16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins


Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 16 – III 32 (Blondel), P 485 puis section 57 parcelle 75 (cadastre)

La parcelle du cadastre P 485 réunit la maison III 32 du plan Blondel (maison de droite, ci-dessous, ancien n° 58) et celle III 31 (maison de gauche, ancien n° 57)

Vieux-Marché-aux-Vins 18-14 (juillet 2014)
L’ancienne maison III 32 correspond à peu près aux travées 3 à 5 du bâtiment central. La maison reconstruite par David Stern en 1898 comprenait les 5 premières travées

Le 16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins correspond aux anciens n° 58 (à l’ouest, plan Blondel III 32) et n° 57 (à l’est, plan Blondel III 31), à plusieurs reprises réunies par un même propriétaire. Au XVII° siècle, la maison est localisée en référence aux bains de Spire qui se trouvent de l’autre côté de la rue. Le maître maçon Mathieu Blessig se rend successivement acquéreur du futur n° 58 en 1659 et du n° 57 en 1674. Il établit une communication entre les deux cours et loue un terrain devant sa maison pour y entreposer les pierres nécessaires à son métier. Les propriétaires suivants seront eux aussi maîtres maçons, Jean Jacques Grossmann (1690), Samuel Zanger (1713) et enfin Samuel Werner (1746-1777) qui sera aussi chef du chantier des maçons puis inspecteur des travaux. La valeur de la maison d’après les billets d’estimation permet de supposer que Samuel Werner y a fait d’importantes transformations qui en ont porté la valeur à 1 500 livres.

137 Elévations a-e
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (voir le plan), la deuxième maison à partir de repère (a) correspond aux n° 57 (III 31) et 58 (III 32), construite symétriquement par rapport à un axe central  : porte cochère à l’extrémité, suivie de deux fenêtres. Chacun des deux étages comprend six fenêtres, soit trois pour chaque maison. Comme l’indique l’Atlas des alignements, les étages sont en maçonnerie. La cour (A) en « L » permet de voir l’arrière du bâtiment sur rue (1-2, d’ouest en est), puis une remise et l’arrière de la maison III 29 qui s’ouvre sur la place de Vieux-Marché-aux-Vins (2-3), un mur au sud (3-4) et à l’ouest (4-5) et le bâtiment arrière (5-6). A cette époque, les trois maisons III 32, 31 et 29 appartenaient au même propriétaire, ce qui explique que la cour soit d’un seul tenant. Comme les deux anciennes maisons III 31 et 32 n’en forment plus qu’une seule, elles sont sans doute été reconstruites au début du XIX° siècle depuis que leur propriété a été définitivement réunie.

137 Cour A
Cour A

Le cadastre ne signale aucune modification jusque dans les années 1890. Le fabricant de toiles David Stern demande en 1898 à l’architecte Landshut les plans pour construire une nouvelle maison à quatre étages qui est en partie détruite par les bombardements en 1944. La construction actuelle est terminée en novembre 1953.

Vieux Marché aux vins 16 (720 W 18) Elévation
Elévation de l’architecte Landshut en 1898 (dossier de la Police du Bâtiment

juillet 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Heckler, chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame – luthérien
1657 h Jean Georges Heckler, chef de chantier à l’Œuvre Notre Dame, et (1655) Marthe Georgy, puis (1675) Catherine Lobstein – luthériens
1659 v Mathieu Blessig, maître maçon, et (1653) Agnès Wolffgruber puis (1681) Marguerite Fessmann, femme (1666) en premières noces du remueur de grains Jean Georges Gartner – luthériens
1690 h Jean Jacques Grassmann, maître maçon, et (1679) Anne Marie Graff, puis (1690) Marguerite Fessmann ci-dessus à laquelle a été attribuée la maison – luthériens
1713 h Samuel Zanger, maître maçon, et (1710) Marie Salomé Gartner, femme (1701) en premières noces du marchand Jean Philippe Frantz – luthériens
1746 h Samuel Werner, maître maçon puis inspecteur des travaux, et (1743) Marie Marguerite Fischer – luthériens
1777 v Jean Michel Gerold, ramoneur, et (1736) Marguerite Barbe Hœrter puis (1747) Anne Rosine Weber – luthériens
1792 v Charles Lecerf, pâtissier, et (1784) Barbe Schmitt – catholiques
1797 v Jean Baptiste Antoine Gauvain-Cressent, capitaine de hussards, et Anne Marie Schwartz
1804 v Jean Frédéric Holl, fabricant de chandelles et savon, et (1796) Marie Madeleine Reyth
1841 h Jean Frédéric Holl, fabricant de savon, et (1827) Salomé Affolder
1873* Charles Hœrter, marchand de bois
1878* Jacques Krencker, boulanger
1899* David Stern, négociant, et Julienne Hammel
1915* Jacques Ulmann, négociant, et Paule Stern, Joseph Otto Stern
1938* Nicolas Valentin Lapp et cohéritiers
1943* René Joseph Trau, la femme pour moitié et cohéritiers

(1765, Liste Blondel) III 32, à M. Werner
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 485, Holl, Jean Frédéric, veuve – maison, sol, cour – 1,95 are

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741), folio 568-v
Y figurent les loyers dus pour des autorisations données par les préposés aux affaires foncières : un terrain à l’avant de la maison de 1672 à 1771, une communication entre deux maisons (1674-1749) et un autre terrain devant la maison à partir de 1696. Les loyers portés au compte de Mathias Blessig sont repris par Jean Jacques Grossmann puis Samuel Zanger

H. Mattis Bleßi der Steinmetz, soll vom Platz vor deßen Behaußung Vfm alten Weinmarckh jahrs vf den 9. Julÿ und 1673. primo, 7 ß 6 d
Prot. 1672. p. 181
jetzt Johann Jacob Graßmann
Jetzt Samuel Zanger V. 324

(Quittungen) 1673, 1675
Ferner soll Er von einem durchbruch dißer behaußung in die erkauffte nebens behaußung Jahrs vff Martini und 1675. primo 1 lb
Prot: 1674. p. 213

(Quittungen) 1675-1689
Idem Graßmann soll wegen eines platzes in deß Berckherrengaß, stein dahin zulegen, den 3. 7.br. 1690. 10 ß
den 15. februarÿ 1691, Zalt p. 1690 10 ß, Kündet damit den Platz auff

Idem soll wegen einer hütt hinden an der großen Metzig, und den 25. Octob. 1690. zum ersten mahl, 15 ß
Prot: 1689. p. 66 (J. 233)

(Quittungen) 1691-1696
Idem Soll ferner von einem platz 1196 quadrat schuh Groß vor seinem hauß, Stein darauff zu legen, Jahrs vf ann: Mariæ und A° 1697. I.mo, l.Prot. de 1696. fol. 23-b 15 ß d

(Quittungen) 1697-1741
Neuzb fol 195-b

1741, Livre des loyers communaux VII 1470 (1741-1802) folio 195-b

alzb. 568-b
Samuel Zanger Soll vom Platz vor deßen Behaußung auf dem alten Weinmarck Jahres auf d. 9.t Julÿ 7 ß
[in margine :] braucht den platz nicht mehr
Ferner von einem durchbruch dießer behaußung in die nebens behaußung auf Martini, 1 lb
[in margine :] ist wieder Zugemaurt
Ferner von einem platz 1196 quadrat schuh groß vor seinem Hauß, Stein darauf zu legen, Jahrs auf annuntiat. Mariæ, 15 ß d
[in margine :] braucht den platz nicht mehr

vide 679.v
jetzt Samuel Werner

(Quittungen), 1740-1749, 2 lb 6 ß 6 d
(Quittungen), 1750-1771, 7 ß 6 d)

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1674, Préposés aux affaires foncières (VII 1363)
Mathias Blessig demande à ouvrir près de son puits une communication entre sa maison et celle qu’il vient d’acquérir de l’Œuvre Notre Dame en arguant qu’il y avait déjà eu une porte de sa cuisine vers la maison voisine. Il y est autorisé et obtient une réduction du loyer

(f° 209) Freÿtag den 13. Nov. 674. H. Mathis Bleßi, durchbruch – Eod. Augenschein Vff Hn. Mathis Bleßi des Steinmetzen begehren in deßen behaußung am alten Weinmarckh eingenohmen, welcher ansuchung gethan, daß Er hinden im höffel ohnfern dem Bronnen durchbrechen vnd ein thür in den von dem frawen werckh alhie erkauffte nebens Behaußung einrichten dörffe, allermaßen vordißem auch ein Thür durch die Kuchen in dißes nebens hauß gericht gewesenen ist. Erkant bedacht.
(f° 210) Dienstags den 17. Nov. 674. Mathis Bleßig – In Sachen Mathis Bleßig p° durchbruchs in sein und deßen Neben behaußung, ist vf eingenommenen referirten Augenschein Erkant, wirdt Ihme in seinem behegren dergestalt willfahrt daß Er macht haben solle unden im Stockhwerckh ohnfern des Bronnens die Schiedmaur zwischen beeden häußern durch zu brech. und einen offenen durchgang von einem hauß in das ander Zukommen – werckschhuh breit und – werckhschuh hoch Zurichten, doch daß Er so lang dißer durchgang bleiben wirdt, schuldig sein solle gemeiner Statt Jährlich vf Martini und 1675. primo 2. lb d. Zurentrichten. Ille beschwähret sich ab dem zinnß Undt nam es Zubedacht.
(f° 213-v) Dienstags den 1. Decembr. durchbruch. H. Mathis Bleßis – pt° des durchbruchs Und 2. lb. Zinßes, haltet an H. Mathis Bleßi vmb moderation, ist Ihme endlich vmb 1. lib d. solch. Jährlich vff Martini vnd 1675. po. Zuentricht. bewilligt worden.

1672, Préposés aux affaires foncières (VII 1362)
Les préposés se rendent au Vieux-Marché-aux-Vins où ils constatent que Mathias Blessig pose des pierres devant plusieurs maisons, ce qui incommode les voisins et gêne la circulation. Après réflexion, ils accordent un terrain à l’intéressé pour qu’il puisse exercer son métier

(f° 177-v) Freÿtags den 28.ten dito [Junÿ A° 1672] Plessi Allmend Zinß – Augenschein eingenommen vor Matthis Plessi deß Maurers behaußung, welcher d. Allmend vor dem Hauß vnd benachtbart. Häußern mitt Steinwerckh dermaßen Angeleg, daß nit nur der fahrweg zimblich Versperret, sondern auch den benachbarten beschwerlich. Erk. Bedacht
(f° 181) Dienstags den 9.ten dito [Julÿ] Plessi Allmend Zinß – Matthis Plessi dem Maurer würd Zugelaßen vor deßen hauß vfm alten Weinmarckt d. Allmend – schue breit, vnd – schue lang mit Steinwerck Zu seinen handwerck gehörig, Zubelegen, doch daß er Jahrlich 10. ß davon Zinnßen solle. Wird vff 7 ß 6 d reducirt

1696, Préposés aux affaires foncières (VII 1377)
Les préposés autorisent le maçon Jean Jacques Grassmann à poser des pierres sur le communal sur un terrain d’une largeur de 23 pieds et l’une longueur de 50 pieds devant sa maison et de 54 pieds vers le chemin, contre un loyer annuel de 15 sous.

(f° 23-v) Dienstags den 13. Ejusd [Martÿ] Johann Jacob Graßmann lehnt einen Allmendt platz vor seinem hauß – Johann Jacob Graßmann, der Mawrer auff dem Alten Weinmarckt wohnhaft, ist der platz Vor seinem Hauß 50. schuhe lang Vor dem hauß und 54. schuhe lang gegen dem Weg zu, und 23 schuhe breit, laso in allem 1196. quadrat schuhe groß, stein darauff Zu legen, jährlich umb 1 lb d. Zinnß und auff beschehene moderation à 15. ß d. verlühen worden.

1780, Préposés aux affaires foncières (VII 1419)
Le maître maçon Hüttner est autorisé à peindre à l’huile la maison du ramoneur Michel Gerold sise face aux bains de Spier au Vieux-Marché-aux-Vins

(f° 113) Dienstags den 1.ten Augusti 1780. Michael Gerold – Mstr Hüttner der Maurermeister nahmens Michael Gerold des Caminfegers bittet um erlaubnus deßen auf dem Alten weinmarckt gegen dem Speÿer bad über gelegenen behausung mit perl und öhlfarb anstreichen laßen zu dörffen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

Les billets de 1702, 1713 et 1736 estiment les deux maisons III 31 et 32 du plan Blondel. L’estimation de 1775 ne porte que sur la maison III 32. Comme les bâtiments sont non seulement moins étendus qu’aux estimations précédentes, mais que leur valeur est supérieure, on peut en conclure que Samuel Werner, propriétaire entre ces deux dates, y a fait faire des améliorations ou des reconstructions.

  • 1702 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un passage latéral, un bâtiment arrière, une cour et un puits, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • 1713 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, une cave voûtée, une cour, un puits et le sol, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à cheminée au rez-de-chaussée, poêles, cuisine, vestibule, cour, une petite maison arrière dans laquelle il y a deux chambres et un passage à côté, cave voûtée, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins
  • 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière, trois poêles et plusieurs chambres, les combles sont couverts de tuiles plates, il y a aussi une cave voûtée, un puits et une buanderie, le tout estimé avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins

Atlas des alignements

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins

nouveau N° / ancien N° : 49 / 57 et 58
Holl
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées (ADBR, cote 2 SP 52)

Plan de décembre 1823 – N° 58, N° 57. Toute en pierre. 2 Etages. Bonne pour les deux maisons
Plan de 1856 – N° 58-57. 2 E(tages) P(ierre ou moellons) S(olide). Hill, Frédéric

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 237 case 4

Holl Jean Frédéric Vve

P 485, maison, sol, Vx. Marché aux Vins 58
Contenance : 1,95
Revenu total : 361,01 (360 et 1,01)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 767 case 2

Holl Jean Frédéric veuve
1873 Hoerter Karl, Holzhändler
1878 Krencker Jakob, Bäcker
1907 1899/1900 Stern David, Kaufmann (und Ehefrau Juliane geb. Hammel die Erben)

P 485, maison, sol, Rue du vieux marché aux vins 16
Contenance : 1,95
Revenu total : 361,01 (360 et 1,01)
Folio de provenance : (237)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 33 / 26
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 31 p. 309 case 5

Parcelle, section 57, n° 75 – autrefois P 485
Canton : Alter Weinmarckt – Rue du Vieux Marché aux Vins – Am Alten Weinmarckt
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,86
Revenu : 8500 – 10 000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1938), compte 3531
Stern David
1915 Ulmann Jakob, Kaufmann, Ehefr. Paula geb. Stern u. Stern Joseph Otto ohne Gewerbe
rayé 1938

(Propriétaire à partir de l’exercice 1938), compte 4897
Bruchmann Adolphe, représentant et son épouse Camille Françoise née * pour ½
1927 Lapp Valentin Nicolas veuve Marie Eléonore née Douvier propriétaire de créances
1938 Lapp Nicolas Valentin pour 1/3 & cohéritiers
1943 Trau Renatus Josef Ehefrau, ½ u. Miteigent.
(4058)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 57 Vieux marché aux Vins
(maison n°) 58

Prop. – Gerold Jean Michel l’ainé, Ramonneur – Maçons
loc. – Molsheim, Marie Barbe, Tricoteuse – Echasses

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 136)
(maison n°) 58

Pr. – Gerold Jean Michel l’ainé, Ramonnur – Maçons
lo. – Molsheim, Marie Barbe, Tricoteuse – Echasses

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Weinmarckt (S. 190)

(Haus Nr.) 16
Stern, Linoleum-, Wachstuch- und Teppichh. E 02
Schwab, Manufaktutwh. 01
David, Zahnarzt. 2
Liginger, Kaufmann. 4
Springer, Schreiber. 5.

Dossier de la Police du Bâtiment (dossier I, 1885-1953, cote 720 W 18)

Jacques Krencker remplace en 1890 son four à pain. David Stern, fabricant de toiles cirées et tapis, fait bâtir en 1898 un nouveau bâtiment à quatre étages d’après les plans de l’architecte Landshut. Sa demande de couvrir la cour d’une toiture vitrée est rejetée. Le pignon qui sépare la maison détruite de celle sise 6, place du Vieux-Marché-aux-Vins doit être reconstruit. L’architecte est en procès avec l’entrepreneur Bürckle qui ne suit pas ses plans. La réception du gros œuvre a lieu en décembre 1898. Un bâtiment est édifié dans la cour malgré le redus de la Police du Bâtiment. La Ville poursuit les contrevenants (propriétaire, architecte et entrepreneur) qui sont condamnés. Un escalier en colimaçon est construit dans la cour en 1899 jusqu’au deuxième étage. Le propriétaire démonte une remise qu’il a fait construire dans la cour en 1900 puis en 1901. David Stern fait transformer en 1908 deux fenêtres aux mansardes. Une nouvelle demande de couvrir la cour d’une toiture vitrée est rejetée en 1913. On installe en 1927 des des cabinets d’aisances au rez-de-chaussée. Le bâtiment est en partie détruit par les bombardements de 1944. La reconstruction est terminée en novembre 1953.
Les locaux, tant au rez-de-chaussée qu’à l’entresol, sont occupés par divers commerces : la fabrique et importation de cigarettes Schweizer jusqu’en 1897, le magasin de blanc Brille à partir de 1899, la société Panorama International (1905, devenue Panorama Müller en 1908), le tapissier Charles Seyfahrt (1906), le chapelier Willibald Gross (1910, magasin de gros), l’institut de langues Hugo (1912), Fox Film (1919), le Bureau Moderne (1919), la Société alsacienne et lorraine d’études fiscales, juridiques et comptables (1924), la banque Crédit Alsacien (1927), la magasin Au Bon Foyer de Léon Margulies (fourneaux et cuisinières, 1931 et suivantes), Levy et Kœssler (fournitures pour modes, 1931), la Compagnie d’assurances La Cité, Radio Star (1936), la Société de chauffage moderne (1939), l’horloger Bach (1940). Aux étages l’atelier de couture Isidore Podesva (1914, fermé en 1919) , le restaurant Klein-Bollack (1934, fermé en 1936).

Sommaire
  • 1885 – La Police du Bâtiment notifie Jacques Krencker de faire ravaler la façade du 16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
  • 1889 – Dossier à la préfecture. S. Schweizer demande de poser une enseigne – Accord
  • 1890 – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Matter fait des travaux non autorisés pour le compte du propriétaire, Jacques Krencker – Le maître maçon Matter (7 rue des Aveugles) demande l’autorisation de démolir l’ancien four à pain du boulanger Jacques Krencker et de le remplacer par un nouveau – Autorisation – Plan
  • 1893 – Le directeur de l’usine à gaz demande l’autorisation de faire une prise pour environ 5 becs au nom du locataire Louis Weil – Autorisation
  • 1895 – La Ville demande au sieur Krencker (restaurant à la Maison rouge, Eckbolsheim) de se conformer au nouveau règlement en supprimant les deux volets du rez-de-chaussée qui s’ouvrent vers la rue. – Rappel, 1898 – Le dossier est classé puisqu’on construit un nouveau bâtiment
  • 1897 – S. Schweizer (fabrique et importation de cigarettes) informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
  • 1898 (janvier) – Dossier à la préfecture. L’architecte Landshut demande l’autorisation de construire une nouvelle maison au 16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins pour le compte de David Stern – (Mars), la couverture de la cour ne peut être autorisée puisque les étages sont destinés à l’habitation et qu’ils doivent pouvoir être évacués en cas d’incendie. L’architecte objecte que le bâtiment sera construit en pierre et en fer. La Police du Bâtiment répond qu’aucune exception n’est possible – (Avril) L’architecte renonce à couvrir la cour. Les services préfectoraux retournent les plans à la Police du Bâtiment après y avoir relevé des inexactitudes – Calcul statique
    1898 (avril) – D. Stern est autorisé à construire une maison d’habitation à quatre étages au 16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Plan de situation
    1898 (mai) – La Police du Bâtiment transmet à la préfecture une requête du propriétaire Stern pour être autorisé à couvrir la cour. La requête est rejetée
    1898 (juin) – Lors de la démolition, on constate que le mur en pan de bois qui sépare la propriété de celle 6, place du Vieux-Marché-aux-Vins n’est pas commun. L’architecte devra en supprimer les murs et en construire de nouveaux en pierres. Croquis – Richard Fleischer, avocat de la dame Vetter (domiciliée à Karlsruhe, propriétaire du 6, place du Vieux-Marché-aux-Vins) expose que l’architecte auprès duquel elle a pris conseil estime que le pignon peut être conservé. La Police du Bâtiment répond en arguant notamment que le règlement interdit de réparer les murs mitoyens en pan de bois.
    1898 (septembre) – L’architecte Landshut informe la Police du Bâtiment que l’entrepreneur Bürckle n’a pas observé ses plans pour construire les piliers de fer. La Police du Bâtiment signale que l’architecte et l’entrepreneur sont en procès.
    1898 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que les poutres ne sont pas recouvertes dès qu’elles sont posées, contrairement au règlement – La Police du Bâtiment transmet le dossier à l’avocat du gouvernement
    1898 (décembre) – L’architecte demande de procéder à la réception du gros œuvre – La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler
  • 1898 (décembre) – L’architecte demande l’autorisation de construire un bâtiment sur une partie de la cour. La Police du Bâtiment refuse puisque la cour n’aurait plus la surface réglementaire. Schéma – Plan – Le bâtiment non autorisé dans la cour a tout de même été construit. La Police du Bâtiment transmet en février le dossier au tribunal en demandant de condamner à la fois l’architecte et le propriétaire. En avril, le propriétaire Stern, l’entrepreneur Bürckle et l’architecte Landshut sont condamnés à différentes amendes assorties de peines d’emprisonnement avec sursis.
    1899 (avril) – David Stern présente à nouveau sa demande de surbâtir la cour. La Police du Bâtiment répond que la demande s’oppose aux règlements – La construction est interrompue – David Stern déclare qu’il va saisir la préfecture du dossier – Le préfet répond qu’il n’est pas compétent dans l’affaire puisque le pétitionnaire demande une dérogation au règlement
    1899 (octobre) – La Police du Bâtiment constate qu’un escalier en colimaçon a été construit dans la cour jusqu’au deuxième étage. La Police du Bâtiment estime qu’il n’y a pas lieu de poursuivre l’affaire puisque l’escalier faciliterait l’évacuation en cas d’incendie
  • 1898 (juillet) – L’entrepreneur en bâtiment Charles Bürckle (rue de Wasselonne) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant le nouveau bâtiment Stern – Dossier à la préfecture – La voie publique est toujours occupée, août-novembre, elle n’est plus occupée, janvier 1899
  • 1899 – La Fabrique strasbourgeoise de parquets (Strassburger Parketfabrik, à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le nouveau bâtiment Stern – Dossier à la préfecture – Autorisation – Travaux terminés, mars
  • 1899 – Dossier à la préfecture. Le propriétaire Stern demande l’autorisation de faire faire une canalisation – Croquis
  • 1899 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Stern a posé sans autorisation une lampe électrique – Demande – Autorisation
  • 1899 – Brille et compagnie (Linge, blanc, lainages) informe la Police du Bâtiment qu’elle transfère ses locaux du 15 au 16 rue du Vieux-Marché-aux-Vins
    1899 – Le sieur Stern demande l’autorisation de poser une enseigne à son nouveau bâtiment – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et un éclairage électrique – L’enseigne est trop près du bâtiment voisin. Le propriétaire la retire sans la remettre en place.
  • 1900 (août) – La propriétaire a fait construire une remise dans la cour. La Police du Bâtiment lui demande de la démonter – Elle a été supprimée, octobre
    1901 (mars) – La remise a été reconstruite – David Stern (papier à lettres, Manufacture de toiles cirées et tapis D. Stern, Rue du Vieux-Marché-aux-Vins 16, Strasbourg, Alsace) demande l’autorisation de construire un hangar à emballages pour le compte de son locataire Léon Schwab – La Police du Bâtiment répond qu’il n’est pas possible de l’autoriser puisque la cour n’aurait plus les dimensions réglementaires. – Léon Schwab demande un délai – La remise est démolie en juin mais il reste plusieurs piliers qui sont supprimés en septembre
  • 1903 – David Stern se plaint que des fumées provenant du 18, rue du Vieux-Marché-aux-Vins incommodent les occupants au troisième étage. La fumée est due à une cheminée défectueuse que le propriétaire Stern fait réparer
  • 1905 – Le sieur Dietsche qui exploite la société Panorama International demande l’autorisation de poser un drapeau certains jours – Dessin – Le projet présenté ne correspond pas aux règlements, le drapeau est assimilé à une saillie fixe – L’intéressé s’adresse à la préfecture qui se déclare incompétente en la matière
    1906 – Alphonse Thomann demande au nom de Panorama International l’autorisation de poser une lampe électrique – Autorisation
    1907 – La Police du Bâtiment constate que Panorama International a posé une enseigne sur toile – Alphonse Thomann demande l’autorisation de poser une enseigne et un drapeau – Autorisation de poser une enseigne double – Le drapeau n’est pas en place
    1908 (janvier) – Panorama Müller est autorisé à poser une enseigne plate
  • 1906 – Charles Seyfahrt, magasin de tapisserie, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1908 – David Stern demande l’autorisation de transformer les fenêtres des mansardes – Autorisation d’établir deux fenêtres aux mansardes – Plan (les fenêtres se trouvent de part et d’autre de l’oriel), entrepreneur, Th. et Ed. Wagner
  • 1910 – Du Mont Schauberg, éditeur du journal Strassburger Post, demande l’autorisation de poser une vitrine – Autorisation
  • 1910 – Le chapelier Willibald Gross (19, rue Sainte-Barbe) qui va ouvrir un point de vente en gros au 16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins au premier janvier suivant demande l’autorisation de poser une enseigne sur toute la largeur du bâtiment. La Police du Bâtiment répond qu’elle devra satisfaire aux disposition des nouveaux règlements relatifs à l’aspect local. Le pétitionnaire objecte que les enseignes sur verre lui ont déjà été livrées – Dessins – Autorisation de poser quatre enseignes – Rapport sur la pose
    1911 (janvier) – Autorisation de poser six autres enseignes
  • 1912 – Charles Haberkorn (fabricant de masques) demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire pour le carnaval – Autorisation
  • 1912 – L’institut de langues Hugo (Sprach-Institut Hugo) demande l’autorisation de poser deux enseignes – Autorisation – La Ville demande de recouvrer le droit d’enseigne par voie judiciaire
  • 1913 – L’architecte Guillaume Kœhler demande au nom du fabricant Willibald Gross l’autorisation de couvrir la cour d’une toiture vitrée – Plan, couverture de la cour – La Police du Bâtiment refuse l’autorisation de couvrir la cour même si les nouveaux règlement l’admettent dans certaines conditions
  • 1914 – Le fabricant d’enseignes Strohmayer (15-17 rue des Orphelins) demande l’autorisation de poser deux enseignes noires sur verre pour I. Podesva (fabricant de linge) – Autorisation
  • 1916 – La Commission des logements militaires demande de garantir les combles du feu . Le gérant de biens Bertrand (18, rue des Veaux) répond que la Police du Bâtiment n’a formulé en son temps aucune objection et que le propriétaire poursuivi par ses créanciers n’en a pas les moyens. – La commission demande de crépir l’escalier qui mène aux combles. Travaux terminés, juin 1917
  • 1918 – Auguste Sager, principal instituteur à Lingolsheim, est autorisé à vendre des légumes devant le 16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
  • 1915 – La Commission des logements militaires dresse une liste de travaux à faire en cinq points – La Police du Bâtiment écrit au gérant Bertrand au sujet du seul point en suspens, le crépissage des murs le long de l’escalier des combles
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que la maison Fox Films a posé sans autorisation une enseigne au deuxième étage – Fox Films (24 boulevard des Italiens à Parix IX°) demande l’autorisation de poser deux enseignes (Fox Film, Service de location) – Autorisation
  • 1919 – Le Bureau Moderne, Outier frères et Vallin, demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation
  • 1919 – Le gérant Bertrand avertit la Police du Bâtiment qu’Isidore Podesva exploite un atelier de couture (machines électriques, 5 employés) dans un appartement du deuxième étage – La Ville écrit à l’intéressé qui ferme l’atelier
  • 1920 – La Police du Bâtiment constate que Mme Jules Peck (vins en gros) a posé sans autorisation une enseigne – Demande – Autorisation de poser sur l’oriel une enseigne au-dessous du premier étage, octobre 1920 – Mme Peck informe en janvier 1921 la Police du Bâtiment qu’elle a cessé d’exploiter son affaire
  • 1924 – La Société alsacienne et lorraine d’études fiscales, juridiques et comptables avertit la Police du Bâtiment que la préfecture l’a autorisée à poser une enseigne
  • 1926 – Le peintre A. Henry demande l’autorisation de peindre sur le pignon une publicité pour le compte de la chapellerie Mickilse – La Police du Bâtiment refuse en application de l’arrêté relatif à l’aspect local
  • 1927 – La Police du Bâtiment constate qu’un cabinet d’aisances en bois a été posé sur un balcon de la façade sur cour. – La veuve Lapp, propriétaire, répond que l’objet incriminé se trouve à cet endroit depuis 1910, donc avant qu’elle n’acquière la maison – L’architecte de la Police du Bâtiment note que le cabinet d’aisances a été autorisé en 1912
  • 1927 – La Police du Bâtiment constate que la banque Crédit Alsacien a posé sans autorisation une enseigne – L’architecte Albert Frey demande l’autorisation de placer l’enseigne à une distance moindre que celles que prescrivent les règlements – Autorisation
  • 1927 – Les architectes Clauss et Frey (12, rue Ricahrd Brunck) sont autorisés à établir des cabinets d’aisances au rez-de-chaussée pour le compte du Crédit Alsacien – Travaux terminés 1928 – Plans
  • 1931 – Léon Margulies demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à son magasin Au Bon Foyer (fourneaux et cuisinières) – Autorisation – L’avocat de la propriétaire intervient pour demander que l’enseigne ne gêne pas les locataires en joignant la lettre envoyée au locataire du rez-de-chaussée (l’enseigne gêne en particulier le locataire de l’entresol, la maison Levy et Kœssler). La Police du Bâtiment répond qu’elle est incompétente pour intervenir, qu’elle a accordé l’autorisation sous réserve des droits des tiers. – Lettre de Levy et Kœssler (fournitures pour modes)
  • 1932 – La Police du Bâtiment constate que la Compagnie d’assurances La Cité a posé une enseigne sans autorisation – L’agent général Aimé Guillemain dépose une demande – Autorisation de poser deux enseignes
    1933 – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne sur le balcon – Autorisation
  • 1930 – Léon Margulies demande l’autorisation de poser des drapeaux publicitaires et une enseigne lumineuse
    1931 – Léon Margulies demande l’autorisation de poser des affiches sur la façade 2 rue Adolphe Seyboth – Les affiches sont retirées, janvier 1932
    1933 – Léon Margulies demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
    1933 – Nouvelle demande de panneaux provisoires pour Noël
  • 1931 – Valentin Lapp demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire, Excursions dans les Vosges et l’Alsace – Autorisation
  • 1934 – Le restaurant Klein-Bollack demande l’autorisation de poser une enseigne au balcon du deuxième étage et une autre à l’entrée de la maison – Autorisation de poser deux enseignes
    1937 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant qui ne règle plus ses droits a fermé en 1936 et que l’enseigne a été retirée
  • 1936 – La Police du Bâtiment constate que les établissements Radio Star ont posé sans autorisation une enseigne au balcon du deuxième étage – Demande – Emile Lapp est autorisé à poser l’enseigne
  • 1937 – Le locataire du premier étage se plaint de fumées qu doivent provenir d’une cheminée défectueuse
  • 1939 – La Police du Bâtiment constate que la Société de chauffage moderne a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire (dessin, bouteille de gaz) – Demande – Autorisation
  • 1940 – Le peintre Hembach demande l’autorisation de peindre une enseigne pour le compte de l’horloger Bach au deuxième étage – Accord
  • 1952 – Le groupement d’entreprises Kientz, Nuss, Heckmann, Simon et Kientz est autorisé à occuper la voie publique devant le 16, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
    Suivi : les travaux de reconstruction sont en cours (octobre 1952, juin 1953), sont terminés, novembre 1953

Relevé d’actes

Les héritiers et ayants-droit de Jean Heckler, chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame, vendent la maison sise face aux bains de Spire à Jean Georges Heckler, aussi chef du chantier de l’Œuvre Notre Dame

1657 (30. X.br), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 581-v
(Protocoll. fol. 76.) Erschienen H Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes ahne statt Mariæ, Margarethæ und Elisabethæ, Weÿl. Lorentz Kleinen deß Steinmetz. mit Weÿl. Maria häckhlerin /:beÿde nunmehr sel:/ ehelich erziehlte Kind. so ins waÿsenhauß vffgenohmen word., Mehr H. Gabriel Haas der Goltarbeiter alß Vogt Hannß Georg Haasen weÿl. hannß Michael Haasen, deß Kürßners nunmehr seel: mit vorgedachter Maria häckhlerin ehelich erziehlten Sohns, Ferners Susanna, hannß Jacob Volckh deß Schiffmanns eheliche haußfraw, Weiters Catharina, Jacob Bleÿfuß deß lucernenmachers Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, Vnd dann Georg Waÿbel der Steinmetz alß Vogt Margarethæ und Jacobs der Häckhlerisch. Geschwisterd.++ alle weÿl. H Johann Häckhlers geweßenen Werckhmaÿsters der Fabric deß Münsters nunmehr seel. hinderlaßen eheleiblich resp. Kind. und Enckhel
in gegensein H Hannß Georg häckhlers deß Werckhmaÿsters der Fabric deß Münsters ihres resp. für sich selbst, in schaffners: und vögtlich. weiße
fünff sechste theil, ihnen für ohnvertheilt gebühren ahne hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen, & alhie am alten Weinmarckh, geg. dem Speÿrbad hien über, einseit neben einer Behaußung der Fabric deß Münsters gehörig: anderseit neben H. M. Paulo Felß Pfarrherr Zu St Aureliæ, hind. vff Veltin Martin den Küeffern stoßend gelegen, daran der übrige sechste theil dem Käuffern vorhien Zuständig, Zumahl. die gantze Behausung umb 50. lb. auch ihme dem Käuffern verhafftet (abetragen) – umb 145. lb

Jean Georges Heckler vend 290 livres la maison au maçon et équarrisseur Mathieu Blessig

1659 (27. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 68-v
(Protocoll. fol. 14.) Erschienen H Hannß Georg Häckhler, Werckhmaÿster der Fabric deß Münsters
in gegensein Mathäi Bleßig deß Maurers und Steinhawers mit beÿstand H. Mathæi Schmidts E.E. großen Rhats Beÿsitzers, H Hannß Oberle deß Weißbeckhen, Und Georg Hubers deß Maurers und Steinhawers
Hauß, Hoff, Hoffstatt, Höfflin, mit allen deren Gebäwen & Alhie am alten Weinmarckh, gegen dem Speÿrbad Hienüber, einseit neben einer Behaußung obgedachter Fabric deß Münsters gehörig, anderseit neben weÿl. H. M. Pauli Felßen geweßenen Pfarrherrn der Kirchen zu St. Aurelien nunmehr seel. hind.laßenen Kinder Und Erben, hind. vff Veltin Martin den Küeffern stoßend gelegen – umb 290 Pfund

Mathieu Blessig, maçon originaire de Wasselonne, épouse en 1653 Agnès Wolffgruber, fille de maçon
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 553, n° XXVII)

1653. Den 5. Junÿ. Matheus Bleß der Maurer Bnd burger alhier, Weilandt Hanß Bleßenn des Maurers Unnd burgers Zu Waßlenheim hinderlaßener Ehelicher Sohn, Undt J. Agnes, Weilandt Caspar Wolfgrubers deß Maurers vnndt burgers alhier nachgelaßene Eheliche dochter – Mont. 13. Junÿ Münster, Maurerstubn weinsticherst. (i 302)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 103, n° 18) 1653. 5 Maii Dnca. Trin: Mattheus Bleßig Von Waßlenheim der Maurer Hannß Bleßig Maurers und Steinhauers Zu Waßlenheim nachgelaßener ehelicher Son, J. Agnes H. Caspar Wolfgruber deß Maurers v. burgers alhier nachgelaßene eheliche dochter. Mont. 13. Ejsd. im Münster (i 104)

Mathieu (ici Mathias) Blessig devient bourgeois par sa femme
1653, 4° Livre de bourgeoisie, p. 287

Matthis Bläßig der Maurer Von Waßlenheim, empfangt d. burgerrecht von seiner haußfr. Angneßen weÿl. Caspar Wolffgrubers deß Maurers dochter, seindt ledigen standts geweßen und Würd Er Zu den Maureren dienen. Jur. d. 21. Junÿ 1653.

Mathieu Blessig hypothèque la maison au profit du boulanger Jean Oberlé

1659 (27. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 69-v
Erschienen Mathæus Bleßig der Maurer und Steinhauer mit beÿstand Georg Huebers deß Maurers und Steinhauers seines Schwesters
in gegensein H Hannß Oberle deß Weißbeckh. – schuldig seÿen 200 Pfund pfenning, daß Er, damit, die nach geschriebene Behaußung erkauffen und daß Angeld bezahl. möge
Unterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie am alt. weinmarckh, geg. dem Speÿrbad hienüber, einseit neben einer Behaußung der Fabric deß Münsters gehörig, anderseit neben weÿl. H M. Pauli Felß geweßenen Pfarrherrn Zu St. Aurelien nunmehr seel. hinderlaßenen Erben, hind. vff Veltin Martin den Küeffern stoßend gelegen, so Zuvor noch umn 90. lib H Hannß Georg Häckhlern gemelter Fabric Werckhmaÿstern für Kauffschillingß rest verhafftet

Mathieu Blessig et sa femme Agnès hypothèquent la maison au profit des enfants du maçon Georges Huber. En marge quittance délivrée au propriétaire de la maison en 1736, Salomé Gartner veuve de Samuel Zanger

1661 (3. oct.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 623-v
Erschienen Mathias Bleßig der Maurer und Steinhauer, Und Agnes sein Eheweib, und Sie Agneß insonderheit mit assistentz H Hannß Simon Kupffernagels und H Hannß Henrich Metzgers beed. alß aus E.E. groß. Rhats mittel ahne statt nechster Verwanth. hierzu insonderheit Deputirten
in gegensein Georg Huebers deß Maurers und Steinhawers alß Vogts Martins und Hannß Jacobs weÿl. Georg Haubers geweßenen Maurers und Steinhawers nunmehr seel. hind.laßener Kind. mit beÿstand Martin Stollen deß haußfewrers alß dießer Kind. nechten verwanthen – schuldig seÿen 250 Pfund
Unterpfand sein sollen hauß, hoff, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am alten Weinmarckh geg. dem Speÿrbad hienüber, einseit neben einer Behaußung der Fabric deß Münsters gehörig, anderseit neben weÿl. H M. Paulo Felß. geweßenen Pfarrherrn Zu d. Kirch Zu St. Aureliæ nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden vff Jacob Kleen den Melmann stoßend geleg.
[in margine, f° 624-v] (…) in gegensein weÿl. H: Samuel Zanger, gewesten Maurermeisters allhier als gewesten proprietarÿ hier verpfändeter behaußung hinterl. Wittib Salome gebohrner garttnerin mandatarÿ Johann Adam Gießbrecht Schreiners (quittung) Actum den 23. Augusti 1736.

Mathieu Blessig et sa femme Agnès hypothèquent la maison au profit de Salomé Kœnig, fille d’Eve Schwartz

1668 (4. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 472-v
Erschienen Matthæus Bleßig d. Maurer und Steinhauer und Agnes sein eheliche haußfrau, und Zwahr sie Agnes mit assistentz H Georg Huebers des Maurers und Steinhauers und Michel Hummels deß Schloßers beeder ihrer Schwäger
in gegensein fr. Evæ Schwartzin, im nahmen ihrer eheleiblichen dochter Salomeen Königin /:deren vogt eingangs gedachter Bleßig selbsten ist:/ mit assistentz H Isaac Ludwig Schwartzen des Barbierers und burgers Zu Waßlenheim ihres Ehevogts – schuldig seÿen 80 Pfund pfenning
Zur Special hÿpothec exprimirt hauß hoff hoffstatt bronnen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten und gerechtigkeiten alhie uff dem alten weinmarckh gegen dem Speÿr Bad hienüber, einseit neben H M. Johann Felßen Diacono der Pfarrkirchen zum alten St. Peter anderseit neben einer der Fabric des Münsters gehörigen Behaußung, hinden uff weÿl. Jacob Klein deß Meelmanns seel. Erben, stoßend gelegen

Mathieu Blessig hypothèque la maison au profit de l’Hôpital bourgeois. En marge quittance délivrée au propriétaire de la maison en 1734, Samuel Zanger

1675 (30. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 160-v
H. Mathis Bläßig der Maurer
in gegensein Herren Johann Friderich Pfeffingers alß Schaffners deß Mehren Hospital alhier – schuldig seÿe 150. lb
Unterpfand, hauß, hoffstatt höfflein mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier am alten Weinmarckh, gegen dem Speÿr bad hienüber, einseit neben dem Debitori selbsten, anderseit neben H. M. Johann Felßen Diacono zum alten St. Peter hinden Zum theil Uff Georg Seßlern den Webstuhlmachern und theils vff Jacob Kleen deß Meelmanns seel. wittib stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H. Samuel Zanger, des Maurers und Steinmetzen allhier alß proprietarÿ hier Verpfändeten haußes (quittung) Actum den 11. Deembris 1734.

Mathieu Blessig, assesseur au Petit Sénat, hypothèque la maison au profit des deux filles mineures de Bernard Georg

1679 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 82-v
Herr Matheus Bläßig E.E. Kleinen Ehats beÿsitzer
in gegensein Hannß Jacob Binders deß kieffers alß Vogts Margarethæ und Catharinæ weÿl. hannß Bernhardt Georgÿ wohlgedachten Rhats geweßenen beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener Zwoen döchter – schuldig seÿe 50. lb
Unterpfand, Hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier uff dem alten Weinmarckh beÿ dem Speÿer thor, einseit neben Gottfried Berus deß Schuemachers seel. Erben, anderseit neben Hanß Hörter dem haußfeurer gelegen

Mathieu Blessig se remarie avec Marguerite Fessmann, veuve de Georges Gartner ; contrat de mariage tel qu’il figure à l’inventaire après décès, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest, Fürsichtig und Weißen herrn Mathÿß Bleßi, Mawrer und Steinhwern auch E. E. Kleinen Raths Alten beÿsitzern und burgern alhier Inn Straßburg, als hochzeitern ahn einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen Frawen Margarethæ gebohrner Feßmännin, weÿland Herrn Hannß Georg Gartners deß kornwerffers und burgers alhier seel. hinderlaßener Wittib als der Fraw hochzeiterin am andern theil – So beschehen und Verhandelt Inn der Statt Straßburg den 24. Martÿ Anni 1681.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 189, n° 16)
1681. Aprilis d. 22. Matthis Bleßig der Maurer Steinhawer auch eines ehrs: kleinen Ratht alt. beÿsitzer v. Fr. Margaretha H hannß Georg Gartners burgers v. Kornwerff. alhie hinterl. W. (i 190)

Marguerite Fessmann, fille du prévôt de Geudertheim, épouse en 1666 le remueur de grains Jean Georges Gartner
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 165, n° 44)

1666. Eâdem Dominicâ [Sonnt. XXIII. Trinitatis 18. Novembris] Hannß Geörg Garttner der Kornwerffer Hn Hannß Garttner deß Kornwerffers Vndt burger allhie ehl. Sohn Undt Jfr. Margaretha Hrn Geörg Feßmann, Schultheißen zu Geÿdertheim ehl. Tochter. Copulati Eodem [Mont. 26. 9.br] (i 179)

Jean Georges Gartner meurt en juillet 1680 à l’âge de 37 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 268 n° 43)
1680. Johann Georg garttner, der Kornwerffer Vndt burger, ætat. 37. iahr 17 woch. Starb 19. Julÿ, begraben ad. Lepros.

Mathieu Blessig meurt en 1688 en délaissant quatre enfants de son premier mariage avec Agnès Wolffgruber et un fils de son deuxième mariage avec la veuve Marguerite Fessmann.

1689 (9.2.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 11) n° 3
Inventarium und Beschreibung aller der Jenig. Haab, Nahrung und Güttere, so Weÿl. der Ehrenvest Vorachtbahr und Weiße Herr Matthæus Bleßig der ältere, Geweßener Maurer und Steinhawer, E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzer undt burger allhier Zu Straßburg, nach seinem den 27. 9.bris deß nechst abgewichenen 1688.sten Jahrs Genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendreichen frawen Annæ Margarethæ Wincklerin, Gebohrner Bleßigin, deß Ehrenvest und Rechtsgelehrten Herrn Eliæ Wincklers Notarÿ publici und burgers alhier ehelicher haußfrawen, mit beÿstand deßelben ihres haußwürths, Ferner deß Ehrenhafften Matthiæ Bleßigs, Auch Maurers und Steinhauers vnd H. Johann Georg Bleßigs Notÿ. publici beeeder burgere allhier, welche dem geschäfft in person beÿgewohnt, Mehr des Wohl ehrenvest, fürsichtig und Wohlweißen herrn Matthæi Schmidten E. E. Großen Raths alten beÿsitzers Als Geschwornen Curatoris Jfr. Susannæ Bleßigin, welche noch ledigen standts, dießer vier deß Abgeleibten herrn seel. in Erster Ehe mit auch weÿl. der Ehren und tugendreichen frawen Agnes gebohrner Wolffgruberin seel. erzeugter Hh. Söhn und Frawen döchter, So dann deß Ehrenvest und Wohlgeachten herrn Johann Jacob Zieglers, Specerierers und burgers alhier als Geschwornen Tutoris und Vogts Johann Heinrich Bleßigs deß in Gott ruhenden herrn in Letzter Ehe mit der Ehren und tugendreich. frawen Margarethæ Feßmännin ehelich erzeugten Söhnlein, also alle fünff deßelben Zu fünff gleichen portionen und antheilern ab intestato nachgelaßener rechter und rechtsmäßiger Erben – Actum Mittwochs den 9.ten Februarÿ Anno 1689.

In einer alhier Zu Straßb. ane dem alten Weinmarckh gelegenen und in dieße Erbschafft gehörigen behaußung befund. worden wie volgt.
Eigenthumb ane Häußern so der Erben unverändert. Erstlich hauß, hoffstatt und höfflin, sampt allen dern gebawen begriffen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg auff dem alten Weinmarckh gegen dem sogenanten Speÿer bad hinüber einseit neben weÿl. Gottfried Böris deß Schuhmachers seel. wittib und Erben, anderseit neben hernach gemelter behausung hinden uff weÿl. Jacob Kleen deß gewesenen Meelmanns seel. wittib und Erben modo Ursulam Graffin stoßend, davon gehen Jahrs termino Annunciationis Mariæ 4 lb d gelts dem Stifft und Allmosen St Marx alhie in hgutt widerlosig mit 100 lb. Sonsten über 1. lb Zinßes, so mann von einem durchbruch wegen dießer v. hernach beschrienenen behaußung Jährlichen vff den Pfenningthurn Zubezahlen hat, ledig und eigen.
Item hauß hoffstatt und Höfflin, sampt allen übrigen gebaüen begriffen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen in alhiesiger Statt Straßb. auch ane dem alten Weinmarckh neben vorgemelter behaußung ein und anderseith neben Weÿl. hannß herdern, deß haußfewrers seel. Wittib und Erben stoßt hinden vff hannß Kühnen Zu Quatzenheim. Davon gehen Jährlich 6. lb d dem werckh unserer Lieben Fr. alhier vff Johannis Bapt: ist widerlößig ane restier: Kauffschilling mit 150. lb. Item ferner 6 lb dicto termino dem Mehrern Hospithal alhier widerkäuffig in Hguth mit 150. lb. Sonsten und vber obgemelte beschwerd von deß durchbruchs ledig und eigen. Vnd seindt diese beede häußer gleich wie dieselbe beÿ d. in Anno 1680. beschehenen Inventation über weÿl. Fr. Agnes Wolffgruberin daß verstorbenen Erster haußfrau seel. Verlassensch. durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleüth über vorhergehmelte darauf hafftende beschwerden abgewürdiget für diesmahl wider dabeÿ gelaßen worden 580. lb
Vber das erste hauß sagt ein perg. Kauffbr. mit d. St. Str. anhangendem Canc. Contract Insig. verw. und dat. den 27. Jan: Anno 1659, dabeÿ ein Perg: Kauffbr: mit wohlermelter St: Str: Cancelleÿ Contr: stub Ins: verw. sub dato 2. Jan: Anno 1659. Über das andere hauß ist gleichfalls vorhanden ein Perg. Kauffbr. mit erm. St. Str. anhangendem Contr. Insig. corroborirt und datirt den 9. April Anno 1674.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unveränderte Nahrung. Sa. haußraths 96, Sa. Leerer Vaß 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 3, Sa. Eigenthumbs ane haäußern 580, Ergäntzung (55), Summa summarum 704 lb – Schulden 444 lb, Nach deren Abzug 260 lb
Der Fraw Wittib unverändert Vermög. Sa. haußraths 57, Sa. Lehrer Vaß 2, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Guldener rig 10, Sa. baarschafft 2, Sa. Gülth von liegenden güthern 155, Sa. d. Schuld 30, Ergäntzungs Rest 284, Summa summarum 547 lb – Schuld 1, So verbleibt 546 lb
Die Theilbare Verlassenschafft, Sa. haußraths 29, Sa. gehawen v. ungehawener stein, wie auch Matelialien v. Werckzeug Zum Maurer handwerck gehörig 77, Sa. Frucht 39, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Schulden 107, Summa summarum 310 lb – Schulden 515 lb, Übertreffen also die Theilbare Passiv Schulden die Gantze Theilbare Verlassenschafft umb 205 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 742. lib
Zweiffelhaffte Schulden in der Fr. Wittib Nahrung zugeltend 6 ln, in d. Erben Zugeltend 29, in die Theilbare Verlassenschafft zugeltend 21 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 24. Martÿ Anni 1681.

Les deux maisons ont été abandonnées à Marguerite Fessmann, deuxième femme et veuve de Mathieu Blessig, pour la dédommager de ses apports selon l’inventaire dressé après la mort de Jean Jacques Grassmann en 1705.
Le maçon Jean Jacques Grassmann épouse en 1679 Anne Marie Graff fille de cocher, puis se remarie en 1690 avec Marguerite Fessmann, veuve de Mathieu Blessig

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 282-v)
1679. Domin. VI. post Trinit. 27. Julÿ. Hans Jacob Graßmann der ledige Maurer V. Stein Metz, Hans Jacob Graßmans deß roß Deüschlers Undt burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, Undt Jfr. Annæ Mariæ, Weÿl. Jeremiæ Graffen deß landt gutschers Undt burgers alhie hinterlaßene eheliche tochter. Copulati Donnerst. 7. Augusti (i 297)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 27)
1690. den 11. Octobris A. 1690. seind von mir Copulirt worden Hannß Jacob graßmann burger, Mawrer Und Steinhawer alhie Und Fraw Margaretha, herrn Mattæi Blessi mawrer Vnd Steinhawers auch eines Ehrsamen Kleinen Rahts alten beÿsitzers hinterlassene Wittib [unterzeichnet] hans Jacob graßmahnn alß hochzeiter, Margaretha fäßmännin als hochzeiterin (i 28)

Marguerite Gartner, fille de Marguerite Fessmann propriétaire de la maison, épouse en 1701 le marchand Jean Philippe Frantz. Le mariage a lieu au domicile des parties par autorisation de l’ammestre. Au contrat de mariage (ici d’après sa copie qui figure à l’inventaire de 1702), la mère de la mariée donne en jouissance aux futurs époux l’une de ses deux maisons contiguës contre paiement des impositions. Il s’agit de la maison à l’est (futur III 31) d’après les capitaux cités

Copia der Eheberedung – Zwischen Herrn Johann Philipp Frantzen dem Ledigen Handelsmann allhier alß hochzeitern an einem, So dann Jungfrau Mariæ Salomeæ weÿland Herrn Johann Georg Gartners gewesenen Kornwerffers alhier nunmehr seel. hinderlaßener ehelichen tochter alß Hochzeiterin am andern Theil – drittens habe Herr Johann Jacob Graasmann der Steinmetz undt Maurer, wie auch frau Margaretha Graßmännin gebohrne Fäßmännin der hochzeiterin respectivé geliebter Stieffvatter und eheleibliche Mutter sich crafft diß, obligirt, anerbotten und Verbunden, nicht allein deren beÿden Jung. angehenden Ehepersohnen dero nebens behaußung, sambt denen Vaßen im Keller, gleichbalden ein Zuraumen und biß Sechs gantzer Jahr Von dato worden Verstreichen seÿen, Zu bewohnung undu Genuß freÿ zuverlaßen, doch daß dieselbe, Von denen noch darauff hafftenden 225 Pfund Pfenning Capital de alhiesigen hospithal solche Sechs Jahr über die Verfallende Zinnße ordentlich und ohnfehlbar abstatten, Item den Platz zu des Herrn Graasmanns Geschirr, stein undt dergelichen wie biß dato gebräuchlich gewesen demselben vergönnen undt Verbleiben laßen, wie niecht weniger die gewohnliche Einquartiertung in solcher behaußung allem Leiden – Beschehen undt Verhandelt in dießer königlichen freÿen Statt Straßburg den 19. Monathstag Martÿ Anno 1701.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 77)
1701. Auß Erkandtnuß des Regierenden Herrn Ammeisters Seindt heüt dato den 21. Marti Auff dem Abend in dem Hauß Copuliret Worden Herr Johann Phillip Frantz Vor nemmen Burger Undt Handelsmann allhie, Undt Herren Johann Jacob Graßmanns des Burgers v. Stein Metzen allhie stieff tochter Nahmens Maria Salome Gardtnerin [unterzeichnet] Johann Philipp Frantz als hochzeiter, Maria Salomee gartnerin alß hochzeiterin
Extractus Ammeisters memorial. Auff Bewilligung J. G. Reg. Herren Ammeister Kan H Johann Philips frantzen vornemmen Burger und handelsmann alhier und H Johann jacob graßman des Burgers und Steinmetz alhier Stiefftochter nahm. Maria Sallomea gardnerin beÿdte Verlobte d. Evangelisch A. C. Zugethane personen durch hochgeerthen H Pfarrer dambach dato im Hauß Zu einer Christ. Ehe eingesegnet werden. Sign. Mont. 21. Mart. 1701. Beschein Spieß (i 79)

Jean Philippe Frantz meurt l’année suivante en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient à la mère de la veuve au Vieux-Marché-aux-Vins. La masse propre à la veuve s’élève à 292 livres. L’actif de l’héritière est de 266 livres, le passif de 215 ivres.
1702 (6.6.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 23) n° 14
Inventarium Weÿland deß Wohl Ehrenvest und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Philipp Frantzen geweßenen handelsmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlassenschafft
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und gütter, ligender und vahrender, verändert und unveränderter Keinerleÿ außgenommen, So weÿland der Wohl Ehrenvest und Wohlvorgeacht Herr Johann Philipp Frantz, geweßener handelsmann und burger Zu Straßburg nach seinem Sontags den 15. Monthstag Januarÿ lauffend. Jahr aus dießem mühesamen traur und kummervollen Leben genommenen tödlichem hintritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes erfordern und begehren deß Edel, Ehrenvest, fürsichtig und wohlweißen Herrn Friderich Reichart Mockels, E: E: Großen Raths Alter beÿsitzers und burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Tutoris und Vogts Catharinæ Margarethæ, deß verstorbenen seel. mit hernachgemelter seiner hinderbliebenen wittib ehelich erzeügten döchterleins und ab intestato einiger Erbin, ersucht, durch die viel Ehr und tugendreiche Fraw Mariam Salomeam gebohrner Garttnerin, die Wittib beÿständlich deß Wohl Edel Vest From, fürsichtig, hochweiß und hochgelehrten herrn Johann Sebastian Gambßen, Fünffzeheners deß beständigen Regiments und burgers Zu erwehntem Straßburg, Ihres geschwornen Herrn Vormundts – Actum Straßburg

In einer in der Statt Straßburg ane dem Alten Weinmarckt gelegen, der Wittib lieben Mutter eigenthümlich gehörigen behaußung befunden word. wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. Silbergeschirrs 5, Sa. guldenen Ring 22, Sa. der Baarschafft 22, Sa. Activ Schulden 200, Sa. Ergäntzung 15, Summa summarum 277 lb – darzu Zu rechnet haußraths und Silberposten der Erbin zugeschrieben 14 lb, der Wittib unveränderte Vermögen 292 lb
Der Erben unverändert, Sa. haußraths 37, Sa. Silbrgeschirrs 27, Sa. guldene Ring 21, Sa. baarschafft 11, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. der Schulden 68, Summa summarum 266 lb – Schulden 215 lb, Nach deren Abzug 51 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 329 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 19. Monathstag Martÿ Anno 1701.

Jean Jacques Grassmann, troisième mari de Marguerite Fessmann, meurt en 1705 en délaissant deux enfants issus de sa première femme Anne Marie Graff. Deux des maisons de la succession (900 livres d’après l’estimation des experts) appartiennent à la veuve dont les biens s’élèvent à 631 livres. La masse des héritiers est de 676 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1461 livres, le passif à 1471 livres.

1705 (1.7.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 27) n° 16
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrengeachten und Vorachtbahren Johann Jacob Graßmann, geweßenen Steinmetzen und Maurers, wie auch burgers zu Straßburg seel. Verlassenschafft
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und güttere, ligender und Vahrendern verändert und unveränderter, keinerleÿ außgenommen, So Weÿl. der Wohl Ehrengeachte und Vorachtbahre Herr Johann Jacob Graßmann, geweßener Steinmetz und Maurer, wie auch burger zu Straßburg, nach seinem Freÿtags den 22. Monatstag Maÿ Jüngst aus dießem mühesamen traur und und kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. (…) ersucht durch die viel Ehr und tugendreiche fraw Margaretham gebohrne Feßmännin die wittib mit assistentz deß Edel Ehrenvest fürsichtig und Wohlweißen herrn Friderich Richart Mockels E. E. großen Raht ietzigen beÿsitzers und burgers zu erwehnten Straßburg dero geordnet und geschworenen Vormunds wie auch fraw Mariam Salomeen Frantzin gebohrne Garttnerin deß verstorbenen Stieffdochter nicht weniger Annam Mariam gebohrne Graßmännin deßen Eheleiblich dochter und Meister Lorentz Leuteln dero Ehevogt deßgleichen herrn M. Johann Jacob Leüteln Med: cultorem und Abraham Küffern Steinmetz und Maurern wie auch burgern alhier, dem Gesellen – Actum Straßburg Mittwoch den 1. monatstag Julÿ Anno 1705 – aldieweilen aber derselbe (Elias Winckler) vor der Expedition dieses Zeitliche Gesegnet und von Gn. Herrn Räth v. XXI. alle desselben hinderlaßene Notariat Geschäfft mir Underzeichnetem beäydigtem Inventir: Notario gnädig conferirt v. anvertrawet worden, Als habe auß deßelben verfaßtem Concepto Gegenwärtig Inventarium darüber Auffgericht und Außgefertigt. Actum den 20. Octobris A° 1706.
Der Abgeleibte seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Johann Jacob Graßmann den auf der Wenderschafft sich enthaltender Steinmetzen und Maurern, deßen geschworner Vogt der Wohl ehrenvest und vornehme Herr Michel Bindenschuh, Zimmermann und burger alhie der Inventation abgewartet, 2. fraw Annam Mariam Graßmännin deß Ehrenhafften Meister Lorentz Leütels Kupfferschmidts und burgers alhie Ehegattinin welche beÿständlich gerührts ihres Ehevogts wie auch deß Ehrenvest und Rechtsgelehrten Herrn Johann Adam Ösingers Notarÿ publici et Practici burgers zu besagten Straßburg Persönlich zugegen geweßten, beede Eheleibliche Geschwüsterde und des verstorbenenn seel: mit weÿl. frawen Annæ Mariæ gebohrner Gräffin seiner ersten Ehewürthin seel. Ehelich erzeügte Kinder, und ab intestato nächste Erben

In einer in der stat Straßburg ane dem Alten Weinmarckh gelegenen d. Wittib für unverändert gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Höltzen und Schreinwerck, Auff der bühn, In der Cammer A, Im hindern stübel, Auf dem Obern gang, In der Obern vordern Stub, In der Stub Cammern Im obern haußöhren, In der Obern Kuchen, Auff dem Gang, In den gang Cammer, In aller undern Stuben
Eigenthumb ane Häußern der Wittib unverändert. (W.) Erstlich hauß, hoffstatt und höfflin, sambt allen andern begriffen, gebawen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg ane dem alten Weinmarckh gegen dem sogenanten Speÿerbad hinüber, einseit neben Jeremiæ Krafften dem Schneider oder Altegwänder, anderseit neben ([biffé] Weÿl. hannß hörders deß haußfewrers seel. Wittib und Erben) hernach gemelter behausung hinden uff Ursulam Gackin gebohrne Gräffin stoßend, darvon gehen Jahrs Termino Annunciationis Mariæ Vier Pfund pfenning Zinß dem Stifft und Allmosen St Marx alhie, in haubtgutt widerlosig mit Einhundert Pfund pfenning, Sonsten über Ein Pfund pfenning Zinßes so mann von einem durchbruch wegen dießer und hernach beschrienenen behaußung Jährlich auf den Pfenningthurn Zubezahlen hat, ledig und eigen.
(W.) Item hauß, hoffstatt und höfflin sampt allen übrigen gebaüen begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen in alhiesiger Statt Straßburg, auch ane dem Alten Weinmarck, neben vorgemelter behaußung ein: und anderseith neben weÿland hannß hörters deß haußfewrers seel. Wittib und Erben, hinden auf Benedict Villars den hutmacher stoßend. Davon gehnd Jahrs auf Johannis Baptistæ und Philipp et Jacobi Neun Pfund pfenning Zinß dem Mehrern Hospithal und Zwar von 150 lb d auf Joh. Bapt: und von *75 lb auf Philippi et Jacobi in haubtguth widerlößig mit 225 Pfund pfenning Straßb. über dieße beschwerd wie gleich obgemelten bodenzinß freÿ ledig und eig. Vnd seindt diese beede häußer inhalt dem vom 21. Julj Anno 1705 Concept gegenwärtigen Inventarÿ befindliche Abschatzung durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere für freÿ ledig und eigen angeschlagen worden per 1600 gulden. Und über obige und Zwar dem Pfenningthurn Zinß nur doppelt Capital gerechter* beschwerden alhie außzuwerffen 536. lb
Vber das Erste hauß sagt ein Pergamentin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahret, und datirt de. 27. Januarÿ Anno 1659, Darbeÿ ferner ein Perg: Kauffbrieff mit wohlermelter Statt Straßburg Contract Insigel bekräfftigt sub dato den 2. Januarÿ Anno 1656. Über das andere hauß ist gleichfalls vorhanden ein Pergamentin Kauffbrieff mit ermelter Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahrt, datirt den 9. Aprilis Anno 1674. Wie und welchergestalt aber dieße häußer der Wittib von weÿl. Herrn Mathæi Blesigs Ihres Zweÿten haußwürths seel. Erben wegen Ihrer Ergäntzungs Außweißung Eÿgenthümblich überlaßen worden, weißet die durch Herrn Notarium Johann Heinrich Langen gefertigt. Abrechnung sub dato 17. Novembris Anno 1689.
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Aus dem über der Wittib und des Verstorbenen seel. einander für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen den 18. aprilis Anno 1691. durch mich eingangs und zu end unterschriebenen Notarium auffgerichteten Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen. Sa. haußraths 54, Sa. Leerer Vaß 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 18, Sa. guldener Eing 10, Sa. baarschafft 17, Sa. Eigenthumbs ane häußern 535, Sa. Frucht gültten von liegenden güthern 55, Sa. Ergäntzung (414, abzuziehen 427, In Compensatione 12), Summa summarum 719 lb – Schulden 87 lb, Nach deren Abzug 631 lb
Dießsem nach folgt auch der Erben unveränderte Nahrung. Sa. haußraths 52, Sa. Lehrer Vaß 1, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Geschürr Hütt o, Sa. Ergäntzungs (813, abzuziehen 165, Nach solchem abzug) 648, Summa summarum 704 lb – Schulden 28, So verbleibt 676 lb
Endlichen wird auch das Gemein Verändert und theilbahr Gutt beschrieben, Sa. haußraths 72, Sa. frucht v. Meel 77, Sa. Werckzeugs Materlialen Wie auch gehawener Stein Zum Maurer und Steinmetz. Handwerck Gehörig 105, Sa. Pferdts wie auch schiff und geschirr Zum Fuhr Werckh gehörig so theilbar 17, Sa. der Theilbahren Vogel und Weÿd garn 28, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 55, Sa. Guldin rings 2, Sa. Eigenthumbs ane Häußern 376, Sa. Schulden 690, Summa summarum 1461 lb – Schulden 1471 lb, Übertreffen also die Theilbare Passiv Schulden die Gantze Theilbare Verlassenschafft umb 10 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1297. lib
– Abschatzung den 21. Julÿ ao. 1705. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen herrn hannß Jacob graßmann seel. hinderlaßene Fr. Wittib und Erben so ist eine behausung alhie in der Stat Straßburg auff dem Alten Wein Marckh gelegen einseits neben Meister Jeremias Krafft schneider anderseits neben Herrn Johann Hermann Weißbecken, hinden auff Meister Michel Gacken Wittib stowend, Welche behausung nebens gang, hinder gebäwlein, höfflein und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wird vor und umb Ein Tausendt undt acht hundert gulden
Die andere behausung auch allhier in der Statt Straßburg in der Krebsgaß gelegen (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

– Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren vorgeachten herrn Johann Jacob Graßmann, Maurern, Steinhauern und burgern Zu Straßburg, als dem Bräuttigam an einem So dann der Ehren und tugendsahmen frauen Margarethæ Bleßigin gebohrner Feßmännin, weÿland deß Ehrenvest und weißen herrn Mathäi Bleßig geweßenen Steinhauers, Maurers und E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzers und burgers Zu gedachtem Straßburg seel. hinder blibenen wittib als der Frau hochzeiterin am andern theÿl – So beschehen in der königl. Freÿen Statt Straßburg auf Mittwoch den Andern Monats tags Augusti 1690 – Elias Winckler Nots. pub. et Juratus

Marguerite Fessmann meurt en 1712 en délaissant deux filles, Marie Salomé Gartner femme du maçon Samuel Zanger et Marguerite Gartner femme du maçon Jean Gutgesell. Les experts estiment les maisons 1 100 livres. L’actif de la succession est de 866 livres, le passif de 474 livres. D’après un acte annexé à l’inventaire, Samuel Zanger et sa femme se sont chargés en 1712 de gérer les biens de Marguerite Fessmann qui ne jouissait plus de toute sa raison et de l’entretenir le restant de sa vie.

1713 (20.1.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 17) n° 438
Inventarium und beschreibung aller und jeder haab Nahrung und güthere, Liegender und fahrender Keinerleÿ davon außgenommen so weÿl. die Ehren und Tugendbegabte fr. Margaretha Graßmännin gebohrne Faßmännin, auch Weÿl. des Wohl Ehrenhafften und Vorachtbahren H. Joh: Jacob Graßmanns geweßenen Steinmetzen und Maurers seel. nachgelaßener Wittib nunmehro sel. nach Ihrem d. 19. 9.bris deß jüngst zurückgelegten 1712.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen fr. Mariæ Salomeä Zangerin gebohrner Gartnerin deß Ehrsamen und Achtbaren H. Samuel Zangers Steinhauers und Maurers burgers alhier Ehefr. mit assistentz deßelben, So dann auch der Ehren und tugendsamen fr. Margarethæ gebohrner Gartnerin deß Ehrsam und bescheidenen Johannis Guthgesellen, Steinhauers und Maurers burgers alhie eheliche haußfr. beÿständlich deßelb. als der Verstorbenen fr. seel. mit auch weÿl. Joh: Georg Gartnern geweßenen Kornwerffern und burgern alhier ehelich erzeugten töchtern und ab intestato rechtsmäßigen Erben Inventirt und ersucht – Actum in der königlichen Statt Straßburg in gegenseÿn deß hoch Ehren Fromm fürsichtig v. hochweißen H Friderich Reichard Mockel deß beständigen regiments der Hh. XV. hochansehnlichen beÿsitzers als der verstorbenen fr. seel. geweßenen Curatoris Freÿtags d. 20.ten Januarÿ Anno 1713.

In einer in der Statt Straßburg ahne dem alten weinmarckh gelegener in dieße Verlassenschafft gehörig. und hernach beschriebenen behausung befund. word. wie folgt.
Eigenthumb ahne einer behaußung. Hauß hoffstatt und höfflein sampt allen andern deß. gebäwen, begriffen weith. recht. Zugehördten und gerechtigkeiten geleg. allhie in der Statt Strb. ahne dem alten Weinmarckh gegen dem sogenandten Speÿrbad einseit neben Jeremiä Krafften dem Schneider und Altgewänder, anderseit neben hernachgemelder behaußung hind. auf Ursulam Gackin gebohrner Gräffin stoßend, darvon gehen Jahrs Termino Annunciationis Mariæ 4 lb Zinnß dem Stifft St Marx alhie in hauptgut wied. lößig mit 100. lb. Sonsten über 1. lb. d. Zinßes so man Von einem durchbruch, wegen dießer und hernachbeschriebener behaußung Jährl. auff dem Pfenningthurn zu bezahlen hat, ledig und eigen.
It. hauß, hoffstatt undt höfflen, sampt allen andern übrigen gebäwen, begriffen Weithen Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen alhie in d. St. Strb. auch ahne dem alten Weinmarck, neben vogemelter behaußung, ein und anderseith neben weÿland hannß hörters des haußfeurers seel. wittib v. Erben, hinden auff benedict Villars dem huthmacher stoßend, darvon gehen Jahrs auff Johannis Baptistæ v. Philippi Jacobi 9 lb. d. Zinnß dem mehren Hospitahl alhier v. Zwahr von 150. lib auff Johannis Baptistæ und von 75. lb. d auff Philippi et Jacobi in hauptgut wiederlößig mit 225. lb. d. Straßburger so über diese beschwerd wie auch vorgemeldten bodenzinß freÿ ledig und eigen. Undt seind dieße beede häußer durch der St. Strb. geschwornen Werckhleuthe krafft ihrer Zu dem Concept gelüfferten schrifftlich. Abschatzung sub dato 3. Januarÿ 1713 æstimirt per 755. (angeschlag. 1100 lb, Capitalien 328, beschwehret doppert 40, 365 lb, restirt 735 lb).
Über das erste hauß sagt ein Pergamentener Kauffbr. m. d. St. Str. anh. C. Ins. Verw. v. datirt d. 27.ten Jan: A° 1659.. Darb. ferne i. perg. Kbr. m. wohlermeldter St. Str. C. Ins. bekr. sub dato d. 2.ten Jan. Anno 16.
Über das Ander hauß ist gleichf. vorh. j. perg. Kbr. m. ermeldter St. Str. anh. C. Inns. Verw. datirt d. 9.ten Aprilis A° 1674. Wie Und welchergestalt aber dieße häußer der Wittib von weÿl. H. Mathæi bläsigs der Verstorbenen fr. seel. Zweÿten haußwürths seel. Erb. in deßen Verlassenschaffts Abhandlung weg. Ihrer Ergäntzungs Außweißung Eigenthümbl. überlaß. word. weißet die durch H Notarium Joh: Heinrich Langen gefertigter Abrechnung sub dato 17. Novembris A° 1689.
– Abschatzung den 3. Januarÿ 1713. Weÿland der Tugendsamen fraw Margaretha Graßmännin seel. hinderlaßene Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem Alten Weinmarckh gelegen, Einseith neben H. Georg Mießgraff, Anderseit neben herrn Kolb, hinden auff fr. Graffen Vrßel Stoßendt, Welche behaußung hinder häußel Gewölbten Keller, hoff, hoffstatt und bronnen sambt aller recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen worden Vor und umb. Zweÿtaußend und Zweÿ hundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer hoffs.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 38, Sa. lähren faßen 30, Sa. Silberbeschmeids 1, Sa. der Goldenen Ring 6, Sa. Eigenthumss ahne häußern 735, Sa. Gülth von liegenden güthern 55, Summa summarum 866 lb – Sa. Schulden 474 lb, Nach deren Abzug 392 lb
Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 542. lb
– Ferner ist Verglichen daß Weilen fr. Margaretha Graßmännin alt und wegen eines gewißen Zustandt blöd und daher nicht beÿ Völligem Verstand, also nicht mehr dichtig Ihrer haußhaltung Vorzustehen, daß H. Samuel Zanger und Fr. Maria Salome gebohrne Garthnerin alß tochtermann und tochter Ihre erwehnte respective Schwieger und Mutter so lang sie Leben wird, gesund und Krancken tags gebührend Zu alimentiren und in allen Zu underhalten deßgleichen alle ordinarÿ und extraordinarj beschwerten und die wider Zinß Von denen auf denen häußern stehend. beschwertan auß Ihre beed. Eheleuthen Nahrung ohne Zuthuung Ihr Fr. Graßmännin Mittlen entrichten sollen, darnebeb. aber Margaretha Garthnerin ihr Fr. Graßmännin ältere tochter welche in dem nebens hauß oben auff das Kleine stüblein die dargeg. befindliche Kammer und das daran gelegenen Haußöhren ohne Zinß Zu bewohnen berechtiget ist obligirt seÿn solle so Viel Ihro möglich seÿn Wird Ihrer Mutter beÿzuspring. Dahingegen sollen Vor oberührte beede Zangerische Eheleuth berechtigt seÿn das handtwerckh allem Zutreib deßgleichen beede Ihrer Mutter Häußer dnach ihrem guthdencken Zugebrauchen doch aber solche im baw und Ehren Zuerhalten und Ihre Jährliche 10 frt. von Geithertheim fallende gült einzunehmen und biß auff Zweÿ frt Welche jähr. Vor gedachter Margaretha Garthnerin der ältern tochter Wann die gilt Völlig eingehen Wird Wo daber nicht nach proportion deß empfangs gelüffert werd. solle, Zugeneißen. Actum ut supra [den 2.ten Maÿ Anno 1712.]

Les deux filles et héritières de Marguerite Fessmann se partagent les deux maisons contigües. La plus grande (à l’ouest) revient à la femme de Samuel Zanger, la plus petite (à l’est) à la femme de Jean Gutgesell. Les parties conservent la communication entre les deux maisons dont le loyer sera réglé par les Zanger. Les parties conviennent d’un droit mutuel de préemption.

1713 (20.1.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 17) Joint au n° 438 du 20 janvier 1713
Abtheilungs Concept Über Weÿl. Fr. Margarethæ Graßmännin gebohrner faßmännin, auch Weÿl. H. Joh: Jacob Graßmanns geweßenen Steinmetzen und Maurers seel. nachgelaßener Wittib nunmehr auch seel. Verlassenschafft (den 23. Januarÿ Anno 1713.)
Vergleichung der beeden neben einander alhier ahne dem Alten Weinmarckh gelegen und ind ieße Verlassenschafft gehörige Häußer.
Es haben sich Fr. Zangerin und Fr. Gutgesellin als beede Schwestern in gegenwarth und mit Consens Ihren beed. Ehe Vögten dahien mit Einander freündtl. Verglichen daß Fr. Zangerin die behaußung in Welcher der bronnen stehet und also in der dießen beed. die Größte ist mit sampt dem jenig. 1. lb d. Zinnß so mann Jährl. der Statt Straßb. Pfenningthurn wegen deß durchbruchs Zuentrichten schuldig Eigenthümlich übernommen
Dahiengegen aber Fr. Guthgesellin die etwas Kleinere gleich darneb. gelegene behaußung Eigenthümlich Verbleiben solle, mit dem anhang daß außer dem obgemeld. Jährl. 1. lb d wegen deß durchbruchs sie beede alle übrigen auff solchen beed. häußern hafftende beschwehrde ins Gemein abrichten und über dießes Fr. Zangerin Ihrer Schwester Margarethæ Guthgesellin auß dem Ihrigen 165 gulden zu entrichten schuldig seÿn solle – Actum Straßb. den 23.ten Januarÿ A° 1713.
Ferner haben sich beede Schwestern den Vorkauff wann eine oder die andere Ihr beder Ihr Vordedachtes hauß Verkauffen Wolte gegen einander bestens reservirt und vorbehalten. Actum ut supra.

Samuel Zanger acquiert la maison voisine qui avait été attribuée à Marguerite Gartner lors du partage de 1713.
Les experts estiment la maison 1 100 livres lors del’inventaire dressé en 1736 après la mort de Samuel Zanger. Sa veuve Marie Salomé Gartner meurt en 1736 en laissant pour héritiers les trois enfants de sa fille Catherine Marguerite Frantz et du maréchal ferrant Jean Jacques Werner. Les héritiers se partagent les immeubles, la maison revient à Samuel Werner, petit-fils de la défunte (voir l’inventaire en 1743)

Samuel Werner hypothèque la maison au profit de Jean Georges Schweighæuser, pasteur et chanoine à à Saint-Thomas

1758 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 66-v
H. Samuel Werner löbl. stadt bau inspector
in gegensein H. M. Johann Georg Schweigheußer des Pfarrers zu St Thomä und Capitul Thom. Canonici – schuldig seÿe 1250 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem alten Weinmarckt einseit neben N. Duclos dem caffesieder, anderseit neben H. Pf. Mühlberger hinten auff H. Rebhan

Samuel Werner meurt en 1775. La maison est évaluée 1 000 livres lors de son inventaire. Sa veuve Marie Marguerite Fischer la vend 1 500 livres au ramoneur Jean Michel Gerold le vieux et à Anne Rosine Weber

1777 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 176
Fr. Maria Margaretha Wernerin geb. Fischerin weÿl. Samuel Werner gewesten bau inspectoris wittib beÿständlich H. Lt. Christian Mülberger procuratoris et advocati ordinarii EE. kleinen raths
in gegensein H. Johann Michael Gerold des alten caminferges und Annæ Roßin geb. Weberin unter assistentz H. Gustaph Samuel Brenner des galdarbeiters und H. Johann Michael Gerold des jungen caminfegers ihres leiblichen Sohns
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem alten Weinmarckt gegen der Speÿer bad über, einseit neben Mr Mohr dem schuhmacher modo gimpelkäuffler, anderseit neben Sr Duclos ehemeligen Caffesieder, hinten auff H. Koch den gastgeber – um 2000 R verhafftet, um ermelten capital summ und 1000 R zugangen

Jean Michel Gerold hypothèque la maison au profit de Jean Henri Gimpel le jeune, tonnelier et marchand de vins

1777 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 244-v
H. Johann Michael Gerold der ältere caminfeger
in gegensein H. Johann Heinrich Gimpel des jüngeren kieffer und weinhändlers
lehnungs weiß, in seiner des verlehners eigenthümlich zuständig ane dem alten Weinmarckt gelegenen behausung den keller auff die gaß heraus, auff 9 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Johannis Baptistæ tag angefangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 6 gulden

Jean Michel Gerold, ramoneur communal, épouse en 1736 Marguerite Barbe Hœrter : contrat de mariage, célébration
1736 (1.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 856
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Hn Johann Michael Gerold ledigen statt Camminfegern und burgern alhie alß hochzeitern ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Margarethæ Barbaræ gebohrner Hörderin des Ehren und Wohlvorgeachten Hn Johann Carl Hörders, weis: und schwartzbecken auch burgers alhie eheleiblichen Jungfer tochter alß hochzeiterin am andern theÿl. – So beschehen Straßburg den 2.ten Februarÿ Anno 1736. [unterzeichnet] Johann Michael geroldt als Hochzeiter, Johann Michael Geroldt alß Vatter, Margaretha Barbara Hörterin alß hochzeiterin, Johann Carl Hörter als vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 161, n° 13)
1736 Domin. Rogate et Exaud. seind außgeruffen vndt Mittwochs darauff den 16. Maj Ehelich eingesegnet worden, Johann Michael Geroldt der ledige Caminfeger Vndt Burger allhier, Johann Michael Gerolds burgers Undt Caminfegers allhier Ehel. Sohn Undt Jungfr. Margaretha Barbara Hörterin H Johann Carl Hörters, Burgers Und Beckers allhie Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Michel gerold alß hoch Zeitter, Margaretha Barbara Hörterin als hochzeiterin (i 163)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père de l’épouse au Vieux-Marché-aux-Vins
1736 (23.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 46) n° 1469
Inventarium über des Ehren: und vorachtbahren Hn Johann Michael Gerold des Jüngern Statt Camminfegers und der Ehren: und tugendsahmen Frauen Margarethä Barbaræ Geroldin gebohrner Hörderin beeder Eheleuthe einander in den Ehestand vor ohnverändert zugebrachte Nahrungen – in ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich deren jeedes Krafft der mit einander errichteten Eheberedung Vor ohnverändert vorbehalten – So beschehen in beÿseÿn und persönlicher gegenwärtigkeit Frauen Annæ Magdalenæ Geroldin gebohrner Wildin des Ehemanns leiblicher Mutter und Frauen Catharinæ Ciciliæ Hörderin gebohrner Botzheimerin der Ehefrauen geliebter frau Stieff Mutter, Straßburg Sambstags den 23. Junÿ Anno 1736.

In Einer alhier Zu Straßburg ane dem alten wein Marckt gelegenen und H. Johann Carl Hörder dem haußfeurer Eÿgenthumblich Zuständigen behaußung befunden worden wie Volgt.
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Ehemanns ohnverändert guth. Sa. Kleÿdung 69 Sa. Silbers 9, Summa summarum 79 lb – Haussteuren 55 lb, des Ehemanns unverändertes Vermögen 135 lb
dießemnach wird auch der Ehefr. in den Ehestand gebracht eÿgenthümblich Guth beschrieben, Sa. haußraths 137, Sa. Silbers 15, Sa. goldener ring 20, Sa. baarschafft 27, Sa. Schuld 125, Summa summarum 326 lb – die übrige helffte an denen haussteuren 55 lb, der Ehefr. ohnverändert Guth 381. lb

Marguerite Barbe Hœrter meurt en 1745 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location au Vieux-Marché-aux-Vins. La masse propre au veuf s’élève à 304 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 77 livres, le passif à 239 livres.
1745 (9.12.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1138) n° 385
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Margarethä Barbarä Geroldin, gebohrner Hörderin, Hn Johann Michael Gerold des jüngern Statt Camin fegers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Haußfrauen nunmehr seel. Verlassenschafft – nach ihrem Freÿtags den 20.ten augusti dießer Zu end eilenden 1745.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren des Ehrenachtbahren Hn Johannes Gabriel Haußfeurers und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Catharinä Margarethä so ohngefähr 7 Jahr alt, Johann Michaels de 5. Jahr erlebet und Johann Carls welcher 17 wochen alt derer Gerolden, der abgestorbenen seel. mit Vor und hernachgemelten ihren hinterbliebenen Wittiber ehelich erzielhten Kindern und ab intestato zu gleichen portionen und haupt theileren Verlaßener Erben inventirt – so beschehen Straßburg Donnerstags den 9.ten Decembris Anno 1745.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Alten Weinmarckt gelegenen zum Tröschern genannden dißorts Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung der Erben ermanglenden ohnveränderten guths. Nach besag (…) durch H Notm Christoph Michael Hoffmann den 23. Junÿ 1736. auffgerichtetem Inventarÿ
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Derer Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 55, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 5, Sa. baarschafft 8, Sa. der Schuld 50, Sa. Erg. 180, Summa summarum 304 lb
Dießemnach wird auch des Wittibers ohnveränderte und theilbare Nahrung, in ansehung deren Kinder und Erben Vogt auf die letz tam active quam passive renunciret, unter einem Titul beschrieben. Sa. haußraths 20, Sa. Silbers 6, Sa. der baarschafft 3, Sa. der Schuld 48, Summa summarum 77 lb – Schulden 239 lb, Des Wittibers passiv onus 162. lb – Stall summ 141. lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Straßburg den 1.ten Februarÿ Anno 1736. Christoph Michael Hoffmann Notarius

Jean Michel Gerold se remarie en 1747 avec Anne Rosine Weber, fille de charpentier : contrat de mariage, célébration
1747 (19.5.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 285
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Michael Gerold dem Caminfeger Mr und burgern allhier Zu Straßburg alß dem hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Annä Rosinä Weberin herrn Gottfried Weber Zimmermanns und burgers allhier mit Frauen Anna Rosina gebohrner Schentzin ehelich erzeugten tochter alß der hochzeiterin beÿständlichen herrn Johann Gottfried Webers und herrn Johann Conrad Webers beeder zimmermännern und bürgere allhuer der Jungfrauen brauth beeder herrn brüdere, ane dem andern theil – So beschehen Straßburg Freÿtags den 19.ten Maÿ A° 1747. [unterzeichnet] Johann Michael Gerold alß hochzeiter, Anna Rosina Weberin alß bodenzinßin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 35)
Mitwoch d. 14. Junÿ 1747 sind nach vorhergeschehener Zweÿmahligen Proclamation Ehelich copulirt u. eingesegnet word. Johann Michael Gerold der jüngere wittwer burger und Caminfeger allhie und Jungfrau Anna Rosina Hrn Gottfried Webers Zimmermeisters u. burgers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Gerold alß hochzeitter, Anna Rosia Weberin als hochzeiterin (i 21)

Anne Rosine Weber meurt en 1789 en délaissant trois enfants. La maison est portée à sa valeur d’achat, soit 1 500 livres, puisqu’on n’y a fait aucune amélioration. La masse propre au veuf s’élève à 308 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 554 livres, le passif à 1 616 livres

1789 (16.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1257) n° 714
Inventarium über weÿl. Fraun Annä Rosinä Geroldin geb. Weberin herrn Johann Michael Gerold des ältern Cammilfegers Ehefrau Verlassenschafft, nach ihrem den 23. 9.br. vorigen Jahrs erfolgten absterben – auf ansuchen des wittibers
die Verstorbene hat ohne Testl. Verordnung zu Erben verlaßen 1. herrn Johannes Gerold dem Camminfeger, so in Ehe lebet mit Fraun Margaretha Magdalena geb. Spechtin, 2. Frau Margaretha Salome Geroldin geb. Geroldin, H. Carl Gerold des Camminfegers Ehegattin, So dann 3. Jfer Mariam Elisabetham Geroldin so majorennis, beÿständlich H. Johann Michael Gerold des jüngern Camminfegers ihres halbbändigen bruders

in der an dem alten Weinmarckt gelegen und in diese Verlassenschafft gehörigen behausung
Eigenthum an einer behausung. W. Nemlichen I. behausung hof bronnen und hoffplatz mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an dem alten Weinmarckt gegen dem Speÿerbad über 1.s. neben Mr Weber dem Schuemacher, anderseit neben Mr Mohr dem Gimpelkäufler, hinten auf die ehemalige Kahische bhßg., laut einer in der C. C. Stb passirte Kauffverschreibung vom 17. maÿ 1777 aquirirt vor 3000 gulden oder 1500 lb, um welchem Kaufpreis man es da seither keine haupt reparationen in bes.r behausung gemacht bewenden läßet
Norma hujus inventarii, der Erben unveränderten Vermögen, hausrath 23 lb, Silbers 2 lb, activ Schulden 50 lb, Ergäntzung 233 lb, summa summarum 308 lb
alles übrige vorhandene als in des Wittibers Nahrung gehörig und daraus zu bezahlend beschrieben, hausrath 49 lb, silbers 4 lb, behausung 1500 lb, Summa summarum 1554 lb – Schulden 1616 lb, in Vergleichung 61 lb – Stall summ 247 lb
Bericht gegenwärtigen Inventarii, (laut) Eheberedung, Wobeÿ in Ansehung des Wittibers in erster Ehe mit weÿl. Fraun Margaretha Barbara geb. hörterin erzeugt dreÿer Kinder Mütterlichen guths

Les héritiers Gerold vendent 7 000 livres tournois la maison à Charles Le Cerf originaire de Sainte-Marie-la-Robert en Normandie

1792 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 666, n° 217 enreg. 29.3. F°
Dlle Catherine Marguerite Gerold, De Marie Elisabeth Gerold sous l’assitance de M Samuel René Weber licencié ez loix et procureur substitut de la commune, le Sr Michel Gerold, ramoneur, le Sr S Charles Gerold, ministre de la confession d’Augsbourg à Boffzheim, le Sr Jean Gerold, ramoneur, la De Marguerite Salomé née Gerold épouse du Sr Jean Charles Gerold, ramoneur, tous six enfants et héritiers ab intestat de feu Jean Michel Gerold ramoneur
au Sr Charles Le Cerf citoyen de Ste Marie Larobert en Normandie demeurant actuellement en cette ville
une maison, cour, puits avec toutes ses appartenances, droits et dépendances au Vieux Marché aux Vins, marquée du n° 58, d’un côté la veuve Mohr revendeuse, d’autre le Sr Weber cordonnier, derrière le Sr Popp musicien, Schneider cordonnier, Reith graissier – moyennant 7000 livres tournois

Barbe Schmitt femme du pâtissier Charles Le Cerf meurt en l’an X en délaissant un fils. Le mariage a eu lieu en 1784 à Blieskastel, actuellement en Sarre. L’inventaire est dressé dans leur maison rue du Dôme
1802 (4 frimaire 11), Strasbourg 2 (18), Not. Knobloch n° 1532 – Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 46 du 4 frim. 11
Inventaire de la succession de Barbe née Schmidt épouse du Cit. Charles Le Cerf Patissier décédée le 28 messidor dernier – à la requête du veuf
Dénomination des héritiers, Jean Auguste 13 ans pour lequel le C. Joachim Bonaventure Bloy, Employé des Subsistances demeurant en cette ville, subrogé tuteur

habits, linge, bijoux 361 fr
succession : meubles 715 fr, argenterie 102 fr
Immeuble, Une Maison située en cette ville Ruë du Dome N° 8 d’un côté cul de sac dit du tiroir d’autre le Cit. Vaultrin Négociant derrière veuve Weinborn devant lad. rue, estimée 9000 francs
total général 10 178 fr, passif 3771 fr
Eheberedung – der herr Charles Le Cerf zu Ste Marie la Robert in der Normandie gebürtig des H. Charles Le Cerf und Françoise Boche ehelicher Sohn, und frau Barbara geb. Schmitt dahier zu Bliescastel gebürtig eine tochter des verstorbenen herrn johann Baptiste Schmitt und Anna Maria geb. Kleinin seine des Herrn Le Cerf dermalige Fr. Eheliebstin der den 3.t dieses laufenden Monats und jahr erfolgte priestliche Einsegnung – Bliescastel den 9. junÿ 1784

Charles Le Cerf meurt à son tour en 1806
1806 (7.6.), Strasbourg 2 (24), Not. Knobloch n° 2919 – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 11 du 16.6.
Inventaire de la succession de Charles Lecerf, propriétaire, décédé le 28 mai 1806 – à la requête de Joachim Bonaventure Bloy, ancien employé des subsistances, en qualité de tuteur de Jean Auguste Lecerf, âgé de 16 ans, seul et unique héritier procréé de feu Charles Protais Lecerf propriétaire et cidevant patissier et de défunte Barbe née Winter – montré par Rosine Parcaut Gouvernante d’icelui (signé) barcaut

en la maison mortuaire appartenante audit défunt sise rue du Dome marquée du n° 8
meubles, garde robe, dettes actives (40) 897 francs
Immeuble, Une maison avec Cour appartenances et Dépendances sise en cette ville rue du Dôme marquée du n° 8, d’un côté le cul de sac dit du Tiroir, d’autre le Sr Vaultrin Négociant, derrière le Sr Weinborn, avec Maison de derrière Caves voutées et autres aisances appartenant a ladite succession par acte devant le soussigné le 21 prairial 6 – occupée Savoir Le rez de chaussée par les Sr Leichendecker cordonnier et Secker Marchand farinier pour un loyer de 250 fr, Le premier occupé tant par le Sr Riehlé tailleur que par le défunt 150 fr, Le second occupé par Hauswalt et Chamberti 100 fr, total 500 fr de revenu en capital 10 000 fr
total général 10 897 fr, passif 2938 fr, reste 7958 fr
Codicille, Not. Laquiante le 15 mai 1806, dans une chambre au premier étage donnant sur la cour de la Maison a lui appartenante rue du Dôme n° 8 – à Rosine Parcaut native de Strasbourg sa servante

Décès, Strasbourg (n° 1738)
L’an 1806 le 29° jour du mois de Mai (…) que Charles Protais Lecerf, agé de 57 ans 6 mois ancien patissier, natif de Vieux pont, fils légitime de feu Protais Lecerf, Cultivateur et de feue Françoise Boche, veuf de Barbe Schmidt, est décédé hier 28 mai (i 216)

Charles Lecerf et Barbe Schmitt vendent 7 000 livres la maison au capitaine de hussards Jean Baptiste Antoine Gauvain Cressent

1797 (7 ventose 5), Strasbourg 2 (9), Not. Knobloch – Enregistrement de Strasbourg, acp 45 F° 99 du 7 vent. 5
Cit. Charles Lecerf, patissier, et Barbe née Schmitt
au Cit. Jean Baptiste Antoine Gauvain Cressent Capitaine au 7° régiment des Hussards demeurant actuellement en cette commune
une maison cour puits avec tous ses autres droits appartenances et dépendances scituée en cette ville au vieux marché au vin, d’un côté le C. Hering Negt. d’autre le Cit Weber Cordonnier par derrière au Cit. Popp musicien, Schneider cordonnier et Reith graissier, marquée du N° 58, acquis suivant contrat passé devant le greffier commis de la ci devant Chambre des Contrats le 19 mars 1792 des héritiers de feu Jean Michel Gerold Ramoneur auquel la maison appartenait de la manière exprimée au Susdit Contrat – moyennant 7000 livres

Jean Baptiste Antoine Gauvain Cressent meurt au champ de bataille en 1809. Il délaisse une fille issue de sa veuve Anne Marie Schwartz. L’inventaire est dressé dans leur maison rue de la Toussaint.
Né le 27 janvier 1763 à Aix (département des Bouches du Rhône), il entre le 8 février 1789 comme chasseur à cheval au 7° régiment de chasseurs à cheval d’où il est congédié le 1° avril 1792. Le 24 juillet suivant, il devient sous-lieutenant dans la légion de Kellermann puis passe le 1° octobre au 7° régiment bis de hussards où il devient lieutenant en pied puis capitaine (16 frimaire an II). Le 1° brumaire an VI, il est muté dans les guides de l’armée d’Allemagne sous les ordres du général en chef Augereau. Il obtient la commission d’adjoint à l’adjudant général Prisye (1° thermidor VII), devient commandant de la compagnie des dragons de la garde du général en chef de l’armée du Rhin (16 germinal an VIII). Il est adjoint à l’état-major de la 5° division militaires (22 vendémiaire an X) puis aide de camp du général de brigade Hastrel. Par décret impérial du 27 octobre 1808, il devient chef de bataillon au 27° régiment d’infanterie de ligne en remplacement de Prevost Saint Cyr (états de service fournis par A. Klein).

1809 (26.8.), Strasbourg 12 (26), Not. Wengler n°4209 – Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 39 du 1.9.
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Antoine Gauvain Cressant, chef de bataillon au 27° régiment d’infanterie de ligne, mort sur le champ de bataille près d’Ebersberg en Autriche le 3 mai 1809 – à la requête d’Anne Marie Schwartz la veuve tutrice naturelle de Marie Barbe Charlotte 15 ans 3 mois, seule et unique héritière du défunt, en présence de François Charles Brucker Juge au Tribunal Civil subrogé tuteur de ladite mineure – pas de contrat de mariage, Testament olographe du 25 novembre 1808 déposé chez le notaire soussigné

dans la maison mortuaire sise à Strasbourg rue de la Toussaint n° 4
meubles, argenterie, créances actives (5125 fr), total 8494 fr
Immeubles, Premièrment une maison a un Etage et mansarde avec Tréfons écurie Jardin toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la Toussaint n° 4, d’un côté Josué Staedel, marchand de meubles, d’autre la succession Müllenheim, par devant la rue, par derrière le fossé extérieur de la ville – acquis de Joseph Willmann, cultivateur, par acte Not. Zimmer le 27 prairial 11, estimée 375 fr de revenu, en capital 7500 francs
corps de biens de 12 ha 20 ares à Wiversheim 3418 fr, total 20 278 francs

Anne Marie Schwartz, originaire de Kappelkinger près de Sarralbe (Moselle), veuve de Jean Baptiste Antoine Gauvain-Cressent meurt en 1826.
1826 (29.5.), Strasbourg 12 (99), Not. Wengler n° 14 360 – Enregistrement de Strasbourg, acp 178 F° 189 du 2.6.
Inventaire de la succession d’Anne Marie Schwartz veuve de Jean Baptiste Antoine Gauvain-Cressent, chef de bataillon décédé le 1 mars dernier – à la requête de sa fille Marie Barbe Charlotte Gauvain-Cressent épouse de Jean Baptiste Pierre Destrais, capitaine retiré
dans la maison mortuaire rue de la Toussaint n° 4
mobilier 2395 fr, créances 39 848 fr – immeubles à Wiwersheim 5070 fr et 1680 fr
une maison à un étage et mansardes avec très fonds, cour, écurie, jardin, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de la Toussaint n° 4, entre Jean Bischoff et Bernard Halff, devant la rue, derrière le fossé du Faux Rempart – occupé par la succession, estimée 3750 fr – acheté de Joseph Willmann, cultivateur, par acte Not. Zimmer le 27 prairial 11
4. une autre maison avec cour, pompe, appartenances et dépendances, bâtiment de devant et de derrière située à Strasbourg au Marais Verd n° 11, d’un côté Georges Kucher, d’autre la rue du Rateau dont elle fait le coin, devant la rue de l’Esprit, derrière la veuve Peter – estimée 4000 fr – la défunte a acquis durant sa viduité de Marie Thérèse Michel veuve de Jean Kautz, batelier, par acte Not. Wengller 31 le décembre 1821
total 56 743 fr, pas de passif (restant de prix 1400 fr)

Décès, Strasbourg (n° 441)
Déclaration de décès. Anne Marie Schwartz agée de 65 ans 11 mois 15 jours née à Kappelkinger (Moselle), Pensionnaire de l’Etat, veuve de Jean Baptiste Antoine Gauvain-Cressent, ancien chef de bataillon domicilié à Strasbourg, morte le 1 du mois courant à 4 heures du soir dans la maison située n° 4 ruë de la Toussaint, fille de feu Jean Schwartz, Cultivateur, et de feue Catherine Grimon

Jean Baptiste Antoine Gauvin Crescent vend 7 000 francs la maison au savonnier Jean Frédéric Holl et à Marie Madeleine Reyth

1804 (19 therm. 12), Strasbourg 7 (38), Not. Stoeber n° 2493, 5979 – Enregistrement de Strasbourg, acp 93 F° 47 du 20 therm. 12
Jean Baptiste Antoine Gauvin Crescent, Capitaine au 7° Régiment des hussards et adjoint à l’Etat Major de la 5° division militaire
à Jean Frédéric Holl fabriquant de Savon et Marie Madeleine Reyth
Une Maison cour puits avec tous ses autres droits appartenances et dépendances située en cette ville Vieux marché aux vins n° 58, d’un côté le Sr Weber, cordonnier, d’autre le Sr Reyth fabricant de Savon et aboutissant par derrière au Sr Popp Musicien, Schneider cordonnier et led. Reyth – acquis par acte Not. Knobloch le 7 ventose 5 – pour 7000 francs

Jean Frédéric Holl, fils d’aubergiste, épouse en l’an IV Marie Madeleine Reyth, fille de savonnier
1796 (17 prairial 4), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 626 – Enregistrement de Strasbourg, acp 41 F° 104-v du 2 ther. 4
(Eheberedung) persönlich erschienen burger Johann Friedrich Holl der ledige, weiland brs Johann Friderich Hohl gew. Gastgebers alhier mit Frauen Maria Magdalena gebohrner Winterin ehelich erzeugter Sohn las hochzeiter beÿständlich seines Oncle brs Abraham Winter Gastgebers allhie
und Jgfr. Maria Magdalena Reÿth, brs Johann Daniel Reÿth Seifensieders allhie mit fraun Maria Magdalena gebohrner Zipperin ehelich erziehlte tochter als braut unter autorisation solchen ihres geliebten Vaters Straßburg den 9.ten Prairial im 4. Jahr der Republick in der Jgfr. brauth eltern behaußung alten weinmarckt N° 55 [unterzeichnet] Johann Friderich Holl als Hochzeiter, Maria Magdalena Reÿthin als braut.
(enregistrement, revenu industriel 200)

Inventaire des apports dressé dans une maison rue des Lentilles qui appartient aux parents de l’épouse
1796 (28 fructidor 5), Strasbourg 7 (8 b), Not. Stoeber n° 1266 – Enregistrement de Strasbourg, acp 42 F° 178-v du 5 vend. 5
Inventarium über des bürgers Johann Friedrich Holl Seifensieders und Fraun Mariæ Magdalenæ geb. Reÿth, einander in ihren den 24. Messidor lezthin angetretteten Ehestatnd zugebrachte Nahrungen, vor mir den 17. Prairial letzthin aufgerichteten Eheberedung – aufgerichtet den 24. fruct. 4
in einer an dem linsenfelder gäßlein gelegen und der Ehefrauen Eltern zuständigen behaußung, in Gegenwart des bs Johann Daniel Reÿth Seifensieders der Ehefrauen geliebten Vaters
Norma hujus inventarii, des Ehemanns Vermögen, 179 li, silbers 40 li, Gold. rings 92 li, baarschafft 57 li, summa summarum 369 li, haussteur 105 li, Summa summarum 475 livres
der Ehefrauen eingebrachtes Guth, hausrath 1240 li, silbers 54 li, Goldene ringe 116 li, baarschafft 2936 li, Summa summarum 4347 livres – haussteur 105 li, summa 4452 livres

Jean Frédéric Holl, fabricant de chandelles et savon, meurt en 1816 en délaissant six enfants issus de sa veuve

1816 (19.8.), Strasbourg 2 (42), Not. Knobloch n° 7504 – Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 62-v du 26.8.
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Holl fabricant de chandelles et savon décédé le 15 avril dernier – à la requête de Marie Madeleine née Reyth la veuve tutrice naturelle de de 1. Frédérique Sophie 17 ans, 2. Jean Frédéric 15 ans, 3. Jean Daniel 13 ans, 4. Louis Auguste 11 ans, 5. Gustave Guillaume 9 ans, encore à la requête de Marie Madeleine Holl épouse de Ferdinand François Ambroise Bonard, capitaine à l’ex premier régiment d’infanterie de ligne au service de France, chevalier de la Légion d’Honneur, tous enfants procréés avec la veuve – en présence de Jean Daniel Goepper tonnelier et cabaretier tuteur subrogé

dans la maison mortuaire rue vieux marché aux Vins n° 58
dans une chambre au rez de chaussée – Contrat de mariage, Not. Stoeber le 17 prairial 4, inventaire des apports le 24 fructidor 4
propres du défunt, meubles 675 fr, remploi 219 fr, total 893 fr, passif 796 fr
propres de la veuve, meubles 4177 fr, donation à cause de mort 296 fr
communauté, mobilier 10 208 fr, numéraire 2400 fr, dettes actives 2968 fr, ensemble 16 251 fr, total 19 608 fr, passif 3277 fr
immeubles, une maison avec cour puits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Vieux Marché aux Vins marquée n° 58 d’un côté Sr Weber cordonnier d’autre De veuve requerante derrière Sr Popp musicien – acquise de Jean Baptiste Antoine Gauvain Crescent capitaine au 7° régiment de hussards, par acte Not. Stoeber pere le 18 thermidor 12, le Sr Crescant a acquis ladite maison de Charles Lunt, patissier, par acte Not. Knobloch le 7 ventose 5, Lunt acquis des héritiers de Jean Michel Gerold, ramoneur, à la Chambre des Contrats le 17 mars 1792, estimée 7000 francs

Jean Frédéric Holl, l’un des héritiers, se rend acquéreur de toute la maison par un acte passé devant Not. Grimmer le 28 avril 1841 (minutes non conservées, acte non transcrit au bureau des hypothèques) d’après l’obligation de 1844.
Jean Frédéric Holl a épousé Salomé Affolter en 1827

1827 (27.3.), Strasbourg 2 (61), Not. Weigel n° 4676 – Enregistrement de Strasbourg, acp 183 F° 59 du 6.4.
Contrat de mariage communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Frédéric Holl, fabricant de savon, fils de feu Jean Frédéric Holl, fabricant de savon, et de Marie Madeleine née Reyth
Salomé Affolter, âgée de 20 ans révolus, fille de Thiébaut Affolter, marchand farinier, et de Catherine Heckmann

Jean Frédéric Holl, fabricant de savon, et Salomé Affolder hypothèquent la maison au profit du négociant Charles Louis Weyler

1844 (10.7.), Strasbourg 2 (90), Not. Roessel n° 384
Obligation – Mr Jean Frédéric Holl, fabricant de savon, et Dame Salomé Affolder sa femme de lui dument autorisée, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
devoir à Mr Charles Louis Weyler négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 25 000 francs
hypothèquent. Deux maisons situées à Strasbourg l’une à côté de l’autre rue du vieux marché aux vins N° 57 et 58, d’un côté M Vix marchand de farine, de l’autre le Sr Weber, cordonnier, donnant par derrière sur les veuve et héritiers Oesinger et en partie sur la maison ci après indiquée.
([biffé] 2. Une maison à un étage sise en la même ville place du vieux marché aux vins N° 55 d’un côté ledit Sr Vix, de l’autre M Gros* ex garde des grains des hospices civils, par derrière donnant sur la maison sus indiquée.)
Les débiteurs sont devenus propriétaires de ces immeubles avec une autre maison non hypothéquée place du vieux marché aux vins N° 55 pour en avoir acquis une partie de Mme Marie Madeleine Reyth veuve de M Jean Frédéric Holl en son vivant fabricant de chandelles, leurs père et mère, Louis Auguste Holl ébéniste à Gentilly près Paris, leur frère, Marie Madeleine Holl leur sœur et épouse de M. Ferdinand François Ambroise Bonard capital retraité, chevalier de la Légion d’Honneur à Strasbourg, Frédérique Sophie Holl leur sœur et épouse de Me Léonard Mehn, ferblantier à Strasbourg et Mr Daniel Holl tourneur et pour en avoir recueilli l’autre partie dans la succession de leur père Jean Frédéric Holl susnommé et de leur frère Gustave Guillaume Holl en son vivant sergent major au 17° régiment d’infanterie de ligne ainsi que le tout résulte d’un contrat de vente passé devant Not. Grimmer notaire à Strasbourg le 28 avril 1841 et d’un acte de liquidation dressé par Not. Zimmer le 10 janvier 1844. Cette acquisition avait eu lieu pour la sommde 36 000 francs (…)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.