46, rue du Vieux-Marché-aux-Vins


Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 46 – III 52 (Blondel), P 467 puis section 57 parcelle 47 (cadastre)

Avant 1603, voir la Calandre (die Mang, actuel n° 44)
Maître d’ouvrage, Anne Amélie comtesse de Solms (1619-1620)
Partage d’indivision en 1725, partage définitif en 1765, ensuite partie B (partie A, voir n° 48)
Cinéma Cinéac (1938) remplacé en 2001 par le bâtiment actuel.
Autre adresse, 47, rue du Jeu-des-Enfants


Vieux-Marché-aux-Vins, n° 46 (façade grise, ancienne partie Walther),
puis n° 46-bis et 48 (façades blanches, ancienne partie Gambs)
Façade rue du Jeu-des-Enfants (juillet et juin 2017)
Cinéma Cineac (1941, AMS cote 1 Fi 146 n° 55)

La vaste maison qui s’étend entre les rues avant et arrière (actuelle rue du Jeu-des-Enfants) du Vieux-Marché-aux-Vins est bâtie sur une partie de l’ancienne Calandre, propriété que la ville vend à Jean Vœlck et au greffier municipal Joseph Junth en 1603. Jean Vœlck devient propriétaire de la partie occidentale (actuel n° 44 qui continue à porter le nom de Calandre) et Joseph Junth obtient la partie orientale (actuels n° 46 et 48). La comtesse Anne Amélie de Solms acquiert en 1618 la maison de la masse Jundt en même temps que l’auberge à la Licorne au-delà de la rue du Jeu-des-Enfants. Elle agrandit l’année suivante la maison en rachetant une partie de la Calandre restante et en transportant l’entrée vers la propriété Widt. Les Quinze autorisent en 1620 comtesse de Solms à bâtir un oriel de deux étages dont la saillie ne dépassera pas quatre pieds. La maison est en partie détruite le 3 juillet 1635 par un incendie relaté par les chroniqueurs Jean Walter et Jean-Jacques Meyer. Les comtes de Hohenlohe la vendent en 1660 au secrétaire des Treize Jean Jacques Zeyssolff qui la cède vingt ans plus tard au bailli Jacques Evrard Becht. Ces deux derniers y font manifestement des transformations puisque le futur consul Jean Sébastien Gambs l’achète en 1695 à un prix bien supérieur aux transactions précédentes. Ses deux enfants Jean Sébastien Gambs et Susanne Salomé femme de Jean Frédéric Walther se partagent la maison en 1725 en convenant de la jouissance des parties restées communes ; le bâtiment d’angle revient au premier et le bâtiment arrière à la deuxième. Le billet d’estimation de 1725 signale plusieurs pièces dallées comportant des ouvrages en stuc. Lors du nouveau partage en 1761, les parties restées communes sont elles aussi divisées, les deux maisons deviennent alors entièrement indépendantes. Les héritiers de la veuve Fritsch chargent en 1778 le maître maçon Jean Michel Gruber d’aménager une cuisine au troisième étage.

1725-Vieux-Marché-aux-Vins-Tannenfels
Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) – La maison se trouve à droite de la place au milieu de l’image
Gravure, milieu XVIII° siècle – Ancienne maison Solms à oriel sur la gauche (Cabinet des Estampes, Strasbourg)
Plan dressé lors du partage en 1761 (acte Grauel, ABDR cote 6 E 41, 626 n° 40)

La moitié Walther revient par héritages successifs à Charles Frédéric Wetzel qui la loue puis la vend en 1824 au notaire Jean Louis Knobloch. L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur le Vieux-Marché-aux-Vins comprend le deuxième bâtiment à droite du repère (a) et le pignon qui lui succède. La façade rue du Jeu-des-Enfants comprend le deuxième et le troisième bâtiment à gauche du repère (n). La cour A séparée en son milieu dépend en partie de l’actuel n° 48 et en partie du n° 46. Le bâtiment (2-3) ferme la cour à l’ouest, le bâtiment (3-4) donne vers le Vieux-Marché-aux-Vins, celui (2-1) vers la rue du Jeu-des-Enfants).
La maison porte d’abord le n° 39 (1784-1857) puis le n° 46 rue du Vieux-Marché-aux-Vins et 27, rue du Jeu-des-Enfants.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 46 – Cour A

Jean Louis Knobloch cède en 1832 la maison à son parent et successeur le notaire Jean Jacques Weigel dont la veuve acquiert en 1837 des Domaines une bande de terrain devant la maison pour la reconstruire. Le tribunal civil rend en 1847 un jugement dans l’affaire qui l’oppose à son voisin Pierre Martenot, propriétaire de l’ancienne maison Gambs. Un échange de fosse d’aisances a lieu avec le voisin (actuel n° 44) en 1860.


Plans des Ponts-et-Chaussées en 1823 et 1856, le premier avant, le deuxième après l’acquisition du terrain devant la maison (ABDR cote 2 SP 52)

Le marchand de meubles Isaac Schrameck acquiert la maison qu’il agrandit aussitôt (1879), ce qui en porte le revenu de 612 à 647 francs. Il passe en 1884 une convention avec son voisin Jacques Heilbronn en l’autorisant à construire une loge de portier. Isaac Schrameck couvre en 1888 une partie de la cour d’un toit vitré. Ernest Schrameck charge en 1911 l’architecte Richshoffer de modifier la façade. La marchand de vêtements Wirbitzky fait aménager en 1912 un atelier de couture vers la rue du Jeu-des-Enfants.


Façade ancienne et façades prévues (1909-1911, Vieux-Marché-aux-Vins, Police du Bâtiment, I)

La société Sports Palace prévoit en février 1933 d’aménager dans l’immeuble Schrameck un café dont les clients pourront pratiquer des jeux (billard, quilles, tir) en abaissant le niveau du sous-sol. La façade rue du Jeu-des-Enfants s’écroule lors des travaux le 28 avril 1933 (photographie). Dans leur rapport au tribunal, les experts attribuent l’accident à une imprudence de l’entreprise Ehstand et Batt, aggravée par une fuite d’eau qui ameublit le sol. Les travaux reprennent en juillet mais sont interrompus en novembre sans que la toiture soit posée. Un nouveau projet en collaboration avec la société cinématographique Cinéac début 1934 prend du retard.


Façades rue du Vieux-Marché-aux-Vins et rue du Jeu-des-Enfants, projet de 1933 – Plan de situation

L’architecte Edmond Picard présente en mars 1936 un projet qui prévoit de démolir entièrement l’ancien bâtiment à hauteur du plancher du rez-de-chaussée. La Commission des Beaux-Arts émet des objections d’ordre esthétique sur la façade rue du Vieux-Marché-aux-Vins. Les travaux sont interrompus. La société Cinéac charge en janvier 1938 les architectes parisiens Pierre de Montaut et Adrienne Gorska de Paris de réaliser une salle de cinéma. Les travaux sont entièrement terminés en novembre 1938.


Façades rue du Vieux-Marché-aux-Vins et rue du Jeu-des-Enfants, projet de 1933

La société Cinéac cède en 1976 les lieux à la Société Nouvelle des cinémas Méliès. Le cinéma est démoli en 2001 et remplacé par le bâtiment actuel.


En 2001, le cinéma est remplacé par le bâtiment actuel (Boîte à images D.N.A., voir aussi Archi-wiki (1)

juillet 2017

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, dossier I, dossier II, dossier IIIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1603 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Ville de Strasbourg (la Calandre)
1603 v Joseph Junth, greffier municipal, et (1586) Marie Jacqueline Wunderer, (1594) Véronique Schimpff, veuve du receveur Jean Jacques Zeissolff, puis (1598) Agnès Fuchs – luthériens
1618 v Anne Amélie de Nassau-Sarrebruck, épouse (1581) Othon de Solms
puis Georges Guillaume de Birkenfeld, comte palatin du Rhin, et (1616) Dorothée de Solms (1)
1660 v Jean Jacques Zeyssolff, secrétaire des Treize, et (1640) Marguerite Kœnig – luthériens
1681 v Jacques Evrard Becht, bailli, et (1659) Salomé Commerell – luthériens
1695 v Jean Sébastien Gambs, consul, et (1673) Susanne Richshoffer veuve du capitaine Jean Jacques Brackenhoffer – luthériens
1725 h Jean Frédéric Walther, marchand, et (1703) Susanne Salomé Gambs – luthériens
1758* h Jean Frédéric Fritsch, marchand, et (1751) Catherine Salomé Walther – luthériens
1778 h Jean Georges Wetzel, secrétaire de la Chancellerie, et (1738) Marie Dorothée Walther – luthériens
puis les héritiers Georges Daniel Wetzel, officier, et (1797) Catherine Salomé Lauffenberger
Charles Frédéric Wetzel, procureur à la Chancellerie, et (1797) Marie Frédérique Starck
1824 v Jean Louis Knobloch, notaire, et (1789) Marguerite Thérèse Jobin – catholiques
1832 v Jean Jacques Weigel, notaire, et (1819) Thérèse Antoinette Emilie Mathis
1875 v Isaac Schrameck, marchand de meubles, et (1852) Dina Weill
1901* h Ernest Schrameck, commerçant
1932* h Jean Gabriel Schrameck, avocat

Valeur de la maison selon les billets d’estimation – maison entière (III52 et 53) : 4 000 livres en 1720, 3 650 livres en 1725, 4 000 livres en 1758
maison partagée (III 52) : 2 000 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) III 52, Mde Fritsche
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mde Fritsch, 18 toises, 4 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 467, Weigel, Jean Jacques, veuve du notaire, – maison, sol, cour – 3,15 ares

Locations

1689, Jean François Antoine de Flachslanden, conseiller de la régence épiscopale
1779, Philippe Jean Jacques Joham de Mundolsheim, capitaine
1799, Susanne Marguerite Laureillard, veuve du fripier Jean Frédéric Lauffenberger
1815, Louis Knobloch, notaire (ensuite propriétaire)
1842, Jacques Steinhilber, juriste
1850, Raphaäl dit Benjamin Rixheim, négociant

Protocole des Quinze

1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
La comtesse de Solms qui a acheté la maison de la Calandre demande l’autorisation de construire du côté de la propriété Widt un oriel de deux étages, d’une largeur de 9 pieds et en saillie de 4 pieds et demie. Le chef des travaux rapporte qu’il n’y voit aucun inconvénient. Le chef du chantier des charpentiers propose la limiter la saille à trois pieds ou trois pieds et demie pour assurer la solidité de l’oriel qui serait par ailleurs mieux placé au milieu du bâtiment qu’à l’angle. L’assemblée autorise la comtesse à bâtir vers la propriété Widt un oriel de deux étages dont la saillie ne dépassera pas quatre pieds, à condition de régler un cens annuel de 5 livres.

(f° 156-v) Montags den 18. Septembris – Augenschein – Fraw Anna Amelia Grävin zu Solms – Erckerbawen
Haben sich Jr Kagenecker, Jr. Müeg, Hr Heüß, Hr Gambß, Hr Spielman, Hr. Obrecht, Hr Schawr Hr Riehl Vnd Hr. David Voltz beneben mir, auch den dreÿern des Pfenningthurns Hannß Martin Härlin, Hannß Adolff Braunen, Hannß Barthel Fuchßen Vnd dero Oberschreibern Georg Schonern, deßgleichen dem Statt Lohnern, Vnd dem Werckmeister auff dem Zimmerhoff, darbeÿ auch der Fünff Zehen Vnd ein dreÿer Knecht gewesen, Vnd auff gewart, Von der Pfaltz hinab auff dem alten Weinmarckt begeben, Vnd den augenschein in des Mangmeisters gewesenen behausung eingenommen, Welches die Wolgeborne Fraw Anna Ammelia Grävin Zu Solms erkaufft Vnd begert, Ihro Zu Vergönstigen, daß Sie vff der andern seiten derselben behaußung gegen herrn Widen hauß hinüber, einen Ercker zwen Gaden hoch, Vnd 9. schuh in die breitte bawen, Vnd darmit 4 ½ schuh herauß werts fahren mögen darauff dann M. Hrn. vnd die übrige Personen sich widerumb vff die Pfaltz, Vnd zum anderst M. Herren in Ihre Stub, auch darin ordentliche Sessionen verfügt, die Pfenningthurns Verwanthe, Lohnern vnd Werckmeistere Vfm Zimmerhoff, (dann der ander abwesend) zu sich hienein erfordern, die dreÿ dreÿer Vnd den Oberschreiber vff die banck gegen dem Fischmarck sitzen, den Lohner aber vnd den Werckmeister in der Stub stehen lassen, Vnd ward durch den herrn x Meistern erstlichen der Lohner befragt, was dieses Augenscheins Vnd begehrten Erckers seine Meinung were.
Der sagt, Es würde Kein übelstand sein, an diesem ort einen Ercker Zubawen, Stellts Zu M. Hrn. Darnach fragt der Herr XV Mr. den Werckmeister auff den Zimmerhoff Niclaus Münch. Der Werckmeister bericht, Er vermeine nicht daß dieser Erckerbaw bestand haben Werde, Weilen Kein haubtbaw oder gebälck alda Vorhanden, Vnd Wann der Außstoß sogar Zu weit hinauß begehrt, solte Vergönt Werden, Were der Fuß nicht vorhanden solchen last Zutragen. Steltts auch Zu Mr. Hrn gnedigen belieben. Hatt man Sie laßen abdretten, Vnd die dreÿ dreÿer nach einander gehört Vnd befragt. Die Schließen dahien daß der breite halben es nichts Zubedeüten, Wie auch der höhe Zweÿer gaden Vnd den benachbarten am gesicht gar wenig od. Nichts benemmen Werde, allein des weiten außstoßes bedenckens Zutragen, were genug, wann 3. od. 3 ½ Schuh vergönt Würden.
Vnd schicke sich die Ercker viel beßer in die Mitten alß Vnden an die Eck an daß überig theil des Mangmeisters hauß, da man beiderseits alles hören Kan, Was man reden het. Alß Sie nun auch Mr Herren entwichen, Ist bei denselben ein ordentliche Umbfrag gehalten, Vnd Erkant, die Fraw Gräuin soll hiermit erlaubnus haben, einen Ercker in obgedachter des Mangmeisters gewesenen Behaußung Vff der andern seiten gegen herrn Widen hauß herüber Von 2. gaden hoch, aber mehr nicht alß Vier Schuh heraußwerts Zubawen, Vnd denselben mehr in die mitte alß gegen dem ende Zurichten. Vnd soll wegen solcher Vergönstigung Jhärlichen 5. lb d in recognitionem vff den Pfenningthurn lüfern oder doppelt ablösen laßen. Darbeneben der Fr. Gräuin Secretarius Vnd Werckmeister zubeschicken Vnd Ihnen von dem herrn XV Mr Zuerkennen Zugeben, daß Sie auff Ihre gefahr werden bawen, Sollen wohl Zusehen, daß durch solchen schweren last, niemand schaden Zugefügt Werde. Mittwochs den 20. Septemb. 1620 Ist dem Secretario p. Hr XV. Mr obige Erkantnuß angezeigt worden, Vnd Niclauß München dem hiesigen Werckmeister befohlen, Soll der Fraw Grävin Werckmeistern deßen berichten vnd Verwarnen, auff daß er nicht einen Vergeblichen baw führe, die Fraw Gräuin nicht Vmbs geld gebracht, Vnd mehrer schaden Verhütet werd. möchte.
[in margine :] Diese Erkantnuß dem Oberschreiber vff dem Pfenningthurn schrifftlich Zugestelt, Mittw. 27. Septemb. Anno 1620.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Les héritiers de la veuve Fritsch chargent en 1778 le maître maçon Gruber d’aménager au troisième étage une cuisine pourvue d’un fourneau et d’un âtre

(p. 476) Mittwochs den 23. Septembris 1778. – Weÿl. frauen Fritschin erben wollen in dero an dem alten weinmarckt gelegenen behausung im dritten stock lincker hand der Steeg eine Küche mit Heerd und caminschoß wohlversehen machen, das rohr am steinern gebel hinauf von allem Holtz entfernt – Mstr Gruber.

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment accessoire, un passage latéral, plusieurs poêles, chambres, chambres à cheminée dallées ouvragées de stuc, une salle à cheminée à la française, trois cuisines dont une dallée, trois vestibules dont un dallé, une chambre à fumer à cloisons en planches et en lattes, deux caves voûtées, un caveau latéral, un bûcher, deux entrées, un puits et deux auges, le tout estimé avec aisances et appartenances à la somme de 7 300 florins
  • 1725 (partage)
  • 1740 (billet d’estimation traduit)
  • 1759 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles et cuisines, partie de la cour, cave et puits, le comble est couvert de tuiles plates, le tout est estimé avec aisances et appartenances à la somme de 4 000 florins
  • 1761 (traduction du partage) Ont comparu le sieur Jacques Sébastien Gambs, licencié ès droits, archiviste émérite de la Ville de Strasbourg d’une part
    et dame Catherine Salomé Fritsch née Walter, veuve de feu le sieur Jean Frédéric Fritsch en son vivant marchand bourgeois de cette ville, assistée du sieur Jean Charles Fické, notaire public en fonction, d’autre part,
    lesquels ont déclaré que pour assurer leur commodité et faire cesser à l’avenir l’indivision qui existe entre eux, afin que chaque partie soit libre d’exécuter sans obstacle selon sa propre volonté toutes constructions et réparations sans avoir l’obligation fastidieuse de sommer l’autre partie de verser les contributions communes et pour favoriser la bonne entente et la concorde amicale qui règne entre eux, ils ont convenu de partager en deux parties comme suit la maison dont ils sont jusqu’à présent propriétaires indivis pour moitié à titre d’héritage avec le sol, la cour, le puits et toutes autres aisances, appartenances et dépendances, sise en cette ville de Strasbourg au Vieux-Marché-aux-Vins et rue du Jeu-des-Enfants, d’un côté le coin vers l’auberge à la Cave profonde, d’autre côté le coin vers la rue Thomann, c’est-à-dire entourée de trois côtés par le communal, par derrière la veuve et héritiers du sellier Jean Georges Faudel.
    Après avoir mûrement réfléchi et demandé conseil à des experts ils ont fait dresser par deux architectes un plan des lieux qui restera annexé à la présente convention et convenu de ce qui suit.
    Premièrement le sieur Gambs aura en toute propriété le bâtiment avant en entier ainsi que la cave au-dessous, la moitié avant de la cour jusqu’à la moitié du puits de même que les greniers au-dessus, item les passages jusqu’au milieu du puits en ligne droite comme il sera dit plus précisément par la suite, de manière à pouvoir y bâtir à sa volonté en qualité de propriétaire sans porter préjudice aux droits du voisin d’après les conditions communes,
    Deuxièmement la dame Fritsch aura le bâtiment accessoire, séparé du bâtiment avant par le mur de séparation ou façade latérale, ainsi que la cave au-dessous et les greniers au-dessus, de même que l’autre moitié de la cour jusqu’au milieu du puits et les passages qui y mènent en ligne droite.
    Troisièmement le puits restera commun entre les deux parties qui devront élever à frais commun, en partant du milieu du baquet selon l’alignement proportionnel de la cour tel que le représente le dessin et jusqu’au mur principal qui lui fait face, un mur arrivant à hauteur du baquet et le surmonter d’un treillis en fer ou en bois à la convenance des parties pour laisser passer l’air et la lumière.
    Quatrièmement, chaque auge devra rester dans la partie où elle se trouve ou être modifiée à la discrétion de son propriétaire.
    Cinquièmement, les remises et les passages devront être séparés à frais communs par des murs en galandure selon l’alignement du mur qui sépare la cour à la verticale du faîte, de sorte que la cour et le côté vers le Vieux-Marché-aux-Vins seront effectivement séparés.
    Sixièmement, pour séparer le bâtiment avant de la maison latérale et du bâtiment arrière, la séparation aux étages devra subsister telle qu’elle se trouve en ce moment, le mur de séparation ou de façade restera commun par moitié entre les deux parties jusqu’à l’endroit où il touche à la propriété de la dame Fritsch, au premier étage la porte qui mène du bâtiment avant au bâtiment latéral devra en outre être murée à frais communs, un mur d’une demi-pierre d’épaisseur, disposé d’après le mur de séparation ou de façade du bâtiment avant, sera édifié à frais communs pour séparer les greniers qui se trouvent au-dessus, à savoir en son milieu et à la verticale du faîte.
    Septièmement, pour ce qui est des caves qui sont déjà séparées, chaque bâtiment conservera celle de son sous-sol. Comme la cave de la dame Fritsch touche à la propriété du sieur Gambs, cet état des choses sera considéré comme un droit et une tolérance.
    Huitièmement, il en est de même du portail qui donne dans la rue du Jeu-des-Enfants, bien que la dame Fritsch ait des pièces et des droits au-dessus ainsi que la jouissance de la cave au-dessous, le sieur Gambs et ses successeurs en conserveront la propriété, ils devront souffrir et tolérer que la dame Fritsch et ses successeurs jouissent des localités sises au-dessus et au-dessous.
    Neuvièmement, la dame Fritsch sera tenue de faire murer immédiatement à ses frais les deux portes, à savoir celle sur le passage du portail et celle qui donne dans la cour du sieur Gambs, de faire enlever les marches devant cette dernière et de faire poser des barreaux en fer aux fenêtres qui donnent dans cette cour, à la condition expresse que ni le sieur Gambs ni ses successeurs n’exigeront jamais de faire poser un grillage outre ces barreaux, à plus forte raison qu’ils empêchent d’une manière ou d’une autre le jour ou la lumière de parvenir à ces fenêtres ou aux soupiraux, de même la dame Fritsch n’aura aucun droit de faire de construction qui ôte au sieur Gambs l’air ou la lumière ou obscurcisse ses fenêtres, la dame Fritsch quant à elle devra veiller à ne rien jeter ou déverser dans la cour.
    Dixièmement, a été convenu que chaque partie fera construire à ses propres frais une buanderie qu’elle appuiera contre le mur de séparation à l’extrémité de sa cour, entre ces deux buanderies se trouvera une cheminée commune pourvue en son milieu d’un clapet. Par ailleurs chaque partie fera tous les changements nécessaires dans sa propriété à sa discrétion et à ses seuls frais, qu’il s’agisse des lieux d’aisances, du portail ou d’autre chose.
    Onzièmement, le chaudron à lessive jusqu’à présent commun reviendra en propriété à la seule dame Fritsch.
    Douzièmement, les poutres lattées au-dessus de l’entrée rue du Jeu-des-Enfants devront être plâtrées à frais communs et comme
    treizièmement la part qui revient au sieur Gambs n’a pas la même valeur que celle qui revient à la dame Fritsch, le sieur Gambs a promis de verser à la dame Fritsch un dédommagement de 800 florins en un seul versement, laquelle somme a été comptée et remise en présence du notaire soussigné (…)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins

nouveau N° / ancien N° : 13 / 39
Wetzel
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées

1823 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 39, Toute en pierre, 2 étages, vieille encore Bonne

1856 (ADBR, cote 2 SP 52) N° 39, 2 EPTS, Weigel (Maison à deux étages, constructions en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 233 case 2

Weigel Jean Jacques Ve. du Notaire

P 467, maison, sol, vieux marché aux vins 39
Contenance : 3,15
Revenu total : 613,64 (612 et 1,64)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 73 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 760 case 1

Weigel Jean Jacques veuve
1878 Schrameck Isaak, Möbelhändler / die Erben und Wittwe Dina gen. Odile geb. Weill
1901 Schrameck Ernst, Kaufmann
(ancien f° 508)

P 467, maison, sol, cour, Rue du vieux marché aux vins 46
Contenance : 3,15
Revenu total : 613,64 (612 et 1,64)
Folio de provenance : (233)
Folio de destination : Vergrößerung
Année d’entrée :
Année de sortie : 1882
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 73 / 68
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

P 467, maison
Revenu total : 648,64 (647 et 1,64)
Folio de provenance : Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1882
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 76 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 / 13
1882, Zugang – Schrameck Isaak f° 760-I, P 467, maison, Reinertrag 647, Vergrößerung, vollendet 1879
Abgang – Schrameck Isaak f° 760-I, P 467, maison, Reinertrag 612, Vergrößerung, Zeit 1879

Cadastre allemand, registre 30 p. 304 case 2

Parcelle, section 57, n° 47 – autrefois P 467 / 2407
Canton : Alter Weinmarkt Hs. N° 46, Kinderspielgasse – Rue du vieux marché aux vins 46 et rue du Jeu des Enfants 47
Désignation : Hf, Whs. e.n.a. T. (Skizze N° 68 u. 69)
Hf, Spieltheater / Lichtspielhaus
Contenance : 3,23
Revenu : 5000 – 12 666 – 27 000
Remarques : 1913 Umbau – 1924 modifié – 1935 démolit.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 3407
Schrameck Ernst
1932 Schrameck Jean Gabriel avocat
(3757)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins, p. 135

39
lo. de Johaun [Joham], Mr Philippe Jacques Capitaine retiré du Rt. Royal Alsace – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Weinmarckt (Seite 192)

(Haus Nr.) 46
Schrameck, Möbelfabrik

Dossier I de la Police du Bâtiment (cote 720 W 56)

46, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (dossier I, 1885-1933)

Le propriétaire Isaac Schrameck passe avec son voisin Jacques Heilbronn le 19 avril 1884 une convention sous seing privé qui l’autorise à construire une loge de portier dans la cour. Il fait couvrir en 1888 une partie de la cour d’un toit vitré. Le ravalement que le maire demande en 1894 est seulement terminé en octobre 1899 suite à divers retards. Les architectes Brion et Haug ne sont pas autorisés en 1904 à rehausser le toit vitré au niveau du troisième étage. Ernest Schrameck charge en 1911 l’architecte Richshoffer de modifier la façade, de poser une marquise et un toit vitré. Les travaux sont terminés en avril 1912. O. Wirbitzky fait aménager en 1912 vers la rue du Jeu-des-Enfants un atelier de couture pour son magasin de confection. Une enseigne placée sur le toit tombe sur le trottoir en 1916. Le local commercial est occupé en 1920 par le magasin de fourrures et pelleterie Herrmann, Guy et Haas. La banque Asch et Compagnie (48, rue du Jeu-des-Enfants) aménage la loge du portier sur un terrain sis 46, rue du Vieux-Marché-aux-Vins. Les demandes que présentent en 1923 les Grandes brasseries et malteries de Colmar puis en 1928 M. Haudenschild d’aménager un débit de boissons n’ont pas de suite. Les enseignes sont en 1932 au nom de la Société d’innovation, dissoute en novembre de la même année.

Sommaire
  • 1885 (août) – Suite à un courrier du commissariat central, les services de la Ville constatent que les deux cabinets d’aisance qui se trouvent dans la cour n’ont pas de tuyau d’aération de sorte que les odeurs se répandent dans les magasins voisins. Le propriétaire Schrameck déclare qu’il est intentionné de modifier les magasins l’année suivante et de supprimer les deux cabinets d’aisance. Les cabinets sont conformes aux prescriptions.
  • 1888 – Le commissariat central transmet au maire la demande émise par le marchand de meubles Schrameck de poser une enseigne. L’enseigne est posée.
  • 1888— L’entrepreneur de construction A. Mertz (16, Faubourg de Pierre) demande au nom du marchand de meubles Schrameck l’autorisation de couvrir la cour d’un toit vitré – Autorisation, croquis en marge – Calcul de charge – Dessin
  • 1894 – Le maire notifie Isaac Schrameck (domicilié sur place) de faire ravaler la façade Vieux-Marché-aux-Vins – Il obtient un an de délai parce qu’il a l’intention de faire des travaux puis de nouveaux délais en 1895 et en 1896 pour cause de maladie – Son fils Ernest Schrameck demande encore quelques mois de délai en 1897 après la mort de son père. Il s’engage en juin 1899 à laver les façades Vieux-Marché-aux-Vins et rue du Jeu-des-Enfants, il lui est en effet impossible de réaliser les travaux projetés à cause de difficultés familiales. – Travaux terminés, octobre 1899
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Schrameck a fait poser sans autorisation des lampes électriques – Demande – Autorisation
  • 1895 – Le maire notifie E. Schrameck de se conformer aux nouveaux règlements et de supprimer le volet d’un soupirail qui s’ouvre vers la rue. Il répond en 1898 que les volets sont posés le soir et retirés le lendemain matin puis en 1900 qu’il a l’intention de transformer la façade. Croquis de l’emplacement du volet – Le volet a été retiré du soupirail, mars 1901
  • 1904 (octobre) – Les architectes Brion et Haug (7, rue Kageneck) demandent l’autorisation de rehausser au niveau du troisième étage le toit vitré qui recouvre en partie la cour au rez-de-chaussée et de recouvrir du même toit l’autre partie de la cour. La Police du Bâtiment répond que la demande est contraire au règlement
  • 1910 – L’entrepreneur Jacques Brückmann (3, quai de l’Abattoir et 86, route des Romains) demande au commissariat central l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. Le commissariat transmet la demande au maire – Autorisation – Travaux terminés, novembre
  • 1911 – Ernest Schrameck projette de charger l’architecte Richshoffer (9, allée de la Robertsau) de transformer les locaux pour pouvoir rouvrir son magasin le printemps suivant – L’architecte Joseph Müller approuve au nom de la Commission des Beaux Arts le projet qu’il est difficile de modifier étant donné que le propriétaire tient à employer du verre – L’architecte de la Police du Bâtiment fait des observations sur les piliers prévus – Autorisation de faire des transformations aux bâtiments 46, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et 47, rue du Jeu-des-Enfants en novembre 1911, assortie de conditions (piliers, prévention contre les incendies, lieux d’aisances, marquise au-dessus de l’entrée au Vieux-Marché-aux-Vins) – Plan de situation, élévation avant et après travaux, plans du sous-sol, du rez-de-chaussée, du premier étage, des 2° et 3° étages, du 4° étage, coupes – Calculs statiques, remarques de la Police du Bâtiment. L’architecte fournit un nouveau calcul
    Les travaux ont commencé, janvier 1912, la structure en fer est posée (février), la marquise devra être peinte en vert (mars)
    1911 (décembre) – L’entreprise héritiers Peter est autorisée à occuper la voie publique. Prolongation – Autorisation de poser une clôture de chantier
    1912 – Le voisin Jacquemin se plaint que les fumées de son voisin l’incommodent – Le maire répond que le chauffage provisoire avait pour but de faire sécher le bâtiment
    1912 – L’entreprise héritiers Peter demande l’autorisation de construire un toit en verre. Calcul statique, plan
    1912 (mars) – E. Schrameck demande la réception finale. Remarques concernant les garde-corps à poser aux escaliers et aux fenêtres du premier étage, l’ouverture des fenêtres au rez-de-chaussée
    1912 (avril) – L’architecte Richshoffer déclare que les travaux complémentaires sont terminés – Les travaux sont terminés, les locaux utilisés
  • 1912 – O. Wirbitzky demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation – Maquette – L’enseigne est posée, juillet 1912 (Straßburger Confectionshaus, par Sigel frères)
    Le même et le fabricant J. Fey demandent l’autorisation de poser une vitrine à pieds en fer – Autorisation de poser deux vitrines et trois enseignes plates – Les objets sont en place, juillet
  • 1904 – Le maire notifie le marchand de meubles Ernest Schrameck (domicilié sur place) de faire ravaler la façade Vieux-Marché-aux-Vins – Il obtient un délai jusqu’à ce que les canalisations soient posées
    1905 – Idem, façade rue du Jeu-des-Enfants. Ernest Schrameck demande un délai à cause des travaux qu’il projette faire
    1907 – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Hilaire Zæpffel ravale la façade sans autorisation – Ernest Schrameck est autorisé à occuper la voie publique pour ravaler le 47, rue du Jeu-des-Enfants
    1908 (octobre) – L’architecte Schoch déclare qu’Ernest Schrameck lui a demandé des dessins pour faire une nouvelle façade
    1908 (juin) – Ernest Schrameck déclare avoir chargé l’architecte Schoch du projet
    1909 (novembre) – Le maire porte l’affaire devant le procureur du tribunal
    1909 (décembre) – Ernest Schrameck fournit les dessins
    1910 (mars) – L’architecte déclare par téléphone que la façade sera ravalée dans les semaines suivantes
    1910 (septembre) – La maire adresse une nouvelle lettre de rappel. L’affaire est close en 1912 quand les transformations sont terminées
  • 1912 – L’avoué Frédéric Guillaume Kirchner adresse à la préfecture un rapport sur l’atelier de confection qu’exploite O. Wirbitzky – Kirchner et Wirbitzky sont autorisées à aménager un atelier de couture pour le magasin de confection Wirbitzky – L’inspection du travail dresse la liste des prescriptions à respecter – Plan de l’atelier qui donne dans la rue du Jeu-des-Enfants
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate qu’Ernest Schrameck a fait poser 5 enseignes provisoires aux 46 et 48 rue du Vieux-Marché-aux-Vins ainsi qu’au 3, place du Jeu-des-Enfants – Demande – Autorisation
    1913 – Dossier ouvert suite au courrier du commissariat central. Ernest Schrameck a posé trois enseignes place du Jeu-des-Enfants au lieu d’une – Ernest Schrameck demande de prolonger l’autorisation parce que le stock n’est pas entièrement vendu – L’autorisation est prorogée par trois fois jusqu’en juin puis jusqu’en avril 1913. Ernest Schrameck retire celles posées 9, rue du Marché parce qu’il ne dispose plus de ce local. Les enseignes sont retirées, avril 1914
  • 1914 – Ernest Schrameck demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Maquette – Autorisation
    La Police du Bâtiment constate que l’enseigne est toujours éclairée et qu’elle clignote – Il demande l’autorisation de poser une enseigne à éclairage permanent – Accord
  • 1916 – O. Wirbitzky informe le commissariat central qu’une enseigne posée sur le toit est tombée sur le trottoir. La Police du Bâtiment constate les faits et demande à Ernest Schrameck de retirer celles qui subsistent – Travaux terminés, octobre
  • 1920 – La Police du Bâtiment constate que MM. Herrmann, Guy et Haas (fourrures et pelleterie) ont fait poser sans autorisation une enseigne – Demande – Autorisation
  • 1923 – M. Schrameck informe la Police du Bâtiment que son voisin Georges Dennery fait bâtir dans la cour un bâtiment soumis à servitude à son profit d’après un accord daté du 19 avril 1884 – La Police du Bâtiment constate les faits (croquis) mais renvoie le pétitionnaire aux instances compétentes, les différends privés n’étant pas de sa compétence. Elle écrit à l’entrepreneur Emile Dietsch (anciennement Paul Brion, rue de Rosheim) qui a fait des travaux sans autorisation. Le gérant du voisin argue que M. Schrameck a lui-même contrevenu à la convention puisqu’il a élevé une construction dans sa cour en 1888 sans demander d’autorisation.
    Copie de la convention passée entre Jacques Heilbronn et Isaac Schrameck en 1884 – Dessin
    La banque Asch et Compagnie et l’entrepreneur Emile Dietsch sont autorisés à agrandir la banque sur un terrain sis 46, rue du Vieux-Marché-aux-Vins en construisant un logement pour le portier – Dessins de la construction à simple rez-de-chaussée à pans de bois
  • 1923 – Dossier ouvert suite à un courrier de la préfecture. La société anonyme Grandes brasseries et malteries de Colmar demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 46, rue du Vieux-Marché-aux-Vins. La Police du Bâtiment constate que les locaux sont conformes aux prescriptions de 1890 sauf la salle au rez-de-chaussée vers la rue du Jeu-des-Enfants qui a 3,33 et 3,00 mètres au lieu de 3,50. – O. Wirbitzky déclare que le projet ne sera pas exécuté
  • 1928 – Dossier ouvert suite à un courrier de la préfecture. M. Haudenschild demande l’autorisation d’aménager une brasserie restaurant
  • Commission contre les logements insalubres. 1904, remarque sur les cabinets d’aisance sombres. Le propriétaire demande de surseoir aux travaux, les cabinets ne servant guère – Les cabinets d’aisance de la maison sont raccordés aux canalisations, 1908
    Rapport de 1909. Les locaux servent d’entrepôt de meubles
    Commission des logements militaires, 1916. Rien à signaler
    1918. O. Wirbitzky, locataire du local commercial, se plaint d’infiltrations d’eau. Le rapport estime que la plainte est fondée, les dégâts sont dus à une gouttière défectueuse posée sur le toit vitré
  • 1933 – Le maire adresse un avis de paiement à O. Wirbitzky (confection) mis ensuite au nom de la Société d’innovation, concernant une enseigne, une marquise, un store et des consoles de lampe.
    Les avocats Burger et Degrand répondent que la société a été dissoute en novembre 1932 et que le liquidateur est Robert Larcher (20, rue de Bachaumont à Paris) – L’avis de paiement est annulé

Dossier II de la Police du Bâtiment (cote 720 W 57)

46, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (dossier II, 1933-1939)

Le gérant de Sports Palace confirme en février 1933 la reprise des travaux sous la direction des architectes Somogyi et Rech pour aménager dans l’immeuble Schrameck un café où se pratiqueront des jeux sportifs (billard, quilles, tir). L’entreprise Ehstand et Batt commence les travaux avant que le permis de construire ne soit délivré. Le projet prévoit d’abaisser le niveau du sous-sol. La façade rue du Jeu-des-Enfants s’écroule lors de ces travaux le 28 avril 1933. Dans leur rapport au tribunal, les experts attribuent l’accident à une imprudence de l‘entreprise de construction, aggravée par une fuite d’eau qui ameublit le sol.
La société Sports Palace et l’entreprise Ehstand et Batt sont autorisées le 27 juillet 1933 à transformer les bâtiments pour aménager un établissement de sport comportant un restaurant et une salle des fêtes. Le gros œuvre est terminé en novembre sauf la toiture. Les travaux sont ensuite interrompus. Des pourparlers avec la société Cinéac, actualités, prévoient de nouvelles modifications sous la direction de l’architecte Edmond Picard. Le maire prend en décembre 1934 un arrêté qui enjoint notamment le propriétaire Jean Schrameck de faire couvrir la charpente dépourvue de toit. Comme les travaux ne sont exécutés qu’en partie, le maire transmet le 12 février l’affaire au ministère public. Les travaux sont terminés fin octobre.
Jean Schrameck dépose en mars 1936 une demande de permis de construire selon les plans de l’architecte Edmond Picard. L’ancien bâtiment sera entièrement démoli à hauteur du plancher du rez-de-chaussée. La Commission des Beau-Arts estime que la façade rue du Vieux-Marché-aux-Vins n’est pas en harmonie avec le voisinage. Les travaux n’ont pas lieu.
Le maire invite en janvier 1939 la société Cinéac à déléguer son architecte pour parvenir à un accord suite aux objections que la Commission des Beaux-Arts a formulées en septembre 1938.


Une des huit photographies prises après l’écoulement du 28 avril 1933

Sommaire
  • 1933 (février) – Le gérant de Sports Palace (société à responsabilité limitée Paris-Strasbourg Sports Palace) confirme la reprise des travaux sous la direction de l’architecte Falk dans l’immeuble Schrameck pour aménager un café où se pratiqueront des jeux sportifs (billard, quilles, tir). Un groupe électrogène se trouvera dans le sous-sol.
    1933 (mars) La société Sports Palace dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Somogyi (12, rue Kuhn, successeur d’A. Falk). Les travaux sont confiés à l‘entreprise Ehstand et Batt.
    1933 (avril) – La Police du Bâtiment demande de retirer en partie le plâtre qui recouvre les sous-poutres et les piliers pour en vérifier la section
    1933 (29 avril) – La façade rue du Jeu-des-Enfants s’est effondrée. Le signataire a constaté des fissures lors de sa visite le 28 vers quatre heures et demie.
    1933 (30 avril) Les avocats Léon Bernheim et Charles Franck déposent au nom de la société anonyme Ehstand et Batt (2, allée Zæpffel à la Robertsau) auprès du tribunal cantonal une requête en conservation de preuves dans leur action contre la Ville de Strasbourg, avant les travaux de déblaiement. Selon les attendus, la maison Ehstand et Batt a été chargée de réparer et de reconstruire le bâtiment 47, rue du Jeu-des-Enfants, propriété des héritiers Schrameck. La partie arrière vers la rue du Jeu-des-Enfants s’est effondrée avec fracas le 28 avril 1933 vers 19 heures 25, suite à la rupture d’une conduite d’eau.
    Plans du sous-sol, du rez-de-chaussée (M. Somogyi), du premier étage, du deuxième étage, du troisième étage, coupe transversale, plan de situation , élévations (J. Rech, juin 1933) – Murs du sous-sol (A. Wagenbach, ingénieur-conseil)
    1933 (29 avril) – La Police du Bâtiment fait un rapport au maire
    1933 (30 avril) – La Police du Bâtiment demande au photographe H. Carabin (22, avenue de la Marseillaise) de remettre deux exemplaires des huit vues qu’il a prises sur ordre du ministère public.
    1933 (2 mai) – Nouveau rapport au maire
    1933 (3 mai) – Déposition de témoin, de l’entrepreneur en menuiserie Auguste Metzger. de l’industriel Gaston Charles Jacquemin, voisin (n° 44) qui a constaté le 27 avril qu’une porte de vitrine ne fermait plus, ce qu’il a mis au compte d’un affaissement dû aux travaux, et le 28 avril des bruits insolites dans une conduite d’eau.
    1933 (11 mai) – Sur la suggestion de l’avocat Georges Merckel (2-bis Faubourg de Saverne), le maire répond aux avocats en s’étonnant qu’ils la mettent en cause avant que les experts nommés par le tribunal aient donné leurs conclusions.
  • 1933 (11 mai) – L’entreprise Ehstand et Batt demande l’autorisation de reconstruire la façade effondrée pour éviter que les étais ne s’effondrent.
    1933 (13 mai) – La Police du Bâtiment répond au gérant que seul l’architecte Rech avait communiqué son projet et qu’elle a constaté que ces pièces étaient incomplètes. Les plans et les dessins du sous-sol et du rez-de-chaussée ne sont pas encore parvenus à la Police du Bâtiment qui n’a donc pas pu émettre d’avis. L’autorisation partielle du 15 avril est révoquée étant donné que ses conditions n’ont pas été respectées.
    Déposition (29 avril) d’Albert Harry Sinnig, âgé de 30 ans, ingénieur, gérant de la société Sports-Palace, qui projetait de transformer le sous-sol en local commercial en abaissant le sol de la cave d’environ 1,40 mètre. Le contremaître de l’entreprise Ehstand et Batt a constaté huit jours auparavant une fuite d’eau. La conduite a été réparée le matin du 28 avril mais l’eau se trouvait à deux endroits l’après-midi.
    Déposition (4 mai) de Gustave Fritsch, âgé de 53 ans, surveillant du Service des eaux
    Déposition (4 mai) d’Eugène Schilder, âgé de 57 ans, installateur
    Déposition (2 mai) d’Emile Morstadt, âgé de 49 ans, conducteur de travaux du Service des Eaux, et de Henri Burggraff, âgé de 32 ans, ingénieur
    Déposition (3 mai) de Georges Hoch, 52 ans, installeur
    Déposition (1 mai) de Pierre Bechambes, 47 ans, directeur commercial de la maison Spots- Palace
    Déposition (4 mai) de Willy Albert, 57 ans, ouvrier installateur
  • Aménagements prévus pour l’établissement Sports-Palace. Au sous sol, piste de quilles, stand de tir, billards, jeux de force et d’adresse, au rez-de-chaussée café parisien avec orchestre, installations de Pari Mutuel Urbain, vestiaire, monte-charges, à l’entresol salon de thé et bar, au deuxième étage différents jeux (billard, ping-pong), au deuxième étage salles de réunion pour sociétés, bureaux de l’établissement
    1933 (14 avril) – L’architecte Rech dépose au nom de la société Paris-Strasbourg Sport-Palace une demande de permis de construire aux deuxième et troisième étages
  • 1933 (20 mai) – Les avocats Burger et Degard informent le Maire que leur client le brasseur Emile Muller (à la Cave profonde) entend se retourner contre la Ville de Strasbourg pour préjudice
  • Rapport que les experts rendent le 29 mai 1933 au tribunal cantonal dans l’affaire de l’écroulement du mur de façade de l’immeuble 47, rue du Jeu-des-Enfants
    Les experts ci-dessous, Cromback, Lucien, et Rudmann, Ch., pour la Sté Sport Palace,
    Mohler, Hypolite, Risch, Henri, et Roederer, Edouard, pour la Ville de Strasbourg,
    Mossler, Auguste, et Rudloff, Henri, pour Schrameck,
    nommés en la procédure de conservation de preuve par le Tribunal Cantonal de Strasbourg pour faire les constatations utiles. Après enquête approfondie, après avoir entendu les parties et les personnes occupées à l’exécution des travaux, après avoir obtenu les renseignements et après délibération, sont, en ce qui concerne la responsabilité de l’écroulement de la maison, arrivés aux mêmes conclusions et déposent ci-dessous leur rapport en commun.
    A. Constatations.
    I. La façade vers la rue du Jeu des Enfants s’est entièrement écroulée, à partir des murs de fondation jusqu’à la corniche principale. Le toit est resté suspendu dans le vide en subissant des déformations. Les poutres en bois des planchers sont restées également suspendues et en partie brisées sur les sous-poutres médianes qui sont également déformées.
    Il était prévu de transformer ce bâtiment. La couverture voûtée de la cave devait être remplacée par de nouveaux planchers en béton armé. La cave devait être approfondie de 1,40 m environ, c’est-à-dire à environ 5,00 m au-dessous du niveau de la rue du Jeu des Enfants.
    Les fondations des murs du bâtiment ne se trouvant que 20 cm environ au-dessous de l’ancien niveau de la cave, il était nécessaire de descendre les fondations à environ 1,40 m au-dessous de l’ancien sol. La voûte de la cave qui avait sa culée sur le mur extérieur vers la rue du Jeu des Enfants et formait une butée très puissante contre la pression des terres de la rue fut enlevée. Quelques étais furent placés dans la cave contre le mur extérieur. Ensuite furent exécutés les travaux de terrassement pour l’approfondissement de la cave, en ne laissant vers l’intérieur devant les murs qu’une petite banquette qui, d’après les dires des témoins entendus, avait une largeur d’environ 60-80 cm avec talus d’environ 1/10 vers le fond de l’excavation. Cette banquette a été entièrement écrasée par l’écroulement. Il n’est donc plus possible de vérifier exactement son état antérieur.
    Lors de nos enquêtes sur place, nous avons en outre pu constater ce qui suit.
    a) Le mur de façade de la cave a glissé sur la base vers l’intérieur et s’est couché sur la face extérieure.
    b) Le mur de refend non écroulé reposait sur toute sa longueur sur une paroi en terre ne dépassant que de peu l’épaisseur du mur sans aucun étaiement.
    c) Le procédé employé pour la reprise en sous-œuvre pouvait encore être constaté aux 2 murs mitoyens. On exécutait d’abord sur toute l’étendue les travaux d’excavation, en ne laissant devant les murs qu’une banquette d’environ 50 cm avec un talus 1/10. Ce procédé comporte des risques et n’est pas habituel. (…)
    d) Le terrain est argileux, mélangé avec du sable et d’autres terres. La partie supérieure des terres sous la rue du Jeu des Enfants est de la terre rapportée.
    2. Le mur de la cave vers la rue du Jeu des Enfants était traversé vers le milieu (9,15 m de la limite de la propriété Asch) par le branchement particulier de la conduite d’eau (…)
    B. Examen des causes de l’accident (…)
    C. Conclusions
    Vu les constatations et explications faites ci-dessus, les experts soussignés déclarent
    a) que la manière dont ont été entrepris les travaux de sous-œuvre était risquée et comportait un manque de précautions de la part des constructeurs,
    b) qu’à la suite de cette manière de travailler la stabilité du mur du sous-sol vers la rue du Jeu des Enfants a été rendue très précaire,
    c) que cet état précaire, influencé défavorablement par les trépidations extérieures, a été aggravé par les premières fuites d’eau de la conduite extérieure qui ont détrempé la terre du côté de la cave,
    d) que cet état des choses était la cause de tassements qui ont pu entraîner la rupture du branchement d’eau,
    f [sic]) mais que cette dernière n’aurait pas pu provoquer l’accident si les précautions utiles avaient été prises et si les travaux de sous-œuvre avaient été exécutés avec toute la prudence qu’exigent les règles de l’art, c’est-à-dire par tranches successives . Strasbourg le 29 mai 1933. Les experts.
  • 1933 (15 mai) Rapport des experts Wagenbach, Hauss et Nuss au tribunal cantonal. Les experts concluent que les étais étaient suffisants puisque le sol argileux dur ne pouvait être enlevé qu’à la pioche et que l’écroulement est dû à l’infiltration d’eau.
  • 1933 (18 juillet) – L’architecte L. Somogyi remet à la Police du Bâtiment les plans rectifiés
    1933 (27 juillet) – La société Sports Palace représentée par son gérant Pierre Henri Béchamps, J. Rech (50, route du Polygone), L. Somogyi (12, rue Kuhn), la maison Ehstand et Barr (à la Robertsau) sont autorisés à exécuter les transformations pour aménager un établissement de sport comportant un restaurant et une salle des fêtes dans l’immeuble sis 46, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et 47, rue du Jeu-des-Enfants – Plan de situation – Calculs statiques (L. Somogyi et J. Rech, A. Wagenbach)
  • 1933 (26 juillet) – Le préfet sollicite l’avis du maire concernant le débit de boissons à aménager dans les locaux du Sports-Palace. Une fois les travaux terminés, les locaux seront conformes aux prescriptions des arrêtés du ministre de 1890 et du maire de 1932, sauf le sous-sol situé à plus d’un mètre en contrebas du trottoir. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler
    Suivi des travaux – Le sous sol est terminé, la plaque en béton qui le recouvre est commencée (22 août). Le gros œuvre est terminé sauf la toiture (4 novembre), la panne intermédiaire est fixée (23 novembre). Les travaux sont interrompus en décembre et janvier. La société Sports-Palace prévoit de nouvelles modifications sous la direction de l’architecte Picard après la visite des représentants de la société Cinéac, actualités.
    1934 (octobre) – L’entrepreneur Ehstandet Batt informe la Police du Bâtiment que le trottoir rue du Jeu-des-Enfants et la cheminée adossée au pignon voisin (n° 44, immeuble Jacquemin) sont en mauvais état. La Police du Bâtiment constate non seulement les faits mais aussi que les eaux pluviales traversent les étages du fait que la toiture n’est pas posée
    1934 (21 décembre) – Le maire prend un arrêté qui enjoint Jean Schrameck, propriétaire, de faire exécuter les travaux énumérés (démolir la cheminée défectueuse, mettre en état les pignons voisins mis à nu par l’interruption des travaux, empêcher la pluie d’endommager la construction). Le maire refuse en janvier 1935 d’accorder le délai que demande le propriétaire. Un rapport de contravention est dressé le 23 janvier 1935 comme les travaux n’ont pas eu lieu. – Le maire transmet le 12 février l’affaire au ministère public. Jean Schrameck informe le 28 février 1935 la Police du Bâtiment qu’il a fait procéder aux travaux. Elle répond le 13 mars qu’il n’a satisfait qu’en partie à l’arrêté du maire. Le maire confirme au ministère public qu’il maintient ses poursuites à l’encontre du propriétaire. Jean Schrameck déclare le 5 juin 1935 avoir chargé l’entrepreneur Ispano de réaliser les travaux sous la direction de l’architecte Wolff et déposé sur un compte bancaire 14 000 francs qui seront à disposition de la Police du Bâtiment si les travaux n’étaient pas réalisés dans les délais.
    1935 (juin) – L’avocat Zilliox au nom du propriétaire de l’immeuble voisin (n° 49) presse la Police du Bâtiment de faire cesser un état des choses dangereux pour le voisinage.
    1935 (21 juin) – La Police du Bâtiment constate que les portes de la façade rue du Jeu-des-Enfants ont été retirées, ce qui permet à tout un chacun de pénétrer dans le bâtiment
    1935 (27 juin) – L’entrepreneur Ehstand et Batt commence les travaux
    1935 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que les travaux ont été exécutés mais que la courette n’est pas encore couverte. Les travaux sont terminés, fin octobre
    1935 (3 juillet) – Le tribunal de simple police condamne l’avocat Jean Schrameck, âgé de 39 ans (domicilié 23, avenue de la Forêt Noire) à faire exécuter les travaux et à régler les dépens – Par jugement du 30 octobre, le tribunal rejette l’opposition qu’a formée Jean Schrameck contre le jugement précédent.
    Dessin de la toiture (Edmond Picard)
    1935 (novembre) – La Police du Bâtiment notifie Jean Schrameck de faire enlever les affiches non autorisées posées sur la clôture rue du Vieux-Marché-aux-Vins. Le propriétaire fait enlever les affiches. La Police du Bâtiment demande le mois suivant de faire réparer les vitres brisées et de réparer la clôture pour éviter de nouveaux dégâts.
    1936 (mars) – La Police du Bâtiment estime qu’il n’y a pas lieu de poursuivre l’affaire puisque l’architecte Edmond Picard est chargé d’un nouveau projet pour reconstruire entièrement les différents bâtiments.
  • 1936 (mars ) Jean Schrameck dépose une demande de permis de construire selon les plans de l’architecte Edmond Picard (14, rue Louis Apffel). L’ancien bâtiment sera entièrement démoli à hauteur du plancher du rez-de-chaussée
    La Commission des Beau-Arts estime dans sa séance du 24 mars 1936 que la façade rue du Vieux-Marché-aux-Vins n’est pas en harmonie avec le voisinage. Les travaux n’ont pas lieu
    1937 (janvier) – La Police du Bâtiment presse l’avocat Jean Schrameck de faire exécuter les travaux portés à la sommation du 2 janvier 1936. Il répond que la société qui devait prendre en charge les travaux ne s’est pas constituée et que le projet est caduc.
    1937 (février) – Jean Schrameck informe la Police du Bâtiment que les pourparlers n’ont pas abouti. Elle estime que les déclarations du propriétaire ont un but dilatoire.
  • 1939 (18 janvier) – Le maire invite la société Cinéac (68, avenue des Champs-Elysées), représentée par ses gérants R. Lœb et A. Lotheal à déléguer son architecte pour parvenir à un accord suite aux objections que la Commission des Beaux-Arts a formulées en septembre 1938 – Dessins
    1939 (30 janvier) – La société Cinéac, Strasbourg-Actualités demande que le Journal d’Alsace et de Lorraine qui a passé un accord avec elle soit autorisé à poser une enseigne lumineuse – Dessin – La Police du Bâtiment émet des objections de forme, février 1939 – Autorisation, 10 mars – L’enseigne est posée, juin 1939

Dossier III de la Police du Bâtiment (cote 720 W 58)

46, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (dossier III, 1937-1939, 1977)

L’architecte Edmond Picard décline en avril 1937 toute responsabilité pour d’éventuels accidents dans le bâtiment Sports Palace où les travaux sont interrompus depuis longtemps. L’entreprise de construction Ehstand et Batt suspend ses travaux pour défaut de paiement en juin 1937. Les combles sont démolis en juillet 1937 mais les travaux sont ensuite interrompus.
Les architectes Pierre de Montaut et Adrienne Gorska de Paris transmettent à la Police du Bâtiment les plans du projet de la société Cinéac en janvier 1938. La société Charles Jacob demande l’autorisation d’établir un puits. La société Th. et Ed. Wagner réalise les travaux. La réception du gros œuvre a lieu en août. La façade sur le Vieux-Marché-aux-Vins diffère des plans. Le préfet autorise la marquise rue du Vieux-Marché-aux-Vins. L’autorisation provisoire d’ouverture est accordée en octobre, la réception finale a lieu le 3 novembre 1938.
La société Cinéac informe en janvier 1977 la Police du Bâtiment qu’elle a cédé son fonds à la Société Nouvelle des cinémas Méliès.

Sommaire
    1937 (juin) – L’entreprise de construction Ehstand et Batt (2, allée Zæpffel à la Robertsau) informe la Police du Bâtiment qu’elle suspend ses travaux pour cause de non-paiement
    1937 (avril) – L’huissier Richert remet à la Ville un courrier de l’architecte Edmond Picard dans lequel il décline toute responsabilité pour d’éventuels accidents étant donné que les travaux dans le bâtiment Sports Palace sont interrompus depuis longtemps, que la construction est en mauvais état, que le toit a une couverture provisoire et que l’escalier principal s’affaisse.
    1937 (mai) – La Police du Bâtiment se rend sur place. M. Béchambès, gérant de l’ancienne société Sports Palace, déclare qu’une nouvelle société se constituera pour reconstruire et exploiter l’immeuble Schrameck et qu’il est prévu de démolir la construction jusqu’au niveau du rez-de-chaussée en conservant la façade vers la rue du Jeu-des-Enfants
    1937 (juin) – La Police du Bâtiment note que les murs coupe-feu sont en réparation dans l’immeuble que loue la Société Générale Immobilière et Hypothécaire – Photographie du chantier
    1937 (juillet) – L’expert Mohler nommé par le tribunal dans le litige entre la société Ehstand et Batt d’une part et la société Sports Palace d’autre part demande à la Police du Bâtiment de faire procéder à la charge d’épreuve des sous poutres aux frais de la société Ehstand et Batt – La Police du Bâtiment refuse de s’immiscer dans un litige privé
    1937 (juillet) – Les combles sont en cours de démolition. Les travaux sont interrompus (août) et n’ont pas repris (décembre)
  • 1938 (janvier) – Les architectes Pierre de Montaut et Adrienne Gorska (33, avenue des Champs-Elysées) transmettent à la Police du Bâtiment les plans du projet de la société Cinéac, locataire du sous-sol, du rez-de-chaussée et balcon et de l’étage de la cabine. Contrairement à une première proposition, la salle ne se trouvera pas au sous-sol.
    1938 (juin) – La société Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) fournit les plans du coffrage et les calculs statiques correspondants
    1938 (mai) – La société Charles Jacob (8, rue du Tonnelet-Rouge) demande l’autorisation d’établir un puits filtre – Plan – Relevé des pompes élévatoires individuelles à Strasbourg – Le Service des Eaux se déclare incompétent pour donner un avis. La Division VI estime que la Ville n’a pas à accorder d’autorisation particulière puisque les puits existants n’ont pas non plus fait l’objet d’autorisation et qu’ils sont considérés comme une affaire privée – Le forage du puits est terminé en août, le pompage d’essai donne des résultats satisfaisants
    1938 (juin) – La société Cinéac (68, avenue des Champs-Elysées à Paris) appuie la demande du puisatier Jacobs et informe qu’elle exige que ses entrepreneurs contractent une assurance décennale
    Suivi des travaux – La société Th. et Ed. Wagner établit le plancher de la galerie et le plafond, juillet. Le préfet demande si on a pris en compte les observations faites par la Commission consultative des salles de spectacle et les Services du génie. La réception du gros œuvre a lieu en août. La façade sur le Vieux-Marché-aux-Vins diffère des plans, septembre – Les architectes fournissent de nouveaux plans, 22 septembre
    1938 (septembre) – Le préfet prend par délégation de l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées un arrêté qui autorise la marquise
    La réception finale par la Commission consultative et la Commission municipale a lieu le 12 octobre. Les travaux intérieurs ne sont pas entièrement terminés mais toutes les prescriptions sont observées. L’autorisation provisoire d’ouverture peut donc être délivrée. L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées fait des remarques sur les fenêtres en saillie. La Police du Bâtiment repond qu’elle a autorisé un projet sans fenêtre en saillie
    La réception finale a lieu le 3 novembre 1938. L’aménagement intérieur est entièrement terminé. Le directeur promet de faire quelques aménagements de détails (porte de cave, éclairage)
  • 1939 – L’entrepreneur de peinture Albert Kornwachs (16, rue du faubourg de Pierre) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique Vieux-Marché-aux-Vins. Autorisation
  • 1977 (janvier) – La société Cinéac informe la Police du Bâtiment qu’elle a cédé son fonds à la Société Nouvelle des cinémas Méliès

Relevé d’actes

L’employé à la Chancellerie Joseph Junth épouse en 1586 Marie Jacqueline, fille du maître des rentes Léonard Wunderer

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 361 n° 67)
1586. Herr Joseph Jundt Cantzleÿ verwalter vnd Jungfraw Maria Jacobe, Herr Lienhartt Wunderers gewesenen Rentmeisters hinterlaßene tochter, Eingesegnet Zinstag 11. Octobris (i 188)

Le greffier municipal Joseph Junth se remarie en 1594 avec Véronique Schimpff, veuve du receveur Jean Jacques Zeyssolff. Le mariage est porté à la fois dans les registres de Saint-Pierre-le-Jeune et dans ceux de Saint-Thomas
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 40, n° 21)
1594. H. Joseph Jundth Stattschreiber, f. Veronica H. Hans Zeissolffen seligen hinderlasene Wittwe. 17. Junÿ. (i 42)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 11-v) 1594. Dominica Trinitatis 26. Maÿ. H. Josephus Jundt, alhiesiger Stattschreÿber vnndt Veronica (geb. Schimpfin) hanß Jacob Zeÿßolßen deß schaffners Nachgelaßene wittib, Eingesegnet 17. Junii (i 12)

Receveur à l’auberge des pauvres passants, Jean Jacques Zeissolff épouse en 1578 Véronique Schimpff
Mariage, cathédrale (luth. f° 293)
1578. den 9. Sontags nach Trinitatis den 27 iulÿ. Hans Jacob Zeißolff, schaffner in der Elendenherberg und Junckhfrauw fromica, hern Sebastian Schimpfen tochter (i 149)

Joseph Junth épouse en troisièmes noces Agnès Fuchs, fille de l’ancien consul Nicolas Fuchs : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ. zwüschen dem Ehrenvesten hochgelehrten fürnemmen herrn Josepho Jundt. Stattschreibern alhie ane einem Vnd der ehren vnd tugendreichen Junfgr. Agneßen, weÿland deß Ehrenvestn fürsichtig vnd weißen herrn Niclauß fuchßen Alten Ammeister seelig. hinderlaßenen eheleiblich. dochter Am Andern theil durch die auch Ehrenvesten hochgelehrte, Fromm, Fürsichtig, weißen, fürnehme und Achtbare Herrn Paulum Hochfeldern dißer Statt Straßburg Sÿndicum vnd herrn Sebastian Schimpffen, Ein vnd Zwantzig., vff sein des herrn hochzeiters, So dann vff ihr der Jungfr. seiten herrn Jacob Kniebßen, Fünffzehenern ihren geordneten Vogt Johann Carlen Fuchßen vnd Albertum Weßneren, als beederseits günstig und freündliche Liebe Herren Schwähern, Vettern, brüd. vnd Schwag. – Beschehen Vff Donnerstag den 31. vnd letzten tag Monats Augusti Alß man Zalt nach Christi geburth 1598. Jahr

Mariage, cathédrale (luth. p. 42)
1598. domin. 18 post Trinitatis. Josephus Jundt der stadtschreiber und J Agnes h. Nicolaus fuchsen gewesenenr ammeister n g tochter (i 24)

Le notaire dresse en février 1616 l’inventaire des biens du greffier municipal Joseph Junth après sa mort. Il délaisse trois enfants de son autre mariage avec Marie Jacqueline Wunderer et trois issus de sa veuve Agnès Fuchs. La masse propre à la veuve est de 1 804 livres, celle des héritiers de 4 238 livres. L’actif de la communauté s’élève 25 653 livres, le passif à plus de 30 000 livres.

1616 (19.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 37) n° 675
[grosse] Inventarium über Weÿlandt deß Ehrenuest hochgelerten herrn Joseph Junthen Stattschreibers Alhie Zu Straßburg seelig V.laßenschafft.
Inventarium Aller haab, Nahrung, vnd güetere, ligender vnd Vahrender, So weÿlandt der Ehrenuest vnd hochgelerth herr Josephus Jundt burger vnd Stattschreiber alhie Zu Straßburg seeliger nach seinem tödtlichen hinscheiden hinder ihme verlaßen, So vff erffordern vnd begehren Hrn Johann Reinhardt vnd Philipps Jundten beed. für sich selbsten, Mehr Andres Ißen Gartners burgers Zu Straßb. Alß geschwornen Vogts Johannæ Mariæ Jundtin, vorgemeldter Johann Reinhardt und Philippen Schwester, aller dreÿ obehren gemelts herrn seeligen mit weÿland Maria Jacobe Wundererin seiner ersten haußfr. see: erzeugter Söhne vnd dochter, So dann deß Ehrenvesten Fürgeacht. herrn Josiæ Glaßers Aber nach dem derselbig seinen tragend. dienst halben dißer Vogteÿ erlaßen, deß Ehrenvest hochgelehrten herrn Daniel Ößingers beeder Rechten doctoris An sein Glassers statt geordnet vnd geschwornen Vogts Josephi, Nicolai vnd Annen Margareden Jundtin aller dreÿ ehrengedachts Herrn seelig mit nachgemelter seiner hinderlaßener frauw Wittib ehelichen erzeugtter Kinder, durch die ehren: Vnd tugendreiche fraw Agneß Fuchßin die Wittib mit beÿstand der Ehrenvesten hochgelehrten und fürnehmen herren Léonardi Rosæ beeder Rechten doctoris vnd Johann Caroli Fuchßen beeder burg. Zu Straßburg ihrer geschworner Vögte geäugt und gezeÿgt (…) bescheh. vnd Angefang. Montags den 19.ten feb.. In dem Jahr deß hrn alß man Zahlte 1616.

Eheberedung (…) Beschehen Vff Donnerstag den 31. vnd letzten tag Monats Augusti Alß man Zalt nach Christi geburth 1598. Jahr
In Einer behausung in der Statt Str. Ane dem Alten weinmarckh geleg. so in dieße erbschafft gehörig, vnd beede eheleüth bewohnet haben, befunden worden wie volgt
Erstlichen Würdt beschrieben der Fr. Wittib Unveränderte, Gutt. Ergäntzung, Vsser dem theilbuch Nach Absterben deß Ehrenvesten Fürsichtigen vnd weißen Herrn Nicolai Fuchßen Alten Ammesters see: vffgericht. Ane ligenden gütter fo: 11 et 12.
Item ein Garten mit bäumen Reben Veldt vnd Mattwachß vff fünff vierzel vngefehrlich vor del Neüen thor (…)
Eigenthumb Ane Heüßern vnd Liegende güettern So der Erben Unverändert seindt durch Carolum Boch burg. Zu Bar Angeben worden wie volgt. Item ein behaußung vnd hoff, sampt trotten, Trothauß, Ställen (…) Zu Barr Inn St. Ulrichs thaal auf dem bühel
Ergentzung der Erben Unveränderten Guths. Vor der ergenztung der Erben unveränderten Gutts haben die Erben sich volgender gestalt den 26.ten Julÿ 1616. verglichen (…) Item so hatt der herr seelig den 6.t theil so er Von seiner verstorbenen dochter Veronicæ, Ane der behaußung Am Alten Weinmarckh, vff einer seiten neben der herberg Zum Einhorm gelegen ererbt, seinem Stieffsohn Zukauffen geben, für 440 fl.
Eigenthumb Ane Heüßern und ligenden güetern So Theilbar. Item hauß hoffstatt, höfflin, mit allen ihren gebeüwen, begriffen, weiten rechten Zugehörden vnd gerechtigkeiten geleg. in der Statt straßb. vff den beeden Alten weinmarckhten, vff einer seiten ane beeden orthen ein eckhauß die Anderseit neben hanß Völckhen dem Mangmeister vornen her geg. der h.berg zum tieffen Kellern hinden hero geg. dem Alten Weinmarckh gelegen, vnd hiehero æstimirt, So hoch alß sie Pfandts weiß verlegt behausung. iij M. lb d.
Welche behausung erstlich vnderpfandts weiß der Statt Straßb. noch vom Kauffschilling hero 500 lb d. hauptsumma, Ferner Hr. Sebastian Schachen fünffzehenern für 1000 lb d. vnd denn Hrn Nicolai Spenglers see. Erben beneben Isen hanßen Garten. vor dem Steinstraßer: vnd Judenthor gelegen für 1500 lb. hauptgüethern, wie beÿden schulden vßer dem Erb Zugelttend fo: (-) et fo: (-) Zusstehen verlegt, vnd ist der Kauff vorgeschribener behausung mit vnd Neben hanß Völckhen deß Mangmeisters behaußung In der Alhieig. Cancelleÿ den 13.ten octobr. 1603. verschriben Zubefinden
Item ein halber theil von vnd ane einer behaußung (…) in der vorstatt vor dem Zoll Tohr vnder den Wagnern genant, vnfern vonn dem Weißenthurn gegen der Kirchen Zu St : Aurelien (…)
Item j garten oder stuckgrundts vor dem Judenthurn (…)
[minute] In der Behaußung Zu Straßburg Am Alten Weinmarck befunden wie volgt
Ane Haußrath. Vff d. obersten Büenen, Vff den Andern bod.,? Vff den dritten bod., Inn d. Cammer A, in d. Cammer B, in d. Cammer C, In d. söhn studier stuben, In d. Stub Cammern, In d. thuch Callern, In d. Nebens Cammern mit D signirt, Vor diesen Gemach, Im Vnden theil des Castens, In d. Erckern stuben, In d. Wohnstuben, In d. Stub Cammer, In d. Kuch. Inn d. Cammer E, In d. Speiß Cammern In dem Nebens Sommer heußlin, In dem haußohrin
In dem nebens stöcken In d. Kuch,, Vor dieser Kuch, Vff dem gang, Inn d. Vnd. Stuben, In d. Stub Cammern, Im Saal, Im Badtstüblin, In d. Bauch küch, Im hoff, In dem großen Keller, Im Nebens Kellerlin
Inn einer behaußung In dise erbschafft gehörig In dem fleckhen Barr Im sanct Ulrichs thal gelegen
Abzug Inn weÿland herren Josephi Jundten Inventarium Gehörig. Der Fr. Wittib unverändert, Sa. Bücher, 2, Sa. lehrer Vaß 3, Sa.silber geschirr und Geschmeids 55, Sa. guldiner Ketten Armbandt vnd ring 98, Sa. der baarschafft 14, Sa. der Pfenningzinß hauptgüeter 152, Sa. Ligender güeter 181, Sa. Ergäntzung 1296, Summa summarum 1804 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. silber geschirr und Geschmeids 218, Sa. guldiner ring vnd cleinöter 138, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 458, Sa. ligenden güeter 492, Sa. schulden 60, Sa.guts ergentzung 2870, Summa summarum 4238 lb
Volgt nuhn das theilbar gutt, Sa. haußrath 517, Sa. Vÿhe 10, Sa. Früchten 54, Sa. Weinß vnd Vaß 215, Sa. Bibliothec 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 333, Sa. gulden Ketten vnd Ring 123, Sa. baarschafft 29, Sa. Pfenningzinß hauptgüeter 102, Sa. Ligender güeter und heüßer 3385, Sa. Bawcosten 400, Sa. schulden 20.451, Summa summarum 25.653 lb
Schulden vßer weÿland Herrn Josephi Jundten Stattschreibers Alhie Zu Straßburg, seeligen verlaßenschafft Zubezahlen So vÿl man deren vor angeschlagener Citation erfahren (…) Summarum x M. v C. Lv lib, Volgen nhun die Jenigen schulden so durch den herren seeligen mit underfanden versichert worden (…) Summarum iij M jx C xL lib, Volgen Nuhn die Jenigen schuldig so der herr seeliger ohne vnderpfandt sondern allein vff gueten Credit vffgenohmen vnd sonsten schuldig worden (…) xxj M vij C clx lib
(Joint) Auß deß kleinen Raths Zu Straßburg Memorial de A° 1616. Montags deb 2. Decembris. Joseph Jondten Statschreibers creditores seindt vff heüt citiert, deßwegen erscheinen deßelben witib vndt Kinder Vögt, piten vnd erhalten dem boten Zum Rueff (…)

Le chef des Quinze rapporte le 22 juillet que la comtesse Anne Amélie de Solms est en pourparlers avec les héritiers du greffier municipal Joseph Jund pour acheter sa maison 5 000 florins et qu’elle souhaite acquérir en même temps l’auberge à la Licorne qui se trouve en face. Le déclassement de l’auberge exige l’accord des Quinze qui le donnent à condition que la comtesse acquière effectivement les deux maisons. La vente ayant eu lieu, Henri Widt fait observer le premier août que l’acquéreuse doit remettre des lettres réversales au Magistrat. Les Quinze règlent les droits de manance et la taille que la comtesse devra régler

1618, Protocole des Quinze (2 R 46)
H. Joseph Jundt Stattschreiber, Fr Anna Aurelia, Grävin Zu Solms & wittib geborne Grävin zu Nassauw Sarbrücken. 135. 145. 146. 152. 163. 242.

(f° 135) Mittwoch den 22. Julÿ – Fr Anna Amelia, Grävin Zu Solms & wittib geborne Grävin zu Nassauw Sarbrücken. H. Joseph Jundt Stattschreiber s. Behaußung. Herberg od. Würtschafft Zum Einhorn.
der H. XV. meister proponirt, H. Ammeister Storck hat Ihn dißen morgen, in der Ein vnd Zwantziger Stuben hinnder das brett fordern lassen, Vnnd berichtet, das mein Hrn die dreÿ Zehen heüth frühe beÿsammen geweßen vnd denselben vorgepracht worden, Waß massen die Hoch Wohlgeborne frauw frauw Anna Amelia, Grävin Zu Solms & Wittib, inn handlung stehe, Hrn Joseph Jundten des Stattschreibers seeligen Behaußung Zuerkauffen vnd vmb 5000 gulden anzunehmen, Wann man Iro erlauben wolte die Herberg Zum Einhorn dargegen vber gelegen, auch Käufflichen an sich Zunehmen Vnd den Schild hinweg Zuthun. Weÿl sich dann mein Hrn die Dreÿzehen erinnert, das Kein Herberg, ohn meiner Herren der Fünfzehen Consens abgehen soll, So hebten sie en an dieselben auch wollen gelangen lassen, an Iren ort hielten sie darfür, man köndte inn dießem fall, darbeÿ gemeiner Statt interessirt, vnd das geld für die behaußung derselben Zum besten kompt, vonn wegen der ansprach so man noch an dem Stattschreiber seeligen hat, wohl dispensiren, doch werde es zu meiner Herren ferneren nachdencken gestelt.
Erkant, Wahfern die Fraw Gräffin des Stattschreibers hauß kaufen würd, Soll Iro auch das annder, vnd den schild darvonn herab Zuthun, bewilligt sein, kaufft sie aber des Stattschreibers hauß nicht, Soll das and. auch ein Herberg pleiben.
[in margine :] N. dieße Gräfin ist beÿ Hrn Rhät vnnd XXI im Schutz vnd Schirm angenommen worden.

(f° 145-v) Sambstag den 1. Augusti – Fr Anna Amelia, Grävin Zu Solms & wittib geborne Grävin zu Nassauw Sarbrücken. Häußer rc. Schirmverwandnus
H. Heinrich Widt thut anregung, wegen der Fraw Grävin von Nassauw, das sie albereit des Hrn Stattschreibers hauß bezogen, werde derenwegen Vonnöthen sein, beÿ Ihren E. Zu sollicitiren, das sie den Verglichenen Revers außfertigen, vnnd meinen herren vberlieffern lasse, damit die Herren fünffzehen meister sollen nach Irer E. Secretario schicken, vnnd das werck beÿ Ime urgiren.

(f° 146) Montag den 3. Augusti – Fr Anna Amelia, Grävin Zu Solms & wittib geborne Grävin zu Nassauw Sarbrücken. Häußer rc. Schirmverwandnus
Des XV. meister Zeigt an, Es were der fr. Grävin vonn Solms p. Secretarius, meiner Herren Jüngsten erkandtnus gemäß beschickt vnd denselben fürgehalten worden, was meiner Herren begehren Es wolte sie die Fr. Grävin nunmehr die empfangene Conditiones vnd Articulos in einem formlichen Revers verfassen, außfertigen vnd meinen Herren Vberlifferen lassen, darauff er sich der befürderung erbotten Aber Tromer were Jetzunder darußen, vnd wolte beÿ meinen Herren ein ferner anpringen thun. Erscheint allso auß bevelch wohlermelter Fr. Grävin, Irer H. Secretarius Vnnd läßt, p. Tromern, proponiren, demnach sein Gnedige frauw, Von meinen Herren in schutz vnd schitm vff: vnd angenhomen, darneben Iro ein gewiß Saltzgeld bestimpt, auch besondere Puncten, Wie sie Sich verreversiren solle, behändiget vnd Zugestelt worden, Ir G. aber befinden, das vber das Saltz: oder schirmgeld, auch noch ein Stallgeld vonn dero erkaufften behaußungen will gefordert werden, dessen sie sich nicht Gräfflichen Persohnen, außerhalb des schirmgelds ; ein mehrers nicht zugemuthet, dahero sie verhoffe andern gleich gehalten Zu werden. So bitten sie mein Herren wollen das Stallgeld der Häußer halben allerdings schwinden vnnd fallen, Vnnd sie beÿ dem schirmgeld verpleiben laßen, Hergegen weren Ir G. Urbietig, die Vberige Puncten inn einen Revers pringen, vnd meinen Herren Vberliffern Zulassen, getrösten sich willfähriger resolution, vnd bevehlen sich meiner Herren protection.
Erkant, vnnd laßt mein* es durchaus beÿ denen Ihro G. Vbergebenen Articulen Verpleiben, dergestalt das innerhalb acht tagen der begehrte Revers verfertiget, vnd meinen Herren Zugestelt werde. Mr. Zeigt bescheÿd ahn vnnd referirt neben Glaßern nochmahlen vff das beruffen, das man anfangs, alß die Grävin den schutz erlangt dieselbige vertröstet, sie anderen herren standts Persohnen gleich Zuhalten, wieweÿl nuhn vonn anderer Höff vnd haußern bißhero nichts begehrt worden, weren Ir G. inn hoffnung gestanden, mann würde eben beÿ Iro, alß einer Wittfrawen, den anfang nicht machen, daruff sie beede der H. XV. Mr. Vnd Glaßer, den Seceratarium vnd Tromers berichtet, Mein Hrn hetten sich der Jetzigen Articull, Wie die hienfürter Hoch: und Wohlgebornen Persohnen welche allhie Zuwohnen begehren, vorgehalten werden sollen, albereit eben zu der Zeÿt, alß Jr G. angehalten, verglichen gehapt, darumb mann auch beÿ Iro den anfang machen müeßen alß die daruff Zum ersten angesucht, were Jemand anders kommen, hette es denselben getroffen, vnd Könne man darvon nicht weichen. Welches der Secretarius Zurück Zupringen sich erbotten.

(f° 152) Sambstag den 8. Augusti – Fr Anna Amelia, Grävin Zu Solms & wittib geborne Grävin zu Nassauw Sarbrücken. H. Joseph Jundten Stattschreibers S. behaußung, Herberg od. Würtschafft Zum Einhorn, Graven vnd Herrenstands Höff vnd Häußer alhier auch Schirmverwandnus
Conditiones od. Articuli für Hoch : vnd Wohlerborene Persohnen so allhier zuwohnen begehren
In nahmen vnd vonn wegenn der Hoch Wolgebornen Frauwen Frauwen Anna Amelia, Grävin Zu Solms & wittiben geborner Grävin zu Nassauw Sarbrücken. & erscheint deren Secretarius Mathias Keller Vnnd laßt meinen Herren p. Tromern fürpringen, Es hetten sich It G. nicht ahnpillich versehen, mein Herren würden sie, so wohl des schirm alß auch sonderlichen des Stallgeldts halben anderen Gräfflichen Persohnen gleich gehalten haben, Wie sie dann glaubwürdig berichtet, das andere solche Persohnen nicht vber fünffzehen pfund pfenning schirmgeld, vnnd von Ihren Häüßern gar kein Stallgeld einlieffern laßen, Wann es aber Ires theils Ir beÿ dem Stallgeld von dero erkaufften behaußung verpleiben müßte, So wohl sie doch gebetten haben, Sie mit dem schirmgeld vor anderen nicht zubeschwehren sondern alß ein wittib, beÿ denen wie bißhero präuchig gewesen, verpleiben zu laßen Zu solchem und were gegenwärtiger Revers vffgesetzt worden, Vbergibt denselben, bitt Ihn für genugsamb Zuerkennen, vnnd da er mein Hren allß blieben würde, solte er gebüerlichen subscribirt vnd außgeferttiget werden. Nach dem sie nuhn abgetretten geweßen, hatt mann berüerten Revers, gegen den neuw Verfaßten conditionen, Wie vnnd vff waß weiß Hoch: vnd Wohlgeborne Persohnen hienfürter allhier wohnen mögen, deren Copeÿ der Frauw Grävin auch vberschickt worden, gehalten, Vnd meinen herren deütlich vorgeleßen, da sich dann befunden, er solchen Conditionen gleichlautend, Allein seind ane statt fünff vnd Zwantzig pfund pfenning schirmgeld, so Iren H beÿ Heren Rhät vnd xxi bestiembt nur fünffzehen pfund gesetzt, vnd Zu end des Revers ein erleüterung angehenckt, so h. Stettmeister Botzheim alß fünffzehen meister Vnd H. Glaser mein Collega, dem Secretario hiebevor, vber dreÿ Puncten, ein Revers begriffen gegeben. Umbgefragt vnnd Erkant,, Es soll beÿ voriger erkantnus, vnnd dem angesetztten schirmgeld der 25 pfund pfenning verpleiben, Wie auch der gethanen erleüterung vber die dreÿ Puncten. Vnd dieweÿl beÿ den vorgeschriebenen conditionen allein eines haußes, so man verstallen soll, gedacht worden, disse Grävin aber albereit Zweÿ Häußer Vnnd ein garten erkaufft, Sie auch und andrer noch mehr ligende güette Vnd dergleichen erkauffen möchten, So solte man solchen Articull corrigiren vnnd vff disse weiß extendiren. Vonn vnseren erkaufften behaußung, gärten vnd anderen ligenden güettern so wir allhie inn der Statt Straßburg, dero burgbann vnnd gebieth, erkauffen würden, das gewohnliche Stallgeld, nemblich vonn Jedem Taußent, dreÿ gulden, wie hoch sich das in dem Kauff hienuß belaufft, Jährlichen vber das bestimpte schirm: oder schutzgeldt, abrichten vnnd bezahlen zulaßen. Auch solches dem Secretario, neben wider Zustellung Jetz vbergebenen Revers, Vermelden und anzeigen ein anderen vff solchen schlag haben auß zufertigen. Verrichtens H. XV. Meister vnd H. Glaser.

(f° 163-v) Sambstag den 22. Augusti – Fr Anna Amelia, Grävin Zu Solms & wittib geborne Grävin zu Nassauw Sarbrücken
der Hoch Wolgebornen Frauwen Frauwen Annæ Ameliæ, Grävin Zu Solms & wittiben geborner Grävin zu Nassauw Sarbrücken & anderwerts außgefertigter verschinner tagen Zur Cancelleÿ gelifferter Revers, Ist meinen Herren vor vnnd abgeleßen worden. Daruff vmbgefragt vnd Erkant, dieweÿl er Jüngster erkantnus durchauß gemäß sich befindet Soll mann Ihn zu genügen vff vnd annehmen.

La comtesse Anne Amélie de Solms souhaite acheter une surface de 50 pieds sur 70 pieds et demi de la Calandre qui appartient à son voisin Jean Vœlck. Un pignon y existe déjà, l’acquéreuse s’oblige à ne pas surélever son mur au-delà du chenal de la toiture et permet à son voisin de placer des corbeaux dans le mur pourvu qu’il n’y pratique pas d’ouvertures. Le mandataire de la comtesse expose qu’il y a sur le nouveau pignon trois étages de galeries, des écuries et une remise, que l’entrée restera en face de la Cave Profonde. L’entrée de l’autre côté sera déplacée vers la propriété de Henri Widt, il est prévu de construire deux escaliers à vis. Jean Vœlck déclare que les 1 000 florins qui restent à payer sur le bâtiment ont été partagés entre lui et Joseph Jundt, ce que le greffier en chef de la Tour aux deniers n’a pas les moyens de confirmer. Les Quinze autorisent la comtesse à faire les transformations qu’elle projette et déclarent que sa maison demeure hypothéquée des 500 florins dus pas Joseph Jund jusque ce que la somme ait été versée.

1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
Fr. Anna Amelia Grävin Zu Solms oder Nassaw Sarbrücken. 134. 141. 231.
Hannß Völck Mangmeisters behaußung. 134. 141. 142. 231.
H. Joseph Jundten behaußung. 142. 142.

(f° 134) Montag den 12. Julÿ. – Fr. Anna Amelia, Grävin Zu Solms & wittib geborne Grävin zu Nassauw Sarbrücken. Graven vnd Herrenstands Höff vnd Häußer alhier. Hans Völck Mangmeister behaußung
In nahmen vnnd von wegen der Hoch Wohlgebornen Frauwen Frauwen Annæ Ameliæ, Grävin Zu Solms geborne Grävin zu Nassauw Sarbrücken & Wittiben erscheint deroselben bevelchshaber Johann Planck, Vnd laßt p. Lt. Bittlingern inn gegenwärtigkeit hannß Völcken des Mangmeisters Vorpringen, Waß maßen Iro G. sich mit Jetzermeltem Völcken inn ein Kauffhandlung eingelaßen, eines stucks halbenn von seiner behaußung am alten Weinmarck neben Irer Wohnung gelegen der meinung vff meiner hrn bewilligung solches stuck zu Ihrer Jetzigen Wohnung, so des verstorbenenn Hrn Stattschreibers seeligen gewesen, vnnd sie von gemeiner Statt ohnlängst erkaufft, brechen Zulaßen, darmit Sie dardurch einen größeren hoff vnd rechte einfahrt erlangen vnd Zuwegen pringen möchten dieweil es dann diß orts allßo beschaffen das beede Häußer Zuvor ein hauß geweßen, inmassen dann die gemach noch zur Zeÿt theils oben zu dem einen, theils vordern Zu deren andern Hauß gehörig, sich auch thieren befinden, welche auß einem in das andere hauß durch gehen, vnnd es doch Zwoh Wohnungen verpleiben, sintemahl der Mangmeister den Vberig. theil seines haußes für sich behaltet, So wolte die Frauw Grävin gebetten haben, Iro hierinnen zu willfahren, Hierauff tritt der frauw Gräwin bevelchshaber ab, der Mangmeister aber pleibt noch hierinnen, Vnd laßt p. Lt. Bittlingern ferner proponiren, Es hab gemeiner dieße Statt noch 500. lib. d. vff dißer seiner behaußung darvon der Frauw Grävin er ein stuck verkauffen wolt, Nuhn were er Vrbietig, wenn mein Herren inn den Kauff willen geben, von dem Kauffschilling 250 lib. d vff den Pfenningthurn Zuliffern, vnnd allso das halb hauptguth abzustoßen, darneben aber ein vnderthänige bitt, vff solchen fall, der vberigen 250 lib. d vff den theil der behaußung, so er behalten würd allein anzunehmen vnd stehen zulassen, damit der Frauw Grävin theil allerdings gelediget werden möcht, dann sie keine beschwerd daruff haben noch leiden wolle, welches er zwahr albereit vfm Pfenningthurn auch angespracht, aber damit für mein herren gewißen werden. Erkant, Vnnd seind bede begehren gegen den Partheÿen zu bedacht gezogen. Waß aber sonsten das erste anlangt, sollenn der Statt Werckmeister den augenschein einnehmen, Vnnd wie die das werck befinden referiren, stehe alß dann zu meinen herren ob sie es darbeÿ wollen pleiben laßen, oder nochmahlen der augenschein selber einnehmen. Im anderen hab man bericht vom Pfenningthurn Zuerforderen.

(f° 141) Sambstag den 17. Julÿ – Fr. Anna Amelia Grävin Zu Solms Wittib geborne Grävin Zu Nassaw Sarbrücken. Graven und Herrenstandts höff vnd häußer allhie. Hannß Völck Mangmeisters behaußung. – (142) H Joseph Jundten Stattschreibers S. behaußung – (142) Hannß Völcken Mangmeisters behaußung. H Joseph Jundten Stattschreibers S. behaußung.
Demnach der Hoch Wohlgebornen Frawen Frawen Annæ Ameliæ Grävin Zu Solms wittiben, Vnnd Hannß Völcken des Mangmeisters beede begehren hieoben fol. 134. begriffen, meinen gnedigen Hrn widerumb von vnnd abgeleßen worden, Hab Ich daruff Relation gethan, so wohl des eingenohmenen augenscheins, alß auch berichts halben, so der Oberschreiber des Pfenningthurns, wegen der 1000. fl. hauptguths, welche noch vff der Mang stehen, gegeben. Vnns so vil den augenschein anlangt hetten verschinnenen Zinstags beede der Statt Werckmeister mich berichtet, das sie solchen den tag Zuvor, in gegenwertigkeit der Frauw Grävin Bevelchhabers, vnd des Mangmeisters, eingenohmen, Vnd befunden, das das Jenige stuck, so sie die Fr. grävin vonn der Mang Zu Irem hauß begert zuprechen, Vonn solchem Ihrem hauß dem Meß nach, inn die lenge 53 schuh inhalte, vnnd die breitte 70 ½ schuh vberhaupts were albereit ein steinerer gäbell vorhand. so dißes stuck, vnd das vberige welches der Mangmeister für sich behalten wolt, vnderscheidet, demselben nach solte auch die scheur [f° 141-v] gezogen, vnnd beede Höff darmitt abgesöndert werden. Waß sonsten das vberbauwen berüere, so die Fraw Grävin gegen dem Mangmeister ettwann fürnehmen möchte, hat der Mangmeister, in beÿsein des Gräffelichen bevelchhabers, Sie die Werckmeister berichtet, das er so viel verstanden, die fraw Grävin begehre Ir Maur nicht höher vffzuführen, alß der Jetziger dachtrauff an seinem hauß ist, vnd wann sie auch schon höher vfffahren solte, were Ime doch nicht vil daran gelegen, dann sie Ime nichts sonders Verbauwen Könte, hergegen der Gräveliche Bevelchshaber sich gegen dem Mangmeister erclert, das die Fraw Grävin den neuwen gäbell, so die beede höff vnderscheiden soll, inn Iren Costen allein, bawen lassen, vnd nicht desto weniger Ime Mangmeistern bewilligen vnd vergönnen wolle, wann er vff seiner seiten auch ein bauw fürnehmen möcht, in bereüerte Maur Köpffer inzulegen, doch das er einig tagfenster durch Zuprechen, nicht macht haben, sondern sich dessen gäntzlichen enthalten soll. Ire Gräfflich bevelchshaber hette sich auch des eingebäues halben verlauten laßen, das dreÿ gäng vber einander, am neuwen gäbell vnnd gegen H. Heinrich Widen hauß, auch darunder Stallungen vnd Schöpff angerichtet, deßgleichen die Jetzige einfahrt gegen dem dieffennkeller verpleiben, die vff der andern seiten aber besser hienauff [f° 142] gegen h. Heinrich Widen gerucket, vnnd zwehn Schnecken, einer an dem Stock da die gäng anfangen, der ander im eck zwischen denen gängen, gebawen werden solten, doch wüßte er nicht eigentlich, ob es beÿ dießem Jetzigen fürnehmen durch auß verpleiben oder man noch anders Zu Rhat werden möcht. Vber das hat der Mangmeister erinnert, das der Herr Stattschreiber Jundt seelige Ime Jährlichen 400. fl. hauptguth Verzinßet, Von wegen des Vbergebäwes, neben der Jetzigen einfahrt gegen dem dieffenkeller, biß oben auß, Darumb meine Hren sich noch mit Ime werden vergleichen haben.
Betreffend dann die 1000. fl. so gemeiner Statt vff der Mang soll stehen haben, were nechst verwichenen Mittwoch der Oberschreiber des Pfenningthurns Christoph Leübrand Verhört worden, der angezeigt, Es hetten die Allmendherren die gantze alte Mang dem Hrn Stattschreiber Jundten seeligen vnd dem Jetzigen Mangmeister vor dißem verkaufft, vnd Jnen vff dem Pfenningthurn angegeben, das 1000. lib. d. noch darauff stehen pleiben, welches sie in Jr Buch eingeschrieben, vnd seithero den Zinß darvon, nemblichen 50. lib. d empfäng. Wie es aber der Stattschreiber seelige Vnd der Mangmeister abgetheilt, das können sie nicht wissen, der Mangmeister Zeig Zwahr [f° 142-v] ahn /:so allererst heüth acht tag geschehen:/ das der H. Stattschreiner seelige, 500 lib. uff sich genohmen, Vnd die Vberigen 500. lib. vff seinem theil verpliben, das auch des Stattschreibers 500. lib d. Vnnder dem, Von der Fraw Grävin von Von Solms erlegtem Kauffschilling begriffen, Vonn des Herrn Stattschreibers behaußung, so derselb von gemeiner Statt erkaufft, herrüerend. Nuhn hetten sie Vfm Pfenningthurn Von dem Zinßmeister vff 5000. fl. an solchem Kauffschilling empfangen, Ob aber, des Mangmeisters fürgeben nach, berüerte des Stattschreibers 500. lib. d. darunder stecken, darvon Köndten sie keinen bericht thun, alß die allerdings Keinen Kauffbrieff, so wohl des ersten, alß auch bißhero daruff ervolgten ferneren Contracten, gesehen, so Jnen doch, Zur nachrichtung, billich communicirt werden sollen.
Vmbgefragt vnd Erkant, Mann soll der Frauw Grävin inn Irem begehren willfahren, doch das sie dißen newen Kaufschilling auch Jählichen Verstalle, Dem Mangmeister seÿ anzuzeigen, Waß er dem Pfenningthurn an geld erstatten vnd abstoßen würd, das solll wann Ime vff rechnung angenohmen werden, aber der Fraw Grävin Jetz erkauffen theil seines Haußes Zufreÿen, das Köndten mein Herren nicht einwilligen, sondern pleibe die gantze behaußung gemeiner Statt verhafft, biß Zu Völliger Richtigmachung Ires außtandts.
[in margine :] H. Müeg XV. Mr vnd H. Schach haben der Grävin bevelchhabern, vnd dem Mangmeister bescheid angezeigt, so bald mein herren vfgestanden.

(f° 231) Sambstag den 13. Novembris – Hannß Völck Mangmeisters behaußung. Fr. Anna Amelia, Grävin Zu Solms & wittib geborne Grävin zu Nassauw Sarbrücken. Graven vnd Herrenstands Höff vnd Häußer alhier.
Hannß Völck der Mang meister erscheint Vnnd lasst p. J. Renggeren fürpringen, demnach er seine behausung vff dem alten Weinmarck der Fraw Grävin vonn Nassauw & mit meiner gnedig Herren bewilligung, Zum halben theil verkaufft, vff welcher behaußung gemeiner diße Statt ein Hauptguth 1000. fl. stehen hat, welcher er auch, so lang er die behaußung beÿsammen* gehapt, gebüerlich Verzinßet. So were er nunmehr erbietig, den halben theil berüerten Capitals, nemblichen 500 fl. mit sampt den verfallenen Zinßen, biß nechstkünfftigen Montag oder Zinstag abzulegen, die vberige restirende 500 fl. aber, vff seinem halben theil angelegt Zubehalten, vnd dieselbe noch fürohien wie bißhero Zuverzinßen, Underthänig bittend, mein hren wollen inn Jetzerthanen Vorschlag, Iren gnedigen Consens vnd willen geben, Seind die hieobige Recess fol.is 134. 141. vnd 142. abgelesen worden. Erkant, Vnd laßt man es bet vorig. erkantnus wie die hieroben fol. 142. begriffen allerdings verpleiben. Mr Kageneck q. Mr.

Anne Aurélie comtesse de Solms née comtesse de Nassau-Sarrebruck hypothèque la maison au profit du béguinage à la Tour (zum Thurn)

1621 (xxvij. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 443 f° 367
(Inchoat. in Prot. fol. 247. – Thurn Samlung) Erschienen der Ehrenvest herr Mathias Keller vonn Sarbrück Als ein Volmechtig. Anewald d. hoch: wolgeborner Fr. Fr. Annæ Aureliæ Gräffinn von Solms, Fr. Zu Wintzenberg, Wildenfelß vnd Sonnenwaldt, geborne Gräffin Zu Nassauw vnd Sarbruck witwe In crafft vorgelegter gewalts mit Ihr h. hand vnd Secret Insigell datirt 24. Junÿ Anno 1621., So heibeÿ eingestelt
hatt bekhandt vndt In gegensein herrn Johann Sebastian Zeÿssolff Als schaffner der Sammlung Zum thurn – schuldig seÿe 800 guldin
Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt die Behaußung sampt dem hoff, heüser, hoffstatt, Auch Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. vff dem Alten Weinmarck Zu bed. seith. ein Eck, hind. vff die Mang stoßend, Welche behaußung Zuuorderst noch verhafftet vmb 2000 gl. Melchior Mack Zu Gespach/p>

Le comte Guillaume Louis de Nassau propose de le 7 avril 1632 régler par un capital les 427 écus que doit la comtesse Anne Amélie de Solms pour droits de manance. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent de susbtituer le nom de la comtesse par celui d’un autre. La comtesse prie le Magistrat de recevoir son nouveau codicille. L’assemblée donne son accord en rappelant que les droits de manance ne sont toujours pas réglés.
1632, Conseillers et XXI (1 R 116-114)
Anna Amalia Gräffin Zu Solm wegen außständigen Schirmgelts. 54. 77. wegen ihrer Codicill. 77.

(f° 54) Sambstag den 7. Aprilis – Anna Amalia Gräffin Zu Solm wegen außständigen Schirmgelts
Wilhelm Ludwig Graff Zu Naßauw schrbt. ahn Mgh. wegen Frawen Annæ Amaliæ Gräffin Zu Solm Wittibin, betreffend 427. 1/3.thlr. außstendig Stall vndt Schirmgelt, bitt solches in Ein Capital Zuschlagen, vndt auff j Jahr od. 2. Verzinßen Zulaßen.
Erk. Soll das begehren Ableinen vndt nicht dem Grafen, sond. der Gräffin zuschreiben, den außstandt abzurichten. Item soll auch der bedacht wie die Schirmsverwanthe Zu belegen, ehist bedacht werd.

(f° 77-v) Mittwoch den 23. Maÿ. – Anna Amalia Gräffin Zu Solm wegen ihrer Codicill. it. Stall v. Schirmgelter.
Anna Amalia Gräffin Zu Solm, überschickt Mh. ferner Verschloßen Codicill, bitt solches den vorigen ihren Testament Vnd Codicillen verwahrlich beÿ Zulegen. Item wegen außständige Stall vnd Schirmgelts habe Sie ihrem Vettern Graff Wilhelm Ludwigen bevelch auffgetragen, solche Zuerlegen, Verhoff eß werde auch alßo gescheh. sein.
Erk. In p° Codicillen sollen dießelbe den Vorigen beÿgelegt, vndt ihrer g. deßweg. Ein Recognition erthlt. werd. Der Stall v. Schirmgelt halben, Soll ihro geschriben werd. daß solche noch nit erlegt, mitt bitt die Verfügung Zuthun, daß solche fürd.lich entrichtet werd.

Jean Walter rend compte de l’incendie qui a consumé la maison des comtes de Hohenlohe le vendredi 3 juillet 1635. Les quatre côtés de la maison étaient en feu, l’incendie a duré toute la nuit et le matin suivant en anéantissant tout le mobilier

1635, Straßburgische Chronica (Jean Walter), MS 360 (AMS) f° 140-b
Freÿtag den 3. Jully Ist auff dem alten Wein Marckt In deß Hern Graffen von Hohen lohes behaußung Eine grausame feuer brunst entstand. daß der Maßen umb sich gefreßen. daß ohn Möglich. Zu löschen war, Weilen es ahn allen 4. ecken zu gleich brande. der gestalt daß dießer grausame feur die gantze Nacht und den andern tag biß vmb i Uhr Continuirt. da dann dießer herliche Baw der gleichen Wenig allhier zusehen d.ein Aschen gelegt. und ahne Köstlige Hauß raht. 300 firtl frucht. Kleÿdung. silber geschirr. Uber Zwo thunen Heldes schaden beschehen Viel Centner silber Ist verschmolzen. Welcher an einen grausamen bößwicht soll ein gelegt worden sein.

Jean Jacques Meyer rend compte du même incendie en localisant la maison (face à la Cave profonde en avant de la Calandre)

Chronique de Jean-Jacques Meyer (fol. 161 r° et v°), publiée par R. Reuss (p. 132)
Anno 1635 in der Johannimes am Sant Ullrichs abent gieng ein feier auss in des graffen von Hohenloh auff dem alten weinmarck gegen dem Diffen Keller über undt unnten der mang undt bran die gantze nacht durck bitz umb den mitdag, und verbran gross gutt undt wart die gantze nacht gestirmt undt geschelt von 8 uren des abents bitz nach drey uren am morgen undt musten die burger undt die iunge manschafft die gantze nacht gewaffnet for dem minster undt auff den stattwellen ston und wart mit groser mieh undt arweit erriet dasz nicht weiter kam.

Le comte palatin du Rhin Georges Guillaume vend la maison et les ouvrages en fer qui ont réchappé à l’incendie 400 livres à Jean Jacques Zeyssolff, secrétaire des Treize

1660 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 638-v
Erschienen deß Durchleuchtigsten Fürsten und Herrn, Herrn Georg Wilhelmen Pfaltzgraven beÿ Rhein, Hertzog in Baÿern, Graven Zu Veldentz und Sponheim, &, vermög einer von Ihro Fürstl. dhlt. sub dato Winning. den 29. Junÿ iüngsthien ahne nachgemelte Fr. Drin Faberin gdst. abgelaßener Gewaltmissiv und beÿgefügter Instruction /:(…):/ hierzu gevollmächtigter Befelchhaberin, Frawen Dorotheæ Philippæ Faberin Wittibin, gebohrner Duschlin eheleiblich., und, seiner Anzeig nach, mündlich constituirter Mandatarius, H Johann Gottfried Faber
in gegensein deß Edel hochgelehrten H Johann Jacob Zeißolffs Treÿ Zehen Secretarius der Statt Straßburg
Eine alhier am alten Weinmarckh einseit neben der Mang, sonst. gerigß neben der Allmend gelegener, hiebevor theils ab: und außgebrannt, Zum theil eingefallene Behaußung mit allen deren Begriffen, Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit. und Zugleich die Faß im Kellern den alten Kast. ohne thür, und daß alte Eisenwerckh so aus dem Brand kommen und waß hinder dem offen in der undern Stuben beraÿts beÿsammen ligt – umb 400 Pfund

Le comte palatin Georges Guillaume demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un à être exempté de verser les contributions pour la maison qu’il vient de vendre à Jean Jacques Zeyssolff en arguant qu’elle a presque été anéantie par le feu. Il obtient l’exemption pour 26 années eu égard aux frais qu’il a dû engager pour réparer la toiture après l’incendie.

1660, Conseillers et XXI (1 R 143)
Pfaltzgraff Von Birckenfelt Weg. d. behaußung auff dem alt. Weinmarck, Johan Jacob Zeysolff
(f° 194) Montag d. 22. Octobr. – Georg Wilhelm Pfaltzgraffen Uth. d dato Birckenfeldt d. 24. Sept. Bericht Ihre pr. dhlt. daß sie dero auff dem alt. Weinmarck stehendes, Vnd durch d. brand fast gäntzlich ruinirtes hauß dero geheimen Secretario Johan Jacob Zeysolff ohnlängst hien keüfflich vberlaßen. Bitt Ihro pr. dhlt. Mh. wollen Ihro d. dancknemmend. gefall erweÿß. vnd sie deß darauff haftend. Stallgeldtß guthwillig erlaß. Wollen, es von Mh. Vnd dero Angehorige in and. occasione erkennen. Erk. Soll bedacht Werd.

(f° 237) Montag d. 31. Decembr: – (3) daß Pfaltzgraffen Wilhelm von Birckenfeldt an Mh. geschrieben Vnd Ihnen Gnd. erkennen gebe, daß Er Secretario Zeyssolff d. verbrandt. hoff auff dem alt. Weinmarck gelegen Keüfflich vberlaß. Mitt bitt Mh. wolten sich belieb. laß. Ihrer dhlt. deß von Zeit d. entstehenden Brunst darauff hafftende schirmgeldt nachzusehen, Nun seÿe bekandt daß dieselbige durch Jetztangeregte vnversehene brunst nicht allein in groß. schaden gestürtzet Word., sond. auch daß nach der handt d. dachstuhl mit großen Spesen sie Hin widerumb hab. müß. aufführen laß. Vnd d. sie diße geraume Zeith vber d. wenigsten nutzen auß dißer riuinrt. behaußung nicht gehabt, daß es also Unbillig sein Würde Wan man Ihre dhlt. mit entrichtung 26 Jahrig. schirmgeldt beschweren solte, Seÿe also vor guth angesehen word., man sol sie deß. Allerdingß erlaß. werde es in andern occasionem hienwiderum Zu genieß. haben.
Erk. Soll Ihrer dhlt. die erlaßung deß schirmgeldts notificirt werd.

Alors employé à la Chancellerie, Jean Jacques Zeyssolff épouse en 1640 Marguerite Kœnig, fille d’André Kœnig, assesseur des Conseillers et des Vingt-et-Un
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 437)
1640. Domin: 2. Trinit. Herr Johannes Jacobus Zeißolff der Cantzeleÿ Verwandte, Herrn Johann Sebastian Zeÿßolffs, des Bestendigen Regiments der Herren 13. Ehelicher Sohn, Vnd Jungfraw Margaretha Herrn Martini Andreæ Königs deß Bestendigen Regiments der Herrn Ein vndt Zwantzig Eheliche Tochter. Eingeegnet Im Münster, Dienst. den 23. Junÿ (i 223)

Sa fille Eve Barbe Zeyssolff épouse en 1670 le juriste Jean Gumprecht
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 203-v, n° 16)
1670. Sonnt. Quasimodo geniti. 10. Aprilis. Hr Johannes Gumprecht Juris Utrius Candidatus, Hn Johann Gumprecht E. Ehrs. Grosen Raths alten Beÿsitzers ehl. Sohn, Vndt Jfr. Eva Barbara deß Weÿland Edlen Ehren Vesten Fromb, Fürsichtig Vnd Wohl Weißen Herrn Johann Jacob Zeÿßolff deß Beständigen Regiments der Herren XV.en hochansehnlichen Beÿsitzers nachgelaßene Eheliche Tochter. Copulavi Donnerst. 21. Aprilis (i 218)

Anne Marguerite Zeissolff hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Frédéric Krauth, co-directeur de l’accise, et de Catherine Frantz veuve Schallesius. En marge, quittance remsie à Jacques Evrad Becht en 1681.

1679 (5. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 667
fraw Anna Margaretha gebohrne Zeißolffin mit beÿstand herrn Johann Gumbrechts deß Jüngern dreÿers deß Vmbgeldts ihres Curatoris und Schwagers
in gegensein deß Ehrenvest- hochgelehrten herrn Johann Jacob Richßhoffers U.I. Ddus und hießiger Statt Archivi Regsitratoris alß Vogts weÿl. herrn Johann Friderich Krauten geweßenen dreÿers deß Umbgeldts nunmehr seel. nachgelaßener Kinder wie auch im nahmen deß Edel- Vest- Hochgelehrten herrn Johann Joachim Frantzen Jcti. Rei publ. Patriæ Consiliarÿ Advocati und Cancelleÿ Directoris alß Curatoris frawen Catharinæ Schalesiusin gebohrner Frantzin Wittibin – Ihro der Schalesiusischen fraw Wittibin 500. lb, Krautischen Kindern 500. lb
unterpfand, die alhier am alten Weinmarckh gelegene Zeißolffische Eckh behaußung mit allen deren gebäwen, begriffen, rechten und zugehördten
[in margine :] (…) in gegensein deß Edel undt hochgelehrten herrn Jacob Eberhardt Bechten V I Ddj undt Amptmann beeder Ämpter Waßlen: undt Marlenheim alß jetzigen Possessoris der hierin in specie Zu Unterpfandt Verlegter behausung (quittung) Act. d. 12. Jul: A° 1681

Anne Marguerite Zeyssolff assistée de son beau frère Jean Gumbrecht vend la maison autrefois cour de Hohenlohe au juriste Jacques Evrard Becht, bailli des bailiages strasbourgeois de Wasselonne et de Marlenheim. La maison est chargée de plusieurs hypothèques dont une qui reste due à la comtesse Anne Emilie de Solms-Wurtemberg née comtesse de Nassau d’après la vente de 1660

1681 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 59-v
fraw Anna Margaretha gebohrne Zeißolffin mit beÿstand herrn Johann Gumbrechts deß Jüngern dreÿers der statt Pfenningthurn ihres Curatoris und Schwagers, wie auch der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen herren Johann Daniel Braunen und herren Sebastian Röderers beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel und zu mehrer dießes Contractus Confirmation hierzu insonderheit deputirter
in gegensein deß Edel- hochgelehrten Herren Jacob Eberhardt Bechten U.I. Ddi undt der Statt Straßburg Amptmann beeder Ämbter Waßlen: und Marlenheim
eine alhier am alt Weinmarckh, einseit neben der Mang, sonsten gerings über der Allmend gelegene behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten rechten und Gerechtigkeiten hiebevor der Hohlohische hoff genannt, und zugleich 3. faß im Keller davon daß größte 9. fuder und die andere Zweÿ Jedes 6 fuder halte, item (…) – Dann obwohl weÿland der hochgebohrnen frawen, frawen Annæ Emiliæ Gräffin Von Solms frawen Zu Würtenberg, Wildenfels und Sonnenwald gebohrner Gräffin Zu Naßaw und Sarbrucken H. Erben und Interessenten, aus der am 12. Julÿ Anno 1660 in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Verschreibung noch etwas am Kauffschilling zu Erfordern haben, Obwohlen auch oberwehnte hoff noch umb 2000. R. in Krafft der am 5. 7.br: a° 1679 in berührter Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Obligation Verhafftet seÿe – umb 500 R.

Jacques Evrard Becht loue une partie de la maison au conseiller de la régence épiscopale Jean François Antoine de Flachslanden qui aura le droit d’y construire une remise à carrosse

1689 (17.6.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 316-v
H. Jacob Eberhard Becht Jctus
in gegensein /:tit:/ Herrn Johann Frantz Anthoni Von Flachsland, hochfürstl. Straßb. bischofflich. Regirungs Raths
entlehnt, In seiner am alten Weinmarckt gelegenen wohn behaußung, gegen dem Würths hauß Zum tiefen Keller Uber, Erstlich den halben Keller, und Zwar zur Lincken seiten, 2. den undern Stock über dem Keller gantz, mit vorbehalt deß Speiß Cämmerleins und gemeinen Gebauchs deß bauch Keßels in der Küchen, 3. In dem andern Stock darüber eine Stub und dreÿ Cammern vff der rechten seiten daran, neben einander, 4. den Großen Frucht Kasten Vber den dritten ohnaußgebauten und noch ohnverlehnten Stock, Zusambt der halben holtz oder Wellenbühn dar vor haußen. 5. In der Stallung platz Zu Vier Pferden /:dann einen Stand behaltet sich der H. Verleiben bevor:/ so dann d. heübühnel oben darüber gantz, beneben noch dem halben Platz uff dem obern gang vor heu und streu Zu leg., Gleich wie auch den Gemeinen brauch deß undern gangs biß an die blatten, 6. d. hind. hünerhaüßel, 7. Platz vor holtz zuleg. im hoff vnder den langen Gang vom vordern hünerhaüßel an, biß an der Vnderschlag Zwisch. den Zwo mittlern saülen, und der Gelegenheit gleich darvor haußen vff deß Entlehners Costen einen Schopff Zu mach. umb eine Kutsch darunter Zu stellen, Und dann den Gemeinen Gebrauch der dreÿ hindern s.v. profeÿen vbereinander, Item deß hoffs, bronnens, bronnsteins, auch auß und eingangs in dem hauß, wie deßen d. H. Verleiher sich selbsten bedienent, Vnd ist solche Lehnung gegeben und angenommen umb jährliche 37 pfund pfenning Straßb. oder 75 R. zu 15 batz. oder 60. R gerechnet
Auch hat sich d. H. Verleiher außtruckentlich bedung. d. Er für keine Obrigkeitliche onera es seÿ in civilibus oder militaribus Zu steh. schuldig sein will

Jacques Evrard Becht meut le 18 janvier 1695 à l’âge de 61 ans. Le pasteur mentionne dans sa brève biographie qu’il a épousé en 1659 Salomé Commerell qui lui a donné neuf enfants dont un fils et six filles sont encore en vie.

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1687-1698 f° 92)
den 18. Jenner A. 1695 ist gestorben vnd den 21. Ejudsem zu gutte leuten begraben worden (Salv. Tit.) H. Jacob Eberhard Becht J. U. Licentiatus V. alter beisitzer E. E. großen Rahts seines alters 61 iahr 9 monath 3 woch, A. 1659 in die ehe begeben mit Jngf. Salome Cummerellin 9. Kind erzihlt, 1 Sohn 8 töchter lepent 6 töchter v. d. Sohn, hat erlebt 33 Enckel lepent 18, bezeugen diese bestattung nachgeschriebene, Johann Geörg Rothan als tochtermann, Johann Jacob Schneuber alß Tochtermann (i 85)

L’inventaire est dressé dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins. L’actif de la succession s’élève à 9 604 livres, le passif à 5 437 livres

1695 (21.2.), Me Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 24) n° 3
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Gütter, liegender vnd Vahrender, so weÿland der Hoch Edel, vest, hochgelehrt vnd hochweiße Herr Jacob Eberhard Becht, vortreffl. J. Ctus vndt E. E. Großen Raths beÿ löbl. Statt Straßburg, gewesene Wohl verdienter alte Beÿsitzer, nunmehr seel. nach seinem den 18. Januarÿ dießes mit Gott angefangenen 1695.sten Jahrs beschehenen tödlichen Ableib. Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Seligen herren hinderpliebenen herrn Sohns, frawen Töchter, dero Herren Ehevögte – Actum vnd angefangen in der Königlichen freÿ. Statt Straßburg, Montags den 21. Febr. aô. 1695.
Der in Gott Ruhende Herr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen als volgt, Salvis Titulis 1. Erstichen frau Mariam Salome H. Johann Rothhans, Tuchhändlers vnd burgers allhier g[-] Haußfraun welche aber nicht persönlich erschienen, in deren Nahmen Ihr geliebter Haußwürth [dieser] Inventation vnd Separation abgewartet,
2. Fr. Annam Margaretham H. Johann Jacob [Schneu]bers Notarÿ Publici et p. t. Zollbedientens am Rhein Zoll alhier eheliche Haußfrawn welche dem Geschäfft beneben Ihrem Eheherrn p[ersön]lich abgewartet.
3. frau Mariam Magdalenan, herrn Jeremiæ [Lin]cken des Hutstaffierers, burgers alhier Ehefraun welche aber nicht erschienen, sondern in deren Nahmen gemelter Ihr Lieber Ehemann beÿ dießer Inventation vnd theilung geweßen,
4. herrn Johann Jacob Bechten, J. U. Ddum so persönlich erschienen,
5. frau Catharinam Herrn Leopold Plappert Wohlmeritirten Syndici der Statt Wormbs Ehefrau in deren Nahmen, als eine fremnde Erbin Persönlich zugegen geweßen, der Wohl Ehrenvest fürsichtig vnd Weiße herr Philipp Kübler E. E. [Großen] Raths alter vnd jetzmahliger E. E. Kleinen Raths [ane] statt eines Constofflers wohl ansehnlicher Beÿsitzer, als auß Edelgemelten Raths Mitten Zu dießem geschäfft insonderheit Deputirter Herr, (…) So dann in dießen beeder Eheleuth nahmen Persönlich gewesen der Hoch Edel Vest vnd Hochgelehrte Herr Christoph Melchior Sachs U. J. D. berühmbter Practicus vnd der Statt Stall hochadelicher alter dreÿer, deroselben in Crafft vorgelegten den 20/30 Januarÿ 1695. Von Edelermelter fr. Plappertin eigenhändig unterschriebenen vnd von Ihrem Eheherrn eigenhändig geschriebenen vnd gesigelt. gewalts(…) Herr Mandatarius (…)
6. Frau Mariam Barbaram herrn Peter Chabot, handelßmanns und burgers allhier haußfrau, welche beneben Ihrem Eheliebsten dem Inventir: vnd theilungs Geschäfft persönlich außgewartet,
7. Frau Mariam Dorotheam herrn Johann Christoph Straußen Matherialisten vnd burgers allhier Haußfrau, welche sampt Ihrem Eheliebstin hiebeÿ zugegen gewesen.

In Eine in der Statt Straßburg auf dem alten Weinmarckh gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden als volgt
Höltzen vnd Schreinwerck. Auf der bühn, In der Obern Ercker Stub, In der Stub Cammer, In der Cammer A, In der Camin Stub, Vor dießen Gemach, Auf dem Gang, In der Cammer B, In der Cammer C, Ins Officiers Stub, In der Nebens Cammer, Auf dem Vndern Gang, In der Großen Erckerstub, Im Contörlein, In der Stub Cammer, In der Kuchen, In der Vndern gemahlt Ercker Stub, In der Cammer D, Vor dießem Gemmach, In der Bibliothec Cammer, In der Saal Stub, Im Gewölb, Im Saal, Im Keller
Mannlich Stammlehen.Erstlich fünff vnd ein halben Kappen, 22. Ohmen Weinzinß vnd 2. hüner Jährlich lehen gefallet auf vnterschiedl. personen Zu Oberbergheim (…) darüber Vorhand. i. t. perg. lehenb. mit Ihr Gnaden herrn Eberhard Zu Rappoltstein anhangendem Innsiegel deßen datum den 4. Martÿ A° 1627. (…)
Eigenthumb ane Einer behaußung. Ein Behaußung mit allen deren gebäwen, begriffen,, weithen, rechten, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, hiebevor der hohenlohische Hoff genant, gelegen in der Sr. St. auf dem alten Weinmarckh, so freÿ, ledig vnd eigen vnd durch der Statt Straßburg geschworner Werckhleuthe angeschlagen vmb 2450. lb. Darüber Vorhanden ein teutscher perg. Kauffbrieff mit der Statt Str. anhangendem Contract Innsigel Verwahret dedato den 11. febr. A° 1681. bemerckt, mit altem N° 44 jetz neuem N° 18 notirt.
Wÿdumb, So frau Catharina Kummerellin gebohrne Trahnerin Wittib ad dies vitæ zugenißen hatt. Erstlichen herr Johann Kummerell E. E. Großen Raths gewesener alter beÿsitzer vnd vornehme Handelsmann alhier Zu Straßburg ob Ehrenged. seiner hinterpliebenen Wittib
Copia Codicilli – 1678 (…) Dienstags den 25. Junÿ St. Vet. Zwischen Vier vnd fünff Uhren nachmittags in dem Schloß Waßlenheim, sonderlichen in der sogenanten Verhörstuben mit den fenstern im hoff außsehendt, vor mit Johann Jacob Grünwalden, Alß hierzu insonderheit requirirtem Kaÿßerlichen Notario Publico vnd Verordneten Amptschreiber Zu estgemeltem Waßlenheimb (…) Persönlich erschienen seind, der Wohl Edelvest vnd Hochgelehrte Herr Jacob Eberhard Becht, J. U. Ddus beeden Pflegden Waßlen vnd Marlenheim wohlverdienter Ambtmann vnd die Wohl Edel Viel Ehren und Tugendbegabte frau Salome gebohrne Kummerellin beede Eheleuth Er der Herr Codicillator bawfälligen Leibs vf einem bett liegendt, Sie die fraw Codicillirerin aber aufrecht gesund vnd stehendem Leibs (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ, Sa. Haußraths 387, Bibliothec 150, frucht 12, Wein und Vaß 206, Silber geschirr und Geschmeids 829, Guldener Kett Ring &c 426, Baarschafft 1669, Pfenningzinß hauptgüter 2736, Eigenthums ane i. behaußung 2450, Mannlich Stammlehen 100, Gülth von liegenden Güth. 121, Schulden ins Erb zugeltend 314, Summa summarum 9604 lb – Schulden 5437 lb, Nach deren Abzug 4167 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 9304 lb – Endliche Verstallungs Summ nach dem Stalltax 8259 lb

Les héritiers vendent la maison 3 100 livres à Jean Sébastien Gambs, assesseur des Quinze, et à sa femme Susanne Richshoffer

1695 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 571-v
Maria Salome geb. Bechtin H. Johann Georg Rothhans, des tuchhändlers haußfrau, Fr. Anna Margaretha geb. Bechtin, Hn Johann Jacob Schneubers, Notarÿ Publici und Zollers am Rhein haußfrau, Fr. Maria Magdalena geb. Bechtin, Hn Jeremiæ Lincken deß handelßmanns haußfr., H. Johann Jacob Becht, J.U. Ddus für sich selbsten, So dann wegen Fr. Catharinæ Hn Leopold Plapperts J.U.Ddi und Syndici zu Wormbß Eheliebst. H. Philipß Kübler E.E. Großen Raths alter und E.E. Kleinen Raths alß Constoffler ietzmahliger beÿsitzer, und auß deß. Mittel Deputirten, Mehr Fr. Maria Barbara geb. Bechtin Hn Peter Chabot deß handelßmanns haußfrau, Vnd endlich Fr. Maria Dorothea auch geb. Bechtin, Hn Johann Christoph Straußen deß handelßmanns haußfrau
/:tit:/ herrn Johann Sebastian Gambßen deß beständigen Regiments der herrn XV. beÿsitzers, und Frauen Susannæ geb. Richshofferin
Eine allhier am alten weinmarck einseit neben der Mang anietzo Gießbrecht Verius dem Färber gehörig gelegene, sonsten rings umb auffs Allmend stoßende behaußung, sambt dero hoff und hoffstätten, auch allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. Rechten und Gerechtigkeiten, hiebevor der hohenlohische hoff genandt, 3100 pfund, daran sind 2900 pfund baar abgestattet und bezalt, wie die obgemeldte gegenwärtige Bechtische geschwistrige bekandt

Le juriste Jean Sébastien Gambs épouse en 1673 Susanne Richshoffer, veuve du capitaine Jean Jacques Brackenhoffer avec lequel elle s’est mariée en 1676
Mariage, Temple-Neuf (luth.)
1683 – Dom: 1. post Epiph:, zum Ersten mahl Hr Johann Sebastian Gambß U J Drandus Weiland Hr Johann Sebastian Gambsen gewesenen Müntz Verwalters v. E.E. großen Raths Beis. nachgel. ehl. S., Fr. Susanna Weiland Hr Joh: Jacob Brackenhofers gewesenen hauptm: allhier nachgelaßene W., C. den 21.ten Jan: Zur Predigern (i 108)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 33)
1676 – Dom: 14. post Trinit:, zum 2 mahl Hr Johann Jacob Brackenhofer Ca[pitai]n bei hiesiger Garnison des hoch Edlen Vesten Fürsichtigen u. hochweisen Hr Andreæ Brackenhofers jetzigen regirenden Ammeisters XIII.ers u. Scholarchæ ehel. Sohn, Fr. Susanna Weiland Hr Georg Friderich Richßhofers gewesenen fürnehmen Burgers alhier nachgelaß. W., donnerstags den 7.ten 7.br: Münster (i 34)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de feu le professeur Samuel Schallesius au Marché aux Chevaux. Ceux du mari s’élèvent à 2288 livres, ceux de la femme à 12 306 livres
1683 (5.8.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 5) f° 68
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güeter, ligender undt vahrender, so der Edel Vest und Hochgelehrte Herr Johann Sebastian Gambß, J. v. Ddus und die Edle viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Susanna Gambßin, gebohrne Richshofferin, beede Eheleuth und burgere alhie zu Straßburg einander inn die Ehe Zugebracht, welche der Ursach, weilen inn ihr beeder Ehegemächde versehen, daß das Jenige so dieselbe ane Nahrung Zusammen bring. werden, einem ieden und seinen Erben ein unverändert, freÿ und vorbehalten guth sein, vnd was davon stante matrimonio veräusert werd. wird, Künfftiger Zeit mit gebührenden Werth wid. erstattet und ergäntzt werd. sollen – Actum in præsenta der Edlen viel Ehren und Tugendreichen Frawen Dorotheæ Richshofferin, gebohrner Frantzin, weÿl. des Edlen, Wohl Ehrenvest, fürsichtig vnd weiß H. Ambrosÿ Richshoffers E. E. Groß. Raths Hießiger löbl. Statt Straßb. geweßenen deln Assessoris vnd wohlbestellten Saltzverwalters nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittib, der Frawen hochgeehrten Fraw Mutter, Vnd des Wohl Edel vest u. hochgelehrteen H. Johann Joachim Reißhoffers, beÿ wohlermelter Statt Straßburg löbl. Cancelleÿ wohlverdienteen Registratoris Archivi deroselben H. Bruders und geweßenen Curatoris Donnerstags den 5.ten Augusti 1683.

In einer alhie der Statt Straßburg, vffm Gräbel beÿ dem Roßmarckh gelegenen, Weÿl. H Samuel Schallesÿ, geweßenen Professoris beÿ allhießig. Universität seel. fr. W. eigenthümlich zuständiger hindern behaußung sich befunden wie folgt
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Des Eheherrn unverändert Guth, Sa. Haußraths 191, Sa. Bibliothec 75, Sa.früchten 25, Sa. Silnergeschirr und Geschmeids 129, Sa. Guldener Ring 84, Sa. baarschafft 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1544, Sa. Eigenthums ahne einem Güth guth 70, Sa. Schulden 142, Summa summarum 2288 lb
Der Ehefrauen Eigenthümliche Unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 1529, Sa. Gutsch und Sattels 30, Sa. früchten 42, Sa. Lährer faß 123, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1314, Sa. Gulenen Ketten, Armbänd, Ringen und gergleichen Geschmeids 1548, Sa. baarschafft 2515, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 4614, Sa. Gült Guths 33, Sa. Schulden 555, Summa summarum 12 306 lb

Le secrétaire des Treize Jean Sébastien Gambs entre au collège des Quinze en janvier 1693
1693, Obere Cancelley Herren, 1692-1725 (4 R 33)
H Johann Sebastian Gambs geweßener XIII. Secretarius wird XV. p. 4
Ego Johann Jacob Frid werde XIII. Secretarius
(p. 4) 1693, d. 12. januar. – Ego propon: weil H. Joh: Sebast. Gambs, so biß anhero beÿ Mhh. d. XIII. beÿ dem protocol auffgewarttet, von Hh. Räth vnd XXI. Zu einem XV.er p. majora erwöhlet word., daß demnach daß vacirende officium eines XIII. Secretar. wider sonderlich zu bestellen seÿe, vnd weilen H. Joh: Jacob Frid ihme H. XV. Gambsen gleichsam adjungirt gewesen, stünde Es beÿ Meinen herren, ob die demselben völlig Zu einem dreÿ zehen Secretar. ernenen wollen, vnd wäre auch diese hienauffruckung für keine neue wahl Zu halten. Erkandt gefolgt, vnd soll H. Frid beÿ nächster session beÿ H. Räth vnd XXI. wan er eine bestallung abgeschrieben vnd in gedachter stuben würdt abgelesen sein, das jurament ablegen.

1691 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 178-v
H. Johann Sebastian Gambß, J. U. Doctorand. und deß Geheimen Collegÿ der Hhn. XIII wolbestellt Secretarius, und Fr. Susanna Richshofferin

Jean Sébastien Gambs est reçu au collège des Quinze le 14 janvier 1693
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
1. Introductio Herrn XV. Sebastian Gambßen
(p. 1) Mittwoch nach dem Schwörtag den 14. Januarÿ – Herr Dd Johann Sebastian Gambß, der beÿ Hh. Räth Und XXI. Neu erwehlte XV. Wurde durch die beede Herren XV. Meistern introducirt mitten jnn die Stub gestelt, Und Nach der durch Herrn Stätt: Johann Wilhelm Von Kippenheim, als vorsitzenden Herrn, An Ihn gethanen gewohnlichen erinnerung, den Untersten platz auff der Lincken seithen ein zu nehmen angewießen. Worauf Herr Secretarius Schrag Wie breüchlich, den eingang der XV.r Ordnung Verbotenus abgeleßen.

Jean Sébastien Gambs renonce à ses fonctions au collège des Quinze en 1698
1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
3 H Xv.er Johann Sebastian Gambß resignirt d XV Meister Ampt
(p. 3) Freÿt. den 11. Jan. – Herr XV.er Johann Sebastian Gambß resignirt d. XV. Meister Ambt und Nimbt d Ane statt des abwesenden Herrn XV. Carol Dupré Von Dortal Herr XV.er Brackenhoffer den sitz ein

Jean Sébastien Gambs est élu consul pour l’année 1704
1704, Conseillers et XXI (1 R 186)
Ammeister Wahl. H. XV. Johann Sebastian Gambß würdt Ammeister. 266.
(p. 265) Donnerstags den 3.ten Januarÿ 1704. Die Churherren begeben sich in die große Rathstub, beruffen Vndt bitten Hn XV.er Johann Sebastian Gambßen in die geheime stuben zu gehen, dahien Er von beeden begleitet wirdt.
Sie kommen wieder zurück vndt berichten stando Vor dem Kisch, daß die Herren Räthe Vor dießen 1704.sten Jahr den wohl Edlen, Vesten Vndt hochgelehrten herrn Johann Sebastian Gambßen auß dem hoch löbl. Collegio der Hhn XV. Zu einem reg. H. Ammeister per Maiora erwählet hätten, Vndt were die Wahl schlechtlich Erbarlich Vndt ohne gefährde Vorgegangen vnd diesem beÿ besezttem Wunsch, daß derselbe diese hohe ammeiserliche Dignität Zu Vnßers allergnädigten Köngis hoher satisfaction, zu des Weßens sonderbahrem nutzen vnd seinem selbst eigenem ruhm gesundt vnd glücklich tragen vnd versehen möchte, quo dicto bitten Sie dem Reg. H. Stätt: Vnd Ammeister mit Thueren die geheime Stub Zu gehen vmb den neuw erwählten Hn Ammeister abzuhohlen. Introducten setz sich mit den neuwen Hh. Räthen auff den Banck gegen den alten Hh. Räthen über, Vnd wurdte hieraufff beÿ offener thüren durch mich die ammeister ordnung abgeleßen, der new erwählte H. Ammeister trittet nach dießem Vor den tisch Vndt schwehret auff der abgeleßene Ordnung.

Jean Sébastien Gambs meurt le 31 mai 1718 en délaissant une fille et deux fils. Les experts estiment la maison 4 000 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 12 091 livres, celle des héritiers à 2 467 livres. L’actif de la communauté s’élève à 14 009 livres, le passif à 10 779 livres.

1720 (15. 9.br), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 27) n° 737
Inventarium über und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere Liegender und Vahrender, Verändert und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Hoch Edel gestreng Veste Hochweiß und Hochgelehrte Herr Johann Sebastian Gambß, geweßener Hochverdienter alter Ammeister und XIII. beÿ dem beständigen geheimen Regiment dießer Königlichen Statt Straßburg, nach seinem d. 31.ten Maÿ deß Zurückgelegten 1718.ten Jahrs aus dießer müheseeligen Welth genohmenen seeligen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren deß seelig Verstorbenen H. Ammeisters hinterlaßenen beeden Hn Söhne und frawen Tochter (…) inventirt und ersucht durch Eltisten Herrn Sohn und fraw Tochter wie nicht weniger die hoch Edele Hoch Ehren und hoch tugendbegabte Fraw Susannam gebohrne Richßhofferin die dißorths hinterbliebene fr. Wittib beÿständlich deß hoch Edlen hochgelehrten und hochachtbahren herrn Johann Heinrich Felßen, Utriusq. J. Doctoris Lt, beÿ hießiger hoch Löbl. Universitæt Professoris publici et Capituli Thomani Canonici Ihres ahne vogts statt erbettenen herrn Assistenten – Actum in der Königlichen Statt Straßburg dinstags den 15.t Novembris Anno 1720.
Der Seelig Verstorbene Hr. Ammeister hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, Wie volgt. 1. die Wohl Edle, Wohl Ehren und viel Tugendreiche fraw Susannam Salomeam Waltherin gebohrne Gambßin, des wohl Edel Vesten fürsichtig Weißen und großachtbahren Herrn Johann Friderich Walthers E.E. großen Raths alhier alten wohlmeritirten beÿsitzers Fraw Eheliebste, 2.do den Hoch Edlen und Hochgelehrten Herrn Joh: Sebastian Gambßen, U. J. Ltum, 3. den Ehrenvesten Herrn Johann Joachim Gambsen Leedigen handelßmann welcher sich aber anietzo in qualitæt eines Cadett under dem Königlichen Regiment Zu fuß de Montfort auffhaltet, und weilen derselbe nicht selbsten Zugegen seÿn Konte, als hat Er Zu seinem Mandatario schrifftlichen Constituirt den Wohl Ehrenvesten Rechtsgelehten und Großachtbahren Herrn Joh: Martin Brieffen Notarium publ. und deß Collegÿ Wilhelmitani allhier wohlbestellten Schaffnern, Alle dreÿ deß Seeligen Hrn. Ammeisters mit eingangs erwehnter seiner hinterlassenen frau Wittib ehelich erzeugte Kindern zu gleichen portionen und Stammtheilen

In einer in der Statt Straßburg ahne dem Alten Weinmarck gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung ist befunden worden wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Cammer an der großen Ärcker Stuben, In der großen Ärcker Stuben, Im großen Haußöhren, Im kleinen Haußöhren, In der Küchen, In der Wohnstuben, In der blauen Stuben, In der blauen Stub Cammer, Im Großen Saal, In der großen Saal stuben, In der Saal Kammer, In der Oberen Ercker Stuben, In der bilder Cammern, In der Kammer gegen der bilder Kammer, Auff dem neuen Gang gegen dem Tieffen Keller über, In der Magd Cammer, Im Gewölb
(f° 19) Eigenthumb ahne einer behaußung. (F.) Eine behaußung hoff hoffstatt bronnen sampt allen übrigen weithen rechten Zugehördten und Gerechtigkeithen, gelegen allhier in der statt Straßburg ahne dem Alten Weinmarck, einseith ein Eck gegen dem Würthshauß Zum Dieffen Keller, 2.s ein Eck gegen dem Thomanloch, also auff dreÿen seithen auffm allmend stoßend, hinden auff Weÿl. H. Johann Philipp Verÿ deß Schwartz und Schönfärbers hinderlaßene Erben stoßend, so gegen jeeder männiglichen freÿ Ledig und eig. und durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere nach anzeig Ihrer Zu dem Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung sub dato 2.ten Aug. 1719. æstimirt Vor 4000. Hierüber ist Vorhanden ein teutscher perg: Kbr: in allh. C.C. gefertiget, mit deroselben Kleineren Secret Insigell Verwahrt so datirt d. 29. Xbris A° 1695 Außweisend welcher gestalten dieße behausung Von Weÿl. H. Jacob Eberhard Bechten geweßenen Juris utriusq: Doctorando V. E.E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers seel. hinderlaßene Erben erkaufft worden. Weither i. ält. perg. Kauffbrieff in allhießiger C.C. gefertiget mit Vorged. Insigill behenckt sub dato 15.to febr. 1681. Dabeÿ sich auch noch allerhand papÿrener schrifftlicher bericht befindet
(f° 20) Eigenthumb ahne Liegende Güthern und Häußlein. (T.) Erstl. i. gart. ohngefähr 2. acker groß, worauff ein Häußlein und i. kleine stallung gebawet ist, geleg. alhier außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Metzgerthor ohnfern der Werben (…)
Ergäntzung, Vermög Inventarÿ durch herrn Joh: Reinhardt Langen Notarium publ. den 5. Aug. 1683 auffgerichtet
Wÿdumb Welchen mehr vor Hoch Edelbesagte Frau Susanna Gambßin gebohrne Richsßhofferin der dißorths Frau Wittib Von Weÿland dem Wohl Edel Vesten und Großachtbahren Herrn Georg Friderich Richshoffern geweßenen Vornehmen burgern allhier zu Straßburg Ihrem ersten Eheherrn seelig. Lebens Länglich Zugenißen berechtiget, ist davon das Eigenthum nach Ihrem ableiben auff Weÿl. S.T. H Johann Richßhoffers geweßenen hochmeritirten Fünfzehners und Weÿl. S.T. H. Daniel Richshoffers geweßenen hochverdienten alten Ammeisters und dreÿzeheners alß sein H. Georg Friderich Richßhoffers seel. beeden hinterlaßenen herrn Gebrüdern nachgelaßene Herren Erben Zu Zweÿen gleichen Stammtheilen fällig
(f° 47) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Fraw Wittib ohnverändert Eigenthümlich Vermögen, Sa. hausraths 512, Sa. der lähren Vaß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 578, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 875, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1064, Sa. der Gülther von eigenthümlichen liegende güthern 60, Sa. der Ergäntzung (9760, Sa. Abgangs 524, Remanet) 9145, Summa summarum 12 241 – Sa. der Schulden 150 – Nach solchem abzug 12 091 lb
Der Erben ohnveränderte vätterliche Verlaßenschafft, Sa. haußraths 20, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. Goldenen Rings 10, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 746, Sa. der Gülthern von eigenthümlichen liegende güthern 139, Sa. der Schuld 150, Sa. der Ergäntzung 1375, Summa summarum 2467 lb
Das Gemein verändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 680, Sa. der Früchten 88, Sa. der Wein und lehren Vaß 478, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 209, Sa. Goldener Ring 24, Sa. Eigenthums ane Einer behaußung 4000, Eigenthum ane liegende güther 471, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 8011, Schulden 25, Sa. der Gülth von Eigenthümlichen Liegende güthern 20, Summa summarum 14 009 lb – Schulden 10 779 lb
Verstallungs und beschluß Summa Inventarÿ 16 635 lb – Endliche Verstallungs Summa Inventarÿ 16 492 lb

Sa veuve Susanne Richshoffer meurt le 1 septembre 1725. Les experts estiment la maison 3 650 livres. L’actif de la succession s’élève à 14 958 livres, le passif à 142 livres.

1725 (13. 7.br), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 35) f° 906-a
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güettere, Liegender und fahrenter, Keinerleÿ davon außgenommen noch hintangesetzt, so Weÿland die hoch Edele und Hochtugendreiche Fr. Susanna Gambßin gebohrne Richshofferin auch Weÿl. deß hoch Edel Gestreng Vest Hoch Weiß und Hochgelehrten Herren Johann Sebastian Gambßen Hochverordneten alten Ammeisters und XIII.rs seeligen hinderlaßene Fr. Wittib nunmehr auch seeligen nach Ihrem den 1.ten Septembris dießes instehenden 1725.ten Jahrs Aus dießer Mühsamen Kummervollen und Nichtigen Welth genommenen seel. hientritt hier Zeitlichen verlaßen – Actum in der Königlichen Statt Straßburg Donnerstag den 13.t Septembris Anno 1725.
Die in gott abgeleibte Fr: Amstrin hat sowohl per Testamentum Nuncupativum als ab intestato Zu Ihren Erben hinterlaßen, Wie Volgt. 1. die Wohl Edle Hoch Ehren und Viel tugendreiche fr: Susannam Salomeam Waltherin gebohrne Gambßin, des wohl Edlen fürsichtig Wohlweißen und Groß Achtbahren Herrn Johann Friderich Walthers E: E: großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und Vornehmen burgers allhier ge Ehrte fr. Eheliebste, 2. den Hoch Edlen und Hochgelehrten Herrn Johann Sebastian Gambßen, U. J. Licentiatum, Beede der Hochged: fr. Ammeisterin seeligen respective hinderlaßenen frau Tochter und Herr Sohn, Zu Zweÿ gleichen portionen und Stammtheilen

In einer in der Königl. Statt Straßburg ahne dem Alten Weinmarck gelegenen in dieße Verlassenschafft gehörigen, und hernach beschriebenen behausung ist befunden worden Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Obern bühn, In der großen Cammer, In der obern Küchen, In der obern ärcker Stub gegen dem Tieffen Keller, In solcher Stub Cammer, In der großen Hoff Cammer, In der bilder Cammer, In der Wohnstub, Im obern Haußöhren, In der undern ärcker Stub auff den alten Weinmarck, In gedachter Stub Cammer, In der Kuchen, In der Stub auff dem gang, In der Camer gegen dem tieffen Kellern Auffm Gang, In der Saalstub, In der Sall Cammer
(f° 18-v) Eigenthumb ahne einer behaußung. Eine behaußung, hoff, hoffstatt, bronnen, mit allen übrigen weithen rechten Zugehörden und Gerechtigkeithen, gelegen allhier in der Statt Straßburg ahne dem Alten Weinmarck, eins. Ein Eck gegen dem Würthshauß Zum tieffen Keller, anderseith Ein eck gegen dem Thomanloch, alßo auff dreÿen seithen auff das allmend, hinden auff Weÿl. H. Joh: Philipp Verÿ des Schwartz und Schönfärbers hinderlaßene Erb. stoßend, so gegen jeder männiglichen freÿ, ledig und eigen, und durch der Statt Straßb: Geschworne Werckmeistere nach anzeig Ihrer Zu dem Concept gelüfferten schrifftl: abschatzung Sub dato 10. 8.br 1725. æstimirt Vor 3650. Hierüber ist Vorhanden i. teutsch: pergament. Kbriff. in allh. C.C. gefert., mit deroselb. Kl. Secret Insiegel Verwahrt, so datirt d. 29.ten Xbris A° 1695 außweisend, welcher gestalten dieße behausung Von Weÿl. H. Jacob Eberhard Bechten geweßenen Utriusq. Juris Ddi und E.E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers seel. hinderlaßene Erben erkaufft worden. Weither i. alter perg. Kbrieff in allhies. C.C. Stub gefertiget mit Vorgedachtem Insiegel behenckt Sub dato d. 15.t februarÿ 1681. Dabeÿ sich auch noch allerhand papÿrener schrifftlicher bericht befindet
– Abschatzung d 10.ten 8.bris ao. 1725. Auff begehren Weÿland der Hoch Ehr und Tugendsahmen Fraw Susanna Gambsinn Seel. hinter laßene Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auf dem Alten Wein Marck gelegen so Zweÿ Eck, eine gegen dem Thieffen Keller, und die andere gegen dem Thomaloch über, hinden auf Herrn Philipp Feris Färber stosend, Welche behaußung, Nebens gebäw, hinder und Nebens gang, Stuben Cammern, Cammin Cammer mit steinern platten belegt und Stocktehr arbeit außgemacht, einen Sale mit einem französischen Camin, dreÿ Küchen eine mit steinern platten belegt, dreÿ hauß Ehren Worunter Eine auch mit steinern platten belegt, eine rauch Kammer so mit thielen und Latten unterschlagen, Zweÿ gewölbte Keller, ein Nebens Gewölblein, holtz Kammer, Zweÿ ein fährt, hoff und bronnen sambt Zweÿen träncksteinen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch die statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sieben Tausend und dreÿhundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschwohrene Werckhleüte [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
(f° 19-v) Eigenthumb ahne Liegende Güthern und Häußlein. Erstl. i. gart. ohngefähr 2. acker groß, worauff ein Häußlein und i. kleine stallung gebawet ist, geleg. alhier außerhalb der Statt Straßburg Vor dem Metzgerthor ohnfern der Werben (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 948, Sa. Früchten und Meel 97, Sa. Wein und Lerer Vaß 640, Sa. Kutschen 36, Sa. Silber geschirr v. Geschm. 825, Sa. Goldener Ring, Ketten, perl. v. dgl. 658, Sa. d. baarschafft 584, Sa. d. Pfgzßhptg. 6722, Sa. Eigenth. ane j. behaußung 3650, Sa. Eig. ane liegende güthern und häuß. 471, Sa. d. Gültten von eigenth. liegend. güth. jährl. fallend 219, Sa. d. Schulden 104, Summa summarum 14 958 lb – Schuld 142 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 14 815 lb – Verstallungs Sa. 13 867 lb
Zweiffelhaffte Schulden in d. Erbe zug. 1080 lb
Wÿdumb So due Fr. Gambßin seel. ad dies vitæ genoßen, Welchen Von ihrem erstern Eheh. Weÿl. H. Georg Friderich Richshoffer Vornehmen burgern allh. längst seel. Zeit lebens Wÿdumbs weiß genoßen so in baarem Geld bestanden 1000 lb, hieran participiret weÿl. S.T. H. Joh: Richßhoffers gewes. XV. beed. Söhn seel. hinterlaßene H. Erben
Copia Testamenti nuncupativi – die Hoch Edle Hoch Ehren und Huch tugendgezierte Fraw Susanna Gambsin gebohrne Richshofferin Weÿlandt des hoch Edel Gestreng Fürsichtig Hochgelehrten und Hochweißen Herren Johann Sebastian Gambßen allhießiger Löblicher Statt Straßburg geweßenen alten Hoch Verdienten Ammeisters und Dreÿzehners des beständigen Regiments nunmehr seeligen hinterbliebene Frau Wittib – in mehrgedachter Frauen Disponentin behaußung dero Vordern Gangstuben mit denen fenstern Gegen dem Tieffen Keller sehend auff Freÿtag den 23. octobris Anno 1723 – Johann Daniel Lang, Notarius
Fernere Nach Disposition – den 11. Augusti 1725

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 100 florins (1& 050 livres) sur un total de 27 500 florins
1725, Livres de la Taille (VII 1176) f° 17
Kieffer F., N° 3824 – Weÿl. Fr. Susannæ gebohrner Richßhofferin auch Weÿl. H, Johann Sebastian Gambßen alten Ammeister und XIII.ers hinderbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ößinger.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 160.b 14 815 lb 5 ß 6 ½ d
Abgezogen den haußraht der Verstallung befreÿet 948 lb 1 ß 8 d, restirt 13.867 lb 3 ß 10 ½ d
die machen 27.700 fl. Verstallte nur 25.600 alßo zu wenig 2100. fl.
Alldieweilen aber 1721. incl. 33.400 fl. Verstallt und damahlen abgeschrieben worden, alß wird der Nachtrag allein Von solcher Zeit an gerechnet und thut für Vier Jahr in duplo à 6 lb 6 ß, 25 lb 4 ß
Und auf Vier Jahr in simplo à 3 lb 3 ß, 12 lb 12 ß
Ext. Stallgeltt pro 1725, 38 lb 8 ß
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 15 ß 12ß 6 d, Summa 91 lb 18 ß 6 s
Nachgelaßen 12 lb 12 ß, rest 79 lb 6 ß 6 d
dt. 13° Julÿ 1726.

Jean Sébastien Gambs et sa sœur Susanne Salomé femme de Jean Frédéric Walther se partagent la maison. Jean Sébastien aura le bâtiment avant qui donne sur la place, Susanne Salomé le bâtiment arrière voisin de la maison à la Calandre. Ils passent des conventions sur les droits de chaque partie dans les dépendances

1725 (13. 7.br), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 35) Joint au n° 906-a du 13. 7.br 1725
Abtheilungs Concept Über Weÿl. S.T. Frauen Susannä Gambßin gebohrner Richßhofferin auch Weÿl. S.T. Herrn Johann Sebastian Gambßen Hochverdienten alten Ammeisters und XIII.rs seel. hinderlaßenen Fraw Wittib nunmehr auch seel. Verlassenschafft Abtheilung – auffgerichtet den 26. Septembris et sequentibus diebus 1725.
(f° 31) Zuwißen daß ahne dato wie Nach stehet Zwischen Tit: fr: Susannä Salomeä Waltherin gebohrner Gambßin mit beÿstand S:T: H. Joh: Friederich Walthers E: E: großen Raths allhier alten Wohlverdienten beÿsitzers und Vornehmen burgers allhier ahne einem,
So dann S:T: H. Johann Sebastian Gambßen, U. J. Lto. in beÿsein Mariæ Salomeæ gebohrner Wenckherin seiner fraw Eheliebstin, ferner S:T: H. Jacob Wenckers Senioris auch S:T: H. Jacob Wenckers Junioris beeder J.U. Licentatorum und beÿ hießigen Löbl. Cancelleÿ Wohlbestellter Registratorum sines respective H. Schwieger Vatters und schwagers am andern theil
wegen der in dieße Verlassenschafft gehörigen allhier ahne dem Alten Weinmarck gelegenen in dem über dieße Verlassenschafft auffgerichteten Inventario umbständlich beschriebenen behaußung wie dießelbe hienkünfftig durch Ebenbesagte beede Geschwüstrige und Ihre Nachkommende biß Zu dero Verkauff, welcher aber nicht Von einem ohne des andern Vorwißen geschehen solle, bewohnet und separirt werden jedoch d. d. Eigenthumb unter Ihnen alle zeith zu zweÿen gleichen theilen Gemein Verbleiben solle.
1. Solle H. Lt. Gambß den gantzen fordern Stock inhaben Von unter dem Keller an, biß oben auß, warzu auch der steineren schecken gehörig ist.
2. Die Bühn mit dem Hünerhauß, Item die Zween Lange gäng gegen dem Alten weinmarck hinauß sehend, so weith der unterste davon bereits unterschlagen ist, also daß der Obere auch wie der unterste unterschlagen werden solle, doch daß H. Lt Gambsen und den seinigen der freÿe Zugang Zu dem auff dem untern gang sich befindlichen Secret zugelaßen seÿe.
Mehr solle Ihme Zustehen der platz zu legung des Holtzes unter dem untern Gang, Von dem Vordern thor an biß dahien Wie Er bereits mit Latten separirt.
Ferner den Platz vor den Hünerhäußlein beÿ dem untersten secret zu Legung des holtzes.
Und dann solle auch H. Lt Gambßen erlaubt seÿn durch die seinigen seine Nöthige bauch waschen weilen sonsten in solcher behaußung sich Keine anderen bauch Küche befindet, in H. Rathherrn Walthers untern Kuchen, woselbsten der bauch Kößel tehet bauchen Zulaßen.
Im übrigen so bleibet der gantze Hoff Zusambt dem bronnen und bronnsteinen, wie auch der Auß: und Eingang Zu beeden Thoren beeden theilen Zum Gebrauch Gemein. Und Weilen dießer fordere stock gegen dem hintern Hernach beschriebenen größer und beßer gehalten wird, so ist Verglichen daß mehrerwehnter H. Lt. Gambß oder seine Nachkommen, frawen Rathh. Waltherin oder Ihren Nachkommenden Jährlichen auff Michaelis und Anno 1726. Zum Erstenmahl als ein æquivalent entrichten und bezahlen Zehn Thaler oder 15 gulden
Fraw Rathherr Waltherin und Ihre successores Hiengegen sollen bewohnen
1. den gantzen Hintern stock Vom Keller an biß oben auß, doch den Fruchtkasten, auff welchem sich das hünerhauß befindet, wie schon Vorgedacht, davon außgenommen, die Zweÿ übrzwerchen gäng über dem Stall, Zusambt dem Stall selbsten, und solle der Zugang Von dem fordern in dem hintern stock allwo man Zweÿ stafflen hinauff gehet, mit einem halben Maurstein auß gemeinen Costen Zugemauret werd. wie dann auch verglichen, Wann Fr. Rathherr Waltherin und Ihr H. Eheliebster gesinnet sein werden die dreÿ steineren stafflen in dem hoff, so dann auch die steeg gleich dabeÿ, des Ersten stocks hoch zu ändern, und bequemer oder gar New Zumachen, wie nicht weniger waß sonsten für nothgebäw, als böden, Thüren, Fenster, das getäffel un der Stub gegen der großen Kuchen über zu Conservation des Haußes in einßen oder des andern theil sich ereignen würde, daß solches alles in gemeinen Costen gemacht werd. solle, doch aber solle darunter nicht gebriffen seÿn, das fensterflicken, Caminfeger lohn, blätteln legen, oder sonten andere Kleinigkeiten, als welches jedes theil Vor sich allein machen zulaßen schuldig ist.
Endlichen ist auch Verglchen, daß H. Lt Gambß Gestatten wolle, die seiner Fr. Schwester Waltherin durchs Looß Zufallenden Wein und Faß so lang in seinem Keller liegen zulaßen biß sie solche mit guter gelegenheit werde Verkauffen Können, doch mit dem anhang daß Sie oder Jemand Von Ihrentwegen nicht befugt seÿn sollen wann die Wein einmahl Verkaufft die faß wieder anzufüllen.
Letztlichen ist abgeredet und Verglichen daß die samptliche Secreten im hauß auch ins gemein außgeführt werd. sollen. Geschehen den 28.ten Septembris Anno 1725. [unterzeichnet] Joh: Fried: Walther, Susanna Salome Waltherin Geborne Gambßin, Johann Sebastian Gambß

Originaire de Worms, Jean Frédéric Walther épouse Susanne Salomé Gambs en 1703 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Edel hoch Ehrenvest v. großachtbaren Herrn Joh: Friderich Walthern, weÿl. des auch edel hoch Ehrenvest v. großachtbaren H. Eberhard Ludwig Walthers geweßenen Directoris über das Kauffhauß in Löbl. Reichstatt Wormbs und der Edel, hoch Ehr v. tugendreichen frauen Maria Christina Waltherin geb. Kepperin seel. hinderbliebem Eheleibl. Sohn, als dem H. Bräutigam ane einem, So dann der Wohl Edel hich Ehr v. vierl tugendgezierten Jgfr. Susannä Salome Gamßin des hoch edelvest, fromm, fürsichtig, hochweiß und hochgelehrten herrn Joh: Sebastian Gambßen des beständigen geheimen Statt Regiments der Herren XV. vnd königl. freÿen Statt Straßb. hohansehnl. assessoris, mit der wohl Edeln hoch Ehr v. viel tugendbegabten frauen Susanna Gambßin geb. Richshoferin seiner Haußfrau erzeugter tochter, als der Jungfr. Hochzeiterin am andern theil – Geschehen v. verhandelt seind diese Ding in der königl. freÿen Statt Straßb. Donnerstags d. 4. Monathstag 8.bris A° 1703. Elias Winckler, Nots. Publ. et Jur.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 139)
1703 – Mittwoch d. 17. 8.br wurden nach ordentlicher Außruffung copulirt H. Johann Friderich Walther von Wormbß, weil. Hn Eberhard Ludwig Walthers deß geweß. Burg. v. beÿ d. Löbl. Reichs Statt Wormbß directoris über d. Kauffhauß nachgelaß. ehel. Sohn, V. J. Susanna Salome d. Hoch Edlen Vest fromb fürsichtig Hochweiß V. Hochgelehrt. Hn Joh: Sebastian Gambßen des beständigen Regim. d. Hn XV. Hochansehnl. Beÿsitzers ehl. Tochter – [unterzeichnet] Johann Friderich Valther als hochzeiter, Susanna Salome gambßin alß hochzeiterin, Johann Sebastian Gambß alß Vatter

Il devient bourgeois quelques semaines plus tard en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 745
H. Joh: Friderich Walther V. Wormbß, Weÿl. H. Eberhard Ludwig Walthers gew: Directoris des Kauffhaußes daselbst hint: sohn, empfangt das burger V. seiner Fr: Susanna Salome H. XV. Gambßen Tochter gratis, V. wird beÿ E.E. Zunfft der Kueffer dienen. Jur. d. 5. 9.br: 1703.

Jean Frédéric Walter devient tributaire le 6 novembre 1703
1703, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 304) Dienstags den 6.ten Novembris Anno 1703 – Herr Johann Friderich Walter Von Wormbs gebürtig prod. burger Schein Von allhießiger Cantzleÿ der Statt Stall vndt von H. Rentmeister unterschrieben datirt den 5.ten dießes monats vndt Jahrs, suchet anbeÿ an umb das Zunfft vndt Stubenrecht. Erkandt weilen Von E E Rath Er gratis Zu einem burger recipirt worden Ihme auch dißorths das Zunfftrecht auff gleiche weiß mithien conferirt sein solle.

Susanne Salomé Gambs meurt en février 1743 en délaissant six enfants dont l’un a été rempli de ses droits en 1730. La défunte a légué la maison à son fils Philippe Jacques moyennant 1 500 livres. La valeur de la maison entière, 4 000 livres, est reprise de l’inventaire dressé après la mort de sa belle-sœur propriétaire de l’autre moitié. La masse propre aux héritiers s’élève à 8 241 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 4 332, le passif à 4 667 livres

1743 (13.8.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 474) n° 230
Inventarium über Weÿl. der Hoch Edlen Hoch Ehr: und Tugendbegabten Frauen Susannä Salome Waltherin, gebohrner Gambßin, deß hoch Edel vest, Weiß hochgelehrt v. hochchtbahren herrn Johann Friderich Walthers, E. E. großen Raths Alten Wohlmeritirten beÿsitzers v. vornehmen burgers allhier zu Straßburg geweßener Fr. Eheliebstin nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet A° 1743. – nach ihrem Dienstags d. 19.den febr. dieses lauffenden 1743.ten Jahrs beschehenen Tödlichen Ableiben hie Zeitlichen Verlaßen – So geschehen v. angefangen in der Königl. Statt Straßburg auff Dienstag den 13. des Monaths Augusti A° 1743.
Die verstorbene Frau seel. Hat per Testamentum nunc: Zu Erben verlaßen, als folgt. 1. S. T. Frau Susannam Margaretham Bochin gebohrne Waltherin, S. T. Hn Frantz Boch, des Weinhändlers, Controlleur in Löbl. Statt Keller v. burgers allhier Frau Eheliebste, Welche auch beneben demselben beÿ dem geschäfft erschienen, 2. Weÿland S. T. Frauen Mariä Christinä Bärin gebohrne Waltherin seel. mit S. T. Herrn Geörg Heinrich Bär, Med. Dris v. berühmten Pract. v. vornehmen burger allhier ehel. erzeugte Kinder nahmentlich Christina Henrietta, Friderich Heinrich v. Magdalena Salome Charitas, welche aner nur in den Pflichttheil eingesetzt, In dero Nahmen S. T. Herr Joh: Daniel Diebold vornehmer Handelsmann v. Es. En. Kl. Raths Alter Wohlverdienter beÿsitzer, als dero geschwornene Vogt dem geschäfft abgewartet, 3. S. T. Frau Mariam Dorotheam Wetzelin gebohrne Waltherin, S. T. Herrn Joh: Georg Wetzel, J. U. Cand. v. löbl. Statt Wohlbestellten Cancellisten Fr. Eheliebstin Welche auch beÿständl. deßelben beÿ dem Geschäfft gegenwärtig war, 4. S. T. Jungfrau Catharinam Salome Waltherin, so ohngefehr 22. Jahr alt v. ohnbevögtiget, 5. S. T. Herr Philipp Jacob Walther, J. Cult. so ohngefehr 20. Jahr alt v ohnbevögtiget, In deren beeden letztern Nahmen S. T. Herr Simon Knoll, vornehmer Handelsmann v. E. E. Großen Raths alter v. jetziger beÿsitzer Es En Kl. Raths als dere erbettenen assitent beÿ dem Geschäfft erschienen.
Nota. Es hat zwar die Verstorbene Frau seel. noch einen Sohn mit Eingangs gedachtem ihrem nunmehr hinterbliebenen H. Wittiber erzeugt Nahmens S. T. Herrn Johann Friderich Walther, weilen aber derselbe Zufolg hernach Copeÿl. eingetragenen Vergleichs d. d. 9. Mart: 1730. welcher d. 20. ejusd. beÿ En En Großen rath holomogirt worden, vor Vätter v. Mütterl. guth in allem 2500. R. zu erfordern gehabt darauff er bereits 1000. R. baar empfangen v. dermahlen die restirenden 1500. R. zu prætendiren hat, welche auch hernach fol. (-) passive eingetragen, als ist derselbige nicht mehr als in Erb weder Vätter: noch Mütterl. Verlaßenschafft anzusehen.
Welche samtliche vorhergemelte Erben die Verstorbene Fr. Rathherrin seel. mit Eingangs gedachtem ihrem nunmehr hinterbliebenen H. Wittiber Ehelich erzeugter auff vorgemelte Art Zu ihren Erben verlaßen.

In Einer allhier Zu Straßburg ane dem Alten Wein Marckt gelegenen, hiehero gehörigen dahero hernach beschriebenen behaußung, befunden worden, als folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff dem Speicher, In der Schw. geth. Cammer, Auff dem Obern Gang, In d. Obern Vordern Cammer, Im Obern Hauß Ehren, In d. obern Vordern Küchen, In d. obern Vordern Stub, In d. obern großen Stub, Auff dem Untern Gang, Im Kinderstübel, In d. Neb. Cammer, In des H. Wohntub, In des H. Ws Schlaff Zimmer, In des H. Ws Vorgemach, Vor des H. Wittwers Zimmer, In d. Untern Wohnstub, Im Kleinen Cämmerl., In der untern Stub Cammer, Im Untern Hauß Ehren, Im Rauch Cämmerl., In d. Kuchen, Im Keller
Eigenthum ane Einer Behaus. (E. – S. T. Hn Philipp Jacob Walther pro 1500. lb prælegirt) eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt v. Bronnen, mit allen übrigen Weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen allh. in d. St. Strb. ane dem Alten Weinmarckt, 1. s. ein Eck Gegen dem Würthshauß Zum Tieffen Keller, 2.s. ein Eck gegen dem Thoman Loch, also auff dreÿen Seiten auff das Allmend, hinten auff N. N. den Schwartz v. Schönfärber stoßend, so gegen Männigl. freÿ ledig v. eigen v. durch (die Werckmeistere) beÿ weÿl. S. T. Frauen Gambßin gebohrner Wenckerin seel. Verlaßenschaffts Inventur d. 28. 9.br. 1740. angeschlagen vnd dermahlen dabeÿ zu laßen beliebet, Zumahlen seithero darinn keine reparationes geschehen, umb 4000. lb, th. die hiehero gehörige helffte 2000. die übrige helffte ist S. T. H. Rathh. Joh: Sebastian Gambßen zuständig. Darüber ist vorhanden i. teut. perg. Kbr. in allhiesig. C. C. St. gef. m. dero Kleinern Ins. Verw. dat. d. 29. Xbr. A° 1695. außweißend, welchergestalten diese behaußung von Weÿl. H. Eberhard Bechten gewes. J. U. Ddi v. E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers seel. hinterl. Erben erkaufft worden mit altem N° 1 signirt. Weiter i. a. perg. Kbr. in allhies. C. C. St. gef. mit vorged. Insieg. verwahrt sub dato d. 15. febr. 1681. m. a. N° 44 et 18 sign. v. dbeÿ gelaßen. Wobeÿ noch allerhand schrifftl. bericht befindlich, welches aller T. Hr. Rathh. Gambs in Gemeine verwahrung haben solle.
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Crafft Specification deßen, was die verstorbene Fr. Rathherrin seel. von ihren hochgeehrten Eltern auch seel. Zur Zeit ihrer Verheÿrathung als eine Ehesteuer erhalten, durch Weÿl. Hn Johann Adam Oesinger gewesenen Notm. publ. et pract. see. d. 6. Junii A° 1720. verzeichnet
Copia der Eheberedung (…) Donnerstags d. 4. Monathstag 8.bris A° 1703. Elias Winckler, Nots. Publ. et Jur.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Eheberedung, Copia Vergleichs mit H. Johann Frid. Walthern, Copia Testamenti nuncupativi
Der Erben unverändert Verheurathet mit. Sa. Haußraths 393, Sa. Silbers 368, Sa. goldener Ring und geschmeids 104, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 742, Sa. Eigenthum ane eine behaußung 2000, Sa. Gülth von liegenden güthern 115, Sa. Schuld 212, Sa. Ergäntzung (5586, abgehet 1281, verbleibt) 4305, Summa summarum 8241 lb
Dießemnach wird auch des Herrn Wittibers v. das theilbare Vermögen unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 237, Sa. früchten 32, Sa. Weins v. der lährer faß 152, Sa. Silbers 65, Sa. goldener Ring 229, Sa. der baarschafft 1000, Sa. pfenningzinß hauptgüter 2100, Sa. Schulden 515, Summa summarum 4332 lb – Schulden 4667 lb, Compensando 335 lb
End. beschluß v. Verstallungs Summa 7275 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so theilbar 2963 lb, Zweiffelhaffte Schulden 2387 lb

L’inventaire des biens de Jean Frédéric Walter est dressé en 1758 après qu’il a été mis sous tutelle à cause de son grand âge et de son incapacité à gérer ses biens. La maison lui est revenue après la mort de son fils auquel Susanne Salome Gambs l’avait léguée. Les experts estiment la maison 4 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 15 587 livres, le passif à 6 009 livres.

1758 (5. 7.bris), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 496) n° 607
Inventarium über des Wohl Edel Vest, Wohlweiß und Hochachtbaren herrn Johann Friedrich Walters Sen. Es. En. großen Raths alten beÿsitzers und Vornehmen burgers alhier zu Straßburg besitzendes Vermögen aufgerichtet A° 1758 – Welche auf Ansuchen des Wohl Edlen und Rechtsgelehrten Herrn Johann Michael Grauel Not.ÿ publ: jur: und Practicj alh. als Vermög E.E. Großen Raths bescheids Vom 23.ten Aug: jüngst dem H. Rathh. wegen seines hohen Alters ihm begegneten unvermögens sein Guth zu Verwalten gesetzten Curatoris inventirt und ersucht, durch die Wohlgeehrte Viel Ehren und tugendbegabte frau Catharinam Salome geb. Walterin weiland des wohl Edlen und Großachtbaren H. Johann Friderich Fritschen geweßenen Handelßmanns und bs. alh. seel. hinterb. Fr: Wittib, welche beÿ deren obged. H. Vater wohnet, ihn verpfleget, und biß daher sein Vermögen Verwaltet hat, auf Zuvorhien von derselben, deßgl. Maria Magdalena Griebin ihrer dienstmagd, abgelegte Handtreu geäugt und gezeigt – So beschehen in fernerem Gegenseÿn hernachbemelter der ältern H. Rathh. Walters erbs fähiger Kinder Straßburg dienstags den 5.ten 7.bris et seqq. A° 1758.
Des ältern Herrn Rathherrn Walters erbs fähige Kinder und Enckel, welche gegenwärtiger, wegen ihrem Herrn Vater aus hohem Alter zugestoßener Untüchtigkeit sein Vermögen zu besorgen Vorgenommenen Inventurn beigewohnt sind, 1° T. Frau Susanna Margaretha Bochin geb. Walterin, weil. H. Frantz Bochen geweßenen Handelßmanns und b. alh. hinterbl. Wb. beiständl. T. H. Johann Jacob Riedlin geschwornen Chirurgi und b. alhier, 2° Weil. T. Fr. Mariä Christinä Behrin geb. Walterin, S.T. H. Georg Heinrich Behr Med.æ D.ris und berühmten Practici alh. zu Straßburg geweßter Fr. Eheliebstin seel. hinterlaßene dreÿ Kinder benantl. a) Fr. Christina Henrietta geb. Behrin H. Johann Jacob Sattlers jun. Sattlers v. b. alhier Ehegattin, unter deßelben beÿhülffe, b) Hr. Friderich Heinrich Behr, derzeit Volljähriger Scribent in der Ambtschreibereÿ Marlenheim sich aufhaltend, deßen Stelle S.T. Hr. Johann Daniel Langheinrich Not. publ: jur: und berühmter Practicus alhier in vollmachts Nahmen hierbeÿ Vertretten, so dann c) Jgfr. Magdalena Salome Chartias Volljährigen alters, beistädl. Edelged. H. Not. Langheinrichs, 3° T. Fr. Maria Dorothea Wetzelin gebohrne Walterin, S.T. H. Johann Georg Wetzels Secretarÿ beÿ Löbl. Allmend Collegio auch bs. alh. Fr. Eheliebste, mit Vollwort deßelben handlend, endlich 4° T. Frau Catharina Salome Fritschin geb. Walterin Weil.d H. Johann Friderich Fritschen geweßenen Handelßmanns u. bs. alhier seel. hinterlaßene Fr: Wb. mit assistentz S.T. H. Johann Carl Ficke Notÿ. publ: jur: und berühmten Practicÿ alhier

In einer alhier Zu Straßb. an dem alten Weinmarckt gelegenen, hiehero eigenthümlich gehörigen behßg. ist befunden worden als folgt.
Ane Höltzen u. Schreinwerck. Auf der bühn, Auf dem obern Gang, Auf dem vordern Gang, In der obern vordern Stb., In der Kuchen, In der Stb. neben der Kuch, In der Cam: im haußöhr., Auf der ersten Stock Im vorgemach, Im Vorgemachs zimmer, In des H. Stb., Im haußöhr, In der Cam: neben der H. Stb., Im Zim: darneb., Auf dem untern Gang, In der untern Stb., (perge fol. 10.b)
Eigenthumb ahne einer behaußung. (weil. H. Philipp Jacob pro 1500. lb. legat modo dem H. Vater gehörig) Nemlich die helffte Vor ohnvertheilt Von und an einer behaußung, Hoff, Hoffstatt und bronnen, mit allen übrig. deren begriffen Weithen Rechten Zugehörd. und Gerechtigkeithen, geleg. alh. in der Stadt Straßbg. an dem alten Weinmarckt, 1.s. I. ein Eck gegen dem Würths hauß Zum Tieffen Keller, 2.s. I. Eck gegen dem Thomanloch, also auf dreÿen seiten auff das Allmend hinten auf weil. H. Johann Georg Faudels geweßenen Sattlers Wb. und Erben stoßend, so gegen männigl. freÿ, leedig eigen, und hiehero anzuschlegen beliebt worden, um eben den Preiß wie die A° 1743 Verstorbene fr: Eheliebste des H. Rathh. Walter ihrem seither auch Verstorbenen und Von dem H. Vater geerbten Sohn T. H. Philipp Jacob Walter prælegirt nemlich pro 1500. Die übrige ½.te ist S.T. H. Rathh. Johann Sebastian Gambßen zuständig. Darüber ist Vorhanden i. deutscher perg. Kffbr. in alh. C.C. Stb. gefr. m. dero . Kl. Ins. Verw. dat. d. 29.ten Xbris A° 1695. außweisend welchergestalt dieße behaußung Von weiland H. Eberhard Bechten gew: J. U. Ddi u. E. E. großen Raths alh. alten beisitzer seel. hinterl. Erben erkaufft worden, mit altem N° 1. signirt. Weither i. a. perg. Kbr. in alhies. C.C. Stb. gefr. mit Vorged. Ins. Verw: Sub dato 15.t febr: 1681 m. a. N° 44 et 18 sign. und dabeÿ gelaßen. Wobeÿ noch allerhd. schrifftl. bericht befd. Welches alles T. Hr. Rathh. Gambs in gemeiner Verw : haben solle.
Weiter haben beede Eigenthümer beÿ müterl. Verlassenschafft Abtheilung sich den 28.ten 7.bris 1725. wegen deren bewohnung miteinand: Vergl. Krafft welches Vergl. Krafft welcher Vrgl. hr. Lt. Gambs oder seine Nachkommen hieher wegen beßerer Wohnung jährl. auf Michaelis 15. R. entrichten
[Copia] Abschatzung vom 11.ten Junÿ 1759. Auff begehren Weÿlandt Herrn Rathherr Gambs Seeligen hinterlaßene Frau wittib und Erben, ist die helffte einer behaußung allhier in der statt Straßburg in der Kinderspiellgaß gelegen, Einseit neben ein Eck auf deß allment Machent, anderseÿts neben Herrn Walter und hinten auf den alten Weinmarck stoßend, solches bestehet in Unterschiedlichen Stuben, Kamern und Küchen, sambt antheil hoff, Keller und bronen, darüber ist der dachstuhl mit breitzieglen belegt. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg geschwornen Werck Meistern nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen worden vor und umb, Vier Tausent gulden unterzeichnet unterschrieben. Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner, Huber, Collationnirt, Johann rudolph Dinckel, Notarius publicus
Ordnung gegenwärtigen Invÿ. Copia der Erkandnus welche H. Rathh Walter Sen. für imbecillem und zur selbstig. administration seines Vermögens als untüchtig erkleret – Aus E. E. großen Raths der Statt Straßburg Memoriali de Anno 1758. Mittwochs d. 23.ten Augusti. (…)
Sa. hausraths 493, Sa. Weins und leerer Faß 132, Sa. Silbers 293, Sa. Goldenen Ring und geschmeids 610, Sa. baarschafft 1387, Sa. Eigenthums an eine behßg. 1500, Sa. Gülth von liegende güthern fallend 1221, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 5945, Summa summarum 15 587 lb – Sa. Schulden 6009 lb, Nach deren Abzug 5578 lb
Copia Testamenti nuncupativi – S.T. H. Johann Friederich Walter Es. Es. Großen Raths alter Wohlverdienter beÿsitzer und vornehmer burger alhier – in der Testirer gehörigen behaußung dero untern Stüblein, mit denen Fenstern in dem hof aussehend, auf Mittwoch den 17. Martii Anno 1751. Matthias Koch Notarius

La maison revient par legs à sa fille Catherine Salomé Walther qui épouse en 1751 le marchand Jean Frédéric Fritsch, fils de l’aubergiste à la Cave profonde : contrat de mariage, célébration

1751 (26.4.), Me Koch (6 E 41, 499) n° 195
(Eheberedung) zwischen dem Hoch Edlen und Hoch achtbaren Herrn Johann Friderich Fritsch, Weÿland S. T. herrn Joh: Martin Fritsch, geweßenen vornehmen Gastgebers und burgers allhier, mit S. T. Frauen Maria Agatha gebohrner Lambrechtin ehelich erzeugtem Sohn ams dem herrn brautigam, ane Einem
So dann der Hoch Edlen, Viel Ehr: und tugendgezierten Jungfrauen Catharinä Salome Walterin, S. T. Herrn Johann Friderich Walters, Es En Großen Raths alten beÿsitzers auch vornehmen burgers allhier, mit Weÿland S. T. Frauen Susannä Salomen gebohrner Gamßin nun seelig ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfer hochzeiterin, am andern Theil – So geschehen in der königlichen Statt Straßburg den 26. Aprilis Anno 1751 -zusammen Joh: Friderich Fritsch alß bräutigam, Catarina Salome Waltherin alß braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 299, n° 1098)
1751. d. 9. Maji sind nach ordentlicher proclamation eh. copulirt und eingesegnet worden H Friderich Fritsch handels M. und b. allh. und Jfr. Catharina Salome H. Joh: Friderich Walthers E E grosen Raths alter beÿsitzers ehl. tochter [unterzeichnet] Friderich Fritsch Hochzeiter, Catarina Salome Waltherin als hochzeiterin (i 304)

Catherine Salomé Walther fait dresser un inventaire de ses apports en mariage, soit 1 098 livres
1751 (10. 9.br), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 486) n° 486
Designatio desjenigen Vermögens, welches die hoch Edle Viel Ehr und Tugendgezierte Frau Catharina Salome Fritschin gebohrne Waltherin, zu dem Hoch Edlen und hoch achtbahren Herrn Johann Friderich Fritsch, vornehmen burger alhier zu Straßburg in den Ehestand gebracht – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch d. 10. Novembris Anno 1751
Series Rubricarum dießer Designation, Sa. haußraths 92, Sa. Silber geschirrs, Sa. Goldener Ring 413, Sa. baarschafft 550, Summa summarum 1098 lb

Jean Frédéric Fritsch devient tributaire au Miroir le 9 janvier 1752
1752, Protocole de la tribu des Maçons (XI 238)
(f° 150-v) den 9. Januarÿ – E. Neu Zünfftiger
H. Johann Friderich Fritsch weÿllandt H. Johann Martin Fritschen geweßenen gastgebers Zum tieffenkeller vnd burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, producirte Stallschein Vom 19.ten Novembris 1751. vnd bitt Ihne alß einen Zudiener beÿ dießer Ehrsamen Zunfft anzunehmen.
Erkandt gegen Erlag der gebühr der 2 lb 15 ß Vnd 6. ß in das Findlings Hauß Willfahrt.

Il meurt en novembre 1753 en laissant pour héritière sa mère. La masse propre à la veuve est de 370 livres, celle de l’héritier présente un déficit de 192 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 817 livres, le passif à 1 812 livres.

1754 (31.1.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 489) n° 520
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Fritsch, geweßenen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1754 – nach seinem den 9.ten Novembris des nechsthingelegten 1753.ten Jahrs beschehen Absterben hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane hernach folgendem folio benandter Erbin inventirt und ersucht durch die Wohl Edle Viel Ehr und tugendbegabte Frau Catharinam Salome gebohrne Walterin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Wohl Edlen und Großachtbaren Herrn Johann Fritsch, vormaligen Gastgebers und burgers allhier – So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Donnerstag den 31.ten Januarÿ Anno 1754.
Der Verstorbene Herr seelig hat ab intestato Zur eintzigen Erbin Verlaßen Nemlichen die Edle Viel Ehr und tugendbegabte Frau Mariam Agatham gebohrne Lamprechtin, weÿland herrn Johann Martin Fritsch geweßenen vornehmen Gastgebers und burgers allhier seeligen nachgelaßene Frau Wittib als des verstorbenen seeligen leibliche Frau Mutter, Welche auch beÿständlich des Wohl Edlen und Wohl Ehren vesten Herrn Johann Martin Fritsch vornehmen Handelsmanns und burgers allhier, Ihres Sohns beÿ dem Geschäft erschienen.

In einer alhier Zu Straßburg, ane dem alten Weinmarckt, gegen der Gest Herberg Zum Tieffen Keller über gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Frau Wittib Eigenthümliches Vermögen, Sa. Goldener Ring 107, Sa. Schuld 262, Summa summarum 370 lb
Diesemnach wird auch der Frau Erbin Eigenthüml. Nahrung beschrieben, welche allein in des Verstorbenen seel. hilnterl. Kleidung v. Weißgezeug so ane seinem Leib gehörig War, 65 lb – Schulden 262, In Vergleichung 192 lb
Endlichen wird auch das gemein und theilbar guth beschrieben, Sa. Haußraths 96, Sa. Weins 105, Sa. Silbers 65, Sa. Goldenen Ring und Geschmeids 28, Sa. Schulden 4576, Summa summarum 4817 lb – Schulden 1812 lb, Nach deren Abzug 3059 lb
Wÿdum, Welchen S. T. H. Joh: Friderich Walter E: E: Großen Raths Alter Wohlverdienter beÿsitzer v. burger allhier Lebens Lang Zu genießen berechtiget, davon das Eigenthum, nach geendigtem Wÿdumb Zufolg des oben Copeÿl. einverleibten Ehe Contracts, §° 3.tio die dißortige theilbare Nahrung gehörig. Zufolg Testamenti nuncupativi so weÿl. S. T. Fr Susanna Salome Walterin geb. Gambßin, sein H. Walters Fr. Eheliebstin seel. A° 1743. vor mir Notario (v. Gezeigen auffgerichtet (…)
Wÿdum, welchen Fr. Maria Agatha Fritschin gebohrne Lamprechtin, des verstorbenen H. seel. Fr Mutter Lebenslang Zu genießen berechtiget, davon das Eigenthum nach geendigtem Wÿdum, Crafft obangeregter Eheberedung §° 3.tio in dißortige Theilbare Nahrung fließt. Nach Inhaltt Test: Nunc: welches Weÿl. H Joh: Martin Fritsch geweßenen Gastgeber Zum Tieffen Keller v. b. allg. seel. d. 16. apr: 1723. Vor Weÿl. H. Not° Christoph Michael Hoffmann seel. auffgerichtet (…)
Copia der Eheberedung (…) Mathias Koch

Jean Sébastien Gambs et Catherine Salomé Fritsch procèdent à un nouveau partage de la maison en supprimant toute indivision (traduction des principales dispositions)

1761 (20.5.), Me Grauel (Jean Michel, 6 E 41, 626, Varia) n° 40
persönlich erschienen S.T. Herr Jacob Sebastian Gambs J. V. Ltus und Löblicher Stadt Straßburg bestmeritirter Archivarius an einem
So dann S.T. Frau Catharina Salome Fritschin geb. Walterin Weÿland S.T. H. Johann Friedrich Fritsch geweßenen Handelsmanns und burgers allhier seeligen nachgelaßenen Frau Wittib beÿständlich S.T. H. Johann Carl Fické Notarÿ publici et practici alhier ane dem andern theil,
daß sie umb ihrer beßeren bequemlichkeit willen und damit ins künfftige alle Gemeinschafft unter ihnen vermeiden werde, auch jeder theil in seinem eigenen thun ohngehindert nach seinem Willen und Wohlgefallen bauen und Reparationen vornehmen könne, ohne dem anderen durch Auforderung gemeinschafftlicher Contributionen verdrießlich Zu fallen, so dann auch Zu Fortsetzung des unter denen Comparenten obgewaltenten guten Vernehmens und freundschafftlicher Einigkeit sich vorgenommen, die bißher unter Ihnen gemeinschafftlich und jeedem theils zur ohnvertheilten Helffte gehörig geweßene, von Ihren verfahren herrührende behaußung, Hoff, Hoffstatt und bronnen mit allen übrigen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg an dem alten Weinmarckt und Kinderspielgaß, Ein Seit ein Eck gegen dem Würthshauß zum tieffen Keller, Ander Seit ein Eck gegen dem thomanloch alßo auf dreÿen Seithen auf das Almend, hinten auf Weÿland Herrn Johann Georg Fautel geweßenen Sattlers seeligen Wittib und Erben stoßend in zweÿ theil zu separiren, derowegen hätten Sie nach reiffern Überleg: und Berathschlagung mit bauverständigen Persohnen, nach dem Sie darüber durch zweÿ baumeister einen Plan, der Minutte gegenwärtigen Vergleichs angehängt wird, zeichnen laßen, sich folgender gestalten mit einander verglichen,
Erstlichen, verbleibt H. Lt. Gambßen das Völlige Vorderhauß, samt dem darunter befindlichen Keller, die vordere Helffte des Hoffs, biß an die Helffte des Bronnens, wie auch die darauf befindliche bühnen, nicht weniger die Gänge biß gegen der Mitte des bronnens hinüber in gerader Flucht, wie hernach mit mehrerm wird angemerckt werden, als ein wahren Eigenthumb, darinn zu bauen und damit willkürlich zu verfahren, wie Eigenthümlich ohne Kränckung des Nachbarn Recht zu thun vermögend ist, auf gleiche bedingnüße wird.
Zweÿtens, das Nebens Gebäu, wie solches durch die Scheide oder seiten facade Maur, würcklich von dem vorder, Gebäu separirt ist, samt dem darunter liegenden Keller und darüber befindlicher bühnen, wie auch die andere Helffte des Hoffes biß an die Mitte des bronnens und die Gänge biß gerad dargegen über an die Verwittibte Frau Fritschin eigenthümlich überlaßen,
Drittens, verbleibt der bronnen zwischen beÿden theilen gemeinschafftlich und solle von der Mitte der Bronnbütt an, in der proportionirlichen Flucht des Hoffes, so im Riß abgezeichnet eine in der Höhe mit der bronnbütt quadrirende brustmaur, biß an die gegen über stehende Hauptmaur auf gemeinschaftliche Cösten aufgeführt und umb beÿbehaltung der Lufft mit eißerne oder höltzerne Gegitter, jenach dem beede theile darüber übereinkommen erhöhet werden,
Viertens, solle jeeder tränckstein in dem theil, wo er stehet, bleiben oder von dem Eigenthümer deßelben nach Willkuhr damit gehandelt werden.
Fünfftens, müßen nach der Flucht jener den Hoff scheidenden brustmaur die Schöpff und Gäng biß auf die Först dem Sänckel gemäß, mit Riegelwänden auf gemeinschaftliche Kosten geschieden und abgetheilt werden, Wodurch dann der Hoff und die Seit gegen dem alten Weinmarckt würcklich Separirt wird.
Sechßtens, das vordere Gebäu von dem Nebens haus und hintern Gebäu zu separiren, soll die Scheidung in Ansehung der Stockwerk so verbleiben, wie sie würcklich ist, und bleibt die Scheide: oder facade Maur so weit als sie der frau fritschin Gebäu berührt und schließt zwischen beÿden theilen zur Halbscheid gemeinschaftlich, so soll auch auf dem obern Stock die thür welche von dem vordern ins Nebenshauß gehet auf gemeinschaftlich Unkosten zugemaurt werden zu Scheidung der darüber befindlichen bühnen müßen eben nach dem Ziel der gemeinschaftlichen Scheiden: oder facade Maur des vordern Gebäudes und zwar auf deren Mitte nach dem Senckelrecht biß auf die Först hienauf Eines halben Steins dicke Scheide Mauren auf gemeinschaftliche Cösten aufgeführt werden.
Siebendens, die Keller die ohnehien schon separirt sind, betreffend, bleibt jeedem Gebäu derjenige Keller, der darunter befindlich ist und da der Frau Fritschin Keller H. Lt. Gambßen territorium berühret, so solle solches als eine Gerechtigkeit gelitten und verstattet seÿn,
Achtens, solche bewandnus hat es auch mit dem thor in der Kinderspielgaß dann obschon der frau Fritschin Zimmer und Gerechtsamen darüber stehet, und Keller Gerechtigkeit darunter gehet, solle gleichwol das bemelte thor, dem H. Lt. Gambßen und einen Nachkommen als eine Gerechtigkeit eigen gehörig verbleiben, als er schuldig ist, das darüber stehende und darunter gehende als der Frau Fristchin und Ihren Nachfolgern gehörig ohnansprüchig zu erdulden und zu verstatten.
Neuntens, Solle Frau Fritschin verbunden seÿn, alßobald zu besorgen, daß beÿde Thüren sowol die am durchgang des thores als die andere in H. Lt. Gambßen hoff außgehend, auf ihre eigene Cösten zu gemauret, die Stafflen an der letzten abgerißen auch soviel Fenster als in solchen Hoff außsehen, mit eißernen Stangen vergrembßt werden, mit dem bedinglichen Anhang jedoch, daß hr: Lt. Gambß, oder deßen Nachkommen, neben der Vergrembßung sothaner Fenster, niemalen Keine Vergitterung begehren, Viel weniger Lufft und Licht vor denselben oder denen Kellerlöchern verbauen oder verstellen können oder mögen, ebenfalls soll auch Frau Fritschin nichts bauen können, dadurch H. Lt. Gambßen theil Liecht oder Lufft benommen oder deßelben Fenster verbauet würden, doch solle auch im Gegentheil Von Seithen der Frau Fritschin nichts in den Hoff außgeschüttet oder geworffen werde,
Zehendens, wurde verglichen daß jeeder Theil am End seines Hoffes an der Scheidwand eine bauchküchen auf eigenen Cösten erbauen, zwischen welchen ein gemeinschaftliches Camin in der Mitte mit einer Zung solle aufgeführt werden, übrigens aber hat jeede Parth alle nöthige Veränderung in seinem Eigenthumb, es bestehen in Erbauung eines S.V. Secrets, Hoffthors oder was es sonsten seÿe, auf seine alleinige Cösten und alßo auch seinen belieben nach, zu besorgen.
Eilfftens, verbleibt der bißher gemeinschaftlich geweßene bauchkößel Frau Fritschin eigenthümlich allein.
Zwölfftens, solle das getäffelte Gebälck über den Eingang gegen der Kinderspielgaß auf gemeinschaftliche Cösten gegipßt werden, und weilen
Dreÿzehendens das vordere H. Lt. Gambßen zugefallene Weßen, mit demjenigen so Frau Fritschin angenommmen, in Absicht auf deren innere Werth Keiner gleichheit stehet, so hat Herr Lt. Gambß Ihro Frau Fritschin zu einer Gleichstellung ein vor alle mal eine Summ von 800 gulden heraus zu geben versprochen, welche 800. R deroselben auch gleichbalden in mein Notarÿ Gegenwart baar vorgezahlt und behändiget worden, wofür sie denselben hiemit bestens quittirt und von aller fernerer Auforderung looß und ledig spricht.
Vierzehendes, sollen alle Forder: und Gegenforderungen so je ein theil an das andere durch Bau, Reparations und andere Cösten thun könnten hiemit gegen einander aufgehoben und abgethan seÿn. Endlichen und
Fünffzehendes, haben sich beede theile ausdrucklich vorbehanten, wann künfftiger Zeit über Kurtz oder lang dieße anjetzo separirte und getheilte behausung wiederumb auf einem besitzer allein kommen und gelangen sollte, daß demselben ohnbenommen, mithin vielmehr erlaubt seÿn solle, alle und jeede dermalen gemachte Scheidungen, Scheidamaur und anderes nach freÿem belieben und Wohlgefallen ohngehindert wiederumb hinwegthun und ab: oder durchbrechen Zu laßen.
Welche abtheilung und resp. Vergleich beede theile hören verleßen und darauf, wahr, stet, best und unverbrüchlich zu halten versprochen, mit wißentlicher Vorzieh und begebung aller darwider dienenden Beneficien, Privilegien und Exceptionen, gemeine und sonderbahren, wie solche mögen erdacht und genannt werden, unter pfandbarar Versicherung ihrer Haab und Nahrung, so viel hierzu vonnöthen.
So geschehen Zu Straßburg in fernerem Gegenseÿn S. T. H: Johann Heinrich Jahreiß, verschiedener Hochadelicher familien Schaffner und H. Johann Daniel Spielmann des Sattlers, beeder burgere alhier und erbetener Gezeugen, welche sich auch beneben denen Comparenten vor und mir Notario eigenhändig unterschriebenen haben, auf Mittwoch den 20.ten Maÿ 1761.
[in margine :] par Kratz pour Mad. V. Weigel le 3. avril 1807 – fait expedition par Me Burtz et delivrée à M. Martenot le 15. mai 1845

Catherine Salomé Walther meurt en septembre 1778 après avoir institué pour sa légataire universelle sa sœur Marie Dorothée femme du secrétaire à la Chancellerie Jean Georges Wetzel. Les experts estiment la maison 2 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 256 livres, le passif à 451 livres.

1778 (22. 7.br), Me Fické (J. Charles, 6 E 41, 771) n° 689
Inventarium über Weiland der Edlen viel Ehren und Tugendbegabten Fraun Catharinæ Salome Fritschin geborne Walterin, längst Weiland S. T. Herrn Johann Friderich Fritsch gewesenen vornehmen Handelsmanns und wolangesehenen burgers alhier zu Straßburg hinterbliebene Fraun Wittib nunmehro auch seeligen Vermögens Nachlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1778 – nach ihrem Mittwochs den 16.ten Septembris dießes 1778.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zur frohen Ewigkeit genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen hat, Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem zu End gesetztem Dato auf Veranstalten und begehren S. T. Frau Maria Dorothea Wetzelin gebohrner Walterin S. T. Herrn Johann Georg Wetzel Cancellariæ Secretarii und vornehmen burgers alhier Frau Eheliebstin, unter der autorisation und Verbeiständung Ehrenermelten ihres Eheherrn agirend, der wolseeligen Fraun Defunctæ leiblichen Fraun Schwester und eingesetzter Testaments Erbin, der Ordnung gemäß ersucht und inventirt – So beschehen Straßb. den 22.ten 7.bris et seq. im Jahr 1778.

In einer alhier Zu Straßburg am alten Weinmarckt und an der Kinderspiel gaß gelegenen, hiehero eigenthümlich gehörigen behaußung, hat sich befunden wie folgt.
Eigenthumb an Häußern. Erstl. eine behaußung, hoff, hoffstatt und Gemeinschaft des bronnens mit allen übrigen deren begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeithen, wie selbige schon längst zur hierortiger helfte von der gantzen Gambsischen behausung angetheilt und gäntzlich separirt worden, gelegen alhier zu Straßburg an dem alten Weinmarckt daselbst die Einfahrt habend und hinten an der Kinderspielgaß, einseit neben Weil. hrn. XV. Joh: Sebastian Gambß seel. Erben zugeweßter helfte, anderseit neben Johann Gottfried Bochen dem Weinhänd. und burger alh.uxorio nomine und hinten wei gedacht auf die Kinderspiel gaß stoßend, Solcher hiehero in Abtheilung gekommene bezirck des haußes cum appertinentiis ist mit keinem real onere verhaft noch sonsten verpfändet sondern gegen männiglichen freÿ, leedig eigen, und solcher Art durch (die Werckmeistere) Zufolg deroselben Zur hierortigen Concept schriftlich gelieferter und dabei verwahrl. liegender Abschatzung d: d: 19. Octobris jüngst dem heutigen Werth nah æstimirt und angeschlagen worden pro 4000. R. oder 2000. Über diese und den andern Bezirck, welcher ob Ehrenermelten Hr: R: Gambß seel. Erbs Nachkommenschaft gehörig ist und beide ehemalen in gemeinschafftl. Weßen ausgewießen haben, soll besagend vorhanden seÿn eine deutsche in alhies. C. C. Stube am 29.ten Xbris Anno 1695. vorgegangen und auf pergament ausgefertigten, mit deren kleineren Insiegel verwahrte Kauffverschreibung, des Inhalts wie solche völlige ehemals gemeinschaftl. gewesene behausung von Weil. Hrn. Eberhard Bechten geweßten J. V. Ddi u. E. E. Großen Raths alhier alten Beÿsitzers seel. hinterlaßenen Erben erkaufft worden, mit altem N° 1. signirt. Weither ein alter pergamentener Kauffbrief in alhiesiger C.C. Stube sub sigillo gefertiget d: d: 15.t Februarii 1681 mit altem Nis 44 et 18 notirt. Wobei noch verschienene schriftliche bericht vorhanden als welches alles Hrn R: Gambß seel. Erben in gemeiner Verwahrung haben sollen.
Im übrigen ware die ehemalen noch gemeinschaftl. hieher gehörig geweßene helfte der verstorbenen fraun Fritschin als ein väterl. prælegat um einen gewißen Preiß zuständig, Indeme solche ihme dem hrn Vater durch Absterben seines Hrn Sohns deme solche hauß helfte von der fraun Mutter prælegirt worden erbl. Zugekommen.
Im Jahr 1761. den 20.ten Maÿ aber, ist Zwischen S: T: Hrn: Jacob Sebastian Gamß, J. V. Lto und löbl. Stadt Straßburg bestverdienten Achivario und der Verstorbenen frauen Fritschin seel. eine Abtheil und Verlooßung des bis dahin gemeinschaftl. geweßene Eigenthums vorgenommen und das Instrument darüber von 14. Puncten durch hrn: Notarium Joh: Michael Grauel verfaßt und originaliter in Verwahrung genommen worden.
(Hr Frid Heinrich Bähr dem Informatori megirt) Item ein dritter Theil vor unvertheilt von und ane der in den Wohnungen und Reumlichkeiten abgetheilten helfte einer behausung in Vorder: und hinter Gebäu bestehend, samt hof und hoffstatt auch
außerhalb dem Pfenningthurn gegen der kleinen Metzig hinüber (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia des Testamenti clausi, Abschrift der von der Frau Defuncta in verschloßener Schrift errichteter Codicillarischen Nachverordnung
Sa. haußraths 307, Sa. leeren Faß 18, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 27, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 67, Sa. baarschafft 3, Sa. Eigenthums an häusern 2355, Sa. Gülth von liegenden güthern 81, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 950, Sa. Schulden 550, Summa summarum 4256 lb – Schulden 451 lb, Nach solchem abzug 3804 lb
Sa. Legaten 3345 lb, Nach deren Abzug 459 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3804 lb
Zweiffelhaffte Schulden 500 lb
Copia Testamentt. ich Catharina Salome Fritschin gebohrne Walterin, Weiland herrn Johann Friderich Fritsch gewesenen Banquier und burgers alhier hinterlaßene Wittib in diesen tagen, da ich zwar kranck und betlägerig befinde, aber gleichwol den fähigen Gebrauch meiner Sinnen under Vernunft (…) auf Art eines verschloßenen Codicills Zu einem Anhang des von mir schon errichteten und am 1.ten Augusti 1771. zu reichlicher bestättigung gediehenen testamenti clausi meine fernere letzte Willens Verordnung eröffnen (…) Zwölftens gebe hienächst meinen Willen zu erkennen und setze in würckliche Verordnung daß S. T. Herr Lt. Sebastian Gambs, wohlbestellter Achivarius sowol als deßen dereinst verlaßende eheliche Kinder oder in deren Ermanglung deßelben hoch und wolangesehener Geschwister um meine eigenthümliche habende und dereinst verlaßende Behaußung neben der Seinigen am alten Weinmarch und an der Kinderspielgaß gelegen Zu allen und jeden Zeiten wan selbige von Fraun Maria Dorothea Wetzelin gebohrner Walterin S. T. Herrn Joh: Georg Wetzel Cancellariæ Secretarii Frauen Eheliebstin meiner geliebten Frau Schwester und Testaments Erbin oder deroselben Descendenten oder war solche erblich haben und besitzen solte freÿwillig verkauft werden wolte den Vorkauf um den hiemit bestimmenden Preis von 9000 Gulden hiesigen Gelds wol gegeönnet haben solle. Es mag also ermelte behausung über kurtz oder lang Zum Verkauf kommen so ist mehren ermeltem herrn Archivario Gambs deßelben ehelichen Kindern oder wie gedacht, in deren ermanglung deßelben hochgeehrten Geschwistern das unstreitige Recht zuständig, den hiedurch legirt und vermachten Vorzug geltend – So beschehen Strasburg den 4.. Septembris 1778.
Copia præsentationis Confirmationis et depositionis – auf Freitag den 4.ten Septembris im Jahr des Herrn 1778, Johann Carl Fické Notarius

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (300 livres) sur un total de 6 000 florins
1779 (27. febr.), Livres de la Taille (VII 1180) f° 248
Maurer N° 4497 – Weÿl. Fr. Catharinæ Salome geb. Walterin auch weÿl. H. Joh: Friderich Fritsch geweßenen handelßmanns und burgers allhier hinterl. wittib verlaßenschafft jnvent. H. Not. Fické.
Concl. final. jnvant. Ist fol. 225-b, 3804 lb 10 ß 2 ¾ d, davon gehet aber ab wegen dem so der bisherigen verstallung nicht unterworffen ware 568 lb 10 ß verbleicbt 3236 lb, die machen 6500 R. Verstallte 6000 R. Zu wenig 600. R.
Wovon nachtrag 6 jahr in duplo à 1 lbn 10 ß, 9 lb
und 4 Jahr in simplo 3 lb
Ext. Stallgeldt pro 1778. 9 lb
Geb. 2 ß
Abhandlung 7 l 12 ß 6 d (Summa) 28 lb 15 ß
der nachtrag auff die helffte moderirt, restirt 22 lb 15 ß
dt. 10. febr. 1779.

Ses deux fils Georges Daniel Wetzel, capitaine, et Charles Frédéric, substitut à la Chencellerie, louent la maison au capitaine Philippe Jean Jacques Joham de Mundolsheim

1779 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 106
H. Georg Daniel Wetzel capitaine du régiment provincial de l’Artillerie de Strasbourg, H. Carl Friedrich Wetzel procurator vicarius und cancellariæ substitutus vor sich selbst und als bevollmächtigter seiner Fr. Mutter Fr. Dorotheæ verwittibte Wetzel geb. Walterin
in gegensein SS.TT. des Freÿ hochwohlgebornen H. Philipp Johann Jacob Joham von Mundolßheim, capitaine à la suitte du régiment d’Alsace
verlühen, in der Frauen verlehnerin eigenthümlich zuständigen ane dem alten Weinmarckt gegen dem Tieffen keller über gelegenen behausung, nichts davon ausgenohmen – auff 9 nacheinander folgenden jahren von innstehenden Annunciationis Mariæ anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 1000 livres

Leur mère Dorothée Walther hypothèque la maison au profit de Marie Madeleine Bilger veuve Ottmann

1779 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 115-v
Fr. Dorothea verwittibte Wetzelin geb. Walterin beÿständlich H. Carl Friedrich Wetzel procuratorii vicarii und cancellariæ substituti
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ verwittibte Ottmännin geb. Bilgerin – schuldig seÿen 1000 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem alten Weinmarckt gegen dem Tieffen keller über, von ihrer Fr. schwester seel. ererbt

Dorothée Walther et son fils Georges Daniel Wetzel hypothèquent la maison au profit de Catherine Susanne Baldner veuve Dautel

1779 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 247
Fr. Dorothea verwittibte Wetzelin geb. Walterin H. Georg Daniel Wetzel capitaine au régiment provincial d’Artillerie de Strasbourg ihres sohns
in gegensein H. Johannes Baldner nahmens Fr. Catharinæ Salome verwittibte Dautelin geb. Baldnerin – schuldig seÿe 800 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem alten Weinmarckt gegen dem Tieffen keller über – von ihrer Fr. schwester ererbt

Georges Daniel Wetzel épouse en 1797 Catherine Salomé Lauffenberger, laquelle aura l’habitation viagère dans la maison (voir plus loin)
1797 (1 germinal 5, Strasbourg 2 (9), Me Knobloch
Eheberedung – br. Georg Daniel Wetzel officier Retiré leedigen Standes und mehrjährigen alters
Maria Catharina Salome Lauffenberger bs. Johann Friedrich Lauffenberger, frippier, mit brin. Susanna Margaretha geb. Lorrillard ehelich erzeugte tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 46-49 F° 96 du 10 ger. 5

Charles Frédéric Wetzel épouse en 1797 Marie Frédérique Starck, fille du maître maçon Jean Michel Starck : contrat de mariage, célébration
1797 (7 floréal 5), Strasbourg 2 (9), Me Knobloch
Eheberedung – br Carl Friedrich Wetzel der ledige mehrjährige burgers Sohn mit beÿstand br. Friedrich Ritter Schrifftgelehrten
brin. Maria Friderica Starckin leedigen Standts und mehrjährigen alters weÿl. Johann Michael Starck Maurers tochter
Enregistrement de Strasbourg, acp 50 F° 108 du 13 floréal 5

Mariage, Strasbourg (n° 398)
Cejourd’hui le 17° Floréal l’an V de la République française une et indivisible (…) ont comparu pour contracter mariage d’une part Charles Frédéric Wetzel agé de 52 ans, Citoyen français né et domicilié en cette Commune fils de feu Jean George Wetzel, secrétaire à la ci devant Chancellerie de cette Commune, et de feüe Marie Dorothée Walther, de l’autre part Marie Frédérique Starck agée de 34 ans, née et domiciliée en cette Commune, fille de feu Jean Michel Starck maçon et de feüe Susanne Marguerite Russ (…), de l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 20 septembre 1744 (…) de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 17 avril 1778 (…) (signé) Carl Friedrich Wetzel, Mari Fridericka Starcken (i 5)

Susanne Marguerite Laureillard, veuve du fripier Jean Frédéric Lauffenberger, meurt dans la maison chez son gendre Georges Frédéric Wetzel

1799 (5 compl. 7), Strasbourg 2 (12), Me Knobloch n° 243
Inventarium über weÿl. Susanne Margaretha Laureillard bürgers Johann Friedrich Lauffenbergers frippier Ehefrau Verlassenschafft, nach ihrem den 24. thermidor jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff Ansuchen des Wittibers
die Verstorbene seelige hat zu ihren wahren und rechtsmäßigen Erben ab intestato hinterlassen Catharina Margaretha Lauffenberger die leedige mehrjährige, beÿständlich bürgers Georg Friedrich Wetzel officier retiré ihres Schwagers, Maria Catharina Lauffenberger bürgers Georg Daniel Wetzel officier retiré Ehefrau, Johann Friedrich Lauffenberger frippier, Alle dreÿ der verstorbenen mit dem Wittiber erzielter Kinder
in einer ane dem Weinmarckt N° 39 gelegenen hiehero aber nicht gehörigen behausung
hausrath 182 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 195 du 8 vend. 8

Marguerite Frédérique Starck meurt en févier 1811 en délaissant un fils

1811 (17.4.), Strasbourg 2 (34), Me Knobloch n° 5080
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Marguerite Frédérique Starck décédée le 13 février dernier – à la requête de Charles Frédéric Wetzel propriétaire le veuf, tuteur naturel de Jean Charles 12 ans – en présence de Daniel Dassau chamoisseur subrogé tuteur – décédée à hospice civil de cette ville
1. les guenilles dont l’hospice s’est emparé, 2. communauté de 293 fr formant le don que le comparant lui a fait par contrat de mariage reçu Me Knobloch le 7 floréal 5

Devenu seul propriétaire après la mort de son frère qui a assuré à sa veuve l’habitation viagère dans la maison, Charles Frédéric Wetzel loue la maison au notaire Louis Knobloch

1815 (24.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 39, acte ssp du 29 mai 1815
Sr Wetzel Comme propriétaire de la totalité des Immeubles cyaprès désignés et se portant fort et garantissant personnellement pour l’accession de la Dame Wetzel née Lauffenburger sa belle sœur usufruitière de la moitié dans les immeubles, donne à loyer pour 18 années consécutives qui Commencent à courir au 25 Mars 1816 et finiront à la même Epoque de l’an 1834
à Mr Knobloch acceptant pour lui pour pareil terme et à pareil titre
Une Maison avec ses dépendances scise à Strasbourg Rue Vieux Marché aux Vins N° 39, Le présent Bail fait et accepté pour et moyennant un loyer annuel de 1300 Francs (…)

Charles Frédéric Wetzel vend la maison 18 000 francs à Jean Louis Knobloch

1824 (10.4.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 167, n° 90 du 20.4.1824
Charles Frédéric Wetzel, propriétaire
à Jean Louis Knobloch, ancien notaire
la maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins marquée du n° 39 d’un côté le Sr Steinbach, d’autre les héritiers Müller, derrière la rue du Jeu des Enfants – recueilli savoir la moitié dans la succession de sa mère feu De Walter épouse de Georges Wetzel, employé à la Chancellerie, et l’autre moitié dans la succession de son frère Georges Daniel Wetzel officier retaité. Il observe cependant que la part qu’il a recueilli de son frère est grevée d’usufruit viager en faveur de la veuve de ce dernier la De Walter née Lauffenberger, le vendeur observe encore que par acte sous seing privé du 29 mai 1815 enreg. le 24 août 1815 f° 11 il a baillé à loyer la totalité de ladite maison audit Sr Knoboch pour 18 années qui ont commencé à courir le 25 mars 1816 – moyennant 18 000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 147 du 14.4.

Jean Louis Knobloch vend la maison au notaire Jean Jacques Weigel (son sucesseur) qui n’entrera en jouissance qu’à la mort du vendeur et de sa femme Marguerite Jobin

1832 (11.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 61 F° 140-v, acte ssp du 30.6. vente
Jean Louis Knobloch, ancien notaire à la résidence de Strasbourg
Jean Jacques Weigel, notaire royal en cette ville
la maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins marqué n° 39, d’un côté M Steinbach, d’autre les héritiers Müller, devant la rue du Vieux Marché aux Vins, derrière la rue du Jeu des Enfants – acquise de Charles Frédéric Wetzel suivant acte reçu Me Grimmer le 10 avril 1824 transcrit, M. Weigel n’entrera en possession de cette maison qu’après le décès de M Knobloch et le décès de son épouse la De Marguerite née Joblin, jusque là il n’est à regarder que comme locataire et continuera à payer trimestriellement pour les localités qu’il occupe présentement 500 francs par an – moyennant 18 000 francs

La vente sous seing privé est déposée au rang des minutes du notaire Frédéric Grimmer

1832 (13.8.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 259, n° 93 du 17.8.
Dépôt par Jean Jacques Weigel, notaire, du contrat de vente d’une maison dépendances à son profit par Jean Louis Knobloch, ancien notaire, par acte sous seing privé du 30 juin dernier enregistré le 11 août
Enregistrement de Strasbourg, acp 211 F° 171 du 14.8.

Originaire de Landau, Jean Jacques Weigel épouse en 1819 Thérèse Antoinette Emilie Mathis (qui est la nièce de la femme du notaire Jean Louis Knobloch) : contrat de mariage, célébration
1819 (25.6.), Strasbourg 5 (46), Me F. Grimmer n° 10 797
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Weigel, notaire, fils de feu Jean Weigel, boulanger à Landau, et de Catherine Barbe Haas
Thérèse Antoinette Emilie Mathis, fille majeure de Joseph Antoine Laurent Mathis, en son vivant secrétaire général au ministère des Finances du Grand Duché de Berg décédé à Dusseldorf, et de Marie Elisabeth née Jobin de Strasbourg
Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 132-v du 27.6.

Mariage, Strasbourg (n° 206)
Acte de mariage célébré le 29 juin 1819. Jean Jacques Weigel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 11 novembre 1784 à Landau, Cercle du Rhin, roïaume de Bavière, demeurant à Strasbourg, Notaire, fils de feu Jean Weigel, propriétaire décédé à Landau le 5 Vendémiaire an XIII, et de Catherine Barbe Haas, domiciliée audit lieu, Thérèse Antoinette Emilie Mathis, majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 Frimaire an V à Paris (Seine) dans le cinquième arrondissement domiciliée à Strasbourg, fille de feu Laurent Antoine Joseph Mathis, secrétaire général au ministère des finances, décédé à Düsseldorf le 14 mai 1809, et d’Elisabeth Jobin, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante (signé) Jean Jacques Weigel, Thérèse Antoinette Emilie Mathis (i 36)

Jean Jacques Weigel meurt en 1836 en délaissant trois enfants

1836 (27.6.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
(intitulé d’) Inventaire de la succession de Jean Jacques Weigel, notaire, et Thérèse Antoinette Emilie Mathis veuve et tutrice légale de Jean Leonidas, Barbe Elisa, Henriette Mathilde les 3 enfants
Enregistrement de Strasbourg, acp 242 F° 18-v du 6.7.

Décès, Strasbourg (n° 1184)
Déclaration de décès faite le 24 juin 1836 – Jean Jacques Weigel, âgé de 51 ans 7 mois 12 jours, né à Landau (Bavière rhénane), Notaire, premier suppléant de la justice de paix du canton ouest, Membre du Conseil municipal, époux de Thérèse Antoinette Emilie Mathis, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 23 du mois courant à deux heurs de relevée dans la maison située n° 39 rue du Vieux Marché aux Vins, fils de feu Jean Weigel, Propriétaire, et de feu Catherine Barbe Haas – maladie organique de Cœur (i 88)

Les Domaines cèdent une bande de terrain devant la maison Weigel

1837 (15.7.)
Domaine de l’Etat agissant par MM. Reibell, conseiller de Préfecture, et Kilbert, receveur des Domaines (approuvé par le Directeur Général des Ponts et Chaussées du 16 septembre)
à la veuve Weigel, propriétaire
4,55 m de terrain faisant partie de la route Royale n° 4 de Paris à Strasbourg et qui ont été retranchées pour l’alignement et la reconstruction de la maison de l’acquéreur sise à Strasbourg rue du Vieux Marché au Vin n° 39, pour 27,30 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 253 F° 8-v du 20.9.

Barbe Elise Weigel épouse en 1842 le docteur en médecine Gaspard Léonard Pierre Louis Joseph Scrive
1841 (7. 7.br), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 4042
Contrat de mariage – M. Gaspart Léonard Pierre Louis Joseph Scrive, docteur en médecine, chirurgien aide major, professeur de Chirurgie à l’hôpital militaire d’instruction de Lille, demeurant en ladite ville où il est né le 13 janvier 1815, du légitime mariage de M. Pierre Louis Joseph Scrive, rentier, et de Mme Sophie Joseph Debonte, ses père et mère demeurant ensemble audit Lille rue de la barre futur époux
Mlle Barbe Elisa Weigel, fille mineure demeurant à Strasbourg née en cette ville le 4 avril 1822 du légitime mariage de feu M Jean Jacques Weigel en son vivant Notaire en cette ville et de D. Antoinette Emilie Mathis sa veuve demeurant à Strasbourg future épouse
communauté d’acquets
Le futur apporte 1° Une ferme et 5 ha 21 ares 14 ca jardin verger et terre à Léupelle* (arrondissement de Lille) qui ont été dommés par Angélique Scribe sa tante Vv de Jean Baptiste Ratiard propriétaire à Lille suivant acte reçu Couppin notaire à Lautbourdin (Nord) le 19 août dernier
2° des meubles et effets mobiliers pour 3000 francs
La veuve Weigel fait délivrance à la future sa fille à valoir sur ses droits dans la succession paternelle d’une somme de 30 000 francs, plus sur les mêmes droits d’une somme de 5000 en un trousseau
Le survivant restera propriétaire de la communauté mobiliere et usufruitier de celle immobilière
Donation évantuelle par les futurs de l’usufruit de tous les biens du prémourant
[in margine :] Il résulte de la déclaration de succession faite en ce bureau que M. Weigel père avait trois héritiers et qu’il leur a laissé une masse de 152 500 francs
acp 290 (3 Q 30 005) f° 70

Thérèse Antoinette Emilie Mathis veuve Weigel hypothèque la maison au profit du charcutier Jean Georges Klingler et de sa femme Elisabeth Giovanoli

1842 (20.4.), Grimmer (minutes en déficit)
Affectation hypothécaire – Thérèse Antoinette Emilie Mathis, veuve de Jean Jacques Weigel, notaire à Strasbourg en son nom et se portant fort de Barbe Elisa Weigel, femme de Gaspard Léonard Pierre Louis Joseph Scrive, chirurgien aide major à Lille, de Jean Léonidas Weigel, étudiant à Strasbourg & de Henriette Mathilde Weigel, mineure en cette ville
au profit de Jean Georges Klingler, ex charcutier & Elisabeth Giovanoli, conjoints en cette ville ses créanciers de 4000 francs par acte Grimmer du 19 octobre 1823
pour sûreté de quoi elle leur affecte une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux Vins n° 39
acp 297 (3 Q 30 012) f° 67 du 25.4.

Le juriste Jacques Steinhilber, locataire de la maison Weigel, prend des meubles à bail

1842 (7.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 84 (1873) f° 20, ssp du 29 mars 1841
Bail – Je soussigné Jacques Steinhilber, praticien à Strasbourg, reconnois et déclare par ces présentes que
le Sr Daniel Weber marchand de meubles m’a donné à bail audit lieu m’a donné à bail et déposé
dans mon logement au rez de chaussée maison Weigel vieux marché aux vins N° 39 les objets mobiliers dont le détail est ci inclus pour et moyennant la somme de 10 francs par mois payable d’avance à dater de ce jour 29 mars 1842. Savoir 1° Un secrétaire à cilindre (…)

Le tribunal civil rend un jugement dans l’affaire qui oppose la veuve Weigel et son voisin Pierre Martenot, propriétaire de l’ancienne maison Gambs

1847, Strasbourg 8 (47), Me F. Grimmer [acte reclassé]
21 juillet 1847, Le Tribunal Civil de Première Instance a rendu le jugement dont la teneur suit, entre Sr Pierre Martenot dentiste demeurant à Strasbourg demandeur comparant par M Lederlin avoué plaidant M Liechtenberger fils avocat,
et De Thérèse Antoinette Emilie Mathis veuve de Jean Jacques Weigel notaire défenderesse comparant par M Theis, avoué plaidant Me Schaeffer
Me Lederlin a conclu a ce qu’il plût au tribunal de dire que la defenderesse est sans droit d’interdire au demandeur toute construction dans la cour de la maison de ce dernier située à Strasbourg rue du Jeu des Enfants n° 62 contiguë a celle de la defenderesse à la distance prescrite par l’article 678 du code civil, en conséquence autoriser le demandeur à rétablir aux frais de la defenderesse la buanderie qu’il avait fait construire en l’année 1845 dans sa dite cour (…) et 2000 francs de dommages intérets. Dire et ordonner que pour ouvrir et fermer les volets des deux soupiraux de la cave de la defenderesse sur la cour du demandeur et pour y faire le cas échéant les réparations nécessaires la défenderesse ou ses ouvriers ne pourront entrer dans la cour du demandeur que depuis 6 à 7 heures du matin et depuis 7 à 8 heures du soir pendant les mois d’avril à septembre et seulement depuis 8 à 9 heures et depuis 4 à 5 heures du soir pendant les mois d’octobre à mars et condamner la défenderesse aux depens
Qu’a l’endroit ou se trouvait la buanderie du demandeur il a existé pendant plus de 30 ans avant la construction de la même buanderie et jusqu’en 1820 un bucher à la distance d’environ 2 mètres de la maison de la défenderesse que ce bucher était surmonté d’un toit dont la dernière rangée de tuiles s’avançait encore davantage vers les fenêtres de cette maison et qui déversait les eaux de ce côté. Que ce bucher ayant été supprimé à cause de vétusté d’après les seules convenances du propriétaire de la maison du demandeur il a été placé au même endroit un arbre acacia dont les branches s’étendaient jusque près de la maison de la défenderesse, arbre qui n’a été enlevé qu’en l’année 1845 lorsque le demandeur a commencé ses constructions. (…)
Fait : La maison appartenant au Sr Martenot et celle de la De Weil [sic] sises à Strasbourg et donnant un côté vers le vieux Marché aux Vins et de l’autre dans la rue du Jeu d’enfants ne formaient autrefois qu’une seule et même propriété possédée par indivis en 1761 par le Sr Jacques Sébastien Gambs archiviste de la ville de Strasbourg et Catherine Salomé Fritsch née Walter veuve de Jean Frédéric Fritsch, négociant. Les propriétaires procédèrent au partage ce cet immeuble par acte notarié du 20 mai 1761, les principales dispositions de cet acte portent art. premier. Que la maison du devant resterait à M. Gambs avec la cave située au dessous, la partie de devant de la cour jusqu’à la moitié du puits ainsi que les greniers qui s’y trouvent au dessus et les galeries jusque vers le milieu du puits, cette partie est devenue la propriété du Sr Martenot. L’article 2 porte que la maison latérale telle qu’elle est séparée maintenant par la limite ou le mur de façade latéral du bâtiment de devant avec la cave située au dessous et les greniers qui se trouvent au dessus comme aussi la moitié de la cour jusqu’au milieu du puits, les galeries jusque vis à vis en ligne directe est abandonnée en toute propriété à la veuve Fritsch. Article 3, Le puits restera en commun entre les deux parties et à partir du milieu de la margelle dans la ligne proportionnée de la cour marquée sur le plan, un mur à hauteur d’appui cadrant en hauteur avec la margelle jusqu’au mur principal qui se trouve vis à vis sera élevé à frais communs et surmonté pour la conservation de l’air d’un grillage en fer ou en bois suivant que les deux parties tomberont d’accord. Article 7, En ce qui concerne les caves qui d’ailleurs sont séparées chaque bâtiment conservera la cave qui se trouve au dessous et comme la De Fritsch touche au terrain de M. Gambs. Cet état de choses devra être supporté et accordé comme un droit de servitude. Article 8, il en sera de même en ce qui concerne la grande porte donnant sur la rue du Jeu des Enfants car quoique les appartemens et droits en dépendans de la De Fritsch se trouvent au dessus et que son droit de cave soit au dessous ladite porte devra néanmoins rester à titre de propriété à M. Gambs et à ses successeurs. Article, 9 la De Fritsch est tenue de prendre des mesures pour que dans les plus brefs délais les deux portes celle qui se trouve au passage de la porte cochère ainsi que l’autre qui donne dans la cour de M. Gambs soient murées à ses propres frais que les marches soient enlevées de la dernière et que toutes les fenêtres ayant vue sur ladite cour soient garnies de barreaux de fer toutefois sous la condition expresse que M. Gambs ou ses successeurs ne pourront jamais exiger qu’elles soient garnies de treillis et moins encore ils ne pourront faire de constructions ou placer dans leur cour des objets qui puissent enlever auxdites fenêtres ou aux soupiraux l’air ou la lumière, réciproquement il est défendu à la De Fritsch de faire des constructions qui puissent enlever le jour ou l’air à l’héritage de M. Gambs ou à ses fenêtres d’un autre côté la De Fritsch ne pourra rien verser ni jeter dans la cour. Article 10, il a été arrêlé par forme de transaction que chaque partie cosntruira à ses propres frais à l’extrémité de sa cour un mur de séparation, une buanderie entre lesquelles il sera élevé au milieu une cheminée commune avec une languette.
Le Sr Martenot ayant acquis la maison qu’il occupe y fit faire de notables constructions à l’occasion desquelles la De Weigel lui intenta une action possessoire dans laquelle le Sr Martenot succomba dans les deux instances. Au nombre des contestations se trouvaient les objets à raison desquels le Sr Martenot intenta l’action en pétitoire soumise à la décison du tribunal et qui sont savoir
Le Sr Martenot avait fait construire dans sa cour à deux mètres des fenêtres du rez de chaussée de la De Weigel et adossée au mur de séparation des deux cours ayant 2 mètres 60 de hauteur une buanderie dépassant en hauteur ledit mur, entreprise que la De Weigel considéra comme étant un trouble à sa possession et lui enlevant du jour et de l’air, buanderie dont la démolition fut ordonnée et qui eut lieu par suite de décisions judiciaires.
Le Sr Martenot contesta à la De Weigel le droit d’entrer dans sa cour pour ouvrir et fermer les volets se trouvant aux soupiraux de sa cave, servitude qui fut conservée à la De Weigel qui n’est plus contestée aujourd’hui mais dont le demandeur réclame le réglement de l’usage aux heures indiquées dans ses conclusions.
Plaidoiries audiences du 14 juillet 1847. Attendu sur le premier chef des conclusions du demandeur qu’il résulte de l’acte de partage de 1761 qui fait la loi des parties et notamment de l’art. 9 de cet acte que l’intention des copartageants a été de maintenir les lieux dans l’état tel qu’aucun d’eux ne vît diminuer par le fait de l’autre l’air et le jour déjà fort restreints dans les cours de leurs maisons respectives, qu’il est évident qu’un bâtiment dépassant en hauteur le mur séparatif des héritages et s’étendant sur la majeure partie de la cour de Martenot à une distance d’environ deux mètres de la croisée du rez de chaussée et des soupiraux de la cave de la veuve Weigel doit avoir un résultat contraire aux stipulations du titre indiqué c’est-à-dire mettre obstacle à l’exercice du droit de vue empêcher ou gêner tout au moins la circulation de l’air porterait nécessairement préjudice à la propriété de la venderesse, que s’il est vrai que postérieurement à l’acte de partage il y a été dérogé notamment par l’établissement du mur plein qui sépare aujourd’hui les deux propriétés au lieu de la claire voie indiquée à ce titre, cette circonctance n’a pu être que le résultat d’un commun accord qui pouvait modifier l’état des lieux mais qu’on ne saurait avec raison faire résulter de cette dérogation partielle une renonciation au surplus des droits établis par l’acte primitif.
Attendu que sur le second chef des conclusions que les soupiraux de la cave de la defenderesse ont jour dans la cour du demandeur par suite de la destination du partage résultant du même titre, que cet état des choses a rendu nécessaire pour l’ouverture et la fermeture des volets garnissant ces soupiraux le droit de passage par l’allée et la cour, droit que M Martenot ne conteste plus aujourd’hui, que d’un autre côté cette servitude n’étant pas limitée ainsi que le prétend celui ci il n’y a pas lieu de restreindre et de circoncrire son exercice aux heures qu’il indique d’autant plus qu’il n’allégue à l’encontre de la De Weigel aucun abus du droit établi en sa faveur (…) Par ces motifs le Tribunal sans s’arrêter à la preuve offerte de Lederlin laquelle est déclarée non relevante le déboute de sa demande et le condamne aux dépens, le 21 juillet 1847
[pièces jointes, actes de vente 1) Me F. Grimmer du 10 avril 1824, vente de Charles Frédéric Wetzel, propriétaire à Jean Louis Knobloch, ancien notaire de la maison rue du Vieux Marché aux Vins n° 39
2) acte de dépôt Me F. Grimmer du 13 août 1832 trans. vol. 259 n° 93 de l’acte sous seing privé du 30 juin, vente de Jean Louis Knobloch à Jean Jacques Weigel de la même maison]

Inventaire après décès d’un locataire, le négociant Raphaäl dit Benjamin Rixheim

1850 (7.1.), Strasbourg 12 (178), Me Noetinger n° 21 734
Inventaire de la succession de M Raphael dit Benjamin Rixem négociant décédé à Strasbourg le 19 9.bre 1849
A la requête 1° de Madame Flore Rixheim épouse du sieur Charles Levy propriétaire, demeurant avec lui à Phalsbourg, 2° de Mad. Hanelé Rixheim, veuve de feu Simon Cahen, marchande de meubles demeurant à Paris rue notre Dame de Lorette n° 19, 3° de Madame Henriette Rixheim épouse de M. Isaac Cahen, marchand de nouveautés demeurant à Paris rue d’Aboukir n° 46. 4° de M. Jacob Rixheim propriétaire demeurant à Paris rue notre Dame de Lorette n° 38, tous représentés (…), 5° de M. Charles Levy, susqualifié au nom et comme mandataire du sieur Anschell dit Adolphe Schwartzschild employé à Francfort sur le Main (…) père et tuteur légal d’Emile Schwartzschild son fils mineur 6° de M. Samuel Rixheim, tailleur d’habits demeurant à Metz représenté par (…), 7° de Madame Fanny Rixheim épouse de M. Moïse Dennery marchand de meubles demeurant avec lui à Metz rue des jardins, représenté (…), 8° Madame Marie Anne Rixheim épouse de M. Joseph Reishoffer négociant demeurant avec lui à Paris rue Saint Georges N° 18, représenté (…) , 9° de M. Salomon Rixheim ancien marchand d’antiquités demeurant à Paris étant ce jour à Strasbourg,
Les susnommes 1° Dame Levy, 2° veuve Cahen, 3° Dame Isaac Cahen, 4° Jacob Rixheim, 5° Samuel Rixheim, 6° Dame Dennery & 7° Dame Reishoffer habile à se dire et porter héritiers chacun de pour un 8° de feu Raphael dit Benjamin Rixem leur frère, dont la mineure Schwartzschild est habile à se dire et porter héritière pour le dernier 8° par représentation de sa mère qui était la sœur du défunt
dans la maison où il demeurait sise rue du vieux marché aux vins n° 39 & au magasin om il exploitait son commerce de draperie rue des grandes arcades n° 21

Jean Léonidas Weigel acquiert l’étude du notaire Eugène Kauffeisen à Bischwiller
1849 ()11.3. Me Burtz
Cession par Eugène Kauffeisen notaire à Bischwiller
à Jean Léonidas Weigel premier clerc de notaire en ladite ville
de l’office de notaire à la résidence de Bischwiller duquel le Sr Kauffeisen est titulaire. Cette cession faite moyennant 50.000 francs payable dans deux ans du jour de la nomination
Idem – Démission par Eugène Kauffeisen notaire à Bischwiller de ses fonctions de notaire en faveur de Jean Léonidas Weigel son premier clerc demeurant au dit lieu
acp 380 (3 Q 30 095) f° 52 du 14.3.

Jean Léonidas Weigel épouse Marie Carmen Mercedès Constance de Puch
1850, Enregistrement de Strasbourg, ssp 108 (3 Q 31 607)
Consentement donné par Don Emanuel de Puch demeurant à Lima, au mariage de sa fille Marie Carmen Mercedès Constance de Puch avec Jean Léonidas Weigel demeurant à Strasbourg
99-v du 23.4. ssp du 8.2.1850

Mathilde Henriette Weigel épouse en 1853 le substitut Louis Loew
1853 (7.5.), Strasbourg 10 (124), Me Zimmer n° 10 055
Contrat de mariage – Mr Louis Loew, substitut du procureur impérial à Altkirch (Haut-Rhin) où il demeure, domicilié à Strasbourg, né à Strasbourg le 30 avril 1828 du légitime mariage de feu Louis Loew et de dame Eve Freys, aujourd’hui veuve en secondes noces de M. Frédéric Emile Wack, commissaire priseur
et Mlle Mathilde Henriette Weigel, mineure demeurant à Strasbourg, née en cette ville le 26 juillet 1832 du légitime mariage des époux Weigel ci après nommés
Dame Thérèse Antoinette Emilie Mathis demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Mr Jean Jacques Weigel, vivant Notaire en cette ville agissant ès présentes tant pour assiser et autoriser la dlle future sa fille qu’à cause de la délivrance qu’elle va faire ci après en sa faveur sur sa fortune paternelle
Stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et héritages
Le survivant aura en outre l’usufruit viager de tous les biens meubless et immeubles composant la moitié du prédécédé dans la sudite société d’acquets
Les apports du futur consistsnt 1) dans le quart d’une maison Place Kleber N° 38
2) argent comptant 500, 3) objets mobiliers estimés 1230 für
Les apports de la future épouse consistent en divers objets d’argenterie estimés à 695
Délivrance par le veuve Weigel à la future épouse sa fille à valoir sur ses droits dans la succession paternelle disponible et en tant que besoin sur ceux grevés d’usufruit en sa faveur, de la somme de 30 000 francs en créances ou en numéraire provenant des entrées opérées depuis l’Inventaire de la succession du Sr Weigel dressé par Grimmer le 27 juin 1826
Plus sur les mêmes droits d’un trousseau estimé 6000 francs
Donation réciproque de l’usufruit viager de toute la succession reductible à moitié en cas d’existence d’enfant, caduque en cas de convol en secondes noces
acp 419 (3 Q 30 134) f° 29-v du 9.5.

Caroline Charlotte Levavasseur retire les calomnies qu’elle a émises à propos de le veuve Weigel
1854 (16.5.), Strasbourg 10 (127), Me Zimmer (Louis Frédéric) n° 10 583
Déclaration – a comparu Dle Caroline Charlotte Levavasseur, en jouissance de ses droits, sans profession demeurant à Strasbourg, assistée de son Conseil Monsieur Théodore Kugler avocat demeurant en cette ville ci présent
Laquelle a dit qu’ayant appris que De Thérèse Antoinette Emilie Mathis demeurant à Strasbourg Veuve de Jean Jacques Weigel, en son vivant notaire en cette ville était intentionnée de la traduire devant les tribunaux pour fait de calomnie & notamment en ce qu’elle comparante aurait dit à plusieurs personnes qu’elle était enfant naturel de feu la De Ve Mathis née Jobin mère de la Dame Weigel.
La comparante déclare formellement que ce ne fut que par suite d’une erreur dans laquelle elle avait été mise qu’elle a tenu ce propos, qu’elle reconnaît formellement que ces assertions étaient mensongères & sans le moindre fondement, que si elle a quelques fois reçu des secours de lad. Veuve Mathis elle ne les doit qu’à la charité & à la bonté bien connue de cette respectable Dame, dont le coeur compatissant venait au secours, autant que ses moyens le lui permettaient de tous les malheureux & nécessiteux qui avaient recours & qu’elle comparante se repend d’avoir cédé à de mauvais conseils.
Est aussi comparu M Jean Georges Theis, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville, mandataire spécial à l’effet des présentes de la dite De veuve Weigel (…) lequel a dit accepter au nom de sa mandante les déclarations ci-dessus de la Dle Levavaseur & a déclaré en conséquence que Mme Weigel se désiste de l’intention dans laquelle elle était formellement résolue par respect pour la mémoire de sa mère (…)
acp 430 (3 Q 30 145) f° 3-v du 17.5.

Thérèse Antoinette Emilie Mathis fait un échange de fosse d’aisances avec son voisin Moïse Bloch (actuel n° 44)

1860 (6.8.), Me Roessel Aîné
Echange – Thérèse Antoinette Emilie Mathis veuve Jean Jacques Weigel, vivant notaire à Strasbourg
cède à Moïse Bloch, négociant à Strasbourg
la propriété de la partie de la fosse d’aisances dépendant d’une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins N° 46 faisant saillie dans la maison de Mr Bloch
et reçoit en contre échange dudit Bloch la propriété indivise de la fosse d’aisances se trouvant dans la cour de la Maison de Mr Bloch ainsi que les constructions à élever
Chaque lot estimé au revenu de 25 francs, en capital 500 francs
acp 490 (3 Q 30 205) f° 71-v du 7.8.

Le propriétaire suivant, le marchand de meubles Isaac Schrameck se marie en 1852 avec Dina Weill

1852 (9.2.), Me Becker (minutes en déficit)
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 543 (2766) n° 23 du 27 février 1852
Mariage – Monsieur Isaac Schrameck, marchand de meubles, fils majeur du sieur Gabriel Schremeck aussi marchand de meubles, et de Dame Rosette Koch sa femme avec lesquels il demeure à Strasbourg
Mademoiselle Dina Weill dite Odile Weill, fille majeure du Sieur Jacques Weill propriétaire et de Dame Marie Weill sa femme tous demeurant à Obernai
acp 407 (3 Q 30 122) f° 32-v du 16.2. Becker
stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et héitages
Les apports du futur consistent en une valeur mobiliere de 1090 francs
Les apports de la future consistent 1) en une somme de 10 000, 2) un mobilier estimé à 1091
Donation par les conjoints Schrameck au futur époux leur fils acceptant d’une maison située à Strasbourg Grand rue N° 42, 500 de revenu en capital 10 000


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.