane der Bischoffsgaß, hinten auff S.T. H. Refer. Johann Leonhard Fröreißen

Jean Hummel loue une boutique au maître sellier Jean Knoderer

1781 (29.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1080) n° 51
Lehnung auf 3 nacheinander folgenden jahren so auf künfftigen Mariä Verkündigung ihren anfang nehmen – Johann Hummel Schneidermeister
in gegensein H Johannes Knoderer Sattlermeisters
den laden lincker hand des eingangs in sein des H. Verlehners eigenthümlich zuständigen und auf dem Roßmarck allhier gelegenen behausung – um einen jährlichen Zinß nemlich 80 livres tournois
[in fine :] annulirt, 5. apr. 1783

Jean Hummel et Marie Catherine Reichard hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Michel Wild

1784 (25.11.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 431
Johannes Hummel der schneider meister und Maria Catharina geb. Reichardin unter assistentz H. Johann Michel Megré des schneider meisters und Friedrich Kerlin des paßmentirers
in gegensein H. Johann Michael Wild des handelsmanns – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, eine behausung bestehend aus vorder und hinter hauß mit allen deren übrigen begriffen auff dem Roßmarckt am eck der Bischoffsgaß, einseit neben Mr Knoderer dem sattler, anderseit neben denselben und H. Mag. Geÿler

L’inventaire des biens qu’a délaissés le perruquier François Antoine Brunelot dit Duchemin après avoir quitté Strasbourg est dressé dans la maison Hummel

1789 (19.6.), Not. Schaaff (6 E 41, 918) n° 128
Inventarium über Frantz Antoni Brunlot genannt Duchemin, des von hier absentirten ledigen Burgers und Perruquenmacher Meisters zurügelassenes Activ: und Passiv Vermögen, auffgerichtet Anno 1789 – der vor ohngefähr einem Jahr von hier sich absentirte ledige Burger (…) in Gefolg Erkanntnus Ihro Gnaden des Regirenden H. Ammeisters vom 17. May 1788. auff ansuchen Mr. Johann Hummels des Schneiders und Burgers dahier, durch den Greffier Löblicher Ammeister hauß audientz verzeichnet und ged. Er. Hr Hummel als Gardien darüber constituirt worden, anheute aber auf Ansuchen H Lt. Johann Joseph Bitschnau Proc. Vicarÿ und burgers hieselbst als (…) Curator massæ
So geschehen alhier Zu Straßburg in einer daselbst ane dem Roßmarckt gelegenen offt vorgeanntem Mr Hummel eigenthümlich zuständigen in diesorts Zum theil lehnungs weise inne gehabten behausung, aug Freitag den 19. Junÿ 1789.
Schulden aus der Nahrung Zu bezahlend. It. fordert Mr Johannes Hummel der burg. und Schneider alhier ane Hauß Zinß seit Michaelis 1787. bis 20.° May 1788 für 8. Monat à 25 lb des Jahrs 16. 11. 6.
Sa. hausräthlichen mobilien 40 lb, Sa. Pfenningzinß hauptuths 50 lb, Summa summarum 90 lb – Schulden 103 lb, mehr schulden dann guth 12 lb

Jean Hummel et Marie Catherine Reichard hypothèquent la maison au profit de Marguerite Salomé Bruder

1792 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 372 enreg. 25.5. F°
H. Johannes Hummel der schneider und Maria Catharina Reichardin unter assistentz Philipp Jacob Keller des glasers und Simon Schäfer des schirmers
in gegensein H. Johann Daniel Ensfelder notarius publicus juratus ac practicus namens seiner curandin Jfr Margarethæ Salome Bruderin, schuldig seÿen 1200 gulden
unterpfand, eine ane dem Roßmarckt, mit N° 9 bezeichnete behausung, einseit ist ein Eck ane der Bischoffsgas, anderseit neben H. Knoderer dem sattler, hinten auff M Geÿler

Vente des effets qui appartenaient à feu Nicolas Davion, conducteur de l’artillerie natif de Paris, locataire de la maison Hummel

1796 (29 fruct. 4), Strasbourg 3 (18), Not. Übersaal n° 499
Verkauf und Erloes: Register die von dem weiland bürger Nicolas Davion gewenenen Conducteur de l’Artillerie von Paris Département de la seine gebürtig, so den 28. Fructidor vom 3 Jahr in dem alhiesigen militarischen Hospital gestorben hinterlassenen effecten, welche sich in der behaußung des bürgers Johann Hummel Schneiders allhier auf dem Roßmarckt N° 9 auf dem vierten Stock in einem Wandkasten befunden, auf Ansuchen des bürgers Johann Martin Hosch als Curatoris des Verstorbenen hinterlaßenen massæ
activ masse 25 lb, bezahlt 25 lb

Jean Hummel loue une partie de sa maison

1796 (sans date), ssp, Enregistrement de Strasbourg, acp 40 f° 17-v du 18 ger 4
Bail de 3 ans – Jean Hummel
Cit. Mathieu fré*
deux parties de maison place de l’égalité N° 9
à commencer le 1 frimaire* 3 et finir le 1 frimaire* 6

Jean Hummel se remarie en 1799 avec Christine Bentz, veuve du marchand de grains Jean Henri Hertenstein
Mariage, Strasbourg (n° 245)
Cejourd’hui 10° Floréal l’an VII de la République française et indivisible. (…) pour contracter mariage, d’une part Jean Hummel, agé de 51 ans, marchand de grains, né et domicilié en cette Commune, fils de feu Jean Hummel, apprêteur de tabac, & de feüe Marie Salomé Bürckel, veuf de Marie Catherine Reichard, d’autre part Christine Bentz âgée de 45 ans, née et domiciliée en cette Commune, fille de feu Jean Bentz, journalier, et de feuë Christine Riehl, veuve de Jean Henry Hertenstein, marchand de grains en cette Commune (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 22 janvier 1748 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 2 juin 1753 (…) 3° de l’acte de décès de Marie Catherine Reichard portant qu’elle est morte en cette Commune le 21 Ventôse dernier, 4° de l’acte de décès de Jean Henri Hertenstein portant qu’il est mort en cette Commune le 24 Vendémiaire an V (signé) Johannes hummel, Christina Bentzin (i 129)

Christine Bentz meurt le premier août 1805
Décès, Strasbourg (n° 1396)
Du 14° jour du mois de Thermidor l’an XII de la République française à 10 heures du matin. Acte de décès de Christine Bentz décédée hier 13 thermidor à deux heures de relevée, âgée de 49 ans, née en cette ville, demeurant place de l’égalité N° 9, fille légitime de feu Jean Bentz, paveur, avec feuë Christine Fritsch, Epouse en secondes noces de Jean Hummel, marchand de vins. Sur la déclaration à moi faite par ledit Jean Hummel âgé de 57 ans (…) époux de la défunte (i 128)

Veuf sans enfant, Jean Hummel se remarie avec Salomé Leonhard, native d’Eckbolsheim, veuve du farinier Thiébaut Duringer
1804 (12 brumaire 13), Strasbourg 2 (22), Not. Knobloch n° 2332
Contrat de mariage – Jean Hummel propriétaire veuf sans enfant
Salomé née Leonhard veuve de Thiébault Duringer, farinier, assitée de Jean André Haberman cafetier
Enregistrement, acp 94 F° 88 du 14 brum. 13

Mariage, Strasbourg (n° 33)
Du 17° jour du mois de Brumaire l’an XIII de la République française. Acte de mariage de Jean Hummel, agé de 56 ans, propriétaire, né cette ville le 22 janvier 1748, y domicilié, fils légitime de feu Jean Hummel, apprêteur de tabac, & de feüe Marie Salomé Bürckel, veuf en secondes noces de Christine Bentz morte en cette ville le 13 thermidor dernier
Et ed Salomé Lienhardt, agée de 57 ans, domiciliée en cette ville depuis 28 ans, née à Eckbolsheim, Département du Bas Rhin le 15 février 1757, fille légitime de feu Michel Lienhardt, Cabaretier audit lieu, avec feüe Anne Marie Scheer, veuve de Thiébaut Düringer, farinier, mort en cette ville le 21 nivôse an IX (signé) Jean ummel, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 30)

Jean Hummel et Salomée Leonhard vendent la maison à Jacques Klein, employé à la recette générale du département

1805 (19 messidor 13), Strasbourg 2 (23), Not. Knobloch n° 2584
Jean Hummel propriétaire et Salomée née Leonhard assitée de Gervais Staebler homme de lettres
à Jacques Klein Employé à la recette générale du département du Bas rhin
une maison sise en cette ville marché aux Chevaux marquée du n° 9, y compris onze fourneaux et trois petits trumeaux et autres appartenances et dépendances faisant le coin de la rue de l’Eveque, d’un côté le Sr Hochdörffer le boucher, d’autre ladite rue de l’Eveque, devant ledit marché et la maison ci après désignée,
Plus une maison sise en ladite rue de l’Eveque attenant a la susdite Maison marquée n° 1, d’un côté la susdite Maison, d’autre le Sr Schubler, derrière ledit Sr Hochdörffer devant ladite rue de l’Eveque – moyennant 10.000 francs
Enregistrement, acp 97 F° 20-v du 20 mess. 13

Originaire d’Albé près de Villé, Jean Jacques Klein épouse en 1785 Marie Anne Fender, fille de Michel Fender, bourgeois de Schæffersheim : contrat de mariage (à remarquer que le nom de l’épouse y est différent), célébration
1785 (8.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 661) n° 60
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Johann Jacob Klein, lediger Tabackbereiter, weiland Joseph Klein, des gewesenen burgers und Reebmans in Erlenbach im Weiler Thal seel. mit Frau Maria Barbara gebohrner Dielensägerin ehelich erzeugter Sohn, welcher majorennis zu seÿn declariret, und von dem mütterlichen Consens zu gegenwärtiger Verlöbnus caviret, als hochzeiter, ane einem
So dann Anna Maria Vetterin, weiland Michael Vetter des gewesenen Burgers zu Schäffersheim, mit auch weiland Catharina gebohrner Athessin erzeugte Tochter, beiständlich Antoni Meÿer des Kutschers und burgers alhier, als hochzeiterin an dem andern Theil
den 8. Decembris Nachmittag im Jahr 1785. [unterzeichnet] Jacob Klein als hochzeider, Maria anna fetrin hochzeidrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 641)
Hodie 6. februarii anni 1786 (…) S. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Klein miles Dimissus à Legione pedestri alsatica filius majorennis defuncti Josephi Klein Civis et vinitoris dum viveret in Ehrlenbach parochiæ weiller et Superstitis Barbaræ Dillenseger quondam conjugum ibidem, ratione domicilii Parochianus noster Et Maria Anna Fender filia majorennis defuncti Joannis Michaelis Fender et defunctæ Catharinæ wolgemuth ex Schæffersheim, ratione domicilii Parochiana nostra, testes aderant (…) Ludovicus Klein sponsi frater (signé) Jacob Klein, Maria Anna fenterin (i 277)

Jean Jacques Klein meurt en 1809 en délaissant deux filles

1809 (6.3.), Strasbourg 3 (32), Not. Übersaal n° 1111, 4752
Inventaire de la succession de Jean Jacques Klein, employé à la recette générale du Département du Bas Rhin – à la requête d’Anne Marie Vetter la veuve, Marie Barbe Rose Klein fille majeure, Marie Thérèse Klein épouse de Frédéric Joseph Solms employé dans les droits réunis, ses enfants seules et uniques héritières de leur père décédé le 22 février courant
dans une maison située en cette ville marché aux chevaux n° 9 faisant partie de la présente succession
Contrat de mariage par le soussigné notaire le 8 décembre 1785

meubles 896 fr, garde robe 63 fr, argenterie 10 fr
Propriété de deux Maisons. Prémièrement une maison située en cette ville marché aux chevaux n° 9 avec tous droits appartenances et dépendances, d’un côté faisant le coin de la rue de l’Eveque, d’autre la maison du Sr Hochdoerfer, boucher, devant ledit marché, derrière maison ci après désignée, Rapporte annuellement en loyer M Delaliauderie Inspecteur des postes du premier étage 140 fr, Le Sr Thirion épicier au rez de chaussée et du second étage 200 fr, Le troisième était occupé par la veuve 130 fr, Jean Daeschner tailleur d’habits du 4° étage 120 fr, total 590 fr en principal 11.800 fr
Plus une maison située en cette ville rue de l’Eveque n° 1, d’un côté la susdite maison, d’autre celle du Sr Schübler homme de lettres, devant ladite rue, derrière la propriété du Sr Hochdoerfer, produit annuellement la Dlle Seligmann paie du rez de chaussée 48 fr, la veuve Schaal du premier étage 40 fr et Jean Koenig journalier du troisième étage 40 fr, total 120 fr en capital 2560 fr
La propriété de ces deux maisons constatée par acte reçu Knobloch notaire le 19 messidor 13, transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 25 n° 11, achetés de Jean Hummel et Salomé Leonhard, total des immeubles 14.360 francs
dettes actives 1300 fr, total de l’actif 16.565 fr, passif 9526 fr, reste 7039 fr
Enregistrement, acp 110 F° 72-v du 6.3.

La maison revient à Marie Thérèse Klein, moitié de ses parents et moitié dans la succession de sa sœur (voir la vente de 1839). Elle épouse en 1807 l’employé des droits réunis Frédéric Joseph Solms, originaire d’Oberlahnstein en Nassau-Usingue, dont les parents habitent à Molsheim : contrat de mariage par lequel les parents de la future épouse cèdent une maison à leur fille, célébration

1807 (17.11.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 541, 4028
Contrat de mariage – Sr Frédéric Joseph Solms, Employé dans les Droits réunis demeurant en cette ville, fils du Sr Chrétien Solms Fabricant de tabac domicilié à Molsheim avec D° Catherine Elisabeth Hergen
Dle Marie Thérèse Klein, fille du Sr Jacques Klein Employé a la recette générale du département du Bas Rhin, procréé avec D° Anne Marie Fender
les père et mère de la future épouse en considération du présent mariage ont déclaré céder à leur fille Marie Thérèse Klein une maison appartenant aux conjoints Klein avec tous droits appartenances et dépendances située en cette ville rue Schiltigheim N° 5 près du marché aux chevaux, d’un côté Michel Kappler maçon, d’autre Elisabeth Linck fille, par derrière sur le C. Heydel boulanger et la veuve Knapp, pour 4000 fr
Enregistrement, acp 104 F° 29-v du 18.11.

Mariage, Strasbourg (n° 363)
L’an 1807 le 18° jour du mois de novembre, sont comparus Frédéric Joseph Solms, âgé de 20 ans, emploïé dans les droits réunis, demeurant en cette ville depuis 15 mois, domicilié de droit à Molsheim, Département du Bas-Rhin, né à Oberlahnstein, païs de Nassau-Usingue le 11 avril 1787, fils mineur, assisté de Chrétien Solms, fabricant de tabac, et de Catherine Elisabeth Hergen, conjoints domiciliés à Molsheim, ses père et mère, et Anne Marie Thérèse Klein, âgée de 17 ans, née en cette ville le 13 mars 1790, y domiciliée, fille mineure assistée de Jacques Klein, emploïé a la recette générale du Département du Bas Rhin, et d’Anne Marie Fender, ses père et mère (signé) frederic Joseph Solms, Marie Therese Klein (i 9)

Marie Thérèse Klein hérite de la part de sa mère à sa mort en 1837
Registre de population, 600 MW 58, Place du Broglie N° 9, p. 441 (i 92)
Klein née Vetter, Marie, 1756, Propriétaire, Veuve, Krautergersheim – décédée En Décemb. 37
id. Rosine, 1784, Strasbourg – décédée le 22 fev. 1818
Solms, Frédéric Joseph, 1787, Epicier, Ep., Molsheim, (auparavant) quai Jean 56, Entré 1811
id. née Klein, Thérèse, 1787, Strasbourg – décédée en janv. 1839
id. Edouard, 1808, Strasbourg
id. Paul, 1809, Strasbourg
id. Marie Rose Virginie, 1813, Strasbourg
id. Frédéric Joseph, 1815, Strasbourg
id. Jacques, 1816, Strasbourg

Marie Thérèse Klein meurt en 1839 en délaissant neuf enfants

1839 (18.5.), Strasbourg 6 (63, nv. cote 66), Me Striffler n° 148
Inventaire à la requête de I. Frédéric Joseph Solms père propriétaire à cause de la communauté qui a existé entre entre lui et son épouse Marie Thérèse Klein, décédée 5 janvier dernier en son nom et et comme tuteur de 1. Charles Ignace Benoit Solms, 2. Marie Joséphine Albertine, 3. Marie Marie Louise Elise, 4. Marie Barbe Octavie, 5. Marie Henriette Fanny Solms les 5 enfants, II. Edouard de Solms, propriétaire à Paris réprésenté par Théodore Lobstein, avocat à Strasbourg, III. Charles Keller, notaire à la résidence de Strasbourg, représentant 1. Jacques Solms, commis négociant à Belmont (Etats Unis d’Amérique du Nord), 2. Frédéric Solms, artiste à Alger, 3. Virginie Solms, majeure à Philadelphie (Etats Unis d’Amérique du Nord), le Sr Lobstein encore subrogé tuteur, héritiers de leur mère Marie Thérèse Klein et de la succession d’Anne Marie Vetter leur grand mère décédée le 16 décembre 1837 dont mad. Solms était elle même unique héritière
une maison Place du Broglie n° 9
Enregistrement, acp 268 F° 82-v du 27.5.

L’un des enfants, l’artiste Frédéric Solms, provoque la licitation des deux maisons contiguës. Un rapport d’experts décrit avec précision la maison. L’acquéreur est l’un des cohéritiers, Edouard de Solms.

1839 (5.9.), Strasbourg 6 (63, nv. cote 66), Me Striffler
n° 181. Dépôt du cahier des charges, 4 juillet 1839 – Exposé. M. Frédéric Solms, artiste demeurant à Strasbourg a formé contre M. Frédéric Solms père, Propriétaire demeurant à Strasbourg, tant à cause de la communauté qui a existé entre entre lui & D° Marie Thérèse Klein son épouse décédée, que comme tuteur légal de Charles Ignace Benoit Solms, Marie Joséphine Albertine Solms, Marie Marie Louise Elise Solms, Marie Barbe Octavie Solms, Marie Henriette Fanny Solms, ses enfants mineurs issus de son mariage avec la défunte & contre Edouard de Solms, Propriétaire domicilié à Paris tant en son nom personnel que comme subrogé tuteur des mineurs, Jacques Solms, commis négociant & Dlle Virginie Solms sans Profession sous deux demeurant à Strasbourg, frères & sœurs dud. Frédéric Solms, une demande aux fins de licitation de deux maisons sises à Strasbourg (…) indivises entre le demandeur & des frères et sœurs dénommés ci-dessus, comme dépendant de la succession de lad. Marie Thérèse Klein femme Solms leur mère. (…) Enfin par jugement du tribunal civil de Strasbourg du 28 mai 1839, enregistré, ce rapport d’experts a été homologué & il a été ordonné que ces deux maisons seraient vendues par licitation dans les formes voules par la loi (…)
(Edouard de Solms)
Désignation des immeubles dont la licitation a été ordonnée. Maison Rue du Vieux Marché aux Chevaux place du Broglie n° 9
1° Une maison à rez de chaussée & trois étages, sise à Strasbourg Rue du Vieux Marché aux Chevaux place du Broglie n° 9 faisant le coin de ladite rue et de la rue de l’Evêque ou de Bischheim, tenant d’un côté à la propriété du Sr Kretschmann, faisant l’autre coin de la rue de Bischheim, apr devant la rue du Vieux Marché au Chevaux par derrière la maison ci après désignée
Maison rue de Bischheim N° 1
2° Une maison à rez de chaussée & deux étages sise également à Strasbourg Rue de Bischheim n° 1 tenant d’un côté à la maison désignée ci dessus dans laquelle il y a des ouvertures de communication, de l’autre celle du Sr Senger, cordonnier par devant la rue de Bischheim, apr derrière la propriété du Sr Kretschmann.
Etablissement de la propriété. Les héritiers Solms co licitants ci-dessus dénommés ont recueilli des deux maisons dans la succession de D° Marie Thérèse Klein leur mère décédée épouse de M. Frédéric Solms père propriétaire à Strasbourg, dont ils sont seuls héritiers chacun pour un 9° ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de la D° Solms par M° Striffler notaire à Strasbourg qui en a la minute, en date au commencement du 18 mai 1839. Mad. Solms les avait elle-même recueilli partie dans la succession de M Jean Jacques Klein son père employé à la Recette générale du Bas Rhin dont elle était héritière conjointement avec Dlle Marie Barbe Rose Klein sa sœur germaine, ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire dressé par M° Ubersaal notaire à Strasbourg le 6 mars 1809, partie dans la succession de lad. Marie Barbe Rose Klein sa sœur & pour le surplus dans celle de D° Anne Marie Vetter sa mère décédée veuve du Sr Jean Jacques Klein. Lesd. Sr & D° Klein avaient acquis lesd. immeubles pendant leur mariage de Jean Hummel, propriétaire, et Salomé Leonhard sa femme demeurant à Strasbourg au termes d’un contrat de vente reçu par Knobloch notaire à Strasbourg le 19 messidor an XIII. transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 23 du même mois volume 25 art. 11. Par leur contrat de mariage passé devant M° Ubersaal notaire à Strasbourg le 17 novembre 1807 les conjoints Solms se sont fait donation pour le cas de décès & en cas d’Existence d’enfans de l’usufruit viager de la moitié des biens composant la succession du prémourant,
Locations. La totalité de ces deux maisons moins le quatrième étage occupé par M Solms est loué à différentes personnes les loyers s’élèvent à 860 francs. Estimation de la maison place du Broglie 14.000, la maison rue de Bischheim 3000.
n° 215. Adjudication préparatoire, du 20 août 1839.la maison rue du Broglie portée à 14.100., celle de Bischheim n° à 3020. Le bloc des deux maisons a été ensuite offert aux amateurs au prix de 17.120 francs
n° 235. Adjudication définitive du 5 septembre 1839 (…) Définitivement adjugée à M° Lederlin pour 19 000 francs
N° 237. Déclaration de Command, 23 juillet – au nom d’Edouard de Solms

Du 25 juin 1839. n° 173. Dépôt des Pièces de la procédure pour la licitation de la maison Solms Place du Broglie 9. Extrait des minutes déposées au Greffe du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin. Rapport d’experts. L’an 1839 le 15 mai à trois heures de relevée nous soussignés Goerner Christophe Architecte, Brassel André, Propriétaire, Silberling Joseph Edmond, ancien notaire, Directeur de la Caisse ed libération des dettes hypothécaires, tous trois demeurant et domiciliés à Strasbourg, experts nommés par jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 23. avril 1839, entre Le sieur Frédéric Solms artiste demeurant à Strasbourg (…) en la maison rue du Vieux Marché aux Chevaux Place du Broglie n° 9 et celle rue de Bischheim n° 1 et avons reconnu que la maison place du Broglie composée savoir, Primo, d’une cave voutée et séparée en compartiments par des claires voies,
Secondo, d’un rez de chaussée ayant passage de communication aux étages supéreurs, une boutique, une cuisine, une pompe en bois,
Tertio, un premier Etage composé de deux Pièces dont l’une à alcôve et une Cuisine,
Quarto, second Etage composé également de deux pièces dont l’une à alcove et une cuisine
Quinto, troisième Etage composé de trois pièces et une cuisine,
Sexto, Quatrième étage quatre pièces et une cuisine et aux mansardes composées de six chambres, escaliers en bois conduisant d’un étage à l’autre.
La maison est en partie construite en Pierre et partie en galandure, elle a une petite porte de communication avec la maison ci après désignée, une entrée dans la rue de Bischheim et ses lieux d’aisance dans la maison ci après désignée.
Maison rue de Bischheim numéro un. Construite en galandure ayant cave solivée divisée en trois commpartiments, au rez de chaussée sont deux pièces, une cuisine et lieux d’aisance. Au premier Etage deux pièces et une cuisine. Au second Etage deux pièces et une cuisine. Le comble comportant une chambre & un grenier et couverts en tuiles doubles.
Nous avons reconnu que ces Immeubles ne sont point partageables en nature, d’après les droits des parties, que dès lors la confection de lots et impraticable. Nous avons procédé de suite à l’estimation des lots immeubles en prenant pour base la valeur vénale, nous avons estimé la maison place du Broglie numéro 9 à 14.000 francs. celle de la rue Bischheim numéro un à 3000 francs
Enregistrement, acp 271 F° 29 du 6.9.

Marie Thérèse Klein consent au mariage d’Edouard de Solms, consul général du roi de Wurtemberg en Afrique demeurant à Paris
1837 (24.6.), Strasbourg, Me Lacombe
Consentement par Marie Thérèse Klein, femme de Frédéric Joseph de Solms propriétaire à Paris, au mariage d’Edouard de Solms, consul général du roi de Wurtemberg en Afrique demeurant à Paris avec telle personne de son choix
Enregistrement, acp 251 F° 5 du 24.6.

Edouard de Solms, consul de Wurtemberg (° Strasbourg 8 février 1808, † Saint Domingue 10 avril 1857 f. de Frédéric Joseph Solms et Thérèse Klein) épouse le 26 août 1839 à Paris Adrienne Olympe de Bentzon (° 1820 f. Adrien Bentzon et Marie Virginie Clémendot) – séparés de biens le 16 juin 1848, † Paris 14 octobre 1887) Référence

Edouard de Solms vend quelques mois plus tard la maison à François Joseph Fritsch, marchand de vins à Kogenheim

1840 (22.2.), Strasbourg 12 (151), Me Noetinger n° 12.098
Théodore Lobstein, avocat à Strasbourg, mandataire d’Edouard de Solms, propriétaire demeurant actuellement à Lajonchère près Paris
à François Joseph Fritsch, marchand de vins à Kogenheim
1. une maison à rez de chaussée et trois étages sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Chevaux place du Broglie n° 9 faisant le coin de ladite rue et de la rue de l’Evêque ou de Bischheim, la propriété Sr Kretschmann faisant l’autre coin de la rue de Bischheim, devant Vieux Marché au Chevaux, derrière la maison ci après désignée
2. une maison à rez de chaussée & deux étages sise à Strasbourg rue de Bischheim n° 1 d’un côté la maison désignée ci dessus dans laquelle il y a des ouvertures de communication, d’autre celle du Sr Senger, cordonnier, devant la rue de Bischheim, derrière la propriété du Sr Kretschmann – au vendeur par licitation entre les héritiers de Marie Thérèse Klein décédée épouse de Joseph Frédéric Solms, suivant adjudication devant M° Striffler le 5 septembre 1839. Mad. Solms l’a recueillie dans le partage de la succession de Jean Jacques Klein son père, employé à la Recette générale du Bas Rhin, dont elle était héritière conjointement avec Dlle Marie Barbe Rose Klein sa sœur germaine, suivant inventaire reçu M° Ubersaal le 6 mars 1809, partage de la succession de Marie Barbe Rose Klein sa sœur et le surplus dans celle d’Anne Marie Vetter sa mère veuve de Jean Jacques Klein – pour 19.000 francs
Enregistrement, acp 276 f° 18-v du 26.2.

Natif de Kogenheim Joseph Fritsch épouse en 1839 Marie Jeannette Kœssler, native de Nordhouse, veuve d’Aloyse Rohmer
Mariage, Kogenheim (n° 10)
Le 26° jour du mois d’octobre 1839. Acte de mariage de Joseph Fritsch, âgé de 36 ans, né à Kogenheim le 16 frimaire an XI de le République française suivant acte de naissance folio 4 N° 14, cultivateur domicilié à Kogenheim, fils légitime & majeur d’Ignace Fritsch, âgé de 66 ans, marchand de vins domicilié en cette commune ci présent et consentant, et de Françoise Andlauer, âgée de 64 ans, sans profession, domiciliée en cette commune, ci présente et consentante
Et de Marie Jeannette Koessler, veuve d’Aloyse Rohmer, sans profession, décédé le 16 mai 1838, âgée de 26 ans, née à Nordhausen, Bas-Rhin, le 29 août 1813 fille légitime & majeure de feu François Joseph Koessler, vivant cultivateur audit Nordhausen y décédé le 7 décembre 1827 et de Marie Madeleine Hirt, âgée de 64 ans, sans profession domiciliée à Nordhausen (…) l’exploit d’un acte respectueux notifié par elle à Marie Madeleine Hirt sa mère le 26 septembre 1839 à onze heures du matin par Monsieur Joseph Benjamin Pennarum notaire à Schlestadt (…) (signé) Joseph fritsch, M. Jeannette Kössler (i 6)

Natif de Kogenheim, Aloÿse Rohmer épouse Marie Jeannette Kœssler en 1836 à Illkirch
Mariage, Illkirch (n° 12)
Le 20° jour du mois de juin 1836 à quatre heures du soir. Acte de mariage de Aloÿse Rohmer, célibataire domicilié à Illkirch, né à Kogenheim (bas-rhin) le 17 nivose année XII de la République française, fils légitime de Joseph Rohmer, propriétaire âgé de 78 ans, domicilié à Kogenheim département du bas-rhin ci présent et consentant et de Marie Anne Rosenberger, sans profession, agée de 70 ans, domiciliée à Kogenheim (bas-rhin) ci présente et consentante
Et de Marie Jeannette Koessler, célibataire, domiciliée à Illkirch, âgée de 23 ans, née à Nordhausen (bas-rhin) le 29 août 1813 fille légitime de feu François Joseph Koessler, vivant laboureur Domicilié à Nordhausen, ÿ décédé le 7 décembre 1827 et de Marie Madeleine Hirt, âgée de 60 ans, sans profession domiciliée à Nordhausen (signé) Aloÿsius Rohmer, Jeannette Kössler (i 8)

Registre de population 600 MW 201 Place du Broglie N° 9, p. 520 (i 289)
Fritsch, François Joseph, 8 Xbr 1802, Kogenheim, Auberg. et propr., (à Str. depuis) May 1840, (réception à domicile) 10 août 40
id. née Koessler, Marie-Jeanne, 1815, Nordhausen

Le cabaretier François Joseph Fritsch loue une partie de sa maison dont le cabaret au cuisinier Eugène Hackenspieler

1860, Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 81 du 27.12.
du 27 décembre 1860. Bail – le Sr François Joseph Fritsch, cabaretier à Strasbourg, loue pour 3, six ou neuf années au choix des deux parties avec le droit respectif de chacune d’elles de se dénoncer un an avant l’expiration de trois ans, si le présent bail doit cesser, qui commencera le 25. Xbre 1860
au Sr Eugène Hackenspieler, cuisinier demeurant au ban de Strasbourg, au jardin dit Leyser
dans sa maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 8
1° le rez-de-chaussée composé d’un salon de cabaret, d’une cave au-dessous, de la maison de devant er ses dépendances, la jouissance d’une cave au-dessous, de la maison de devant et ses dépendances, la jouissance de la buanderie avec les autres locataires de la dite maison
2° le 1° étage composé de trois pièces de devant et trois pièces de derrière, le bail est fait pour un loyer annuel de 1500 francs

François Joseph Fritsch loue la maison à l’aubergiste Jean Fornès en se réservant le troisième étage

1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 147 (3 Q 31 646) f° 64 du 5.10.
du 5 juillet 1867. Bail – entre les soussignés François Joseph Fritsch propriétaire de la maison sise à Strasbourg, place Broglie N° 8 faisant le coin de l’impasse de Bischheim
Jean Fornès aubergiste à Strasbourg
a été conclu le bail suivant, M. Fritsch loue par les présentes pour une durée de 15 années commençant le 24 juin 1867 pour finir à pareil jour 1882 au Sr Fornes ce acceptant
le rez de chaussée, le premier, le second et le quatrième étages avec cuisine de la maison ci-dessus désignée, le bailleur se réservant le troisième étage tel qu’il l’occupe aujourd’hui, avec droit de jouir de la buanderie et des greniers pour les besoins de son ménage, et avec un compartiment de cave dans la maison de derrière me reste devant faire partie du bail de M Fornes. Ce bail est fait moyennant un loyer annuel de 2700 francs

Joseph Fritsch meurt en 1877 en délaissant des héritiers collatéraux

1877 (31.5.), M° Schmitz n° 322
Inventarium 1) der Gütergemeinschaft, welche zwischen Maria Johanna Koessler in Strassburg wohnhaft und deme allda am 5. Januar 1877 verstorbenen Joseph Fritsch bestanden hat
2) des Nachlasses des genannten p. Fritsch, auf Ansuchen von I) der genanten W° Maria Johanna Koessler
II) der Geschwister des Erblassers resp. deren Repräsentanten als eintzige Erben des Verlebten als 1) Ignatz Fritsch, Eigenthümer zu Kogenheim (Benfeld), 2) die Kinder seines verlebteb Bruders Johann Fritsch, nämlich a) Johannes Fritsch, Buchhalter zu Paris, b) Alphons Eduard Fritsch, Adjudant zu Lille, c) Frantz Joseph Fritsch, Schutzmann zu Paris, 3) Gallus Fritsch, Eigenthümer zu Kogenheim, 4) Ferdinand Fritsch, Rentner, 5) Elisabeth Veronica Fritsch, W° von Louis Eduard Jehlen, Rentnerin beide letztere in Dijon, 6) Franzisca Fritsch, W° von Joseph Ehrhardt lebend Ackerer zu Kogenheim, 7) Anna Maria Fritsch gewerbslos zu Kogenheim, W° des allda verlebten Ackerers Xaver Meyer, 8) Barbara Fritsch, allda, W° von Xaver Koessler

Bemerkungen. Ein Ehevertrag wurde errichtet vor Notar Delabrousse in Benfeld am 26. october 1839, demselben zufolge hat der Verlebte in die Ehe gebracht M. 1360. und die Wittwe M. 2800. Nach Art. 5. haben sich die Brautleute die lebenlängliche Nutznießung ihres gesamten Vermögens geschenkt
Ersatzforderungen. A) des Verlebten für Einbrigen laut Ehevertrag 1360, B) der Wittwen a) für Einbringen 2800, b) dieselbe hat während der Ehe erhalten von ihren Geschwister & Onkel (ohne nähere Justification) 12.028, Summa 14.828
I) Gemeinschaft. Activ Masse, 1) Mobilien geschätzt zu M. 961, 2) Immobilien a) Ein Wohnhaus mit 3 Stockwerken in der alten Pferdemarktstrasse auf dem Broglieplatz alter N° 9 neuer N° 8, b) Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß zu Strassburg in der Bischheimerstrasse gelegen N° 1
Passiv Masse, 1) Reprisen des Nachlasses 1360, 2) Reprisen der Wittwe 14.828
II) Nachlass, derselbe besteht 1) in der ½ der Gemeinschafft, 2) in einer Ersatzforderung 1360, 3) in seine Kleider geschätzt zu 153
acp 665 (3 Q 30 380) f° 31-v du 4.6. n° 2196

Complément à l’inventaire, mentionnant des biens avenus par héritage au défunt
1877 (18.7.), M° Schmitz n° 368
Nachtrag zu dem am 31. Mai 1877 vor Notar Schmitz über den Nachlaß des zu Straßburg am 5. Jenner 1877 verstorbenen Joseph Fritsch sowie über die zwischen del verlebten mit seiner Wittwe Maria Johanna Koessler bestandenen Gütergemeinschaft errichteten Erbverziechnis
Laut Schenkung mit anticipirter Theilung hat errichtet vor Notar Zaepffel in Benfeld am 4. octobre 1842 hat Joseph Fritsch verschiedene Grundstücke erhalten, welche er während der Ehe verkauft und ein Gemeinschaffs immöbel. Aus dem Verkauf der Grundstück wurde erlöst 6240.
Ferner hat derselbe auch im Nachlass seiner Eltern verschiedene Mobilien ererbt im Werth von 110
acp 667 (3 Q 30 382) f° 92-v du 19.7. n° 2808

Le cohéritier Jean Fritsch cède ses droits à Gabriel Weill, commerçant à Benfeld
1877 (24.8.), M° Schmitz n° 405
Erbrechtenverkauf durch der Bevollmächtigten von Johannes Fritsch, Buchhalter zu Paris,
an Gabriel Weill, Kaufmann zu Benfeld
Aller Erbrechte welche dem Johannes Fritsch zustehen am Nachlass seines zu Strassburg verstorbenen Oheims Joseph Fritsch, Rentner, von welchem er Erbe ist zu einem ungetheilten Sechzehenteil, sowie diese Erbrechte bestätigt ist durch das vor Notar Schmitz am 31. Mai 1877 & 18. Juli 1877 errichtete Erbverziechnis – um 640 M
acp 668 (3 Q 30 383) f° 96 du 24.8.

Le propriétaire suivant (1883-1890 au cadastre) Raphael Weil, natif de Marmoutier, marié à Emilie Weil, meurt le 6 mai 1897. Sa veuve s’établit à Remiremont chez sa fille Aline femme du médecin Anatole David Güntzburger dit Kinsbourg d’après des actes de 1907.

Décès, Strasbourg (n° 1089)
Strassburg am 7. Mai 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Weinhändler Leopold Weil, wohnhaft zu Benfeld, Unter-Elsaß, und zeigte an, daß der Rentner Raphael Weil, 63 Jahre alt, israelitischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Maursmünster, Unter-Elsass, Ehemann von Emilie geborener Weil, Sohn der verstorbenen Eheleute David Weil, Rentner und Eva geborne Levy, zuletzt in Maursmünster wohnhaft, zu Strassburg Langstrasse 133 am 6. Mai des Jahres 1897 verstorben sei (i 34)

Propriétaire porté au cadastre en 1890, Michel Wallrapp est né à Iphofen en Bavière. Son fils Georges Frédéric Wallrapp naît en 1873 à Neu-Ulm de sa femme Barbe Salcher

Décès, Strasbourg (n° 909)
Strassburg am 18. Aprilis 1913. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Restaurateur Georg Wallrapp, wohnhaft du Strassburg, Schlossergasse 31. und zeigte an, daß der Restaurateur Michael Wallrapp, Ehemann von Barbara Wallrapp geborenen Salcher, 65 Jahre 6 Monate, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Iphofen (Baÿern), Sohn der verstorbenen Eheleute Michael Wallrapp, Ackerer, und Katharina geborenen Hirz, beide zuletzt in Iphofen wohnhaft, zu Straßburg Schlossergasse 31. am 17. Aprilis des Jahres 1912 nachmittags um fünf Uhr verstorben sei (i 28)
dont Georges Frédéric Wallrapp, né le 4 octobre 1873 à Neu-Ulm, marié le 23. août 1904 avec Anne Catherine Bernhard (n° 887)



Château (place du) : Fronhoff



Place du Château (Fronhoff), le collège des Jésuites au bas de l’image, le palais épiscopal à gauche, le Marché aux Cerises au fond
Palais épiscopal et face orientale de la place Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)

L’antique nom de Fronhoff (cour du seigneur) se réfère à la demeure de l’évêque, seigneur temporel et spirituel. Des échoppes (Gaden) et différents ateliers se trouvaient sur la place, comme ceux des tailleurs de pierres (Steinhütten, 1283, 1466) ou des forgerons (1325). Il s’y est tenu différents marchés au cours du temps ; Adolphe Seyboth (p. 151 de l’édition en allemand) cite ceux du chanvre (Hanff), du lin (Flachs), des fruits (Obs), des légumes, du beurre, du fromage et des œufs aux XIV° et au XV° siècles, des objets usagés (Gimpelmarckt) au XV° siècle. Les potiers y tenaient leur marché au XVIII° siècle.
L’auberge à la Ménagerie (zum Thiergarten) se trouvait à l’est, à l’emplacement où sera construit à la fin du XVII° siècle le Collège des Jésuites, devenu lycée au XIX° siècle. La demeure (Pfalz, palatium) et le verger (Baumgarten, pomerium) de l’évêque est devenue au XVIII°siècle, une fois agrandie vers l’ouest, le palais des Rohan, siège de la mairie (maison commune, hôtel de Ville) à la Révolution. L’Œuvre Notre Dame (Frauen Werck, Unser Frauen Werck) est propriétaire non seulement des bâtiments au sud-est mais aussi d’un îlot au-devant, démoli en 1854. La rue entre cet îlot et le côté ouest a porté les noms de Obstgasse (rue des Fruits) et de Kirschenmarck (marché aux Cerises).


Partie du VI° canton, plan Blondel (1765, état réel sans les modifications de Blondel, ADBR 1 L Plan 5). Palais épiscopal teinté en olive, bâtiments de l’Œuvre Notre Dame et collège des Jésuites en grisé
Îlot de maisons devant le Marché aux Cerises (Cabinet des Estampes)

La place en 1945, décombres des bombardements (photographie Spehner, AMX 1 Fi 100, n° 19
Côtés est et sud de la place réaménagée (photographie de Guilhem Vellut) – Côtés ouest et sud (bâtiments de l’Œuvre Notre Dame, photographie C. Truongngoc, page Wikipédia)



1, place Kleber


Place Kleber n° 1 – IV 364 (Blondel), N 709 puis section 60 parcelle 7 (cadastre)

Nouvelle façade par le coutelier Christophe Bogner, 1737 – Démolie en 1907
Nouveau bâtiment par le commerçant Israel Goldschmidt, 1907, architecte Gustave Oberthür – agrandi du n° 4 et transformé, 1914, architecte Ernest Zimmerlé


Vue en mars 2022 – Vue en 1978, enseigne Goldschmidt, cliché Jean Jungmann)

La maison en 1868 (maison d’angle sur la droite, carte postale de la collection Strasbourg disparu)
Même endroit en 1978 (enseigne des magasins Goldschmidt, cliché Jean Jungmann)

La maison à l’angle de la rue du Feu appartient en 1587 au revendeur Philippe Brand. Elle a un encorbellement de 17 pieds 9 pouces de long sur la place et 31 pieds ½ dans la rue du Feu, ce qui doit correspondre à la longueur du bâtiment. Elle appartient au début du XVII° siècle à l’armurier Antoine Füssel et reste propriété familiale jusqu’en 1707, aux mains des fondeurs de pichets Antoine Füssel (1642) puis Jean Adam Schwab (1683). Elle passe ensuite au coutelier Christophe Bogner et reste à nouveau propriété familiale jusqu’en 1832. Les préposés autorisent en 1719 Christophe Bogner à ouvrir trois fenêtres à l’arrière de sa maison puis en 1722 à agrandir les fenêtres de son encorbellement. Ils refusent des transformations en 1737 parce qu’ils ne veulent plus tolérer les avances. Christophe Bogner propose alors de construire une nouvelle façade verticale en l’alignant avec la nouvelle maison Ferber et l’auberge à l’angle des Grandes Arcades, ce qui réduit l’avance sur le communal mais en annexe un petit terrain de huit pouces sur un pied. D’après l’estimation dressée en 1740, l’avant du rez-de-chaussée est occupé par l’atelier de coutelier, le premier étage sert d’habitation et l’étage sous comble comprend trois chambres.


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche. La maison se trouve à gauche de l’alignement (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la rue des Incendiaires (actuelle rue Frédéric-Piton) se trouve en (f-g) : un premier bâtiment à quatre étages dont chacun a quatre fenêtres puis un deuxième bâtiment à porte d’entrée et fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des trois étages. La façade sur la place (à droite de g) a une porte et une arcade au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des trois étages. La cour N montre en (1-2) l’arrière du premier bâtiment vers la ruelle.
La maison porte le n° 1 aussi bien selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que la nouvelle.


Cour N – Côté sud de la place Kleber (mars 2009)

Le tailleur François Jacques Moritz achète la maison en 1832 puis la voisine numéro 2 en 1842. La propriété passe en 1873 au loueur de voitures et entrepreneur de transport Chrétien Hoffmann. La photographie de 1868 représente les enseignes « Bureau des omnibus, Chemins de fer badois, Chemins de fer français ». Chrétien Hoffmann (1-2, place Kleber) modifie les deux devantures en 1878 puis fait poser un volet roulant en tôle ondulée en 1886. Il fait aménager des cabinets d’aisance aux différents étages en 1888.
Le commerçant Israël dit Edouard Goldschmidt (1-3, place Kleber) charge en 1891 l’architecte-entrepreneur Paul Dürr de remplacer les voûtes du sous-sol, de supprimer plusieurs cloisons au rez-de-chaussée, de continuer la devanture sur toute la façade et d’agrandir les huit baies du premier étage. Les architectes Berninger et Krafft transmettent en 1900 les dessins du nouveau bâtiment qu’Israël Goldschmidt a l’intention de construire. Les travaux se limitent à faire agrandir en août 1900 huit fenêtres au deuxième étage par l’architecte Paul Dürr.


Dessin de la façade (1900, Paul Dürr) – Fenêtre convertie en porte dans la ruelle des Incendiaires (1900, Paul Dürr), dossier de la Police du Bâtiment

L’architecte Gustave Oberthür dessine en 1906 pour Israel Goldschmidt un bâtiment Art nouveau comprenant quatre étages de vente et un cinquième étage d’entrepôt sur toute la surface de la parcelle. Le permis est accordé en novembre en dérogeant aux prescriptions relatives à la hauteur maximale. L’entrepreneur Charles Urban démolit les anciens 1, 2 et 3, place Kleber début 1907. La réception finale a lieu en octobre 1907.


Elévations sur la place et vers la ruelle (1906, Gustave Oberthür – Plan du rez-de-chaussée – Terrain cédé à la Ville, 1906 (dossier de la Police du Bâtiment) – Photographie vers 1910 (v 1910 (AMS, cote 142 Z 481)

Partie sud-est de la place Kleber, vers 1906 et vers 1908 (cartes postales, collection B.N.U.)

L’architecte communal Ernest Zimmerlé transmet en mai 1913 au service d’architecture le projet d’extension (n° 4) et de transformations (n° 1-3) dans la propriété Goldschmidt sise 1-4, place Kleber. Israel Goldschmidt dépose une demande de permis de construire en novembre 1913. Le conservateur des monuments historiques Knauth approuve que les grandes arcades de chaque côté de l’oriel soient remplacées par des appuis horizontaux, les grandes fenêtres aux premier et deuxième étages interrompues par des piliers et certains ornements baroques supprimés. Le permis est accordé en décembre 1913 en dérogeant à certaines stipulations du règlement  le propriétaire doit acheter 0,60 mètre carré de terrain derrière l’alignement légal. L’architecte fait remarquer que le propriétaire a consenti un sacrifice exceptionnel d’un montant de 35 0000 marks pour refaire la façade qui s’intégrait mal à la place. Les travaux commencent en février 1914, le certificat de réception finale est délivré en décembre 1914.


Projets de façade, mai 1913 (dossier de la Police du Bâtiment)

Elévation, décembre 1913 – Dessin détaillé (Ernest Zimmerlé) – Plan de situation (cour et petit terrain acquis à l’avant), dossier de la Police du Bâtiment

Vues de détail (mars 2022) : pignon, oriel, troisième et quatrième étage à gauche, bas-relief

novembre 2021, juin 2022

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment avant 1913, à partir de 1913Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Antoine Füssel, armurier, et (1593) Agnès Rœmer – luthériens
1642 h Antoine Füssel, fondeur de pichets et triumvir à la Tour aux deniers, et (1642) Susanne Schad, d’abord (1628) femme du pasteur Nicolas Adolphi – luthériens
1661* h Henri Füssel, lieutenant, et (v. 1624) Elisabeth Stahl puis (1641) Marie Hoh, d’abord (1636) femme du tonnelier Sébastien Klein, remariée (1664) avec l’exempt Albert Schieler – luthériens
1665* h Antoine Füssel, fondeur de pichets, et (1650) Susanne Kolb, (1659) Marguerite Strintz puis (1683) Anne Barbe Storck, d’abord (1673) femme du diacre Daniel André Tromer – luthériens
1683

Jean Adam Schwab, fondeur d’étain, et (1678) Anne Marguerite Füssel – luthériens
1894 h Isaac Stierlin, fondeur d’étain, et (1694) Anne Marguerite Füssel, veuve de Jean Adam Schwab – luthériens
1707 v Christophe Bogner, coutelier, et (1703) Marie Elisabeth Klingel, (1734) Anne Eve Hetzel, d’abord (1694) femme du tanneur Laurent Trens – luthériens
1740 h Christophe Bogner, coutelier, et (1726) Catherine Dorothée Krieg – luthériens
1771 h Jean Frédéric Bogner, coutelier, et (1763) Anne Catherine Jund – luthériens
1801 h Jean Frédéric Bogner, coutelier, et (1806) Philippine Louise Beyckert
1832 v François Jacques Moritz, tailleur, et (1829) Aimable Joséphine Mornave
1873 v Chrétien Hoffmann, loueur de voitures, et (1841) Salomé Sophie Callenberger puis (1873) Marguerite Caroline Jæger
1890* v Israël dit Edouard Goldschmidt, et (v. 1880) Jenny Wollstein
1933* h Max Goldschmidt, G* Goldschmidt

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1704, 600 livres en 1740, 750 livres en 1760

(1765, Liste Blondel) IV 364, Christophe Bogner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bogner, 12 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 709, Moritz, François Jacques, tailleur – maison, sol – 0,79 are

Locations

1761, Jean Frédéric Bogner, cohéritier et futur propriétaire
1813, Jean Michel Rogissé, arquebusier, et Sara Griesbach
1839, Ferdinand Caron, employé de la ferme des jeux de Baden, et (1829) Madeleine Scherer
1877, société Maurice Werner
1878, société Byltinki (siège à Saint-Jean près de Sarrebruck)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 161-v
La maison à l’angle de la rue du Feu appartient au revendeur Philippe Brand qui règle 5 sols 4 deniers, à savoir un encorbellement (17 pieds 9 pouces de long, 3 pieds 9 pouces de saillie) et un étal (11 pieds ½ de long, 2 pieds de large)

idem f° 148
Uff dem Barfüeßer Platz am Eck deß feürgaëßlins hinder der Kürßner Stuben der grossen Stadelgassen Zugemessen
Philips Brandt der Gremp hatt gegen dem Barfüesser Platz vor seinem Hauß oben ein Vsstoß xvij schu ix Zoll lang, vnd iij schu ix Zoll herauß, Vnden ein Grempen Banck xi+ schu lang, Vnd ij schu breit, Bessert für das Niessen v ß iiij d

Le même règle 4 sols pour sa façade dans la rue du Feu, à savoir un encorbellement (31 pieds ½ de long, en saillie d’un côté de 3 pieds, de l’autre de 21 pouces) vers la place

Ane dem Barfüeßer Platz beim Bronnen in dem Feürgäßlin der Kürschner Stuben zu
Philips Brandt der Grempp hatt anfangs des Feürgäßlins der rechten seÿtten nach vor seinem hauß oben ein Vsstoß xxxi+ schuh lang, Vndt ane dem einen Ende iij schu herauß, vndt ane dem Andern Ende xxi Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iiij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Les préposés autorisent Christophe Bogner à ouvrir trois fenêtres à l’arrière de sa maison

(f° 225-v) Donnerstags den 7. Sept. – Idem [Johann Georg Zimmer] noîe Christoph Bogners des Meßerschmidts, welcher in Seinen überhäng hinten an Seiner behaußung vf dem baarfüßerplatz vf der seithen dreÿ fenster machen laßen will, bitt vmb deßen gnd. erlaubnus. Erk. Willfahret.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Les préposés autorisent Christophe Bogner à faire une corniche sous son toit comme son voisin et à agrandir les fenêtres de son encorbellement.

(f° 64) Dienstags den 21. Julÿ 1722. – Joh: Christoph Bogner pt° Bawens
Hannß Georg Zimmer, der Zimmermann, berichtet Mghhn daß Mr Johann Christoph Bogner, der Meßerschmidt, die leisten unter dem dach hinweg thun, und wie Sein Nachbar beim Rubenloch ein gesims oben vf die maur legen, auch die fenster in der außladung Größer machen laßen will, Erk. Ist vf des Herrn Werckmeisters abgelegte relation Bognern in Seinem begehren willfahrt.

1737, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Le coutelier Christophe Bogner demande l’autorisation de faire de nouvelles arcades sous son encorbellement, de réparer la paroi de l’encorbellement et d’y modifier les fenêtres, de remplacer le mur gauchi dans la ruelle par un nouveau vertical en empiétant de 5 pouces ½ sur le communal. Les préposés refusent parce qu’ils ne veulent plus tolérer les encorbellements.

(f° 96) Donnerstags den 9. Februarÿ 1741 – Seynd folgende Augenschein eingenommen worden
An Christoph Bogners des Meßerschmids Eckhauß an der Rubloch gäßel am Baarfüßer Platz, welcher umb erlaubnus Gebetten, ferner gegen dem Platz, Neüe Bögen under seinem Überhang Zumachen, die Wand an dem Überhang Zu renoviren und die fenster daran Zu ändern, Wie auch, weilen das Obere Gebäu sambt der Maur in dem Gäßel sich geschoben und 5 ½ Zoll Vorsteht, eine Neüe Maur senckelrecht auff zu führen, und Zu dem ende unten 5 ½ Zoll auf das Allmendt Herauß Zufahren.
Erkannt, weilen Man durchauß Keine Überhäng mehr gedulten will, als wird dem Imploranten Keine Änderung noch reparation gestattet, als wann er beede Überhäng fornen und in dem Gäßel hinweg Zuthun sich resolviren wird, worzu er aber sich nicht Verstehen wollen.

Il demande ensuite l’autorisation de reconstruire à la verticale de l’encorbellement (18 pieds de long, 3 pieds 3 pouces de saillie) dans l’alignement de la nouvelle maison de l’épicier Frédéric Ferber. Le cordeau tiré du bâtiment de Claude Wilhelm son voisin contiendrait un terrain de 2 pieds 2 pouces et de 4 pieds vers l’auberge au Cep de Vigne (au-delà de la ruelle). Le cordeau tiré du bâtiment Ferber jusqu’à la même auberge délimite un terrain qui fait d’un côté 8 pouces et de l’autre un pied. Les préposés acceptent à condition que le mur soit élevé à la verticale

(f° 120-v) Sambstags den 13. Ejusdem (Maÿ 1741) – Seind folgende Augenschein eingenommen worden
An Christoph Bogners des Meßerschmids Eckhauß an der Rublochgaß auf dem Baarfüßer Platz, welcher nochmahl wegen seines 18. schuhe Lang, und 3 schuhe 3 Zoll tieffen Überhang gebetten, jhme Zuerlauben, selbigen in der flucht Von H. Johann Friderich Färbers des Specierers Neüerbaute Hauß, Zuunterbauen, welchenfalls er nach gespannener schnur an Clade Wilhelms des sattlers hauß 2 schuhe 2 Zoll um den Eck gegen dem Würths hauß Zum Weinstock sonsten Rubenloch genant, 4 schuhe herauß Käme, demnach wurt auch die scheur Von H. Färbers Hauß an das Eck des Würths hauß Zum Weinstock gespannen, welches am Eck an Cladi Wilhelms Hauß 8 Zoll und am Eck der Rublochgaß 1 schuh getroffen,
Erkannt auf die Letzte maniere Willfahrt, mit Condition daß er auf solche weiß gerad auffbauen, und daß Übrige Vom Überhang hinweg Laßen solle, so er acceptirt.

(Les travaux ont trait à la maison dans la ruelle, apportée par sa deuxième femme)
(f° 154-v) Dienstags den 17. Octobris 1741 – Seÿnd Zuerst die Gestrigen tags eingenommener augenschein abgehandelt, und darüber Erkannt worden, wie beÿ jedem Zusehen
Christoph Bogner – Christoph Bogner der Meßerschmid bittet umb erlaubnus die schadhaffte und den einfall drohende Wand in dem Überhang seines Hindern Hauß im Rubloch Gäßel am Baarfüßer Platz Herauß Zunehmen und ein Neue darein Zumachen.
Erkannt wird jme Zwar erlaubt ein ander Wand einzuziehen, mit dem Beding jedoch daß der Überhang welcher dermahlen an einem end 2. schuhe 3. Zoll und am Andern end 3 schuhe 9 Zoll auf die gaß gehet durch gehends mehr nicht als 2. schuhe 3 Zoll heraußgehen mithin an einem ende umb 1 schuhe 6 Zoll abgeschnitten werden solle, so er mit danck angenommen.

Description de la maison

  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée l’atelier de coutelier sur 14 pieds faisant la longueur de la maison, à l’arrière le vestibule où se trouve le creuset, une cave sous solives, au premier étage un poêle, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, à l’arrière un petit poêle, cuisine et chambrette, sous le vieux comble trois chambres dont l’une est la chambre à soldats, le tout estimé à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
veuve Boegner
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 202 case 1

Moritz, François Jacques, à Strasbourg

N 709, maison, sol, place d’armes 1
Contenance : 0,79
Revenu total : 252,41 (252 et 0,41
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1047 case 1

Moritz, François Jacques
1875 Hoffmann Christian, Transportunternehmer
1890/91 Goldschmidt Israel gen. Eduard, Kaufmann und Ehefrau Jenny geb. Wollstein in Gütergemeinschaft
(ancien f° 795)

N 709, maison, sol, place Kleber 1
Contenance : 0,79
Revenu total : 252,41 (252 et 0,41
Folio de provenance : (202)
Folio de destination : Gb (sol, Weg 1047)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1908
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 19

N 909.p, sol
Contenance : 0,70
Folio de provenance : 1047
Année d’entrée : 1908

Cadastre allemand, registre 31 f° 384 case 2

Parcelle, section 60, n° 7 – autrefois N 709, 710, 711
Canton : Kleberplatz Hs. N° 1-3 – Karl-Roos-Platz – Place Kléber
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,16 / 2,06
Revenu : (10,75 / 10,36) 10.500 – 25.000
Remarques, 1910 K.V. – B. v. II. 1907. 4

(Propriétaire), compte 2277
Goldschmidt Israel u. Ehefrau
1911, Goldschmidt Israel Wittwe
1933, Goldschmidt Max, Goldschmidt G*
(1649)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes f° 158

1
Pr. – Bogner, Jean Frederic, Coutelier – Marechaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 1 2 3
Goldschmidt, Kleiderwarengesch. E 012
Eyer, Gesch.-Agent. 3
Steimle, Schneidermstr.4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 5)

Place Kleber 1-3 (dossier I, 1874-1946), aussi place Kleber n° 3 et ruelle des Incendiaires n° 2

(1-2, place Kleber) – Le propriétaire Hoffmann charge en 1878 les entrepreneurs Dietz et Dürr de modifier les deux devantures en déplaçant un pilier au 1-2, place Kleber puis en 1886 Paul Dürr d’agrandir les devantures et de poser un volet roulant en tôle ondulée (la façade au-dessus du premier étage est en pans de bois). Les mêmes aménagent des cabinets d’aisance en 1888 aux différents étages.
(1-3, place Kleber) – Le propriétaire Israël Goldschmidt en 1891 charge l’architecte-entrepreneur Paul Dürr 1) de remplacer les voûtes du sous-sol par de nouvelles en ciment, 2) de supprimer plusieurs cloisons intérieures au rez-de-chaussée en plaçant des piliers, 3) de continuer la devanture sur toute la façade vers la place, 4) d’agrandir les huit baies du premier étage.
Israël Goldschmidt (commerce de vêtements) propose en 1900 de céder un terrain pour réaliser l’alignement rue des Incendiaires avant de reconstruire le bâtiment. Les architectes Berninger et Krafft transmettent les dessins du nouveau bâtiment. La Ville renonce à élargir l’entrée de la ruelle des Incendiaires et acquiert 8,7 mètres carrés selon l’ancien alignement. Israel Goldschmidt fait agrandir en août 1900 huit fenêtres au deuxième étage (élévation de l’architecte Paul Dürr) et convertir en novembre une fenêtre en porte vers la ruelle.
L’architecte Gustave Oberthür dessine en 1906 pour Israel Goldschmidt un bâtiment comprenant quatre étages de vente et un cinquième étage d’entrepôt sur toute la surface de la parcelle. L’architecte municipal Nebelung convient que la façade s’intègre bien à la place mais qu’elle dépasse de sept mètres la hauteur maximale de vingt mètres. Le conservateur des monuments historiques n’a pas d’objection à faire contre la démolition des anciennes maisons. Le préfet demande que les bâtiments autour de la cour ne dépassent pas 5,20 mètres de haut. Le propriétaire devra céder à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement ruelle des Incendiaires. L’architecte municipal Nebelung modifie les conditions exposées en novembre précédent. Le triangle du pignon pourra par exception dépasser de moitié de la longueur du bâtiment. Le permis est accordé en novembre. Le calcul statique de la structure en béton est dû à Züblin et Compagnie.
L’entrepreneur Charles Urban démolit les anciens 1, 2 et 3, place Kleber début 1907. Les fondations sont en cours en février 1907, la dalle de béton au-dessus du premier étage est posée en avril, la réception finale a lieu en octobre 1907. Les ateliers de construction mécanique Charles Flohr installent un ascenseur.
Le commissaire de police déclare en janvier 1908 que le magasin Goldschmidt ne fait pas partie des grands magasins au sens de l’ordonnance de police du 7 avril 1900.
L’entrepreneur en bâtiment Charles Urban est autorisé en février 1914 à poser des matériaux et un échafaudage sur la voie publique
Israel Goldschmidt aménage en décembre 1914 un atelier pourvu de machines à coudre électriques au quatrième étage. Il modifie en 1915 les volets roulants. Un nouvel atelier de couture est installé sous les combles en 1922.
(2, ruelle des Incendiaires) – Le marchand de modes Ræuber est autorisé en février 1915 à aménager un atelier aux premier et deuxième étages pour confectionner des manteaux militaires. Isidore Heymann est autorisé en avril 1915 à aménager un atelier dans le bâtiment arrière Goldschmidt pour une commande urgente de l’armée.
Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise en 1946 les sieurs Goldschmidt (magasin de confection) à entreprendre des travaux conservatoires (portes et fenêtres).

Sommaire
  • 1878 – Les entrepreneurs Dietz et Dürr (2, rue du Jeu-de-Paume) demandent au nom du propriétaire Hoffmann (1-2, place Kleber) l’autorisation de déplacer le deuxième pilier en pierre vers la ruelle et de modifier les deux devantures. Rapport de l’agent-voyer Birckicht, la maison est alignée
  • 1883 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Goetz demande au nom du locataire Bitinski l’autorisation de faire une prise au 1, place Kleber – Autorisation
  • 1884 – Les fils Marx demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à leur magasin sis 4, rue des Grandes-Arcades et à leur futur magasin 3, place Kleber – Autorisation, place Kleber – L’enseigne est posée
  • 1885 – Courrier du commissaire de police. Les sieurs Goldschmidt (1-2, place Kleber), Lippmann (27, rue de la Haute-Montée), Hirtzel (1, rue de la Mésange) et Lœwenthal (13, rue de la Haute-Montée) demandent l’autorisation de poser des étaux de vêtements sur la voie publique. Le maire répond à la direction de l’octroi qu’il n’a pas d’objection à faire.
  • 1886 – L’entrepreneur Paul Dürr (17, rue des Bouchers) demande au nom du propriétaire Ch. Hoffmann de remplacer les vitres des devantures et de poser un volet roulant en tôle ondulée au 1-2, place Kleber. Le volet s’enroulera dans un caisson en bois. Les colonnes en fer de la devanture gauche seront remplacés par des piliers en fer. La façade au-dessus du premier étage est en pans de bois. – Autorisation d’agrandir les devantures et de poser un volet roulant, conditions concernant les piliers – Travaux terminés, septembre 1886. La corniche au-dessus des volets fait une saillie de 38 centimètres, ce qui est admissible d’après le nouveau règlement de voirie – Dessin sur calque – Droits réglés pour 1) un pilier modifié, 2) les devantures, 3) une corniche au-dessus de la devanture
  • 1888 – L’entrepreneur Paul Dürr (17, rue des Bouchers) demande au nom du propriétaire Ch. Hoffmann d’aménager des cabinets d’aisance au 1-2, place Kleber. – Autorisation – Travaux terminés au rez-de-chaussée en mars, au premier étage en juillet, aux troisième et quatrième étages en septembre – Dessin sur calque
  • 1891 – L’architecte-entrepreneur Paul Dürr demande au nom du propriétaire I. Goldschmidt (1, 2, et 3, place Kleber) de 1) remplacer les voûtes du sous-sol par de nouvelles en ciment qui reposent sur une poutre, 2) supprimer plusieurs cloisons intérieures au rez-de-chaussée en plaçant des piliers reposant sur des poutres, 3) continuer la devanture sur toute la façade vers la place, 4) agrandir les huit baies du premier étage. – Autorisation, croquis en marge (coupe, mur porteur, calcul statique)
    1891 (février) – Le maire demande à Paul Dürr de renforcer des piliers – Travaux terminés, août 1891. On ne constate ni fissures ni affaissement, octobre 1891. Le dossier est classé.
  • 1891 – L’entrepreneur Matter demande l’autorisation de ravaler la façade Goldschmidt place Kleber et ruelle des Incendiaires – Autorisation – Travaux terminés, août
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Goldschmidt a posé sans autorisation deux lampes – Demande – Autorisation
  • 1900 (mars) – I. Goldschmidt souhaite céder un terrain pour réaliser l’alignement rue des Incendiaires d’après le plan joint, avant de reconstruire sa maison
    Dossier (annotation du 21 septembre 1900, l’acte a été trouvé parmi ceux de Joseph Schmidt chemin de la Ganzau au Neuhof)
    1900 (juin) – Les architectes Berninger et Krafft transmettent au maire les dessins du nouveau bâtiment que J. Goldschmidt veut construire 1-3, place Kleber
    1900 (juillet) – La Police du Bâtiment demande de revoir les dessins en prenant en compte ses remarques (piliers de la façade, devantures des locaux commerciaux aux étages)
    Le service d’architecture demande s’il faudrait porter la largeur de la ruelle des Incendiaires à cinq mètres. L’achat d’une parcelle pour porter à 5,20 mètres la largeur à l’arrière de la rue alors que son entrée n’a que 3,20 semble peu pertinent. L’inspecteur Nebelung renonce à modifier l’alignement du 11 mars 1854. La Ville acquiert 8,7 mètres carrés. – Plan du terrain qu’acquiert la Ville (section N, parcelle 709, place Kleber1, 2, et 3, propriétaire Israel Goldschmidt, commerce de vêtements
  • 1900 (août) – Israel Goldschmidt demande l’autorisation 1) d’agrandir huit fenêtres au deuxième étage, 2) de poser un nouveau crépi et de la décorer place Kleber et ruelle des Incendiaires sur les quatre premiers mètres, 3) de ravaler le reste de la façade vers la ruelle – Autorisation d’agrandir les fenêtres et de ravaler la façade – Travaux terminés, octobre – Dessin (élévation) de l’architecte Paul Dürr
    1900 (août) – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
    1900 (novembre) – Israel Goldschmidt demande l’autorisation de convertir une fenêtre en porte vers la ruelle – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, décembre
  • 1902 – L’entrepreneur Auguste Schuler demande l’autorisation de poser deux enseignes sur verre (Confection pour hommes I. Goldschmidt, Confection pour dames I. Goldschmidt – I. Goldschmidt Herren Confection, I. Goldschmidt Damen Confection – Autorisation. La saillie fait 1,25 au lieu des 0,90 mètre autorisés. Les enseignes sont réglementaires après modification.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Goldschmidt a posé sans autorisation deux lampes – Demande de poser trois lampes au deuxième étage – Autorisation
    La Police du Bâtiment constate que les enseignes perpendiculaires sur verre autorisés ont une saillie de 1,15 mètre au lieu de 0,90 comme le porte l’autorisation – Elles sont modifiées, février
  • 1904 (août) – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1907 – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser des enseignes perpendiculaires et des lampes électriques
  • 1907 (janvier) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. L’entrepreneur Charles Urban (à Illkirch) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour démolir la maison Goldschmidt sise 1-3 place Kleber. Il n’y a pas de passage provisoire ni de toit protecteur. Ils sont installés – Prolongation, mars 1907 – Prolongation pour construire le nouveau bâtiment, mai 1907
    1907 (avril) – Les frères Hauser demandent l’autorisation d’occuper la voie publique pour construire le nouveau bâtiment – Prolongation, mai
  • 1906 (août) – L’architecte G. Oberthür (27, rue des Serruriers) transmet au nom d’I. Goldschmidt l’avant-projet de remplacer le vieux bâtiment en pan de bois par un nouveau bâtiment comprenant quatre étages de vente et un cinquième étage d’entrepôt sur toute la surface de la parcelle – Plans de chaque niveau (août 1906)
    Le maire répond que le règlement exige que la cour ait au moins un huitième de la surface de la parcelle.
    1906 (octobre) – Suite à une nouvelle demande, l’architecte municipal Nebelung répond qu’une exception au règlement de voirie constituerait un précédent fâcheux. Il convient que la façade s’intègre bien à la place mais qu’elle dépasse de sept mètres la hauteur maximale de 20 mètres. Le maire fait remarquer que le projet améliore beaucoup l’état actuel.
    L’architecte transmet de nouveaux plans
    Le conservateur des monuments historiques n’a pas d’objection à faire contre la démolition des anciennes maisons mais souhaite que la Ville arrive à des arrangements comme aux 47-49 Grandes Arcades ou place du Temple-Neuf.
    Dossier ouvert suite à un courrier du préfet. Les bâtiments autour de la cour ne devront pas dépasser 5,20 mètres
    1906 (novembre) – La Police du Bâtiment transmet à l’architecte les conditions que devra respecter la construction. Le propriétaire devra céder à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement ruelle des Incendiaires.
    L’architecte municipal Nebelung modifie les conditions exposées le 2 novembre précédent. Le triangle du pignon pourra par exception dépasser la moitié de la longueur du bâtiment.
    1906 (21 novembre) – I. Goldschmidt et l’architecte G. Oberthür sont autorisés à construire un bâtiment de trois étages à usage commercial, le propriétaire devra céder le terrain qui sépasse de l’alignement ruelle des Incendiaires, les bâtiments autour de la cour ne deront pas dépasser 5,20 mètres. Extrait du plan cadastral. Plan du terrain à céder – Elévations place Kleber et ruelle des Incendiaires – Droits payés pour une maison à trois étages sur une longueur de 29,62 mètres place Kleber et ruelle des Incendiaires, à 3,20 marks le mètre, et sur un bâtiment à simple rez-de-chaussée sur une longueur de 6,10 mètres à 0,80 marks le mètre
    1906 (décembre) – L’architecte G. Oberthür transmet les plans des canalisations. Le maire répond que les cabinets d’aisance ne satisfont pas aux prescriptions.
    La Division V demande si le propriétaire consent à ne pas toucher de dédommagement pour la modification de l’alignement. I. Goldschmidt n’a pas d’objection à faire.
    L’entrepreneur Charles Urban (à Illkirch) demande l’autorisation de démolir les anciens bâtiments début janvier.
  • 1907 (janvier) – La démolition met à nu le pignon du voisin dans la ruelle des Incendiares (n° 4, propriétaire A. Michel, lithographe, 30 rue de l’Ail). Le pignon doit être remis en état mais comme le bâtiment dépasse de l’alignement il devra être reculé. L’architecte d’A. Michel, F. Illinger, soulève des objections réglementaires
    Le maire informe I. Goldschmidt que la Commission a refusé de modifier l’alignement rue des Incendiaires.
    1907 (février) – Le pignon du voisin a été étayé. Les fondations et les murs du sous-sol sont en cours
    Calcul statique de la structure en béton par Ed. Züblin et Compagnie (12, rue Kuhn), daté du 27 novembre 1906 (20 pages). L’architecte doit prouver que les piliers supportent la toiture qui a été modifiée. Le propriétaire devra faire à ses frais des essais de charge.
    1907 (mars) – La Police du Bâtiment remarque que le sous-sol s’étend sous le trottoir dans la ruelle des Incendiaires
    1904 (avril) – La dalle de béton au-dessus du premier étage est en cours. Le soubassement dépasse de 5 centimètres l’alignement légal dans la ruelle (sauf sur 25 centimètres où il excède 5 centimètres) et de 10 centimètres au lieu des 25 centimètres admissibles vers la place (dessin).
    1907 (mai) – G. Oberthür objecte que le soubassement est en granit du Harz – Le maire accorde le dépassement.
    Compte rendu de vérification de la charge
    G. Oberthür demande la réception du gros œuvre et l’autorisation de poser le plâtre à l’intérieur en arguant qu’une construction en béton sèche très vite et qu’elle ne sera pas habitée. – Le certificat de réception ne peut être délivré puisque la toiture n’est pas entièrement terminée. La Police du Bâtiment autorise les travaux de plâtrage à l’intérieur. Les menuisiers travaillent, août 1907.
    1907 (octobre) – La réception finale donne lieu à quelques remarques de détail. Lec locaux devront satisfaire aux prescriptions du 7 avril 1900 si le commissaire de police les classe parmi les grands magasins.
    Le service d’architecture déclare que les canalisations sont réglementaires
    1908 (janvier) – Le commissaire de police déclare que le magasin Goldschmidt ne fait pas partie des grands magasins au sens de l’ordonnance de police du 7 avril 1900.
    Le certificat de réception finale est délivré.
  • 1907 (janvier) – L’entrepreneur Urban d’Illkirch démolit les anciennes maisons sans avoir posé les protection réglementaires. La clôture dans la ruelle devra laisser un passage de 1,50 mètre de large – Les bâtiments sont démolis, 30 janvier.
  • 1907 (avril) – Rodolphe Engelmann transmet au nom des ateliers de construction mécanique Charles Flohr un dossier pour installer un ascenseur – Autorisation, mai 1907. – Dessin – Calcul des charges – Description
    1907 (octobre) – L’entrepreneur en asphalte A. Nicot (17, place Saint-Etienne) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour des travaux municipaux.
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate d’Israel Goldschmidt a posé huit lampes électriques sans autorisation – Demande – Autorisation
    1908 – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
  • 1912 – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser trois vitrines – Autorisation – Les vitrines d’une saillie supérieure à 16 centimètres sont posées – Dessin – Une quatrième vitrine à l’angle de la ruelle doit être supprimée parce que la ruelle est trop étroite. – Elle est autorisée après constat qu’elle ne dépasse le soubassement que de 2 centimètres ½. – Dessin
  • 1914 (mars) – L’entreprise Chauffage central Kæuffler et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne publicitaire – Accord
    Adolphe Schaub (ateliers de construction mécanique à Bischheim) demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire en tôle sur le nouveau bâtiment Goldschmid – Accord
    I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser un panneau sur l’échafaudage du bâtiment qu’il fait construire (Extension I. Goldschmidt, Strasbourg, Ouverture en septembre 1914) – Accord
    1914 (février) – L’entrepreneur en bâtiment Charles Urban demande l’autorisation de poser des matériaux et un échafaudage sur la voie publique – Accord – Prolongations – Autorisation, juillet – Autre autorisation devant l’ancien bâtiment (n° 1)
    1914 (juin) – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser une enseigne (Confection pour hommes, dames et fillettes, réductions importantes, Entrée.
    Emile Rhein demande l’autorisation de poser une inscription Bureau de poste annexe, téléphones – Accord. L’inscription est retirée, mars 1915
    1914 (décembre) – I. Goldschmidt demande l’autorisation d’installer des machines à coudre électriques au quatrième étage – Autorisation – Prescriptions à respecter
    1916 – I. Goldschmidt déclare qu’il a supprimé 4 vitrines et huit lampes électriques
  • 1915 – Rapport d’incendie dans un atelier (bâtiment arrière) – La Police du Bâtiment n’a pas de remarque à faire
  • 1915 (avril) – La Police du Bâtiment constate que les devantures métalliques du magasin de confection Goldschmidt ont été transformées. On a posé sans autorisation trois nouveaux volets roulants. – Demande par l’architecte E. Zimmerlé (4, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) – Autorisation, les volets ont respectivement une longueur de 5,65, 5,65 et 6,45 mètres.
  • Commission des logements militaires (1915). Rien à signaler
  • 1922 – I. Goldschmidt demande l’autorisation d’aménager deux ateliers de tailleur sous les combles (1-4, place Kleber) – Autorisation – Dessin
    L’entreprise Charles Urban demande la réception finale qui a lieu sans soulever d’objection.
Sommaire (rue des Incendiaires)
  • 1874 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Seeger, locataire de Hoffmann, l’autorisation de faire une prise pour environ 2 becs au 2, rue des Incendiaires
  • 1888 – Le maire constate que l’entrepreneur Dürr fait des travaux sans autorisation au 2, rue des Incendiaires, propriété de l’entrepreneur de transport Hoffmann
    L’entrepreneur P. Dürr demande l’autorisation de réparer le crépi au 2, rue des Incendiaires – Autorisation – La façade sera repeinte l’année suivante – Travaux terminés en avril 1889.
  • 1915 (février) – Le marchand de modes Ræuber (4, place Kleber) demande l’autorisation d’aménager un atelier pour confectionner des manteaux militaires en fourrure au 2, rue des Incendiaires – Autorisation d’aménager un atelier aux premier et deuxième étages – Description – Plan – L’atelier n’existe plus
    1915 (avril) – Isidore Heymann (fabrique mécanique de vêtements, 34, rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation d’aménager un atelier dans le bâtiment arrière Goldschmidt pour une commande urgente de l’armée – Description des machines – Autorisation
  • 1941 – La Police du Bâtiment constate que la grille du puits de la cave sur le trottoir est endommagée. Elle écrit à la société immobilière Carp qui renvoie à la société Waibel
  • 1945 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les sieurs Goldschmidt (magasin de confection) à entreprendre des travaux conservatoires.
    1946 – Les portes et fenêtres sont réparées

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 8)

Place Kleber 4 (1880-1942), ci-dessous, relevé du dossier à partir de 1913, extension et transformation du magasin Goldschmidt

(1-4, place Kleber) – L’architecte communal Zimmerlé transmet en mai 1913 au service d’architecture le projet d’extension et de transformations dans la propriété Goldschmidt. La partie orientale de la parcelle est 15 centimètres à l’arrière de l’alignement. L’adjoint Emmerich fait des remarques et transmet le dossier à l’architecte municipal Frédéric Beblo et à l’architecte de l’Œuvre Notre Dame Jean Knauth, aussi conservateur des monuments historiques.
Israel Goldschmidt dépose une demande de permis de construire en novembre 1913. Knauth fait remarquer que les grandes arcades de chaque côté de l’oriel sont remplacées par des appuis horizontaux, les grandes fenêtres aux premier et deuxième étages interrompues par des piliers, certains ornements baroques « boursouflés » supprimés, ce qui intègre mieux le bâtiment parmi les autres de la place. Le permis est accordé en décembre 1913 en dérogeant à certaines stipulations du règlement (dimensions de la cour). Le propriétaire doit acheter 0,60 mètre carré de terrain. Le terrassement commence en février 1914, les combles sont terminés en mai. L’architecte fait remarquer que le propriétaire a consenti un sacrifice exceptionnel d’un montant de 35 0000 marks pour refaire la façade qui s’intégrait mal à la place. Un nouveau permis est accordé en juin 1914 pour poser trois nouvelles poutres de plancher aux 1-3 de la place. Le certificat de réception finale est délivré en décembre 1914. Les ateliers de constructions mécaniques Adolphe Staub installent un ascenseur en 1914
Israel Goldschmidt rouvre son atelier de tailleur au quatrième étage en 1917.
Le magasin de confection Waibel est autorisé en 1941 et en 1942 à faire peindre des inscriptions sur l’ancien magasin Goldschmidt.

Sommaire
  • 1914 (février) – Adolphe Staub (ateliers de constructions mécaniques, à Bischheim) demande au nom d’ I. Goldschmidt l’autorisation d’installer un ascenseur dans le bâtiment qu’il transforme 1-3, place Kleber – Autorisation – Descriptions de l’ascenseur (pour sept personnes ou 525 kg, dessert par l’extérieur les six niveaux), dessin – La Police du Bâtiment délivre le certificat de réception finale en avril 1914 avec une remarque sur le treillis métallique de la cage.
  • 1913 (mai) – L’architecte Zimmerlé (architecte municipal, Artilleriewallstrasse, rue militaire de l’Artillerie, aujourd’hui rue Paul-Reiss) transmet au service d’architecture le projet d’extension et de transformations dans la propriété Goldschmidt. – Dessins de deux projets (avec et sans le fronton existant)
    Remarques de l’adjoint Emmerich qui transmet le dossier à l’architecte municipal Beblo et à l’architecte de l’Œuvre Notre Dame Knauth.
    Note du maire Back à l’adjoint Emmerich. Le projet soumis par l’architecte Zimmerlé améliore le bâtiment Goldschmidt puisque la hauteur et la taille des fenêtres seront réduites. – Remarques de l’adjoint Emmerich
    1913 (novembre) – Le commerçant Goldschmidt dépose une demande de permis de construire aux 1, 2, 3 et 4, place Kleber sous la direction de l’architecte E. Zimmerlé (4, nouveau Marché aux Poissons), 20 dessins joints. Le propriétaire de la maison n° 4 est A. Michel. La partie orientale de la parcelle est 15 centimètres à l’arrière de l’alignement
    E. Zimmerle transmet le 5 novembre les plans à la mairie en demandant de les communiquer à la Commission des Beaux-Arts. Il accuse le 17 novembre réception d’un jeu de plans.
    Remarques du conservateur des monuments historiques Knauth qui n’a pas d’objection contre le nouveau projet, d’autant moins que le pignon est notablement modifié (les grandes arcades de chaque côté de l’oriel sont remplacées par des appuis horizontaux, les grandes fenêtres aux premier et deuxième étages sont interrompues par des piliers, ce qui intègre mieux le bâtiment aux autres de la place, certains ornements baroques  » boursouflés  » (schwulstig) sont supprimés
    1913 (décembre) – L’architecte Zimmerlé transmet une série de plans modifiés
    La cour n’a pas les dimensions réglementaires et les bureaux sont trop proches de la cage d’escalier mais comme les transformations du bâtiment existant amélioreront l’aspect de la place,le permis peut être accordé à titre exceptionnel. Le propriétaire devra acquérir 60 centimètres carrés de terrain entre la parcelle et l’alignement
    1913 (décembre) – I. Goldschmidt écrit à l’adjoint Emmerich qu’il souhaite commencer les travaux en janvier, sans quoi il sera obligé de les reporter d’un an.
    1913 (décembre) – I. Goldschmidt et l’architecte E. Zimmerlé sont autorisés à construire un bâtiment commercial sur la parcelle du n° 4 et à transformer la façade des numéros 1, 2 et 3. Le propriétaire doit acheter 0,60 mètre carré de terrain. Une dérogation quant à la surface de la cour et la distance entre les bureaux et la cage d’escalier est accordée puisque les locaux ne sont pas destinés à l’habitation et que le propriétaire prévoit d’agrandir la cour du bâtiment voisin sis 4, ruelle des Incendiaires. – Plan de situation
  • Suivi des travaux. Le terrassement pour les fondations est en cours (2 février 1914). La cage d’escalier et les murs en béton armé du sous-sol sont en cours (18 février). La dalle dé bétion recouvre le sous-sol (6 mars), le premier étage (25 mars). Le troisième étage est en cours (8 avril), le quatrième étage (24 avril). Les combles sont terminés (8 mai).
    1914 (mai) La réception du gros œuvre donne lieu à quatre remarques (mur coupe-feu au rez-de-chaussée, porte vers l’entrepôt, escalier principal du bâtiment transformé, la cour doit être libre pour permettre le passage, pièces proches de l’ancienne cage d’escalier)
    L’architecte demande l’autorisation de commencer les travaux de plâtrage. Il fait remarquer que le propriétaire a consenti un sacrifice exceptionnel (ganz ausserordentliches Opfer, 35 000 marks) pour refaire la façade qui s’intégrait mal à la place et attend quelques compensations.
    Le maire transmet les observations suite à la réception du gros œuvre et accorde la permission de commencer le plâtrage.
    L’architecte transmet les plans modifiés du bâtiment arrière Goldschmidt-Michel
  • 1914 (juin) – I. Goldschmidt et l’architecte E. Zimmerlé sont autorisés à transformer le bâtiment arrière, sis place Kleber n° 1, 2 et 3 à l’angle de la ruelle des Incendiaires, en avant de l’alignement légal mais les travaux se limitent à poser trois nouvelles poutres de plancher
    Calcul statique et complément
    L’architecte Zimmerlé fait remarquer qu’il est difficile de renforcer le mur vers le voisin. Le bâtiment du voisin est habité et un renforcement du côté Goldschmidt est techniquement difficile. Le maire accorde une dispense à l’article 11 de l’autorisation délivée le 13 juin 1914. L’architecte Zimmerlé déclare avoir toujours pris en compte les intentions de la Police du Bâtiment et ne pas avoir soupçonné que le mur en question était beaucoup moins épais aux étages qu’au rez-de-chaussée
    1914 (septembre) – La réception finale donne lieu à deux objections (portes au rez-de-chaussée vers l’entrepôt, certificat de ramoneur) – Le ramoneur Joseph Hotzelt délivre un certificat – Les portes ont un système de fermeture automatique – Le certificat de réception finale est délivré, décembre 1914.
  • 1917 (janvier) – I. Goldschmidt déclare avoir rouvert son atelier de tailleur au quatrième étage pour confectionner des vêtements militaires, sans installation électrique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation d’aménager un atelier à installation électrique au 1-4, place Kleber
  • 1925 – Le préfet fait une enquête sur le nombre de personnes dans les magasins Goldschmidt (employé, visiteurs) après avoir appris que l’habitude de fumer augmentait le risque d’incendie. La Police du Bâtiment répond que de son point de vue les prescriptions sont appliquées dans le magasin Goldschmidt.
  • 1941 – Le magasin de confection Waibel demande l’autorisation de faire peindre par l’entreprise Ott une inscription sur l’ancien magasin Goldschmidt – Maquette de l’inscription à peindre sur la pierre – La Police du Bâtiment donne son accord.
    Waibel demande des plans à transmetre au bureau de protection anti-aérienne. Son représentant pourra faire des copies.
    1942 – C. Kuhn (enseignes, aménagement de magasins, à Schiltigheim) demande au nom de la société Waibel l’autorisation de faire des inscriptions sur les devantures sises 1-4 place Karl-Roos – Dessin – Accord

Relevé d’actes

La maison apparient au début du XVII° siècle à l’armurier Antoine Füssel qui épouse en 1593 Agnès fille du pelletier Christophe Rœmer.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31-v n° 3)
1593. Anthoni Fießle der plattner, J. Agnes H. Christoffel Römers Verlasne tochter. 22. Januarÿ (i 34)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 35, n° 1) 1593. Anthonÿ Fußle der plattner, cit. Agnes Christoffel Romers des Kürßners nachgelaßene tochter. Eingesegnet Zum alten S Peter (i 20)

Agnès Rœmer veuve d’Antoine Füssel et le tuteur de ses enfants hypothèquent la maison à l’angle de la rue du Feu au profit du vitrier Jean Henri Geiger

1608 (vt spâ [xxvj. tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 42-v
(Inchoat. in Protho. fol: 52.) Erschienen Agneß Riemerin weÿlandt Anthonius Füßells des Plattners burgers Zu Straßburg selig. Witwe mit beÿstandt Jacob Schlachtman Schuomachers burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts vnd Niclauß Grüninger burgers Alhie Als geordneten vormünders Ihr Agneß Khindern
hatt bekhandt vnnd Inn gegenwertig kheit hannß Heinrich Geÿgers des Glaßers burgers Zu Straßburg Offentlich verÿehenn d. sie denselbig. schuldig sige 100 guldin Straßburger Werung
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß hoffestatt vnd hinderheüßlin Inn der [St.] Straßburg Am Barfüeßer Platz geleg. einsit ein Eckhauß Am feürgäßlin, Andersit nebent Hanß Stichen dem Plattner Hinden vff herrn hannß Berinheim selig. Erben stoßend
(vide In Reg: 1609. fol : 411.)

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1609 (ut spâ [vij. Augusti]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 411
(Inchoat. in Protho. fol: 336.) Erschienen Agneß Riemerin Weÿlandt Anthoni Füßells des Plättners burgers Zu Straßburg seligen Witwe, Mit beÿstandt Jacob Schlachtman des Schuomachers burgers Zu Straßburg Ihres geschwornenn Vogts Ouch Niclauß Geÿningers burgers Alhie Ihrer Agneß Khindern Vormünders
Hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Heinrich Geÿgers des Glaßers burgers Zu Straßburg – schuldig sige 100 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß, hoffestatt vnd hinderheüßlin Inn der Statt Straßburg Am Baarfüßer Blatz gelegen einsit ein Eckhauß Am feürgäßlin Andersit nebent hannß Stehenn dem Plattner hind. vff herrn hannß Beinheim selig. erb. stoßend
(vide In Reg. 1608. fol: 42. cassaturam)

Lieutenant au service du capitaine Haas, Henri Füssel et sa sœur Véronique Füssel, femme de Sébastien Bernhard, cèdent chacun un tiers de la maison à leur cohéritier Antoine Füssel, triumvir à la Tour aux deniers

1642 (19. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 626
(Prot. fol. 216) Erschienen H Henrich Füeßel der Statt Straßburg bestellter Leutenant under H Capitain Haasen für sich selbsten und Fraw Veronica Füeßelin sein Schwester H Sebastian Bernhards E.E. groß. Rhats alt. Beÿsitzers eheliche haußfraw auch für sich selbsten, mit beÿstand deroselben ersternanndts Ehevogts
H Anthoni Füeßeln verordnet. dreÿern besagter Statt Straßburg Pfenningthurns
Zwen tritte theil, Ihnen verkäuffern gebührend ahne hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen vff dem Parfüßer Platz alhie einseit ist ein Eckh am fewr oder brenngäßel genannt, anderseit neben H Stephan Stich deß Notarÿ seel. Erben, hind. vff Daniel Schneid. den Statt Kieffer stoßend gelegen, so freÿ ledig und eig. daran dem Käuffern der übrige ein tritte theil zuvor zuständig – umb 563 gulden

Fondeur de pichets et triumvir à la Tour aux deniers, Antoine Füssel épouse en 1642 Susanne, veuve de Nicolas Adolphi, pasteur à Zutzendorf
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 18)
1642. Dominica XXIV Trinitatis 20. Novembr. H. Anthonius Füssel, der Kandten gießer Vnnd dreyer Auff dem hießigen Pfenningthurn Anthonÿ Füssel, des burgers Vnndt plattners nachg. Sohn, Vnndt Fr. Susanna H M. Nicolai Adolphi pfarrer Zu Zutzendorff nachgel. Wittib. Copul. d. 29. Novemb. Ruprechtsaw (i 24)

Ancien pasteur à Zutzendorf, Nicolas Adolphi épouse en 1628 Susanne, fille du cordonnier Jean Schad.
Mariage, cathédrale (luth. p. 259)
1628. Dominica 10. Trin. 17. Aug. H. Mag. Nicolaus Adolphi gewesener pfarrer zu Zutzendorf vnd J Susanna Hans Schaden des schuhmachers n. tochter eingesegnet in der Rupertsaw montag 8. 7.br)

Veuve de l’assesseur des Quinze Antoine Füssel, Susanne Schad meurt en avril 1660 en délaissant pour héritiers testamentaires son frère et sa sœur. Le veuf a institué par le même testament son frère Henri et sa sœur Véronique pour héritiers. L’inventaire est dressé rue du Dôme dans la maison de François Reisseissen. La maison propre au mari est revevue à ses héritiers, la veuve ayant été dédommagée de l’usufruit viager qu’elle avait à y prétendre. L’actif de la succession s’élève à 413 livres, le passif à 7 livres.

1660 (14.5.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 2
Inventarium Vndt Beschreibung Aller Vnndt Jeeder Haab, Nahrung Vnndt Güettere ligender Vnndt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿlandt die Viel Ehren vndt Tugendreiche Fraw Susanna Schadin, weÿl. des Edlen, Ehrenvesten Fromb, Fürsichtigen vndt Wohlweisen Herrn Anthoni Füeßels, des beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen wohlverordneten Beÿsitzers alhier seel. hinderlaßen Fr. Wittiben seel. nachdem dieselbe Sontags den 29.ten Aprilis des lauffenden 1660.ten Jahrs aus dießem Zeilichen Jamerthal abgeschieden verlaßen, Welche auf beschehen fleiß vndt freundlichen ansuchen erfordern vnd begehren 1. des Ehrsamen Mr Niclauß Schaden Schuomacher vndt Burgers Zue Kolbßheim mit Zuziehung des Ehrenvesten Fürsichtig vndt Weißen Herrn H. Theobaldt Olters Silberarbeiters vndt E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen Beÿsitzers vnd auß deßelben Mittel in nemmen seiner Zu dießem Geschäfft erbettenen Herrens, Vndt dann 2. der Erhen vndt Tugendsammen Fr. Ursula Burgerin weÿl. Herrn Melchior Krämers geweßenen Burgers vnd Krämers alhie seel. hinderbliebenen Wittiben mit beÿstandt des Ehrengeachten Herrn Christoph Seÿtzen, Wurtz Krämers vnd auch burgers alhie ihres geschwornen Vogtsn beeder der Verstorbenen Frawen seel. per Testamentum nuncupativum eingesetzte Erben, In beÿsein des auch Edlen, Ehrenvesten, Fromb, Fürsichtigen vndt Wohlweisen Herrn Isaac Fausten des Geheimen Regiments der Herren Fünff Zehen alhie Wohlbestellten Beÿsitzers der Abgeleibten fr. Fünffzehnerin seel. geweßenen Herren Curatoris, Inventirt durch Jfr Catharinam Schadin obgemelten Niclauß Schaden eheliche Tochter welche beÿ Siben Jahren hero beÿ der frawen seel. geweßen (…) So beschehen In der Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Montags den 14. Maÿ A° 1660.

Copia Testamenti nuncupativi – 1683. vff Sambstag d. 30. Aprilis Zwisch 8. v. 9. Uhren (…) persönlich kommen und erschienen seindt d . Ehrenvest, fromb, fürsichtig v Weiß H Anthoni Füeßel XV.er des Geheimen regiments alhie Zu Straßburg Vndt beneb Ihme die Viel Ehren: v Tugendreiche Fr. Susanna Schadin beede Ehegemächt v. burg. Alhie Zu Straßburg, Gesund gehend vnd stehend. Leiber (…) Zum 15. seinem Bruder Heinrich Füeßeln d. Statt Leutenant von seinem halben theil erblich anfallen würd, seinen in mittlern Ehe mit weÿl. Maria Hohin ehelich erzeugt vndt hind.laßenen 5. Kinder (…) weilen deßen In Erster Ehe erzeugte Eltere Kindern von Ihme H Testatore Vor dieß. Ihren halb geschwisterd. Viel beneficia empfang. und genoß.
Zum 18.ten demnach In All v Jed Testament die benennung d. Erben d. fundament v hauptstückh ist, ohne welches auch kein Testament bestand hab kan, d.ohalb so will offtehrengedacht H Anthonius Füeßel d. Testator, Zu seinen rechtmäsig. vngezweiffelt. Erb ernant v eingesetzt hab. Erstlich H. Heinrich Füeßeln, d. Statt Straßb. Leütenant, sein bruder, Zu einem halb. theil (…) In den and.n halb. theil ab will d Testator Fr. Veronicam Bernhardin gebohrne Füeßelin, Weÿl. des Ehrenvest, fürsichtig v Weiß H Sebastian Bernhardts geweßenen Kupferschmidt v. E. E. Großen Raths Alhie Zu Straßb. hind.laß. Wittib seine Geliebte Schwester (…)
Sie Fr. Susanna Schadin, die Testierin ab. will Zu Ihren Rechtmäßig. v. ohngewerifflett Erb ernant hab. Erstlich Nicolaum Schaden, Burg. Zu Kolbßh. Ihren brud. in einen Völlig. halb theil, In d. Übrig halb theil aber Ursulam Burgerin, Melchior Krämern des Krämers v burg. alhie Zu Straßb. haußfr. Ihre Baaß (…) Christoph Schübler

In einer Behaußung In der Statt Straßburg In der Münstergaßen gelegen, so Herrn Francisco Reißeißen E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen Beÿsitzern eügenthümlich Zuständig ist befunden worden wie Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Stub Cammer, In d. Wohnstuben, Im Haußöhren
Abzug Zu dießes Inventarium gehörig, Sa. Hausraths 104, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Guldenen Ring 9, Sa. Baarschafft 153, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Schulden 8, Summa summarum 413 lb – Schulden 7 lb, Nach deren Abzug 406 lb
Conclusio, 406, So dann daß Jenige Waß die Frau Fünffzehnerin seel. von Weÿl. H XV.ner Anthoni Füeßeln Ihrem Eheherrn seel. ad dies vitæ Zum Wÿdemb Genoßen 737, Zusammen gelegt 1143 lb
Wÿdembs Verfangenschaft (…) Weiter lauth angeregter Eheberedung hatt der H. Fünffzehner seel. ihro seine bewohnende Behaußung od. ahne statt derselben /:wie es seinen Erben gefällig sein würdt:/ Jährlichen 20 fl. für haußzinß ad dies vitæ Zugenüßen verordnet, dieweilen dann die alternation Zu den Erben gestand. vnd Sie die Behauß. für sich behalt. dahin Gegen der Fr. Wittib seel. Jährlichen obangeregte 20 fl. für hauß Zinß gegeben

Autres mentions d’Antoine Füssel chez les Conseillers et les Vingt-et-Un et les Quinze
1650 Conseillers et XXI (1 R 133) – H. Anthoni Fießel Würdt XXI. 143.
1652 Conseillers et XXI (1 R 135) – H. Anthoni Fießel Würdt XV.er. 18. Oberherr Zur Mohrin. 18.. Handwerckß herr. 21. Pfleger In der Samblung Zur Tritten Regel. 40.
1652 XV (2 R 70) H. Anthoni Füeßell würd XV.r. 15. 17. würd Obmann der Schuhmacher. 18.
1653 Conseillers et XXI (1 R 136) Anthoni Fießel. 71. gewesener XV. auß dißem Zeitlich. Jammerthal abgefordert
1653 XV (2 R 71) H. Anthoni Füeßels XV.er Ämbter ersetzt. 92. Schrifft vnd Protocolla. 94.

La maison revient (pour moitié) à Henri Füssel qui épouse Elisabeth Stahl. Ils font baptiser leur fils Antoine en 1625, la mère est citée sous son seul prénom.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 123)
1625. 8 Septembris. Heinrich Fießel j. Soldat, Elisabetha. I. Anthonius. Comp. Daniel Spiß d. Kürßner, Anthonius Fießen d. Kandgießer v. J. Barbara Hanß Römers* des Kürßners Tochter (i 63)

Elisabeth Stahl, femme de Henri Füssel, lieutenant dans la compagnie du capitaine Haas, meurt en délaissant quatre enfants dont l’aîné se nomme Antoine. L’inventaire est dressé dans une maison canoniale rue des Lods et ventes. La succession comprend une maison au Finckwiller. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 267 livres
1641 (27.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 42) n° (758)
Inventarium vndt beschreibung aller Vndt Jeder haab, Nahrung Vnndt güetere, ligender vnd Vahrender, Keine sie haben nahmen wie sie wollen daruon außgenohmen noch hindergesetzt, So weÿlandt die Ehren und tugendsahme fraw Elisabeth Stählin, deß Wolachtbaren vnndt Mannhafften herrn Heinrich Füeßels Wolverordneten Leütenants vnder herrn Reinhardt Haaßen Capitains Compagni Zue fueß alhiesiger Straßburgischer guarnison vnd burgers daselbsten haußfrau auch nunmehr seelige nach ihren außer dieser welt tödtlichen hinscheiden hinder Ihro Verlaßen, Welches alles vnndt Jedes auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrengeachten Hannß Grüesingers schumachers burgers Zu ermelten Straßburg alß geschwornen Vogts Anthoni, Cleophe, Heinrichen vndt Daniels, aller Vier geschwüsterden vnndt vorgedachter verstorbenen frauen Elisabeth Stählin selige mit nachgemelten Ihrem hinderlaßenen Wittiber ehelichen erzeügter Kinder vndt nechsten ab intestato hinderlaßener Erben, (…) Actum vnd Angefangen Inn Straßburg In fernerem beÿsein Herrn Anthoni Füeßels, Khandtengießers burgers Zu Straßburg deß herrn Wittibers bruders, Sambstagß den 27. Monatgstag Martÿ Innd em Jahr deß herren amß mann Zahlte 1644.

Inn einer Behaußung Inn der Statt Straßburg, ane Pfundt Zoller gaßen gelegen vnd Inn deß Stift Zum Jungen St Peter daselbsten gehörig So beede ehegemächt lÿhenungs weiß bewohnet befund. worden alß Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, Inn d. Stub Cammer, In der Obern Stuben, Im Contor, Inn d vndn Wohnstuben, In der Kuchen, ImHaußöhren, Im Sommer Hauß, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb Ane heüßern vnd Ligenden güettern (Holtzheimer banns)
Item ein Vorder hauß Vndt hoffstatt mit allen andern deren gebäuwen im finckhweÿler (…)
Abzug Inn hieuorgeschriben Inventarium gehörig. Conclusio finalis Inventarÿ 267 lb

Capitaine dans la compagnie du capitaine Régnard Haas, Henri Füssel se remarie en 1641 avec Marie Hoh, veuve du tonnelier Sébastien Klein. L’épouse apporte en mariage une maison au faubourg de Pierre : contrat de mariage, proclamation et célébration à Schiltigheim
1641 (15. Aprilis), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 514
15. Aprilis. 1641. Eheberedung – zwüschen dem Ehrengeachten vnd Mannhafften Heinrich Füeßlen, Wohlverordnetem leütenant, vnder herrn Capitain Reinhardt Haaßen Compagni Zu fues alhiesigen Straßburgischer guarnison vnnd burgers daselbsten, als dem Breütigamb Ane einem
So dann der Ehren: vndt tugendsamen frawen Mariæ Hohin, Weÿland Sebastian Kleinen geweßenen Küeffers vnd burgers Zu ermeltem Straßburg hinderlaßener Wittib als der hochzeiterin Am andern theil
Zum vierten, weÿl die Jenige behaußung Inn der Statt Straßburg ane Steinstraß gelegen, welche die hochzeiterin beneben Ihrem vorigen haußwürth werender deroselbig ehestandt erkaufft vnd sie anietzo Herrn H. füeßeln Ihrem hochzeiter In den Ehestandt Zubringen thut noch Zur Zeit Streitig vnd schwenden Rechtens, da man Ins Künfftige deßweg. etwas nachtragen oder baar Zahlen (…)
Beschehen vnd verhandelt Inn deß heyligen Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstag den 15. Monatstag Aprilis Inn dem Jahr als mann Vonn Unnßers einig. erlößers vnd Seeligmachers Jesu Christi geburth Zahlte 1641.

Henri Füssel est dit lieutenant à la porte de Pierre
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 13-v)
1641. Dominica Paschalis 25 Aprilis. Heinrich Füßel leutenampt vnder dem Steinstraßerthor vnnd Maria Sebastian Kleinen deß Küeffers Vnnd Burgers n. Wittib. Eingesegnet 3. Maÿ Schiltigheim (i 18.)
Mariage, Schiltigheim (luth. f° 14-v) 1641. 3. Maÿ. Nach Zwifacher offentlicher Proclamation Zum Jungen St Peter geschehen, auch deßen von dem Herrn Pfarrer daselbsten überschickten Urkundt ist eingesegnet worden Herrn Heinrich Füßel der Leütenant der Statt vndt Maria, Bastian Kleinen deß Kieffers hinderlaßene wittib (i 10)

Le tonnelier Sébastien Klein épouse en 1636 Marie, fille du jardinier Thiébaut Hoh l’aîné
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 229)
1636 Eadem [Dom. I. Adventus 27. 9.bris] Bastian Klein d. Kieffer v. burger alhier vnnd J. Maria Dieboldt Hohen deß Eltern gartners v. burgers alhie tochter. Cop. 5. 10.bris Zu J. St. Peter (i 116)

Lieutenant dans la compagnie du commandant de Müllenheim, Henri Füssel hypothèque au profit du greffier Jean Ernst 250 livres que feu Antoine Füssel a léguées à ses enfants
1658 (27. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 654
Erschienen Herr Henrich Füeßel, Leütenant beÿ Herrn Majors Von Müllnheim compagnie allhier mit beÿstand Hannß Ernsten, Schreibers ahne dem steinstraßer thor
in gegensein H Hannß Melchior Sÿlberaths E: E: statt Gerichts beÿsitzers, alß sein H Füeßels mit weÿl. Maria Hohin ehelich erziehlter Fünff Kinder, Vogts – schuldig seÿen 250 Pfund, so Weÿl. H Anthoni Füeßel geweßener fünff Zehener nunmehr seel. Ihnen den Füeßelischen Kindern legirt und Er der Vatter empfangen

Marie, veuve de Henri Füssel, se remarie en 1664 avec l’exempt Albert Schieler : contrat de mariage, célébration
1664 (14. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 293
(Eheberedung) Erschienen Albertus Schüller Gefreÿter in hießig. Guarnison alß hochzeiter mit assistentz Johann Schüllers deß handelßmanns seines Vettern an einem,
So dann Fr. Maria, weÿl. H Henrich Füeßels gewesenn leutenants alhie nunmehr seel: nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand H Hannß Georg Schantz deß Buchbinders ihres eheleiblich. Bruders und Vogts und Christoph Röderers deß duchscherers ihres Vettern am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 142 n° 26)
1664. Dom. Pentecostes 29. Maÿ. Albertus Schulern der Gefreÿte Vnden Hn Capitain Storm Companÿ, in hiesiger Quarnison, Vndt Fr. Maria, Weÿl. Hrn Heinrich Füeßel gew. Leutenants allhie, nachgel. Wittib. Copulavi in Matutinis Mont. 6. Junÿ (i 154)

La maison revient à Antoine Füssel, fils de Henri Füssel.

Les Quinze accordent à Antoine Füssel une dispense pour devenir maître sans avoir fait ses années d’épreuve. Il a appris le métier à Strasbourg puis a voyagé six années aux Pays-Bas, au Danemark, en Suède, en Livonie, en Prusse et en Pologne. La dispense lui est accordée à condition de ne pas engager d’apprenti ni de compagnon pendant un an.
1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
Anthoni Füeßell d. Jünger Ca. Kandtengießer. 163. 168.
(f° 163) Sambstags den 2. Septembris) – Anthoni Füeßell Ca. Kanttengießer Meisterschafft
Anthoni Füeßell der Jüngere Kantengießer gesell Erschienen per M. Egen Ca. Kantengießer Meisterschafft Underth. Suppl. bericht obwohlen handtwecks Artl. v.mög daß der so Alhie Meister Zu w.den begert, dreÿ Jahr lang gesellen weis allhie solle gearbeitet haben, Nun habe Er beÿ H Anthoni Füeßlen E Ers. großen Raths verwanten, dreÿ Jahr gelernt vnd nach dem Er lediggesproch. worden, seÿ Ihme gleich gute gelegenheit angestanden Zu wandern, Allso daß Er sich nun 6. gantz Jahr in der frembde enthalten vndt Immittlst Im Reich Niderland. Dennenmarckh, Schweden, Lüffland, Preÿßen vndt Polen seinen erlernten handwerckh nach gezog. die gesell Jahr damit doppelt Zugebracht Jetzt da Er wider herkommen vmb Meister Zuwerden, wolle man Ihme nit admittiren, pitt derowegen vmb dispensation & Isaac Clauß vnd Hanß Jacob Rueff weg. der Meisterschafft Zugegen sag. Dr. Knaff. wiewohlen dißes begeren den Artl. schnur strackhs Zuwid. stellen Sie es Jedoch Zu M. Gn. H. Erkandt H. Baur, H. Kipß es bedencken, p.judcia vffschlagen laßen.

(f° 168) Sambstag den 9. 7.bris – Anthoni Füeßel Ca. Kandtengießer
H. Baur vnd H. Kipß Laßen per H. Frantzen referiren, daß Sie Anthoni Füeßels supra fol. 164. Einkommene Supplication, daß præjudicium in Prot. 1646. fol: 66. wegen Daniel Stosern Vfschlagen laßen, Vnd vf Mg. belieben darfür gehalten, daß mit Jetzigem Suppmicant. durch volgende urtel Zu dispensiren seÿe.
Auff einkommene unterthänige Supplication Anthoni Füeßels des Jüngern Kandtengießers gesellen vnd E. E. Meisterschafft dargegen gethane Erklärung, ervolgten beschluß vnd darauf von Ambts wegen besichtigten handwercks Articull Erkandt, daß mit supplicanten wegen noch zu bewanthen Zeiten vnndt Reufflen*, auch Zugebracht Wanderschafft Zu dispensiren seÿe, Jedoch dergestalt daß derselbe Zwar sein handwerck für sich treiben mög, Aber ane statt dem Jenigen Zeit die Er allhier Crafft Claren Articulls gesellen Weiß hette sollen Zubringen, Ein gantzes Jahr Kein gesellen noch Jungen Zu fürdern macht haben, nach Verfloßenem solchem Jahr aber für Ein vollkommenen Meister beÿ E. Zunff Zugelaßen vnd passirt wd. solle. Erkandt Wirdt die Urtel placidirt.

Le fondeur de pichets Antoine Füssel épouse en 1650 Susanne, fille du brasseur Jean Kolb
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 45, n° 23)
1650. Dominica XX. Trinitatis, Anthoni Füeßel der Kantengießer, Hans Heinrich Füeßels Leutenants vnd. Burgers alhier ehelicher Sohn Vnd Jungfrau Susanna H Johann Kolben des Bürsieders vnd eines Ehrsam. großen Raths beÿsitzer alhie eheliche tochter. Sind copulirt word den 5.t 9.bris Zum J.S. Peter (i 56)

Il se remarie en 1659 avec Marguerite, fille du notaire Daniel Strintz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 101 n° 27)
1659. Eâdem Dominica (VI) Trin. Antonius Füeßel der Zinngiesser undt burger alhie, und Jungfr. Margartha H Daniel Strintzen geweßenen burgers und Notarÿ Publici, auch E.E. Großen Raths beÿsitzers alhie Hinderlaßene eheliche Tochter. Copul. Eod. die eod. in loco [Montag d. 18.t Julÿ Zum JS Peter] (i 112)

Le fondeur en étain Antoine Füssel se remarie avec Anne Barbe, veuve du diacre de l’Hôpital Jean Daniel Tromer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 307-v)
1683. Domin: XV. post Trinit. d. 26. 7.br. Hr Antonius Füeßel der Zinngießer Vndt burger alhie Vndt Fr. Anna Barbara weÿl. hrn M. Joh: Daniel Tromers geweßenen Diaconi in dem alhießigen Hospital Nachgel. Wittwe. Ob infirmitatem Sponsi copulavi domi Mittw. 14. 8.bris (i 322)

Fils du bailli de Barr, l’aumônier Daniel André Tromer épouse en 1673 Anne Barbe, fille de l’employé de l’Accise Jean Valentin Storck.
Mariage, cathédrale (luth. f° 164-v n° 19)
1673. Dom: Exaudi. Zum 2 mahl Hr M Daniel Andreas Tromer Caplan in dem mehrern Hospital alhie Weiland H David Tromers gewesenen Amptmans Zu Barr Straßburg. Herrschafft nachgelaß: ehel: Sohn, Jfr. Anna Barbara, Weiland Hr Johann Valentin Storcken gewesenen Ungelts Bedienten alhie nachgelaß: ehel: T. Dienstags den 22.ten Maji Münster (i 167)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 190-v, n° 11) 1673. Dom: Exaudi. M Daniel Andr: Thromer, Wolverordneter Caplan im mehrern Hospital alhie: weÿl. H Davidis Tromers gewesenen Amptmans Zu Barr hind.laßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Barbara, weÿl. Valentini Storck, gewes. bedienten in der eh* Ohngelt hind.lasene Eheliche Tochter, im Münster (i 310)

1653 XV (2 R 71) Anthoni Füeßel. 57. der Kantengießer wegen Zinß

Le fondeur de pichets Antoine Füssel hypothèque la maison au profit du pasteur de Sainte-Aurélie André Kauffmann

1680 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 600
H. Anthon Füßel der Kanntengießer
in gegensein Herrn Andreæ Kauffmanns Policeÿschreibers, im nahmen Herren M. Andreæ Kauffmanns, Pfarrers Zu St. Aurelien – schuldig seÿe 250 lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen undt zugehördten alhier auf dem Baarfüßer platz, einseit ist ein Eckh am Brennergäßel, anderseit neben Johann Georg Gartner, hinden uff Johann Jacob Schellen den Kieffer stoßend gelegen
dabeÿ geweßen Hannß Adam Schwaab der Kannten gießer sein des debitoris tochtermann
[in margine :] (…) in gegensein Johann Adam Schwaben deß Zinngießers, alß ietziger Possessor hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. 24. 8.br. 1684

Accord entre les enfants d’Antoine Füssel et sa veuve Anne Barbe
1684 (4. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 350
Johannes Füeßel der Zinngießer, Daniel Füeßel der Zinngießer, Anthoni Füeßel der Kupfferschmid, Johann Adam Schwab der Zinngießer, alß Ehevogt Margarethæ Füeßelin und alß Curator Johann Michaels und Johann Georg Ernsten, der Füeßel, so noch ledigen standts, und Samuel Roth der Weißbeckh, alß Ehevogt Annæ Mariæ Füeßelin, alle weÿl. Anthoni Füeßels geweßenen Zinngießers nunmehr seel. nachgelaßenee Kinder und Erben an einem
So dann fraw Anna Barbara, gedachts Anthoni Füeßels hinterbliebene wittib, mit beÿstand herren Ernst Friderich Mollingers dießer Statt Müntz Verwalters ihres Curatoris am andern, Und beÿde theil mit assistentz der Ehrbar- fürsichtig und Weÿsen herrn Johann Michael Gilgen, und herrn Johann Gumbrechten deß ältern
demnach Sie die Füeßelische wittib Estlichen eine designation, dero, uff ihren hochzeitlichen Ehrentag gehabter haußfrawen in summa uff 30. Rhlr. und i. Golt fl. sich belauffend, Vorgelegt, daran dann Ihro oder ihren Erben eine tertz, ist 15. fl. 7. ß gebührt, fürs Zweite Sie die Wittib aus der am. 23. 7.br Vorigen iahrs mit einander uffgerichteter Eheberedung §. zum fünfften 400. fl. Capital lebtägig zu geniesen berechtiget ist, auch uff den fall, da Sie einen Zinn: oder Kandten Gießen heurathen würde ad dies vitæ den hinderlaßenen Kanten Gießer Werckzeug Zu usufruiren befugt were

Les enfants d’Antoine Füssel (Jean et Daniel, issus du premier mariage avec Susanne Kolb, Anne Marguerite, Anne Marie, Antoine, Jean Michel et Jean Georges, issus du second mariage avec Marguerite Strintz) se partagent la succession. La maison place des Cordeliers revient à Anne Marguerite, femme du fondeur d’étain Jean Adam Schwab.

1683 (10. 9.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 1)
Zuwißen daß uff dato wie nach steht 1. der Ehrenhaffte vndt bescheidene Herr Johann Füeßel Zinngießer dießer Zeit gremp und burger allhier, ferner 2. der Ehrsam vndt bescheidene Daniel Füeßel, auch Zinngießer vndt Burger alhier, beede Weÿland Herrn Anthoni Füeßels in erster Ehe mit weÿlandt frawen Susanna Kolbin Ehelich erzeugte Söhn, weiter
3. die Viel Ehren undt tugendreiche Fraw Anna Margaretha Füeßelin, des Ehrenhafften vndt bescheidenen H Johann Adam Schwaben, Zinngießer vndt burgers allhier haußfraw, mit beÿstand deßelben, Item 4. die Ehren undt tugendreiche Fraw Anna Maria Füeßelin des Ehrenhafften vnd bescheidenen Herrn Samuel Rothen, Weißbecken vndt burgers allhier haußfraw mit hülff deßelben, Mehr 5. der Ehrsambe vndt bescheidene Anthonius Füeßel, lediger Kupferschmidt gesell, So dann 6. et 7. der Ehrenhafft H Johann Carl Schübler Silberarbeiter, vndt burger allhier als vogt Johann Michael vndt Johann Georg Füeßeln, alle Fünff vorgedachts Herren seeligen in anderer Ehe mit weÿlandt der viel Ehren: undt tugendreichen Frawen Margarethæ Füeßelin gebohrner Strintzin Ehelich erzeugte Söhn vndt töchter, vndt also alle Sieben vor Ehrengedachts herrn Anthoni Füßels hinderlaßene ab intestato Erben (…) kommen vndt erschienen seind, der meinung vnd willens Ihres lieben Vatters sel. Verlaßenschafft halben eine gebührende separation, Abtheÿl: vndt vergleichung vor: vndt an die handt Zunehmen (…) Actum den 10. 11. et 12. Novembris A° 1683. Ferner den 22. Januarÿ 1684.

An demjenigen Eÿgen vndt Zeugen, so nicht allein die viel Ehrn undt tugendreiche Fraw Barbara Füeßelin, geborne Störckin die hinderlaßene Fraw Wittib, welche anfangs der Inventation Zwar mit beÿstandt des Ehrenvest vnd wohlvorgeachten Herrn Ernst Friderich Mollingers der Statt Straßburg wohlbestellten Müntz Verwaltern, Ihres Herrn vogts erschienen (…) Sie die Erben auch nicht allein die Frau Wittib ihres gethanen Eÿgens undt Zeigens guetwillig erlaßen (…)
Eigenthumb an Häußern. Waß Erstlich die an dem Barfüßer platz gelegene in dem Inventario fol: 41. specificitte behaußung betreffen thut, ist diselbige Herrn Joh: Adam Schwaben vndt frawen Annæ Margarethæ Fueßelin beeden Ehegemechten von Gesambten Erben auch deroselben Ehe: vnd vögten in geschehener Abtheilung auff Zuvor gehabte reiffe deliberation eigenthümlich jedoch mit folgend. Conditionen cedirt und überlaßen per 600. lb s (…)
Das Sterbhauß belangend. So viel die in dem Inventario fol: 41. et 42. specificirte vnderhalb der großen Erbslauben gelegene behaußung betreffen thut

Fille de fondeur d’étain, Anne Marguerite Füssel épouse en 1678 le fondeur d’étain Jean Adam Schwab, fils du péager au Faubourg de Pierre.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 295-v n° 8)
1678. Dom. Paschalis 31. Martÿ. Hanß Adam Schwab, der Zinngießer Weÿl. Hanß Adam Schwab, gewesenen Zollers ahn Stein Straß v. Burgers allhie nachgel. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Anna Margaretha Hrn Anthoni Füeßel deß Zinngießers Vndt Burgers allhie eheleibliche Tochter. Copulavi Donnerst. 11. April. (i 290)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison d’Antoine Füssel, père de l’épouse, place des Cordeliers. Ceux du mari s’élèvent à 129 livres, ceux de la femme à 187 livres.
1678 (17.5.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 2) n° 11 (196)
Inventarium Vndt beschreibung Aller der Jenigen Haab Nahrung vndt güthere, so der Ehrenhafft vndt bescheidene Hannß Adam Schwab Zinngießer, wie auch die Ehren vndt Tugendsahme Fraw Anna Margretha Füeßlerin beede Ehegemächdt undt burgere Zu Straßburg einander in die Ehe zugebracht, welche der ursachen alldieweilen in der vfgerichten Ehepactis expressé versehen, daß einem jeden deroselben in den Ehestandt Zugebrachtes guth unverändert sein auch waß davon wehrender Ehe alienirt vndt verändert restituirt vnd ergäntzt werden solle (…) Actum in fernerer gegenwarth H Antoni füeßels vndt Frawen Margarethæ Füßlerin gebohrner Strintzin der Frawen Vatter undt Mutters en 17.ten Maÿ Anno 1678.
In einer in der Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz gelegenen H Antoni Füeßel der Frauen Vatter gehörig. behaußung ist befunden worden wie volgt.
Abzug in dießen Inventarium. Des Manns Nahrung betreffendt, Sa. haußraths 45, Sa. Zinns, auch Werckzeugs Zum Zinngießer handtwerckh gehörig 156, Sa. baarschafft 5 Summa summarum 204 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 129 lb
Der Frawen Nahrung belagendt. Sa. haußraths 99, Sa. Zinns 12,Sa. Silbergeschmeidts 16, Sa. guldene Ring 9, Sa. der baarschafft 50, Summa summarum 187 lb

Jean Adam Schwab hypothèque la maison au profit des deux enfants cadets d’Antoine Füssel

1689 (19. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 561-v
hans Adam Schwab der Zinngießer
in gegensein Hn Sebastian Röderers und hn Johann Georg Ehrlen, beede E.E. großen Raths beÿsitzere, an statt weÿl. H. Anthoni Füßels gewesenen Zinngießers nachgelaßener noch lediger 2. Söhn deren Vogt vorgemeldter Schwab alß debitor selbsten ist, Deputierter – vermög Ersten vogteÿ Rechnung in recess schuldig seÿe 336 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier unden am Baarfüßrplatz beÿm Bronnen, so einseit ein Eck am Rubenloch gäßlein, anderseit neben weÿl. Johann Georg Schrimpffen gewesenen Cancelleÿbotten nachgelaßener wittib, hinten auff weÿl. hans Jacob Schellen gewesenen weinhändlers nachgelaßene wittib und Erben stoßend gelegen
zu deßen mehrer Versicherung ist hierbey persönlich erschienen Anna Margaretha, gebohrne Füßelin, deß debitoris eheliche haußfrau mit beÿstand Jacob Füßels deß Kupfferschmids und Johann Caspar Strintzen deß Pflug würths in Ruprechtsau Ihres respect. Vatters leiblich. bruders und Vettern, die hat sich für solche schuld verbürgt
[in margine :] Johann Michael Füßel der Kürßner und Joh: Ernst Füßel der Kupfferschmid, beede noch ledig. Stands, aber majorennes und ohnbevögtiget, mit beÿstand Anthoni Füßel, deß Kupfferschmids Ihres leiblich. Bruders und gewesenen aber der Vogteÿ entlaßenen Vogts hab. in gegensein annæ Margarethæ gebohrner Füßelin, deß hierin gemeldt. debitoris nun seel. nachgelaßener wittib, anietzo Isaac Stierlin deß zinngießers ehelicher haußfraun Ihrer leiblich. Schwester – den 21. Jan. 1700

Comme le fondeur d’étain Isaac Stierlin qui veut épouser la veuve de Jean Adam Schab chargée de trois enfants n’a pas fait ses années d’épreuve réglementaires, il s’adresse aux Quinze pour obtenir une dispense. La commission qui constate que les parties ont peu de bien estime que la dispense peut être accordée. Les Quinze approuvent.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Isaac Stierlein Ca E. E. Meisterschafft d. Zinngießer
(f° 197) Sambstags den 30. 8.bris – Isaac Stierlein, d. Zinngießer per Saltzmann cit. per schedam E. E. Meisterschafft d. Zinngießer Zunfftmeister, Abraham Eckel, berichtet daß cit. Meisterschafft ihn nicht Zum Meister auffnehmen Wollen, Weilen er die erforderte dreÿ jahr alhier nicht Verarbeithet, bitt Und.th., angesehen er Weÿl. Johann Adam Schwaben, geweßenen burgers und Zinngießers alhier Wittib heurathen Wird sambt dreÿ Kindern hierinnen idq. gratis Zu dispensiren, Künast cit. Obermeister brerichtet, d. Implorant Kaum noch 6 Monath alhier gearbeithet, da der articul doch 3 jahr erfordert, stellen die dispendation mit recommendirung des handwercks Interesse Zu Mghh. Erkandtnus. S priora.
Erk. Vor Obere handwerckherren gewießen sonderlich mb such Zu erkundigen, ob Implorant mittel habe.

(f° 219) Freÿtag den 26. 9.bris – Obere Handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, daß Isaac Stierling, der Zinngießer, auß Schweden von Nord Köppingen gebürtig, geklagd, daß E. E. Meisterschafft der Zinngießer ihn deßwegen Nicht Zum Meister annehmen Wollen, Weilen er die erorderte 3. jahr hier Nicht Verarbeithet, Worauff gegentheil damahlen gleich geantworthet, daß Kläger Kaum sechs Monath lang alhier inn arbeith stehe, jedoch die dispensation Mghh. überlaßen, dabeÿ aber auch des handwercks Interesse recommendirt, Als mann die Parthen Ferners gehörd habe, Kläger Vermeldt, daß er den 10. hujus sich an Johann Adam Schwaben des Zinngießers Wittib die 3. Kinder gehabt, Und davon erst Verwichenen Freitag eines gestorben, Vereheurathet, Und sechs jahr lang draußen geschafft habe, Darwieder der Obermeister so nôie d. Mschafft vorgestanden, Nichts sonderliches eingewandt, sondern Vielmehr Von ihm Verspührd, daß sie es ihme Nichts erschwehrden, Wofern Mghh, dispensiren wolten, Welches Kläger jnn dem gehaltenen Recess gratis gesucht, Und ob zwar beÿ der deputation er Ferners Nichts davon gedacht so seÿe doch bericht geschehen, daß die Wittib Wenig Mittel habe, Und seÿe auch wohl Zu glauben, daß Kläger Wegen der auß Schweden biß hieher gethanen Reiß Wenig geld mit hiehero gebracht habe, darzu nach dießes Kommen, daß er bereits burger seÿe, Und Königl. Intention Zufolg mann auff die Annehmung d. Burgerschafft sehen solle, dahero mannmit Mghh. ratification Vermeinte, daß beÿ Kläger Wohl idq. gratis dispensirt werden Könte. Erk. Bedacht beliebt.

Originaire de Norrköping en Suède, Isaac Stierlin épouse en 1694 Anne Marguerite veuve de Jean Adam Schwab : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrn: und wohlvorgeachten herrn Isaac Stÿerling ledigen Zinngiesern, weÿland deß Ehrsam und bescheidenen Magni Stÿrlings geweßenen landtmanns zu Nord Köppingen, in dem Königreich Schweden gelegen, seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn, alß dem Bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen Frawen Anna Margaretha gebohrner Fießelin weÿland deß Ehren: undt Wohl vorgeachten Herrn Johann Adam Schwaben geweßenen Zinngießers vnd burgers allhier Zu straßburg seel. hinderlaßener wittib, als der hochzeiterin andern theils (…) auff der Fraw hochzeiterin Seiten, der Ehrengedacht Ehrsam vnd bescheidenen Samuel Rothen, Weißbecken dero Schwagers und verordneten Vogts, hannß Georg Schwaben haußfeurers, der hochzeiterin mit eingangs benambsten Schwaben dero Ersten haußwürths seel. ehelich erzeugter Kinder Constituiren vogts und Schwagers, wie auch H. Füessels des Zoll beampten im Zollkeller allhier der hochzeiterin leiblichen bruders aller dreÿ burgern allhie (…) in einer auf dem baarfüeßer platz gelegener und ihro eigenthümlich Zuständiger behaußung, Sontags den 24. Octobris newen Calenders Anno 1694. Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 54-v)
1694. Domin: XXI et XXII. post Trinit: proclamati sunt Isaac Stÿrling d. Zinngießer gebürthig auß d. Statt Nordköping in Schweden, Weÿl. Magnus Stÿrling gewesenen burgers in gemeldter Statt Nordköping Nachgel. ehl. Sohn, v. fr. Anna Margaretha Weÿl. Joh: Adam Schwaben geweßenen Zinngießers v. burgers alhier Nachgel. Witwe. Copulati sunt Mittw. d. 10. 9.bris [unterzeichnet] Isaac Styrling als hoohzeiter, signum sponsæ (i 57)

Il devient bourgeois trois semaines plus tard.
1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 649
Isaac Stierlin, der Zinngießer Von Nord Kirbing in Schwaben, Weÿl. Magni Stierlins Gew: burgers daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Margaretha Füeselin, Weÿl. Hannß Adam Schwaben, auch Gewes. Zinngiesers Vnd Burgers allhier hinterl. Wittib, seiner haußfr. p. 2. gold fl. 16 ß so er bereits bey der Cantzleÿ erlegt hat, War Zu Vor ledigen standts und wird Zu E E. Zunfft der Schmid dienen. Jur. d. 1. Xbris 1694.

Isaac Stierlin meurt en 1704 en délaissant pour seule héritière sa mère. La masse propre à la veuve s’élève à 260 livres, celle de l’héritière à 4 livres. L’actif de la communauté est de 495 livres, le passif de 864 livres.
1704 (17.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung so weÿland der Ehrenhafft: vnd vorachtbare Mstr. Isaac Stierlin geweßener Kandengießer vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sambstags den 3.ten Maÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlich. ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: vnd tugendsamen frawen Annæ Margarethæ Stÿrlinin gebohrner Füeßelin, der hinderlaßenen wittib mit beÿstand des Ehrengeachten vndt achtbahren herrn Johann Caspar Strintzen burgers alhie dero Geschwornenn Vogts, der ordnung gemäß inventirt (…) Actum Straßburg den 17. Junÿ Anno 1704.
Der abgelebte soll ab intestato Zur Erben verlaßen haben. Fraw Igerinam Stÿrlin, weÿland Magni Stierlins geweßenen Landmanns Zu Nordköpping hinderlaßne Wittib, anjetzo Zu Stockholm in Schwed. sich auffhaltend, deßen leibliche Mutter, In deren Nahmen der Wohl Edel vest, fürsichtig vnd weiße herr Philipp Caspar Leitersperger E. E. großen Raths alten vnd der Zeit E E Kleinen Raths alß Constoffler beÿsitzer, als hierzu in specie deputirter herr, dießer Inventation assistirt
Eheberedungs Copeÿ

In einer alhie Zu Straßburg auff dem barfüßer Platz ane dem brennergäßlein gelegener: vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. word: wie volgt
Ane Hültzen vnd Schrein Werck, Cammer A, Cammer B, Cammer C, Cammer D, In der Wohnstuben, In dem Mittleren Haußöhren, In der Kuchen
Eigenthumb ane einer Behaußung. (W.) It eine behaußung und hoffstatt s. dero Zugehörd Rechten und gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßb. ane dem barfüßer Platz, eins. ein eck ane dem brenner gäßlein, anders. neben herr Heinrich Stiler dem Raths botten Ehevögtlicher weiß, hinden auff herrn Andres Stumpffen den Statt Küeffer stoßend, durch die geschworne Werckmeister der Statt Straßburg vermög überschickten, vnd beÿ mein des Notarÿ Concepy befindlich. Schatz Zeduls æstimirt und angeschlagen 700 lb. Darüber besagt ein Cessio und übergab von weÿl. H Christoph Schübler Notario publico gefertiget sub dato d. 6. 9.bris 1683. auß welcher Zu erseh. welcher gestalt vorstehende behaußung d. Wittib von ihren Geschwüsterden mit gewißen conditiones cedirt und überlaßen worden
Schulden auß dem Erbe Zu bezahlen. Erstl. Annæ Mariæ Schwabin d. fr. Witib mit weÿl. Mstr Joh: Adam Schwaben in erster Ehe erzeugter ältister docht. It. Annæ Margarethæ Schwabin der Jüngsten dochter I. Ehe
Ergäntzung der Wittib unverändert Guths. Vermög des über weÿland Johann Adam Schwaben geweßenen Zinngießers vnd burgers Zu Straßburg der frawen vorig. haußwürts seel. Verlaßenschafft durch weÿl. Johann Philipp Schüblern Notarium seel. in Anno 1694 auffgerichteten Inventarÿ
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahr. Sa. hausraths 43, Sa. Zinns vnd werckzeugs um Zinngießer handwerck gehörig 104, Sa. guldenen Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 700, Sa. unverändert. Guts o, Summa summarum 581 lb – Schulden 590 lb, Nach solchem abzug 260 lb
Bericht wegen der Erbin Unveränderten Guths. Es giebet nicht allein die Eheberedung maß sondern es hat auch die Wittib beÿ dießer Inventation vmbständlichen berichtet, daß ihr letzt verstorbenen haußwürth seel. Zur Zeit ihrer verheürathung das geringst nicht in bonis gehabt, dergestalten daß Sie die Wittib ihme ane statt sonst gewohnlicher Morgengaabe nicht allein das burger: Zunfft: vnd Meister: Recht außhalten, sondern auch noch darzu mit hochzeitlicher Kleidung versehen müßen, maßen Sie ihme nicht vmb des Vermögens willen, sondern weilen er im übrig. das handwerck Wohlverstanden, geehelichet, Sa. der Erbin unveränderter Nahrung 4 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 4, Sa. Guldenen rings 10 ß, Sa. der Schulden 465, Summa summarum 495 lb – Schulden 864 lb, Mehr Schulden als theilbat Guth 368 lb
Abschatzung den 16. Junÿ ao: 1704. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen Hern Isaac Stierling gewesenen Kanngießers seel. hinderlaßene fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem Baarfüßer Platz gelegen ein Eck am brenner gäßlein, anderseits Neben Herrn Heinrich Seÿller Rathsbotten hinden auf herrn Andres Stumpff Statt Kieffer stoßend. Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschorene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt Jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein tausendt undt Vierhundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Eheberedungs Copeÿ (…) Sontags den 24. Octobris newen Calenders Anno 1694. Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus

Chargée de plusieurs enfants, la veuve Stierlin demande d’avoir à nouveau le droit de vendre de l’eau-de-vie (dépendant de la tribu des Tonneliers) comme avant de devenir revendeuse trois ou quatre ans auparavant (tribu de la Mauresse). La commission estime qu’elle pourra exercer le métier si elle cotise à la tribu des Tonneliers eu égard qu’il n’est pas possible d’interdire ce commerce aux Français.
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
Isaac Stierlins Wb. Ca. E. E. Zunfft der Kieffer – Grempen pt° Branden Weinschancks
(f° 276) Sambstags den 19. Septembr. 1705. – K. noê Isaac Stierlins des Kandtengießers hinterlaßener Wtb. vndt dero vogts Joh: Friderich Thomers Cit. Ca. E. E. Zunfft der Kieffer Zunfftmr. weillen Prplin jüngst das handwerckh auffgegeben, vndt beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin, als eine grempin, leibzünfftig worden, und viel Kinder hat, vnd den brandenweinschanckh wegen ihrer anderwärtigen verheürathung quittirt, anietzo aber solche wider verlangt, so Ihr abgeschlag. worden, alß bittet unterth. Ihro solche gnd. Zu erlauben vnd deputationem Zu erkennen. G. jun. mag deputationem wohl leiden, bittet aber das begehren, als wider articul lauffendt, abzulehnen. K. priora. Erk. gebettene deputation willfahrt. Obere Handwerckhh.

(f° 295-v) Freÿtags den 2. Octobris 1705. – Obere Handwerckhsherren laßen durch H. Secretarium Friden referiren, es were Isaac Stierlins des Kandtengießers Wittib wider E. E. Zunfftgericht der Kieffer eingekommen vnd hette sich wider dieselbe beschwert, daß der brandenweinschanck derselben nicht gestattet werden wolle, auff beschehene remission ahne die herren Deputirte alß ged. Wittib vorbeschieden worden, ist dieselbe Wegen unpäslichkeit nicht selbsten sondern ihr Vogt Johann Friderich Thomer der büttel Zur Schneider erschienen, der habe berichtet, daß seine Curandin Zween Mann gehabt alß Hannß Jacob Schwaben den Kandtengießer, beÿ deßen lebzeiten Sie schon den branden weinschanck getrieben, noch deßen absterben aber Sie sich Zum 2.ten mahl ahne Isaac Stierlin auch Kandtengießer verheurathet beÿ dem so lang Er gelebt, Sie auch den branden weinschanck getrieben, biß ohngefähr vor 3 oder 4 jahr da Sie beÿ E. E. Zunfft der Möhrin leibzünfftig worden vnd das Krempenweßen angefangen, vnd dermahlen den branden weinschanck quittirt, weilen Sie aber anjetzo nach absterben ihres letztern Manns mit dem Krempenweßen sich nicht ernehren könne, alß hette Sie vmb treibung deß branden weinschancks beÿ E. E. Zunfftgericht der Kieffer wider angehalten, welches ihr aber daselbst abgeschlagen worden, deßwegen Sie dann vmb permission deßelben aß welches Sie bereits vor dießem gehabt gebetten haben wolte, auff seithen E. E. Zunfft der Kieffer were erschienen herr Küchel der alte Zunfft meister vnd hette Zwar die Sach nicht sonderlich schwer gemacht, dabeÿ aber beditten, daß Die in dießem begehren nicht dispensiren könten weilen es wider den articul were, deßwegen dann die Hh. Deputirte dahin gestellten haben wolten was hierinn Mghh. würden erkenen wollen. Erk. Würdt Implorantin in ihren begehren dispensando willfahrt es soll aber dieselbe beÿ E. E. Zunfft der Kieffer gelt Zünfftig vnd durch die herren Deputirte der Zunfft remonstrirt werden, daß Sie beÿ jetzigen Zeiten da man den frantzosen es nicht niderlegen kan beßer thun würden, wann Sie die krempen Zu Geld Zünfftigen annehmen dadurch Mhh. weiler verdrißlichkeiten überhebt sein würden.

L’inventaire dressé après sa mort en 1709 est connu par le seul répertoire. L’inventaire dressé en 1710 après la mort de Jean Michel Reissmann apprend que la défunte a laissé deux filles, Anne Marie et Anne Marguerite

1709,Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über weÿl. Fr. Annä Margarethä geb. Füßelin weÿl. Isaac Stierle gew. Kandengießers alhier hinterbl. Wb. Verl:

Anne Marguerite Füssel vend la maison au coutelier Christophe Bogner et à sa femme Marie Elisabeth Klingler moyennant 1 350 livres

1707 (9. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 755-v
(1500) Anna Marg: Stierlin wittib geb. Füeßelin beÿständlich Joh. Friedrich Thomers messerschmids u. büttels beÿ E.E. Zunfft der schmid ihres curatoris
in gegensein Christoph Bögners messerschmids u. Maria Elisabetha geb. Klinglerin
eine behaußung Hoffstatt mit allen ihren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahn dem baarfüßer platz, einseit ist ein eck ahn dem sogenannten rubenloch sonsten brennergäßlein, anderseit neben Heinrich Seÿler dem Rathbotten ehev: weiß, hinten auf Joh. Jacob Stempel den würt stoßendt – um 500 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 800 lb

Les acquéreurs l’hypothèquent trois semaines plus tard au profit du boulanger Jean Herrmann

1707 (29. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 791
Christoph Bogner messerschmidt u. Maria Elisabeth geb. Klinglerin beÿständlich Joh. Carl Birckels handelsmanns u. Joh. Bürckel deß ledigen handelsmanns
in gegensein Joh. Herrmann weißbeckers – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier ahm Baarfüßer platz so Sie von Anna Marg: Stirelin erkaufft

Fils du coutelier Jean Wolfgang Bogner, Jean Christophe Bogner épouse en 1703 Marie Elisabeth Klingel, fille d’un tisserand de Riquewihr : contrat de mariage, célébration
1703, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Christoph Bogners Meßerschmidtß, vndt Jfr Mariæ Elisabethæ Klinglerin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 93 n° 513)
den 10. Octobris 1703 sind nach außruffung eingesegnet word. Christoph Bögner der ledige Meßerschmid weÿl. Johann Wolffgang Bögners gewesenen burgers undt Meßerschmids allhier ehelicher Sohn undt Jgfr Maria Elisabetha weÿl. Johann Michael Klingels, Woll.webers zu Reich.weÿr eheliche tochter [unterzeichnet] Christoff Bögner All hoch Zeidt, x der hochzeiterin handzeichen (i 95)

Marie Elisabeth, fille du tisserand Jean Michel Kling de Ribeauvillé, devient bourgeoise par son mari un mois après son mariage
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 746
Fr: Maria Elisabetha, weÿl. Joh: Michael Klingels gew: wollenwebers Zu Ropsweÿer hint. tochter, empfangt das burgerrecht V. Ihrem Mann Christoph Bögner dem Messerschmid allhier p. 2. Gold fl. 16. ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, wird E.E. Zunfft der Schmid dienen. P: d. 19. Dito [9.br:] 1703

Christophe Bogner est élu maître de la tribu en 1730
1730, Maréchaux – Protocole du corps des couteliers (XI 154)
(f° 76-v) Sambstags den 30. Septembris Anno 1730) – Obermeisterwahl Kurtzarbeiter, Mr Christoph Bogner der ältere

Christophe Bogner passe un contrat de mariage avec Anne Eve Fritz, fille du pelletier Jean Balthasar Fritz de Bouxwiller. Le mariage ne sera pas célébré
1732 (9. Xbr), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 282
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Hn Christoph Bogner dem altem Meßerschmidt vnd burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigamb, ane einem
So dann Anna Eva Fritzin, weÿland des Ehren: vnd vorgeachten Meister Johann Balthasar Fritzen, des gewesenen Kürschners Und burgers Zu Buchsweÿler, hochgräfflich Hanauischer herrschafft nunmehr seeligen nachgelaßeneer tochter, als der Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 9.ten Decembris Anno 1732. [unterzeichnet] Christoff bogner der Elter als hochzeiter, A. E. F. der hochzeiterin handzeichen

Christophe Bogner se remarie en 1734 avec Anne Eve Hetzel, veuve du tanneur et marchand de cuir Laurent Trens : contrat de mariage, célébration
1734 (9. Xbr), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 321
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Christoph Bogner dem ältem, Wittiber, Meßerschmidt vnd Burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren: und Tugendsamen Frauen Anna Eva Trenßin, gebohrner Hetzelin, weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Lorentz Trenßen, des geweßenen Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener Frau Wittib, als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg den 9.ten Decembris Im Jahr nach Christ Geburth gezahlt 1740

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 128-v, n° 478)
1735. Mittw. d. 19. Jan. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt b. eingesegnet word. H. Christoph Bogner, der Meßerschmid Wittber v. b. alhie v. Frau Anna Eva weÿl. H Lorentz Drentzen gewesenen b. v. Rothgerbers nachgel. Wittib [unterzeichnet] Christoff bogner als hochzeiter, Anna Eva trentzin (i 133)

Fils du jardinier André Trens, Laurent Trens épouse en 1694 Anne Eve, fille du jardinier André Hetzel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 45-v)
den 21. Julÿ A. 1694. seind Copulirt Worden Lorentz Trentz lediger Rohtgerber Andreas Trensen gartners vnd burgers alhie hinterlaßener ehelicher Sohn, Vnd Jungfrau Anna Eva Andreæ Hetzels gartenmanns vnd burgers alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Lorentz Trentz als hoch Zeid. Anna Eua hetzlerin als hoch Zeiterin (i 47)

Anne Eve Hetzel fait dresser l’inventaire de ses apports (1210 livres), dont une maison derrière le poêle des Pelletiers et une autre à Handschuhheim.
1735 (10. 7.bris), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 43) n° 975
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so die Viel Ehren und tugendsahme Frau Anna Eva Bognerin gebohrene Hetzelin, zu dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Christoph Bogner, dem ältern Meßerschmid und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem geliebten Haußwürth für ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So Beschehen in Straßburg auf Sambstag den 10.ten Septembris Anno 1735.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen und dem Eheherrn eigenthümlich gehörigen Behausung befunden worden, wie volgt.
(f° 7) Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg hinder der Kürschner Zunfftstub (…)
It. eine Behaußung, mit allen deren gebäuen, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten gelegen in dem dorff Handschuchheim Illkircher Ambts (…)
Abzug in gegenwärtige Zugebrachte Nahrung gehörig. Sa. haußraths 380, Sa. wein und Lährer Vaß 37, Sa. der Kühe 7, Sa. Silbergeschmeids 30, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 32, Sa. der Baarschafft 162, Sa. Pfenningzinß hauptguths 75, Sa. Eigenthums ane Häußern 451, Sa. Schulden 32, Summa summarum 1210 lb

Jean Christophe Bogner meurt en 1740 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre à la veuve est de 587 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 100 livres, le passif à 276 livres

1740 (23.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 52) n° 1175
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Christoph Bogner, der ältere, geweßener Kurtzmeßerschmid und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, als derselbe Donnerstags den 25.ten Februarÿ dießes lauffenden 1740.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechselt, nunmehr, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Vorgeachten H, Johann Christoph Bogners, des jüngern, auch Meßerschmidts und Burgers allhier des Verstorbenen seeligen in erster Ehe mit auch weÿland Frauen Maria Elisabetha Bognerin geb. Klinglerin ehelich erziehlten Herrn Sohns und ab intestato Verlaßenen Erbens inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Annam Evam Bognerin gebohrner Hetzelin, die hinterbliebene Frau Wittib, beÿständlich des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und hochgelehrten Herrn Joh: Ludwig Freundten, J. V. Lti und E. E. Großen Raths Advocatj et Procuratoris vicarÿ vnd Vornehmen Burgers allhier (…) So beschehen in Straßburg angefangen auf Mittwoch den 23.ten Martÿ Anno 1740.

In Einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz und Rubenlochgäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden Worden Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der bühn, In der Cammer A, In der obern vordern Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Küchel, In der Vordern Cammer
Eigenthumb ane Häußern (W.) Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg hinter der Kürschner Zunfftstub (…)
Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßer platz einseith ist ein Eck an dem so genandten Rubenlochs sonsten Brennergäßel genand anderseith neben Cladi Wilhelm dem Sattler, hinden auf H. Daniel Friderich Färbers des Handelßmanns Kind. erster Ehe stoßend, so gegen männig. freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Vorherallegirten Abschatzungs Zeduls vom 17.ten Martÿ 1740, æstimirt umb 600 lb. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel corroboriret de dato 9.ten Decembris A° 1707. mit altem N° 1 notirt und dißmahlen wieder dabeÿ gelaßen
It. ein Behaußung, höfflein und hoffstatt mit all anderen gebäuen ane der obern Straß im Müllergäßlein (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach besag Inventarÿ über der Frau Wittib in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1735. durch mich unterschriebenem Notarium auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 61, Sa. lähren Vaß 3 ß, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 15, Sa. der Baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 25, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 345, Erg. Rest 127, Summa summarum 587 lb
des Erben ohnverändert und theilbar Vermögen, Sa. haußraths 149, Sa. Werckzeugs und gemachte Wahr Zum Meßerschmidts handwerck 91, Sa. Weins und Lährer Vaß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. goldener Ring 3, Sa. baarschafft 113, Sa. Eigenthums ane häußern 700, Summa summarum 1100 lb – Schulden 273 lb, Nach solchem abzug 836 lb – Stall Summ und Conclusio finalis Inventarÿ 1424 lb
Abschatzung dem: 17. Martzÿ: 1740. Auff Begehren weilandt deß Wohll Achtbahren und bescheidenen Hn Christoff Bogner deß geweßenen Meßerschmidts seel. hindter Laßenen Frau wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem Barfüßrer blatz gelegen, ein seitß ein Eck in daß ruben Loch geslin, anderseitß Neben Meister Cladi willhelm dem Sattler hindten auff die Strüpffelischen Erben Stoßent welche behaußung und.n dem meßerschmidts Lahten, der die breiten von hauß über haubt 14 sch. hinden daran daß hauß Ehren worin die Eß getrëmbter Keller, oben dar über ihm Ersten Stock ein Stuben Hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein, hinden dar an ein Stübell und Kuchell Cämmerlin, oben dar über under dem Tach 3: Cammern eine dar von die Soldaten Cammer, alten tach Stull sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor vnd Umb Ein Tausent und Zweÿ hundert Gulten.
Der 2.te begrieff (…) bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Codicillus Reciprocus des Ehren: und vorgeachten Herrn Christoph Bogners des Meßerschmidts und der Ehren und Tugendsamen Frauen Annæ Evæ gebohrner Hetzelin beeder Eheleuth und Beÿsitzere allhier Zu Straßburg auffgerichtet Montags den 2. Decembris Anno 1737. – Matthias Koch, Not. jur. requisitus

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1719-1755, f° 104-v, n° 7)
1740, Donnerst. den 25.ten febr. mittags starb H Christoph bogner Kurtzmeßerschmidt u. b. allhier s. alters 62 jahr 6 monath u. 2. tag wurde Sambst. darauf ehrl. Zur erde bestattet nach gehaltener leich Sermon Zu St. Nicol. auff dem gottes acker St. Urb. [unterzeichnet] Christoph Bogner als sohn, Johannes Lips als stieff dochterman (i 109)

Liquidation de la succession
1740 (6.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 359) sn
Ohnvergreifflicher Summarischer Calculus über Weÿland Frauen Mariä Elisabethä Bognerin gebohrener Klinglerin, nun auch Weÿl. Herrn Christoph Bogners des ältern, geweßenen Meßerschmids und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, aus dem darüber in Anno 1729 durch H. Notm. Johann Lobstein aufgerichteten Inventario dem Stalltax nach mit aufgerehneter beßerung gefertiget

Anne Eve Hetzel fait un testament dans sa maison dans la ruelle du Trou aux navets (rue des Incendiaires)
1741, Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 94-a
1741. Testamentum Fr. Annæ Evæ Hetzelin, weÿl. Christoph Bogners wittib
Demnach Frau Anna Eva Bognerin gebohrne Hetzelin weÿl. meister Christoph Bogners des ältern gewesenen Meßerschmidts und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene wittib Vor mir notario und damals anweßenden gewesenen Gezeugen deb 28.ten Martÿ A° 1741. ein Testamentum nuncupativum auffgerichtet und sich darinnen expresse Vorbehalten (…) etwas ferners Verordnen (…)
Geschehen sind dieße ding allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 7. Maÿ Anno 1744. in einer ane dem rubenloch Gäßlein gelegener Ihro frauen Lipßin jetzo eigenthümlich gehörigen behaußung deren dritten Stocks Stuben mit denen fenstern auff die Gaß außsehend, abends zwischen fünff und sechß uhren [unterzeichnet] Ana Eva bognrin

Anne Eve Hetzel veuve de Jean Christophe Bogner passe un contrat alimentaire avec ses deux filles Marie Salomé Drens veuve du sellier Jean Lips et Marie Elisabeth Drens femme du pelletier Jean Georges Tornarius
1744 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 330
Erschienen Frau Anna Eva gebohren Hetzelin, Weÿl. Christoph Bogner, des ältern, gewesten burgers und Meßerschmidts allhier unbevögtigte wittib, mit beÿstand H. Frantz Heinrich Dautel Not. Publ. und Practici alhier ane einem,
und deren beede töchter, Frau Maria Salome geb. Drenßin Weÿl. Johannes Lipß. gew. Sattlers und burgers allhier Wittib, so ebenfalls ohnbevögtigt, beÿständlich Bernhard Schlegel, des Küblers und Fr. Maria Elisabetha gebohrne Drenßin, Johann Georg Tornarius, des Kürßners und hiesigen burgers Ehefrau, mit deßen assistentz, am anderen theil,
bederseits anzeigede, daß sie nach reifferem Vorbedacht und aus freÿen Willen, auch sie Tornariußin mit genehmhaltung ihres Ehemanns, wegen eines Leibgedings und Contractus Vitalitÿ aufrichtig und redlich mit einander überkommen (…)
daß nemlich erstens Bögnerische Wittib, die Mutter ihre annoch fürständige Lebens Zeit über in der ihrer ältesten tochter verwittibte Lipßin am 17. Decembris Anno 1740 verkaufften ane der Rubenlochgäßlein hinder der Kürßnerzunfft stub gelegenen wohnbehausung und zwar in denen daselbst bereits innhabenden Gemachen ohnvertrieben verbleiben, und auff gedachter Lipßin, wie auch dero Schwester Tornariußischer Ehefrauen gemeinsame, Von jeder Zur helffte beÿzutragen habende Unkosten von denenselben mit geziemend: und genugsamer Nahrung als Speiß und tranck verköstigt (…)
Drittens, so hat Bognerische wittib Zu widervergeltung der sich von seiten Lipßischer wittib und Tornariußischer Ehefraun und allenfalls deren Erben bedingungen und Versprechenden beherberg Verköstig und versorgung wie auch bewerckstelligung alles übrigen deßen hieoben specifice meldung geschehen 1200 gulden Zu entrichten, und als ein vollkommenes eigentum Zu überlaßen versprochen

Anne Eve Hetzel meurt en 1745 en délaissant quatre enfants dont deux filles habitent Strasbourg. Le notaire expose dans une note liminaire que la défunte est tombée dans la plus grande déchéance : elle s’est brouillée avec tout le monde et vivait dans une grande saleté. Ses filles ont un moment pensé la faire admettre à l’hôpital mais ont finalement passé avec elle un contrat d’entretien. La somme taillable s’élève à 590 livres.
1745 (6.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 243) n° 257
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die Ehren und tugendsame Frau Anna Eva gebohrne Hetzelin weÿl. Herrn Christoph Bogners, des ältern geweßenen Kurtzmeßerschmids und burgers allhier Zu Str. seel. hinderbliebene wittib nunmehro auch seel. nach ihrem den 1. Junÿ des Zu end lauffenden 1745.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 6.ten Decembris Anno 1745.
Die verstorbene seelige hat Zu ihren Erben verlaßen wie folgt. 1. Frau Mariam Salome gebohrne Drentzin, weÿl. Meister Johann Lipßen des geweßenen sattlers und b. allh. seel. hinterbliebene wittib, mit assistentz herrn Johann Bernhard Schlögels des Küblers und burgers allhier, welche der Inventur in person abgewartet. 2. Johann Drentzen den Lederhändlern v. b. allh. welcher aber schon eine Zeit lang sich von hier entfernet, undt mann dato nicht weiß, wo sich derselbe befindet, undt ob er tod oder lebendig, dahero in deßen Nahmen hernach wol ermeldeter Hr Rathherr Wild beÿ dießem Geschäfft præsens gewesen, 3. Frau Mariam Elisabetham gebohrne Drentzin, Meister Johann Georg Tornarius, des Kürschners und b. allh. Ehegattin, mit beÿstand deßelben, so auch beed dießer inventur persönlich beÿgewohnt, So dann 4. Annam Margaretham Drentzin, annoch leedigen Stands und majorennis, aber der Zeit zu Paris sich auffhaltend, umb deßwillen wie auch vorgenanden Johann Drenßen persönlichen hiebeÿ erschienen S. T. Herr Johann Georg Wild, E. E. Großen Raths alter und E. E. Kl. Raths jetzig wolverdienter beÿsitzer v. vornehmer b. allh. (…) Alle vier der Verstorbenen seel. mit längst weÿl. Hern Lorentz Drentzen dem gewes. Lederhändlern und b. allh. ihrem Erstern Ehemann seel. ehel. erzeugte KK. und Erben.

Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es ist dißer Verlaßenschafft wegen nöthig, mit einem bericht anzudeuten, daß Zwar die Verstorbene Frau Bognerin seel. Vor mir Notario und Gezeugen respê. den 28. Martü A° 1741. ein Testament und den 7. Maÿ A° 1744. eine Nach Disposition in favor ihrer beÿden Fr. Töchtere, aus der bewißenen Vielen Kindlichen pflicht und trewen willen auffgerichtet und darinnen verschiedenes verordnet auch nicht widerruffen noch geändert habe. Allein nach dem durch die Göttliche Allmacht die Verstorbene seel. in einen solchen miserablen undt elenden Zustand gerathen, daß sowol alles unter ihr Verdorben, als jeedeermann abscheu getragen, sich beÿ umb ihrer unreinlichkeit willen, als wärterin gebrauchen Zulaßen, mithin die beede frauen töchtere underdeßen selbsten die mühe ihrer abwartung übernehmen, dießelbe säubern und die dienst v.sehen* müßen, anbeÿ Sie die mutter seel. immer einen guten appetit in Eßen und trincken von sich spühren ließe, dahero* sie selbsten besorgte, daß *ch und noch ihre Nahrung sich verzehrt und so lange dauerte, endlichen ein end nehmen würde, (und) sie in dem allhießigen hospital auffgenommen werden müßte, so resolvite sich dieselbe mit dießen ihren Zween Töchtern gegen lebenlänglich reichender gebührlicher Cost, wie auch auff: und Abwartung ein Leibgeding auffzurichten, welches auch den 15.ten Junÿ A° 1744. in stand gebracht, und in allhießiger C. C. stub nach zu geschickten der verstorbenen Mutter see. Mandat ordnungs mäßig verschrieben worden, Crafft welchen Contractus Vitalitii die abgeleibte seel. ihren beeden Töchtern §° 3° die annoch in mitteln gehabte 1200. fl. oder 600. lnd. vor die beherberg: Verköstig: und Versorgung eigenthümlich zugestellt und assignirt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Rubenlochgäßlein gelegenen Weÿland Meister Johann Lipsen als gewesenen Sattlers und burgers allhier seel. Wittib und Erben eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Wÿdumb welchen die verstorbenen Seel. Zeit lebens genoßen. Obwolen weÿl. H Christoph Bogner der älter geweßene Kurtz Meßerschmidt und b. allhie der Verstorbenen letzterer Ehemann seel. ihr theils in auffgerichteter Eheberedung und theils in seiner letzten willens Disposition einen Zimblichen lebensläng. Vor: und Nachwÿd. Verordnet, so wurde doch in ansehung Hr Christoph Bogner der Jüngere ebenmäßige Kurtz Meßerschmidt v. b. allh. als Sohn v. einiger Erb theils vor ruckständig vätterl. Guth und theils ratione vätterl. Legitimæ ein ansehnliches auß seiner Väterl. Verl. gefordert, die sach Krafft Vergleichs Vom 19. Maÿ A° 1740. Vor Hn Not° Johann Lobstein, getroffen, dahin vermittelt, daß Er Stieffsohn ihr d. Verstorbenen seiner Stieffmutter statt allsolchen vor: und Nach wÿdumbs alljährl. alle quartal Zur quart abtragen, Zu einem wÿdumbs Zinß lieffern solle 48 fl. die thun à 5 pro Ct° zu Capital gerechnet 480. lb
Copia Contractus Vitalitii
Sa. haußraths 10, Leibgeding 100, Wÿumb 480, Stall Summa 590 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1719-1755, f° 174 n° 46)
1745. Mittw. d. 1. Sept. morgens frühe Zwischen 1. u. 2. uhr Fr. Anna Eve Bognerin geb. Hetzelin, weÿl. H Christoph bogners gewesen. Meßerschmidts u. b. allhier nachgelaßene wittib ihres alters 66 jahr 6 monath u. 5. tagn wurde Donnerst. darauff Zur erden bestattet auff d. gottesacker St (-) [unterzeichnet] Johann Georg Tornarius als tochterman, Johann Jacob Lips als Enckell (i 181)

La maison revient au fils du défunt, aussi appelé Christophe Bogner. Il devient tributaire chez les Maréchaux le 4 juillet 1724.

1724, Maréchaux – Protocole du corps des couteliers (XI 154)
(f° 39) Dienstags den 4. Julÿ Anno 1724. – Meisterrecht
Christoph Bogner, Meister Christoph Bogners des Meßerschmidts und burgers allhier ehelicher Sohn, Kurtzarbeiter, stehet Vor und bittet, mann wolle Ihne Vor einen ehrlichen Meister auf: und annehmen. Erkannt Willfahrt, dt. 15. fl. Vor das Meister Recht und 16 ß d. Aufflaggeld

Les compagnons couteliers veulent infliger une amende à Christophe Bogner parce qu’il a travaillé en pays français malgré la décision rendue par la maîtrise.
(f° 40) Montags den 10. Junÿ Anno 1724. – Hierauf seind die Gesell auch Zu dem handwerck gekommen, und hat mann wegen Meister Christoph Bogners des jüngeren, aus ursachen Er in Welschland gearbeitet, eine Umbfrag halten und Ihne deßwegen abstraffen wollen, allweilen aber die Gesellen mit dem bescheid, so E: E: Meisterschafft ertheilten nicht wollen Zufrieden, sondern Meister sein, dahero hat der Ober Meister die Lad zugemacht und ist man ohnverrichteter dinge Von einander gegangen.

Le conseil de tribu déclare que Christophe Bogner ne doit pas travailler chez son père puisque deux maîtres ne peuvent partager le même atelier
(f° 42) Donnerstags den 7.ten Decembris 1724. – Ferner wurde wegen Mr Christoph Bogner jun. welcher beÿ seinem Vatter in der Werckstatt ist, Erkandt, daß nicht Zween meister in einer wercktsatt bleiben können

Christophe Bogner épouse en 1726 Catherine Dorothée Krieg, fille du barbier Auguste Krieg : contrat de mariage, célébration
1726 (8.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 146
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlvorgachten Herrn Johann Christoph Bogner den jüngern, Ledigem Meßerschmid und burgern zu Straßburg des Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Christoph Bogners, des ältern, auch Meßerschmids und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamn ane einem,
So dann der Viel: Ehren: und Tugendbegabten Jungfrauen Catharina Dorothea Kriegin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahr, auch Kunsterfahrenen herrn Augusti Kriegen, Barbierers und Wundartztes auch Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern Theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Montag den 8. Aprilis in dem Jahr als mann nach unßers Einigen Erlößers Heÿlands und Seeligmachers Jesu Christ freunden und gnadenreichen Geburth Zahlte 1726

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 79-v, n° V)
1726. Fest. Paschat. et Domi. Quasimodogen. proclamati Sunt Christoph Bogner der Jünger, Meßerschmidt V. Burger alhie Christoph Bogners Sen. Meßerschmidts V burg alhie ehl. Sohn V. Jgfr Catharina Dorothea H Augustus Krüeg Chirurgo burg. alhie ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 1. Maÿ [unterzeichnet] Christoph Bogner als hochzeiter, Catarina dorotea Kriegin als hochzeiterin (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 334 livres, ceux de la femme à 635 livres.
1726 (18.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 16) n° 355
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren undWohl Vorgeachte Herr Johann Christoph Bogner, der Meßerschmidt und die Ehren und tugendsahme Frau Catharina Dorothea Bognerin geb. Kriegin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthen mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jeedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und blieben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Christoph Bogners des Meßerschmidts und burgers allhier, des Manns, und des Ehren: Vndt wohlvorgeacht, auch Kunsterfahrnen Herrn Augusti Kriegen des barbierers und Wundartztes auch burg. allhier der Frauen geliebten Vatters auff Dienstag den 18.ten Junÿ Anno 1726.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Wÿdem Verfangenschaft Welche Herr Augustus Krieg der Barbierer und Wundartzt auch burger allhier der Frauen eheleiblicher Vatter wegen dießer seiner Tochter Lebtägig Zu genießen. Es hat Weÿland Fau Maria Ursula Kriegin gebohrne Pastoriußin, Herrn Augusti Kriegen des Barbierers und Wundartzts auch burgers allhier geweßene ehel. haußfrau als der Fr. eheleibliche Mutter nunmehr seel. Vorgedachtem Ihrem hinderbliebenen Wittiber in der mit Ihme den 7. Maÿ Anno 1696. durch Hn Stephan Cornelium Saltzmann Not. publ. und berümbten Practicum nun auch seel. auffgerichteten Ehepacten (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 158, Sa. Werckzeugs Zum Meßerschmidt Handwerck gehörig 102, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Goldenen Ring 15, Summa summarum 284 ln – Dazugelegt zwen drittetheil ane denen haussteuren thun 50 lb, Belaufft sich also des Manns Völligen in die Ehe gebracht Guth in allem dem billichen werth nach auff 334 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 186, Sa. Silbergeschmeids 31, Sa. Goldener Ring 31, Sa. baarschafft 360, Summa summarum 609 lb – Dazu Kombt ferner ein dritter theil ane denen haussteuren 25 lb, Ist also der Frauen Völlig in die Ehe gebrachte Nahrung in allem dem vero pretio nach 635 lb

Christophe Bogner meurt en 1760 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 122 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 355 livres, le passif à 1 336 livres. Le fils auquel le défunt a légué la maison réserve son acceptation comme il estime que le prix demandé est trop élevé.

1760 (3.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 397) n° 860
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Christoph Bögners, des geweßenen Meßerschmids und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760. – nach deme derselbe donnerstags den 10. Julÿ dießen lauffenden 1760 Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendbegabten Fraun Catharinä Dorotheä Bognerin, gebohrener Kriegin, der hinterbliebenen Wittib, mit Assistentz des Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrenen herrn Daniel Gottlieb Ziegenhagen berühmten Chirurgi und burgers allhier Ihres erbettenen herrn beÿstandts (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den dritten Septembris Anno 1760
Der Abgeleibte seeliger hat zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt, 1.mo Frau Mariam Dorotheam Metzgerin gebohrne Bognerin, Herrn Johann Jacob Metzgers des Paßmentirers und Seidenhändlers auch Burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿstand gedachten Ihres Ehevogts in Persohn abwartete, 2.do Herrn Johann Friedrich Bogner Ledigen Meßerschmid, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero Er in selbst eigener Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Jungfrau Mariam Elisabetham Bognerin, 4.to Jungfer Mariam Salome Bognerin, So dann 5.to Jungfrau Mariam Margaretham Bognerin, So alle dreÿ ebenmäßig Majorennes und ohnbevögtigt mithien beneben Herrn Tobia Ludwig Krieg dem Silberarbeiter und burgern allhier ihrem erbettenen Herrn beÿstand zugegen geweßen, Also alle Fünff des Gott seelig entschlaffenen mit Eingangs gedachter Frauen Catharina Dorothea Bognerin gebohrner Kriegin seiner hinterbliebenen Fraw Wittib ehelich erziehlte Herrn Sohn, Frau und Jungfrauen Töchter und ab intestato Zu fünff gleichen portionen und antheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung, (E.) Eine Behaußung und Hoffstatt samt Bronnen, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane dem brennergäßlein, anderseit neben H. Johann Friedrich Wilhelm, dem Sattler, hinten auf H. Johann Friedrich Sachß J. V. Ctum und hiesiger Statt Canceleÿ Contractuum bestmeritirten Actuarium stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, ledig, eigen vnd durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung vom 5.ten Augusti 1760. angeschlagen pro 750 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel corroboriret de dato 9. Decembris Anno 1707. mit altem N° 1 signirt.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangen ohnverändert Guth, Vermög Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuthe einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch weÿland Herrn Notarium Johann Lobstein seeligen in Anno 1726 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbergschirrs 9, Sa. Goldener Ring 15, Sa. der Schuld 75, Erg. Rest 1022 lb, Summa summarum 1122 lb
Dießemnach Wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbahr Nahrung und Zwar weilen keine Errungenschafft ausfällt, unter einer Massa beschrieben, Sa. Hausraths 83, Sa. Werckzeugs und gemachte Waar zum Meßerschmid handwerck gehörig 26, Sa. Weins und Lährer Faß 35, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 34, Sa. Golden geschmeids 3, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 750, Sa. Schulden 21, Summa summarum 1355 lb – Schulden 1336 lb, Nach deren Abzug 18 lb
Es solte zwar auch anjetzo der Erben Vätterlicher Ebschafft Summa addiret werden, dasjenige was der Herr Sohn, Herr Johann Friedrich Bogner, vor die Ihme in ermeltem Codicillo §° 3.tio prælegirte ane dem Baarfüßerplatz allhier Liegende behaußung über den hieoben befindlichen anschlag mehrers conferiren und einschießen solle. All die Weilen aber Er der herr Sohn sich außdrucklichen vernehmen laßen, daß Er sich dermahlen Keines weegs erklären könne, sothane behaußung umb den Ihme angesetzten allzuhohen Preiß anzunehmen, in sonderheit da solche der Frau Wittib in Lebtägigem genuß gelaßen werden muß, dahero Er seine positive Erklärung darüber zuthun biß auf eräugnenden Wÿdembs fall außgesetzt und sich vorbehalten haben wolle, als hat mann es dießorths beÿ dem anschlag der herren Werckmeistere bewenden laßen
Beschluß summa 1141 lb, Stall summ 981 lb
Copia der Heuraths verschreibung (…) auf Montag den 8. Aprilis 1726, Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia des Codicilli in Scriptis

Catherine Dorothée Krieg loue la maison à son fils Jean Frédéric Bogner

1761 (30.7.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1490) n° 1
Fr. Catharina Dorothea Bognerin geb. Kriegin Weÿl. Hn Christoph Bogner geweßten Kurtz messerschmidts Wittib mit assistentz H. Johann Jacob Metzger des Paßmentirers
so dann H. Johann Friedrich Bogner auch Kurtz messerschmidts dero Sohn beÿständlich H Tobias Ludwig Krugen Silberarbeiter
auff 9 nacheinander folgenden jahren so auf jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ dieses lauffenden 1761. Jahrs schon ihren Anfang genommen
den Laaden und Eß auf dem boden + ferner den völligen ersten stock sowohl vorder als hintern gebäudes ohne einige ausnahm, Item die mittlere Kammer hinter Gebäudes im dritten Stock wie nicht weniger die Kammer auf der bühn, so dann die helfte der bühnen und des Kellers /:welche bühn und Keller aber die verlenende Mutter durch einen Unterschlag auf ihre Kösten zu separiren hat, die erstere 2 Jahr /:als in welchen die verlehnende Mutter annoch den hand Kauff und Verkaufff bestehend in allerhand gattungen von Eß Meßern, Scheeren, zusammengelegten Feeder Meßern Futerahl und Scher Meßerriehmen &c nur die Instrumenta Chirurgica ausgenommen ohne einigen unterscheid freÿ und ohngehindert zu treiben sich expresse vorbehalten thut – um einen jährlichen Zinß nemlich180 gulden

Catherine Dorothée Krieg meurt en 1771 en délaissant cinq enfants. Le prix de la maison est repris de l’inventaire précédent puisqu’il n’y a pas eu de travail. L’actif de la succession s’élève à 1 302 livres, le passif à 183 livres.

1771 (27.5.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 26
Inventarium über Weiland der Ehr: und tugendsahmen Fraun Catharinæ Dorotheæ Bognerin gebohrner Kriegin auch Weiland Herrn Christoph Bogners gewesten Kurtz Meßerschmidts und Burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1771 – nach ihrem Montags den 1. Aprilis dieses lauffenden 1771. Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Montag den 27. Maÿ Anno 1771.
Die Verstorbene seel. hat mit auch Weiland Herrn Christoph Bognner Eingangs gemeltem ihrem geweßten Ehemann seel. nachbenannte Kinder Ehelich erzogen und per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folget als 1° Frau Mariam Dorotheam Metzgerin gebohrne Bognerin, Herrn Johann Jacob Metzgers des Paßmentirers und Seidenhändlers auch Burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿstand erstgedacht Ihres Ehevogts diesem Geschäfft in Persohn abwartete, 2° Herrn Johann Friedrich Bogner, den Kurtzmeßerschmidt und burgern dahier, so dieser inventur Persönlichen beÿwohnete, 3° Weiland Frauen Mariæ Elisabethæ Senckeißin gebohrner Bognerin, mit Mr Johann Daniel Senckeisen, dem Glaßer und Burger alhier ihrem geweßenen Ehemann Ehelich erzeugt hinterlaßener einiger Kind und dißorts Enckel, Nahmentlich Johann Daniel Senckeißen, so ein und ein halb Jahr alt, deßen geordnet und geschworenen Vogts ist obgedachter J Johann Friderich Bogner, deßen oncle, weilen aber derselbe hierorts selbsten interessirt als ist ihme Zu einem Theil: und Streitvogt obrigkeitlich Constituirt worden Herr Johann Friderich Senckeisen, der Silberarbeiter und Burger auch E. E. Kleinen Raths alhier alter Wohlverdienter Beÿsitzer, deßen groß oncle, welcher sein interesse beÿ diesem Geschäfft bestens observirte, 4° Jungfrau Mariam Salome Bognerin, und 5° Jungfrau Mariam Margaretham Bognerin, Welche beede dißorts Leige Töchter Majorennis und ohnbevögtigtet, dahero mit assistentz Herrn Tobiä Ludwig Krieg, des Silberarbeiters und burgers hieselbst, ihren Nutzen beÿ gegenwärtiger inventur selbsten beobachten, Alle Fünff zu gleichen portionen und Antheilern Verlaßene Kinder und resp° Enckel.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hiernach eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung, Neml. eine Behaußung und Hoffstatt samt Bronnen, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane dem Brennergäßel, anderseit neben Johannes Kößler dem Fripper und deßen stieff Kindern, hinten auf H. N. Walther stoßend, so gegen männig. freÿ, Ledig, und eigen und ist sothane Behaußung durch die von Löbl. Stadt verordneten HH. Bau Inspectorem und Werckmeistere, nach absterben Weil. H. Christoph Bogners, des dißorts Defunctæ geweßenen Ehemanns seel. beÿ deßen Verlaßenschaffts Inventur inhalt der dem Concept sothanen Inventarÿ beÿliegender schrifftl. Abschatzung Vom 5. Aug. 1760. in H Notarii Dünckels schreibstub allhier befindlich weilen man von denen Wohlverordneten Hh. Dreÿern der Statt Stalls wegen der sonst benötigten neuern Abschatzung dißorts großgünstig Dispensirt zu werden verhoffet, aus ursachen solche behaußung seithero nicht verbeßert worden, sondern sich noch in dem nemlichen stand befindet, angeschlagen und dermahlen ohnpræjudicirlich dabeÿ gelaßen worden, pro 750 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. stuben auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 9. Decembris Anno 1707. mit altem N° 1 signirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Cipoa der seelig Verstorbenen vor H. Notario Dünckels auffgerichteten Codicilli in Scriptis sive Disposition inter Liberos. Copia Testamenti nuncupativi
Sa. Hausraths 75, Sa. Wein und Faß 12, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 50, Sa. Goldener Ring und geschmeids 9, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 750, Sa. Schulden 5, Summa summarum 1302 lb – Schulden 183 lb, Nach solchem Abzug 1188 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1112 lb, Stall summ 953 lb
Copia Codicilli. Ich Catharina Dorothea Bognerin gebohrne Kriegin Weÿl. H.Christoph Bogners geweßenen Meßerschmidts und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene Wittib (…) So beschehen in Straßburg den 10. Martÿ anno 1766. – Actus depositionis, auf Montag den 10. Martÿ abends Zwischen 5. 6. und 7. Uhren beÿ Zweÿen brennenden Liechtern Anno 1766. Johann Rudolph Dünckel Notarius publicus
Copia Testamenti nuncupativi (…) auf Donnerstag den 28. Martÿ Mittahs Zwischen 11. 12. und 1. Uhren Anno 1771. Johann Rudolph Dünckel Notarius publicus

La maison revient à Jean Frédéric Bogner qui devient tributaire le 17 décembre 1761

1761, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 112-v) Dienstags d. 17. Decembris 1761 – Evangelischer neuer Leibzünfftiger
Johann Friderich Bogner, der Kurtz meßerschmid Weil. Mr Johann Christoph Bogners, des auch geweßenen Kurtz meßerschmids und Burgers alhier seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, stehet vor und bittet, man wolle Ihn dißorths als einen Leibzünfftigen auff und annehmen, producirt Stallschein de dato 17.ten Decembris 1761. Erkannt Willfahrt, dt. 1 lb 15 ß d.

Etat des effets mobiliers que Catherine Dorothée Krieg cède à son fils
1761 (2.10.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 3
Verzeichnus derjenigen Hausraths und andern Posten so Herr Johann Friderich Bogner der Leedige Kurtz Meßerschmidt und burger allhier Zu Straßburg, von Fr. Catharina Dorothea Bognerin gebohrener Kriegin Weÿland Herrn Christoph Bogner geweßenen Kurtz Meßerschmidts und burgers allhier hinterbliebenen Wittib seiner geliebten Mutter umb den nachgesetzten verglichenen Anschlag käufflich angenommen
Ohnverarbeiteter Waar (…)
Actum Straßburg den 2. Octobris anno 1761.

Jean Frédéric Bogner épouse en 1763 Anne Catherine Jund, fille de l’aubergiste à la tribu des Gourmets Isaac Jund : contrat de mariage, célébration
1763 (10.5.), Not. Heus (Phil. Fréd., 6 E 41, 1489)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte Herr Johann Friderich Bogner, Kurz Meßerschmidt und burger allhier Zu Straßburg Weiland des Ehren und Vorachtbaren Herrn Christoph Bogner, auch geweßten Kurz Meßerschmidts und Burgers allhier mit Fr. Catharina Dorothea gebohrner Kriegin ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, als hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Anna Catharina Jundin, Weiland des Ehren und Vorachtbaren Herrn Isaac Junden geweßenten Gastgebers auf E. E. Zunfft der Weinsticher und burgers allhuer mit auch weiland Frauen Maria Susanna gebohrner Junzin ehelich erzielte tochter am andern theil
So geweste in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 10. Maÿ 1783. [unterzeichnet] Johann Friderich Bogner als hochzeiter, Anna Catharina Jundtin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 7, n° 18)
Anno 1763. den 14. Augusti (seind ausgeruffen) und Mittwochs darauff als den 24. Augusti beÿ uns copulirt worden H Joh: Friderich Bogner lediger Meßerschmitt und burger allhier des weÿland H Christoph Bogners gewesenen Meßerschmitts und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn und Jgfr. Anna Catharina Jundtin des Weÿland H Isaac Jundt gewesenen gastgebers und burger allhier hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Bogner als hochzeiter, Anna Catharina Jundtin als Hochzeiterin (i 9)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère du marié. Ceux du mari s’élèvent à 1605 livres, ceux de la femme à 1 025 livres.
1763 (6.10.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 8
Inventarium über Herrn Johann Friderich Bogner, des Kutzmeßerschmidts und Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Jundin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1763. – Welche der Ursachen halben, alldieweilen in ihr beeder Ehepersohnen den 10. Maÿ h. a. vor mir Notario mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to außtruckl. versehen, daß einem Jeeden derselben und seinen Erben seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung, ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn
So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg in fernerer gegenwarth H Tobias Ludwig Krugen vornehmen Silberarbeiter und burgers allhier, als des Ehemanns hierzu erbettenen zssistenten, wie auch H Johannes Gäckler, des Mezgers und burgers hieselbsten als der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts und hierzu in specie erbettenen beÿstandts, auf Donnerstag den 6.ten Octobris Anno 1763.

In einer allhier Zu Straßburg ae den Baarfüßer Platz gelegener, Weil. H. Christoph Bogners hinterl. Wb. Eigenthümlich zuständiger, und dießorts Lehnungsweis bewohnener behaußung, ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Silbers 88, Sa. Goldener Ring 56, Sa. Waar und Werckzeugs Zur Meßerschmidts profession gehörig 1215, Sa. Wein und faß 45, Sa. der baarschafft 410, Summa summarum 1957 lb – Schulden 460, Nach deren Abzug 1497 lb Und wann hierzu gerechnet wird die ane hierunten beschriebenen Haussteuren Ihme gebührige helfte 108 lb, des Ehemanns samtl. Eigent. Vermögen 1605. lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. in die Ehe begrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 175, Sa. Silbers 63, Sa. Goldener Ring 154, Sa. baarschafft 523, Summa summarum 917 lb, Deme beÿzufügen die ane denen haussteuren zukommende helffte ausmachend 108 lb, Der Ehefr. Völlig eingebracht Guth 1025 lb
Verzeichnus der Waaren und Werckzeug

Compte de tutelle que rend le boucher Jean Gæckler à Anne Catherine Bogner née Jund
1765, Not. Haering (6 E 41, 1381) n° 37
Rechnung mein Johannes Gäcklers Metzgers und burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und noch ohnentledigten Vogts Frau Annä Catharinä Bognerin geborener Jundin Herrn Johann Friderich Bogner Meßerschmids und burgers alhier Ehegattin, inhaltend was Ich seit dem 30. Aprilis 1762 als dem Schluß meiner den 9. Augusti solchen Jahrs vor E. Löbl. Vogteÿ Gericht abgehandelten ersten Rechnung biß 3. 8.bris 1765. ihrentwegen ferner eingenommen und außgegeben habe – Zweÿte und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
Spiegel, Joh: Friderich Bogner Ca. Spiegel 39, 48, 49

Anne Catherine Jund meurt en frimaire IX en délaissant un fils. La masse mobilière s’élève à 5 065 francs

1801 (22 germinal 9), Strasbourg 3 (23), Not. Übersaal n° 689, 820
Inventarium über der weÿl. bürgerin Anna Catharina geb. Jund des bürgers Johann Friedrich Bogner Kurz: Messerschmitts Ehegattin Vermögens Nachlaßenschafft – nach ihrem den 13. frimaire IX erfolgten Absterben, auf ansuchen des Wittwers wie auch des bürgers Johann Friedrich Bogner, ledigen handelsmanns, so 24 Jahr alt daher majorennis ohnbevögtigt, der Verstorbenen Sohn und ab intestato universal Erbs
in einer an dem Waffenplatz gelegen dem Wittwer und Vater als unverändert zuständigen behausung N° 1
des Sohns Mobiliar Vermoegens, kleidung 168 fr, (hausrath 992 fr, Waar 648 fr, silbers 46 fr, angelegten Capitalien und Activ Schulden 8106 fr, summa 9794 fr) davon dem Wittwer 4897 fr, Summa des Sohns ererbten Mobiliar Vermoegens 5065 fr
Eigenthum an einer behausung und liegende güther so währender Ehe erkauft worden und woran nachdem 5. Punkt der vor Notario Heus den 10. Maÿ 1763 aufgerichten Ehe Contract dem Wittwer die eine, dem Sohn und Universal Erb daber die andere hälfte eigenthümlich gebührig ist Erstich eine behausung nebst einem hof und Garten zu Mittelhausbergen, bann Meinolsheim, Ernolsheim, Wingersheim
Enregistrement, acp 77 F° 181 du 23 ger. 9

La maison revient à Jean Frédéric Bogner qui épouse en 1806 Philippine Louise Beyckert

1806 (31.3.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 354, 2718
Contrat de mariage – Sr Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier né à Strasbourg le 28 janvier 1776, fils de feu Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier et de feue De Anne Catherine Jundt
Dlle Philippine Louise Beyckert née à Strasbourg le 14 septembre 1781, fille de feu Jean Daniel Beyckert, Instituteur au Gymnase avec feue De Catherine Marguerite Werner
Enregistrement, acp 99 f° 85 du 1.4.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari

1807 (22.5.), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 354, 3180
Inventaire des apports de Jean Frédéric Bogner marchand coutelier et de Philippine Louise Beyckert, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 31 mars 1806, mariés le 5 avril dernier
le mari, meubles et meubles sur la campagne de Mittelhausbergen 6461 fr, vins tonneaux cuves dans la cave de la maison Place d’armes n° 1 et dans la cave de la maison Rathsmahausen rue des Juifs 7603 fr, marchandises 4000 fr, garance et grains de navettes 1642 et 1350 fr,cabinet de minéraux 5000 fr, argenterie 2149 fr, numéraire 3948 fr, créances hypothécaires 13.610 fr, créances chirographaires 11.056 fr
Immeuble, Maison a Strasbourg, Savoir une Maison Pompe Appartenances et dépendances scise a Strasbourg Place d’armes N° 1, d’un côté formant le coin de la ruelle dite Rubenlochgaessel d’autre M Hickel propriétaire derrière les héritiers de feu M Ehrlenholtz sellier – acquise de Christophe Boegner, coutelier, et de Marie Elisabeth Klingler auteurs dudi époux à la Chambre des Contrats le 9 décembre 1707
campagne à Mittehausbergen, corps de biens à Fessenheim, Meinolsheim, Wingersheim, Bossendorf, Dunzenheim, Fridolsheim, Ernolsheim, non estimés
total des apports 62.020 fr, déduire 1500 fr, reste 60.520 fr
la femme, bijoux 974 fr, numéraire 1000 fr, total 1974 fr
Enregistrement, acp 102 f° 157 du 23.5.

Jean Frédéric Bogner meurt en 1813 en délaissant trois enfants. Le titre qui justifie la propriété de la maison est l’achat de 1707, la transmission ultérieure a eu lieu au règlement des différentes successions

1813 (3.12.), Strasbourg 10 (22), Not. Zimmer n° 526, 6227
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Bogner, décédé le 15 juin dernier – à la requête de Philippine Louise Beyckert et d’Isaac Schaaff, négociant, subrogé tuteur des enfants mineurs. Le défunt a délaissé pour ses seuls enfants 1. Charlotte Sophie Louise née le 10 juin 1807, Jean Frédéric né le 11 juillet 1808 et Adèle Mathilde née le 15 mai 1813 – communauté ébablie par contrat de mariage reçu le 30 mars 1806

au domicile de la veuve place d’armes n° 1
propres : garde robe 311 fr, meubles 5082 fr, argenterie 1984 fr, cabinet de minéraux 3950 fr, créances 4825 fr
immeuble, une maison, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 1 d’un côté formant le coin de la ruelle dite Rubenlochgaessel, d’autre le Sr Hildenbrand sellier, derrière feu M Ehrenholtz sellier – occupée par Jean Michel Rogissé arquebusier à titre de location 1100 fr, en capital 22.000 fr – acquis de Christophe Bogner coutelier et Marie Elisabeth Klingler par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 décembre 1707
campagne à Mittelhausbergen 8000 fr, corps de biens à Wingersheim 11.960 fr et 8760 fr, Duntzenheim 2880 fr, Ernolsheim 13.800 fr, total des immeubles 67.380 fr, remploi 50.765 fr, total 128.905 fr, déduire créances 300 fr, reste 125.905 fr
propres de la veuve 4974 fr
communauté : mobilier 239 fr, argenterie 824 fr, vins, cave de la maison Bogner, cave secondaire rue Ste Barbe 5842 fr, marchandises 5454 fr, numéraire 1567 fr, créances 12.000 fr, créances chirographaires 9713 et 1969 fr, indivis avec Meckel terre 500 fr, total 38.610 fr, passif 53.365 fr, compensation faite 18.525 fr
Enregistrement, acp 124 f° 7-v du 6.12.

Philippine Louise Beyckert loue la maison à l’arquebusier Jean Michel Rogissé et à sa femme Sara Griesbach

1813 (22.9.), Strasbourg 10 (57), Not. Zimmer n° 3800, 6123,
Bail de trois années à commencer le 29 de ce mois – Philippine Louise Beyckert veuve de Jean Frédéric Bogner coutelier en son nom et usufruitière à vie de la succession de son mari
à Jean Michel Rogissé, arquebusier, et Sara Griesbach
une maison avec ses droits et dépendances appartenant auxdits héritiers Beyckert sise à Strasbourg place d’Armes n° 1 et faisant le coin de la ruelle dite Rubenlochgaessel – moyennant un loyer annuel de 1100 francs
Enregistrement, acp 123 f° 103 du 23.9.

Philippine Louise Beykert et ses enfants vendent la maison au tailleur François Jacques Moritz et à sa femme Aimable Joséphine Mornave moyennant 18 700 francs

1832 (8.12.), Strasbourg 10 (86), Me Zimmer n° 1414
1. Philippine Louise Beykert veuve de Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier, en son nom et usufruitière de la moitié de la succession délaissée par son époux et mère et tutrice légale d’Adèle Mathilde, mineure, commune en biens aux termes du contrat de mariage passé devant M° Zimmer le 3 décembre 1813, 2. Charlotte Sophie Louise Bogner épouse de François Ehrmann, 3. Jean Frédéric Bogner, licencié en droit
à François Jacques Moritz, tailleur, et Aimable Joséphine Mornave
une maison à trois étages et mansardes avec cave, puits, grenier, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 1, d’un côté formant le coin de la ruelle des Incendiaires, d’autre la propriété de la veuve Hildebrand, derrière celle de M. Maské – de la succession de de leur mari et père Jean Frédéric Bogner, suivant inventaire dressé le 3 décembre 1813, origine antérieure, vente passée à la Chambre des Contrats le 9 décembre 1707 au profit de Christophe Bogner, coutelier, et de Marie Elisabeth Klingler – moyennant 18.700 francs
Enregistrement, acp 214 f° 62-v du 11.12.

Fils de tailleur, François Jacques Moritz épouse en 1829 Aimable Joséphine Mornave, originaire de Douai
Mariage, Strasbourg (n° 257)
Acte de mariage célébré le 15 juillet 1829, François Jacques Moritz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 Pluviôse en VI à Strasbourg, domicilié à Strasbourgn Tailleur, fils de François Moritz, tailleur, et de Catherine Liebrock, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants
Aimable Joseph Mornave, majeure d’ans, née en légitime mariage le 18 avril 1806 à Douai (Nord), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jérôme Mornave, Menuisier décédé à Douai le 27 décembre 1810 et de feu Marguerite Joseph Blaire, décédée à Douai le 20 juillet 1817 (signé) François Jaque Moritz, Aimable joseph Mornave (i 12)

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) p. 830 (i 185)
Moritz, François Charles Hyppolite. 1769. Tailleur, M. Westhoffen (à Strasbourg depuis) 1782, (auparavant) Pl. d’armes 10 – Entré juin 36.
id. Joseph François 1803. Enf. Strasbourg – Entré juin 36.
id. Frédérique Salomé. 1812. idem – Entré juin 36.
Moritz, François Jacques. 1798., Tailleur, M. id. – Entré juin 36.
id. née Mornave, Aimable Joséphine, 1806, Ep, Douai (à Strasbourg depuis) 1827 – Entré juin 36.
id. Aimable Françoise Valérie, 1830. Enf. Strasbourg – Entré juin 36.

Inventaire dressé après la mort du locataire Ferdinand Caron, employé de la ferme des jeux de Baden

1839 (23.3.), Strasbourg 11 (31), Me Keller n° 524
Inventaire à la requête de 1. Madeleine Scherer veuve de Ferdinand Caron, employé de la ferme des Jeux de Baden domicilié à Strasbourg, mariés à Paris, 2. François Moritz, marchand tailleur, curateur et mandataire de Marie Cécile Aline Caron, mineure de 20 ans révolus, couturière étant présentement à Carlsruhe assistée de son curateur comparant émancipée et curateur de Ferdinand Alexandre Caron, relieur à Strasbourg, mineur âge de 19 ans passés émancipé, héritiers par moitié leur père décédé à Strasbourg le 11 février dernier, nés de son premier mariage avec Aline Delatre
extrait du regsitre des mariages du 6° arrondissement, mariage civil de Ferdinand Bruno Caron avec Madeleine Scherrer la veuve et sa femme en 3° noces le 2 juin 1829
dans une maison place d’Armes n° 1 au troisième étage où est décédé le défunt
Enregistrement, acp 267 f° 33 du 1.4.

Aimable Joséphine Mornave, veuve de François Jacques Moritz, hypothèque la maison au profit de l’enseignant Philippe Henri Beck

1871 (18.11.), Strasbourg 10 (167), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2295
Obligation – Ont comparu Mad. Aimable Joséphine Mornave veuve de M. François Jacques Moritz, en son vivant propriétaire à Strasbourg Et M. Jacques Moritz, avocat, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à M. Philippe Henri Beck, professeur au Gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 4000 francs
hypothèque, Une maison à trois étages et mansardes et autres appartenances & dépendances, sise à Strasbourg place Kleber n° 1 faisant d’un côté le coin de la rue des incendiaires, tenant de l’autre côté à la propriété des débiteurs, et par derrière à M. Maské. Cette maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre M & Mme veuve Moritz Mornave, sus sommée, et après le décès de M Moritz père, elle est avenue indivsément pour moitié à sa veuve & pour autant à M Auguste Moritz comparant son fils et son seul et unique héritier, le tout ainsi que les parties le déclarent. M. & Mad. Moritz père et mère ont fait l’acquisition du dit immeuble durant leur mariage des veuve et héritiers du Sr Jean Frédéric Bogner,en son vivant marchand coutelier à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 8 décembre 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 janvier 1833 Volume 263 N° 102 (…)

Aimable Joséphine Mornave et son fils Auguste Moritz vendent au loueur de voitures Chrétien Hoffmann la maison et sa voisine numéro 2 acquise en 1842.

1873 (25.9.), Strasbourg 10 (172), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3692
Vente. 25 septembre 1873. – Ont comparu 1. Madame Aimable Josephine Mornave, veuve de M. François Jacques Moritz en son vivant propriétaire, 2) et Mr Auguste Moritz, avocat, non marié, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont (vendu)
à Mr Chrétien Hoffmann, loueur de voitures, demeurant et domicilié à Strasbourg, acquéreur, ci présent et acceptant
Désignation. Les deux maisons réunies sises à Strasbourg place Kleber n° 1 et 2, autrefois place d’armes mêmes Numéros, tenant d’un côté à Mr Müller, de l’autre à la rue des incendiaires dont elle forme le coin et où elle a une issue donnant par derrière sur propriété Masské.
Etablissement de la propriété. Les immeubles ont été acquis durant la communauté de biens qui a existé entre Mme veuve Moritz comparante et son défunt mari susnommé, savoir celui qui porte le N° 1 de dame Philippine Louise Beykert veuve de Mr Jean Frédéric Bogner, dame Charlotte Sophie Louise Bogner épouse de M. François Ehrmann agent de change, dlle Adèle Mathilde Bogner et Mr Jean Frédéric Bogner licencié en droit, tous demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 8 décembre 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 janvier 1833 Volume 263 N° 102 et inscrit d’office le même jour volume 222 N° 36. (…)
Et celui désigné sous le N° 2 de dame Frédérique Hildenbrand épouse séparée quant aux biens mais dûment autorisée de Mr Philippe Spaeth sellier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Arbogast alors notaire à Strasbourg le 27 et 29 avril 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai de la même année Volume 385 N° 4 et inscrit d’office le même jour volume 365 N° 68
Après le décès de Mr François Jacques Moritz susnommé ces immeubles sont échus pour moitié à sa veuve comparante comme ayant été commune en biens avec son dit défunt mari et pour l’autre moitié à Mr Auguste Moritz susnommé en qualité de seul enfant et unique héritier du dit défunt, qualités qui seront constatées par une acte de notoriété à la fin des présentes.
Etat civil et hypothécaire. (…) grevé (…) d’une somme principale de 4000 francs due à Mr Philippe Henri Becker Professeur au gymnase protestant de Strasbourg en vertu d’une obligation passée devant M° Koerttgé notaire soussigné le 18 novembre 1871 (…) – Prix, 98.000 francs
Notoriété (…) qu’ils ont parfaitement connu Mr François Jacques Moritz en son vivant propriétaire et époux de dame Aimable Josephine Mornave aujourd’hui sa veuve comparante, que les époux Moritz étaient mariés sous le régime de la communauté, que ledit Sr Moritz est décédé ab intestat à Strasbourg le 9 janvier 1870, qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire et qu’il a laissé pour seul et unique héritier son fils Mr Auguste Moritz comparant issu de son mariage avec sa veuve susnommée
(transcrit aux hypothèques le 4 8.bre 1873 Vol. 1648 N° 1, inscrit doffice Vol. 1155 N° 43)
acp 620 (3 Q 30 335) f° 53 du 27.9.

Originaire de Menzingen en Bade (voir le remariage en 1873), Chrétien Hoffmann épouse en 1841 Salomé Sophie Callenberger, fille du loueur de voitures Michel Callenberger
1841 (12.4.), Strasbourg 15 (69), Me Lacombe, subst. par Me Keller n° 2872 (1373)
Contrat de mariage – furent presens Chrétien Hoffmann, Cocher demeurant à Strasbourg, fils légitime de feu Benjamin Hoffmann, en son vivant cultivateur et de Suzanne Merwath son épouse demeurant à Ettlingen près de Carlsruhe (grand duché de Baden) agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux
Et Dem° Salomé Sophie Callenberger, majeure d’ans sans profession demeurant à Strasbourg, fille légitime de Mr Michel Callenberger, loueur de voitures, demeurant à Strasbourg et de Dame Catherine Salomé Roth son épouse défunte, agissant et stipulant pour elle personnellement comme future épouse
acp 286 (3 Q 30 001) f° 63 – communauté d’acquets
L’apport du futur époux consiste en numéraire pour 1000 francs
Celui de la future épouse en une valeur mobilière de 3000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant

Salomé Sophie Callenberger meurt en 1856 en délaissant huit enfants
1860 (24.2.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6078
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Chrétien Hoffmann et Salomé Sophie Callenberger
Cejourd’hui 24 février 1860 à neuf heurs du matin en l’étude de M° Momy, à la Requête de Mr Chrétien Hoffmann, loueur de voitures, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant A) en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et feue Dame Salomé Sophie Callenberger son épouse décédée en cette ville le 24 juin 1856, aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Charles Keller et un collègue notaires à la résdence de Strasbourg le 12 avril 1841 (…) en sa qualité de donataire en usufruit de la moitié des biens composant la succession de sadite défunte épouse en vertu du même contrat
B) Et encore au nom et comme père et tuteur légal de ses huit enfants encore mineurs issus de son mariage avec sadite défunte épouse savoir 1° Sophie Caroline Hoffmann, 2° Julie Frédérique Hoffmann, 3° Chrétien Eugène Hoffmann, 4° Henri Edouard Hoffmann, 5° Paul Emile Hoffmann, 6° Frédéric Jules Hoffmann, 7° Frédéric Auguste Hoffmann, 8° et Emanuel Adolphe Hoffmann, Et en présence de Monsieur Charles Daniel Auguste Eberlen, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur des huit enfants mineurs (…) habiles à se dire et porter héritiers sons bénéfice d’inventaire chacun pour un 8° de feur Dame Salomé Sophie Callenberger leur mère

Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Mr Georges Michel Callenberger et Dame Catherine Salomé Roth son épouse, père et mère de feu Madale Hoffmann (…) devant M° Lacombe le 21 septembre 1843
Communauté. Immeubles acquis pendant le mariage des époux Hoffmann
Un jardin avec petite maison d’habitation, puits, appartenances et dépendances, le tout formant un enclos (…)
acp 485 (3 Q 30 200) f° 95-v du 27.2. (succession déclarée le 22 Xbre 1856)
Communauté, Un jardin et petite maison ban de Strasbourg évaluée 20.574 – Passif 12.467
Succession, garde robe 187
1 ha 36. 60. prés ban de Strasbourg canton Kammerfeld
Une maison ban de Strasbourg canton Ziegelau
2 ha 84 35 saussaie terre et pré dit ban

Jean Chrétien Hoffmann se remarie en 1873 avec Marguerite Caroline Jæger
1873 (14.11.), Strasbourg 10 (173), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3793
Ehevertrag, 14. November 1873 – sind erschienen 1) Herrn Johann Christian Hoffmann, transport Unternehmer, wohnhaft in Straßburg, Wittwer von Sophie Salome Callenberger, ehelicher Sohn geboren zu Mentzingen (Baden) den 16. September 1819 von Benjamin Hoffmann und von Susanna Murwoerth seien verstorbenen Eltern, handelnd als zukünfftiger Ehegatte
II) Fräulein Margaretha Caroline Jaeger, ohne Gewerb wohnhaft in Straßburg geboren in letzteren Stadt den 30. August 1832 in der Ehe des Hern Johann Karl Jaeger und Frau Margaretha Schwartz ihrer verstorbenen Eltern, handelnd als zukünftige Ehegattin
acp 621 (3 Q 30 336) f° 62-v n° 5022 du 14.11. – annehmend der Gütertrennung
Die Braut bringt in die Ehe einen Werth von 35.592
Schenkung durch den Bräutigam der Braut im Fall sie ihn überleben sollte von einer lebenslänglichen Rente von 1500 Franken

L’entrepreneur de transports Jean Chrétien Hoffmann loue une partie des deux maisons contiguës à la société Maurice Werner

1877 (13.3.), M° Allonas n° 3325
Miethvertrag – wodurch Johann Christian Hoffmann, Transportunternehmer zu Strassburg wohnhaft
an die Firma Moritz Werner zu Straßburg
nachstehende Räumlichkeiten vermiethet, nämlich
1) das Magazin des Hauses N° 1 auf dem Kleberplatz mit den *eden Zimmern und einer kleinen Küche
2) den gantzen ersten Stock des Hauses N° 1 & 2 bestehend in 7 Zimmern, einer Küchen, vier Kleinen Küchen, einschließlich 4 faïence Oefen
Bedingungen 1° der Eigenthümer bezalt die Grundsteur, 2° die Dauer des Pachtes ist fünf Jahre beginnend am 24. September 1877 und endigend am selben Tag 1882, der jährliche Pachtzins beträgt 3500 Mark
acp 662 (3 Q 30 377) f° 17 n° 1170 du 14.3.

L’entrepreneur de transports Jean Chrétien Hoffmann loue une partie des deux maisons contiguës à une filiale de la société Byltinki dont le siège se trouve à Saint-Jean près de Sarrebruck

1878 (10.3.), M° Allonas
Lehnung – durch Johann Christian Hoffmann, Transportunternehmer Zu Ziegelau wohnhaft, auf die Dauer von fünff Jahren vom1. April 1878 an bis dahin 1883
an die Filiale der Firma L. Bytinski zu St Johann a. d. Saar
folgende Räumlichkeiten in zwei Häuser Kleberplatz N° 1 & 2 als
1) das gantze neu eingerichtete Magazin in dem Erdgeschoß der beiden Häuser N° 1 et 2 und eine kleine Remise
2) einen geschlossenen Raum im Keller
Miether verpflichtet sich innerhalb 14 Tagen ein * Bürgen zu stellen, widrigenfall der Vertrag aufgelöst werden soll wenn es H Hoffmann gefällt. Die Steuren sind zur Last des Eigenthümers
Jahres Miethe 4500 Marl
acp 676 (3 Q 30 391) f° 28-v n° 943 du 15.3.

Liquidation de la succession de Salomé Sophie Callenberger et de son fils Paul Emile Hoffmann
1878 (24.5.), M° Allonas
Auseinandersetzung mit Theilung Gütergemeinschaft welche zwischen dem zu Straßburg wohnenden Transportunternehmer Christian Hoffmann und seiner ersten Ehefrau Salome Sophie Callenberger gestorben am 24. Juni 1856 bestanden hat, II des Nachlasses der genannten Frau Hoffmann, III. des Nachlasss von Paul Emil Hoffmann, gestorben den 4. November 1867
Auf Ansuchen 1° Christian Hoffmann, obengenant handelnd eigenem Namen wegen a) der auf die Errungenschaft bestehenden Gütergemeinschaft laut Ehe Vertrag vor Notar Lacombe zu Straßburg vom 12. Aprilis 1841, b) als Schenknehmen der Nutznießung der hälfte des Nachlasses seiner Ehefrau, c) Als Vorbehaltserbe eines Viertels am Nachlasse seines Sohns Paul Emil Hoffmann
2° Christian Eugen Hoffmann, Transportunternehmer zu Straßburg handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von a) Julius Hoffmann, Mälzer à la poste de Velaine en Haye bei Nanzig, b) Auguste Hoffmann, Koch zu Albanie
3° Heinrich Eduard Hoffmann Transportunternehmer zu Straßburg handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von a) Emmanuel Adolph Hoffmann, Soldat zu Evreux, b) Frau Sophie Karoline Hoffmann, Ehefrau von Jakob Emil Gerhardt, Handelsgehüfte zu Nanzig
4° Fräulein Julia Friederika Hoffmann ledig zu Straßburg, die drei Letztere und ihre Vollmachthaber seind in Gemeinschafft mit ihrem Bruder Paul Emil Hoffmann seither verlebt einzige Erbe zu je 1/8 ihrer Mutter sowie dies erhellt aus dem Erbverzichnisse errichtet nach ihrem Tode durch Notar Momy zu Straßburg am 24 & 25 Februar 1860.

acp 679 (3 Q 30 394) f° 17-v n° 1908 du 27.5. – Nach dem Ableben der Frau Hoffmann wurde der Betrieb der Transportunternehmung zwischen Hoffmann Vater und seinen Kinder gemeinschaftlich fortgeführt, aus diesem Betrieb wurde ein reines Gewinn von M 50.159 erzielt (…)
Gemeinschafft. Activ. 1° Mobilien 972, 2° Werth der am Todestage der Frau Hoffmann vorhandene Schiff und geschirr 18.687
3° ein kleines Haus auf der Ziegelau Bann Strassburg 1920, Summa 21.579
Passivmasse, Schulden 9973, 2° Schuld an Frau Pasal We Delacour 1920, 3° Ersatzleistung der Masse an den Nachlass 8501, 4° Ersatzleistung der Masse an dem Wittwer 800, Summa 21.195 – Bilanz 384
Nachlass der Frau Hoffmann I. Activmasse 1° Hälfre des Überschuß der Gemeinschaft 192, 2° Kleider 101, 3° Ersatzforderung an die Gemeinschaft 8501
4° section G N° 826, 827, 528, 828.bis, 825, Aren 203,50 worauf ein Wohnhaus mit Zubehör auf der Ziegelau bann Strassburg und section H N° 185, Ares 68,17 Wiese Ort genant Kammerfeld, diese liegenschaft durch die Partheien zu einem Kapital abgeschätz von 12.000 – Summa 20.795
Passivmasse 1° Schuld an Stanislaus Ganier 8000, 2° Schuld an Dorothea Callenbergerin Ehefrau Eberlen 4000, Summa 12.000 – Bilanz 8795
Ansprüche (…)

Originaire de Sprenge en Westphalie, Israël dit Edouard Goldschmidt et sa femme Jenny Wollstein, native de Breslau, acquièrent la maison à l’exercice 1890. Moïse Goldschmidt meurt en 1911, sa veuve est naturalisée française en 1925.

Décès, Strasbourg (n° 154)
Strassburg am 19 Januar 1911. Vor dem Standesbeamten erschienen heute auf Grund des vorgelegten ärzlichen Attestes anerkannt, der Arzt Doktor Max Goldschmidt, wohnhaft in Strassburg, Stöberstraße 7.a, und zeigte an, daß der Kaufmann Israel Goldschmidt, Ehemann von Eugenie Goldschmidt, geborenen Wollstein, 62 Jahre 11 Monate alt, israelitischer Religion, wohnhaft in Straßburg, geboren zu Spenge (Westfalen), Sohn der verstorbenen Eheleute Abraham Goldschmidt, Kaufmann und Lisbeth gebornen Ruben, beide zuletzt in Oldendorf (Westfalen) wohnhaft, zu Strassburg, Stöbersraße 7.a am 18. Januar des Jahres 1911 nachmittags um drei Uhr verstorben sei (i 78)

Décret de naturalisation du 6 février 1925. (BB/34/454 document 38-13208 X 23 (sous-série BB/11)
Wollstein (Jenny) Vve Goldschmidt, née le 1 décembre 1860 à Breslau (Allemagne), demeurant à Strasbourg (Bas- Rhin), Sans remise.

La maison revient en partie au médecin Max Goldschmidt qui épouse en 1912 Marie Haas, aussi médecin, native de Strasbourg

Mariage, Strasbourg (n° 350)
Strassburg am 16. April 1912. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Assistenzartz Doktor medicinae Max Goldschmidt, israelitischer Religion, geboren am 31. Mai des Jahres 1884 zu Straßburg, wohnhaft in Leipzig, Liebigstrasse 14, Sohn des verstorbenen Kaufmanns Israel Goldschmidt zulezt wohnhaft in Straßburg und seiner Ehefrau Jenny gebornen Wollstein, wohnhaft in Strassburg, 2. die Ärztin Marie Haas, israelitischer Religion, geboren am 29. November des Jahres 1883 zu Straßburg, wohnhaft in Düsseldorf, Morenstrasse 14, Tochter des Kaufmanns Leopold Haas, wohnhaft in Schiltigheim (Unter-Elsaß) und seiner verstorbenen Ehefrau Marline geborener Fürth zulezt wohnhaft in Schiltigheim (i 350)

Sa sœur Alice épouse en 1903 le médecin Louis Jean Pollock, originaire de Fribourg-en-Brisgau
Mariage, Strasbourg (n° 174)
Strassburg am 16. Februar 1903. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der praktische Arzt Doktor medicinae Ludwig Hans Pollock, israelitischer Religion, geboren am 30. Dezember des Jahres 1873 zu Freiburg im Breisgau, wohnhaft in Freiburg Günterstalstraße 32, Sohn des verstorbenen Kaufmanns Salomon Pollock, zuletzt wohnhaft in Freiburg, und seiner Ehefrau Pauline gebohrne Weiss, wohnhaft in Freiburg, 2. die Alice Goldschmidt, ohne Beruf, israelitischer Religion, geboren am 22. Mai des Jahres 1881 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg am Roseneck 13, Tochter des Kaufmanns Israel Goldschmidt und seiner Ehefrau Jenny gebornen Wollstein, beide wohnhaft in Strassburg (i 174)

Sa sœur Marguerite épouse en 1906 le pharmacien Maurice Hirschbergn originaire de Mewe en Prusse (aujourd’hui Gniew en Pologne)
Mariage, Strasbourg (n° 882)
Strassburg am 31. Juli 1906. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Apothekenbesitzer Julius Hirschberg, israelitischer Religion, geboren am 19. Februar des Jahres 1873 zu Mewe (Preussen) wohnhaft in Berlin, Sohn des Kaufmanns Moritz Hirschberg und seiner Ehefrau Johanna gebohrne Leburg, wohnhaft in Mewe, 2. die Margarete Goldschmidt, ohne Beruf, israelitischer Religion, geboren am 18. November des Jahres 1882 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg Am Roseneck 13, Tochter des Kaufmanns Israel Goldschmidt und seiner Ehefrau Jenny gebornen Wollstein, beide wohnhaft in Strassburg

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.