19, rue Sainte-Elisabeth (ancien 18)


Rue Sainte-Elisabeth n° 19 (ancien n° 18) – VIII 125 (Blondel), P 1312 puis section 9 parcelle 31 (cadastre)

Les n° 19 et 21 appartiennent au même propriétaire à partir de 1885
Le n° 19 (à l’ouest) comprenait les anciens n° 17 et 18, parcelles Blondel VIII 124 et 125 (réunis en 1772)
Le n° 21 (à l’est) comprenait les anciens n° 19 et 20, parcelles Blondel VIII 126 et 127 (réunis en 1820)


Vue vers 1942, la maison est à droite, porte puis fenêtre, étage en légère saillie (AMS, cote 1003 W 3 n° 1592) – Nouveau bâtiment construit en 1966 (août 2023)

Inscrite au nom du charpentier Matthieu Kessler dans le Livre des communaux (1587) la maison a deux marches en bois devant la porte. Les préposés au bâtiment autorisent en 1622 la veuve du fabricant de bourses Paul Beuchler à remplacer trois marches en bois par trois marches en pierre plus grandes, moyennant un cens annuel de deux sols qui s’éteint en 1768 quand les marches sont supprimées. Georges Jæger, notaire puis secrétaire à la Chambre des tutelles, est propriétaire pendant ving-cinq ans de la maison dont sa femme a héritée. Il la vend en 1663 au tonnelier Jean Schmitt qui en transmet la propriété à son fils puis à son petit-fils. La maison comprend en 1754 deux poêles, trois chambres, une cuisine et un atelier de tonnelier, une cour et un puits communs avec la maison voisine à l’ouest. Gui Kærcher l’achète en 1759 et y établit son atelier de menuisier. Il achète en 1772 la maison voisine (n° 17 selon la première numérotation). Les deux maisons appartiennent ensuite toujours au même propriétaire, parmi lesquels le tisserand Jean Jacques Weiblen (1806) puis le capitaine Charles Lallemand qui en fait une maison de rapport. Le fabricant de chaises Joseph Hummel l’achète en 1874 et la réunit l’année suivante à la voisine.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) Arrière des maisons entre l’impasse Sainte-Elisabeth (à droite) et la rue Saint-Louis (à gauche).

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1.

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (o-p, VI) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, premier étage à deux fenêtres, deuxième étage à une fenêtre et toiture à deux lucarnes. La cour (A’’) représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (5-1) à simple rez-de-chaussée et le bâtiment arrière (4-5) commun avec la maison voisine (ancien n° 17) avec laquelle la cour est commune.
La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 19.
Voir ensuite le n° 21 ancien 19.


Cour (A’’) – Plan correspondant, orienté sud-nord comme l’image du plan-relief de 1725

septembre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1875 (voir ensuite le n° 21 ancien 19). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Matthieu Kessler, charpentier, et (1559) Elisabeth Lœtsch, (1562) Véronique von Bischweiler puis (1580) Anne Birck, d’abord (1562) femme de Jean Merck puis (1565) Michel Hefftinger – luthériens
1600 h Antoine Kopff, boulanger, et (1600) Anne Birck, d’abord (1562) femme de Jean Merck, (1565) Michel Hefftinger et (1580) Matthieu Kessler – luthériens
1618* adj Hôpital bourgeois
1619 v Anne Gœtz et (1602) Paul Büchel puis (1623) Gothard Wiener, fabricants de bourses
1627 h Georges Jæger, notaire, et (1619) Elisabeth Gœtz – luthériens
1663 v Jean Schmidt, tonnelier, et (1646) Euphrosine Lückensaltz, (v. 1651) Anne Neumann puis (1684) Anne Marie Dort – luthériens
1690 h Jean Jacques Schmidt, tonnelier, et (1680) Marie Elisabeth Wolffender – luthériens
1728 h Jean Georges Schmidt, tonnelier, et (1720) Brigitte Schweitzer – luthériens
1759 v Jean Gui Kærcher, menuisier, et (1747) Anne Marie Rœmer – luthériens
1772 h (pour moitié) Jean Ehrenfried Hornig, menuisier, et (1776) Anne Marie Kærcher puis (1795) Susanne Marguerite Schultz – luthériens
1787 h Jean Frédéric Bilger, menuisier et (1791) Marguerite Salomée Wald puis (1796) Catherine Elisabeth Kærcher – luthériens
1805 v Lazare Hellmann (auparavant Lazare Feissel Wingersheim), négociant, et (1798) Dina Wittersheim (auparavant Dina Seligmann Wittersheim)
1805* v (pour moitié) Emmanuel Dalmar, revendeur, et (1783) Marie Catherine Hanss – catholiques
1806 v Jean Jacques Weiblen, tisserand, et (1797) Anne Marie Sturm puis (1819) Charlotte Dorothée Roos
1825 adj Jean Frédéric Schlegel, boucher, vente annulée par arrêt judiciaire le 18 août 1826
1837 v Charles Lallemand, capitaine, et (1825) Catherine Ehrhard
1874 v Joseph Hummel, fabricant de chaises, et (1872) Marguerite Caroline Wœller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1726, 375 livres en 1754, 350 livres en 1774

(1765, Liste Blondel) VIII 125, Jean Weitkarcher
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hornick avec la parcelle VIII 124)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1312, Lallemand, veuve le l’épicier, Grand rue 21 – maison, sol, cour, bâtiment – 2,9 / Lallemand Charles, capitaine en retraite

Locations

1628, Jean Reck, organiste à Saint-Thomas

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 343-v
Le charpentier Matthieu Kessler règle 1 sol pour sa maison rue Sainte-Elisabeth, à savoir deux marches en bois devant la porte (4 pieds ½ de long, saillie de 22 pouces)

Sanct Elisabethen Gassen Einseitten hinauffwerths Dem Thor Zu
Mattheus Keßler Der Zimmermann hatt vor seiner Haußthüren Zwen hültzener Tritt v= schu lang, xxij Zoll herauß, Bessert für das Nießen, j ß d.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 85
Le cens de 2 sols porté à la main courante est inscrit au Livre des loyers communaux au nom de Georges Jæger puis de Jean Schmitt (voir plus bas les Préposés au bâtiment, 1622)

Jetzt Hanß Schmidt
Görg Jäger, Soll gemeiner Statt, Von dreÿen stafeln seines Haußes in der Elisabetha gaßen neben Ambrosio Söhnern Jahrs vf Conuersionis Pauli 2 ß
Man. fol. 40
New fol. 74
Ext. 1652. 53. 54. 55. et 56

1657, 1661 empf.
1663 von Hanß Schmidten empf.
(Quittungen 1666-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 74
Même cens reporté dans le registre suivant. Le contribuable est ensuite Jean Jacques Schmidt

Hannß Schmidt, Soll von dreÿen Stafflen seines haußes in der Elisabeth gaßen, Jahrs vff Conversionis Pauli, 2 ß
St. Zinnßb. p. 85
jetzt Johann Jacob Schmidt
(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 658

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 658
Même cens reporté dans le registre suivant au nom de Jean Jacques puis Jean Georges Schmidt. Il est rayé en 1768, les marches ayant été supprimées

alzb. 74
Joh: Jac: Schmidt (Joh: georg) solle von dreÿ staffeln seines Haußes in der Elisabethen Gaßen Jahrs auf Conv. Pauli 2 ß
(Quittungen 1741-1768)
sind in Mense Julio Anno 1768. hinweg gemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1622, Préposés au bâtiment (VII 1337)
Les préposés autorisent la veuve du fabricant de bourses Paul Beuchler à remplacer trois marches en bois (4 pieds de long, saillie de 1 pied ½) par trois marches en pierre (5 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds ½). Ils se réservent le droit d’établir un cens annuel (voir le Livre des loyers communaux)

(f° 8-v) Zinstag den 22. Januar: 622. Vff Hr Leonhard Bawren XXI anhalten haben die Herren Dreÿe augenschein eingenommen (…)
Vff Appoloniæ Weÿland Pauli Beuchlers des Bullenmachers Seel. Wittib, Pitten, ahne Ihrem hauß in der Elßabethen Gaß Augenschein eingenommen, Vnnd Sie gehört, die Pitt Ihro Zu vergönnen, die Vor Ihrer Haußthür, habende Zwo hültzene alte Stafflen so 4 Schu lang vnnd 1 ½ Schu herauß Vff der Allmend ligen, Wegzuthun, Vnnd 3. Stein: Stafflen Vberhaupt 2 ½ Schu herausen Vnnd 5 ½ Schu lang dahien Zumach. Zu laßen. Werckmeister darüber gehört, Vnderred gehalten, Vnnd Ihr solches Zu Bawen Zulaßen Vergönstiget, doch Weil Sie Was Von der Allmend dazu einziehet, Vnsern Herren die mit einem Zins Zu belegen, Vorbehalten sein soll, hatt ahngenommen Vnd für den Augenschein erlegt 4 ß.

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisine, atelier, bûcher, petite cave sous solives, cour et puits communs, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1754 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, trois chambres, une cuisine et un atelier de tonnelier, comble couvert de tuiles plates et de tuiles creuses, cour et puits communs, cave sous solives, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1774 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouve l’atelier de menuisier, deux poêles, une cuisine et deux chambres, comble couvert de tuiles plates, cave sous solives, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 700 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 12 / 18
Weiblen
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 357 case 1

Lallemand, Charles, capitaine en retraite grande rue 121

P 1312, sol, m.on Bat. et cour, Rue Ste Elisabeth 17
Contenance : 2,90
Revenu total : 127,51 (126 et 1,51)
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 725 case 2

Lallemand, Charles, capitaine en retraite, rue des drapiers 19
1875 Hummel Joseph Sesselfabrikant
1902 Hummel Joseph, Stuhlfabrkant die Erben und Wittwe Margaretha Karoline geb. Wöller

P 1312, Maison, sol, Rue Ste Elisabeth 19
Contenance : 2,90
Revenu total : 127,51 (126 et 1,51)
Folio de provenance : (357)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 116 case 1

Parcelle, section 9, n° 31 – autrefois P 1312
Canton : St. Elisabethgasse Hs N° 19
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,62
Revenu : 1400 – 1900
Remarques

(Propriétaire), compte 582
Hummel Joseph d. Erben u. Wwe in aufgel. Gg. d. a. R.
1904, Hummel Josef, Ww.
1909, Hummel Alfred
1932, Hummel Alfred et son épouse née Hamm

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 448

18
loc. – Hornig, J. Ehrenfried – Charpent.
loc. – Pfeiffer, Marie Magd – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 30-31)

(Haus Nr.) 19
Hohl, Büglerin. 0
Hummel, Spezereihdlg. E 0
Rohfritsch, Wwe. 2
Willmann, Wwe. 3
Fuchs, Stuhlflechter. H 0
Krieger, Näherin. H 1
Petron, Flickerin. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment

Voir au n° 21


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du charpentier Matthieu Kessler dans le Livre des communaux (1587)

Le charpentier Jean Merck acquiert en octobre 1556 le droit de bourgeoisie par sa femme Catherine, fille du charpentier Bernard von Botsch
1556, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 120
Hanß Merck der Zimmerman hatt des Burgkrecht empfang. von Catharina Bernhartt von Botsch des Zÿmmermans dochter, seiner ehefrawen und dientt Zu dem Zÿmerleutt vff den xiij ten octob. d a° & Lcvj.

Originaire de Kempten (en Allgäu), le charpentier Jean Merck se (re)marie en 1562 avec Anne, fille d’Antoine Birckler d’Achenen (sans doute Achern en Bade)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95-v n° 28)
1562. Hanns merck von Kempten, Zimmerman, Jungfraw Anna Anthoni Birckler von Achenen, Kornwerffers seeligen Tochter, Testis Hanns Lux, Kornwerffern, den 3. Augusti Zur Luzern (i 108)

Anne Birck, veuve de Jean Merck de Kempten, se remarie en 1565 avec Michel Hefftinger, de Lutzelbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107-v n° 45)
1565. Michael hefting. von Lützelburg, Anna Birckin, hanß merck von Kempt. des Zimmermans witwe (i 120, sans date)

Michel Hefftinger devient bourgeois par sa femme le 14 août 1565
1565, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) f° 251
Mÿchael Heffting. von Lützelburg der Zÿmmerman hatt das burgkrecht Empfang. von Anna weÿlandt hans Mercken des Zÿmermans sellig. Wittwen seiner Ehfrawen vnd dient Zu den Zymmerleütt. Act. Zinstag den 14.t Augusti A° & 65.

Charpentier originaire de Biberach, Matthieu Kessler épouse en 1559 Elisabeth, fille du pelletier Laurent Lœtsch (Matthieu Kessler ne figure pas dans les livres de bourgeoisie)
Mariage, cathédrale (luth. p. 56)
1559. Matheus Kößler von Bibarach Zimmerman Elisabeth Lorentz Lötschen Kurßners von Strasburg v.lasne dochter hora 9 a Laurentio (i 31)

Matthieu Kessler se remarie en 1562 avec Véronique, fille de Léonard von Bischweiler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 190, n° 646)
1562. Matheus Kesler, Fronicka, lienharts von bischsweiler tochter, ist zu Kirchen gangen montag nach f*tate (i 196)

Matthieu Kessler fait baptiser en 1560 un enfant (l’acte de donne pas le nom de la mère) puis en 1567 un enfant issu de sa femme Euphrosine (mis pour Véronique)
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 173-v n° 61)
1560. Mit dißem ist auch getauft worden Matheus, Mattheus Keslers son vnd sind gevatter Hans feßher von Rauenspurg vnd Laurentz* Reiffen die gettel Ester Gottfried Engelmans hausfr (i 186)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 280 n° 2141) 1567. Mattheus Kessler, Euphrosina, infans Gertrud (i 289)

Matthieu Kessler se (re)marie en 1580 avec Anne, veuve du charpentier Michel Hefftinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 256 n° 557)
1580. Dominica IIII. Matthias kesler der Zimmerman, Anna Michel Hefftinger des Zimmermans nachgelasne Wittwe, den 4 Julÿ (i 262)

Veuve du charpentier Matthieu Kessler, Anne Birckler se remarie en 1600 avec Antoine Kopff
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 48 n° IIII)
1600. Den 11. Febr. seind Ehelich eingesegnet word. Antonus Kopff Burger alhie undt Anna Bircklerin weiland Matthis Kesslers deß Zimmermans vnd Burgers selig alhie nachgelaßene Widtwe (i 55)

Le boulanger Antoine Kopff achète le droit de bourgeoisie le 18 janvier 1598
1597, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 512
Anthoni Kopff d. Beck, Khaufft mit beÿstandt Gilg Hoffmans des Kachlers d. Burgerrecht vnd wil Zu den Becken diehnen, Actum den 18. Jan. 98.

Matthieu Kessler hypothèque au profit de Jean Hessler, receveur du Grand Hôpital, la maison adjacente à celle qui appartient à ses enfants issus de sa femme Véronique

1591 (4. tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 275 (Registranda Meyger) f° 4
(P fol. 5) Erschienen Matheus Käßler der Zimmerman burg. Zu St. Hatt sich für sich verschriben
Gegen herrn Johann Heßlern, disser Zeit Schaffner des grossen Spittals Zu Straßburg, so zugeg. demselbig vnd seinen Erben Zu Zinsen Ein Pfund fünff schilling pfenning ablosig mit xxv lb d St
von vff v abe hauß hoffestatt höfflin vnd Brunnen mit allen Ir gebeu geleg. Inn der Statt Straßburg, Inn Sant Elitzabeth. gaß einseit neben Stoffell Säger dem Zimmermann Andersit nebent obgedachtes Mathei Käßlers Khinder, So Er Von Veronica seiner Vorig. haußfrauwen ehelich erzieltt hinden auch vff dieselbig. Khinder stoßend, Dauon gohnd 5 gulden gelts ablosig mit 100 guldin St. werung Georg Antzen Stallschreibern Inn vogts weis Junckfrawen Marien von Duntzenheim Wÿland Cunradt von Duntzenheim selig dochter Jährlich & Zubezalen für sich & Alle Jar vff der heilig. dreÿ Künig tag vnd Anno & 92 den Ersten zins

Le tailleur de pierres Michel Mersude et sa femme Marie Kessler, le tonnelier Georges Spœth et sa femme Susanne Kessler ainsi que le barbier Matthieu Kessler vendent la maison à Antoine Kopff et Anne Birck à laquelle son précédent mari Matthieu Kessler a légué la jouissance viagère. La maison adjacente (futur n° 17) appartient aux vendeurs, le puits se trouve dans la cour commune dans laquelle une cloison en planches pourra subsister tant que les acquéreurs vivront.
1600 (24. 9.bris), Chancellerie, vol. 327 (Imbreviaturæ Contractuum) n° 89-v
Kauff Anthoni Kopffen gewesenen Becken vber ein Behausung vff St: Elßbethengaßen
Erschienen Michel Mersud. der Steinmetz vnd Maria Kößlerin sein haußfr. vnd Geörg Späht der Kieffer beneben Susanne Küßlerin auch seiner haußfr. vnnd Matheüs Kößler der Barbier für sich selbs vnd die andere ehevögtlicher w. haben (verkaufft)
Anthoni Kopffen burgers alhie vnd Anne Birckin seiner haußfr.
Ein Behausung mit allen derselben begriff. weit. recht. vnd gerechtigkeit. gelegen alhie In d. Statt Straßb. vff St: Elßbethengaß, einseit neben den Verkheüfferen vnd anderseit Stoffel Segern den Zimmermann, hind. vff herrn Niclaus von Thürckheims erben, dauon gehnd Jars 5 fl. w vff Geörgÿ, weiland herrn Conradt von duntzenheims selig. erben mit 100 guld. ermelter w ablösig, Mehr ein pfund fünff schilling H Johann heßlern Schaffnern In Spittal vff d. dreÿ König tag mit 25. lb. Ablösig, Weiter Ist Ihr der Kheuffern Anne Birckin die behausung verhafftet gewesen vmb 200 guld. St. w. welche behausung sie von Matheüs Kößlern dem Zimmermann selig Irem Vorig. Haußwürt neb. andern nebensheüßen Ir lebenlang widemsweiß Zugenüßen gehabt sonst ledig vnd eig., vnd were gleichwol d Khauff vber gesetzte beschwerden die sie kheüffer vff sich genommen geschehen vnd zugang. vmb 100 pfund
NB Dieweil Inn diße behausung noch ein gemeiner hoff dar Inn ein brunnen vnnd vmb denselb. deß Viehshalb. ein dielenwand, so soll dieselb Iren lebzeit beiden Kheuffer also gemein verpleib. aber nach derselb. absterben widerum hinweg vnd abgeproch. vnd doch für ein wie Zuuor gemeinen brunnen gehalt. wd.

Antoine Kopff et Anne Birck font un codicille qui annule les précédentes dispositions
1605 (15.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59) (n° 88)
Codicill – Persönlich erschÿnen sind H. Anthoni Kopff vnd fraw Anna Bürckin sein eheliche haußfr. burger Zu Straßburg, beede Mitt hohem wolbedachtem alters beladen, doch gesundeß gendeß vnd stendeß leibß (…) Zeÿgten An wie sie vor $ den 25.ten Maÿ 1601. vor mir Notario vnd gezeüg Ihren lettstenn willenn Codicills weiß eröffnet und Angeben vnd auff den 4. Octobris gemelten Jars ein enderung darin fürgenohmmen derowege Ist Ihr beuelch daß solche damal vor Mir angegebenen lettste will beschehener enderung Allerdingß cassiert vffgehaben vnd von Vn*nd. sein solle, von Neüwen abers wöllen sie Verordnen wie volget
Actum In d. St. St. donstagß den 15.ten augusti 1603.

Le Grand hôpital est devenu propriétaire de la maison qu’il revend en 1619 à Anne Gœtz, veuve du fabricant de bourses Paul Büchel

1619 (xxiiij. Octobris), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 612-v
(P. fol. 449.) Erschienen h. Johann Friedrich Keÿser Oberschreÿber des mehrern Spithals Inn nammen Angeregten Spittals deßgleichen h. Johann Valentin Storck Als schaffners des weÿsenhauses, So dann Martin Straub fisch. burg. Zu Straßburg für sich selbst (verkaufft)
Agatha Götzin, wÿland Pauli Büchells Bullenmachers selig Witwen, So Zugegen mit beÿstand Oßwaldt Steiner schuemachs burgers Zu Straßburg, Ihres Vogts
hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. Inn der Statt Straßburg vff der Elßbeth. gaß einseit neben Abraham Treffle dem wollspinner, Anderseit nebent Daniel Feÿgellauwell dem Küffer, hinden vff wÿland Niclauß von dürckheim selig. erben, dauon gend j lb j ß gelts Ablößig mit xxj lb d vff Geörg herrn Sebastian Schachen XV. Sunst ledig vnd eigen, Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerden, Zu gang. vnd beschehen für vnd vmb 254 pfund

Originaire de Styrie, le fabricant de bourses Paul Büchler épouse en 1603 Agathe, fille du tailleur de pierres Matthias Gœtz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 167 n° 47)
1603. Doîca 6. post Trin. 31. Iulÿ. Paulus Büechler von steÿr ein Bulgenmacher Agatha Matthies götzen des steinmetzen Hind.lassne Tochter. Eingesegnet inst. d. 9. Augusti (i 88)

Le fabricant de bourses Paul Büchler devient bourgeois par sa femme Agathe, fille du tailleur de pierres Matthias Gœtz, six mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1604, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 834
Paulus Beüchler der Bullenmacher, empfahet Vonn seiner haußfrawen, Agatha, weÿland Mathis Götzen deß Steinmetzen seligen dochter, das Burg: Will Zum Spiegel dienen, vnnd Kein Nahrung angeben, Actum 24 Januarÿ 1604.

Paul Büchler est peut-être le même que celui qui demande l’autorisation de tenir des jeux d’armes en 1603.
1603 Conseillers et XXI (1 R 82) Fechtschuhl. Paulus Büchler. Paulus Beichler. 127. 218.

Veuve de Paul Büchler, Agathe se remarie avec le fabricant de bourses Gothard Wiener, originaire de Linz en Autriche.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 134 n° 30)
1623. Eadem [Dominica Misericordias] Gothard Wiener der Bulgenmacher, Thomas Wiener deß Bulgenmachers Vnd Burgers Zu Lintz in österreich hinderlaßener Sohn, Vndt Agatha, Pauli Beüchler deß Bulgenmachers alhie hinderlaßene Wittib. Kirchgang Zu S. Claus Mont. post Jubilate (i 146)

Gothard Wiener vend le droit d’habitation que lui a assuré sa femme défunte Agathe Gœtz à son beau-frère le notaire Georges Jæger

1627 (10. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 509
Erschienen Gotthardt Wiener d. Bullenmacher, burger Zu St.
hatt in gegensein H Georg Jägers Notÿ auch burgers alhie seines Schwagern bekannt,
demnach sein Wieners gewesene haußfr. Agatha Götzin see. in Zeit ihres Lebens ihme ein Behausung alhie in Elisabethen gaß neben Abraham Dreffler dem wollspinner, j. vnd 2 seit neben Georg Vielawel dem Küeffer gelegen, wie solche behausung in dem Vber ihr Agatha Götzin Verlaßenschafft vfgerichtetem Inventario specifcirt Zu befinden, ad dies vitæ usufructuarie Zunüeßen Verschafft daß er Wiener solchen ietzgedachten v.schafften wÿdem verkaufft vnd Zukauffen geben erntem H Noto. Jäger (…) für vnd vmb 106 Pfund

Le consistoire d’Anspach écrit au Magistrat de Strasbourg au sujet de la promesse en mariage que Georges Jæger de Kitzingen a faite à Elisabeth, fille de Mathias Gœtz
1618, Conseillers et XXI (1 R 100)
(f° 256) Donnerstags em XVII Septemb. Appolonia [biffé, remplacé par] Elisabetha Götzin contra Georg Jägern
Consistorium in Ehesachen Zu Onoltzbach schreibt, daß appolonia Matthes Götzen dochter vor diesem Geörg jägern von Kitzingen v.sprochener Ehe halber beclagt, vnd. deßen daß ohnerachtet vnd.schiedener Citationen ersitzen laßen, daß man alsowohl ursach gehabt hette in contumaciam Zuesprech. und dem veclagten Zuabsoluiren. Weil eß aber eine gewissens sach hett. so jhr nochmahlß terminum uff 7 Octob. nechstkünfftig angesetzt, hettens m. h. ratificiren wollen. Mit bitt Sie Zur gebüer anzuweisen, dann wann sie nicht erscheine, w.de doch ergehen waß recht ist. Erk. Man solls jhr Zuestellen vnd befehlen in 8. täg bericht Zuthun vff d. am, antwort. köne. H. Meichsen, h Baur

(f° 262-v) Mittwoch den XXIII. Sept. – Elisabetha Götzin contra Georg Jegern in causa matrimonalia
Hans Weger Müller vogt Elisabetha Getzin v wid d. Anspachisch. schbn. Georg Jegern vbergibt er gegenbericht darin erzelt wie er Jeger vber alles verwahrtet u ab*hut bey Jr Elisabeth Mutter vmb die dochter angehalten auch letßlich erhalten, d. d Abendtmahl der auf empfang sie nimmer Zu lassen, auch mit seinen eignem blatt* so er itz Rott d* hauß verschbrn, vnd ein hauffen brieff Zugeschben, deren 39 Bitt den k*cht sambt den brieffen dem Geistlich. Richter hienauß Zuschick. mit* Ihren schben Zu collationiren u dahien Zurichten d. weitter citirens nit vonnotten, dan sie Keine uncosten anwend. will erbeit sich auch wan er Jr den uncosten v andere versaumnis d. sie vor gutten heuraten aufgehabten erstatten wirdt d. sie Ine auchalden war er Ir geben restituiren will. Erk. man soll hienauß schicken. G. Held, G Mock

Candidat en droit originaire de Kitzingen, Georges Jæger épouse en 1619 Elisabeth, fille du tailleur de pierres Mathias Gœtz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 118-v n° 8)
1619. den 2. Martÿ seind ehelich eingesegnet worden h. Georg Jäger von Kitzingen, der Rechten Candidatus, weÿland hern Valentin Jägers, Burgers vnnd des innern Raths daselbst nachgelaßener Sohn, vnnd Jungfraw Elisabetha Götzin, weÿland Matthias Götzen, deß Steinmetzen vnnd Burgers seeligen alhie, nachgelaßene dochter (i 129)

Originaire de Kintzingen en Franconie, le candidat en droit Georges Jæger devient bourgeois par sa femme Elisabeth, fille du tailleur de pierres Mathias Gœtz
1619, 4° Livre de bourgeoisie p. 12
Georg Jäg. d. Rechten Candidatus Von Kutzing. Auß dem Landt Zu Franckh. Empfangt d. Bureg.recht Von Elißabeth weÿlandt Mathis Götzen deß Steinmetz. nachgelaßene Tochter Vnd will Zu Mörin dienen Actum den 21. Julÿ 1619.

Les notaires Georges Jæger et Jean Jacques Meyer prêtent le serment de rédacteur d’inventaires
1622, Conseillers et XXI (1 R 104)
(f° 382-v) Mittwoch den 11. Octobris – Beneficium Inventandi
Georg Jäger und Hanß Jacob Meger hab. das Inventir schrbr. eÿd geschworen

Les Quinze refusent de fournir à Georges Jæger deux quartauts de blé au prix que les bourgeois paient dans les tribus.
1623, Protocole des Quinze (2 R 51)
(f° 139) Montags den 18. Augusti. – Georg Jäger. Frucht
Geörg Jäger supplicirt vmb 2. fiertel Früchten Von der Statt Speicher in dem Preÿß wie mans den burgern vf den Zünfften gibt. Erkant, Sein begehren abschlagen.

Georges Jæger demande à être rétribué de l’inventaire qu’il a dressé à la Chambre des contributions et à la Monnaie
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 111-v) Sambstags den 13.ten Maÿ. – Geörg Jäger. Müntzwesen, Inventation
Geörg Jäger Notarius Erschienen recessiert daß Er In beÿsein der vordneten die Jenige Instrumenta so sich in den loßungstuben vndt Müntzhoff befunden Inventirt auch ein Inventarium vonn 79. balttern darüber verfertigt, legt Zween Zedull vor pit daß crafft derselben Ihme sein lidtlohn vndt den deputirten, die v.tröste recompens erfolgen möchte. Vmbgefragt wardt von H. Städell erinnert, man soll die separation gegen Schellen wohl in Acht nemmen. Erkant, daß geschäfft für die v.ordnete herren gewießen, Jägern angezeigt als seÿ Zu bedacht gezogen.
[in margine :] Mittw. 24.t diß. Ist Jägern sein Zedul so 7 ln 15 ß besagt hatt, vß gefelch der vordneten herren,H. Glaßern vnderschrieven worden

Georges Jæger est candidat au poste de secrétaire à la Chambre des tutelles. Il est greffier au tribunal en 1655 lors du mariage de son fils Jean Georges Jæger et ancien secrétaire à la Chambre des tutelles en 1663 (voir plus bas)
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 9) Sambstag d. 27. Januar: – Georg Jäger
Georg Jäger Not: vberreicht Und.ge supplication Umb conferirung der Vogteÿ gerichts schreibereÿ

Georges Jæger loue la maison à Jean Reck, organiste à Saint-Thomas

1628 (26. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 231-v
Erschienen H Johannes Reck, organist Zu S. Thoman vnd burger Zu St.
hatt in gegensein H Georg Jägers deß Notÿ auch Burgers alhie bekannt
daß er von demselben fünff Jahr lang die nechsten von schierist künfftig Joh. Bapt: nach einander folgendt enthelnt und bestanden (…)
ein behaußung sampt allen deren gebäwen & Alhie in Elisabethen gassen, neben Georg Violawel dem Küeffer, i. vnd 2. s. seit Abraham Treffler dem Wollstreich. hind. vff die Türckheimische Erb. stoßend gelegen für und umb Ein Jährlichen Zinß Nemblichen 20. Pfund

Marguerite Kollœffel, veuve de Sébastien Schach, vend au marchand de vins Martin Boch une rente de deux florins, rachetable par un capital de 50 florins, que doit Georges Jæger pour sa maison rue Sainte-Elisabeth

1642 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 668
Erschienen ut supra fol. 629 [der Edel und Veste H. Josias Glaßer der Cron Schwed. Rhat, alß Ehevogt Frawen Margarethæ Kollöfflerin, weÿl. Sebastian Schachen nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand deß Wohl Edel Gestreng. H. Philipß Henrichs von Müllnheim, Fünff Zeheners dißer Statt und deß Ehrenvest- und Weÿsen H Daniel Steinbockhß beeder alß vß E. E. groß. Rhats Mittel, hierzu insonderheit deputirter Herrn] hatt bekannt und offentlich veriäh.,
dEmnach Martin Boch der Weinhändler, vff der Schachisch. Behaußung, zwischen der herberg Zum Geist und der Kieffer Zunfftstuben gelegen, 500 gulden Nachtragß Capital zu erfordern hette, und davon nicht allein vff Michaelis a° 1641. ein Jahr Zinnß verfallen were, sondern auch vff bevorstehend Michaelis widerumb einer erscheinen Würde, Alß Wolte Er ehevögtlich. weise, vff E. E. groß. Rhats d. 19. martÿ nechsthien interponirtes Decretum, in solutum und Zue bezahlung dißer Zwen Jahr zinnß, so sich Zusammen 50. guld. belauffen, maßen Er Boch dann angenommen,
Zwen guld. geltd iährlichs und mit 50. guld. beÿde straßb. Wehr. widerlößiges zinnßes, so anietzo H Georg Jäger der Notarius, vermög eines pergamentinen d. j. martÿ a° 1567. mit deß Bischoffshoffs anhangend. Insigel gefertigt. und dann Cessionario originaliter eingehändigt. Zinnß brieffs, alle Jahr vff Georgÿ, von vff und abe seines in Elisabeth Gaß alhie, gelegenen und in gemeldtem Zinnßbrieff specificirten Behaußung noch per Rest ahne fünff guld., daran die übrige treÿ guld. in crafft dem Brieff überschriebener Widerloßung abgekaufft seind, Zue raich. pflichtig so ohnverhafftet

Le notaire Georges Jæger rachète de Daniel Bernet, bourgeois de Berne, les droits que peuvent avoir les héritiers de Marie Gœtz sur les deux maisons sises rue Saite-Elisabeth et près de l’entrepôt de charbon (rue Saint-Louis)

1654 (20. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 226-v
Erschienen Daniel Bernet Burger Zu Bern, für sich und im nahmen seiner Consorten, von denen Er seiner Anzeig mündlich befelcht seÿe, mit beÿstand Emanuel Helbling Burgers Zu Freÿburg im ÿchtland
hatt in gegensein H Georg Jägers Notarÿ und Vogteÿgerichts schreibers zu Straßburg bekannt
Daß Er Daniel Bernert & Cons. alß weÿl. Mariæ Götzin seel: Erben umb alle die ienige Ansprach so dieselbe ahne ihne H jägern wie auch die Behaußung in St. Elisabeth. gaßen und ahne der Behaußung beÿ der kohlscheur Zu Straßburg gelegen, Zu prætendiren gehabt, oder noch Zu sprech. haben möchten, mit 52. Reichßthaler (…) befridigt word. seÿen

Le notaire Georges Jæger vend la maison au tonnelier Jean Schmidt

1663 (27. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 613
(Prot. fol. 55 – 110. lib) Erschienen H Georg Jäg. Notarius und alter Vogteÿ Gerichts actuarius
in gegensein hannß Schmidts deß Küblers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in St. Elisabethæ Gaßen, einseit neben einer Schul behaußung, anderseit neben Georg Badern dem Müllern Zu Plobßheim hind. vff hieronÿmum Rügern den Schreinern stoßend gelegen, davon gehen iährlich vff Georgÿ 1 lib lößig mit 26. lib. 5 ß weÿl. Martin Boch deß weinhändlers seel: Erben, Item ied. Jahrs 1 lib 7 ß 3 s vff Michaelis lößig mit 27 lib 5 ß dem mehrern Hospital, Item iährlich termino Martini j lib 7 ß 3 d lößig mit 27. lib. 5 ß dem Waÿsenhauß, Item ied. Jahrs termino Conversionis Pauli 2 ß d Allmendgeldt weg. d. Staffeln gemeiner Statt (übernohmen) – umb 27 pfund

Jean Schmidt hypothèque deux mois plus tard la maison au profit de l’étudiant Jean Conrad Fritz

1663 (3. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 630-v
Erschienen Hannß Schmid der Kübler
in gegensein Sebastian Zittelmeÿers deß Küeffers alß Vogts Johann Conrad Fritzen Studiosi – schuldig seÿen 50 Pfund pfenning, daß Er, damit, nach beschriebene Behaußung erkauffen
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie in St. Elisabethæ Gaß. einseit neben einer Schulbehaußung, anderseit neben Georg Badern dem Müllern Zu Plobßheim, hinden uff hieronÿmum Rügern den Schreinern, stoßend gelegen, davon geh. iährlich termino ([biffé] Georgÿ) Michaelis 1 lib 7 ß 3 d lößig mit 27. lib. 5 ß dem mehrern Hospital, Item j lib 7 ß 3 d termino Martini lößig mit 27. lib. 5 ß dem Waÿsenhauß, Item 2 ß d Allmendgeltd iährlich termino Conversionis Pauli gemeiner Statt

Jean Schmidt rembourse un capital de 50 florins garanti sur la maison par un acte de 1567.

1663 (7. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 640
Erschienen Sebastian Röderer der Rothgerber alß Vogt weÿl. Martin Bochen deß Weinhändlers nunmehr seel. nachgelaßene Wittibin
in gegensein hannß Schmidts deß Küblers
die uff und ab seiner alhie in St Elisabethæ Gaßen gelegenen Behaußung, Vermög einer pergamentinen teutschen j. Martÿ A° 1567. durch herrn Adamum Mehlern deß Bischofflich. hoffs Contractuum Notarium nunlängst seel. uffgerichteten Zinnßbrieffs und demselben überschriebener particular Abloßung, im Rest Verbliebene 50. fl. g. Wehrung abgelöst

Fils de Barthelémy Schmidt de Mietersheim près de Lahr en Bade, Jean Schmidt épouse en 1646 Euphrosine, fille du pasteur Marc Lückensaltz de Wagenstadt en juridiction de Lahr
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 74)
1646. Dca 3. Trinit. 14. [Junÿ] Johann Schmidt der Kieffer Barthol. Schmidt Burgers Zu Mittersheim beÿ Lahr hinderlaßener Sohn J. Euphrosina H. M. Marci Lückhensaltz pfarrers Zu Wagerstatt Lohrischer herrschafft hinderlaßene Tochter. Zinstag 23. Junÿ (i 216)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 29) 1646. Dominica III Trinit. 14. Junÿ. Johannes Schmid der Kieffer Von Müttersheim Lohrer herrschafft Bartholomæi Schmid deß burgers daselbsten nachg. Sohn v. Jfr. Euphrosina hr. Marx Luxalts pfarrers Zu Wagenstatt nachgel. tochter. Copulirt eidem [Zinst.] Alt S. Peter (i 38)

Tonnelier dans la rue des Tonneliers, Jean Schmidt fait baptiser en 1652 un enfant issu de sa femme Anne Neumann
Baptême, cathédrale (luth. f° 439 n° 145)
1652. Hanß Schmid der Kübler in d. Küeffgaß, vnd Anna Newmännin, Anna (i 444)
Baptême, cathédrale (luth. f° 487-v, n° 63) 1654. Hanß Schmidt der Kübler in der Kieffergaß hinder der Sonnen vnd Anna Newmännin, Hanß Jacob (i 493)

Jean Adam Reinhard épouse en 1660 Marie, fille du pelletier Melchior Neumann d’Emmendingen. Jean Schmidt assiste la future épouse dont il pourrait être le beau-frère.
1660 (17. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 54
(Eheberedung) Erschienen hannß Adam Rheinhard der Tagner von Eschweÿler, Schirms Verwanther Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand hannß Diebolt Merckhels deß haffners und Burgers alhie, an einem
So dann Jungfr. Maria, weÿl. Melchior Neumanns geweßenen Burgers und kürßners Zu Emmending. nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Schmidts deß Küblers und Burgers zu Straßburg am andern theÿl
Endlich zum vierdten, so hatt der hochzeiter, der hochzeiterin Versproch. wann sie ihme überleben würde, daß sie alß dann und so lang dießelbe im Wittibstand verbleibt, seine alhie ahne Steinstraß. beÿ der herberg Zum Pflug gelegene Behaußung widems weiß Zugenießen haben, so bald sie aber sich anderwerts verheurathet, dießer widem alledingß erlesch. und gefallen sein solle

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 105-v n° 2)
1660. Dominicâ 11. post Epiphan. Hanß Adam Reihart der tagner im schurm alhie undt Jungfr. Anna Maria Melchior Neumanns, gewesenen burgers undt Kürschners Zu Emmendingen Margräfischer Herrschafft hinderlassene eheliche tochter.Copul: Mont. d. 23.ten Januarÿ Zum J S Peter (i 117)

Jean Schmidt se (re)marie en 1684 avec Anne Marie, fille du messager Jean Dort
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 114 n° 677)
1684. Eodem [Dom XIX, XIX Trin. d. 1, 8 8.bris] Johannes Schmid, der Burger und Kübler alhier, Jfr. Anna Maria, weÿl. Johann Dorten des gewesenen Einspännigers allhier nachgelaßene eheliche tochter.Cop. St. Thomæ (i 59, proclamation Saint-Nicolas f° 28 n° 25)

Le tonnelier Jean Schmidt fait donation de la maison à son fils unique Jean Jacques Schmidt en échange de son entretien sa vie durant et de celui d’Anne Marie Dorth, belle-mère du donataire

1690 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 616
hans Schmid, Kübler an einem
So dann hans Jacob Schmid auch Kübler deßen leiblicher und einiger Sohn am andern, beede theÿle aber mit beÿstand Hn Daniel Hammerers, deß Silberarbeiters und Martin Wolffender deß Küblers
haben angezeigt und bekandt, daß Sie beede Vatter und sohn nachfolgendes Leibgeding mit einander auffgerichtet haben, Nemblich und für das erste, so verspricht Er der Sohn Ihme dem Vatter die noch restirende Zeit seines Lebens beneben der Stieffmutter /:doch dieße solang de Vatter d leben haben wird:/ an tisch und losament in Eßen und trincken auch anderen Nothwendigkeit, so guth Er daßelbe es selbsten genüßet Zuerhalt. (…)
dahingegen so übergibt Er d. Vatter Ihme dem Sohn eÿgenthümblich Erstlich seine behaußung an St. Elisabethengaß, einseit neben einer Schul behaußung anderseit neben hans Peter Pfeiffer dem weinhändler hind. auff hans Reben den Schreiner stoßend gelegen, welche behaußung umb 27 lb 5 ß dem Mehrern Hospital, Item umb 27 lb 5 ß dem weisenhauß allhier verhafftet, auch gebe mann darvon jahrs 2 ß d allmend geld weg. einer Stafflen, Mehr seÿe dieselbe umb 50 lb d. hohen Schul allhier hypothecirt und endlich Anna Maria dorthin deß cedenten haußfrau darin eine wohnung Zum lebtägig. widem in Ihrer Eheberedung verschrieb., Im übrigen freÿ ledig und eÿg. Nächst dißen so übergibt Er der Vatter dem Sohn alle seinen werckzeug und verspricht darneb. so viel Ihm Gott Kräfft. und vermög verlieh. wird. mit seiner handarbeit beim handwerck hülffe Zu leisten (unterzeichnet) HS, hanß Jackob Schmidt

Assisté de son père et de son beau-père Martin Wolffender, Jean Jacques Schmidt hypothèque le même jour la maison au profit de l’orfèvre Daniel Hammerer

1690 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 680-v
hans Jacob Schmid, der Kübler mit beÿstand hanß Schmidt und Martin Wolffender, beede auch Kübler, seines respect. leiblich. und Schwehervatters
in gegensein Hn Daniel Hammerers, deß Silberarbeiters – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Eine behaußung an St. Elisabeth. gaß & perge ex immediate vorstehed Verschr.
[in margine :] Susanna Barb: Hammererin beÿständlich Joh: Peter Strohl silber: ihres mariti, dero hierinn stehendes Capital ihrer außag nach gehöre, hat in gegensein Mariæ Elisabeth deß debitoris frauen (quittung) den 6. Junÿ 1714

Jean Schmidt meurt le 1 décembre 1691 à l’âge de 70 ans. Les témoins sont son fils Jean Jacques Schmidt et le beau-père de celui-ci, Martin Wolffender
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1687-1704 f° 35-v n° 57)
1691. Auff heuth Domin. 1. Adventi 2. 10.br. st. n. Aô Christi 1691 ist Johannes Schmidt der 70. iahr. 2. wochen vnd 2 tag alter verstorbene Burger vnd Kübler dahier (auff) St Helenæ Kirchhoff begraben worden (unterzeichnet) hanß Jackob Schmidt Kibler Alß Sohn, Martin wolff Ender Alß gegenschwer (i 39)

Jean Jacques Schmidt épouse le 22 juillet 1680 Marie Elisabeth, fille du tonnelier Martin Wolffender (ici Wohlvender)
Mariage, cathédrale (luth. f° 82-v, n° 36)
1680. Domin. 5. post Trin: Zum 2. mahl. Johann Jacob Schmidt der Kübler Johann Schmidts auch Küblers u. Burgers ehelicher Sohn Jungfr. Maria Elisabeth, Martin Wolvenders auch Küblers u. Burgers alhier ehel. T. Donnerst. den 22.ten Julÿ Münster (i 84)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 11-v, n° 27) 1680. Domin. 5. et 6. Trinit. Hans Jacob Schmidt der ledige Kübler Hans Schmidts, deß Burgers vnd Küblers alhie ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Maria Elisabeth hn Martin Wohlvendters deß Burgers undt Küblers alhie eheliche tochter Copul. Donnerst. 22. Julÿ Im Münster (i 13)

Jean Jacques Schmidt hypothèque la maison au profit d’Anne Salomé, fille du cordier Jean Pierre Füssinger.

1692 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 165-v
Hannß Schmidt der Kübler
in gegensein Johann Caspar Dürr, Kieffers, alß Vogts Jfr. Annæ Salome weÿl. hannß Peter Füsingers gewesenen Seÿlers hinderl. tochter – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier in St. Elisabeth Gaßen einseit neben einer Schul behaußung anderseit neben Hannß Peter Pfeiffern, Mezger und Weinhändlern, hinten auff hannß Reb den Schreiner stoßend gelegen, darvon gehen Jährlich 1 lb 7 ß 3 d auff Michl. lößig mit 27. lb 5 ß dem Waisenhauß Item ieden Jahrs termino Convers. Pauli 2 ß Allmend gelds wegen der Stafflen, gemeiner Statt

Jean Jacques Schmidt hypothèque la maison au profit de son beau-père Martin Wolffender

1697 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 181
hans Jacob Schmid, der Kübler
in gegensein H. Martin Wollfenders deß Küblers seines Schwehervatters, schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, Zugehörd. und Gerechtigkeit. allhier in St. Elisabethæ gaßen einseit neben einer Schulbehaußung and.seit neben hans Peter Pfeiffen Metzgern und Weinhändlern, hind. auff weÿl. hans Reben gewesenen Schreiners sel. Erb. stoßend geleg., darvon gehend jährlich 1 lb 7 ß 3 s auff Michaelis lösig mit 27 lb 5 ß dem waisenhauß und 1 lb 7 ß 3 d auff Martini dem Mehrern Hospital jährlich auch mit 27 lb 5 ß abzulösen, Item ied. jahrs termino Conversionis Pauli 2 ß d Allmendgelds weg. der Stafflen gemeiner Statt – hierbeÿ persönlich erschienen deß debitoris haußfrau Maria Elisabetha geb. Wolffenderin deß Creditoris leibliche tochter und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Joh: Reichatd Höllbeck genandt Böhm deß Knöpffmachers und Johann Widmanns, deß würts zur goldnen Ganß ihrer beed. Schwäger, die hat sich für solche Schuld verbürgt

Jean Jacques Schmidt et Marie Elisabeth Wolffender hypothèquent la maison au profit du chapelier Bourcart Bürckel

1719 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 151
Joh. Jacob Schmidt sen: kübler und Maria Elisabetha geb. Wolfenterin beÿständlich Joh. Wolffendter knöpffmachers und Joh. Georg Kuntz gastgebers auf der Weinsticher stueb
in gegensein Burckardt Bürckel huetmachers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, ihr hauß cum appert. in St Elisabetha gaß, einseit neben Andres heim anderseit neben einem hauß dem Spithal gehörig hinten auff hannß reeb – davon soll man 3 ß dem Pfthrn

Jean Jacques Schmidt et Marie Elisabeth Wolffender hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen

1720 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 520-v
Johann Jacob Schmidt der älter kübler und Maria Elisabetha geb. Wolffenderin mit beÿstand Ludwig Zeck des Knopffmachers und Johann Wolffenders auch knopffmacher ihres leiblichen bruders und Tochtermanns
in gegensein Johann Paul Reiseisens goldarbeiters – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, Ihr der Debitorum hauß cum appertinentÿs in Elisabethä gaß, einseit neben andres hein küffer anderseit neben einem hauß dem mehrern hospital gehörig geleg. davon gibt mann Jährlich 2 ß dem Pftenningthurn

Jean Jacques Schmidt l’aîné hypothèque la maison au profit du médecin Jean Bürckel

1721 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 103
hannß Jacob Schmidt der ältere Kübler
in gegensein H. Johann Bürckels Med. D. et pract. – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt auff St Elisabethä gaß, einseit neben heimen dem Kieffer anderseit neben einer alhießigem hospitahl gehörigen behausung

Jean Jacques Schmidt et Marie Elisabeth Wolffender hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Daniel Lang

1723 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 288
hannß Jacob Schmidt der ältere Kübler und Maria Elisabetha geb. Wolffenderin beÿständlich ihres Sohns hannß Georg Schmidt des küblers und Johann david häßler des Kürßners ihres tochtermanns
in gegensein H. Joh: Daniel Lang Not. Publ. – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höffein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten in St Elisabethen gaß, einseit neben dem Mehrern hospitahl gehörigen behausung anderseit neben andreß heim dem Kieffer hinten auff ged. heimen und den Mehrern hospitahl – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen etlichen stafflen 2 ß ane allmend zinß

Elisabeth Wolffender meurt en 1726 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 82 livres, le passif à 64 livres.

1726 (30.3.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 21) f° 509
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. die Tugendtsame Fr. Elisabetha Wolffenderin deß Ehrsamen Mstr. Hannß Jacob Schmiden Küblers undt Burgers allhier geweßte Ehefrau nach ihrem den 12.ten hujus genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg auff Sambstag den 30.ten Mertz 1726.
Die abgeleibte fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen alß volgt. 1. Fr. Mariam Elisabetham Joh: Davidt Heßlers deß Kürßlers alhier Ehefr. 2. Joh: Jacob Schmidt Kübler undt burgern alhier, 3. Fr. Mariam Salome so ahne H Heinrich Nägelin allhier verheurathet, 4. Joh: Georg Schmidt auch Küblern undt burgern allhier, 5. Fr. Mariam Margaretham H Joh: Ludwig Becken deß Knöpffers allhier Ehegattin undt dann 6. Johann Schmiden den ledigen Kübler in deßen Nahmen Mstr. Joh: Philipp Goll, der Schneider undt burger allhier dem geschäfft beÿgewohnet, Alle sechs der verstorbenen mit ihrem hinterbliebenen wittibern Ehelich erzielte Kindter undt ab intestato nachgelaßene Erben Zu gleichen antheilen.

Inn Einer allhier in der Statt Straßb. auff der Elßbetten gaß gelegenen undt hernach beschriebener behausung hat sich befund. alß volgt.
Soldaten Cammer, Cammer A, Wohnstub
Eigenth. an Einer Behaußung. It. Ein behaußung undt hoffstatt mit allen Zugehördt, rechten undt gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in St. Elisabethægaß 1.s Neben andres heim dem Kieffer 2.s Neben Einem Stiffthauß deß Mehrern hospithals hindten auff bemelts Stifft hauß stoßend, vornen auffs allmendt, welche durch der Statt geschworene Werckmstr. den 17. apr. 1726. vor ledig Eihen angeschlag. wordt. umb 350 lb. Davon gehen ab. Erstl. 3 ß d Staffel Zinnß so mann jährl. auff (-) dem allhiesig. pfenningthurn zu geben macht à 5. pro Ct° gerechnet in Capital 3. lb, It. gibt mann Jahrs auff Michaelis dem Mehrern hospittahl allhier j lb 7 ß 3 s Macht à 5 pro Ct° inn ab. hg. 27 lb 5 ß, It. 1 lb 7 ß 3 d thuet mann dem Stifft weÿßenhauß allhier jahr auff Martini vor Zinß entrichten, trifft auch Zu 5 pro Ct° in ab. Cap. 27. lb 5 ß, It. ist mann Jahr auff andeæ 2. lb d Zinß à 4 pro Ct° dem Colleg. St. Wilhelm allhier Zuricht. pflichtig ablößig mit 50 lb, It. H. Not°. Joh: Daniel Langen 7. lb 10 ß à 5. pro Ct° Jahrs auff (-) macht in hg. 150. lb. So dann j lb d. Zinß Zu 4. pro Ct° H Joh: Ludwig becken dem Knöpffmacher undt respê dochter Mann Jahrs auff ann: Mariæ abl. mit 25 lb, Summa abgangs 262 lb 10 ß Vndt Verbleibt solchem nach ane obigem anschlag noch in außwurff Zubringen 67. lb 10 ß. Diese behaußung soll deß wittwers Vaters herrühren undt hat Sich beÿ dieser inventation nichts schrifftlich. befund.
Norma hujus inventarii, Sa. haußraths 12, Sa. Werckzeugs zum Kübler handtwerck gehörig 2, Sa. Eigenth. ane Einer behaußung 67, Summa summarum 82 lb – Passiva 64, Nach Abzug deren verbleibt noch im rest 17 lb
Abschatzung d. 17. [apr. 1726] Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister hannß Jacob Schmidt Senior Kübler, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auf der Elßbetter Gaß gelegen, einseits Neben Andreas Heÿnen Küffer, anderseits Neben einem Stiffthauß Zum hohen Spithal gehörig, hinden auch auff gedachtes Stifft hauß stosend, welche behausung, Stuben, Cammer, Küchel, Werckstatt, holtz Kammer, gebälcktes Kellerlein, gemeines höffel, und gemeine bronne sambt aller gerechtigkeiten wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleithe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sieben Hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs

Jean Georges Schmidt rachète les parts de la maison dont il devient seul propriétaire

1728 (2.6.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 29)
Güttliches Erbs Vergleich Zwischen Weÿl. Mstr. Johann Jacob Schmidt des gewesten ältern Küblers und burgers allhier hinderlaßenen 6. Kindtern undt Stamm Erben
(…) daß deßen verlaßenschafft, Einig undt allein in seine Ihme Ehemals zuständiger behaußung auff der Elßbettengaß allhier gelegen, 1.s neben andres Heim dem Kieffer, 2.s neben Einem Stiffthauß stoßend, vornen auff das allmendt gelegen, bestehet, welche nach inhalt desselben gewester Ehelichen Haußfrawen seel. verlaßenschafft Inventario durch mich unterschriebenen Notarium in anno 1726. auffgerichtet undt darin Einverleibten berichts undt vergleichs vom 30.ten Mertz 1726. biß auff obermelten Mstr Johann Jacob Schmidts deß vatters absterben unter den Kindern undt Erben für ohnvertheilt außgesetzt wordten. Alldieweilen nunmehr ermelter Mstr Joh: Jacob Schmidt der vatter ohnlängst auch Zeitliches todtes verblichen, Alß seindt auff dato zu Endt gemelt desselben hinterlaßendte Kindter undt Erben beÿständlich Ehe: und vögtlicher weiß alß vor Sich selbst beÿsammen Erschinnen, der guten intention undt Meinung Sich wegen berührter Vätterlichen behaußung halben gütlich. Verglichen, Zu dem Endte dann Fr. Maria Elisabetha Heßlersin gebohrne Schmidin beÿständlich Joh: Davidt Heßlers deß Kürßlers ihres Ehewürths, Johann Jacob Schmidt der Kübler undt burger alhier vor Sich selbsten, Fr. Maria Salome mit assistentz H. Joh: Heinrich Nägelins Ihres H Eheliebsten, Fr. Maria Margaretha Schmidin, H Johann Ludwig Becken deß Knöpffmachers Ehefrauen mit deßen beÿstandt, So dann in Nahmen Johannes Schmiden des ledig. Küblers undt abweßenten Sohns, Mstr. Joh: Philipp Goll der Schneider
Ihrem respê Schwager undt bruder Mstr. Johann Geörg Schmidt auch Küblern undt burgern allhier
ihrer dickberührts Vätterliche Behaußung, hoff, hoffstatt, mit aller Zugehördt weith. Rechten und gerechtigkeiten in gemeinem ohnvertheiltem Erb vor sich und ihre Erben, ihme undt deß. Erben, allein Eigenthümlichen umb 1000 gulden Erblich. überlaßen (…) Actum Straßburg auff Mittwoch d. 2. Junÿ 1728.

Le tonnelier Jean Georges Schmidt et sa femme Brigitte Schweitzer hypothèquent quatre jours plus tard la maison au profit de Susanna Kast, veuve du tisserand Jean Louis Kob.

1728 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 269
Johann Georg Schmidt der Kübler und Brigitta geb. Schweitzerin beÿständlich H. Emmerich und H. Jäger beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Fr. Susannæ geb. Kastin weÿl. H. Rathh. Johann Ludwig Kob leinenwebers nachgelaßer wittib beÿständlich ihres Curatoris S.T. H. XXI. Eliæ Brackenhoffer – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff St Elisabethæ gaß, einseit neben Andreas heim dem Kieffer anderseit neben einem dem Meheren hospital allhier zuständigen hauß hinten auff eben daßelbe, davon man jährlich allhiesigem Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane allmend zinß wegen etlicher Staffeln – in vätterlichen verlassenschaffts: abtheillung von seinen Miterben und geschwisterden käufflich übernommen hat

Jean Georges Schmidt épouse en 1720 Brigitte Schweitzer, fille de l’échevin Jean Schweitzer, de Lampertheim
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 172-v n° 20)
Mitwoch den 6. Nov. 1720. seind nach Vorhergegangener Zweÿmahliger offentlicher Außruffunng, in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nicol: in Straßburg, Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Johann Georg Schmid, der ledige Kübler, Johann Jacob Schmidts deß ältern Küblers vnd burgers alhier Ehel. Sohn, vnd Jfr. Brigitta Schweitzerin weÿl. Hanß Schweitzers, gewesenen burgers vnd Gerichtsbotten Zu Lampertheim hinderlaßene Ehel. tochter (unterzeichnet) hans gerg schmidt als hochzeiter, + der hochzeiterin Zeichen (i 177)

Brigitte Schweitzer de Lampertheim, fille de l’échevin Jean Schweitzer, devient bourgeoise à titre gratuit trois mois avant son mariage
1722, 3° Livre de bourgeoisie p. 1324
Brigitta gebohrne schweitzerin Von Lamperth. geb. Johann schweitzers gewesenen gerichtsbot. alda eheliche dochter erhalt das burgerrecht gratis, will beÿ E. E: Zunfft der Kiefer dienen prom. den 3.ten Aug. 1722

Jean Georges Schmidt meurt en décembre 1754 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens. Les experts estiment la maison à 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 476 livres, le passif à 267 livres.

1754 (19.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 380) n° 570
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Georg Schmid, des geweßenen Küblers und Burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1754. – als derselbe Montags den 24.ten Decembris der Zurückgelegten 1753.sten Jahrs dießes Zeitliche mit den Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehr vnd tugendsahmen Frauen Brigittä Schmidin gebohrner Schweitzerin der hinterbliebenen Wittib und des Verstorbenen seeligen per testamentum nachgelaßener Universal Erbin mit assistentz des Ehren und Wohlvorachtbahren Hn Lorentz Webers des Küblers und Burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, ersucht und inventirt durch Sie die Wittib (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿseÿn des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Schmids des Küblers und burgers allhier des Verstorbenen seel. eheleibl. Bruders, auf Dienstag den 19. Martÿ Anno 1754.

In einer allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden angetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung bestehend in Vorder u. hindergebäu sambt hoffstatt, Gemeinschafft des hoffs u. bronnens auch allen übrigen deren gebeüen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane St: Elisabethengaß, eins. neben einer dem Mehren Hospital allhier gehörigen behaußung, anders. neben H Joh: Philipp Buck dem Schreiner, hinden auf vorgedachten Mehrern hospitals behaußung stoßend davon gibt man Jäht. auf Conversionis Pauli der Stadt Straßburg Pfenningthurn Zween Schilling Pfenning Allmend Zinnß wegen der Stafflen, sonsten ist dieselbe vor freÿ ledig u. eigen durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftl. Abschatzung Vom 13.ten Martÿ 1754. angeschlagen pro 371. Darüber besagen Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anh. Insiegel corroboriert de datis 24.ten 8.bris aô 1619. & 27.t 9.bris Aô 1663.. Dabeÿ Zween abgelößte perg. Zinßbrieff. Ingleichem eine Copia eines gütlichen Erbs Vergleichs zwischen dem verstorbenen seel. und seinen 5 geschwüsterden, krafft dessen Ihme solche behaußung im vätterlichen Erb cedirt worden de dato 2.ten Junÿ aô 1728.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia des Abgeleibten vor mir Notario auffgerichteten Testamenti nuncupativi
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Beÿm anfang gegenwärtiger Verlaßenschaffts Inventation producirte Zuvor die hinterbliebene wittib Ihre mit dem Verstorbenen seeligen den 17.ten Octobris Anno 1720. vor weÿland herrn Notario Johann Adam ösinger nun seeligen auffgerichtete und durch herrn Notarium Johann Jacob Ölinger den 19.ten Julÿ Anno 1732. expedirte Eheberedung, krafft deren unter anderem §° 2.do einem Jeden beeder gewesener Eheleuthe dessen in die Ehe gebrachte und wehrender Ehe ererbte haab und Nahrung für ohnverändert vorbehalten und wegen des abgangs die Ergäntzung stipuliret worden (…) dieweilen aber der seelig Verstorbene Krafft hieoben eingetragenen Testamenti nuncupativi und des auch vorher inserirten obrigkeitlich erlangten Indulti Testandi die hinterbliebene Wittib Zu Universal Erbin seiner gesambten Verlaßenschafft nach abzug des verordneten Legats instituirt (…)
Sa. haußraths 26, Sa. Werckzeug und gemachte Wahr auch Reiff Zum Kübler handwerck gehörig 21, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 2, Sa. baarschafft 18, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 371, Summa summarum 476 lb – Schulden 267 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 209 lb
Abschatzung vom 13.ten Martÿ 1754. Auff begehren Weÿl. Johann Georg Schmidt deß geweßenen Kübler Meisters seel. hinterlaßene Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff der Elisabethengaß, einseits neben einer behaußung dem mehrern Hospithal gehörig, anderseits neben Meister bucken dem Schreinern und hinten ebenfalls auff eine behaußung Zu dem mehrern Hospithal gehörig, solche behaußung bestehet in Zweÿen Stuben dreÿen Kammern einer Kuchen und Küblers Werckstatt, darüber ist der Tachstuhl, so mit breit und hohl Ziegeln belegt, hat auch einen gemeinschaftlichen hoff und bronnen, Wie auch einen geträhmten Keller. Von uns den unterschriebenen der Stat Straßburg geschwornen Werckmeisteren nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden vor und umb Sieben hundert und Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Werckmeister

Brigitte Schweitzer veuve de Jean Georges Schmidt vend la maison au menuisier Jean Gui Kærcher et à sa femme Anne Marie Rœmer

1759 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 104
Fr. Brigitta geb. Schweitzerin weÿl. Johann Georg Schmidt des küblers wittib beÿständlich Lorentz Weber des küblers
in gegensein Johann Veit Kärcher des schreiners und Annæ Mariæ geb. Römerin
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, gemeinschafft des hoffs und bronnens und hoffstatt samt allen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane St Elisabetha gaß, einseit neben einer dem mehrern hospital gehörigen behausung, anderseit neben Johann Philipp Buck dem schreiner hinten auff ged. hospital behausung – wegen den stafflen gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane allmend zinß – als ein von ihrem verstorbenen ehemann weÿl. Johann Georg Schmidt vermachtes guth – (um 50 lb und 250 lb verhafftet), geschehen um 125 pfund

Fils du menuisier du même nom, Jean Gui Kærcher épouse en 1747 Anne Marie Rœmer, fille du tailleur de limes Jean Christophe Rœmer : contrat de mariage, célébration
1747 (14.9.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 236
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und vorgeachte Herrn Johann Veit Kärcher, ledigem Schreiner Meister und burgern allhier, Weÿlandt des Ehren und vorgeachten Herrn Veit Kärchers des ältern auch geweßten Schreiner Meisters und burgers allhier mit der Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Margaretha Kärcherin gebohrner Schaaffin, desselben geweßter Ehegattin und nunmahliger Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Anna Maria Roemerin des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Christoph Römers, Feilenhauers und burgers allhier, mit der Ehr: und tugendsamen Frauen Anna Maria gebohrner Grauerin deßen Ehegattin ehelich erziehlten tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
auff Montag den 14. Septembris Anno 1747. unterzeichnet Johann Veit Kärcher als hoh Zeiter, Anna Margretha Karcherin Als Muter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 88-v n° 19)
1747. Mittw. den 27. [Sept]embris sind nach Zweÿmahl vorher beschehener proclamation, in der Ev. Kirche Zu St Nicolai in den Stand der H. Ehe eingesegnet worden Johann Veit Kärcher der ledige Schreiner und burger allhie, weÿl. Veit Kärcher geweßten Schreiners und burgers allhier hinterlassener ehe. Sohn u. Jungfrau Anna Maria Roemerin Johann Christoph Roemer, des feilhauers u. burgers alhie ehel. Tochter (unterzeichnet) Johann Veit Kärcher als hoch Zeiter, Anna Maria Römerin Als hochzeiterin (i 91)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la mère du mari rue des Juifs. Les apports du mari s’élèvent à 76 livres, ceux de la femme à 271 livres.
1747 (8.11.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 92) n° 769
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Veit Kärchers, Schreiners wie auch der Ehren und tugendgezierten Frauen Annä Mariä Kärcherin gebohrner Roemerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1747. – in Ihrer den 4. Septembris dießes Jahrs mit einander auffgerichteten Eheberedung paragrapho sexto sich vor ohnverändert Vorbehalten (…) So beschehen Zu Straßburg in beÿseÿn und persönlicher Gegenwarth Frauen Annä Margarethä Kärcherin gebohrner Schaaffin, Weÿl. herrn Veit Kärchers des ältern geweßten schreiners und burgers allhier seeligem hinterbliebener Wittib des Ehe Manns eheleiblichen Mutter und Herrn Johann Daniel Spachen Glasers und burgers allhier deßelben Schwagers, so dann herrn Johann Christoph Römers Feilenhauers und Frauen Annä Mariä Römerin gebohrner Krauerin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier, der Ehefrauen eheleiblicher Eltern, auff Mittwoch den 8.ten Novembris Anno 1747.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen, des Ehemanns Frauen Mutter eigenthümlich zuständigen Behaußung und deren Obern Von Ihnen beeden Eheleuthen inhabender Wohnung befunden worden wie folgt
(f° 8) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebracht Guth, Sa. 27, Sa. Silbers 12, Sa. baarschafft 5, Summa summarum 44 lb – Hierzu gelegt deßelben ahne der haussteuren vermög §. 8.vo der Eheberedung participirende helffte 34, des Ehemanns in die Ehe gebrachtes guth 78 lb
Dießemnach werden auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Mittel geschrieben, Sa. haußraths 87, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Ring 19, Sa. Baarschafft 116, Summa summarum 237 – Und wann hierzu gerechnet wird deroselben participirende Helffte ane gleichhernach beschriebenen Haussteuren 34 lb, So hat die Ehefrau in den Ehestand gebracht 271 lb

Jean Gui Kærcher demande aux Quinze l’autorisation d’engager davantage d’ouvriers que le nombre réglementaire (registre incomplet)
1760, Protocole des Quinze (2 R 172)
(p. 250) Sambstags d. 21. Junÿ – Idem nôe Veit Kärcher des burgers und [Schreiner] Meisters, Principalis, ist gemüßig [-] für gestellte Arbeit vor Hn xv. S[-] Gesellen über die erlaubte Anzahl [-] bitt ut modo, Erk. ut modo.

Jean Gui Kærcher meurt en 1774 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve est de 570 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 819 livres, le passif à 1 338 livres.

1774 (7.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1419) n° 353
Inventarium über Weiland Mr Johann Veit Kärcher, des gewesenen Schreiners und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1774. – nach seinem den 24.ten Septembr. jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichem Hintritt Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Fr. Annæ Mariæ gebohrner Römerin, der hinterbliebenen Wittib beÿständlich H Joh: Michael Wittmann des Schneiders und Burgers alhier inventirt und ersucht durch dieselbe (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Montag den 7.den Novembris Anno 1774.
Der Verstorbene Hat ab intestato Zu einigen Erben hinterlaßen. 1° Jungfr. Anna Maria Kärcherin so 21. Jahr alt und 2° Catharina Elisabetha Kärcherin, so 14 Jahr am Leben, Beede des Verstorbenen mit Eingangsgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte töchter und ab intestato Zu gleichen Antheilen hinderlaßene Erbinnen. Deren letztern geordneter Vogts ist Mr Sigmund Langer der Schreiner und Burger alhier

In einer ane der St. Elisabethä Gaß alhier zu Straßburg gelegenen hernach beschriebenen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häusern. Erstlich i. Behaußung bestehend in Vorder und hinter Haus, Hofstatt, Gemeinschaft des Hofs und bronnens, samt allen übrigen Gebäuden, Begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane St. Elisabethæ Gaß, eins. neben hernach beschriebener Behaußung, 2.s neben Mr Daniel Breu dem Kiefer, hinten auf hernach erwehnte Behausung stosend, so auser dem unter den Passivis sich befindlichen und darauf haftenden Capitalien freÿ ledig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög das zu dem Concept gelieferten Abschatzungs Zeduls vom 5. Novembris 1774. angeschlagen pro 250. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener in alhiesiger C. C. Stub gefertigter Kaufbrief mit deroselben anhangendem. Insiegel verwahrt datirt d. 22. Martii 1759.
Und dann eine Behausung, Höflein, Bronnen Zu Straßburg ane St. Elisabethæ Gaß (…)
Ergäntzung der hinterbliebeneen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Vermög des über beeder im Leben gewesener Eheleuthe Einander in den Ehestand Zugebrachtes Vermögen durch weil. H. Notarium Johann Daniel Lang den 8. Novembris 1747. errichteten Inventarii
Eigenthumb ane einem Gädlein (W.) beÿ dem Kauffhaus (…)
(f° 9) Series rubricarum hujus Inventarii Copia der zwischen beeden gewesenen Eheleuthen den 14. Septembris 1747. vor H Johann Dan: Lang gewes. Not° publico alhier auffgerichteten Eheberedung
Der Hinterbliebenen Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 17, Sa. goldener Ring 3, Sa. Eigenthums ane einem Gädlein 4, Sa. Schuld 50, Sa. der Ergäntzung (499, Abzug 2, restiert) 406, Summa summarum 570 lb
Solchemnach wird auch der Erben unverändert und das theilbar Gut unter einer Mass angesehen die Wittib auf letzteres renuncirt und solches denen Erben tam active quam passive ünberläßt, beschrieben, Sa. haußraths 40, Sa. Werckzeug und Waaren, so der Erben unverändert und theilbar 23, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Eigenthums ane Häusern 600, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Summa summarum 819 – Schulden 1338 lb, Compensando 519 lb
Stall Summa 51 lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung Vom 5. Nober 1774. Auff begehren Weil. Joh. Veitt Kercher des gewesenen schreiner Meisters ist Eine behausung alhie in der Statt Strasburg auff der Elsbetter gas gelegen Ein seits Neben Meister breÿ dem Kiffer ander seits Neben den Erben selbsten und hienden Eben fals auf Meister breÿ Stosend gelegen, solche besteht in Forder und hiender Gebeÿ worinnen eine schreiners werck Statt Ferner in Zweÿ Stuben eine Kuchen und Zweÿ Kammern dar jber seindt die dach Stühl mit breit Ziglein belegt Ein getrembten Keller Gemeinschafftlichen hoff und brunnen, Vor und vmb Siben Hundert gulden
Der Zweite Begriff (…) (unterzeichnet) Werner Hueber

Partage du mobilier délaissé par Anne Marie Rœmer, veuve de Jean Gui Kærcher
1794 (3. vend. 3), Strasbourg 4 (15), Not. Schaeff n° 486
Abtheilungs Register über Verschiedene in Weil. der bürgerin Anna Maria Kärcher gebohrner Röhmer, auch Weil. des burgers Johann Veit Kärchers gewesenen Schreiners alhier hinterlassener Wittib, so den 12.ten Ventose im 2.ten Jahr der Republick auch verstorbenen Verlaßenschafft gehörige haußräthliche Effecten, Welche heut dato auf Ansuchen und begehren der Bürgerinnen Anna Maria, gebohrner Kärcherin des Burgers Johann Ehrenfried Hornig, des Schreiners und Inwohner alhier geschiedener Ehefrau, und Catharina Elisabeth Kärcherin derselbe,
b hinterlaßener beeder töchtete und Erben
Summa 103 – So beschehen Straßburg auf Tridi den 3. Vendemiair

La maison, ainsi que la voisine que Jean Gui Kærcher a acquise en 1772, revient pour moitié à Anne Marie Kærcher qui épouse en 1776 le menuisier Jean Ehrenfried Hornig, originaire de Hirschberg en Silésie : contrat de mariage, célébration

1775 (26.5.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 95
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame Johann Ehrenfried Hornick, leediger Schreiner Weil. Mr Jeremias Hornick, des gewesenen Königl. Preußischer herrschaft, mit auch Weil. Fraun Maria Rosina gebohrner Rilcke, ehelich erzeugt nach tod verlaßener Sohn, so majorennis und seiner Rechten selbsten genieset, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehr: und Tugendsame Jungfrau Anna Maria Kärcherin, Weil. Mr Johann Veit Kärcher, des gewesenen Schreiners und Burgers alhier, mit der Ehr: und Tugendbegabten Fraun Anna Maria gebohrner Röhmerin, ehelich erzeugte Tochter, mit beÿstand Mr Joh: Michael Wittmann des Schneiders und Burgers alhier als die Jungfrau hochzeiterin, ane dem andern theil – So beschehen alhier Zu Straßburg (…) auf Freÿtag den 26.ten Maji Anno 1775. unterzeichnet Johann Ehrenfried Hornig, als Hochzeiter, Anna Maria Kärcherin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 135-v)
Im Jahr 1776, Dienstag den 16. Julius nachmittag um dreÿ Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Ehrenfridt Hornig, lediger Schreiner Meister und Burger allhier Von Hirschberg in Schlesien gebürtig, Weÿl. Jeremias Hornig geweßenen Schreiner Meisters und burgers daselbst, mit auch weÿl. Maria Magdalena geborner Rilckin ehelich erzeugter Sohn, Und Jungfrau Anna Maria Kärcherin weÿland Johann Veit Kärchers geweßten Schreiners und Burgers allhier mit Frau Anna Maria geborner Römerin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Ehrenfried Hornig alß hoch Zeiter, Anna Maria Kärcherin, als Hochzeiterin (i 188)

Jean Ehrenfried Hornig devient bourgeois par sa femme. Inscription au livre de bourgeoisie, traitement de la demande
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 155-v
Johann Ehrenfried Hornig der schreiner von Hirschberg in schlesien erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Anna Maria weÿl. Johann Veit Kärcher gewesenen schreiners und burgers allhier hinter. ehel. tochter vmb den alten burger schilling, will dienen beÿ E E Zunfft der Zimmerleüth, Jur. den 27. Julÿ 1776.

(VI 286 bis) p. 312. Zimmerleüth, N° 11. den 3.ten julii 1776
joh Ehrenfried Hornig der Ledige schreiner Meister Von Hirschberg in Breüssen gebürtig, jeremias hornig, des dasigen burgers und schreiners ehel. sohn, verlobt an jfr. annam Mariam, weÿl. joh. weit Kerchers gewesenen burgers und schreiners allhier ehel. tochter, aus beÿkommenden attestatis ist ersichtig das derselbe ehel. gebohren augs. Conf. zugethan und die beede Verlobte auf Löbl. statt stall Vermög der ordnung gebührend Satisfacirt.
Das erforderliche Vermögen Hat impl. Vorgewiesen und dessen wahres eÿgenthum eÿdlich erhärtert, auch mit dem gewöhnlichen Deposito beÿ dem Protocollo ein genügen geleistet, bittet so fort Euer gnaden geruheten ihne na Sponsa um den alten burger schilling in das burgerrecht zu Recipiren.
Receptus à sponsa um den A. b. schl.

Délivrance des biens apportés en mariage par Anne Marie Kærcher
1792, Strasbourg 4 (15), Not. Schaeff n° 463
Auslieferung Fraun Annæ Mariæ Hornigin gebohrener Kärcherin in die Ehe gebrachter Vermögens
auf Ansuchen Fr. Annæ Mariæ Hornigin gebohrener Kärcherin beiständlich H Joh: Georg Dieterichs des Spenglers und Burgers alhier die Auslieferung deroselben in die Ehe gebrachten Vermögens nach Masgab des 2. Articuls des unter Ihnen am 12. hujus errichteten Vergleichs wie auch des durch mich den Notarium den 12. 7.br 1777 darüber auffgerichteten Inventarii in beiseÿn h. Ehrenfried Hornig des Schreiner Meisters und burgers alhier deroselben Ehemanns

Anne Marie Kærcher meurt en 1795 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 1 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 116 livres, le passif à 1 421 livres.

1796 (8 floreal 4), Strasbourg 5 (4), Not. Faller n° 417 [acte en partie abîmé par l’humidité]
Inventarium über weÿl. Fraun Annæ Mariæ gebohrner Kärcherin des burgers Johann Ehrenfried Hornick des Schreiners zu Straßburg von Ihme geschiedene Ehefrau Verlassenschafft – nach ihrem den 14. brumaire letzt jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des burgers Johann Reinhard Burand, goldarbeiters als der Kinder ernannter Vogts wie auch Jungfer Catharina Elisabetha Kärcherin der Verstorbenen Schwester, angefangen den 21. frimaire 4 unterzeichnet, Jann Ehrenfried Hornig
Benamsung der Erben, Die Verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen 1. Martin Ehrenfreid Hornig so 17 Jahr alt, 2. Joh: Georg Hornig welcher 14 ½ Jahr passirt, 3. Carl Wilhelm Hornig so 12 ½ Jahr alt, 4. Anna Maria Hornigin welche 8 Jahr alt ist
Copia familien gerichts spruchs und Vergleichs vom 12. Julÿ 1792 deponirt beÿ Not. Schaeff den 18. gedachten Monats

In einer ahne [der] Elisabethen gaß gelegen und zur helfte [in] dießer Verlassenschafft gehörigen behaußung
Eigenthum ane häußern. Nemlichen und Erstlich die helfte vor ohnvertheilt ane einer behaußung bestehend in Vorder: und hinterhauß hoffstatt gemeinschaft des bronnens und hoffstatt samt allen mit allen übrigen gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten ane der Elisabethen gaß einseit neben hernach beschriebener behaußung anderseit neben dem burger Daniel breu dem Kiefer hinten auff hernach erwehnte behaußung, davon gibt man hießigem vormaligen Pfenningthurn Jährlich mit 8 s zu entrichtendem bodenzinß, dieße völlige behaußung wird dem in anno 1774 Vätterlichen Verlassenschafft Inventarium beschehener Abschatzung nach hier ohnpræjudicirlich angesetzt vor 1700, wovon die hiehero gehörige helffte thut 850, die übrige helfte ist Jungfer Catharina Elisabetha Kärcherin der Verstorbenen Schwester eigenthümlich zuständig, hierüber besagt einen in der C.C. Stub Kaufbrieff auffgerichtete Kaufbrief datirt den 2. Martÿ 1759
Und dann die helfte vor ohnvertheilt ane einer behaußung höfflein bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Elisabethen gaß einseit neben dem burger Abraham Schwing dem sandführer anderseit neben vorher beschriebener behaußung und hinten auf die verwittibte Fr hanin stoßend, wird auch diese völlige behaußung dem in anno 1772 beschehenen ankauf nach hier ohnpræjudicirlich angesetzt vor 2220, Wovon die hiehero gehörige helfte 1110, hierüber ist vorhanden einen in C.C. Stube auffgerichteten Kaufbrieff sub dato 9. Jenner 1772
hausrath 869, silbers 84, baarschafft 150, summa behaußungen 1960, schulden 52, Summa summarum 3116 livres – Schulden 1421, Nach deren Abzug 1694 livres
Enregistrement, acp 40 F° 54-v du 9 floreal 4

Jean Ehrenfried Hornig se remarie en 1795 avec Susanne Marguerite Schultz, fille du serrurier Jean David Schultz
1795 (2 nivose 4), Strasbourg 5 (3), Not. Faller n° 374
Eheberedung – zwischen dem burger Johann Ehrenfried Hornick dem Schreiner und Wittiber allhier
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfer Susanna Margaretha Schultz Weÿl. Johann David Schultz des Schloßers mit auch weÿl. Fr. Susanna Barbara geb. (-) großjährige Tochter
Enregistrement, acp 38 F° 116-v du 3 nivose 4 – revenu industriel 300 li

Les enfants mineurs d’Anne Marie Kærcher cèdent la moitié de la maison à la co-propriétaire Catherine Elisabeth Kærcher, femme du menuisier Jean Frédéric Bilger

1797 (23 fructidor 5), Strasbourg 5 (5), Not. Faller n° 623 (9. 7.br. 1797)
burger Johann Reinhard Burand der goldarbeiter als geordneter und geschworener vogt Weÿl. bürgerin Annæ Mariæ geb. Kärcher mit dem bürger Johann Ehrenfried Hornick dem Schreiber ihrem geschiedenen Ehemann erzeugte 4 minderjährige Kinder Nahmens 1. Martin Ehrenfried, 2. Johann Georg, 3. Carl Wilhelm, 4. Anna Maria derer Hornick
anzeigend, daß dieße seinen Curanden in gefolg Inventarÿ über solche Mütterliche Verlassenschafft durch mich den 8. floreal 4 aufgerichtet die helfte vor ohnvertheilt ane nachbeschriebenen zweÿen nebeneinander gelegegen behaußungen und zugehörden zustandig, die übrige helfte aber der bürgerin Elisabetha Kärcher so dermalen an burger Johann Friedrich Bilger hießigen Schreiner verheurathet gehörig (…) den 9 thermidor beÿ dem Friedensgericht des dritten bezircks errichten procès verbal besagte völlige behaußung den 16, 23 und 30 Thermidor jüngst und zu dießen letztern befindlichen Declarations acte wie auch des durch besagten Tribunals des Niederrheinischen Departements ertheilten Spruche von 11. fructidor jüngst
besagten Friedrich Bilger und Catharina Elisabetha Kärcher vor die meistgebottene summ der 5600 livres zuerkanndt wurden
die denen Curanden vor unvertheilt zuständige hälfte ane zweÿen nebeneinander gelegegen mit N° 17 und 18 bezeicheten behaußungen nebst zubehörden Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben Abraham Schwing dem Sandführer anderseit neben Daniel Breÿ dem Kiefer hinten auff Marx Behr und vornen die gaß, so außer 8 sols welcher hießiger gemeinde jährlich ane bodenzinß zu entrichten 800 livres capital zur helffte und 2800 livres
Enregistrement, acp 54 F° 49-v du 26 fructidor 5

Jean Frédéric Bilger, veuf de Marguerite Salomée Wald épouse Catherine Elisabeth Kærcher en 1796 : contrat de mariage, célébration.
1796 (26 pluviose 4), Strasbourg 12 (1), Not. Wengler n° 273
Eheberedung – burger Johann Friedrich Bilger Schreiner
Jungfer Catharina Elisabetha Kärcherin weiland des burgers Johann Veit Kärcher gew. Schreiners und weiland Fr. Anna Maria geb. Römerin großjährige tochter
Enregistrement, acp 39 F° 81-v du 28 pluv. 4 – revenu industriel 100

Mariage, Strasbourg (n° 275)
Cejourd’hui 4° Ventôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Frédéric Bilger, agé de 31 ans, menuisier, né et domicilié en cette commune, fils de Jean David Bilger, employé au magasin à bled et d’Ursule Lobstein, veuf de Marguerite Salomé Wald, de l’autre part Catherine Elisabeth Kaercher, agée de 25 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feû Jean Voit Kaercher, menuisier et de feuë Anne Marie Roemer (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 24 avril 1764 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 6 août 1770 (…) 3° l’acte de décès de Marguerite Salomée Wald épouse en premières noces du futur, portant qu’elle est morte en cette commune le 27 fructidor II année républicaine (signé) Johann Friderich Bilger, Catharina Elisabetha Kärcherin (i 144)

Fils de l’employé au magasin des vivres David Bilger, Jean Frédéric Bilger épouse en 1791 Marguerite Salomé Wald, fille du tailleur Jean Georges Wald de Betschdorf (voir l’inventaire dressé après la mort de Marguerite Salomé Wald dans la maison qu’ils habitent au Faubourg de Pierre)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 16, n° 20) Im Jahr 1791, Montags den 12. Septembr. Abends um vier Uhr sind nach zweÿmal geschehener Proclamation ehelich eingesegnet worden Johann Friederich Bilger, lediger Schreiner, David Bilger des Employé im Magasin des Vivres und burgers allhier mit Frau Ursula geborner Lobsteinin, ehelich erzeugter Sohn, 27 Jahr alt, und Margaretha Salome Waldin, weÿl. Johann Georg Wald gewesenen Schneiders in Betschdorf, mit weÿl. Frau Margaretha Salome geborner Beckin ehelich erzeugte geselle Tochter 25 Jahr alt (unterzeichnet) Johann Friderich Bilger alls Hochzeitern Margaretha Salome Waltin als braut (i 86)

Jean Frédéric Bilger et Catherine Elisabeth Kærcher vendent la maison au juriste Lazare Feissel Wingersheim

1802 (3 brumaire 11), Strasbourg 7 (36), Not. Stoeber n° 3719, 1997
br. Friedrich Bilger Schreiner und Catharina Elisabetha geb. Kaerker
an burger Lazare Feissel Wingersheim homme de lettres
zwo neben einander gelegene behausungen nebst deren Zugehörden und Rechten gelegen an der Elisabethä gaß N° 17 und 18, einseit neben Abraham Schwing sandführer, anderseit neben weÿl. Daniel Breÿ Kiefers erben hinten auff die Gebrüdere Dillmann – davon gibt mann 40 c ane bodenzinß hiesiger Gemeinde zu entrichen vermög der den 9. September 1797 vor Notario Faller passirt und den 26. fructidor 5 enregistrirte Kauffverschreibung – um 4000 francken
[autre acte] 3452, 1948 vom 4 thermidor 10 – auf ansuchen b.s Friedrich Bilger Schreiner und Catharina Elisabetha geb. Kaerker, die den Requirenten zuständige beede behausungen nebeneinader an der Elisabethengaß mit N° 17 und 18 bezeichnet einseit neben Abraham Schwing sandführer anderseit neben br. Breu Kiefers erben hinten auff br. Dillmann – davon gibt mann 40 c ane bodenzinß hiesiger Gemeinde zu entrichen, ausgebotten vor 5000 fr – n° 3481 vom 22. ther. – n° 3532 vom 8. fru. um 2900 an br. Lion Levi – an br. Georg Friedrich Bosé Seiler in der Cronenburgerstraß N° 35 um 3200 fr
Enregistrement, acp 86 F° 2 du 11 brumaire 11

Emanuel Dalmar devient propriétaire de la moitié de la maison par une acte non connu. Ses créanciers la cèdent au même Lazare Feissel

1805 (4 thermidor 13), Strasbourg, Not. F. Grimmer (minutes en déficit)
Joseph Bitschnau curateur de la masse d’Emanuel Dalmar
à Lazar Feissel
la moitié de deux maisons rue Elisabeth n° 17 et 18 moyennant 1500 francs
Enregistrement, acp 97 F° 52 du 11 ther. 13

Originaire de Wingersheim, le négociant Lazare Feissel épouse en 1798 Dina Seligmann Raphaël, fille de Seligmann Raphaël Wittersheim de Strasbourg
Mariage, Hochfelden
Cejourd’hui 20 vendemiaire an VII de la République française (sont comparus) pour contracter mariage d’une part le Citoyen Lazare Feissel Négotiant agé de 32 ans, Domicilié à Wingersheim, fils légitime de Défunt Feissel Lazare en son vivant négociant au dit Wingersheim et de la défunte Judel Raphael, de l’autre part la Citoyenne Dina Seligmann Rafael âgée de 16 ans, domiciliée à Strasbourg, fille légitime de Seligmann Rafael Wittersheim, négociant domicilié au dit Strasbourg et de Susa Raphael, lesquels futurs conjointss étaient accompagnés de (…) Seubolt Aron Négotiant domicilié à Wingersheim âgé de 39 ans beau-frère du futur époux (signé) Lazare Feisel Winguersheim, Dina Seeligman, Seligman Raphael Wittersheim, lebel aron (i 3)

Lazare Feisel Wingersheim prend en 1808 le nom de Lazare Hellmann, Dina Seligmann Wittersheim celui de Dina Wittersheim. Le mari déclare en outre le nom de leurs quatre enfants
1808, Strasbourg, déclarations de prise de nom patronymique des Juifs
(f° 89) 525. Hellmann, Lazare (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. lequel nous a déclaré prendre le nom de Hellmann pour nom de famille & celui de Lazare pour prénom (signé) Lazare feisel Wingershem apresent Lazare Hellmann
(f° 89-v) 526. Wittersheim, Dina f° Hellmann (…) s’est présentée Dina Seligmann Wittersheim, Epouse de Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, laquelle nous a déclaré conserver le nom de Wittersheim pour nom de famille et celui de Dina pour prénom (signé) Dina Seligmann Wittersheim jetzt Dina Wittersheim
527. Hellmann, Félix (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, lequel nous a déclaré donner à Feisel Lazare son fils Mineur né en cette ville le 16 Nivôse an huit le nom de Hellmann pour nom de famille & celui de Félix pour prénom (signé) Lazare Hellmann
528. Hellmann, Julie (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, lequel nous a déclaré donner à Julie sa fille Mineure née en cette ville le 28 Messidor dix le nom de Hellmann pour nom de famille & celui de Julie pour prénom (signé) Lazare Hellmann
(f° 9.) 529. Hellmann, Abraham (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, lequel nous a déclaré donner à Abraham son fils Mineur né en cette ville le 14 janvier 1807 le nom de Hellmann pour nom de famille & conserver celui d’Abraham pour prénom (signé) Lazare Hellmann
530. Hellmann, Henriette (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, lequel nous a déclaré donner à Henriette sa fille Mineure née en cette ville le 27 août 1808 le nom de Hellmann pour nom de famille & conserver celui de Henriette pour prénom (signé) Lazare Hellmann

Lazare Hellmann meurt en 1813 au 5, rue du Coq en délaissant cinq enfants
1814 (29.6.), Strasbourg 15 (19), Not. Lacombe fils n° 3343
Inventaire de la succession de Lazare Hellmann ci devant Lazar Feisel négociant décédé le 19 décembre dernier – à la requête de Dina née Wittersheim la veuve tutrice naturelle de 1. Félix 14 ans, 2. Julie 12 ans, 3. Abraham 7 ans, 4. Henriette 5 ans, Joséphine 3 ans, les cinq enfants du défunt – en présence d’Ulrich Hellmann négociant à Bouxwiller tuteur subrogé
au logement qu’occupait le défunt au second étage dans la maison rue du Coq n° 5
meubles 959 fr, garde robe 115 fr
immeuble 1 ha 66 ares à Hochfelden 2000 fr, la moitié d’une maison à Bouxwiller 900 fr, total des immeubles 2900 fr, total de l’actif 5942 fr
passif sur maison 280 fr, reprises de la veuve 2640 fr, son augment 1200 fr, ensemble 4120 fr
Enregistrement, acp 124 F° 195 du 8.7. – vacation du 19.8. (acp 125 F° 58 du 22.8.)

Décès, Strasbourg (n° 2171)
Déclaration de décès faite le 20 décembre 1813. Lazare Hellmann, âgé de 45 ans, né à Wingersheim, homme de Lettres, Epoux de Dina Wittersheim, mort en cette mairie le 19 du mois courant à midi dans sa maison située N° 5 Ruë du Coq, fils de feu Feisel Lazare et de feu Jüdel Levy [in margine :] (-) adynamique (i 33)

Dina Wittersheim meurt en 1854 en délaissant quatre enfants
1855 (8.1.), Strasbourg 7 (109), Not. Edouard Stromeyer n° 262
Inventaire de la succession de Dina Wittersheim, rentière vivante veuve du sieur Lazare Hellmann, vivant négociant à Strasbourg où elle est décédée le 28 décembre 1854.
Cejourd’hui 8 janvier 1855 à deux heures de relevée en la maison mortuaire sise rue du Vieux-Marché-aux-Poissons N° 68. A la requête & en présence de 1° D° Julie Hellmann épouse dûment autorisée & assistée de Mr Hypolite Wildenstein commerçant demeurant et domicilié à Strasbourg, 2° Du Sr Lazare Alfred Wildenstein négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire spécial de 1° M. Felix Hellmann, professeur de musique demeurant à Metz (…) 2° de Mr Abraham Hellmann commis de banque demeurant et domicilié à Paris (…) Mr Hellmann ayant agi lui-même dans ladite procuration tant en son nom propre & privé nom que comme cessionnaire des droits successifs de Md° sa sœur Joséphine Hellmann épouse autorisée du Sr Moïse Picard, trafiquant demeurant à Strasbourg suivant cession passée devant M° Stromeyer notaire soussigné le 2 janvier courant enregistrée. Lesdits D° Wildenstein, Abraham & Félix Hellmann habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feu leur mère D° Dina Wittersheim (…) savoir M° Wildenstein pour un quart, Mr Félix Hellmann pour un quart et Mr Abraham Hellmann par suite de sa cession pour une moitié.
acp 436 (3 Q 30 151) f° 74 du 17.1. (succession déclarée le 23 juin 1855. Il dépend de la dite succession. Un mobilier estimé à 300. Dépôt à la caisse d’épargne 1000. Passif ci 363

1855 (2.1.), Strasbourg 7 (109), Not. Edouard Stromeyer n° 255
Cession de droits successifs – A comparu Joséphine Helmann épouse dument autorisée et assistée du Sr Moïse Picard, colporteur demeurant & domicilié ensemble à Strasbourg, habiles à se dire et porter héritière pour un quart de sa mère Dina Wittersheim vivante veuve du sieur Lazare Hellmann, négociant à Strasbourg où elle est décédée, laquelle a cédé et transporté (…)
à Mr Abraham Helmann, commis de banque demeurant et domicilié à Paris rue de Provence N° 52
tous les droits successifs mobiliers (…) fait et passé à Strasbourg en la demeure de la défunte veuve Hellmann Marché-aux-Poissons N° 68.
acp 436 (3 Q 30 151) f° 40-v du 6.1.

Lazard Feissel Wingersheim vend la maison au tisserand Jean Jacques Weiblen

1806 (19.9.), Strasbourg 7 (38), Not. Stoeber n° 2727, 7340
Lazard Feissel Wingersheim homme de lettres de cette ville (signé) Lazard feisel
à Jean Jacques Weiblen tisserand
deux maisons sises en cette ville rue Elisabeth n° 17 et 18, d’un côté le Sr Abraham Schwing de l’autre Daniel Breu, derrière contre la maison des Sr frères Dillemann, desquelles maisons on paie à la ville une rente annuelle de 40 c, acquis devant nous le 3 brumaire 11 et M° Grimmer le 4 thermidor 13 – pour 2010 francs
Enregistrement, acp 100 F° 186-v du 29.9.

Originaire d’Urach en Wurtemberg, Jean Jacques Weiblen épouse en 1797 Anne Marie Sturm, fille du revendeur Jean Daniel Sturm
Mariage, Strasbourg (n° 113)
Cejourd’hui 22° Brumaire l’an VI de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Weiblen, âgé de 24 ans, tisserand, domicilié en cette commune depuis 18 mois, natif d’Urach dans le duché de Wurtemberg, fils de feu Jean Jacques Weiblen, maréchal ferrant au dit lieu, et de Marie Eve Schlegel, de l’autre part Anne Marie Sturm, âgée de 30 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Jean Daniel Sturm, revendeur et de feüe Anne Catherine Laenger (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 13 juillet 1773 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 18 décembre 1766 (signé) Jean Jacques Weiblen, Anna Maria Sturmin (i 61)

Anne Marie Sturm meurt en 1817 en délaissant deux enfants. La maison est estimée à 3 480 francs

1817 (5.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 21), Not. Bossenius n° 694
Inventaire de la succession de Anne Marie Sturm, femme de Jean Jacques Weiblen, ouvrier tisserand, décédée le 8 novembre dernier – à la requête du veuf tuteur naturel de Louise Elisabeth & Jean Charles agés de 18 et 11 ans – en présence de Jean Jacques Endres passementier subrogé tuteur desdits mineurs
dans la maison rue Elisabeth n° 17 faisant partie de la présente succession
propres, mobilier 47 fr – communauté mobilier 286 fr
immeubles, deux petites maisons, cour et puits avec toutes autres appartenances et dépendances sises à Strasbourg rue Elisabeth n° 17 & 18 d’un côté M Helck charron de l’autre Geofroi Hiller débitant de vin, derrière propriété des Sr Dillemann frères négociants
Les petits logemens dans le vieux bâtiment rapportent 192 fr, par le nommé Merckel journalier 40 fr, Catherine N fille majeure 30 fr, N Nussbaum garçon ménuisier 40 fr, Antoine Gerstner journalier 42 fr, le petit logement occupé par la succession 40 fr, estimés 3840 fr – acquis par contrat reçu Jean Daniel Stoeber le 19 septembre 1806, à l’appui de ladite acquisition un autre acte reçu M° Stoeber le 3 brumaire 11, M° Grimmer le 4 thermidor 13, la totalité 3840 fr
total général 4126 fr, passif 4800 fr, déduction faite 674 fr
Enregistrement, acp 134 F° 11 du 7.5.

Jean Jacques Weiblen se remarie avec Charlotte Dorothée Roos
1819 (30.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 40), Not. Hickel n° 327
Contrat de mariage – Jean Jacques Weiblen, tisserand veuf avec enfants d’Anne Marie Sturm
Charlotte Dorothée Roos fille de Jean Jacques Roos, gantier, et de Marie Barbe Plapper
Enregistrement, acp 144 F° 154 du1.10. – comunauté d’acquets avec réserve d’apports

Les deux maisons contiguës sont vendues par expropriation forcée au boucher Jean Frédéric Schlegel

1825 (29.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 180, n° 63
Tribunal civil de première instance – adjudication par voie d’expropriation forcée des immeubles réellement saisis sur Jean Jacques Weibler, tisserand – Cahier des charges, M° Klauhold, avoué constitué déclare que sadite commettante est créancière de Jean Jacques Weibler d’une somme principale de 113 fr, jugement du Tribunal Civil du 12 mars 1823
Désignation des immeubles et mise à prix. Deux maisonnettes construites en bois sises rue Elisabeth n° 17 & 18 d’un côté la maison de Jean Melchior Helck, de l’autre celle du Sr Hiller boucher. La première n° 17 prend son entrée dans la rue Elisabeth, elle est composée d’un rez de chaussée, d’un étage et de greniers. La seconde n° 18 est composée d’un rez de chaussée et de deux étages, mise à prix 200 fr, ce 6 décembre 1824
18 février, par M° Doss au nom de M° Klauhold, avoué constitué par la ville de Strasbourg poursuivante – 22 avril remise
Adjudication définitive du 3 juin, à M° Klauhold pour 2700 fr
Déclaration de command du 4 juin pour David Butz, tonnelier
17 juin, Adjudication définitive sur surenchère, Jean Frédéric Schlegel, boucher moyennant 3375 francs

Un arrêt de la cour de Colmar en date du 18 août 1826 restitue les immeubles aux deux enfants Weiblen issus d’Anne Marie Sturm. Louise Elisabeth Weiblen vend sa part à son frère menuisier Jean Charles Weiblen

1835 (12.3.), Strasbourg 12 (135), Me Noetinger n° 7114
Louise Elisabeth Weiblen, fille majeure
à Jean Charles Weiblen son frère, menuisier
la moitié par indivis d’une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 17 & 18 consistant en bâtiments de devant, latéraux & de derrière avec cour, pompe, appartenances, & dépendances, d’un côté Jean Holl, de l’autre les héritiers Breu, derrière les Sr Reibell, Keck et consorts – La venderesse a recueilli une moitié (ou un quart de la totalité de l’immeuble) de la succession d’Anne Marie Sturm sa mère épouse de Jean Jacques Weiblen, tisserand, suivant arrêt de la Cour Royale de Colmar en date du 18 août 1826 et l’autre moitié de ladite portion (également un quart) dans la succession de Jean Jacques Weiblen son père. Weiblen père a acquis ledit immeuble formant alors deux maisons séparées de Feissel Wingersheim, homme de lettres, suivant contrat de vente reçu M° Daniel Stoeber le 19 septembre 1806 – à charge d’acquitter au profit de Madeleine Weiss femme en secondes noces de Jacques Weiss, tisserand, une rente viagere annuelle de 37,50 faisant la moitié à sa charge de 75 francs – moyennant 3000 francs
Enregistrement, acp 230 f° 161 du 16.3.

Jean Charles Weiblen vend les deux maisons contiguës à Catherine Erhard, femme du capitaine Charles Lallemand

1837 (25.9.), Strasbourg 12 (144), Me Noetinger n° 9578
Adjudication définitive – Cahier des Charges n° 9472 du 7 août – Jean Charles Weiblen, célibataire, menuisier
à Catherine Erhard épouse de Charles Lallemand, capitaine au 61° régiment de ligne
Description de l’immeuble à vendre, une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 17 & 18 consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances, d’un côté Jean Holl, de l’autre les héritiers Breu, devant la rue, derrière les Sr Reibell, Keck et consorts – Origine de la propriété, le vendeur a acquis une moitié de Dlle Louise Elisabeth Weiblen sa sœur majeure par acte reçu M° Noetinger le 12 mars 1835, il se trouvait déjà propriétaire de l’autre moitié et sa sœur possédait la moitié pour l’avoir recueilli un quart de la totalité dans la succession d’Anne Marie Sturm leur mère épouse de Jean Jacques Weiblen, tisserand, suivant arrêt de la Cour Royale de Colmar en date du 18 août 1826 et l’autre quart dans la succession de Jean Jacques Weiblen leur père. Weiblen père a acquis ledit immeuble formant alors deux maisons séparées de Feissel Wingersheim, homme de lettres, suivant contrat de vente reçu M° Daniel Stoeber le 19 septembre 1806 – à charge d’acquitter au profit de Madeleine Weiss femme en secondes noces de Jacques Weiss, tisserand, une rente viagere annuelle de 75 francs
n° 9499 du 30.8. mise à prix 6000 fr, aucune personne ne s’est présentée – adjugée à ma somme de 8600 francs
Enregistrement, acp 253 f° 33-v du 2.10.

Originaire de Saintes, Charles Lallemand épouse en 1825 Catherine Ehrhard, fille du garde d’artillerie Nicolas Erhard
1825 (16.11.), M° Joseph Wengler dans Strasbourg 12 (156), M° Noetinger n° 14.033
Contrat de mariage, 16 novembre 1825 – ont comparu Monsieur Charles Lallemand, Capitaine au 61° régiment d’infanterie de ligne den garnison à Saint-Omer, se trouvant présentement à Strasbourg, fils majeur procréé en légitime mariage entre M. Jacques Lallemand, propriétaire à Saintes /charente inférieure/ et D° Anna Patiron agissant comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Catherine Ehrhard, fille majeure de feu M. Nicolas Ehrhard, en son vivant garde général d’artillerie à la cidevant armée de la Moselle et de D° Anne Catherine Schwartz, sa veuve, épouse actuelle de M. Jean Martin Fecly, négociant demeurant à Strasbourg future épouse, agissant sous l’assistance de ses dits mère et beau-père, d’autre part

Charles Lallemand meurt en 1863 en délaissant un fils. Il a loué la maison sans jamais y habiter (voir le registre de population 600 MW 169, année 1835 et suiv., pages 370 et suivantes)

1863 (5.10.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Charles Lallemand, capitaine en retraite, et Catherine Ehrhard sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Lallemand décédé le 11 juillet 1863, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler Nre le 16 novembre 1825 et comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de feu son mari, 2) Martin Jacques Charles Lallemand, rédacteur en chef de l’Illustration de Bade
acp 525 (3 Q 30 240) f° 75-v du 7.10. (succession déclarée le 4. Xbre 1863) Communauté. Mobilier estimé à 1680, argent comptant 20, deux livrets de la caisse d’épargne montant à 306, pennsion militaire 50
Une maison à Strasbourg Grande rue N° 71
Un jardin hors la porte des Juifs
Une maison à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 17 & 18
Reprises de la veuve 48.700. Reprises du défunt 10.000 – Garde robe estimée à 149 francs

Catherine Erhard meurt en 1871. Son fils Martin Jacques Charles Lallemand habite à Bordeaux
1871 (26.7.), M° Noetinger
Inventar des Nachlaßes von Catharina Ehrhard Wittwe von Karl Lallemand den 14. Februar 1871 gestorben, errichtet von dem Bevollmächtigten von Martin Jacob Karl Lallemand, Rentner in Bordeaux
acp 599 (3 Q 30 314) f° 78-v n° 1493 du 28.7. (Sterbefall bezhahlt den 14. August 1871) Es hängt vom Nachlass, Rückständige Pension, Memoria, Sparkassen Büchlein 230

Acte de notoriété
1873 (16.9.), M° Holtzapffel
Notorietät bestätigend, daß Catharina Ehrhard Wb. Karl Lallemand Capitän a. D. zu Straßburg den 12. Januar 1871 verstorben ist
acp 618 (3 Q 30 333) f° 66-v du 22.9. (Erklärt 14/8.71.)

Martin Jacques Charles Lallemand fait vendre la maison au fabricant de chaises Joseph Hummel. La maison est depuis lors réunie à la voisine, voir le n° 21

1874 (9.3.), M° Holtzapffel
Versteigerung auf Anstehen des Bevollmächtigten von Martin Jacob Karl Lallemand, Advokat zu Bordeaux
eines zu Strassburg Elisabethgasse N° 17 & 18 gelegenen Wohnhaus
zugeschlagen dem Sessel Fabrikanten Joseph Hummel dahier um 20.500 Franken.
Besitzantritt und Steuerübernahme am 26. l. Mts. Der Kaufpreis ist Zahlbar 6000 frcs an H Aufschlaeger dahier Gläubiger nach Act vor Notar Noetinger vom 17. Januar 1854 & der Rest baar. Erwerbstitel, Steigprotokoll Noetinger den 7. August & 25. September 1837
acp 626 (3 Q 30 341) f° 66-v n° 1199 du 19.3.


Emmanuel Dalmar, revendeur, et (1783) Marie Catherine Hanss – catholiques

Fils de vendeur de grains Simon Pierre Dalmer, Emmanuel Dalmar épouse en 1783 Marie Catherine Hanss, fille du manant Laurent Hanss : contrat de mariage, célébration

1783 (1. Hornung), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 126
(Eheberedung) persönlich erschienen der ehrengeachte Mr Emanuel Dalmer, leediger Korn Käufer und burger allhier, weil. Mr Simon Peter Dalmer Sen. des geweßenen ebenmäßigen Korn Käufers und hisiegen burgers mit frauen Maria Salome geborner fäslerin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter en einem,
So dann die tugendsame Jungfrau Maria Catharina Hannsin, Lorentz Hanns des hiesigen Schirmers mit frauen Gertruda, geborner Clausin ehelich erziehlte tochter, beiständlich deßelben, als hochzeiterin
Sambstags den ersten hornung anno 1783. [unterzeichnet] Emanuel Dalmar, maria catharin hansen als hochzeiterin, Lorentz hanß Alß fatter, Sebastian dalmar

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 196)
Hodie 3 februarÿ anni 1783 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti Joannes Emanuel Dalmer argentin. defuncti Simonis Petri Dalmer civis hujatis et Mariæ Salomeæ Fessler conjugum filius legitimus solutus et Majorennis ratione domicilÿ ad St. Petrum senioren huius Urbis parochianus et Maria Catharina Hans Laurentÿ Hans et gertrudis claus filia legitia soluta ratione domicilÿ, nec non originis /sicut et sponsus/ parochiana Nostra (signé) Emanuel dalmar, Maria Catharina hanß

Marie Catherine Hass fait dresser l’inventaire de ses apports

1804 (10 floreal 12), Strasbourg 5 (19), Not. F. Grimmer n° 2824
Inventarium über Alles das jenige was burgerin Maria Catharina Hanns burgers Emanuel Dalmar des bierbauers Ehegattin in die Ehe zugebracht hat, vor Not. Hüttel den 1. Februar 1783 passirten Eheberedung
in der bierbehausung zum Sternenberg ane der Zaberner Vorstadt
hausrath 1244 lb, baarschafft 1800 lb, haussteur 200 lb, summa summarum 3244 lb
Enregistrement, acp 91 F° 77-v du 17 floréal 12

Déclaration tenant lieu d’inventaire dont la minute n’est pas conservée (Emmanuel Dalmar acquiert et revend de nombreux immeubles à Strasbourg à partir du début de la Révolution)

1805 (6 ventôse 13), Strasbourg, Not. F. Grimmer (minutes en déficit)
Déclaration tenant lieu d’inventaire des biens d’Emanuel Dalmar
Enregistrement, acp 95 F° 179-v du 6 ventôse 13

Inventaire des biens qui appartiennent au brasseur Emanuel Dalmar et à sa femme

1805 (1 pluviose 13), Strasbourg 5 (21), Not. F. Grimmer n° 3237
Inventaire des biens que possedent actuellement Emanuel Dalmar brasseur et Marie Catherine Hanns – qu’a la suite de malheurs considérables et de spéculations ruineuses dont son inexpérience l’a rendu victime
en la demeure des comparans fauxbourg de Saverne a la Brasserie a l’étoile
propres de la femme, meubles 548 fr, dettes actives 100 fr, remploi 2316 fr, total 2964 fr
propres du mari, meubles 779 fr
Immeubles, Premièrement une maison deux cours et Jardin ayant pour enseigne la Brasserie a l’Etoile faisant autrefois quatre maisons avec tous ses bâtiments aisances appartenances et dépendances située en cette ville fauxbourg de saverne n° 60, d’un côté faisant le coin vis à vis le pont dit Speÿer brück de l’autre Freis maréchal ferrant en partie la brasserie a l’homme sauvage, devant le fauxbourg de saverne, derrière sur le marais verd ou elle a une issue – chargée d’une rente foncière de 4 fr a la ville, 5 fr a la Nation ci devant au grand chapitre et 2 fr a l’hopital de Strasbourg, ensemble les ustensiles de brasserie, estimée 68.212 fr, Titres de propriété sousigné le 28 janvier 1792, 30 juillet 1793, 30 germinal 3
Plus la moitié par indivise d’une maison appartenances aisances et dépendances rue Ste Elisabeth a Strasbourg N° 13 et 15, d’un côté Abraham Schwing de l’autre Daniel Breu derrière contre la maison des frères dillmann acquise 3500 fr, le titre d’acquisition se trouve probablement entre les mains dudit sindic
Plus deux remises baties sur un terrain appartenant a la ville de Strasbourg sises en cette ville fauxbourg de Saverne, d’un côté la rue de l’incendie de l’autre le magasin du Sr Rieth sellier derrière sur Geyer menuisier avec la cloison en planches, la place desquelles remises et batiment* y attenant à la ville 20 fr, de revenu en capital 6000 fr, les titres doivent aussi être entre les mains du sindic
terres Northeim, total des immeubles 78.412 fr, dettes actives (recettes, dépenses), total de la masse 79.191 fr, passif 331.789 fr, déficit 252.594 fr
Contrat de mariage (…) le 1 février 1783, Hüttel notaire
Enregistrement, acp 95 F° 123 du 5 pluviôse 13



3, rue des Orfèvres


Rue des Orfèvres n° 3 – V 160 (Blondel), N 1157 puis section 63 parcelle 30 (cadastre)

Maison dite au Mûrier (Zum Maulbeerbaum) – Bâtiment sur rue reconstruit en 1773, maître d’ouvrage Jean Frédéric Senckeissen, orfèvre, maître maçon André Stahl


Façade – Etages (août 2023) – Porte à mascaron de 1981 (septembre 2016)

La maison à encorbellement, dite anciennement au Mûrier (Zum Maulbeerbaum), est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’orfèvre Erasme Krug qui est aussi propriétaire de l’actuel 4, rue du Temple-Neuf qui lui est contiguë. Elle comprend trois bâtiments (avant, médian et arrière) et deux cours. Les trois filles d’Erasme Krug la vendent en 1598 à l’orfèvre Abraham Kreichel, originaire de Sankt-Annaberg en Silésie, elle restera aux mains de ses ayants droit jusqu’en 1722. La maison appartient un temps (1636-1654) à la femme de Michel Gœnner, commandant de la place de Strasbourg puis de celle de Benfeld. L’orfèvre Jean Joachim Storck se plaint en 1693 du colonel de hussards et de sa nombreuse maisonnée que la Chambre des logements militaires a logé chez lui. Le préteur royal fait remarquer à cette occasion que les treize poêles sont pour la plupart des pièces exiguës. Jean Joachim Storck n’est pas autorisé en 1710 à déroger au règlement en convertissant en bûcher une écurie pour quatre chevaux. L’orfèvre Jean Michel Maul acquiert en 1722 la maison qui restera aux mains de ses descendants jusqu’en 1800. Son gendre Jean Frédéric Senckeissen fait reconstruire en 1773 le bâtiment sur rue par le maître maçon André Stahl. La nouvelle façade a cinq arcades au rez-de-chaussée et cinq fenêtres à chacun des deux étages. Chaque extrémité comprend un chaînage, les étages sont séparés par un bandeau. Les fenêtres ont un appui galbé et un garde-corps en ferronnerie.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 185, partie entre l’angle de la rue du Temple-Neuf à gauche et celui de la rue du Chaudron à droite (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée en pierre de taille et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (d) : rez-de-chaussée à cinq arcades, deux étages à cinq fenêtres, toiture à un niveau de lucarnes. La cour K représente l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (1-2) à galeries au sud, le mur (3-4) au nord et le bâtiment médian (1-4). La deuxième cour F représente la façade principale (1-2) du bâtiment médian et les bâtiments au fond de la cour, les murs (2-6) faisant séparation avec la cour à l’arrière de la maison donnant sur la rue du Temple-Neuf (actuel n° 4).
La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 3.


Cours K et F – Plan de l’îlot (la rue des Orfèvres se trouve à gauche)

Transformation du sous-sol, 1908 – Nouvelles devantures, 1954 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le marchand Daniel Drenss est propriétaire de la maison de 1800 à sa mort en 1842. Ses enfants la vendent au fabricant de cire André Auffinger, ses ayants droit en sont toujours propriétaires en 1952. Le secrétaire d’archives François Fastinger fait poser en 1888 un volet roulant aux devantures et surélever en 1889 le bâtiment médian d’un troisième étage. Il fait agrandir en 1908 le sous-sol du bâtiment latéral dans la deuxième cour. Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Georges François Fastinger fait refaire en 1954 sous la direction de l’architecte Joseph Rech la façade des deux magasins. Guillaume Buttner fait restaurer en 1981 la façade du XVIII° siècle, remplacer la porte métallique par une porte en bois moulurée ; le maître sculpteur Denis Roth réalise pour son compte un mascaron à tête de femme.
Charles Dach et Marie-José Buttner font modifier la maisonnette dans la cour par les architectes d’intérieur Reiller et Graff en 1995.


Première cour, bâtiment médian (sept. 2016)
Façades sur cour – Escalier – Départ d’escalier – Fenêtres à meneaux – Deuxième cour (images Anne-Françoise Auberger, août 2016, publiées sur Archi-wiki)
Fenêtres à garde-corps en ferronnerie, juin 2023

Maisonnette dans la cour, ancien et nouvel état (dossier II de la de la Police du Bâtiment)

septembre 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Erasme Krug, orfèvre, et (v. 1552) Ursule Stindler – luthériens
1598 v Abraham Kreuchel, orfèvre, et (1580) Jacqueline Ritter puis (1585) Marguerite Bauer – luthériens
1610 h Joachim Berding, orfèvre, et (1610) Marguerite Bauer veuve d’Abraham Kreuchel puis (1635) Ursule von Türckheim, remariée (1648) avec le docteur en médecine Matthieu Meyer – luthériens
1636 h Barbe Kreuchel et (1610) Tobie Speccerus, pasteur, (1625) Auguste Weiss, pharmacien, puis (1628) Michel Gœnner, capitaine – luthériens
1654 h Jean Joël Leopard, orfèvre, et (1637) Marie Sartorius – luthériens
1690 h Jean Joachim Storck, orfèvre, et (1688) Marie Salomé Hessler – luthériens
1722 v Jean Michel Maul, orfèvre, et (1712) Marie Elisabeth Bæhr – luthériens
1759 h Jean Frédéric Senckeissen, orfèvre, et (1744) Marie Elisabeth Maul – luthériens
1783 h Jean Frédéric Clady, confiseur, et (1776) Marie Elisabeth Senckeissen – catholique et luthérienne
1800 v Daniel Drenss, marchand, et (1799) Caroline Grün
1845 v André Auffinger, fabricant de cire, et (1830) Marie Steinmetz
1882 h François Fastinger, secrétaire d’achives, et (1879) Marie Catherine Latzarus
1929* h Léon Jules Fastinger et Georges Fastinger
1932* h Georges François Fastinger, sous-préfet, et (1948) Marcelle Berthe Defrance puis (1952) Gabrielle Clementine Nappey

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2000 livres en 1635, 1725 livres en 1687, 2500 livres en 1755, 1900 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) V 160, Jean Fréderic Sengeissen
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Senckeißen, 6 toises, 0 pied et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1157, Drens, Daniel, ancien négociant – maison, sol – 3,7 ares / veuve à Soultz sous Forêts

Locations

1691, Jean Frédéric von Gottesheim
1691, (boutique) Adrien François le Vent, formier
1694, Jean Henri Knœrr, sénateur
1715, (cave) Pierre Kormann, marchand
1718, Jean Brochard, perruquier
1721, Mathurin Bichon dit Poitevin, chandelier et employé à la Monnaie (manant)
1722, Geoffroi Kugler, chaudronnier
1723, Jean Jacques Hausser, orfèvre
1723, Jean Frédéric Fischer, cordonnier
1727, Samuel Schwanfelder, orfèvre
1728, (cave) Jean Frédéric Kormann, banquier
1730, Jean Christophe Richshoffer, orfèvre
1736, Jean Daniel Stumpff, tonnelier
1737, Jean Louis Strauss, orfèvre
1782, Antoine Gallo, marchand
1788, Antoine Aloïse Gallo, marchand, et (1780) Geneviève Dœbler
1816, Marie Salomé Marschalck, domestique
1818, Marie Madeleine Goullet, veuve de Henri Zaepffel, commandant
1824, Anne Dejarny veuve du receveur des douanes Henri Hurlaux
1827, (magasin) Marie Thérèse Rosalie Ruhlmann veuve de Jean Louis Eyrisch
1833, François de Sales Pick, commissionnaire, et Elisabeth Barbe Gillmann

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 124-v
Erasme Krug règle 4 sols pour sa maison rue des Dominicains, à savoir un encorbellement (21 pieds de long, saillie de 2 pieds ½), au-dessous une échoppe (7 pieds ½ de long, saillie de 1 pied 6 pouces)
Le même Erasme Krug règle 16 sols pour son autre maison, à savoir un encorbellement (41 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds ½), de chaque côté deux portes en bois (4 pieds de long, saillie de 1 pied ½), au-dessous une échoppe (7 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds)

Predigergaß Ein seitt
Eraßmus Krug hatt vor seinem hauß Oben ein Vsstoß 21 schu lang, vnd durchauß 2 ½ schu herauß, Darund. ein Laden 7 ½ schu lang, vnd 1 schu 6 Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iiij ß d

Predigergaß Ein seitt
Derselb Eraßmus Krug hatt noch ein hauß, daruor Oben ein Vsstoß 41 ½ schu lang, vnd 3 ½ schu herauß, Oben noch ein Vsstoß 41 ½ schu lang vnd 1 ½ schu herauß, Ahne beeden ortten oben Zweÿ hültzener Thüerlin 4 ½ schu lang 1 ½ schu herauß, Mehr vnden ein Laden 7 ½ schu lang vnd 2 schu herauß, Bessert für das Niessen, xvj ß d

Conseillers et Vingt-et-Un

1710, Conseillers et XXI (1 R 193)
L’orfèvre Jean Joachim Storck demande l’autorisation de convertir une écurie pour quatre chevaux en bûcher. Comme la demande va à l’encontre du règlement, il n’y est pas autorisé

(f° 67) Montags den 16.ten Junÿ 1710. – Johann Joachim Storck vmb die stallung in seinem hauß in ein holtzhauß Zuverwandlen
H. Ersch. Johann Joachim Storckh burger vndt Goldtarbeiter allhier prod. unterthäniges Memoriale vndt bitten vmb obrigkeitliche erlaubnus die in seiner hindern behaußung sich befindliche stallung für 4 pferdt in ein holtzhauß Zu verändern. Erk. wirdt Implorant mit seinem wieder ordnung lauffenden begehren rund auß abgewießen. H. XXI.er Schübler vndt Hr Rathh. Schweitzer.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415) f° 193
Le maître maçon Stahl est autorisé au nom de l’orfèvre Senckeissen à reconstruire la maison selon l’ancien alignement et à tailler les pierres sur le parvis de l’église des Dominicains (Temple Neuf). Les mêmes sont autorisés trois semaines plus tard à continuer d’y tailler des pierres pendant huit jours sans en apporter de nouvelles.

(f° 193) Dienstags den 4. Maji 1773 – Hr Senckeisen, Silberarbeiter
Idem [Mr Stahl der Maurer] nôe. Hrn. Senckeisen, des Silberarbeiters, bittet zu erlauben deßen Behausung in der Goldschmidt Gaß auf das alte fundament neu aufzubauen. Erkannt, Willfart Wobeÿ ihme erlaubt wird die Werckstein auf dem Prediger Kirchhoff zu hauen.

(f° 210) Dienstags den 25. Maji 1773 – Mr Stahl Maurer, Hr Senckeisen
Mr Stahl der Maurer wird erlaubt annoch vier grose Quader Stein Zu Hrn. Senckeisen Haus so hinter der Metzig auf dem Prediger Kirchhoff würcklich liegen daselbsten zu hauen, dennoch daß solche längstens innerhalb Acht tagen gehauen werden, wobeÿ demselben ausdrucklich verbotten, weiter keine Stein dahin führen Zu laßen.

1812, Voirie 283 MW 342

N° 246, Le soussigné propriétaire de la maison sise rue des orfèvres N° 18, qu’il est intentionné de faire recrépir et Blanchir la Façade de ladite maison, D. Drens 17 juin 1812 – Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et qu’elle est alignée suis d’avis qu’il n’y a point d’inconvénient à accorder la permission demandée, architecte Villot le 13 juillet – Ratifié par le Maire le 12 juillet [sic]. – par le Préfet le 17 juillet

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Stahl expose les travaux qu’il fait dans la maison de l’orfèvre Jean Frédéric Senckeissen rue des Orfèvres, à savoir une boutique à droite du rez-de-chaussée, un atelier d’orfèvre à l’arrière, un poêle à gauche du rez-de-chaussée vers la cour, au premier et au deuxième étage un poêle vers la rue et à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau, aux mêmes étages vers la rue une chambre à cheminée à la française, le tout présentant les garanties contre les incendies.

(p. 302) Mittwochs den 17.ten Novembris 1773 – Herr Johann Friedrich Senckeisen der hiesige Burger und Silberarbeiter will in seiner in der Goldschmidtsgaß gelegenen behausung au rez de chaussée im Eingang rechter hand einen laden, hinden daran eine goldschmids Eße mit Caminschoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf vom allem holtz entfernt.
Im Eingang lincker hand eine Stube gegen dem hoff mit einem vor Camin auf dem Keller gewölb ruhend machen.
Im ersten und Zweÿten stock jedes mal eine Stube gegen der gaß, hinden daran eine Kuchen mit heerd und Camin schoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner in gedachten beeden stöcken jedes mal eine Cammer gegen der gaß mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen ruhend, machen, die rohr mitten durchs gebäud, vom allem holtz entfernt. Erkandt willfahrt. Mr Stahl.

Description de la maison

  • 1687 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment médian et un bâtiment arrière, une boutique, deux cours, deux puits et de bonnes caves, le tout estimé à la somme de 3450 florins
  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, il y a deux cours et un puits commun, en outre trois boutiques et une buanderie, le tout estimé à la somme de 5000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Orfèvres

nouveau N° / ancien N° : 20 / 18
Drens
Rez de chaussée en pierre de taille et 2 étages bons en maçonnerie

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 341 case 2

Drens Daniel, ancien négociant, veuve à Soultz sous forêts
Auffinger André rue des orfèvres 18

N 1157, maison, sol et cour, R. des orfèvres 18
Contenance : 3,70
Revenu total : 541,93 (540 et 1,93
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 71 / 56
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1167 case 2

Auffinger André
1875 Auffinger Andreas, Wittwe geb. Steinmetz
1883 Fastinger Frantz Ehefrau geb. Latzarus Maria Katharina
(ancien folio 915)

N 1157, maison, sol, cour, Rue des orfèvres 3
Contenance : 3,70
Revenu total : 541,93 (540 et 1,93
Folio de provenance : (341)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 71 / 56
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 32 p. 463 case 3

Parcelle, section 63, n° 30 – autrefois N 1157, 1164.p, 1169.p
Canton : Goldschmiedgasse Hs N° 3 / Rue des Orfèvres
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / Whs. e. n. a. T. (s. Skizze N° 82 u. 83) zu Pz. 28
Contenance : 5,30
Revenu : 4500 – 6000
Remarques

(Propriétaire), compte 2413
Fastinger Frantz Ehefr.
1929 Fastinger Léon Jules curé et Fastinger Georges
1932 Fastinger Georges François sans profession
(1380)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 135 des Orfevres p. 249

18
Loc. Gallo, Antoine, Epicier – Miroir
Loc. de Mayerhoffen, Lt. – Bouchers
Loc. Dahler, veuve Barbe, Marchande – Miroir
Loc. Rauch, Ch.er de St Louis, Cap. ret. du Regt. de Chamborant
Loc. Meyer, André, Journalier – Jardiniers
Loc. Karcher, Nicolas – Motesse
Loc. Schauff, Joseph – Manant
Loc. Dexler, Invalide
Loc. Judin, Anne Marie – Manante
Loc. Kress, Anne Marie, femme d’un Invalide

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Goldschmiedgasse (Seite 50)

(Haus Nr.) 3
Haag, Weinhandlung. 01
Springer, Messersch. 01
Fastinger, Kanzleirat. E 2
Fastinger, Zivilanwärter. 2
Malaisé, Bibliothekar. 2
Staat, Stellenberm. 2
Hoch, Installateur. 3
Paul, Genossensch.-Bmt. H 2
Paul, Schneidermr. H 2
Geiser, Ober-Kellner, H 3
Lahm, Wwe. H 3
Lang, Treppenbauer. H 3
Scherdin, Buchhalter, H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 139)

Rue des Orfèvres n° 3 (volume I, 1888-1984)

Le propriétaire Fastinger fait poser un volet roulant en 1888 puis surélever en 1889 le bâtiment médian d’un troisième étage. Il fait agrandir en 1908 le sous-sol du bâtiment latéral dans la deuxième cour. Le propriétaire Fastinger ne raccorde pas les cabinets d’aisance aux canalisations (1906) en arguant que la fosse est conforme au règlement et que la tourelle est inscrite sur la liste des monuments historiques. Il porte l’affaire devant le conseil de préfecture et finit par passer un accord avec la Ville en janvier 1908. Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Georges François Fastinger, sous-préfet de Boulay-Moselle, fait transformer en 1954 la façade des deux magasins endommagés par fait de guerre sous la direction de l’architecte Joseph Rech. Les travaux sont terminés en mai 1956. A l’occasion du ravalement, Guillaume Buttner se propose en 1981 de refaire la façade dans le goût du XVIII° siècle et de remplacer la porte métallique par une porte en bois moulurée. Le maître sculpteur Denis Roth réalise un mascaron à tête de femme.

Le magasin de gauche est occupé par une crèmerie, celui de droite par un commerce de vins et spiritueux (Charles Matt en 1910, Frédéric Klem en 1940, Richert en 1954) le traiteur Gaston Sexauer puis (1965) le fourreur Gaston Girard.
Aiguiserie Gradwohl puis (1894) Springer – relieur Ph. Schickelé (1895), pharmacien F. Schanté (1898), expert comptable Henri Cæsar (1929), tailleur Albert Hild (1939-1956)

Sommaire
  • 1888 – Le propriétaire Fastinger, demeurant 4, rue des Sœurs, demande l’autorisation de poser un volet roulant au 3, rue des Orfèvres qui suit l’alignement – Autorisation – Droits réglés pour un volet roulant sans revêtement extérieur
  • 1889 – Le propriétaire Fastinger demande l’autorisation de surélever le bâtiment médian d’un troisième étage. – Autorisation – Le gros œuvre est terminé, juillet. Le cabinet d’aisance n’est pas terminé, août. La cheminée n’est qu’à treize centimètres des menuiseries, septembre – Dessin – Le propriétaire apporte des modifications mais il reste quelques pièces de bois trop proches de la cheminée, septembre.
    1890 (janvier) – Le propriétaire objecte que l’état des choses remonte à plusieurs siècles. L’agent municipal note qu’une des cheminées est réglementaire mais pas la deuxième.
  • 1894 – L. Springer, successeur de Gradwohl, demande au commissaire de police l’autorisation de poser une enseigne Schleiferei L. Gradwohl, Reparaturen (Aiguiserie L. Gradwohl, Réparations) – Le commissaire transmet au maire – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et une enseigne plate – La saillie de l’enseigne perpendiculaire est réduite à deux reprises pour qu’elle soit réglementaire.
  • 1895 – La Police du Bâtiment constate que le relieur Ph. Schickelé a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation – La saillie de l’enseigne perpendiculaire est réduite pour qu’elle soit réglementaire.
  • 1898 – Le pharmacien F. Schanté demande au commissaire de police l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Le maire accorde l’autorisation – La saillie de 65 centimètres doit être ramenée à 15 centimètres. L’enseigne est retirée
  • 1901 – Le maire notifie François Fastinger de ravaler la façade. Le propriétaire répond qu’il a fait repeindre la façade à l’huile cinq ans plus tôt, que la devanture Springer a été garnie de marbre vert deux mois auparavant et qu’il a l’intention de refaire l’autre devanture de la même manière l’année suivante. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juin 1902.
  • 1905 – L. Springer (fabrique et dépôt de couteaux) demande l’autorisation de poser un miroir – croquis. Le maire refuse, le règlement portant que les saillies ne sont pas autorisées au-dessus des trottoirs de moins d’un mètre de large – Le pétitionnaire déclare que le miroir servira à réfléchir la lumière dans la boutique en évitant la lumière artificielle. – L’agent municipal estime que le miroir peut être autorisé puisque sa saillie est de 35 centimètres et qu’il se trouve à 2,90 mètres de haut. – Le nouveau règlement qui vient d’entrer en vigueur autorise les saillies Gantz au n° 15 et Rathgeb au n° 19. Le maire informe le pétitionnaire que la saillie ne doit pas dépasser 5 centimètres. – Les droits sont réglés.
  • 1906 – Rapport de la Commission des logements qui constate en particulier que les cabinets d’aisance aux étages sont éclairés indirectement par la cuisine. Le propriétaire devra faire ravaler les façades sur cour et raccorder les cabinets aux canalisations
  • Commission contre les logements insalubres. 1906, les cabinets d’aisance doivent être raccordés aux canalisations – Le propriétaire Fastinger répond que le raccordement exige d’importants travaux et que la fosse est conforme au règlement. Il demande en septembre 1906 à être exempté des travaux par un courrier circonstancié de sept pages dans lequel il expose les différentes demandes. Il ajoute que sa maison, en particulier le bâtiment médian daté de 1270, est l’une des plus anciennes de Strasbourg. Elle a appartenu aux sieurs de Landsperg, connue sous le nom de béguinage à la Tour, et a servi d’auberge à l’enseigne au Mûrier (zum Maulbeerbaum). Elle comprend une tourelle des XIII° et XIV° siècles inscrite sur la liste des monuments historiques – Le maire déclare en novembre 1906 que le raccordement aux canalisations peut avoir lieu sans porter préjudice au bâtiment lui-même et que l’écoulement des eaux ne satisfait pas à l’ordonnance du 16 juin 1898 puisqu’une partie des eaux s’écoule par la propriété voisine. – Le propriétaire Fastinger estime que la mairie outrepasse ses compétences dans un nouveau courrier de quatre pages – Réponses point par point aux objections du propriétaire (sept pages)
    1906 (novembre) – Rapport de visite relatif aux cabinets d’aisance
    1906 (décembre) – Huit locataires déclarent par écrit ne pas avoir d’objection à faire contre leurs cabinets d’aisance. – Marie Fastinger demande un délai pour le raccordement coûteux.
    1907 (janvier) – Le propriétaire Fastinger dépose un recours auprès des autorités impériales
    1906 (septembre) – Le propriétaire Fastinger commente la demande de travaux dans la cage d’escalier par la Commission des logements (cinq pages)
    1906 (décembre) – Dossier ouvert après l’ordonnance prise par le préfet (Bezirks-Präsident) le 4 décembre 1906 relative aux canalisations dans la maison Fastinger
    1907 (janvier) – Courrier de Fastinger
    1907 (juin) – Le préfet répond au secrétaire d’archives retraité Fastinger qu’il n’est pas de sa compétence de trancher dans l’affaire. – Réponse du secrétaire de préfecture
    1907 (septembre) – Courrier du conseiller de préfecture baron von Hügel
    1907 (octobre) – Courrier du maire au rapporteur du Conseil de préfecture
    1907 (novembre) – Le conseil de préfecture ordonne une visite des lieux
    1906 (décembre) – Rapport du conseil municipal concernant les mesures coercitives à prendre contre le propriétaire Fastinger
    1907 (décembre) – Courrier du maire au conseiller de préfecture von Hügel
    1908 (janvier) – L’adjoint Dominicus et le conseiller de chancellerie Fastinger passent un accord devant le rapporteur du Conseil de préfecture. Fastinger s’engage à raccorder les cabinets d’aisance de la deuxième cour aux canalisations avant début mai 1908 et ceux du bâtiment médian avant début mai 1911.
    1907 (décembre) – Courrier de Fastinger à l’adjoint Dominicus
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rapport en six points
  • 1908 – Le propriétaire Fastinger demande l’autorisation d’agrandir le sous-sol du bâtiment latéral dans la deuxième cour – Croquis – Autorisation – Travaux terminés, juin 1905
  • 1909 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le coutelier Springer a installé deux machines électriques sans autorisation – Demande – Le commissaire de police transmet les prescriptions à respecter – Le maire délivre l’autorisation à Louis Springer – Plan de l’atelier – Description de l’atelier
  • 1909 – Le traiteur G. Strohl demande l’autorisation de poser une double enseigne (saillie de 16 centimètres) – Autorisation de poser une double enseigne et une lampe électrique – Les objets sont en place, janvier 1910
  • 1910 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Georges Strohl demande l’autorisation de débiter du vin et de la bière. Le local se trouve au rez-de-chaussée à gauche, il a 20 m² au lieu des 25 réglementaires, il n’y a pas de cabinet d’aisance, les portes s’ouvrent vers l’intérieur et non vers l’extérieur. La Police du Bâtiment estime que l’autorisation peut être accordée après travaux. – Le pétitionnaire ouvre un débit 23-24 place Kleber.
  • 1910 – Marie Schœn demande l’autorisation de poser une enseigne double (croquis, saillie de 30 centimètres) – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre 1910.
  • 1910 – Charles Matt qui vient d’ouvrir un commerce de vins et spiritueux demande l’autorisation de poser une enseigne (saillie de 55 centimètres) – La Police du Bâtiment répond que la saillie est trop importante – Nouvelle demande, nouveau refus – Charles Matt propose de retirer l’enseigne chaque soir, nouveau refus – Nouvelle demande (l’enseigne se trouverait 25 centimètres en arrière du bord du trottoir), nouveau refus – Autorisation après que l’enseigne a été reculée
  • 1920 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Charles Matt demande l’autorisation de servir du vin à son comptoir – La Police du Bâtiment déclare que le local est conforme aux prescriptions de sécurité publique.
  • 1922 (mai) – La Division VI écrit que la devanture de droite a été peinte en jaune vif, ce qui nuit à l’aspect local. Le peintre Joseph Marx a peint en jaune clair la devanture de Charles Matt. Les travaux contreviennent au règlement du 8 avril 1910 (autorisation préalable) et à celui du 23 novembre 1910 (aspect local). – Demande par le peintre Louis Marx – Le maire engage des poursuites contre Joseph Marx.
    1922 (octobre) – Le peintre Louis Marx demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord – Travaux terminés octobre 1922
  • 1922 (octobre) – Le peintre Louis Marx demande l’autorisation de poser une petite enseigne
  • 1924 (juillet) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. H. Caspar demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons – La Police du Bâtiment répond que le local est conforme à l’arrêté ministériel du 24 mars 1890.
    1924 (décembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. La veuve Wohlhuter (demeurant 5, rue du Général Rapp) demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons – La Police du Bâtiment répond que le local est conforme aux prescriptions de sécurité publique.
  • 1929 – L’expert comptable Henri Cæsar demande l’autorisation de poser une plaque à la porte d’entrée
    1920 – Rapport sur Madeleine Hoch qui a en pension l’orphelin Kurt Gruenewald
  • 1934 – Le cabinet d’affaires Lotz et Nibel demande l’autorisation de poser une enseigne en fer au-dessus de la porte d’entrée. – L’enseigne doit être reculée – L’enseigne n’est pas posée, le cabinet est transféré 1, place de l’Homme de Fer
  • 1939 – Le tailleur Albert Hild demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1940 (décembre) – La Police du Bâtiment demande de retirer l’enseigne sur verre
    1940 (décembre) – Le marchand de vins et spiritueux Frédéric Klem demande de reconsidérer la demande en arguant que l’enseigne ne gêne pas la circulation et n’est pas de mauvais goût
    1941 – Le commissaire faisant fonction de maire déclare que l’enseigne sur verre peut subsister malgré le précédent ordre mais l’enseigne sur bois Wein und Spirituosen (vins et spiritueux) doit être retirée conformément au nouveau règlement.
  • 1945 – Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944 – Certificat de sinistré délivré à Joseph Hoch (logement au deuxième étage)
  • 1954 – Georges François Fastinger, sous-préfet de Boulay-Moselle, dépose une demande de permis de construire pour transformer la façade des deux magasins endommagés par fait de guerre (dossier NV 5464 Z) sis 3, rue des Orfèvres (section 63 n° 30) sous la direction de l’architecte Joseph Rech (16, rue des Cottages au Neudorf). Plan de situation – Le maire transmet le dossier au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme avec avis favorable – Le M.R.U. délivre le permis de construire le 9 septembre 1954
    Suivi des travaux. Décembre 1954, l’entreprise Gremmel (95, boulevard d’Anvers) pose le soubassement en briques et la devanture à cadre métallique (magasin Hugel, vitrerie). Pas de travaux dans le magasin Richert (vins et spiritueux) – Juillet 1955, l’entreprise Gremmel commence les travaux dans le magasin Richert – Mai 1956, Travaux terminés. La réception ne donne lieu à aucune objection.
  • 1956 – Le sieur Fastinger (demeurant à Altkirch) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique)
    1956 (juillet) – Le traiteur Sexauer demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
    1956 (novembre) – Jean-Paul Hild informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré l’enseigne de tailleur de son père décédé
  • 1961 – La Brasserie de l’Espérance (Ph. J. Hatt) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Ancre) à la façade du magasin de Gaston Sexauer (Tout pour la bonne table) – Autorisation
  • 1962 – Le préfet demande un rapport, Gaston Sexauer ayant demandé de transférer une licence de IV° catégorie du 1-2 place du Temple-Neuf (Huhnerloch) – Le local de 15 m² a trois portes qui s’ouvrent vers l’intérieur. La cuisine et les cabinets d’aisance doivent être repeints – Une note de 1963 relate que la préfecture a refusé le transfert. – Juin 1963. Le Service d’hygiène demande au directeur des Contributions indirectes de ne pas accorder de « petite licence restaurant », incompatible avec l’hygiène des aliments.
  • 1965 – Gaston Girard (demeurant 15, rue Schott à la Robertsau) dépose une demande de permis de construire pour modifier la devanture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin (le local est celui sur la droite) – Le maire accorde le permis de construire. Les pierres de tailles peintes doivent être décapées. – Travaux terminés, juin 1965
    1965 (septembre) – La Brasserie de l’Espérance déclare avoir retiré l’enseigne
    1965 (juin) – La Police du Bâtiment constate que le fourreur Gaston Girard a posé sans autorisation une inscription sur sa devanture – Demande – Autorisation
  • 1974 – Le sieur Sturm (Au Vieux Gourmet) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à allumage intermittent Crèmerie – Photographie – Dessin de l’entreprise Kappeler – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre l’autorisation
    1979 – Le même demande l’autorisation de remplacer le libellé Crémerie par Fromages – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de supprimer l’allumage intermittent – Le maire délivre l’autorisation
  • 1979 – L’entreprise Grieshaber (6, rue des Juifs) demande l’autorisation de poser un échafaudage pour refaire la toiture et la zinguerie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1983 – Sur la suggestion du métreur vérificateur Lucien Guiochet, le propriétaire Buttner (demeurant 14, place de la République à Forbach) demande à son locataire commercial Sturm d’améliorer l’aspect de son magasin comme le fait son voisin Girard. – La Police du Bâtiment renvoie les parties à l’architecte des Bâtiments de France – L’affaire est évoquée lors d’une réunion de la Commission pour la protection des sites
  • 1980 (juillet) – L’entreprise R. Tomat et Fils (78, route de Colmar) et la crémerie Au Vieux Gourmet demandent l’autorisation de repeindre les murs extérieurs – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, les pierres ne devant pas être peintes
    1980 – Le maire demande à Guillaume Buttner de faire ravaler la façade
    1981 – Le maire enjoint Guillaume Buttner de faire ravaler la façade puis accorde un délai supplémentaire – Guillaume Buttner se propose de refaire la façade dans le goût du XVIII° siècle et de remplacer la porte métallique par une porte en bois moulurée
    1982 – Lucien Guiochet demande au nom du propriétaire l’autorisation de ravaler la façade et dépose une demande du subvention – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Guillaume Buttner puis l’entreprise Decopeint (rue de la Charrue à Schiltigheim) sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique
    1983 – Factures jointes pour la subvention dont celle du maître sculpteur Denis Roth (28, rue Riehl au Neuhof) qui a créé et réalisé un mascaron à tête de femme.
    1984 (janvier) – La mairie verse la subvention
  • 1984 (mai) – Le magasin Au vieux Gourmet demande l’autorisation de remplacer l’ancienne enseigne lumineuse par une nouvelle (enseigne plate) – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 945 W 118)

Rue des Orfèvres n° 3, (volume II, 1994-1996)

Charles Dach et Marie-José Buttner font modifier la maisonnette dans la cour par les architectes d’intérieur Reiller et Graff en 1995. Les même remplacent les anciennes fenêtres de la façade par des nouvelles de même aspect.

Sommaire
  • 1994 (juillet) – Charles Dach et sa femme Marie-José Buttner déposent une demande de travaux pour refaire la toiture et la zinguerie, ajouter un chien-assis et construire un appentis
    Les déclarent avoir obtenu l’accord de principe de l’architecte des Bâtiments de France – Dessin de l’appentis, de la maisonnette dans la cour (rez-de-chaussée et deux étages), ancien et nouvel état – Photographies
    1994 (septembre) – Le maire autorise les travaux
    Les travaux ne sont pas commencés, janvier 1995. Ils sont terminés conformément aux plans, septembre 1995
  • 1995 (mai) – Les mêmes demandent l’autorisation de remplacer les anciennes fenêtres par des nouvelles de même aspect – Les architectes d’intérieur Reiller et Graff transmettent le dossier – Photographie des étages de la façade
    1995 (juin) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire autorise les travaux
    1996 (janvier) – Travaux terminés

Autres dossiers
945 W 119 Demande de travaux (482 94 V 0399) refus (1994)
1198 W 2622 Demande de travaux (482 97 v 0344) réfection de toiture et (482 98 v 0349) changement des menuiseries (1997-1998)
945 W 120 Demande de travaux (482 98 V 00477) refus (1998)
1198 W 2542 Demande de travaux (482 98 v 0601) modification de la devanture vitrine (1998)
1308 W 1125 Demande de travaux (482 99 v 0099) changement des fenêtres (1999)
1331 W 1254 Demande de travaux (482 01 v 0349) changement des menuiseries (2001)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux sous le nom d’Erasme Krug. Erasme Krug fait baptiser des enfants de sa femme Ursule Stindler (Article dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne)

Baptême, cathédrale (luth. f° 24-v)
1553. 23. Aprilis. Erasmus Krug, pat. Reickart, mater, N*on Dieboldt schreiner auff dem pfenning thurn ccompar. Margret Jacob Meÿers deß Ammeisters tochter commater (i 35) – remarque, l’acte ne donne pas le nom de l’enfant mais Richarde est sans doute celui de l’enfant et non de la mère
Baptême, cathédrale (luth. p. 115)
1557. Auff den 6. Augusti. P. Asmus Krug, M. Ursula Stindlerin, I. Asmus, Compatrini Jacob parr, Ambrosius Jergen schriber auff dem Pfenning thurn, Sebastian Mules hsfrouw (i 65)

Richarde Krug épouse en 1583 Georg Geringer, greffier de la ville d’Altdorf près de Nuremberg
Mariage, cathédrale (luth. f° 77)
1583. Dominica Pentecostes 19. Maÿ. Georgius Geringer, Statschreiber Zu Altdorf bei Nurnberg, vnd Rickart Erasmi Krugen des Goldschmidts tochter (i 41)

L’orfèvre Erasme Krug révoque le testament passé en 1595 devant le notaire Urbain Rosenberg. Un extrait de l’acte est délivré à (son gendre) Meinrad Waldeck en 1598.
1597 (17. 7.bris), Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 91
Cassatio conditi Testamenti Erasmi Krugen
Erschienen Erasmus Krug Goldschmid vnd burg. alhie gesunds gehends leybs gutter verstandig. Sinnen, Vernunfft und wissens vnd hat angezeigt, Nachdeme er Inn verschinn 1595. Jars vor Urbano Rosenberg dem Notario vnd dazu erpettenen gezeug. ein Testament vnd letst. willen auffgerichtet darinn er auß damals gehapt ursachen seine Kind. eins und das and. vor den and. bedacht, seÿdhero aber sich allerhand and.weg. zugetrag. dah. er solchen seinen letzt.willen Inmaß er Ime auch dasselb Zurechtt vorbehalt. Zuandern. Ursach, welch. gestalt aber er solche and.ung ferners wolle noch Zur Zeit in* seit* v. eygentlich entschloß. Ime aber in seinem* obageretgt Testament in sein wurcklicheyt* Khns* Zulaß. so wolte er daßelb hiemit wissentlich vnd wohlbedechtlich wid.umb abgethan cassiren vnd widerruffen (…)
[in margine :] Meinrad Waldeck hatt deßen Extract empfang. deb 19.ten Maÿ Aô & 98.

Ursule fille d’Erasme Krug et veuve de l’orfèvre Gui Treger, ses sœurs Richarde Krug femme de Georges Geringer au service de l’électeur palatin et Esther Krug femme de Meinrad Waldeck vendent à l’orfèvre Abraham Kreuchel et à sa femme Marguerite Bauer la maison qui comprend un bâtiment avant, un bâtiment médian, un bâtiment arrière, deux cours et une issue vers l’église des Dominicains

1598 (8. tag Augusti), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) scheda f° 206
Erschienen Fraw Ursula herrn Erasmi Kriegen seligen dochter wÿland Veÿt Treggern des goldtschmids selig. Wittwe Mit beÿstand vnd bewilligung herrn Ambrosÿ Schmyden Ires geschwornen vogts, Mehr herr Christoffell Leiwenbrandt Schreÿber des Pfenningthurns alls Constituirter beuelch des Erenuesten herrn Georg Geringer Churfurstlicher pfaltzischer hoffcastner Zue Neuwen maydt vnd pfleger vff Wolffstein, Vnd frauw Ryckhart Krugin sein eheliche gemahell belmt Frawen Ursulen schwester (…) herr Meynrath Waldeck vnd Fraw Hester Krugin sein eheliche haußfrau vorgenant beyder schwestern schwester (verkaufft)
herrn Abraham Greuchell goldtarbeyter vnd Frauw Margred Beürin sein Ehegemahelin
dreÿ heüser ein vorder Mittler v hinder so den vßgang gegen dem prediger chor m Iren hoffestetten Zweÿen höffen sampt einer Stallung vnd gebeuw darüber sampt allen and. gebew begriffen weyth Recht Zugehörd. V gerechtigkeiten gelegen Inn der Statt Straßburg Inn Prediger gaß eiseyt d. vorder behaußung neben der Samblung Zum thurn die andersyt Bernhard Khuffer dem goldschmid stoßend hinden vff Friderich Truttweyn, die hinder behaußung geg. dem Prediger Chor einsyt auch d. Samblung Zum thurn die andersÿt wyld Frawen Barbare witwe vom Ruß geborner von Maßmünster selig. erben, dauon gnd Acht guldin gelts vff Georgÿ fallent losig mit 200 guld. Straßburger Juncker Wolff von Wyckerßh. deßen Schaffner herr Gall Lucken, Mehr 8 guldin vff viti Modesti widerkheiffig mit 200 gld. Straßburger Werung S Margred Closter, Item obemelt acht guld. gelts vff d. heÿlig. weÿhenachten tag widerkhouffig m 200 guld. Straßburger & Almoß S Marx
it. wyther Acht guld. gelts vff Johannis Baptistæ loßig m 200 guld Straßburger Junckher Jacob von Landtspergs selig. erben, Mehr Acht guld glts vff petri & pauli Stnd in hauptgut 200 gld SW abzulosen den Johannß herrn Zum grien werd, Item fünff guldin gelts vff Adolffi lösig mit 100 guldin Straßburg herrn Thoman Obrecht der Statt Straßburg Rentmeÿser, Item vier guldin gelts vff Georgÿ lößig mit 100 guld SW dem Stifft Unser lieb. Frawen in gelt, Wyther 6 pfund pfenning vff Johannis Baptistæ vnd weÿhenachten fallend den Armen Sondersiechen Zur rothen Kirch bey Straßburg v dann Ein pfund pfenning glts vff Georgn Ane die Kapellanen S Anne hoherstifft beyd Zinß sey ewig ehrschetz. Erblich oder ablosig wie steths In hauptbrieff befind. würt Also hette der Khouff vber solch gnd sunst für freÿ ledig eigen & v all Recht & der khouff bescheh vber solche beschwerden welche der Khouffer vber sich genommen Zugang. vnd bescheh umb 3000 guldin
[in margine :] Erschienen herr Ambrosius Schmidt und herr Meÿnrath Waldeck haben In gegensein herrn Abraham Kröüchels bekant (…) vff den xiii Octobris 1598.

Originaire de Sankt-Annaberg, Abraham Kreichel épouse en 1580 Jacqueline, fille d’Antoine Ritter de Haguenau
Mariage, cathédrale (luth. p. 31)
1580. Dnica Septuagesima 31. Junÿ. Abraham Kreichel von S. Annaberg der Goldschmid vnd Jacobe, Anthoni Ritters Zu Hagenaw nachgelaßene tochter (i 18)

Originaire de Sankt-Annaberg en Misnie, Abraham Kreichel obtient le droit de bourgeoisie par sa femme Jacqueline Ritter en avril 1580.
1580, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 476
Abraham Kreichell von santt Anaberg Im Meÿxenn der goldttarbeiter Hatt das burgrechtt empfangenn von Jacobe Reütherin seiner Hausfrawenn vnd will Zuor steltzen dienenn Acttum denn 14.t aprill anno 1580

Abraham Kreichel demande au nom de sa femme Jacqueline Ritter l’intercession du Magistrat auprès de la ville de Haguenau pour entrer en possession d’une somme de 700 florins déposée par Paul Hœchstetter à la Monnaie de Haguenau. L’affaire est encore évoquée les années suivantes.
1580, Conseillers et XXI (1 R 53)
(f° 347) Sambstag den VIII. Julÿ – Abraham Kreichell goldtschmidt
Abraham Kreichell Goldt Arbeitter als Ehevogt Jacobe Ritterin vbergibt ein suppliôn bitt darinnen vmb fürschrifft, an rhat zu Hagenaw, vermeldet Wie sein Vorfahr paul höchstetter von der Müntz Zu hagenau vffgenommen darfür ihr ohnwüssend ein gülttbrief 700 guldg. besagend versetzt, desweg. sie mit denen an der Müntz vor das heil: Reiches gericht vff der lauben rechthengig, vnd seÿ so weitt p.cedirt das Albereit Inn der sachen beschlossen. Es haben aber seiner frauwen rügt auch andere ihr Zu gehörige stuck verkaufft das gelt an die Müntz zu hagenau geleg. Welches ihnen ein wil daselbst geuolgt werden, Sie bezalen dann die hieuor gemelt. an der Müntz durch paulum höchstetter vffgenommen 300 g. sambt verfallenem Interesse, Dieweil dann derweg. die sach zu recht gesetzt vnd sie mit dem darfür verseß. brief genugsam gesichert. Bitt er vmb fürschrifft das ihm das hind.llegte gelt ihm beg. fürschrifft mit verbesserung eingeschlossener Suppliôn zu gelassen.

1583 Conseillers et XXI (1 R 57) Abraham Kreuchel der Goldarbeiter als Ehevogt Jacobe Ritterin contra Georg Seßelheimern Anthoni Hochstetter. 609.
1584 Conseillers et XXI (1 R 59) Anthoni Höchstetter und Georg Seßelsheim contra Abraham Kreuchel den goldarbeiter (Hagenaw schreiben). 166.
1585 Conseillers et XXI (1 R 61) Anthoni Höchstetter und Georg Seßelsheimer contra Abraham Kreuchel (Hagenaw schreiben). 46.
1598 XV (2 R 27) Abraham Kreüchel. 158. (in seiner Martin Herlin verkaufften behaußung)
1600 Conseillers et XXI (1 R 79) Abraham Kreuchle als kleinen Raths jurat. 171.

Abraham Kreichel se remarie en 1585 avec Marguerite, fille de l’orfèvre Léonard Bauer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 344 n° 50)
1585. Dominica XV. Abraham Kreichel der goldschmidt, vnd Jungfrau Margaretha, herr Linhart Bauren des goldtschmidts tochter, Eingesegnet Montag den 4. Octobris (i 180)

Abraham Kreuchel et Marguerite Bauer hypothèquent la maison au profit du gentilhomme Nicolas d’Uttenheim de Ramstein

1601 (vt spâ [xxv Martÿ]), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 138
(Inchoat. fo: 199.) Erschienen Sind Abraham Kreüchle goldarbeÿter vnd Frauw Margred Beüwrin sein ehegemehell
Haben Inn gegensein Frantz Beügrings alls Schaffner des Edlen vesten Niclaus vonn Utenheim Zum Ramstein – schuldig sigen 1000 guldin
Zum vnderpfand ÿngesetzt dreÿ heußer ein vorders mittel v ein hinders So den vßgang gegen dem Prediger Chor mit Iren hoffestätten Zweÿen höffen Sampt Stallung v Sampt Stallung v gebeuw* darneben* auch all. andern Iren gebeuwen & prout habet* in pro: 98 fo. 290. davon vt ibid.
[in margine :] Erschienen herr Frantz Peüring hatt Inn nammen Junckher Niclaus von Utenheim in gegensein Abraham Kreüchle (…) Quittirt vff den xvi december 1605.

Abraham Kreuchel et Marguerite Bauer hypothèquent la maison au profit de Georges Leitersperger

1602 (xvj Julÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 341
(Inchoat. fo: 348.) Erschienen die Ehrenvest hochgelehrte fromm herr Heinrich Northmeÿer fürstlicher brunschwigisch. Secretarius der Thumb schaffneÿ hohen stiffs, Abraham Kreuchle Goldarbeÿter vnnd Frauw Margred Breüwerin sein Ehegemahel
Haben Inn gegenwertigkeit Herrn Georg Leüterspergers frey guttwillig bekhant – schuldig sigen 324 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand vnd durch herrn Abraham Kreüchle verlegt In specie dreÿ heüßer ein Vorder v. hinder mit Ihren hoffstetten, pge. In Proth. 98. fol. 290. dauon gnd Acht guldin gelts wid.khoüfig mit 200 guld. Straßburger Juncker Wolff von Wyckerßheim, Item 8 guldin gelts ablößig mit 200 guldin S W abzulößen dem großen gemeinen Allmußen, Weither viij fl. gelts miy ij fl. S W abzulößen J. Jacob von Landtspergs seligen erben, Item viij fl. gelts lösig mit ij C fl. St. W den Johansen hn Zum grienen Werd, Item fünff guldin gelts lösig mit 100 guld. St. W. h. Thoman Obrecht Rentmeÿsern, Item vier guldin gelts wid.lößig mit 100 guld St W dem Stifft vnser lieben Frawen Zu Zabern, Item vj lb d. gelts den Armen Sond.siech. Zur roten Kirchen, Item Ein pfund pfenning gelts Ane ein Capellaneÿ In dem Münster Zu Straßburg, Vnd sindt auch noch v.hafft für 1000 guldin Zu xv batzen Wÿland Erasmi Krugen des Goldschmidts seligen erben Zubezalen Sunst freÿ ledig eÿgen, Wie man sagt

Marguerite Bauer veuve d’Abraham Kreuchel se remarie en 1610 avec l’orfèvre Joachim Berding, originaire de Riga en Lettonie
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 221) 1610. Joachimus Bördings von Riga aus liefland ein goldarbeiter, f. Margareta Beurin h. Abraham Kreuchlin des goldarbeiters selig. hind.lassene witwe. Eingesegnet Mont. d. 5. Martÿ (i 115)

Joachim Berding, originaire de Riga en Lettonie, achète le droit de bourgeoisie le 27 novembre 1609.
1609, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 750
Joachim Berding der Goldt Arbeiter Von Rigo auß Lüfflandt erkaufft d. Burgrecht mit Beÿstand herren Isaac Hernstein vnd wüll Zu der Steltz Zünfftig sein Actum den 27.t 9.bris aô 1609.

Joachim Berding et Marguerite Bauer hypothèquent la maison au profit de Frédéric Blanckenburg, pasteur à Hœrdt

1612 (vij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 337-v
(Inchoat. fol: 357.) Erschienen Herr Joachim Berding goldarbeÿtt. burger Zu Straßburg vnd Fr. Margred Beürin sein eheliche haußfr. mit beÿstandt herrn Lienhardt Bauren des goldtschmÿdts Alhie Ihres Bruders
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Magistri Friderich Blanckenburg pfarrers Zu Herdt burgers zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig sigent 100 pfund pfenning
Zum recht. vnd.pfd einges. vnd v.legt, ein vorder, mittell vnd hinderheuser, sampt Zweÿ höff. vnd Stallung Auch Allen Anders Ihren gebeü. geleg. Inn d. St. St. Inn d. groß. Predig. gaß. einsit neb. d. Sammlung Zum thurn And.seit neb. Hannß Geörg Gastelius dem glaßmahler, hind. haben sie einen Vßgang gegen dem collegio, davon gend viij gl geld Lößig mit ij C gl. J: Wolff Vonn Wickerßh. Mehr viij gl gelts Lösig mit ij C gl Sanct Margred Closter, Item noch viij gl gelts wid.kheüffig mit ij C gl S. Marx Closter, Item viij gl gelts stnd ij C gl J. Jacob von Landtsperg, Item viij gl gelts stnd, ij C gl dem Closter zu S. Johann, Item vj gl dem closter zu S. Johann, Item vj gl. gelts wid.lößig mit j C L lb den Sond.siech. Zur Roth. Kirch, Item v gl gelts Loßig mit j C gl h. Thomæ Obrechts selig. erb. Item iiij gl gelts Loßig mit j C gl. dem Stifft Elsaß Zabern, Item j lb gelts Loßig mit xx lb Ane Ein Cappellereÿ hoher Stifft Straßburg, So dan Ist soche Behausung verhafftet nebent allen mehr vnd.pfant Vmb vj C lb herrn hannß Michael heüß fünffzehner Sunst ledig eÿg.

Joachim Berding et Marguerite Bauer, assistée de son frère Léonard Bauer, hypothèquent la maison au profit de Catherine Stæhler, veuve du receveur Matthias Carol

1612 (ut spâ [vij. tag. Julÿ]), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 338-v
(Inchoat. fol: 357.) Erschienen Herr Joachim Berding vnd Fr. Margred Beürin vts. mit beÿstandt h. Lienhardt Bauren Ihres Bruders
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Anthoni Rauch burgers zu Straßburg als befelchhabers seiner Basenn Fr. Catharina Stählerin, wÿland H. Mathiæ Caroli geweßenen Sebachisch. schaffners zu Werd selig. witwe offentlich verÿehen, das sie bede ehegemechd derselb. witwe vnd Ihren Khinder mit nammen Magdalen Fœlicitas, Georg Philipß vnd Philipß Jacob – schuldig sigent 200 pfund pfenning
Zum recht. vnd.pfd einges. vnd v.legt, ein vorder, mittell vnd hind. heuser, mit sampt Zweÿen höffen vnd stallung & pnt. supra in p.cedenti contractus

Joachim Berding et Marguerite Bauer, assistée de son frère Léonard Bauer et de son beau-frère Henri Trausch, hypothèquent la maison au profit d’Erasme Wachter, de Kaysersberg

1615 (ut spâ [ij. Augusti]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 361-v
(Inchoat. in Proth. fol. 316.) Erschienen herr Joachim Berding der goldtarbeiter burger Zu Straßburg vnd frauw Margredt Beürin sein eheliche haußwürthin mit beÿstandt & herrn Lienhardt Beuren des goldtschmidts Ihres bruders vnd herrn Heinrich Trauschen des holtzhändlers Ihres schwagers, burgern Zu Straßburg, Anestatt zweÿer nechsten verwandten vonn obgedachter Margred Beürin hierzu Insonderheit erbetten
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn hieronimi Liechteÿsens von Schlettstatt Als gewalthabers wÿland Erasmj wachters geweßenen burgers Zu Keÿserspurg selig. erben offentlich verÿehen – schuldig sigend 200 pfund pfenning
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, dreÿ heüßer Ein vorders, Mittels vnd hinders, so den vßfang gegen dem prediger Chor, mit Ihren hoffstätten, Zweÿen höfflin sampt stallung vnd Brunnen, Auch Allen Andern Ihren gebeüwen gelegen Inn der St. St. Inn der großen prediger gaß, die vorder behaußung einseit nebent der Samlung Zum thurn, anderseit nebent hannß Geörg gastelio dem glaßmahler, hinden vff Friedrich Trüttwein stoßend, die hinder behaußung gegen dem prediger Chor ligt nebent gemelter Samlung Zum thurn ein vnd Andersit nebent gemelter Samlung Zum thurn ein vnd andersit nebent herrn Balthazar Krauchen Vonn vorgeschriebenen heüßern gend vj lb d Zinß den Sondersiechen Zur Rothen Kirchen, Item j lb d Zinß der Cappellaneÿ Sanct Annen Alters Zum Münster Alhie, Mehr viij gld. gelts widerlösig mit ij C gld. Jr. Wolff von wÿckherßheim, Item acht guldin gelts Ablößig mit ij C gld Sant Margred Closter, Item viij guldin gelts widerkhäuffig mit ij C guldin dem Allmußen Zu Sanct Marx, Item Aber viij guldin gets lößig mit ij C guldin J. Jacob vonn Landtspergs seeligen erben, Item viij gld gelts stend Zum hauptgutt ij C gld. von Johannser herrn Zum grüenen wördt, Item 5 guldin gelts widerlößig mit j C gld wÿland Tomann Obrechts seligen erben, Item iiij glld gelts lößig mit j C ld. dem Stifft vnserer Lieben fr. Zu Zabern, Item seind vorgeschriebene heüßer noch verhafft vnd vnderpfandt für iij C ln d herrn hannß Michael heüßen fünffzehenern, Mehr für ein schuld j C lb herrn Andres Planckenberger geweßenen pfarrers Zu herdt Jetzige professori der academien Alhie, So dann für ein schuldt ij C lb d wÿlandt herrn Johann Caroli geweßenen Sebachischen schaffners seligen witwen vnd erben

Joachim Berding et Marguerite Bauer font leur testament. Le mari fait des legs à son frère et à ses trois sœurs qui habitent à Riga ainsi qu’à son petit-fils par alliance Jean Ulric Speccerus. Il institue pour héritiers les enfants issus du premier mariage de sa femme, Barbe, Elie, Marguerite et Abraham Kreuchel.
1617, Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365) f° 44
Testamentum nuncupativum deß Achtbaren vnd fürnehmen herrn Joachim Bertungs goldt Arbeiters vnd frauwen Margred. Beürin beed. Ehegemächt vnd burgere Zu Straßburg
Inn dem Jhar Alß man von vnsers einig. Erlößers vnd seligmachers Jhesu Christi geburth Zaltte 1617 (…) Persönlichen erschÿnen sindt der wol Achtbare vnd fürnehmen herr Joachimus Bertung goldt Arbeitter vnnd die ehren: vnd tugendreiche frauw Margaretha Beürin Beed. ehegemächte vnd burgere Zu Straßburg, von der ganden Gottes gesunder gonder vnd stonder leÿbes auch gutter verständiger Sinnen vernunfft gespräch vnd Wissens (…)
Zum vierdten, Ist seiner herrn Joachim Bertung deß testirers ernstlich. befelch vnd meinung, wofern er ohne leibeserben todt Verfahren würde, daß nach endung vorgemeltes widems niesses vsser seiner Verlaßenschafft Johann Bertung seinem bruder 300 gulden Aber Catharinen, Elisabeth vnd Annen seinen vberig dreÿen geschwüsterd. alle zu Rügen inn lüffland wohnhaft jed. insonderheit 100 guld. zu legaten gelüffert werd.
Ferner vnd fürs fünffte So legirt Auch er der Testator hanß Ulrich speccers seiner stieffdochter Barbaræ Kreüchelin söhnlin 100 guld. (…)
Letztlichen die Weÿl dann die Einsetzung der Erben Inn einem Jedem formblichen Testament beschehen soll (…) so ernennt vnd bestimpt herr Joachim Bertung der Testator wofern er ohne leibß erben verfahren würdt, In seinen rechten wahren testaments erbinn, fraw Barbaren, Elien, Margred vnnd Abraham seiner lieben haußfr. Margreden Breünin mit weÿland herrn Abraham Kreüchell Ihrem ersteren haußwürth seeligen eheliche erzeugte Kind. Alle seine Verlaßenschafft
(f° 49) Vnnd seind hieuorgeschribene ding Zugangen vnnd beschehen Inn deß heÿligen Reichß freÿen statt Straßburg, Inn Ihro dd. testirend. ehegemächt Zustendigen vnd bewohnend. behausung Inn der grossen Predigergassen vnd nahe beÿ dem Collegio gelegenen oben auff Inn einer stuben Inn den hoff sehendt,

Joachim Berding rembourse au monastère Sainte-Marguerite un capital de 200 florins garanti sur la maison suivant un acte de 1554.

1633 (11. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 507-v
Erschienen Joachim Berdting der Goldarbeiter burger Zu St. An einem,
So dann herr hanß Michel Heuß XIII.er Alß Pfleger S. Margarethen Closters alhie vnd H hanß Heinrich Zeißolff, Alß ietzbesagten Closters verordneter Schaffner, am andern theil, Zeigten ahn,
Nachdem Er Berdtung die 200. gld. Capital St. w. welche er, Inhalts eines teutschen vnd. deß Bischofflichen hoffs alhie Insigel durch Notm. Adam Mechler den 28. Augusti Anno 1554. auffgerichteten Brieffs, Jarß vff viti et Modesti mit 8. gld.w. von, auf vnd abe seiner alhine vnden An der Prediger gassen gegen deß Pfaltzgrafen hoff hienüber einseit neben der Samblung Zum Thurn gelegenen behaußung Zuuerzinßen schuldig gewesen, in bewussten hohen dem Reichßthaler nach zu sechß gld. gerechneten gelt, abgestoßen, Alß heten Sie sich nach maß alhieiger vber die Nachträg verfaßten instruction mit einander güetlichen dahin verglichen, daß Er Berdting mehrgedachtem Closter An gutem ietziger Zeitgäng vnd gibigen gelt 52. pfund 10 schilling (…)

Marguerite Bauer meurt en délaissant Barbe Kreuchel, femme du capitaine Michel Gœnner (Gœringer), Marguerite Kreuchel femme du libraire Jean Philippe Sartorius et les enfants de son fils Elie Kreuchel. Les experts estiment la maison à 2 000 livres. La masse propre au veuf est de 209 livres, celle propre aux héritiers de 777 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 268 livres, le passif à 246 livres.

1635 (25.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 33)
Inventarium über Weÿlandt der Vÿl Ehren: und Tugendreichenn frauwen Margarethæ Beurin, Herrn Joachim Berdings goldarbeiters burgers Zue Straßburg haußfrauen seligen Verlaßenschafft Vffgericht 1635.
Inventarium vnnd beschreibung aller haab, Nahrung vnndt güettere, so weÿland die Vÿl Ehrenn: vndt Tugendreiche frauw Margaretha Beurin, deß Ehrenuestenn vnd Wohlachtbaren Hn Joachim Berdings goldarbeiters burgers Zu Straßburg ehegamahlin nunmehr seelige nach Ihrem aus dißer welt tödlichen hinscheidenn hinder Ihro verlaß. so auff erfordern vnd begehren der Ehren: vnd tugendreichen frawen Barbaræ Kreüchelin deß Gestrengen vnd Mannhafftenn herrn Michel Köringers wolverordnet. Capitain Major Inn der vestung Benfeldt ehewürthin mit beÿstandt gemelts Ihres herren vnd haußwürths, ferner fraw Margaredten Kreüchelin deß Ehrenuesten vnd Wolachtbaren herrn Johann Philipp Sartorÿ buchführers burgers Zu Straßburg ehegemahlin mit hülff gedachts Ihres haußwürths, ferner Herrn Johann Philipp Sartorÿ als geschwornen vogts Weÿland herrn Eliæ Kreüchels goldtarbeiters burgers Zu Straßburg seeligen mit frawen Agneß schollin ehelich erzeugter vnd noch lebender Sechß Kinder mit nahmenn Agneß, Elias, hannß Friderich, Abraham, hannß Joachim vnd Christoffl die Kreüchele, an deßen Statt aber als geschworner theÿlvogt d. Ehrenvest vnd vornehm herr Tobias Babells alter Cleinen Raths Verwanther vnd burger Zu Straßburg vndchord* derer als dreÿ obehrennamster der verstorbenen, frawenn seelig Inn erster ehe mit dem Ehrenvesten. vornehmen vnd weißen herrn Abraham Kreüchell goldtarbeitern burgern Zu Straßburg erzeugter Kind. vnd deren noch lebend. enckhell, vonnn Ihr der verstorbenen fr. seelig mit gewißer maß In Ihren auffgerichtet. Testamento nominirter Erben (…) Actum vnd Angefang. zu Straßburg In fernerem beÿsein der Ehrenvest. vnd wolgelert. herrn Rupert Rÿchart, Schaffner deß Stiffts aller heÿlig. Zu Straßburg auff der Erben, vndt herrn Valentini Bilger Notarÿ publici auff deß herrn Wittibers, Dienstags den 25 Augusti Inn dem Jahr deß herrn alß man Zahlte 1635.
NB. die eheberedung findet man In meinem (…) Protocollo

Inn einer hernacher specificirten Inn der Statt Straßburg ane d. großen Predig. gassen Zum theÿll gegen dem Predig. Collegio gelegener Behaußung so beede ehegemächt bewohnnet befund. word. wie volgt
Volgt nuhn hieuorgeschribener beeder Testamenten und letster willen Publication vnd die darüber beschehene Resolution (…)
Inn dem forder, Stockh gegen der goldschmidt gaß sehendt. Auff dem obersten Boden nichts, Auff dem Andern Boden Inn der Cammern A, In der Cammern B, Inn der Cammern C, Inn der Stuben in dem vordern Stockh, Inn der Stub Cammern, Auff der Schalteckh ledle, Inn der obern Kuchen, Vor dieser Kuchen, Inn dem vordern hoffstüblin
In dem Mitlern Stock, Auff dem Andren boden, Auff dem dritten boden, In dem obersten Stüblein, Inn der Cammern D, Inn der Cammern E, Auff der Schalteckh Laden, Inn der obern stuben vor dieser Cammern, Vor diser Gemachen, In der Cammern F, Inn der Cammern G, Inn der Camin Cammern, In dem Hindern fuoßen Tröglin (…), Auff dem vorderngang, Auff dem obersten Büenlein, Auff dem Andern büenlein, Inn dem Speißkämmerlein, Inn dem Sommer hauß, Inn der Undern Wohnstuben, Inn der Kuchenn, Über dem Stall Inn der Stub Cammer, Vor dieser Stuben, Inn der Cammern H, Inn der Stuben vor dießer Cammern, Inn der Cammern J, Inn der Cammern K, Inn dem hindern Hoff, Inn dem Keller
Eÿgenthumb Ane heüßern. Item dreÿ vnderschiedliche Stöck einer Behaußung sammpt Iren vnderschiedlichen höff. 2 brunnen auch allen andern Ihren gebeuwen, begriff. weith. recht. Zugehördt. vnd gerechtigkeit. geleg. Inn der Statt Straßburg In der groß. Prediger gaßen, vornen gegen deß Thumb Probst hoff über einseit neben herrn Johann Geörg Gastelio dem glaßmahler, anderseith der samblung Zum thurn hindenn gegen dem Chor Zu der Predigeren sehendt, einseit etwann nebenn herrn Balthasar Krauchenn, anjetzo herrn Leonhard Waldern dem handelßmann burgern alhie Zu Straßburg anderseith neben Vorgemelter Samblung geleg. Dauon gehnd Jährlichen Zu beschwerdenn wie volgt, Item 5 gulden Straßburger Wehrung geltts Jährlich auff Michaelis, Item Junckher Wolffen Von Wickerßheim, anjetzo Junckher Jacob Reÿchardt von Endingen seelig. Erben Stohnd in hauptgut widerlößig mit 100 gulden ermelter Wehrung, Mehr 5 guldenn Wehrung auff Michaelis den Closterfraouwen Zue Sanct Margredenn, widerlößig In hauptgut mit 100 guld. berüerter Wehrung, It. 8 gulden wehrung dem Closter zu Sanct Marx alhier auff weÿhenachten Jährlichß fallenden Lößig mit 200 guldenn gedachter Wehrung, etwann Junckher Jacob von Landtsperg selig Erben, etwan anjetzo empfahet herr Joachim Rüderer schaffners weiß, lößig Inn hauptgut mit 100 gulden gerüerter wehrung Jährlich auff Michaelis, Item 5 guldenn wehrung gelts dem Closter zu S. Johann alhier Jährlich auff Michaelis Stohnd Inn hauptgut abzulößen mit 100 guldenn gerürter wehrung, Item 6 Pfundt Pfenning gelts, den sondersiechen Zur Rothenn Kirchenn alhie auff Johannis vndt Weÿhenachtenn Jedeßmahl den halben theÿll Stohnd widerkheüffig mit 150 Pfenning Straßburger wehrung, Item Vier guldenn wehrung dem Stifft Unnßer Lieben frauwen Zu Elsaß Zabern, Jahrß auff Geörgÿ, Stohnd abzulößen mit 100 guld. mitt gerüerter wehrung, Mehr 10 schilling Pfenning gelts auch auff Michaelis fallendt Inn die Cappellaneÿ Sanct Annæ primä hoher Stifft Straßburg, empfahet anjetzo herrn Georg Knörrer schaffners weiß gemt. Cappelaneÿ halblößig Inn Hauptgut mit 10 Pfund Pfenning, so etwann Uber gemeldte beschwerdenn freÿ Ledig Vnd eÿgenn. Wann auch die beschwerd. so wie hievorgeschribenn thun 527 lb 10 ß abgezog. werdenn, so verpleibt noch vbrig so mann hie leßerung* halb. vnd achten thut Welche auch alhie hero außgeworffen würt p. 2000 lb
Darüber besagt ein Pergamein Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract Insigell Versigelt datirt den 8.t August 1598. wie soche behaußung von Eraßmo Krugen deß goldtschmidts seligen Erb. ane herrn Abraham Kreücheln der Verstorbenen frauwen selig ersten haußwürth kheuflichen kommen besagendt, Signirt mit altem Lit. N. anjetzo mit N° 17. darbeÿ noch ferner dreÿtzehen alte Pergament abgelößte Zinß Verschreibung, so alles Zusammen gebund. Undt In einer scheidelad. verwahrlich Zu befind.
(T.) Item so ist Inn der hieuornen den Erbenn für vnnverendert gehörig. vnd eÿgenthumblichen Zuständig. Behaußung In Werendem dießem ehestandt Inn allerhandt Weegen Verbeßert vnd gebauwen Worden, so alhie für hauptbouw vnd theÿlbeßerung mit allerseits Parthen bewilligung Zu rechnen vnd setzen Verglich Word. benantlich 200 lb
Abzug Inn hieuorgeschrieben Inventarium gehörig. Vnndt würdt Anfänglichen beschriben des herrn Wittibers unverändert guet, Sa. Silber geschirr undt geschmeids 15, Sa. schulden 40, Sa. Ergäntzung 153, Summa summarum 209 lb
Volgt nuhn der Erben unverändert hutt, Sa. haußraths 330, Sa. Lehrer vaß 10, Sa. Werckzeugß Patronen vnd waß sonsten Zur handthierung gehörig 20, Sa. Silber geschirr undt geschmeids 80, Sa. guldiner Ring 49, Sa. Baarschafft 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 469, Sa. eÿgenthumbß ane Häußern 2000, Sa. schulden 6, Sa. Ergäntzung (1608, abzuziehen 3804, mehr zahlt worden 2211) Summa summarum 2989 lb – Schulden 2211, Verpleibt 777 lb
Volgtt endlichen das gemein Verändert Vnnd theÿlbar gut, Sa. haußraths 266, Sa. früchten 12, Sa. Weins und Lehrer Vaß 363, Sa. Cleinodien guldinen ring beerlein geschmeidt zum Kram gehörig 2026, Sa. Silber geschirr undt geschmeids und bruchsilber Zur handthierung gehörig 639, Sa. Werckzeugß Patronen vnd waß sonsten darzu gehörig ist 5, Sa. Silber geschirr undt geschmeids 14, Sa. guldinen Ring, Kettlein vnd geschmeids 37, Sa. Baarschafft 425, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1733, Sa. bawcostends an der behaußung 200, Sa. schulden 3544, Summa summarum 9268 lb – Schulden 246, Nach deren Abzug 9022
Conclusio finalis Inventarÿ 10.009 lb

Joachim Berding se remarie avec Ursule, fille du marchand Jean Georges von Türckheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 205)
1635. Eadem [Dom. XXV. Trinit. 15. 9.bris] Joachim Berding der goldarbeiter v. burger alhie v. J. Ursula H Johann Jörg von dürckheim deß handelßmanns v. burgers alhie tochter. Cop. 23. 9.bris Zu J. St Peter (i 104 – Proclamation Saint-Thomas f° 172-v)

Joachim Berding est élu conseil à la tribu de l’Echasse en 1639
1614 Conseillers et XXI (1 R 95) Joachim Berding contra Dubslaff Christoph von Erckstatten. 219. Idem contra Johann von Buchholdt [zu Embden]. 219.
1617 Conseillers et XXI (1 R 98)
Joachim Berding [der Goldschmidt] vmb fürschrifft [contra Johann von Buchholdt zu Embden]. 47. [Idem contra Rüdigern Massaw Zu Landaw in Pommern. 47.]
1628 Conseillers et XXI (1 R 110) Joachim Berting, Hanß Carle Baur vnd Hans Paulus Lausch & Consort. contra Israël Riehelen vnd Tobiam Franckhenberger. 221. 222. [wegen verlehnten Goltschmiidts Gäden]
1628 XV (2 R 56) Joachim Berting. 272. [pt° habern]
1639 Conseillers et XXI (1 R 122)
Joachim Berting zu einem Rathherren auff E.E. Zunfft Zur Steltz erwöhlet. 74.
1639 XV (2 R 63) H. Joachim Berding. 209. [additional Seckel]
1642 XV (2 R 65) Vogteÿgericht wegen Herrn Joachim Berdings. 344.
1643 Conseillers et XXI (1 R 126) Joachim Berdingß Wittib [umb intercessionales an die Statt Zürich]. 73.

Veuve, Ursule von Türckheim se remarie en 1648 avec le docteur en médecine et en philosophie Matthieu Meyer, fils du marchand Jean Jacques Meyer : contrat de mariage, célébration
1648 (15.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) N° 505
15. Augusti 1648. – offene heüraths verschreibung (…) Zwüschen dem Ehrenvesten vndt hochgelehrten herrn Matthæo Meÿern, Philosophiæ et medicinæ Doctore, weÿland deß Ehrenvesten fürsichtigen vndt weÿsen herrn Hannß Jacob Meÿers handelßmanns auch Eines Ehrsamen Großen Raths Zu Straßburg alten beÿsitzers nunmehr seeligen hinderbliebenem ehelichem Sohn, alß dem breüttigamb ane einem
So dann der viel Ehren vndt tugendreichen Frauwen Ursula Berdingin geborner von Dürckheim, weÿland des Ehrenuesten Fürsichtigen vndt weÿsen herrn Joachim Berdings goldtarbeitters vndt wohlermelts Großen Raths Zu Straßburg Alten beÿsitzers nunmehr seeligen hinderlaßener frauwen Wittwen, alß der fr. hochzeiterin am andern theil
Beschehen vndt Verhandelt sind diße ding In deß heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg, dinstags den 15. Monatstag Augusti Im Jahr deß herrenalß man Zahlte 1648.

Mariage, cathédrale (luth. p. 517)
1648. Domin: 15. Trinitatis. Herr Matthæus Meÿer, Medicinæ Doctor, Herrn Johann Jacob Meÿer, deß geweßenen Handelßmanns, auch E. E. Großen Raths allhie, geweßenen Beÿsitzers, ehelicher Sohn, Fraw Ursula, H. Joachim Börding, geweßenen Gold Arbeiters, auch E.E. Großen Raths Beÿsitzers, vnndt Burgers allhie nachgelaßenee Wittib. Copulirt Im Münster Zinst. 19. sept. (i 266)

La maison revient à Barbe Kreuchel qui épouse en 1610 le pasteur de Saint-Nicolas Tobie Speccerus qui s’est marié une première fois en 1587 avec Susanne Erhart alors qu’il était diacre dans la même paroisse.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 3 n° 21)
1587. den 11. Decemb. sind Ehelich eingesegnet word. M. Thobias Speccerus, Argentinensis ietzig. Helffer Zu S Claus vnd Jungfer Susanna Erhartin, Jacob Erharts des Kantengiesser tochter (i 5)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 86-v, n° 29)
1610. den 10. Decembris seindt ehelich eingesegnet worden M. Tobias Speccerus Pfarrherr in dieser vnnserer Kirchen alhie, vnndt Jungfraw Barbara Kreüchelin, Weÿland Herrn Abraham Kreüchels, gewesenen Goldarbeÿtters vnnd Burgers seligen alhie nachgelaßene eheliche dochter (i 95-v)

Barbe Kreuchel se remarie en 1625 avec Augustin Weis, de Worms
Mariage, cathédrale (luth. p. 190)
1625. Dominica 50 den 27. febr. H. Augustin Weis burger Zu worms vnd Barbara H. Thobiæ speceri der h. schrift doctoris vnd professoris vnd pfarrers Zu S. Claus n. witwe, eingesegnet Zinstag den 8. Martÿ (i 100)

Veuve du pharmacien Auguste Weiss, elle se remarie en 1628 avec Michel Gœnner (Günner), capitaine de la garnison de Strasbourg (natif de Weisweil en Bade, voir plus bas le livre de bourgeoisie)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 154-v n° 91)
1628. Eodem [9. Novembris] Herr Michael Günner der Statt Capitain, vnd Fr. Barbara Weiland, Herrn Augusti Weißen gewesenen Brgrs vnd Apoteckers selig Zu Worms hind. tochter (i 168)

Les Quinze autorisent le capitaine Michel Gœnner à s’engager dans les troupes
1627 Conseillers et XXI (1 R 109) Michel Gönner Capitaine erlaubt im krieg Zu Ziehen. 157.

Les Quinze demandent au commandant Michel Gœnner qui s’apprête à prendre à bail des biens au Neuhof de devenir bourgeois
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 172-v) Sambstag 19. August – Michael Günner Major soll burger werden.
Item weg. v.lühung der güeter beÿm Newen hoff, Ja noch dißen Morgen wegen Maior Michael Günners v.bürgerung, für ein Anhang vßersprochen worden, da es doch revera* kein, durch 15. Stimmen v.mehrter Anhang, sondern allein ein Meinung parer* herren gewesen, dan daß puré Mehrere, wahre, daß Maior Michael sich allso balden, der v.meinte Anhang aber seÿ gewesen, vff nechstkünfftig Michaelis sich verburgern solle, Allso Ihme lufft gegeben, so lang ohne Schirmbgeltt Ja gahr freÿ allhier Zusitzen, da doch Andere die beÿ weitem Maior Micheln Ir* den Mittlen nicht gleich, Ja gahr noch Exulanten seind, daß Ihrig beÿtragen müeßen & lauffen allso offt die Maiora vndt Anhang einander contrari undt Zuwider, Nun seÿ ordnung vndt herkommens, daß 15. Stimmen ein Anhang machen vndt wann daß mehr Zuvorderst vßgesprochen, Allß dann soll der Rent: od. Korn Meister, mit heller Stimmen sagen, dißer od. Jener Herr hab ein Anhang, darauff der Statt begeren, daß derselbe auch vßgesprochen, w.der stehe alllso Zu M. H. ob etwas vndt wie, Mündlich oder durch einen schrifftlichen Vortrag erinnert w.den soll ? In der Umbfrag würdt gedacht daß noch vil vorgehe so der ordnung Zu wid. Alls daß spate büchel lesen, lange v.drüßliche sitzen, weitläuffig votiren, ohnnötig repetiren stete In vndt Außgehen, discuriren hinder dem brett vndt waß der gleichen Mehr & Erkandt daß per H XV. Meister Jr Botz. H Schonern J Wenckern ein reiffer bedacht gefaßt vnd In ein Concept gebracht w.den solle.

Originaire de Weisweil, le commandant Michel Gœnner acquiert le droit de bourgeoisie pour lui-même, sa femme étant déjà bourgeoise. Il s’inscrit à la tribu de l’Echasse.
1637, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 874
Herr Michael Gönner Von Weißweil Major Kaufft daß burgerrecht für Sein Persohn gegen Erlegung 20 gold fl. wirdt Zur Steltzen dienen hatt Zwar Ein Haußfr. Barbara Kriechlerin So Aber Schon verburgert Jur. den 19. 8.bris 1637.

L’inventaire dressé après la mort de Michel Gœnner est soumis aux Quinze. La somme taillable s’élève à 10 429 livres. Diverses déductions faites, la somme finale se monte à 6608 livres, le manque à percevoir s’élévait donc à 608 livres, ce qui reste dans des limites raisonnables. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés de la Taille. La veuve devra cependant régler une amende pour n’avoir pas réglé d’impôts sur une somme héritée de sa mère.
1640, Protocole des Quinze (2 R 64)
(f° 37) Sambstag den 15. Februarÿ – H. Major Michel Gönner, Erbfall, Abzug
Ward p. H. Frantz. weÿl. H. Major Michel Gönners Inventarium vorgelegt, v. nach v.leßung deß dabeÿ überreichten Kl. Raths bescheid Erkandt, daß deßen frembder Erben In d. Marggraffschaft seßhafft den 10.t pfenning abzug erstatten solle.

(f° 52) Freÿtag den 28. Februarÿ – H. Major Michel Gönners Stattgeschäfft betr.
Vorige [Obere Stall] Herren referiren Per H. Frantzen, daß Sie weren weÿl. H. Major Michel Gönners seel. Inventirter v. zu weniger verstallter Nahrung, Zuvorderist der H. Dreÿer deß Stalls deßwegen vberreichten Schrifftlich. bericht ableßen laß. befund. daß die final Summa Inventarÿ ist 10.445 lb 6 ß 6 d. darzu gelegt wegen Newen burgerrechtens 450. lb Macht die Substanz der Nahrung 10.895. lb 6 ß 6 d. Daran Ist vermög Stallordnung wid. abzuzieh. waß d. haußrath ertragt, nemblich 465 lb 14 ß 9 d. Rest Zuverstallen 10.429. 11 ß 9 d. Weilen aber vnder dießen 10.429. lb 11 ß 9 d. der Fr. Wittiben guth begriffen, v. der verstorbene Major seel. nur 2 ½ Jahr burg. geweßen, als ist daselbige herauß Zu ziehen v. Zu Separiren. weil. besagte Wittib mehr als 20. Jahr burgerin geweß. daß bestehet im v.mög Inventar: fol. 96. sampt dem Widumb so ist 450. lb d. vff 2690. lb 15 ß 1 ¾ d. Restirt also deß v.storbenen Nahrung nach abzug der wittiben unveränderter substantz 7738. lb 16 ß 7 ¼. Davon wider abgezogen, Waß v.mög beÿgelegter Désignation Von den Erben für böß v. v.lohren geacht würd so davon für passirlich gehalten word. nemblich. 1130. lb 14 ß 3 v.bleibt solchem nach die Gönnerische Nahrung endlich. 6608. lb 2 ß 3 ¾ d also daß auß besagter Gonnerisch. Nahrung allein Zu wenig v.stalt 608. lb 2 ß 3 ¾ d. welches für kein exorbitantz Viel wein v. ein ahnsehnlich hauß, so ratione pretÿ in declinatione v. abgang & dahero die Herren Deputirte darfür gehalten es seÿe daß geschäfft wid. an die Herren Dreÿer Zu remittiren v. die Erben von Ihnen darumb leidenlich Zuhalten, weilen Ihnen bereits 62. lb 8 ß für Stallgelt v. nachträg vfgerechnen v. sich d. abzug ohngefehrlich vf 900 fl. belauffen Würd, &
Hingegen aber Weilen die wittib v.mög d Herren Dreÿer außführlich ubergebenen bericht, Ihro von Ihrem Mütterlich. ererbten guth, freventlich in a° 1629. 1700. fl. abschreiben laßen v. besagter Zeit an, biß A° 1637. Jederzeit 2081. fl. Zu wenig v.stallet, v. Ihr deßwegen von den H. Dreÿeren neben 27. lb nachtrag 100. lb Straf vferlegt wd. will, als v.meinen die Herren Deputirte, es solte auch dieser Punct wider an mehrbesagts Herren Dreÿer gewießen, v. Ihnen gesagt wd., ane Statt d. 100. lb 150. lb d Straff Zuerfordern. Erkandt, würd placidirt.

Michel Gœnner dans les registres du Magistrat. Après avoir été au service de la ville de Strasbourg, il est commandant à Benfeld
1632 Conseillers et XXI (1 R 114) Michael Gönner et Cons. Ca Frantz Robe. 263.
1632 XV (2 R 58) Michael Gönner Capitain. 142. [Capitain Michael Ca Soldaten So wein außzäpffen]
1634 Conseillers et XXI (1 R 116) Michel Gönner. 208
(f° 222) Sambstags den 4.ten Octobris. Michel Gönner
H. Stschrb. v.ließt concept auffkündungs schreiben d. bestallung, welche ober ieut. Michel Gönner bißh. Von raths*gehabt. Erk. ist gevolgt.
1634 XV (2 R 60) Michel Gönner Maior zu Benfelden vmb außlaßung Früchten. 94.
1646 Conseillers et XXI (1 R 129) Barbara Greichlerin [um Intercessionales an Coppenhagen]. 78. Weÿl. Michael Gönnerß Wittib [um Intercessionales an Leopold Ludwig Pfaltzgraffen beÿ Rhein]. 90. 111.

Veuve de Michel Gœnner, commandant de la place de Benfeld, Barbe Kreuchel fait son testament par lequel elle institue pour héritier son fils orfèvre Jean Ulric Speccerus, à défaut ses enfants. S’ils ne se manifestent pas dans les délais prescrits, elle leur substitue les enfants que son frère Elie a eus de sa femme Agnès Scholl (Elie, étudiant, et Abraham, apprenti boucher) et les enfants que sa sœur Marguerite a eus du libraire Jean Philippe Sartorius (Marie femme de l’orfèvre Jean Joël Leopard, Barbe et Joachim, apprenti orfèvre).
1643 (29.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 63)
(N° 395) 1643 (…) auff Sonntag den 26. Monatstag Junÿ umb halb Süben Uhren nachmittag, In mein endtsbenanndten Notarÿ bewohnenden behaußung Inn der Statt Straßburg, nahe dem Roßmarck, Einseÿth neben einer behhaußung Zum weißen Rößlein, genandt geleg. der obern Vordern Stuben gegen der gassen sehendt (…) Persönlich Erschienen Ist, die Vÿl Ehren vnd tugendreiche Fraw Barbara Kreüchelin weÿlandt herrn Michael Gönners Major der Vestung Benfelden und burgers Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßene Wittib gesunden gehnden vnd Stehenden Leibs (…) Ihren letzten Willen Inn dießer Verschloßene libell anstellen vnd verfaßen Laßen, welche herrn Jacobi Bauren Ein vnd Zwantzigers, des Vogts gethane anzeig vorhergenandte frauw Barbara Kreüchelin auch widerholt (…)

Barbara Kreuchelin d. 29. Julÿ 1643. Ich Barbara Kreüchelin, weÿlandt herrn Michael Gönners Major der Vestung Benfelden undt burgers Zu Straßburg nunmehr seelig hinderlaßene Wittib (…)
instituire, setze vnd ernenne Zu meinen Erben meinem mit weÿland dem Wohl Ehrwürdig vnd hochgelehrten Hrn Tobia Speccero, der heÿlig. Schrifft Doctore und Pfarrer der Pfarrkirch St. Niclauß Zu Straßburg nunmehr Christ seelig. Inn erster ehe ehelich erzeigt. vnd nach todt hinderlaßnen lieben vnd einigen Sohn nahmen Hannß Ulrich Specern goldarbeiter vnd der selbige mein todtfall nicht erlebt. aber sich verheürathet hab. vnd liebe Kindelein sowan* Ihne ehelich. erzeugt hinderlaßen würd. (…) Im fall aber weder mein Sohn und eingesetzte einiger Testaments Erb Zur Zeit meines todtfalls vorhand. sein od. In d. hernach bestimpte Zeit sich anmeld. werd. So will Ich Ihne meinen sohn od. sein Kinderlin hiemit bestermaß. substituirt vnd vndersetzt hab. Erstlich weÿland herrn Eliæ Kreüchels goldtarbeiters burger Zu Straßburg meinen lieb. bruders selig mit frawen Agnes Schollin ehelich erzeugt noch lebende Zween Sohnen namentlich M Eliæ Kreucheln artium Studiosum und Abraham Kreucheln deß. brud. So deß Metziger handwerck erlernet, Zu einem Stamtheil
vnd dann weÿland frauwen Margarethæ Kreüchelin Ihrer lieb. schwester selig mit auch weÿland h Johann Philipp Sartorio, buchhändlern burgern Zu Straßburg ehelich erzeugte vnd nach todt hinderlaßene dreÿ Kinder benantlich Mariam Sartorin, herrn Hans Joel Leopardts goldtarbeiters burgers Zu Straßburg haußfrau, Jungfrau Barbaram Sartorin vnd Hans Joachim Sartoren so daß goldtarbeiter handwerckh beÿ erstgenandt. hanß Joel Leopard Zu erlernen Verdingt Zum andern Stammtheil, In all mein nach todt hinterlaßene haab Nahrung vnd güetter

Le receveur de Claire Anne de Hagenbach née de Kippenheim donne quittance d’une somme garantie sur la maison qui appartient à Barbe Kreuchel, veuve du commandant Michel Gœnner, précédemment remboursée en 1622 lors de la dévaluation monétaire

1644 (9. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 158
Erschienen H. Joachim Rüderer Schaffner Zun Rewern alhie, alß Schaffner weÿl. der wohl Edeln frawen Clar Annæ von Hagenbach gebohrner von Kippenheim nunmehr seel. hinderlaßener Erben, hatt bekannt
Demnach besagte Fraw Clar Anna, von, vff und abe der ienig. Kräuchlerisch. alhie geg. dem Predig. Collegio hierüber neb. der Samblung Zum Thurn gelegenen Behaußung, so fraw Barbara Kräuchlerin, weÿl. H Maior Michael Gönners seel. hinderblibene wittib nun Zumahl eigenthümlich inn hatt, und besitzt, alle Jahr 10 guld. Straßburg. Wehr. iährlich und mit 200. gulden berührter Wehr. widerkäuffigen Zinnßes, Zwar fallen und Zu erfordern gehabt, Vnd aber am 21. 9.br. a° 1622. also in der allzukekannt. Müntz Verwirrung, nunmehr weÿl. H Joachim Berting groß. Rhats Verwanth seel. alß damahlig. Innhaber berührter Behaußung ingleichem Weÿl. H Joachim Rüderern dem ältern, sein H Joachim Vetter seel. alß damahligem Schaffnern obgedachter Fr. Clar annæ den bemelt. Zinnß mit 200. fl. wehr. hochersteigter Müntz Sort. ohngenugsamb abgelöst (…)

Les enfants d’Elie Kreuchel donnent quittance à Barbe Kreuchel du prix de cession de la maison d’après un accord passé lors de la succession de Marguerite Bauer
1644 (26. april.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 269
Erschienen Weÿl. H Eliæ Krauchelß seel. mit Fr. Agneß Schollin ehelich erziehlt noch lebende Zweÿ Kind. und Erben, benantlich. H M: Elias Kräuchel für sich selbst. und David Rapp der Metzger alß Vogt Abrahams, mit beÿstand erstermeldter ihrer eheleiblich. Muter, wie auch H Heinrich Kochen groß. Rhats Verwanthens ihres Vogts,
haben in gegensein Frawen Barbaræ Kräuchlerin, weÿl. H Maior Michael Gönners sel: Wittibin, mit beÿstand H Jacob Bauren Ein und Zwantzigers ihres Vogts
von Ihro Fr. Barbarä Zu genüg. empfang. haben 200 Pfund ahne denen ienig. 657 Pfund 10 schilling pfenning, welche Sie Fr. Barbara ahne einer mehrern Summ, weg. Käufflich angenohmener Behaußung geg. dem Predig. Closter hienüber gelegen, in crafft der, über weÿl. Frawen Margarethæ Bäurin nunmehr auch weÿl. H Joachim Berdingß groß. Rhats Verwanthens geweßenen haußfrawen seel. Verlassenschafft in a° 1636. durch Notarium Daniel Strintzen Verfaßter Vergleichung fol. 16. Ihnen denen Kräuchelisch. Geschwisterd. Zielweiß Zue erstatten schuldig word.

Même quittance donnée par les enfants de Jean Philippe Sartorius et de Marguerite Kreuchel

1644 (26. april.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 270
Erschienen H. hannß Caspar Wolff alter groß. Rhats Verwanther alß Vogt hannß Joachims und Barbaræ, weÿl. H Johann Philipps Sartorÿ deß Buchführers, mit auch Weÿl. Fr. Margaretha Kräuchlerin ehelich erziehlter beÿd. iüngerer Kind., mit beÿstand H Johann Joel Leoparts deß Goltarbeiters alß Ehevogts Fr. Mariæ deroselb. ältern Schwester
haben in gegensein Frawen Barbaræ Kräuchlerin, weÿl. H Michael Gönners geweßenen Maiors Zu Bennfeld. sel: nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H Jacob Bauren Ein und Zwantzigers ihres Vogts bekannt,
daß dieselbe vff abschlag der ienig. 657 Pfund 10 Schilling pfenning, welche Sie Fr. Barbara weg. Käufflich angenohmener Behaußung geg. dem Predig. Closter hienüber geleg. in crafft deß, über weÿl. Fr. Margarethæ Bäurin auch weÿl. H Joachim Berdingß groß. Rhats Verwanthens seel. geweßener haußfrawen seel. Verlassenschafft in a° 1636. durch Notarium Daniel Strintzen schrifftlich Verfaßter Vergleichung fol. 15. besagter Fr. Margarethæ Zu ihrem Antheil schuldig worden (…)

Les enfants du libraire Jean Philippe Sartorius vendent au relieur Jean Georges Schantz le reste du fonds de librairie qui se trouve dans la maison de Michel Gœnner
1644 (23. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 614-v
Erschienen H Johann Joel Leopard d. Goldarbeiter burger Zu Str. alß Ehevogt Fr. Mariæ Sartorÿ, So dann H Johann Caspar Wolff Alter Groß. Rhats v.wanther alß Vogt Hannß Joachims und Barbaræ Sartorÿn, alle dreÿ weÿl. H Hannß Philipp Sartorÿ gewesenen Buchführers seel. Kind. und Erben
haben in gegensein hannß Georg Schantzen deß buchbinders burg. Zu Str.
Ihr der Sartorischen noch in H. Major Michael Gönners seel. Behaußung Vorhandenen Buchhandel, benantlichen 54. Ballen, 5 Riß, 8 Bücher, 18. Bög. roh und ohn eingebundene Exemplaria – den Ballen à 9 fl. 5 ß, also zusammen 518. fl. 4 ß 5 d

Héritier pour un sixième du commandant Michel Gœnner, Michel Sebold, de Forchheim en Bade vend ses droits à la veuve Barbe Kreuchel
1647 (30. April), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 291-v
Erschienen Michael Seboldt von Forcheim in der obern Marggraffschafft Baden, mit beÿstand Martin Wurtzen deß Würthß Zu Eckhboltzheim
hatt in gegensein Frawen Barbaræ Kräuchlerin H Michael Gönners geweßenen Maioris Zu Bennfeld. nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H. M. Christophori Schillingß Pfarrers im Münster ihres Curatoris
die eigenschafft ihme Michael Seboldten Zum sechßten theil von gemeldt. Maior Gönnern erblich angefallen, ahne denen ienig. 2565. lb 6 ß 1 d in dem, durch H Daniel Strintz dem Notarium in a° 1640. über sein H Maior Gönners Verlassenschafft und Ihr Frawen Barbaræ Kräuchelin Nahrung vffgerichtet. außweißung und lüfferungß Register fol. 23. fac. 2. fol. 74. fac. utraq. beschrieben seind, Sie Fr. Barbara ihr leben lang Widems weiß Zugenieß. hatt – umb 218. lb
[in margine :] Erschienen der verkäuffer hatt in gegensein der Fr. Käufferin mit beÿstand H Johann Joel Leobarts deß Goltarbeiters (…) quittirend, Act. d. 4. Julÿ A° 1648.

La maison revient aux enfants du libraire Jean Philippe Sartorius qui épouse en 1619 Marguerite Kreuchel

Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 88)
1619 Dominica 9. Trin: den 25 Julÿ. H Hans Philips Sartor buchführer alhie, vnd Margareth H Abraham Kreychels des goltarbeiters n. tochter, eingesegnet zu Eckboltzheim montag den 2. Augusti (i 49)
Mariage, Eckbolsheim (luth. n° VI)
1619. Dnca 10. Trinit. Montag d. 2. Augusti hielten ihren Kirchgang H Hans Philipps Sartor vndt Margaretha H Ambrahams Kreuchels des goldarbeiters nachgelaßene dochter, Sind im Münster Zu Straßburg Zum 2. mahl augeruff. Word. (i 112)

La moitié en revient en partie à l’orfèvre Jean Joël Leopard qui épouse en 1637 Marie, fille de Jean Philippe Sartorius
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 243)
1637. Eadem [Dom. XXIII. Trinit. 12. 9.bris] H. Hans Joël Leopart der goldarbeiter, H. Leopart gewesenen schaffners Zu den Rewern nachgelaßener Sohn vnd J. Maria H. Hanß Philips Sartorÿ deß buchhändlers alhie. Cop. 21. 9.bris Zu J. St. Peter ( 123)

Jean Joachim Sartorius hypothèque 150 livres qui lui reviennent sur la maison dite Au Mûrier dans le rue des Orfèvres.

1654 (8. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 304
Erschienen H hannß Joachim Sartorius der Goltarbeiter mit beÿstand H Johann Joel Leoparts deß Goltarbeiters seines Schwagers
in gegensein deß Ehrenvest hochgelehrten H Mathæi Meÿers Med. Doct. – schuldig seÿen 75. lib
Underpfand sein soll die ienige 150 lb so ihme vff der alhie in dem Goltschmidgaß. gelegenen und Zum Maulbeerbaum genandten Behaußung titulo legati bekantlich gebühren

La femme de Michel Wolff, meunier à Weisweil, l’enfant de Catherine Wurtz et Jean Reith de Weisweil vendent à Jean Joël Leopard le sixième qu’il peuvent prétendre dans la maison

1677 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 471
Michael Wolffen deß Müllers Zu Weißweÿhel Eheweib, mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts, weithers Georg Scher Von Eckboltzheim, alß Vogt Lorentz Wurtzen mit weÿl. Catharina Wurtzin daselbst deßen gewesenen und abgeleibten eheweib nunmehr seel. ehelich Erziehlten und hinderlaßenen Kindts, so dann Johann Reÿth der Vogt Zu Weÿßweÿl
in gegensein Herrn Johann Joel Leopardts E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers
Einen Sechsten theil Von und ahne einen halben theil, Ihro Wolffin, Ihme Raithen undt dem Wurtzischen Kind für ohnvertheilt gebührend ahne dreÿen underschiedlichen Stöckhen, höfflein, Zweÿen bronnen, auch allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Goldschmidts gaß, Vornen gegen dem Thumb Probsteÿ hoff, hinüber, anderseit neben Emanuel Gastelio dem Glaßer und Glaßmahler, anderseit neben der Samblung Zum Thurn, hinden gegen dem Chor deß Collegÿ Prædicatorum, allwo erwehnte behausung Einen ein und Außgang hatt, und allda einseit neben Herrn Johann Christoph Bähren Notario und Schaffnern deß Closters St. Margarethæ und Agneßen und anderseit neben obgemelter Samblung ligt, welche behaußung annoch umb 100. fl. straßburger wehrung herren (-) Von Mannteuffel fürstl. Würtenberg.Hoff Marschallen ehevögtlicher weiß, Item umb 100. fl. gedachter Wehrung (Item umb 100 fl. gemelter Wehrung, Item umb 200. fl. besagter wehrung, so dann umb 300 fl. verhafftet) – umb 50. lb

Anne Marie Karcher, femme de Balthasar Mast de Weisweil dans la seigneurie de Hochberg, vend sa part au même

1680 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 104-v
Anna Maria Karcherin, Balthasar Masten Zu Weißweÿl in der Marggraffschafft Hochberg, eheweib, mit beÿstand hannß Jacob Röschen Von Malterdingen ihres dochtermanns
in gegensein Herrn Johann Joel Leopards E.E. großen Rhats beÿsitzers allhier
Ihro Mastin für ohnvertheilt gebührend ahne dreÿen underschiedlichen Stöcken, höffen, Zweÿen bronnen auch allen übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Goltschmid Gaß, Vornen gegen dem Thumb Probsteÿ hoffs hinüber, einseit neben Emanuel Gastelio dem glaßer und Glaßmahlen, anderseit neben der Samblung zum Thürn, hinden gegen dem Chor deß Collegÿ Prædicatorum alwo erwehnte behaußung einen ein: und Außgang hatt, und alda einseit neben H. Johann Christoph Bähren Notario und vogteÿ Gerichts Schreibern, und anderseit neben obgemelter Samblung ligt, welche gantze behaußung annoch umb 100. fl. Straßburger wehrung herrn Christoph Von Manteuffel fürstl. Würtenbergischen Hoff Marschallen ehevögtlicher weiße, Item umb 100. fl. gedachten Wehrung dem Kloster St. Margarethæ und Agneßen, Item umb 100. fl. (Item umb 200. fl., so dann umb 300.fl. verhafftet)

L’orfèvre Jean Joël Leopard meurt en 1687 en délaissant huit filles et un fils. Une moitié de la maison appartient au défunt et à sa sœur Barbe Sartorius femme de (Valentin) Storck, l’autre aux héritiers de Michel Gœnner. Les experts estiment la maison à 1 725 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 533 livres, le passif à 433 livres.

1687 (14. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 21) n° 201
Inventarium vnd beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so weÿlandt der Edle wohl Ehrenvest, fürsichtig und wohlweise auch Kunsterfahrene Herr Johann Joel Leopardt geweßener Goldtarbeiter auch E: E: Hochweisen Großen Rath alhier zu Straßburg alter Assessor nunmehr seeliger, nach seinem Sonntags den 5. 8.bris iüngsthin aus dießer Wellt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß abgeleibten Herrn Rathherrn seel. ehelich erzeugte herren Sohns, frawen undt Jungfr. Töchter (…) So beschehen in Straßburg den 14. 9.bris 1687.
Der verstorbene herr Rathherr seeliger hat ab intestato Zu seinen Erben verlasen wie volgt. 1. die vielehren und tugendreiche Fraw Margaretha Gambßin gebohrne Leopardin Weÿl. deß wohl Ehren vesten und vorgeachten herrn Friderich Gambßen geweßenen Handelßmanns und Burgers alhier nunmehr seel. hinderlaßene fraw Wittib welche mit beÿstandt deß Edlen wohl Ehrenvesten, fürsichtig und wohlweisen H Johann Conradt Huthen, vornehmen Handelsmanns und EE: Hochweisen Großen Raths alhie alten, auch E: E: Kleinen raths ahne statt eines Constofflers, ietzigen wohlmeritirten Assessoris, ihres geschwohrnen herrn Vogts, dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt
2. die viel Ehren und Tugendreiche fraw Annam Catharinam Hartmännin gebohrne Leopardin, deß Ehrenvesten und vorgeachten H Johann Philipp Hartmann, Paßmentirers undt Seidenhändlers, auch Burgers alhier zu Straßburg Eheliche Haußfraw, so beneben erstgedachtem ihrem H Ehevogt Zugegen gewesen
3. den Ehrenvesten undt vorgeachten auch Kunsterfahrnen H Johann Joel Leopardten, Goldtarbeitern und burgern alhier, welcher Persönlichen dem geschäfft beÿgeweßen. 4. die viel Ehren und Tugendsame fraw Mariam Salome Grattingerin, gebohrne Leopardtin, weÿl. deß Ehren und vorgeachten H Johann Jacob Grattingers gewesenen Einspännigers und burgers alhier hinderlaßene Wittib, so mit assistenz deß Ehrenvesten und Rechtsgelährten herrn Johann Carl Leopards Notarÿ Publici auch beambten in allhießigem Zoll Keller, ihres geschwornen H Curatoris beÿwohnete. 5. Jungfrau Maria, 6. Jgfr. Annam Magdalenam 7. Jgfr. Ursulam, 8. Jgfr Susannam Undt 9. Jgfr Agnetham die Leopardtin, Welche letztere noch ledige fünff Jungf. Schwestern alle mit beÿhülff deß Edlen wohl Ehren vesten fürsichtig und wohweisen herrn Johann Joachim Sartorÿ Vornehmen Goldarbeiters und E. E. hochweisen Grosen Raths alten, auch E.E. Kleinen Raths ane statt eines Constofflers ietzmahligen beÿsitzers, derer geschwornen herrn Vogts, in Persohn Zugegen geweßen. Alle Neün deß in Gott ruhenden herrn Rathherrn seel: mit Weÿland der Viel Ehren undt Tugendreichen Frawen Maria Leopardtin gebohrnen Sartorin nun auch seel. Ehelich erzeugte herren Sohn, Frawen und Jgfr. Töchtere auch ab intestato Zugleichen antheilen verlaßene Erben.

In Einer in der Statt Straßburg ahne der Goldschmidt Gaßen gegen dem Thomb Probsthoff gelegenen, von dem herrn Rathherrn seel: bewohnten behausung, ist gefunden worden wie volgt
Ahne Hützen Und Schreinwerck. Auff dem Kasten, In der Cammer A, In der obern Stuben, In der Mittlern Stuben, Inn der Stub Cammer, In der Nebens Cammer, Im Hauß Öhren, Im Nebens hauß, In der Speiß Cammer, In der Wohnstuben, In der Kuchen, In der Neben Kuchen, Im Undern Hauß öhren, Im Gewölb
Eÿgenthumb ahne Einer behaußung. Eine Behaußung bestehet in dreÿ vnderschiedenen stöcken sambt zween vnderschiedenen höffen, zween brunnen, auch allen andern deren gebauwen, begriffen, weithen, Zugehörten, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhie in d. Statt Straßburg, in der Goldtschmidt gaß hiebevor die groß Prediger Kirch gaß genant, vornen gegen deß Thumb Probsteÿ hoff hienüber, Zum Maulbeerbaum genandt, einseit Herren Emanuel Gastelio dem glaßer und glaßmahler, anderseit neben d. samblung Zum thurn, hinden gegen dem Chor des Collegii Prædicatorum alwo erwehnte behaußung einen Ein: und außgang hat, und alda, einseit neben herrn Johann Christoph Bähren, Notario und E: löbl. Vogteÿ gerichts Actuario, und anderseit neben obgemelter Samblung liegt.
Von der gantzen Behaußung seindt Jährlichen ahne beschwerden abzurichten wie volgt, Erstlichen 5 fl. Straßburger wehr. gefallen Jährlichen auf Michaelis Jcker Jacob Reichardten von Ending. seelig. Erben, ietzo Herrn Christoph von Manteuffel Ehevögtlichenweiß in hauptg. abzulöß. mit 100 fl. bemelter wehrung, th. 52. lb 10 ß d, Mehr 5 fl. Straßb. wehrung Jährlichen uf Michaelis den Closter St Margarethen und Agneßen zu Straßburg lößig in Capital mit 100 fl. berüerter wehr. machen 52. lb 10 ß d. Weiter 8 fl. Straßb wehrung dem Gemeinen Almoßen zu St: Marx Jährlichen auff Weÿhenachten redimibel mit 200 fl. gedachter wehr. thun 105. lb d, Ferner 5 fl. Straßburger wehr. dem Ordens hauß zu S. Johann Zum Grünen wörth alhier Jahrs auff Michaelis stehen Inn haubtgut abzulößen mit 100 fl. gedachter wehr. machen 52. lb 10 ß d, Item 6 lb. d. ewig v. ehrschätzig. gelts, der Rothen Kirchen oder deren gefall ieweiligen Einsamblern alhier auf Joh. B. und Weÿhenachten iedes mahl zue helffte v.fall. in haubtgut hieher ohnvergreifflich vor 240 lb. Sa. hievor beschriebener auff der völligen behausung stehend. beschwerd. ist 502 lb 10 ß d.
Vnd ist die gantze behaußung durch (die) Werckmeistere, über Vorstehende beschwerden sammethafft æstimirt pro 1222 lb 10. ß d. Ahne dießer behaußung ist die helffte frawen Barbaræ Storckin gebohrner Sartorin d. Erben fraw Mutter seel. Schwester und dann ihnen den Erben selbsten von dero Fraw Mutter seel. hero Zugleichen antheilern gebührig thut 611. lb 5 ß. Auff dießem d. Erben und dero fraw Mutter seel: Schwester gehörig. halben theil haben H Johann Joachim Sartor Goldarbeiter und E: E: Grosen raths alter beÿsitzer, Ferner herr M: Elias Bernhardt Kreüchel Pfarrer Zu Dettweiler undt Dosenheim, und Zwar der erstern Zur Tertz, der letzter aber Zu Zween dritte theilen Zuerfordern so Jährlichen auff den 6. Martÿ mit 18. lb d à 4 procento gerechnet Zuverzinßen benantlichen 450. lb d. Verbleibt also noch an hievorigem halben Theil per rest übrig 161 lb 5 ß. Darann in dieße Erbschafft den halben theil gehörig Thut 50 lb 12 ß 6 d.
Ferner ist hiehero auch gehörig der überige halbe theil ahne d. völlig. Behaußung so hiebevor weÿl. Herrn Michael Gönners gewesenen Majors see: nachgelasene Erben Zuständig gewesen aber seithero und Zwar in Annis 1677. et 1680 von d. verstorbenen H Rathherrn seel. an sich erhandelt worden, thut dem vorigen anschlag nach 611 lb 5 ß d. Machen also die in dieße Erbschafft an hiebevoriger behaußung gehörige 3/4 teil nach abzug daruff stehenden beschwerden per rest 619 lb 17 ß 6 d. hievon gehet ferner ab der Schenckbecherischen Stifftung alhier jährlich auf Dorotheæ von dem hieher gehörig. antheil zu entrichten loßig in hauptguth mit 200 lb d Restiret also an dem hiehero gehörig. rato annoch so dißorths außzuwerffen 491. lb 17 ß d
Vber dieße behaußung besagt i. P. K.b. mit d. statt Straßburg Contract Insieg. Verwahrt durch H. Jacobum Küglern Notarium Instrumentirt de dato den 5. Aug: 1590. mit altem N° 17. notirt. Mehr ein Teutsch: Per: K.b. mit d. Statt Straßburg anhangend. Cantzleÿ Contract Insiegel verwahrt de dato den 19. Junÿ A° 1677. Mehr j: Teutsch:P: K.b. mit d. Statt Straßburg anhangend. Cantzleÿ Contract Insiegel becräfftiget deren datum den 6. Feb: 1680. Alle dreÿ mit ietzigel N° 7 signirt Dabeÿ in einer scheideladen allerhandt Pergamentene Kauffbrieff und abgelöste Zinß verschreibung befindlich.
Item eine behaußung am alten 13.en graben in d. vorstatt Steinstraß hind. den Mauren (…)
Abzug In dießen Inventarium gehörig, Sa. haußraths 156, Sa. Frücht 2, Sa. Vaß 11, Sa. werckzeug zur goldarbeith gehörig 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 21, Sa. guldnen ring 7, Sa. baarschafft 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 789 Sa. Eÿgenthumb ane häußern 504, Sa. Schuld 13, Summa summarum 1533 lb – Schulden 433, Nach deren Abzug 1099 – Conclusio finalis Inventarÿ 1411 lb
Abschatzung freitags d. 21. 9.bris 1687. Weillandt deß Ehren Vösten vnd Weißen herrn Johann Joell Leobart geweßenen Goldarbeiter vnd E: E: Großen Raths alter beÿsitzers See: hindelaßene Erben Behaußung in der goldschmidt gaßen gegen dem Thompropst hoff über, Ein seitzs Neben der Samblung Zum Thurn, anderseitzs Neben herrn Emanuel Kastellius dem glaßer hinden auff daß Korr Zun prediger stoßent welche fo[r]der Mitler vnd hindere behaußung Samp gaden Zweÿ hoff vnd Zweÿ bronn Vnd gutte Keller auch sonsten dero begriff recht vnd gerechtig Keÿt Wie solches durch die geordnete Werckhleitt befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor vnd vmb dreÿ Thaußendt vier hundert vnd Vinfzig Gulden. Bezeÿgens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Madtiß Schmaßmann Werckmeister des Maurhoffs

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 503)
1647. Domin. 1. Epiphan. Herr Johann Valentin Storck der Jünger, Herrn Johann Valentin Storcken des Schaffners in dem Weÿßenhauß alhie ehelicher Soh, Vnd Jungfr. Barbara, Herrn Johannis Philippi Sartorÿ, deß geweßenen Buchführers, vnd. Burgers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster Mont. 10. Januarÿ (i 256)

Les enfants et héritiers Leopard cèdent les trois quarts de la maison au Mûrier à l’orfèvre Jean Joachim Storck et à sa femme Marie Salomé Hessler

1690 (1. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 587-v
Fr. Margaretha gebohrne Leopardin, Hn Emanuel Fischers deß ältern handelßmanns eheliche haußfrau, mit beÿstand deßelben, Fr. Anna Catharina auch gebohrne Leopardin, Hn Johann Philipß Hartmanns, deß Paßmentierers eheliche haußfrau, H. Johann Joel Leopard, der Goldarbeiter, für sich selbsten, Fr. Maria Salome auch gebohrne Leopardin, Hn Johann Engelhards deß tuchscherers haußfrau, mit beÿstand ihres Erstged. Ehevogts, Ferner Jfr. Maria, Anna Magdalena, Ursula, Susanna und Agnes alle Fünff gebohrne Leopardin, noch ledig. Stands, aber majorennis, mit beÿstand Hn Abraham Kreuchels deß Metzgers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers, alle Neun leiblich Geschwisterige, und weÿl. Hn Johann Joël Leopards deß ältern gewesenen Goldarbeiters und E.E. großen Raths beÿsitzers sel. ehelich erzeugte Kinder und Erben
in gegensein Hn Johann Joachim Storcken, deß Goldarbeiters und Mariæ Salome gebohrner Häßlerin
dreÿ Vierdte Theÿl an der von alters her Zum Maulbeerbaum genandten Behaußung bestehend in dreÿen underschiedlichen Stöcken, Zweÿen höffen, Zween bronnen, auch allen übrigen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeit. darvon d. vordere Stock allhier in der Großen Prediger: oder Goldschmidgaß, gegen dem dom Probsteÿ hoff über, einseit neben Hn Emanuel Gastelio dem Glaßer und Glaßmahler, anderseit neben der Samlung Zum Thurn, d. hinderhauß aber, welches sein besondere auß und Eingang hat gegen dem chor deß Collegÿ Prædicatorum, einseit neben Hn Johann Christoph Bähren Notar Publ. und Vogteÿ gerichts schreibern anderseit neben vorgemeldter Samblung, welch d. Eck an ged. Goldschmidgaß macht, daran sich d. hauß Zum Maulbeerbaum herumb Ziehet, und stoßet der hindere hoff auff Hn Philipp Theus Notar. Publ. zum theil, zum theil auff hans Jacob Krieck dem Schiffmann, Zum theil auch auff Hn Johann Adam Gollen, JU Doctorem und E.E. Großen Raths Procuratorem et Advocatum gelegen, Von welcher gantzen behaußung geh. jährlich auff Michaelis Fünff gulden Straßburger wehrung weÿl. denen von Endingen, modo /:tit:/ Frauen (-) von Manteuffel gebohrner von Dettlingen, ablösig mit 100 gulden ged. wehrung, Ferner Fünff gulden ermeldter wehrung jährlich auch auff Michaelis dem Closter zu St. Margarethæ und Agneßen allhier wid. lößig auch mit 100 gulden ged. wehrung, weiter acht gulden Straßburger wehrung dem Stifft oder Allmosen zu St.Marx allhier jährlich auff weihnachten albösig mit 200 gulden, ged. wehr. Mehr fünff gulden ged. wehrung, dem Closter zu St. Johann zum grünen wörth allhier, jährlich auff Martini auch ablösig mit 100 gulden vorged. wehr. So dann Sechs Pfund pfenning gelds dem Stifft zur Rothen Kiechen allhier jahrs auff Johannis und weÿnachten iedes mahl zur helffte, ewigen Geldts, hieher in Capital gerechnet für 120 lb. d, bißhero ¾. dem Kaüffer aber weg. hernach bemeldt. accord mit seinen geschwistrig. ¼. zu leid. gebühret. Vber dießes so ist die gantzer behaußung auch umb 450 lb Capital (…) an welchen 450 lb. die verkäuffere Zuvor die helffte, und Kaüffer die übrige helffte zu leid. gesetzt, So dann endlich seÿn die verkaüfte dreÿ vierdte theÿl insond.heit umb 200 lb Capital der Schenckbecherischen Stifftung verhafftet – zumahlen der übrige Vierdte theÿl einged. Kaüffern zu vorhin gehörig, alß welcher von solchen Viedtern theÿl einen Siebend. theÿl von weÿl. Fr. Barbara Storckin, gebohrner Sartorin seiner leiblich. Mutter seel. ererbt, umb [sic] die übrige Sechs Siebende theÿl aber seine Geschwistrige beÿ Vertheÿlung Mütterlich Verlassenschafft auffgekaufft und umb den Kauffschilling derselben gebührende satisfaction gethan, wie d.selbe nicht allein mit hierbeÿ vorgelegt. theÿlregister bezeugte, sondern auch H. Johann Peter Storck Accis schreiber, und H. Georg Specken d. Specirierer, deß ältisten brud. und Schwager hierbeÿ gegenwärtig anzeigt. und bekandt – geschehen umb 788 Pfund

Les Quinze autorisent Jean H. Storck à régler la moitié des droits de mutation en capitaux déposés à la Tour aux Deniers
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
(p. 37) Sambstags den 17. Martÿ – Hannß Joachim Storck pt° Pfundzoll
Hannß Joachim Storck der Goldarbeither per Künast prod. Pfundzollschein, 25. lb besagend, mit Undth. Bitt ihme die helffte darann an Versessenen Pfenningth. Zinnßen gn. Zu defalciren. Erk. Willfahrt.

Fils du receveur Jean Valentin Storck, Jean Joachim Storck épouse en 1688 Marie Salomé Hessler, fille du fourrier municipal Jean Wolfgang Hessler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 4-v n° 19)
Heut dato den 5 Maÿ 1688 seindt, nach ordentlich. p.clamation auff Dom: Quasimodo et Misericord. den 25. Aprilis undt 2 Maÿ, von mir (…) copulirt word. H. Johann Joachim Storck der ledige goldarbeit. weÿl. H Joh: Valentin Storcken, gewesen. Adelich. schaffners u. ungelts beampten nachgelaßener ehelicher Sohn, undt Jfr. Maria Salome weÿl. H Joh: Wolffgang Hesslers, gewesen Burgers undt Stattfuriers alhiier nachgelaßener eheliche tochter bezeugens (unterzeichnet) Johan Joachim Storck Als hochzeiter, Maria Salome Häßlerin Als hoch Zeiterin, Friderich Wieger D als Curator der Jfr. hochzeiterin (i 7 – proclamation, Temple-Neuf f° 157-v)

Jean Joachim Storck loue une partie de la maison, sans les boutiques, à Jean Frédéric von Gottesheim

1691 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 319
H. Johann Joachim Storck, der Goldarbeiter
H. Johann Friderich von Gottesheim
entlehnt, in seiner am Goldschmidsgaß gelegenen behaußung den vordern auff die Gaß gehend. Obere Stockwerck, ohne die darund. gelegene läden und Stüblein, Ferner den vordern halb. Keller, wie solches underschlagen und dem Hn Entlehner gewiesen worden, auff dreÿ Jahr lang von Annunc. Mar. diß jahrs anzurechnen, umb 16 Pfund jährlich. Zinßes

Jean Joachim Storck loue une boutique au formier Adrien François le Vent

1691 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 319-v
ut supra [H. Johann Joachim Storck, der Goldarbeiter]
Adrien François le Vent deß Leisten schneiders
entlehnt, in seiner in Goldschmids gaß gelegenen behaußung den understen Laden, einseit neben deß Verleihers Goldschmids lad. anderseit neb. H. Emanuel Gastelio den Glaßer und Glaßmahler, auff dreÿ jahr lang von Johannis Baptistæ diß Jahrs anzurechnen umb 5 pfund 10 schilling pfenning jährlich zinß

Jean Joachim Storck hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Daniel Kauffmann. Sa femme Marie Salomé Hessler se porte garante.

1691 (23. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 814
H. Johann Joachim Storck, der Goldarbeiter
in gegensein H. Daniel Kauffmanns deß Silberarbeiters – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, Eine behaußung bestehend in dreÿen underschiedlichen Stöcken, Zweÿen höffen, Zweÿen bronnen sambt allen übrig. deren Gebaüen, recht. und Zugehördten, darvon d. Vorder Stock allhier in d. Goldschmids oder großen Prediger gaß geg. dem Probsteÿhoff über, einseit neben Emanuel Gastelius den Glaßer und Glaßmaler, and.seit neben der Samlung zum thurn, d. hind. hauß aber welches seine besondere auß und Eingang hat geg. dem Chor deß Collegÿ Prædicatorum, Einseit neben weil. Johann Christoph Bären, gewes. Notar. und Vogteÿ gerichts schreibers sel. Erb. anderseit neb. ged. Samlung, welche d. Eck an ged. goldschmid gaß macht, und hind. auff G. Phil. Henrich Theus den Notar. Zubehörden, Zum theil auff hans Jacob Kieck* den Schiffmann, Zum theil auch auff H Joh: adam Gollen J.U. Doctorem und E.E. Großen Raths procuratorem & Advocatum stoßend gelegen, und zum Maulbeerbaum genandt, Von welcher behaußung gehen jährlich auff Michaelis fünff gulden straßb. wehr. weil. denen von Endingen modo Fr. von Manteuffel gebohrner von Dettling. ablößig mit 100 Gulden ged. wehr. Ferner Fünff guld. ermelder wehr. jährlich auff Michaelis dem Closter zu Sr. Margarethæ und Agneßen allhier, wid.lößig auch mit Ein hundt. Gulden gewehr. weiters acht guld. Str. wehr. den stifft od. Allmosen zu St Marx auff weihnacht. ablös. mit 200 guld. ged wehr. Mehr 5. guld. erst wid. ged. wehr. dem Closter Zu St. Johann auff Michael. auch ablösig mit 100 guld. vorged. wehr. So dann 6 lb d dem Stifft Zur Roth. Kirch. allhier jahrs auff Johannis und weihnachten jedes mals zur helffte ewig. gelds in Capital gerechnet für 120 lb
Zu deßen mehrer Versicherung ist hierbeÿ persönlich erschienen Fr. Maria Salome, gebohrne Häßlerin, deß debitoris eheliche haußfr. und Zwar dieselbe mit beÿstand Hn Johann Michael Gambßen, deß handelßmanns und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers ihres Schwagers und Georg Vetter deß lautenmachers und Meehlwägers ihres Vettern, die hat sich für solche schuld verbürgt

Jean Joachim Storck se plaint en février 1693 des logements militaires. Le colonel de hussard qui loge chez lui tient grand train avec plus de vingt personnes et dix-huit chevaux. Les préposés aux logements n’en sont pas étonnés puisque l’aubergiste au Bœuf s’est déjà plaint du même colonel qu’il logeait. On propose au plaignant un dédommagement en argent. Le préteur royal déclare que la maison est réputée comprendre treize poêles mais que la plupart sont des pièces exiguës. Il propose que le colonel loge encore deux mois dans la maison, après quoi on exempterait la maison de logement militaire pendant un an pour l’attribuer ensuite à un capitaine comme par le passé.
Jean Joachim Storck demande en novembre aux Quinze de l’exempter de loger le lieutenant de Roi à Kehl. Le préteur royal confirme le logement en déclarant que le nouveau militaire est un homme raisonnable.

1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 28) Sambstags d. 14. febr: – Johann Joachim Storck pt° der all Zu schwehren Einquartierung
Künast noîe Joh: Joachim Storck des burgers undt Goldarbeiters allhier prod: Underth: memoriale undt bitt wie darinn gebetten. Lectione facta erhellet so viel darauß, daß selbiger so allein nun eine geraume Zeit hero, mit schweres einquartierung hart belegt geweßen, sondern auch den beschwärlichen Husaren Obristen, beneben 20. personen und 18. pferd allererst letstlich in eben solches qualität annehmen müßen, deme er auch nicht Zimmer genug einraumen könne, mit unterth. bitt, weilen dises nicht allein beschwärlich, sondern auch höchst gefährlich, indeme wegen besorgenden fewrs beÿ so Vilen Leüthen sein eußerster ruin darauß entstehen Könte, ihn diser schweren bürd enweder in gnaden Zu entladen, od. aber wegen besagter gefahr, schadloß zu halten, undt da er ihne ja biß an das ende undt seine abreiß behalten mußte, imploranten in das Künfftige, mit leidentliche einquartierung Zu belegen.
Herr Syndicus, es werden die Verordnete Herren Zur einquartierung Zu ersuchen sich hierüber Vernehmen Zu laßen.
Hi referunt, mann wiße fast nicht wie mann mit disem Obristen daran seÿe, mann habe ihn Zu Ochßen logirt gehabt, es habe aber nicht guth thun wollen, indeme er wie aller orten sonst, nicht Zu friden gewesen auch der Würth selbsten geklagt, daß sein ruin darauff stünde, Wann er dise einlogirung länger haben solt, mann habe ihn darauff in sein jetzig quartier thun wollen, es habe ihme aber damahlen nicht gefallen, biß jetzt letßlich er sich resoluirt dieses quartier Zu beziehen, es seÿe nicht ohn Storck habe sich darauff hefftig anfangen beÿ der einquartierung Zu beklagen, mann habe auch selbigen orts alles gethan was möglich gewesen ihne Zu befriedigen, wie mann ihne dann auch zu seiner soulagirung, Zinß auß dem Stall Zu geben Versprochen, welches aber alles nichts Verfang. wollen, dahero E. Löbl. Collegium ihne an Mghh. Verwiesen, dieses seÿe hierbeÿ Zu wißen, daß das hauß sehr groß undt dreÿ haußgesäß darinnen sich auffhalten, dannenhero ihme auch vorgeschlag. worden, daß, weilen die andere keine würckliche logirung hetten, selbige sich beÿtrag. Zu laßen, doch stehe alles Zu Mghh:
Herr Syndicus, es seÿe Statt kündig was diser Obrister Vor eine Wunderliche Conduite führe, undt daß beÿ ihme fast nicht Zu wohnen seÿe, solchem nach sich nicht Zu Verwundern, daß auch diser sich über ihne beschwere, stellet im übrigen Zu Mgh. ob dieselbige Erkennen Wolten, daß dem Imploranten Zu seinem Soulagemt. 40. fl. Welche er hiebevor nach außweiß seines memoriali auß des von dem officier eingenommenen wohnung auffgehaben, auß der einquartierungs Cassa sollen gereicht werden.
Herr Prætor Regius, es seÿe diese Einquartierung Vor einen solchen Burgers wie Implor: intollerabel, in deme er gewiße nachricht habe, daß diser Obrist, in allem über 30. personen beÿ sich habe, welches ja einer solchen haußhaltung ohnerträglich, dannenhero nothwendig seÿe, daß ein expediens hierinn gefunden werde, es habe Zwar einen großen Nahmen wann mann sagt, daß das hauß 13 stuben habe, wann mann es aber recht werde besehen, würde mann finden, daß es vielmehr Kleine Winckel alß rechte stuben seÿen, hette solchem nach darvor halten wollen, daß dises geschäfft widerum an E. Löbl. Collegium der Einquartierungs herren Zu verweißen seÿe, alß woselbst würde Können regulirt werd. ob mann Storcken ein æquivalent gedeyen laßen, oder da selbiger disen Obristen auch nur noch die 2. monath, (wie er selbsten außgebe, darann aber sehr Zu Zweifflen) behalten solte, ihne nachgehends ein jahr lang freÿ laßen und in das Künfftige nur mit einem Capitaine wie Zuvor belegen wolle.
Erk. Herrn Prætori Regio gefolgt und die sach an die Hh: der Einquartierung gewißen. H: XV.er Wesener, undt H. Fechter

(p. 164) Sambstags den 26. 7.bris 1692. – Johann Joachim Storck pt° Einquartierung
K. ersch. noîe Johann Joachim Storck, burger und goldarbeiters p.ducirt schrifft: ane statt mündliches recesses, vermög deßen er remonstrirt, daß Laum* der hußaren Obrist der ihme einlogiret geweßen außgezogen geweßen, hätten die heren Deputirte der Einquartierung ihme wieder der Lieutenant de Roy au fort de Keel, Mons. de Roy einlogirt, Nun wäre ihme unmöglich solche schwehre einquartierung Zubestreithen und wann Mghh nicht ein Oberkeith einsehen haben, hierinnen haben würden müste er darunter erlieg: dißemnach bittet er ihn hier unter Zu verschohnen und nicht Zu concediren, daß er über vermög. beleget werd. möchte.
H. Prætor dieße letztere einlogierung Zwecke Zu deß imploranten besten ab, maßen Monr. de Roy als welcher ein kleine famille habe, ihme nicht viel übetrang. thun Würde, er seÿe sehr raisonabel und werde nicht viel gemach prætendiren.
Erk. ane die herren Deputirte der Einquartierung Zu dem end gewießen daß Sie ihme solches remonstriren möchten. H. XV. Kast, H. Rauch.

Jean Joachim Storck loue la maison vers le Temple-Neuf au sénateur Jean Henri Knœrr

1694 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 419
H. Johann Joachim Storck, der Goldarbeiter
Hn Johann Henrich Knörren E.E. großen Raths beÿsitzers mit beÿstand Hn Johann Friderich Schatzen Not. Publ.
entlehnt, in seiner gegen der Neuen Kirch oder Collegio allhier gelegenen behaußung nach folgende bequemlichkeiten, Nemblich die jenige bewohnung welche neben weÿl. H. (-) Bähren gewesenen vogteÿschreibers nun seel. behaußung so anjetzo H. M. Pfeffinger, Præceptori superioris Gymnasÿ Et Ecclesiastes bewohnt, einen Eingang hat, bestehend in dem Und. sten Stock auff dem bod. in einem Hauß Ehren, Holtzhauß und Keller darunder, Mehr oben darüber zwo Stuben Küchen und auch Hauß Ehren, So dann noch höher daroben daß ist im dritten stock Fünff Cammern, und Endlich zu öberst einen fucht Kasten, Alles auff dreÿ Jahr lang von Künfftigen Joh: Bapt: dießes lauffend. Jahrs anzurechnen, umb einen Jährlichen Zinnß Nemblich 18 pfund

Jean Joachim Storck et Marie Salomé Hessler hypothèquent la maison au profit du marchand Georges Albert Storck

1717 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 264
Johann Joachim Storck Goldarbeiter und Maria Salome geb. Heßlerin mit beÿstand H. Johann Michael Gambß haußh. im Kauffhauß und Johann Seüpels Chirurgy
in gegensein H. Georg Albrecht Storck handelsmanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß hoff hoffstatt cum appertinentÿs in der Goldschmids gaß, einseit neben der alten Sammlung zum rothen Thurn anderseit neben (-) Schlegelmilch Schuemacher hinten auff ein Diaconathauß, der Kirchen zu den Predigern

Jean Joachim Storck et Marie Salomé Hessler hypothèquent la maison au profit d’Anne Salomé Kamm veuve Meinicke

1709 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 54-v
Joh: Joachim Storck goldarbeiter u. Maria Salome geb. Heßlerin beÿständlich Georg Vetters Meelwegers u. Joh: Jacob Rockenbachs Gastgebers beÿm Pflug
in gegensein frn Annæ Salome Meinickin wittib geb. Kammin beÿständlich H. Joh: Philipp Kamm Exs: dero vogts – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung alhier ahn der Goldschmidtgass zuem maulbeeren baum genant, einseit neben der Schmidischen wittib anderseit neben der Samlung gelegen c. appert:

Jean Joachim Storck et Marie Salomé Hessler hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs Reichlin

1711 (uts. [12.6.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 331-v
Joh: Joachim Storck goldarbeiter und Maria Salome geb. Hesslerin beÿständlich Joh: Adam Seupels kupferstichers u. Georg Vetters meelwegers
in gegensein Joh: Reichlin Chirurgi alß vogts Reichlinischen KK – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. in der goldtschmidtgass, einseit neben der Schmidtischen wittib anderseit neben einer der samlung zuem hohen Thurn, hinten auff Hummel

Jean Joachim Storck et Marie Salomé Hessler hypothèquent la maison au profit du cordonnier André Wagner

1713 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 16-v
Joh: Joachim Storck goldarbeiter und Maria Salome geb. Hesslerin beÿständlich H Joh: Michael Gambs haußh. im Kauffhauß und Georg Vetters lautenmachers
in gegensein Andres Wagners schuemachers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. in der Goldtschmidt gass, einseit neben der Schmidtischen wittib anderseit neben der Samlung zuem hohen thurn hinten auff H. Picken

Jean Joachim Storck loue une cave au marchand Pierre Kormann

1715 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 434-v
J: Joachim Storck silberarbeiter
in gegensein H. Peter Kornmann handelsmanns
verlühen, den großen Keller unter dem großen steinern stock in seinem hauß alhier in der Goldschmidtgass, auf 9 jahr lang anfangend auf Joh: Bapt 1715 – um einen jährlichen Zinß nemlich 13 lb

Jean Joachim Storck loue une partie de la maison au perruquier Jean Brochard

1718 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 558
Johann Joachim Storck goldarbeiter
in gegensein Jean Brochard perruquenmachers
In seinem hauß allhier in der Goldschmids gaß neben der Samblung zum rothen thurn liegend In dem vorderen Stock auff die gaß gehend Erstlich den laden neben Schlegel Milch dem Schuemacher so biß dato Finck büchßenmacher inn gehabt, Ferner eine steeg hoch in ged. Stock Stub Stueb Cammer + (+ in zweÿen Unterschlagenen Gemachen bestehend), Kuchen und hauß ehren alles ahn einand., Item über ged. Stueb eine Cammer zuem saltz hinein zu legen, in seine Domestiques, So dann einen Unterschlagenen platz im vorderen Keller ohngefähr ein halb fud. wein darin zu legen alles auff ein Jahr lang anfangend auff weÿhn. dießes lauffenden 1718 Jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund oder 120 livres tournois

Jean Joachim Storck loue une partie de la maison au manant Mathurin Bichon dit Poitevin, chandelier et employé à la Monnaie

1721 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 136-v
Johann Joachim Storck goldarbeiter
in gegensein Mathurin Bichon dit Poitevin des Liechtermachers und Employé in der Königl. Müntz wie auch Schirms: verwanthens
in seiner ahne der goldschmidt: gaßen einseit neben der Stifftung zum hohen; thurn anderseit neben Finx dem goldarbeiter gelegenen behausung und zwar deren hinder: hauß zwo stueben und einer bühn wie auch platz in der großen Kuchen umb sein Umschitt schmelzen zu Können beneben eine Kammer darneben um die Liechter allda zu machen in dem vorder hauß aber seinen bißher selbst inngehabten mittelsten laden, eine cammer auff dem zweÿten etage und die helffte eines Kellers unten ged. Vordern hauß, auff 3 jahr lang anfangend von auff Annunciationis Mariæ 1721 um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund
wobeÿ verglichen daß der enlehner umb seine liechter in dem hoff sicher auff hencken zu können selbigen von seiner wohnung ahn biß ahn den bronnen auff seine Kosten mit latten oder dielen zu zumachen berechtiget sein solle, jedoch dergestalten daß der zugang zum bronnen und stall freÿ verbleiben

Marie Salomé Hessler meurt en 1724 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison au faubourg de Pierre. L’actif de la succession s’élève à 667 livres, le passif à 38 livres.

1724 (5. 8.bris), Not. Mader (6 E 41, 682) n° 496
Inventarium über Weÿl. der Ehr: und Tugendreichen Frauen Mariæ Salome Storckin, gebohrne Häßlerin Weÿl. S.T. H. Johann Joachim Storcken geweßenen Goldarbeiters v. Burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßener fr. Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1724. – nach ihrem Sontags den 16. 7.bris dieser Zu end lauffenden 1724.sten Jahrs genommenen Tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum und angefangen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerm gegensein deß Wohm Ehrenvesten und Weißen Herrn Ignatÿ Hügels E. E. großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers der verstorbenenn frauen seel: noch ohnentledigten Curatoris auf Donnerstag den 5. 8.bris Anno 1724.
Die in Gott ruhende Frau seel. Hat sowohl ab intestato alß per Testamentum zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. die Tugendsame Frau Susannam Salome Löchnerin gebohrne Storckin, Martin Johann Heinrich Löchners des Kieffers und burgers allhier Ehefrau, welche mit assistentz gedachten ihres Ehemanns beneben dem Edel Wohl Ehrenvesten und Wohlgelehrten Herrn Johann Thomæ Römers juris practici und Burgers allhier ihres erbettenen Herrn beÿstandts Zugegen gewesen. 2. die Tugendbegabte Frau Annam Mariam Nöppelin gebohrne Storckin, Meister Johann Nöppel Kieffers und burgers allhier Ehefrau welche mit beÿstand obgemelten ihres Ehemanns dießem geschäfft beÿgewohnt. In beeder Erben Nahmen aber ist zugegen geweßen der Hoch Edel vest und Hochgelehrte Herr Johann Daniel Bilger, Medicinæ Doctor und berühmter Practicus wie auch E. E. Kleinen Raths wohlmeritirter Beÿsitzer alß auß gedachten Ehrsamen Raths mittel Hierzu in specie deputirter Herr. Alle Zweÿ vorgedachte Erben Zu gleichen portionen und antheilen.
In einer in der Statt Straßburg ane der Steinstraßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Ane Höltzewerck. In der Cammer A
Abzug über gegenwärtige Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 91, Sa. Wein und lährer vaß 4, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 500, Sa. der Gülth von liegenden güttern 4, Sa. der Schulden 63, Summa summarum 667 lb – Schulden 38, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 698 lb

Non conservé, l’Inventaire de la succession de Jean Joachim Storck est dressé en 1722

1722, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 449
Inventarium über H. Joh: Joachim Storcken Goldarb. seel. Verlassenschafft

1697, Protocole des Quinze (2 R 101) Johann Joachim Storck. 292. 301. (pt° Pfenningzinß Capital)

La veuve et les deux filles de Jean Joachim Storck vendent la maison à l’orfèvre Jean Michel Maul et à sa femme Marie Elisabeth Bæhr pour 3 012 livres

1722 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 660-v
Fr. Maria Salome geb. Häßlerin weÿl. Johann Joachim Storcken gewesten goldarbeiters wittib beÿständlich Hn: Georg Allbrecht Storcken handelsmanns im Nahmen und ahne statt ihres geschwornen Vogts H. Johann Ignatius Hügel E.E. großen Raths alten beÿsitzers, wie auch mit genehmhaltung ihrer hiebeÿ gleichfalls erschienenen beeden eheleiblichen töchtere nahmens Fr. Susannæ Salome geb. Storckin, Johann Christoph Löchner des Kieffers Ehefrauen, und Annæ Mariæ Storckin mit beÿstand ihres vogts Johann Wolffgang Witten Specirers
in gegensein Johann Michael Maul Silberarbeiters und Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Bährin
Eine Behausung bestehend in Vorder: Mittel und hinderhauß sambt allen deren gebäuden, zweÿen höffen und dero hofstätten zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten in der großen Prediger: oder goldt: schmidts: gaßen, einseit neben einem vormahls der Samblung zum Thurn modo dem Corpori Pensionum zugehörigen hauß theils zum theil aber Balthasar Hummel dem Pastetenbeck anderseit theils neben H. Johann Georg Finx dem Juwelierer theils neben Joh. Georg Enßfelder dem haußfeurer hinten zum theil auff eine zur Prediger Kirch gehörigen Diaconat: behausung theils aber auff Johann Jacob Ratz den Schneider stoßend gelegen, so von alters her zum Maulbeeren: baum genannt – um 3012 pfund – 2025 gulden ausmachende capitalien und 4000 gulden

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Jean Antz, consigne à la porte de Pierre

1722 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 679
H. Johann Michael Maul der Silberarbeiter
in gegensein Johannes Antz des Consigne ahm Steinstraßer: thor und burgers alhier
In seiner in der goldtschmidts: gaßen einseit neben Finx dem goldarbeiter anderseit neben dem Corpore Pensionum gelegener Behausung in dem Mittlern Steinern Stockwerk zweÿ stiegen hoch Eine Stub zwo Kammern ein haußöhren platz im Keller, auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 gulden

Fils du tourneur en argent du même nom, Jean Michel Maul épouse en 1712 Marie Elisabeth Bæhr, fille de l’apprêteur de chapeaux Joseph Bæhr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (minute non conservée), célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem ehrenvest und Kunsterfahren Herrn Johann Michael Maulen Ledigen Silberarbeitern, des Ehrsamen Wohlachtbahren und Kunstreichen Herrn Johann Michael Maulen Kunst und Silberträhers burgers allhier zu Straßburg mit Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrnen Birin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn brautigam an einem, So dann der viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Maria Elisabetha Bährin Weÿland des Ehren Vesten und Großachtbahren Herrn Joseph Bären geweßenen Hutstaffierers und burgers allhier zu Straßburg mit auch Weÿland des Ehren und tugendbegabten Frauen Agnes Bärin gebohrner Walldeckin ehelich erzeugten tochter als der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil – So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg donnerstags den 6. aprilis Anno 1713. Johann Adam Oesinger Nots.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 137, n° 14)
1713. Eodem [Mittwoch den 7. Juny 1713] seind gleichergestalt nach Vorhergegangener Zweÿmahligen offentlichen proclamation in der Pfarrkirch zu St. Nicolai in Straßburg ehelich copulirt und eingesegnet worden H Johann Michael Maul, der ledige Silberarbeiter alhier H Johann Michael Maulen der Silberdräher und burger alhier ehel. Sohn und Jgf. Maria Elisabetha Bärin, weÿl. H Joseph Bären, geweßenen handelßmanns Und burgers alhier hinterlassene Ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Michael Maull alß hochzeiter, Maria Elisabetha Baerin Als hochzeiterin (i 141)

Jean Michel Maul loue une partie de la maison au chaudronnier Geoffroi Kugler

1722 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 679-v
Johann Michael Maul der Silberarbeiter
in gegensein Gottfriedt Kugler des Kupfferschmidt
In seiner in der Goldschmidt gaßen zum Maulbeeren baum genannten gelegenen behausung unter dem Vordern Stock auff die gaß Einen Laden sambt einen dabeÿ befindlichen Stüblein in welchem der verlehner auff sein cösten die Eß in stand zu setzen verspricht, Ferner unter eben solchem Stock einen unterschlagenen platz im Keller, Mehr im Mittlern Steinern Stock eine Stiege hoch Einen Stiege haußehren in welcher die Küchen eine Kammer, Ferner zweÿ andere Kammern und zwo bühnen übereinander und dem gebrauch des hoffs, alles auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund

Accord passé entre le bailleur et le locataire pour éviter que le battage du métal ne gêne l’office divin au Temple Neuf

1723 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 153
Johann Michael Maul der Silberarbeiter
Gottfriedt Kugler der Kupfferschmidt ahm andern theil, so dann S.T. H. Johann Reinboldt Friderici ältester ammeister dreÿzehner und Scholarchæ auch Oberkirchenpflger der Prediger Kirch und H. Johann Friedrich Ströhlin E.E. Großen Rath alten beÿsitzer vornehmer apothecker und Kirchenpfleger beÿ erstged. Kirch am dritten theil haben angezeigt und bekannt, demnach er Maul ihme Kugler vermög unter dem 24. 9.bris 1722 getroffen und in registrandâ de anno 1722 fol. 679-b verschrieben befindliche lehnung
In seiner ahne der goldtschmidts gaßen allhier gelegenen behausung, eine werckstätt und Laden beneben einer wohnung, auff 5 nacheinander folgenden jahren von jüngst verfloßen weÿhnachten ahn zu rechnen verlühen, so haben die samtlcihe H. Ober und Kirchenpfleger besagter Prediger Kirch als sie von sothaner lehnung benachrichtiget worden, besorget es möchte die außübung des mit großen gethön und Klang ohnzertrennlich begleiteten Kupfferschmidt: handwercks in einem der Kirch so sehr benachbarten orth dem täglich allda außübenden gottesdienst beschwährlich fallen, und so wohl den Prediger als auch die zuhörer beunruhigen, ja wohl gar dieße letztere ahn deutlich: und vornehmlicher anhörung der Predigten verhindern, mithin behöriger orthen deßwegen vorsehnung gethan, und daß ihme Kugler verbotten werden möchte seine profession ahn erwehnten orth zu treiben gebetten, alldieweilen sich aber nach genauerer untersuchung der sachen hervorgethan daß der entlehner in dem hintersten hoff der zum theil entlehnten behausung seine profession ohne die Kirch zu beunruhigen führen denen jenigen zeithen da Predigten Bettstunden und Examina allda gehalten werden seine arbeit verrichten könne
so lang seine auff 5 jahr getroffene lehnung dauren wird mit der bedingung und auff sein gethanes versprechen daß er so offt der gottesdienst in der Prediger Kirch gehalten werden wird während dem demselben in der werckstatt weder schmieden, klopffen, hämmern noch auff einig anderer weiß einig getöß verurscahen, noch dadurch jemand ahn seiner andacht hindern sondern zu solchen zehen seine arbeith im hindern hoff verrichten solle und wolle

Jean Michel Maul loue une partie de la maison à l’orfèvre Jean Jacques Hausser

1723 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 242-v
H. Johann Michael Maul der Silberarbeiter
in gegensein H. Johann Jacob Haußer des Silberarbeiters
In seiner ane de goldtschmidtsgaßen einseit neben H. Finxen dem goldarbeiter anderseit neben einem der hohen Schuel gehörigen hauß gelegenen behausung und dero mittlern Stock, Eine Stub Stubkammer und Kuchen sambt einen platz zum holtz, mehr in dem vordern stock den laden die Eß und ein gewölbel in dem hoff gegen dem laden über, alles bißher specificirte unten auff dem boden, so dann zweÿ stiegen hoch in dem erstgedachten vorden stock zwo kammern, Ferner einen unterschlagenen platz im Keller und in ged. Keller raum Kohlen zu legen – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Joh. Baptistæ nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Jean Michel Maul loue une partie de la maison au cordonnier Jean Frédéric Fischer

1723 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 244
H. Joh: Michael Maul Silberarbeiter
in gegensein Joh: Friedrich Fischer des Schuemachers
In seiner ahne der Goldschmidts: gaßen einseit neben H. Finxen dem goldarbeiter neben der hohen schuel gehörigen behausung Einen neben H. Unßelt dem goldarbeither gelegene Laden – auff 18 jahr lang anfangend von weÿhnachten jüngst verfloßen 1722, um einen jährlichen Zinß nemlich 9 pfund

Jean Michel Maul loue une partie de la maison à l’orfèvre Samuel Schwanfelder

1727 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 12-v
H. Johann Michael Maul Silberarbeiter
in gegensein H. Samuel Schwanfeldter goldarbeiters
In sein Maulen ahn der goldschmidt: gaß einseit neben H. Finx Juwelierer anderseit neben H. Unßelt Silberarbeiter gelegene behausung vornen auff die gaß eine Stieg hoch eine Stueb zwo stuebkammern eine Kuchen und haußöhren ein Kleines kämmerlein zweÿ stiegen hoch So dann einen besondern Keller – auff nächst kommenden Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs ihren anfang nehmen zweÿ jahr lang, um einen jährlichen Zinß nemlich 44 gulden

Jean Michel Maul loue une cave au banquier Jean Frédéric Kornmann

1728 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 378-v
H. Johann Michael Maul Silberarbeiter
in gegensein H. Johann Friedrich Kornmann Banquier und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
In sein verlehner allhier ahne der Goldschmidts: gaß, einseit neben weÿl. H. Johann Georg Finx Juwelierers allhier hinterlassenen wittib und Erben anderseit neben einem dem Corpori Pensionum zuständigen hauß, den unter dem mittelsten stockwerck gelegenen gantzen gewölbeten Keller, so der H. entlehner seith geraumer zeith in lehnung hat, die darinn befindliche Faß und Liegerling aber dem H. entlehner zuständig – auff 6 nacheinander folgenden jahren – um einen jährlichen Zinß nemlich 26 gulden

Jean Michel Maul et Marie Elisabeth Bæhr louent une partie de la maison à l’orfèvre Jean Christophe Richshoffer

1730 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 118-v
H. Johann Michael Maul Silber arbeither und Maria Elisabetha geb. Bärin
in gegensein H. Johann Christoph Richshoffer des goldarbeiters
In einer allhier ahne der goldschmidtgaß einseit neben weÿl. H. Johann Georg Finx gewesten goldarbeiters wittib und Erben anderseit neben einem dem Corpori Pensionum zuständigen hauß, gelegenen behausung Unten auff dem boden einen auff die gaß sehenden am Finxischen hauß liegenden Laden sambt daran befindlichem stübel, platz im Keller und platz zum holtz, so alles unterschlagen ist, Mehr im vorden gebäu /:zwo stiegen hoch:/ zwo kammern nebeneinander, Mehr in dem Mittlern gebäu im hoff zwo stiegen hoch eine stub Kammer und Kuchen – auff ein Jahr lang anfangend von Ann: Mar: fürwährenden jahr – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 gulden
die im Mittleren Stock befindliche mitverlehnte Stub Kammer und Kuchen ist wie hieoben in interlinea gemeldet zweÿ Stiegen hoch gelegen

Jean Michel Maul loue une partie de la maison au tonnelier Jean Daniel Stumpff

1736 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 799
Johann Michael Maul der silberarbeiter und Maria Elisabetha geb. Bährin beÿständlich Johann Jacob Gerold des Caminfegers
in gegensein Johann Daniel Stumpff des Kieffers mit beÿstand Johann Willhelm Fischer des gastgebers auff der Garttner ahne Steinstraß Zunfft stub
In ihr der Maulischen Ehegatten ahne der goldschmidtsgaß einseit neben Jean Montpinot dem Traitteur anderseit neben einem der hohen Schuel gehörigen hauß gelegenen behausung, Einen gewölbten unter dem Mittleren stock liegenden Keller sambt darinn befindlichen Liegerlingen – auff 12 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst innstehenen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 13 pfund

Jean Michel Maul loue une partie de la maison à l’orfèvre Jean Louis Strauss

1737 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 45
H. Johann Michael Maul der silberarbeiter
in gegensein Johann Ludwig Strauß des silberarbeiters
entlehnt, In sein des verlehners eigenthümlicher ahne der Goldschmidt: gaß, einseit neben Jean Monpinot dem traitteur anderseit neben einem der hohen schuel gehörigen hauß gelegenen Behausung, unden auff dem boden gegen der gaß Einen Laden, sambt gewölb darunder einen unterschlagenen keller, In dem mittleren stockwerck Eine stiege hoch Eine Stueb Stuebkammer Kuchen haußöhren noch eine Kammer zwo stiegen hoch eine kleine bühn – welche lehung auff 9 nacheinander kommende jahr von nächstbevorstehenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 43 pfund

Jean Michel Maul et Marie Elisabeth Bæhr hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Louis Immlin

1738 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 439
H. Johann Michael Maul der silberarbeiter und Fr. Maria Elisabetha geb. Bärin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Philipp Bär des huetstraffirers und deßen sohns Johann Philipp Bär des Tuchhändlers
in gegensein H. Johann Ludwig Immelin des Silberarbeiters – schuldig seÿen 2250 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder, Mittel und hinderhauß, zween höffen und dero hoffstätten mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der goldschmidtgaß, einseit neben einem vormahls der Sammlung zum Thurn modo Corporis Pensionum eigenthümlichen hauß zum theil theils H. Balthasar Hummel dem Pastenbeck anderseit neben Jean Montpinot dem Traitteur theils Johann Georg Ennßfelder dem haußfeurer hinten zum theil eine zur Prediger Kirch gehörigen Diaconat behausung theils Johann Jacob Ratz dem schneider, von alters her zum Maulberren baum genannt – als ein am 17. Novembris 1722 erkaufftes guth

La femme de Jean Michel Maul se plaint de l’inspection de huit fourchettes. Les parties échangent des mots vifs. Le Conseil prie la femme de mieux respecter les inspecteurs à l’avenir.
1750, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 73-v) Montags den 12.ten Januarÿ 1750 – Die dreÿ geschwohrene H. Gold und Silberschauer stehen Vor und Klagen Wieder Hn Joh: Michael Maul den Silberarbeitern daß als derselbe verwichenen Sambstag 8. Gabelen auf die Schau geschickt und nachdeme Sie solche gezeicht hatten, Wäre deß beklagten Frau Wieder gekommen und gefragt, Wer Ihnen Von den Gabelen gefeÿelt, Worauf Sie Ihro beditten, Sie solte Ihren Mann darumb fragen, Antwortete Sie Ihr Mann Wiße nichts davon, sondern Es seÿe auf der Schau geschehen, und Zwar solches schon Zum dritten Mahl, und seÿe derjenige ein S. H. Schelen und Spitzbub der solches gethan, bitten reparationem honoris, ref. Expensis.
Beklagte ist in soweit der Klag geständig, gedachte Worth außgestoßen Zu haben, solches seÿe aber erst geschehen, als die Hh Schauere Sie mit rauhen worten angefahren, bitt absolutionem.
Erkandt, beklagter soll neben deßen Ehefrauen die dreÿ Hh Schauere um Verzeÿhung bitten und ins Künfftige die Hh. Schauere beßer repectiren anbeÿ die Gerichts uncösten erlegen.

Jean Michel Maul meurt en 1755 en délaissant une fille, Marie Elisabeth, femme de l’orfèvre Jean Frédéric Senckeissen. Les experts estiment la maison à 2 500 livres. La masse propre à la veuve est de 1 054 livres, celle propre aux héritiers présente un passif de 34 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 996 livres, le passif à 3 272 livres

1755 (25.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 384) f° 630
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest Wohlvorgeachten und Kunsterfahrenen Herrn Johann Michael Maul des geweßenen Silberarbeiters und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1753 – als derselbe Sontags den 7. dießes Monats Septembris dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenem tödlichen Hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Wohl Ehren und tugendbegabten frauen Mariä Elisabethä Maulin gebohrner Bährin der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehren und Vorgeachten herrn Johann Peter Forschet des ehemahligen Sattlers und burgers allhier Ihres geschwornen Vogts wie auch der Wohl Ehren und tugendbegabten frauen Mariä Elisabethä Senckeißin gebohrner Maulin des Ehrenvest, Wohlvorgeacht, und Kunsterfahren herrn Johann Friderich Senckeißen des Silberarbeiters und burgers allhier frauen Eheliebstin des seelig verstorbenen mit vorernannter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter tochter und ab intestato verlaßener Universal Erbin mit beÿhilff gedachten Ihres Ehevogts ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beüsein des Wohl Edlen und Rechtsgelehrten H Johann Daniel Langheinrich Notarÿ publici und berühmten Practici, der Frau Tochter und Erbin erbettenen herrn Beÿstands, auf donnerstag den 25.ten Septembris et sequenti Anno 1755.

In einer allhier zu Straßburg ane der Goldschmidgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörig und hieunden eingetragenen behaußung, befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung und Garten (T.) Eine Kleine behaußung, hoffstatt, Garthen, Sommerhäußlein und Gemeinschafft des bronnens samt allen übrigen deroselben Begriffen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau auf der Entenletz einseit neben dem Wahl anderseit neben dem Allmend, hinden auf H. Michael Klein den Metzger stoßend davon mann Jährlich. auf Martini der statt Straßburg Pfenningthurn 5 ß 6 d ane bodenzinß abzurichten hat, sonsten gegen Männiglichen freÿ ledig eigen und seind die samtliche Gebäu über vorstehendes Onus durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftl. Abschatzung vom 29.ten 7.bris 1755 angeschlagen pro 289. lb. Der Garthen aber ist durch herrn Johann Michael Kientz den Garthner in Krautenau geschwornen Schätzern æstimirt vor 35. lb. Macht beedes Zusammen 324. Hierüber ist vorhanden ein teutscher perg. Kffbrieff in allh. Contractstuben gefertiget u. mit dero anh. Insiegel corroborirt de dato 2. Xbris ao. 1745.
(T.) Eine behaußung, bestehend in Vorder, Mittel und Hinderhauß, sambt allen deren gebäuen, zweÿen höffen und dero hoffstätten gemeinschafft eines bronnens, zugehörden weithen, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der großen Prediger oder Goldschmids gaßen, einseit neben einem vormahls der Samblung Zum Thurn, modo dem Corpori Pensionum zugehörden hauß, zum theil und zum theil neben Weÿland herrn Johann Balthasar Hummel gewesenen Pastetenbecken seeligen nachgelaßenen Erben, anderseit theils neben Hrn Hilario Marchand dem aubergiste Zum ritter St. Georg und theils neben Johann Georg Enßfelder, dem haußfeurer hinden Zum theil auf eine Zur Prediger Kirch gehörige Diaconat behaußung Zum theil aber auf herrn Abraham Wenger, den Silberarbeiter stoßend, von alters her Zum Maulbeerbaum genand, so vor freÿ Ledig und eigen durch (die Werckmeistere) laut übergebener Schrifftl. Abschatzung vom 29.ten 7.bris 1755 æstimirt vor 2500 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret de dato 17.ten Novembris Anno 1722.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1713 durch Weÿl. herrn Notarium Daniel Rohren seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der wittib ohnverändert Vermögen Sa. haußraths 7, Sa. Schuld 75, Erg. 971, Summa summarum 1054 lb
der Erbin ohnveränderte Nahrung, Sa. Kleÿdung 5, Erg. 35, Summa summarum 40. lb – Schulden 75 lb, In Vergleichung passiv onus 34. lb
das Gemein verändert und theilbar Guth, Sa. hausraths 48, Sa. Weins und Lährer Faß 5, Sa. Silbers 12, Sa. Eigenthum ane häußern und einem Garthen 2824, Sa. Schulden 107, Summa summarum 2996 lb – Schulden 3272 lb, Theilbare passiva, Schulden rest dem Stallanschlag nach 275 lb
Stall summ et Conclusio finalis Inventarÿ 745 lb
Abschatzung vom 29.ten 7.bris 1755. Auff begehren weil. herrn Michael Maul Seel. hinderlaßene frau wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Goldschmidts Gaß gelegen einseits neben einer behaußung zu der hohen schuhl gehörig anderseits neben Mons. Marchand und hinten auf Mons. gourment stoßend, Solche bestehet in etlichen Stuben Kammern und Küchen darüber ist der dachstuhl mit breit Zieglen belegt, hat auch einen gewölbten Keller, 2 höff und gemeinschaftlichen bronnen ferner befinden sich 3 Boutiques und eine bauch Küchen, von uns der Statt Straßburg unterschriebenen Geschwohrnen werckmeistern, nach Vorher geschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen vor und umb Fünff tausend gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Abschatzung Vom 29. 7.bris 1755. der Zweÿte begriff ist auch allhier in der statt Straßburg in dem schwaben ländel gelegen einseits neben dem Metzger wahl, anderseit neben dem allmend und hinden auff die so genande Fackelmacherin Stoßent solcher begrieff bestehet in Zweÿ stuben, einer Stub Kammer ein Küchen und zweÿ hauß Kammern, darüber ist der dachstuhl mit hohl Zieglen belegt, ferner befindet sich ein sommer häusel und eine scheür, Von diellen Zu geschlagen, darüber seÿnt die dachstühl mit breitzieglen belegt, ferner befindet sich eine Maur umb den Garten und ein gemeinschafftlichen bronnen. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen, Werckmeistern nach vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und um Sechs Hundert Gulden. [unterzeichnet] Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung – (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg donnerstags den 6. aprilis Anno 1713. Johann Adam Oesinger Nots.
Copia Testamentum nuncupativum, 1715, auf Sambstag den 16. Martii, der Ehren und wohlvorgeachte Herr Johann Michael Maull der jüngere Kunsterfahren Silberarbeiter und burger allhier
Extractus Senckeißischer Eheberedung Vom 8.ten Aprilis 1744.

Fils du tailleur Jean Christophe Senckeissen, Jean Frédéric Senckeissen épouse Marie Elisabeth Maul en 1744 : contrat de mariage, célébration. Les parents font donation de la maison à leur fille moyennant une rente viagère annuelle de 400 florins.
1744 (8.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 1
(Eheberedung) zwischen dem Ehren und wohlvorgeachten auch Kunsterfahrenen herrn Johann Friderich Senckeißen, dem Leedigen Silberarbeiter, Weÿl. des Ehren undt wohlvorgeachten H Johann Christoph Senckeißen des geweßenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen mit der Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Dorothea gebohrner Böhmin Welche nunmehr an dem Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Bußmann den auch Schneider und burgern allhier Verheurathet ehelich erziehltem herrn Sohn als dem herrn bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Maria Elisabetha Maulin des Ehrenvest Wohlvorgeachten und Kunsterfahrenen herrn Johann Michael Maulen des Silber Arbeiters und burgers allhier mit der Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Elisabetha gebohrner Bährin ehelich erziehlter Jungfer tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
Ane dem Siebenden haben eingangs Ehrengedachte Herr Johann Michael Maul und Frau Maria Elisabetha gebohrne Bährin beede Eheleuthe und burgere allhier der Jungfrau hochzeiterin hochgeliebte Eltern deroselben als Jhrer geliebten tochter dero eigenthümliche allhier Zu Straßburg ane der Goldschmid Gaß einseit neben einem der hohen Schuhl gehörigen hauß, anderseith neben Hn Monpinot dem traitteur liegende hinten theils auf Hn Hummel den Pastetenbeck und theils auf einen Lichtermacher stoßende Vorder: Mittel und hinter behaußung, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten hiemit freÿwillig auch wißend und wohlbedächtlichen eigenthümlichen cedirt und überlaßen, Vor welche Übergaab Ihnen der Jungfer hochzeiterin geliebten Eltern so lang Sie oder nur eines davon im Leben seÿn werden Jährlichen 400 Gulden abgericht und bezahlt werden solle (…)
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Mittwoch den 8.ten Aprilis Anno 1744.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 227, n° 866)
Anno 1744. Mittw. d. 22 April seind nach ordentl. Proclam. Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Friderich Senckeißen der ledig. silberarbeiter u. b. allhier, weÿl. Johann Christoph Senckeißen geweß. schneiders u. b. allhier nachgelaß. Ehl. Sohn und J. Maria Elisabetha H. Johann Michael Maulen silberarbeiters u. b. allhier Ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Senckeißen als Hochzeiter, Maria Elisabetha Maulin als Hochzeiterin (i 235)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de la femme. Les apports du mari s’élèvent à 603 livres, ceux de la femme à 401 livres.
1744 (23.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 706) n° 2
Inventarium über des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Senckeißen Silberarbeiters und der Viel Ehr und tugendgezierten frauen Mariä Elisabethä Senckeißin geb. Maulin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – weilen in Ihr beder Eheleuth mit einander aufgerichteten Heuraths Verschreibung expresse enthalten daß eines jeeden in die Ehe bringendes Vermögen reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben soll – So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn des Ehren und wohlvorgeachten Hn Friderich Bußmanns Schneiders V. burgers alh. des Eheherren H. Stieff Vatters V. d. Ehren und tugendsahmen fr. Maria Elisabethä Maulin geb. Bährin der Ehefrauen eheleiblicher fr. Mutter auf Dienstag d. 23.ten Junÿ A° 1744
In einer allhier zu Straßburg ane der Goldschmids Gaß gelegenen Von der Frauen geliebten eltern Ihnen beeden Eheleuthen mit gewißer Condition in aufgerichteter Heuraths Verschreibung eigenthümlich verschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 144, Sa. Werckzeugs zur Silberarbeiter profession gehörig 225, Sa. Silbers 225, Sa. Goldener Ring 6, Sa. der baarschafft 60, Sa. der Activ Schuld 54, Summa summarum 592 lb – Sa. der Schuld 18 lb, Nach solchem abzug 573 lb. – dazu erlegt die helffte der haussteuren 29 lb, samtlich Guth 603. lb
der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 212, Sa. Silbers 27, Sa. Goldener Ring 97, Sa. der baarschafft 33, Summa summarum 372 lb – dazu erlegt die helffte der haussteuren 29 lb, der frauen Völligen in die Ehe gebachte Nahrung 401 lb

Jean Frédéric Senckeissen s’inscrit le 6 février 1744 pour faire son chef d’œuvre chez Jacques Fajard. Il présente le 24 mars son travail dont les examinateurs sont satisfaisaits, d’autant qu’il a été fait en peu de temps. Jean Frédéric Senckeissen est reçu tributaire le même jour.
1744, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 1139) Donnerstag den 6.ten Februarÿ – Johann Friderich Senckeißen der leedige Silberarbeiter von hier gebürtig erscheint und bittet ihme Zu erlauben das Meisterstück auff zu nehmen und Zu Verfertigen.
Erkand Wird demselben in seinem Begehren Willfahrt gegen Erlag der Gebühr und soll es beÿ H Jacque Fajard als einem der dreÿ Herren Schauer verfertigen.

Dienstag den 24.ten Martÿ Anno 1744
(p. 1148) Johann Friderich Senckeißen der Leedige Silberarbeiter von hier gebürtig erscheint und præsentirt sein am 6.ten Februarÿ jüngsthien auffgenommenes: und seither verfertigtes Meisterstück bittet solches Zu besichtigen und darüber zuerkennen.
Dir dreÿ geschwohrne Herren Gold und Silberschauer referiren nach genugsamer besichtigung, daß das vorgelegte Stuck in so weniger Zeit sehr gut und Wohlgemacht seÿe, Wann er Kan Handtreu geben an Äÿdesstatt daß er solches mit eigener Hand gemacht habe, so Wolten Sie Ihn vor einen Meister erkennen.
E. E. Gericht votirt Similiter et pro Discretione 3. lb. d

(p. 1149) Neuzünfftiger – Johann Friderich Senckeißen obgemelt erscheint Wieder und producirt Stallschein vom 24.ten Martÿ Anno 1744. Krafft deßen Er um das Zunfft und Stuben Recht bittet. Erkand, Wird demselben gegen Erlag der Gebühr Willfahrt. Juravit.

Marie Elisabeth Maul meurt en 1758 en délaissant trois enfants. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent (1755). La masse propre au veuf est de 43 livres, celle propre aux héritiers présente un passif de 919 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 403 livres, le passif à 606 livres

1759 (19.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 711) n° 216
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendreichen frauen Mariä Elisabethä Senckeißin geb. Maulin, des Ehrenvest wohlvorachtbahr und Kunsterfahrnen herrn Joh: Friderich Senckeißen Silber Arbeiters und burgers allhier Zu Straßburg gewesener fraun Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1756 – als dieselbe Mittwochs den 10.den Martÿ dießes lauffenden 1756.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichem Ableiben hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehrenvest wohlvorgeacht und Kunsterfahrenen herren Johann Friderich Bütlers Goldarbeiters und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Joh: Friderichs, Mariä Elisabethä und Joh: Gottfrieds der Senckeißen aller dreÿ der Verstorbenen frauen seel. mit obgedachtem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben – So beschehen in Straßburg auff Montag den 19.ten Julÿ A° 1756.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidts Gaß gelegenen zufolg vorher eingetragener heuraths Verschreibung paragrapho septimo der Verstorbenen frauen seel. Von Ihren geliebten Eltern eigenthümlich überlaßen mithin dermahlen denen Kindern und Erben Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung, Inhalt Vorallegirten Inventarÿ über beeder nunmehr durch den Zeitlichen tod getrennter Eheleuth einander für ohnverändert in die Ehe Zugebrachter Nahrungen in A° 1744. durch mich unterschriebenen Notm. aufgerichtet
Eigenthum ane einer Behaußung so der Erben unverändert (E.) Eine behaußung bestehend in Vorder Mittel und Hinder behaußung, auch hoffstätten und gemeinschafft des bronnens, mit allen übrigen dero Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der sogenandten Prediger oder Goldschmidts Gaß, einseit neben einer vormahls der Samblung Zum Thurn, modo dem Corpori Pensionum zuständigen behaußung zum theil und theils neben weÿland Hn Joh. Balthasar Hummels des gewesenen Pastetenbecken und burgers allhier seeligen nachgelaßenen Kindern und Erben, anderseit Zum theil neben Hrn Hilario Marchand dem aubergiste und Zum theil neben Joh. Georg Enßfelder dem Schwartzbecken, hinten theils auf eine Zu der Neuen oder Prediger Kirch gehörigen Diaconat behaußung und theils auf Hn Abraham Wenger den Silber Arbeiter stoßend, welche Behaußung, so von alters her Zum Maulbeerbaum genandt, beÿ weÿl. Hn Joh: Michael Maul des geweßenen Silberarbeiters und burgers allhier der Verstorbenen Frauen seeligen eheleiblichen Vatters seel. Verlaßenschafft Inventation durch (die Werckmeistere) laut deren Abschatzung Vom 29.ten 7.bris 1755. Vor freÿ leedig und eihen angeschlagen worden, dabeÿ man est auch dißorths gelaßen pro 5000 fl oder 2500 lb. Über dieße behaußung ist dißorths Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret datort den 17.ten Novembris Anno 1722.
Wÿdumbs Verfangenschaft, Welche frau Maria Elisabetha Maulin gebohrne Bährin, weÿl. Hn Joh: Michael Maulen des geweßenen Silber Arbeiters und burgers allhier seel. nachgelaßene wittib als der Verstorbenen frauen seel. eheleibliche Mutter Von Erstgedachtem Ihrem Verstorbenen Ehemann seel. Lebtägig Zu genießen hat
It. in Zween dritten theilen Von und ane einer behaußung, hoffstatt, Garthen und Sommerhäußlein sambt der Gemeinschafft des bronnens mit allen übrigen dero Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstatt Crautenau in dem sogenanndten Entenletz einseit neben dem wahl anderseit neben dem Allmend hinden auf H. Joh. Michael Klein den Metzger und burgern allhier stoßend und gibt man Jährlich. von gd. Behaußung Löblicher Statt Pfenningthurn 5 ß 6 d ane bodenzinß sonsten gegen Männiglichen freÿ ledig eigen und seind die Gebäu über vorstehendes Onus beÿ obgedachter weÿl. Hn Joh: Michael Maulen seel. Verlassenschafft Inventation durch mehrgemelte (Werckmeistere) den 29.ten 7.bris 1755 angeschlagen pro 289. lb. Der Garthen aber ist durch Hn Joh: Michael Kientz den Garthner ane Crautenau und geschwornen Schätzern æstimirt worden vor 35. lb. Macht beedes 324. lb. Woran dißorths 2/3.te theil in Außwurff Zu bringen th. 216. Der übrige dritte theil ist Ihro Maulischer Wittib eigenthümlich zuständig. Über die gantze behaußung und Garthen sagt I. teutscher pergamentener in allh. C.C. Stub aufgerichteter und mit dero Anhangendem Insiegel Verwahrter Kauffbrieff datirt d. 2. Xbris 1745.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Hn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 5, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter profession gehörig 22, Sa. Silbers 6 ß, Erg. Rest 315 – Summa summarum 343 lb – Schuld 300. lb Compensando 43. lb
der Kinder und Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 61, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 28, Sa. Schuld 300, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 2500 lb, Erg. rest 130, Summa summarum 3026 lb – Sa. der Schulden 3946 lb, In Vergleichung 919 lb
Endlichen wird nun auch das gemein Verändert und theilbahr Guth beschrieben, Sa. hausraths 52, Sa. wein und Lährer faß 66, Sa. Silbers 556, Sa. Goldengeschmeids 14, Sa. der Baarschafft 300, Sa. Schulden 414, Summa summarum 1403 lb – Sa. Schulden 606 lb, In Compensatione 767 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 108. lb
Zweiffelhaffte Schuld in des Hn Wittibers ohnveränderte Nahrung 46 lb – Zweiffelhaffte und Verlohrne Schulden in die theilbahre Nahrung Zugeltend 146 lb
Copia Heuraths Verschreibung (…) So beschehen den 8. Aprilis Anno 1744
Copia der in A° 1746. aufgerichteten Codicilli

Jean Frédéric Senckeissen meurt en 1781 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à 1 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 100 livres, le passif à 380 livres.

1782 (7.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 881) n° 136
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friedrich Senckeißen, geweßenen Silberarbeiters, wie auch E.s E.n Großen Raths alten beÿsitzers und burgers dahier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft, errichtet Anno 1782 – nach seinem den 18.ten Novembris letztverloßenen 1781.ten Jahrs erfolgten Absterben hinterlassen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen des Defuncti mit Weiland Fraun Maria Elisabetha gebohrner Maulin, seiner verstorbenen Ehegattin seel. ehelich erzeugten herrn Sohns und Fraun Tochter als desselben ab intestato Verlaßener Erben (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in hernach inventirter an der Goldschmid Gaß gelegenen behaußung, Donnerstags den 7. Martii Anno 1782.
Des verstorbenen seeligen ab intestato Verlaßene Erben sind 1° Herr Johann Friedrich Senckeißen, leediger Silberarbeiter, so majorennis und ohnbevögtigt und in selbsteigener Persohn dieser Verlaßenschafft Inventur beÿwohnete in den Ersten Zweÿten Stammtheil. So dann 2° Frau Maria Elisabetha, gebohrne Senckeißen, herrn Johann Friedrich Cladÿ, des Zuckerbecks und Burgers allhier Ehegattin, welche beneben diesem ihrem Marito solcher Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, in den Zweÿten und letzten Stammtheil, beede sind des Defuncti mit Eingangs gedachter Weiland Fraun Maria Elisabetha gebohrner Maulin, seiner verstorbenen Ehegattin seel. ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu Zweÿen gleichen theilen Verlaßener Erben

Schulden in dieße Verlassenschafft zu geltend, Erstlich solle hr Advocat Barbier ane hauß zinß pro quart. Annunciationis Mariæ künfftig verfallen à 62 lb des Jahrs
Item fr Maria Barbara dahlerin die handelsmannännin allhier ist vor das nehmliche Quartal ane hauß und Ladenzinß schuldig à 75 lb des Jahrs
Item Antoni Erhard des Schreinermr allhier hat auch vor besagte Quartal an haußzinß richtig zu machen à 27 des Jahrs
Item N Wickelspach der Tapezirer ist auch dießerwegen vor das neml. Quartal schuldig à 15 lb des Jahrs
Item N drechßler der Invalide soll vor eben solches Quartal an haußzinß à 9 lb des Jahrs
Item Martin der Schneidermeister hat pro dicto quatali an haußzinß zu bezahlen à 8 lb des Jahrs
Item hr Joh: Leonhard Boch der biersieder und b. alhier vor das neml. Quartal an Keller zinß schuldig à 13 lb des Jahrs
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. I. Behaußung, bestehend in Vorder: Mittel: u. Hinterhauß, samt allen deren Gebäuden, Zween Höffen und dero Hoffstätten Gemeinschafft eines Bronnens, auch allen übrigen Zugehörden, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen Zu Straßburg in der großen Prediger oder Goldschmidgaß einseit neben Joh: Peter Wentz, dem Schneidermeister Zum theil und Zum theil neben N. Haßlauer dem Pastetenbeck, anderseit neben Herrn Exsenatori Marchand dem Aubergiste Zum theil und Zum theil neben N. Ensfelder dem Haußfeurer, hinten theils auf eine Zur Prediger Kirch gehörige Diaconat: Behaußung und theils auf Herrn Abraham Wenger, den Silberarbeiter stosend, so von Alters her Zum Maulbeerbaum genannt und gegen männiglich freÿ, ledig und eigen. Welche Behaußung cum appertinentiis durch hiesiger Löbl. Staft geschworne Werckmeistere Vermög ihrer Zu der Minutte dießes Inventarii geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 5.ten Martÿ hujus Anni gewürdiget worden ist pro 1900 lb. Dieße behaußung hat des defuncti verstorbene Ehegattin von Weil. H. Joh: Michael Maul, dem geweßenen Silberarbeiter und Burgern alhier und auch weil. Fraun Maria Elisabetha gebohreber Bährin ihren Verstorbenen Elteren seel. geerbet. Sonsten besagt darüber ein deutscher pergamentenen Kaufbrieff in allhiesiger Cantzleÿ Contractstub gefertigt und mit dero anhangendem Insiegel verwahret de dato 17.ten Novembris Anno 1722.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 82, Sa. leeren Faß 8, Sa. Werckzeug zur Silberarbeiter Profession gehörig 32, Sa. Silbers 7, Sa. Goldengeschmeid 16, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1900, Sa. Schulden 52, Summa summarum 2100 lb – Schulden 380 lb, Nach solchem Abzug 1720 lb – Stall summ 1720 lb
1764 Conseillers et XXI (1 R 176) H. Johann Friderich Senckeißen wird schöff beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz. 311.

Jean Frédéric Senckeissen fils et son beau-frère Jean Philippe Clady louent une partie de la maison au marchand Antoine Gallo

1782 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 81
H. Johann Friedrich Senckeißen der silberarbeiter und H. Johann Philipp Cladÿ der zuckerbeck, dieser letztere ehevögtlichen weiß
in gegensein H. Antoni Gallo des handelsmanns
lehnungs weiße, in ihrer ane der Goldschmidtsgaß gelegenen behausung benantlichen eine vollständige wohnung bestehend auff dem boden aus einen laden in zweÿ bogen samt dem contor und magazin, ferner in den hoff sehend im ersten stock 2 stuben nebst 2 kammern und eine küch, einen unterschlagenen keller nebst platz zum holtz – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff Mariæ verkündigung tag anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 240 gulden

Jean Frédéric Senckeissen fils cède la moitié de la maison à sa sœur Marie Elisabeth, femme du confiseur Jean Frédéric Clady

1783 (22.7.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 881) Joint au n° 136 du 7.3.1782
Vor mir dem unterschriebenen als Zu weiland Herrn Johann Friedrich Senckeißen gewesenen Silberarbeiters wie auch Eines Ehrsamen Großen Raths alten Beÿsitzers und Burgers dahier Zu Straßburg seelig Verlaßenschaft Inventur Abtheil: und Erörterung requirirtem geschwornem Notario erschienen an Zu Ende stehendem dato deßen hinterlaßener leediger majorenner Sohn Herr Johann Friedrich Senckeißen, der hat
In Gegenseÿn seiner Schwester Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrener Senckeißin, Herrn Johann Friedrich Clady des Zuckerbecks und Burgers alhier Ehegattin angezeigt und bekandt daß er vor sich seone Erben und Nachkommen Ihro Mad° Clady eigenthümlich cedirt, abgetretten und überlaßen hä, welche auch unter Authorisation ihres Mariti (…)
die ihme Herrn Senckeisen Zuständige Helfte vor ohnvertheilt von und ane der in die disortige mütterliche Verlaßenschafft gehörigen und bis dato unter ihnen beiden Geschwistern gemeinschaftlich ohnvertheilt ausgestetzten Behausung bestehend in Vorder: Mittel: und Hinterhauß samt allen deren Gebäuen, Zween Höffen und dero Hofstätten, Gemeinschafft eines Bronnens mit allen deren übrigen Zugehörden, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten glegen alhier zu Strasburg in der grosen Prediger oder Goldschmidgaß, einseit neben Johann Peter Wentz dem Schneidermeister Zum theil, und Zum theil neben N. Haßlauer, dem Pastetenbeck, anderseit neben H Exsenatori Johann Baptista Joseph Marchand dem Aubergiste Zum theil und Zum theil neben N Ensfelder dem Haußfeurer, hinten theils auf eine Zur Prediger Kirch gehörigen Diaconat Behaußung und theils auf Herrn Abraham Wenger den Silberarbeiter stosend, so von alters her zum Maulbeerbaum genannt – beschehen und Zugangen vor und um die Summ von 2500 Pfund Pfenning Strasburger – Actum alhier Zu Strasburg Dienstags den 22. Julii Anno 1783.
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 657 f° 351)

Marie Elisabeth Senckeissen, femme de Jean Frédéric Clady, hypothèque la maison au profit de Jean Henri Gangloff, assesseur des Quinze

1783 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 349-v
Fr. Maria Elisabetha geb. Senckeißin H. Johann Friedrich Cladÿ des zuckerbecks Ehegattin
in gegensein SSTT. H. XV. Johann Heinrich Gangloff, schuldig 1500 gulden, ihrem bruder Johann Friedrich Senckeißen abschläglich seines restierenden cessions schillings v. 3000 guldin
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder, milltel und hinter hauß samt übrigen zugehör in der großen Prediger oder Goldschmidts gaß, einseit neben Johann Philipp Wintz dem schneider meister zum theil zum theil Mr Haßlauer dem pastetenbeck, anders. neben H. Exsen. Johann Baptista Joseph Marchand dem aubergisten zum theil zum theil Mr Ensfelder dem haußfeurer, hinten eine zum Prediger kirch gehörig diaconats behausung zum theil H. Abraham Wenger den silberarbeiter – zum theil von ihrer mutter seel. weil. H. Exsenatoris Johann Friedrich Senckeißen des Silberarbeiters Ehefrau theils von ihrem bruder vorgedacht unvertheilt erbscessionweiße erhalten, wie der cessions acte vom 22. Julÿ jüngsthin vor H. Not. Johann Friedrich Greiß errichtet und dem Contractum protocollo einverleibt

Fils du confiseur Jean Henri Clady, Jean Frédéric Clady épouse en 1776 Marie Elisabeth Senckeissen
1776 (4.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) f° 467
Eheberedung – zwischen Herrn Joh: Friderich Cladi, dem leedigen Zuckerbecker, Herrn Joh: Heinrich Cladi des auch Zuckerbecken und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Hn Sohn als dem Herrn Bräutigam, unter assistentz dießes seines ged. herrn Vatters
und Jungfer Mariä Elisabethä Senckeißin herrn Joh: Friderich Senckeißen Silberarbeiters und E. E. Großen Raths dermahligen Beisitzers auch burgers allhier ehelich erzeugter Jgfr tochter als der Junger hochzeiterin beiständlich Ihres ged. herrn Vatters
Neuntens hat Eingangs gedachter Hr Joh: Heinrich Cladi des Hn Bräutigambs geliebter hr Vatter Ihme dem Hn Hochzeiter seinem Sohn, wegen der Ihme biß daher mit allem Eiffer in Kindlichem Gehorsam treugeleisteten Diensts und ohnermüdet erzeigten fleißes in seinem führenden Gewerb seine eigenthümliche allhier Zu Straßburg ane der Golgschmidgaß (…)
auff Sambstag den 4. Maÿ Anno 1776 (unterzeichnet) frideric Clady, Maria Elisabetha Senckeisin

Après proclamation au Temple-Neuf, le mariage entre la luthérienne Marie Elisabeth Senckeissen et le catholique Jean Frédéric Clady est célébré selon le rite catholique à Saint-Pierre-le-Jeune
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 128)
Im Jahr Christi 1776. wurden in allhiesiger Prediger Kirch auf Dominica Cantate und Zwar auf Obrigk. Erlaubnuß Zum Ersten und andern mahl Zugleich offentlich proclamirt, H Johann Friderich Cladi, lediger Zuckerbeck und burger alhier, Hn Johann Heinrich Cladi, Zuckerbecken und burgers allhier, und weÿl. Fr. Maria Elisabetha gb. Ackerin, ehelich erzeugter Sohn, Römisch Catholischer Religion, und Maria Elisabetha Senckeißin, Hn Johann Friderich Senckeißens, Silberarbeiters E. E. großen Raths dermahl. Beÿsitzers und burgers allhier, und weÿl. Fr. Maria Elisabetha gb. Maulin, ehelich erzeugte Tochter, Evangelischer Religion (i 180)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 214)
Hodie 6. maji anni 1776 (…) s. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Fridericus Clady Civis et condimentarius hujas filius majorennis Joannis Henrci Clady Civis et condimentarii hujatis et defunctæ Mariæ Elisabethæ acker quodam conjugum, Catholicus, Parochianus noster Et Maria Elisabetha Senck Eisin filia friderici Senckeisen Civis et auri fabri hujatis et defunctæ Elisabethæ Maulin olim conjugum confessionis augustanæ (signé) frideric Clady, Maria Elisabetha Senckeissin (i 111)

Jean Frédéric Clady devient tributaire au Miroir le 23 mars 1778
1778, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 191) Montags, den 23. Martii 1778 – C. Leibzünfftiger
Joh: Friderich Cladi, welcher bei seinem Vater alhier die Profession erlernet hat, ist auf producirter Stallschein von vorgestern gegen Erlag 1 lb d diesorts leibzünfftig als Zuckerbäcker aufgenommen worden. prom.

Inventaire dressé après la mort du locataire Antoine Aloïse Gallo qui a épousé Geneviève Dœbler en 1780.

1788 (3. 7.br), Not. Lederlin (6 E 41, 909) f° 415
Inventarium über Anton Aloisius Gallo, des Handelsmanns und Frauen Genovevæ gebohrner Döblerin beeder Eheleuthe und burgere dhier in Straßburg der Zeit besitzende Activ nahrungen und zu bezahlende Passiv schulden, errichtet Anno 1788
auf Requisition Herrn Johann Joseph Bitschnau Juris Utriusque Lti Advocati et Procuratoris Vicarii auch burger dahier Zufolg des hiebeÿ vorgewißenen Decrets von Sis Tis dem Regirenden Herrn Ammeister unterm 28.ten 8.bris jügsthin ertheilt Hoch Richtlichen ernannten Curatoris gedachter Gallo vacant und verschuldeten Nahrung, inventirt und ersucht (…) So geschehen dahier in Straßburg auf Montag d. 9.ten Novembris Anno 1788. In Gegenwart S° T° Hern [interrnompu]
in einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidtgaß gelegenen H. Cladie dem Zuckerbecken eigenthümlich Zugehörigen behausung folgender maßen sich befuden als [sans sommes]
Copia der Eheberedung – Ich Anton Aloisius Gallo, burger und Handelsmann von Straßburg, Wittwer jedoch ohne Kinder Erster Ehe und Ich Genovepha Deblerin Weÿl. Herren Johannes Deblers burgers und Handelsmanns in der Reichstadt Schwäbisch Gmünd hinterlassene eheliche ledige tochter uns mit einander einer eheliche Verlobung eingelaßen haben und solche bis nächts künfftigen Montag den 14.ten dis Monaths durch Priesterliche Einseegnung vor dem Angesicht Chrislicher Kirche betätigen zu laßen Willens sind – Stutgard d, 11. Aug. 1780, Johann Christoph Kehl, Imperiali Autoritate Notarius publicus juratus ad hunc Actum legitimo modo rogatus

1807 (29.6.), Strasbourg, M° Lex
Consentement par Jean Frédéric Clady au mariage d’Antoine Frédéric Clady avec Marie Guebey
Enregistrement, acp 103 F° 13 du 30.6.

Jean Frédéric Clady et Marie Elisabeth Senckeissen vendent la maison au marchand Daniel Drenss

1800 (8 therm. 8), Strasbourg 3 (46), M° Übersaal n° 576, 525
bürger Johann Friedrich Clady Zuckebecker in der Goldschmittgaß n° 11 wohnhaft und deßen Ehegattin Fr. Maria Elisabetha geb. Senckeißen
in gegensein bürger Daniel Drenß handelsmanns am dem Waffenplatz N° 40 wohnhaft
die denen verkäufern eigenthümlich zuständige behausung mit N° 18 bezeichnet gelegen an der Goldschmittgaß bestehend in Vorder: Mittel und Hinter: haus samt zween höffen, der gemeinschafft eines bronnens, auch allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten durch brs Haßlauers haus ausführen zu laßen, einseit neben dem b. Moché Distillateur anderseit neben denen brn Wentz, Schneider und Haßlauer, Gelehrten hinten auf eine der Prediger: Kirche zuständigen behausung, br Gourmand Lichtermacher und Ensfelder becker – der Verkauf und Kauff der vorherbeschriebenen behausung N° 18 welche von alters her zum Maulbeeren: baum genannt (…) In instanti haben die Verkäufer über die verkaufte behausung dem Käufer vier pergementene darüber lautende Kaufbrieffe aus der C. C. Stb sub Datis 28. Augusti 1554, 19. Junÿ 1677, 6. Februarÿ 1680 und 17. Novembris 1722 ausgeliefert – um 20.000 fr
Enregistrement, acp 74 F° 189 du 18 ther. 8

Fils du jardinier Jean Daniel Drenss, Daniel Drenss épouse en 1799 Caroline Grün, fille de l’aubergiste à la Maison rouge Jean Frédéric Grün
1799 (14 nivose 7), Strasbourg 3 (39), M° Übersaal n° 279
Eheberedung – erschienen, der bürger Daniel Drenß lediger und großjähriger Handelsmann alhier wohnhaft, des weiland Bürgers Johann Daniel Drenß gewesenen Gartners alhier, mit Frau Salome gebohrner Reÿbel, so dermalen an dem Br Theobald Lix Religions lehrer allhier verehelichet, ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam, an einem
Und Jungfrau Carolina Grün, des Bürgers Johann Friderich Grün, Gastgebers Zum roten Haus alhier, mit Frau Catharina Salome gebohrner Zisich ehelich erzeugte tochter, beiständlich dises ihres geliebten Vaters, als Braut, an dem andern theil
den 14. Nivose Nachmittag in dem siebenden Jahre der einen und unzertrennlichen Francken Republick (unterzeichnet) Daniel Drenss, Caroline Grün
Enregistrement, acp 65 F° 24 du 15 niv. 7

Daniel Drenss et Caroline Grün font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Wolff place d’Armes. Ceux du mari s’élèvent à 17 126 francs, ceux de la femme à 11 070 francs.
1799 (15 messidor 7),Strasbourg 3 (21), M° Übersaal n° 605
Inventarium über des bürgers Daniel Drenß handelsmanns und der bürgerin Carolina geb. Grün einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachtes Vermögen, in ihrem den 20. Nivose VIII. angetrettenen Ehestand, in ihrem den 14. Nivose VII vor mir aufgerichteten Ehe Contract (stipulirt worden)
in einer an dem Paradeplatz gelegenen dem br Wolff bierbrauer zuständigen behaußung N° 38
des Ehemanns Vermoegen, hausrath 654 fr, silber und Gold 384 fr, baarschafft 13.088 fr, angelegten Capital 3000 fr, Summa summarum 17.126 fr – haussteur 416 fr, Summa 17.543 fr, liegende güther Mittelhausberger banns
der Ehefraun in die Ehe gebrachtes gut, hausrath 2886 fr, silber und Gold 1037 fr, baarschafft 6750 fr, Summa summarum 10.654 fr – haussteur 416 fr, Summa 11.070 fr
Enregistrement, acp 69 F° 9 du 16 mess. 7

Inventaire dressé après la mort de la domestique Marie Salomé Marschalck

1816 (18.11.), Strasbourg 8 (16), M° Roessel, n° 3755
Inventaire de la succession de Marie Salomé Marschalck native d’Andolsheim célibataire en service chés Mad. Zaepffel demeurant rue des Orfèvres n° 18 décédée à Strasbourg le 11 courant – à la requête de Frédéric Hild journalier à Andolsheim, mandataire de Barbe Marschalck sa femme et d’André Marschalck tisserand audit Andolsheim, ensemble mandataire de Marie Salomé Herrmann veuve en premières noces de David Marschalck cordonnier à Andolsheim femme actuelle de Pierre Loubert journalier, la première tutrice le second co tuteur de Jean Michel Marschalck
demeurant rue des Orfèvres n° 18
mobilier 406 fr, numéraire 111 fr, créances 581 fr, total 1098 fr – passif 93 fr
Enregistrement, acp 132 F° 23 du 19.11.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Madeleine Goullet, veuve de Henri Zæpffel

1818 (18.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 39), M° Hickel n° 44
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Goullet, veuve de Henri Zaepffel, commandant du Fort Blanc décédée le 17 mai dernier – à la requête de Jacques Frédéric Goullet, négociant à Francfort sur le Mein héritier de sa sœur germaine
dans une maison rue des Orfèvres n° 18
Mobilier, Première chambre au premier étage ayant deux croisées sur la rue des Orfèvres, deuxième pièce à côté, dans une troisième pièce à côté, cuisine, premier grenier, second grenier, chambre de la servante 1410 fr, immeuble du partage reçu M° Schumacher le 30 octobre 1758 de la succession de sa mère, 7 ares 50 à Gougenheim 1113 fr, passif 1320 fr
Enregistrement, acp 139 F° 102 du 26.6.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Anne Dejarny veuve du receveur des douanes Henri Hurlaux

1824 (24.9.), Strasbourg 14 (80), Me Lex n° 2689
Inventaire de la succession d’Anne Dejarny veuve de Henri Hurlaux, receveur principal des douanes à Cologne décédé le 25 août dernier – Dénomination des héritiers, 1. Catherine Hurlaux épouse de Jean Pierre Vital Collin, receveur principal des douanes à Sarraguemines représentée par Joseph Laveuve, vérificateur des douanes, 2. Nicolas Hurlaux, propriétaire Chevalier de la Légion d’Honneur, 3. Claude Etienne Hurlaux, receveur des douanes à Carling canton de S Avold (Moselle) représenté par son frère Nicolas Hurlaux
dans une maison rue des Orfèvres n° 18 où le défunt demeurait avec son fils Nicolas
mobilier 385 fr
Enregistrement, acp 170 F° 3-v du 29.9.

Inventaire de séparation entre Caroline Grün et Jean Daniel Drenss

1826 (23.6.), Strasbourg 12 (100), Me Wengler n° 14.406
Inventaire de séparation entre Caroline Grün femme de Jean Daniel Drens, négociant, par jugement du 12 courant – Inventaire des apports dressé par M° Ubersaal le 15 messidor 7 (3 juillet 1799)
prétentions de cette dernière 33.821 fr, mobilier 1531 fr
dans la chambre au second étage donnant sur la cour de devant, dans le cabinet à côté, dans la chambre donnant sur la seconde cour, dans la chambre à côté, dans le corridor, dans la cuisine à côté, dans les armoires placées dans le corridor, aux mansardes, dans une petite chambre fermée en lattes, dans la chambre de la servante, dans la chambre au linge sale, au premier étage
Contrat de mariage reçu M° Ubersaal le 14 nivôse 7 (3 janvier 1799)
Enregistrement, acp 179 f° 72-v du 28.6.

Daniel Drensz loue une partie de la maison dont un magasin à Marie Thérèse Rosalie Ruhlmann veuve de Jean Louis Eyrisch

1827 (5.2.), Strasbourg 15 (41), Me Lacombe n° 7728
Bail de 3 années à commencer le 25 mars prochain – Daniel Drensz, négociant
à Marie Thérèse Rosalie Ruhlmann veuve de Jean Louis Eyrisch, capitaine de gendarmerie
un magazin en détail au rez de chaussée de la maison du Sr Drensz rue des Orfèvres n° 18 avec comptoir y attenant, deux magasins de dépot dans la même maison et tous les ustensiles du commerce d’épicerie et qui servoient au Sr Drensz
plus les appartements du premier étage donnant dans deux cours actuellement occupés par le Sr Brantz, passementier, plus et deux pièces au même étage, une chambre aux mansardes, l’usage commun du grenier, dans la cour et de la pompe, la cave jusqu’ici affectée au logement loué – moyennant un loyer annuel de 800 francs
Enregistrement, acp 182 F° 100-v du 6.2.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Elisabeth Barbe Gillmann, femme du commissionnaire François de Sales Pick

1833 (26.3.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7973
Inventaire de la succession d’Elisabeth Barbe Gillmann, femme de François de Sales Pick, commissionnaire, décédée le 26 novembre 1832 – à la requête 1. du veuf père et tuteur légal de François Joseph Pick et commun en bioens suivant contrat de mariage reçu M° Wengler le 23 mars 1816, 2. Jean Kuhn, cordonnier subrogé tuteur
en la maison où le défunt est décédé rue des Orfèvres n° 18
reprises du défunt 14 fr, hérité de sa mère Barbe Koch femme de Nicolas Gillmann 195 fr, remplois du veuf 1583 fr, héritage de Jean Chrétien Pick son frère – mobilier 91 fr, mobilier vendu 155 fr, passif 30 fr
Enregistrement, acp 216 F° 167 du 5.4.

Daniel Drensz meurt en 1842 en délaissant deux enfants

1842 (15.6.), Strasbourg 12 (157), Me Noetinger n° 14.751
Inventaire de la succession de feu M. Daniel Drensz Négociant demeurant à Strasbourg où il est décédé le 6 juin 1842.
L’an 1842 le 15 juin à neuf heures du matin, à la requête de 1° Dame Caroline Grün, veuve de feu M. Daniel Drensz en son vivant Négociant à Strasbourg où elle demeure, agissant en son propre nom à cause de la communauté de biens qui a existé entre entr’elle et feu sondit mari aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Ubersaal notaire à Strasbourg & en présence de témoins le 14 Nivôse an sept de la République et des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur sa succession et sur ladite communauté,
2° Dame Frédérique Emilie Drensz, épouse de M. Louis Heydenreich, ministre du culte protestant, de son mari ci-présent dûment autorisée à l’effet des présentes, les deux demeurant à Soultz-sous-forêts, 3° & du Sr Frédéric Emile Drensz, Commis négociant demeurant à Marseille, La dite dame Heydenreich & le Sr Drensz habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié & sous bénéfice d’inventaire de feu ledit Sr Daniel Drensz leur père
dans unemaison sise à Strasbourg, rue des orfèvres N° 18 où le défunt est décédé le 6 juin courant
Immeubles. Maison à Strasbourg. une pièce qui est la grosse d’un contrat de vente passé devant M° Übersaal notaire susdénommé le 18 thermidor de l’an huit de la République par lequel il a été acquis pendant la Communauté dont il s’agit une maison & ses dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres N° 18 pour le prix de 20.000 francs. Evaluée cette maison au revenu annuel de 1500 francs ou en capital 30.000 francs
acp 299 (3 Q 30 014) f° 84 – La masse active de la communauté se compose 1° d’un mobilier estimé 1499, 2° d’une maison à Strasbourg rue des orfèvre N° 18, estimée 30.000, total 31.499
Garde robe du défunt 218, total 31.717
Les reprises de la veuve s’élèvent à 60.310 francs
Les héritiers requérants abandonnent en remploi tout l’actif ci-dessus établi
Renonciation par la veuve à une donation à elle faite et contenue en son contrat de mariage devant M° Übersaal le 14 nivôse an VIII & l’usufruit viager y porté

Les enfants et héritiers Drensz vendent la maison au fabricant de cire André Auffinger. L’acte énumère les servitudes envers la maison Hasslauer.

1845 (19. 9.br), Strasbourg 12 (167), Me Noetinger n° 18.109
Cahier des charges – Ont comparu 1° M. Frédéric Emile Drensz, Commis négociant demeurant à Marseille, rue Lapalu n° 45, 2. M. Louis-Guillaume Heydenreich, ministre du culte protestant demeurant à Soultz sous forêts, agissant en qualité de mandataire de dame Frédérique Emilie Drensz épouse dudit M. Louis-Guillaume Heydenreich (…) lesquels étant intentionnés de vendre aux enchères publiques la maion ciaprès désignée ont requis les notaires soussignés d’en dresser le cahier des charges, à quoi il a été procédé ainsi qu’il suit
Désignation de l’immeuble. Une maison consistant en deux corps de bâtiments avec magasins, deux petites cours, grandes caves voûtées, sise à Strasbourg rue des Orfèvres N° 18, d’un côté M. Hickel, de l’autre M. Klotz, pardevant la dite rue & par derrière M.M. Ensfelder et Haslauer et une maison curiale du Temple Neuf. Tel et en l’état que cet immeuble se comporte et se poursuit (…)
Etablissement de la propriété. Les vendeurs sont propriétaires de l’immeuble ci avant désigné pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Caroline Grün, veuve de M. Daniel Drensz, de son vivant négociant à Strasbourg et elle est décédée à Soultz sous forêts le 17 octobre dernier. Cet immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre lesdits époux Drensz et a été attribué à Mme la veuve Drensz pour la remplir de des prétensions matrimoniales, ainsi que cela résulte de l’inventaire de la succession de M. Daniel Drensz, dressé par M° Noetinger, soussigné, le 15 juin 1842. M. Drensz a acquis cet immeuble pendant ladite communauté de M. Jean-Frédéric Clady, cofiseur demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M° Übersaal, autrefois notaire en cette ville le 18 thermidor de l’an huit de la République, pour un prix de 20.000 francs dont 10.000 francs ont été payés comptant (…)
Charges, clauses et conditions. 5° L’adjudicataire supportera les servitudes passives apparentes ou occultes de toute nature à la charge de la maison vendue, sauf à lui à s’en défendre et à réclamer l’exercice de celle actives, à ses risques. Et à cet égard les vendeurs déclarent qu’un puits dépendant de la propriété vendue est mitoyen entre les vendeurs et M. Hasslauer et qu’il existe au profit de cette propriété la servitude active de laisser couler les eaux de pluie et celles grasses provenant des éviers des cuisines par la propriété du S. Hasslauer, et enfin celle à la charge de la propriété de ce dernier 1° de recevoir les matières provenant des fosses d’aisance et 2° de faire la vidange de ces matière par la même propriété, sauf à M. Hasslauer à percevoir le prix en revenant.
N° 18.161. Et aujourd’hui le 15 décembre 1845 (…) il sera procédé à l’adjudication sur enchères publiques de la Maison désignée plus bas (…) mise à prix 45.000 francs
adjugée à M. Lotz pour le prix de 60.000 francs par lui offert. Et à l’instant M. Lotz a déclaré avoir enchéri pour Monsieur André Auffinger, fabricant de cire demeurant à Strasbourg
acp 343 (3 Q 30 058) f° 50-v (cahier des charges, acp 342 (3 Q 30 057) f° 38 (adjudication)

Originaire de Berstheim, André Auffinger épouse en 1830 Marie Steinmetz, originaire de Lixhausen
Mariage, Strasbourg (n° 499)
Du 23° jour du mois de décembre l’an 1830, Acte de mariage d’André Auffinger, mineur d’ans quant au mariage, né en légitime mariage le 2 mai 1807 à Berstheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, ouvrier en cire, fils de feu André Auffinger, cordonnier décédé à Berstheim le 27 mars 1820 et de feu Thérèse Rothan décédée au même lieu le 14 mai 1815
et de Marie Steinmetz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 fructidor an VI à Lixhausen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Steinmetz, cultivateur et de Marie Kirst conjoints domiciliés à Lixhausen – (signé) andreas auffinger, Maria Steinmetz (i 44)

André Auffinger meurt en 1871 après avoir institué sa nièce Thérèse Jung pour sa légataire universelle

1871 (28.10.), M° Momy (minutes en déficit)
Inventar der Gütergemeinschaft die zwischen Andreas Auffinger, Eigenthümer und Maria Steinmetz, seiner Ehefrau in Straßburg existirt hat und vom Nachlass des Hn Auffinger den 16. September 1871 gestorben. Errichtet von der Wittwe als Theilnehmerin der halben Gemeinschafft nach dem CC. 2. Theresia Jung, volljährig in Dauendorff, Nichte
acp 600 (3 Q 30 315) f° 132 n° 2335 du 7.11. (Sterbefall erklärt 12. März 1872) Gemeinschaft, Mobilien 2469, Geld 14
Nachlass, Kleidung 335
acp 602 (3 Q 30 317) f° 25-v n° 2797 du 28.12. (Fortsetzung vom 18. Dezember) Gemeinschaft 1) 500 fr. Renten, 2) 500 fr. Renten, 3) 300 fr. Renten, 4) 10 Obligationen Ost Eisenbahn, 5) 20 Obligationen Eisenbahn von Paris nach Lyon, 6) hinterlegtes Geld 20.243, 7) Schuldschein 6550
8) Ein Haus in Straßburg Goldschmidstraße N° 3
Passiv der Gemeinschaft 2390, des Nachlasses 1697

Dépôt du testament olographe daté du 20 août 1869
1871 (18.10.), M° Momy (minutes en déficit)
18 octobre – Hinterlegung des eigenhändigen Testaments von Andreas Auffinger Eigenthümer in Straßburg vom 20. August 1869
acp 596 (3 Q 30 311) f° 188-v n° 2033 du 27.10.
n° 2034 Hinterlegung des zweiten eigenhändigen Testaments von Andreas Auffinger Eigenthümer in Straßburg vom 20. August 1869

Acte de notoriété
23 octobre – Notorietät act bestädigend daß Andreas Auffinger, Eigenthümer in Straßburg den 16. September 1871 gestorben sei
acp 596 (3 Q 30 311) f° 192-v n° 2079 du 2.11.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 156 (3 Q 31 655) f° 3-v n° 885 du 27.10.1871 et f° 4 n° 886

1872 (6.4.), Strasbourg 15 (126), M° Momy (Hippolyte) n° 15.403
Compte d’exécuteur testamentaire – Ont comparu Monsieur Auguste Heinhold, homme de lettres demeurant à Strasbourg, agissant en qualité exécuteur testamentaire de feu Mr André Auffinger, propriétaire, demeurant à Strasbourg aux termes de son testament ci après énoncé d’une part
Maemoiselle Thérèse Jung, célibataire majeure d’ans demeurant à Dauendorff, agissant en qualité de légataire universelle de feu le Sr André Auffinger son oncle aux termes du même testament d’autre part
Observations préliminaires. Première observation. Me Auffinger est décédé à Strasbourg où il demeurait le 16 septembre 1871. Par deux testaments faits olographes à Strasbourg le 20 août 1869 enregistrés et déposés en l’éude de M° Momy (…) Mr Auffinger a nommé pour sa légataire universelle en toute propriété Mademoiselle Jung comparant (…) et il a légué particulièrement savoir à M Heinhold lui-même 500 francs, à Marie Auffinger épouse de Mr Acker cultivateur à Berstheim une somme de 2000 francs, à Catherine Auffinger épouse de Mr Acker cultivateur à Berstheim une somme de 2000 francs, à Odile Schneider native d’Ullwiller demeurant à Paris une somme de 8000 francs, à Dlle Marie Hüber native d’Oberkuzenhaussen demeurant à Souffelweyersheim une somme de 2000 francs, à Marie Louise Caroline Feuerstoss, demeurant à Strasbourg une somme de 1000 francs plus une rente annuelle et viagère de 1000 francs

Liquidation de la succession. Le défunt demande dans son testament le pardon à ceux qu’il a pu offenser et donne son pardon à sa « méchante femme ».
1872 (27.1.), Strasbourg 15 (125), M° Momy (Hippolyte) n° 15.248
Liquidation et partage du 27 janvier 1872. Sont comparus Madame Marie Steinmetz veuve de Mr André Auffinger, propriétaire, demeurant à Strasbourg, agissant à raison de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son mari défunt
Mademoisellle Thérèse Jung, fille majeure, sans état demeurant à Dauendorf, canton de Haguenau, agissant en qualité de légataire universelle en toute propriété du défunt Sieur André Auffinger son oncle, instituée par un testament fait en forme olographe à Strasbourg le 20 août 1869, duquel testament l’original présenté à Mr le Président du Tribunal civil séant à Strasbourg, portant la mention enregistré à Strasbourg le 28 octobre 1871 folio 3 verso Case 7 (…) a été déposé au rang des minutes de M° Momy l’un des notaires soussignés suivant acte reçu par lui et l’un de ses collègues le 18 octobre 1871 enregistré
Monsieur Auguste Heinhold, homme de lettres demeurant à Strasbourgn agissant tant pour assister Mademoisellle Thérèse Jung, que comme exécuteur testamentaire du défunt Sieur André Auffinger, institué par le testament ci-dessus relaté (…)

Exposé préliminaire. Décès de Mr Auffinger, Testament, Inventaire – Mr André Auffinger est décédé à Strasbourg où il demeurait le 16 septembre 1871, sans délaisser de descendants ni ascendants au profit desquels la loi établit une réserve, et après avoir institué pour sa légataire universelle en toute propriété Madlle Thérèse Jung, sa nièce, comparante, à charge par elle de délivrer différents legs particuliers (…)
Ich mache mein Testament im nahmen des Allerheilligsten dreÿfaltigkeit Gott deß Vatters des Sohns und deß Heiligen Geistes Amen. Ich bitte im verzeihung alle personen welche ich wißentlich oder unwißentlich beleidigt habe, ich verzeihe allen vom grund meines Hertzes besonders meinem bößen Weib, Gott sei ihr gnädig und barmhertzig (…) – Deuxième testament (…) Ich manche der Maria Louise Caroline Feuerstoss gebürtig von hier eine lebenslängliche Rente von 1000 Francken alle Jahr (…) durch die jenige die nach mir Eigenthümer word von meinem Hauß Goldschmidt gasse N° 3
Inventaire – Inventaire de biens de ladite communauté a été dressé par M° Momy, l’un des notaires soussignés sous la date au commencement du 28 octobre 1870.
acp 602 (3 Q 30 317) f° 99 n° 426 du 6.2. – Gütergemeinschaft, Mobiliar actif Masse 65.618, passif Masse 3810, bleibt 61.807, ½ 30.903
Nachlass actif Masse ½ der Gütergemeinschaft 30.903, Kleidung 335, Total 31.238 ; Passif Masse 1637, bleibt 29.541
Abtretung (…)

Thérèse Jung qui a épousé le cultivateur Antoine Ripp en 1873 vend la moitié des biens meubles et immeubles provenant de son oncle à la veuve Marie Steinmetz

1874 (10.4.), Strasbourg 1 (196), M° Alfred Ritleng aîné n° 8588
10. Aprill 1874. Verkauf – ist erschienen Frau Theresia Jung, verbeistandete und ermächtigte Ehegattin des Herrn Anton Ripp, Ackersmann in Berstheim wohnhaft, welche erklärten zu verkaufen (…)
der Frau Maria Steinmetz Wittwe des Herrn Andreas Auffinger, bei Leben Wachs Fabricant, sie Eigenthümerin zu Straßburg wohnhaft, hier gegenwärtig und annehmend, und schon für eine Hälfte unvertheilterweise Miteigenthümerin der hiernach beschriebenen Liegenschaft
nämlich die unvertheilte der Frau Ripp gebornen Jung angehörenden Hälfte eines Hauses mit Hof, gewölbtem Keller, Zugehörigkeiten und Abhängigkeiten, in Straßburg gelegen in der Goldschmiedgasse N° 3 früher N° 18, auf einer Seite H. Pierrol, auf der andern H. Weber, vornen die Goldschmiedgasse, hinten die Besitzthümer Ensfelder, Haslauer und das Pfarrhaus der Neukirche, mit einbegriffen die unvertheilte Hälfte aller Oefen, Spiegel und überhaupt von alles sonstigen Mobiliatgegenstäne welche das unvertheilte Eigenthum der Frau Ripp Verkäuferin in besagtem Hause sein können.
Feststellung des Eigenthums. Dieses Haus rührt von der gesetzlichen Gütergemeinschaft her welche in Ermanglung eines Ehevertrags zwischen der Frau Auffinger und ihrem verstorbenen Ehegatten bestanden hatte, so wie dieses hervorgehet aus dem nach dem Absterben des H. Auffinger durch H. Momy damals Notar zu Straßburg am 28. October 1871 errichteten, einregistrirten Inventarium. Sie hatten es während ihrer Gütergemeinschaft von Herrn Friedrich Emil Drensz, Kaufmann in Marseille wohnhaft und Frau Friederike Emilie Drensz, Ehefrau des Herrn Ludwig Wilhelm Heidenreich, protestantischer Pfarrer zu Sulz unterm Wald wohnhaft, vermittelst den Preis von 60.000 Franken erworben, auf Grund eines vor H. Noetinger damals Notar zu Straßburg am 19. November 1845 errichteten Lastenheftes, und eines durch diesen Notar am 15. folgenden Dezember errichteten einregistrirten Steigerungs Protocolles, welcher am 29. des nämlichen Monats im Hypothekenamte von Straßburg Band 443 N° 72 überschrieben und denselben Tag von Amtswegen Band 439 N° 61 eingeschrieben wurde.
Da H. Auffinger am 16. September 1871 zu Straßburg verstarb, ist die unvertheilte Hälfte des besagten Hauses der Frau Ripp gebornen Jung seiner Nichte Verkäuferin zugefallen auf Grund von zwei eigenhändigen Testamenten des Verstorbenen, beide vom 20. August 1869, einregistrirt und nach Erfüllung der gesetzlichen Formlitäten in der Amtsstube des Herrn Momy Notars zu Straßburg hinterlegt laut zwei durch diesen Notaren am 18. October 1871 errichteten, einregistrirten Akten. Auf diese Weise gehörte besagtes Haus für unvertheilte Hälfte der Frau Ripp Verkäuferin und der Frau Auffinger, Käuferin.
Feststellung des vorhergehenden Eigenthums. Herr Drensz und Frau Heidenreich geborene Drensz waren Eigenthümer besagter Liegenschaft um dieselbe im Nachlasse der Frau Caroline Grün Wittwe des Herrn Daniel Drensz bei Leben Kaufmann zu Straßburg ererbt zu haben, besagte Frau starb zu Sulz am 17. October 1845. Diese Liegenschaft rührte von der Gütergemeinschaft her welche zwischen besagten Eheleuten Drensz bestanden hatte und wurde der Frau Wittwe Drensz angewiesen als Ergäntzung ihrer ehelichen Ansprüchen, so wie deses hervorgehet aus dem Inventarium de Nachlasss des H. Daniel Drensz durch besagten Notar Noetinger am 15. Juni 1842 errichtet. Herr Drensz hatte diese Liegenschaft während besager Gütergemeinschaft von Herrn Johann Friedrich Clady Zuckerbäcker zu Straßburg erworben, laut eines vor H. Uebersaal Notar in besagter Stadt am 18. Thermidor Jahr VIII errichteten Kauffvertrages.
Bedingungen des Kaufes (…) – Preis 24.000 Franken (…) – Civilstand der Verkäufer. Die Verkäufer erklärten, daß die verheiretet sind unter dem Rechtsbestande der auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft ohne anderern Beschränkung auf Grund ihres vor H. Weber Notar zu Hagenau am 24. November 1873 errichteten einregistrirten Ehevertrags.
acp 627 (3 Q 30 342) f° 14 du 11.4.

Georgette Latzarus femme de Jean Fleck, cultivateur à Mommenheim, Sophie Latzarus, femme de Jacques Fleck, cordonnier à Strasbourg, et Marie Catherine Latzarus, femme de François Fastinger, archiviste adjoint du Bas-Rhin, sont légataires de Marie Steinmetz, morte à Dettwiller le 26 mars 1881 après avoir fait son testament devant le notaire Lædelin de Schiltigheim, où elle demeurait. Les deux premières cèdent leur part à la troisième.

1882 (19.1.), Strasbourg 1 (218), M° Alfred Ritleng aîné n° 11.720
(Erbrechtenverkauf) – sind erschienen 1° Frau Georgette geborne Latzarus ermächtigte & verbeistandete Ehegattin des Herrn Johann Fleck, Ackerer miteinander in Mommenheim wohnhaft und letzerer in seiner Eigenschaft als Vater und Vermögensverwalter seiner aus seiner Ehe mit der obengenannten Ehefrau Georgette Latzarus hervorgegangenen noch minderjährigen Kinder Nahmens Magdalena Maria und Aloise Fleck (…) 2° Frau Sophie geborne Latzarus ermächtigte & verbeistandete Ehegattin des Herrn Jakob Fleck, Schuhmacher zu Straßburg wohnhaft Schwesterngasse 1 Einerseits
und Frau Maria Catharina geborne Latzarus ermächtigte & verbeistandete Ehegattin des Herrn Frantz Fastinger Archiven Adjunkt des Bezirks Unter Elsaß zu Straßburg wohnhaft, Andererseits
die Frau Johann Fleck geborene Latzarus und die Frau Jakob Fleck geborene Latzarus haben hiermit erklärt freiwillig & unwiderruflich mit der rechtmäßigen Garantie zu verkaufen und eigenthümlich zu übertragen
an ihrer Schwester und Miterbin der obengenannten Maria Catharina gebornen Latzarus Ehegattin des ebenfalls genannten Hern Frantz Fastinger die es annimmt
Alle beweglichen und unbeweglichen Erbrechten, die den besagten Ehefrauen Georgette und Sophie Fleck zustehen, mit einbegriffen die hernach angegebenen Legate der minderjährigen Kinder der Eheleute Johann Fleck und der Frau Jakob Fleck gebornen Sophie Latzarus, auf Grund des Testamentes der verstorbenen Frau Maria Steinmetz Wittwe des herrn Andreas Auffinger bei Leben Rentnerin in Schiltigheim wohnhaft, gestorben zu Rosenweiler am 26. März 1881 fragliches Testament durch Notar Laedlein in Schiltigheim in Gegenwart von Zeugen errichtet am 12. Februar 1881 zu Schiltigheim registrirt den 9. April 1891 Band 131 Blatt 11 f. 16
Beschreibung der verkauften Erbrechten und einleitende Erklaerungen
Die verkauften sämmtliche Erbrechten bestehen I. für die Verkäuferin Georgette Latzarus Ehefrau des Herrn Johann Fleck, zuerst in einem unvertheilten fünftel an einer in der Goldschmiedgasse liegenden mit N° 3 bezeichneten behaußung Antheil, woran dieser Verkäuferin das Eigenthum gleich zuerkannt ist, dessen Genuß Sie aber erst den 24. Juni 1888 anzutreten hat gemäß der im obenerwähnten Testamente getroffenen Verfügungen Und in einem Legat von 3200 Mark zu Gunsten der Kinder der besagten Eheleute Johann Fleck (…)
II. für die zweite Verkäuferin Sophie geborne Latzarus Ehefrau von Jacob Fleck ebenfalls in einem unvertheilten fünftel an der vorbenannter behausung in der Goldschmiedgasse N° 3 zu Straßburg und in einem Legat von 3200 Mark (…)
Festsetzung des Eigenthumsrechts der Behausung Goldschmiedgasse N° 3. Die behausung von der hier die zwei unvertheilten Fünftel verkauft sind befindet sich Goldschmiedgasse 3 zu Straßburg einseits die mit N° 1 bezeichnete behausung des Herrn Weber, anderseits die mit N° 5 bezeichnete behausung des herrn Pierrot, beide besagten behausungen ebenfalls in der Goldschmiedgasse gelegen, stoßt hinten auf die Eigenthümer Ensfelder, Metz, Pfarrhaus der Neuen Kirche und Mathey-Touchemolin. Die Ehefrauen Johann & Jakob Fleck sind rechtmäßige Besitzerinnen des von ihnen respektiv verkauften zwei Fünftels Antheile der oben bezeicheneten behausung Goldschmiedgasse 3, durch ein vor Notar Laedlein zu Schiltigheim den 12. Februar 1881 abgeschlossenes testament der Frau Maria Steinmetz wohnhaft zu Schiltigheim gestorben zu Rosenweiler bei Detweiler den 26. März 1881, als Ehegattin des zu Straßburg verlebten Gutsbesitzers und vormaligen Wachsfabrikanten Andreas Auffinger. Dieses Testament ist registrirt zu Schiltigheim den 9. April 1891 N° 63 B. 131 Blatt 11 F. 16.
Die Testatorin Maria Steinmetz Ehefrau Auffinger ist auf folgende Weise rechtmäßige besitzerin des besagten Hauses Goldschmiedgasse 3 geworden 1. der Ersten unvertheilten Hälfte durch die gesetzliche Gemeinschafft, welche in Ermanglung eines Ehecontracts zwischen der Frau Auffinger und ihrem verstorbenen Ehegatten bestanden hatte, sowie deses hervorgehet aus dem nach dem Absterben des Herrn Auffinger durch Hern Momy, damals Notar zu Straßburg am 28. October 1871 errichteten & den 6. Februar 1872 folio 99 recto case 8 einregistrirtes Inventariums. 2° der zweiten unvertheilten hälfte des besagten Hauses durch einem vor Herrn Ritleng dem Aeltern zu Straßburg den 10. April 1874 errichteten Kauf-Contract, vermittelst welchem die Frau Maria Steinmetz Wittwe Auffinger den zweiten unvertheilten besagten Theil von Frau Anton Ripp geborner Theresia Jung für die Summ von 42.000 Franken oder 31.600 Mark abgekauft hat, wovon 17.600 Mark baar bezahlt wurden (…)
Die Eheleute Auffinger haben ihrer Seits das besagte Haus durch Meistgebot und um den Preis von 48.000 Mark in einer vor Herrn Notar Noetinger den 15. Dezember 1845 abgehaltenen öffentlichen Versteigerung erworben, das Haus rührte damals von Herrn Friderich Emil Drensz, Kaufmann zu Marseille und Herrn Heydenreich, protestantischen Pfarrer zu Sultz unter Wald her, diese Versteigerungsurkunde ist einregistrirt zu Strassburg den 22. Dezember 1845 folio 38 r. c. 5 & 6. Herr Drensz hatte besagtes Haus von Herrn Clady, confiseur zu Strassburg den 18. Thermidor Jahr VIII der frantzösischen Republik vor Notar Uebersaal zu Straßburg angekauft. Die weitere Besitztitel sind in diesem Letztern Acte numerirt.
Bedingungen des Kaufes mit Uebertragung (…) – Preis. Dieser Kauf mit Uebertragung ist geschehen & eingewiligt A. um die Summa von 3400 Mark für die Frau Johann Fleck geborne Latzarus und die Kinder der Eheleute Johann Fleck (…) B. um eine Summe von 3200 Mark für die Frau Jacob Fleck geborene Latzarus
acp 721 (3 Q 30 436) f° 90 n° 3651 du 24.1.

Fils naturel de Catherine Fastinger, l’achiviste adjoint François Fastinger épouse en 1879 Marie Catherine Latzarus, originaire de Dettwiller : contrat de mariage, célébration
1879 (26.6.), M° M° Holtzapffel
Ehevertrag – Frantz Fastinger, Archivar-Assistent zu Straßburg
und Marie Catharina Latzarus, volljährig zu Rosenweiler
acp 692 (3 Q 30 407) f° 80 n° 1085 du 24.6. unter Annahmne der auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft und hat das Ueberlebende das Antheil des Erstverstorbenen an der Gemeinschaft in Genuß bei Vorhandensein von Kindern auf die Hälfte zu beschränken
Einbringen des Bräutigams. Möbel, Forderungen M. 1600
Einbringen der Braut baares Geld M 8000
Schenkung durch Maria Steinmetz Gutsbesitzerin in Schiltigheim Wittwe von Andreas Auffinger ihrer dies annhemenden Nichte der Braut in baarem Geld 8000 Mark, zahlbar am Tage des Absterbens der Schenckgeberin verzinslich zu 5% von Tage des Eheabschlusses
Gegenseitige Schenkung der Nutznießung des gantzen Nachlasses bei Vorhandensein von Kindern auf die Hälfte zu beschränken

Mariage, Strasbourg (n° 352)
Strassburg am 3. Juli 1879. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Archiv-Adjunct des Bezirks Unter-Elsass Frantz Fastinger, katholischer Religion, geboren den 21. April des Jahres 1842, wohnhaft zu Straßburg unehelicher Sohn der Catharina Fastinger, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg, 2. die Maria Catharina Latzarus, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 23. October des Jahres 1852 zu Dettweiler (Unter-Elsass), wohnhaft zu Schiltigheim (Unter-Elsass) eheliche Tochter des verstorbenen Webers Georg Latzarus, zuletzt wohnhaft zu Dettweiler und der Therese geborene Steinmetz ohne Beruf wohnhaft zu Rosenweiler (Unter-Elsass)

Leur fils secrétaire Joseph François Charles Fastinger épouse en 1917 Marie Georgette Fleck, fille de l’aubergiste Jean Fleck de Mommenheim (sa cousine)
Mariage, Strasbourg (n° 235)
Strassburg am 23. April 1917. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Regierungs Sekretär Joseph Frantz Karl Fastinger, katholischer Religion, geboren am 13. September des Jahres 1880 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg Goldschmiedgasse 3, Sohn des verstorbenen Bezirksarchiv-Sekretärs außer Dienst Kazleirat Frantz Fastinger und seiner verstorbenen Ehefrau Maria Katharina geborenen Latzarus, zuletzt wohnhaft in Straßburg, 2. die Marie Georgette Fleck, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 11. Februar des Jahres 1882 zu Mommenheim (Unter-Elsass), wohnhaft in Straßburg Goldschmiedgasse 3, Tochter des verstorbenen Landwirts Johann Fleck und seines verstorbenen Ehefrau Georgette geborenen Lazarus, zuletzt wohnhaft in Mommenheim ([in margine :] † 28. novembre 1925 N° 2877

Fils des précédents, Georges François Fastinger naît le 12 mars 1918. Il est inscrit comme propriétaire de la maison au cadastre à partir de 1932.

Naissance, Strasbourg (n° 408)
Strassburg am 15. März 1918. Der Direktor des Bürgerspitals hierselbst, hat mitgeteilt, daß von der Maria Georgette Fastinger geborenen Fleck, Ehefrau des Regierungs Sekretärs Joseph Frantz Karl Fastinger, beide katholischer Religion wohnhaft zu Straßburg, Goldschmiedgasse 3, zu Straßburg, im Bürgerspital am 12. März des Jahres 1918 Vormittags um fünf Uhr ein Knabe geboren worden sei und daß das Kind den Vornamen Georg Frantz erhalten habe
[in margine :] Marié à Blois (Loir-et-Cher) le 4 septembre 1948 avec Marcelle Berthe Defrance le 13 octobre 1948, l’officier de l’état civil
[in margine :] Remarié à Divonne-les-Bains (Ain) le 24 juin 1952 avec Gabrielle Clementine Nappey, le 9 juillet 1952, l’officier de l’état civil
[in margine :] Décédé le 19 octobre 1999 à Nice (Alpes-Maritimes), le 4 Nov. 1999, l’officier de l’état civil



6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains


Rue du Vieux-Marché-aux-Grains n° 6 – IV 355 (Blondel), N 878 puis section 60 parcelle 56 (cadastre)

Auberge au Saumon jusqu’en 1741, maison dite ensuite au Vieux Saumon (zum alten Salmen) – Restaurant Au Romain (zum Römer) à partir de 1896 aménagé par l’architecte Armand Richshoffer – Bâtiments détruits lors du bombardement aérien du 11 août 1944. – Nouveau bâtiment à la place des anciens n° 4, 6 et 8 par l’architecte Charles Heitz, 1962.
Voir ensuite le n° 8 – Le bâtiment arrière (rue des Chandelles) fera l’objet d’une notice distincte.


Vers 1940, le n° 6 est le haut bâtiment à gauche (AMS, 1 Fi 84, 329)
1944, bâtiments après bombardement (AMS, 1 Fi 104, 193)
Les Petites boutiques vers 1900 et le Vieux-Marché-aux-Grains à l’arrière (collection Strasbourg disparu, carte n° 269), la maison est celle à la plus haute toiture

L’auberge au Saumon comprend un bâtiment avant vers le Vieux-Marché-aux-Grains et des bâtiments arrière qui donnent dans la rue des Chandelles et dans la ruelle du Saumon. Elle appartient des années 1580 à 1622 à Jean Egert puis à ses ayants droit et ensuite aux aubergistes Martin Buckel et Michel Thebes. Le blanchisseur Jean Georges Schwing qui l’achète en 1665 la cède en 1669 au capitaine de cavalerie Loup Mentzinger. Elle est un temps exploitée par son gendre Jean Conrad Ulrich. L’aubergiste Jean Frédéric Hansmetzger (1677-1692) a des difficultés à régler les taxes sur le vin qu’il débite. La description de 1692 porte que l’auberge qui a un bâtiment avant, un bâtiment médian et plusieurs maisons arrière séparées par une petite cour comprend deux écuries. L’aubergiste réformé Pierre Büry se plaint en 1694 des réparations que le maître maçon a faites à la toiture. L’Hospice des Vérolés en devient propriétaire par adjudication judiciaire en 1699 et la revend l’année suivante. L’aubergiste Jean Thierry Schlehenacker qui fait reconstruire le bâtiment arrière en 1700 n’exploite pas lui-même l’auberge mais la loue. L’aubergiste Jean Jacques Stempel l’achète en 1711 et la fait exploiter par ses fils. François Jacques Burckhard qui en devient locataire en 1733 en est le dernier tenancier ; il transfère en 1741 l’enseigne au Marché neuf sous le nom de Nouveau Saumon. Le sellier catholique Joseph Gross achète la maison en 1741. Il fait transformer en 1781 les bâtiments arrière vers la rue des Chandelles.


Plan-relief de 1725. Façades entre la rue de la Lanterne à gauche et la rue des Pelletiers à droite. La maison est la troisième à partir de la droite, à haute toiture (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 189 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers le Vieux-Marché-aux-Grains se trouve à gauche du repère (l) : deux grandes ouvertures au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres, un étage sous combles et trois niveaux de lucarnes. Le bâtiment arrière de part et d’autre du repère (f) forme l’angle de la rue des Chandelles (à gauche) et du Saumon (à droite). Le bâtiment (g-h) donne uniquement dans la rue du Saumon. La cour F montre l’arrière (2-3) du bâtiment principal vers le Vieux-Marché-aux-Grains, le bâtiment (1-2) à droite de la cour, la remise (1-8) au fond de la cour se prolongeant sur la gauche (7-8) à l’arrière la face postérieure du bâtiment (g-h). Le bâtiment (5-4-3) dépend du voisin (n° 8). Voir aussi la description détaillée de 1814.
La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 6.

189, Plan
Cour F, Plan, la rue du Vieux-Marché-aux-Grains est en bas (1830)

La maison appartient au XIX° siècle à des marchands : les frères Raphaël Meyer et Salomon Meyer (1814), François Joseph Otter (1834) puis Nicolas Hund (1847). L’étage sous combles est transformé en étage ordinaire, sans doute dans les années 1830, entre le levé pour le plan-relief et l’ouverture du cadastre : le maître d’ouvrage serait François Joseph Otter ou François Joseph Bucher. Le lithographe Charles Fasoli (1864) puis son fils Marie Paul Léon Fassoli y ont leur atelier. Le cafetier Jean Münch en devient propriétaire en 1898. La brasserie au Coq blanc (bière du Coq, Bierbrauereigesellschaft zum weissen Hahn, Hahnenbäu) et l’architecte Armand Richshoffer font aménager en 1896 un restaurant dans les bâtiments sis aux n° 4 et 6. Une partie de la cour couverte d’un toit vitré sert de salle de débit et de salle d’orchestre. L’enseigne au Romain est posée en 1899 (Bierhalle & Restauration zum Römer).
La façade et la devanture sont peintes suivant les instructions de Burkartsmeyer et de Beblo en 1941. La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen et son architecte font aménager un abri anti-aérien en 1942. Ils sont autorisés en juillet 1944 à remplacer l’installation de chauffage. Le bâtiment est détruit le 11 août 1944 lors du bombardement aérien (voir ensuite le n° 8.


Elévation (1931) – Plan du toit vitré, coupole, devanture (1896, architecte Armand Richshoffer)
Plan de situation, 1942. La salle de débit (190 m²) et la salle de restaurant (48 m²) se trouvent aux 4-6 Vieux-Marché-aux-Grains, la grande salle (105 m²) à l’angle de la rue des Chandelles et du Saumon, la petite salle (40 m²) à l’arrière. (Dossier de la Police du Bâtiment)

Carte postale lithographique, 1897 (publiée par P. et B. Hamm, Strasbourg en cartes postales)

La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen fait construire un bâtiment provisoire et charge l’architecte Charles Heitz de Bischheim de reconstruire la maison. Elle fait transférer plusieurs indemnités pour disposer des fonds nécessaires. Le Ministère du Logement et de la Construction accorde le 13 septembre 1955 un permis de construire. Après de nouveaux transferts, il délivre un nouveau permis le 15 septembre 1961.

août 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Eger, aubergiste, et (1578) Barbe Isenmann – luthériens
1586 h Laurent Dürr, aubergiste, et (1586) Barbe Isenmann, veuve de Jean Eger – luthériens
1588 h Ulric Wolffer, aubergiste, et (1588) Barbe Isenmann, veuve de Jean Eger et de Laurent Dürr – luthériens
1593 h Christophe Held, aubergiste, et (1593) Barbe Isenmann, veuve de Jean Eger, de Laurent Dürr et d’Ulric Wolffer, puis Lucrèce Gruber – luthériens
1605 h Jean Eger, aubergiste, et (1601) Elisabeth Bennherr puis (v. 1615) Marie Jacqueline Klein, remariée (1622) avec l’aubergiste Jean Kurtz – luthériens
1622 v Martin Buckel, tisserand puis aubergiste, et (1618) Anne Widmann, d’abord (1601) femme de Loup Gebhard puis (1605) de Bernard Pflaum, tisserands – luthériens
1642 v Michel Thebes (Debus), aubergiste, et (1626) Salomé Kayser puis (1637) Anne Marie Koch, d’abord (1635) femme du cordonnier Gaspard Trautmann – luthériens
1665 v Jean Georges Schwing, blanchisseur à la Robertsau, et (1641) Anne Zorn – luthériens
1669 v Loup Mentzinger (ou Wolfgang Mentzinger), major, et Susanne Strobel puis (1672) Marie Agnès Neudecker – luthériens
1680* h Jean Conrad Ulrich, aubergiste, et Anne Gertrude Mentzinger remariée (1676) avec Jean Régnard Weickhart – luthériens
1677 v Jean Frédéric Hansmetzger, aubergiste, et (1653) Anne Barbe Buntz – luthériens
1692 v Jean Rœmer, orfèvre, et (1667) Madeleine Scholl – luthériens
1693 v Pierre Büry, aubergiste, et (v. 1675) Anne Dombal puis (1696) Marie Marin de Bischwiller, veuve du boucher Conrad Georg – réformés
1699 adj Hospice des Vérolés
1700 v Jean Thierry Schlehenacker, brasseur, et (1682) Marie Madeleine Schmidt, (1694) Marie Barbe Vogt puis (1704) Marie Dorothée Milius, d’abord (1692) femme du notaire Jean Daniel Scherer – luthériens
1711 v Jean Jacques Stempel, aubergiste, et (1688) Marie Susanne Kellermann – réformé et luthérienne
1733 h Jean Martin Stempel, aubergiste puis marchand, et (1731) Marie Madeleine Fischer – luthériens
1743 v Philippe Jacques Fischer, aubergiste puis marchand de bois, et (1742) Catherine Marguerite Gundelwein puis (1755) Catherine Salomé Lohrer – luthériens
1748 v Joseph Gross, sellier, et (1741) Claire Munier – catholiques
1793 h Laurent Schlagdenhauffen, chapelier, et (1761) Marie Ursule Rauer, d’abord (1745) femme du chapelier Jean Pierre Carl, puis (1777) Marie Salomé Gross – catholiques
1814 v (co-propriétaires) Raphaël Meyer, négociant et (1809) Sophie Proops
Joseph Meyer, négociant et (1810) Esther Denery
Salomon Meyer, négociant et (1813) Frédérique Berliner
1817 h (co-propriétaires) Raphaël Meyer, négociant et (1809) Sophie Proops
Salomon Meyer, négociant et (1813) Frédérique Berliner
1834 v François Joseph Otter, marchand épicier, et (1832) Marie Salomé Kuhn
1837 h François Joseph Bucher, commis négociant, et (1837) Marie Salomé Kuhn veuve de François Joseph Otter
1847 v Nicolas Hund, marchand de bestiaux, et (1827) Marie Anne Schnée
1864 v Charles Fasoli, lithographe, et (1838) Marie Louise Doyen, (1842) Marie Joséphine Ohlmann puis (1850) Sophie Wolfart, d’abord (1838) femme du farinier Charles Affolder
1881 h Marie Paul Léon Fassoli, lithographe, et (1872) Marie Louise Adam puis (1892) Marie Fischer
1898* v Jean Münch, cafetier, et (1876) Marie Jeanne Voisard
1920* v Bière de la cathédrale de Strasbourg (Straßburger Münsterbräu)
1922* h Grandes Brasseries Alsaciennes d’Adelshoffen
1947* h Brasserie d’Adelshoffen s.a. à Schiltigheim

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2100 livres en 1704, 1700 livres en 1732, 1900 livres en 1786

(1765, Liste Blondel) IV 355, Joseph Gross
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joseph Gross, 21 toises, 5 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 878, Otter, François Joseph, veuve – maison, sol – 4,5 ares / Bucher François Joseph épicier

Aubergistes

1586 Jean Eger (propriétaire)
1586 Laurent Dürr (propriétaire)
1588 Ulric Wolffer (propriétaire)
1593 Christophe Held (propriétaire)
1605 Jean Eger (propriétaire)
1618 Thomas Ungerer (locataire)
1620 André Gug (locataire)
1622 Martin Buckel (propriétaire)
1627, Michel Thebes (locataire puis propriétaire)
1660, Jean Charles Eisen (locataire)
1669, Jean Georges Kœrner (locataire)
1669 Jean Conrad Ulrich (co-propriétaire)
1677 Jean Frédéric Hansmetzger (propriétaire)
1691 Jean Jacques Dumball (locataire)
1693 Pierre Büry (propriétaire)
1700 Christophe Henning (locataire)
1703-1711 Jean Michel Frœlich (locataire)
1711-1724 Jean Jacques Stempel (fils du propriétaire)
1724-1733 Jean Charles Stempel (fils du propriétaire)
1733, François Jacques Burckhard (locataire)
1741 transfert au Nouveau Saumon (place du Marché Neuf)

Locations

1618, Thomas Ungerer, aubergiste
1620, André Gug
1627, Michel Thebes, aubergiste (futur propriétaire)
1660, Jean Charles Eisen, aubergiste
1669, Jean Georges Kœrner, aubergiste
1700, Christophe Henning, aubergiste
1733, François Jacques Burckhard
1746, Joseph Gross, sellier (futur propriétaire)
1748, (maison arrière) Antoine Duclos, cafetier
1751, (cave) Jean Joachim Fischer, brasseur
1773, (cave) Saucet et Borrelle, négociants
1785, (cave) Nicolas Jacques Schneider, cabaretier
1791, Laurent Schlagdenhauffen, chapelier (copropriétaire et futur propriétaire)
1791, Jean Raimbaut Strœhlin, inspecteur de l’Accise
1805, Frédéric Henning, sellier, et Marie Madeleine Kœnig
1810, Geofroi Schœnhaupt, peignier
1814, Jean Georges Teutsch, négociant

Livres des communaux

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450)
L’aubergiste au Saumon doit une livre treize sols et deux deniers pour son auberge au Saumon, à savoir une galerie en pierre (20 pieds de long, saillie de 2 pieds 8 pouces) une plate-forme en pierre (même longueur, saillie de 9 pieds) où se trouvent une porte de cave inclinée (8 pieds ½ de large, saillie de 5 pieds 4 pouces) et un fourneau (4 pieds ½ de long et trois pieds de large) d’un côté un étal transversal (8 pieds ½ de long, 1 pied ½ de large), un soupirail (15 pouces de long, 6 pouces de large)

Am Eck ane dem Barfüsser Platz beÿ dem brunnen an, Vnd dem Ganthauß der Zunfft Stuben Zur Lutzernen Zugemessen
Ulrich Wolffer der Salmen würth hatt vor seinem hauß Zum Salmen, Oben ein steinerin Gang 20 schu lang vnd 2 schu 8 Zoll herauß, Vnden ein steinerin Tritt auch so lang, vnd 9 schu herauß, Darauff ein lehenete Kellerthüer 8 ½ schu breit vnd 5 schu 4 Zoll herauß, Mehr darauff ein Koch Herdt 4 ½ schu lang, vnd 3 schu breit, vf der einen seitten ein Zwerch benkhlin 8 ½ schu lang, vnd 1 ½ schu breÿtt, Ein Keller fenster 15 Zoll lang. 6 Zoll breit, Bessert für das Niessen, j lb xiiij ß ij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1609, Préposés au bâtiment (VII 1324)
Raoul Andres se plaint que l’aubergiste au Saumon pose du fumier dans la ruelle du Saumon, ce qui empêche de passer à pied ou en voiture. Les préposés chargent l’employé des Sept de débarrasser la rue.

(f° 188) Mittwoch 6 decemb. – Rudolff Andres clagt vber den Würth zum Salmen das er im Salmengäßlin ein Mÿst leg und mach d Niemgend schier ghen vnd fahren mag. Erk. soll man durch 7 Knecht hinweg gebiet. laß.

1618, Préposés au bâtiment (VII 1333)
Laurent Steckenborer et Jean Henri Fuchs se plaignent que l’aubergiste au Saumon a dans la ruelle des latrines qui n’ont pas été vidées depuis quatorrze ans. Il s’en s’échappe et s’écoule des immondices qui provoquent de mauvaises odeurs et empêchent le passage. Les préposés chargent l’employé des Sept de débarrasser la rue. Ils déclarent deux jours plus tard que l’éboueur devra intervenir si l’employé ne fait pas le travail dans les trois jours.

(f° 126) Montag 27 Julÿ – Salmengäßle
Lorentz Steckenborer und Hans Heinrich Fuchs clagen über den Würth Zum Salmen. das er Im Cleinn gäßle ein heimlich ortt hat, da vff die Almend heraus allerhand Mÿst vnd unrhat vßfleüsst, seie In 14 Jaren nit vßgeführt worden, das gäßle sÿ Eng der gestanck gar Zu groß vnd macht sich der würth noch vnnütz, berumbt* sich hab gerechtigkeit Zu solchem, vberlauffe dermaß das man allmal nit ghen Kan, die sibner knecht wöllen Ihnen beiß* spott Ihren nur darzu & bitten solches abzuschaff. denen Ist angezeigt Man wöll nach den Sibnerknechten schicken, Ihnen beuehlen abzuschaffen, den Mÿst weg Zu führen Estrich lohn. antzeig.

(f° 127) Mittwoch 29. Julÿ – Sibner knecht. liederlich
Mehr Ihnen beuohlen den Mÿst Im Salmen gäßle weg Zugebielen, da sie In 3 tagen solcher nit weg thun, demselben p. horb Kharch wegnemmen laß.

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Gaspard Braun est mis à l’amende pour avoir fait sans autorisation un travail de charpenterie sur la place des Cordeliers pour l’aubergiste au Saumon.

(f° 181) Mittwochß den 20. Sept. a° 1626 – Zimmerplatz ohn Erlaubnuß
Caspar Braun der Zimmermann fürgestellt, vnd Ihne deßhalben, daß er dem würth zum Salmen ohn erlaubnuß ein Baw ohn erlaubnuß vff dem Barfüser Platz gezimmert Zu Straff vfferlegt j lb v ß

1694, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
Le sieur Büri, aubergiste au Saumon, se plaint du travail de Jean Schreck qui n’a pas bien réparé la toiture. Il demande que le maçon se charge des réparations ou qu’il rembourse les sommes reçues pour payer un autre maçon. La femme de Jean Schreck déclare que le plaignant cause la ruine de son mari. Le plaignant propose de revoir la facture avec des représentants des maçons.

H. Büri, der Würth Zum Salmen contra Johann Schrecken
(f° 45-v) Dienstag den 7.ten Septembris Anno 1694 – H. Büri, der Würth Zum Salmen alhier erschienen, Klagt contra Johann Schrecken, in deßen nahmen seine Haußfrau erschienen, es hätte beklagter Ihme die Verdingte arbeith nicht völlig außgemacht, sonderlich ahne dem Tach, dannenhero Er nicht geringen schaden deß Regens halben Leÿdete, ohngeachtet Es Ihne Zu verschiedenen mahlen ermahnen laßen, hette Er Ihne doch nicht darzubringen Können, bäthe also Ihme Gerichtlich Zu schuldigen Verfertigung ernstlich anzuhalten, oder Zuerlauben, durch einen andern Meister die arbeith machen Zulaßen und Letzternfalls, daß Beklagter, was er auf solche arbeith und dahero Zu viel empfangen so sich auff etliche 30. fl. belauffet Ihme Klägeren auch Wieder restituiren solle, Erkand Werden möchte,
Beklagten Weib respondiret, H. Kläger Wäre schuldig ahne ihres Manns verderben, und daß Er in solche großen schuldt gerathen, in deme Er Ihme so naths [sic] alß Tages auffgehalten und dadurch anleÿtung gegeben, nicht allein alles Was Er an dem Baw verdient, sondern noch darzu des Von ihme weitentlehnete geldt, beÿ Ihm Zuverzehren und Zuverpraßen, So Wolle daß sein hauß in seinem andern orth stunde und Er mitten darinnen säße, begehrte daß herr Kläger einen specificirten Zedul Vorlegen solte, hätte Ihne hiebevor Vor einen ehrlichen Mann gehalten, aber nun nicht mehr, alß der Wie gemelt, ahn Ihres Manns Unglückh und Verderben schuldt reüge,
H. Kläger replicirt, Er hätte mit Ihro nichts Zuthun sondern mit dero Mann, Sie hätte ein gottloß böß maul und wolte dieße jniuri an gehörigen orth alwo Ihr der friden* gebotten schon finden, den Specificirten Zedul hätte Er zu hauß und nicht Vermeinet daß er deßelbige, für dießes mahl benöthiget wäre, so ist auch mit Schrecken in beÿsein herrn Johann Heinrich Stäblers alles Verrechnet und Verglichen worden, Wie dann auch herr Stäbler darüber umbständlichen bericht erstattet, und daß etwan noch umb 2. fl. mann in differenz gestanden seÿe, anbeÿ offerirt sich H. Kläger nochmalen Zur abrechnung, derowegen Er eine deputation auß E: E: Gerichts mittel deroselben beÿzuwohnen, gebetten haben wolte, Warinnen dann ihme Willfahrt, und darzu denominirt worden herr Rathh. Böhm, H. Kühl und H. Stäbler und Ihnen das Werckh fürderlichst vorzunhemen recommendiret.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Le sellier Joseph Gross demande l’autorisation de modifier la voûte de sa cave et de la recouvrir de pavés. Les préposés n’accordent pas l’autorisation, le pétitionnaire devra soit construire suivant l’alignement soit combler la cave sans pouvoir prétendre à aucune indemnité.

(f° 27-v) Dienstags den 21. Junÿ – Joseph Groß
H. Joseph Groß der sattler bittet umb erlaubnus seinen Keller so weit vor das hauß gegen dem alten Kornmarkt heraus gehet anderst zuzuwölben und den platz darüber zu pflästern.
Erkannt, Abgeschlagen, Soll entweder nach dem allignement vorbauen oder aber den Keller zu werffen laßen, im letztern fall jedoch soll jhme wann er über Kurz oder lang bawen würde nichts für den außgefüllten platz abgefordert werden.

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le charpentier Zirckelbach est autorisé au nom du sellier Joseph Gross à ouvrir deux croisées dans la rue des Chandelles et d’en modifier quatre dans la ruelle du Saumon

(f° 206) Dienstags den 27. Martii 1781. – Joseph Groß Sattler
Mr Zirckelbach der Zimmermann nôe. Mr Joseph Groß, des Sattlers bittet zu erlauben an deßen Behausung gegen der hellen Lichter gaß auf dem Ersten Stock Zween Creutz Stöck ein zu richten um den Aufzug ab zu schaffen, so dann auf der Seit gegen dem Salmen Gäßel an vier Kreutzstöcken die Brust riegel um sechs Zoll herunter zu setzen. Erkannt, Willfahrt.

Protocole des Quinze

1572, Protocole des Quinze (2 R 2)
Le sénateur Jean Kriech demande au nom de son gendre l’autorisation d’exploiter une auberge dans la maison au Saumon

(f° 56) Montag den V Maÿ – Württ zum Salmen. Hans Kriech
Hans Kriech der Rhatherr. Er hab ein dochterman der wolt würtschafft treyben Inn seinem hauß Zum Sallmen am hollwegk, welches er Ime Zugesagt Zuzustellen, vnd vorhin auch ein würtshauß gewesen, Weill aber solche ohne erlaubnus meiner herren nitt sein mag, So wolt er von sein wegen vnderdienstlich darumb gebetten habenn Ime solche Zuerlauben. Er wolt auffsehens helff. thun, damitt nichts vngeburlichs fürgange, Wolt auch den tochterman selbs mitt sich hieher *s haben, so sey er vffm landt ettwas so er einkaufft hieher Zuschaffen.
Erkandt Ime willfahren vff sein wohlhalten, alßo das Er der tochterman, wann er widerkompt, die ordnung Im ungelt schwören solle.

1577, Protocole des Quinze (2 R 7)
L’aubergiste au Saumon s’est établi à Rastatt

(f° 57) Sambstag den XX Aprilis – Württe, Gasthalter
(f° 59) Salmen – deßgleich der vorig würth Zum Sallmen Ist gen Rastatt gezog. geht auch ab

1581, Protocole des Quinze (2 R 11)
Les Quinze autorisent Jean Decker, aubergiste à Saint-Arbogast, à exploiter l’auberge au Saumon auparavant tenue par Paul, désormais aubergiste à Rastatt.

(f° 98) Sambstag den XXVIII Octobris – Württ zu S Arbogast, Hans Decker, Württ zum Salmen.
Hans Decker der Württ zu S Arbogast, Zeigt an, weyll Marx Ducher Zugegen, so Zum Salmen am Kornmarck württ gewesen, von der herberg kommen, habe Er derselbig bestanden. Bitt Ime Zugonnen, daßer sy wider öffnen vnd würtschafft dar Inn treyben möge. Zeigt h hanß öttell an, Paulus der Württ Zu Rastatt dem die herberg Zum Sallmen Zustendig hab den Marxen den Zinß von Johannis bitzher nachgelaßen, nuhr das er Ine heraus pringen möchte, da hab sy dißes Hauß enlehnet, v* Georg Harscher der vorig württ will wider hinauß Zu S Arbogast Ziehen. Erkant dem Hanß Decker Zulaßen, das er Zum Salmen möge würtschafft treÿben doch d. er ordnung halte, Ime seg.* * Ime vermög der ordnung bewilligt.

1596, Protocole des Quinze (2 R 25)
Christophe Held, aubergiste au Saumon, demande qu’on lui fournisse de grandes poutres pour sa cave puisqu’il ne peut en trouver nulle part.

(f° 104) Sambstag den XXV Sptmbr. – Württ zum Salmen.
Christoff Heldt Württ zum Salmen begert ein 40 schuhig thunbaum Zu Zweÿen durch Züg. Inn ein Stall, könns sonst nirgedt bekommen. Erkandt, Ime vermög der ordnung einen volg. laßen.

1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
Les Quinze autorisent Jean Eger à reprendre l’auberge au Saumon qu’exploitait son beau-père Christophe Held

(f° 92) Sambstag den 27. Aprilis – Hanns Eger. Württ Zum Salmen.
Hanns Eger mitt beÿstandt seines Stieffvatters Christoff Helden württs Zum Salmen p. Disdorpium, Es seÿ er der Stieffvatter nicht gewillt die herberg Zu behaltten, Sonder Ime dem Sohn Zu übergeben, dieweil er ein Erb, bitt darein willen Zugeben, Er wöll sich alßo verhaltten, das Kein Clag kommen solle.
Erkandt Ime den begeren Zulaßen Sollen die am Vngett mitt Ime abrechnen, einem Zu dem andern vor schreiben.

1618, Protocole des Quinze (2 R 46)
Jean Jacques Bettmann, tuteur des enfants en premières noces de Jean Eger, déclare qu’il n’a pu vendre la maison et propose de la louer à l’aubergiste Thomas Ungerer. Les Quinze qui estiment que la veuve est lésée par le tuteur l’autorisent à exploiter l’auberge pendant la foire le 23 décembre. Ils confirment leur décision le 28 décembre suite à une nouvelle requête de Thomas Ungerer.

(f° 279) Mittwoch den 23. Decembris – Thoman Ungerer Hans Egerts Kinder vögt. Würtschafft Zum Salmen – Hans Egertw wittib vnd creditoren
Thoman Ungerer erscheint, vnd beneben Ime hannß Jacob Bettmann, alß Verordneter Vogt Hanns Egerts des geweßenen Würths zum Salmen erster ehe erzeügter Kinder, vnnd laßt Bettman p. Tromern, fürpringen, dieweÿl Ime von den Hrn Kleinen Rhäten vfferlegt worden, die Würtschafft an dißem ort Zuerhalten, Er aber dieselb Käufflichen hien Zupringen, vff dißmahl keiner gelegenheit, So hette, die hierbeÿ Interessirte solche herberg Thoman Ungerern hie Zugegen, vmb ein gewissen Zinß, vff verglichene Jahracht, Verlühen. Es hette auch er Ungerer sein Ungeld gebüerlich abgericht, vnnd were urbietigh, ins Künfftig nicht weniger die schuldigkeit Zueleisten, daruff dann nunmehr Ir allerseits underthänig bitten, Mein hrn wollen inn Jetzbesagte lehenung Iren gnedigen consens vnnd willen geben, die Würtschafft Ime Ungerern widerfahren lassen vnnd vergönnen, das er dieselb beziehen mög. Vff beschehen abtretten vnd Hrn wider bericht, das Bettman mitt d. wittib ohnfreündlich verfahre, vnd man dero Verantwortung billich auch vernehmen solt. Ist Erkant der wittib soll diße Meß vber die Würtschafft noch vollends forttreiben. Seÿ dann nach der Meß Bettmannen etwaß weitters angelegen, mög er wider anhalten vnd der Wittib vogte auch Creditoren außschütze, darzu verkünden lassen.

(f° 279-v) Montag den 28. Decembris. – Thoman Ungerer, Hans Egerts Kinder vögt, wittib und creditoren wehen Würtschafft Zum Salmen
Tromer wegen Thoman Ungerer erscheint vnnd vbergibt ein unterthänige Supplication, sampt einer beÿlag, War die Supplication abgeleßen, darinnen berufft er sich vff die beÿlag, so ein extractus protocolli auß der Cancelleÿ allie, welcher gestalt Ime nemblichen die Herberg Zum Salmen 4 Jar lang, des Jars vmb 75. lib so wohl Vonn Hannß Egerts des vorigen Würths seeligen Wittib und deren vogt Christoph Guckenmuß, alß auch desselbigen erster ehe Kinder Vogt, hanß Jacob Bettman Not: verlühen worden, erzehlt allerhand fernerer Umbständ, so seithero fürgangen, vnd bitt unterthänig, Mein herren wollen Ime woh nicht die Meß vber die würtschafft an dißem ort Zutreiben, Jedoch sintemahl in solcher Herberg raum genug, allso bald den einzug, gnedig gönnen und verstatten.
Erkant. Unnd laßt man es beÿ negster erkanntnus verpliben. Wann er auch wid. ordnung wein heimlich versteckt haben solte, wie fast verlauten wolle, were er deßwegen gebüerlich anzusehen, darumb ferner erkundigung einzunehmen. Sonsten mög sich Supplicant nach der Meß wieder erzeigen.

1622, Protocole des Quinze (2 R 50)
Martin Buckel demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge qu’il a acquise des créanciers d’André Gug

(f° 156) Sambstags den 2. Octob. – Würthshauß Zum Salmen.
Martin Buckel Hab von Andres Gugen des Wirths Zum Salmen Creditoren die Herberg erhandelt, vnd seÿ der Kauff vor E. E. Rhat ratificirt, bitt Ihme g. Zu Zulaßen, daß er alda möge die Würtschafft continuiren. Hannß Heinrich Geigern vnd Hannß Volmarn den Küeffern Zu bürgen ins Ungeld stellend. Erkant, den Obern Ungeldherren befelch vnd gewalt gegeben. Mr vnd H Schach

1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
Jean Charles Eisen demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge

(f° 247-v) Sambstag den 22. Decembris – Hans Carlen Eÿßen umb Würtschafft Zum Salmen
Hannß Carlen Eÿßen hab die Herberg Zum Sallmen allhie bestanden pitt deroweg. Würtschafft und den Schanck darin Zu treiben, Ihme hn. Zugestatten, ernändt zu bürg. Frantz Graffen und Geörg Oberle, beed. Weißbecken, die wollen bürgschafft ohnscheidenlich ubenommen. Erkandt An Ober Ungellt Hh gewÿßen, dauon hab. die bürgen ohnverscheidenlich versproch. und auch der wührt die ordtnung geschworen.

1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
Jean Michel Teurer qui a l’intention d’acquérir l’auberge présente des garants

(f° 200-v) Sambstag den 28. Octobris – Hanß Michel Tewrer Hr. per Wildten, weil Sie Vorhabens die Gastherberg Zum Salmen zue beziehen, Alß pittet sie die Würtschafft Zu verstatten, Stellet Zur Ungeltbürgen, Hans Michel Junthen, vnd Hans Braunen. Erkandt vor Ob. Vngelt Herren gewiesen.

1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
L’aubergiste Jean Conrad Ulrich présente des garants pour le paiement de l’accise le 5 mai. L’un d’eux s’étant retiré, il en présente un autre en décembre

(f° 56) Sambstags den 15. Maÿ – Hans Conrad Ulrich, würth Zum Salmen per wildten, habe selbige Herberg bezogen, stellet hans Georg Blancken vnd Daniel Haßen Zur Ungeltsbürgen, pittel dieselbe für sufficient anzuemmen. Erkandt vor Obern Vngeltherren gewiesen vnd die bürgen angenommen.

(f° 162) Sambstags den 4.ten Decembris – Hans Conrad Ulrich der würth Zum Salmen per wildten, dieweil sein ein geweßner bürg Daniel Haas, nit mehr Bürg sein will, so stellt er Hans Melchior dambach den weißbecken ahn seine statt, pitet Ihme für sufficient anzuemmen. Erkandt vor Obern Vngeltherren.

1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Jean Jacques Dumball qui n’est pas bourgeois demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Saumon. L’assesseur des Quinze Krauth l’autorise à entreposer du vin mais il constate que Jean Jacques Dumball n’acquitte pas l’accise.

(p. 118) Sambstag den 7. Julÿ – Hanß Jacob Dumball pt° Weinschancks
Hanß Jacob Dumball per Künast, bittet undth. umb gn. Vergönstigung des Weinschancks jnn dem Würthshauß Zum Salmen. Erk. Vor Obern Umbgeldts Hn gewiesen.

(p. 121) Freÿtag den 13. Julÿ – Hanß Jacob Dumball – defraudirt d. Umbgeld – Beede Crannmeistere bekhommen wegen Hanß Jacob Dumball correction – Andreas Müller d. Kärchelzieher, Wird umb 5. lb s gestrafft
Wegen Hanß Jacob Dumballs, so Umb den Weinschanck jnn dem Würthshauß Zu Salmen angesucht, laßen die Obere Umbgeldts Hh per Hn Schragen referiren, daß, da mann davon geredt, Herr XV.er Krauth beditten, daß dieser Implorant eod: die, da er den recess halten, sich beÿ ihme angemeldt und Umb erlaubnuß, ihme Wein einzulegen, gebetten habe, so Er ihme Vergönnt, inn meinung, er werde sich wohl anlaßen, allein seÿe d. Anfang sehr schlecht, indeme er beÿ einem schwartzbecken jnn d. Curben gaß 4. oh. Wein gekauft, und nicht Verumbgeldet, Über dießes Auch ein Verling Wein am Craan gekaufft, und von der durch den Kärchel Zieher, Michael Saur, ihne Umbgeld Zeichen wegführen laßen, nachdeme er Zu vor die Craan Meister beredt daß Diebold Ammel, d. Weinsticher, es erlaubt habe, Auch vertuscht hätte, Wann Nicht erstgedachter Ammel darzu gekommen were, deßwegen die H. dreÿ des Umbgelts ihn Dumball umb 5. lb gestrafft.
Worüber mann ihn beÿ d. Deputation gehörd, der beditten, daß ihme die Ordnung nicht Wissend gewesenen were, Und, wan er gefehlt hätte, ihme leÿd were, Allein, habe Hr Rathh. Flach Vermeld, daß er ein liederlicher Zahler, Und wed. gebotten Noch erbotten gehorsam seÿe, Auch schohn während Ferme, als er Noch jnn d. Ruprechts Au Würth war, d. Umbgeld Umb etlich 20. ohmen habe s.v. betrugen wollen, deßweg. mann angestanden, Ob mann ihn den Schanck im Salmen gestatten wolle ? Zumahlen bekandt, daß er d. geld darzu Nicht habe, sondern sein Vatter es advancire, Jacob Kußel Und Jacob Löschmeÿer, die beeden Weißbecken, wollten Zwar bürg. seÿn, Supplicant seÿe auch schohn 8 jahr beÿ E. E. Zunfft d. Freiburger Zünfftig, Und Verspreche dabeneben Nechstens jnn d. burgerrecht Zu tretten, allein Weilen er Noch Nicht burger, Und die Cranmeister unverantwort. weiß erfährt, als stünde dahin, Ob deßen ohnerachtet ihme der schanck gegönnet und denen beeden Cran Meistern, so auff des Kärchelziehers Word gegangen, eine gute correction gegeben, Auch Andreas Müllern, dem Kächelzieher, der seinen Gemeiner, Michael Sauren, An der Craan Fahren heißen, 5. lb d angesetzt werden sollten.
Erk. Soll wegen des Dumballs mit Hn Prætore regio geredt, denen Craanmeistern gute correction gegeben und Andreas Müllern 5. lb angesetzt werd.

(p. 140) Sambstag den 11. August – Hanß Jacob Dumball Umb Auffnahm Weins
Johann Jacob Dumball, der Würth Zum Salmen, per Künast, bit und.th. umb gn. auff Nahm etlich Faß Wein, Umb so vielmehr, weilen er Finitâ sessione beÿ Hh. Räth und XXI. Umb das burgerrecht anhalten will. Bedacht, jn abweßenheit der Oberen Umbgeldts Herren denen beeden Herren XV. Meistern committirt.

1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
L’aubergiste Pierre Büry demande l’autorisation d’importer du vin de son domaine de Wintzenheim. Les Quinze lui demandent de s’en tenir au règlement

(f° 64) Sambstags den 10. Aprilis – Nôe Peter Bury des Würths Zum Salmen ersch. Künast, prod. Unt.th Supplicaôn h. w. d. pt° Verungeltung guth leirs. Erk. Obere Umbgeldts Herren.

(f° 66-v) Freÿtags den 16. Aprilis – Peter Buri des Würths Zum Salmen pt° Verungeltung guth leire
Iiden per Herrn Schragen, daß Peter Buri der Würth Zum Salmen Umb erlaubnuß angesucht 10. ad 11. oh. gut Leÿr, so er auff seinem Zu Wintzenheim liegenden Gütern gemacht, Und zu Lobsal beÿ seinen podagrischen schmertzen brauchet, gegen erlag des Umbgeldts gebühr hieher führen Zu dörffen,
Allein habe mann gefunden, daß sichs schwerlich werde thun maßen, weilen den 27. Febr: 1693 (Vide prot: de dicto anno) allererst verbotten worden, mehr Nicht als 6. oh. den Würthen passiren Zulaßen, Und die exempel des Sebastian Fischers des Würths Zum Rebstock, Und H. Rathh Streiten Noch gantz Neu seind, Auch Zu besorgen, daß wann Willfahrt werden solte, guter Wein darunter geschüttet und also vor wein verkaufft werden dörffte, dahero dafür gehalten, daß über sechs ohmen /:so auff den Fuß der 6 d. vom oh. v.umbgeldten:/ ist, abzuschlagen seÿn werde, jedocj Zu MGhh. stündte, Ob sie solches genehmhalten wollen. Erk. Soll beÿ Ordnung gelaßen werden.

1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Jean Michel Frœlich qui va devenir bourgeois demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Saumon

(f° 276) Sambstags den 6. Octobr. 1703 – G. noîe Joh: Michael Frölichs, der berichtet, daß Er würth beÿ E. E. gr. Rhat umb das burger Recht eingekommen, und deßen vertröstet worden, mit underth. bitt, Ihme den Weinschanck zum Salmen gn. Zu willfahren.
Erk. an die oberen Ungeltsherren gewießen, und denselben die händt geöffnet, den Imploranten wann Er præstanda præstirt haben wirdt, in seinen Begehren Zu willfahren.

1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Jean Michel Frœlich demande l’autorisation d’exploiter l’auberge à l’Ancre et Jean Jacques Stempel le jeune celle au Saumon

(f° 147-v) Sambstags den 23.t Maÿ 1711. – G. noîe Joh: Michael Frölich des würths Zum Salmen, der bittet unterth. Ihme den Weinschanck Zum Encker zu Willfahren. Erk. an die Oberen Ungelts herren gewießen.

(f° 160-v) Sambstags den 13. Junÿ 1711 – K. noîe Joh: Jacob Stempel des Jüngern, der will Zum Salmen den weinschanck treiben, bittet unterth. umb continuation des alldasigen schancks. Erk. an die Oberen Ungelts Hh. gewießen.

(f° 175-v) Montags den 22. Junÿ 1711 – Hans Jacob Stempffel pt° Weinschancks
Iidem [Obere Ungelts herren] per herrn Friden, es habe Hans Jacob Stempffel Jun. umb den Weinschanckh Zum Salmen, angehalten, derselbe seÿe burger undt habe auch einen schein gebracht, daß Er beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Zünfftig seÿe, deßwegen Zu Mghh. stünde, Ob sie demselben in seinem begehren willfahren wollen. Erk. willfahrt.

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Jean Jacques Stempel demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Cep de vigne jusque là tenue par son père et Jean Charles Stempel celle au Saumon

Johann Jacob Stempffel Würths Zum Salmen, Weinschanck Zum Weinstockh
Joh: Carl Stempffel, Weinschanck Zum Salmen
(p. 357) Sambstag d. 16. Sept. 1724. – Moss. nôe Johann Jacob Stempffel des burgers und Würths der bitt umb den Weinschanckh Zum Salmen allhier. Erk. Ober Ungelt Herren

(p. 365) Sambstag d. 23. Sept. 1724. – Johann Jacob Stempffel pt° Weinschancks
Obere Ungelt Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren, daß Johann Jacob Stempffel der burger und hiesige Würth Zum Salmen umb den Weinschanckh Zum Weinstock angesuchet und beÿ gebetten und placidirter Deputation beÿgesetzt habe, daß er die Würtheÿ schon dreÿzehen Jahr in ged. Würths hauß Zum Salmen hier getrieben habe, undt daß sein Vatter der bißherige Würth Zum Weinstock gebrechlichkeit und alters halben die Würtheÿ auffheben wolle, Weilen nun dieses ein altes Würths hauß, und der Implorant ein alter würth, alß Vermeine man daß demselben in seinem begehren Zu willfahren sein werde. Erkandt, Willfahrt.

(p. 366) Sambstag d. 23. Sept. 1724. – Johann Carl Stempffel pt° Weinschancks
Iidem [Ober Ungelt Herren] laßen per eundem [Hrn Secret. Kleinclauß] referiren daß Joh. Carl Stempffel auch burgers und Würth umb den Weinschanck Zum Salmen unterthänig gebetten und beÿ erkandt und beseßener Conferenz beÿgesetzt, daß er Zur Würtschafft eingeschrieben auch darauff servirt wie aus des H. Zunfftmeister beÿ denen Freÿburgern H Joh: Daniel Bilgers attestato vom 19. hujus welches er vorgelegt, erhelle.
Auff seithen de Hh. Depp. Vermeine man daß Weilen dießer Implorant auch ein altes Würths hauß beziehe, und darneben glauwürdig beschienen daß er die Würtheÿ erlernet habe, Ihme ebenmäsig in seinem begehren Zu willfahren undt anbeÿ den eÿdt auff die Würths ordnung zu schwöhren zu admittiren seÿe, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, Bedacht gefolgt.

1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 173) Sambst. den 19. 7.bris – h. Frantz Jacob Burckharth bgr. und Würth allhier, dießer hat d. Würths hauß Zum Salmen gelehnt, b. derohalb. u,j. jhme aldort mit dem wschkh gn. Zu Willfahren

(p. 175) Sambst. den 23. 7.bris – Ober Umgeldtsherren. Lect. rec. Vom 19. hus. in s. Frantz Jacob Burckharth pt° Wschks Zum Salmen.
Ille gehört hat petitum widerhohlt, bgt. vor lehrbrieff burgerschein und Zfftschein. setzt bei er habe dißes Würthshauß auff 9 jahr gelehnt geg. erlag 270. fl. Zinßes. H. Dep. Zu Willfahren. Erk. in plenum

(p. 180) Sambst. den 26. 7.bris [sic] – Ober Umbgeldts Hh. ref. in s. Frantz Jacob Burckharths pt° Wschks. Erk. Willfahrt.

(p. 330) voir p. 343 du registre ci-dessous

1733, Protocole des Quinze (2 R 141)
(p. 343) Sambstag d. 26. Sept. 1733. – Frantz Jacob Burckard pt° Weinschancks
Obere Ungelt Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren, daß Frantz Jacob Burckard der burgers und Würth allhier in einem den 19. hujus gehaltenen Recess berichtet, er habe das Würthshauß Zum Salmen allhier entlehnt mit beÿgefügter bitt, Ihme alldort mit dem Weinschanck gn. Zu Willfahren.
Auff geschehener Remission habe er seinen Lehrbrieff, weißend daß Er die Würtheÿ beÿ H Tobias Gundelwein dem Gastgeber auff der Gerber Stub allhier, wie Recht erlernet, wie auch burgerschein, besag welches er den 8. Jan. 1725. in allhießiges Burgerrecht auffgenommen word. und denn Zunfft Schein, so in behoriger form vorgelegt, mit dem beÿsatz, er habe dießen Würths hauß Von H. Stempffel der nunmehro die Würtschafft auffgegeben und ein Kauffmann abgeben wolle, auff 9. Jahr bestanden, gegen bezahlung 232 fl jährlich. Zinßes. Weilen nun der Implorant præstanda præstirt alß Vermeine man daß Ihme in seinem begehren Zu willfahren, jedoch daß er die Würts Ordnung begehre undt selbige beschwört, die Genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erkandt, Bedacht gefolgt

1741, Protocole de la tribu de la Lanterne. Meuniers (XI 214) 1694-1761
La confrérie des meuniers est autorisée à transférer ses réunions de l’auberge au Vieux Saumon à celle au Nouveau Saumon.

(f° 191-v) den 17. Junÿ 1741. – Solchemnach proponirte H ober meister waß maaßen die Herrberg E.E. Bruderschafft der müller von dem althen Gasthauß Zum Salmen in den Newen Salmen in dem sogenannten Thomb Capitulischen Probsteÿ Hoff transferirt worden vnd In deme gemelte bruderschafft sonsten Ie Zur Zeiten innerhalb verfloßenen paar Jahren Etwaß auß der Lad Zu Verzöhren bekommen, alß Vermeine Er anjetzo auch Zeith Zueseÿn Etwaß deroselben Zuekommen Zue lassen.
Erkandt solle vor Einen Jeden mühlburst 6 ß Zue Verzöhren H Vatter auß der Bruderschafft Lad bezahlet werdten.

Description de la maison

  • 1704 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment latéral, un bâtiment arrière et un puits, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4200 florins
  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vieux bâtiment latéral, un bâtiment arrière, plusieurs poêles, une salle d’auberge, plusieurs chambres, cuisines, vestibule garni de dalles en pierre, écurie, cave voûtée et petite cour et puits, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3400 florins
  • 1786 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière, un atelier de sellier, sept poêles, sept cuisines, plusieurs chambres et une remise, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3800 florins
  • 1814, Description

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du vieux marché aux Grains

nouveau N° / ancien N° : 19 / 18
veuve Schlagdenhauffer
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 253 case 4

Bucher François Joseph, md Epicier vieux marché aux grains N° 18 à Strasbourg
Hund Nicolas, Marchand de bestiaux vieux marché aux grains N° 18 / route de Colmar 50 / Place d’Austerlitz 29

N 878, maison, sol, vieux marché aux grains 18
Contenance : 4,50
Revenu total : 452,34 (450 et 2,34)
Folio de provenance : (253)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1023 case 1

Hund Nicolas, Marchand de bestiaux route de Colmar 50 / Place d’Austerlitz 2
1866 Fassoli, Charles lithographe à Strasbourg
1882 Fassoli Maria Paul Leo
98/99 Münch Johann (Kaffeewirth) Wwe. Maria Johanna geb. Doizard
(ancien folio 771)

N 878, Maison, sol, Rue du Saumon 1
Contenance : 4,50
Revenu total : 452,34 (450 et 2,34)
Folio de provenance : (253)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

Cadastre allemand, registre 31 p. 393 case 5

Parcelle, section 60, n° 56 – autrefois N 878.p
Canton : Alter Kornmarkt Hs. N° 6 / Rue du Vieux Marché aux Grains
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,80
Revenu : 6000 – 5500
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1934), compte 3024 (1639)
Münch Johann Wittwe
1920. Grandes Brasseries Alsaciennes, Aktiengesellschaft in Schiltigheim
(rayé 1934)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1934), compte 76
Bierbrauerei Adelshoffen A. G. mit Sitz in Schiltigheim
1904 Straßburger Münsterbräu
1922 G.des Brasseries Alsaciennes d’Adelshoffen
1944 Brauerei Adelshofen A. G. in Strassbg. Schiltigheim
1947 Brasserie d’Adelshoffen s.a. à Schiltigheim
(84) corrigé en (109)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 108 Vieux Marché aux Grains p. 155

18
Prop. – Gross, Claire, veuve de Sellier – Tanneurs
Loc. – Enslen, Godefroy Chrétien, peintre – Echasses
Loc. – Cossé, Joseph, sellier – Tanneurs
Loc. – Stroehlin, Jean Reinold, Inspecteur à l’umbgueld – Tonneliers
Loc. – Genthon, Abram Denis, officier de la monnoye – Privilegue
Loc. – Windholtz, François Joseph, anc. employé – Bouchers
Loc. – Freppel, Philippe Coeffeur – Vignerons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Kornmarkt (Seite 84)

(Haus Nr.) 4-6
Drion, Wirt z. Römer. 0
Wolf, Juwelier u. Uhrm. 1
Irrmann, Schneidermstr. 2
Meyer J., Baugewerksm. 2
Rohland, Hausdiener. 3
Schädel, Tapezierer. 4
Friess, Geschäftsreidr. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 47)

Rue du Vieux-Marché-aux-Grains n° 4 et n° 6 (1866-1952 – La partie relative au n° 4 se trouve à la notice correspondante) – Voir ensuite le n° 8

Le propriétaire Fasoli fait agrandir en 1866 les cinq fenêtres du rez-de-chaussée et ravaler la façade sans avance au 1, rue du Saumon. L’atelier de lithographie Fasoli (à l’angle de la rue du Saumon et de la rue des Chandelles) est transformé en atelier de menuiserie en 1893.
La brasserie au Coq blanc (bière du Coq, Bierbrauereigesellschaft zum weissen Hahn, Hahnenbäu) et l’architecte A. Richshoffer font aménager en restaurant les bâtiments sis aux n° 4 et 6 en 1896. Une partie de la cour couverte d’un toit vitré sert de salle de débit par dérogation au règlement concernant la surface minimale de la cour. Les cloisons intérieures sont remplacées par les piliers en fer et des colonnes. Les travaux sont terminés en septembre 1896. L’architecte Richshoffer est autorisé en septembre 1896 à surélever le toit vitré d’un étage pour aménager une galerie (salle d’orchestre). La réception finale a lieu en décembre 1896. Henri Marx est autorisé à exploiter un débit de boissons. La Brasserie au Coq blanc et l’aubergiste Brucker font poser en 1899 une grande enseigne, Brasserie et restaurant au Romain (Bierhalle & Restauration zum Römer).
L’association Canaria organise en 1901 et en 1904 une exposition dans le restaurant Au Romain.
La société Bière de la cathédrale de Strasbourg et son architecte Zache déclarent en 1912 qu’ils ont l’intention de transformer et de reconstruire en partie le restaurant Au Romain en conservant la façade en pan de bois à l’angle de la rue des Chandelles et de celle du Saumon. Les travaux n’ont pas lieu. La Grande Brasserie Alsacienne fait remplacer des cloisons et poser des supports en fer dans le bâtiment arrière en 1922 (bâtiment le long de la rue des Chandelles).
La façade et la devanture sont peintes suivant les instructions de Burkartsmeyer et de l’adjoint Beblo en 1941. Le restaurant comprend une salle de débit (190 m², 150 personnes), une salle de restaurant (48 m², 55 personnes), une grande salle (105 m², 100 personnes) et une petite salle (40 m², 30 personnes), le tout au rez-de-chaussée, lors du rapport rédigé en 1942 après que Léon Maschino a demandé l’autorisation d’exploiter le restaurant Au Romain.
En 1942, l’architecte Emile Schneider n’obtient pas l’autorisation de monter une nouvelle installation de chauffage commandée en 1939. Il fait aménager un abri anti-aérien. L’abri est terminé en octobre 1942 mais l’ensemble des travaux ne sont pas terminés en janvier 1943. L’installation de chauffage est autorisée en juillet 1944. Le bâtiment est détruit le 11 août 1944 lors du bombardement aérien.
La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen fait poser en 1946 trois enseignes sur le pignon en bois de la construction provisoire. Le préfet autorise en 1952 Léon Maschino à continuer d’exploiter le débit de boissons alcooliques Au Romain, précédemment tenu par Joseph Metzger.

Louis Wolf, horloger (1904, premier étage au n° 6) – Restaurateurs Charles Drion (1907), Charles Frantz (1919), Dutt (1926)

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur F. A. Mertz (16, Faubourg de Pierre) demande au nom du propriétaire Fasoli l’autorisation d’agrandir les cinq fenêtres du rez-de-chaussée et de ravaler la façade (1, rue du Saumon) – L’agent voyer note que la façade sans avance est alignée.
  • 1893 – Transformation de l’atelier de lithographie Fasoli en atelier de menuiserie (1, rue du Saumon). L’atelier au rez-de-chaussée a 3,50 mètres de haut. L’escalier et le monte-charge devront être supprimés et remplacés par un plafond – Plan (l’atelier se trouve à l’angle de la rue du Saumon et de la rue des Chandelles)
  • 1886 (mai) – Le maire notifie le lithographe Léon Fasoli de faire ravaler la façade du 6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Léon Fasoli demande en août l’autorisation de ravaler les façades vers la rue du Vieux-Marché-aux-Grains et celle du Saumon – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1886.
    1886 (mai) – Léon Fasoli demande un an de délai parce qu’il a l’intention de faire des travaux importants à l’intérieur du bâtiment, d’autant que la façade n’est pas très sale – Le maire n’accorde pas le délai demandé et fait notifier le voisin (n° 4) de faire lui aussi ravaler la façade
  • 1890 – Weill-Gœtz, directeur de l’usine à gaz, demande au nom du sieur Fassoli l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs au 6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Autorisation
  • 1893 – La Police du Bâtiment constate que la marchande de café Hassan a fait poser sans autorisation une lampe sur la façade – Demande, croquis (la lampe est fixée à l’avant du balcon) – Autorisation – La lampe doit être déplacée – Travaux terminés, mars 1894
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Schoop de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence cinq au rez-de-chaussée et un à un soupirail
  • 1896 – Le sieur Levy-Troller déclare que des braseros au rez-de-chaussée servent à sécher les murs. Les braseros ont été retirés.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Fassoli (6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant cinq volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés décembre 1896.
  • 1896 – La brasserie au Coq blanc (bière du Coq, Bierbrauereigesellschaft zum weissen Hahn, Hahnenbäu) et l’architecte A. Richshoffer (6, rue de la Nuée Bleue) demandent l’autorisation d’aménager le bâtiment en restaurant – Une partie de la cour couverte d’un toit vitré servira de salle de débit. Une dérogation au règlement concernant la surface minimale de la cour peut être accordée puisque l’immeuble donne sur trois rues. – Autorisation de transformer les 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Calculs statiques – Dessins – Droits payés pour de nouveaux piliers, des devantures transformées, une entrée transformée et des volets
    Suivi des travaux – Les cloisons intérieures sont supprimées, remplacées par les piliers en fer et des colonnes (juillet 1896). Les nouvelles cloisons sont en cours, les plâtriers travaillent (août 1896)
    1896 (août) – L’entrepreneur E.Matter (15, rue Kageneck) demande la réception du gros œuvre. La réception a lieu sans donner lieu à observation, septembre 1896.
  • 1896 (septembre) – L’architecte Richshoffer demande l’autorisation de surélever le toit vitré d’un étage pour aménager une galerie. Les pièces dont les fenêtres donnent dans la cour ne serviront plus d’habitation. – Autorisation d’aménager une salle d’orchestre dans la maison sise 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Dessins
    Le toit vitré est en cours, novembre 1896, terminé, décembre 1896
    1896 (décembre) – Henri Marx demande la réception finale au nom de la brasserie au Coq blanc. La réception a lieu sans donner lieu à observation.
  • 1896 – Dossier. Henri Marx demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons dans le bâtiment sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains. Les locaux correspondent aux prescriptions (hauteur 3,50, toilettes)
  • 1897 – Le sieur Levy-Troller déclare que le conduit provenant de la cuisine ne débouche pas dans l’égout mais s’arrête à 40 centimètres au-dessus, ce qui provoque de mauvaises odeurs. Le maire écrit à la Brasserie au Coq blanc – Travaux terminés, décembre 1897.
    1897 – Le maire demande au sieur Levy, locataire au premier étage, de faire faire des portes de ramonage – L’entrepreneur Matter (15, rue Kageneck) écrit à ce propos.
  • 1898 – Rapport sur un feu de cheminée, dû à la suie qui s’est enflammée
  • 1899 – La Police du Bâtiment constate que l’aubergiste Brucker a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon – La Brasserie au Coq blanc demande l’autorisation de poser une grande enseigne Brasserie et restaurant au Romain (Bierhalle & Restauration zum Römer), deux petites portant leur marque et deux lampes électriques – Autorisation
  • 1901 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police – L’association Canaria demande l’autorisation de faire une exposition dans le restaurant Au Romain. L’autorisation est accordée à condition de respecter une distance minimale
    1904 – Nouvelle demande. L’autorisation est accordée à condition que les portes des salles restent ouvertes.
  • 1903 – Le maire notifie la Brasserie au Coq blanc de faire ravaler le bâtiment sis 1, rue du Saumon. La société anonyme Bière de la cathédrale de Strasbourg (Straßburger Münsterbräu, Actien-Gesellschaft, brasseries réunies du Coq et d’Adelshoffen) demande de reporter les travaux au printemps – Rappel en avril 1904 – Travaux terminés, septembre 1904.
    1904 (août) – La Police du Bâtiment constate que le maître maçon Antoine Daul (20. quai des Bateliers) ravale la façade sans autorisation – Demande – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1904.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que l’horloger Louis Wolf (6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains, premier étage) a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire en forme de montre – Demande – Autorisation – L’enseigne est rehaussée pour se trouver à la hauteur réglementaire
  • 1905 – La société Bière de la cathédrale de Strasbourg fait des transformations
    Suivi des travaux – L’entreprise Seyer a commencé les travaux, août 1905
    1905 (août) – Le peintre Charles Fuchs demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique – Charles Fuchs envoie au maire un courrier par lequel il déclare que l’échafaudage se trouve sur le balcon et qu’il n’occupe donc pas la voie publique
    1905 (juillet) – L’entreprise Th. et E. Wagner demande au commissaire de police l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire – Autorisation d’occuper la voie publique devant le restaurant Au Romain – Dossier classé, août – En marge, l’échafaudage du peintre Weissberger est posé sur le balcon.
    1905 (octobre) – Othon Grosskopf demande au nom de la société Bière de la cathédrale de Strasbourg l’autorisation de faire faire une nouvelle cheminée dans sa cuisine. – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1905 – Dessin
    1905 (juin) – Othon Grosskopf demande au nom de la société Bière de la cathédrale de Strasbourg l’autorisation de transformer la cuisine – Autorisation
    1905 (octobre) – La Police du Bâtiment observe que les murs de l’escalier en colimaçon ne sont pas encore plâtrés – La société Bière de la cathédrale de Strasbourg déclare que les travaux sont faits et demande l’autorisation de déplacer les toilettes
    1905 (octobre) – La Police du Bâtiment fait remarquer que le fumoir de la cuisine n’est pas réglementaire – L’entrepreneur en bâtiment V. Saier (4, rue Sainte-Odile) fournit un dessin – Autorisation d’aménager un fumoir – Les travaux doivent commencer sous huitaine, février 1906. – Les travaux ne sont pas exécutés.
  • 1907 – Le restaurateur Charles Drion demande au commissaire de police l’autorisation d’entreposer deux bouteilles d’acide carbonique liquide
  • 1909 – Le maire notifie la société Bière de la cathédrale de Strasbourg de faire ravaler la façade du 4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Travaux terminés, mai 1910
  • 1912 – La société Bière de la cathédrale de Strasbourg et son architecte Zache déclarent qu’ils ont l’intention de transformer et de reconstruire en partie le restaurant Au Romain en conservant la façade en pan de bois à l’angle de la rue des Chandelles et de celle du Saumon si la ville aménage le nouveau boulevard de manière à ce que la façade soit visible. L’architecte municipal Beblo présente une esquisse dans ce sens – Le dossier est classé en juillet 1913 sans que les travaux aient eu lieu. – Plan d’un passage au-dessus de la rue des Chandelles
  • 1916 – Commission des logements militaires. Remarques en quatre points. Travaux terminés pour trois des quatre remarques, juillet 1916. La cuisine a été rénovée, février 1917
  • 1919 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Charles Frantz demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Les locaux qui comprennent trois salles de débit et quatre cabinets d’aisance correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890.
  • 1921 – Le peintre en bâtiment Charles Müller (Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade – Accord – Travaux terminés, janvier 1921.
  • 1922 (février) – La Police du Bâtiment demande des plans à l’entrepreneur Batt (25, route de Bischwiller à Schiltigheim). Les travaux consistent à supprimer des cloisons et à poser des supports en fer dans le bâtiment arrière.
    1922 (janvier) – Le maire engage des poursuites contre l’entrepreneur Batt qui fait sans autorisation des travaux dans le restaurant Au Romain appartenant à la Grande Brasserie Alsacienne, de Schiltigheim
    1922 (mars) – La Grande Brasserie Alsacienne demande une autorisation pour les travaux déjà exécutés – Autorisation – Calculs statiques – Dessin (bâtiment le long de la rue des Chandelles)
  • 1926 – Dossier ouvert suite à un courrier de la préfecture. M. Dutt demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons – Les locaux sont conformes aux prescriptions. La Police du Bâtiment fait la liste en cinq points de travaux à faire.
  • 1929 – Locataire au troisième étage, Mme Gœtz est incommodée par la fumée. La Police du Bâtiment constate que les tuyaux de fumée sont endommagés dans le logement Hœfelé au deuxième étage. Elle écrit à la Brasserie d’Adelshoffen. Constat par l’entrepreneur de fumisterie Henri Brunck (8, rue des Bateliers) – Travaux terminés, février 1929.
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Heiss Frères (rue du Nideck) agrandit sans autorisation les cabinets d’aisance dans la propriété de la Brasserie d’Adelshoffen – Demande – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, octobre 1930. Le maire délivre le certificat de réception.
  • 1931 – La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen et l’architecte Emile Schneider (1, rue de Neuwiller) demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – La Commission des Beaux-Arts ne fait pas d’objection de principe mais souhaite que l’emblème de la brasserie ne se trouve pas au-dessus de l’enseigne mais sur l’enseigne même – Autorisation selon le vœu de la Commission des Beaux-Arts – Dessin (élévation)
  • 1930 – La Société des Chauffeurs français, section de Strasbourg (20, rue Hannong) demande l’autorisation de poser un panneau lumineux sur la façade de la brasserie Au Romain – Autorisation, l’enseigne étant déjà posée.
    1936 – L’enseigne est retirée
  • 1933 – L’architecte Emile Schneider déclare avoir fait des travaux urgents suite aux fortes pluies. La Police du Bâtiment constate que le travaux consistent à isoler la toiture – Le maire donne son accord
  • 1935 – A. Sandrin (installations électriques, 3, rue des Tripiers) déclare que la Brasserie d’Adelshoffen lui a demandé de fournir et de poser trois enseignes (deux au libellé Adelshoffen et une Au Romain) – Autorisation de poser trois enseignes lumineuses au néon à simple face – Dessin
  • 1936 – Le maire notifie la Brasserie d’Adelshoffen de faire ravaler la façade donnant dans la rue des Chandelles – Travaux terminés, juin 1937
  • 1939 – La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen déclare avoir retiré l’enseigne lumineuse verticale
  • 1940 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que l’inscription entre les premier et deuxième étage est d’un vert criard et qu’une partie des volets n’est pas encore peinte à l’entrée du bâtiment.
    1941 (janvier) – La Brasserie d’Adelshoffen (Brauerei Adelshoffen A.G.) écrit au commissaire faisant fonction de maire – L’inscription entre les premier et deuxième étage est autorisée à titre exceptionnel
    1941 (février) – Le peintre en bâtiment Fr. Linck de Schiltigheim est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade
    1941 (mars) – La façade et le devanture sont peintes suivant les instructions de Burkartsmeyer et de l’adjoint Beblo.
  • 1941 (octobre) – La société Meyer et Compagnie (chauffage central et ventilation) soumet des dessins
  • 1942 (mars) – Le Bureau municipal de la restauration (Stadtamt für öffentliche und private Wirtschaft) demande à la Police du Bâtiment un rapport sur le restaurant Au Romain que souhaite exploiter Léon Maschino. Le restaurant comprend une salle de débit (190 m², 150 personnes), une salle de restaurant (48 m², 55 personnes), une grande salle (105 m², 100 personnes) et une petite salle (40 m², 30 personnes), le tout au rez-de-chaussée
    1942 (avril) – L’architecte Emile Schneider demande l’autorisation de faire faire les travaux nécessaires pour que Léon Maschino puisse exploiter le restaurant (rénover la cuisine et les différentes salles, blanchir le sous-sol, réparer les cabinets d’aisance pour hommes). Il déclare que l’installation de chauffage prévue depuis 1939 n’a pas été montée à cause de la guerre – Description de l’installation de chauffage qui doit remplacer celle hors d’usage. Les travaux ne nécessitent pas de bois.
    1942 (mai) – Le Bureau du travail n’autorise pas l’installation de chauffage
    1942 (septembre) – La Police du Bâtiment écrit au Bureau du travail qu’elle n’a pas de nouvelles suite à la demande de la Brasserie d’Adelshoffen en avril
    1942 (octobre) – Le Bureau du travail déclare n’avoir pas reçu de réponse suite à son courrier adressé à la Brasserie en mai
    1942 (mai) – Emile Schneider dépose un permis de construire un abri anti-aérien suite à la demande de la Police du Bâtiment – Demande d’approbation pour exécuter un projet de construction (Zustimmungsantrag zur Durchführung eines Bauvorhabens) – Extrait du plan cadastral – Description des travaux
    1942 (juin) – Autorisation de transformer le bâtiment pour aménager un abri anti-aérien au sous-sol du restaurant Au Romain. Le plan indique le l’abri dont l’escalier part de la cour est prévu pour 40 personnes dans une cave à bière et une cave à vins (hauteur 3,70 m). – Travaux en cours, juin. Le restaurant est fermé, août, octobre – L’abri est terminé, octobre 1942. Les travaux ne sont pas terminés, janvier 1943
  • 1943 – La Brasserie d’Adelshoffen dépose une demande de dérogation à l’interdiction de construire (Antrag auf Ausnahme vom Bauverbot) pour aménager une chaufferie – Calculs statiques – L’architecte Emile Schneider fournit une liste nominative des ouvriers de l’entreprise Eugène Belling au Neudorf – La Police du Bâtiment retourne le dossier que le règlement n’autorise pas.
    1944 – Nouvelle demande – Le maire en chef (Oberbürgemeiser) autorise en juillet 1944 les travaux urgents qui seront exécutés par l’entreprise Stenger de la Robertsau – Dessins
    Rapport établi par Reinhard Haiblé (Bureau d’experts et d’ingénieurs de Strasbourg, Straßburger Experten und Ingenieur Büro) – Devis
  • 1942 (décembre) – Metzger et Maschino demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation, janvier 1943
  • 1945 – Demandes de certificat de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944 qui détruit le bâtiment. Paul Kuhn, Joseph Ruffenach, Alfred Ludwig, Gustave Sinnhold, Ernste Haeffelé, Frédérique Krasselt, Gabriel Hœlig, Marie Louise Bastian – Brasserie d’Adelshoffen (4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains, 1-3 rue des Chandelles, 1-3 rue du Saumon)
  • 1946 – La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen demande l’autorisation de poser trois enseignes sur le pignon en bois de la construction provisoire – Autorisation verbale – Dessin
    1948 – La Police du Bâtiment constate que MM. Metzger et Maschino ont posé trois tubes de néon sans autorisation préalable. MM. Metzger et Maschino répondent qu’ils ont remplacé une lampe par les trois tubes de néon – Autorisation
  • 195[2] – Le préfet autorise Léon Maschino à continuer d’exploiter le débit de boissons alcooliques Au Romain, précédemment tenu par Joseph Metzger suivant l’attestation produite le 8 février 1952 par la Brasserie d’Adelshoffen

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

Vieux-Marché-aux-Grains 4-6 (ADBR, cote 424 D 709)

La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen (87, route de Bischwiller à Schiltigheim) dépose le 17 janvier 1947 une demande de participation financière de l’Etat pour les immeubles sinistrés sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains. Les états descriptifs joints ont trait au 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains (bâtiments A, B, C, N, O, P, dossier NV 6181 Z) et au 1, rue du Saumon (bâtiments D, E, F, G, H, I, K, L, dossier NV 6182 Z). Une évaluation est dressée en 1953. La société n’a pas déposé la demande de permis de construire avant le 30 octobre 1954 comme il lui a été demandé parce qu’elle souhaite transférer des indemnités. Le Ministère de la Reconstruction et du logement donne en janvier 1955 son accord pour reporter plusieurs indemnités sur l’immeuble sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains. Le directeur des Services départementaux du Ministère du Logement et de la Construction accorde le 13 septembre 1955 à la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen un permis de construire un bâtiment avec restaurant au 4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains suivant le projet de l’architecte Heitz. La société demande en octobre 1955 de réunir en un même dossier les immeubles qui composent le restaurant Au Romain, à savoir les dossiers NV 6181 Z (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains), NV 6182 Z (1-3, rue du Saumon) et NV 11.318 Z (3-5, rue des Chandelles) puis y renonce en avril 1956. Le secrétariat d’Etat à la reconstruction et au logement donne en février 1957 son accord sous réserve que la partie habitation ne devra pas dépasser 1600 francs le mètre carré et que le projet soit modifié puisque les indemnités de la partie habitation sont plus de deux fois plus élevées que le prix de la construction prévue. La Société remplace en juillet 1958 la salle de réunion du premier étage par des logements. Deux nouveaux transferts d’indemnités ont lieu en 1958. Le directeur départemental du Ministère de la Construction accorde le 15 septembre 1961 le permis de construire un bâtiment avec restaurant. Le compte du sinistre est soldé le 26 avril 1963.
Dessins joints : plan de situation (bâtiments A à P), plans des étages, coupes, façade principale, plan cadastral avec cotes des levés


Plan. Les bâtiments L, M, N, O, P dépendent du n° 6, les bâtiments A, B, C, D, E, F, G du n° 4

Sommaire chronologique des principales pièces du dossier
  • 1947 (17 janvier) – Demande de participation financière de l’Etat (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) déposée par la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen (87, route de Bischwiller à Schiltigheim), société anonyme constituée le 7 mars 1883 par son mandataire Marcel Altorffer (91, route des Romains à Kœnigshoffen), propriétaire suivant actes de vente passés devant M° Riff le 8 mai 1919 et M° Bær le 29 avril 1921.
  • 1947. Etat descriptif, 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains, dossier NV 6181 Z
    Restaurant, habitation, dépendances A, B, C, N, O, P. Gros œuvre, bonne conservation
    Façade en briques et moellons (80 centimètres d’épaisseur), murs latéraux en briques (60 centimètres d’épaisseur) double couverture en tuiles plates, cave voûtée en briques et béton, étages courants en bois et béton, étage sous comble en bois
    Sous-sol 200 m², fondation sur terre-plein 100 m², rez-de-chaussée (restaurant) 300 m², premier étage (habitation) 200 m², deuxième étage (habitation) 200 m², greniers (200 m²)
  • 1947. Etat descriptif, 1, rue du Saumon, dossier NV 6182 Z
    Restaurant, habitation, 1800, dépendances D, E, F, G, H, I, K, L. Gros œuvre, assez bonne conservation
    Façade en briques, moellons et pans de bois, 20-65 centimètres d’épaisseur, murs latéraux briques et pans de bois, 20-50 centimètres d’épaisseur, double couverture en tuiles plates, cave voûtée en maçonnerie, rez-de-chaussée en béton et bois, étages courants en bois, étage sous comble en bois, une salle de bains, 5 cabinets d’aisance
    Rez-de-chaussée (restaurant) 200 m², premier étage (habitation) 200 m², deuxième étage (habitation) 200 m², greniers (200 m²)
  • 1953 – Evaluation immobilière, NV 6181 Z (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains), architecte Heitz à Bischheim
    Origine du sinistre. Bombardement aérien. Bâtiments arasés jusqu’au niveau du sol extérieur mais mis à 100% suivant décision de la C.L.E. Cette propriété est composée de nombre de bâtiments de construction très ancienne et diverse, un petit groupe subsiste et fait l’objet d’un devis de réparation, dossier NV 11.318 Z
  • 1953 – Evaluation immobilière, NV 6183 Z (1-3 corrigé en 3, rue du Saumon), architecte Heitz à Bischheim
    Origine du sinistre. Bombardement aérien. Bâtiments arasés jusqu’au niveau du sol extérieur mais mis à 100% suivant décision de la C.L.E. Bâtiment à usage d’habitation, assez vétustes (antérieur à 1840). Plans et devis très corrects
  • 1954 (novembre) – L’inspecteur départemental de l’Urbanisme écrit au chef du Service de le reconstruction que la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen n’a pas déposé la demande de permis de construire avant le 30 octobre 1954 comme il lui a été demandé mais que les motifs sont valables, puisqu’elle souhaite transférer des indemnités.
  • 1955 – Demande de transfert du reliquat de l’indemnité de Françoise Thérèse Krætzer veuve de Georges Wœhrlé à Sélestat (place de la Gare)
  • 1955 (janvier) – Le Ministère de la Reconstruction et du logement donne au directeur de la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen son accord pour reporter sur l’immeuble sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains les indemnités des dossiers
    NV 11.318 Z (3-5, rue des Chandelles) soit 3.999 francs,
    NV 6181 Z (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) soit 31.655 francs
    NV 6182 Z (1-3, rue du Saumon) soit 6.942 francs
    et NV 6184 Z (1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) soit 13.136 francs pour lequel elle doit déposer une demande de transfert
  • 1955 – Le directeur des Services départementaux du Ministère du Logement et de la Construction accorde le 13 septembre 1955 à la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen (route de Bischwiller à Schiltigheim) un permis de construire un bâtiment avec restaurant au 4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains suivant le projet de l’architecte Heitz
  • 1955 (octobre) – M. Altorffer (91, route des Romains à Kœnigshoffen) demande au nom de la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen au directeur du M.R.L. de réunir en un même dossier les immeubles qui composent le restaurant Au Romain, à savoir les dossiers NV 6181 Z (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains), NV 6182 Z (1-3, rue du Saumon) et NV 11.318 Z (3-5, rue des Chandelles)
  • 1956 (avril) – Marcel Altorffer déclare renoncer à réunir le dossier NV 11.318 Z (3-5, rue des Chandelles) à celui du restaurant Au Romain
  • 1957 (février) – Le secrétariat d’Etat à la reconstruction et au logement écrit au délégué général à Strasbourg qu’il donne son accord au projet de la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen sous réserve que 1) la partie habitation ne devra pas dépasser 1600 francs le mètre carré, valeur 1939 hors œuvre pondéré, 2) chaque logement ne devra pas coûter plus de 200.000 francs. La Société devra revoir son projet puisque les indemnités de la partie habitation s’élèvent à 1.672.352 francs alors que la reconstruction ne prévoit que 774.400 francs.
  • 1958 (juillet) – Marcel Altorffer déclare qu’il résulte des adjudications pour reconstruire le bâtiment que l’indemité pour dommages de guerre est insuffisante et que la société ne souhaite pas compléter par un apport personnel. Il a demandé des devis à des entreprises qui n’ont pas soumissionné. La Société va renoncer à construire une salle de réunion au premier étage, elle y établira des logements ainsi que dans le bâtiment rue du Saumon. Le projet de transfert de créances afférentes au 1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons sera repris. La Société renoncerait au transfert sur le 63, rue Bœcklin à la Robertsau au profit du Romain pour que les fonds soient suffisants.
  • 1958. Décision de transfert, dossier NV 6184 Z, immeuble au Matou (1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) au 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains
  • 1958. Demande de transfert, Strasbourg-Neudorf, 104-106 route du Polygone, habitation et restaurant à la Licorne (reliquat de créance), dossier NV 6187 Z
  • 1961 – Le directeur départemental du Ministère de la Construction accorde le 15 septembre 1961 à la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen (route de Bischwiller à Schiltigheim) un permis de construire (projet modifié) un bâtiment avec restaurant au 4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains, section 60, parcelles 55, 56 et 57, dossier NV 6181 Z
  • Compte du sinistre, soldé le 26 avril 1963

Relevé d’actes

Aubergiste à Saint-Arbogast hors les murs avant de devenir aubergiste au Saumon, Jean Eger originaire de Steingaden près de Füssen en Allgäu devient bourgeois le 5 juin 1578 par sa femme Barbe, fille du fabricant de crics Jean Isenmann

1578, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 445
Hans Eckher von Steingaden beÿ füessen gasthallter zu S. Arbogast hatt d. Burgrecht empfang. von Barbara Isenmännin, hanns Isenmans des windenmachers dochters [sic] vnd will mit den Freÿburgeren dienen Actum Donnerstag den 5.ten Junÿ Anno & 1578.

Baptême de Jean, fils de Jean Eger
Baptême, Sainte-Aurélie (luth. p. 433 n° 15)
1580. den 20. Aprilis ist getauft Hans Hans Eckers sohn, sein gevatter gewesen Caspar Buß, Cunradt resch, die papiermüllerin (i 216)

Barbe, veuve de l’aubergiste au Saumon Jean Eger, se remarie en 1586 avec Laurent Dürr, originaire de Renchen (en Bade)
Mariage, cathédrale (luth. p. 126)
1586. Domnica XX. post Trinitatis 16. VIII.br. Lorentz Dürr von Renchen vnd Barbara Hanß Eckart des Würts Zum Salmen nachg. wittib Ist Zu S Thoman Zweimal ausgeruff. und im Münster eingesegnet worden Montags den 16.ten Octobris (i 65)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 43 n° 164) 1586 Eodem die [19. Trinitatis] Lorentz Dürr von Renchen vnd Barbara Hanß Eger des Würts Zum Salmen nachgelassne witwe, eingesegnet im Münster (i 47)

Laurent Dürr devient bourgeois par sa femme Barbe, fille de Jean Isenmann
1586, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 570
Lorentz Dürr Von Renchen der Würt Zum Salmen, Hat des Burgrecht empfangen, von Barbara, Hans Eÿsenmans dochter, seiner Ehelichen Haußfrawen, vnd will Zu den freÿburgern dienen, den 26.ten Octobris 86.

Barbe, veuve de l’aubergiste Laurent Dürr, se remarie en 1588 avec Ulric Wolffer, originaire de Veringenstatt sur la Lauchert (près de Sigmaringen)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 81-v n° 262)
1588. Domin. Trinitatis. Ulrich Wolffer von Varnigenstatt an der Lauchartt, vnd Barbara Lorentz Dürren des Würts hinderlasne wittwe, eingesegnet den 17. Junÿ (i 90)

L’aubergiste au Saumon Ulric Wolffer (ici Wolff) devient bourgeois par sa femme Barbe Isenmann, veuve de l’aubergiste Laurent Dürr
1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 598
Ulrich Wolff der Würt Zum Salmen Hat das Burgerrecht empfangen, Von Barbara Eÿsenmännin, Weÿlandt Lorentz Dörren, gewesenen würts Zum Salmen säligen hinderlassener wittwe, seiner Ehelichen Haußfrauwen, vnd will Zum freÿburger dienen, Act. den 25.ten Julÿ Anno & 88.

Barbe Isenmann veuve d’Ulric Wolffer se remarie en 1593 avec Christophe Held, originaire de Waiblingen près d’Ulm
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 26 n° 35)
1593. Den 16. Octobris seind Christlich eingesegnet word. Christoffel Heldt von Weblingen bey Ulm vnnd Barbara Eissenmengin Ulrich Wolffherten seligen geweßenen Gasthalters Zum Salmen nachgelaßene Widtwe (i 31)

Christophe Held, originaire de Waiblingen, devient bourgeois par sa femme Barbe Isenmann, veuve d’Ulric Wolffer
2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 707
Christoff Heldt vonn Weÿbling. beÿ Ulm empfanndt daß burgerrecht von Barbara Eÿsenmennin Weÿlanndt Ulrich Wholfartt gewesenen würths Zum Salmenn nach gelassener wittib, vnndt will Zun Freÿburgerenn dienen, Actum den 15.t Novemb. 93.

Christophe Held et Barbe Isenmann hypothèquent la maison au profit du boulanger Martin Rudloff. En marge, quittance remise en 1634 à Martin Buckel.

1602 (3. Maÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 231
(Inchoat. fo: 241.) Erschienen Stoffel held würt Zum Salmen vnd Barbell Isen Mennin sein eheliche haußfrauw
Haben Inn gegensein Meÿster Martin Rudolff Brottbecken daselbs – schuldig sein 200 Pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein solle die herrberg Zum Salmen genant mit derer heüßern hoffstätten V höfflin auch all and. Iren gebeuwen geleg. Inn d. SS gegen dem Korn marckt hinüber einseyt nebent Jacob Kopp dem Scherer andersyt neben hanns wadelns seligen erben stoßen hinden vff gegen der Becken Knecht stuben, Dauon gnd 25 gild. glts mit 500 guld. Zu xv batz. dem Closter Zu S Margreden V Agneßen, Mehr Zehen guldin glts loßig mit ij C guld. SW Philips lingolßheymer paßmentmacher, Item 25 guldin gelts zu xv batzen losig mit 500 guld SW Annen Kriechen Mathÿs Wacken haußfrauen, So dann 18 guldin glts losig mit iij C gold guldin H Philipp Englern V. vier guldin gelts loßig mit 100 guld. SW S Marx Closter, Item vier guld glts widerkheuffig mit 100 guld sw Friderich Trutweyn Sunst eyg.
[in margine :] Erschienen Jacob Borst der Meßerschmidt vnd Burg. Zu Straßburg, hatt in gegensein Martin Buckelß alß ietzigen besitzers der hierinn zu vnderpfandt verlegten herberg bekant, daß derselbe Ihme Innamen vnd von weg. seiner haußfr. Barbaræ Rudolphin dero an hierinn geschribenen 200. lbd. d. halbe theil, nemblichen 100. lb Zuständig (…) und die überige 100 lb d so anietzo Ursulæ Rudolphin, Philipp Sandtrocks deß fischers haußfr. gebüren (…) Actum den 31. Martÿ A° 1634.

Christophe Held cède l’auberge à son beau-fils Jean Eger contre son entretien et celui de sa femme Barbe Isenmann, mère du cessionaire

1605 (14. Martÿ), Chancellerie, vol. 356 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 14-A
Pfrunden Vergleichung Zwischen Christoff Helden vnd Hanns Egerten der Herberg Zum Salmen halben
Vff donderstag den 14. Martÿ Anno 1605. Ist ein freündtliche vnd güettliche Abhandlung vnd vergleichung in sonderlicher gegenwart Zu end gesetzten persohnen Zwischen Christoff Helden dem württ Zum Salmen vnd hanns Egert dem Weißbecken seinem Stüeff sohne, wegen eines Außkhauffs gegen gedachtem Christoff Helden seinem Stieffvatter der herberg halben Zum Salmen, so Barbara Isenmännin seiner lieben Mutter Zuständig & Dieweill aber mehr gemelter Christoff Heldt d. Württ vnd Stueff vatter vnd Barbara Isenmännin sein eheliche haußfraw nuhn mehr Zimblichen Altters vnd mit Kranckheiten behafft, das sie bede Eheleütt nicht mehr der würtschafft wohl khönnen vorstendig sein, vnd dieweil aber ohne das die herrberg gedachtem hanß Egert der württhin Sohn von rechts wegen Zuständig ist, Hat mehrgemelter Christoff Heldt d Stieffvatt. sich der Herrberg vnd alles anderer vahrenden haab, nichts außgenommen, Auß Kauff. laßen mit der Condition d. er od. seine erben nach sein des Stieff vatters ableiben Kein weitter ansprach oder forderung haben solle, vndt Allerdings abgehandelt, Wie Volgt
Erstlichen, so soll Hanns Egert d. Sohn, seinen Stüeff vatter vnd sein Liebe Muetter Ihr Leben lang beÿ sich In Kosten erhaltten, mit essen, trincken wie es sich gebürtt (…)
Actum dienst. den 14. Martÿ A° 1615. Cancelleÿ

L’aubergiste au Saumon Jean Eger rembourse au fondeur Jean Jacques Müller un capital que devait sa mère Barbe Isenmann
1605 (xiij Julÿ), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 184-v
(Inchoat. fo: 257.) Erschienen Hanns Eggert der Wurth Zum Salmen
hatt in gegensein hanns Jacob Müllers Rothgiesser
frey guttwillig bekhant v offentlich verÿehen das er Ime erlegen v. bezalt 225 guldin Straßburger werung daran 100 Ime hannß Egger vnd die vbrige 125 guldin Fr Barbara Ißenmannin Christoffel helden Ehegemahln seiner lieben Mutter Zuständig V dann obgedacht. 11 guldin 2 schilling 7 pfenning Ein heller so er Ime leyher All Iar vff Marie Verkhündung vonn einer Behausung Inn der Vyhegaß & gelegen Zugeb. pflichtig

Fils de l’aubergiste au Saumon Jean Eger, Jean Eger épouse en 1601 Elisabeth, fille de Jean Bennherr d’Ettenheimmünster (en Bade)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 54 n° XXV)
1601. den 7. Decembr. sind Ehelich eingesegnet Hans Egert von Straßburg, weiland Hans Egerts geweßnen Burgers und Gastwürts Zum Salmen alhie selig nachgelaßener Sohn vnd Jungfraw Elisabeth Bennherrin von Ettenen Münster weiland Hans Bennherren Burgers daselbst seligen, nachgelasene dochter (i 61)

Jean Eger remet à Georges Held de Waiblingen la part qu’il a héritée de leur beau-père et frère respectif Christophe Held
1608 (vt spâ [15. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 61
(Inchoat. fo: 69.) Erschienen Geörg Held Vonn Wÿblingen beÿ Ulm
hatt In gegensein hannß Egerten Würts Zum Salmen alhie Vnd h. hannß Jacob Battmans Notarÿ, Alls geschwornen Vogt Barbaræ Eisenmännin Wÿland Christoffel helden deß alten würts Zum Salmen seligen witwe bekhant
daß er vonn Jetzgemelten Vogt vögtlcher weiß Vnnd hannß Egerten bemelter Barbaræ Eisemännin Sohn der Erbschafft halben vonn bemelts Christoph helden seinen brudern seligen wegen Inn allen stücken (…) Wol vernügt, bezalt vnnd gelüffert worden sige

Jean Egert remet à (sa belle-mère) Lucrèce Gruber, veuve de l’aubergiste au Saumon Christoph Held, une somme dont elle a l’usufruit viager
1609 (10. Aprilis), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 191
(Inchoat. fo: 214.) Erschienen hanns Egerdt würt Zum Salmen
hatt sich verschrieben gegen Lucretia Gruberin wÿland Christoffel helden des würths Zum Salmen selige witwe mit beÿstand herrn Georg Müllers alten rathherren ires geschwornen vogts vnd hans Baßler Murers Ires schwagers
so lang Sie Inn leben sein würt vonn Lxxvij lb j ß vij d welche bemelten Frauw Lucretia Ir leben lang wydems wÿß Zuniessen das eÿgenthumb des bemelten hern Egerdt verfangen

Jean Eger prend en apprentissage Jean Strintz, assisté de son beau-père Martin Lutz
1610 (3. tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 4
(Inchoat. in Proth. fol: 13.) Erschienen Erschienen hannß Egart d. würth Zum Salmen burger Zu Straßburg Ane eim
So dann hannß Strintz mit beÿstand d. Martin Lutz des gartners seines stieffvatters Auch Dieboldt wagner des gartners seines Vogts Am Andern theil
haben bede parth sich eines Verdings Verglich. Inn maßen hernach steth, Nämmlich hatt ermelt Hannß Egart Ihne hannß Strintz Zu einem Jung. Zweÿ Jahr lang vnd angenommen, so heut dato Angeh. sollen vnd nit fürbaß (…)

Jean Eger hypothèque la maison au profit de Sébastien Gambs. En marge, quittance remise aux héritiers de Jean Eger

1610 (ut spâ [xxiiij tag Februarÿ]), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 124-v
(Inchoat. in Proth. fol: 100.) Erschienen hannß Egardt würth Zum Salmen burger Zu Straßburg (verkaufft)
herrn Sebastian Gambsen burgern Zu Straßburg
die Verfangenschaft Ane 560 guldin p. 15. batz. Von vnd Ane einer mehrern Summ Nammlich 690 guldin (…) für vnd vmb 440 guldin
Zu Verwährschafft eingesetzt vnd vlgt. die Herrberg Zum Salmen genannt mit Allen Ihren geb. & glg. In d. St. St. vff dem Kornmarck einsit neb. Jacob Koppen dem Balbierer, And.sit Michell Wanner dem Kupfferschmÿdt hind. geg. d. Becken knechtstuben stoßend, Welche herberg Zuuor noch verhafftet Ist für ix C lb Ane Vnd.schiedliche orth
[in margine :] Erschienen Hannß Wolffgang Heß der Metzger Zu Keel alß Ehevogt Evæ Catharinæ Spätin hierin gemeldts Egardts Erbens Erbin, so auch Zugegen war, mit beÿstand h. Viti Werners dero rechten Practici, hatt in gegensein H Johann Heinrich Gambß. E. E. groß. Rhats alt. Beÿsitzers und H Ulrici Constantini Geigers der Statt Pfund Zollers Und Cancelleÿ Verwanthen, hierin benants H. Sebastian Gambß Sohns und dochtermanns (…) d. 16. Maÿ a° 1643.

Jean Eger hypothèque sa part de l’auberge au Saumon au profit du sénateur Jacques von Fridolsheim

1612 (ut spâ [3. Septemb.]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 243
(Inchoat. fol: 254.) Erschienen hannß Egart würt Zum Salmen
hatt in gegensein herrn Jacob von Fridelßheim alten Rathsverwandten
bekhandt Alls er Vff heütt dato Inn abrechnung den verordneten herren der Münßen eldehyn* 100 pfund d pfenning schuldig verpleyben, dieweÿl dann herr Jacob von Fridelßheim sich dafür Zum Bürgen ernant (…) damit bemelten Herr Jacob von Fridelßheim dißer Burgschafft Zu entledigen auch Inn alle weg schadloß halten,
deßen Zu sicherheyt Zum vnderpfand yngesetzt die Antheÿl Ime gebürende Vonn v ane der herrberg Zum Salmen genannt mit Iren heüßern hoffestatt höfflin v Stallung auch allen andern deren gebeu gelegen Inn der S S gegen dem Kornmarck einsyt Jacob Kapp dem Scherer andersyt Michell Wanner Kupfferschmid stoßend hinden vff die heylig liechtergaß, dauon gendt sammenhafft vier guld. gelts loßig mit 100 guld. S Marx Closter, Mehr 20 guld gl S loßig mit 400 ulden derselb. werung S Margred Closter, Item xij lb s ß abloßig mit ij C M lb d diebold lingolßheymer selig witwe, wyther v lb gl loßig mit j C lb d deßen witwe, Item x lb d gld abloßig mit ij C lb d Martini Rudolffen Brottbecken So dann ix lb d glt wider kheuffig m j C xxxx lb d den Engelmannischen Creditoren Sunst ledig eÿg.
[in margine :] Erschienen Abraham von Fridelßheim alß von weÿland h. Jacoben von Fridelßh. selig. Kind. haben in gegensein hannß Jacob Bronnen alß vogt hannß Egert selig. elter Kind. und Martin Buckel Jetzig. wurts Zum Salmen (…) den 11. 9.br Anno 1622.

Jean Eger hypothèque l’auberge au Saumon au profit d’Oswald Falck. En marge, quittance remise à Martin Buckel en 1638

1613 (xviij Feb:), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 77-v
(Inchoat. fol: 80.) Erschienen Hanß Egert würt Zum Salm
hatt in gegensein herrn Oßwaldt Falcken burgers alhier – schuldig sein 500 guldin zu xv batzen
dafür Vnderpfand sein soll die Würtschafft Zum Salm mit allen andern Iren gebeuwen Zuegehörd vnd gerechtigkeiten gelegen In der Statt Straßburg vff dem Kornmarck einseÿt neben Jacob Koppen dem Scherer anderseÿt Michael Wanner Kupferschmid Stost hinden vff der Beckhen Zunfftstuben, Dauon geth 20 guldin gelts Straßburg dem Closter Zu Sanct Margreden ablösig mit 500 guldin derselben werung, Mehr 18 guldin gelts zu xv batzen wid. ablösig mit 360. fl. guldin den Englischen erben empfangt N Kügler der wurtz Kremp vfm Fischmarckt, Wÿther vier guldin gelts Straßburg Ablösig mit 100 guldin dem großen gemeÿnen Almußen Zu Sanct Marx Item vier guldin gelts frauwen Apolonien Gloßnerin Frÿderich Trutweins seligen witwe widerkheüffig mit 100 guldin Straßburg, So dann xxv guldin gelts Zu xv batz Martin Lingelßheÿmers seeligen witwe Steth In hauptgutt mit 500 guldin zu xv batzen abzulößen, Vnd da verhafftet für xx guldin gelts Martin Rudolphen dem Brottbeckhen ablösig mit 400 guldin zu xv batzen
(vide imbreviatura cancellaria de A° 1622. fol. 104.)
[in margine :] Erschienen Johann Sebastian Kübel alß Ehevogt obgedachten H Falcken seel. dochter Margrethen, hatt in gegensein Martin Buckhels alß Jetzigen Inhabers deß Und:pfandts (…) Act. den 23. Maÿ 1638.

Jean Eger et sa femme Marie Jacqueline font baptiser Jean Raoul en 1616 puis Jean Léonard en 1617
Baptême, cathédrale (luth. f° 76)
1616. Dominica Jubilate den 21. Aprilis. Parens Hans Egert der wirth Zum Salmen und Maria Jacobe. Infans Hans Rudolph. Patr. Dietrich planck schreiber im ungelt, Marx von der Heiden, vnd J. Anna Lorentz Adolphs des becken tochter (i 77)
Baptême, cathédrale (luth. f° 112)
1617. Dominica 23. Trin. den 23. 9.bris. Parens Hans Egert der wirth Zum Salmen und Maria Jacobe. Infans Hans Lienhard. Patr. Lienhard wanner der handelsmann, Hans lobstein der wirth zum Schiff, vnd J. Anna Margreth, Dietrich blancken tochter (i 113)

Marie Jacqueline Klein, veuve de Jean Eger, loue pour quatre ans l’auberge à Thomas Ungerer

1618 (21. Novembris), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 68
Leÿhenung Thomæ Ungerers vber die Herberg Zum Salmen
Erschienen Hanß Egers gewesenen wurts Zum Salmen hinderlasener wittwen Marie Jacobe Kleinin Vogt Christoff Guggenmuß vnd Hanß Jacob Bettman als vogt gedachts Hanß Egers Kind. auß erster ehe und Mathys Wolffer Vogts desselben Kind. bester*
haben in gegenwertigkeyt Thomæ Ungerers vnd Saræ desselben ehelich hußfr. bekandt
das sie denselben beden ohnverscheÿdenlich einer bestendigen Leyhenung vier Jar lang die nechsten von nechstkünfftig weÿhenachten anzurechnen verluhen die herberg Zum Salmen alhie mit d.selben vord. mittlern vnd hind. hauß alhie mit allen derselben Zugehörden ane dem Kornmarck neben Michael Wannerm dem Kupfferschmidt And.seyt neben Jacob Koppen dem scherer geleg. für vnd 75 pfund
Geschehen auff Sambstag den 21. Novembris Ao & 1618 In beysein Herrn Jacob Keÿsern vnd Georg Obrechten beder beysitz. des Kleinen Rhats alhie
[in margine :] Erschienen her Caspar Kähner* vnd Jacob Eysenheym bede Beÿsitzer des Kleinen Rhats In Namen weÿland Hanß Egers obgemelten gemeiner Creditores haben angezeigt Nachdem obgenante Behausung Zum Salmen Thoman Ungeren vnd einer haußfr vorgesetzt. massen verluh. worden, derselben aber der Zyl nit gehab. das sie In namen der Creditoren sich d.selben wiedumb gewahret* vnd anderwerts Andreæ Gugen* dieselb dergestalt verluhen, das er In vorgeschribene Leyhenung stehen vnd die Herberg die vberige zeyt souil annoch ane den bestimpten vier Jaren vbrig (…) Geschehen auff Zinstag den 22. Augusti Anno & 1620.

Les créanciers de Jean Eger louent l’auberge à André Gug

1620 (22. Augusti), Chancellerie, vol. 440 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 59-v
Locatio vnd verleÿhung Andres Gugen vber die Herberg Zum Salmen
Erschienen Johann Caspar Kähner vnd Jacob Eysenheim bede beÿsitzer des Kleinen Rhats als ane statt (-) gemeiner Creditoren verordnete
vnd in gegenwertigkeyt Andres Gugen Burg. alhie
Zuerkennen geben vnd bekant haben, Nachdem von weÿland Hanß Egers gewesenen Wirths Zu dem Salmen alhie hinderlaßener wittwen vnd Kinder vogten Jetzgemelte Herberg Thoman Ungerern den 21 Novembr. Im verschinen 1618. Jar dieselbige mit allen derselben Haüsern begriffen vnd Zugehörden alhie auff dem Kornmarck einseit neben Michael Wannern dem Kupfferschmid anderseyt neben Jacob Koppen dem Barbierer gelegen vier jahr lang die nächsten von weÿhenachten Jetzgedacht 1618. Jahrs nach einand. volgende Zu bewohnen vnd zugeprauchen vmb einen Jährlichen Zinß nemlichen 70 pfund pfenning

Martin Wolffer, de Veringenstadt sur la Lauchert, cède les droits d’usufruit qu’il a sur l’auberge au Saumon à son père Mathias Wolffer, aubergiste à la Couchette

1621 (ut spâ. [xiiij. Martÿ]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 165
(Inchoat. in Prot. fol. 102.) Erschienen Martin Wolffer von Veringenstatt Ane der Lauchert gelegen (…) Ane statt vnd Zue bezahlung 18 pfund so er sagte vffrechter vnd redlicher schulden schuldig sein herrn Mathÿß Wolffer gasthalter Zum Spanbeth burgern Zu Straßburg seinem Vatter, demselben herrn Mathÿß Wolffer cedirt, vbergeben vnd freÿ zugestellt, der auch Zugegen, Ihme für vnd Anestatt vorgemelter Summen empfang vnd Anname sein Martin Wolffers gebürenden Antheil Ane der Verfangenschafft vff der herrberg Zum Salmen alhier Am Kornmarckt gelegen, Welchen Antheil Barbara Eÿßenmännin wÿland Ulrich Wolffers gewesenen würths Zum gemelten Salmen seliger Witwe ad dies vitæ vnd Ihr lebenlang zu nutzen vnd Zuniessen

Pareille cession par Marguerite Wolffer veuve du chapelier Valentin Meyser de Riedlingen, assistée de son susdit neveu Martin Wolffer
f° 165-v (Inchoat. in Prot. fol. 102.) Erschienen Margredt Wolfferin wÿland Veltin Meÿsers des huttenmachers zu Riedlingen Ane der donauw gelegen seligen nachgelaßene Witwe mit beÿstand & Martin Wolffer von Veringenstatt Ane der Lauchert Ihres bruders sohn (…) Ane statt vnd Zue bezahlung 28 pfund so er sagte vffrechter vnd redlicher schulden schuldig sein herrn Mathÿß Wolffer gasthalter Zum Spanbeth burgern Zu Straßburg ihrem Bruder, demselben herrn Mathÿß Wolffer cedirt, vbergeben vnd freÿ zugestellt, für vnd Anestatt vorgemelter Summen empfang vnd Anname ermelter Margreden gebürenden Antheil Ane der Verfangenschafft, Welches Barbara Eÿßenmännin wÿland Ulrich Wolffers gewesenen würths Zum Salmen Alhie vff ermelter herrberg Zum Salmen ad dies vitæ vnd Ihr lebenlang zu nutzen vnd Zuniessen

Marie Jacqueline, veuve de Jean Egert, se remarie avec Jean Kurtz, aubergiste à la Couronne, à Bühl en Bade. Jean Kurtz devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage.
Mariage, cathédrale (luth. p. 132)
1622. Johannes Kurtz würth Zu Biel Zur Kronen, vnd Jacob Hans Egert würt Zum Salm n. witwe, eingesegnet montag den 29. Julÿ (i 71)

1622, 4° Livre de bourgeoisie p. 48
Hannß Kurtz Von Bühel in der Marggraffschafft Baden geleg. würth, empfangt d. Burgrecht Von Maria Jacobe weÿland hans Egert gewesenen Salmen Würths wittib vnd wüll Zu denen freÿburg. Zünfftig sein. Signatum den 19. 7.bris 1622.

Le tuteur des deux filles issues du premier mariage de Jean Eger vend l’auberge au Saumon à Martin Buckel et à sa femme Anne Widmann

1622 (11. 7.br.), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 104
Kauffverschreybung Martin Buckels des Schneÿders
(Extendirt wie in dem Contractbuch de hoc Anno folio 170. Zubefind.) Erschienen Hans Jacob Bettman Notarius als vogt wÿland Hans Egers Kind. erster ehe Barbara vnd Ottilia
hatt in gegensein Martin Buckels vnd Anna Widmanin bede ehegemechd (verkaufft)
die Behausung Zum Salmen sampt dem vord. vnd hind. hauß mit allen Zugehördt. Recht. vnd gerechtigkeit einseyt neben Michel Wanner Kupfferschmid and.seit neb. Hans Koppen, die mittler behausung ane gemelt. Kop. die hind. behausung auff Heylig. lichtergaß davon gehnd Jährlichs auff Georgÿ Zwölff goldguld. daher man bißh. 9 lb d geben Sebastian Kleinen erben Im hauptgutt mit 300 goldguld. Item 2 lb 12 ß 6 d auff Thomæ Fr. Otilia frd. trautwein. witib erben In hauptgut mit 52 lib 10 ß, Item 2 lb 12 ß d auff Georgy dem Allmosen Zu S Marx in hauptgutt mit 52. lb ß, Item 2 lb 6 ß auff Conversionis Mariæ Zu S Margreth In hauptgut mit 210 lb It 5 lb 5 ß auff Bartholome Augustin Treüsch. Kind. In haupgut mit 105 lb, It. 12 lb 10 ß Martini gemelten Kind. mit 250 lb abzulosen, It. 10. lb auff den erst. May Rudolff Kind.n In hauptgut mit 200 lb, It. 10 lb auff weÿhenacht Mathys Wolffen In hauptgut 200 lb welche Barbara g* Zunieß. It. 5 lb auff Mathei Jacob von Fridolsh. in hauptgut mit 100 lb burgschaffts weyss In d. Müntz, Vnd dann 20 lb hauptguts Hans Oßwald Falcken Pfrund. im Spital sonst eÿg. d. Kauff vber die beschwerd. geschehen für 360 lb
[in margine :] Erschienen H Christoff Thomas Walliser præceptor classicus für sich selbst H hannß Jacob Bettman Nots. alß vogt Erasmi Betmans deß jüngern und Jacob Huß der Küeffer alß gewesener Ehevogt Walburg Wolfartin haben in gegensein Martin Bürckels deß Käuffers bekant (…) Actum den 7. Junÿ 1634.

Anne Widmann, fille du traban Jean Widmann, épouse en 1601 le tisserand Loup Gebhard, originaire de Vienne
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 147 n° 36)
1601. Doîca Trinitatis 7 Julÿ. Wolf gebhart von wien ein schneid. Anna Hamman Widman des quardi knechts hind.lassene Tochter. Zinst. 16. Julÿ eingesegnet

Loup Gebart de Vienne achète le droit de bourgeoisie le 23 mai 1601. Il déclare une fortune de cent florins.
1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 644
Wolff Gebart von Wien der schneid. Kaufft d. Burger: mitt beÿstand Christoff Haasen vnd Heinrich Lewbranden beder schneider Will Zun schneidern dienen vnnd sein vermogen für 100 fl. ahngeben, Actum 23. Maÿ.

Anne, veuve du tisserand Loup Gebhard, épouse en 1605 Bernard Pflaum, originaire de Weitzenberg ou Weitzenbach en Franconie (sans doute Weissenbach)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 183)
1605. Doîca 18. post Trinit. 29. Sept. Bernhart pflumm von Weitzenberg in Franckenland ein schneid Anna Wolf gebert des schneids hind.lassene Wittwe, Eingesegnet Zinst. d. 8. octob. (i 96)

Bernard Pflaum devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage
1605, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 863
Bernhard Pflam der schneider Vonn Weitzenbach Inn franckh. empfahet d. B: Vonn seiner Haußfrawen Anna Widmännin weÿland Wolff Gebhard deß schneiders seligen Witiben Will Zun schneideren dienen Actum 10 Octobris 1605.

Anne, veuve de Bernard Pflaum, épouse en 1618 le tisserand Martin Buckel d’Altenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 287, n° 28)
1618. Domi. Vocem Jucund. 10. Maÿ. Martin Buckel von Altenheim ein Schneider, Anna Bernhardt Pflumen deß Schneiders hinderlaßene Witwe, Eingesegnet d. den 18.ren Maÿ (i 148)

Originaire d’Altenheim en juridiction de Lahr, Martin Buckel (ici Binckel) devient bourgeois par sa femme veuve de Bernard Pflaum trois jours après son mariage
1618, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1022
Martin Binckhel d. schneider von Alttenheim In d. herschafft Lohr Empfangt d. Burg.recht von Anna weÿl. Bernhard pflaumen deß schneiders seel. wittib vnd Wüll Zu den schneidern dienen. Actum den 21. Maÿ Aô 1618.

L’aubergiste au Saumon Martin Buckel hypothèque l’auberge au profit de Daniel Ringler, assesseur des Quinze

1623 (23 Maÿ), Chancellerie, vol. 451 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 98-v
Schuldbekantnuß Herrn Daniel Ringlers fünffzeheners vmb 250 lib.
Erschienen Martin Buckel würth Zum Salmen alhie bekandt
in gegensein Herrn Daniel Ringlers XV.ners – schuldig worden 250 pfund d
dafür Vnderpfandt sein Würths behausung alhie Zum Salmen genannt sampt den zweÿen hindern heüßern am Kornmarck sampt aller recht, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten & dauon gehen Jahrß 12 gold fl. darfür man bißer 9. lb d geben weÿl. Sebastian Kleinen Erben in hauptgut mit 300 fl. in goldt, Item 2 lb 12 ß 6 d auf Thomæ Fr. othiliæ Friderich Trautweins wittib in hauptgut mit 100 fl Str. whe. Item 2 lb 12 ß 6 d vff Georgÿ dem Allmußen St Marx mit 1100 fl. wer. hauptgut, Item 10 lb 10 ß d Zinß vff frawen tag dem Closter S Margarethen mit 210 lb s capital, Item 5 lb 5 ß d vff Bartholomei Augustin heischen Kindern mit 105. lb d in capital So dann 12 lb 10 ß vff Martini erstgenten. Kindern mit 250. lb capital abzulösen, So dann ist diß würths hauß auch verhafftet für 200 lb d hauptguts Martin Rudolphs Kindern deßwegen er Buckel weil er solche 200 lb d ihnen den Kindern erlegen sie aber solche nit annemmen wollen vorm Ers. Kleinen Rhat rechthendig

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1626 (ut spâ. [27. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 511
Erschienen Martin Buckell der würth Zum Salmen burger Alhie
hatt in gegensein deß Ehrenuesten, Frromen, fürsichtigen vnd weÿßen herrn Daniel Ringlers Jetziger Zeit Regirend. Ammeister – schuldig seÿe 100. guldin Straßburger Wehrung
vnderpfand die herberg Zum Salmen, Inn d. St: St: gelegen, einseit Johann Koppen Anderseit neben Michell Wanner hinden vff die becken Knecht stub stoßend dauon gend. 2. lb 12 ß 6 d Auff Thomæ Ap* frauwen Otiliæ Friderich Trautweins witwe Jetz Philippß hienerern Zuständig in hauptgutt mit 1000 gld. werung, item 2. lb 12 ß 6 d vff Jacobi dem Almußen Zu St: Marx in hauptgutt mit 100. fl. berüerter Wehrung, Item 10. lb & ß Zinß vff Frauwentag dem Closter S. Margreden mit 210. lb Capital Abzurichten, Item 5 b 5 ß d vff Bartholomei Augustin heÿschen s. khindern mit 105. lb d Capital Zu entrichten, vnd dann ist diße behaußung noch verhafftet vmb 250. lb vorgedachts Augustin heischen s. Khind.

Martin Buckel loue pour trois ans l’auberge à Michel Thebes, aubergiste au Cep de vigne rouge

1627 (ix. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 309
Erschienen Michell Thebß würth Zum Roth. Weinstock burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Martin Buckell gasthalters Zum Salmen burgers Zu Straßburg bekhandt
daß er Ime von Jetzgemelt Martin Buckell dreÿ Jahr lang nach einander volgend. so vff Laurentÿ Jetznechsthffig Angehen sollen vnd nit für baß, die herrberg Zum Salmen Alhie Inn d. S. St. geg. dem Kornmarck über geleg. benantl. die vordere Behausung und Michell Wanner dem kupfferschmÿd ein vnd Anderseit n. hanß Koppen Balbier Mehr die hinder behaußung n. Michell wanner ein vnd anderseit ein Eck geg. d. Beck. Knecht stuben, entlehnt vnd bestand. hette, für vnd vmb ein Järl. Zinß nemlich j C lb

Martin Buckel et Anne Widmann cèdent par échange l’auberge au Saumon à Michel Thebes et à sa femme Anne Marie Koch.

1642 (1. Octobr.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 710
Erschienen H Martin Buckel burg. Zue Straßburg und Anna Widmännin sein eheliche haußfraw mit beÿstand H Tobiæ Rothen deß Ganth Käufflers alhien an einem
Andern theilß aber H. Michael Debß auch burg. alhie und Anna Maria Köchin sein eheliche haußfraw mit beÿstand Henrich Geigers deß Notarÿ, Zeigt. an, daß Sie einen vffrechten Tausch mit einander getroffen, alßo und dergestalt,
nemlich es haben tauschweiß eigenthümlich übergeben eingangß ernandter H Martin Buckhel und sein eheliche haußfrau, besagtem h Michael debß. und seiner Ehewürthin, die Gastherberg Zum Salmen mit deren Vorder: mittler: und hinderen hauß, auch aller deren gebäwen alhie gegen dem Korn Marckh über gelegen, darund. die vordere Behaußung, neben weÿl. Michael Wanners deß Kuppferschmidts seel. Erben ein: und anderseit neben hannß Koppen dem Barbierern, die Mittlere Behaußung neben dem Allmendgäßlin, daß Salmengäßlin genannt, ein: und anderseit neben dem Würthßhoff, hind. vff daß hinderhauß Zum theil, theilß aber obgedachtes Koppen hauß, Vnd daß hinderhauß, ein Eckh an der H. lichtergaß. geg. der Beckh. Knecht Stuben, ein: und anderseit neben besagts Wanners Erben hind. auch Zum theil vff den Würthßhoff stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Philippi Jacobi 4 fl. mit 100. fl. beÿdes besagter Wehr. widerkäuffig, alle Jahr vff Thomæ, denen trautweinisch. Erben, empfangt hannß Jacob Schell, Item 20. fl. wehr. alle Jahr vff Mariæ Empfängnuß widerlößig mit 400. fl. wehr. dem Stifft St. Margarethæ, Item 10. fl. wehr. abkäuffig mit 200. fl. Wehr. Jungfrauen Christinæ Lingelßheimerin, ied. Jahrs vff Bartholomæi fallend, So seind diße häußer auch noch verhafftet umb 250 Pfund pfenning Straßb. vff erfordern zu erlegen inmittelst alle Jahr vff Martini mit 12. lib. 10. ß Zue verzinnßen besagter Jungfrauen
[in margine :] diße 250. lb seind den 13. Maÿ 1648. Jungfr. Christinæ Lingolßheimerin bezahlt undt Michael debß vnd deß. haußfr. dafür quittirt word. wie in H Jacobi Küglers Prothocollo de A° 1583. fol. 199. fac. 2. mit mehren Zubefind.
Hiengeg. übergenen H Michael Debß und sein eheliche haußfraw, Ihme H Martin Buckheln und seiner ehewürthin eigenthümlich tauschweiß, hauß hoffstatt mit allen deren gebäwen, alhie vff dem Kraut Marckh neben wolff Bilgern dem Weißbeck ein und anderseit neben auch hind. vff den Bischoff. hoff stoßend geleg. welche Behaußung verhafftet ist umb 60. Pfund pfenning vff erfordern Zu erlegen, in mittelst alle Jahr vff Joh. Bapt: mit 3. lib. Zu verzinnß. d Elend. Herbergen alhie – Auch Er H Debß Ihme H Buckheln noch 230 Pfund pfenning herauß geben

Originaire de Quatzenheim, Michel Thebes devient bourgeois en 1623 en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1623, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 819
Michael Thebes von quatzenheim erkaufft d. Burg. recht mit Beÿstandt Peter Kriners deß weinstichers p 20. goldtguld. Vnd Will Zu den weinstich. Zünfftig sein. Actum den 20 Julÿ 1623

Aubergiste au poêle des maçons, Michel Thebes épouse en 1626 Salomé Kayser
Mariage, cathédrale (luth. p. 218) 1626. Dominica 12. Trin: 27. Aug. Michel Thebes der würth auf der maurer stub und J. Salomé Niclas Keyser des Küffers tochter, eingesegnet zinstag 5. 7.bris (i 114)

L’aubergiste au Lion rouge Michel Thebes se remarie en 1637 avec Marie, veuve du cordonnier Gaspard Trautmann
Mariage, cathédrale (luth. p. 394)
1637. Dominica Ocul. 12. Martÿ Festo Paschatis 9. Aprilis. Michel Debs Wirt Zum Rothen Löwen Vndt Fr. Maria Caspar Trautman sutoris vidua. eingesegnet Mont. 17. April (i 202)

Le cordonnier Gaspard Trautmann épouse en 1635 Anne Marie, fille du cordonnier Jean Koch
Mariage, cathédrale (luth. p. 259)
1635. Doîca Quasimod: 5. Aprilis. Caspar Treütman der schuhmacher vnd J. Anna Maria Hans Koch des schuhmachers tochter, eingesegnet Montag 13. Aprilis (i 185)

La veuve Anne Marie et les trois filles de Michel Debus (Thebes) louent l’auberge à Jean Charles Eisen, assisté de son frère Jean Henri Eisen, aubergiste au poêle des Bouchers

1660 (15. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 938-v
Erschienen Frantz Graff der Weißbeckh alß Vogt Fr Annæ Mariæ weÿl. Michael Debuß geweßenen würths zum Salmen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, Ferner Daniel Aÿrer der Würth Zum Spanbeth alß Ehevogt Annæ Mariæ, Simon Willborn der Barbierer alß Ehevogt Annæ Barbaræ, Und Johann David Eisenstern der Barbierer alß Ehevogt Annæ Ursulæ, der Debußisch. Geschwisterd. und eingangßermelts Michael Debuß. eheleibliche döchter
in gegensein hannß Carl Eisen deß Würths mit beÿstand Hannß Henrich Eisen deß Würths vff der Metz. Zunfftstuben seines eheleiblich. Bruders und Philipß Küblers deß Zingießens
verlühen haben die herberg zum Salmen mit allen deren Gebäwen, Begriffen und Zugehörden /:sonderlich dem Bräter und Spieß in der Kuch. beÿ der Gaststuben, denen in der Gast Stuben stehend. disch und stühlen:/ nichts davon alß den oberst. Frucht Kasten in der herberg und den gantzen newen Stockh, so die Verleÿher ihnen vorbehalten, außgenohmen vff sechß Jahr lang von bevorstehend; weÿhenachten angerechnet, um einen jährlichen Zinß, benantlich 55 Pfund
Dabeÿ insonderheit bedingt word. ist, daß (…) Zum Vierdten, die Verleÿherin die thür so Zwisch. dem hoff ist vff beÿd. seiten verschloß. laßen, und ihren abgesondert Auß: und Aingang im Gäßel haben, Jedoch, daß sie und die ihrige den Gebrauch deß bronnens behalten, Fürs fünfft. wann die Verleÿherin Zeit der obbestimpt. sechs Jahr den obgedachten newen Stockh verleÿh. wolte, der Entlehner, vor einem andern, lehnung haben solle. Inmittelst aber, und sechstens, die Verleÿherin den hindern Keller nach ihrer Gelegenheit dem Entlehner einraumen möge

Le receveur de monastère Saintes Marguerite et Agnès donne quittance d’une somme affectée sur l’auberge au Saumon à Anne Marie, veuve de Michel Debus.

1661 (27. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 452
Erschienen H Isaac Behem der für deß Closters Margarethæ und Agneßen alhie
in gegensein H Frantz Graffen deß Weißbeckh. alß Vogts Fr. Annæ Mariæ weÿl. Michael Debuß. geweßenen Gastgeben Zum Salmen nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand Daniel Eÿmers deß Gastgeben zum Spanbeth und Sigmund Willborns deß Barbierers ihrer dochtermänner
daß Sie Fr. Anna Maria, besagtem Closter 400 Guld. straßb. wehr. erlegt, und damit die Jenige 20. fl. wehr. welche Sie demselben iährlich termino Conceptionis Mariæ, von vff und ab der herberg Zum Salmen Zu Zinnß Zu raÿchen schuldig geweßen ist, abgelößt, (…) derowegen ermelter H Behem in Schaffners weiß gedachte Fr. Annam Mariam, hiefür bester form quittirte deß Closters hierumb gehabte Gerechtigkeit Ihro cedirt, und darauff den darüber besagend. sub dato Donnerst. 9.t Xbris a° 1574 mit deß Kleinen Rhats anhangendem Insigel gefertig. Zinnßbrieff

Les trois filles de Michel Debus vendent l’auberge au Saumon au blanchisseur Jean Georges Schwing de la Robertsau

1665 (21. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 658-v
(Prot. fol. 36. fac. 2) Erschienen Simon Willborn der Barbierer alß Ehevogt Annæ Barbarä Debußin, Ferners Johann David Eÿsenstern der Barbierer alß Erb Annä Ursulä Debußin, Und hannß Jacob Faust würth zum Spanbeth alß Ehevogt Annæ Mariæ Debußin
in gegensein hannß Georg Schwing deß Blaÿchers in Ruprechtsaw, mit beÿstand deß Ehrenvest- From- und wohlweÿsen H Isaac Fausten deß beständigen Regiments der herren Fünffzeh.
die herberg Zum Salmen mit deren vordern mittlern und hindern haüßern hoffstätten und höfflin dar zwischen sampt Zweÿen Ställen auch übrig. Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie geg. dem Kornmarckh hienüber, anderseit zum theil neben hannß Reichart Raÿffeln dem Kupfferschmiden theilß neben einem Allmendgäßlin zum theil ist ein Eckh an d. heÿligen liechtgaß, anderseit neben weÿl. H. Koppen deß ältern, Barbierers, seel. wittib und Erben, theils neben obgemeltem Raÿffeln geleg., von welch. herberg gehend iahrs termino Philippi & Jacobi 4 fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. besagte wehr. dem groß. gemeinen allmoßen zu St Marx, Item 4. fl. straßb. wehr. widerkäuffig mit 100. fl. bemelter wehr. H Jacob Spielmann dem handelßmann ehevögtlich. weiße (übernohmen) – um 1300 Pfund pfenning

Jean Georges Schwing hypothèque deux jours plus tard la maison au profit d’Isaac Faust, assesseur des Quinze

1665 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 661-v
Erschienen hannß Georg Schwing der Blaÿcher in Ruprechtsaw
in gegensein deß Ehrenvest- From- und wohlweÿsen H Isaac Fausten deß beständigen Regiments der herren Fünffzeh. – schuldig seÿen 450 Pfund pfenning nach dem fuß deß Rthls. zu 15 ß gerechnet, Ihme Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts, daß Er die herberg Zum Salmen erkauffen und deß angelt davon bezahl. möge
Unterpfand sein solle die herberg Zum Salmen mit deren haüßern hoffstätten und höfflin Stallung und übrig. ihren Gebäwen & alhie geg. dem Kornmarckh hienüber geleg. so über 100. fl. straßb. wehr. dem groß. gemeinen Allmoßen Zu St Marx, und 100. fl. wehr. H Jacob Spielmann ehevögtlich. weiße darauff habend. Capitalien, wie auch 600 Pfund pfenning Kauffschillingß rests Annæ Barbaræ Debußin Cons. verhafftet,
Item die mittere Blaÿch mit alen dero Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in Ruprechtsaw in der Oberaw geleg. (übernohmen) – um 1300 Pfund pfenning

Fils du garde-chasse Jean Schwing de la Robertsau, Jean Georges Schwing épouse Anne, fille de Thiébaut Zorn de Reichstett (le mariage est sans doute célébré à Reichstett dont les registres manquent)
1641 (17. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 801-v
(Prot. fol. 241. – Eheberedung) Erschienen Hannß Georg Schwing vß Ruprechtsaw der hochzeiter, mit beÿstand Hannß Schwingen deß Jäger Maÿsters seines Vatters und hannß henrich Schwingen Zue Reichstett seines Bruders an einem,
So dann Anna, Diebold Zornen Zue Reichstett eheliche dochter, mit beÿstand ermeldts ihres Vatters und Michael Weckhen ihres Vettern daßelbsten

Jean Georges Schwing et sa femme Anne Zorn font leur testament par lequel ils instituent pour héritiers leur fils Jean Martin et leur fille Marie Salomé
1673 (2.1.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla) f° 24-v
Testamentum nuncupativum, Herrn Hanß Geörg Schwingen Pleichers in der Ruprechtsaw vndt fr. Annæ Zornin beeder Ehegemächt, Vndt Burgere In besagter Awen
(…) In dem Jahr, Alß mann von der gnadenreichen vndt Heÿlbringenden Menschwerdung Jesu Christi Zahlte 1673 (…) der Andere Monatstag Januarÿ alten Calenders Vormittag Zwischen Eilff vndt Zwölff Uhren in mein hernach benandten Notarÿ eügenthumblich bewohnenden, Vndt gegen dem Frst. Marggr. Durlachischen Hoff über gelegenen Behausung (…) der Ehrengeachte Herr Hanß Geörg Schwing Pleicher in der Ruprechtsaw, vndt beneben ihle die Ehren: vnd tugendsame fr. Anna Zornin beede Ehegemächt, vnd Burgere daselbsten Persönlich kommen und erschienen seindt, Er der Ehemann etwas unpäßlich, Sie die Ehefrau aber gesunden gehenden vndt stehenden Leibs
(…) Diesemnach vndt Zum Andern wollen beede Testirende Ehegemächt vff ihr beder ervolgten todtfall den Gantzawischen Meÿerhoff sambt seinen Zugehörungen Wie solches von H. Wolffgang Mentzingern Jetzigem hiesigen Statt Major erkaufft word. Item alle in der Ruprechtsaw Inn der Nider awen gelegene Güetter Zu Bezahlung ihrer noch habenden Schuld. so vil hierzu vonnöthen sein würdt außgesetzt den Vberrest aber vnd ihre beede Kinder in Zweÿ gleiche Theil Zu vertheilen vorbehalten haben.
(3. Hanß Martin Schwingen ihrem Sohn, die Gantzawische Bleich sambt der Müehl)
(4. fr. Mariæ Salome Schwingin ihrer dochter die Bleich In der Ruprechtsau, die Herberg Zum Schwanen)
6. (…) Zu ihren Wahren, rechten, Vndt ohn Zweifflichen Erben, Welche auch ohne das ihr nächste ab intestato Erben weren ernandt vndt eingesetzt haben, Erstlich obgedachten Hanß Martin Schwingen den Bleicher auff besagter Ganßaw ihrem Sohn, Vndt dann Fr. Maria Salome Schwingin ihro dochter, Jedes Zu einem Völligen halben theil

Le seul baptême des précédents qui soit enregistré à Strasbourg est celui de Jean Georges, baptisé d’urgence à domicile le 25 mars 1654
Baptême, Robertsau (luth. f° 25)
1654. Den 25 Martÿ ist in Söhnlein nachmitag vmb 1 Uhr an diese Weld gebohr. vnndt gleich pp. corporis infirtatem Zu haus getauffet worden. Parentes Hans Georg Schwing vnd Anna Zornin. Infans Joh: Georgius (i 29)

Maître de la communauté de la Robertsau (Obermeister), Jean Georges Schwing meurt à l’âge de 51 ans le 2 mai 1673 à la Robertsau
Sépulture, Robertsau (luth. n° 106)
1673. Freÿtag d. 2. Maÿ starb H hanß görg schwing der Obermeister seines alters 51 jar vnd ward montags d. 5. dito begrab. (i 176)

Anne, veuve du maître de la communauté et aubergiste au Cygne Jean Georges Schwing, meurt à l’âge de 71 ans le 18 août 1685 à la Robertsau
Sépulture, Robertsau (luth. n° 72)
1685. den 18. Augusti starb Anna, weÿl. H Hanß Georg Schwingen gewesenen Ober Meisters vnd würths Zum Schwehnen alhier seel. hinterlassene wittib. ætat: 71. ann: vnd ward den 20. dito begrab. q.escat in pace (i 195)

Assisté de son fils Jean Martin, Jean Georges Schwing loue l’auberge à Jean Georges Kœrner, aubergiste au Dévidoir

1669 (11. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 21
Erschienen hannß Georg Schwing der Plaicher in Ruprechtsaw mit assistentz hannß Martin Schwingen deß würths Zum Schwanen alda seines eheleiblichen Sohns
in gegensein hannß Conrad Knoders deß würthß Zum lachs und Apoloniæ seines Eheweibs mit beÿstand hannß Georg Körners deß würths Zum Haspel
entlehnt, die herberg Zum Salmen alhie am Kornmarckh beÿ dem Ganth hauß gelegen, Neün Jahr lang von nechst bevorstehendem Ersten Februarÿ angerechnet, Um einen jährlichen Zinß benantlich 96 Gulden

Jean Georges Schwing et sa femme Anne hypothèquent au profit de l’avocat Marc Ott le domaine de la Gantzau, l’auberge au Saumon et l’auberge au Cygne à la Robertsau

1669 (23. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 49
Erschienen Hannß Georg Schwing der Blaÿch. in Ruprechtsaw und Anna sein Eheweib, Vnd Zwar Sie Anna insonderheit mit assistentz hannß Martin Schwing deß Blaÿchers und würths ihres eheleiblich. Sohns und hannß Joachim Haubenstrickhers deß würths ihres dochtermanns
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten Herrn Marx Otten V.I.D. und dißer Statt Consiliarÿ & Advocati senioris – schuldig seÿen 8000 Gulden daß Sie damit nachgemelte Gannßaw mit allen ihren appertinentien von gemeiner Statt erkaufften bahr bezahlten (…)
deß. allen Zu mehrern Versicherung, so solle Zuvorderst und Erstlich deß H Creditoris privilegirte special hÿpothec sein, der hoff vff der Gannßaw, die Blaÿch od. Gannß Eckh genannt, mit deßen häußern hoffstätten, Scheur, Schöpffen und Ställen sampt dem Platz umb den hoff so bißhero Zum blaÿchen gebraucht word. deßgleich die darauff befindliche Mahl: und Blawel Mühl mit ihren vier Gäng und Ablaß oben an der Blaÿch geleg., Item die also genannte Wilgen Matt dabeÿ, Item der Platz Garten an der Blaÿchen daß Gereutte, wie auch daß Kräuchmättlin Und endlich der Platz Grund der Liechtenberg genannt, sampt dem obern und undern Gereutte alda, wie daßelbe alles mit gewieß schied und Marckhstein umbgeben auch alle dero Rechte und Gerechtigkeiten, für allerdingß freÿ ledig und eig. Inmaßen die darüber am 14. Wbr. A° 1668. vff pergament und libelle weiß mit der Statt Pfenningthurn anhangendem Insigel außgefertigte und dem H Creditori tradirte Kauff Verschreibung meheren Innhalts außweißet
Fürs ander, so verleg. die schuldige Eheleuth ohnverscheidentlich dem H. Creditori noch weiters Zum special Hypothec, die Herberg zum Salmen mit deren vordern, mittlern und hinderhauß, hoffstätten und höfflin dar zwischen samt Zweÿen Stätten auch allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie geg. dem Korn Marckh hienüber einseit Zum theil neben hannß Reichart Raÿfflin dem Kupfferschmid. theilß neben einem Allmend gäßlin, zum theil ist ein Eckh an der heÿlig. liechtgaß. anderseit neben weÿl. Johann Koppen deß Barbierers seel. Erben, theilß neben obgemelten Raÿfflin geleg. Von welch. herberg gehend iahrs term. Philippi Jacobi 4 fl. straßb. währ. lößig mit 100. fl. währ. dem großen gemeinen Allmosen Zu St Marx und 4 fl. währ. widerkäuffig mit 100. fl. gemelter wehr. hr. H. Jacob Spielmann dem Handelßmann ehevögtlich. weiße,
Weiters sollen in spe. Unterpfand sein die herberg Zum Schwanen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in Ruprechtsaw in der Oberaw, einseit neben der nachegemelten Blaÿch, anderseit neben dem Allmend, hind. uff deß Rhathsamhaußisch. Lehen Gut stoßend gelegen, Ferners die Blaÿch mit dero hoff, häußern, hoffstätten, Garten und allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in gedachter Oberau einseit neben der vorbeschriebener herberg Zum Schwannen, sonsten geringß herum neben der Allmend geleg.
[in margine f° 52-v :] Hievor gemelten hannß Erhard Schwingen Ober Meisters und Bleicher in Ruprechtsau (2000 fl. erlegt) mithin auß oben allegirter Kauffverschreibung vom 4.ten Jan. 1677. die darinn begriffene hauß, hoff, hoffstatt, Ställ, Scheurn trottstatt und dem Obsgarten à 15. Acker Groß beneben 2. tag. matten der darinn enthaltenen special hypothec entschlagen und d. solche an hans Strauben verkaufft werd. mög. – Act. d. 14.ten April. 1687.

Jean Georges Schwing cède par échange l’auberge à Loup Mentzinger, major au service de la Ville

1669 (14. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 203
(Prot. fol. 11. fac. 2.) Erschienen der Gestreng und Vest H Wolff Mentzing. dißer Statt bestellter Kriegß Maior an einem
So dann hannß Georg Schwing der Blaÿcher am andern, Und beede theil mit assistentz deß Edel- Vesten hochweÿsen H Andreæ Brackhenhoffers dißer Statt alten Ammaÿsters Treÿzehners und Scholarchæ, und H Christoph Jacob Mockhels dißer Statt bestellter Zeugwarth. – vff unserer gnädig. Herrn Rhät und ein und Zwantzig
Nemblich es habe Er H Maior Mentzing Ihme Schwing tauschweiß abgetretten und eigenthümlich eingeraumbt den Hoff daß Gannßmeÿers oder Jägerhoff genannt, mit allen seinen Gebäwen, Gärten und Ackhern, alles an einander und umbzäunt, in deß neuen hoffs Ackern, oben vff den Mühlgießen über den weg /:gleichwohl daß Jenige weg so vff die Ganßau Zeucht, ohnerachtet derselbe in daß Gut eingesteint ist, dannoch Zu ewig. tag. männiglich Zum nothwendigen Gebrauch offen bleiben solle:/ unden an daß newen hoffs Güthern so ietzo H Obristen Lieutenant Küglern gehören, einseit Zum theil neben der Kräuchmatten theilß neben deß newen hoffs Awen, und theilß neben dem Gereuten anderseit Zum theil neben dem Bronnwäßerlin, so von der Gannßau kompt, theilß neben deß Blaÿchers Behaußung so annuhn obgemelten Schwing Zustehe, unden Zum theil neben dem Mühlgießen geleg. für allerdingß freÿ ledig und eig. und mit den Jenig. Gerechtigkeiten, wie der sub dato 1. 9.br a° 1651 mit dißer Statt anhangenden Cancelleÿ Contract Insigel außgefertigt (…) außweißet, wampt Zwo Kühen und allen Marzahl deß Hoff und Güther Zinnßes de Mich: a° 1669 biß dato angerechnet
hingegen so habe eingangß gemelter hannß Georg Schwing obgedachtem H Maior Menztingern tauschweiß abgetretten und eigenthümlich eingeraumbt die Herberg zum Salmen mit deren vordern mittlern und hindern häußern, hoffstätten und höfflein dar zwischen, sampt Zweÿen Ställen auch allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhi geg. dem Korn Marckh hienüber einseit Zum theil neben hannß Reichart Raÿfflin dem Kupfferschmid, theilß neben einem Allmendgäßin zum theil ist ein Eckh an der heÿlig. Liechtergaß anderseit neben weÿl. Johann Koppen deß Barbierers seel. Erben theilß neben obgemelten Raÿfflin gelegen – hannß Georg Schwing H Maiors Mentzingern noch 650. lib. herauß Zu geben

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Loup (Wolffgang) Mentzinger à acquérir l’auberge au Saumon
1669 Conseillers et XXI (1 R 152)
(p. 144) Mittwoch d. 14.ten Aprilis 1669. – Herr Major Wolffgang Mentzinger bericht, daß Er von Georg Schwingen daß Würtzhauß Zum Salmen alhier, ahn sich Zu erhandlen willens, bitt deßwegen, Weilen Er nicht verburgert vmb obrigkeitliche Confirmation vnd Consens deßselbigen Kauff in der Contract stuben verschrieben Werden möchte. Erk. Willfahrt.

Loup Mentzinger hypothèque quelques jours plus tard l’auberge au profit d’Anne Marie Oberlé

1669 (23. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 222
Erschienen der Gestreng und Vest H. Wolff Mentzing. dißer Statt bestellter Kriegß Maior an einem
daß Er, Annæ Mariæ Oberlin /:dero Vogt H Johann Hartmann Wörtz Schaffner deß waÿsenhaußes ist:/ vffrecht und redlich schuldig seÿe 250. pfund
Unterpfand sein soll die Herberg Zum Salmen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhi geg. dem Korn Marckh hienüber geleg.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent en mai 1650 le droit de manance à Susanne, femme du capitaine de cavalerie Loup Mentzinger
1650, Conseillers et XXI (1 R 133)
(f° 63-v) Montag d. 20. Maÿ – Susanna Wolff Mentzingerß deß Rittmeister Haußfr. bitt per Egê vm d. schirm. Erk. Ist Ihro Willfarth word. L. XV. Scherbaum v. H. Stedel

Acte passé par le major de cavalerie Loup Mentzinger et sa femme Susanne Strobel
1664, Chambre des Contrats, vol. 529 f° 316-v
Erschienen H. Wolff Mentzinger dißer Statt bestellter Maior Zu Pferd für sich selbst. und im nahmen Fr. Susannæ Mentzingerin gebohrner Strobelin seiner ehelich. haußfrawen,

Loup Mentzinger hypothèque l’auberge au profit de Jean Charles Ringler, assesseur au Petit Sénat
1670 (8. febr.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 72-v
Erschienen der Gestreng und Vest H Wolff Mentzing. dißer Statt bestellter Kriegs Maior
in gegensein deß Ehrenvest und weÿßen H. Johann Carl Ringlers E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers – schuldig seÿe 150. Pfund pfenning
Unterpfand sein soll die herberg Zum Salmen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Kornmarckh gelegen

Le major de la garnison de Strasbourg Loup (Wolffgang) Mentzinger se (re)marie avec Marie Agnès, fille du quartier-maître Mathias Neudecker
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 229-v n° 23)
1672. Dom. Trinitatis 2 Julÿ Hr. Wolffgang Mentzingern hiesiger Statt Wohlbestellter Maior Vndt Fr. Maria Agneß Weÿl. hn Matthiß Neudeckers, gewesenen Regiments Quartier Meisters vnder dem Tubacklichen Regiment nachgelas. Wittib. Copulavi Donnerst. 13. Junÿ (i 242)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent à Wolffgang Mentzinger l’autorisation de se marier dans un poêle de tribu.
1672 Conseillers et XXI (1 R 155)
(p. 176) Mittwochs d. 29. Maÿ 1672 – Herr Major Wolffgang Mentzinger bitt per Wilden Vmb Obrigkeitliche erlaubnuß daß Er sich mit seiner Verlobten Auff einer Zunfftstuben alhier Ehelichen Copuliren laßen möchte. Erk. Würdt daß begeren Alß wider Ordnung lauffend abgeschlagen.

Assisté de son gendre Jean Conrad Ulrich, Loup Mentzinger hypothèque l’auberge au profit de l’avocat Jean Wolffgang Pfeiler
1673 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 160
der Edel Vest und Mannhafft H. Wolff Mentzinger dießer Statt wohl bestelter Major mit beÿstand hannß Conrad Ulrich deß Würths Zum Salmen seines dochtermanns
in gegensein deß Edel Hochgelehrten Herrn Johann Wolffgang Pfeilers V.J.D. Fürstl. Würtembergischen Consiliarÿ et Advocati – schuldig seÿe 225. lb
unterpfand, die Herberg Zum Salmen alhier am Kornmarckh gelegen

Acte de vente qui énumère les enfants et héritiers de Loup Mentzinger : Gertrude femme du trompette Jean Régnard Weickhard, le teinturier Axel Louis Mentzinger, Appolonnie femme du marchand de bois Jean Philippe Metzger
1680 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 296
Johann Conrad Huet der Handelßmann alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel, wegen Gertrud gebohrner Mentzingerin, hannß Rheinhard Weickhardts deß Trompeters anietzo zu Newweÿler wohnhaft Eheweibs, und wegen Axel Ludwigß Mentzingers deß Schwartz und Schönfärbers hierzu insonderheit deputirter, weiters Herr Johann Philipps Metzger der Holtzhändler und Rhein Zoller alß Ehe Vogt Frawen Apoloniæ Metzgerin, gebohrner Mentzingerin, alß Vogt gemelts Mentzingers mit Susanna Merckhlin ehelich erziehlter dreÿer Kinder, mit beÿstand Herren Mathis Schmidts obgemelts E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers dero Theil Vogts und Herrn Eliæ Winchklers Notarÿ, So dann Christoph Kertzendörffer der glaßer, alß Vogt obbesagter Gertrud, mit weÿl. Hannß Conradt Ulrich geweßenen Würth Zum Salmen ehelich erzeugter und hinderbliebener Kinder

La maison revient à Jean Conrad Ulrich. Originaire de « Streckweiler » (lecture incertaine), il devient bourgeois avec sa femme Anne Gertrude Mentzinger le 5 mai 1669 en apportant un fils Jean Frédéric

1669, 3° Livre de bourgeoisie p. 978
Hannß Conradt Ulrich der Würth, H. Michael Ulrichs Schultheißen Zu Streckweiler* ehelicher Sohn, erkaufft daß burgerrecht Vor sich und seine Haußfraw Annam Gertraudt Mentzingerin, umb 20. goldt fl.so er auff dem Pfenningthurn erlegt, bringt mit sich ein Kindt Johann Friderich und Will auff E. E. Zunfft der Weinsticher dienen. Jurav. 5. Maÿ A° 1669.

Un autre fils, Jean Jacques naît trois semaines plus tard de l’aubergiste au Saumon Jean Conrad Ulrich
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 937, n° 61) 1669. Eodem Die [Sambst. 29. Maÿ] Parent, Hanß Conrad Ulrich, der Würth Zum Salmen, vndt Anna Gertrud Mentzingerin. Inf. Johannes Jacobus. Suscept. Jacob Herrmann der Meehlmann, Hannß Jacob Scholl, Würth Zu Arbogast vndt Salome, Hanß Jacob Haubenstrücker, Würths Zum Oxen Uxor (i 489)

Anne Gertrude Mentzinger se remarie avec Jean Régnard Weickhart, originaire de « Buchswidel », qui devient bourgeois en décembre 1676
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 436
Johann Reinhardt Weickhardt der gastgeb Zum Salmen Von Buchßwidel empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Gertrudt, weÿl. Johann Conradt Ulrichs deß würthß seel. wittibin p. 8. gold. fl. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledigen standts gewesen undt will Zu den freÿburgern dienen Jur. 16. Xbr. 1676.

Anne Gertrude Mentzinger fait dresser l’inventaire des biens qu’elle apporte en mariage à Jean Régnard Weickhard. L’acte, sous forme de révision de l’inventaire dressé après la mort de Jean Conrad Ulrich, est dressé dans l’auberge qui lui appartient.
1677 (27.7.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 16) n° 17 (757)
Inventarium undt beschreibung Aller der Jenigen Haab Nahrung undt Güther, so Fraw Anna Gertrudt Mentzingerin, zu dem Ehrenhafften Hn Johann Reinhardt Weickhardten, dem Gastgeber Zum Salmen undt burgern allhier zu Straßburg in den Ehestandt gebracht, Welche Nahrung der Ursachen, dieweilen in Ihr beeder Ehegemächt mit einander auffgerichteten Eheberedung expresse versehen, daß seinem Jeden seine in den Ehestand Zugebrachte Nahrung ein reservirt undt unverändert Guth sein soll, undt mann sich auff alle begebende fäll, der widerlieffer: vnd Ergäntzung halben desto beßer werde zu reguliren wißen, inventirt (…) Actum in fernerer gegenwarth des Ehrenvesten, Fürsichtig und Weilanden H. Jonæ Stöhren, Handelsmanns undt E. E. großen Raths allhier zu Straßburg Jetzmahligen beÿsitzers der Fr: noch ohnentledigtenen H: Vogts, Dienstags den 27.ten Februarÿ Anno 1677.

In einer in der Statt Straßburg ane dem Kornmarckh gelegenen Zum Salmen genandten der Fr: gehörigen Gastherberg ist befunden worden wie volgt.
Ane Haußrath, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In d. Stub Cammer, In der Gang Cammer, In der Stub Cammer, In der Gaststuben, In der Kuch. Im Bütten Keller, Im hindern Keller
Der Kind. Pfetter, Göttel v. geschenckt Gelt. Johann Friderico gehörig, Johann Jacobo Zuständig
Summarische Revision, weÿland Johann Conrad Ulrichs gewesenen Würts Zum Salmen, über deßelben Verlaßenschafft in Anno 1675. uffgerichetem Inventario verfertiget. Der Wittib unverändert Gueth. Sa. haußraths 2, Sa. Silbers 17, Sa. Antheils der Gastherberg 180, Heurath guth 150, Summa summarum 349 lb
Theilbar Guth Summarum ist fol. 47. dem Stalltax nach 276 lb. Beßerung 138, Summa 414 lb, davon ist abgangen 389, ane haußrath erkaufft 62 (summa) 451 lb – Summa summarum der Jetzigen vorhandenen Nahrung 2161 lb, darzu gerechnet der frawen unverändert Guth 349, Ist also die Jetzige vorhandene Activ Nahrung in Allem 2511 lb – Passiva 1864 lb, Nach solchem abzug 646 lb

Le tuteur des enfants issus de Jean Conrad Ulrich et d’Anne Gertrude Mentzinger vend l’auberge au Saumon à Jean Frédéric Hansmetzger, aubergiste au Lion rouge, et à sa femme Anne Barbe

1677 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 543-v
Christoph Kertzendörffer der Glaser, alß Vogt weÿl. Johann Conrad Ulrichß deß Würthß Zum Salmen nunmehr seel. mit Anna Gertrudt gebohrner Mentzingerin deßen geweßenen Eheweib ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder, mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen Herren hannß Michael Gilgen undt herren Johann Peter Storckhen, beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ad Contractus Minorum insonderheit deputirter
in gegensein hannß Friderich Hannßmetzgers deß Würths zum Rothen Löwen und Annæ Barbaræ beÿder Eheleuth und beÿde mit beÿstand Joachim Schurers E.E Kleinen Rhats beÿsitzers ihres resp. Stieff Schwähers und Stieff: Vatters
die Herberg zum Salmen mit deren Vordern mittlen und hindern häußern, hoffstätten und höfflein dar zwischen, sambt Zweÿen Ställen auch allen übrigen deren Gebäwen begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier gegen dem Kornmarckh hinüber, einseit Zum theil neben Bartholomeo Erasmo Albrecht dem Kupfferschmidt theils neben Einem Allmend Gäßlein Zum theil ist ein Eckh ahn der heÿligen Liechter Gaß, anderseit neben Johann Koppen dem Barbierer, theils neben obgemeltem Albrecht gelegen, welche Herberg cum appertinentÿs annoch umb 2209. fl. dem Blatter hauß alhier Verhafftet – geschehen umb 3400. fl. nach abzug aber der ietzangegebenen beschwärdt (…) umb 1190. fl.
[in margine f° 545 :] (…) in gegensein Johannis Römers deß Goldarbeiters alß ietzig. possessoris deß Und.pfandts (quittung) Act. d. 7. Febr: 1692.

Les acheteurs hypothèquent le même jour la maison au profit de leur beau-père Joachim Schurer

1677 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 546
Hannß Friderich Hannßmetzgers der Würth zum Rothen Löwen und Anna Barbara sein eheweib und Sie Anna Barbara insonderheit mit beÿstand Herrn Hannß Jacob Rueffen E.E Großen Rhats alten beÿsitzers und Herren Hannß Carl Schragen deß Saÿlers beÿde ihrer Schwäger
in gegensein herren Joachim Schurers E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers ihres resp. Stieff Schwäher: und Stieff: Vatters – schuldig seÿen 350. lb
unterpfand, die Gastherberg Zum Salmen mit deren Vordern: mittlen: hindern: häußern, hoffstätten und allen übrigen Gebäwen begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier gegen dem Kornmarckh hinüber gelegen
Es soll auch dem Schuldglaubiger cavirt sein, mit Ihr Annæ Barbarä ererbtem Vätterlichen antheil, so dero eheleibliche Mutter zeit lebens wÿdems weiß Zugenießen habe, wie auch mit allen dem Jenigen so die Anna Barbara Von gedachter ihrer eheleiblichen Mutter und seiner Zeit ererben wird

Fils du boucher Nicolas Hansmetzger, Jean Frédéric Hansmetzger épouse en 1653 Anne Barbe, fille du sellier Martin Buntz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 259-v n° 13)
1653. Festo Pentecostes et Trinit. 22 et 29. Maÿ. Friderich hans metzger der metzger Niclaus hans Metzgers deß metzgers und burgers alhie hinterl. ehel. sohn vnd Jungf. Anna Barbara, Martin Buntzen deß sattlers und burgers alhie hinterlaßene eheliche Tochter. St. Claus Mont. 30. Maÿ (i 278)

Jean Frédéric Hansmetzger est redevable de 376 livres au bureau de l’accise. La vente de l’auberge n’a pas eu lieu parce que le vendeur en demandait une somme trop importante. Jean Frédéric Hansmetzger demande un délai mais l’assemblée estime qu’il s’agit de manœuvres dilatoires. Il propose de louer l’auberge dont les loyers reviendront au bureau de l’accise. Les Quinze accordent un délai jusqu’à Pâques suivantes pour que le pétitionnaire trouve un locataire.
1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
(f° 16) Sambstag den 5. Februarÿ – Johann Friderich Hanß Metzger pt° Umbgeldts Extantzen
Noîe Johann Friderich Hanß Metzgers, des Würths Zum Salmen alhier, ersch. Saltzmann, prod. Und.th Mem: Und Bitten pt° schuldiger Umbgelts Extantzen. Erk. Vor Obere Umbgeldts Herren gewießen

(f° 35) Freÿtags den 18. Februarÿ – Hanß Friderich Hanß Metzgers pt° Umbgeldts Extantzen
Obere Umgelts Herren laßen per Herren Schragen referiren, daß Hanß Friderich Hanß Metzger, der Würth Zum Salmen, per Memoriale eingekommen, und umb gedult wegen schuldiger Umbgeldts Extantzen gebetten habe, inn ansehung er sehr geringe Zehrung habe, und das geld ohnmüglich außbring. könne. Als man das protocoll de a° 1687. auffgeschlagen, habe sich gefunden, daß er annoch 376. lb 15 ß schuldig seÿe, darauff er seithero, ohnerachtet gegebener Vertröstung das Hauß Zu Verkaffen, Und Gemeiner Statt satisfaction Zuthun, Nichts bezahlt habe, Und seÿe die Ursach, daß er gedachte behaußung nicht an den Mann gebracht, Wie mann eußerlich Venommen, dieße, daß er selbiges so hoch gehalten, daß niemand es an sich erhandlen Können. In Zwischen, weilen er jnn seinem Memorial nicht gedencket, Wie Und jnn was vor terminen er Zahlen wolle, so seÿe genugsam daraus Zuschließen, daß er nur Zu tergiversiren, Und die bezahlung von Zeiten Zu Zeiten auffzuschieben suche, Und damit mann Wiße, Ob die Umbgeldts Bürgen, benantlichen David Reuther, und Hannß Melchior Dambach, die beede Weißbecken, sich jnn der Contractstuben genugesam versichern laßen, so habe Mann daselbsten nachgesehen, Und jnn d. Verschreibung gefunden, daß deßen Frau sich Nur generaliter Verbunden habe, und des Haußes nicht gedacht worden, und also die sach nicht gar Zu wohl Versehen seÿe. Daraufhun mann vor Nöthig ermeßen, ihme bedeuten zulaßen, daß der Statt richter, die execution Vorzunehmen, die commission hätte, Darüber er sich sehr kläglich gestellt, Und, da er nachgehends vorbeschickt worden er anfangs mit d. sprach nicht heraus gewollt, sond. allein Vermeldt habe, daß Wann er von Mobilien was verkauffen würde, er G. Statt Nach Und Nach contentiren wollte, jedoch aber Auf Noch ferneres anhalten, endlichen sich dahin erklärt, daß er bemeldtes sein Würthshuß Verlehnen, und dem Pfenningth. den jährlichen Zinnß Zukommen laßen wollte. Darmit aber gemeine Statt nicht, Wie beÿ dem haußverkauff erfährt würde, Und mann nit ihme, als einem burger, Nicht so streng verfahrt, so hielten die Herren Deputirte ohnmaßgeblich dafür, daß Mann ihme Noch biß auf Nächstkünfftige Ostern Zeit geben Könte, jnnerhamb welcher er sein hauß verlehnen, Und den davon jährlich Fallenden Zinnß dem Pfenningth. lüfere, wo nicht die execution erfolgen solte, zu Mghh. stellend. Erk. Beliebt.

Anne Barbe Buntz meurt en 1692 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Reeb rue Sainte-Elisabeth. L’actif de la succession s’élève à 26 livres, le passif à 682 livres.
1696 (10.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 3) n° 96
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Barbara gebohrne Buntzin, des Ehrenachtbahren herrn Johann Friderich Hanßmetzger der Zeit bedienten des Umbgeldts vnd burgers allhier zu Straßburg, geweßene haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem den 3.ten Augusti des hingelegten 1692.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten Fraw seel. mit vor ernantem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato Erben (…) Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg Dienstags den 10. Aprilis Anno 1696.
Die Verstorbene Fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Annam Barbaram H Johann Caspar Strintzen Würth und Gastgebers Zur Cronen in der Ruprechtsaw eheliche haußfrauw, welche der Inventation ohne beÿsein gedachten Ihres Ehemanns beÿgewohnt. 2. Jgfr. Annam Catharinam. 3. Abrahamb, welcher sich der Zeit in Kriegs-diensten als furier enthält, 4. Salomeam, 5. Jgfr Mariam Magdalena, 6. Johannem Jacobum, Aller Hanßmetzgere, deren 5. letztern geordnet und geschworenen Vogts H Johann Jacob Schurer Sattler vnd burger allhier, so auch beÿ der Inventation Zugegen wahr, Alle 6. Zugleichen theilen
Nota. Demnach beede geweßene Eheleuthe Zur Zeit Ihrer Verheurathung, Ire Zusammengebrachte Nahrungen nicht inventiren laßen, als hat man auch dißmahls die annoch wenige vorhandene verlaßenschafft anderer gestalten nicht als vnder einer maß beschreiben Können (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der Elisabetha Gaß gelegenen, Meister Johann Reeben dem Schreiner vnd burgern allhier eigenthümlich zuständigen Behaußung volgender maßen befunden worden.
In der Wohn Stuben
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 26 – Schulden auß der Verlaßenschafft zubezahlendt 682 lb – die Passiva die ganze Activ Nahrung vbergsteigen vmb 655 lb

Jean Frédéric Hansmetzger et Anne Barbe Buntz vendent l’auberge à l’orfèvre Jean Rœmer

1692 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 71
Johann Friderich hans Metzger, der alte Salmen würth und Anna Barbara gebohrne Buntzin, mit beÿstand Georg Philipß Hüttingers, deß Metzger und Johann Jacob Schurers deß Sattlers, Ihrer Schwagere
Johannis Römers, des Goldarbeiters, zufolg deß am 11 Jun. 1691. beÿ E.E. Großen Rath ergangenen Bescheids
Die Herberg Zum Salmen, mit deren Vorder: Mittler: und hinderhaüßern, hoffstätten, und höfflein dar zwischen, sambt Zweÿen Ställen, auch allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier gegen dem Kornmarckt hienüber, einseit Zum theÿl neben Bartholomæo Erasmo Albrecht dem Kupfferschmid, theilß neben einem Allmendgäßlein, Zum theil ist ein Eck an der heÿligen liechtgaß, anderseit neben weil. H. Johann Koppen gewesenen Barbierers sel. Erb., theilß neben obgem. Albrecht gelegen, auch einen außgang in gemeldte heÿg. Liechtengaß habend, welche herberg und Zugehördten umb 2209 gulden (auch umb 500 gulden Capital verhafftet) geschehen umb 1040 Gulden

Jean Rœmer demande à ne payer que la moitié des droits de mutation, l’autre étant à la charge du vendeur. L’enquête montre que le vendeur est toujours débiteur du bureau de l’accise. Le préteur royal déclare que le pétitionnaire peut faire appel à la juridiction supérieure bien qu’il n’ait pas fait à temps ses objections et que l’achat a été fait pour en tirer profit.
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
(f° 131-v) Sambstags den 21. Junÿ – Herr Johann Römer, der Goldarbeither, per Saltzman, prod. Und.th. Memoriale und Bitten pt° Pfundzolls. Erk. Vor Ober Pfund Zoll Hn gewießen

(f° 144-v) Freÿtag den 4. Julÿ – Johann Römer pt° Pfundzolls
Herr XV.er Johann Christoph Kellermann, als ber Pfund Zollherr, laßt per H. Schragen referiren, daß an Johann Römer, den Goldarbeither, so die Gastherberg Zum Salmen gekaufft, Von H, Actuario Schmidten 31 lb d ß Pfund Zoll gefordert worden, der aber wegen d. helffte difficultät gemacht, weßwegen bemeldter Herr Schmidt es vor E. E. Kleinen Rath gebracht, allwo Römer aufferlegt worden, daß innerhalb 8. tagen er den Pfund Zoll sub poena immssionis erlegen solle, davon er an Mghh appellirt und gebetten ihn wegen des halben theils schadloß zu halten, mit vermelden, daß Krafft Pfundzoll Ordnung Zwar Käuffer den Pfundzoll erlegen Und von dem Verkäuffer die helffte wider einforderen solle, solches aber er Nicht hätte thun Können, weilen das geltt schohn deponirt war, Und daß, wann er alles bezahlen solte, es ihn sehr trucken werde.
Allein habe man sich erinnert, daß Hannß Friderich Hannß Metzger d. geweßene Salmen Würth 418 lb 15 ß Umbgeldt Extanzen schuldig geweßen Und das auff Nach Und Nach 347 lb 7 ß 11 s bezahlt habe, also Noch 71 lb 7 ß 11 d schuldig verbleibe Und wann Römern in seinem begehren Willfahrt werden sollte, dießen 71 lb 7 ß 11 d Noch so viel als die helffte des Pfundzolles außtragt, Nemblichen 15 lb 12 ß 6 d, Zugehen würden der Würth aber es Nicht in bonis hätte, Wiewohlen seinen Zweÿ bürgen, die auff den Fall deßwegen belangt werden Könten, noch da weren, er auch beditten, daß ihme ein Capitain Under Obrist Kreder, nahmens Simon Rötenis von Linck, Noch 124 thl. schuldig were, und Gemeine Statt vor ihn geschrieben hätte, allein were solches ungewiß und dubios, Stündte dahero Zu Mhh. Ob sie Römern deferiren wollen ?
Herr Prætor Regius, was die Formalie dießes begehrens betrifft, so halte Er darfür, daß weilen die appellationes nirgend anders wohin als ans Cammergericht gehörig, des Römers appallaôn Hier Nicht anzunehmen seÿn werde, Quoad materialia, so seÿe sein petitum Nicht fundirt, Und E. E. Rath nach d. Pfund Zoll Ordnung gange, Und, wann er, Römer, einige rationes gehabt hette, so hätte er es zu rechter Zeit thun sollen, darzu noch dießes Komme, daß er Vor sich d. hauß Nicht, sondern zu seinem Vortheil gekaufft habe, Vermeine dahero, daß ihme sein begehren gäntzlich abzuschlagen seÿn werde. Erk. gefolgt.

Jean Rœmer hypothèque l’auberge au profit de l’ancien consul François Reisseissen. En marge, quittance remise en 1711 à Jean Jacques Stempel.

1692 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 97
Johannes Römer der Goldarbeiter
/:salv. titt:/ Herrn Francisci Reißeißens, alten Ammeisters und dreÿ Zeheners – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, die Herberg Zum Salmen, mit deren Vordern: Mittlern: und hindern haüßern, hoffstätten, und höfflein, sambt allen übrigen deren Gebäuen, recht. und Zugehördt, allhier geg. dem Kornmarckt, einseit Zum theÿl neben Bartholomæo Erasmo Albrecht dem Kupfferschmid, theilß neben einem Allmendgäßlein, Zum theil ist ein Eck an der heÿlig. liechtgaß, anderseit neb. weil. H. Johann Koppen gewesenen Barbierers sel. Erb., theilß neben obged. Albrecht geleg.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Jacob Stempels, gastgebers zum Weinstock allhier als jetzmahligen Proprietarÿ hierinn versetzten Herberg zum Salmen (quittung) den 28. dec. 1711

L’orfèvre Jean Rœmer vend l’auberge à Pierre Büry

1693 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 585
H. Johannes Römer, d. Goldarbeiter
H. Peter Bury, deß würths Zum Salmen
die herberg Zum Salmen, mit deren Vorder, Mittler, und Hinderhaüßern hoffstätten, und höfflein, dar zwisch. sambt Zweÿ Ställen, auch allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. und Gerechtigkeit allhier geg. dem Kornmarckt hinüber, einseit zum theil neben Bartholomæo Ernsten Albrecht dem Kupferschmid theils neben Michael Fischer dem buch.bind. und büttel EE. Zunfft d. weinsticher, and. seit theils auff weil. Johann Koppen geweßenen Barbierers sel. Erb. theils auff ein allmendgäßel darin auch ein außgang geht, hind. auff ged. h. lichtergaß stoßend, darin solchen eine auß fahrt hat, geleg. welche behaußung und Gastherberg umb 1100 lb Capital dem großen Allmoßen zu St Marx und umb 250 lb Capital H. Francisco Reißeißen alt. Ammeister und dreÿ Zehenen verhafftet – geschehen umb 650 pfund

Pierre Büry hypothèque la maison au profit de la fondation de la Chartreuse

1694 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 186-v
H. Peter Burÿ, würth Zum Salmen, mit beÿstand H. Johannes Römers, deß Goldarbeiters
in gegensein /:tit:/ H. Philipp Heinrich Von Wickersheim, dießer Statt ietzmahls Regirend. H. Stätt meisters und dreÿ Zeheners wie auch /:tit:/ H. Francisci Reißeißens alt. Ammeisters XIII.ers beed. alß Pflegere, beneben Hn Johann Jacob Herberling Schaffnern der Carthaus allhier (daß er) gedachter Carthauß schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, sein solle, die Herberg Zum Salmen mit deren Vorder, Mitler und hinder häußern, hoffstatt und höfflein, dar zwischen, samb ställen und allen übrig. deren gebäuen, Recht. und Zugehördt, allhier geg. d. Kornmarckt einseit neben Bartholomeo Erasmo Albrecht d. Kupfferschmid zum theil, theilß neb. Michael Fischer dem buchbind. und büttel E.E. Zunfft d. weinstich. and. ist theilß auff weÿl. H. Joh: Koppen gewesenen barbierers sel. Erben theilß auff ein Allmend gäßel, darin auch ein außgang gehet, Zum theil ist ein Eck an d. heilig. lichtergaß, hinten auf ged. heilig. lichtergaß stoßend, darin solche eine außfahrt hat, geleg.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Jacob Stempels, Gastgebers zum weinstock als ietzig. proprietarÿ hierinn versetztes Herberg zum Salmen, den 29. Decembr. 1711

La maison est vendue le 9 septembre 1699 par adjudication judiciaire à l’hospice des Vérolés. L’administrateur et le receveur de l’hospice vendent en juillet 1700 l’auberge au brasseur Jean Thierry Schlehenacker

1700 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 376
/:salv. tit:/ Herr Philipp Conrad Joham von Mundolßheim, Stättmeister, als Pfleger und H. Johann Daniel Scherer, Notarius Publicus alß Schaffner deß Blaterhaußes
in gegensein H. Dietrich Schlehenackers, deß Biersieders Zum Störckel mit beÿstand Hn Theobald Vogt, deß holtzhändlers seines Schwehrvatters
die eines am 9.t 7.br 1699. datirten, und am 5.t 9.br. beÿ EE. Großen Rath producirt. Ganth gerechtigkeit, so gemeldtes Stifft vermög Ganth Kauffbrieffs erlangt hat, auff der Gastherberg zum Salmen, allhier gegen dem Kornmarckt über, einseit zum theil neben weil. Hn Johann Koppen, gewesenen Barbirers und Wundartzts sel. Erb. vornen zum theÿl neben dem alßo genandt. Salmen gäßel, davon Sie auch einen Ein: und außgang hat, anderseit neben H. Bartholme Eraßmus Albrecht, dem Kupfferschmid, Ehevögtlicher weiß hind. auff die Heÿlig lichtergaß stoßend wo selbst ein außfarth und großes thor ist, darbeÿ zu wißen daß das verkauffende Stifft alß ältister Creditor darauff zu erfordern hat in Capital zinß, Marzal und Unkost. biß Johannis Baptistæ dißes jahrs gerechnet 1337 pfund (…), Ist demnach solcher Verkauff gescheh. alßo und dergestalt, daß das hauß respect. Ganthrecht für freÿ ledig und eÿgen alienirt word. und von Ihnen Kaüffern angenommen worden für und umb 2050 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent l’hospice des Vérolés à revendre l’auberge à Jean Thierry Schlehenacker
1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
(p. 130) Montags den 21. Junÿ 1700. – der Schaffner deß Blatterhaußes vmb Decretum alienandi die Gastherberg Zum Salmen betr.
H. noîe der Verordneten herren Pfleger deß Blatterhaußes alhier prod. vnderdienstliches memoriale pt° verkauffung der durch den ganthprocess gezogenen Gastberherg Zum Salmen, die herren Pflegere beziehen sich auff die contenta des vberreichten Memorials, vndt berichten dabeÿ, daß die 2000 fl. welche der Käufer Johann Dietrich Schlehenacker der biersieder Zum Storcken angeben würdt gleich wider Zu deß Stifts nutzen angelegt werden sollen.
Herr Syndicus Klingling meldet, es seÿe bekhandt, daß die Stifftsgüther ohne erhaltenen consens beÿ Hh. Räth vnd XXI. nicht alienirt weden können, weilen nun auff seithen dießes Stiffs die geziemende ansuchung deßweg. geschehen vnd auch der auß solchen Verkauff fließende nutzen gantz notori alß hette Er darvorgehalten daß mit gebettenem Decreto alienandi Zu willfahren sein werde doch mit dießer condition, daß die erlöste gelter gleich wider Zu deß Stiffts nutzen angelegt werden sollen.
Erk. würdt mit gebettenem Decreto alienandi willfahrt vnd sollen die erloßte gelter gleich wider angelegt, vnd der Contract in die Contractstuben Ordnungsmäßig verschrieben werden. H. XV. Siburg und H. Kübler.

Jean Thierry Schlehenacker loue l’auberge à Christophe Henning, aubergiste à la Cave au Faucon

1700 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 430
H. Dietrich Schlehenaker der Bier Sieder Zum Störckel
in gegensein H. Christoph Hening deß Würths im Falcken Keller mit beÿstand Georg Conrad Österling deß Küffers Und Andres Kellers, deß Pfisters Zu St. Marx
entlehnt, die Gastherberg zum Salmen, mit allen Gebaüen, begriffen Und Zugehördt alhier nichts darvon alß was hernach gemeldt ist, außgenommen, Nemblich Es hat sich d. Verleiher vorbehalt. im hindern neu aufferbauten Stock den gantz. Keller, und dann die zweÿ mittlern Stöck, alßo daß v. solch. hind. Stock allein der Stall und die haubühnen in die lehnung gehörig seÿn sollen, auff dreÿ jahr lang von Michaelis dißjahrs anzufang., umb einen jährlich. Zinß Nemblich 80 pfund

La maison est décrite dans l’inventaire dressé en 1704 après la mort d’Anne Marie Vogt, femme de Jean Thierry Schlehenacker. Les experts l’estiment à une valeur minimale de 2100 livres. La description est reprise dans l’inventaire des apports dressé l’année suivante.

Jean Thierry Schlehenacker vend l’auberge à Jean Jacques Stempel, aubergiste au Cep de vigne, et à sa femme Marie Susanne Kellermann moyennant 4 000 livres

1711 (ut supra [16.3.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 141-v
(4000) Dietrich Schlehenacker bierwürt zuem Störckel u. hr Joh: Heinrich Lang sen: Not. alß vogt seiner 2 KK zweÿter ehe
in gegensein Joh: Jacob Stempel würts zuem weinstock u. Mariæ Susannæ geb. Kellermännin
die Gastherberg zuem Salmen sambt hoff hoffstatt und übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn dem Kornmarckt, einseit neben Tobias Stephan dem sattler anderseit neben Barth: Erasmus Allbrecht hinten auf die liechtergass – um 250 und 250 capitalien verhafftet, geschehen um 3500 pfund

Vivandier au Grand Cerf, le réformé Jean Jacques Stempel demande dispense de fournir la somme habituelle pour accéder à la bourgeoisie. Il a épousé l’année précédente Susanne, fille du tailleur Charles Kellermann, exerce depuis sa jeunesse le métier d’aubergiste mais ne peut compter sur ses parents ruinés par la guerre qui habitent à Wachenheim en Palatinat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent la dispense eu égard qu’il a bonne réputation et qu’il a épousé une fille de bourgeois.
1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
Hanß Jacob Stempfel d. Calvinist pt° burgerrechtens.
(p. 325) den 12.t. Novembris – Hanß Jacob Stempfel d. Calvinist pt° burgerrechtens.
Hanß Jacob Stempfel der marquetender Zum großen hirsch prod: p. Goll mem: mit beÿl. 1. 2. et 3. trägt vor wie daß Er in verwichenem jahr mit Jf. Susanna Hanß Carol Kellermans des schneiders hinterl. dochter sich verheurathet, und die continuation ihres burgerrechtens beÿ E. E. Rath erhalten wegen des seinigen aber ab, undt der ortnung ein genüge Zulaisten verwießen worden. Weilen Er nun immer gehofft Von seinen Eltern so viel Zu erlangen, und durch seine sparsambkeit Zu erwerben, daß mit beÿschafung 1000. fl. Zu dazu capabel sich machen möchte, so habe es Ihme bißhero gefehlet, in dem seine Eltern und alle umliegende örter durch das Kriegsweßen vertrieben und abgebrandt worden, seÿe auch auf guther kein geldt Zu bekhommen und wiße Er also kein hülff von dort auß. Hier hätte Er Zimblich gäste wann er nur warme speißen vorsetzen dörffe, so Ihme aber nich erlaubt werde, Er habe dann vorderist mit dem burgerrechten die sach außgeführt, bittet demach solches von einer frauen alß burgers dochter umb die gebühr dispensando Ihme zu khommen Zu laßen, damit Er der würtzschafft so Er vor Jugend ahn getrieben ferner abwarten, beÿ E. E. Zunfft der freÿburgern sich Zünfftig machen und sich und die seinige ehrlich ernehrem möge.
Erkant, Solle Implorant per Hrn Deputatos mehr vmbständtlich woher Er gebürtig, so dann ob durch letztere brandt und Landverderbung seine Eltern Verunglückt worden, und wie viel Er in allem mittel habe gehört, und der bericht wieder referirt werden. H. XV. Brandt, Rathh. Faust.

(p. 328) Montags den 14.ten Novembr. – Relation über des, worüber Stempel wegen sines gebehrens es burgerrechtens befragt word.
Herr XV. Brandt vnd Rathh. Dolhopf referiren sie hetten Hanß Jacob Stempfel dem marquetender Zum großen hirsch vor sie beschickt, vnd Ihn über die umbstände so Ihnen committirt worden befragt, derselbe habe geantwortet, Er seÿe auß der pfaltz von wachenheim gebürtig, sein Vatter seines handtwercks ein Zimmermann, so aber beÿ der Zerstörung flüchtig werden müßen, Er habe ein eÿgen hauß in selbigem ort gehabt, welches aber Zu Einem steinhaufen gemacht word. Vndt ob Er gleich annoch güther daselbst habe, könne Er von Niemandt Kein geldt darauf bekhommen, wolte Ihme dem sohn sonsten wohl mit etwas helfen, welches aber bis auf beßere zeiten Er nicht thun Könne. Sie hetten auch wegen seines lebens und wandels sich informirt, undt gehört, daß Er ein fleisiger verträglicher mann seÿe, vnd die würtzschafft wohl treibe, werde also zu Mg herren stehen, waß sie pt° des burgerrechtens erkhennen wollen.
Erkant, in consideration der guten Zeugnußen, und daß Er ahn burgers dochter sich verheurathet, dispensando in seinem begehren willfahrt, und ahne E. E. Rath übriges verwießen. iidem Dni deputati.

Domestique à la cantine française, Jean Jacques Stempel fait baptiser en août 1688 son fils Jean Jacques issu de Marie Susanne Kellermann. Le pasteur note que l’enfant est né onze semaines après le mariage célébré à Willstätt.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 23)
Heut dato den 8 Augusti 1688 ist von mir ein kindt getaufft word. mit nahm. Johann Jacob deß. Eltern Johann Jacob Stempel der hauß Knecht beÿ der frantzösisch Canthin und Maria Susanna Kellerin die Tauff Zeüg. (…) NB Nach dem diese person Zu Willstätt hochzeit gehalten, ist das Kindt ii woch. nach der hochzeit gebohren (unterzeichnet) hanns Jacob Stempel Jhr vafter for mich vndt lein haußfrauw (i 26)

Fils du menuisier Nicolas Stempel de Wachenheim en Palatinat, Jean Jacques Stempel devient bourgeois par sa femme en novembre 1689.
1689, 4° Livre de bourgeoisie p. 561
Hanns Jacob Stempel, der gastgeber Von Wackenheim auß der Pfaltz gebürtig, Niclauß Stempels des Zimmermanns daselbst ehel. sohn, empfangt das burgerrecht Von Maria Susanna Kellermännin, deßen haußfr. p. 2. gold fr. 16. ß so Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt ist Zuvor ledig. standts geweßen vnd will beÿ E E Zunfft der Freÿburger dienen. Jur. den 19. 9.bris 1689.

Jean Jacques Stempel l’aîné et Susanne Marie Kellermann font donation d’effets mobiliers à leurs enfants
1731 (6.11.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 14) n° 236
Designatio derjenigen Effecten und Mobilien welche der Ehrenvest vorachtbahre Herr Johann Jacob Stempel Senior vornehmen weinhändler und die viel Ehren und Tugendbegabte Frau Susanna Maria Stempelin geb. Kellermännin beede Eheleuthe ihren dreÿ Kinderen und Enckelen durch H. Johann Martin Brehmen der Statt geschwornenn Käufflers unter sich in Fünff gleiche theil zu vertheilen freÿwillg übergeben

Susanne Marie Kellermann meurt en 1733 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 8 036 livres, le passif à 1 580 livres.

1733 (23.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 13) n° 275
Inventarium und beschreibung allerderjenigen Liegend und fahrender Haab, Nahrung und Güthere so Weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche Frau Susanna Maria Stempelin gebohrne Källermännin des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel des ältern Weinhändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliebstin nunmehr seel. nach Ihrem den 13. Maÿ jüngsthien genommenen tödtlichem hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hinterbliebenen H. Wittibers und der Verstorbenen Frau seel. per Testamentum Zu Erben verlaßener Kinder und Enckel, alle nach dießem Titulo Inventarÿ nebst Ihren Herren Ehe und geschwornen Vögten ordentlich benambßt, fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 23. Junÿ A° 1733.
Die abgeleibte Frau seel. hat per Testamentum Zu Erben verlaßen Wie folgt. 1. Herrn Johann Jacob Stempeln, Gastgeber im Weinstock vulgo Rubenloch und burger allhier, so peæsens war. 2. Weÿl. Herrn Johann Carl Stempel geweßenen Wirths Zum Salmen mit auch Weÿl. Frauen Maria Salome gebohrner Hellbertin seel. ehelich erzeigte und nach tod Verlaßene dreÿ Kinder nahmentlich Friderich Carl, Susanna Maria und Catharina Elisabetha, deren ordentlicher Vogt Zwar herr Johann Jacob Stempel vorgedacht ist, Weilen aber derselbe vor sich hierbeÿ interessirt, als ist herr Tobias Guntelwein Gastgeber auff einer Ers. Zunft der Gerbere und burger allhier Zum Theilvogt geordnet Worden, und hiebeÿ erschienen. 3. Weÿl. Frauen Annæ Barbaræ Karthin gebohrner Stempelin seel. mit herrn Philipp Karthen, Seidenhändler und burger allhier, ehelich erzeugten und nachgelaßenen Sohn Philipp Jacob so zwar bevögtihet mit hernach gemeltem herrn Daniel Friederich Färber weilen aber derselben uxor: nom. hiebeÿ interessirt, alß hat Herr Johann Andreas Käufflin Procurator vicarius allhier als deßen geschworner Theilvogt dißem Geschäfft beÿgewohnt. 4. Herr Johann Martin Stempel, Wirth Zum Salmen und burger, allhier so sich hiebeÿ eingefunden, 5. Frau Catharina Elisabetha Färberin gebohrne Stempelin, Herrn Daniel Friderich Färbers Handelßmanns und burgers allhier Eheliebstin deren Eheherr anweßend ware Alle fünff der Verstorbenen Frau seel. mit Ihrem hinterlaßenen H. Wittiber ehelich erzeugt und Zu Erben verlaßene Kinder und Enckel.

Copia Testamenti solemni in Scriptis so beede geweßene Eheleuthe in Anno 1732. Vor Weÿl. H Notario Johann Martin Brieffen seel. auffgerichtet
Haußrath. Höltzen und Schreinwerck, Auff der Bühn, Im Vordern obern hauß Ehren, Im Hauß Ehren, In der hindern Stub, In der undern Wohnstub und Cammer, Im undern hauß Ehren, Im hindern Stübel, In der undern Kuchen, Im Bindhauß, Im Garten, In der officiers stub
Eigenthum an Häußer und Garten. Erstl. Eine behaußung, hoff, hoffstatt, höfflein hinderhauß, bronnen auff dem baarfüßer Platz (…)
Item die Gastherberg Zum Weinstock oder vulgo Rubenloch genannt, mit allen deren gebäuen begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier unterhalb dem Kornmarck ein Seit neben Johann München dem Weißbecken Zum Krebs, ander Seit mit Zweÿen Ecken gegen dem baarfüßer Platz hinden auff ein allmend gäßlein das Rubenloch gäßlein genand, stosend, darein solches auch einen Außgang hat, und ein darzu gehöriger Stall liegt, davon gehen 3. lb 12 ß 6 d allmend geld Jährlichen in verschiedenen Terminen dem allhießigen Pfenningthurn. Sonsten freÿ ledig und eigen v. durch die Werckmeistere Crafft vorallegirter Abschatzung æstimirt Worden vor 2200. lb. Abgezogen die darauff hafftende allmend Zinß so Zu Capital gerechnet antreffen 72. lb 10 ß d. So verbleibt an dem anschlag über 2127 lb. 10. ß. Hierüber meldet ein perg. Kbr. in allhießiger C.C. Stub unter dero anh. Inns. gef. datirt den 30. Martÿ A° 1709. außweißend wie solche Behaußung Von beeden Eheleuthen erkaufft worden mit Lit. C signirt. Ferner dreÿ dergleichen Kbr. deren der eine datirt den 8. Febr. A° 1658 mit a. N° 2 et Lit.B. et D. notirt der andere datirt den 10 Julÿ A° 1697. mit Lit. B. et C signirt der dritte aber datirt den 15. 9.br A° 1635. mit a. N° 1 Lit A. et F. bem.
It. die Gastherberg Zum Salmen samt hoff, hoffstatt und übrigen deren begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier ane dem Kornmarck, ein Seit neben Johann Philipp Heischen dem Sattler, 2. Seit neben Sebastian Eckel dem Glaßhändler hinden auff die Lichtergaß stoßend, so freÿ Ledig und eigen und durch die Werckmeistere in obberührter Abschatzung angeschlagen Worden pro 1700 lb. Darüber ist vorhanden ein perg. Kauffbr. mit der St. Str. anh. C. C. Inns. verw. de dato 16. Martÿ A° 1711 außweissend wie beede Eheleuthe solche erkaufft mit Lit. G. notirt. Ferner deÿ dergleichen Kbf. deren der eine datirt den 1. Julÿ A° 1700. mit N° 2 und Lit. H. notirt, der andere den 9. 7.br. A° 1699. mit N° 2 et Lit.. J. Signirt, der dritte den 27. Aug. 1693. mit N° 6 et Lit. K. bez.
It. ein Garten beneben Zweÿen Häaußern einer Scheur hinder dem Zollhauß am Cronenburgerthor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 315, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 81, Sa. Wein und Faß 420, Sa. Goldener Ring 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 220, Sa. Eigenthums ane Häußeren und Garten 5985, Sa. beßerung ane einem lehenguth o, Sa. Activ Schulden 1006, Summa summarum 8036 lb – Schulden 1580 lb, Nach deren Abzug 6456 lb – Stall Summ 6141 lb
Testamentum nuncupativum. 1732. (…) den 13. Martÿ nachmittag Zwischen vier und fünff uhren in einer alhier ane dem Cronenburger Wahl gelegenen garten behaußung beeden Testirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständig und Zwar deßen Zweÿen Stockwerck in einer Camin Cammer mit vier fenstern gegen dem dazu gehörigen Garten mit vier fenstern in Diebolt Lixen des Gartners vnd annoch vier fenstern gegen dem Cronenburger wahl außsehend (…) Herr Johann Jacob Stempel der ältere burger und weinhändler alhier und mit Ihme die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Susanna Maria gebohrne Kellermännin beede Eheleuthe gesunden gehend und stehender Leiber (…) Johann Martin Brieff Notarius publicus juratus
Abschatzung d. 23. Junÿ aô 1733. Auf begehren des Ehren Vesten und Vorachtbaren H Johann Jacob Stämpffel, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz (…)
Der 2.te begriff ist auch allhie in der Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz gelegen, ein Eck hauß das Wirts hauß Zum Rubenloch genandt, einseith Neben Johann Minch Weißbeck, wie auch Ringsum auf gedachten Becken stosend, welche behausung, stuben, gast stube, Kammer, Küchen, hauß Ehren und gebälckter Keller sambt aller gerechtig Keit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzgem preiß Nach angeschlag. wird Vor und Um Vier Tausend und Vier hundert gulden.
Der 3.te begriff ist auch allhie in de Statt Straßburg gegen dem Korn Marck über gelegen das Wirts hauß Zum Salmen genandt, ein seits Neben H Philipp Heisch Sattler, anderseits neben Sebastian Eckel glaßhändler, hinten auf die helleliechter gaß stosendt, welche behausung Alt Nebens, hinder gebäw, Stuben, gaststube, Kammern, Küchen, hauß Ehren mit steinern platten, belegt, stallung, gewölbter Keller, höffel und bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werck: leuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Um Dreÿ Tausend und Vier hundert Gulden
Der 4.te begrif ist auch allhie in de Statt Straßburg hinter dem Kronenburger Wahl gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Susanne Marie Kellermann meurt à l’âge de 68 ans. Le pasteur écrit qu’elle est née le 2 septembre 1664, fille du tailleur Jean Jacques Kellermann (en fait Jean Charles, voir ci-dessous) et de Susanne Dürse.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1688-1748 f° 68, n° 426)
1733. Mittwoch d. 13. Maÿ 1733 nachmittag gegen 2. uhr starb alhier Fr. Susanna Maria Stempelin, geb. Kellermännin, Hn Johann Jacob Stempel, deß ältern burgers u. weinhändlers alhier, geweßene ehel. haußfrau. Es ist dieselbe gebohren d. 2. Sept. 1664. und waren ihr Eltern weil. Johann Jacob Kellermann, schneider u. burger alhie, und weil. Susanna geb. Dürse, deßen gewesene ehel. haußfrau. Sie war Verheurathet mit obgemeltem Hn Johann Jacob Stempel dem ältern, welchen die als Wittwer hinterlassen, Ihr gantzes alter war 68. jahr u. 2. monath. derselben verblichene leichnam wurde folgend. Freÿtag d. 15. Maÿ auff dem Gottesacker S. Helenæ Christlich begraben, nachdem Von mir Johann Daniel Huth diac. Thom. eine leichpredigt daselbs ist gehalten worden (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel alß widwer, Johann Jacob Stempel alß Sohn (i 70)

Baptisée le 4 septembre 1664, Susanne Marie est fille de Jean Charles Kellermann et de Susanne Dunse (Donzel)
Baptême, cathédrale (luth. f° 182-v n° 154)
1664. den 4.ten 7.bris: Hans Carlen Kellermann der Schneider und Susanna Dunse, Susanna Maria (i 187)

Jean Jacques Stempel meurt quelques mois plus tard fin septembre 1733. La cérémonie funéraire est tenue par le pasteur réformé.
Sépulture (réformés, f° 59)
H Joh: Jacob Stempel, Rubenloch wirth starb d. 28. Sept. 1733, begraben d. 27. auf St Helenen æt. 71. an. 8. Mens (i 68)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 200 florins (2 100 livres) sur un total de 25 200 florins. Les préposés réduisent de moitié le redressement
1733, Livres de la Taille (VII 1177) f° 266-v
Freÿburger F. N. 6061 – Weÿl. Fr. Susannæ Mariæ gebohrner Kellermännin H. Johann Jacob Stempel sen. Weinhändler und burgers alhier Ehel. haußfrawen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 130. nach Abzug 315. lb. 11 ß 8 ½ d der Verstallung befreÿten haußrahts annoch 6141. 4. Darzu gelegt umb wie viel die dreÿ Vorhandene häuser Von denen Werckmeistern geringer angeschlagen alß selbige Von denen Eltern in deren auffgerichteten Testamento solenni inn scriptis prælegirt worden 6472 lb 10, Summa 12.613. 14., die machen 25.200 fl. Verstallte hiengegen allein 21.000 fl. also Zu wenig 4200. fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 12. lb 12 ß macht 75 lb 12 ß
Und Vier Jahr in simplo à 6 lb 6 ß, 25 lb 4 ß
Ext. das Stallgeltt pro 1733 mot 32. lb 17 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 13 lb 2 ß 6 d, Summa 146. 17. 6.
In erwegung der eingebrachten erheblichen motiven haben die herren dreÿ den Nachtrag auf die Helffte reductirt, gehet also ab 50. lb 5 ß, restirt 96 lb. 9 ß 6 d
dt. 12. Septemb. 1733. 32 lb 17 ß
dt. 3. Octob. 1733 den rest

(f° 402-v) Sambst. den 12. Septembr.
H. Käufflin Juris Practicus alß beÿstand der Stempelischen Erben declarirt daß die Prælegatarÿ nicht gesonnen die Häußer in angesetztem preiß an zu nehmen, wie Sie dann auch das Testamentum cassirt und aufgehoben, welches würcklich beÿ EE. Großen Raht umb die confirmation zu erhalten anhängisch seÿe und bittet wegen angesezten Nachtrags reflexion darauf Zu machen.
Ist erkant soll der Nachtrag auf die helffte reducirt seÿn.

Lors de la liquidation, l’auberge au Saumon revient au fils cadet Jean Martin qui en est déjà tenancier.

1733, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 13), Joint au n° 275 du 23 juin 1733
Theil Register Innhaltend dasjenige so Friderich Carl, Susannæ Mariæ und Catharinæ Elisabethæ, weÿl. hrn Johann Carl Stempel geweßenen Wirths Zum Salmen und burgers allhier zu Straßburg seel. nach todt Verlaßenen dreÿen Kindern, von Weÿl. herrn Johann Jacob Stempel des ältern gewesenen weinhändlers und auch weÿl. Frauen Susannæ Mariæ Stempeli gebohrner Kellermännin beeder Eheleuthe und burgere allhier alß ihrer groß Eltern seel. Vnd Vor einen fünfften Stammtheil erblich Zugefallen in Anno 1733
Zuwißen seÿe hiermit, demnach weÿl. die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Susanna Maria Stempelin gebohrne Kellermännin des nun auch weÿl. Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel des ältern Weinhändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliebstin den 13. Maÿ Anno 1733 dieses Zeitliche gesegnet und darauffhien den 23. Junÿ deroselben Verlaßenschafft auff begehren deren hinterlaßenen Wittibers (…) ordnungs mäßig inventirt
Abhandlung der Häußer darüber haben beede Verstorbenen Eheleuthe in deren den 13. Martÿ A° 1732 mit einander auffgerichtetem Testamento inscriptis clausi folgende Verordnungen gethan, Nämlichen
In den vierten Puncten mit allen denen Gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier unterhalb dem Kornmarck, ein Seit neben Johann München dem Weißbecken Zum Krebs, ander Seit mit Zweÿen Ecken gegen dem baarfüßer Platz, hinden auff ein Allmend gäßlein die Rubenlochgaß genannt, stosend, darein solches auch einen Außgang hat, und ein darzu gehöriger Stall liegt, welche beede Eheleute Innhalt Kauffbrieffs dedato 30. Martÿ A° 1709. erkaufft, Ihrem älteren Sohn Joh: Jacob Stempel, Gastgebern Zum Weinstock und burgern allhier, über die 3. lb 12 ß 6 d allmend geld so man allhießigem Pfenningthurn in verschiedenen Terminen Jährlichen davon abzurichten hat, und über der von Ihme bereits Zum bedingten Göttels pfenning empfangenen 150 fl., vor freÿ, ledig und eigen um 1100 Gulden prælegirt
In den fünfften Puncten die Gastherberg Zum Salmen samt hoff, hoffstatt und übrigen deren begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier ane dem Kornmarck, ein Seit neben Johann Philipp Heischen dem Sattler, 2. Seit neben Sebastian Eckel dem glaßhändler gelegen hinden auff die Lichtergaß stoßend, so freÿ Ledig und eigen, und beede Eheleuthe Vermög Kauffbrieff de dato 16. Martÿ A° 1711 erkauf, Ihrem Jüngern Sohn herrn Joh: Martin Stempel nunmahligen Gastgebern Zum Salmen und burgers allhier um 7000 gulden prælegats weiß verordnet
Weilen nun beede Eheleuth vorbeschriebene dreÿ haußer dreÿen Ihren Erben um gewiße Preiß erstberichteter maßen prælegirt auch die samptliche Erben die respê. elter und groß Elterliche Verordnung bereits in dem den 30. Junÿ A° 1733. getroffenen Vergleich Zuerfüllen sich liebreich anerbotten, sofort die Zween Söhne hr Johann Jacob und hr Joh: Martin Stempel die jedem Zu gedachte behaußung um den angeschetzten werth und weilen Frau Catharina Elisabetha Ferberin die tochter inzwischen auch mit todt abgegangen, deren Verlaßenen Töchterlins Vogt und consors deßen Hrn Vatters die deren Frau Mutter seel. Zugeschriebene behaußung um den bestimten Preis gutwillig anzunehmen, und alle dreÿ die stipulirte Kauffschillings Summen in gemeinschafftliches Erbe einzuschießen und beÿ abrechnung Zu conferiren Versprochen

Jean Martin Stempel épouse en 1731 Marie Madeleine Fischer, fille de l’aubergiste à l’Ecurie Jacques Fischer : contrat de mariage, célébration
1731 (1.12.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16) n° 158
Eheberedung – Zwischen dem Ehren: vnd vorgeachten Herren Johann Martin Stempeln, burgern und Gastgebern im Sallmen, deß auch Wohl Ehren: vnd vorgeachten Herrn Johann Jacob Stempels deß ältern vornehmen burgers und weinhändlers mit der viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Maria Susanna gebohrner Kellermännin ehelich erzeugtem Herrn Sohn als Hochzeithern ane Einem
So dann der viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Maria Magdalena gebohrner Fischerin weÿland deß auch Wohl Ehren vnd vorgeachten Herrn Jacob Fischers geweßenen burgers vnd Gastgebers Zum Stall mit der auch weÿland viel Ehren vnd tugendgezierten Frauen Anna Magdalena gebohrner Reiffin beeden Eheleuthen ehelich erzielhter und hinterlaßener Jungfer dochter alß Hochzeitherin adern theils
Vor das Sechste versprechen deß Herrn Hochzeithers gem. Elteren Ihrem Sohn H Johann Martin Stempeln das ihnen Zuständige würths hauß Zum Salmen mit allen deren Appertinentien vnd Dependentien künfftighien vnd nach dero Tod Eÿgenthümblichen Zu überlaßen und Zuverschaffen für vnd vmb die Summ von 7000 gulden Straßburger Zu 15 batzen oder 60. x. gerechnet (…)
Zufolg deßen und zum Siebenden verschreibt der Herr Hochzeither seiner viel geehrtesten Jgfr. hochzeiterin auff den fall Sie seinen Tod vnd Ihne überleben solte des lebtägigen wÿdumbs genuß vnd Nutzung gedachten würths haußes Zum Salmen
Actum Straßb. d. 1. Decembris 1731.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 223)
Anno 1732. den 23. [Januarÿ] seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu S. Thomas ehelich eingesegnet word. Johann Martin Stempel der lediger Gastgeber und burger alhie H. Johann Jacob Stempel deß Eltern burgers und Weinhändlers alhie ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Magdalena weÿl. H. Jacob Fischer deß geweß. burgers und Gastgebers alhier hinderlaßene ehel. tochter (unterzeichnet) Johann Martin Stempel als hochzeiter, Maria Magdalena Fischerin als hochzeiterin (i 227)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 111) 1732. Dominica I et II Post Epiph. proclamati sunt Herr Johann Martin Stempel, lediger Gastgeber v. burger alhie H. Johann Jacob Stempel deß ältern Weinhändlers v. burgers alhie ehel. Sohn, vnd Jgfr. Maria Magdalena weÿl. H Jacob Fischers gewesenen Gastgebers v burgers alhier nachgelaßene Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 23. Januar. in der Kirch Zu St: Thomæ (i 115)

Jean Joachim Fischer, aubergiste à la Chaîne d’Or, rend compte de la gestion des biens qui appartiennent à sa demi-sœur Marie Madeleine femme de l’aubergiste Jean Martin Stempel
1732 (31.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) n° 730
Rechnung Mein Johann Joachim Fischer, biersieders zur Guldenen Ketten und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Fischerin, Herrn Johann Martin Stempels des Gastgebers zum Salmen und burgers allhier eheliche haußfrauen meiner halb Schwester, inhaltend alles dasjenige, was Ich vom 25. junÿ Anno 1731 als da ihre Mütterliche Verlaßenschafft abgetheilt worden biß den 31. jan. Anno 1732 Ihrentwegen Eingenommen und hingegen Wieder außgegeben habe – Erste und Letste Rechnung dieser Vogteÿ.

Marie Madeleine Fischer fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 2 167 livres
1732 (31.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) n° 731
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Maria Magdalena Stempelin, gebohrene Fischerin, Zu dem Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Martin Stempel, dem Gastgeber zum Salmen und burgern allhier Zu Straßburg, Ihrem geliebten Eheherrn, für ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, Welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So Beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 31.ten Januarÿ Anno 1732.
In einer allhier zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen, Zur guldenen Kett genanden und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden worden wie volgt
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche herr M. Johann Jacob Hirschel treueifferiger Seelsorger und Wohlverdienten Pfarrer der Evangelischen gemeind Zum Jungen St: Peter allhier von weÿl. Frauen Anna Magdalena Hirschelin geb. Wolffin seiner frauen Eheliebstin als der Ehefrauen geliebter Frau Mutter seel. ad dies vitæ zu usufruiren hat
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 284, Sa. frucht 7, Sa. Lährer Vaß 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 62, Sa. goldener Ring 82, Sa. baarschafft 1324, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 170, Sa. antheils ane liegenden güthern 304, Sa. Antheils ane Liegenden Lehengüthern 7, Sa. Gülth von liegenden güthern 100, Sa. Schuld 10, Summa summarum 2359 lb – Schulden 191, Nach solchem abzug 2167 lb – Hierzu kombt nun ferner der halbe theil ane denen verehrten haussteuren 73

Jean Martin Stempel fait dresser l’inventaire de ses apports. L’actif s’élève à 1 668 livres, le passif à 1 160 livres.
1732 (9.2.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 14) n° 243
Inventarium über deß Ehrenvest und Großachtbahr Herrn Johann Martin Stempels, vornehmen Burgers und Gastgebers zum Sallmen allhier, zu der Ehren und hoch tugendgezierten Frauen Maria Magdalena geb. Fischerin, seiner nunmahligen Frauen Eheliebstin vor ohnverändert in den Ehestandt gebrachtes Vermögen, auffgerichtet Anno 1732. (…) Actum in fernerem beÿsein H Johann Jacob Stempels Sen: vornehmen weinhändlers und burgers allhier, deßelben vielgeliebten Hn Vatters und S. T. H. Johann Joachim Fischers Ketten biersieders der Ehefrauen vielgeliebten Bruders vnd respectivé annoch ohnentledigten vogts, Straßburg auff Sambstag den 9. deß Monaths Februarÿ Anno 1732.
In einer allhier in der Statt Straßburg ahne dem Kornmarkt gelegener behaußung die Gastherberg Zum Sallmen genandt als volgt Befunden
Norma hujus inventarÿ, Sa. Haußraths 447, Sa. Bachmehls 4, Sa. Heu und Haberns 2, Sa. wein und lähre vaß 748, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 78, Sa. Goldenen Rings 15, Sa. baarschafft 113, Sa. Schulden 259, Summa summarum 1668 lb – Schulden 1160, Nach deren Abgang 508 lb

Jean Martin Stempel qui n’a pas appris le métier d’aubergiste devient tributaire chez les Fribourgeois
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 117-v) Dienstags den 25.ten Sept: 1731 – Neu Zünfftiger
Johann Martin Stempel, der nunmahlige Würth Zum Salmen erscheint undt producirt Statt Stall Schein de dato 22.ten Sept Jüngst und bittet Ihne Leibzünfftig anzunehmen.
Erkandt, daß in ansehung derselbe von Gn. Hh. denen XV. die Erlaubnuß wegen dem Schanck erhalten, aber wie Würtschafft nicht erlernet Er geg. Erlag der 12. lb 14 ß d Zu recipiren seÿe. dedit et jur: auff die Ordnung.

Devenu marchand, il quitte en novembre 1733 la tribu des Fribourgeois pour celle du Miroir
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 152-v) Dienstags den 25.ten Novembris 1733 – Resignans
Johann Martin Stempel der geweßene Salmen Würth, so die Handlung zu treiben undt dahero Zu Er E. Zunfft Zum Spiegel Zu dienen willens, Resignirt gleichfalls das Zunfft Recht, undt erhalt ebenfalls /:weilen Er E. E. Zunfft nichts schuldig:/ derwegen nöthige Schein, und das auß befehl ST. Herrn Oberherrens, weilen er beÿ Letsterem Gericht Zwar auff Er. E. Zunfft Erschienen aber wegen Vielen Partien und anderen ihme vorgefallenen Geschäfften vor Gericht Persohn hat vorkommen und sein Petitum vorbringen Können, dt. 6 ß d

Le marchand Jean Martin Stempel loue l’auberge à François Jacques Burckhard

1733 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 519-v
H. Johann Martin Stämpel der handelsmann mit beÿstand H. Daniel Friedrich Färber des handelsmanns
in gegensein Frantz Jacob Burckhard des Gastgebers beÿständlich Tobias Gundelwein ebenfalls gastgebers
entlehnt, die gastbehausung zum Salmen mit allen derselben Vorder: und hindergebäuden hoff stallungen zugehörden und gerechtigkeit gegen dem Kornmarckt über, einseit neben Johann Philipp Heusch dem Sattler anderseit neben Johann Daniel Eckel dem Glaßer, nichts davon als den hindern unter dem stall liegenden Keller so der entlehner zu seinem gebrauch vorbehaltet ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren von letstverfloßenen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 135 pfund

Jean Martin Stempel et Marie Madeleine Fischer hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Jean Charles Stempel, ancien aubergiste au Saumon.
1735 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 153
H. Johann Martin Stempel der handelsmann und Fr. Maria Magdalena geb. Fischerin mit beÿstand ihrer brüder H. Johann Joachim Fischer des Bierbrauers zur Ketten und Kirchenpflegers zum Alten St Peter und Johann Jacob Fischer des gastgebers zum Stall
in gegensein Johann Jacob Stempel des gastgebers zum Weinstock ihres bruders und schwagers als geordneten vogts weÿl. Johann Carl Stempel des gastgebers zum Salmen dreÿer Kinder Friedrich Carl, Susanna Maria und Catharina Elisabetha der Stempel – schuldig seÿen 1550 pfund
unterpfand, die gastbehausung zum Salmen bestehend in vorder: hinderhauß, Nebens gebäuden, hoff, stallung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten am Kornmarckt einseit ist ein eck am Salmengäßel anderseit neben Sebastian Eckel dem glaßer und jenseith zum theil neben weÿl. Philipp Heusch des Sattlers erben hinten auff die hellen liechter gaß und einen ausgang in dieselbe habend

Le courtier Jean Martin Stempel meurt en 1755 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison à l’angle du Vieux-Marché-aux-Poissons et de la rue du Pied-de-Bœuf. La masse propre à la veuve est de 2 516 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 870 livres, le passif à 5 402 livres.
1755 (18.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 384) n° 632
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Martin Stempels, des geweßenen geschwornen Courtiers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1755. – als derselbe Donnerstags den 18.ten Septembris dießen Laufenden 1755.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Maria Magdalenä Stempelin gebohrner Fischerin, der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehrbar und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Fischers ehemahligen Gastgebers und Burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, wie auch des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Jacob Stempels, des Gastgebers und burgers allhier geordnet und geschworenen Vogts Herrn M. Johann Martins, SStæ Theologiæ Studiosi, Johann Georgs, ledigen Peruquenmachers, Jungfrauen Mariä Magdalenä, Mariä Salome, Johann Friderich und Mariä Dorotheä der Stempel des seelig verstorbenen, mit vorernannter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzielter Sechs Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 18.ten Octobris Anno 1755.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Undern Fischmarck gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden Wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine Behaußung ane dem Undern Fischmarck einseit ist ein Eck ane dem Rindsfußgäßlein (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über deroselben in die Ehe gebrachte Nahrung, durch herrn Notarium Johann Lobstein in Anno 1732. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 6, Sa. Schuld 100, Erg. Rest 2410, Summa summarum 2516 lb
Dießemnach Wird nun auch sowohl der Erben ohnverändert als theilbare Nahrung in ansehung Keine Errungenschaft vorhanden, unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1820, Summa summarum 1870 lb – Schulden 5402, In Vergleichung 3532 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stallpreis nach 1015 lb

Le marchand Jean Martin Stempel et Madeleine Fischer vendent l’auberge à leur beau-frère et frère respectif Philippe Jacques Fischer et Catherine Marguerite Gundelwein

1743 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 308
H. Johann Martin Stempel der handelsmann und Fr. Magdalena geb. Fischerin
ihres respective bruders und schwagers H. Philipp Jacob Fischer des gastgebers und Catharinæ Margarethæ geb. Gundelweinin
die gastherberg zum Salmen samt hoff und hoffstatt und allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem Kornmarckt einseit neben H. Johann Sebastian Eckel dem glaßhändler, anderseit neben Augustin Güntzer dem Sattler, hinten auff die heilgen Lichertgaß – als ein vätterlichen erbguth – um 5000 pfund

Fils de l’aubergiste Jacques Fischer, Philippe Jacques Fischer épouse en 1742 Catherine Marguerite Gundelwein. L’inventaire dressé en 1755 mentionne que l’original du contrat de mariage dressé le 21 mars 1742 a été remis aux parties, ce qui explique qu’il ne figure ni dans la collection d’actes Lichtenberger ni dans le répertoire dressé après sa mort.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 184-v n° 13)
1742. Mitwoch den 25 April. sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden h Philipp Jacob Fischer der Ledige Gastgeber und burger allhie weÿl. H Jacob Fischers gewesenen Burgers und Gastgebers allhie hinterl. ehel. Sohn und Jfr. Catharina Margaretha Hn Tobias Gundelweins burgers und gastgebers allhie ehel. tochter (unterzeichnet) Philipp Jacob fischer als hohzeiter, Catharina Margaretha Gundelweinin als hochzeiterin (i 187)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 585 livres, ceux de la femme à 821 livres.
1742 (17.5.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 33) n° 663
Inventarium über Herrn Philipp Jacob Fischers, des Gastgebers, und Frauen Catharinæ Margarethæ gebohrner Gundelweinin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1742. – aus Ursach, weilen sie sich in Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung ein unverändert Guth reservirt, auch die Ergäntzung deßen, so wehrender Ehe davon abgehen möchte, Stipulirt haben (…) Actum Straßburg den 17. Maÿ 1742.
Eigenthum ane liegenden güthern in dem Bischheimer Bann am Saum davon der Ehemann participirt
Wÿdums Verfangenschaft, Herrn M Johann Jacob Hirschel treueÿfferigen Pfarrer der Evangelischen Gemeind Zum Jungen St. Peter und burger allhier seind von weÿl. Fraun Anna Magdalena gebohrner Reiffin seiner letstern Frauen Eheliebstin als der Ehemanns eheleiblichen Frau Mutter
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Zugebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 53, Sa. Kleÿdung und weißgezeugs 107, Sa. Antheils ane leeren Fäßer 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 45, Sa. goldener Ring und Geschmeids 16, Sa. baarschafft 194, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1135, Eigenthum ane liegenden güthern ohne anschlag, Gülth von liegenden güthern davon der Eheherr parciticipirt, ohne anschlag, Sa. Schulden 35, Summa summarum 1591 lb – Schulden 6 lb, Nach deren Abzug 1585 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 208, Sa. Kleÿdung und weißgezeugs 217, Sa. Silbers 64, Sa. goldener Ring 47, Sa. baarschafft 282, Summa summarum 821 lb

Le cafetier Philippe Jacques Fischer loue une partie de la maison au sellier Joseph Gross (futur propriétaire)

1746 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 881-v
H. Philipp Jacob Fischer der Caffetier
in gegensein H. Joseph Groß des Sattlers
entlehnt, In einer am alten Kornmarckt gelegen zum alten Salmen genannten behausung, unten auff dem boden einen laden, stub, kuchen und remise in des vorderhaußes zweÿten stock eine kammer im hoff platz zum holtz, so dann einen unterschlagenen keller wie auch eine unterschlagene kammer auff dem vierten stock – auff 9 nacheinander folgenden jahren, anfangend auff auff nächst künfftigen Weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 175 gulden

Catherine Marguerite Gundelwein meurt en 1755 en délaissant trois enfants. La masse propre au veuf est de 1 958 livres, celle propre aux héritiers de 655 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 002 livres, le passif à 3 024 livres.
1755 (4.3.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 50) n° 1051
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharinæ Margarethæ Fischerin, gebohrner Gundelweinin, des Ehren und Wohlachtbaren Herrn Philipp Jacob Fischer, des Holtzhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg gewesener Frau Eheliebstin, nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1755. – nach ihrem den 20. Januarÿ dieses Jahrs geschehenrt tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Hrn Friderich Jacob Gundelwein, des Gastgebers an dem untern Waßer Zoll und Burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Philipp Jacob, Catharinæ Margarethæ und Mariæ Magdalenæ als der verstorbenen seel. vor gemeltem ihrem hinterbliebenen Hn Wittiber ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben verlaßener 3. Kinder fleißig inventirt (…) So geschehen in Löbl. Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn der Frau seel. geehrter Eltern, auf Dienstag den 4. Marÿ Anno 1755

Copia der Eheberedung, perge in der Exped: oder in der Minute de Anno 1742.
Haußrath. Höltzen: und Schreinwerck, In der Magd Kammer, In der Kuchen, In der Wohnstub, Im Keller
Ergäntzung des H wittibers abgenagenen unveränderten Vermögen, Innhalt Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuthen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Eingangs gemelten Notarium in Anno 1742. auffgerichtet
Norma hujus inventarii. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 13, Sa. goldener Ring 4, Sa. restirender Ergäntzung 2016, Summa summarum 2058 lb – Schuld. per se, Detrahendo 1958 lb
Diesemnach folget auch der Kinder und Erben unveränderte mütterliche Nahrung, Sa. haußraths 133, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 11, Sa. restirender Ergäntzung 390, Sa. Activ schulden 100, Summa summarum 655 lb
Endlichen Wird auch die gemeine veränderte und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 82, Sa. waaren Zum holtzhändel gehörig 565, Sa. Schiff und geschirrs Zu dem Fuhrweck und holtzhandel gehörig 26, Sa. Tabac 7, Sa. Frucht 5, Sa. Wein und Leerer Faß 21, Sa. Stroh 18 ß, Sa. Pferd 25, Sa. Silbers 9, Sa. Activ Schulden 263, Summa summarum 1002 lb – Schulden 3024, In Compensatione 2016 lb
Schluß Summ 596 lb – Zweiffelhaffte und Verlohren Schulden in die theilbare Nahrung Zugeltend 250
Verzeichniß der Fischerischen Schriften, welche ich unterschriebener von H. Notario Saltzmann empfagen habe (…) 3. deßen Original: Eheberedung vom 21. Martii 1742.

Philippe Jacques Fischer se remarie avec Catherine Salomé Lohrer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 216, n° 10)
Mitwoch den 9. Julii 1755. sind nach 2 mahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden, herr Philipp Jacob fischer, der verwittible burger und holtzhändler allhier und Jgfr. Catharina Salome S. T. H. Johann Jacob Lohrers wohlmeritirten Adjuncti beÿ der Aurelien gemeinde eheliche tochter (unterzeichnet) Philipp Jacob Fischer als hohzeiter, Catharina Salome Lohrerin als hochzeiterin (i 221 – proclamation Saint-Pierre-le-Vieux p. 128)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 057 livres, ceux de la femme à 362 livres.
1755 (23.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 51) n° 1065
Inventarium über Herrn Philipp Jacob Fischer des Holtz Händlers und Frauen Catharinæ Salome gebohrner Lohrerin, beeder Eheleuthe und burger allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1755. – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor ein unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in Straßburg in fernerem beÿseÿn S. T. Herrn Johann Heinrich Jahreiß, Wohlverdienten Oberschreibers auf dem Frauwenhauß und adelichen Schaffners allhier der Ehefrauen beÿstands den 22 und 23. Septembris Anno 1755.
Hausrath. Höltzen und Schreinwerck. In der magd Cammer, In dem Saal, In der Küchen, In der Wohnstub
Schulden auß der Nahrung Zubezahlend. Der Eheherr soll seinen dreÿen Kindern erster Ehe Philipp Jacob, Catharinæ Margarethæ und Mariæ Magdalenæ von ihr ererbt mütterlich Guth
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen betreffend, Sa. Haußraths 385, Sa. Waaren Zu dem holtzhandel gehörig 771, Sa. Schiff und geschirr Zu dem Fuhrwerck und holtzhandel gehörig 102, Sa. Blumen auf dem feld 11, Bericht wegen des durch den Eheherrn angelegten Gärtleins, Sa. Weiun und Lährer Faß 33, Sa. Vieh 105, Sa. Silbers 86, Sa. goldener Ring und Geschmeidt 13, Sa. baarschafft 54, Sa. Schulden 935, Summa summarum 2499 -b – Schulden 1476, Nach deren Abzug 1022, Dazugelegt seine an denen Haussteuren Krafft der Eheberedung paragrapho sexto ihm gebührige helffte derer 33, des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögenschaft 1057 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen ihr beÿbringen so sich ebenmäsig in Vorallegirter Behausung befunden hat, beschrieben, Sa. haußraths 99, Sa. Silbers 47, Sa. goldener Ring und geschmeid 30, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 328 lb – Haussteuren 33, der Ehefrauen gantzes Illatum sich belauffe auff 362 lb

Philippe Jacques Fischer hypothèque la maison au profit de son beau-père Tobie Gundelwein pour en régler le prix d’achat.

1748 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 286
H. Philipp Jacob Fischer der caffetier
in gegensein seines schwähers H. Tobias Gundelwein des gastgebers ihme bereits am 23. julÿ 1743 gelühen, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, die am 23. julÿ 1743 eigenthümlich zum alten Salmen genannte behausung samt allen deroselben zugehörden und rechten am alten Kornmarckt, einseit neben H. Sebastian Eckel dem glaßhändler, anderseit neben Augustin Güntzer dem sattler, hinten auff die heÿligen lichter gaß

Le cafetier Philippe Jacques Fischer et Catherine Marguerite Gundelwein vendent la maison au sellier Joseph Gross et à sa femme Claire Meunier.

1748 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 287
H. Philipp Jacob Fischer der caffetier und Catharina Margaretha geb. Gundelweinin
in gegensein Joseph Groß des sattlers und Claræ geb. Meunier
die zum alten Salmen genannte behausung und hoffstatt samt allen mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem alten Kornmarckt einseit neben H. Sebastian Eckel dem glaßhändler, anderseit neben Augustin Güntzer dem sattler, hinten auff die heÿligen lichter gaß – als ein am 23. julÿ 1743 erkaufftes guth, benebst im hindern keller befindlichen faßen – um 250 pfund, 500 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 2500 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de la fondation Schenckbecher

1748 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 289
Joseph Groß der sattler und Clarä geb. Meunier mit beÿstand ihres schwagers Antoine Meyé des knopffmachers und ihres vettern Gervasius Imhoff des schuhmachers
der Ottonianischen Stifftung obmans H. Johann Friedrich Hammerer Jcti alten Ammeisters XIII und scholarchæe, H. Christian Ludwig Nicolai Jcti und E. kleinen raths referendarÿ als administratoris, so dann in fernern gegenwart der Schenckbecherischen stifftung Pflegermeister H. Johann Michael Lorentz S.S. Theol. D. et Profess. und H. Johann Silberrad des schaffners – schuldig seÿen 900 und 600 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine anheute erkaufft zum alten Salmen genannte behausung und hoffstatt cum appertinentis ane dem alten Kornmarckt, einseit neben H. Sebastian Eckel dem glaßhändler, anderseit neben Augustin Güntzer dem sattler, hinten auff die heÿligen lichter gaß

Joseph Gross s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre chez les selliers français qui l’ont éconduit en alléguant qu’il a fait son apprentissage chez un sellier allemand et qu’il ne remplit pas les conditions que stipule leur règlement. Le pétitionnaire objecte qu’il a terminé son apprentissage avant que les selliers français n’obtiennent leur règlement. Les Quinze rendent le 20 juin 1739 un jugement interlocutoire d’après lequel les selliers allemands doivent donner leur consentement. Ce consentement ayant été donné, les Quinze autorisent le premier août Joseph Gross à faire son chef d’œuvre chez les selliers français à condition de devenir bourgeois au prélable. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
Joseph Groß C. die Frantzösische Sattler
(p. 329) Sambstag d. 20. Junÿ 1739 – Fuchs nôe Joseph Groß des ledigen Sattlers Gesellen von Elsaß Zabern Cit. obgemelten Ober Meister [der Frantz. Sattler], prod. Appl. Klag mit beylagen Sub N. 1 et 2. Nemine comparente bitt des botten relation und ob ferias Deput. /:Ille dem Gesellen das gebott angelegt. Erk. ut supra [wird Deput. willfahrt beÿ welcher der Ober Meister zu erscheinen schuldig sein solle]

(p. 356) Sambstag d. 11. Julÿ 1739 – Joseph Groß C. die Frantzösische Sattler
Iidem [Obere Handwerck herren] laßen per Eundem [Herrn Secret. Kleinclaus] daß Joseph Groß der ledige Sattler von Elsaß Zabern den 20.ten Junÿ jüngst contra E. E. Meisterschafft der Frantz. Sattler eine Unterth. Appellations Klag mit beÿlagen sub N. 1. et 2. producirt darinnen derselbe gehorsambst Vorstellet, Er seÿe den 17. Ejusd. beÿ der Gegenseithigen Meisterschafft umb admission Zum Meisterstück eingekommen, und, ohnerachtet derselbe seinen sub N° 1 mitkommend. Lehrbrieff Vorgelegt seÿe er demnach wie beylag N° 2 Zeige mit seinem begehen, allein darum weil geg. sein Lehrrieff nicht nach Ihres Handwercks Articul welche 4 Jahr Zu der Lehr haben wolten, eingerichtet seÿe, abgewiesen worden. Weilen aber er, Appellant, Zu der Zeit alß die Gegner Ihre Articul erhalten schon längstens ausgelernt gehabt, auch sein Lehrbrieff in guther formb, alß wolle er gebetten haben Ihne alß Appellanten wieder ged. bescheid Zu recipiren Deputation Zu erkennen et Facta relatione in recht außzusprechen, daß die Sententia â quâ gäntzlichen Zu reformiren, mithien der Appellant Zu Verfertigung des Meisterstücks Zu admittiren seÿe, idque Ref. Expensis.
Beÿ bewiligt und beseßene Deputation, habe der Appellant Contenta Memorialis widerhohlet mit dem beÿsatz daß er auch schon ein Jahr hier beÿ Meister Ddabin gearbeitet habe, Nahmens der gegnerischen Meisterschafft seÿen Vorgestanden Vincent Gaynau, Claude Prudent, Martin Choisy undt Anatoine Rollet, welche geantwortet, daß Gegner nur dreÿ Jahr gelernet und ein Frantzösischer Sattler 4 Jahr lernen solle, 2° habe Gegner beÿ einem Teutschen Meister gelernet, und gehöre selbiger unter die Teutsch Meisterschafft, und nach jnhalt Mgh. Bescheid Vom 22. Xris 1736. sollen die Teutsch Meister sich von der Frantz. Meister Ihre Sachen nicht mehliren, et vice versa. Auff seithen der Herren Deputirten Vermeine man daß zu interloquiren, würde der Implorant durch ein glaubwürdige Attestatum beweisen, daß die Teutsche Meisterschafft consentire daß er sich beÿ der Frantz. Meisterschafft einlaße und incorporore, alß dann ferner hierüber gesprochen werden könte was rechtens, Reserv. Expensis. Die Genehmhaltung Zu Mgh stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 365) Sambstag d. 11. Julÿ 1739 – Christ. nôe Joseph Groß C. die Frantz. Sattler bitt comm. bescheidts. Erk. willfahrt.

(p. 367) Sambstag d. 18. Julÿ 1739 – Fuchs nôe Joseph Groß Zufolg Mgh. bescheid vom 11. huj. prod. Extract aus E.E. Meistersch. der teutschen Sattler protocoll und weil dieselbe nichts darwieder einzuwend. daß Ppal. sich Zu denen Frantz. Sattlern begebe, alß bitt Zu erkennen, wie dißorts gehorsambst gebetten word. Erk. Oberhandwerkh.

(p. 391) Sambstag d. 1. Aug. 1739. – Joseph Groß C. die Frantz. Sattler
Obere Handwerck herren laßen durch Herrn Secret. Kleinclaus reassumiren was den 11. Julÿ jüngst In sachen Joseph Groß des ledigen Sattlers contra E.E. Meisterschafft der Frantz. Sattler beÿ Mgh. vorgekommen, und darauff berichten daß den 18. Ejusdem Gemelter Groß, Zufolg Mgh. Interllocut einen Extract aus E.E. Meisterschafft der Teutschen Sattler allhier de dato 16. Julÿ /:besag Welches erkandt, weilen Groß nach seiner Lehrzeit niemahlen beÿ einem teutschen Sattler Gesellen Weis gearbeitet, auch nicht beÿ der Teutschen Meisterschafft underzukommen, sucht alß seÿe Ihme sothane teutsche Meisterschafft nicht Zu wieder, wann er nach Erkanntnuß Mgh. beÿ der Frantz. Meisterschafft, nach deren Ordnung angenommen werden solte, jedoch daß der Teutschen Meisterschafft hierdurch nichts præjudicirliches Zuwachßen möge:/ producirt, und dabeÿ gebetten, weilen die Teutsche Satter nichts darwieder einzuwenden hätten, daß er, Groß, sich Zu denen Frantz. Sattlern begebe, Zu erkennen wie anfangs von Ihme gebetten worden.
Auff geschehener Weißung seÿe der Implorant unpäßlichket halben, nicht selbsten, sondern in deßen nahmen Jean Pierre Gaynau der Frantz. Sattler erschienen, Welcher petitum nochmahlen, nomine quo agebat, wiederhohlet. Nomine der Frantz. Meisterschafft seÿen Vorgestanden Vincent Gaynau, Claude Prudent, Martin Choisy undt Anatoine Rollet, welche geantwortet, daß einer beÿ dem handwerck 5. Jahr solle Zugebracht haben, ehe er Meister werden Könne, welches Gegner gethan Zu haben durch Keine attestata bewießen habe, wie es doch der Articul, dene Sie Vorgelegt und der 7.te ist, erfordere. Gaynau nahmens des Imploranten habe hierauff replicirt, laut Lehrbrieffs habe er schon A° 1733. seine Lehrzeit geendiget und seithero schon 6. Jahr wieder gearbeitet. Weile nun der Implorant Vor Auffrichtung der Frantz. Meisterschafft seine Lehr geendiget, maßen Sie dieße Ihre Articul erst A° 1735. erhalten, Sie auch beÿ der ersten Conferenz dieser letzten Articul nicht allegirt, jndeßen der Implorant dasjenige so Ihne durch das interlocutum Vom 11. Julÿ jüngst aufferlegt worden, præstirt die Teutsch Meisterschafft der Sattler solchem nach wieder denselben nichts einzuwenden habe, Alß Vermeine man daß wann der implorant des hiesigen Burgerrechts wird Vertröstet sein, derselbe alßdann gegen erlag der unkosten undt 4 lb pro dispensatione Zu Verfertigung des Meisterstücks dispensando zu admittiren seÿe. Die Genehmhaltung Zu Mgh stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 402) Sambstag d. 8. Augusti 1739
Bescheid. Sambstag d. 1. Aug. 1739. In sachen Joseph Gross des ledigen Sattlers, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E.E. Meisterschafft der Frantz. Sattler, Imploraten, am andern theil, Auff producirten Extractum aus E. E. Meisterschafft der Teutschen Sattler allhier Handwercks protocollo de dato 16. Julÿ jüngsthien, laut deßen jetzgedachte Meisterschafft dem Imploranten nichts Zu wieder, wann selbiger beÿ der Frantz. Meisterschafft nach deren Ordnung angenommen werden solte, Wiederholtes bitten den Imploranten Zu Verfertigung des Meisterstücks beÿ der Frantz. Meisterschafft zu admittiren idque Ref. Expensis, der Imploraten beÿ gebettener bewilligter, und beseßener Deputation darüber gethane Verantwortung, und all übriges angehörte Vor: undt Anbringen, Ist, der Heren Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, daß der Implorant, wann er des allhiesigen Burgerrechts Vertröstet sein wird, alßdann Zu Verfertigung beÿ der Frantz. Meisterschafft der Sattler admittirt undt gelaßen werden soll, Alß wir ein solches hiemit dispensando erkennen, jedoch mit dem Anhang, daß er neben denen unkosten pro dispensatione 4 lb d halb der Statt und halb der Meisterschafft zu erlegen schuldig sein solle.
Zu Mgh. stellend ob Sie dießen Auffsatz also genehmhalten und dabeÿ erkennen wollen, daß derselbe in dieser formb expedirt und dem petenten Zugestellt werden solle. erk. quoad sic.

Originaire de Saverne, Joseph Gross acquiert le droit de bourgeoisie au nouveau tarif le 15 juin 1740.
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 15
Joseph Groß der Sattler Von Elsaß Zabern gebürtig erhalt das burgerrecht um den Neuen burger schilling will beÿ E E. Zunfft der Gerber dienen juravit d. 15.ten Junÿ 1740.

Originaire de Saverne, Joseph Gross devient tributaire en juillet 1740.
1740, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 302-v) Dienstag den 5. Julÿ Anno 1740 – Joseph Groß der Sattler von Elsaß Zabern gebürtig ist vorgestanden und hat nach producirtem burger und Stall Schein de dato 15. Junÿ 1740. um das Zunfft Recht angehalten.
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
3 lb 16 ß 2 d., 2 ß Scribæ, 1 ß büttel, 5 ß 10 s Spend: ord. 5 ß Spend extr: (zusammen) 4 lb 10 ß

Fils de François Gross et de Madeleine Armbruster de Saverne, Joseph Gross épouse en 1741 Claire Munier, fille du marchand de fruits et légumes Philibert Munier : contrat de mariage, célébration
1741 (28.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 19
Eheberedung Zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Herrn Joseph Groß, Sattler und burgern allhier als hochzeiter ane Einem, So dann
der Ehr: und tugendsamen Jungfrawen Claræ Herrn Philibert Munier fastenspeishändlers und burgers allhier ehel. tochter als hochzeiteron andern theÿls
So beschehen Straßburg den 28.ten Septembris Anno 1741. unterzeichnet Joseph Grosse Alß Hoch Zeider, Clara Müllerin alß hochzeiterin, philbert munia, + Salome Müllerin gebohrner Müllerin d Muter

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 169)
Hodie 9 die Octobris Anni Dni 1741 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ coniuncti fuerunt honestus adolescens Josephus Gross, in prædicta Parochiâ Sancti Petri Senioris commorans, civis et Ephippiorum artifex, filius legitimus defuncti Francisci gross, sutoris, dum viveret et civis in præfatâ urbe Tabernensi et Magdalenæ Armbruster, Superstitis eius coniugis, et pudica virgo Clara Munier ex hac Parochia, filia legitima Philiberti Munier civis et mercatoris in hac urbe et Salome Blume uxoris eius (signé) Joseph Grosse, Clara Munier (i 177)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 559 livres, ceux de la femme à 665 livres.
1741 (12. Xbris), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1268) n° 23
Inventarium über Herrn Joseph Groß, des Frantzösischen Sattler: Meisters und Maria Clara gebohrner Müllerin beeder Eheleuthen und Bürgere allhier Zu Straßburg in die Ehe zusammengebrachter unveränderter Nahrungen auffgerichtet in A° 1741. – in ihren Vor Kurtz Verrückter tagen mit Gott angetrettenen Ehestand würcklichen Zusammen gebracht und kraft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und Vorbehalten Guth mithin die Ergäntzung beeder Zugebrachter Nahrungen expresse reservirt, conditionnirt und bedungen (…) So beschehen in fernerem Beÿseÿn Herren Philibert Muniers des Fastenspeishändlers und burgers allhier Eingangs gemelter jungen Ehefrawen leiblicher Vatter, Straßb. den 12.ten Xbris Anno 1741.
Series rubricarum. Des Manns Vermögen, Sa. haußrath 82, Sa. Wahren und Werckzeug 438, Sa. Silbers 16, Sa. activ Schulden 57, Summa summarum 594 lb – Schulden 35, Nach deren Abzug 559 lb
Solchemnach Würd auch der Ehefrawen Zugebrachtes unverändertes Vermögen beschrieben, Sa. haußrath 338, Sa. Silber und Geschmeids 50, Sa. Goldene Ring 21, Sa. Baarschafft 255, Summa summarum 665 lb

Joseph Gross loue la maison arrière au cafetier Antoine Duclos (ensuite propriétaire de la maison voisine)

1748 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 479
Joseph Groß der sattler
in gegensein Antoine Duclos des caffetier
entlehnt, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen ane dem alten Kornmarckt gelegenen zum alten Salmen genannten behausung das gantze hinder hauß das jenige so unten auff dem boden ist nicht mit begriffen, so dann den kleinsten keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Johannis Baptistä – um einen jährlichen Zinß nemlich 380 livres

Joseph Gross loue une cave au brasseur Jean Joachim Fischer

1751 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 97
Joseph Groß der sattler
in gegensein Johann Joachim Fischer des biersieders
verlühen, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen am alten Kornmarckt gelegenen zum alten Salmen genannten behausung den gantzen hindern keller samt 7 großen faßen und liegerling – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff gestrigen tags anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Joseph Gross loue une cave aux négociants Saucet et Borrelle

1773 (26.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1048) n° 45,
Bail de 12 années qui commenceront a courir de la datte des présentes – Joseph Gross Maître sellier
au Sr Saucet et Borrelle négociants accepant pour eux Sr Charles François Lacroix aussy negociant
une cave voutée de la capacité d’environ 900 mesures a lui appartenante sous le derrière de la maison qu’il possede en cette ville rue des claires chandelles, ensemble les chantiers et 11 tonneaux cerclés de fer qui y sont présentement – pour 100 livres

Joseph Gross loue une cave au cabaretier Nicolas Jacques Schneider

1785 (28.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1098) n° 60
Bail de 6 années consécutives qui commencent à la St Michel prochaine – Sr Joseph Gros Me sellier
au Sr Nicolas Jacob Schneider cabaretier
la grande cave qui se trouve sous la maison de derrière appartenante aud. Sr Bailleur sur le marché dit der alte Kornmarck lad. cave ayant jour sur la ruelle du Saumon, ensemble les chantiers et 11 tonneaux cerclés de fer de la contenance ensemble de 850 mesures – pour 48 florins

Joseph Gross meurt en 1786 en délaissant six filles ou leurs représentants. Les experts estiment la maison dite au vieux Saumon à 1 900 livres. La masse propre à la veuve est de 857 livres, celle propre aux héritiers de 382 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 838 livres, le passif à 5 147 livres

1786 (7. 7.bris), Not. Anrich (6 E 41, 1510) n° 301
Inventarium über Weÿland Herrn Joseph Groß, gewesenen Burgers, Sattlermeisters und Eines Ehrsamen großen Raths dahier Zu Straßburg alter wohlverdienten beisitzers, nun seeliger verlaßenschafft, aufgerichtet im Jahr 1786. – nach seinem den 25.sten Junÿ dieses laufenden 1786.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödtlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat. Welche Nachlaßenschaft dato Zu End stehend auf Ansuchen Erfordern und Begehren auf ansuchen Fraun Mariæ Claræ Großin gebohrener Meunier, des Defuncti hinterbliebener fraw wittib, so Von herrn Johann Jost Peters, dem hiesigen Burger und Cafesieder Verbeistandet (…) So geschehen in Einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt gelegener Zum alten Salmen genannter in gegenwärtige Verlaßenschafft gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebenen behaußung auf Donnerstag den 7. Septembris Anno 1786.
Der abgelebte seelig hat ab Intestato nach benamste seine mit der hinterbliebenen frau Wittib ehelich erzeugte Kinder und Enckele zu Erben verlassen, als 1.mo Weiland fraun Mariæ Annæ Baurin gebohrner Großin mit auch weiland Hrn Christian Baurn, gewesenen Burgern und Gimpelkäuflern dahier ehelich erzeugte dreÿ Kinder, Nahmentlichen Anna Maria Clara, Johann Christian und Magdalena Mechthildis, die Bauren, welche mit nachgedachtem Hrn Paul Joseph Schröder, dem Maurer Meister und burger, hieselbsten bevögtigt sind, dahero Er Hr Schröder diesem Geschäfft persönlich abwartend deren Nutzen wohl besorgte.
2.do Weiland fraun Mariæ Claræ Schröderin gebohrener Großin, vorgedachten Herrn Paul Joseph Schröders, des Maurermeisters allhier Verstorbene Ehefrau mit demselben erzielte fünf eheliche Kinder als Maria Catharina, Johann Joseph, Christian Bernhard und Andreas Philibert, die Schröder, deren geordnet: und geschwohrener Vogt ist nachbenannter Hr Lorentz Schlagdenhaufen, der hiesige Burger und Hutmacher. Weilen aber derselbe bei dieser Inventur nach gemeldter seiner Ehegattin Rechten zu Verfechter, alß hat Vor Sie Schröderische fünf Kinder sothaner Inventur herr Johannes Zirckelbach, der Zimmermeister und burger allhier deren geordnet: und beeidigter Theilvogt beigewohnt.
3. Weiland fraun Theresiæ Odoin gebohrener Großin mit herrn Johann Philipp Odoin, dem hiesigen burger und Gastgebern in dieser Stadt Citadelle dreÿ ehelich erzeugte Kinder, Mit Nahmen Nicolas, Joseph und Philipp die Odoins. In welcher Nahmen diesem Geschäfft Herr Herr Marx Kümmerle, der Schuemacher in besagten Citadelle, deren Vormund abwartete
4.to Frau Mariam Salome Schlagdenhaufen gebohrene Großin, vorerwähnten Herrn Lorentz Schlagdenhaufens des hiesigen Burgers und Hutmachers Ehefrau, so vor demeselben Verbeistandet Zugegen
5.to Frau Mariam Magdalenam Amet gebohrene Groß, Herrn François Amet, des Handels-Manns und Burgers in Paris Ehegattin, so unter dieses ihres Mariti assistentz gegenwärtig
6.to Frau Mariam Sophiam Enselin gebohrene Großin, Herrn Gottfried Christian Enßler, des Mahlers und Burger hieselbsten Ehefrau, so Vor diesem ihrem Ehemann Verbeistandet Zugegen, und
7.mo Frau Mariam Franciscam L’Eveque gebohrene Großin, Herrn Peter L’Eveque, des Wund: und Zahn: Artzten, auch burgers dahier Eheliebte unter dieses ihres Mariti Beistand in gegensein. Alle Sieben des Verstorbenen hrn Rathherr seeligen Zurückgebliebenen Kinder, mithien Sie oder deren Descendenten Zu Sieben gleichen Portionen jure Repræsentationis deßen rechtmäsige Erben.
Copia der Eheberedung (…) den 28. sept. 1741, Johann Jacob Heß Not.
Copia des von dem Verstorbenen Hn Rathherrn seeligen vor Mir dem Inventier-Notario und fünf Gezeugen den 11.ten Septembris Anno 1770. auffgerichteten Codicilli nuncupativi (…) in seine allhier gegen der Gewerbslaub über gelegene zum alten Salmen genannte eigenthümliche Behaußung beruffen lassen (…) in seinem auf dem ersten Stock gelegener gewohnlicher Schlafzimmer, mit einem Creutz: Stock fenster in den hof aussehend, Zwar kranck und schwachen Leibs und daher Zu bette liegend (…) Johannes Anrich Notarius.

Antheil an einer behausung. (W.) Nemlichen die ohnvertheilte hälfte von und ane einer Behausung, eines Bronnens und einer hoffstatt, mit allen deroselben übrigen Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehördren, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg unten an der Bruderhofs gas
Eigenthum ane häußern, Erstlichen [ut supra] 225 lb
Item eine Behausung, Hoff und Hoffstatt allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt Zum alten Salmen genannt, samt allen deroselben übrigen Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten einseit neben Johann Sebastian Eckels des Glashändlers Erben anderseit neben N. Gascard des Cantiniers in hiesigem Zeughaus Ehefrau, hinten auff die heiligen Liechtergaß stoßend, so außer denen darauf haftenden und herach passive eingetragenen Capitalien freÿ leedig eigen und Vermög einer diesem Inventarÿ Concept angebogener schrifflicher Abschatzung de dato 21.sten Sept. 1786. Von dieser Stadt geschwornen herren Werckmeisteren angeschlagen worden vor 3800 fl. oder 1900 lb. Hierüber besagt ein in hiesiger C.C. stub gefertigter: mit dero anhangendem Innsiegel verwahrter: und mit N° 2 bezeichneten Kaufbrieff de dato 21. Martÿ 1748.
– Abschatzung Vom 21.t Septembre 1786. Auf begeren Weÿland Herr Rathherr joseph Groß dem geweßenen sattlermeister ist Eine behausung alhie in der statt strasburg auf dem alten Kornmarck gelegen, Ein seÿts neben Herr Gascar, anderer seÿth s. frau Magister ottin Wittib und Hinden auf die Heilligen lichter gaß stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu worinnen Eine sattlers Werckstatt, ferner in Sieben stuben Sieben Kuchen, Etlichen Kammern und Remise darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch zweÿ gewölbte Keller, Hoff und brunnen, Vor und um Dreÿ Tausend Acht Hundert gulden
Der zweÿte begriff (…) [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wmster, Klotz WMstr
Ergäntzung der Fraun Wittib währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach Ausweis eines über beeder nun Zertrennter Ehegatten einander in die Ehe zugebrachter Nahrungen, durch weiland Herrn Notarium Johann Jacob Heß den 12. Decembris 1741. auffgerichter Inventarÿ
Rubricarum series hujus inventarii. Der Frau wittib ohnverändert Guth, Sa. goldener ring und dergleichen Geschmeids 12, Sa. Antheils an einer behausung 225, Sa. der Schuld 150, Sa. der Ergäntzung 469 lb, Summa summarum 857 lb
Diesemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung Verzeichnet, Sa. Kleidung 25, Sa. der Ergäntzung 507 lb, Summa summarum 532 lb – Schulden 150 lb, Nach solchem abzug 382 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert und theilbahre Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 114, Sa. leerer fas 216, Sa. Sattlerwaaren und Werckzeugs zur Sattler handwerck gehörig 519, Sa. Silbers 32, Sa. Goldengeschmeids 21, Sa. baarschafft 32, Sa. Pfenningzinß und dero hauptgüther 1100, Sa. Häußern 2125, Sa. Schulden 677, Summa summarum 4838 lb – Schulden 5147 lb, Detrahendo, Theilbar passiv onus 309 lb – Conclusio finalis 930, Stall summa 405 lb – Zweiffhaffte schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 31 lb
– Revisio und erneutes Inventarium wie auch Überlaß und Abhandlung – Berechnung
Einnahm – Ane haußzinßen von herrn Ströhling dem Inspectori des Umgeldts pro quartali Joh: Bapt: 1786,16 fl 5 ß,
von hrn Cofiné dem Saamenhändler pro eodem quartali 12 fl,
von hrn Bartholomäi dem Buchhändler pro dicto quartali 36 fl,
von hrn Enßler dem Mahler und dißortigem tochtermann von solchen vierteljahr 17 fl,
von H. Kirn dem schulmeister bei St Stephan auf Rechnung haus: zinnses deßen in der bruderhoff gaß innhabenden wohnung 30 fl,
von Jgfr Gallino der kleidermacherin bis mit Joh. Baptistæ 1786, 24 fl

Marie Claire Meunier meurt en 1790

1790 (10.5.), Not. Anrich (6 E 41, 1514) n° 346
Inventaire des biens délaissés par feüe Dlle Marie Claire Gross née Meunier, veuve de feu le Sr Joseph Gross, vivant Maitre Sellier et ancien Senateur de cette ville de Strasbourg, dressé l’an 1790. – après sa mort arrivé le 12 avril dernier (…) Fait et passé aud. Strasbourg dans la maison mortuaire faisant partie de cette succession & cy près decrite. Lundi le 10° du mois de May 1790. & les jours suivans
La Defunte a délaissé pour héritiers ab intestat ses 7 Enfans et petits enfans respectifs par Souches procréés avec feu le Sr chaussetier Gross vivant Bourgeois Maître sellier et ancien senateur de cette ville son mari defunt Savoir et 1.mo Les trois enfans de feue Dlle Marie Anne Bauer née Gross procréés avec feu le Sr Chrétien Bauer vivant Bourgeois et revendeur de cette ville, nommement Anne Marie Claire, Jean Chretien & Magdeleine Mechtilde sous la tutele du Sr Geofroi Chrétien Enslen leur oncle cy après nommé, pour et au nom duquel estant pour la part et portion de son epouse aussi aussi heritiere lui-même interessé, fut présent le Sr Charles Enslen, Mecanicien en cette d° ville tuteur substitué aux dts trois mineurs et heritiers pour un 7°
2.do Les cinq enfants de feue Dlle Marie Claire Schroeder née Gross, engendrés avec feu le Sr Paul Joseph Schroeder, vivant Bourgeois Maçon de cette ville, son mari defunt, Savoir Marie Catherine, Jean Joseph, Chrétien, Bernard et André, héritiers pour un 7 pour lesquels est comparu le Sr Philippe Frepas, Perruquier privilegié de cette ville leur tuteur substitué au Sr Laurent Schlagdenhaufen leur oncle et tuteur ordinaire, cy après nommé en qualité d’assistant de sa femme egalement héritière à la présente succession
3. Les trois enfants délaissés par feue Thérèse Odoin née Gross procréés avec le Sr Jean Philippe Odoin, Bourgeois et Aubergiste à la Citadelle de cette ville nommément Nicolas, Joseph et Philippe héritiers pour un 7° pour et au nom desquels fut presens le Sr Marc Kimerlé Bourgeois à la Citadelle, leur tuteur établi par la justice
4.to Dlle Marie Salomé Schlagdenhauffen née Gross, Epouse du Sr Laurent Schlagdenhauffen Bourgeois et Chapellier de cette ville, de lui duement assistée de et autorisé à ce présente, 5.to Dlle Marie Madeleine Amet née Gross, Epouse du Sr François Amet Negociant à Paris, lequel comme poursuivant les Droits de la d° Dame son épouse fut present à la confection du present Inventaire, 6.to Dlle Marie Sophie Enslen née Gross, Epouse du Sr Geofroy Chrétien Enslen, bourgeois Peintre de cette ville, sous l’assistance dud. Sr son mari à ce présente, 7.mo Dlle Marie Françoise L’Eveque née Gross, Epouse du Sr Pierre L’Eveque Chirurgien Dentiste en cette même ville, egalement assistée du dud. St son mari à ce présente
Procuration, Joseph Roussel Employé et Marie Madeleine Grosse demeurant à Paris rue St André des arts n° 43 division du theâtre français héritière pour un 7 de Joseph Grosse et Marie Claire Meunier le 3 ventose 9

dans la maison mortuaire faisant partie de cette succession
Propriété d’une Maison. Savoir, une maison avec ses appartenances et Dependances, scize rue des freres (…)
Plus une Maison et sa Cour, scize au vieux marché aux grains, nommée anciennement au vieux Saumon, avec toutes ses appartenances & Dependances d’un côté la veuve du Sr Ott en son vivant regent d’ecole de l’autre les heritiers de feu le Sr Liebold, vivant horloger, par derriere la rue de la Chandelle, outre les Capitaux cy après portés dans le Passiv et placés dessus, franche et quitte, de laquelle dite Maison, estimée sans prejudice par les parties interessées même à 26.000 livres, La propriété est constatée par une Lettre d’acquisition expediée à la Chambre des Contrats de cette ville le 21. Mars 1748
Dettes actives. Premièrement il est du pour loyers des Maisons par le Sr Stroehin, Inspecteur à l’umgueld pr. le quart. de la St Jean 1790, 27
par le Sr Chrétien Enslen, peinntre pour les Quartiers de l’annonciation de Notre Dame & la St Jean 1790 à 32 li. par quart, 64
plus par le Sr Charles Enslen, Mecanicien pour les quartiers de la St Michel & Noël 1789 ainsi que pour les quartiers de l’annonciation de Notre Dame & la St Jean 1790 à raison de 26. li. par quartier, faisant 104
plus par le Sr Freppat Perruquier privilegié pour les quartiers de l’annonciation de Notre Dame la St Jean 1790 à 24 li, 48.
plus par le Sr Riehl Md farinier pour le quartier de la St Jean 1790 deduction faite de 6. li donné pour arhes 21. à 24 li, 48.
plus par le Sr Cossé Mr sellier pour les quartiers de la St Jean & St Michel 1789 175 et pr les quartiers de Noel 1789 & l’annonciation de Notre Dame 1790 à 100 li par quart, 200 ensemble 375, dont a deduire pour ma tapisserie en papier 6, deduction faite il redoit 369
plus par le Sr Kress sellier pour le quart.r de la St Jean 1790, 100
plus par le Sr Genthon Employé à la Monnoye pour le quart.r de la St Jean 1790, 48
plus par la Dlle Galino, Couturiere pour le quart.r de la St Jean 1790, 27
plus par le Sr Kirn, Mre d’Ecole les quartiers de l’annonciation de Notre Dame & la St Jean 1790, 84
plus est dû par le Sr Amet, Gendre de la Def. pour dépenses faites en Commission 21
Rubricarum ordo. S’ensuit la Description. Total des meubles meublans 1610, Total des tonneaux vuides 1020, Total de l’argenterie 347, Total des bagues d’or et bijoux 305, Total de l’argent comptant 970, Total de l’estimation des Maisons 29.000, Total des dettes actives 17.503, total général 50.757 livres – Dettes passives 30.095, Bien restant 20.661 – somme finale 39.053 livres
Décompte général et Partage, la maison rue des frères cédée suivant Contrat passé le 16 juin 1791 dans la ci devant Chambre des Contrats à Laurent Uhrenberger pour 4400 fr
celle scize vieux marché aux grains adjugée judiciairement à la Cohéritiere Salomé Schladgenhauffen née Gross le 2 janvier 1793 pour 27.100 fr
(Joint) Cession, 18 avril 1783 d’une place de barbier de Jean Thimoté Tabouret à Sébastien Wolckringer, notaire royal Lacombe – Cession de meubles
Zunft oder Departement der Gerber. Bekanntnis zur patriotischen Kontribution – Befreyung der Einquartierung

Les enfants et héritiers Gross louent une partie de la maison à leur beau-frère chapelier Laurent Schlagdenhauffen

1791 (1.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1120) n° 2
Bail – Sr Pierre L’Eveque Dentiste comme poursuivant les droits de D° Françoise Gros son épouse agissant led. L’Eveque tout pour luy que pour et au nom de François Lamethe negociant demeurant à Paris ce dernier comme poursuivant les droits de Madeleine Gros sa femme, Sr Godfrid Chrétien Enselin, Peintre, tuteur établi par la justice aux enfants mineurs de Marie Anne Gros décédée femme du Sr Chrétien Bauer revendeur à la toilette, Sr Philippe Odouin ci devant cantinier a la Citadelle comme tuteur naturel de ses enfants procréés en mariage avec feue Thérèse Gros et comme usufruitier de la succession de cette derniere aussy le Sr L’Eveque au nom des enfants mineurs de feue Clare Gros décédée femme de Joseph Schroeder, héritiers partiaires de feu Joseph Gros et défunte Cliare Munier leurs père et mère et ayeuls
au Sr Laurent Schlagdenhauffen chapellier leur beau frère
une Boutique et le petit Poel y attenant au Rez de chaussée et la cuisine dans la cour /:plus la petite chambre a côté des Latrines:/ plus tout le troisième étage les deux chambres au grenier qui en font partie et une cave séparée de lattes /:et finalement les deux chambres au troisième étage donnant dans la cour qui font partie de la susd. Boutique comme aussi le Bucher dépendant de lad Boutique:/ le tout dans la maison scise au vieux marché au Bled N° 18 dépendant de lad. succession et encore indivis entre les héritiers – moyennant un loyer annuel de 288 livres
enregistré f° 5 du 9.2.

Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Raimbaut Strœhlin, inspecteur de l’Accise

1791 (14.2.), Not. Übersaal (6 E 41, 660) n° 302
Inventarium über weil. H. Johann Reinbold Stroehlin, gewesenen Inspectoris des Umgelds, nach seinem d. 21. Decembris jüngst erfolgten absterbens hinterlassen hat – auf ansuchen Johann Georg Grießbach des Umgelds garde als constituirten Mandararii creditorum
[Joint] erschienen 1. Fr. Magdalena Salome Wiedemännin geb. Stroehlinin weil. H. Johann Christoph Wiedemann des gewesenen fürstlich Hessen darmstattischen Raths Fr. wittib, 2. H. Daniel Friedrich Stroehlin der Fürstl. Hessen darmstattischen Kammerrath zu Bischoffsheim am hohen steg wonhafft, 3. Jfr. Catharina Dorothea Stroehlinin so majorennis alle dreÿ vollbändigen geschwisterde des H. Ströhlin Inspector des Umgeld (…) gäntzich verzug gethan – den 20. Decembris 1790
in einer hinter denen kleinen Lädlein gelegen zum alten Salmen genannten deren Groß’schen erben zuständigen behausung
hausrath 286 fl, silbers 4 fl, schulden 189 fl, summa summarum 481 fl, schulden 1027 fl, mehr schulden dann gut 545 fl.

Les enfants et héritiers Gross vendent leurs parts de maison à leur cohéritière Salomé Gross, femme du chapelier Laurent Schlagdenhauffen

1793 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 214
bu. Maria Magdalena Gros des bu. Frantz Amet des juwelirers ehegattin, bu. Maria Sophia Gros des bu. Gottfried Christian Enslen des kunstmalers eheliebstin, gedachter Enslen als vogt weil. bu. Maria Anna Grosin mit dero verstorbenen ehemann Christian Baur des gimpelkäuflers hinterlassenen dreÿer kinder namens Maria Anna, Johann Christian, Margaretha Mechtildis der Baur, bu. Francisca Grosin des bu. Peter Leveque des zahnartzts so dermalen abwesend unter assistentz obbesagten Ensler, bu. Marx Kümmerle der schuhmacher in der Citadelle als vogt weil. bu. Thereisa Grosin mit dem burger Philipp Odoin des gastgebers in bedittener Citadelle dero hinterbliebenen erzielten dreÿen kinder Nicolais, Joseph und Frantz der Odoin, bu. Philipp Ludwig Dudouit der wechselcourtier als curator weil. bu. (Clara) Grosin mit auch weil. Paul Joseph Schröder des maurers ehefrau erzielten 5 kinder Joseph, Catharina, Bernhard, Christian und Andreas der Schröder
an bu. Salome Gros des bu. Lorentz Schlagdenhauffen des hutmachers eheliebstin
sechs 7.te theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am alten Kornmarckt mit N° 18 bezeichnet, einseit neben burgerin Ottin wittib, anderseit neben Johann Michael Klein dem becken zum theil theils dem Salmengäßlein und einen ausgang dahin habend, mit N° 3 marquirt, hinten d. heiligen Lichtergaß sub N° 20 wohin sie eine ausfahrt und einseit ein eck ist, anderseit neben Phlidius dem büchsenschaffer – als ein von weil. Maria Clara Grosin geb. Munier ihrer mutter respective gros mutter ererbtes guth, woran der übrige 7.t theil ihro cessionnaria gebührig, 11.000 livres capital pro rata mit 9428 livres übernimmt, 13.800 livres, die gantze behausung zu 27.100 livres gerechnet
[joint] Auszug aus denen registern des Straßburger district gerichts, den 27. Decembris jüngsthin die dreÿmalige versteigerung 13.550 livres, den 5. Januar 1793
enreg. 30.3

Laurent Schlagdenhauffen est marié en premières noces avec Marie Ursule Rauer, originaire de Zell am Harmersbach près de Fribourg-en-Brisgau, qui épouse d’abord le chapelier Jean Pierre Carl en 1745 : contrat de mariage, célébration
1745 (2.7.), Not. Rumpler (47 Not 2) n° 23
Eheberedung – Entzwischen dem Ehrbar: vnd bescheidenen Johann Peter Carl, Huthmacher, Herrn Frantz Carl dabackhbereitherß vnd burgers allhier Zu Straßburg Ehelichem sohn, Verbeÿstandet mit Erstgedachtem seinem Vatter, als hochzeithern ahn Einem,
So dann die Ehr vnd Tugendbegabten Jungfrawen Maria Ursula Rawerin weÿlland des Ehrsamben Uhlrich Rawers geweßenen Burgers Zu Zell Harmerspach seel. Ehelicher tochter, Verbeÿstandet mit Herrn Andreas Rawer Burger Vndt Kornwerffer dahier Ihrem avunculo alß Hochzeitherin andtern theÿlls
Actum Straßb. den 2. Julÿ 1745. unterzeichnet Johann Pedrus Carlen, + Sig. der hochzeitherin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 22)
Hodie 13 mensis Julii anni 1745 (…) sacro Matrimonii Vinculo In facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Petrus Carlin Ciuis et Pileorum Artifex argentinensis filius Francisci Carle, tabaci opificis argentinensis et agathæ Rufin conjugum et Maria Ursula Rauerin ex Zell hujus Diœcesis oriunda filia Udalrici Rauer et Annæ Mariæ Spÿchin* Conjugum ambo Commorantes In hac Parochia, adfuerunt testes Franciscus Carlen Pater sponsi, Andreas Rauer Ciuis argentinensis Avunculus spo,sæ (signé) Johannes Pedrus Carlen, + signum sponsæ (i 24)

Fils du boucher Laurent Schlagdenhauffen de Schiltigheim, Laurent Schlagdenhauffen épouse en 1761 Marie Ursule Rauer, veuve du chapelier Jean Pierre Carl : contrat de mariage, célébration
1761 (5.3.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 71
Eheberedung – der Ehrengeachte Lorentz Schlagdenhaufen, der leedige Huthmacher, weÿl. Lorentz Schlagdenhaufen, des gewesenen Metzgers und B. Zu Schiltigheim ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, eines Theils
und die Ehren und Tugendsame Frau Maria Ursula Carlin gebohrne Rauherin, weÿl. herrn Johann Peter Carl, gewesenen huthmachers und Burgers dahier Zu Straßburg seel. hinterlassene Wittib, hiebeÿ mit Herrn Johann Jacob Schultz, dem Gastgeber zum römischen Käÿser und B. alhier verbeÿstandet am andern theil
auf Donnerstag den 5. Martÿ Anno 1761 (unterzeichnet) Lorentz schladenhauffen als hoch Zeiter, + Mariæ Ursulæ Carlin Handzeichen

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 254)
Hodie 28 julii anni 1761 unum tantum proclamatione cum Dispensatione duabus in hâc ecclesiâ parochiali factâ totidem in ecclesiâ parochiali in Schiltigheim (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Laurentius Schladenhauffen pileorum concinator filius defuncti Laurentii Schladenhauffen et Magdalenæ Linckin superstitis ejus uxoris Legitimæ et Maria Ursula Raurin vidua joannis petro Carle in vivis pileorum concinatoris, ambo in hâc parochiâ commorantes (signé) Lorentz schladenhauffen, + nota sponsæ (i 259)

Laurent Schlagdenhauffen devient tributaire au Miroir le 9 septembre 1761 (le livre de bourgeoisie manque pour cette époque)
1761, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 100) Mittwochs den 9. Septembris 1761 – Neuzünfftiger
Lorentz Schlagdenhauffen der huthmacher von Schiltigheim gebürtig, so das meister Stuck verfertiget, ist auff producirten Cantzleÿ und Stallschein vom 12.ten und 17.ten Augusti letzthien gegen Erlag dreÿ pfundt zehen schilling Leibzünfftig als Huthmacher auff und angenommen worden, dt. et prom. obed.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue du Tonnelet rouge dans la maison qui appartient à l’épouse.
1761 (26.8.), Not. Fické (6 E 41, 757) n° 172
Inventarium über des Ehren und Wohlachtbaren Herrn Lorenz Schlagdenhaufen, des Huthmachers und der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Ursulæ gebohrner Rauherin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaft, aufgerichtet in anno 1761. – in ihre, vor ohngefehr vier Wochen angetrettenen Ehestand einander Zu: und eingebracht haben (…) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart H, Joseph Hadinger, des Schuemachermeisters und b alh. der Ehefr. hierzu erbettenen beÿstandts auf Mittwoch den 26.ten Augusti 1761.
In einer alhier am Rothfäßelgäßel gelegenen in hieher eigenthümlich gehöriger Behausung hat sich befunden als
Eigenthum an einer Behausung (F.) Nämlich eine Behausung am Utzengäßel, sonst auch Rothfäßel Gäßel genant (…)
Wÿdem Welchen die Ehefrau aus Weÿland Herrn Johann Peter Carl, des gewesenen Huthmachers und B. alhier ihres erstern Ehemanns seel. verlaßenschafft lebtägig zu genießen hat, wovon das Eigenthum Ihrem Sohn auch Johann Peter Carl genannt, für anererbt vätterlich Guth in Anwartschafft gehörig ist
Nämlich eine Behausung am Utzengäßel, sonst auch Rothfäßel Gäßel genant (…)
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns Zugebrachten Guths, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 10, Sa. Schuld 15
Diesemnach so wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Haab und Vermögenschaft beschrieben

Marie Ursule Rauer meurt en 1777 en délaissant un fils de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison rue du Tonnelet rouge. La masse propre au veuf est de 157 livres, celle propre à l’héritier de 1 524 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres, le passif à 1 194 livres
1777 (14.4.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 770) n° 644
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und tugendsamen Fraun Mariæ Ursulæ Schlagdenhaufen, gebohrner Rauherin, herrn Lorentz Schlagdenhaufen, des Hutmachers und Burgers alhier Zu Straßburg letztmals gewesener Ehefrauen nunmehr seeligen Vermögens Nachlaßenschaft, aufgerichtet im Jahr 1777. – nach ihrem Sambstags den 22.ten Martÿ dieses laufenden 1777.sten Jahrs aus dießem Zeitlichen Weltleben genommenen tödlichen Hintritt verlßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetztem Dato, auf Veranstalten und Begehren Herrn Johann Peter Carls des Huthmachers und Burgers alhier, der Fraun Defunctæ in 1.ster Ehe mit längst Weil. Herrn Johann Peter Carl dem ebenmäßig gewesenen Huthmacher und Burgern ehelich erzeugten und nun ihrem einzigen intestat universal Erben und verlaßenen Sohns eines, und anderen theils des hierortigen herrn Wittibers der Ordnung gemäß ersucht und inventirt worden (…) So beschehen Straßburg auff Montag den 14. Aprilis 1777.

In einer alhier Zu Straßburg an dem Rothfäßel Gäßel gelegenen in hieorts geweßenen Wÿdem gehörig geweßenen Behausung hat sich befunden
Eigenthum an einer Behausung (E.) Nämlich eine Behausung am Utzengäßel, sonst auch Rothfäßel Gäßel genant (…)
Ergäntzung des Erben wehrender Ehe abgegangenen mütterlich. unveränderten Vermögens. Nach Anleitung des über der verstorbenen Frauen seel. ihrem Ehemann und hinterbliebenen Wittiber vor unverändert zu und eingebracht Vermögenschaft durch mich Notarium Sub dato 26.ten August 1761. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des hinterbliebenen Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 3, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. Schuld 150, Summa summarum 157 lb
Diesemnach so wird auch des Erben unveränderte Vermögenschaft beschieben, Sa. haußraths 91, Sa. Werckzeugs Zur Huthmacher Profession gehörig 8, Sa. leeren Faß 18, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 7, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 2, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 610, Sa. Ergäntzung 1135, Summa summarum 1874 lb – Schulden 350, Nach deren Abzug 1524 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 10, Sa. Waaren Zr Huthmacher Profession gehörig 210, Sa. Weins 40, Sa. baarschafft 450, Sa. Schulden 3, Summa summarum 723 lb – Schulden 1194 lb,Theilbar passiv onus 470 lb
Beschluß und Stall summa 1211 lb

Ursule Rauer meurt septuagénaire le 23 mars 1777.
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 92-v)
Anno 1777 die vero 23. martii obiit sacramentis ecclesiæ munita ursula Raurin 70 annos nata uxor Laurentii Schlagdenhauffen pileonis et civis hujatis, dieque sequento a me infra scripto sepulta est in cemeterio solito (i 98)

Laurent Schlagdenhauffen passe un contrat de mariage avec Catherine Elisabeth Tusch, originaire d’Ingwiller
1777 (29. 8.br), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 283
Eheberedung – der Wohl Ehren: und abchtbare Herr Lorentz Schlagdenhaufen, der Huthmacher, Wittiber und Burger alhier Zu Straßburg eines und andern theils
die Ehren und tugendsame Jungfrau Catharina Elisabetha Tuschin, H. Johann Georg Tusch, Schneiders und Burgers zu Ingweiler hochfürtslich Heßen Hanau Lichtenbergerischer Herrschafft mit Weÿl. Fraun Elisabetha gebohrner (-) ehelich erzeugte Tochter, dermalen sich dahier aufhaltenf, in abweßenheit erstgemelt ihres leiblichen Vaters hiebeÿ mit H. Johann Jacob Freÿ dem Nagelschmid und burger hieselbst ihren Vetter verbeÿstandet
auf Mittwoch den 29.ten Octobris 1777 unterzeichnet Lorentz schlagdenhauffen, Caretharina Elisabetha tuschin

Laurent Schlagdenhauffen se remarie avec Marie Salomé Gross en novembre 1777. Le mariage est célébré à Schiltigheim.
1777 (25. 8.bris), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 151
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Lorentz Schlagdenhauffen der hiesige burger Huthmacher und Wittiber als hochzeiter ane einem
so dann die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Salome Großin, des Vorgeachten Herrn Joseph Großen, burgers Exsenatoris und Sattlers hieselbsten mit der viel Ehren und tugendbelobten fraun Maria Clara geborner Meunier deßen Ehegattin erzeugte mehrjährige tochter als hochzeiterin am andern theil
zu Straßburg auf Sambstag de, 25.t Octobris 1777. unterzeichnet Lorentz schlagdenhauffen als hochzeiter, Maria Salome grossin als hochzeiterin

Mariage, Schiltigheim (cath. p. 55)
Hodie 10 mensis Novembris anni 1777 (…) sacro matrimonii vinculo ex speciali licentiâ Rdo Dno Weiss Vicario ad S Petrum Seniorem ad instantiam partium in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Laurentius Schlagdenhauffen Civis pileo Argentinensis in Parochia ad S Stephanum, viduus defunctæ Mariæ Ursulæ Rauhr et Maria Salomea Gross filia Josephi Gross civis epi(-) et Claræ Müller conjugum in Parochia ad Petrum Seniorem commorantium (signé) Lorentz Schlagdenhauffen, m. Salome gross (i 30)

Inventaire en séparation de biens des locataires Frédéric Henning, sellier, et Marie Madeleine Kœnig

1805 (30 prairial 13), Strasbourg 13 (22), M° Bremsinger n° 2585
Inventaire de séparation de biens à la requête de Frédéric Henning, sellier, et de Marie Madeleine née Koenig, suivant jugement du tribunal civil en date du 10 prairial courant
en la demeure des époux Henning rue vieux marché aux grains n° 18
Inventaire des apports M° Knobloch le 12 nivose 12
meubles 487 fr, remploi 1503 fr, numéraire 1200 fr
propres de l’époux, meubles 236 fr, dettes actives 390 fr, total de l’actif 626 fr, déduire passif 12.964 fr, déficit 12.338 fr
Enregistrement, acp 97 F° 1 du 6 mess. 13

Inventaire dressé après la mort du locataire Geofroi Schœnhaupt, peignier

1810 (26.12.), Strasbourg 8 (1), M° Roessel n° 14
Inventaire de la succession de Geofroi Schoenhaupt, peignier décédé le 26 novembre dernier, dressé à la requête de 1. Anne Elisabeth Laengi la veuve, 2. Jean Philippe Schoenhaupt journalier, 3. Jean Geofroi Schoenhaupt peignier tant en son nom et mandataire de Jacques Louis Schoenhaupt son frère absent, 5. Louise Schoenhaupt et 6. Catherine Salomé Schoenhaupt fille majeure. Jean Philippe et Jean Geofroi du premier lit avec Susanne Madeleine Schwaab et Catherine Salomé, Louise, Jacques Louis avec la veuve de attendu que Jean Chrétien Schoenhaupt négociant demeurant à Augsboug second fils du premier lit a renoncé à la succession suivant acte reçu M° Neuss notaire à Augsbourg le 8 novembre dernier
Contrat de mariage M° Saltzmann le 9 août 1781, inventaire des apports le 17 septembre 1781
dans une maison sise en cette ville vieux marché aux grains n° 18 appartenant aux veuve et héritiers du Sr Schlagdenhaufen chapelier
propres des héritiers 111 fr
communauté, meubles 988 fr, passif 2047 fr, reste 1058 fr
Enregistrement, acp 116 F° 47-v du 28.12.

Laurent Schlagdenhauffen meurt en 1803 en délaissant deux enfants. Une déclaration tenant lieu d’inventaire est dressée en 1812.

1812 (14. 7.bre), Strasbourg 14 (49), M° Lex n° 6466
Déclaration tenant lieu d’inventaire – à la requête de Marie Salomé Gross veuve de Laurent Schlagdenhauffen, marchand chapellier décédé le 27 fructidor 11 (14 septembre 1803) assitée de Geofroi Chrétien Enslen limonadier son beau frère, Jean Pierre Carl subrogé tuteur (…) que le défunt ayant délaissé deux enfants Philippe Joseph alors agé de 19 ans et Marie Claire agée de 16 ans, il n’a pas été dressé d’inventaire – Contrat de mariage M° Anrich le 25 octobre 1777
mobilier 950 fr
il dépendait de la succession la moitié d’une maison en cette ville vieux marché au seigle n° 18, d’un côté le veuve de Ott présentement le Sr Eckert, de l’autre Jean Michel Klein menuisier le boulanger [sic] en partie et en partie Teutsch marchand de vin en partie ruelle du saumont et d’une issue dans ladite ruelle marquée du n° 3 et derrière rue des chandelles n° 20 ou est la porte cochère, à côté du coin et de Phillius armurier, laquelle moitié évaluée à 4840 fr
total de la succession de 5790 fr, moitié à la veuve moitié aux héritiers lesquels sont Philippe Jacques et Gustave Joseph Flahaut petit fils par représentation de sa mère épouse de Louis Joseph Flahaut

Marie Salomé Gross meurt en 1813 en délaissant deux enfants et un petit-fils issu se sa fille Catherine Claire

1813 (29.10.), Strasbourg 6 (40), M° Meyer n° 791
Inventaire de la succession de Marie Salomée Gross veuve de Laurent Schlagdenhauffen, fabricant de chapeaux, décédée le 19 octobre 1813 – à la requête de 1. Marie Antoinette Schlagdenhauffen célibataire majeure, 2. François Jacques Michels homme de lois fondé de pouvoir de Philibert Joseph Schlagdenhauffen aubergiste à Marienthal près de Haguenau, 3. Louis Joseph Flahaux capitaine au 8° régiment d’hussards domicilié à Blerancourt département de l’Aisne tuteur naturel de Joseph Gustave, en présence de Catherine Claire Schlagdenhauffen, Chrétien Eislen caffetier subrogé tuteur
dans une maison rue dite vieux marché aux grains n° 18
meubles 957 fr (1114 fr), numéraire 114 fr, dettes actives 4462 fr, passif 11.309 fr
immeuble, une maison sise en cette ville vieux marché aux grains n° 18, avec appartenances et dépendances, d’un côté en partie le Sr Teustch marchand de vin en partie la rue du Saumon ayant une issue sur ladite ruelle marquée du n° 3 d’autre présentement Sr Eckel menuisier devant la rue du vieux marché aux grains derrière la rue des Chandelles où il se trouve une porte cochère portant n° 20 – acquise pendant la communauté, le rez de chaussée faisant boutique loué 400 fr, le premier étage 240 fr, le second étage occupé par le défunt 200 fr, le troisième présentement non occupé 80 fr, le quatrième étage 50 fr, un petit logement au premier donnant dans la rue du Saumon n° 50, un petit logement au second étage dans la même rue corps de logis 46 fr, un idem 3 et 40 fr, un logement donnant sur la rue des Chandelles 300 fr, un idem au second étage 120 fr, un magasin donnant dans la rue des Chandelles et la cour non occupé 96 fr, une cave sans tonneaux 60 fr, une idem donnant dans la rue vieux marché aux grains 50 fr, ensemble 1732 fr en capital la moitié 17.320 fr, ensemble 23.010 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage reçu Anrich le 25 octobre 1777
Enregistrement, acp 123 F° 160-v du 4.11.

Les héritiers Schlagdenhauffen vendent la maison par adjudication aux frères négociants Raphaël Meyer, Joseph Meyer et Salomon Meyer

1814 (11.8.), Strasbourg 6 (41), M° Meyer n° 860
Adjudication définitive – Cahier des charges du 13 juin n° 839 – Louis Joseph Flahaux capitaine au 8° régiment de hussards, membre de la Légion d’Honneur domicilié à Blairancourt, département de l’Aisne, père et tuteur naturel de Joseph Gustave Flahaux son fils né de son mariage avec Catherine Claire Schlagdenhauffen et Marie Antoinette Schlagdenhauffen fille majeure – que par acte signifié au Sr Philibert Joseph Schlagdenhauffen aubergiste demeurant à Marienthal leur frère et beau frère respectif – en présence de Chrétien Enslen caffetier subrogé tuteur
à Georges Mathias Blanck maître maçon – Déclaration de command n° 861 du 12 août, pour et au nom de Raphael Meyer, Joseph Meyer et Salomon Meyer les trois frères négociants pour 36.100 francs (signé) Mayr
Désignation de l’immeuble. Cet immeuble est situé à Strasbourg rue vieux marché aux grains n° 18 /:que cet immeuble consiste en trois maisons, savoir la maison de devant donnant dans la rue du vieux marché aux grains n° 18 d’un côté le Sr Teutsch marchand de vin de l’autre le Sr Eckel consiste en un rez de chaussée contenant une boutique et comptoir, petite boutique a côté, la cave voutée au dessous:/ en partie la maison du Sr Teutsch marchand de vin en partie la petite rue du Saumon de l’autre le Sr Eckel menuisier devant ladite rue vieux marché aux grains, derrière la rue des chandelles
Il consiste 1. en la maison de devant donnant sur ladite rue vieux marché aux grains ayant au rez de chaussée une boutique avec comptoir et une petite boutique a côté, une cave voutée au dessous, au premier étage une chambre et antichambre avec alcove, au second étage chambre avec alcove, cuisine, corridor et un petit cabinet, au troisième étage la même distribution que celle du second étage, au quatrième étage deux chambres avec une galerie couverte, cuisine, petite chambre et corridor, le tout en maçonnerie à l’exception des deux étages supérieurs dans l’intérieur de la cour qui sont en galandure, le tout couvert d’un comble moitié en tuiles plates moitié en tuiles creuses et à quatre greniers,
2. dans la cour à droite un pavillon à rez de chaussée en maçonnerie et galandure contenant une cuisine, pompe, buanderie, chambre militaire et deux latrines, au premier étage en galendure une chambre, une cuisine et une petite chambre terminé par un comble avec une petite cage d’escalier,
3. en une seconde maison donnant dans la cour et dans la petite rue /:ruelle:/ du saumon marquée au n° 3 adossée à la maison Teutsch /:à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie le troisième en galendure, le rez de chaussée contient une:/ ayant au rez de chaussée une écurie, un bucher et une fosse à fumier avec une cave voutée dessous le rez de chaussée, au premier étage deux chambres, un cabinet et une cuisine, au second étage la même distibution qu’au premier et au troisième étage quatre chambres et une cuisine terminé par un comble uni et un grenier,
4. en une troisième maison donnant dans la rue des chandelles sous le n° 7 /:20:/ et faisant le coin de la petite rue du saumon d’autre la veuve Filius née Catherine Sassmann marchande en petit détail ayant un rez de chaussée en maçonnerie formant un magasin avec une cave voutée au dessous au /:premier et second étage en galendure:/ premier étage /:contient:/ un corridor, cinq chambres, cuisine et latrines, au second étage six chambres et un corridor formant cuisine et latrines le tout couvert d’un grenier simple
Enonciation de la propriété, L’immeuble dépendait de la succession de Marie Claire Gross née Munier mère de ladite Catherine Claire Flahaux née Schlagdenhauffen qui en a hérité pour un 7° dans cette succession, acquis par acte passé à la Chambre des contrats le 26 mars 1793, les trois enfants héritiers pour un tiers – experts nommés par jugement du 15 novembre 1813, procès verbal du 1 décembre, crié 20.000 francs
Rapport d’experts, 1. décembre 1813, Frédéric Arnold maître charpentier, Michel Gruet et Jean Daniel Kolb maîtres maçons
cahier des charges (f° 161 du 18.6.) – Adjudication préparatoire, 21 juillet n° 854 (1. Louis Joseph Flahaux, 2. Marie Antoinette Schlagdenhauffen, 3. Philibert Joseph Schlagdenhauffen)
[/:-:/ signale les différences avec le rapport d’experts]
Enregistrement, acp 125 F° 57 du 20.8.

Les acquéreurs louent le mois suivant la maison au négociant Jean Georges Teutsch

1814 (17. 7.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 37, ssp du 14 courant
Bail de 3 années commençant le 29 septembre courant par les frères Mayer de Strasbourg
au profit de Jean Georges Teutsch l’Ainé négociant en ladite ville
d’une chambre à alcove et de la Cave de leur maison vieux marché aux grains N° 18 pour un loyer annuel de 300 francs

Fils du négociant juif originaire de Westhoffen Moïse Meyer, Raphaël Meyer épouse en 1809 Sophie Proops : contrat de mariage, célébration
1809 (1.6.), Strasbourg 5 (28), M° F. Grimmer n° 5647
Contrat de mariage – Raphael Meyer commerçant fils majeur de Moïse Raphael ci devant négociant et de Jeannette Goldschmitt
Sophie Proops fille de feu Benjamin Proops, négociant en cette ville et de Dina Marx assitée de Jacques Abraham Northheimer homme de lettres son beau frère
Enregistrement, acp 112 F° 24 du 6.5.

Mariage, Strasbourg (n° 214)
L’an 1809 le 16° jour du mois de Juin (…) sont comparus Raphaël Meyer, âgé de 26 ans, colporteur, domicilié en cette ville depuis 12 ans, né à Westhoffen, Département du Bas-Rhin le 20 mai 1783, fils de Moïse Meyer, colporteur et de Jeannette Goldschmidt, et Sophie Proops, âge de 18 ans, née en cette ville le 2 octobre 1790 y domiciliée comme il est constaté par acte de notoriété dressé par Jean Sigefroi Breu, juge de paix du second arrondissement de cette ville le 16 mai dernier et homologué par le Président du Tribunal de première instance séant à Strasbourg le 7 du courant, fille de feu Benjamin Salomon Proops, propriétaire, de Dina Marcus, assistée de de sa mère seulement son père étant décédé en cette ville le 14 frimaire an XIII (signé) Raphal Mayer, Sophie proops (i 27)

Son frère Joseph Meyer épouse en 1810 Esther Denery, originaire de Mutzig : contrat de mariage, célébration
1810 (21.12.), Strasbourg 5 (32), M° F. Grimmer n° 6699
Contrat de mariage – Joseph Meyer mercier fils majeur de Moise Meyer, négociant et de Jeannette Goldschmitt
Ester Denery fille de Samuel Denery chantre de la synagogue et de Judithe Henry
Enregistrement, acp 116 F° 49-v du 29.12.

Mariage, Strasbourg (n° 647)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 31 décembre 1810. Joseph Meyer, âgé de 24 ans, né le 27 décembre 1786 à Westhoffen, Département du Bas Rhin, mercier, fils de Moïse Meyer, mercier, et de Jeannette Goldschmidt, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants et Ester Denery, âgée de 18 ans, née le 20 juillet 1792 à Mutzig, domiciliée à Strasbourg, fille de Samuel Denery, Chantre, et de Judith Henry conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants. Lesdits époux produisent, savoir l’époux un acte de notoriété dressé par Jean Sigefroi Breu, juge de paix du deuxième arrondissement de cette ville le 15 novembre dernier homologué par le Tribunal le 24 ensuivant l’Epouse un pareil dressé par ledit Juge de paix le 17 de ce mois homologué par le Tribunal le 20 ensuivant (signé) Jacque Mayer, Esther Denery (i 87)

Leur frère Salomon Meyer épouse en 1813 Frédérique Berliner, originaire de Landau : contrat de mariage, célébration
1813 (8.6.), Strasbourg 5 (37), M° F. Grimmer n° 8286
Salomon Meyer, commis négociant fils majeur de Moïse Meyer ci devant négociant et de Jeannette Goldschmidt
Frédérique Berliner fille de feu Arnold Berliner, négociant à Landau et de Claire Lazarus
Enregistrement, acp 122 F° 137 du 11.6.

Mariage, Strasbourg (n° 187)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 9 juin 1813. Salomon Meyer, majeur d’ans né en légitime mariage au mois d’août 1787 à Westhoffen, Département du Bas Rhin, domicilié à Strasbourg, Commerçant, fils de Moïse Meyer, commerçant, et de Jeannette Goldschmidt, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants et Frédérique Berliner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 juin 1787 à Landau, Département du Bas Rhin, fille de feu Aron Samuel Berliner, aubergiste décédé à Landau le 19 ventôse a VII et de Claire Kremer domiciliée audit lieu ci présente et consentante. Le dit époux produit un acte de notoriété sur sa naissance, dressé par Jean Sigefroi Breu, juge de paix du canton nord de cette ville le 23 avril dernier et homologué par le Tribunal de première instance séant à Strasbourg le 17 mai ensuivant (signé) Salomon Mayer (i 19)

Propriétaire du tiers de la maison, Joseph Meyer meurt en 1816 en délaissant une fille

1816 (2.12.), Strasbourg 12 (66), M° Wengler n° 9876
Inventaire de la succession de Joseph Mayer, commerçant décédé le 28 juillet 1816 – à la requête d’Ester Denery, la veuve mère et tutrice légale de Sophie âgée d’un an – Raphael Mayer, commerçant, subrogé tuteur, et Jacques Nordheimer, négociant subrogé tuteur ad hoc – contrat de mariage reçu M° Grimmer le 21 décembre 1810
immeuble, le tiers par indivis d’une maison consistant en bâtiments de devant, latéraux et de derrière composé de plusieurs maisons réunies, cour, pompe avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le vieux marché aux Grains n° 18 d’un côté en partie le Sr Teustch marchand de vin en partie la petite rue du Saumon, de l’autre le Sr Eckel menuisier, devant la rue, derrière la rue des Chandelles – acquis conjointement avec ses deux frères Raphael et Salomon Mayer des héritiers Marie Salomé Gross veuve de Laurent Schlagdenhauffen, chapelier, par adjudication définitive dressée par M° Meyer le 11 août 1814 et déclaration de command du 12, estimée 10.000 fr
dans la maison mortuaire rue des Fribourgeois n° 1 – habillements 56 fr
communauté mobilier 582 fr, fonds de commerce, objets de coton 10.022 fr, dettes actives total 10.661 fr – total de l’actif 20.661 fr, passif 19.368 fr
Enregistrement, acp 132 f° 76-v du 7.12.

Les héritiers de Joseph Meyer font liciter la maison devant le tribunal civil le 27 février 1817. Les adjudicataires sont ses frères Raphaël et Salomon Meyer (référence ci-dessous). Salomon Meyer et Fanny Berliner vendent leur moitié indivise au négociant François Joseph Otter

1834 (9.12.), Strasbourg 12 (135), M° Noetinger n° 6855
Salomon Meyer, négociant à Strasbourg, et Fanny Berliner
à François Joseph Otter, négociant
la moitié par indivis d’une maison située à Strasbourg, dépendances rue du Vieux Marché aux Grains n° 18 consistant en une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez de chaussée & deux étages donnant dans la rue des Chandelles sous le n° 20 faisant le coin de la petite rue du Saumon avec cour, droit, aisances, appartenances & dépendances, d’un côté la propriété de M Liebold et la rue communale du Saumon, de l’autre la propriété du Sr Eckel et celle du Sr Komplotte, devant la rue du Vieux Marché aux Grains, derrière la rue des Chandelles – avec les trois fourneaux en fonte avec tuyaux et pierre qui se trouvent dans la maison du milieu, la chaudière qui est dans la buanderie
acquis conjointement par Raphaël Meyer, Joseph Meyer & Salomon Meyer, les trois négociants, de Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure, Philibert Joseph Schlagdenhauffer, aubergiste à Mareinthal & Louis Joseph Flahaux, capitaine au 8° régiment d’hussards, membre de la Légion d’honneur, domicilié Blairancourt (Aisne) tuteur naturel de Joseph Gustave Flahaux issu du mariage avec Catherine Claire Schlagdenhauffen, suivant adjudication définitive du 12 août 1814 reçue par M° Meyer, notaire à Strasbourg, transcrit au bureau des hypothèques volume 81 n° 15 – Joseph Meyer étant mort, la maison a été licitée entre Raphael & Salomon Meyer et Sophie Meyer mineure héritière de Joseph Meyer, suivant adjudication définitive au tribunal civil le 27 février 1817 et Déclaration de command à Salomon et Raphael Meyer – (lesdits) Schlagdenhauffen ont recueilli l’immeuble en question de la succession de Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen leur mère dont ils étaient seuls et uniques héritiers, la veuve Schlagdenhauffen elle même a recueilli un 7° dans la succession de Marie Claire Gross née Munier sa mère et acquis six 7° à la Chambre des contrats le 26 mars 1793. L’autre moitié indivise appartient à Raphaël Meyer – pour 15.000 francs
Enregistrement, acp 229 f° 3-v du 10.12

Raphaël Meyer et Sophie Probst vendent leur moitié au même quelques jours plus tard

1834 (18.12.), Strasbourg 12 (135), M° Noetinger n° 687
Raphael Meyer, négociant, et Sophie Probst
à François Joseph Otter, négociant
la moitié par indivis d’une maison située à Strasbourg, dépendances rue du Vieux Marché aux Grains n° 18 consistant en une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez de chaussée & deux étages donnant dans la rue des Chandelles sous le n° 20 faisant le coin de la petite rue du Saumon avec cour, droit, aisances, appartenances & dépendances, d’un côté la propriété de M Liebold et la rue communale du Saumon, de l’autre la propriété du Sr Eckel et celle du Sr Komplotte, devant la rue du Vieux Marché aux Grains, derrière la rue des Chandelles – avec les trois fourneaux en fonte avec tuyaux et pierre qui se trouvent dans la maison du milieu, la chaudière qui est dans la buanderie
acquis conjointement par Raphaël Meyer, Joseph Meyer & Salomon Meyer, les trois négociants, de Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure, Philibert Joseph Schlagdenhauffer, aubergiste à Mareinthal & Louis Joseph Flahaux, capitaine au 8° régiment d’hussards, membre de la Légion d’honneur, domicilié Blairancourt (Aisne) tuteur naturel de Joseph Gustave Flahaux issu du mariage avec Catherine Claire Schlagdenhauffen, suivant adjudication définitive du 12 août 1814 reçue par M° Meyer, notaire à Strasbourg, transcrit au bureau des hypothèques volume 81 n° 15 – Joseph Meyer étant mort, la maison a été licitée entre Raphael & Salomon Meyer et Sophie Meyer mineure héritière de Joseph Meyer, suivant adjudication définitive au tribunal civil le 27 février 1817 et Déclaration de command à Salomon et Raphael Meyer – (lesdits) Schlagdenhauffen ont recueilli l’immeuble en question de la succession de Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen leur mère dont ils étaient seuls et uniques héritiers, la veuve Schlagdenhauffen elle même a recueilli un 7° dans la succession de Marie Claire Gross née Munier sa mère et acquis six 7° à la Chambre des contrats le 26 mars 1793. L’autre moitié indivise appartient déjà à M Otter pour l’avoir acquise de Salomon Meyer, négociant, et Fanny Berlier, par acte reçu M° Noetinger le 9 décembre dernier, transcrit au bureau des hypothèques volume 288 n° 41à Raphaël Meyer – pour 15.000 francs
Enregistrement, acp 229 f° 43 du 20.12.

Originaire de Ribeauvillé, le marchand épicier François Joseph Otter épouse en 1832 Marie Salomé Kuhn
1832 (26.6.), Strasbourg 12 (125), M° Noetinger n° 4226
Contrat de mariage – François Joseph Otter, marchand épicier fils de défunt François Joseph Otter, aubergiste et propriétaire à Ribeauvillé, et de Marie Anne Froelich
Marie Salomé Kuhn, fille de Jean Paul Kuhn, épicier, et d’Anne Marie Roth
Enregistrement, acp 211 f° 41-v du 3.7. – régime de communauté réduite aux acquets

François Joseph Otter meurt en 1836 en délaissant deux enfants

1836 (12.4.), Strasbourg 12 (139), M° Noetinger n° 8181
Inventaire de la succession de François Joseph Otter, marchand épicier, décédé le 20 février 1836 – à la requête de Marie Salomé Kuhn la veuve mère et tutrice légale de Paul Emile, âgé de 15 mois, Louis Antoine Auguste Berot, docteur en médecine, subrogé tuteur et curateur au ventre de l’enfant dont elle se déclare enceinte – Contrat de mariage reçu M° Noetinger le 26 juin 1832
dans la maison mortuaire rue du Vieux Marché aux Grains n° 18
immeuble 392, une maison située à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Grains n° 18 consistant en différents corps de bâtiment dont une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez de chaussée & deux étages donnant dans la rue des Chandelles sous n° 20 formant le coin de la petite rue du Saumon avec cour, droits et dépendances d’un côté tenant à M. Liebold & à la rue communale du Saumon, de l’autre à propriété de M. Eckel & Sr Komplotte, derrière la rue des Chandelles – Cette maison est occupée par la succession en presque totalité & en partie occupée par un locataire, revenu de 34.000 fr – acquis pendant la communauté savoir une moitié de Salomon Meyer & Fanny Berliner suivant acte d’achat dressé par M° Noetinger le 9 décembre 1834 transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 288 n° 41, l’autre moitié de Raphael Meyer et Sophie Probst, même notaire le 18 décembre 1834
Enregistrement, acp 240 f° 19 du 20.4.

Lors de la liquidation, les héritiers collatéraux auxquels est échue la succession après la mort des deux enfants cèdent leur part à la veuve

1837 (1.8.), Strasbourg 12 (144), M° Noetinger n° 9452
Liquidation et partage – 1. Marie Salomé Kuhn veuve de François Joseph Oster, marchand épicier décédé le 26 février 1836, 2. Jean Baptiste Oster, aubergiste à Ribeauvillé en son nom et mandataire de sa sœur Marie Anne Oster, majeure à Ribeauvillé, héritiers pour un quart de Paul Emile décédé le 30 juin et d’Edouard, enfant posthume décédé le 30 mai 1837 leurs neveux et seuls héritiers de leur père – Contrat de mariage reçu M° Noetinger le 26 juin 1832, Inventaire dressé par ledit M° Noetinger le 12 avril 1836
Masse active. Communauté, 2. une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Grains n° 18 consistant en différents corps de bâtiment, estimée à 52.000 francs
à la veuve
Enregistrement, acp 251 f° 100-v du 48.

Marie Salomé Kuhn se remarie en 1837 avec le commis négociant François Joseph Bucher
1837 (22.11.), Strasbourg 12 (145), M° Noetinger n° 9760
Contrat de mariage – François Joseph Bucher, commis négociant à Strasbourg fils d’Antoine Bucher, marchand à Ruffach et Anne Marie Dietrich
Marie Salomé Kuhn veuve sans enfant de François Joseph Otter, négociant
régime de la communauté réduite aux acquets
5. apports de la future épouse, 8. une maison consistant en divers corps de bâtiment avec cour, pompes, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Grains n° 18, d’un côté M. Lebold et la rue communale du Saumon, de l’autre la propriété de MM. Eckel et Komplotte, derrière la rue des Chandelles, estimée 52.000 francs
Enregistrement, acp 254 f° 77-v du 24.11.

François Joseph Bucher et Marie Salomé Kuhn hypothèquent la maison au profit du marbrier Mathias Rœthlisberger

1842 (14.4.), Strasbourg 12 (157), M° Noetinger n° 14.343
Du 14 Avril 1842. Obligation – sont comparus M. François Joseph Bucher, Négociant et dame Marie Salomé Kuhn, son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont, par les présentes, reconnu devoir bien & légitimement
à M. Mathias Roethlisberger, marbrier demeurant à Strasbourg, la somme principale de 20.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux marché aux grains N° 18, consistant en différens corps de bâtimens, appartenances & dépendances, d’un côté M. Charles Arlen, de l’autre M. Diebold, par derrière la propriété de Mme Holtzschigel avec cour
Déclarent les empruneurs que la maison hypothéquée ci-dessus leur appartient en toute propriété et se trouve franche & libre de tous privilèges & hypothèques à l’exception cependant de celle conventionnelle consentie par la dame codébitrice pour sûreté d’une somme de 29.618 francs suivant Liquidation sur la succession de feu M. François Joseph Otter vivant premier mari de la Dame Bucher, dressé par ledit M° Noetiger l’un des notaires soussignés (…) le premier août 1837

François Joseph Bucher et Marie Salomé Kuhn hypothèquent la maison au profit de Marie Philippine Françoise Chames, veuve de Marie Louis Guillaume Balazuc, et de Anne Marie Sultzer, veuve de Jean Michel Kratz

1846 (9.1.), Strasbourg 12 (168), M° Noetinger n° 18.221
9 janvier 1846. Obligation – Ont comparu M. François Joseph Bucher, ancien marchand épicier et dame Marie-Salomé Kuhn, son épouse dûment autorisée demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
à 1° Mme Marie-Philippine-Françoise Chames, veuve de M. Marie-Louis-Guillaume Balazuc, en son vivant rentier à Strasbourg où elle demeure, créancière ci présente et acceptant, la somme principale de 10.000 francs
2° à Mme Anne Marie Sultzer veuve de M. Jean Michel Kratz, en son vivant doreur et vernisseur à Strasbourg où elle demeure, créancière aussi ci présente et acceptant, la somme principale de 5000 francs
hypothèquent, Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux Marché aux grains N° 18, consistant en différens corps de bâtimens avec cour, appartenances & dépendances, d’un côté M. Charles Arlen, de l’autre M. Diebold, par derrière la propriété de M. Holtzschigel
Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété et qu’il est franc et libre de tous privilèges et hypothèques à l’exception de la créance de 20.000 francs dont il sera question ci après (…)

François Joseph Bucher et Marie Salomé Kuhn font dresser en 1846 un cahier des charges pour vendre la maison

1846 (18.8.), Strasbourg 12 (169), M° Noetinger n° 18.631
Du 18 août Jean 1846. Cahier des charges – a comparu Mr François Joseph Bucher, ancien marchand épicier demeurant à Strasbourg, agissant en son propre nom et se portant fort de Dame Salomé Kuhn, son épouse demeurant avec lui (…) Lequel ès noms étant intentionné de vendre volontairement aux enchères publiques l’immeuble ci-après désigné a requis ledit M° Noetinger l’un des notaires soussignés d’en dresser le cahier d’enchères ainsi qu’il suit.
Désignation. Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux Marché aux grains N° 18 consistant en différens corps de bâtimens avec cour, appartenances & dépendances, tenant d’un côté M. Charles Arlen, de l’autre M. Liebold, par derrière la propriété de M. Holtzschlegel et par devant la rue, tel et en l’état que cet immeuble se poursuit et se comporte (…)
Propriété. La Dame Bucher est devenue propriétaire du dit immeuble, savoir, De la moitié, comme faisant sa part dans la communauté qui avait existé entre elle et feu Mr François Joseph Otter en son vivant marchand épicier à Strasbourg son premier mari, attendu que cet immeuble avait été acquis durant son mariage avec ce dernier, savoir une moitié de Salomon Meyer et Fanny Berliner, conjoints à Strasbourg suivant contrat reçu M° Noetinger soussigné le 9 décembre 1834 enregistré, moyennant la somme de 15.000 francs (…) Et l’autre moitié pour l’avoir acquis de Raphaël Meyer et Sophie Probst sa femme suivant contrat reçu par le même notaire le 18 décembre suivant enregistré moyennant la somme de 15.000 francs (…). Quant à l’autre moitié dudit Immeuble, pour en avoir recueilli un quart dans la succession de son fils Edouard Otter, enfant posthume, décédé, dont elle était héritière pour cette quotité, la moitié des trois autres quarts ou les trois 8° pour les avoir recueillis dans la succession de son fils Paul Emile Otter également décédé, dont elle était héritière pour cette quotité, le tout ainsi qu’il est constaté dans un acte de liquidation dressé par ledit M° Noetinger soussigné le premier août 1837 enregistré, enfin pour avoir acquis les parts et portions, ensemble trois 8° du Sr Jean Baptiste Otter, aubergiste et de Dame Marie Anne Otter sa sœur, les deux demeurant à Ribeauvillé, héritiers collatéraux du défunt Sr son mari, moy.ant prix payé ainsi qu’il est constaté par un acte reçu par le même notaire Noetinger le16 avril 1842.
Lesdits sieurs Meyer étaient devenus propriétaires du dit Immeuble conjointement ou chacun pour une moitié indivise pour l’avoir acquis de Dlle Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure d’ans de Strasbourg et consors suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Meyer notaire à Strasbourg le 11 août 1814, enregistré, moyennant prix totalement acquitté (…). Ladite Dlle Schlagdenhauffen et consorts étaient devenus propriétaires dudit Immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen, leur mère décédée dont ils étaint seuls et uniques héritiers. La dame veuve Schlagdenhauffen avait elle-même hérité un 7° du dit Immeuble dans la succession de feu Dame Marie Claire Gross née Munier, sa mère, et acquis les six autres 7° de ses cohéritiers suivant contrat passé en la cidevant chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 26 mars 1793 enregistré – Charges, clauses et conditions (…) 21° L’immeuble à vendre sera crié sur la mise à prix de 60.000 francs
Adjudication – Et cejourd’hui 17 septembre 1846 (…) Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux marché aux blés N° 18 consistant en différens corps de bâtimens, savoir en une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez-de-chaussée à deux étages donnant dans la rue des Chandelles sous le N° 20 faisant le coin de la petite rue du Saumon, avec cour, droits aisances dépendances & appartenances, tenant d’un côté M. Arlen farinier & le Sr Komplotte, de l’autre M. Liebold & la rue du Saumon, par devant la rue du vieux marché aux blés et par derrière la rue de la Chandelle. Mise à prix 60.000 francs [acte interrompu]
acp 351 (3 Q 30 066) f° 66-v

François Joseph Bucher et Marie Salomé Kuhn vendent la maison en 1847 au marchand de bestiaux Nicolas Hund et à sa femme Marie Anne Schnée

1847 (30.6.), Strasbourg 12 (172), M° Noetinger n° 19.414
Vente pour 40.000 f., 30 Juin 1847. Ont comparu Mr François Joseph Bucher, ancien marchand épicier & Dame Salomé Kuhn son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes, vendu (…)
à Monsieur Théodore Keller, négociant demeurant à Strasbourg
Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux marché aux blés N° 18 consistant en différents corps de bâtimens, savoir en une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez-de-chaussée à deux étages donnant dans la rue des Chandelles, sous le N° 20, faisant le coin de la petite rue du Saumon, avec cour, droits, aisances, appartenances & dépendances & appartenances, le tout tenant d’un côté M. Arlen farinier & le Sr Komplotte, de l’autre M. Liebold & à la rue du Saumon, par devant la rue du vieux marché aux blés et par derrière la rue des chandelles. Cette maison est vendue telle & ainsi qu’elle se trouve, poursuit & se comporte (…)
Propriété. La Dame Bucher est devenue propriétaire du dit immeuble, savoir, 1° De la moitié, comme faisant sa part dans la communauté qui avait existé entre elle et feu Mr François Joseph Otter en son vivant marchand épicier à Strasbourg son premier mari, attendu que cet immeuble avait été acquis durant son mariage avec ce dernier, savoir une moitié de Salomon Meyer et Fanny Berliner, conjoints à Strasbourg suivant contrat reçu M° Noetinger soussigné le 9 décembre 1834 enregistré, moyennant la somme de 15.000 francs (…) Et l’autre moitié pour l’avoir acquis de Meyer Raphaël & Sophie Probst sa femme, suivant contrat reçu par le même notaire le 18 décembre suivant enregistré moyennant la somme de 15.000 francs (…). 2° Quant à l’autre moitié dudit Immeuble, pour en avoir recueilli un quart dans la succession de son fils Edouard Otter, enfant posthume, décédé, dont elle était héritière pour cette quotité, la moitié des trois autres quarts ou les trois 8° pour les avoir recueillis dans la succession de son fils Paul Emile Otter également décédé, dont elle était héritière pour cette quotité, le tout ainsi qu’il est constaté dans un acte de liquidation dressé par ledit M° Noetinger soussigné le premier août 1837 enregistré, enfin pour avoir acquis les parts & portions, soit trois 8° du Sr Jean Baptiste Otter, aubergiste & de Dame Marie Anne Otter sa sœur, les deux demeurant à Ribeauvillé, héritiers collatéraux du défunt Sr son mari, moyennant prix payé, ainsi qu’il est constaté par un acte reçu par le même notaire Noetinger le16 avril 1842.
Lesdits sieurs Meyer étaient devenus propriétaires du dit Immeuble conjointement ou chacun pour une moitié indivise pour l’avoir acquis de Dlle Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure d’ans de Strasbourg & consors suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Meyer notaire à Strasbourg le 11 août 1814, enregistré, moyennant prix totalement acquitté (…). Ladite Dlle Schlagdenhauffen & consorts étaient devenus propriétaires dudit Immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen, leur mère décédée dont ils étaint seuls et uniques héritiers. La dame veuve Schlagdenhauffen avait elle-même hérité un 7° du dit Immeuble dans la succession de feu Dame Marie Claire Gross née Munier, sa mère, & acquis les six autres 7° de ses cohéritiers suivant contrat passé en la cidevant chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 26 mars 1793. – Prix, 40.000 francs à compte desquels les vendeurs reconnaissent avoir reçu comptant à la vue des notaires soussignés la somme de 5000 francs
N° 19.415. 30 juin 1847. Election command. Monsieur Théodore Keller, négociant demeurant à Strasbourg (…) Qu’il a fait cette acquisition pour le compte & au profit de Monsieur Nicolas Hund, marchand de bestiaux, & de Dame Marie Anne Schnée son épouse demeurant à Strasbourg, place Dauphine n° 23 qu’il nomme pour ses commands
acp 362 (3 Q 30 077) f° 80

Voir aussi l’obligation passée par Nicolas Hund en 1859 et les actes suivants.

Les filles et héritières Hund vendent la maison au lithographe Charles Fasoli et à sa femme Sophie Wohlfart

1864 (16.7.), M° Noetinger subst. par Holtzapffel
Vente par 1) Marie Elisa Hund épouse Joseph Jean Baptiste Wolff, major d’infanterie retraité, percepteur à Willgottheim, 2) Marie Anne Hund, célibataire, 3) Joséphine Marie Pauline Hund, célibataire tous à Strasbourg
à Charles Fasoli, lithographe et Sophie Wohlfart sa femme à Strasbourg
Une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux blés n° 6 et rue des Chandelles N° 20 moyennant 55.000 francs dont 2000 francs payés – jouissance du 29 7.bre 1864, impôts du 1° 8.bre 1864
acp 534 (3 Q 30 249) f° 72 du 20.7.

Natif de Kentzingen (voir le remariage), Charles Fasoli épouse en 1838 Marie Louise Doyen
1838 (21.8.), Strasbourg 14 (105), M° Ritleng n° 8365
Contrat de mariage – Charles Fasoli, litographe à Strasbourg fils de feu Conrad Fasoli, vivant à Rielsheim et de Rose Kaspar la veuve demeurant à Kentzingen
Marie Louise Doyen, fille de François Nicolas Doyen, patissier, et de Catherine Louise Diamant
Enregistrement, acp 261 F° 99 du 23.8. – Régime de la communauté réduite aux acquets

Marie Louise Doyen meurt en 1840 en délaissant une fille
1840 (9.9.), Strasbourg 14 (110), M° Ritleng n° 10.451
Inventaire, dressé dans une maison rue du Dôme n° 22, de la succession de Marie Louise Doyen décédée le 27 novembre 1839 – à la requête de Charles Fasoli, lithographe, le veuf à cause de la communauté, père et tuteur légal de Marie Louise Fasoli née le 8 mai 1839, seule héritière de la défunte sa mère – en présence de François Doyen, pâtissier, subrogé tuteur, Contrat de mariage reçu M° Ritleng le 21 août 1838
dans une maison rue du Dôme n° 22
Enregistrement, acp 281 F° 40-v du 10.9.

Charles Fasoli se remarie en 1842 avec Marie Joséphine Ohlmann fille du bottier François Joachim Ohlmann : contrat de mariage, célébration
1842 (12.4.), Strasbourg 15 (71), M° Lacombe n° 3336
Contrat de mariage – Charles Fasoli, lithographe à Strasbourg veuf avec un enfant de Marie Louise Doyen, sa femme décédée
Et Marie Joséphine Ohlmann, majeure à Strasbourg
acp 297 (3 Q 30 012) f° 37-v – Communauté d’acquêts partageable par moitié
Les apports de la future consistent en argent comptant & créances, ensemble 7000
Donation entre les futur époux réduite en cas d’enfant, savoir par le futur à la future pour le cas où l’enfant du premier lit existait encore au jour du décès du futur de l’usufruit viager de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qu’il délaissera ou de la propriété d’un quart à son choix, par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession

Mariage, Strasbourg (n° 176)
Du 20° jour du mois d’avril 1842. Acte de mariage de Charles Fassoli, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 janvier 1813 à Kentzingen, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, lithographe, veuf de Catherine Louise Doyen, décédée en cette ville le 27 novembre 1839, fils de feu Conrad Fassoli, Chirurgien décédé à Kentzingen le 6 septembre 1816 et de Rose Caspar, domiciliée à Kentzingen, Et de Marie Josephine Ohlmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 mai 1815 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Joachim Ohlmann, Bottier décédé en cette ville le premier octobre 1836 et de Marie Françoise Xavière Elisabeth Genty domiciliée en cette ville, ci présente et consentante. Ledit époux produit un acte de consentement de sa mère au présent mariage, passé devant le Magistrat de Kentzingen le 5 du mois courant, enregistré à Strasbourg le 19 du même mois (signé) Charles Fasoli, Marie Josephine Ohlman (i 40)

Marie Joséphine Ohlmann meurt en 1848 en délaissant deux enfants
1848 (25.3.), Strasbourg 15 (83), M° Lacombe n° 6079
Inventaire dressé après le décès de Marie Joséphine Ohlmann femme de Charles Fasoli
L’an 1848 le 25 mars à deux heures de relevée, en la maison rue des Tonneliers N°(-) à Strasbourg, à la Requête de Mr Charles Fasoli, lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et défunte Dame Marie Joséphine Ohlmann son épouse en secondes noces, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Charles Lacombe, l’un des notaires soussignés qui en a la minute et son collègue le 12 avril 1842, enregistré (…) 2° En sa qualité de père et père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs Marie Caroline Fasoli et Marie Paul Léon Fasoli, issus de son mariage en secondes noces avec feu sa dite épouse Marie Joséphine Ohlmann et En la présence de Mr Louis Lesage, huissier près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, agissant comme subrogé tuteur des dits deux enfants mineurs (…) habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de leur mère feue Madame Marie Joséphine Ohlmann décédé à Strasbourg le 29 septembre 1847
Presses et outils. Dessins. Continuation n° 6188, Cejourd’hui vendredi 26 mai 1848. Extrait du contrat de mariage
acp 370 (3 Q 30 085) f° 72-v (s.d. N° 861) Communauté, meubles meublans 368, marchandises 35.746, créances 4367, Total 40.482
Garde robe 402
acp 372 (3 Q 30 087) f° 71 – Passif 32.894 francs, Analyse du contrat de mariage. Déclaration par le veuf qu’il est dû 1500 francs à la succession sur les billets que la défunte a apportés en mariage

Charles Fasoli se remarie en 1850 avec Sophie Wolfart veuve du farinier Charles Affolder
1850 (6.3.), Strasbourg 10 (115), M° Zimmer n° 8307
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Fasoli lithographe demeurant à Strasbourg, fils de M. Conrad Fasoli, en son vivant chirurgien et Dame Rose Caspar, sa veuve demeurant à Kentzingen, grand duché de Bade, futur époux d’une part
Et Mad° Sophie Wolfart demeurant à Strasbourg veuve du Sr Charles Affolder, en son vivant farinier en ladite ville,Mad° Affolder fille du sieur Jacques Wolfart, jardinier demeurant à Strasbourg et de Dame Madeleine Lasser son épouse défunte, future épouse d’autre part
acp 390 (3 Q 30 105) f° 39-v- Régime de la communauté de biens réduite aux acquêts. Les apports du futur époux sont constatés 1° en un inventaire reçu Ritleng Nre le 9 septembre 1840 lors du décès de Louise Doyen, 2° en un inventaire reçu Lacombe le 25 mars 1848 dressé lors du décès de Joséphine Ohlmann sa femme en secondes noces. Les apports en pleine propriété du futur s’élèvent à 12.580 francs.
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à 2864 francs
Une maison à Strasbourg rue brulée N° 15
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la moitié des biens de la succession

1850, Enregistrement de Strasbourg, ssp 108 (3 Q 31 607)
f° 49 du 1.3. ssp du 31.1.
Consentement par Rose née Kaspar veuve Kaiser demeurant à Kentzingen au mariage que son fils Charles Fassoli bourgeois demeurant à Strasbourg son fils est intentionné de contracter avec la veuve Sophie Affolter née Wohlfart en ladite ville de Strasbourg

f° 61 du 11.3. ssp du 6.3. Etat des objets mobiliers apportés en mariage par Charles Fasoli lithographe veuf en 1° noces de Marie Louise Doyen et veuf en 2° noces de Marie Joséphine Ohlman se montant à 30.473 francs

Charles Thiébaut Affolter épouse en 1838 Sophie Wohlfarth
Mariage, Strasbourg (n° 251)
Du 30° jour du mois de juin 1838 à dix heures du matin, Acte de mariage de Charles Thiébaut Affolter, majeur d’ans né en légitime mariage le 27 avril 1809 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, farinier, fils de Thiébaut Affolter, farinier, et de Marie Catherine Heckmann conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants et Sophie Wohlfarth majeure d’ans née en légitime mariage le 17 décembre 1813 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jacques Wohlfarth, Jardinier et de Madeleine Laser conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (i 44)

Société en nom collectif, établie pour neuf ans entre Charles Fasoli et Victor Ohlmann, pour exploiter l’industrie d’imprimerie lithographique
Enregistrement de Strasbourg, ssp 89 (3 Q 31.588) f° 68 26.7.1844
10 juillet 1844. Traité entre Victor Ohlmann, Imprimeur lithographe
et Charles Fasoli, aussi Imprimeur lithographe, tous deux demeurant à Strasbourg
a été conclu l’acte de société suivant. Les parties ont formé une société sous nom collectif pour une durée de neuf années consécutives qui ont commencé à courir depuis le premier juillet 1853 pour exercer l’industrie d’Imprimerie lithographique. Le siège de la société est établi à Strasbourg rue des tonneliers N° 8. Le Sr Ohlmann revêtu du brevet ne fournira ni fonds ni matériaux et ne contribuera à aucune dépense que nécessite l’établissement, le Sr Fassoli est seul chargé de faire l’acquisition de tout le matériel, meubles et marchandises et de tout ce qui dépend de cette industrie, par contre tout est et restera sa propriété, aussi les pertes et bénéfices seront exclusivement à la charge du Sr Fassoli.
Le Sr Ohlmann n’est tenu à aucune charge de la société, par contre il ne pourra prétendre à aucun bénéfice quelconque qu’à celui stipulé ci après.
Le Sr Fassoli aura seul la signature sous la raison sociale Fassoli et Ohlmann, elle seule sera valable pour les engagements et quittances. Le Sr Fassoli gérera et administrera seul tant l’imprimerie lithographique que le commerce qui s’y rattache et ne pourra lier en aucune manière le S. Fassoli
Le Sr Ohlmann, retenu au service Mre. ne pouvant donner aucun s* aux affaires ne pourra prétendre à aucun bénéfice si ce n’est qu’une somme fixe de 1350 francs pour toute la durée de la société, soit 150 francs par an, payable par annuité (…) En cas de décès du Sr Ohlmann, le Sr Fassoli pourra continuer l’industrie et le commerce sous la même raison sociale Fassoli et Ohlmann.

Charles Fasoli continue seul l’industrie d’imprimerie lithographique qu’il menait depuis 1844 avec le commis négociant Victor Ohlmann
1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 135 (3 Q 31 634) f° 94 du 10.7.
10 juillet 1862. Dissolution de société. Entre le Sr Victor Ohlmann, commis négociant à Guebwiller et le Sr Charles Fassoli, imprimeur lithographe à Strasbourg, a été convenu ce qui suit. La société sous nom collectif formée entre les parties par acte s.s.p. le 10 juillet 1844, enregistré à Strasbourg le 16 dit mois fol. 68 b c. 7 pour exercer l’imprimerie lithographique est dissoute à partir de ce jour. Le Sr Fassoli est chargé de liquider tout ce qui concerne ladite société à son propre bénéfice seul, le Sr Ohlmann déclare n’avoir plus rien à prétendre ni pour lui ni pour sa famille. Il est autorisé à continuer l’industrie d’imprimerie lithographique pour son compte seul.

1867 (28.9.), M° Noetinger
Consentement par Sophie Wohlfarth veuve de Thiébaut Charles Affolter à Strasbourg au mariage de sa fille Emélie Julie Affolter veuve d’Edmond Roethlisberger avec Albert Boesswillwald meunier à Strasbourg
acp 565 (3 Q 30 280) f° 72-v du 2.10.

Charles Fasoli consent au mariage de sa fille Marie Salomé avec le pharmacien Charles Auguste Léon Kirn
1871 (17.4.), M° Momy
Einwilligung von Karl Fassoli Drucker in Straßburg zur vermählung seiner Tochter Maria Salome Fassoli mit Karl August Leon Kirn Apothecker bede in Straßburg
acp 596 (3 Q 30 311) f° 50 du 17.4.

Sophie Wolfart meurt en 1872 en délaissant deux filles de son premier mariage.

1872 (20.9.), Strasbourg 10 (169), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2883
Inventaire de la succession de Mad° Sophie Wolfart veuve en premières noces de M. Charles Affolter en son vivant farinier et épouse en secondes noces de M. Charles Fasoli, lithographe, demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 30 mars 1872.
L’an 1872 le 20 septembre à une heure de relevée, à la requête 1) de M. Charles Fasoli, lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son propre nom 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre M. Fasoli requérant & D° Sophie Wolfart, sa femme défunte veuve en premières noces du Sr Charles Affolter en son vivant farinier à Strasbourg aux termes de leur contrat passé devant M° Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 6 mars 1850, 2) à cause des reprises en deniers qu’il peut avoir à exercer sur les biens de ladite communauté, 3° comme usufruitier de tous les biens composant la part de sa femme défunte dans la dite société d’acquets & de la moitié de tous les autres biens composant la succession de sa femme défunte, sauf l’option appartenant aux enfants de la défunte entre l’exécution de cette disposition et la délivrance d’une part d’enfant en toute propriété, aux termes du même contrat de mariage
2° Mad. Caroline Sophie Affolder, demeurant et domiciliée à Strasbourg, épouse de M. Georges Frédéric Théodore Preis, propriétaire domicilié en la même ville se trouvant présentement aux états-unis d’Amérique (…) 3° M. Albert Boesswillwald, meunier demeurant et domicilié au moulin dit Schachenmühle banlieue de Strasbourg, agissant comme poursuivant les droits mobiliers et possession & comme administrateur des biens de Mad. Emilie Julie Affolder son épouse demeurant avec lui et épouse en premières noces de Monsieur Edouard Roethlisberger en son vivant marbrier demeurant et domicilié en la même ville, Lesdites Dames Preis & Boesswillwald habiles à se dire et porter seuls et uniques héritières de ladte D. Fasoli veuve Affolder née Wolfart leur mère chacune pour moitié
Il résulte du même contrat de mariage (…) 8) Et d’une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg Rue du vieux marché au blé N° 6 autrefois N° 18 & rue des chandelles N° 20, tenant d’un côté à M. Doerfer & à la rue du Saumon, de l’autre côté aux Sieurs Arlen & Comploth, par devant à la rue du vieux marché aux blés & par derrière à la rue des chandelles N° 20. Cet immeuble est évalué, sans dtstraction des charges, à un revenu annuel de 4000 francs donnant en Capital 80.000 francs.
acp 608 (3 Q 30 322) f° 99 du 23.9. (Nachlass erklärt 21 September 1872) Gemeinschaft, Mobilien und Ausstände 21.859
Ein Haus Korn Markt N° 6, 80.000 – Passiv 10.497
Nachlass Kleidung 294

Charles Fasoli s’associe avec son fils Léon Fasoli
1877 (5.1.), Strasbourg 8 (98), M° Gustave Edouard Loew
Gesellschafftsvertrag – Carl Fassoli
Leo Fassoli
acp 659 (3 Q 30 374) f° 64 du 15.1.

Charles Fasoli meurt le 30 août 1880 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants du deuxième.

1880 (30.8.), Strasbourg 8 (110), M° Gustave Edouard Loew n° 12.567
Erbverzeichnis über den Nachlass des Herrn Carl Fassoli
Heute den 30. August 1880 vormittags acht Uhr in dem Hause zu Straßburg, Alter Kornmarkt Nr 6 woselbst den 15. Aprilis 1880 Herr Karl Fassoli, Eigenthümer und ehemaliger Steindrucker, wohnhaft zu Straßburg, verstorben ist, auf Ansuchen und in Beisein I. des Herrn Theophil Bormann, Kaufmann, wohnhaft zu Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter von Fräulein Maria Louise Fassoli, großjährig, ohne Stand, wohnend zu Straßburg (…) II. Herr Johann Baptist Leo Mengus Eigenthümer, wohnhaft zu Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter von Frau Maria Kornelia Fassoli, ermächtigte Gattin des Apotheckers Herr Leo Karl August Kirn, beide wohnhaft zu Paris, rue Taitbout Nr 39 (…) III. Herr Maria Paul Leo Fassoli, Steindrucker, wohnhaft zu Straßburg
Fräulein Marie Louise Fassoli als Kind aus der Ehe des Hern Karl Fassoli mit dessen erster Gattin Frau Maria Louise Doyen, dann Frau Kirn und Maria Paul Leo Fassoli als Kinder aus der Ehe des H. Karl Fassoli mit dessen zweiter Gattin Frau Marie Josephine Ohlmann zu gleichen dritteln erbberechtigt im Nachlass dieses ihres Vaters

Vertrag Fassoli Doyen – Vertrag Fassoli Ohlmann
Vertrag Fassoli Wohlfart (…) als ihr Einbringen 2) Ein Haus in Straßburg Brandgasse N° 15
Liegenschaft. die unabgetheilte hälfte an folgender zur Gemeinschaft Fassoli-Wohlfart gehöriger Liegenschaft, Haus mit Zugehör zu Straßburg, alter Kornmarkt N° 6 und Heiligenlichtergasse N° 20.
Miethe. Beim Tode des herrn Fasoli war an Miethzins schuldig 224 Mark
acp 705 (3 Q 30 420) f° 45-v n° 2021 du 7.9. (Tab 48 f° 44, Sterbferkl. vom 14. X. 90 Bd. 134 Nr 349) Mobilien 1124, Kleider 127, Baares Geld 803, Forderung an Leo Fassoli 201
½ Haus dahier alter Kornmarkt N° 6, Miethe 224 – Jagdpachtforderung 40
Passiva 52.800

Les enfants et héritiers de Charles Fasoli et de Sophie Wolfart vendent la maison à leur cohéritier Paul Léon Fasoli

1881 (15.2.), Strasbourg 8 (111), M° Gustave Edouard Loew n° 12.724
6. November 1880. Vereinbarungsact und Bedingnisheft – sind erschienen 1) Herr Theophil Baumann, Kaufmann, wohnhaft zu Strassburg, handelnd als Bevollmächtigter von Fräulein Marie Luise Fassoli, großjährig, ohne Stand, wohnend zu Straßburg, laut Vollmachtsurkunde (…) 2) Herr Johann Baptist Leo Mengus, Eigenthümer wohnend zu Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter von Frau Maria Karoline Fassoli, ermächtigte Gattin des Apothekers Herrn Leo Karl August Kirn, beide wohnhaft zu Paris, rue Taitbout Nr 39, laut Vollmacht (…), 3) Herr Maria Paul Leo Fassoli, Steidrucker, wohnhaft zu Straßburg, 4) Frau Emilie Julie Affolder, ertseheliche Wittwe von Herrn Eduard Roethlisberger und zweiteheliche Gattin des früheren Müllers Herrn Albert Boeswillwald, mit welchem sie auf dem Pachtgute Sankt Joseph bei Hilsenheim wohnt, 5) Herr Karl Preis, Bedienstteter auf dem Zornhofe bei Zabern, wohnenden auf dem Zornhof, handelnd als Hauptvormund über die drei minderjährigen Kinder der verstorbenen Ehegatten Herrn Georg Friderich Theodor Preis und Frau Karoline Sophie Affolder von Straßburg, Namens Johann Preis, Alfred Preis und Maria Preis, 6) vorgenannter Herr Boeswillwald, handelnd zur Ermächtigung seiner Gattin, wie auch als Nebenvormund der drei besagten Mündel, dieselbe tragen vor
der am 15. April 1880 verstorbenen Eigenthümer und ehemalige Steindrucker Herr Karl Fassoli zu Straßburg, welcher dreimal verheurathet war, hinterließ nach Ausweis des auf sein Ableben durch den unterzeichneten Notar am 30. August 1880 aufgenommenen Inventars zu einzigen Erben die drei Eingangs genannten Personen Fassoli als seine Kinder aus erster und zweiter Ehe. Seine vor ihn den 30. März 1872 verstorbene dritte Gattin Frau Sophie Wolfart, vorher Wittwe des Melkers Herrn Karl Affolder zu Straßburg, hatte ausweislich ihres Nachlaßinventars vor Notar Koerttge daselbst vom 20. September desselben Jahrs ihre zwei erstehelichen Kinder die eingangs genannten Frauen Preis und Boeswillwald zu einzige Erben hinterlassen. Frau Preis starb seitdem ebenfalls und wurde von ihren Eingangs genanntnen minderjährigen Kindern beerbt. Zu der noch ungetheilten, auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft, welche zufolge Ehevertrages vor Notar Zimmer in Straßburg vom 6. März 1850 zwischen Herrn Fassoli und seiner dritten Gattin bestand, gehört das nachbeschiebene Annwesen, dessen Veräusserung, da die Masse in Natur nicht theilbar wäre, vor der beabsichtigten Gemeinschaft- und Nachlasstheilung erforderlich erscheint, ausserdem ist die Veräusserung durch den Umstand geboten, daß der Nachlass des Herrn laut einer den 15. Juni 1880 auf den hiesigen Landgerichts sekretariate abgegebene Erklärung nur unter der Wohlthat des Inventars angetreten wurde.
Bezeichnung. Es kommt, nachdem gegenwärtiger Vereinbarungssakt in Ansehung der minderjährigen Miteigenthümer die Genehmigung des durch Beiziehung des Nebenvormunds ergäntzten Familienraths sowie Bestätigung des kaiserlichen Amtsgerichts Straßburg erlangt und nachdem das kaiserliche Amtsgericht Straßburg mit Hinsicht auf den Beneficiar Nachlass den Verkauf verordnet haben wird, durch den unterschriebenen Notar Loew ahne vorgängige förmliche Abschätzung zur offentlichen Versteigerung
Ein aus zu Straßburg mit Erdgeschoß, drei Stockwerken und Speicher nebst hof, Rechten und Zugehörden, alter Kornmarkt N° 6 und Heiligenliechtergasse N° 20 grenzend vorn an die alte Kornmarktstraße, hinten die Heiligenliechtergasse, einerseits Herr Bieler, anderseits Frau Doerffer und das Salmengäßchen, auf welches das haus einen Ausgang hat.
Als mitverkauft gelten die in Hause stehenden Öfen (…) Ansatzpreis, 56.000 Mark, auf welchen Betrag hiermit die Erschienenen das Anwesen schätzen mit Rücksicht darauf, daß derselbe im Jahre 1864 im 44.000 Mark erkauft wurde, bisher keine wesentliche Veränderung erlitt und auch die erzielte Miethe diesem Werthe entspricht.
Eigenthumsnachweis. Herr Fassoli und seine dritte Gattin geborne Wohlfart kauften das Anwesen gemeinsam von Frau Maria Anna Schnee, Wittwe des herrn Frantz Nikolaus Hund zu Straßburg wowie von dessen drei einzigen Erbinen, Frau Maria Elise Hund, Gattin des Infanterie-Majors Herrn Johann Baptisy Wolff, Fräulein Maria Anna Hund und Fräulein Josephine Maria Pauline Hund, sämtlich zu Straßburg laut Urkunde des dortigen Notars Holtzapffel als Vertreter seines Kollegen Viktor Noetinger daselbst vom 16. Juli 1864 um einen Preis von 55.000 Franken, woran über 2000 Franken im Vertrage quittirt ist (…) Ehegatten Hund hatten das Anwesen gekauft von den hiesigen Ehegatten Frantz Joseph Bücher, Spezereihändler und Salome Kuhn, laut Vertrags vor Notar Karl Noetinger in Straßburg vom 30. Juni 1840 mit Auftragserklärung vom nämlichen Tage, beides überschrieben am Hypothekenamte Straßburg den 10. Juli nämlichen Jahres Band 462 Nr. 64. – Hypothek-Belastung (…) Steigbedingungen (…)
acp 706 (3 Q 30 421) f° 39-v du 16.11.
15. Februar 1881. Versteigerung (…) Bei dem nun brennenden Kerzen erfolgten Bieten legte das höchste Gebot mit der Summe von 56.100 Mark der Mitverkäufer Herr Maria Paul Leo Fassoli
acp 711 (3 Q 30 426) f° 54 du 25.2.

Charles Fassoli consent au mariage de son fils Paul Léon Fasoli, lithographe à Paris, avec Marie Elisabeth Elodie Doyen
1872 (5.2.), M° Flach
Einwilligung von Karl Fassoli, Lithograph in Straßburg zur vermählung seines Sohnes Maria Paulus Léon Fassoli Lithograph in Paris mit Maria Elisabetha Elodie Doyen in Paris
acp 601 (3 Q 30 316) f° 67 n° 295 du 5.2.

Marie Paul Léon Fassoli épouse Marie Louise Adam
1872 (9.10.), Strasbourg 11 (71), M° Charles Keller n° 10.442
Mariage 9. 8.bre 1872 – Sont comparus M. Marie Paul Léon Fassoli, lithographe demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime de Monsieur Charles Fassoli lithographe et de feu Madame Marie Josephine Ohlmann, son épouse, demeurant à Strasbourg stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
Mademoiselle Marie Louise Adam, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure et légitime de Mr Michel Adam, fabricant de poeles demeurant à Strasbourg et de feu dame Marie Louise Wogt son épouse décédée, ayant demeuré avec lui, stipulant en son nom personnel comme future épouse d’autre part
Monsieur Michel Adam, ci-dessus qualifié demeurant à Strasbourg intervenant aux présentes tant pour autoriser la demoiselle future épouse sa fille qu’à raison de la dot qu’il va lui constituer
acp 609 (3 Q 30 323) f° 57-v du 17.10. bestimmen daß zwischen ihnen die auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft bestehen sollen, die vorhandene Schulden hat jeder der beiden Theile, soweit sie von jedem ihm zusammengezogen worden, selbst zu bezahlen
Der Bräutigam bringt mit in die Ehe an Baarschafft und active Forderungen 15.085 fr.
Die Illaten der Braut bestehen in siner Summa von 6835. Der Vater der Braut schenckt seiner Tochter eine Baarsumme von 2000, dann eine Aussteur im Werthe von 1492, in Summa 3492 fr.
Die beide vertragende Theile kommen auch dahien überein, daß dem Überlebenden von ihnen die Nutznießung bzw. die lebenslängliche & unentgeltliche an dem Gesamtrucklasse des Vorverstorbenen zustehen soll

Marie Louise Adam meurt en délaissant pour héritières ses deux sœurs.

1891 (30.12.), M° Joseph Allonas
Inventarserklärung des Nachlasses der am 21. Mai 1891 verstorbenen Maria Adam, Ehefrau von Maria Paul Leo Fassoli, Steindrucker hier. Erben sind die beiden Schwester 1. Karoline Adam, Ehefrau von Frantz August Valet, Kaufmann in Nancy, 2. Maria Eugenie Adam, Ehefrau von Karl Erhardt Voltz, Gypsenmeister hier
Auf Grund Ehevertrags vor Notar Keller hier vom 9. Oktober 1872 bestand Errungenschafts Gütergemeinschaft und wurde dem Wittwer die lebenslängliche Nutznießung des Gesamtnachlasses vermacht

acp 852 (3 Q 30 567) f° 55 n° 4282 du 6.1.1892 (Tab. Bd. 78 Bl. 4 n° 50 – Stv. 19. I 92 Bd. 187 N° 522) Gütergemeinschaft. baares Geld 312, Mobilien 2278
Ersatzleistungen des Wittwes 1. laut Licitation vor Notar Loew vom 15. Februar 1881 & Abrechnung vom 26. Jun 1882, 3984, 2. Kosten der erstere, Urkunde 2144, 3. bezahlte Primen einer Lebens Versicherung 8917, 4. für ein am Eigenthümer Baumann hier bezahlte Schuld laut obiger Licitation und Obligation Noetinger vom 5. März 1872 6400 Summa 21.446 – Summa 24.037
Schulden 9159
Ersatzforderungen des Nachlasss laut Ehevertrags 1. Eingezogen von der Forderung Michael Adam 4000, 2. die vom Vater geschenkt erhaltene 1600, 3. die nicht mehr vorhandene Verhänge 48, Summa 5648
Hingegen schuldet der Erblasser Rückbringen in dem Nachlass ihres Vaters auf Grund Ehevertrags 2793
Ersatzforderungen des Wittwers auf Grund Ehevertrags & für eingebrachtes Geld 1760, 2. Eingezogen von Carl Gustav Hermann Göhrs 1003, 3. Summen durch den Vater geschuldet & mit diesem bei Gelegenheit des Erwerbs des Lithographengeschäfts verehret 8204, Summa 10.368
Nachlass. Mobilien 996, Kleider 713, Forderung an dem Nachlass ihres Vaters Michael Adam auf Grund Ehevertrags 1468, Zinsen 5, Summa 1874
das ungetheilte ⅓ eines zu Straßburg Rotfässelgassen N° 1 belegenen Besitzthums bestehend aus Wohnhaus mit Erdgeschoß, 2 Stockwercken, Rechten & Zubehörden section O N° 339 & 339 mit 1 a 70 Fläche geschätzt zu 28.000 M
Schulden lastend auf diesem Anwesen 31.907, Mietzinsantheile 698

Marie Paul Léon Fassoli se remarie avec la couturière Marie Fischer, originaire de Saverne
Mariage, Strasbourg (n° 236)
Strassburg am 21. April 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Lithograph Marie Paul Leo Fassoli, Wittwer von Marie Luise Adam, gestorben zu Strassburg den 12.ten Mai 1891, katholischer Religion, geboren den 10. September des Jahres 1847 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Carl Fassoli, Lithograph, und Marie Joséphine Ohlmann, zuletzt wohnhaft zu Strassburg, 2. die Kleidermacherin Marie Fischer, katholischer Religion, geboren den 24. Juni des Jahres 1860 zu Zabern (Unter Elass) wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen Stationsvorstehers Michael Fischer, wohnhaft Zuletzt Zu Straßburg und der Catharina Schall, ohne Beruf, wohnhaft zu Strassburg (i 94)

Le propriétaire suivant (exercice 1898/1899) est le cafetier Jean Münch. Fils naturel de Marie Catherine Münch de Fürdenheim, il épouse en 1876 Marie Jeanne Voisard, fille du maître d’école Jean Baptiste Voisard : contrat de mariage, célébration

1876 (14.6.), Strasbourg 8 (97), M° Gustave Edouard Loew n° 8333
14 Juni 1876. Ehe Vertrag – sind erschienen 1) Herr Johann Münch, Kaffeewirth wohnhaft zu Straßburg, handelnd als künftiger Ehegatte einerseits
2) Fräulein Maria Johanna Voisard minderjährige Tochter des verstorbenen städtischen Lehrers herrn Johann Baptist Voisard dahier und dessen überlebender Wittwe Frau Maria Luise Fritsch, mit welcher sie zu Straßburg wohnhaft ist, handelnd unter Beistand und Zustimmung ihrer mitanwesenden Mutter als künftige Ehegattin
acp 652 (3 Q 30 367) f° 88 n° 2097 du 19.6. Annahme der auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft mit Vorbehalt der Kleider & Schmucks
Die Braut bringt in die Ehe ihren nicht *gesetzten Antheil an der Verlaßenschafft ihres Vaters, welchen Antheil sie auf 4000 Mark veranschlagt & welche letztere Summe die Mutter der Braut sich verpflichtet am Hochzeitstage an ihre Tochter auszuliefern
Schenkung als Erbvorschuß durch die Mutter der Braut zu Gunsten der letzten welche annimmt von Mobilien & Mobiliengegenstände beschrieben & angeschlagen per 2421 Mark
Eventuelle Schenkung unter den Brautleuten zu gunsten des Überlebenden von Ihnen von der lebenslänglichen unentgeltlichen Nutznießung des gantzen Nachlasses des Vorabsterbenden, beschräkbar zur hälfte im Falle Kinder vorhanden sein.

Mariage, Strasbourg (n° 333)
Strassburg am 15 Juni 1876 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaffeewirth Johann Münch, evangelischer Religion, geboren den 1. April des Jahres 1849 zu Fürdenheim (Unter Elsasss), wohnhaft zu Strassburg, volljähriger unehelicjer Sohn der Maria Catharina Münch, ohne Beruf, wohnhaft zu Strassburg, 2. die Maria Johanna Voisard, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 30. Mai des Jahres 1857 zu Straßburg, wohnhaft zu Strassburg, minderjährige eheliche Tochter des verstorbenen Lehrer Johann Baptist Voisard und der Marie Louise Fritsch wohnhaft zu Straßburg, Einwilligung der Mutter liegt vor (i 111)



21, rue Sainte-Elisabeth (ancien 19)


Rue Sainte-Elisabeth n° 21 – VIII 126 (Blondel), P 1311 puis section 9 parcelle 31 (cadastre)

Auberge du Bœuf noir (1817, 1834) – Transformée en 1846, maître d’ouvrage Antoine Marx, aubergiste – Démolie en 1966 – Nouveau bâtiment à la place des anciens 19-21, architecte Alfred Kronenberger (1966)

Les n° 19 et 21 appartiennent au même propriétaire à partir de 1885
Le n° 19 (à l’ouest) comprenait les anciens n° 17 et 18, parcelles Blondel VIII 124 et 125 (réunis en 1772)
Le n° 21 (à l’est) comprenait les anciens n° 19 et 20, parcelles Blondel VIII 126 et 127 (réunis en 1820)


Le n° 21 vers 1942 (AMS, cote 1003 W 3, n° 1597). L’ancien n° 19 est à gauche (porte et quatre fenêtres au rez-de-chaussée)
Bâtiment construit en 1966 à la place des n° 19 et 21 (anciens n° 17 à 20)

La maison qui comprend un bâtiment avant sans encorbellement et un bâtiment arrière est inscrite au nom du charpentier Christophe Seiger dans le Livre des communaux (1587). Elle appartient de 1615 à 1639 au tonnelier Georges Feigellauel puis à Jean Jacques Bader, fils mineur du meunier à Plobsheim. Elle appartient à nouveau à des Strasbourgeois à partir de 1680 : au tonnelier Jean Caspar Dürr, au boucher Pierre Pfeiffer (1690), aux tonneliers Jean Michel Gœll puis André Heim. Le menuisier Jean Philippe Buck, propriétaire d’une maison au quai Finckwiller, l’achète par enchère judiciaire en 1732. Propriétaire à partir de 1772, le tonnelier Jean Daniel Breu l’habite et la fait repeindre en 1773. L’étage neuf que mentionne l’Atlas des alignements doit avoir été reconstruit par le boucher Théophile Hiller qui achète la maison (n° 19) en 1815 puis sa voisine (n° 20) en 1820. Il y établit l’auberge au Bœuf noir, citée en 1817.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) Arrière des maisons entre l’impasse Sainte-Elisabeth (à droite) et la rue Saint-Louis (à gauche).

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1.

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage neuf. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (p-q) : quatre fenêtres et porte au rez-de-chaussée, étage à cinq fenêtres, toiture à trois lucarnes et treuil. La cour (Z’) montre la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le pignon (3-4) d’un bâtiment à l’arrière.
La maison porte d’abord le n° 19 (1784-1857) puis le n° 21 qui correspond aux anciens 19 et 20.


Cour (Z’) – Plan correspondant, orienté sud-nord comme l’image du plan-relief de 1725

L’auberge est ensuite exploitée par le propriétaire suivant, Philippe Gæckler qui est assassiné en 1841 puis par le deuxième mari de sa veuve, Pierre Antoine Joseph Marx qui la fait en partie démolir et reconstruire en 1846 d’après le cadastre. L’officier de santé François Nagel qui habite place Kleber l’acquiert lors de la vente judiciaire en 1850. Marie Joséphine Paris y établit en 1857 un ouvroir (établissement de charité) qui se trouvait auparavant rue Saint-Louis. Le tourneur et fondeur Jean Jacques Decker s’y établit en 1866. Sa créancière fait vendre la maison par enchère judiciaire en 1885. Déjà propriétaire des bâtiments voisins n° 19, le fabricant de chaises Joseph Hummel l’achète et en transmet la propriété à son fils Alfred Hummel (1909).
La photographie prise vers 1942 (plus haut) montre que le rez-de-chaussée et le premier étage sont ceux représentés sur les dessins de 1830, le deuxième étage a été rajouté sans doute en 1846. Anne Hamm veuve de Richard Schmitz vend le 29 septembre 1964 les bâtiments sis 19 et 21, rue Sainte-Elisabeth à la société civile immobilière Mercure qui y fait construire en 1966 sous la direction de l’architecte Alfred Kronenberger un bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages et combles aménagés comprenant 43 studios.


Façade rue Sainte-Elisabeth (1964, architecte Alfred Kronenberger, dossier de la Police du Bâtiment)
Fenêtres percées en 1991 dans le pignon est (dossier II de la Police du Bâtiment
)

août 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Adam Haupt, charpentier, et (1565) Marguerite Wagner d’abord (1559) femme de Martin Doll – luthériens
1576 h Christophe Seiger, charpentier, et (1576) Marguerite Wagner d’abord (1559) femme de Martin Doll puis (1565) d’Adam Haupt, (1586) Barbe d’abord femme de Jean Richert puis (1581) du tisserand Jean Martin – luthériens
1615* h Georges Berger, charpentier, et (1594) Marguerite Seiger – luthériens
1615 v Georges Feigellauel, tonnelier, et (1613) Catherine Ratke – luthériens
1639 v Jean Jacques Bader, meunier à Plobsheim puis à Hugsweier – luthérien
1680 v Gaspard Dürr, tonnelier, et (1660) Agnès Hünerer puis (1673) Susanne Füssinger – luthériens
1690 v Pierre Pfeiffer, boucher, et (1688) Marthe Jung – luthériens
1707 v Michel Gœll, tonnelier, et (1697) Susanne Dürr, (1701) Anne Barbe Füssinger puis (1715) Anne Marguerite Weber – luthériens
1715 v André Heim, tonnelier, et (1712) Catherine Salomé Reiber – luthériens
1732 adj Jean Philippe Buck, menuisier, et (1714) Anne Dorothée Waldeck – luthériens
1772 v Jean Daniel Breu, tonnelier, et (1765) Marguerite Salomé Wenger – luthérien et réformée, puis (1799) Anne Marie Meckert, d’abord (1771) femme du peintre Jean Daniel Heimlich
1814 v Jean Michel Haug, tonnelier à Barr, et (1806) Marie Catherine Grimm, veuve du tonnelier George Léonard Stellwag
1815 v Théophile Hiller, boucher, et (1810) Catherine Locker d’abord (1805) femme du boucher Laurent Stahl, remariée (1832) avec Valentin Leicht
1834 v Charles Chrétien Pick, brasseur, et (1807) Salomé Madeleine Brandhoffer
1834 v Philippe Gæckler, tonnelier, et (v. 1832) Marie Friess
1847 h (Pierre) Antoine (Joseph) Marx, tanneur puis aubergiste, et (1843) Marie Friess veuve de Philippe Gæckler puis (1849) Joséphine Stotzenbach
1850 adj François Nagel, officier de santé, célibataire († 1858)
1858 h Sophie Nagel, rentière, célibataire († 1866)
1866 v Jean Jacques Decker, tourneur et fondeur, et (1851) Dorothée Sophie Rosenfelder
1885 adj Joseph Hummel, fabricant de chaises, et (1872) Marguerite Caroline Wœller
1909 h Alfred (Philippe Auguste) Hummel, commerçant, et (1910) Berthe Hamm

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 200 livres en 1761
Valeur vénale : 650 livres en 1707, 750 livres en 1715, 700 livres en 1772

(1765, Liste Blondel) VIII 126, le nommé Buck
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Breÿ, 5 toises, 2 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1311, Gaeckler, Philippe, aubergiste – maison, sol – 1,35

Locations

1736, Protais Trampont, peseur à la douane
1857, Marie Joséphine Paris, directrice d’établissement de charité
1875, Etienne Favy, fondeur de cuivre et de laiton

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 343
Le charpentier Christophe Seger règle 2 sols 8 deniers pour sa maison rue Sainte-Elisabeth, à savoir deux marches en bois devant sa porte (4 pieds ½ de long, 2 pieds ½ de large), une cheminée saillante à deux corbeaux (3 pieds de large, saillie de 1 pied ½) et un chenal en bois

Sanct Elisabethen Gassen Einseitten hinauffwerths Dem Thor Zu
Stoffel Seger Der Zimmermann hatt vor seiner Haußthüeren Zwen hültzene Tritt v= schu lang, ii+ schu breit, Item ein Vßgeladen Kemmat mit Zweÿen Kaëpffern iij schu breit, i+ schu herauß, Darbeÿ ein hültzenen Naach, Bessert für das Nießen, ij ß viij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon Jean Jacques Fausser est autorisé à repeindre la maison du tonnelier Daniel Breu

(f° 213) Dienstags den 8. Junii 1773. Daniel Breu Kiefer – Idem [Mr Johann Jacob Feßler der Maurer] nôe. Daniel Breu, des Kiefers, bittet ihme zu erlauben deßen behausung an der St Elisabethæ Gaß gelegen anzustreichen. Erkannt, Augenschein

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 10 / 19
Hiller
Rez de chaussée et 1° étage neuf en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 357 case 2

Gauckler Philippe, aubergiste

P 1311, maison, sol, rue Ste Elisabeth 19, 20
Contenance : 1,35
Revenu total : 144,70 (144 et 0,70)
Folio de provenance :
Folio de destination : (sol) 357, (maison) démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1848
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 357 case 4

Marx Pierre Antoine Joseph
Nagel François (substitution, p. 1851), place Kleber 15

P 1311, maison, sol, rue Ste Elisabeth 19, 20
Contenance : 1,35
Revenu total : 160,70 (160 et 0,70)
Folio de provenance : 357
Folio de destination : n. c.
Année d’entrée : 1848, (n.c.) 1849
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus :
1849, Augmentations – Marx Pierre Ant. Jh. f° 357, P 1311, maison, revenu 160, reconstruction, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 726 case 1

Nagel François, place Kleber 15
1867 Decker, Jean Jacques, fondeur
1887/88 Hummel Joseph, Stuhlfabrikant

P 1311, maison, sol, Rue Ste Elisabeth 21
Contenance : 1,35
Revenu total : 160,70 (160 et 0,70)
Folio de provenance : (357)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 115 case 10

Parcelle, section 9, n° 31 – autrefois P 1310.p, 1311
Canton : St. Elisabethhgasse Hs N° (19) 21
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,90
Revenu : 1500 – 2100
Remarques

(Propriétaire), compte 582
Hummel Joseph d. Erben u. Wwe in aufgel. Gg. d. a. R.
1904, Hummel Josef, Ww.
1909, Hummel Alfred
1932, Hummel Alfred et son épouse née Hamm

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 448

19
Pr. – Brey, J. Daniel – Tonneliers
loc. – Reibel, Magd. non mariée

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 30)

(Haus Nr.) 21
Kayser, Schlosser. 0
Waffenschmidt, Maurer. 0
Böllinger, Tagner. 1
Hummel, Stuhlfabrikant. 1
Gauer, Tagner. 2
Heininger, Tagner. 2
Langlotz, Tagnerin. 3
Stolz, Maler. 3
Bernauer, Schlosser, H 1
Götzmann, Maurer, H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 234)

19-21 rue Sainte-Elisabeth (1875-1982)
Le dossier a trait au n° 19 (sans le n° 21) avant l’achat par la société civile immobilière.

Le propriétaire Hummel fait convertir en 1875 la fenêtre à côté du portail en porte et agrandir la deuxième fenêtre. Les eaux stagnent dans la cour en 1884 parce que la rigole traverse un creux. La veuve Hummel a son principal atelier dans la prison en 1893, celui dans la maison n’occupe que deux vieux ouvriers. Alfred Hummel demande en 1918 l’autorisation de continuer à exploiter un débit de boissons dans une salle à côté de son épicerie (n° 19). Joseph Gestner demande en 1948 l’autorisation d’exploiter une buvette au n° 19. Le grossiste en vins Geyl et Bastian fait apposer une enseigne sur le lambrequin de l’épicerie Kuhn (n° 19).
Anne Hamm veuve de Richard Schmitz vend le 29 septembre 1964 les bâtiments sis 19 et 21, rue Sainte-Elisabeth à la société civile immobilière Mercure (rez-de-chaussée et deux étages, huit logements, soubassement en maçonnerie, structure en bois remplie de briques et recouverte d’un épais crépi). Le maire accorde le permis de démolir en novembre 1964.
La parcelle 32 est en retrait (0,5 mètres) de l’alignement, le propriétaire devra acquérir 2 m² de la voie publique. L’architecte A. Kronenberger fait les plans d’un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages (41 studios) à structure en béton armé, planchers en dalle de béton armé, murs de façade remplis en maçonnerie de briques cellulaires, cloisons intérieures en briques cellulaires (août 1964). Suite à des observations de la Police du Bâtiment, l’architecte modifie la façade, le bâtiment comprend six places de stationnement supplémentaires, un logement de concierge et 43 studios (rez-de-chaussée, trois étages et combles aménagés). La Police du Bâtiment demande de nouveaux plans à l’architecte en décembre 1964. La commission consultative du permis de construire émet un avis défavorable en juin 1965, la distance latérale de vue n’étant pas respectée. L’architecte Alfred Kronenberger transmet en octobre 1965 les plans approuvés par la commission. Le maire accorde une dérogation à l’arrêté municipal du 9 janvier 1961 quant au nombre de place de stationnement. Il accorde le permis de construire un bâtiment d’habitation (44 studios et un logement de concierge). Les anciens bâtiments sont démolis entre le 5 juillet et le 4 octobre 1966. Le maire accorde en octobre 1966 un avenant au permis de construire après que l’aménagement des logements a été modifié (19 places de stationnement, 3 studios au rez-de-chaussée, 7 à chacun de des quatre étages, 2 appartements au rez-de-chaussée, trois à chacun des autres étages, surface totale 1661 m²). Le maire accorde en octobre 1966 le permis de construire pour aménager un ascenseur. Le gros œuvre est achevé au printemps 1967.

Sommaire
  • 1875 – Le sieur Haussmann demande au nom du propriétaire Hummel de faire des transformations au rez-de-chaussée du n° 19 : convertir en porte la fenêtre à côté du portail et agrandir la deuxième fenêtre – L’agent voyer note que la façade est alignée et que la largeur de la rue est fixée à plus de dix mètres
  • 1884 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police concernant le pavage de la cour au 19, rue Sainte-Elisabeth. L’inspecteur Nebelung constate que la rigole qui conduit les eaux vers la rue a des renfoncements et que des travaux sont nécessaires pour éviter les eaux stagnantes.
  • 1886 – Le maire notifie le fabricant de chaises Joseph Hummel, propriétaire, de faire ravaler les façades du 19, rue Sainte-Elisabeth – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1886 – L’entreprise A. Schoop et G. Mayer demande l’autorisation de faire des raccords aux canalisations municipales aux 2 et 19-21, rue Sainte-Elisabeth – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1886 – Dessin
  • 1887 – L’agent municipal Stieffel constate que J. Hummel fait faire sans autorisation des travaux par le sieur Matter
    1887 – Le maire notifie Joseph Hummel de faire ravaler les façades du 21, rue Sainte-Elisabeth – Travaux terminés, octobre 1886
    Le maître maçon A. Matter (7, rue des Aveugles) demande l’autorisation de réparer la façade – Autorisation de réparer le crépi aux 19 et 21, rue Sainte-Elisabeth et 2, impasse Sainte-Elisabeth, accordée quand les travaux sont terminés
  • 1893 – Le maire écrit à la veuve Hummel que la maison ne satisfait pas au règlement du 30 novembre 1891. Le fourneau de l’atelier ne présente pas les garanties contre les risques d’incendie. La veuve déclare que les ateliers de sa fabrique de chaises (20 ouvriers) se trouvent dans la prison, de même que son entrepôt de bois. Seuls deux ouvriers âgés travaillent dans sa maison, il vaudrait mieux fermer ce petit atelier que d’y faire des transformations importantes. L’agent municipal suggère de faire certains travaux à peu de frais. Plan du rez-de-chaussée (croquis) – Travaux terminés, décembre 1893
  • 1894 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Hummel l’autorisation de faire une prise pour environ 20 becs au 19, rue Sainte-Elisabeth – Autorisation
  • 1902 – Le maire notifie la veuve Joseph Hummel de faire ravaler les façades du 19, rue Sainte-Elisabeth – Elle demande un an de délai (papier à lettres Stuhl- & Möbel-Fabrik Hummel, gegründet 1859, Inh. Wwe Caroline Hummel, St. Elisabethengasse 19 – Fabrique de chaises et de meubles fondée en 1859) – Travaux terminés, septembre 1903
    1903 (juillet) – L’entrepreneur en bâtiment E.Matter (3, rue de la Broque) demande au commissaire de police de poser des échelles sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire – Autorisation de poser un échafaudage – Prolongations – Travaux terminés, septembre 1903
  • 1905 – Le Service d’architecture déclare que le plan des canalisations prévoit deux cabinets d’aisance dans la cour du 19, rue Sainte-Elisabeth. Il demande à la veuve Hummel de faire les travaux. – Les travaux n’ont pas lieu, le dossier est provisoirement classé, mars 1909.
    1909 (septembre) – Le propriétaire Hummel transmet les dessins du nouveau cabinet d’aisance – Autorisation accordée à la veuve Hummel – Travaux terminés, avril 1910 – Plan
  • 1912 (juin) – Alfred Hummel demande l’autorisation de poser un distributeur automatique de chocolats et de bonbons – Le commissaire de police transmet au maire – Croquis (la machine se trouve à l’angle ouest du n° 19, à l’arrière de l’alignement légal) – Autorisation
    1912 (décembre) – Alfred Hummel déclare que la machine fournie par Joseph Oberlander (fabrique Kosmos à Fürth) se trouve désormais dans une baie de fenêtre
  • 1918 – Dossier. Alfred Hummel demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons du 19-21, rue Sainte-Elisabeth – Compte rendu. Le débit se trouve dans une salle de 20 m² (au lieu des 25 m² réglementaires) d’une hauteur de 2,20 mètres (au lieu des 2,50 mètres réglementaires).
    1919 – Dossier. Alfred Hummel demande l’autorisation de servir de la bière, du vin et de l’eau-de-vie dans une salle à côté de son épicerie. La salle a 14,90 m² et une hauteur de 3,50 mètres. Liste de travaux à faire en cinq points.
  • 1919 – Rapport de la Commission des logements. Liste de travaux à faire en cinq points. – Travaux en partie terminés, 1922 – L’immeuble sera surveillé par la division des logements, 1925
  • Commission contre les logements insalubres. 1906, remarques en 4 points.
    1907, remarque sur le logement Kuntz au rez-de-chaussée
    1908, remarques en 5 points.
    1909, Alfred Hummel déclare qu’il a acheté la maison de sa mère le 26 janvier 1909 (papier à lettres Alfred Hummel, Spezereihandlung, Flaschenbier, Wein und Branntwein, Tabak und Cigarren)
    Rapport au conseil municipal relatif à des mesures coercitives contre les propriétaires de logements insalubres – Le maire transmet le rapport au propriétaire – Les travaux sont en cours
    1910. 1912, 1915, plaintes du locataire Wussler – 1915, plainte (non fondée) du locataire Friedel
    1915. Commission des logements militaires. Remarques en 9 points
    1918. Rapport sur un logement mal tenu par ses locataires, logement Schœnferber, logement Wack
    1919, nouveau rapport, travaux à faire en 10 points
    1919, plainte (fondée) du locataire Neumüller (toute la maison et les différents logements donnent une impression d’abandon)
    1920, plainte du locataire Gothel (rez-de-chaussée)
    1920, nouveau rapport, travaux à faire en 5 points
    1921, plainte du locataire Wussler (deuxième étage)
    1925. la visite des lieux ne donne lieu à aucune observation
  • 1948 – La Division I (logement) demande de visiter le logement au rez-de-chaussée de la maison arrière que le propriétaire Hummel déclare inhabitable – Le petit logement humide a été interdit à l’habitation avant guerre.
  • 1948 – Le préfet demande un rapport. Joseph Gestner (demeurant à Hussein Jays en Algérie) demande l’autorisation d’exploiter le débit buvette au 19, rue Sainte-Elisabeth. La petite salle a 2 mètres de haut au lieu de 3,50 mètres, pour le reste les locaux sont conformes au règlement
  • 1955 – Les Vins en gros Geyl et Bastian (à Vendenheim) demande l’autorisation de poser une enseigne sur lambrequin à l’épicerie Kuhn, 19, rue Sainte-Elisabeth – Autorisation – L’enseigne est posée, juin 1956.
  • 1964 – Le Ministère de la Reconstruction adresse au maire copie du certificat d’urbanisme adressé au notaire Albert Sonner – La Division VI déclare que les parcelles 31 et 33 suivent l’alignement légal. La parcelle 32 est en retrait (0,5 mètres) de l’alignement, le propriétaire devra acquérir 2 m² de la voie publique. La hauteur des constructions jusqu’à la corniche principale ne devra pas excéder la largeur de la rue. – Plan cadastral de situation
  • 1966 – La société civile immobilière Mercure (1, place de Lattre) est autorisée à poser une clôture sur la voie publique – Prolongations jusqu’en août 1967.
  • 1964 (août) – Maximilien Mayerl dépose une demande de permis de construire sur un terrain sis 19-21, rue Sainte-Elisabeth et 2, impasse Sainte-Elisabeth. Propriétaire, Anne Hamm veuve de Richard Schmitz, section 9 n° 31, 32, 33
    Anne Hamm veuve de Richard Schmitz donne le 20 février 1964 mandat au gérant de société Henri Bronner de vendre les immeubles
    Notice sur la construction d’un immeuble d’habitation par l’architecte A. Kronenberger (6, rue Sabine). Sous-sol, aire de stationnement. 41 studios (9 au rez-de-chaussée, 11 aux premier et deuxième étages, 10 au troisième étage), total 1.141 m². Structure en béton armé, planchers en dalle de béton armé, murs de façade remplis en maçonnerie de briques cellulaires, cloisons intérieures en briques cellulaires. Ascenseur.
    1964 (octobre) – Remarques de la Division VI. Les places de stationnement (11) sont insuffisantes pour 41 studios. L’aspect de la façade n’est pas satisfaisant, les baies devraient être plus régulièrement réparties. Le retrait du dernier étage devrait être supprimé pour que la toiture ait une pente plus importante.
    1964 (novembre) – La société civile immobilière Mercure transmet un nouveau projet. Description sommaire par l’architecte A. Kronenberger. Sous-sol, aire de stationnement de 11 places. Rez-de-chaussée, aire de stationnement de 6 places, logement du concierge un studio. Premier étage 11 studios, deuxième étage 11 studios, troisième étage 10 studios, combles 10 studios, total 1.231 m². Structure en béton armé, planchers en dalle de béton armé, murs de façade remplis en maçonnerie de briques cellulaires, cloisons intérieures en briques cellulaires. Ascenseur.
    1964 (décembre) – Remarques de la Division VI qui n’a plus d’objection contre la façade sur rue mais l’étage en retrait devrait être remplacé par un étage ordinaire.
  • 1964 (septembre) – La société civile immobilière Mercure demande au préfet l’autorisation de démolir les bâtiments sis 19 et 21, rue Sainte-Elisabeth qu’elle a acquis le 29 septembre 1964 de la veuve Schmutz par acte passé devant le notaire Hiff
    Questionnaire. 19, rue Sainte-Elisabeth à rez-de-chaussée et deux étages, huit logements, pour cause de vétusté et insalubrité (les photographies citées ne sont pas jointes au dossier).
    Extrait du rapport (octobre 1964). Les bâtiments en partie construits sur cave ont une structure en bois à tenons et mortaises sur un soubassement en maçonnerie, remplie de briques et de plâtras. L’épais crépi empêche le pan de bois de respirer. Des étais métalliques et des linteaux IPN consolident les bâtiments. Les murs du 2, rue Sainte-Elisabeth ne sont plus à la verticale.
    1964 (novembre) – Le maire accorde le permis de démolir.
  • 1964 (décembre) – La Police du Bâtiment demande de nouveaux plans à l’architecte
    1965 (janvier) – La société civile immobilière Mercure demande que le permis de construire soit établi au nom de la S.C.I.
    Elle demande au préfet une dérogation aux articles 3 et 5 du règlement sanitaire départemental. La hauteur prévue du bâtiment est de 12 mètres alors que la largeur de la rue est comprise entre onze et douze mètres
    1965 (février) – Le directeur départemental de l’action sanitaire et sociale demande au maire un avis motivé quant à la dérogation
    Maximilien Mayerl dépose une demande de permis de construire au nom de la S.C.I. Le Mercure sur les parcelles 31, 32 et 33 de la section 9 (19-21, rue Sainte-Elisabeth et 2, impasse Sainte-Elisabeth
    1965 (mars) – Le service d’hygiène estime que la dérogation peut être accordée, la hauteur sous corniche est de 11,75 mètres. Il estime cependant que certaines fenêtres à l’arrière, orientées vers le nord ne satisfont pas au règlement quant à la distance minimale autorisée entre les bâtiments.
    1965 (juin) – La commission consultative du permis de construire émet un avis défavorable, la distance latérale de vue n’étant pas respectée.
    1965 (septembre) – Nouvel avis défavorable, les façades n’étant pas conformes aux plans
    1965 (octobre) – Elle émet un avis favorable après avoir examiné les nouvelles façades – L’architecte Alfred Kronenberger transmet les plans approuvés par la commission
    1965 (novembre) – Le Ministère de la construction émet un avis favorable au permis de construire en énumérant les conditions à respecter
    1966 (janvier) – Le directeur départemental de l’action sanitaire et sociale estime que la hauteur prévue peut être tolérée et qu’une dérogation n’est donc pas nécessaire.
    Le maire accorde une dérogation à l’arrêté municipal du 9 janvier 1961 quant au nombre de place de stationnement. La S.C.I. Le Mercure peut limiter lesdites places à dix-sept.
    Le maire accorde le permis de construire un bâtiment d’habitation (44 studios et un logement de concierge)
    1966 – Les anciens bâtiments sont démolis entre le 5 juillet et le 4 octobre
    1966 (juillet) – Maximilien Mayerl demande un avenant au permis de construire après que l’aménagement des logements a été modifié (19 places de stationnement, 3 studios au rez-de-chaussée, 7 à chacun de des quatre étages, 2 appartements au rez-de-chaussée, trois à chacun des autres étages, surface totale 1661 m² – Description sommaire)
    1966 (août) – Le maire transmet le dossier avec avis favorable
    1966 (septembre) – Le Ministère de la construction émet un avis favorable
    1966 (octobre) – Le maire accorde l’avenant au permis de construire
  • 1966 (septembre) – L’architecte demande l’autorisation d’installer un ascenseur
    1966 (octobre) – Le maire accorde le permis de construire correspondant
    1966 (novembre) – Maximilien Mayerl transmet la déclaration d’ouverture de chantier et demande réception de l’alignement et du nivellement
  • Suivi des travaux. L’entreprise Sultzer et Compagnie creuse la fosse des fondations, octobre 1966. Les murs en béton de la cave sont coulés, novembre. La maçonnerie est achevée, la charpente posée, l’installation intérieure est en cours, mai 1967. La couverture est achevée, les ouvriers posent les fenêtres, juin 1967. Le ramoneur Albert Dorn (20, rue du Général Rapp) délivre un certificat, juillet. La plâtrerie et le carrelage sont terminés, août. L’aménagement intérieur se poursuit, octobre 1967. Les travaux sont terminés, les logements occupée, janvier 1969
    1969 (janvier) – Le directeur technique J.-J. Bub transmet au nom de la S.C.I. Le Mercure un jeu de plans
    1968 (août) – La direction générale des impôts demande, suite à l’acte du 28 septembre 1964, un certificat qui atteste qu’un bâtiment est construit sur le terrain acquis. – Nouvelle demande, mars 1969 – Le maire délivre le certificat, avril 1969
    1969 (décembre) – Le Ministère de la construction délivre le certificat de conformité
  • 1977 – Chargés de vendre un appartement, les notaires associés Gérard Jost et Jean Nicklès (4, rue de l’Eglise) demandent des documents
    1978 – Le notaire Eugène Schneider, chargé de la succession de Cunibert Ziegler, demeurant 26, rue des Carolingiens à la Montagne-Verte, demande des documents

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 217)

Rue Sainte-Elisabeth n° 19-21 (dossier II, 1982-1994)

La co-propriétaire Karine Jund fait percer une fenêtre par niveau, soit cinq fenêtres, dans le pignon est en 1991

Sommaire
  • 1982 – Le notaire Pierre Geny (16, rue de la Nuée Bleue) demande des renseignements d’urbanisme
    1983 – Le notaire Pierre Schaffar (29, place Kleber) demande des renseignements d’urbanisme au nom de Gabriel Tuchel, de Mulhouse
    1986 – Les notaires associés Pierre Geny et Jacques Garnier (16, rue de la Nuée Bleue) demandent des renseignements d’urbanisme au nom des conjoints Gambotti
    1987 – Le notaire Philippe Heinrich (9, place Broglie) demande des renseignements d’urbanisme au nom de Chrétien Guth
    1988 – Les notaires associés Pierre Geny et Jacques Garnier (16, rue de la Nuée Bleue) demandent des renseignements d’urbanisme au nom de Jules Hoffelt (45, boulevard Petrusse à Luxembourg)
    1990 – Les notaires associés Gaspard Hauth et Luc Ehret (2, passage de l’Hôtel de Ville à Mulhouse) demandent des renseignements d’urbanisme
    1990 – Le notaire Philippe Heinrich (9, place Broglie) demande des renseignements d’urbanisme au nom de Henri El Haïk (rue du Maréchal Foch à Lingolsheim)
    1990 – Le notaire Paul Trienbach (10, quai Kleber) demande des renseignements d’urbanisme (lot n° 10)
    1990 – Le notaire Willy Nonnenmacher (4, place du Général de Gaulle à Saverne) demande des renseignements d’urbanisme (lot n° 20)
  • 1990 – Karine Jund, co-propriétaire, demande l’autorisation de percer cinq fenêtres dans le pignon (à l’est, une fenêtre par niveau d’après le dessin) – Devis de l’entreprise de construction Martino – Plan de l’appartement, coupe du bâtiment ( Juin, le maire autorise les travaux suite à l’avis favorable du préfet et de l’architecte des Bâtiments de France. – Les travaux sont en cours, février 1991, terminés, avril 1991
  • 1991 – Le notaire Willy Nonnenmacher (4, place du Général de Gaulle à Saverne) demande des renseignements d’urbanisme (lot n° 17) au nom de la S.A. Béton Rhin (rue du Doubs à Strasbourg)
    1994 – Le cabinet d’urbanisme Lambert (33-bis boulevard Sérurier) demande des renseignements d’urbanisme au nom du notaire Revol à Labrousse

Autre dossier
739 W 235 – Demande de travaux (ouverture de fenêtre), refus (1990)


Relevé d’actes

La maison appartient à Adam Haupt en 1576 (la référence de l’acte est donnée ci-dessous en 1620). Originaire de « Besgen » ou « Besgau » près de Heilbronn, Adam Haupt épouse en 1565 Marguerite, veuve de Martin Tholl

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 253 n° 1930)
1565. dnicâ 10. Adam Hopt von Besgen und Margreta, martin thollen verlassene widfrau zum ersten mal sind zu kirchen gangen montag nach Adolphi (i 260)

Martin Doll épouse en 1559 Marguerite, fille de Jean Wagner
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 140 n° 1510)
1559. Martin doll, Margret Hans Wagners seligen verlaßne dochter Zu peßer* ist Zu Kirchen gangen Zinstag nach weihenachten (i 145)

Adam Haupt devient bourgeois par sa femme Marguerite, veuve du charpentier Martin Doll
1565, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 257
Adam Haupt von beßgaw beÿ hallbrun der Zÿmmerman hatt das burgkrecht Empfang. von Margretha Weÿlandt Marthin Dollen des Zÿmmermans sellig wittwen seiner Ehfrawen vnd dient Zu den Zÿmerleutt. Act. Zinstag den 23.t octobris A° & 65.

Marguerite, femme du charpentier Adam Haupt qui s’est engagé dans les troupes hypothèque la maison au profit de Daniel Petri (voir ci-dessous l’acte de 1620).

1576 (vts [x Maÿ]), Chancellerie, vol. 182 (Registranda Kügler) f° 96
Erschienen Margreth Adam Haupten des Zimmermans burgers Zu Straßburg hußfr. mit beÿstand der Ersammen Pauli Kleinen wagnern auch burgers Alhie so durch die bemelte Margreth hierzu Insonderheit Erbetten worden, dieweÿl Ir man Im Krieg gezogen und Ir kein beÿwohnung nit thue, Hatt sich für sich vnd & verschriben
gegen dem Ehrenthafften herrn Daniel Peteri burgern Zu St. so gegenwärtig Ime vnd allen seinen Erben Zu Zinsen j lib x ß d gelts Jehrlichen vff den heiligen Ostertag Widerlösig mit xxx lib d Straßburg vnd Anno & Lxxvi den Ersen Zinß
dafür Verlegt und Ingesetzt hauß hoffestatt höfflin sampt einem hinderhüßlin gelegen In der St. Straßb. In S. Elßbetth. gaßen Einsyth neben Michell Wernern kieffern vnd andersÿt neb. Mathebs Küßlern Zimmerman stoßt hinden vff hans dellen Zimmerman, Dauon gonth 5 guld. gelts Jährlichen vff Nicolai wieder losig mit 50 gl. bemelt. werung Sant Margreden Closter alhie Vnd dan vj ß d boden Zinß dem Stifft Zu Sanct Thoman Jährlich wie man sagt

Marguerite, veuve du charpentier Adam Haupt, se remarie en 1576 avec Christophe Seiger, originaire de Pfortzheim

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 156-v n° 401)
1576. Do. XVIII. Stoffel seÿger von Pfortzheim der Zimmerman Margret Adam Haubter des Zimmermanns nachgelaßene wittwen. 29. octob. (i 159)

Le charpentier Christophe Seiger originaire de Pforzheim devient bourgeois par sa femme Marguerite, veuve du charpentier Adam Haupt
1576, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 425
Stoffel Seiger von Pfortzheim der Zimmermann der Zimmermann empfahet das burgrecht von Margrethen Adam Haupten des Zimmermanns seligen Wittwen seiner Hausfrawen, vnd will mit dem Zimmerleüthen dienen Actum den 20.t Decembris Ao & 1576.

Christophe Seiger se remarie en 1586 avec Barbe, veuve du tisserand Jean Martin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 42-v n° 155)
1586. 9. Trinitat. Christoff Seÿer, der Zimmermann vnd Barbara Hanß Martin des Webers nachgelaßene Witwe eingesegnet 8. Augusti. (i 47)

Le tisserand Jean Martin épouse en 1581 Barbe, veuve de Jean Richert, de Kolmbach (ici Kolnbach)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 391 n° 21)
1581. Hans Martin der weber vnnd Barbara hans Richerts von Kolnbach nachgelaßene witwe. Eingesegnet Zinstag den 9. Aprilis. ausgangen in Kirchgäßlin (i 163)

Originaire de Lauingen, le tisserand Jean Martin achète le droit de bourgeoisie le 12 septembre 1581
1581, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 375
Hans Marthinn von Lauwingen der weber Hatt das Burgrecht Kaufft vnnd will Zuo den duochern dienen. Actt. den 12.t 7.t 81.

Le musicien Emanuel Kehm et sa femme Marguerite vendent une rente de cinq florins assise sur la maison qui appartient à Christophe Seger rue Sainte-Elisabeth

1602 (4. tag Novembris), Chancellerie, vol. 342 (Registranda Meyger) Scheda ad fol: 405
(P. fol. 366.) Erschienen Emanuel Khem der Blaser Burger zu Straßburg Vnd Margred dollin sein ehel. haußfrauw, Haben (verkaufft)
Herrn Ambrosio Schmÿtt Schaffnern des Guttleüth hauses alhie, So auch Zugeg.
fünff guldin gelts, so obgemelte Verkhöuffere sagten fallen haben, Vnd Inen Christoffell Seger der Zimmermann, burger Zu St. Jährl. vffm Sant Niclaus tag, Von seiner Behausung, alhie Inn d. Statt Straßburg, vff Sant Elßbethen gaß & gelegen, Zugeben pflichtig, Inn Ablosungs Weiß mit 100 guldin St. Werung

Les charpentiers Christophe Seger et Urbain Steiger reçoivent un subside pour leur travail important hors la porte des Pêcheurs
1609, Préposés au bâtiment (VII 1324)
(f° 60) Sambstag prima Aprilis – Stoffel Seg. Urban Steig.
Stoffel Seger, Urban Steiger bede Zimmerleuth sag. sie haben grosse Arbeit vorm vischerthor mit hawung der pfäl seie gar alt eich holtz, vnd können nit vff Zimmerhoff kommen bitten vmb 4 d ein tag weiter sie beÿ d. Schindbruck. Ist Erkhant Jed. Wochentlich 13 ß Zu geben so lang diß werck wehrt vnd die ubrig tag nach Zutrag.

La maison revient à Marguerite Seiger, fille de Christophe Seiger, qui épouse en 1594 le charpentier Georges Berger originaire d’Elgersweier (Eltersweiler, Elwersweiler) près d’Offenbourg

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 12-v, n° 49)
1594. Dominica 7. Trinit. 14. Julÿ. Geörg Bürg. von Eltterßwÿler, d. Zimmer Man, vndt Margreta Christoff Segers deß Zimmer Mans tochter. Eingesegnet 22. Julÿ. (i 13)

Georges Berger devient bourgeois par sa femme en juillet 1594.
1594, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 716
Georg Bergh von Ellwerßweÿler der Zimmermann, empfanngt daß burgerrecht von Margred. Christoff Säger deß Zimmermanns dochter, vnndt will Zun Zimmerleütten dienen. Actum den 19.t Julÿ 94.

La ville de Feldkirch fait signer les créanciers de Georges Berger
1601, Conseillers et XXI (1 R 80)
(f° 301) XIX Octobris. – Georg Bergers creditores citirt (Veldkirch schreiben).
Statt Amman u. Rhatt Zu Veldtkirch sch.ben wie sie Georg Bergers creditores auf gewissen tag bescheiden vermog ber*tigenten edicts, domit sich nun auch der hieige so deren etlich weren der Zu*ssenheit* nit Zubehelffen Betten sie anschlag Zulassen. NB sch.ben den 17. septemb. datirt vnd erst vergangenen Sambstag gelieffert. Erkant d. es schon angeschlag. lasse mans dabei pleiben.

Marguerite Seger, veuve de Georges Berger et le tuteur de ses enfants vendent la maison au tonnelier Georges Feigellauel et à sa femme Catherine Ratke

1615 (ut spâ [xiiij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 73.-v
(P. postea fol. 467.) Erschienen Margredt Sägerin wÿland Jörg Berger des Zimmermanns selig. witwe, mit beÿstand & Adam Hammer des Zimmermanns Alhier Ihres Vogts, mit beÿstand Melchior Küentzell des Zimmermanns Ihrer Khind. Vormünder (verkaufft)
Geörg Feÿgellawell dem küeffer burgern Zu Straßburg vnd Catharinen Rackin seiner ehelich. haußfr. So zugeg.
hauß, hoffestatt, höfflin, hind. hauß mit Allen Iren geb. & glg. Inn d. St. St. vff Sant Elßbeth. gaß, einseit neben Georg Nartz dem gartner, and.sit Antonius Koppen witwe, hind. vff Geörg Fischer dem Metzig. stoßend, dauon gend vj ß d gelts Bod. zinß dem Stifft Zu St. Thoman vff weÿhenachten, Mehr v gl gelts abloßig mit j C gl werung vff Nicolai wÿland Ambrosÿ Schneÿd. des Alten guttleut schaffners s. erben, Mehr j lb iiij ß gls loßig mit xxiiij lb J. Heinrich Bockhen Zu Gersth. Mehr ij gl glts wid.kheuffig mit xxxx gl vff Urbani Sant Margred closter, it. j lb ß ß glts wid loßig mit xxx lb d. der Fr. Eua von Wangen vff ostern, It. xiij ß gelts Loßig mit xiij lb d hannß Michels Reinboldt vff weÿhenachten, So dann iiij lb Abloßig mit Lxxxlb d wÿland h. wolff Schotterles s. erb. vff Michaelis vnd sind sie Wÿther verhafftet vmb xxxxvij lb x ß d obgedachts Jörg Berg. Khnd. Jährlich vff Mariæ Verkhdg.

Fils du tonnelier Pierre Feigellauel, Georges Feigellauel épouse en 1613 Catherine Ratke, fille du prévôt de Hilsprich (Hilsperg, Holsperg) en Westrich (près de Sarreguemines) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung Copeÿ – Zwischen dem Ersamen Geörg Fillaweln dem Kieffer Meister Peter Filawels des Kieffers, burgers Zue Straßburg ehelichem Sohn, Als dem Breütigams ahne Einem, So dann der Tugendsamen Jungfrawen Catharina Ratkhin, Hanß Rathken Zu Holßberg Im Westerich ehelichen tochter, Alß der Hochzeitterin Am Andern theill (…) So dann vff ihr der Jungfr. Hochzeiterin seithen, herren Geörg Zolchers ihres herren, beÿ deme sie bißhero gedienet (…) Beschehen in der Löblichen freÿen Reichsstatt Straßburg den 15. Aprilis Im Jahr des Herren Als man Zahlt 1613.

Mariage, cathédrale (luth. p. 9)
1613. Dominica Exaudi den 16. Maÿ. Geörg Feyellaugel der Küeffer, Peter Feyellaugels Sohn, vnd Cäterin Hans Ratkin, Schultheissen Zu Hilsperg im Westerich nachgelaßene tochter, eingesegnet zinstag den 25. Maÿ (i 9)

Georges Feigellauel hypothèque la maison au profit d’Abraham Berner

1620 (j. Novembris), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 514
(Inchoat. in Prot. fol. 455.) Erschienen Geörg Feÿhellauwell d. Küffer burger zu Straßburg (verkaufft)
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Abraham Berner burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 110 pfund pfenning Straßburger
vnderpfand hauß, hoffestatt, höffell vnd hind.hauß mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. vff d. Elßbeth. gassen, einseit neben jörg Nartz gartner And.seit Agatha Götzin erb. stoßend dauon gnd. iiij lb gld loßig mit Lxxx lb h. Geörg Schütterlin, Mehr seind sie verhafftet vmb xxxxvij lb ß Geörg Segers des Zimmermanns s. Khind. Item xiij ß d gls loßig mit xiij lb d hanß Michell Reinboldt, Item j lb x ß gld wid. kheuffig mit xxx lb fr. Evæ Von Wang. Item ij gl glg loß. mit 40 gl S. Margred closter, It. j lb iiij ß d gelts loß mit xxiiij lb H. Friderich Berß, Item v gl gld loß. mit j C gl Ambrosÿ Schneÿders s. erb So dann j ß gelts Bod. Zinß d. stifft Zu S. Thoman

Marthe Voland, veuve du tonnelier Georges Feigellauel hypothèque tous ses biens au profit de son fils Georges Feigellauel qui a réglé pour elle 161 livres à Abraham Berner (l’acte de mariage porte cependant que Georges Feigellauel est fils de Pierre)
1623 (vts [x.t Julÿ]), Chancellerie, vol. 450 (Registranda Meyger) f° 636-v
(Inchoat in Prot. fol : 363) Erschienen Martha Voland, Weÿland Geörg feÿellauwel des küeffers burgers Zu Straßburg seligen witwe mit beÿstandt H Abraham Berner burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts,
hatt Inn gegensein Geörg feÿellauwel des küeffers Ihres Sohns – schuldig seÿe 1 C Lj lb j ß d. So er der gloubiger für Ihre seine Mutter H. Abraham Berner obgedacht Burgschafftsweiß bezahlt (…)
Zu vnderpfand Verlegt in genere Alle vndt Jede & in specie aber die Expectanz Ane d. Rechtfertigung H Zu Uring. schwebt (…)

Catherine Ratke, femme de Georges Feigellauel s’adresse aux Quinze pour que le préposé au suif lui fournisse du suif à revendre. L’enquête montre que la tribu de la Mauresse lui a accordé le droit de revente en 1623 mais qu’elle n’en a pas fait usage depuis 1624. Comme le suif est rare, le préposé ne lui en a pas fourni ; il s’en remet cependant aux Quinze quant à la décision finale. Les Quinze confirment la pétitionnaire dans son droit de revente mais lui demandent de trouver un autre fournisseur que le préposé au suif.
1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
Catharina Rappin, Georg Veilawels haußfr. wegen unschlitts auß der Cammer. 11. 14.
(f° 11) Sambstag den 18. Januarÿ – Catharina Rappin, Georg Veilawels haußfr. wegen unschlitts auß der Cammer – Unschlitt verwalter soll den Grempen unschlitt geben
Catharina Rappin, Georg Veilawels des kieffers haußfraw Erschienen produxit p. Dr. Knafel. demütige Supplication mit beÿlag A, so verlesen, pittet, weilen sie in Anno 1623. daß völlige grempenwerck erkaufft, auch solches bißhero vff der Zunfft erhalten, welches mit beÿgelaßer urkhundt von der Mörin /:so die beÿlag A:/ beschienen werde, vnnd aber der Unschlitt verwalter bißhero Ihr unschlitt auß der Cammer werden zu laßen sich geweigert, es wolten meine herren l* Unschlitt verwalter anbefohlen, ihro gleich andern grempen, vnschlitt vmb die gepühr abfolgen Zu laßen.
Ward auß dem ferndigen protocoll fol. 280. die Erkandtniß so der Gempen wegen dem vnschlitt verwalter angezeigt, verlesen, vnnd dieweil man angestanden, ob supplicantin noch vnder der Zahl der grempen, oder ob sie vielleicht d. grempen werck nicht mehr getrieben, Alß ist Erkandt, daß bericht eingezogen werden solle, wie es mit Ihro bewanth, ob sie noch ein Grempin oder nicht ? inmittelst das geschefft gegen Ihrer persohn Zu bedacht genommen sein.

(f° 14) Mittwoch den 22. Januarÿ – Catharina Rappin, Georg Veilawels des kieffers fr. wegen unschlitts auß der Cammer – Unschlitt verwalter, Grempen
Ego referirte, hannß Carl Ringler der Unschlitt verwalter, seÿe vber Catharinæ Rappin, Georg Veilawels des kieffers haußfraw hienechst den 18. hûs beschehen begehren gehört worden, der habe bericht, hette von den übrigen Grempen vernommen, wie daß ermelte supplicantin bereits seit Anno 1624. das grempen werck nicht mehr getrieben, die weilen nun ohne daß großer mangel ane unschlitt dißmals erscheine, vnnd Er die andere grempen, so die handthierung bißher ordinari getrieben, nicht der notturfft nach vnnd Zur genüge versehen könne, Zumahlen auch meiner herren Erkandtnuß so vom 4. Novembris abgeloffenen Jahres dahin eingenommen, daß der ienigen winckel Grempen, so das grempen werck nicht offentlich in gäden treiben, sondern die liechter heimlich* verpartiren, kein unschlitt auß der Cammer solte abgefolgt werden, Alß hab Er supplicantin abgewiesen, seÿ aber ietzmalen anerpietig dem ienigen, so meine herren Ihme anbefohlen werden, nachzugeleben.
Erkandt Mag Supplicantin Zwar beÿ dem Grempenwerck verpleiben, weilen Sie die Zunfft gerechtigkeit bißher erhalten, soll Ihr aber dazuneben kein unschlitt auß der Cammer gegeben werden, sondern mög sehen, wo sie sonst bekommen.

Georges Feigellauel meurt en délaissant un fils de sa veuve Catherine Ratke. L’inventaire décrit la maison et les dettes dont elle est grevée. La masse propre à la veuve est de 45 livres. L’actif de la communauté s’élève à 323 livres, le passif à 220 livres. La veuve a fait un héritage de sa sœur Marie Ratke, femme de Grégoire Hauser, péager à Benfeld

1636 (30. 7.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 6) n° 39
Inventarium undt beschreibung Aller haab vndt Nahrung, so weÿland der Ehrenhaffte Georg Feiellauwel, Küeffer vndt weinhändler burger alhie Zu Straßburg seel. nach seinem aus dießer weltt tödtlichem hinscheiden hinder Ihme verlaßen, welche durch die Ehren: vndt tugendsame fraw Catharinam Rottkhin, sein hinderlaßene wittib mit rath hilff vndt beÿstandt deß auch Ehrenhafften vnd Achtbahren Hannß Schöttels, Küeffers vndt weinhändlers burgers alhie Zue Straßburg Ihres geschwornen vogts, vff freündliches ansuchen erfordern vndt begehren deß ehrenhafften Hanns Heinrich Dürren, auch Küeffers, burgers alhie, als Hannß Adams, des abgestorbenen seel. mit obernandter seiner ietz hinderlaßenen Wittwen ehelich erziehlten Sohn, vndt ab intestato eintzigen Erbens geeügt vnd gezeigt (…) So beschehen vff Mittwoch den 30.t 9.bris A° 1636.

Eheberedung Copeÿ (…) Beschehen in der Löblichen freÿen Reichsstatt Straßburg den 15. Aprilis Im Jahr des Herren Als man Zahlt 1613.
Inn hernach beschriebener in dieße Erbschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt. Inn d. Cammer Lit. A, Inn d. Cammer Lit. B, Inn d. hinderstub Cam:, Inn d. Stuben, Inn d. vordern Stub Cam: Im hauß öhren, Inn d. Kuch., im Keller
Eigenthumb ahne Einer Behausung (th.) Item hauß hoffstatt hofflein vnndt hinderhauß, mit allen ihren gebewen, begriffen, weith, Rechten vndt Zugehörden, gelegen alhie in d. Statt Straßb. vff Elßbether gaß, einseith neben Niclaus Dilian dem gartenmann, Andernseith neb. H Valentin Jeg. dem Notario, stoß hinden vff Carl Moren des Sporers wittib, dauon gehn Jehrlich dem Stifft St. Thomæ vff Mart: j Cappen vnndt vff Weÿhenachten 5 ß d Bodenzinß loßig mit 5 lb d hauptgut, Item j lb 6ß 6 d Zinß weÿland Fr. Dorotheæ Schmidin H Johann Koloffels seel. wit. vff Mariæ verkhündung fallendt losig mit 50 fl. wehr, Item j lb 4 ß d gelts vff Galli fellig loßig mit 24 lb d Jr Friderich Bockhen Zue Gersth. Item 2 fl. gelts Straßburger wehr. d Zinß den Clost: St: Margarethen vndt Agneß alhie, Jehrlich vff Urbani wieder Keuffig mit 40 fl. berurt. wehr. So dann j lib 10 ß d geltt wid. keüffig mit 30. lib. d Jahrs vf Ostern hiebevor frau Eua von Wangen jetzt Jr Wolff Ludwig Bocken von Bläßh., Sonsten vber dieße beschwerden freÿ ledig vndt eigen hiehero angeschlagen für vnd vmb 218 lib 15 ß. Laut einer Pergament: haußbrieffs mit d. Stat Straß. Cont. Insiegel datirt den 15. Feb: a° 1615 weiset, wie der verstorbene obstehend. Behaußung von Margreth Segerin weÿland Geörg Bergs. wittib. ahne sich erkaufft, Sign: mit N° 1
Ergäntzung der Wittwen Unveränderten Gutts. Item es hatt die wittib neben ihrem ihro hieuor für unverändert zugeschriebenem haußrath in wehrend dießer ehe von weÿl. Maria Ratkhin auch weÿl. Gregorÿ Haußers geweßenen Zollers Zu Bennfelden hfren. Ihrer Schwester seel. in bahrem gelt ererbt 60. fl.
Der Wittwen unverändert Nahrung, Sa. haußrath 5, Sa. unveränderten Guths 40, Summa summarum 45 lib
Die Theilbahre verlaßenschafft, Sa. haußraths 44, Sa. werckzeugs schiff vnd geschirrs Zum Küffer handwerckh gehörig 1, Sa. Silber geschirrs undt guldenen Rings 38, Sa. Bahrschafft 20, Sa. Eigenthumbs ahne einer Behaußung 218, Summa summarum 323 lb – Schulden 220, Nach solchem abzug 103 lib
Conclusio finalis Inventarÿ 148 lib
Rechnung Unßer Hannß Schöttels vndt Hannß Heinrich Dürren, beeder Küeffer, burgere alhier, als weÿl. Georg Feÿellawels ebenmäßig Küeffers vndt Weinhändlers auch burgers alhie Zu Straßburg seeligen hinderlaßener Wittib vndt Sohns geschworner Vögt alß deß Jenigen waß vom 2. 7.bris A° 1637 da d. Erlöß Register (…)v.kaufften haußrath d. H. vogteÿ Richtern producirt worden, sowohl ane hauß v. Keller Zinß als auch was sie in sein Feÿllawells seel. v.kaufften behaußung auff der Elisabethen gaßen alhie von Georg Badern dem Müller Zu Plopßheim als welcher seinem Söhnlein hannß Jacob Bader solche behaußung erkaufft den 22. 8.bris A° 1639 erlegtem angeltt eingenommen, vndt wiederumb davon außgeben vnd bezahlt haben

Catherine Rack veuve de Georges Feigellauel met son fils Jean Adam Feigellauel en apprentissage chez le barbier Jean Kopp. Elle hypothèque sa maison en garantie du droit d’apprentissage

1637 (12. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 367-v
Erschienen Catharina Rackin, weÿ: Georg Feÿellawels deß Küeffers seel. witib, mit beÿstandt ihres Vogts hannß Schötels deß Küeffers, vnd hannß Heinrich Dürren auch Küeffers, alß Vogts ihr Catharinä Sohns hanß Adam Feÿellawels,
hatt in gegensein hanß Koppen deß Barbierers auch burgers alhier bekannt
demnach Er Kopp ihne hanß Adam für Einen Lehrjungen dreÿ Jar lang von Jüngst verschienen Mariæ Verkündung anzurechnen, vff und Angenommen, daß Sie die Mueter ihme Koppen für Lehr gelt 70 lb. (…)
[in margine :] in spê Unterpfand sein solle Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoffstatt, höfflin und Stallung, mit allen & alhie in S. Elisabethen gaß., einseit neben Georg Jäger Noto. 2.seit neben deß Stiffts S. Marx Behaußung, hind. vff Carlen N. deß Sporrers witib stoßend, dauon gehen Jährlich dem Stifft S. Thoman j. Cappen uff Martini und Weÿhenachten 5 ß d bodenzinß, So ist diß hauß auch zuuor v.hafftet umb 50. fl. w. Dorothea Schmidin, Johann Kollöffels s. witwen, Item vmb 24. lb d Jr. Friderich Bocken Zu Gerstheim, Item vmb 40. fl. w. dem Closter S. Margrethen, Mehr umb 30. lb Jr. Wolff Ludwig Bocken von Bläßheim – Act. den 30. 7.bris 1639.

Catherine Ratkin veuve de Georges Feigellauel meurt en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison du marchand de vins Laurent Meyer rue des Chandelles. L’actif de la succession s’élève à 96 livres, le passif à 54 livres.
1640 (5.5.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 9) n° 11
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt nahrung, so weÿl. Catharina Rottkhin, auch weÿl. Georg Veÿellawells, geweßenen Küeffers vndt Weinhändlers, burgers alhie Zue Straßburg hinderlaßene wittib, nun mehr beede seel. nach ihrem aus dießer weltt tödtlichem hienscheÿden hinder ihro verlaßen, welche vff ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Mr Hanns Heinrich Dürren, Küeffers v. burgers alhie alß Hannß Adam Veÿellawells, der ietz abgeleibten frn. sel. mit obernandtem Georg Veÿellawells ihrem haußwürth seel. ehelich erziehlten Sohns vnd ab intestato hinderlaßenen eintzigen Erbens geschwornen Vogts, Inn beÿsein deß auch Ehrenhafften Hanns Schöttels Küeffers vndt weinhändlers burgers alhier, ihr d. ietz vstorbenen frn. seel. geweßenen Vogts, durch ernandten hans Adam Veÿellawelln den Sohn vnd Erben (…) So beschehen vf dinstag den 5.ten Maÿ A° 1640.
Inn einer alhie in d. Statt Straßburg in d. Helig. Liechtgaßen beÿ d. Becken knechtstub vber gelegenen behaußung so weÿl. Lorentz Meÿers geweßenen weinhändlers burgers alhie seel. hind.laßener wittib undt Erben gehörig Ist befund. worden wie volgt
Inn der Cammer A, Inn der Stuben, Im haußöhren
Sa. haußraths 11, Sa. Pfenningzinß hauptguths 87, Summa summarum 98 lib. – Schulden 54 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 44 lib

Catherine Ratkin veuve de Georges Feigellauel, assistée de son fils Jean Adam, vend la maison à Jean Jacques, fils mineur du meunier de Plobsheim Georges Bader. En marge, quittance remise à Susanne, belle-mère de l’acquéreur

1639 (22. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 788-v
(Prot. fol. 132.) Erschienen Catharina Ratgin weÿ: Georg Feÿellawels deß küeffers see: alhie witib mit beÿstandt ihres Vogts hanß Adam Feÿellawel ihr Catharinæ eheleiblicher sohn, mit beÿstand H Joachim Rüderers deß elter vndt H Rudolff Würtzen alß vß E. E. großen Rhats mitel hierzu insonderheit deputirt, wie auch seines Vogts hanß Henrich Dürren deß küefers (haben verkaufft)
Wolffgang Macken dem Wurtzstößern vnd Bütel vff der Zunfftstuben Zur Lucern alß Vogt hanß Jacoben, Georg Baders deß Müllers Zu Plopßheim alhie verburgerten söhnleins so zugegen vnd mit beÿstand H Jeremiæ Vrsini deß Notÿ. anstat deß Vogtsöhnleins Vatters, welcher für dißmahl leibs blödigkeit halber nit außgehen kan
Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoffstat und höfflin mit allen anden ihren gebäwen & alhie vf der Elisabethen gaßen neben Niclauß Dürian dem gartenmann && Georg Jäger dem Noto. hind. vff weÿl. Carol Moren deß Sporers see. witib, dauon gehen Jährlich vff Martini Ein Capp und 5 ß bodenzinß Vf Weÿhenachten dem Stifft S. Thoman alhie hiehero beede solch Zinß für 6. lb. d hauptgut angeschlag. It. 1. lb 6 ß 3 d gelts vff Mariæ Verkündung Dorotheæ Schmidin weÿl. Johann Kohlöffels gewesenen Kauffhauß Verwanten see: wittib mit 50. fl. St. w. Capital wid. Käuffg, It. 1 lb 4 ß Zinß vff Galli den Edlen Bocken von Gerstheim mit 24. lb d. Mehr 2. fl. gelts St. w. vff Urbani dem Closter S. Margarethen alhie mit 40. gld. wehr. It. 1. lb 10 ß d Zinß vff Herrn Jrn Wolff Ludwig Bocken Zu Bleßheim mit 30. lb Capital abzulösen (vff sich genohmen) geschehen per 187. lb
[in margine :] Erschienen Johann Baldner E. E. Ehe Gerichts Actuarius und Cancelleÿ Oeconomus alß vermög der am 29. aprilis a° 1640. in der Contractstub verzeichnete Übergaab Cessionarius hierneben benambsten hanß Adam Feÿelawelß hat in gegensein Susannæ Georg Baders Müllers Zu Blopßheim und Wolffgang Macken sein Baaders alhie verburgerten Söhnleins hannß Jacob bekannt (…) Act. d. 13. 9.br. a° 1640.
[in margine :] Erschienen H Johann Baldner mehr vorgedacht hat in gegensein Susannæ Georg Baders deß Müllers zu Plobßh. haußfr. deß Keüffers Stieffmutter mit beistand Wolffgang Macken deßelben vogts (…) Act. den 9. 9.bris 1642.

Georges Bader, meunier de Plobsheim, épouse en 1639 Susanne, fille du tisserand Nicolas Carlen
Mariage, Plobsheim (luth. f° 402)
1639. XXX. dieß. [Augustÿ] Jerg Baader d müller vndt Jft Susanna Claus Carlins deß schneids. hind.laße ehel. dochter (i 420)

Jean Jacques Bader, fils mineur de Georges Bader et de Catherine Forthecker (?), devient bourgeois en 1639
1639, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 883
Hannß Jacob Bader, Georg Bader deß Jetzigen müllers Zu Plobsheim mit Catharina fort*heckerin eheliche Erzeugtes Söhn. Erkhaufft d. Burgerrecht vmb 20 golt gulden Ist noch minders Jehrigen Altters hatt sein Muetterrlichß Eÿg. guth Wull Zu Lucernen dienen, den 16. 8.bris 1639.

Jean Adam Feigellauel cède à Jean Baldner, employé à la Chancellerie, la somme qui lui est encore due sur le prix de la maison.

1640 (ut supra [29. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 311-v
Erschienen hanß Adam Feÿellawel der Barbierer mit beÿstand hanß Henrich Dürren des Kieffers seines ohnentledigten Vogts
in gegensein H Johann Baldtners Cantzleÿ V.wanthen, daß Er demselben
v.khaufft Lxxxvij Lib so hannß Jacob, Georg Baders des Müllers Zu Blobßheim Verburgert Söhnlin, wegen der den 22.t octobr. 1639. in der Elisabethen gaßen gelegenen erkhaufften behausung, am kauffschilling noch per rest zubezahlen
vde in Registrand. 1639. fol. 788. wie diße 87. lb 15 ß bezahlt worden

Eve Reine de Sultz, femme de Philippe Louis Bœcklin de Bœcklinsau, et le fils d’Eve Marie Sultz, femme de Henri Christophe Gayling d’Altheim vendent au receveur Jean Gaspard Erhart un capital assis sur la maison qui appartient au meunier Jean Jacques Bader, de Plobsheim, rue Sainte-Elisabeth selon le titre de 1576.

1650 (9. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 477-v
Erschienen Jr. Philipß Ludwig Böckhle von Böckhlinsaw deß beständig. Regiments der Herren Fünffzehen dißer Statt, alß Ehevogt Fr. Evæ Reginæ Böckhlerin gebohrner von Sultz und im nahmen H Heinrich Christoph Gählings von Altheim der Röhm: Kaÿß: Maÿt. unsers Allergnägist. Herren, wie auch der Chur Fst. dhlt. in Baÿern resp. Cammerers Kriegß Rhat Generals über die Cavallerie und Obristen Zu Pferd seines H Schwagers alß Vormundts seines mit weÿl. Fr. Eva Maria Gählingerin von Altheim gebohrner von Sultz nunmehr seel. ehelich erziehlten sohns Jrn Philipß Henrich Gählings von Altheim, deßweg. Er Jr. XV. Böckhlle de ratificatione stipulatâ man cavirte
hatt in gegensein H Hannß Caspar Ehrhardts deß Schulschaffners bekannt, daß Er Jr. XV. Böckhel im nahmen gemeldt ihme H Erhard Zu bezahlung der ienig. 76. lib 9 ß 10 s so weÿl. Fr. Margaretha Strurmin von Sturmeckh wittib gebohrne von Sultz seel. besagten H Erhard alß deroselb. geweßenen Schaffnern in seiner gethanen letzt. sich vff Joh. Bapt: 1649. endenden Rechnung für Rechnungß receß herauß schuldig verbliben und diße Schuld vff Sie die vorgemeldte adeliche Sultzische alß ihro Fr. Margarethæ seel. beneficirte Erben zu bezahlen gelangt ist, vffrecht albereit den 10. Sept: a° 1649. cedirt und übergeben habe
Erstlich j. lib 10 ß iährlich. vff Ostern fallend. und mit 30. lib. widerlößig. Zinnßes, so hannß Jacob Bader der Müller Zu Plobßheim von vff und abe seiner alhie in St. Elisabeth Gaß. gelegener Behaußung vermög eines pergamentinen am 10. Maÿ a° 1576. mit der statt Straßburg anhangenden Contract Insigel durch Weÿl. H Jacobum Kuglern alß deroselb. damahlig. Contractuum Notarium nunmehr seel. verfaßt. Zinnßbrieffs Zu raich. schuldig ist,
Item j. lib so Georg Ferich der Gremp, 10. ß so Daniel von Molßheim der Glaser und 10 ß so hannß Adolph Grohberger der Leinenweber alle jahr vff Joh: und Weÿhenacht. von vff und abe ihren alhie am alten Weinmarckh gelegenen häußern Zu ewigen erschätzigem fürbietigem Zinnß zu lüffern schuldig seind

Jean Jacques Bader, meunier à Hugsweier en Bade-Durach (près de Lahr) hypothèque la maison après s’être porté garant de son frère rebelle Jean Adolphe Bader

1671 (27. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 60
Erschienen Hannß Jacob Bader der Müller Von Hugsweÿhr, Fürstl. Bad. Durlachischer Herrschafft mit beÿstand Hannß Caspar Dürren deß Küeffers Burgers zu Straßburg
in gegensein deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herrn Philipß Albrecht Bernholdts dießer Statt alten Stättmaÿsters und XV. für sich und im Nahmen der gesampt.Obrigkeit zu Fünff haupt theilen Zu Plobßheim
bekannt, dEmnach sein Baders Bruder hannß Adolph Bader der Müller zu erst ernanntem Plobßheim sich under die Rebellen daselbst nun zum Zweÿten mahl träwloß eingemischt hette, auch darüber von der adel. Obrigkeit ergriffen in hafft gezogen worden seÿe, [er] seine gebührende Straff empfang. sollen, so hette Er Johann Jacob durch seine Eifferige vorb[itten] beÿ der adelich. Obrigkeit so v* erhalten daß besagter hannß Adolph, und Zwar biß Zu Außgang de Rebellionsach wider auff freÿen fuß gestellt werden soll, dieweilen daber derselben, in Ansehung seines schon Zweÿermahl gebrochenen Eides, nicht mehr getrawr werden könnte, So wolte Er hannß Jacob, für dießen seinen Bruders, hiemit dergestalten cavirt haben, (…) nicht allen sein hannß Adolphen Haab und güter, wie es ohne dem von rechtswegen geschehen würde, sondern auch sein hannß Jacobs alhier in St. Elisabetha Gaß, einseit neben hannß Schmiden dem Küblern, anderseit neben den Treütelischen Erben gelegen und hinden uff hannß Jacob Häselin den Sporer stoßende Behausung, welche iährlichen dem Stifft St. Thoman 5 ß und i. Cappen Zu zinnßen schuldig
[in margine :] (…) demnach die Rebellions Sach durch die Kaÿs. herren Commissarios ohnlängst. erörtert, und Von den Rebellen newen gehorsam Versprochen worden, So hetten dieselbe in consideration deßen Ihne hannß Jacob Badern dießer für seinen bruder hannß Adolph Badern dem Müller zu gedachtem Plobßheim Versprochener caution, wider umb aller dingß erlaßen, Actum den 8. 7.br Anno 1671.

Barbe, femme du meunier Martin Diemer de Hugsweier, vend la maison au tonnelier Gaspard Dürr

1680 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 420
Barbara, Martin Diemers Obermüllers Zue Huckschweÿer Eheweib, mit beÿstand erstged. Ihres Ehevogts
in gegensein Johann Caspar Dürren, des Kieffers
Ein Vordere und hindere behausung mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier auff der Elisabethen gaß, einseit neben Johann Schmidt dem Kübler, anderseit neben Johann Zitterle des Schneiders nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden uff Jacob Häßelin den Sporer stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen uff Martini ein Kapp. undt uff Weÿhenachten 5 ß d bodenzinß dem Stifft St. Thomæ, so seÿe solche behaußung auch noch umb 50. fl. Wehr. Catharinæ Kohllöfflin, Item umb 24 lb (so dann umb 50. fl. verhafftet) – umb 150 fl.

Jean Gaspard Dürr vend la maison au boucher Pierre Pfeiffer

1690 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 489-v
hans Caspar Dürr, der Kieffer
in gegensein Peter Pfeiffers deß Metzgers
Eine vorder und hinder behaußung, mit allen deren gebäuen, begriffen, weiten, Zugehördt. Rechten und gerechtigkeiten allhier an St. Elisabethen gaß, einseit neben Johann Schmid dem Kübler anderseit neben weil. Johann Zittel gewesenen Schneiders sel. Erben, hinden auff weÿl. Jacob Häseln deß Sporers sel. Erben stoßend gelegen, darvon gehen jährlich vff Martini ein Kapp. und auff weihnachten 5 ß d bodenzinß dem Stifft St. Thomæ, so seÿe solche behausung auch noch um 50 fl. (Item umb 24 lb, So dann umb 50 fl. verhafftet), geschehen umb 190 pfund

Fils du boulanger Pierre Pfeiffer de Rosstal en seigneurie d’Ansbach, Pierre Pfeiffer épouse en 1688 Marthe, fille du tonnelier Jean Georges Jung
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 160-v)
1688. Dom: 10 post Trin. Zum i mal Peter Pfeifer Weinhändler weiland Peter Pfeiffers gewesenen Becken u. Burgers Zu Rostalle fürst. Anspachischer herrschafft ehl. Sohn, Jfr. Martha Weiland Hanß Georg Jungen gewesenen Burgers u. Kieffers ehelicher T. Mittwoch den 2.ten 7.br. N Kirch (i 162)

Pierre Pfeiffer acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme trois semaines après son mariage.
1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 549
Peter Pheiffer von Roßstall, der Weinhändler, Weÿl. Peter Pfeiffers des gewesenen Ackersmanns daselbst hinterlaßener Sohn, empfangt das burgerrecht Von Martha gebohrener Jungin, seiner nunmahligen haußfr. p. 2. gold.fl. unndt 16. ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zuvor leedigen standts geweßen, unndt wird Zu E: E: Zunfft der Weinsticher dienen. Jurav: d. 20. 7.bris 1688.

Compte que rend Isaac Jund de la gestion des biens qui appartiennent aux cinq enfants de Marthe Jung et Jean Pierre Pfeiffer
1710, Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 123) J. Frédéric Schatz
Rechnung mein Isaac Jundten deß Weißbeckens undt burgers Zu Straßburg alß geordnet und geschwornen Vogts Hannß Peters, Hannß Geörgen, Margarethä, Johann und Hannß Michaelen, weÿland Fr. Marthä gebohrnen Jungin, mit weÿland H. Johann Peter Pfeiffers, geweßenen Weinhändlern undt burgern allhier Zu Straßburg in erster Ehe erzielte Kinder, Inhaltend und außweißend, waß ich wegen dießen Curanden vom 22.ten Januar. 1701. biß den 17.ten Mart: 1710. eingenommen außgegeben und sonsten Vögtlicher weiß verhandelt habe. – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Le tuteur des enfants de Pierre Pfeiffer vend la maison au tonnelier Michel Gœll moyennant 650 livres

1707 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 267
(650) Isaac Jund weißbecker alß vogt weÿl. Peter Pfeiffers weinhändlers 5 KK
in gegensein Michel Göll Kiefers
seinen Curanden antheil ahn Hauß Hoff Hoffstatt Stall Hinterhauß mit allen gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn St Elisabetha gass, einseit neben Joh: Schmid dem Kübler anderseit neben weÿl. Joh: Zittelin schneiders E.E. hinten auff weÿl. Jacob Haßlers Sporers E.E. – darvon gehen jährlichen 1 cappen dem Stift St Thomæ und 5 ß d in geld – um 650 pfund

Michel Gœll et sa femme Anne Barbe Füssinger hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit du consul François Reisseissen.

1707 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 474
Michel Göll Kiefer und Anna Barbara geb. Füeßingerin beÿständlich Joh: Jacob Vogt Kiefers und Joh: Jacob Hägelins schlossers
in gegensein S.T. Francisci Reißeißen nunmahligen regirenden H. Ammeisters u. XIII.ners – schuldig seÿen 100 pfund zur reparation v. verbesserung unten versetzten haußes
unterpfand, ihre behaußung allhier ahn St Elisabetha gass, einseit neben Joh: Jacob Schmid küblern anderseit neben denen Zitterlinischen EE. hinten auf die Heßelische Erben

Le garçon tonnelier Jean Michel Gœll règle en juillet 1695 l’amende infligée à son frère Frédéric Gœll qui a quitté Strasbourg
1695, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 18) Dienstags den 26. Julÿ Anno 1695 – Hannß Michael Göll d. ledige Küffer Knecht ward vorgestallt, wegen Seines bruders Friderich Göllen von Landau, welcher von hier hinweg v. Seine Ihme andictirte Straff noch nicht bezahlt daß Er solche bittsweise vor demselben ablegen solle, welches er auch gethan vnd die 5 ß d straff erleget.

Jean Michel Gœll qui a travaillé un an et demi chez le tonnelier de la halle puis un an et demi chez Dürr puis sa veuve demande en juin 1696 de s’inscrire pour faire son chef d’œuvre
(f° 38) Dienstags den 19. Junÿ Anno 1696 – Hannß Michael Göll der ledige Küffer Knecht von Landaw erscheint umb erstgedachter ursach willen, der ward befragt, wie lang Er hier gearbeitet. Ille er habe ein halb Jahr beÿ dem Kauffhauß Küeffer und anderthalb Jahr beÿ H. Dürren Seel. nunmehro aber beÿ deßen Wittib gearbeitet, Verlange auch Seine Jahr acht die dreÿ Jahr aus Zu arbeiten, laße Sich bloß deßwegen einschreiben, damit Er nach verfloßenen dreÿer Jahre ohne lange hindernus auff dem Platz kommen möge. Erkannt, daß Er Zwar hiermit Zum Meisterstückh soll eingeschrieben seÿn, jedoch daß er nicht ehender als biß Seine Jahr acht verloßen, das Meisterst. Zu machen Macht haben und Ihme erlaubtet seÿn, anderer aber, so nach Ihme Zum Meisterstück eingeschrieben werden, Ihr Jahracht aber verarbeitet, solang als Seine Jahracht erforden, vor Ihne Zum Meisterstück machen gelangen, die aber bereits vor Ihme eingeschrieben, ohngeacht Seine Jahr acht verfloßen wäre, doch Ihme vozugehen Macht haben sollen.

Jean Michel Gœll présente en mars 1697 son chef d’œuvre dont les examinateurs sont satisfaits à quelques détails près. Il est reçu maître (le compte rendu est enregistré deux fois)
(f° 55) Dienstags den 12. Martÿ Anno 1697 – Hannß Michael Göll, von Landau gebürthig Weÿland Mr Johann Jacob Göllen ebenmäßigen Kieffers und gewesenen Burgers in erwehntem Landaw seel. ehelich hinderlaßener Sohn, hat sein Meisterstück schauen laßen, referirten die herren Schauere, daß sie in der Ersten Schaw etliche geringe fehler befunden Welche aber in der andern schaw Verbeßert gewesen, und in der dritten Schaw ist Vaß schön außgemacht und sauber abgebund. geweßen außer daß der hindere hauptreiff hätte Vester angelegt sein können, derowegen dann und Weilen sich kein hauptfehler ereügnet alß ist Er von denen herren Schauern für ein Meister passirlich uff und angenommen auch von dem herrn XV.er alß obmann darzu confirmirt Worden d: 6. Aprilis A° 1697.

(f° 57) Dienstags den 2.ten Aprilis Anno 1697 – Hannß Michael Göll der ledige Küffer von Landaw gebürthig, Weÿland Mr Johann Jacob Göllen ebenmäßigen Kieffers und gewesenen Burgers in erwehntem Landaw seel. ehelich hinderlaßener Sohn, hat sein Meisterstück schauen laßen, referirten die herren Schauere, daß sie in der Ersten Schaw etliche geringe fehler, Welche aber in der andern schaw Verbeßert gewesen, vnd in der dritten Schaw ist Vaß schön außgemacht und sauber abgebunden geweßen, außer daß der hindere haubt Reif hätte Vester angelegt seÿn können, derowegen dann, und weilen sich kein haubt fehler ereügnet, alß ist Er von denen herren Schauern für einen Meister passieret, auff vnd angenommen, auch von dem herrn XV.er alß obmann darzu confirmirt Worden, den 6. Aprilis Anno 1697.

Fils du tonnelier Jean Jacques Gœll de Landau, Jean Michel Gœll épouse en mai 1697 Susanne, fille du tonnelier Jean Gaspard Dürr (qui a été propriétaire de la maison)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 82-v, n° 447)
Heut den 9 Maÿ 1697 ist auff vorhergehender außruffung Copulirt worden Johann Michael Göll, der ledige Kieffer, Johann Jacob Göllen burgers und Kieffers zu Landaw ehelicher Sohn, undt Jfr. Susanna, weÿl. Johann Caspar Dürren gewesenen Kieffers und burgers nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Hanß Michael Göll als hochzeiter, Susanna dirrin als hoch Zeiterin (i 85)

Jean Michel Gœll devient bourgeois par sa fiancée en 27 avril 1697
1697, 4° Livre de bourgeoisie p. 688
Joh: Michael Göell, von Landaw, der Kieffer Knecht, Joh: Jacob Göellen gew: Küeffers v. burgers daselbst nachgel. sohn, empfangt das burger Recht von Susanna weÿl. Johann Caspar Dürren gew. Küeffers v. burgers allhier hint. Tochter seiner Verlobten, gratis, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der Küeffer dienen, Jur. d. 27. Dito [Aprilis] 1697.

Jean Michel Gœll devient tributaire le 13 mai 1697.
1697, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 59-v) Montags den 13.ten Maÿ Anno 1697 – Hannß Michael Göll von Landau gebürthig, der Ledige Kieffer, producirt gewohnlichen burgerschein von alhiesiger Cantzleÿ, bittend Ihne dißorths als einen Zünfftigen vmb die gebühr auff vnd anzuenehmen, Erkandt, willfahrt, erlegt 2. lib 5 ß warunder 2. lb so wegen deß fewer Eÿmers auff den Pfenningthurn Zulieffern.

Jean Michel Gœll est dispensé de verser son écot pour 1699
(f° 129) Montags den 30. Martÿ Anno 1699 – Hannß Michael Göll wurde vorgebotten, wegen schuldiger 6 ß d Stuben gelts, de A° 1697. Ille Antworttet, seÿe allererst 2 Jahr Zünfftig, vnd habe bereits 3 Stuben gelter geben Worüber Er befragt wurde, ob Er, daß sein Vorgeben der Warheit gemäß, es mit handtreu behaubten könne, vnd Weilen Er sich darzue Verstanden, alß ist Zwar die handtreü von Ihme nicht genommen, mithin aber deß geforderten Stubengelts erlaßen worden.

Jean Michel Gœll et Susanne Dürr font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Finckwiller près de la Mouche. Ceux du mari s’élèvent à 16 livres, ceux de la femme à 484 livres.
1697 (11.12.), Not. Lang (Jean Henri, classé sous 25 Not 116) N° 38
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung so der Ehrsame Hannß Michael Göll, Küffer vnd die tugendsame Fr. Susanna gebohrne Dürrin beede Eheleuth und burgere alhier Zu Straßburg, einander für unverändert in den Ehestand Zugebracht, Welche Nahrung der Ursach halben, damit mann sich Künfftiger Zeit der Ergäntzung wegen darnach Zu reguliren haben möchte, Vorgenommen, ersucht vnd inventirt (…) Mittwochs den 11. Decembris 1692.
Nota. Die Zwischen Beeden Eheleuthen auffgerichtete Eheberedung ist Vor mir Notario den (-) Anno & 1697. verschrieben, Zubefinden
In einer alhier Zu Straßburg im Finckweiler gegen der Mucken hienüber gelegener vndt In dieße Nahrung nicht gehöriger behaußung befunden worden wie volgt
Holtz, Reiff vnd Band Zum Küffer handwerck gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unveränderte Nahr. Sa. haußraths 60, Sa. Silbergeschweids 1, Sa. baarschafft 14, Summa summarum 16 lb
Dießemnach Wirdt auch der Frauen in die Ehe gebracht unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 238, Sa. Frucht 15, Sa. Holtz, Reiff vnd Band Zum Küffer handwerck gehörig 31, Sa. Silbergeschmeids 33, Sa. Guldenen Ringen 24, Sa. Wein und Eßig 84, Sa. baarschafft 65, Summa summarum 484 lb

Jean Michel Gœll se remarie en 1701 avec Anne Barbe Füssinger, fille du cordier Jean Jacques Füssinger : contrat de mariage, célébration
1701 (9.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 190
Verglichene Heüraths: Puncten Zwischen dem Ehrenvorgeachten Mr Hannß Michel Göllen, Küeffern vnd burger, alhier Zu Straßburg, als hochzeitern, an einem
So dann der Ehrn: und Tugendsamen Jungfrawen Annæ Barbaræ Füeßingerin, weÿl. H. Johann Jacob Füeßingers, geweßenen Seÿlers vnd burgers Alhier nunmehr seel. nachgelaßener Ehelichen dochter, als der hochzeiterin, am andern Theil
Actum Straßburg in fernerem beÿsein H Johann Ludwig Küchels, Küffers, deß hochzeiters Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, Auff sein deß Bräutigamns, So dann auff der Jfr. bodenzinßin seithen H. Johann Diemars, Seÿlers, derselben Curatoris, vnd Fr. Barbaræ Füeßingerin, Gebohrner Lentzin Wittib, Ihrer Eheleibl. Mutter, Montags den 9. Maÿ Anno 1701. unterzeichnet Hanß Michael Göll als Hoch Zeitter, Anna Barbara fießingerin als hoh Zeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 45)
1701 Mittwoch den 15. Junÿ wurden nach Zweÿmahliger außruffung zu st Aurelien Copulirt u. eingesegnet, Johann Michael Göll d. Kieffer u. burger alhier, u. Jgfr. Anna Barbara, weÿland Hanß Jacob Füsingers gewes. Seilers u. burgers nachgelasene Ehl. Tochter, [unterzeichnet] Hanß Michael Göll als hochzeitter, Anna Barbara fießingerin als hochzeiterin (i 46)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 60, n° 328), Nach geschehener Außruffung auch Zu S. Thomæ, ist den 15. Junÿ 1701 zu Aurelien copulirt worden Johann Michael Göll der burger und Kieffer, mit Jgfr. Anna Barbara, weÿl. Johann Jacob Füßingers gewesenen burgers undt Seÿlers nachgelaßene ehelich. Tochter (i 62)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Michel Gœll à se remarier avant la fin de son deuil
1701 Conseillers et XXI (1 R 184)
(p. 144) Sambstagß den 28. Maÿ 1701. – Meister Joh: Michael Göll der Kieffer, pt° Dispensat.
S. Ersch: Meister Joh: Michael Göll der Burger vnd Kieffer allhier prod: seiner Fraw seel. Susannæ Durrin Documentum Mortis Vom 13. Jan: Jungst, vndt Weilen Er wegen seiner schwehren haußhaltung Mitt Zweÿ Kindern Vndt Er wegen seines handwercks Zum wenigsten Zu hauß seÿn Kann, hatt Er sich Mitt Jungfr: Anna Barbara Ehelichen Versprochen, bitt darauff Unterthänigst Ihme biß Morgen Uber acht Tag die Erste proclamation Vor Nehmen Zu dörffen, Dispens. vnd. Zu erlauben. Erk. Wurdt dem Imploranten gegen Erlag 1. lb d In das Gemeine Allmoßen In seinem petito dispensando willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de la veuve Dürr née Füssinger (belle-mère du mari). Ceux du mari qui a l’usufruit des biens de ses deux enfants du précédent mariage s’élèvent à 191 livres, ceux de la femme à 299 livres.
1702 (8.3.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 2) n° 15
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung so der Ehrsahme Meister Hannß Michael Göll, Kieffer vnd burger alhier undt die Tugendsahme Fraw Anna Barbara gebohrne Fießingerin beede Eheleuth alhier einander für unverändert in die Ehe Zugebracht, welche wegen der in der Eheberedung Stipulirter Ergäntzung halben umb sich küfftiger Zeit darnach reguliren zu können, vorgenommen ersucht und Inventirt word. (…) So gewesen in fernerem beÿsein deß Rechtsgelehrten herrn Johann Jacob Grünwalds Notarÿ Publici alß von Herrn Johann Ludwig Küchel burgern und Kieffern alhier der Kinder erster Ehe vogten welcher unpäßlichkeit halber nicht erscheinen Können hierzu erbettener Mandatarius, Straßburg d. 8. Martÿ 1702.

Volgt nun die Nahrung ahne und vor sich selbsten wie sich dieselbe in einer in dem Finckweiler gelegenen und Frauen Susanna Dürrin gebohrner Fißingerin behaußung befunden worden
Wÿdum Inhalt deß hievor beÿ den schulden auß dem Erb Zu gelten angezogenen vnd den 20. Julÿ 1701 Zwischen H Hanß Michel Göllen dem Kieffer vnd Herrn Johann Ludwig Küchel alß geordneten vogts weÿland Frauen Susanna gebohrner Dürrin mit ermeltem H Göllen ehelich erziehter vnd hinderlaßener Zweÿer Kinder auffgerichteten Kinder Vertrags
Summa summarum deß Manns unverändert guth, haußrath 168, werckzeug Schiff b. geschirr 185, wein brandenwein Eßig 292, früchten 21, Silbergeschirr 17, Schulden in die Nahrung und die helffe an den haussteuren 95, Summa summarum 781 – Schulden auß dem Erb 598, Rest 191 lb
Der Frauen Vermögen, haußrath 145, Silber 5, Gold. Ring 10, baarschafft 122, helffte an den haussteuren 15, Summa summarum 299 lb

Jean Michel Gœll et Anne Barbe Füssinger font dresser l’inventaire de séparation de leurs biens. La maison est estimée à 100 livres outre les capitaux dont elle est grevée. La masse propre au mari est de 317 livres, celle propre à la femme de 374 livres. L’actif de la communauté s’élève à 254 livres, le passif à 776 livres.

1714 (4.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 19) n° 493
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, Liegender undt fahrender, Verändert und Unveränderter Keinerleÿ davon außgenommen, auch Schulden und Gegen Schulden welche Meister Johann Michael Göll der Kieffer und fr. Anna Barbara gebohrne Füeßingerin beede Eheleuthe und burgere allhier dermahlen besitzen und haben, Welche Nahrung auf freundliches ansuchen erfordern und begehren obgedachter der Göllischen haußfr. indeme dieselbe durch Gnädige obrigkeit Von Ihren erwehnen Ehemann zu tisch und bett geschieden worden, mit beÿstand herrn Joh: Heinrich Francken, des Kieffers Ihres geschwornen, Curatoris
Actum in der Königl. Statt Straßburg, Montags den 4.ten Junÿ Anno 1714. in fernerer gegenwarth H. Johann Knoblochs des Kieffers und Weinhändlers als geordneten Tutoris Johann Michael Göllen des vorgedachten Ehemanns in erster Ehe erzeugten Söhnleins

In einer in der Statt Straßburg ane der St. Elisabethen gaßen gelegenen in diese Nahrung gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.
Höltzen: und Schreinerwerckh, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Camme, In der Soldaten Cammer, Ind er Wohnstub, In der Stub Cammer, Im haußöhren, In der Cammer C
Eigenthumb ane einer behaußung. Hauß, hoff, hoffstatt mit allen deßen gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der St. Str. ane St. Elisabethä gaß, 1.s. einseit neben Mstr. Hannß Jacob Schmidt dem Kübler, 2.s. neben Hn Johann Heupel dem Wäÿsenschaffner, hinden uff N.N. den Spoorer stoßend, davon gehen Jehrl. i. Cappaun und 5. ß in geldt dem Stifft St. Thoman allhier, Item 16. lb. d. Zinnß Jährl. uff Joh. Bapt: ist man Isaac Junden dem Weißbeck Vögtlicher Weiß Zureichen schuldig ist in Cap: ablößig mit 400. lb, It. 4. lb. 10. ß d. Zinnß gibt man Jährl. auff ostern Joh: Luipold dem Metzger so in hauptguth wiederlößig mit 100 lb; It. 5. lb d Zinß gibt man S.T. H. Philipp Caspar Leiterspergern wohlmeritirten XV.nern Jährl. auff Joh. Bapt: in das hauptguth 100 lb. Sonsten freÿ Ledig und eÿgen und über Vorherbeschriebene beschwerden annoch æstimirt per 100. Darüber ist vorhanden i. teutsch. perg. Kbr. in allhießiger C.C.stub gefertiget und m. dero anh. Kl. Cancelleÿ Secret Innsiegel Verwahrt datirt den 9.ten April Anno 1707, Dabeÿ noch ferner 2. ältere Pergament. Kbr. so auch in Vorgedachter Contractstub gefertiget davon der eine datirt den 11.ten Sept: Anno 1690 und der andere den 18.t Junÿ Anno 1680. So dann i. a. pergam. lateinischer abgelößter Zinnßbrieff, so datirt den 8.ten Martÿ Anno 1514.
Ergäntzung, Vermög Inventarÿ durch herrn Not: Johann Martin Brieffen in Anno 1702 gefertigt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefr: unverändert Vermögen, Sa. hausraths 101, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Goldener Ring 10, Sa. Activ Schulden 37, Sa. der Ergäntzung 164, Summa summarum 317 lb
des Ehemanns unverändert guts Sa. haußraths 100, Sa. Werckzeug und reÿff zum Kieffer handwerck gehörig, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Ergäntzung (605, Abgang 89, Rest) 516, Summa summarum 662 lb Sa. der Schulden 287 lb, Nach deren Abzgang 374
das gemein Verändert und theilbahr guth, Sa. hausraths 80, Sa. Werckzeugs Reÿff Zum Kiefer handwerck gehörig wie auch Lähre faß 51, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 100, Sa. der Activ Schulden 16, Summa summarum 254 lb – Sa. der Schulden 776 lb, Compensando befindet sich daß die theilbare Passiva die theilbare Activ Nahrung übergtreffen umb 521 lb

Jean Michel Gœll se remarie en 1715 avec Anne Marguerite Weber, fille du cloutier Jean Gaspard Weber de Bouxwiller : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1715, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 115
Eheberedung – Johann Michael Gollen, Kieffers, und Jungfrauen Annä Margarethä Weberin

Eheberedung. 1715, den 7. Monatstag Junÿ Zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Michael Göllen dem Küffer und Burgern alhier, als hochzeiter an einem, So dann der Ehren und Tugendsahmen Jungfer Annæ Margarethæ Meister Hannß Peter Webers des Nagelschmidts und Burgers Zu Buchsweiller eheliche Tochter Meisterschafft des Ehren und Wohlvorgeachten Hn Johann Zittelin alhiesig. geschwornen ordinario Käufflers und burgers alhier am andern theÿl – Christoph Michael Hoffmann, Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 148, n° 856)
Anno 1715 den 3. Julÿ seind in der Kirch Zu St Thomas nach geschehener ordentlicher ausruffung ehelich eingesegnet worden Johann Michael Göll der burger und Kieffer alhie und Jungfr. Anna Margaretha weberin, Johann Caspar weber, deß burgers und Nagelschmidts Zu Buchsweiler, ehel. tochter unterzeichnet Hanß Michael Göll als hochzeiter, o die Jungfr. hochzeiterin konte ô schreiben (i 150)

Etat de fortune que fait dresser Anne Marguerite Weber pour accéder à la bourgeoisie
1715 (7.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
Jungfer Anna Margaretha, Hannß Peter Weber des Nagelschmids und burgers Zu Buchweiler ehel. tochter Verlobt an Johann Michael Göllen den Kieffer und burgern alhier hat Eÿgenthümblich in Vermögen wie solches heüt dato selbst nach abgelegter handtrew fleißig geeÿgt und gezeigt
haußrath und Vahrende Haab, ohne die Kleÿder und weis Gezeig um und ab dero Leib gehörig 70, Silber und Guldine Ring 8, Sa. baarschafft 96, Summa 175
Sig. Straßburg den 7. Junÿ Anno 1715.

Anne Marguerite Weber devient bourgeoise à titre gratuit le 22 avril 1716
1716, 4° Livre de bourgeoisie p. 821
Anna Margaretha Weberin Von Bußweiler, Joh: Peter Webern Nagelschmidts daselbst Tochter, emp. das burgerrecht gratis Wird beÿ den Küefferen dienen, Prom: d. 22. Aprilis 1716.

Compte que rend le tonnelier Jean Georges Ehinger de la gestion des biens qui appartiennent aux quatre filles issues du mariage avec Anna Barbe Füssinger
1716, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 37)
Rechnung Weÿland Johann Georg Ehingers, geweßenen Küeffers und burgers allhier seel. hinterlassener Wittib und Erben, alß geweßenen Vogts Annæ Barbaræ, Annæ Catharinæ, Mariæ Margarethæ und Mariæ Salome Göllin, weÿland Johann Michael Göllen, des Küeffers mit auch Weÿl. Frauen Barbara gebohrner Füeßingerin seiner geschiedenen Zweiten Ehefrauen, Ehelich Erzeugter vier Töchtere Inhaltend alles das Jenige, obgemelter Vogt seel. vom 27. Septembris Anno 1714 alß er dieße Vogteÿ auffgeschwohren biß weÿhenachten 1716. derentwegen in verschiedene Wege eingenommen und dargegen wider außgegeben hat – Erste und letzte Rechnung dießer vogteÿ.

Jean Michel Gœll meurt le 2 avril 1716 en délaissant un fils de son premier mariage et quatre filles du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison proche du pont Saint-Thomas. La masse propre à la veuve est de 155 livres, celle de la communauté s’élève à 17 livres.
1716 (7. 9.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 4) n° 198
Inventarium über Weÿland Meister Johann Michael Göllen, gewesenen Kieffers und burgers alhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1716.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung nichts davon außgenommen, so weÿland Meister Johann Michael Göll der gewesene Kieffer und burger alhier nunmehro seel. nach seinem am 2.ten Aprilis ohnlängsthien genommenen tödlichen hintritt, hie Zeitlichen verlaßen, Wie solche auf freundliches ansuchen und begehren der hinterlaßenen und am nachfolgenden Blatt benambsten Kinder und respectivé deren geschworner Vögte (…) heut dato ordnungsmäßig inventirt und ersucht durch fraw Annam Margaretham gebohrner Weberin die hinterbliebene Wittib, mit hülff und beÿstand Meister Johann Daniel Bucken des Kieffers und burgers alhier deroselben geschwornen Curatoris – So beschehen Straßburg den 7. Septembris Anno 1716.
Des Verstorbenen seel. hinterlaßene Kinder und Beneficial Erben sind Volgende 1. Johann Michael Göll, der ledige Kieffer, so annoch in d. Lehr Mit auch weÿland Susanna gebohrner Dürin in erster Ehe erzielt, deßen geschworner Vogt H Johann Heinrich Knobloch der Küffer und burger alhier
So dann 2. 3. 4. 5. Barbara, Catharina, Margaretha und Salome aller Vier Gollen, so der verstorbenen seel. mit gleichfalls weÿland Frauen Barbara Füßigerin seiner 2.ten haußfrauen seel. ehel. erzeugt, für welche Zum Vogt geordnet H. Johann Reinhardt Ott auch Kieffer und burger alhie so gegenwärtig, Alle Fünff obgemelyer maßen als beneficial Erben

In einer alhier Zu Straßburg Jenseit der Thomanns bruckh beÿm Elephanten gelegenen Lehnbehaußung und dero Inhabenden Gemächern befund. wie Volgt
Ergäntzung der Wittib abgangen unveränderten Vermögens, Nach ausweis einer Verzeichnüs welche Ich Vor und Nachbenambste Notarius über dero damahlig eÿgenthümbliches Vermögen underm 7. Junÿ Anno 1715. auffgerichtet
Schulden aus vorstehneder sogenannter Theÿlbahren Verlaßenschafft Zugeltend (…) Item Mstr. Baltzer Fuchs dem Zimmermann Vor i. quartal Verseßenen hauß Zinnß
Haußrath 16 lb (W 11, T 11), Werckzeug 12, Silber W 7 ß, Schulden T 35, Ergäntzung W 108
Summa summarum der Wittib 155 lb, Theilbarer Verlaßenschafft 17 lb
Schulden aus der Theilbaren Nahrung 163 -Stall Summa 9 lb
Eheberedung. 1715, den 7. Monatstag Junÿ (…) Christoph Michael Hoffmann, Notarius

Barbe Füssinger demande à la tribu des Tonneliers de proposer des tuteurs à ses petits-enfants Gœll
1716, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 293) Dienstags den 28. Apr. Anno 1716) – Barbara Füßingerin stehet vor und bittet weilen Ihrer Verstorbenen Tochter mit weÿl. Mstr: Joh: Michael Göllen, dem Kieffer, ehelich erzeuhte Kinder durch absterben Mstr Joh: Jacob Ehingers Vogt Loß worden, Ihnen ane deßen stell einen andern Zuernennen, in dem man an dem der Freundschafft, welcher solches überbehmen Konte, Erk. solle H Johannes Flach und H Johann Niclaus Häpffel darauf bedacht sein, Ihnen einen Vogt Zuernennen, welche in Vorschlag gebracht haben Nembl. Johann Jacob Rotter, Johannes Rinck und Joh: Reinhart Otten.

Jean Michel Gœll et le tuteur de ses enfants en secondes noces vendent la maison au tonnelier André Heim et à sa femme Catherine Salomé Reiber.

1715 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 294-v
(750) Joh: Michel Göll kiefer und Joh: Georg Ehinger Kiefer alß vogt seiner KK zweÿter ehe
in gegensein Andres Heim Kiefers und Catharina Salome geb. Reÿbelin
hauß hoff hoffstatt Stall hinterhauß mit allen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn St Elisabeth gass, einseit neben Joh: Schmidt dem Kübler anderseit neben weÿl. Johann Zitterlins E.E. hinten auf weÿl. Jacob haßlers Spohrers E.E. – darvon gehet jährlichen i. Cappen dem Stifft St Thomæ und 5 ß in geldt – um 400, 100, 100 capitalien verhafftet, geschehen um 150 pfund

Le tonnelier André Heim fait un testament en faveur de sa fiancée.
1712 (9. 9.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 31
erschienen der Ehren und Vorgeachte Herr Andreas Heim, der Ledige Küfer und burger alhier zu Straßburg (…) nicht nur gesund gehend und stehenden Leibes sondern auch guther richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstands und Gespäches, maßen solches abe deßen reden und gebährden genugsam abzunehmen War, Zeigte selbst mündlichen an, wasgestalten er auß gewißen motiven und zwar in betrachtung der Sterb: und hinfälligkeit gesinnet und entschloßen wäre hernach benambster Seiner geliebten Jungfraw hochzeiterin annoch vor Ihrer Copulation einige Vermächtnuß Zuthun und Sie Zubedencken, welches er dann auch hiiemit per modum Codicillj und zwar freÿen eigenen ohngezwungen und ohngetrugenen Willens gethan wie hernach folget. Nemblichen und Zum Ersten so recommendirt derselbe seine Liebe Seele (…)
auf Mittwoch den 9.ten Novembr. Mittags zwischen 12. Vnd 1. Uhren Anno 1712 [unterzeichnet] Andreas Heim

Fils du tonnelier Jean Heim, André Heim épouse en 1712 Catherine Salomé, fille du fabricant de chausses Pierre Reiber
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 244-v, n° 1063)
1712. Mittwoch den 16. 9.mbr. Seind nach 2 mähl. Proclamation ehelich copulirt worden Andreß Haim der ledige Kieffer weÿl. Johann Haimen geweßenen burgers und Kieffers allhier nachgel. ehl. Sohn, und J. Catharina Salome weÿl. Peter Raubers gew. burg. und Hoßenstr. Hinterl. ehl. tochter, bezeichnen solches Andreas Heim Alß hochzeiter, cadarin salme reÿberin Alß hozeiderin (i 244, proclamation Saint-Thomas f° 137, 16. Novembr. 1712, i 139)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Cordiers. Les apports du mari s’élèvent à 59 livres, ceux de la femme à 18 livres.
1713 (13.2.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 8) n° 412 (numéro XIX° s.)
Inventarium über deß Ehrsam undt bescheidenen Andreæ Heimen deß Kieffers undt der Ehr: und tugends: Fr. Catharinæ Salomeæ Heimin gebohrner Reüberin, beede Eheleuthe v. burgere alhier In dießen Ihren Ehestand Zugebrachte Nahrung – der ursachen halben weilen In der zwischen Ihnen beeden Eheleuthen auffgerichteten heuraths verschreibung expresse versehen, daß eines Jeden In die Ehe zubringende Nahrung reservirt und ohnveränd. seÿn V: bleiben solle (…) So beschehen Straßburg auff Montags den 13: febr: 1713.
Inn Einer alhier Inn der Statt Straßburg in der Seÿlergaß gelegenen, vndt von beeden Eheleuthen Lehnungsweiß bewohnend. behaußung sich befunden
Norma, deß Ehemanns Unverändert Guth, haußrath 36, Silber und Geschmeid 5, baarschafft 17, Summa summarum 59 lb
der Ehefrauen in den Ehestandt gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 236, Sa. Silber 34, Sa. Guldenen Ring 14, Sa. baarschafft 18
haussteuren 34 lb – Summa summarum 30. lb

André Heim meurt des suites d’une apoplexie le 14 octobre 1730 à l’âge de 49 ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1728-1752 f° 47, n° 142)
1730. Sambt. d. 14.ten 8.bris nachts umb 6. uhr ist Andreas Heim burger u. Kieffer allhier, so von einem schlagfluß Vor einiger Zeit getroffen worden nach Langwiehrig ausgestandenem elend. u. großen schmertzen gestorben u. folgenden Montag auff dem Gottes acker St Helenæ ehrlich begraben worden, seines alters 49. Jahr 1. Monath u. 3. Wochen. (unterzeichnet) Johann Georg Breuer Als bruder, Johann Daniel schäffen als schwager (i 27)

La tribu de la Mauresse accorde à Catherine Salomé Reiber veuve d’André Heim le droit de vendre des fruits
1734, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 87-v) Donnerstags den 9.ten Septembris 1734 – Neue Leibzünfftige Obs Grempin
Catharina Salome Heimin gebohrne Reÿberin, Weÿland Andres Heimen geweßenen Kieffers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, producirt Schein Von der Statt Stall Vom 6.ten Septembris 1734. bittet um das Zunfft und Obs: grempen Recht.
Erkandt, gegen erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte Vor den Pfenningthurn 13 ß 4 s, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Obs Grempenrecht 8 ß 4 d Und die Einschreib Gebühr 2 ß, also Zusammen 1 lb 8 ß 8 d

D’après les actes ultérieurs, le menuisier Jean Philippe Buck acquiert la maison par enchère judiciaire
Fils du menuisier Jean Henri Buck, Jean Philippe Buck épouse en 1714 Anne Dorothée Waldeck, fille de l’orfèvre Jean Henri Waldeck.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 171-v)
Mittwoch den 24 Januarÿ 1714 seÿnd nach 2.mahlige außruffung Dom: 2.da et 3.a Epiphan. ehelich zu S. Wilhelm eingesegnet worden Mr Johann Philipp Buck der ledige Schreiner v. burger, weiland Joh. Heinrich Bucken des Schreiners v. burgers allhier v. Anna Maria Stegmännin ehelicher Sohn V. Jfr. Anna Dorothea Weiland H. Johann Heinrich Waldecks Goldarbeiters v. burgers allhier V. Agathæ Ursulæ Habrechtin nachgelaßene eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Philipp Buck als hochzeiter, anna dorothe Waldeckin als hochzeitin (i 177)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 257) Anno 1714. Mittwoch den 24.ten Jan. Sind nach Zweÿmähl. Proclamation ehelich copulirt worden Johann Philipp Buck der ledige Schreiner Weÿl. Johann Heinrich Bucken, gewesenen b. und Schreiners, nachgel. ehl. Sohn und J. Anna Dorothea weÿl. H. Johann Heinrich Walldeck gewesenen b. und Gold Arbeiters hinterl. Tochter. Wurden zu St Wilhelm copulirt (i 256)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au mari au Finckwiller. Les apports du mari s’élèvent à 1 481 livres, ceux de la femme à 1 022 livres.
1714 (20.2.), Not. Mader (6 E 41, 669) n° 139
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Gütter, so der Ehrengeachte Johann Philipp Buck Schreiner und die Ehr: und tugendsame Fraw Anna Dorothea Buckin gebohrne Waldeckin, beede Eheleuthe einander in den Ehestand zugebracht und vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung sich vor ohnverändert vorbehalten haben – Actum und angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, in fernerm gegenseÿn des Wohl Ehrenvesten Weiß und Großachtbahren Herrn Abraham Habrecht berühmten Uhrenmachers und E.E. Großen Raths alhier alten Wohlverdienten beÿsitzers der Ehefrauen noch ohnentledigten Herrn Curatoris auff Dienstag den 20. februarÿ 1714.
In einer in der Statt Straßburg ohnfern dem Elephanten gelegenen in dieße Nahrung gehörigen behaußung ist befunden worden, wie Volgt
Eÿgenthumb ane Haüßern (M.) Item Zweÿ häußer ohnfern dem Elephanten (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarii, des Manns Vermögen, Sa. Haußraths 163, Sa. früchten 17, Sa. Weins und faßen 18, Sa. Werckzeugs zum Schreiner handwerck gehörig 230, Sa. Silbers 29, Sa. baarsch. 101, Sa. Häußern 900, Sa. Schulden 20, Summa summarum 1481 lb
der Ehefraun in die Ehe gebracht, Sa. hausraths 474, Sa. goldener ring 50, Sa. baarschafft 100, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 316, Sa. der Schulden 15, Summa summarum 1022 lb

Jean Philippe Buck loue la maison à Protais Trampont, peseur à la douane.

1736 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 547
Johann Philipp Buck der Schreiner
in gegensein H. Protasÿ Trampont des waagmeisters in hiesigem Zollkeller
entlehnt, Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäuden und zugehörden an St Elisabetha gaß einseit neben hannß Georg Schmidt dem kübler anderseit neben N.N. dem grempen gelegen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von bevorstehend. Johannis Baptistæ anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 34 pfund

Jean Philippe Buck et Anne Dorothée Waldeck meurent à quelques mois d’intervalle début 1761 dans leur maison au Finckwiller en délaissant un fils. Les experts estiment la maison rue Sainte-Elisabeth à 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 1932 livres, le passif à 24 livres.

1761 (7.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 718) n° 394
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿlandt der Ehren Vest und Vorachtbahre Herr Johann Philipp Buck der ältere geweßene Schreiner undt weÿl. die Viel Ehren und tugendsahme Frau Anna Dorothea geb. Waldeckin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, als dieselbe und Zwar die Ehefrau Sambstags den 7. februarÿ der Ehemann aber dienstags den 7. Julÿ dießes lauffenden 1761.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben hie zeitlichen verlaßen, auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren der seelig verstorbenen Eheleuthen hinterlaßenen und ab intestato einigen Sohns und Erben Herrn Johann Philipp Buck des ebenmäßigen Schreiners und burgers allhier – So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 7.den Augusti A° 1761.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb Ane Häußern. Erstl. eine behaußung bestehend in vorder: und hinterhauß hoff, hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weith. Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem obern Staden jenseit der Thomans bruck (…)
It. eine behaußung und hoffstatt mit allen übrig. deren Gebäuden, Zugehörden recht und Gerechtigkeiten geleg. allh. Zu Straßb. und d. St. Elisabethä Gaß einseit neben Hn Veit Kärcher dem Schreiner, anderseit neben Fr. Gümpelin hinten auff N. Butz den Schneider stoßend gelegen, davon gibt man Jährl. Löbl. Stifft St. Thomä einen Cappen und 5. ß in Geld ane Ewigem und Ehrschätzig. Zinnß, sonsten freÿ leedig eigen und durch obgedachte der Statt Straßburg geschw. Hn Bau inspectorem und Werck Meister laut Abschatzungs Zeduls vom 5. Julÿ 1761. æstimirt pro 200. Abgezog. obgemelte darauf hafftende beschwährde so zu doppeltem Capital gerechnet dißorts antrifft 11. Restirt alßo ane dem Anschlag solcher behaußung dißorths außzuwerffen 189. Hierüber sagt I. Teutsch. perg. in allh. Cancelleÿ gefertigter Ganth Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. Insiegel Verwahret datirt d. 30. Julÿ 1732.
Eigenthumb ane einem Metzgerbanck (…)
Summarische berechnung Sa. haußraths 49, Sa. Weins und lährer faß 27, Sa. Silbers 38, Sa. Goldener Ring 16, Sa. baarschafft 29, Sa. der Vor guth geachten Pfenningzinß hauptgüter 870, Sa. der häußer 789, Sa. des Metzigbancks 112, Sa. der sambtlich. activ Nahrung 1932 lb – Wann aber zu bestreitung d. Inventir, Stall und andere Uncösten dießorts passive außgeworffen wird, 24, Nach solchem abzug, Stall Summ und Hn Joh: Philipp Buck des Sohns und Einzigen Erben anfallendes Erbguth 1907 lb

Jean Philippe Buck vend la maison au tonnelier Jean Daniel Breu et à sa femme Marguerite Salomé Wenger moyennant 700 livres : vente provisoire devant notaire et vente définitive à la Chambre des Contrats

1772 (7.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) n° 206
Interims Kauff – Herr Johann Philipp Buck, der Schreinermeister und burger allhier
in gegenseÿn Herrn Johann Jacob Schwing des Metzgers und burgers alhier, wie daß er ihme Herrn Schwingen und wie dieser meldte vor jemand andere als commissions weiß (verkaufte)
das Dominium utile oder nutznießliche Gerechtigkeit der behaußung und Höfflein, mit allen deren Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier ane St Elisabethä Gaß einseit neben Meister Veit Kärcher dem Schreiner anderseit neben N. Häffner dem Zimmergesellen, hinten auf Meister N. Butz dem Schneider stoßend, davon man alljährlichen einen Kappen in Federn und fünf Schilling in Geld ane ewigen ehrschätigen und fürbietigen Zinß dem löblichen Stifft St Thomä allhier zu reichen pflichtig – um 700 pfund – Und weilen zu der Verschreibung in allhießiger Cancelleÿ Contractstub der Consens Schein des Domini Directi erforderlich, so verkündet sich der Käuffer oder wer es als dann seÿn mag denselben von Löbl. Stifft St. Thomä Zur Hand zu schaffen (…)

1772 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 469-v
H. Johann Philipp Buck der schreiner meister
in gegensein H. Johann Daniel Breu des kieffers und Margarethæ Salome geb. Wengerin mit assistentz H. Abraham Wenger des silberarbeiters und Johann Jacob Schwing des metzgers
das dominium utile oder nutzliche herrschafft einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen denen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabethä gaß einseit neben Mr Veit Kärcher dem schreiner anderseit neben N. Häffner dem zimmer gesellen hinten auff Mr. N. Butz den schneider – löbl. Stifft St Thomä als wohin grund und boden gehörig einen kappen in federn und 5 s in geld ane ewigen ehrschätig und fürbietigen zinß – umb 700 pfund

Les acquéreurs hypothèquent quelques semaines plus tard la maison au profit de leur sœur et belle-sœur respective Marguerite Madeleine Breu
1772 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 546-v
Johann Daniel Breu der kieffermeister und Magdalena Salome geb. Wengerin mit assistentz Johann Jacob Schwing des metzgers und Johann Friedrich Ruff des silberarbeiters
in gegensein Jfer. Margarethæ Magdalenæ Breuin ihrer schwester und schwiegerin – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der St. Elisabethä gaß einseit neben N. Kärcher dem schreiner anderseit neben N. Häffner der zimmer gesellen hinten auff N. Butz des schreiners – (davon soll mann) löbl. Stifft St. Thomä wohin grund und boden gehörig einen cappen in federn und 5 ß ane ewigen ehrschätzigen und fürbietigen zinß

Fils du consigne Jean Frédéric Breu, Jean Daniel Breu fait son apprentissage chez Jean Christophe Gambs de 1753 à 1756.
1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 41-v) Dienstags d. 20. Novembris 1753 – Mstr Joh: Christoph Gambß der Kieffer producirt Schein von den obern Handwercks Herren de Dato 9. hujus vermög weßen Er zum Lehrjungen annimmt Joh: Daniel Breu, H Joh: Friderich Breuen, des Consigne und Burgers alhier ehel Sohn, um selbigen vom 9. hujus biß den 9.ten Novembris 1756. also dreÿ Jahr lang das Kieffer Handwerck zu lehren, der Lehrgeld ist accordirt 50 fl. und der Lehrfr. 12. fl. pro Discretione, Worvon die Helffte bereits erlegt die übrige Helffte aber solle Zu End der Lehrzeit erlegt werden, auch leÿdet des Jungen Vatter alle Uncösten. Des Jungen Bürgen seÿnd deßen Vatter obgedacht und Emanuel Müller, der Kieffer. dedit pro Inscriptione 1 ln 5 ß, pro protoc. 5 ß, pro fild. 2 ß

(f° 83) Dinstags d. 9. 9.bris 1756 – Lehrj. delisio
Mstr Johann Christoph Gambs der Kieffer stellet vor Johann Daniel Breu H Joh: Friderich Breu, des Consigne und Burgers alhier ehel Sohn, beÿständl. ged. seines Vatters, meldet daß auf heutigen Datum deßen Lehrzeit verfloßen, auch beede wohl mit einander Zufrieden und bittet Außthuung.
ded. pro delisione 1 lb 10 ß, pro Lehrbrief 1 lb 10 ß, pro Sig. 2 ß, pro prot. 5 ß, pro findl. 3 ß

Jean Daniel Breu s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en février 1764. Il devient tributaire en novembre 1764. Les examinateurs trouvent de nombreux défauts au chef d’œuvre de Jean Daniel Breu lors de la première inspection.
1764, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 173-v) Dienstags den 21. Februarÿ 1764 – Meisterstück
Daniel Breu der Leedige Kieffer Von hier stehet Vor und bittet Ihne Zum Meisterstück einzuschreiben.
Erkandt, Willfarth, dt. Werckstatten zinnß 3. lb, prot. 3 ß, find. 6 d

(f° 202-v) Dienstags den 5. Novembris 1764 – N. Leibzünfftiger
Meister Johann Daniel Breu der Kieffer Evangelischer Religion producirt Stall Schein vom 8.t August jüngst, bittet Ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen.
Erkannt Willfarth. Zahlt pro receptione 2 lb 5 ß, Feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, findl. 6 d

(f° 452-v) Donnerstags den 4.ten Julÿ 1765. wurde Johann Daniel Breu des Leedigen Kieffer Meisterstück zum erstenmahl besichtiget, und referiten die Herren Schauer daß das Stuck unfleißig außgericht, und unterschieden taugen Zuflach gestrichen seÿen, unterschrieben J. H. Löchner, Johannes Schätzel, Johannes Breßle

Daniel Breu épouse en 1765 Madeleine Salomé Wenger, fille de l’orfèvre réformé Abraham Wenger : contrat de mariage, célébration
1765 (13.6), Not. Haering (6 E 41, 1377) f° 401 b
(Eheberedung) der Ehrsam und bescheidene Hr Johann Daniel Breu leediger Kieffer, Hn. Johann Friderich Breu Consigne am Steinstraßer thor, und Frau Catharinä Salome gebohrner Neubaurin ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam ane einem,
So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrau Magdalena Salome Wengerin, H. Abraham Wenger Silberarbeiters und burgers alhier mit weiland Frau Susanna Salome geb. Waagin seel. ehel. erzeugte Tochter als braut an dem andern Theil – So beschehen Straßburg donnerstags den 13. Junÿ A° 1765 [unterzeichnet] Johann Daniel breÿ als hoch zeiter, Magdalen Salome Wengerin als hochzeiterin, Johann Friderich breÿ als Vatter, Catharina Salome breÿin als muter, Abraham Wenger als Vater

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 50)
Anno 1765 (…) den 21 Augusti beÿ uns copulirt worden Joh. Daniel Breÿ lediger Kiefer und burger allhier, Joh. Friderich Breÿ Consigne und burgers allhier ehelicher Sohn und Jungfr. Magdalena Salome Wengerin, des H. Abraham Wengers Silberarbeiters und burgers allhier eheliche Tochter. [unterzeichnet] Johann Daniel breÿ als hochzeiter, Magdalena Salome Wengerin als hochzeiterin (i 52)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 21), Anno 1765. Dom: X et XI p: Trin: als den 11 und 18 Aug: wurden proclamirt Johann danjel Breu der led: Kiefer Von hier, H Johann Friederich Breuen Consigne (am Steinstraser Thor) und burgers allhier mit Fr: Salome gebohr: Neubaurin ehel. erzeugter Sohn und Jungfr. Magdal: Salome Wengertin, H. Abraham Wengerts (Ref: Relig:) silberarbeiters und burgers allh. mit Frau Sus. Salome gebohr. Wagin nachgel: eheliche Tochter. Wurden Mittwochs den 21. Augusti in der Kirch Zum Jungen St. Peter ehelich copulirt (i 25)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau. Les apports du mari s’élèvent à 56 livres, ceux de la femme à 224 livres.
1765 (12. 7.br), Not. Haering (6 E 41, 1366) n° 291
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen H. Johann Daniel Breu Kieffermeisters und der Ehren und tugendsamen Frau Magdalenä Salome Breuin geb. Wengerin, beeder Eheleuthe und Burger allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet A° 1765 – in ihren den 21. Augusti jüngst angetrettenen Ehestand zugebracht und sich in deren Vor mir Not° am 13. Junÿ 1765 errichteten Eheberedung dritten Puncten, Vor freÿ und eigen vorbehalten haben, Welche Nahrungen auf Ansuchen ihr beeder Eheleuthe vnd Zwar die Ehefrau mit ihrem Vater H. Abraham Wenger Silberarbeiter und b. alhier Verbeÿstandet, inventirt (…) So beschehen in fernerem Gegenseÿn frau Catharinä Salome Breuin geb. Neubaurin des Ehemanns Mutter, und frau Mariä Salome Wengerin geb. Haußin der Ehefrau Pflegmutter, Straßburg den 12.ten 7.bris 1765.
In einer alhier Zu Straßburg an der Krautenau gelegenen dießorts Zum theil Lehnungs weiße bewohnenden behaußung befunden worden, wie folgt
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. hausraths 6 lb, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer Handwerck gehörig und Faß 41 lb, Sa. Silbers 8 lb, Summa summarum 56 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 97 lb, Sa. Silbers 16 lb, Sa. goldenen Rings 7 lb, Sa. der baarschafft 103 lb, Summa summarum 224 lb
Der Ehefrau müterlich Guth betr. Haussteuren 101 lb Woran infegold der Eheberedung 5.ten Punctens Jeedem der beiden Ehegatten die helffte gebühret mit 50 lb

Ils font dresser l’inventaire de leur fortune pour cause de dettes. La maison est portée à l’inventaire à une valeur de 700 livres. La masse propre à la femme est de 313 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 852 livres, le passif à 1 017 livres

1775 (15.4.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 584) n° 312
Inventarium über Meister Johann Daniel Breu, des Kieffers, und Frauen Magdalenæ Salome gebohrener Wengerin, beeder Eheleuthen und burgere alhier zu Straßburg dermalen besitzende Activ: und Passiv: Nahrung, aufgerichtet Anno 1775 (…) auf Ansuchen gedachter Ehefraun so ad hoc mit H. Johann Jacob Schwing, dem Mezger und burger dahier ane Vogts statt verbeÿstandet um den eigentlichen Statum Massæ erkundigen und sofort entweder beÿ E. E. Kleinen Rath pareto* Beneficii Cessionis geziemend ein Kommen, oder sonst anderwärtige dienliche Arrangemens nehmen zu Können, fleißig inventirt und ersucht durch dieselbe und ihren Ehemann – So geschehen alhier in der Königl. Statt Straßburg in einer ane der St. Elisabethengaß gelegenen und hernach eingetragenen behausung, Samstag den Fünffzehenden Aprill im Jahr 1775.

Eigenthum ane einer behausung (M. & T.) Nemlich das Dominium utile, oder die nutzliche Herrschafft einer behaußung, Höflein und Hofstatt, mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg ane St Elisabethen Gaß, einseit neben Veit Kärcher dem Schreiner, anderseit neben N. Häffner dem Zimmergesellen, hinten auf Mr Butz den Schneider stoßend, wavon man jährlich dem hiesigen löbl. Stifft St Thoman, alwohin Grund und boden gehörig, einen Kappen in Federn und Fünf Schilling in Geld, ane ewig ehrschätig: und fürbietigem Zinns abzurichtig schuldig, sonsten aber außer denen darauff haftenden und hernach sub rubrica derer Passivorum eingetragenen Capitalien, freÿ,, ledig und eigen, auch hieher ohnpræjudicirlich angeschlagen und ausgeworffen Vor 700 pfund. Über diese behausung besagt ein in alhiesiger CContract stub gefertigter teutscher pergamentener Kauffbrieff de dato 1. Octobris 1772. woraus ersichtlich, daß Breuischer Eheleuth gesagte nutzliche Herrschafft nach bezahltem Laudemio, nebst übernahm obiger beschwerde um den vorher ausgeworffene Preis Von Mr Joh: Philipp Buck dem hiesigen Burger und Schreiner eigenthümlich acquirirt haben. Ferner ist vorhanden ein ohnunterschriebene, und ohnbesigelter teutscher pergamentener Brief, Krafft deßen in Sachen Johann Luipold des Metzgers Klägers: contra weiland Andreas Heimen des Kiefers wittib vogt Johann Jacob Räuber beklagten, gedachte behausung an ihn Mr Buck in alhiesiger Ganth versteigt und eigenthümlich adjudicirt worden um 1160 fl. datirt den 30. July 1732.
Ergäntzung, Nach Anleitung des durch nun weiland H. Not. Johann Richard Häring am 12. Sept. 1765 aufgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrauen dermaliger unverändertes Guth, Sa. hausraths 92, Sa. Silbers und Geschmeids 9, Sa. goldenen Rings 3, Sa. Schulden 37, Sa. Ergäntzung (171, abzug 1 ß, restirt) 170, Summa summarum 313 lb
Hierauf folget auch des Ehemanns unverändert und theilbarer Massa ohnabgesondert, Sa. hausraths 48, Sa. Weins brandenwein und Eßig 9, Sa. Holtzes und Werckzeugs zum Kiefer handwerck gehörig 45, Sa. Silbers 8, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 700, Sa. Schulden 40, Summa summarum 852 lb – Sa. der Schulden 1017 lb, In Compensatione, passiv onus 165 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung zugeltend, so des Ehemanns unverändert und theilbar beträgt 80 lb
Copia Eheberedung (…) So beschehen Straßburg donnerstags den 13. Juny anno 1765, Johann Richard Häring Nots.

La maîtrise des tonneliers déboute Jean Daniel Bæhr de sa plainte contre Jean Daniel Breu qui aurait travaillé chez un de ses clients. Les tonneaux en litige appartiennent depuis un an et demi au beau-frère de Jean Daniel Breu
1787, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
(f° 66-v) Dienstags den 27. Martii 1787 – Klag
Mr Joh: Daniel Behr jun. Kiefer, klagt Ca Johann Daniel Breu den Kiefer, daß beklagter 3. Faß aus einem Keller verlegt habe, in welchen Kläger Kiefer ist, bittet den beklagten in Zahlung des Verlegerlohns, Straff und Unkosten zu condemniren.
Beklagter Zugegen, sagt, solche Faß haben schon anderthalben Jahr vorher ehe er solche verlegt seinem Schwager gehört, bittet absol. ref. exp.
Erkannt seÿe der Kläger mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen.
dt. Protoc. 3 ß

Jean Daniel Breu se remarie en 1799 avec Anne Marie Meckert, veuve du peintre Jean Daniel Heimlich
1799 (2 mess. 7), Strasbourg 10 (6), Not. Heus n° 66
Eheberedung – persönlich kommen und Erschienen der Bürger Johann Daniel Breÿ, Kiefer und Wittiber alhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem
So dann Frau Anna Maria Heimlich geborne Meckert, weiland Bürger Johann Daniel Heimlich, geweßten Malers alhier hinterbliebene Wittib unter assistentz Bürgers Johann Michael Meckert, Eisenhändlers hieselbst, als Hochzeiterin andern theil
Straßburg den 22. Messidor im 7. Jahr der Francken Republick (unterzeichnet) Johann Daniel Breÿ, Anna Maria Heimlichin
Enregistrement, acp 68 F° 173 du 2 mess. 7

Fils du marchand de tabac Jean Jacques Heimlich, Jean Daniel Heimlich épouse en 1771 Anne Marie Meckert, fille du charpentier Jean Michel Meckert de Heiligenstein
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 210-v)
Im Jahr 1771, Dienstags den 26. Novembris morgens umb neun uhr wurden allhier nach vorhergegangenen ordentlichen proclamationen, welche auf Dom. XXV. und XXVI. post Trin. geschehen, in offentlicher Kirche vor denen unterschriebenen Zeugen ehelich mit einander copuliert und eingesegnet, H. Johann Daniel Heimlich, lediger Kunst: Mahler, von hier gebürtig weÿl. H, Johann Jacob Heimlichs gewesenen Tabackhändlers und burgers allhier, und deßen hinterlaßener Wittib, Anna Maria geb. Schmaltzerinn, ehelich erzeugter Sohn, und Jfr. Anna Maria Meckertin, von Heiligenstein gebürtig, Johann Michael Meckerts Zimmermanns und burgers daselbst und deßen ehl. haußfrau Anna Maria geb. Huserin, ehl. erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Daniel Heimlich als hochzeiter, Anna Maria Mekertin, als Hochzeiterin (i 220)

Anne Marie Meckert devient bourgeoise à titre gratuit pour bon comportement ; registre d’inscription et traitement des demandes
1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 47
Anna Maria Meckertin von Heiligenstein verheurathet an Johann Daniel Heimlich den Mahler und burger allhier erhalt das burgerrecht wohl verhaltens weg. gratis, Will dienen beÿ E E Zunfft Zur Steltz, prom. eod. [5. Xbris 1771]

1771, Livre de bourgeoisie (VI 286 bis) p. 295
Steltz, d. 14. 9.bris 1771. No. 4 – Jgfr. Anna Maria Meckertin, die ledige von Heiligenstein Gebürtig Verlobt an Johann Daniel Heimlich, den burger und Mahler allhier, Erweißet durch Vorgelegte scheine Ihre eheliche Geburt, Evang. Relig., das Ihres Sponsi Stallgebüren in richtig Keit, und sie sieben jaht lang in uno continuo beÿ H. Lung dem burger und Knopf Macher alhier treu und redlich gedient.
500 fl hat dieselbe Vorgelegt, darüber den eid des eigenthums abgeschworen und 100 fl. beÿm burger protocoll deponirt. Implorantin bittet in Allhiesiges Burger Recht wohlverhaltens wegen gratis recipirt Zu werden.
Recepts d. 16. 9.bris 1771. gratis

Jean Daniel Breu et Anne Marie Meckert font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue Sainte-Elisabeth. Les apports du mari s’élèvent à 2 040 francs, ceux de la femme à 4 361 francs.

1801 (9 frim. 10), Strasbourg 10 (16), Not. Zimmer n° 218, 1008
Inventarium über Johann Daniel Breÿ Kiefers und Fraun Anna Maria geb. Meckert für ohnverändert in die ehe gebrachte Nahrungen, vor Notario Heus untem 2. messidor 7.t Jahrs aufgerichteten Eheberedung
in einer ane der Elisabethä gaß gelegenen mit N° 19 bezeichneten behausung
des Ehemanns vermögen, hausrath 702 fr, Gold und Silber Geschmeid 137 fr, baarschafft 400 fr
Eigenthum an einer behausung so der Ehemann in die Ehe gebracht, Nemlichen das dominum utile oder nützliche herrschafft einer behausung höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg ane der St Elisabethä Gaß mit N° 19 bezeichnet, einseit neben bürger bilger dem Schreiner anderseit neben bürger Feÿle dem Zimmermann und hinten auf bürger baldner den kübler stoßend, davon gibt man dem Stift St Thomas als wohin grund und boden gehörig einen Kappen in Federn und einen francken in geld ane ewig ehrschätig und fürbietigen zins, 2800 fr – darüber ist vorhanden ein Kauffbrieff in der C. C. Stb de dato 1. Octobris 1772
schulden 2000 fr, Nach deren abzug 2040 fr
der Ehefrau in die ehe gebrachte guth, hausrath 622 fr, Gold und Silbernen Geschmeids 127 fr, baarschafft 2091 fr, liegende güther Heiligensteiner banns 1520 fr, summa summarum 4361 fr
haussteur 244 fr
Enregistrement, acp 82 f° 94 du 13 fri 10

Jean Daniel Breu meurt en 1802 en délaissant des héritiers collatéraux. L’actif de la communauté s’élève à 2 438 francs, le passif à 6 095 francs.

1802 (28 flo. 10),
Strasbourg 10 (16), Not. Zimmer n° 230, 1208
Inventarium über weÿl. bürgers Johann Daniel Breÿ gewesten Kieffers Verlassenschafft, nach seinem den 27 germinal jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen Fr. Anna Maria geb. Meckert der hinterbliebenen Wittib unter assistentz des bürgers Leonhard Seÿder Mezgers
der Verstorbene hat ab intestato zu erben verlaßen wie folgt als 1. Frau Margaretha Magdalena Zix geb. Breÿ weÿl. bürgers Johann Georg Zix Meeelhändlers Wittib unter assistentz des bürgers Daniel Baÿ practici, 2. weÿl. Johann Friedrich Breÿ geweßten Traitteur am bareun: fischer hof mit weÿl. Fraun (-) erzeugte zweÿ Kinder Namentlich 1) Johann Peter Breÿ Perruckenmacher und bürger zu Lauffen am Neckar in dem Hertzogtum Würtemberg, 2) Johannna Magdalena Breÿ die leedige mehrjährige alda, in deren beeder Namen bürger Philipp Jacob Breÿ Peruquenmacher (Procuration an herrn Philipp Jacob Breÿ in der steinernen Mannsgasse Nro: 5), 3. weÿl. bürger Reinhard Balthasar Breÿ Peruquenmacher mit auch weÿl. Fraun Maria Magdalena geb. Gambs hinterlassenen vier Kinder Namentlich 1) bürger Philipp Jacob Breÿ Perruckenmacher, 2) bürger Wilhelm Friedrich Breÿ thorschlieser, 3) Fr. Maria Magdalena Baÿ geb. Breÿ des bürgers Daniel Baÿ practici Ehefrau und 4. frau Elisabetha Oppermann geb. Breÿ des bürgers Johann Friedrich Oppermann practici Ehefrau samtlich des defuncti leibliche Geschwüster und respectivé Geschwister: Kinder

der Wittib ohnverändertes Vermögen, hausrath 418 fr, Golden und Silber Geschmeids 132 fr, Ergäntzung (unterm 9. frimaire lezthin errichteten Inventarium 4779 fr, abzuziehen 15 fr, verbleibt ane der Ergäntzung) 4763 fr, Summa summarum 5315 fr
der Erben ohnveränderte Nahrung, hausrath 681 fr, Gold und Silber Geschmeids 90 fr
Eigenthum ane Einer behausung so der Erben ohnverändert, Nemlichen das dominum utile oder die nützliche herrschaft einer behausung höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabetha Gaß mit N° 19 bezeichnet, einseit neben dem bürger Bilger dem Schreiner anderseit neben dem bürger feÿle dem zimmermann und hinten auf bürger Baldner den kübler stosend, dem Stift St Thomä als wohin grund und boden gehörig einen Kappen in federn und 1(6) francken in geld ane ewigen ehrschätzig und fürbietigen zinns, aestimirt 2300 fr – C.C.Stb Kaufbrieff de dato 1. oct. 1772
Ergäntzung 3578 fr, Schulden 2000 fr, deducendo 1578 fr
das gemein und theilbahre Vermögen, hausrath 258 fr, schulden 2136 fr, baarschafft 43 fr, Summa summarum 2438 fr – Schulden 6095 fr, Compensando 3657 fr, zweiffhaffte schulden in die theilbahre Nahrung 1300 fr, zweiffelhaffte und verlohrne schulden in der Erben ohnveränderten Nahrung 900 fr
Eheberedung (…) den 2 mess. 6, Not. Heus
Enregistrement, acp 84 f° 111 du 1 prairial 10

Les héritiers Breu vendent la maison au tonnelier Jean Michel Haug de Barr et à sa femme Marie Catherine Grimm

1814 (19.11.), Strasbourg 3 (61), Not. Übersaal
Cahier des charges n° 6708 du 5.10. (enreg. 167 du 6.10.), Adjudication définitive – 1. Philippe Jacques Brey perruquier tant en son nom que se portant fort de Jean Pierre Brey aussi perruquier domicilié à Lauffen près du fleuve appelé Neckar au royaume de Würtemberg et Jeanne Madeleine Brey fille majeure audit Lauffen, 2. Guillaume Frédéric Brey portier consigne à la porte des juifs, 3. Jean Geoffroi Schuler Juris-Consulte et avocat avoué près le Tribunal Civil en qualité de fondé de pouvoir du Sr Guillaume Frédéric Brey passementier natif de Strasbourg présentement à Paris, 4. Sophie Madeleine Oppermann fille de Jean Frédéric Oppermann Praticien et feu Elisabeth Brey assitée de Jean Geoffroi Oppermann pharmacien, tous en qualité de propriétaires (joint acte de naissance de Sophie Madeleine Oppermann fille de Jean Frédéric et d’Elisabeth Brey le 14 prairial 2)
à Jean Michel Haug tonnelier domicilié à Barr et Marie Catherine Grimm – pour 7940 francs
d’une maison avec petite cour, pompe, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Elisabeth n° 19, d’un côté maison n° 18 appartenant à Jacques Weybel tisserand d’autre celle n° 20 de Henri Feylé compagnon charpentier derrière celle Louis Baldner baquetier – laquelle maison était grevée d’une rente annuelle et laudémiale de 2 francs sçavoir une rente en argent de 1 fr et pour un chapon 1 fr payable à la Fondation de St Thomas – héritée de Jean Daniel Brey tonnelier leur oncle et grand oncle suivant liquidation reçue M° Zimmer le 19 fructidor 10 (6 septembre 1802) dont feu sa veuve Anne Marie Merckel décédée le 25 décembre 1813 avoit la jouissance sa vie durante – propriété constatée par acte à la Chambre des Contrats le 1 oct. 1812 – Charges, clauses et conditions, 4) la susdite rente annuelle et laudémiale de deux francs (en allemand appelée Ehrschätziger zinns), ainsi que de payer à la recette de cette fondation le laudème (en allemand appelé Ehrschatz)
n° 6730 première enchère du 31 10.& – n° 6742 deuxième enchère du 9 novembre

Originaire de Theinselberg (en Allgäu), Jean Michel Haug épouse en 1806 Marie Catherine Grimm, veuve du tonnelier George Léonard Stellwag
Mariage, Barr (n° 32)
L’an 1806 le 9° jour du mois de Septembre (…) sont comparus Jean Michel Haug, âgé de 27 ans né à Theinselberg royaume de Bavière, domicilié en cette ville de Barr, tonnelier, fils majeur de feu Jean Haug en son vivant habitant audit Theinselberg y décédé ainsi qu’il est attesté par les témoins ci après nommés et d’Anne Barbe Schies
Et Marie Catherine Grimm âgée de 43 ans née et domiciliée en cette ville de Barr, fille majeure d’André Grimm l’aîné cordonnier en cette même ville et d’Anne Catherine Kieffer décédée audit Barr ainsi qu’il est attesté par les témoins ci après nommés et veuve respective de George Léonard Stellwag en son vivant tonnelier en cette ville y décédé le 3 thermidor an XIII (signé) Johan Michael Haug, Maria Catharina Grimm (i 22)

Jean Michel Haug et Marie Catherine Grimm vendent en 1815 la maison au boucher Henri Théophile Hiller

1815 (9.1.), Strasbourg 3 (61), Not. Übersaal n° 6790
Jean Michel Haug tonnelier à Barr et Marie Catherine Grimm
à Henri Théophile Hiller boucher demeurant rue du Vent n° 6
une maison avec petite cour, pompe, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Elisabeth n° 19 d’un côté la maison n° 18 appartenant à Jacques Weybel tisserand d’autre celle n° 20 de Henri Feylé compagnon charpentier derrière celle de Louis Baldner baquetier – grevée d’une rente annuelle de 2 francs payable le 20 déc. à la Fondtion de St Thomas – acquis de Philippe Jacques Brey perruquier et consorts ledit notaire le 19 nov. dernier pour 7940 francs

Originaire de Nördlingen (ici Noerdingen) en Wurtemberg, Théophile Hiller épouse en 1810 Catherine Locker, native d’Uhrwiller près de Pfaffenhoffen, veuve du boucher Laurent Stahl : contrat de mariage, célébration
1810 (6.12.), Strasbourg 5 (32), Not. F. Grimmer n° 6669
Contrat de mariage – Henri Théophile Hiller boucher fils de Henri Théophile Hiller, teinturier à Noerdingen dans le royaume de Würtemberg et de Frédérique Haeuser
Catherine Locker veuve de Laurent Stahl, boucher
Enregistrement, acp 116 F° 29 du 15.12.

Mariage, Strasbourg (n° 570)
L’an 1810, le 10 du mois de décembre sont comparus Théophile Hiller, âgé de 26 ans, boucher domicilié en cette ville depuis quatre ans, né à Noerdingen en Wurtemberg le 17 septembre 1784 comme il est constaté par acte de notoriété dresé par Marie Louis Christmann, Juge de paix du troisième arrondissement de cette ville le premier octobre dernier, homologué par le tribunal de première instance séant à Strasbourg le cinq ensuivant, fils de Théophile Hiller teinturier et de Frédérique Haueisen consentant ainsi qu’il résulte d’un acte passé devant Georges Frédéric Zimmer notaire en cette ville le 23 octobre dernier, Et Catherine Odile Locker, âgée de 29 ans, domiciliée en cette ville depuis cinq ans, née à Uhrwiller Département du Bas Rhin le 23 novembre 1780 fille de feu Bernard Locker, cultivateur & d’Anne Marie Loyson, ladite épouse veuve de Laurent Stahl, aubergiste décédé en cette ville le 21 décembre 1809. (signé) Gottlieb Hiller, Catharina Loher (i 45)

Laurent Stahl épouse Catherine Locker en 1805
1805 (13 vendém. 14), Strasbourg 14 (28), Not. Lex n° 5214
Contrat de mariage – Laurent Stahl, boucher, veuf en secondes noces de Salomé Hetzel
Catherine Locker, fille majeure de Bernard Locker, cultivateur à Urviller arrondissement de Wissembourg, et d’Anne Marie Loison
Enregistrement, acp 97 F° 163 du 20 vend. 14

Théophile Hiller meurt en 1829 en délaissant six enfants. Il a acheté la maison voisine (n° 20) en 1820.

1829 (23.6.) Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Théophile Hiller, aubergiste, décédé le 20 mai dernier – à la requête de Catherine Locker la veuve, mère et tutrice légale de 1. Catherine, 2. Théophile, 3. Sophie, 4. Caroline, 5. Charles et 6. Louis
communauté, mobilier 2255 fr, créances, 2983 fr, numéraire 150 fr
une maison rue Ste Elisabeth n° 19 non estimée, ensemble 5388 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 195 F° 60 du 27.6.

1841 (25.9.), M° Lacombe
Consentement par Catherine Odile Locker veuve de Henri Théophile Hiller boucher à Strasbourg au mariage de sa fille Caroline Hiller femme de chambre à Paris avec telle personne elle jugera à propos
acp 291 (3 Q 30 006) f° 18-v du 27.9.

Catherine (Odile) Locker se remarie en 1832 avec Valentin Leicht, originaire de Neuhausen en Bade
Mariage, Strasbourg (n° 264)
Du 30° jour du mois de juillet 1832. Acte de mariage de Valentin Leicht, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 février 1796 à Neuhausen, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, ancien élève en médecine, fils de feu Jean Théodore Leicht, négociant décédé à Neuhausen le 19 novembre 1816 et de feu Jeanne Gall décédée au même lieu le 3 mai 1829, et de Catherine Odile Locker, majeure, née en légitime mariage le 23 novembre 1780 à Uhrwiller (Bas Rhin), veuve de Théophile Hiller, aubergiste décédé en cette ville le 20 mai 1829, fille de feu Bernard Locker, cultivateur décédé à Uhrwiller le 14 février 1807 et de feu Anne Marie Loyson décédée en cette ville le 19 février 1812 (signé) Valentin Leicht, Catharina hiller (i 45)

La veuve et les enfants de Théophile Hiller vendent par adjudication l’auberge à l’enseigne du Bœuf Noir au brasseur Charles Chrétien Pick moyennant 7920 francs. L’auberge est sise au numéro 19 que Théophile Hiller a agrandi du numéro 20 en 1820.

1834 (23.10.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 286, n° 84 du 31.10., Adjudication définitive
M° F. Grimmer 22 octobre – 1. Catherine Locker veuve de Théophile Hiller, vivant cabaretier, épouse actuelle de Valentin Leicht, aubergiste, 2. Philippe Jacques Burand, orfèvre subrogé tuteur de a) Sophie Hiller, b) Catherine, c) Charlotte, d) Louise, tous quatre mineurs, 3. Jean Georges Besenfelder, serrurier demeurant rue du Bain aux Plantes n° 7 mandataire de Henri Théophile Hiller, chasseur au 10° régiment en garnison à Lauterbourg – Jugement du Tribunal Civil le 22 avril dernier, estimation par MM. Henneberg, Haas architectes et Hoffmann charpentier, jugement du 22 avril, adjudication préparatoire le 22 juillet
Désignation de l’immeuble, l’auberge ayant pour enseigne le Bœuf Noir sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth composé de deux maisons portant l’une n° 19 et l’autre n° 20, la première consistant en bâtiment de devant, aile droite, aile gauche et bâtiment du fond, la seconde ne forme qu’un seul corps de bâtiment avec cour, puits et autres dépendances d’un côté le Sr Weibel menuisier d’autre le Sr Deubert tonnelier derrière le Sr Reibel – Etablissement de la propriété, communauté Hiller et Leicht suivant inventaire dressé par M° F. Grimmer le 23 juin 1829, étant observé que c’est par erreur qu’on a mis au nombre des héritiers Catherine Hiller tandis qu’il n’est issu du mariage que les cinq enfants ci dessus dénommés – acquis par deux contrats reçus M° Ubesaal le 9 janvier 1815 et M° Weigel le 19 octobre 1820 – rapport d’experts du 24 mars 1834 estimée 9000 francs, Cahier des Charges du 7 mai 1834
le 22 juillet, ne s’est présenté aucun amateur – le 12 août Adjudication définitive, aucune mise – de faire ordonner que l’immeuble soit adjugé au plus offrant même au dessous de l’estimation, jugement du 28 août
le 26 sept. mise 7900 francs – pour 7920 francs
à François Joseph Clavé, élève en droit principal clerc de notaire
Déclaration de command, M° Weigel le 22 oct., pour Charles Chrétien Pick, propriétaire
Enregistrement, acp 227 f° 199

Charles Chrétien Pick la revend quelques semaines plus tard au tonnelier Philippe Gæckler et à Marie Friess

1834 (6.12.), Strasbourg 4 (80), Me Hatt n° 8304
Charles Chrétien Pick, propriétaire
à Philippe Gaeckler, tonnelier, et Marie Friess
Désignation de l’immeuble, L’auberge ayant pour enseigne le Bœuf Noir rue Ste Elisabeth n° 20 et composé de deux maisons portant l’une n° 19 l’autre n° 20, la première consistant en bâtiment de devant, aile droite, aile gauche et bâtiment du fond, la seconde ne forme qu’un seul corps de bâtiment avec cour, puits et autres dépendances, d’un côté le Sr Weibel menuisier d’autre les conjoints Deubert tonneliers derrière le Sr Reibel – Etablissement de la propriété. acquis par licitation entre la veuve et les héritiers de Théophile Hiller, cabaretier, par acte reçu M° F. Grimmer adjudication le 26 décembre 1834 et déclaration de command reçue M° Weigel le 22 octobre dernier – les conjoints Hiller acquis les deux maisons par deux contrats de vente passés devant M° Ubersaal le 9 janvier 1815 et M° Weigel le 19 octobre 1820 – moyennant 7920 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 229 F° 21 du 15.12.

Arrivé à Strasbourg en 1832 de Pirmasens où il est né, Philippe Gæckler épouse sans doute la même année Anne Marie Friess, native de Still, fille naturelle de Catherine Friess, épouse de l’aubergiste strasbourgeois Jean Wilhammer. Le mariage n’a pas lieu à Strasbourg.
Registre de population 600 MW 137 (1816 sqq) Rue Ponts Couverts N° 10, f° 735 (i 110)
Gaeckler, Philippe, 1810, Pirmasens, Bavière, Cabaretier, marié, (à Strasbourg depuis) 26 Janv. 1832, (carte de sûreté) 5844 32, (auparavant) faubg de Pierre 29, (Entré) 1 Janv. 33, (sorti) Janv. 35, Elisabeth 19
id. née Friess, Anne Marie, 1811, Still, épouse. (à Strasbourg depuis) son enfance, (auparavant) quai St Jean 43
id. Marie Wilhelmine 5. 8.bre, 1833, fille, décédée 15 août 1834

Registre de population 600 MW 28 (1815 sqq) Quai St Jean suite du N° 54, f° 527-a (i 281)
Fries, Anne Marie, 1811, fille nat.lle de Catherine Wilhausner, (née à) Still, (à Strasbourg) depuis son enfance, (auparavant) r. de l’hôpital 8, avril 33

Registre de population 600 MW 169 (1835 sqq) Rue Ste Elisabeth N° 19, f° 388 (i 271)
(prop.) Gaeckler, Philippe, 1810, Primasens, Cabaretier, marié, (à Strasbourg depuis) 26 Janv. 1832, (carte de sûreté) 5844 32, (auparavant) ponts couverts 10-bis, (Entré) 1 Janv. 35, décédé 13. Juin 41
id. née Friess, Anne Marie, 1811, Still, ép. (à Strasbourg depuis) enfance, décédée
id. Philippe Henry, 1833, Strasbourg, fils, (Entré) 7 Janv. 35
id. Marie Augustine, 1837, id., fille, (Entré) 11 Sept. 37
id. Charles Guillaume, 1839, id. fils, (Entré) 14 Jans. 39, décédé 23 avril 39
id. Charles Philippe, 1840, id. fils, (Entré) 22 mai 40
(Prop.) Marx, Pierre Antoine Joseph, 1813, Mertzig, tanneur, M. (à Strasbourg depuis) 25. 8.bre 1842, (carte de sûreté) 7677. 42, (Entré) 9 9.bre 42
id. née Stotzenbach, Marie Joséphine, 1818, Strasbourg, Ep en 2°, (auparavant) route de colmar, (Entré) Janv. 49
id. Pierre Antoine Joseph, 1844, Strasbourg, fils, (Entré) 28 fév. 44, 6 Xbre 49 admis à l’hopsice pendant la détention de son père
id. Marie Pierre Joseph, 1849, id. fils

Philippe Gæckler est assassiné à la Montagne Verte le 13 juin 1841
Décès, Strasbourg (n° 1708)
Déclaration faite le 14 juin 1841 du décès de Philippe Gaeckler âgé de 31 ans, né à Pirmasens, Bavière Rhénane, Tonnelier, Epoux d’Anne Marie Fries, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 13 du mois courant à dix heures du soir dans la maison située Près la montagne verte, fils de feu Charles Gaeckler, Marchand, et de Sybille Bartel [in margine :] assassiné par un coup de couteau dans la poiitrine (i 99)

Philippe Gæckler délaisse trois enfants

1841 (16.10.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Philippe Gaeckler, tonnelier à Strasbourg et Anne Marie Freiss sa veuve ainsi que de la succession du défunt – A la requête de la veuve tant en son nom que comme tutrice de Philippe Henry, Auguste Marie et Charles Philippe Gaeckler ses enfants mineurs
acp 291 (3 Q 30 006) f° 75 du 18.10. – La prisée du mobilier s’élève à 1112 francs
Garde robe du défunt 103
Immeuble de la communauté, une auberge à l’enseigne du Bœuf Noir à Strasbourg, rue Ste Elisabeth N° 19 et 20
Passif 8611

Anne Marie Friess se remarie avec le tanneur Pierre Antoine Joseph Marx, natif de Merzig en Sarre : contrat de mariage, célébration
1843 (23.5.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Pierre Joseph Marx, tanneur à Strasbourg d’une part
et Anne Marie Friess veuve Philippe Gaeckler, tonnelier à Strasbourg d’autre part
acp 310 (3 Q 30 025) f° 51 du 26.5. – communauté d’acquêts
Les apports du futur consistent en une somme de 1000 francs
Ceux de la future sont constatés en un inventaire reçu Grimmer le 16 octobre 1841
Donation par le futur à la future de l’usufruit viager et gratuit de sa succession en cas de survie
Donation par la future au futur de l’usufruit viager de deux parts d’enfant de sa succession aussi en cas de survie

Mariage, Strasbourg (n° 221)
Du 24° jour du mois de Mai 1843 à dix heures du matin. Acte de mariage de Pierre Antoine Joseph Marx, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier avril 1813 à Merzig (Prusse Rhénane), domicilié à Strasbourg, ouvrier tanneur, fils de feu Pierre Joseph Marx, Notaire décédé à Merzig le 6 décembre 1831 et de Jeannette Wilbois, domiciliée à Zensweiller (Prusse Rhénane),
et de Anne Marie Friess, majeure d’ans, née le 9 mars 1811 à Still (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, veuve de Philippe Gaeckler, tonnelier décédé en cette ville le 13 mars 1841, fille de feu Catherine Friess épouse de Jean Wilhamer, Cabaretier, décédée à Strasbourg le 18 février 1832 (signé) Peter Anton Joseph Marx, Anna Maria Fries (i 23)

Anne Marie Friess, femme de l’aubergiste Pierre Joseph Antoine Marx meurt en 1846 en délaissant trois enfants de son premier mariage et un du deuxième.

1846 (15.7.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Anne Marie Friess femme de Pierre Joseph Antoine Marx, aubergiste à Strasbourg et veuve en premières noces de Philippe Gaeckler, tonnelier, décédée à Strasbourg le 8 juillet 1846. A la requête 1° du veuf comme commun en biens [et comme père et tuteur de Pierre Antoine Joseph Marx], 2° d’Antoine Gerstner, menuisier à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Philippe, Augustine et Charles Gaeckler, les trois enfants mineurs de la défunte issus du premier mariage de la femme Marx avec son premier mari

acp 350 (3 Q 30 065) f° 76 du 24.7. Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 1294 francs
acp 350 (3 Q 30 065) f° 91-v du 1.8. (vacation du 1 août) Il dépend de ladite succession un mobilier évalué y compris l’estimation des meubles de la précédente vacation à 2879
Garde robe de la défunte 137, argent comptant 70
Description des titres et papiers
acp 351 (3 Q 30 066) f° 90-v (vacation du 28 août 1856) Sommes dues par la communauté 1993, Indemnités dues à la communauté par la succession 1887, sommes dues par la succession à la communauté 4311, sommes dues par la succession de la défunte 119, sommes payées par la communauté dues par la défunte 1311

Les enfants et héritiers d’Anne Marie Friess exposent la maison aux enchères. Pierre Joseph Antoine Marx s’en rend propriétaire

1847 (12.1.), M° Grimmer (minutes en déficit)
8 décembre 1846. Cahier des charges, clauses et conditions pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 19 et 20
dressé à la requête de Pierre Joseph Antoine Marx, aubergiste à Strasbourg et du tuteur de Philippe, Augustine et Charles Gaeckler, enfants mineurs de feue Anne Marie Friess veuve de premières noces de Philippe Gaeckler et épouse en secondes noces du Sr Marx – acp 355 (3 Q 30 070) f° 54 du 11.12.
Le 12 janvier 1847. Adjudication définitive à la requête de I. Pierre Joseph Antoine Marx, aubergiste à Strasbourg agissant 1° en son propre nom comme donataire contractuel de sa femme défunte Anne Marie Friess veuve en premières noces de Philippe Gaeckler, tonnelier à Strasbourg soit de deux parts d’enfant en usufruit soit d’une part d’enfant en toute propriété de tous les biens qu’elle délaissera aux termes de leur contrat de mariage reçu Grimmer Nre le 23 mai 1843 pour laquelle part en toute propriété le Sr Marx a opté, de sorte qu’il est copropriétaire pour un 10° de la maison prédésignée, 2° comme père et tuteur de Pierre Antoine Joseph Marx issu dudit mariage
II. Antoine Gerstner, menuisier à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur de 1) Philippe Gaeckler, 2) Augustine Gaeckler et 3) Charles Gaeckler issus du mariage de la femme Marx avec son premier mari
acp 357 (3 Q 30 072) f° 16. – Le 12 janvier 1847. Cautionnement par Jean Willhammer propriétaire à Strasbourg de l’adjudication ci-dessus faite au profit du Sr Marx son beau-frère pour la somme de 18.000 francs
Une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 19 et 20 ayant pour enseigne le bœuf noir – moyennant 18.000 francs
acp 357 (3 Q 30 072) f° 15-v

Liquidation de la succession d’Anne Marie Friess
1847 (25.3.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Liquidation des biens dépendant 1° de la communauté qui a existé entre Anne Marie Friess et Philippe Gaeckler, tonnelier à Strasbourg son premier mari, 2° de la succession de ce dernier, 3° de la communauté qui a existé entre entre la veuve Gaeckler et Pierre Joseph Antoine Marx, 4° de la succession de ladite dame Marx née Friess
A la requête 1° du Sr Marx susnommé, aubergiste à Strasbourg agissant tant en son nom que comme tuteur de son fils mineur Pierre Antoine Joseph Marx,2° Antoine Gerstner, maître menuisier à Strasbourg en qualité de tuteur datif de 1) Philippe Henri, 2) Augustine Marie, 3) Charles Philippe Gaecker mineurs procréés de la défunte avec son premier mari avec la participation du subrogé tuteur
acp 359 (3 Q 30 074) f° 70-v du 3.4. Observations préliminaires. a) Le Sr Gaeckler est décédé à Strasbourg le 11 juin 1841 et l’inventaire de sa succession a été dressé par M° Grimmer notaire à Strasbourg le 16 octobre 1841
b) La veuve Gaeckler et son second mari se sont mariés sous le régime de la communauté réduite aux acquêts suivant contrat de mariage reçu Grimmer le 23 mai 1843 aux termes duquel le veuf est donataire d’une part d’enfant
c) Ladite Anne Marie Friess est décédée à Strasbourg le 8 juillet 1843 et l’inventaire de sa succession a été dressé par le même notaire le 15 du mois de juillet
d) Le mobilier spécifié en ce dernier inventaire a été vendu suivant procès verbal du commissaire priseur Krafft en date du 3 août 1846.
e) Il dépendait de la communauté qui a existé entre entre la femme Marx et son premier mari une maison à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 19 et 20 qui a été adjugée au S Marx suivant licitation reçue par ledit notaire le 12 janvier dernier
Chapitre 1°. Liquidation de la communauté de biens qui a existé entre entre le Sr Gaecker et sa femme. Elle se compose 1° de l’estimation des effets mobiliers s’élevant à 1112 francs, 2° du prix de vente de la maison s’élevant à 17.748, total 18.860
Masse passive, Elle s’élève à 17.072. Reste en actif 1788 dont moitié pour la succession du Sr Gaeckler et moitié pour la succession de sa femme 894
Chapitre 2°. Liquidation de la succession du Sr Gaecker. Masse active 1° moitié des bénéfices de la communauté 894, 2° estimation de la garde robe 108, 3° moitié des loyers dus par le Sr Marx pour habitation de la maison ci-dessus désignée depuis le décès de sa femme jusqu’au jour de l’adjudication, annuellement 600, pour huit mois 427 dont moitié due par le Sr Marx 213, Total 1213
Masse passive. Elle se compose 1° des intérêts des créances hypothécaires depuis le décès de la femme Marx au jour de l’adjudication et qui sont à charge pour moitié par la succession et pour moitié par celle de la dame Marx 131, 2° des contributions de ladite maison à partir de la même époque 58, 3° des droits de mutation 43, 4° des frais de nomination du subrogé tuteur 22, total 256. Reste en actif 954 dont le tiers à chacun des trois enfants 318
Chapitre 3°. Liquidation de la communauté de biens qui a existé entre entre le Sr Marx et sa femme. Elle se compose 1° du produit de la vente des meubles 3870, 2° de l’indemnité due à cette masse par la première communauté pour dettes payées à a décharge de cette dernière 1311, 3° de la somme due par la première communauté pour réparation de la maison 1863, 4° argent comptant 70, Total 7114
Masse passive. Elle se compose 1° du montant des dettes spécifiées à l’inventaire dressé après le décès de la dame Marx 2001, 2° du remploi dû à la défunte 1215, 3° du remploi dû au Sr Marx 1230,4° des intérêts des créances hypothécaires 1199, 5° des frais d’inventaire et de la présente liquidation 297, total 4943 – Reste 2171 dont moitié pour la succession du veuf 1085
Chapitre 4°. Liquidation de la succession de la Dame Marx. Masse active 1° moitié des bénéfices de la 1° communauté 894, 2° moitié des bénéfices de la 2° communauté 1085, 3°remploi dû à cette succession 1215, 4° produit de la garde robe de la défunte 236, 5° diverses sommes payées à la décharge de la succession 333, Total 3764.
Masse passive. Elle se compose de diverses petites sommes 1652, Reste 2112, dont le 5° pour chaque enfant 422
Chapitre 5° Droits des parties (…)

Pierre Joseph Antoine Marx se remarie avec Joséphine Stotzenbach, file de l’aubergiste Mathias Stotzenbach
1849 (4.1.), Strasbourg 4 (103), Not. Lauth n° 3307
Du 4 & 6 janvier 1849. Contrat de mariage – Furent présens le sieur Pierre Joseph Antoine Marx, auberge natif de Merzig (Prusse Rhénane) demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur & légitime du Sr Pierre Joseph Louis Marx, notaire & de Dame Jeannette Wilbos conjoints audit Merzig et veuf avec un enfant de Dame Anne Marie Friess son épouse défunte, stipulant pour lui et en son nom comme futur époux
Et Dlle Joséphine Stotzenbach, fille mineure de feu le Sr Mathias Stotzenbach, aubergiste & de feue dame Marie Kuntz décédés conjoints à Strasbourg dans la banlieue hors la porte d’Austerlitz canton dit Metzgerau, sous la tutelle du Sieur Antoine Müller cultivateur demeurant et domicilié à Lipsheim, où elle est domiciliée, stipulant pour elle & en son nom sous l’assistance & autorisation de son tuteur & de ses grands parents comme future épouse

acp 378 (3 Q 30 093) f° 66 – régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur époux sont constatés 1° par contrat de mariage reçu Grimmer le 23 mai 1843, 2° par une liquidation reçue Grimmer le 25 mars 1847, 3° et acte de vente reçu Lauth le 12 février 1847
Ceux de la future épouse sont constatés 1° par inventaire reçu Grimmer sans mention de date, 2° inventaire reçu Zeissolff le 9 août 1848
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession en cas d’existence de l’enfant du premier lit du Sr Marx cet usufruit sera réduit quant à la future à une part d’enfant en propriété
A. F. Lauth, 6 janvier 1849 – Consentement par Michel Kientz jardinier et Marie Leimenkoehl conjoints en la banlieue de Strasbourg au mariage de leur petite fille Joséphine Stotzenbach mineure de feu Mathias et de feue Marie Kuntz conjoints décédés, avec Pierre Joseph Antoine Marx aubergiste à Strasbourg
acp 378 (3 Q 30 093) f° 66 du 11.1. lt$ 6.1.

Le créancier fait saisir sur Pierre Antoine Marx l’immeuble qui est vendu à la barre du tribunal civil. L’officier de santé François Nagel s’en rend propriétaire

1850 (11.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 511 (2736)
40, Tribunal civil
République française au nom du peuple français, le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en cette ville au palais de justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie contre le sieur Pierre Antoine Marx, aubergiste demeurant à Strasbourg actuellement en faillite et le sieur Frédéric Kuhn négociant domicilié en ladite ville en sa qualité de syndic de la faillite dudit sieur Marx.
M° Valentin Ferdinand Schneegans, avoué du sieur Frédéric Gross, docteur en médecine agissant en qualité de seul et unique héritier de feu le sieur Pierre Frédéric Schneider vivant chirurgien et de Catherine Salomé Koffler veuve en premières noces de feu le sieur Frédéric Gross et en secondes du sieur Schneider domicilié à Strasbourg déclare que ledit sieur Gross est créancier en vertu d’un transport passé devant Maître Zeyssolff notaire à Strasbourg le 28 mars 1843 (…) de Monsieur Buchinger directeur de l’hospice des orphelins de Strasbourg y demeurant en sa qualité de tuteur de Marie Augustine Gaeckler et de Charles Philippe Gaeckler les deux enfants mineurs issus du mariage de feu Philippe Gaeckler vivant sommelier à Strasbourg avec feue Marie Friess épouse en secondes noces du Sieur Marx ci après qualifié dudit sieur Antoine Marx aubergiste demeurant à Strasbourg aujourd’hui en faillite tant en sa qualité de tuteur de Pierre Antoine Joseph Marx son fils mineur procréé avec ladite défunte veuve Gaeckler sa femme qu’en son propre nom comme ayant été commun en biens avec cette dernière et tiers détenteur de l’immeuble saisi et du sieur Frédéric Kuhn, négociant domicilié à Strasbourg en sa qualité de syndic de la faillite dudit sieur Marx d’une somme principale de 3000 francs (…) il a, par procès verbal du ministère du même huissier (Fries) en date du 9 janvier suivant fait procéder à la saisie réelle des immeubles ci après désignés (…)
Désignation de l’immeuble saisi. Deux maisons contiguës contenant auberge et salle de danse à l’enseigne au Bœuf noir, sises à Strasbourg rue Sainte Elisabeth n° 19 et 20 ayant cour, puits, appartenances et dépendances, d’un côté le sieur Michel menuisier de l’autre sieur Durbert menuisier par derrière le sieur Riebel pardevant ladite rue, canton Sud, arrondissement de Strasbourg, département du Bas Rhin, lesdits bâtiments et dépendances occupés et exploités par le sieur Baumann locataire et autres, lesquels immeubles seront vendus sous les clauses et conditions ci après stipulées (…). Mise à prix. Le poursuivant enchérit l’immeuble pour servir de première mise à la somme de 3000 francs (…) Le présent cahier des charges a été dressé à Strasbourg le 20 février 1850
Dire. L’an 1850 le 12 mars au greffe du tribunal civil de Strasbourg est comparu M° Schneegans avoué de la commission administratice des hospices réunis de ladite ville (…) à ce qu’il plaise au tribunal dire et ordonner qu’il sera inséré au cahier des charges la clause suivante. La part du prix qui pourra être attribuée aux enfants mineurs (…) restera affectée sur l’immeuble vendu et ne pourra être remboursée qu’aux époques de leur majorité relatives.
Publication. L’an 1850 le 29 mars (…)
Adjudication. L’an 1850 le 3 mai à l’audience des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg (…) adjuge l’immeuble audit M° Stoeber avoué pour la somme de 15.000 francs (…)
Déclaration de command. L’an 1850 le 3 mai au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Stoener avoué en ce siège et a déclaré avoir enchéri à l’audience des criées de ce siège à la date de ce jour pour et au nom du sieur François Nagel, officier de santé demeurant à Strasbourg pour la somme de 15.000 francs

François Nagel meurt célibataire en 1858 après avoir institué sa sœur légataire de ses biens
1858 (17.11.), M° Grimmer (minutes en déficit)

Dépôt du testament olographe de François Nagel
acp 473 (3 Q 30 188) f° 91 du 18.11.
Testament, 16 avril 1858 – Je soussigné François Nagel, officier de santé à Strasbourg révoque tous les testaments que j’ai pu faire avant le présent
1° Je lègue à la société privée de bienfaisance protestante à Strasbourg pour être placée à intérêts 2000 francs payables après le décès de ma sœur
2° Je lègue à la fondation Blessig à Strasbourg pour être placée à intérêts 2000 francs payables après le décès de ma sœur
Le reste de la fortune que je délaisserai, tant mobilière qu’immobilière à l’exception de ce dont j’aurais disposé par des testaments postérieurs, je le lègue à dlle Sophie Nagel ma sœur, je lui lègue en sus l’usufruit viager des deux legs ci-dessus mentionnés (…)
Si je survis à ma sœur, les legs ci desssus sont maintens
2° Je lègue à mon cousin Auguste Maské fils de Charles Auguste 2000 francs
3° Je lègue à mon cousin Eugène Maské fils de Charles Auguste 2000 francs
4° Je lègue au musée d’histoire naturelle de Strasbourg 500 francs (…). Pour le reste de ma succession à l’exception de ce dont j’aurais disposé par des testaments postérieurs, j’institue pour mes légataires universels en nue propriété les enfants de ma cousine Pauline Maské épouse d’Emile Dürr et je lègue l’usufruit viager des mêmes biens à leur père et à leur mère
Enregistrement de Strasbourg, ssp 128 (3 Q 31 627) f° 49 du 18.11. (M° Grimmer notaire, Test. fol. 115 N° 11, décès du 12. 9.bre 1858, succession déclarée le 18 août 1859 n° 166, N° 13. N. à la préfecture)

François Nagel est propriétaire de la maison rue Sainte-Elisabeth et de la moitié d’une autre place Kleber

1859 (11.1.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par François Nagel, officier de santé à Strasbourg où il est décédé le 12 novembre 1858, déclaré à la requête de Sophie Nagel célibataire à Strasbourg sa sœur légataire du défunt
acp 475 (3 Q 30 190) f° 44-v du 13.1. (succession déclarée le 18 avril 1859 n° 166) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé ci 418, créances 35.131
Une maison à Strasbourg rue St Elisabeth N° 19 et la moitié d’une maison plave Kleber N° 15

Décès, Strasbourg (n° 2204)
Acte de décès. Le 12 novembre 1858 ont comparu Louis Eugène Masské âge de 40 ans, commis de culture domicilié à Strasbourg, cousin du défunt, et Jean Klein, employé des tabacs, ami du défunt domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que François Nagel âgé de 67 ans, né à Strasbourg, officier de santé, non marié domiciliée à Strasbourg, fils de feu George Henri Nagel, horloger et de feu Marie Barbe Masské est décédé le 12 novembre 1858 à mars heures du matin en la maison place Kleber 15 [in margine :] Phtysie (i 20)

Sophie Nagel meurt célibataire en 1866 après avoir institué pour héritière sa cousine Sophie Pauline Maské femme du négociant Louis Emile Dürr
1866 (20.4.), M° Grimmer
Dépôt du testament olographe de Sophie Nagel célibataire
acp 551 (3 Q 30 266) f° 32 du 23.4.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 144 (3 Q 31 643) f° 15 du 23.4.
12 novembre 1859. Testament – Je soussignée Sophie Nagel demeurant à Strasbourg lègue par les présentes 1° à mon cousin Louis Eugène Masské, fils de Charles Auguste ou à ses enfants 4000 francs
2° à Mlle Sophie Haas fille du pasteur Haas Grand Duché de Bade, 2000 francs
1° à Barbe Wilhelm qui était en condition chez moi une rente viagère de 400 francs par an
4° au cabinet d’histoire naturelle de Strasbourg 500 francs
5° pour le surplus de ma succession tant en immeubles qu’en meubles j’institue mon unique héritière ma cousine Sophie Pauline Maské femme Dürr
Je lègue en outre à mon amie Wilhelmine Bruder une rente trimestrielle de 60 francs
(M° Grimmer, succession déclarée le 1. octobre 1866)

Inventaire des biens de Sophie Nagel
1866 (26.4.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Sophie Nagel rentière décédée à Strasbourg le 2 avril 1866. A la requête de Sophie Pauline Masské femme de Louis Emile Dürr négt. à Strasbourg agissant en qualité de légataire universelle de la défunte suivant son testament olographe du 12 novembre 1859 enregistré
acp 553 (3 Q 30 268) f° 97 du 2.5. (succession déclarée le 1. octobre 1866 n° 580) Objets mobiliers 260, créances dues par 1) Jacques Guillaume Freyss principal et intérêts 5091, 2) Georges Peter 1106, 3) les époux Dietz de Barr 5147, 5) Jacques Schultz père et fils 4060
Une maison sise à Strasbourg place Kleber n° 15
Vaqué par double vacation de deux heures à sept heures du soir

Décès, Strasbourg (n° 822)
Acte de décès. Le 2 juillet 1866 ont comparu Albert Baur âge de 43 ans, Marchand de houblons, voisin de la défunte, domicilié à Strasbourg, et Emile Dürr, âgé de 43 ans, Négociant allié de la défunte domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Sophie Nagel âgée de 73 ans, née à Strasbourg, sans état, non mariée domiciliée à Strasbourg, fille de feu Georges Henri Nagel, horloger et de feu Marie Barbe Masské est décédée le 2 juillet 1866 à neuf heures du matin en la maison place Kleber 15 (i 175)

1866 (21.8.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Notoriété constatant que Sophie Nagel, rentière à Strasbourg est décédée le 2 avril 1866 sans délaisser d’ascendants ni descendants
acp 551 (3 Q 30 266) f° 141-v du 25.8.

1866 (6.12.), M° Hoffherr (minutes en déficit)
Délivrance par Salomé Pauline Maské épouse Léon Emile Dürr, négociant à Strasbourg, agissant en qualité de légataire universelle de Sophie Nagel célibataire à Strasbourg, suivant testament olographe du 12 novembre 1859 du legs de 4000 francs fait par ladite Dlle à Eugène Maské, vérificateur des tabacs à Wissembourg
acp 558 (3 Q 30 273) f° 28 du 8.12. (succession déclarée le 28 août 1859 n° 748)

Sophie Nagel vend la maison au tourneur et fondeur Jean Jacques Decker et à Dorothée Sophie Rosenfelder qui entreront en jouissance de l’immeuble à la fin du bail consenti à Marie Joséphine Paris, directrice d’un établissement de charité

1866 (19.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1051 (3205) n° 73, M° Grimmer (minutes en déficit)
Le 2 mars 1866 – a comparu Delle Sophie Nagel majeure d’ans, rentière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle déclare avoir vendu
à M. Jean Jacques Decker, tourneur et fondeur et à Dame Dorothée Sophie Rosenfelder, son épouse demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, ci présents et acceptant, la femme autorisée de son mari
deux maisons contiguës avec puits droits appartenances et dépendances, contenant autrefois auberge et salle de danse à l’enseigne au bœuf noir, situées à Strasbourg rue Sainte Elisabeth portant anciennement les numéros 19 et 20 et aujourd’hui le N° 21. Tenant d’un côté au sieur Michel menuisier, de l’autre au sieur Durbert également menuisier par derrière au sieur Riebel et par devant à ladite rue. (…) Les acquéreurs entreront en possession et jouissance du bien acquis le 25 juin prochain, époque à laquelle cessera le bail verbal qui en a été consenti au profit de Dame Marie Joséphine Paris, directrice d’un établissement de charité (…)
Déclare le venderesse qu’elle a recueilli la propriété présentement vendue dans la succession de son frère M. François Nagel, officier de santé décédé à Strasbourg qui l’a instituée sa légataire universelle aux termes de son testament olographe daté de Strasbourg le 16 avril 1858, déposé pour minute au soussigné M° Grimmer suivant acte de dépôt par lui dressé le 17 novembre de la même année. Le défunt François Nagel en est lui-même devenu propriétaire sur le sieur Antoine Marx, alors aubergiste à Strasbourg suivant jugement d’adjudication sur expropriation forcée prononcée à la barre du Tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 3 mai 1850 et déclaration de command du même jour moyennant un prix entièrement payé et justifié aux acquéreurs. La présente vente a été faite et consentie pour et moyennant le prix de 18.000 francs
acp 552 (3 Q 30 267) f° 46-v du 3.3.

Fils du journalier Jean Decker, le mécanicien Jean Jacques Decker épouse en 1851 Dorothée Sophie Rosenfelder, fille du tonnelier Philippe Henri Rosenfelder

Mariage, Strasbourg (n° 24)
Du 18° jour du mois de janvier 1851 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Jacques Decker, majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 juin 1821 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Mécanicien, fils de Jean Decker, Journalier, et de Marie Barbe Walter, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants
et de Sophie Dorothée Rosenfelder, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 mai 1822 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fille de Philippe Henri Rosenfelder, tonnelier absent depuis l’année 1834 et de Marie Madeleine Jud, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (…) il n’y a point eu de contrat (signé) J J Decker, Magdalena Rosenfelder (i 13)

Registre de population 600 MW 318 (1850 sqq) (i 95)
Decker, Jean, Strasbourg 22, h.m, tourneur, luthérien, français, (à Str.) d.s.n.
id. née Rosenfelder, Sophie, Strasbourg 23, f.m, a femme, luthérienne, français, (à Str.) d.s.n.
id. Gustave, Strasbourg 53 g son fils, (à Str.) d.s.n.
id. Emile id 56, g son fils, (à Str.) d.s.n.
Kraeh, Georges, Mietesheim 1839, tourneur, Cath. français, (à Str.) 18. 9.br 56, (auparavant) livret de la Walck, (ensuite) rue des Tanneurs 34
Heille, Pierre, Trèves 33, g. tourneur, cath. Prusse, (à Str.) Xbr 56, (auparavant) Nancy, (ensuite) r de l’hôpital 10

Fiche de Marie Joséphine Paris, directrice de l’établissement de charité sis 9, rue Saint-Louis puis 19, rue Sainte-Elisabeth qui devient en 1858 le n° 21.
Registre de population 600 MW 318 (1850 sqq)
Paris, Marie Joséphine, Oberbergheim 14, Directrice, f[ille], cath., (à Str. depuis) 1832
Delabaume, Augustine Joséphine, Schiltigheim 20, f, sœur, cath., (à Str. depuis) 1836
Dienet, Rosalie, Suarce 99, f, sœur, cath., (à Str. depuis) 1818, décédée le 9 X 1857
Dietrich, Joséphine, Strasbourg 29, f, sœur, cath., (à Str. depuis) d.s.n.
Kastner, Félicité, 17, f, sœur, cath., (à Str. depuis) 1839
Wahl, Catherine, Bettlach 02, f, sœur, cath., (à Str. depuis) 1841
Eggenschwiller, Catherine, 93, f. cuisinière, cath., (à Str. depuis) 1854
Beckrich, Marie Elisabeth, Loretzwiller* 1 fev. 22, f, servante, cath., (à Str. depuis) 3 août 53, délogée rue du dragon 27
rue St Louis 9, établt. de charité, (délogement) 20 août 1857
rue St Elisabeth 19 / 21

Jean Jacques Decker et Dorothée Sophie Rosenfelder hypothèquent la maison au profit de Marguerite Madeleine Klein, Caroline Klein et Salomé Klein

1871 (6.11.), Strasbourg 5 (53), Not. Laurent Hoffherr n° 307
Obligation – Ont comparu M. Jean Jacques Decker, tourneur et fondeur, et Mme Dorothée Sophie Rosenfelder son épouse qu’il autorise demeurant et domiciliés ensemble rue Sainte Elisabeth N° 21, Lesquels ont par les présentes, reconnu devoir bien légitimement
à Mlles Marguerite Madeleine Klein, Caroline Klein et Salomé Klein toutes trois majeures, sans profession, demeurant et domiciliées à Strasbourg rue St Louis N° 10, ici présentes et acceptant, la somme principale de 24.000 francs pour prêt de pareille somme
Affectation hypothécaire. Désignation. Deux maisons contiguës avec puits, droits, appartenances et dépendances, contenant autrefois auberge et salle de danse à l’enseigne au Bœuf Noir, situées à Strasbourg rue Ste Elisabeth portant anciennement les Numéros 19 et 20 et aujourd’hui le N° 21, tenant d’un côté à Mr Lobstein, de l’autre à M. Lallemand, pardevant à la rue et par derrière à M. Thoenemann. Sur lesquelles maisons il sera pris inscription au profit de Mesdemoiselles Klein.
Propriété. En la personne des emprunteurs. Les maisons présentement hypothéquées dépendent de la communauté légale de biens qui existe entre M. et Mad° Decker. Elles ont été acquises au cours de ladite communauté de demoiselle Sophie Nagel, rentère demeurant et domiciliée à Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant M° Grimmer, Notaire en cette ville, prédécesseur immédiat du soussigné M° Hoffherr le 2 mars 1866 enregistré. Une expédition de ce contrat de vente a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 mars 1866 vol. 1051 N° 73 et le même jour inscription a été formée d’office contre les sieurs et dame Decker vol. 917 N° 155. L’acquisition sus énoncée a été faite moyennant un prix principal de 18.000 francs (…)
En la personne de Mlle Nagel. Les mêmes immeubles appartenaient à Mlle Nagel en qualité de légataire universelle de son frère Mr François Nagel, officier de santé demeurant et domicilié à Strasbourg aux termes du Testament de celui-ci faite en la forme olographe en cette ville le 16 avril 1858, déposé pour minute à M° Grimmer qui assisté de son collègue, en a dressé acte de dépôt le 17 novembre de la même année en vertu d’une ordonnance rendue le 13 du même mois par Mr le Président du Tribunal civil de Strasbourg. Ce testament a pu recevoir sa pleine et entière exécution, Mr Nagel étant décédé à Strasbourg le 12 novembre 1858 sans laisser d’héritier à réserve.
En la personne de Mr Nagel. M. Nagel était devenu propriétaire des dits immeubles à la suite des poursuites en expropriation forcée exercées contre le sieur Antoine Marx, alors aubergiste à Strasbourg et suivant jugement d’adjudication prononcée à la barre du Tribunal civil de première instance de Strasbourg le 3 mai 1850 et déclaration de command du même jour moyennant un prix entièrement payé et justifié
Assurance contre l’incendie (…), Hypothèque légale (…), Promesse d’emploi (…) Cette somme de 10.000 francs fait partie de celle qui a été payée aux termes de cette dernière obligation sur le prix principal s’élévant à 18.000 francs moyennant lequel les Epoux Decker ont acquis de Mlle Sophie Nagel rentère demeurant à Strasbourg la maison ci-dessus hypothéquée ainsi qu’il résulte du Contrat passé devant M° Grimmer, Notaire à Strasbourg le 2 mars 1866 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 19 mars 1866 vol. 1051 N° 73 avec inscription d’office vol. 917 N° 155. Et elle a été payée à M. Louis Emile Dürr, négociant et M° Salomé Pauline Masské son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg place Kléber N° 4. Ladite dame Durr en qualité de légataire universelle en toute propriété de Mlle Nagel dénommée aux présentes sa cousine germaine aux termes du Testament de celle-ci fait en la forme olographe à Strasbourg le 12 novembre 1849 déposé pour minute à M° Grimmer le 20 avril de la même année 1866 en vertu d’une ordonnance rendue le 3 du même mois par M. le Président du Tribunal civil de Strasbourg. Ce testament a pu recevoir sa pleine et entière exécution, Mlle Nagel étant décédée à Strasbourg le 2 avril 1866 sans laisser d’héritier à réserve, ainsi que le constate un acte de notoriété supplétif d’inventaire dressé par M° Grimmer et son collègue le 25 octobre 1866. M Dürr a été envoyé en possession de son legs suivant une ordonnance rendue par M. la Président dudit tribunal le 31 mai 1 déposé pour minute à M° Hoffherr soussigné suivant acte de dépôt dressé par ce notaire et son collègue le 15 septembre 1866 (…), Etat civil et hypothécaire. M. et Mme Decker déclarent sous les peines du stellionat qui leur ont été expliquées et qu’ils ont déclaré bien comprendre, Qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté (…)

Jean Jacques Decker loue la maison au fondeur de cuivre et de laiton Etienne Favy

1875 (22.12.), Strasbourg 24 (14), Not. Joseph Allonas n° 2399
22. Dezember 1875. Miethvertrag – ist erschienen Herr Johann Jakob Decker, Kupfer Gießer und Drechsler Zu Straßburg wohnhaft, derselbe vermiethet andurch für die Dauer von 6 oder 9 Jahren, am künftigen 25. Dezember zu beginnen, um am selben tag 1881 oder 1884 zu endigen (…)
an dem hier gegenwärtigen und dies annehmenden Herrn Stephan Favy, Kupfer und Messing Gießer zu Straßburg wohnhaft
Nach bezeichneten Räumlichkeiten in dem Hause des Herrn Decker Sant Elisabethen Gasse N° 21 zu Straßburg
der gantze Erdgeschoß bestehend aus drei Zimmer, ein Kabinet und eine Küche,
den ersten Stock, zwei Zimmer mit Aussicht auf die Straße und eine Küche mit Aussicht auf den Hof, zwei Abtheilungen im Keller und zwei Abtheilungen auf dem Speicher.
Dieer Vertrag wurde unter folgenden Bedingungen abgeschlossen nämlich (…) Miethzins von 750 Franken
acp 647 (3 Q 30 362) f° 5-v du 24.12.

Jean Jacques Decker et Dorothée Sophie Rosenfelder hypothèquent la maison au profit de Sophie Wieger veuve du notaire Louis Charles Zeyssolff et de la corsetière Frédérique Blin

1881 (9.11.), Strasbourg 8 (114), Not. Gustave Edouard Loew n° 13.605
Obligation – sind erschienen Herr Johann Jakob Decker, dreher und Gießer, und seine von ihm ermächtigte Gattin Frau Dorothea Sophie Rosenfelder, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiermit
an die mitanwesende diese annehmende frau Sophie Wieger, wohnhaft Zu Straßburg, Wittwe des Eigenthümers und früheren Notars Herrn Ludwig Karl Zeyssolff, ein Darlehen zu 8000 Mark
ferner an das mitanwesende diese annehmende fräulein Friederika Blin, großjährige Korsettmacherin, wohnhaft zu Straßburg ein Darlehen von 5600 Mark, sohie zusammen 13.600 Mark zu schulden
Hypothek-Bestellung. Zwei aneinanderstoßende häuser mit Erdgeschossen nebst hintergebäude, gelegen Zu Straßburg, Sankt Elisabethhgasse N° 21 vorher 19 und 20, das frühere Gasthaus du bœuf noir, einerseits herrn Lobstein, anderseits herr Lallemand, vorn die Strasse, hinten Herr Thoenemann.
Eigenthumsnachweis. Die Schuldner haben nach ihrer Erklärung das Anwesen gekauft von der Rentnerin fräulein Sophie Nagel zu Straßburg, laut Vertrags vor dem damaligen Notar Grimmer daselbst vom zweiter März 1866 überschrieben am Hupothekenamte Straßburg den 19. desselben Monats, Band 1051 Nr 73, und amtlich eingeschrieben Band 917 Nr 155. Der bedungene Kaufpreis zu 18.000 Franken ist bis auf einen Rest von 10.000 Franken bezahlt wie nachstehend erläutert werden wirt. Hypothek-Belastung (…)
Erklärungen. Es erklären Ehegatten Decker, 1) daß sie beide in erster Ehe und in gesetzlicher Gütergemeinschaft leben

Jean Jacques Decker et Dorothée Sophie Rosenfelder hypothèquent le même jour la maison au profit d’Hélène Frédérique Bœswillwald, veuve du boulanger Auguste Eberlen

1881 (9.11.), Strasbourg 8 (114), Not. Gustave Edouard Loew n° 13.606
Obligation – sind erschienen Herr Johann Jakob Decker, dreher und Gießer, und seine von ihm ermächtigte Gattin Frau Dorothea Sophie Rosenfelder, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiermit
an die mitanwesende diese annehmende frau Helene Friederika Boeswillwald, wohnhaft Zu Straßburg, Wittwe des dortigen Bäckers Herrn August Eberlen, ein Darlehen von 3200 Mark zu schulden
Hypothek-Bestellung. Zwei aneinanderstoßende häuser mit Erdgeschossen nebst hintergebäude, gelegen Zu Straßburg, Sankt Elisabethhgasse N° 21 vorher 19 und 20, das frühere Gasthaus du bœuf noir, einerseits herr Lobstein, anderseits herr Lallemand, vorn die Strasse, hinten Herr Hoenemann.
Eigenthumsnachweis. Die Schuldner haben nach ihrer Erklärung das Anwesen gekauft von der Rentnerin fräulein Sophie Nagel zu Straßburg, laut Vertrags vor dem damaligen Notar Grimmer daselbst vom 2. März 1866 überschrieben am Hypothekenamte Straßburg den 19. desselben Monats, Band 1051 Nr 73, und amtlich eingeschrieben Band 917 Nr 155. Der bedungene Kaufpreis zu 18.000 Franken ist bis auf einen Rest von 10.000 Franken bezahlt wie nachstehend erläutert werden wirt. Hypothek-Belastung (…)
Erklärungen. Es erklären Ehegatten Decker, 1) daß sie beide in erster Ehe und in gesetzlicher Gütergemeinschaft leben

Jean Jacques Decker et Dorothée Sophie Rosenfelder consentent au mariage de leur fils Gustave Adolphe à Paris avec la cuisinière Marie Wacker
1891 (1.8.), M° Gachot
Eheeinwilligung durch Johann Jakob Decker, Metalldreher und seine Ehefrau Sophie Rosenfelder in Straßburg bezüglich der Ehe ihres Sohnes Gustav Adolph Decker, Meltalldreher in Paris mit Maria Wacker in Paris
acp 844 (3 Q 30 559) f° 60 du 3.8.
30 November 1891 – Einwilligung durch Johann Jakob Decker Metalldreher und dessen Ehefrau Sophie Rosenfelder zu Straßburg in die Ehe welche ihr Sohn Gustav Adolph Decker Metalldreher mit der Köchin Maria Wackern beide zu Paris einzugehen gesonnen ist
acp 851 (3 Q 30 566) f° 17 du 1.12.

La maison est vendue par adjudication judiciaire poursuivie par la créancière Frédérique Blin contre Jean Jacques Decker et Dorothée Sophie Rosenfelder. L’acquéreur est le fabricant de chaises Joseph Hummel

1885 (25.11.), M° Loew
Zwangsversteigerung auf Anstehen von Friederika Blin, ledig, Strohwarenmacherin dahier
gegen Eheleuth Johann Jacob Decker, Messingdreher, und Dorothea Sophie Rosenfelder dahier
auf Grund Beschlusses des Kaiserl. Amtsgerichts dahier vom 8. September 1885. auf Grund Obligation Loew vom 9. November 1881 zur Versteigerung gelangen
Häuser mit Erdgeschossen nebst Hintergebäuden gelegen dahier St Elisabethengasse N° 21, vorher Nr 19 & 20, das frühere Gasthaus du Bœuf noir, erworben wähend der Gemeinschafft laut Act Grimmer vom 2. März 1866.
Besitz und Genuß sowie Steuren vom Tage des Zuschlags
an Joseph Hummel, Stuhlfabrikant um den Preis 16.100 Mark
acp 771 (3 Q 30 486) f° 53-v du 4.12.

Originaire de Barr, Joseph Hummel épouse en 1872 Marguerite Caroline Wœller de Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 1068)
Du 31° jour du mois de décembre 1872 à dix heures du matin, Acte de mariage de Joseph Hummel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 mai 1841 à Barr (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, fabricant de chaises, fils de feu Georges Hummel, potier de terre décédé à Strasbourg le 27 décembre 1858 et de feu Françoise Meyer, décédée à Barr le 8 octobre 1856
et de Marguerite Caroline Woeller, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 mai 1845 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, rempaileuse de chaises, fille de feu Jean Michel Weller, décédé à Strasbourg le 17 janvier 1851 et de Marguerite Boellinger, rempailleuse de chaises domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 82)

Joseph Hummel meurt en 1892 en délaissant sept enfants. La communauté est propriétaire de plusieurs maisons rue Sainte-Elisabeth, notamment du n° 19 (anciens 17 et 18) et du n° 21 (anciens 19 et 21) contigus.

1892 (18.10.), M° Mossler
Inventar über den Nachlass des am 10. September 1892 hier verstorbenen Stuhlfabrikanten Joseph Hummel, Ehemann von Margaretha Karoline Voeller. Erben sind die minderjährige Kinder 1. Eugen Albert geb. 2/1.73, 2. Ludwig Frantz Georg geb. 13/5.76, 3. Anna Margaretha Elisabeth geb. 18/6.79, 4. Alfred Philipp August geb. 9/5.78, 5. Julius Johann Jakob geb. 12/12.81, 6. Bertha Maria Franziska geb. 20/1.83, 7. Martha Josephine Karoline geb. 22/11.86, unter Vormundschaft der Mutter

acp 864 (3 Q 30 579) f° 32 n° 3552 du 21.10. (SStv 21/10 92 Bd. 194 n° 392) Gesetzliche Gütergemeinschaft. Mobilien 946, Stuhlfabrik im *shaus hier 1413, baares Geld 150, Geschäfftsausstände 35, Hinterlegte Kaution bei der Bodenkreditbank hier 1250,
Zweiffelhafft Forderung auf Ludwig Ulrich, Waschpritschenbesitzer hier 320, Gegen den Schuldner ist Zwangsvollstreckung eingeleitet & ist es noch unbestimmt, mit welchem Betrage diese Forderung befriedigt werden wird.
Liegenschaften 1. Ein Wohnhaus dahier, Elisabethgasse früher N° 17 & 18, jetzt N° 19, bestehend in Vordergebäuden Hintergebäude und Nebengebäude mit Hof, Brunnen, Rechten & Zubehörden, erworben laut Versteigerung Holtzapffel vom 9/3.74
2. Ein Wohnhaus mit kleinem Hof, Rechten und Zugehörden dahier Elisabethgasse N° 2, section P n° 1313, 1313 mit 1 A. 50 Fläche, erworben laut Versteigerung Mossler vom 1/6.82
3. Zwei aneinanderstoßende Häuser mit Erdgeschoß, Hintergebäuden, Elisabethgasse n° 21, früher 19 & 21, das frühere Gasthaus du bœuf noir, erworben laut Versteigerung Loew vom 25/10.85
4. section G n° 40.p, 2 A 30 Feld, Straßburg vor dem Spitalthor, Gewand Schragenfeld, erworben laut Akt Holtzapffel vom 24/4.77
5. section A N° 259, 13 A 15 Reben Gingsheim, Nesenberg* erworben laut Kauf Ritleng pere v. 12/2.74
6. section A N° 251, 6 A 85 Reben Gingsheim zwischen den Ohlgärten, erworben laut Kauf Matter in Hochfelden vom 7/5.77
7. ca 12 A 50 Reben, Gressweiler, Goßen, 8. ca. 5,50 Reben Gressweiler vor dem Wurmberg, 9. ca. 18 Ar Feld Gressweiler Schnelling, 10. ca. 3,50 Wald, Mutzig am Gesch*, erworben laut Urkunde Rohmer in Mutzig vom 28/10.75
Gemeinschaftsschulden 923 – Kleider des Nachlasses 53
Zeitaufwand 9 Stunden

Décès, Strasbourg (n° 2210)
Strassburg am 10. August 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute Anna Büchsenschütz Schwester im Diakonissenhause wohnhaft zu Strassburg im Diakonat und zeigte an, daß der Stuhlfabrikant Joseph Hummel, 41 Jahr 3 Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg Elisabethengasse 19, geboren zu Barr, Unter-Elsass, Ehemann von Margaretha Karoline Woeller, Sohn des hier verstorbenen Haffners Georg Hummel und dessen zu Barr verstorbenen Ehefrau Francisca Meÿer, zu Straßburg im Diakonat am 10. September des Jahres 1892 vormittag um vier Uhr verstorben sei (i 45)

Alfred (Philippe Auguste) Hummel achète les maisons en 1909. Il épouse en 1910 Berthe Hamm, fille du cordonnier Philippe Hamm

Mariage, Strasbourg (n° 507)
Strassburg am 7. Mai 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Alfred Philipp August Hummel, katholischer Religion, geboren am 9. März des Jahres 1878 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg Elisabethengasse 19, Sohn des verstorbenen Stuhlfabrikanten Joseph Hummel, zuletzt wohnhaft in Strassburg und seiner Ehefrau Margareta Karoline geborenen Woeller wohnhaft in Strassburg
2. die Berta Hamm, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 12. August des Jahres 1890 zu Strassburg wohnhaft in Strassburg Elisabethengäßchen 3, Tochter des Schuhmachermeisters Philipp Hamm und seiner Ehefrau Barbara geborgnen Woerner wohnhaft in Strassburg (i 11)



39, rue des Frères


Rue des Frères n° 39 – VI 64 (Blondel), O 327 puis section 25 parcelle 36 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Charles Holtzapffel, avocat (1848) – Bâtiment arrière détruit en 1944


La maison en octobre 2015 et en octobre 2007 – Façade arrière (avril 2013)

La maison à encorbellement de 38 pieds de long est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler. Garnier Gambs qui vient de l’acheter fait remplacer en 1635 l’ancienne porte de cave par une nouvelle un pied plus large et rectifier le mur perpendiculaire qui dépassera encore l’alignement de deux pieds. Le menuisier Jean Stratz, originaire de Vienne en Autriche, achète en 1700 la maison qui restera la propriété de ses ayants droit jusqu’en 1785. Elle est estimée à une valeur minimale de mille livres en 1723 puis de 725 livres à la mort en 1775 de Louis Propre, arrière petit-fils et seul héritier de Jean Stratz. Le boulanger Georges Volck fait réparer en 1785 le rez-de-chaussée au-dessous de l’encorbellement. Son héritière vend en 1794 la maison au musicien François Joseph Schaffner, originaire de Trænheim.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La rue des Frères entre la rue du Faisan à gauche et la rue du Ciel à droite dont la maison forme angle.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 77 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Frères se trouve à gauche du repère (k) : une fenêtre, deux portes puis deux autres fenêtres au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le pignon correspondant rue du ciel est à droite de (k), suivi du bâtiment qui ferme la cour. La cour S représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (3-4) à rez-de-chaussée et un étage et le bâtiment à galeries (1-4) qui s’ouvre dans la rue du Ciel.
La maison porte d’abord le n° 24 (1784-1857) puis le n° 39.


Cour S – Soubassement (1921), Rez-de-chaussée (1985, dossier de la Police du Bâtiment)

Le maître maçon Jacques Weyer achète la maison en 1829. Ses deux fils la vendent en 1844 à l’avocat Jean Charles Holtzapffel qui la fait agrandir en 1848. Le revenu passe de 288 à 300 francs, le nombre des fenêtres au troisième étage et au-delà se maintient à treize mais celles au-dessous sont moins nombreuses (33 au lieu de 43). Ces travaux correspondent à l’aspect actuel. Le bijoutier Albert Bauer transforme en 1921 le rez-de-chaussée en posant une cloison et en revêtant le soubassement de marbre. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage le bâtiment avant et détruit entièrement le bâtiment arrière. Hugues Logel fait ravaler la façade en 1949 en décapant les pierres de taille. La locataire Odette Buchheit qui ouvre la cafétéria Au Guetteur fait transformer la devanture et aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat en 1985.
La statue du Guetteur (Münstergucker) se trouvait sur le toit jusqu’à ce que l’occupant la fasse démonter pendant la guerre 1939-1945.


Elévations (1985, dessins de l’architecte Jean Mérat, dossier de la Police du Bâtiment)
Etages rue des Frères (juillet 2023)

août 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Philippe Engler, secrétaire de la Chancellerie, et (1580) Ursule Klein – luthériens
1620* h Charles Kügler, marchand, et (1603) Elisabeth Engler – luthériens
1635 v Garnier Gambs, intendant de la halle, et (1622) Anne Marie Dieffenbecher – luthériens
1660* h Jean Jacques Gambs, greffier au tribunal de la Ville, marchand, et (1655) Marie Elisabeth Immlin – luthériens
1700 v Jean Stratz, menuisier, et (1695) Marie Dorothée Lacher – catholiques
1737 h Joseph Vivain, perruquier, et (1719) Marie Catherine Stratz – catholiques
Odile Propre, perruquier, et (1748) Antoinette Catherine Vivain – catholiques
1763 h Louis Propre, garçon perruquier, célibataire († 1774) – catholique
1775 h François Joseph Lux, perruquier, et (1752) Antoinette Catherine Vivain veuve d’Odile Propre puis (1763) Marie Dorothée Ducré – catholiques
1784 v Georges Volck, boulanger, célibataire († 1792) – luthérien
1794 v François Joseph Schaffner, musicien, et (1785) Madeleine Martin puis (v. 1791) Madeleine Mohr – catholiques
1829 v Jacques Weyer, maître maçon, et (1802) Marie Madeleine Pfister
1844 v Jean Charles Holtzapffel, avocat, et (1833) Sophie Holtzapffel
1879 h Charles Victor Holtzapffel, notaire, et (1869) Anne Molk
Sophie Eugénie Holtzapffel (copropriétaires)
1886 h Sophie Eugénie Holtzapffel (seule propriétaire)
1921 h Marie Anne Holtzapffel épouse de Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines à Paris
1932* v Henri Hugendobler, tapissier, et (1912) Catherine Schellenberger
1935* Georges Haudenschild

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1723, 750 livres en 1758, 725 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) VI 64, aux héritiers Joseph Vivain
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lux, 13 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 327, Weyer, Jean André, rue des Frères 24 – maison, sol – 1,65 ares / Weyer Jacques père Krutenau 154

Locations

1723, Jean Christophe Strintz, tonnelier
1724, Etienne Daudet, licencié en droit
1724, Georges Christophe, tailleur
1724, Guillaume van Nyversele, brodeur (manant)
1725, François Joseph Bœhm, maître de langue (manant)
1727, Jean Rohrer, cordonnier
1729, Melchior Desbordes, cordonnier
1731, Joseph Romain, tailleur
1731, Jean la Fontaine et Elisabeth Weissenstein (manants)
1732, Philippe Louis, aubergiste
1733, Jacques Le Roy, marchand
1737, Joseph Humbert, revendeur
1737, Claude François Guillemain, huissier
1740, Jean Baptiste Burilon, garde de l’accise
1742, André Bidier dit d’Orange, aubergiste, et Claudine Le Roux
1748, Sébastien Vicaire, perruquier
1755, André Botz (manant)
1779, Philippe Jacques Reichard, brasseur (cave)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 94-v
Le secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler règle 9 sols 4 deniers pour sa maison d’une longueur de 38 pieds rue des Frères, à savoir un encorbellement (saillie de 3 pieds ½ vers le haut et 4 pieds ½ vers la ruelle), deux marches en pierre (4 pieds de long, saillie de 2 pieds 3 pouces), une porte de cave inclinée (2 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds), en outre un encorbellement (saillie de 2 pieds, 38 pieds de long)

(Bruderhofs gaß)
Philips Engler der Cantzleÿschreiber hatt vor seinem Hauß gegen Sanct Stephans Plan 38 schu lang, Oben ein Vsstoß 3 ½ schu herausser, Und Unden am Gaëßlin 4 ½ schu herauß, Zwen steinen Tritt, 4 schu lang und 2 schu 3 Zoll herauß, Ein lehenete Kellerthuër 2 ½ schu lang, vnd 2 schu herauß, Item mehr ein Vsstoß 2 schu herausser, und 38 schu lang, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für das Nießen xiiii ß iiii d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1635, Préposés au bâtiment (VII 1346)
Garnier Gambs qui a acheté l’ancienne maison au secrétaire des Quinze Philippe Engler place Sain-Etienne face à la demeure de Philippe Therry Bœcklin dans la ruelle Klett est autorisé à remplacer l’ancienne porte de cave (7 pieds de long, saillie de deux pieds) par une nouvelle un pied plus large et rectifier le mur perpendiculaire qui dépassera encore l’alignement de deux pieds.

(f° 40) Donnerstags 22. Octobris – Kellerßhalß am Steffans Plan
H. Werner Gambß, So H. Philippß Englersers Fünff Zehenschreibers seel: hauß am Steffans Plan geg. Philipß Dieterichs Böcklinß hoff über Am Kletten Gäßlin Kaufft, wolt den lehnenden Kellerßhalß daran, so Jetzt 7. Schuh der breÿte deß hauß nachlang, und Zwen schuh herauß, vff Allmedt breÿt, Wolt die hienweg thun, vnd die new vmb j sch. breÿter thut 8 sch an hauß v: der Maur p.penticular eben gleich machen, die 2 schuh Aber vffs Allmendt herauß behalt. Zech beede wer *ch ahn. Erkant, Vergünt v. In memorie hic ad notam genommen.

1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
La femme de Joseph Vivain se plaint que son voisin fait passer des chariots chargés de grands tonneaux dans la ruelle du Ciel en causant des dégâts. Les préposés demandent à Wilhelm de limiter la taille des tonneaux qu’il transporte dans la ruelle et de réparer les dégâts qu’il pourrait causer

(f° 70-v) Dienstags den 28. Novembris 1752. – Joseph Vivain Ca. Johannes Wilhelm
Joseph Vivain des Peruckenmachers frau Klagt wiederum wieder Johannes Wilhelm den Kieffer, daß er so große mit 60. biß 70. Ohmen Wein Beladene Wägen durch das Himmelreich gäßel führen laße, wordurch nicht nur die Häußer an dießem gäßel hefftig erschottert, sondern auch durch die Räder sonsten beschädiget werden, wie erst Kürtzlich an jhrer Maur und Wasserstein Naach Geschehen, Bittet jhme die durchfahrt durch dießes enge gäßel Zuuntersagen, oder wenigstens anzubefehlen, sich leichterer und nicht so schwehrer fuhren Zubedienen. Erkannt solle Wilhelm angesagt werden, in das Künfftige keine andere Wägen, als die nur 31. oder etlich und 30. ohmen führen, durch das gäßel gehen Zu laßen, mit dem anhang, daß er den Verursachenden schaden dannoch jedes mahl beßeren solle.

Le boulanger Jean Georges Volck et la femme de Joseph Vivain se plaignent à nouveau pour la même raison. La fille Wilhelm produit des certificats qui attestent la taille des tonneaux et déclare que son père a réparé à ses frais un chenal endommagé. Les préposés demandent à nouveau de limiter la charge des chariots
(f° 105) Dienstags den 10. Aprilis 1753. – Johann Georg Volck, Joseph Vivain Ca. Johannes Wilhelm
Johann Georg Volck der Beck, und Joseph Vivain des Peruckenmachers Ehefrau Klagen Abermahl wieder Johannes Wilhelm den Kieffer, daß er schwehre und breite Wagen mit Wein durch das Himmelreich gäßel gehen laße, daß ihnen, wie schon öffters geschehen, und Sie auch öfters geklagt, großer schaden dardurch Zugefügt werde, wie dann Vivain etst Kürtzlichen noch newe höltzere Waßestein naach Verführet worden. Bitten Wilhelmen für ein und Alle mahl die schwehre fuhren Zuuntersagen.
des Beklagten Tochter im Nahmen deßen Zugegen producirt dreÿ Zoll Zedul über dreÿ Wägen, die er Vor wenig tagen hat führen laßen, wovon Zweÿ jeder 35. und der dritte 45. Ohmen besaget, welches ja Keinen außerordentlichen Last außmacht. Belangend den Waßerstein Naach, solchen hat jhr Vatter bereits wieder machen laßen. Bittet Klägere mit ihrer Klag abzuweißen. Erkannt, solle Wilhelm mehr nicht als 30. biß 40. Ohmen Wein auf einem Wagen führen Laßen, und allen Schaden der durch seine fuhren Verursacht wird, ersetze, und guth thun.

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Michel Müller est autorisé au nom du perruquier François Joseph Lux à poser une marche de la cave sur le communal et à la recouvrir au niveau du pavé

(f° 170-v) Dienstags den 14. Januarii 1777 – Frantz Joseph Lux, Perr.
Mr. Michael Meÿer, der Maurer, nôe. Frantz Joseph Lux, des Peruquenmachers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung in der bruderhoffgaß gelegen einen Kellertritt ein Schuh breit heraus auf das Allmend zu machen und solchen dem Pflaster Zugleich zu decken. Erkannt, mit dem Anhang Willfahrt, daß an der Behaußung selbst nicht die geringste Reparation gemacht werde.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Marc Sporer est autorisé au nom du boulanger Georges Volck à réparer le rez-de-chaussée au-dessous de l’encorbellement

(f° 256) Dienstags den 19. Aprilis 1785. – Georg Volck der Beck
Mr Marx Sporer, der Maurer, nôe Georg Volck, des Becken, bittet zu erlauben deßen Behausung in der Bruderhoffs Gaß gelegen, au Rez de chaussée unter dem Überhang ausbessern Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, un atelier de menuisier où se trouve un fourneau, un vestibule, une cave en partie voûtée en partie solivée, un bûcher, une buanderie, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, comble couvert de tuiles plates, cave voûtée, puits, petite cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Frères (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 47 / 24
Schaffner
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 116 case 3

Weyer Jacques père, rue Krutenau N° 154
Weyer André rue du Noyer (subst.on pr. 1845)
Holtzapffel Jean Charles, Avocat rue de la mésange 8 (subst. 1846)

O 327, maison, sol, R. des frères 24
Contenance : 1,65
Revenu total : 288,86 (288 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

O 327, maison
Revenu total : 300,86 (300 et 0,86)
Folio de provenance : R.on
Folio de destination :
Année d’entrée : 1848
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 13
1848 Augmentations – Holtzapfel Jean Charles f° 116, O 327, maison, revenu 12, Aug.tion de Construction

Cadastre napoléonien, registre f° 26 f° 94 case 1

Holtzapfel, Jean Charles, rue de la Mésange 20
1888/89 Holtzapfel, Eugenie Sophie, Fräulein Rentnerin

O 327, maison, sol, Rue des frères 39
Contenance : 1,65
Revenu total : 300,86 (300 et 0,86)
Folio de provenance : (116)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

Cadastre allemand, registre 30 p. 328 case 5

Parcelle, section 25, n° 36 – autrefois O 327
Canton : Bruderhofgasse und Himmelreichgäßchen N° 39 bezw. N° 1 – Rue des Frères, Rue du Ciel
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison et bât. acc.
Contenance : 1,66
Revenu : 2100 – 2800
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 562
Holtzapfel, Eugenie Sophie
gelöscht 1923

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 4483
Délu Lucien Auguste ingénieur civil des mines épouse Marianne née Holtzapffel à Paris
1932 Hugendobler Henri tapissier et son épouse Catherine née Schellenberger chacun pour moitié / en communauté de biens
1935 Haudenschild Georges son épouse
(2718)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 183 des Freres p. 298

24
Pr. Volck, Jean Georges
loc. Lux, François Joseph, Perruquier – Vignerons
loc. Spindler, Xavier, tailleur – tailleurs
loc. Kobler, Pierre, faiseur de figures en Cire – Echasses
loc. Dilli, Michel, Tisserant (Man. temporal) – [biffé] Manant
loc. Fiand, Catherine, fille – Manante
loc. Meyerin, Brigitte, fille – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Bruderhofgasse (Seite 20)

(Haus Nr.) 39
Burck, Uhrenmacherm. 01
Riffelmacher, Friseur. 01
Richter, Oberveterinär. 1
Hecky, Kupferschmied. 2
Steinhilber, Schutzm. 2
Oehm, Schieferdecker. 3
Wagner, Schutzmann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 319)

39, rue des Frères (1893-1989)

Le bijoutier Albert Bauer fait transformer en 1921 le rez-de-chaussée en posant une cloison et en revêtant le soubassement de marbre. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement le bâtiment. Hugues Logel fait ravaler la façade en 1949 en décapant les pierres de taille. La locataire Odette Buchheit qui ouvre la cafétéria Au Guetteur fait transformer la devanture et aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat en 1985.

Emile Zimmermann (Institut graphique, 1895)
Salon de coiffure de J. Riffelmacher puis (1907) Charles Heitzmann
Albert Vogelbacher, horloger (1910, 1912), Albert Bauer, bijoutier (1918), Louis Tuchband, horloger (1925)
Atelier de repassage Kuhne (1913) – Atelier H. et A. Fuchy (1924) – Teinturerie de l’Est (1930), Henri Hugendobler, tapissier (1932)
Le Pigeon Voyageur (vêtements de travail, 1961) – Sports Europe (vêtements, 1965-1984)
1964 – Edouard Pinot débit de boissons de première catégorie
Café, Odette Buchheit, Boyer (1985), 1988 Alain Jacquot (1988), Camille Vogel (1989)

Sommaire
  • 1893 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Riffelmacher l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs. – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1893
  • 1895 – Emile Zimmermann (Institut graphique) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au deuxième étage (libellé, Graphische Anstalt) – Autorisation – L’enseigne est posée à plat à l’arrière de l’alignement légal, novembre 1895
  • 1895 – Le maire notifie la veuve Holtzapfel, propriétaire, de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, février 1896
  • 1897 – Le maire notifie Sophie Holtzapfel, demeurant 20, rue de la Mésange, de faire ravaler la façade – Les deux façades sont repeintes, octobre 1897.
  • 1895 – Rapport suite à un incendie dans les combles. Les causes de l’incendie sont inconnues – Les réparations sont terminées, juin 1898
  • 1907 – Charles Heitzmann informe la Police du Bâtiment qu’il a repris le salon de coiffure de J. Riffelmacher
  • 1907 – Le maire notifie la demoiselle Sophie Holtzapfel, demeurant 20, rue de la Mésange, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1907
    Le maître maçon Sigel (12, grande rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser un échafaudage – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1910 – L’horloger Albert Vogelbacher demande au commissaire de police l’autorisation de fixer une horloge (80 centimètres sur 50) – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser une enseigne en forme d’horloge
  • 1913 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. A. Schaller demande l’autorisation de poser deux panneaux portant des inscriptions. – Le maire délivre l’autorisation – Schaller a entre temps quitté sa famille pour se rendre à Paris. Le salon de coiffure est fermé.
  • 1912 – L’horloger Albert Vogelbacher qui vend désormais aussi des articles d’optique demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de pince-nez – Autorisation – L’enseigne est posée, mars 1913
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire Holtzapfel, rentière, demeurant 20, rue de la Mésange – Locataire principal, coiffeur – Rien à signaler
    1907. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1915, Commission des logements militaires. Remarques en cinq points – Travaux terminés, août 1915
  • 1913 – La veuve Kuhne demande si le local convient à une laverie et un atelier de repassage – La Police du Bâtiment déclare qu’il n’y a aucun inconvénient. – L’atelier de repassage est ouvert, octobre 1913.
  • 1913 – Le maître couvreur Edouard Reimund demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Les droits ne sont pas réglés, 1914. Reimund est soldat en garnison à Kiel, il est inconnu au 2, rue du Brochet où ses parents habiteraient, 1915 – L’enseigne n’a pas été posée
  • 1918 – Le bijoutier Albert Bauer demande une autorisation pour une enseigne plate déjà posée – L’enseigne plate ne dépasse pas de l’alignement
  • 1921 – La Police du Bâtiment constate d’Albert Bauer fait des transformations au rez-de-chaussée (poser une cloison, transformer la cheminée et revêtir le soubassement de marbre)
    Le marbrier Charles Mages (rue du Cimetière près du Polygone) déclare avoir revêtu le soubassement – Autorisation – Dessin
  • 1924 – H. et A. Fuchy demandent l’autorisation d’installer des machines. L’inspection du travail donne son accord – Le maire autorise le sieur Fuchy à installer des machines dans son atelier – Dessin du tour et de la perceuse
  • 1927 – Le tailleur Siebering demande l’autorisation de poser une enseigne plate (30 centimètres sur 20)
  • 1925 – L’horloger Louis Tuchband demande une autorisation pour une enseigne perpendiculaire déjà posée – Autorisation
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que la Teinturerie de l’Est (3, rue du Noyer) a fait poser sans autorisation une enseigne – Demande de poser quatre enseignes – Autorisation de poser une enseigne plate au-dessus de la devanture
  • 1932 – La Police du Bâtiment constate que le tapissier Henri Hugendobler a fait poser sans autorisation une enseigne
  • 1941 – Le mécanicien Robert Althauser se plaint que le propriétaire a coupé l’eau courante – La Police du Bâtiment répond point par point aux remarques du plaignant
  • 1945 – Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement le bâtiment. Certificats de sinistré remis à Georges Fiesel (locaux commerciaux, atelier), Hugues Logel
    1946 – Philippe Willgaens (50, rue des Bains à Rosheim) demande un certificat pour son logement au troisième étage – Le logement a été entièrement détruit
  • 1946 – Hugues Logel (4, rue Aufschlager à la Meinau) demande confirmation des alignements pour pouvoir reconstruire ses ateliers. Le ministère doit confirmer les alignement avant toute construction définitive.
    1949 – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour faire ravaler la façade. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de faire décaper les pierres de taille – Travaux terminés, septembre 1949
  • 1948 – Hugues Logel demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur fond rouge (libellé, Ameublements) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
    1949 – Nouvelle demande – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1949
  • 1961 – Le Pigeon Voyageur (Appourchaux et Compagnie, à Béthune, manufacture de vêtements de travail) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation accordée à Louis Rauffer au nom de la S.A. Le Pigeon Voyageur – L’enseigne est posée, décembre 1961
    1964 – Le gérant déclare avoir retiré l’enseigne
  • 1964 – Edouard Pinot (6, rue de la Tuilerie à Eckbolsheim) demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons de première catégorie. Le magasin de vêtements sera transformé en débit de boissons qui comprendra une salle de dégustation (48 m²), une autre salle (48 m²) et un seul cabinet d’aisance, un deuxième devra être aménagé.
  • 1965 – Le sieur Schneider (rue Levrault à la Meinau) dépose un permis de construire pour transformer la façade. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    La société J. Gremmel et Compagnie (constructions métalliques, 239, route de Schirmeck à la Montagne-Verte) transmet les plans. La Division V estime que la demande de la Division VI de réduire la largeur des devantures n’est pas pertinente puisque les plans ont été approuvés par l’architecte des Bâtiments de France et que les devantures se trouvent à l’arrière de l’alignement. – Le maire accorde le permis de construire, avril 1965 – Travaux terminés, avril 1965
  • 1965 – Sports Europe demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable après avoir vu l’enseigne déjà posée – Le maire délivre cependant l’autorisation
  • 1968 – Le maire demande à Hugues Logel de faire ravaler la façade – Devis (Jean-Paul Claus à Truchtersheim) – Le Comptoir des entrepreneurs autorise l’ouverture de crédit sur le Fonds national d’amélioration de l’habitat
    1969 – Hugues Logel est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1970 – Sport Europe demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire (Skis Rossignol) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’enseigne plate est posée
    1985 – La redevance annuelle n’est pas encaissée
  • 1985 – Odette Buchheit (demeurant 94, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser des enseignes à sa cafétéria Au Guetteur, en référence à la statue Münsterguecker qui était fixée sur le pignon du bâtiment en direction de la cathédrale – Le propriétaire Hugues Logel autorise les travaux – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour les enseignes sous réserve de modifier le néon bleu – L’enseigne est posée, février 1986
    1985 (novembre) – Déclaration d’ouverture (90 m²)
    1986 (janvier) – Rapport de la Commission de sécurité
    1985 (juin) – Odette Buchheit demande l’autorisation de transformer la devanture et d’aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat (8, rue Ernest Munch) – Notice de sécurité (cafétéria recevant environ 55 personnes, 4 à 5 employés, hauteur du local 2,75 mètres) – Description des travaux
    1985 (août) – Rapport de la Commission de sécurité – Compte rendu d’une réunion à laquelle participent les représentants de la Police du Bâtiment, ceux du Service d’architecture, l’architecte, le propriétaire du fonds (Odette Buchheit), le directeur de la cafétéria (Boyer) et l’installateur de la cuisine (société Henninger) – Les piliers en grès devraient être restaurés
    1985 (septembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1985 (octobre) – Le préfet accorde le permis de construire – Déclaration d’ouverture de chantier. L’ancienne devanture est déposée, de même que le dallage et les cloisons intérieures.
    1986 (janvier) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1986 (février) – Réception finale – Certificat de conformité, avril 1986
    1986 (janvier) – Courrier du préfet. Odette Buchheit demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de boissons Au Guetteur en y transférant la licence IV du débit Au Pêcheur, sis 70, rue des Jardiniers
  • 1985 – Le locataire Tambuté (troisième étage) se plaint que la cheminée n’a pas de tirage – La Police du Bâtiment renvoie l’affaire au gérant, l’Immobilière du Parc. Elle constate en avril 1986 que les travaux de réfection ne sont pas faits. L’Immobilière du Parc promet de faire faire les travaux, juillet 1986
  • 1988 – Courrier du préfet. Alain Jacquot (2, impasse de la Chapelle à Reichshoffen) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de boissons Au Guetteur en y transférant la licence IV du débit A la Fleur, sis 335, route de Colmar – Rapport de la Commission de sécurité
  • 1989 – Le notaire Martin Diener (7, place de Bordeaux) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire S.C.I. Les Frères (17, avenue de l’Opéra à Paris I)
  • 1989 – Courrier du préfet. Camille Vogel (né à Cognac en 1939, demeurant sur place) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Guetteur – Rapport de la Commission de sécurité – Le préfet délivre à Camille Vogel l’autorisation d’exploiter le débit au Guetteur en qualité de gérant, mai 1989
  • 1989 – L’entreprise Alfred Hilgert (52-a rue Himmerich) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 853)

La maison arrière a été entièrement détruite, la maison avant endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. La déclaration est faite par la femme de Hugues Logel qui est mobilisé aux armées. Elle demeure à Neuwiller-lès-Saverne

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 35
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Bruderhofgasse 39
Logel Hugo
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Um’s Münster
Anwesen : Bruderhofgasse Nr 39
Register Nr. 35
Fliegerschaden vom 11.8.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Bruderhofgasse Nr. 39, Innenstadt
Eigentümer : Logel Hugo u. d. Ehefrau Martha Logel
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Geschäftshaus, Werkstattgebäude
Hugo Logel z. Z. Wehrmacht, seine Ehefrau ist umquartiert nach Neuweiler, Hauptstr. 51. b/Zabern
2. Beschädigte Gebäudeteile : Hinterhaus total zerstört, Vorderhaus beschädigt
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Vorderhaus, Dach, Fenster u. Türenreparatur, Ausbesserung der Wände aussen und innen
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw. Es sind alle drei Wohnungen beschädigt
Wohnungen 3, unbewohnbar 2
Geschäfte 1, benutzbar, nach reparatur
Werkstätten 1, benutzbar, nein
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar – Die Wohnungen können nach Reparatur wieder benutzt werden. Hinterhaus mit 3 Wohnungen u. werkstatt ist total zerstört
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 13. August 1944
Unterschrift : Jm Auftrage von Hugo Laugel u. d. Ehefrau Josef Logel, Aufschlagerstr. 4. (unterzeichnet) Josef Logel

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 854)

Autre déclaration moins précise, non signée

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 34
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Bruderhofgasse 39
Logel Martha
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Um’s Münster
Anwesen : Bruderhofgasse Nr 39
Register Nr. 34
Fliegerschaden vom 11.8.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Bruderhofgasse Nr. 39, Innenstadt
Eigentümer : Logel Martha u. d. Ehefrau Martha Neuweiler, 51. b/Zabern
1. Gebäudebeschrieb : Totalschaden
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vorderhaus
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Fensterrahmen, Scheiben, Türen, Maurwerk, Wasserleitung und Kloset
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw. Es sind alle drei Wohnungen beschädigt
Wohnungen 6, unbewohnbar 2
Geschäfte 2
Werkstätten 1, benutzbar, nein
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 14. August 1944
Unterschrift : (non signé)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 320)

39, rue des Frères, statue du Münsterguecker (1964-1966)

La statue Münstergucker se trouvait sur le toit du 39, rue des Frères. Le service d’architecture de la Cathédrale l’a démontée à la demande de l’autorité d’occupation pour la mettre dans le couloir de la maison, propriété de Hugues Logel qui a voulu la remettre en place en juillet 1953. L’affaire n’a pas eu de suite parce que les subventions qu’il sollicitait lui ont été refusées. Le propriétaire a restauré la statue qu’il a placée dans son jardin sis 4, rue Aufschlager à la Meinau. Hugues Logel donne en octobre 1965 son accord écrit pour que la Ville remette la statue à son emplacement initial à condition que la Ville se charge de tous les frais mais refuse de céder la statue à la Ville. Les tractations sont suspendues en juillet 1966.

Sommaire
  • 1964 – La statue Münstergucker se trouvait sur le toit du 39, rue des Frères. Le service d’architecture de la Cathédrale l’a démontée à la demande de l’autorité d’occupation pour la mettre dans le couloir de la maison, propriété de Hugues Logel, demeurant 4, rue Aufschlager à la Meinau, qui a voulu la remettre en place en juillet 1953. L’affaire n’a pas eu de suite parce que la subvention qu’il sollicitait auprès du Service des monuments historiques lui a refusée, la statue n’étant pas classée, de même que celle auprès de la mairie et du ministère de la construction. Hugues Logel a fait restaurer en 1960 la stuatue qu’il a placée dans son jardin à la Meinau. Il n’est pas opposé à ce qu’elle soit remise à son ancien emplacement, à condition qu’il ne lui en coûte rien.
  • 1965 – Extrait du compte rendu de la réunion du 14 septembre 1965 concernant l’amélioration de l’aspect de la Ville. M. Will déclare que la statue ébréchée (300 kg) a été restaurée que qu’elle s’abîmerait par les intempéries. Il suggère que l’Œuvre Notre Dame en fasse une copie à remettre en place. La division V est chargée de prendre contact avec le propriétaire.
    1965 (octobre) – Hugues Logel donne son accord écrit pour que la Ville remette la statue à son emplacement initial à condition que la Ville se charge de tous les frais et rembourse la restauration de 1960.
  • 1966 – Extrait du procès verbal de la réunion du groupe de travail Rayonnement de Strasbourg, 17 mars 1966. Le maire est d’avis de ne pas remettre la stuatue en place mais de maintenir l’offre faite à Hugues Logel de racheter l’original.
    1966 (juin) – Hugues Logel s’en tient à son accord précédent et refuse de céder la statue à la Ville.
    1966 (juillet) – Le Secrétariat général décide de cesser toute nouvelle tractation avec le propriétaire

Autres dossiers

816 W 319, immeuble d’habitation, atelier, restaurant, commerce (1893-1989)
927 W 379, immeuble d’habitation, commerce (1991-1996)
927 W 380, dossier de sécurité (1993-1995)
1198 W 2683, changement des menuiseries (1995-1997)
688 W 1885, modification de la façade, refus (2012)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler
Philippe Engel épouse en 1580 Ursule, fille de Paul Klein, secrétaire au Grand Sénat

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 277, n° 20)
1580. Dominica Cantate. Philips Engler Cantzleÿ verwandter vnnd Jungfraw Ursula, herr Paulus Kleinen grossen Rathschreibers seligen nachgelaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 17. Maÿ (i 144)

Philippe Engler, secrétaire des Quinze, et son gendre Charles Kügler, marchand, hypothèquent la maison au profit de Jean Schaller, secrétaire des Quinze

1610 (xv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 38
(Inchoat. in Proth. fol: 38.) Erschienen der Ehrenvest vnd fürnemme Herr Philippus Engler fünffzehen schreiber vnd herr Carle Kügler d. handelsmann sein dochtermann burger zu Straßburg,
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Schallers XV schreibers burgers zu Straßburg – schuldig seÿn 400 guldin zu 15 batzen gerechnet
Zum vnd.pfnd eingstzt vnd verlgt , hauß vnd hoffestatt, mit Allen Ihren gebeuen & gelegen Inn d. St. St. vnd.halb des Bruderhoffs, einseit neben hannß Christoff Grebis dem goldschmÿdt And.seit ein Eck dem gässell, hind. vff J: hannß Cunrad Böckleins selig witwe stoßend, davon gnd xij gl gelts Ablösig mit iij C gl dem mehren Spittal, Sunst ledig eÿgen

La maison revient à Charles Kügler qui épouse en 1603 Elisabeth, fille de Philippe Engler

Mariage, cathédrale (luth. p. 123)
1603. Dominica den 16 post Trinitatis. Carolus Kuchler vnd Elisabeth H Philipps Englers dochter (i 64)

Le tuteur des enfants de Charles Kügler vend la maison à Garnier Gambs, intendant de la halle

1635 (10. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 62-v
Wir ut spâ [Clauß Ludwig Wormbser der Meister &] erschienen ist vnser Burger Conrad Meÿer Schaffner zu S. Stephan alß von vns geordneter Vogt vnsers Burgers Carol Küglers Kindern (verkaufft)
auch vnserm Burger vnd verordnetem Kauffhauß verwalter Werner Gambsen so Zugegen
hauß, hoffstat vnd Höfflin, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. auff S. Steffansplan ist einseit Ein Eck am Himmelreichgaßlin, anderseit neben Christoff Hellman gewesenen Biersieder, hinden vf ein gehörig so vnserm lieben geheimen Mitrahts freünd und dreÿ Zehener herren Hanß Gambsen deß Käuffers Brudern Zustendig stoßend, dauon gehen Jährlich auff Luciæ et Otiliæ Sÿben pfund, 17 schilling 6 pfenning Zinses dem Mehrern Spitahl alhie in hauptgut mit 157 pfund 10 schilling So dann Sÿben pfundt Zehen schilling d gelts vff Fabiani et Sebastiani besagtem Spitahl mit 150 Pfund d abzulösen – Vnd were diser Kauff vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 342 pfund

Fils de Garnier Gambs, Garnier Gambs épouse en 1622 Anne Marie, fille d’André Dieffenbecher
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 451 n° 1429)
1622. Dominica Septuages. 17. Febru. Johannes Wernhard Gambs der Handelsman, Und Jungf. Anna Maria H. Andres Dieffenbechers Tochter (i 473)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 128) 1622. Dominica 70 den 17. febr. Hans wernhard gams der Handelsman, H. werner gamsen sohn, vnd J. Anna Maria H Andres dieffenbächers tochter, eingesegnet Zu S. Thoman zinstag 26. febr.( i 69)

Garnier Gambs est nommé intendant de la halle le 16 décembre 1629.
1629, Conseillers et XXI (1 R 111)
Kauffhauß Verwalter ersetzt Werner Gambß. 273. Mittwoch den 16.ten Decembr. 1629.

Garnier Gambs se démet de ses fonctions à la halle en octobre 1635
1635, Conseillers et XXI (1 R 118)
153. Montags den 19. 8.bris – Werner Gambß Kauffhaus Inspection
H. Wencker als Fünffzehenmeister Zeigt ahn, daß Werner Gambs, Seine Kauffhaus Inspection ahm nechst verschiennen Sambstag resignirt stehe also Zur Mgh. was dabeÿ Zuthun. Erk. Solle vff der Zünfften vmbgekhundt werden sich darumb geschrieben Zugeben.

Autres mentions de Garnier Gambs dans les registres du Magistrat. Il est nommé marguillier à Saint-Nicolas en 1654.
1630 Conseillers et XXI (1 R 112) Joh: Werner Gambß vmb erlaubnis 12. Centn. pulver Zuvekhauffen. 66.
1631 XV (2 R 57) Andres Dieffenbecher und sein Schwager Hanß Werner Gambß. pt° Pulvers 126.
1632 XV (2 R 58) Werner Gambß Kaufhauß verwalter. 245. 248.
1634 Conseillers et XXI (1 R 116) Hanß Werner Gambß. 256. Werner Gambß vmb pulver abführen lassen
1645 XV (2 R 66) H. Hans Werner Gambß. 59. pt° Pulvermühl
1650 XV (2 R 69) H. Hanß Werner Gambß. 233. pt° Pfenningthurn Zinß
1654 Conseillers et XXI (1 R 137) Johan Werner Gambß Würdt Kirch. Pfleger zu St Niclaus. 94.
1656 XV (2 R 74) H. Johann Werner Gambß. 20. umb compensation

La maison revient à son fils Jean Jacques Gambs, docteur en droit.
Jean Jacques Gambs hypothèque la maison au profit de son fils marchand Jean Daniel Gambs

1697 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 155-v
H. Johann Jacob Gambß, beeder Rechten Doctorandus
in gegensein Hn Johann Daniel Gambßen, deß Handelßmanns seines leiblichen Sohns, wegen außweisung seines Mütterlichen und rest heurathsguths nach gehaltener Abrechnung schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, Hauß, und höfflein, sambt dero hoffstätten und allen übrigen deren gebaüen, rechten und Zugehörden allhier vnden in der Bruderhoffsgaß geg. dem Stephans Plan, so einseit ein eck am Himmelreichgäßlein anderseit neben (-) dem Schneider hinden auff H. Jacob Christoph Mader J.U.Dr. und Ambtschreiber zu Waßlen und Marlenheim stoßend gelegen behaußung [non signé]

L’étudiant en droit Jean Jacques Gambs hypothèque la part de maison qui lui est échue dans la succession de son père

1698 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 239-v
H. Johann Jacob Gambß, beeder Rechten Candidatus
in gegensein /:salv. tit:/ Herrn Johann Henrich Feltzen, JU. Ductoris & Professoris
Ein hundert pfund (…), Ferner deßen Eÿgenthumb, und antheil od. Capital an od. auff der gambßischen am Himmelreich gäßel beÿ St. Stephans plan gelegenen behaußung, so Jhme H. Gambßen beÿ abtheilung Vätterlicher Verlassenschafft umb 170 lb zugetheilt word., (…)

Le licencié de médecine Jean Frédéric Gambs hypothèque la part de maison qui lui est échue dans la succession de son père

1699 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 408-v
H. Johann Friderich Gambß, Medicinæ Licentiatus
in gegensein /:tit:/ Herrn Johann Heinrich Feltzen, JU Doctoris et Professoris
cedirt Erstlich 100 pfund (…),
Ferner deßen Eÿgenthumb, vnd antheil oder Capital an oder auff der Gambsischen am himmelreichgäßel beÿ St. Stephansplan gelegenen behaußung, so ihme Hn Gambßen beÿ abtheÿlung Vätterlicher Verlassenschafft umb 158 lb Zu getheilt word.
Mehr die helffte an Zehen Fürtelen weitzen und rocken (…)

Les héritiers Gambs vendent la maison au menuisier Jean Stratz. En marge, quittance remise en 1731 au perruquier Joseph Vivain

1700 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 384-v
H. Johann Heinrich Feltz, J. U. Doctor & Professor, Und H. Johann Daniel Gambß der handelsmann, beede für sich selbst, und im Nahmen H. Johann Friderich Gambßen, Medicinæ Licentiatj
in gegensein Johannis Stratzen, deß Schreiners (unterzeichnet) Johannes Stratz
hauß, hoffstatt, und höfflein, mit allen anderen Ihren Gebaüen, begriffen, weiten, Zugehördten, Recht. Und Gerechtigkeiten, allhier auff St. Stephans plan so einseit ein Eck am Himmelreichgäßlein, anderseit neben Johann Diel dem Schneider, hinten auf H. Jacob Christoph Madern E.E. großen Raths alten beÿsitzern stoßend gelegen – um 600 pfund
[in margine :] in gegensein. Joseph Vivain, Peruquenmachers und eigenthumbs besitzers hingegen beschriebenen haußes (Quittung), den 1. oct. 1731

Fils du charpentier Michel Stratz de Vienne en Autriche, le menuisier Jean Stratz et sa fiancée Marie Dorothée Lacher, fille du tailleur Jean Lacher de Sonthofen en Allgäu, achètent le droit de bourgeoisie le 20 novembre 1694
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1140
Johannes Stratz der ledige schreiner von Wien in Österreich, weÿl. Michael Stratzen gewesten Zimmermanns daselbst hinterm. Ehl. sohn empfangtt das burgerrecht Vor sich per J gold.fl. 16 ß so Er bereits auf dem Pfenningth. erlegt * seine Verlobte aber Maria Dorothea Lacherin Von sundhoffen inn Algöw, Johann Lachern schneiders daselbst Ehl. tochter gratis, seind beede noch ledigen standts vnd werden beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth diennen. Jur. d. 20. 9.bris. 1694.

Jean Stratz de Vienne épouse le 30 mai 1695 Marie Dorothée Lacher, originaire de Sonthofen dans le diocèse d’Augsbourg.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 30-v)
Die 30. Maÿ Anni 1695 (…) Copulati sunt honestus Juuenis Johannes Stratz viennensis ex austriâ et pudica virgo Maria Dorothea Lacherin Ex Santhouen In Algaw dioecesis Augustensis vulgo Augsbourg (i 32)

La tribu des charpentiers refuse à Jean Stratz la permission d’engager des compagnons parce qu’il n’a pas fait son chef d’œuvre. Il demande le premier février 1697 aux Quinze de lui accorder des compagnons français jusqu’à ce qu’il ait reçu des subsides de son pays natal pour faire son chef d’œuvre. L’enquête montre que Jean Stratz travaille à Strasbourg depuis 1688 dont presque un an chez les menuisiers municipaux et un an et demi chez Jean Henri Kauffer. Il a été un temps porté sur la liste noire et a récemment été malade. Le règlement stipule qu’il est interdit pendant vingt-quatre ans à un menuisier qui n’a pas fait son chef d’œuvre d’engager des aides. Le préteur royal est d’avis que le chef d’œuvre des menuisiers consiste, par économie non pas en une armoire entière mais en la moitié d’une armoire qui permettra de juger des qualités d’un candidat. Il estime par ailleurs qu’on peut autoriser le pétitionnaire à engager des aides français comme dans d’autres métiers comme les tailleurs et les cordonniers. Les Quinze se rangent à l’avis du préteur royal.
Jean Stratz demande trois semaines plus tard la permission d’engager un compagnon allemand. Les Quinze le renvoient à leur précédente décision.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 273-v) Sambstags den 15. Xbris – Johann Stratz E.E. Handwerck der Schreiner
Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, per Künast, cit: per sched: E. E. Meisterschafft der Schreiner Obermeister, Weilen citirte dem principalen Wegen Nicht Verfertigten Meisterstücks, welches er doch beÿ Wied: beßer sich anmassenden Zeiten und Wann der das Mittel Von Wien inn Österreich haben Kann machen Will, Kein Frantzösisch gesind Zu fürdern vergönnen wollen, er aber mit Zimlicher arbeit beladen, als bitt er und.thänig, hierinnen gn Zu dispensiren Und, Wo nöthig, Zu mehrerm bericht deputationem gn. Zu erkennen. S. cit: præsens berichtet, daß Implorant beÿ E. E. gericht mit handtreu an eÿdes statt gesind halten wolle, bitt es dabeÿ Zu lassen, jedoch setzt manns der Deputation halten, K. bitt Wie vor. Erk. gebettene Deputation Willfahrt. Ober handwercks Hh.

1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
(f° 19-v) Freÿtag den 1. Februarÿ – Johann Stratz E.E. Handwerck der Schreiner – Meisterstück der Schreiner soll ein halber Kasten seÿn
Obere handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, daß Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, jnn einem gehaltenen Recess geklagt daß E. E. Meisterschafft der Schreiner ihme nicht gestatten Wollen, daß er Frantzösisch gesind fürdere, Weilen er d. Meisterstück Nicht gemacht, da daß er sich darzu verstanden habe, sobalden er einige Mittel ex patria bekommen werde, darauff gegenth. M.schafft replicirt, daß Kläger beÿ E E. gericht mit handtreu ane eÿdes statt angelobt habe, Vor Verfertigung des Meisterstücks Kein gesind Zu halten, Anbeÿ gebetten, sie dabeÿ Zulassen. Als mann Klägern Ferners mündlich gehört, habe er Vermeldt, daß er schohn seith a° 1688. alhier seÿe, Und fast ein jahr beÿ der Statt Schreiner beÿ 1 ½ jahren beÿ Hannß Heinrich Kauffer jnn d. Kieffergaß, und fast ein jahr beÿ dem büttel Auff der Zimmermeuth Stube, geschafft habe, daraufff die Meisterschafft /:inn dero nahmen Christian Kuhn, Georg Kaim, Hanß Heinrich Buck und Hartwig Grißer erschienen:/ geantworthet, daß gegner Nach d. hand hin und wider gestört habe, und als er deßwegen jn d. schwartz buch geschrieben worden, mann ihme Zugesprochen habe, sich mit d. gesellschafft Zu vergleichen, der endlichen sich mit ihro abgefunden, beÿ gericht Zweÿ Finger auffgehoben, und geschwohren habe, keine Gesellen Zu Fördern, deß. ohngeachtet er nicht nur Frantzosen, sondern Auch Andere Fördere, und dadurch andere Meistern d. brod wegnehme, d er doch wohl wüßte, Wie jnn seinen Vatterland Zu Wien d. gesind seÿe, Auff Welches hin er Versprochen, jnn einem jahr d. Meisterstück Zu machen, und inn zwischen Kein teutsch gesind Zuhalten, allein habe die Meisterschafft replicirt, daß die 24.er, deren nah acht weren, Kein Frantzösisch gesind Fördern dörffe, Und daß besorglich sie es ebenmäßig begehren würden, Neben dem d. Meiste theil von der Meisterschafft Frembd were, Und dennoch ein jeder Von ihnen d. Stuck hätte verfertigen müßen. Als Kläger solches gehört, habe er sich dahin erbetten, daß Wann mann ihn darlegen Würde, er d. Stuck auff d. Frühjahr machen wolte. Die Meisterschafft aber habe gedachtt, daß er es dennoch nicht præstiren Könte, darmit sich die conferentz geendigt.
Beÿ der deliberation habe mann gefunden, daß Implorant ein burger, Zünfftig, die Zeiten schwehr, Und er ein guter Arbeither seÿe, Auch ein schwehre Kranckheit außgestanden, Und d. burgerrecht ihn viel gekostet habe, jedoch Wolle mann d. Mghh. lediglich überlassen, Was d. Meisterstück an sich selbsten betrifft, so habe einer ein halb jahr Zeit dazu, Wann er aber Fleißig seÿn will, so könne er es inn 16. Wochen, Wie die Meisterschafft berichtet, machen, Liße darauff den Articul so darüber besagt, Und Fol. 10. jnn den Articul Buch ich befindet, ab, dahin Zielend, daß der, so das Meisterstück Nicht gemacht, vor complirung 24. jahr Weder Gesell Noch Lehrjungen haben solle.
Herr Prætor Regius sagt, Er halte dafür, daß was das Meisterstück betrifft, darauff so viel d immer möglich Zu halten, Und daher den Imploranten Zu Verfertigung deßelben eine gewiße Zeit, als d. Frühjahr, anzusetzen seÿn werde, Wann er alsdann die Mittel nicht beÿ d. hand hat, Und Niemand ihn darleg. will, so werde die exception platz haben müßen. Allein seÿe beÿ dießer gelegeheit Zu erinnern nöthig, daß die schreiner sich nicht mehr mit Verfertigung eines gantzen Kastens beschleppen, sondern nur einen halben machen sollen, dann, Seines erachtens, einer Zu einem Halben Kasten sein Kunst sowohl als an einem gantzen sehen laßen könne, Und, Wann d. Implorant nur einen halben Verfertig. will, so werde ihne An die hand Zu gehen, und beÿ ihne der Anfang Zu machen seÿn. Betreffend die Frantzösische gesind, könne man dem schreiner sagen, daß Wie beÿ Anderen Handwerckern als schneidern, schuhmachern & deßwegen dispensirt Worden, so beÿ dießen Fall auch Zu dispensiren hätten. Erk. Gefolgt

(f° 46) Sambstag den 23. Februarÿ – Johann Stratz ca. E.E. Handwerck der Schreiner
Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, per Künast, cit: per sched: E. E. Mschfft d. Schreiner pl. bedanckt sich Zuforderist und.th. jüngst ertheilten bescheids, und Weilen er ane statt des von Mghh. auffgegebenen halben Meisterstücks das gantze auff d. jahr machen Will, als bitt er allein biß dahin ihme einen teutschen gesellen Zu vergönnen. Saltzm: nôe cit. bitt undth, es beÿ dem bescheid gn. Zu laßen und ehe er d. vergönnte halbe Meisterstück verfertig. wird, d. begehren abzuschlagen, ref. expens. K. sagt hienwied. gntra, und bitt Zu mehrerem bericht deputaôn. S. mag es leiden. Erk. Vor Obere Handwerck herren gewiesen.

(f° 156-v) Freÿtag den 7. Junÿ. – Johann Stratz ca. Schreiner
Obere handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, Es seÿe erinnerlich, daß Johann Stratzen dem schreiner ohnlängsten frantzösische gesellen Zuhalten Vergönnt worden, auff Ansprech. daß, wann er Zu mittlen kombt, er d. meisterstück machen wolte, allein habe er sich damit nicht contentirt, sondern seÿe nachdeme er einige zeit verstrichen laßen, de novo eingekommen Und habe umb permission teutsch gesind zu halten angesucht, Und sich dahin gebietig gemacht, daß Nach verfließung eines jahrs er dasselbige verfertigen wolle, darwieder nôe der Meisterschafft der Schreiner Hartwig Grißen protestirt und gebetten, es entwed. beÿ ihrem vorigen bescheid Zulaßen oder gegnern dahin anzuhalten, daß er es gleich mache, bevorab, da es jetzo ged. wetter seÿe, und Johann Schardt, der eben so wenig als er Zum besten hatt, sich auch darzu verstanden habe, mit versicherung, daß, wann d. jahr vorbeÿ seÿn wird, beÿ ihme es als dann wied. so heißen, und er es doch nicht machen werde. Darauff Stratz replicirt, daß er bereits Weib und Kind habe, Und die Meisterschafft ihn jnn ledig. stand nicht hätte verleg. wollen, wie sie es anjetzo dem Scharden thut, danebenen nochmahlen gebetten, ihme nur biß vor Ostern Künfftig. jahrs einen teutschen gesellen Zu erlauben mit dem erbiethen, daß wann er alsdann d. Meisterstück nichtt außnimbt, er es Nicht mehr Zu machen, Noch einen gesell Fördern Zu dörffe, befugt seÿn wolle, allein habe Grißé regerirt, daß die gerechtigkeit dadurch verlohren gienge, und gegenth. sich mit den Meistern nicht Friedlich gehalten hette, Neben dem er verhoffe, daß Mggh. 60. Meister gegen einem nicht hinden setzen würden. Uff welches hie er, Stratz, angesucht, ihn nur jnn die bitt zuschreiben, allein stünde Zu Mghh Ob sie hierinn dispensiren, oder es beÿ dem Vorig. bescheid lassen wollen, Zumahlen /:wie d. protocoll supra fol. 20. maaß giebet:/ er selbsten, Kein teutsch gesind Zu halten, Versprochen. Erk. Seÿen Vorige bescheid gelaßen.

Jean Stratz obtient une expédition du jugement de 1697 qui l’autorise à employer des aides français.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
(f° 41) Freÿtags den 4.ten Februarÿ 1701 – K. noîe Joh. Stratzen burgers und Schirmers alhie, bitten unterth. umb gn. Communication des in Causa ejusd. c. E. E. Meisterschafft der Schreiner auf Recess vom 23. febr. 1697. von Mghherren ertheilten bescheids. Erk. Willfahrt.

(f° 45) Sambstags den 12. Febr. 1701
Bescheid. Freÿtag den 1. Februarÿ – In Sachen Johann Stratzen burgers vnnd Schreiners alhier, Klägern an einem, entgegen und wider E. E. Meisterschafft der Schreiner, Beklagte am Andern theil, pt° Frantzösisch Gesind forderns, Ist Erkandt, würd, gleichwie beÿ andern Handwerckern, als Schneidern und Schuhmachern hierinnen bereits dispensirt worden also auch beÿ dießem fall dispensirt, mithin dem Kläger Frantzösisches Gesindt Zu halten, gnd. vergönnt und Zugelaßen

Les Quinze répondent à une demande de Jean Stratz qui n’a pas fait son chef d’œuvre en rappelant les termes de leur ancienne décision (de 1697).
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
(f° 115-v) Sambstags den 22.ten Aprilis 171
Freÿtags den 1.ten Februarÿ 1697 – Johann Stratz Ca. E.E. Msterschft der Schreiner
Unsere gnädige herren die fünffzehen haben occasione Johann Stratzen deß burgers vnd Schreiners dero E. E. Meisterschafft der schreiner allhier weg. nicht gemachten Meisterstücks gesind Zuhalten erschwärdt, nach abgelegte der herren Deputirten relation Erkandt, daß ihme Stratzen Zu verfertigung deß Meisterstücks eine gewiße Zeit angesetzt, vnd der gantz kasten, darum des Meisterstück bißhero bestanden, abgeschafft hingegen ein halben kasten, alß beÿ welchem die Kunst so wohl alß beÿ dem gantzen Kasten Zuersehen, Zu ersparung der groß. Kosten, eingeführt, vnd ihme Stratzen hierinnen den anfag Zumachen ahn die hand gegeben werden soll.

Jean Stratz hypothèque la maison au profit de Pierre Georges Ludt, receveur de l’abbaye de Marmoutier.

1718 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 2-v
Johann Stratz schreiner
in gegensein S.T. H. Peter Georg Ludt schafners des Gotteshauß Maursmünster nahmens wolhgedachten Gotteshaußes – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, sein hauß cum appertinentÿs allhier ahm himmelreich gäßel, einseit neben Anthoni (-) anderseit ist ein eck hinten auff H. Gerber

Jean Stratz meurt début 1723 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 499 livres, le passif à 213 livres.

1723 (16.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 242
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab vnd Nahrung so weÿl. der Ehrengeacht und bescheidene Meister Johannes Stratz Schreiner vnd burger allhier nach seinem vor ohngefähr einem viertel Jahr genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren fr. Mariæ Catharinæ Vivain H. Joseph Vivain des Peruquenmachers vnd burgers allhier Ehefrauen des verstorbenen mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen wittib Ehelich erzielter vnd eintzig hinterlaßener tochter und ab intestato rechtmäsiger Erbin fleißig inventirt vnd ersucht durch Fr. Mariam Dorotheam gebohrne Lacherin die hinterbliebene wittib beÿständl. H. Johannes Körchen schreiners Ihres geschwornen vogt (…) Actum Straßb. Donnerstag d. 16. Martÿ 1723.
Bericht. Demnach beede geweßene Ehepersohnen Zur Zeith Ihrer verheurathung weder eine Eheberedung noch ein Inventarii Zugebrachter Nahrung aufgerichtet, alß würd die gantze verlaßenschafft unter einem titul alß theilbahr zubeschreiben

In einer allhier Zu Strassburg ane dem Stephans plahn gelegenen vnd eigenthümlich zugehörigen behaußung sich volgender maßen befund.
Eÿgenthumb ane einer behausung. It: eine behaußung hoff und hoffstatt s. allen deren begriffen weiten Zugehörd. rechten und gerechtigkeit. gelegen allhier Zu Straßburg vf dem Stephans plahn gelegen, 1.s. neb. H. Anthoni Roß, handelßmann 2.s. vf H Joh: Jacob gerbern hint. vf ebendenselben stoßend, davon gibt mann 15. ß d Jährlichen Zinnßes vff (-) H. Rath. Elias Brackenhoffern verfallend, ablösiger Capital mit 300 lb. s. It. den Geistl. Herren Zu Maurs Münster auch 15. lb d Zinß auf (-) verfallend, th. in Cap. 300. lb d, 600 lb sonsten gegen Männiglichen freÿ Leedig vnd Eigen und ist dieselbe durch der Statt Straßburg geschwohrne werckleuthe Vermög deren Zum Concept geliefferten schrifftl. Abschatzung de dato 11. Martÿ 1723. æstimirt word. pro 1000 lb. d. Abgezog. die beschwerden mit 600 lb, restirt auß Zuwerff. 400 lb. Darüber besagt ein in allh. C stub gefertigter Perg. Kbrieff mit dero Größern Innsiegel verwart de dato 5. Julÿ 1700.
Werckzeug und holtz Zum Schreiner handwerck gehörig
Series rubricarum. Sa. hausraths 68, Sa. holtz v. werckzeugs 18, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Goldinen rings 16 ß, Sa. baarschafft 11, Sa. Eigenth. an einer behausung 400, Summa summarum 499 lb – Passiva 213, Nach deren Abzug 286 lb
Abschatzung d. 11.t Martÿ anô. 1723. Weÿlandt deß Ehrenhafften, vnd bescheÿten, Meister: Johannes Straß, schreiner, Seel: hinder Lassen Frau Wittib, vnd Erben ist Eine Behaußung alhier, in de Statt Straßburckh, Auff dem Stephans plann, Zu Ends, der brudter hoffs gasen, gelegen, Ein Eckh an dem himmell Reichs gessell, Ein Seith Neben: H: Andonÿ Rosch, handelsmann, Ander seÿth Neben, auff Joh: Jacob Gerber stoßendt, welche behaußung, hoffstatt, Stuben, Kammeren, Küchen, hauß Ehren, Ein schreiner Werckh statt, darin Ein offen, Küchell, hauß Ehren, Ein Gewölbter Vnd gebälckhder Keller, holtz Kammer bauch offen, hoff, vnd brunnen, Sampt Aller ihrer, Gerechtigkeith, wie solches, durch der Statt straßburg Geschwohren werckh Leüthen in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach, an geschlg. wirt, Vor vnd vmb Zweÿ tausendt Gulten. bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren wërck Leüthen, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Stratz meurt à l’âge de 63 ans le 6 juin 1723
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 91)
Anno domini 1723 die 6. Januarÿ circa horam primam pomeridinam mortuus est Joannes Stratz civis et faber lignarius Argentinensis, conjux Mariæ Dorotheæ Lacherin sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis munitus, ætatis suæ 63 annorum et die 7. ejusdem mensis et anni (…) in Cimeterio ad Stum nicolaum in undis sepultus, præsentibus testibus Josepho Vivain ejus genero et joanne georgio Kuentz cive Argentinensi (i 94)

Marie Dorothée Lacher veuve de Jean Stratz passe un contrat d’entretien avec son gendre perruquier Joseph Vivain et sa fille Marie Catherine Stratz en se réservant la jouissance de sa maison

1723 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 359
Maria Dorothea geb. Lacherin weÿl. Johann Stratzen gewesten Schreiners wittib beÿständlich ihres Vogts Johann Kärcher des Schreiners ahn einem
und deroselben tochter und tochtermann Joseph Vivain der Peruquenmachers und Maria Catharina geb. Stratzen ahm andern theil
ihre Schwieger und Mutter so lang dieselbe im leben sein wird (unterhalten), außerhalb vorbehaltener Cammer den genuß ihrer gantzen allhier ahn St Stephans Plan unten ahn der Bruderhoffs: gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel, anderseit neben Anthoni Rosch dem Münsterknecht hinten auff H. Gerber Contrôleur in allhießigem Umbgeldt gelegenen behausung cum appertinentis

Joseph Vivain loue au tonnelier Jean Christophe Strintz une partie de la maison qu’il tient à bail

1723 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 360-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joh: Christoph Stintz des Kieffers
in seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ahn der Bruderhoffs gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Antoni Rosch dem Münsterknecht gelegene behausung, ihme Strintz verlehnt habe p. Eine werckstatt, holtz hauß, den gebrauch des hoffs und Bauchkeßel, den gewölbten Keller wie auch platz zum Werckzeug in dem geträmten Keller, ferner eine Stiege hoch zwo stuben eine Kammer Kuchen und haußöhren, Ferner eine beschlüßige und zweÿ ohnbeschlüßige bühnen, So dann platz in des verlehners gesind darein legen zu können – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund
[in margine :] cassiren (…) biß nächst innstehenden Michaelis ihre gäntzliche endschafft erreichen, den 22. Aprilis 1724

Joseph Vivain loue au licencié en droit Etienne Daudet une partie de la maison qu’il tient à bail

1724 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 349
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein H. Estienne Daudet J.V.Lti
In seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ane der Bruderhoffs: gaß, einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben anthoni Rosch dem Münsterknecht gelegenen behausung Unten auff dem boden das neu gebaute holtzhauß ein hoff unter einem gebäuden so neu auffgeführt worden, den gebrauch des hoffs und Bauch Keßels, den gantzen gewölbten Keller, Ferner eine Stiege hoch zwo Stuben eine Kammer Kuchen hauß öhren und gang auff welche jedoch der entlehner holtz zu legen nicht berechtiget sein soll, Mehr eine bühn so beschloßen, weither den gemeinschaftlichen gebrauch einer ohnbeschlüßigen neben der beschlüßigen gelegenen bühn, So dann einer über der beschlüßigen befindlichen ohnbeschloßene bühn und Endlich die erlaubnus einen Knecht in das verlehners gesindts: cammer legen zu können – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund

Joseph Vivain loue une partie de la maison au tailleur Georges Christophe

1724 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 365
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein George Christophe des Schneiders und burgers allhier
entlehnt, In einer allhier ahne der Bruders: hoffs gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben Anthoni Rosch dem Münsternecht gelegenen behausung, Einen laden unten auff dem boden neben des verlehenrs laden, darzwischen ein gang, Ferner beÿ ged. Laden eine Küchen, weither eine in das gäßel sehende Kammer, Item platz in dem kleinen Keller für ohngefähr 12 ohmen wein, weither den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauch Küchen, endlich platz in der gesindts Kammer umb einen knecht legen zu können und platz auff der bühn umb holtz zu legen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von künfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Joseph Vivain loue une partie de la maison au brodeur manant Guillaume van Nyversele

1724 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 378-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Guillaume van Nÿversele des Strickers und Schirmers
affterlehnungsweiße, In seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ahne der Bruderhoffs: gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichsgäßel anderseit neben Antoni Rosch dem Münsterknecht gelegenen behausung, vornen auff die gaß zweÿ Stiegen hoch eine stub, Stub kammer, Kuchen und haußöhren, Ferner in den hindern hauß eine Stiege hoch in den hoff sehend, Eine Stueb, Camin Kammer und ein kleines cabinet, weither in dem kleinen keller einen unterschlagenen platz auff der bühn holtz zu legen, So dann den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen und der zu tröckung der wasch bestimbten bühn benebst der erlaubnus seiner enseignes auffzuhencken – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden
[in margine :] auffgehoben den 30. Julÿ 1728

Joseph Vivain loue une partie de la maison au maître de langue manant François Joseph Bœhm

1725 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 622-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Frantz Joseph Böhm Sprachmeisters und Schirmers und Johannes Rohrer des Schuemachers
In seiner allhier unten ahn der Bruderhoffs gaß ahm Stephans Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben rosch, Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung und zwar entlehnt daselbst gedachtem Böhm, eine stiege hoch Ein haußöhren rechter hand Eine Kuchen lincker handt, Ferner platz holtz zu legen in den hoff, den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauch Kuchen in dem großen gewölbten vordern Keller, platz umb ohngefähr 80 Ohmen Faß und wein dahin zu legen weither eine stiege hoch vornen auff die gaß eine Stueb und Kammer, Item eine Kleine in den hoff sehende Stueb, So dann 4 Stiegen hoch eine beschloßene bühn über obgedachten gemachen, und in sonderheit über der Kammer neben mit verlehnter Stueb, und endtlich den gemeinschafftlichen gebrauch derjeningen bühn, so neben erst specificirter beschloßener bühn gelegen ist, wie auch die gallerie vor obbemelten gemachen, auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff weÿhnachten fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund
So er Rohrer eine werckstätt unten auff dem boden lincker handt des eingangs darneben eine Kuchen hinden in das himmelreichgäßlein eine Kammer, weither platz im kleinen keller beÿ dem bronnen wie selbige Pierre Denuisier der taback bereither bißher inngehabt, weither in den hoff platz zum holtz den gemeinschafftlichen gebrauch der bauchkuchen, Item eine Kammer auff der ersten bühn neben des officier knechts Kammer welche mit dielen unterschieden ist, so dann den gemeinschaftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter bûhn welche auff ein jahr lang anfangend auff gleicher zeit 1727 – 30 gu

Joseph Vivain loue une partie de la maison au cordonnier Jean Rohrer

1727 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 64
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Johannes Rohrer Schuemachers
entlehnt, In einer unten ahn der Bruderhofs: gaß ahm Stephans: Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben rosch Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung, unten auff dem boden eine werckstatt lincker hand des eingangs, darneben eine Kuchen, hinden in das himmelreichgäßel eine Kammer, weither einen Platz im Kleinen Keller beÿ dem bronnen wie er Rohrer und zuvor Denuizier der tabackbereither selbigen seither inngehabt, weither in dem hoff platz zum holtz, den gemeinschaftlichen gebauch der Bauchküchen, Item eine Kammer auff der ersten bühn neben des Officiers Knechts: Kammer, welche mit dielen unterscheiden ist, So dann den gemeinschafftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter Bühn, auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden
[in margine :] daß er über hier beschriebene gemach in verlehnter behausung ihme Rohrer ferner verlühen, In dem kleinen in dem hoff stehenden gebäu eine Stiege hoch eine kleine Stueb und frantzösische Kamin Cammer, so dann oben darüber eine Bühn, welche lehnung auff ein jahr lang und ein halbes, anfangend von nächst kommenden Michaelis -um einen jährlichen Zinß nemlich 12 gulden. Actum den 30. Julÿ 1728

Joseph Vivain loue une partie de la maison au cordonnier Melchior Desbordes

1729 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 581-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Melchior De Bordes des Schuemachers
entlehnt, In einer unten ahn der Bruderhofs: gaß ahm Stephans: Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben rosch Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung, unten auff dem boden eine werckstatt lincker hand des eingangs darneben eine Kuchen, hinden in das himmelreich gaßel eine Kammer, weither einen platz in dem kleinen keller beÿ dem bronnen, Item einen gegen erstged. Keller liegenden vornen auff die gaß gehenden rechter hand des eingangs befindlichen Keller, so der Verlehner längstens innerhalb halbjähriger frist dem entlehner völlig einzuräumen verspricht, weither in dem hoff platz zum holtz den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen, Item eine Kammer auff der ersten Bühn neben des Officier Knechts Kammer welche mit dielen unterschieden ist, Mehr den gemeinschaftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter Bühn, Mehr in dem kleinen in dem hoff stehenden gebäu eine Stiege hoch eine kleine stueb und Frantzösische Camin Cammer und die obere darüber gelegene Bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 44 gulden
[in margine :] daß hier mit verlehnte kleine Stueb camin Kammer und darüber liegende Bühn im kleinen im hoff sehenden gebäu gelegen nicht mehr in obiger lehnung begriffen, um 33 gulden – den 4. April 1730

Joseph Vivain loue une partie de la maison au tailleur Joseph Romain

1731 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 94-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joseph Romain des schneiders
verlühen, In seiner unten ahne der Bruderhoffsgaß beÿm Stephans Plan gelelenen behausung, einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Anthoni Rosch dem Pedellen im Münster, Unten auff dem boden neben des verlehners laden eine werckstätt, Kuchen /:und gegen derselben über platz zum holtz im hoff:/ eine Kammer unten auff dem boden im hoff, Item eine gesellen Kammer auff der untersten bühn, Einen unterschlagenen Keller neben dem Bronnen, den gemeinschafftlichen gebrauch der vordern zweÿten bühn und der Bauchküchen, anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Joseph Vivain loue une partie de la maison aux manants Jean la Fontaine et Elisabeth Weissenstein

1731 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 93
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Jean la Fontaine und Elisabethæ geb. Weißensteinin beeder schirmerr
verlühen, In seiner unten ahne der Bruderhoffsgaß beÿm stephans Plan, einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Antoine Rosch dem Pedellen im Münster gelelenen behausung, Im vorderhauß eine stiege hoch stueb, stuebkammer eine kleine stueb Kuchen und haußöhren einen unterschlahenen gewölbten Keller neben des verlehners Platz zum holtz im hoff, ein kleines cabinet auff dem gang für die magd, die gemeinschafft der obersten bühn und neben derselben eine besondere bühn und den gemeinschafftlichen gebrauch der Bauchküchen – anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 52 gulden
[in margine :] ferner hievor beschriebene behausung im Vorderhaus zwo stiegen hoch Eine stube, Kammer und Kuche und kleines Cabinet im haußöhren, auff der bühn platz zum holtz, einen unterschlagegen Platz im kleinen Keller, welche lehnung anfangend auff Michaelis nächst kommenden, um einen jährlichen Zinß nemlich 13 pfund – den 11. Septembris 1731
[in margine :] Jean la Fontaine in gegensein Philippe Louis des aubergisten auff nächst kommenden weÿnachten cedirt, 31. Octobris 1732

Joseph Vivain et Marie Catherine Stratz d’une part, Marie Dorothée Lacher veuve de Jean Stratz d’autre part hypothèquent la maison au profit de Jean Huber, diacre à Saint-Guillaume

1732 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 9
Joseph Vivain Peruquenmacher und Maria Catharina geb. Stratzin mit assistentz H. Lucas Schaaff und H. Peter Herrmann Klein beede EE. kleinen Raths beÿsitzer, so dann ihr Vivainin Mutter Maria Dorothea geb. Lacherin weÿl. Johannes Stratz gewesten Schreiners ohnbevögtigte wittib beÿständlich Johann Daniel Ehrnmann Peruquenmachers
in gegensein H. M. Johannes Huber Diaconi senioris zu St Willhelm – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Bruderhoffs: gaß, einseit ist ein eck am Himmelreichs gäßel, anderseit neben Antoni Rosch dem Pedellen im Münster und Bilderkrämer hinten auff H. Jacob Gerber Inspectorem hießigen Umbgeldts

Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’aubergiste Philippe Louis

1732 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 324
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Philippe Louis des aubergisten
verlühen, In sein des Verlehners bewohnender unten ahne der Bruderhofs gaß einseit ist ein eck am himmelreichgäßel anderseit neben Antoine de la Roche dem Pedellen im Münster gelegenen behausung, Unten auff dem boden Einen neben dem Rochischem hauß liegenden Laden und Kuchen, hinden im hoff auff dem boden eine Kammer, eben daselbst ein besonders holtzhauß, gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküche, Eine Kammer auff der ersten bühn des vordern haußes neben des verlehners gesellen Kammer, den gemeinen gebrauch der Bühn umb wasch zu hencken so dann einen besondern unter der Küchen neben dem bronnen gelegenen Keller vom 7 fürwährenden Monaths – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 pfund

Joseph Vivain loue une partie de la maison au marchand Jacques Le Roy

1733 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 266
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein H Jacques le roy des handelsmanns
verlehnt, In der dem verlehner gehörig unten ahne der Bruderhoffs: gaß beÿm Stephans: Plan einseit ist ein eck am himmelrecih gäßel, anderseit neben Antoine Roset Pedellen im Münster wittib und erben gelegene behausung, Im Vorder: hauß eine stiege hoch stueb Stuebkammer, eine kleine Stueb, Kuchen und haußöhren, einen unterschlagenen gewölbten Keller neben des verlehners Keller, Platz zum holtz im hoff, ein kleines cabinet auff dem gang für die Magd die gemeinschaft der obersten Bühn und neben derselben eine besondere Bühn – den gemeinschaftlichen gebauch der Bauch Küchen, Ferner im hinderhauß im hoff eine Stiege hoch eine kleine Camin Kammer und Stueb von nächst kommend Johannis Baptistæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 65 gulden

Gravement malade, Marie Catherine Lacher fait son testament par lequel elle institue pour héritière sa fille, à défaut de celle-ci ses enfants et à défaut d’enfant son gendre Joseph Vivain. Elle meurt peu de temps après.
1737 (10.2.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 165
Testamentum nuncupativum – in dem Jahr 1737 (…) Sonntags den 10. tag des monaths Februarÿ nachmittag Zwischen Zweÿ undt dreÿ uhren in eine Zuem theil ane dem Himmelreichgäßel Zum theil aber ane der Bruder hoffs gaßen gelegene nach benambster Testiererin eigenthümlich zuständige Eckbehausung dero mit den fenstern auff gedachte bruderhoffs gaß außsehende im dritten stock habende Kammer mich (…) Zusich kommen beruffen und bescheiden laßen, die viel ehren und tugendsame frau Maria Dorothea Lacherin weÿl. herrn Johann Stratzen geweßenen burgers undt schreiners allhier hinterbliebene wittib undt auch burgerin allhier, welche wie auff beschehenes erscheinen Zwahr sehr krancken, schwachen und auff em beth darnieder Liegenden Leibes (…)
will sie testatrix Zu ihrem wahren rechten undt ohngezweiffelten erben in alle ihre nach todt verlaßende haab und nahrung ernennet, jnstituirt undt eingesetzt haben frau Annam Catharinam Stratzin ihre mit weÿland obgedachtem ihrem verstorbenen, Ehemann ehelich erziehlte Tochter Herrn Joseph Vivain des burgers undt Perruckenmaches allhier Eheliche haußfrau, als welche ohne das ab intestato ihr einiger undt rechtmäsiger Erb wäre, mit dießem expresse, anhang, daß ihm fall dieße ihre fraw tochter ihren todt nicht überleben würde, deroselben ihre eheliche Kindter, und im fall auch dieße vor ihr versterben solten, Erst berührter herr Joseph vivain ihr Liebwerthester tochtermann ihnen substituirt seÿn sollen
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 191) 1737

La maison revient en toute propriété à sa fille unique Marie Catherine Stratz qui épouse en 1719 le perruquier Joseph Vivain, originaire de Longwy : contrat de mariage, célébration

1719 (13.9.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) f° 88
Eheberedung Zwischen H. Joseph Vûvain Leedigen Perucquenmacher v. Long Güuy, mit beÿstand H Anton Vuvain wollenweber und burger Zu Waßlenheim seines bruders Und H. Johann Geörg Langenbach, Rothgerber seines Vettern, auf seinen des hochzeiters Ane Einem
So dann der Ehren: und tugendsahmen Jgfr. Mariæ Catharinæ Stratzin, des Ehren vnd Vorgeachten H. Johannes Stratzen Schreiners vnd burgers allhier Eheliche Tochter, beÿständlich ged. Ihres Vatters vnd H. Bartholome Dreßel Schuhmachers, auf seith der Jgfr. hochzeiterin am andern theil.
Actum Straßburg Mittwochs d. 13. 7.bris 1719. (unterzeichnet) Joseph Viuain, maria cathrina Stratzin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 158-v)
Hodie die 21. Novembris Anni 1719. (…) sacro matrimonii vinculo copulati Josephus Vivain oriundus es Longuuis in Lotharingia et Maria Catharina stratzin filia Joannis Stratz Civis et fabri lignarÿ hujus urbis ambo parochiani nostri (signé) Joseph vivain, Maria cathria straz (i 161)

Joseph Vivain loue une partie de la maison au revendeur Joseph Humbert

1737 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 297-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joseph Humbert des grempen hiesigen burgers
entlehnt, In einer allhier unten an der Bruderhoffsgaß am Stephans plan einseit ist ein Eck, anderseit neben Antoni Roche des krämers wittib gelegenen, dem verlehener eigenthümlich zuständigen behausung, unten auff dem boden einen neben des verlehners Laden befindlichen Laden, eine Kuche daneben in dem hoff unten eine Kammer, Ein beschlüßiges holtzhauß neben der Bauchküchen, den gemeinschafftlichen gebauch dießer letztern, Einen platz im kleinen keller neben dem gumpbronnen, Einen eben so großen platz in einem andern keller, Eine Kammer auff der Bühn neben des Officier Knechts Kammern, die gemeinschaft des Fruchtkastens umb wasche zu hencken – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Johann Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 34 pfund
[in margine :] auff dreÿ fernerer nacheinander folgende jahren von Johann Baptistæ fürwähtrndes jahrs anfangend um 36 pfund jährlichen Zinß – den 2. maÿ 1740

Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’huissier Claude François Guillemain

1737 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 511-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein H. Claude François Guillemain huissier sergent royal
entlehnt, In einer ihme dem verlehner eigenthümlich zuständig ane der Bruderhoffgaß einseit ist ein eck am Himmelreichgäßel, anderseit neben weÿl. Antoine Roche Pedellen im Münster hinterbliebenen wittib, liegenden behausung In dem hoff, ein beschlüßiges holtzhauß, Einen unterschlagegen keller im großen keller umb etwann 50 Ohmen wein legen zu können, Eine stiege hoch im Vorderhauß Eine Stueb, eine Kammer, eine kleine in den hoff sehende stueb, Kuchen und hauß öhren, Eine bühn über des verlehners Fruchtschütt, den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen – auff 2 nacheinander folgenden jahren von jüngstverfloßenen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 gulden

Joseph Vivain loue une partie de la maison au garde de l’accise Jean Baptiste Burilon

1740 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 n° 240
Joseph Vivain der Perruquenmacher
in gegensein Jean Baptiste Burilon des garde in hiesigen Umbgeld und Schirmers
In einer dem verlehner eigenthümlich zuständigen unten ahne St Stephan Plan einseit ist ein eck ahne dem himmel: reich: gäßel anderseit neben weÿl. Anthoni Roche des Stäblers im Münster wittib gelegenen behausung zweÿ stiegen hoch vornen auff die straß eine Stub, eine Kammer darneben Kuchen ein Cabinet in dem haußöhren samt dem haußöhren, Einen beschloßenen keller und dem kleinen keller, den gemeinschafftlichen gebrauch zur wasch der Bauchküchen, auff der ersten bühn einen beschlüßigen neben der Officiers Knechts Kammer liegenden Platz umb holtz zu legen, Eine gemeinschaftliche bühn umb die wasch zu tröcknen – auff 4 nacheinander kommende jahr anfangend auff bevorstehenden Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 pfund oder 56 livres

Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’aubergiste André Bidier dit d’Orange et à sa femme Claudine Le Roux

1742 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 562
Joseph Vivain der Perruckenmacher
in gegensein André Bidiet dit d’Orange des aubergiste und Claudine geb. Le Roux (signé) dorange
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen ane der Bruderhoffsgaß am eck des Himmelreichgäßleins gelegenen behausung, auf dem ersten stock vornen heraus eine stub, stubkammer, eine kleine stub, kuchen und haußöhren, ferner ein Speicher auf dem vierten stock, im hoff ein holtzhauß, den gemeinschaftlichen gebrauch der bauch küchen, einen unterschlagenen keller und den durchgang in dem andern keller um die faß einlegen zu können – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 livres

Joseph Vivain loue une partie de la maison au perruquier Sébastien Vicaire

1748 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 9-v
Joseph Vivain der perruckenmacher
in gegensein Sébastien Vicaire des perruckenmachers
in seiner ane der Bruderhoffsgaß am eck des Himmelreichgäßlein gelegenen behausung, unten auff dem boden die stub und eine kammer daran, auf dem zweÿten stock vornen herauß eine kammer mit einem öffelein unter der steeg, ein kleines kämmerlein auf der ersten bühn, eine kammer, platz im hoff vor holtz, den gemeinschafftlichen gebrauch der bauch küchen, so dann einen kleine keller – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff künfftigen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 180 livres

Joseph Vivain et Marie Catherine Stratz louent une partie de la maison au manant André Botz

1755 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 268-v
Joseph Vivain der perruckenmacher und Maria Catharina geb. Stratzin
in gegensein Andreas Botz des schirmers
entlehnt, in einer alhier ane der Bruderhoffs gaß beÿ dem Stephans plan gelegenen behausung, den ersten stock im vordern hauß, einen unterschlagenen keller, platz für 4 fuder holtz zu legen und auf der obersten bühn eine beschloßene kammer nebst dem gebrauch der bauchkuchen – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Joseph Vivain meurt en 1758 en délaissant une fille Antoinette Catherine, femme du perruquier François Joseph Lux. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 15 livres, celle des héritiers de 5 livres. L’actif de la communauté s’élève à 770 livres et le passif à 705 livres.

1758 (14.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 495) f° 597
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten H. Joseph Vivain, geweßenen Peruquenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1758. – nach seinem Sambstags den 25.ten febr. dieses laufenden 1758.ten Jahrs beschehenen Absterben, hie Zeitl. Verlaßen. Welche Verl. auf geziemendes Ansuchen u. begehren nicht nur allein Fr. Mariæ Cathæ. geb. Stratzin der hinterbl. Wb. beiständl. H. Joh: Jacob Langenbacher, des buchbinders u. brs. allh. sondern auch der auf folgendem Blatt benanndter ab intestato nachgelaß. volljährige einzige Erbin invt. (…) So beschehen in Strßb. auf dienstag den 14.ten mart. a° 1758.
Der Verstorbene hat ab intestato zu einzigen Erben Verlaßen Neml. fr. Antoniam Cathar. Luxin gebohrne Vivain H. Frantz Joseph Lux des Perr. u. Bs. alh. Ehefr. welche auf neist. des verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter seiner nunmehr hinterbl. Wb. erzeugte einzige tochter u. universal Erbin.

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhof gaß gelegenen, hiehero eigenth. gehörigen behaußung, befund. word. als folgt
Eigenthum an einer Behaußung. Neml. ein hß hofstatt u. höfl. m: allen ihren gebauen, begriffen, weiten, Zugehörd. Rechten u. Gerechtigkeiten, alhie Zu straßb. ane St Stephans Plan, so 1.s ein Eck am himmelreich gß. 2.s. neben Bonifacius Immhof dem schuhmacher hinten auf H Jacob Gerbers gewesenen Inspect. des alhießigen Umgelds nachgel. Fr. Wb. und Erben stoßend geleg. so außer hernach gemeldt darauf haftenden Capit. freÿ leedig u. eigen u. dh. (die Werckmeistere) krafft ihrer Zu dem Concept geliefferten schriftl. Abschatzung dedato 15. Mertz 1758. hiehero eingesch. word. pro 750. Darüber bes. i. teutsch perg. Kfbt. in alhies. C. C. Stb. gef. m. dero anhangenden Insieg. Verw. d. d. 5. Julÿ 1700. Ferner ein älterer daselbst gef. Kfbr. m. ermeld. Insieg. verw. d. d. 10.ten 8.br 1635.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung (…) Fait et passé à Strasbg. le 13° Sept. 1719, Elinger, Notaire
Der Wittib eigenthüm. Vermögens, Sa. goldenen Rings 8 ß, Sa. Schuld 15, Summa summarum 15 lb
Diesemnach wird auch der Erbin Nahr. beschrieben, so allein in des verstorbenen seel. nachgel. Kleid u. weißgezeug besteht, weilen die Wb. die ihrige vor eigen behält. Sa. 9 lb – Schuld 15, In Vergleichung 5 lb
Endlich wird auch das theilbar Guth beschrieben, Sa. hßr. 20. Sa. Eigenth. ane einer behßg. 750. Summa summarum 770 lb – Schulden 705, Compensando 64 lb
Beschluß und Verstallungs Sa.summa 74 lb
Abschatzung, Vom 15.ten Martius 1758. Auff Begehren Weÿlandt Herrn Joseph Vibein, des Geweßener Barucken Machers Seligen Hinderlaßene Frau Wittib und Erben, ist Eine Behaußung alhie, in der Statt Straßburg Auff dem Stephans blann gelegen Einseÿts Neben Himmelreich Gesell, Ander seÿts Neben Bonnefacius jm Hoff und Hinden, auff Frau Gerberin stoßend, Solche Behaußung bestehet in Einem Forder und hinder Gebäut, Worinnen Etliche Stuben, Kameren, und Küchen, dar Über ist er dachstuhl mit Hohl und Breit Zieglen belegt Hat auch ein Gewöllbten Keller, ein Kleines Höfflein, und Bronen. Von uns den Unterschriebenen der Stat Straßburg Geschwohrnen Werck Meistern, Nach Vorhero beschehener besichtigung, mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und Angeschlagen Worden, Vor, und Umb Ein Thausent Fünff Hundert Gulden (unterzeichnet) Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Huber

Marie Catherine Stratz veuve de Joseph Vivain meurt en 1763 en délaissant pour unique héritier son petit-fils Louis Propre. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 821 livres, le passif à 691 livres. Le compte joint à l’inventaire cite les différents locataires : le doreur Noël et le marchand Cappaun.

1763 (23.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 802) n° 326
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frauen Mariæ Catharinä Vivain gebohrener Stratzin, weiland H. Joseph Vivain, des geweßenenen Perruckenmachers und burgers allhier zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft errichtet Anno 1763. – nach Ihrem Sonntags den 23. Junÿ dießes lauffenden 1763.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Hn Johann Georg Fulgraf, des Perruckenmachers und Burgers dahier, als geordnet und geschwohrenen Vogts Ludwig Propre, weiland Anthoniä Catharinæ gebohrner Vivain, letztmals Hn Frantz Joseph Lux des auch Perruckenmachers und b. dahier geweßener ehelicher haußfrauen der Defunctæ Tochter seel. in erster Ehe mit auch weil. H. Odil Propre dem auch geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier Ihrem erstern Ehemann seel. ehelich erziehlen Söhnleins, dißorths Enckels und ab intestato Verlaßenen Universal Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 23.ten Martÿ Anno 1763.
Copia der Verstorbenen den 11. Januarÿ 1763 errichteten Codicilli

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden, als folgt
(f° 3) Eigenthumb an einer Behaußung. Neml. j. behaußung, hofstadt v höfflein mit allen ihren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeit, gelegen alhie Zu Straßburg ane St. Stephans plan, so 1.s ein Eck am himmelreich gäßel, 2.s. neben Bonifacius Imhof dem Schuhmacher, hinten auf H. Jacob Gerbers gewesenen Inspectoris des alhießigen Umbgelds nachgelaßene Fr. Wittib und Erben stoßend geleg. so außer hernach eingetragenen darauf hafftenden Passiv Capitalien freÿ, leedig, eigen und in weil. Hn Joseph Vivain, des geweßenen Perruckenmachers v. b. alhie Zu Straßburg der Defunctæ Ehemanns seel. Verlaßenschafft Inventario durch weil. H. Not. Mathiam Koch in A° 1758. gefertiget fol. 25. fac. j.a durch der Stadt Straßburg geschwornen Werckhleuthe angeschlagen dabeÿ man es auch dermalen mit hochgeneygter approbation der herren dreÿer des Stalls wieder gelaßen per 750. Hierüber meldet ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhiesiger löbl. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahret vom 5. Julÿ 1700. Ferner ein älterer daselbst gefertigter Kaufbrief mit ermeltem Insiegel corroborirt sub dato 10.ten 8.bris 1635.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 27. Sa. gold. und dergleichen Geschmeids 1 Sa. der baarschafft 7 Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 750, Sa. Schulden 24. Summa summarum 821 lb – Schulden 691, Nach solchem abzug, Stall summ 130 lb
Rechnung, Inhaltend alles dasjenige was H Johann Georg Fulgraf, der Perruckenmacher und Burger dahier, als Vogt Ludwig Propre, weil. H. Odil Propre, des geweßenen Perruckenmachers und burgers dahier seeligen nachgelaßenen Söhnleins aus weil. Fr. Maria Catharina Vivain geb. Stratzin auch Weil. H. Joseph Vivain des geweßenen Perruckenmachers und burgers dahier zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib als deßen Großmutter auch sel. Verlaßenschafft eingenommen und dagegen wieder außgegeben hat und Zwar vom 23.ten Martÿ 1763. biß d. 25. Martÿ 1765. als da Hr Frantz Joseph Lux dem Perruckenmacher und burgern allhier , des Kinds Stieff Vater dießes Erben Großmütterl. Guth, außweißlich Löbl. Vogteÿ Gerichts Erkanntnus, gegen deßen gebührenden Education und Alimentation bis in deßen 18. Jahr Zu genießen Zuerkand word.
Einnahm (…) It. Zahlte H. Noël der Vergulder für ¼.tel Jahr hauß Zinß von denen in Lehnung habenden Zimmern der Behaußung ane Bruderhoffgaß geleg. vom 25. Martÿ 1763. biß d. 25. Junÿ ejusdem anni 6 lb 10
It. entrichtete H Noël von dißen beeden Wohnungen ane hauß Zinß vom 25. Junÿ 1763 biß d. 25. Martÿ 1765. 8 lb 12.
It. für die übige 1 ½ Jahr, weilen ein Kämmerlein davon gekommen so Er hr Lux selbsten benutzt à 33 lb 10 ß d, 50. lb 5
It. gienge Von H. Cappaun den ehemaligen handelßmann dahier ane hauß Zinß für 1 Jahr biß d 23. Martÿ 1754 gerechnet, 13 lb

Antoinette Catherine Vivain épouse en premières noces le perruquier Odile Propre. Originaire de Sarrebourg, il s’adresse en mai 1745 aux Quinze après que la maîtrise des perruquiers a refusé de lui délivrer un certificat pour devenir bourgeois. Il a appris son métier à Saverne et fait son tour de compagnon depuis 1736. Il a travailé en dernier lieu à Strasbourg pendant deux ans mais a négligé de s’inscrire aux années d’épreuve. Les Quinze, avec l’appui du préteur royal, refusent d’accorder une dispense au pétitionnaire. Il s’inscrit aux années d’épreuve et refait la même demande en août 1745. La maîtrise des perruquiers ne soulève plus d’objections. Les Quinze accordent la dispense. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 299) Sambstag d. 8. Maÿ 1745. – Fuchß nôe. Odile Propre ledigen peruquiers Von Sarburg gebürtig Cit. E. Löbl. Corps des peruquiers geschworne prod. unterth. Mem. sambt beÿlag N° 1 pt° Zunfft Scheins Zum burgerrecht. Moss. bitt Deput. und den Gegner mit seinem begehren an die Articul Zu verweisen. Ref. Exp. Erk. Deput. Willfahrt.

(p. 333) Sambstag d. 15. May 1745. – Odile Propre Ca. die Peruquiers
Obere Handwerckherren laßen durch Eundem [Secretarium] referiren, daß Odile Propre der ledige peruquen Macher Von Sarburg gebürtig, in seinem den 8. hujus contra E. E. Löbl. Meisterschafft der peruquen Macher vorgelegten Vnderth. Memorial sambt beÿlag Sub N° 1 gehorsambst vorgetragen, daß er jnhalts erst angeregter beÿlag das Peruquenmacher handwerck Zu Zabern Ordnungs: mäßig erlernt, und habe seith A° 1736. auff sothaner profession gewandert und bereiths 2. gantze Jahr allhier gearbeitet, alß er sich aber letzthien beÿ einigen Vorgesetzten dieser profession vmb einen Zunfft Schein, damit er Burger werden möge, angemeldet, seÿe Ihme solches nicht nur abgeschlagen, sondern noch bedeutet worden, daß Sie Jhne nimmermehr, weilen er sich Zu denen 2. Muthjahren nicht hätte einschreiben laßen, noch selbige beÿ einem Meister allhier verarbeitet, in das allhießige Meister Recht recipiren würden, da nun er, Implorant, bereits, wie gedacht, 9. Jahr gewandert und allein hier 2. Jahr gearbeitet, Gegentheilige Meisterschafft auch erst letzthien einen als Meister angenommen, der weder gewandert noch die 2. Muthjahr beÿ einem Meister Verarbeitet habe, Alß ergehe seine Vndertg. bitt an Mgh. dieselbe geruhen wolten, Ihne Von dem Einschreiben vnd Verarbeitung der sogenanten 2. Muthjahr ex speciali gratia Zu dispensiren, solchem nach Zu erkennen, daß gegentheilige Meisterschafft Ihme Zu erhaltung des burgerrechts einen Zunfft Schein mitzutheilen, und, wann er solches erhalten, daß Sie Ihne alß dann auch in das Meister Recht Zu recipiren schuldig seÿen.
Auff welches die citirte Meisterschafft vmb Deputation gebetten, et facta Relatione den Kläger aber und an die Articul Zu Verweisen, ref. Exp.
Beÿ bewilligt und beseßene Deputation habe der Implorant seine Zweÿ petita wiederhohlet, Nahmens der Meisterschafft seÿen Vorgestanden Johann Jacob Wittmar, Barnabé Paulet, Joh: Michael Pörner und Niclaus Lopin, welche geantwortet, der gegner habe sich weder beÿ E. E. Zunfft Gericht noch beÿ E. E. Meisterschafft angemeldet, seÿe auch Zu denen 2 Muthjahren nicht eingeschrieben, weniger habe derselbige Verarbeitet.
Auff seithen der Hh Deputirten Vermeine man deß der Implorant mit seinem begehren ab: und an die Ordnung refusis Expensis, noch Zur Zeit Zu Verweisen seÿe. Welches Ihro Excellenz der Herr Prætor Regius auch also, und daß der Implorant sich der Ordnung submittiren solle approbiret. Es stehe aber Zu Mgh. was sie erkennen wollen. Erkand, bedacht gefolgt.

(p. 380) Sambstag d. 12. Junÿ 1745. – Odile Propre Ca. Peruquiers
Fuchß nôe. Odile Propre ledigen peruquiers C. das Corps des peruquiers prod. unterth. Mem. sambt beÿlag N° 1. Christ. bitt Deput. und setzts übrigens. Fuchß bitt auch Deput. Erkandt. Deputation Willfahrt.

(p. 448) Sambstag den 21. Aug. 1745. – Odile Propre Ca. E. E. Meisterschafft der peruquiers
Obere Handwerckherren laßen durch Secretarium Kleinclaus referiren, daß Odille Propre der ledige Peruquenmacher Gesell Von Saarbourg gebürtig, in einem den 13. Junÿ jüngst contra E. Löbl. Corps der allhiesigen peruquiers producirten Vnderth. Memorial sambt beÿlag sub N° 1 gehorsambst vorgetragen, daß er nach Außweis erstangeregte pro dispensatione der Muthjahr, damit alß dann in das Meisterrecht möge recipirt werden, sich angemeldet, aber an Mgh. verwiesen worden, Weilen nun Er, Supplicant 9. Jahr auff sothane profession gereist, und gearbeitet habe, anbeÿ in die Muthjahr, nach Ordnung, eingeschrieben worden, alß ergehe an Mghh. seine demüthig bitt, Sie gnädig geruhen wolten, Ihne Von denen Muthjahren, ex Speciali gratia gnädig Zu dispensiren, solchem nach Zu erkennen, daß Er dispensando, und gegen Erlag der Gebühr, in das Meister Recht solle recipirt werden. Auff welches die Citati umb Deputation gebetten, und das begehren Zu Mgh. Erkantnis gesetzt.
Beÿ bewilligt und beseßene Deputation habe der Implorant sein petitum wiederhohlet, Nahmens gedachten Löbl. Corps seÿen Vorgestanden Johann Jacob Witmar, Barnabé Paulet, und Johann Michael Pörner, welche geantwortet, Sie consentiren in des Gegeners begehren. Beÿ dieser Bewantnuß Vermeinen die Herren Deputirten, daß weilen der Implorant sich nunmehro submittirt, und die Meisterschafft consentiret habe, demselben in seinem begehren dispensando, gegen erlag der unkosten, und dreÿ pfund d. pro dispensatione Zweÿ drittel die Statt und Ein drittel dem Corps Zu Verrechnen Zu willfahren, die genehmhaltung Zu MGHh stellend. Erkand, bedacht gefolgt.

(p. 481) Sambstag d. 28. Aug. 1745.
Bescheid. Sambstag den 21. Aug. 1745. In Sachen Odile Propre des ledigen Peruquenmachers Gesellen Von Saarburg gebürtig, Implorante,ane einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps der allhiesigen peruquiers, Imploratin, am andern Theil, Auff producirten Vnderth. Memoriale sambt beÿlag sub N° 1 und beÿgesetztem Bitten dispensando gnädig Zu erkennen, daß Er, Implorant, gegen Erlag der Gebühr, in das Meister Recht recipirt werden solle. Der Imploratin darüber gethane Verantwortung juncto petito Zu Willfahren, vndt setzen Sie das begehren Zu vnserer Erkantnuß, bewilligt und beseßene Deputation, und all übriges angehörte Vor: und Anbringen, Ist der Hrn Deputirten abgelegten Relation nach Erkand, Wird dem Imploranten, aus bewegenden ursachen, in seinem begehren dispensando, gegen erlag der unkosten, undt 3. lb. d. pro dispensatione, Von welchen 3. lb. d. Gemeiner Statt 2. Tertzen, und eine Tertz dem Corps Zu Kommen solle, willfahrt.

Fils de Jean Propre, aubergiste à Sarrebourg, Odile Propre épouse Antoinette Catherine Vivain en septembre 1748 : contrat de mariage, célébration
1748 (26.8.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 161
Mariage – furent present le Sr Odille Propre, Marchand Peruq.r et bourgeois de cette ville, fils de feu Sr Jean Propre, vivant aubergiste à Saarbourg et de feüe Damlle Beatrix Menusier, d’une part
et le Sr Joseph Vivain, Marchand Perruq.r et bourgeois de cette ville, et Damlle Marie Catherine Stratz, son Epouse, stipulant pour Dlle Antoinette Catherine Vivain leur fille presente et de son consentement, d’autre part (signé) odille propre, Antoinete Cathchrin viuain

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 100-v)
Hodie 9. Septembris anni 1748 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuere honestus Odilus Propre saburgo oriundus vivis et concinnator crinium hujas filius defunctorum Joannnis Propre et beatricis Menusier conjugum in Parochia Sancti Petri commorans et honesta puella Catharina Vivain filia jospehi viuain capillamentorum textoris hujus urbis civis et Mariæ Catharinæ Straz coniugum in hac Parochia (signé) odille propre,
Antoinett Catcherine viuain (i 103)

Odile Propre devient bourgeois deux jours après son mariage.
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 232
Odil Prober der ledige Perruquenmacher Von Sarburg erhalt das Burgerrecht um den Neuen burgerß. und will dienen beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher, jur. eod. [11. 7.br.]

Odile Propre meurt en 1752 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison proche du Bout pointu (à l’angle de la rue du Dôme et de celle du Temple-Neuf).
1752 (9.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 487) n° 493
Inventarium über Weÿl. des Ehren und vorgeachten Herrn Odil Propre, geweßenen Perruckenmachers v. Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet A° 1752. – nach seinem d. 23. Mart: dieses lauffenden 1752.ten Jahrs beschehenen tödtl. Hintritt, hie Zeitl. Verlaßen. Welche Verl. auf freundliches ansuchen v. begehren des ane hernach folgend. fol° benandten Erben geschwornen Vogts, inventirt v. ersucht durch die Ehren v. Tugendbegabte Frau Anthoniam Catharinam Propre geb. Vivain die hinterl. Wittib beÿständ. Hn Joseph Vivain, Perruckenmachers v. Burgers allh. ihres Vatters (…) So geschehen in der Königl. St. Strb. auff dienst. d. 9.ten des Monaths Maji a° 1752.
Der verstorbene Seel. hat ab intestato zu seinem einzigen Erben Verlaßen Louis Propre, so ohngef. 16. Monath alt, des Verstorb: seel. mit Eingangs ged. seiner hinterbl. Wittib ehel. erzeugtes Kind v. einzigen Erben, deßen geordnet v. geschworener Vogt ist H Joh: Georg Fuhlgraff, Perruckenmacher v. b. allh. Welcher auch beÿ dem geschäfft persöhn. erschienen

In einer allhier Zu Straßburg und ohnfern dem Scharffen Eck gelegenen nicht hieher gehörige Behaußung, ist befunden word. als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, In d. Gesellen Cammer, In d. Magd Cammer, In dem Schlaff Zimmer, In der Wohnstub
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Es haben Zwar beede durch den Zeitl. Tod getrennte Eheleuth Zur Zeit ihrer verheÿrathung einen Ehe Contract mit einander auffgerichtet, so auch diesem Inv. einverleibt, sie hätten auch Zufolg §. 3. dero in die Ehe gebrachtes beederseitiges Vermögen ordnungs mäßig sollen inventiren laßen, welches aber nicht geschehen (…)
Der Wittib Eigenthüm. Vermögen, Sa. Haußraths 19, Sa.geschmucks 3, Sa. Goldenen Ring 4, Sa. Schuld 250, Sa. abgegangenen Guths 150, Summa summarum 426 ln
Diesemnach wid auch des Erben Eigenthüm. Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 81, Sa. Werckzeugs Zum Peruckenmacher handwerck gehörig 6, Sa. Silbers 4, Sa. goldenen Ring 2, Sa. Ergäntzung 250, Summa summarum 344 lb – Schulden 250 lb, Nach deren Abzug 94 lb
endlichen wird auch das gemein Verantwortung v. theilb. guth beschrieben, Sa. haußraths 13, Sa. Wein v. lährer Faß 191, Sa. Werckzeugs vnd der Wahr Zur Peruckenmacher Profession gehörig 50, Sa. Silbers 2, Sa. Baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 925, Sa. Schulden 125, Summa summarum 1319 lb – Schulden 474 lb, Nach deren Abzug 844 lb
Beschluß v. Verstlalungs summa 1366 lb

Antoinette Catherine Vivain se remarie en 1752 avec le perruquier François Joseph Lux, fils du cultivateur Laurent Lux de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration à un endroit inconnu.
1752 (9.11.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 207
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Frantz Joseph Lux, der leedige Perruckenmacher von Buchsweÿler gebürtig, H. Lorentz Lux, des Ackersmanns daselbst mit Frauen Anna Maria gebohrner Robertin ehel. erzeugter Sohn, als Brautigam ane einem
Und Frau Anthonia Catharina, gebohrne Vivain, weÿland Herrn Ottil Propre geweßenen Perruckenmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, als hochzeiterin am andern theil
(unterzeichnet) Frantz Joseph Lux als hochzeiter, antoinette Cathrin La veuue propre

Baptême en avril 1754 de leur fille Françoise Elisabeth Thérèse
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 14-v)
Hodie 12 Aprilis anni 1754 primâ post mediam noctum nata ob mortis periculum domi ab obstetrice baptizata est filia Francisci Josephi Lux crinium concinnatoris et civis hujatis et Antoniæ Catharinæ vivain conjugum â me infra scripto suppletæ sunt ceremoniæ eodem die ac impositum ipsi est nomen Francisca Elisabetha theresia (i 17)

François Joseph Lux devient bourgeois par sa femme le 3 septembre 1753.
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 540
Frantz Joseph Lux der Perruquenmacher Von Buchsweiler gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefr. Antoniæ Catharinæ weÿl. ottil Propre gewesenen frippier und burgers allhier hinterl. wittib um den alten burgersch. und will dienen beÿ E. E. Zunfft der weinsticher jur. d. 3. Septemb. 1753.

François Joseph Lux demande son inscription aux années d’épreuve
1753, Protocole des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 27) Montags den 30.ten Aprilis. – Eodem erschienen Frantz Joseph Lux der leedige Perruckenmacher von Buxweiler, bittet deßgleichen [ihne in die muth Jahr einzuschreiben]. Erkannt, seÿe einzuschreiben.

Les Quinze dispensent François Joseph Lux de faire ses années d’épreuve à condition d’épouser la veuve d’Odile Propre, eu égard qu’il n’ouvrira pas de nouvelle boutique mais en reprendra une ancienne.
1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
(p. 265) Sambstags d. 19. Maÿ – Idem [Christmann] nôe Frantz Joseph Lux, des ledigen perruquiers von bußweiler ca. Eundem [E. Löbl. Corps der perruquiers] prod. memor: und bitten mit beÿl N° A. Fuchs recessirt ut ante [bitt cop. et T. o.] obtin.

(p. 337) Sambstags d. 9. Junÿ – Christmann nôe Frantz Joseph Lux in actis ca. E. Löbl. Corps der perruquiers, erhohlt prod.m vom 19. Maÿ jüngst, Fuchs prod. Verantwortung, juncto petito, Christmann bitt deppôn, fuchs bitt auch deppôn und wie in prod° Erk. Deppôn.
(la page de la décision manque)

(p. 412) Sambstags d. 7. Julÿ
(Bedacht) Sambstags d. 23. Junÿ – In Sachen Frantz Joseph Lux, des ledigen perruckenmachers, Imploranten, an einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps der perruquiers allhier, Imploraten, am andern theil, auff producirtes unterthäniges Memoriale, juncto petito, wir geruhen wollten zu erkennen und auszusprechen, daß dem Imploranten die Muth Zeith nachzulaßen und er dispensando gegen erlag der gebühr zu dem Meisterrecht zu admittiren seÿe, übergebene unterth. Verantwortung, sambt angehencktem bitten, wie geruheten, im fall wir von den nicht verarbeiteten wanders und Muthjahren zu dispensiren belieben wollten, zu erkennen, daß der Implorant benebst der ordinarÿ gebühr pro receptione in das meister recht annoch pro dispensatione etwas zu erlegen schuldig seÿe, ref. exp.
Gebettene, bewilligte und besessene deputation, auch all übrig derer Parthen angehörte vor: und anbringen, ist derer Hhn deputirten abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag der ordinari gebühr wie auch 1. lb d pro dispensatione halb Löbl. Statt und halb Imploratischer Meisterschaffts: Lad heimfällig, unter der austrucklichen bedingung, daß er die Proprische wittib heurathe, mithin keine neue boutique auffrichte, dispensando von den noch übrigen Muthzeit Zu dem Meisterrecht derer Perruckenmacher Zu admittiren seÿe.

François Joseph Lux est reçu tributaire après avoir obtenu dispense des Quinze
1753, Protocole des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 30-v) Dienstags den 4. Septembris – Neuer Mr.
Frantz Joseph Lux der Perruckenmacher von Buchßvweiler gebürtig, produc. Lehrbrieff dedato 13. 9.br 1752 Zunfftschein von heutigen dato und bescheid von gnd. Herren den XV. dedato 23. Junÿ jüngst, vermög deßen er gegen Ersetzung der Uncosten Erlag d. ordinari gebühr wie auch 4. lb d pro dispensatione halb d. löbl. Stadt und halb den Corps dispensando von der übrigen muthzeit Zu dem meister recht Zu admittiren seÿe, bittet ihn Zufolg deßen Zu recipiren.
Erkanndt, seÿe nach Inhalt bescheids zu recipiren, und seind ihme die artic. Vorgeleßen worden, so er auch zu halten versprochen (dt. pro disp. 8 fl, au Corps 12 fl. 5 ß)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Frères dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 27 livres, ceux de la femme à 985 livres.
1754 (11.6.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 489) n° 528
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Frantz Joseph Lux, Peruquenmachers und der Ehren und tugendsamen Fr. Antoniä Catharinä geb. Vivain, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1754. – und sich vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem Gegenseÿn H Joseph Vivain, des Peruquenmchers und alten geschwohrnen eines Löblichen Corps als der Ehefrauen Vatters und hierzu erbettenen beÿsitzers auf Dienstag den 11.t des Monats Junii A° 1754.
In einer allhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffgaß ohnfern St Stephans Plan gelegenen der Ehefrauen Eltern gehörigen behausung befunden worden, als folgt
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögen, Sa. Kleidung und Weißen Gezeugs 22, Sa. Silbers 5, Summa summarum 27 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 450, Sa. Werckzeugs und Haar Zur Peruquenmacher Profession 45, Sa. Weins und leerer Faß 172, Sa. Silbers 31, Sa. goldenen Rings 45, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 925, Sa. Schulden 61, Summa summarum 1735 lb – Schulden 750 lb, Nach deren Abzug 985 lb

Antoinette Catherine Vivain meurt en 1761 en délaissant pour unique héritier son fils Louis Propre. L’inventaire est dressé rue des Frères. La masse propre à l’héritier est de 81 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 639 livres, le passif à 647 livres.
1762 (19.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 800) n° 263
Inventarium über Weiland der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Anthoniä Catharinä gebohrener Vivain, Hn Frantz Joseph Lux, des Perruquenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg geweßener ehel: Hausfrauen nun seeliger Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1762. – nach Ihrem den 26.ten des zurückgelegten 1761.ten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hinterbliebenen Wittibers vorgedacht, wie auch Hn Johann Georg Fulgraf, des Perruckenmachers v. Burgers dahier, als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen Frauen seel. in erster Ehe mit weiland H. Odil Propre dem auch geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier Ihrem Erstern Ehemann seeligen ehelich erziehlen Söhnleins Ludwig Propre genand, als derselben ab intestato Verlaßenen Universal Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 19.ten Januarÿ 1762.
Copia der Heuraths Verschreibung

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden worden, als folgt
(f° 11) Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangegen ohnveränderten Guths, Innhalt des über beeder nun Zertrennter Ehe persohen einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte nahrungen durch weÿl. Hn Notarium Matthiam Koch in Anno 1734 auffgerichtet
(f° 14) Wÿdumb Welchen der Verstorbene seel. Von Weil. Hn Odile Propre dem geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier ihrem Erstern Ehemann seel. biß Ihr seel. ableiben genoßen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Erben ohnverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 141, Sa. Werckzeug Zur Perruckenmacher Profession gehörig 5, Sa. lähren Faß 19, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 7, Sa. Goldenen Ring und dergleichen Geschmeids 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 525, Sa. Ergäntzungs Rests 612, Summa summarum 1331 lb – Schulden 1250 lb, Nach solchem abzug 81 lb
Des Wittibers ohnverändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 80, Sa. Werckzeugs und Haar Zur Peruquenmacher Profession 28, Sa. Weins und lährer Faß 13, Sa. Silbers 2, Sa. Schulden 542, Summa summarum 639 lb – Schulden 647 lb, In Compensatione 8 lb
Stall Summ 825 lb – Zweiffelhaffte vnd verlohrener Pfenningzinß hauptgüter, so des Erben ohnverändert 87, Zweiffelhaffte Schulden in des Erben ohnveränderte Nahrung zugeltend 31, in des Wittibers ohnverändert und theilbare Nahrung Zugeltend 67 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Donnerstag den 9. Novembris Anno 1752, Koch Nots.

François Joseph Lux se remarie en 1763 avec Marie Dorothée Ducré, fille du marchand de fruits et légumes Louis Ducré : contrat de mariage, célébration
1763 (15.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 185
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren: und wohlvorachtbahre H. Frantz Joseph Lux, der Perruckenmacher, wittiber und burger dahier, beiständlich seines Vatters H. Lorentz Lux des burgers in Buchßweiler, als Hochzeiter ane einem
und die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfer Maria Dorothea Dickrein, weil. H. Louis Dickré des geweßenen fastenspeishändlers und burgers dahier nachgelaßene tochter, unter autorisation H. Matthäi Schuster, des Gastgebers und burgers dahier dero geordneten Vogts, als hochzeiterin ane dem andern theil
zu Straßburg (…) auf Freÿtag den 15. Julÿ Anno 1763. unterzeichnet Frantz Joseph Lux als hochzeiter, maria dorothea dicrt ho als hochzeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 3)
Hodie 26 Septembris anni 1763 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Josephis Lux crinium concinnator et civis hujatis viduus antoniæ Catharinæ vivain et Maria Dorothea decret filia defunctorum ludovici decret mercatoris et civis hujatis et Annæ Mariæ Burbacherin conjugum in vivis ambo in hac parochia commorantes (signé) Frantz Joseph Lux, Maria Dorothea dicre (i 4)

Héritier de la maison, le garçon perruquier Louis Propre meurt à Paris le 2 décembre 1774 en délaissant pour héritières ses deux tantes. Les experts estiment la maison à la somme de 725 livres. L’actif de la succession s’élève à 1083 livres, le passif à 286 livres (les sommes sont exprimées en livres tournois dans l’inventaire).

1775 (23.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) n° 716
Inventaire des Biens delaissés par feu Louis Propre, vivant garçon Perruquier fils de feu le Sr Odil Propre, en son vivant Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, dressé en l’année 1775
Inventaire et Description de toue les biens meubles et immeubles généralement quelconques délaissés par feu Louis Propre, vivant garçon Perruquier, fils de feu le Sr Odil Propre, en son vivant Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, procréé avec feu Dlle Antoinette Catherine née Vivain, femme en secondes noces du sieur François Joseph Lux, Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, lesquels biens délaissés après son décès arrivé à Paris le 2. Decembre dernier, ont été inventoriés à la requête des deux héritières ab intestat dud. Défunt et respectivement leurs mari et mandataire, tous mentionnés ci après, montrés et enseignés par le Sr Jean Georges Faulgraff, ancien assesseur du Grand Sénat de cette ville, tuteur dud. Defunt, et le Sr François Joseph Lux, son beau-père comme ayant la meilleure connaissance de sa succession (…) Fait et passé à Strasbourg ce 23° Mars 1775.
Le Deffunt a delaissé pour ses héritiers ab intestat savoir 1° Dlle Elisabethe née Propre, femme du Sr Leonard Jacques, Maréchal ferrant demeurant à St Quirin, absente et étrangère, au nom de laquelle est comparu le Sr François Charles Alexis Gauthier de Clermont, Commis au Bureau de la poste de cette ville de Strasbourg, en qualité de Mandataire (…) Et 2° Dlle Marie Anne née Propre, Epouse du Sr Guillaume Joseph Sarazin, Marchand Graissier et bourgeois de cette ville, qui a été présente à la Confection dud. Inventaire, sous l’assistance de sond. mari, Toutes deux Sœurs du Pere dud. Deffunt, comme plus proches parentes & héritières ab intestat par portions egales

Propriété d’une Maison. Savoir une maison, petite cour, fond et tres fond, avec toutes ses appartenances, droits et dépendances située en cette Ville de Strasbourg place de St Etienne, faisant d’un côté un coin à la rue dite Himmelreichgässel, de l’autre côté le Sr Imhoff, M° Cordonnier et bourgeois de cette ville, par derrière les V° et heritiers de feu le Sr Jacques Gerber, en son vivant Inspecteur à l’Umbeld de cetted° Ville, outre le Capital inséré ci après, franche et quitte de toutes autres charges et hypothèques, et estimée par (…) les experts jurés de la ville suivant le certificat du 16 du présent mois à 2900. La propriété de lad° maison est constatée par une Lettre d’achat expédiée en parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 5. juillet 1700 et munie du Sceau ordinaire. Et par une autre Lettre d’achat plus ancienne munie d même sceau et datée du 10. octobre 1663. Le Defunt a herité cette maison en 1763. de feu Dle Marie Catherine née Stratz, veuve de feu le Sr Joseph Vivain, m° Perruquier et bourgeois de cette ville sous les charges et conditions suivantes
1° Par le Contrat de mariage fait entre la mère dud. Deffunt et son beau-père le Sr François Joseph Lux, passé pardevant M° Mathieu Koch, notaire public de cette ville le 9 novembre 1852. § 4 les grand pere et mere du Deffunt ont promis aud. Sr Lux de lui laisser pendant la vie durante un Logement et une boutique dans lad° maison, en sorte que quand meme la future épouse viendroit à le predeceder, il sera neanmoins en droit d’occuper lesdits logement et boutique, cependant à chambre que lesd. deux futurs Conjoints ou en tout cas le dernier vivant d’entre eux seront tenus pendant qu’ils y demeureront de payer annuellement aux pere et mere de la femme un loyer de 50. florins En vertu de cette stipulation le Sr Lux pretend être en droit de demeurer dans lad° maison moyennant un loyer annuel de 50 fl. aussi longtemps qu’il vivra Et
2° lad° defunte Dle Marie Catherine née Stratz Grand mere du Deffunt a ordonné par le § 2. de son Codicile passé par devant moi Notaire soussigné et cinq témoins le 11 Janv: 1763 que led. Sr Lux son gendre et beau-père du Deffunt sera en droit de demeurer gratis et sans loyer jusqu’à l’âge de 30. ans du petit fils et héritier dans les appartements qui lui sont assurés par son Contrat de mariage avec la fille deffunte de ladite Grandmere, passé pardevant feu M° Koch Not° le 9 Nov. 1752. Et s’il arrivoit que la maison seroit vendue, led. Sr Lux gendre aura toujours le privilege d’acheter lad° maison pour la même prix qu’un autre en payeroit, avec l’addition qu’au cas que lad° maison seroit vendue avant que le petit fils eut atteint l’age de 30 ans, il sera payé au Sr Lux jusqu’au dit tems annuellement 50 fl. en place d’un loyer. En conséquence de cette disposition grand maternelle le Sr Lux pretend rester dans lad. maison sans loyer jusqu’à ce que le Deffunt aurait eu l’age de 30 ans et veut qu’elle soit exécutée dans tous ses points.
Doaire réversible aux deux héritieres du Deffunt. Constitué au profit du Sr François Sophie Lux M° Perruquier et bourgeois de cette ville par feu Dle Antoinette Catherine née Vivain
Etat sommaire du present Inventaire, Total du Capital portant rente 1200, Total de la Propriété d’une maison 2900, Total de la Dette active 233, Total general 4333 livres – Dettes passives 1146 livres, Deduction faite il reste 3187 livres

Louis Propre termine en 1766 son apprentissage chez son beau-père François Joseph Lux
1766, Perruquiers (XI 176), 1751-1766 – f° 189 Frantz Joseph Lux seinen Stieffsohn Ludovicus Propre Austhuung

Les héritières cèdent leurs droits au beau-père du défunt François Joseph Lux qui devient propriétaire de la maison

1775 (14.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) Joint au n° 716 du 23 mars 1775
Zuwissen seÿe hiemit, daß ane heut zu ende stehendem dato Vor mir unterschriebenem, als Zu weiland Ludwig Propre, des geweßenen leedigen Perruquenmachers, auch weiland H. Odil Propre, des geweßenen ebenmäßigen Perruquenmachers und burgers allhier Zu Straßburg längst seel. nachgelaßenen Sohns nun auch seel. Verlaßenschafft Inventur und Erörterung in dießem Jahr in specie adhibirtem Notario persönlich erschienen Frau Maria Anna, geb. Propre, Hn. Guillaume Joseph Sarazin, des Fastenspeißändlers und burgers allhier Ehegattin, beiständlich deßelben, deßen ab intestato zur helffte verlaßene Erbin, Mehr H. Joseph Bena d.schneider und auch allhiesihe burger und Fr. Francisca geb. Bena H. Charles François Alexis Joseph Gauthier dit Clermont Employé auf der allhiesigen brieff Post Ehegattin, unter Assistentz H. Johann Daniel Langheinrich, Notarii publici jurati und Practici indeme dieselbe Vermög des Zwischen Ihro und gedachtem Ihrem Eheh. getroffenen actus dissolutionis vom 25.ten Octobris 1766. vor H. Not° regio Laquiante dahier errichtet, so den 13.ten Decembris ejusdem Anno bei E: E: Großen rath allhier confirmirt und homologirt worden, §° pt°2.do authorisiret ist, alle handlungen Ihres Guths wegen für sich ohne deßen Assistentz und Einwilligung allein Vorzunehmen, diese beede letzteren sowohl für sich alß Nahmens H. Simon Bena des Perruquenmachers in Maÿntz und Jgfr. Elisabetha Bena, der mehrjährigen sich im Amsterdam auffhaltend, alle Vier geschwüsterde und Zufolg acte Vor schongedachtem N, Not. regio Laquiante den 11.ten Aprilis dieses Jahrs errichtet, cessionnarÿ der Ihro Mutter Elisabethä geb. Propre, H. Leonard Jacques des Huffschmieds in St Quirin ehel. haußfrau und ab intestato zukommenden Helffte solcher Erbschaft ane einem,
und Hr. Franz Joseph Lux der Perruquenmacher und Burger, des Verstorbenen Stieffvatter mit beistand Hn Johann Carl Fické, Notarii publici jurati ac practici dahier, ane dem anderen theil
die zeigten bederseiths an, wie daß Sie Sich solcher Verlaßenschafft wegen (…) mit einander verglichen hätten als 1.mo. Wie das durch mich unterschriebenen Notarium, so dan 26.ten Verfloßener Montgs Aprilis auf löbl. Statt Stall abgehandelt worden (…)
2.do außer Vorhergemeltem in dieße Verlaßenschafft weiter gehörig ist, das Eigenthum ane einer behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg am St. Stephans plan, so ein seith ein eck am Himmelreichgäßel, anderseith neben Mr Imhoff dem Schuhmacher und burgern allhier, hinten auf H. Jacob Gerbers, des geweßenen Inspectoris des allhiesigen Umbgelds nachgelaßene Fr. Wittib und erben stoßend und in welcher Er H. Lux, Vermög der mit seiner Ersten Ehefrauen als des verstorbenen Propre eheleiblicher Mutter vor weil. H. Not° Mathia Koch seel. den 9. 9.bris 1752 errichteten Eheberedung lebenslang eine wohnung samt dem laden umb einem jährl. Zinß von 50 fl. zu genießen hat, wie auch außweiß. weil. Fr. Mariä Catharinä geb. Stratzin, des verstorbenen Großmutter seel. Vor mir Notario und Dünff Gezeugen den 11. Januarÿ 1763. errichteten Codicill § pt° 2do solche nembl. wohnung und laden, biß der Verstorbene Propre sein 30. jähriges Alter erreicht haben würde, ohne Zinß Zu bewohnen berechtiget ist – Auf Freÿtag den 14.ten Julii 1775
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 649 le 18 juillet 1775 f° 308-v

François Joseph Lux hypothèque la maison au profit de l’ancien boulanger Georges Volck

1775 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 340
Mr Franz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Georg Volck ehemaligen weißbecken – schuldig 200 gulden zum hauptbau hiernach verlegten behausung
unterpfand, die anbemerckte behausung samt zugehörden am St Stephans plan, einseit ist ein Eck am Himmelreich gäßlein, anderseit neben Mr Imhoff dem schuhmacher hinten auff H. Jacob Gerbers gw. inspectoris des allh. umgelds wb. und erben

François Joseph Lux loue une cave au brasseur Philippe Jacques Reichard

1779 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 352
H. Franz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Philipp Jacob Reichard des bierbrauers
entlehnt, den vordern keller seiner ane der Bruderhoffs gaß und sogenannten Himelreichgäßlein gelegenen behausung – von verwichenen Johannis Baptistæ tag angefangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden

François Joseph Lux vend la maison au boulanger Georges Volck moyennant 1 550 livres

1784 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 417
Frantz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Georg Volck des weißbecken
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an St Stephans plan einseit ist ein eck am Himmelreichgäßel, anderseit neben Mr Imhoff modo N. Bergen dem maurer, hinten auff weÿl. Fr. Gerberin erben – erkaufft von Propreischen erben laut vergleich vom 14. Julÿ 1775 so dem Contractum protocollo den 18. Julÿ dicti anni einverleibt worden – um 3100 gulden

Georges Volck termine en décembre 1747 son apprentissage chez son père du même nom.
1747, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 147) Montags den 18. X.bris 1747 – Johann Georg Volckh, H. Johann Geörg Volcks des Schwartzbecken dahier ehelicher Sohn, wirdt von gedachten seinem Vatter der lehr quittirt.

Georges Volck devient tributaire en juin 1761.
1761, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 156) Donnerstags den 25. Junii 1761. – Neuzünfftiger Meisters Sohn
Joh: Georg Volck der Jüngere, H. Joh: Georg Volck des Haußfeurers v. dißortiges Gerichtsmanns ehel. Sohn, producirt Stallschein, will Zünfftig werden, v. schwartzbachen, bittet um Gerichtliche Reception.
Erk. seÿe Ihme in seinem begehren gegen Erlag der Gebühr zu willfahren.

Fils du boulanger Jean Georges Volck et de Marie Sara Mægel, Georges Volck meurt célibataire à l’âge de 59 ans le 25 janvier 1792.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1791-1792 p. 142 n° 4)
Im Jahr 1792 Mittwoch den 25. Jänner, Abends um vier Uhr, wurde nach vorher gehaltener Leichenrede in der hiesigen Prediger Kirche auf die Begräbnus Zu St. Helenä Zu Erde bestattet Herr Johann Georg Volck geweßener lediger Schwartz becker und Burger alhier, Weÿland Herrn Johann Georg Volcks gewesenen Schwartzbeckers und Burgers alhie mit Weÿland Frauen Maria Sara einer gebohrner Mägelin hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn, welcher gestern Dienstags als den 24. Ejusdem Morgens um Fünf Uhr gestorben mithin 36 Stunden gelegen hat. Seines alters 59 Jahre neun Monath und acht Tage (unterzeichnet) Johann David Wittmann, als Verwandter, Johannes haÿnoldt als Verwander (i 76 – Bapt. Temple-Neuf f° 265-v n° 1038, 14 avril 1732)

Son héritière Marie Sara Braun, veuve du tonnelier Jean Rœsch expose la maison aux enchères. François Schaffner l’ainé l’acquiert moyennant 15 050 livres tournois

1794 (26 fruct. 2), Strasbourg 7 (32), Not. Stoeber n° 298
Adjudication, 4 thermidor 2 – auf Ansuchen weil. bs. Georg Volck des vormaligen becken Universal Erbin Fr. Mariae Sarae geb. Braunin auch weil. Johannes Rösch gew. Kiefers alhier Wittib wurde zur offentlichen freÿwilligen Versteigerung geschritten einer behaußung, höfflein, bronnen und hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen und zugehörden gelegen alhier an der Bruderhoffsgaß N° 21 einseit ist ein Eck am vormaligen himmelreich gäßlein anders. neben Bercand dem Maurer hinten auf Gerberische Erben stoßend, so ledig, eigen und zwar unter folgende bedingungen (…), ausgebotten vor 7000 livres
An Cit. Dominique Henry Guerin Secretaire de la Mairie, um 7400 livres
le 19 thermidor 2, Cit. Dominique Guerin, 11.500 livres
le 29 thermidor 2, Cit. François Schaffner l’ainé, 15.050 livres
5° enchère, le 17 fructidor 2, Cit. François Schaffner l’ainé, 16.000 livres
est comparu en Personne la Cit. Marie Sare née Braun Veuve de feu Cit. Jean Rösch Tonnelier en cette commune, assistée du Cit. David Wittmann Boulanger, laquelle a volontairement reconnu & confessé avoir vendu cedé, quitté, transporté et abbandonné
au Cit. François Schaffner & Madeleine Mohr cy présent et acceptant
Une maison, petite Cour, puits, appartenances et dépendances sise dans la rue des freres N° 24 d’une part faisant un coin sur une petite rue, Bercand Maçon de l’autre abboutissant sur les héritiers Gerber, franche et quitte de toute rente et redevance foncière. La présent Vente et Cession faite pour et moyennant le prix de 16.000 livres- Le 26 fructidor An Second de la République française une et indivisible
Enregistrement, acp 28 F° 71-v du 1 vend. 3

Natif de Trænheim, le musicien François Joseph Schaffner épouse en 1785 dans l’église Saint-Livier de Metz Madeleine Charlotte Martin, fille du chapelier Jean Martin (référence du mariage et biographie)
Mariage, Metz (Saint-Livier)
L’an 1785 Le 7 juin après les publications des trois bans de mariage faites sans opposition dans Cette Eglise, Vû l’extrait de bapteme de l’Epoux ci après denommé, L’extrait mortuaire de son pere, La permission de se marier a luy accordé par mons. le Chevalier de Malseigne Brigadier des armées du roy major general commandant le Corps des Carabiniers En datte du 27° may dernier, Vu En outre L’extrait des minutes du greffe du bailliage de Cette ville du deux may dernier et le decret de mons. L’intendant particulier au dit bailliage qui autorise l’Epoux cy après denommée à contracter le présent mariage, non obstant Le deffaut de Consentement de son pere qui est absent, les fiançailles Celebrées cejourd’huy, nous pretre Vicaire de Cette paroisse avons donné la benediction nuptiale après que nous avons pris et reçu leur consentement mutuel et ont été par nous Mariés François Joseph Schaffner né En la paroisse de Trænheim diocèse de Strasbourg le neuf mars 1749, musicien au corps des Carabiniers dans l’escadron de mestre de cmp aux Cazernes de chambieres de cette paroisse fils de deffunt Jean Michel Schaffner et de madgelaine Schivin de Lad° paroisse de Trænheim, d’une part et magdeleine charlotte Martin agée d’Ennviron vingt et un ans fille de Jean Martin maître chapellier et de defunte anne Le faucheur aussi de cette paroisse d’autre part, les parties ont été assistées de Jacque Schaffner frere de L’epoux, de Jean Baptiste Bargalas M° de danse de la paroisse St Georges, de Nicolas Schaffner aussi frere de L’époux et de Nicolas La Salle M° Boulanger de ette paroisse (signé) Frantz Schaffner, Martin (i 233)

François Schaffner habite à Strasbourg depuis 1791. Il s’est remarié avec Madeleine Mohr, originaire de Westhoffen. Il habite la maison avec ses six filles dont l’aînée est mariée avec le menuisier Simon Schwæderlé
Registre de population 600 MW 62 (1815 sqq), Rue des Frères N° 24 p. 478
(i 277 et 278)
Schaffner, François, 1749, Professeur, Thrennheim, (à Strasbourg depuis) 1791, dél. Krautenau 105
id. née Mohr, 1763, Ep., Westhoffen, décédée le 25 août 1828
id. Louise 1796, Strasbourg, dél. Krautenau 105
id. Joséphine 1800, id.
id Barbe 1802, id.
id. Thérèse 1806, id.
id. Marie Anne 1807, id.
Schwaederle, Simon, Menuisier, dél. rue de la Croix 10
id. née Schaffner, Madeleine, Ep.
id. Jac. Simon, 27 avril 1818

Registre de population 600 MW 96, Krautenau suite du N° 105 p. 165 (i 172, 174)
Schaffner, François, 1749, ancien musicien, veuf Traenheim, (à Strasbourg depuis) 1791, (auparavant) r. des frères 24, Entre av. 1830.
id. Louise 1796, Strasbourg
id. Joséphine 1800, id.
id Barbe 1802, id.
id. Thérèse 1806, id.

Né à Bourg-en-Bresse en 1789, son fils Jean Baptiste Schaffner issu du premier mariage épouse en 1823 Thérèse Bær
Mariage, Strasbourg (n° 277)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à 10 heures du matin le 1 août 1823. Jean Baptiste Schaffner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 juillet 1789 à Bourg (Ain) domicilié à Strasbourg, Musicien, fils de François Joseph Schaffner, musicien à ce présent et consentant, et de feu Madeleine Martin, Thérèse Baer, mineure d’ans, née en légitime mariage le 9 Nivôse an XI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Antoine Baer, postillon décédé en cette ville le 12 décembre 1807 et de Marie Anne Schrapff, ci présente et consentante. Ledit époux déclare par serment qu’il est dans l’impossibilité de produire l’extrait de décès de sa mère (signé) jean Bte Marie Schaffner, therese Berr (i 35)

Marie Madeleine Mohr meurt en 1828 en délaissant sept filles et quatre petits-enfants issus de sa fille aînée.

1828 (20.11.), Strasbourg 7 (78), Me Stoeber n° 11.045
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Mohr, femme de François Joseph Schaffner, professeur de musique, décédée le 25 août 1828 – à la requête de I. Simon Schwaederlé, luthier, père et tuteur naturel de ses enfants nés de Marie Madeleine Schaffner 1. Jacques Joseph Simon âgé de 10 ans 6 mois, 2. Marie Madeleine Louise âgée de 9 ans, 3. Jean Baptiste Léon âgé de 2 ans, 4. Thérèse Cécile âgée de 1 an
II. Louise Schaffner, célibataire majeure, III. Joséphine Schaffner, célibataire majeure, IV. Barbe Schaffner, célibataire majeure, V. Thérèse Schaffner, célibataire majeure, VI. François Joseph Schaffner, le veuf, père et tuteur légal de Marie Jeannette sa fille mineure demeurant à Paris – en présence de Jean Baptiste Schaffner, musicien, subrogé tuteur des enfants Schwaederlé – en présence de François Kieffer, propriétaire, subrogé tuteur de Marie Jeannette, héritiers pour 1/6
en la demeure mortuaire rue des Frères n° 24
Immeuble dépendant de la communauté. Une maison, petite cour, puits, pressoir, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Frères n° 24 faisant le coin de la rue dite Himmelreichgaesslein, de l’autre côté la veuve Eierbach, derrière le Sr Kühl marchand de vins – acquis de Marie Sara Braun veuve de Jean Roesch, tonnelier, par avte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 26 fructidor 2, estimée 5000 fr
Jardin. 20 ares de jardin ayant eu autrefois nature de terre hors la porte Bouchers à gauche de la chaussée du Polygone près la digue d’inondation, en haut en pointe sur le chemin, en bas le Sr Schmitter – acquis de la commune de Strasbourg suivant procès verbal dressé par secrétaire de la mairie de cette ville le 9 brumaire 14, estimé 600 francs
garde robe 21 fr, mobilier 400 fr, vignes à Westhoffen 150 fr, total des immeubles 5750 fr, immeuble propre à Westhoffen 150 fr, remploi du à la défunte 400 fr – passif de la communauté 4025 fr, créances actives 362 fr
Enregistrement, acp 192 F° 75 du 1.12.

Décès, Strasbourg (n° 1363)
Déclaration de décès faite le 25 août 1828. Madeleine Mohr, âgée de 66 ans, née à Westhoffen (Bas-Rhin) Epouse de François Schaffner âgé de 80 ans, Musicien, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 25 du mois courant à cinq heures du matin dans la maison située N° 24 rue des Frères, fille de feu Valentin Mohr, sculpteur, et de feu Françoise Wetzel, Premier déclarant l’Epoux [in margine :] Apoplexie (i 77)

François Joseph Schaffner meurt à l’âge de 81 ans le 19 mai 1830.
Décès, Strasbourg (n° 1017)
Déclaration faite le 19 mai 1830 du décès de François Joseph Schaffner âgé de 81 ans, né à Traenheim, Bas-Rhin, Musicien veuf en premières noces de Madeleine Martin et en secondes noces de Madeleine Mohr, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 19 du mois courant à midi dans la maison située N° 105 à la Krautenau, fils de feu Michel Schaffner et de feu N. N. Premier déclarant, Jean Baptiste Schaffner, âgé de 41 ans, Musicien, fils du défunt [in margine :] (*)erie foudroyante (i 31)

Liquidation de la succession de Marie Madeleine Mohr entre le veuf et ses enfants
1830 (27.2.), M° Hickel
Liquidation et partage de la succession de Marie Madeleine Mohr femme de François Joseph Schaffner, professeur de musique à Strasbourg où elle est décédée en 1828, fait entre le dit veuf d’une part et ses enfants nommés 1° Marie Jeannette, 2° Louise, 3° Joséphine, 4° Barbe, 5° Thérèse, 6° les enfants de Marie Madeleine Schaffner vivante femme Schwederlé, luthier, tous demeurant en cette ville
acp 198 (3 Q 29 913) f° 106-v du 2.3. La masse active purement mobiliere à partager déduction faite des dettes passives est de 2206 francs dont le 6° pour chacun des enfants fait 367 francs que chacun reçoit sans soulte ni retour
Jacques Weyer, Maître-Maçon à Strasbourg acquéreur par acte notarié d’une maison appartenante à la communauté doit 6500 francs, en déduction il a de suite payé au père et aux enfants 3500 francs, il est délégué de payer le surplus à un créancier hypothécaire non présent à l’acte.
La masse brute de la communauté se monte à 9640 francs, la masse passive est de 5192, déduction faite reste 4467 dont le tiers seulement appartient à cette succession qui avec les reprises est de 2206 francs

Le professeur de musique François Joseph Schaffner et ses enfants du second mariage vendent la maison aux enchères. Le maître maçon Jacques Weyer s’en porte acquéreur.

1829 (7.11.), Strasbourg 7 (80), M° Stoeber n° 12.138
Adjudication définitive – Adjudication préparatoire n° 12 095 du 17 octobre, Cahier des charges n° 12 015 du 17 septembre – A la requête I. du Sr Schwaederlé, luthier, père et tuteur légal de ses quatre enfants nés de Marie Madeleine Schaffner 1. Jean Joseph Simon, 2. Marie Madeleine Louise, 3. Jean Baptiste Léon, 4. Thérèse Cécile, II. Louise Schaffner, célibataire majeure, III. Joséphine Schaffner, célibataire majeure, IV. Barbe Schaffner, célibataire majeure, V. Thérèse Schaffner, célibataire majeure, VI. François Joseph Schaffner, professeur de musique veuf de Marie Madeleine Mohr, décédée le 25 août 1828 père et tuteur légal de Marie Jeannette sa fille mineure demeurant à Paris, VIII. Jean Baptiste Schaffner, musicien, subrogé tuteur des enfants Schwaederlé, VIII. François Kieffer, propriétaire, subrogé tuteur de Marie Jeannette, héritiers bénéficiaires de ladite Mohr femme de Schaffner, dont la qualité d’héritiers est relatés dans l’inventaire dressé par le notaire soussigné le 25 novembre 1828
(la maison) aux Dlles Schaffner qui se réservent de déclarer command
Déclaration de command du 8. novembre n° 12.141, au Sr Jacques Weyer, maître maçon, domicilié Faubourg de la Krutenau n° 154 pour 6500 fr
(le jardin) à Louise, Joséphine, Barbe et Thérèse Schaffner covenderesses, pour 540 francs
Désignation des immeubles à vendre, 1. une maison, petite cour, puits, pressoir, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Frères n° 244 faisant le coin de la rue dite Himmelreichgaesslein, de l’autre côté la veuve Eierbach, derrière le Sr Kühl marchand de vins – acquis de Marie Sara Braun veuve de Jean Roesch, tonnelier, par avte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 26 fructidor 2, estimée 4500 francs
2. 20 ares de jardin ayant eu autrefois nature de terre hors la porte Bouchers à gauche de la chaussée du Polygone près la digue d’inondation, en haut en pointe sur le chemin, en bas le Sr Schmitter – acquis de la commune de Strasbourg suivant procès verbal dressé par secrétaire de la mairie de cette ville le 9 brumaire 14, estimé 350 francs
Enregistrement, acp 197 F° 6 du 11.11.

Originaire de Bretzenheim dans le département du Mont-Tonnerre (près de Bad Kreuznach en Palatinat), Jacques Weyer épouse en 1802 Marie Madeleine Pfister, originaire de Sélestat.
Mariage, Strasbourg (n° 19)
Du 12° jour du mois de Vendémiaire l’an XI de la République française. Acte de mariage de Jacques Weyer, agé de 25 ans, maçon domicilié à Sélestatt, Département du Bas-Rhin, né à Bretzenheim, Département du Mont-tonnère le 3 septembre 1777, fils légitime de feu Laurent Weyer cordonnier audit lieu et de feuë Eve Ditt, Et de Marie Madeleine Pfister, âgée de 30 ans, domiciliée en cette ville depuis deux ans, née à Selestatt le 22 juillet 1772, fille légitime d’Adam Pfister batelier audit lieu et de feuë Salomé Dürr (signé) Jacob weÿer, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 13)

Les deux fils et héritiers de Jacques Weyer vendent la maison à l’avocat Jean Charles Holtzapffel

1844 (29. 8.bre), Strasbourg 15 (76), M° Lacombe n° 4585
Vente du 29. octobre 1844. Ont comparu Mr Jacques Weyer, Maître charpentier et Dme Marie Caroline Bernhard son épouse, Et Mr Jean André Weyer, Architecte et Dme Marie Sophie Scharrenberger, son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg, les Dames agissant sous l’assistance et avec l’autorisation de leurs époux, Lesquels ont déclaré avoir vendu (…)
à Mr. Jean Charles Holtzapffel, Avocat demeurant et domicilié à Strasbourg
Description de l’immeuble vendu. Une Maison, sise à Strasbourg rue des frères n° 24 tenant d’un côté à la propriété de Mr Bayerspach, formant de l’autre le coin de la rue du ciel et attenant par derrière à la propriété du Sr Koehl, consistant en maison principale à trois étages sur le devant, une petite cour ayant porte cochère sur la rue du ciel et un bâtiment de derrière à deux étages.
Etablissement de la propriété. MM Weyer, vendeurs, sont propriétaires indivis pour moitié chacun de l’immeuble ci-dessus décrit qu’ils ont recueilli dans la succession de feu leur père Jacques Weyer, en son vivant Maître maçon à Strasbourg, duquel ils sont les seuls et uniques héritiers ainsi qu’il est de notoriété publique. Et Mr Jacques Weyer père est devenu propriétaire de ladite Maison qu’il a acquise sur le veuf les héritiers de Dame Marie Madeleine Mohr décédée épouse de François Joseph Schaffner, professeur de musique à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Stoeber le jeune alors notaire à Strasbourg et son collègue le 7 novembre 1829, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 septembre 1830 volume 206 N° 955 et 951 etd’une déclaration de command reçue par le même notaire le 8 novembre 1829, enregistrée.
Les conjoints Schaffner avaient acquis cet immeuble de Marie Sara Braun, veuve de Jean Roesch, tonnelier demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M° Stoeber père, notaire en cette ville le 26 fructidor an deux, enregistré. Le prix d’acquisition en fut payé suivant deux quittances passées devant le même notaire les 23 messidor et 27 thermidor an trois, dûment enregistrées.
Situation hypothécaire. L’immeuble vendu est franc et libre de toutes dettes et hypothèques généralement quelconques (…) moyennant 30.000 francs
acp 329 (3 Q 30 044) f° 34

Lors de la liquidation en 1873, la maison rue des Frères revient pour moitié aux deux enfants, le notaire Charles Victor Holtzapffel et Eugénie Sophie Holtzapffel

Les enfants mineurs de Charles Victor Holtzapffel cèdent la moitié de la maison à leur tante Eugénie Sophie Holtzapffel qui en devient seule propriétaire.

1886 (11.10.), M°Loew
Licitation durch die beiden Erben des dahier den 24. Januar 1885 verstorbenen und domicilirten Notars Carl Victor Holtzapffel, nämlich dessen beiden Kinder 1. Johann Daniel Holtzapffel geboren 1876, 2. Maria Anna Holtzapffel geboren 1879. beide minderjährig unter Vormundschaft ihrer Mutter Anna Molk Wittwe Holtzapffel dahier
an Eugenie Sophie Holtzapffel, Rentnerin ledig dahier
die unabgetheilte hälfte im nachbenannten Anwesen, woran der Ankäuferin bereits die andere Hälfte gehört, nämlich die Hälfte an einem Wohnhaus, bestehend in dreistöckigem Hauptgebäude und zweistöckigem Hintergebäude nebst kleinem Hofe mit Einfahrt im Himmelreichgäßchen gelegen dahier Bruderhofsgasse N° 39 früher N° 24. Der Käuferin sowie dem verstorbenen Holtzapffel je zur hälfte zugetheilt laut Act Koerttgé vom 12. April 1873
Besitz und Genuß sofort bezw. von Bestätigung des Vertrags. Steuerübernahme am 1. Oktober – Kaufpreis 20.000 Marx
Gegenwärtiger Vertrag wird erst rechtsbeständig nach Genehmigung durch den Familienbeschluß & Bestätigung durch das Gericht
acp 782 (3 Q 30 497) f° 85 n° 2548 du 19.10.
acp 792 (3 Q 30 507) f° 50 du 12.8. n° 1806, Loew, 4. August, registrirt Hinterlegung der Ausfertigung eines Beschlußes des kaiserlichen Amtsgerichts Straßburg vom 24. Juni 1887, enthaltend Bestätigung des am 19. Oktober 1886 Bd. 783 Bl. 83 N° 2548 hier registrirten Verkaufe Consorten Holtzapffel- Holtzapffel

Après la mort d’Eugénie Sophie Holtzapffel en 1921, la maison revient à sa nièce Marie Anne Holtzapffel épouse de Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines à Paris.
Le propriétaire suivant (1932) est le tapissier Henri Hugendobler qui épouse en 1912 Catherine Schellenberger, originaire d’Ernolsheim

Mariage, Strasbourg (n° 645)
Strassburg am 29 Juni 1912. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Tapezierer Heinrich Hugendobler, evangelischer Religion, geboren am 2. April 1886 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg Pflanzbadgasse 6, Sohn des verstorbenen Geschäftsreisenden Johann Karl Hugendobler und seiner verstorbenen Ehefrau Wilhelmine geborenen Leicht, zuletzt wohnhaft in Strassburg 2. die Katharina Schellenberger, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 4. April 1885 zu Ernolsheim /:Unter Elsass:/ wohnhaft zu Ernolsheim, Tochter des Ackerers Valentin Schellenberger und seiner Ehefrau Katharina geborenen Stoll wohnhaft zu Ernolsheim



Charles Victor Holtzapffel, notaire, et (1869) Anne Molk


Charles Victor Holtzapffel naît à Strasbourg le 23 juillet 1834 de l’avocat Jean Charles Holtzapffel et de sa femme Sophie Holtzapffel. Il accomplit de 1853 à 1856 un stage dans des études de seconde classe, il est ensuite second clerc pendant treize mois chez le notaire Mouchet à Paris puis chez M° Zimmer à Strasbourg. Il acquiert en 1861 l’office de Chrétien Charles Auguste Rœssel à un prix inférieur à celui auquel il a été acquis. Il est nommé notaire à la résidence de Strasbourg par décret du 12 avril 1862. Son étude se trouve au 20, rue de la Mésange qui appartient à ses parents puis à sa sœur.
Charles Victor Holtzapffel épouse en 1869 Anne Molk, originaire de Colmar. Il meurt le 24 janvier 1885 en délaissant deux enfants.

Maison en propriété
Rue des Frères (VI 64, actuel n° 39)

Enfants

  • Jean Daniel épouse (1904) Marcelle Elisabeth Kernen, habite à Lyon
  • Marie Anne épouse Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines à Paris


Signature au traité d’office (1861)


Chrétien Charles Auguste Rœssel cède son office de notaire à Charles Victor Holtzapffel

1861 (23.12.), Strasbourg 9 (122), M° Becker n° 9265
N° 9265. 23 Décembre 1861. Traité d’office – Par devant M. Becker et son collègue, notaires à Strasbourg soussignés ont comparu M. Chrétien Charles Auguste Roessel, notaire à Strasbourg, y demeurant rue du vieux marché aux vins N. 48 d’une part,
M. Charles Victor Holtzapffel licencié en droit, clerc de notaire demeurant à Strasbourg rue de la mésange N. 20 d’autre part, lesquels ont fait et arrêté entre eux ce qui suit
M. Roessel cède à M. Holtzapffel en acceptant L’office de notaire à la résidence de Strasbourg dont M. Roessel a été pourvu par ordonnance royale du dix sept avril mil huit cent quarante trois, Ensemble toutes les minutes et répertoires chronologiques et alphabétiques composant son étude et celle de ses prédécesseurs, Tel que le tout se poursuit et comporte et dont M. Holtzapffel déclare avoir connaissance, notamment en ce qui concerne les produis dud. office.
M. Holtzapffel fera toutes les démarches nécessaires pour se faire agréer par Sa Majesté l’Empereur comme successeur de M. Roessel dans ses fonctions de notaire à Strasbourg et il jouira à compter du jour de sa prestation de serment de tous les émolumens que produira ledit office.
M. Roessel se réserve le montant des recouvremens, déboursés et honoraires qui pourraient lui être dus à l’époque de l’entrée en fonctions de son successeur et M. Holtzapffel s’engage à lui faciliter la rentrée desd. recouvremens autant que cela dépendra de lui. M. Roessel remettra immédiatement à M. Holtzapffel sa démission de ses fonctions de notaire à la résidence de Strasbourg, avec présentation à sa Majesté de M. Holtzapffel comme son successeur.
M. Roessel s’engage à remettre à M. Holtzapffel le jour de sa prestation de serment toutes les minutes et répertoires tant de son exercice que de ceux de ses prédécesseurs, les pièces et renseignements relatifs aux affaires communes et toutes autres pièces dépendant de lad. étude.
En outre cette cession est faite et acceptée moyennant la somme de cinquante cinq mille francs, que M. Holtzapffel s’engage à payer à M. Roessel en sa demeure à Strasbourg dans les deux mois de la prestation du serment. Pour la perception de l’enregistrement les parties déclarent que le cautionnement attaché aud. office s’élève à la somme de neuf mille six cents francs.
Pour l’exécution des présentes les parties font élection de domicile en leurs demeures susindiquées.
Dont acte fait et passé à Strasboug en l’étude.
L’an mil huit cent soixante un le vingt trois Décembre
et ont les parties signé avec les notaires après lecture faite.
Roessel, Holtzapffel, Becker.
[en marge : Expédié. fait une seconde expédition. fait une 3e expédition]
acp 505 (3 Q 30 220) f° 54 du 24.12.

Dossier établi par l’administration allemande sur les notaires en fonction en 1870.
Charles Victor Holtzapffel a accompli de 1853 à 1856 un stage dans des études de seconde classe. Il a ensuite été second clerc pendant treize mois chez le notaire Mouchet à Paris et chez M° Zimmer à Strasbourg. Il acquiert l’office Rœssel à un prix inférieur à celui auquel il a été acquis, ce qui donne lieu à un rapport au garde des sceaux.

108 AL 171 (notaires), dossier de Charles Victor Holtzapffel
fait le 2 avril 1862
Garde des Sceaux,
J’ai l’honneur d’adresser à V. Exc., avec les pièces justificatives à l’appui, la demande du Sr. Holtzapffel, Charles Victor, clerc de notaire, qui sollicite sa nomination aux fonctions de notaire à la résidence de Strasbourg, en remplacement et sur la présentation de M° Roessel.
Le candidat me paraît avoir fourni toutes les justifications exigées par les règlements ; il est licencié en droit, mon substitut n’a reçu que des renseignements favorables sur sa moralité, sa capacité et ses opinions politiques. Il possède des ressources suffisantes pour faire face aux engagements résultants de son traité.
Le Sr. Holtzapffel a accompli un stage continu de plus de neuf années : du 7 janvier 1853 au 13 novembre 1856, il a été employé à différents * dans des études de seconde classe et pendant les dix sept derniers mois de cette période en qualité de principal clerc. Il est entré ensuite dans une étude de première classe, à Paris, où il a rempli pendant plus de treize mois la fonction de second clerc.
([biffé] Mon substitut s’est d’ailleurs assuré que les notaires Mouchet de Paris et Zimmer de Strasbourg, chez qui l’aspirant a travaillé en qualité de s. clerc pendant quatre ans, 11 mois & 27 jours, étaient pourvus de l’autorisation de se faire assister de plus de quatre clercs conformément à l’art. 35 de l’ord.ce du 21 janvier 1843.)
Le prix stipulé est de 55.000 francs, et le produit moyen de l’office pendant les cinq dernières années n’a été que de 4969 f : il ressort de la comparaison de ces deux chiffres l’espoir d’un revenu annuel de 9.03 pour cent seulement.
Je sais que cette proportion est inférieure à celle d’ordinaire en matière de cession d’office ; néanmoins je crois devoir proposer à V. Exc. de maintenir le prix convenu entre les parties.
M° Roessel, le titulaire cédant, a acquis son office en 1843, au prix de 121.000 francs. Le revenu annuel était alors de 13.919 francs. Dans les premières années de l’exercice de M° Roessel cette étude se maintint à peu près dans la même situation, en 1849 et 1850 même, les produits s’élevèrent à un chiffre sensiblement supérieur. Mais à partir de 1850, l’amoindrissement devint continu, et on vit progressivement descendre l’émolument de l’office jusqu’aux chiffres constatés par le relevé joint au dossier.
J’ai dû chercher à m’éclairer sur les causes de cette déchéance ; il importait de savoir si elle ne s’était pas produite par la faute du titulaire actuel.
Jusqu’en 1850, M° Roessel était assisté dans son étude par son frère qui y remplissait les fonctions de premier clerc. A cette époque, ce frère a acquis lui même une étude à Strasbourg. Il paraît qu’une portion notable de la clientèle de M° Roessel passa alors dans l’étude de son frère, qui en sa qualité de premier clerc s’était trouvé en rapport plus ou moins immédiat avec les clients. Il résulta de cette désertion un préjudice considérable pour l’office de M° Roessel. ([in margine :]* que M° Roessel, fortement ébranlé par la concurrence inattendue que lui a fait son frère n’était ** courage * tour de réagir contre cette situation non seulement plus grave, plus tragique aura sans doute plus **). La conduite de ce notaire n’a d’ailleurs jamais donné lieu à aucun reproche, et la perte de 66.000 francs qu’il éprouve en cédant son office aux conditions actuelles est considérable eu égard à sa fortune.
J’estime donc qu’il y a lieu d’accueillir la demande du Sr. Holtzapffel er de maintenir le prix arrêté entre les contractants.
V. Exc. me permettra d’invoquer un précédent à l’appui des conclusions de ce rapport : un décret du 21 avril 1861 a nommé notaire à Strasbourg M° Weiss en remplacement de M° Burtz, et à raison de circonstances analogues à celles que j’ai indiquées, V. Exc. a bien voulu autoriser la cession à un prix qui ne promettait, comparé au produit des 5 dernières années, qu’un revenu inférieur au taux de 12 %.

(17 mars 1862, le Procureur général demande au procureur impérial le produit moyen de l’étude en 1843 et les causes de l’amoindrissement)

Parquet du procureur impérial à Strasbourg, 24 mars 1862
Monsieur le Procureur Général
Par votre dépêche en date du 17 de ce mois, vous m’avez exprimé le désir de connaître quel était le produit moyen de l’office de M° Roessel aîné au moment où celui-ci l’a acquis de M° Tinchant et de savoir en même temps si cet office dont le rendement a si fort diminué depuis lors, n’avait pas déchu par la faute du titulaire.
Voici les renseignements que j’ai recueillis à ce sujet.
Lorsqu’en mars 1843 M° Roessel acquit au prix de 121.000 fr l’office qu’il cède aujourd’hui pour 55.000 francs, l’étude avait produit en moyenne pendant les cinq années antérieures 13.919 francs, ainsi que le constate l’état que j’annexe à ce rapport. L’étude était donc vendue à un taux inférieur à 12 % (11,50), ce qui était un prix défavorable à l’acheteur et tel paraît avoir été le sentiment général du notariat, sentiment qui se justifie par cette considération que plus une étude est occupée et moins le titulaire peut espérer de la maintenir au même niveau, aussi voit-on constamment que ce sont les études qui produisent le plus, que l’on cède avec un rendement proportionnel supérieur aux études placées dans des conditions de travail intermédiaires. J’ai recherché dans les statistiques civiles quel avait été le sort de l’office dont nous nous occupons, depuis l’entrée en fonction de M° Roessel, et j’ai trouvé que de 1843 à 1849, cette étude après avoir été pendant trois ans à un niveau un peu inférieur à celui du titulaire précédent, s’était relevée en 1847, 48, 49 et 50, de manière à dépasser sensiblement, dans ces deux dernières années, le chiffre d’actes obtenus par M° Tinchant. A cette époque 1850, l’étude commença à décliner et alla s’amoindrissant jusqu’au chiffre de 210 actes, représentant la moyenne des cinq dernières années.
Voici autant que je puisse le savoir les causes de cette situation. M° Roessel a eu pendant un certain nombre d’années pour premier clerc son frère, et alors son étude était en voie de prospérité très grande puisqu’en 1849 il aurait fait 1011 actes, et en 1850, 848 actes : cette année-là son frère lui-meme devint notaire à Strasbourg et alors la clientèle de l’office dont nous nous occupons, s’est tout à coup amoindrie en déclinant depuis. On est donc porté à croire, que soit par suite de relations de famille, soit à raison de la confiance personnelle qu’inspirait M° Roessel jeune, les clients ont en partie abandonné l’étude de M° Roessel ainé, lequel trop préoccupé peut-être de cet état de choses pénible pour lui, au lieu de redoubler d’efforts, pour maintenir son étude, a été pris de découragement, ce qui n’était pas de nature à relever ses affaires.
Il faut ajouter que sur les 15 notaires de Strasbourg, il y en a cinq qui laissent loin derrière eux la plupart de leurs autres collègues (MM. Zimmer, Momy, Noetinger, Ritleng père, Rencker aujourd’hui Ritleng fils) et en outre que le nombre des actes que faisaient tous les notaires de Strasbourg en 1841 et 1842 dépassait 8000 (8298) tandis que de 1854 à aujourd’hui le nombre des actes a varié de 6800 à 7236, il y a donc 1000 actes de moins.
Les évènements politiques ont été autant que je puisse le savoir étrangers aux fluctuations qu’a éprouvées l’étude Roessel, je dois dire enfin que la perte de 66.000 francs à laquelle se résoud M° Roessel est énorme pour sa fortune.
J’estime en conséquence qu’on peut l’autoriser à céder pour le prix de 55.000 frs.
Veuillez agréer, Monsieur le Procureur général, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.
Le procureur impérial
Malenques*


Revenus de l’étude Tinchant et de l’étude Rœssel pour établir le prix auquel sera cédé l’office

Charles Victor Holtzapffel naît à Strasbourg le 23 juillet 1834 de l’avocat Jean Charles Holtzapffel et de sa femme Sophie Holtzapffel. Il épouse en 1869 Anne Molk, originaire de Colmar.

1869 (23.8.), Strasbourg 10 (163), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1260
Contrat de mariage, 23 août 1869 ont comparu I. Monsieur Charles Victor Holtzapffel, notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 23 juillet 1834 du légitime mariage de Mr Jean Charles Holtzapffel avocat et de dame Sophie née Holtzapffel son épouse, stipulant comme futur époux
II. Mademoiselle Anne Molk, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Colmar, née en cette dernière ville le 23 juin 1842 du légitime mariage de feu Jean Conrad Molk, docteur en médecine et de feue dame Caroline Marguerite Adème Ehrlen, stipulant comme future épouse
Etat des apports en mariage de Charles Victor Holtzapffel notaire à Strasbourg. A) Cabinet, Etude, Chambre à coucher, Bibliothèque (…) B) La charge de notaire à Strasbourg à laquelle le futur époux a été nommé par décret du 12 avril 1862. C. Le cautionnement montant à 9600 francs ainsi qu’il est constaté par un certificat d’inscription en date à Paris du 28 mai 1862, registre 11, folio 50, N° 189, D. Les droits à une assurance en cas de décès (…)
acp 586 (3 Q 30 301) f° 15 du 24.8. Stipulation du régime de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit des biens de la communauté
Lea apports du futur époux sont contatés par deux états ssp en date du 23 août 1869 enregistré aujourd’hui
Donation réciproque de l’usufruit de la moitié de la succession du prémourant

Charles Victor Holtzapffel meurt le 24 janvier 1885 en délaissant deux enfants. Il est propriétaire de la moitié de la maison héritée de ses parents rue des Frères ainsi que d’une maison près de la place de l’Empereur (actuelle place de la République), d’une autre route du Polygone au Neudorf et d’un bien de campagne à la Robertsau.

1885 (5.5.), Strasbourg 8 (128), Not. Gustave Edouard Loew n° 16.915
Inventar Sowohl von der auf die Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft, welche zwischen dem zu Straßburg am 24. Januar 1885 verlebten Notar Herrn Carl Viktor Holtzapffel und deßen überlebenden Wittwe Frau Anna Molk bestehenden hatte als dem Nunmehr des genannten Herrn Holtzapffel
Im Jahr 1885, den 5. Mai um zwei Uhr, Nachmittags im Sterbhause gelegen zu Straßburg, Auf Ansuchen von Frau Anna Molk, Gutsbesitzerin zu Straßburg wohnhaft, Wittwe des allda verlebten Carl Viktor Holtzapffel, handelnd eigenen Namens 1) Wegen der auf die auf die Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft, welche zwischen ihr und ihrem verlebten Ehemann bestanden hat, auf Grund Ehevertrags des ehemaligen Notars Koerttgé zu Straßburg vom 23. August 1869, 2) Wegen der durch Vereinbarung in gesagten Ehevertrag zu ihren Gunsten ausbedungenen lebenslänglich Nutznießung des Antheils ihres verlebten Ehegatten am sämmtlichen beweglichen und unbeweglichen Vermögens der Errungenschaft, 3) Wegen der Schenkung welche ihr durch ihren verlebten Ehegatten in mehrerwähnten Ehevertrag gemacht wurde, von dem lebenslänglichen und unentgeltlichen Nutznießung von der Hälfte des sämmtlichen beweglichen und unbeweglichen Vermögens, welches seinen Nachlass bilden wird, Welche Gütergemeinschaft Nutznießung und Schenkung von Nutznießung Frau Wittwe Holtzapffel in der Folge anzunehmen oder auszuschlagen sie sich vorbehält, 4) Wegen der Ersatzansprüche und Forderungen, welche Sie gegen die besagte Gütergemeinschaft oder den Nachlass ihres Ehegattin etwa geltend zu machen hat, 5) und als gesetzliche Nutznießerin des Vermögens ihrer nach genannten minderjährigen Kinder bis zu ihrem erfogten 18. Lebensjahr, 6) Und noch im Namen und als Mutter und gesetzliche Vormünderin ihrer minderjährigen aus ihrer Ehe mit ihrem verlegten Ehegatten entsproßenen Kinder nämlich 1. Johann Daniel Holtzapffel geboren am 16. August 1876, 2. Maria Anna Holtzapffel geboren am 4. Juni 1879. (…) Wellcher Nachlass im Namen der genannten Minderjährigen und unter der Rechtswohlthat des Inventars wurde zufolge Erklärung abgegeben durch ihre Mutter und Vormünderin auf dem Sekretariat des kaiserlichen Landgerichts zu Straßburg am 17. Februar 1885. (…) Und In Gegenwart von Herrn Heinrich August Aimé Mathey, Rentner zu Straßburg Neukirchgasse N° 4 wohnhaft, Handelnd als Nebenvormund der oben genannten Minderjährigen

A. Möbel. Im Speisezimmer, Im Schlafzimmer, Im Kinder Zimmer, Cabinet de toilette, Im Gast Zimmer, Im Vorzimmer, In der Küche, Office, Im Arbeitszimmer der Kindern, Im Corridor, Im Keller, In der Küche vom Pfoertner, In der Waschküche, In der Schreibstube, Im Magden Zimmer
Einbringen des Bräutigams. b) die Stelle als Notar zu Straßburg zu welcher er durch Dekret vom 12. April 1862 ernannt wurde, v) die Amtscaution im Betrag vom 9600 francken
Immobiliarmasse. Die Hälfte unvertheilt von einem Wohnhaus gelegen zu Straßburg Bruderhofsgasse N° 39 vormalig N° 24, bestehend aus einem Hauptgebäude zu drei Stöcke auf die Gasse, kleinem Hof mit Thor auff die Himmelsgass und Hintergebäude zu zwei Stöcken. Diese Hälfte Behausung wurde dem verlebten Herrn Holtzapffel durch die väterliche Theilung vom 12. April 1873 zugewiesen.
acp 763 (3 Q 30 478) f° 30 n° 624 du 13.5. (Sterbfallerklg. vom 24. Juli .85 Bd. 147 N° 191, Tabl. Bd. 71 Bl. 63 N° 3) Gütergemeinschaft, Mobilien 7697.
acp 766 (3 Q 30 481) f° 4 n° 1468 du 24.7. (vacation du 23 juillet) Gütergemeinschaft, baares Geld 400
Werthpapiere 1) 100 Actien der Banque d’escompte de Paris über 500 frs, wovon jedoch noch die Hälfte einzubezahlen ist Zins 548 frs, 23.900, 2) 25 Actien des Credit foncier de France, Zins am Todestage 1320 frs, 26.400, 3) 2 Stück 5% Obligationen zu 500 frs des Gesellschaft Mines & manufactures de Plancher les Mines et dépendances, Werth 800 (Zusammen 51.100)
Forderungen, Geschäfftsaustand 48.150
Versicherungssumme bezahlt 1) durch die Gesellschafft Le Phénix in Paris 800, 2) durch Gesellschafft Assurances générales de Paris 8000 (Zusammen 16.000), Amtskaution
8. vier % Elsass Lothringische Landes Obligationen zu 1000 frs nebst Zins 6416.
Forderung an die Caisse de retraite pour la vieillesse in Paris für verfallenem Zins einer Leibrente 72, Verfallene Pachtzinse 533
Saldo Forderung an Heiser laut Obligation vor Notar Ritleng sen. vom 29. März 1873 nebst Zins 406.
Immobilien 1) Ein Besitzthum dahier gelegen beim Kaisersplatz bestehend aus neuerbautem Hause, Keller, Erdgeschoß & drei Stockwerck, Stallung, Garten, Straße noch unbenannt
2) Ein Wohnhaus mit Stallung & Remise, Hof, Rechten etc. gelegen Neudorf Gewann Kiesgruben section G 597, 4,16 Ar an der Polygonstrasse N° 72
3) section D 3222, 3223, 3224 Ein Landgut gelegen onn der Ruprechtsau, Hinterort, Gewann Romterwoerth Spitzgasse N° 109 nun N° 23 bestehend aus Wohnhaus, Hof, Schuppen, Stallung, Garten etc. 25,75 ar
4) section D 3127 circa 14,80 ar Feld Bann Straßburg in der Ruprechtsau, Westergarten oder Wutzgarten & Groß*ort
5) Ein Terrain von circa 4,87 Ar mit einem neu erbauten Wohnhause, Schuppen, Zugehörden, Grünenwarth bei der Mühle genannt Juliengarten, section M 558, 561
6) Bann Vendenheim. Ein Wohnhaus gelegen in n der Gasse genannt am Feld, bestehehnd aus Keller, Bodengeschoß & Speicher, Stall, 12 ar
7) Bann Eckwersheim. Section D 578 6,25 Ar Feld Iffenrain
Ersatzforderungen der Wittwe 40.824
Ersatzforderungen des Nachlasses 239.045 – 36.964
Nachlass, Kleider 712
11 drei % Obligationen der frantzösischen Nordbahn, Zins 382 frs 3204
Lebens Versicherungssumma geschulde durch National in Paris 8000
Forderungen der Caisse d’assurance geschätzt zu 160
Forderungen der Caisse de retraite pour la vieillesse in Paris 1012
Ein Loos oesterreichischer Anleihe vom Jahre 1864, 80
die Hälfte unvertheilt an einem Wohnhause gelegen dahier Bruderhofsgasse N° 39 früher 24, bestehend in Hauptgebäude & 3 Stockwerken, Kleinem Hof mit Thor und Hintergebäude mit 2 Stockwerken
acp 766 (3 Q 30 481) f° 39 n° 1811 du 7.8. (vacation du 1 août) Gütergemeinschaft, Passiv 243.553 – Nachlass, Passiv Leichenkosten

1885 (17.2.), M° Loew
Offenkunde bestätigend, daß Karl Viktor Holtzapffel Notar in Straßburg den 24. Januar 1885 gestorben, daß nach seinem Ableben ein Inventarium nicht errichtet und daß er als einzige Erben seine beiden minderjährigen Kinder 1) Johann Daniel Holtzapffel und 2) Maria Anna Holtzapffel hinterlassen hat.
acp 757 (3 Q 30 472) f° 91 n° 3706 du 18.2.

Anne Molk dépose un déclaration faite au greffe du tribunal civil par laquelle elle accepte la succession au nom de ses enfants mineurs

1885 (26.2.), M° Loew
Hinterlegung wonach Anna Molk, Wittwe des zu Straßburg verlebten Notars Karl Viktor Holtzapffel folgende Schriftstücke
1) eine Abschrift aus der im Sekretariat des kaiserlichen Landgerichts zu Straßburg berührende, Anschrift vom 17. Februar 1885 nach welcher obengenannte Wittwe Holtzapffel handelnd im Namen und als Vormünderin ihrer Kinder den Nachlaß ihres am 24. Januar 185 verstorbenen Mannes unter der Rechtswohlthat des Inventars annimmt
2) einer Uebersetzung dieser Abschrift in frantzösischer Sprache bei nachbenanntem Notar Loew niedergelegt hat, damit dieselben unter dessen Anschriften aufgenommen wurden
acp 760 (3 Q 30 475) f° 14 n° 3970 du 27.2.

Anne Molk renonce à l’usufruit viager qui lui était assuré à l’article 5 de son contrat de mariage

1885 (23.7.), M° Loew
Verzicht durch Anna Molk Gutsbesitzerin zu Straßburg, Wittwe des Notars Karl Viktor Holtzapffel auf die lebenslängliche Nutznießung an dem halben Nachlasse ihres verstorbenen Ehegattin, welche dieser Letztere ihr zufolge Artikel 5 ihres vor Notar Koerttge dahier am 23. August 1869 errichteten Ehevertrag vermacht hat.
acp 765 (3 Q 30 480) f° 25-v n° 1490 du 24.7.


Enfants

Jean Daniel Holtzapffel
Jean Daniel Holtzapffel épouse Marcelle Elisabeth Kernen le 20 août 1904 à Aigle (canton du Valais en Suisse) – référence. Il habite rue Alfred de Musset à Lyon en 1921 (acte de décès de Sophie Eugénie Holtzapffel)

Marie Anne Holtzapffel
Marie Anne Holtzapffel épouse Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines. Propriétaire de la maison rue des Frères, elle habite à Paris.



8, rue du Vieux-Marché-aux-Grains


Rue du Vieux-Marché-aux-Grains n° 8 – IV 354 (Blondel), N 877 puis section 60 parcelle 57 (cadastre)

Reconstruite en 1757, maître d’ouvrage Antoine Duclo, cafetier – Troisième et quatrième étages ajoutés en 1870, maître d’ouvrage Charles Auguste Dœrffer – Détruite lors du bombardement aérien du 11 août 1944.
Nouveau bâtiment à l’emplacement des n° 4, 6 et 8, maître d’ouvrage Grande brasserie alsacienne d’Adelshoffen, architecte Charles Heitz (1961)


Le restaurant Dœrffer tenu par Adolphe Jehl, vers 1910 (AMS, 1 Fi 25 n° 12)
Bâtiment actuel à l’emplacement des anciens numéros 6 à 8 (juillet 2023)

Brasserie Au Romain suivie du restaurant Dœrffer (n° 4, 6 et 8, AMS, 1 FI 25 n° 13) – Même endroit en 2021 (image Wilfred Helmlinger, Archi-Wiki)

Le commissaire priseur Jean von Miltenberg construit un auvent en 1556. La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de son gendre barbier Jacques Kopp qui en transmet la propriété à son fils et à son petit-fils, tous deux barbiers et nommés Jean Kopp. Le sellier Tobie Stephan achète la maison en 1702, les Quinze l’autorisent à agrandir la partie de l’auvent entre la ruelle et la porte d’entrée, soit sur seize pieds alors que sa longueur totale est de vingt-deux pieds et demi. La maison est estimée à une valeur minimale de 1600 livres en 1721 puis de 800 livres en 1733 à cause du bâtiment accessoire en mauvais état. Le sellier Augustin Güntzer en est propriétaire par sa deuxième femme. Ancien manant, le cafetier Antoine Duclo l’achète en 1757 et la reconstruit à neuf la même année en supprimant l’auvent. Le nouveau bâtiment est estimé à la somme minimale de 1900 livres (1762) et 2000 livres (1778, 1789). Les héritiers d’Antoine Duclos le vendent en 1787 à l’horloger Jean Frédéric Liebold qui fait poser un nouveau fourneau au rez-de-chaussée et faire une cheminée à la française au premier étage. Ses descendants en restent propriétaire jusqu’en 1869.


Plan-relief de 1725. Façades entre la rue de la Lanterne à gauche et la rue des Pelletiers à droite. La maison à pignon sur rue (quatrième à partir de la droite) se trouve à droite de la ruelle du Saumon (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 189 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers le Vieux-Marché-aux-Grains se trouve à droite du repère (k) : porte et fenêtre en arcade au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toit à un seul versant. La façade (h-k) vers la ruelle du Saumon a deux fenêtres, une porte puis quatre autres fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à sept fenêtres chacun, toiture à sept lucarnes. La cour F représente l’arrière (3-4-5).
La maison porte d’abord le n° 17 (1784-1857) puis le n° 8.

189, Plan
Cour F, Plan, la rue du Vieux-Marché-aux-Grains est en bas (1830) – Ajout de deux étages en 1870 – Façade en 1940 lors du changement d’enseigne (dossier de la Police du Bâtiment) – Le n° 8 au premier plan (restaurant au Vieux-Marché-aux-Grains) en 1944 (AMS, 1 Fi 114 n° 144)

Le négociant Auguste Dœrffer est autorisé en avril 1870 à surélever de deux étages le bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Les modifications ne sont pas portées au cadastre bien que les travaux aient été réalisés comme le montrent les photographies ultérieures. Le maître maçon Emile Widmann pose en 1891 une devanture pour le compte du propriétaire Henri Edmond Schnitzler. L’architecte Emile Kieffer transforme en 1923 le rez-de-chaussée et le premier étage pour la Brasserie Kronenbourg, locataire principal, qui change en 1940 la dénomination Restaurant Dœrffer en Gasthaus zum Alten Kornmarkt (restaurant au Vieux-Marché-aux-Grains). Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment. Le terrain est entouré d’une barrière en 1948.
La Grande brasserie alsacienne d’Adelshoffen (Schiltigheim) fait élever en 1946 un baraquement provisoire à l’emplacement du Restaurant au Romain (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains). Propriétaire des terrains sis 4, 6 et 8 de la rue du Vieux-Marché-aux-Grains, elle dépose en février 1955 une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Charles Heitz. Le Ministère du Logement et de la Reconstruction délivre en septembre 1955 le permis de construire qui est périmé sans que les travaux aient commencé. La Grande brasserie alsacienne d’Adelshoffen dépose une nouvelle demande de permis de construire en janvier 1959. Les terrains à réunir à la voie publique sont cédés à la Ville, le Ministère du Logement et de la Reconstruction délivre le permis de construire en novembre 1959. La hauteur sous corniche est portée à 15,10 mètres par dérogation accordée par le préfet en janvier 1960. La baraque provisoire est démolie en février 1960. Le gros œuvre est achevé en janvier 1961, les travaux sont entièrement terminés en février 1962.


Baraquement provisoire (1946) – Nouveaux alignements (1955)


Elévations rue du Vieux-Marché-aux-Grains et rue du Saumon, dessins 1959 et de 1961 (architecte Charles Heitz, dossier de la Police du Bâtiment)

La brasserie Au Romain, façade rue du Vieux-Marché-aux-Vins vers 1965 (publié par Christian Lamboley, Strasbourg bombardé, éd. Contades, 1988) – Façade rue du Saumon (juillet 2023)

août 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean von Mültenberg, tailleur et commissaire priseur, et Barbe
1580* v Jacques Kopp, barbier, et (1570) Anne von Mültenberg – luthériens
1612 h Jean Kopp, barbier, et (1601) Madeleine Baumwel puis (1627) Marie Cléophée Greiner, auparavant (1609) femme de Louis Ruckhard, maître des forêts – luthériens
1660* h Jean Kopp, barbier, et (1655) Catherine Pastorius, (1664) Reine Steg puis (1676) Anne Ursule Guckelius – luthériens
1702 v Tobie Stephan, sellier, et (1700) Marie Madeleine Brecht, d’abord (1688) femme du sellier Jean Daniel Heusch – luthériens
1733 h Jean Philippe Heusch, sellier, et (1723) Marie Cléophée Marheinigen puis (1733) Jeanne Marguerite Klauhold – luthériens
1735 h Augustin Güntzer, sellier, et (1726) Marie Catherine Bœrus, (1735) Jeanne Marguerite Klauhold, veuve de Jean Philippe Heusch, puis (1743) Marie Ursule Wachenheim, d’abord (1731) femme du tailleur Chrétien Müller – luthériens
1757 v Antoine Duclo, cafetier, et (1733) Anne Barbe Kisser – catholiques
1778 h François Gascard, portier, et (1765) Marie Anne Wepffer puis (1770) Anne Marie Lalanne – catholiques
1787 v Jean Frédéric Liebold, horloger, et (1785) Marie Salomé Klein, remariée (1790) avec l’aubergiste Jean Georges Teutsch – luthériens
1818 h Jean Frédéric Liebold, propriétaire, et (1814) Amélie Saum
1869 v Charles Auguste Dœrffer, tonnelier, et (1861) Marie Emma Matern
1884 v Henri Edmond Schnitzler, négociant, et (1872) Marie Emilie Ehrhard
1898 v Jacques Klein, aubergiste, et (1886) Marguerite Brandt
1909* v (Martin) Adolphe Jehl, hôtelier, et (1892) Joséphine Osel – catholiques
1939* h Adèle Lucie Jehl et cohéritiers

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1600 livres en 1721, 800 livres en 1733, 1900 livres en 1762, 2000 livres en 1778 et en 1789

(1765, Liste Blondel) IV 354, Antoine Duclos
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Duclot, 13 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 877, Liebold, Jean Frédéric – maison, sol – 1,15

Locations

1703, François Palousse, perruquier
1759, Jean Peter
1774, (café) Pierre Rinquenet de la Toulinière, cafetier
1774, Pierre Binder, cafetier
1784, Jean Jacques Kolb, caffetier, et Marie Salomé Schneider
1790, Charles Friedel, horloger
1810, Alexandre Bayer, sellier, et Louise Dorothée Dürr
1857, Charles Auguste Schnitzler, négociant
1877, Henri Edmond Schnitzler (futur propriétaire)
1877, Georges Diehl, marchand de vins, et Marie Emilie Einholtz

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 144
Le barbier Jacques Kopp règle 17 sols 8 deniers pour sa maison sise à côté du Saumon à l’angle de la ruelle du Saumon, à savoir un auvent (21 pieds de long, saillie de 5 pieds dont il paie 1 sol), une porte de cave inclinée (6 pieds 3 pouces de long, marge de 7 pied ½) et un aiguisoir – Comme l’auvent est soumis à un cens communal d’un sol, les huit sols lui sont remis

Am Eck ane dem Barfüsser Platz beÿ dem brunnen an, Vnd dem Ganthauß der Zunfft Stuben Zur Lutzernen Zugemessen
Jacob Kopp der Scherer neben dem Salmen hatt vor seinem Hauß so ein ortthauß am Salmen geßlin Ist, oben ein Wettertach 21 schu lang, 5 schu herauß, Daruon gibt Er 1 ß d. Zinß, Darunder ein ligende Kellerthüer 6 schu 3 Zoll lang, vnd 7 ½ schu breit, sampt einem schleiffstein, Bessert für das Niessen, xvij ß viij d
[in margine :] Das wettertächlin zinßt vorhin der Statt j ß d. Alßo seint ihme die 8 ß d nachgelassen worden

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 137-v
Le commissaire priseur Jean von Miltenberg paie 1 sol pour l’auvent à sa maison à côté du Saumon au chemin dit Holweg pour la première fois à la Chandeleur 1556. Le contribuable est ensuite le barbier Jacques Kopp. Le cens est de 2 sols lors de la révision le premier mars 1627.

Item 1 ß gibt Hanns von Mÿlttenberg der Koÿffler von Einem wettertächlin An seÿnem huß neben dem Salmen Am holwig vnnd gefallet der Erst Zinns vff vnnser frawen Liechtmeß tag Anno &. xv. C Lvj°
gibt Jetz Jacob Kopp der scherer
(rub.) Jetzt Jacob Kopp Balbirer 2 ß d, 1. Martÿ 1627.
Neü 485.

1652, Livre des loyers communaux VII 1461 (1652-1672) f° 485
Même cens porté dans le registre comptable ouvert en 1652

Hannß Kopp, der Barbierer beÿm Salmen, Soll gemeiner Statt, vom Wetterdächlein des haußes neben dem Salmen Jahrs vf liechtmeß, 2 ß d
Ex. 53
(rub.) Alt D. f. 137
New fol. 368.
(Quittungen, 1660-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 368
Les héritiers de Jean Kopp, puis Jean Kopp, ensuite Tobie Stephan et Augustin Güntzer doivent un cens pour un auvent et pour une porte de cave.

Hannß Koppen Erben ([corrigé en] Hannß Kopp) Soll(en) vom /: 5 Schuh breit: v. 21. Schuh langen:/ Wetterdach des Barbier haußes neben dem Salmen vff Liechtmeß, 2 ß ([corrigé en] 1 lb 1703. i.mo)
St. Zinnßb. 485 – Und einer 6 Schuh 3. Zoll lang Und 7. Schuh 6. zoll breiten ligenden Kellerthür
jetzt Tobias Stephan d. Sattler
Augustin Güntzer
(Quittungen 1674-1741)
Neuzb fol 223-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 223-b
Mêmes cens reportés au registre suivant. Ils s’éteignent en 1757 quand Augustin Güntzer reconstruit à neuf sa maison en supprimant les objets imposés

alzb. 368
Augustin Güntzer soll vom 5 schuh breit undt 21. schuh langen Wetterdach des Barbier haußes neben dem Salmen, und einer 6 schuh 3. Zoll lang und 7. schuh 6. Zoll breiten Liegenden Kellerthür, Jahrs auf Johann: Bapt: 1. lb.
(Quittungen, 1741-1757)
ist das Haus neugebauen und sowohl das Wetterdach als Kellerthür hinwegethan also der Zinß auffzuthun, Vid. Prot: 1757 fol: 61.b

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze

1702, Préposés au bâtiment (VII 1380)
Le sellier Tobie Stephan qui a acheté la maison des héritiers du barbier Jean Kopp demande l’autorisation de remplacer l’ancien auvent par un nouveau. L’ancien auvent a une saillie de trois pieds et une longueur de 22 pieds 6 pouces, le nouveau aurait une saillie de 6 pieds 3 pouces. Comme son voisin l’aubergiste au Saumon soulève des objections, il se contenterait d’ajouter deux pieds à la saillie pour que la pluie ne pénètre plus dans sa cave. Les préposés refusent parce que le seul but est de suspendre des marchandises, que l’auberge voisine serait assombrie et que le passage serait étréci.

(f° 39-v) Mittwochs den 14. Junÿ 1702 – Tobias Stephan der Sattler, wegen eines Wetterdachs
Augenschein eingenommen auff dem Kornmarckt an Herrn Johann Koppen, des Barbierers hinterlaßener Erben neben dem Würths: hauß Zum Salmen gelegenen behausung, welche Tobias Stephan der Sattler gekaufft und gesinnet ist das daran befindliche Wetterdach hinweg brechen Zulaßen und ein newes, so 6 schuhe 3. Z. breit und 22. schuhe 6. Zoll lang werden solle, an deßen stell machen Zulaßen. Erk. Bedacht.

(f° 48-v) Mittwochs den 19. Julÿ 1702. – Tobias Stephan der Sattler, umb erlaubnus sein Wetterdach Zuvergrößern
Tobias Stephan der Sattler, ersucht MGhh. underthänig Ihme gnädig Zuerlauben daß Er sein Wetterdächel an seiner auff dem Kornmarckt neben dem Würths: hauß Zum Salmen gelegener behausung, welches aniezo 3 schuhe breit und 22 schuhe 6 Zoll lang ist, seinem am 14. Junÿ jüngst beÿ dem vor Mghh. eingenommenen augenschein gethanem begehren nach 6. schuhe und dreÿ Zoll breit machen Zulaßen, oder Weilen Er vernommen, daß sein Nachbaur der Würth Zum Salmen sich darüber beschwäret, allein umb 2 schuhe breiter alß es anietzo ist, Zu bedeckung seiner Keller thür, damit Ihme das Regenwaßer vom tachtrauff nicht in den Keller lauffen könte, verferttigen Zu laßen. Erk. Weilen dieses begehren bloß und alllein dahin Zwecket, daß Er einen stand unter dieses Wetterdach machen könte, umb solchen mit Satler Wahren zu behencken, dardurch dann nicht allein dem Würt seine Gaststub umb etwas Verfinstert, sondern auch der Zugang und das allmend versperrt werden würde, alß ist das begehren abgelainet worden.

Tobie Stephan demande aux préposés de réduire le cens pour son auvent que les Quinze ont autorisé. Les préposés consultent le Livre des communaux de 1587 dans lequel la saillie est de cinq pieds et ramènent le cens d’une livre dix sols à une livre.
(f° 134) Mittwochs den 16. Maÿ 1703. – Tobias Stephan der Sattler pt° eines Wetterdachs
Tobias Stephan, der Sattler, welcher das Wetterdächel vor seiner auff dem Kornmarckt neben dem Würths: hauß Zum Salmen gelegenen behausung, so 3 schuhe breit war, auß erlaubnus der Herren fünff Zehen umb 1 ½ schuhe breiter machen laßen, erscheint umb den Zinß darvon Zu reguliren, deme auß dem Allmend buch de Anno 1587. fol. 144. vorgelesen worden, daß dieses Wetterdach 5. schuhe breit und 21 schuhe lang sein solle, und daß Er darvon, wie auch der darunder ligenden Kellerthür so 6 schuhe 3 Zoll lang vnd 7. schuhe 6 Zoll breit anietzo jährlichen 1. lb 10 ß d Allmend Zinnß geben solle Mghh. Erkandt hätten, Welcher sich über diesen großen Zinnß beschwäret und umb deßen moderation angehalten. Erk. Würd derselbe auff 1. lb d moderirt.

1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
Tobie Stephan sollicite auprès des Quinze l’autorisation d’agrandir son auvent. Il déclare que son prédécesseur l’a raccourci pour avoir davantage de lumière dans sa boutique et souhaite lui redonner l’ancienne saillie malgré la décision des préposés au bâtiment. Il se contenterait d’agrandir l’auvent d’un à deux pieds pour pouvoir exercer son métier, en ajoutant que les auvents de ses voisins ont six pieds de saillie voire davantage. Son précécesseur a posé devant la cave des planches qui n’empêchent pas la pluie d’entrer, ce qui l’a obligé à la louer pour y entreposer du tabac. Le préposé Wetzel a du mal à croire que l’auvent aurait eu six pieds de saillie sans qu’il soit inscrit dans les registres. La visite des lieux établit que l’auvent qui a 22 pieds et demi de long a été coupé sans qu’on puisse savoir de combien. Le pétitionnaire ne l’agrandirait que sur seize pieds, de l’angle de la ruelle jusqu’à sa porte, de sorte qu’il garderait ses dimensions actuelles entre sa porte et le Saumon. Thierry Schlehenacker, propriétaire du Saumon, voit d’un mauvais œil que son voisin accroche des marchandises. Christophe Henning qui exploite l’auberge s’oppose lui aussi au changement qui nuirait à la vue. Les préposés au bâtiment reprennent les arguments qui les ont amenés à ne pas accorder l’autorisation, 1) le passage est étroit à cet endroit du marché aux grains, 2) les baquets de farine y sont nombreux, 3) la ruelle qui mène aux écuries du Saumon est étroite, on risquerait de se heurter aux selles suspendues, 4) la Tour aux deniers ne conserve aucune trace que l’auvent ait été raccourci. Comme le pétitionnaire ne souhaite plus agrandir son auvent autant que lors de sa première demande, les préposés s’en remettent à la décision du Magistrat. Le syndic royal estime que l’agrandissement pourrait être accordé puisque Tobie Stephan est revenu sur sa première demande, d’autant que les voisins ont des auvents de même taille et que le propriétaire du Saumon ne bénéficie d’aucune servitude, sans quoi il l’aurait fait valoir. L’assemblée adopte l’avis du syndic.

(f° 278) Freÿtags den 1. Septembr. 1702 – Tobias Stephan pt° Wetterdächels
Obere Bawhh. per herren Friden, es habe Tobias Stephan burg. vnd Sattler alhie den 29. July jüngsthin, ein unterthäniges Memoriale, so abgelesen worden, übergeben, und darinnen remonstrirt, welcher gestalten Er ohnlängst d. barbier hauß neben der Gastherberg Zum Salmen gelegen, an sich erhandelt, umb solches Zu seiner profession Zu genießen, nachdem aber das vor dem haus hangendes Wetterdächlein à 3 schuh breit, so vor dießem 6. Schuh breit gewesen Er, wider in Vorigen alten stand Zusetzen willens war, angesegen sein Vorfahr, solches umb mehrere Helle in der Stub Zuhaben abgeschitten, wodurch die vor dem haus liegende Kellerthür in gäntzlichen Ruin gekommen, vnd Er sich beÿ den Obern Bawherren auff dem Pfenningthurn deßweg. angemeldet, Selbige ihm aber sein begehren gäntzlich angeschlagen, vnd ihne an Mghherren gewießen, alß wolte Er unterth. gebetten haben, einen Augenschein gn. Zu erkennen, vnd Ihme in seinem begehren Zu willfahren.
Auff beschehener Remission habe man vor nöthig erachtet den Imploranten selbsten auch anzuhören, welcher beditten daß Er sich auf dem Pfthurn angemeldet, und umb erlaubnus gebetten habe, sein wetterdächel dreÿ schuh breiter machen Zu dörffen anietzo aber verlange Er nur einen, biß Zweÿ schuh breiter Zu haben, widrigen falls Er sein handtwerckh nicht treiben Könne, und begehre Er nicht mehr als w. seine nachbaren auch hetten, deren Wetterdächlein wohl 6. und mehr schuhe breit weren, Neben dem seine Kellerthür immer im regen stehen müßte, und obzwar sein Vorfahr solche mit dreÿ diehlen belegt, so habe doch das waßer dadurch getrungen, daß Er den Keller nicht mehr gebrauchen können, sondern einem Andern Zum tabac Verlehnen müßen. Solchemnach habe man dem Hn Wetzel auch darüber vernommen, welcher gesagt er könne nicht glauben, daß dieses Wetterdächel Sechs schuhe breit geweßen, weilen in den Pfenningthurns Büchern, davon nichts stehe vndt sonsten die Wetterdächlin von solcher breite, jährl. Ein Pfundt d. und mehres Zu erlegen haben, hingegen dießen hiebevor und Zwar aô 1560. nur 1 ß. gegeben, so aber in anno 1627. auff 2 ß gesetzt worden seÿe. Womit man sich nicht contentirt, sondern den Augenschein selbsten eingenommen, und gefunden, daß etwan davon geschnitten word. seÿ, wieviel aber, und wer es gethan, wiße man nicht, maßen auff dem Pfthurn sich nichts davon befinde undt stehe man an, ob d. Jenige, so der Implorant vorgebe, sich alßo verhalte, Worauff man durch die Werckmeister die länge des dächels abmeßen Laßen, und gefunden daß er 22 ½ schuh lang seÿe, allein verlange Er Implorant es nur von dem Eckh des Gäßels, bis an seine hußthür so 16. Schuh außtrage, alßo das der platz von seiner haußthür bis an den Salmen, am alten Wetterdächel nicht geändert werde, auff seithen der Herrn Deputirten habe man vor nöthig gefunden, Dietrich Schlehenacker den Eigenthumbs H. der gastherberg Zum Salmen auch hierüber anzuhören, welcher gesagt, daß solches hauß Ihne viel gelostet, vndt es ohne dem, einen schmahlen begriff habe, daß am freÿtag der platz wegen vielen Fuhren sehr eng seÿe, vndt wann Implorant eine Stallage machen, und Sättel daran hencken wolte, es noch mehr platz wegnehmen würde, anbeÿ gebetten, das dächel in dem ietzigen standt Zu laßen.
Auff welches man Christoph Henning den ietzigen würth alda auch darüber vernommen, der vermeldet, daß Er Jährl. 200 fl. hauß Zinß geben müßte, und wan Gagnern in seinem begehren willfahrt werden solte, Ihme der prospect gäntzlich benommen, und die Gäst entzogen werden würden.
Nach dem man solches alles angehört und davon geredt seÿen von den Oberen Bawherren selbsten, die rationes, welche Sie bewogen, dem Imploranten, auff dem Pfthurn abzuweißen, angebracht worden als (1) wegen der Situation deßelben hauß, welches hart am Kornmarkt gelegen, alwo der platz eng seÿe, (2) daß die mehlbütten dagegen Zu stehen kommen, (3) die passage durch das gäßel in den Stall Zum Salmen auch eng seÿe, und wann man an deßen Sättel stoßen solte, es leichtlich allerhand streit abgeben dörffe, vnd (4) auf dem Pfthurn sich nichts befinde, daß etwas von gedachtem dächel abgeschnitten worden seÿe, deßwegen auch die oberen Bawherren ihrem bescheidt Zu änderen bedenckens getragen hetten, Weilen der Implorant aber anjetzo sich anderst erklärt und beditten, daß er bemeltes dächel nicht mehr so breit verlange, alß werde Zu Mghherren stehen, ob Sie demselben etwas willfahren oder es beÿ dem Pfthurns bescheidt, wo durch Er abgewießen worden, Laßen wollen.
Herr Syndicus sagt, weilen der Implorant sein petitum geändert, vnd ane statt verlangter augmentaôn von 3. schuhen, anietzo nur einen od. 2. schuh Weiters begehre, so halte Er davor daß den Obern Bawherren Committirt werden könte, demeselben in seinem petito, mit anderthalben schuhen, Zu willfahren, in deme sein ansuchen vmb so viel mehr favorabel seÿe, als deßen nachbaren auch dergleichen Wetterdächlein hetten, vnd der Würth Zum Salmen kein jus Servitutis habe, maßen Er sonsten seinen titulum hette produciren sollen, so aber nicht geschehen seÿe, Neben dem der Implorant auch in der länge mehr nicht als 16. schuhe verlange. Erkandt, dem herrn Syndico gefolgt.

1757, Préposés au bâtiment (VII 1407)
Les préposés rayent de leur registre l’auvent et la porte de cave que le cafetier Antoine Duclo supprime parce qu’il reconstruit à neuf la maison

(f° 61-v) Dienstags den 1. Martÿ 1757. – Antoine Duclo, Augustin Güntzer
Antoine Duclo der Cafetier Zeigt an, daß er Augustin Güntzers Hauß neben dem alten Salmen beÿm ganthauß gekaufft, wovon wegen eines Wetterdachs und Kellerthür Laut Statt Zunßbuch fol: 223. jährlich auf Joh: Baptistæ 2. fl. Zinß auf den Pfenningthurn bezahlt werden, und weilen er das Hauß Völlig neü Zubauen, und beÿdes das Wetterdach und die Kellerthür Vom Allmendt hinweg Zuthun willens, als bittet er um nachlaß der 2. fl. Zinß, und daß selbiger in dem Zinßbuch möchte außgethan werden. Erkannt, solle die Marzahl für dreÿ Viertel jahr nachgetragen und der Posten im Zinßbuch außgethan werden.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les préposés autorisent le maître maçon Gruber à abaisser les croisées de fenêtres au rez-de-chaussée et à repeindre la maison de l’horloger Jean Frédéric Liebolt le jeune.

(f° 24) Dienstags den 19. Februarii 1788. – Hr Johann Friderich Liebold, Jun. Uhrenmacher
Herr Gruber, der Maurer, nôe Herrn Johann Friderich Liebold, des Jüngern, Uhrenmachers, bittet zu erlauben an deßen behausung am Salmen Gäßel gelegen au Rez de chaussée den Fenster Banck erniedrigen, und die Behausung anstreichen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 92)

Le maître maçon (Jean Michel) Gruber déclare les travaux qu’il fait dans la maison de l’horloger Liepold ruelle du Saumon, au rez-de-chaussée vers la rue, à savoir poser un fourneau dans le pignon en pierre et faire une cheminée à la française dans le poêle du premier étage. Les préposés approuvent en ajoutant qu’il faudra poser soit une dalle verticale soit une tôle derrière le fourneau dans le poêle du bas

(p. 1) Montag den 21.sten Julius 1788 – Liepold
H. Liepold der Uhrenmacher will in seiner an dem Salmengäßlein gelegene Behaußung à rez de chaussée in der vordern Stube auf die Straße herumb einen Ofen vor ein in dem steinernen Giebel sich befindliches, mit brustgetäfel verkleidetes Blindloch auf eine steinerne Platte setzen, davon das blechene Rohr durch die Stubendecke und ein alda angebrachtes Gewölblein in das auf dem ersten Stock erbaute frantzösische Camin von allem Holz entfernt gerichtet seÿn soll.
Auf den ersten Stock will derselbe in der vordern Stube ein neues frantzösisches Camin auf ein Gewölb setzen, davon das Rohr an eine steinernen Giebel hinauf Ziehet von allem Holz entfernt.
Erkannt Willfahrt mit dem Anhang daß das brustgetafel hinter dem Ofen in der untern Stuben (entweder mitt einer aufrecht stehenden steinernen Platte oder mit Eisenblech wohl verwehret wurde) ausgeschnitten werden übrigens facta Insp. gut befunden. – Mstr. Gruber

Description de la maison

  • 1721 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule où se trouve un fourneau, atelier de sellier, caves voûtées, bâtiment arrière, écuries couvertes d’un vieux comble, comprenant deux poêles, chambres, écuries, cave voûtée, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 3200 florins
  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment accessoire délabré, plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, cuisine, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, puits, boutique et deux caves voûtées, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins
  • 1762 (billet d’estimation traduit) Le débit de café comprend une salle de débit, plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 3800 florins
  • 1778 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une salle de café et une salle de billard, en outre quatre poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins
  • 1789 (billet d’estimation traduit) 1789 La maison comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines, une chambre à cheminée à la française et plusieurs autres chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 4000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du vieux marché aux Grains

nouveau N° / ancien N° : 17 / 17
Teutsch
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 253 case 3

Liebold, Jean Frédéric à Strasbourg, Gd. rue 10

N 877, maison, sol, vieux marché aux grains 17
Contenance : 1,15
Revenu total : 198,60 (198 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien N 877, registre 23 f° 1043 case 2
Remarque – Les deux étages ajoutés en 1870 ne sont pas portés au cadastre bien que les travaux aient été réalisés comme le montrent les photographies ultérieures.

Liebold Jean Frédéric grand rue 136
1871 Doerffer Charles Auguste tonnelier
1885 Schnitzler Heinrich Eduard
98/99 (3009) Klein Jakob Wirth /und Ehefrau (Wittwe) Margareta geb. Brandt in Gg.
(ancien f° 791)

N 877, maison, sol, Rue du vieux marché aux grains 8
Contenance : 1,15
Revenu total : 198,60 (198 et 0,60)
Folio de provenance : (253)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 f° 394 case 1

Parcelle, section 60, n° 57 – autrefois N 877.p
Canton : Alter Kornmarkt Hs. N° 8 / Rue du VieuxMarché aux Grains
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 1,21
Revenu : 3100 – 4300
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 2657
Klein Jakob Wittwe
(2365)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 3837
Jehl Adolf und Ehefr.
1935 Jehl Martin Adolphe les héritiers et sa veuve
1939 Jehl Adèle Lucie & cohéritiers
(2171)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 108 Vieux Marché aux Grains p. 155

17
Prop. – Liebold, Marie Salomé, veuve d’horloger – Marechaux
Loc. – Klein, Michel, ancien Boulanger – Boulangers
Loc. – Ulrich, Jean Daniel, Employé à la Douane – point tributaire

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Kornmarkt (Seite 84)

(Haus Nr.) 8
Klein, Wirt. E 01
Lorentz, Kaufmann. 2
Trilling, Kaufmann. 3
Gottweiss, Melior.-Techn. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 225)

Vieux-Marché-aux-Grains 8 puis 6-8 (1870-1987), voir aussi le n° 6 et le dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

Le négociant Auguste Dœrffer est autorisé en 1870 à surélever de deux étages le bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Les deux étages supplémentaires donnent sur le Vieux-Marché-aux-Grains et les quinze premiers mètres de la rue du Saumon, après quoi il y aura un troisième étage supplémentaire en retrait. Le maître maçon Emile Widmann pose en 1891 une devanture pour le compte du propriétaire Schnitzler. Il aménage la même année un puits de lumière devant la maison. L’architecte Emile Kieffer transforme en 1923 le rez-de-chaussée et le premier étage au nom de la Brasserie Kronenbourg. Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment. René Rohmer demande en 1945 au nom de Victor Schmitt, ancien locataire du Restaurant Dœrffer, s’il est possible de reconstruire, ne serait-ce que provisoirement, un bâtiment pour reprendre son commerce. Le terrain est entouré d’une barrière (1948).

Exploitants du restaurant Dœrffer – Adolphe Jehl (1909), Emile Dorschner (1923), Albert Haslauer (1924), Fernand Burger (1936), Victor Schmitt (1940).
La Brasserie de Kronenbourg change en 1940 la dénomination Restaurant Dœrffer en Gasthaus zum Alten Kornmarkt (restaurant au Vieux-Marché-aux-Grains).

Nouveau bâtiment n° 8 à l’emplacement des anciens n° 4, 6 et 8
La Grande brasserie alsacienne d’Adelshoffen (Schiltigheim) fait élever en 1946 un baraquement provisoire à l’emplacement du Restaurant au Romain (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) sous la direction de l’architecte Charles Heitz. Les caves qui se trouvent en partie sous la voie publique menacent ruines en 1946 parce que les voûtes sont fissurées.
La Grande brasserie alsacienne Adelshoffen, propriétaire des parcelles 55, 56 et 57 de la section 60 (numéro 4 à 8 de la rue du Vieux-Marché-aux-Grains) dépose en février 1955 une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Charles Heitz. Le Ministère du Logement et de la Reconstruction délivre le permis de construire en septembre 1955. Le permis de construire est périmé sans que les travaux aient été commencés. L’architecte Charles Heitz demande en avril 1958 de proroger le permis de construire, les travaux ayant été retardés à cause de la façade de la pharmacie voisine dont la conservation était pendante au service des Monuments historiques.
La Grande brasserie alsacienne Adelshoffen dépose une demande de permis de construire en janvier 1959. Les terrains à réunir à la voie publique seront cédés par voie de remembrement. Le Ministère du Logement et de la Reconstruction délivre le permis de construire en novembre 1959. La hauteur sous corniche est portée à 15,10 mètres par dérogation accordée par le préfet en janvier 1960. La baraque provisoire est démolie en février 1960. Le gros œuvre est achevé en janvier 1961. Les travaux sont entièrement terminés (février 1962). Le rez-de-chaussée est aménagé en restaurant de 320 m², les trois étages en logements.

Exploitants du restaurant Au Romain – Léon Maschino (1970), Charles Sengel (1972), Roger Sengel (1983)

Sommaire
  • 1870 (avril) – Le négociant Auguste Dœrffer demande l’autorisation de surélever de deux étages le bâtiment sis 8, rue du Vieux-Marché-aux-Grains et 3, rue du Saumon – Coupe
    L’agent voyer note que les deux façades sans avance qui suivent l’alignement ont un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Elles auront deux étages de plus vers le Vieux-Marché-aux-Grains et sur les quinze premiers mètres de la rue du Saumon, après quoi il y aura un troisième étage supplémentaire en retrait. La hauteur totale ne dépasse pas la hauteur maximale prévue par le règlement.
  • 1886 (mai) – Le maire notifie Mathilde Dœrffer, demeurant sur place, de faire ravaler la façade vers le Vieux-Marché-aux-Grains
    1886 (juillet) – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom du propriétaire Schnitzler l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1886
  • 1891 (avril) – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom du propriétaire Schnitzler l’autorisation de poser une devanture – Autorisation de transformer en partie le rez-de-chaussée pour aménager des devantures – Les travaux sont entièrement terminés depuis huit jours, 28 juillet 1891. – Plan
    1891 (juillet) – Emile Widmann demande l’autorisation de transformer un soupirail – Autorisation de faire un puits de lumière devant la maison
  • 1900 – Le maître maçon Louis Adé (37, rue Finckwiller) demande au nom du propriétaire Klein l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant six volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – D. Schnitzler (marchand de vins, 136, Grand rue) déclare en décembre 1895 que les travaux sont faits, sauf les volets qui ne demandent pas de réparation. L’agent voyer note que les volets n’ont pas été transformés
    1898, 1900 – Rappels – Travaux terminés, octobre 1900
  • 1907 (mai) – Le maire notifie Jacques Klein, demeurant sur place, de faire ravaler la façade vers le Vieux-Marché-aux-Grains – Travaux terminés, novembre 1907.
  • 1909 – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II. Adolphe Jehl demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons sis 8, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Les locaux du rez-de-chaussée et du premier étage servant au débit de boissons correspondent aux prescriptions, sauf le rez-de-chaussée qui a 3,10 mètres de hauteur au lieu de 3,50 mètres et les portes qui s’ouvrent vers l’intérieur. La fenêtre entre la cuisine et le cabinet d’aisance devra être murée. Les cabinets d’aisance au rez-de-chaussée et à l’étage ne reçoivent pas la lumière du jour – Rapport de l’inspecteur Nebelung – La Police du Bâtiment est d’avis d’accorder l’autorisation puisqu’il s’agit d’un ancien bâtiment si les cabinets d’aisance sont transformés.
    1909 (août) – Le commissaire de police demande si les travaux ont été faits.
  • 1909 (juillet) – Le maire notifie Jacques Klein, demeurant sur place, de faire ravaler la façade – Klein est mort, le nouveau propriétaire est Adolphe Jehl – Adolphe Jehl demande un délai en juin 1910.
    1911 – Le peintre Ch. Werner (59, rue de Zurich) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le 8, rue du Vieux-Marché-aux-Grains appartenant à A. Jehl – Autorisation de poser un échafaudage et de ravaler la façade – Travaux terminés, juin 1911
  • 1916 – Commission des logements militaires – Travaux à faite en trois points (repeindre le local et les murs de la cage d’escalier, supprimer l’humidité dans une chambre) – Les travaux ne sont pas faits, ils ne sont pas urgents, 1918
    1923, remarque qu’Hélène Tresch est morte de tuberculose
  • 1921 – Le maire notifie Adolphe Jehl, demeurant sur place, de faire ravaler les façades – Le peintre Ch. Werner (59, rue de Zurich) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet la requête au maire qui donne son accord – Travaux terminés, juillet 1921
  • 1923 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Emile Dorschner demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons – L’agent ne peut visiter les lieux qui sont en cours de transformation
    Rapport, mai 1923. Les locaux correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 sauf la hauteur des locaux (3,10 au lieu de 3,50 mètres) et les portes qui s’ouvrent vers l’intérieur. Le débit de boissons comprend une salle et des toilettes au rez-de-chaussée, une salle à manger, une cuisine et des toilettes au premier étage.
  • 1923 – L’architecte Emile Kieffer (4, rue Sabine) demande au nom de la Brasserie Kronenbourg l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée et le premier étage – Travaux terminés, juin 1923 – Dessin du rez-de-chaussée et du premier étage
  • 1924 – La Police du Bâtiment constate que le restaurateur Albert Haslauer a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que la gouttière est bouchée – Le maire écrit à la Brasserie Hatt (66, route d’Oberhausbergen), locataire principal, de faire réparer la gouttière – La Brasserie de Kronenbourg (anciennement F. G. Hatt) répond que les travaux incombent au propriétaire – Le maire écrit au propriétaire Jehl, demeurant 12, rue Aubry et Rau – Travaux terminés, novembre 1930
  • 1931 – L’entreprise Dentzer et Gramling (5, rue des Frères) demande au nom de la Brasserie Hatt l’autorisation de poser une enseigne au néon pour le restaurant Hasslauer (libellé, Tigre Bock) – Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1937 (avril) – Les locataires Bœsch et Maurer se plaignent des cabinets d’aisance – La Police du Bâtiment constate que la plainte n’est pas justifiée
    1937 (septembre) – Le service d’hygiène déclare que le restaurateur Burger a fait réparer les cabinets d’aisance mais qu’ils sont à nouveau détériorés – Travaux terminés, octobre
    Réponse de Fernand Burger (papier à lettre Restaurant Dœrffer, propriétaire Fernand Burger), successeur de Hasslauer (1936)
  • 1940 – La Brasserie de Kronenbourg demande l’autorisation de changer la dénomination Restaurant Dœrffer en Gasthaus zum Alten Kornmarkt (restaurant au Vieux-Marché-aux-Grains) – Dessin
    1940 – Les conjoints Victor Schmitt demandent l’autorisation d’exploiter le débit de boissons. Rapport comme les précédents. Le puisard dans la cave doit être pourvu d’une plaque en pierre ou en métal.
    1942 – Avis de paiement pour une lampe
  • 1945 – Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment. Certificats de sinistré remis à Louise Bœsch (troisième étage), Marcel Brocher (4° étage), Jeanne Schmitt (4° étage), Eugénie Boesch (troisième étage).
  • 1945 (août) – René Rohmer demande au nom de Victor Schmitt, ancien locataire du Restaurant Dœrffer, s’il est possible de reconstruire, ne serait-ce que provisoirement, un bâtiment pour reprendre son commerce – Plan cadastral
    1945 (septembre) – L’architecte principal (Division VI) répond que les alignements pourront être modifiés mais que rien ne s’oppose à une reconstruction provisoire
    1948 – Le terrain est entouré d’une barrière
  • 1946 (septembre) – La Grande brasserie alsacienne Adelshoffen demande l’autorisation de poser un baraquement provisoire à l’emplacement du Restaurant au Romain (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) – Dessin de l’architecte C. Heitz (rue de Verdun à Bischheim)
    1946 (septembre) – L’entrepreneur Scharwart (rue du Tivoli) construit sans autorisation le baraquement préfabriqué – La Grande brasserie alsacienne Adelshoffen renvoie à son précédent courrier et ajoute que le M.R.U. a fourni le baraquement dont l’architecte surveille le montage.
    1946 (octobre) – Le maire donne son accord à titre précaire – Le baraquement est monté, octobre 1946. Les travaux intérieurs sont terminés, janvier 1947
    1946 (novembre) – Les caves se trouvent en partie sous la voie publique. Elles menacent ruine parce que les voûtes sont fissurées. Il faudra les combler.
  • 1955 (février) – La Grande brasserie alsacienne Adelshoffen (67, route de Bischwiller à Schiltigheim), propriétaire des parcelles 55, 56 et 57 de la section 60 dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Charles Heitz (42, rue de Wissembourg à Schiltigheim) – Plan cadastral selon le nouvel alignement
    Remarques de la Division VI. Réduire la dimension des ouvertures dans le trottoir pour les fûts. Mieux séparer le bâtiment principal et le premier étage de la façade arrière. Supprimer la marquise rue du Saumon, ne la conserver que sur 7,20 de la façade rue du Vieux-Marché-aux-Grains
    1955 (mai) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1955 (septembre) – Le Ministère du Logement et de la Reconstruction délivre le permis de construire
    1958 (février) – Le permis de construire est périmé sans que les travaux aient été commencés.
    1958 (avril) – L’architecte Charles Heitz demande de proroger le permis de construire. Les travaux ont été retardés à cause de la façade de la pharmacie voisine dont le conservation était pendante au service des Monuments historiques.
    1958 (décembre) – Le préfet demande à la Commission de sécurité son avis sur le futur restaurant Au Romain qui accueillera plus de cent personnes – Le projet ne donne lieu à aucune observation.
  • 1959 (janvier) – La Grande brasserie alsacienne Adelshoffen dépose une demande de permis de construire – Dessins
    Remarques de la Division VI. Rehausser la toiture jusqu’à la corniche du terrasson de la pharmacie, ce qui permettra d’aménager les combles
    1959 (mars) – Les terrains à réunir à la voie publique seront cédés par voie de remembrement.
    1959 (1 avril) – Remarques de la Division VI sur les plans rectifiés. Il serait souhaitable de prévoir partout des portes-fenêtres, sauf aux deux extrémités
    1959 (13 avril) – La Division VI émet un avis favorable sur la nouvelle proposition et à une dérogation relative à la hauteur du bâtiment
    1959 (octobre) – Pas de mise en chantier. Le local provisoire n’est pas démoli
    1959 (novembre) – Le Ministère du Logement et de la Reconstruction délivre le permis de construire (dossier N° 6181 et 6182 Z). Les versants de la toiture seront couverts de tuiles plates vers la rue, les enduits seront lisses, leur teinte fera l’objet d’un accord.
    1960 (janvier) – Le préfet accorde dérogation, la hauteur sous corniche est portée à 15,10 mètres
    Suivi des travaux. 1960 (février), la baraque provisoire est démolie, entreprise Hœllé-Matter. 1960 (avril), les murs de la cave sont coulés, le coffrage de la dalle haute est en cours. 1960 (juin), le gros œuvre se poursuit au rez-de-chaussée, piliers en béton armé, briques cellulaires. 1960 (septembre), le gros œuvre se termine, la corniche est réalisée. 1961 (janvier), le gros œuvre est achevé. L’aménagement intérieur commence. Le bâtiment suit l’alignement de la rue du Saumon, il est en arrière de celui rue du Vieux-Marché-aux-Grains de 22 à 24 centimètres. 1961 (mai), le bâtiment ne correspond pas entièrement aux plans. 1961 (octobre), l’aménagement intérieur est en voie d’achèvement. 1962 (février), les travaux sont entièrement terminés. La réception finale n’a donné lieu à aucune objection. Rez-de-chaussée, restaurant de 320 m². Premier étage, entrée rue du Vieux-Marché-aux-Grains, deux logements de deux pièces, un logement de trois pièces, deuxième et troisième étage, idem. Premier étage entrée rue du Saumon, un logement de deux pièces, deuxième et troisième étage, idem.
    1961 (juin) – La Grande brasserie alsacienne d’Adelshoffen dépose une demande de permis de construire – Le Ministère du Logement et la Reconstruction délivre le permis de construire (avenant), 15 septembre 1961
    1962 (mars) – Les installations sanitaires sont conformes au règlement de la Ville – Le maître ramoneur René Arnold de Schiltigheim délivre un certificat de conformité
  • 1961 – La Grande brasserie alsacienne Adelshoffen demande l’autorisation de poser des enseignes au néon (libellé Au Romain et deux enseignes Bière Adelshoffen)
    Même demande par la société Ott Frères – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à condition de déposer une enseigne posée sur la façade arrière – Dessin
  • 1962 – Récépissé de déclaration. Dépôt non souterrain de mazout (12.000 litres) au restaurant Au Romain – La Grande brasserie alsacienne d’Adelshoffen demande l’autorisation correspondante pour alimenter une chaudière au sous-sol
  • 1970 – Le préfet autorise Léon Maschino, né en 1908, directeur général de la Société d’exploitation de la brasserie restaurant Maschino et Compagnie, à exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie Au Romain dans trois salles au rez-de-chaussée.
  • 1971 – Le préfet demande un rapport avant d’autoriser Charles Sengel à exploiter le restaurant – La Police du Bâtiment fait un rapport sur les locaux (salle de restaurant, salle à manger, cuisine, toilettes), elle n’a pas d’objection à formuler.
    Le préfet autorise le 17 février 1972 Charles Sengel, président du conseil d’administration de la Société d’exploitation de la brasserie restaurant Maschino et Compagnie, à exploiter le débit de boissons Au Romain.
  • 1974 – La Commission interurbaine de sécurité fait son rapport sur le restaurant Au Romain, 6-8 rue du Vieux-Marché-aux-Grains
    1975, idem. Exploitant, Sengel. Les mesures prescrites en 1974 n’ont pas été observées. Un nouveau contrôle en avril montre que les mesure sont appliquées. – Autorisation d’ouverture au public (effectif de 450 personnes), mai 1975 – La Grande brasserie alsacienne d’Adelshoffen fournit les plans des issues de secours.
    1976 – Nouveau rapport
    1977, 1979, 1980 – Idem
  • 1979 – Charles Sengel sollicite une autorisation d’ouverture tardive (3 heures du matin) – Le préfet accorde l’autorisation – Idem, 1980
  • 1979 – Le restaurant Au Romain demande l’autorisation de transférer l’enseigne dans la rue du Saumon et d’en poser de nouvelles rue du Vieux-Marché-aux-Grains et rue du Saumon – Photographies – Dessin
    La société Kappeler (enseignes, rue de la Première Armée) dépose une demande
    1980 – Le restaurant Au Romain demande l’autorisation de transférer l’enseigne dans la rue du Saumon et d’en poser une nouvelle rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Les enseignes sont posées, octobre 1980.
  • 1980 (juin) – Les établissements Lucien Walter (à Mundolsheim) demandent l’autorisation de poser un store en corbeille à lambrequin comportant une inscription – Dessin, photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde l’autorisation
    1980 (août) – M. Sengel demande l’autorisation de remplacer la toile. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1980 (octobre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au nouveau projet – Les objets sont posés, décembre 1980
  • 1981 – La Commission interurbaine de sécurité fait son rapport sur le restaurant Au Romain exploité par M. Sengel
  • 1980 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Au Romain a posé sans autorisation deux enseignes lumineuses à double face – La Grande brasserie alsacienne d’Adelshoffen déclare que les enseignes étaient provisoires et les a fait déposer.
  • 1981 – Charles Sengel demande de renouveler l’autorisation d’ouverture tardive
  • 1983 – Roger Sengel, demeurant 106, rue du Rebhof à Westhoffen, demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie en qualité de président du conseil d’administration de la société anonyme Société d’exploitation de la brasserie-restaurant Au Romain Charles Sengel. Le préfet demande un rapport sur les locaux. La Division II répond que les locaux ont fait l’objet d’une autorisation municipale d’ouverture le 14 mai 1975, la commission de sécurité émet un avis favorable
  • 1984 – L’entreprise générale d’électricité Schoro et Compagnie soumet un projet d’éclairage de la devanture (douze lampes) – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire accorde l’autorisation – Les lampes sont posées, juillet 1984.
  • 1984 – La Commission de sécurité fait son rapport
  • 1985 – Roger Sengel demande l’autorisation de remplacer la toile des stores en corbeille – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (les stores devront être en toile teintée et non blanche) – Note, la réalisation n’est pas satisfaisante mais peut être maintenue, septembre 1985.
  • 1987 – Roger Sengel demande l’autorisation de poser un auvent (15,40 de long, saillie de 3,50 mètres – Photographie – Même demande par la société Rowa (zone industrielle de Hœrdt) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable, sous réserve que le store n’empiète pas sur les piliers à chaque extrémité – Autorisation

Autres dossiers (anciens numéros 4 à 8)
1540 W 317 – 8, rue du Vieux-Marché-aux-Grains, modification de la devanture (2002)
1541 W 395 – magasin (2002)
1600 W 595 – modification de la devanture (2001-2004)
1601 W 909 – devanture (2003-2004)
1687 W 1639 – réfection de la toiture (2010-2011)
1689 W 517 – réfection de la toiture, zinguerie (2012-2013)


Relevé d’actes

Le commissaire priseur Jean von Miltenberg fait construire un auvent en 1556. Le tailleur Jean von Miltenberg fait baptiser sa fille Anne le 3 janvier 1552. Il est commissaire priseur lors du baptême en 1557 de Jacqueline issue de sa femme Barbe

Baptême, cathédrale (luth.) 1552. Ianuario d 3. Hans von Multenburg schneid. baptizabat puella Anna (i 11)
Baptême, cathédrale (luth. p. 155) 1557. den 28. feb. Hans von Multenberg der Keuffler, M. Barbara, I. Jacobe (i 50)

La maison est inscrite au nom du barbier Jacques Kopp dans le Livre des communaux (1587). Fils de Jean Kopp de Blaubeuren en Wurtemberg, Jacques Kopp épouse en 1570 Anne, fille du commissaire priseur Jean von Mültenberg. Remarque – Jacques Kopp n’est pas porté au livre de bourgeoisie

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 130-v)
1570. Dnca Prima post Epiphanie. Jacob Kopp Hans Koppen Son von Blawbeuren, Anna Hans von Mültenburg des Keüfflers dochter. Sind Eingesegnet vff Zinstag 31. Januarÿ h. 9. (i 70)

Il est barbier au Marché aux Grains au baptême de sa fille Barbe en 1575
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 271)
1575. Am Donnerstag den 18 Octobris. p. Jacob Kopp scherer am Kornmarkt, M. Anna, I. Barbara (i 141)

Jacques Kopp l’aîné hypothèque la maison au profit de Jonas Metzger. Son fils Jean Kopp se porte garant.

1607 (vt spâ [xix. tag Septembris]), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 392
(Inchoat. in Proth. fol: 311.) Erschienen Jacob Kopp der elter Balbierer burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Jonas Metzigers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen schuldig sige 50 guldin Straßburger werung
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Ein Vorder vnd hind. hauß mit Ihrenn hoffstett. Auch Ihren gebeüen & geleg. Inn d. Statt Straßburg Am Kornmarck einsit neben der herrberg Zum Salmen vnd And.sit ein Eckhauß Am Salmen gäßlin hinden vff gemelte herrberg stoßend Dauon gond xij guldin gelts Ablösig mit 300 guldin werung H. Georg Nagel pfarrer Zu Doroltzh. Sunst eÿg.
Vnd Zu noch mehrer vorgewüsserung, So Ist Auch persönlich erschienen, Hannß Kopp auch Balbierer burg. Zu Straßburg sein des Bekhenners Sohn hatt sich für sich & Mit sampt Ime dem Bekhenner Zu einem bürg. mit: und und selbst schuldner Vnver: gesetzt und gemacht

Le barbier Jean Kopp et sa femme Anne, fille du commissaire priseur Jean von Mültenberg, vendent à leur fils Jean Kopp et à sa femme Madeleine Bauwel une maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière au Vieux-Marché-aux-Grains

1612 (xxiij Junÿ), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 168-v
Erschienen Jacob Kopp der Balbierer vnd Anna wÿland hannß von Mültenberg des Keüfflers vnd burg. alhie seeligen dochter sein eheliche haußfrau haben (verkaufft)
Hannß Koppen dem Balbierer Ihrem Sohn vnd Magdalena Bauwelin seiner ehegemahlen
Zweÿ heüser ein förders vnd ein hinders mit Iren hoffestatten auch allen and Iren gebeuwen & gelegen In der Statt Straßburg gegen dem Kornmarck einsit ein Eck am Salmengäßlein andersyt neben der Herberg Zum Sallmend stoßend hinden Vff bemelte Herberg, Dauon gendt Zwölff guldin gelts Straßburg werung H Georg Nagel Pfarrherren Zu Dorlesheim Alle Jar vff Johannis Bptiste Ablosig mit 300 guldin derselb. werung, Mehr 10 guldin gelts auch Vff Johannis Baptiste Widerkäuffig mit 200 guldin Straßburger Johann Strohäcken handelßmann Vogtlicher weÿs, Item 5 guldin gelts S vff d. xviij Martÿ loßig mit 100 gulden bemelter werung den Closter Frauwen Zu den Reuerein, Mehr verhafftet für j lb v ß d gelts vff S Michel tag V 25 pfund pfenning hauptgutts Margreden Jonas Metziger seligen witwe, So dann für 25 pfund pfenning den Kheüffern auch hanns Merckel holtzhändlern als Burgen gegen herrn der Munßen mit gebürend Zinß Zu legen Sunst für freÿ ledig eÿg. V alles Recht & der Khauff vber obbestimpte beschwerden für 400 pfund
Vnd Ist beredt das die verkheuffer so lang sie beyde Inn leben auch Ir dochter Barbell alls dieweÿl sie vnuer. für sich Inn obgeschrib. behußung, sonderlich der vatter v. die Mutter die Stub v Cammer daran ob die Scherstub auch der hauß ohr. v Kuchen dauor Ir wonung haben soll. Der Kheufer soll auch allen der (…)
(Vide Registrand. de Anno 1631. fol. 561. fac. 2.

Fils du barbier Jacques Kopp, Jean Kopp épouse en 1601 Madeleine Bauwel, fille du forgeron Laurent Bauwel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 53 n° XV)
1601. den 14. Julÿ sind Ehelich eingesegnet word. Johann Kopp von Straßburg d. Balbirer, Jacob Koppen deß Balbierers vndt Burgers alhie Sohn, vnd Jungfrau Magdalena Bauwelin, Lorentz Bauwels deß Schmidts vnd Burgers alhie dochter (i 60)

Jean Kopp passe un contrat par lequel il prend en apprentissage Louis Fehrler, beau-fils du fabricant de papier Isaac Jeckelmann
1602 (Ersten Julÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 311-v
(Inchoat. fo: 322.) Erschienen Hannß Kopp der Scherer burger alhie ane eim,
So dann Isaac Jeckelman Papÿrer, auch burger alhie, Inn nammen und als Stieffvatter Ludwigs, Wÿland Ludwig Fehrlers des Soldners seligen Sohns am and.n theÿl
Haben beÿde Partheÿen gegen einand. bekhandt vnd offentlichen verÿehen, das Sie sich von bemelts Ludwigs mit einander wegen freundlichen v.einbart vnd v.glichen wie hernach volgt, Namlich, Das bemelter Hans Kopp gedachten Ludwigen Zu seinem handwerck für einen gesellen vff vnd annemmen soll Ein Jar lang so vff Johannis Baptistæ nechst verschinnen angefangen In solcher Zeit des Barbierer handwercks beÿ welchem handwerck er Zuuor auch Zweÿ Jar gewesen (…)

Jean Kopp passe un contrat par lequel il prend en apprentissage Simon, fils de feu le notaire Simon Schrottlinger
1604 (xxj Augusti), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 247
(Inchoat. fo: 258.) Erschienen der Ersame Meyster Hanns Kopp der Scherer an eim
So dann Herr Johanns Reyth Notarius alls geschwornenn Vogt Simons wÿland Simon Schrottlinger Notarÿ seligen Sohns am andern theyl
haben sich beyde parthey mit einander von wegen bemelts Vogts Sohn mit einander freündlich vereinbart vnd verglichen Inn diße weÿß, Namlich soll v will Mayster Hanns Kopp bemelten Simon den vogt vff v anemen Zwey Jar lang die nechsten nach.der volgend v vff Sanct Ohßwaldts nechstverschÿnen angefangen (…) das Scherer handwerck (…) lernen v vnderrichten

Jean Kopp demande de ne pas perdre son droit de bourgeoisie alors qu’il va séjourner à Willstett pour surveiller une construction. Le pêcheur Nicolas Roser et le maçon Jean Brohl se portent garants.
1605, Conseillers et XXI (1 R 84)
(f° 115-v) Montag den XXIX Aprilis – Hans Kopp
Hans Kopp hab Zu Willstett ein baw angenohmen, dem er dissen Sommer abwarten will auch so er Ime gefalt sein burg: Recht hernach aufsag. Bitt Ime Schein mit Zutheilen d. er 2 wegen mit hausrecht mog hienaus fahren. Erkant, Ist willfahrt und soll burgen stellen wie herkommen.
NB hatt herren burg, Claus Roser fischer vnd Hanns Brol den Maurer gestelt den 30. diß Mnh* Ime ein Zedul *en geben.

Jean Kopp passe un contrat par lequel il prend en apprentissage Daniel, fils de feu l’aubergiste au Loup Daniel Gassger
1605 (2 Decembris), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 296
(Inchoat. fo: 359.) Erschienen der Ehrenhafft Hanns Kopp der Scherer ane eim
So dann Herr Caspar Schröpfer offner Notarius alls geschworner Vogt Daniel, Daniel Gassger geweßenen würtths Zum Wolff Sohn am andern theil,
Haben beÿde Partheÿen gegen einander bekhant Vnd offentlich verÿehen, das sie sich von wegen bemelts Daniels Inn diße wÿß Nemblich Soll Vnnd will Maÿster Hanns Kopp, bemelten Daniel den Vogt Sohn vff vnd annemmen, Zweÿ Jahr lang die nechsten nach einander Volgendt vnnd Vff Wÿhenachten nechst Khünfftig anefangen sollen, Ine Zuuorderst Zur ehr vnd furcht Gottes vfferziehen, mit essen drincken vnd gelÿger Versehen, das Scherer handwerck Inn bestimpter Zeÿt mit allem Vleÿß Vnnd ernst nach seinem besten wissen, lernen vnd vnderrichten

Jean Kopp passe un contrat par lequel il prend en apprentissage Jean Conrad Rœsch, fils de feu le receveur Conrad Rœsch
1607 (1. tag Augusti), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 213
(Inchoat. fo: 226.) Erschienen der Ehrenhafft Hannß Kopp der Balbierer burger Zu Straßburg ane einem
So dann Hannß Roth d. Schneÿder burg. alhie, alls geschworner Vogt, Hannß Conrad Röchen, Wÿland Conrad Röchen deß geweßenen Kuchen schaffner Im mehren Spittal alhie seligen Sohn, Mit beÿstand h. Daniel Anthoni Voli burg. alhie seines Stieffvatters Vnd Catharinen Märxin seiner lieben Mutter am andern theÿl
haben beÿde Partheÿen gegen einander bekhant, Vnnd offentlich verÿehen, daß sie sich Vonn bemelts hannß Conrad Röchen deß Vogtsohns wegen freündtlich Verglichen Vnd Vereÿnbart Inn dißen Wÿß Nemlich, Will erstgenanter Hanß Copp bemelten Hannß Conrad Röchen zu seinem handwerck Vff Vnd Annemmen, Zweÿ Jahr lang die nechsten nach einander Volgendt vnd vff Johannis nechst verschinen angefangen

Jean Kopp passe un contrat par lequel il prend en apprentissage Marx Letzmann, beau-fils de Nicolas Gœpffer, de Friesenheim près de Lahr
1608 (21. Xbris), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 374
(Inchoat. fo: 403.) Erschienen Hanß Kopp Scherrer burger Zu Straßburg ane eim
So dann Claus Göpffer von früeßenheim In die herrschafft lohr gehörig, In nammen Marx Letzman seines Stieffsohns am and. theil
Haben bede Partheÿen gegen einander bekhandt vnd offentlich verÿehen, das sie sich nachuolgenden bedings halben freündtlich V.glichen In dise weÿß, Nemmlich Soll vnd will obgemelter M. Hans Kopp Ime Marx Letzman Zu seinem Lehr Jung. Zweÿ Jahr lang so vff den heÿligen Weÿhenachten Jetz nechst Khünfftig anfahen sollen, vff und angenomen

Jean Kopp rembourse à Sébastien Jung et Odile Burger un capital de 200 florins garanti sur sa maison

1614 (11. Novembris), Chancellerie, vol. 409 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 73
Kauffverschreÿbung Hanß Koppen Barbierers vber 10 g. w. Zinß mit 200 g. abzulosen
(Extendirt wie in Volum: Contr. de Anno 1614 folio 132.) Erschienen Sebastian Jung Soldat vnd Otilia Burg. alhie
hatt in gegenwertigkeyt Hanß Koppen des Barbierers auch burg. alhie (verkaufft)
Zehen gulden Jährlichs gelts Straßburg. wehrung Jährlichs auff Johannis Baptistæ gefallend welche er Hanß Kopp Innhalt einer vnd. dato den 24. Januarÿ Anno & 1587. auffgerichtet. Zinßverschreybung wie In der Cancelleÿ In d. imbreviaturæ de Anno & 1587. folio 13. Zubefind. biß dahero von 200 gulden hauptguts von vnd abe seiner Behaußung alhie neben dem Salmen Geßlein vnd d. Herberg Zum Salmen geleg. als den bahr vorlegt. vnd.pfandt Zureychen schuldig geweß. vnd were d. Kauff geschehen für vnd vmb 160 guld.

Jean Kopp passe un contrat par lequel il prend en apprentissage Daniel, fils de feu le vitrier Paul Bischoff et de Susanne Rœderer
1614 (8. Junÿ), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 151
(Inchoat. fo. 147.) Erschienen Frantz Ysenheim Notarius alls geschworner vogt hanns Daniels wÿland Pauli Bischoffs glaßer seligen Sohn Mit beÿstand Fr. Susanna Reddererin Sein Mutter auch herrn Johann Strohecker alls verwandten ane eim
So dann des Ehrenhafft hanns Kopp Balbirer andern theyls
haben beyde parteÿen gegen einander bekhant vnd offentlich verÿehen, das sie sich vonn bemelts Daniel der vogt Sohn sonderlich verglichen Inn diße wÿß, Namlich das bemelter hanns Kopp Ine Danieln Zu seinem leerjungen vff vnnd annemmen soll Zweÿ Jar lang die nechsten nacheinand volgend So vff Johannis Baptistæ nechskhünfftig anefahen sollen (…)

Jean Kopp passe un contrat par lequel il prend en apprentissage Laurent Hertzog, fils de feu Laurent Hertzog d’Oberweier près de Lahr
1612 (7. Junÿ), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 153-v
(Inchoat. fo: 168.) Erschienen Lorentz Herrtzogk wÿland Lorentz hertzogen zu oberwÿher Inn lahrer herrschafft Oberweyr gehörig seliger Sohn mit beÿstand vnd bewilligung Jacob Sigele wohnhaft daselbs seines geschwornen vogts, Mehr Claus Göpferts vonn Frießenheim seines vettern ane eim
So dann des Ehrenhafften hannß Koppen Balbierer burgers Zu Straßburg am andern theyl
haben beÿde Partheÿen gegen einander bekhant vnd offentlich verÿehen, das die partheyen sich vonn sein Lorentz herzogks wegen freundlich vff heut dato mit einander verglichen Inn diße wyß Nemblich soll unnd will bemelter hans Kopp vorgedachtem Lorentz herrtzogen zu seinem Lehrjungen vff vnd annemen Zweÿ Jar lang die Nechsten nach einander volgendt So vff Johannis Baptistæ nechstkhünfftig anestehen sollen In der Balbier handwerck (…)

Jean Kopp et Madeleine Baumwol hypothèquent la maison au profit du vitrier Georges Ruhlmann et de ses sœurs Marie et Ursule

1626 (ut spâ. [7. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 472-v
Erschienen hannß Kopp der balbierer burg. Zu Straßburg Vnd Magdalena Baumwolin sein eheliche hauß frauw
haben in gegensein Jörg Rulmann des glaßers Marien Vnd Ursulen, aller dreÿen geschwistern – schuldig seÿen 25 Pfund
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß hoffstatt Vnd hinderhauß, mit & geleg. Inn d. St: St: vff dem kornmarck einseit ein eckhauß Ane dem Salmengäßell, And. seit der herberg Zum Salmen, hinden vff gemelte herberg stoßend, dauon gend. 12 guld. in gelts lößig mit 300 guld. wehrung weÿland Geörg Nagell seligen Witwen vnd erben, Vnd dann v. gld. geltd lößig mit j C gulden gelts werhrung dem Schaffner Zur Reweren

Jean Kopp se remarie en 1627 avec Marie Cléophée, veuve de Louis Ruckhard, maître des forêts au service de Nassau à Friesenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 66)
1627. Dom: LX 28. Jan: Johann Kopp burger vndt barbierer allhie Und Maria Cleophe weiland Ludwig Ruckhardts gewesenen Nassawischen forstmeisters vndt schaffners s. Zu Frießenh. nachgelaße. wittw. (i 35)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 228) 1627. Dominica 60, 28 Jenner. Johan Kopp der barbirer vnd Maria Cleophe Ludwig Rückhards forstmeisters Zu Frießenheim n. wittwe, eingesegnet Zum J. S. P. (i 119)

Originaire de « Weyernach » en Wetterau, Louis Rückhard épouse en 1609 Marie Cléophée, fille du pasteur de Saint-Guillaume Henri Greiner
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 87 n° 18)
1609. Dominica Misericordias 30. Aprilis. Ludowich Rückhardt von Weÿernach aus der Wetteraw J. Maria Cleophe hern Mag. Heinrich Greiners altten pfarhers dißer Kirchen tochter. Eingesegnet 16. Maÿ auf einen Zinstag hora 10. (i 91)

Jean Kopp verse un paiement complémentaire à Marguerite Roser, veuve de son frère Jacques Kopp, après avoir versé le capital lors de le dévaluation. En marge, quittance remise en 1672 au barbier Jean Kopp

1631 (8. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 561-v
Erschienen hanß Kopp der Barbierer burger Zu St. An einem,
So dann herr Tobias Städel alter groß. Rhats verwanter alß Vogt Margreth Roserin weÿ: Jacob Koppen gewesenen Barbierers auch burgers alhie, sein hanß Koppen Bruders see: witiben, am 2. theil
Zeigten an und bekannten gegen einander demnach er hanß Kopp, besagter Vogts frawen 60. lb. so er, vermög der beÿ H Jacob Küglern alß der St. St. Contractuum Not° den 24. Junÿ Anno 1612. vfgerichten v.schreibung Järlich von, vff vnd abe seinem alhie am Kornmarckt gelegenen hauß zu v.zinsen schuldig gewesenen in Anno 1623. mit damaligem höchsten gelt abgelegt, Alß heten sie sich, nach maß alhieiger vber die Nachträg v.faßten instruction mit einander gütlichen dahin v.glichen, daß Er Kopp an gutem ietziger Zeit gäng vnd gibigen geld ihro Roserin XXX lb nachzutragen (…)
[in margine :] Erschienen er Edel- fromm und Wohlweÿs- herr Johann Philipp Mülb deß geheimen Regiments der herren dreÿzehen, hatt in gegensein H Johann Koppen deß barbierers alß iezigen Possessoris hierinn gedachter behaußung (…) Act. den 17. Aug. A° 1672.

Jean Kopp hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de son fils Daniel Kopp

1636 (15. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 791
Erschienen Hanß Kopp d. Barbierer
hatt in gegensein weÿ: Daniel Koppen seines sohns see. Kinder vogts ut spâ [Jonæ Wagners deß Guldenschreibers] – schuldig seÿe 125. lb Sr. daran & ut spâ.
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vorder: vnd hind.hauß höfflin und hoffstat mit allen And.en ihren gebäwen & Alhie vffm Kornmarckt neben der herberg Zum Salmen & neben den Salmen gäßlin, hind. vff besagten Salmen so zuuor v.hafftet vmb 300. fl. H. Johann Wencker XV. It vmb 100 fl. dem Closter Zun Rawern alhie Mehr umb 25. lb d. Margreth Roserin, So dann vmb 248. lb Annæ Margarethæ Jacob Füessels s: wittiben sein Koppen dochter
[in margine :] Erschienen Johann Carl Kopp der Barbierer für sich selbsten Und Margaretha Hannß Bernhard Branden deß Glaßers Eheweib, mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, Geschwisterdt alß deme, ihrer Anzeig hach die hierinn beschriebene Schuld forderung gebühre, haben in gegensein Johann Koppen deß Jüngern Barbierers und Catharinä seiner Eheweibs (…) Actum den 24. Junÿ A° 1658.

Jean Kopp hypothèque la maison au profit du barbier Georges Œrtel

1651 (8. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 541
Erschienen hannß Kopp der Barbierer
hatt in gegensein Georg Örtelß deß Barbierers – schuldig seÿen 25. lib.
Underpfand sein soll Zwo neben einand. gelegener Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhie am Kornmarckh seind einseit ein Eckh und anderseit neb. d. herberg Zum Salmen geleg. davon gehnd iahrs 12. fl. wehr. lößig mit 300. fl. wehr. H. Johann Wenckhern alt. Ammaÿstern, Item 2 lib. 10. ß lösig mit 50. lib. dem Closter Zun Rewerin, Item 15. ß lößig mit 15. lib. Jacob Koppen seel: wittib, und 15 ß lößig mit 15. lib. Michael Glitzen dem Seckhlern, Item 1 lib 10 ß lößig mit 30. lib. hannß Jacob Engelhardts Kindern

Fils de Jean Kopp, le barbier Jean Kopp épouse en 1655 Catherine, fille du diacre Michel Pastorius
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 72 n° 10)
1655. Eodem Paschalis Festo. H Johannes Kopp der Barbierer H. Johannis Koppen des Barbierers vndt burgers alhie ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Katharina H. M Michaelis Pastorÿ dießer unserer Kirchen diaconi eheliche tochter. Copulabantur Eod. die eodemq in loco [Zinst. d. 24.t. Aprilis Zum JSPeter] (i 83)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 197 livres, ceux de la femme à 415 livres.
1655 (30.4.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 26) n° 1486
Inventarium undt beschreibung aller undt ieder haab, nahrung undt güettere, so die viel Ehren und tugendreiche fr. Catharina Pastoriusin, Zu dem Ehrenhafften Herrn Johann Koppen barbierern ihren geliebten ehemann Inn den ehestandt gebracht, welche der ursachen, dieweilen inn Ihre beeer mit einand. vffgerichten Eheberedung v.sehen d. einem Jeden sein Inn den Ehestandt Zubringende Nahrung ein reservirt vndt unverändert guet sein solle (…) Act. In fernerer gegenwart Zugleich des Ehrwürdig vndt wohlgelehrten H M: Michaelis Pastorÿ, Diaconi Zum Jung. S. Peter d. et deßen geliebten haußfr. beede d. fr. geliebter Eltern, Montag den 30. Aprilis Anno 1655.
Abzug in dißes Inventarium. Des Herren Zubringende Nahrung, Sa. haußraths 92, Sa. werckzeugs 18, Sa. Silbergeschmeids 9, Sa. goldener ring 8, Sa. schulden Inns erbe zugeltend 65, Summa summarum 201 lb – Schulden 4, Pleibt 197 lb
d. fr. Nahrung, Sa. haußraths 190, Sa. Silbergeschmeidts 19, Sa. goldener ring 15, Sa. baarschafft 190, Summa summarum 415 lb

Jean Kopp hypothèque la maison au profit de Jean Régnard Mader, secrétaire aux affaires criminelles et à la Chancellerie

1662 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 595-v
Erschienen Johann Kopp der Barbierer
in gegensein H. Johann Reinhard Maders Vergichtschreibers und Cancelleÿ Verwanthens – schuldig seÿe 25. lb
Unterpfand sein solle, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, und Zugehördten alhie an dem Kornmarckh, einseit neben der Gastherberg Zum Salmen anderseit ist ein Eckh am Salmen Gäßlein, hinden uf g. Herberg stoßend gelegen

Les préposés généraux de la Taille soumettent aux Quinze l’inventaire dressé après la mort de Catherine Pastorius. Jean Kopp régalt ses impôts sur une somme qui n’attaignait pas la moitié de la fortune constatée lors de l’inventaire. L’enquête montre que la succession est grevée de dettes. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés qui fixeront l’amende.
1663, Protocole des Quinze (2 R 80)
(f° 98) Freÿtag den 5. Junÿ – Stall Ca. Johann Kopp
Obere Stallherren per H. Frantz referiren laßen, demnach die herren dreÿ deß Stalls Johann Koppen deß Barbierers haußfrawen Catharinæ Pastoriußin seel. Inventarium eingelüffert so hetten Sie selbiges examinirt befund. daß die Schlußsumm 800 fl. Er aber nit gar die helffte verstallet, dahero für Nachtrag 13. lb 2 ß 6 d gefordert Würdt, die straff aber Zu Mgh. gestelt & Wann aber solche nahrung in Zimblich schlechten mitteln bestehet, absonderlich daß hauß so gleichsamb daß beste Stück davon sein solte, mit starcken wid. Zinß beschwerdt, alß vermeinen Sie Obere Stallherren es were daß geschäfft auch puncto mulctæ wid.umb ane die Herren dreÿer Zu remittiren. Erkandt, würdt placidirt.

Jean Kopp se remarie en 1664 avec Reine, fille du barbier Frédéric Steg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 138-v n° 6)
1664. Eâd. Dominicâ [IV. Epiphaniæ 31 Januar.] H Johannes Kopp der Barbirer Vndt Wundartzt auch Burgern allhie Undt Jfr. Regina weÿl. Hrn Fridrich Stegen gewesenen Barbirers Vndt Wundartztes allhie, auch E. E. Großen Raths alten Beÿsitzers nachgel. ehm: Tochter. Eingesegnet J. S. P. eod.die [Zinst. 9. Febr.] (i 151)

Jean Kopp se remarie en 1676 avec Anne Ursule, fille du pharmacien Jacques Guckelius de Schorndorf
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 265-v n° 40)
1676. Dom. V. Trinitatis 25. Junÿ H. Johannes Kopp Barbirer Vndt Wundartzt allhie, Vnd Jfraw Anna Ursula Hn Jacob Gückelius Apotheckern v. Gerichts Verwandten Zu Schorndorff hinderlas. ehl. Tochter. Eingesegnet J. S. P. Donnerst. 6. Julÿ (i 279)

Anne Ursule Cuculius devient bourgeoise un mois après son mariage.
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 431
Anna Ursula weÿl. Jacob Cuculi gewesenen Apotheckers von Schondorff dochter, empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Koppen dem barbierer p. 8. golt fl. welche Er auff der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuuor ledigen standts gewesen, promis. d. 3. aug. 1676.

Les enfants Kopp (Marie, Marie Salomé, Daniel, Marie Dorothée et Philippe Jacques) vendent la maison au sellier Tobie Stephan. Anne Ursule Guckel, mère et belle-mère respective des vendeurs, renonce à la jouissance viagère de la maison vendue.

1702 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 217-v
(1100) Joh: Pastorius buchdrucker alß Vogt Mariæ Koppin, ferners Barth: Erasmus Allbrecht Kupferschmidt alß Vogt Mariæ Salome u. Daniels geschwisterd der Koppen, u. dann Maria Dorothea Koppin so majorennis u. ohnbevögtiget, für sich u. nôe. Philipp Jacobs Knöpffmachers ihres bruders anjetzo in der frembde u. gleichfalls majorennis auch unbevögtiget
in gegensein Tobiæ Stephans sattlers
ein Vorder u. hinterhauß mit ihren hoffstätten u. allen anderen ihren gebaüen, begriffen, zugehörden, u. gerechtigkeiten, allhier gg. dem Kornmarckt einseith ist ein eck ahm salmengäßel anderseit neben der Herberg zuem Salmen hinten auch darauf stoßend gelegen – davon gibt mann jährlichen 2 ß Vom Wettertächel auf der Statt Pfthrn. – Worbeÿ ferners erschienen Anna Urßula geb. Guckelin der Curandin Stieff u. rechtmutter mit beÿstand u. consens Joh: Caspar Dechen haußfeurers ihres Curatoris, die hat in obigen Verkauf consentiret, mithien sich erkläret, daß pto. auf sothanen hauß habenden Wÿdembs, keine ansprach mehr ahn d. hauß, sondern allein ahn obigem Kaufsch. machen, einfolglich sich die zinß Von erwehntem Kaufß. pro rato reserviren wolle – um 150 und 50 pfund Capitalien verpfändet, geschehen um 900 pfund
[in margine :] hierinnen gemelde Maria Dorothea Koppin in gegensein hierinnen besagten Emptoris, Stephans, (quittung) 180 lb, Worbeÿ ferners geweßen Anna Urßula geb. Guckelin Dero mutter mit beÿstand u. consens Joh: Caspar Dechen haußfeurers ihres Curatoris, die hat in solche heutige handlung consentiret, u. dahero auf den wÿdumsgenuß renunciret, den 23. Maÿ 1702
[in margine :] Anna Urßule Koppin geb. Buckelin noe. Philipp Jacob Koppen hierinnen gemeldet, Kraft eines Vor H. Joh: Heinrich Jungen Notario sub dato franckfurt ahm Maÿn den 19. Maÿ jüngst gegebenen, Von ihme Koppen unterschriebenen gewalts mit beÿstand u. consens Joh: Caspar Dechen Haußfeurers ihres Curatoris (quittung) 8. junÿ 1702

Fils d’Elie Stephan, de Waltersdorf près de Schweidnitz en Silésie, Tobie Stephan épouse en 1700 Marie Madeleine, veuve du sellier Jean Daniel Heusch.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 99)
1700. Eodem die [Dominica VIII et X. post Trin.] proclamati sunt Tobias Stephan der Ledige Sattler gesell H Elias Stephan E* v. gerichts schultz Zu Wißden Waldersdorf in Schlesien hinderlaßener Ehelich. Sohn, vndt Maria Magdalena Weÿland Johann Daniel Heischen burgers v. Sattlers allhier Hinderlaßene Wittib Copulati sunt d. 18. Augusti Zu Jungen St: Peter (unterzeichnet) Tobiaß Stephan Alß Hochzeitter, maria magdalena Heÿschin als hochzeiterin, Andreas stumpff als schwager (i 101)

Fils du sellier du même nom, Jean Daniel Heusch épouse en 1688 Marie Madeleine, fille de Jean Régnard Brecht, diacre à Saint-Pierre-le-Jeune : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – zwisch. dem Ehrengeachten mstr. Johann Daniel Heÿschen, leedigem Sattler, als dem H. Hochzeith. ane einem, So dann d. tugendsamen Jfr Maria Magdalena, deß weÿl. wohl Ehrwürdig v. Wohlgelehrt. H M. Johann Reinhard Brechten, geweßene, treweÿfferig. Diaconi Zum Jung. St. Peter allhier in Straßb. m. d. auch weÿl. Ehr. v. tugendreich. Fr. Catharina gebohrner v. d. Straß beed. Eheleuth. nunmehr seel. ehelich erziehlt. docht. als d. Jfr hochzeiterin andern theils
darbeÿ in beÿsein (…) d. Ehrengeachten auch Zu Ehrsam v. bescheidenen Mstr Daniel Heÿschen, Sattlers, als deß Hochzeithers Vatters, mstr. Philipp Heÿschen auch Sattlers deß hochzeithers Vatters bruders (…) auff Sein deß Hochzeithers, So dann auff Ihro d. Jfr. hochzeitherin Seithen der Ehren Vest v. Vorgeachten H. Joh: Caspar Emmerichs Weinhändlers d. Hfr. hochzeiterin H Vogts, H. M. Johann Reinhard Brechten freÿpredigers v. præcepr: Clas. als d. Jfr. hochzeiterin H. Bruders (…) So beschehen in Straßburg Dienstags d. 21. 7.br Anno Christ. 1688. Benedictus Groß, Nots. publ. juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 17)
1688. Domin. XVI et XVII. post Trinit. seindt proclamirt vndt außgeruffen worden Johann Daniel Heüsch der Sattler alhier, Daniel Heüschen deß satlers v. burgers alhier ehl. sohn Vndt Jfr. Maria Magdalena weÿl. Hrn M. Joh: Reihardt Brechten geweßten Wohlverdient. Diaconi vndt Helfers beÿ dieser Kirch Zum Jung. S. Peter alhier Nachel. ehl. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 13. 8.bris (unterzeichnet) Johann Daniel Heÿsch als Hochzeiter, Maria Magdalena brechtin als hochzeiterin (i 13, proclamation Saint-Nicolas f° 42 n° 20)

Jean Daniel Heusch meurt en 1699 en délaissant deux enfants et un posthume. L’inventaire est dressé dans la maison du boulanger David Stiegler au Vieux-Marché-aux-Grains. La masse propre à la veuve est de 282 livres, celle des héritiers de 50 livres. L’actif de la communauté s’élève à 322 livres et le passif à 295 livres.
1699 (13.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 5) n° 215
Inventarium und Beschreibung aller der Jeniger Haab, Nahrung vnd Güthere, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. der Ehren und Vorgeachte herr Johann Daniel Heÿsch, geweßene Sattler und burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach Seinem den 19.ten Julÿ instehenden 1699.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deß Wohl Ehrenvesten, Großachtbahren vnd Rechtsgelehrten H. Johann Andreas Käufflins, J. U. Candidati und Vornehmen Burgers allhier, als geordnet und geschwohrnen Vogts Mariæ Magdalenæ v Johann Philipßen deß abgeleibten mit deßen hinterlaßenen hernach benannten Wittib ehelich erzeigter Kinder und nebst einem annoch under Mütterlichem Hertzen Liegendem Posthumo ab intestato nachgelaßener Erben, fleßig inventirt, und ersucht durch die Viel Ehren und tugendsahme fraw Mariam Magdalenam Heüschin gebohrene Brechtin die Hinterbliebene Wittib, beÿständlich deß Ehrenachtbahren Herrn Andrea Stumpffen, Kieffers vnd burgers allhier Zu Straßburg, deroselben geschwohrnen Curatoris (…) So beschehen in der Königlichen freÿen St. St. in fernerem gegensein, deß Wohl Ehrwürdig vnd Hochgelehrten Herren M. Johann Reinhardt Brechten, Præceptoris inf. Gymnnasÿ, der Fr. Wittib geehrten herrn Bruders, Donnerstags d. 13. Aug. Anno 1699.

In einer allhier Zu Straßburg, nechst dem Kornmarckh genegenen: H David Stieglerin weißbecken vndt Burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung befunden woden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff der Bühn, In der Wohn Stub, In der Stub Cammer, In der Cammer A, In der Kuchen, Im haußöhren, In der Bauch Küchen, Im Laden
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Gueths. Vermög deß über Beeder geweßener Ehepersohnen einander in die Ehe zusammengebrachte Nahrung, durch Weÿl. H. Notm. Benedictum Großen concipirten und H. Johann Peter Kolben auch Notm. publ. in Anno 1692. expedirten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Vermögen betr. Sa. haußraths 14, Sa. Silbers 2, Sa. Guldener Ring 3, Sa. baarschafft 3, Sa. Ergäntzung 258, Summa summarum 282 lb
Der Erben Guth belangend, Sa. haußraths 13, Sa. Silbergeschmeids 3 ß, Sa. Ergäntzung 36, Summa summarum 50 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 53, Sa. gemacht arbeith 146, Sa. Frucht 12, Sa. Wein v. Vaß 6, Sa. Silber 14, Sa. baarschafft 75, Sa. Activ schulden 12, Summa summarum 322 lb – Schulden 295 lb, Nach deren Abzug 27 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 360 lb
Copia Eheberedung (…) So beschehen in Straßburg Dienstags d. 21. 7.br Anno Christ. 1688. Benedictus Groß, Nots. publ. juratus
Copia Codicilli reciproci. 1689. (…) auf Sontag d. 5. Junÿ (…) Benedictus Groß, Nots. publ. requisitus

Originaire de Schweidnitz en Silésie (aujourd’hui Świdnica en Pologne), Tobie Stephan s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre. Les certificats de baptême et d’apprentissage tardent à venir, il n’a pas appris à faire les courroies comme l’exige le règlement de Strasbourg. Les Quinze l’autorisent le 29 mars à présenter son chef d’œuvre en lui donnant trois mois pour produire les certificats. Il devra apprendre à faire les courroies chez un maître d’après un accord passé en avril avec la maîtrise. Il présente en mai son chef d’œuvre que les examinateurs lui demandent de parfaire. Il n’est pas autorisé à présenter les courroies en même temps que la selle. Les examinateurs relèvent encore des défauts en juin mais le candidat est reçu maître. Tobie Stephan participe pour la première fois au conseil le 4 août 1700.
1700, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
(f° 74) Montags den 7. Martÿ Anno 1700 – Tobias Stephan der Ledige Sattler gesell gebürtig von Schweidnitz auß der Schleßing, stehet vor, bittet Ihne Zu erlauben das Meister Stück aufzunehmen vnd Zu verferigen, producirt anbeÿ ein Schreiben auß Schweidnitz sub dato den 5. Januarÿ Ano 1700, in welchem enthalten, daß wann Implorant nach Ordnung ein authentisch attestatum, daß er allhier Meister Zu werden, verstiglich gesonnen würd übermachen, man Ihme deßen Geburths und Lehr brieff als dann überschicken werde. Erkand, soll vorderist die benöthigte Schein, als geburth vnd Lehrbrieff produciren, da dann fernee ergehen wurd, was recht ist.

(f° 79) Montags den 29. Martÿ Anno 1700 – Hr Niclaus Hünel der Handwercks Meister proponirte, es seÿe dato beÿ Unsern Gnädigen Herren der XV.er Erkand worden, daß Tobias Stephan der Ledige Sattler gesell sein Meisterstück auffnehmen vnd verfertigen, anbeÿ aber innerhalb 3. Monath seine Brieff von hauß kommen laßen solle. Erkand sollen ehister tagen die Wohlverordnete Obere handwercks herren erbetten vnd Ihnen der Meisterschafft anlegen, vnd was vor Unheil es dem gantzen handwerckh Zuziehe, so solcher bescheidt exequirt würde, vorgebracht, mitin die Sach zu hindertreiben alles ernstes gesucht werden.

(f° 79-v) Mittwochs den 31. Martÿ Anno 1700 – H. Handwercks Meister proponirt, Tobias Stephan der Sattler Gesell hätte E. E. Meisterschafft auf den Morgenden Tag wider vor Unßere Gn. herren die XV. citiren laßen, verlangt also Zu wißen, was hiebeÿ Zuthun seÿe. Erkand, wird Zu anhörung der Klag der handwercks Meister vnd Johann Conrad Hertzog deputirt.

(f° 80-v) Sonntags den 17. Aprilis Anno 1700 – Tobiæ Stephan des Ledigen Sattler gesellen pt° auffnahm des Meisterstücks ist dato Zwischen Imploranten vnd E. E. Meisterschafft gütlich abgered und verglichen worden, daß weilen derselbe nicht nach allhießigem Lehrbrieff das schwartz vnd weiße Riehmwerckh gelernt, er Zwar so viel die Sättel Kunst und Hulfftern betrifft Jetzo geich auffnehmen vnd verfertigen möge, deß Rhemwercks halben aber vorderist sich ein Jahr lang Zu Meister hanß Erhard Meÿern in die lehr einschreiben Zu laßen, als dann nach dessen verfließung auch das benöthigte Rehmwerckh schawmäßig Zu fertigen schuldig sein, wabeÿ ferner bedungen, daß er Stephan in Zeit solchen Jahrs, Zwahr gesind und gesellen fördern mithin das handwerck, wie ein anderer Meister treiben, aber nichts desto weniger keinen Lehrjungen annehmen oder informiren soll.

(f° 82) Donnerstags den 13.ten Maÿ Anno 1700 hat in beÿsein S. T. Herrn Abrahamb von Friedolßheim XV. als Obmanns, vnd der Vier Schaw Meister, wie auch des Handwercks Meisters, Tobias Stephan sein, Meisterstück behawen Vorgestellt vnd vmb die besichtigung gebetten.
Wurde volgends durch die Schawer referirt. Den Fuhr Sattelbaum betreffend, seÿen die Grumb Fliegel gar zu niedrig vnd der eine Lappen länger als der andere auch beede Zu dickh, der vörder gegen hinden Zu seucht die orth stuckh studen hinden Zu weilt hinauß, das eine äffter stuck ist gegen dem andern Zubreit vnd der Kopff ohnfleißig gefügt, auf die dritte Maß wäre er vornen Zu weith gegen hinden, die stütz am äffter etwas Zu seücht, vnd der Widerriß vornen ein wenig krumb Auch habe das eine gestell ein Ästel, den Ruth Sattelbaum anlangend derselbe habe über rucks Zu viel holtz, vnd wäre die steig ohnfleißig eingefügt, auch ane den gestellen und am Vorder inwendig Zu viel holtz außgekrebt, der eine bausch, stehe Zu weit hinaus gegen dem andern, und liege der eine steg vornen höher als der andere, auch seÿe er vornen auf die dritte Maß Zu weit. Hierauff wurden in gehaltener Umbfrag beede bäum über besagte fehler vor passierlich und auß Zu machen Erkändt.

(f° 83) Dienstag den 26.ten Maÿ Anno 1700 – Tobias Stephan stehet Vor bittet Ihme Zu erlauben beÿ Verfertigung deßen Meisterstücks auch das Rhiemwerckh gleich it Zu machen, Erkandt verbleibt beÿ vorigem bescheidt.

(f° 83-v) Donnerstags den 16. Junÿ Anno 1700 hat in beÿsein herren XV. von Fridolßheim Tobias Stephann denen geschwornen Schaw Meistern vnd den Handwercks Meister seine Meisterstück, ohne das Riehmwerckt, vorgewießen vnd vmb die besichtigung gebetten. Befande sich daran nach der Schaw Meistern Relation wie volgt
Den Fuhr Sattel betrifft, habe beede seits an den hinder bauschen Viel falten, wäre unsauber gespättelt, vnd der eine Vorder bausch höher als der andere, an den Kißen seÿe der Wiederriß Zu eng vnd wäre wegen all zu vielen thuchs voller fallten.
den Reit Sattel belanged, der Sitz ist beÿ 2. finger breit Zu kurtz, vnd hat im äffter ein Loch ein hinderbausch stehe mehr vorwarths als der ander, die taschen seÿen in die länge hinden Zu Kurtz, beder *an das Küßen nicht völlig, das Küsse gehe den taschen gleich Vnd wäre die arbeit voller falten, vnd ohnsauber genehet auch ahne den hulfftern die näht ungleich. Das Kummet betr. seÿe klein vnd Zu rund wäre einer seiths dicker als auff der andern, der ranfft oben auff zuschmahl vnd durchaus ohngleich gefüllt.
Hierauff Erkant, werden die stück vber besagte fehler, dannoch vor passirlich angenommen.

(f° 89) Mittwochs den 4. Augusti Anno 1700 – Tobias Stephan der leedige Sattler stehet vor, repetirt nochmahlen sein voriges petitum betr. den Meistersitz. Erkant wird Zwar demselbigen der Sitz gegen erlag der gewohnlichen gebühr per Majora willfahrt, er soll aber Implorant, weilen er annoch in der Lehr wegen des Riehmwercks stehet, dafern über kurtz oder lang dem handwerckh dadurch solte einige Verantworttung vnd nachtheÿl Zu kommen angeloben dafür gut Zu sein, vnd das handwerckh deßwegen schadloß zu halten, hats gegen dem Handwerck Meister vnd herrn Schultheißen handgebig versprochen ferner weilen sich beÿ verfertigung des Meisterstücks Zimlicher fehler hervorgethan, sonderlich aber in dem Sitz des Rit sattels ein Loch geweßen, als soll er derentwegen 1. lb Zur Straff erlegen. Hats zu geben verwilligt.

(f° 93) Montags den 20. Junÿ Anno 1701 – Tobias Stephan stunde vor bat Ihme, das Zu seinem Meisterstück annoch gehörige Riehmwerckh, vollend in seiner behaußung fertigen Zu dörffen, Zu erlauben. Erkannt Willfahrt.

(f° 113-v) Dienstags den 30. Octobris Anno 1703
(sein geweßener Gesell nahmens Christoph Krähmer Von Preßlau gebürtig auff Mümpelgarth die frantzösische Sprach Zu erlernen, zu Tobiä Stephan seinem Landtsmann (f° 115, Dienstags den 6. Novembris Anno 1703 – Montags den 11. Novembris Anno 1703, f° 117 Mittwoch den 13. Novembris Anno 1703, Sonntags den 18. Novembris Anno 1703) (f° 137-v) Mittwochs den 29. Decembris Anno 1706 (pt° Irrden gesellen)
(f° 184) Mittwoch den 11. Octobris Anno 1713 (Johann Samuel Schall klagt Tobias Stephan)
(f° 195) Montag den 6. Augusti Anno 1714 (Hanß Georg Brösamle clagt Tobias Stephan)

Procédure chez les Quinze. Quoique la demande de Tobie Stephan ne satisfasse pas au règlement, Samuel Schübler et les autres maîtres selliers reconnaissent les qualités du candidat. Les Quinze accordent la dispense eu égard (1) à sa bonne réputation, (2) qu’il va épouser la veuve d’un maître, (3) qu’il va faire son chef d’œuvre, (4) qu’il n’établira pas un nouvel atelier et (5) qu’il s’est montré un compagnon honnête auprès de ses maîtres, à condition qu’il fournisse les certificats.
1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
(f° 104) Sambstags den 20.ten Martÿ – Tobias Stephan Ca. E. E. Meisterschafft der Sattler
G. noîe Tobiæ Stephan des Ledigen Sattlers von Schweinitz, Cit. per Sched. E. E. Meisterschafft der Sattler Obermeister, Prplis. Clagt das Citirte, Ihne, aus ursach er die gewiße und bestimpte Zeit noch nicht verarbeitet, Zum Meisterstück nicht admittiren wollen, bittet deßwegen unterth. Zu einziehung mehreren berichts, Deputationem et Relatione factâ, Ihme dispensando das Meisterstück machen, Gn. Zu willfahen, angesehen Er mit einer Meisters Wittib sich zu verheurathen Gesinnet. Heck noîie Cit. man mag deputationem wohl leiden, bittet aber gegentheiliges begehren abzuschlagen. G. setzts. Erkandt, Gebettene Deputation, auff die obere Handwercks herren willfahrt.

(f° 111) Freÿtags den 26. Martÿ 1700. – Tobias Stephan Ca. E. E. Meisterschafft der Sattler
Iidem [Obere Handwercks herren] per Herren Friden, Es habe Tobias Stephan der ledige Sattler in einem gehaltenen Receß wider E. E. Meisterschafft der Sattler geklagt, daß dieselbe Ihne Zu Verfertigung des Meisterstücks nicht admittiren wollen, deßweg. vmb einer deputation gebetten, wo auch willfahrt worden, vndt alß man Ihne ferners angehört, den ged. receß nichts weiters begehret habe, Auff seithen der Meisterschafft aber Herren Samuel Schübler & Consorten beditten, daß Sie wider den Imploranten, der ein feiner Mensch seÿe, und sein handwerckh wohl verstünde, nichts einzuwenden hetten, allein gehe der articul dahin, daß keiner Zu dem Meisterstückh gelaßen werden solte, er habe dann Zuvor seinen Geburths: vnd lehrbrieff vorgelegt, (2.) derselbe das Schwartz und weiß Riemwerckh gelernt haben, vnd (3.) Zweÿ Jahr in arbeit alhie gestanden seÿn solle, welches letztere Sie iedoch alleine Mghheren überlaßen wolten, weilen schon mehrmahlen deßwegen dispensirt worden seÿe, Worauff Kläger replicirt, daß er Vor einiger Zeit an die Meisterschafft nach Schweinitz geschrieben, vndt seinen Geburths: vnd Lehrbrieff begehrt habe, die ihme aber geantworttet, daß er Zuvor einen schein von den hießigen Meistern einschicken solte, daß Er sich beÿ denenselben vmb das Meister Recht angemeldet habe, So Er auch gethan, die ihme aber solchen Schein abgeschlagen, deßwegen Er beÿ E. E. großen Rhat vmb ein Attestatum angesucht, es auch Zu erhalten verhoffe, deme Er ferners beÿgesetzt, daß bekant seÿe, daß man beÿ ihme auff dem Schwartz vnd weiß leder nicht Zu arbeiten pflege, iedoch Er solches wohl zu machen getrawe. Auff welches die Meisterschafft regerirt, daß Sie es nicht anderst eingehen könten, weilen kein Frembder in der Bruderschafft befindlich, der nicht ein solches in seinem Lehrbrieff habe, dabeneben Sie einen Lehrbrieff von Georg Brösamle, der ein Frembder, vom 16.t Januarÿ 1634. producirt, in welchem alle dergleichen stuckh enthalten seÿen, mit bedeüten, daß wan Kläger ein solchen lehrbrieff auch einbringen werde, Sie damit auch zufrieden seÿn wolten. Es habe aber Kläg. darauff geantworttet, Er besorge, daß der Lehrbrieff nicht auff solche weiße eingerichtet werden dörffe, gleichwohlen hette er beÿ andern Meistern gearbeitet, welche Ihne in weÿl. H. Johann Daniel Heüschen hinterlassener Wtb. werckstatt gethan, die Er auch mit Zweÿen Kindern Zu heürathen willens seÿe
Auff seithen der HHn Deputirten habe man gefunden, daß der articul, so H Frid abgelesen, Zwar Clar seÿe und dahin Gehe, daß Einer dreÿ Jahr das handwerckh und das Schwartz vndt weiß Riehmwerckh gelernt haben solle, Andererseithen aber auch, daß Kläger ein Gutes Zeügnuß habe, (2.) eines Meisters wittib heürathen wolle, (3.) das Meisterstück, vnd gedachte arbeit, wohl Zumachen getrewe, (4.) kein newe werckstatt auffrichte, vnd (5.) allezeit als ein ehrlicher Gesell darauff gearbeitet vndt passirt worden seÿe, deßwegen man dafür gehalten, daß demeselben dispensirt werden könte, iedoch mit der condition daß er innerhalb dreÿen Monaten, einen geburts vnd lehrbrieff einbringen solle. Erkandt, bedacht gefolgt.

Fils du prévôt de Schweidnitz Elie Stephan, Tobie Stephan devient bourgeois par sa femme le 20 septembre 1700.
1700, 4° Livre de bourgeoisie p. 722
Tobias Stephan der sattler von Schweinitz, Weÿl. Elias gew. Schultheisen sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Frawen Maria Magdalena Brechtin p. 2. gold fl. 10. ß. so beÿ der Cantzleÿ erleg. Worden Vnd wird beÿ E E Zunfft der Gerber dienen, Jur. d. 20. 7.br. 1700.

Tobie Stephan loue une partie de sa maison au perruquier François Palousse

1703 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 221
Tobias Stephan sattler (unterzeichnet) Tobiß Stephan
in gegensein Hn Frantz Paulus peruquenmachers (unterzeichnet) francois Palousse
enthehnt, in sein Stephan allhier gegen dem Kornmarckt über einseith ist ein eck ahm Salmengäßlein anderseit neben Hn Gallo chyrurgo gelegenen hauß d. vordere Hauß nichts darvon außgenommen, auf zweÿ jahr lang anfangend von Joh. Bapt: 1703 – um einen jährlichen Zinß nemlich 39 pfund

Tobie Stephan hypothèque la maison au profit du pelletier Jean Gaspard Hanser, fidéicommissaire de feu Nicolas Hanser de Francfort. En marge, quittance accordée en 1744 à Augustin Güntzer, alors propriétaire de la maison

1704 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 422
Tobias Stephan Sattler
in gegensein Joh: Caspar Hanßers Kürßners alß Fidei Commissarÿ weÿl. Niclaus Hanßers sen: geweßenen burgers zu franckfort – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, deß debitoris behaußung allhier gg. dem kornmarckt, welche Er ahm 15.ten Maÿ jüngst erkaufft, gibt man auch jährlichen 2 fl. vom Wetter Tächel
[in margine :] H. Johannes Schätzel burger und weinhändler allhier als mandatarius Mathiß Hanßer Corporals in Saltzburgischen diensten als dermalligen Nießers hiervor beschriebener 200 lb, in gegensein Augustin Güntzer des sattlers und burgers allhier als Co-proprietarÿ hievor verpfändter behaußung (quittung), den 13. 8.bris 1744

Tobie Stephan hypothèque la maison au profit des deux enfants mineurs du tailleur Jean Huffenbach

1704 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 433
Tobias Stephan sattler
in gegensein Joh: Schmids schneiders alß vogts weÿl. Joh: Hufenbachs auch schneiders 2 KK. – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier gegen dem kornmarckt einseit neben dem würthshauß zuem Salmen anders. ist ein eck ahm Salmengäßlein hinten auf besagtes Hauß stoßend gelegen
[in margine :] Johann Peter Zopffen der Stattdreher alß nunmahliger Vogt hierinn bemelter Vffenbachischer 2. Kinder mit beÿstand Theodosÿ Reißners Schneiders ged. Kind. Stieffvatters (…) quittung den 14. Octobris 1706

Tobie Stephan hypothèque la maison au profit du libraire Jean Pastorius

1706 (13.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 819-v
Tobias Stephan sattler
in gegensein H. Joh. Pastorius buchführers – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, seine behaußung cum appert: allhier ahm Kornmarckt, einseit neben dem Salmen anderseit neben Froment gelegen

Tobie Stephan hypothèque la maison au profit des enfants mineurs Reichelt

1715 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 358-v
Tobias Stephan sattler
in gegensein S.T. H. Philipp Caspar Leitersperger XV.ers als vogts Reicheldischer KK zweÿter ehe – schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, seine behausung c. appert: gegen dem Kornmarckt über, einseit ist ein eck ahm salmengässlein anderseit neben dem würthshauß zum Salmen hinten auf den Salmen – davon gibt man 2 fl. ane bodenzinß

Tobie Stephan meurt en 1721 en délaissant pour héritier testamentaire son cousin Jean Frédéric Stephan, au service de la duchesse de Birckenfeld. Les experts estiment la maison à 1 600 livres. La masse propre à la veuve est de 697 livres, celle de l’héritier de 657 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 415 livres et le passif à 1 924 livres.

1721 (9. 10.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 52) n° 1689
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab und Nahrung, Liegender und Fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrengeachte Meister Tobias Stephan, geweßener Sattler und burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem am 8.ten 9.bris dieses Zuend lauffenden 1721.sten Jahrs genommenen tödlichen Ableiben hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren H. Gottfried Glocken, Vöchhändlers und Hn Johann Fischer Gastgebers uff der Herrenstub, beeder Burgere alhier als durch hernach inserirt Testament bestellte Anwalden Johann Friderich Stephan, so dermahlen in diensten beÿ Ihro hochfürstl. Fr. durchleücht Hertzogin von Bürckenfeld, des Verstorbenen seel. Vetter und per Testamentum instituirten eintzigen Erbens in deßen Nahmen ferner, weilen Er ohnverburgert beÿ E: E: Kleinen Rath unterthänig erbetten und gnädig deputirt worden, S. T. Herr Daniel Von Friedolsheim Wohlgedachten E: E: Kl. raths wohlmeritirter beÿsitzer, so beneben beeden H. Anwalden dem Geschäfft in person abgewartet, fleißig inventirt und ersucht, durch Fr. Mariam Magdalenam gebohrne Brechtin: die hinterbliebene Wittib, mit hülff und beÿstand S. T. H. Johann Thomä Römers, Pract: und burgers allhier dero geordneten Curatoris (…) So geschehen in fernerem beÿseÿn S. Tit. H. Johann Andreæ Keifflins Jur. Pract. u. E. E. Kl. Raths wohlmeritirten Assessoris auch burgers alhier, der Wittib Kinder erster Ehe ohnentledigtenen Vogts, in der Königl. Statt Straßburg auff Dienstag den 9 Decembris Anno 1721.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli Reciproci – Copia Testamenti nuncupativi

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Kornmarck gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörigen deßwegen hernach fol: (-) beschriebenen behaußung folgendermasen befunden als
Schrein: und Hötzenwercks. In der Wohnstub, Vor dießem Gemach, Cammer A, Cammer B, Auff der obern Bühn, Im Keller, Im Laden
(f° 13) Eigenthum ane einer Behaußung. Ein Vorder und Hinterhauß mit Ihren hoffstätten und allen andern Ihren Gebäuen weithen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg gegen dem Kornmarck einseit ist ein Eck am Salmengäßel, anderseit neben der Gastherberg Zum Salmen, hinten auch darauff stoßend und ist solche behaußung Tit. H. Johann Friderich Rebhan, wohlverordneten Substituto Contractuum alhier, auff Martini verfallend, umb 330. lb. 2 ½. d. It. S. T. H. Johann Strehlin jun: E: E: grosen raths jetzmaliger Bÿsitzer curatorio nomine H Johann Melchior Haußers von Zimmershaußen, Lieutenent von der Land Milice auff Michaeli um 200. lb. So dann H Johann Heinrich Seÿlern, dem geschwornen Rathsbotten alhier, auff den 4. 9.bris um 100. lb verhafftet und gibt man Jährlich auff der Statt Straßb. Pfenningthurn 1. lb d vom Wetterdächel, thut Zu doppeltem Capital gerechnet 40. lb, sonsten sofern freÿ ledig und eigen, Zumahlen durch der Stat Straßburg geschworne Werckkeüthe vermög dero schrifftlichen Abschatzung vom 26. 9.bris 1721. æstimirt und angeschlagen worden pro 1600. lb. Davon abgezogen obige onera der 670. lb 2 ½ d restirt annoch in außwurff Zu bringen 929. Darüber vorhanden ein pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cantzleÿ Contractstuben gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahrt, de dato 15.ten Maÿ 1702. mi Lit. A signirt.
(f° 15) Ergäntzung der Erben abgangener unveränderter Nahrung. Innhalt Inventarÿ illatorum durch mich mehrbemelten Notm. unterm 4. 7.bris A° 1700. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußrath 94, Sa. Werckzeug 5, Sa. Leerer vaß 16 ß, Sa. Silbergeschier 15, Sa. Goldener Ringe 14, Sa. Activ Schulden 100, Sa. Ergäntzungs Rest 542, Summa summarum 772 lb – Schuld 74, Compensado verbleibt 697 lb
Des Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußrath 4, Sa. Silbergeschirr 6, Sa. Ergäntzung 356, Summa summarum 367 lb – Schuld 100, In Compensatione 657 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußrath 70, Sa. Leder und Gemachte Arbeit 356, Sa. Pferd 30, Sa. Leere Vaß 12, Sa. Silbergeschir 8, Sa. Goldene Ring 6, Sa. Eigenthum ane I. behaußung 929, Summa summarum 1415 lb – Schulden 1924 lb, In Compensatione 509 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 319 lb
Abschatzung d. 26.ten 9.bris anô 1721. Weÿland deß Ehren hafften vnd bescheÿten HN Tobias Steffan Sattler, ist Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg beÿ dem Kornmarckh über, Ein Eckh hauß an dem Sallmen Geßell Ein Seÿth Neben H: Joh Jacob Stempffell, wirt Zu dem Salmen, Ander seÿth, Neben: vnd hinden, Auff vorgedachten Sallmen stossendt, welche behaußung, hoffstatt, Stuben, Kammern, Küchen, hauß Ehren, darin Ein Härt Ein Sattler werckh statt, vnd hauß Ehren, darin Ein Härt und brunnen, Gewölbden Kellern hinder gebeÿ, Stall Mit Einem alten tachstull, Mit Zweÿ Stuben Kammern Stallung Gewölbter Keller, sampt Aller Ihrer gerechtigkeiten wie solches durch der Statt Straßburg geschwohren werckh Leüthen in der besichtigung befunden, vnd dem jetzigen preÿß Nach, Angeschlen Wirt, Vor, und umb Treÿ taussent Zweÿ Hundert Gulten Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Tobie Stephan meurt à l’âge de 47 ans et deux mois le 8 novembre 1721. Les témoins sont son beau-fils Jean Philippe Heusch et son gendre par alliance Philippe François Kast
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg 1716-1783 f° 40)
1721. Sambst. d. 8. Novembr. Vor mittag um halb 8. uhr starb Tobias Steffan der Sattler v burger alhier und wurde Sont. d. 9. Ejusd. auff dem Gottesacker St. Galli (allwo ich unterschriebener Pfarrer Ihme auch die Leichen Predigt gehalten) christichem Gebrauch nach begraben seines alters 47. Jahr 2. Monate (unterzeichnet) Johann Philipp Heisch als sohn, Philipp franß Kast als dochter Mann (i 43)

Marie Madeleine Brecht meurt en 1733 en délaissant deux enfants. Elle a légué la maison à son fils Jean Philippe Heusch. Les experts estiment la maison à 800 livres (soit moitié moins qu’à l’inventaire précédent). L’actif de la succession s’élève à 97 livres, le passif à 308 livres.

1733 (23.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 7) n° 258 (1635)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, Schulden und gegenschuld., überall nichts davon außgenommen, so weÿl. die tugendsahme frau Maria Magdalena Stephanin gebohrne Brechtin weÿl. H. Tobiæ Stephans gewesenen Sattlers und burgers hieselbst verlaßene Wittib nunmehro seel. nach ihrem den 9.t Jan: h. a. aus dießer Zeit undt Welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen Verl., welche Nahrungs Verl. dato Zu End stehend auf freund. Ansuchen, Erfordern und Begehren der hinterl. Erben hernachbenamßten nachdeme der Erben einer H. Johann Philipp Heusch der Sattler und burger alh. wie auch deßen Ehefrau Maria Cleophe Gebohrne Marheinickin ein solches alles (…) geeigt gezeigt und gewießen (…) Actum Straßburg de, 23. Februarÿ 1733.
Die Verstorbene seel. hat ab intestato und per Testamentum Zu ihren Erben Verlaßen 1. Weÿl. Fr Mariä Magdalenä gebohrner Heuschin mit H. Philipp Frantz Kasten, bedienten im Kauffhauß und burgern alhier erzeügt, nach tod verl. 4. kinderen nahmentlichen Philipp Frantz, den leedigen sattler, Johann Daniel, Maria Magdalenam und Margar. Salome welche bevögtiget mit hernach gemeltem ihrer Mutter seel. Bruder und Miterben, dannenhero weil solcher selbsten im geschäfft interessirt ihnen zu einem geschwornen theil Vogt nominirt worden H Johann Michel Schneidern burg. und leinenweber alhier, so auch benebens dießer 4 Kinder vatter vorher benambst, dießen geschäfft beÿgewohnt, vnd dann 2. H. Johann Philipp Heuschen burger und Sattlen alhier so selbsten Zugegen, Beide der verstorbenen seel. in erster Ehe mit längst weÿl. H Johann Daniel Heuschen auch gewesenen Sattler alhier ehel. erzeugter resp° Sohn und nunmehro verstorb. dochter Kindern zu 2. gleich. Stammtheilen Verl. Erben.
Copia Testamenti nuncupativi

In einer alhier Zu Straßb. ane dem Kornmarckt gelegenen und hiehero gehörig. behausung befund. hat
Eigenthumb ane einer Behaußung. I. Vorder vndt hinterhauß mit Ihren hoffstätten undt allen andern dero gebäwen, weithen, rechten Zugehörden undt Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg gegen dem Kornmarck 1.s. ist ein Eckh am Salmengäßlein, 2.s. neben der gastherberg Zum Salmen, hinten auch auff solche Herberg stoßend, davon gibt man Jährlich 1. lb d vom Wetterdächel auf der Statt Straßb. Pfenningthurn, tht. Zu doppeltem Capital gerechnet 40. lb, It. S.T. H. Joh: Friedrich Rebhans, geweß. Substituti contractuum alhier nachgel. Erben ist solche ane Capit. auf Martini verzinß. verhafftet vmb 330. lb. 2 ½. d. It. H. Stoßberger alß Schaffner H. Lieut. Haußers solle mann Jährl. 8 lb. d. Zinß ablöß. in Capit. mit 200. lb. It. H Joh: Philipp Heuschen des Sohns ehelicher haußfr. ist diese behauß. verhafftet vor vnd vmb 100 lb, d Capital, so vorhin H. Heinrich Seÿlern, der Rathßbott alhier, darauf zu erfordern hatte, aber vermögscheins vom 29. Januarÿ 1724 auß allhießiger Cantzl. Contr. Stuben auß ihr fraw Heuschin mittlen demeselben abgestoßen word. It: 12 lb d Zinß gibt mann Jährl. denen Reinboldischen Kindern, so biß dato Georg Abraham Endling der Paßmentirer Empfang. ablößig in capital mit 300 lb. Sonsten aber freÿ ledig vndt eigen, vndt vermög scheins von denen geschwohrnen Herren Werckleüth alhier vom 5.ten Martÿ h. a. æstimirt und angeschlag. vor vndt vmb 800. lb.
Übertreffen also die auf dem hauß hafftenden Capitalien und bodenzinß dero Anschlag derer Hh. Werckmeistere umb 170. lb, so hernach alß ein passivum eingetragen Zufinden. Darüber vorhand. ein Pergament. Kauffbrieff in allhieß. Cantz. contr: Stuben gefertiget, mit dero anhang. Innsiegel verwahrt, de dato 15. Maÿ 1702. mit altem Lit. A signirt.
Series rubricarum, Sa. haußraths 65, Sa. Vaß und bütten 4, Sa. Silbergesch: und Geschmeids 7, Sa. der Goldenen Ring 1, Sa. Eigenth. ane I. behaußung nihi, Sa. Activorum 19, Summa summarum 97 lb – Summa passivorum 308 lb, Übertreffen also die passiva die activ Nahrung dem Stalltax nach umb 211 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 319 lb
Copia Testamenti – 1724. (…) auf dienstag d. 7. Martÿ die Ehren und tugendsahme frau Maria Magdalena Stephanin gebohrne Brechtin weÿl. Mstr tobiä Stephans, geweß. Sattlers und burg. alh. Zu Straßb. nachgel. Wb. weÿl. H Daniel Rohren gewesenen geschwornen Notarium alhier Zu sich in ihrer eigenth. ane dem Kornmarck gelegene behauß. beruffen laßen und ihme, als er vor ihro in der vorderen mittlern mit denen fenstern auf die Gaß aussehend wohnstuben abends zwischen 6 u. 7. uhren erschienen und dieselbe Zwar etwas kranckh und schwach. leibes dahero zu bett liegend (…) vors andere will die testirerin ihrem Sohn Johann Philipp Heuschen deroselben eigenthümlich gehörige ane dem Kornmarckt, neben der Gastherberg Zum Salmen gelegenen behausung cum appertinentÿs vor und umb 3000 gulden à 15 batzen gerechnet (…) Zu übernehmen prælegats weiße anverschafft haben (…) Expedirt den 20. Januarÿ 1733. Johann Philipp Liechtenberger
Abschatzung d. 5. Marty 1733. Auf begehren Weÿ. der Viel Ehren Tugendsahmen fraw Mariæ Magdalenæ Steffin seel. hinter laßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg gegen dem Korn Marck über gelegen, einseits ein Eckh gegen dem Sallmen gäßlein, anderseits wie auch hindten auf des Wirts hauß Zum Salmen stoßendt, welche behausung, Nebens gebäw so schlecht, Stuben Cammer, Soldaten Cammer, Kuchen, hauß Ehren, mit herdt und Waßerstein, bronnen, laden, stall und Zweÿ gewölbte Keller, sambt aller gerechtig Keit, Wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach, angeschlagen Wirt, Vor und Um Ein Taüsent und Sechß Hundert Gulten, bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworenne Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Peter Pflug Werck Meister deß Mauerhoffs

Marie Madeleine Brecht meurt le 9 janvier 1733 à l’âge de 74 ans,
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg 1716-1783 f° 107-v, n° IV)
1733 Freit. d. 9. Januarÿ Vormittag ein Viertel nach 8 Uhr starb fr. Maria Magdalena Stephanin geb. Brechtin weÿl. Tobias Stephan, gewesenen Sattlers v. burgers alhie hinterlassene Wittib v. wurde Sonnt. d. 11. Ejusd. auff dem Gottes: Acker St. Galli (daselbst ich unterschriebener Pfarrer Ihro auch die Leichen Predigt gehalten) Christichem Gebrauch nach begraben seines alters 74. Jahr und 27 Tage (unterzeichnet) Johann Philipp Heisch als sohn, Philipp franß Kast als dochter Mann (i 112)

Marie Cléophée Marheinickin meurt en 1733 en délaissant trois enfants. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire dressé quelques mois plus tôt. La masse propre au veuf est de 405 livres, celle propre aux héritiers de 744 livres. L’actif de la communauté s’élève à 299 livres, le passif à 426 livres.

1733 (20.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 3 Not 15) n° 271
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, nahrung und Güeteren, Schulden und Gegenschulden, nichts aus genommen, so weÿl. die Ehren und tugendsahme frau Maria Cleophe Heuschin gebohrne Marheinickin, des Ehrengeachten Herrn Johann Philipp Heuschen, Sattlers und Burgers alhie Zu Straßb. gewesene eheliche haußfrau nunmehro seel. nach ihrem den 1.ten Aprilis dießes lauffend. Jahres aus dießer zeith und welt genommenen tödl. hintritt, hie Zeitl. Verlaßen, welche Verlaßenschafft dato Zu End stehend. auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehrsamen und bescheidenen H. Johann Friderich Fruthen des Metzgers und Burgers hieselbst als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel, Gottfried und Mariä Barbarä der Heuschen, als der Verstorbenen seel. mit dem hinterbliebenen wittiber ehelich erzeugte annoch im Leben sich befindliche Kindern und ab intestato Erben, ersucht (…) Actum Straßburg Donnerstags den 20.ten Augusti A° 1733.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Kornmarck gelegenen dem Wittiber als ohnverändert gehörigen hiehero gehörigen behaußung hat sich befunden
Eigenthumb ane Einer Behaußung. (W.) Ein Vorder vndt hinterhauß mit ihren hoffstett. und all. anderen dero gebäuen, weithen, rechten Zugehördt. und gerechtigkeiten geleg. alh. Zu Straßburg gegen dem Kornmarckt, eins. ists ein Eck am Salmengäßlein, anders. neben der Gastherberg Zum Salmen, hinten auf solche herberg stoßend. Davon gibt man jährlich 1. lb d Vom Wetterdächel auf der Statt Straßb. Pfenningth., thut Zu doppeltem Capital gerechnet 40. lb. Item H. Johann Friedrich Rebhaans, gewes. Substituti In der hiesigen Cancelleÿ Contract Stub nachgel. Erben modo H. Kolben uxorio nomine, ist diselbe ane Capital verhafftet, so jährlich auf Martini verzinßlich vmb 330. lb. 2 ½. d. Item H. Stoßberger alß Schaffner Herrn Lieutenant Hannßers soll mann Jährl. 8 lb. d. Zinß ablößig in Capit. mit 200. lb. Item 12. lb d Zinnß gibt man jährlich denen Reinboldischen Kindern, so bis dato Georg Abraham Endling der Paßmentierer eingenommen, wiederlößig in hauptguth mit 300 lb. Sonsten aber freÿ, leedig vndt eigen und Vermög scheins von denen geschwornen H. werckmeistern Vom 5.t Martÿ 1733 als des nunmahligen wittibers Mutter weÿl. Frauen Mar: Magd: Stephanin, geb. Brechtin, auch weÿl. H Tobiæ Stephans gewes. Sattlers und burg. alh. nahchgel. Wb. Verlaßenschafft inventirt worden, æstim. und angesch. Vor und umb 800 lb. Übertreffen also die auf dem hauß hafftende Cap. und Zinß den Anschlag deren Hh. Werckmeistere umb 70 lb 2 ½ d. So hernach Von des Wittibers activ Nahrung fol. (-) abgezog. Zubefind. Darüber ist Vorhanden i. Perg. Kauffbr. in alh. C. C. gef. u. mit deß. anhang. Insieg. verw. ded: 15° Maÿ 1722. mit alt. Lit. A. sign.
Waaren und Werckzeug Zum Sattler handwerck gehörig
Ergäntzung des wittibes währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög einer von mir Notario über des nunmahligen wittibers inn der verst. seelb einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung vnterm 18.ten 8.bris 1723. auffgerichtete Inventarÿ
Series rubricarum. Copia der Eheberedung, vide beÿlaag. Copia Codicilli Reciproci, vide mein des notarÿ Extens: prot: N° 2
drs hinterbliebenen Wittibers ohnveränderten Vermögen, Sa. haußraths 27, Faß und bütten 2, Silbergesch. und geschmeid 6, Goldenen Rings 1, Eigenthum an Ir behaußung (-), Ergäntzung (-), Summa summarum 47 lb – Summa Passivorum 452, In Compensatione 405 lb
dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 44, Silbergesch. und geschmeid 6, Goldener Ring 4, Eigenthumbs ane einem Gültguth 13, Pfenningzinß hauptguths 200, Activa 87, Rest der Ergäntzung 382, Summa summarum 744 lb
Endlichen wird auch die theilbare Verlaßenß. consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 30, Faß und Bütten 7 ß, Waaren und Werckzeug zum Sattler handw. gehörig 168, Pferdt 10, Silbergeschmeids 2, Goldenen ring 1, Baarschafft 60, Activorum 26, Summarum 299 – Sa. passivor. 486, übertreffen alßo die passiva die theilb. activ Nahrung dem Stalltax nach umb 186 lb
Verstallungs Summ 152 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 14. Julÿ 1723. Daniel Rohr.

Le compagnon sellier Jean Philippe Heusch demande le 5 février 1723 de faire son chef d’œuvre qu’il présente le 11 mars. Les examinateurs lui demandent de le parfaire mais des défauts subsistent le 19 avril. Le candidat est reçu maître, en payant une amende.
1723, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
(f° 249-v) Freÿtag den 5.ten Februarÿ Anno 1723
Johann Philipp Heusch der ledige Sattler Gesell weÿland Daniel Heÿschen geweßenern Sattler und burgers allhier hinterlassener Sohn stehet vor, begehrt das Meisterstück auffzunehmen. Erkand, nach der Ordnung willfahrt. Sollen Ihme Hanß Jacob Schuhrers, Jacob Schellen und Josiä Christoph Kießels Werckstätte offen stehen. (dt. 11. ß.)

(f° 250-v) Donnerstag den 11. Martÿ 1723 hat in gegenwarth T. herrn XV. Richßhoffers als Obmanns, der vier Schau und handwercks meistere Johann Philipp Heusch Sein Meisterstück zu beschauen vorgestelt und umb die besichtigung gebetten.
Die vier Schaumeister referirten, Den Reuth sattel belangend, seÿe derselbe in der maaßen ungleich, der Äffter zu hoch und nach proportion zu kurtz, die schnautz vornen nicht recht außgebutzt, auch miteinander unsauber gefügt und zu plump, den großen Sattel betreffend ist solcher an etlichen Orten unsauber gefüegt, die krum Flügel zu dick und zu grad, einer wäre länger und weiter für sich als der andere der Äffter zu krumb und die Ortstück stünden ungleich. Erkandt werden die beÿ den bäum über solche fehler dannoch passirt, soll es aber im Außmachen verbeßern. (dt. 11. ß.)

(f° 252) Montag den 19. Aprilis 1723 hat Johann Philipp Heusch der leedige Sattler in gegenwarth hochverordneten herrn Obmanns sein völlig außgemachtes Meisterstuck vorgewießen und umb deßen besichtigung gebetten.
die vier Schaumeister referirten, nemlichen
(1) den reuthsattel belangend, so ist das genäh davon sehr unfleißig gemacht, der Sattel hinten zu schmahl, die hinterbeusch zu hart, die beeden beusch an sich selbsten ungleich, die schnühr darumb ungleich auffgesetzt, inwendig das Rinddecken unsauber und allzu geringe Strupffen daran auch die Grampen zu nahe beÿsammen, (2) die hulffter Kappen wären gleicher Weiß unsauber genähet, die Kappen ungeformbt indem die untersten blätter zu kurtz deßgleichen wid* eingestrengt, (3) den Fuhrsattel betreffend, wird derselbe an etlichen Orten faltecht befunden, die hinderbeüsch haben bückel, die deck ist unfleißig eingestrengt und die Rind deck unsauber. (5) das Reuthzeug auch unsauber genähet. Endl. (6) das Kummet berührend seÿe daßselbe unten zu dick und zu hart ausgefült nach hierüber gehaltener umbfrag ward Erkand, soll vor die daran befundene fehler 2. lb. d. Straff erlegen übrigens könne es vor passierlich angenommen werden. (dt. 18. ß. Pfleggelt, 4. ß. Scrib. 1. ß. büt.)

Jean Philippe Heusch épouse en 1723 Marie Cléophée Marheinigen, fille du chirurgien Ulric Marheinigen : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Philipp Heuschen, Leedigem Sattler, weÿl. des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Johann Daniel Heuschen auch geweßenen Sattler und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen: mit der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Magdalena gebohrner Brechtin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Brauthigamb ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariä Cleophe gebohrner Marheinigin, weÿland des Wohl Ehrenvesten Großachtbahr: und Kunsterfahrenen herrn Ulrich Marheinigen geweßenen berühmten Chirurgi und Vornehmen Burgers Zu ermeltem Straßburg mit auch weÿland der Hoch Ehren und Tugendbegabten frauen Maria Ursula gebohrne Metzgerin ehelich erzeugten tochter als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 14. Julÿ styli novi in dem Jahr als man nach vnßers Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen geburth und Menschwerdung Zahlte 1723. unterzeichnet Johann Philipp Heisch als hochzeittern Maria Cleöphe Marheinickin als hochzeitterin, Daniel Rohr.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 63-v n° XIX)
1723. Dominica XIV et XV. Trinit. proclamati sunt Johann Philipp Heusch der ledige Sattler v. burger alhie Weÿl. Johann Daniel Heusch geweß. Sattlers v. burg. alhier nachgelaß. ehl. Sohn und Jgfr. Maria Cleophe weÿl. H Ulrich Marheinicken geweß. Chyrurgi v. burg. alhie nachgelaß. Ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw d. 9. Decembr. (unterzeichnet) Johann Philipp Heisch als hochzeiter, Johanna Margaretha Klauholdin hochzeiterin (i 125)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports (non conservé)
1723, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 47
Inventarium über H. Johann Philipp Heüschen des Sattlers zu frauen Maria Cleophe geb. Marheinicken in die Ehe gebrachte Nahrung
Inventarium über frauen Maria Cleophe geb. Marheinicken zu H. Johann Philipp Heuschen dem Sattler in die Ehe gebrachte Nahrung

Ils se lèguent mutuellement leurs biens
1726 (26.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 26) n° 100
Codicillus Reciprocus – persönlich kommen und erschienen seind der ehrsahme und bescheidene H. Joh. Philipp Heusch der Sattler, so dann die Ehren und tugendsahme Fr. Maria Cleophe gebohrne Marheinickin beede Eheleuthe vnd burgere alhier gehend v. stehender leiber (…)
Straßb. Montagß den 26.ten Augusti A° 1726. abend zwisch. sechß vnd sieben (unterzeichnet) Johann Philipp Heisch, Maria Cleophe heischin

Jean Philippe Heusch se remarie en 1733 avec Jeanne Marguerite Klauhold, fille du pasteur de Vendenheim André Klauhold : contrat de mariage, célébration
1733 (19. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 27) n° 288
Eheberedung – Zwischen dem ehrengeacht. vndt bescheidenen H. Joh: Philipp Heuschen dem Sattler burger vnd wittiber alhier,
so dan der ehr: vnd tugendbegabten Jfr. Johanna Margaretha Klawholdin, weÿl. deß Ehrwürdig vndt wohlgelehrten Herrn M. Andreæ Klawholdß geweßenen treweÿfferig. Pfarrers Zue Vendenheim vnd burg: alhier ehelich erzeugter hinterl. dochter alß hochzeitherin andern theilß
Actum Straßb. d. 19. Novembris 1733. (unterzeichnet) Johann Philipp Heisch als Hochzeiter, Johanna Margaretha Klauholdin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 120-v n° XXVI)
1733. Dominica I. et II Advent. Christi Proclamati sunt Herr Johann Phillipp Heusch der Sattler v. burger allhie v. Jfr. Johanna Margaretha weÿl. H M Andreas Klauhold geweßenen Wohlverdienten Pfarrers Zu Vendenheim v. burgers alhie nachgelaßene ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw d. 9. Decembr. (unterzeichnet) Johann Philipp Heisch als hochzeiter, Johanna Margaretha Klauholdin hochzeiterin (i 125)

Jean Philippe Heusch et Jeanne Marguerite Klauhold font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison que le mari a héritée de sa mère.

1733 (30.12.), Not. Brackenhoffer (Jean, 3 Not 16) n° 280-a
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und nahrung, Schulden und gegenschulden, überall nichts ausgenommen, so der Ehren und Vorgeachte H. Johann Philipp Heusch, der Sattler und die Ehren und tugendsahme frau Johanna Margaretha Heuschin gebohrene Klauholdin, beede Eheleuthe und burgere alhier, einander in ihren Ehestand zugebracht haben, so aus ursachen bede Eheleuthe inn ihrer Vor mir Not° auffgerichteten Ehepactis, ein ohnverändert Guth, auch die Ergäntzung dero, währender Ehe davon abgehender Posten, sich reservirt (…) Actum Straßburg in præsentia H Johann Heinrich Heitzen, des Buchdruckers und burgers alhier, des Ehefrauen Beÿstands, Mittwochs den 30.ten Decembris Ano 1733.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Kornmarckt gelegenen hiehero gehörigen Behaußung hat sich befunden
(f° 23) Eigenthumb ane Einer Behaußung. (M.) Ein Vordern und hintern hauß, mit all andern dero Gebäuen, begriff. weithen, recht. Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen alh. Zu Straßb. geg. dem Kornmarckt, 1.s ists ein Eck am Sallmengäßlein, 2.s. neben der gast heerberg Zum Salmen hinten auf solche heerberg stoßend. davon gibt man jährlich 1. lb Vom Wetterdächel, auf der Statt Straßb. Pfenningth. thut Zu doppeltem Capital gerechnet, 40. lb. It. H. Joh: Frid. Rebhaans, geweß. Substituti Cancellariæ contractuum nachgelaßenen Erben modo H. Kolben dem handelsmann uxorio nomine, ist diselbe ane Capital verhafftet, so jährlich auf Martini verzinßlich vmb 330. lb. 2 ½. d. Item H. Stoßberger alß Schaffner H. Lieutenant Hannßers solle mann Jährl. 8 lb. d. Zinß ablößig in Capit. mit 200. lb. Item 12. lb d Zinnß gibt man jährlich denen Reinboldischen Kindern, so bis dato Georg Abraham Endling der paßmentierer eingenommen, wiederlößig in hauptgut mit 300 lb. Sonsten aber freÿ, leedig vndt eigen. Darüber Vorhanden ein pergamentener Kauffbrieff in alh. C. C. stub gef. und mit dero anhang. Insiegel verwahrt de dato 15. Maÿ 1722. mit altem Lit. A. signirt. Dieße behaußung und Zugehördt ist hier in Keinen anschlag gebracht, sondern beliebet word. wann dieselbe wied: verhoff Stante matrimonio alieniret würde der darauf erlöste werth Künfftig. fall wieder ergäntzt werden solle.
(f° 24) Des Ehemanns Kinderen erster Ehe Pfetter vnd göttel geld. Joh: Daniel gehörig – Joh: Gottfrid – Mariæ Barbaræ gehörig

Jean Philippe Heusch meurt en novembre 1734 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un posthume de la veuve. La maison est estimée au même prix qu’à l’inventaire précédent, soit 800 livres, parce qu’on n’y a fait aucune amélioration. La masse propre à la veuve est de 263 livres, celle propre aux héritiers de 215 livres. L’actif de la communauté s’élève à 631 livres, le passif à 958 livres

1734 (14.12.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 38) n° 322 (1899)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen liegend. und fahrender Haab und Nahrung, Schulden und Gegenschulden, verändert und unverändert, überall nichts davon außgenommen, so weÿl. der Ehrengeachte und bescheidene Herr Johann Philipp Heusch gewesener Sattler und burger alhier Zu Straßburg nunmehro seel. nach seinem den 5. 9.bris jüngst aus dießer Zeit und welt genommenem töd. hintritt verlaßen, welche Nahrungs Verlaßenschafft dato Zu end stehend auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des verstorbenen seel. hinterlaßener Frau Wittib und Erben geschw. vögte hernachbenambßt ersucht und inventirt, durch fraw Johannam Margaretham Heuschin gebohrene Klauholdin die hinterbl. Wb. beÿständlich herrn Johann Cladi Wilhelms, des Sattlers und burgers alhier ihres geschwornen Vogts angegeben, geeigt und gezeigt (…) Actum Straßburg dienstags den 14. Decembris 1734.
Der verstorbene seel. hat ab intestato Zu seinen Erben verlaßen 1. Johann Daniel Heuschen und 2. Gottfried Heuschen, beede des verstorbenen, seel. mit Fr. Maria Cleophe gebohrner Marheinickin seiner ersten Ehefrauen seel. ehel. erzeugte Söhnlein in dero Nahmen H. Johann Friderich Fruth, der Metzger und burger alher ihr geschwornee Vogt hiebeÿ Zugeg.
3. ist die Frau Wittib gesegneten Leibes, dahero inn des posthumi Nahmen præsens war H Johann Heinrich Hoch der buchdrucker und burger alhier sein geschworner Vogt. Alle dreÿ /:wofern die frau wittib die Geburt glücklich und lebendig an dieße welt gebähren wird:/ des verstorbenen seel. Zu 3. gleihcen antheilen verlaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg am Kornmarck gelegenen hiehero gehörigen behaußung hat sich befunden
Höltzen und Schreinw. Auf der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, Im untern stüblein, Im mittlern haußöhren, In der Wohnstub
Eigenthumb ane Einer Behauß. (E.) Ein Vorder vndt hinter hauß m. all. dero begriffen, weiten, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg gegen dem Kornmarck über, einseit ist ein Eck am sallmengäßlein, anders. neben der Gastherberg Zum Salmen, Vornen auf die Straß am Kornmarckt, und hinten auf gedachte Gast Herberg stoßend. Davon gehen jährl. 1. lb d jahrs auf Johannis Baptistæ hießiger Statt Pfenningthurn Von einem Wetterdächlein, thut Zu doppeltem Capital gerechnet, antreffend 40. lb. Item 13. lb 4 ß ad 4. pro Ct° Gerechneten Zinß jahrl. auf Martini H. Johann Philipp Kolben dem handelsmann und burger alhier uxorio nomine, so in Capital abzulößen mit 330. lb. 2 ½. d. Item 8 lb. d. Zinß ad 4. pro C° gerechneten Zinß Lieutenant Haußers zu oberehenheim Jährl. in Capital mit 200. lb, Item 12. lb d Zinß ad 4. pro C° gerechnet H Georg Abraham Endling Paßmentirer und burger alhier als Vogt der Reinboldischen Kindern, so abzulößen in Cap. mit 300 lb. Sonsten aber leedig vndt eig. und beÿ Inventation weÿl. Frauen Mariä Magdalena Stephanin gebohrne Brechtin auch weÿl. H Tobiä Stephans, gewesenen Sattlers und burg. alhie nachgelaßener Wittib, des abgeleibten Mutter seel. Verlaßenschafft, Von den Geschwornen herren Werckmeistern hiesiger Statt laut ihres damahlen darüber ausgestellten scheins dedato 5.ten Martÿ 1733. æstimirt und angeschlagen dabeÿ es anjetzo auch weilen in dißer Zeit man im gerinsgten nichts hauptsächliches darinn meliorirt hat gelaßen word. umb 800 lb. d. Übertreffen also vorstehende auf dem hauß stehenden Capital und bodenzinß den Anschlag deren Hh Werckmeistere vmb 70 lb 2 ½ d. So hernach fol: (-) in des Verstorbenen, seel. ohnverändert passivis Zufinden seind. Darüber Vorhand. einen pergamentenen teutschen Kauffbrieff in alhießiger Cantzleÿ Contr. stub verfertiget und mit dero anhangend. größern Insiegel verwahrt de dato 15. Maÿ 1722. mit alt. Litera A. signirt
Ergäntzung der Frawen Wb. wehrender Ehe abgegang. ohnv. guthß. Laut Inventarÿ über ihres und ihres Verstorbenen Ehemanns seel. Einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich unterzogenen Not. sub dato 30. decemb. 1733. auffgerichtet
Series rubricarum. Wittibers ohnverändert, Sa. haußraths 56, Leerer Faß 12 ß, Rind vieh 4, Silber geschirr und Geschmeid 18, Goldener Ring 13, Baarschafft 17, Schulden in die Verlaßenschafft Zugeltend 114, Ergäntzung 37, Summa summarum 263 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 139, Leerer Faß und bütten 2, Pferd 10, Kutschen und darzu gehöriges geschirr 121, Silber geschirr und Geschmeid 20, Guldene Ring 2, Baarschafft 1, Eigenthum an Ir behaußung (-), Pfenning 200, Gülth von Eigenth. liegend güthern 4, Schulden 32, Ergäntzung 645, Summa summarum 1179 – Summa Passivorum 963, verbleibt 215 lb
Theilbahre Verlaßenschafft Sa. haußraths 11, Weins 6, Heu 10, waaren und Werckzeug 98, Baarschafft 395, Activorum 110, Summarum 631 – Summa passivorum 958, die passiv schulden die theilbare activ Nahrung dem Stalltax nach übertreffen umb 327 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 672
Copia der Eheberedung (…) Johannes Brackenhoffer

Catherine Marguerite Heusch, fille posthume de Jean Philippe Heusch, meurt le premier juillet 1735 à l’âge de vingt semaines. Il s’ensuit que sa mère Jeanne Marguerite Klauhold hérite de sa part d’héritage, soit le tiers de la maison.

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1716-1783 f° 120)
1735. Freÿt. d. 1. Julÿ vormittag zwischen 11 & 12 uhr starb alhier Catharina Margaretha Heuschin, weÿl. Johann Phillipp Heusch geweßenen Sattlers v. burgers alhier v. fr. Johanna Margaretha geb. Klauholdin beeder Eheleuthe erzeugtes töchterlein v. wurde Sambst. d. 2. Ejuds. auf dem Gottes Acker St. Galli (daselbst ich unterschriebener Pfarrer Ihme auch parentiret) christlichem gebrauch nach begraben, seines Alters 20 wochen wenniger 1 tag. Testes Augustin gintzer als stieff vatter, Claudius Wilhelm als pfetter (i 124)

Jeanne Marguerite Klauhold se remarie en 1735 avec le sellier Augustin Güntzer : contrat de mariage, célébration

1735 (1.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 362
Eheberedung – Zwischen dem ehrsahmen vndt bescheidenen H. Augustin Gintzer dem Sattler, burger vndt wittiber alhie alß hochzeithern ane einem
so dann der Ehr: vndt tugendbegabten frawen Johanna Margaretha Heuschin gebohrner Klauholdin, weÿl. deß ehrsahmen H. Joh: Philipp Heuschen geweßenen Sattlers vndt burgers alhier hinterbliebenen Wb. alß hochzeitherin andern theilß
Actum Straßb. d. 1. Junÿ 1735. (unterzeichnet) Augustin gintzer als hoch Zeiter, Johanna Margaretha heuschin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 133 n° 497)
1735. Mittw. d. 29. Jun. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt und eingesegnet worden, Augustin Güntzer der sattler, Wittwer v. b. alhier, v. frau Johanna Margaretha, weÿl. Johann Philipp Heuschen geweßenen b. v. Sattlers Nachgel. Wittib (unterzeichnet) Augustin gintzer als hoch Zeiter, Johanna Margartha heischin als hochzeiterin (i 137)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dont l’épouse a la jouissance viagère. Le récapitulatif de l’inventaire est incomplet.

1735 (15.7.bris), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 39) n° 365
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen liegend und fahrender Haab und nahrung, Schulden und Gegenschulden überall nichts davon ausgenommen, so der Ehren und vorgeachte Herr Augustin Güntzer, Sattler und die Ehren und tugendsame Frau Johanna Margaretha geb. Klauholdin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand gebracht, so aus Ursachen dieselbe in Ihren mit einander auffgerichteten Ehepactis solche zugebrachte Nahrung sich als ein unverändert reservirt (…) Actum Straßburg in præsentia H. Claudii Wilhelms, sattlers und burg. alh. des Ehefr. geschw. noch ohnentledigten Vogts & hierzu vorhien erbettenen beÿstands, Donnerstags den 15.ten 7.bris Anno 1733.

In einer alhier Zu Straßburg am Kornmarck gelegenen zum theil hiehero gehörigen behaußung hat sich befunden
Eigenthumb ane Einer Behauß. (Fr.) Eine Vorder vndt hinder behaußung mit all. dero begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßb. gegen dem Kornmarck über, 1.s. ist ein Eck am Sallmengäßlein, 2.s. neben der Gastherberg Zum Sallmen, Vornen auf die Straß am Kornmarckt, und hinten auf ged. Gastherberg stoßend. Davon gehen jährlich Erstl. 1. lb d jahrs auf Joh. Bapt. Löbl. Statt Pfenningthurn Von einem Wetterdächlein Vor dem Laden, th. Zu doppelt. Capital gerechnet 40. lb. It. 13. lb 4 ß ad 4. pro Ct° gerechnet. Zinß jahrl. auf Martini H. Johann Philipp Kolben dem handelsmann und b. alhier uxorio nomine, so in Cap. abzulößen mit 330. lb. 2 ½. d. Item 8 lb. d. Zinß ad 4. pro C° gerechneten Zinß Lieutenant Haußers zu oberehenheim Jährl. in Capital mit 200. lb, It. 12. lb d Zinß ad 4. pro C° gerechnet H Georg Abraham Endling Paßmentirer und burger alhier als Vogt der Reinboldischen Kindern, in Capital mit 300 lb. Item 10 lb 2 ß auch à 4 rpo C° gerechneten Zinß soll man H Philipp Frantz Kasten, bedienten im Kauffhauß und burg. alhier in erster Ehe erzeugten 4. annoch lebenden Kindern nahmens Philipp Frantz, Johann Daniel, Magdalenä und Margarethä Salome geschwornen Vogt Johann Rheinen fastenspeishändler und burger alhier abzulößen mit 265 lb 1 ß d, Sonsten aber freÿ, leedig vndt eig. und wird anstell (*) ohnpræjudicirlich æstimirt und angeschlagen umb 2000 lb (…) Über dieße Behaußung besagt ein teutsch pergamentenen Kauffbrieff in allhießiger C C stub verfertiget und mit dero anhangedem Insiegel verwahrt de dato 18. Maÿ 1722. mit alter Litera A. signirt
Wÿdumb, so die Ehefrau lebtägig zu genießen hat. (…) so weÿl. H Johann Philipp Heußen der geweßene Sattler und burger alhier ihren erstern Ehemann seel. Crafft der mit ihro auffgerichteten Eheberedung §° 6° zu einem lebtäg. wÿdumbs genuß in seine hinterl. behausung am Kornmarckt alhier gelegen
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 292, Sa. Leerer Faß 2, Sa. Wahren 220, Sa. Silbers 38, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Baarschafft 150, Sa. Acivorum (-), Summa summarum (-), Passiva 365 lb
Der Ehefrauen, Sa. haußraths 331, Leerer Faß und bütten 3, Sa. Wahren und werckzeugs 68, Sa. Silbers55, Sa. Guldener o 198, Sa. Baarschafft 221, Sa. Eigenthumbs ane Ir behaußung 88, Sa. Gülth von Eigenth. liegend güthern (-),Sa. Activorum 88, Summa summarum 1010 lb – Passiva

Augustin Güntzer et Jeanne Marguerite Klauhold se lèguent mutuellement leurs biens
1735 (3. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 389
Codicillus Reciprocus – persönlich kommen und erschienen seind der ehrsahme und vorgeachte H. Augustin Güntzer, Sattler, und die Ehren und tugendsame frau Johanna Margaretha Güntzerin gebohrne Klauholdin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg, Er der Ehemann aufrecht gesund gehend und stehenden, die Ehefrau aber etwas Krancken Leibes, dahero zu bette liegend, jedoch dabeÿ guter richtiger Sinnen, vernunfft und verstands
Donnerstags den dritten 9.bris A° 1735. zwischen 7 und Acht Uhren (unterzeichnet) Augustin gintzer, Johanna Margaretha gintzerin

Fils d’Augustin Güntzer, aubergiste au Cep de vigne à Dorlisheim, Augustin Güntzer fait son apprentissage chez Samuel Schall de 1714 à 1717.
1714, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
(f° 192) Montag den 14. Maÿ Anno 1714 – Lehrjung eingeschrieben
Samuel Schall stehet vor, producirt Schein von beeden Obern Handwercks herren ertheilt de dato 14. Maÿ A° 1714 crafft deßen Er Zum Lehr Jungen angenommen Augustin Güntzer, weÿl. Augustin Güntzer geweßenen burgers vnd Gastgebers Zum Reebstock in Dolißheim seel. ehelichen Sohn, Ihne das Sattler handwerckh vf dreÿ Jahr lang trewlichen Zu Lehren gibt Lehr gelt 90 Gulden und der Frawen Sechs Gulden pro discretione woran gleich jetzo die helffte und die ubrige helffte Zu end der Lehrzeit, auch von seithen des Jungen, alle beÿm auffdingen vnd ledigsprechen erfordernde Unkosten allein bezahlt werden solle, gehet die Lehr zet an auff heut dato den 14. Maÿ A° 1714. und endet sich wider ermelten tags A° 1717 Bat umb die einschreibung.
Erkandt Willfahrt, Actum in præsentia Frantz Oberlins Kieffers des Jungen Vogts vndt Herrn Johann Ernst Becken Schaffners der hohen Schuhl allhier deßelben Pföttern gab vor die Zunfft 1. lb 10 ß d

(f° 219-v) Montag den 14. Junÿ Anno 1717 – Lehrjung außgethan
Samuel Schall stehet vor meldet es seÿe seines Lehr Jungen Augustin Gintzers Lehr Zeit bereits verfloßen wäre mit Ihme in allem wohl Zufrieden, bat also Ihne der Lehr halben freÿ zu sprechen.
Erkand Willfahrt, Actum in præsentia Frantz Oberlins Kieffers vnd burgers allhier des geweßenen Jungen Vogts. (dt 8 ß vfflaggelt, 2 ß Scrib. 1 ß Bittel)

Geoffroi Jorch de Gotha en Saxe déclare qu’Augustin Güntzer doit être porté sur la liste noire. Augustin Güntzer qui a été injustement mis en cause a rattrapé Jorch à Molsheim. Les frais de procédure sont supportés pour moitié par le maître du fugitif qui n’a pas assez surveillé son compagnon et pour moitié par Augustin Güntzer qui l’a laissé s’enfuir.
(f° 251) Montag den 15.ten Martÿ 1723
Der Handwercksmeister producirt dreÿ Schreiben von Gotha in Sachßen wegen Augustin Güntzers, welcher Gottfried Jorchen Außsag nach daselbst solle an der schwartzen Taffel stehen, die aber ein gantz anderers melden und nicht Ihne sondern einen andern Verstehen, der ursachen dann gedachter Augustin Güntzer Vorstehet und clagt es wäre der handwercksmeister schuldig daran daß Gottfried Jorch sein ancläger Von hier außgetretten, wie er dann deßwegen Ihme nachgesetzet Zu Moltzheim attrapirt und gegen Wärthigen Schein so mit seiner undettlicher Metzger unterschrifften corroborirt, annoch erhalten, worinnen Jorch selbsten bekennet, daß Ihn Meister Brösamle darzu angefrischet Ihnen auff Zutreiben, wie nicht weniger als er sein ungerechte sach vor augen sehe, heißen fortgehen und darzu noch 4 thaler mit auff den weeg gegeben, fordert deßwegen seine uncösten und satisfaction an den handwercksmeister.
Ille hingegen leugnet solches alles, Vorgebende Jorchen könne mann in dießem stuck Keinen glauben beÿmeßen weilen er bekantermaßen Clägern auch durch unwahrheit hinter das liecht geführet. Nach gehaltener umbfrag wurde Erkand, es solle nicht allein obgedachter Gottfried Jorch an die schwartze Taffel geschrieben, sondern auch nach Saxen Gotha und deßen heÿmath dieß action verkunbahret werden, der handwercksmeister anbeÿ weilen er den Gesellen nicht beßer beobachtet und deßen bindel Verwahret die helffte der Handwercks Costen die übrige helffte aber Cläger weilen er bemelten Gesellen Zu Moltzheim da er Ihn angetroffen nicht habhafft gemacht sondern gehen laßen zu leiden schuldig sein, doch daß Sie Ihren regress an Jorchen wann er wider anhero Käme, suchen mögen.

Augustin Güntzer est mis à l’amende pour avoir travaillé chez des maîtres français à l’encontre du règlement
(f° 263) Sambstag den 25. Novembris A° 1724 – Augustin Güntzer der Gesell von Dorrlißheim gebürtig welcher auch wider ordnung beÿ frantzöischen Meistern gearbeitet, stund vor, und wolte sich auch mit E. E. Meisterschafft deß wegen abfinden. Erkandt, soll 7 fl. erlegen, bat umb genad, verblieb beÿ 6 fl. die er dann Zu geben versprochen (dt. 11. ß Handtwercks Costen)

Augustin Güntzer s’incrit le 21 février 1726 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente le 18 mars. Les examinateurs lui demandent de le parfaire, il reste cependant des défauts lors de la nouvelle inspection le 24 avril. Augustin Güntzer est cependant reçu maître. Il prend part pour la première fois au conseil de la maîtrise le 29 avril.
(f° 269) Mittwoch den 21. Februarÿ 1726. – Augustin Güntzer der Leedige Sattlers Gesell, weÿl. Augustin Güntzer des geweßenen Gastgebers Zu Dorrlißheim nachgelaßener ehelicher Sohn, stehet vor und begehrt beÿ E. E. Handwerck das Meisterstück auff zunehmen. Erkandt wird Ihme nach Zuvor abgeleßnener ordnung willfahrt, und bekam die wahl solches in Mstr Kuntzen, Kießels oder Zÿsichs weckstätten solches zuverfertigen.

(f° 269) Montag den 18.ten Martÿ hatt in præsentia S T. H. XV. Richßhoffers als Obmanns, Augustin Güntzer Seine meisterstück bäum besichtigen laß.
die vier Schau Meister sagten auß 1. den Reith Sattel anlangend, träffe sich derselbe in den maaßen an ettlichen Ortten etwas ungleich, in den Gestellen, wäre eines ein wenig breiter als das andere, im übigen seÿe er passirlich.
2. den Krummen fliegel betreffend ist ein Flügel etwas höher als der Andere der Äffter in den Creutzmaaßen ungleich zwischen dem Kopff und der Grundvest ist die Fueg etwas unsauber, sonsten mag er auch vor gültig acceptirt werden. Erkandt, soll die Fehler im außarbeiten verbeßern.

(f° 270) Mittwoch den 24. Aprilis ließ in beÿsein des Herren Obmanns Augustin Güntzer seine völlig außgemachtes Meisterstück besichtigen.
die vier Schau Meistere referirten 1. den Reith Sattel anlangend so seÿen die Taschen formen beÿ anderhalben Zoll Zu Kurtz, der Sitz hart außgefüllt und hinten zu schmahl auch etwas Zu eng abgenähet, die hinterbausch sehen beÿm Äffter hieneinwarts die Latzlen an den hintern Bäuschen verkehrtn außgenähet und wären die Gallaunen an besagten hinteren bäuschen anzunähen vergeßen worden, die Hulfftern solten etwas Längr, und die Kappen gleich wie der Sattel gesteppt sein, das vorderzeug wäre zu schmahl und die Hulffter Schlauffen zu nahe beÿ einander gesetzt, so solle auch der Stuckmeister ein paar stärckere Steig Riehmen verfertigen.
2. Was den Krummenflügen anlangt, wäre er vor passierlich anzunehmen.
3. das Kummet berührend, wäre es ungleich außgefüllt und habe unten viel Falten, seÿe kein ungarische Riehmen daran, und die höltzer zu strack.
Erkand, soll vor jetzerzehlte begangene Fehler 1. lb d Straff erlegen. Nach gebettener Genadt und da sonderlich hochverordneter Herr Obmann seine dürfftigkeit und bißherige gute Aufführung vorgestellt, wurde Ihm die Straff wie wohl sine præjudicio alterius auß gnaden nachgelaßen, davor er sich gegen demselben und gesambter E. Meisterschafft bedanken, die fehler aber annoch möglichste Fleißen Zu verbeßern suchen solle.

(f° 270-v) Montag den 29.ten Aprilis – Augustin Güntzer stehet vor, bat umb den Meistersitz. Erkandt willfahret, hat wegen der Frantzöschen beusch am meisterstück nach ordnung Zu erlegen 1. lb

Augustin Güntzer est reçu tributaire chez les Tanneurs le 10 juillet 1726.
1726, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 163-v) Mittwoch den 10. Julÿ – Augustin Güntzer, der Sattler, weÿl. Augustin Güntzer geweßenen Gastgebers Zu Dorrlißheim und burgers allhier ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom 3.ten Julÿ 1726. bitt ut ante [umb das Zunfftrecht] Erkandtn willfahrt soll davor 1 lb 5 ß, wegen befreÿung der Feÿr eÿmer 1 lb 5 ß, Zur Feÿrspritz 5 ß, Auff den Pfenningthurn 13 ß 4 d, Zu den Fenstern 5 ß (dt. 3 lb 13 ß 4 d)

Fils de feu Augustin Güntzer, aubergiste à Dorlisheim, Augustin Güntzer épouse en 1726 Marie Catherine, fille du marchand de fruits et légumes Jean Jacques Bœrus : contrat de mariage, célébration
1726 (14. 8.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 47
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Augustin Güntzer Ledigen Sattlern Von dorrlisheim gebürtig und burger, alß brautigam ane einem
Sodann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Mariæ Catharinæ Börußin weÿl. des Ehren und vorgeachten Hn Johann Jacob Böruß gewesten fastenspeishändlers und burgers alhier nunmehro seel. nachgelaßener ehel. tochter, alß Hochzeiterin am andern theÿl
So beschehen und Verhandelt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg den 14. Octobris Anno 1726.
(Répertoire 65 not 12, f° 93-v sqq) Eheberedungen, So nicht unterschriebenen worden

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 45, n° 176)
1726. Eod. die [Mittw. d. 6. 8.br.] nach Zweÿmaliger Proclamation ehelich Copulirt und eingesegnet word. Augustin Güntzer der ledige sattler v. b. alhier, weÿl. Augustin Güntzers Gewes. b. v. Gastgebers Zu dorlißh. Nachgel. ehel. Sohn v. Jgfr. Maria Catharina weÿl. Joh: Jacob Beres gewes. b. v. Fastenspeishänd. Nachgel. ehl. tochter (unterzeichnet) Augustin gintzer als hoch Zeiter, Maria Chatarina böresin als hochzeiterin (i 48)

Jeanne Marguerite Klauhold meurt en octobre 1742 en délaissant une fille issue du veuf. La maison appartient pour un tiers à la défunte (comme héritière de l’enfant posthume) et pour les deux autres tiers à son beau-fils Jean Geoffroi Heusch. La maison est estimée au même prix qu’à l’inventaire précédent, soit 800 livres. La masse propre au veuf est de 353 livres, celle propre aux héritiers de 337 livres. L’actif de la communauté s’élève à 475 livres, le passif à 992 livres.

1743 (24.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 16) n° 645
Inventarium über Weÿl. der Ehren und Tugendsahmen frauen Johannæ Margarethæ gebohrener Klauholdin, des Ehren und Vorgeachten herrn Augustin Güntzers Sattlers und burgers allhier Ehefrauen seel. Verl. auffgerichtet in Anno 1743. – nach ihrem den 31.ten Octobris 1742. aus dießer Zeith und welt genommenen tödtlichen hintritt hier Zeitlichen Verl. Welche Nahr. Verl. dato Zu End stehend. auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H: Phill: Jacob Dambachs b: und handelsmanns allhier als geordnet und geschworenen Vogts Maria Dorothea der verstorb. seel: mit dem hinterbl. Wittiber ehelich erzeugten döchterleins vnd ab intestato Verl: eintziger Erbin, ersucht (…) Actum Straßburg d. 24.ten Julÿ 1743.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Korn Marck gelegenen hiehero zum theil gehörigen behauß.
Auff der ersten bühn, In der Leder Kammer, In der Gesellen Kammer, In der Soldaten Kammer, Im obern haußöhren, In der hinteren stub, In der Stub Kammer
Ergäntzung deß Wittibers wehrend. Ehe abgegangen ohnv. guthß, Vermög Inventarÿ über deß Wittib. vnd seiner verstorb. ehefr. seel: einand. in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, sub dato d. 15. 7.br. 1735. durch mich unterzog. N°
(f° 29) Eigenthumb ane Einer Behauß. I. Vorder vndt hinter hauß m. all. dero begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßb. gegen dem Kornmarck hinüber 1.s. ist ein Eckh ane dem Salmen Gäßl. 2.s. neben d. Gastherberg Zum Salmen genandt, Vornen auf die Straß am Kornmarck, u. hinten auf gedachte Gasten Herberg stoßend, davon gibt man jährlich 1. lb d Jahrs auff Baptistæ hießiger Statt Straßb. Pfenningth. Von i. Wetterdächl. thut Zu doppeltem Capital gerechnet, antreffend 40. lb, So dann ist solche annoch wegen verschiebene darauff hafftender Capitalien wie unter den Passivis eingetragen Zu befinden vnderpfands weiße verhafftet, sonsten aber ledig und Eigen undt Weilen der hinterbl. Wittiber berichtet, daß er deß wegen Von denen hochverordneten Hh. dreÿ der Statt Stall den Consens und Einwilligung erhalten gelaßen beÿ dem Jenigen Anschlag, wie solche auf Absterben weÿl. H. Joh: Phill: Heuschen geweßenen Sattlers und Burgers allhier seines Ehevorfahren gehabten erstern Ehefr. seel. l. Scheins vom 5. Martÿ A° 1733. æstimirt und angeschlagen Vor und umb 800 lb. Abgezogen wegen des darauff hafftenden bodenzinßes 40 lb, Restirt noch ane dem anschlag 760. lb. daran hiehero vor ein tertz eigenthümbl. gebührig auszuwerffen mit 253. die übrige Zwo tertzen seind Joh: Gottfried Heuschen des Wittibers Stieff Söhnl. eigenthüml. zuständig. Über dieße behauß. besagt j. teutscher pergamenter Kauffbrieff aus allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget m. dero anhangendem Insiegel verwahrt datirt d. 15.ten Maÿ 1722. mit alten Lit. A. signirt
(f° 37) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
Des Wittibers ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 42, Sa. Silbers 10, Sa. goldenen Rings 18 ß, Sa. d. Ergäntzung 687, Summa summarum 742 lb – Schulden 388, Nach deren Abzug 353 lb
Dießemnach wird auch der Erbin ohnverändertes Mütterliches Guth beschrieben, Sa. haußraths 93, Sa. Silbers 16, Sa. goldener Ring 16, Sa. baarschafft 3, Sa. Eigenth. an i. behauß. 253, Sa. Gültten 1, Sa. Activ schuld 25, Sa. Erg. 293, Summa summarum 702 lb – Schulden 365, Nach deren Abzug 337 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 30, Sa. Frucht 5, Sa. Wein und leerer Vaß 67, Sa. der Waaren und werckzeug 91, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 53, Sa. Activ Schuld 225, Summa summarum 475 lb – Schulden 992 lb, Übertreffen also die Passiva die das Activ Vermögen dem Stalltax nach umb 516 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 538 lb

Augustin Güntzer se remarie en 1743 avec Marie Ursule Wachenheim, veuve du tailleur Chrétien Müller : contrat de mariage, célébration
1743 (20. 7.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 672
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften H. Augustin Güntzer dem Sattler, burger vndt wittiber alhier als hochzeither ane einem
so dann der tugendsahmen Fr. Mariæ Ursulæ gebohrner Wachenheimin weÿl. Christmann Müllers geweßenen Schneiders vndt burg. alhier hinterbl. wittib alß hochzeitherin andern theils
daß darauffhin mit unterhandl. undt vermittelung auff seith deß hochzeithers H Phillipp Jacob Dambachß des handelßmanns vndt auch burgers alhier wie auch H Joh: Paul Buschen Schneider und auch burgers alhier seiner schwagere auff der fr. hochzeitherin seith. aber S.T. H. Johann Braunen vornehmen handelßmanns vndt E.E. großen raths dermahlig. beÿsitzers
Straßburg den 20. 7.br 1743. (unterzeichnet) Augustin güntzer als hoch Zeiter, + d. hochzt. handz.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 170-v n° XXIII)
1743. Sont. XV.et XVI. post Trinit. wurden proclamirt H. Augustin Güntzer Sattler und burger allhier, Fr. Maria Ursula geb. Wachenheimin weÿl. Christmann Müller hew. schneiders u. b. h.l. nachgelaßene wittwe, Copulirt Mittw d. 2. 8.br (unterzeichnet) Augustin gintzer als hoch Zeiter, x fr. hochzeiterin (i 175)

Le tailleur Chrétien Müller épouse en 1731 Ursule, fille du boulanger Daniel Wachenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 110 n° XXIII)
1731. Sont. XV. Dominica XXVII Trinit. et Advent proclamati sunt Herr Christmann Müller, Schneider v. burger alhier v. Jgfr. Ursula, weÿl. Daniel Wachenheim gewesenen Weißbecken v. burgers alhier nachgelaßene ehel. Tochter. copulati sunt Mittw d. 5. Decembr. (unterzeichnet) H. Christ Mann Müller Alß Hochzeiter, x ist der Jfr. hochzeiterin handzeichen (i 114)

Testament
1744 (26.3.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 696, 697
Maria Ursula Güntzerin gebohrne Wachenheimin H Augustin Güntzers burgers und sattlers haußfrau

Marie Ursule Wachenheim fait dresser l’inventaire de ses apports, soit 314 livres, dans la maison au Vieux-Marché-aux-Grains que possède en partie son mari.
1745 (7.Xbris), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 20) n° 736
Inventarium über der Ehren und Tugendbegabten frauen Mariæ Ursulæ Güntzerin geb. Wachenheimin zu H. Augustin Güntzer dem Sattler u. b. allhier ihrem Ehemann in den Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1745. (…) weilen Sie sich in denen mit ihrem Ehemann Zur Zeit ihrer Verheürathung auffgerichteten Ehepacten ein ohnverändert Guth reservirt und vorbehalten (…) Actum Straßburg d. 7. Xbris 1745.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckh gelegenen dem Ehemann Zum theil eigenthümlich gehörigen behaußung hat sich befunden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 32, Sa. goldenen Ring 10, Sa. baarschafft 235, Summa summarum 300 lb – Haussteuren 29, daran gebühret mehrbesagter Fr. Güntzerin in Krafft der Eheberedung 5.ten Punctens die helffte 14 lb

Lors du règlement de la succession délaissée par Jeanne Marguerite Klauhold, Georges Heusch, étudiant au collège des Guillaumites, rachète la part de sa demi-sœur Marie Dorothée Güntzer

1757 (20.1.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 16) Joint au n° 645 du 24 juillet 1743
Vor mir dem unterschriebenen offenbahren geschworneb Not° Löbl. Stadt Straßburg als dermaligen besitzers weiland H. Notÿ Johannes Brakenhoffers seel. Verlaßener Notariat acten, mithin auch des durch denselben über weiland frau Johannä Margarethä geb. Klauholdin H. Augustin Güntzers Sattlers und burgers alhier Ehefr. seel. Verlaßenschaft A° 1745. errichteten Invÿ. seind an unte stehendem Tag persönlich kommen und erschienen Herr Johann Friderich Kreß der Sattler und burger alhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrau Mariä Dorotheä Güntzerin, der hat
in gegenseÿn Herrn M. Gottfried Heuß alumni Collegii Wilhelmitani ihres Stieffbruders angezeigt und bekanndt, daß Er demselben in ohnvertheiltem Erb aufrecht Vest und ohnwiederrufflich abgetretten und überlaßen habe (…)
benandlich das Zwischen ihro Jgfr: Güntzerin Zu einer tertz und Ihme H.M. Heuschen zu d. übrigen tertzen gemeinschaft. Vorder und Hinterhauß mit allen deßen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg an dem alten Kornmarckt gelegen 1.s. ist es i. Eckh ane dem alten Salmengäßel 2.s. neben dem alten Salmen hinten auch auf erstged. Hauß dermalen H. Rathh. Großen dem Sattler Zugehörig stoßend, Von einem Wetterdächlein davon gibt man jährl. auf Joh. Bapt: hießiger Stadt Pfenningthurn 1 lb Zu bodenzinß, und ist die Jetzte cedirte tertz ihr Jgfr. Güntzerin als ein Von ihrer obged. seel. Mutter anerstorbenes Erbguth eigenthümlich zuständig, auch über angezeigte beschwerde, sonsten gegen männigl. freÿ, leedig und eigen, Zumalen ermelter Herr Augustin Güntzer der Cedentin Vater Vermög der Vor mir Not° am 8.ten hujus mit Herrn Antoine Duclo dem Caffeesieder und b. alhier errichteten Interims Verschreibung auf den natural Genuß des cedirten dritten theils an ged. behaußung Verzug gethan – um 1333 gulden 3 schilling 4 pfenning
Straßburg den 20.ten Januarÿ 1757. – T. Johann Richard Häring Not.

Augustin Güntzer meurt en 1765 en délaissant une fille de son premier mariage et une autre du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison près des Petites Boucheries. La masse propre à la veuve est de 261 livres. L’actif des héritières et de la communauté s’élève à 1 007 livres, le passif à 464 livres
1765 (15.2.), Not. Haering (6 E 41, 1365) n° 265
Inventarium über Weiland des Ehren und Wolgeachten H. Augustin Güntzer, im Leben gewesenen Sattler Meisters und burgers alh. Zu Straßburg nunmehr seel. Verl.t auffgerichtet Anno 1765. – nach seinem Montags den 21. Jenner laufenden 1765.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödt. von hinnen Scheiden hie Zeit. verlaßen, WelcheVerlt. auf gebührendes Ansuchen nur allein der Ehren: und tugendsamen Frau Mariä Ursulä Güntzerin geb. Wachenheimin der dießorts hinterbliebenen Wittib beÿständ. des Ehren und vorachtbaren H. Johann Friedrich Kreß Sattlermeisters und hiesigen Brs, sondern auch des Verstorbenen seel. in zween Ehen erzeugter nach Tod Verlaßener zwoen frauen Töchter (…) So beschehen Straßburg Freÿtags den 15.den Februarii 1765.
den Verstorbenen seel. ab Intestato zu erben sind fähig Seine in Zwoen Ehen erzeugte nach tod verlaßene zwo fr: Töchter. 1. die Ehren: und Tugendsame Fr: Catharina Salome Stammin geb. Güntzerin, des Ehrengeachten H. Johannes Stamm Weißgerb. und brs. alhie Ehefr: beÿstd. deßelben Zugegen, diese hat der verstorbene seel. in erster Ehe mit weil. Fr: Maria Catharina geb. Börußin, welche den 27. 8.bris 1734 im H. Seelig entschlaffen, erzeugt, 2.do die Ehren und Tugendbelobte Fr: Maria Dorothea Rothin geb. Güntzerin, unter der beÿhülfe ihres Eheliebsten H. Joh: Martin Roth, Weißbecken und Brs alhier, Ehegattin, diesem Geschäft abwartend, Welche der Verstorbene seel. mit Fr. Johannna Margaretha geb. Klauholdin, seiner am 31. 8.bris 1742. seel. verschied. Eheliebstin erzielet hat. Beede Zu gleichen Portionen und Antheilen

In einer alhier Zu Straßburg ane der Kleinen Metzig gelegenen, dießorts zum theil Lehnungs Weiße bewohnenden Behausung befunden worden, wie folgt
(f° 9) Eigenthum an einer Behaußung. Neml. eine behausg. höflein und hofstatt, mit allen deren Gebäuden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier an dem Spital Gäßel (…)
1.s Gottfried Kraußen dem bürstenbinder 2.s neben N. Milius dem Krempen hi. auf N. Geißtod des hohldehers Wb. und erben (lt) abschatzung vom 23. feb. 1765 angeschlagen worden pro 600 R oder 300 lb, hierüb: meldet Ganth Kaufbrieff vom 25. maÿ 1762 Nebst 2. ält. Kaufbr: aus C.C. Stb vom 25. maÿ 1747 und 21. maÿ 1695
(f° 11) Ergäntzung der Wittib eighen vorbehaltenen Guths. Außweißl. deroselbeen Invÿ. Illat. Anno 1745 durch H. Not. Johannes Brackenhoffer aufgerichtet
Ordnung gegenwärtigen Inventarÿ. Copia der Eheberedung (…) den 20. 7.br 1743, Johannes Brackenhoffer, Notarius juratus, Collat. Johann Richard Häring Notarius
Copia Codicilli – persönlich erschienen ist H Augustin Güntzer der Sattler und burger alhier durch Verleihung göttlicher Gnaden aufrecht gesunden gehend und stehenden Meibs (…) Donnerstags den 26. Martÿ 1744 , Joh. Brackenhoffer Not.
(f° 17) Folgt nun hierauf die Beschreibung gegenwärtiger Verlt. an und vor sich selbsten. der Wittib unverändert und eigen vorbehaltenen Guths, Sa. hausraths 3, Sa. Silbers 3, Sa. gold. Ring 2, Sa. baarschafft 3, Ergänzg. Rest 249, Summa summarum 261 lb
Diesemnach wird die übrige Verlaßenschaft in Conformitæt der Eheberedung 4.ten punctes als in des verstorb. seel. Nahrung gehörig, beschrieben, Sa. hausraths 61, Sa. leeren Faß 7, Sa. Waar zur Sattler Profession 58, Sa. Silbers 24, Sa. gold. Ring 8, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 300, Sa. Pfenningzins hauptguths 197, Sa. Schulden 348, Summa summarum 1007 lb – Schulden 464, Nach deren Abzug 543 lb – Stall summ 1019 lb
Wÿdem den der Verstorbene seel. aus erster Ehe genoßen 168

Vente provisoire par laquelle Geoffroi Heusch et Marie Dorothée Güntzer vendent la maison au cafetier Antoine Duclo moyennant 2 000 livres.

1757 (8.1.), Not. Haering (6 E 41, 1379) n° 31
Interims Verschreibung – Herr M. Gottfried Heusch, alumnus Collegii Wilhelmitani wie auch Hr Johann Friedrich Kreß der Sattler für sich und im Nahmen Maria Dorotheæ Güntzerin H. Augustin Güntzers des Satters mit weÿl. frau Johannæ Magdalenæ geb. Klauholdin erzeugter tochter
in gegensein H. Antoine Duclo des Caffe Sieders
Eine Vorder und hinterhauß mit allen deßen begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen an dem alten Kornmarckt, 1.s ist es ein Eck an dem Salmengäßel, anderseit neben dem alten Salmen hinten auch auf erstged. hauß, davon gibt man jährlich 1 pfund pfenning auf Joh: Bapt: hiesiger Stadt Pfenning Thurn von einem Wetterdächlein – um 4000 gulden

Vente ferme par Geoffroi Heusch à Antoine Duclo, dressé par le notaire royal Humbourg le 21 janvier et transcrite à la Chambre des Contrats le 18 février 1757.

1757 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 44-v, Not. Humbourg 21 janvier 1757 (6 E 41, 97)
auf ansuchen H. Johann Philipp Nicard Juris studiosus nahmens H. Antoine Duclo des caffesieders, nachstehende kaufverschreibung
Sr Godefroy Heüsch, Etudiant en théologie faisant membre du collège de St Guillaume
au Sr Antoine Duclos bourgeois caffetier
une Maison consistante en corps de logis sur le devant et sur le derrière sous un même toit avec ses appartenances, droits et dépendances scituée en cette ville Vieux Marché aux Grains faisant une part coin de la ruelle du Vieux Saumon, attenante d’autre part à la maison à l’enseigne du Vieux Saumon, aboutit par derrière sur la maison appartenant présentement au Sr Groos assesseur au Grand Sénat – échue savoir deux tiers des successions de feu le Sr Philippe Heüsch son père maître sellier et de Jean Daniel Heüsch son frère, et l’autre tiers par l’abandon qui lui en a fait sa sœur privigne Marie Dorothée Güntzer, fille du Sr Augustin Güntzer aussi maître sellier et de defunte Jeanne Marguerite Klauhold qui avait épousé en premières noces le père du vendeur, lequel abandon a été fait Pardevant le Sr Jean Rich. Häring not. le jour d’hyer, suivant inventaire de Jeanne Marguerite Klauhold dressé en 1743 par Jean Brackenhoffer – pour 4000 florins ou 8000 livres tournois

Ancien soldat au régiment d’infanterie Angoumois, Antoine Duclo originaire de Lafitole en Gascogne dans le diocèse de Tarbes épouse en 1733 Anne Barbe Kiser qui habite à Strasbourg depuis son enfance
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 270)
Die 16 Mensis februarii anni 1733 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Coniuncti fuerunt Antonius ducloux oriundus ex loco lafitolle in Casconia diœcesis tarbensis Miles dimissus es legione pedestri vulgo angoumois et anna Barbara Kiserin à Juventute in hac urbe Commorans et modo in nostra parochia præsentibus testibus laurentio Castel incola, Renato turquoy Cive et heinrico blanchard Cive et ludocivo finance cive et caupone (signé) sponsus lacro, sponsæ signum + (i 142)

Les Quinze autorisent Antoine Duclo à être revendeur français. Manant qui a servi pendant huit ans dans le régiment d’Angoumois et ancien cuisinier, il déclare qu’il n’a pas les moyens d’entreteir sa famille sans avoir un nouveau revenu. La tribu de la Mauresse s’en remet aux Quinze, bien que le nombre de revendeurs français, fixé à trente, soit déjà dépassé. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 457) Sambstag d. 21. Aug. 1745. – Fuchß nôe Antoine Duclo des Schirmers und gewesenen Kochs Cit. E. E. Zunfft Zur Mörin, H. Zfft. M. prod. underth. Mem. sambt beylagen 1. et 2. Moss. bitt Deput. Fuchs bitt auch Deput. Erk. Deput. willfahrt

(p. 534) Sambstag d. 11. Septembris 1745. – Antoine Duclos Ca. E. E. Zunfft Zur Mörin
Iidem [Obere Handwerckh herren] lassen per Eundem [Hrn Secret. Kleinclaus] referiren, daß Antoine Duclos der Schirmer und gewesene Koch in einem den 21. Augusti jüngst, contra E. E. Zunfft Zur Mörin H. Zunfft Meister produciren underth. Memorial sambt beÿlagen Sub Nis 1. et 2. gehorsambst Vorgetragen, er Habe besag dem Sub N° 1 beÿliegendem Congé absolu vnßerm allergnädgsten König in die acht Jahr, under dem Regiment D’Angoumois gedient, sofort laut beylag N° 2 sich A° 1733 in allhiesigen Schirm begegen und sich und die seinige bißhero mit seiner Handarbeit unterhalten, welches es aber fernerhin mit diesem geringen Verdienst Zu continuiren nicht vermögend, & Mit demuthiger bitt Mghh geruhen wolten Ihme mit dem so genanten Frantz. Krempen Recht in ansehung seiner Königl. dienst, und daß Er bereits 12. Jahr in allhiesigem Schirm seÿe, in gnaden Zu willfahren, Auß welches die Citirte E. Zunfft umb Deputation gebetten, welche auch bewilligt und beseßen worden, da der Implorant petitum wiederhohlet, Nomine E. E. Zunfft Zur Mörin habe H. Rath. Cammerer geantwortet, des gegners begehren seÿe Zwahr wieder Ordnung in deme der Frantz. Krempen so Schirmer nur 30. sein solten, welche Zahl aber bereits weit übersetzt, es stehe abr Zu Mghh. was Sie hierüber erkennen wollen.
Auff seithen der Herren Deputirten Vermeine man, daß aus beygebrachten ursachen dem Imploranten in seinem begehren dispensando Zu Willfahren, die Genehmhaltung Zu Mghh stellend. Erkandt, Bedacht gefolgt.

(p. 578) Sambstag d. 18. Sept. 1745 – Bescheid.
Sambstag den 11. Sept. 1745. In Sachen Antoine Du Clos des Schirmers und gewesenen Kochs, Imploranten, ane einem, entgegen und Wider E. E. Zunfft Zur Mörin H. Zunfft Meister Imploratin, am andern theil, Auff producirten underth. Memoriale, sambt beÿlagen Sub Nis 1. et 2. und beÿgesetztem Bitten, dem Imploranten mit dem so genanten Frantzösischen Krempen Recht in ansehung seiner Königlichen diensten, und daß Er bereits 12. Jahr in allhiesigem Schirm seÿe, in gnaden Zu willfahren, des Imploraten darüber gethane Verantwortung, gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, und all übrigen angehörte Vor: undt anbringen, Ist, der Herren Deputirten ablelegten Relation nach, Erkand, Wird dem Imploranten in seinem begehren dispensando Willfahrt.

Antoine Duclo et sa femme née Kiesser deviennent bourgeois en 9 mai 1748, le mari à l’ancien tarif par recommandation, la femme à titre gratuit pour bon comportement
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 342
Antoine Duclot der bisherige schirmer allhier und deßen Ehefrau gebohrne Kießerin erhalten das burgerrecht und zwar der mann wegen hoher recommendation umb den alten burgerschilling die Ehefrau aber wegen wohlverhaltens gratis, wollen dienen beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger jur. et promis. eodem [9. Maÿ 1748]

La tribu du Miroir demande au cafetier Antoine Duclo de devenir son tributaire. Il quitte la tribu des Fribourgeois pour celle du Miroir le 28 juillet 1750.
1750, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 6) Dienstags d. 3.ten Martÿ 1750 – Hr Antoine Duclos der Caffetier und burger allhier, so weder Leib noch geld Zünfftig beÿ dieser Ehrsamen Zunfft wurde Citirt und ermahnet, daß Er E E Zunfft der Freÿburger allwo er Leibzünfftig wegen dem Caffee schanck quittiren und dißorths leibzünfftig werden solle.
Citatus ist willig solches Zu thun und sich leibzünfftig beÿ dießer E Zunfft, beÿ dem ersthaltenden Gericht, Zu begeben.

(f° 22) Dienstags den 28. Julÿ 1750 – Leibzünfftiger –
Antoine Duclos der Burger und Caffetier allhier ist nunmehr auff produciren Stallschein vom 20. Aprilis jüngsthien, gegen Erlag 2 lb 13 ß 4 d leibzünfftig als Caffetier angenommen worden dt. et prom. obed. (d. 2 lb 13 ß 4 d)

Antoine Duclo résigne son appartenance à la tribu des Fribourgeois mais continue d’y cotiser
1750, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 56) Donnerstags den 19.ten Martji A° 1750 – Anthoine Duclo der hiesige Caffetier undt bißherige Leibzünfftig beÿ dieser Ehrs: Zunfft, Erscheint und remonstriret wie daß er Zu Er En Zunfft Zum Spiegel dießorts aber geldt zünfftig zu verbleiben vndt dahero Jährlichen 6 ß d Stubengeldt Zu Entrichten willens, bittet derwegen Ihme den behörigen Resignations Schein Ertheilen Zu laßen
Hierauff wurde Erkandt daß demselben in seinem Gesuch zu willfahren, derselbe aber dießorths geldt Zünfftig zu verbleiben undt derwegen Jährlichen 6 ß d Stubengelts zu entrichten anzuhalten.

(f° 61) Sr Anthoine Duclo – daß h. Anthoine Duclo der Caffetier und burger allhier beÿ Er En Zunfft der Freÿb. alle biß dato verfallene Schuldigkeit Abgerichtet, Solches wird, weilen derselbe beÿ Er En Zunfft Zum Spiegel sich Künfftighin Leibzünfftig zu machen, beÿ ob:gedachter Ehrs. Zunfft aber Geldt Zünfftig Zu verbleiben, Undt dahero Jährlichen 6 ß d ane Stubengeldt Zu Entrichten so willens alß schuldig auß Erkanntnus Es Ehrs: Zunfft Gerichts hiemit beschienen, Straßburg Donnerstag den 19. Martÿ 1750.

Antoine Duclo loue à Jean Peter une partie de sa maison dont la salle d’auberge

1759 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 217
H. Antoine Duclo der caffésieder
in gegensein H. Johann Peters des burgers
in seiner auf dem alten Kornmarckt neben H. Rathh. Joseph Groß des sattlers behausung zum Alten Salmen genannt gelegenen behausung, erstlich auf dem boden die gaststube in das hinder stüblein samt der kuchen und den halben keller, auf dem zweÿten stock eine stube, so dann auf dem dritten stock die gantze mansarde – auff 4 nacheinander folgenden jahren auff nächst kommenden 8. Octobris anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 pfund

Barbe Kisser (ici Kiner) meurt en 1762 après avoir institué son mari légataire universel. Les experts estiment la maison à 1 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 775 livres, le passif à 1 146 livres.

1762 (4.3.), Not. René (6 E 41, 546) n° 51
Inventaire de la succession delaissée par feu Dlle Barbe Kiner vivante Epouse du Sieur Antoine Duclos, Caffetier et bourgeois de la ville de Strasbourg dressé en l’année 1762. – fait à la réquisition dudit Sieur Duclos veuf en qualité d’héritier institué par ladite Defunte (…) Fait à Strasbourg le 4° mars 1762.
Copie du Testament de la Défunte – Aujourd’hui premier Decembre 1761 (…) est comparue Dle Barbe Kiner Epouse d Sr Antoine Duclos Caffetier Bourgeois de Cette ville y demeurant laquelle malade de Corps dans son lit dans le poële au second Etage de sa maison prenant jour dans la rûelle du saumon vis à vis les arcades, mais saine d’esprit (…)
meubles meublans, lesquels se sont truvé dans la maison mortuaire size audit Strasbourg faisant le Coin de la ruelle du vieux Saumon, appartenante à la présente succession comme s’ensuit
propriété d’une Maison. une maison avec ses appartenances Droits et Dépendances, située en Cette ville au vieux marché aux grains faisant d’une part le Coin de la ruelle du vieux Saumon, attenante de l’autre part à la maison à l’enseigne du vieux saumon, aboutissant par derrière à lad° maison appartenant au Sr Gross ancien assesseur au grand senat, ladite maison à la reserve des Capitaux y affectés franche quitte et libre est estimée par les architectes de la ville suivant leur procès verbal d’estimation en datte du 25° fevrier dernier, demeurant à la presente minutte d’inventaire, à la somme de 7600 livres. La propriété de lad° maison est Constatée par Contrat de vente expédié en parchemin passé pardevant m° Humbourg Notaire Royal le 21 Janvier 1757 et enregistré èz registres de la Chambre des Contrats de Cette ville le 18° febrier 1757 et munie du Sceau de lad. Chambre des Contrats.
Suite des rubriques du present Inventaire, Total de la prisée des meubles meublans 492, Total de l’estimation du vin et des tonneaux 81, Total du montant des effets et meubles d’argent 136, Total de la propriété d’une maison 7600, Total general 8310 livres – Dettes passives 4583 livres, reste 3727 – Somme finale 3123 livres
Abschatzung Vom 5.ten feb. 1762. Auff Begehren H Antonÿ Dicklo ist ein Caffee Haus Allhie in der Statt Straßburg Auff dem Alten Kornmarckt Gelegen Einseits Neben dem Salmen Geslein Anderseits vnd hienden auff H: Ratt Herren Gros Dem sadtler stosent Gelegen solches Caffee hauß bestet in einer *so Stuben ferner in Ettlichen Stuben, Kamern Vnd Kichen, dar jber ist der dachstuhl mit breitzieglein belegt Hat auch ein Gewelbten Keller und brunnen. Von uns underschriebnen der Statt Strasburg Geschworne Werck Meister Nach Vorhero geschehner besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Und angeschlagen Worden Vor und Vmb Threÿ Thausent acht Hundert Gulden (unterzeichnet) Werner, Huber

Barbe Kissel meurt à l’âge d’environ 65 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 282)
Anno Domini 1762 die 17 januarii mortua est Barbara Küssel uxor antonii Duclo Liquoris caffé dicti et aliorum adustorum opificis ætatis suæ 65 circiter annorum SS: sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita, postridie a me sepulta fuit in coemeterio Ecclesiæ nosträ collegiatæ Contiguo (i 145)

Le cafetier Antoine Duclo loue le droit de café et la salle de débit au cafetier Pierre Rinquenet de la Toulinière

1774 (29.9.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 393
H. Antoni Duclos der caffésieder
in gegensein H. Peter Rinquenet de la Toulinière des caffesieders
lehnungs weiße, 1. das caffe recht und deßen schanck,
2. die dem verlehener eigenthümlich zuständige behausung ane dem alten Kornmarckt neben H. Groß d. sattler meisters, nichts davon außgenohmen, auff 9 nacheinander folgenden jahren von dato anzurechnen – ohne nachtheil derer gerechtsame so H. Christian Lechner dem goldsticker und Barbara geb. Chenaut zuständig beseßen, welche eheleute H. Duclos sothanes cafferecht besag acte coram Not. Langheinrich löbl. policeÿ gerichts mit deßen decrets vom 13. Junÿ 1763 belehret cedirt und übertragen hat – 600 gulden

Antoine Duclo cède son droit de café au brodeur d’or Chrétien Lœchner et à sa femme Barbe Jenante
1763 (13.6.), Not. Langheinrich (6 E 41, 743) n° 183
Zuwißen seÿe hiemit daß auf heut Zu End gemeltes datum vor mir unterschriebenem geschwornem Notario persönlich erschienen Herr Antoine Duclot Caffesieder und Burger allhier Zu Straßburg, ane einem
So dann Herr Christian Löchner Goldsticker und frau Barbara Löchnerin gebohrne Jenante beede Eheleuth und auch Burgere allhier Welche folgendes guth und freundschafftlichen mit einander abgeredt und mich unterschriebenen Not. ersucht, solches gebühren Zu Verzeichnen und einen ordentlichen Acte darüber aufzurichten, so auch hiermit beschehen
Nemblich und Zum Ersten so Will Er Sr Duclot in Ansehung derselbe biß anhero Von Ihro Frauen Löchnerin und seith deme Sie Verehelichet auch von obgedachtem Ihrem Ehemann alle nur ersinnliche Treue und Freündschafft genoßen, solche auch fernerhin und in specie beÿ seinem Zunehmeden Jahren Zu genießen Verhoffet, Ihnen beeden Löchnerischen Eheleuthen auß pur lauterm freundschafftlichem Gegenbezeugen sein biß dato genoßenes Caffé Recht, dergestalten cedirt überlaßen und übergeben haben, daß Sie Solches treiben und exerciren Können und mögen, Wie Er solches biß dato exercirt und getrieben hat, Wobeÿ aber sich Er Sr Duclot expressé reservirt, im fall Sie beede Löchnerische Eheleuthe Vor Ihm mit todt abgehen solten oder auch die biß dato gegen Ihme hegende Liebe und freudschafft Ihme fenernhin Zu erweißen, unterlaßen würden, daß derselbe berechtiget seÿn solle und könne solches Ihnen hiemit übergenene Caffé recht Wieder an sich Zu ziehen (…) Straßburg d. 13. Junÿ 1763. (unterzeichnet) duclo, Lechner

Antoine Duclo loue sa maison au cafetier Pierre Binder

1774 (11.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1052) n° 24
Sr Antoine Duclos Caffetier
au Sr Pierre Binder Marchand caffetier, vente pour 9 années consecutives qui commencent a courir a la St Michel prochain
la jouissance et l’usage de Sa maison et dépendances sise en cette ville sur le vieux marché au grains a côté de celle du Sr Gross sellier ladite maison portant pour enseigne le Caffé Duclos, ensemble son droit Caffé – moyennant 10.800 livres tournois

Antoine Duclo meurt en 1778 en délaissant pour héritiers testamentaires les deux enfants de sa sœur remariée avec Pierre L’Estrade, Anne Marie Lalanne femme du concierge François Gascard et Dominique Lalanne, natif de Lafitole en Bigorre. Les experts estiment la maison à 2 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 214 livres, le passif à 827 livres. Il a acquis le droit de café le 13 juin 1763 de Chrétien Lechner.

1778 (20. 9.bris), Not. Becker (6 E 41, 1395) n° 19
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so liegend als fahrenden, Schulden in und aus dm Erbe keinerleÿ nichts davon ausgenohmen, reservirt noch vorbehalten, so weÿl. H. Anthonÿ Duclos im Leben geweßter W.br b.gr und ehemaliger Cafféesieder allhier Zu Straßburg nach seinem Donnerstags den 19.ten dieses laufenden Monaths Novembris aus dieser Welt genommenen töd. Hientritt hie zeitl. verlaßen, Solche Verlaßenschaft auf freundlich und geziemendes ansuchen Fr. Anna Maria geb. Lalanne, H. Frantz Gascard Portners in dem allhießigen zeughauß Eheliebstin, als eine der testamentarisch. Erben bald nach gedacht, So dann des wohlachtbaren H Peter Joseph Noel, bgrs. und vergulders auch E.E. kl. Raths dermahlig wolverdienten beÿsitzers allhier vor und im Nahmen des auch bald nachgemelten abweßebden Erben (…) So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Freÿtag den 20.ten 7.bre 1778
Der Verstorbene seel. hat per testamentum zu seinen eintzigen und universal Erben eingesetzt und hinterlaßen 1° Annam Mariam Lalanne, Hn Frantz Gascard Portners in dem allhießigen Zeughauß eheliche haußfrau, eingangs gedacht unter dessen assistentz gegenwärtig und 2.do Dominique Lalanne aus dem dorf de la Fitole in Bigorre gebürtig, so abweßend, beÿde des Verstorbenen Hn Duclos schwester Kindern, welche Schwester ane Peter L’Estrade sonsten Cristau* genannt in 2.ter Ehe veheurathet und in dem dorf de la fitole nahe beÿ Vic en Bigorre im bistum von Tarbes wohnhaft war
Copia der durch den Verstorbenen unterm 25. April 1759 errichteten testamenti clausi. Je sousigné Antoine Duclos marchand Caffetier de cette ville (…)
Copia actus Suscriptionis, Aujourd’hui 28 avril 1759, Humbourg Not. royal

In Einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegener in dieße verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden als
Eigenthumb ane Zwo behaußungen. Erstl. I. behaußung in vorder und hinter hauß bestehend mit allen übrig. deren gebäuden, begriffen, zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßb. ane dem alten Weinmarckt (…)
Item Eine behaußung in vorder u. hinterhauß bestehend mit ihren hofstätten und allen anderen ihren gebäuen, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier gegen dem alten Kornmarckt 1.s ist ein Eck am Salmen gäßel, 2.s n. und hinten auf das großische hauß stoßend, so löbl. Stadt pfth. weg. dem ehemals vorragenden Wetter dächlein 1. lb. d. ane bodenzinß zalte und dermalen außer den darauf haftenden und beÿ den Passivis ausgeworfen. Capital freÿ, leedig und Eigen. über sothane behausung besagt ein auf papier geschr. Extract aus hies. C. C. stub, kraft deßen solche behaußung von Hn Gottfried Heisch, Theologiæ studioso erkauft, vor H. Not° regio Humbourg den 21. Jener 1750 verschrieben und den 18. febr. 1757. in ged. C. C. stub enregistrirt worden. Dieße behaußung samt ihren Zugehörden wie Sie hieoben beschrieben wurde durch die geschw. Hhn. Werckmeistere zufolg ad Conceptum Inventarii schriftl. eingeschickter Abschatzung de dato 25. 9.bris 1778. nach genauer besichtigung dem Jetzigen wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen ad 4000 fl, 2000 lb
Des verstorbenen Hn Duclos seel. Caffée Recht betrefend. Das Caffée Recht so H. Duclo seel. von hießig. Löbl. Stadt erlanget und mehrere Jahre in seiner gegen dem alten Korn Marckt gelegener behaußung Exerciret, hat derselbe aus freundschaft. Gegenbezeugen vor alle und ersinnliche treuw und freundschaft die Er von H. Christian Löchner dem bn. u. goldsticker und Fr. Barbara geb. genant deß. Eheliebsten genoßen, gedachter Lechnerische Ehefrau durch einen vor H. Langheinrich Not° publ. seel. unterm 13. Juny 1763 passirten acte sub approbatione Judiciale also und dergestalt cedirt, überlaßen und übergeben, daß Sie ein solches, wie Er Cedens, Exerciren und treiben könne, welche Cession acte auch würckl. beÿ E. L. Policeÿ Gericht zufolg Extr. desfalßig. Protocolli vom neml. tag 13. Junÿ 1763 Confirmirt und bestättiget worden. Ohne nachtheil dieses acts aber und mit Einwilligung der Lechnerisch. Eheleuth hat der verstorbene seel. sothanes Caffée Recht samt seiner dazu bestimten behaußung zufolg in allhies. C. C. stub unterm 29. Sept. 1774 passirter 9. jährig. Lehnung, ane H. Peter Ringuenet de la Touilliniere bgr. und Caffésieder verlehnet, und die verfallene Zinse davon bis an sein seeligen Ende bezogen. Weilen nun dießes Caffée Recht nicht als ein fond, sondern nur als ein verstattenes Recht anzusehen als komt auch hiervon nichts in auswurfe gebracht werden, sondern alles nur hiehero zum Bericht.
hausrath 113 lb, Silber 11 lb, baarschafft 21 lb, behaußung 2000 lb, Schulden 68 lb, Summa summarum 2214 lb – Schulden 827 lb, Compensando bleibt 1386 lb
– Abschatzung vom 25.t Novembre 1778. Auff begeren Weÿland Herrn Anthonÿ Duclo des geweßenen Caffesieder ist Eine behausung alhir in der statt strasburg auf dem alten Kornmarck gelegen Ein seÿts Ein Eck auf das allmend, anderer seÿts und Hinten auf Herr Groß dem sattler stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer Caffee und biljard stube ferner in Vier stuben, zweÿ Küchen und Etlichen hauß Kammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller und brunnen, vor und um Vier Tausend gulden
Der zweÿte begriff (…) [unterzeichnet] Hueber, Kaltner W:Mstr

Antoine Duclo (ici Lestrade dit Duclo, d’après le deuxième mari de sa sœur) meurt le 19 novembre 1778 à l’âge de 78 ans. Son corps est inhumé dans le cimetière du couvent Sainte-Marguerite.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 336)
Anno Domini 1778 die 19 Novembris mortuus est Antonius lestrase Duclo dictus Annorum ætatis 78 agens civis et Maritus Barbaræ Kritzler SS: sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus cujus corpus die 20 ejusdem Mensis et Anni solito exequiarum ritu ad Ecclesiam nostram parochialem ad S: petrum seniorem intra argentinenam dictam (…) ulterius delatum fuit nempé ad Ecclesiam monialium vulgo ad S: Margaretham dictam intra argentinam in cujus coemeterio (…) sepultum fuit (i 173)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 800 florins (400 livres) sur un total de 2 800 florins
1779, Livres de la Taille (VII 1180) f° 250
Spiegel N. 4549 – Weÿl. Antoni Duclos gew. burgers und Caffeesieders alhier verlaßenschafft jnventirt H Not. Becker.
Concl. final. jnvent Ist fol. 62.b 1386 lb 14 ß d sie machen nahe 2800 fl. Verstallte 2000 fl. allso Zuwenig 800 fl. Weilen aber 68 lb 8 ß 4 s nicht genoßen worden, die wenige meubles dem wahren werth angeschlagen so wird nur von 600 fl. der nachtrag angesetzt thut vor 6 Jahr à 1 lb 16 ß – 10 lb 16 ß
und 4 Jahr in simplo – 3 lb 12 ß
Ext. Stall geldt 1779 – 4 lb 7 ß
Gb. und abhandlung – 2 lb 7 ß 6 d (zusammen) 21 lb 2 ß 6 d
das Simplex nachgelaßen, restirt 17 lb 10 ß 6 d
dt. 6. martÿ 1779.

Veuf d’Anne Marie Wepffer, François Gascard épouse en 1770 Anne Marie Lalanne, fille du laboureur Jean Lalanne, de Lafitolle dans le diocèse de Tarbes, et de Catherine Duclos. La fiancée est assistée de son oncle Antoine Duclos : contrat de mariage, célébration (le diocèse est par erreur celui de Toul et non de Tarbes)
1770 (10. X.br), Not. Laquiante (6 E 41, 1037)
Contrat de Mariage – furent presens en Personnes le sieur François Gascard Portier de l’Arsenal de cette ville veuf de deffunte Marie Anne Vephfer agissant, faisant et stipulant pour luy et en son nom d’une part du conseil du sieur Charles Vermandé portier de cette ville son ami ici present
Et Dlle Anne Marie Lalanne fille majeure du Sr Jean Lalane Bourgeois laboureur de Lafitolle Diocese de Tarbe en Bigorre, et de deffunte Catherine Lalanne née Duclos ses pere et mere agissant, faisant et stipulant pour elle sous l’assistance du Sr Antoine Duclos Bourgeois Caffetier de cette ville, son oncle Maternel ci present et aussi du sieur Joseph Palu Bourgeois marchand Epicier de cette ville et du sieur Christian Lechner Bourgeois Brodeur dud. Strasbourg d’autre part
2° les futur Epoux seront uns et communs en tous les conquets, meubles et immeubles qu’ils feront (…) partagés par moitié entre le survivant et les héritiers du prédécédé
(signé) François Gascard, Lalanne

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 16)
Hodie 27. Decembris anni 1770 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Gascard, Nancejanus filius legitimus filius legitimus Francisci Gascard Et Margarithæ remy* defunctorum conjugum, Commorans in parochiâ ad S. Petrum juniorem Et Maria Anna Lalanne Ex Lafitole, Diocesis Tullensis Oriunda, filia legitima Di Lalanne et Catherinæ Duclos conjugum parochiana nostra. (signé) Gascard, Lalanne (i 12)

Fils du maître d’école de Laneuveville-devant-Nancy François Gascard épouse en 1765 Marie Anne Wepffer, servante originaire de Ribeauvillé, en service à Strasbourg puis à Nancy : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copie du Contrat de mariage – furent presens en Personne le Sr François Gascard, Jardinier et Portier de l’arsenal de cette ville, fils majeur de deffunt le Sr François Gascard en son vivant Mre d’Ecole de ma Neuve Ville près de Nancy et de Dlle Marguerithe Remy ses Pere et Mere, du Consentement de ladite Dlle sa mere (…) d’une part, Et Dlle Marie Anne Wepfer, demt. cy devant à Nancy, fille majeure de deffunt le Sr Jean Wepfer de son vivant vigneron de Ribauvillé et dle Marguerithe Schon ses Pere et Mre, agissant et stipulant pour Elle et en son nom, de l’avis et conseil du Sr Charles Vermandois Jardinier de M° Delord de St Victor commandant pour le Roy en cette ville et Vicaire portier dudit Strasbourg, a ce presens d’autre part – Fait, lu et passé audit Strasbourg le premier May 1765, M° Humbourg et Laquiante Not. Royaux

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 292)
Hodie 2. Maÿ Anno 1765 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Honestus Juvenis Franciscus Gascard Hortulanus Et Armorum *tari regii hujus urbis Custos ostiarius, Ex Neuveville les Nancy Diœcesis tullensis oriundus, filius defuncti D. Francisci Gascard, Ludimagistri, Et Margaritæ Remi Supersttis ejus uxoris legitimæ a 12 annis parochianus noster Et pudica virgo Maria Wepfer ex Rappolswihr Diœcesis Basiliensis oriunda, filia Joannis wepfer et Margarithæ Schoen conjugum defunctorum Nanceÿ in parochiana B. M. V. Commorata, anteâ quoque parochiana nostra (signé) Gascard, + signum sponsæ (i 152)

Marie Anne Wepffer meurt en 1769 en délaissant pour héritière sa sœur. L’inventaire est dressé dans une maison dépendant de l’Arsenal. La masse propre au veuf est de 150 livres, celle propre à l’héritière de 420 livres. L’actif de la communauté s’élève à 331 livres, le passif à 531 livres (les sommes dans l’acte sont exprimées en livres tournois).
1769, (21.11.), Not. Elles (6 E 41, 1338) n° 469
Inventaire de la Succession de feüe Damoiselle Marie Anne Gascard née Wepffert viv.te Epouse du sieur François Gascard, Jardinier et Portier de L’Arsenal Royal de cette Ville de Strasbourg, y demeurante et décédée, dressé l’An 1769. – après sa Mort arrivée Me[r]credy dernier 15° Jour du present Mois et Année (…) Fait et passé audt. Strasbourg Cejourd’huy Mardy 21° Jour du mois de Novembre l’An 1769, avant Midy.
Dénomination de l’heririère. La defunte Damlle Gascard a délaissé ab intestat pour sa seule et unique heritière Damlle. Catherine Wepffert sa sœur fille majeure d’ans usante et jouissante de ses Droits en Condition en qualité de Fille de Chambre à Nancy, de present en cette ville, et y présente assistée du Sr Antoine Fidelis Hürstel, Praticien demeurt. en cetted° Ville
Trouvé dans une maison sise au Marché aux Chevaux de cette Ville de Strasbourg attenante à L’Arsenal Royal
Rangée des Rubriques du preent Inventaire. – Copie du Contrat de mariage pardvt M° Humbourg et Laquiante Not. Royaux de cette ville le 1. May 1765.
Bien propre au Veuf, Remplacement des Apports 600 livres
S’ensuit aussy la Description des biens propres à la Def. de present à l’heritiere, Habits 180, Remplacement de Bien propre 1300, Total general 1680 livres
Enfin s’ensuit la Description du Bien de la Communauté, Meubles 284, Argenterie 65, Deniers 828, Dettes actives 148, Total general 1325 livres – Dettes passives 2125 livres, Reste passive de la Communauté 799 livres
Somme Finale 1480 livres
Copie du Contrat de mariage (…) Fait, lu et passé audit Strasbourg le premier May 1765, M° Humbourg et Laquiante Not. Royaux

François Gascard et sa femme deviennent bourgeois en 1778.
1778, VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780)
[p. 12] François gascard, ejus uxor anna Lalairé

Anne Lalanne femme de François Gascard hypothèque la maison au profit de Marguerite Bido, femme du tailleur Pierre Pugens

1779 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 387-v
Anne Gascard née La Lanne épouse de Sr François Gascard portier à l’Arsenal
à D° Marguerite Pugens née Bido épouse de Pierre Pugens mre tailleur – devoir 1300 livres tournois
hypothèque, une maison au Vieux marche aux Grains d’un côté faisant le coin de la ruelle du Vieux Saumon, de l’autre la maison à l’enseigne du Vieux Saumon, derrière la maison appartenante présent. au Sr Gros mre sellier – à la débitrice en partie comme héritière d’Antoine Duclo caffetier son oncle qui lui aurait assigné par préciput 6000 livres

François Gascard et Anne Marie Lalanne louent la maison au cafetier Jean Jacques Kolb et à Marie Salomé Schneider

1784 (16.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 195) n° 37
Bail de 9 années à commencer à la St Michel prochaine – Sr François Gascard et Anne Marie Lalanne
au Sr Jean Jacques Kolb caffetier et Marie Salomé née Schneider
Scavoir la maison entière qui appartient aux bailleurs en cette ville rue du saumont et qui en fait le coin sans en reserver ny excepter aucune partie que les bailleurs s’obligent à faire blanchir depuis le bas jusqu’en haut – pour 650 livres tournois
(Joint) Etat des frais

François Gascard et Anne Marie Lalanne hypothèquent la maison au profit de la Ville de Strasbourg

1786 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 238-v
De Anne Marie Gascard née Lalanne épouse de François Gascard portier de l’Arsenal assistée de M. Fabien Sébastien Dournay licencié ez loix et M Jean Michel Hirchel tous deux assesseurs au Petit Sénat
devoir à la ville de Strasbourg 1762 livres
hypothèque, une maison au Vieux Marché au bled que la débitrice a héritée du Sr Douclot caffetier

Anne Marie Lalanne meurt en 1795 dans sa maison rue Brûlée en délaissant quatre enfants
1795 (25 thermidor 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Not. Dinckel n° 840
Inventaire de la succession de feu la Cit. Anne Marie Lalanne, vivante épouse du Cit. François Gascard, jardinier en cette commune, décédée le 19 floreal de l’année derniere, à la requête du veuf et encore le Cit. Joseph Duchêne Cuisinier a Strasbourg en qualité de tuteur des enfants mineurs procréés avec le veuf, scavoir François Antoine agé de 19 ans, Nicolas Marie Anthoine agé de 17 ans, Marie Anne 15 ans et Pierre Antoine 12 ans

Propriété d’une maison, Savoir une maison cour puits ecurie avec tous ses droits appartenances et dépendances située a Strasbourg rue brulée N° 13 d’un côté le coin de la rue dite Maurhoffsgaesseln de l’autre la veuve Metzger née Augée, assembl par derrière sur la veuve Kuhnenberger, estimée suivant le revenu net porté à 75 sur la matrice de Role de la contribution fonciere de la ville de Strasbourg de 1793 à 1500 livres – acquise par les conjoints Gascard par acte passé à la Chambre des Contrats le 25 juillet 1792
Série des rubriques de cet inventaire, propres à la défunte, habits 212 li, remplacement 12.479 li, total 12.691 livres
remplacement des apports du veuf 4000 livres
description des biens de la communauté, meubles 1433 li, maison 1500 li, total 2933 li, dettes passives 18.990 li, reste passif 16.057 livres
Copie du Contrat de mariage, Me Laquiante le 10 décembre 1770, le Sr François Gascard Portier de l’Arsenal de cette ville veuf de deffunte Marie Anne Veptifer et Dlle Anne Marie Lalanne fille majeure de Jean Lalanne laboureur de Lafitolle diocese de Tarbe en Bigorre et de deffunte Catherine Lalanne née Duclos assitée du Sr Antoine Duclos caffetier de cette ville son oncle maternel
Enregistrement, acp 36 F° 149 du 3 fruct. 3

Anne Marie Lalanne femme de François Gascard et Dominique Lalanne vendent la maison à l’horloger Jean Frédéric Liebold le jeune et à sa femme Marie Salomé Klein

1787 (28.12.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 487-v
Fr. Anna Maria geb. Lalanne Frantz Gascard des portners in allhiesigen königlichen arsenal hausfrau, H. Lt. Johann Joseph Solff procurator vicarius als gerichtlich bestellter curator Dominique Lalanne in dem dorff de la fitole proche Vic en bigorre diocèse de Tarbes wohnhafft
in gegensein H. Johann Friedrich Liebold des jüngeren klein uhren machers als letzt und meistbietenden und Mariæ Salome geb. Kleinin
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, bronnen, hoff, hoffstätten mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen dem alten kornmarckt, einseit ist ein eck am Salmengäßel, anderseit neben dem Grosische haus – als ein zu gleichen theilen und rechten von weÿl. Antoni Duclos dem caffesieder ererbtes hauß – um 7540 gulden

Fils de l’horloger du même nom, Jean Frédéric Liebold épouse en 1785 Marie Salomé Klein, fille du boulanger Jean Michel Klein : contrat de mariage, célébration
1785 (21. 8.br), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 270
Eheberedung – Erschienen der woledle und kunstreiche Herr Johann Friderich Liebold, ledige Kleinuhrenmacher, des H. Johann Friedrich Liebold, ebenmäßigen Kleinuhrenmachers und Burgers alhier mit weil. Fr. Maria Magdalena geb. Buschin ehelich erzeugter einziger mehrjähriger Sohn, als Bräutigam, an Einem Teil
So dann die viel Ehren und Tugend-begabte Jungfrau Maria Salome Kleinin, des H. Joh: Michael Klein, frantzösischen Bäckers und Fr. Anna Maria geb. Fuchsin, beder Eheleuth und unde alhier, einzige nach hiesigen Stadt rechten großjährige Tochter, als Braut, beiständlich dieses ihres Vaters, an dem andern Teil
(unterzeichnet) Johann Friderich Liebold, als Breutigam, Maria Salomea Kleinin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 199-v)
Im Jahr 1786 dienst-tags den 31. Jenner Abends nach Vier sind (…) ehelich eingesegnet worden Herr Johann Friderich Liepold, leediger Klein-Uhren-macher und burger allhier, Herrn Johann Friderich Liepold, Klein-Uhren-machers und burgers allhier und weÿland Frau Mariä Magdalenä geborner Buschin ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Salome Kleinin, Johann Michael Klein, frantzösischen Beckers und burgers allhier und Frau Annä Mariä geborner Fuchsin eheliche Tochter unterzeichnet Johann Friderich Liebold als Hochzeiter, Maria Salome Kleinin als Hochzeiterin (i 201)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Jean Geoffroi Schæffer, Grand rue et rue du Miroir. Les apports du mari s’élèvent à 1 648 florins, ceux de la femme à 2 443 florins.
1786 (19.3.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 608) n° 539
Inventarium über H. Johann Friedrich Liebold des jüngern Kleinuhrenmachers und Fr. Maria Salome geb. Kleinin, bede Eheleut u. b. alh. Zu Straßburg, in die Ehe gebrachtes vermögen, auffgerichtet anno 1786. – ([in margine :] geb. 27. 8.br 1760, geb. 15. 9.br 1766) in ihrem den letztverfloßenen 31. Jänner mit einander eingetretenen Ehestand gebracht, und Zufolg des 4. Puncts der den 21. Weinmonat 1785. vor unterschriebenem Notario gestifteten Eheberedung, sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in Straßburg in H. Johann Gottfried Schäffer, des Eisenhändlers an der langen Straß u. Spiegelgäßlein gelegener diesorts lehnungsweise bewohnenden Eckbehausung, in fernerem beiseÿn beder Ehepersonen geliebten Eltern auf Freitag den 19. Maj nachmittah in dem Jahr 1786.
Volgt nun hierauf die Beschreibung des bederseitigen Einbringens an sich selbst. Des Manns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. hausraths 231. Silbers 79. Uhren u. Werckzeugs 200. Sa. gold. Ring u. Stock 38. Sa. baarschafft 22. Sa. Schulden 1075, Summa summarum 1648 fl.
Endlich wird der Ehefrau beigebachtes Vermögen verzeichnet, Sa. h.srats 640. Sa. Silbers u dgl. Schmeids 49. Sa. gold. Ringe u. dgl. Geschmucks 240. Sa. Baarschafft 1513, Summa summarum 2443 fl.
Wittums-Verfangenschafft des Ehemanns, Nämlich Zufolg des 2. Puncts des vor mir Not° d. 23. April 1767 durch des Ehemanns d. 4. Nov. 1781 verstorb. Mr. weil. Fr. Maria Magdalena Liebold geb. Buschin gesetzmäsig gestifteten offenen Codicills, 1075 fl.

Jean Frédéric Liebold meurt en 1789 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 2 000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 119 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 3 785 livres, le passif à 7 461 livres

1789 (28.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 611) n° 631
Inventarium über Weiland H. Joh. Friedrich Liebold des jüngern, gew. Kleinuhrenmachers u. b. alh. zu Straßburg, Vermögen: Nachl. auffgerichtet 1789 Vermögens-Nachlassenschaft – nach seinem den 10. laufend. Monats aus dießer Welt genommenen seligen abschied verlaßen hat. Welches auff Ansuchen sowom dessen hinterbliebener Wittwe der viel Ehren u. Tugend-begabten Frau Maria Salome geb. Kleinin mit Beihilfe H. Lt Joh. Frid: Burger, des Procuratoris vicarii, als auch des Abgelebten mit derselben ehelich erzeugten u. nach Tod zurückgelaßenen einzigen Kindts Johann Friderich, als Intestatserben geordneteten u. in Pflichten genommenen Vogts H. Lt. Johann Ludwig Herrenschneider (…) auffgerichtet in Straßburg in hienach inventirter, an dem alten Kornmarckt gelegener Sterbbehausung auf Donnerstag den 28. Mai vormittag in dem Jahr 1789.
Abschrift der zwischen bed. dh. f. Tod nunmehr getrennter Ehepersonen d. 21. 8.br. 1785. Vor mir Not. errichteten Eheberedung

Ergäntzung der Frau Wittwe abgegangenen unveränderten Guts, Nach Anleitung des d. 19. Mai 1786. durch mich Not. auffgerichteten Inventariums
Wittums- Verfangenschaft des Beneficialerbs. Nämlich vorgemelter väterl. Hr Grosvater hat von seiner d. 4. Nov. 81. selig erbläßten vorgedachten Frau Eheliebste Vermögens-Nachlassenschaft, Zufolg der den 1. des disortigen Erb-lassers anerstorbenen müttel. Erbteil die Hälfte lebenslang zu geniesen
Eigentum ane einer behausung (E & T. – 4. C N° 94, 20° 23 lb 9 s 3 d, logt 32) Nämlich 1. unter 1. dach sich befindende, in Vorder- und Hinter- haus, Hofstätten und 1 Gumpbronn bestehende beh. m. all: ihren begriffen, Weiten, Zugehörd. Rechten u. Gerechtigke. an dem alten Kornmarckt, 1.S. vorn, ist 1. Eck an dem Salmengäßl. 2.S. neb. u. hinten f. weil. H. Rathh. Joseph Gros, Sattlers, We. u. Erben stosend, so auser denen darf. haften. u. hienach fol. (-) invent. Passivcap. frei u. eigen, sofort dh. (die Werckmeistere) in deren bei diesem Conc: liegenden Abschatzung d. (-) 1789. angeschlagen um (-). Wie der nun Verstorbene dies: Hs. von weil. Antoni Duclos, gew. hies. b. u. Kaffes. Erben erkauft hat, solches belehrt der d. 28. Dec. 1787 in hies. CCSt. errichtete u. f. Perg: ausgef. unt. H. Dinckel des Actuarii contractuum Substituti Unterschr: teutsche Kfbr. Dabei 2. ähnl. v. 24. Junius 1612. u. 15. Mai 1702, So dann 1. vor H. Humbourg dem Königl. Not: dah., d. 21. Jän. 1757 pass. d. 18. Febr. darf. hin in vorberührt. C.St. enregistr. m. der: fgedr. Ins. verw. u. mit H. Christiani, des Substit. Unterschr. aufgef. perg. franz. Kfbr.
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Vermögens-Nachlasenschaft an sich selbst. Der Frau Wittwe unverändertes Gut, Sa. Hausrahts 92, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 8, Sa. gold. Ringe u. dgl. Geschmeids 36, Sa. Schuld 200, Sa. Ergäntzung 782, Summa summarum 1119 lb
Nach diesem wird alles übrige Vermoegen weil keine Errungenschaft vorhanden, unter dem Titel, so des beneficialerbs unverändert und teilbar, verzeichnet, Sa. Hausrahts 206, Sa. Uhren u. Zugehörde 1074, Sa. Werckzeugs 23, Sa. Weins 4, Sa. Silbergeschirrs u. dgl. Geschmeids 11, Sa. Golds 6, Sa. Baarschafft 350, Sa. Eigenthums en i. Beh. 2000, Summa summarum 3785 lb – Schulden 7461 lb, In Vergleichung 3785 – Stall Summ 2666 lb
Abschrifft d. 21. 8. br. 1785 vor mir Notario errichteten Eheberedung (…)
Patengels des d. 12. dec. 1786 getauften Kinds
Abschatzung vom 19.t Juni 1789. Auf begehren Weiland Herr Johann Friedrich Liebold dem geweßenen uhrenmacher, ist eine behaußung alhier in der Stadt Strasburg ahne dem alten Kornmarckt gelegen ein Seits ein Eck auf dem Salmen gäßlein, ander Seits, und hinten auf die frau Großin wittib Stosend gelegen. Solche behauasaung bestehet in einer Boutique, ferner zweÿ Stuben, zweÿ Kuchen, und ein frantzösisch Kamin Zimmer, und etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch ein gewölbter Keller, und brunen, Von uns unterschriebenen der Stadt Strasburg geschwohrnen Werck Meister und Vorher geschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtig Keit, dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden, für und um die Summ von Vier tausend Gulden [unterzeichnet] Kaltner Wkmstr, Klotz Wkmstr [in margine:] thut nichts auf Löbl. Statt Pfenningturn, Ferber

Marie Salomé Klein veuve de Frédéric Liebold loue la maison à l’horloger Charles Friedel

1790 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 63
Fr. Maria Salome Liebholdin geb. Kleinin H. Friedrich Liebhold des kleinen uhrenmachers wittib beÿständlich H. Lt. Johann Friedrich Burger
in gegensein H. Carl Friedel des klein uhren machers
ihr gesamtes waaren lager bestehend in (…), 7000 lit
in der ihre zuständig ane dem alten Kornmarckt gelegenen behausung ihme H. Friedel eine vollständige wohnung verlehnt bestehend in einem laden, zweÿ stuben und küch a plein pied au rez de chaussée einen kleinen keller und dreÿ kammer für gesend und schwartz getüch in dem dritten stockwerck – auff 4 nacheinander folgenden jahren von dato angerechnet – um einen jährlichen Zinß nemlich 300 livres

Marie Salomé Klein se remarie en 1790 avec Jean Georges Teutsch qui tient l’auberge du poêle de la Lanterne : contrat de mariage, célébration
1790 (9.1.), Not. Übersaal (6 E 41, 661) n° 105
Eheberedung – Erschienen der Wol: Ehrenvest und Großachtbare Herr Johann Georg Teutsch, lediger Gastgeber auf Er. En. Zunft zur Luzern und burger alhier, weiland Hn Joh: Friderich Teutsch, des auch gewesenen Gastgebers daselbst und burgers dahier mit Frau Sabina Magdalena gebohrner Dörferin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam, ane einem
Und die Vielehren: und Tugendbegabte Frau Maria Salome Lieboldin gebohrne Kleinin, weiland Hn Joh: Friderich Liebold des gewesenen Klein: Uhrenmachers und Burgers alhier seel. hinterbliebene Frau Wittib, beiständlich Hn. Joh: Michael Klein, des frantzösischen Bäckers und burgers hieselbst, ihres leiblichen Vaters, als Braut, an dem andern Teil
auff Sambstag den 9. Jänner im Jahr 1790 (unterzeichnet) Johann Georg Teutsch, Maria Salome Lieboldin Geb. Kleinin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 70, n° 15)
Im Jahr Christi 1790 sind so wohl in St Niclaus als in der Prediger Kirche Dominica Oculi Zum ersten mal und Dominica Lætare Zum andern mal proclamirt und so dann von unterschriebenem diacono beÿ der Prediger-Kirche auf Erlaubnus des Herrn Ammeisters den 6. Mertz in dem Hause der Braut Dienst-tags den 16. Märtz Abends um Vier Uhr Ordnungs-masig copulirt und ehelich eingesegnet worden Herr Johann Georg Teutsch, der ledige Gastgeber auf der Lucernen Stub und burger allhier, weÿland Herrn Johann Friderich Teutsch, gewesenen Gastgebers auch auf der Herren-Stub und burgers allhier und Frau Salome Magdalenä geborner Dörferin ehelicher Sohn Neun und dreÿßig Jahr alt und Frau Maria Salome Leiboldin geborne Kleinin, weÿland Herrn Friderich Liebolds gewesenen Klein-Uhren-machers und burgers allhier hinterlassene wittib und Herrn Johann Michael Kleins, ehemaligen Frantzösischen beckers und burgers allhier und Frau Annä Mariä geborner Fuchsin eheliche Tochter, vier und Zwantzig Jahr alt (unterzeichnet) Johann Georg Teutsch als Bräutigam, Maria Salome Lieboldin als Braut ( 59)

Marie Salomé Klein fait dresser l’inventaire des apports dont l’actif s’élève à 9 606 livres, le passif à 6 883 livres.

1790 (8.5.), Not. Übersaal (6 E 41, 660) n° 280
Inventarium über der Viel: Ehren und Tugendbegabten Frau Mariæ Salome Teutschin geborener. Kleinin zu dem Wol Ehrenvest: und Grosachtbaren Herrn Johann Georg Teutsch, Gastgebers auf Er. En. Zunfft zur Luzern und Burger alhier Zu Straßburg, ihrem Eheherrn vor unverändert in den Ehestand zugebrachtes Vermögen, auffgerichtet den 8. Maji Im Jahr 1790. – in dem d. 16. Martii jüngst angetretenen Ehestand zugebracht und sich in der vor mir den unterschriebenen Notario den. 9.ten Jänner dieses Jahrs aufgerichteten Eheberedung §° 4° (…) So geschehen alhier zu Straßburg theils auf Er En Zunft zur Luzern und theils in der Frau Requirentin hernach eingetragener Behausung, auf Sambstag den 8.ten Maji im jahr 1790.
Eigentum an einer Behausung. Nämlich eine Behausung, bestehend in Vorder: und Hinterhaus, einem Bronnen und Hofstatt, samt Zugehörden und Rechten, gelegen alhier an dem alten Kornmarckt, einseit ist ein Eck am Salmengäßlein, anderseit neben dem Grös’schen Haus, hinten auf eben dieses Haus, so auser denen darauf haftender und hernach passivé eingetragenen Capitalien frei, ledig, eigen und hier ohe Nachteil angeschlagen wird vor 8000 fl. Darüber sond vorhanden 3. pergamentene Kaufbriefe aus der C. C. Stube vom 24. Junii 1612, 15. Maji 1702 u. 28. Decembr. 1787. wie auch Kauf-Contract vor H. Humbourg dem ehemal. Königl. Notario den 21. Januarii 1757. passirt.
Norma hujus inventarii, Sa. Hausraths 1070, Sa. Silbers und dergleiche Geschmeids 8, Sa. goldene Ringe 341, Sa. des Eigentums an einer Behausung 8000, Summa summarum 9501 fl. – Dazugelegt die Ihr an denen Haussteuren gehörige Hälfte antreffend 104, (Summa) 9606 fl – Schulden 6883 fl., nach abzug Der Frau Teutschin restirendes Vermoegen 2722 fl.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Louise Dorothée Dürr épouse du sellier Alexandre Bayer

1810 (30.6.), Strasbourg 12 (31), M° Wengler n° 4917
Inventaire de la succession de Louise Dorothée Dürr épouse d’Alexandre Bayer, sellier carossier, décédée le 6 janvier 1810 – à la requête du veuf, tuteur naturel de Jean Charles Alexandre âgé de 8 ans, Louise Justine âgée de 7 ans, Guillemine âgée de 2 ans et Julie âgée de 6 mois, ses quatre enfants issus de la défunte, en présence de Jean Dürr, sellier carossier grand père et tuteur subrogé aux enfants mineurs – Contrat de mariage reçu Stoeber le 20 prairial 10
dans la maison mortuaire vieux marché aux grains n° 17 appartenant au Sr Teutsch marchand de vin
propres de la défunte, mobilier 2169 fr
communauté, meubles, voitures, argenterie, dettes actives 14.974 fr, passif 4958 fr, déduction faite 10.016 fr
Enregistrement, acp 115 f° 19 du 2.7.

La maison revient au fils Jean Frédéric Liebold qui épouse en 1814 Amélie Saum, fille du négociant Jean Daniel Saum

1814 (15.9.), Strasbourg 10 (53), M° Zimmer n° 536, 6483
Contrat de mariage – Jean Frédéric Liebold, propriétaire né le 10 décembre 1786 de feu Jean Frédéric Liebold, horloger et de Marie Salomé Klein présentement épouse de Jean Georges Teutsch, marchand de vin
Amélie Saum, fille de Jean Daniel Saum fils ainé négt. et de feu Catherine Dorothée Krauss, née le 27 vendemiaire 4 (19 octobre 1795)
Enregistrement, acp 125 f° 116-v du 17.9. – communauté avec réserve d’apports

L’inventaire après décès du tonnelier Jean Michel Dœrffer, père du propriétaire suivant, est dressé dans la maison

1850 (4. Xbr), Strasbourg 10 (117), M° Zimmer n° 8735
Inventaire de la succession de Mr Jean Michel Doerffer, en son vivant tonnelier
requête de Dame Caroline Specht
rue du vieux marché aux grains N° 17
acp 396 (3 Q 30 111) f° 98-v

Jean Frédéric Liebold loue la maison à rez de chaussée et deux étages au négociant Charles Auguste Schnitzler

1857, Enregistrement de Strasbourg, ssp 125 (3 Q 31 624) f° 8-v du 5.5.
du 29 janvier 1857, Bail – Le soussigné Sr Jean Frédéric Liebold, propriétaire à Strasbourg, loue par ces présentes pour neuf années, à partir du 25 juin 1856
au Sr Charles Auguste Schnitzler, négociant en ladite ville, ce acceptant
une maison à rez de chaussée et deux étages, située à Strasbourg rue du vieux marché aux grains n° 17. Ce bail fait pour un loyer annuel de la somme de 1200 francs. Toutes les grosses réparations et les petites sans exception seront supportées par moitié entre MM. Schnitzler et Liebold ainsi que les contributions de toute nature. Il est cependant déclaré ici que dans le cas où la ville de Strasbourg exigeait que le devant de ladite maison fût badigeonné, les frais de ce travail seront à la charge du Sr Liebold seul. Les charges sont estimées pour l’enregistrement à 150 francs pour toute la durée du bail

Jean Frédéric Liebold meurt en 1859 en délaissant trois filles ou leur représentant

1859 (22.11.), Strasbourg 10 (140), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.298
du 22 novembre 1859. Déclaration tenant lieu d’inventaire de la succession de Mr Jean Frédéric Liebold, vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 8 avril 1859.
Ont comparu 1. M. Edouard Michel Geoffroi Rist, ancien magistrat agissant a) en qualité de mandataire de Mad. Louis Amélie Gabrielle Rist, sa fille, épouse autorisée de M. Thimodé Charlier, ingénieur civil, demeurant et domiciliés à Strasbourg (…) b) comme père et tuteur légal de son fils mineur Charles Edouard Adrien Rist, né le 26 septembre 1841, Mad° Charlier & le mineur Rist représentant leur mère feu D° Amélie Valérie Liebold, épouse de M. Rist comparant
2° Mad° Louise Laure Liebold, épouse dûment autorisée & assistée de M. Frédéric Charles Rau, chevalier de la Légion d’Honneur & professeur à la faculté de droit à Strasbourg, ci présent, M. Rau agissant en outre en qualité de subrogé tuteur (…) dudit mineur Rist (…) b) & du mineur Schaaff ci après nommé (…)
3° M. Auguste Edouard Schaaff, docteur en médecine, agissant au nom & comme père & tuteur légal de M. Adolphe Frédéric Schaaff son fils encore mineur étant né à Strasbourg le 3 octobre 1855 de son mariage avec feu Mad° Frédérique Cécile Liebold
Les susnommés habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feu M Jean Frédéric Liebold leur père et grand père respectif en son vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 8 avril dernier, savoir Mad. Charlier & le mineur Rist par représentation de Mad. leur mère susnommée ensemble pour un tiers, Mad. Rau pour un tiers Et le mineur Schaaff par représentation de sadite mère pour le dernier tiers, tous les sus nommés demeurant et domiciliés à Strasbourg

Immeubles. I. La moitié indivise dont l’autre moitié appartient déjà aix héritiers de M. Liebold du chef de Mad. leur mère sus nommée d’une maison
grand’rue N° 136 nouveau, ancien N° 10 (…)
II. Une maison à rez de chaussée & deux étages, droits appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue du vieux marché aux grains n° 8 autrefois N° 17, tenant d’un côté à une ruelle, de l’autre à M Hund, pardevant la rue du vieux marché aux grains, par derrière à divers particuliers. Quant à l’établissement de la propriété de et immeuble il sera consigné dans la liquidation qui sera dressée de la succession de feu M. Liebod
III. Une maison avec petite cour, lavoir, droits appartenances & dépendances située à Strasbourg, quartier de la Krutenau, impasse de la Bruche n° 4 (…)
acp 483 (3 Q 30 198) f° 18 du 23. 9.br (succession déclarée le 5 octobre 1859) Il dépend de ladite succession 1) produit du mobilier 1128, 2) créances et loyers 107.055, 3) argent 3782
4) moitié d’une maison à Strasbourg Grande rue N° 136
5) Une maison dite ville rue du vieux marché aux grains n° 8
6) Une maison dite ville Krutenau, rue de la Bruche n° 4
7) moitié de 2 ha 4 ares 23 terres, pré et vignes au ban d’Osthoffen
8) 91,12 terre même ban
Compte d’administration de M. Stromeyer Nre à Strasbourg en qualité de gérant de feu le Sr Liebold, ce dernier non présent, il a fait recette de 8784, il a fait dépense de 9132, il a en caisse 2782. Dans les dépenses faites par M° Stromeyer on lit, il a payé à Edouard Schaaff au nom de son enfant à valoir sur la succession une somme de 1000 francs, à M. Rist pour ses enfants la somme de 201 francs et à Mde Rau à valoir sur la succession 10.600 francs

Les immeubles restent indivis lors de la liquidation

1860 (26.1.), Strasbourg 10 (140), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.387
Liquidation et partage de la succession de Mr Jean Frédéric Liebold
Ont comparu I. M. Edouard Michel Geoffroi Rist, ancien magistrat agissant a) en qualité de mandataire de Mad. Louis Amélie Gabrielle Rist, sa fille, épouse autorisée de M. Thimothé Charlier, ingénieur civil (…) b) comme tuteur légal de M. Charles Edouard Adrien Rist son fils encore mineur, étant né le 26 septembre 1841, Mad° Charlier & le mineur Rist issus du mariage de M. Rist père avec Dame Amélie Valérie Liebold, son épouse défunte
II. Mad° Louise Laure Liebold, épouse de M. Frédéric Charles Rau, professeur à la faculté de droit à Strasbourg, chevalier de la Légion d’Honneur, Mad. Rau agissant en son nom personnel sous l’autorisation de son mari ci présent ci présent, Et M. Rau stipulant tant à cause de cette autorisation qu’en qualité de subrogé tuteur a) dudit mineur Rist (…) b) & du mineur Schaaff ci après nommé (…)
III. M. Auguste Edouard Schaaff, docteur en médecine, agissant au nom et comme tuteur légal de M. Adolphe Frédéric Schaaff, son fils encore mineur étant né à Strasbourg le 3 octobre 1855 de son mariage avec Dame Frédérique Cécile Liebold son épouse défunte
Tous les susnommés demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesquels comparants pour faciliyer l’intelligence de la liquidation avec partage qui fera l’objet des présentes ont préalablement exposé ce qui suit.

Observations préliminaires. Mad. Charlier, le mineur Rist, Mad. Rau & le mineur Schaaff possèdent par indivis dans la proportion indiquée ci après divers biens meubles & immeubles provenant 1° en partie de la communauté de biens qui a existé entre M Jean Frédéric Liebold, propriétaire à Strasbourg & Dame Amélie Saum son épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer, père, alors notaire en cette ville le 15 septembre 1814. 2° & pour le surplus des successions de ces deux époux.
Mad. Liebold est décédée le 3 mai 1851 laissant pour seuls héritiers Mad. Rist, sa fille aujourd’hui représentée par ses deux enfants pour un tiers, Mad. Rau, aussi sa fillen pour un autre tiers et le mineur Schaaff par représentation de Mad. sa mère, également fille de la défunte pour le dernier tiers. Aucun inventaire n’a été dressé après le décès de Mad° Liebold. L’administration des biens composant ladite communauté & la succession de la défunte a été laissée à Mr Liebold qui l’a confiée plus tard, avec la gestion de ses biens personnels, à M° Stromeyer, notaire à Strasbourg. Le denier compte de cette administration continuée par ce notaire jusqu’au mois de novembre écoulé sera établi ci après.
M. Liebold est aussi décédé le 8 avril dernier laissant pour seuls héritiers Mad. Charlier & le mineur Rist ses petits enfants ensemble pour un tiers, Mad. Rau sa fille pour un autre tiers & le mineur Schaaff son petit fils pour le dernier tiers (…)
Compte d’administration de M° Stromeyer (…)
Indivision. Les parties sont convenues de laisser dans l’indivision entre les copartageants sus-nommés
1. Une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg grand’rue N° 136
2. Une maison avec ses dépendances sise en la même ville rue du vieux marché aux grains n° 8
3. Une maison avec ses dépendances sise en la même ville rue de la Bruche n° 4
4. Un corps de biens à Osthoffen, 5° Un autre corps de biens même ban
acp 485 (3 Q 30 200) f° 15 du 1.2. – Masse active. Créances et intérêts 112.612
Dans les créances il est porté une somme de 1500 francs due par Mr Rau sans titre, intérêts 133
Masse passive 13.363 – Reste 99.244, le tiers 33.081

Timothée Charlier et Gabrielle Louise Amélie Rist, copropriétaires, hypothèquent la maison au profit du Crédit agricole de Paris

1867 (10.10.), Strasbourg 7 (127), M° Edouard Stromeyer N° 5505
du 10 octobre 1867. Crédit – Ont comparu I. Monsieur Auguste Eugène Jundt, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme Directeur du Crédit agricole de Paris dont une Succursale est établie à Strasbourg dans les bureaux de M. Jundt rue d’Or n° 3 d’une part
II. Monsieur Jean Metzger, brigadier de gendarmerie en retraite demeurant et domicilié hors la porte d’Austerlitz de la Ville de Strasbourg et en sa banlieue, agissant comme mandataire de Monsieur Timothée Charlier, Ingénieur civil Directeur des ardoisières de Caumont, et Madame Gabrielle Louise Amélie Rist son épouse,demeurant et domiciliés ensemble en la commune de Caumont
Article premier. Crédit, Sa durée. M. Jundt ouvre un crédit en compte courant de la somme de 25.000 francs. La durée du crédit est fixée à un an à compter de ce jour
Article 9°. Hypothèque. Le 6° par indivis des Immeubles ci après désignés, situés à Strasbourg I. d’une Maison à rez de chaussée et trois étages, cour, Jardin, loge de concierge, bâtiments latéraux et de derrière
$ Grand’rue n° 136 à Strasbourg, d’un côté la rue de la Chaîne, de l’autre M. Goppert, devant la Grand’rue, derrière MM Kratz, Oesinger et autres, inscrit à la matrice cadastrale sous le N° 739 de la section P, d’une superficie de 11 ares 90 centiares, Sur la mise à prix de 150.000 francs
II. d’Une Maison avec petite cour, lavoir, droits et dépendances sise à Strasbourg quartier de la Krutenau, impasse de la Bruche n° 4 (…)
III. d’une Maison à rez de chaussée et deux étages, bâtiments latéraux et de derrière, puits, cour, droits et dépendances, situé à Strasbourg rue du vieux marché aux grains n° 8 où elle fait le coin de la ruelle du Saumon, d’un côté M. Fassoli, de l’autre la ruelle du Saumon, devant la rue du vieux marché aux grains, derrière divers propriétaires, inscrit à la matrice cadastrale sous la section N, N° 877 et 877 comme ayant une superficie de un are 15 centiares
Article deuxième. Origine de la propriété
III. M. Liebold était propriétaire de la maison désignée sous l’article trois pour l’avoir héritée dans les successions de ses père et mère feus M. Jean Frédéric Liebold, vivant horloger à Strasbourg où il est décédé le 10 mai 1789 et Mad. Marie Salomé Klein décédée en ladite ville le 14 mai 1818 desquels il était le seul et unique héritier. M. et Mad. Liebold avaient acquis cette maison d’Anne Marie Lalanne épouse de M. François Gascard, portier de l’Arsenal de Strasbourg aux termes d’une adjudication passée devant M° Frédéric Louis Reinhard Wurmser de Vendenheim Maître et conseiller de la Ville de Strasbourg le 28 décembre 1787 pour le prix de 7540 florins soit 15.080 francs, soldés le 19 Brumaire an VII de la République

Liquidation par laquelle les héritiers se partagent le prix de vente des immeubles
1869 (31.8.), Strasbourg 10 (163), M° Kœrttgé (Jean Théodore)
Liquidation et partage des successions délaissées par Frédéric Liebold et Amélie Saum
31 août 1869 – Ont comparu M. Charles Rau, avocat, professeur à la Faculté de droit de Strasbourg, chevalier de la Légion d’Honneur, et Madame Louise Laure Liebold, son épouse de lui assistée et autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 15 juin 1840,
M. Jules Gérard, principal clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme mandataire spécial de Madame Gabrielle Louise Amélie Rist, épouse de M. Timothée Charlier, Ingénieur civil directeur des ardoisières de Caumont, demeurant et domicilié ensemble à Caumont (…) M. et Madame Charlier, mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Keller notaire à Strasbourg le 12 août 1859,
M. Charles Rist, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire spécial de M. Charles Edouard Adrien Rist, majeur d’ans, demeurant et domicilié à Strasbourg se trouvant actuellement à Goettingue (…)
Mad. Charlier et M. Charles Edouard Rist par représentation de leur mère Amélie Valérie Liebeold épouse de M. Edouard Michel Geoffroi Rist, propriétaire à Strasbourg où elle est décédée et dont ils sont seuls et uniques héritiers ainsi qu’il résulte de l’intutulé de l’inventaire dressé après le décès de Madame Rist par M° Keller notaire à Strasbourg le 28 août 1857.
M. Adolphe Frédéric Schaaff, majeur d’ans, étudiant en médecine, demeurant et domicilié à Strasbourg
Madame Rau, Madame Charlier et M Charles Edouard Adrien Rist et M. Schaaff agissant en qualité de seuls et uniques héritiers de leurs parents et grands parents M. Frédéric Liebold, négociant et dame Amélie Saum conjoints décédés à Strasbourg, et ce dans les proportions suivantes, Madame Rau pour un tiers, M. Schaaff pour un tiers et Mad. Charlier et M. Rist ensemble pour le dernier tiers. Lesquels pour arriver à la liquidation qui fait l’objet des présentes ont exposé au préalable ce qui suit.

Observations préliminaires. Toutes les valeurs mobilières dépendant tant de la communauté de biens qui a existé entre M. Liebold susdit et Madame Liebold née Saum ont été liquidées entre les ayants droits ainsi qu’il résulte d’une liquidation dressée par M° Zimmer alors notaire à Strasbourg, prédécesseur du soussigné notaire Koerttgé le 26 janvier 1860. Le décès de Mad° Liebold née Saum est arrivé à Strasbourg le 3 mai 1851 et celui de M. Liebold le 8 avril 1859. Les immeubles dépendant des successions de M et Madame Liebold restèrent à cette époque d’un commun accord indivis entre leurs héritiers. Mais désireux de sortir enfin de l’indivision, ces derniers ont fait dresser sous la date du 17 août 1869 par le soussigné notaire Koerttgé le cahier des charges, clauses et conditions sous lesquelles devait avoir lieu la licitation de ces immeuble. Cette licitation eut lieu le 30 août 1859 (…)
acp 586 (3 Q 30 301) f° 39-v du 6.9. consistant dans le prix des immeubles indivis 1) dans la somme de 156.500, prix de la maison adjugée à Mde Rau et le Sr Schaaff, 2) le prix de la maison adjugée au Sr Doerffer 45.000, 3) le prix de la maison adjugée à la D° Roser 6025, 5) le prix d’immeubles adjugés au Sr Schaaff 5020, total 219.595

Les héritiers vendent aux enchères les immeubles de leurs parents. Cahier des charges

1869 (17.8.), Strasbourg 10 (163), M° Kœrttgé (Jean Théodore) N° 1248
17 août 1869, Cahier des charges – Ont comparu M. Charles Rau, avocat, professeur à la Faculté de droit de Strasbourg, chevalier de la Légion d’Honneur, et Dame Louise Laure Liebold, son épouse de lui assistée et autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, M. Jules Gérard, principal clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme mandataire de Mad. Gabrielle Louise Amélie Rist, épouse de M. Timothée Charlier, Ingénieur civil directeur des ardoisières de Caumont, demeurant et domicilié à Caumont, M. Adolphe Frédéric Schaaff, majeur d’ans, étudiant en médecine, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme se portant fort de M. Charles Edouard Adrien Rist, majeur d’ans, étudiant en médecine demeurant à Paris se trouvant actuellement à Goettingue (Allemagne) (…) Lesquels pour arriver au cahier des charges qui fait l’objet des présentes ont exposé ce qui suit.
Mad. Rau, Mad. Charlier et M. Rist et M. Schaaff comparant sont les seuls et uniques héritiers, Mad. Rau et M. Schaaff chacun pour un tiers et Mad. Charlier et M. Rist ensemble pour le dernier tiers de leurs parents et grands parents M. Frédéric Liebold, négociant et dame Amélie Saum conjoints décédés à Strasbourg. Des succession des époux Liebolt-Saum dépendent divers Immeubles qui sont restés indivis entre leurs héritiers vu qu’ils sont impartageables de leur nature. Voulant sortir de l’indivision, les parties sont résolu d’un commun accord de procéder à la licitation desdits immeubles

Désignation des Immeubles à liciter
1. Une Maison à rez-de-chaussée et trois étages, cour, jardin, loge de concierge, bâtiments latéraux et de derrière comprenant écurie à quatre chevaux, belles caves, droits, appartenances et dépendances, le tout sis Grand’rue n° 136 à Strasbourg, d’un côté la rue de la Chaîne, de l’autre M. Goppert, devant la Grand’rue, derrière MM Kratz, Oesiger et autres, inscrit à la matrice cadastrale sous le N° 739 de la section P, d’une superficie de 11 ares 90 centiares, Sur la mise à prix de 150.000 francs
2. Une Maison à rez-de-chaussée et deux étages, bâtiments latéraux et de derrière, puits, cour, droits et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Grains n° 8, formant le coin de la ruelle du Saumon, d’un côté M. Fassoli, de l’autre la ruelle du Saumon, devant la rue du Vieux-Marché-aux-Grains, derrière divers propriétaires, inscrite à la matrice cadastrale sous les N° 877 et 877 de la section N, d’une superficie d’un are 15 centiares, Sur la mise à prix de 30.000 francs
3. Une Maison avec petite cour, lavoir, droits et dépendances sise à Strasbourg quartier de la Krutenau, impasse de la Bruche n° 4 entre M. Diebold et M. Waltz devant la rue de la Bruche, derrière la rivière, inscrite au cadastre sous le N° 588 de la section O, d’une superficie de 40 centiares, Sur la mise à prix de 5000 francs
4. Un hectare (…) au ban d’Osthoffen (…)
Origine de la propriété. Tout l’immeuble désigné sous l’article premier appartenait primitivement à l’Emigré Flachslanden (…)
II. L’immeuble décrit sous l’article second a été hérité par ledit M. Frédéric Liebold dans les successions de ses père et mère M. Jean Frédéric Liebold, vivant horloger à Strasbourg où il est décédé le 10 mai 1789 et Mad. Marie Salomé Klein décédée en ladite ville le 14 mai 1818 desquels il était le seul et unique héritier. M. et Mad. Liebold avaient acquis cette maison d’Anne Marie Lalanne épouse du Sr François Gascard, portier de l’Arsenal de Strasbourg aux termes d’une adjudication passée devant M° Frédéric Louis Reinhard Wurmser de Vendenheim Maître et conseiller de la Ville de Strasbourg le 28 décembre 1787 pour le prix de 7540 florins soit 15.080 francs, soldés le 19 Brumaire an VII
III. L’immeuble décrit sous l’article trois (…)
Clauses, charges et conditions. (…) La grande propriété désignée sous l’article premier (…)
Dans la propriété désignée sous l’article second se trouvent cinq fourneaux en fonte et deux poêles en faience
b. que l’article second est loué verbalement audit M. Schnitzler pour un loyer annuel de 1498 francs jusqu’au 25 juin 1871
acp 586 (3 Q 30 301) f° 8-v du 18.8.

Vente des immeubles. Le tonnelier Charles Auguste Doerffer acquiert la maison au Vieux-Marché-aux-Grains

1869 (30.8.), Strasbourg 10 (163), M° Kœrttgé (Jean Théodore) N° 1271
30 août 1869, Adjudication – Ont comparu M. Charles Rau, avocat, professeur à la Faculté de droit de Strasbourg, chevalier de la Légion d’Honneur, et Madame Louise Laure Liebold, son épouse de lui assistée et autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 15 juin 1840,
M. Jules Gérard, principal clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme mandataire spécial de Madame Gabrielle Louise Amélie Rist, épouse de M. Timothée Charlier, Ingénieur civil directeur des ardoisières de Caumont, demeurant et domicilié ensemble à Caumont (…) M. et Madame Charlier, mariés sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Keller notaire à Strasbourg le 12 août 1859,
M. Charles Rist, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme mandataire de M. Charles Edouard Adrien Rist, majeur d’ans, demeurant et domicilié à Strasbourg se trouvant actuellement à Goettingue (…) M. Adolphe Frédéric Schaaff, majeur d’ans, étudiant en médecine, demeurant et domicilié à Strasbourg
Lesquels ont exposé que sous la date du 17 août 1869 ils ont fait dresser par le soussigné notaire Koerttgé qui en a la minute et l’un de ses collégues notaires à la même résidence, le cahier des charges, clauses et conditions sous lesquelles seront vendus aux enchères les immeubles indivis entre les parties, dépendant des successions de leurs parents et grands parents M. Frédéric Liebold, négociant et dame Amélie Saum conjoints décédés à Strasbourg (…) Que c’est par erreur que l’immeuble désigné sous l’article second audit cahier des charges a été inscrit comme comprenant bâtiments latéraux et de derrière et cour
Que cet immeuble se compose uniquement d’une Maison à rez-de-chaussée et deux étages avec puits droits et dépendances (…)
Que dans le logement occupé par M. Schnitzler dans la maison grand rue 136 il n’y a que deux glaces-trumeaux qui sont à comprendre dans la présente enchère (…)
et déclaré les enchères ouvertes sur
Article premier. Une Maison à rez-de-chaussée et trois étages, cour, jardin, loge de concierge, bâtiments latéraux et de derrière comprenant écurie à quatre chevaux, belles caves, droits, appartenances et dépendances, le tout sis Grand’rue n° 136 à Strasbourg, d’un côté la rue de la Chaîne, de l’autre M. Goppert, devant la Grand’rue, derrière MM Kratz, Oesiger et autres, inscrit à la matrice cadastrale sous le N° 739 de la section P, d’une superficie de 11 ares 90 centiares, Sur la mise à prix de 150.000 francs et plusieurs bougies ayant été allumées les enchères ont été portées pendant leur durée à la somme de 156.500 francs par Mad. Rau et M. Schaaff sus-nommés, co-licitants
Article second. Une Maison à rez-de-chaussée et deux étages, puits, droits et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Grains n° 8, formant le coin de la ruelle du Saumon, d’un côté M. Fassoli, de l’autre la ruelle du Saumon, devant la rue du Vieux-Marché-aux-Grains, derrière divers propriétaires, inscrite à la matrice cadastrale sous les N° 877 et 877 de la section N, d’une superficie d’un are 15 centiares, Sur la mise à prix de 30.000 francs et plusieurs bougies ayant été allumées les enchères ont été portées pendant leur durée à la somme de 45.000 francs par M. Charles Auguste Doerffer, tonnelier demeurant et domicilié à Strasbourg
Article troisième. Une Maison avec petite cour, lavoir, droits et dépendances sise à Strasbourg quartier de la Krutenau, impasse de la Bruche n° 4 entre M. Diebold et M. Waltz devant la rue de la Bruche, derrière la rivière, inscrite au cadastre sous le N° 588 de la section O, d’une superficie de 40 centiares, Sur la mise à prix de 5000 francs et plusieurs bougies ayant été allumées les enchères ont été portées pendant leur durée à la somme de 7050 francs par M. Guillaume Alfred Schnell, capitaine d’état-major attaché à la 6° Division militaire, en garnison à Strasbourg où il demeure et est domicilié
Article quatrième. Un corps de biens au ban d’Osthoffen (…)
acp 586 (3 Q 30 301) f° 39 du 6.9.

Le tonnelier Charles Auguste Dœrffer épouse en 1861 Marie Emma Matern
1861 (9.4.), Strasbourg 14 (157), M° Ritleng père n° 12.173
Contrat de mariage, 9 avril 1861 1869-1861- Ont comparu Monsieur Charles Auguste Doerffer, tonnelier domicilié & demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu le Sr Jean Michel Doerffer, en son vivant tonnelier & de D° Caroline Specht sa veuve, demeurant en la même ville d’une part
& Demoiselle Marie Emma Matern, fille majeure de feus Geoffroi Matern, marchand de vins & aubergiste & de feu Dame Louise Sophie Dettweiller son épouse domicilié & demeurant ensemble à Strasbourg, stipulant sous l’assistance et l’autorisation de son père, d’autre part
acp 497 (3 Q 30 212) f° 84-v du 11.4. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié
Les apports du futur consistent en une valeur de 3000
Les apports de la future consistent a) dans sa part dans la succession de feu sa mère, constatée par inventaire reçu Ritleng p le 26 février 1850, 2) créances 3265
Donation par le Sr Matern à la future d’une somme de 362 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute la

Charles Auguste Dœrffer meurt en 1874 en délaissant trois filles. La description de la maison mentionne deux étages comme dans les actes précédents.

1874 (8.4.), Strasbourg 7 (144), M° Edouard Stromeyer n° 8986
Inventar von der Gemeinschaft, welche zwischen Hr Carl August Doerffer zu Lebzeiten Küfer und Weinwirth in Straßburg und seine überlebende Wittwe Maria Emma Matern bestanden hat, sowie von der Verlaßenschafft des H. Carl August Doerffer zu Straßburg den 23. Janvier 1874 gestorben.
Im Jahr 1874 am Mittwoch den 8. April an zwei Uhr Nachmittags, auf Anstehen 1° der Maria Emma Matern, Inhaberin einer Weinwirtschaft, Wittwe von Carl August Doerffer, zu Lebzeiten Küfer und Weinwirth in Straßburg und hier domizilirt, Sie allda wohnhaft, handelnd sowohl in ihren eigenen Namen als wegen der Gütergemeinschaft, welche zwischen Ihr und ihrem verlebten Gatte bestand, zufolge ihres durch Hr Ritleng Vater damals Notar zu Straßburg und einem seinem collegen am 9. April 1861 errichteten Ehevertrags, 2° wegen der Ergäntzungen und Forderungen, welche Sie gegen die besagte Gütergemeinschaft oder dem Nachlass ihres Gatten etwan gelten zu machen hat, 3. als Schenknehmerin des Nutznießes an der hälfte des Nachlasses dieses Letztern zufolge des angeführten Ehevertrags 4) als Mutter und gesetzliche Vormünderin ihrer aus der Ehe mit ihrel verstorbenen Ehemann erzogenen Kinder heute noch minderjährig A.) Maria Emma Doerffer geboren den 3. Septembre 1862, B) Caroline Emilie Doerffer, geboren den 16. Februar 1864, C) und Pauline Mathilde Doerffer, geboren den 15. Februar 1865, 5) wegen dem gesetzlichen Genuß der Ihr auf das Vermögen ihrer oben genannten minderjährigen Kinder zusteht (…), In gegenwart von H. Friedrich Eduard Ensfelder, Pfarrer zu Reichenweier, wo Er wohnhaft und domizilirt ist, verschwägerter Oheim der minderjährigen Kinder Doerffer, handelnd als Beivormund der hieoben genannten minderjährigen Kinder Doerffer
in einem Hause in Straßburg Alter Kornmarkt N°13 gelegen, befunden

Gütergemeinschaft. Salon, Chambre à coucher, Chambre à coucher des enfants, Salle à manger, Chambre à armoires, Première chambre des servantes, Deuxième chambre des servantes, Cuisine, Salle de débit, Vins
du 9 avril 1874. N° 8987. Immeuble. Ein Wohnbehausung, Erdgeschoß, zwei Stöck, Rechten und Gerechtigkeiten alles in Straßburg alter Kornmarkt 13 gelegen, erkauft von den Erben Liebolt, laut Steigerungs Protokoll durch H. Koertthé notar in Straßburg, den 30 August 1869 errichtet, davon ein Abschrift im Hypotheken amt von Straßburg den 20 novembre nachfolgend Band 1236 N° 56 eingetragen wurde und vom Amtswegen eingeschrieben den nämlichen Tag, Band 1034 N° 89. Der Steigpreis war von 45.000 Franken, heute ausbezahlt, bis auf derjenigen Summa von 14.402. (…)
acp 627 (3 Q 30 342) f° 20-v n° 1614 du 15.4. (Erklärt 2/7 1874) Gütergemeinschaft, Mobilien 4360,Geld 217, Ein Haus zu Straßburg alter Kornmarkt N° 13, Miethzinsen 136, Lebens Versicherung 10.000
Nachlass, Kleidung 394
Ergäntzungen des verstorbenen 3000, der Wittwe 3627

Marie Emma Matern loue à Henri Edmond Schnitzler une partie de la maison dont le rez-de-chaussée

1877 (19.12.), Strasbourg 8 (101), M° Gustave Edouard Loew N° 9874
Lehnung – Marie Emma Matern, Eigenthümerin zu Straßburg wohnhaft, Wittwe von Carl August Doerffer, auf die Dauer von 6, 9 oder 12 Jahre vom 25. März 1878 an bis 1884, 1887 oder 1889
an Heinrich Edmund Schnitzler, Eigenthümer zu Straßburg
von ihrem Hause alter Kornmarkt N° 8 früher N° 13 das Erdgeschoß als Weinschanck dienend, Küche & Keller & Wohnung im 4. Stock, bestehend aus 4 Zimmer
Bedingungen 1) die Steuer bleiben zur Last der Eigenthümerin, 2) Miether hat die auf die vermiethete Wohnung im 4. Stock treffende Militäreinquartierung zu tragen. Jahresmiethe M 2240
acp 674 (3 Q 30 389) f° 47-v n° 4616 du 28.12.

Henri Edmond Schnitzler sous-loue toutes les localités ci-dessus au marchand de vins Georges Diehl et à sa femme Marie Emilie Einholtz

1877 (19.12.), Strasbourg 8 (101), M° Gustave Edouard Loew N° 9875
Unterlehnung – Heinrich Edmund Schnitzler auf dieselbe Dauer und unter denselben Bedingungen wie oben angegeben
an Georg Diehl, Weinhändler und Frau Maria Emilie Einholtz, beide in Straßburg wohnhaft
oben beschriebene Räumlichkeiten, jährlich 2240 Mark
alter Kornmarkt N° 8 früher N° 13
acp 674 (3 Q 30 389) f° 47-v n° 6415 du 28.12.

Marie Emma Matern meurt le 29 juin 1881

1881 (2.11.), Strasbourg 8 (114), M° Gustave Edouard Loew n° 13.593
Inventar über den Nachlass der dahier am 29. Juni d. J. verlebten Maria Emma Matern, Wittwe des verstorbenen Karl August Doerffer, Küfer zu Straßburg
Auf Ansuchen von I. Friedrich Eduard Ensfelder, Pfarrer zu Reichenweier, handelnd als gerichtlich ernannter Vormund von a) Maria Emma Doerffer, b) Karoline Emilie Doerffer, c) Mathilde Doerffer, minderjährige Kinder der Eheleute Doerffer-Matern und Erben zu je 1/3, II. Heinrich Theodor Ruch, zu Straßburg, als Nebenvormund

acp 719 (3 Q 30 434) f° 24-v du 12.11. (Tab. Bd 67 Bl 117 Nr 127, Sterbf. Erk. 12.11.81 Bd 137 Nr 310) Nach Absterben des Doerffer wurde durch Notar Stromeyer von Straßburg ein Inventar aufgenommen lauth welchem die Gemeinschaft bestand in Mobilien & Vorräthe fr. 4350, baarem Geld 217, Miethzinsen 136
Wohnhaus alter Kornmarkt 13, jetzt 8, Passiv fr. 15.688.
Ersatz an dem Nachlass des Manns für fehlendes Einbringen 3000, Ersatz an die Wittwe für desgl. 3627
Die Lebensversicherung The Gesham hatte der Wittwe ein Kapital von 1000 fr. ausbezahlt
Nachlass des Herrn Doerffer, Kleider 394, Ersatzasprüche 3000
Wiederaufnahme des obigen Inventars mit Beifügung des heutigen Werthes, Es fand sich noch vor, Mobilien M. 2198, Wohnhaus alter Kornmarkt 8
Nachlass der Wittwe Doerffer, Kleider 134, Mobilien 188, baar 640
Forderung an Julius Albert Dettweiler 22.400, Zinsen 243, an Friderich Wilhelm Schroeder 3200, Zinsen 66, an Wittwe E. Borst & Wittwe H. Borst 1600, Zinsen 26, dieselbe 1600, Zinsen 26 – Passiv 348

Marie Emma Dœrffer, l’une des trois filles de la précédente, meurt en 1882 à Riquewihr chez son oncle et tuteur le pasteur Frédéric Edouard Ensfelder

1883 (8.1.), M° Loew
Erbverzeichnis auf Erklärung über den Nachlaß der am 17. Juli 1882 zu Reichenweier verlebten Maria Emma Doerffer, Tochter des hieselbst verlebten Eheleute Karl August Doerffer und Maria Emma Matern, und zur Zeit unter Vormundschaft des Pfarrers Friedrich Eduard Ensfelder in Reichenweier
Erben sind die Geschwister Karoline Emilie Doerffer, Pauline Mathilde Doerffer unter derselben Vormundschaft
acp 733 (3 Q 30 448) f° 95 n° 3567 du 15.1. (Tab. Bd 68 Bl 33 Nr 91, Sterbfall Erkärung. 15.1.83 Bd 148 N° 561) Nach Ableben der Elternwurde Erbverzeichnis errichtet durch durch Notar Stromeyer am 9. April 1874 und durch Loew handelnden Notar vom 2. November 1881. Besteht aus 1/3 an folgenden Wertschaften 1) Mobilien im Werthe von 2386, 2) Schuldforderungen a) Julius Albert Dettweiler hier laut Urkunde Ritleng sen. 2. Octob. 1576 und 30. Juli 1874, 22.400 b) Friderich Wilhelm Schroeder hier laut Urkunde Loew am 31. Januar 1881 und Pierron vom 22 December 1880, c) Wittwe E. Borst & Wittwe H. Borst zufolge Schuldschein 1600, d) dieselbe 1600 (zusammen) 31.186
3) Ein hier am alten Kornmarkt 8 früher 8 gelegenes Wohnhaus und Zugehör N 877, 877
Kassensaldo in Händes der Vormunds als Antheil zu 1/3, 340 – Kleider 97 – Die Passiva betragen 636 M

Liquidation des successions délaissées par Charles Auguste Dœrffer et Marie Emma Matern
1886 (2.8.), M° Loew
Theilung 1) der Verlaßenschafften der Eheleute Carl August Doerffer, Küfer und Maria Emma Matern is Straßburg, letzte gestorben die weÿl. den 29. Juni 1881 2) des Nachlasses der Tochter Maria Emma Doerffer, ledig gestorben den 12 Juli 1882 zu Reichenweier, 3) des den nachbezeichneten Interessenten aus ihrer Einkünften gemeinsam augf*en Vermögens
auf Anstehen von 1) Karoline Emilie Doerffer, 2) Pauline Mathilde Doerffer, beide ledig, ohne Stand in Straßburg, handend a) als einzige Erben ihrer ad 2. genanten Schwester, b) als einzige Erben mit genannter Schwester der Nachlasse ihrer ad 1. genannten Eltern. Inventar wurde errichtet a) nach Ableben von H. Doerffer vor Notar Stromeyer dahier den 9. April 1874, b) nach Ableben der Wittwe Doerffer durch den amt. Notar den 2 & 3 November 1881, c) nach Ableben der Schwester durch den amt. Notar den 8. Janar 1883. Letzteres Inventa enthaltend zugleich Verzeichnis des damals vorhandenen gemeinsamen Vermögens der Geschwister Doerffer sowie Rechnung des Vormunds. Die Vormundschafts Rechnung über die weitere Verwaltung wurde durch den Vormund durch Privaturkunde vom 22. Juli hinterlegt laut Urkunde des amt. Notars vom heutigen gelegt
acp 780 (3 Q 30 495) f° 38-v n° 1900 du 12.8.
Hiernach ergibt sich folgende. Theilungsmasse I. Mobilien der Gemeinschafft Doerffer 2198, des Nachlasses der Wittwe Doerffer 388 (zusammen) 2326, II. Handschriftsforderungen 3200, III. Hypothekenforderungen 22.400, 3200, 4000, 48.000, IV. Inhabertitel 1500,V. Erlös verkaufter Inhabertitel 2000 – Summa 86.686
Zutheilungen (…)

Le tuteur des filles Dœrffer vend la maison à Henri Edmond Schnitzler

1884 (27.3.), M° Loew
Karoline Emilie Doerffer und Pauline Mathilde Doerffer, minderjährige Kinder der hievor verlebten Eheleuthe Karl August Doerffer und Maria Emma Matern, unter Vormundschaft der Pfarrers Friderich Eduard Ensfelder in Reichenweier
an Heinrich Edmund Schnitzler, Eigenthümer hier
ein hier alter Kornmarkt N° 8, früher N° 13, Ecke des Salmengäßchens gelegenes Wohnhaus mit Zugehör auf einer Fläche von 1,15 Aren, N 877, 877, durch die Eltern erworben laut Urkunde Koerttge am 30. August 1869. Eine Schwester Maria Emma Doerffer gestorben am 17. Juli 1882 in Reichenweier
Besitz und Genußantritt vom 25. l. Mts, Steuern übernahm vom 1. April 1884 ab – Kaufpreis 54.400, hievon wurden baar bezahlt 3200
die gerechtliche Bestätigung bleibt vorbehalten binnen 3 Monaten von heute an
acp 748 (3 Q 30 463) f° 38-v n° 76 du 3.4.

Le négociant Henri Edmond Schnitzler épouse en 1872 Marie Emilie Ehrhard, fille de brasseur

1872 (31.1.), Strasbourg 8 (83), M° Gustave Edouard Loew N° 4115
Contrat de mariage, 31 janvier 1872 – Ont comparu M. Henri Edmond Schnitzler, négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Charles Auguste Schnitzler, ancien négociant à Strasbourg et de Madame Sophie Frédérique Lamp, son épouse défunte, futur époux stipulant en son nom personnel à cause du mariage dont il va être question, d’une part
1. Mad.lle Marie Emilie Ehrhard, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure de M. Jean Ehrhard, brasseur, et de Madame Sophie Flach son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, future épouse stipulant en son nom personnel d’autre part Et M. et Mad. Ehrhard susnommés avec indication de domicile, agissant tant pour assister leur fille à l’effet des présentes qu’à cause de la dot qu’ils vont lui constituer ci après de troisième part
acp 602 (3 Q 30 317) f° 99 du 6.2. Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C. C. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 131.437, die Braut bringt in die Ehe Mobilien, 1005
Schenkung von Johann Ehrhard und Sophie Falch ihrer Tochter, annehmend, 1) Mobilien abgschätzt zu 10.016, 2) Geld 40.000
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutznießung des samtlichen Nachlasses, vermindert zur Hälfte wann Kinder aus der Ehe da sind

La maison est inscrite au cadastre à partir de 1898 au nom de Jacques Klein. Originaire de Hœrdt, le domestique Jacques Klein épouse en 1886 Marguerite Brandt, servante originaire de Vendenheim

1886 (8.7.), M° Ritleng l’aîné
Ehevertrag – Jacob Klein, Stallknecht hier
Margaretha Brand, Köchin in Vendenheim
acp 778 (3 Q 30 493) f° 73 n° 1578 du 14.7. – Annahme der Errungenschafts gemeinschaft
Einbringen des Bräutigams in baar M. 4400, der Braut 1600
Mariage, Strasbourg (n° 433) Straßburg am 10. Juli 1886. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Hausknecht Jacob Klein, evangelischer Religion, geboren den 19. Juli des Jahres 1852 zu Hœrdt (Unter-Elsaß) wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Webers Jacob Klein, zuletzt wohnhaft zu Hoerdt, und der Marie Maechling, ohne Beruf, wohnhaft zu Hoerdt, 2. die Dienstmagd Margaretha Brandt, evangelischer Religion, geboren den 12. Mai des Jahres 1865 zu Vendenheim (Unter-Elsaß) wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter der verstorbenen Eheleute Adam Brandt, Wagner, und Margaretha Kuhn, zuletzt wohnhaft zu Vendenheim (i 38)

La propriété passe en 1909 à Adolphe Jehl.
Originaire d’Elsenheim près de Marckolsheim, le garçon d’hôtel Adolphe Jehl épouse en 1892 Joséphine Osel, fille du confiseur Michel Osel de Haguenau

Mariage, Haguenau (n° 11) Hagenau am 6. Februar 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kellner Martin Adolph Jehl, katholischer religion, geboren den 15. September des Jahrs 1865 zu Elsenheim Bezirk Unter Elsaß, wohnhaft zu Hagenau, ledigen Standes, Sohn des zu Elsenheim verstorbenen Ackersmanns Andreas Jehl und dessen Wittwe Josephine geb. Schmitt, ohne Gewerbe wohnhaft zu Elsenheim
2. die gewerblose Josephine Osel, katholischer Religion, geboren den 13. August des Jahres 1871 zu Hagenau Bezirk Unter Elsaß, wohnhaft zu Hagenau, ledigen Standes, Tochter des Zuckerbäckers Michael Osel, und dessen Ehefrau Maria Anna geb. Beyler wohnhaft zu Hagenau (i 12)

Adolphe Jehl habite à plusieurs reprises à Strasbourg à partir de 1884. Il devient propriétaire en 1909 de la maison au Vieux-Marché-aux-Vins puis en 1923 d’une maison rue Aubry-et-Rau
Fichier domiciliaire (603 MW 389)
Jehl Adolph † 20.8.29, 16.9.65, Elsenheim
rue Aubry et Rau 12
voir Jehl née Osel Josephine 13.8.71 à Haguenau

Jehl, Hôtelier, Kellner
Adolph († 20.8.29), 16/9.65 Elsenheim Schlettstatt, (Religion) K,
Frau († 23.11.34) geb. Osel, Joséphine, 13.8.1871 Hagenau, (Religion) K,
Kinder Jehl Anna 13.4.93, Hagenau
Lea 29.8.96
Xaver
Adelheid Lucie 8.12.98 Straßburg
– von Schlettstat
12.4.84 Pariserstaden 5, Mathis
17.10.84 Elsenheim
21.3*.95 Halbmondg. 6
von Elsenheim
24.12.88 Kußstraße 19, Kientzli
2.9.89 v. Elsenheim lt Abm*
fremd Elsenheim
18.2.90 Thomangasse 5 (Lutz)
5.3.90 Blauwolkeng. 19, *ling
7.10.90 v Elsenheim (lt Abm*)
von Hagenau
4.6.97 u Bahnhofplatz 2, Maier
21.7.09 u Alter Kornmarkt 8 Jehl
1.4.23 rue de l’Aubry et Rau 12 Jehl



7, rue du Coq


Rue du Coq n° 7 – VII 173 (Blondel), P 908 puis section 1 parcelle 61 (cadastre)

Troisième étage ajouté en 1843 par l’emballeur Frédéric Charles Fausser
Démolie en 1957


Le numéro 7 en 1955, le rez-de-chaussée et les deux étages sont pareils qu’en 1830 (croquis dans le dossier de la Police du Bâtiment)
Le début du bâtiment est à l’emplacement de l’ancien n° 7 (août 2023)

La maison est inscrite au Livre des communaux au nom du barbier Thomas Küntzinger qui la loue à un tonnelier. Elle appartient ensuite au revendeur Adrien Dietrich puis (1593-1622) successivement aux tisserands Chrétien Sontag, Jean Metz et Jacques Hummel. Le marchand Jean Adam Hünerer l’achète en 1629 de son débiteur. Le manant Jean Trœscher s’en rend propriétaire (1653) avant de devenir bourgeois. Elle fait partie des nombreuses petites maisons dont Susanne Goll est propriétaire. Son fils la vend en 1704 à la femme de l’employé de l’Aumône David Hartmann. La maison appartient à partir de 1712 au tanneur réformé Daniel Dourbeau puis à son beau-frère charretier Jean Jacques Büry. La commission qui visite la maison en 1733 constate qu’elle comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un petit poêle, une cour et une écurie pour deux chevaux, chacun des deux étages comprend deux chambres, elle a un grenier à grains et une cave. Le remueur de grains Jean Jacques Frœlich la cède en 1786 au revendeur Jean Georges Schmitt qui la conserve jusqu’en 1818.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, face ouest de la rue du Coq, îlot 123 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (c) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun, toiture à combles aménagés. La cour E représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, la remise (3-4) au fond de la petite cour, les murs au nord (1-4) et au sud (2-3).
La maison porte d’abord le n° 11 (1784-1857) puis le n° 7.


Cour E

Le cadastre porte que la maison a été reconstruite (transformée) en 1843 par Frédéric Charles Fausser, après quoi elle a des fenêtres au troisième étage, le revenu passant de 37 à 43 francs. Un rapport d’architecte constate en 1940 que la façade s’incline vers la cour à partir du deuxième étage et que les pans de bois sont en partie pourris. En 1955, le pignon menace de s’écrouler vers la voie publique et sur le n° 9 voisin. La maison est occupée par des sans-abri. En 1957, un étai qui tombe déstabilise la maison qui est démolie jusqu’au niveau du trottoir en laissant subsister une partie du mur de façade qui forme clôture.
Le terrain réuni à celui des maisons suivantes sert à construire un nouveau bâtiment.


La maison se trouvait à l’emplacement du bâtiment à l’arrière de la place où se trouvaient des maisons non reconstruites (avril 2016)

août 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thomas Kentzinger, barbier, et (1577) Barbe Fritsch – luthériens
v Adrien Dietrich, revendeur, et (v. 1557) Claire, veuve du revendeur Jean Riel, puis (1574) Véronique Dirion – luthériens
1593 v Chrétien Sontag, tisserand en laine, et (v. 1584) Elisabeth Spring – catholique converti
1605 v Jean Metz, tisserand, et (1601) Marie Peter puis (1623) Rosine Mutterspach – luthériens
1615* Jacques Hummel, tisserand, et (1605) Elisabeth Schwartz, d’abord (1592) femme du coutelier Jacques Bessenet puis (1600) du serrurier Bernard Müller – luthériens
1622 v Jean Georges Meyer, chapelier, et (1615) Ursule Poppel, d’abord (1603) femme du receveur Martin Faber, puis (1619) Marie Ohler – luthériens
1629 v Jean Adam Hünerer, marchand, et (1621) Marguerite Hartung – luthériens
1638 v Daniel Kurbau, fabricant de chausses, et (1597) Marguerite Abel puis (1611) Ursule Hackfort, d’abord (1604) femme du tailleur Jean Deiss – luthériens
1653 v Jean Trœscher, musicien à Ostwald puis journalier († 1684), et Jeanne Mack – luthériens
1686 v Jean Raoul Bechtold, pasteur à Eckbolsheim, et (1671) Susanne Goll, remariée (1678) au docteur en médecine Frédéric Schilling puis (1680) au juriste Jean Jacques Gambs – luthériens
1690* h Jean Bechtold, receveur, et (1687) Anne Madeleine Saladin – luthériens
1704 v David Hartmann, mousquetaire puis fabricant de chausses et employé à l’Aumône, et (1671) Marguerite Lœs puis (1699) Anne Marguerite Scholl – luthériens (bien propre à la femme)
1712 v Daniel Dourbeau (Dorbo), tanneur, et (1708) Chrétienne Madeleine Büry – réformés
1733 v Jean Jacques Büry, charretier, et (1717) Anne Bolly veuve de Pierre Dalmann – réformés
1742 h Jean Melchior Büry, revendeur et (1745) Madeleine Zimmer – réformé et luthérienne
1778 v Jean Jacques Frœlich, remueur de grains, et (1760) Catherine von Bœrsch puis (1776) Eve Marguerite Schwab – luthériens
1786 v Jean Georges Schmidt, revendeur, et (1783) Madeleine Bronner – luthériens
1818 adj Georges Michel Gruber, architecte, et (1800) Catherine Elisabeth Redslob puis (1808) Marguerite Salomé Ottmann
1824 v Jean François Zerling, tailleur de pierres, et (1811) Sophie Frédérique Kaumann
1826 v Jean Nicolas Schaal, serrurier, et (1795) Marie Barbe Kniebiehler
1837 v Frédéric Charles Fauser, emballeur, et (1817) Barbe Schaffner
1872 v Jacques Ritt, journalier, et (1823) Catherine Lobstein
1876 v Raphael Weil et Emilie Weil
1877 v Maurice Bendelé, aubergiste, et (1873) Anne Marie Lutz
1890 v Philippe Merck, journalier puis marchand de charbon, et (1868) Madeleine Neff puis (1888) Marguerite Kalb, veuve du maçon Jacques Frantz
1899* v Lazare Levy, marchand de meubles, et (1865) Marie Heimann
h Henri Levy, fabricant de couronnes, et (1899) Palmyre Levi
1940* h Louis Roger Levy, avocat

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 150 livres en 1773
Valeur vénale, 350 livres en 1712, 425 livres en 1733, 335 livres en 1778, 375 livres en 1786

(1765, Liste Blondel) VII 173, Melchior Burÿ
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bürrische Erben, 2 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 908, Fausser, Frédéric Charles, emballeur – maison, sol, cour – 0,57 are

Locations

1587, Jean Hess, tonnelier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450)
Le barbier Thomas Küntzinger règle 8 deniers pour sa maison qu’il loue au tonnelier Jean Hess, à savoir un chenal en bois

Anderseit Hanengeßlins
Thoman Küntzinger der Balbierer hatt an seinem Hauß da Hannß Heß der Küeffer Innen sitzt, ein hültzenen Naach, Bessert &, viij d.

Description de la maison

  • 1733. La commission qui visite la maison constate qu’elle comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un petit poêle, une cour et une écurie pour deux chevaux, chacun des deux étages comprend deux chambres, elle a une cave et un grenier pour y conserver les grains
  • 1773 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, une cuisine et plusieurs chambres. Le comble est couvert de tuiles plates, la cave voûtée est délabrée. Le tout est estimé à la somme de 300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Coq

nouveau N° / ancien N° : 10 / 11
Schmitt veuve
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages médiocresen bois
(à corriger en Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2° étage mauvais en bois, voir les élévations de 1830)
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 255 case 1

Fausser Frédéric Charles, Embaleur

P 908, sol, maison et cour, Rue du Coq 11
Contenance : 0,57
Revenu total : 37,30 (37 et 0,30)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 908, maison
Revenu total : 43,30 (43 et 0,30)
Folio de provenance : R.on
Folio de destination :
Année d’entrée : 1846
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1846 Augmentations – Fausser Frédéric f° 255, P 908, Maison, revenu 43, nlle. constr., achevée en 1843, imposable en 1846, imposée en 1846
Diminutions – Fausser Frédéric f° 255, P 908, Maison, revenu 37, – suppression en 1846

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 534 case 1

Fausser Frédéric Charles emballeur
1873 Ried Jacob, Wittwe Christine geb. Lobstein
1877 Weill Michael Handelsmann
1879 Bendele Moritz, Schenkwirt
1891/92 Merck Philipp, Kohlenhändler
1899 Levy, Heinrich, durch den Nutznießer Levy, Lazarus

P 908, maison, sol, Rue du Coq
Contenance : 0,57
Revenu total : 43,30 (43 et 0,30)
Folio de provenance : (255)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre allemand, registre 29 p. 6 case 2
Remarque – La Ville restitue l’immeuble a son propriétaire légitime, juif spolié de ses biens, sans que cette mutation soit portée au cadastre

Parcelle, section 1, n° 61 – autrefois P 908
Canton : Hahnengasse Haus N° 7
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 0,57
Revenu : 550 – 800
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1940), compte 761
Levy Lazarus – Wittwe
clos 1940

(Propriétaire à partir de l’exercice 1940), compte 2801
Levy Heinrich
1940 Levy Louis Roger
(2654)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1945), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 227 Rue du Coq p. 369

11
Pr. Schmidt, J. Georges – Moresse
loc. Buri, Melchior – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Hahnengasse (Seite 57)

(Haus Nr.) 7
Bardoli, Gypsfigurenhdlr. 1
Humbert, Installateur. 2
Sauter, Sesselflechterin. 2
Richert, Feilenhauer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 924 W 640)

Rue du Coq, n° 7 (1884-1994)

Le sellier Jacques Fehrenbach est en 1884 locataire du logement en contrebas de la cour qu’un agent de police estime insalubre. La Commission contre les logements insalubres déclare en 1899 que le logement du rez-de-chaussée ne doit pas être occupé par plus de deux personnes. Le propriétaire fait régulièrement faire les travaux que demande la Commission. Un rapport d’architecte constate en 1940 que la façade s’incline vers la cour à partir du deuxième étage, le bois du colombage est en partie pourri. Le mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) fait poser des étais à l’intérieur du bâtiment. L’entreprise Th. et Ed. Wagner qui va démolir le n° 11 déclare en 1955 qu’il faut consolider le n° 7 qui perdra son appui. Le pignon menace de s’écrouler vers la voie publique et sur le voisin n° 9. Un incendie se déclare dans les combles du n° 7 occupé par une douzaine de sans-abri. Le juge cantonal nomme un expert qui constate que certaines parties de la maison se sont effondrées et que d’autres risquent de s’effondrer. Un étai qui tombe en 1957 déstabilise la construction. Le propriétaire ordonne de faire démolir les parties qui présentent un danger en laissant subsister les autres à cause du litige qui l’oppose au Ministère de la Reconstruction et du Logement. La maison est démolie en 1957 jusqu’au niveau du trottoir en laissant subsister une partie du mur de façade qui forme clôture.

Sommaire
  • 1884 – L’agent de police Jund, chargé d’une enquête par la Commission contre le choléra, signale que (1) le logement du rez-de-chaussée en contrebas de la cour est insalubre parce qu’il est privé d’air et de lumière, (2) la fosse d’aisances n’a pas de tuyau d’aération. La maison appartient à l’aubergiste Maurice Bendelé, demeurant 9, place du Fossé des Tanneurs. – Le sellier Jacques Fehrenbach, locataire du logement, en est notifié. – Le commissaire de police déclare que l’affaire n’est plus de sa compétence.
    Une visite des lieux montre que le logement est bien tenu et qu’il n’est pas humide. La fenêtre qui donne dans la petite cour est souvent nettoyée.
    Le maire notifie le propriétaire de pourvoir la fosse d’aisances d’un tuyau d’aération. – Travaux terminés, octobre 1884.
  • 1886 – Le maire notifie le propriétaire Maurice Bendelé, demeurant 9, place du Fossé des Tanneurs, de faire ravaler la façade – Le propriétaire déclare avoir fait un ravalement trois ans plus tôt. – Le maire accorde un an de délai – La façade qui a été lavée est propre, avril 1887.
  • 1890 – La fosse d’aisances de la maison Fehrenbach a seulement une contenance de trois mètres cubes.
  • 1893 – Le maire notifie Ph. Merk de faire ravaler la façade du 7, rue du Coq.
    Le maître maçon Xavier Matter (demeurant 7, rue des Aveugles) demande l’autorisation de repeindre la façade de la maison qui appartient à Ch. Merg. – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1893.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant le volet qui s’ouvre à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappels, 1898 et 1900 – Travaux terminés, septembre 1900.
  • 1901 – Le maire notifie Henri Levy (demeurant 32, rue du Fossé des Tanneurs) de faire ravaler la façade du 7, rue du Coq. – Le propriétaire qui déclare avoir fait ravaler cinq de ses maisons demande un délai. – Il charge l’entreprise Gruner et Vogt des travaux qui sont terminés en juillet 1902.
  • 1908 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police relatif à la fosse d’aisances. La visite montre que l’ouverture est assez grande mais que les parois intérieures doivent être entretenues. – Travaux terminés, mars 1909.
  • 1898 – Commission contre les logements insalubres. Rapport sur les logements 1) du rez-de-chaussée occupé par le journalier Gockel (7 personnes, loyer 40 marks), 2) du premier étage occupé par le tonnelier Sonnendrucker (3 personnes, loyer 60 marks). Propriétaire, Lazare Levy, demeurant 16, rue Sainte-Barbe
    1899 – La Commission déclare que le logement du rez-de-chaussée ne doit pas être occupé par plus de deux personnes et que la pièce donnant dans la cour ne doit pas servir de chambre à coucher.
    1902 – Les logements des premier et troisième étages sont rénovés. Pas de changement au rez-de-chaussée qui est à nouveau occupé par les anciens locataires
    1903 – Le rez-de-chaussée est en bon état
    1903 – La chambre sous les combles ne doit pas servir de chambre à coucher.
    1905 – La maison n’est pas raccordée aux canalisations
    Courriers de Henri Levy, fils du propriétaire
    1906 – Liste de travaux à faire en 6 points – Travaux terminés, août 1906.
    1908 – Rapport sur une famille de concubins (cinq personnes) qui occupe les combles.
    1910 – Rapport en cinq points
    1913 – Rapport en 8 points
    1914 – L’inspecteur de l’orphelinat fait un rapport sur le logement mal tenu de Félix Nichts (8 personnes)
    1915 – Commission des logements militaires. Rapport en 9 points
  • 1929 – Le locataire Jülg se plaint que la chasse d’eau ne fonctionne plus. La Police du Bâtiment constate aussi des traces d’humidité au plafond et sur les murs qui sont dues à des fuites de la toiture
  • 1927 – Le service d’hygiène informe la Division V que la famille polonaise qui occupe le rez-de-chaussée déverse toutes sortes d’ordures dans la cave. Le voisinage se plaint des mauvaises odeurs. Propriétaire, Levy, demeurant 8, rue de Sébastopol.
    L’enquête montre que la maison occupée par les familles Taterkowski, Bastler, Roth et Jülg est raccordée aux canalisations depuis 1912. Le propriétaire devra réparer la porte de cave qui s’ouvre dans la cour et veiller à ce que les locataires du rez-de-chaussée ne se servent plus de la cave comme dépôt d’ordures. – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire. Rappel en 1928 – Travaux terminés, janvier 1928.
    1930 – Courrier d’Aloïse Julg sur papier à lettres (atelier électromécanique, 14, rue des Serruriers) pour les mêmes motifs – Travaux terminés, juin 1930
  • 1940 – Le mandataire général des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire (General Bevollmächtigter für volks- und reichsfeindliches Vermögen) accuse réception du courrier envoyé par la Police du Bâtiment.
    La Police du Bâtiment a déclaré le 4 octobre 1940 que les bâtiments sis 7 et 9, rue du Coq sont inhabitables. Certains logements sont cependant toujours occupés fin octobre.
    1940 (2 octobre) – Rapport de l’architecte Adolphe Wolff sur le 7, rue du Coq, suite à la plainte du propriétaire du n° 9 (Jérôme Weibel, demeurant à Brumath). La façade s’incline vers la cour à partir du deuxième étage. Le bois du colombage est en partie pourri. L’entreprise Wagner a posé des étais à l’intérieur du bâtiment à la demande du mandataire général. L’architecte conclut que les n° 7 et 9 menacent de s’écrouler.
    1940 (4 octobre) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire évacuer les locataires et de ne plus louer les logements
    Jérôme Weibel déclare avoir l’intention de démolir la maison. Il déclare que le risque d’écroulement est dû à la maison voisine n° 7, que la guerre en est la cause et que la remise en état est impossible.
  • 1949 – L’entreprise Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) est autorisée à occuper la voie publique pour réparer la toiture.
  • 1955 (16 février) – L’entreprise Th. et Ed. Wagner qui va démolir le n° 11 appartenant à Pierre Schmitt comme le n° 9 déclare que le n° 7 qui menace aussi ruine repose sur le n° 11. Comme le n° 7 perdra son appui, il y a lieu de le consolider ou de le démolir.
    1955 (28 février) – Le maire écrit au juge cantonal sur l’affaire qui l’oppose à Roger Louis Levy, demeurant 8, rue de Sébastopol. Il demande au juge de nommer un expert chargé d’examiner le bâtiment menaçant ruine. Le juge nomme Cromback.
    1955 (18 février) – Rapport fait à la demande de l’entreprise Wagner, en présence de MM. Charlier et Sauer (Police du Bâtiment), Wagner et Fœrster (contremaître), Pierre Schmidt (propriétaire du n° 9, demeurant 36, Grand rue). Le pignon du n° 7, inhabité, menace de s’écrouler vers la voie publique et sur le voisin n° 9. Croquis. Il faudra prendre un arrêt de péril pour démolir le pignon nord et la partie postérieure de la cage d’escalier.
    1955 (23 février) – Certificat de notification à Roger Louis Levy
    1955 (11 mars) – Pierre Schmitt dépose 10.003 francs auprès du receveur municipal au cas où la Ville doive supporter les frais d’expertise
    1955 (5 avril) – Un incendie s’est déclaré le premier avril dans les combles du n° 7. – Article de presse (L’Humanité du 2 avril) d’après lequel une douzaine de sans-abri occupent les lieux, l’un d’entre eux y étant mort quatre mois auparavant. – Rapport du service des incendies
  • 1955 (6 avril) – L’architecte René Muller passe au nom de Roger Louis Levy commande à la maison Martin-Degoumois (2, rue de Kolbsheim à Strasbourg) de démolir le pignon nord jusqu’au niveau de l’ancienne toiture du n° 9, d’étayer les combles, de condamner l’entrée principale et de faire divers autres travaux.
    1955 (12 avril) – Rapport de l’expert Cromback qui joint une photographie publiée par les Dernières Nouvelles du 10-11 avril (non jointe au dossier)
    La partie haute du pignon nord situé vers l’immeuble n° 9 de la même rue et comprenant le triangle de la toiture et l’étage en dessous n’existe déjà plus. La partie inférieure jusqu’au niveau du plancher au rez-de-chaussée risque de s’effondrer, le bois de charpente de ce pignon étant vermoulu et surtout le pied d’un arbalétrier du côté de la façade manque d’appui, étant complètement rongé.
    Le reste du pignon n’est du reste plus d’aplomb et est incliné vers l’immeuble n° 9. Celui-ci ne comprenait qu’un rez-de-chaussée dont le toit s’est effondré sous le poids de la maçonnerie tombée du haut du pignon du n° 7.
    La partie postérieure de la cage d’escalier dont l’état d’ébranlement est mentionné dans la requête est complètement enlevée.
    L’ensemble de la maison, ouverte actuellement et latéralement et à l’arrière et exposé au vent, représente d’après mon avis un danger pour les passants dans la rue.

    1955 (13 avril) – L’architecte René Muller déclare au maire que les travaux sont terminés.
    1955 (22 avril) – La Police du Bâtiment note que le propriétaire fait démolir en partie le pignon nord. L’affaire engagée avant l’incendie sera poursuivie.
    Le maire écrit au propriétaire de faire étayer le bâtiment conformément au rapport de l’expert Cromback
  • 1957 (septembre) – Le pignon du n° 7 dont l’étaiement est tombé après la démolition du n° 11 menace de s’effondrer. « Dans l’intervalle de 24 heures, l’ensemble de la construction s’est détaché du mur de l’immeuble n° 5 d’environ 8 centimètres ».
    1957 (11 août) – Le maire ordonne au propriétaire de faire démolir les bâtiments dans les huit jours.
    1957 (18 septembre) – L’architecte René Muller (72, allée de la Robertsau) passe commande à l’entreprise Ketterer et Compagnie (16, rue des Petites Fermes à Kœnigshoffen) de démolir les bâtiments.
    Courrier de Roger Louis Levy. Il déclare que le voisin Schmidt a sciemment endommagé sa propriété en supprimant un étai. Il a ordonné de faire démolir les parties qui présentent un danger en laissant subsister les autres à cause du litige qui l’oppose au M.R.L. (Ministère de la Reconstruction et du Logement).
    1957 (25 septembre) – La partie avant est démolie jusqu’au niveau du plancher du premier étage, le deuxième étage de la partie arrière est en cours de démolition.
    1957 (3 octobre) – « L’immeuble a été arasé jusqu’au niveau du trottoir. Seule une partie du mur de façade formant clôture, d’une hauteur d’environ 1,50 m. subsiste. »
    1957 (23 octobre) – Roger Louis Levy demande au maire ce qu’il doit retenir de la déclaration verbale faite à son architecte de maintenir une partie de la façade sur rue et une grande partie du mur latéral gauche. – La Police du Bâtiment note que l’accord a été passé avec l’architecte, ce qui dispense de répondre au courrier du propriétaire (le mur avant sert de clôture, le mur gauche est maintenu jusqu’à la démolition du n° 5).
  • 1960 – La cour à côté du n° 5 sert de dépôt d’ordures au voisinage. – Le mur maintenu en 1957 comprend une brèche sans doute pratiquée par le voisin Schmidt quand il a construit des ateliers sur le terrain voisin.
  • 1979 – Le notaire René Rieger (13, rue Jules-Rathgeber) et les ayants droit de Roger Louis Levy demandent un certificat d’urbanisme – Le terrain tombe dans l’emprise réservée pour un ouvrage public d’après le Plan de sauvegarde et de mise en valeur
  • 1994 – Le notaire Jean-Paul Traband (à Weyersheim) demande un certificat d’urbanisme

Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du barbier Thomas Kentzinger. Originaire de Neuweiler, il épouse en 1577 Barbe, fille de Jacques Fritsch

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 85)
1577. Thoman Küntzinger w(eÿl.) Caspar Küntzingers von newÿler nachgelaßener Son, vnd Barbara Jacob Fritschen dochter

Le barbier Thomas Kentzinger devient bourgeois par sa femme Barbe, fille du chanvrier Jacques Fritsch, le 19 janvier 1577
1577, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 426
Thoman Kentzinger von Neuweiler der scherer hatt das burg recht von Barbara Fritschin Jacob Fritschen des Henffers dochter seiner Ehefrauen empfangen vnd will mit den scherern Zur Lucern dienen. Actum den 19. Januarÿ Ao & 1577

La maison appartient ensuite au revendeur Adrien Dietrich. Originaire de Pont-à-Mousson, il acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Claire, veuve du revendeur Jean Riel de Rosheim (il est probable que le mariage ait été célébré à Saint-Pierre-le-Vieux dont le registre est lacunaire de 1550 à 1560)

1557, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 126
Adrian diettrich von ponttemouson der Kremmer hatt d. brugkrecht empfang. von Clara hansen Rüehels von Roßheÿm des Kremers v.laßener wittwe seiner ehe Frawen vnd wÿll Zum spiegell diennen vff den 23.t Februarÿ a° & 57

Adrien Dietrich se remarie avec Véronique, fille du boucher Nicolas Dirion (Thirion), de « Bergart »
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 162)
1574. Adrianus Dieterich der Kremer von pontamont burg. Zu Straßburg vnnd J. feronica, Claus Dirion des Metzgers selig. nachgelaßene tochter von Bergart. Ist Zu S. thoman Zu Kirch gangen (i 164)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 100-v n° 265) 1574. Hadrian dieterich von ponto printi* der kremer Veronica Niclaus Diriuns von Bergart. nachgelaßene dochter. 1. Iunÿ (i 103)

Véronique, veuve du revendeur Adrien Dietrich, vend la maison au tisserand en laine Chrétien Sontag et à sa femme Elisabeth Spring. En marge, quittance donnée par Jean Ziegler, tuteur des six enfants d’Adrien Dietrich

1593 (16. Martÿ), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 103-v
Kauffbrieff Christmann Sontags des Wullenwebers
Erschienen Veronica, Adrian Diettrichs des Landt Kremers burg. alhie seligen witwe, mit beÿstandt Frantz Thoman des Huttmachers Ires gewesenen Vogts vnd Hanns Ziegler der Kremer als vogt Mariæ, Abrahams, Daniels, Isaac, Hans Jacobs, vnd Christoffels geschwüsterd. alle sechs obgemelter veronice mit Adrian Diettrichs Irem ehern selig obgemelt ehelich erzielter Kinder vnd haben (verkaufft)
Christmann Sontag dem Wullenweber vnd Elisabeth Springin* seiner ehelich. haußfrauw burg. alhie
Ein Hauß Hoffstatt vnd höfflin mit allen seinen gebeuwen rechten vnd gerechtigkeiten geleg. alhie Im hanen geßlin, einsit neben Lutz von Marleÿ andersit neben Diebold N von Marleÿ hinden vff h Gabriel Blumen dem beckh. stoßend, dauon gehn Jarlich vff S Johans tag fünff guld. gelts Straßburg. werung mit 100 guld. derselbig. wehrung lösig Thoman Kintzing. dem scherern sonst Ledig vnd eig. (…) das der Kauff Zugeg. seÿ vber obgemelt. beschwerd. für vnd vmb 200 guld. Straß. werung
[in margine :] erschienen Frantz Thoman als vogt veron: Adrian Diettrichs witwe, vnd hatt in gegensein Christman Sontags des bekenners (…) quitirt Act 8 Maÿ 93.
Erschienen Frantz Thoman als vogt Veronicæ vnd ermelte sein Vogtspen. deßgleich. Hans Zieglers als verordneten Vogt Adrian Thiederichs s. hinderlaßenen sechs Kind. (…) Act. den 4. Feb. 94*

Chrétien Sontag sollicite le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et Vingt-et-Un. Il déclare avoir travaillé à Strasbourg pendant seize ans, qu’il a épousé cinq ans auparavant une servante de Jean Jacques Schütterlin, qu’il a habité pendant quatre ans à Fürdenheim. Comme il doit acheter ses marchandises à Strasbourg, il sera plus commode pour lui d’être bourgeois. L’assemblée accepte de le recevoir bourgeois à cause de son bon comportement.
1589, Conseillers et XXI (1 R 66)
(f° 82-v) XIX Februarÿ – Christman Sontag vmb d. Burgerrecht.
Christman Sontag der Wullenweber mit beÿstandt Thoman Vischers vbergibt & Bittelb. ein supplôn vnd bitt Ihne Zu einem burger anzunehmen, v.meldet d. er 16 Jar hie gearbeit, sich vor fünff Jaren mit einer dienstmagd so beÿ Hn Hanß Jacob Schötterlin gedient verheurhat und 4. Jarlang Zu Fürdenheim gewohnt, sich ehrlich gehalt. v.mög Abscheidt d. er aber alles Zu seinem handwerck gehörig alhie einkauffen müeß. welches Ihme gar unbequem, hat er m. Hn hiemit vmb d. burgerrecht vnd.thenig ersuch. wöllen, bericht h. Phil. Mösing d. er ein gutt Zeugnus, und wo es sein gelegenh. geweß lang drauß Zusein, das er Ihne hatte wol leid. mögen. Erkandt, Man soll Ihne vff sein wolhalten annehmen, H Schilling, H Schotterl.

Originaire de Méricourt, Chrétien Sontag achète le droit de bourgeoisie le 19 février 1589.
1589, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 499
Christmann Sontag von Mericort der wullen weber, Hatt mit beÿstandt Sontag Wirichs deß Wullen webers, das Burckrecht erkauft, vnd will Zu den duchern dienen Act. 19. Febr. 89.

Chrétien Sontag cède par échange la maison au tisserand Jean Metz

1605 (vt spâ [xx Septembris]), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 239-v
Erschienen hanns Metz der Wullenweber ane eim
So dann Christmann Sontag auch wulinweber am andern theyl
haben beyde partey. gegen einand. bekhant v. offentlich verÿeh. das sie ein Vfrecht redlich vertusch wie da einmutig urtels* getroffen vnd yngang.
Namlich vertuscht hanns Metz für sich v. sein. erb. gedch. Christian Sontag v sein erb. hauß v hoffestatt Sampt einem germeyn profey V der gerechtigkeyt der ÿn v vßgangs durch Lazari goldters witwe höfflin m all Ir gebeu geleg. In der S S vnd. am pflantzhoff einseyt neben bemeld. Lazar goldter andersyt hans Cleynen stosst hind. vffm Allmend + (+ doch so wyth sich der begriff Jetzverkhauffter Behausung des Almends gegen der damen* erstreckt Soll Christman Sontag fürbaß d Staden* Zu erhalten schuldig) davon gnd ij lb x ß gld All Jar vff d heylig. wÿhenachtag loßig mit L lb d (-) dem goldschmid sunst eÿg. So dan Achtzigh guld Zu xv batzen
Dagegen vertuscht Christian Sontag für sich v sein erben gedch. hans Metzen v sein erben huß hoffstatt v. hefflin m. den gebeu. & geleg Inn der SS Inn haanen gaß, ein seyt Melchior dick den Steinmetz ander seyt ([biffé] Christmann N.) Michel Khundt Scharachberckheim (+ stoßen hind. vff Gabriel Blumens erb.) dauon gend 5 gulden glt vff Johannis Baptistæ losig mit 100 guld. SW hans Ulrich Schultheÿß witwe In Altenh. Sunst eÿg.

Originaire de Seckingen an der Bergstrasse (Seckenheim), le tisserand Jean Metz épouse en 1601 Marie, fille du tisserand Barthelémy Peter
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 75-v n° 36)
1601. Hans Metz Wullen Weber Von Seckingen an der bergstrasse, J. Maria Bartel Peter des Wullen Webers verlasene tochter 14. Julÿ (i 78)

Originaire de Seckenhein près de Heidelberg, Jean Metz devient bourgeois par sa femme Marie, fille de feu Barthelémy Peter
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 798
Hannß Metz der Wullinweber von Seckenh. beÿ Heidelberg empfahet d. B: von Maria Weÿland Barthel Peters wullinwebers selig. dochter will Zun tuchern dienen vnd sein Nahrung für 100 fl. angeben Act. 25. ditto [Julÿ 1601]

Le tisserand Jean Metz, originaire de Seckingen en Palatinat, (r)achète le droit de bourgeoisie le 24 mars 1604
1604, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 680
Hans Metz, der Wullinweber Vonn Seckingen vß der Churf. Pfaltz Kaufft mit beÿstandt Christoph Schawmann deß Rhatsbotten das Burg: will Zun Tuchern dienen, vnnd sein Narung für 300 fl angeben, Actum vt supra [24 Martÿ]

Jean Metz se remarie en 1623 avec Rosine, fille de Jean Georges Mutterspach, préposé à Haguenau
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 166-v) 1623. Dominica XI. post Trinit: hans Metz d. Wullenweber allhie, Rosina Hanß Gorg Muterspachs d. Landvogthei Zu Hagenau gewesenen Marschalcks hinderlaßene tochter. Calend, Septemb. im frühgebett (i 171)

Jean Metz demande au nom de sa femme Rosine, fille du préposé Jean Georges Mutterspach l’intercession du Magistrat pour entrer en possession de son héritage maternel. Il reste des biens à partager après que les créanciers ont été satisfaits.
1623, Conseillers et XXI (1 R 105)
(f° 254-v) Sambstag den XV. No.bris – Hans Metz ehevogt Rosinæ Mutterspachin umb fürschrifft. 254. R. 279
Hans Metz d. Wullenweber alß Ehevogt Rosinæ Hans Georg Mutterspachs Marschalcks Zu Hagenaw dochter vbergibt supplôn meldt wie Ir Mutterlich gutt dan d. geschwistert 3. von vogten erstlich verwaltet hernach L. Westermeyer vnd D. (-) Bosen beid. Sattlermeistern vbergeben worden von denen er Inventaria u. andere documenta begert damit d* gutt getheilt vnd sein hausf. Ir Antheil gehaben vnd gebrauch mög, aber nichts erlang. konnen, daher sie bey Rhatt angehalten vnd auf Kunfftig Montag bescheiden damit sie dan desto mehr befindet Bitten sie umb fürschrifft. Erk. Ist wilfahrt, h. Rathh. Seubel v. Nuss* fol. 86.

(f° 279) Sambstag den XIII Decemb. – Hans Metz Ca. Hagenauwische
Hagenauwisch. antwort schben abgelesen dorin sie auf ein fürschrifft für Hans Metz und Rosinæ Mietterspachin antworten beschweren sich ab den narratis solang. Irer Stettmeister L Philipp Otto Westermeÿer und D. Lorentz Bosens in hptal gestand. d. Innen unmht* domit geschehe seyen auch administratores der Mieterspachischen gutter geweßen, sonder allein underhandler, Item sein Metz beystand hatt schla* erzeugt d. sintemal ursach gehabt inder* gegen Ime anzunehmen, aber mhhn. weg. verschont u. doch mit maten* Zurkennen geben, hetten dißmal ursach sich gentzlich der sach Zuentschlagen wollen aber doch mann sich die interessenten dazu schicken werd. gern* d. best dabeÿ schein, wie dan Philipp Jacob Mutterspach selben würdt berichten Konnen an wann er bißher ermanglt Sey an sonst Conrad Grau u. Heinrich Zimmerer* verwalter geweßen u. Rechnung gethan. Erk. Man soll Metzen zustellen u. darüber horen H. Baur H Merckle*

1625 Conseillers et XXI (1 R 107)
(f° 199) Sambstag den III. Septemb. – Hans Metz vmb fürschrifft.
Hans Metz d. Wollenweber alß dochterman Hans Georg Mutterspachs burgers zu Hagenaw vbergibt supplôn meldt seinen Schwehr, verlaßenschafft und. die creditores getheit, aber noch etwas vbrig dazu aber weder er noch seine Schwager gelang. konnen, vnd will man auch keine Rechnung es sey dan sein Schwager Wolffgang Hecker Bamberg. furst Maler mhben* d. soll, der aber bitzher allerhand ursach wegen nit kommen konnen, und ob wol hrn des Raths Zu Hagenaw an seiner statt dobey sein konnen, hab er dahil* erlangen dazu ein Zukommen bitt er umb fürschrifft an Statthalter Cantzler und Rhatt Zu Zabern. Erk. Willfahrt v. niß A. fol. 73.

La maison revient d’une manière non établie au tisserand Jacques Hummel.
Originaire de Vöhringen près d’Ulm, il épouse en 1605 Elisabeth, veuve du serrurier Bernard Müller

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 105-v n° 24)
1605. Jacob Humel Weber von fehring. bej Ulm vnd Elisabeth Bernhart Müller des schlossers Hinderlaßene Wittwe. 13. Aprilis (i 108)

Le serrurier Bernard Müller épouse en 1600 Elisabeth, veuve du coutelier Jacques Bessenet
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 119 n° 24)
1600. Doîca Misericord. 6. April. Bernhart Müller d. schlosser Elisabeth Jacob pessonet des Messerschmids Hind.lassene witwe. Eingesegnet Mont. d. 14. April. (i 73)

Le coutelier Jacques Bessenet épouse en 1592 Elisabeth, fille de Nicolas Schwartz
>Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 27-v n° 31)
1592. Jacob Besenet der Messerschmid J. Elisabeth Claus Schwartzen des Zundelmachers verlasne tochter eingesegnet 9. Maÿ (i 30)

Originaire de Vöhringen, Jacques Hummel acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Elisabeth veuve du serrurier Bernard Müller deux ans après son mariage
1607, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 884
Jacob Hummel der Leinenweber von Föring. Empfahet d. Burgerrecht von Elisabetha weÿland Bernhardt Müllers des Schloßers seelig wittib, wüll Zu den Tuchern dienen vnd 100 fl verstalllen Geschehen den 9 Junÿ Aô 1609.

Jacques Hummel hypothèque la maison au profit de Barthelémy Kirchhofer en garantie d’une dette contractée par Bernard Müller, précédent mari de sa femme

1621 (5. 7.br.), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 67
Schuldbekandtnus Barthel Kirchhofers vmb xj lib.
Erschienen Jacob hummel d. Leyneweber vnd burg. alhie vnd
hatt in gegenwertigkeyt Bartholomei Kirchhofers bekant, das er demselben von einer Schuld von Bernhard Muller seinem vorfahren herrührend schuldig worden 11 pfund
Zum vnderpfand verlegt sein Behausung alhie In d. Hanen Gaß einseyt neben Georg Serren hoßenstricker and.seyt neben Michel von Scharrenbergkh. hinden offere* becken huß davon gehnd Jährlichs 5 gl. Daniel Igeln selig. erb.

Jacques Hummel et Elisabeth Schwartz vendent la maison au chapelier Jean Georges Meyer

1622 (ut spâ. [xxv. Septembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 358
(P. fol. 266.) Erschienen Jacob hummell d. leinenweber burger Zu Straßburg vnd Elisabeth Schwartzin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
hannß Geörg Meÿer dem huotmacher burgern Zu Straßburg
hauß, hoffstatt vnd höfflin mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Inn der haanen gaß, Ane d. obern straß. einseit n. Andreß wassermann schuomach. And. seit n. eim Bauren Vonn Scharrachbergh. hind. vff Michell Schrancken den weÿßbeck. stoßend, Dauon gnd. v. gl. gld loß mit j C. gl Werungh vff Johannis Baptæ weÿland hanß Jacob Igells selig witwe, Mehr seind sie verhafftet vmb j C xxv lb hannß Jacob Rümmellsperg. vnd dann vmb xj lb Barthell Kirchhoff Sunst led. eÿg. Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. v. besch. für vnd vmb j C Lx lv x ß

Le chapelier Jean Georges Meyer épouse en 1615 Ursule, veuve du receveur Martin Faber
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 137-v n° 13)
1615. 18. Aprilis. Hans Jerg Mayr der Hutmacher, Ursula Martin Fabers Schaffners wittib (i 142)

Originaire de « Windenspach », Martin Faber épouse en 1603 Ursule, fille du pelletier Jacques Poppel
Mariage, cathédrale (luth. p. 122 n° 33.)
1603. Dominica 11. post Tinitatis. Martinus Faber von Windenspach und Ursula Jacob Poppel deß kürschners n: g: dochter (i 64)

Le chapelier Jean Georges Meyer se remarie en 1619 avec Marie, fille du tonnelier Martin Ohler
Mariage, cathédrale (luth. p. 93)
1619. dominica 24. Trinit. den 7. 9.bris. Hans Jörg Meyer der Hutmacher und J. Maria Martin Oler des Küeffers tochter. eingesegnet montag d. 1. 9.bris (i 51)

Jean Georges Meyer hypothèque la maison au profit du boulanger Jean Blanck. En marge, quittance en 1629 remise par Jean Blanck à Adam Hünerer, alors propriétaire de la maison

1626 (ut spâ. [xix. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 606-v
Erschienen hannß Georg Meÿer d. hutmacher burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Hannß Blancken des Weißbecken auch burgs. Zu St. – schuldig seÿen 20. Pfund
Vnderpfand, seine In der Hahnengaßen gelegene Behausung einseit neben Andres Waßermann dem Schumacher, anderseit neben Michel Cuntzen hinden vff Michel Schrancken stoßend, dauon gehen herrn Georg Nägele Pfarrern Zu Dorolßheim 100. lb d Capital
[in margine :] Erschienen hannß Planck hatt in gegensein H Johann Adam Hüenerers deß Handelßmanns auch burgers alhie Alß ietzigen Inhabers deß vnderpfandts (…) q.tirt den 2. Septembris A° 1629.

Jean Georges Meyer hypothèque la maison au profit de Jean Adam Hünerer et de son beau-père Melchior Hartung.

1627 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 335
Erschienen hanß Jörg Meÿer hutmacher burg. Alhie
hatt in gegensein hn Johann Adam hüenerer für sich Vnd Innamen seines Hn Schwähers Melchior hartung – schuldig seÿe 60. Reichßthaler
Zu vnderpfand verlegt hauß hoffstatt höfflein Vnd schopff mit allen & geleg. In der obern Straß Inn d. hanengaßen, einseit Michell Kuntzen, and.seit Andreß Waßerman, hind. vff Micheli Schrancken Müller den Weißbecken stoßend, dauon gend 110 pfund hauptguett Wiland hn Jörg Nagell Pfarrers zu doroltzh. s. Erben, Item ist sie Verhafftet Vmb 70 pfund hanß Plancken Vnd dann Vmb 50. pfund Margredt fischerin

Jean Georges Meyer vend la maison au marchand Jean Adam Hünerer

1629 (23. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 467-v
(Protocollat. fol. 57.) Erschienen hannß Georg Meÿer d. hutmach. burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Johann Adam Hüenerers deß handelsmanns auch burgers alhie (verkaufft)
hauß, hoff, hoffstat, sampt einem schöpflin vnd allen Andern deren gebäwen & geleg. alhie in der hanengassen neben Andreß Wassermann schuhmach. & neben Michel Kuntzen hind. vff Michel Schranckenmüller den Weißbecken stoßend, welche Zuuor v.hafftet vmb 110. lb d Capital (…) Georg Nagels deß Pfarrers s: Zu dorolßh. wittib vnd Erb. Item vmb 70. lb. d (…) hanß Planck dem Weißbecken, Item vmb 15. ß Capital (…) Jeremiæ Fischer dem Metzig. Item vmb 45. lb (…) H Melchior Hartung dem handelßmann sonst ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff vber die beschwerd., so der Käuffer vff sich genommen, geschehen per 18. lb
(hanß Planck ist allerdings contentirt wie in Reg. 1626. fol. 607. zubefind.)

Fils de Jean Hünerer, au service des comtes de Falkenstein, le marchand Jean Adam Hünerer épouse en 1621 Marguerite, fille du marchand Melchior Hartung
Mariage, cathédrale (luth. p. 122)
1621. Dominica 19. Trin: 7. 8.bris. Johann Adam Hünerer der Handelsmann, H. Johann Hünerer gräfflichen Falckensteinischen Amptskeller auf newbambergk sohn, vnd J. Margreth hr. Melchior Hartung des Handelsmanns tochter, eingesegnet Zinstag 16. 8.bris (i 66)

Jean Adam Hünerer vend la maison au fabricant de chausses Daniel Kurbau

1638 (23. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 600
(Protocollat. fol. 114) Erschienen Herr Johann Adam Hüenerer der handelßmann burger Zue Straßburg (verkaufft)
Daniel Kurbaw dem Hosenstricker auch burgers alhie
hauß, hoff, hoffstatt und Schopfflin, mit allen andern ihren gebäwen & alhie in der Hanen gaßen, einseit neben Andreß Wassermann dem Schuhmacher, anderseit neben Thoman Burckharden dem Tagner, hinden vff Michel Schranckenmüller den Weißbecken stoßend gelegen, so gantz freÿ ledig eigen – vmb 175 Pfund
dabeÿ gewesen herr Hanß Jacob Meÿer handelßmann Zu Nürenberg an ietzo Schirbms Verwanther alhier vnd hans Salinus hosenstricker Burger Zue Straßburg

Jean Kurbau vend son tiers de la maison au chapelier Christophe Futterer, assisté de son père Georges Futterer

1649 (29. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 390-v
(Prot. fol. 112.) Erschienen Hannß Kurbaw der Hosenstrickher Vnd Burger Zue Straßburg mit beÿstand Hannß Georg doni deß hosenstrickhers alhie seines Schwagers
hatt in gegensein Christoph Futerers deß hutmachers alhie mit beÿstand Georg Fueterer auch hutmachers seines Vatters
Einen tritten theil ahne hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen und Zugehördten gelegen alhie an der Obern Straß. in de Hanen gaßen neben Andreß Waßermann dem Schuhmachern ein: und anderseit neben Ambrosius Geiger dem Einspenniger hinden vff Michael Schranckhenmüllern d. Weißbeckh stoßend gelegen, daran die übrige Zwen tritte theil Daniel Kurbaw dem Hutmacher Vnd Daniel Avenheim dem hosenstrickhern so sich beÿde in der Wanderschafft auff halten, gehörig seind, vnd dißer ietzt Verkauffte 13. theil ohn verhafftet ledig und eig. seÿn – Verhafftet 25. lb

Les ayants droit de Daniel Kurbau vendent la maison à Jean Trœscher d’Ostwald

1653 (19. febr:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 96
(Protocoll. fol. 152) Erschienen Melchior Reiff der Schuhmacher alß Vogt Daniel Kurbawers Zue einem tritten theil, Vnd Paulus Gandj der Hosenstricker burg. alhie alß Vogt Daniel v. Avenheims Zum einem Halben, Vnndt Niclaus Elles der Hosenstricker alß Vogt Margrethen Hannß Georg Donj deß Hosenstrickers eheliche dochter Zum übrigen halben tritten theil, Vnndt dann Christoph Fuoterer der Hutmacher Zum letztern tritten theil, Vnndt sie die obgemelte Vögt insonderheit mit beÿstand H. Johann Wolffgang Heßlers und H. Johann Peter Schmidts beeder Kinder Vertragß herren und auß E.E. großen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein hannß Tröschers Von Illwickerßheim
hauß v. höfflin mit allen deren Gebäwen vndt Zugehörden alhie in der hanen Gaß einseit neben Ambrosio Geÿer dem Soldner, and.seit neben Martha Waßermännin, hinden vff Michel Schranckenmüllern den Becken stoßend gelegen – umb 200 Gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les héritiers de Daniel Kurbau à vendre au manant Jean Trœscher d’Ostwald la petite maison délabrée moyennant 100 livres
1653 Conseillers et XXI (1 R 136)
(f° 21) Montag d. 14. Febru: – Daniel Kurbawerß Erben
Daniel Kurbawerß Erben bericht. d. sie eine behaußung an Hanß Troscher Von Illwickerßh. Zu verkauffen Vorhabenß Bitt. vmb Decretum alienandi.
H. Heßler vnd H. Schmidt bericht. d. es Ein schlechtes Heüßlin so sie hienzugeben vorhabenß, Will nicht mehr gelt. als 100 lb Vermeinen Man konne d. Interesse d. Wohl gratificiren. Erk. Wilfarth word.

Jean Trœscher, musicien d’Ostwald, et sa femme Jeanne, manants de Strasbourg, s’obligent à entretenir Marthe Wassermann dont les biens inventoriés par le notaire Ursinus s’élèvent à moins de dix livres.
1655 (1. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 649
Erschienen Michael Loos der Büttel beÿ E.E. Zunfft der Beckh alß Vogt Marthæ Waßermännin mit beÿstand H Jeremiæ Ursini Notarÿ und E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers an einem,
So dann hannß Tröscher der Spielmann von Illwickherßheim Schirms Verwanther alhie und Johanna sein Eheweib, vnd beede theil mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Johann Christmann Merckhlins und H Caroli Eggen beede E.E. groß. Rhats Beÿsitzer auß deßelben mittel verordneten Kinder Vertragßheren
bekannten freÿ gutwillig offentlich, wiewohl. einganß gemelter Marthæ Waßermännin restirende Nahrung vermög deß, durch vorgedachten H Not. Ursinum vffgerichtet. Inventarÿ über Abzug der gegenschuld. sich nur 9. lib 18 ß belauffen, hetten sich soch Sie beÿde Eheleuth für sich und ihre Erben dahien verbindlich erclärt, daß dieselbe besagte Martham waßermännin umb solchen rest die übrige Zeit ihres lebens versorgen verpflegen (…)

Le journalier Jean Trescher d’Ostwald et sa femme Jeanne Mack originaire de Lingolsheim acquièrent le droit de bourgeoisie. Ils n’apportent pas d’enfant, s’inscrivent à la tribu des Gourmets
1657, 3° Livre de bourgeoisie f° 955
Johannes Trescher der Tagner Von St: oßwaldt erkaufft das Burgerrecht für sich und sein Haußfrau Johanna Mackin von Lingelßheim gebürtig, vmb 20 golt fl. so er vff dem Pfen: thurn erlegt, haben Keine Kind. vnd will Zu E. E. Zunfft der Weinsticher dienen. Jurav: den 11. Aprilis A° 1657.

Jean Trœscher est emballeur en 1672
1672, Chambre des Contrats, vol. 532 f° 163-v (…) mit beÿstand Johann Tröschers deß Ballenbinders Burg.

Il meurt à l’âge de 72 ans en 1684
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 103, n° 1)
1684. Januarius. d. 9. H Joh Dröscher alt 72 Jahr (i 53)

Jeanne Mack, veuve de Jean Trœscher, vend la maison à Susanne Goll, femme du rapporteur Jean Jacques Gambs. La maison figure dans l’état de ses revenus dressé en 1684.

1686 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 176
Johanna Mackin, weÿl. Johann Tröschers gewesenen Sinners am Crahn allhier sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H. Tobiæ Rothen deß Ganth käufflers Ihres vogts
in gegensein Susannæ gebohrner Gollin, Hn Dr Johann Jacob Gambsen, E.E. Statt gerichts allhier Referenten haußfrauen mit beÿstand herrn Johann Stößers hießiger Statt Rentmeisters ihres tochtermanns und vogts
hauß und höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Hahnengaßen, einseit neben diebold Örteln anderseit neben weil. H. Johann Friderich Gambßen gewesenen Pulverhändlers sel. Erben hinden uff Georg Pfister den Weißbecken stoßend gelegen – umb 300 fl. baaren gelds

Son fils Jean Bechtold vend en 1704 la maison à Anne Marguerite Scholl, femme de David Hartmann, employé à l’Aumône. En marge, quittance remise en 1721 à Madeleine Büry, femme du tanneur Daniel Durvo.

1704 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 186
(250) Joh: Bechtoldt saltz verwalter (unterzeichnet) Johannes Bechtold
in gegensein Annæ Marg: geb. Schollin David Hartmanns allmoßen Knechts beÿ Löbl. Policeÿ Gerichts allhier Haußfrn.
eine behaußung Hoff Hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Hahnengass einseit neben Martin Kielen maurern anderseit neben weÿl. Diebold örtels Granknechts EE. hinten auf erwehnten Kielen stoßend gelegen – um 250 pfund
[in margine :] Quittung, hierin bemeldter H. Bechtold der creditor in gegensein Christinæ Magdalena Durwo geb. Bürgin Daniel Durwo Gerbers ehefrauen dero und ihrem ehemann hierinn beschriebene behaußung nunmehr eigenthümlich zuständig ist, den 18. aug. 1721

Fils de David Hartmann, aubergiste à la Hallebarde, le mousquetaire David Hartmann épouse en 1671 Marguerite, fille du revendeur Michel Lœs : contrat de mariage, célébration
1671 (20. febr:), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 170-v
(Eheberedung) Erschienen David Hartmann der Mußquetirer in alhießiger Guarnison und Burger alhier alß Hochzeiter mit beÿstand Daniel Nägelin deß Würthß zum thiergarten seines annoch ohnentledigtenn Curatoris an einem
So dann Jgfr. Margaretha Michael Lösen deß Grempen Burgers Zu Straßburg eheleibliche dochter alß hochzeiterin, mit assistentz erstbemelts ihres eheleiblichen Vatters und hannß Henrich Schnellers deß Hoßenstrickhers Burgers alhie ihres Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 139-v n° 18)
1671. Dom: Quasimodogeniti. Zum 2.mahl David Hartman der Musquetirer unter Hr Capitain alhier, Weiland David Hartmans geweßenen Würths Zum Spieß alhier nachgelaßene ehel: Sohn: Jfr. Margaretha Michel Lößen, *ers Burgers alhier ehel. T. Montags den 8.ten Maji Münster (i 142)

Son frère passementier Philipp Hartmann qui sera témoin à son acte de sépulture épouse en 1676 Anne Catherine (Leopard), veuve du passementier Jean Jacques Treutel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58-v n° 361)
1676. Dom. Sept. et Sexag. den 23. v. 30. Jan. Johann Philip Hartman der ledige passmantmacher, weÿl. David Hartmans gewesenen burgers u. Gastgebers allhier hind.lassener ehelicher Sohn, Fr. Anna Catharina Weÿl. Johann Jacob Treutels gewesenen passmantmachers undt burgers allhier hind.lassene wittib. St. Thomas den 3. febr. (i 31)

L’agent de police David Hartmann épouse en 1699 Anne Marguerite, fille du fabricant de chausses Jean Michel Scholl.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 94-v n° 481)
1699. Mittw. d. 11. febr. wurd. nach ordentl. außruf. copul. David Hartmann, d. schirmsv: fausthammer allhier v. Anna Margaretha, weil. Hanß Michael Schollen, des geweßenen Hoßenstrickers v. B. allhie nachgel. ehel. Tochter (unterzeichnet) Davidt hartman als hoch Zeidter, 8 dieses handzeichen hat die hochzeiterin mit eigener hand beÿgefügt, Johann Philippus Kugler als schwager (i 94)

Anne Marguerite Scholl meurt le 7 mars 1709 à l’âge de 52 ans. L’inventaire dressé après sa mort est seulement connu par le répertoire du notaire
1709, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Weÿl. Fr. Anna Maria geb. Schollin David Hartmanns des hosenstrickers allmosen Knechts und schirmers alh. gew: Ehegattin Verlassenschafft

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728 f° 140 n° 897)
1709. Donnerstag den 7.ten Martÿ ist gestorben v. Sambstag darauff nach gehaltener Leichpred. in der Prediger kirch, nach St. Helenen begraben word. Fr. Anna Margaretha, David Hartmans b. allhie ehel. haußfr. ætat. 52. jahr 16 wochen bezeug. solches neben mir (unterzeichnet) davidt hartman als Eman, Hans Caspar grutzer* als verwander (i 141)

Employé à l’Aumône, David Hartmann meurt à l’âge de 73 ans. Son frère Jean Philippe Hartmann est témoin.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728 f° 165-v n° 1041)
1712. Freÿtags den 16.ten 10.mbr. ist gestorben und Sontag darauff nach St. Galli begraben worden David Hartmann b. und Allmoßen Knecht ætat. 73. jahr. Testant. (unterzeichnet) Johann Philip hartman alß bruder, hanß Bernhard Reher* als schwäger (i 167)

Les sœurs et héritières d’Anne Marie Scholl vendent la maison au tanneur Daniel Dubro et à sa femme Chrétienne Madeleine Birri. David Hartmann renonce à la jouissance viagère de la maison.

1712 (uts. [10. Xbr.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 721
(350) Maria Magd: Schaffnerin wittib geb. Schollin beÿständlich Joh: Caspar Geigers sen: hoßenstrickers ihres Curatoris, Item Anna Rohrin wittib geb. Schollin beÿständlich H. Joh: Martin Rüegers schuem: und E.E. Kleinen R. B. weilen unbevögtigt
in gegensein Daniel Durbo gerbers und lederb: und Christine Magd: geb. Birri, daß sie zwo schwestern ihnen Durboischen Eheleuthen (Durbo zeichen, CD, Christina maglena dorboin)
eine behaußung hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der hahnengass, einseit neben frauen Rennerin anderseit neben örtelischen EE, hinten auf Sie Rennerin
Worbeÿ erschienen David Hartmann allmoßenknecht der hat auf den natural genuß deß haußes renunciret – um 175 pfund verhafftet, geschehen um 175 pfund

Fils du tanneur Pierre Dourveau, Daniel Dourveau épouse en 1708 Chrétienne Madeleine Buri de Kirchlindach dans le canton de Berne
Mariage (réformés, f° 125)
1708. den 2.ten Decembris seind eingesegnet worden (2) Daniel Dourveau burger und Gerber in Straßburg weÿl. Peter Dourveau gewesenen Burgers und Gerbers daselbst nachgel. ehel. Sohn, Jfr. Christina Magdalena Burin weÿl. hanß Michael Burin von Kilchlindach Bernergebiets nachgel. ehel. Tochter (i 135)

Chrétienne Madeleine Büry fait dresser un état de ses biens pour accéder à la bourgeoisie, dans la maison rue de la Fontaine (rue Adolphe Seyboth) qui lui appartient en partie (il n’y a pas d’inscription au livre de bourgeoisie).
1708 (15. Xbris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so der Ehren und tugendsammen frauen Christinæ Magdalenæ Dorbo gebohrner Bury, deß Ehrenhafften H. Daniel Dorbo Gerbers Undt burgers alhier haußfrauen eigenthümlich zuständig, welche aus Ursach dieselbe fürderich beÿ Unserer Gnädigen Obrigkeit Vmb das burger Recht anzuhalten, Vorhabens, auff Ihr fleißiges Ansuchen und erfordern (…) Act. Straßb. 15.ten Xbris 1708.
In einer alhie Zu Strassburg In der buchergaß gelegenen, der Fr. Mutter Zuständiger behaußung ist befund. word. wie volgt
Eigenthumb ane einer behaußung. Item ein drittertheil vor vngetheil, von vnd ane einem Zweiten Theil einer behaußung In der Büchergaßen (…)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du marchand de cuir Jean Bouchard au Bain-aux-Plantes
1710 (10.1.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 24)
Inventarium über H. Daniel Dorbo, Gerbers und Lederbereiters: und Frawen Christinæ Magdalenæ Dorboin gebohrner Burÿin, beeder Eheleuthe und burgere alhier einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1710. – Actum in der Königl. Statt Straßburg Freÿtags den 10.en Jan: 1710.
In einer alhier beÿ dem Pflantzbad gelegener H. Johann Bouschard dem lederhändler gehöriger und Von Ihnen beeden Eheleuthen lehnungsweiß bewohnter behaußung ist befunden worden wie Volgt
Des Manns Unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 113, Sa. Silbers 5, Summa 49 llb
Der Frauen Vermögen, Sa. Haußraths 115, Sa. Silbers 2, Sa. Guldenen Ring 5, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 222 lb

Le tanneur Daniel Durbo hypothèque la maison au profit de Susanne Stoll née Bouchard

1718 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 206-v
Daniel durbo gerber und lederbereiter
in gegensein Susannæ Stollin Wittib geb. Buschardin mit beÿstand Johann Salomon Weißgerbers Ihres Vogts – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, hauß hoffstatt cum appertinentÿs in der hahnengaß, einseit neben Rennerin anderseit neben öckelischen erben hinten auff gedachte Rennerin

Daniel Durbo et Madeleine Büry vendent la maison à leur beau-frère et frère respectif, le charretier Jean Jacques Büry et à sa femme Anne Bolly

1733 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 483
Daniel Dirveau der Rothgerber Lederbereither und Magdalena geb. Boury
in gegensein ihres bruders und schwagers hanß Jacob Bury des Fuhrmanns und Schirmers und Anna geb. Bollÿn /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI (unterzeichnet) +, +
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der hahnen gaß, einseit neben Johann Jacob Bähr dem Paßmentirer anderseit neben Michael Gaß dem schuemacher hinten auff Johannes Stall den silberarbeiter behausung ehevögtl. weiß – als ein am 10. Decembris 1712 erkaufftes guth – geschehen um die angezeigte capitalien 200 pfund und 225 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les propriétaires à vendre la maison à un manant. La commission qui visite la maison constate qu’elle comprend au rez-de-chaussée un vestibule, un petit poêle, une cour et une écurie pour deux chevaux, chacun des deux étages comprend deux chambres, elle a un grenier pour y conserver les grains et une cave. La vente sera passée pour 425 livres.
1733 Conseillers et XXI (1 R 216)
(p. 387) Sambstag d. 14. 9.bris. Daniel Durbo et uxor bitten umb erlaubnuß ein hauß an Joh. Jacob Büri den schirmer Verkauffen zu dörffen.
Lt. Mosseder Nomine Daniel Durbo des hiesigen burgers und Rothgerbers et uxoris Magdalenæ gebohrner Buriin die bitten unterthänig umb gnädige permission ein in der Hahnengaß gelegenes häüßlein an Hanß Jacob Buri des schirmer und fuhrmann allhier umb 850 gulden, mit übernahm aller unkosten, verkauffen zu dörffen. Gug nomine erstgedachten Buri, bitt ebenfalls umb Obrihgeitliche erlaubnus sothanes häüßlein umb den ernandten preiß kauffen Zu dörffen.
Erkandt werden H. XV. Schenck und H. Rht. Ößinger abgeordnet, und den augenschein besagten häüßleins Vorläuffig einzunehmen, auff deren über deßen Zustand abgelegte Relation ferners ergehen soll, was recht ist.
Deputati ijdem umb den Bescheid Zuzeigen.

(p. 392) Montag d. 23. 9.bris 1733 – Daniel Durbo et uxor und Hanß Jacob Büri erhalten erlaubnuß resp.vé ein häüßlein zu Verkauffen und Zu Kauffen.
H. XV. Schenck referirte, Er habe beneben H. Rht. Ößinger, Mghh. am 14.ten huius ertheilten Interlocuto gemäß, das ienige häüßlein, Welches Daniel Durbo et uxor an Hanß Jacob Buri den schirmer und fuhrmann umb 850. fl. Zu verkaufften Willens seind, in augenschein genommen und befunden daß Selbiges in der sogenandten Hahnen: gaß liege, gleich im eingang ein Haußehren auch kleine Stub, höfflein und Stallung vor Zweÿ pferd habe, in iedem der Zweÿ darüber gebauten Stöcken wären Zweÿ Cammern befindlich, dabeneben hätte es auch ein bühnlein Zur Frucht: Schütt und kleinen Keller, der Kauffschilling bestünde in 850. fl. und seÿe der Käüffer erbietig, sich deren ordnungen Zu Submittiren. H. Rathh. Ößinger beruffe sich auff des H. Fünffzehners abgelegte Relation.
Erkandt, Wird Daniel Durbo und dessen haußfrauen, Wie auch Hanß Jacob Buri vorgemeltes häüßlein umb den gemelten preis respectiué Verkauffen und Zu Kauffen zu dörffen, Obrigkeitlicjh erlaubt, iedoch mit diesem außdrucklichen anhang und beding daß der Kauff in hiesiger Contract: Stub in gegenwart vorbenambster Herren Deputirten solle Verschriben und Hanß Jacob Buri der Käüffer sich daselbst deren in den ordnungen enthaltenen oneribus und beschwerden per Reversalen Zu submittiren angehalten Werden.
Deputati ijdem zu anzeigung des Bescheids.

Fils de Michel Bürry de Kirchlindach dans le canton de Berne, Jean Jacques Bürry épouse en 1717 Anne Bolly, veuve de Pierre Dalmann. Le pasteur note qu’Anne Bolly n’a jamais été mariée avec Pierre Dalmann, les certificats qu’elle a produits étant faux.
Mariage (réformés, f° 131-v)
1717. Aprilis. 4.t sind eingesegnet worden Johann Jacob Burri weÿl. Michel Burri von Kilchlindach berng. nachgel. ehel. Sohn, Fr. Anna Bollin weÿl. Peter Dalmann nachgel. wittib. NB. wurde niemals mit dem Peter dalman copulirt sondern Ihre Schein waren falsch deßweg. auch censurirt. (i 147)

Anne Bolly veuve de Jean Jacques Büry fait divers legs, notamment à la paroisse réformée, et institue pour ses héritiers ses trois enfants Jean Jacques, Anne et Jean Melchior
1742 (1.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 113
Testamentum Annæ Burin gebohrner Bollin – persönlich zu sich kommen laßen und erschienen seÿe die Tugendsame Frau Anna Bürÿ gebohrne Bollin, weÿl. des Ehrsamen Johann Jacob Burÿ, gewesenen Tagners und Schirmers allhier Zu Straßburg, seeligen hinterbliebene Wittib, von Verliehung göttlicher Gnaden gesund, gehend und stehenden Leibes, auch guter richtiger Sinnen und Verstands (…)
vor das andere, so legirt die Testiererin (…) denen haußarmen beÿ der Reformirten Gemeinde zu Wolffisheim in baarem Geld 6 gulden
Ane dem gritten, so verordnet die Testiererin Reformirten Kirchen zu Wolffisheim in baarem Geld 150 gulden
Viertens (…) will Sie die Testiererin hiemit Zu ihren wahren und ungezweiffelten Erben aller ihrer nach tod verlaßender über Abzug Kundlicher dahier Schulden und vorher verschaffter Legaten restirender Haab, Nahrung und Güthere (…) ernennet, instituirt und eingesetzt haben 1° Johann Jacob Bürÿ ihrem ältisten Sohn, da er noch im Leben, in dem einen Völligen dritten Stammtheil,
2° Annam Bürÿ die Tochter, und Zwar dieße allein in die mütterliche Legitimam und in den überrest dießes Zweÿten dritten Stammtheils deroselben Künfftighin im Ehestand ehelich erzeugende Kinder (…)
So dann 3° Johann Melchior Bürÿ, ihrem jüngsten ledigen Sohn, in den letzten dritten Stammtheil
Beschehen allhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der Blindengaß gelegenen, Meister Johann Melchior Ehrismann, dem Fuhrmann allhier eigenthümlich zugehörigen Behaußung, deren von ihme Ehrismann bewohennden Wohnstuben mit denen fenstern auff die gaß außehen, auff Montag den Ersten Octobris vormittags zwischen zehen und Eilff uhren anno 1742 (unterzeichnet) +

La maison revient par licitation puis adjudication judiciaire prononcée le 17 octobre 1742 (référence à l’inventaire ci-dessous, 1773) à son fils cadet Jean Melchior Büry qui épouse en 1745 la luthérienne Madeleine Zimmer, fille du laboureur Jean Georges Zimmer de Bischheim : contrat de mariage, proclamation par le pasteur réformé et célébration à Bischheim par le pasteur luthérien

1745 (18.6), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 156
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen Johann Melchior Bürrÿ, dem Ledigen Kremer, weÿl. Johann Jacob Bürrÿ, des geweßenen Tagners und Schirmers allhier mit auch weÿl. Frauen Anna gebohrner Bollin, seiner geweßenen haußfrauen, beeder seel. ehelich erzeugten Sohn, als dem hochzeitern, mit beÿstand herrn Johann Melchior Ehrismann des Kutschers und Burgers allhier, seines biß dato annoch ohnentledigten vogts ane einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Magdalena Zimmerin des Ehrsamen Johann Georg Zimmer des Ackersmanns und Frauen Magdalenæ gebohrner Schlagdenhauffen beeder Eheleuthe und burgere Zu Bischoffsheim am Saum ehelich erzeugter Tochter als der hochzeiterin mit assistentz vorgedachts ihres leiblichen Vatters am andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 18.ten Junii Anno 1745. unterzeichnet Johann Melchior burri als hochzeiter, + der Hochzeiterin Handzeichen

Mariage (proclamation, réformés, f° 150)
1745. Oct. d. 24. seÿnd proclamirt und den 2. Nov. zu Bischofsheim am Saum, Eingesegnet worden Melchior Buri weÿland Jacobs geweßenen Schirmers und Fuhrmans in Straßburg hinterl. Ehel. Sohn, Jfr. Magdalen, Hanß Georg Zimmers des Burgers in Bischofsheim Ehel. Tochter (i 162)

Mariage, Bischheim (luth. p. 222)
Anno 745. d. 2. 9.bris. Seÿnd nach göttl ordnung v. zweÿmahlicher proclamation ehelich eingesegnet worden Melchior Buri der Ledige hüner händler Von Straßburg v. Jfr. Magdalena Hans geörg Zimmers b. v. ackersm. allhie mit Magdalena gebohrner schladenhauffin ehelich erzeugte Jgfr. dochter unterzeichnet Johann Melchior burri als hochzeitter, Magdalena Zimmerin als hochzeiterin (i 115)

Le marchand de volaille Jean Melchior Büry meurt le 4 août 1773 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 150 livres. La masse propre à la veuve est de 264 livres, celle propre aux héritiers de 9 livres. L’actif de la communauté s’élève à 466 livres, le passif à 896 livres

1773 (30.11.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 342) n° 1067
Inventarium über Weiland H. Johann Melchior Bürÿ des gewesenen Geflügel Grempen und Burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr sel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1773 – nach seiner d. 4. aug. jüngst aus dießer Welt genommenen tödl. hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der hinterbliebenen Wittib, Fr. Magdalenæ gebohrner Zimmerin, des ältesten Sohns und der disortigen minorennen Kinder Vogts, hernach gemel, inventirt und ersucht durch sie die Wittib (…) So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der Hanen Gaß gelegenen, in disortige Nachlaßenschafft gehörigen Behausung, in fernerer Gegenwarth S. T. Herrn Lt. Joh: Philipp Grafenauer Proc. vic. und Burgers alhier, als der Wittib hierzu erbettenen beistandts auf Dienstag den 30. Novembris A° 1773.
Der Verstorbene sel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen seine 5. hernach gemelten mit Eingangs gedachter hinterbl. Wittib erzeugte Söhne Zu Fünff gleichen Antheilen als 1°) Melchior Büry den majorennen Geflügel Gremp und Brn alh. persönlich Zugegen, 2°) Joh: Georg Burÿ den Kübler gesell, so ohngefehr 24. Jahr alt und seit fünf viertel Jahr in Indien sich befinden soll (geb. d. 9. oct. 1749), 3°) Johann Gottfried Bury so beÿ nahe 22 jahr alt (geb. d. 7. oct. 1751), 4°) Joh: Michael Burÿ, so 20 Jahr alt seÿe die Metzger profession erlernet hat (geb. d. 25. oct. 1753) und 5°) Joh: Jacob Bürÿ, geboren d. 11. Juny 1757. Dieser 4 nechst gemeldter minorenner Kinder geordnet und geschworenen Vogts ist Joh: Daniel Wagner der Buttergemp und Burger alhier, welcher unter assistentz S. T. Herrn Joh: Carl Fické Notarÿ publici alhier sich beÿ diesem geschäfft eingefunden

Eigenthum ane Häuser. Erstlich eine behausung, höflein u. hoffstadt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, weithen, Zugehörden, Recht und gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg ane der hahnengaß einseit neben Georg Geÿer den Metzger, anderseit neben N. Haas den Schifman und hinten auf Joh: Fuchs den (-) stoßend, so außer dem darauf haftenden und hernach passivé eingetragenen Capital frei, ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Concept hujus Inventarÿ gelieferter schriftlicher Abschatzung d. d. 7. Dec. 1773. æstimirt u. angeschlagen word. pro 300 fl od. 150. lb.
Nota ane sothaner behaußung habe der Erblasser 1/3. theil von seinen Verstorbenen Eltern hannß Jacob Burÿ dem Fuhrmann und Anna gebohrner Bollÿin ererbt, die übrige 2/3 aber habe er nachgehends von seinen beed. Geschwüstrig. Annä Wolfin gebohrner Burÿn und Jacob Burÿ cessions weis ane sich eigenthümlichen gebracht. übrigens besagt über solche Behaußung ein pergam. in alh. C. C. stb geferiger Kfbr. d. d. 26. Nov. 1733. Ferner ein Ganth Kfbr. mit E. E. Kl. Raths Ins. Verwahrt datirt d. 17. 8.br. 1742.
It. eine Behaußung ane der Pickergaß gegen Pflantzhoff garten über (…)
Ergäntzung der Wittib währender Ehe ererbten, anjetzo aber sich mangenld befundenen unveränderten Guths. Zufolg Abtheilung aller derjenigen Haab, Nahrung und güthere, so weiland hans Georg Zimmer der sogenant Botten Geörg, Burger und ackersmann zu Bischheim am Saum hinterlaßen durch J Klein d Amtschreiber zu Bischheim am Saum den 12. Maj 1766. errichtet (…)
Series rubricarum hujus Invent. Copia der Eheberedung
Der Wb. ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 1, Sa. Schuld. 33, Sa. Erg. rest 228, Summa summarum 264. lb
Diesemnach wid auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung 9 lb
Endlich wird auch die gemein Verändert und theilb. Verl. beschrieben, Sa. haußraths 41, Sa. Pferd und Fuhrgeschirr 8, Sa. geflügel 9, Sa. Schwein 2, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthum ane häusern 400, Sa. schuld 1, Summa summarum 466 lb – Schulden 896 lb, In Vergleichung 430 lb – Passiv onus loco der Stall Summ 157 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugelten 14 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 18. Junii Anno 1745. Frantz Heinrich Dautel Notarius Jur.
Theil: Register inhalttend und außweißend alles daßienige Waß Magdalenæ Zimmerin deß Ehrengeachten Melchior Burÿ des burgers und hühner Krempen Zu Straßburg Ehelichen haußfrauen beÿ Weÿland des Ehrbahren undt bescheidenen Hannß Geörg Zimmer des sogenannen Botten Georgen, ihres Verstorbenen Vatters seel. Verlaßenschafft abtheillung (…) anheim gefallen
Abschatzung Vom 7. Dec 1773. Auff Begehren Weil. Meister Melchior Burÿ ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in der Hanen Gas Gelegen Ein seit Neben hans Geiger ander Seit Neben Meister Klein und hienden auf Johannes Fux Stosent gelegen solche behausung besteht in Einer Stube eine kichen und Ettliche Kamern Dar jber ist Der Dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein baufelgigen gewölbten Keller Vor und Vmb Dreÿ Hundert Gulden
Der Zweÿte begriff (…) unterzeichnet Hueber, Werner

Madeleine Zimmer meurt en 1775 en délaissant cinq fils. L’évaluation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 907 livres, le passif à environ 800 livres.

1775 (20.11.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 967) n° 295
Inventarium über Weiland Frauen Magdalenæ geborner Zimmerin, auch weiland Joh. Melchior Bürÿ, des Geflügel Grempen und Burgers alhier, hinterlassener Wittib nunmehr auch sel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1775. (…) nach ihrem dienstags d. 7. Novembris dieses jahrs aus dießer welt genommenen töd. hientritt, Zeitlichen verlaßen – So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der hauer Gaß gelegenen in diese Verlt. gehörigen behausung, aug Montag den 20. Novembris A° 1775.
Die verstorbene Fr. Büriin hat ab intestato verlassen, ihre 5. mit Eingangsgedachtem ihrem Ehemann erzeugte Söhne, Zu gleichen Antheilen. 1°) Melchior Bürÿ, den majorennen annoch ledig. Geflügel grempen und Br. alh. persönlich zugegen, 2°) Joh. Georg Bürÿ, der Kübler gesellen, so d. 9. oct. 1749 geboren 3 Jahre in Indien sich befinden soll, 3°) Joh. Gottfried Bürÿ geb. d. 7. oct. 1751, 4. Joh. Michael Bürÿ, so die Metzger profession erlernet geboren d. 25. oct. 1753 und 5°) Joh: Jacob Bürÿ geb. d. 11. junÿ 1757, dieser 4. minorennen Söhn geschwohrner Vogt ist Joh. Daniel Wagner, der butter gremp u/ b. alhier, welcher auch in eigener Person seine Curanden Interesse beÿ deisem Geschäfft observieret.
Vorbericht. Hiebeÿ ist berichtsweis anzuzeigen daß beÿ der Benef. Erben vätterlicher Verlassenschaffts Erörterung kein vätterliches Vermögen ausgefallen, derwegen die damalen vorhandene Activ-Mass nach Ausweis einer vor H. Joh: Friderich Lichtenberger d. 22. febr. 1774. errichete und beÿ En En grosen Rathd. 30. apr. d. a. confirmirten Summarischen berechnung angemerckten conditionen entschlagen worden (…)

Eigenthum ane Haüßern. Eine behausung, höflein und hofstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weiten, Zugehörden, recht und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der hahnengaß, einseit neben Georg Geÿer dem metzger anderseit neben N. Haas dem Schifmann und hinten auf Joh. Fuchs den (-) stoßend, so ausser der darauf haftender und hernach passive eingetragenen Capitalien frei ledig und eigen, und wird sothane behausung um den, in der über väterl. verl. gepflogene summarisch. berechnung d. d. 22. feb. 1774 angesetzten Preis, hier ausgeworffen pro 300 lb. Die hierüber besagende Documenten und übrige berichte sind zufinden in dem väterl. Verl. Inv. de A° 1773 fol° 60 et seqq.
It. eine behausung, höflein und hofstatt mit allen Gebäuen, begriffen, Zugehörden, recht. und Gerechtigkeiten, alhie ane der Pickergaß gegen Pflantzhof Garten über (…)
Series rubricarum hujus Invent. Sa. hausrath 83, Sa. des Pferdts 3, Sa. geflügels 27, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 50 lb, Sa. des Eigenthuls der beeden häuser 700, Sa. der activ schulden 36, Summa summarum 907 lb – Schulden [sine additio circa 800], zweiffelhaffte schulden 8 lb

Le tuteur des enfants Büry vend la maison au remueur de grains Jean Jacques Frœlich

1778 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 280-v
Mr Johann Daniel Wagner der schuhmacher als geordneter und geschworener vogt weÿl. Melchior Bury des hünerkremps hinterbliebenen 4 minderjährigen kinder nahmentlich Johann Georg und Johann Gottfried, Michael und Jacob
in gegensein Johann Jacob Frölich des kornwerffers
eine behausung, kleines höfflein und hoffstatt mit allen denen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Hahnengaß, einseit neben Georg Geÿer dem metzger, anderseit neben N. Schmidt, hinten auff Mr Jacob – um 550 fl. beladen, geschehen um 670 gulden worunter die capital summ begriffen

Fils de Jacques Frœlich, Jacques Frœlich fait son apprentissage de 1748 à 1751 chez Jean Philippe Schlæber puis chez François Henri Lauth, tous deux meuniers au moulin à Huit tournants
1748, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 209-v) Kauffgericht Gehalten den 19. Junÿ 1748
Joh: Phil. Schlaber der achträder müller stelt Zum Lehrjungen Jacob auch Jacob Frölich dahier Ehelichen sohn bittet Ihne solchen vom 4.den Junÿ letsts bis solche Zeit 1731. das müller handwerckh beÿ Ihme Zu Erlernen Zue Zuschreiben. Erkandt ist wilfahrt.

(f° 217-v) Kauffgericht Gehalten den 18. Junÿ 1749 – Hr Frantz Heinrich Lauth der achträder müller bittet Ihme Jacob Frölich, welcher von Phl. Schläber der von hier hinweggezogenen Eingeschrieb. worden, Ihne annoch 2 Jahr den Müller handwerck auszulernen Zu Zuschreiben. Erkandt willfahrt.

(f° 229-v) Kauffgericht Gehalten den 19. Maÿ 1751 – Jacob Frölich der Leedige müller bittet Ihne seine beÿ H. Phl Schläber und Hn Frantz Heinrich Lauth dem achträder müller außgestandenen 3 Lehrjahr vorzuschreiben.

Jacques Frœlich fait son apprentissage de remueur de grains auprès de Joseph Graff
(f° 280) Kauffgericht Gehalten den 17. apr. 1760 – Joseph Graff der Kornwerffer bittet Ihme Johann Jacob Frölich auch von hier Zweÿ Jahr lang das Kornwerffer Handwerckh beÿ Ihme Zu Erlernen Zu Zucourreiben. Erkandt willfahrt.

Il devient tributaire le 26 juillet 1760 (le livre de bourgeoisie manque entre 1754 et 1760)
(f° 281-v) Kauffgericht Gehalten den 26. Julÿ 1760 – Johann Jacob Fröhlich der Kornwerffer prod. statt Stall und burgerschein bittet Ihnen dießes orthß under denen Kornwerffern leibzünfftiger Zu recipiren. Erkandt Willfahrt.

Fils du meunier et manant du même nom, le meunier Jacques Frœlich épouse en 1760 Catherine von Bœrsch, fille du remueur de grains Jean Adolphe von Bœrsch : contrat de mariage, célébration
1760 (17.4.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 667
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Frölich, dem Ledigen Müller Johann Jacob Frölich, des Müllers und schirmers allhier mit weÿl. Fr. Margaretha Brisachin seel. ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeiter unter assistentz solch seines Vaters wie auch des Ehrenvesten und Vorachtbahren H. Frantz Heinrich Lauth, acht räder Müllers und der Evangelischen Kirch Zum alten S Peter älteren wohlverdienten Fabric Pflegers auch angesehenen Burgers allhier ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Catharina Von Börsch, weÿl. Hn Johann Adolph Von Börsch geweßenen Kornwerffers und beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern haupt Kanden auch burgers dahier mit nun auch weÿl. Fr. Catharina geb. Mehlin seiner hinterbliebenen Wb. nun beeder seel. ehelich erzeugten Tochter als der Jgfr. Hochzeiterin, beÿständlich H Johann Georg Voltz deß Schwartzbecken und Hn Johann Paul Dahlwitzer deß Bürstenbinders neede burgere allhier, ihrer Vettern, ane dem andern theil
So beschehen Straßburg Donnerstags den 17.ten Aprilis A° 1760. in Vorstehender der Jgfr. hochzeiterin eltern behaußung (unterzeichnet) Johann Jacob Frölich als hochzeiter, Catharina Von Börsch als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 220 n° 13)
1760. Sont. Rog. et Exaudi proclamati Mittw. d. 21. Maji copulati in ædibus sponsæ Joh: Jacob Frölich, lediger Müller u. b. h. l. Joh: Jacob Frölich, Müllers und schirmers h. l. H. Sohn u. Jungfr. Catharina weÿl. Joh: Adolph Von Börsch gew. Kornwerffers b. h. l. u. Büttels E. E. Zunfft Zur Lucern p. m. (unterzeichnet) Johann Jacob Frölich als hochzeiter, Catharina Von Börsch als hochzeiterin (i 224)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à l’épouse rue de l’Arc-en-Ciel. Les apports du mari s’élèvent à 150 livres, l’actif de la femme s’élève à 774 livres, le passif à 668 livres.
1760 (27.10.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1181) n° 1181
Inventarium über Des Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Frölich, Kornwerffers und der Ehren und tugendsamen Frauen Catharinä Frölichin gebr. von Börsch, beeder Eheleuthen und burgeren allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet in Anno 1760. (…) welche der Ursachen, alldieweilen in Ihrer vor mir Notario den 7.ten Aprilis solchen Jahrs auffgerichteten Ehevertrag § 4.to wohlbedächtich abgeredt und verglichen worden, daß einem jeeden sein in die Ehe bringenes Vermögen Ihme und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen on fernerem beÿseÿn S. T. Herrn Johann Christoph Germann hoch Adelichen Geilinischen Schaffners und brs alljier, der Ehefr. hierzu erbettenen Hn Assistenten, Straßburg Montag den 27.ten Octobris Anno 1760.
In einer allhier zu Straßburg ane der Regenbogen Gaß gelegenen in der Ehefraun zum theil zuständigen behausung befunden worden wie folgt.
Antheil ane einer Behaußung -F.) Neml. 7/9.te theil vor ohnvertheilt von und ane 1.r behaußung ane der Regenbogen Gaß (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarii. Des Ehemanns ohnverändert Vermögen. Sa. Haußraths 14, Sa. Silbern geschmeids 30, Sa. der baarschafft 105, Summa summarum 150 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in den Ehestand gebrachtes Guth beschrieben. Sa. haußraths 271, Sa. leeren Faß 15, Sa. Silbern geschmed 34, Sa. goldener Ring 15, Sa. der baarschafft 77, Sa. Antheil ane I. behaußung 330, Summa summarum 744 lb – Schuld 668 lb

Catherine von Bœrsch meurt en 1775 en délaissant trois héritières testamentaires. La masse propre au veuf est de 108 livres, celle propre aux héritiers de 537 livres. L’actif de la communauté s’élève à 341 livres, le passif à 238 livres
1775 (25.10.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 629) n° 50
Inventarium über Weiland Frauen Catharina Frölichin gebohrne von Börsch, herrn Johann Jacob Frölich des Kornwerfers und burgers alhier zu Straßburg geweßener Ehefrauen seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1775. – nach ihrem Donnerstags den 12.ten gegenwärtigen Monats Octobris aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen hat (…) So geschehen in der königlichen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 25. Octobris im Jahr nach Christi Geb. 1775.
Benennung der Erben. Der Verstorbenen seel. krafft des vor mir Notario und 7. Zeugen den 11.ten Octobris 1775. errichteten hernach Abschrifftsweise eingetragenen nämlich ausgesprochenen Testaments ernannt und eingsetzte Erben sind
1.mo Frau Catharina gebohrne Röschin, herrn Johann Heibold des alhier verbürgerten Metzgers Ehegattin unter dessen beÿstand anwesend, 2.do Jungfrau Saara Röschin so 23. Jahr alt, 3.tio Jungfrau Maria Magdalena Röschin, so in das 18.de Jahr ihres Alters gehet, Alle dreÿ Weiland H. Johannes Rösch gewesenen Kiefers u. b. alhier mit Frauen Maria gebohrner Braunin ehel. erzeugte nach todt hinterlaßene Frau und Jungfrau töchter, Ein jede vor Eine tertz berührend

In einer alhier Zu Straßburg ane der Reegenbogen Gaß gelegener in dißortiger Erbinin ohnveränderte Nahrung gehöriger Behausung ist befunden worden
(f° 11) Eigenthum ane einer Behaußung so der Erbinnen ohnverändert. Nemlich eine Behaußung höflein und hoffstatt auch allen deren Gebäuden
ane der Regenbogen Gaß (…)
Ergäntzung des Wittibers wehrnder Ehe abgegangenen unveränderten Vermögen. Nach Maaßgab des über beeder nun Zertrennter Ehepersohnen einander vor ohnverändert in den Ehestand Gebrachte Nahrungen durch herrn Johann Daniel Stöber Notarium publicum und Practicum alhier unterem 27. Octobris 1760. errichteten Inventarium
(f° 14) Series rubricarum hujus Inventarii – Copia Testamenti nuncupativi
Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 3, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 8, Sa. Ergäntzung ist per rest 122, Summa summarum 133 lb – Schulden 25 lb, Nach deren Abzug 108 lb
Diesemnach wird auch der Erben ohnverändertes Guth verzeichnet, Sa. haußraths 111, Sa. Faßen 6, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 3, Sa. goldener Ringen , Sa. baarschafft 16, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 400, Sa. Schuld 96, Summa summarum 662 lb – Schuld 125, Nach deren Abzug 537 lb
Endlichen folgt auch die gemein verändert und theilbare Nahrung, Sa. Hausraths 35, Sa. Weins 21, Sa. Silbers und dergl. Geschmieds 10, Sa. goldenen Rings 4 ß, Sa. baarschafft 275, Summa summarum 341 lb – Schulden 238, Nach deren Abzug 103 lb
Beschluß und bißherige Stall summa 748 lb – Præ und Legata 23, künfftig Zuverstallen 725 lb
Abschrifft der Heiraths Abrede (…) Johann Daniel Stöber

Le remueur de grains Jean Jacques Frœlich se remarie en 1776 avec Eve Marguerite Schwab, fille du charron André Schwab de Cosswiller : contrat de mariage, célébration
1776 (24.5.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 643) n° 37
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Johann Jacob Frölich, der Kornkäufer Wittiber und Burger alhier als Hochzeiter ane einem
sodann Jungfrau Eva Margaretha Schwabin Weiland Andreas Schwaab gewesenen Wagner und burgers zu Coßweiler mit frauen Anna Maria gebohrner Wengerin ehelich erzeugte Tochter großjährigen Alters beÿständlich Herrn David Robert Weißgerbers und burgers dahier als Braut ane dem andern Theil
auf Freÿtag den 24. May im Jahr nach Christi Geburth 1776. (unterzeichnet) Johann Jacob Frölich als hannß, Eva margretha schwabin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 46-v n° 15)
1776 sind nach Zweÿmal nacheinander Dom: Pent.es et Trin: geschehener proclamation Zur Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Frölich burger Wittwer und Kornwerffer allhier mit Jgfr. Eva Margaretha Schwabin weÿl. Andreas Schwab geweß. burgers wagners und tabacmüllers Zu Coßweiler hinterlaßene ehel. Tochter, So geschehen den vierdt. Junÿ dienstag morgens um achtuhren (unterzeichnet) Johann Jacob frölich als hochzeitter, Eva margreda schwabin hochzeitin (i 49)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 131-v) Im Jahr Christi 1776 sind in unserer Prediger: Kirch Festo Pentecostes und Festo S. S. Trinitatis offentlich proclamirt worden Johann Jacob Frölich, Kornwerffer, Wittwer und burger allhier, welcher in der Ersten Ehe gelebt hat mit weÿl. Fr. Catharina gb. von Börsch, und Jgf. Eva Margaretha Schwabin, weÿl. Andreas Schwab gewesenen Tabackbereiters und Wagners auch burgers Zu Coßweiler, und Fr. Anna Maria, gb. Wengerin nachgelaßene eheliche Tochter. diese Persohnen sollen Dienstags den 4 Junii in der Kirche Zum Jungen St. Peter copulirt werden (i 184)

Eve Schwab devient bourgeoise par son mari dix jours après son mariage : inscription et registre de traitement des demandes
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 153
Eva Schwabin von Coßweiler gebürtig erhalt das burgerrecht, verheurathet an Johann Jacob Frölich den Kornwerffer und burger allhier, wohlverhaltens wegen gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, prom. den 13. Junÿ 1776.

(VI 286 bis) p. 353. N° 26. den 23.ten Maÿ 1776. Lucern
Jfr. eva Schwabin weÿl. andreas schwab gewesenen tabac Müllers zu Coßweÿler ehel. erzeügte to, Verlobt mit joh. jacob frölich dem hiesigen burger und Kornwerffer, die Nöthig Producire schein erweisen das sie ehrl. gebohren augs. Conf. zugethan und das der Sponsus gehöriger orthen Satisfacirt.
das benöthigte Vermögen hat dieselbe in 300 fl baarschafft bestehend dargewiesen, dessen wahres eigenthum, sie handtreülich erhärtert, und 100 fl. ad Prot. Dep. implorantin beweiset ferner Vermög attestat das sie 7. jahr beÿ frau Marg. Salom. Brellin des Chirurgi und burgers allhier ehefrauen, treu und ehrlich gedienet dessen diese letztere mich handtreülich Versichert, es gehet sofort an Euren gnaden deroselben unterthäniges bitten, ihre mit dem burger recht gratis gnädigst zu willfahren.
Recepta wohl Verhaltens wegen gratis.

Jean Jacques Frœlich est nommé contrôleur du pain
1778, Conseillers et XXI (1 R 261)
(p. 85) Montag den 30.sten Martii 1778. – Joh: Jacob Frölich schwört als brodschauer.
Johann Jacob Frölich der burger und Kornkaufer, welcher laut Extractus E. E. Zunft der Lucern gerichts Memorialis an des Verstorbenen Joh: Friderich Huth stelle Zu einem brodschauer erwehlt worden, stehet vor und Legt auf die brodschauer ordnung den gewohnlichen Eÿd ab.

Eve Marguerite Schwab meurt en 1787 en délaissant trois enfants. La masse propre au veuf est de 66 livres, celle propre aux héritiers de 82 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 livres, le passif à 175 livres
1787 (11.9.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 638) n° 271
Inventarium über Weiland Fraun Eva Margaretha Frölichin gebohrener Schwabin Meister Johann Jacob Frölich des Kornkäufers und Burgers alhier zu Straßburg gewesener Ehefrauen nunmehro seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1787. – (…) nach Ihrem den 19. letztverfloßenen Monaths Julÿ aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat, Welche Vermögens Nachlaßenschafft auf Ansuchen und begehren sowohl des hinterbliebenen Wittibers als auch Philipp Jacob Schwab burgers und Gartenmanns ane Krautenau als geordnet und geschworenen Vogts der Defunctæ mit erstbesagtem Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato hinderlaßener Erben Nahmentlich Joh: Jacob so in das 11.te Jahr seines Alters gehet, Johann Gottfried, so 9 Jahr alt und Maria Magdalena sobald 4 Jahr alt, ane hieunten gemeldtem Tag ordnungsmäßig inventirt und ersucht durch Ihne den Wittiber wie auch Elisabetha Schmeltzin die dienstmagd (…) So beschehen alhie Zu Straßburg auf Dienstag den 11. Septembris im Jahr 1787.

Bericht. Es haben Zwar beede nun Zertrennte Ehepersonen in dem 4.ten Abschnitt dero errichteten bald hernach eingetragenen Heuraths Abrede ein ohnverändert Guth stipulirt und wegen dem Abgegangenen die Ergäntzung bedungen, allein Ihre einander Zugebrachte Vermögenschaften nicht verzeichnen noch in Anschlag bringen laßen. (…)
In einer alhier Zu Straßburg ane der Regenbogen Gaß gelegenen in des Wittibers Widtum aus erster Ehe gehörigen behaußung ist befunden worden.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des hinterbliebenen Wittibers unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 105, Sa. Silbers und dergl. geschmeids 10, Summa summarum 116 lb – Schulden 50, Nach deren Abzug 66 lb
Diesemnach kommt die Verzeichniß der Erben ohnver. Guths, Sa. Kleidung 29, Sa. gold. Rings 3, Sa. Schuld 50, Summa summarum 82 lb
Endliche wird auch die gemein verändert und theilbare Vermögenschaft verzeichnet, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers u dergl. Geschmeids 1, Sa. Golden Geschmeids 3, Summa summarum 6 lb – Schulden 175 lb, Passiv onus 168. lb
Widtum Welchen der dißortige Wittiber Kraft 9. Punctens des vor mir Notario und 7. Zeugen den 1. Oct. 1775. errichteten testaments aus weiland Fraun Catharina Gebohrner von Börsch seiner erstern Ehefrau seel. Verlaßenschafft Zeit lebens Zu genießen berechtiget ist, 544 lb

Calcul sommaire tenant lieu d’inventaire des biens ayant appartenu à Jean Jacques Frœlich, mort le 23 mai 1788 en délaissant trois enfants de son deuxième mariage
1788 (12.6.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 639) n° 293
Summarische Berechnung loco Inventarii über Weiland Meister Johann Jacob Frölich, des den 23.ten maÿ 1788 verstorbenen Kornkäufers Wittibers und Burgers alhier zu Straßburg seel. Verlaßenschaft.
Deßen ab intestato hinterlaßene Erben sind Seine mit auch weiland fraun Eva Margaretha Schwabin in Zweiter Ehe erzielte Kinder, Nahmentlich Johann Jacob, so in das 12.te Jahr seines Alters gehet, Johann Gottfried, so 10 Jahr alt und Maria Magdalena in das 5.te Jahr gehend, mit Philipp Jacob Schwab dem hiesigen burger und Gartenmann ane Krautenau bevögtiget
Diese Verlaßenschafft allein in Effecten bestehend wurde den 4. Junÿ 1788. auf Zuvor erhaltene Großgünstige Erlaubnus der Wohlverordneten Herrn dreÿ Löbl. Stadt Stalls ofentlich versteigert, und darauf kraft Erlöß Registers erhaben 246 lb, die darauf haftende Beßerung thut Zur tertz 82, Nach deren Abzug 164 – Passiva 112 lb Nach deren Abgang 51. lb

Jean Jacques Frœlich et Eve Marguerite Schwab vendent la maison au revendeur Jean Georges Schmidt et à sa femme Madeleine Bronner

1786 (19.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1100)
Chambre des Contrats, vol. 660 F° 85 du 3.3.1786, Not. regio Laquiante, 19.1.1786
Johann Jacob Frölich der kornwerffer und Eva Margaretha Schwabin beÿständlich Philipp Jacob Schwab des gartenmanns ihres bruders und Johann Friedrich Roß des seÿlers ihres schwagers
in gegensein Johann Georg Schmidt des krämers und Magdalena Bronner
eine ane der Hahnen Gaß einseit neben Johann Georg Schmidt anderseit neben Johann Georg Geÿer vornen auf gedachte gaß, hinten auff Daniel Himberts eigenthum gelegene behausung nebst deren zugehörigen rechten, weithen, begriffen und gerechtigkeiten – um 750 gulden

Fils du marchand de chausses du même nom, Jean Georges Schmidt épouse en 1783 Marie Madeleine Brunner, fille de Nicolas Bronner, revendeur à Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1783 (8.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 81
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Georg Schmid, leediger Hoßenhändler, Johann Georg Schmid des hiesigen Burgers und Hoßenhändlers ehelich erzeugter Sohn unter assistentz dieses seines Vatters als Bräutigam an einem
So dann Jungfer Maria Magdalena Brunnerin, weiland Niclaus Brunners geweßenen Krempen und burgers Zu Schiltigheim hinterlaßene eheliche Tochter, beÿständlich Lorentz Dambach des Ohlmanns und burgers Zu gedachtem Schiltigheim ihres geordneten Vogts als Braut an dem andern Theil
Geschehen allhier Zu Straßburg in mein ds Notarii gewohnlicher Schreibstub, Sambstags den 8. Martii Anno 1783 (unterzeichnet) Johann Georg Schmidt als hochzeiter, Maria Magdalena Brunnerin hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 120-v n° 33)
Im Jahr Christi 1783, Dienstags den 15. Julii sind (…) offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden, H. Georg Schmidt lediger Kremp und burger allhier, Johann Georg Schmidt Hasen: Fell: händlers und burgers allhier und Frau Anna Maria, gebohrner Münchin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Maria Magdalena Brunnerin, weÿl. Niclauß Brunners, gewesenen Krempen und burgers in Schiltigheim, und Frau Maria Magdalena gebohrner Regußin, ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johan Georg Schmidt als hochzeiter, Maria Magdalena Brunnerin hochzeiterin (i 122)

Les deux maisons contiguës qui appartiennent à Madeleine Bronner veuve Schmitt et à Dorothée Schmitt épouse Mochel sont vendues par adjudication judiciaire. L’architecte Georges Michel Gruber se porte acquéreur du n° 11.

1818 (7.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 107, n° 19
Tribunal Civil de de Première Instance, adjudication de la maison sise en ladite ville de Strasbourg rue du coq n° 10 et 11 réellement saisie sur Madeleine Bronner veuve Schmitt et sur Dorothée Schmitt femme de Mockel – Cahier des Charges, M° Klauhold, avoué des administrateurs de la Course Maurice à Strasbourg, que Madeleine Bronner veuve de Jean Georges Schmitt, marchand de volaille, tant en son privé nom que tutrice naturelle de ses deux fils mineurs et Dorothée Schmitt femme de Valentin Mockel, serrurier, d’une somme principale de 2060 francs par obligation reçue M° Ubersaal le 16 février 1816
Surenchère du 26 décembre, M° Klauhold, art .1 porté par M. Schneegans à 760 fr et l’art 2 par M° Klauhold à 760 fr
Désignation des immeubles et mise à prix, 1. une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coq n° 10, d’un côté la maison Gemberlin, de l’autre celle ci après, mise à prix 600 fr
2. une maison sise dans la même rue n° 11, d’un côté celle ci dessus n° 10, de l’autre celle de Michel Hollender, mise à prix 400 francs
Cahier des Charges du 12 août 1817
Adjudication définitive du 11 décembre, l’article 1 pour 600 et art. 2 à M° Bloechel pour 410 fr, Déclaration de command du 13 décembre pour Jean Michel Wachsmuth, baquetier, la maison n° 11 pour 410 francs
l’art. 1 par M° Schneegans au nom de Jean Frédéric Auffschlager, homme de lettres et l’art. 2 par M° Klauhold pour Michel Gruber, architecte

La maison figure à l’inventaire dressé quelques mois plus tard après la mort de l’architecte-maçon Georges Michel Gruber.
La vente par licitation des immeubles a lieu devant le tribunal civil en 1824. Le tailleur de pierres Jean François Zerling se rend propriétaire de la maison sise 11, rue du Coq

1824 (25.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 166, n° 105
devant M. Charles François Xavier Thiriet de Luyton juge au Tribunal Civil de Première Instance il a été procédé à la vente et adjudication par voie de licitation entre les héritiers de feu Gruber. Cahier des charges, licitation de la maison appartenant à la veuve et héritiers de Georges Michel Gruber, archictecte maçon, à la requête d’Elisabeth Louise Gruber épouse de Jean Jacques Redslob, propriétaire, en qualité d’héritière pour un 7° de Georges Michel Gruber son père, pour laquelle occupe Louis Auguste Eisen, avoué près le Tribunal Civil demeurant à rue du Vieux Marché aux Vins n° 88, Marguerite Salomé Ottmann veuve de Georges Michel Gruber en son nom et mère et tutrice légale de ses 5 enfants pour laquelle occupe M° Engelbach avoué demeurant rue du Broglie n° 1 – jugement du 18 août 1823, rapport d’experts du 15 septembre et jugement du 11 novembre – licitation de deux maisons acquises, savoir une maison rue Coq par expropriation forcée poursuivie contre Madeleine Bronner veuve de Jean Georges Schmitt marchand de volaille au Tribunal Civil le 26 décembre 1817 transcrit au bureau des hypothèques volume 101 n° 19
Désignation des immeubles, savoir 1. l’une dans la rue du Coq n° 11 d’un côté le Sr Hollender tourneur, de l’autre le Sr Riehl cordonnier, devant la rue, derrière le Sr Stoll boulanger, elle consiste dans un bâtiment sur la rue, petite cour et bâtiment du fond en entrant vestibule et une chambre dessus cave voutée, premier étage, cage d’escalier et deux chambre dessus comble renfermant deux greniers au premier deux chambre. Bâtiment du derrière bucher, lieux, le tout couvert de tuiles simples, ladite maison sise rue du Coq estimée 600 fr – Fait le 29 novembre 1823 – adjudication préparatoire 16 janvier 1830.
Adjudication définitive, M Eisen 1000 fr
Déclaration de command, 30 janvier, pour Jean François Zerling, tailleur de pierres

Originaire de Halberstadt en Westphalie, Jean François Zerling épouse Sophie Frédérique Kaumann en 1811 : contrat de mariage, célébration
1811 (10.12.), Strasbourg 12 (41), Not. Wengler n° 6263
Contrat de mariage – Jean François Zerling tailleur de pierres demeurant depuis deux années en cette ville natif de Halberstadt en Westphalie fils de feu (-) Zerling, caporal dans les troupes du Prince de Brunswick, et de Jeanne Rieben
Sophie Frédérique Kaumann, fille de feu Jean Kaumann, tailleur de pierres, et de Sophie Frédérique Gall, femme en secondes noces de David Beck, tailleur de pierres
Enregistrement, acp 118 f° 118-v du 11.12.

Mariage, Strasbourg (n° 414)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à neuf heures du matin le 14 décembre 1811. Jean François Zerling, majeur d’ans, né le 29 décembre 1783 à Halberstadt en Westphalie, domicilié à Strasbourg, tailleur de pierres, né hors le mariage de N Zerling, ancien militaire et de Jeanne Catherine Ribbe, non reconnu par le père, Sophie Frédérique Kaumann, mineure d’ans, née le 15 février 1793 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Henri Kaumann, tailleur de pierres décédé en cette ville le 3 janvier 1808 et de Sophie Frédérique Gahl, ci présente et consentante (signé) Johann Frantz Zerling, Sophie Friderika Kaumann (i 22)

Jean François Zerling et Sophie Frédérique Kaumann vendent la maison au serrurier Jean Nicolas Schaal moyennant 1 200 francs

1826 (1.6.), Strasbourg 12 (100), Me Wengler n° 14.367
Sophie Frédérique Kaumann épouse Jean François Zerling, tailleur de pierres, en son nom et mandataire de son époux
à Jean Nicolas Schaal, serrurier
une maison consistant en un bâtiment de devant et de derrière, cour très petite, appartenances, droits et dépendances le tout situé à Strasbourg rue du Coq n° 11, d’un côté le Sr Hollender tourneur, de l’autre le Sr Riehl cordonnier, devant la ruen derrière le Sr Stoll boulanger – acquis à la barre du Tribunal Civil par licitation entre les héritiers Georges Michel Gruber, maçon, par devant M. Tierriet de Loyson, juge audit tribunal, commissaire en cette partie le 30 janvier 1824 et déclaration de command même jour, transcrit au bureau des hypothèques volume 166 n° 105 – pour 1200 francs
Enregistrement, acp 178 f° 188-v du 2.6.

Jean Nicolas Schaal épouse Marie Barbe Kniebiehler, originaire de Kientzheim près de Kaysersberg
Mariage, Strasbourg (n° 374)
Cejourd’hui 5° Germinal l’an III de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Nicolas Schall agé de 31 ans, serrurier, né et domicilié en cette commune, fils de feu mathias Schall, sellier, et de feue Elisabeth Schmitt, de l’d’autre part Marie Barbe Kniebiehler, agée de 31 ans, fille servante domiciliée en cette commune depuis douze ans, native de Kintzheim, département du haut Rhin, fille de Gaspard Kniebiehler, cultivateur audit lieu, et de feue Catherine Silberling (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 7 décembre 1763 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 26 janvier 1764 (signé) Johannes Nicolaus schaal, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 41)

Jean Nicolas Schaal meurt en 1836 en laissant pour héritière universelle sa veuve. La succession comprend deux maisons rue du Coq.

1836 (23.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), Me Hickel n° 5255
Déclaration tenant lieu d’Inventaire de la succession de Jean Nicolas Schaal, serrurier décédé le 3 octobre dernier – à la requête de Marie Barbe Kniebieler la veuve, légataire universelle par testament reçu M° Hickel le 10 décembre 1829 enregistré le 5 octobre dernier – communauté partageable à deux et un tiers, mariés suivant les anciens statuts de la ville de Strasbourg, par mariage célébré le 5 germinal 3
Art. 2. immeubles. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coq n° 3 d’un côté le Sr Strauss de l’autre côté et derrière l’auberge du Coq Rouge, estimée 150 francs
une autre maison avec petite cour et autres appartenances et dépendances sise en la ville de Strasbourg rue du Coq n° 11, d’un côté le Sr Hollender tourneur, de l’autre Philibert Mathieu serrurier, estimée 1500 fr
Enregistrement, acp 239 F° 40 du 24.3.

Marie Barbe Knibihler meurt en 1836 en délaissant des héritiers collatéraux.

1836 (9.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 70), Me Hickel n° 5360
Inventaire de la succession de Marie Barbe Knibihler veuve de Jean Nicolas Schaal, serrurier, décédée le 2 juin dernier – dressé à la requête de 1. Barbe Utter épouse d’Antoine Wetterer, journalier à Gerstheim, 2. Georges Utter, journalier à Osthausen, 3. André Utter, maçon à Gerstheim en son nom et mandataire de François Joseph Utter son frère fusilier à la 6° compagnie du 18° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Lyon, 4. Martin Utter, soldat au 46° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Strasbourg, 5. Jacques Joseph Risterer, cordonnier à Strasbourg, mandataire de Françoise Anastasie Knibihler femme de Blaise Wirtner, cordonnier, et de Françoise Briska Knibihler femme de Joseph Decker, maçon, demeurant à Altdorf (Grand Duché de Bade), 6. Eléonore Dietrich femme de Jean Allheilig, chanvrier à Marckolsheim, 7. Marie François Aloise Weiss, avoué, mandataire de Madeleine Dietrich femme d’Antoine Heyberger vigneron à Gueberschwyr, 8. Anne Marie Knibihler femme de Jonathan Treis, journalier à Strasbourg, 9. Marie Louise Knibihler femme de Martin Antoni, cordonnier, 10. Madeleine Knibihler femme de Mathias Reinbolt, cultivateur à Kientzheim, 11. Jean Kniebieler, journalier à Strasbourg
La D° Wetterer, Georges Utter, André Utter, François Joseph Utter et Martin Utter ensemble pour 5/21 par représentation de leur mère Marie Anne Knibihler femme d’André Utter, journalier à Gerstheim, sœur germaine de la défunte, Les D° Wirtner & Decker ensemble 6/21 par représentation de leur père Georges Knibihler, journalier à Altdorf, frère germain de la défunte, les D° Heyberger & Allheilig ensemble 5/21 par représentation de leur mère Ursule Knibihler femme de Jacques Dietrich, journalier à Marckolsheim, les D° Treis, Antoni, Reinbolt & Sr Knibihler chacun pour 3/42 ensemble pour 6/21, frères et sœurs consanguins de la défunte

dans une maison appartenant à la défunte rue du Coq n° 3 où la défunte est décédée
Titres et Papiers. Cote 1, maison sise à Strasbourg rue du Coq n° 3. Par testament reçu M° Hickel le 10 décembre 1829, Jean Nicolas Schaal a légué à la veuve tous ses biens, contrat de vente reçu M° Triponé le 5 juillet 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 141 n° 106 acquis de Jean Saum, propriétaire, la maison sise à Strasbourg rue du Coq n° 3
Cote 2, maison même rue n° 11, contrat de vente M° Wengler le 1 juin 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 191 n° 31, acquis de Sophie Frédérique Kaumann épouse de Jean François Zerling, tailleur de pierres, en son nom et mandataire de son mari
Enregistrement, acp 242 f° 38-v du 12.7.

Les héritiers de Marie Barbe Knibihler vendent le 20 mars 1837 la maison à Frédéric Charles Fauser.

1837 (10.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 319 (2549) n° 9
Procès verbal d’adjudication définitive en date du 20 mars 1837 dressé par M° Hickel
à la requête 1° de Monsieur Marie François Aloïse Weiss, avoué près le tribunal civil séant à Strasbourg, demeurant en service ayant agi en qualité de mandataire de Dame Madeleine Dietrich femme du seiur Antoine Heyberger vigneron demeurant ensemble à Gueberschwyhr aux termes d’une procuration (…) dont le brevet est demeuré joint à la minute d’un inventaire dressé par ledit M° Hickel en date du commecement du 9 juillet même année, 2° en qualité de mandataire de a) Dame Barbe Utter femme du sieur Antoine Wetterer, journalier demeurant ensemble à Gerstheim, b) du sieur Georges Utter, journalier demeurant à Osthausen, c) du sieur André Utter, maçon demeurant à Gerstheim, d) du sieur Martin Utter soldat au 46° régiment de ligne en garnison à Strasbourg y demeurant, e) de Dame Eleonore Dietrich, femme du sieur Jean Allheilig chanvier demeurant ensemble à Marckolsheim, f) de Dame Madeleine Kniebihler femme du sieur Mathis Reinbold cultivateur demeurant ensemble à Kientzheim, g) et du sieur Jean Kniebieler, journalier demeurant à Strasbourg, le tout aux termes d’une procuration (…), 3° enfin en qualité de mandataire substitué par le sieur André Utter (…) dans tous les pouvoirs à lui conférés par le sieur François Joseph Utter, fusilier à la 6° compagnie du 3° bataillon du 18 régiment de ligne en garnison à Lyon (…)
2. de Monsieur Jacques Risterer, cordonnier domicilié et demeurant à Strasbourg, ayant agi en qualité de mandataire de Françoise Anastasie Kniebihler femme du sieur Blaise Wirtner, cordonnier, et de Françoise Briska Kniebihler femme du sieur Joseph Decker, maçon demeurant à Altdorff (grand duché de Baden) aux termes d’une procuration (…), 3. de Dame Marie Louise Kniebihler femme du sieur Martin Antoni, cordonnier demeurant à Strasbourg ayant agi sous l’autorisation de son mari 4. de Dame Anne Marie Kniebihler femme du sieur Jonathan Treis, journalier demeurant en ladite ville, ayant également agi sous l’autorisation de son mari à Strasbourg. Lesdits Dame Wetterer, sieur Georges Utter, sieur André Utter, sieur François Joseph Utter, sieur Martin Utter, Dame Decker, Dame Wirtner, Dame Allheilig, Dame Heyberger, Dame Antoni, Dame Treis, Dame Reinbolt et le Sieur Knibihler seuls héritiers sous bénéfice d’inventaire pour les parts et portions ci après indiquées de feue Dame Marie Barbe Knirbihler veuve du sieur Jean Nicolas Schaal, en son vivant serrurier à Strasbourg, leur sœur consanguine et tante respective, savoir
Lesdits D° Wetterer, sieur Georges Utter, sieur André Utter, sieur François Joseph Utter et sieur Martin Utter ensemble pour 5/21 chacun pour 2/42° par représentation de leur mère Dame Marie Anne Knibihler femme d’André Utter, en son vivant journalier à Gerstheim, sœur germaine de la défunte, Les Dames Heyberger & Allheilig ensemble 5/21 ou chacun pour 5/42 par représentation de leur mère Ursule Knibihler femme du sieur Jacques Dietrich en son vivant journalier à Marckolsheim, autre sœur germaine de la défunte. Les Dames Wirtner et Decker ensemble 5/21 ou chacun pour 5/42 par représentation de leur père sieur Georges Kniebihler, en son vivant journalier à Altdorff, frère germain de la défunte, Et les Dames Treis, Antoni, Reinbolt et les Sr Kniebihler chacun pour 3/42 ou ensemble pour les 6/21 restants comme frères et sœurs consanguins de la défunte. Ainsi que ces qualité d’héritiers se trouvent constatées par l’intitulé de l’inventaire dressé par ledit M° Hickel en date au commencement du 9 juillet 1736 et déjà allégué.
Il résulte que le sieur Frédéric Fausser, journalier demeurant à Strasbourg rue du bain aux plantes N° 29 s’est rendu adjudicataire d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du coq N° 11 tenant d’un côté au sieur Philippert Mathieu serrurier de l’autre au Dr Michel Hollender, tourneur, par devant à la rue et par derrière au sieur Stahl moyennant le prix de 2150 outre les charges. L’adjudication a eu lieu sous les charges, clauses et conditions ci après littéralement extraites du cahier des charges dressé par ledit M° Hickel le 19 janvier 1837 (…) Les adjudicataires ne pourront réclamer d’autres titres de propriété que ceux ci après relatés savoir, l’adjudicataire de la maison N° 11 la grosse du jugement du 30 janvier 1824, l’expédition du contrat de vente passé devant M° Wengler le premier juin 1826 et le quittance passé devant M° Bremsinger le 15 février 1829. (…) La maison rue du coq n° 11 avait appartenu au sieur Georges Michel Gruber en son vivant architecte à Strasbourg qui l’avait acquise lors de la vente par expropriation forcée poursuivie contre Dame Madeleine Bronner veuve du sieur Jean Georges Schmitt en son vivant marchand de volailles à Strasbourg suivant jugement rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 26 décembre 1837 dûment enregistré. Le sieur Gruber étant décédé l’immeuble en question fut vendu par forme de licitation et adjugé du sieur Jean François Zerling, tailleur de pierres, à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un jugement d’adjudication définitive rendu à la barre dudit tribunal le 30 janvier 1824 et déclaration de command du même jour, le tout dûment enregistré. Par contrat passé devant M° Wengler notaire à Strasbourg le premier juin 1826 aussi enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 du même mois volume 191 N° 31 avec inscription d’office du même jour volume 177 N° 692. Dame Sophie Frédérique Kaumann épouse dudit sieur Zerling et qui avait agi tant en son propre nom que comme mandataire de son mari a vendu l’immeuble en question à feu ledit Sr Schaal moyennant le prix de 1200 francs (…). Ledit sieur Schaal étant décédé sans laisser d’acendans ni de descendans en instituant sa légataire universelle en pleine propriété ladite Dame Schaal née Kniebihler sa femme suivant testament reçu par ledit M° Hickel en présence de témoins le 10 décembre 1829, enregistré, la Dame Schaal née Kniebihler est devenue propriétaire de la maison dont s’agit
Extrait par ledit M° Hickel notaire soussigné de la minute dudit procès verbal d’adjudication définitive et du cahier des charges susénoncé

Le brouetteur Frédéric Charles Fauser épouse en 1817 Barbe Schaffner

Mariage, Strasbourg (n° 162)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 24 mai 1817. Charles Frédéric Fauser, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 janvier 1782 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Brouëtteur, fils de feu Evrard Fauser, cordonnier décédé en cette ville le 2 vendémiaire en trois de la République française et de Catherine Fischer, ci présente et consentant, Barbe Schaffner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 octobre 1793 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de Daniel Schaffner, chargeur à la douane en cette ville et de Marie Bellé, ci présente et consentant (signé) Carl Friedrich Fauser, Barbara Schaffnerin (i 11)

Barbe Schaffner, femme de l’emballeur Frédéric Charles Fauser, meurt en 1848 en délaissant trois enfants

1849 (5.2.), Strasbourg 9 (98), Not. Becker n° 4091
Inventaire après le décès de Mad. Barbe Schaffner, en son vivant épouse de Mr Frédéric Charles Fauser, emballeur à la douane, demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 29 décembre 1848.
L’an 1849 le Lundi 5 février à quatre heures de relevée, à la requête de 1° M. Frédéric Charles Fauser, emballeur à la douane, demeurant à Strasbourg, agissant 1) en son nom à cause de la communauté de biens légale qui a existé entre entre lui et feu la dame Barbe Schaffner son épouse, leur mariage ayant été célébré à Strasbourg le 4 mai 1817 sans que les conditions civiles de leur union eussent été préalablement établies par un contrat de mariage, 2) au nom et comme tuteur légal de Caroline Fauser et Auguste Fauser, ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec son épouse défunte, 2° et de Mr Frédéric Charles Fauser, fils, commis négociant demeurant en la même ville, agissant tant en son propre nom que comme subrogé tuteur des dits mineurs (…) Lesdits Frédéric Charles Fauser, fils, Caroline Fauser et Auguste Fauser, habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un tiers de la dite dame Fauser née Schaffner leur mère défunte (…) dans une maison sise à Strasbourg rue du Coq N° 11 où Mad° Fauser est décédée le 29 décembre dernier et dépendante de la dite communauté

Titres et papiers. Cote première. Maison dépendante de la communauté. Vingt cinq pièces sont la première est un extrait d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Hickel, notaire à Strasbourg le 20 mars 1837 par lequel les héritiers de dame Marie Barbe Kniebiler veuve du Sr Jean Nicolas Schaal en son vivant serrurier à Strasbourg ont adjugé à Mr Fauser, père, une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue du Coq N° 11 où il est présentement procédé, moyennant le prix de 2150 francs (…) ledit extrait transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 avril 1837 volume 319 n° 9. Il résulte du dit procès verbal que ladite dame Schaal a recueilli la dite maison dans la succession de son mari qui l’avait instituée sa légataire universelle suivant testament ar acte public en date du 10 décembre 1829, reçu par le dit M° Hickel. (…) La troisième pièce est une expédition d’un contrat passé devant M° Wengler notaire en ladite ville le premier juin 1826 par lequel feu ledit Sr Schaal était devenu par propriétaire du dit immeuble.
acp 379 (3 Q 30 094) f° 54 (Déclaration de suc. du 21 février 1849 N° 90) Communauté, Un mobilier évalué 364, argent comptant 72, loyers échus 3,20 – Passif 1357
Immeuble, une maison à Strasbourg rue du Coq N° 11

Son fils commis négociant Frédéric Charles Fauser épouse en 1848 Caroline Salomé Heldenstab
1848 (1.8.), Strasbourg 9 (97), Not. Becker n° 3888
Contrat de mariage – Furent présens M. Frédéric Charles Fauser, commis négociant, fils majeur du Sr Frédéric Charles Fauser, emballeur à la halle commerciale de Strasbourg et de D° Barbe Schaffner sa femme tous demeurant à Strasbourg, M. Fauser stipulant pour lui et en son nom à cause du mariage dont il va être question
Et Madlle Caroline Salomé Heldenstab, demeurant à Strasbourg, fille majeure du Sr Jean Etienne Heldenstab, coiffeur et de D° Marie Salomé Ludwig, sa femme demeurant en la même ville, Mlle Heldenstab stipulant également pour elle et en son nom à cause dudit mariage
acp 374 (3 Q 30 089) f° 30 – regime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Apports. Ceux du futur consistent en mobilier prisé 200 francs et créances pour 2600 francs
Ceux de la future épouse consistent en mobilier d’une valeur de 785 francs et en argent comptant pour 155 francs
Les futurs époux se font réciproquement donation en cas de survie de l’usufruit viager de la succession du prémourant

Frédéric Charles Fausser meurt le 31 janvier 1871. Lors de la liquidation, chacun des trois enfants reçoit un tiers de la maison

1871 (28.7.) M° Becker (minutes en déficit)
Theilung des Nachlases von Friedrich Karl Fauser und Barbara Schaffner
Theilung zwischen 1) Friedrich Karl Fauser, Kaufmann in Straßburg, 2) Caroline Fauser, Ehefrau von Theodor Rossel in Straßburg, 3) Jacob August Fauser, Schuster in Mülhausen, von dem Nachlass von Friedrich Karl Fauser lebend Packer an der Douane von Straßburg und von Barbara Schaffner seiner Ehefrau, der Ehegatte gestorben den 31. Januar 1871 und die Ehefrau den 29. December 1848
acp 599 (3 Q 30 314) f° 85 n° 1522 du 1.8. – Actif Masse. Ein Haus in Straßburg Hahnen Straße N° 11 abgeschättzt zu 8000
Zinsen 176, Sparkassen Büchlein 481, Nachtrag von Karl Fauser 80, Nachtrag von Mde Rossel 80, Nachtrag von August Fauser 585, zusammen 9447
Passif Masse 1923, Rest 7521
Abtretung (…) Friedrich Karl August Fauser, 1/3 vom Haus
Mme Rossel, 1/3 des Hauses
Jacob August, 1/3 des Hauses

Les enfants et héritiers de Frédéric Charles Fauser vendent la maison à Christine Lobstein, veuve de Jacques Ried

1872 (28.3.), Strasbourg 5 (54), Not. Laurent Hoffherr, s.n.
28 mars 1872. Vente – Ont comparu 1° M. Frédéric-Charles Fauser, ancien négociant et Mme Caroline-Salomé Heldenstab, son épouse qu’il autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg rue des grandes arcades N° 47, 2° M. Théodore Rossel, cordonnier, et Mme Caroline Fauser, son épouse qu’il autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg, rue du coq n° 7, 3° Et M. Gaspard Herrmann, cordonnier, demeurant et domicilié à Strasbourg, rue des cordonniers n° 16, agissant au nom et comme mandataire de M. Jacques-Auguste Fauser, employé du chemin de fer à la gare de Mulhouse et D° Adèle Coquelin son épouse demeurant et domiciliés à Mulhouse aux termes de la procuration (…) Lesquels ont par les présentes vendu
à Mme Christine Lobstein, sans profession, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Jacques Ried, à ce présente et acceptant
Une maison située à Strasbourg rue du coq n° 7 consistant en rez-de-chaussée, trois étages, deux chambres au-dessus, grenier sur le tout couvert en tuiles, caves dessous, puits, aisances et dépendances, le tout tenant d’un côté à M. Arnaud, de l’autre M. Koebelé, devant la rue du coq et derrière M. Litt boulanger. Ainsi que cet immeuble se trouve, se poursuit et comporte (…)
Origine de la propriété. M. Frédéric-Charles Fauser, Mme Rossel et M. Jacques Auguste Fauser sont les propriétaires de l’immeuble dont il s’agit pour l’avoir hérité dans la succession de M. Frédéric-Charles Fauser, ancien emballeur à la douane et de Dlle Barbe Schaffner, conjoints à Strasbourg, leur père et mère, décédés le premier le 31 janvier 1871, l’autre le 29 décembre 1848, dont ils étaient seuls et uniques héritiers et comme leur ayant été plus spécialement attribué par le partage des dites successions, dressé par M° Becker, notaire à Strasbourg le 28 juillet 1871. M. et Mde Fauser, père et mère, en avaient été propriétaires au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Mme Marie-Barbe Kniebihler, veuve de M. Jean-Nicolas Schaal, de Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 20 mars 1837. Cette acquisition eut lieu moyennant le prix de 2150 francs, complètement payé – Prix, moyennant la somme de 6000 francs. (…)
Etat civil des vendeurs. M. et Mme Fauser déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Becker notaire à Strasbourg le premier août 1848, M. et Mme Rossel qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté légale ainsi que M. et Mde Jacques-Auguste Fauser, leurs unions n’ayant été précédées d’aucun contrat de mariage.
acp 601 (3 Q 30 316) f° 121 du 4.4.

Originaire de Kittersburg en Bade, Jacques Ritt épouse en 1823 Catherine Lobstein, native de Mittelhausbergen. Les mariés reconnaissent deux enfants
Mariage, Strasbourg (n° 371)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 30 octobre 1823. Jacques Ritt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 janvier 1798 à Kittersbourg, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, journalier, fils de Jacques Ritt, Cultivateur audit lieu et de feu Marie Marzloff, décédée à Kittersbourg le 17 mars 1806, et Christine Lobstein, majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 brumaire an V à Mittelhausbergen /bas Rhin/ domiciliée à Strasbourg, fille de feu Michel Lobstein, Cultivateur décédé à Mittelhausbergen le 26 mars 1814 et de Marie Moll ci présente et consentante (…) Et aussitôt les dits Epoux ont déclaré reconnaître et légitimer Eve Lobstein, née d’eux à Mittelhausbergen le 11 mai 1817, inscrite ledit jour sur les registres de l’Etat civil de ladite Commune et Jacques Ritt né d’eux en cette ville le 18 juin dernier, inscrit le 19 suivant sur les registres de l’état civil de cette ville (signé) Jacob rith, Christina Lobsteinin (i 42)

Jacques Rith meurt en 1844 en délaissant trois enfants.
1844 (23. 9.br), Strasbourg 7 (101), Me Boersch n° 5097
23 novembre 1844. Inventaire de la succession du sieur Jacques Rieth, journalier demeurant à Strasbourg décédé en cette ville le premier juillet 1844 et de la communauté qui a existé entre entre lui et Dame Christine Lobstein son épouse.
L’an 1844 le 23 novembre à neuf heures du matin. A la requête de Dame Christine Lobstein veuve du Sieur Jacques Rieth, journalier demeurant à Strasbourg, journalier, demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant ès présentes 1° comme ayant été commune en biens avec son défunt époux, 2° comme créancière de la communauté qui a existé entre entre elle et son mari, 3° et comme mère et tutrice légale de Daniel Rieth âgé de 18 ans, Barbe Rieth âgée de 13 ans, Michel Rieth âgé de 7 ans, les trois enfants mineurs procréés avec son défunt époux, lesdits mineurs habiles à se dire et porter héritiers sous bénéfice d’inventaire chacun d’eux pour un cinquième de la succession du sieur Jacques Rieth leur père, 2° De Dame Eve Rieth épouse à ce autorisée du sieur Daniel Vix, journalier demeurant et domiciliés à Strasbourg rue des payens n° 16, 3° Et du sieur Jacques Rieth, journalier, demeurant et domicilié à Strasbourg rue des payens n° 16, agissant tous deux comme habiles à se dire et porter héritiers sous bénéfice d’inventaire chacun d’eux pour un cinquième de la succession du sieur Jacques Rieth leur père, En présence du Sieur Jean Bernhard, laitier demeurant et domicilié à Strasbourg rue des payens n° 15 en qualité de subrogé tuteur desdits trois enfants mineurs Rieth (…) Attendu que les conjoints Rieth n’ont point réglé par contrat de mariage leurs conventions matrimoniales ils se sont trouvés soumis au régime de la communauté légale qui servira de base à cette opération
en la maison mortuaire rue des payens N° 16.
Immeubles. Ville de Strasbourg. 1° La moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg rue des payens N° 16 (…)
acp 330 (3 Q 30 045) f° 61-v – La succession du défunt se compose de sa garde robe évaluée 22
La communauté se compose activement, Mobilièrement de meubles et objets mobiliers estimés 368
Immobilièrement 1° La moitié divisée d’une maison sise à Strasbourg rue des payens N° 16 d’un revenu de 110 francs, 2° 48 ares 75 centiares de terre ban de Strasbourg en cinq pièces d’un revenu de 73 francs

Décès, Strasbourg (n° 1169)
Déclaration faite le 2 juillet 1844 du décès de Jacques Ritt, âgé de 46 ans, né à Kittersbourg /grand Duché de Bade/ journalier, Epoux de Christine Lobstein, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le premier du mois courant à 10 heures du soir dans la maison située N° 16, rue des payens, fils de feu Jacques Ritt, cultivateur, et de feu Marie Marzloff Premier déclarant, Jacques Ritt âgé de 21 ans, fils du défunt, Jacques Bernhardt, âgé de 40 ans, tailleur, voisin du défunt (i 3)

Christine Lobstein veuve de Jacques Rieth lègue par testament l’usufruit du rez-de-chaussée de sa maison à son fils Michel et du premier étage à son autre fils Jacques
1875, M° Hoffherr
26 mars 1872, Testament – Christine Lobstein Wittwe von Jakob Ried, lebend Gärtner zu Straßburg, durch welches sie 1) ihrem Sohne Michael Ried, Ackerer zu schreiner, die lebenslängliche Nutznießung vom Bodengeschoßes ihres Hauses Hahnengasse N° 7, platz im Keller und Speicher vermacht
2) ihrem Sohne Jacob Ried, Tagner zu Straßburg und an Salome Ernwein, seiner Ehefrau und dem überlebenden die lebenslänglich Nutznießung vom ersten Stock ihres Hauses Hahnengasse N° 7
3) ihrer Tochter Barbara Fried Ehefrau von Johann Bernhard, Mecker zu Bischheim eine Summe von 1000 Franken
4) ihrem Sohn Michael Ried das Eigenthum von einem zwei ständigen Waagen (…)
† 31. October 1875
acp 646 (3 Q 30 361) f° 4-v du 4.11.

Christine Lobstein meurt le 31 octobre 1875 en délaissant pour héritiers ses enfants Michel et Barbe ainsi que ses petits-enfants issus de son fils Jacques.

1876 (3.2.), Strasbourg 24 (15), Not. Joseph Allonas n° 2516
3. Februar 1876. Inventar nach dem Ableben von Christine Lobstein Wittwe des Ackergärtners H. Jakob Rith, im Leben zu Straßburg Hahnengasse 7 wohnhaft, wo sie den 31. October 1875 gestorben ist
Im Jahr 1876, Donnerstag den 3. Februar um acht Uhr Vormittags in dem Sterbehause in Strassburg Hahnengasse 7. Auf Anstehen I. des Hrn Michael Rith, Ackergärtner zu Straßburg wohnhaft, II. der Frau Barbara Rith, ermächtigte und verbeiständete Ehefrau des hier gegenwärtigen H. Johannes Bernhard, Ackerer, beisammen zu Bischheim-am-Saum wohnhaft, III der Frl. Salome Rith, großjährig, ledig zu Straßburg wohnhaft, handelnd alle eigenen Namens, IV. der Frau Eva Rith ermächtigte und verbeiständete Ehefrau des hier gegenwärtigen H. Daniel Vix, Gärtner zu Königshoffen 14, Bann von Straßburg wohnhaft, V. des H. Daniel Rith, Schloßer in Straßburg wohnhaft, handelnd als Vormund der zwei noch unmündigen Kinder entsprossen aus der Ehe des Herrn Jacob Rith, im Leben Tagner, mit Frau Salome Ernwein, beide dahier, der Ehemann den 25. und die Frau den 17. April letzthin verstorben, Namens 1) Sophie Rith geboren dahier den 23. Januar 1856, und 2) Emilie Valerie Rieth geboren dahier am 15. August 1860, hierzu ernannt (…), VI. Herr Adolph Beyer, Chef der Comptabilität der Civil Hospizien zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Special Bevollmächtigter des Herrn Adolph Sengenwald, Kaufmann, ehemaliger Präsident des Handels Gerichts, Ritter der Ehrenlegion Vice Präsident der Civil Hospicien der Stadt Strassburg, daselbst wohnhaft, (…) handelnd selbst als Vormund der in dem städischen Waisenanstalt aufgenommenen Kinder (…) Anna Maria Rith, geboren dahier den 15. November 1863 erzeugt aus der Ehe des besagten Herrn Jacob Rith und dessen genannten Ehefrau (…)
die genannten Hr Michael Rith, Frau Bernhard, Frau Vix, Daniel Rith, Salome Rith und die drei minderjährigen Rieth einzige Erberechtigten an dem Nachlasse ihrer Mutter und Großmutter Frau Christine Lobstein verlebte H Jacob Rith zu Straßburg, wo sie den 31. October letzthin gestorben ist, nämlich a) H Michael Rith ihr Sohn für ein fünftel, b) Frau Bernhard ihre Tochter für ein fünftel, c) Daniel Rith ihr Sohn für ein fünftel, d) Frau Vix ihre Tochter für ein fünftel, e) Frl. Salome Rith und die minderjährige Kinder Rith ihre Enkel, durch Vorstellung ihres genannten verlebten Vaters H Jacob Rith für das letzte fünftel, Und in Gegenwart des Herrn Lorentz Ernwein, Magazinier, zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der gedachten minderjährigen Frl. Sophia und Emilie Valerie Rith hierzu ernannt (…)
Inhalt eines testamentes der Verlebten aufgenommen von Hr Hoffherr damals Notar dahier am 26. März 1872 (…) Je donne et lègue par préciput et hors part à 1) M Michel Rith mon fils, cultivateur demeurant avec moi à Strasbourg la jouissance viagère et gratuite de tout le rez-de-chaussée de la maison que je possède à Strasbourg rue du Coq N° 7, d’une chambre dite des soldats, au premier étage de la même maison ainsi que de place suffisante dans la cave et au grenier de lad. maison, 2) M. Jacques Rith mon autre fils, journalier demeurant aussi à Strasbourg et à Mme Salomé Ernwein épouse de ce dernier et au survivant d’eux, la jouissance viagère et gratuite du premier étage de ma maison sise à Strasbourg rue du Coq N° 7 (moins cependant la chambre dite des soldats) et de place suffisante dans la cave et au grenier, 3) Mad. Barbe Rith ma fille épouse de Jean Bernhard laitier avec lequel elle demeure à Bischheim, la pleine propriété d’une somme de 1000 francs 4) Et audit Michel Rith la pleine propriété et jouissance d’une petite voiture à deux roues (…)
Liegenschaften, II. Diejenigen zum Nachlass der verlebten Frau Wittwe Rith gehoerend. Stadt Strassburg. 5) Ein Haus zu Straßburg Hahnengaß Nr 7 gelegen, bestehend aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, darüber zwei Zimmer, Speicher, Keller, Brunnen, Rechten und Dependenzien, Alles begrenzt einerseits durch Frau Osswald anderseits durch H Koebelé, vornen die Hahnengasse und hinten der Bäcker Hr Litt.
Erkauft durch Wittwe Rith von den Erben von Friedrich Carl Fauser, ehemaliger Packmeister bei der Verwaltung der Zölle und dessen Ehefrau Barbara Schaffner, im Leben Eheleute zu Straßburg, welche waren die drei nachgenannten Kinder nämlich Friedrich Karl Fauser, ehemaliger Kaufmann zu Straßburg, Karolina Fauser, Ehefrau von Theodor Rössel Schuhmacher beisammen zu Straßburg wohnhaft, Jakob August Fauser, Angestellter am Bahnhof zu Mülhausen, welchen Kindern gedachtes Haus außerdem speciell zugeschrieben wurden, in der Theilung der gedachten Nachlässe, errichtet durch H. Becker, damals Notar dahier am 18. Juli 1871. Laut Vertrag vor H. Hoffherr, damals Notar zu Straßburg, vom 28. März 1872 wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 15. April 1872 Band 1337 N° 71 überschrieben und von Amtswegen denselben Tag Band 1098 N° 116 eigeschrieben wurde. Dieser Kauf hatte statt mittels einem Preis von 6000 Franken (…). Eheleuthe Fauser wurden Eigenthümer desselben Hauses, so sie es erwaren steigerungsweise von Maria Barbara Kniebiehler, Wittwe von Johann Nicolaus Schaal zu Straßburg laut Protokoll errichtet durch H. Hickel, damals Notar dahier am 20. März 1837.
acp 649 (3 Q 30 364) f° 10 n° 526 du 9.2. (Sterbefalltafel B. 61 Fol. 104) Nachlass, Mobilien 97, Baares Geld 1906, Schuldforderung 800
Ein Haus Hahnengasse N° 7, Bann Mittelhausbergen 8 Ar Feld

Liquidation et partage de la succession de Christine Lobstein
1876 (15.7.), Strasbourg 24 (17), Not. Joseph Allonas n° 2897
Liquidation und Theilung Nachlasses der Frau Christine Lobstein Wwe. Jacob Rieth
sind erschienen 1°) H. Daniel Rieth, Schloßer in Straßburg wohnhaft, handelnd sowohl eigenen Namens, wie auch als Vormund der zwei noch unmündigen Kinder entsprossen aus der Ehe des Herrn Jacob Rieth, im Leben Tagner, mit Frau Salome Ernwein, beide dahier gestorben, der Ehemann den 25. und die Frau den 17. April 1875, nämlich a) Sophie Rieth dahier geboren amn 23. Januar 1856, b) und Emilie Valeria Rieth auch dahier geboren am 15. August 1860, hierzu ernannt (…), 2°) Hr Michael Rieth, Ackergärtner zu Straßburg wohnhaft, 3°) Frau Barbara Rieth, ermächtigte Ehefrau des hier anwesenden H. Johannes Bernhard mit welchem sie zu Bischheim-am-Saum wohnhaft ist, 4°) Frau Eva Rieth, ermächtigte Ehefrau des hier anwesenden Ackergärtners Daniel Vix, mit welchem sie zu Königshoffen, Bannweile Straßburg wohnhaft ist, 5°) Fräulein Salome Rieth, großjährig, gewerblos zu Straßburg wohnhaft, 6°) Herr Adolph Beyer, Großer Rechnungsführer der Civil Hospizien der Stadt Straßburg in welcher er wohnhaft ist, handelnd als Specialbevollmächtigter des Herrn Adolph Sengenwald, Kaufmann, Vice Präsident der Civil Hospicien der Stadt Strassburg, daselbst wohnhaft, (…) handelnd selbst als Vormund der in dem Straßburger Waisen-Anstalt aufgenommenen Kinder (…) also als Vormund von Anna Maria Rieth, geboren dahier den 15. November 1863 aus der Ehe des genannten verlebten Jacob Rieth und Salome Ernwein, die genannten 1°) Daniel Rieth, 2°) Michael Rieth, 3°) Frau Bernhard, 4°) Frau Vix und 5°) Fräulein Salome Rieth und die drei unmündigen Kinder Rieth, diese vier letztere durch Representation ihres Vaters der genannte verlebte Jacob Rieth einzige Erberechtigten an dem Nachlasse ihrer Mutter und Großmutter Frau Christine Lobstein verlebte Wittwe des schon früher verlebten Ackergärtners Jacob Rieth, nämlich Ihre vier Kinder je zu einem fünften Theil und ihre vier Enkel miteinander Zum letzten fünften Theil, so wie diese Eigenschaften durch das Inventar errichtet durch unterzeichneten Notar nach dem Ableben der Frau Wittwe Rieth am 3. Februar letzthin bestätigt sind, 7°) Und H. Lorentz Ernwein, Magazinier, zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der gedachten minderjährigen Frl. Sophia und Emilie Valerie Rieth hierzu ernannt (…)

Vorbemerkungen. I. Tod der Wittwe Rieth. Wittwe Rieth gebohrne Lobstein ist am 31. Oktober letzthin gestorben. II. Testament (…), III. Inventar (…), IV Versteigerung der Liegenschaften
acp 653 (3 Q 30 368) f° 40 n° 2428 du 19.7. – Rechnung des Notars dessen Einnahmen bestehen aus dem eingegangenem Steigpreise im Antrag vom M. 7453, Ausgaben für Kosten 1509, bleibt ein Ueberschuß von 5944
Liquidation. Activa 1) Ueberschuß der Rechnung des Notars 5944, 2) Werthschaften welche der Miterbe Michael Rieth schuldet 419, 3) Daniel Rieth hat zu verrechnen 2760, 4) Frau Bernhard hat zu verrechnen 2, 5) die minderjährigen haben zu verrechnen 4, 6) die andere Miteren haben zu verrechnen 168, 6) Steigpreis Rest geschuldet durch den Steigerer Weill 3733, 7) Fr. Salome Rieth verrechnet 56, Liegenschaft unvertheilt geblieben p. m., Summa der Masse 13.028
Passiva, 1) Beerdigungs & Krankheits Kosten 216, 2) ½ des Erlöses der Gemeinschafts Güter 1886, 3) de Frau Bernhard particular Legat 800, Summa 2902
Bleibt ein Ueberschuß von 10.185
Die Hälfte des Erlöses der Liegenschaften der Gütergemeinschaft beträgt 1866, abzuziehen für Kosten 168, bleiben 1717
Rechnungen und Anweisungen

Accord passé entre les héritiers préalablement à la vente des immeubles

1876 (18.3.), Strasbourg 24 (15), Not. Joseph Allonas
N° 2632 den 18. März 1876. Vereinbarung – Sind erschienen 1. Herr Daniel Rith, Schloßer zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Vormund der zwei noch unmündigen Kinder entsprossen aus der Ehe des Herrn Jacob Rith, im Leben Tagner, mit Frau Salome Ernwein, beide dahier, der Ehemann den 25. und die Frau den 17. April 1875 verstorben, Namens 1) Sophie Rith geboren dahier den 23. Januar 1856, 2) Emilie Valerie Rieth geboren dahier am 15. August 1860, hierzu ernannt (…)
2. Herr Adolph Beyer, Chef der Comptabilität der Civil Hospizien zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Special Bevollmächtigter des Herrn Adolph Sengenwald, Kaufmann, ehemaliger Präsident des Handels Gerichts, Ritter der Ehrenlegion Vice Präsident der Civil Hospicien der Stadt Strassburg daselbst wohnhaft (…) handelnd selbst als Vormund der in dem städischen Waisenanstalt aufgenommenen Kinder (…) Anna Maria Rith, geboren dahier den 15. November 1863 erzeugt aus der Ehe des besagten Herrn Jacob Rith und dessen genannten Ehefrau (…)
A. die drei minderjährigen Kinder Rieth und Fräulein Salome Rith großjährig gewerblos zu Straßburg erzeugt aus der besagten Ehe Rith Ernwein, B. H Michael Rith, Ackergärtner zu Straßburg wohnhaft, C. Barbara Rith, Ehefrau des Ackermanns Johann Bernhard zu Bischheim am Saum wohnhaft D. Eva Rith Ehefrau des Gärtner Daniel Vix zu Koenigshoffen wohnhaft, E. der schon genannte H. Daniel Rith, als einzigen Erberechtigten an dem Nachlass ihrer Großmutter und Mutter Frau Christina Lobstein verlebten Wittwe des Ackergärtners H Jacob Rith zu Straßburg, wo sie den 31. October letzthin gestorben ist, nämlich
1) Fräulein Salome Rith und die minderjährigen Kinder Rith, ihre Enkel durch Vorstellung ihres genannten verlebten Vaters H Jacob Rith für 1/5
2) H Michel Rith für 1/5, 3) Frau Bernhard ihre Tochter für 1/5, 4) Frau Vix ihre Tochter für 1/5, 5) H Daniel Rith ihr Sohn für 1/5, so wie diese Erb Eigenschaften aus dem Eingang des nach Ableben der Wittwe Rith gebornen Lobstein durch unterzeichneten Notar am 3. Februar dahin errichteten Inventar bestätigt sind, Und Herr Lorentz Ernwein, Magazinier, zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der gedachten minderjährigen Sophia und Emilie Valerie Rith hierzu ernannt (…)

II. Immöbel zum Nachlass der verlebten Frau Wittwe Rith gehörend 1) Section P N° 908. Ein Haus zu Straßburg Hahnengaß N° 7 gelegen, bestehend aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, darüber zwei Zimmer Speicher, Keller, Brunnen, Rechten & Dependenzien alles begrenzt einerseits durch Frau Osswald anderseits durch H Koebele, vornen die Hahnengaße und hinten der Bäcker H. Litt.
Erkauft durch Wittwe Rith von den Erben von Friedrich Carl Fauser, ehemaliger Packmeister bei der Verwaltung der Zölle und dessen Ehefrau Barbara Schaffner, im Leben Eheleute zu Straßburg, welche waren die drei nachgenannten Kinder nämlich a) Friedrich Karl Fauser, ehemaliger Kaufmann zu Straßburg, b) Karolina Fauser, Ehefrau von Theodor Rössel Schuhmacher beisammen zu Straßburg wohnhaft, c) Jakob August Fauser, Angestellter am Bahnhofe zu Mülhausen, welchen Kindern gedachtes Haus außerdem speciall zugeschrieben wurden, in der Theilung der gedachten Nachlässe, errichtet durch Notar Becker zu Straßburg am 18. Juli 1871. Laut Vertrag vor H. Hoffherr, damals Notar zu Straßburg, vom 28. März 1872 wovon eine Ausfertigung auf dem Hypotheken Amte zu Straßburg am 15. April 1872 Band 1337 N° 71 überschrieben und von Amtswegen denselben Tag Band 1098 N° 116 eigeschrieben wurde. Dieser Kauf hatte statt mittels einem Preis von 6000 Franken (…). Eheleuthe Fauser erwarben dasselbe Eigenthum von Maria Barbara Kniebiehler wittwe von Johann Nicolaus Schaal zu Straßburg laut einem vor durch Notar Hickel dahier am 20. März 1837 errichteten Steigerungs protokoll.
(…) Bemerkung. Laut Testament vor Herrn Hoffherr, früher Notar zu Straßburg vom 26. März 1872 hat Wittwe Riehl zum voraus und vor aller Theilung ihrem Sohn dem Miterben H. Michael Rieth den lebenslänglichen und unentgeltlichen Genuß von deß Erdgeschoßes, der Einquartierungs Kammer im Ersten Stock, und des nöthigen Raumes im Keller und auf dem Speicher des oben beschriebenen Hauses vermacht. (…)
Dem obigen Ansuchen willfahrend, ist geschlossen worden wie folgt. Bec&&. Straßburger Bann (…)
Stadt Straßburg 5) Section P N° 908. Ein Haus zu Straßburg Hahnengaß N° 7 gelegen, bestehnd aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, darüber zwei Zimmer Speicher, Keller, Brunnen, Rechten und Dependenzien alles begrenzt einerseits durch Frau Osswald anderseits durch H Koebele, vornen die Hahnengaße und hinten der Bäcker H. Litt. Flächen Inhalt 75 centiaren. Anschlagpreis 4800 Mark
acp 648 (3 Q 30 363) f° 59-v n° 898 – Lastenheft

Raphaël Weil se rend adjudicataire de la maison

1876 (15.4.), Strasbourg 24 (16), Not. Joseph Allonas n° 2748
N° 2748 den 3. Mai 1876. Steigerung – Sind erschienen 1°) Herr Daniel Rith, Schloßer zu Straßburg wohnhaft, sowohl eigenen Namens wie auch noch als Vormund der zwei noch unmündigen Kinder entsprossen aus der Ehe des Herrn Jacob Rith, im Leben Tagner, mit Frau Salome Ernwein, beide dahier, der Ehemann den 25. und die Frau den 17. April 1875 verstorben, Namens 1) Sophie Rith geboren dahier den 23. Januar 1856, 2) Emilie Valerie Rieth geboren dahier am 15. August 1860, hierzu ernannt (…)
2°) Herr Adolph Beyer, Chef der Comptabilität der Civil Hospizien zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Special Bevollmächtigter des Herrn Adolph Sengenwald, Kaufmann, ehemaliger Präsident des Handels Gerichts, Ritter der Ehrenlegion Vice Präsident der Civil Hospicien der Stadt Strassburg daselbst wohnhaft (…) handelnd selbst als Vormund der in dem städischen Waisenanstalt aufgenommenen Kinder (…) Anna Maria Rith, geboren dahier den 15. November 1863 erzeugt aus der Ehe des besagten Herrn Jacob Rith und dessen genannten Ehefrau (…)
3°) Hr Michael Rieth, Ackergärtner zu Straßburg wohnhaft, 4°) Frau Barbara Rieth, ermächtigte Ehefrau des hier anwesenden Ackersmanns Johannes Bernhard, mit welchem sie zu Bischheim-am-Saum wohnhaft ist, 5°) Frau Eva Rieth, ermächtigte Ehefrau des hier anwesenden Ackergärtners Daniel Vix, mit welchem sie zu Königshoffen, Bannweile Straßburg wohnhaft ist, 6°) Fräulein Salome Rieth, großjährig, gewerblos zu Straßburg wohnhaft und 7°) H. Lorentz Ernwein, Magazinier, zu Straßburg wohnhaft, handelnd als Nebenvormund der gedachten minderjährigen Frl. Sophia und Emilie Valerie Rieth hierzu ernannt (…) die obengenannten 1°) Daniel Rieth, 2°) Michael Rieth, 3°) Frau Bernhard, 4°) Frau Vix 5°) und Fräulein Salome Rieth und die drei unmündigen Kinder Rieth, diese vier letztere durch Representation ihres Vaters der genannte verlebte Jacob Rieth einzige Erberechtigten an dem Nachlasse ihrer Mutter und Großmutter Frau Christine Lobstein verlebte Wittwe des schon früher verlebten Ackergärtners Jacob Rieth, nämlich Ihre vier Kinder je zu einem fünften Theil und ihre vier Enkel miteinander Zum letzten fünften Theil, so wie diese Eigenschaften durch das Inventar errichtet durch unterzeichneten Notar nach dem Ableben der Frau Wittwe Rieth am 3. Februar letzthin bestätigt sind
dieselben Comparenten erklären, daß laut Urkunde vor unterzeichnetem Notar vom 15. des letzt verfloßenen Monats April, die Versteigerung der in einem Vereinbarungs Acte vor selbem Notar vom 18. März letzthin bezeichnet sind (…)
Stadt Strassburg. 4°) Section P N° 908. Ein zu Straßburg, Hahnengasse N° 7 gelegenes Wohnhaus mit Zubehörungen. Anschlagpreis 4800.
Mehrer Lichter wurden nach und nach angezündet und während der dauer mehrerer Gebote gemacht, wovon das letzte Gebot im Betrage von 5600 Mark geschah durch Herrn Raphaël Weill, Kaufmann zu Straßburg wohnhaft
acp 652 (3 Q 30 367) f° 6-v n° 1570 du 6.5.

Raphaël Weil vend l’année suivante la maison à l’aubergiste Maurice Bendelé, demeurant 3, rue des Dentelles

1877 (18.9.), Strasbourg 24 (21), Not. Joseph Allonas n° 3674
Ist erschienen Herr Raphael Weil, Handelsmann & Eigenthümer zu Straßburg wohnhaft, derselbe verkauft (…)
dem hier gegenwärtigen und dies annehmenden H. Moritz Bendele, Schenckwirth zu Straßburg, Großspitzengaße N° 3 wohnhaft
Beschreibung. Section P N° 908 ein zu Straßburg Hahnengasse N° 7 gelegenes Wohnhaus, bestehend aus Erdgeschoß, drei Stockwerken, darüber zwei Zimmer Speicher, Keller, Brunnen, Rechten & Zubehörungen zwischen Frau Osswald & H Koebelen vornen die Hahnengaße und hinten der Bäcker H. Litt. Sowie sich dieses Wohnhaus nebst Zubehörungen wirklich befindet (…)
Eigenthumsnachweis. H. Weil erklärt, daß er die soeben bezeichnete Liegenschaft von den Kindern und Erben der zu Straßburg am 31. Oktober 1875 verlebten Christina Lobstein, gewesene Wittwe des schon früher verlebten Jacob Rieth, erworben hat zufolge einem durch den unterzeichneten Notar am 3. Mai 1876 aufgenommenen Steigerungsprotokolle. Da aber bei dieser Versteigerung minderjährige Kinder betheiligt waren, wurde durch den unterzeichneten Notar, auf *estenheft der volljährige Erbbetheiligten & der Vormünder der minderjährigen Betheiligten am 19. März 1876 ein Vereinbarungsakt errichtet (…) Diese Erwerbung geschah mittelst einer Summ vob 5600 Mark (…)
Frühere Eigenthumsnachweis. Frau Wittwe Rieth geborene Christina Lobstein hat dieselbe Liegenschaft erworben von den Erben von Friedrich Carl Fausser, ehemaliger Packmeister bei der Verwaltung der Zölle & dessen Ehefrau Barbara Schäffner lebend zu Straßburg wohnhaft als a. Friedrich Carl Fausser, ehemaliger Kaufmann zu Straßburg, b. Carolina Fauser, Ehefrau von Theodor Rössel Schuhmacher beisammen zu Straßburg wohnhaft, c. H Jakob August Fausser, Angestellter am Bahnhofe zu Mülhausen, welchen gedachtes Haus außerdem speciall* zufiel, in der Theilung der gedachten Nachlässe, errichtet durch Notar Becker zu Straßburg am 18. Juli 1871. Laut Vertrag vor Notar Hoffherr, unmittelbarer Amtsvorgänger des unterzeichneten Notars vom 28. März 1872 wovon eine Ausfertigung beim Hypothekenamte dahier am 15. April folgend Band 1337 N° 71 überschrieben wurde. Diese Erwerbung geschah mittels (…) 6000 Franken. Eheleuthe Fauser haben die nämliche Liegenschaft erworben von Maria Barbara Kniebiehler Wittwe von Johann Nicolaus Schaal aus Straßburg laut einem durch H. Hickel damals Notar dahier am 20. März 1837 errichteten Steigerungsprotokoll.
Bemerkung. H. Weil bemerkt hier daß zufolge Testament vor genantem Notar Hoffherr vom 26. März 1872 die genante Wittwe Riehl ihrem Sohn Michael Rieth, ohne Gewerbe, zu Straßburg wohnhaft, zum Voraus & vor aller Theilung den lebenslänglichen unentgeltlichen Genuß von obenbezeichnetem Wohnhaus als, deß Erdgeschoßes, der Einquartierungs Kammer im ersten Stockwerke und des ihm nötigen Raumes im Keller und auf dem Speicher vermacht hat, und daß ihm die betreffende Liegenschaft unter Uebernahme dießer Lasten zugeschlagen wurde, zufolge den obenerwähten Steigerungs protokolle vom 3. Mai 1876. (…) Kaufpreis, 5600 Mark (…) Uebertrag des Brandentschädigungseanspruchs (…)
Auf den Hÿpothekenamte von Straßburg an 30. October 1877 Band 1728 N° 51 transcribirt. Band 1333 N° 13 eingeschrieben
Police d’assurance N° 30.911 Compagnie du Soleil, rue de Châteaudun N° 44 à Paris. 10 septembre 1877, durée 10 ans, Bendelé, Maurice, débitant de boissons
1° 12.000 francs sur la propriété de Monsieur Bendelé sise à Strasbourg, Rue du Coq N° 7, élevée sur cave, de rez-de-chaussée, trois étages et gerniers, construite en pierres, briques & bois, couverte en tuiles, y compris la valeur de la gage d’escalier, celle de la pompe, des lieux d’aisances et de tous les objets réputés immeubles par destination et dans laquelle il existe des chambres louées en garni.
2° 8000 francs pour la garantie du recours des voisins
acp 669 (3 Q 30 384) f° 67 du 21.9.

Natif de Still, le garçon da café Maurice Bendelé épouse en 1873 Marie Anne Lutz, originaire de Rosheim
Mariage, Still (n° 10) Den 17. November 1873 um sechs Uhr des Abends, Heurathsurkunde von Moritz Bendelé, geboren zu Still den 3. Aprilis 1842, Kellner, wohnhaft zu Still, ehelicher Sohn von Bendelé, Ignatz alt 65 Jahre, Bäcker wohnhaft zu Still hier gegenwärtig und einwilligend, und von Petrolf, Sophie alt 61 Jahre, wohnhaft zu Still hier gegenwärtig und einwilligend, und von Maria Anna Lutz geboren zu Rosheim den 17. Juli 1843, Stand keinen, wohnhaft zu Rosheim eheliche Tochter von Lutz Ludwig wohnhaft zu Rosheim und alldort gestorben (…) und von Scherer Franziska, bei lebzeiten wohnhaft zu Rosheim (unterzeichnet) Bendelé, Marie Lutz (i 8)

Registre domiciliaire (602 MW 43)
Bendele, Keller Wirth
Bendele Maurice, 3.4.42, Still, kath.
Frau Maria geb. Lutz, 43, Rosheim
Kinder, Heinrich 15.10.74, Straßburg, todt 29/9. 75 Rosheim
Kinderspielgasse N° 14
Metzgergasse, Zu den drei Königen
p 1. 74 Metzgerplatz, Nolff
24.6.76, Grosse Renngasse 36. Lohmiller
1.11.77, Münsterplatz 13, Lämmermann
1.10.81, Schwesterngasse 2, Lerchmann
27/.6 82.Gerbergrabenplatz 9, Miethe
27.6.94 Langestrasse 112, Wwe Schwartz
7.5.98, Rosheim

Maurice Bendelé réside à Strasbourg de 1875 à 1879 d’après les annuaires d’adresses
1875. Bendele Moritz, Schenkwirt, Metzgerplatz 14
1890, Bendele Moritz, Wirt, Gerbergrabenplatz 9
1895, Bendele Moritz, Gastwirt, Langestr. 112
1898, Bendele Moritz, Gastwirt, Langestr. 112

Maurice Bendelé et Anne Marie Lutz vendent la maison au marchand de charbon Philippe Merck et à sa femme Marguerite Kalb

1890 (22.7.), M° Charles Lauterbach
Verkauf durch Moritz Bendele, Gastwirt und Anna Maria Lutz dessen Ehefrau hier
an Philipp Merck, Kohlenhändler und Margaretha Kalb
P n° 908, Ein Wohnhaus hier Hahnengasse N° 7 mit Erdgeschoß und 3 Stockwerken, Speicher, Keller, Brunnen, erworben laut Kauf Allonas vom 18. September 1877. Besitz sofort, Genuß 29. IX. 1890, Steuren von da an. Preis 8000 Mark
acp 831 (3 Q 30 546) f° 52 n° 2014 du 1.8.

Philippe Merck épouse en 1868 Madeleine Neff de la Robertsau. L’épouse reconnaît sa fille née quelques mois plus tôt.
Mariage, Strasbourg (n° 329)
Du 11° jour du mois de juin l’an 1868 à dix heures du matin. Acte de mariage de Philippe Merck, majeur d’ans,né en légitime mariage le 3 mars 1845 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, journalier, fils de Conrad Merck, journalier domicilié à Strasbourg ci présente et consentant et de feu Anne Marie Schott décédée à Strasbourg le 9 janvier 1846, et de Madeleine Neff, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 avril 1838 à la Robertsau banlieue de Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, ouvrière en chapeaux de paille, fille de feu Michel Neff journalier décédé à la Robertsau le 18 mars 1858 et de feu Marie Madeleine Mathis décédée à la Robertsau le 20 août 1864 (…) Et aussitôt l’épouse a déclaré se reconnaître mère de Madeleine Merck née à Strasbourg le 12 avril 1868 et inscrite le 13 du même mois dans les registres de l’état civil de cette ville.

Marie Madeleine Neff meurt en 1888 en délaissant une fille. La succession comprend deux maisons à la Robertsau
1888 (17.7.), M° Gustave Loew
Erbverzeichniss nach den Ableben von Maria Magdalena Neff Ehefrau des Kohlenhändlers Philipp Merck in Strassburg wohnhaft wo die am 20. Juni 1888 gestorben ist. Auf Ansuchen von 1. Philipp Merck, obengenannt, handelnd eigenen Namens wegen der gesetzlichen Gütergemeinschaft die in Ermanglung eines Ehevertrags zwischen ihm und seiner Ehefrau bestanden hat, 2. Magdalena Merck, Ehefrau des Kohlenhändlers Georg Gutapfel in Straßburg, handelnd als einzige Erbin ihrer genannten Mutter, 3. der Firma Lamarche & Cie Kohlenhandlung in St Johann, Letztere steht bis zum Belaufe ihrer Forderungen in den Rechten der Eheleute Gutapfel auff Grund einer Privaturkunde vom 27. Junÿ 1888 registrirt eu Straßburg an denselben tag

acp 805 (3 Q 30 520) f° 5 n° 1744 du 25.7. (Sterbfallerk. Bd. 74 Vl. 127) Baares Geld am Todestag 70, Waarenvorrath 228.
Liegenschaften der Gemeinschaft 1. Ein Haus mit Hof, Brunnen, Garten vor und hinter dem Hause in der Ruprechtsau Bann Straßburg Hauptstraße N° 47, vorher Wenglerseck, rothes Quartier N° 73 früher N° 72
2. Ein Haus mit Erdgeschoß einem Stockwerk und Speicher nebst kleinem Stall, Remise, Hof, in der Ruprechtsau Bann Straßburg Hauptstraße N° 45, früher rothes Quartier N° 72 früher N° 89 in der Oberau und Wenglerseck
Passiv des Nachlasses 134 – Passiv der Gemeinschafft a) bezahltes 287, b) geschuldet 5230
Zur Gemeinschafft gehört ein Kohlenschuppen, welcher sich auf dem terrain von Benjamin Heydel befindet
Gute Geschäfts ausstände 165, schlechte 39, Geschuldete Miethzinsen 99, Schulden der Gemeinschaff 100, Mobilien der Gemeinschafft 234, Kleider der Erblasserin 33
Zur Gemeinschaff gehören noch weitere Mobilien zu 65

Les héritiers ne parviennent pas à un accord lors du partage. Le notaire les renvoie aux tribunaux.
1889 (13.4.), M° Gustave Loew
Theilung aufgestellt durch den amt. Notar 1) der gesetzlichen Gütergemeinschaft, welche zwischen Philipp Merck, Kohlenhändlers dahier, und dessen allda den 10. Juni 1888 verstorbenen Ehefrau Maria Magdalena Neff bestanden, 2) des Nachlasses der Letzteren
Die Theilung wird laut nachgeristrirtem Protocoll nicht genehmigt bzw. beanstandet.
acp 814 (3 Q 30 529) f° 92-v n° 288 du 23.4.
acp 814 (3 Q 30 529) f° 92-v n° 289 du 23.4. – 13. April 1889. Protocoll über die von der betheiligten Parteien durch allen zu vorregistrirter Theilung gemachten Beanstandungen, ins besondere bezüglich des Bestands der zu theilenden Gemeinschafft.
Der Wittwer erkennt an, daß er noch zwei Ringe seiner Frau und einen Karren geschätzt zu 10. Mark in Besitz hat, welche nicht inventarisirt worden.
Da die Parteien sich nicht einigen können werden dieselben durch den Notar auf den Processweg verwiesen.

Philippe Merck se remarie en 1888 avec Marguerite Kalb, originaire de Mundolsheim, veuve du maçon Jacques Frantz
Mariage, Strasbourg (n° 589)
Straßburg am 27. September 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kohlenhändler Philipp Merck, katholischer Religion, geboren den 3. Maerz des Jahres 1845 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Wittwer von Magdalena Neff, gestorben zu Straßburg den 20. Juli dieses Jahres, Sohn der verstorbenen Eheleute Conrad Merck, Tagner, und Anna Maria Schott, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Margaretha Kalb, evangelischer Religion, geboren den 4. Januar des Jahres 1848 zu Mundolsheim, Wittwe des Maurers Jacob Frantz, gestorben zu Straßburg den 15. Maerz 1887 Tochter der verstorbenen Eheleute Georg Kalb, Milchhändler und Margaretha Imhof, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 72)

La maison est inscrite à partir de 1899 au nom de Lazare Levy pour la jouissance viagère et de Henri Levy pour la nue propriété.



Georges Dœrner, menuisier, et (1613) Chrétienne Hein d’abord (1597) femme du notaire Sixte Krafftberger – luthériens


Originaire de Jauer en Silésie, le compagnon menuisier Georges Dœrner a interrompu ses années d’épreuve à Strasbourg pour avoir recueilli un héritage et avoir été malade. Les Quinze concluent le 11 août 1613 que le pétitionnaire devra continuer à être compagnon chez son maître Jean Heberlin le jeune jusqu’à la Noël mais qu’il pourra se marier quand bon lui semble. Georges Dœrner épouse en octobre 1613 Chrétienne Hein, veuve du notaire Sixte Krafftberger. Il devient maître d’école et sacristain à Ichenheim (près de Fribourg) en 1614 en conservant le droit de bourgeoisie, prorogé à deux reprises en 1617 et 1618. Il est candidat au poste de messager du magistrat en 1619. Comme il n’a pas d’enfant, il adopte en 1623 les trois enfants que sa femme a eus de son premier mari. Il est élu éducateur des orphelins avec sa femme, à l’essai en avril 1627. Il occupe toujours cette fonction en juillet 1628. Sa veuve et ses enfants adoptifs vendent la maison en septembre 1630.

Maison en propriété
1620, rue des Juifs (V 63, actuel n° 25)

Enfants de Sixte Krafftberger

  • Appolonie, épouse (1623) le menuisier Jacques Gœrg
  • Marguerite, célibataire en 1630
  • Louis, menuisier, épouse (1628) Ursule Jæckler

Le compagnon menuisier Georges Dœrner a interrompu ses années d’épreuve pour avoir recueilli un héritage et avoir été malade. Comme il a l’intention d’épouser la veuve du notaire Sixte Krafftberger chargée d’enfants, il demande en mai 1613 l’autorisation d’exercer son métier, le cas échéant sans employé jusqu’à la Saint-Martin, époque à laquelle les années d’épreuve se termineraient. Les Quinze concluent le 4 septembre que le pétitionnaire devra continuer d’être compagnon chez son maître Jean Heberlin le jeune jusqu’à la Noël mais qu’il pourra se marier quand bon lui semble.

1613, Protocole des Quinze (2 R 41)
(f° 102-v) Sambstag den 8. Maÿ – Georg Dörner Ca. Schreiner od. Zimmerleüth Zunfft
Georg Dörner der schreiner gesell erscheint, hatt gebietig lassen dem Zunfftmeister beÿ den Zimmerleüthen, vnd vbergibt p. Lt. Bittlingern ein vndthänige Supplication, bitt mein Herren wollen dieselb Irer gelegenheit nach, an vnnd anhören, Inn auch gnedig willfährigen bescheÿd widerfahren lassen, Ist nicht verleßen, beruhet aber summarie daruf, Weÿl er sich mitt Sixt Crafftbergers des Notarÿ seeligen wittib so vil Kleine Kinder, ehelich Verpflichtet vnnd den Kürchgang damitt sie nicht des Allmoßens benöttiget werden, gern befürdern wolt, aber von Zweÿen Meistern vff der Zunfft ein nachdenckens verursacht, Ob er auch vermög Articuls, die Zeÿt allhie für voll außgestanden, sintemahl er ein solcher Zeÿtt, wegen Zugestandenen erbfalls vnnd leibsschadens, vmb etwaß außsetzen müeßen, So wollen mein Herren den articul endweder allso gnedig moderiren, das darinnen solche ohnvermeidenliche fäll nicht begriffen, vnd derenwegen seine außgestandene Jar Ime fruchtbar seÿen, oder Ime verstatten, biß Künfftigen Martini, da sein Zeÿtt anderwerts vnd von neuwem erfüllet, ohne gesind allein mitt seiner handt das handwerck Zutreiben &
Daruff erschienen von wegen der Zunfft Hanß Erhardt Merckell vnd Hannß Reichwagen, bitten durch Lt Hünerern communication vnnd Zeÿtt 14. tag. Lt. Bittlinger Weÿl der Supplicant sich an ein Wittwe verheürath hatt, so etliche Kinder, welche inmittelst derben müeßen, So bette er Inen acht tag für den Termin anzusetzen. Lt. Hüenerer Mann begehr den Supplicanten nicht lang vffzuhalten, allein seÿ ohngewiß, wie bald man die abschrifft wird haben Können. Erkant, Ist Zeÿt acht tag Zugemaßen. Mr vnd h Haaß.

(f° 107) Sambstag den 15. May – Schreiner od. Zimmerleüth Zunfft Ca. Georg Dörner
Von wegen eines Ersamen Gerichts der Zimmerleüth erschienen Hanß Erhardt Merckell der Zunfftmeister vnd Hannß Reichwagen, haben fürgebieten laßen Georg Dörneren dem schreiner gesellen vnnd vbergeben wider denselben p. Lt. Hüenerern ein Underthänigen vnnd gehorsamen Gegenbericht, handlen wie darinnen. Dörner p. Lt. Bittlingern bitt contrat de mariage, vnd Zeÿt acht tag. Lt. Hüenerer laßts Zu, pleibt darbeÿ.

(f° 127-v) Sambstag den 5. Junÿ – Georg Dörner Ca. Schreiner od. Zimmerleüth Zunfft
Georg Dörner der Schreiner gesell erscheint, vnnd p. Lt. Bittlingern, vbergibt er C. Hanß Erhardt Merckell Zunfftmeister beÿ den Zimmerleüth ein Wahrhafften nachbericht & handelt aller maßen wie darinnen. Hergegen erscheinen von wegen der Zimmerleüth Zunfft, gedachter Merckel vnnd Hannß Reichwagen, bitten durch Tromern der einkommenen handlung communication vnd Zeÿt acht tag. Lt. Bittlinger laßts Zu.

(f° 157) Sambstag den 26. Junÿ – Schreiner od. Zimmerleüth Zunfft Ca. Georg Dörner
Von wegen eines Ers. Gerichts der Zimmerleüth, Innahmen Schreiner handwercks, erschienen Hannß Reichwagen unnd Conradt Chuelin, anstatt des Zunfftmeisters so kranck, Haben gebetten lassen Georg Dörnern dem schreiner gesellen vnnd p. Lt. Hüenerern vbergeben sie wider denselbigen, ein fernere Underthänige Ablernung* darauff erscheint er Dörner, vnnd erholt p. Hans Georg Marbachen Pfund Zollern sein vbergebene Supplication, widerspricht allein widerig. beschleiße inn der sach, vnnd setzt diselb zu meiner herren gnedigen erkandtnus dann er sich an ein arme Wittib verheÿrath, vnnd nicht vil Zu verrechtfertig. bitt vmn gnedigen vnd fürderlichen bescheidt. Lt. Hüenerer von wegen der Zunfft, erholt gleichfalls alle einkommene schrifften, vnnd submittirt damit auch. Erkant, Ist die sach für beschlossen angenohmen, vnnd dieselb. Zubedencken bevohlen. H. Heüßen vnnd H. Haaßen. B. M.

(f° 166) Sambstag den 26. Julÿ – Georg Dörner Ca. Schreiner od. Zimmerleüth Zunfft
Georg Dörner der Schreiner gesell erscheint, vnnd pringt durch Tromern für, In seiner Sachen Ctra Schreiner Zunfft, seÿ vor ohngefahr einem Monat beschlossen worden, dieweÿl Ime dann an befürderung bescheÿds vil gelegen, So woll er darumb unterthänig gebetten haben. H. Heüß vnd H Haaß haben den bedacht die sollen Ihn befürdern.

(f° 185) Sambstag den VII. Augusti. – Georg Dörner Ca. Schreiner od. Zimmerleüth Zunfft
Georg Dörner der Schreiner gesell p. Tromern für, Inn seiner sachen Ca Zimmerleüth Zunfft, seÿ vor langem beschlossen, bitt vmb befürderung bescheids. Sollens H. Heüß vnd H Haaß deren es beuohlen befürdern. Mr.

(f° 211) Sambstag den 4. Septemb. – Georg Dörner Ca. Schreiner od. Zimmerleüth Zunfft
Waß Mittwoch den 11. Augusti Jüngsthien h. Heüß und h. Haaß inn dem spann, so Georg Dörner der schreiner gesell, entgegen und wider der allhiesige Schreiner oder Zimmerleüth Zunfft gehapt, bedacht, haben sie Jetzund durch Herren Englern ableßen lassen, Ist weittleüffig außgeführt, beruhet aber kürtzlich daruff, Wann man stricté will beÿ der ordnung pleiben vnnd Ime sein erste Zeÿtt die fünff Viertel Jars, nach denen er, eines erbfalls halben vonn hiennen abgefordert worden, nicht will gelten lassen, So könn mann Ihn wohl fortschicken, wann mann aber solche vorige zeÿt, Zu der Jetzigen, in deren er wider her arbeitet, zusammen rechnet und biß vff Weÿhenachten herauß erstreckt, So würdt er drÿtthalben Jar, vnd ettwaß darüber zusammen pringen dieweÿl es dann beÿ unseren Herrn stehet, Inn den Articulen Zu dispensiren, vnd er sich nicht muttwilliger weiß, sondern auß erheblichen Ursachen in sein heÿrath begeben, Alß köndte Inn wohl willfahrt werden. Vff welchen fall der Herren bedencken, das er noch biß Weÿhenachten lediger vnd gesell. weiß beÿ seinem Jetzigen Meister Hannß Heberlin dem Jüngern, arbeitten, vnnd alß dann Zum Meisterstück Zugelassen werden solte, Erkant Vnnd ist der Herren bedencken gevolgt, doch mitt dem anhang, das er mög Zu kürchen gehen wan er woll, allein das Meisterstück, soll er vor Weÿhenachten Zumachen nicht vfnehmen. B. Mr

Fils de Matthieu Krafftberger, le secrétaire Sixte Krafftberger épouse en 1596 Chrétienne, fille du tailleur Jacques Hein

Mariage, Saint-Guillaume (luth. II f° 42 n° 31)
1596. Dominica 19. Trinit. Sixtus Kraftberger ein schreiber Matthes Kraftbergers selig Son, J: Christina Jacob Hainen des schneiders selig. tochter. confirmatione facta 25. octob. Montag (i 204)

Originaire de Jauer en Silésie, Georges Dœrner épouse en octobre 1613 Chrétienne, veuve du notaire Sixte Krafftberger.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 172, n° 47) 1613. Georg Dörner von Jawr, aus der Schleßing, ein Schreiner, Christina, Sixt Kraftberger des Notarien Witbe. Eingesegnet Montag 4. octob. hora 10. p. pflegerum (i 176)

Originaire de « Gauwer » en Silésie, Georges Dœrner (ici Derrer) devient bourgeois par sa femme Chrétienne, veuve du notaire Sixte Krafftberger, quatre mois après son mariage

1613, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 971
Georg Derrer d. schreiner Zum Gauwer Auß d. Schleßien bürtig Empfahet daß Burg.recht von Christina N Weÿl. Sixt Crafftberg. deß Notarÿ hind.laßener Wittib vnd wüll beÿ den Zümmerleüth Zünfftig sein. Actum den 27. Januarÿ Aô 1614.

Georges Dœrner demande de conserver le droit de bourgeoisie alors qu’il est maître d’école et sacristain à Ichenheim (près de Fribourg) depuis trois ans. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le lui accordent pour un an.

1617, Conseillers et XXI (1 R 98-99)
(f° 151-v) Montag den 11. Junÿ – Burg. so auserhalb wohn. Georg Dürner der Schreiner
Georg Dürner burger vnnd Schreiner alhie, Per Lt Rÿtlinger, d. er sich vor dreÿ Jahren hienauß nacher ÿchenh. begeben, vnd seÿ daselbst Sigrist vnd Schulmr. word. weilen es ehin alhie mit dem handwerck Zuschwehr fallen woollen, da seÿ er nuhn, neben anderen burgern so außerhalb sich vffhalt. beschrieben vnd erfordt word. seine beste haußehr vermoeg Arls. alhie zu besitz. das Im aber beschwerlig vnd noch beschwerliger wann er sich deß burgerrechtens gar begeben solte, weilen er dan der Kirchen vnd Schulen diene, bitt er Ihm daraußer Zu pleÿben genedig vnd Lenger Zu vergonnen, vnd Ihme sein burgerrecht vnd deß. vorzuhalth. woelle er die gepür abricht. vnd die wacht auch versehen laßen. Erkanndt weilen man mit etlichen dispensirt, vnnd dann dieser der Kirchen vnd Schulen diene, so solle mann Ihme noch ein Jahr * vnd ohn einigen anhang Zulaß. H. Riel, J Storr

Nouvelle prorogation du droit de bourgeoisie pour un an

1618 Conseillers et XXI (1 R 100)
(f° 150) Sambstag den VI Junÿ. – Georg Dorner vmb Vorbehalt burgerrechtens
Georg Dorner Schulmeister zu Ichenheim bitt noch i Jar d. burg.recht vorzubehalten. Erk. Ist ein Jar bewilligt Jedoch d. er die schuldig keit abrichte. H. Held, H. Goldbach.

Georges Dœrner est candidat au poste de messager du magistrat

1619 Conseillers et XXI (1 R 101)
Rhatsbotten dienst, Joseph Schmierer, Michel Kreuß. 114. Matthis Heck d. Thurnhuetter, Hans Hoffler d. Leufferbott, Georg Dörner Schreiner, Michel Meyer d. Kursner. 116.

Georges Dœrner qui est marié depuis dix ans sans avoir d’enfant adopte les enfants que sa femme a eux de son premier mari Sixte Krafftberger, Appolonie (âgée de 22 ans), Marguerite (19 ans) et Louis (17 ans)

1623, Chancellerie, vol. 447-II (Gemein Contract Buch) f° 59
Adoptio Marx Krafftbergers Kinder Apolloniæ Margarethæ vnd Ludwigen so erwachsen
(Lect: & confirmirt den 29. Maÿ 1623.) erschienen vnsere Burger Georg Dörner der Schreÿner vnd Christina Heinin weÿland Sixt Krafftbergers seligen hinderlaßene wittwen beyde Eheleuth vnd beneben Ihnen auch vnser Burger Marx Locher als von vns geordneter vogt Apolloniæ Margarethæ vnd Ludwigen, vorermelts Sixt Krafftbergers seligen mit obgedachter Christine In erster ehe erzeugter eheleÿblicher Kinder, vnd vns haben fürpringen vnd zuerkenen geben laßen wie sie bede ehegemechd auß allerhand beweglich ursachen für nemlichen aber zu fernerer fortpflantz vnd erhaltung vortrawlichen fridens vnd einigkeÿt sowol zwischen Ihnen den bed. Ehe Personen als Iren respectivé stieff vnd eheleÿblich. Kindern, bevorab weÿl sie beÿd In etziger Ihrer nhun Zehen Jariger Ehe keine kinder vnd leÿbes Erben mit einander erzeügt vnd Stieffkinder alß Irer ie*glicher Errungenschaft allein (…)
und Ihnen den Kindern selbst deren eine Appolonia 22, die andere Margaretha 19 vnd Ludwig der sohn albereÿt 17 Jahr alt
er der anwünschende Vatter das Jenige, so mehrgemelten seinen angewünschten Kindern ane der Behausung In der Spießgassen so diser Zeÿt Daniel Bitto der handelßmann bewohnt

Le pasteur d’Ichenheim recommande le 21 avril 1627 Georges Dœrner qui a été maître d’école et sacristain dans sa paroisse pour tenir les fonctions d’éducateur des orphelins avec sa femme (Waisenvatter et Waisenmutter, « père » et « mère » des orphelins). Le préteur Bœckel, l’un des administrateurs de l’orphelinat, est réticent bien qu’il convienne que la réputation de Dörner a été noircie sans motif, l’autre, Ingold, ne manifeste pas d’objection. Georges Dœrner et sa femme sont nommés à l’essai pour trois mois le 23 avril.

1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
(f° 91) Sambstag 21. Aprilis. – H. Str. Bockell, H Ingoldt XV.r, Geörg Dörner Weÿsen Vatter
H. XV. Meister referirt, der Pfarrer von Ichenheim hab sich darauß vor der thüre beÿ Ihme angemeldet, mit berichten seÿ von H. Stättr. Böckle herauffgeschickt worden, Zu attestiren, welcher gestamt Geörg Dörner sich In seinem Zu Ichenheim getragenen Schul Meister ampt v.halten, & So könn Er Nun beÿ seinem gewißen Bezeügen, daß dißer Dörner Jederzeit ein Ehrlichen redlichen wandell geführt, seÿ kein vollsauffer & Sein Fraw, seines wüßens, auch nit Qualificirt, wie ungüetlich von Ihr spargiert würdt, wann auch Er deponent, Ein weÿsen vatter Zusetz. hette, wüßte Er keinen beßern, dann besagten Dornern Zuordnen & damit wider weg gangen & H. Ingoldt gehört, Sagt Er consentire In diße Persohn nit, woll aber auch nichts hindern, beruff sich vff sein Jüngste Erclerung, pit M Herren wollens vßmachen & tritt ab, Ist letzster bescheidt angelesen & vmbgefragt & von vnderschiedlichen herren gedacht worden, daß dißer Schreiner vnd sein Fraw, nit mehr so schwartz, allß man Sie anfangs gemacht, dann Im Nachfrag. sich ein beßer Zeügnus befündet & Erkandt, weil die H. Pfleger sich nit v.glichen können, sondern den, Ihnen angesetzten Præjudicial termin verflüßen laßen, Allßo die wahl hiemit von Ihnen weg gefallen, daß besagter Geörg Dörner vndt sein Fraw, Zu einem weÿsen Vatter vndt Mutter, vff ein Viertel Järige v.suchung angenommen sein, vndt In dißer Stub die ord. In gegensein H. XV. Meisters vnd der v.ordneten H. Pfleger, schwören.

(f° 94-v) Montag 23. Aprilis – H. Str. Bockell, H Ingoldt XV.r, Geörg Dörner Weÿsen Vatter
Beede Herren XV. Meistern haben H. Ingoldten XV.n Alllß Pflegern Im Weÿsenhauß, angezeigt, daß Geörg Dörner vnd sein Fraw, nunmehr Zu einem weÿsen vatter vnd Mutter angenommen seÿen, degestalt, daß mans ¼ Jahr mit Ihnen versuchen, allß balt aber denselben die ordtnung vorlesen vnd in Aÿdt vfnemmen soll, stellens allßo Zu Ihme H. Ingoldt, weil H Str. Böckell nit hieoben, ob Er dem Actu beÿwohnen wöll & Ille erclärt sich, wann Sein Mittpfleger H. Str. Böckell, auch Zugegen were, wolt Er sich der beÿwohnung nit beschweren, pit Sich für entschuldigt Zuhalten, & tritt auß & hierauf Ist der weÿßen Schaffner Herr Jo: Valantin Storck vnd dann auch besagter Geörg Dörner vnd sein Fraw in MH Stub erfordert, waß Jüngst wegen Ihrer annemmung Erkandt, notificirt, vndt von dörner vndt seiner Fraw, vff die ordnung so Ihnen bereits vorgelesen, leiblich geschworen durch Mich aber alles daß waß v.schinen Sambstag vndt heüth, in dißem geschäfft verhandellt, vß befellch M. Hn Herren Stättr. Böckle referirt worden & der Sichs Zum höchsten bedanckt, daß M. gn. Herren sich deß geschäffts annemmen vndt dergestalt erörttern wollen, vndt hatt auch obgedachter H. Weÿßen Schaffner, diße deß herrn Stätt. erclerung angehört.
[in margine :] NB. diße ordnung Ist durch dißen Actum confirmirt vnd darumb von H Glasern vnderzeichnet, darauff Freÿt. den 27.t diß dem Weÿsen Schaffner p. me Zugestellt word.
Zu hauß wÿlen Er gar hartt am Podagra gelegen.


Enfants de Sixte Krafftberger

Appolonie Krafftberger épouse en 1623 le menuisier Jacques Gœrg

Mariage, cathédrale (luth. f° 153)
1623. Dominica Trinitat: 8. Junÿ. Jacob Georg der schreiner, Adams Jörg des schreiners sohn, vnd J. Apolonia Sixt Krafftbergers des Notarÿ n. tochter, Eingesegnet (i 81)

Le menuisier Louis Krafftberger épouse en 1628 Ursule, fille de Martin Jæckler, originaire de « Meyerkingen » (le même endroit, situé dans le bailliage d’Aurach en Wurtemberg, que la femme de son voisin Jacques Kuling)

Mariage, cathédrale (luth. f° 253)
1628. Ludwig Krafftbergers der schreiner Sixt Krafftbergers des Notarÿ sohn, und J. Ursula Martin Jäckler zu Meygerküng. im würtenberg.land n tochter, eingesegnet 19 Maÿ (i 131)



25, rue des Juifs


Rue des Juifs n° 25 – V 63 (Blondel), N 1298 puis section 67 parcelle 15 (cadastre)

das Fasshaus (maison au tonneau)
Troisième étage sans doute ajouté au milieu du XVIII° siècle


Façade, étages (juin 2023)

La maison est inscrite dans le Livre des loyers communaux au nom du gentilhomme Thiébaut Joham de Mundolsheim qui la vend en 1594 au menuisier Jean Heberlin. Elle est appelée das Fasshaus (maison au tonneau, 1594, 1639, 1642, 1668). Son fils aussi nommé Jean Heberlin vend en 1620 le bâtiment avant au menuisier Georges Dœrner qui sera ensuite maître d’école à Ichenheim en Bade puis éducateur à l’orphelinat. Les deux bâtiments sont à nouveau réunis par l’adjudication judiciaire prononcée en 1639 au profit du secrétaire Pierre Camel. La maison appartient ensuite au maître maçon Georges Hauber puis à ses ayants droit (1642-1685). L’ancien bailli catholique Florian Rieden l’achète en 1702. Ses héritiers la vendent au pasteur du Temple-Neuf Samuel Silberrad en 1710. Le plan-relief (1727) représente un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages. Le juriste et sénateur catholique Joseph Gerber en est propriétaire à partir de 1731. Il est probable qu’il y fasse faire d’importants travaux, la maison étant estimée à une somme minimale de 1650 florins à sa mort en 1753, ce qui correspond peut-être à une surestimation puisque la valeur minimale est seulement de 900 florins en 1766 lors de l’inventaire dressé après la mort de la femme du propriétaire suivant, le cordonnier François Joseph Heim. La maison comprend trois poêles en 1783. Le doreur Sébastien Deck l’achète en 1786, il charge le maître maçon Jean Jacques Fæssler de faire des travaux dans le bâtiment arrière qui a alors un rez-de-chaussée et trois étages.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La maison est la partie droite du bâtiment d’angle sur la gauche.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 81 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment neuf à rez-de-chaussée et trois étages. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la troisième à droit du repère (p) : quatre fenêtres et porte au rez-de-chaussée, trois étages à cinq fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour X montre l’arrière (1-2) du bâtiment avant, le bâtiment latéral (2-3), le bâtiment arrière (3-4) et le mur (4-1) du voisin.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 25.


Ancienne et nouvelle façade (1967) – Plan cadastral (1991) dossier de la Police du Bâtiment

La maison n’est pas transformée au XIX° siècle alors qu’elle appartient au receveur des contributions Jean Faber (1843-1864), à son gendre l’agent de change Eugène Edouard Heydenreich (1864-1885) puis au comptable Auguste Gross à partir de 1893.
Les quatre baies du rez-de-chaussée sont remplacées en 1968 par deux devantures et une porte. Les pans de bois sont dégagés lors du ravalement de 1981. L’agence d’architecture Pierre et Nicolas Drexler remplace en 1991 la devanture par une nouvelle plus basse et fait abaisser le plancher du magasin.


Cour, façades nord, ouest et sud (mai 2023)

juillet 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Joham de Mundolsheim et (v. 1550) Ursule Ingold – luthériens
1594 v Jean Heberlin, menuisier, et (1575) Anne Brach puis (1598) Eve, veuve du serrurier Jean Müller – luthériens
1615 h Jean Heberlin, menuisier, et (1608) Madeleine Hein, d’abord (1605) femme du tisserand Jean Werner – luthériens
1626 h Charles Schrag, menuisier, et (1609) Marie Heberlin – luthériens
1627 v Jacques Kulin, menuisier, et (1627) Anne Geckler – luthériens
1639 adj Pierre Camel, secrétaire, et (1599) Anne Erhard – luthériens
1642 v Georges Hauber, maçon, et (1635) Marie Stoll d’abord (1630) femme du maçon Jean Flieher – luthériens
1668 h Georges Nussbaum, potier, et (1657) Barbe Hauber puis (1672) Elisabeth Ruff – luthériens
1674 h Martin Huber, tailleur de pierres, et (1670) Jeanne Kraus – luthériens
1685 v Jean Georges Heyl, pasteur, et (1667) Anne Marie Christ, remariée (1690) avec le blanchisseur Jean Meyer – luthériens
1697 v Jean Thiébaut Heinrici, pasteur, et (1658) Marguerite Knoderer puis (1667) Anne Ursule Lichteisen – luthériens
Jean Jacques Heinrici, marchand, puis celui-ci seul (1699) – luthérien
1702 v Florian Rieden, bailli, et (v. 1675) Marie Eve Geiss puis Marie Ursule Rothfuchs – catholiques
1710 v Samuel Silberrad, pasteur, et (1685) Einbeth Kolb – luthériens
1731 v Joseph Gerber, juriste, et (v. 1714) Marie Anne de Bellefond – catholiques
1754 h Joseph Albert Gerber, lieutenant de hussards – catholique
1765 v François Joseph Heim, cordonnier, et (1752) Anne Marie Mallain puis (1766) Françoise Hélène Kiessel – catholiques
1786 v Sébastien Deck, doreur, et (1774) Marie Madeleine Ritter dite Chevalier – catholiques
1831 h Marie Thérèse Deck, célibataire, († 1840)
1840 h Aloyse Alexandre Joseph Fritsch, enfant mineur († 1843)
1843 v Jean Faber, receveur des contributions directes, et (1819) Dorothée Salomé Hemmet
1864 h Eugène Edouard Heydenreich, agent de change, et (1845) Elodie Henriette Faber
1885 v Catherine Henriette Vonseel et (1907) Ernest Frédéric Stoll, marchand
1893 v Auguste Gross, comptable, et (1887) Emma Huber, d’abord (1878) femme du mécanicien Daniel Théodore Aron
1925* h David Charles Auguste Gross et Guillaume Gross
1938* Julien Weber et son épouse

Bâtiment avant (1620-1639)

1620 v Georges Dœrner, menuisier, et (1613) Chrétienne Hein d’abord (1597) femme du notaire Sixte Krafftberger – luthériens
1630 v Louis Frédéric Heckel, tonnelier, et (1629) Marie Spies – luthériens

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 475 livres en 1696, 550 livres en 1709, 1650 livres en 1753, 900 livres en 1766, 750 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) V 63, M. Guerber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Heim, 5 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1298, Deck, serrurier – maison, sol – 2 ares / Fritsch François Joseph

Locations

1624, Charles Schrag, cordonnier (futur propriétaire)
1635, Tobie Garing, potier
1723, François Œsinger, greffier de la Chambre des Contrats
1754, Jeanne Rosalie Brobeque, veuve de Georges Joseph Horrer, prévôt d’Obernai
1825, 1839, Alexandre César Hager, chanoine
1825, Pierre de Ricassoli, peintre
1826, Marie Madeleine Fichter veuve de Charles Fabien d’Inarre

Bâtiment avant (1620-1639)
1628, Gertrude Zorn de Plobsheim veuve de Hornberg

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 108
Le gentilhomme Thiébaut Joham règle 8 sols pour sa maison face à la cour Saint-Valentin, à savoir un chenal posé sur le communal

Das Ander Eck gegen Sanct Andresen über dem Hennenberger Hoff vnd wider der Judengaßen zu gemessen
Juncker Dieboldt Joham hatt daselbsten gegen Sanct Veltis Houe über ein Hauß, daruor ein hültzener Naach vff der Allmendt, Soll & Bessert & viij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Charles Schrag se plaint de la communication ouverte par Georges Dœrner vers la chambre de son bâtiment arrière. Les deux maisons n’en formaient autrefois qu’une seule. Georges Dœrner déclare que la cloison avait anciennement une porte qui n’a pas été agrandie. Les préposés ne prennent pas position.

(f° 174) Zinstags den 12. Sept. 626. – Carl Schrag contra Georg Dörner wegen durchbruchs
Haben H. XV. Collegialiter mit Zuziehung d. H. dreÿ Manß colleg. H. Glaserß vnd der beed. Bwh.* vff ansuch. Carl Schrag, der sich Einß durchbruchs contra Georg Dörnern seinen nachbarn den Schreiner Jn Jhrer vor alt. gewesenen gemeinen aber nuhnmehr von ein ander verkaufft. Behausung Inn Juden gaß geg. St. Veltinß Capell, beclagt, vnd gewiß. daß Er ob. vor d. Küch. ein haußehren, so Zuvor ein Winckell gestand. v. vffm Gänglen* gang., In seiner Schrag. Cammer Im hindern hauß richtenn, So dann ob & vff der Zienen Eine alte dielen wandt etlich schuh weit In sein hindere behausung ruck. laß. Bitt Ihme vffzuleg. alleß wider d altt. stand Zu richt. darvor* will beweiß. d die thur vor alt. da geweß. vnd allein nit breitter vermacht wd. wie dem die läd. daselbst noch alßo vermacht, vnd die Kauffbrieff außweiß. daß solche Cammer vnd Zienlen* darüber Zu seiner behausung gehörig vnd würcklich darinn begriff. Bitt handthabung. Ist dißmahl nichts Weitter gehandelt, Auch wie mich von Collega H Glaser bericht nicht referirt aber hernach für E. E. Kleinen Rhat dahien solche fäll gehörig gewiß w.

Protocole de tribus

Les contrôleurs constatent que le cordonnier Joseph Heim a fait faire des travaux (plâtrer une pièce, peindre le lambris et des portes en gris perle) par le plâtrier Joseph Hess et le compagnon maçon François Léonard Kühn, sans être sous les ordres d’un maître maçon. Joseph Hess déclare que le plâtrier lui a assuré être autorisé à faire les travaux. Le propriétaire est relaxé, le plâtrier mis à l’amende, l’affaire du compagnon absent remise à la session suivante.

1781, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 580) Sambstags de, 9.ten Junii – Klag
Vorbenannte E: E: Meisterschaft der Steinmetzen Steinhauer und Maurer allhier pro hoc Anno geschworne Rügere, ließen citiren Joseph Heim, den Schuhmacher meister und burger dahier, wie auch Meister Joseph Heß, Gipser und hießigen Burger, und dann Frantz Leonhard Kühn, den Maurergesell alhier, klagen wider dieselben, und Zwar vordersamst wider Meister Joseph Heim, daß er in seiner ane der Judengaß gelegenen Behaußung den 1.ten hujus durch einen Gipsermeister und einen Maurergesellen, ohne unter einem Maurermeister Zu stehen, ein alt gegipst Zimmer hat ausweißlen und das Brustgetäfel samt Thüren Perlfarb anstreichen, mithin Maurer arbeit verrichten laßen, sodann wider bemelten Meister Joseph Heß und Frantz Leonhard Kühn, daß sie solche Arbeit ohne unter einem Maurermeister Zu stehen gemacht und also gepfuscht haben, so beedes wider Ordnung, produciren deswegen den dicta die durch Zitzanzer Fünffzehenbotten darüber errichteten Procès verbal, beziehen sich auf deßen Inhalt, mit bitten alle dreÿ beklagte den Articklen gemäß abzustrafen und soldiarie in die unkosten Zu condemniren.
Beklagten Meister Heim Ehefrau Namens ihres Ehemanns Zugegen, sagte Zur Verantwortung, weilen die Gipsdecket gebrochen war, so mußten sie einen Gipsermeister haben um das Zimmer Zu repariren, und der mitbeklagte Gipsermeister habe sie auf ihr befragen versichert, daß er solches machen darf, bitt deswegen um absolutionem.
Gedachter Meister Heß auch Zugegen gestunde Zwar ein, geweißelt und das Getäfel angestrichen Zu haben, sagt aber er habe ausgebeßert und der Maurergesell als einen Handlanger dazu genommen, glaube also nicht straffällig Zu seÿn, bitt ebenfalls von der Anklage absolvirt zu werden.
Frantz Bernhard Kühn der Maurergesell aber ist nicht erschienen, noch jemand in seinem Namen.
Es wurde dahier nach Einsehung von angezogenen Procès verbal und gehaltener Umfrag Erkannt, daß beklagter Meister Heß, weilen Er höltzenes Brustgetäfel und Thüren angestrichen, in doe beßerung des Artikels mit dreÿ Pfund Pfenning und Ersetzung der seinetwegen aufgegangenen Kösten ad Zweÿ Pfund Zween Schilling Vier Pfenning liquidirt Zu condemniren, mit bekagter Meister Heim aber, so durch diesen Gipsermeister übel berichtet worden, von der Klag zu absolviren, sodann der nichterschienenen Maurergesell, Namens Kuhn, beÿ fünf Schilling Straf auf nächste Gerichts: Session nochmalen vorzubescheiden seÿe, reservatis expensis.
[in margine :] hälfte Kaufgerichts 18 ß, Procesverbal 15 ß, Zeugen 6, 2. Citat: 1. 4., büttel 2 (Summa) 2 lb 2 ß 4 d)
(p. 610) Sambstags den 15. Decembris (maurergesell Kühn)

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1787. Le maître maçon Fæssler expose les travaux à faire chez le doreur Deck : une buanderie au rez-de-chaussée du bâtiment arrière et une cuisine à côté. Au premier étage une cuisine et un poêle chauffé depuis la cuisine. Le deuxième et le troisième étage sont pareils au premier.

(p. 639) Mittwochs des 30.ste Maÿ 1787. – Mstr Deck der Vergolder will in seiner ane der Judengaß gelegenen behaußung im hintergebäud auf dem rez de Chaussée eine bauchkuchen machen den ofen auf dem grundboden setzten Mit Camin schoß wohl versehen, das Rohr am gäbel hinauf von allem holtz entfernt, nebens eine stube in die aus dieser Kuche eingefeurt wird.
Im ersten stock eine kuche mit herd und Caminschoß wohl versehen das Rohr am steinernen gäbel hinauf von allem holtz entfernt nebens eine stube in dem aus der Kuch eingefeurt wird.
der Zweite und dritte stock sind dem ersten durchaus gleich.
Erkandt, mit dem anhang willfahrt, daß nach vorschrifft der ordnung aschkästen auf geführt werden. – Mstr Fäßler.

Description de la maison

  • 1696 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, deux caves, une entrée, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 950 florins
  • 1709 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins
  • 1753 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble a une double couverture en tuiles plates, la cave est en partie voûtée et en partie solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 300 florins
  • 1766 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble a une double couverture en tuiles plates, la cave est en partie voûtée et en partie solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent un atelier de cordonnier, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Juifs (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 27 / 13
Hocker
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois neuf
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 386 case 1

Fritsch François Joseph à Strasbourg
Faber, Jean, Percepteur, rue des Pucelles 9 (1845)
1858. Faber, Jean, percepteur, la veuve, rue des Pucelles 9 à Strasbourg

N 1298, maison, sol, rue des Juifs 13
Contenance : 2,00
Revenu total : 352,04 (351 et 1,04)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 51 / 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1232 case 2

Faber, Jean, veuve, rue des Pucelles 10
1866 Heydenreich Eugène Edouard agent de change à Strasbourg
1874 Heydenreich Eugen Eduard Wittwe
1884 Vonseel Katharina Henritte
1895/96 Gross August Buchhalter und Huber Emma Eheleute

N 1298, maison, sol, rue des Juifs 25
Contenance : 2
Revenu total : 352,04 (351 et 1,04)
Folio de provenance : (386)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 51 / 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre allemand, registre 32 f° 513 case 4

Parcelle, section 65, n° 15 – autrefois N 1298
Canton : Judengasse Hs. N° 25 / Maurerstubgasse
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 2,29
Revenu : 2100 – 2500
Remarques

(Propriétaire), compte 2307
Gross August u. Ehefr
1913 Gross Karl August die Erben u. Wittwe Emma geb. Huber
1925 Gross David Charles Auguste & Gross Guillaume
1938 Weber Julien & son épouse
(4220)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 147 des Juifs p. 262

13
Pr: Deck Sébastien, doreur – Echasses
lo: Boillion, Mathieu, tapissier – Moresse
lo: Heim, François veuve – Cordonniers
lo: Dorssner Marie Madl. Veuve – Vignerons
lo: Dorsner, Jean Baptiste
lo: Dorsner Marie Françoise en tutelle

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Judengasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 25
Paul, Näherin. 0
Hoffmann, Rentnerin. 1
Hert, Rentnerin. 2
Gross, Buchhalter. E 3
Schaible, Schuhmacher. H 0
Kreiss, Schuhmacher. H 1
Musculus, Magaz.-Aufs. H 2
Schuler, Wwe. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 934 W 247)

25, rue des Juifs (1886-1994)

Le Centre touristique d’Alsace fait remplacer en 1968 les quatre baies du rez-de-chaussée par deux devantures et une porte dans le bâtiment qui appartient à Julien Weber, après que le préfet a autorisé de désaffecter un local professionnel de quatre pièces pour y établir un bureau d’accueil. Roland Machin fait ravaler la façade en 1981 en dégageant les pans de bois. En 1991, l’agence d’architecture Pierre et Nicolas Drexler remplace pour le magasin Frédérique et Nicolas (vêtements et accessoires pour enfants) la devanture par une nouvelle plus basse et fait abaisser le plancher du magasin.
Autres occupants – Jacques Gottlieb, tailleur (1894), Claude Clementz, comptable (1965)

Sommaire
  • 1886 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Gœtz demande au nom du propriétaire Jean Treser l’autorisation de faire une prise pour environ 10 becs – Autorisation – Travaux terminés, mai
  • 1886 – Jean Treser demande au nom de sa fille majeure Catherine Henriette Vonseel l’autorisation de faire ravaler la façade – Autorisation de réparer le crépi et de repeindre la façade – Travaux terminés, avril 1886
  • 1894 – Le maire notifie Auguste Gross de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1894
  • 1894 – Le tailleur Jacques Gottlieb déclare qu’il a posé son enseigne. – Demande sur papier timbré – Autorisation – Le voisin déclare n’avoir pas d’objection à formuler contre l’enseigne suspendue près de sa propriété.
  • 1895 – Le voisin Hampelé (n° 23) se plaint que la fosse d’aisances de la maison Gross n’est pas étanche. La Police du Bâtiment constate les faits. Le maire demande au propriétaire de vider la fosse et de la faire crépir le cas échéant. – A. Gross déclare avoir réparé la fosse, ce que la Police du Bâtiment ne peut vérifier puisqu’elle est déjà pleine. – La Police du Bâtiment constate que la fosse est étanche, il n’y a plus de trace d’humidité dans la cave Hampelé.
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate qu’il y a une porte qui s’ouvre vers la voie publique, ce qui est contraire au règlement – La porte est réglementaire, octobre 1900.
  • 1900 – Le maire notifie Auguste Gross de faire ravaler la façade – Il accorde un délai après avoir constaté que le façade n’est pas trop défraîchie. – Travaux terminés, juin 1901
    1901 – Le peintre en bâtiment Bœgelmann (10, rue des Charpentiers) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire transmet au maire – Autorisation – L’échafaudage a été enlevé, juin 1901
  • 1908 – L’installateur Ch. et E. Mœbs (7 et 9 rue des Aveugles) demande au commissaire de police l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique – Le maire donne son accord.
  • 1913 – La femme Specht, locataire du rez-de-chaussée du bâtiment arrière, se plaint que les interstices du plafond de sa cuisine laissent passer la poussière – Le maire demande au propriétaire de faire faire les travaux nécessaires – Travaux terminés, juin 1914
  • 1915 – Commission des logements militaires – Rien à signaler
  • 1920 – Un locataire se plaint que le sieur Wernhardt a installé un atelier où il travaille le soir. La Police du Bâtiment constate qu’il n’y a pas de machine mais qu’il arrive que Wernhard termine un travail urgent chez son maître Fey.
  • 1954 – La locataire Kreiss, auparavant locataire du bâtiment avant, déclare que les émanations de fumée ne permettent pas de dormir dans son logement, par ailleurs humide, au rez-de-chaussée du bâtiment arrière – Lettre de la même au propriétaire Julien Weber dans laquelle elle lui demande de faire réparer la cheminée – La Police du Bâtiment constate que le logement (cuisine et deux pièces) n’est pas insalubre et qu’il ne serait pas humide s’il était aéré. Elle demande à la locataire d’avertir les pompiers dès qu’il y a de la fumée et au propriétaire de fournir un certificat de ramoneur. – Le ramoneur Théodore Bergmann (116, route de Colmar) établit un certificat (juin 1954). – Les sapeurs pompiers constatent des traces d’oxyde de carbone (cinq pour cent) dans la chambre de la locataire (mai 1954).
  • 1964 – Le propriétaire Weber est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1965 – Le comptable Claude Clementz demande l’autorisation de poser une plaque à son nom. – Autorisation
  • 1965 – Le propriétaire Weber se plaint que les travaux au n° 23 endommagent sa toiture et que des pierres tombent dans sa cour. – La Police du Bâtiment constate que les travaux sont terminés.
  • 1967 – La Société de Travaux et d’Etudes du Bâtiment (SOTEB, 26, rue de la Marseillaise) dépose un permis de construire au nom du Centre touristique d’Alsace, OCCAJ Organisation centrale des camps et activités de jeunesse et du tourisme populaire (section 65, parcelle 15, propriétaire Julien Weber) – Description des travaux et devis. Les quatre baies du rez-de-chaussée seront remplacées par deux devantures et une porte.
    Copie du bail d’un an passé le 15 décembre 1966 entre Julien Weber et l’association OCCAJ.
    1967 (mai) – Le préfet autorise le Centre touristique d’Alsace OCCAJ à désaffecter un local professionnel de quatre pièces pour y établir un bureau d’accueil.
    1967 (juin) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1967 (juillet) – Le directeur départemental de la construction donne son accord
    1967 (août) – Le maire délivre le permis de construire
    1968 (mars) – Les travaux commencent, l’entreprise Jockers perce les nouvelles ouvertures – Le cadre métallique est posé (mai) – L’aménagement intérieur est terminé, octobre 1968.
    1968 – L’entreprise Ernest Jockers (rue Jean Mentelin) est autorisée à occuper la voie publique devant la maison
  • 1968 (septembre) – Roland North demande au nom de l’OCCAJ l’autorisation de poser une enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet une avis défavorable (caisson perpendiculaire à la façade) puis favorable (caisson parallèle à la façade) – Le maire délivre l’autorisation, novembre 1968
  • 1970 – La société Est-lumière (Mulhouse) demande au nom de l’OCCAJ Loisirs et vacances l’autorisation de poser une nouvelle enseigne. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. – Il demande ensuite des pièces complémentaires au nouveau projet – L’enseigne est posée avant que l’autorisation ne soit délivrée – Le maire délivre l’autorisation le premier juin 1972
  • 1980 – Le maire notifie Julie Weber de faire ravaler la façade (juin) – Même courrier à Frédéric Weimer (août) – Le maire accorde un délai – Travaux terminés, avril 1981.
  • 1981 – Le maire remet à Corinne Delhay (rue des Aubépines à Molsheim) un certificat qui atteste que la maison construite au XIX° a plus de vingt ans.
    1981 – Le notaire Trienbach demande des renseignements d’urbanisme pour le 25, rue des Juifs appartenant à Roland Machin et son épouse, demeurant à Illkirch-Graffenstaden, anciennement aux héritiers Weber
    1981 – Roland Machin (26, rue du Moulin à Illkirch-Graffenstaden) demande l’autorisation de faire ravaler la façade (réparer le crépi, dégager les pans de bois, refaire la toiture) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le ravalement est terminé, décembre 1981.
  • 1987 – Le copropriétaire Arsène Hitier (2, rue Notre-Dame à Mosheim) demande des renseignements d’urbanisme (lots 9 et 19)
    1987 – Le notaire Eugène Schneider demande des renseignements d’urbanisme au nom d’Yves Quiniou (5, rue de Bruges à Strasbourg, propriétaire des lots 7 et 17)
  • 1991- Le notaire Bernard Martin de Bandonviller demande des renseignements d’urbanisme au nom d’Anne Marie Blum née Marty (3,rue de la Muhlmatt à Illkirch-Graffenstaden) – Extrait du plan cadastral
  • 1992 – La société Hagenstein (144, route de la Wantzenau à la Robertsau) demande au nom de Frédérique et Nicolas l’autorisation de poser un store en corbeille (65 centimètres de saillie) – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre d’autorisation, 12 février 1992. – Les objets sont posés, mars.
  • 1991 – Marie-Paule Wirtz (demeurant rue du Général-Gouraud à Strasbourg) demande l’autorisation de modifier le rez-de-chaussée – Propriétaire, Agence Gare, 3, rue Turenne à Strasbourg
    L’agence d’architecture Pierre et Nicolas Drexler transmet les pièces du dossier. La devanture sera remplacée par une nouvelle plus basse, le plancher du magasin sera abaissé – Dessin, plan
    Dossier de la commission de sécurité. Vente de vêtements et accessoires pour enfants (70,98 m² dont 37,06 accessibles au public)
    La Direction départementale du travail n’a pas d’observation à faire
    1991 (octobre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    Déclaration d’ouverture des travaux. L’ancienne devanture est déposée (décembre 1991), la nouvelle en place (février 1992) – Travaux terminés conformément au projet, avril 1992.
  • 1992 (mars) – La Police du Bâtiment constate que le magasin Frédérique et Nicolas a posé une enseigne sans autorisation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (le règlement interdit les caissons lumineux translucides)
    1992 (avril) – Nouvelle demande identique à la précédente
    1992 (mai) – L’agence d’architecture Pierre et Nicolas Drexler transmet une nouvelle demande (le caisson fait partie de la devanture, l’enseigne à texte et motif découpés est éclairée par l’arrière) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre l’autorisation le 17 juin 1992.

Autres dossiers

25, rue des Juifs (changement des menuiseries, 2002-2003) cote 1573 W 249
25, rue des Juifs (remplacement de la toiture) cote 1930 W 85


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Thiébaut Joham de Mundolsheim dans le Livre des communaux (1587).
Thiébaut Joham de Mundolsheim hypothèque la maison dite das Fasshaus au profit du jardinier Jean Reibel et de sa femme Marguerite Trens

1593 (6. tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 285 (Registranda Meyger) f° 4-v
(P. fol. 2.) Erschienen der Edell Vnd Vest Theobald Joham Von Munoltzheim, Hatt sich für sich Verschriben
Gegen dem Ersamen Hansen Röübell gartner Vnder Wagnern, burgern alhie, so auch Zugeg. demselbigen Vnd Margreten Trensin seiner ehelich. haußfrouwen, Zu Zinsen 15 guldin gelts, Ablösig mit 300 guldin Wr. werung
von, vff vnd abe, hauß hoffestatt Vnd höfflin, Mit allen Iren gebuwen genant das Vaßhauß, gelegen alhie Inn der St. St. Vnden Inn der Juden gassen, Einsit nebent des Vesten Georg Vonn Sebachs seligen Erben, vnd Andersit nebent Christian Gaßner dem Schneider, hinden vff der Böcklin hoff stoßend, Dauon gehnd Zuuor Süben Pfund 10 schreiben pfenning gelts ablösig mit 150 Pfund pfenning, dietherich de Naÿß dem Handelßmann Burgern alhie Järlich Sunst ledig Vnd Eigen

Thiébaut Joham de Mundolsheim vend au menuisier Jean Heberlin et à sa femme Anne la maison, dite das Fasshaus, comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière

1594 (xxix tag Aprilis), Chancellerie, vol. 293 (Registranda Meyger), scheda
Ad fol. 172 (P. fol. 419.) Erschienen der Edell Vnd Vest Theobaldt Joham Von Munoltzheim, Hatt (…) Verkaufft
dem Erbaren Hannß Häberlin, Schreÿners, Burgern Zu Straßburg, so Zugeg. Ime vnd Annen seiner ehel. haußfrawen
hauß, hoffestatt, höfflin, Vnd hinderhauß, Mit allen Iren gebeuwen & genant das Vaßhauß, gelegen Inn der Statt Straßburg, Inn der Juden gasen, Einseit nebent Christmann Geßler dem Schneÿder, Vnd Andersit nebent des Vesten Philips Jacob Von Sebachs Hoff, hinden vff den Böcklin hoff stoßend, Dauon gohnd vij lb x ß d gelts, ablösig mit C L lb d vff Sontag Cantate Dietherich de Neÿß des handelßmans selig Erben, Mehr 50 guldin gelts Lösig mit 300 guldin St. werung vnd Mariæ Verkhündung, Hannß Raübell dem gartner burgern Zu St. vnd dann vij lb x ß d glts stond Inn hauptgut C L lb d vff Wÿhenachten Jacob Lampen In Vogts weiß Dietherich Brui, des Golttschmÿtts selig. Khinder, Welches hauptgut (…) vnd alles Rcht & Also & Vnd Ist dieser Khouff vber Vorbestimpte beschwerd. Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 50 Pfund Pfenning Straßburger

Jean Heberlin hypothèque un mois plus tard la maison au profit d’Antoine Baumann pour lequel agit son receveur Balthasar Junius

1594 (xxv Maÿ), Chancellerie, vol. 291 (Registranda Kügler) f° 182-v
(Inchoat. fo: 238.) Erschienen Meister Hanns Heberlin der Schreÿner
hatt Inn gegensein herr Balthazaren Junÿ alls Schaffnern der Edlen Vesten Anthoni Buwmans – schuldig sein 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand ernennt vnd ÿngesetzt huß hoffestatt v hofflein mit all Iren gebeu geleg. Inn der SS Inn Judengaß einseÿt neben J Philip Jacob v. Sebachs hoff die andersyt neben Christmann geßner Schnyd. stosst hind. vff J hans Philips Beckler hoff, Davon gnd vij lb x ß glts losig mit 150 pfund pfenning hanns dienst, Mehr 15 guld. glts losig m 300 guld. Straßburg hans Reubell den gartner So dann vij lb x ß glt losig m 150 pfund pfenning Jacob Lamben vögtlich wÿß Sunst eÿg.

Originaire d’Obernai, le menuisier Jean Heberlin achète le droit de bourgeoisie le 8 octobre 1573
1573, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 222
Hans Heberlin von oberehenheim d. schreiner hatt das burgkrecht kaufft und dient Zun Zÿmmerleüt. Act. den 8.ten 8.bris A° & 73

Le menuisier Jean Heberlin épouse en 1575 Anne, fille d’Abel Brach de Wolfach (en Bade)
Mariage, cathédrale (luth. p. 251) 1575. Sonntag den 20. feb: Inuocauit. Hans Heberle, Schreiner, Anna, Abel Brack Zu Wolffach hind.lasne dochter, wirt bei Simon Scheid Zuerfragen sein (i 128)

Jean Heberlin et sa femme Anne hypothèquent la maison au profit du tailleur Christophe Ried

1594 (xxviij tag August), Chancellerie, vol. 293 (Registranda Meyger) f° 276
(Inchoat in Proth. fol. 308.) Erschienen Hannß Heberlin der Schreÿner, burger Zu St. vnd Anna sein eheliche Haußfrouw Haben sich vnuer. für sich & verschriben
Geg. Christoffell Rid dem Schneÿder, Burgern Zu St. demselbig und seinen Erben Zu Zinsen ij x ß d gls. ablosig mit L lb d St.
von, vff & abe hauß, hoffestatt, Höflin vnd hinderhauß, Mit allen Iren gebeüsen & geleg. Inn der Statt St. Inn der Juden gassen, Einseit nebent Christman Geßler dem schneÿder vnd Andersit neben dem Vesten Philips Jacob Von Sebachs hoff, hinden vff das Böcklin hoff stoßend. Davon gnd vij lb x ß d glts ablosig mit CL lb d Wÿland Dietherich de Naÿß des handelßmans selig. Erben, Mehr xv guldin gls. Losig mit iij C guldin hanß Reinbolt dem garttner vnd dan xij lb x ß d glts, stnd In hauptgut C L lb d Jacob Lampen Inn vogts weis Jährl. Zubezalen vnver. für sich Alle Jar vf Sant Adolffs tag

Jean Heberlin hypothèque la maison au profit de Jean Conrad Gretzinger et de Jean Esel qui se sont portés garants pour lui envers la tribu des Tailleurs

1594 (14. Xbris), Chancellerie, vol. 290 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 175
Versicherung H Hanns Conrad Gretzing.s vnd Hans Esels
Erschienen Hans Heberle der schreiner burg. alhie vnd
hatt Inn gegensein h hans Conrad Gretzing.s vnd Hans Esels des schreiners, freÿ offentlich bekhant v v.jeh.
Nachdem sie bede heutt dato v.mög hievorstehend. v.schreibung für Ine vmb 25 lb d hauptgut so ein Ersame Zunfft Ir dreÿ Jarlang gelüh. unverscheidenlich bürg. mitt vnd selbs schuldner word.
Zum vnderpfand ingesetzt vnd verlegt Sein Behaußung Hoffstatt hoff vnd hinderhauß mit Allen Iren gebewen geleg. alhie In Jud. gaß einseit neb. dem Seebachisch. hoff, andersit neben Christman Geßler dem schmid hind. vff herr hans Philipp Böcklins stettmeist. hoff stoßend, davon geht Jerlich 7 lb 10 ß d Jerlichs Zinß mit 150 lb d losig hans dienasts selig erb. Item 16 fl. werung mit 300 lb werung Losig Hans Reinboldt dem garttner, Item vij lb x ß mit 150 lb Losig h. Jacob Lauppen dem Oberschreib. vnser frawen wercks, Sonst Ledig eig.

Jean Heberlin se remarie en 1598 avec Eve, veuve du serrurier Jean Müller
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 113) 1598. Hans Heberlin der schreiner, vnd Eva Hans Müllers des schloßers hinterlassene witwe, eingesegnet Montag den 16. Januarÿ Außgang in des Silberaths hauß (i 60)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 27) 1598. Hans Heberle der schreiner, Eva Hans Müller des schloßers nachgelaßene witwe, eingesegnet den 16. Januarÿ Zum Jungen Sant Peter (i 16)

Le menuisier Jean Heberlin rachète de ses frères et sœurs leurs parts de maison

1615 (24. Aprilis), Chancellerie, vol. 414 (Gemein Contract Buch) f° 55
Kauffverschreibung Hanß Häberlin des Schreÿners vber sein Behausung In der Juden gassen
erschienen seind vnser Burger Daniel Häberlin der Schreiner, Isaac N. der Kupfferschmidt als von vns geordneter Vogt weÿland Susannæ Häberlin mit Jacob Otten dem Schloßer ehelich erzeügter Kinder, Daniel Haas vnd Johann Theürer bede auß vnsers Kleinen Rhats mittel verordnete befelchhaber Mathiæ Häberlin des Schreÿners vnd burgers Zu Gutemberg In der Schlesien vnd Abel Häberlins deß Schreÿners vnd Burgers zu Amberg In der Obern Pfaltz, Barbara Häberlin mit beÿstand Friderich Gümpels Ires ehelichen Haußwürts vnd Jetzernanter Friedrich Gumpel als befelch haber Dorotheæ Häberlin Magistri Seuerini Zahnen Pfarrherrs Zu Ernholtzheÿm beÿ Buchsweÿler ehelicher haußfrauwen, Abraham Häberlin, Jonas Unselt der Schreÿner als von vns geordneter Vogt Ursulæ vnd Balthasar Häberlin, vnd Maria Häberlin Carlen Schragen des Schuhmachers eheliche haußfrau, all weÿland vnsers gewesenen Rhatsbewandten Hanß Häberlins seligen eheleÿblicher Sohn vnd Tochter
vnd In gegenwertigkeÿt auch vnsers Burgers Hanß Häberlin des Schreÿners Ihres eheleÿblichen Bruders und Schwager (verkaufft) ein Jedes für seinen eÿlfften theÿl
Zehen eÿlff theÿl ane obernants Hanß Häberlins Ihres Vatters seligen hinterlaßener Behausung In diser vnserer Statt vnden In der Juden Gassen gegen Sanct Valentins Hoff vber einseyt neben Christmann Gessners seligen erben, anderseÿt neben Rudolff Wilhelm Böcklins seligen wittwen behausung hinden auff auch weÿland Hanß Philips Bocklins vnsers gewesenen Stettmeÿsters seligen erben stoßend gelegen, daran der Vberige eÿlffte theyl Ime Hanß Häberlin dem Kaüffer, erblich Zugehörig, Von welcher gantzen Behausung gehen Jährlichs Siben Pfund 10 schilling auff Johannis Baptistæ Jacob Bernegers Notario Schaffners weÿs In hauptgut mit 150 pfund, Item 7 pfund 10 schilling Hanß Jacob Meÿers Treÿern ane der Müntzen alhie In hauptguett 150 pfund, Item abermal Siben Pfund 10 schilling Jarlichs auff Mariæ Verkundung Petro Kamelen dem Schaffner Im Bruderhoff, In hauptguet mit 150 pfund pfenning abzulösen (…) sonst ohnbeschwert ledig eÿgen, vnd ist diser Kauff vber obgemelte beschwerden so auff Johannis Baptistæ verzinßt werden welche der Kauffer auf sich genommen zugangen vnd beschehen für vnd vmb 215 pfund pfenning – Geben auff Montag den 24. Monats Aprilis Anno 1615

Jean Heberlin épouse en 1608 Madeleine, veuve du tisserand Jean Werner
Mariage, cathédrale (luth. p. 212) 1608. Dominica 17. Trinitatis. Hans Heberlin der vnd Magdalena, Hans Werners des wullenwebers n: g: Wittwe (i 110)

Le tisserand Jean Werner épouse en 1605 Madeleine Hein
Mariage, cathédrale (luth. p. 160) 1605 n° 35) Dominica 10 Post Trinitatis Anni 1605. Johannes Werner kir*w weber vnd Magdalen M* Hei(n)en des schneiders n. g. dochter (i 83)

Jean Heberlin et Madeleine Hein hypothèquent la maison au profit de Marguerite Hein, veuve de Michel Ziegel et femme d’Etienne Spalt

1619 (8. tag Maÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 297-v
(Inchoatum. fo. 50.) Erschienen Meÿster Hannß Heberlin der Schreÿner burger alhier Vnnd frauw Magdalen Heÿnin sein Eheliche haußfrauw
Haben in gegensein frauwen Margreden Heÿnin Wÿland herr Michael Ziegels seeligen witwe Jetz Herrn Steffen Spalten burgers alhie Ehegemahl Mit beÿstand deßelben – schuldig sigen 350 guldin
dafür Vnderpfand sein sollen Zweÿ heüsser neben einander mit hoffestetten vnd höfflin mit allen Andern Ihren gebeüwen, begriffen, Wÿthen, Rechten vnd Zugehördten gelegen Inn der Statt Straßburg Inn Judengaß gegen Sant Veltins hoff über Einseit neben Frauwen Barbara Bocklerin Anderseit N N Pfarrherrn Zu Ingenheim stosent hinden vff herren Stettmeÿster Böcklin seeligen witwe vnnd Erben daruon gend 15 guldin gelts ablösig mit 300 guldin Zu 15. batzen herrn N. dienasten Zu Metz seeligen Erben, Mehr 15. guldin gelts ablösig mit 300 gulden bemelter Werung herrn hannß Jacob Meÿgern, dreÿer ane der Münß, Item obermelts 15 guldin gelts Straßburger Werung mit 300 gulden derselben Werung abzulösen herrn Peter Camelen Schaffnern Inn Bruderhoff

Jean Heberlin vend en 1620 le bâtiment avant au menuisier Georges Dœrner. Tous deux hypothèquent leur part de maison au profit du sénateur Joachim Brackenhoffer

1623 (6. Junÿ), Chancellerie, vol. 451 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 117-v
Schuldbekantnuß Joachim Brackenhofers vber 425. lib. alter schuld
Erschienen hannß häberlin vnd Georg Dörner beede Schreiner alhie
bekannten in gegensein h. Joachim Brackenhofers Kleinen rhats v.wanthen, daß sie beede alß er Häberlin 200 pfundt vnd er Dörner 225 pfund pfenning Straßburger
dafür vnderpfandt ihr beeder Schuldbekenneren gemeiner behausung, hoffstat sampt dem höfflin vnd aller Zugehördt alhie In der Jud.gaß 1. seit neben Fr. Barbara Böcklerin see: erb. 2.seit neben Christman Geßners deß schneiders see. Erben, hind. vff H Stett meisters Böcklins see. wittiben Fr. Barbara gebohrne von rust, davon gehen Zuuor Jährlichen 1 ß St. wehrung Zinß vff Frawen tag der v.kündung iù Bruderhoff alhie, in hauptgut mit 300 fl. wehr. So dann 8 lb 15 ß d Zinß Jahrß vff Michaelis weÿl. H Michel Ziegels deß schaffners see. Zu St Steffan nachgelaßener vnd in Letzter Ehe erzeugten Kindern, in hauptgut mit 175. lb d abzulösen, sonst eÿgen

Jean Heberlin loue la maison au cordonnier Charles Schrag (son beau-frère, voir ci-dessous)

1624 (ut spâ [iiij. Decemb.]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 437-v
(Inchoat. in Proth. fol. 268.) Erschienen Carle Schrag d. schuomach. burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Heberle schreÿners burgers Zu Straßburg bekhant
daß er Ime d. vor & Zweÿ Jahrlang nacheinand. volgend so vff Michaelis nechstuerschien Albereith Angefang. vnd nit für baß deßelb. hanß heberle behausung Inn der Jud. gaß. geleg. entlehnet vnd bestand hette, für vnd vmb ein Jährlich Zinß xxvij lb x ß d

Jean Heberlin vend la maison arrière à son beau-frère Charles Schrag

1625 (xxviij. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 400
(P. fol. 341) Erschienen hannß heberlin der Schreiner burger Zu Straßburg (verkaufft)
Carle Schragen dem Schuemacher einem Schwager So Auch Zugegen
denn hindern stock sampt dem höfflin Vnnd einfart Zu dem selben stock mit Allen Ihren gebeuwen d gelegen Inn d. St. St. Inn der Juden gaßen, gegen Sanct Veltins hoff vber, einseit Christmann Geßners seligen erben Anderseit nebent frawen Barbaræ Von Schauwenburg hinden vff Wÿland hannß Philippß Böcklins Stettmeisters selig. erben, stoßend, davon gent Jährlichen vij lb x ß d. gelts Ablößig mit 150 pfundt pfenning weiland h. Simon Buisselot zu Metz seligen hinderlaßenen erben, Item xv. gl. Wehrung vff Mariæ Verkhündung fallend Ablößig mit iij. C. g. Wehrung herrn Peter Khamell da die Ablößung Ihme Kheüffer zuständig, Sodann Lxxb lb herrn Jährlich Brackenhoffer Sunsten ledig Vnd eÿgen Vnd ist disser Khauff vber obgehärtte beschw.den so der Kheuffer vff sich nimpt, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 132 pfund

Le menuisier Charles Schrag (Schrack) épouse en 1609 Marie, fille du menuisier Jean Heberlin
Mariage, cathédrale (luth. p. 234)
1609. Doîca den 19. Trinitatis, Mehr Carolus Schrack der schumacher, vnd Maria hans Heberlin deß schreiners dochter (i 121)

Charles Schrag hypothèque la maison au profit du prédicateur Frédéric Blanckenburger

1626 (ut spâ. [2. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 180
(Inchoat. in Prot. fol. 95.) Erschienen Carle Schrag d. schuomach. burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein Veltin Jäger schiffmanns burgers Zu Straßburg Als vogt Annæ Mariæ, wÿland h. M. Friderich Blanckenburgers geweßenen freÿ p.digers selig. dochter – schuldig seÿe 50. pfund
zu vnderpfand verlegt hauß vnd hoffstatt, mit allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St. St. Inn d. Jud. gaß, einseit neben dem Böckelisch. hoff vnd anderseit nebent Cunradt Steiner Vogteÿ gerichtschreÿber, welches hauß zuuor noch verhafftet Ist vmb Lxxv lb Joachim Brackenhoffer, It. vmb 150. lb. Daniel hertz hammer erb. Vndt dann Vmb 150. lb d einem handelßmann Zu Metz
(vide in reg: 1634. fol. 155)
[in margine :] Erschienen Johann Theurer alter treÿer der Statt Stalls und Johann Friderich Theurer der Sÿlberarbeiter, gebrüdere, alß weÿl. Fr. Mariæ auch Weÿl. H Johann Theurers E. E. Großen Rhats Beÿsitzers seel. hinderlaßener Wittibin, ihrer Mutter, der /:Vermög einer den 6. Martÿ A° 1634. in der Cancelleÿ Contract stub der Statt Straßburg vffgerichteter Cessions verschreibung:/ Cessionariæ hierinn gemelter Annæ Mariæ Blanckenburgerin der Creditricis Erben: mit beÿstand Balthasar Häckhels des Kantengießers, vorermelter Annæ Mariæ Blanckenburgerin Ehevogts, haben in gegensein H Johann Ludwig Zeÿßolfs des handelßmanns in nahmen weÿ: H Carl Spielmanns dißer Statt geweßenen Ammeisters, des hierinnbenambsten Burgers, nunmehr seel. hinderlaßene gesamter Erben und Erbens Erben (…) Actum den 20.ten Februarÿ a° 1658.

Reine Debronner, d’Ortenberg, fait un legs au cordonnier Charles Schrag pour le remercier de ses bienfaits
1634 (13. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 666-v
Erschienen Regina Debronnerin von Ortenberg
hatt in gegensein Carle Schragen deß Schuhmachers, burgers Zu St. bekannt,
demnach sie Regina von ihme Schragen vnd seiner haußfrawen nun etlich wochen lang vierlaltige guthaten empfangen, Alß will sie zur danckbarkeit, besagten beed. Ehegemechd. hiemit legiren vnd v.schaff. 20. lb (…)

Charles Schrag et Marie Heberlin vendent la maison arrière au menuisier Jacques Kullin, assisté de son frère Conrad Kulin

1627 (27. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 569-v
(P. fol. 170.) Erschienen Carol Schrag d. schuhmacher burger Zu St. vnd Maria haberlin sein Ehefr.
haben in gegensein Jacob Kullen deß schreiners auch burgers Zu Str. (verkaufft) mit beÿstand seines Brudern hannß Conrad Kullens auch schreiners
Ein hind. hauß sampt dem höfflin hoffstatt, Einfahrt Zum solchen hinderhauß mit allen andern Zugehördt. vßerhalb einer Kammern welche von einem Ers: kleinen Raht mit Georg dörner dem Weisenvater rechthengig & geleg. in der St. St. in d. Juden gassen geg. Sanct Veltins hoff vber, einseit neben Christman Geßners s. erb. And.seit neben Barbaræ Böcklerin gebohrner von Schawenburg hint. vff weÿ: Jr. hanß Philipp Böcklin Alten Stetmeisters s. wittib vnd Erben, dauon gehen Jarß den 1. Maÿ xv. gld. St. w. gelts weÿ. ß Bußelets Zu Metz s. erb. in haupth. mit 300 gld. besagter w. Item 15. gld. gelts Str. w. vff Mariæ V.künd. H Peter Camelen s: Erben in Capital mit 300. fl. besagter Werung abzulösen, So ist diß hauß auch noch hafft vmb 50. lb. d. H. Joachim Brackenhofer daran albereit vff Jüngst v.schienen Michaelis 25. lb. d. verfallen seind (…) Mehr vmb 50. lb. d Veltin Jäger Alß vogt Anna Maria Planckenburgerin (…) sonst Ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff vber die beschwerden, so der Käuffer vff sich genommen, noch Zugangen für und umb 150 Pfund
Dabeÿ abgeredt, weil in disem ietz verkaufften hauß wie hieuor gemelt ein Kammer mit Georg Dörner vor eim Ers. Kleinen Rhat rechthengig daß wi sÿ die Verkäuffer solche Kammer mit recht erhalten würden, er Käuffer für solche Kammer, waß vnparteÿische Leüth für billichen werth erkennen werd. ihnen den Verkäuffern solches par erstaten vnd bezahlen solle

Fils du menuisier Conrad Kulin, Jacques Kulin épouse en 1627 Anne, fille du laboureur Martin Geckler, native de « Meyerkingen » dans le bailliage d’Aurach en Wurtemberg
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 150-v n° 38)
1627. Jacob Kulin der Schreiner Weiland Conrad Kulin des schreiners und burgers alhie s. hinderlaßener ehelicher sohn, Jungfr. Anna, Weiland Martin Geckler des Bawrsmans Zu Meierking. in Auracher ampt des furstenthumbs Würtenb. s. hinderl. ehelich. tochter (i 164)

Jacques Kulin hypothèque la maison au profit du receveur Etienne Spalt

1633 (30. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 402
Erschienen Jacob Kulling der Schreiner, burger Zu Str.
hatt in gegensein herrn Steffan Spalten, Schaffners, auch burgers alhie – schuldig seÿe XXV. lb
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoffstatt vnd höfflin, mit allen andern ihren gebäwen außerhalb einer Cammern, welche vor einem E. Kleinen Rhat noch mit Georg Dörners geweßenen Weisenvaters see: Erb. rechthändig & alhie in der Judengassen gegen S. Veltins hoff über, einseit neben Christman Geßners s: Erben, and.seit neben weÿ: Barbaræ Böcklerin gebohrner von Schawenburg Erben, hind. vff auch weÿ: Jrn. hannß Philipp Böckhlins Alten Stettmeisters see. Erben stoßend gelegen, so zuuor auch v.hafftet seind vmb 300. gld. w. Simon Buissolets s: zu Metz Erben; Item vmb 300. gld. w. H Peter Camels s: witib, Jt. vmb 25. lb/ d H Joachim Brackenhoffer XV.er, So dann vmb L. lb Anna Maria Plancken burgerin

Anne Erhart veuve Kamel qui a acquis par adjudication les maisons de Jacques Kullin et de Louis Frédéric Heckel rembourse aux héritiers de Thierry Dienast une somme garantie sur ces maisons.

1639 (ut supra [3. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 5
Erschienen ut supra [Beniamin de St. Aubin von Metz, alß befelhlhaber H Theophili de Coullon daselbsten alß vogts H. de Ingenheim, Item Dauid Coullez alß Ehevogts Franciscæ Contauz weÿl. Susann Busselot see: nachgelaßener dochter, Item Simon dauiden und Saræ der Busseloten vorbesagter Franciscæ geschwisterd. Alle alß weÿ: Dieterich Dienasten gewesenen Burgers see. Zu St. nachgelaßener Erben (…)]
hatt in gegensein H D. Georg Kamelen innamen seiner Fr. Muter Fr Anna Erhardin bekannt
demnach Er H. D. Camel, in namen gemelt weÿ: Jacob Kullings see: Erb. und Ludwig Friedrich Hecklens behausungen daß Vaßhauß genant alhie vnden an der Judengaßen gelegen mit ordentlichen Ganthrechten an sich gebracht, und aber gemeltd Dienastische Erben vf solche, häußern 150. lb d hauptgut und dauon die Zinß vff den ersten Martÿ, Anno 627 biß dato verfallen und außstendig zuerfordern gehabt (bezahlt)

Le secrétaire Pierre Camel épouse en 1599 Anne, fille de Jacques Erhard
Mariage, cathédrale (luth. p. 49)
1599. Sonntags den 11. Februarÿ. Peter Kamel der schreiber, Anna Jacob Erhardts n: g: tochter, den 19. febr: eingesegnet (i 27)

François Camel, receveur à la cour des Frères (Bruderhoff) vend la maison dite das Fasshaus au maçon Georges Hauber et à sa femme Marie Stoll

1642 (4. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 707
(Prot. fol. 229. & seq.) Erschienen herr Frantz Camel Schaffner im Bruderhoff
hatt in gegensein Georg Haubers deß Maurers und burgers Zu Straßburg, Undt Mariæ Stollin seiner ehelichen haußfrawen mit beÿstand Clauß Feüchters deß Küeffers und burgers alhie ihres Vettern
hauß, hoffstatt vnnd höfflin mit allen andern ihren gebäwen & das Vaßhauß gent. gelegen in der Statt Str. Vnden in der Judengaßen, einseit neben Jr. Christoph von Müllnheim see. Erben anderseit neben Johann Walter dem Mahler zum theil Vnd theils neben Daniel Steiningers deß Schloßers see. Erben hinden vff Jr. Jacob Friderich Böcklin XV.er stoßend – vmb 400 lb

Originaire d’Immenstadt (en Allgäu), le maçon Georges Hauber épouse en 1635 Marie, veuve du maçon Jean Flieher
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 191.)
1635. Dom. Quasimodogeniti 5 April. Georg Hauber von Immenstatt der Maurer Hans Haubers gewesenen metzgers v. burgers Zu Immenstatt eheli[cher Sohn] Maria Hans Flähers gewesenen Maurers nachgelaßene witwe. Cop. 13. April zu J. St. Peter (i 97)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 359) 1635. Doîca Quasimod: 5 Aprilis. Georg Hauber von Immenstatt der maurer, Hans Hauber des metziges daselbsten sohn vnd Maria Hans Flähers des maurers n. witwe, eingesegnet Zum J. S. peter montag 13. Apr: (i 184)

Le maçon Jean Flieger épouse en 1630 Marie, fille du boulanger Martin Stoll
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 111)
1630. Dom. XXV. Trinit. 14. 9.bris. Hanß Flieger Mawrer, hanß Viegers gewesenen Maurers vnd burgers nachgelaßener Sohn, vnnd J Maria Martin Stollen deß schwartzbecken Zur Atzlen in der Steinstraß eheliche Tochter. Cop. 22. 9.bris Zu J. St. Peter (i 57)

Originaire d’Immenstadt en Allgäu, Georges Hauber devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1635, 4° Livre de bourgeoisie p. 147
Georg Hauber Von Immenstatt Auß dem Algeÿ der Maurer Empfangt d. Burgerrecht von seiner haußfrauwen Maria weÿlandt hanß Fleÿers deß Maurers Alhie seellig hind.laßene Wittib Wüll Zu den Maurern Zünfftig sein actum den 14. Maÿ Aô 1635

Accord passé entre le tuteur d’Anne Marie Flieher, fille de Jean Flieher, assisté du beau-père de la fille défunte Georges Hauber, et le maçon Jacques Flieher, oncle de la défunte
1640 (20. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 290-v
Erschienen Clauß Feüchter der Küeffer burger Zu Str. Alß noch ohnentledigter Vogt Annæ Mariæ weÿl. hannß Flüehers gewesenen Maurers see: töchterlins so seither Auch verstorben, mit beÿstand Georg Haubers deß Maurers besagten töchterlins Stieff vaters
hatt in gegensein Jacob Flüehers Auch Maurers mehr erwehnten döchterleins Vaters see. Bruders bekannt
daß Er von demselben vff abschlag der 104. lb 7 ß 6 d die er Jacob nach außweisung der durch Johann Conrad Fuchsen den Notm. und Vogteÿschrbr. vffgerichteten (Vergleich)

Georges Hauber loue au potier Tobie Garing les localités qu’occupait auparavant le potier Jean Conrad Wick

1650 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1020-v
Erschienen Georg Hauber der Maurer
hatt in gegensein Tobiæ Gärrings deß Kachlers mit beÿstand hannß Caspar Ursch. deß Kachlers seines noch ohnentledigten. Vogts
verlüh. habe, in sein Haubers alhie und. in der Judengaß. gelegener Behaußung alles daß ienige so d. vorige Beständ hannß Conrad Wickh d. Kachler lehnungsweiße inngehabt hatt, vff sechs Jahr lang von Mariæ Vekündigung a° 1651. angerechnet umb einen iährlich. Zinnß benantlich 12. lib

Assisté de son tuteur Georges Huber, le potier Jean Jacques Huber (Hauber) vend son tiers de maison à son beau-frère potier Georges Nussbaum

1668 (21. April), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 227-v
(Prot. fol. 16) Erschienen Hannß Jacob Huober der haffner mit assistentz H Georg Huobers deß Maurers und Steinhauers seines noch ohnentledigt. Vogts
in gegensein Georg Nußbaums deß haffners seines Schwagers
seine tertz ahne hauß hoffstatt und höfflin auch allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in der Judengaß einseit neben der adelisch. Kippenheimisch. Behaußung anderseit Zum theil neben H Johann Waltern alten großen Rhats Verwanthen, theilß neben hannß Conrad Steinern dem Schuemachern, hind. vff die adeliche Böckhelische Behaußung stoßend gelegen, daß Faßhauß genannt – umb 145 Pfund pfenning

Le maçon Martin Huber et sa femme Jeanne Krauss hypothèquent leur tiers de la maison au profit du conseiller princier Jean Wolffgang Pfeil.

1670 (3. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 654-v
Erschienen Martin Huober der Maurer und Steinhauer und Johanna sein Eheweib und Zwar Sie Johanna mit assistentz Daniel Kraußen deß Büchßenmachers und hannß Müllers deß Fischers ihres resp. eheleiblichen Vatters und Vettern alß deroselben hierzu insonderheit erbettener nechster verwanther
in gegensein deß Edlen und hochgelehrten H Johann Wolffgang Pfeilen V.J.D. Fürstlich Würtenberg. Consiliarÿ – schuldig seÿen 50. lb
Unterpfand sein soll ein tritter theil Ihme für ohnvertheilt gebührend ahne Hauß, hoffstatt, höfflin, hinder häußlin, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Juden Gaßen, einseit neben H Henrich Balthasar von Kippenheim dießer statt alter Stättmaÿster und treÿzehnern, anderseit Zum theil neben H. Johann Waltern E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzern und theilß neben hannß Conrad Steinen dem Schloßern, hinden uff den Böckhelischen hoff stoßend gelegen

Fils du maçon du même nom, Georges Nussbaum épouse en 1657 Barbe, fille du maçon Georges Hauber
Mariage, cathédrale (luth. f° 70, n° XXIII) 1657. mehr zum 2. mal Georg Nußbaum d. Kachler alhie Weilandt Georg Nußbaumen des Burgers v. Maurers allhie hinterlassener Ehel. Sohn vnd J. Barbara, Weilandt Georg Hauber des Burgers v. Maurers alhier, hinterlassene Ehel. Tochter. Mont. 4. Maÿ Maur St. Thiergarten (i 71)

Georges Nussbaum se remarie en 1672 avec Elisabeth Ruff, fille du potier Michel Ruff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten vnd bescheidenen Meister Georg Nußbaum, burger vnd Haffnern alhier Zu Straßburg Wittwern, alß Hochzeiter, an einem, So dann der Ehren vnd Tugendsamen Jungfrawen Elisabetha Ruffin des Weÿland Ehrsamen vnd bescheidenen Michael Ruffen ebenmäßig geweßenen Haffners vnd burgers daselbsten nunmehr seel. nachgelaßenen Ehelichen Tochter alß der Jungfrau Hochzeiterin andern theils – So geschehen vnd Zugangen in des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg dinstags den 3. Septembris Anno 1672. Johann Georg Jager Nots. Cæs. Publ.

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 31, n° 231)
1672. Sonntag den 16. u. 17. Trin. Geörg Nussbaum der burg. v. Kachler allhier. Jfr. Elisabetha weÿl. Michael Ruff deß burg. v. Kachlers hind.lassener eheliche tochter. Eingesegnet Zu St. Thoma Montag den 30. Sept.

Le potier municipal Georges Nussbaum meurt en 1687 en délaissant une fille de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Juifs dite chapelle Saint-Valentin. La masse propre à la veuve est de 137 livres, celle propre aux héritiers de 392 livres. L’actif de la communauté s’élève à 838 livres, le passif à 512 livres
1687 (23.7.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5824) n° 163 [restitué à partir de *63]
Inventarium undt beschreibung aller d. Jenig. v.ändert und unveränd.ter Haab undt Nahrung, so weÿl. der Ehren und vorgeachte Herr Georg Nußbaum gewes. Statt Kachler u. burg. alhier Zu Straßburg, nach seinem d. 31. Maÿ Jüngsthien tödlich. genommenen hinsched. hinf. Ihme verlaß. welche Verlaß.schafft auf freundliches ansuch. erfordern undt begehren des Ehren: undt Vorgeacht. Herrn Christian Kuhnen Schreiners burgers Zu gesagten Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Mariæ Nußbaumin, des verstorbenen seelig mit d. Ehren: und tugendsahmen frawen Barbara Hauberin in erster Ehe ehelich erzeügter dochter undt ab intestato nachgelaß.er eintzig. Erbin, durch die Ehren: und tugendsahme fraw Elisabetha Rueffin die hinterlaßene wittib, mit beÿstandt des Ehrenhafft. Meister Caspar Steiners, haffners burgers alhie d.selb. geschwornen Vogts (…) welches beschehen in Straßburg Mittwoch d. 23. Jul: aô 1687.

Inn einer inn d. Statt Straßburg inn Jud. gaß. gelegenen inn diese Verlaß.schafft gehörigen behaußung hatt sich befund. wie volgt
Auf der Obersten bühnen, Auf der andern bühnen, im Tuchkämmerlin, auff dem obern gang, In der Kammer B, Vor der Cammer, In der Wohnstuben, Vor der Wohnstuben, Auf dem gang, Im hindern höffel, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung so theilbahr (T.) Item hauß, hoff, hoffstatt, höfflin, bronnen mit allen d.en gebäwen, begriff. weith. recht. Zugehörd. und gerechtigkeit. gelegen alhie inn d. Statt Straßb. inn d. Jud. gaß und. St. Veltin Capell anjetzo aber (…)
Ergäntzung d. wittib ermanglend. ohnveränderten guths. Auß einer designation d. wittib Zu d.en v.storb. Hn seel. inn d. Ehestandt Zugebrachter nahrung durch weÿl. H. Notm. Joh: Georg Jägern d. 10. 8.br. 1672 auffgerichtet
Norma hujus inventarii. d. wittib ohnverändt. eÿgenthümblich Vermög., Sa. haußraths 13, Sa. Silbers u. geschmeids 6, Sa. guldene ring 10, Baarschafft 1, Pfenningzinß hauptguth 19, Ergäntzungs rest 86, Summa summarum 137 lb
Auff solches volgt d. Erbin ohnverändert eÿg.thümbliche nahrung, Sa. haußraths 48, Sa. Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 40, Sa. Guldener Ring 6, Sa. baarschafft 89, Sa. Pfenningzinß hauptguths 50, Ergäntzung 422, Summa summarum 659 lb – Schulden 267, Nach deren Abzug 392 lb
Endlich wirdt nun auch d gemein v.ändt. u. theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 47, Sa. werckzeugs zum haffner handwerck gehörig 11, Sa. frücht 9, Sa. weins u. Lehrer vaß 9, Sa. baarschafft 251, Sa. Pfenningzinß hauptguth. 264, Sa. Eÿgthumbs ane einer behaußung 255, Sa. Schuld 20, Summa summarum 838 lb – Schulden 512, Rest theilbaren Guths 325 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1123 lb
Copia Eheberedung (…) dinstags den 3. Septembris Anno 1672. Johann Georg Jager Nots. Cæs. Publ.
Copia Testamenti (…) Johann Jacob Schatz Notar: publ. jurat.

Compte que rend le tailleur Chrétien Kuhn, tuteur de Marie Nussbaum qui est morte après son père. Barbe Hauber est morte en 1672 en délaissant deux filles
1689, Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5816) n° 231
Rechnung Mein Christian Kuhnen Schneid.rs burgers alhier Zu Straßb. als geordnet undt geschwornen Vogts Jungfrawen Mariæ Nußbaumin, so in Xbri 1688 diese welt gesegnet, weÿl. herrn Georg Nußbaums gewesenen Statt Kachlers undt auch weÿl. frawen Barbaræ Hauberin, beed. Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg seelig. nachgelaß.er dochter, Inhaltend waß Ich Vom 5. April 1683. als Ich dieße Vogteÿ auffgeschwohren biß d. 20. febr. a° 1689 Ihrentweg. eingenommen, dahingeg. wied. außgegeben und sonst. Vögtlicher weiß verrichtet und verhandelt habe. Erste und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht Zu geg.wärtig. Rechnung gehörig. Zuwiß. demnach fraw Barbara hauberin, H. Georg Nußbaum d. Statt Kachlers gewesene eheliche haußfraw meiner Vogts docht. mutter seel. d. 4. Aprilis 1672. dieses Zeitliche gesegnet, so ist d. 11. Maÿ ged Jahres do.selb Inventation vorgenommen undt ein Inventarium von 62 foliis auffgerichtet word. Inn welchen Inventario in fine nun d. ein vertrag annectirt daß d. beed. damahlig. döchtern 318 lb 6 ß 1 ¼. d beneben dem dritt. theil einer behaußung inn d. Jud gaß neb. d. Schreiner behausung an d. alt. Zimmerleüthfaß geleg. (…) d. and.e döchterlein Barbara des Vatters todtfall nicht erlebet

Georges Nussbaum cède les deux tiers de la maison à son beau-frère Jean Martin Huber

1674 (2. April), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 189
Georg Nußbawm der Kachler
in gegensein hannß Martin Huebers deß Maurers und Steinhauers mit beÿstand Daniel Kraußen deß Büchsenmachers seines Schwähers, bekannt, daß Er demselben Vff die, am 18.ten Xbris Anno 1673. Von E. hochlöbl. alhiesigen Kaÿserl. delegirten Cammergericht ertheilte Erkanntnus (käufflichen cedirt und übergeben habe)
seine zweÿ dritte theil demselben für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Judengaßen, einseit neben H. Johann Waltnern alten großen Rhats Verwanthen Zum theil, und theils neben Hannß Conrad Steinern dem Schloßer, anderseit neben H. Henrich Balthasar Von Kippenheim dießer Statt alten Stättmeÿstern und dreÿzehenern hinden uff dem Böckhelischen hoff stoßend gelegen, daran die übrige terz Ihme Huobern Zu vor eigenthümlich gehörig – umb 733. fl.

Fils de Georges Huber (Hauber), le tailleur de pierres Martin Huber épouse en 1670 Jeanne, fille de l’arquebusier Daniel Kraus
Mariage, cathédrale (luth. f° 126 n° 15)
1670. Fest. Paschatis. Zum 2. mahl Martin Huber der Steinhauer Maurer Weiland hr Georg Hubers gewesenen Steinhauer Maurer u. Burgers alhie nachgelaß. ehel: Sohn, Jfr. Johanna hr. Daniel Kraußen Buchsenschmidts u. Burgers alhie ehel: T. Montags den 11.ten Aprilis Münster (i 129)

Martin Huber hypothèque la maison au profit du potier municipal Tobie Garing

1674 (2. April), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 191
hannß Martin Huober der Maurer und Steinhauer, mit beÿstand Daniel Kraußen deß Büchßenmachers seines Schwähers
in gegensein Tobiæ Garings deß Statt Kachlers, bekannt, daß Er demselben schuldig seÿe 400. lb, daß Er damit Zween dritte theil ahn nachbeschriebener Behaußung ahn sich erhandtlen und bahr bezahlen könne
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflin, und allen deren Gebäwen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier unden in der Judengaßen, einseit neben H. Johann Waltnern alten großen Rhats Verwanthen Zum theil, Und theils neben Hannß Conrad Steinern dem Schloßer, anderseit neben H. Henrich Balthasar Von Kippenheim dießer Statt alten Stättmeÿstern und dreÿZehenern, hinden uff dem Böckhelischen hoff stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein hannß Georg Hammen des Zimmermanns alß Vogts hierinbemelts Debitoris nunmehr seel. nachgelaßeneen töchterlins (…) Act. d. 8. Xbr. 1683.

Le tuteur de l’enfant de feu Martin Huber vend la maison à Anne Marie, veuve du diacre Jean Georges Heyl

1685 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 51-v
H. Hannß Georg Hamm der Zimmermann alß vogt weÿl. Martin Hubers Geweßenen Maurers und Steinhawers Nachgelaßenen Kinds
in gegensein fr: Anna Maria weÿl. H. M: Johann Georg Heÿlen geweßenen Diaconj in der Prediger Kirchen nunmehr Seel. Nachgelaßener fr. wittib mit beÿstand deß Ehrenvest und Wohlgelehrten H. M: Johann Jacob Ansorgs Præc: Classici sup: Gymnasÿ Ihres curatoris
ein behaußung, hoff, hoffstatt mit allen andern Ihren Gebawen, begriffen, Weithen, Rechten, zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier in der Judtengaß, einseit neben H. Johann Walters E.E. Großen Raths geweßenen beÿsitzers hinderlaßene Erben, anderseit H. Henrich Balthasar Von Kippenheim dießer statt alten Stattmeÿsters und XIII. hinderlaßenen Erben, hinden uff den böcklischen hoff stoßend gelegen – umb 1100 fl.

Fils du tailleur Valentin Heyl, Jean Georges Heyl alors pasteur à la Robertsau épouse en 1667 Anne Marie Christ, fille du diacre de Saint-Guillaume
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 73 n° 32)
1667. Dncis XVI u. XVII.t Trinit. 22/29 7.br. Herr M. Johannes Georgius Heÿl Pfarrer In d. Ruprechts Aw wld Valentini Heÿlen geweß. Schneiders v. B. allhie nachgel. ehel. Sohn vnd Jgfr. Anna Maria Herrn M. Johann Heinrich Christ. wolverordnet. Helffer eheliche Tocht. cop. 3* Oct (i 54)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 64-v) 1667. Dncâ XVI Trinit. d. 22. Sept. H. M. Johann Georgius Heil Pfarrer in der Ruprechts-Aw weiland Valentini Heilen Schneider v. Burger allhie hinterlassener Ehelicher Sohn v. J. Anna Maria H. M. Johann Henrici Christen, Diaconi Zu St. Wilhelm alhie Eheliche Tochter. Eingesegnet Mittwochs. d. 3. Octobris zu S Wilhelm (i 69)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la nomination de Jean Georges Heyl comme pasteur de la Robertsau
1667, Conseillers et XXI (1 R 150)
(f° 115) Montags den 5.ten Augusti – Pfarrer in Ruprechtsaw Mr. Joh: Georg Heÿl.
Herr Negelin XV. Secretarÿ Zeigt an, daß gestern in der Ruprechtsauw, in beÿsein der Herren Landpfleger des Hn Dr Præsidis und der 4. Kirchen Pfleger die Wahl des Pfarrers vorgenommen worden seÿe, da dann die majora vff Magr. Johann Georg Heÿlen gefallen. Erk. confirmirt.

Notice dans le répertoire de Bopp
2219. Johann Georg Heyl, Mag.
° Straßburg 24.4.1636, S. v. Valentin Heyl, Schneider und Anna Schönauer, x 3.10.1667 Anna Maria Christ, Pfarrerstochter (794, x II. 28.6.1690 Johann Meyer, Bleicher)
imm. in Straßburg am 18.10.1655, Mag. am 1.2.1658, Aufnahme ins Seminar 1665
1665-1666 Pf. in Niederhausbergen und Pfulgriesheim, 1666-1667 in Quatzenheim und Fürdenheim, 1667-1675 Pf. in Ruprechtsau I, 1675-1682 Diak. in Straßburg Münster III – † 4.11.1682 (Julius Reichelt, Progr. fun. 86. Argent. 1682.

Anne Marie Christ se remarie en 1690 avec le blanchisseur Jean Meyer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 73) 1690. Domin. IV. et V. post Trinit: proclamati sunt Hr. Johannes Meÿer der bleicher undt beÿ. E.E. grossen rath alhier alter beÿsitzer undt fr. Anna Maria, Weÿl. hrn M. Johann Georg Heÿlen gewesen Diaconi v. helffers beÿ der prediger Kirch. alhier Nachgel. Witwe, Copulati sunt Mittw. d. 28. Junÿ (unterzeichnet) Johan Meÿer Als hoch Zeiter, Anna Maria Krittin als brautt (i 25, procl. Temple-Neuf f° 173, i 174)

Anne Marie Christ meurt en 1696 en délaissant quatre enfants de son premier mariage et un du deuxième. Les experts estiment la maison rue des Juifs à 475 livres. La masse propre au veuf est de 1 526 livres celle propre aux héritiers de 263 livres. L’actif de la communauté s’élève à 269 livres, le passif à 1 012 livres

1696 (30.4.), Not. Lang (Jean Henri, classé sous 25 Not 116) N° 6
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Gütter, so weÿland Anna Maria Meÿerin, Gebohrne Christin, deß Ehrenvest, fürsichtig vnd wohlweißen Herrn Hannß Meÿers, Bleichers und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers, burgers Zu Straßburg geweßene Eheliche haußfr. nunmehr seelige, nach ihrem den 17.ten Martÿ Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Jetzt Verstorbenen Frawen seel. in Zweÿ Ehen ehelich erzeügter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Rechtmäsiger Erben (…) Actum Montags den 30.ten Aprilis Anno & 1696.
Die in Gott ruhende Fraw hat Zu Erben verlaßen, wie Volgt. 1. Fraw Annam Catharinam Gebohrne Heÿlin deß Ehrengeachten Mr Hannß Jacob Schellen Sattlers und burgers alhier eheliche haußfr. welche mit assistentz erstgedachtes Ihres haußwürths wie auch deß Ehrenvest v. rechtsgelehrten herrn Daniel Rohren Notarÿ publ. vnd Burgers alhier Zugegen. 2° Jfraw Annam Mariam, 3° H Johann Jacob, Studiosum vnd 4° Jfr. Mariam Salome die Heÿlen, dieße dreÿ Ledige Geschwüsterd, deren Geschworner Vogt der Ehrenvest, fürsichtig, Weiß vnd hochgelehrte H. Mr Johann Michael Rebhan, E. E. Großen Raths aler Beÿsitzer, dem geschäfft von Anfang biß Zu end beÿgewohnt: Alle Vier der Abgeleibten Fr. seel. mit weÿl. dem wohl Ehrwürdig vnd wohlgelehrten Herrn Johann Georg Heÿlen, geweßenen wohlverordneten Trew Eÿfferigen Diacono in der Prediger Kirch alher nunmehr seel. in Erster Ehe erziehlte Kinder
5° So dann Johann Heinrich Meÿern der verstorbenen frawen seel. in dießer Letztern Ehe erziehltes Söhnlein, deßen Geschworner Vogt der Ehrenvest hochachtbahr vnd weiße H Johann Friderich Eisenmann, Apothecker v. E. E. Kleinen Raths beÿsitzer burger alhier, welcher dem Geschäfft ebenmäßig in person abgewart. Also Alle fünff der abgeleibten Frawen seel. ab intestato nachgelaßene rechtmäsige Erben jedes Zu einem fünfften theil berührend

Copia der Heüraths Verschreibung
In einer alhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegener der Erben für unverändert gehöriger Behaußung befund. worden wie volgt.
Ane Hültzen: und Schreinwerck. In der Cammer A, Im obern Haußöhren, Im obern Stübel, Im Mittlern haußöhren, In der Mittlern Wohnstub, In der Stub Cammer, Im haußöhren, Im undern haußöhren
Auff der Bleich in der Ruprechtsau. Auff der Bühn, In der Obern Stub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im haußöhren, In der Gesind Cammer,, In der undern Stub, In der Stub Cammer, Im haußöhren, In der Kuchen, Auff dem Stall, Im bauchhauß, Im Keller, Im bütten Keller
(f° 20-v) Eÿgenthumb ane einer Behaußung, Scheür, Ställ vnd Bleich. (W) Item Ein Platz Grunds auff 34.6403 Schuh groß, so nunmehro Zu einer Bleich gemacht, darauff eine behaußung Auch Scheür v. Stallung gebawen, sampt Neün vnd ein halben Acker grunds (…) gelegen in der Ruprechtsaw, beÿ dem undern Waßerzoll gartten (…)
(f° 21) Eÿgenthumb ane Häußern. (E.) Item hauß hoff vnd hoffstatt mit allen anderen dero gebäwen, begriffen, weiten, rechten, zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen in d. St. St. aner der Judengaß, einseith neben Johann Michael Maulen dem Kunsttreher, anderseith neben Juncker (-) Gäling Zu Buchßweiler, hinden auff den Bockischen hoff stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig vnd eigen, vnd durch der Statt Straßb. geschworne Werckhleüth vermög überreichter schrifftlich. Abschatzung taxirt p. 475. lb. Darüber vorhanden ein teütscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangendem Canc: Contract Insigel verw: deß. datum den 5.ten febr. 1685. mit N. 1. bezeichnet (hat H. Schell in handen)
(E.) Item Ein viertertheil für vngetheilt von vnd ane Zweÿen häußern, einen vordern vnd einem hindern, ane der Jungfrawen Gaß gelegen (…)
(E.) Item Ein häüßlein von vnd ane Zweÿen heüßlein neben einander under einem Tach in der St. St. vorstatt außerhalb St. Stephans Thor, beim Fischerthor in der so genanten Finsternuß (…)
(E.) Item ein Vierter theil für ungetheilt von vnd ane einem häüßlein daselbst (…)
(E.) Item ein Vierter theil für ungetheilt von vnd ane einem häüßlein auch beÿ dem Fischerthor, allernechst am Wahl (…)
(f° 26) Ergäntzung deß Hn Wittiber ermanglenden unveränderten Gutts. Vermög deß über beeder Gewesener Eheleüth in dieße Ehe gebrachte Nahrung den 15. Jan: A° 1691 durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichteten Inventarÿ
(f° 30-v) Wÿdumb Welchen der H Wittiber von weÿl. Fr. Johanna Meÿerin Gebohrner Kreußin seiner Verstorbenen, Zweÿten haußfrauwen seel. genüeßt, wavon das Eÿgenthumb Frawen Elisabethæ Hauberin, Johann Jacob Pfeiffers des Kremppen vnd burgers alhier Ehefr. als derselben dochter vnd Erbin Verfangen, Innhalt einer den 29. Julÿ A° 1682. Zweÿ dem H. Wittiber vnd vorgedachter Frawen Johannæ Kraußen durch H. Notarium Eliam Wincklern auffgerichteten Heüraths In der Vorstatt (…)
(f° 31) Wÿdumbs Verfangenschaft, So Fraw Anna Catharina Christin Gebohrne Schneiderin weÿl. /S:T:/ H. Mr Johann Heinrich Christen Geweßenen Diaconi senioris der Pfarrkirch Zu St. Wilhelm alhie seel. nachgelaßene Wittib ad dies vitæ genüeßt vnd der Erben unverändert. Vermög der Zwischen erstgedachten beÿden geweßenen Ehegatten am 10. 7.br aô 1682. auffgerichteter Ehe pacten
(f° 32) Wÿdumb Welchen die Abgeleibte Fraw seel. wegen dero mit /S:T:/ H. Mr Johann Georg Heÿlen, Geweßtem Diacono beÿ der Newen oder Prediger Kirch alhier als ihrem Ersten Eheherrn seel. erzeugte Vier Kinder ad dies vitæ Genoßen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß H. Wittibers unveränderte Nahr. Sa. haußraths 109, Sa. Leerer Baß 5, Sa. Schiff und geschirrs 21, Sa. Silbergeschirr vnd geschmeids 42, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Baarschafft 7, Sa. Eigenthums an einer behaußung 500, Sa. beßerung ane lehengüthern 10, Sa. Schulden 250, Sa. Erg. (759, Abgang 72, Rest) 687, Summa summarum 1638 lb – Schulden 112 lb, Nach deren Abzug 1526 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 161, Sa. Bibliothecæ 20, Sa. leeren vaß 2, Sa. Silbergeschirrs v. Geschmeids 95, Sa. Guldener Ring 13, Sa. baarschafft 55, Sa. Eigenthums ane häußern 571, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 114, Sa. Ergäntzung (222, Abz. 149, Remanet) 73, Summa summarum 1107 lb – Schulden 844 lb, Nach deren Abzug 263 lb
Das Theilbahr Gutt, Sa. haußraths 43, Sa. Frucht 46, Sa. Weins 8, Sa. Schiff und geschirrs 2, Sa. Viehe 51, Sa. Stroh vnd Booß 1, Sa. Tung 3, Sa. blumen auf dem Veldt 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1, Sa. Schulden 86, Summa summarum 269 lb – Schulden 1012 lb, die theilbare Passiva übertreffen das theilbare gutt umb 742 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1781 lb
Abschatzung dinstags d. 15.t Maÿ 1696. Auff begehren deß Ehrenvösten vnd Weißen herrn Johannes Meÿer E. E. Großen Raths alter beÿsitzers behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Judengaßen, Ein seitzs Neben Ihro hoch adellich Gest. Junckher Von Gelling, Ander seits Neben herrn Johann Jacob Maull dem Silbertreÿer hinden auff Junckher böckhell von bischen Stoßent, Welche forder Neben vnd hindere Wohnung Zweÿ Keller hoff vnd ein fart auch überigen begriff recht vnd gerechtig Keit Wie solches in der Besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor. Nein hundert vnd Vinffzig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs.

Inventaire dressé en 1702 après la mort de son fils Jean Jacques Heyl, étudiant en théologie, mort en délaissant des héritiers testamentaires dans la maison du sellier Jacques Schell face à la Grue (actuelle rue de la Douane)
1702 (23.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 8) n° 298
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so weÿlandt der Ehren Veste undt wohlgelehrte Herr Johann Jacob Heÿl geweßene S.S. Theol: Stud: auch weÿl. S.T. Herrn M. Johann Geörg Heÿlen geweßenen Diaconj in der newen oder Prediger Kirchen auch burgers allhier ehelicher Sohn, nunmehr seel. nach seinem den 11.ten Januarÿ instehenden 1702.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten herrn seel. per Testamentum eingesetzter vnd nach dießem Titulo Inventarÿ beahmßter Erben fleißig inventirt (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 23. Januarÿ A° 1702.
Der Verstorbene Herr seel. hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. die viel Ehren und tugendsame fraw Annam Catharinam Schellin gebohrne Heÿlin herrn Jacob Schellen Sattler vndt burgers alhier eheliche haußfraw, welche auch beneben Ihreù haußwürthderInventation persönlich beÿgewohnt. 2. die Viel Ehren v tugendgezierte Jungfraw Mariam Salomeam Heÿlin, welche gleichfalls begeben geordnet und geschworenen Vogt H Philipp Bernhardt Leichter dem Schuhmacher vnd burgern allhier selbsten in persohn dem geschäfft abgewart, So dann 3. Johann Heinrich Meÿern S. T. herrn Johann Meÿers bleÿers vnd E. E. Großen rhats alten beÿsitzers ehelich erzeugtes Söhnlein, welches bevögtiget mit obgedacht Jacob Schellen, weilen aber derselbe uxorio noîe selbsten interessirt, als ist in deßen Nahmen als geschworner Theilvogt wohl vorermelten H Rathh. Meÿer sein leiblicher vatter hiebeÿ erschienen
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier ane dem Cran gelegenen mehrermeltem herrn Schellen eÿgenthümblich gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. It. ein häußlein von vnd ane Zweÿen Häußlein neben einander under einem Tach
in der St. St. Vorstatt außerhalb St. Stephans thor beÿm Fischer Thor in der sogenanten Finsternuß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 20, Sa. Bibliothec 20, Sa. Silbers 2, Sa. Guldenen Rings 1, Sa. Eÿgenthumbs ane i. häußlein 7, Summa summarum 51 lb – Schulden 58, Compensando 6 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft So Fraw Anna Catharina Christin gebohrne Schneiderin weÿland S. T. Herrn Mr Johann Heinrich Christen geweßenen Diaconi senioris der Pfarr Kirch Zu St. Wilhelm allhier seel. nachgelaßene Wittib ad dies vitæ genüßt, das Eÿgenthumb aber Zum theil hiehero gehörig. Vermög der zwischen erst Ehrengedachten geweßenen Ehegatten den 10. 7.bris Anno 1682. auffgerichteter Ehepacten (…)

Les enfants et héritiers du diacre Jean Georges Heyl vendent la maison à Jean Thiébaut Heinrici, pasteur à Saint-Thomas, et à son frère marchand Jean Jacques Heinrici

1697 (5. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 437-v
Jgf. Anna Maria weil. H. M. Johann Georg Haÿlen, gewesenen Diaconi der Neun Kirch zu den Predigern leibliche tochter, H. Johann Jacob Heÿl Phil. Stud. deßen leiblicher sohn, und Jfr. Maria Salome Heÿlin, auch ledige tochter, alle dreÿ mit beÿstand H. M. Johann Michael Rebhans E.E. großen Raths beÿsitzers, ihres curatoris wie auch Johann Jacob Schell der Sattler, alß Ehevogt Fr. Annæ Catharinæ geb. Heÿlin, welche in der Kind bett und deßhalb. nicht persönlich erscheinen könne, So dann H. Johann Friderich Eisenmann, der Apothecker und E:E: kleinen Raths alter beÿsitzer alß Curator Johann Henrich Meÿers
in gegensein Hn M. Johann Theobald Henrici, Pfarrh. zu St. Thomä allhier und H. Johann Jacob Henrici deß handelsmanns seines leiblich. bruders
Eine Behaußung, Hoff, hoffstatt mit allen anderen Ihren gebaüen, begriffen, weithen, rechten, zugehördt. und gerechtigkeiten, allhier in der Judengaß einseit neben Johann Michael Maul den Kunsttreher anderseit neben tit. Jr Philipß Christoph Gaÿling von Altheim, Gräfflich hanauischen Geheimen Rath und Ober Jäger meister, hinten auf den Adelisch. Böckelisch. hoff stoßend gelegen – umb 900 pfund

Les préposés à la Taille demandent à Jean Jacques Heinrici pourquoi il n’est pas inscrit à la Taille. Il déclare que quelques années auparavant le préteur royal a estimé qu’il n’était pas tenu de s’y inscrire perce qu’il était étudiant à l’université et ne tenait pas de ménage indépendant mais est disposé à s’inscrire maintenant qu’il a acheté une maison. Les préposés se satisfont de cette déclaration.
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 20) Freitags den 11. Februarÿ – Herr Dr. Johann Jacob Heinrici pt° Zünfftig werdens
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß Mhghh. Erkantnuß Zufolg, Herr Dr. Johann Jacob Heinrici beschickt und befragt worden seÿe, Warumb er difficultire, sich auff der Statt Stall einzufinden, sich Zünfftig Zumachen, Vnd die Stallgebühr abzustatten ? Welcher jnn antwort beditten Habe, daß er Zwar vor einigen jahren difficultät gemacht hätte, allein Nur deßwegen gewesen ware, Weilen Herr Prætor Regius damahlen dafür gehalten, daß er, als der noch ledig Und Kein eigen Weßen Führet, Under der Universität bleiben Könte, anjetzo aber, da er ein Hauß erkaufft, er gesinnet were, sich Zünfftig Zumachen, Und zu præstiren d. was andere burgere Auch thun. Dießem nach Zu Mghh. stünden, Ob Sie ihn beÿ seiner erklärung laßen Wollen ? Erk. Soll Herr Dr Heinrici beÿ seiner erklärung gelaßen werden.

Jean Jacques Heinrici qui a acquis la part de son frère Jean Thiébaut par cession passée le 29 janvier 1699 vend la maison à Florian Rieden, ancien bailli de Dettwiller, et à sa femme Marie Ursule Rothfuchs.

1702 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 465-v
(1050) Hr. Johann Jacob Henrici handelsmann
in gegensein Hn Florian Rieden U. J. Cti. geweßenen amptmann zu Dettweÿler, u. frn. Mariæ Urßulæ geb. Rothfuchßin
eine behaußung, Hoff, Hoffstatt mit allen anderen ihren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeit allhier in der Judengaß einseit neben Joh: Michel Maul Kunstdreher anderseit neben S. T. Jr. Philipp Christoph Gaÿling v. Altenheim Gräflich Hanauischer geheimen rath u. oberjäger meister, hinten auf den adelichen Böckelinichen Hoff stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ ledig u. eÿgen, maßen ihm, dem verkäufer, die helfte gleich anfangs beÿ dem Kauf gebühret die andere helfte aber ihm v. S. T. Hn.M. Joh: Theobald Heinrici Canonico Cap: Thom: et Pastore zu St Thomæ seinem Hn. bruder u. gemeineren ahn besagtem hauß kraft Cession v. 29. jan. 1699 überlaßen word. seÿe – 1050 pfund

Fils du syndic de Neuburh François Rieden, Florian Rieden achète le droit de bourgeoisie avec sa femme Marie Ursule Rothfuchs, fille du bailli d’Andlau. Les sept enfants suivent la coutume, ils ne deviennt pas bourgeois.
1702, 3° Livre de bourgeoisie p. 1236
Herr Florian Rieden Von Neuburg, Weÿl. H. Francisci Rieden gew: Syndici daselbst hint: sohn, und sein Fr: Maria Ursula, Von Andlaw, weÿl. H. Rothfuchß gew: Amptmans daselbst hint. tochter, erkauffen das Burgerrecht p. 2. Gold fl. und 16. ß so auf dem Pfenningth. erlegt Worden, mit ihren 7. Kindern ist es beÿ ordnung Gelaßen Worden, und Werden beÿ E. E. Zunfft der Gerber dienen. Jur: d. 18.

Florian Rieden est élu préposé aux communaux
1707 Conseillers et XXI (1 R 190) H. Florian Rieding würdt Zu einem Allmend herrn erwehlt. 20.

La tribu des Tanneurs élit un nouveau conseiller après la mort de Florian Rieden
1707, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 22) Donnerstags den 24. Martÿ Anno 1707
Weilen herr Rathherr Lt. Florian Rieder ohnlängst mit todt abgangen, als wurde ane deßelben statt, wie auch von herrn Johann Jacob Rueffen so unpäßlich vnd herrn Johann Adam Alber so abweßend war vorderist Zu Spött Schöffen erwöhlt
Daniel Rohr Nots Zfft. schrbr
Hr. Johannes Dilchinger
Hr. Geörg Friderich Ott
Darauffhien ist Zu einem anderwerthigen Rathherrn per Majora erkoßen worden
Hr. Johann Niclaus Hünel

Florian Rieden meurt le 20 mars 1707 en délaissant sept enfants de sa première femme Marie Eve Geiss qui a délaissé des terres à Soultz en Haute-Alsace. Trois fils sont moines, un quatrième étudiant en théologie, Jean Léonard est bailli à Hatten, Jean Jacques avocat au Conseil souverain d’Alsace, la cadette est célibataire. Les experts estiment la maison à 550 livres. La masse propre à la veuve est de 331 livres, celle propre aux héritiers de 25 livres. L’actif de la communauté s’élève à 290 livres, le passif à 129 livres.

1709 (4.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 13) n° 309
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und fahrender, Veränderter undt unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl Edle hochgelehrt vnnd großachtbahre Herr Florian Riedin, geweßter J. U. Ltus Unnd E. E. großen Raths allhier Zu Straßb. wohlverdienter alter Beÿsitzer, nach seinem den 20.tag des Monaths Martÿ deß zurückgelegten 1707.ten Jahres beschehenen seeligen Hinscheiden Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren, deß Verstorbenen Herrn seeligen hinderlaßener Herren Söhn Vnd Jungfr. tochter, alß deßelben ab intestato nächster rechtmäsiger Erben, so ahne hernach Volgendem Blatt benambßet seÿn Inventirt vnnd ersucht durch die Wohl Edle vnnd Viel Tugendreiche Fraw Mariam Ursulam gebohrne Rothfuchsin die dißorths wittib, mit beÿstandt deß wohl Edlen rechtsgelehrten und großachtbaren Herrn Francisci Josephi Jägers, wohlbestellten ampts Verweßers deß Ampts Benfelden, welchen Sie zu dißem Inventations geschäfft, in Vogts statt in specie erbetten (…) Actum in der Königlichen Statt Straßb: dienstags den 4.to Junÿ A° 1709.
Der Verstorbene Herr seel. Hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt 1. /S.T./ Herrn Frantz Anthoni Riedin, welcher sich in die Societæt Jesu begeben vnnd sich dermahlen in Baÿern auffhaltet, 2. /S.T./ Florianum Ignatium Riedin, welchen ebenfalls erstgedachter Societæt gewidmet vnnd gleichfalls in erstberührten beÿerischen provinz sich auffhält, 3. S.T. Herren Josephum Leonhardum Riedin, wohlverordneten Amptschultheißen deß Ampts Hatten, so abweßend, 4. S.T. Herrn Eberhardum Jacobum Riedin welcher sich dem orthen der Herren Capucineren gewidmet, vnnd anjetzo Zu Solaturn in der Schweitz sich auffhaltet, 5. S.T. Herrn Franciscum Dominicum Riedin Theol. Studiosum so anweßendt, 6. S.T. Herrn Johannem Jacobum Riedin U. Jis Ltum Unndt au Conseil souverain zu Colmar Wohlmeritirten Advocatum so auch Zu gegen, 7. die Viel Ehren vnndt Tugendsame Jgfr. Mariam Annam Riedinin welche auch anweßent ist und Weilen Sie maiorennis Weder Vogt noch beÿstandt Verlanget hatt, Alle Sieben deß verstorbenen Herrn seelichen hinderlaßene Eheliche Kindere vnndt ab intestato nächste Erben, Vnndt weilen vorbemelte Herren Erben alhie nicht Verburgert alß ist auß E. E. Kleinen Raths mittel zu dießem Inventations geschäfft abgeordnet worden der Ersam Veste Weiße unnd wohlachtbare herr Johann Geörg Oberdörffer Metzger Vnndt erstwohlgedachtern Raths jetzmahliger wohlverdienter beÿsitzer.
Pro Nota. Weilen sich beÿ gegenwärtiger Inventation kein Inventarium in den Ehestandt gebrachter Nahrung noch sonsten einig documentum waraus die beederseits Unveränderte Nahrungen nach laut der Heüraths Verschreibung hätten ersucht werd. mögen (…)

In einer in der Statt Straßburg ahne der Junden [sic] gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen vnnd hernach beschriebenen behausung befund. worden wie volgt
Ahne Höltzen und Schreinwerck. In der C. A, In d. C. B., In der Cammer C, Vor dießen 3. gemachen, In dem hinderen Kleinen Stübel, Vor dießem gemach, Im Haußöhren, In der Wohnstuben, Inn d. Stub Kammer (…)
Liegende Güether im Molßheimer bann (W.). Pro nota. Es berichten die beÿ der Inventation anweßende Erben daß sich verschiedene Reebgüther in dem Bann obersultz gelegen befinden, welche von weÿl. S. T. Fr. Maria Eva Geÿßen Ihrer seel. Mutter herrührig und dero Hn Vatter seelig nich durch einen Expres verschaffen wÿdumbs sondern nur loco educationis Liberorum genoßen
Eigenthumb ahne einer Behaußung (T.) Eine Behaußung, hoff, hoffstatt mit allen anderen Ihren gebäwen begriffen weithen rechten Zugehörten vnnd gerechtigkeiten allhier in der Juden gaß einseit neben Johann Michel Maulen dem Kunst vnndt Silberträher, 2.s. neben /.tit./ Jr. Philipp Christoph Gaÿling von Altenheim, Gräfflich hanawischen geheimen rath unnd ober Jäger Meister hinden auff den Adelichen Böckelischen hoff stoßend gelegen. Davon gehen Jährlichen 25. lb. d Zinnß auff den 21. Novembris Herren Johann Jacob Henericj dem handelsmann allhier so in Capital abzulößen mit 500. lb. s. Sonsten vber obige beschwerthen freÿ leedig vnndt eigen vnnd durch der Statt Straßburg geschworne Herren Werckmeister Vermög Ihrer Zu dem Concept gelüfferten Abschatzung de dato d. 8. Junÿ A° 1709. annoch hiehero æstimirt pro 250. lb. Darüber meldet ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden kleineren Secret Innsiegel Verwahrt datirt den 22.ten 9.bris A° 1702. so mit altem Lit. A. notirt vnnd dißmahlen wied. dabeÿ gelaßen worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw wittib unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 40, Sa. lähren Vaßen 8, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 91, Sa. der Guldener Ring Ketten Peerlein vnnd dergleichen geschmeidt 28, Sa. der liegenden Güethern 57, Sa. der Gülth von liegenden güthern 221, Summa summarum 449 lb – Schulden 117, Nach solchem abzug 331 lb
Der Erben unveränderte Vätterliche Nahrung, Sa. haußraths 16, Sa. lähren Vaßen 2, Sa. Silbergeschirrd 11, Sa. Guldinen rings 10, Summa summarum 41 lb – Schulden 16, Nach deren Abzug 25 lb
Das Gemein verändert unndt Theilbare Guth, Sa. haußraths 33, Sa. Wein 7, Sa. Eigenthumbs ahne einer behaußung 250, Summa summarum 290 lb – Schulden 129, Compensando verbleibt 145 lb
Abschatzung d. 8. Junÿ aô 1709. Weÿlandt herrn florian Reib gewesenen beÿsitzer eines Ehrsamen großen raths seel. hinter laßene fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in der Juden gaßen gelegen, einseits neben herrn hanns Michel Maul Silbertreher anderseits neben Jr Gehling, hinden auf Hr Beckel stosendt welche behausung Nebens hinder gebaw und höfflin sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befinden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und umb, Ein Tausendt und Fünff Hundert gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

Acte de sépulture de Florian Reid, sexagénaire
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 41-v)
Hodie die 22. Martÿ Anno 1707 fuit in hac pchli Ecclesia præsentatum corpus dmni floriani Rieden senatoris hujus urbis muniti oîbus Ecc.sæ necessarÿs sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité ætatis suæ anno sexagesimo (i 45)

Marie Ursule Rothfuchs meurt en 1709 après avoir institué pour ses héritiers les trois enfants non prêtres délaissés par son mari. Les frères et sœurs de la défunte ou leurs représentants sont représentés à l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 714 livres, le passif à 276 livres.

1709 (21. 9.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 13) n° 326
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und güthere, so weÿland die Edle viel Ehren vnnd tugendreiche Fr. Maria Ursula Riedinin gebohrne Rothfuchsin auch Weÿl. deß Wohl Edelvesten hochgelehrten und großachtbahrn Herrn Florian Riedin J. U. Lti auch E. E. großen Raths alten allhier Wohlverdienten alten beÿsitzers seel. hinderlaßene wittib nunmehr auch seelig, nach ihrem den 31.ten 8.bris dießen Zu endt gehendten 1709.ten Jahres aus dießer welt genommenen abschied Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren, die auß Eines Ehrsamen Kleinen Raths urthel In dießem geschäfft beeder herren Deputatorum benantlichen der Edlen Wohl Ehrenvesten Weißen vnnd großachtbahren herrn Johann Friderich Bahlen vornehmen gastgebers Zum Thiergarthen vnndt herrn Johann Spechten der rechten befließenen beeder Vorwohlgedachten Raths Jetzmahliger beÿsitzer inventirt und ersucht durch S: T: herrn Josephum Leonhardum Riedin, wohlverordneten Amptschultheißen deß Ampts Hatten, Ferner S.T. Herrn Johannem Jacobum Riedin U. Jis Ltum Unndt au Conseil souverain zu Collmar Wohlmeritirten Advocatum, So dann S. T. Jungfr. Mariam Annam Elisabetham Riedinin, der Verstorbenen, Grawen Seeligen Stieff Kinder und von Ihro per Testamentum nuncupativum eingesetzte Erben, welche die meiste wißenschafft von deßen Verlaßenschafft haben.
Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem gegensein (…) Ferner S. T. Herrn Johann Niclaus Schwenden deß hochlöbl. Collegÿ der Hh. XIII allhier hochansehnlichen Secretario Eigenhändig unterschrieben, vermög deßen Er Hr Mandatarius für S: T: Frauen Mariæ Richardis gebohrner Rothfuchßin Weÿl. herrn Johann Ullrich Herrenbergers geweßenen Amptschreibers Zu Benvelden hinderlaßener Wittib, weither frawen Mariæ Dorotheæ gebohrner Rothfuchßin alß weÿl. S: T: Herrn Johann Martin Kopffen geweßenen hochmeritirten burgermeistern zu schlettstatt hinderlaßener Wittib, So dann auch weÿl. S: T: Herrn Frantz Theobaldt Rothfuchßen geweßenen hochmeritirten Amptmanns Zu Erstein seel. nachgelaßener Kinder v. herren Erben alß der Verstorbenen Fr. seel. hinderbliebener leiblicher respectivé Schwester und bruders Kinder Consequenter derselben ab intestato nächster Erben Interesse zu Vigiliren in Commissis hatt + Donnerstags den 21. 9.bris Anno 1709.
+ so dann auch /S.T./ herrn Frantz Theobaldt Reÿßen deß Stiffts Jungen S: Peters allhier Wohlbestellten Schaffners welcher so wohl für sich alß auch im Nahmen seiner überigen 5. geschwüsttrigen welche von S: T: Fr. Maria Elisabetha gebohrner Heinrichin auch S: T: Hr Johann Theobald Reißen alten hochverordneten Ammeistern vnd XIII.ern Ehelichen entsprungen vnnd demnach der Verstorbenen Frawen seeligen von Mütterlichen Seiten einbändiger schwester Kinder seind erschienen ist
Die Verstorbene Fr: Seelig Hatt per Testamentum nuncupativum Zu Erben verlaßen wie volgt 1. S: T: Herren Josephum Leonhardum Riedin, deß Ampts Hatten hochfräffl. Hanwißer Herrschafft wohlbestellten Amptschultheißen, so præsens 2. S.T. Herrn Johannem Jacobum Riedin U: J: Ltum vnndt au Conseil souverain de Colmar Wohlmeritirten Advocatum so Zu gegen, 3. S: T: Jungfr. Mariam Annam Elisabetham Riedinin so Majorennis vnnd deßweg. Keinen Vogt hatt, auch noch Zur Zeit keinen beÿstand verlanget, Alle dreÿ Zu gleichen portionen und Stammtheilen Erben

In einer in der Statt Straßburg ane der Junden gaßen gelegenen vnnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen hernach beschriebenen behausung befund. worden
Ahne Höltzen und Schreinwerck. In der Stuben, Im Undern Saal
Eigenthumb ahne einer Behaußung (½ E. ½ denen Riedinischen geschwistrig. od. dißorts Stieffkindern) Eine Behaußung, hoff, hoffstatt mit allen anderen Ihren gebäwen begriffen weithen rechten Zugehörten vnnd gerechtigkeiten allhier in der Judengaß einseith neben Johann Michael Maulen dem Kunst vnndt Silberträher, 2.s. neben /.tit./ Jr. Philipp Christoph Gaÿling von Altenheim, Gräfflich hanawischen geheimen rath unnd ober Jägermeister hinden auff den Adelichen Böckelischen hoff stoßend gelegen. Davon gehen Jährlichen 25. lb. d Zinnß auff den 21. Novembris Herren Johann Jacob Heinericj dem handelßmann allhier so in Capital abzulößen mit 500. lb. s. Sonsten vber obige beschwerth. freÿ leedig und eigen vnnd durch der Statt Straßburg geschwohrne Herren Werckmeisterr Vermög Ihrer schon beÿ Herrn Rieden seel. Verlaßenschaffts Inventation Zu deßelben Concept gelüfferten Abschatzung de dato 8. Junÿ A° & 1709. annoch hie æstimirt so mann acuh dißmahlen dabeÿ lassen wird pro 250. lb. Darüber meldet ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden kleineren Secret Innsiegel Verwahrt datirt den 22.ten 9.bris A° 1702. so mit altem Lit. A. notirt und dißmahlen wieder dabeÿ gelaßen worden.
Ane Welcher behaußung die helffte in dieße Verlaßenschafft gehörig so macht 125. lb, denen Riedinischen herren Geschwisterden alß dißorths Stieff Kindern eigenthümlich gehörig Zuständig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 59, Sa. lähren Vaß 9, Sa. Silbergeschirrs und Geschmeids 92, Sa. der Guldener Ring vnnd dergleichen geschmeidt 28, Sa. der Gültten von liegenden güthern 312, Sa. Eigenthumbs ahne einer behaußung 125, Sa. Schulden 87, Summa summarum 714 lb – Schulden 276, Nach deren Abzug 438 lb
Publicatio Testamenti nuncupativi, Johann Adam Ösinger, Nots: publ:

Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 91)
Hodie die 4. Novembris Anni 1709 fuit a me infra scripto parocho ad Sanctum Stephanum sepulta est in capella Sti Antonii dna Maria Ursula Rodfuxin vidua dni floriani Rieden olim Consiliarii urbis argentinensis due 30 Octobris defuncta annorum sexaginta annorum circiter nata omnibus Ecc.sæ necessariis eclesiæ sacramentis provisa (i 96)

Les Quinze dispensent les héritiers non bourgeois de régler le droit de détraction, eu égard que la somme est peu importante et que le défunt était sénateur ainsi que préposé à la Taille
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 148) Freÿtags den 21. Junÿ 1709. – Weÿl. H. Rathh. Florian Rieden Erben pt° Abzugs
Iidem [Obere Stallherren] laßen per me proponiren, es hetten 2. vo weÿl. H. Rathh. Florian Rieden, Hinterlaßenen Söhnen sich dießer Tagen beÿ Ihnen angemeldet vndt gebetten daß die von seithen des Stalls an die sambtliche geschwistrige weilen Sie nicht verburgert geforerte 9 lb 16 ß 2 ½ d abzug nachgelaßen werden möchten, denen man aber gleich beditten, daß die Obere Stallherren hierin nicht thun könten, sondern es Mghherren proponiren vndt dero außweißung darüber verer* wolten, Nun seÿe der Erben Sieben, nemb. 6. Söhn und eine tochter, vndt von den Söhnen 3. im geistlichen stand als 2. Jesuiten vndt einer ein Capuciner, der 4.te Lt juris vnd Advocat au Cons. souverain d’Alsace vndt der 5.te Studiosus Theologiæ, vndt weilen dießen abzug ein Geringes antreffe, der verstorbene H. Riede nicht allein EE gr. Rhat, sondern auch dem Stall beseßen undt die Imploranten Königl. Vnderthanen seÿen, alß stünde Zu Mghherren ob Sie denenselben ged. Abzug in gnaden nachlaßen wollen. Erk. weilen es ein geringes antreffen soll ged. d abzug in gnaden nachgelaßen worden.

Le défunt payait ses impôts sur la base de 500 florins, somme à laquelle s’élève l’inventaire. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction. La décision des Quinze les en dispense.
1709, Livres de la Taille (VII 1174) f° 94
(Gerber, F. N. 208) Weÿl. Herrn Florian Riedin geweßenen JVLti und E. E. Großen Rahts alhier alten Beÿsitzers Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 58 – 285. lb 16 ß 11 d, die machen 500. fl. derselbe verstallte hiengegen auch so viel
Extat das Stallgeltt pro 1707 et 1708 à 2 lb 2 ß d, th. 4 lb 4 ß
Gebott, 2 ß 4 d
Abhandlung 10 ß 6 d – Summa 4. lb 16 ß 10 d
Abzug. die samtliche Herren Erben alß frembd und ohnverburgert haben von angefallener Vätterl. Erbschafft der 98. lb. 2. ß. 2 ½ d. ane Abzug zu erlegen 9. lb. 16. ß. 2 ½ d
(rub.) dt. 22° Junÿ 1709. 4 lb 15 ß 10 d
der Abzug ist von gnd. Herren den Fünffzehen nachgelaßen worden.

Les héritiers Rieden vendent la maison à Samuel Silberrad, pasteur au Temple-Neuf, pour lequel agit l’étudiant en médecine Samuel Silberrad.

1710 (ut s. [10. Oct.]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 617-v
(1225) hr Joseph Leonhard Gebhard Ried amptschultheiß zu Hatten, Item hr Franciscus Dominicus Josephus Ried scribent, Item hr Joh: Jacob Michel Ried und J. Ltus und Advocatus au Conseil souverain d’Alsace, so dann Jgfrau Maria Anna Elisabetha Riedin beÿständlich H. Joh: Jacob Heinrich handelsmannß weilen unbevögtigt
in gegensein H. Joh: Samuel Silberrads Med: Candidati nahmens H. M. Samuel Silberrad Pfarrers beÿ der neuen Kirchen allhier
das Riedische hauß hoff hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Judengass, einseit neben Joh: Michel Maul kunstdrehern anderseit neben denen hochadelischen Gaÿlingischen HH. EE. hinten auff den Böckelischen hoff – 1225 pfund

Fils du pasteur de Saint-Pierre-le-Vieux, Samuel Silberrad épouse en 1685 Einbeth Kolb, fille de feu le pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 317-v)
1685. Dom. X. post Trint. 2. 7.bris Hr. M. Samuel Silberadt pfarrer Zu Lampertheim hrn Samuel Silberadt pfarrern der Kirch Zuem alt. S. Peter alhier ehl. Sohn, V. Jgf. Einbetha, wÿl. hrn M. Eliæ Kolben geweßenen Pfarrers beÿ dießer Kirchen Zum Jung. S. Peter, Nachgel. ehl. tochter. Cop. Donnerst. 13. 7.bris (i 332)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 311 livres, ceux de la femme à 1 242 livres.
1685 (15. 7.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 6) n° 10
Inventarium und Beschreibung aller der Jenig. Haab, Nahrung vnd Güttere, so der Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrte H. M. Samuel Silberad, der Zeit wohlverdienter Pfarrer Zu Lampertheim, Zu der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Einbetha gebohrner Kolbin, seiner hertzgeliebten haußfrawen, vnd dahiengegen Sie Fraw Einbetha Kolbin Zu ihme H. M. Samuel Silberad Ihrem vielgeliebten Ehegattin für unverändert in den Ehestand Zugebracht (…) Actum in beÿsein H. Joh: Saltzmanns Jur: Ddi als d. Fr. Pfarrerin noch Zur Zeit ohnentledigten Vogts, Sambstags den 15. 7.bris Anno 1685.

Vnd Zuvorderist deß Herrn Pfarrers unverändert Gutt. In einer alhier Zue Straßburg auff dem alten weinmarckh gelegener hiehero nicht Gehöriger behausung befund. word. wie volgt
In einer alhier Zu Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegener vnd in dießer nahrung nicht gehöriger behaußung befunden worden wie Volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß H. Pfarrers unveränderte Nahr. Sa. haußraths 51, Sa. Bibliothecæ 37, Sa. Früchten 19, Sa. Wein 8, Sa. Hew 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldener Ring 7, Sa. baarschafft 164, Summa summarum 311 lb
Der Fraw Pfarerin unverändert Gutt, Sa. haußraths 154, Sa. Wein v. Lehrer Vaß 21, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 42, Sa. Guldener Ring 21, Sa. baarschafft 215, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 687, Sa. d. Gülth von liegenden güthern 100, Summa summarum 1242 lb
Wÿdumb Welchen Fr: Agata Ursula Kolbin gebohrne Schönerläckin weÿl. des Wohl Ehrwürdig v. wohlgelehrte herr M. Eliæ Kolben geweßen Pfarherrn Zum jung. St. Peter nunmehr seel. hinterlaßene Wittib, 1000 lb, Waran deß orths der Fraw Pfarrerin vor ein fünfften theil gehörig nemblichen 200 lb

Notice de Bopp dans son répertoire des pasteurs
(Bopp n° 4916) Samuel Silberrad, ° Str. 3 avril 1658 du pasteur Samuel Silberrad et de Susanne Marie Poenius, x Saint-Pierre-le-Jeune 13 septembre 1685 Elisabeth Kolb
imm. à Strasbourg 26 octobre 1671, Mag. 30 janvier 1677, à Giessen 22 septembre 1680
Pasteur à Entzheim (1682-1685) à Lampertheim (1685-1697), diacre à Saint-Guillaume de Str. (1698-1705), pasteur au Temple-Neuf (1705-1718) , † 1 octobre 1718. Eloge funèbre 124

Samuel Silberrad devient tributaire chez les Charpentiers le 15 juillet 1687 et prend le 26 août suivant la place de son père
1687, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 30)
(f° 91-v) Dienstags den 15. Julÿ A° 1687 – Neuzünfftig.
Herr Samuel Silberadt Pfarrer Zue Lamperth. empfangt daß Zunfftrecht und erlegte die gebühr mit 1 lb 13 ß 6 d.
(f° 93-v) Samstags den 26. Augusti A° 1687 – Neuzünfftig.
Herr M. Samuel Silberadt Pfarrer Zu Lamperth. empfangt seines Herrn Vatters seel. Zunfftrecht und erlegte deßwegen 1 lb 13 ß 6 d.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un statuent sur la candidature de Samuel Silberrad au poste de diacre à Saint-Guillaume en 1697
1697, Conseillers et XXI (1 R 180)
Herr M. Samuel Silberrad würd helfer Zu St Wilhelm. 181. 185.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la nomination de Samuel Silberrad comme pasteur au Temple-Neuf
1705, Conseillers et XXI (1 R 188)
(f° 84-v) Mittwoch den 8.ten Aprilis 1705. – Die Pfarrstell in der Prediger Kirch würd ersetzt – H. Magister Samuel Silberradt würdt Pfarrer in Prediger Kirch. 85.
H. XV. Secretarius Lorentz referirt, es were gesteren Vormittag, nach deme die Zu widerersetzung der durch absterben weÿl. H. M. Illers vacirendt gewesten Pfarrstelle in der neuwen Kirchen in die denomination gebrachte Sechs Herren Ihrer probpredigten rühmlich abgelegt gehabt, die wahl in gegenseÿn der hochansehnlichen Hh. deputirten Hn Stattmeisters Von Weitersheim, Vndt H Ammeister Reißeÿßens, wie auch Hnn Doctoris præsidis Obseruatis obseruandis vorgenommen, vnd in allem 256 stimmen gesamblet worden, vndt Weÿllen H M. Samuel Silberradt 210 stimmen Zugefallen vndt Er also per Maiora zu einem Pfarrer beÿ gedachter neuwen Kirchen erwöhlet wordten, als werdte die Confirmation dieser wahl mghherren bestens recommendirt vndt überlaßen. Erk. würdt dieße wahl Obrigkeitlich Confirmirt.

L’inventaire (non conservé) de Samuel Silberrad est dressé en 1719
1719, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 318
Inventarium über weÿl. Hn. M. Samuelis Silberrads gewes. Pfarrers in der Prediger Kirch seel. Verlassenschafft

Einbeth Kolb, veuve de Samuel Silberrad, loue la maison au greffier de la Chambre des Contrats François Œsinger

1723 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 193
Fr. Einbetha geb. Kolbin weÿl. herrn M. Samuel Silberrads wohlverdienten Pfarrhern der Prediger Kirchen Wittib mit beÿstand H. Dd. Samuel Fausten E.E. Kleinen Raths Procuratoris & Advocati ordinarÿ ihres Curatoris
in gegensein herrn Francisci Ößinger U.J. Licentiati et Cancellariæ Contractuum actuarÿ
entlehnt, eine gantze behausung mit allen gebäuden und zugehörden ahne der Judengaß, einseit neben dem alt Maulischen hauß anjetzo der Rathsamhausischen frauen Wittib zuständig anderseit neben& H. von Buch hinten auff den adel. Böckelischen hoff, gelegen, auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh. Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

L’orfèvre Jacques Frédéric Silberrad cède à son frère Samuel, docteur en médecine, la part d’héritage provenant de son père. La cession est résiliée en 1732.
1728 (14.10.), Not. Humbourg (6 E 41, 46)
fut present Le Sr Jacque Frédéric Silberad Garçon orfèvre majeur d’ans demeurant en cette ville, Lequel pour les bons offices et services veritablement fraternels à Luy faits et rendus et La bonne et fraternelle amitié à Luy témoignée depuis sa tendre jeunesse jusqu’à ce jour par Le Sr Samuel Silberad son frère Docteur en medecine Bourgeois de Cette ville et dans l’Esperance d’en voir bonne suite et continuation et pour donner audit Sr son frere des marques sensibles d’une parfaite reconnaissance de tous les bienfaits qu’jl en a reçu et qu’il espere encore en recevoir, a volontairement reconnu et confessé avoir fait Comme jl fait par ces presentes don et donation pure et simple entre vifs et irrevocable
audit Sr Samuel Silberad son frère present et acceptant
de la part et portion echuë audit Jacque Frédéric Silberad donateur en l’heredité et succession de deffunt Samuel Silberad Son pere en quoy sadite Part qui fait une septieme dans le tout puisse consister (…) au contenu de L’inventaire de lad° Succession fait en L’année 1718 (…) L’usufruit et jouissance viagère en appartenant à Dlle Einbeta Kolbin sa mère – (signé) Jacob Friderich Silberrad, JSSilberrad Med. Dr.
[in margine :] Cejourd’hui 28° janvier 1732 (résiliation)

Le juriste Jean Léopold Silberrad cède à son frère Samuel, docteur en médecine, la part d’héritage provenant de son père.
1729, Not. Humbourg (6 E 41, 47)
est comparu Le Sieur Jean Leopold Silberad Praticien fils majeur d’ans demeurant en cette ville, Lequel pour les bons offices et services veritablement fraternels à Luy faits et rendus et La bonne, sincere et fraternelle amitié à Luy témoignée depuis sa tendre jeunesse jusqu’à ce jour par Le Sieur Samuel Silberad son frère Docteur en medecine Bourgeois de Cette ville et dans l’Esperance d’en voir bonne suite et continuation et pour donner audit Sr son frere des marques sensibles d’une entiere et parfaite reconnaissance de tous les Bienfaits qu’jl en a reçu et qu’il espere encore en recevoir, a volontairement reconnu et confessé avoir fait Comme jl fait par ces presentes Don et Donation pure et simple entre vifs et irrevocable
audit Sr Samuel Silberad son frère present et acceptant
de la part et portion echuë audit Sr Jean Leopold Silberad donateur en l’heredité et succession de deffunt Samuel Silberad Son pere en quoy sad° part et portion faisant un septieme dans le tout puisse consister (…) au contenu de L’inventaire de lad° Succession fait en L’année 1719 (…) L’usufruit et jouissance viagère en appartenant à Dlle Einbeta Kolbin sa mère

Einbeth Kolb veuve de Samuel Silberrad meurt en 1740 en délaissant six enfants ou leurs représentants. L’actif s’élève à 1874 livres, le passif à 84 livres
1740 (10.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 54) n° 1205
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland die hoch Ehren und hoch tugendgezierte frau Einbetha Silberradin geb. Kolbin weÿland des Hoch Ehrwürdig, Großachtbahr und hochgelehrten herrn M. Samuel Silberrads geweßenen treueifferigen Pfarrers und seelsorgers in der Neuen: oder Prediger Kirchen nunmehr seel. nachgelaßener frau wittib nun auch seel. nachgelaßene Frau Wittib nun auch seel. als dieselbe Montags den 3.ten Octobris dießes Zuend Lauffenden 1740.sten jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 10.ten Octobris Anno 1740.
Die in Gott ruhende frau Pfarrerin seelige hat zu Ihren Erben Sis ubique Titi ab intestato verlaßen wie volgt. 1.mo Weÿland herrn Eliæ Silberrads der heÿligen Schrifft geweßenen weitberühmbten Doctoris und Professoris Publici ordinarÿ, Capituli Thomani Canonici Convent; Eccels: Præsidis und Pastori Primarÿ auch Vornehmen burgers allhier nunmehr seeligen ehelich erziehlte und nach todt hinterlaßene acht herren Söhne und Jungfer töchtere nahmentlichen 1.mo Herrn Johann Paul Silberrad, ledigen barbierer gesellen, so auf der Reÿß begriffen, 2.do herrn Silberrad Samuel Silberrad, den Ledigen Knöpffmacher, so gleichfalls auf der Reÿß begriffen, 3.tio Jungfer Susannam Salome Silberradin, 4.to Jungfer Einbetham Silberradin, 5.to Jungfrauen Mariam Elisabetham Silberrad, 6.to Jungfer Kinigundam Silberradin, 7.tio Johannem Silberrad in quinta Classe discipulum und dann 8.vo Mariam Magdalenam Silberrad, dießer Acht geschwornener vogt hr. Johann Jacob Moscherosch der Specirer und burger allhier welcher sich nomine seiner Vogts Persohnen beÿ dem geschäfft eingefunden,
2.do Weÿland herrn Johann Samuel Silberrads, gewesenen hocherfahrenen Medicinæ Doctoris und berühmbten Practici, auch wohlmeritirten dreÿers der Statt Straßburg Stall und vornehmen burgers allhier nunmehr seel. nachgelaßene Söhn und töchtere, benantlichen 1.mo Jungfer Margaretham Salome Silberradin, 2.da Jungfer Einbetham Silberrad, 3.tio Jungfer Mariam Barbaram Silberradin, 4.to herrn H. Samuel Silberrad, Studiosum in Classe selecta, 5.to Johannem Silberrad, welcher die goldarbeiter Kunst ergreifft, 6.to Philipp Jacobum Silberrad, und dann 7.mo Johann Balthasar Silberrad, deren Sechßen geschworner herr Curator herr Johann Thomas Römer Jurium Practicus und E: E: großer Raths wohlbestellter Advocatus et Procurator ordinarius auch burger allhier, welcher sich beÿ dem geschäfft nomine seiner Curanden eingestelt
3.tio Frau Einbetham Karcherin domaine Silberradin, weÿland herrn Johann David Karchers des geweßenen hochverdientenen ältesten Diaconj und treufleißigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeind in der Neuen oder Prediger Kirchen auch Vornehmer burgers allhier hinterlaßener frau Wittib, so mit beÿstand herrn Johann Silberrads, wohlmeritirten Schaffners der Schenckbecher und anderer Stifftung auch wohlverdienten dreÿers der Statt Straßburg Pfenningthurn und Vornehmen burgers allhiern dem geschäfft abwartete,
4.to Herr Johann Leopoldum Silberrad, wohlmeritirt substitutum in dem Mehern Hospital allhier, so Majorennis und ohnbevögtigt, Welcher in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete
5.to Frau Annam Susannam Dörfferin gebohrne Silberradin weÿland Meister Johann Dörffers des geweßenen Kieffers und burgers allhier nunmehr seeligen nachgelaßene Wittib, deren geschwornene Vogt ad lites Herr Abraham Kolb, Nots. publs. und berühmbter Practicus, alldieweilen Er aber selbsten Ehevögtlicher weiße interessirt, dahero hat Sie Zu Ihrem herrn Assistenten erbetten herrn Johann Rudolph Dinckel, Not. publ. und Practicum welcher sich auch mit und beneben seiner Frauen Principalin beÿ dem Geschäfft eingestellt,
So dann 6.to Frau Margaretham Barbaram Kolbin gebohrne Silberradin, Vor ehrengedachten Herrn Abraham Kolben Notarÿ jurati und Practicj Frau Ehegattin welcher mit und beneben Ihrem herrn Eheliebsten sich beÿ dem geschäfft eingefunden, Alßo alle Sechs der Verstorbenenn Frauen Pfarrerin seel. mit eingangs gedachten Ihrem geliebten Eheherrn seel. ehelich erziehlte Hr. Sohn, Frau Töchter und Enckel und ab intestato Zu Sechs gleichlingen portionen und antheiler Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Großen Kirchgaß geegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie volgt
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Sa. haußraths 52, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 129, Sa. goldener Ring 14, Sa. baarschafft 52, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1540, Sa. Gülth von liegenden güthern 84, Sa. Schulden 2, Summa summarum 1874 lb – Schulden 84, Nach deren Abzug 1789 lb – Stall Summ 1789 lb
Copia Dispositionis inter Liberos. 1740 (…) auff Freÿtag den 20. Monattag Maÿ, abends zwischen Sieben und Acht Uhren, in der königlichen freÿen Statt Straßburg und einer ane der großen Kirchgaß gelegenen, Von mir unterschriebenen Notario bewohnenden behausung – Johannes Lobstein Notarius juratus

Einbeth Kolb et ses enfants vendent la maison à Joseph Gerber, ancien sénateur, et à sa femme Marie Anne de Bellefond moyennant 1 500 livres

1731 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 384-v
weÿl. H. M. Samuel Silberad gewesenen Pfarrers seel. beÿ der Evangelsichen Gemeind zu denen Predigern hinterlassene wittib Einbetha geb. Kolbin beÿständlich ihres Curatoris H. Lt Samuel Faust E. E. kleinen Raths allhier Procuratoris und Advocati ordinarÿ, Ferner obged. H. Pfarrers Silberad seel: dermahliger ältester Sohn H. Johann Samuel Silberad Med: D. et pract. und dreÿer der Statt Stalls und als mandatarius seiner geschwisterden Frauen Einbethæ geb. Silberadin H. Johann David Karcher, Diaconi Senioris beÿ der Prediger Kirch Eheliebstin, Johann Leopold Silberad ledig mehrjährigen Scribenten, Frauen Margarethæ Barbaræ geb. Silberadin H. Abraham Kolb Notarÿ Publici und Practici allhier Ehefraun, H. Jacob Friedrich Silberad, ledigen mehrjährigen Goldarbeiters, so dann Fr. Anna Susanna geb. Silberadin Johannes Dörffer des Kieffers Ehefrau, weither H. Johann Jacob Moscherosch handelsmann als geschworner Vogt weÿl. S.T. H. Elias SIlberrad gew. S.S. Theologiæ Can: hinterlassenen 9 Kinder H. Elias Philos. Studj., Johann Paul, Samuel, Susanna Salome, Einbetha, Margaretha Elisabetha, Cuniginda, Johannes und Maria Magdalena der Silberrad
in gegensein H. Lt. Joseph Gerber Exsenatoris und Mariæ Annæ geb. von Bellefond
Eine Behausung bestehend in Vorder: Nebens: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten welches hauß allhier ahne der Juden: gaß, einseit neben einer der wohlgeb. Fr: Eleonorae von Rathsamhaußen zum Stein geb. von Venningen der wittib zum theil, theils neben weÿl. Weÿdknecht gewesten schloßers erben anderseit neben Jr. Johann Ludwig von Buch, hinten auff den adelischen Böckelischen hoff, maßen mitverkauffende Silberadische Fr: Wittib mit genehmhaltung ihres Curatoris auff den lebtägigen natural genuß ged. haußes mit welchen ihr selbiges verfangen verzug gethan, der Fr. wittib zu einer tertz sambtlichen alt. Silberradischen 7 Stammerben aber zu zween dritten theilen für ohnvertheilt eigenthümlich zuständig – um 1500 pfund

Prévôt à Fort-Louis, Joseph Gerber achète en 1714 l’office de procureur des Eaux et Forêts établi à Haguenau puis le rétrocède en 1717.
1717, Not. Bidier Dutil (6 E 41, 20)
Contrat de vente du 19° Avril 1717 – furent present Le Sieur Augustin de Saussure, Con.er procureur du Roy des Eaux et forets de la basse alsace, Lequel a declaré qu’jl auroit Le 12 may 1714 passé contrat de vente dudit office de procureur du Roy des Eaux et forets de la basse alsace
au Sr Joseph Gerber preuost Royal du fort Louis du Rhin
(…) mais au lieu par led. Sieur Gerber de sa faire recevoir aud. office en conséquence desd. prouisions il se seroit contenté de faire L’exercice et les fonctions sur des lettres prouisionnelles que Mre Durand Dussy grand Maitre des Eaux et forets du département d’alsace Luy auroit bien voulu accorder le 29. 9.bre 1714 auant même la passation du Contrat de vente pour en pouvoir fre. L’exercice et Les fonctions (…)

Retrocession du 13 May 1717 – fur pressent Le Sieur Joseph Gerber Preuost Juge Royal du fort Louis du Rhin et Con.er procureur du Roy des Eaux et forets de la basse alsace en la Maitrise particuliere Etablie a Haguenau, demeurant ordinairement au fort Louis du Rhin, Estant de present en cette ville de Strasbourg, Lequel a declaré avoir remis et retrocédé ainsi qu’il remet et Retrocede
au sieur Augustin de Saussure ancien titulaire dudit office de Cons. procureur du Roy des eaux et forets de La basse alsace en la Maitrise particuliere Etablye a Haguenau, de laquelle charge led. Sieur Gerber s’etoit fait pourvoir sur la demission que led. Sr Desaussure en auoit fait En sa faveur

Fils de Georges Gerber, sénateur à Haguenau, le licencié en droit Joseph Gerber devient bourgeois à titre gratuit en décembre 1720 avec sa femme Marie Anne de Bellefond, fille du préteur royal à Fort-Louis François Chantereau de Bellefond. Leurs deux enfants Claude Michel et Madeleine Josèphe suivent la coutume et ne deviennent pas bourgeois.
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 856
Hr. Josephus Gerber J. U. Ltus Von Hagenaw geb. weÿl. H. Georg Gerber des Raths allda gew. beÿsitzers ehel. Sohn Vnd Maria Anna de Bellefond weÿl. h. François Chandereau de Bellefond gew. Prætoris Regii Zu Fort Louis ehel. Tochter, seine Ehefraw, erh. beede d. burger.recht gratis, ihre 2. Kind. Nahmens Claudius Michael Vnd Magdalena Josepha werd. beÿ Ordnung gelaß. w. beÿ E: E: Zunfft der Schmidt dienen, jur. et prom. Eodem [16. Decembr.]

Baptême de leur fils Claude Joseph à Fort-Louis en 1717.
Baptême, Fort-Louis (cath. p. 36)

Hodie die secunda aprilis 1717 (…) baptisatus est Claudius Josephus filius legitimus nobilis domini Josephi Gerbert Consiliarÿ Regÿ et prætoris loci et Mariæ Annæ de Belfond conjugum patrinus fuit prænobilis dominus claudius perdiguier ingénieur en chef modo sali fortalitÿ, matrina Maria Christina Kuntz de Bellefond (signé) Gerber, Perdiguier, Marie Christine contz de Bellefond (i 6)

Baptême de leur fils Jacques Philippe Hermann Joseph à Fort-Louis en 1718.
Baptême, Fort-Louis (cath. p. 36)
Hodie die nona Aprilis 1718 (…) baptisatus est Jacobus Philippus Hermannus Josephus filius legitimus domini Josephi Gerbert Conciliarÿ Regÿ, Regÿque prætoris modo sali fortalitÿ et dominæ Mariæ Annæ de Belfond conjugum patrinus fuit dominus Jacobus du bosc de Boual Notarius Regius ac chirographus ejusdem fortalitÿ, matrina domina Philippa linard (signé) Gerber, Dubost Boual, Philipine linard desportes (i 21)

Joseph Gerber et Marie Anne de Bellefond font donation d’une maison sise à Fort-Louis à leur fils aîné Claude Michel, docteur en médecine
1740 (10.11.), Not. Dinckel (6 E 41, 435)
Vermögen Schein – der hoch Edel Vest Fromb fürsichtig hochgelehrt und hochweiße herr Josephus Gerber J. Cti. des beständigen geheimen Regiments derer herren fünffzehner allhier hochansehnlicher beÿsitzer und beneben ihme die hoch Edle hoch Ehren und hochtugendbegabte Fr. Maria Anna Gerberin geb. De Bellefond, beede eheleuthe und vorhemen burgere allhier, zeigten in gegensein Ihres ehelich miteinander erzeugten ältesten herrn Sohns des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Claudii Michael Gerbers Medicinæ hocherfahrenen Doctoris (…) zu einem vorhabenden eigenen Etablissement übergeben Einen halben theil für ohnvertheilt von und ane einer behausung in der Statt Fort Louis

Joseph Gerber hypothèque au profit du boulanger Pierre Beaudé et de sa femme Agathe Dalbin sa maison rue des Juifs et sa campagne à la Plaine des Bouchers.

1747 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 621 p. 252
S.T. H. XV. Joseph Gerber
in gegensein Pierre Beaudé des becken in hiesigen Citadelle und Agatha geb. Dalbin – schuldig seÿen 200 louis d’or, 1200 gulden
unterpfand, erstlich eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane der Judengaß, einseit neben H. Amtmann Chasseur, anderseit neben S.T. H. von Buch, hinten auff S.T. H. von Oberkirch
so dann einen Meÿerhoff bestehend und hauß, hoff, scheur, stallung und 10 ackern gebauenen grunds vor dem Metzger thor, einseit neben dem Allmend, anderseit neben den Reichßhofferischen erben theils Lorentz Reichard dem kieffer, übrigens am Allmend

François Deve épouse Marie Madeleine Gerber en 1748
1748 (17.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 79)
Mariage – furent presens le Sr Jean François Déve Intéressé dans les affaires du Roy demeurant en cette ville Fils Majeur d’ans et jouissant de ses droits de feu le Sr François Deve Marchand Bourgeois de de Sarre: Louis et de defunte Damle Nicole Truelle ses Pere et mere, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et Demle Marie Madeleine Gerber Fille aussi Majeure d’ans du Sr Joseph Gerber assesseur de la Chambre de Mr les Quinze de cette ville et de defunte Dame Marie Anne de Bellefond son Epouse, faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom sous l’authorité et du consentement dud. Sieur son Pere pour ce present d’autre part
(signé) Jean François Deue, Marie Madelen Gerber

Jean Pierre Jersé épouse Madeleine Josèphe Gerber en 1751.
1751 (17.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 86)
Contrat de mariage – M Jean Pierre Jersé, Procureur au Conseil souverain d’Alsace, fils de feu Antoine Jersé demeurant à Belfort et d’Anne Marie Chardoillet
Dlle Madeleine Joseph Gerber, fille majeure de M Joseph Gerber, assesseur de la Chambre des XV du magistrat de cette ville, et de défunte Anne Marie Chantereau de Bellefond

Joseph Gerber est élu assesseur des XXI et prévôt à la tribu de l’Ancre en 1736, assesseur des Quinze en 1737, administrateur des fondations Saint-Marc et de l’hospice des vérolés en 1739
1735 Conseillers et XXI (1 R 218) H. Rathh. Joseph Gerber schwört auff die ordnungen. 207.
1736 Conseillers et XXI (1 R 219) Zu einem Ein und Zwantziger Wird H. Lt. Joseph Gerber erwöhlt. 61.
H. XXI. Joseph Gerber Wird Zu einem Ober Herrn beÿ E. E. Zunfft der Äncker erwöhlt. 140.
1737 Conseillers et XXI (1 R 220) H. XXI. Joseph Gerber Wird Zu einem Fünffzehner erwöhlt. 368.
1737 XV (2 R 146) 324 Herr XV Joseph Gerber wird introducirt
1739 Conseillers et XXI (1 R 222) H. XV. Joseph Gerber Wird Zu einem Pfleger des Stiffts St. Marx und Blatterhauß erwöhlt. 36.

Marie Anne de Bellefond meurt en 1742 (folio 276 du registre des sépultures d’après les tables de la paroisse Saint-Etienne)
Joseph Gerber meurt le 3 juin 1753 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1 650 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 340 livres. La somme finale qui comprend en outre les donations aux enfants se monte à 9 293 livres.

1753 (13.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 378) n° 533
Inventarium über Weÿland des hochedelgebohrnen Fromb, Fürsichtig, hochgelehrten und hochweißen herrn Josephi Gerbers, des beständigen geheimen Regiments der herren Fünffzehen in Löblicher Statt Straßburg geweßenen hochansehnlichen Beÿsitzers nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1753. – als derselbe Sonntags den 3.ten dießes Monats Junÿ durch einen seeligen Tod aus dießer Welth abgeschieden, nach solch seinem tödtlichen hintritt Zeitlichen hinder verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des in Gott seelig entschlaffenen herrn Fünffzeheners mit auch Weÿland der hoch Edlen, hoch Ehren und hoch tugendbegabten Frauen Anna Maria gebohrner Chanterau de Bellefond seiner Frauen Eheliebstin seeligen ehelich erziehlter Herren Söhne und Frau Tochter (…) so beschehen in Straßburg, auf Freÿtag den 13. Junÿ Anno 1753.
Der Hochseelig Verstorbene Herr Fünffzehener hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen, wie folgt. 1.mo ST. Frau Mariam Magdalenam Jersé, gebohrne Gerberin, S. T. Herrn Jean Pierre Jersé, Procureur au Conseil souverain d’Alsace Frau Eheliebste, welche mit beÿhilff hochgedachten Ihres Eheherrn in Persohn dem geschäfft abwartete, 2.do S. T. Herrn Claudium Michael Gerber, Medicinæ hocherfahrenen Doctorem, E. E. Großen Raths allhier alten wohlansehnlichen beÿsitzer, auch löbl. Statt Pfenningthurns und Stalls alten wohlverdienten dreÿern, welcher in selbst eigener Persohn hiebeÿ erschienen, 3.tio Herrn Bartholomæum Heinricum Gerber, Capitaine unter dem Löbl. Königlich Frantzösischen Hußaren Regiment Ferrary, welcher ebenmäßig in Persohn zugegen ware, So dann 4.to S. T. Herrn Josephum Gerber, Lieutenant unter Löblich gedachtem hußaren Regiment Ferrary, Welcher abwesend, deßen Stelle aber vor Ehren gedachter Herr Capitaine Bartholomeus Henricus Gerber als Mandatarius hiebeÿ vertretten, alßo alle vier des hochadeligen entschlaffenen Herren Fünffzeheners ehelich erziehlte Herren Söhne und Frau Tochter und ab intestato Zu vier gleichen portionen und Stammtheilern verlaßene Rechtmäsige Erben. Wobeÿ ferner im Nahmen der ohnverburgerten Erben auß E: E: Kleinen Raths Mittel (…) deputiret worden, Herr Johann Jacob Degermann des Buchbinders und Ehrengedachten Kleinen Raths jetzigen beÿsitzers, welcher zugleich von anfang biß zu end dem geschäfft beÿgewohnt.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung, befunden worde, wie folgt.
Eigenthumb ane häußern und Gärthen. Erstl. eine behaußung, bestehend in Vorder: Nebens: und hinderhauß, hoff und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Judengaß, einseit neben Weÿland herrn Ambtmann Chasseur seel. Erben, Zum theil und Zum theil neben Meister Johann Georg Füegner dem Schloßer, anderseit neben Weÿland Juncker Johann Ludwig von Buch hochadelichen Böckelischen hoff stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 16.ten Junÿ A° 1753. angeschlagen pro 1650. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in alhiesiger Cancelelÿ Contract stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt, de dato 17.ten 7.bris Anno 1731. mit N° 1 signirt.
It. ein Garthen sambt einer darinn stehenden Behaußung außerhalb der Statt Straßburg, Vor dem Metzgertor hinder dem Doctor garthen (…)
It. eine Behaußung, hoff, hoffstatt und Garten, (…) in der Festung Fort Louis am Rhein (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 307, Sa. Wein und Lährer Faß 27, Sa. Silbergeschirr 91, Sa. Pfenningzinß hauptguths 150, Sa. Eigenthums ane häußern und Gärthen 3763, Summa summarum 4340 lb
Hierzu Kombt dasjenige Was die Herren Söhne und Frau Tochter theils beÿ deren Verheurathung und theils in andere weege Zur Ehesteur und sonsten empfangen haben, 4953 lb, Belaufft sich alßo die Völlige (…) Erbschafft in allem in vero pretio auf 9293 lb
Abschatzung Vom 16 Junÿ. 1753. Auff begehren Weÿland S. T. Herrn Fünffzehner gerbers seel. hinterlaßener Erben ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg, in der Judengaß einseit neben Herrn Von Buch, anderseit neben Herrn Chasseur Erben, und hinten auff Herrn Von Kirchheim stoßend, gelegen, solche behaußung bestehet in einem Vorder und hinter gebäw Worinnen etliche Stuben, Cammern und Kuchen, darüber ist der Tachstuhl so mit breit Zeigeln doppelt belegt hat auch einen gewölbten und geträhmten Keller Wie auch eine Stallung und Hoff, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwohrenen Werckmeistern, nach Vorhero beschehener Besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden, Vor und umb Dreÿ Tausend und dreÿ hundert Gulden.
Der Zweÿte begriff ist vor dem Metzgerthor gegen dem alten Bollicon über

Les enfants et héritiers Gerber louent la maison à Jeanne Rosalie Brobeque, veuve du prévôt d’Obernai Georges Joseph Horrer

1754 (14.1.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 21
H. Claudius Michael Gerber Med. Dr. und practicus vor sich selbst und als mandatarius seiner geschwister Fr. Maria Magdalena geb. Gerberin H. Jean Pierre Jersaÿ des procuratoris beÿ dem königl. Hohen Rath zu Colmar eheliebstin, H. Bartolomæi Heinrici Gerber capitaine unter dem königl. hussaren Regiment Ferrari und H. Joseph Alberti Gerber lieutenant unter ged. Regiment
in gegensein Fr. Jeanne Rosaly geb. Brobeque weÿl. ST. H. Georg Joseph Horrer gewesten prætori regii zu Ober Ehnheim wittib beÿständlich H. Lt. Philipp Peter Brobeque des secretaire beÿ hochadel. directorio
verlühen, in der Gerberischen alhier ande der Judengaß gelegenen behausung das gantze vorders hauß mit außnahm zweÿer keller, auf der bühn ferner in dem nebens gebäu auf dem ersten stock eine große stub nebst der daran befindlichen kuchen auf deßen zweÿten stock eine kleine stub und kammer ein beschloßenes holtzhauß, den vordern keller und den gemeinschaftlichen gebrauch der bühnen – auff 5 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Annunciationis Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Joseph Gerber, lieutenant de hussards au régiment de Ferrari, rachète les parts de maison dont il devient seul propriétaire

1754 (28.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 378) Joint au n° 533 du 13 juin 1753
(Inventarium über Weÿland herrn Josephi Gerbers, seeligen Verlaßenschafft)
Cession und überlaßung der Behaußung allhier in Straßburg gelegen
Die in dem Inventario eingetragene behausung, bestehend in Vorder: Nebens: und hinderhauß, hoff und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Judengaß, einseit neben Weÿland herrn Ambtmann Chasseur seel. Erben Zum theil und Zum theil neben Meister Johann Georg Füegner dem Schloßer, anderseit neben Weÿland Juncker Johann Ludwig von Buch hochadelichen Böckelischen hoff stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig und eigen, ist im ohnvertheilten Erb
Herrn Josepho Gerber Lieutenant unter Löblich Königlich Frantzösischen hußaren Regiment Ferrary, dem jüngern Herrn Sohn eigenthümlich käufflichen cedirt und überlaßen, vor und umb 7000 Liures oder 1750. lb
So beschehen in Straßburg den 28. Februarÿ Anno 1754.
(transcrit à laChambre des Contrats, vol. 639 f° 313-v, 27 avril 1765)

Joseph Albert Gerber hypothèque la maison au profit du secrétaire Jacques Hector Gombault

1761 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 63-v
H. Joseph Albert Gerber lieutenant dans le régiment Turpin
in gegensein H. Jacob Hector Gombault des oberschreibers – schuldig seÿe 200 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Judengaß, einseit neben weÿl. H. Ambtmann Chasseurs erben, anderseit neben H. Juncker von Buch, hinten auff den adelischen Böckelischen hoff

Joseph Albert Gerber vend la maison au cordonnier François Antoine Heim moyennant 1 754 livres

1765 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 156-v
Fr. Magdalena Jersé geb. Gerberin als bevollmächtigte ihres bruders H. Albrecht Joseph Gerber des capitaine unter dem Regiment Chamborant
in gegensein Frantz Joseph Heim des schuhmachers
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten and der Judengaß, einseit neben H. Rathh. Mathieu und Georg Fügner der schloßer, anderseit neben H. von Buch, hinten auff H. graff von Waldner – als ein theils ererbt theils von seinen geschwisterden im unvertheilten erb cedirt guth – um 1754 pfund

Natif de Monswiller près de Saverne, François Joseph Heim épouse en 1752 Anne Marie Mallain, fille du cordonnier François Mallain : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire. Il est probable que le mariage ait été célébré dans la paroisse où l’oncle de la mariée, François Klingelfuss, était curé (pour la parenté, voir l’inventaire dressé en 1783). Le contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée est copié à l’inventaire après décès.
1752, Not. Hess (J. Jacques, répert. 6 E 41, 1267-2) n° 195
Contrat de mariage – Joseph Heim, Schuhmachers, u. Jfr. Mariæ Annæ Mallain

Copia der Eheberedung – zwischen dem ehrsahmen Joseph Heim, leedigen Schuhmacher Von Elsaß Zabern, als bräutigamb ane Einem, So dann der ehr: und tugendsamen Jungfrauwen Annæ Mariæ Mallaine, herrn François Mallaine Schuhmachers und burgers allhier eheleiblicher tochter, als hochzeiterin andern theils (…) Geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg den 27. Novembris anno 1752. Johann Jacob Heß, Notarius juratus

(Kammerer) 2736. François-Guillaume Klingelfus ° 15.02.1720 Strasbourg SPJ de Jean François, cons au magistrat, et Marie Anne Clauer
étud. log 10.11.1736, de Strasbourg (UES 34)
vic. Schirmeck 28.07.1744 B – 21.10.1744 B
vic. Liepvre 30.11.1744 B – 17.06.1745 B (…)
c. Scheibenhard 11.0.1759 B – (08.07.1770)
† 11.06.1781 D. Scheibenhardt parochus emeritus et primiss. in Schleithal

Natif de Monswiller, François Joseph Heim devient bourgeois par sa femme Marie Mallain
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 530
Frantz Joseph Heim von Muntzweÿller der schuhmacher Verheÿrathet ane Maria Mallin, weÿl. Frantz Mallin des b. vnd schuhmachers Ehel. tochter erhaltet das burgerrecht von seiner Ehefr. um den alten burgerschilling, will beÿ E. E. Zunfft der schuhmacher dienen, jur. eodem [26. Maÿ 1753.]

Anne Marie Mallain meurt en 1766 en délaissant pour unique héritier son frère qui meurt un mois après elle sans postérité. Les experts estiment la maison à 900 livres. La masse propre au veuf est de 9 livres, celle propre aux héritiers de 38 livres. L’actif de la communauté s’élève à 947 livres, le passif à 1 869 livres

1766 (7.4.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1284) n° 430
Inventarium über Weÿland Anna Maria gebohrener Mallaine H. Joseph Heim Schuhemachers auch burgers allhier Zu Straßburg gewesener haußfrauen seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1766. (…) nach Ihrem am 15. Februarÿ jüngsthien genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren: und wohlvorgeachten auch weysßen Herrn Christian Ludwig Böckler J. U. Lti E: E: großen Raths alten und E: E: kleinen Raths jetzmahligen beÿsitzers, welcher von gedachtem Ehrsahmen Rath unterthänig erbetten und gnädig deputirt werden (…) so nahmens weÿl. François Mallaine geweßenen Schuemachers und Schirms Verwanthen allhier deß Verstorbenen seel. leiblichen bruders, welcher den 12.ten Martÿ jüngst, alßo ohngefähr vier wochen nach seiner Schwester seel. das Zeitliche geseegnet, mithien deroselben ab intestato hinterlaßener Erben, weilen aber derselbe auch keine leibliche sondern collateral Erben verlaßen, welche vermutlich in dem hertzogthum lotringen, maßen deren Vatter seel. auß gedachtem lothringen gebürtig ware, sich aufhalten sollen, so aber noch Zur Zeit unbekant, deren interesse observiert (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn Johannæ gebohrner Beillerin offtgemelten François Mallaine hinterlaßene Wittib, welche declarirt, daß sie in ihrer mit dem Verstorbenen Ehemann seel. auffgerichteter Eheberedung, so sie nicht beÿhanden, den lebenslänglichen wÿdembs genuß verschrieben, demnach sie nach des wittibers ableiben, die wÿdems nießen gegenwärtiger Verstorbenener Ehefrauen Verlaßenschafft zu seÿn sich ermaßet, Straßburg den 7. Aprilis 1766.
Copia Auffgerichter Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier ane der genanten Judengaß gelegene und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehöriger behaußung folgender maßen befunden worden
Eigenthumb einer behausung. (T.) Eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren begriffen, weiten, Zugehörden, recht und gerechtigkeiten allhier an der genanten Judengaß, einseith neben H. Ambtmann Mathieu, anderseit neben H. Ritzhaus Panquier und hinten auff H. Obrist Von Waltner stoßend gelegen, so über darauf stehenden und hienach unter den passivis benambsten Capitalien freÿ, leedig undt eigen. Der Kaufbrief dieses letztern kaufs ist noch nicht außgefertiget. Urkundtet ferner darüber ein ältere Kauffverschreibung aus allhiesiger cancleÿ contract stub gefertigt de dato 10. Octobris 1710. mit der Statt Insigel verwahret. Und ist obgemelte behaußung vermög beÿ dem concept überschickten schrifftl. Abschatzung unterem 7.ten Martÿ jüngst von der Statt Herrn Werckmeistere geschätzt worden für 900 lb.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändert Vermögen, Sa. Hausraths 37, Sa. Silber 7 ß, Sa. goldner Ring 1, Summa summarum 38 lb
Dießemnach Würd auch des Wittibers unverändert Vermögen beschrieben, so allein in folgenden haußrath bestehet 9 lb
Endlichen Würd auch die übrige Verlaßenschafft unter einem titul als theilbar beschrieben, Sa. Haußrath 46, Sa. Silber 12 ß, Sa. Eigenthümliche behaußung 900, Summa summarum 947 lb – Schulden 1869, übertreffen die passiv Schulden die sogenante theilbare activ nahrung benantlichen umb 922 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 874 lb
Copia der Eheberedung (…) Geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg den 27. Novembris anno 1752. Johann Jacob Heß, Notarius juratus
Abschatzung Vom 7.ten Martz 1766. Auff Begehren H. Joseph hann ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Juden gaß gelegen Ein seits Neben H. Rietshaub anderseits Neben H Ambtman Mathier und hienden auff H baran Welter Stosent gelegen solche behausung besteht in Ferder und hiender gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kamern Und Kichen dar jber seindt die dach Stiell mit breit Ziglein belegt hat auch ein gewelbten und getrembten Keller Und Hoff. Von uns Unterschribnen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meister nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Acht Zehen Hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

Anne Marie Mallain meurt à l’âge de 43 ans dans la paroisse Saint-Etienne. Son corps est inhumé dans la paroisse Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 107)
Anno domini 1766 die vero 16 Februarii obiit sacramentis ecclesiæ munita anna maria Malin 43 annos nata conjux Francisci josephi Heim sutoris et civis hujatis die vero sequenti ejus corpus prius ad ecclesiam parochianem præsentatum deinde a me infra scripto ad eccelsiam parochialem sancti petri junioris intra argentinenam deductum ibique sepultum fuit præsentibus marito supra dicti et Francisco antonio malin defunctæ frater (signé) frantz Joseph heim, Malen (i 108)

François Joseph Heim se remarie en 1766 avec Françoise Hélène Kiessel, fille du coutelier Jean Joseph Kiessel : contrat de mariage, célébration
1766 (6.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 287
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten herrn Frantz Joseph Heim Schuhmachers Wittibe und burgern allhier als dem Hn Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Franciscæ Helenæ Kiesselin, weÿl. Hn Joh. Joseph Kießels geweßenen Lang Meßerschmidts und Burgers allh. seel. nachgelaßener tochter als der Jgfr. hochzeiterin am andern theil sich begehen und Zugetragen
Straßburg (…) auf Mittwoch den 6.ten Augusti A° 1766 [unterzeichnet] Frantz Joseph heim, franciska Kieslerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 224)
Hodie 26 Augusti anni 1766 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Josephus Heim ciuis et sutor viduus defunctæ annæ mariæ malin, commorans in dicta parochie S Stephani, et Francisca Helena Küssler filia Legitima Joannis ludovici Küssler et Magdalenæ pfeifer defunctorum coniugum Et ciuium hujatim (signé) + signum sponsi + signum sponsæ (i 111

François Joseph Heim meurt en 1783 en délaissant pour unique héritière sa veuve. Les experts estiment la maison à 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 791 livres, le passif à 1 207 livres.

1783 (3.5.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 560) n° 374
Inventarium über Weiland Herrn Frantz Joseph Heim, im Leben gewesenen Schuhmacher Mstrs und Burgers allhier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschaft aufgerichtet im Jahr 1783 – nach seinem den 30. Mertz jüngst aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen hat, Welche nahrungs Verlaßenschaft dato Zu End stehend auf Ansuchen Fraun Franciscæ Helenæ Heimin geborner Gießelin, der hinterbliebenen wittib als welcher der Defunctus Zufolg hernach copialiter eingetragenen Eheberedung §° 5° in gegenwärtigen Fall, da Er vor Ihro ohne Verlaßung Ehelich erzeugter Kinder verstorben ist, sein samtlich verlasenes Vermögen zu einem wahren Eigenthum zugesagt und verschrieben hat (…) So geschehen in Einer allhier Zu Straßburg ane der Juden Gaß gelegenen in gegenwärtige Verlaßenschaft gehörigen dahero hernach mit mehrerm beschriebener Behausung in Beisein S. T. Herrn Georg Leonhard Langhannß juris utriusque Lti. Eines Ehrsamen Großen Raths alten, und E. E. kleinen Raths allhier dermaligen wohlverdienten Beisitzers der hinterbliebenen Wb. und Erbin hierzu erbettenen herrn Beistands auf Sambstag den 6.ten May Anno 1783.

Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen eine Behausung, Hof und Hofstatt mit allen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßburg ane der Juden Gaß, 1.seit neben H. Rath. Saltzmann und Georg fügner dem Schloßer 2.seit neben weil. Ihro Königliche Hoheit Prinzesin Christina von Sachßen hochseel. Verlaßenschafft, hinten auf ebendieselbe stoßend, so freÿ leedig und Eigen und durch hiesiger löbl. Stadt geschworenen herren Werckmeistere Zufolg ihres Zum Concept gelieferten unterschriebenen Abschatzungscheins vom 28. Aprilis 1783 æstimirt worden vor 750 lb. Darüber besagt und ist vorhanden ein in Allhies. C.C. Stub gefertigter deutscher pergament. Kaufbrief mit dero aufgedrucktem Insiegel verwahrt de dato 22. February 1766. Ferner 3. ältere in allhies. C. C. Stub auf pergament ausgefertigte und mit dero anhangeden Insiegeln verwahrte Kaufbriefe sub datis der Erstere 10. Octobris 1710, der Zweÿte 22. Novembr. 1702 und der dritte 5. Sept. 1697.
Wittem, so der Verstorbene lebtägig genoßen hat. Zufolg eines Von weiland Fraun Anna Maria Heimin geborner Malain des Defuncti erstern Ehefrau beÿ herrn Not° regio Lacquiante den 28. Decembris 1757 verschloßen hinterlegten und auf ihr Absterben d. 17. Februarÿ 1766 eröfneter Codicills, hat dieselbe ihrem nun auch verstorbenen Ehemann den lebtägigen Genuß ihres nach tod hinterlaßender Vermögens vermacht, welches nunmehro ihrem seithero auch verstorbenen Bruder und einziger Erben François Malain, dem gewesenen Schuhmacher und Schirms Verwanden allhier modo dessen unbekannten Erben und repræsententen auzsuliefern ist und bestehet solches wittems Guth ausweislich des über besagter Fraun heimin Verlaßenschafft durch weil. herrn Not.m Joh. Jacob heß anno 1766 aufgerichteten Inventarii zu 38 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 29, Sa. werckzeugs zum Schuhmacher handwerck gehörig 1, Sa. Silbers 13 ß, Sa. goldener Ring 9, Sa. des Eigenthums ane einer behausung 750, Summa summarum 791 lb – Schulden 1207 lb, Compensando 416 lb – Passiv onus loco Stall-summæ 377 lb
Copia der Eheberedung (…) 6. Augusti 1766 Not. Langheinrich
– Abschatzung Vom 28.t apprill 1783. Auff begeren Weÿland Herr joseph Heim seel. dem geweßenen schuhmacher, ist Eine behausung allhir in der statt straßburg in der juden gaß gelegen, Ein seÿts neben herr pfarrer Saltzmann, anderer seÿts und hinten das hotel der printzesin Christin stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu, worinnen Eine schumacher boutique ferner in dreÿ stuben dreÿ Küchen und Etlichen Kammern, darüber seÿn die dachstühl mit breitzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller, Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwohrenen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein Tausend fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Götz Wmstr., Kaltner W:Mst
[Joints] Extrait des registres des Mariages de la paroisse D’épinal en Lorraine diocese de St diez, l’an 1713 le 13. fevrier entre jean fils feu étienne malin et de claude pernot d’une part et Marguerite fille de Jean claude durand et de madgelaine Bertrand de cette paroisse – Extrait des registres des batemes de la paroisse D’épinal, Magdelaine fille de Jean malin et de Marguerite durand est née le 3. avril 1714
Mr Michel Manrique maitre cordonnier place Cathedrale a Strasbourg a Ecrit le 9. Xbre 1783 a Mr le Curé d’Epinal par sa Lettre il demande si magdelaine Malin Ve. de Joseph roussel maître serrurier a Epinal est vivante, qu’il lui a écriy sans en avoir eû de Nouvelles, il demande en même temps si elle a touché quelque chose de la succession de feu M Le curé de Klingelfouse de la paroisse de chaiber si elle a aussi touché quelque chose de la succession de feu heil cordonnier a Strasbourg (…)
[Arbre, légende] François malin et Elisabeth Klingelfouse sont morts et ont Laissé pour heritiers anne marie malin et george françois malin, anne marie malin est morte sans enfants le 16. fevrier 1766. sa succession est obvenue de droit à george françois malin son frere qui est mort ensuitte Le 12. mars de la même année et a laissé pour héritier paternel magdeleine malin veuve roussel qui existe encore aujourd’hui et qui est sa cousinne germaine
[Arbre] Jean François Klingelfouse (dont) Elisabeth Klingelfouse ép. François malin François Klingelfouse curé de chaiber

La veuve Marie Françoise Kiessel vend la maison au doreur Sébastien Deck et à sa femme Marie Madeleine Ritter moyennant 2 000 livres.

1786 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 376
Fr. Maria Francisca Heimin geb. Kießelin weÿl. Frantz Joseph Heim des schuhmachers wittib beÿständlich H. exsenatoris Johann Keßhammer des schreinermeisters
in gegensein Sebastian Deck des vergulders und Mariæ Magdalenæ geb. Ritterin unter assistentz Antoni Ritter des bildhauers ihres bruders und H. Joseph Keßhammer des schreiner meisters
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Judengaß, einseit neben H. Saltzmann dem buchhändler, anderseit neben der Abteÿ Neuenburg zuständigen hotel, hinten auff derselben – um 4000 gulden

Originaire de Colmar, Sébastien Deck épouse en 1774 Marie Madeleine Ritter, fille du sculpteur Jean Philippe Ritter : contrat de mariage, célébration
1774 (9.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 438
Eheberedung – Zwischen Hn Sebastian Deck, dem leedigen Vergulter Von Collmar gebürtig, weÿl. H Joseph Deck geweßenen Sattlers und Burgers allda seel. nachgelaßenen Sohn, beiständlich Hn Frantz Anthoni Ketterers Bildhauers und Burgers allhier, als dem H Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Magdalena Ritterin, weÿl. Hn Joh: Philipp Ritter geweßenen Bildhauers und Burgers allhier seel. nachgel. Tochter, als der Jgfr. hochzeitern, beiständlich Hn Pierre Joseph Noel, Vergulders dero geschwornen Vogts H Johann Käßhammers Schreiners und Exsenatoris wie auch H Frantz Joseph Geiters Bildhauers Ihres respê Hn Großvatters und Stieffvatters am andern theil
So beschehen in Straßb. auf Freÿtag den 9. 7.bris A° 1774 [unterzeichnet] sebastian deck, maria magdalena ritterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 139)
Hodie 26 Septembris anni 1774 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti sunt Sebastianus Deck Colmariensis defunctorum Francisci Josephi Deck Civis et ephipparÿ Colmariæ et Margaritæ Ketterer Conjugum dum viverent ibidem ratione domicilÿ morum annorum parochianus ad S Laurentium hujus urbis (…) et Magdalena Reuter sive Chevalier filia minorennis defuncti Joannis Philippi Reuter sive Chevalier Civis et Sculptoris hujatis et Magdalenæ froidevaux conjugum dum ille vieret (signé) (-) reüter (i 76)

Sébastien Deck obtient une promesse d’admission à la tribu de l’Echasse le 10 septembre, il devient bourgeois le 14. Il est reçu tributaire le 19 décembre 1774.
1774, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 222) Zunfftschein – Donnerstags d. 10. 7.bris erscheint beÿ dem protocoll Sebastian Deck der leedige Von Collmar gebürtig, bittet zu Erlangung des burgerrechts um einen Zunfftschein, Welcher Ihme auch ertheilt Worden.

Sébastien Deck devient bourgeois par sa femme : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 116
Sebastian Deck der vergulder von Colmar gebürtig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrau Magdalena weÿl. Johann Philipp Reuters gewesenen bildhauers und burgers allhier hinterl. ehel. tochter umb den alten burger schilling wille dienen beÿ E. E. Zunfft der Steltz Jur. den eod. 14. 9.br 1774.

(VI 286 bis, p. 131) Steltz N° 9, d. 15 Sept 1774.
Sebastian deck der Vergulder geb. Von Colmar weÿl. Frantz Joseph deck gew. b. u. Sattler daselbst ehl. Sohn Verlobt mit Maria Magdalena, weÿl. Joh: Philipp Ritter gew. b. u. bildhauers alhie ehel. tochter
durch die Schein beweißte die ehl. geburt cath. Rel. die gehörige stadt stall caution geleistet u. deßen sponsæ stall in richtigkeit
500 fl. baaren gelds hat er dargezahlt deß. Eÿgenthumb mit Eÿd behärtet auch 100 fl. 5 ß beÿm b. Pr.ol deponirt
Impl. bittet E.G. unterthänig ihn a Sponsa um d. a. b. ß das b. rechts gnädig Zuvertrösten
a Sponsa um d. a. b. ß

1774, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 228) Montag den 19. Decembris 1774. – Catholischer Neuer Leibzünfftig.
Sebastian Deck der Vergulder Von Collmar gebürtig, stehet Vor prod: Cancelleÿ und Stallschein Vom 14. 9.bris 1774. bitt Ihme Vor i. Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkand Willfahrt dt .12. fl. vor das Zunfftrecht 3 fl. Zu unterhaltung der Feurspritz 2 fl. vor den Pfenningthurn und 5. ß Vor das findling hauß, jur. eod.

Sébastien Deck et Marie Madeleine Ritter hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Jean Ehlenholtz

1787 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 396
Sebastian Deck der vergulder und Maria Magdalena geb. Ritterin beÿständlich Antoni Ritter des bildhauers ihres bruders und H. Rathh. Johannes Keßhammer des schreiners
in gegensein H. Rathh. Johannes Ehlenholtz des gastgebers – schuldig seÿen 1500 gulden
unterpfand, die ihnen eigenthümlich zuständig ane der Judengaß gelegene behausung, einseit neben H. Genthon, anderseit neben der Abteÿ Neuenburg zuständigen hotel, hinten auff ebendießelbe

Sébastien Deck meurt en délaissant six enfants

1805 (20 thermidor 13), Strasbourg 6 (33), Not. Laquiante n° 3740
Inventaire de la succession de Sébastien Deck, Doreur et Vernisseur décédé il y a a peu près 10 ans – à la requête de Marie Madeleine Ritter dit Chevalier la veuve, mère et tutrice naturelle des enfants mineurs, Marie Josephe Deck majeure, Sébastien Deck cydevant employé à la Poste aux lettres, majeur, Sr Joseph Courtot, Graveur, tuteur subrogé a Auguste Deck, Marie Thérèse Deck, Marie Janne Antoinette Deck et Louis Deck les quatre enfants mineurs
Biens fonds, une maison de devant et de derrière cour appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Juifs n° 13, d’un côté Sr hatterer de l’autre le Sr Nerquin, derrière Mr Blanchot, devant la rue, estimée 8000 fr
meubles 365 fr, immeuble 8000 fr, passif 7919 francs
Enregistrement, acp 97 F° 72-v du 21 ther. 13

Les enfants Deck louent une partie de la maison au chanoine Alexandre César Hager

1825 (20.1.), Strasbourg 3 (72), M° Schreider n° 2310
Bail de 12 années à commencer le 25.12. dernier – 1. Marie Madeleine Ritter dite Chevalier veuve de Sébastien Deck, doreur & vernisseur, 2. Marie Thérèse Deck, majeure célibataire, 3. Joseph Fritsch commissionnaire, et Marie Jeanne Antonette Deck, 4. François Auguste Deck ci devant tailleur d’habits à Paris demeurant présentement à Bischwiller en leur nom et promettant de faire ratifier 1. François Léopold Sébastien Deck, éclusier au canal Monsieur demeurant à Selztheim près Schlestadt, 2. Louis Mathieu Deck, premier conducteur des Ponts et Chaussées à Metz
Alexandre César Hager, chanoine de la cathédrale
1. tout le premier étage du corps de logis de devant et du corps de logis de derrière, d’une maison appartenant aux bailleurs sise à Strasbourg rue des Juifs n° 13, d’un côté le Sr Hatterer, d’autre Mr Champy, devant la rue, derrière la famille Dartein
2. la cave voutée qui se trouve sous le corps de logis de derrière,
3. une chambre à linge sâle et une autre pour un domestique aux manardes du corps de logis de devant – moyennant un loyer annuel de 600 francs
Enregistrement, acp 171 F° 134-v du 27.1.

Les enfants Deck louent una autre partie de la maison au peintre Pierre de Riccassoli

1825 (20.1.), Strasbourg 3 (72), M° Schreider n° 2311
Bail de 9 années à commencer le 25 mars (Pâques) prochain – 1. Marie Madeleine Ritter dite Chevalier veuve de Sébastien Deck, doreur & vernisseur, 2. Marie Thérèse Deck, majeure célibataire, 3. Joseph Fritsch commissionnaire, et Marie Jeanne Antonette Deck, 4. François Auguste Deck ci devant tailleur d’habits à Paris demeurant présentement à Bischwiller en leur nom et promettant de faire ratifier 1. François Léopold Sébastien Deck, éclusier au canal Monsieur demeurant à Seltzheim près Schlestadt, 2. Louis Mathieu Deck, premier conducteur des Ponts et Chaussées à Metz
à Pierre de Riccassoli peintre
1. tout le second étage du corps de logis de devant se composant de trois chambres & d’une cuisine, dans une maison appartenant aux bailleurs sise à Strasbourg rue des Juifs n° 13, d’un côté le Sr Hatterer, d’autre Mr Champy, devant la rue, derrière la famille Dartein
2. une place dans la cave qui se trouve dans le corps de logis de devant – moyennant un loyer annuel de 370 francs
Enregistrement, acp 171 F° 134-v du 27.1.

Les parties résilient le bail ci-dessus

1825 (7.4.), Strasbourg 3 (73), M° Schreider n° 2400
Résiliation – 1. Marie Thérèse Deck, majeure célibataire ; 2. Joseph Fritsch commissionnaire, et Marie Jeanne Antonette Deck en leur nom et promettant de faire ratifier 1. Marie Madeleine Ritter dite Chevalier veuve de Sébastien Deck, doreur et venisseur, 2. François Léopold Sébastien Deck, éclusier au canal Monsieur demeurant à Selztheim près Schlestadt, 3. Louis Mathieu Deck, premier conducteur des Ponts et Chaussées à Metz
du bail au profit de Pierre de Riccassoli peintre par acte du 20 janvier dernier moyennant un loyer annuel de 370 francs
le second étage du corps de logis de devant d’une maison sise rue des Juifs n° 13
Enregistrement, acp 172 F° 161 du 9.4.

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Marie Madeleine Fichter veuve de Charles Fabien d’Inarre

1826 (18.1.), Strasbourg 7 (72), M° Stoeber n° 8675
Déclaration tenant lieu d’inventaire – Marie Madeleine Fichter veuve de Charles Fabien d’Inarre, licencié ès loix avoué au tribunal de Strasbourg et plus tard avocat près les tribunaux, décédée le 28 juillet 1825 – Contrat de mariage reçu Lacombe notaire le 6 juillet 1792, mort sans enfants, la veuve est héritière universelle
en la demeure des conjoints rue des Juifs n° 13
garde robe 60 fr ; communauté créances 18.574 fr, mobilier 372 fr, total 18.946 fr
Enregistrement, acp 176 F° 140-v du 19.1.

Marie Madeleine Ritter dite Chevalier meurt en délaissant quatre enfants

1829 (24.6.), Strasbourg 7 (79), M° Stoeber n° 11.789 bis
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Ritter dite Chevalier veuve de Sébastien Deck, doreur vernisseur, décédée le 13 courant – à la requête de 1. Sébastien Deck cultivateur à Zelsheim commune de Friesenheim, 2. Auguste Deck, sans profession demeurant à Rietseltz, 3. Marie Thérèse Deck célibataire majeure en son nom et procuratrice générale de Louis Mathias Deck, conducteur des Ponts et chaussées à Metz, 4. Marie Jeanne Antoinette Deck épouse de Joseph Fristch, commissionnaire, seuls et uniques héritiers de leur mère – Testament reçu par le soussigné notaire le 31 août 1818 enregistré le 16 juin 1829
dans sa demeure au rez de chaussée du bâtiment de derrière de sa maison rue des Juifs n° 13
une maison composée de deux corps de logis, cour, aisances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs n° 13, d’un côté le Sr Hatterer, de l’autre M Champy, derrière la famille Dartain, devant la rue – acquise à la Chambre des Contrats le 5 octobre 1786, Inventaire du Sr Deck dressé par M° Laquiante le 20 thermidor 13 par Marie Françoise Kiesel veuve de François Joseph Heil cordonnier, ce dernier l’a acquis de Madeleine Gerber veuve Jersé mandataire de son frère Albert Joseph Gerber, capitaine du régiment de Chamborant, à la Chambre des Contrats le 22 février 1766 – propriété établie par deux contrats passés à la Chambre des Contrats le 5 septembre 1697 et le 22 novembre 1702. Ladite maison occupée savoir le rez de chaussée et le premier étage par M le Chanoine Huger pour 600 fr, l’autre partie de la maison occupée par les cohéritiers estimée 700 fr, ensemble 1300 fr de revenu ou 26.000 fr de capital
Extrait de l’Inventaire Laquiante – garde robe 30 fr, mobilier 70 fr, passif 24.100 fr
Enregistrement, acp 195 F° 85-v du 4.7.

Marie Thérèse Deck rachète les parts de maison de ses frères et sœur

1831 (15.5.), Strasbourg 14 (90), M° Ritleng n° 1800
1. François Joseph Léopold Sébastien Deck, garde conservateur du canal du Rhône au Rhin domicilié & demeurant à Zelsheim commune de Friesenheim canton Benfeld, 2. Augustin François de Sales Deck, frère de la chapelle St Armuth près Wolxheim, 3. Marie Thérèse Deck, majeure célibataire, 4. Marie Jeanne Antoinette Deck, femme de Joseph Fritsch commissionnaire, 5. Louis Mathias Deck, conducteur des Ponts et Chaussées demeurant à Metz, héritiers de Sébastien Deck vernisseur et Marie Madeleine Ritter dite Chevalier
à Marie Thérèse Deck
qu’ils sont copropriétaires par indivis chacun pour un 5° d’une maison composée de deux corps de bâtiment, cour, aisances, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Juifs n° 13, d’un côté les héritiers Hatterer, de l’autre M Champy, derrière la propriété de M Dartein, devant la rue, que pour sortir de l’indivision, ils cèdent les quatre 5° indivis – acquis de Marie Françoise Kiesel veuve de François Joseph Heim, cordonnier, par acte passé à la Chambre des Contrats le 5 octobre 1786, prix de la totalité 20.000 fr – moyennant 16.000 francs
acp 204 (3 Q 29 919) f° 24 du 17.5.

Inventaire dressé après la mort du chanoine Alexandre César Hager, locataire

1839 (15.1.), Strasbourg 11 (31), M° Keller n° 444
Inventaire de la succession d’Alexandre César Hager, chanoine à la Cathédrale décédé le 21 décembre dernier, dressé à la requête de 1. Bertrand Eugène D’Oullenbourg, capitaine au cinquième régiment de cuirassiers en garnison Lille, en qualité de mari de Jeanne Catherine Hager, 2. Jean Georges Schoull, ancien greffier de la justice de Paix demeurant à Erstein, mandataire de Catherine Louise Jeanne Barthélémy, rentière à Gleissweiller près Landau, 4. Marie Angélique Louise Hager, majeure à Saasbach (Grand Duché de Bade), 8. Charles Lacombe, notaire, représentant les héritiers absents notamment Marie Madeleine Théodore Antoinette Barthémémy, épouse de Jacomin de Malespines demeurant à Deux Ponts (Bavière Rhénane), lesdites pour un quart héritières universelles suivant testament olographe daté le 2 février 1828 déposé 24 décembre dernier – en présence de Jean Jacques Henri Vion, archiprêtre & chanoine de la Cathédrale exécuteur testamentaire
en la maison qui lui servait de demeure rue des Juifs n° 13
Enregistrement, acp 265 f° 60 du 24.1.

Marie Thérèse Deck meurt en 1840 en délaissant pour légataire universel son neveu Aloyse Alexandre Joseph Fritsch

1840 (6 & 7.7.), Strasbourg 11 (33), M° Keller n° 1039
Inventaire de la succession de Marie Thérèse Deck, fille majeure décédée le 29 juin dernier – à la requête de 1. François Joseph Fritsch, propriétaire, tuteur d’Aloyse Alexandre Joseph son fils de 15 ans né de son mariage avec Marie Jeanne Antoinette Deck, neveu de la défunte et légataire universel suivant testament olographe du 4 juin 1839, 2. M° Lacombe, représentant les légataires particuliers Dlle Flavie & Ernestine Deck nièces de cette dernière domiciliées à Metz – en présence de Jean Georges Schoull, ancien greffier de paix à Erstein, subrogé tuteur
dans une maison rue des Juifs n° 12 appartenant à la succession de la défunte
Titres et papiers, par acte reçu M° Ritleng le 15 mai 1831 la Dlle Deck acquis de ses frères et sœurs quatre 5° faisant leurs parts et portions indivises avec l’acquéreuse propriétaire de l’autre cinquième d’une maison à Strasbourg rue des Juifs n° 13
Enregistrement, acp 279 f° 96 du 16.7.

Aloyse Alexandre Joseph Fritsch meurt en 1843. Ses héritiers sont les frères et sœur de Marie Thérèse Deck en vertu de son testament

1843 (31. 8.br), Strasbourg 11 (37), M° Keller n° 2432
Inventaire de la succession du Sr Aloyse Alexandre Joseph Fritsch fils mineur issu du mariage de François Joseph Fritsch et de défunte Marie Jeanne Antoinette Deck
L’an 1843 le mardi 31 octobre, dix heures du matin, à la requête 1° du Sr François Joseph Fritsch, ancien boulanger, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant a. en son nom direct, b. comme étant aux droits du Sr Auguste François de Sales Deck, frère du pèlerinage de Sr Armuth près Wolxheim aux termes de la donation passée devant M° Keller, notaire à Strasbourg en présence de témoins le 14 septembre 1843 transcrit aux hypothèques volume 407 N° 30, 2° du Sr Philippe Vallon, homme de confiance demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de M. Louis Mathias Deck, conducteur des Ponts et Chaussées demeurant à Metz (…), 3° Et du Sr Jérôme Deck, employé à l’écluse du canal près de Friessenheim où il est domicilié, au nom et comme seul représentant de feu Sébastien Deck son père étant issu du mariage de ce dernier avec Modeste de Kerlau (…) il a été procédé à l’inventaire et exacte description de tous les biens, droits & charges dependant 1° de la succession du Sr Aloyse Alexandre Joseph Fritsch fils mineur issu du mariage du Sr Fritsch requerant avec défunte D° Marie Jeanne Antoinette Deck, ledit mineur décédé à Strasbourg le 28 juin dernier et à laquelle succession sony appelés par la loi A. le S. François Joseph Fritsch père du défunt, habile à s’en porter héritier pour moitié, B. M. Louis Mathias Deck, comme oncle pour un quart, C. Le même Sr Fritsch en qualité de donataire du Sr Auguste François de Sales Deck, aussi oncle dudit mineur, pour le derner quart, Lesdits Louis Mathias Deck & Auguste François de Sales Deck excluant le Sr Jerome Deck leur neveu cidevant nommé comme étant les plus proches, aux termes de l’article 753 du Code Civil.
3° du legs universel fait audit mineur Aloyse Alexandre Joseph Fritsch par Dlle Marie Thérèse Deck sa tante, décédée à Strasbourg le 29 juin 1840 aux termes de son testament olographe formalisé par M. le Président du tribunal civil de Strasbourg & déposé en l’étude de M° Keller l’un des notaires soussignés suivant acte du 4 juillet dite année, le tout enregistré. Lequel testament porte enfin la condition suivante  » si toutefois mon neveu viendroit à mourir avant son père, je laisse à son père la jouissance viagère du legs de mon neveu à condition qu’après sa mort l’héritage retombe sur ma famille de ce jour.  »
Etant les Srs Louis Mathias Deck comme frère germain de ladite testatrice habile à se dire et porter héritier de cette dernière quant à la disposition cidessus pour un tiers
Le Sr Auguste François de Sales Deck aussi frère germain de ladite testatrice Dlle Marie Thérèse Deck habile à succéder au susdit legs pour le second tiers
Enfin le Sr Jerome Deck habile à succéder pour le dernier tiers par représentation de Sébastien Deck son père qui était également frère germain de la Dlle Deck susnommée (…) à Strasbourg au domicile mortuaire du mineur Fritsch étant la demeure du père rue des Juifs N° 13

Première opération. Inventaire des biens ayant fait partie de la communauté qui a existé entre le Sr François Joseph Fritsch et défunte Marie Jeanne Antoinette Deck sa femme, ainsi que de la succession de cette dernière. Le Sr Fritsch déclare qu’après le décès de sa dite femme il n’a point été fait d’inventaire et que cette dernière a délaissé pour seul enfant et unique héritier Aloïse Alexandre Joseph Fritsch son fils prédénommé. qu’il s’est marié sous l’empire du Code Civil dans avoir fait un Contrat de mariage, que par conséquent leur association conjugale était régie par la communauté légale
Immeuble. Une grande maison à trois étages avec cour, puits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Juifs N° 13, tenant d’un côté à la propriété de M. Champy, de l’autre à celle de M. Mathieu, devant ladite rue et derrière tenant à la propriété des veuve et héritiers Dartein. Acquise par feu Dlle Marie Thérèse Deck suivant contrat de licitation passé entre elle et ses frères et sœur devant M° Ritleng et son Collègue notaires à Strasbourg le 15 mai 1831.
acp 315 (3 Q 30 030) f° 71 – Communauté de biens, total des objets mobiliers et créances 3600 – Succession du défunt, activement 1800, passivement 252, reste 1545.
Legs de la Dlle Deck, 1° meubles et objets mobiliers 733, 2° une maison, Passif 21.218

Les héritiers vendent par adjudication la maison à Jean Faber, receveur des contributions directes

1843 (18. Xbr), Strasbourg 11 (37), M° Keller n° 2498
N° 2483. Cahier des charges 9. Xbr. 1843. Ont comparu 1° M. François Joseph Fritsch, ancien boulanger, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant A. en son nom direct, B. comme étant aux droits du Sr Auguste François de Sales Deck, frère du pèlerinage de Sr Armuth près Wolxheim aux termes de la donation passée devant M° Keller le 14 septembre 1843 transcrit aux hypothèques volume 407 N° 30, 2° Le Sr Philippe Vallon, homme de confiance demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de M. Louis Mathias Deck, conducteur des ponts et chaussées demeurant à Metz (…), 3° Et M. Thiebaut Frédéric Pfister agent du canal du canal du Rhône au Rhin demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de spécial du Sr Jérôme Deck, employé à l’écluse du canal du Rhône au Rhin sous N° 78 banlieue de Friessenheim où il demeure (…), Lesquels étant intentiionnés de vendre en la forme d’une adjudication volontaire (…) la maison et dépendances ci après désignée dont ils sont propriétaires par indivis
Cahier des charges. Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg, rue des Juifs N° 13, composée d’un bâtiment de devant, cour, bâtiment de derrière, puits avec pompe, appartenances et dépendances, le tout confronté d’un côté par M. Pierre Champy, de l’autre par M. le commandant Mathieu, donnant par devant sur la rue des Juifs et par derrière sur la propriété de la famille Dartein et en partie sur celle de M. Champy.
Etablissement de la propriété. Cette maison appartient aux Sr Fritsch et Deck comme leur étant dévolue de la manière ci après énoncée. A) D’abord elle appartenait à Dlle Marie Thérèse Deck propriétaire à Strasbourg, décédée en cette ville le 29 juin 1840 et à laquelle elle est échue pour un cinquième en qualité d’héritière de feu le Sr Sébastien Deck, vivant doreur à Strasbourg et Marie Madeleine Ritter dite Chevalier, ses père et mère, Et pour les quatre autres cinquièmes comme en ayant fait l’acquisition de ses frères et sœurs ci après nommés 1° M. François Jacques Léopold Sébastien Deck, vivant garde conservateur du canal du Rhône au Rhin, 2° M. Augustin François de Sales Deck frère de la chapelle St Armuth près Wolxheim, où il demeure, 3. Mad° Marie Jeanne Antoinette Deck, vivante femme du Sr Joseph Fritsch comparant et 4° M. Louis Mathias Deck, conducteur des ponts & chaussées demeurant à Metz, ainsi que le tout résulte d’un contrat passé devant M° Ritleng qui en a la minute et son collègue notaires à Strasbourg le 15 mai 1831 contenant licitation et décompte du prix entre les héritiers, en résultat duquel décompte la Dlle Marie Thérèse Deck ne restait devoir (…) B) Les conjoints Sébastien Deck et Marie Madeleine Ritter père et mère de la Dlle Deck possédaient ladite maison depuis plus de trente ans avant la vente faite à cette dernière. Ils en avaient fait l’acquisition de D° Marie Françoise Kieselin veuve de François Jacques Heim suivant contrat passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 5 octobre 1786. (…)
C) En vertu de son testament olographe du 4 juin 1839, la Dlle Marie Thérèse Deck a institué pour son héritier universel son neveu Aloïse Alexandre Joseph Fritsch, fils mineur du Sr François Joseph Fritsch et de feu Marie Jeannette Deck susnommée. Cette institution a eu lieu à la charge de divers legs particuliers dont délivrance a été faite aux légataires suivant actes passés devant M° Keller et son collègue les 20 juillet et 10 octobre 1840, 7 janvier et 11 juillet 1842. Et suivant codicile en suite dudit testament et portant la même date, la Dlle Deck a ajouté au legs universel susénoncé qu’en cas de décès du mineur Fritsch avant son père, ce dernier aurait la jouissance viagère du dit legs, à la condition qu’après sa mort l’héritage retourne à la famille de la testatrice. (…) Ledit Fritsch légataire universel a été envoyé en possession de tous les biens dépendant de la succession de la testatrice suivant ordonnance rendue par le Président du tribunal civil de Strasbourg le 24 juillet 1840. (…)
D) Ledit légataire universel Aloïse Alexandre Joseph Fritsch étant décédé à Strasbourg le 28 juin 1843 en âge de minorité et ab intestat, la maison par lui recueillie dans la succession de Dlle Deck sa tante est, en vertu du codicille de cette dernière dont il est ci-dessus parlé, échue a) au Sieur François Jacques Fritsch en usufruit, lequel sera exercé sur le prix de licitation ainsi que ce dernier y consent, b) En nue propriété aux plus proches parens de ladite dlle Deck, lesquels dont 1° le sieur Auguste François de Sales Deck, frère germain de cette dernière, 2° Louis Mathias Deck, aussi frère germain, 3° Et Jérôme Deck neveu de la même testatrice venant par représentation de feu Sébastien Deck son père dont il est seul enfant et unique héritier, ainsi que le tout est à voir par l’inventaire dressé par M° Keller qui en a la minute et son collègue les 31 octobre et 4 novembre 1843 et dans lequel le Sr François Joseph Fritsch a figuré tant en son nom direct que comme donataire des droits successifs du Sr Auguste François de Sales Deck aux termes d’une donation passée devant ledit M° Keller le 14 septembre 1843, préallégué et transcrit aux hypothèques le 7 octobre suivant volume 407 N° 30 à charge de l’inscription d’office faite au volume 395 N° 129.
Etat civil des parties. Les comparans déclarent 1° que le Sr François Joseph Fritsch est toujours veuf de défunte d° Marie Jeanne Antoinette Deck, 2° que le Sr Jérôme Deck est en état de célibat ainsi que le Sr Auguste François de Sales Deck, 3° Enfin que le Sr Louis Mathias Deck est marié en premières noces avec d° Thérèse née Bauche (…)
Charges et conditions. Article 4° Feront partie de l’immeuble et sont compris dans la vente 1° quatre consoles pacées au premier étage, 2° cinq trumeaux, 3° les chantiers se trouvant dans la cave, 4° les objets scellés et incorporés dans l’immeuble
N° 2498, Adjudication 18. Xbre 1843 – Mise à prix 30.000 francs. Plusieurs bougies ayant été successivement allumées, diverses enchères ont été parlées et en dernier lieu M. Jean Faber, receveur particulier des contributions directes demeurant à Strasbourg a enchéri ledit immeuble à la somme de 38.100 francs
acp 317 (3 Q 30 032) f° 55 et acp 318 (3 Q 30 033) f° 9-v

Natif de Bischwiller, Jean Faber épouse en 1819 Dorothée Salomé Hemmet
1819 (25.9.), Strasbourg 14 (63), M° Lex n° 1235
Contrat de mariage – Jean Faber, natif de Bischwiller commis négociant à Strasbourg, fils de feu Jean Faber, chirurgien major du 18° régiment de cavalerie, et de Marie Catherine Bertrand
Dorothée Salomé Hemmet, fille majeure de feu Frédéric Hemmet, coeffeur à Deux Ponts, et de Salomé Klaffzig
régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
la future épouse apporte en immeubles 2) dans le tiers par indivis à lui avenu des succession de ses père et mère dans une maison sise en cette ville rue des Juifs n° 29 d’un côté le Sr Kimich, d’autre le Sr Magnier, derrière le Sr Dettling, devant la rue
2. dans le tiers provenant des mêmes successions dans une maison et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 66, d’un côté le Sr Schott, d’autre la veuve Catherine Eberlé, devant la rue vis à vis le temple de St Pierre le vieux, derrière le faux rempart
Enregistrement, acp 144 F° 150 du 29.9.

Frédérique Wilhelmine Emelie Faber et Emma Octavie Faber, épouse du pasteur Gustave Eugène Parrot, vendent leurs parts de maison à leur sœur Elodie Henriette Faber, épouse de l’agent de change Eugène Edouard Heydenreich

1864 (1.7.), Strasbourg 15 (112), M° Momy (Hippolyte) n° 9769
Vente du 1° juillet 1864 – Ont comparu I. Madame Elodie Henriette Faber, épouse assistée et autorisée de M. Eugène Edouard Heydenreich, agent de change, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, II. et Mademoiselle Frédérique Wilhelmine Emelie Faber, majeure, rentière, demeurant au dit Strasbourg, Agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme mandataire de Madame Emma Octavie Faber, épouse autorisée de M Gustave Eugène Parrot, Ministre du Saint Evangile et pasteur à Champey demeurant ensemble et domiciliés en cette commune (…) Lesdites D° Heydenreich, dlle Emelie Faber & D° Parrot seules héritieres chacune d’elles pour un tiers de 1° M. Jean Faber, en son vivant receveur des contributions directes du deuxième arrondissement de la Ville de Strasbourg où il est décédé le 15 novembre 1856 ainsi qu’il résulte d’un acte de notoriété dressé en minute par M° Momy l’un des notaires soussignés le 9 décembre 1856 et d’un intitulé d’inventaire dressé par le même notaire le 15 janvier suivant, 2° Mad° Dorothée Salomé Heinrich veuve du susdit M. Jean Faber, décédée à Strasbourg le 10 septembre 1862, Lesquelles ont dit qu’elles ont recueilli entr’autres biens dans la succession dudit Faber, prénommé, une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg est restée indivise entr’elles après le partage de ladite succession dressé par M° Momy l’un des notaires soussignés le 25 février 1863. Les Dame et Demoiselle comparantes et Mad° Parrot désirant sortir de l’indivision ont licité entre elles l’immeuble sont il s’agit
au profit de Mad. Heydenreich.
les deux tiers indivis leur appartenant dans la maison dont il s’agit sise à Strasbourg rue des Juifs n° 25 autrefois N° 13, composée d’un bâtiment de devant, cour, bâtiment de derrière, puits avec pompe, appartenances et dépendances, le tout confronté d’un côté par M. Weick, de l’autre par M. Bach, donnant par devant sur la rue des Juifs et par derrière sur la propriété de M. de Dartein et en partie sur celle de M. Bach.
Propriété. L’immeuble dont s’agit appartient à Mad. veuve Faber pour lui avoir été abandonné en toute propriété par les héritiers de son mari dans un acte reçu par M° Momy le 11 avril 1852 contenant liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre M. et Mad. Faber de la succession du mari. Cet immeuble dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre M. et Mad. Faber pour avoir été acquis durant son cours par M. Faber de 1° M. François Jacques Fritsch ancien boulanger à Strasbourg 2° M. Louis Mathias Deck conducteur des ponts et chaussées à Metz, 3° de M. Jérôme Deck employé à l’écluse du canal du Rhône au Rhin à Friessenheim suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Keller notaire à Strasbourg le 18 décembre 1843 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11 janvier suivant volume 411 N° 59 et inscrit d’office le même jour au valeur 399 N° 307.
II. Il est dit dans le contrat qui vient d’être visé relativement à l’établissement de la propriété que la maison licitée était la propriété des Sr Fritsch et Deck pour leur être dévolue de la manière suivante. a) Cette maison appartenait dans le principe à Dlle Marie Thérèse Deck propriétaire à Strasbourg, décédée en cette ville le 29 juin 1840 et à laquelle elle est échue pour un cinquième en qualité d’héritière de feu le Sr Sébastien Deck vivant doreur à Strasbourg et D° Marie Madeleine Ritter dite Chevalier ses père et mère, et pour les quatre autres cinquièmes comme en ayant fait l’acquisition de ses frères et sœurs ci après nommés 1° M. François Jacques Léopold Sébastien Deck, vivant garde conservateur du canal du Rhône au Rhin, 2° M. Augustin François de Sales Deck frère de la chapelle St Armuth près Wolxheim, 3. Mad° Marie Jeanne Antoinette Deck épouse de Joseph Fritsch déjà nommé et 4° M. Louis Mathias Deck, conducteur des ponts et chaussées demeurant à Metz, ainsi que le tout résulte d’un contrat passé devant M° Ritleng et son collègue notaires à Strasbourg le 15 mai 1831 contenant licitation et décompte du prix entre les héritiers, en résultat duquel décompte la Dlle Marie Thérèse Deck ne restait devoir (…) b) les conjoints Sébastien Deck et Marie Madeleine Ritter père et mère de la susdite Dlle Marie Thérèse Deck possédaient ladite maison depuis plus de trente ans avant la vente faite à cette dernière. Ils en avaient fait l’acquisition de D° Marie Françoise Kieselin veuve de François Jacques Heim suivant contrat passé à la chambre des contrats de Strasbourg le 5 octobre 1786.
c) En vertu de son testament olographe du 4 juin 1839, la Dlle Marie Thérèse Deck a institué pour son héritier universel son neveu Aloïse Alexandre Joseph Fritsch, fils mineur de François Joseph Fritsch et de feu Marie Jeannette Deck prénommée. Cette institution a eu lieu à la charge de divers legs particuliers dont délivrance a été faite aux légataires suivant actes passés devant M° Keller et son collègue notaires à Strasbourg les 20 juillet et 10 octobre 1840, 7 janvier et 11 juillet 1842. Et suivant codicile en suite dudit testament et portant la même date la Dlle Deck a ajouté au legs universel sus énoncé qu’en cas de décès du mineur Fritsch avant son père, ce dernier aurait la jouissance gratuite et viagère du dit legs à condition qu’après sa mort l’héritage retourne à la famille de la testatrice. (…) Ledit Fritsch légataire universel a été envoyé en possession de tous les biens dépendant de la succession de la testatrice suivant ordonnance rendue par le Président du tribunal civil de Strasbourg le 24 juillet 1840.
d) Ledit Fritsch légataire universel étant décédé à Strasbourg le 28 juin 1843 en âge de minorité et ab intestat, la maison recueillie par lui dans la succession de Dlle Deck sa tante est, en vertu du codicille de cette dernière dont il est ci-dessus parlé, échue 1) au Sr François Jacques Fritsch en usufruit 2) et en nue propriété aux Sr Auguste François de Sales Deck, Louis Mathias Deck & Jérôme Deck tous vendeurs au contrat du 8 décembre 1843 préallégué, à l’exception du Sr Auguste François de Sales Deck qui a fait donation de ses droits successifs au dit Sr François Jacques Fritsch suivant acte passé devant M° Keller prénommé le 14 septembre 1843, transcrit aux hypothèques le 7 octobre suivant volume 407 N° 30. – Prix, 28.000 francs (…) Etat civil des venderesses. La même Dlle Faber déclare 1° qu’elle est célibataire et que M et Mde Parrot sont mariés sous le régime de la communauté de biens sans clauses restrictives ni modificatibes aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Momy l’un des notaires soussignés le 15 août 1857.
acp 534 (3 Q 30 249) f° 43-v du 3.7.

Originaire de Wissembourg, Eugène Edouard Heydenreich épouse en 1845 Elodie Henriette Faber
1845 (24.4.), Strasbourg 2 (91), M° Roessel n° 604
Contrat de mariage – ont comparu Mr Eugène Edouard Heydenreich, agent de change, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de Mr Jean Adolphe Heydenreich, propriétaire & de Dame Christine Wilhelmine née Wachter, son épouse demeurant ensemble à Wissemboirg, stipulant en son nom personnel comme futur époux, d’une part
Et Madlle Elodie Henriette Faber, demeurant à Strasbourg chez ses parens ci après nommés, fille majeure de Mr Jean Faber, percepteur du deuxième arrondissement de Strasbourg & Dame Dorothé Salomé Hemmet son épouse demeurans & domiciliés ensemble en cette ville, stipulant en son nom personnel comme future épouse
acp 335 (3 Q 30 050) f° 21 – régime de communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en 1) sa charge d’agent de change évaluée 26.000, 2) cautionnement de ladite charge 8000, 3) les extances dues pour courtage 2091, 4) argent en caisse 500, 5) créances 3006, total 39.597, passif 13.500, reste 26.097
Las apports de la future consistent 1) en une somme de 300 francs, 2) en une valeur de 12.000 francs que M. et Mde Faber s’engagent à lui livrer en argent comptant le jour de la célébration du mariage, 3° en un trousseau d’une valeur de 4000, total 16.000 francs
Donation réciproque par le prémourant au survivant des futur époux de l’usufruit gratuit et viager avec dispense de fournir caution de tous les biens meubles et immeubles de la succession. Cette donation réductible à l’usufruit de la moitié des dits biens en cas d’existence d’enfants.

Eugène Edouard Heydenreich meurt en 1871 en délaissant deux enfants
1871 (15.7), M° Momy (minutes en déficit)
Notorietäts Akt über das Ableben des zu Straßburg am 13. Mai currentis verstorbenen Agenten Eugen Eduard Heydenreich, welcher als Erben hinterließ 1) Marie Luise Heydenreich, Ehefrau des Doctors der Philosophie Julius Edmond Willm, beide zu Paris und 2) Eduard Albert Heydenreich, Student der Medizin zu Straßburg
acp 596 (3 Q 30 311) f° 107 n° 1105 du 15.7.

Sa veuve Elodie Henriette Faber meurt en 1882
1883 (30.5.), M° Loew
Offenkunde woraus ersichtlich ist, daß Elodie Henriette Faber Wittwe von Eduard Heydenreich zu Straßburg am 27. October 1882 starb & als Erben ihre beide Kinder hinterließ 1) Eduard Albert Heydenreich, Professor in der medizinischen Fakultät zu Nancy, 2) Marie Lucie Heydenreich, Ehefrau von Julius Edmund Willm, Professor in der wissenschaftlichen Fakultät in Lille
acp 741 (3 Q 30 456) f° 19-v n° 2332 du 8.9.

Inventaire dressé après sa mort. La maison est indivise entre les deux héritiers

1883 (29.3.), M° Loew
Erbverzeichnis über dem Nachlass der am 4. Oktober 1882 hieselbst verstorbenen Elodie Henriette Faber Wittwe von Eduard Heydenreich
Erben sind die zwei Kinder Eduard Albert Heydenreich, Professor in Nancy, Marie Lucie Heydenreich, Ehefrau des Professors Julius Edmund Willm in Lille
acp 736 (3 Q 30 451) f° 84 n° 187 du 9.4. Nachlassmasse, Mobilien geachtet zu 2205, Kleider 291
II. Inhabertitel (1-13) 39.186, II. Nenntitel 17.766, III. Grundrenten 11.467
Liegenschaften, Ein Haus in der Judengasse N° 25
Feld und Wiesen in den Bännen Lupstein und Littenheim, verpachtet laut Urkunde Grennell vom 24 November 1849 gegen jährlich 1425 Liter Weizen, Jahresertrag 263, Kapital 5264, verflallene Pachtzinsrate 194, verfallene Mietzinsrate des Wohnhauses 102
Passiva, Berdigungskosten
acp 736 (3 Q 30 451) f° 85 n° 188 du 9.4. – Theilung, 31. April
Massenaufstellung. Mobilien 2205, Kleider 291, Grundrenten 11.468, Liegenschaften 5458, Werthpapiern Inhabertitel 39.186, Nenntitel 17.766, Zusammen 76.375
Ungetheilt soll bleiben das Anwesen Judengasse 28

Les héritiers Heydenreich vendent la maison à la mineure Catherine Henriette Vonseel

1883, M° Loew
24. April – Bedingnisheft auf Grund dessen die nachgenannte Eigenthümer ein hier in der Judengasse N° 25 gelegenes Anwesen, bestehend aus Vorderhaus, hof, hintergebäude und Zugehör zu versteigern gedenken
die Eigenthümer sind 1° Eheleute Eduard Willm, Professor und Maria Lucie Heydenreich i, Lille, 2) Eheleute Eduard Albert Heydenreich, Professor und Marie Therese Augustine Parisot in Nancy
Eigenthumsnachweis. den Genossen aus dem Nachlasse des den 27. October 1882 hier verlebten Mutter Elodie Henriette Faber, Wittwe von Eduard Heydenreich anerfallen
acp 737 (3 Q 30 452) f° 27 n° 475 du 1.5.
N° 476. Versteigerung Loew 30. April – Katharina Henriette Vonseel, minderjährig, ohne Gewerb, Preis 39.700 Mark
ein hier in der Judengasse N° 25 gelegenes Anwesen, bestehend aus Vorderhaus, hof, hintergebäude und Zugehör

Compte que rend Jean Treser de la tutelle des biens appartenant à Catherine Henriette Vonseel
1887 (29.3.), M° Keller
Vormundschafts Rechnung gestellt durch Johann Treser, Eigenthümer, der Catharina Henriette Vonseel, Rentnerin hier
acp 785 (3 Q 30 500) f° 96-v n° 4466 du 30.3.

Henriette Vonseel (qui épousera le marchand Ernest Frédéric Stoll en 1907), alors rentière à Molsheim, vend la maison au comptable Auguste Gross et à sa femme Emma Huber

1893 (4.11.), M° Mossler
Verkauf – Henriette Vonseel, Rentnerin in Molsheim
an Eheleute August Gross, Buchhalter, und Emma Huber hier
eines Anwesend bestehend aus Vorderhaus mit Erdgeschoß & 3 Stockwerken, Hintergebäude, in der Judengasse N° 25 hier Sektion N 1298, 1298 mit 2 Aren Fläche
Erworben laut Versteigerung Loew vom 30. April 1883. Besitz, Genuß & Lasten vom 25. Dezember 1893 ab. Preis 40.000, hievon sind zahlbar al 27. Dezember 18.000 due übrigen 22.000 sind zahlbar an Carl August Barth, Rentner hier, Gläubiger laut Obligation Keller vom 20. May 1893
acp 880 (3 Q 30 595) f° 75-v n° 3677 du 11.11.

Originaire de Schwarzach en Bade, Emma Huber épouse en 1878 le mécanicien Daniel Théodore Aron puis en 1887 le commis négociant Charles Auguste Gross
Mariage, Strasbourg (n° 730)
Strassburg am 17. Dezember 1878. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Mechaniker Daniel Theodor Aron, evangelischer Religion, geboren den 9. November 1855 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, Sohn des Gärtners Michael Aron und der Johanna gebornen Werthmüllerin, Eheleute wohnhaft zu Strassburg
2. die Tabackarbeiterin Emma Huber, evangelischer Religion, geboren den 25. Martz des Jahres 1856 zu Schwarzach (Baden), wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen Tagners Johann Baptist Huber, zuletzt wohnhaft zu Strassburg und der Luise gebornen Friedmann, wohnhaft zu Straßburg (i 108)

Mariage, Strasbourg (n° 583)
Straßburg am 24. September 1887. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Handlungsgehülfte Carl August Gros, evangelischer Religion, geboren den 9. Mai 1841 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Müllers David Gros, zuletzt wohnhaft zu Straßburg und der Salome Meeli, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg
2. die gewerblose Emma Huber, evangelischer Religion, geboren den 25. Martz des Jahres 1856 zu Schwarzach (Baden), wohnhaft zu Straßburg, Wittwe des Mechanikers Daniel Theodor Aron, zu Straßburg gestorben den 19. Februar 1883, Tochter des verstorbenen Tagners Johann Baptist Huber, zuletzt wohnhaft zu Straßburg und der Luise Friedmann, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg


Maison avant (1620-1639)

Jean Heberlin vend la maison avant au menuisier Georges Dœrner et à sa femme Chrétienne Hein. Les parties établissent des servitudes relatives aux ouvertures vers la cour, notamment au cas où la maison arrière reviendrait à un étranger. Elles se partagent aussi les obligations dont la maison est grevée.

1620 (15 Junÿ), Chancellerie, vol. 440 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 47
Kauffverschreÿbung Georg Dörners des schreÿners vber sein Behausung
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1620 folio 59. Zubefind.) Erschienen Hanß Häberlen der Schreiner vnd Burg. alhie
hatt in gegenwertigkeyt Georg Dörners auch schreÿners alhie vnd Christina Heÿnin seiner ehelichen haußfrawen (verkaufft)
ein vorder Behausung alhie In der Juden gassen einseyt neben NN Pfarrh. Zu Ingenheim and.seyt neben fraw Barbaræ Bocken Behausung hinden auff Ine den Verkauffer stoßend gelegen, von welcher vnd sein des verkauffers behausung welche vor diesem nur eine Behausung gewesen gehend Jarlichs Siben Pfund 10 schilling auff weÿhenachten Hanß Jacob Meyern treyers ane d. Muntz. In hauptgut mit 150. lb, Item 15 guld. Straßburg wehrung Peter Kameln auff (-) In hauptgut mit 308 gl wherung, Item 8 lb 18 ß weÿland Michael Ziegels seligen erben auff Michaelis In hauptgut mit 175 pfund so zu Zeylen erlegt werden muessen, Item 1 lb 10 ß auff den 9. Maÿ Philipp Dienasten selig erben in hauptgut mit 150 lb abzulösen sonst ledig vnd eÿgen, da der kauff der jetzverkaufften Behausung geschehen das zu derselben vordern behausung (noch weythers denen fenstern zu dem hoff gericht hinden ane der vordern behausung stosset vnd der verkeuffer bisher Inngehabt mit diser bescheydenheyt vnd geding) gehörig sein soll der Kammer ane des Obgemelten Pfarrhrs. Behausung so auff des Verkeuffers behausung stoßet außtruckenlich bedingt das die Keuffer so lang er der Verkeuffer In leben vnd desselben behausung In kein andere vnd frembde hand kommen würdt also verpleyben, vnd Ime dem Keüffern ettwas vnd. gemelter kammeren Zubawen od. fürzunemmen nit gestattet werden, sobald aber Jetzangeregter fahl sich begeben vnd die hind. behaußung In ein frembde hand kommen würde, daß als dann Ime dem Keuffern vnder gedacht Kammern von derselben hindern Pfosten ane der hindern behausung der schnur nach vnd. vnd vber sich seiner gelegenheit nach dergestalt Zubawen erlaubt vnd Zugelassen sein, das vnden ane dem eck solchen Bawes ein fahß vnd treyer schuh breÿt platz damit der besitz. des hind.n hauses desto fueglich. zwisch. solches eck vnd dem eÿchenen pfosten darauff des Verkeuffers behausung Zum theÿl stehet, hind.nach* ohnverhind. gehen* vnd handlen mög, vnd Ime dem Keuffern alß dann neben den Jetzigen Zweÿen noch ein stech fenster In die Rigelwand zusetzen, doch das dieselbe vergattert werden, Zugelaßen, mit diesem verneren geding vnd vorbehalt, das er der Verkeuffer nit macht haben soll In seiner hindern Behausung dem Käuffern weder mit Gangen oder andern gebawen, wie hergeg. dem Verkeuffern sein Behausung mit der gleychen od. andn. gebewen, Zuverbawen od. ane gepurenden liecht Zuverhindn. vnd dieweyl obgemeldte bede behausung wie oben gemeldtet samptlichen vnd ohnverscheydenlichen mitt ettlichen Zinsen vnd hauptgutt verhafftet vnd beschwerdt, hetten sich mitt einander dahin verglichen das vnder Jetzangeregten beschwerden die Keuffere die Siben pfund 10 schilling auff weÿhenachten gefallende vnd mit 150. lb Johann Jacob Meyern vnd die acht pfund 15 schilling Zinsen so auff Michaelis Michael Ziegels selig. Kindn. gereycht vnd mit 175 lb abzulösen auff sich nemmen, die überige beschwerden der Verkeuffer auff Ime selbst tragen (…) vnd were obgemelter Kauff vber mehrgenante beschwerden zugangen vnd beschehen für vnd vmb 62 pfund 10 schilling

Educateur à l’orphelinat, Georges Dœrner passe une antichrèse et un bail au profit de Gertrude Zorn de Plobsheim veuve de Hornberg

1628 (8. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 n° 372
Erschienen die woledle, Vilehren vnd tugendreiche fraw Gertrudt von Hornberg, witib gebohrne Zornin von Plopsheim mit beÿstand der Gestrend Woledlen vesten Philipp Ludwig Zornen von Plobsheim ihres Brudern, Jr. hannß Daniel Wormbsers vnd Jr. Wolff Bernharden von Botzh. ihr beeder Vetern vnd v.wanthen An einem,
So dann Georg Dörner burg. Zu St. ietziger Zeit weisenvater, Am Andern theil, Zeigten An, vnd bekanten gegen einander
daß sie beede Parten sich eines Antichriseos vndt Lehenung volgender gestalt mit einander verglichen,
Nemblichen hat sie Fraw Gertrudt sechß Jahr lang die nechsten von schierist künfftig Michaelis an nach einander folgend, von ihme dörner entlehnet (…) Seine behausung mit allen deren gebawen, begriffen vnd Zugehörd. gelegen alhie in d. Judengassen neben Conrad Steiner dem vogteÿ gericht schreiber ein vnd 2. seit neben weÿ: Fr. Barbara Bocklerin see. Erben, hind. vff Jacob Gullen dem schreiner stoßend für vnd vmb einen Jährlichen Zinß benantlichen xxv. lb d

Chrétienne Hein et ses enfants et petits-enfants respectifs Marguerite Kraffberger, Adam Georg et Louis Kraffberger vendent la maison au tonnelier Louis Frédéric Heckel. Les vendeurs s’engagent à rembourser 25 livres si la pièce en litige devant le Petit sénat était soustraite de la maison vendue.

1630 (ut spâ [10. 7.bris]), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 618
(Protocollat. fol. 82.) Erschienen weÿ: Georg Dörners gewesenen Schreiners vnd Burgers see. alhie nachgelaßene witib Christina heinin mit beÿstand Peter Müllers deß schreiners, ihres Vogts, Item Balthasar Kütich der Schreiner, alß vogt Margarethæ Kraffbergerin, Mehr hanß Conrad Kullin der Schreiner alß Vogt Adami, weÿland Adams Georgen deß schreiners see: mit Appoloniæ Kraffbergerin erzeügten sohns, So dann Ludwig Craffberger auch Schreiner vnd burger alhie, für sich selbsten, haben mit beÿstand H hanß Philipp Schatzen vnd H Johann Georg Marbachen, alß hierzu insonderheit vß eines Ers. groß. Rhats mitel, ex officio deputirter herren, (verkaufft)
Ludwig Friderich Heckeln dem Küeffer, auch burg. alhie
Ein Behaußung, vnd hoffstat mit allen s. gelegen alhie vnden in der Judengaßen, neben herrn Johann (-) Pfarrherren Zu Schwindratzheim & neben Fr. Barbara Böckhlerin, hinden vff Jacob Kullin stoßend, welche behausung noch verhafftet ist umb 75. lb. d H Joachim Brackenhofer XXI.er daran vnd necht kommend Weÿhenachten 25. lb nachgehendts aber alle Jar vff ietzbesagte zeit 15. lb (…), Item vmb 162. lb. 10. lb 10. ß d weÿl. Michel Ziegels gewesenen Schaffners s: Zu S. Steffan alhie in letster Ehe erzeugten Kindern, daran Jährlich vff Michaelis 12. lb 10. ß (…), So dann vmb 75. lb. herrn Johann Jacob Meÿern grossen Rhats verwanthen (…) sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vndt were diser Kauff vber vorgesetzte beschwerd., so der Käuffer auff sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 112 pfundt (…)
Dabeÿ abgeredt, weil eine in diser ietzverkauften Behausung befindliche Cammer vor E. E Kleinen Rhat streitig da solche von dieser ietzverkaufften Behausung weggesprochen wurde, daß sie die Verkäuffere darfür dem Käuffer wid.umb XXV. lb d Zuerstaten vnd herauß Zugeben schuldig und verbunden sein sollen.

Fils du maître de la Grue Jean Heckel, Louis Frédéric Heckel épouse en 1629 Marie, fille de Luc Spiess
Proclamation, cathédrale (luth. p. 260)
1629. Dominica 15. Trin: 21. 7.bris. Ludwig Friderich Häckel der küeffer, Hans Häckel des granmeisters n. sohn, vnd J. Maria H. Lucas Spies tochter, eingesegnet zum J. S. P. Zinstag 30. 7.bris (i 135 – pas d’autre acte)

Louis Frédéric Heckel hypothèque la maison au profit du tailleur Georges Notter

1630 (11. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 722
Erschienen Ludwig Friderich Heckel der Küeffer burger Zu St.
hatt in gegensein Georg Noters deß schneiders auch burgers alhie – schuldig seÿ Lxxxxvij. Reichßthaler
zu vnderpfand verlegt Ein behausung mit allen ihren gebäwen gelegen alhie vnd. in der Jud. gaß. neben H Conrad Steiner dem Vogteüÿ gerichtschreiber & neben Fr. Barbara Böcklerin, hind. vff Jacob Kullen den schreiner stoßend welche zuuor noch v.hafftet ist umb 75. lb. H Joachim Brackenhofer XXj.ern Item vmb 175. lb. d weÿl. H Michel Ziegels Schaffners s. zu St. Stephan alhie Kindern, So dan vmb 75. lb. d. H. Johann Jacob Meÿern grossen Rahts Verwanthen

François Camel passe un accord avec Louis Frédéric Heckel et Marie Spiess qui devront quitter la maison vendue à Georges Hauber (voir plus haut mention de la vente judiciaire à Pierre Camel en 1639)

1642 (ut supra [8. Octob.]), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 717
Erschienen herr Frantz Camel, Schaffner im Bruderhoff Und burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Ludwig Friderich Häckels deß Küeffers und Mariæ Spießin seiner ehelichenn haußfr. mit beÿstand Lux Spießen Vngelt Verwanthen ihres Schweher Und Vatters bekannt
demnach Sie beede Eheleuth ihme H Camel für verseßenen hauß Zinnß de Anno 1638. biß vff nechst Verwichen Michaelis gerechnet 35. fl. 8 ß 6 d Vffrecht und redlich schuldig seÿen (…) hiengegen dieselben innerhalb dreÿen wochen die Behaußung Georg Haubern dem Maurer Welcher solche am 4. 8.bris nechsthin erkaufft allerdingß Zuraumen und ihre gelegenheit anderwehrts zusuchen schuldig sein sollen

Louis Frédéric Heckel meurt le 21 août 1654 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison près du Chapelet (rue du Parchemin) appartenant à l’hospice des vérolés. La masse propre à la veuve est de 202 livres, celle propre aux héritiers de 27 livres. L’actif de la communauté s’élève à 64 livres, le passif à 155 livres.

1654 (9. 9.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 22) n° 28
Inventarium und Beschreibung aller Aller Haab vndt Nahrung, so weÿland der Ehrenhaffte Mr Ludwig Friderich Häckel, Küeffer vndt Burger alhie, welcher Montags den 21.ten Augusti Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeitlichen todts verblichen, nachs einem aus dießer weldt tödlichen hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche die Ehrn: vndt tugendsame Fraw Maria Spießin sein hinderplieben wittib mit Hülff vnd beÿstandt deß Ehrenhafften vndt Achtbahren h Abraham Büechels Küeffers vndt Weinhändlers, Burgers alhie Ihres geschwornen vogts, auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß auch Ehrenhafften H Balthasar Häckels, Kanthengießers vnd Burgers alhie, als Ludwig Friderich Häcklins, deß ietzt abgeleibten seel. mit obermeltter seiner hinderpliebenen Wittwen ehelich erzielten vnd ab intestato hinderlaßenen eintzigen Erbens geschwornen vogts (…) So beschehen auff Donnerstag den 9.ten 9.bris A° 1654.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg beÿ dem Roßenkrantz gelegener Behaußung, so dem Blather hauß alhie gehörig, die wittib aber lehnungsweiße bewohnt, ist befunden worden, wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Stubcammer, Auff dem Gang, Vor der Stuben, Im Hoff, Im Keller
Werckzeug Wie auch reÿff vnnd gemachte arbeith zum Kieffer handwerckh gehörig
Eigenthumb und beßerung ane einer brennhütten so deß Erben unverändert (…)
Eigenthumb und beßerung ane einer behausung so d. Wittib unverändert, Item der halbe theil ahne hauß vndt hoffestatt in d. Stampffgaß (…)
Der Wittwen unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 26, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Eigenthumbs und beßerung ane einer behausung 65, Sa. Ergäntzung 103, Summa summarum 216 lb – Schulden 13, Nach deren Abzug 202 lb
Deß Erben unverändert Guth anlangend, Sa. haußraths 2, Sa. Eigenthumbs und beßerung ane einer brennhütten 25, Summa summarum 27 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft berührend, Sa. Haußraths 45, Sa. Werckzeugs wie auch Reÿffbandt und gemachte arbeith Zum Küeffer handwerckh gehörig 10, Sa. silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. Guldinen Ringleins 12 ß, Summa summarum 64 lb – Schulden 155, Übertreffen also die Schulden die theilbar Nahrung vmb 91 lb

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.