4, place des Orphelins


Place des Orphelins n° 4 – X 287 (Blondel), O 764 puis section parcelle (cadastre)

La veuve de Jean Henri Knœrr rehausse la distillerie d’un étage en 1710 pour en faire une maison.


Les 3, 4 et 5, place des Orphelins – Le numéro 4 aux encadrements sculptés

Les préposés au bâtiment autorisent en 1673 Abraham Burger à reconstruire passage Sainte-Madeleine sa distillerie incendiée hors la porte des Juifs, sur un terrain de vingt pieds sur quinze. Le tonnelier Jean Henri Knœrr l’achète en 1704, sa veuve la transforme en maison en 1710 en lui ajoutant un étage. Elle n’est cependant pas autorisée à occuper un terrain communal derrière sa maison. Le tailleur Jean Schœnleber en est propriétaire au profit de 1723. D’après le rapport joint à l’inventaire dressé en 1738, la maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle où se trouvent le fourneau et l’évier, à l’étage de nouveau un poêle, petite cuisine et très petit vestibule, sous les combles deux chambres et un grenier dallé. Le compte remis par le tuteur de sa fille en 1757 mentionne le loyer de trois logements, un à chaque niveau. Les propriétaires suivants sont le compagnon maçon Christophe Strobel (1769) puis le jardinier Jean Jacques Bartholmé (1795).


Plan-relief de 1727. Le passage d’Uton se trouve le long du canal dans le quart inférieur gauche.
En haut à droite, bâtiments de Sainte-Madeleine, en bas l’Orphelinat (Musée historique)
Plan-relief de 1830, îlot 211, entre la Petite rue d’Austerlitz et la place des Orphelins en haut,
la place d’Austerlitz et la rue des Orphelins en bas (Musée des Plans-relief)


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 211 – Plan (Musée des Plans-relief))

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (m) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, toiture à un niveau de lucarnes. La cour L représente la façade sud (2-3) et l’aile est (3-4). Les côtés (4-1) et (1-2) représentent les bâtiments des voisins.
La maison porte d’abord le n° 2 (1784-1857) puis le n° 4.


Cour L

La cour qui est une partie de la parcelle d’après le plan cadastral et qui est vendue avec la maison en 1852 est cependant la propriété d’un voisin d’après l’obligation passée quelques mois après la vente. Les propriétaires habitent leur maison au courant du XIX° siècle – le cordonnier Jean Georges Hochapfel, le fabricant d’allumettes Joseph Chenin, le militaire Dominique Calède. Le cordonnier Jean Georges Etterlé achète la maison en 1852 et y fait l’année suivante des travaux qui en augmentent légèrement le revenu (de 27 à 29 francs).

avril 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires des origines (1678) à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Abraham Burger, tonnelier, et (1663) Barbe Kübler – luthériens
1706 v Jean Henri Knœrr, tonnelier, et (v. 1690) Anne Marie Mummart, remariée (1713) avec le marchand de vins Nicolas Ruch – luthérien converti, catholiques
1708 v Agnès Hartz née Dürr (vente résolue)
1722* adj. Jean Frédéric Walther, marchand, et (1703) Susanne Salomé Gambs – luthériens
1723 v Jean Schœnleber, tailleur, et (1709) Anne Marie Wickel d’abord (1697) femme de l’apprêteur de tabac Jean Georges Leistinger, puis (1738) Marie Marguerite Ottmann – luthériens
1761 adj. Jean Jacques Reckop, marchand, et (1739) Marguerite Dorothée Bær – luthériens
1769 v Christophe Strobel, compagnon maçon, et (1755) Catherine Sophie Linck – catholiques, manants
1795 v Jean Jacques Bartholmé, jardinier, et (1788) Elisabeth Marguerite Rettig, remariée (1796) avec le jardinier Jean Georges Schertzer, divorcé d’Anne Catherine Riebel – luthériens
1810 v Georges Kientz, emballeur, et (1809) Marie Anne Schrapff veuve d’Antoine Bær
1829 v Jean Georges Hochapfel, cordonnier, et (1810) Jeanne Susanne Waghette, d’abord (1808) femme du cordonnier Chrétien Jacques Rohrer
1839 v Joseph Chenin, fabricant d’allumettes, et (1830) Marguerite Louise Maugin, remariée (1862) avec le journalier Jean Baptiste Kempf
1840 v Jean Georges Hochapfel, supra
1841 v Dominique Calède, militaire, et (1849) Elisabeth Fritz
1852 v Jean Georges Etterlé, cordonnier, et (1844) Marie Salomé Dieterich
1887* Louise Wagner
1892* Antoine Lefebre, chef de bureau
1896* Antoine Birckenmeier, chef de bureau
1901* Victor Stroh, clerc de notaire, et Louise Adam
1904* Nicolas Neppel
1933* Alfred Haber et Elisabeth Krauble

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : (distillerie) 70 livres en 1702, 115 livres en 1707 – (maison) 200 livres en 1738

(1765, Liste Blondel) X 287, aux enfants de Jean Schönleber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Strobel, 2 toises, 5 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 764, Hochapfel, Jean Georges, place des Orphelins 2 – maison, sol – 1,55 are / Collet caporal aux pontonniers 1,45 / 1,15

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 634
Les préposés aux affaires foncières autorisent en 1678 des tonneliers à reconstruire passage Sainte-Madeleine leur distillerie incendiée hors la porte des Juifs. Abraham Burger doit 12 sols pour le sol de la douzième distillerie. Les contribuables suivants sont Jean Henri Knœrr, Jean Frédéric Walter puis en 1723 Jean Schœnleber

Abraham Burger(s W.), Soll von einem platz Allmend im Rohrbrüchel vor dem Weißenthurn, Vff 28 087. schuh haltend, Jahrs vff Martini undt 1676. primo, 1 lb ([corrigé en] 7 ß 6 d)
Prot: 1677. p. 115.
Beÿ der Revision de A° 1688 haben sich nur noch gefunden 3220 sch. – moderirt den 27. decembr. 1688
Allmendbuch fol. 633
Jetzt Herr Johann Heinrich Knörren Wittib
Jetzt Johannes Rifenacher [biffé]
Jetzt H. Joh: Friderich Walther
jetzt Johann Schönleber 1723. I.mo

(Quittungen, 1677, 1679)
Er soll ferner vom (zwölfften) platz zur Brennhütt auf dem Rautengängel (15. br. 20. lang) auf Michaelis 1679. primo, l. Prot: 1678. f. 92, 12 ß

(Quittungen, 1679-1741, dont)
1704 Zalt H. Knörr p. 1704
Neuzb. fol 819

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 819
Report dans le nouveau registre. Les contribuables suivants sont Jean Jacques Keck (mis pour Reckop), Christophe Strobel, Jacques Bartholomé puis Jean Georges Schertzer

alzb. 634
Joh: Schönleber solle von einem platz 15. sch. breiten und 20. sch. langen platz zur Brennhütt auf dem Rautengängel, welcher der Zwolffte ist, Jahrs auf Michaelis, id est 29. Sept., 12 ß
[in margine :] 21. Brumaire
(Quittungen )741-an 10
C. 444

jetzt H. Joh: Jacob Keck
jetzt Christoph Strobel d. Maurer
Jacob Bartholome gartenmann
Joh: Georg Schertzer Gartenmann

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1710, Préposés au bâtiment (VII 1384)
La veuve de Jean Henri Knœrr demande l’autorisation d’ajouter un étage à sa distillerie pour en faire une maison comme ses voisins. Elle demande en outre la jouissance d’un terrain communal que le marchand épicier Jean Frédéric Ferber tient à bail pour y poser son bois et les fondations du bâtiment que va construire le charpentier Benoît Fuchs. Jean Frédéric Ferber s’oppose à la demande de la veuve en arguant qu’il a aménagé le terrain à grands frais et que les distilleries interceptent la lumière. Les préposés s’en tiennent aux termes de l’autorisation donnée lors de la location des terrains en autorisant la veuve à construire un étage qui ne dépassera pas les seize pieds.

(f° 8-v) Montags den 27. Januarÿ 1710. Herrn Joh: Heinrich Knörren W. pt° erhöhung Jhres häußleins – Augenschein eingenommen auff dem Uttengänglein an herrn Johann Heinrich Knörren des Küeffers hinterlassener Wittiben Brennhütten, welche Sie den andern daran stehenden Haüßlein Zugleich in das Waisengräblein hinaus bawen und einen stock erhöhen Zu laßen gesinnet ist, und deßwegen umb ged. permission angesuchet hatt. Erk. Bedacht.

(f° 25) Dienstags den 8. Aprilis 1710. Herrn Joh: Heinrich Knörren Wittib pt° Jhres häußleins – Herrn Johann Heinrich Knörren des gewesenen Kieffers beÿständlich deroselben Curatoris, Herrn XV. Johann Philipp Gangolffs bittet Mghh. unterth. Ihro zuerlauben, daß Sie dörffe umb etliche Schuh hienauß in denjenigen Graben und Allmendplatz, welchen Herr Johann Friderich Färber, der Specereÿ händler von Gemein Statt in Lehnung hat, solang Ihr auf dem Uttengängel liegendes häußlein ist, und biß an den bronnen fahren, daselbst ein fundament delben mit einer maur aufführen, und Ihren durch benedict Fuchßen den Zimmermann verfertigten newen baw darauff setzen laßen, in betrachtung Sie sonsten Keine gelegenheit hatte das benötigte brennholtz Zu legen, weilen Sie willens ist, solche wohnung als dann selbsten Zubesitzen
Herr Johann Friderich Färber Zugegen, protestirt wieder dieses vorhaben, in deme Er viel mühe und uncosten angewendet solchen Allmend platz in diesen guthen stand Zuerbringen, davon Er auch Jährl. vermög Statt zinnßbuchs fol: 388. 12. ß d bodenzinß auf den Pfenningthurn bezahle, und bittet inständig obged. Knörrischen Wittib gethanes begehren abzuschlagen, Zumahlen da Er bereits schon schaden genug durch diesen newen baw, welcher Ihme das lufft Zimlich genommen gelitten hette. Erk. weilen in dem Prot: de a° 1678. fol: 92. expressé enthalten ist, daß die da Zumahlen von dem Schießrain auff das Uttengänglein transferirte brennhütten, davon dieses Häußlein eine ist, anfangs höher nicht als 15. biß 16. schuh hoch, und 15. schuh breit so dann 20. schuh lang haben dörffen aufgerichtet werden, herrn Färber auch da durch ein mercklicher schaden zuwachßen, zu Gemeine Statt ein große verantwortung bekommen möchte, wann mann in den Graben die verlangte maur gebettener maßen erlaubte, als wird das begehren abgelaint dagegen aber willfahrt, wann Sie sich resoluirte solte, dießes Gebäu umb ein Stock höher aufführen Zulaßen.

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Le tuteur des enfants Schönleber proteste que le loyer qu’il paie pour le terrain est plus élevé que celui de son voisin Jean Louis Kneischit. Les préposés lui opposent une fin de non recevoir en se référant aux registres.

(f° 33) Sambstags den 11. Ejusdem [Maÿ]. Johannes Schönlebers Kinder Ca. Ludwig Kneischitt
An Weÿl. Johannes Schönlebers Kinder hauß neben Ludwig Kneischit am Waißengräbel, auf ansuchen Conrad Baldners des fischers, als der Schönleberischen Kindern Vogt, welcher ein Klein Plätzel hinder dem hauß anspricht, so Kneischit in besitz hat. Neben dem aber, daß sich nicht Zeiget, daß jemahlen eine communication Von Schönlebers hauß in das Plätzel quæstionis gewesen, so weißt sich Clar auß der Statt Zinßbuch fol: 819. daß Schönleberischen Kindern mehr nicht als eine 20 schuhe lang und 15. schuhe breites Plätzlein, worauf das Hauß stehet, gebühre, wovon Sie 12 ß Zinnß bezahlen. dahingegen Kneischit laut Zinnßbuch fol : 819-b Von einer 40. schuhe Lang und 15 schuhe breiten Hoffstatt 1 lb 4 ß und Vom Plätzel hinder den Häußern, worunter das Plätzel quæstionis mitgebriffen, 12 ß also Zusammen 1 lb 16 ß. zinß bezahlet. Erkannt wird Klagende Vogt Zu Ruhe gewießen.

Description de la maison

  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle où se trouvent le fourneau et l’évier, à l’étage de nouveau un poêle, petite cuisine et très petit vestibule, sous les combles deux chambres et un grenier dallé, la toiture a une simple couverture en tuiles, le tout estimé à la somme de 400 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Place des Orphelins

nouveau N° / ancien N° : 24 / 2
Kientz
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 242 case 2

Collet, caporal aux pontonniers
Calède, Maréchal des logis aux Pontonniers
Etterlé Jean Georges, cordonnier, place des Orphelins N° 2 (subst. pr. 1854)

O 764, maison, sol, place des orphelins 2
Contenance : 0,45
Revenu total : 27,24 (27 et 0,24)
Folio de provenance :
Folio de destination : 242
Année d’entrée :
Année de sortie : 1856
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 764, maison
Revenu total : 29,24 (29 et 0,24)
Folio de provenance : 242 Augm.
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : 1856
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires :
fenêtres du 3° et au-dessus :
1856, Augmentations – Etterlé Jean Georges f° 242, O 764, Maison, revenu 2, augmentation de construction, achevée en 1853, imposable en 1856, imposée en 1856

Cadastre napoléonien, registre f° case 1

Etterlé Jean Georges, cordonnier
1887/88 Wagner, Luise, Fräulein
1892/93 Lefebre Anton, Kanzleivorteher
96/97 Birckenmeier Anton Schuster
1901 Stroh Viktor Notariatsgehülfe und Ehefrau Luise geb. Adam in Fahrnisgemeinschaft

O 764, maison, sol, Place des Orphelins 4
Contenance : 0,45
Revenu total : 29,24 (29 et 0,24)
Folio de provenance : (242)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 29 p. 200 case 7

Parcelle, section 17, n° 27 – autrefois O 764.p
Canton : Waisenplatz N° 4
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,26
Revenu : 450 – 300 – 900
Remarques 1911, Berufung

(Propriétaire), compte 1219
Stroh Viktor und Ehefrau
1904 Neppel Nikolaus u. Ehefr.
1933 Haber Alfred et son épouse Elisabeth née Krauble
(1769)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 339, Continuation du Numéro 339, p. 479

2
Pr. Strobel, Christophe – Manant
loc. Wagner, Frédéric – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Waisenplatz (Seite 188)

(Haus Nr.) 4
Fries, Schiffer. 01
Buch, Tagner. 2.
Nübis, Tagnerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 243)

Le dossier fait uniquement état des travaux d’entretien.

Sommaire
  • 1897 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Birkenmeier, cordonnier, de transformer le volet du rez-de-chaussée pour qu’il ne s’ouvre plus vers la rue et de supprimer une trappe d’après le règlement du 30 novembre 1891 – Rappel, 1898 – Le propriétaire objecte que la place manque pour remplacer la trappe – Elle a été supprimée, janvier 1900
  • 1908 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Laurent Neppel, domicilié à Basse-Yutz, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1908
    1912 – Idem – Le peintre Auguste Weber (53 rue du Lazaret) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1901 – Rapport de la Commission contre les logements insalubres
    1905 – idem (propriétaire, Laurent Neppel, conducteur de trains à Basse-Yutz, Lorraine)
    1906 – Plainte du locataire principal, E. Hoh
    1910 – Courrier du service de la voirie. Le 4 place des Orphelins est raccordé aux canalisations
    1914 – La Mairie enjoint le propriétaire Laurent Neppel de faire faire les travaux dans la cuisine et la cage d’escalier
    1915 – Rapport de la Commission des logements militaires
  • 1969 – Le propriétaire du n° 5 se plaint d’infiltrations qui proviennent du n° 4 que la ville a acquis
  • 1991 – Guy Haber (29, rue de la Ziegelau) est autorisé à poser une palissade sur la voie publique. La voie publique est toujours occupée, décembre 1991 – Compte rendu des travaux qui avancent très lentement – La Police du Bâtiment adresse un courrier au propriétaire Nouvier-Haber (249 route de Colmar) – Réponse de Guy Haber (29, rue de la Ziegelau)
  • 1988-1992 – Guy Haber (29, rue de la Ziegelau) demande l’autorisation de rénover le bâtiment – Descriptif
    1993 – Autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation de repeindre la façade

Relevé d’actes

La douzième distillerie établie à l’intérieur des murs revient au tonnelier Abraham Burger. Fils de l’aubergiste au Tilleul à l’entrée du Faubourg Blanc, Abraham Burger épouse en 1663 Barbe, fille du messager de la Taille Jean Kübler.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 129)
1663. Dom. invocavit den 3. Martÿ. Abraham Burger der Kieffer H. Friderich Burgers wirths Zur linden ehl. sohn v. J. Barbara Hanß Küblers des Stallbotten ehl. tochter (i 130)

Abraham Burger meurt en 1702 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg Blanc. La distillerie est portée à l’inventaire pour une valeur de 70 livres. La masse propre à la veuve est de 489 livres, celle propre aux héritiers de 112 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1159 livres, le passif à 682 livres.

1702 (9. 8.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 5) n° 113
Inventarium und Beschreibung aller derjenig. Haab, Nahrung undt güther, liegend. und Vahrend. Veränderter und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt der Ehrenthafft undt bescheidene Meister Abraham Burger geweßener Kieffer und burg. alhier zue Straßburg, nach seinem den 15. aug. dieses lauffend. 1702.ten Jahrs beschehenen Tödlichen hienscheiden, Zeitlichen verlaßen (…) von frawen Barbara Burgerin gebohrner Küblerin des Verstorbenen seel. hinterbliebener wittib darüber abgelegte Handtrew, durch dieselbe beÿständlich deß wohl ehrsammen, Ehrenhafften Herrn Michael Kecken deß jüngern Bierbrauers undt Burgers allhier ihres geschwornen Vogts geäugt undt gezeigt (…) Actum in der Königl. Statt Straßburg Montags den 9.t Octobris Anno 1702.
Der Verstorbene seel. hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. Erstl. die Ehren undt tugendsamme Fr. Susannam Reißnerin gebohrne Burgerin des Ehrenhafften Meister Hanns Geörg Reißners Schuemachers undt Burgers allhier eheliche Haußfr. welche mit assistentz deßelben d. inventation beÿgewohnet. 2. den Ehrsammen undt bescheidenen Meister Friderich Burger, Kieffer undt Burger allhier so auch Zugegen war. 3. 4. Johann Burger, Ledigen Schuemacher, in Kriegsdiensten sich auffhaltendt, undt Jungfr. Mariam Ursulam Burgerin dießer beeder geschworner Vogt ist der Ehren undt Wohl vorachtbare H Johann Jacob Nonnenmann der ältere Burger allhier welcher persönlich der inventation beÿwohnte. Alle Vier deß verstorbenen, seel: mit Eingangs gemelter Wittib ehelich erzeugter undt hinterlaßener Kindter undt zugleichen portionen undt Stammtheilen Erben.
Pro nota. Weilen die Wittib Wahrgenommen daß die theilbare activ: Nahrung gegen denen theilbaren passivis gar gering außfallen dörffe alß hatt Sie mit consens eingangs gemelden Ihres Vogts auff die theilbare Nahrung tam active quam passive renuncirt und selbige denen Erben cedirt

In einer in der Statt Straßburg ane d. Weÿßen thurn Straß gelegenen hernach beschriebener behaußung befunden worden wie volgt
Höltzen und Schreinwerckh. Auff d. obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Inn d. Obern Stub, Inn d. obern Stub Cammer, Inn d. obern Kuch. Im haußöhren, In der Cammer C, Inn d. Undern Stub, Inn d. undern Kuch. Inn Keller
Eigenthumb ane häußern. Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheur und Ställ, ane der Weißenthurn straß (…)
Item ein Brennhütt mit Ihren gebäuen begriffen und gerechtigkeiten, darinnen sich dreÿ Kupfferne Brenn Keßel mit Ihren Hüethen und Rohren sampt dreÿen Kupfferen Kannen befinden, geleg. alhier in der Statt Straßb. dero Vorstatt Krautenauw auff dem sogenannten Uttengänglein, einseith neben Sebastian Ewinger dem Kieffer, anderseith neben Johann Friderich Hucken dem Biersieder Vornen und Hinden auf Zween gräben stoßend, Davon gehen Jährlichen auff Michaelis 12. ß d Boden Zinß dem allhießigen Pfenningthurn Unst ist das gebäw freÿ ledig Und eig. welche Zusampt denen vorgemelten Brenn Kößlern durch obgemelde Hh Werckmeistern Vermög Vorangeregter Abschatzung angeschlag. Worden per 70. lb. d. Darüber sich nichts Schrifftliches beÿ dießer Inventation befund. hatt.
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths. Nach Inhalt Inventarÿ über deß verstorbenen seel: und der hinterbliebenen Wittib einander in den Ehestandt Zugebrachten Nahrungen durch Weÿl. Herrn Johann Thomann Trohmern Ntm. publicum in anno 1663. gefertiget
Abzug dießes Inventarium gehörig. Der Wittib Unverändertes Vermögen. Sa. Hausraths 3, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Schulden 22, Sa. Ergäntzung 157, Summa summarum 189 lb – Darzugelegt denjenigen Wÿdemb welchen Ihr Verstorbenen Haußwürth seelig nach innhalt deß Hievornen Copeÿlich einverleibten Codicilli §° fürs dritte Ihro Lebtägig verschafft 300 lb, Demnach belauffet sich der Wittib gantze Substantz 489 lb
Der Erben Vätterliche Verlaßenschafft, Sa. haußraths 98, Sa. Werckzeugs Holtz Reÿff und Band Zum Kieffer handwerck gehörig 11, Sa. der Lähren Vaß 4, Sa. der Schwein 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. Eigenthumbs ane Häußern 745, Sa. Eigenthumbs ane liegenden Veldt güttern 255, Sa. Beßerung ane lehengüttern 10, Summa summarum 1159 lb – Schulden 682 lb, Nach deren Abzug 577 lb
Beschluß und Verstallungs summa Inventarÿ 766 lb
Auffrichtung der Wittib Wÿdembs, Vermög deß Verstorbenen M Abraham Burgers seel. auffgerichteten Codicilli ist d. W. lebtägig Zugenißen verordnet 600 fl. thun 300 lb.
Ferner ist mit Ihro Verglich. daß Sie Von denjenigen gemachen, welche Sie in d. Sterb behaußung geg. d. Elend. Herrberg über geleg.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1 500 florins
1703, Livres de la Taille (VII 1173) f° 168
(Kieffer, N° 675) Weÿl: Abraham Burgers deß geweßenen Kieffers undt Burgers allhier Verlaßenschafft, jnventirt Nots: Ösinger.
Concl: fin: Inv: ist fol: 76.a 766. lb. 14 ß 10. d die machen 1500. fl. verstallte 1200 fl. und also 300. fl. Zu wenig.
Nachtrag davin pro Vier jahr in duplo thut à 18. ß – 3 lb 12 ß
Und auch pro vier jahr in simplo macht à 9 ß – 1 lb 16 ß
Extat daß Stallgelt
Geborr – 1 ß 4 d
Abhandlung – 1 lb 7 ß 6 d -Sa. 6 lb 16 ß 10 d
dt. 18. Aprilis. 1703.
(…) Sa. 6. lb
dt.18. Aprilis. 1703

Barbe Kübler meurt en 1710. L’inventaire est dressé dans la même maison au Faubourg Blanc. L’actif de la succession s’élève à 405 livres, le passif à 86 livres.
1710 (14. 8.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 14) n° 355
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güttere, liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsahme fraw Barbara Burgerin gebohrne Küblerin auch weÿl. des Ehrenthafft und Achtbahren Meister Abrahæ Burgers geweßenen Kieffers und burgers allhier Zu Straßb. seel. nachgelaßene Wittib nunmehr auch seel. nach Irem den 28. 7.bris dieses lauffenden 1710. Jahrs aus dießer welt genommenen seel. hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der verstorbenen seel. hinderlaßener dreÿ Kindere und ab intestato nachgelaßene rechtmäsige Erben benantl. der Ehren vnd tugendsahmen Fr. Susannæ Reißnerin gebohrner Burgerin weÿl. des Ehrsammen Mstr. Joh: Geörg Reißners geweßenen Schuhmachers und burgers allhier seel. nachgelaßener Wit. beÿständlich des Ehrenhafften Mstr. Johann Raffen Schuhmachers und E. E. Zunfft der Schuhmacher hauptkandens Ihres geschwornen Vogts, ferner des Ehrenhafften und bescheidenen Mstr Friderich Burgers Kieffers und burgers allhier vnd dann der Ehren und Tugendsahmen Fr. Mariæ Ursulæ Alberin gebohrner Burgerin deß Ehrenhafften Mstr. Johann Adam Albers deß Jüngern Rothgerber und Lederbereiters auch burgers allhier Ehefrauwen mit beÿstand erstgemelten Ihres Ehemanns Inventirt (…) Actum in der königl. St. St. Dienstags den 14. 8.bris 1710.

In einer in der Statt Straßburg ane der Weißenthurn straßen gelegener Mstr. Friderich Burgern dm Kieffer und dißorts Sohn eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 65, Sa. Baumöhl Eßig und Brandenwein 21, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Frucht 3, Sa. Tabc 3, Sa. Beßerung ane lehengüthern 8, Sa. Sa. 295, Summa summarum 405 lb – Schulden 83, Compensando 321 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 621
Wÿdemb Welchen Eingangs gemelte Verstorbenen Fr. Burger seel Zeit lebens genoßen. Es hatt Mstr Abrahamb Burgers geweßenen Kieffer v. Burger allhier als der Verstorbenen Ehewürth seel: Ihro in dem mit deroselb. auffgerichtet. Codicilli Reciproco Zu einem Lebtägigen Wÿdums genuß verhafftet

Les enfants d’Abraham Burger vendent la distillerie à Jean Henri Knœrr, tonnelier et assesseur au Grand Sénat moyennant 85 livres

1704 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 69-v
(85) Susanna geb. Burgerin Weÿland Hannß Georg Reußners gewesenen Schuhmachers nun seel. Wittib, so noch zur zeit ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Jacob Nonnenmanns des ältern linden Würths, Ferner Heinrich Burger der Kieffer beede für sich selbsten, So dann obged. Nonnemannn alß Vogt Johann Burgers des Schuhknechts so auff d. Wanderschafft Und Maria Ursula Burgerin, alle Weÿl. Abraham Burgers gewesenen Kieffers hinterlassene Kinder
in gegensein Hn Johann Heinrich Knörren des Kieffers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers
eine Brennhütt sambt zugehörden, Rechten Und Gerechtigkeiten allhier auff dem Rauten Gänglein ohnfern dem Waÿsenhauß einseit neben hrn. Johann Georg Daniel Dürrenberger Biersieder zu den 3. Königen Und Weistichern anderseit neben Sebastian Ebingeren Kiefferen hinten auf einen Graben der Waisengraben genannt stoßend gelegen, darvon gibt mann Jährlich der Statt Pfenningthurn 12 ß d bodenzinß – umb 85 pfund

Fils du tonnelier Jean Conrad Knœrr, le tonnelier Jean Henri Knœrr a perdu le droit de bourgeoisie par son mariage hors de la Ville. Il est à nouveau reçu bourgeois à titre gratuit le 30 juin 1691.
1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 596
Hanns Heinrich Knörr der Küeffer auß hiesiger Statt gebürtig so aber sein burgerrecht Verzogen Vnd sich anderwerts Verheurathet gehabt, hannß Conrad Knörren des burgers Vnd Küeffers allhier sohn, empfangt daßelbe widerum gratis, bringt Keine Kinder mit, und wird zu E.E. Zunfft der Küeffer dienen. Jur. d. 30. Jun: 1691.

Jean Henri Knœrr qui n’a pas présenté son chef d’œuvre demande aux Quinze de lui restituer l’employé que la tribu des Tonneliers lui a soustrait parce qu’un tel engagement contrevient au règlement. Il déclare avoir été chassé de Spire et qu’il ne peut donc pas être pris pour un employé ordinaire. Il est prêt à présenter son chef d’œuvre dès qu’il aura gagné assez d’argent au service du Grand Chapitre et de familles nobles. La tribu objecte qu’il est marié. La commission propose d’accorder à Jean Henri Knœrr un délai de six semaines pour qu’il fasse son chef d’œuvre ou se soumette au règlement. Le préteur royal approuve la proposition, d’autant que le pétitionnaire sera le seul catholique à la tribu des Tonneliers et qu’il semble être en butte à l’animosité du conseiller Reichard.
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
(f° 188) Sambstag den 20. 8.bris – Hannß Heinrich Knör Ca. E. E Zunfft der Kieffer
Hannß Heinrich Knör, burger vnnd Kieffer allhier, per Hitschlern, hatt per sched Vorgebieten laßen E. E. Zunfft der Kieffer allhie, producirt und.th. anbringen v. bittet wie darinnen Saltzm. der einlagt* Copeÿ vnd ad prox: H. läßts geschehen, bittet aber vmb abhörung der supplic. vnnd gegn. dorhin anzuhalten, das er der Knecht, so mann principalen abgespannet, ihme wieder Zu Kommen laße, weilen er sonsten dem dom Capitul Keine Satisfaction leisten vnnd beÿ dießem Herbst ihren wein im regen liegen lassen müßte. S. weilen dießer petitum wider E. E. Zunfft articul lauffe als bittet Zuvorderist der antwortt auff productum Zuerwartten, weilen gegner die Zeit selbsten Zugelaßen. H. priora, b. wie Vor. Erk. obere Handw. sollens examiniren.

(f° 198) Mittwoch den 2. 9.bris – Hannß Heinrich Knörr Ca. E. E Zunfft der Kieffer
Obere Handwercks Herren laßen per Herrn Schragen referiren, daß Hannß Heinrich Knörr geklagt, Wie daß E. E. Meisterschafft der Kieffer alhier ihme Keinen Knecht erlauben wollen, Ursach er d. Meisterstück Nicht gemacht habe, anbeÿ gebetten, daß, Weilen er Keinen burger, sond.n allein dem Thumb Capitul Und etlichen Herren Graffen davon arbeithe, ein Vertribener Mann, ein Burgers Kind ja Würcklich alhier Wied. burger seÿe, Mghh. ihne gn. Vergönnen möchten, jnn bemeldter Herren Keller ohngehindert Zu schaffen, solang, biß daß er etwas vor sich erspahrt haben werde, da er als dann d. Meisterstück Zu verfertig. erbietig. Worüber Gegentheil auff geschehene remission gehört worden, die sich mit verschiedenen articuln gefaßt gemacht, insonderheit mit dem Vom 7. 8.bris 1671, Fol. 154. befindlich, Krafft deßen E. E. Zunfft gericht auff ihren articuln beßer Zuhalten anbefohlen worden, So dann, so wolle ein anderer articul, so fol. 129.b et 130. Zu Finden, daß die Knecht Nicht wercken sollen, sie hätten dann Zuvor den alt Schaffner 1 ß s bezahlt Und das derjenige der einen knecht wider dießes Verbott wercken läßet, Vor jeden tag 5 ß Straff geben sollen, darwied. Kläger excipirt, daß er Keinen Knecht, sondern einen Frembden Vertribener Mann Von Speir gehalten. Hi replicirten, daß er also einen Gartner gebraucht habe, Und, Wer ein solchen erstellet, Krafft articuls Fol. 131. alle tag, solang er ihr wercken läßt 5 ß beßerung Verfallen seÿn solle, deme Herr Wilhelm Reichard des Rath. beÿ E. E. Zunft d. Kiefer, dießes beÿgesetzt, daß Kläger jetzo, das Meisterstück Zumachen gelegenheit genug hätte, Und er ihme d. holtz darzu Zugeben, sich erbietig gemacht haben wollte, allein wohl versichert were, daß er es nicht machen Könte,
Ille regerirte, daß er sich ja schohn ein geschrieben hätte, Und anjetzo es derentwegen Nicht Verfertigen Könne, weilen er theils Nöthige arbeit habe theils ihme einer, als des Statt Kieffers geweßener Knecht vorgehe, Hi, daß dießer ihme Nicht im Weg liege, als der Weilen er sich bereits verheurathet, das Meisterstück aber Vermög articuls Vom 9. Junÿ 1627. jm ledigen Stand machen sollen, Zuvor umb dispensation erhalten müßte. Ille daß das dom Capitul sechs Faß, so nicht eingetüchelt, da liegen habe, Und andere Faß bind. Loß weren, anbeÿ d. præjudicium des Zittelmeÿers Knecht mit deme dispensirt worden, allegirt,
Hi, daß dießer beÿ einer Wittib geschafft hätte, und damahlen andere vorgegangen weren, den Kläger aber sie gleich einstehen laßen wollten. Quo auditô, habe man darüber deliberirt und dafür gehalten, daß pt° der abstraffung wegen gebrochenen articul mann es Mghh. decision überlaßen im übrigen aber ihme, Klägern, sechs wochen Zeit absetzen wollte, jnnerhalb welcher, sage nach Verfließung dero er entweder das Meisterstück zu machen, od. den articuln gemäß sich Zuhalten schuldig seÿn solle, Stellen dießes Zu gn. Belieben.
Herr Prætor Regius sagt Er Folge den Bedacht, und Zwar deßwegen, Weilen dießer Knörr der eintzige ist, so beÿ E. E. Zunfft d. Kieffer der Catholischen religion zugethan, Von deren es seithero ein gemurmel gegeben daß Hr Rathh. Reichard ihn persequire, und scheine es Fast, indeme ersagt, daß er das meisterstück zu machen Nicht capabel seÿe, so doch Nicht wohl zuglauben, Weilen er sich bereits aingeschrieben. den Gartner betreffend, so seÿe es ein articul, den, wie leicht zu erachten, er nicht gewußt habe, dahero es guth were, Wann mann selbiger denen Neu angehend. Kieffern Vorleße, Und were gleich ihme davor Was Wissend geweßen were, so vermeine Er dennoch, daß er der straff Zu erlaßen seÿn würde, sonderlich weilen der Gartner ein Vertribener Mann seÿe, und Königl. Intention Zufolg. mann vor die Vertriebene Leuth consideration haben solle. Bedacht mit meinung des herrn Prætoris Regÿ beleibt.

Fille du vigneron Jean Nummart de Neustadt an der Haardt (aujourd’hui Neustadt an der Weinstrasse), Anne Marie Nummart devient bourgeoise par son mari Jean Henri Knœrr le 17 décembre 1693.
1693, 4° Livre de bourgeoisie p. 640
Anna Maria Nummartin Von Newstatt an der Hardt weÿl. Joh: Nummart geweß. Reebmanns daselbst hinterl. Tochter, empfangt das burgerrecht Von H. Joh: Heinrich Knörren Ihren Ehemann, p. 2 Gold fl. 16 ß. so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, und wird zu E.E. Zunfft der Kieffer dienen. Jur. d. 17. Xbr: 1693.

Jean Henri Knœrr meurt en 1707 après avoir institué sa femme pour héritière universelle. L’inventaire est dressé dans la maison de l’ouvrier de fabrique Jean Joachim Storck derrière le Temple-Neuf. Les expert estiment la distillerie à 115 livres. L’actif de la succession s’élève à 398 livres, le passif à 236 livres.

1707 (22. 7.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 11) n° 256
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab nahrung vnd Güttere, Liegender vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehrenveste, fürsichtig vnnd Weiße, Herr Johann Heinrich Knörr, geweßener Küeffer vnnd E. E. großen Raths alter Beÿsitzer, nach seinem d. 5.ten gegenwärtig. Monathß 7.bris dießes forthlauffenden 1707.ten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen Verlaßen, welche auf freundliches ansuchen, erfordern vnd begehren der Viel Ehren vnnd tugendsamen frawen Annæ Mariæ gebohrner Mummarterin der dißorts hinderblieben Wittib, vnnd von dem Verstorbenen seel. auff die Zu vorher Von allhießigen hochlöbl. magistrat erhaltene Gnäd. erlaubus per Testamentum nuncupativum Instituirten einigen Erbin, inventirt Vnd ersucht (…) Actum in d. Königlichen Statt Straßburg in fernerem gegensein Johann Paul Knörren leedig. Küeffers, Mstr Johann Jacob Knörren auch Küeffers, vnnd Frawen Annæ Margarethæ schweÿgerin gebohrne Knörrin, deß Verstorbenen Herrn Rathh. Seeligen hinderlaßenen respectivé rechter vnd halb geschwüstrigen Donnerstags d. 22.t es Monathß 7.bris Aô 1707.

In einer in der Statt Straßburg hinder der brediger Kirch gelegenen Herrn Johann Joachim Storcken dem silberarbeiter Eigenthümlich zuständiger Vnnd Von d. Fr. W. Lehnungs weiß bewohnendter behaußung ist befund. worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerckh. In der Cammer A, In dem vordern Stübell, In dem Haußöhren, In der Wohnstuben, In der Kuchen
Eÿgenthumb ahne einer brennhütten allhier In d. Statt Straßburg gelegen Eine brennhütt sammt Zugehörden vnnd gerechtigkeit Gelegen allhier in d. Statt Straßburg auff dem Rauthen Gänglein ohnfern dem Weißenhauß 1.s. neben H Joh: Heinrich Färber dem Specierer 2.s. Sebastian Ehewinger dem Küeffer hinden auff einen graben den weißen graben genand Stoßend davon gehen Jährl. 12. ß d bod. Zinß gemeiner Statt Pfenningthurn allhier sonsten freÿ leedig Vnnd eig. Vnnd über erstbemelte beschwerten durch d. Statt Strassburg geschworne werckhleuthe nach anzeig d. Ihrer vnnd sich beÿ dem Concept befindlichen schrifftlich. Abschatzung Subdato den 26.t 7.bris annoch æstimirt p. 103. lb (Anschlag 115. lb, Beschwerdt 12. ln, abgesog. restirt 103. lb). Hierüber meldet Ein teutscher Pergamentener Kauffbr. in allhiesiger Canzeleÿ Contract Stub verfertiget Vnnd mit dero anhangenden Secret insiegel Verwahret datirt d. 5.t Februarÿ A° 1704.
Series rubricarum huius Inventarÿ. Sa. haußraths 63, Sa. Werckzeugsn Holtz, Reiff und band auch gemachte und ohnausgemachte arbeith Zum Kieffer handwerck gehörig 84, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Guldener Rig 4, Sa. Eigenthums ahne Einer brennhütt 103, Sa. der Schulden 126, Summa summarum 398 lb – Schulden 236 lb, Nach deren Abzug 161 lb
Beschluß summa Inventarÿ 121 lb
Abschatzung d. 26. 7.bris aô 1707. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen H. Johann Heinrich Knör gewesenen beÿsitzer E. E. grosen Raths seel. hinder laßene fr. Wittib ist eine bren hütt allhier in der statt Straßburg in der Krautenaw auff dem Ruttengängel gelegen, einseits neben H. N. N. Ferber anderseits neben H Ebinger Kieffer hinden auff den graben stoßendt, Welche brennhütt sambt dreÿ ungleichen brennsteinen und bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor undt umb Zweÿ hundert undt dreÿsig Gulden. Bezeichnüß durch der statt Straßburg geschworer Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

La veuve de Jean Henri Knœrr vend la distillerie à la veuve Agnès Hartz née Dürr pour 200 livres

1708 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 581 n° 185-v
(200) S.T. hr Joh: Philipp Gangolff XXI.gers alß vogt weÿl. H Joh: Heinrich Knörren Exs: wittib
in gegensein Agnethæ Hartzin wittib geb. Dürrin beÿständlich Joh: adam Wörle schneiders weilen unbevögtigt [unterzeichnet] +, adam Johan wierlin
eine brennhütt sambt den brunnen und Gärthlein allen zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten alhier auf dem Reutengänglein ohnfern dem waÿßenhauß, einseit neben H. Joh: Georg Daniel Dürrenberger weinstichern anderseit neben Sebastian Ebingern Kieffern hinten auf einen graben stoßend, darvon gehen jährlichen 12 ß d bodenzinß – um 200 pfund

La veuve de Jean Henri Knœrr qui a retiré la distillerie parce que l’acquéreuse n’en a pas réglé le prix s’adresse aux Quinze pour ne pas avoir à en régler les droits de mutation. Le greffier Reisseissen déclare que le règlement stipule que les retraits sont soumis aux droits de mutation. La commission propose soit d’exiger les droits qui ne s’élèvent qu’à six florins soit d’en exempter la pétitionnaire eu égard à sa pauvreté. Les Quinze décident d’exiger les droits.

1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
H. Rathherrn Heinrich Knörr Wittib Anna Maria pt° Pfundzolls
(f° 93-v) Sambstags den 5.ten Aprilis 1710 – G. noê weÿl. H. Rathherrn Heinrich Knörr Wittib Anna Maria Fr. Implorantin hat vor ohngefähr 2 Jahren eine brennhütt auff den Uttengängel gelegen davon auch denenselb. der pfund Zoll hinistet word. weilen aber der Kauffer nicht bezalen kann, alß habe Sie das guth wider ahne sich gezogen, davon der pfund Zoll de novo abgefordert werde bittet vnderth. Sie deßen Zuerlaßen. Erk. ahne die Obere pfund Zoll herren gewießen.

(f° 134-v) Sambstags den 17. May 1710 – Anna Maria Knörrin pt° Pfund Zolls
Obere Pfundt Zollherren per H. Friden, es habe Fr. Anna Maria Knörrin in einem recess anbringen laßen, daß Ihro von einer verkaufften vnd wider a sich gezogenen Brennhütt der Pfund Zoll gefordert werde, anbeÿ umb deßen befreÿung gebetten. Vndt alß man Sie ferner angehört habe sich so viel hervorgethan, daß Sie eine Brenhütt beÿl Weÿßen Hauß, an eine gewiße Person verkaufft, da von auch beÿ der Verschreibung der Pfund Zoll bezahlt worden seÿe, Nachdem aber die Käufferin, mit der bezahlung nicht Zu recht kommen können, so hette Sie ged. Brennhütt wid. an sich Ziehen müßen, sich aber, vor der wid. verschreibung beÿ Hn Reißeißen angemeldet, vndt gefragt, ob Sie den Pfund Zoll von newem bezahlen müße. der es bejahet, darauff Sie beÿ MGhh. eingekommen seÿe, Worüber man H. Reißeißen Gehört, welcher berichtet, daß die Ordnung Clar seÿe, vndt dahin gehe, daß wann Einer ein guth wider an sich Ziehe, der pfund Zoll davon wider bezahlt werden solle. Weilen nun die Implorantin einen titulum darüber haben müße, man auch allezeit steiff vndt vest auff dießer Ordnung gehalten, der pfund Zoll auch nur auff 6 fl 6 ß 6 d sich belauffen die Implorantin aber arm seÿe, Alß stünde Zu Mghherren ob Sie deroselben einige moderation willfahren, oder es beÿ der Ordnung laßen wollen. Erk. Soll beÿ ordnung gelaßen werden.

Anne Marie Mommartin se remarie en 1713 avec Nicolas Ruch, procureur à Oberbergheim (Bergheim près de Ribeauvillé) : contrat de mariage, célébration. Elle fait un legs aux deux enfants cadets de son mari.

1713 (18.2.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung H Nicolas Ruchen procuratoris Zue Oberbergh. als hochzeiter mit Fr. Annæ Mariæ Momartin weÿl. Joh. Heinrich Knörren seel. fr. wittib d. 18. febr. aufgericht Anno 1713 (ausgefertigt 1715)
Zwischen dem Vorgeachten Herrn Nicola Ruchen procuratoren und burger Zu Oberbergh. dem herrn hochzeitern ane Einem
so dann der Ehren vnd tugendsamen frn. Annæ Mariæ gebohrner Momartin weÿl. des wohl Ehrenvest vnd wohlweiß. Herrn Joh: Heinrich Knörren geweß. wohlverdienten alten großen Raths Verwanth. alhier nunmehr seel. nachgelaßenen wittib, der Fr. hochzeiterin am anden theil
Ane dem fünfften und letzten will Sie Fr. hochzeiterinn ihres geliebten Hn Braütigambs beede Jüngste Kinder Nahmentlich Jfr. Rosinam und Johann Carl gebohren Ruchen, dero Künfftige Stiefkinder, so fern dieselbe Sie Fr. Hochzeiterin Künfftighin vor dero Steifmutter tractiren, kindlich. Ehr erzeug. und sich in allem geg. die selbe wohl vnd Mo*erlich aufführen werden (…)
So Beschehen in der Königl. freÿ. Statt Straßburg auf Sambstag den 18. febr. Anno 1713. [unterzeichnet] Nicolas Rouch alß hochzeiter, + dießen ist Fr. Anna Maria Momartin eig. handzeich.

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 14)
Hodie 27 Mensis februarÿ anni 1713 (…) sacro matrimonÿ Vinculo Copulati sunt honesti Vidui Nicolaus Ruch ex Oberbergen et Anna Maria Mummertin (signé) Nicolas Rouch (i 15)

Fils de Jean Ruch, le marchand de vin Nicolas Ruch devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1713, 4° Livre de bourgeoisie f° 798
Niclauß Ruch der Weinhändler, Von Oberberckheim, W: Johann Ruch gew: burgers daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr: Anna Maria Momartin p. 2. Gold fl. 16. ß. Wird Zur Mörin dienen. J. d. 7. Dito [Junÿ] 1713.

Nicolas Ruch et Anne Marie Mommartin hypothèquent leur maison passage Uton au profit du maître de la balance Maurice Reiner

1713 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 652
Niclaus Ruch und Anna Maria geb. Montmartin [unterzeichnet] Nicolas Rouch, si +a
in gegensein H. Mauritz Reiner waagmeisters im Kauffhauß – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: auf den Uttengängel, einseit neben Ebinger dem Rathsbott anderseit neben H. ferber hinten und vornen auf dem graben – davon 12 ß bodenzinß

Nicolas Ruch et Anne Marie Mommartin hypothèquent leur maison et tous leurs biens au profit de l’assesseur au Sénat Jean Frédéric Walter

1714 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 732
Niclaus Ruch und Anna Maria geb. Mommartin beÿständlich Joh: Jacob Dürr schuemacher
in gegensein H. Joh: frid: Walter Exsenat: – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, diejenige behaußung und güther so bereiths ahm H. creditori besag C. Verschr: vom 18. apr. 1714 um 500 pfund verpfändet

La maison revient au créancier Jean Frédéric Walther qui la revend en 1723 au tailleur Jean Schœnleber et à sa femme Anne Marie Wickel moyennant 312 livres

1723 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 64
H. Johann Friedrich Walther Exsenator
in gegensein Johannes Schönleber des Schneiders und Annæ Mariæ geb. Wickelin
Eine behausung und hoffstatt an derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff dem Uttengängel, einseit neben Ewinger dem Kieffer anderseit neben H. Ferber dem Specirer vornen und hinten die innere Stattgräben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß ane bodenzinß – umb 312 pfund

Fils du tailleur Matthias Schœnleber de Dirmstein en juridiction de Worms, Jean Schœnleber s’inscrit pour faire son chef d’œuvre après avoir présenté ses certificats de naissance et d’apprentissage. Le conseil de la tribu le renvoie aux Quinze avant de commencer son chef d’œuvre.
1709, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 326-v) d. 4. Sept: 1709 – Johann Schönleber weÿland Mattheß Schönlebers deß geweßenen Schneiders Zu Dirnstein hochfürstl. wormbßischer Bottmäßigkeit producirt seinen Gebuhrts und Lehrbrieff, und hat 3. ½. Jahr allhie schon gearbeitet, bittet Ihme Zum Meisterstück einzuschreiben. Erkandt, solle Zwar Zu der Zeiten eingeschrieben werden, aber, wegen deß anfangs Zum Meisterstück an unßern Gnädigen herren XV. verwießen (dt. 4. lb 5 ß)

Jean Schœnleber s’adresse aux Quinze pour pouvoir présenter son chef d’œuvre alors qu’il a omis de s’inscrire bien qu’il travaille à Strasbourg depuis trois ans. Les Quinze accordent la dispense moyennant deux livres.
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 199-v) Sambstags den 14. Sept. 1709 – S. nôe Joh. Schönleber des ledigen Schneiders von Dirmstein Cit. per Sched. E. E. Zunfft der Schneider Zunfft Citirte wollen Prplen nicht Zum Meisterstück admittiren, weilen Er die Zeit nicht verarbeitet unterth. dispensando das Meisterstück auff Zu nehmen gnd. Zu erlauben. K. pro Citato bittet Zu mehrerm Bericht deputationem. S. s. Erk. Gebettene deputation willfahrt. Ob. Handwercks Hh.

(f° 209-v) Freÿtags den 27. Sept. 1709 – Joh. Schönleber Ca. E. E. Zunfft der Schneider
Iidem [Obere Handwercks Herren] per H. Friden es habe Johann Schönleber der ledige Schneider Ca. E. E. Zunfft der Schneider geklagt, daß Sie Ihne Zu dem Meisterstück nicht admittiren wollen, weilen Er die Zeit nicht verarbeitet, anbeÿ umb gnädige dispensation gebetten, vndt alß man Ihne ferner angehört aber sich nicht habe einschreiben laßen, anietzo aber habe er seinen Geburths: vnd Lehrbrieff vndt wolle d. Meisterstück Verfertigen. Worauff Andreas Nawerth der Zunfftmeister geantwortet, es seÿe wahr daß der Implorant über 3. Jahr hier gearbeitet, sich beÿ E. E. Gericht ohnlängst umb d. Meisterstück angemeldet, sich Zuvor aber wie es der articul verlange nicht habe einschreiben laßen, vndt weilen Sie nicht dispensiren könten Sie es Mghherren überlaßen wolten.
Auff seithen der Herren Deputirten habe man davor gehalten, daß gegen erlag 2. lib. d beÿ dem Imploranten dispensirt werden könte, iedoch mit dem anhang, daß Er die Einschreibung vndt andere Gebühren noch Zu erlegen schuldig seÿn solte. Erk. Bedacht Gefolgt.

Jean Schœnleber remet à la tribu la décision des Quinze.
1709, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 327-v) d. 4. Sept. 1709 – Johann Schönleber erlegt den beÿtrag, wegen deß Meisterstücks pro dispensatione, so unßere Gnädige Herren die XV. erkandt haben (dt. 2. lb d.)

Fils du tailleur Mathias Schœnleber de Dirmstein, Jean Schœnleber épouse en 1709 Anne Marie Wickel, veuve de l’apprêteur de tabac Jean Georges Leistinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration.
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Meister Johannes Schönleber dem ledigen Schneider, weÿland Mathÿß Schönlebers auch geweßenen Schneiders zu Dürmstein, hochfürstlicher bischofflicher Wormbsischer herrschafft ehelich erziehlten Sohn ahne einem, So dann der Viel Ehren und tugendsahmen frawen Anna Maria gebohrner Wicklerin, weÿlandt herrn hannß Georg Leistingers, gewesenen tabacmachers undt schirmbs angehörigen nunmehro seel. hinterlaßener wittib als hochzeiterin andern theils – den 19. Monats tag Novembris Im Jahr 1709. Weilen nun Gegenwärtige heuraths Verschreibung durch Herrn Johann Friderich Schatzen geweßenen Notarium publicum ad notam genommen, und seinem Protocollo ein verleibt Worden, Vor außfertigung derselben aber mit tod abgangen, als habe ich Ends benanter Notarius auff beschehener Ansuchen seiner hinderlaßeneb fraw Wittib dieselbe hiehero überschreiben laßen (…) Johann Jacob Baldner, Nots. jurats. publ.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 142-v, n° 19)
Mitwochs den 17. 9.br 1709 seind ehelich copulirt und eingesegnet worden Mr. Johann Schönleber Schneider V. Schirmer allhier vnndt weiland Mathias Schönlebers burgers V. Schneiders in Worms hinterlassener ehelicher Sohn wie auch weiland Mariam Magdalenam Hüraumußin s. Mutter, Und Anna Maria Leÿstingerin gebohrne Wickelerin weiland Joh: Georg Leÿstingers tabackbereiters allhier v. b. hinderlaßene eheliche wittib [unterzeichnet] Johannes schönleber als hochzeiter, + handzeichen Anna Maria leistingerin

L’apprêteur de tabac manant Jean Georges Leistinger épouse en 1694 Salomé, fille du maître maçon Gabriel Schrœpffer, puis en 1697 Anne Marie, fille du garçon batelier Philippe Wickel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 30-v)
Heut den 2. Juny st. n. 1694 seind (…) copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Leistinger der Schirmer und tabackbereiter alhier weÿl. sigmund Leistingers geweßenen Schirmerß und tabackbereiterß alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfer Salome, Gabriel Schröpfferß deß Maurerß und Steinhauerß auch burgers allhier eheliche tochter [unterzeichnet] J G L, (Salome Schöpfferin handzeichen)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 672-v, n° 7)
1697. Mitwochs d. 24. Aprilis seind Johann Georg Leider Tabackmacher Vnd Schirms Verwandte allhier der wittiber v. Jgfr. Anna Maria, Philipps Wickels deß Schiffknechts v. Schirms Verwandten alhier v. Ursula Winckelin ehel. Tochter copulirt und eingesegnet word. [unterzeichnet] +, +

Jean Schœnleber et Anne Marie Wickel font dresser un état de leur fortune qui s’élève à 205 livres
1710 (19.7.), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) n° 70
Summarische Designation der Jenigen Nahrung so dem Ehrengeachten Meister Johann Schönleber, dem Schneider und der tugendsamen Frawen Anna Maria gebohrne Wicklerin beeden Eheleuthen und hintersaßen alhier Zu Straßburg Eigenthümlichen zuständig, welche dieselbe auch mit unterschriebenem Notario und Inventirschreiber bona fide selbsten Vor eigen angegeben, die ich als dann ordentlichen Verzeichnet und gegenwärtige Designation darüber auffgerichtet
Sa. haußraths 75, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 9, Sa. baarschafft 85, Sa.guther und geiwßer Schulden 38, Summa summarum 205 lb
Actum Straßburg den 19.ten Junÿ Anno 1710.

Jean Schœnleber est autorisé à travailler pour son compte
1710, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 12) Dienstag den 6.ten Novembris 1710 – Johannes Schönleber [bitt Ihme Zu erlauben auff seine eigene hand Zu arbeiten] soll ebenmäßig biß nächstkünfftig Martini 1. lb beÿtrag bezahlen und also jährlich continuiren.

Nouvel état de fortune qui s’élève à 307 livres
1711 (4. Xbris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Johannes Schönleber der Schneider und fraw Anna Maria gebohrne Wicklerin beede Eheleuthe und Schirmer allhier haben Volgendes eÿgenthümblich in Vermögen, darüber Sie mir dem Inventario beÿ Vorgehabten Inventation die würckliche handtrew abgelegt
Hausrath und Vahrende Haab 58, Silber 1, Guldene Ring 8, Baarschafft 145, Activ Schulden (Item Johann Ludwig Rausch Ackersmann undt burger zu drenheim des Manns Schwager, soll in Erbssachen) 92, Summarum 307

Jean Schœnleber, originaire de Dirmstein, et sa femme Anne Marie Wickel achètent le droit de bourgeoisie le 16 décembre 1711
1711, 3° Livre de bourgeoisie p. 1283
Johann Schönleber d. schneider V. Dürnstein V. s. Fr. An: Maria Wicklerin, erkauffen d. b. p. 6. Gold fl. 6. ß. w. beÿ d. schneidern dien. J. 16. Dito [X.bris 1711]

Jean Schœnleber devient tributaire le 5 janvier 1712.
1712, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 28-v) Dienstags den 5.to Januarÿ 1712 – Johannes Schönleber Burger und Schneider allhier empfangt das Zunfftrecht.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Madeleine. Les apports du mari s’élèvent à 72 livres, ceux de la femme à 323 livres.
1713 (19.7.), Not. Goldtbach (6 E 41, 230) n° 110
Inventarium über dasjenige Vermögen, so der Ehrengeachte Meister Johannes Schönleber, der Schneider Vnd die Ehren: und tugendsame Fraw Anna Maria Schönleberin geb. Wicklerin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für Unveränd.t in den Ehestand Zugebracht, auffgerichtet Anno 1713. (…) welche der Ursachen allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Eheberedung außtrucklichen versehen, daß einem Jeeden theil und Seinen Erben sein in die ehe gebrachte Nahrung Unverändert seÿe (…) Actum Straßburg in fernerem gegensein Meister Johann Friderich Wollenbehren, deß Schneiders und burgers allhier der Ehefrawen Schwagers und hierzue In sonderheit erbettenen beÿstandt den 19.ten Julÿ Anno 1713.
In einer allhier ane der Uttengaß gelegenen und in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 32, Sa. silbers 5, Sa. baarschafft 24, Sa. Schuld 10, Summa summarum 72 lb
Hierauff wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 111, Sa. silbers 19 ß, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 92, Sa. Schulden 112, Summa summarum 323 lb

Les contrôleurs font grief à Jean Schœnleber d’employer Salomé Ried. Il convient des faits mais déclare qu’elle ne travaille que de temps en temps et qu’elle est sa pupille. La tribu le condamne à 5 sols d’amende qu’elle lève ensuite eu égard à la pauvreté de Jean Schœnleber.
1731, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 367) Dienstags den 18.ten Decembris 1731 – Erstgemelte Rüegere Klagen Ctra Johann Schönleber den schneider daß selbiger ohnerlaubter weiß eine weibs Prsohn in seine werckstatt auff genommen, und in der arbeit sitzen habe, bitten abstraffung ref. Exp. Beklagter Zuegegen ist einer Weibs Persohn mit nahmen Salome Riedin geständig, sagt aber daß selbige ihm nur hin und dar helffe, seÿe auch seine vogts tochter, Zwar nicht in seinem muß und brod, sondern haltet ihren Kosten selbsten für sich, bittet absolution. Erkant, wird beklagter in 5 ß d straff Condemnirt und demselben ins künfftige der gleichen sub arctiori verbotten. auff vorgestellte seine große armuth und gebettenen nachlaß der straff, ist demselben Zwar die straff nach gelaßen, übrigens aber beÿ dem Verbott gelaßen word.

Anne Marie Wickel meurt en décembre 1738 en délaissant pour héritiers ses deux sœurs ou leurs enfants. Les experts estiment la maison à 200 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 153 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 183 livres, le passif de 304 livres.

1738 (4.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 49) n° 1589
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Annä Mariä Schönleberin Gebohrner Wicklerin des Ehrsamen und bescheidenen Meisters Johann Schönlebers Schneiders und burgers alhier zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1738 – nach ihrem Montags den 30.ten Decembris des zurückgelegten 1737.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen – durch gemelten Meister Johann Schönleber den hinterbliebenen wittiber (…) geäugt und gezeigt, So beschehen Straßburg Sambstags den 4.ten Januarÿ 1738.
Die abgeleibte seelige hat ab intestato zu Erben Verlaßen wie Volgt. Erstlichen weÿland Frauen Mariæ Elisabethæ Wollenbehrein gebohrner Wicklerin ihrer vollbändigen Schwester seel. mit Johann Friderich Wollenbehr dem hiebevorigen Schneider dermahlen aber Schuelmeister zu Brischwickersheim ihrem hinterbliebenen wittiber ehelich erziehlte zweÿ Kinder Nahmentlichen 1.mo Mariam Ursulam so ohngefähr 24. jahr alt, 2.do Johann Christoph seines alters ohngefähr 21 Jahr, In welcher beeden ihrem Nahmen beÿ dießer Inventur erschienen Vorgemelter Johann Friderich Wollenbehr ihr eheleiblicher Vatter, Welcher aber solcher nicht Vollends beÿwohnen Konte und dahero Mstr. Philipp Andreas Mentzer dem Kürßner und burgern alhier Commission gegeben, seiner KK Interesse hiebeÿ zu observiren
So dann 3.tio Frau Mariam Salome Packin gebohrne Wicklerin Christoph Pack des Zimmermanns und Schirmers allhier eheliche haußfrau, alß weÿland Friderich Wicklers des geweßenen Meÿers auff einem in der Rupprechtsau befindlichen Landguth und Schirmers allhier, der abgeleibten sel. geweßten vollbändigen bruders hinterlaßene tochter, Weilen nur dießelbe alhier ohnverburgert alß ist von seithen E.E. Kleinen Raths (…) zu dießem geschäft abgeordnet worden der Ehren Vesten Fürsichtig und Weiße H. Philipp Ramsperger Schuhmacher und E.E. Kleinen raths dermaliger wohansehnlicher beÿsitzer, welcher neben Ihr Packischer Ehefrauen Ihrem Ehemann dießer Inventation beÿgewohnt hat.
Alßo alle dreÿ der abgeleibten seel. respective Vollbändigen bruders und Schwester Kindter alß ab intestato zu dreÿ gleichen portionen und haupttheilen Verlaßene Erben

In einer alhier zu Straßburg auff dem Uttengängel gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie Volgt.
Eigenthumb ane einer behaußung (T.) Nemblichen eine behaußung und Hoffstatt mit allen derselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden Rechten und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg auff dem sogenannten Uttengängel einseit neben H. Johannes Silberrad alten dreÿers löbl. Statt Pfenningthurns und der Schenckbecherischen Stifftung Schaffnern, anders: neben Hn Johann Friderich Färber handelsmann und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzern Vornen auff den inneren Stattgraben und hinten auff gedachten H. Färbers gärtlein stoßend gelegen, so über 12 ß dem allhiesigen Pfenningthurn jährlich zu lüffern habenden bodenzinßes und hernach eingebrachtes passiv Capital gegen männiglichen freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) zufolg des zu mein Notarÿ Concept gelüfferten Abschatzung Zeduls Vom 27.ten Januarÿ Anno 1738 taxirt pro 176 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhies: C.C. Stub gefertigt, de dato 1.ten februarÿ 1723. mit dero anhangendem Insiegel verwahret.
Abschatzung dem. 27. Jenër: 1738. Auff begehren deß bescheitenen Meister Johannes schön Lëber deß schneiters ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem rutten gänglein gelegen ein seits an eine behausung so herrn schaffner silberad gehörig ander seits an eine behausung die H: fërber dem spetzirer in der Vieh gaßen gehörich hinden auff Meister thoman Nicker dem Zimmermann gehorich Stoßent welche behausung unden auff dem botten eine Kleine Stuben hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein oben dar über widrum ein stuben Kuchell und sehr Klein hauß Ehren, under dem tach zweÿ Cammern und besetzte bienen ein fachs Ziegell tach getrembtes Kellerlein sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschworne werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigem Preÿß nach an geschlagen wierd Vor und Umb Vier hundert Gulden, bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene werck Meister [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauerhoffs
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden ohnveränderten guths, Nach besag des über beeder gewesener Eheleuthn einander in den Ehestand Zusammen gebrachte Nahrungen, durch nunmehro weÿland H. Notarium Sebastian Goldbach in Anno 1713 auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, des Wittibers ohnverändert, Sa. werckzeugs 5 ß, Sa. silbers 3, Sa. Schulden 50, Erg. 37, Summa summarum 90 lb – Schulden 15, In Vergleichung 75 lb
Dießemnach wird auch derer Erben ohnverändert guth consignirt, Sa. hausraths 31, Sa. Silbers 1 ß, Sa. Goldener Ring 6, Sa. Schulden 15, Erg. 150, Summa summarum 203 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 153 lb
Endlichen Volgt auch das gemein verändert und theilbar guth, Sa. hausraths 7, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 176, Summa summarum 183 lb – Schulden 304, In Vergleichung passiv onus 121 lb – Stall summ 90 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Jacob Baldner, Nots. jurats. publ.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritière non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1738, Livres de la Taille (VII 1178) p. 286
Schneider F. N° 7552 – Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Wicklerin Johannes Schönleber Schneider und burgers alhier Ehel. Haußfrauw Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 65.b, 90 lb 6 ß 11 s, Verstallte hiengegen 400 fl.
Extat kein Stallbelt
Gebott 2 ß
Abhandlung 5 ß 6 d – Summa 7 ß 6 d
Abzug. Fr. Maria Salome gebohrne Wicklerin Christoph Packen Zimmermanns vnd Schirmers alhier Ehefrau hat von Finito usufructu anfallenden Erbe der 51 lb 6 ß 8 d den Abzug Zu erlegen mit 5 lb 2 ß 8 d
dt. 12. Februarÿ 1738.

Jean Schœnleber se remarie avec Marie Marguerite Ottmann, fille du pêcheur Charles Ottmann de Breuschwickersheim
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 79, n° 14) Ao. 1738. den 27. Maÿ.Seind auf erhaltene erlaubnus von ihro Gnaden dem regirenden H. Ammeister in der Kirch zu S. Wilhelm zum ersten und andern mal auff den 5. Pfingsttag proclamirt und außgeruffen und hernach zu Breuschwickersheim copulirt und eingesegnet worden, Meister Johannes Schönleber der Schneider wittwer und burger allhier und Maria Margaretha weÿl. Johann Carl Ottmanns gewesenen fischers und burgers allhier und Mariä Evæ Dürrin ehel. Tochter (mariage en déficit à Breuschwickersheim)

Jean Schœnleber meurt en septembre 1746 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé au Coin jaune (près de la Porte Neuve). La maison délabrée Passage Sainte-Madeleine est portée à la somme de 125 livres. La masse propre à la veuve est de 11 livres, celle propre aux héritiers de 12 livres. L’actif de la communauté s’élève à 530 livres, le passif à 418 livres.

1746 (28. 7.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1139) n° 469
Inventarium über Weÿland des Ehrsam und bescheidenen Mr. Johann Schönlebers des geweßenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1746 (…) nach seinem Sonntags den 4.ten dießes Monaths Septembris aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren Conrad Baldners des Fischers und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Margarethä Salome Schönleberin, so 7 Jahr alt und der Verstorbenen seelige mit hernach bemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeuget und ab intestato zu seiner universel Erbin verlaßen hat, inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Margaretham Schönleberin gebohrne Ottmännin die hinterbliebene Wittib, beÿständlichen herrn Johann Friderich Dürr schreiners und burgers allhier (…) So beschehen Straßburg Mittwochß den 28.ten Septembris Anno 1746.
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Demnach die hinterblieb. Wb. gleich anfangs der Inventur nach angelegter handtreu versicherte und zu vernehmen gegeben, wie daß Sie mit dem abgelebten seeligen Zur Zeith Ihrer Verheurathung Keine Eheberedung auffgerichtet habe, alß sein auch keine Erg. des sowohl von dem eingebrachten als aich währender Ehe Von der Wb. von weÿland Maria Ursula Dürrin Ihrer leedig verstorbenen baaß seel. erlangten Erbschafft abgegangenen Vermögens zu formiren (…)

In einer allhier Zu Straßburg beÿ dem gelben Eck gegen denen Backöffen über gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt.
Eigenthumb ane häußern (E.) Nembl. Eine sehr alte und baufällige Behaußung und hoffstatt, mit allen dero gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allhier zu Straßburg auff dem sogenannten Uttengängel j.s. neben H. Johann Silberrad alten dreÿers löbl. Statt Pfenningthurns und Schaffnern der Schenckbecherischen Stifftung 2.s. neben Ludwig Kneuschi, dem Pfeiffenmacher und Gimpel Käuffler hinten auch auff ihne Kneuschi stoßend gelegen, darvon man der Statt Straßb. Pfenningth. jährl. 12 ß ane Bodenzinß zu lüffern schuldig, sonsten durch (die Werckmeistere) außweißlich deß zu mein Notarÿ Concept gelüfferten abschatzung Zeduls Vom 24.ten 7.bris 1746. Vor freÿ leedig eigen angeschlagen pro 125 lb. Erwehnten bodenzinß ohnvorgreifflich zu doppelter Capital gerechnet antreffend 24 lb, Abgezogen so restiren auß zu werffen 101 lb. Darüber besagt j. teutscher perg. Kffbr. in alhiesig. C.C. Stub gfr. mit dero anhangenden Insigel verwahrt de dato 1.ten Febr. A° 1723
(T.) Nembl. Eine behaußung höfflein und hoffstatt auch Kleines gärthlein mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau beÿ dem gelben Eck gegen denen bachöffen (…)
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wb. ohnverändert guth, Sa. hausraths 11, Sa. silbers 6, Summa summarum 11 lb
Dießemnach wird auch des Kinds und Erbin ohnverändert Guth beschrieben, Sa. hausraths 10, Sa. silbers 1, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 101, Summa summarum 112 lb – Schuld 100, Nach solchem abzug 12 lb
Endlichen folgt auch das gemein Verändert und Theilbahr guth, Sa. hausraths 17 ß, Sa. Silbers 4 ß, Sa. baarschafft 4 Sa. Eigenthumbs ane jr. behaußung 375 lb, Sa. der activ schulden 150, Summa summarum 530 lb – Sa. Schulden 418 lb, Nach deren Abzug 111 lb – Stall summ 135 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Verlassenschafft zugelten 49 lb

Registre contenant vente des meubles et mention des deux maisons qui appartiennent à Marguerite Salomé Schœnleber après la mort de ses parents.

1747 (28.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1141) n° 509
Verkauff und Erlöß Register Inhaltend Alles dasjenige was Margarethä Salome Schönleberin, weÿl. Mr Johann Schönleber des geweßenen Schneiders mit auch weÿl. Frauen Margaretha geb. Ottmännin seiner hinterbliebenen Wittib nun beeder seelig ehelich erzeugtem töchterlein Vor Elterl: guth erblich zugekommen und davon verkauffet worden
Zuwißen seÿe hiermit nach deme weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Margaretha Schönleberin geb. Ottmänin auch weÿland des ehrsam und bescheidenen Mr Johann Schönlebers des gewesenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg seelig hinterbliebene Wb. Freÿtag den 9. Junÿ dießes instehenden 1747.sten jahrs das zeitliche mit dem ewigen Verwechselt, daß dero mit demselben ehelich erziehten töchterleins und ab intestato verlaßene universel Erbin Margaretha Salome Schönleberin geordnet und geschworener Vogt der Ehrsam und bescheidene Mr Conrad Baldner, Fischer und burger allhier, Von denen wohlverordneten herren dreÿ Löblicher Statt Stalls die großgönstige Permission erhalten, daß deroselben Verlaßenschafft nicht hat dörffen inventiret weniger ein Inv.m darüber augferichtet werden sonder Er hat denenselben das über seiner curandæ Vätterliche Verlaßenschafft Von mir Not° den 28.ten 7.bris des vorigen Jahrs Verfertigte Inv.m den 14.ten hujus reproducirt, welches ane statt eines anderwärtigen seine behörige abhandlung empfangen wie fol.2.a deßelben angemerckt ersichtlich. Umb nun die Sterb behausung so in dieße Verlaßenschafft gehörig die allhier zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau beÿ dem gelben Eck gegen denen backöffen über gelegen ist, Von denen Mobilien und effecten zu befreÿen und der verstorbenen seeligen eingehabte Wohnhaft Verlehnen zu können, ließ Er der Vogt jene in seine beÿ der büchergaß gelegene wohnbehaußung transportiren

Eigenthumb ane häußern. I. behaußung und hoffstatt, mit allen dero Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier zu Straßburg auf dem sogenannten Uttengänglein j.s. neben Herrn Johann Silberrad alten dreÿers löblicher Statt Pfenningthurns und Schaffnern der Schenckbecherischen Stifftung 2.s. neben Ludwig Kneuschi dem Pfeiffenmacher und Gimpel Käuffler hinten auch auf ihre Kneuschi stoßend gelegen, davon man der Statt Straßburg Pfenningthurn jährlichen 12 ß ane bodenzinß zu lieffern schuldig, sonsten durch (die Werckmeistere) auf basterben der Verstorbenen Ehemann zu dem, durch mich notm. in A° 1746. aufgerichteten Verl. Inv: Conc: geliefferten Abschatzung Zeduls Vom 24.ten 7.bris 1746 Vor freÿ leedig eigen angeschlagen pro 125 lb. Darüber besagt j. teutscher perg. Kffbr. in alhießiger C.C. Stub gfr. de dato 1.ten febr. A° 1723
It. I. behaußung höfflein und hoffstatt auch Kleines Gärthlein mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Rechten, zugehördten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau beÿ dem gelben Eck j.s. neben Hn Georg Bruther des gew. Wüths und burgers allhier seeligen hinterbliebener Wittib, 2.s. neben des Stiffts St. Nicolai in undis Garthen, hinten zum theil auf solchen Garthen und zum theil auf weÿl. Johann Jacob Winthers deß geweßenen Gartenmanns Wittib und Erben stoßend gelegen, so durch den H. Lohner undt die herrn Werckmeistere zufolg erstgedachten Abschatzung zeduls Vor freÿ leedig eigen taxirt pro 375. Hierüber besagt I. teutscher pergamentener Kffbr. in alhießiger C.C. Stub gfr. de dato 6.ten aug. A° 1746. Ferner i. dergl. perg. Kffbr. auch allda gefr. und mit erwehnten Ins. versehen sub dato 7.ten Januarÿ A° 1746.

Le tuteur de Marguerite Salomé Schœnleber hypothèque la maison au profit du tanneur Jean Ecker.

1757 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 48-v
Conrad Baldner der fischer als vogt Jfr. Margarethæ Salome Schönläberin
in gegensein Johann Ecker des rothgerbers – schuldig seÿen 25 ln
unterpfand, ein häußlein und hoffstatt cum appertinentis auff dem Uttengängel, einseit neben NN., anderseit neben Louis Neuschick dem gimpler, hinten auff den innern stadtgraben

Conrad Baldner rend compte de la tutelle avant de s’en décharger. La maison passage Sainte-Madeleine comprend trois logements (celui du bas, celui du milieu et celui du haut)

1757, Not. Schweighaeuser (6 E 41, 575) n° 8
Rechnung Mein Conrad Baldner, Fischers und Burgers allhier Zu Straßburgn als geordnet: und geschworenen Vogts Jungfrauen Margarethä Salome Schönleberin, weÿl. Meister Joh: Schönlebers geweßenen Schneiders und Burgers allhier, mit auch weÿland Frauen Margaretha gebohrner Ottmännin seiner hinterbliebenen Wittib, beeder längst seeliger, hinterlaßener ehelich erzeugter tochter, Inhaltend dasjenige was ich solcher Vogteÿ wegen seit Michaelis letstabgewichenen 1756.sten Jahrs als dem beschluß meiner abgelegten dritten Rechnung bis dato den 20.ten Julÿ 1757. sowohl eingenommen als außgegeben und sonsten verhandelt habe – Schluß-Rechnung dießer Vogteÿ.
(…) auf deßen begehren mir Von E: löbl. Vogteÿ Gericht auferlegt wurde die Schluß Rechnung abzulegen, Welches umb so viel nöthiger, mich die heutigen Umùbstände, ehester Tagen Zwingen Zum dienst unsers allergnädigsten Königs, auf eine mir nicht bewußte Zeit lang Zur Schiffbruck abzureißen
Der Curanden Jährlichen fallen habender Hauß Zinß
Er ist derslben zufolg oben im Bericht allegirten Verkauff Registers als ein von ihren eltern ererbtes Guth eigenthümlich Zuständig. Erstl. eine behaußung und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben weÿl. H. Johannes Silberrad geweßenen Schaffners der Schenckbecherischen Stifftung hinterlaßenen Erben, 2.seit neben Ludwig Kneuschi stoßend gelegen, davon man der Statt Straßburg Pfenningthurn jährlichen 12 ß ane bodenzinß zu lieffern schuldig, sonsten und außer hernach beÿ dem Corpore der jährlichen Zu reichen schuldiger Widerzinß beschriebenen darauf versicherten Capitals der 25. lb d freÿ ledig und eigen Worüber vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhießiger C.C. Stub gefertiger. mit dero anhangendem Insiegel verwahret, dedato 1.ten febr. A° 1723.
Und eine behaußung beÿ dem Gelben Eck (…)
Von der Behausung am Uttengäglein Zahlt Christoff Strobel der Tabackbereiter von der untern Wohnung quartaliter 1 lb 15 ß
Von der mitlern Wohnung Anthonii Geÿer der Maurer quartaliter 2. ln
Und von der obern Wohnung hab Ludwig Roßenheck der Tambour unter der Elsaßer Militz auch 2 lb des viertel Jahrs. Es stehet aber solche Wohnung seit Annunciationis Mariæ letzthin leer und ohnbewohnt

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 23 juin 1761. Le marchand Jean Jacques Reckop s’en rend propriétaire.
Originaire de Berlin, le marchand Jean Jacques Reckop épouse en 1739 Marguerite Dorothée Bær

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 45)
1739. Mittwoch den 15. Julÿ seind (…) in den Ehestand eingesegnet word. H. Johann Jacob Recop, Handelsmann und burger allhier, gebürtig auß Berlin, weil. Hn Georg Recops, geweßten Handelsmanns u. Burgers daselbst hinterlaßener ehl. sohn und Jgfr. Maria Dorothea H. Johann Philipp Bären deß Handelsmanns u. burgers allhier ehl. Tochter – [unterzeichnet] Johann Jacob Reckop als Hochzeiter, Maria Dorothea Barein als Hochzeiterin, Johann Philipp Baer als Vatter

Jean Jacques Reckop vend la maison au compagnon maçon manant Christophe Strobel pour 306 livres

1769 (27.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 278-v
H. Johann Jacob Rekopp der handelsmann
in gegensein H. Christoph Strobel des maurergesellen und schirmer
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuen, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auf dem Uttergänglein, einseit neben Fr. Silberrath geb. Beÿerbachinn anderseit neben (-), hinten auff den innenen Stadtgraben – als ein d. 23. Julÿ 1761 ane der ganth ersteigertes guth, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß ane bodenzinß – um 306 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Jacques Reckop à vendre la maison au manant Christophe Strobel sans dresser un procès verbal de visite.

1769 Conseillers et XXI (1 R 252)
Christoph Strobel der schirmer und Maurergesell erhält erlaubnus von H. Joh. Jacob Rekopp dem burger und handelsmann alhier eine am Waisengräbel gelegene behaußung dispensando vom augenschein Kauffen Zu dörfen. 62.
(p. 62.) Sambstag den 22.ten Aprilis 1769. – Idem [Claus Senr.] nê Christoph Strobel des schirmers und verheuratheten Maurergesellen allhier der hat von H Johann Jacob Rekopp dem burger und handelsmann eine am Waisengräbel alhier gelegene behaußung umb 612 fl. samt übernahm der Uncosten an sich bracht, worauf er 412. fl. bar bezahlt, die übrige 200 fl. aber verzinselich stehen bleiben, bitt unterth. also Kaufen Zu dörfen, anbeÿ mit gnädiger dispensation vom augenschein Zu willfahren.
Osterrieth nê der Verkaufers bitt unterth. also verkauffen zu dörden und ebenfals umb gnädige dispensation vom augenschein.
Nach angehörtem voto des H Syndici Regii wurde auf gleichmäßigen hohen anspruch des auf dem obern banck vorsitzenden Hn Stättmeisters von Oberkirch vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird denen Parthen mit gebettener erlaubnus auf vorstehender arth Kaufen und respectivé verkaufen dispesando von augenschein willfahrt, doch also daß der Kauf und Verkauf in Mghh. Cantzleÿ Contractstub coram Deputatos ordungs mäßig verschrieben, und dabeÿ gemeiner Statt versirendes interesse besonders wegen abrichtung des réal schirmgelts bestermaßen beobachtet werden solle.
Deppi. H. Rathh. Mogg, H. Rathh. Schäfer.

Originaire du diocèse de Spire, Christophe Strobel épouse en 1755 Catherine Sophie Linck, fille du tailleur Jean Linck.
Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 401)
Hodie 3 februarii anni 1755 (…) in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Christophorus Strobel ex Oberzenrott diœcesis Spirensis oriundus filius Jacobi Strobel et defunctæ Barbaræ Winckerin conjugis ejus legitimus et Catharina Sophia Linck filia defunctorum Joannis Linck sartoris et ciuis hujatis olim viveret et annæ ursulæ teutschin conjugum, ambo in hac parochia commorantes (signé) +, + (i 203)

Christophe Strobel meurt en 1793 en délaissant cinq enfants

1794 (29 nivose 2), Strasbourg 11 (1), Not. Anrich n° 368
Inventaire des biens delaissés par feu le Citoyen Christoph Strobel vivant maçon en cette ville de Strasbourg, dressé l’an second de la République française – après sa mort arrivée le 17 frimaire dernier, Lesquels Biens à la Réquisition de la Citoyenne Catharine Linck veuve du défunt assistée du Citoyen Antoine Rooser journalier de cette commune (…) Fait passé er interpreté en allemand en la maison appartenante à cette Succession scize Quay d’Utton N° 2 à Strasbourg ce 29 Nivose l’an second de la République française
Le Défunt a delaissé pour héritiers ab intestat ses cinq Enfans procréés avec sa veuve susdite sçavoir, 1. La Citoyenne Eve Strobel femme de Ferdinand Altmeyer charpentier en cette ville assistée et autorisée du dit son mari à ce présente, 2° Christoph Strobel garçon maçon majeur d’ans absent pour et au nom duquel est comparu Philippe Jacques Eckert emballeur a la Douane de cette ville son curateur assermenté, 3° Madeleine Strobel, femme de François Joseph Amiot, journalier en cette dite ville de lui assistée de et authorisée à ce présente, 4° Catharine Strobel fille agée de 21 ans sous l’assistance dudit Philippe Jacques Eckert aussi à ce présente et 5. François Antoine Strobel agé de 17 ans pour lequel a été présent à la Confection du présent Inventaire Joseph Boser aussi emballeur à la Douane de cette ville son tuteur
Observation, d’après la déclaration de la Citoyenne veuve du défunt cy dessus nommée n’a été errigé dans le temps entre eux ni Contract de mariage ni Inventaire des apports qui ne consistoient en autre chose que dans un lit complet appartenant à ladite veuve (…)

Propriété d’une Maison. Scavoir une petite Maison avec ses appartenances et dependances scize Quay d’Utton N° 2 en cette ville d’un côté le Citoyen Schaffner d’autre le Citoyen Logel Serrurier par derrière sur le fossé intérieur de la Ville, laquelle est chargée envers la Commune d’une rente foncière de 48 sols, estimée par les parties interessées de gré à gré à 1000 livres. La propriété de cette maison est constatée par une lettre d’achat en parchemin du 27. avril 1769 expédiée dans la Chambre des Contracts de cette ville
Total des meubles meublans 202 lb, total de l’estimation de la maison 1000 lb, Total général 1202 lb – Somme finale 1202 livres, le 29 Nivose 2
acp 20 f° du 8 pluv. 2

Catherine Linck meurt en 1794. L’inventaire est dressé dans la maison quai des Orphelins.

1794 (25 thermidor 2), Strasbourg 11 (1), Not. Anrich n° 371
Inventaire des biens delaissés par feu Catherine Linck veuve du Citoyen Christoph Strobel vivant maçon en cette ville
Cejourd’hui 25 Thermidor l’an deux de la République française une et indivisible sont comparus 1° la Citoyenne Eve Strobel femme de Ferdinand Altmeyer charpentier de lui assistée, 2° la Citoyenne Madeleine Strobel femme de François Joseph Amiot Journalier sous l’assistance d’icelui, 3° la Citoyenne Catharine Strobel fille majeure d’ans assistée de Philippe Jacques Eckert chargeur à la Douane, 4° le Citoyen Joseph Boser aussi chargeur à la Douane en qualité de tuteur de François Antoine Strobel mineur agé de 17 ans et 5. ledit Philippe Jacques Eckert en qualité de Curateur de Christoph Strobel garçon maçon majeur d’ans absent, lesquels ont dit et declaré que le Decès de la Citoyenne Catharine Linck veuve du Citoyen Christoph Strobel vivant maçon en cette commune leur mere étant arrivé le 24 prairial dernier, le peu de bien qu’elle avoit en Commun avec leur pere défunt aiant eté inventorié recemment à l’occasion de la mort du dit leur pere le 29 nivose dernier et l’inventaire dressé par le soussigné le 8 pluviose dernier, ils ne pourroient proceder à un autre et nouveau Inventaire dudit bien, attendu que l’entier de ce bien inventorié existe encore sans avoir été distrait du paternel
en habits 59 livres (enregistré 28 therm. 2)
N° 371, 29 ther 2, Registre de la vente et Enchere des meubles delaissés par feu le Citoyen Christoph Strobel vivant maçon et sa veuve Catharine aussi défunte
trouvés dans la Maison mortuaire scize quay de l’adoption N° 2

Les enfants Strobel vendent la maison au jardinier Jean Jacques Bartholmé

1795 (21 nivôse 3), Strasbourg 9 (1, nouv. cote 3), Not. Dinckel n° 10
Quittung – 1. die b. Maria Eva Strobel des b. Ferdinand Altmeÿers, Zimmermanns Ehefrau, 2. die b. Maria Magdalena Strobel des b. Frantz Joseph Amiot, Tagners dahier Eheliebstin, 3. die b. Catharina Strobel des b. Nicolai Ducrest, Pompier allhier hausfrau endlich 4. der b. Joseph Bosert, Spanner in allhiesigem Kaufhaus Namens Christoph Strobel des abwesenden und als geschworner Vogt Anton Strobel des minderjährigen diese haben als Kinder und erben weil. des b. Christoph Strobel gewesten Maurers Kinder und Erben
an b. Johann Jacob Bartholme Gartenmanns
angezeigt und bekannt, daß diejenige 3500 livres kauffschilling um welche er Bartholome die in Strobelische Verlassenschafft gehörig geweste allhier am Waisengräblein einseit neben b. Schaffner taback bereiter anderseit neben b. Laugel Schloßer hinten auf b. Hügel Kutscher stoßend gelegene mit N° 2 bezeichnete behaußung auf vorherige viermalige Versteigerung beÿ hiesigem district gericht als meistbietender (…) an sich ersteigt, baar bezahlt
(Joint) le Tribunal du District de Strasbourg a rendu le Jugement Suivant, en exécution du jugement rendu aud. Tribunal le 9 brumaire dernier à la requête des tuteur et curateur des héritiers mineurs et absent de feu Christophe Strobel vivant maçon, il auroit été procédé à 4 encheres consecutives de la maison existante dans la succession dudit Strobel scise quay d’Utton /:am Waÿßen gräblein:/ N° 2 (…) définivement adjugé à l’exposant Cit Jean Jacques Bartholomé Jardinier, fait le 13 nivose 3

Fils du tonnelier Jean Michel Bartholmé à Heiligenstein, Jean Jacques Bartholmé épouse en 1788 Elisabeth Marguerite Rettig, originaire de Wolf en juridiction de Deux-Ponts (près de Traben-Trarbach) : contrat de mariage, célébration
1788 (5. Hornung), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 288
Eheberedung – persönlich erschienen seÿn Johann Jacob Bartholme lediger Gartenmann weiland Johann Michael Bartholme gew. Kiefers u. brs in Heiligenstein mit auch weil. fraun Maria Magdalena gebohrner Huthin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter beÿständl. Johannes Barthelme des Gartenmanns und bs. allhier seines bruders an einem
und Jgf. Elisabetha Magdalena Rettigin weiland Johann Niclaus Rettig gew. brs. & Nagelschmidts zu Wolf Zweibruckischer herrschafft u. auch weil. Fr. Mariä Elisabethä gebohrner Hulßin ehelich erzeugter und hinterlaßener tochter beÿständ. Johannes Roser des Gartenmanns und brs. alhierals hochzeiterin
Actum Straßburg Dienstags den 5. Hornung 1788 [unterzeichnet] Johann Jacob Bartholme als Hochzeiter, + Magdalenä Rettigin handzeichen

Mariage, Saint-Guillaume (luth. reg. 1787-1788 f° 15-v)
Im Jahr 1788 (…) den dritten und zehenden februarÿ wurden offentlich proclamirt und Dienstag den 12. ejusdem ebendaselbst morgens um 10 Uhr ehelich eingesegnet Johann Jacob Bartholme, der ledige gartenmann und Schirmer allhier, Johann Michael Bartholme des Kiefers und burgers in Heiligenstein mit weiland Maria Magdalena gebohrner Hutin ehelich erzeugter sohn und Elisabeth Magdalena Redigin, weiland Johann Niclaus Redig des gewesenen Nagelschmidts und burgers in Wolf Hochfürstlich zweÿbruckischer herrschafft mit Maria Elisabeth gebohrne Höltzin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Bartholme als hochzeiter (+ hochzeiterin handzeichen)

Jean Jacques Bartholmé meurt en 1796 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs.

1796 (25 nivôse 4), Strasbourg 7 (8 a), Not. Stoeber n° 1196
Inventarium über Weil. bs Johann Jacob Bartholme gew. Gartenmanns so den 18. nivos lezthin mit tod abgegangen Verlassenschafft, der abgeleibte hat zu erben hinterlassen 1. Joh: Michael Bartholme Maurer zu Heilgenstein, 2. Joh: Bartholme Gartenmann alhier und 3. Mariam Magdalenam Bartholme die leedige so majorennis, Alle dreÿ des Verstorbenen vollbändigen Geschwisterde wie auch auf der Wittib Fraun Elisabetha Magdalena Rettich beÿständlich br. Heinrich Rettich hafners zu Oberbronn wohnhaft ansuchen und begehren

in einer beim sogenannten Waysengräblein N° 2 gelegenen und in diese Verlassenschafft gehörigen behaußung
Liegende güther Schiltigheimer banns
Und ein Garthen so ungefehr zween Acker ein viertzel sammenthaft ausmachend möge vor allhiesigen Spithalthor im heiritz /:nebst einer dabeÿ befindlichen hütt torckstein* i. groser bronnbett*:/ neben dem Almend 2.s neben Daniel Schleber mit i. end auf einem Fahrweeg mit dem 2. end auf den Rietberger Graben ziehend, davon man jahrs der hies. Commune 1 livre 5 s 4 d zinns zu entrichten hat, An besagten Garten hat der Verstorbene einen Acker kraft der vor mir Notario den 19. Januarÿ 1792 passirten Verschreibung für 1230 und die übrige 5 viertzel sind denselben durch die in der vormaligen Contract Stub den 28. junÿ 1793 passirten Kauffverschreibung übernommen mit inbegriffen hernach beschriebenen halben viertzel feld, 3100
und dann ein halben viertzel feld allda (…)
Eigenthum an einer behaußung. Nemlichen eine behaußung u. hoffstatt mit allen begriffen und zugehörden auf dem Uttengängel beÿm Waÿßengräblein N° 2 I.s neben (-) Lagler Schloser, 2.s neben Schaffner dem tabacbereiter hinten auf den innern Stadtgraben ziehend, davon man jährlich hiesiger Commune 2 lb 8 d zinß zu entrichten hat, sonstens ledig eÿgen, Solche behaußung hat der verstorbene aus weÿl. Christoph Strobel des gew. Maurers gesellen der Verlassenschafft ersteigert angenommen für 3500
Summarische berechnung gegenwärtigen Verlassenschafft, hausrath 436 li, Gartenwaaren 416 li, baarschafft 42 li, behaußung 3500 li, Gärthen und feldgrund 4722 li, Activ schulden 700 li, summa summarum 9817 li, schulden 1564 li, Nach deren Abzug 8513 livres
(Joint) Elisabeth Madeleine née Retich femme actuelle du Sr Jean Georges Scherzer Jardinier et veuve de feu le Sr Jean Jacques Bartholmé vivant Jardinier, Plus le Sr Jean Michel B Maçon à Heiligenstein et Dlle Marie Madeleine Bartholmé femme de Jean Frédéric Meyli ouvrier en tabac en cette ville en qualité d’héritiers dudit Jean Jacques Bartholmé (quittance) 12. mars 1808
Enregistrement, acp 38 F° 200-v du 2 plu 4

Elisabeth Madeleine Rettich se remarie en 1796 avec le jardinier Jean Georges Schertzer, divorcé d’Anne Catherine Riebel
1796 (7 fruct. 4), Strasbourg 7 (28), Not. Stoeber n° 637
Eheberedung – br. Joh: George Schertzer Gartenmann alhier als hochzeiter und
Elisabetha Magdalena Rettich, weil. bs Jacob Bartholome gewes. Gartenmanns alhier als Braut am andern theil
[unterzeichnet] Johann Georg schertzer als hochzeiter, + Elisabeth Magdalena Rettich handzeichen
Enregistrement, acp 42 F° 46-v du 7 fruct. 4 – revenu industriel 50 francs)

Mariage, Strasbourg (n° 87)
Cejourd’hui 25° Brumaire l’an V de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Georges Schertzer, âgé de 45 ans, jardinier, né et domicilié en cette cummune, fils de feu Georges Schertzer, jardinier, et de feue Catherine Weiss, époux divorcé d’Anne Catherine Riebel, de l’autre part Elisabeth Madeleine Redig, agée de 42 ans, jardinière, domiciliée en cette commune depuis 10 ans, native de Wolf dans le duché de Deux-ponts, fille de feu Jean Nicolas Redig cloutier audit lieu et de Marie Elisabeth Hoeltz, Veuve de Jean Jacques Bartholomé, jardinier en cette commune (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 11 avril 1751 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 3 janvier 1754 (…) 3° de l’acte de divorce (…) le 27 vendemiaire de l’année dernière, 4° de l’acte de décès de Jean Jacques Bartholomé le 17 nivôse dernier [unterzeichnet] Johann Georg schertzer (i 46)

Jean Michel Bartholmé cède à son frère Jean Bartholmé sa part de maison

1808 (15.12.), Strasbourg 7 (39), Not. Stoeber n° 2928, 8786
Jean Michel Bartholmé maçon demeurant à Heiligenstein
à Jean Bartholmé jardinier demeurant à Strasbourg hors la porte des Juifs
le 6° par indivis dans Une Maison cour appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Uttengaengel près du fossé des Orphelins n° 2, d’un côté le Sr Lagel serrurier d’autre la femme Holdermann aboutissant sur led. Sr Lagel – de la succession de feu Jean Jacques Bartholmé jardinier son père, un autre 6° participe l’acquéreur même a pareil titre, Marie Madeleine Bartholmé femme de Frédéric Meylé ouvrier en tabac et la moitié appartenant a Elisabeth Madeleine Rettich veuve dudit Jean Jacques Bartholmé – chargée d’une rente foncière envers la commune de 2,40 fr – pour 160 francs
Enregistrement, acp 109 F° 60 du 24.12.

Elisabeth Madeleine Rettich et les héritiers de son premier mari vendent la maison à l’emballeur Georges Kientz et à sa femme Marie Anne Schrapff

1810 (27.8.), Strasbourg 4 (38), Not. Stoeber n° 1120
Elisabeth Madeleine Rettich femme en secondes noces de Jean Georges Scherzer jardinier, plus Jean Georges Schertzer jardinier, plus Jean Batholomé aussi jardinier et Marie Madeleine Batholomé femme de Jean Frédéric Meyli ouvrier en tabac
à Georges Kientz emballeur à la douane et Marie Anne Schrapff
une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite Uttengaengel près du fossé des orphelins n° 2, d’un côté le Sr Lagel serrurier d’autre la femme Holdermann aboutissant sur le Sr Lagel – de la succession de Jean Jacques Bartholomé jardinier dont la moitié appartient à la femme Scherzer un tiers à Jean Bartholomé, tant de son propre chef qu’en qualité de cessionnaire de Michel Bartholomé son frère maçon à Heiligenstein par cession reçue Stoeber père notaire à Strasbourg le 15 décembre 1808 et un 6° à la De Meyli – pour 1600 francs
Enregistrement, acp 115 F° 101 du 3.9.

Originaire de Matzenheim, Marie Anne Schrapff épouse Antoine Bær, originaire de la Chapelle dans le Haut-Rhin (Lachapelle-sous-Rougemont). Leur fille Thérèse naît à Strasbourg en l’an XI. Antoine Bær meurt en décembre 1808 en délaissant deux filles. Marie Anne Schrapff se remarie avec Jean Georges Kientz.
1808 (2.4.), Strasbourg 15 (8), Not. Lacombe n° 426
Inventaire de la succession d’Antoine Baer, décédé à l’hospice civil le 12 décembre dernier – à la requête de la veuve Marie Anne Schrapff, tutrice naturelle de ses deux enfants mineurs Thérèse âgée de 5 ans et Marie âgée de 8 mois – en présence de Jean Moda cloutier subrogé tuteur auxdites mineures
dans les trois pièces qu’occupe le défunt et la veuve encore présentement au premier étage de la maison située petite rue du bœuf n° 2 bis
actif 705 fr, passif 66 fr, reste 639 fr
Enregistrement, acp 105 F° 55-v du 5.4.

Naissance, Strasbourg (n° 532)
Du 10° jour du mois de Nivose L’an XI de la République française. Acte de naissance de Thérèse Baer, née hier neuf Nivose à sept heures du soir, fille d’Antoine Baer, postillon et de Marie Anne Schrapff marés et domiciliés en cette ville rue des canoniers n° 12 (i 182)

Décès, Strasbourg (n° 2104)
L’an 1807 le 12° jour du mois de décembre (…) qu’Antoine Baehr, âgé de 50 ans, Roulier, natif de La Chapelle Département du haut Rhin fils légitime de feu Jean Baehr, tisserand, et de feu Marie Anne Chrétien, Epoux de Marie Anne Schrepf est décédé Cejoud’hui à huit heures du matin audit hospice (Civil) [in margine :] fracture de Jambe (i 85)

Originaire du Neuhof, Jean Georges Kientz épouse Marie Anne Schrapff en 1809.
Mariage, Strasbourg (n° 349)
L’an 1809 le 4° jour du mois d’octobre (…) ont comparu Jean George Kintz, âgé de 41 ans, journalier né au Neuhof, mairie de Strasbourg le 22 octobre 1767, y domicilié, fils de feu Georges Kintz, journalier ausit lieu, et de feu Anne Marie Hornecker, y décédé le premier le 15 juillet 1786 et la seconde décédée en cette ville le 12 avril 1791 (…) et Marie Anne Schrapff, âgée de 37 ans, demeurant en cette ville depuis 9 ans, née à matzenheim Département du Bas Rhin le 17 mars 1772 fille de feu Ignace Schrapff, instituteur audit lieu et de feu Ursule Wii(man) le premier décédé à Stotzheim Département susidt et la seconde à Matzenheim, savoir le père le 14 Brumaire an IX et la mère le 27 pluviôse an XI, (…) veuve d’André Baehr roulier décédé en cette ville le 12 décembre 1807 (signé) l’époux a décaré ne savoir signer, Maria anna schrapff (i 24)

Registre de population 600 MW 76, Rue des Bœufs N° 2 (p. 140) i 122
Baer, Antoine, 38, Postillon, Cappel, (à Strasbourg depuis) L’an VII, (auparavant) Place Canonniers 12, Entré le 2. 9.bre XIII. Dél. R. Bétail 17
Id. née Schrapp, Marie, 30, Epouse, Matzenheim
Id. Therese née 10. Niv. XI, fille, Strasbourg

Jean Georges Kientz et les deux filles de sa femme vendent la maison au cordonnier Jean Georges Hochapfel et à sa femme Jeanne Susanne Waghette

1829 (20.4.), Strasbourg 14 (87), M° Ritleng n° 778
1. Jean Georges Kientz, emballeur à la douane, 2. Thérèse Berr épouse de Jean Baptiste Schaffner, musicien, 3. Marguerite Berr épouse de Christophe Baumann, boucher
à Jean Georges Hochapfel, cordonnier, et Jeanne Susanne Waghette
une maison avec cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg autrefois rue dite Uttengeangel près du fossé des Orphelins n° 2 aujourd’hui place des Orphelins n° 2, d’un côté le Sr Lagel serrurier, d’autre le Sr Leitersheim, derrière le Sr Lagel – acquis par Georges Kients et feu sa femme en secondes noces Marie Anne Schrapff et Elisabeth Madeleine Rettich femme en secondes noces de Jean Georges Schertzer, jardinier, Jean Bartholomé, aussi jardinier, Marie Madeleine Bartholomé femme de Jean Frédéric Meyli, suivant acte reçu par Stoeber notaire à Strasbourg le 27 août 1810, la moitié à Georges Kientz la moitié à Thérèse et Marguerite Berr seuls et uniques héritières de leur mère Marie Anne Schrapff veuve en premières noces d’Antoine Berr – pour 2000 francs
Enregistrement, acp 194 F° 78 du 21.4.

Originaire de Cassel en Westphalie, le cordonnier Jean Georges Hochapfel épouse en 1810 Jeanne Susanne Waghette, veuve du cordonnier Chrétien Jacques Rohrer
Mariage, Strasbourg (n° 527)
L’an 1810 le 19° jour du mois de novembre (…) sont comparus Jean Georges Hochapfel, âgé de 36 ans, Cordonnier, domicilié en cette ville depuis 12 ans, né à Cassel en Westphalie le 24 novembre 1773 fils de Jean Hochapfel, Cordonnier, et de Marthe Elisabeth Dietsch (…) Et Jeanne Susanne Vaquet, âgée de 29 ans, née en cette ville le 12 octobre 1780, y domiciliée, fille de feu Pierre Antoine Vaquet et de feu Jeanne Caroline Schmidt, veuve de Chrétien Jacques Rohrer, garçon Cordonnier décédé en cette ville le 15 janvier dernier (signé) Johan George Hochapfell, Jan Suan Vaquet (i 12)

Chrétien Jacques Rohrer épouse en 1808 Jeanne Susanne Waghette, fille du cuisinier Pierre Antoine Waghette
Mariage, Strasbourg (n° 332)
L’an 1808 le 5° jour du mois d’octobre (…) sont comparus Chrétien Jacques Rohrer, agé de 37 ans, garçon cordonnier, né en cette ville le 12 octobre 1770, y domicilié, majeur fils de feu Jean Jacques Rohrer, cordonnier, et de feu Marie Anne Zabern, décédée en cette ville ke 18 ventôse an 2 (…) Et Jeanne Susanne Vaquet, âgée de 27 ans, née en cette ville le 12 octobre 1780, y domiciliée, majeure, fille de feu Pierre Antoine Vaquet, cuisinier décédé en cette ville le 20 avril 1784 et de Jeanne Caroline Schmidt, ci présente et consentante (signé) Christian Jacob Rohrer, Jan Suan Vaquet (i 19)

Registre de population 600 MW 89 (1815 sqq) Fossé des Orphelins N° 2 (p. 452) i 169
Kientz, George, 1771 Chargeur, Neuhoff, (à Strasbourg depuis) 7 ans, (auparavant) rue du Bétail, E. 1812, rue du renard prêchant 2
id. née Schrapff, Marie Anne, 1772, Ep. Matzenheim
id. Thérèse, 1803
id. Marie Anne, 1807
id. Madeleine 1816
(p. 453) Hochapffel, Jn Georges, 1773, Cordonnier, Cassel, Hesse, (à Strasbourg depuis) 1797, (auparavant) rue argile 27, E. Juillet 1829
id. née Waghette, Salomé, 1772, Strasbourg
id. Jeanne Charlotte, 1811
(p. 454) Chemin, Joseph, 1799, Prop., Arau, Suisse, (à Strasbourg depuis) l’enfance, (auparavant) rue des Poules 2, E. juillet 1839
id. née Mougin, Marg. Louise, 1808
id. Jean Joseph 1831
id. Marie Anne Louise 1834
Hochapfel, Jean Georges, 1773, Cordonnier, Cassel, (à Strasbourg depuis) 1797, (auparavant) rue du Sanglier 9, E. Juin 40
id. née Waghette, Salomé, 1772, Strasbourg
id. Jeanne Charlotte, 1811

Jean Georges Hochapfel et Jeanne Susanne Waghette vendent la maison au fabricant d’allumettes Joseph Chenin et à sa femme Marguerite Louise Maugin

1839 (18.4.), Strasbourg 4 (88), Me Hatt n° 11.368
Jean Georges Hochapfel, cordonnier, et Jeanne Susanne Waghette
à Joseph Chenin, fabricant d’allumettes, et Marguerite Louise Maugin
une maison avec cour, appartenances & dépendances sise à Strasbourg autrefois rue dite Uttengaengel près du Fossé des Orphelins n° 2 aujourd’hui place des Orphelins n° 2, d’un côté le Sr Lagel serrurier, d’autre le Sr Leydenheimer, derrière le Sr Lagel – y compris trois fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et pierres, la sépararation en planches dans la cave – chargée d’une rente annuelle au profit de la ville de 2,40 fr chaque année à la St Martin – acquise sur 1. Georges Kientz, emballeur à la douane, 2. Thérèse Berr épouse de Jean Baptiste Schaffner, musicien, 3. Marie Anne Berr femme de Christophe Baumann, boucher, par acte reçu Ritleng notaire à Strasbourg le 25 avril 1829. Georges Kientz l’a acquis avec sa femme en secondes noces Marie Anne Schrapff d’Elisabeth Madeleine Rettig femme en secondes noces de Jean Georges Schertzer, jardinier de Jean Bartholomé aussi jardinier et Marie Madeleine Bartholomé femme de Jean Frédéric Meili devant Stoeber notaire le 7 août 1810 – pour 3100 francs
Enregistrement, acp 267 F° 94 du 20.4.

Originaire d’Aarau en Suisse, Joseph Chenin épouse en 1830 Marguerite Louise Mougin, fille du charpentier Pierre Mougin
Mariage, Strasbourg (n° 276)
Du 7° jour du mois d’août 1830 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Chenin, Majeur d’ans, né en légitime mariage le premier octobre 1799 à Aarau en Suisse, domicilié à Strasbourg, Journalier, fils de feu Henri Chenin, Journalier décédé en cette ville le 4 juin 1829 et d’Anne Winckelmann, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Marguerite Louise Mougin, Majeure d’ans née en légitime mariage le 22 janvier 1808 à Strasbourg, fille de Pierre Mougin, charpentier, domicilié en cette ville, ci présent et consentant, et de feu Rosine Wackermann décédée en cette ville le 9 mai 1825. Les époux ont déclaré ne savoir signer (i 26)

Antoine Joseph Chenin meurt en 1860 en délaissant un fils et deux enfants issus de sa fille
1860 (20.3.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Antoine Joseph Chenin, vivant fabricant d’allumettes et Marguerite Louise Mougin sa femme à Strasbourg et de la succession dudit Sr Chenin décédé le 10 janvier 1860, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de feu son mari suivant acte reçu Noetinger le 5 février 1851, 2) Jean Baptiste Joseph Chemin fabricant d’allumettes à Schiltigheim, 3) Balthasar Hummel, conducteur d’omnibus à Strasbourg, en qualité de père et tuteur de Louis Emile et Marie Emile Hummel ses enfants issus du mariage avec Marie Anne Louise Chemin, sa femme défunte
acp 486 (3 Q 30 201) f° 76-v du 17.3. (succession déclarée le 14 juin 1860) Succession, créances 4700, intérêts 57, mobilier 362, argent comptant 1100, loyers 5, (total) 6225 – Masse passive 298, reste 5936
Succession, moitié de la communauté 2963, Passif 152
garde robe 150, bénéfice de la communauté 3004 – Passif de la succession 3711
acp 486 (3 Q 30 201) f° 78 du 27.3. Donation du 9 février 1851 M° Noetinger, par Joseph Chenin, fabricant d’allumettes,à Strasbourg, à Louise Mougin, sa femme de l’usufruit de la moitié de sa succession (décès du 10 janvier 1860)

Liquidation correspondante
1861 (10.8.), M° Noetinger
Liquidation et partage de la communauté de Biens qui a existé entre entre Joseph Chenin fabricant d’allumettes et Marguerite Louise Mangin sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Chenin décédé le 10 janvier 1860, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme donataire de la moitié en usufruit de la succession de feu son mari suivant acte reçu Noetinger le 5 février 1851, 2) Jean Baptiste Joseph Chenin fabricant d’allumettes à Schiltigheim agissant a) comme donataire du Sr Chenin père d’un 12 en toute propriété aux termes d’un contrat reçu Noetinger le 21 avril 1856, b) comme héritier pour moitié de ladite succession, 3) Balthasar Hummel conducteur d’omnibus, comme tuteur de Louis Emile et Marie Emile Hummel ses deux enfants issus du mariage avec Marie Anne Louise Chenin son épouse défunte

acp 501 (3 Q 30 216) f° 42-v du 13.8. (succession déclarée le 14 juin 1860) Communauté, mobilier 362, argent comptant 1100, loyers 5, valeur de la maison 7800 (total) 9267 – Passif 8011, moitié 4005
Succession, moitié de la communauté 4005, rapport de Mde Chemin 36, de M. Chemin fils 23, enfants Hummel 16, total 4081 – Passif 245, reste 3825
Il revient (…)
acp 504 (3 Q 30 219) f° 88 du 4.12. – M° Noetinger 3 décembre 1861 – Dépôt de la grosse d’un jugement rendu par le Tribunal civil de Strasbourg le 11 novembre 1861 portant homologation de la liquidation de la succession de Joseph Chenin vivant propriétaire à Strasbourg, reçu Noetinger le 10 août 1861

Marguerite Louise Mougin se remarie en 1862 avec le journalier Jean Baptiste Kempf
1862 (18.6.), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 8143
Contrat de mariage du 18 juin 1862 – Ont comparu M. Jean Baptiste Kempf journalier demeurant et domicilié à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme futur époux
et Mad. Marguerite Louise Mougin sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Joseph Chenin en son vivant fabricant d’allumettes domiciliés en cette ville
acp 511 (3 Q 30 226) f° 88-v du 25.6. Stipulation du régime de séparation de biens.
Le futur ne stipule aucun apport. Ceux de la future épouse consistent en une créance de 3000 francs due par Jean Joseph Chenin fils fabricant d’allumettes et Philippine Huber son épouse à Strasbourg suivant obligation reçue M° Momy le 18 septembre 1861 et pour toucher les intérêts de ladite créances la future donne pouvoir au futur à cet effet de toucher les intérêts échus

Joseph Chenin et Marguerite Louise Maugin restituent la maison à leurs vendeurs

1840 (14.3.), Strasbourg 4 (90), Me Hatt n° 12.074
Joseph Chenin, fabricant d’allumettes, et Marguerite Louise Maugin
à Jean Georges Hochapfel, cordonnier, et Jeanne Suzanne Waghette
une maison avec cour, aisances, appartenances sise à Strasbourg Place des Orphelins n° 2 (cette place autrefois rue dite Uttengaessel), d’un côté le Sr Leydenheimer aubergiste, d’autre le Sr Lagel serrurier, derrière le Sr Lagel – sont compris trois fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et poele quarrés & ronds, plus les réchauds, séparations en planches et lattes dans la cave – d’acquisition Me Hatt le 18 avril 1839, transcrit au bureau des hypothèques volume 301 n° 94 – pour 2000 francs
Enregistrement, acp 276 F° 80-v du 19.3.

Jean Georges Hochapfel et Jeanne Suzanne Waghette vendent la maison au militaire Dominique Calède en s’y réservant un logement viager

1841 (5.4.), Strasbourg 4 (93), Me Hatt n° 12.940
le sieur Jean Georges Hochapfel cordonnier et dame Jeanne Suzanne Waghette, demeurant et domiciliés à Strasbourg (si. hochapffell george, susann Vaquett)
au sieur Dominique Calède, brigadier au quinzième Régiment d’artillerie /pontonnier/ en garnison à Strasbourg
Ville de Strasbourg – Une Maison avec cour, aisances et appartenances sise place des orphelins Numéro 2 (cette place appelée autrefois Uyttengaengel), d’un côté el Sieur Leydenheimer aubergiste de l’autre el Sr Laugel serrurier aboutissant sur ledit Laugel. Sont compris dans la présente vente trois fourneaux de fer de fonte avec tuyau et planches et en lattes dans la cour – Declarent les conjoints Hochapfel que cet immeuble leur appartient en toute propriété par suite d’acquisition qu’ils en avaient faite des conjoints Chemin de cette ville suivant contrat passé devant le soussigné notaire le 14 mars 1840, les conjoints Chemin en avaient fait l’acquisition des susdits époux Hochapfel en vertu d’un contrat reçu par M° Hatt le 18 avril 1839 – pour 2000 francs – Déclarent les vendeurs que la maison vendue est grevée d’une rente annuelle de deux francs 40 centimes au profit de la ville de Strasbourg payable chaque année au 11 novembre
Se réservent les vendeurs et le survivant d’eux et leur accorde l’acquéreur la jouissance viagère du logement qu’ils occupent dans la maison une chambre au premier étage, Cuisine, petite chambre au grenier, une place dans la cave, la petite fosse d’aisances pour trois années moyennant un loyer de 18 francs
acp 286 (3 Q 30 001) f° 50-v

Originaire de Mézos dans le département des Landes, Dominique Calède épouse en 1849 Elisabeth Fritz. Les mariés légitiment une fille née en 1837.
Mariage, Strasbourg (n° 45)
Du 8° jour de février 1849. à 10 heures du matin. Acte de mariage de Dominique Calède, majeur d’ans, né en légitime mariage le 23 fructidor an IX à Mezas (Landes) en garnison à Strasbourg, sergent au 15° Régiment d’artillerie (Pontonniers), fils de Girons Calède, Cultivateur décédé à Mezas le premier septembre 1817 et de feu Jeanne Dupuch, décédée au même lieu le 7 août 1844, et d’Elisabeth Fritz, majeure d’ans, née hors le mariage le 26 février 1810 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille reconnue de Joseph Fritz, Charpentier, absent sans nouvelles depuis l’année 1833, et d’Elisabeth Klein domiciliée en cette ville ci présente et consentante. Ledit époux produit une permission de mariage qui a été délivrée à Strasbourg le 16 janvier dernier par le Conseil d’administration du susdit Régiment (…) Et aussitôt les dits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Marie Elisabeth Calède née d’eux en cette ville le 10 novembre 1837 (i 25)

Registre de population 600 MW 215 (1846 sqq) Place des Orphelins N° 2, Calède, Caporal au 15° d’art. Propriétaire (p. 147) i 45
Calède, Dominique, 1809, Mezas, serg. au 15 d’artil., Marié, (Entré) 8 fév. 49
id. née Fritz, Elisabeth, 1810, Strasbourg, Ep.
id/ Marie Elisabeth, 1837 (10 nov.), a été légitimé p. le mariage du 8 fév. 49, (Sorti) 30 9.br 54. r. n. q. des Pêcheurs 49
Etterlé, Jean Georges, 1812, Strasbourg, Cordonnier, Marié, (auparavant) R. de la Madeleine 26, (Entré) 3 Janv. 53.
id. née Dietrich, Mie Salomé, 1801, Strasbourg

Dominique Calède et Elisabeth Fritz vendent la maison au cordonnier Jean Georges Etterlé et à sa femme Marie Salomé Dieterich

1852 (7.9.), Strasbourg 15 (88), Not. Momy (Hippolyte) n° 33
Vente du 7 septembre 1852. Ont comparu M. Dominique Calède, Maréchal des logis au 15° régiment d’Artillerie pontonniers en garnison à Strasbourg, décoré de la Médaille du mérite militaire et Dame Elise Fritz, son épouse de son mari autorisée demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (ont déclaré vendre)
à Jean Georges Etterlé, Cordonnier, et Dame Marie Salomé Dieterich, son épouse de lui autorisée, Les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg
Désignation de l’immeuble vendu. Une Maison avec cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg place des Orphelins n° 2, cette place appelée autrefois Uttengaengel, d’un côté le Sr Leydenheimer aubergiste, de l’autre le Sieur Laugel serrurier, aboutissant sur ledit Laugel
Etablissement de la propriété. Les conjoints Calède déclarent qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de l’immeuble sus décrit en vertu des actes qui vont être mentionnés. M. Calède a acquis ladite Maison sur Jean Georges Hochapffel, cordonnier et Dame Jeanne Susanne Waghette, son épouse, les deux demeurant à Strasbourg. Aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Hatt notaire à Strasbourg en présence de témoins le 5 avril 1841 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 avril 1841 volume 368 N° 77. Le contrat contient quittance de partie du prix (…) Les conjoints Hochapfel ont acquis ladite Maison de Joseph Chemin fabricant de chandelles et de Dame Marguerite Louise Maugin son épouse suivant contrat passé devant ledit notaire Hatt en présence de témoins le 14 mars 1840 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 mars 1840 volume 356 N° 74. (…) Les conjoints chemin avaient eux-mêmes acquis le dit Immeuble des conjoints Hochapfel aux termes d’un contrat reçu par M° Hatt notaire à Strasbourg en présence de témoins le 18 avril 1839 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 avril 1839 volume 346 N° 9. La propriété antérieure dudit Immeuble est ainsi établie au contrat devant M° Hatt mentionné au dernier lieu.
Les conjoints Hochapfel ont déclaré que cette Maison a été par eux acquise de 1° Georges Kientz, emballeur à la douane, 2° Thérèse Berr, épouse de Jean Baptiste Schaffner, musicien, et 3° Marie Anne Berr femme de Christophe Baumann, boucher, tous de Strasbourg en verttu d’un acte de vente passé devant M° Ritleng et son collègue notaires en cette ville le 20 avril 1829, enregistré. Ledit Georges Kientz avait acquis l’immeuble vendu conjointement avec sa femme en secondes noces Anne Marie Schrapff, de Dame Elisabeth Madeleine Rettig femme en secondes noces du Sr Jean Georges Schertzer jardinier, de Jean Barthelme aussi jardinier, de Marie Madeleine Bartholmé femme du Sr Jean Frédéric Meyli, tous de Strasbourg suivant contrat passé devant M° Stoeber en son vivant notaire à Strasbourg le 27 août 1810, enregistré. (…) Prix de vente, 2000 francs
acp 412 (3 Q 30 127) f° 97-v du 7.9.

Jean Georges Etterlé épouse Marie Salomé Dieterich en 1844
Mariage, Strasbourg (n° 74)
Du 19° jour de février 1844. à 10 heures du matin. Acte de mariage de Jean Georges Etterlé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 décembre 1812 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de Jean Georges Etterlé, Charpentier, absent sans nouvelles depuis 1827 et de feu Marie Anne Schaepi décédée en cette ville le 17 avril 1831, et de Marie Salomé Dieterich, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 avril 1810 à Strasbourgn domiciliée à Strasbourg, fille de feu George Dieterich, Chargeur décédé en cette ville le 9 mai 1822 et de Marie Salomé Schmidt domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) J. G. Etterlé, M. S. Dieterich (i 38)

Jean Georges Etterlé et Marie Salomé Dieterich hypothèquent la maison au profit de la mineure Camille Holtzapffel. L’acte stipule que la cour mentionnée à la vente ne fait pas partie de la propriété.

1852 (23. 7.bre), Strasbourg 15 (88), Not. Momy (Hippolyte) n° 71
Obligation – Ont comparu Le Sr. Jean Georges Etterlé, cordonnier, et Dame Marie Salomé Dieterich, son épouse de lui autorisée les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg (déclarent devoir)
à Mlle Camille Holtzapffel, Mineure d’ans, sans profession, demeurant et domiciliée à Strasbourg sous la tutelle de Mad Hortense Adrienne Eléonore Mathieu veuve de Mr. Michel Thomassin, en son vivant directeur de l’enregistrement à Strasbourg demeurant et domiciliée en cette ville, la somme principale de 2000 francs
hypothèquent, Une Maison avec (cour), appartenances et dépendances située à Strasbourg, place des Orphelins n° 2, cette place appelée autrefois Uttengaengel, d’un côté le Sr Leydenheimer aubergiste, de l’autre le Sieur Laugel serrurier, aboutissant sur ledit Laugel
[in margine :] que c’est par erreur que dans ledit contrat d’acquisition la maison en question leur a été transmise avec une cour en dépendant attendu qu’ils ont reconnu depuis que la cour était en la possession d’un propriétaire contigu, au sujet des droits duquel ils font d’ailleurs toutes réserves, mais sans vouloir jamais prétendre exercer aucun recours contre les époux Calède, leurs vendeurs, à raison de la cour en question
Etablissement de la propriété. Situation hypothécaire. Les conjoints Etterlé déclarent 1° qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de l’immeuble cidessus décrit pour en avoir fait l’acquisition sur M. Dominique Calède, Maréchal des logis au 15° régiment d’Artillerie, pontonniers, en garnison à Strasbourg, décoré de la Médaille du mérite militaire, et Dame Elise Fritz, son épouse, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Hippolyte Momy, l’un des Notaires soussignés et son collègue le 7 septembre courant, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 7 septembre 1852, volume 553 N° 47 et inscrit d’office le même jour volume 575 N° 159. (…) Les époux Etterlé annoncent que c’est pour rembourser aux vendeurs la dite somme de 2000 francs qu’ils ont contracté le présent emprunt

Marie Salomé Dieterich institue son mari pour légataire universel
1873, M° Momy
Testament, 20 septembre 1864 M° Momy – Maria Salome Dieterich Ehefrau von Johann Georg Etterlé Schuster zu Straßburg an letzterem ihrem Ehegatten von ihrem gantzen Nachlasse
acp 615 (3 Q 30 330) f° 14-v du 27.3. (Nachlass erklärt den 23 / 9 73 (Metz)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.