4, rue du Bouclier


Rue du Bouclier n° 4 – VII 33 (Blondel), P 995 puis section 7 parcelle 11 (cadastre) – Église réformée

Maison d’angle à la Croix verte (zum grünen Creutz) et maison dite Schutterhoff, réunies en 1698
Reconstructions en 1698 par le trésorier François César le Bas puis en 1789 par la communauté réformée
Tour ajoutée en 1905 et transformation de la sacristie


Clocher et sacristie sur la droite (1905, sud de la cour, en octobre 2019)
Eglise précédée de marches (est de la cour) – Maison d’habitation (nord de la cour)

La maison se composait jusqu’en 1698 de deux propriétés distinctes, une maison d’angle appelée à la Croix verte (zum grünen Creutz) et une grande maison qui l’entourait de côté et à l’arrière, appelée Schutterhoff.
La maison à la Croix verte appartenait au début du XVII° siècle au fabricant de chausses Daniel Kurbau puis (1658) au fabricant de pâtés Jean Melchior Billinger avant de revenir (1691) au fournier Jean Bradfisch qui la vend sans titre ni autorisation du Magistrat à son voisin François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres, en prétendant y avoir été contraint par le lieutenant du Roi La Batie.
La grande maison dite Schutterhoff appartient à la fin du XVI° siècle à Marthe von Molsheim, épouse successive de Henri Widt et des consuls Jean Charles Lorcher et Jacques Kips. Elle en transmet la propriété à son gendre Jean Jacques Meyer, codirecteur de la Monnaie et consul. Les héritières de Jean Jacques Kugler vendent en 1677 la maison composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment du milieu et d’un bâtiment neuf au marchand François Kuhn. Le lieutenant du Roi de Vissac y a sa demeure en 1682 au titre des logements militaires. Il demande alors aux Treize de lui construire une cuisine dont il aura seul l’usage. Les relations avec le propriétaire qui habite sur place ne cessent de se détériorer les années qui suivent, Monsieur de Vissac ayant pour but d‘occuper seul la maison. La veuve du propriétaire refuse toute location mais se déclare prête à céder sa propriété à la Ville qui pour sa part attend des ordres du Roi. L’affaire ne se termine qu’avec le départ de Strasbourg de Monsieur de Vissac en 1688. Le Magistrat refuse que les héritiers Kuhn cèdent la maison à M. Meyerhoffer de Saverne en y voyant une manœuvre pour céder la maison à vil prix. Les héritiers Kuhn vendent leur maison en 1693 au secrétaire à la chambre épiscopale Jean Fries et à son gendre Louis Dumontet, secrétaire à l’Intendance d’Alsace. C’est à nouveau un administrateur royal, le trésorier principal de l’extraordinaire des guerres François César le Bas, qui s’en rend propriétaire en 1698 ; la maison a trois étages, un beau vestibule, un petit jardin, deux caves pour 2000 mesures de vin, six poêles, un cabinet et dix-sept chambres. François César le Bas acquiert sans titre la maison d’angle et entreprend de reconstruire les bâtiments. Il demande en 1704 à être exempté des charges sur le bâtiment qu’il a acheté de Jean Bratfisch. Les Conseillers et les Vingt-et-Un se montrent accommodants envers lui parce qu’il lui arrive d’avancer au nom de la Ville les sommes dues au Roi sans faire de difficultés pour attendre le remboursement. Il revend la maison en 1710 au marchand et banquier réformé Jean Deucher qui s’établit ensuite à Paris puis à Bottmingen près de Bâle. Jean Deucher fait louer la maison à la Régie des fermes, vivres et domaines avant de la vendre en 1735 au greffier criminel Louis Mena. Les différents bâtiments ont le même aspect sur le plan-relief de 1725 que sur le plan Blondel (1765) : deux bâtiments en enfilade le long de la rue des Hannetons, le bâtiment principal entre cour et jardin, un petit bâtiment à droite de l’entrée.
Les héritiers Mena cèdent en 1771 la propriété au receveur général des Domaines et gabelles du Roi Philippe Grau qui y établit ses bureaux. Le receveur général des fermes du Roi Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy qui s’en rend propriétaire fait rehausser le mur à côté du portail de la cour et transformer le bâtiment à droite de l’entrée en 1778. La communauté réformée acquiert la maison de son héritier testamentaire moyennant 9 350 livres strasbourgeoises en septembre 1788 après que les Conseillers et les Vingt-et-Un ont autorisé la vente. Les réformés sollicitent le 31 janvier 1788 l’autorisation d’exercer leur culte à Strasbourg et non plus à Wolfisheim. Les avis du Magistrat divergent non tant sur le fond (tous sont d’avis d’accorder l’autorisation d’après le nouvel esprit de tolérance qui repousse dans les anciens temps l’hostilité de la Ville envers les réformés) que sur la forme afin de ne pas risquer de déplaire à l’administration royale. Une lettre du ministre le comte de Brienne tranche l’indécision le 14 août 1788. Elle accorde aux Réformés l’autorisation, à condition que « l’endroit où ils se rassembleront pour remplir les devoirs de leur religion soit une maison particulière dont l’extérieur n’annonce ni un temple ni même un édifice public et qu’ils n’y puissent placer de cloches ». Il reste au Magistrat à rédiger un règlement de police en dix articles qui encadre le culte et sauvegarde ses privilèges.
La communauté réformée passe le 25 octobre 1788 un marché avec le maître charpentier Jacques Paul Arnold et le maître maçon Jean Régnard Pfauth pour construire la maison de prière. Le sacristain Jean Frédéric Federhenn dresse le compte rendu de pose de la première pierre le 24 mars 1789.
La municipalité ordonne en 1794 de déposer sur les greniers l’orgue de l’oratoire des Réformés qui va servir de lieu de réunion à la Société populaire. Le Directoire du district de Strasbourg rend en ventôse III à la communauté des Réformés la propriété de l’oratoire où la Société populaire continuera à tenir ses séances moyennant un loyer. L’assemblée primaire de la Monnaie tient pour la quatrième année consécutive sa séance à l’oratoire en l’an VII.


Plan-relief de 1725 (© Musée historique, cliché Thierry Hatt) : les bâtiments forment le coin supérieur gauche – Plan Blondel (1765, AMS cote 1 PL 675)
Plan (1830, seuls subsistent les bâtiments qui donnent sur la rue du Bouclier)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, cours L et K, îlot 132 (© Musée des Plans-relief) 1

Des réparations deviennent nécessaires en 1830, notamment pour remédier à l’affaissement des murs de l’église construits sur une ancienne cave. L’Atlas des alignements (années 1820) signale que le bâtiment sur rue comprend un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade du bâtiment d’angle se trouve de part et d’autre du repère (g). La cour L montre la façade sur la cour (2-3-4), l’église (12-11-10-9), la sacristie (12-13) précédée d’escaliers et la maison d’école (13-14-1) qu’on retrouve sur la rue à gauche du portail (entre les repères g et a).
La maison porte le n° 4, aussi bien selon l’ancienne (1784-1857) que la nouvelle numérotation.


Elévation – Plan de la cour et de l’église (1788, ADBR cote 2 G 482 F 59)

Clocher selon le premier projet (1902) – Clocher et sacristie (1903, Marcel Eissen, AMS Police du Bâtiment)

La sacristie est agrandie en 1866. L’Eglise réformée fait construire en 1894 une nouvelle salle pour le consistoire et agrandir le logement du sacristain dans le bâtiment d’angle. Elle demande en février 1902 l’autorisation de construire un clocher à l’extrémité nord de l’église vers la rue des Hannetons puis modifie ses intentions en juin 1903 en prévoyant d’édifier le clocher au-dessus de la sacristie, à l’extrémité sud de l’église. L’architecte Marcel Eissen réalise en 1905 une tour servant de sacristie et sur la droite un bâtiment servant de salle pour le consistoire. L’architecte Auguste Brion fait construire en 1912 une remise à bois rue des Hannetons.
Le consistoire réaménage les locaux en 1974. Le ravalement de 1979 dégage des pans de bois et la pierre de taille ; les travaux ont lieu en même temps que ceux du bâtiment voisin, presbytère de l’église propriété de la Ville.


Ancienne école (angle sud-ouest de la cour, octobre 2019)
Arrière de l’église rue des Hannetons (février 2009)
Face arrière de l’église (octobre 2019)

Maison d’angle – Portail et face sud de la cour – Porte à fronton à l’entrée de l’église (septembre – octobre 2019)

octobre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Henri Widt et (1567), Marthe von Molsheim remariée (1587) à Jean Charles Lorcher puis (1590) à Jacques Kips, tous deux consuls – luthériens
1639 h Jean Jacques Meyer, codirecteur de la Monnaie, consul, et (1604) Dorothée Widt – luthériens
1650* h Jean Jacques Kugler, codirecteur de la Monnaie, et (1627) Marie Dorothée Meyer – luthériens
1677 v François Kuhn, marchand, et (1656) Marguerite Reutter – luthériens
1693 v Jean Fries, secrétaire à la chambre épiscopale, et (1671) Anne Marie Pellin – catholiques et
Louis Dumontet, secrétaire à l’Intendance d’Alsace, et (1691) Marie Béatrice Fries – catholiques
1698 v François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres, célibataire – catholique
1710 v Jean Deucher, marchand, et (1707) Agnès Bressler, veuve de Jean Decimator – réformé et luthérienne
1735 v Louis Mena, greffier criminel en chef, et (1719) Cécile Chalon – catholiques
1736 h Louis Antoine Mena, directeur des verreries de Saint-Quirin, et (1763) Louise Anastasie Gouget puis (1766) Anne Rœderer – catholiques
1771 v Philippe Grau, receveur général des Domaines et gabelles du Roi, et (1744) Anne Victoire de Berquen – catholiques
1778* v Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy, receveur général des fermes du Roi († 1788) – catholique
puis son héritier François Philibert Durand, chevalier comte d’Auxy, sous aide major, et (1796) Marie Louise Choart
1788 v communauté réformée de Strasbourg

Maison d’angle (jusqu’en 1698)

Daniel Kurbau, fabricant de chausses, et (1597) Marguerite Abel puis (1611) Ursule Hackfort, d’abord (1604) femme du tailleur Jean Deiss – luthériens
1662 v Jean Melchior Billinger, fabricant de pâtés, (1658) Susanne Stœhr – luthériens
1691 v Jean Bradfisch, boulanger, et (1682) Jacqueline Dürrbach veuve du fournier Geoffroi Krauss – luthériens
1698 v François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres – catholique

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 3 750 en 1767
Valeur vénale : 2 400 livres en 1677, 2 757 livres en 1693, 3 500 livres en 1698, 5 000 livres en 1710, 9 296 livres en 1735, 9 350 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) VII 33, M. de Bergan
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) à la ferme, 40 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) Fabrique de la communauté calviniste de Strasbourg, P 994, église, jardin – 11,6 ares
P 995, maison du maitre d’école – 2,08 ares
P 996, maison d’école et bâtiment – 1,37

Locations

1619, Philippe Sinn, sergent, et Cunégonde Krebs
1682, lieutenant du Roi de Vissac
1693, commissaire des confiscations des Touches
1723, Régie des fermes, vivres et domaines d’Alsace au nom de laquelle Charles Cordier
1735, receveur général des domaines Charlière
1735, Domaines et gabelles d’Alsace pour lesquels Nicolas des Boves et François Joseph Grau
1744, Louis Marquet, régisseur général des fourages, Carraud, premier secrétaire de M. de La Grandville et François, inspecteur des Ponts et Chaussées

Maison d’angle

1684, François Jean de la Porte, boulanger, puis son fils Annette de la Porte

Livres des communaux

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 210
La maison est inscrite au nom de l’ancien consul Jean Charles Lorcher dans le Livre des communaux de 1587. Une descente de cave maçonnée d’une longueur de 7 pied 3 pouces dépasse sur le communal de 3 pied 9 pouces.

Schültz Gaß die Einseitt
Herrn Johann Caroli Lorchers Alten Ammeisters seligen Erben haben ein hohen aufgemaurten Kellerhalß vij schu iij Zoll lang, Vnd iij schu ix Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iij ß d

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1778, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Le maître maçon Rottler est autorisé au nom de receveur général Gagnerot à rehausser le mur à côté du portail de la cour ainsi que le toit.

(f° 127) Dienstags den 11. Augusti 1778. – Mr Gagnerot Receveur general des fermes du Roy
Idem [Mr Rottler der Maurer] nôe. Mr Gagnerot, Receveur general des fermes du Roi bittet zu erlauben an deßen behausung an der grosen Schildsgaß gelegen neben dem hoff: thor die Maur erhöhen und das tach höher setzen laßen. Erkannt, Willfahrt.

1779, Préposés aux affaires foncières (VII 1418)
Les préposés aux affaires foncières font grief au maître maçon Rottler de n’avoir pas prolongé la gouttière jusqu’au sol contrairement au règlement. Le maçon répond que le propriétaire Gagnerot s’y est opposé en lui interdiasnt de poursuivre les travaux.

(f° 300-v) Montags den 13. Septembris 1779 – Mr Rottler, Maurer, pto. M Gagnerot
Mr Rottler der maurer wurde vorbeschieden, weilen er beÿ Reparirung des tachs an M. Gagnerot, Receveur General du Domaine du Roy in der grosen Schilds Gaß gelegenen behausung deßen Ausschuß Naach nicht herunter führen sondern nur gegen der behausung richten laßen, dahero Citatus beÿ straf an zu halten besorgt zu seÿn, daß der Naach grad herunter geführt werde. Citatus zugegen sagt, er habe alles angewendet M Gagnerot zu bewegen den Ausschuß Naach grad heruter führen zu laßen, allein M Gagnerot habe sich so gegen ihm und seinen gesellen aufgeführet, daß er seine thür schwöll nicht mehr zu betretten willens, dahero er ihme auch künfftighin ferner zu arbeiten versagt, bittet ihn also von angestellter Klag zu absoviren.
Erkannt, Seÿe M. Gagnerot an zu suchen den Naach der Ordnung gemäß herunter führen zu laßen, falls Er sich aber deßen wegern solte, so seÿe derselben ad causam zu citien.

1785, Préposés aux affaires foncières (VII 1421)
Le maître maçon Müller est autorisé à repeindre la maison mais sans toucher à l’encorbellement

(f° 328) Dienstags den 9. Augusti 1785. – Mr Gagnerot Receveur des fermes
Herr Müller, der Maurer, nôe. Mr Gagnerot Receveur des fermes, bittet zu erlauben, seine in der Schilds Gaß gelegene Behausung anstreichen Zu laßen. Erkannt, auf der Seite, wo sich Kein Überhang befindet und unter dem Überhang willfahret, hingegen untersagt den Überhang zu berühren.

1788, Préposés aux affaires foncières (VII 1423)
Le maître maçon Pfauth est autorisé au nom de la communauté réformée à ouvrir une croisée vers la rue des Hannetons

(f° 166) Dienstags den 21. Octobris 1788. – Reformirte Gemeind
Mr Pfauth der Maurer nomine der Herren Vorsteher der Reformirten Gemeind, bittet an dero in der Schilds Gaß gelegenen behausung N° 4 auf der Seite des Maÿkäfer Gäßels einen Kreutzstock ausbrechen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1778, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le receveur des Domaines Gagnerot charge le maître maçon Bernard Rottler de faire des travaux dans le bâtiment à droite de l’entrée en plaçant un fourneau et un âtre dans la cuisine au rez-de-chaussée et un poêle rond en fonte dans la chambre au premier étage.

(p. 485) Mittwochs den 23.ten Septembris 1778 – Sr Gagnerot receveur des Domaines, will in seiner ane der grosen Schiltzgaß gelegenen behausung, rechter hand der einfarth auf dem rez de chaussée eine Küche mit Heerd und caminschooß wohlversehen machen, das rohr ane der façade maur hinauf von allem Holtz entfernt, im ersten stock darüber eine stube mit einem gegoßenen runden offen, in den indem zimmer eingefeurt wird, und deßen blechene rohr in vorbeschriebenes Küchenmaur gerichtet. Erkannt, willfahrt und solle das durch die maur gehende rohr weggeschafft werden. – Mstr. Rottler

Description de la maison

  • 1698 (visite des lieux) Le bâtiment a trois étages, un beau vestibule, un petit jardin, deux caves pour 2000 mesures de vin, six poêles, un cabinet et dix-sept chambres
  • 1767 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cabinets et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, les écuries, les remises et autres appartenances à la somme de 7500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Bouclier

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Temple des réformés à ce culte
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 277 case 4

Fabrique de la communauté calviniste

P 995, sol, maison du mre d’école, rue du bouclier 4
Contenance : 2,08
Revenu total : 73,08 (72 et 1,08)
Folio de provenance :
Folio de destination : Décision du 25 juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 995, maison
Revenu total : 45,08 (46 et 1,08)
Folio de provenance : Décision du 25 juillet 1844
Folio de destination :
Année d’entrée : 1845
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 278 case 1

Fabrique de la communauté calviniste

P 996, sol, maison d’école et bâtiment, rue du bouclier 4
Contenance : 1,37
Revenu total : 63,71 (63 et 0,71)
Folio de provenance :
Folio de destination : N. J. [non imposable] Décision du 25 juillet 1844
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 278 case 2

Fabrique de la communauté calviniste

P 994, sol, église et jardin, rue du bouclier 4
Contenance :
Revenu total :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 456 case 2

Fabrique de la communauté calviniste

P 994, Eglise, P 996 maison, Rue du Bouclier 4 (N° 60)
Contenance : (-)
Revenu total : (maison, 1° étage loué) 65
Folio de provenance : (278)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1862
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 457 case 1

Fabrique de la communauté calviniste

P 995, Maison, sol, Rue du Bouclier 4
Contenance : 2,08
Revenu total : 46,08 (45 et 1,08)
Folio de provenance : (277)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 (20) / 16
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 83 case 10

Parcelle, section 7, n° 11 – autrefois P 994, 995, 996
Canton : Schildgasse Hs Nr. 4
Désignation : Hf, Kirche, 2 Whs u. N.G. (d. W. des Sakristans)
Contenance : 14,74
Revenu : 600 / 800 (150 d. W. des Sakristans)
Remarques :

(Propriétaire), compte 47
Strassburg, Reform. Kirchengemeinde
1927 Paroisse réformée
(331)

(Propriétaire), compte 48 (d. W. des Sakristans)
Strassburg, Reform. Kirchengemeinde f. d. Wohn.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 233 Rue du Bouclier (p. 380)

4
Maison d’Assemblée des Reformés
loc. Federhenn, Joseph Fred. marguiller – Manant
loc. Kopf, Conrad, chanteur – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schildgasse (Seite 146)

(Haus Nr.) 4
Reformirte Kirche.
Clementz, Gemeindschwester. 1
Schott, Küster. 1
Zier, Wwe. 1
Hauth, Wwe. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 645 W 50)

Rue du Bouclier 4 (1886-1984)

Le pasteur Piepenbring est autorisé en 1894 au nom du consistoire de l’Eglise réformée à construire une nouvelle salle pour le consistoire et à agrandir le logement du sacristain dans le bâtiment au coin de la rue du Bouclier et de la rue des Hannetons. Il demande en février 1902 l’autorisation de construire un clocher à l’extrémité nord du bâtiment arrière (église), en arrière de l’alignement légal rue des Hannetons. Nouveau projet de construire un clocher au-dessus de la sacristie, à un mètre de la propriété voisine en juin 1903 (extrémité sud de l’église). L’architecte Marcel Eissen réalise en 1905 une tour servant de sacristie et sur la droite un bâtiment servant de salle pour le consistoire. L’architecte Auguste Brion fait construire en 1912 une remise à bois rue des Hannetons.
Le consistoire réaménage les locaux en 1974. Le ravalement de 1979 dégage des pans de bois et la pierre de taille ; les travaux ont lieu en même temps que ceux du bâtiment voisin, presbytère de l’église propriété de la Ville. La paroisse du Bouclier fait refaire le pignon sud et remplacer les tuiles en 2007 sous la direction de l’architecte Philippe Hammann.

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie le consistoire de l’Eglise réformée en la personne du pasteur Piepenbring (demeurant 7, rue Salzmann) de faire ravaler la façade au 4, rue du Bouclier – Travaux terminés, octobre 1886.
  • 1892 – Le commissaire de police demande à la Ville un rapport sur la fosse d’aisances dans le bâtiment à droite de la cour. La fosse qui vient d’être vidée n’est pas entièrement étanche. Le fabricien Sonntag déclare que le consistoire a l’intention de construire un nouveau presbytère à l’endroit de la fosse. La fosse est réparée, le tuyau d’aération rehaussé, octobre 1892
  • 1894 – Le pasteur Piepenbring demande au nom du consistoire de l’Eglise réformée l’autorisation de construire une nouvelle salle pour le consistoire et d’agrandir le logement du sacristain, dont la hauteur inchangée n’atteindra pas la hauteur réglementaire. L’architecte municipal Nebelung demande de modifier le projet dans la partie en arrière de l’alignement légal rue des Hannetons. – Autorisation de réaménager l’intérieur du bâtiment au coin de la rue du Bouclier et de la rue des Hannetons – Dessin (élévation, coupe, plan du rez-de-chaussée et de l’étage) – La réception du gros œuvre a lieu en juin 1894 en présence de l’entrepreneur Brion – Travaux terminés, octobre 1894, la maison est habitée
  • 1894 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de l’Eglise réformée l’autorisation de faire une prise pour environ dix becs dans la maison dont elle est locataire. – Autorisation de faire une prise au 4, rue du Bouclier
  • 1902 – Le pasteur Piepenbring demande en février 1902 au nom du consistoire de l’Eglise réformée l’autorisation de construire un clocher – Dessin par l’architecte Marcel Eissen. La tour se trouve à l’extrémité nord du bâtiment arrière entre cour et jardin, en arrière de l’alignement légal rue des Hannetons
    1902 (novembre) – Dossier. Le compte rendu expose qu’une grande salle de 140 mètres carrés est prévue au rez-de-chaussée du bâtiment nord et une petite salle de 45,50 mètres carrés dans le bâtiment sud. L’autorisation peut être accordée en respectant les conditions mentionnées
    1903 (juin) – Dossier. Le consistoire de l’Eglise réformée a l’intention de construire un clocher au-dessus de la sacristie, à un mètre de la propriété voisine
    1904 (janvier) – Le pasteur Piepenbring transmet les plans. La Police du Bâtiment fait des observations à l’architecte Marcel Eissen sur les plans de la tour et du bâtiment – Autorisation, février 1904 – Dessins calcul statique (élévation, plan de situation, coupe, plan du bâtiment) tour servant de sacristie et bâtiment à droite, servant de salle pour le consistoire – Le pasteur demande en janvier 1905 de prolonger la validité du permis en arguant que le Conseil municipal a accordé une subvention de 20.000 marks seulement en octobre – Le maire prolonge le délai d’un an.
    Le pasteur sollicite en mai 1905 l’autorisation de faire une ouverture du côté sud du clocher pour que le son se propage mieux, il argue 1) que l’ouverture sera toujours fermée par un volet, 2) que le bâtiment voisin, propriété de la Ville, sert de presbytère à la paroisse réformée. L’autorisation est accordée à titre révocable
    1905 (juillet) – L’architecte demande la réception du gros œuvre. La Police du Bâtiment observe qu’une ouverture au deuxième étage affaiblit la construction et demande de la murer. L’ouverture est murée
    1905 (décembre) – L’architecte demande la réception finale. Il reste à plâtrer les murs des cabinets d’aisance au premier étage – Dossier classé
  • 1910 – Dossier pour tenir une vente de charité pendant deux jours dans une salle de 140 m² du bâtiment gauche (au nord). L’architecte municipal Nebelung n’y voit pas d’objection.
  • 1909 – Visite pour vérifier que les cheminées ne présentent pas de danger – Observations en quatre points. Deux des remarques ne sont toujours pas réglées en février 1912
  • 1912 – L’architecte Auguste Brion demande l’autorisation de construire une remise rue des Hannetons. Le pasteur Piepenbring, président du consistoire, demande l’autorisation de construire une remise à bois de chauffage (voir l’un des points non résolus ci-dessus) – Autorisation de construire le bûcher à 3 mètres de l’église au lieu des 5 mètres réglementaires – Travaux terminés, septembre 1912 – Dessin (la remise se trouve à l’angle nord-est du terrain, le long de la rue des Hannetons), projet annulé, projet réalisé
  • 1920 – Le maire notifie le consistoire de l’Eglise réformée en la personne du pasteur Piepenbring (demeurant 7, rue Saltzmann) de faire ravaler la façade au 4, rue du Bouclier – Demande – Accord
  • Commission contre les logements insalubres. 1900, Remarque, surélever le tuyau d’aération à la fosse d’aisances. Travaux terminés
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
  • 1974 – La commission de sécurité fait son rapport sur le foyer paroissial de l’Eglise réformée en présence du pasteur Wagner. Le consistoire allie la mise en conformité avec un réaménagement des locaux. Les travaux sous la direction de l’architecte Deck sont retardés par la livraison de deux portes coupe-feu
    1975 – Idem, en présence du pasteur Guy de Dadelsen – Le maire délivre l’autorisation d’ouverture – Plans
    1974 (octobre) La société d’exploitation de l’entreprise Emile Fiedel (rue de Lièpvre) est autorisée à poser une palissade de chantier sur la voie publique
    1976 – Contrôle de sécurité en présence du pasteur Guy de Dadelsen
    1979 – Contrôle de sécurité en présence du pasteur Antoine Pfeiffer
    1980 – Idem
  • 1979 – Le maire notifie le consistoire de l’Eglise réformée de faire ravaler la façade. Le pasteur Antoine Pfeiffer demande un délai et suggère d’allier le ravalement à celui du presbytère voisin, propriété de la Ville – Demande de subvention. Les pans de bois sont mis en valeur, la pierre de taille est nettoyée. Travaux terminés, décembre 1983, la menuiserie est blanche, les volets et le fer forgé vert foncé.
    1982 – L’entreprise Bisceglia (11, rue de Brest) est autorisée à poser une palissade de chantier sur la voie publique pour ravaler la façade – Travaux terminés, juin 1983
    1983 – Contrôle de sécurité en présence du pasteur Antoine Pfeiffer

Dossier de la Police du Bâtiment (cote1684 W 838)

Sommaire
  • 2007 – La paroisse du Bouclier, représentée par Christian Krieger déclare des travaux exempts de permis de construire pour refaire le pignon sud et remplacer les tuiles sous la direction de l’architecte Philippe Hammann – Plan cadastral de situation (section 7 parcelle 11) – Photographies – Travaux terminés, juin 2008

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom des héritiers de l’ancien consul (1567, 1573, 1579 et 1585) Jean Charles Lorcher qui épouse en troisièmes noces (1587) Marthe von Molsheim. Marthe von Molsheim avait épousé en 1567 Henri Widt et se remarie en 1590 avec Jacques Kips, bailli de Hohenstein qui deviendra lui-même consul (1594, 1600, 1606).

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 274)
1567. Dnica 70. Heinrich Widt Vnd Jungfraw Martha Caspar von Moltzheims seligen nachgelaßene dochter (i 282)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 61-v, n° 196)
1587. Eodem die [Domin. vocem Jucunditatis] H. Johann Carle Lorcher, Alt Ammeister, vnd Martha von Moltzheim h. Heinrich Widen nachgelaßene Witwe (i 68)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 120-v, n° 381)
1590. Domin. Exaudi. H. Jacob Kips, Amptman auf honstein vnd Fr. Martha von Moltzheim H. Johan Carle Lorcher Alten Ammeisters nachgelaßene witwen eingesegnet den 9. Junÿ (i 130)

Marthe von Molsheim, veuve du consul Jacques Kips, assistée de son tuteur Pierre Storck, ancien consul, et de son gendre Jean Jacques Meyer l’un des Trois de la Monnaie, loue la maison au sergent Philippe Sinn et à sa femme Cunégonde Krebs

1619 (xviij. Decembris), Chancellerie, vol. 436 f° 636-v
(P. fol. 469.) Erschienen Fr. Martha vonn Molßheim, wÿland herrn Jacob Kipsen Altammeÿsters s. witwe mit beÿstand h. Peter Storck Altammeÿsters Ihres geordneten Vogts vnd herrn Johann Jacob Meÿers dreÿer Ane d. Müntz Ihres dochtermanns Ane eim, So dann Philippß Sÿnnen d. Einspenniger burger Zu Straßburg Am And. theil, Vnnd bede parh. sich einer admodiation nachgeschriebener behaußung mit einander Vereinbaret vnd Verglich. Inn maß. hernacher steth
Nemmlich so hatt obgenante Fr. Martha vonn Molßheim bemeltem Philipß Sÿnnen vnd deßen haußfr. Khünugundt Krebßin so lang sie bede od. eines vnd. Inen beÿ leb. sein werd. die behaußung mit Aller Zugehörd alhie Inn d. St. St. ane d. schilts gaß Inn Bickinggäßlin geleg. vß gelüh. vnd verlüh., solche Behaußung durch sie die ehegemechd Als lang sie Im leben sein werd. Zu besitzen vnd Zu bewohnen (umb) 100 pfund

Régnard Widt cède ses droits sur la maison appeleé Schutterhoff, tels qu’ils figurent à l’inventaire dressé en 1633 après la mort de sa femme Ursule Brand, à son cohéritier Jean Jacques Meyer, ancien consul (1635)

1639 (16. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 420
Erschienen H Reinhardt Wÿdt burger Zu Str. mit beÿstand deß Ehrenuesten fürsichtigen und wolweisen herrn Johann Jacob Meÿers Alt Ammeisters der St St seines H. Schwagern An einem,
So dan weÿl. Annæ Mariæ Brandin sein H Wÿdten haußfrawen see: ab intestato Erben namens Sebastian Brand für sich selbsten und Jacob Kniebs alß Eheuogt Ursulæ Brandin, am and. theil,
Zeigten an, demnach nit allein E. E kleinen Raht den 8. Aprilis Anno 1635. erkannt, daß Er Wÿdt ihnen den erben, die in dem vber der verstorbenen frawen see: verlassenschafft durch Heinrich Geÿer den Notm. in Anno 1633. vfgerichteten Inventario bekanntlich zugeschriebene Unveränderte Rubricken völlig zulüffern und gut zuthun schuldig sein soll (…) 80 lb An durch die geschwornen Baw: und Werckmeister vff dem der Erben unveränderten hauß alhie in d. Schiltzgaß. neben ihren den erben selbsten geleg. daß Waldeckhs häußlein genannt erkannten Bawcosten ihme herrn Wÿdten gelüffert und gutgethan worden (…) daß offtbesagter H Reinhard Wÿdt für sich & eines vfrechten & Jedoch mit nachgesetzter condition verkaufft und Zukauffen geben ermelter seiner haußfrawen see. Erben auch obgnt.
Ein vorder, Mitler: hinder: vnd Neben hauß, hoff, hoffstatt und Garten, mit allen andern ihren gebäwen der Schutterhoff genannt, alhie in der Schiltzgaßen neben deß Stiffts Zu S. Thoman Behaußung, so H M. Georg Bach, Gÿmnasiarcha alhie bewohnt, ein und anderseit neben Daniel Kurbaw dem hosentricker, hind. vff ein Behaußung besagtem Stifft S. Thoman gehörig, so an ietzo herr D. Johann Rudolff Saltzmann in alhieiger Hohen Schulen professor besitzt stoßend und haben diese Häuser auch einen Außgang in das Bickings oder Meÿen Kefergäßlin, dauon gehen Jährlich vff (-) 4 R. gelts St. w. der Schulen alhie in hauptgut mit 100. goldgld, Item 15. lb d gelt s vff Mathiä er[st]gesagter Schulen mit 300. lb. wuderkäuffig, So seind diese Häuser auch verhafftet umb 1050. lb weÿl. Fr. Dorothea Wÿdtin obehrengedachts H ammeister Meÿers haußfrauwen see: wie auch Jacob Wÿdten und H Daniel Wÿdten XV. see: Erben, Mehr ist das Nebenhauß verhafftet umb 250. lb weÿl. Philipps Sinnen gewesenen Einspennig. see: Erben Vnd dann seind dise samptliche heüser neben andern mehr güetern in der Zu Speÿr ane Cammergericht nun vff die 40. Jar lang mit den Ebelischen habenden Appellation Sach, von den Wÿdtischen ins gemein, alß Appellanten, loco cautionis versetzt word., daran sein H Reinhard Wÿdten vberige Vier Miterben ihne pro rato und also Jedem Zum viertenteil vermög einer den 24. 29. Augusti, 12. vnd 13. Septembris A° 1629. vffgerichteten Vergleichung (…) für und umb 2500 Pfund

Jean Jacques Meyer épouse Dorothée Widt en 1604
Mariage, cathédrale (luth. p. 142, n° 62)
1604. (Dom. den 9. Septembris) Johann Jacob Meyer und fraw Dorothea Heinrich Widen des Eltern n: g: dochter (i 74)

La maison revient à leur fille Marie Dorothée qui épouse en 1627 Jean Jacques Kugler le jeune, fils de l’assesseur des Vingt-et-Un Jean Jacques Kugler

Mariage, cathédrale (luth. p. 228)
1627. Dominica 60. 28. Jenner. H Hans Jacob Kügler der Jünger, des Ehren uesten fürsichtigen und weissen H hans Jacob Kügler des bestendig. Regiments alhie XXI. sohn, vnd J. Maria Dorothea H. Johann Jacob Meyers dreyers in der alhiesig. Müntz tochter, eingesegnet montag 12. febr. (i 119)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Jacques Kugler à engager des musiciens et à danser lors de son mariage
1627, Conseillers et Vingt-et-Un (2 R 109)
Hanß Jacob Kügler vmb erlaubnus beÿ seiner hochzeit Music Zuhaben vnd Zudantzen. 19.

Jean Wolffgang Hessler cède à Jean Jacques Kugler les droits qui lui proviennent de son arrière-grand-mère Marthe von Molsheim sur un capital garanti sur la maison

1657 (26. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 243-v
(Protocoll. fol. -) Erschienen Johann Wolffgang Heßler der Jüng., mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers deß ältern EE groß. Rhats Beÿsitzers seines eheleiblich. Vatters
in gegensein H Johann Jacob Kuglers Treÿers der statt Müntzen
seinen Antheil, so beÿdes von weÿl. Fr. Marthæ von Molßheim seiner Uhrgroßmuter seel. Vermittelst weÿl. Felicitatis Fettichin seiner Muter seel. vff ihne H Heßlern erblich. gelangt seÿe, so dann ihme für die der hohen Schulen ahne denen deroselben außgestandenen und bezahlten Zinnß und Vncost. Zu seinem rato erlegt 53. lib 19 ß 9 d gebühret, ahne hauß, hoffstatt, Gart. nebens: und hinder häußern, auch allen deren Gebäwen & alhie in der Schiltsgaßen einseit neben weÿl. Daniel Kurbaws deß hosenstrickhers seel. Erben, anderseit neben wie auch hind. vff eine Behaußung dem Stifft St. Thoman gehörig stoßend geleg. Ahne welcher Behaußung Ihme dem Käuffern vorhien dhes* übrige Zuständig seÿe, und gehend von solch. Behaußung iahrs termino Mathiæ Apostoli 15. lib. lößig mit 300 lib Item 4. golt fl. in specie vff omnium Sanctorum lößig mit 100. golt fl. beÿde Post. der hohen Schulen, Und dann 8 lib. 8 ß d. termino Annunciationis Mariæ dem Gürtler hoff,
Ferners habe Er H Heßler d. iüng. ihme H Küglern, verkäufflich übergeben die ienige 100. lib. Capital und alle davon hinderständige Zinnß, so weÿl. deß durchleuchtig- hochgebohrnen Fürst. und Herrn, Herrn Johannß Pfaltzgravens beÿ Rhein, Hertzog in Baÿern & christmiltest. Andenckhens, hinderlaßene fürstliche Herrn Erben vermög einer am 11.t 9.br. a° 1613. vffgerichteter pergamentiner (…) obligation, von und ahne 500 lib. Capital ihme dem Verkäuffern seinem rato, Zu thun seÿen – umb 253 lb

Les héritières de Jean Jacques Kugler (Félicité Kugler née Gambs, Dorothée Friederici et Marguerite Dietrich) vendent la maison dite Schutterhof composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment du milieu et d’un bâtiment neuf au marchand François Kuhn moyennant 2 400 livres

1677 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 264-v
der Edel- Vest- hochgelehrte Herr Gottfried Stößer U.I.F et Reipubl patriæ Consiliarus et Advocatus alß Curator der Edlen- Viel Ehr und tugendsamen frawen Felicitas Küglerin gebohrner Gambsin, Wittibin, weiters der Ehrenvest- fürsichtig- und wohlweÿsen Herr Johann Philipp Schmid deß beständigen Regiments der herren Ein und Zwantzig alß Vogt der Ehren und Viel tugendsamen frawen Mariæ Dorotheæ Friderichin gebohrne Küglerin, und dann der Edel- Vest- fürsichtig- hochweÿse hochgelehrte Herr Dominicus Dietrich dießer Statt alter Ammaÿster und dreÿ Zehner, alß Ehevogt der Edlen Viel Ehren und tugendsahmen frawen Margarethæ Dietrichin gebohrner Küglerin
in gegensein Herrn Frantz Kuohnen deß handelßmanns
Einen hoff mit seinen underschiedenen Gebäwen und häußern, nemlichen Einem Vordern: mittlern und Einem newgebäwenen Stockhwerck auch Einem Garten genannt der Schutterhoff sambt einem nebens hauß und deren hoffstätten auch allen andern begriffen weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Schilts Gaß auff die Obere Straß Ziehend, einseit neben einer behaußung dem Stifft St. Thomæ gehörig anderseit neben weÿl. Melchior Billingers geweßenen Pastetenbeckhs nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, und stost der Garten uff wohlbesagten Stiffts behaußung, daß berührte nebens Hauß aber zu Vor genanntem Hoff gebrochen, ligt in der so genannten Bickhlins Gaß darinn es auch einen ein: und außgang hatt, einseit neben erwehntem Bittlingerischen Erben, anderseit neben dem diaconat hauß Zu St. Thomæ, davon gehend iährlichen term. Omnibus Sanctorum 4. Gold fl. widerlößig mit 100. fl Gold fl. der hohen Schul alhier, Item 8. lb 8. ß Zinnß alle Jahr uff Annunctial. Mariæ dem Gürtler hoff – umb 4800. fl à 15. bazen

Fils du marchand François Henri Kuhn, François Kuhn épouse en 1656 Marguerite Reutter, fille du marchand Thomas Reutter
Mariage, cathédrale (luth. f° 59)
1656. mehr zum 2. mal, Sonnt. 19. Trin. d. 13. 8.br. H. Frantz Chun der handelsmann allhier Weiland Frantz Heinrich Chun des Burgers vnd handelsmanns alhier hinterlassene ehel. Sohn, vnd Jfr. Margaretha, h. Thoman Reütter des Burgers vnd handelsmanns alhier hint. Ehel. tochter – LIX. Zinst. 21. 8.br Spiegel, Münster, Spiegel (i 60, procl. St Thomas i 32)

Fragment de contrat de mariage (signatures) et testament passé par François Kuhn et sa femme Marguerite Reutter
1664, Not. Oesinger (Jean Frédéric, 64 not 5)
(Fragment, fin de copie d’un contrat de mariage) Frantz Khun alß Hochzeiter, Thomas Reütter der Hochzeitern Vatter
Copia Codicilli Herrn Frantz Kuhnen und Fraw Margaretha Reütterin – 1664 (…) vff Sambstags der 17. Maÿ newen Calenders, nachmittag zwischen Zweÿ vnd dreÿ Uhren, vor weÿland Herrn Johann Friderich Ößingern dem ältern geweßenen offenbahren Geschwornen Notario und burgern alhier Zu Straßburg (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenvest vnd vorgeachte herr Frantz Kuhn der handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg wie auch die Ehren und tugendsahme Fraw Margaretha Reütterin beede Eheleuth, Er Herr Kuhn Zwahr schwach vndt Kranckh auf seinem bett ligend, Sie Fraw Margaretha aber gesunden gehenden vnd stehenden Leibs (…) Beschehen vnd verhandelt seind diese ding in Straßburg inn einer Nächst ahne der Apotheck Zum Hirtzen genandt gelegenen behaußung, so Jgfr. Margarethæ Kobin eigenthümlich zustehet, derselben obern Vordern Wohnstuben mit den fenstern auf die gaß sehend

Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient au Sénat la lettre que l’empereur a envoyée de Vienne le 24 novembre 1677 dans laquelle il demande pourquoi le marchand François Kuhn a été emprisonné sept semaines et passible d’une amende de mille florins
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
Ihr Kaÿ. Maÿt. schreiben für Frantz Kuhnen den handelßmann. 394.
(p. 394) Sambst. den 15. Xbr. – Lect. Schreiben von Ihr Kaÿs. Maÿt: an Mghh. de dato Wien den 24. 9.bris 1677. Frantz Kuhnen den alhiesigen handelßmann betr. Verlangen bericht, auß was ursachen MGHh. Frantz Kuhnen, wie derselbe Vorgibt, 7. Wochen lang gefänglich gehalten, Ihme 1000. fl. straff abgenommen, und seine Kauffmans Wahren, daß Er dardurch beÿ anderen Kauffleüthen umb seinen credit und Verlust seiner handlung gekommen, arrestirt hätten. Erk. an E. E. Raht gewiesen.


Le lieutenant du Roi de Vissac demande aux Treize de lui construire une cuisine dont il aura seul l’usage dans la maison Kuhn qui lui a été attribuée pour y loger puisqu’il n’arrive pas à s’entendre avec le propriétaire et ses gens pour se servir de la seule cuisine de la maison. Le syndic royal émet un avis favorable du moment que les latrines ne soient pas comblées à l’endroit prévu pour la nouvelle cuisine.

1682, Protocole des XIII – 3 R 39 (1682)
(p. 208) Donnerstags den 25. Junÿ 1682. – Mr de Vissac verlangt d. mann Ihme eine Küchen bawe
Der Regiernde Herr Ar. proponirt, Es werde Mghh. erinnerlich sein, wie daß der Herr Lieutenant Du Roy Mons. de Vissac schon etliche mal begehrt, daß mann Herrn Kuhnen hauß, darinnen Er logire entweder für Ihne lehne oder Kauffe, es seÿe aber biß dato allezeit abgeleinet worden, anietzo habe Er Ihme beditten, daß nur eine Kuchen in dem hauß wäre, deren sich herrn Kuhnen Leüthe und seine Bediente Zugleich bedienen müßten, warauß beständig Zanck und Händel entstünden, solches nun Zu Verhüten, wäre Er gesinnet eine Küche an ein anderen orth, welchen mann ohne große unkosten Zuwerffen Könte, wann MGHh. die bawkösten bezahlen wolten, bawen Zulaßen, Ihne derowegen darumb inständigst ersucht haben wolte.
Herr Syndicus Güntzer sagt es befinde sich s: v: eine Latrin an gemelten orth, wann solche dardurch nicht Zugeworffen und Verderben würde, Vermeine Er mann Könte Ihme darmit willfahren. Erk. Soll durch den Statt Lohnern ein augenschein alda eingenommen und wann der Verlangte baw, ohne beschädigung des s: v: secrets, werckstellig gemacht werden kan, mit so geringe ohnkosten, alß immer müglich, damit willfahrt werden.

François Kuhn meurt en 1683 en délaissant six enfants issus de sa veuve. La masse propre à la veuve est de 7 767 livres, celle des héritiers de 1 593 livres. L’actif de la communauté s’élève 6 833 livres et le passif à 7 488 livres.

1683 (21.6.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 1) n° 10 (60)
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und gütter so weÿland der Erenveste H. Frantz Khun gewesener handelßmann und burger in Straßburg welcher den 15.ten Jan : insteheden Jahes todlichen verblichen hinderlaßen, so auf erfordern und begehren deß Ehrenvesten und vorgeachten H. Johann Gerbers, Specirers und burgers in Straßburg alß geschworen und geordneten vogt Jfr. Margarethæ, francißci Leedigen goldt arbeiters so zu frfort seine handtierung Zuergreiffen versprochen, Johannis, welcher Zu Metz die handlung Zu ergreiffen obligirt, Jfr Annæ Mariæ Barbaræ und Catharinæ Dorotheæ deß in Gott ruhenden h. seel. mit nachgedachter hinderlaßenen Fr. Wittib ehelich erzeügter Sohn und döchter und alßo alle sechße ab intestato nachgelaßener Erben, durch die viel Ehren und tugendreiche Fr. Margaretham Kuhnin gebohrne Reütterin hinterpliebene Wittib mit beÿstand deß Edel Vest und hochgelehrten H. Johann Martin Dautel J.U. Ddi E: E: Kleinen Raths wohlbestellten procuratoris und Advocati Ihres geschwornen herrn Vogts (…) Actum Angefangen den 10.t tag Junÿ und ergäntzt den 21, junÿ A° 1683.

Hültzen und Schreinerwerckh. In der obern Stuben über dem Saal, In der undern Stuben über dem Saal, In dem Stüblein im hoff, In der Cammer A, In der Vordern Stockstuben auf die gaß sehend, Auf dem Gang, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Im undern Summerhauß, In der undern Kuchen, In der Wohnstuben, In der Wohnstub Cammer In dem hindern vndern Stüblein
(f° 25) Eigenthum ane Haüßern (T.) It. i. hoff mit seinen underschiedlichen gebäwen und häußern, nemblichen ein Vordern, mittlern und einem newgebawenen stockwerck, auch einem garten genandt der Schutterhoff, sambt einem nebens hauß und deren hoffstäffen, uch allen andern begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allhier in der Schiltzgaß auf die obere straß Ziehend, 1.s. neben einer behaußung dem Stifft St. Thomæ gehörig, anderseit neben weÿl. Melchior Billingers gewesenen bastetenbecken nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, und stoßt der garten auff wohlbesagten Stiffts behaußung, das berührte nebens hauß aber so zuvor genandtem hoff gebrochen ligt in der sogenandten bücklinsgß, darinn es auch ein ein ein und auß gang hat, einseit neben erwehnten Bittlingerischen Erben, anderseit neben dem Diaconathauß Zu St. Thoman, darvon gend Jährlichen Termino Omnium Sanctorum vier goldt fl. widerlößig mit 100 gold. fl. der hohen Schul allhier. It. 8. lb 8 ß d Zinnß alle Jahr auff Annunciationis Mariæ dem gürtlerhoff sonsten freÿ leedig eigen und über solche beschwerden vermög hienach stehenden Kauffbrieffs æstimirt vor 2143. lb. Darüber sagt ein teutscher pergamentiner Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract Innsigel datirt den 23.to Martÿ Anno 1677. mit N° 1 notirt.
It. ein Kramladen in der Krämergaß (…)
It. 2. Kram gäden neben einander in Krämergaß (…)
(E.) It. 1/3 theil für unvertheilt ane einem halben theil von und ane einem kleinen behaußung in dem Seÿffengäßlein (…)
Memorial. 1. Eheberedung Weÿl. H. Frantz Heinrich Kuhnen v.Jfr. Barbara Güntzerin A° 1624 auffgerichtet
3. Inventarium über weÿl. Frantz Kuhnen mit Anna Maria Runchardin in erster Ehe erzeugter 5. Kinder Verlaßenschafft Anno 1618 auffgerichtet
Ergäntzung der Frauw Wittib unveränderten guets, durch herrn David Osingern Notarium in Anno 1656 auffgerichtet
Ergäntzung der Erben unverändert guths, Inhalt vber weÿland frauwen Barbaræ Güntzerin auch weÿland herrn Johann Ansorg geweßenen handelßmanns hinderlaßener Wittib seel. Verlaßenschafft durch herrn David Ösingern des ältern Notarium seeligen in Anno 1656. auffgerichtet
Abzug in H. Frantz Kuhnen Inventarium. Der fraw Wittib unverändert Gut, Sa. haußraths 213, Sa. Silbers 228, Sa. guldener Ring 48, Sa. der baarschafft 789, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. der Ergäntzung (6526, Sa. Angangs 333, Restiert) 6193, Summa summarum 7774 lb – Schulden 7, Nach abzug 7767 lb
Der Erben unverändert Gut, Sa. guldener Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 24, Sa. Eigenthumbs ane j. behausung 37, Sa. Schuld 232, Sa. der Ergäntzung (1299, Sa. Abgangs 4, Resiert) 1294, Summa summarum 1593 lb
Theilbar Gut, Sa. haußraths 108, Sa. der früchten 19, Sa. Wein undt Vaß 284, Sa. Wahren vnd Bradenwein 1727, Sa. Silbers 231, Sa. guldener ring 44, Sa. der baarschafft 722, Sa. pfenningzinß hauptgüter 617, Sa. Eÿgenthumbs ane häusern 2143, Sa. der Schulden 935, Summa summarum 6833 lb – Sa. der Schulden 7488 lb, die Theilbare Passiva übertreffen d. theilbar Gut umb 654 lb, weilen nun die wittib und dero H Vogt auff die theilbare Nahrung gäntzlichen renuncirt und verzug gethan, und Ihro allein d. Jenige, so Ihr die Eheberedung vor unverändert alß eÿgen undt wÿdemb Zugibt, reservirt
Conclusio finalis Inventarÿ 8493 lb

Les héritiers Kuhn demandent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un soit d’être exemptés de la contribution extraordinaire soit de réduire leurs charges au titre du logement des militaires. L’assemblée s’oppose à la première requête mais transmet la deuxième à la commission des logements militaires
1683, Conseillers et XXI (1 R 166)
Kuhnische Erben, umb nachlaß d. Extraordinari Stall Gelder und beÿtrag wegen der einquartierung. 196.
Sambstags den 10.ten Julÿ 1683 – Kast pro Ddo Marb. nôe Weÿl. Frantz Kuhnens hinterlaßene Wittib Und Kinder Vogten, prd: unterth. Supplication [-] daß entweder [-]rg durch gn. Erlaßung des [-] Extraordinarii Stall und Schweitzer getls [- dis]pensirt, Oder durch beÿtragung eines billigen [-] wohl jetzo, alß jns Künftige reducirt und abgethan möchte.
Herr Syndicus, was das erste petitum betrifft so w [-] sich schwerlich thun laßen, jndeme es Nicht allein großp[- Ab]gäbe, sondern auch die Summa groß were, und& wann mann deßen erlaßen sollt, würden Andere gleich darauff [-] wollen, Kuhn hätte Noch ansehnliche Mittel von 20.000. th [-] hinterlaßen, und Könten die Erben also dießem außstand wohl Zahlen, Wegen des beÿtrags, so were billich, daß eine gl [-] getroffen würde, Vermeine, es könte An die H. Deputirte Zur Einquartierung gewießen werd.
der Regierende Herr Ammeister, wegen des beÿtrags, so [-] es, wie Er es Ansehe, nur auff das futurum, verstanden weilen, die Kuhnische Erben aber schohn eine Zeit lang her große Einquartierung gehabt, so stünde dahin, ob de præte[-] Nicht sollte beÿ den V. O. Hh gender werden.
Erk. Wird das begehren wegen des Nachlass abgeschlagen, wegen des beÿtrags aber An die Hn Deputirte Zue Einquartierung gewießen umb fürderlich davon Zureden, wie Ihnen möchte geholffen werden.
Herr XV. Storck, Herr Rath. Gumbrecht

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent à la veuve Kuhn un dédommagement annuel de 50 écus au titre des charges pénibles dues au logement attribué à Monsieur de Vissac

1684, Conseillers et XXI (1 R 167)
weÿl. Frantz Kuhnens Wittib soll jährlichen 50: thlr Hauß Zinnß bezahlt werden. 18.
(p. 18) Sambstags den 29.ten Jan: 1684 – Herr A.er Wencker proponirt, Es seÿe Weÿl. Frantz Kuhnens hinterlaßene Wittib bereits den 10.ten Julÿ 1683. beÿ Mghh. supplicando ein Kommen, und habe sich über die allzustarcke habende einlogirung des Mons. Vissac des Lieutenants Du Roy beschwert, Weilen aber dazumahlen dießes geschäfft An die Hr. Deputirten Zur Einquartierung gewießen word. als hätten Sie mit Zuziehung Hn Syndici Güntzers darvon Zu reden Nicht ermanglet, als welcher casus* Mghh. umbständlich referirt Wurde.
Herr Synd: Güntzer, es Were bekandt, daß die Kuhnische Wittib harth beleget Were, Weilen es aber billich daß sie mehr Nicht als Andere leüth leidete, Und daß ihr deßwegen ein soulagement geschihe, as hätten die Hn deputirte dafür gehalten, es Könte ihro Jährlichen 50. Rthlr Von dem Pfenningthurn bezahlt Werden, Und auff Weÿnachten Angehen. Herr A.r Städel, weilen gedachte Wittib Noch Viel Ane Extraordinari Stall Und Schweitzer geld schuldig seÿn, so stelle er dahin, ob es ihro nicht solte abgeschrieben Werd.
Herr A.r Wencker, es habe beÿ den Hn. deputirten auch dieße Meinung gehabt, Vnd Weilen bereits Zweÿ jahr als 1682 et 83. die einlogirung habe, so Könten ihro die 100 thlr. An Ihren schuldigen Extantzen abgezogen Werd. Erk. Beliebt.

La veuve et le tuteur des enfants de François Kuhn se plaignent des manœuvres de Monsieur de Vissac qui les contraint à quitter leur maison et à louer un logement. Ils demandent à être dispensés de cette charge insupportable. La commission d’enquête constate le différend entre le lieutenent du Roi et les propriétaires de la maison. Le syndic royal déclare qu’il a déjà écrit à ce propos au marquis de Louvois. La cour a écrit le 3 janvier 1685 que la veuve Kuhn doit pouvoir loger dans sa maison. On pourra remontrer à Monsieur de Vissac qu’il est mieux logé à Strasbourg que par le passé à Brisach et qu’il dispose de davantage de place qu’il n’en a besoin et à la propriétaire qu’elle devra mieux surveiller ses filles pour qu’elles ne pâtissent pas des gens qui logent chez elle. Différents assesseurs puis le préteur royal donnent leur avis. L’assemblée décide en avril 1686, si les parties continuent à se manifester, de répondre au lieutenant du Roi que le Magistrat ne fait qu’appliquer les ordres de la cour qui souhaite que le propriétaire puisse loger dans sa maison et au propriétaire de tenir la maison de manière à ce que personne ne puisse se plaindre de mauvaises fréquentations. Le différend ne cesse cependant pas. En octobre, la veuve refuse de louer sa maison, le syndic royal constate qu’il n’est pas possible de chasser de force le propriétaire de sa maison. La veuve serait cependant disposée à vendre sa maison à la Ville, ce qui contenterait le lieutenant du Roi mais qui obligerait la Ville à rembourser les frais que Monsieur de Vissac a consacrés à améliorer son logement.
Les propriétaires demandent en novembre qu’on leur verse le prix de la maison ; l’assemblée répond qu’aucune vente n’a été passée et que rien ne se fera sans ordre exprès de la cour. Les propriétaires introduisent un mois plus tard une nouvelle demande qui reçoit la même réponse.

1686, Conseillers et XXI (1 R 169)
Weiland Frantz Kuhnen Wittib und Erben Vögten umb befreÿung der Einquartierung und anderwertiliche hülff weg. ihrer wohn behausung. 44. 69. umb verkauffung ihres haußes. 195. 209. 212. umb beförderung bedachts. 223.
(p. 44) (Sambstags den 23. Februarÿ) D. G. nôe weÿl. Frantz Kuhnens hinterlaß[ene -] Erben Vögten Herren Ddi Johann Martin [-] Gerbers des Specirers, prod. undth. supplicat[ion -] Weilen Z die Kuhnische Wittib sambt ihren Kindern [-] in ihrer behaußung, allwo Mons. de Vissat einlogirend ist, so geringen Und engen Wohnung, daß Zu Conservir und beförderung ihrer Nahrung, so sie mit fortsetzung der handelschafft suchen muß, sie keinen platz mehr übrig stehet, Und [-] das hauß gäntzlichen Zu quittiren genoth thrüget ist, sich behelffen Auch 2. selbiges mit Vielen Unkosten erhalten, und jährlich davon 25. fl. Zinß Nach St. Thomas Und jn Gürtler hoff abstatten muß, 3. Mons. de Vissac selbiges nach seinem belieben hin Und Wid. ge*ordert, Und den gartner darinn Umb Kehren laßen, Auch 4. die über aus große Unerträgliche und tag und nacht wehrende Unruhe, Und der, denen erwachsender töchter höchst nachtheilige, Zuspruch der Officiers und Anhäng der Diener Und Laqueÿen Darzu kombt, Mghh. gd. geruhen möchten, beÿ Nunmahliger abweßenheit des Mons. de Visats gedachte Kuhnische behaußung Von deßelben allzu Ungleichen und ferner Unerträgliche Einquartierung gn. Zu befreÿen, Und ihne Anderwerds einzulogiren, oder, so dießes sich nicht wohl thun laßen wollte, entwed. der Wittib dafür was billig und Christlich Zubezahlen, oder ihro dargegen ein Andere Wohnung zu Verschaffen, und wohl* An dem preiß angehet, gn. nachtragen Zulaßen, oder ihro Noch auff eine andere billige Weiße berathen und beholffen Zu seÿn.
Erk. An die Herren Deputirte Zur Einquartierung Umb sowohl information einzu ziehen, was es Vor eine beschaffenheit mit dießer behaußung habe, als Auch Zu bemerken, wie der Implorantin Zu helffen, gewießen Und soll als dann beÿ Mghh. Wid. referirt werd.
Herr XV. Städel, Herr Lienhardt.

(p. 69) Montags den 1.ten Aprilis 1686. – Kuhnischer W. undt Erben Memoriale pt° des haußes.
Herr Amstr. Fröreißen H. XIII. Frantz, H. XV. Städel und H. XXI. Merckel referiren, daß errinnerlich waß gestalten d. 23. febr. Jüngst der Kuhinschen Wittib und Kinder vögte Ein Unterthänig Memoriale MGH. herren hätten præsentiren laßen, darauff den herrn Deputirten beÿ der Einquartierung anbefohlen worden, so wohl information ein Zu Ziehen daß es für Eine beschaffenheit mit dieser behausung habe, alß auch auff mittel vndt weeg bedacht Zu sein, wie den Imploranten Zu helffen wäre, hätten Sie nicht ermanglet solches Zu thun, und nach dem sich die Kuhnische höchstens beÿ Ihnen beschwärt, daß die des haußes *ß allerdings gäntzlich entrathen müßen, in dem so viel darin geändert, theils auch übel Zu gerichtet wird, und daß es M. de Visat für sich allein begehrte, Sie könten nicht anders alß bitten Mgnd. herren wolten Ihnen Ihr hauß umb einen billichen preiß abhandlen sie wolten sich mit 1000 thl. angeldt contentiren laßen. Die Herrn Deputirte repliciren Ihnen hierauff, Sie würd. sich wegen deß außtreibens auß dem hauß gar nichts zu befördern haben, wäre Ein königl. ordre von Hoff da, wie und auf waß weiß, Mr de Visac das hauß bewohnen solte. Dieweilen Sie aber wohl verspürten, daß ein großer Unwillen Zwischen beeden Parteÿen sich hervorthäte, alß Vermeinten Sie, wann vor Ihnen Einen gewißen Zinß nembl. 50. thl. oder so guth man mit einander würde über ein kommen Können, Jährlich verspreche und Zahlete, daß Sie darumb ein andere wohnbehaußung und nach wohl feÿler lehnen Könte, darneben Keller, Cammern und frucht Kästen Zu ihrem gebrauch darin ließe, auch Sie Von der Einquartierung anderwertlich gäntzlich befreÿete, Sie beßer thäten daß Sie solches annehmeten, Alß nun die Kuhnische für solche offerten geg. der Hh. Deputirten sich bedanckheten und die Wittib sich so weit herauß ließe, daß man nicht anders glauben Könte, Sie würde sich umb anderwertliche Commoditæt umbsehen, hätte baldt darauff M. de Visac Zuverstehen gegeben, Er wolte daß diese sach außgemacht würde, deßhalben mann abermahlen die Kuhnische Wittib beschickhen thäte, umb von Ihr zu vernehmen, ob Sie seithero andere Gelegenheit gefunden hette, da Sie alsbald gesagt, Nein, und sie könte das haus so nicht quittiren. beÿ so bestellten sachen haben die Herren Deputirte sich mit einander berathschlaget, waß dann ferners hiebeÿ Zu thun, und wie der sach möchte abgeholffen werden. Sie ahn ihrem ort finden nicht rathsam eine andere behaußung Mr. de Visac Zu geben, wüßten auch Keine nicht, ginge also sehr schwer her, und weilen diese sach von Zimlicher Importantz hätten Sie nur Zu mehrer Nachricht MGhh. obstehendes referiren wollen.
H. Syndicus sagt, Es hätte das Kuhnische Memoriale vorhin schon gesehen, weiße auch wohl daß M. de Visac die sach starck vor diesem getrieben, und scharffe worte beÿ dem Regirendem herrn Am.ster außgestoßen, der sich ja darüber beÿ Mgh: Hh. d. XIII. beklagt hätte. Es wäre an Ihn begehrt worden, daß Er ahn Monseigneur Le Marquis de Louvois schreiben möchte, umb demselben zu berichten waß es für Eine beschaffenheit mit gemeltem hauß hätte, Er hätte es gleich darauff gethan, und in seinem schreiben vnter dem 18. Xbre 1684. gemeldet, waß das hauß für Appartemens, Commodität und größe hätte, daß Mr de Visac auch [p. 72] andere Persohnen beÿ sich hätte, und vorhin H. Graff von Mansfeldt mit seiner starckhen heitte darin logirt wäre geweßen, daß es scheine es seÿe Ein point d’honneur von seiten des Mr de Visac, d. Er allein in dem hauß sein wolle. Monseigneur de Louvois hätte auch auff solches abgeschicktes schreiben gleich den 23.ten Eiusdem geantwortet, wäre solche antwort d. 3. Januarÿ 1685. beÿ M. Gn. herren d. XIII. abgeleßen worden dieses Inhalts, daß Ihrer Königlichen Maÿestätt intention seÿe, daß die Kuhnische Wittib in dem hauß Verbleiben, und M. Gn. herren in allem so Sie hierin verordnet, nichts ändern sollen. Er H. Syndicus seÿe deßhalben noch der Meÿnung, wann mann beÿ Einem bescheidt bleibe habe man keine Verantwortung, geschehe auch waß Ihro Königl Maÿetätt Intention conform wäre. Dieses Zwar finde Er sehr raisonable, daß weilen die Kuhnische 25. fl. widerzinß vor der behaußung geben müßen, daß man solche neben den 50. thl. abrichten undt vor der statt weg. bezahlen Könte, dann man je für M. de La Bastie 100. thl Zahlen müßten darüber sich H. Gouverneur M. de Chamilly zwar nicht wenig Verwundern, Im übrigen würde man sich geg. Mr de Visac auch auff solche weiß, wann Er sich wiederumb anmelden solte, entschuldig. können, daß hiesige Statt Kein solche sach und große Veränderung rauh starckhe Außgaab ohne Vorwißen undt expresse Ordre von Hoff, nicht vnternehmen dörffen Zu dem seÿe mit häußer kauffen gar nichts außgericht, man sehe es und bezeugen die Exempel waß es für eine beschaffenheit mit leeg*. häußern habe, wann man Zweÿ hierein setzen will, ist es kaum Einem guth genug. M. de Visac habe zu woviel platz und mehr als Er brauche, seÿe Zu Breÿsach beÿ weitem nicht so guth logirt gewesen. Gienge also sein votum dahin, daß wann Mr de Visac sich nochmahlen werde anmelden was Ihme (1) würde zu bedeuten sein Er wiße selbst wohl daß ein ordre vom Hoff da seÿe, undt Könne man davon nicht abweich. die 25. fl. widerzinß (2) so die Kuhnische nach St Thoman und in dem gürttler hoff jährl. abstatten müßen, könne denen Kuhnischen erben d. seithero wilfarthen 50. th. gereicht werd. Und dabeÿ für d. (3) der Kuhnischen Wittib anzeig., sie solte Ihre döchter in beßerer Zucht und gehorsam halten, alß nicht gescheh. und zu Ehrlichen leuthen außreden* hauß thun.
H. Amstr. Reiseißen, volget H. Syndici her. vndt Zwar dergestalten daß wann H de Visac nicht solte damit Zu frieden sein, gedachter H. Syndicus sich möchte belieben in hoc puncto nach hoff, wie vormahls vor Ihme gescheh. nachdrucklich Zuschreiben, damit nicht etwan anderen seithen man vorkommen möchte.
H. Amstr. Fröreißen, Er glaube wohl daß die Kuhnische Wittib sich auff vorstehende weiß würde accomodiren laßen, wann nicht andere lauscher* wären die sie auffstößteten vnd davon abwendig mach. thäte.
[p. 74] H. Amstr Würtz, Es wäre guth wann man mit beÿd. Parteÿen also handlen und übereinkommen könte. M. de Visac alß Lieutenant de Roy were unterdeßen wie Andere hohe officiers wollen allein logirt seÿn.
H. Prætor Regius meldet, daß alß das Kuhnische Memoriale alhier eingegeben worden, Er h. prætor beÿ hoff gewesen, habe aber nicht gehört, daß Er dieses geschäfft sollicitirt, oder in eventum etwas außgebracht habe, dieser wiße Er wohl d. Er auch damahls mit dem H. Bischoff von Straßburg umb Ihme gedachtes hauß zu verhand. in tractaten gestand. wäre aber nichts, wie bekandt, darauß worden. Sehr bedencklich wäre es wan man wolte Von Monseign. de Louvois gegebener ordre abspring. Wurde guth sein, wann man die Nebens gravamina suchte zu fordrist zu removiren alß auff seithen der Kuhnischen, deß weg. der Unruhe in dem hauß mann ihnen davon mit den 25. fl. wieder Zinß gratificirte, würde sich hernach nicht ferners mehr zu beschwären haben, dann obgleich d. hauß in großem Capital stehe, hätte man ihr Zusag. daß dergleich. Capitalia niemahlen oder sehr wenig uff völlig Zinß Können gebracht werd. Auff seithen Mr de Visac wäre hierin Zu remediren, daß den Kuhnischen vogt und der Wittib scharff eingebunden würde, die solten beßer obsicht uff die dochter haben, damit nicht immerfort mann dieser klag hören müße, es würde von Ihnen den Lacqueÿen im hauß abgetragen vnd ein und das andere entwendet, daß hauß wäre ja so beschaffen, daß es einer absonderung und separation leide, Ferners daß Sie Lumpengesindt, marquetendereÿen, Archers de grand prevot und waschereÿ abschaffen und auß dem hauß thun solten, seÿe für wahr hochstbeschwärlich neben solch. leuthen Zu wohnen, hatten sie aber fleißiger Losamenter, möchten Sie solche ahn rechtschaffene leüthe Verlehnet, Sonsten müßte Er herr Prætor gestehen, daß Mr de Visac wohl de logirt seÿe, und so guth Zum wenigsten alß andere, wann Ihme hierin wird geholffen werd. glaube Er, d. die sach von Ihme nicht ferners werde poussirt werd. in dem Er letztmahl nicht das urgiert d. Er alß Lieut. de Roy begehre beßer accomodirt zu sein, sondern habe nur obstehende specialia allegiert.
Erk. Wann M. de Visac sich wider würde anmeld. solte die Herren Deputirte Zu der Einquartierung Ihme andeuten, man bleibe auf seiten der Statt beÿ der ordre, so vor diesem bey hoff ergang. und hiehero geschickt worden, vnd Könne man davor nicht weichen biß Eine andere Vorgeleget werde.
Der Kuhnischen Wittib und Kinder Vögten aber wird anbefohlen, die in das hauß recipirte Persohnen alß wäscherin, marquetender gesindt undt Archer du Grand prevost ab: und auß dem hauß zu schaffen, auch verbotten, dergl. hinführo hienein zu setzen, sondern wann je übriger platz darin sich befindet, ahn rechtschaffene leüth es zu verlehnen. [p. 76] Was die töchter betrifft, solle Sie Zu andern Ehrlichen leuthen gethan werd. damit Die auß dem übelen ruff kommen mögen, wonicht würde man vrsach haben Inquisitio anzustellen, und nach befindung der sach Sie abzustraffen. P.to des hauß Zinßes solle es mit der Jährl. Zinßreichung der 50. lb continuirt, und dazu wann obiger Verordnung fleißig wird nachgelebt werd. die wider Zinß von 25. guld. nach St. Thoma undt in den Gürtlerhoff gehörig Von gemeiner Statt guth gethan, vndt also sammenhafft 400 Gulden für Jährl. Zinß gereicht vnd passirt werd.

(f° 195) Sambstags den 26. Octobris 1686.- Frantz Kuhnen Wittib und Erben umb verkauffung ihres haußes
L.um unterth. Memoriale und bitten, weilandt Frantz Kuhnen Wittib und Kinder [p. 196, manque le haut de page] mit 6 KK. [-] Eÿgenth. behaußung [-] beste Nahrung stuck [-]ct und packh auß zu Ziehen [-] gebührende satisfaction und regu[-]es und schadens solte gegeben werden, [-]en obgemelte Vögt Mng. Hhn, Ihre [-]ge Verordnung dahin zu thun, daß eine Erkantnuß wegen bezahlung gedachten Kuhnischen haußes auffgerichtet, Zu gleich gewiße termin derselben gesetzt, und worin Sie undt ferner schaden leiden könte, Ihro der Wittib und Erben satisfaction gegeben werden möchte.
H. Syndici herrl. sagt, Er wiße noch Zur Zeit vor Keiner Erkantnus, die die Kuhnische Wittib wieder Ihren willen auß den hauß Zu Ziehen obligirt, anfänglich habe Monseign. de Louvois verwilligt, daß Mr de Visac sich mit d. mey* Ihme cedirten losamenten contention und die Wittib in dem hauß laßen, solte diese aber habe nachgehends mit worten gegen Ihme sheiht Zu viel herauß gelaßen und hoffnung in dem h[–]cht, als auch durch liederliches leben Ihrer döchter verursacht, daß Mr de Visac beÿ Monseign. de Louvois geklagt, dieser habe hierauff ahne herrn Intendanten geschrieben, erstgemelter herr Intendant ein billet ahn die herren deputirte beÿ der Einquartierung geschickt und darin gemeldet, daß die ordre des Monseign. de Louvois diese seÿe, daß Er mit Mng. herren die differentzien zwischen H. de Visac und der Kuhn: Wittib wegen ihres haußes beÿlegen und außmachen solte. Gedachtes billet seÿe Von Mg. Hh. die XIII. gebracht ein schluß darüber gefaßt deputirte Herren Zu H. Intendanten geschickt und von Ihme Relation abgelegt, die hauptsach eb* wie mir der Kuhnischen Wittib hierin Zu verfahren*, und auff waß für Conditiones mit Ihr zu schließen ahn dergleichen Deputirte Zu der Einquartierung nochmahlen gewießen worden, ob nun gleich diese, die Wittib mit beÿstandt der vögte über vorgeschlagenen conditiones angehöret, und ein und anders dabeÿ zu gemüth geführet, Sie solte Mngh. Hh. an die handt gehen, man wolte Sie in ihren schaden nicht stecken laßen, habe Sie lang tergiversirt, endlich aber Zu Keiner Verlehnung sich nicht verstehen wollen, dabeÿ seÿe es auch geblieben.
Beÿ so gestalten Umbständen sehe Er nicht wie man die Wittib par force aus dem hauß werffen könne, es heÿße Zwar Salus Reipubl: suprema Lex este*, es seÿe aber dieser casus gantz alienus, Mr de Visac wolle das hauß allein inhaben [p. 198] da er übrigen platz in deren losamenten habe die Ihme vor dießem seind überlaßen worden. Ferners habe man auch darauf Zu sehen, weilen der gantze esdat major schier in Einem Canton beÿsammen logire, daß man nicht wohl verantworten werden können, tam pp: raônem politicam quam militarem dieses hauß für alle Zeit vor Einem Lieutenant de roy Zu gebrauchen. Monsr. de Visac werde es nicht übel auffnehmen, wann man Ihme p. Dnos deputatos sagen läßet, Ein löbl. Magistrat seÿe gewilt in allem Ihme gern Zu willfahren, es habe aber die Wittib durch Ein übergebenes Memoriale sich gantz anders, alß vor dießem geschehen, Erkläret, in dem Sie durch auß das hauß lehnungs weiß Mgh H. nicht überlaßen, sondern Käufflich verhandlen wolle, alß könne man mit gewalt Sie nicht herauß treiben, auch ohne special befelch, wie beÿ Erkauff anderer häußer beobachtet word. nichts thun, Er wolle demnach so guth sein und sich biß auff erhaltene antwort patientiren. Die Herren Deputirte beÿ der Einquartierung betauren, daß so Viel ungelegenheiten wegen dieses haußes sich erregen, allein Zu Ihrer decharge hätten Sie es müßen hiehero remittiren, nachdem die Wittib auff Mghh. herren der XIII. letztere Erkantnuß biß Zu Endt des Termins still gewesen, anjetzo aber de novo resistire, und diese wort gebrauche, man könne und werde Sie mit gewalt nicht herauß treiben. Unterdeßen befinde sich Mr de Visac sehr darüber offendirt, und werde nöthig sein Ihn zu opposiren.
H. Præt: Regÿ Excellentz addirt obigem dießes, daß die herrn, so dem herrn de Visac werden committirt werden auff zu warten zu forderist ex protocollo sich informiren mög., damit nicht Jetzige anzeig den Vorigen contrarÿ lauffet.
Sonsten gebe die Kuhnisch Vor, Sie difficultire nicht sondern erbiethe sich auß Zu Ziehen, der Magistrat aber verwehre es, vnd scheuler sich nicht gegen dem Mr de visac es Zu reden. Demnach werde Sie dahin Zu disponiren sein, entweder das hauß lehnungs weiß der Statt, wie mit Ihr tractirt worden, Zu überlaßen, oder wo Sie dem Verkauff in hæriren solte, Mr de visac die vaniät und opiniatretet dieser frawen Zu remonstriren, daß Er sich biß vff Special ordre hoc casu patientim vales absonderlich seÿe darumb Viel hieran gelegen, weilen es groß baucosten angewandtet word. welche wann es die Statt refundiren solte, ein großes gelt erfordern würde.
Erkant, werden H: XIII. Frantz, H XV. Städel und H. Secretarius Fridt abgeordnet, dem H. Visac Zu hinterbring. daß weilen die frau Kuhnin newe gravamina eingebracht und nunmehro d. hauß nicht anders alß Käufflich, davon gleichwohlenn vorhin niemahlen mit ihr geredet worden, überlaßen wil, daß Er nur solang sich gedulden wolle, biß hierüber schrifftl. ordre von Hoff werde einkommen sein.

(p. 209) Sambstags den 9.ten Novembr. 1686. – Kuhnische Wittib und Erben umb bezahlung des haußes
Gl. nôe Fr: Kuhnin Wittib vnd Erben, weilen Sie Ihr geld vor Ihr hauß höchst benöthigt seindt, alß bitten Sie Ihnen solches in gaal. forderlich zu Khommen Zu laßen. H. Synd. dieser Recess seÿe entweder von dem vogt im rausch anzugeben, oder von dem procuratori auf solche weiß angehöret worden, dann kein kauff noch Zur Zeit vorgegangen, also werde auch kein Kauffschilling wollen prætendirt werden. H. Ammeister Fröreißen, letztmahl alß wittib und die Hh. vögte beÿ dem H. Deputirten zu der Einquartierung erschienen, ist der bericht gegeben worden, daß man E: G: letzter Erkantnuß ein geringen gethan habe, bittendt man wolte Sie weg. des haußes schadloß halten und mit käuffl. annehmung Ihnen gn. wilfahren. Man hätte Ihnen der gleich zu antwort.gegeben, Mg. Hh. könten weg erkauffung gedachten haußes ohne special ordre von hoff nicht thun. H. XIII. Braun Imploranten seÿen annoch 156. lb in die Burger und schweitzer Cassa schuldig, wann mit Ihren Kauff: oder lehnungs weiß solte tractirt werden, würde diese Summ zu forderist ab zu ziehen sein, wie vor diesem ohne dem schon die Erkantnuß dahin ergangen.
Erkant, Sollen Imploranten angezeigt werden, man wiße noch Zur Zeit von Keinem Kauff vndt seÿe dieser Recess gantz vnformlich undt vnverständlich, dießen beßere Erläuterung man erwarten wolle, mit der Deduction aber könne in das Künfftige fortgefahren werden.
H. XV. Städel, Rathh. Sartor.

(p. 212) Montags den 11. Novembr. 1686 – Kuhnische Wittib [-]trag nochmahlen [-]
[Gl.] nôe Fr: Kuhnin Wittib vnd Erben, weilen Sie noch E. G. bescheidt, das Kuhnische hauß dem Monsieur de Visac völlig eingeraumbt bitten Sie vnterth. auff angehörte Relation der herren deputirten beÿ der Einquartierung solches Käufflich Ihnen abzuhandlen, wie auch das geld forderlich Zu kommen Zu laßen.
H. Amstr. Fröreißen, Er könne nochmahlen nichts anders seÿn, alß deß wegen p.tendirten Kauffts man den Kuhnischen gar nichts eingewilligt, sondern sie abgewießen, darumb weilen E: löbl. magistrat ohne special ordre von hoff hierin nichts thun wolle, übrige herren deputirte melden deßgleichen daß man gedachten Kuhnische zu keinem Kauff Einige Vertröstung nicht gegeben. Man könne nicht anders von Ihnen Khommen alß wann man die sach zu Bedacht nehme. Erkant, Bedacht.
H. XV. Städel, Rathh. Sartor.

(p. 223) Montags den 2.ten Decembris 1686. – Kuhnische Wittib und Erben umb beforderung bedachts
Gl. nôe Frantz Kuhnen Wittib vnd Erben, vom 11.ten Novemb. jüngst bitten die beforderung bedachts und weilen Sie des gelds höchst benöthigt, umb forderliche bezahlung.
H. Synd. herrl. man Könne den ohnverschämbten imploranten anzeigen, daß man nicht wiße noch verstehe, waß Sie mit ihrem vielfältig. vnd vnordentlichen Recessiren wollen. wann Sie Ein Kauffverschreibung vorlegen werden, so werde selbige maaß geben waß man ihnen schuldig seÿe. H. Amstr. Fröreisen man habe kein wort von der Kauffverschreibung gedacht, sondern den Zinß allein regulirt.
Erkant, solle den Imploranten und dero vögten angezeigt werden, mit einem foromlichen Recess ein zu kommen, damit man wißen könne, waß man Ihnen schuldig seÿe alßdann werde ergehen waß recht ist.
H. XV. Schmidt, Rathh. Leonhardt.

Les propriétaires exposent en mai 1688 qu’ils ont dû laisser leur maison à la jouissance entière de Monsieur de Vissac et que l’indemnité promise leur a été versée une seule année. Ils demandent à être autorisés à la vendre à M. Meyerhoffer de Saverne, ce qui évitera à la Ville de verser l’indemnité et libérera la maison de la charge des logements militaires. Le syndic royal estime qu’il s’agit d’une manœuvre pour céder la maison à vil prix à l’acheteur et qu’il n’est pas possible de transporter les meubles de Monsieur de Vissac absent dans un autre endroit. Le préteur royal est d’avis de remettre la décision.
L’assemblée examine la situation en décembre après que M. de Vissac a quitté la Ville. Il va falloir trouver un logement au Major de la Bastie et un autre pour le nouveau lieutenant du Roi du Fournel. L’assemblée renvoie l’affaire au bureau des Logements militaires en le priant de trouver un expédient qui soulagera les propriétaires.

1688, Conseillers et XXI (1 R 171)
Frantz Kuhnen wittib wegen hauß verkauf vnd verf. Zinßraichung. 133.
Frantz Kuhnen Wittib und Kinder umb befreÿung ihres hauß von Einquartierung. 400.
(p. 133) Sambst. den 15. Maÿ – Gl. nôe weil. Frantz Kuhnen hinterlaßene wittiben und Erben prodt. vnterth. memoriale, darinn H. D. Dautel und Johannes gerber beede vögte vorstellen mit waß großer gedult die implorantin der schwären Einquartierungs last so viel Jahr lang ertragen, das eÿgenthumbl. hauß quittiren, dem M. de Visac völlig überlaßen, dabey 25. fl. Jährlich wieder Zinß, vnd auß ihrem lehnhauß 50 fl. Zahlen müßen, daß Zwar M.g. herren auß milder güthe Zu Einem beÿtrag und Jährl. hauß Zinße 100 fl. zuerkant hätten, auch solche in aô 1686. gereicht worden wären, pro 87. bißher aber nicht hätten können zu wegen gebracht werden dabeÿ auch noch dieses zu erwegen, daß, nach abrichtung der wieder und ihres hauß Zinses, nicht mehr alß 25 fl übrig bleiben, welche durch verstallung des haußes Zur helffte wieder abgehe, Demnach aber H. Meÿerhover von Zabern sich præsentire solche Kuhnische behaußung ahne zuch zu erhandlen alß bitten supplicirende vögte, wittiben und Erben umb gnädige obrigk. consens, welcher verkauf gemeiner Statt nicht vnnu*tzlich sein werde, in dem dardurch selbige von dem Jährl. Zinß und das hauß von der Einquartierung erledigt würde.
Herr Syndicus Güntzer, Er halte darvor daß noch Zur Zeit des vorgeben ein bloßen p.text seÿe, H. Meÿerhover kaufe kein hauß, er bekhomme es dann halb geschenckt, 2. Seÿe Mons. de Visat abweßend und würde sehr übel von Ihme aufgenommen werden, wann man seine meubles anderswohin wolte transferiren laßen, 3. habe Kuhnische Wittib wegen des verwilligten Jährl. hauß Zinßes sich nicht zu beschwären, die wied. Zinß habe sie allezeit geben, und das hauß vor die seinen* auch behalten, und Einquartierung haben müßen H. de Visac werde seine angewendete bau und Uncosten prætendiren, vnd beÿ hoff M. herren nicht recommendiren, wann man in Eÿl vnd ohne seines vorwißen das hauß weg geben solte. Es könte deßhalben der verfallene Zinß, wie in aô 86. geschehen bezalt, die Imploranten aber wegen des verkaufs biß H. de Visac gegenwärtig sein werde zur gedult gewiesen werden.
Herr Prætor Regius Meine Herren haben nicht ursach beÿ diesem Verkauf sich viel Zu interessiren, es möge Meÿerhoffer ernst oder nicht sein solches ahn sich Zu handlen, werde einen weeg ahn den andern die Einquartierung Zu leiden haben, wegen H. de Visac aber seÿ rathsam, alß man auff Immhr* reflection, vnd würde Er sehr offendirt werden, wann man seine Sachen wegthun laßen wolte, da Er allzeit vorgegeben, er habe so viel in baucosten darin angewendet, Wann H. meÿerhofer alle Umbständte wißen solte, wieder der lust Ihme bald vergehen, es stehe noch dahin, ob H. Visat wie Kuhnin sich ein bildet, wegen anderwert. charge das hauß nicht mehr bewohnen werde, die gantze tractat. berühren auf dem Kauffhaus Kiefern der von H. Meÿerhofer schon lang umb noch häußern alhier zu fragen angesprochen worden, daß Er es aber kaufen wollen seÿe noch in weiterm feld. Am besten werde man thun, die sach Zu bedacht Zu Ziehen.
Erkannt Noch zur zeit pt° des Verkaufs die sach zu Bedacht gezogen, Können in Zwischen mehrer bericht und information per Der. Depp eingezogen, der vormalß verwilligte Jährl. Zinß aber Kuhnische Wittib gereichet werden.
H. XXI. Bran, Rathh. Spilman

(p. 400) Sambstags den 18. Decembris – Saltz. nôe weil. Frantz Kuhnen hinterl. Wittiben und Kinder pt° Ihrer behausung in der Schilttzgaß produciren Vnt. Supplication, meldend demnach Sie die bekantliche harte und schwäre Einquartierung des Hn de Visat mit großem nachstand ihrer Nahrung und höchster gedult erlitten, ihre Eÿgenthumb. behaußung quittiren und beÿ andern Leuthen sich mit Lehnung behelffen müßen, nach deßen abzug von hier aber in der hoffnung gestanden, Sie würden ein zeitlang von aller Einquartierung befreÿt bleiben, deßwegen Sie solches wieder bezogen und viel reparationes angewendet, Sie müßten aber gantz ein anders vernehmen, und daß man gesinnt seÿe den Statt major, so ahn statt Mr de La Batie hieher khomme, Ihnen einzulogiren, Wann nun hierdurch in ihrer Nahrung großer abruch Ihnen Zugezogen werde, auch sie Söhne wegen Ihrer handlung und Kunst in dem hauß Zimblichen Plazes benöthigt, alß schickhen Sie ihrer Seufzer zu gott und bitten umb Obrigkeitl. schutz und schirm auch hülffliche handt Ihnen Zubiethen, wo möglich dieser abermahligen schwären Einquartierung Sie Zubefreÿen, und das hauß auß dem etat major außthun Zu laßen oder dafern hierzu keiner hoffnung, die sach dahin Zu Vermittlen Ihnen solche behaußung, die schon längstens freÿ gebotten worden abzuhandlen oder geben Einer [p. 402] andern außtauschen, abschätzen, und dem billigen werth nach bezahlen Zu laßen.
H. Dr Schilter sagt, das begehren beruhe auf der billichkeit, wegen der alternativ könten die Hh. Deputirte beÿ der Einquartierung entweder gehört, oder Zum bedacht ahne Sie gewießen worden. H. Advocat Geÿer, weilen es in vorigen Zeiten öffters geheißen, es sehe der hoff nicht gern, daß der estat major so nahe beÿsammen und gleich samb in Einem quartier logire, so hätte Er gegelaubt es würde nach dem außzug Mr de Visat hierinn remedirt werd. waß daran hinderlich geweßen, wiße Er nicht, doch könne man denen Imploranten nicht Zu muthen den last allein Zu tragen.
Hr Advocat Klinglin bedauret derselben fata, es seÿe aber die Statt im standt nicht das hauß zu kaufen, kein anders wißen man den Major Zu logiren, alß könne man sie ein wenig Zu gedult weißen vnd vertrösten so baldt zu subleviren alß möglich sein werde.
H. prætor Regius Obrecht, Es wäre Zu wünschen geweßen, daß in dem moment alß Mr de Visat außgezogen, und das hauß vacant worden, gelegenheit sich gefunden hätte, den Neuen hrn major du fournelle anderwertlich zu logiren, jetzo scheines Zu kurtz Zu sein, und heißen impossibilitas quicquid jubet, defendit. Er halte darvor es werden Imploranten zu berichten sein, daß ihr hauß Zum wenigsten Einen Obersten logiren könte, und wann dann die beste appartements dazu destinirt wurden, auß den übrigen kein großer Zinß erhoben werden könte, dem Obersten wäre Sie verbunden Einige Services zu geben durch Einlogirung des majors würde Sie darduch befreÿet. Daß es ruinirt worden, hätte Sie sollen visitation vernehmen, und den schaden abschätzen laßen, So haben sich aber nicht angemeldt, sondern den Zinß fortlaufend und reichen laßen. Vor die Statt seÿe es auch in viel Zu hohem preiß und beÿ weitem nicht werth wie man es halte. Wegen Außtauschung gegen Statthäußern wiße Er nicht worauf man Ziehle, von Schafnereÿ Könne man nichts weg geben [p. 404] Am besten werde gethan sein ahn die Hh deputirten beÿ der Einquartierung der sach zu weißen, umb auf mittel zu dencken, wie an die Imploranten Klaglooß stellen möge.
Meine herren finden beÿ sich, daß der last Zimlich schwär und gleichsamb nicht Zu ertragen seÿe, darumb man auf mittel bedacht sein müße, Selbige Zu Soulagiren, es laufe ins gewißen, gebe trähnen beÿ Wittib und weÿßen und werde also vnd nach* einiger* verantwortung man auf sich Ziehen, die Statt seÿe auch dergestaltten noch nicht erarmbt, daß man wegen Einer Einigen behausung nicht solte ein expedient finden können, wann selbige alzu teur wolle gehalten werden, Könne man sie durch Unpartheÿische leuthe abschätzen laßen, darumb könne man vor dieses mahl den Imploranten Zu sprechen, sie Zu gedult weißen und versichern, man wolle auff ein expediens bedachten sein.
Die Herren Deputirte Zur Einquartierung erstatten hiebeÿ nach diesen bericht, daß nicht ehr seÿe, nach dem M. de Visat außgezogen, die Wittib und ihre Kinder nicht gesaumet solche wieder Zu besitzen, man Sie gern ein Zeitlang verschont hätte, weilen aber gantzen ohnvermuthet der Statt major seiner ankunfft notificiren laßen, wiße man in der gantzen Statt kein losament in der Eÿl vor Ihr zu finden, Er habe auch albereit ein stroh und anders durch gewiße leuthe hierin führen laßen, also daß man mühe haben werde denselben wieder heraus Zubring.
Erkant, Ahn die herrn deputirte Zur Einquartierung gewießen auf ein zu länglich expediens wie Implorirende wittib und Kinder soulagirt werden mögen zu denckhen, wann vacirende frembde höffe sich befinden oder wie ein tausch zu treffen, solches beÿ Mein g. herren in Vorschlag Zu bringen, in deßen die Implorant Zu gedult zu weißen mit Versicherung deßwegen abhelffung ihrer gravaminum ein bedacht abgefaßt werden solle.
H. XXI. Kast, Rathh. Bosch.

Les héritiers Kuhn demandent en avril 1693 qu’on leur verse l’indemnité pour le logement du commissaire des confiscations des Touches. Ils demandent en mai l’autorisation de vendre la maison à Monsieur du Montet, premier secrétaire de l’Intendant moyennant 5000 florins. Les Conseillers et les Vingt-et-Un donnent leur accord après avoir constaté que la maison comprend deux bâtiments à trois étages.

1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
Kuhnische Erben. 76. 86.
(p. 76) den 18.ten Aprilis – S. n. Weÿl. Frantz Kuhnen Wittiben und Erben ersch. Frantz Kuhn der ledige goldschmidt, beÿgehende quittung weißet auß daß annoch Vor Weÿhenachten Vor Mons. des Touches, Commissaires des confiscations so in dem nebens hauß logiret, quartaliter 5. thler bezahlet word. Weilen Mann aber sie solches beÿ Ew. Gn. Zusuch. angewießen alß b. sie Kuhnische Erben. Unterth. den auff annunciat. Mariæ Verfallenen Zinß g.dig gedeÿen Zulaßen.
H. Prætor die imploranten hätten Krafft publicirten Decrets ein appartement Vor die logirung halten sollen und Zweiffele er auch sehr Ob die Stall der des Touches Zulogiren habe.
Erk. das begehren abgelehnt
H. XV. Kast, H. Fechtner.

(p. 86) Sambstags den 2. Maÿ 1693. – Hauß Verkauff
S. n. Weÿl. Frantz Kuhnen Wittiben und Erben ersch. Johann Walterius Schwendemann, die seind Willens ihre in der Schiltdgaßen gelegener behaußung an Mons. du Montet premier Secretaire de Mons. l’Intendant umb 5000 fl. sambt allen beschwährden Zu Verkauffen, bittet Unterth. deßen g.dige erlaubnuß.
Erk. Zweÿ herren deputirt umb hiernegst den Zustand des haußes Zu referiren.
H. XV. Friderici, H. Dietrich

(p. 86) Montags den 4. ejusd. – Deßen beschaffenheit – Herr XV. Friderici und H. Dietrich berichten, daß dießes Kuhnische hauß in 2. corporibus bestände, daß es 3 Stöck habe und mit schönen gemach Versehen seÿe, Mons. du Montet wolle 5000 fl sambt den beschwerd. darvon geben, Vor dem Pfundt Zoll hoffe er eximirt Zu seÿn, weilen ferner stipuliret und er über das sein hauß an einem burger Verkauffe.
Erk. Willfahrt, und soll der Käuffer Von bezahlung deß Pfund Zolls befreÿet seÿn.

Les héritiers Kuhn vendent la maison à Louis du Montet et à Jean Fries, directeur de la Chambre des comptes de l’Evêché moyennant 2 757 livres

1693 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 453
le Sr Jean Michel Emmerich, marchand comme Curateur de Dme Margarite Reuterin veufve de feu Sr François Kuhn, vivant marchand et bourgeois de Strasbourg, François Kuhn, Orfeure, Jean, marchand, Margarite Kuhnin, femme de Dil von der Heyden, duquel elle croit etre veufue, n’ayant entendu parler de luy ny receu aucune nouvelle en façon quelconque depuis plus de six ans, Anne Marie Kuhnin, femme du Sr Jean Gualtherus Schwendimann, fourrier de la ville, assistée de son mary, George Guillaume Sold, marchand de fer comme tuteur de Catherine Dorothée Kuhn, tous comme veufve et heritiers dud. deffunt François Kuhn
à Mons. Louis de Montet, Secretaire à l’Intendance en Alsace, tant en son nom et que du Sr Jean Fries, Conseiller de S. A. Mons. le Cardinal de Furstemberg, Evesque de Strasbourg et directeur de la Chambre des Comtes dud. Evesché, et subdelegué de Mons. l’Intendant pour l’audition des Comtes de Communautés de la basse Alsace
Une maison avec tous ses bastiments, cours, places, droits et autres appartenances, Scituée en lad. ville rüe appellée volgairement Große Schiltzgaß, Plus une maison de costé ayant son entrée en la rüe appellée Meÿ Käffergäßlein, le tout ainsy qu’il est plus amplement specifié dans la lettre d’acquisition du susdt. Kuhn faite en cette chambre des Contrats le 23. Mars l’an 1677, pour tout à fait franche, libre sans charge ny hypotheque, à l’exception de la somme de 4 florins d’or de rente annuelle envers l’université /:hohe Schul:/ rachetables par 100 florins d’or, et 16 florins huyt schilling de rente annuelle vers le grand Chœur de l’eglise cathedrale en principal racheptables par 304 florins – moyennant la somme de 11.028 livres tournois ou 2757 livres de Strasbourg
Il est a Scavoir que les Sr Achepteurs ayants obtenu la permission d’achepter cette maison par sentence rendüe au grand Conseil de Mess. les vint un du 4. May de l’année cour.te (…), et comme les susds. Sr Achepteurs par leur charge et fonction sont exempts du droit de manance et de logement de gens de guerre, on les laisse dans la jouissance d’icelle sans prejudice des droits de la ville sur laad. maison, en cas de changement

Secrétaire à la chambre épiscopale de Saverne, Jean Fries épouse à Saverne en 1671 Anne Marie Pellin, fille de bailli. Ils habitent Strasbourg en 1676 et font baptiser un enfant à Oberschæffolsheim
Mariage, Saverne (cath. p. 323)
1671. den 31. Augusti ist copulirt Worden Herr Johann Fries mit Jungfraw Anna Maria Pellinnin, H. Johann Beat Pellins, freÿherl. Wangen, Elsenheim Und Ulmischen Ambtmann Eheliche Tochter (i 163)
Baptême, Oberschæffolsheim (cath.) 1676. primo maÿ, Maria Joana, Parentes Joannes Fries Cameræ Ep.atus Argentinensis secretarius, Anna Maria filia J. Beati Perlin huius loci Satrapæ

Secrétaire à l’Intendance d’Alsace, Louis Dumontet épouse en 1691 la fille des précédents, Marie Béatrice Fries
1691 (27.6.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 5)
Mariage 27° Juin 1691 – furent presens Sr Louis dumontet Secretaire de l’Intendance de cette province d’alsace fils de deffunt Le Sr François dumontet en son vivant secretaire de Madlle de Monpensier en sa cour de Parlement de dombe et de damlle Perrette Neyret sa femme, ses pere et mere pour luy en en son nom d’une part
Et Le Sr Jean Fries Con.ser de la chambre des Comptes de S. A. E. Monsieur Le Cardinal de fustemberg [sic] Euesque et prince de Strasbourg stipulant pour damlle Marie beatrix Fries sa fille et de deffunte damlle Marie pellin sa première femme, lad° demlle Marie beatrix fries presente de son consentement d’autre part – (signé) Dumontet, Marie beatrix fries

Le Conseil souverain d’Alsace ordonne de dresser un inventaire des biens communs à Louis Dumontet et à Béatrice Fries à la requête des créanciers
1701 (25. 8.bre),Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Inventaire 25. 8.bre 1701 – Est comparu Dam.lle beatrix Friés espouze du Sr dumontet , Laqu.lle a declaré que par Arresté dud. Cons. des 20 aoust et 17 7.bre dernier Il a esté ordonné qu’il seroit proceddé a un bon et fidel Inv.re de tous les Meubles et effets qui sont communs entre sond. Mary et elle, presents Leurs créanciers ou eux dumt. appelées, Qu’en Ex.on desd. arrests elle auroit fait donné assign.on auxd. creanciers (…)

Marie Béatrice Fries veuve de Louis Dumontet vend à Prudent Perin la Charge de Receveur des finances d’Alsace au bureau de Colmar acquise en 1701
1713 (2 mars), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
2 mars Vente de la Charge de Receveur des finances d’alsace
fut presente Dame Marie Beatrix Fries veuve et Donataire Usufruitiere de deffunct Mre Louis Dumontet Viuant Cons.er du Roy, Receveur particulier ancien de cette province d’alsace au Bureau de Colmar, assistée du Sieur François Ignace Huguin Bailly de Dachstein & Molsheim son beau frère Laquelle en Ladite Qualité tant pour le prompt payement des dettes dudit feu Sr Dumontet son Espoux que pour celuy des Taxes jmposées sur dadie Chambre de Receveur dud. Bureau de Colmar pour raison dequoy jl a esté fait des poursuittes à la Requeste du Sr Dubourget Chargé du recouvrement des Taxes en Execution de l’Edit de 1711 ainsy que pour donner homme au Roy pour y estre receu dans son tems (…) que d’ailleurs pour pourvoir a La susbistance et a la Seureté des Deniers qui doiuent revenir aux heritiers de feu Sieur Dumontet apres son deces (…)
à Mre Prudent Perin, Escuyer aussy Cons.er du Roy Receueur Ancien et particulier des finances d’Alsace au Bureau de Strasbourg y demeurant
L’Estat et Office de Cons.er Receveur particulier ancien des finances dudit Bureau de Colmar Crée par Edit du Roy donné à Versailles au Mois de May 1686. dont ledit sieur Dumontet estoit pourveu suivant Les Prouisions dattées du 4° de Mars 1701. (…) Plus l’augmentation des Gages attribués par Edit du mois de septembre 1709. réduit au denier Vinngt Conformément a La déclaration du Roy du mois d’octobre 1710. et financé par Ledit deffunt sieur Dumontet suivant La Quittance de principal de 5000 Liures an datte du 22° Mars 1710, Item Le Rachapt du prest et Droit Annuel de Paulette (…) – moyennant 54.000 Liures

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Louis du Montet à vendre la maison au Trésorier du Roi le Bas. La visite des lieux établit que le bâtiment a trois étages, un beau vestibule, un petit jardin, deux caves où on peut conserver 2 000 mesures de vin, six poêles, un cabinet et dix-sept chambres. L’acquéreur demande à être dispensé du droit de manance et du droit de mutation. Le préteur royal est d’avis d’accorder les mêmes conditions que lors de la vente passée par le vendeur en 1693.

1698, Conseillers et XXI (1 R 181)
Monsieur Ludwig Dumontet weg. hauß Verkauffs. 132. 219.
(p. 132) Sambstagß den 10. Maÿ 1698. – K. Ersch. noê. Ludwig du Montet Secretarius beÿ der Intendance im Elsas, der will seine in der Großen Schilts Gaßen gelegene Behaußung ahne hrn Le Baas Königl. Tresorer Verkauffen bitt vmb Obrigkeitlichen Consens.
Erk. Deputation d. Augenschein des haußes Quæstionis Einzuraumen, vnd darüber wider Zu Referiren, Herr XV. Richßhoffer, Herr Leitersperger

(p. 219) Montagß den 28. Julÿ 1698. – Herr XV. Richßhoffer vndt herr Rhatherr Leÿdersperger Referiren, d. den Zustand der Jenigen Behausung, welche Monsieur Du Montet ahne herrn Frantz Cesar Le Baas, königl. Tresorier allhier Zu Verkauffen vor einiger Zeit beÿ Mghh. vmbn obrigkeitlichen Consens Eingekommen, folgender Maßen. Es beÿ dießelbige Rechter seithen Neben Einem Canonicat hauße Zu St. Thom. gehörig hinten auff herrn Johann Michael Lorentz des Policeÿ Schreibers Behaußung stoßend, Linckerhand aber Neben Johann Bradfisch des Burgers vnd haußfeurers hauße habe 3. Stockwerck, Einen schönen Eingang, Einen kleinen Garthen, Zweÿ Keller darinnen biß auff die 2000. Ohm. Wein können gelegt werden, Zehen Stuben Vnd Ein Cabinet benebst 17 Cammern, vber dißes hätte besagte Behaußung auch Eine schöne Frucht Schütte, auff welche biß 4000 frt. Früchten geschüttet werden könten, der Kauff währe gewesen Vnd Vorgegangen Vmb 14.000 Liures oder 7000 fl. die Uniuersität habe darauff stehen 420 Liures vnd das hohe Chor alhier 608. so auff darauff solten stehen bleiben, dem herrn Käuffer hätte Mann Meiner herrn Letzter Ordnung Vorgewießen undt Ihme solche Zur genugen Verstehen gegeben, Er habe aber darauff geantwortet, daß er Verhoffe, daß Mghgh Ihn wurden das Jenigen Beneficÿ, so Sie Monsieur du Montet Vergönnet, in deme Sie Ihn Von denen Real Schirm Geldt vnd pfundt Zoll, wie der Kauffverschreibung außweiße haben Exximiren wollen, auch großgünstig wollen Gaudiren Laßen wegen der Einquartierung weilen Solche Keinem Tresorier gantz Franck Reich gegeben wurdt, Vermeine Er daß mit Ihme deßentweg. gemt. Keinen Anstand haben werden, So er aber künfftiger Zeit dieße Behaußung wieder Verkauffen solte, so Engagire Er sich gar gern daß Er solche in Kein Mains Mortes Können Laßen wolte, Noch Sie ahne Einen frembden ohne Mghh. Consens Verkauffen.
Herr Syndicus Votiret vnd sagt, Auß der abgeleßen. Vmständlichen Relation der herrn Deputirten. erhelle so Viel daß Mons. Le Baas alß Jetzmahliger Käuffer der Behaußung quæstionis Verlange Vndt Von Meinen herrn Zugleich auch bäthe sowohl das Real Schirm geldtes als auch des pfund Zolls Exemp vnd befreÿet Zu seÿn, lies Monsieur Du Montet Vor dißem auch genoß. vnd deßen Kauff Brieff auß welchen die Jenige paragraphis so davon gedencket, abgeleßen word. Ist mit Mehrern außweißet, Nun wiße Er Von seithen der Sach ohne Vor sich selbsten Nichts, Und halte darfür daß deßentwegen das Protocollum werde auffzuschlagen seÿn, als auff Welches Mann sich Mehr als auf den Kauffbrieff Zu fundiren hätte, dießes habe Er euer Mghh. wollen Zu bedencken geben, wo es endlich her Kommen werde, wann so schlechter dings hin Sie Jedweilen Von der gleichen Schirmgeldt undt pfund Zoll Eximiren wollten, bekandt währe In Noch gar wohl waß Letzt hin beÿ Verkauffung des Brackenhofferischen haußes ahne die herren in dem Gürttlerhoff Ist gehandelt word. welche billich alß Geistliche herren ehender als alle andere Von dergleichen Oneribus hätten sollen befreÿet seÿn, allein pro Conseruatione Jurium, haben sie Nichts erhalten sondern sich der Letzten Ordnung außer [p 222] der Einquartierung allein Völlich submittiren Müßen. In deßen aber was Monsieur le Baas anbetrifft, weilen Gemeine Statt allezeit Viel Mitt Ihme Muß Zu thun haben, Er sich auch biß anhero gegen Ihro dergestalt Comportirt, daß Zu Zeiten wann das Ærarium publicum Nicht im Stand geweßen die schuldige Gelder so Jährlich Ihro Maÿt. Mußen bezahlet werden, zu schießen und Zu Lüffern, er entweder gedult getragen, od. auß dem seinigen solche Vorgeschoßen, Alß Vermeine Er, daß Von seiten Meinen herren Mann ihn in blliche Consideration Zu Zihen haben werden, Vndt weilen Er Uber das auch Nicht geringer Condition als Monsieur du Montet, Ist, so werde Er Ihme, was diße Sach betrifft, in allen Können gleich gehalten werden, lies deßwegen seine Meinung auch dahin gehet, daß das Protocollum de Anno 1698. werde auffzuschlagen seÿn demselbigen Nach Zu sehen lies Es eigentlich mit Monsieur Du Montet Ist gehalten worden Und auf solche weiß und arth dann auch Monsieur de Baas Zu Tractiren und Zuhalten.
Beÿ dißer Gelegenheit habe Er auch Meinen herren hinterbringen wollen vnd sollen, daß offt gedachte Monsieur le Baas Nicht Allein in dem hauß deß. jetzt Viel gedacht worden würcklich angefangen Zu bauen, sondern das hauß darneben auch bereits durch gebrochen undt hin vnd wieder abgeworff. Gleich wie Nun dießes Letztere Eine sach, Ist so wider hießige Ordnung Vndt Statuto Laufft, Monsieur le Baas aber Nicht so wohl daran schuldig Ist, als Bratfisch so solches hauß Ihme zu Kaufen gegeben, Alß Vermeine Er, daß dißer Letztere als Meiner Herren Burgere welcher mit höchsten Mépris Und Verachtung hießigen Magistrats, als beÿ welchem Er vmb Erlaubnuß sein hauß ahne einem frembden Zu verkauffen hatt einkommen vnd suppliciren sollen, solches ohne Ihren Consens Verkauffet hatt, Nachgehens auch ohne Einige Andung das hauß Quæstionis durchbrochen Laßen, Vnd alßo in doppelter Straffe Ist, Nach der Rigor solte abgestrafft werden, Und solches ohne Nachlaß, wie Zu dießem Ende die Sache von den herrn Deputirten so Jetzo Referiret haben beÿ Mghh den XV. als wohin Sie gehört, solte ahne Vnd Vorgebracht Undt die wurckliche Abstraffung solches Zweifachen Verbrechens daßelbst bestens [p. 224] Recommendiret werd. darmit ander Ein Exempel herab Nehmen, vndt ein Jeder Burger den geziehmend. Schrancken seiner Burgerliche pflicht vnd Schuldigkeit bleiben auch die Ordnung beßer vndt genauer observiret werden Möchte, Jedeß Zugleich auch die herren deputirten zu ersuchen, daß Sie in dem Jenigen hauße wo der durch Bruch geschehen Ist, den Arbeit Leüthen Nôe Magistratus ferners dazu arbeiten biß die Sach wurde außgemacht seÿn, Inhibiren solten.
Erk. Würdt in den getroffenen Kauff Zwisch. Monsieur Du Montet Undt Mons. le Baas obrigkeitlichen Consentiret, Und sollen das protocollum de A° 1693. auffgeschlagen werd. umb auß dem selbigen Zu ersehen auff was weiß vndt Arth Monsieur du Montet Ist gehalten word. Vnd solle Monsieur le Baas solcher Exemption die M. du Montet genoßen, in allen auch Gaudiren, einer Mehrern aber nicht (sondern soll ahne alle Clausulen in Letzteret ordnung enthalten außer der Einquartierung betrifft, als Von welcher Er auch befreÿt ist, gehalten seÿn) Und was Bratfisch betrifft, solle solcher als ein schnöder Verächter Meiner herren Ordnung beÿ Mghh. d. XV. V. d. herren Deputirten Verklagt, und die Exemplarische abstaffung bestens Recommendirt werden, In dem Übrigen aber in dem Bratfischischen hauße ferners Zu arbeit. biß die sache wurde außgemacht seÿn, Von den Herren Deputirten die Inhibition den Arbeits Leuthen gethan werd. Sonsten so werden den herren deputirten der Verschreibung in der Contract Stuben beÿ zu wohnen auch Noch Mahlen ersucht.

Louis du Montet et Marie Béatrice Fries ainsi que Jean Fries vendent la maison à François César le Bas, trésorier principal de l’Extraordinaire des guerres en Alsace

1698 (29.7.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 469-v
Sr Louis du Montet cy devant Secretaire à l’Intendance en Alsace et Mad.elle Marie Beatrix Fries son espouse, et ledt. Sr. de Montet tant pour luy que pour le Sr Jean Fries, Directeur de la chambre des Comtes de l’Eveché de Strasbourg son Beau père
au Sr François Cæsar le Bas, escuyer Conseiller du Roy et thresorier principal de l’Extraordinaire de guerre en Alsace
Une Maison avec tous ses bastiments, cours, places, droits et autres appartenances, Scituée en la ville de Strasbourg, rüe appele volgairement Große Schildsgaß, Plus une maison du costé ayant son entrée en la rüe appellée Meÿ Käffergäßlein, le tout ainsy qu’il est plus amplement specifié dans les lettres d’acquisition du susdt. Sr du Montet des heritiers du deffunt Sr Kuhn, pour tout a fait franche, libre sans charge ny hypothèque à l’exception de la somme de quatre florins d’or de rente annuelle envers l’Université de la ville, racheptables par 100 florins d’or et 16 florins huyt schilling de rente annuelle vers le grand Chœur de l’Eglise Cathedrale en principal rachetables par 304 florins – moyennant la somme de 14.028 livres tournois – que le Sr Achepteur ayant obtenu la permission d’achepter lesdites maisons par Senence rendüe au grand Conseil des Messrs. les vint un du 28. Juillet présent mois

D’après l’Armorial général de la France (Louis-Pierre d’Hozier, vol. 4. p. 82-83) François César le Bas est né en janvier 1657 de François le Bas, écuyer seigneur de Lescheneau, originaire du Berry, secrétaire de la Chambre du Roi, et de Catherine Roger. Il est mort sans postérité après avoir été trésorier provincial d’Alsace.

François César le Bas demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un à être exempté des charges sur la maison qu’il a achetée de Jean Bratfisch, d’autant qu’il a réglé les amendes que ce dernier devait. Le syndic royal fait observer que le règlement stipule que les manants ne sont pas exempts des charges que règlent les bourgeois sur une maison, d’autant que le pétitionnaire a réuni sans autorisation du Magistrat trois maisons pour en faire une propriété considérable. Il a aussi été dispensé non seulement du droit de manance et des droits de mutation mais aussi des logements militaires, ce qui représente une économie substantielle. Mais comme le pétitionnaire a plusieurs fois avancé des sommes que la Ville devait au Roi en consentant à attendre que le trésor le la Ville se remplisse pour être remboursé, il propose que le Magistrat s’accorde avec lui sur les conditions afin d’éviter tout précédent fâcheux.

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
H. François Cesar Bas Tresorier vmb die Exemption seines Nebenhauses von allen beschwerden. 222. 256. 258.
(p. 222) Sambstags den 27.ten Septembris 1704. – Kun. noîe H. François Cesar le Bas Escuyer Tresorier, weilen Ewer Gnaden ihme hiebevor die favor gethan, daß Sie beÿ erkauffung seines großen hauses die exemption denenselben gedeÿen laßen, alß hoffet Er aich solche wegen seines nebenhauses Zuerhalten, vnd solches vmb so darmehr, weilen Er die straff für den Verkäuffer Johann Bratfisch den haußfeurer längstens erlegt.
Herr Syndicus Regius meldet, es were von dießer sach schon etliche mahl gehandelt und deliberirt worden, damit nun die Erkandnussen nicht wieder einander lauffen möchten, so hette Er darvorgehalten, daß Zuvorderist inn denen Protocollis nach Zuschlagen sein würdt, was darinnen vorkommen vnd wann dann Herr Implorant mit Einem Memorial dieses seines begehrens halben einkommen würde, ferners von dieser sach würde Zu red. sein.
Erk. H. Syndico Regio gefolgt, H. XV. Spielmann vnd H. Rathherr Wilckin.

(p. 256) Montags den 24.ten 9.bris 1704. – H. Ersch. als Anwalth Hrn François Cesar Lebas Escuyer Vndt Königlichen Tresorier allhier prod. unterthäniges Memoriale Vndt bitten daß mghhrn geruhen wolten seinen Hrn ppalen von denen gewohnlichen oneribus wegen seines nebens häußleins, gleich wie wegen seiner großen haußes gewesen zu befreÿen.
Erk. soll zu vorderist gleich wie den 27.ten 7.br jüngst Erkandt worden in denen protocollis nach gesucht werdten was wegen der größern behaußung Vorgekommen vndt solches per me Umbständlichen referirt werden.

(p. 258) Sambstags den 29.ten 9.bris 1704. – Ego referirte Zi Volge der den 24.ten huius vorgegangene Erkantnus das Jenige was wegen den Jenigen häußern so Monsieur Lebas der Tresorier allhier Von Mr du Montet vnd Johann Bratfisch dem haußfeürer gekaufft, Vorgegangen Vndt gehandelt wordten Wie solches in den protocollis de Annis 1693. 98 et 1702. Zuersehen
H. Syndicus regius votirt hierauff Vndt meldet, es gienge Hh. Lebas petitum dahin daß mghhen Ihnen wegen des Bratfischischen haußes von der Einquartierung Vnd real schirmegeldt befreÿen möchten vndt were anietzo der quæstion ob mghh. Ihme in seinem begehren gratificiren wolte oder nicht, wann Man dießer Straff ordnungen ansehen wolte wie auch das Königlichen rescriptum Crafft deßen expresse befohlen, daß Wann auch eine privilegirte Person burgers häußer in dießer Statt Kauffen wurdte selbige nichts desto weniger sich denen gewohnlichen oneribus zu Vnderwerffen schuldig seÿn solte, so were es gewiß daß Er mit seinem petito abzuweißen vnd was aber dießes mgherren auch noch von der willfahrung des H. Imploranten begehren abhalten könte, were Erstens die übertreffung mghh. ordnung dann Er habe ohne Erlaubnus mghh. dreÿ häußer zusammen gebroch, vndt ein Kostbares gebäwen, daselbsten aufführen laßen wordurch denen hießig Burgeren das Einstandts recht benommen wordten.
2.tens die große gnaden so Ihme mghhen erwießen, dann es were derselbe wegen seines größeren haußes nicht nur allein von der Einquartierung Vndt real schirmgeldt sondern so gar auch von dem Pfundt Zoll befreÿet Worden, Wardurch der Einquartierung Vndt dem gemeinen Säckel Jährlich ein nahmhafftes abgienge, Vndt dann 3.tens die böß Consequenzen maßen alle seines gleichen dergleichen befreÿungen Künfftighien als ein recht prætension wurdte Vndt danckt doch Mr Lebas deme mghherrn einiger Maßen obligirt Indeme Er wie bekandt öffters wann mann Ihme einige gelter vor Ihro Maÿ. Zubezahlen gehabt, solche auancirt vnd gedult getragen bis das ærarium publicum in standt geweßen Ihme solche zu restituiren, sehen möge, daß mghhen alle mögliche Consideration für Ihne tragen, so hätte Er darvorgehalten daß Er für seine Person vnd so lang Er das quæstionirte Bratfischische hauß bewohnen wird Von der Einquartierung befreÿet seÿn solle, Vndt was das real schirmgeldt betreffe, daß einigen Hhn auß mghhn mittel die Commission zu ertheilen sich vmb ein großes mit Ihme zu vergleichen, die übrige Conditiones aber belangendt, daß Er nebst bezahlung des Pfundzolls sich denselben zu submittiren schuldig seÿn solle.
Erk. Hn Syndico regio in allen stücken gevolgt Vndt werden H. XV.er König Vnd H. Rathherr Wilkin deputirt.

François César le Bas vend la maison 5 000 livres au marchand Jean Deicher

1710 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 210
(5000) Le Sr François Cesar Le Bas Escuyer Conseiller du Roy et Tresorier principal de L’extraordinaire de guerre en Alsace
Sr Jean Deicher marchand
sa maison auec sa place, deux cours jardin Joignant Les ecuries remise des Carosses tous ses batimens droits appartenances et dépendances scitués icy Ruë appellée große Schildgass, d’un côté a la rüe nommée Meÿkeffer gäßlein d’autre côté etant à une maison appartenante au Chapitre St Thomas aboutissant par derrière a une maison du mesme Chapitre, de laquelle maison on paye annuellement une rente de 4 florins d’or envers L’université rachetables par 100 florins, de plus une rente annuelle de 16 florins 8 schillings envers le grand Chœur de la Cathedrale rachetable par 300 florins, pour 18.972 livres tournois – Le sr vendeur occupera encore La maison vendue pour sa personne seulement et ses domestiques tant qu’il sera à Strasbourg en payant au Sr L’Acheteur 1000 livres tournois de loyer par an

Fils du marchand réformé Jean Georges Deucher, Jean Deucher épouse en 1707 Agnès Bressler, fille de pharmacien et veuve de Jean Decimator : contrat de mariage, célébration
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren vesten und Großachtbahrn herrn Johann Deüchern, vornehmen handelßmann und burgern alhier, des auch wohl Ehren vesten und hochachtbaren herrn Johann Georg Deüchers, ebenmäßig vornehmen handelßmanns und burgers alhier, ehelich erzeugtem Sohn, alß dem herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Agnes gebohrner Preßlerin Weÿland des Wohl Ehren Vesten und vorgeachten Herrn Johann Decimatoris geweßenen Vornehme handelßmanns und unds alhier seel. nachgelaßener Fraw Wittwe, alß der Frau hochzeiterin andern Theils (…) Straßburg Montags den 14. Monatstag Martÿ Anno 1707 [unterzeichnet] Johannes deücher als hochzeiter, Agnes decimatorin gebohrne breßlerin als hochzeiterin, Jacob Christoph Pantrion, Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 177-v) n° 806)
1707. Mittwoch den 8.ten Junÿ seind nach 2.mähl. Proclamation ehl. copulirt worden, H. Joh: deuchert der ledige Handelsmann, H. Joh: deuchert burgers vnd handelsm. allhier ehel. Sohn und Fr. Agnes weÿl. H. Joh: Decimators gewesenen burgers vnd handelsmanns allhier hinterl. wittib, [unterzeichnet] Johannes deücher als hochzeiter, Agnes decimatorin alß hochzeiterin, hanß görg deücher Eltere alß vatter (i 177)

Agnès Bressler meurt un an plus tard en délaissant deux enfants de son premier mari Jean Decimator. La masse propre au veuf s’élève à 6670 livres, celle des héritiers à 544 livres. L’actif de la communauté s’élève à 51.971 livres, le passif à 58.788 livres

1708 (14.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 20)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. die Viel Ehren: und hoch tugendbegabte Fraw Agnes Deücherin gebohrne Breßlerin, des Wohl Ehren Vesten und Hochachtbahren Herrn Johann Deüchers, Vornehmen handelßmanns Und burgers allhier geweßene hertzgeliebte haußfraw nunmehr seel: nach ihrem Mittwochs den 25.ten Aprilis Jüngsthin aus dießem Kummer vollen Leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen des Wohl Edlen vnd vesten Herrn Johann Breßlers, vornehmen Apotheckers Vnd burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Johannis vnd Agnetæ Decimatorin, der abgeleibten Frauen seel. mit weÿl. dem Wohl Ehrenvesten vnd großachtbaren Herrn Johann Decimatoren, geweßenen vornehmen Handelßmann vnd burgern alhier ihrem erstern Eheherrn seel. ehelich erzeugter Kind. und ab intestato verlaßener Erben, inventirt (…)Act: Straßburg, Donnerstags den: 14.ten Junÿ. 1708.
Eheberedungs Copeÿ – Copia Codicilli

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Kornmarckt gelegener: vnd in diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Hültzenwerckh. Auff der Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, Im Obern hintern Haußöhren, Auffm hintern Gang, In der Obern Stub, In der Stub Cammer, In der Cammer C, Im Mitlern haußöhren, In der Stuben Cammer, Vor der Wohnstub im Öhrn, In der Kuchen, In der Mittlern Stub das a. Contor genannt, In des Officiers stub, Im Saal, Im Untern Contor, Im Gewölb, Im Contor, In der Wohnstub
Ergäntzung der Erben unveränderten Guthß. Auß dem über eingangs gemelter beeder Eheleuthe In den Ehestand zugebrachte Nahrung durch herrn Andream Schmiden Notarium seel. den 2. Aug. 1707. auffgerichtetem Inventario
(f° 45) Eÿgenthumb ahne einer behaußung so der Erben unverändert. Ein Vorder, Mittler vnd hinter hauß auch 3.en höfen am Kornm. Zum Guld. Adler genant (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Herrn Wittwers unverändert Guth, Sa. haußraths 89, Sa. der Chaise 25, Sa. des Silbers 58, Sa. der gulenen Ring 312, Sa. der baarschafft 30, Sa. der Schuld 150, Sa. der Erg. 6002, Summa summarum 6670 lb
Der Erben Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 599, Sa. Wein, Brandenwein vnd leeren vaß macht 213, Sa. des Schlittens 15, Sa. des Silbergeschirrs 75, Sa. der goldenen Ring 286, Sa. der baarschafft 3359, Sa. der Pfenningzinß haubtgüther 1288, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 2700, Sa. der Ergäntzung 473, Summa summarum 9010 lb – Schulden 8466 lb, Nach solchem abzug 544 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 5, Sa. der Früchten und Meels 12, Sa. der wein, brandenwein und Leeren vaß 391, Sa. Gewerbs Wahren 16.558, Sa. Schiff und geschirrs zum strumpffweben gehörig 225, Sa. der Chaise 12, Sa. des Silbers 199, Sa. der baarschafft 3835, Sa. der Schulden 30.733, Summa summarum 51.971 l – Schulden 58.788 lb, Übertreffen also die theilbare assiva die theilbare Verlaßenschafft vmb 6816 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6462 lb
Laut Inventarÿ über Weÿland herrn Johann Georg Deüchers, Geweßenen vornehmen handelßmanns vnd burgers alhier seel. verlaßenschafft durch mich vor; vnd nachgemelten Notarium in Anno: 1708. auffgerichtet, erhället daß erstgemelte Fraw Deücherin gebohrne Buissonin von erstgemelts ihres Eheherrn seel. Verlaßenschafft ad dies vitæ wÿdembs weiße zugenißen hat, 2630 lb
Eheberedung (…) Straßburg Montags den 14. Monatstag Martÿ Anno 1707

Le marchand Jean Deucher qui habite alors à Paris a résigné son droit de bourgeoisie et propose de régler les impôts dus pour ses trois maisons sur la base de 30 000 florins. Une des maisons estimée 8 ou 9000 florins est celle héritée de son père près du poêle de la Lanterne, la deuxième estimée 10 000 florins celle achetée de M. Le Bas rue du Bouclier et la dernière estimée 10 500 florins celle achetée du perruquier Etienne Marchand près du poêle des Boulangers. La commission estime la proposition raisonnable. Elle écarte par des arguments juridiques l’exemption du droit de détraction. Le pétitionnaire pourra aussi revenir habiter Strasbourg. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.

1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
Johann Deuchert pt° Real Stallgelts von 3. häußern
(p. 148) Sambstag d. 23. Martÿ 1720. Moss. nôe H. Johann Deuchert handelßmanns anjetzo Zu Paris prod. Vndtg. Memoriale und bitten mit beÿlag sub lit. A. pt° Nachtrags. Erk. Oberstallherren

(p. 185) Sambstag d. 19. Aprilis 1720 – Johann Deuchert pt° Real Stallgelts von 3. häußern
Iidem [Obere Stall herren] laßen ferner per me Referiren, daß herr Johann Deuchert anjezto zu Paris wohnhaft beÿ E. E. Großen Rath das burger Recht auffgegeben, so auch angenommen, derselbe aber Wegen seiner übrigen petitorum an Mghh. Vorwießen word. darauff er d. 22. Martÿ jüngst beÿ Mgh. ein Underhetniges Memorial mit beÿlag sub lit. A. eingelegt, darinnen er berichtet daß er beÿ ged. E. Rath umb entlaßung des burgerrechts Gebetten, und offerirt so lang er seine dreÿ häußer allhier eigenthümlich behält, jährlich so viel als das Stallgelt von 30.000 fl. erträgt, (wovon aber wann er einmahl selbige Verkaufft, so viel alß Verkaufft worden abgehen wird) hiesiger Statt abzustatten, mit seinem bitt gnädig zu erkennen, daß wann er solte dieses Zeitliche gesegnen, seine Erben hier undt anders wo wohnhafft, den Abzug von sothanem Erb abzustatten nicht schuldig seÿen, jm fall er aber widerumb hier wohnen wolte, er seine wohnung unter der hiesigen obrigkeit protection und Schutz freÿ undt ungehindert genießen könte, Es seÿe aber hierauff diese puncta Wie aus der beÿlag Lit. A. (:so ein Extract Großen Raths Memorialis de dato 14. Martÿ jüngst:/ Zu sehen, er Mgh. Verwießen word. unterthänig Supplicirend obiges Oblation gnädig zu acceptiren, undt mit denjenigen so dabeÿ gebetten worden gnädig Zu willfahren. Auff geschehene Remission habe nomine herrn Deucherts H. Würtz desen geweßener bediente alß deßen Anwald Vordersambst Mandatum Vorgelegt anbeÿ berichtet die dreÿ häußer quæstionis bestünden 1° in der alt Deuchertischen behaußung in der hrn Stub gelegen so herr Deuchert Von seinem Vatter ererbt, aber niemahl mehr als 8 à 9000 fl. angeschlagen geweßen, 2. in des ehemal H. Le Bas gehörig geweßene Hauß in der Schiltzgaß gelegen à 10.000 fl. erkaufft, undt dann 3.tio die Von Estienne Marchand dem Peruquenmacher erkaufft neben der becken stub gelegene behaußung daführ 10.500. bezahlt worden mit nochmahliger demüthiger bitt seinen Herrn Principalen in deßen petitis gnädig Zu willfahren.
Auff seithen der Hh. Depp: habe man sich informirt, Wie hoch die häußer quæstionis Zu stehen Können, und hab sich aus den bericht aus der Contractstub ergeben, daß H. Würtz Anzeig wahrhafftig, finde man also das oblatum gantz raisonable, das 2.te petitum die abzugs freÿheit rationes der Zukünfftigen Erben betreffen, wann herr Implorant außerhalb sterben solte, und herr werde burger noch Schirmer, so habe es dißfalls Keinen anstand, dann entweder sollen die häußer solchen falls auff burger oder auff Frembde, erben solche burger, so seind selbige nach hiesig ordnung selbiges auff der Stat Stall anzugeben, under sich zuschreben zu laßen Pflichtig, womit alle übrige anforderung cessirt, werden selibige aber Frembden Zu Theil,so müßen diese Fremde Kraft observantz des Real Stallgels Zu bezahlen, undt deßen abrichtung jährlich zu entrichten pflichtig zu mehrerem aber nicht gehalten, das 3.te begehren betreffend so würden Mghh dem H. Imploranten, alß Welcher in dem stand Löbl. Gemeiner Statt Interesse da und dort Krafftig zu befordern, recht aus handen gehen wollen, werde alß zu Mgh. stehen zu erkennen daß der Implorant beÿ seinem Oblato seine alhier eigenthümlich besitzende dreÿ behaußung auff dem Fueß der 30.000 fl. Zu Verstallen, dergestalt Zu laßen, daß wann eine oder der andere dieser behaußungen an hiesige burger Verkaufft werden solte, nach proportion von dieser Summ abgehen, falls aber sothane behausung eine oder alle durch des Hrn Imploranten absterben auff frembde erblich kommen würd. der Frembde nur allein das real Stallgelt obbestimbt, nach proportion des ererbten gemeiner Statt, so lang solche behaußung. nicht Wieder in Burgers handt kommen werden Zu entrichten continuiren solle, anbeÿ pt° petiti wofern H. Implorant wiederumb hier wohnen wolte, solches freÿ und ungehindert geschehen möge, denselben Zu Versichern daß solchen falls er mghh. nicht nur besonders angenehm sein, sondern der herr Implorant auch deroselben Zu neigung, undt Vor seine persohn habende Consideration in der that, und soviel von Mghh dependiren wird genießen solte, doch alles mghh. Vermehr oder Verminderung Gehorsambst überlaßend.
Herr Prætor Regius meldet hierauff, es seÿe alles umbständlich referirt worden, und Könne er Keiner andern meinung sein alß deß der Bedacht zu Confirmiren, maßen Mghh. wohl thun wurden, wann sie sich dießer Gelegenheit bedienen umb dem H. Imploranten dero Vor deßen person habende Consideration Zu bezeugen, eben aus deisem motib seÿ auch betiers E. E. großen Rath dispensirt worde, daß er nucht dispensation ohne dießes nimmermehr erfolget sein würde.
Erkandt, bedacht durchaus bebleibt.

(p. 198) Sambstag d. 20. Aprilis 1720. Moss. nôe H. Johann Deucherts bitt underthg. umb gnädige communication ergangener Erkantnus. Ego berichte daß selbig bereiths Zu papier gebarcht denen hochverordneten herrn Deputirten Vorgeleßen und Von denenselben Mghh. Intention gemäß gefunden, auch darauff Ihro Excellentz herrn Prætore Regio Communicirt und approbirt word. Vnd ließ solche ab
Bescheid. Auß Erkantnus Mghh. der Fünffzehen Ist herr Johann Deuchert, auff die von Ihme beÿ E. E. Großen Rath begehrte und erhaltene Entlaßung des allhiesigen burgerrechtens, undt so fort beÿ Mghh. gethanes ansuchen, beÿ seinem oblato diejenige dreÿ behaußungen /:nemblich die Alt Deuchertische, so in der hrn Stubgaß gelegen, die H. Le Bas ehemalig gehörig geweßene in der Schiltzgaß situirt, undt die Von Estienne Marchand dem Peruquenmacher erkauffte so neben der becker stub gelegene:/ so er allhier eigenthümlich besietzen auff den Fueß der 30.000 fl. zu Verstallen dergestalten gelaßen, daß wann eine oder der andere dießer behaußungen an hiesige burger Verkaufft werden solten, nach proportion von dieser Summ abgehen, falls aber sothane behausung eine oder alle durch des Hrn Imploranten absterben auff Frembde erblich kommen würden, der Frembde nur allein das real Stallgelt obbestimbt nach proportion des ererbten, gemeiner Statt, so lang solche behaußungen nicht Wieder in Burgers handt kommen werd., Zu entrichten continuiren solle, anbeÿ pt° petiti, wofern der Herr Implorant wiederumb hier wohnen wolte, solches freÿ und ungehindert geschehen möge, wird derselbe Versichert, daß solchen falls er Mghh. nicht nur besonders angenehm sein, sondern der herr Implorant auch deroselben Zu neigung undt Vor seine persohn habende consideration in der that, und soviel von Ihnen dependiren wird, genießen solte, Decretum Freÿtags d. 19. Aprilis 1720.
Zu Mghh. stellend, Ob sie dieser Auffsatz genehm halten und erkennen wollen, daß selbiger expedirt und des herrn Imploranten Mandatario Zugestellt werde. Erk. beliebt.

Banquier demeurant à Bottmingen près de Bâle, Jean Deucher loue la maison à la Régie des fermes, vivres et domaines d’Alsace au nom de laquelle Charles Cordier

1723 (20. 8.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 978)
Bail a Loyer – fut present Sieur Jean Nicolas Wiertz Marchand Banquier Bourgeois de Cette ville y demeurant Rüe Schiltzgass, fondé de pouvoir special du Sieur Jean Deucher Banquier demeurant a Bottmingen en Suisse (…) bail à commencer du premier jour de L’année prochaune jusques a 3 ans apres Ensuivant et Consecutifs finis et accomplis
à M Charles Cordier Chargé de la Régie des fermes viures et domaines D’Alsace demeurant a Paris, Monsieur Joseph François de Charliere Receveur gnal. des Domaines en Alsace a ce présents acceptant
Une maison Scize a Strasbourg Rüe Schiltzgass Consistante en un Grand Corps de Logis basty de pierres a trois Etages, tous les appartemens duquel sont Compris dans le présent loyer, A La reserve de la Cave qui sera separée En deux parties pour Estre Chacune d’Icelles possédée par les Sieurs preneur et Bailleur, ainsy qu’ils Conviendront Entre Eux, Sera pareillement commun Le premier Grenier dud. Corps de Logis Entre Les Sr Bailleur et preneur Et quant au second Grenier dud. Corps de Logis il demeurera propre au Sieur Bailleur Jusqu’a Ce que l’auoine qu’il Contient ayt été vendüe, apres Lequel temps jl demeurera au Sr preneur. Le Grand escallier demeurera pareillement Commun entre Lesd. bailleur et preneur, affin que le Sieur bailleur puisse aller et Revenir de son appartement qu’jl s’est réservé En Entrant dans lad. maison a main Gauche. La cuisine La Chambre a Coté et La chambre de l’officier et Le garde manger y joins Scituez a rez de Chaussée sous L’appartement dud. Sieur Wiertz sont compris dans le présent bail pour estre seuls possedez par led. preneur pendant Lesd. trois années. Et a l’egard De L’Endroit ou L’on fait la Lessive, jl sera commun Entre Lesd. Sieurss Bailleur et preneur aussy bien que pour la petite cour y attenante, Quant au Jardin scitué derriere le Grand Corps de Logis, jl demeurera propre au Sieur preneur pendant le présent bail, Neanmoins jl sera Loisible aux Sieur bailleur Et a la De son Epouse d’avoir une Clef pour entrer et sortir Eux seuls par la porte dud. Jardin quand bon leur semblera. Les Anghars Construits sous L’appartement basty a main droitte En Entrant dans la cour de lad. Maison seront partagez Entre Les Sr Bailleur et preneur, En sorte que deux appartiendront a Chacun d’Eux pour y placer leur Bois, ou s’en Servir a tel autre usage qu’jls auiseront bon estre. Le Bastiment Construit au dessus desd. Anghars demeurera propre au Sieur preneur pendant le present bail, avec Le Grenier du pavillon donnant sur la Rue Schiltzgass, Et quant aux appartements dud. pavillon jls resteront audit Bailleur a la Reserve de La cave qui est Comprise dans le present bail, pour estre possedée par le Sr Controlleur desd. Domaines. L’écurie servant actuellemt. de magasin sera partagée en deux, dont la moitié possedée par le Bailleur Et l’autre moitié par Le preneur. Et finalement La remise construite dans la cour et Lad. cour en entrant dans la maison seront communs entre led. Sieurs. – moyennant la somme de 700 livres de Loter pour chacune des trois années
(…) Et Etant nécessaire de Construire au second Etage dud. Grand Corps de Logis une cuisine pour le Sr Controlleur du Bureau, Elle y sera faite et Construire aux frais dud. Sr Preneur dans le lieu le plus Convenable, à Condition toutes fois que Le Sieur preneur sera tenu de Laisser et rendre Lad. Maison à la fin de son bail En pareil et semblable Etat qu’il L’aura mise

Jean Deucher de Bottmingen vend la maison 9286 livres à Louis Mena, référendaire à la chambre de police, qui promet d’honorer jusqu’à la Saint-Michel le bail consenti à M. Charlière, receveur général des domaines

1735 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 160
H. Johann Nicolaus Würtz Banquier als mandatarius H. Johannes Deucher de Bottminguen, vermög eine vor Me Blanchans Notario regio zu Paris am 28. feb. jüngst (erichteten) procuration
in gegensein H. Ludovici Mena J.V.Lti und Löbl. Policeÿ gerichts referendarÿ
Eine Behausung und deren Nebens gebauden, zweÿen höffen, stallungen, remises, gartten und hoffstatt auch übrigen deren zugehörden, begriffen und gerechtigkeiten in der großen Schildts: gaß ohnfern der Langen straß, einseit ist ein eck am Maÿkäfergäßlein anderseit neben einer dem Stifft zu St Thomas gehörigen Canonicat behausung hinten auff ein zu der Kirch zu St Thomæ gehöriges Diaconat hauß – davon gibt man der hohen Schuel 4 goldgulden oder 8 fl. 4 ß in Courrent ahne zinß ablößig mit 100 goldgulden, Ferner dem hohen Chor des Bistumbs Straßburg 16 gulden 8 s abzulößen mit 304 gulden – als ein ihme am 24. martÿ 1710 verkaufftes guth – um 9286 pfund
(mit der Bedingung) daß der H. käuffer den darinn wohnenden Hrn. Charlière receveur general des Domaines umb bißherigen hauß zinnß annoch biß Michaelis fürwährenden jahrs daselbst wohnen laße

La maison figure à l’inventaire dressé en 1735 après la mort de Louis Mena puis au contrat de mariage de la veuve avec André Perault en 1736.

Cécile Chalon veuve de Louis Mena et ses enfants louent la maison aux Domaines et gabelles d’Alsace pour lesquels Nicolas des Boves et François Joseph Grau

1735 (26. 7.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 990)
Bail – fut presente Dame Cecile Chalon veuve de defunt Sieur Louis Mena vivant Conseiller du Roy son Procureur en la Marechaussée d’alsace et greffier Criminel de cette ville de Strasbourg, laquelle tant en son nom Comme Commune en biens a Cause de la Communauté qui a eté Entre elle et son d. Epoux qu’en qualité de tutrice naturelle de ses enfans, ny ayant encore aucun tuteur a Eux nomme par le Magistrat, et encore pour plus grande seureté assitée du Sieur Louis Chalon son Pere ancien assesseur au grand Senat de cette ville y demeurant grande Rüe & parroisse de St Louis, a reconnu et Confessé avoir baillé et delaissé par Ces présentes a titre de loyer et prix d’argent pour trois années consécutives finies et accomplies à Commencer du jour de St Michel present mois et année
à Me Nicolas des Boves et ses Cautions adjudicataires generaux des domaines et gabelles d’Alsace Monsieur François Joseph Grau Directeur general desd. domaines demeurant audit Strasbourgtitre
une maison Entiere avec Cour par devant et Jardin par derrière ses appartenances Circonstances et dependances sans en rien Reserver ny Retenir en façon quelconque et telle qu’elle se comporte et Etend de toutes parts Scize en cette ville de Strasbourg rue ditte Schiltzgass a lad. Dame Mena et ses enfans appartenante, de laquelle maison et lieux en dependans mond. Sieur Grau ez noms qu’il procede se contente, disant la bien savoir et Connoitre pour l’avoir vue et visitée diverses fois depuis que le Bureau de la Recette particuliere desd. domaines y est établi et que M de Charlier Receveur particulier et flamerecourt Controlleur y demeurent en leurs dites qualités – moyennant la somme de 1000 livres de loyer pour Chacune des trois années
[Joint] Dans l’appartement de M flammerecourt. Dans la cuisine faire une recharge aux caveaux, a remonter le tuyau du fourneau pour empecher la fumée et remettre un panneau à la porte. Dans le poële Refaire un plancher a Neuf le vieux étant tout rapiécé, refaire Deux croisées et l’on pourra se servir dui verre, a la porte du poele faire une porte neuve qui donne sur L’ Escalier, refaire et remetre un montant a la porte qui donne du poile dans la chambre et quelques litteaux dans le poële
Dans la derniere chambre, faire un plancher Neuf dans la chambre a alcove et les vieux carrelage Servira [sic] pour la cuisine et le passage
Parffaire une recharge a la toiture et les platres qui commencent à manquer sur l’Escalier, raccomoder deux marches à L’Escalier du grenier
(signé) mena veuve, Grau, chalon

Les ayants droit de Louis Mena louent une partie de la maison à Louis Marquet, régisseur général des fourages, d’autres étant occupées par Carraud, premier secrétaire de M. de La Grandville et par François, inspecteur des Ponts et Chaussées

1744 (21.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 71)
(Bail) fut present Sieur Louis Chalon marchand Bourgeois de cette ville y demeurant grand’rue paroisse St Louis au Nom et comme Tuteur des Enfants Mineurs de defunt Sieur Louis Mena Procureur du Roy à la Marechaussée d’Alsace, Greffier Criminel et referendaire de Police de cette d° ville de Strasbourg, lequel audit nom a loué pour un an à compter du premier mars prochain qui finira à pareil jour 1745
à Monsieur Louis Marquet Ecuyer Regisseur general des fourages demeurant ordinairement à Paris rue des fossés Montmartre, paroisse St Eustache de present en cette ville de Strasbourg logé chez le Sr Lousteau même grand’rue paroisse St Louis
Une maison Scize en cette ville rüe Schiltzgass paroisse St Louis appartenante aux susdits mineurs, circonstances et dependances ainsi qu’elle de contient et comporte actuellement occupé en partie par Mr Carraud Premier Secretaire de M de La Grandville et François Inspecteur des Ponts et Chaussées, N’est neanmoins compris dans le présent bail, le second Etage du Principal corps de logis, une chambre dessus, cave Bucher et une Place dans les Ecuries pour deux Chevaux ce qui demeure excepté et réservé pour en jouir par Mr François ainsi et de la même manière quil en jouit actuellement – moyennant le prix et somme de 1250 livres de Loyer
Etat des lieux qui sont compris dans la maison Loüée à Monsieur Marquet Ecuyer Regisseur general des fourages d’alsace Par Monsieur Chaalons Bourgeois d’Strasbourg Par Bail passé devant Me Humbourg No.re Royal aud. Strasbourg le 21 fevrier 1744. Ensemble des meubles et ustensiles qui se sont trouvé dans lad. maison et dependans d’Icelle.
Premierement La Porte Cochere servant de principale Entrée a lad. maison En bon Etat. Item a la petite porte a Costé manque une Clef, Item au puids une poulie et deux sceaux de fonte avec une Chaine de fer En deux pieces Et un Tableau audessus représentant une chaste Suzanne, Item a Costé de la cheminée Vingt Carreaux de glace assemblés par des filets aussi de glace, Item sur la porte d’Entrée de lad. Chambre Vn petit Tableau représentant uin Peïsage
Dans la salle Boisée vis a vis, Un trumeau de glace composé de trois pieds posé Et Incrusté dans la menuiserie Entre les deux croisées Item sur la cheminée Vn trumeau de glace aussy Incrusté dans la boisserie composé de deux pièces dont l’une est Cintrée.
Dans le Cabinet a Costé. Un petit trumeau de glace En une pièce placée sur la cheminée avec sa bordure de bois doré & Sculpté. Au dessus duquel trumeau est un Tableau représentant une Espagnolette
Apartement audessus de l’Ecurie. Un fourneau de fonte Et de potterie. Dans la chambre vis à vis, autre fourneau semblable
Dans Toutte ma maison quatre sonnettes avec leurs mouvemens
A l’égard des mansardes & greniers, Les places sont vagues sans cloisons ny vitres & les fenêtres sont fermées En partie par des volets
Finallement est a observer que les vitres de lad. maison ont Esté livrées sans Estre netoyées lesquelles seront rendues de même lors de la sortie ou fin du Bail.
Fait et arreté par nous soussignés pour Estre annexé a la minute du Bail passé Entre nous le 21 fevrier dernier par devant M Humbourg no.re royal, à Strasbourg le premier mars 1744

Anne Victoire de Berquen femme de Philippe Grau et Antoine Michel de Berquen engagent la maison en cautionnement en 1757, 1763 et 1768 pour une valeur de 25 000 livres tournois envers les Fermes générales unies.
La moitié de maison qui revient à Louis Antoine Mena figure à l’inventaire de sa femme Louise Anastasie Gouget en 1766.

Les consorts de Berquen et Louis Antoine Mena cèdent la maison à Philippe Grau, directeur et receveur général des Domaines et gabelles du Roi en Alsace, et à sa femme Anne Victoire de Berquen

1771 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 389-v
H. Hugo Drolenvaux ancien inspecteur principal des Ponts et Chaussées de la Province d’Alsace als geordneter vogt weÿl. Fr. Catharina Theresia de Berguen geb. Mena hinterlassenen kinder, H. Exsenator Ludwig Antoni Mena
in gegensein H. Philipp Grau des directeur et receveur général des Domaines et gabelles du Roy en Alsace und De Annæ Victoriæ geb. de Berguen seiner Ehegemahlin mit assistentz S.T. H. Antoni Michael de Berguen gewesten prévot général de la maréchaussée en Alsace und S.T. H. Franz Joseph Noel de Berguen, prévot général de la maréchaussée en Alsace, ihren beeden H. brüderen, H. Drolenvaux, H. Mena als vogt Berguenischen kinder und zwar zur helffte vor H. Mena respective deßen Ehegattin De Anna née Röederer zur anderen helffte
eine behausung bestehend aus vorder, hinter und nebens gebäude, hoff, hoffstatt und garten auch allen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der großen Schiltgaß einseit ist ein Eck ane dem Maÿkeffergäßlein, hinten und anderseits eine dem Stifft St. Thomä zuständige behausung – davon gibt man der Hohen schuhl 4 gold gulden oder 8 gulden 4 s ablößig mit 100 gold gulden, ferner dem Hohen Chor des bistumbs Strassburg 16 gulden 8 s abzulößen mit 304 gulden – von ihrem vatter und respective großvatter erblich ane sich gebrachtes guth – um 6500 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Philippe Grau à acheter la maison

1771, Conseillers et XXI (1 R 254)
H. Philipp Grau der directeur et receveur general des domaines et gabelles du Roy en Alsace erhält erlaubnus von H. Drolenvaux mandat. nê H. Exsenat. Mena et Cons. ein in der Großen schildsgaß gelegene behaußung umb 35.000 lb dispensando vom augenschein Kaufen und respective sub clausulis consuetis Verkaufen Zu dörfen. 196.
(p. 196) Montag den 15.ten Julii 1771. Ostertag nê H. Philipp Grau des Directeur et receveur general des domaines et gabelles du Roy en Alsace, der ist gesinet von H. Louis Antoine Mena Exsenatore et uxore fr. Anna gebohrner Röderer wie auch seiner verstorbenen fraun schwester fr Maria Theresia de Berguen geb. Mena deren ane der Großen schildsgaß alhier gelegene behaußung nach ausweiß mitgehend. præliminar: Verkaufs præstitis beÿ E. E. großen Rath præstandis an sich Zu Kaufen bitt ihme also Kaufen zu dörfen und umb gnädige dispensatione vom augenschein.
Rang nê des H. Verkäufers et consorten berichtet daß deme also bitt ebenfals unterth. also verkaufen Zu dörfen et similiter umb gnädige dispensation vom augenschein.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchem derselbe die alles besonders in ansehung derer minorennen beÿ EE Großen Rath in gehöriger forma tractirt worden, auf die gebettene wilfahrung jedoch sub clausulis consuetis angtragen.
Als wurde auf anspruch des auf dem obern banck Vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail Vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird Implorirendem H. Grau mitgebettener erlaubnus von H. Drolenveau mandatorio nomine H. Louis Antoine Mena E. E. großen Rath alhier alten beÿsitzer sowohl proprio als mandatorio nomine seiner Fr. Eheliebstin wie auch tutorio nomine deßen Fr. Schwester weil. Fr. Catharinæ Theresiæ de Berguen geb. Mena hinterlassene minorennen eine in der Großen schilds gaß alhier gelegene behaußung vor 35.000 livres dispensando vom augenschein dießen auch also Verkaufen Zu können, jedoch mit dem anhang wilfahrt daß der Kauf und Verkauf in Mhhen Cantzleÿ Contract stub in beÿsein H. Rathh. Kentzinger und H. Rathh. Dr. Böhm ordnungs mäßig verschrieben und dabeÿ gemeiner Statt versirendes interesse besonders in ansehung des pfund Zolls und abrichtung des real schirmgelds durch desfals außzustellende reversales bestermaßen observirt werden möge.
Deppi. H. Rathh. Kentzinger H. Rathh. Dr Böhm.

Fils du directeur des fermes du Roi François Joseph Grau, Philippe Grau épouse Anne Victoire de Berquen en 1744 : contrat de mariage, célébration
1744 (15. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 72)
(Mariage) furent presens le Sieur Philippe Grau Directeur General des fermes du Roy en alsace demeurant en cette ville vieux marché au vin assisté du Sieur François Joseph Grau son Pere Ancien Directeur desdites fermes et Conseiller en titre d’office au Conseil de la Regence de l’Eveché de Strasbourg et De Elizabeth Duconte sa mere, d’une part
Et Le Sieur François Joseph Nicart Procureur du Roy en la marechaussée generale d’alsace demeurant aussi en cette ville, Stipulant pour Demoiselle Anne Victoire de Berquen fille mineure de feu le sieur Antoine de Berquen vivant Commissaire Provincial d’artillerie des fontes du Roy à Strasbourg et feue De Marie Guille de Chartres en vertu de la Procuration a lui passée par le Sr Pierre Guille de Chartres ses Pere et mere tant en vertu de la Procuration à lui passée par le sieur Pierre Guille de Chartres Commissaire Provincial de l’artillerie et Capitaine general desd. ouvriers d’icelle au département general de flandre demeurant en La ville de La ferre en Picardie ayeul maternel de ladite dlle de Berquen (…) d’autre part
(signé) Philippes Grau, anne victoire De Berquen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 187)
Hodie die 28 mensis Septembris anni 1744 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt præclarus dominus Philippus Grau regiorum Reddituum in alsatiæ director generalis, filius præclari domini Francisci Josephi grau eoumdem regiorum Reddituum directoris veterani et dominæ Elisabethæ du Comte Conjugum et virtuosa domicella anna victoria deberquen filia defunctorum domini Antonii de berquem Commissarii provincialis d’artillerie et des fontes du Roy et amatæ dominæ Mariæ gille de charteres Coniug. (signé) P. Grau, anne victoire de Berquen (i 97)

L’inventaire des biens de Philippe Grau est dressé en 1774 après sa mort. La masse propre à la veuve est de 5 586 livres. L’actif de la succession s’élève à 94 102 livres, le passif à 96 869 livres

1774 (11.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1050) n° 34
Inventaire de la succession de M Philippe Grau cy devant Directeur des Domaines en Alsace – à la requête de De Anne Victoire de Berquen épouse de M Philippe Grau cy devant Directeur des Domaines en Alsace demeurant à Strasbourg absent sous l’assitance de M François Joseph Noel Berquen de grosmont Prevot general de la marechaussée d’alsace son frère
tant dans la maison du Sr Grau sise à Strasbourg rue ditte Schiltzgass audit Strasbourg qu’a La Rubrechzaw dans sa maison de campagne
Meubles. Dans le cabinet de M Grau donnant sur le jardin, Dans l’antichambre du Cabinet de M Grau, dans la chambre a coucher, dans la garde robe, dans l’antichambre de Mde Grau, Dans la salle de compagnie de Mad. Grau, Dans la pièce a main gauche ou couche la femme de chambre, dans le petit cabinet, dans la chambre a coucher de Mde Grau, dans le cabinet de Mde Grau, Dans la garde robe, Au second étage Dans l’antichambre, dans a chambre a côté de celle cy dessus donnant sur la cour, dans une chambre a côté du jardin, dans la pièce qui est a côté de l’alcove, dans la chambre suivante donnant sur le jardin, dans la cuisine qui est a côté de la précédente pièce, dans le collidor, dans l’apartement de derrière à la droite sur le jardin, dans la chambre a côté en allant au fond du colidor, dans la chambre a côté sur le jardin, dans la chambre des servantes donnant sur la cour, dans le vestibule ou colidor, dans une chambre encore donnant sur la cour ou l’on met la farine, dans le vestibule au Retz de chaussée, Dans le sallon au Rez de chaussée, dans une chambre a main gauche sur le jardin a côté de la sale, dans la chambre vis à vis à droite, dans l’office, dans la chambre au dessus du bureau ou couche le Domestique, dans la pièce a côté, dans la cuisine, dans la pièce a droite en entrant a l’hotel de ferme ou couche M Remy ladite pièce donnant sur la rue, dans le Cabinet, dans le vestibule, Au bureau de la vente entrangere, dans le Bureau des Domaines, dans le bureau attenant, dans la buanderie, dans la cave qui est en entrant à droite du vestibule, dans la cave sous les bureaux
vins, équipages, livres,
Meubles et effets à la Ruprechtsau. Dans la chambre de M Grau au premier étage a Main droite, Dans le cabinet de M Grau attenant, Dans le cabinet de Mde Grau attenant, Dans la chambre a coucher de M Grau, Dans le cabinet attenant, Dans la chambre attenante a lad. chambre a coucher, Dans la chambre suivante, Dans une petite chambre a côté donnant sur le parterre, Dans le cabinet attenant donnant sur la cour, Dans la pièce suivante donnant aussy sur la cour, Dans le vestibule, Dans une mansarde sur la cour a main gauche, dans l’antichambre vis à vis, Dans une chambre aux mansardes donnant partie sur la cour en partie sur le jardin, Dans une autre chambre a la mansarde donnant sur le jardin, Dans une mansarde a droite donnant sur le jardin, dans la chambre a côté servant de décharge, Dans une autre mansrade donnant sur le jardin, Au Retz de chaussée Dans la salle à manger a gauche en entrant, Dans le cabinet attenant, Dans le passage de la Garde robe, Dans la garde robe, dans la chambre suivante donnant sur le jardin, Dans la grande salle sur le jardin, Dans l’office, Dans la chapelle, Dans une chambre pres de l’escalier a main droite en entrant, Dans le cabinet attenant, Dans le vestibule, Dans la cuisine de la cour, Dans le garde manger, Dans la pièce a côté de la cuisine, Dans la cave
Biens fond, Une maison cour écurie Remises et dépendances avec Le Parterre attenant Scize à Strasbourg Rue ditte grand Schiltzgass acquise le 27. aout 1771 estimée 33.000 livres
It. un Bien de campagne scitué a la rubrechtsaw composé d’une maison de maître maison de Censier de jardinier cour grange cuisine écurie Remises jardin verger et Potager viviers et environ 242 journaux tant terres labourables que prés estimé 51.000 livres dettes actives, passif – [Joint] Etat des biens apportés par M Grau, 67.688 livres
Etat des biens de la De Grau, Elle a apporté le tiers du bien de la Rubrechzau encore existant dans la totalié a été en famille évalué en 1750 tems où les biens fonds étoient presque sans valeur à 32.000 livres et qui aujourd’hui ou les biens ont beaucoup augmenté de prix estimée 51.000 livres y compris la maison de jardinier et la serre qui ont été construits depuis 50, total 22.345 livres
Récapitulation, meubles 19.102 livres, biens fonds 84.000, dettes actives 258.050, autres dettes actives 14.257, total 376.409 livres – Passif 387.467 livres, déficit 12.057 livres

Originaire de Saint-Gilles près de Dennevy en Bourgogne (voir son acte de sépulture ci-dessous), le receveur général des fermes du Roi Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy acquiert la maison, sans doute en 1779 en devenant bourgeois de Strasbourg. Il demande à être exempté de l’octroi en 1774 pour livrer du sel (XV, 2 R 185 p. 563) et en 1776 pour passer le pont du Rhin (XV, 2 R 187 pp. 503 et 557)

VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780), p. 3
Johann Baptist gagnerot

Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Fangy meurt en 1788 en délaissant pour seule héritiere sa sœur après avoir légué sa maison de Strasbourg à son cousin le comte Durand d’Auxy. L’actif de la succession s’élève à 23 750 livres strasbourgeoises, le passif à 38 002 livres

(Inventaire de la succession de M. Jean Baptiste Gagnerot de Fangy)
Cejourd’huy 23 Maÿ 1788 à huit heures du matin (…) à la requête de M. George Magnier directeur general des fermes du Roy en alsace demeurant aud. Strasbourg agissant en qualité de mandataire et procureur general et special de Dlle Emilienne Gagnerot fille majeure bourgeoise demeurant à St Gille paroisse de Denevÿ en Bourgogne héritiere unique et universelle de feu M. Jean Baptiste Gagnerot de Fangy en son vivant Receveur general des fermes du roy en alsace, son frere decedé aud. Strasbourg premier avril dernier, instituée par l’article 15 de son testament mistique du 28. mars dernier deposé en l’étude de Me Zimmer aussÿ notaire public et juré en cette ville depuis ouvert le 14 dud. mois d’avril (…) par procuration passée devant les notaires Royaux nommés* par sa majesté pour le bourg de Chagnÿ

trouvés dans la maison mortuaire appartenante aud. deffunt en cette ville scise Rue dite groß schils gaß
Au retz de chaussé dans la salle a manger, Dans la chambre à coucher attenante, Dans l’autre chambre ou cabinet qui est derrière, Dans l’office, Dans la chambre de la gouvernante attenante a la salle a manger, Dans le vestibule, Dans la cuisine, Dans l’Ecurie, Au premier Etage dans l’antichambre, Dans le grand Sallon, Dans la chambre à coucher attenante, Dans le cabinet attenant, Dans la Garde robe de passage, Dans la chambre a la Gauche du Sallon, Dans le vestibule de la petite maison, Dans la chambre a cheminée, Dans la chambre à coucher attenante, Dans le cabinet qui est derrière lad. chambre, Dans le bureau, Sur l’escalier, Au second Etage, Dans l’autre chambre, Dans la cuisine du second Etage, Dans l’appartement donnant sur la rue
(f° 31) Biens immeubles 1° une Maison Cour Jardin et dependances size à Strasbourg Rüe ditte Groß schiltzgaß aboutissant d’un côté à la ruelle des Hannetons d’autre a Mr le Professeur Reisseisen par derriere a une maison du Chapitre de St Thomas par devant a la ditte Rue schils gaß, cette maison dont il ne S’est trouvé aucun titre dans les papiers du Deffeunt a été Suivt. le procès verbal Cy Joint des Jurés de la ville de Strasbourg estimée à 16.000 livres
(f° 25) total des meubles meublants 5236 lb, argenterie (f° 27) total 2504, (f° 29), articles de sellerie 558, (f° 30-b) total des tonneaux 462, meubles et effets dans la maison que le deffunt avoit a loyer dans la communauté d’altenheim 177, (f° 31) argenterie comptant 240, immeuble 16.000, Pretentions actives 70.000, total général de la masse active 95.000 livres – dettes passives 152.012 livres, Déficit 57.012 livres – Prétentions sctives estimées douteuses 74.851 livres
Observation – les meubles et effets mobiliers qui se trouvent dans leds. domaines de Bourgogne seront estimés sur les lieux dans l’inventaire, Plus un domaine bati situé en bourgogne sur la seigneurie appelée Etroy jurisdiction de Chalon, Plus un domaine appelé le domaine de St Gilles, cy pour mémoire
Testament, Je soussigné Jean Bte. Tobie Gagnerot de fangy, receveur general des fermes du Roy en alsace (…) 4. Je donne et legue a Glaser mon Cocher les chevaux (…), 5. je donne et legue a la nommée Rosine Bouchot de lauterbourg ma cuisiniere (…) 6. je donne et legue a Pierre mon chasseur (…), 11. je donne et legue à mon Cousin issu de germain le Comte Durand Dauxi Sous aide Major dans le Regiment des Gardes françaises ma Maison à Strasbourg avec toutes ses appartenances et dependances et les meubless qui y sont ainsi qu’un domaine bati que je possede en Bourgogne sur la seigneurie de la De sa mere appelée Etroy et paroisse de Touche Jurisdiction de Châlons sur Saône (…), le 28. mars 1788 – Acte de déposition, 28. mars 1788, dans un appartement au premier étage ayant Vuë sur el jardin derrière la Maison appartenante à Mond. Sr Comparant sise Ruë dite Gross Schildgass, Me Zimmer

Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 297)
Anno Domini 1788 die primâ aprilis mortuus est Dnus joannes Baptista Tobias Gagnerot de Fangy sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus in vivis redemptorarum Regiarum in provinciâ Alsaticâ quaestor, annos natus 68, oriundus ex St Gilles annexâ parochiæ Deneuy [Dennevy] in Burgundia, filius Dni joannis Baptistæ Gagnerot consiliarii Regii et copiarum Regis tribuni aerarii et Dnæ Franciscæ Guillemot et die Sequenti a me infra scripto funus deducente corpus Ejus translatum ad Stam Margaritam in Cujus Coementrio inhumatum est (i 153)

D’après une procuration jointe à l’inventaire, le légataire Jules François Philibert Durand, chevalier comte d’Auxy habite à Paris rue de la Ville l’Evêque
(Procuration) Est comparu Haut et Puissant Seigneur Jules François Philibert Durand, chevalier Comte d’Auxy, sous aide major au regiment des gardes françaises, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, demeurant à Paris rue du faubourg St Honoré près de la Madeleine rue de la ville L’éveque, M. Le Comte D’auxy Légataire particulier de feu M. Jean Baptiste Tobie Gagnerot de Frangy, receveur général des finances du Roy en Alsace, 1° d’une maison située à Strasbourg avec toutes ses appartenances et dépendances et des meubles qui y sont, 2° d’un domaine bati qu’il possédait en Bourgogne dépendant de la terre d’Etroy paroisse du Touche juridiction de chalon sur Saône (…)
Lequel a fait et constitué son procureur général & spécial Gaspard Cte D’arod capitaine au Regiment le Comte D’artois Cavalerie – Fait et passé à Paris En l’Etude L’an 1788 le 24° avril

D’après la contribution au site Généanet, Jules François Philibert Durand est né à Paris (Saint-Nicolas-du-Chardonnet) le 9 mars 1753 de Philibert Durand (lui-même fils de Philibert Durand d’Auxy, conseiller au Parlement de Bourgogne, et d’Emilienne Gagnerot) et d’Etiennette Anne Thérèse Rougeot. Il épouse à Paris le 30 avril 1796 (11 floréal IV) Marie-Louise Choart, fille de Gabriel Choart, seigneur de Touteville, et d’Angélique Renée Marie Le Marié d’Aubigny. Il meurt à Paris le 22 novembre 1834.

Le comte Durand d’Auxy expose la maison aux enchères. L’agent de change Stridbeck s’en rend propriétaire pour 37 400 livres (vente provisoire devant un notaire royal)

1788 (31.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1110) n° 76
M Gaspard Compte d’Arod, capitaine au Régiment d’Artois Cavalerie en Garnison à Strasbourg, mandataire de M le Comte Durant d’Auxi sous aide Major dans le régiment des gardes françaises residant à Paris, légataire de la maison ci après mentionné, (suivant) procuration jointe à la minute de l’Inventaire de la succession de feu M Gagnerot dressé par le notaire Greiss
à Stridbeck agent de charge
la maison et Dépendances appartenant aud. feu M Gagnerot vivant Receveur general des fermes du Roy en Alsace, lad. maison située audit Strasbourg Rüe dite Gross Schiltzgass faisant le coin de la Rue des Hannetons aboutissant d’un côté la Rue d’autre maison de M le professeur Reisseissen derrière une maison du Chapitre de St Thomas devant la rue dite Schiltzgass ou est la principale entrée, consistant ladite maison en deux ailes et un principal corps de logis dans le fond entre la grande cour et le jardin, anoncée 30.000 livres a laquelle elle a élé portée par Me Greiss Notaire public et Juré lors du procès verbal d’enchere du 17 juillet courant – le 2. aout
Adjudication définitive le du 29. aout, pour 37.400 livres

Jean Christophe Bernard et Jean Jacques Embser sollicitent au nom de la communauté réformée le 31 mars 1788 auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation d’acheter une maison pour y transférer leur culte de Wolfisheim à Strasbourg. Le consul Poirot estime que le Magistrat doit renvoyer l’affaire aux instances supérieures en vertu de l’édit royal sur les protestants. Le consul de Turckheim estime que le Magistrat doit examiner la demande avec soin d’autant que l’édit royal ne s’applique pas à l’Alsace. L’assemblée nomme deux commissions pour décider de la suite à donner à l’affaire et de la nécessité d’en référer à la cour.
Le 26 avril, l’assemblée rapporte qu’elle s’est résolue de solliciter l’avis du préteur royal qui a écrit de Paris le 9 avril que le récent édit « paraît laisser la liberté aux non catholiques de s’assembler sans éclat et sans autorisation ». La commission s’appuie sur la paix de Westphalie qui règle les questions religieuses et sur les décisions plus tolérantes qu’ont récemment prises des villes comme Cologne ou Francfort. Les avis divergent sur la manière d’accorder l’autorisation. Certains estiment qu’il n’appartient pas à la Ville de trancher et qu’elle devra en référer au ministre, soit en lui proposant d’approuver une réglementation qu’elle aura déjà préparée soit de s’en remettre entièrement à la décision du ministre. D’autres estiment que si la Ville renvoie la communauté réformée au ministre, on pourra y voir un refus tacite de sa part, alors qu’elle est compétente en matière religieuse d’autant qu’il n’y a aucune innovation, les réformés ont toujours pu acquérir le droit de bourgeoisie. Le Magistrat pourrait présenter au ministre un dossier qui présenterait son avis favorable tout en se soumettant à l’approbation royale. C’est dans ce sens que les commissions proposent un projet de lettre au ministre. L’avocat général Mogg expose le dilemme : le Magistrat a-t-il qualité pour décider en la matière ? L’avocat général Fischer constate que les commissions sont d’accord quant au fond mais divergent sur la marche à suivre. L’avocat général Mathieu estime que la question réside dans l’exercice de la religion (il n’y a aucune innovation puisque les réformés de Strasbourg se rendaient à Wolfisheim) et dans le règlement de police y afférant. Le préteur Wurmser qui préside la séance conclut que la lettre peut être envoyée au ministre puisqu’elle reflète la position des différentes parties. Le préteur de Dietrich rappelle que ce sont des raisons historiques qui ont donné le pas à la confession d’Augsbourg sur les réformés. Le consul Zæpffel souligne que le courrier du préteur royal confirme qu’il n’est pas possible de savoir comment la demande des réformés sera accueillie à la cour et que le mieux est de ne pas prendre position si on ne peut pas opposer un refus. Le consul de Turckheim rappelle l’esprit de tolérance qui caractérise le siècle et les récentes positions du Roi. Le consul régent propose de soumettre la lettre à l’avis du préteur royal en rappelant que d’un côté il est bien connu que le Magistrat ne s’est jamais montré accomodant envers les réformés mais que l’esprit de tolérance a été exposé par le duc de Choiseul en 1762.
L’assemblée enregistre le 23 août la lettre que le comte de Brienne a écrite le 14 août 1788. Elle accorde aux réformés l’autorisation, à condition que « l’endroit où ils se rassembleront pour remplir les devoirs de leur religion soit une maison particulière dont l’extérieur n’annonce ni un temple ni même un édifice public et qu’ils n’y puissent placer de cloches ».
L’assemblée présente le 20 septembre le règlement de police en dix articles, guidés par trois principes : (1) l’exercice du culte réformé, (2) les limites que pose le Magistrat à cet exercice, (3) le maintien des privilèges du Magistrat dans ces innovations.

1788, Conseillers et XXI 1788 (1 R 271)
Reformirte Gemeinde, so ihren Gottendienst Zu Wolfisheim Zuhalten Pflegt, bittet um Erlaubnuß solchen in einem hießigen privathauß Zuhalten, ad deputat. 125. das gesuch wird dem Königl. Hof Vorzutragen beschloßen, jedoch der brief Hn Prætori Regio sous cachet volant zugesandt, um den gehörigen Gebrauch davon zumachen. 181. Schreiben des Königs Hn Ministers, welches ihnen die gebettene Erlaubnuß gestattet, ad deput. und solches ihnen anzukündigen. 307. zufolg der En Löbl. Magistrat aufgetragenen Aufsicht über den Gottesdienst der Reformirten, wird ein Reglement entworfen, genehmigt und publicirt. 349.
(p. 125) Montag den 31. Martius 1788. Kraus nôe H. Johann Christoph Bernhard und H. Johann Jacob Embser, beeder Handelsleute und Burger alhier als älteste und Vorsteher der Reformirten Gemeinde, die ihren Gottendienst in der Kirche Zu Wolfisheim Zuhalten pflegt, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten daß E. G. Zuverordnen, Zugestatten und Zuerlauben geruhen möchten, daß derselben Glaubensgenoßen Gottesdienstliche Verrichtungen künftighin auch in einem alhier gelegenen privathauß gehalten werden können und mögen.
Nachdeme auf deßen Ableßung H. General Advocat Mogg angemerckt, daß da dieses Geschäfft von der großen Wichtigkeit ist, auch MGH. gewohnt sind alle Untergebene, so einige begehren hochdenenselben vorzutragen haben, anzuhören, es sowol der Natur der Sache als Mghh. löblichen gesinnungen angemeßen seÿe, das geschäfft an eine hochansehnliche deputation Zur Untersuchung der dabeÿ eintrettenden weitere Bedencklichkeiten Zu verweisen.
Und beÿ angestelter Umfrag H. Stettmeister von Wurmser diesem Voto des H. General advocaten annoch beÿgesetzt, daß eine großen doppelte deputation möge niedergesetzt und erst alsdann möge beseßen werden, nachdem H. Prætori Regio werde Nachricht von der Sache gegeben worden seÿe. H. Ammeister Poirot aber lediglich Zur Abweisung des gesuches und Vorweisung an höhere Stellen angetragen aus dem Beweggrunde, daß das neuerdings ertheilte Königliche Edict die protestanten betrefend, namentlich der 3. Artickel, Einem löbl. Magistrat die Hände bände dergleichen begehren anzunehmen, welchem Voto auch H. Ammeister Zaepfel in den Fall beÿgepflichtet, wo nemlich die angetragene deputation den fond des Gesuches selbsten untersuchen, nicht aber wann dero bedacht nur auf die Art und Weiß wie solches an Königlichem Hof möge angebracht werden gehen solte, als welche, Falls er auch der Niedersatzung Einer hochansehnlichen deputation beÿgestimmet.
Und H. Ammeister von Türckheim seine Meinung dahin eröfnet, daß E. hochlöbl. Magistrat das bisher unbestrittene Recht habe, ja selbst deßen Pflicht erfordere, die Untergeben in ihren bitten anzuhören, und solche auf bestmöglichste Art Zu untersuchen, obwohlen einige so beschafen seÿn mögen, daß hochderselbe der Klugheit zuseÿn erachten könne nicht darauff Zusprechen, sondern Vordersamst Rath und Vorhaltungs befehle an dem Königlichen Hof einzuholen, von dieser Beschafenheit seÿe auch das Von seiten der Imploranten angebrachte Gesuch, deßen Untersuchung angeregtes Königliche Edict um so weniger hindere, als deßen anwendung in hießiger Stadt und Provintz niemalen Platz greifen könne.
Als ist auf fernere Ansprach des Regirenden H. Ammeisters, daß die deputation sich Zwar der Untersuchung dieses Begehrens unterziehen, die Entscheidung aber nicht über sich nehmen möge, das Votum H. Stettmeisters Von Wurmser gäntzlich befolget, sofort eine hochansehnliche doppelte Deputation zur Untersuchung sowol des petiti in sich selbsten als auch der Art und Weise wie solches etwa an Hof möge angebracht werden, verordnet worden. Deputati H. Stett. von Wurmser, H. Stett: Christian von Oberkirch, H. Amstr. Poirot, H. Am: Lemp, H. XIII. Hennenberg, H. XIII. Streicher, H. XV. Sommervogel, H. XV. Treitlinger, H. XXI. Wachter, H. XXI Engelmann, H. Rathh. Ehrlenholtz, H. Rathh. Ohlmann.

(p. 181) Sambstag den 26 Aprilis 1788 – Relation über die von den hochansehnlichen Hh. Deputirten pt° des Gesuchs der Vorsteher der reformirten Gemeinde vom 31. Januar jüngst angestelte Beratschlagungen folgenden Inhalts
GGHh. Es haben die Herren Johann Christoph Bernhard und Johann Jacob Embser, die hiesige Burgere und Handelsleute als Älteste und Vorsteher der Reformirten Gemeinde, die ihren Gottendienst in der Kirche Zu Wolfisheim Zuhalten pflegt E. G. den 31. Jan. jüngst angegangen Zu gestatten und Zu erlauben, daß derselben Glaubensgenoßen Gottesdienstliche Verrichtungen künftighin auch in einem alhier gelegenen Privat hauß gehalten werden und mögen. Und da E. G. nach Anhörung deren bittschrift dem Hochdenenselben beiwohnenden Grundsatz getreu, daß alle unter Hochdero Gerichtsbarkeit stehende burger, sich einer gründlichen Untersuchung ihrer anzubringenden bitten Zu erfreuen haben sollten, eine hochansehnliche Deputation niederzusetzen geruhet um diejenige Umstände und Maasregeln Zu untersuchen, welche beÿ diesem Geschäfft sowohl für jetzt als in deßen ferneren Betreibung vorgeschlagen werden möchten, so haben Hochdieselbe sich Auch nicht Verborgen, daß eine dergleichen Abänderung in dem Kirchlichen Besitzstand einer höheren autorisation bedürfen möge, und um selbst bis auf den Anschein Zu vermeiden, als ob sie sich einer eingenmächtigen Entscheidung für oder wider anmaßen wollten, beschloßen, daß ehe und bevor die hochansehnliche Hh. Deputirten eine [p. 182] Beratschlagung darüber Anstellen möchten, dem Königlichen Herrn Prætori Kentniß davon gegeben werde, und hochderselbe möchte ersucht werden, nach deßen bekannten Klugen Einsichten denen hochansehnlichen herren Deputirten eine Fingerzeig zu geben, wie derselbe vermeÿnen möchte, daß diese Frage von Mghh. behandelt werden solte, um in den Grentzen dero Befugniß Zu Verbleiben. Auf solches an denn H. Prætorem Regium den 3.ten hujus erlaßene Schreiben ist nun die Antwort vom 9.ten darauf in folgendem Ausdrücken erfolgt
à Paris le 9 Avril 1788. Messieurs
J’étois à la Campagne, lorsque la Lettre que Vous m’avés fait l’honneur de m’écrire le 3 de ce moi m’est parvenu.
J’avoue, Messieurs, que la question présentée par les anciens de la religion pretendue réformée est fort délicate. L’interet d’un nombre considérable de citoyens, l’esprit de tolérance que le Gouvernement a adopté et les inconvéniens attachés à l’exercice de cette religion paroissent plaider sa cause, mais je suis porté à penser comme Vous que la permission qui en est l’objet, paroit devoir être classé parmi celles qui dépendent uniquement de l’autorité souveraine, d’autant que le systeme religieux en Alsace est fixé par les Traités de Westphalie et par des divisions ministérielles.
Il seroit non moins possible, Messieurs, que le Gouvernement ne voulût pas autoriser formellement un culte privé par le contraste qui en résulterait par la privation de tout droit de Communauté prononcé par l’Edit.
En meditant et en cherchant le sens véritable du § 1. de l’Art. 1 on pourroit conclure que le Culte privé n’est pas interdit aux non-Catholiques. La disposition formelle de conserver un culte public aux Catholiques paroit laisser la liberté aux Non Catholiques de s’assembler sans éclat et sans autorisation. Ce seroit peut-être le moyen le plus assuré pour le Magistrat de ne pas se compromettre soit en demandant l’autorisation du Roi, soit en accordant de lui-même la permission demandée.
Je Vous communique, Messieurs, ces réflexions diverses afin que Vous les examiniés avec toute la maturité possible. Si Vous Vous déterminés à solliciter la Cour, je vous prie de m’adresser Vos Lettres, parce que d’ici au tems où elles me parviendront je me mettrai à portée de constater les intentions du Gouvernement. Ce sera d’après les notions que j’acquerrai que je remettrai ou que je ne remettrai pas vos lettres. J’aurai soin de Vous faire part de mes découvertes et je Vous détaillerai les raisons qui m’auront fait prendre l’un ou l’autre parti.
J’ai l’honneur d’être avec une considération très distinguée && Signé Gérard
dieses Schreiben haben sofort die Herren Deputirte Zur basis der Beratschlagung gelegt und mir aufgetragen E. G. die beÿ denenselben geäußerte Gesinnung samt den Gründen, mit welchen sie unterstützt werden Zu eröfnen. Um der hochansehnlichen Hh. Deputirten den historisch-Juristischen Gesichtspunct dieser Frage Vorzutragen wurde von einem Mitglied der deputation folgender Aufsatz Vorglesen, Vid. beÿlage N° 1. die darinn enthaltene beweggründe GGHh. welche dem Ansuchen der hießigen Reformirten das wert reden mögen, fanden die hochansehnliche Hh. Deputirte so triftig, daß sie denenelben im ganzen deren approbation nicht Versagen Können. Jedoch Kamen auch die gefallene Meinungen darinn überein, daß die Entscheidung über dieses begehren beÿ dieser hohen Stelle nicht mehr stehen Könne denn wenn schon eine Abänderung an dem [p. 184] Besitzstand der Kirchlichen Verfaßung, wie sie durch den Westphälischen Frieden für ganz deutschland und so auch das Elsaß bestimmet worden, in der Willkühr des Magistrats oder Vielmehr der im Namen der Bürgerschaft aus übenden obersten Gewalt der Reichstädtischen Verbindung gewesen, so Kan doch dieses nicht in seinem Umfang mehr behauptet werden, seitdeme Ludwig der XIV.te durch die dieser Stadt bewilligte Capitulation den Magistrat zwar bei der bisher ausgeübten Gerichtsbarkeit gehandhabet, jedoch auch durch die neuen Verbindung neuere Klugheitsreguln auferlegt hat. Wann daher die Imploranten die neuere Beispiel Von Cölln und Franckfurt am Maÿn anführen, so sind dieses Zwar Spuren von verbreitung einer gelinderen Gesinnung gegen andern Glaubens genoßen, jedoch Keine hinlängliche autoriteten um E. G. zu ähnlichen durchgreifenden Maasreglen anzuspornen den Grundsatz also als allgemein angenommen Vorausgesetzt, daß E. G. es gegen Hochdero Klugheit zu seÿn erachten werden, in diesem Gesuch bejahend und als bald entscheidend Zusprechen, so wurden von denen hochansehnlichen Hh. Deputirten noch Zur Zeit alle beratschlagungen beseitiget, welche den fonds der Sache und die moderation mit welchen die Erlaubniß Zu ertheilen wären angehen mögen und gantz allein Rücksicht auf die Form genommen, in welcher das Geschäfft zu behandeln, und in dieser hinsicht ergeben sich Zweierlei Meÿnungen, Welche E. G. Aufmercksamkeit Zu einer fernern Entscheidung erregen werden.
Einige der hochansehnlichen Hh. Deputaten von dem Grundsatz durchdrungen, daß Mhh. die Befugniß nicht Zustünde, in dieser Sache Zusprechen, Vermeinten, daß die Imploranten lediglich ab: und höhern Orts anzuweisen wären. Dann entweder wäre Mhh. intention derselben begehren dem königl. H. Minister in solchen terminis Zu berichten, daß demselben Maasregeln Zugleich mit Vorgeleget werden, unter welchen die Willfahrung anzurathen oder aber es würde demselben die weitere entscheidung lediglich anheim gestellt. In jenem Fall würden sich aber Mhh. bereits etwas herausnehmen, worüber das eigene Geständniß, daß sie in der Sachen zu sprechen, Kleine befugniß hätten, hinlänglich Ziel und Maaß setzte, und im andern würden sie sich Zu den Verrichtungen eines Advocaten herabsetzen, der durch seine Vermittlung das begehren eines andern anbringet da hingegen wenn die Imploranten wie gemelt ab und an höhere Orte angewiesen würden, solches decret ihnen einen hinlänglichen Grund geben würde beÿ dem Königlichen Hof, ihre Bitschaft anzugeben und eben dadurch auch dem Hof ein Fingerzeig gegeben würde, wie MGhh. nur die geringste Veranlaßung erwarten, um dero motivirtes Gutachten anzusenden.
Einen andern Weg schlugen aber mehrere der übrigen hochansehnlichen Hh. Deputirten in der beurtheilung der vorliegenden Frage ein, und indeme sie einen mercklichen Unterschied machten, Zwischen einer in sich selbst bestehenden Incompetenz, und Zwischen einer Einschränckung einer sonst zugestandenene Befugniß Vermeÿnten sie solchen Unterschied E. G. Am Anschaulichsten durch die Frage aufstellen Zu Können, ob es Hochdieselben nicht empfindlich und als eine ahndung werthe Vorbeÿgehung dero Gerichtsstelle bürden aufgenommen haben, wann die Imploranten sich [p. 186] gleich an den königlichen Hof gewendet hätten, diesen Rath würde jedoch tacite ein Abweisungs: decret Von dieser Stelle in sich enthalten, denn wenn sie eines theils dafür hielten, daß Mhh. der ihnen beiwohnenden Klugheit gemäß sich enthalten sollten, eine endliche Entschließung in dieser Sache Zu nehmen, so glaubten Sie jedoch auch nicht daß diese Mäßigung von dem Königlichen Hof Verkannt werden dürfte, und er nicht hochdenenselben nach erfolgter Genehmigung im allgemeinen anheimgestellt werden sollte, Von dieser Stelle aus denen Imploranten das zu Verhoffende günstige decret zu ertheilen, Die Erlaubnuß, welche die Imploranten nachsuchen, seÿe auch nicht von der Art daß dardurch eine neue Claße von bürgern hier eingeführt werden sollten. Sie genießen alle schon längst einen legalen Stand, wären immer des burgerrechts fähig erkannt, und solches ihnen auch ertheilt worden, Wann die übrigen requisita denen Ordnungen gemäß waren, der in die Stadt Zu transferirende Cultus seÿe ja selbst Keine Neuerung für die provintz, dann bekanntlich ist derselbe An fünf Orten in der Provintz gäntzlich anerkannt, wie ert unter dem 13. Mertz unser allergnädigste König in einem schreiben an den hohen Rath Zu Colmar in betref der Amteÿ Cleburg sich Zu erklären Keinen Anstand genommen, Wenn daher beÿ denen ohnehin nicht undeutlich sich an tag gegebenen gelinden Gesinnungen des königl. hofs gegen Personen, welche der religion du Souverain nicht beÿpflichten, Zu Verhoffen daß Keine allgemeine Grundsätze dem Gesuch des Imploranten im weg stehen, so würde es umso mehr MMhh. Zustehen zu erwarten, daß dem königl. hof Keine Localen hinderniße solches Zu erschweren, vorkommen werden. [p. 187] Jedoch um auch deroseits denjenigen Verfügungen nicht Vorzugreifen, welche ein Königl. Ministerium für dienlich erachten möchte, und um den Gesinnungen derjenigen Hh. Deputirten, welche auf die Abweisung gestimmet, näher zu Kommen, glaubte die anders gesinnte Hh. Deputirte, daß das Anbringen der Imploranten in solchen terminis dem königl. H. Minister vorzulegen seÿe, daß hochderselbe daraus E. G. Absicht erkennen möchte, wie daß sie sich nicht anmaßen wollen, weiters in der Sache fürzuschreiten, sondern lediglichen von hochdeßen Winck erwarteten, in wie fern sie weitere Masreguln Vorzuschlagen sich berechtigt halten dürften, oder aber sich aller ferneren Einmischung in das Geschäft zu enthalten hätten. Da auch G Ghh. Herr Prætor Regius in hochdeßen oben Verlesenen Schreiben E. G. die Versicherung gegeben hat, daß er im fall sie sich entschließen sollten die Lage in welche dieses Gesuch Sie Verletzt dem königl. H. Minister Vorzulegen bemühet seÿn werde, die Gesinnungen des Ministri vorläufig zu erforschen, um nach der sich daraus ergebender Umständen die fernern Maasregeln zu ergreifen, so vermeÿnen die hochansehnliche Hh. Deputirte, welche der Meÿnung beÿgepflichtet, daß E. G. dieses Gesuch nicht Vor der hand von sich abweisen sollten, daß um so weniger bedancklichkeit dabei obwalten mag, ein Schreiben An den Königlichen H. Minister Zubeschließen daßelbe ist daher auch bereits in folgenden Ausducken entworfen worden
[p. 188] Monseigneur
A Strasbourg le 26. Avril 1788
Les habitans professant la Religion pretendue Reformée, domiciliés en cette Ville, Nous ont fait présenter requête par leurs Anciens, pour obtenir la permission d’exercer dans une maison particulière dans la Ville les actes religieux de leur croyance, pour lesquels ils ont été obligés jusqu’à présent de se transporter au Temple de Wolfisheim Village en Alsace, distant d’une bonne lieue de la Ville.
Les inconvéniens sensibles de cet éloignement, tant pour les habitants de la Ville que pour les soldats des Régimens étrangers qui y sont en garnison, les avantages que procureroient aux premiers la permission qu’ils sollicitent et la consideration accessoire de l’effet d’une pareille facilité sur les emigrans étrangers qui desireront se fixer dans le Royaume et sur l’accroissement de population aisée, et de ressources que l’on peut s’en promettre dans les circonstances présentes, paroissent mériter quelqu’attention. Mais en rendant temoignage à la vérité des motifs favorables à la demande, Nous ne Nous croyons pas autorisés à rien changer sans l’agrément de Sa Majesté, à l’état de possession des Religions admises dans notre Ville.
Il est vrai que les habitans de la religion pretendue reformée ont continué même depuis la réunion de cette ville à la France à jouir dans Strasbourg d’ue existence légale, d’une tolérance entière quoique sans culte public dans l’enceinte, ces habitans sont reçus bourgeois en certifiant de leur croyance, ils la professent hautement et en suivant le culte public à Wolfisheim, sous la domination de Sa Majesté, c’est d’après les Registres de la communauté legalement établi dans ce dernier endroit et par les Extraits de son Pasteur que les mariages, naissances et décès de cette Classe des habitans de la Ville sont constatés et certifiés, Leur existence a été de tous tems bien différente en vertu des traités et ces concessions particulières à l’Alsace, de celle des non Catholiques dans l’intérieur su Royaume, ni les motifs ni les dispositions de l’Edit du mois de novembre dernier, concernant ceux-ci ne paroissent donc applicables aux premiers, et ils sont dans le cas d’être compris au nombre des exceptions prononcéees par l’Art. XXVIII dudit Edit, Cependant malgré cette exception la facilité que les réformés sollicitent en ce moment n’en demeure âs moins l’objet d’une faveur qu’ils ne peuvent attendre que de la bienfaisance du Souverain seul.
Nous nous croyons donc, Monseigenur, devoir nous borner à Vous rendre compte de la demande portée dans la requête dont traduction ci-jointe et à solliciter Vos bontés pour en mettre l’objet sous les yeux du Roi.
Si le Gouvernement étoit dispose à accueillir dans les circonstances présentes le vœu de nos Citoyens de la Religion pretendue reformée, Nous Nous ferions un devoir de concourir à cet acte de bienfaisance en proposant les conditions et précautions de Police, et les Réglemens qui paroissent être convenables pour le maintien du bon ordre public et pour prévenir tout abus. Mais ce n’est que sous votre autorisation, Monseigneur, et d’après les dispositions dont vous daignerez Nous faire part, que nous pouvons nous occuper de ces mesures. Nous sommes avec un très profond respect &&
Wann nun E. G. dieses Schreiben genehmigen sollten, so würde ferner beÿ hochdenenselben stehen zu Verordnen daß es mit einem begleitungs Schreiben an den H. Prætorem regium abgelaßen werden sollte, welchem begleitungs schreiben die hochansehnliche Hh. deputirte ferner ane abschaft der oben verlesenen Note beÿzuschließen für räthlich erachten, [p. 190] damit dadurch dem H. Prætori regio die Grundsätze nach welcher diese Frage im Fond berurtheilt werden mag, Vorstellig gemacht werden möchten, die Wahl unter den angeführten Meÿnungen soll übrigens E. G. anheimgestellt werden.
Nach anhörung dieses Contracts und auf fernerer Vernehmung des Raths des Hh. general Advocaten, von welchen H. Mogg Mghh. das dilemma vorgelegt, daß sie nehmlich sich berechtiget halten mögen in dieser Sache Zuentscheiden oder nicht. solle wie er ebenfalls dafür hielte, solches nicht mehr lediglich in hochdero Befugniß stehen, so würde ein abweisungs decret um so weniger platzgreiflich seÿn, als eine solche Verfügung nur denn statt haben kan, wann man auf Verfügung nur denn statt haben kan, wann man auch berechtiget seÿn mag, zu willfahten, die in Franckreich festen Fuß faßende tolérance scheint die hießige Reformirte zu ihrem vorbringen aufgemuntert zu haben, jedoch ließen sich die Vorschriften des neulichen Königl. Edicti nicht auf die Verfaßung der hießigen Reformirten anwenden, durch dieselben würde, sie deterioris Conditionis werden, als sie es nicht in der durch die öffentliche Friedensschlüßen bereits erlangten Verfaßung sind. ihr Gesuch seÿe auch nicht als eine Neuerung ihres Religions Zustands anzusehen, sondern vielmehr nur als eine Erweiterung eines ihnen bereits Zustehenden besitzes anzusehen, welchem die Menschheit das Wort redet, es würde höchst traurig seÿn, wann man den Reformirten nicht daßelbe legaliter erlauben wolte, was tacité die Juden jedoch mit jedermanns bewußt seÿe, sich längst heraus genommen Er finde übrigens im geringsten keinen Anstand, wenn MGHh. den letzten Vorschlag befolgen wolten, indem ja aber dadurch daß sie dem H. Prætori Regio das Schreiben an den König. H. Minister übergeben, sie es hochdeßen Klugen Rath anheim stellen, welche Maas reguln er in der Sache einzuschlagen für dienlich erachten mag. Alle Rücksichten bewegen ihn also auf die Confirmation des Schreibens an den Königl. H. Minister anzutragen.
Und H. Fischer sich dahin vernehmen laßen, es wären die samtliche Hh. Deputirte in der Hauptsache seinem Ermeßen nach einig, nur hätten sich hochdero Meinung über die Form, welche dieser Sache Zugeben getheilet, in der Wahl der beeden vorgeschlagenen Auswegen könne er nicht Zweifelhaft seÿn, denn so wie es den burgerlichen Pflichten, welche die Hh. Imploranten auf sich haben, zuwider gehandelt gewesen wäre, wann sie sich an den Königs Hof mit Vorbeÿgehung Mhh. gewendet hetten, so sehr glaube er es auch den Rechten und der Würde dieser hohen Stelle angemeßen, wann die durch hoch dero vermittlung die bittschrift der Reformirten hiesigen bürger an Hof gelangen laßen. Der Kürtze halben, wolle er sich auf die frantzösische Mhh. abgelesene Nota bezogen haben, als welche alle diejenige Gründe welche er aufstellen könnte, bereits enthalte, und nur noch beÿfügen, daß in dem H. Prætor Regius in hochdeßen Schreiben Mhh. diejenige Maasreguln her erzehlt, welche eingeschlagen werden könnten, hochderselbe eines theils eine stillschweigende [p. 192] autorisation für thunlich erachtet, andren theils aber auch die Anfrage an den Königl. Hof anrathet, jener erstere Weg ließe sich aber um so weniger ergreifen, als die bestimmungen, welche das neuere Königl. Edict darüber ertheilt ganz und gar weder in Rücksicht der Reformirten der Provinz noch in Rücksicht hießiger Stadt Verfaßung anwendbar sind, und würde daher diese hohe Stelle in den ihro von dem H. Prætori Regio selbst vorgeschlagene Maasreguln Verbleiben, wann sie den an den Königl. H. Minister aufgesetzten Brief zu Confirmiren geruheten und dem H. Prætori Regio den Gebrauch deßelben, nach deßen hohen Einsichten Zuüberlaßen geruheten, um auch hoch denenselben gäntzlich in Stand Zu stellen von denjenigen Bemerkungen, welche dieses Gesuch veranlaßet, Zuurtheilen, so könnte außer der Frantzösischen Note auch noch der referirte Bedacht ihm in Abschrift Zugesandt werden, als worauf er hiemit anzutragen die Ehren haben wolle.
Sofort auch H. General Advocaten Mathieu geäußert, wie daß er in Voraussetzung daß samtliche Mitglieder dieser hohen Stelle, so wie die hochansehnliche Hh. Deputirten von den Gründen welche die Imploranten anführen, gerührt, denselben im fond nicht abgeneigt seÿn würden, nur in Ansehung der Form und der sich dabeÿ ergebende mehrern auswegen seine Meinung eröfnen zu sollen, dafür halte, und dahero keinen Anstand nehmen zu außern, daß um so mehr diejenige Weg zu wählen seÿn mag, welcher Mghh. am ersten in Stand setzen kan deren Günstige Gesinnungen Zur Kentniß des Königl. Ministerii kommen zu laßen, als derselbe zugleich am meisten mit der Würde und der sorgsamen Erhaltung der Gerechtsame Eines hochlöblichen Magistrats übereinkombt, die von den Reformirten anverlangte Bewilligung kan keinen widerstand mehr aus dem Gesichtspunct sich zuziehen, weil dadurch ein neue branche von glaubens lehre in hießiger Statt Verbreitet würde, denn solche ist bekanntlich bereits eingeführt und wann schon der Gottes dienst Zu Wolfisheim gehalten wird, so sind doch die in solchem Glauben auferzogene Personen hier einheimisch die Hauptfrage müße sich also allein von derjenigen Seite beurtheilen laßen, von welcher sie mit sonstigen hießiger Stadt Policeÿ verordnungen zusammen hängt, und in sofern hätten Mghh. das gröste Recht Zuerwarten daß im Fall es dem Königl. Hof belieben mag, diese Erweiterung des kirchlichen Zustands der Reformirten Zuzulaßen, solche Willfahrung diser hohen Stelle zugewiesen werden würde, in dieser Erwartung könte auch hochdenenselben kein anderer Weg vorgeschlagen werden, als diejenige daß Mghh. selbst das Gesuch der Reformirten dem Königl. Hof vorlegen möchten, in den Ausdrücken würde es aller: [p. 194] dings die Klugheit erfordern also zu Verfahren, daß man der Königlichen Entscheidung keines wegs Vorgreiffen zu wollen das Ansehen habe. Er stimme daher nicht nur dem zweiten Antrag der abgestatteten Relation beÿ, sondern auch allen demjenigen, worauf von seinen Hh. Collegen angesprochen worden.
Auch in der angestellten Umfrag geschehener Ansprach des auf der Oberbanck vorsitzenden H. Stettmeister von Wormser dahin gehend, daß die in der frantzösischen Note angeführte Gründe ihn bereits beÿ besitzung der Deputation bewogen der Meinung beÿzutreten, daß dem Königl. Ministerio das Anbringen der Reformirten vorzulegen seÿe, mit beziehung jedoch auf die Kentniß welche H. Prætor Regius in loco von den dispositionen des Hofs einzuziehen Mghh. Zugesaget und der daher von seinen klugen Einsichten zu erwartenden Entschließung, weßhalben er auch Vermeine, daß das vorgelesene Schreiben ohne anstand Confirmirt, und übrigens die von H. General Advocat Fischer angesprochenen Abschriften dem H. Prætori Regio mit solchem Schreiben nebst einem Begleitungs schreiben übersandt werden könnten.
Und H. Stettmeister von Dietrich ferner gemeldet, daß Zwar beÿ Einführung der Reformation das Übergewicht, welches die A. C. Verwandten über die Calvinischen Glaubensbekenner erhalten, schuld daran gewesen, daß unser Vorfahren der Einführung eines Cultus dieser leztern sich immer widersezet, je mehr man sich aber von jenen Zeiten entferne, und dem Begrif von ächter Tolerantz Raum gebe, je mehr verschwinde auch jene Beweggründe der Widerseztlichkeit, schon wären mehrere Städte, welche mit derselben Beharrlichkeit sich immer dagegen gestrebet, vorangegangen. er Verhoffe daher nicht, daß von Seiten Eines Löbl. Magistrats weniger Willführigkeit bezeuget würde, daß aber Mhh. propriâ authoritate keine Abänderung thun zu können dafür gehalten, seÿe der Lage der Sache angemeßen, und nun so passender wird das vorgeschlagene Schreiben an den Königl. H. Minister, weshalben er ebenfalls dem Voto des H. Stettmeisters Von Wurmser beÿpflichte.
H. Ammeister Zaepfel aber geäußert, wie er sich nicht überzeugen könne, wie Mghh. sich befügt halten können, diese Sache beÿ sich Zubehalten, noch viel weniger aber für die Reformirten selbst zu intercediren. Diese Meinung werde beÿ ihm noch mehr durch die Außerung des H. Prætoris Regii in hochdeßen Schreiben bestätiget, als welcher gantz deutlich zu verstehen gibt, daß er nicht gewiß seÿe, wie dieße Sache am Königl. Hof aufgenommen werden dürfte, es hette sich E. hochlöbl. Magistrat Vermuthlich aus gantz [p. 196] guten Gründen bißher immer der Einführung eines Cultus der Reformirten in hießige Stadt widersezt, und noch erst in diesem Sæculo A. 1723. da das Regiment Diesbach sich herausnahm ihren Gottestdenst hier zuhalten, dagegen am Königl. Hof sich verwendet, und ein Verbot ausgewircket, wann man nun heutiges Tages sich dafür verwenden wolle, so würde dieses ein Contradiction und inconsequenz darbieten, deren sich eine Obrigkeitlcie Stelle immer enthalten soll. Er könne daher keiner andern Meinung seÿn, als daß dieses Gesuch auf sich gelaßen werden möchte, falls man nicht lieber förmlich abweisen wolle.
Hierauf H. Ammeister von Türckheim mit wenigem bemerckt, daß wann beÿ mehrern Entfernung von denjenigen Zeiten, in welchen Parteÿ geist und die darvon unzertrennbare Verfolgungs sucht in dem Maas zunahmen, in welchen die theologische Subtilitæten in Schwung waren, sich auch mehr duldung gegen die Meinungen anderer Verbreitet, und solche sich selbst in dem Civilleben Zu außern bestrebet, Eine hohe Obrigkeit es nicht in Contradiction mit ihren vorigen Gesinnungen zuseÿn erachten mag, Wenn sie auch dem einfluß des Duldungsgeist nachzugeben für dienlich achtet. So wären schon mehrere Städte welche ehemal die eifrigsten waren in der Widersezlichkeit gegen die Einführung eines Cultus der Reformirten Zurückgekommen. So hätten denn auch selbst ohnlängst S. Allerchristl. Majestät das adelste beÿspiel gegeben, da er jedoch auch die Meinung hege, daß Mghh. sich nicht mehr befugt halten mögen in der Sache Zuentscheiden, sondern Zu jeder Abänderung an dem Kirchlichen Zustand die Einwilligung des Hofs bedürften, so stelle er jene Beÿspiel und in sofern auf daß sie sich überzeugen möchten, daß die vorgeschlagene Maasreguln sowohl dem Genie des Sæculi angemeßen, als auch in den Schrancken der behutsamsten Mäßigung verbleiben und stimme er auch mit bezug auf die frantzösische Note dem antrag des H. Stettmeisters von Wurmser beÿ.
Sodann auch der Regirende Herr Ammeister MGHh. vorgestellet, wie sich nicht mit genug Klugheit in dieser Sache, die nicht allein das hiesige publicum, sondern auch den gantzen Staat angienge, Verfahren könnten. der H. Prætor Regius hatte denenselben in seinem Schreiben hinlänglich zu Versehen gegeben, [p. 198] wie er selbst von dem Eindruck, den dieses Gesuch auf den Königl. Hof machen dürfte, nicht mit zu verläßigkeit urtheilen könne, daher auch MGhh. versprochen daß er denenselben diejenige Bemerckungen, die er beÿ anzustellender Verkündigung zumachen gelegenheit haben würde, ferner mittheilen werde. In dieser Erwartung hätte er Vermeinet, daß man vordersamst nochmalen den Rath des H. Prætoris Regii hätte einholen können, ehe man sich Zu dem Schreiben, selbst an den König. H. Minister entschloßen hätte. Die Vorlegung derjenigen Gründe, welche anheute beÿ Mhh. verhandelt worden, würde denenselben gewiß ein positiven Rath von dem H. Prætori Regio haben verschafen können. Er seines Orts Vermeine, E. hochlöbl. Magistrat müße Consequent seÿn, die Widersetzlichkeit dero Vorfahren am Regiment gegen die Einführung eines Cultus seÿe bekannt, und wie schon angeregt worden, in A. 1723. deutlich Zu Tag gelegt worden, auch könnten MGHh. das Schreiben des Duc von Choiseul de A. 1762. welches sich in dem Recueil des Ordonnances V. II pag. 620. befindet, nicht genug beherzigen, worinn ausdrucklich gesagt wird, que S. M. conservera volontiers aux Calvinistes la liberté de Conscience et l’assurance de Vivre en repos, Elle tolérera même le petit nombre de temples qui existent actuellement, où le culte Calviniste est bien établi mais Elle ne permettra pas qu’il en Soit ouvert ou rétabli un nouveau, Er wolle daher seinen Antrag dahin gethan haben, daß Vordersambst dem H. Prætori Regio Abschrift von denjenigen pièces welche heute vorgelesen worden, zugesandt werden sollen und Zwar auch von dem vorgeschlagenen Schreiben an den Königl. H. Minister jedoch also daß in daselbe nicht nur diejenige Gründe aufgenommen würden, welche Zu Gunsten der Reformirten anzuführen, sondern auch das jenige was auch gegen die Einführung dieses Cultus aus der Historischen darstellung der bißherigen Widersezlichkeit sich ergibt, und sofort Hn Prætoris Regii fernerer Rath, ehe man solches Schreiben förmlich expediren laße, abgewartet werden möchte.
Als wurde nach geschehener Uberlaßung von Seiten H. Ammeister Poirot, H. XV. Sommervogel, H. XIIII. Streicher, H. Rathh. Gilg, Ohlmann und Oberlin, übrigens einstimmung dem Antrag des H Stettmeisters von Wurmser gefolget, solchem jedoch nur noch beÿgesetzt, daß der protocollarische Auszug dieser berathschlagung in extenso dem Hn. Prætori Regio abschriftlich Zugleich mit den übrigen pièces eingesendet werden solle.

(p. 307) Sambstag den 23. Augst 1788. – So dann wurde Mhh. das Schreiben des Königlichen Ministers Herren Grafen von Brienne unterm 14. dieses in Antwort auf dasjenige, so den 26. Aprilis jüngst Von dieser hohen Stelle in betref der Religions Übungen welche die Reformirte Gemeinde in einem particular Hauß hiesiger Stadt Zu verrichten begehrte an hochdenselben abgelaßen worden, verleßen und ist solches Schreiben folgenden Inhalts
A Versailles le 14. Aoust 1788.
M. M. J’ai mis Sous les yeux du Roi la demande que Ceux des habitans de Strasbourg qui professent la Religion pretenduë reformée ont faite de la permission d’exercer leur Culte dans l’enceinte de cette ville. Sa Majesté a bien voulu leur accorder cette grace. Mais elle veut que l’endroit où ils se rassembleront pour remplir les devoirs de leur Religion soit une Maison particuliere dont l’extérieur n’annonce ni un temple ni même un Edifice public, et qu’ils n’y puissent placer de Cloches. Vous voudrez bien les informer des intentions du Roi et veiller à ce qu’ils S’y conforment.
J’ai l’honneur d’etre &a.
Worauf H. General Advocat Mogg such dahin hat vernehmen laßen, daß da dieses Schreiben dem Wunsch MHHh. entspricht, so werden hochdieselbe es mit Vergnügen angehört haben, übrigens werde es dißortigem Protocoll einzuverleiben, und an die Zu diesem Geschäfft bereits niedergesezte hochansehnliche deputation zu Verweisen seÿe, damit hochdieselbe sowohl diese decision den ältesten und Vorstehern der Reformirten Gemeide, mit dem Andeuten derselben genüge Zuleisten Communiciren, als auch die übrige dieser Sache halben zu nehmende Maasreguln in Berathschlagung Ziehen möge.
Welchem voto mit beÿstimmung Hn Prætoris Regii einmüthig gefolgt worden.

(p. 349) Sambstag den 20. Septembris 1788. – Ferner referirte H. XIII. Secretarius folgenden Bedacht
GGHh. Da E. G. das Schreiben des Königl. Staats Ministers Hn Grafen von Brienne vom 14. Aug. worinn denen Reformirten hießigen Burgern und Inwohnern die Ausübung ihres Cultus innerhalb der Stadt gestattet wird, den 23. deßelben Monats vorgelegt worden, so haben hochdieselbe Zugleich mit Vergnügen Zu Vernehmen gehabt, daß die allerhöchste Willens meinung S.er Königl. Majestät seÿe, daß solche Erlaubnus unter E. G. aufsicht denen benannten burgern und Inwohnern angesagt und dieselbe auch in Rücksicht derselben fernerhin unter hochdero gerichtsbarkeit verbleiben solten, Diesem Auftrag daher genüge Zu leisten haben E. G. nicht nur der bereits über dieses geschäft niedergesetzten hochansehnlichen deputation aufgetragen denen Supplicirenden Vorstehern jenes theils dero burgerschaft so sich bißhero in Wolfisheim zu haltung ihres Gottesdiensts aufgehalten, diese Von Sr. Königlichen Majestaet ertheilte Erlaubniß mitzutheilen, sondern auch annoch an dieselbe gesinnet, dero bedacht über die Maasreguln Zu eröfnen, welche weiters ergriffen werden möchten, um die neuere Verhältnisse, welche dardurch in Rücksicht auf die E. G. Vorbehaltene Ober: Policeÿ erwachsen, zu bestimmen, Die hochans. Hh. Deputirte haben dahero unter Beÿwohnung des Königl. Hn Prætoris dieser Untersuchung sich unterzogen, und mit hochdeßen Genehmigung auf folgendes /:vide ad finem:/ beÿ dieser hohen Stelle Zu erlaßendes decret antragen zu können geglaubt. Beÿ Abfaßung deßelben haben hochgedachte Hh. Deputirte hauptsächlich auf dreÿ Puncten deto Augenmerck gerichtet 1° auf die Bestimmung des denen Reformirten Verstatteten Religions exercitii, 2° auf die Obsicht welche Löbl. Magistrat aufgetragen worden, daß solches in denjenigen Schrancken verbleibe, welche darinn bestimmet sind, und denn drittens auf die beÿbehaltung derjenigen Obrigkeitlichen gerechtsame, welche Em. hochlöbl Magistrat auch in Rücksicht dieser erweiterten bürgerlichen Freÿheit gleichwie über andere dero burger und Inwohnere Verbleiben müßen.
Die Bestimmung des Verstatteten Religions exercitii ist hinlänglich in dem Schreiben des königl. H. Ministers enthalten, und kan von E. G. keine weitere Einschränckung noch Ausdenung bedörfen, es ist deßhalben nach Vorangeschicktem Entwurf eines Introitus in den 1.sten Artickel jenes Schreiben lediglichen als basis dieses gestatteten gottesdientes angeführt worden.
In dem Zweÿten Artickel ist aber nothwendig befunden worden, nach dem Sinn des Ministeriellen Schreibens diejenige Personen genauer Zubestimmen, welche an solchem gestatteten Cultu antheil nehmen sollen, es ist jedoch beÿ Abfaßung deßelben der hh. Deputirten Intention nicht gewesen, daß diejenige Reformirten Personen welche in Meßzeiten oder wegen sonstigen Geschäfften sich alhier auf einige Zeit befinden mögen Von der Theilnehmung an diesem Culti und allenfalls benöthigten Sacramenten ausgeschloßen seÿn solten In dem dritten Artickel haben so dann die Hh. Deputirte geglaubt in allgemeiner Ausdruckung die [p. 352] bißher Zugestandene jurisdiction Em hochlöbl. Magistrat ferner Vorbehalten zu sollen, dahin gehören die Ertheilungen der Erlaubniße in Gradu prohibito, in tempore luctus zu heurathen und andere dahin einschlagen könnenden Fragen mehr.
Ferner hat die betrachtung, daß andere Religions Verwandten in Ansehung der nöthigen werdenden Obrigkeitlchen Vefügungen zwar mediate unter E. G. immediate aber unter den Hhb. Ober Kirchenpflegern oder andern departements stehen, die Hh. Deputirte Veranlaßt, E. G. Vorzuschlagen, die jenige doppelte große Deputation, welche bereits in diesem Geschäfft niedergesetzt worden, Zu einer beständigen deputation Zu errichten, damit vor derselben alle dahin einschlagende Geschäften angebracht und von derselben benöthigten Falls anhero gewießen würden. Zu dem Ende würde auch ein besonders protocoll darüber Zuführen seÿn, wie dann solche Verfügungen in den Articklen IV und V ausgedrückt worden.
Damit E.G. auch nach Erheisch des Ministeriellen Schreibens im Stand seÿn mögen darüber zu wachen, daß den darinn bestimmten Verodnungen genau nachgelebt werde, so wurde es nothwendig die Reformirten anzuhalten das Hauß, welches sie Zu einem Betthauß bestimmen würden, anzuzeigen, der VI Artickel thut deswegen darüber vorsorge, wobeÿ denn allerdings auch die Abrichtung der Abgaben und Gebühren, die auf solchem Hauß haften mögen, Vorgeschrieben wird.
In der nemlichen Rücksicht und damit jedes malen diejenige Personen Es. hoch Löbl. Magistrats bekannt seÿen, welche als Geistliche und Kirechendiener beÿ dieser Gemeinde angestellt sind werden dieselbe angehalten, sich beÿ der deputation zu melden, und ihren Stand und Beruf anzuzeigen und zu bescheinigen und damit auch der bürgerliche Nexus in Ansehung dieser Personen und der Ältesten nich übergangen werden möge, so wurde auch ein Artickel eingeruckt, daß solche Verbunden seÿn sollen sich in den burgerstand zubegeben, die andere Diener je nach ihren facultæten in den bürgerstand oder in den Schirm da jedoch auch denen Hhn. Deputirten bemerckt worden, daß die angestellte Geistliche beÿ denen reformirtten sehr oft aus der Schweitz berufen werden, wo es für ihre Familien öfters besonders wichtig werden kan, daß sie die alda genießene bürgerliche Rechten beÿbehalten mögen, solches aber in den meisten Städten mit erhaltung des Burgerrechts in einer andern Stadt sehr oft unvereinbar ist, so haben hochdieselbe für un: [p. 354] verfänglich gehalten, wann E. G. in Ansehung solcher Geistlichen eine Ausnahm machen würden, und sie Simpliciter Zur begebung in den Schirm anhielten wie dann die darüber Verfaßte Artickel lauten.
Die jüngst erschienenen königl. declaration wegen paraphirung der Kirchenbücher und darauf beÿ dieser hohen Stelle erfolgte Verfügungen sind die Veranlaßung des IX. Artickels welcher einzig und allein das weitere enthalt, das sie angehalten auch ein duplicat der Bücher auf das Archiv zu liefern.
Schleißlichen da bißher ein sehr schwanckender Gebrauch obwaltete in Einholung der Erlaubnuß scheine für solche alhier Verburgerte und im Schirm sich befindenden Reformirte Personen, welche sich zu ehelichen gesinnet, so ist dann auch hierüber ein besonderer Artickel entworfen worden.
Dieser samtlichen Hhb. Deputirten ad domum Communicirte und in einer nochmaligen Versamlung genehmigte Entwurf eines Zuerlaßenden Decrets wird mit Genehmigung des Hn Prætori Regii E. G. nunmehro Zu hochdero Confirmation Vorgelegt, mit dem weitern bedeuten, daß da H. Prætor Regius Verlangt, daß die Supplicirende Vorsteher bevor dieses Reglement ergehe, ihre declaration eingeben solten, welches Hauß sie zu ihrem Betthauß bestimmen, dieselbe diesem Verlangen bereits beÿ lezt beseßener Deputation persönlich genüge geleistet, und auch seit deme durch beÿgehende schriftlcihe Erklärung in möglichster Form bekräftiget haben, Vide der Erklärung apud Acta.
Nach dem hierauf die Hhb. Deputirten sich auf den Bedacht bezogen und die Hh. General Advocaten Mogg und Fischer in Ansehung des 2.ten Artickels, als welcher die Zuertheilende Erlaubniß der Religions Ubungen nur auf diejenigen, welche ein Domicilium fixum in hießiger Stadt und burgbann haben, einschräncket ihre bedencklichkeiten dahin geäußert, daß solche Verfügung ihnen alzu limitirt und sogar denen gesinnungen Mhh. entgegen laufend scheine, indem hochdero Meinung, wie aus dem abgestatteten Bedacht ersichtlich, nicht seÿe, diejenige Personen, welche nur ein domicilium transitorium haben, als da sind die reisende, die Soldaten von hießiger Garnsion von den Gottesdienstlichen Ubungen auszuschließen, es seÿe sogar zu Vermuthen, daß die der Reformirten Religion Zugethane Inwohnern der umliegenden Dörfern zu Zeiten dem hießigen Gottesdienst beÿzuwohnen und insofern theil an demselben Zu nehmen Verlangen werden, welches ihnen auch unter der restriction, daß ihnen die Sacramenten nicht administrirt werden, nicht wohl würde können versagt werden, weswegen sie dahin angetragen daß die in dem 2.ten Artickel enthaltene Verfügung auch [p. 356] auf die Fremden und reisenden auszudehnen, und wo möglich in Ansehung der umliegenden dörfer ein mitigation angehengt werden möge, übrigens aber das abgelesene Reglement gäntzlichen Zu Confirmiren und in den offentlichen Druck Zubefördern, vordersamst aber denen Ältesten und Vorstehern der Reformirten Gemeinde in abschrift Zu Communiciren seÿe, damit sie ihre allenfalsige Zweifel und Vorstellungen beÿ dieser hohen Stelle anbringen mögen.
Sofort beÿ angestellter Umfrag H. Prætor Regius der anmerkung sowohl der Hh. General Advocaten als deren Antrag gäntzlichen beÿgestimmet, und in Ansehung der Inwohnern der umliegenden dörfern annoch besonders beÿgesetzt, daß der 2.te Artickel, welcher sie von den hießigen Gottesdienstlichen Verrichtungen ausschließt, nur auf die Theilnahme an solchen Handlung welche in die Register der Kirchen einzutragen sind, bezug haben übrigens aber der Besuch des Gottesdienstes denselben alzeit freÿ seÿn solle.
Und der auf der Oberbanck Vorsitzende Hr Ammeister Zaepfel angeregt, daß was die Administration der Sacramenten betrefe, er geglaubt hätte, daß sich Mhh. vordersamst an den Königl. H. Minister wenden solten, um die Anweisung Zubegehren, ob unter den gestatteten Religions Ubungen auch die Sacramenten begriffen seÿen, dennoch aber diesen Zweifel Mhh. dafür halten anheim gestelt und übrigens unter der von den Hh. General Advocaten angeführten Erläuterung des 2.ten Artickels zur gäntzlichen Confirmation des verlesenen Reglements angetragen.
So dann H. Ammeister von Türckheim sich dahin geäußert, daß obwohlen das Verlesene Reglement ein redender Beweiß der Sorgfalt seÿe, mit welcher die Hh. Deputirte den Geist des Ministeriellen Schreibens zu befolgen gesucht, so könne er doch nicht umhin, einige Bemerckungen Mhhb. Vorzulegen, und Zwar erstens in betref der in den 7. Art. Zu Gunsten der in der Schweitz verburgerten Geistlichen enthaltenen Ausnahm, scheine ihm solche alzu eingeschränckt Zu seÿn, dann da es sich ereignen könnte, daß die Reformirte sich auch Geitliche aus andern Gegenden verschaften, so glaube er, daß gedachte Ausnahm auf all diejenige Geistliche ausgedehnt werden solt, welche außer Frankreich in einem bürgerlichen Nexu stehen, was dann die zu erreichende beständige Deputation anbelange, so könne er solche nicht anders als höchst gefährlich ansehen, es seÿe Mghh hinlänglich bewußt, welche Mißbraüche und Eingrif in Mghh. Rechte schon öfters die beständige deputation veranlaßt haben, solten alle auf die Reformirte bezug habenden Sachen immediate vor diese deputation gebracht werden, so würde dieselbe um so mehr eine alzugroße [p. 358] Jurisdiction sich anmaßen Können, als es bloß und allein in ihrer Willkühr stegen würde, alsobald auf die alda angebrachte Sachen definitive zusprechen, oder die an dieße hohe Stelle Zu verweisen, er seines orts glaube, daß es die Natur der Sache angemeßen seÿe, daß alle die Reformirten betrefende Sachen entweder directe vor MHh. gebracht werden, um von hochdenselben an die hohansehnmiche deputation Zur Entscheidung oder Vorläufigen Untersuchung nach erheischendem Fall Verwießen zu werden, oder aber daß das Reglement ausdrücklich bestimme, welche Sachen durch die hohans. deputation können entscheiden und welche vor diese hohe Stelle gebracht werden sollen, was endlich den von H. Ammeister Zaepfel in Ansehung der Sacrementen rege gemachten Zweifel betrefe, halte er dafür, daß nach der ausdrücklichen Verfügung des Ministeriellen Schreiben deren Ausspendung denen Reformirten nicht streitig gemach werden könne, da daßelbe ihnen den gantzen Cultum verstatte, und man sich keinen Cultum ohne Sacramenten dencken könne, Als ist auf fernere Ansprach des Reg. H. Ammeister welcher mit dem Hn Prætore Regio in betref der Jurisdiction der beständigen deputation angemerckt, daß dieselbe ungefehr in dem Verhältniß stehen werden, worin die Hh. Oberkirchenpflegere gegen die Evangelischen Gemeinden stehen, und also um so weniger Mißbräuche Zu beförchten seÿen, da derselbe nicht nur Mitglieder alten Cammern beÿwohnen, sondern auch von denen Hh. des Raths und die Hh. General Advocaten, welche nach ihrem Eid angehalten sind darob zu wachen, daß jede Sache vor die gehörige Stelle gebracht werde,
Erk. daß der zweite Artickel des Verlesenen Reglement dahin Zuerläutern, daß auch Frembde und reisende, welche nur ein domicilium transitorium Zu haben erachtet werden können, in der benöthigten Theilnahme an dieser Religions Ubung nicht ausgenommen seÿn sollen, sofort unter dieser Erläuterung das Reglement einem Inhalt nach Zu confirmiren, in den offentlichen druck zu befördern und denen Ältesten und Vorstehern der hießigen reformiren Gemeinde von der hochans. Deputation als eine zubefolgenden Vorschrift anzudeuten, vordersamst aber denenselben in Abschrift zu Communiciren seÿe um ihre allenfalsige Vorstellungen darüber Zu Vernehmen mit dem Vorbehalt jedoch, daß wenn sie keine Bemerckungen Zumachen haben solten, gedachtes Reglement als obrigkeitlich Confirmirt anzusehen, sofort gehöriger maßen zu publiciren seÿn werde, welches Reglement folgenden Inhalts ist

Nachdeme es Ihro königl. Majestät Allergnädigst gefallen, auf unterthänigste bittliche Vorstellung der Inwohner der Stadt Straßburg, die der sogenannten reformirten Religion beypflichten, Allerhöchst dero Willens: Meinung durch ein Schreiben des Königlichen Kriegs: Ministers Herrn Grafen von Brienne vom 14. Augst 1788. dahin zu eröffnen, daß den Imploranten hiermit erlaubt seyn solle, ihren Gottesdienst innerhalb der Stadt zu verrichten ; jedoch daß sie ihre Versammlungen in einem Privathaus anstellen, welches von aussen keinem Tempel noch sonst einem öffentlichen Gebäude gleiche, auch daß sie sich dabeÿ keines Geläuts bedienen, mit dero fernerem allergnädigstem Gesinnen an den Magistrat, ob der Vollziehung dessen zu wachen, so haben Wir die Räthe und Ein und Zwanzig der Stadt Straßburg, auf erstatteten Bericht unserer Abgeordneten, denen Wir die Sache zu bedenken übertragen haben, für nöthig erachtet folgende Verordnung zu erlassen.
Art. I. Das Königliche Ministerial: Schreiben vom 14. Augst jüngst, welches denen Herren Aeltesten der reformirten Gemeide in Straßburg communicirt worden, soll denenselben zue Richtschnur ihres Betragens dienen, deme zufolg ihr Gottesdienst in einem Privathaus, welches von aussen weder einem Tempel, noch einem öffentlcihen Gebäude gleichet, ohne Geläut gehalten werden.
Art. II. Nur diejenige reformirte Glaubensgenossen in hiesiger Stadt und dero Burgbann, die vermög ihres Burger: und Schirmer: stands oder eines zeitigen Aufenthalts, wodurch sie ein gesetzliches Domicilium erlangt haben, als Glieder der hiesigen reformirten Gemeinde anzusehen sind, sollen berechtigt seyn, an der solches Gemeinde gestatteten Religions: Uebung, besonders was die Ausspendung der Sakramenten und eheliche Trauung betrift, Theil zu nehmen ; wobeÿ jedoch die durchreisende und fremde Personen welche nur ein Domicilium transitorium zu haben erachtet werden können, von der benöthigten Theilnahme an dieser Religions: uebung nicht ausgenommen seyn sollen.
Art. III. Die Glieder der reformirten Gemeinde in Straßburg bleiben in demselben bürgerlichen Verhältnis zu einer hohen Obrigkeit und den Inwohnern der Stadt, in welchem sie von je her gestanden, ohne daß die ihnen von Ihro Köniogl. Majestät verliehene Religions: Uebung geachtet werden mag, einige Aenderung darinn herfür zu bringen.
Art. IV. Alle Angelegenheiten besagter Gemeinde, die Beziehung auf solche Religions: Uebung haben, sollen in Zukunft vor eine immerwährende Deputation gebracht werden, die in der Person derjenigen Regiments: und Raths: Glieder, woraus die zu gegenwärtigem Geschäft abgeordnete Versammlungen besteht, unter dem Vorsitz des Königl. Herren Prætoris und mit Zuziehung der Stadt Advocaten und des XIII. Secretarii, dergesalt fortzusetzen, daß die abgehende Glieder jedesmal mit einer Person aus demselben Collegio von gleichem Rang und derselben Religion wieder ersetzt werden.
Art. V. Die Berathschlagungen dieser Deputation nebst den erfolgenden Verfügungen sollen in ein besonderes dieserwegen Zu haltendes Protocoll durch den XIII. Secretarium eingeschrieben und von den vorsitzenden Herren Stättmeister und Ammeister Zu Ende jeder Sitzung unterschrieben werden.
Art. VI. Bey gemelter Deputation sollen die Aelteste der Gemeinde dasgenige Haus, welches sie um ihre gottesdienstliche Verrichtungen darinn zu halten, käuflich an sich bringen werden, zu seiner Zeit anzeigen, sothanes Haus auch allen, so wohl ietzigen als künftigen Gebühren und Abgaben, so wie übrigens den Vorschriften der Gesetzen nahmentlich den hiesigen Polizeÿ: Ordnungen, unterworfen seyn und bleiben.
Art. VII. Die Aelteste der Gemeine und ihre Geistliche sollen sich in den Burgerstand zu begeben verbunden seyn, es seye denn, daß der berufene Geistliche in der Schweitz schon Burger wäre, in diesem Fall wird er sich jedoch in den Schirm zu begeben haben, den übrigen Kirchen: und Schuldienern aber, dafern sie das erforderliche Vermögen um zu dem Burgerrecht zu gelangen nicht besitzen, wird vergönnt sich in den Schirm aufnehmen zu lassen.
Art. VIII. Den Geistlichen, die jeweilen bey dieser Gemeinde angestelt werden, soll obliegen vor Antritt ihres Amts sich beÿ obhochgedachter Deputation zu melden, und ihren Beruf und Stand zu bescheinigen.
Art. IX. Es soll auch der Pfarrer der Gemeinde gehalten seyn, nach Maaßgab der königl. Declaration vom 21. Octobris 1787. die Kirchenbücher: als Tauf: Trauung: und Sterb: Register von dem jeweiligen regierenden Herrn Ammeister paraphiren zu lassen, und Zu Ende jedes Jahrs an das Protocoll E. E. Grossen Raths eines der Exemplarien um der Schreiberei des Hohen Raths Zu Colmar eingesendet, wie auch eine authentische Abschrift davon, um beÿ hiesigem Stadt: Archiv hinterlegt und aufbewart zu werden einzuliefern.
Art. X. Diejenige Glieder der hiesigen reformirten Gemeinde, die Vorhabens sind sich zu verehelichen, sollen vordersamst den obhochgedachter Deputation um einen Erlaubnisschein ansuchen, welcher ihnen nach ertheilter Genehmigung durch den Secretarium wird ausgefertigt werden. Anbeÿ wird den Geistlichen besagter Gemeinde untersagt, eine Ehe zwischen Gliedern derselben einzusegnen, ohne sich vorhin der Obrigkeitlichen Genehmigung, vermittelst Aufweisung gemeldten Erlaubnisscheins, versichert zu haben.
Und damit vorstehender Verordnung desto genauer nachgelebt werden möge, solle dieselbe zu öffentlichem Druck befördert werden. Gegeben Straßburg den 20. Septembris 1788.
Metzler, XIII. Secretarius
[copie et exemplaire imprimé]

Vente définitive par laquelle le comte Durand d’Auxy cède fin septembre 1788 la maison moyennant 9 350 livres à la communauté réformée de Strasbourg pour laquelle le banquier Jean Christophe Bernard et le négociant Jean Jacques Embser. La vente précédente à l’agent de change Jean Michel Stribeck était une vente provisoire avant que la communauté réformée obtienne une autorisation officielle.

1788 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 398-v
(9350 lb) Fut present en personne Mr Gaspard comte d’Anod, Capitaine au régiment d’Artois Cavalerie en garnison à Strasbourg en qualité de Mandataire de M. le Comte Durand d’Auxis, sous aide major dans le regiment des Gardes Françoises resident à Paris, légataire de la maison dont mention sera faite cy après (avoir vendu)
à Mr. Jean Christophe Bernard, banquier, et le Sr Jean Jacques Embser, Negociant, tous deux bourgeois de cette ville, representans la Communauté de ceux qui professent la religion pretendue reformée, à ce presens et acceptants, acquéreurs au nom de lad. communauté
une maison, cour, droits, appartenances et dépendances, appartenante à feu M Gagnerot, vivant receveur Général des fermes du Roy en Alsace, lad. maison située aud. Strasbourg rue dite Gros Schildsgass, faisant le coin de la rue des Hannetons aboutissant d’un côté à lad. rue, de l’autre à la maison de M. le Professeur Reiseisen par derrière à une maison du Chapitre de St Thomas, par devant à la rue dite Schildsgass ou est la principale entrée, consistant lad. maison en deux ailes et un principal corps de logis dans le fonds entre la grande cour et le jardin tel qu’elle se comporte avec tous les fourneaux qui se trouvent murés dans lad. maison, leurs pierres et tuyaux, de laquelle maison le Sr Jean Michel Stribeck, agent de change et bourgeois de cette ville ci present est devenu Adjudicataire propriétaire par acte du 31 juillet et contrat préliminaire du 29. aout dernier pour et au nom de lad. communauté ainsi qu’il a declaré. La vente de lad. est faite pour et moyennant la somme de 37.400 livres non compris les lods et vente frais d’écrtture (…) ont lesd. Srs Bernard et Embser au nom qu’ils agissent declaré se soumettre comme par ces présentes ils se soumettent à tout ce qui leur a été prescrit tant par la Lettre de Mgr le Comte de Brienne, ministre de la guerre au nom de Sa Majesté qui les autorise d’exercer leur culte et religion en lad. maison et de tout ce qui a eté arrêté à la Chambre de Mrs les Vingt er un, promettant de payer annuellement et regulierement, savoir à la Chambre de la manance pour droit de procuration la somme de 112 Livres 4 sols, le Vingtieme, droit de lanterne et tous autres

La communauté réformée, représentée par son ancien diacre Jacques Bertrand, passe un marché avec le maître charpentier Jacques Paul Arnold et le maître maçon Jean Régnard Pfauth pour construire la maison de prière (les plans et le devis situés dans les archives de la paroisse réformée, voir ci-dessous).

1788 (25 8.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 212) n° 47
sont comparus le Sr Jacques paul arnold pere Bourgeois charpentier de Strasbourg et Jean René pfauth Bourgeois Maître maçon de cette ditte ville
lesquels ont déclaré se soumettre ainsi que par les présentes ils se soumettent chacun pour ce qui le concerne a Exécuter Les ouvrages de leurs professions respectives a la maison de priere de la Communauté de MM les reformés à Strasbourg rue grand Schiltzgass N° 4 suivant qu’ils sont tracés par les plans à l’instant représentés et paraphés et par les devis par eux Egalement paraphés (…). Les quelles soumissions ont été acceptées par le Sr Jacques Bertrand négociant de Strasbourg ancien diacre de lad: communauté

1788, Eglise réformée (ADBR, cote 2 G 482 F / 59)
Dessins (au verso: Jean Nicolas Schafflützel, Johann Jacob Embser, Jacob Paul Arnold Sen: Zimmer Meister, Johann Reinhard Pfauth, paraphé au devis de la soumission de ce jour passée devant le soussigné Notaire Royal a Strasbourg le 25 9.bre 1788, Arnold, Pfauth, Jacques Bertrand, Chaber, Dumont, Lacombe
(Colonne – Buffet d’orgue – Plan, cour et intérieur du temple – Coupe – Elévation – Plafond – Elévation sans murs extérieurs)

Die Herren Vorsteher der Reformierten Gemeinde belieben an J. R. Pfauth Maurer: Meister für gemachte Maurer: Arbeit wie folgt (…) 73 fl
Liste des employés (maçon, manœuvres) par jour

Devis de Jean Régnard Pfauth (25 novembre 1788) et avenant (11 février 1789)

1788, Eglise réformée (2 G 482 F / 59)
Devis Derjenigen Maurer und Steinhauer Arbeit, welche endes underschriebener beÿ Erbauung des Reformirten Bethauses, auf best: dauerhaftest und nemlichsten Zu liefern und Zu verfertigen sich verbindlich machet, als und Sollen
1.mo Die Fundamenter auf Vier Schuh breit und Zwölf Schuh tief auff Kosten des Übernehmers ausgegraben, mit Moellons ausgemaurt und das ausgegrabene weggeführet werden Sollten dieße aber tiefer erfordert Ihme das laufende Claffter frantzösisch Maas Zu 23 Gulden extra bezahlet und in gegentheiligen Fallen von Ihme auf gleichen Preiß und Berechnung verguthet werden,
2.do Der Socle, auf 3 Schuh hoch, mit 1 Schuh dicken Quader und auf 7 Schuh mit einem 3 Schuh oder Mauerdicken Binder versehen und
3.tio die Façade Mauren auf 3 Schuh dick, frantzösisch Maas mit guten gesunden Moellons gemauret nach Maasgab des paraphirt unterschriebenen Plans aufgeführt werden.
4.to Die 3. Hauptthüren, 13. Schuh hoch, 5 ½ Schuh breit auf 5 Schuh mit einem Mauerdicken starken Binder und die eine davon von ganzen Quader nach beliebigem Riß gemacht so wie
5.to die 29. Creutzstöcke von Quader sambt 4 starken Binder jeder von ausen 18 Zoll breit durch die gantze Mauerdicke gehend, auf 9. Schuh hoch und 4 Schuh breit um Licht, versetzt werden.
6.ti das Hauptgesims gemauret, 5 Schuh hoch auf alle 8 Schuh ein Binder mit der facon des gantzen Profils welches 3 Schuh Vorsprung bekommt
7.mo den grosen Giebel auf eine Steindicke Zu erhöhen, die hintere Facade von 4 Schuh zu Verlängern in diese ein kleines Fenster Gestell nach Angabe zu setzen und einen Gang auf die Cantzel aus zuschroten
8.vo Den kleinen Giebel vom 1 ½ Mauerstein die Pfeiler das übrige mit einem Stein und Bögen neu aufzumauren
9° Das dach doppelt auf 6 Zoll gelattet mit wohlgebranten Breitziegel gedeckt
10.mo das ganze Gebäude auswendig abgerieben mit Waßerfarb abgestrichen und die Wände inwendig glatt gegipst.
11.mo auf dem Dach 10 Dachfenster auszumauren
12.mo an die eine Hauptthüre 5. vor die beÿden andern aber 1. und an die beÿden Lettner stiegen jede 1 Steinen sauber gehauen, Stäffel von 6 Zoll Hoch und 15 Zoll breit Zu legen.
13.mo die Riegelwand am grosen Giebel von einem liegenden Riegelstein auf 14. Clafter aus Zumauren.
14.to Den Boden um den Altar und die Gänge mit 2 a 3 Zoll dicken sauber gehauenen, Waßlenheimer Platten belegt und Mörtrl ausgegoßen.
15.to Die Zwölf ganze und zweÿ halbe Saulen mit Fondament und Posament von Massiv Quader biß an den Saulen Stamm, der Saulen Stamm ebenfalls und Zwar von einem Stuck Stein, nach dem Riß, sauber gehauen und gesetzet.
16.to das alte Gebäude wird auf Kosten des unterschriebenen abgebrochen, die abgebrochene Mauerstein auf dem Platz vermauret und keine aus das Geröhr allein gleichermasen weggeführet.
17.mo weniger nicht, wann es die Witterung erlaubt, dann Zehen Gesellen mit nöthigen Handlangern auf dem Platz stets arbeiten.
18.vo Bis Ende Junii 1789, beÿ dreÿ Hundert Livres Abzug, unter dach stehen,
19.vo der dritte theil an des bemelter Summe demselben sogleich beÿ Schluß und Deposition des Accords, der andere drittel Ende Mertz 1789, und der letzte wann die Arbeit gäntzlichen verfertiget und für gut erkandt worden, baar bezahlet werden.
Alles vorbemelte für und um die Summa der Achttausend Sechs Hundert Gulden schreibe fl. 8600- Elßäßer Währung in heutig & gangbaren Gold und Silber Sorten, Straßburg den 25. 8.bris 1788.
Johann Reinhard Pfauth Stein Metz und Maurer Meister
Jean Nicolas Schafflützel, Johann Jacob Embser, Vorstehere von der reformirten Gemeinde
Paraphé au devis de la soumission de ce jour passée devant le soussigné Notaire Royal a Strasbourg le 25 9.bre 1788, Pfauth, Jacques Bertrand, , Dumont Chaber, Lacombe

Convention So die Hochansehnlichen Herren Vorsteher der Reformirten Gemeinde Zu Straßburg mit Johann Reinhard Pfauth Maurer Meister alhier geschloßen wie folgt.
Erstl. solle ein Riegelwand, so vorhero laut Accord nur ein Stückwegs, bis an den Bruch der Mauer hätte gehen sollen nunmehr auf seine gantze Höhe und Breite des Bethaußes aufgeführt, und mit einem liegenden Stein, ausgemauert werden
2.tens solle ein steinern Thürgestell samt Ochsenaug verfertigt und hinten auf die Steeg gehen, Versetzt werden
Dieße obstehende Articul sind von mir unterschriebenem accordiert worden, für und um die Summa von 168 gulden, welches hiemit attestiere, Straßburg den 11.ten Febr. 1789.
Johann Reinhardt Pfauth

(Mémoire du charpentier)
Petit oratoire – Bâtiment neuf dite aile droits – Pour le Bâtiment du mre d’Ecole et sacristain – Eglise

Inventaire des effets mobiliers qui se trouvent dans la maison de prière

1788, Eglise réformée (2 G 482 F / 59)
Inventarium über Samtliche Mobilien und Effecten in dem Beth Hauß in der großen Schiltz Gaßen aufgenommen den 19.ten April 1790.
in dem großen Beth Hauß. Ein eichene mit Bildhauer Arbeit Verzierte Kantzel, samt deren Deckel von Blumer nach Devis verfertiget perlfarb lakiert und mit fein Violette tuch außgeschlagen Kostet (…)
Auf den Vorbühnen, im Kirchen Stübel, in dem Vorzimmer, in der Bauch Küchen in dem obern Zimmer oder Schuhl Stube, in dem Portners Hause
dem Original gleich lautent abgeschrieben und Colacionirt und unterschrieben (…) Straßburg d. 16.ten floreal 3.ten Jahr der fränck. Republique

Devis der Zimmer Arbeit, so nach beÿgefügten Plans an dem Bethauß der reformirten Gemeinde solle verfertiget werden als, In der Kirche (…), Im Dachstuhl
Straßburg deb 24. Octobris 1788, Jacob Paul Arnold Sen.

Nota, der bildthawer arbeit, welche auser acort für die Reformirte kirchen (auf begehren) von mit Keterer gemacht und überlüfert worden wie folgt. Zur Orgel (…) zu der Kantzel (…)

Le sacristain Jean Frédéric Federhenn dresse le compte rendu de pose de la première pierre le 24 mars 1789.

1789, Eglise réformée (ADBR, cote 2 G 482 F / 60)
Durch Gottes Gnade und Zu Seiner Ehre,
Im Jahre Christi 1789, den 24. Mertz Unter der glorenreichen Regierung Ludwigs des Sechsehenten, Königs von Frankreich und Navarra und mit Seiner und Eines hochlöblichen Magistrats von Straßburg allergnädigsten Genehmigung legten den Grundstein zu diesem christlichen Bethause
die Pfarrer, Eltesten und Diaconi der reformirten Gemeine zu Straßburg namentlich
Mag. Andreas La Roche, Pfarrer, Mag. Melchior Meÿer, Pfarrer,
Herr Johann Christoph Bernard, Herr Johann Niclaus Schaflützel, Herr Johann Jacob Embser, Herr Johann Friedrich Schönman, Eltester
Herr Johann Friedrich Botzon, Herr Johann Georg Weber, Herr Johann Jacob Schaflützel, Herr Johann Abraham Trachsel, Diaaconi
we auch die mit Herrn Johann Jacob Schaflützel den Bauanordenden, Herrn Johann Niclaus Pasquai und Johann Jacob Bertrand
Maurermeister Herrn Pfauth, Zimmermeister Herrn Arnold
Zugleich wurden dieser Inschrift der gewöhnlichen Zeichen, Müntzen und dergleichen unter dankvoller Rühmung und hertzlichen Wünschen vieler Anlaßenden beÿgelegt
Straßburg den 24. Mertz 1789. Joh: Fried. Federhenn Sigrist beÿ der reformirten Gemein

La municipalité ordonne de déposer sur les greniers l’orgue de l’oratoire des Réformés qui va servir de lieu de réunion à la Société populaire

1794, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Je soussigné Commissaire nommé par la Municipalité pour diriger et faire exécuter les arrangements intérieurs à faire dans le ci-devant Oratoire de la confession helvétique pour le faire servir de lieu de réunion de la société populaire, charge le C. Saur, facteur d’orgues, de la démolition des orgues qui se trouvent dans ce bâtiment, dont les matériaux seront provisoirement déposés sur les greniers d’icelui.
Fait à Strasbourg dans la maison commune le 18 pluviose an II de la R. U. & I.
signé à l’original, Teterel, officier municipal avec grille
Pour copie collationnée conforme à l’original rendu à l’instant par le Notaire public à Strasbourg soussigné.
Fait à Strasbourg le 19 pluviose an II. de la R. U. & I.
Saltzmann Not.re

Le Directoire du district de Strasbourg rend en ventôse III à la communauté des réformés la propriété de l’oratoire où la Société populaire continuera à tenir ses séances moyennant un loyer

1795, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Délibération du Directoire du district de Strasbourg
Du 3. du mois de Ventose l’an 3° de la République française une et indivisible. Séance publique
Vu l’arrêté du Représentant du Peuple Bailly du 30 Pluviose dr.intervenu sur la pétition des Citoyens de Strasbourg professant le Culte helvétique et sur notre délibération du 28. précédent, ledit Arreté mis au Bas de la Petition, portant que les Exposans seront réintégrés dans la propriété de la maison qui leur Servoit cidevant d’oratoire, laquelle cependant continuerra à servir aux Séances de la Société populaire de Strasbourg sous la rétribution d’un Canon annuel de 120. livres par an et ce jusqu’à cequ’il en sera autrement ordonné.
Oui L’Agent National substitut
Les Administrateurs du Directoire du district de Strasbourg Arrêtent en séance publique que le susdit arrêté sera consigné dans les registres de l’administration et que Copie en sera adressée tant aux Pétitionnaires qu’à la société populaire, A Strasbourg pour être exécute suivant sa forme & teneur

L’assemblée primaire de la Monnaie tient pour la quatrième année consécutive sa séance à l’oratoire en l’an VII

1799, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Strasbourg le 25 ventôse an 7. de la république française une et indivisible
L’administration municipale de la Commune de Strasbourg aux Citoyen proposés du culte helvétique en cette même commune
L’oratoire, où vous exercez votre culte, ayant été destiné, Citoyens, par arrêté de l’administration Centrale du Département du 29. pluviose 5 pour être pendant trois années le lieu de réunion de l’assemblé primaire de la monnoie, nous vous prévenons que celle de la présente année devra encor s’y tenir. Nous vous invitions en conséquence et nous attendons de votre devouement à la chose publique que vous voudrez faire préparer à tems ce local et le pourvoir à cette fin des tables et bancs ou chaises dont vous pourrez disposer
Salut et fratrernité, (signé) Hohlenfeld, Richard, Gruber, Grandmougin

Devis de différentes réparations à faire, notamment remédier à l’affaissement des murs construits sur une ancienne cave

1830, Eglise réformée (2 G 482 F / 60)
Devis approximatif des réparations et constructions à faire dans l’église réformée de Strasbourg et bâtimens adjacents par Bachmann, architecte de la dite eglise
1 – Réparation de l’eglise occasionnée par l’enfoncement du terrain (ancienne cave) sur lequel il a été constrit, 1500 frs
2 – Réparation d’une lézarde dans un mur principal de l’église, 410
3 – Réparation et peinture des persiennes, fenêtres, portes de l’église, 800
4 – Habitation de l’instituteur à refaire à neuf, 1310
5 – Recrépir l’église, la maison d’école, la maison du sacristain et les murs qui servent d’enclos, 700
6 – Réparer et faire à neuf les conduits d’eau, 250
7 – Reconstruction des fosses d’associés, 233
8 – Agrandissemnt de la sacristie pour y établir un vestiaire et le rendre propre à servir de chapelle pour l’instruction religieuse des enfants et pour certains actes religieux en hiver, 800
9 – Reconstruction d’un mur donnant dans la rue du bouclier, 500
(total) 6503 francs
Strasbourg le 29 octobre 1830

1866, Eglise réformée (2 G 482 F / 73)
Plan de la sacristie « Le travail a été fait en 1866 »


Maison d’angle

La maison à l’angle de la rue du Bouclier et de celle des Hannetons (ou rue Bückling) appartient à Théophile Goll en 1587. Elle a dans la ruelle un encorbellement de 26 pieds de long en saillie de deux pieds 9 pouces, une marche en pierre de 6 pieds sur deux. Le propriétaire règle 3 sols 8 deniers pour la jouissance du communal.

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 210
Bicking Geßlin die Einseitt
Theophilus Goll hatt daselbsten In Schültzgass eine Behaußung so In Bicklings geßlin gehet, daselbsten Im Gaëßlin oben einen Vsstoß xxvj schu lang, Vnd ij schu ix Zoll herauß, Ein besezten Tritt vj schu lang, Vnd ij schu herauß, Bessert für das Niessen, iij ß viij d

La maison appartient ensuite au fabricant de chausses Daniel Kurbau qui épouse en 1597 Marguerite Abel, originaire de Mayence.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54-v, n° 51)
1597. Daniel Korbaw Hosenstricker J. Margaretha Jörg Abel von Meinßen Verlaßene tochter. 24. Octob (i 57)

Daniel Kurbau et Marguerite Abel qui va accoucher font dresser un testament
1602 (9.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59)
Testament, Daniel Kurba der Hoßenstricker Margred Obelinn
persönlich erschÿnen seind der Ersam Daniel Kurba der hossenstrickher gesundß gendeß vnd stendeß leibß vnd die erbar frauw Margred Obelinin seine eheliche haußfraw, Zwar Inn der Kindtbett Jetzmals ligend doch In Einem bett vffrecht sizendt, beÿde gutter Verstantlicher sinnen Vnd Vernunfft (…)
Actum freÿtagß denn 9.ten Julÿ 1602., Inn d. Statt Straßburg Inn einer behausung In seiffengessell geleg. herrn Michel Ziegel schaffner sanct steffans Closter zustendig derselbigenn hind. behausung, In einer stub Cammer In den hoff sehendt

Daniel Kurbau se remarie en 1611 avec Ursule Hackfort, veuve du tailleur Jean Deiss : contrat de mariage, célébration. La future épouse adopte les trois enfants que son mari a eus de sa précédente femme Marguerite Obel, le futur époux la fille née de sa femme en premières noces
1611 (25.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 400
Eheberedung – Zwüschen dem Ersamen Daniel Kurba dem Hoßenstrickher vnd Burgern Zu Straßburg Ane einem
So dann der ehrn: vnd tugendsamen frauwen Ursulen Hackfortterin weÿland Meister hannß Deÿßenn deß schneiders burgers Alhie Zu Straßburg selig. wittwe Am Andern theÿl
Inn beÿseinn Wiß Willen vnd vnderhandlung der Ehrenvestes fürsichtig Weißen Ehrenhafften vnd Ersamen Hannß obelins deß wagners seines deß hochzeiters schwagers und Kinder geschwornen Vogts, So dann vff Ihrer der frawen hochzeiterin seÿthen (…) Samuel Fügners hauptkandt auff der thucher Zunfftstuben, der Hochzeiterin Vnd hanß Georg strobels schneiders Ihres döchterlins geschwornen vögte
Zum Andern Weÿl Daniel Kurba der hochzeiter noch dreÿ Kinder mitt Nahmen Daniel, hanß vnd Margred Welche ermit Weÿland Margred Obelin seiner Vorig haußfrauwen seeligen erzeüget, Vnd das sie frauw Ursula hackforttin die hochzeiterin ein döchterlein mit Nahmen Kunigundt Mitt obgedachtem hanß deÿßenn Ihrem vorig. haußwürth seeligen ehelichen erzilet, Inn leben, So haben sie beede Angende gemeltte ehepersonen mitt bewilligung Meister hannß obelin vnd hanß Georg strobels Ihrer Kind. vögt vorgenante Ihren Vier Kinder einand. Ane einem freÿen Einkindschafft übergeben, wie das der hochzeiter seiner lieben hochzeiteron vorgements Ihreß lieben Breüttigams genannt dreÿ Kinder hiemit Zu einer freÿen ein Kindtschafft freÿwillig vngezwungen vnd vorgetrung. adoptirt (…)
Actum Inn Straßburg Donnerstags den 25. Julÿ Anno 1611.
Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 82

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 127, n° 87)
1611. Daniel Kurbaw der Hosenstricker, Ursula, Hans Deiß deß Schneids. Wittib, 5. August. (i 129)

Originaire d’Osthofen en Palatinat, le forgeron Jean Theiss (Deiss) épouse en 1586 Agnès, fille de Jean Kuhlmann puis en 1604 Ursule, fille du menuisier Frédéric Hackfurt
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 360 n° 63)
1586. Dominica XV. Hans Deiss von Osthoffen in der pfaltz ein schmidt vnd Agnes hans Kulmans hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag 16. sept. Außgang beÿ Michel Teube* (i 188)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 178, n° 70)
1604. Dominica 25 post Trin. 25. Nov. Hans Deuß d. schneid. Ursula Friderich Hackfurt des schreiners Tochter. eingesegnet Mont. d. 10. decemb. (i 94)

Veuf de Marguerite Obel dont il a eu trois enfants (Daniel, Jean et Marguerite), Daniel Kurbau s’est remarié avec Ursule Hackfurt, veuve du tailleur Jean Theiss dont elle a eu une fille, Cunégonde. Les conjoints adoptent réciproquement les enfants de leur précédent mariage.
1618 (3.ten Marty), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f°
6-v
Adoptiones reciprocæ Daniel Kurba dem Hosenstricker, und Ursula Hackfurtin beden eheleuten vnd deren beder Kindern
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1618 folio 27. Zuseh.) Erschienen Daniel Kurba der Hosenstricker vnd Burger alhier sagt
Nachdem er sich nach Margarethæ Obelin seiner ersten haußfrauwen todtlichen abgang mit Ursula Hackfurtin weÿland Hannß Theÿssen des Schneyders selige hind.lassene wittwen anderwerts verheurat Ir trey. Kind. nemlichen Daniel, Hansen vnd Margaretham, vnd hergegen sie Ime ein Tochterlin Kunigund genant In dise Ehe Zugepracht, were bey Irer Eheberedung donnerstag den 25.sten Julÿ Anno & 1611. neben andern Puncten Zwischen Inen durch und.handlung seines Schwagers vnd obernannter seiner Kinder Vogt Herrn Wolffgang Grienwaldten treÿzehners Samuel Fügeners Hanß Georg Strebels seiner haußfr. Töchterin vogts vnd Daniel Strintzen des Notarÿ abgehandlet beschloß.

Daniel Kurbau hypothèque la maison au profit du cordonnier Melchior Reiff

1629 (17. feb.), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 103
Erschienen Daniel Kurbaw der hosenstricker alhie
hatt in gegensein Melchior Reiffen deß schuhmachers auch burgers alhier – schuldig seÿ 100. Pfund
Vnderpfand hauß und hoffstatt & alhie in der Schiltzgaß. einseit neben ein Eck am Meÿen Kefergäßlin, 2. seit neben H Jacob Kipsen Alten Ammeisters s. witib gelegen, welche Zuuor v.haftet vmb 61. fl. Carol Ringlers

Isaac Repple et sa femme Euphrosine Tippius cèdent à Daniel Kurbau un capital garanti sur sa maison

1629 (9. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 167
Erschienen Isaac Reble burger Zu St. vnd Euphrosina Tuppiusin sein ehefr.
haben in gegensein Daniel Kurbaw deß hosenstrickers auch burgers alhie bekannt
cedirt vnd übergeben 100. fl. Straßburg werung Capital so Jahrß auf Michaelis mit 4. fl.. besagter wehrung von auf vnd abe sein Kurbaw behausung alhie in der Schiltzgassen gelegen, verzinsst word. – per xxxv lb

Daniel Kurbau hypothèque la maison au profit d’André Schott

1629 (ut spâ [5. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 152
Erschienen Daniel Kurbaw d. hoßenstricker
hatt in gegensein Andreß Schoten auch burgers – schuldig seÿ 75. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffstat, höfelin, mit allen & alhier in der Schiltzgassen, einseit ein Eck am Meÿenkefergaßlin, anderseit neben H Jacob Kipsen Alt Ameisters s: witib, hind. vff vorbesagt gäßlein stoßend gelegen, Welches hauß Zuuor v.hafft ist vmb 100. lb. Melchior Schwanfeldern

Ursule Hackfort meurt en décembre 1658 en délaissant pour héritiers les trois enfants de son mari ou leurs représentants. Le titre de propriété allégué pour la maison dite à la Croix verte (zum grünen Creutz) remonte à 1557. L’actif de la succession s’élève à 1498 livres, le passif à 446 livres

1658 (27. 10.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 12) n° 29 (608)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die viel Ehren und tugendreich fraw Urßula Kurbawin gebohrne Hackhfortnerin weÿland des Ehrenhafften herren Daniel Kurbaws geweßenen hoßenstrickhers vnd burg.s alhie haußfraw nunmehr seeligen, welche den 16. Xbr. Innstehenden Jahrs tödlich v.pliben hinderlaßen, So auf erfordern und begehren der abgeleibten frawen seel. ab intestato hinterlaßener v. an nachgemeltem folio benannten Erben durch herrn Daniel Rixingern handelßmanns v. burg. In Straßb. der v.storbenen fr. sel. vogt und Salomeam Riedin der abgel. fr. seel. geweßenen dienstmagd – Actum d. 27. 10.br. 1658.
Die v.storbene fr. seelige hat ab intestato Zu Erben v.laßen wie volget. 1. weÿland Hanß Kurbaw geweßenen Hoßenstricker vnd burger alhie d. abgeleibten frawen seel. Inn Ihrer Mit vorgedachtem Herrn Daniel Kurbaw auffgerichtet. Eheberedung adoptirten Sohns hinderlaßene beede Söhn und dochter Nahmens Hannß Friderich hoßenstr: welcher nun Inn die 10. Jahr von hier V.zogen, deßentwegen man keine wüßenschafft ob er In leben oder todt, Ferner Urßulam Kurbawin des Ehrsam. v. bescheidenen Meist. Georg Schotten weißgerbers v. burgers alhier haußfr. mit beÿstand deßelben, Weiter weÿland Margarethæ Kurbawin der abgelebten seel. addoptirt. dochter mit auch weÿland Reinhard Avenheim geweßenen Thuchscherer v. b alhie In erst. Ehe ehelich erzeugten Sohn, Daniel genand, seines hw. i. hoßstr. v. nunmehr üb. die 4. Jahr in d. wand.schafft, deßen geschw. vogt der Ehrsam v. bescheidene Meist. Paulus Ganthi hoßenstr. v. b. alhie welch aber wegen unpäßlich. Leibs diesem geschäfft nicht beÿ wohnen können, Inn deßen wie auch obged. hannß Friedrich Kurbaws Nahmen So abwesend der Ehrenvest fürs. v. weiß H. Joh: Ulrich Meÿger J. V. Ddus vnd E. E. Kl. Raths beÿsitzer, Zu disem geschäfft deputirt vnd erpettenen herrens, ferner Jgf. Margretæ in anderer Ehe, Alle 4. d. In Gott ruhend. fr. sel. ab intestato P. addoptione hinderlaßener Kind. Enckel vndt Erben

Auff der Obern Bühn, Cammer A, Im hinder stübel, Cammer B, Im haußöhren, Stubkammer, Inn d. Obern Stuben, Auffm gang, Inn der Obern Stuben, In dem hindern Cämmerl. Inn d. Küch.
Eÿgenthumb Ane einer behs. Item haus hoffstatt vnd hoffln mit Allen Ihren geb: begriff. weith. recht. Zugehördt vndt gerechtigkeiten gelegen Inn der St. St. In der Schiltsgaßen genand Zum grunen* Creutz Ist einseit ein Eckh Inn derselben gaßen gegen wÿland Dieboldt *rg. seel. wittib vndt Erben, Anderseit neben H. Joh: Jacob Kuglern XXI. des bestendig. Regiments hinden Auch vff gemelter H. Ringler, stoßendt Allerdigs freÿ ledig vnd eÿg. vnd hiehero æstimirt pro (-) der hie hero erstlich ein dritte theÿl vndt dan Zwettentheyl weg. Daniel Kurbaw des v.storbenen huetmachers Ihres Cambheks drittentheyl ererbt welche ist lendt* also hiehero In allem gehörig, 350. lb d. Darüber sagt j prg. brieff mit des bischofflich. hoffs Insigell de dato den 27. Maÿ Anno 1557. mit altem j Notirt vndt dabeÿ gelaßen.
Wÿdembs Verfangenschaft so die abgelebte fraw seelige von weÿland herrn Daniel Kurbaw Ihrem Andern hauswürth seelig ad dies vitæ wÿdembs weis genoßen, Vermög General Theillungs vber weil. herrn Daniel Kurbaw seelig Verlaßenschafft durch Christoph Schüblern Notarium in Anno 1644. vffgerichtet
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 181, Sa. der frucht 7, Sa. leerer faß 7, Sa. Silbers 34, Sa. Guldenen ring 3, Sa. der baarschafft 312, Sa. pfenningzinß hauptgüter 439, Sa. Eÿgenthumbs ane einer bhs. 300, Sa. Schulden 193, Summa summarum 1498 lb – Schulden 446, Nach deren Abzug 1052 lb
Sa. ungewißen Pfenningzinß hauptgüter 81 lb
(Legaten) Item Jacobeen Hackforterein weiland Friderich Hackforters des wullenwebers und burgers alhier tochter
Item Jungfr. Salomeen Riethin weÿland H. Reichardts Riethen gewesenen Amptschreibers Zu Lahr, Item Johann Adam undt Reichart Riethen deroselben gebrüdern

Les héritiers Kurbau vendent la maison 225 livres au fabricant de pâtés Jean Melchior Billinger et à sa femme Susanne

1662 (20. febr:), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 118
(Prot. fol. 8) Erschienen Ursula, Georg Schotten deß Jüngern, weißgerbers Eheweib, für sich selbst. Ferners Paul Salinus der hosenstrickher alß Vogt Daniel Avenheims, Vnd Niclaus Elles der hosenstrickher alß Vogt Margarethæ Dorin, beed Vögte mit assistentz H Johann Peter Schmid. und H. Andres Fischers alß aus E.E. groß. Rhats mittel ad contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein hannß Melchior Billingers deß Pastetenbeckh und Susannæ seines Eheweibs, beÿde mit beÿstand Paul Steinweilers deß Barchet Krämers ihres resp. stieff schwähers und stieff Vatters
hauß, hoffstatt, höfflin, Bronnen, mit allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie ahne der obern Straß. in der Schiltzgaß. einseit ein Eckh am Maÿkäfergäßlin, anderseit neben H Hannß Jacob Kuglern Fünffzehnern, hind. auch vff denselben stoßend geleg. für freÿ ledig und eig. – umb 225 Pfund

Jean Melchior Billinger épouse en 1658 Susanne, fille du marchand de futaine Léonard Stœhr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung, Extractus Auß allhiesiger Canceleÿ Contract Stuben – unser Burger Hans Melchior Billinger der Harpfrist alß Hochzeiter mit beÿstand auch unsers Burgers Michael Freundts deß Schiffmanns auch burgers, So dann Jungfrau Susanna Weÿland Unsers Burgers Lienhard Stören geweßenen Barchet Krähmers seel. nachgelaßene Tochter alß Hochzeiterin mit assistentz ingleichem vnsers burgers Paul Steinweÿlers deß Barchet Krämers ihres Stieffvatters, Barbara ihre Ehelichen mutter und Johann Meÿer der Buchbinders ihres Vogts – Actum den 1. Februarÿ Anno 1664

Mariage, cathédrale (luth. f° 86)
1658. Mehr Zum 2. mal Eod. [Sonnt. d. 18. Jan 2. Epiph.] Hans Melchior Billinger der Harpfenist vnd burger allhier vnd Jungfr. Susanna, weÿland Leonhardi Störer des burgers vnd barchet krämers alhier hinterlaßene eheliche Tochter – IV Mont. d. 25. Jan. Freÿburger, Münster, Bock (i 87)

Jean Melchior Billinger et sa femme Susanne, assistée de son beau père Paul Steinweiler, hypothèquent la maison au profit de Marguerite Allgeyer

1671 (21. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 628-v
Erschienen Hannß Melchior Billinger der Pastetenbeckh und Susanna beÿde Eheleuth, und Zwar Sie Susanna anietzo mit beÿstand Paul Steinweÿlers ihres eheleiblichen Vatters, und Hannß Jacob Stubers ihres Schwagers beeder barchetkrämer
in gegensein Herren Johann Jacob Schaumanns E.E. Statt Gerichts Procuratoris alß Curatoris Jungfr. Margarethæ Allgeÿerin – schuldig seÿen 50 Pfund pfenning
Unterpfand hauß hoffstatt Höfflin, bronnen mit allen übrig. Gebäuen, begriffen, Zugehördt, und Gerechtigkeit. alhier an der Obern Straßen in der Schilts Gaßen, ist einseit ein Eckh am Maÿkäffer Gäßlin, anderseit neben Herrn hannß Jacob Küglern dreÿzehnern hinden uff denselben stoßend gelegen

Jean Melchior Billinger meurt en 1672 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 299 livres. L’actif de la communauté s’élève à 242 livres et le passif à 348 livres.

1673 (1.3.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 8) n° 199
Inventarium undt Beschreibung aller und Jeder haab Nahrung und Gütter, so Weÿland Der Ehrsame und bescheidene Meister Hannß Melchior Billinger, Pastetenbeckh und burger alhier nach seinem den 28. Decembris in nechst abgewichenen 1672. jahr aus dießer vergänglichen Welt genohmenen seeligen hinscheiden hinder ihme verlaßen, welche Verlaßenschafft auf frl. ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten herrn Johann Drillingers Musicanten und burgers alhie alß geordnet und geschworenen Vogts Hanß Melchior, Mariæ Barbaræ, Annæ Margarethæ und Mariæ Magdalenæ aller vieren deß verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner geliebten haußfrauen der nunmahligen hinterbliebeneen Wittiben, Ehelich erziegter Kinder und ab intestato hinderlaßener Erben, durch die Tugendsame Fraw Susannaù Störin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrengeachteen herrn Sebastian Schranckhenmüllers Basteten Beckens und burgers alhier Ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum Straßburg Sambstags den 1. Martÿ Anno 1673.
Copia der Eheberedung

In einer d. Statt Straßb. in d. Schiltzgaß ane d. obern Straaßen gelegenen, hiehero gehörig Vnd hernach beschriebenen behaußung ist befunden Word. Wie volgt
Auff der obern bünen im Cämmerlin, In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, Im Haußöhrn, In d. Wahrstuben, In d. Verlehnt. Cammer, In d. Vndern od. wohnstub, In der Kuch. Im Haußöhrn, Im Keller (W 2, E 14, T 53)
Wahren vnd Werckzeug Zum Pastetenbecken v. Lebküchler handwerck (T 10), Silber geschirr und geschmeidt (W 5, T 3) Ahne guldenen Ringen (W 4), Ahne baarschafft (T 48)
Eigenthumb an einer Behaußung, so theilbar. It. hauß, hoffstatt, höfflin, bronnen mit allen übrig. gebäwen, begriffen, zugehörd. V. gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßb. an d. obern Straßen in d. Schiltsgaß, ist eins. ein Eck am Meÿkäffergäßlein, anders. neben weÿl. H. Hannß Jacob Küglers XIII.ers seel. fr. Wittibin V. Erben, hinden auch auf dieselbige stoßend. Dauon gehen jährlich 1 lb 5 ß d Zinß järlich auf d. 21. febr. ablößig in hauptgut mit 25. lb d H Caspar Salino Hoßenstricker V. Burgern alhie Vögtlich. weiß. So dann 2 lb 10 ß d Zinß jahrs aud d. 22. 7.bris H. Joh: Jacob Schaumann Procuratori beÿ E. E. Stattgericht Alhier ebenmäßig Vögtlicher Weiß Widerlößig in Cap. mit 50. lb. Sonsten freÿ, ledig V. eig. Vndt über gemeltte beschwerd. annoch angeschlagen pro 125. lb. Darüber Vorhanden ein teutscher p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel Verwahret, dat: d. 20. Feb. A° 1662 not: mit N° 1 Welchen H Schawman obgedacht in V.wahrung V. beÿ dieß. Inventat. communicirt hat, besagt, Wie d. Verstorbene seelig V. seine haußfr.erwehnte behaus. Käufflich ane sich gebracht (T 125)
Summa summarum d. Wittibin unverändert Vermögen 299 lb
Summa summarum theilbaren Vermögen 242 lb – Schulden 348 lb, Theilbare passiv Schulden übertreffen das theilbar gut 106 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 257 lb
Ergäntzung, aus dem über ihr Susannæ Stöhrin (…) Zugebrachte Nahrung in A° 1658 d. 3. Februarÿ durch David Ößinger Notarium juniore auffgerichtet
Copia der Eheberedung, Extractus Auß allhiesiger Canceleÿ Contract Stuben (…) Actum den 1. Februarÿ Anno 1664

Le tuteur des enfants de Melchior Billinger loue la maison au boulanger François Jean de la Porte, bail repris en 1687 par son fils Annette de la Porte

1684 (23. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 517-v
herr Johann Trillinger der Musicant alß Vogt weÿl. Melchior Billingers geweßenen Pastetenbeckens nunmehr seel. hinderlaßener Vier Kinder
in gegensein Mr Jean d. la Port deß frantzösischen beckens
verlühen, Eine becken behaußung alhier in der Schilts gaß, einseit neben dem Kuohnischen hauß, anderseit ist ein Eckh am Meÿ Käffer gäßlein, uff 6. Jahr lang Von ietzverwichenen Weÿhenachten angerechnet umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 40. fl.
[in margine :] hierin gemelter Entlehner hat in gegensein Anneste de la Port deß becken seines leibl. Sohns bekant, daß Er demselben sein auß vorstehend. Lehenungs Verschreibung gehabtes Recht, daß Er nunmehr an sein deß Vatters statt die übrige Jaracht umb hieringemelt. Zinß dieße behaußung wie Er biß dato bewohnen möge, ufrecht redlich cedirt und überlaßen habe – Act. d. 24. Julÿ 1687. [unterzeichnet] +, Johanes drillinger, Laporte Le Jeun

Les enfants et héritiers Billinger vendent la maison au fournier Jean Bradfisch et à sa femme Jacqueline Dürrbach

1691 (20. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 742-v
Margaretha, gebohrne Billingerin, Johann David Apffels, deß haußfeurers eheliche haußfrau, mit beÿstand ihres Ehevogts, So dann Maria Barbara und Maria Magdalena weil. hans Melchior Billingers, gewesenen Pastetenbecks nachgelaßene töchter, so beede majorennes mit beÿstand Hans Conrad Heinen deß Musicanten ihres Vogts
in gegensein Johannis Bratfisch deß haußfeurers und Jacobe gebohrner Dierbachin deßen ehelicher haußfraun – daß Sie Billingerische Schwestern (ihnen beeden Eheleuth. verkaufft)
hauß, hoffstatt, höfflein, Bronnen, mit allen übrigen Gebäuen, begriffen, Zugehördt. und Gerechtigkeit. allhier an d. Obern Straß. in d. Schilts gaß, einseit ist ein Eck am Meÿ käffer Gäßlein, anderseit neben weil. H. Frantz Kuhnen gewesenen handelßmanns sel. Erben, hinten auff dieselbe stoßend gelegen, so gantz freÿ ledig und eÿg – geschehen umb 500 pfund

Jean Bradfisch hypothèque la maison au profit du boucher Isaac Fleischmann et de sa femme Marguerite Ulrich

1697 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 211
Johannes Bratfisch, d. haußfeurer
in gegensein Isaac Fleischmanns, deß Metzgers und Margarethæ geb. Ulrichin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Becken behaußung mit allen deren gebaüen Recht und zugehördt. allhier in d Schiltsgaß einseit neben Mons. de Monset, Secret. de l’Intendance, and. seit ist ein Eck am Meÿ Käffer gäßel, hind. auff ged. Mons. d. Montet stoßend gelegen

Jean Bradfisch sollicite après des Conseillers et des Vingt-et-Un l’autorisation de céder sa maison que Monsieur de la Bastie l’a forcé à vendre à Monsieur Le Bas sans que l’acte ait été passé à la Chambre des Contrats. L’assemblée ordonne à l’acquéreur de suspendre les travaux qu’il a entrepris, ne consent pas à la vente mais prononce une amende et la confication du bien.

1698, Conseillers et XXI (1 R 181)
Johann Bradfisch pt° hauß Verkauffs. 273.
(p. 273) Sambstags den 27.ten Septembris 1698 – Saltzm. Ersch. Johann Bradfisch burger und haußfeürer allhier berichtet, daß Er durch Mons. de la Bastie gezwung. worden sein in der Schiltzgaß gelegenes hauß an Mons. le Bas Zu verkaufen, welches aber in der Contractstub nicht verschrieben worden, bittet also vmb Obrigkeitlich gn. Consens.
H. Syndicus meldet hierauf d. durch dießen Verkauff den hießigen ordnung. welche ohne Mghh consens alhier heüser Verkauffung expresse verbieth. schnur stracks Zuwider gehandeit werd. were, deßwegen dann alß dießer verkauff erfahren werden, erkandt werden, daß Mons. le Bas inhibirt werden solte mit dem baw fortzufahren ehe der augenschein seithero eingenohmen vnd von Mons. le Bas auff solche inhibition reflectirt werd. das wüße Er nicht, anjetzo aber suche Implorant umb permission den Verkauff in der Contractstuben verschreiben Zulaßen, weilen Er nun das vorhielte, daß man von den allhießigen Ordnung. nicht abzuweich. hette, auch die denselben inserirte straff denen bestände, daß beneben 25. lb. pro poena die sach selbsten confiscirt sein solle, alß vermeine j. Imploranten in seinem begehren weg. der vorhabend. verschreibung nicht Zu willfahrten sein werde.
H. Prætor Regius haltet darvor, d. dieße Sach an die V. O. Hh. gewießen vnd geg. Implorant. bedacht angezeigt werden könte. Erk. würd die sachen die VOHh. gewießen. H. XXI Scherer vnd H. Lemp.

Jean Bradfisch demande un an plus tard que l’affaire soit résolue

1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Johann Bradfisch vmb beförderung bedachts weg. hauß Verkauffs. 160.
(p. 160) Sambstags den 19.ten Sept. 1699. – Saltzm. Erschienen Johann Bradfisch burger vnd haußfeÿrer allhier, der bittet vnderthänig wegen seines verkaufften hauses an Monsieur le Bas vmb beförderung deß bedachts vom 27.ten Septembris vorigen jahrs da die Sach an die Verordnete Herren gewiesen worden.
Erk. beförderung vertröstet, H. XV. Reineri und H. Ziegler.

Jean Bradfisch demande en 1702 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qu’ils lui pardonnent d’avoir vendu sa maison sans autorisation à un manant. La commission est d’avis que le pétitionnaire règle d’abord 25 livres d’amende pour éviter un précédent fâcheux. L’assemblée consent à ratifier la vente eu égard à ses relations avec le propriétaire le trésorier Le Bas

1702, Conseillers et XXI (1 R 185)
Johann Bradtfisch pt° remissions seines Ergangenen fehlers [daß er seine behaußung ahne H. Le Bas ohne obrigkleitliche permission verkauft habe]. 282.
(p. 282) Sambstags den 9.ten 7.bris 1702. Goll Ersch. Johann Bradtfisch burgern Undt Schwartzbeck allhier prod. Unterthäniges Memoriale Vndt Bitten, Vmb gnädige nachsehung seines begangenen fehlers, daß Er seine in der großen Schiltzgaß gelegene behaußung ahne H. Lebas den Königlichen Thresorier als einen Frembdten ohne Mghh. Consens verkauft hat, Vndt Vergönstigung solchen Verkauff in der allhießigen Contractstuben Verschreiben Zu laßen.
H. Sÿndicus Meldete, Es wäre dießer implorant Anno 1698. in eben dießer Sach beÿ MGHh eingekommen, Es hätten sich aber Unterschiedliche difficultäten hervorgethan, als Erstlichen die Vbertreffung mghh. Ordnungen, Vndt das præjudicium so entstehen wurdte, Wan Man Ihme in seinem begehren gratificiren thäte, weswegen Er damahls das Vorgehalten, daß Imploranten sein petitum abzuschlagen wäre, Vndt die schärffe der Ordnung wieder Ihnen zu ergreifen, als welche haben will daß die Ubertreffere nebst der Confiscation 25. lb d Straff erlegen sollen, Es wäre aber seithero nichts darinn gehandtelt wordten Vndt wäre anietzo nicht mehr res integra, In deme der H. Lebas gedachte behaußung In seiner gezogen, Vndt wan mghh: für dießes mahl ahn die Confiscation gedäncken wolten, so könte solches ohne offensirung gedachten H. Lebas nicht geschehen, für welchen Mhh. doch alle Considerationes haben sollen, der Burgere allegiere in seinem Memoriali, Er hätte Mghh. ordnungen in dießem fall nicht gewußt, wäre auch Von H. de la Bastie dem allhießigen Lieutenant du Roÿ zu dießem erkauff gezwungen worden, welche beede nicht zu præsumiren, dann MGhh. Ordnungen wären publici, Vndt könte kein burger dero ignorantiam allegiren, Vndt wan H. de la Bastie Ihnen hätten Zwingen wollen, so wüße Er daß Er beÿ dem Reg. H. Ammeister als welcher beÿ seiner Umbfahrt der Burgerschafft alle hülff Verspricht sich anmeldten Vndt seine hülff imploriren kennen. Weswegen er darvor gehalten, daß Implorirender Bradtfisch Zur wohlverdient. Straff 25. lb erlangen sollen Vndt wan in Consideration offtgedachten H. Lebas die gebettene Verschreibung solte erlaubt werden, daß solche in gegenwarth einiger Hh. deputirten in allhießiger Contract Stuben Ordnungs Mäßig solte vorgenommen werdten.
H. Ammeister Reiß Eißen Vndt H. XIII.er Weßner berichteten, daß der H. Beaudouin, da Sie beÿ Ihme wegen des Müntzhoffs in Commissione gewesen, Ihnen dieße Sach recommendirt habe, damit dieselbige mit einer geringen Straff möchte beÿgelegt Vndt außgemacht werdten. Erk. wirdt die gebettene Verschreibung Vndt zwar auß sonderbarer Consideration Vor H. Lebas den König. Thresorier allhier zu gelaßen, Es solle aber die selbige in gegenwarth der H. deputirten vorgenommen werdten, Vmb alles daß Jenige, was in der letßt des wegen publiciter Ordnung enthalten zu beobachten, Vndt solle der implorant ahne Statt der Confiscation Vndt 25. lb d Straff auß sonderbarer Gnade Zwölff Pfund vndt Zehen Schilling erlegen. H. XV.er Reichßhoffer Vndt H. Rathh. Leitersperger.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.